Vous avez dit complotiste ?!

[Source : https://jdmichel.blog.tdg.ch via Réseau International]

par Jean-Dominique Michel

Par une de ces ironies du réel, la RTS s’apprête à nous servir une émission Infrarouge intitulée avec suffisance : « Quel vaccin contre le complotisme ? »

À l’heure du Lancetgate, on n’aurait pu rêver d’un meilleur timing : la plus prestigieuse revue médicale au monde se fait prendre la main dans le sac d’une manipulation foireuse et éhontée et se retrouve à devoir rétropédaler de manière burlesque. L’OMS et divers gouvernements ont sauté sur l’occasion qu’ils attendaient comme une planche de salut et montrent à quel point ils ne se soucient en vérité ni de science ni de santé publique.

Même les médias suisses ont dû faire place dans leurs colonnes pour informer ce qu’il leur reste de public de cette pantalonnade de mauvais aloi, c’est dire !

Bref, si un signal devait être donné qu’il y a bien (comme je l’annonce depuis des mois, documentation à l’appui) « quelque chose de pourri au Royaume de Danemark » (pour citer à nouveau Hamlet), il aurait été difficile d’en trouver un plus parlant.

J’ai souligné dans mon dernier article mon inquiétude face au complotisme de la presse romande qui se met à voir partout des complotistes ourdissant de vilains complots dans la malveillante intention de faire fallacieusement croire que la version des autorités pourrait ne pas être aussi véridique qu’on a cherché à nous faire croire.

À défaut d’être dans l’argumentation (qui se craquèle en effet de partout comme un vieux plâtre défraîchi), reste la possibilité de dénigrer a priori. Toutes les étiquettes sont à vrai dire assez détestables lorsqu’elles servent à masquer la vacuité de la pensée et dénier à l’autre le droit à son opinion et même à sa réflexion. Le recours massif à cet argument minable en dit long sur un secteur aux abois. Sans s’en rendre compte, dépassée par les événements et la lecture médiocre qu’elle en a fait au long des mois, la presse tombe dans cela-même qu’elle dénonce.

Car le complotisme, le vrai, (pas l’étiquette commode que l’on colle pour éviter le débat) sert une fonction psychologique importante : redonner de la cohérence au chaos. Lorsque le réel paraît trop incohérent ou contradictoire, que l’intelligibilité vacille, imaginer un motif caché derrière les choses permet de redonner du sens, fut-il insensé.

À voir les atermoiements et les mensonges d’état qui se sont succédé depuis des semaines, il peut être plus facile d’attribuer ce désastre révélateur de dysfonctionnements systémiques à Bill Gates qu’à la déliquescence de nos démocraties.

Et face à sa démission de remplir sa mission de questionner et de faire office de contre-pouvoir, il est plus facile pour la presse qui s’est tant compromise à répercuter des descriptions fausses de l’épidémie d’attribuer à de vilains complotistes la remise en cause (dès lors injuste) de son travail qu’à sa propre duplicité…

Complotiste ou complotiste ?!

Nous devons alors aborder une autre question, centrale et importante.

Avec un questionnement socratique au préalable : lorsque le président des États-Unis, George W. Bush et son vice-président Dick Cheney envoyèrent le malheureux secrétaire d’État Colin Powell brandir de bonne foi [1] de fausses preuves devant l’assemblée générale des Nations-Unies pour « justifier » une déclaration de guerre illégale visant à s’emparer des champs de pétrole irakiens et attribuer de juteux contrats à quelques sociétés auxquels ils étaient liés par des conflits d’intérêt authentifiés plus tard par la justice américain, étions-nous face à un complot ou non ?!

Si des questions comme celles-ci ne sont pas posées, nous ne pouvons pas traiter le sujet qui nous occupe ici sérieusement.

Je connais les théories complotistes, tout comme je connais la recherche -passionnante- en psychologie et en neurosciences sur les processus affectifs et cognitifs qu’elles impliquent [2].

Comme évoqué précédemment et sans évidemment entrer en détails dans la description de ces phénomènes, on peut relever quelques points saillants :

  • La croyance en un complot simplifie la vie en donnant un axe qui la traverse en évacuant au passage l’incertitude, l’ambivalence, le paradoxe ainsi que le ressenti d’anxiété lié à un sentiment impuissance.
  • Elle s’enferme dans des logiques auto-justificatrices (si vous ne croyez pas au complot c’est que vous en faites partie ou en êtes complices, ce qui prouverait si besoin était la réalité du complot.)
  • Comme avec tout processus de rigidité cognitive, le psychisme repousse et rejette comme dangereux ou toxique tout ce qui diverge de sa logique. Il n’a plus d’yeux pour voir et d’oreilles pour entendre.
  • L’évitement de l’altérité relationnelle ou cognitive conduit à des replis sur soi ou sur des groupes où chacun pense pareil.
[NdNM : Ces arguments ne tiennent pas vraiment la route pour les raisons respectives suivantes :
● l’incertitude et l’anxiété sont d’autant moins facilement évacuées qu’un complot est majeur, supposément alors ourdi par des personnes disposant de puissants moyens ;
● il n’y a pas besoin de telles logiques auto-justificatrices face à la réalité d’un complot, les raisons pour lesquelles les gens n’y croient pas pouvant être très diverses (aveuglement, dissonance cognitive, incapacité à envisager que la nature et le fonctionnement de comploteurs puissent être très différents de ceux de l’individu moyen ou lambda, etc.) ;
● le troisième argument peut être facilement retourné contre ceux qui ne croient pas à l’existence d’un complot, notamment parce que ce dernier remettrait beaucoup trop en question leurs croyances et leur confort moral ou psychologique ;
● à l’heure d’Internet, les groupes « complotistes » sont facilement infiltrés et attaqués par des trolls, laissant peu de place au repli sur soi, d’une part, et les groupes anti-complotistes répondent à la même logique, d’autre part (et peuvent aussi être infiltrés et attaqués par des « complotistes »).]

À nommer cela, on voit bien je pense les dérives individuelles et groupales auxquelles cela peut conduire.

La question du complotisme tel que brandie par la RTS après d’autres médias concerne bien sûr autre chose : le soupçon que des vues divergentes ou critiques comme celles que j’ai énoncées au cours de cette crise s’enracinent dans des fantasmes ou même un délire de cet ordre.

Je me sens à vrai dire très libre face à cela. D’abord (et ça participe je crois à sa noblesse) parce que ma discipline, l’anthropologie, s’intéresse par définition à l’univers de l’autre et des autres. L’ouverture à l’inattendu, au différent, au dérangeant nous est chevillé au corps et à l’esprit. Vous aurez peine à trouver personne plus ouverte à la contradiction qu’un anthropologue digne de ce nom.

En ce qui me concerne, j’adore les contre-arguments car ils nous forcent à penser : si je trouve une bonne réponse à une objection, cela aura renforcé à la fois mon hypothèse et mon argumentation. Si je ne la trouve pas, c’est qu’il faut chercher encore. Et si en définitive il n’y en a pas, alors vient le temps du deuil d’une idée qu’on s’était faite et à laquelle il importe de renoncer.

Voyez, je ne dis pas simplement « eh bien, on change d’avis ! » : c’est plus profond et complexe que cela. Nos croyances et opinions constituent notre paysage intérieur, notre maison du dedans avec son territoire autour. Changer de conviction est une aventure en partie âpre et douloureuse mais toujours salutaire lorsque le réel l’impose.

Alors allons droit au but : est-ce que je crois qu’il y a un complot derrière ce que nous avons vécu avec le Covid ?

Complot ou pas complot ?

J’aime cette parole attribuée à Michel Rocard : « Il vaut toujours mieux privilégier l’hypothèse de la stupidité à celle du complot. Ça demande beaucoup d’intelligence pour monter un complot. »

Mais je ne suis au fond pas entièrement en accord avec cette phrase : à défaut de croire à un complot, je crois à des complots simplement parce que notre modèle de société accorde d’énormes facilités et laisse le champ libre à des sociétés et des personnes qui dévoient de manière crapuleuse les règles du jeu de notre « état de droit » dans la poursuite de buts malhonnêtes.

  • Je sais comment nos « démocraties » ont ourdi des coups d’état à travers le monde pour dézinguer des gouvernements élus et imposer des dictatures conformes à leurs intérêts.
  • Je sais que les inégalités sont partout organisées, entretenues et protégées.
  • Je sais que des gens avides de pouvoir et d’avantages ont un avantage compétitif pour accéder aux plus hautes responsabilités -même s’il y a d’heureux contre-exemples.
  • Je sais les complaisances, les myopies, les complicités et les basses œuvres de bien des acteurs sensés servir l’intérêt public et qui le trahissent peu ou prou.
  • Je sais que les plus grosses entreprises au monde ne paient pas d’impôt alors que chaque honnête travailleur y est soumis.
  • Je sais que les pharmas, avec la complicité des états, mettent sur le marché des médicaments sans bénéfice thérapeutique avéré, certains d’entre eux toxiques ou simplement hors de prix.
  • Je sais que le complexe militaro-industriel infiltre et manipule nos politiques étrangères pour qu’elles déclenchent des guerres au profit de ces marchands de mort.
  • Je sais que nos soi-disant états de droit ont cautionné, caché et participé à l’enlèvement, la torture et les assassinats extra-judiciaires de personnes privées de tous droits.
  • Je sais que le gouvernement français a récemment réprimé des manifestations pacifiques dans la violence et le sang, avec de jeunes femmes et de jeunes hommes mutilés à vie d’un œil ou d’une main pour avoir fait usage de leur liberté de manifestation et d’opinion.
  • Je sais que le même gouvernement a organisé un déni de justice en demandant aux parquets de réprimer aveuglément des prévenus en masse, avec une exonération à la même mesure pour les auteurs d’exactions et de violences policières.
  • Je sais que nous détruisons la planète, les peuples et la dignité humaine pour assouvir la voracité sans fin d’industries devenues criminelles.

Alors, est-ce que je crois au complot ?

Pas forcément au grand complot généralisé, avec des Illuminati ou des Bildenberg se rencontrant en ricanant dans un palace ou un sous-sol et donnant des instructions aux journalistes-pantins de nos organes de presse.

Mais aux complots : tu parles !

Et avec ici comme souvent la question incertaine de l’intentionnalité délibérée : on peut en effet tabler sur les intérêts douteux et la mauvaise foi systémique d’acteurs plus ou moins gravement dévoyés, hypothèse probablement suffisante.

En ce qui concerne la crise du Covid, il est difficile à ce stade de ne pas comprendre comment les dés étaient de toute manière pipés d’une manière qui ne laissait aucune chance à l’émergence d’une gestion saine de la situation.

La mise en échec du seul traitement disponible dont (après le minable scandale du Lancet) les essais venant de toutes parts attestent de plus en plus qu’il est bel et bien efficace en est un exemple à grande échelle.

Quand la population entière se retrouve enfermée chez elle alors que soigner les personnes malades avant qu’elles soient à l’article de la mort devient anormal, empêché ou même interdit par les autorités -avec la presse comme relais de propagande- nous avons du souci à nous faire sur les points cardinaux qu’il nous reste.

Surtout quand le perseverare se substitue à l’analyse éclairée et à l’inventaire, comme si l’entêtement aveugle et l’insulte envers ceux qui pensent différemment pouvait suffire à masquer la gravité du problème.


[1] Premier général et premier secrétaire d’état de couleur aux États-Unis, cet honnête homme ne se remit jamais d’avoir été instrumentalisé et manipulé à des fins crapuleuses par son propre pays.

[2] Van Prooijen JW & Douglas KM, Belief in conspiracy theories: Basic principles of an emerging research domain, European Journal of Social Psychology48(2018) 897–908, 2018

Goreis A & Voracek M, A Systematic Review and Meta-Analysis of Psychological Research on Conspiracy Beliefs: Field Characteristics, Measurement Instruments, and Associations With Personality Traits, Front. Psychol., 11 February 2019




Jean-Marie Bigard se dit prêt à devenir le «porte-drapeau» des Gilets jaunes

[Source : RT]

[Photo d’illustration : © Joel Saget Source: AFP
Jean-Marie Bigard, le 6 mai 2014, à Paris.]

Dans un entretien à Valeurs actuelles, l’humoriste s’épanche sur des thématiques très politiques, de «Big Pharma qui se moque de soigner les gens» aux «guignols qui nous gouvernent», en passant par les Gilets jaunes et ses propres ambitions.

Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Valeurs actuelles et mis en ligne le 29 mai, l’humoriste Jean-Marie Bigard exprime sa colère quant à la gestion de la pandémie de coronavirus par les autorités françaises. Tançant les «guignols qui nous gouvernent», il regrette que les dirigeants du pays préfèrent «mentir sur la dangerosité des masques qu’avouer que l’on en n’a pas». 

Ceux qui nous gouvernent ont du sang sur les mains

Dénonçant «ceux qui sabrent le professeur Raoult et sa chloroquine avec des études foireuses juste parce qu’il casse les couilles des laboratoires avec un traitement en vente depuis 70 ans et qui ne coûte rien», Jean-Marie Bigard entend épingler l’industrie «Big Pharma qui se moque de soigner les gens, parce que tout ce qu’ils veulent c’est engranger les milliards».

D’après l’humoriste, «ceux qui nous gouvernent ont du sang sur les mains». «En m’attaquant aux puissants comme Big Pharma, je sais qu’on va tout faire pour me nuire, me salir, peut-être même que l’on va me buter ! On me souffle aujourd’hui de faire attention lorsque je prends mon scooter», va-t-il même jusqu’à dire.

Celui qui laisse planer le mystère à propos d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2022 confie à Valeurs actuelles que «s’il y a un nouveau monde après cette crise, je veux bien en faire partie». Et de préciser : «Le seul parti d’opposition en France, ce sont les Gilets jaunes. Je suis prêt à être leur porte-drapeau.»

Enfin, Jean-Marie Bigard évoque l’entretien téléphonique qu’il affirme avoir eu avec le président de la République, à propos de la réouverture des bistrots : «A travers moi, [Emmanuel] Macron sait qu’il peut sentir le goût du peuple, le questionner. Je suis leur porte-drapeau. Comme tout monarque, il aime prendre la température du peuple. Un peu comme un Louis XI qui se déguisait presque en clodo pour savoir ce que l’on disait de lui dans les campagnes et les bas-fonds. Je respecte Macron car il a eu le courage de m’appeler. « Je vous ai écouté et je vous écoute toujours », m’a-t-il dit.»

En savoir plus sur RT France : 
https://francais.rt.com/france/75486-jean-marie-bigard-se-dit-pret-devenir-porte-drapeau-gilets-jaunes




La Fondation pour la Protection des Libertés Citoyennes face à la crise du Covid-19 et au viol des droits constitutionnels par les gouvernements

[Source : Le Stu-Dio]

Discussion entre Maître Rocco Galati et Stéphane Blais à propos de la crise du COVID-19 et du viol des droits constitutionnels par les gouvernements.

https://youtu.be/ghka1b3aPVk

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Le prix Nobel de chimie Michael Levitt se demande « comment avons-nous pu être dupés à ce point ? »

[Source : covidinfos.net]

Le professeur Michael Levitt, lauréat du prix Nobel de chimie et biophysicien de Stanford, affirme dans cette interview qu’il n’y a pas de preuve évidente que le Covid-19 provoque des pertes massives de vies humaines. Et que les personnes qui décèdent de cette maladie sont celles qui étaient de toute façon en danger de mort même sans le virus. Selon lui nous serions victimes d’une « panique du Covid-19 ».

Extraits

« …La grippe a été presque totalement absente l’hiver dernier et, d’une certaine manière, les décès de covid-19 compensent cette absence… Comme il n’y a pas eu de saison de grippe sérieuse cette année, beaucoup de personnes fragiles sont encore en vie et elles sont évidemment la première cible du coronavirus. »

« Il va être très intéressant de revenir sur ces six mois dans un an et nous nous demanderons probablement comment avons-nous pu être dupés à ce point. Parce qu’il y a eu beaucoup de reportages très très irresponsables, même dans des journaux dits de haute qualité comme le New York Times.[…] La question clé sera […] quel est le nombre total de décès dans le monde au cours de cette période ? Est-il sensiblement plus élevé que celui des années précédentes ? Je ne le sais pas, mais je ne serais pas surpris si l’excès était très très faible. »

« Il ne m’est pas évident qu’un confinement total soit nécessaire ou même souhaitable. On cause … d’énormes dommages psychologiques aux enfants… les crises de panique sont maintenant très fréquentes, … puis il y a bien sûr le coût économique. »

« Les estimations des [premières] modélisations étaient incroyablement fausses. Regardez ce qui s’est passé en Angleterre et aux États-Unis. Le groupe de modélisation de l’Imperial College a déclaré très clairement qu’il prévoyait 2 millions de décès aux États-Unis et 500 000 au Royaume-Uni. Quelques semaines plus tard, ils sont revenus sur ces chiffres: Oh non non non, nous voulions dire 20 000. [Donc] chaque année, pendant la saison de la grippe, on va devoir mettre la société en confinement. … Pensez-vous que ce soit une bonne idée ? »


À lire également :
« L’absence de confinement donne globalement des résultats meilleurs qu’un confinement strict » selon une récente étude




Assiste-t-on à une démolition contrôlée une fois de plus ?

[Source : Réseau International]

par Gilad Atzmon.

Depuis des années, les écolo-fanatiques, qu’ils soient activistes ou scientifiques, nous disent que la « fête » va finir par s’arrêter. La planète sur laquelle nous sommes coincés ne peut plus en supporter davantage, elle est trop peuplée et il y fait une chaleur insupportable. La plupart des gens n’ont pas vraiment pris conscience de la situation, et ce pour une raison. Nous avons tendance à penser que cette planète n’est pas vraiment « la nôtre », nous y avons été jetés et pour un temps limité. Une fois que nous avons saisi le vrai sens de notre temporalité, nous commençons à reconnaître notre finalité. « Appartenir au monde » en soi est souvent la tentative de faire de notre « vie » un événement significatif.

La plupart d’entre nous qui n’avons pas été trop préoccupés par les activistes écologiques et leurs plans pour nous ralentir savaient que tant que le Big Money dirigerait le monde, rien de dramatique ne se produirait vraiment. Aux yeux du Big Money, nous avions tendance à penser que nous, le peuple, n’étions que de simples consommateurs. Nous nous considérions comme le moyen de rendre les riches plus riches.

De manière assez inattendue, la vie a subi un changement dramatique. À l’époque actuelle du Coronavirus, le Big Money a « laissé » le monde s’enfermer. Les économies ont été condamnées à une mort imminente. Notre importance en tant que consommateurs s’est en quelque sorte évaporée. L’alliance émergente que nous avons détectée entre les nouveaux leaders de l’économie mondiale (les sociétés de la connaissance) et ceux qui portent le drapeau du « progrès », de la « justice » et de « l’égalité » a évolué vers un état dystopique autoritaire dans lequel des robots et des algorithmes contrôlent notre discours et nos libertés élémentaires.

Comment se fait-il que la gauche, qui s’était consacrée à l’opposition aux riches, ait autant changé de ton ? En fait, rien ne s’est produit de manière soudaine. La gauche et l’univers progressiste ont, depuis un certain temps, été soutenus financièrement par les riches. The Guardian en est un exemple. Autrefois un journal de gauche à orientation progressiste, The Guardian est aujourd’hui ouvertement financé par Bill & Melinda Gates. Il fonctionne sans vergogne comme un porte-parole de George Soros : il a même permis à Soros de diffuser son point de vue apocalyptique pré-Brexit à l’époque où il a lui-même misé sur le vote anti-Brexit des Britanniques. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de considérer The Guardian comme un organe d’information – un organe de propagande pour les riches est une description plus appropriée. Mais The Guardian est loin d’être seul. Nos réseaux de militants progressistes tombent dans le même piège. Peu d’entre nous ont été surpris de voir Momentum, le groupe de soutien à la campagne de Jeremy Corbyn au sein du Parti Travailliste, se rallier au « survivant de l’Holocauste » et « philanthrope » George Soros. Lorsque Corbyn dirigeait le Parti Travailliste, j’ai appris à accepter que les « socialistes » qui se mettent en ligne de mire pour défendre les oligarques, les banquiers et les courtiers de Wall Street doivent être la nouvelle réalité de la « gauche ». Nous sommes maintenant habitués au fait qu’au nom du « progrès », Google soit passé d’un grand moteur de recherche à un outil de la Hasbara. Nous sommes habitués à ce que Facebook et Twitter dictent leur vision du monde au nom de normes communautaires. La seule question est de savoir quelle communauté ils ont à l’esprit. Certainement pas une occidentale tolérante et pluraliste.

On peut se demander ce qui motive cette nouvelle alliance qui divise presque toutes les sociétés occidentales ? La trahison de la gauche n’est guère surprenante, mais la question cruciale est de savoir pourquoi ceux qui avaient si bien réussi à mettre leurs mains sales dans nos poches ont accompagné la destruction actuelle de l’économie ? Ils ne sont certainement pas suicidaires.

Il me semble que ce à quoi nous assistons peut-être, c’est à une nouvelle démolition contrôlée. Cette fois-ci, ce n’est pas un bâtiment de New York. Ce n’est pas la destruction d’une seule industrie ou même d’une seule classe comme nous l’avons vu auparavant. Cette fois, notre compréhension de l’Être en tant qu’aventure productive et significative est mise à mal. Dans l’état actuel des choses, tout notre sens de la subsistance est en danger.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert financier pour réaliser qu’au cours des dernières années, l’économie mondiale en général et les économies occidentales en particulier sont devenues une grosse bulle prête à éclater. Lorsque les bulles économiques éclatent, le résultat est inattendu, même si souvent le coupable ou le déclencheur du krach peut être identifié. Ce qui est unique dans la démolition contrôlée actuelle, c’est la volonté de notre classe politique compromise, des médias et en particulier des réseaux de gauche/progressistes de participer à la destruction.

L’alliance est large et inclusive. L’OMS, largement financée par Bill Gates, fixe les mesures par lesquelles nous sommes enfermés, la gauche et les progressistes alimentent les fantasmes apocalyptiques pour nous maintenir cachés dans nos greniers à travers le monde, Dershowitz tente de réécrire la constitution, le programme des grandes sociétés pharmaceutiques façonne notre avenir et nous entendons également dire que Moderna et son principal médecin israélien sont prêts à « réparer » nos gènes. Entre-temps, nous apprenons que nos gouvernements s’apprêtent à nous planter une aiguille dans le bras. Pendant tout ce temps, le Dow Jones n’a cessé de grimper. Peut-être que dans cette phase finale du capitalisme, nous, les gens, ne sommes pas nécessaires, même en tant que consommateurs. On peut nous laisser pourrir chez nous, nos gouvernements semblant vouloir financer cette nouvelle forme de détention.

Je crois que c’est moi qui ai inventé, il y a dix ans, l’adage populaire « Nous sommes tous des Palestiniens » – comme les Palestiniens, je pensais à l’époque, nous n’avons même pas le droit de nommer notre oppresseur…

source : https://gilad.online/writings

traduit par Réseau International




COVID-19 – Idolâtrie pour le dangereux, mépris pour le naturel

[Source : Mondialisation.ca]

Par Dr Pascal Sacré

Où est la logique ?

Efficacité versus dangers des vaccins

Les vaccins sont omniprésents sur les scènes pandémiques.

Des gens l’attendent comme le messie, un Saint-Graal chimique :

Un vaccin Covid-19 sera un bien public mondial, dit le patron des Instituts américains de santé

Pourtant, un point récurrent est la minimisation systématique de ses dangers.

Des maladies neurologiques graves ont été reliées à la vaccination H1N1 de 2009 alors qu’elle était inutile : narcolepsie-cataplexie (La narcolepsie se caractérise par une somnolence diurne excessive chronique, fréquemment associée à une perte soudaine du tonus musculaire – cataplexie)

Malgré sa promesse de prendre en charge ces effets secondaires, l’État français rechigne toujours aujourd’hui à indemniser les victimes [1].

Les effets secondaires vaccinaux sont systématiquement minimisés voire rejetés en bloc par un pan du monde scientifique, qu’ils soient causés par le vaccin lui-même et/ou par ses adjuvants (squalène, thiomersal [2], aluminium [3-4] entre autres).

Des pathologies aussi graves que la sclérose en plaques – SEP [5-6-7-8] et l’autisme [9-10] sont aujourd’hui reliés aux différents vaccins.

Les vaccins sont des produits chimiques, pharmaceutiques qui devraient exiger la même vigilance et les mêmes précautions que n’importe quel médicament avant et après sa mise sur le marché.

Qui cherche trouve, et en matière de vaccins, nous sommes loin de l’innocuité angélique répandue religieusement par nombre de journalistes fussent-ils « scientifiques » ou, ce qui est plus compréhensible, par les firmes pharmaceutiques elles-mêmes, pour lesquelles d’année en année il n’y a aucun problème, seulement des profits.

Des vaccins très rentables

Dans cet article, Les vaccins c’est la santé… pour les laboratoires aussi !, nous apprenons :

« en 2016, la branche GSK Vaccines a réalisé 5,09 milliards d’euros de CA (chiffre d’affaires), soit 16,5 % du chiffre d’affaires global du groupe qui a atteint 30,9 milliards d’euros. 

Du côté de Sanofi, les vaccins comptent pour près de 13,5 % du chiffre d’affaires : 4,58 milliards d’euros sur 33,8 milliards de CA global. Tandis que chez Pfizer, ce chiffre est de 11,5 % soit 6,07 milliards de dollars (5,12 milliards d’euros) pour un CA global de 52,8 milliards de dollars (44,6 millions d’euros). 

Des perspectives de croissance qui font rêver ! »

Dire que certains osent affirmer que les firmes pharmaceutiques ne gagnent pas tant d’argent que ça avec les vaccins !

« L’intérêt de l’industrie pharmaceutique pour les vaccins est renforcé par la forte croissance du secteur: « 14 % par an depuis 2002 », selon un rapport de la Cour des comptes de 2012 qui ne précise pas s’il s’agit du marché mondial, européen ou français. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que, de 2011 à 2016, les ventes mondiales de vaccins sont passées de 26 milliards de dollars à 42,3 milliards. Et elles vont « doubler d’ici à 2025 », estime encore Frédéric Bizard, pour atteindre près de 80 milliards de dollars. »

Certainement, avec cette aubaine du coronavirus !

« Dans tous les cas, les bilans annuels des fabricants de vaccins montrent une rentabilité très forte. Chez Sanofi, la marge brute de la filière vaccins atteint 62 % du CA en 2016, son meilleur niveau depuis six ans.

Même constat chez GSK dont la marge opérationnelle moyenne est de 28,9 % tandis que celle de GSK Vaccines atteint 31,7 %. De quoi intéresser des actionnaires et l’existence d’une législation favorable à la vaccination ne peut que les rassurer. »

Oui, pour les firmes pharmaceutiques, il n’y a vraiment aucun problème, d’autant que les gouvernements leur assurent l’impunité en cas de décès ou d’effets secondaires graves :

L’opération « Warp Speed ». La poussée à grande vitesse pour les vaccins contre le coronavirus :

« Pour s’assurer que les grandes sociétés pharmaceutiques donnent le meilleur d’elles-mêmes au projet médical Manhattan, elles ont été entièrement indemnisées par le gouvernement étasunien en cas de décès ou de maladie grave des personnes ayant reçu le vaccin. La FDA et le NIH ont renoncé aux pré-tests standard sur les animaux dans cette situation. »

Vous le voyez, il n’y aura jamais aucun problème pour les dirigeants des firmes pharmaceutiques ni pour ceux qu’ils payent grassement pour se taire.

Or si ! Pour les citoyens, nous, il y a des problèmes.

Il y a un plus qu’un doute raisonnable qui doit nous pousser à la prudence avec ces produits, si on a bien à cœur la bonne santé humaine (et animale).

Sur le site d’Association Liberté Information Santé [11], des informations rétablissent l’équilibre des connaissances sur la vaccination.

Ainsi, j’ai pu apprendre de quoi les vaccins sont composés, matière étrangement absente de nos cours de médecine [12-13], je vous encourage à consulter ces documents, c’est édifiant :

  • Béta-propiolactone (cancérigène)
  • Levures génétiquement modifiées
  • Latex
  • Glutamate de sodium (neurotoxique-tératogène-mutagène)
  • Aluminium
  • Formaldéhyde (formol)
  • Micro-organismes
  • Polysorbate 80 (cancérigène chez les animaux)
  • Glutaraldéhyde (poison tératogène chez l’animal)
  • Mercure (théoriquement interdit dans les vaccins depuis 1999)
  • Phénol/phénoxyéthanol (antigel)
  • Borate de sodium ou borax (insecticide, raticide contenu dans le Gardasil) …

J’ai aussi pu prendre connaissance des effets secondaires bien réels de la vaccination [14], même s’il y aura toujours des « scientifiques » ou des journalistes pour le contester.

Dans le contexte hystérique de la crise « CORONA » actuelle, ne nous laissons surtout pas emporter par un élan périlleux aiguillonné par la peur et l’enthousiasme de personnes dont la totale indépendance vis-à-vis des fabricants de vaccins est entourée d’opacité.

Malgré ce que disent déjà ces-derniers, il ne faut négliger aucune étape de sécurité.

D’un côté, les autorités nous serinent « chaque vie compte », argument ayant justifié le confinement total de la société, de l’autre côté, on se dit prêt à sacrifier des vies sur l’autel de la vaccination !

« Face à l’urgence, les scientifiques appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux. Une stratégie louable mais qui pourrait s’avérer, au mieux, contre-productive, au pire, causer des morts. »

« En temps normal, le développement d’un vaccin peut prendre de 15 à 20 ans…

À quel moment le fait de court-circuiter les étapes dans le développement d’un vaccin contre le nouveau coronavirus devient-il dangereux ? Déjà, certains chercheurs sont en train de passer outre à l’étape des tests sur des animaux. » [15-16].

Une promptitude excessive dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus pourrait avoir de graves effets secondaires, selon le docteur Mikhaïl Kostinov, chef du laboratoire de vaccination et d’immunothérapie à l’institut de recherche en vaccins et sérums Metchnikov [17].

Et les thérapies naturelles ?

« Circulez, il n’y a rien à voir », disent en substance l’OMS, la FDA, le NIH, le NIAID…

Et bien, pas du tout, disent de nombreux médecins.

Les points communs de ces thérapies ne sont pas le manque d’efficacité ou de connaissances, mais leur innocuité relative et surtout, leur caractère non brevetable.

Il est difficile d’imaginer les laboratoires pharmaceutiques réaliser les profits mirobolants avec ces thérapies naturelles comme ils le font avec les vaccins ou les médicaments tous les ans [18].

Ainsi l’Artemisia Annua, proposée en tisane, est un remède validé contre le coronavirus par l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA), puis proposé par le président de Madagascar, Andry Rajoelina, à sa population sous le nom de Covid-Organics [19] (le Covid-Organics est une décoction à base de trois plantes dont l’Artemisia, qui est très efficace dans le traitement de plusieurs maladies notamment le paludisme). 

Jusqu’à présent, Madagascar (population de 27 595 696 habitants avec 283 cas de COVID-19 au 17 mai 2020) ne déplore que deux décès (Worldometers – coronavirus – mortalité par pays – Madagascar).

Cette plante s’appelle aussi l’armoise naturelle ou absinthe chinoise [20], utilisée contre le paludisme en Afrique. 

La substance active de la plante ou artémisinine est active contre le paludisme et supposée active contre la SRAS-CoV-2. 

Malgré l’absence d’effets secondaires répertoriés et son large usage en Afrique et en Chine, notamment contre le COVID-19, cette plante est interdite en France et en Belgique. Pourquoi ?

L’Artemisia Annua est utilisée depuis longtemps en Chine dans les maladies respiratoires [21].

L’intérêt de cette thérapie naturelle est tel que des chercheurs danois et allemands de l’institut Max Planck font une étude dessus [22].

Mais que fait l’OMS à propos de l’Artemisia Annua? Moquerie et intimidation.

Au lieu d’encourager la recherche, voire mettre le paquet dans ces voies peu dangereuses, peu coûteuses et potentiellement efficaces, l’OMS s’oppose à Madagascar et fait pression sur le président malgache, comme sur tous les pays d’Afrique tentés de résister au diktat vaccinal mondial [23]. 

Mépris malgré les bons résultats sur cette île.

Toujours le prétexte d’une exigence de qualité scientifique pour ces plantes et ces produits naturels.

Par contre, les vaccins, eux, depuis toujours, sont exemptés de telles exigences car tout le monde doit accepter comme postulat que la vaccination ne se discute pas (allusion au ministre de la Santé en France, Marisol Touraine, qui avait énoncé cette sentence le 29 mai 2015, en réponse à la pétition mise en ligne par le professeur Henri Joyeux- [24]).

En Belgique :

Ce n’est pas mieux que dans le reste du monde.

Il existe depuis longtemps une connexion puissante entre les pouvoirs politiques et l’industrie pharmaceutique [25].

Sur le site fédéral du premier ministre de Belgique par intérim actuel, Sophie Wilmès, sont affichés ces liens forts entre le gouvernement belge et les fabricants de vaccins [26] et de médicaments coûteux, dangereux et peu efficaces. 

Des médicaments comme le Roactemra (Tocilizumab) de la firme Roche, à plus de 800 euros l’injection [27] qui peut vous causer des infections des voies respiratoires, des céphalées, de l’hypertension ou réactiver des infections latentes (pneumonie, zona, arthrite bactérienne…).

Rien de tout ça avec l’Artemisia Annua, qui elle, est pourtant interdite.

Cela laisse présager, en droite ligne des recommandations de l’OMS elle aussi noyautée par les lobbys pharmaceutiques [28], une vision unique de la santé basée sur le tout chimique et sur les vaccins dont cet article a démontré les dangers, d’autant que délaisser d’autres voies thérapeutiques plus sûres, peu coûteuses et potentiellement efficaces au prétexte qu’elles ne peuvent être brevetées et rapporter beaucoup d’argent est insupportable pour un nombre de plus en plus grand de citoyens.

Les gouvernements qui prônent ces politiques (vaccins, traitements médicamenteux, tests) favorables aux laboratoires pharmaceutiques [29] se caractérisent par le mépris de ceux qui les interpellent.  

Ainsi, nos ministres n’ont pas daigné réagir à une lettre de questions du 13 avril 2020* adressée par le collectif « Initiative Citoyenne » fondé en 2009 par Sophie Meulemans, Marie-Rose Cavalier et Muriel Desclée à l’occasion de la fausse pandémie H1N1 [30], démarche soutenue par trois médecins belges :

* Questions au gouvernement belge sur le coronavirus, le confinement et les futurs vaccins

Lettre également envoyée aux principaux journaux francophones du pays, sans réponse également ou à peine.

Une deuxième série de questions* ciblées sur la fausse solution vaccinale a été adressée le 20 avril 2020 à la presse belge qui n’a pas daigné réagir. Bien sûr, nous sommes hors-sujet : soutenir la vaccination pour tous, un point c’est tout.

* Vaccins anti-coronavirus : une fausse solution miracle 

Malgré un afflux de témoignages et de soutiens, dont ceux de nombreux médecins, aucune de ces démarches démocratiques et naturelles dans une crise comme celle-ci n’a suscité les réactions attendues de nos autorités ni de nos médias, au minimum une réponse, un écho à nos questions.

Ainsi va ce monde, pour le moment.

Idolâtrie pour l’argent et le dangereux, mépris pour le naturel et pour la vie.

Dr Pascal Sacré


Illustration : pixabay.com

Notes :

[1] H1N1 : l’État rechigne à indemniser les victimes du vaccin

[2] Thiomersal, science officielle et science officieuse

[3] Comprendre pourquoi le « science-washing » est criminel

[4] Aluminium vaccinal l’article sans concession

[5] Les vaccins qui n’induisent jamais de SEP, l’étude allemande qui nous a fait mourir de rire, critique d’une étude mettant en doute le lien vaccin-SEP

[6] Certaines études françaises ont clairement démontré un lien indiscutable entre vaccination anti-hépatite B et SEP entre autres

[7] SEP et vaccination anti-HBV

[8] Une étude récente réaffirme les risques de sclérose en plaques liés au vaccin hépatite B

[9] Vaccins et autisme : les faits s’imposent…

[10] Autisme régressif et vaccination ROR, la vilaine propagande danoise, critiques méthodologiques

[11] ALIS Nous sommes une association Loi 1901 qui ne professe aucun dogme aucune doctrine.

[12] Composants des vaccins

[13] QUE TROUVE-T-ON DANS LES VACCINS

[14] Quelques vérités sur les effets secondaires des vaccins

[15] Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte

[16] Coronavirus : court-circuiter les étapes vers un vaccin ?

[17] Voici pourquoi un chercheur appelle à prendre son temps pour concevoir le vaccin anticoronavirus

[18] 1000 milliards d’euros de profits en vingt ans

[19] Artémisia et vieilles recettes: Madagascar a ouvert la chasse contre le Covid-19

[20] L’Artemisia annua 

[21] NOTE SUR ARTEMISIA ANNUA OU « ARMOISE CHINOISE », Christian Busser, 3 avril 2020

[22] L’Artemisia annua testée contre le Covid-19, publiée le 20 avril 2020. L’Institut Max Planck de recherche sur les colloïdes de Potsdam, en Allemagne, a annoncé le 8 avril 2020 le lancement d’une étude cellulaireafin de testerles effets de l’Artemisia annua sur le Coronavirus. Certains de ses dérivés comme l’artémisinine vont également être étudiés. Cela est rendu possible par un accord avec la société américaine ArtemiLife qui fournira les plantes. En effet, ArtemiLife cultive l’Artemisia dans le Kentucky et développe la commercialisation de tisanes et cafés à base d’armoise annuelle.

[23] L’OMS rappelle à l’ordre les dirigeants africains

[24] La vaccination, ça se discute

[25] Maggie De Block augmente encore et toujours le pouvoir des lobbies pharmaceutiques. Et notre santé ?, de Muriel Gerkens, députée fédérale Ecolo et présidente de la commission santé à la chambre, article paru dans le Vif le 21embre 2017.

[26] Le gouvernement fédéral et l’industrie biopharmaceutique belge

[27] Roactemra 162 mg, solution injectable, Tocilizumab, autorisation de mise sur le marché le 23/04/2014 par ROCHE au prix de 822,13€.

[28] Politique et corruption à l’OMS, sur le site Mondialisation, par Pascal Sacré, 12 janvier 2010.

[29] Coronavirus: les laboratoires de biologie clinique agréés, « écartés » au profit de firmes industrielles, n’ont plus confiance dans le gouvernement

[30] Association » Initiative Citoyenne » fondée en 2009

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Dr Pascal Sacré, Mondialisation.ca, 2020


[Voir aussi : dossier Vaccins]




École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus

[Source : L’Amer Dessous Des Cartes]

[NdNM : certains liens du texte ne sont plus fonctionnels, les pages correspondantes n’existant plus sur Internet]

Les Dessous de la Lucis Trust

Publié le 14 décembre 2016

La Lucis Trust est une organisation ésotérique à l’origine du mouvement du « New age ». Elle conseille l’ONU,
et fait partie des organisations qui promeuvent une religion mondiale.
Elle a des sièges à New York, Londres et Genève, ainsi qu’un site web : https://www.lucistrust.org/fr


« Lucis Trust »,
référence à Lucifer le porteur de « lumière »

Ce texte provient du site de la Lucis Trust

« Des
commentaires sur le Web prétendent que le Lucis Trust a été appelé un
moment, la Lucifer Trust. Cela n’a jamais été le cas. C’est seulement,
pendant une brève période de deux ou trois ans, dans le début des années
1920, quand Alice et Foster Bailey ont commencé à publier des livres
sous le nom d’Alice Bailey, qu’ils ont donné à leur société d’édition naissante, le nom de Lucifer Publishing Company. »

« Les mots Lucifer et Lucis proviennent d’une racine commune, Lucis étant en Latin le cas génératif signifiant de la lumière.
Les raisons qui ont présidé au choix, des Bailey, de ce nom à l’origine
ne nous sont pas connus, mais nous ne pouvons que supposer, que suivant
les hauts enseignements de Madame H.P. Blavatsky, pour laquelle ils avaient énormément de respect, ils cherchaient à susciter la compréhension la plus profonde du sacrifice consenti par Lucifer.

Alice Bailey
Helena Petrovna Blavatsky

Alice et Foster Bailey étaient des étudiants et des enseignants remarqués de la Théosophie,
une tradition spirituelle voyant Lucifer comme l’un des anges solaires,
de ces êtres avancés que la Théosophie dit descendus, il y a des éons,
de Vénus sur notre planète (d’où le concept de « la chute »), apportant
le principe de conscience à ce qui était alors l’homme-animal. Dans la
perspective théosophique, la descente de ces Anges solaires n’était pas
une chute dans le péché ou la honte, mais plutôt un acte de grand
sacrifice, comme cela est suggéré dans le nom de Lucifer qui signifie porteur de lumière. »

« La Signification Ésotérique de Lucifer », sur le site de la Lucis Trust, lucistrust.org/fr/ (au 14 décembre 2016)

Plus de détail sur :


Le New Age et le « Nouvel Ordre Mondial »
sont issus du Théosophisme d’Helena Blavatsky,
selon Luc-Michel Mazenc

« Blavatsky et Olcott gravitaient dans les milieux  francs-maçons
de la haute bourgeoisie et de la noblesse ; ils étaient introduits dans
les plus hautes sphères politiques et au plus haut niveau de l’État.
Fortement imprégnés de messianisme, ils prophétisaient « le Retour du
Christ », l’avènement d’un « Nouvel Âge de l’humanité » et d’un « Nouvel
Homme ». L’objectif politique de la «Religion Mondiale» du Théosophisme visait l’instauration d’un «Nouvel Ordre mondial» et d’un « Gouvernement Mondial »
— c’est-à-dire d’un « Directoire Mondial » composé de « sages », sous
la direction éclairée des États-Unis. Aussi, lorsqu’il fut décidé, en
1878, d’introduire le Théosophisme en Europe et en Asie, le Président
des Etats-Unis en personne, Rutherford Hayes, est directement intervenu
pour soutenir cette initiative. Par la suite, le Théosophisme pris le
nom de  (mouvement du) « Nouvel Âge ». »

Luc-Michel Mazenc, « New Age et mondialisation néo-libérale », 2005.

Luc-Michel Mazenc a soutenu une thèse de
sociologie à l’université Pierre Mendès-France de Grenoble II en 2001,
dont le titre complet est : «  Les nouveaux mouvements religieux (NMR)
et les nouveaux mouvements sociaux (NMS) dans le procès de
mondialisation. Pour une phénoménologie sociologique des mutations de la
modernité. (XIX-XXèmes siècles). »

Source : trianglenoir.info


Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust),
Sur la réapparition du Christ et le nouvel ordre mondial

« L’association
Bonne Volonté Mondiale soutient l’action des Nations Unies. Elle occupe
des bureaux dans les locaux officiels de l’ONU, à Genève notamment.

Photo prise dans les locaux de l’ONU à Genève, en Suisse.

« Nous vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également pour un nouvel enseignement spirituel. L’humanité ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines
et les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde. De nos jours, le retour de l’Instructeur Mondial
– appelé par les Chrétiens le Christ – est attendu par des millions de
personnes, non seulement par ceux de foi chrétienne, mais également par
ceux de toutes croyances qui attendent l’Avatar sous d’autres noms – le
Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. Le
mirage et la déformation entourent ce fait central d’une réponse divine
au besoin humain. Cela est inévitable mais sans importance. Ce qui est
important, c’est le fait de la transition vers un nouvel âge.
Le besoin de préparation se fait sentir afin d’introduire de nouvelles
valeurs dans la vie quotidienne, de nouveaux modèles de comportement, de
nouvelles attitudes de non-séparatisme et de coopération, menant ainsi à
de justes relations humaines et à un monde en paix. L’Instructeur
Mondial sera essentiellement concerné, non par les conséquences des
erreurs et imperfections passées, mais par les exigences d’un nouvel ordre mondial et la réorganisation de la structure sociale mondiale. »

– « La Réapparition du Christ », Buts & Objectifs, site de la Lucis Trust, web.archive.org, consulté le 24 novembre 2016.

L’expression « nouvel ordre mondial » a été supprimée dans les versions plus récentes du site officiel de la Lucis Trust, semble-t-il. Mais la Wayback Machine de l’Internet Archive
permet de retrouver facilement les anciens textes qui la mentionnent
encore. Le texte cité ci-dessus se trouvait sur le site de la Lucis Trust le 5 août 2015. »

(Source : trianglenoir.info)


Jean Vernette et Claire Moncelon,
sur l’association Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation reconnue par l’ONU, comme le précise son site Internet :
« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale
accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des
Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil
Économique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles
avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et
internationales. »
ORIGINE ‑ Association diffusant la pensée d’une ex-théosophe de la haute société anglaise, Alice Bailey (1880-1949). Adepte dès sa jeunesse de l’occultisme, elle se déclare en 1919 entrée en contact avec un Maître de la Hiérarchie supérieure Djwal Khul, « le Tibétain », dont elle transmet les messages au long de 24 livres. Elle insiste en particulier sur le proche retour du Christ, l’importance de l’art pour la réalisation personnelle, et l’ensemble des thèmes du mondialisme
qui seront repris par le New Age. Elle crée en 1922 le mouvement
« Bonne Volonté Mondiale », une des activités de « Lucis Trust », « pour
faire grandir la Bonne Volonté Mondiale ».

DOCTRINE ‑ Ce mouvement a trois objectifs : 1) « mobiliser l’énergie de bonne volonté » ; 2) préparer « le retour de l’Instructeur Mondial » le Christ appelé aussi : Maitreya, Krishna, Messie, Imam Mahdi, Bodhisatva ; 3) éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.

FONCTIONNEMENT ‑ Se présente comme la Nouvelle Religion Mondiale pour le Nouvel-Age qui vient. Organisé en groupes ‑les Unités de Services ‑ et en réseaux des « Triangles » (trois personnes s’unissant en prière chaque jour) récitant « la Grande Invocation » (prière tenue en particulière faveur dans le monde libéral américain et que récitait en particulier Mme Roosvelt épouse du Président). Celle-ci vise à « la circulation de la pensée constructive » et « la transformation du climat spirituel de la planète, grâce à la distribution de l’énergie spirituelle élevant ainsi le niveau de la conscience humaine ». Il est recommandé plus particulièrement de s’y joindre le jeudi.

L’ « École Arcane » pratique la « méditation occulte » et vise également à implanter une nouvelle religion mondiale en s’essayant à entrer en communication avec les Êtres spirituels, spécialement en période de pleine lune (« Full Moon Méditation Groups »). Trois fêtes : Pâques (Christ Vivant et Ressuscité), Wesak (fête du Bouddha), et la fête de la Bonne Volonté (de l’Esprit de l’humanité qui aspire à Dieu). Centre à Genève ; diffusion mondiale. Cf. Jean Vernette, Le Nouvel Age, Paris, Téqui. »

– Jean Vernette et Claire Moncelon, Dictionnaire des groupes religieux aujourd’hui, PUF, 1995. »
Source : trianglenoir.info


Michel Lacroix, sur l’utopie messianique
de la Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Seul un gouvernement mondial
sera à même de piloter ce que la littérature du Nouvel Age se plaît à
appeler le « vaisseau spatial Terre » (une belle métaphore techniciste,
au demeurant…). Ces idées sont partagées, notons-le, par un grand nombre
de leaders de sectes. Leur projet est un directoire mondial des affaires planétaires,
qui serait assuré par les personnalités et les sectes parvenues au
degré de conscience le plus élevé. On retrouve quelque chose d’identique
chez World Goodwill (Bonne Volonté mondiale), qui formule un programme combinant l’idée d’un gouvernement mondial avec l’annonce d’un proche retour du Christ sur la Terre. L’unification politique du globe sous la houlette du messianisme religieux… Pour
faire face aux problèmes de notre temps, le Nouvel Age rêve d’une
aristocratie spirituelle dans le style de la République de Platon, d’un
magistère de sociétés secrètes, d’une synarchie planétaire. »

Michel Lacroix, L’idéologie du New Age, Flammarion, 1996, pp. 90-91.
(Source : trianglenoir.info)
(La lecture de trois chapitres est proposée ici)


Alain Lallemand, sur l’utopie messianique
d’Alice Bailey (Lucis Trust)

« L’idée
de Bailey – défendue également par un ésotériste français, Paul Le
Cour, mais seulement à partir de 1937 – est que nous vivons la fin d’une
ère zodiacale entamée peu avant la naissance de Jésus-Christ appelée
ère du Poisson, et que cette ère a commencé en 1955 une lente mutation
qui devrait se terminer en 2025 : à cette date, nous seront entrés dans l’ère du Verseau.
Comme chacune de ces ères « vibre » selon des énergies particulières,
les périodes de transition sont des périodes de conflit, et, comme à
chaque fin de cycle, ce serait par ailleurs le moment de rappeler aux
hommes qu’ils s’égarent dans une société matérialiste. Le « principe
divin » devrait donc nous envoyer sous peu un nouvel « instructeur »,
comme il le fit lors de la venue de Zoroastre, Moïse ou Abraham : ce
sera le « retour du Christ ». […] Ces divagations
seraient amusantes si elles ne visaient aussi à s’inscrire dans le
processus politique. Ces adeptes du Nouvel Age façon Bailey sont
convaincus que seul un « gouvernement mondial » peut
gérer la crise actuelle. […] Il n’y a donc pas d’autre issue qu’un
gouvernement mondial, dont l’incarnation la plus sensible est… l’ONU
! C’est l’utopie dans le sens le plus détestable du terme, un
gouvernement idéal et donc irréel régentant par « dieu » sait quel
miracle un monde en coupe réglée. »

– Alain Lallemand, Les sectes en Belgique et au Luxembourg, EPO, 1994, pp. 62-65.

Alain Lallemand est un journaliste belge. Il est membre de la rédaction du quotidien francophone Le Soir.

Source : trianglenoir.info


L’ONU est conseillée par une organisation luciférienne new age

Source : fawkes-news.com

(…) La
Lucis Trust a crée « La Bonne Volonté Mondiale » en 1932, un mouvement
mondial qui a officiellement trois objectifs principaux:*

  • Aider à mobiliser l’énergie de bonne volonté.
  • Coopérer dans le travail de préparation pour la réapparition de l’Instructeur Mondial.
  • Éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.
On y apprend également que :

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et internationales. »

Or d’après l’ONU,
« le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des
activités couvrant la plupart des domaines de l’ECOSOC (Conseil
économique et social des Nations Unies).  Ces ONG sont autorisées à
soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à
proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses
organes subsidiaires. »

Cette organisation ésotérique luciférienne qui se cache sous des apparences d’ONG constitue donc bien une force de proposition au sein de l’ONU. Mais qu’est-ce qui a donc poussé l’ONU a accordé une accréditation à une telle ONG?

La Lucis Trust œuvre pour un nouvel ordre mondial

Sous ses airs d’organisation œuvrant pour la paix dans le monde se cache en fait, les mêmes objectifs recherchés par les mondialistes. Mais la pilule est toujours plus facile à avaler quand le tout et emballé de manière séduisante:

« Si on
accepte ces propositions, elles apportent une nouvelle dimension à la
réalité spirituelle ainsi qu’une perspective à longue portée par rapport
à nos crises actuelles. Elles offrent l’opportunité d’une coopération
avec l’évolution spirituelle de l’humanité et permettent d’augmenter la
capacité de l’homme pour la liberté.

Les hommes
et les femmes de bonne volonté forment un groupe à même de permettre à
l’humanité la réalisation de cet objectif si difficile. A condition de
vaincre l’inertie, ils sont dans une position-clé et n’ont besoin que de
courage pour exprimer la bonne volonté et lancer des actions en vue du nouvel ordre mondial. »

« Le besoin
essentiel, aujourd’hui, est d’indiquer à l’opinion publique mondiale la
valeur de la bonne volonté comme puissante énergie créatrice, comme
mode de vie, et de mobiliser les hommes et les femmes de bonne volonté
afin de faire de la bonne volonté la note dominante de la civilisation du Nouvel Age dans lequel nous entrons. »

La Lucist Trust et sa religion mondial de l’antéchrist

« Nous
vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et
une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également
pour un nouvel enseignement spirituel.

L’humanité
ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines et
les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde.

De nos
jours, le retour de l’Instructeur Mondial – appelé par les Chrétiens le
Christ – est attendu par des millions de personnes, non seulement par
ceux de foi chrétienne, mais également par ceux de toutes croyances qui
attendent l’Avatar sous d’autres noms – le Seigneur Maitreya, Krishna,
le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. »

Dans l’imaginaire délirant de la Lucis Trust, le Christ devient ainsi un simple instructeur mondial, un avatar, au même titre que maitreya, le personnage fictif inventé par la secte new age de Benjamin Creme. Le site indique aussi qu’un incantation mondiale est actuellement diffusée à une échelle mondiale, dans bon nombre de langues et de dialectes. Ils en ont même fait des versions pour les différentes religions dans le but final de toutes les scinder en une religion new age universelle.

Il est intéressant de soulever le fait que le pape François joue exactement le même scénario. Il est le « gentil pape humaniste qui veut sauver la terre et arrêter toutes les guerres », il collabore pleinement avec l’ONU et se rendra fin Septembre pour parler de la nécessite d’un gouvernement mondial pour lutter contre le « réchauffement climatique ». Le pape a également tout fait pour faire émerger une religion mondiale.

Lucis Trust n’est pas la seule organisation luciférienne associée à l’ONU

Salle de méditation de l’ONU

Lors de mes recherches, je suis tombé sur une autre ONG évoquée sur le site de la Lucis Trust: Aquarian
Age Community (La communauté de l’âge du Verseau…tout un programme).
Cette organisation officiellement accréditée par le département de
l’information des Nations Unies se réunit une fois par mois (quasiment à chaque fois les jours de pleine lune) au sein de la salle de méditation de l’ONU. On retrouve bien leur nom dans ce document datant de 2007 intitulé « Le CHANGEMENT CLIMATIQUE : en quoi il nous concerne tous. »

Dans la section « About the Aquarian Age Community« , on trouve la déclaration suivante (sortez les violons):

«Nous
vivons à une époque d’opportunité sans précédent. L’avènement des cycles
plus ou moins grands du Verseau ont été attendu par la Hiérarchie de
Lumière et d’amour les Maîtres de Sagesse, les enseignants de
l’humanité, depuis des millénaires indicibles. Nous vivions un moment où
des millions au sein de notre famille humaine auront l’occasion de
faire une avancée dans leur conscience, réaliser leur potentiel
spirituel et de coopérer activement dans la restauration du Plan d’Amour
et de Lumière sur notre planète « 

Ils poursuivent en décrivant leurs moyens d’arriver à leur objectifs qui sont entre autre de:

« Coopérer et collabore avec la
communauté mondiale qui prépare activement la voie à la réapparition de
l’enseignant mondial, le véritable oint Christique, celui du Verseau« .

Bien sûr, ils ne font absolument pas référence à Jésus Christ, mais ont repris certains termes bibliques pour mieux tromper les gens dans leur nouvelle religion mondiale.

Enfin, ils rappellent qu’ils se basent sur les théories douteuses de la société théosophique en particulier les travaux d’Héléna Blavatsky (qui publiait jadis une revue du nom de Lucifer, une de plus).

Voilà donc avec quel genre d’organisation l’ONU collabore.

En plus de rechercher un nouvel âge avec une nouvelle religion universelle qu’ils appellent eux-même un nouvel ordre mondial, ils appuient pleinement la façade officielle de l’ONU pour parvenir à un gouvernement mondial c’est à dire la menace du changement climatique, le développement durable et l’Agenda 21.

Gordon Brown demande un nouvel ordre mondial
pour « sauver la terre » 2007

Voyons maintenant comment s’exprime l’ONU sur ces sujets dans un document datant de décembre 2004 et intitulé: « La dignité pour tous d’ici à 2030 : éliminer la pauvreté,transformer nos vies et protéger la planète. Rapport de synthèse du Secrétaire général sur le programme de développement durable pour l’après-2015.

157. Le
monde d’aujourd’hui est un monde en difficulté, en proie à l’agitation
et à l’instabilité et marqué par nombre de douloureux bouleversements
politiques. L’érosion des valeurs communes, les changements climatiques,
les inégalités croissantes, les pressions migratoires et les pandémies
qui ne connaissent pas de frontières sont autant d’éléments qui pèsent
lourdement sur nos sociétés. Qui plus est, la solidité des institutions
nationales et internationales est actuellement mise à rude épreuve. Vu la nature et l’ampleur de ces redoutables problèmes, l’inaction et le statu quo sont hors de question.
Si la communauté mondiale ne prend pas les rênes de l’action menée à
l’échelle nationale et internationale en faveur des peuples du monde, la
fragmentation, l’impunité et les conflits risquent de se renforcer,
mettant en danger la planète elle-même et compromettant l’avènement d’un
avenir placé sous le signe de la paix, du développement durable et du
respect des droits de l’homme. En d’autres termes, notre génération a pour mission de transformer les sociétés dans lesquelles nous vivons.

158. En conséquence, l’année 2015 doit être marquée par une action d’envergure mondiale. Au cours de cette seule année, nous avons la possibilité et la responsabilité sans équivoque de faire du développement durable une réalité, de restructurer le système financier mondial en fonction de nos besoins et de relever enfin le défi pressant des changements climatiques dus à l’activité humaine. Jamais le monde n’a eu autant d’activités complexes à mener en une seule année. Il s’agit d’une occasion qui ne se représentera pas pour notre génération.

159. Nous devons commencer à avancer résolument sur la voie d’un avenir durable où chacun puisse vivre dans la dignité. Notre objectif est la transformation. Nous devons transformer nos économies, notre environnement et nos sociétés. Nous  devons abandonner nos vieilles mentalités, nos comportements dépassés et nos habitudes destructrices. Nous devons adhérer aux concepts essentiels et interdépendants que sont la dignité, la population, la prospérité, la planète, la justice et le partenariat. Nous devons renforcer la cohésion sociale et aspirer à la paix et à la stabilité internationales. Nous devons également privilégier, au niveau international, les solutions qui tiennent compte de l’intérêt national de chaque État Membre. »

Vous pouvez lire la fin du document directement sur le site de l’ONU. Ils indiquent entre autre que 2015 doit être « l’année la plus importante en matière de développement depuis la création de l’ONU elle-même ».

La raison évidente pour laquelle l’ONU collabore avec ces organisations est qu’elles œuvrent toutes dans le même but: un nouvel ordre mondial. Un autre point commun de toutes ces organisations est qu’elles nous présentent toujours une vitrine et des objectifs respectables mais vu les racines occultistes de ce projet, cela ne risque pas de donner de bons fruits, on peut en être sûr.

Publié par Fawkes News


En lien, sur cette thématique :




Le Coronavirus, crise existentielle pour Georges Soros

par MICHELE MARIE

[Source : medias-presse.info]

Le milliardaire mondialo-progressiste George Soros a proclamé le 11 mai dernier que la pandémie du coronavirus était la crise de son existence entière, celle qu’il attendait et qui rendait possible une révolution sociétale, inimaginable en d’autres circonstances.

Une seule chose était certaine à ses yeux dans l’après-pandémie : il n’y aurait pas de retour possible au monde d’avant. Quant au reste, la forme que prendraient les nations et les alliances, c’était un mystère qui restait  à découvrir.

« Même avant que la pandémie ne s’abatte sur le monde,  j’avais déjà  compris que nous vivions des temps révolutionnaires, où ce qui paraissait impossible ou même inconcevable en temps normal devenait non seulement possible, mais d’une nécessité absolue »,

a-t-il déclaré sans autre forme d’explication dans une interview accordée au magazine « Project Syndicate », auquel il est lui-même un contributeur régulier. Emmanuel Macron avait eu des mots identiques le jour de l’annonce du confinement national et l’on ne peut qu’être frappé de la ressemblance entre les deux discours, qui paraissent tirés d’un même scénario.

Ce qui interpelle aussi, c’est le don de divination surprenant manifesté par les deux hommes. Car le sens des choses se comprend d’ordinaire de manière rétrospective plutôt que prospective, à moins d’être prophète ou devin. En l’occurrence, on a l’impression d’un épilogue écrit à l’avance, ou d’un livre lu à partir de la fin.

Ce qui intrigue enfin est le ton apocalyptique et messianique pour parler du monde nouveau qui devra  naître des décombres de l’ancien, après le saut dans le grand trou noir. Et là nous voyons nos chers mondialistes, qui se croient si subtils dans leurs gros sabots, nous ramener encore une fois leur fameuse théorie du « désordre constructeur ».

Soros a poursuivi :

“Puis est arrivé le COVID-19, qui a totalement bouleversé la vie des gens et a rendu nécessaires des changements comportementaux significatifs. Il s’agit d’un événement sans précédent qui ne s’est probablement jamais produit dans cette combinaison. Et il met réellement en danger la survie de notre civilisation”.

Soros avait pourtant connu la Seconde Guerre mondiale durant sa jeunesse.  Et le monde avait connu des pandémies autrement plus mortelles que celle du COVID-19, comme celle de la grippe espagnole. Pourtant, celle crise-ci n’était, selon lui, comparable à aucune autre antérieure.

“Nous apprenons très vite, et nous en savons maintenant beaucoup plus sur le virus qu’au moment de son apparition, mais nous tirons sur une cible mouvante parce que le virus lui-même subit des mutations rapides”.

Et pourtant rien n’est moins sûr. Des scientifiques de haut niveau, systématiquement censurés sur la toile, affirment qu’il est inexact de parler de mutations du virus, dans la mesure où il n’y a jamais eu de virus proprement identifié, mais seulement des pathologies ou syndromes disparates que l’on a recouverts de l’appellation de COVID-19 pour des raisons d’opportunisme politique.

Soros estimait qu’il faudrait beaucoup de temps pour mettre au point un vaccin. Et que même après en avoir développé un, nous serions contraints d’apprendre à le changer chaque année, « parce que le virus changera très probablement. C’est ce que nous faisons chaque année avec le vaccin contre la grippe », a-t-il ajouté.

Certes, mais à ce détail près que l’on n’immobilise pas la planète entière chaque fois que la grippe sévit.  Qu’en sera-t-il si le terrible COVID-19 revient l’hiver prochain, faudra-t-il encore mettre les pays en état d’arrêt total ? Ou bien quelqu’un aura-t-il enfin l’idée de comparer les chiffres, ceux de l’INSEE ou de l’OMS, pour se rendre compte qu’ils n’ont pas bougé depuis l’année précédente ? Et que la seule chose qui a changé a été la mise en scène brutale et exhibitionniste de drames intimes, avec instrumentation éhontée de la mort et de la souffrance des victimes et de leurs familles ?

Georges Soros voyait cette crise rapprocher à terme les gens et les États-nations, mais seulement quand les gens auraient surmonté leurs peurs et vaincu leurs réflexes de repli. L’Europe, surtout, qui du fait qu’elle était une « Union incomplète », était d’autant plus vulnérable. Y a-t-il encore quelqu’un pour croire à l’histoire de la chauve-souris ? La chauve-souris, serait-ce George Soros et ses acolytes mondialistes ?




5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom

[Source : Sott.net]

[Source originale :] Robert F. Kennedy – Children’s Health Defense

Robert F. Kennedy, Jr. a écrit la semaine dernière au sujet des contraventions de 1 000 dollars chacune que la police de Malibu a infligées aux surfeurs de Point Dume pour avoir profité de l’océan pendant le confinement. S’agissait-il simplement d’une décision policière outrancière dont nous rirons plus tard ? Ou quelqu’un d’autre a-t-il aussi le sentiment qu’il s’agit de la première vague d’un programme test visant à imposer conformité et obéissance en vue de mesures plus permanentes ? Les puissants États et les entreprises utilisent-ils la « crise » actuelle pour supprimer les droits fondamentaux et intensifier les pressions en vue de promouvoir les vaccins et la surveillance ? Quelqu’un d’autre ressent-il l’obscurité étouffante de la tyrannie qui s’abat sur nous tous ? Et enfin, quelqu’un partage-t-il ma crainte que Bill Gates et son associé de longue date Tony Fauci dirige d’une manière ou d’une autre notre Meilleur des mondes ?

Surveillance selon Bill Gates

Imaginez un monde où le gouvernement n’a pas besoin de policiers pour appréhender ces surfers ou vous mettre une contravention lorsque vous violez la distanciation sociale avec votre petite amie. Supposez que les ordinateurs détectent votre sortie à la plage en suivant vos mouvements grâce à un flux d’informations provenant de votre téléphone portable, de votre voiture, de votre GPS, de la technologie de reconnaissance faciale intégrée à la surveillance en temps réel grâce aux satellites, aux caméras fixes et embarquées et aux puces implantées. Des procureurs ou des robots collés à leurs bureaux vous informeront de votre infraction par SMS tout en prélevant directement de votre salaire et de façon simultanée votre amende de 1 000 dollars en monnaie cryptographique. Bienvenue danslemondede Bill Gates. Il approche à grands pas.

Les stratégies de la 5G

Bill Gates a récemment annoncé son soutien financier d’un milliard de dollars en faveur d’un plan destiné à englober la Terre de satellites de surveillance vidéo. La société EarthNow lancera 500 satellites pour surveiller en direct presque tous les « recoins » de la Terre, fournissant un retour vidéo instantané avec un délai d’une seconde seulement. Selon Wikipedia, la société s’attend à ce que « des gouvernements et des grandes entreprises » fassent partie de ses clients.

Les antennes 5G sont quant à elles déployées par le biais d’un vaste réseau terrestre d’antennes espions. Par l’intermédiaire de sa fondation Bill & Melinda Gates, Gates a acheté 5,3 millions d’actions de Crown Castle dont la valeur totale atteint un milliard de dollars. Deuxième holding technologique de la Fondation après Microsoft, Crown Castle possède des infrastructures 5G dans tous les secteurs majeurs du marché étatsunien. Il exploite et loue plus de 40 000 tours de téléphonie cellulaire, 65 000 point d’accès à un réseau de télécommunications mobiles qui constituent l’infrastructure centrale de la 5G, et 75 000 kilomètres de fibre optique qui, au lieu de fournir à votre foyer un Internet sûr, rapide et câblé, ont été confisqués pour connecter les tours de téléphonie cellulaire 5G.

L’extraction de données

Big Telecom, Big Data et Bill Gates attirent les Étatsuniens dans un piège de tyrannie numérique avec des publicités télévisées à plusieurs millions de dollars qui prétendent que leur investissement de plusieurs milliards de dollars dans la 5G concerne des vitesses de téléchargement plus rapides pour les jeux vidéo et les films. Mais la 5G n’a presque rien à voir avec le fait d’améliorer votre vie ; il s’agit plutôt de contrôler votre vie, de commercialiser des produits et de récolter vos données à des fins d’intelligence artificielle.

L’« or noir » du XXIe siècle, ce sont les données. La 5G est l’infrastructure de l’« Internet des objets » de Gates un monde où des dizaines de milliards d’appareils « intelligents » comme les téléphones portables, les ordinateurs, les automobiles, les ouvre-portes de garage, les montres Apple, les couches pour bébés et même nos propres corps sont interconnectés sans fil pour permettre à Big Data de recueillir et de vendre nos informations personnelles.

© Inconnu
Note du traducteur : Dans son livre, La Route du futur (publié en 1995 en anglais), Bill Gates se proposait globalement de « nous accompagner » et parlait de l'évolution de l'informatique personnelle :

« Nous surestimons toujours le changement qui se produira dans les deux prochaines années et nous sous-estimons celui qui se produira dans les dix prochaines. Ne vous laissez pas bercer par l’inaction. »

Lui, par contre, semblait déjà savoir où nous allions, puisque dans son livre on peut lire qu'il « détient les clefs de notre avenir », qu'à dix-neuf ans il a eu « une vision du futur » et qu'il s'est avéré « qu'il avait vu juste ».
Allez, encore un peu :

« Le réseau sera le nouveau terrain de jeux, le nouveau lieu de travail, la nouvelle salle de classe, de la société. Il remplacera le papier-monnaie […] Il sera notre album photo, notre journal, notre vidéocassette […] Bientôt, tout cela, et plus encore, tiendra dans un PC-portefeuille […] nous parlerons à notre télévision, à notre PC, aux extensions, à tous nos supports d’information […] les parents d’élèves pourront évaluer directement la qualité des cours et assurer un contrôle sur leur contenu […] ce qui nous apparaît aujourd’hui comme une sorte de Big Brother numérique pourrait devenir la norme si l’alternative est laissée à la merci des terroristes et des criminels. »

La plupart des technologies dont il parle ci-dessus nous étaient à l'époque (1995) inconnues. Aujourd'hui, nous comprenons tous exactement de quoi il parle, n'est-ce-pas ?

Gates, Elon Musk, Amazon, Facebook et Telecom lancent les vaisseaux phares de la nouvelle ruée vers l’or, une flotte grouillante de 50 000 satellites et un réseau de 2 000 000 d’antennes terrestres et de tours de téléphonie cellulaire pour extraire les données de nos appareils intelligents. Cette toile d’araignée émettant des radiations micro-ondes permettra à Big Data/Big Telecom et Big Brother de capturer ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de chaque personne à chaque moment de sa vie.

Gates récoltera, contrôlera, triera, caractérisera, analysera et vendra des millions de téraoctets d’informations personnelles provenant d’appareils intelligents données de santé privées, dossiers médicaux, nos habitudes d’achat, nos réponses biométriques et comportementales à la publicité, la capacité d’apprentissage de nos enfants, nos expressions faciales et les conversations entendues par Siri, Alexa et les micros ouverts de nos téléphones portables. Sa société et d’autres sociétés utiliseront ces analyses pour développer l’intelligence artificielle et faire de nous une machine de consommation prévisible et facile à manipuler.

La prochaine fois que vous achèterez un appareil « intelligent », souvenez-vous que l’appareil n’est pas le produit vous êtes le produit.

Surveillance gouvernementale et transhumanisme

Les entreprises utiliseront le système de surveillance 5G de Gates pour vendre leurs produits et augmenter la capacité de l’intelligence artificielle. Les gouvernements l’utiliseront pour faire passer le monde à une singularité totalitaire plus despotique encore que tout ce qu’a pu imaginer Orwell. Les titans de la Silicon Valley comme Elon Musk, Peter Thiel et l’ingénieur en chef de Google, Ray Kurzweil, parlent de « transhumanisme » avec délectation, un processus par lequel grâce au génie génétique et aux implants chirurgicaux les êtres humains seront transformés pour devenir mi-humains, mi-machines. Pour accélérer cette nouvelle réalité, Bill Gates investit massivement [« J’ai dépensé sans compter ! » – NdT]. Son ambition de marquer la totalité d’entre nous via des injections sous-cutanées de nano-puces électroniques enregistrant les données de vaccination semble n’être qu’un tremplin vers un Système de surveillance globale.

Commentaire : Et le hasard du calendrier faisant bien les choses, cette injection pourrait se produire en même temps que celle d'un vaccin obligatoire contre le Covid-19... Fin 2020 ? Début 2021 ? Ou d'autres événements viendront-ils bousculé leur Agenda ?

Récompenser la conformité

Microsoft a breveté une sinistre technologie qui utilise des capteurs implantés pour surveiller l’activité du corps et du cerveau. Elle récompensera les humains qui se conforment à la loi par des paiements en monnaie cryptée lorsqu’ils effectueront les activités qui leur sont assignées.

Le brevet WO |2020| 060606 a gagné en notoriété et a été surnommé « World Order 2020 666 ». Microsoft décrit ce dispositif comme un « Système de monnaie cryptée » et explique qu’il est « capable » d’utiliser les données d’activité du corps pour extraire des bitcoins en réponse à la conformité des tâches qui sont imparties au sujet.

Commentaire : Ce qui ressemble beaucoup  ce n'est que légèrement plus avancé  à ce qui est mis en place en Chine, et notamment dans la région autonome Ouigour du Xinjiang. Là-bas, et bientôt chez nous, le « crédit social » s'apparente à un jeu vidéo (il en est d'ailleurs issu) : vous perdez ou gagnez des points en fonction de votre comportement en tant que citoyen. Plus votre note est bonne, plus vous accès à des « facilités » ; au contraire, si votre note est mauvaise, vous perdez la possibilité d'accès à ces « facilités » ; vous devenez un paria. Ah ! oui. Ne pas oublier que dans « ce jeu », tout délateur gagne des points !

Les personnes qui acceptent d’installer les capteurs sans fil nuisibles de Microsoft recevront périodiquement depuis leur smartphone des instructions d’« obligation » de regarder une certaine publicité, d’écouter une chanson spécifique, de marcher dans une allée d’épicerie spécifique ou d’accepter l’injection d’un certain vaccin. Cette puce recueillera des données provenant de capteurs intégrés qui surveillent les ondes cérébrales, le flux sanguin et d’autres réactions du corps. Le système transférera la crypto-monnaie sur le compte du sujet après l’accomplissement de l’« obligation » qui lui aura été imposée.

Vue sous son aspect « positif », l’invention dystopique de Microsoft devrait être une source de revenus bienvenue pour les plus de 30 millions d’Américains mis au chômage par les quarantaines périodiques dus au Covid-19, par les voitures électroniques à conduite automatique de Musk, qui dépendent également du déploiement de la 5G, et par l’intelligence artificielle, y compris les robots. Bill Gates vendra-t-il les données que nous lui donnons gratuitement à des entreprises qui nous priveront de nos emplois ?

© Inconnu

Posséder des villes intelligentes

La maintenance et l’analyse des données collectées par une infrastructure 5G nécessitent des ordinateurs massifs logés dans de grands complexes de stockage de données. Pour garder le contrôle de cette infrastructure, Bill Gates est en train de construire sa propre « ville intelligente » en Arizona. Selon KPNX-TV, il a dépensé 80 millions de dollars pour un terrain de 10 000 hectares près de Phoenix dans le but d’en faire une « ville intelligente » où tout est interconnecté via un réseau sans fil, y compris des flottes de véhicules autonomes. Les 80 000 habitants de la ville de Gates travailleront principalement dans des centres de données.

Pour consolider son contrôle sur ce que les gens entendent, apprennent et pensent, Gates a acheté des actions de Liberty Global, l’une des plus grandes sociétés internationales de télévision et d’Internet, présente dans 30 pays et en pleine expansion. [Il en est l’un des principaux actionnaires – NdT]

Contrôle de la croissance de la population

Gates contrôlera même notre corps, notre chambre à coucher, notre armoire à pharmacie et même les cycles menstruels et d’ovulation des femmes. Il a investi environ 18 millions de dollars dans MicroCHIPS, une société qui, entre autres dispositifs à base de puces électroniques, développent des implants contraceptifs munies d’interrupteurs marche/arrêt sans fil et d’autres pour l’administration de médicaments qui permettent à un seul implant de stocker et d’administrer avec précision des centaines de doses thérapeutiques sur des mois ou des années. Pour délivrer les médicaments, les implants seront actionnés sans fil par le patient. Connaissant le zèle missionnaire de Gates pour le contrôle de la croissance de la population, certains usagers pourraient toutefois craindre que le système soit également activé à distance.

Contrôler le climat par la géo-ingénierie

La conviction apparente de Gates selon laquelle Dieu lui a ordonné d’utiliser la technologie pour le salut de l’humanité est illustrée dans l’un de ses projets les plus ambitieux. Gates finance des scientifiques de Harvard pour qu’ils utilisent la géo-ingénierie afin de bloquer le Soleil pour inverser le « réchauffement de la planète » et agir sur le changement climatique.

Commentaire : Vu que nous nous dirigeons plutôt vers un refroidissement global, soit Gates le sait et utilise le prétexte-poule-aux-œufs-d'or du « réchauffement climatique » pour autre chose, soit il ne le sait pas, mais c'est douteux... Quant à l'hubris qui le caractérise, il se pourrait bien que le Cosmos toujours en recherche d'équilibre se rappelle à son  et notre  bon souvenir.
Voir L'effervescence volcanique et sismique associée au cycle cométaire de 3 600 ans

Ce projet est un modèle à la fois d’orgueil, d’hypocrisie et de risque. L’expansion massive de l’utilisation du sans fil et le réseau sans fil de la 5G dont Gates est un acteur majeur est le facteur le plus important dans l’augmentation de la consommation d’énergie. L’expansion du réseau sans fil entre 2012-2015 équivaut à l’ajout de 4,9 millions de voitures sur les routes. La 5G devrait augmenter de manière exponentielle la consommation d’énergie de plus de 170 % d’ici 2026. Proposer d’utiliser le réseau « intelligent » sans fil pour lutter contre l’empreinte carbone grâce à la géo-technologie est une idée saugrenue, et non une solution au changement climatique.

Société sans cash

Pour consolider le contrôle mondial, Gates a déclaré la guerre à l’argent liquide, et les confinement dus au Covid-19 ont fourni aux gouvernements un prétexte pratique pour saborder l’argent liquide en tant que risque sanitaire. Gates et sa fondation sont le fer de lance de la transition mondiale d’une économie monétaire vers les transactions numériques. Gates et Microsoft sont parfaitement placés pour tirer profit d’un système de paiement numérique. En contrôlant les transactions numériques — et en supprimant l’argent liquide — Gates peut contrôler et surveiller tout le volet commercial des pays et des citoyens.

© Inconnu

Les institutions financières occidentales Mastercard, PayPal, Visa, eBay et Citi ont depuis longtemps fait pression pour un monde sans cash. La banque électronique permet aux banques et aux consortiums financiers de prélever des frais sur chaque transaction.

L’économie numérique permettra au gouvernement de surveiller et d’examinerchaque transaction, de geler les comptes numériques et de bloquer les « flux financiers » pour punir la désobéissance. Dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le gouvernement, les milliardaires de la technologie contrôleront non seulement le pays, mais pourront également assurer la micro-gestion de la population mondiale. La monnaie numérisée est l’instrument ultime de contrôle social. Après tout, dans une société sans cash, la survie est impossible sans accès au système économique numérisé. Les pauvres — qui n’ont pas de compte bancaire — en souffriront de manière disproportionnée.

Le Borg trilliardaire

Si le confinement est un cataclysme pour l’économie mondiale, il constitue pour Bill Gates une opportunité. En achetant nos actifs dévalués à un centime de dollar, les 100 milliards de dollars de Gates pourraient faire de lui le premier trilliardaire du monde. Mais la quarantaine est aussi une opportunité d’élargir son pouvoir et sa domination. Sous la direction de Gates, Microsoft a été surnommé « The Borg » en raison de son appétit pour le contrôle total du marché. Aujourd’hui, Gates cherche à mettre toute l’humanité sous sa botte. Son culte de la technologie et sa mégalomanie menacent nos libertés, notre démocratie, notre biologie, notre planète, notre humanité et nos âmes.

© Inconnu

Le rayonnement micro-ondes utilisé pour la surveillance sans fil du monde entier n’est pas biologiquement tolérable, en particulier pour les enfants en plein développement. Des milliers d’études publiées, évaluées par des pairs, documentent abondamment les effets physiques profonds et néfastes de la technologie sans fil sur les humains, les animaux et les plantes. Les maladies et la dégradation de l’environnement dues à la technologie sans fil sont déjà très répandues. Le contrôle exercé par Big Telecom sur les agences de régulation et les médias mondiaux, et le contrôle financier de Gates sur l’Organisation mondiale de la santé ont permis à quelques milliardaires de propager le mensonge manifeste selon lequel le sans fil est sûr.

Les rêves technologiques de Gates ne sont pas viables d’un point de vue biologique. Sa tour de Babel est vouée à s’effondrer, avec un impact catastrophique pour les humains de moindre importance. Il est temps de démanteler la Tour avant qu’il ne soit trop tard.

Commentaire : Avec tout ça, on en viendrait à croire que Bill Gates est un sur-homme. Et pourtant, il ne l'est certainement pas. N'oublions pas que Gates est la face visible d'un consortium qui, lui, reste dans l'ombre, pendant que leur pantin prend la lumière...

Source de l’article initialement publié en anglais le 8 mai 2020 :
Children’s Health Defense
Traduction : Sott.net




2014 – tout était prévu : Pandémie + Confinement

[Source : LIVE BY NANOU]

Entrevue d’Harry Vox le 21 octobre 2014 sur l’agenda de contrôle global des populations par la classe dirigeante mondiale grâce à l’utilisation d’une pandémie. En dépit du fait que ce journaliste d’investigation ait identifié à tort l’Ebola comme étant le virus qui serait utilisé pour déclencher la pandémie, il a décrit point par point les étapes que nous vivons actuellement avec la crise du coronavirus à partir d’un document daté de 2010 provenant de la fondation Rockefeller.

[Voir : La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]

https://youtu.be/a1KKo_lPJxA



Vaccination : une vidéo de Robert F. Kennedy…

[Source : Le Saker Francophone]


Par Robert F. Kennedy Jr – le 14 mai 2019

Discours au New York Rally and Lobbying day for Vaccine injury and Vaccine rights le 14 mai 2019 à Albany New York

Vidéo en anglais traduction ci-dessous.



Del Bigtree producteur du film « Vaxxed, de la dissimulation à la catastrophe » introduit Robert Kennedy Jr qui interpelle le public comme suit :

Merci d’être venus par ce temps si pluvieux.

Un pharmacien [fabricant de vaccins] est passé et je ne le blâme pas
pour sa colère, car ceci [cette initiative, cet événement] est la plus
grande menace pour leur business. Lorsque j’étais enfant, l’industrie
des vaccins pesait 270 millions de dollars. J’ai reçu trois vaccins et
j’étais totalement d’accord. Aujourd’hui, il s’agit d’une industrie de
50 milliards de dollars, soit 20% des revenus pharmaceutiques.

Mais ça, c’est le point de départ.

En aval, considérons toutes les maladies chroniques qui, selon la
FDA, sont associées aux vaccins. Cent cinquante maladies figurent
maintenant sur les notices des vaccins. La raison pour laquelle elles
figurent sur les notices des produits, c’est que la FDA a déterminé que
ces lésions étaient vraisemblablement causées par des vaccins.

Il s’agit d’une épidémie de maladie chronique.

J’ai six enfants. J’ai eu onze frères et sœurs. J’ai plus de
cinquante cousins. Je ne connaissais pas une seule personne allergique
aux arachides. Pourquoi tous mes enfants ont-ils des allergies
alimentaires ? Parce qu’ils sont nés après 1989.

Si vous êtes né avant 1989, vos chances de contracter une maladie
chronique, selon HHS (Santé et services sociaux), est de 12,8%. Si vous
êtes né après 1989, vos chances d’avoir une maladie chronique sont de
54%. Et la FDA a dit aux fabricants de vaccins : « vous deviez examiner ces maladies ».

Et quelles sont ces maladies ?

Ce sont les maladies neuro-développementales, le TDA, le TDAH,
[Trouble de Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité ] les
retards de langage, les retards de parole, les tics, le syndrome de
Tourette, les TSA [Troubles du Spectre de l’Autisme] et l’autisme. Les
troubles auto-immuns, Guillan-Barré, la sclérose en plaques, le diabète
juvénile et la polyarthrite rhumatoïde. Les maladies anaphylactiques,
les allergies alimentaires, la rhinite, l’asthme et l’eczéma. Tous ces
troubles ont explosé dès 1989.

Le Congrès a ordonné à l’EPA (Agence de protection de
l’environnement) de déterminer quelle année cette épidémie avait
commencé. Et l’EPA a fait cette étude. Ils ont dit que cela avait
commencé en 1989. Il y a beaucoup de coupables. Beaucoup choses
nouvelles sont apparues. Nous avons des téléphones portables. Nous avons
PFOA (acide perfluorooctanique). Nous avons des ultra-sons. Nous avons
du glyphosate. Nous avons beaucoup d’autres choses. Nos enfants nagent
dans une soupe toxique.

Nous ne disons pas que toutes ces maladies sont d’origine vaccinale.
Mais il n’y a pas d’événement aussi précisément corrélé que ce qui s’est
passé lorsqu’en 1989 le calendrier de vaccination a été modifié
augmentant les niveaux d’aluminium et de mercure d’un facteur 3 à 5.
Nous sommes passés des 3 vaccins que j’ai reçus aux 72 que mes enfants
ont reçus et aux 75 que les enfants vont recevoir l’année prochaine. Et
il y a 273 nouveaux vaccins en préparation.

J’y suis allé et j’ai rencontré Adam Schiff. J’ai été démocrate toute
ma vie. Ce qu’il se passe dans le parti démocrate me dérange beaucoup.
Mais j’étais étonné quand un des démocrates les plus en vue de notre
pays, Adam Schiff, s’est adressé aux géants d’Internet, à Facebook et à Google, qui entretient un partenariat de 668 millions de dollars avec GlaxoSmithKline,
le plus grand fabricant de vaccins au monde. Ils fabriquent des
médicaments et exploitent vos données personnelles pour pouvoir vous
vendre plus de médicaments. Schiff s’est rendu chez Pinterest, Facebook, Instagram, Amazon,
toute la série, et leur a dit qu’ils devaient commencer à censurer les
informations et les plaintes concernant les produits pharmaceutiques.

J’ai dit à Adam Schiff : «Vous savez que ce sont des entreprises avides. Vous savez qu’ils pratiquent des homicides ».
Tout démocrate vous le dira. Les quatre sociétés qui produisent les 72
vaccins prescrits aux enfants américains, ont toutes été condamnées.
Depuis 2009, ces quatre sociétés ont collectivement payé 35 milliards de
dollars en sanctions pénales et dommages et amendes pour avoir fraudé
les autorités réglementaires, falsifié la science, corrompu des
médecins, menti à la population et tué de nombreuses personnes.

Le Vioxx est un médicament fabriqué par Merck, dont ils
savaient qu’il provoquerait des crises cardiaques. Ils l’ont vendu comme
une pilule contre le mal de tête. Ils n’ont pas dit aux gens : « vous n’aurez plus mal de tête, mais vous pourriez avoir une crise cardiaque. » Bien sûr, s’ils l’avaient fait, peu de gens l’auraient acheté.

Alors, ils ont décidé de garder le secret. Ils ont tué cent vingt
mille personnes minimum, probablement cinq cent mille personnes. Alors
j’ai dit à Adam Schiff : « Quel genre de dissonance cognitive
faut-il, pour croire que cette entreprise qui ment, triche et tue avec
tous les autres produits pharmaceutiques qu’elle fabrique, cette même
société a rencontré Jésus quand il s’agit de vaccins ? »

Tout le monde sait que l’on ne peut pas poursuivre un fabricant de
vaccins. C’est la raison pour laquelle la ruée vers l’or a débuté en
1989 dans une explosion de vaccins.

Ils n’ont pas d’incitations à fabriquer des produits sans danger pour
le patient, sauf leurs éventuels scrupules moraux, dont nous savons
qu’ils n’en ont pas.

Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que les fabricants de
vaccins bénéficient d’une exemption encore plus importante.

Ils sont dispensés de tester la sécurité de leurs produits. C’est le seul produit médical qui est concerné.

La raison en est qu’il s’agit d’un artefact de l’héritage du CDC
(Centre de Contrôle des Maladies) d’un service de santé publique qui
était une agence quasi militaire.
La CDC a repris cette activité à la fin des années 1970. C’est pourquoi
les membres du CDC ont souvent un rang militaire, comme le chirurgien
général. Le programme des vaccins a été lancé comme un moyen de défense
de sécurité nationale contre une attaque biologique.

Pour cette raison, ils voulaient être sûrs que nous puissions
distribuer très rapidement les vaccins au public si la Russie provoquait
une attaque biologique d’anthrax ici. Ils voulaient supprimer tous les
obstacles réglementaires qui empêcheraient le déploiement rapide de ce
produit.

Alors ont-ils dit, si nous classons le vaccin comme un médicament,
alors que tous les médicaments doivent être soumis à un test de sécurité
en vertu de la loi, un placebo en double aveugle avec un suivi de cinq
années. Ils se sont dit, nous ne pouvons pas faire ça. Nous allons les
appeler autrement. Nous allons les appeler «substances biologiques» et nous ferons en sorte qu’ils n’aient pas à être testés.

Et lorsque l’industrie a explosé en 1989, ils ont profité de cette
échappatoire pour commercialiser tous ces nouveaux produits. Aucun des
72 vaccins du calendrier prescrit pour nos enfants n’a été testé avec un
placebo.

Cela signifie que personne ne peut scientifiquement vous dire quel
est le profil de risque de ce produit. Personne ne peut vous dire que ce
produit sauvera plus de vies qu’il ne tuera de patients. Il n’y
absolument aucune base scientifique. Comment pouvons-nous, en tant que
société, gouvernement, parti démocrate, rendre des produits obligatoires
pour nos enfants alors que nous ne pouvons pas dire quel risque
comporte leur usage.

Désormais, tous les vaccins figurant dans le calendrier et tous les
produits médicaux doivent répertorier les tests de sécurité qu’ils
réalisent. Aucun test placebo n’a été réalisé. Mais certains font quand
même des tests d’innocuité, comme le vaccin antipoliomyélitique, pendant
peut-être 48 heures.

Pour le vaccin contre l’hépatite B qui est administré à chaque enfant
de ce pays le jour de sa naissance, il y a une observation pendant 5
jours. Cela signifie que si un enfant meurt le sixième jour, ce n’est
pas pris en compte, comme si cela ne s’était pas produit.

Si le bébé a des allergies alimentaires et qu’il est diagnostiqué
trois ans plus tard, ou s’il est atteint d’autisme ou d’une maladie
auto-immune, cela n’est pas considéré.

C’est ainsi qu’ils peuvent affirmer qu’il n’y a pas de danger.

Ce qui est étrange, c’est qu’il existe un seul vaccin, le vaccin ROR,
pour lequel tout ce raffut a lieu, c’est le seul vaccin pour lequel
aucun test de sécurité ne figure sur la notice. Et pendant de nombreuses
années, Del [Bigtree] et moi-même avons dit «c’est bizarre». Est-ce qu’il en existe ? Qu’est-il arrivé ? Nous avons donc poursuivi HHS. Nous avons demandé : « Où est-ce test ? »

Il y a trois semaines, ils nous ont soumis leurs tests de sécurité.
Il y avait 800 enfants. Normalement, un test comporte 20 000 enfants ou
sujets. Il y avait 800 enfants dans 8 catégories différentes. Pour un
médicament qu’ils vont administrer à des milliards de personnes. Les
tests n’ont duré que 42 jours.

Pourtant 50% des enfants participant à cette étude avaient un
affection gastro-intestinale grave, dont certains pendant les 42 jours
du test. 50% ont eu des maladies respiratoires, certains aussi pendant
les 42 jours. C’est un produit dont les conséquences sont pires, selon
leurs propres données, que la maladie qu’il est supposé prévenir.

Peut-être y a-t-il des gens ici qui sont anti-vaxx. Je ne suis pas
anti-vaxx. Je veux seulement des vaccins sûrs avec des données
scientifiques incontestables et je veux de la transparence au
gouvernement et je veux des régulateurs indépendants qui n’appartiennent
pas à l’industrie pharmaceutique.

La FDA, qui est censée nous protéger contre ces produits, reçoit 75%
de son budget de l’industrie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS)
reçoit 50% de son budget de l’industrie pharmaceutique. Le CDC est une
entreprise pharmaceutique. Elle achète et vend des vaccins pour environ 5
milliards de dollars par an. Et les membres de HHS qui ont travaillé
sur ces vaccins aux frais des contribuables, ces gens sont autorisés à
percevoir des redevances.

Pour chaque flacon de Gardasil vendu, il y a des membres du HHS, des
personnalités de haut niveau, qui perçoivent 150 000 dollars par an en
redevances. Et HHS et les NIH possèdent une partie de ce brevet et
touchent de l’argent chaque année. Ce ne sont pas des agences de
régulation. Ce sont des appendices de l’industrie.

Ils ne veulent pas le savoir. La raison pour laquelle ils nous
appellent anti-vaxx, c’est que c’est une façon de nous faire taire. De
cette manière, ils n’ont pas à débattre de ces questions très sérieuses
concernant la sécurité des vaccins, ils n’ont pas à débattre des fait
scientifiques.

Et ils ont acheté la presse. Ils consacrent 25 milliards de dollars
par an à la publicité. Nous sommes le seul pays au monde, hormis la
Nouvelle-Zélande, à autoriser la publicité pharmaceutique à la
télévision. Et ils ont pu acheter la presse dans ce pays. Ils vendent
non seulement des publicités pour leurs médicaments, mais dictent
également le contenu de l’information.

Maintenant, ils nous disent qu’ils vont censurer Facebook
parce qu’ils veulent se débarrasser de la désinformation sur les
vaccins. Nous ne parlons que de science. Nous leur donnons une
évaluation par des pairs. Vous n’entendrez jamais un examen par des
pairs de la part d’un promoteur de vaccins. Ce que vous entendrez, ce
sont des appels à l’autorité. Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela signifie
que les vaccins sont sans danger parce que le CDC ou l’OMS déclarent
qu’ils sont sans danger.

Mais savez-vous qui est l’autorité ultime ? C’est l’Institut de
Médecine. C’est la raison pour laquelle le Congrès a désigné l’Institut
de Médecine comme l’instance suprême en matière de sécurité des vaccins.
Et savez-vous ce l’on dit à l’Institut de Médecine ? Ils disent qu’il y
a 150 maladies qui, selon eux, sont causées par des vaccins, et le CDC a
été chargé d’étudier ces maladies. L’Institut de Médecine l’a demandé
en 1994, le CDC a refusé. Il l’a demandé à nouveau en 1998, le CDC a
refusé. Ils l’ont encore répété en 2011, ils le demandent chaque année.

L’Institut de Médecine dit que nous n’avons aucune idée du fait que
ces vaccins soient à l’origine de cette énorme épidémie de maladie
chronique. C’est l’autorité ultime, pas l’OMS, pas le CDC. Et la seule
façon pour eux de traiter ces arguments est de nous faire taire.

Nous ne sommes pas à l’origine de la désinformation, le CDC
désinforme. Combien d’entre vous ont entendu les réseaux rapporter que
80 000 personnes sont mortes de la grippe l’année dernière ? Le CDC a
diffusé ce chiffre. Vous savez ce que disent les données du CDC ?

Je n’en veux pas à la presse mais elle est censée vérifier. Mon père
m’a dit, les gens au pouvoir mentent et tu es censé vérifier. Vous savez
ce que disent les propres données du CDC ? Que 2 300 personnes sont
mortes de la grippe, pas 80 000.

Combien d’entre vous ont entendu dire que le taux de mortalité par la
rougeole est de 1 sur 1000 ? Le CDC dit cela. Les propres données du
CDC indiquent qu’il s’agit d’une personne sur 10 000 et d’un Américain
sur 500 000. C’est ce que disent les données de CDC. Mais ce n’est pas
ce que vous entendrez des réseaux.

Ceux d’entre vous qui ont regardé NBC hier soir ont vu
Lester Holt. Tous les journaux télévisés sont devenus de la pub et ils
participent tous à cette frénésie orchestrée pour nous faire peur avec
la rougeole. Et nous sommes obligés de recevoir ce vaccin. Lester Holt
est sponsorisé par Merck qui fabrique le vaccin. Lors de son
émission, Lester Holt a montré une image effrayante d’un bébé rempli de
boutons de rougeole. Il s’avère que c’était faux. Il était obligé de
mentir. Il ne s’est jamais excusé. NBC ne s’est jamais excusé. C’est de la désinformation.

Et Lester Holt est là répétant que nous devons arrêter cette
désinformation sur les vaccins alors qu’il est le principal promoteur de
la désinformation.

Cette industrie a été en mesure de neutraliser toutes les
institutions de notre démocratie entre une entreprise avide [de
bénéfices sonnants] et un enfant vulnérable. Comme Del l’a souligné, ce
sont les plus grands lobbyistes de Capitol Hill. Il y a plus de
lobbyistes que de membres du Congrès et de sénateurs réunis. Ils
dépensent le double des lobbies du pétrole et du gaz, quatre fois ce que
la défense et l’aérospatiale dépensent.

Ils dominent le Congrès. C’est la raison pour laquelle celui-ci
n’imposera aucune citation à comparaître au scientifique en chef du CDC,
Bill Thompson, qui affirme nous avoir menti pendant toutes ces années.
Ils ont détruit des données et ils ne l’appelleront pas et ne
l’interrogeront pas.

Ils sont arrivés à désactiver les agences responsables de la
réglementation. Ces agences sont maintenant au service des industries
qu’elles sont censées réglementer. Ils ont réussi à neutraliser les
avocats en rendant illégal le droit de poursuivre une entreprise de
vaccins. Les avocats et les tribunaux ont disparu.

Ils ont été capables de neutraliser la presse et sa capacité
d’enquêter. Maintenant, ils neutralisent Internet. Ils ferment nos sites
pour que nous ne puissions pas parler et que personne n’entende la
vérité. Ainsi, personne ne lit plus la littérature scientifique évaluée
par les pairs. Donc, plus personne n’est confronté à la moindre
question.

Le dernier rempart entre le fabricant de vaccins et le bébé, ce sont
les parents. Et cette industrie avide ne supporte pas cette mère qui va
empêcher son bébé d’être vacciné. Cette mère qui va protéger son enfant
de ces produits qui risquent de rendre le bébé qui grandit dépendant
toute sa vie à l’Adderal [amphétamines], à Epi-Pens [auto-injecteur
d’adrenaline en cas de choc anaphylactique], à la Rilatine, aux
anti-épileptiques et au Prozac, s’ils subissent les conséquences de
cette industrie folle.

Et que disent les démocrates ? Eh bien, il n’existe pas de dommages
causés par le vaccin. C’est une illusion et ces femmes sont hystériques
et elles sont si facilement induites en erreur. Pourtant ces femmes
savent ce qui est arrivé à leur enfant.

Je pense qu’il est grand temps pour le parti démocrate de commencer à
écouter les femmes. Et qu’est-il arrivé au leitmotiv fondamental du
parti démocrate ? Mon corps, mon choix !

Et pourquoi notre parti préconise-t-il la censure ?

Et pourquoi notre parti est-il aux côtés d’une des industries les pires de l’histoire de l’humanité ?

Nous devons récupérer nos enfants. Nous devons récupérer notre pays. Nous devons récupérer notre démocratie. Je vous remercie.

Traduction Evanis

Note du Saker Francophone 

Nous avons  particulièrement apprécié la verve de Kennedy à propos de la folie actuelle autour de la vaccination. Il dénonce des faits et il n'a pas peur car il base son message sur une réalité prouvée scientifiquement et il est entouré de juristes compétents. Il risque pourtant sa vie.



Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates

[Source : MirastNews]

Depuis le compte IG de Robert F Kennedy Jr.

Robert Francis Kennedy Jr. est un avocat états-unien de l’environnement, auteur et opposant de la vaccination. Kennedy est le fils de Robert F. Kennedy et le neveu de l’ancien président John F. Kennedy. Il est président du conseil d’administration de Waterkeeper Alliance, un groupe environnemental à but non lucratif qu’il a aidé à fonder en 1999.

Extrait de la publication Instagram de #RobertFKennedyJr aujourd’hui 9 avril 2020:

#Vaccines, pour #BillGates, est un philanthropie stratégique qui nourrit ses nombreuses entreprises liées aux vaccins (y compris l’ambition de #Microsoft de contrôler une entreprise mondiale d’identification de vac) et lui donne un contrôle dictatorial sur la politique de santé mondiale – la pointe du néo-impérialisme d’entreprise.

L’obsession de Gates pour les vaccins semble alimentée par une conviction messianique qu’il est ordonné de sauver le monde avec la technologie et une volonté divine d’expérimenter la vie de petits humains.

Promettant d’éradiquer la polio avec 1,2 milliard de dollars, Gates a pris le contrôle du National Advisory Board (NAB) de l’Inde et a mandaté 50 vaccins contre la poliomyélite (contre 5 auparavant) pour chaque enfant avant l’âge de 5 ans. Les médecins indiens accusent la campagne Gates d’une souche vaccinale dévastatrice épidémie de polio qui a paralysé 496 000 enfants entre 2000 et 2017. En 2017, le gouvernement indien a rappelé le schéma vaccinal de Gates et expulsé Gates et ses copains du NAB. Les taux de paralysie de la polio ont chuté brutalement. En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis à contrecœur que l’explosion mondiale de la poliomyélite est principalement une souche vaccinale, ce qui signifie qu’elle provient du programme de vaccination de Gates. Les épidémies les plus effrayantes au Congo, aux Philippines et en Afghanistan sont toutes liées aux vaccins de Gates. En 2018, un quart des cas mondiaux de polio provenaient des vaccins de Gates.

En 2014, la #GatesFoundation a financé des tests de vaccins expérimentaux contre le VPH, développés par GSK et Merck, sur 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes éloignées. Environ 1 200 ont souffert d’effets secondaires graves, notamment des troubles auto-immunes et de la fertilité. Sept sont morts. Les enquêtes du gouvernement indien ont accusé les chercheurs financés par Gates d’avoir commis des violations éthiques généralisées: faire pression sur les filles vulnérables du village dans le procès, intimider les parents, falsifier les formulaires de consentement et refuser les soins médicaux aux filles blessées. L’affaire est maintenant devant la Cour suprême du pays.

En 2010, la Fondation Gates a financé un essai d’un vaccin expérimental contre le paludisme de GSK, tuant 151 nourrissons africains et causant de graves effets indésirables, notamment la paralysie, des convulsions et des convulsions fébriles à 1 048 des 5 049 enfants.

Au cours de la campagne Gates 2002 MenAfriVac en Afrique subsaharienne, des agents de Gates ont vacciné de force des milliers d’enfants africains contre la méningite. Entre 50 et 500 enfants ont développé une paralysie. Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments».

L’ancien économiste principal de Nelson Mandela, le professeur Patrick Bond, décrit les pratiques philanthropiques de Gates comme «impitoyables» et «immorales».



Bill Gates: La prochaine épidémie? Nous ne sommes pas prêts. Est-il un devin ou connaissait-il le plan diabolique en marche?

En 2010, Gates a engagé 10 milliards de dollars à l’OMS en promettant de réduire la population, en partie, grâce à de nouveaux vaccins. Un mois plus tard, Gates a déclaré à Ted Talk que de nouveaux vaccins «pourraient réduire la population». En 2014, l’Association catholique des médecins du Kenya a accusé l’OMS d’avoir stérilisé chimiquement des millions de femmes kenyanes contre leur gré avec une fausse campagne de vaccination contre le «tétanos».

Des laboratoires indépendants ont trouvé la formule de stérilité dans chaque vaccin testé.

Après avoir nié les accusations, l’OMS a finalement admis qu’elle développait les vaccins contre la stérilité depuis plus d’une décennie.

Des accusations similaires sont venues de Tanzanie, du Nicaragua, du Mexique et des Philippines.

Une étude de 2017 (Morgensen et.Al.2017) a montré que le DTP populaire de l’OMS tue plus en Afrique que la maladie qu’elle prétend prévenir. Les filles vaccinées ont subi 10 fois le taux de mortalité des enfants non vaccinés.

Gates et l’OMS ont refusé de rappeler le vaccin mortel que l’OMS impose à des millions d’enfants africains chaque année.

Les défenseurs mondiaux de la santé publique du monde entier accusent Gates de – détourner l’agenda de l’OMS des projets dont il est prouvé qu’ils freinent les maladies infectieuses; eau potable, hygiène, nutrition et développement économique.

Ils disent qu’il a détourné des ressources de l’agence pour servir son fétiche personnel – que la bonne santé ne vient que dans une seringue.

En plus d’utiliser sa philanthropie pour contrôler l’OMS, l’UNICEF, GAVI et PATH, Gates finance des sociétés pharmaceutiques privées qui fabriquent des vaccins et un vaste réseau de groupes de façade de l’industrie pharmaceutique qui diffusent de la propagande trompeuse, développer des études frauduleuses, mener des opérations de surveillance et des opérations psychologiques contre l’hésitation au vaccin et utiliser le pouvoir et l’argent de Gates pour réduire au silence la dissidence et contraindre à la conformité.

Dans ces récentes apparitions non-stop de Pharmedia, Gates semble joyeux que la crise de Covid-19 lui donnera l’occasion de forcer ses programmes de vaccins du tiers-monde sur les enfants états-uniens.

Traduction : MIRASTNEWS

Source [originale] : FRN




Vers un nouvel ordre mondial? La crise de la dette mondiale et la privatisation de l’État

[Source : mondialisation.ca via Réseau International]

La pandémie a-t-elle été utilisée pour précipiter le monde dans une spirale de chômage massif, de faillite et de désespoir? 

Par Prof Michel Chossudovsky

Il existe une grave crise sanitaire qui doit être dûment résolue. Et c’est une priorité absolue.

Mais il y a une autre dimension importante qui doit être prise en compte. 

Des millions de personnes ont perdu leur emploi et les économies qu’elles avaient faites tout au long de leur vie. Dans les pays en développement, la pauvreté et le désespoir règnent. 

Alors que le verrouillage est présenté auprès de la population comme étant le seul moyen de résoudre une crise mondiale de santé publique, ses conséquences économiques et sociales dévastatrices snt ignorées au passage.  

La vérité tacite est que le nouveau coronavirus fournit un prétexte aux puissants intérêts financiers et aux politiciens corrompus pour précipiter le monde entier dans une spirale de chômage de masse, de faillite et d’extrême pauvreté. 

C’est là le portrait réel de ce qui se passe.  La pauvreté est mondiale. Alors que des famines éclatent dans les pays du Tiers-Monde, plus près de chez nous, dans le pays le plus riche du monde,

« Des millions d’Américains désespérés attendent dans de longues files d’attente pour recevoir l’aumône »

« Des files d’attente de plusieurs kilomètres se sont formées dans les banques alimentaires et les bureaux de chômage à travers les États-Unis au cours de la semaine dernière ». 

De longues files d’attente ont continué à se former devant les banques alimentaires et les bureaux de chômage dans des dizaines de villes au cours du week-end, alors que la pandémie de coronavirus touche durement les familles, laissant beaucoup d’entre elles dans l’incertitude quant à la date de leur prochain chèque de paie.

Sur la photo : des centaines de personnes attendent de recevoir des repas à la Bowery Mission de New York, lundi

En Inde :

« La nourriture disparaît, …. dans les bidonvilles, trop effrayés pour sortir, pour rentrer chez eux à pied ou piégés dans les rues de répression,

En Inde, il y a eu 106 décès dus à des coronavirus à ce jour, pour mettre les choses en perspective 3 000 enfants indiens meurent de faim chaque jour ». 

De Mumbai à New York. C’est la « Mondialisation de la pauvreté ».

La production est au point mort. 

La famine en Asie et en Afrique. La famine aux États-Unis. 

Tous les pays sont désormais des pays du Tiers-Monde. C’est la « Tiers-Monde » des pays dits « développés » à hauts revenus.

La faim se développe à Mumbai : les travailleurs pauvres font maintenant la queue pour obtenir de la nourriture gratuite
Trois semaines après le verrouillage national, les organisations et les personnes qui fournissent des repas gratuits à Mumbai sont unanimes : la faim dans la capitale financière a fortement augmenté et continue de croître.

Et que se passe-t-il en Italie ?

Les gens sont à court de nourriture. Des rapports confirment que la mafia, plutôt que le gouvernement, « gagne l’appui des populations en distribuant gratuitement de la nourriture aux familles pauvres en quarantaine qui n’ont plus d’argent ». (The Guardian)

Cette crise combine la peur et la panique concernant la COVID-19 avec un processus sophistiqué de manipulation économique.

Examinons d’abord les impacts concernant les pays en développement.

Les pays en développement. La « médecine économique » du FMI et la mondialisation de la pauvreté

La crise du coronavirus fait-elle partie d’un programme macro-économique plus large ?

Tout d’abord, un peu d’histoire.

J’ai passé plus de dix ans à effectuer des recherches sur le terrain concernant les impacts des réformes économiques du FMI et de la Banque mondiale en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe de l’Est et dans les Balkans.

Depuis le début des années 1980, une « médecine économique » a été imposée aux pays en développement endettés dans le cadre de ce que l’on appelait le « programme d’ajustement structurel » (PAS).

De 1992 à 1995, j’ai entrepris des études sur le terrain en Inde, au Bangladesh et au Vietnam et je suis retourné en Amérique latine pour terminer mon étude sur le Brésil. Dans tous les pays que j’ai visités, y compris le Kenya, le Nigeria, l’Égypte, le Maroc et les Philippines, j’ai observé le même schéma de manipulation économique et d’ingérence politique de la part des institutions basées à Washington. En Inde, conséquence directe des réformes du FMI, des millions de personnes ont été poussées à la famine. Au Vietnam – qui compte parmi les économies productrices de riz les plus prospères du monde – des famines ont éclaté dans le pays, conséquence directe de la levée du contrôle des prix et de la déréglementation du marché des céréales. (Préface de la deuxième édition de la Mondialisation de la pauvreté, 2003)

 L’hégémonie du dollar a été imposée. Avec l’augmentation de la dette libellée en dollars, l’ensemble du système monétaire national a finalement été « dollarisé » dans la plupart des pays en développement.

Des mesures d’austérité massives ont conduit à l’effondrement des salaires réels. Des programmes de privatisation de grande envergure ont été imposés. Ces réformes économiques meurtrières – appliquées au nom des créanciers – ont invariablement provoqué l’effondrement économique, la pauvreté et le chômage de masse.

Au Nigeria, à partir des années 1980, l’ensemble du système de santé publique a été démantelé. Les hôpitaux publics ont été poussés à la faillite. Les médecins avec lesquels je me suis entretenu ont décrit le célèbre et cruel programme d’ajustement structurel (PAS) avec une touche d’humour :

“We’ve been sapped by the SAP” (« nous avons été sapés par le PAS »), disaient-ils, nos hôpitaux ont littéralement été détruits grâce au FMI-Banque mondiale.

De l’ajustement structurel à l’ajustement mondial

Aujourd’hui, le mécanisme de déclenchement de la pauvreté et de l’effondrement économique est fondamentalement différent et de plus en plus sophistiqué.

La crise économique actuelle de 2020 (qui s’inscrit dans la logique de la pandémie COVID-19) est sans précédent dans l’histoire du monde.

Le FMI et la Banque mondiale n’ont pas besoin de négocier un prêt d’ajustement structurel avec les gouvernements nationaux.

Ce qui s’est produit dans le cadre de la crise COVID-19 est un « ajustement mondial » dans la structure de l’économie mondiale. D’un seul coup, cet ajustement mondial (AM) déclenche un processus mondial de faillite, de chômage, de pauvreté et de désespoir total.

Pour en savoir plus : Un sauvetage de la population mondiale pour le krach financier à venir (en anglais)

Comment est-il mise en œuvre ? Le verrouillage est présenté aux gouvernements nationaux comme la seule solution pour résoudre la pandémie COVID-19. Il devient un consensus politique, indépendamment des conséquences économiques et sociales dévastatrices.

Les gouvernements nationaux sont contraints de s’y conformer.

La fermeture partielle ou complète d’une économie nationale est déclenchée par l’application des « directives de l’OMS » relatives au verrouillage, ainsi qu’aux restrictions en matière de commerce, d’immigration et de transport, etc.

De puissantes institutions financières et des groupes de pression comme Wall Street, Big Pharma, le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates ont participé à l’élaboration des actions de l’OMS concernant la pandémie COVID-19.

Le verrouillage de la circulation et la réduction des échanges commerciaux et des voyages aériens ont préparé le terrain. Cette fermeture des économies nationales a été entreprise dans le monde entier à partir du mois de mars, touchant simultanément un grand nombre de pays dans toutes les grandes régions du monde.  C’est un événement sans précédent dans l’histoire du monde.

Cette opération de fermeture affecte les lignes de production et d’approvisionnement en biens et services, les activités d’investissement, les exportations et les importations, le commerce de gros et de détail, les dépenses de consommation, la fermeture d’écoles, de collèges et d’universités, d’instituts de recherche, etc.

À son tour, elle entraîne presque immédiatement un chômage de masse, des faillites de petites et moyennes entreprises, un effondrement du pouvoir d’achat, une pauvreté et une famine généralisées.

Quel est l’objectif sous-jacent de cette restructuration de l’économie mondiale ?  Quelles en sont les conséquences? Cui Bono? (« A qui profite-t-il ? »)

  • Une importante concentration de richesses,
  • la déstabilisation des petites et moyennes entreprises dans tous les grands secteurs de l’activité économique, y compris l’économie des services, l’agriculture et l’industrie manufacturière.
  • la dérogation aux droits des travailleurs. Elle déstabilise le marchés du travail.
  • Elle comprime les salaires (et les coûts du travail) dans les pays dits « développés » à revenu élevé ainsi que dans les pays en développement appauvris.

Il va sans dire que cette opération d’ajustement mondial (AM) est bien plus préjudiciable que le programme d’ajustement structurel (PAS) du FMI et de la Banque mondiale imposés aux pays.

C’est du néolibéralisme au énième degré.

D’un seul coup (au cours des derniers mois), la crise COVID-19 a contribué à appauvrir une grande partie de la population mondiale.

Et devinez qui vient à la rescousse ? Le FMI et la Banque mondiale :

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a reconnu avec désinvolture que l’économie mondiale est au point mort, sans s’attaquer aux causes de l’effondrement économique.

« L’OMS est là pour protéger la santé des populations, le FMI est là pour protéger la santé de l’économie mondiale », déclare Mme Georgieva.

Comment compte-t-elle « protéger l’économie mondiale » ?

Au détriment de l’économie nationale ?

Quelle est sa « solution magique » ?

« Nous comptons sur une capacité de prêt globale de 1 000 milliards de dollars. »

(FMI M-D Georgieva, conférence de presse début mars)

À première vue, cela semble « généreux », beaucoup d’argent. Mais en fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler de l’ »argent fictif », ce qui signifie :

 « Nous vous prêterons l’argent et avec l’argent que nous vous prêterons, vous nous rembourserez »

(paraphrase)

Conférence de presse conjointe sur la Covid-19 par le directeur général du FMI et le président du groupe de la Banque mondiale
Washington, D.C.
4 mars 2020

L’objectif ultime est de faire monter en flèche la dette extérieure (libellée en dollars).

Le FMI est explicite. Dans l’un de ses guichets de prêt, le Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes (Catastrophe Containment and Relief Trust), qui s’applique aux pandémies, est généreux,

« accorde des subventions pour l’allègement de la dette à nos membres les plus pauvres et les plus vulnérables ».

Déclaration absurde : il est là pour renflouer les caisses des créanciers, l’argent est affecté au service de la dette.

« Pour les pays à faible revenu et pour les pays émergents à revenu intermédiaire, nous avons … jusqu’à 50 milliards de dollars qui ne nécessitent pas un programme complet du FMI. »

Aucune condition sur la façon dont vous dépensez l’argent. Mais cet argent augmente le stock de la dette et nécessite un remboursement.

Les pays sont déjà dans une camisole de force. Et l’objectif est qu’ils se conforment aux exigences des créanciers.

C’est la solution néolibérale appliquée au niveau mondial : Pas de véritable reprise économique, plus de pauvreté et de chômage dans le monde. La « solution » devient la « cause ». Elle initie un nouveau processus d’endettement. Elle contribue à une escalade de la dette.

Plus vous prêtez, plus vous poussez les pays en développement à se conformer aux règles politiques. Et c’est finalement l’objectif de l’empire américain en faillite.

La vérité non dite est que ce trillion de dollars ++ des institutions de Bretton Woods est destiné à faire augmenter la dette extérieure.

Lors de récents développements, les ministres des finances du G20 ont décidé de « mettre en attente » le remboursement des obligations de service de la dette des pays les plus pauvres du monde.

L’annulation de la dette n’a pas été envisagée. Bien au contraire. La stratégie consiste à accumuler la dette.

Il est important que les gouvernements des pays en développement prennent fermement position contre l’ »opération de sauvetage » du FMI et de la Banque mondiale. 

La crise mondiale de la dette dans les pays développés

Une crise fiscale sans précédent se déroule à tous les niveaux de gouvernement. Avec des niveaux de chômage élevés, les recettes fiscales entrantes dans les pays développés sont presque au point mort.  Au cours des deux derniers mois, les gouvernements nationaux se sont de plus en plus endettés.

À leur tour, les gouvernements occidentaux ainsi que les partis politiques sont de plus en plus sous le contrôle des créanciers, qui en fin de compte mènent la barque.

Tous les niveaux de gouvernement ont été précipités dans un étranglement de la dette. La dette ne peut être remboursée. Aux États-Unis, le déficit fédéral « a augmenté de 26 % pour atteindre 984 milliards de dollars pour l’exercice 2019, soit le plus haut niveau en 7 ans ».  Et ce n’est que le début.

Dans les pays occidentaux, une expansion colossale de la dette publique a eu lieu. Elle est utilisée pour financer les « sauvetages », les « aides » aux entreprises ainsi que les « filets de sécurité sociale » aux chômeurs.

La logique des plans de sauvetage est à certains égards similaire à celle de la crise économique de 2008, mais à une échelle beaucoup plus grande. Ironiquement, en 2008, les banques américaines étaient à la fois les créanciers du gouvernement fédéral américain et les heureux bénéficiaires : l’opération de sauvetage a été financée par les banques dans le but de « renflouer les banques ». Cela semble contradictoire ?

La privatisation de l’État

Cette crise finira par précipiter la privatisation de l’État. De plus en plus, les gouvernements nationaux seront sous la coupe du Big Money.

Criblé par l’accumulation des dettes, ce qui est en jeu est l’éventuelle privatisation de facto de toute la structure de l’État, dans différents pays, à tous les niveaux de gouvernement, sous la surveillance de puissants intérêts financiers. La fiction de « gouvernements souverains » servant les intérêts des électeurs sera néanmoins maintenue.

Le premier niveau de gouvernement à privatiser sera les municipalités (dont beaucoup sont déjà partiellement ou totalement privatisées, comme Détroit en 2013). Les milliardaires américains seront incités à racheter une ville entière.

Plusieurs grandes villes sont déjà au bord de la faillite. (Ce n’est pas nouveau).

La ville de Vancouver est-elle prête à être privatisée ? « Le maire de Vancouver a déjà indiqué qu’il craignait la faillite de sa ville. » (Le Devoir, 15 avril 2020)

Dans les grandes villes américaines, les gens sont tout simplement incapables de payer leurs impôts : La dette de la ville de New York pour l’année fiscale 2019 s’élève à 91,56 milliards de dollars (FY 2019), soit une augmentation de 132% depuis l’année fiscale 2000. En retour, les dettes personnelles ont explosé dans toute l’Amérique.

« Les ménages américains ont collectivement environ 1 000 milliards de dollars de dettes de cartes de crédit. » Aucune mesure n’est prise aux États-Unis pour réduire les taux d’intérêt sur les dettes de cartes de crédit.

Le nouvel ordre mondial ?

Le verrouillage appauvrit à la fois les pays développés et les pays en développement et détruit littéralement les économies nationales.

Il déstabilise l’ensemble du paysage économique. Il sape les institutions sociales, notamment les écoles et les universités. Il conduit les petites et moyennes entreprises à la faillite.

Quel genre de monde nous attend ?

Un « nouvel ordre mondial » diabolique en devenir, comme le suggère Henry Kissinger? (Avis de la WSJ, 3 avril 2020) :

 « La pandémie de coronavirus va changer à jamais l’ordre mondial ».

Rappelez-vous la déclaration historique de Kissinger en 1974 : « Le dépeuplement devrait être la priorité absolue de la politique étrangère américaine à l’égard du Tiers-Monde ». (Mémorandum du Conseil national de sécurité de 1974)

Les implications politiques sont considérables.

Quel type de gouvernement aurons-nous au lendemain de la crise ?

Remarques de conclusion

Il y a beaucoup de malentendus concernant la nature de cette crise.

Plusieurs intellectuels progressistes disent aujourd’hui que cette crise constitue une défaite du néolibéralisme. « Elle ouvre un nouveau départ ».

Certains y voient un « tournant potentiel », qui ouvre une opportunité de « construire le socialisme » ou de « restaurer la social-démocratie » dans le sillage du verrouillage.

Les preuves confirment amplement que le néolibéralisme n’a pas été vaincu. Bien au contraire.

Le capitalisme mondial a consolidé son emprise. La peur et la panique l’emportent. L’État est en train d’être privatisé. La tendance est aux formes de gouvernement autoritaires.

Ce sont les problèmes auxquels nous devons faire face.

L’occasion historique de confronter les structures de pouvoir du capitalisme mondial, y compris l’appareil militaire des États-Unis et de l’OTAN, reste à être établie fermement à la suite du verrouillage.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

Towards A New World Order? The Global Debt Crisis and the Privatization of the State

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca




Société sans cash : avec la “Better than cash alliance”, on est passé de la fiction à la réalité

[Source : Nexus]

Un modèle de société sans cash est déjà en place. Vous en doutiez ? La dématérialisation monétaire a envahi de nombreuses institutions et projets politiques ces dernières années, et semble trouver dans l’épidémie sanitaire actuelle un terreau favorable pour s’enraciner définitivement. Dans ce contexte, la BTCA semble jouer un rôle particulièrement important. Tour d’horizon de cette dématérialisation monétaire mondiale qui bénéficie déjà de puissants soutiens pour la défendre.

Connaissez-vous la BTCA (Better than cash alliance) ? Elle est composée pêle-mêle de la Fondation Bill et Melinda Gates, USAID, Mastercard, Visa, la Clinton Development Initiative, et le Fonds d’équipement des Nations Unies. L’objectif de ce groupe est de favoriser les paiements numériques en demandant aux gouvernements adhérents de s’engager à renoncer aux règlements en espèces au profit des paiements numériques pour les allocations sociales, l’aide humanitaire, les salaires, etc. La BTCA agit au plan technique, économique et politique. Dans son giron, elle compte déjà le Kenya, la Colombie, la République dominicaine, le Bénin, les Philippines, l’Afghanistan, le Malawi, le Rwanda, le Ghana, le Sénégal, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Népal, la Sierra Leone, le Pakistan, le Bangladesh, et bien d’autres (voir la liste complète ici). On y retrouve aussi des entreprises comme Coca-Cola, H&M ou Unilever.

◆ Une philanthropie déguisée ?

Derrière l’objectif affiché de donner accès à près de 1,7 milliards d’humains au paiement électronique pour palier leur manque d’accès au réseau traditionnel des banques et du cash, ce conglomérat d’entreprises privés, d’organismes étatiques et internationaux, forme un pôle de lobbying puissant qui pourrait complètement transformer la société sans aucun consentement des citoyens. Le droit au cash se verrait ainsi tout simplement supprimé au profit d’une centralisation de tous nos moyens de paiement. Ce nouveau marché représenterait une aubaine pour de nombreux acteurs privés qui pourraient ainsi dégager des bénéfices records et une traçabilité et un contrôle total de nos ressources monétaires.

◆ En France, le rapport de CAP22 prévoit la fin du cash pour 2022

En France, le lobbying s’active. D’après un rapport consultatif par le CAP22 ou « Comité action publique 2022 » remis au gouvernement en juin 2018, la proposition n°16 est claire : « Aller vers une société “zéro cash” pour simplifier les paiements tout en luttant mieux contre la fraude fiscale ». Composé en grande majorité de personnalités politiques, d’économistes et de hauts fonctionnaires, ce comité CAP22 était composé de membres aussi prestigieux qu’intéressés du secteur privé (Rothschild, BlackRock). Ce rapport préconise de « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète ». Il précise également que « la mise en œuvre de ces réformes conduira à la dématérialisation intégrale des paiements aux administrations à horizon 2020 ». Érick Lacourrège, directeur général chargé des services à l’économie et du réseau, lançait sans hésitation en octobre 2017 à La Tribune : « Le cash finira par disparaître ».

◆ Le Covid-19, l’allié de poids pour éliminer définitivement le cash

Alors que l’épidémie de coronavirus s’est installée dans la conscience collective mondiale et que la peur de toucher les billets et les pièces de monnaie a commencé à se développer, le BTCA estime qu’il est grand temps de passer la vitesse supérieure. Voici ce qu’en dit la directrice générale de BTCA, Ruth Goodwin-Groen, dans une publication du 31 mars dernier :

« Alors que les coûts humains tragiques de COVID-19 augmentent, le besoin de solutions pratiques, évolutives, rapides et efficaces est urgent. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de mettre le paiement numérique à l’œuvre. Nous mettons ici en évidence certains des enseignements les plus importants de notre travail, que nous mettons déjà en œuvre. Il n’est pas exagéré de dire que la mise en pratique de ces enseignements peut contribuer à sauver des vies et des moyens de subsistance en grand nombre. Nombre de nos membres se tournent vers la numérisation dans leur lutte contre COVID-19, en s’appuyant sur leurs efforts et leurs connaissances actuels sur les avantages des paiements numériques. Il s’agit maintenant d’intensifier considérablement ces efforts dans les domaines où la numérisation peut avoir le plus d’impact dans cette crise. Nous travaillons actuellement avec des membres du gouvernement, de la Colombie au Ghana et au Bangladesh, pour y parvenir. Nous travaillons également en étroite collaboration avec nos entreprises membres qui veulent faire la différence dans cette pandémie ».

POUR APPROFONDIR le sujet, vous pouvez lire notre dossier complet en accès libre ici :
« Société sans cash : plus qu’une fiction, une stratégie bien huilée » (NEXUS n° 100 – sept/oct 2015)

[Voir aussi :




Robert F. Kennedy Jr dénonce les catastrophes sanitaires engendrées par les vaccins de Bill Gates

[Source : Médias-Presse.Info]

par Pierre-Alain Depauw

Voici la traduction d’une tribune rédigée par Robert F. Kennedy Jr., président de l’ONG Défense de la santé des enfants.

Agenda mondial des vaccins de Gates : un gagnant-gagnant pour l’industrie pharmaceutique et la vaccination obligatoire

Les vaccins, pour Bill Gates, sont une philanthropie stratégique qui alimente ses nombreuses activités liées aux vaccins (y compris l’ambition de Microsoft de contrôler une entreprise mondiale d’identification vaccinale) et lui donne un contrôle dictatorial de la politique de santé mondiale.

L’obsession de Gates pour les vaccins semble être alimentée par la conviction de sauver le monde avec la technologie.

Promettant sa part de 450 millions de dollars sur 1,2 milliard de dollars pour éradiquer la polio, Gates a pris le contrôle du Groupe consultatif technique national indien sur la vaccination (NTAGI), qui a prescrit jusqu’à 50 doses de vaccins contre la polio par le biais de programmes de vaccination se chevauchant pour les enfants avant l’âge de cinq ans. Les médecins indiens accusent la campagne Gates d’être à l’origine d’une épidémie dévastatrice de paralysie flasque aiguë non-polio (NPAFP) qui a paralysé 490 000 enfants au-delà des taux attendus entre 2000 et 2017. En 2017, le gouvernement indien a rappelé le schéma vaccinal de Gates et a demandé à Gates et à ses politiques de vaccination de quitter l’Inde. Les taux de NPAFP ont chuté brusquement.

Les épidémies [de polio] les plus effrayantes au Congo, en Afghanistan et aux Philippines sont toutes liées aux vaccins.
En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis à contrecœur que l’explosion mondiale de la polio est principalement une souche vaccinale. Les épidémies les plus effrayantes au Congo, en Afghanistan et aux Philippines sont toutes liées aux vaccins. En fait, en 2018, 70% des cas mondiaux de poliomyélite étaient des souches vaccinales.

En 2014, la Fondation Gates a financé des tests de vaccins expérimentaux contre le VPH, développés par Glaxo Smith Kline (GSK) et Merck, sur 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes éloignées. Environ 1 200 ont souffert d’effets secondaires graves, notamment des troubles auto-immunes et de la fertilité. Sept sont mortes. Les enquêtes du gouvernement indien ont accusé les chercheurs financés par Gates d’avoir commis des violations éthiques généralisées: faire pression sur les filles vulnérables durant le procès, intimider les parents, falsifier les formulaires de consentement et refuser les soins médicaux aux filles blessées. L’affaire est maintenant devant la Cour suprême du pays.

Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments»
En 2010, la Fondation Gates a financé un essai de phase 3 du vaccin expérimental contre le paludisme de GSK, tuant 151 nourrissons africains et causant des effets indésirables graves, notamment des paralysies, des convulsions et des convulsions fébriles, à 1 048 des 5 949 enfants.

Pendant la campagne MenAfriVac de Gates en 2002 en Afrique subsaharienne, les agents de Gates ont vacciné de force des milliers d’enfants africains contre la méningite. Des dizaines d’enfants vaccinés ont développé une paralysie. Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments». L’ancien économiste principal de Nelson Mandela, le professeur Patrick Bond, décrit les pratiques philanthropiques de Gates comme «impitoyables et immorales».

En 2010, lorsque Gates a engagé 10 milliards de dollars pour l’OMS, il a déclaré: «Nous devons en faire la décennie des vaccins.» Un mois plus tard, Gates a déclaré dans un TED Talk que les nouveaux vaccins «pourraient réduire la population». Et, quatre ans plus tard, en 2014, l’Association des médecins catholiques du Kenya a accusé l’OMS d’avoir stérilisé chimiquement des millions de femmes kenyanes réticentes avec une campagne de vaccination contre le «tétanos». Des laboratoires indépendants ont trouvé une formule de stérilité dans chaque vaccin testé. Des accusations similaires sont venues de Tanzanie, du Nicaragua, du Mexique et des Philippines.

Une étude de 2017 (Morgenson et al. 2017) a montré que le vaccin DTP populaire de l’OMS tue plus d’enfants africains que les maladies qu’il prévient. Les filles vaccinées au DTC ont subi 10 fois le taux de mortalité des enfants qui n’avaient pas encore reçu le vaccin. L’OMS a refusé de rappeler le vaccin mortel, qu’elle impose à des dizaines de millions d’enfants africains chaque année.

Des défenseurs mondiaux de la santé publique dans le monde entier accusent Gates de détourner l’agenda de l’OMS des projets dont il est prouvé qu’ils freinent les maladies infectieuses: eau potable, hygiène, nutrition et développement économique. La Fondation Gates dépense seulement environ 650 millions de dollars sur son budget de 5 milliards de dollars dans ces domaines. Ils disent qu’il a détourné les ressources de l’agence pour servir sa philosophie personnelle selon laquelle une bonne santé ne vient que dans une seringue.

En plus d’utiliser sa philanthropie pour contrôler l’OMS, l’UNICEF, GAVI et PATH, Gates finance une société pharmaceutique privée qui fabrique des vaccins et fait un don de 50 millions de dollars à 12 sociétés pharmaceutiques pour accélérer le développement d’un vaccin contre le coronavirus. Dans ses récentes apparitions dans les médias, Gates semble confiant que la crise de Covid-19 lui donnera maintenant l’occasion de forcer ses programmes de vaccins dictatoriaux sur tous les enfants américains – et les adultes.




Ce que nous dit Bill Gates en ce 30 avril 2020 concernant la vaccination mondiale

[Source : Conscience du peuple]

*Voici une publication envoyée à l’instant par Bill Gates, via ses « Gates Notes », à l’intérieur de laquelle il se targue lui-même d’être le plus grand bailleur de fonds au monde pour les vaccins. De suivre attentivement les recommandations et ambitions de Bill Gates nous donne, je crois, une réelle perspective des visées de cette crise de la COVID-19. Assurément, la vaccination à l’échelle planétaire est à l’agenda !

Je traduis certains passages qui m’apparaissent parmi les plus révélateurs à propos de « cette crise mondiale qui exige un effort de coopération mondial »…


« L’une des questions que l’on me pose le plus ces jours-ci est de savoir quand le monde pourra revenir à la situation en décembre avant la pandémie de coronavirus. Ma réponse est toujours la même : quand nous aurons un médicament presque parfait pour traiter la COVID-19, ou quand presque chaque personne sur la planète aura été vaccinée contre le coronavirus.

Il est peu probable que le premier [le médicament] se produise de si tôt. Nous aurions besoin d’un traitement miracle efficace à 95 % au moins pour arrêter l’épidémie. La plupart des candidats-médicaments en ce moment sont loin d’être aussi puissants. Ils pourraient sauver beaucoup de vies, mais ils ne sont pas suffisants pour nous ramener à la normale.

👉 Ce qui nous laisse avec un vaccin.

L’humanité n’a jamais eu une tâche plus urgente que de créer une large immunité contre les coronavirus. En réalité, si nous voulons revenir à la normale, nous devons développer un vaccin sûr et efficace. Nous devons fabriquer des milliards de doses, nous devons les distribuer dans toutes les parties du monde et nous devons faire en sorte que tout cela se produise le plus rapidement possible.

Notre fondation est le plus grand bailleur de fonds de vaccins au monde, et cet effort éclipse tout ce sur quoi nous avons travaillé auparavant. 👉 Cela va exiger un effort de coopération mondial comme le monde n’en a jamais vu. Mais je sais que ça va se faire. Il n’y a tout simplement pas d’alternative.

[Voici ce que vous devez savoir sur la course pour créer un vaccin contre la COVID-19.

Le monde crée ce vaccin sur une chronologie historiquement rapide.]

Ainsi, pour accélérer le processus, les développeurs de vaccins compressent la chronologie. Ce graphique [en anglais] montre comment :

[Cette déclaration résonne avec les efforts d’accélération de développement d’un vaccin aux USA, programme qui a été révélé avant-hier].

Heureusement, la compression de la chronologie d’essai n’est pas le seul moyen de prendre un processus qui prend généralement cinq ans et de le faire en 18 mois. Nous allons également le faire en testant de nombreuses approches différentes en même temps.

En date du 9 avril, il y avait 115 candidats vaccins différents contre la COVID-19 dans le pipeline de développement.

C’est pourquoi je suis particulièrement excité par deux nouvelles approches que certains candidats adoptent : les vaccins ARN et ADN. Si l’une de ces nouvelles approches se concrétise, nous serons probablement en mesure de distribuer les vaccins au monde entier beaucoup plus rapidement. (Par souci de simplicité, je ne vais expliquer que les vaccins à ARN. Les vaccins à ADN sont similaires, juste avec un type de matériel génétique et une méthode d’administration différents).

👉 Notre fondation — à la fois par notre propre financement et par le CEPI — soutient le développement d’une plate-forme de vaccin à ARN depuis près d’une décennie. Nous avions prévu de l’utiliser pour fabriquer des vaccins contre les maladies qui affectent les pauvres comme le paludisme, mais maintenant cela ressemble à l’une des options les plus prometteuses contre la COVID. Le premier candidat à commencer des essais sur l’homme était un vaccin à ARN créé par une société appelée Moderna.

[Lien vers le candidat-vaccin de Moderna]
https://www.marketwatch.com/story/modernas-coronavirus-vaccine-candidate-advances-to-next-stage-of-testing-2020-04-27

Le vaccin contre la variole est le seul vaccin qui a effacé une maladie entière de la surface de la Terre, mais il a également été assez brutal à recevoir. 👉 Il a laissé une cicatrice sur le bras de quiconque l’a obtenu. Une personne sur trois a eu des effets secondaires suffisamment graves pour les empêcher de retourner à l’école ou au travail. Un petit nombre (mais non négligeable) a développé des réactions plus graves.

👉 Le vaccin contre la variole était loin d’être parfait, mais il a fait l’affaire. Le vaccin COVID-19 pourrait être similaire.

Si nous concevions le vaccin parfait, nous voudrions qu’il soit complètement sûr et efficace à 100 %. Ce doit être une dose unique qui vous offre une protection à vie, et il doit être facile à stocker et à transporter. 🚨 J’espère que le vaccin COVID-19 possède toutes ces qualités, mais étant donné le calendrier que nous suivons, il se peut que ce ne soit pas le cas.

👉 J’espère que le vaccin dont nous disposerons dans 18 mois est aussi proche de « parfait » que possible. Même si ce n’est pas le cas, nous continuerons à travailler pour l’améliorer. Après cela, je soupçonne que le vaccin COVID-19 fera partie du programme de vaccination systématique des nouveau-nés.

Cela coûtera des milliards de dollars. Les gouvernements doivent trouver rapidement un mécanisme pour rendre le financement disponible. Notre fondation travaille actuellement avec le CEPI, l’OMS et les gouvernements pour déterminer le financement.

Une partie de ces discussions porte sur qui recevra le vaccin et quand. La réalité est que tout le monde ne pourra pas recevoir le vaccin en même temps. Il faudra des mois, voire des années, pour créer 7 milliards de doses (ou peut-être 14 milliards, s’il s’agit d’un vaccin multidose), et nous devrions commencer à les distribuer dès que le premier lot sera prêt.
La plupart des gens conviennent que les agents de santé devraient recevoir le vaccin en premier. Mais qui l’obtient ensuite ? Les personnes plus âgées ? Enseignants ? Des travailleurs dans des emplois essentiels ?

C’est peut-être un peu difficile à voir en ce moment, mais il y a une lumière au bout du tunnel. Nous faisons les bonnes choses pour obtenir un vaccin le plus rapidement possible. En attendant, je vous exhorte à continuer de suivre les directives fixées par vos autorités locales. Notre capacité à surmonter cette épidémie dépendra de la contribution de chacun à la sécurité mutuelle. »




La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?

La vidéo suivante [malheureusement censurée maintenant] présente un document de la Fondation Rockefeller, datant de 2010. Celui-ci envisage quatre scénarios de développement technologique selon la force du cadre politico-économique et les capacités adaptatives des populations.

Le scénario qui combine la plus faible capacité adaptative des peuples et la plus grande emprise politique et économique est similaire à ce que nous vivons maintenant avec la crise pandémique de la covid-19.

La vidéo présente ce scénario comme un plan prémédité et a donc de fortes chances d’être classée comme « complotiste ».

La table des matières du document visible ici (et plus bas) est reprise après la vidéo, suivie de sa traduction en français.

https://youtu.be/vvtr5UEHFic

GBN/Rockefeller Scenarios on Technology & Development

Scenarios for the Future of Technology and International Development

This report was produced by The Rockefeller Foundation and Global Business Network. May 2010

Contents Letter
from Judith Rodin…………..…..…..…..………..………..………..4
Letter from Peter Schwartz……………………..…..…..…..…..6
Introduction………………………………..…..…..…..…..…..…..…8
WHY SCENARIOS?………………………………..…..…..…..…..…9
WHY TECHNOLOGY?……………………………..…..…..…..…..10
THE FOCAL QUESTION…………………………..…..…..…..…..11
ENGAGING YOUR IMAGINATION ……………..…..…..…..…..11
The Scenario Framework ………………………..…..…..…..…13
CHOOSING THE CRITICAL UNCERTAINTIES ……………14
GLOBAL POLITICAL AND ECONOMIC ALIGNMENT ….15
ADAPTIVE CAPACITY ………………………………………….…..…..15
THE SCENARIO NARRATIVES …………………………………..…17
Lock Step ……………………………….…..…..…..…..…..…..…..18
Clever Together………………………………..…..…..…..…..…..26
Hack Attack………………………………..…..…..…..…..…..…..34
Smart Scramble………………………………..…..…..…..…..…..42
Concluding Thoughts………………………………..…..…..…..49
Appendix ………………………………..…..…..…..…..…..…..…..51

[Traduction :
Table des matières
Lettre de Judith Rodin …………..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…4
Lettre de Peter Schwartz ……………………..…..…..…..…..…..…..6
Introduction …………………………………..…..…..…..…..…..…..…..8
POURQUOI DES SCÉNARIOS? …………………………………..…..…9
POURQUOI LA TECHNOLOGIE? ………………………………..…..10
LA QUESTION FOCALE ……………………………..…..…..…..…..….11
ENGAGER VOTRE IMAGINATION ………………..…..…..…..…..…11
Le cadre du scénario …………………………..…..…..…..…..…..…..13
CHOISIR LES INCERTITUDES CRITIQUES ………………..…..….14
ALIGNEMENT POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE MONDIAL …15
CAPACITÉ ADAPTATIVE ……………………………………………..…15
LES NARRATIFS DU SCÉNARIO ………………………..…..…..…..17
Étape de verrouillage ……………………………….……..…..…..…..18
Intelligents ensemble …………………………………..…..…..…..…..26
Piratage …………………………………..…..…..…..…..…..…..…..…..…34
Brouillage intelligent …………………………………..…..…..…..…..42
Réflexions finales ………………………………..…..…..…..…..…..…49
Annexe ………………………………..…..…..…..…..…..…..…..…..…..51]




Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Jadis les dirigeants politiques européens cédaient aux injonctions de leurs astrologues. Aujourd’hui, ils s’en référent identiquement aux statisticiens de l’Imperial College. Par le passé, ceux-ci leur ont fourni autant que de besoin des justificatifs de leur politique hospitalière libérale. Aujourd’hui, ils prédisent des millions de morts sans la moindre rigueur scientifique. Thierry Meyssan révèle comment ces charlatans ont pris le contrôle des politiques de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de certains États fédérés des États-Unis.

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Le professeur Neil Ferguson, grand-prêtre de la gestion libérale des hôpitaux et inventeur du confinement généralisé contre le Covid-19.

Aux débuts de la Guerre froide, il était d’usage en Occident de se gausser de l’aveuglement des Soviétiques qui croyaient aux balivernes du professeur Trofim Lyssenko. Le Premier secrétaire du Parti, Joseph Staline, avait interdit l’enseignement de la génétique et utilisait Lyssenko pour justifier scientifiquement du marxisme, mais il n’en tirait aucune conséquence pratique. Aujourd’hui la même maladie mentale a atteint l’Occident. Le professeur Neil Ferguson assure que les statistiques peuvent prédire le comportement d’être vivants. C’est stupide, pourtant de nombreux hauts dirigeants politiques le croient. Malheureusement, à la différence des Soviétiques, ils en tirent des conséquences politiques qui ruinent leurs pays.

La création du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

Depuis une vingtaine d’années, les dirigeants politiques occidentaux tentent d’utiliser les connaissances statistiques des épidémies pour déterminer les bonnes décisions à prendre en cas de danger. Suite à celle de SRAS en 2003, l’Union européenne s’est dotée en 2005 d’un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDPC). Durant le second semestre 2008, celui-ci et la présidence tournante française organisèrent un colloque pour étudier l’opportunité de la fermeture des écoles pour lutter contre une épidémie de grippe et déterminer quand celle-ci devrait intervenir et quand elle devrait cesser. On ne parlait pas encore de confinement généralisé de toute la population.

La principale contribution fut celle du professeur Neil Ferguson et de Simon Cauchemez de l’Imperial College de Londres. Elle comparaît ‎ les données statistiques des fermetures d’école à Hong Kong en 2003 et 2008, de celle occasionnée par la grève des professeurs en Israël en 2000, de l’impact des vacances par zones en France de 1984 à 2006, de la fermetures des écoles infectées par la grippe en France en 1957, et de celles de la grippe espagnole dans certaines villes US et en Australie en 1918. Et elle relevait les inégalités et les injustices liées aux fermetures d’école au Royaume-Uni et aux USA.

Dès ce moment-là‎, le problème était posé à l’envers. Les experts avaient observé que les fermetures d’école n’avaient pas d’incidence notable sur le nombre final de décès, mais uniquement sur la vitesse de propagation de la maladie. Ils avaient pour mission de prévoir une solution à la fermeture de lits d’hôpitaux qui n’étaient pas occupés au jour le jour. Les statistiques n’étaient plus au service de la santé des Européens, mais d’une idéologie, celle de la gestion libérale de l’État.

Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères qui organisa ce colloque, était celui qui, lorsqu’il était ministre de la Santé (1992-93, 1997-99, 2001-02) avait débuté la réorganisation du système hospitalier français non plus selon des critères médicaux, mais selon une logique de rentabilité. En une quinzaine d’années, la France a ainsi pu réaliser de substantielles économies en fermant 15 % de ses lits d’hôpitaux ; des économies dérisoires au regard du coût actuel du confinement.

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Le professeur Trofim Lyssenko prétendait, qu’en appliquant la dialectique marxiste aux sciences de la nature, avoir démontré que la science génétique petite-bourgeoise avait tort. Sur ce, il affirmait que de même que le Parti générait un Homme nouveau,il était possible de modifier la génétique des plantes selon l’organisation des champs. Ses âneries devinrent vérité officielle en URSS durant la période stalinienne. Science et Idéologie font toujours mauvais ménage.

Le charlatanisme du professeur Neil Ferguson

Le professeur Ferguson est toujours la référence européenne en matière de modélisation des épidémies.
- Pourtant c’est lui qui, en 2001, avait convaincu le Premier ministre Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidémie de fièvre aphteuse (une décision qui coûta 10 milliards de livres et qui est aujourd’hui considérée comme aberrante).
- En 2002, il calcula que la maladie de la vache folle tuerait environ 50 000 britanniques et 150 000 de plus lorsque elle se transmettrait aux moutons. Il y en eu en réalité 177.
- En 2005, il prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques. Il y en eu au total 457.

Peu importe, il est devenu conseiller de la Banque mondiale et de nombreux gouvernements. C’est lui qui fit parvenir le 12 mars une note confidentielle au président français Emmanuel Macron annonçant un demi-million de morts en France. Affolé celui-ci prit la décision de confinement généralisée le soir même. C’est encore le professeur Ferguson qui annonçait publiquement, le 16 mars, que, si rien n’était fait, on compterait jusqu’à 550 000 morts au Royaume-Uni et jusqu’à 1,2 million aux États-Unis, contraignant le gouvernement britannique à revoir sa politique.

Simon Cauchemez, qui était en 2009 son bras droit, dirige aujourd’hui l’unité de modélisation de l’Institut Pasteur. Il est bien sûr membre du Comité scientifique de l’Élysée où il a proposé le confinement généralisé. Ce comité a été constitué par le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, fils spirituel et ancien conseiller technique de Bernard Kouchner.

La prise de pouvoir de l’équipe Ferguson est fondée sur une escroquerie intellectuelle. La « biologie mathématique » (sic) pourrait justifier la gestion libérale des services de santé.

Malheureusement si les statistiques permettent d’évaluer après coup les effets de telle ou telle mesure, elles ne peuvent pas prévoir le comportement d’un organisme vivant, d’un virus. Celui-ci cherche à se propager, surtout pas à tuer, ce qu’il provoque involontairement lorsque l’espèce dans laquelle il se niche n’a pas encore d’anticorps appropriés. Aucun virus n’éliminera d’espèce, y compris les humains, car s’il les tuait tous, il disparaîtrait avec eux.

Au demeurant, l’extrapolation de mesures concernant des grippes à l’épidémie de Covid-19 est une absurdité : la grippe touche de nombreux enfants, pas le Covid-19 qui ne tue en termes démographiques que des personnes âgées ou diabétiques ou encore hypertendues. Les enfants contaminés au Covid-19 n’ont qu’une très faible charge virale, on ignore même à ce jour s’ils sont contagieux.

Le professeur Ferguson a reconnu, le 22 mars, avoir effectué ses calculs sur l’épidémie de Covid-19 exclusivement avec une base de données vieille de 13 ans relative aux épidémies de grippe.

Au demeurant, force est de se constater la dérive de ce guru qui ne se contente plus de justifier des politiques libérales appliquées à la Santé publique, mais en vient à préconiser de priver de liberté des peuples entiers. Pour masquer la réalité de cette dérive, les partisans du professeur Fergusson détournent l’attention du public en lui proposant l’usage de masques chirurgicaux dont nous avons déjà expliqué qu’il ne sont d’aucune utilité face à l’épidémie [1]

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Les résultats du professeur Didier Raoult parlent pour lui. Aussi, une campagne de communication a été orchestrée contre lui par les disciples du professeur Neil Ferguson exactement comme les généticiens soviétiques furent persécutés par les soutiens de Lyssenko.

La polémique avec le professeur Didier Raoult

Ces explications éclairent d’un jour nouveau la polémique qui a opposé les disciples du professeur Neil Ferguson à ceux du professeur Didier Raoult [2]. Contrairement à ce que l’on a dit, il ne s’agit pas d’un problème de méthodologie, mais bien de finalité.

Neil Ferguson est un charlatan happé par son escroquerie, tandis que Didier Raoult est un médecin clinicien. Les adeptes du premier ont besoin de morts pour croire en leur religion, ceux du second soignent leurs malades.

Le problème que nous affrontons n’est pas un débat scientifique, mais une guerre d’erreurs répétées contre la démarche scientifique. Il est stupéfiant d’entendre des membres du Conseil scientifique de l’Élysée reprocher au professeur Raoult de ne pas mener d’études comparatives avec un groupe témoin. Faut-il qu’en période de crise un médecin responsable ne soigne pas certains de ses patients et les sacrifie délibérément ?

Thierry Meyssan


[1] « Panique et absurdité politique face à la pandémie » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 7 avril 2020.

[2] « Covid-19 : propagande et manipulation » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 20 mars 2020.




Entrevue explosive de David Icke sur la crise covid-19

[Source : https://archive.org/details/@didi18]

Ces trois vidéos exposent un point de vue qui peut facilement être considéré comme complotiste. Cependant, elles reprennent différents éléments exposés dans divers articles proposés par le blogue Nouveau Monde en ce qui concerne la crise covid-19 (voir https://nouveau-monde.ca/fr/tag/covid-19/).










Rappel 2010 : Pseudo-pandémie d’A(H1N1) – Alarmisme et gaspillage de fonds publics

[Source : Le Devoir]

[NdNM : à comparer avec la crise de la covid-19]

[Par :] Collectif d’auteurs

Il y a eu le 11 septembre 2001. Comme un écho à cette date fatidique, le 11 juin 2009, la peur prenait un nouveau visage: celui du virus A(H1N1). Il y a eu un an hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) élevait au niveau maximum son état d’alerte à ce qu’elle considérait comme une pandémie mondiale. Plusieurs scientifiques, surtout en Europe, ont sévèrement critiqué cet alarmisme: l’ancien patron de la Croix-Rouge française, Marc Gentilini, a parlé d’une «pandémie de l’indécence». Plus récemment, la gestion de ce dossier par l’OMS a été durement critiquée dans un éditorial publié dans le British Medical Journal et dans un rapport déposé le 4 juin dernier à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. En présentant ce rapport, le député britannique Paul Flynn a affirmé que «cette pandémie n’a jamais vraiment existé».

Nous sommes d’accord avec cette affirmation et nous croyons qu’il est important de faire l’autopsie de cette pseudo-pandémie.

Une pandémie de la peur

Au Québec, on a eu droit à une pandémie de la peur, surtout après le décès d’un jeune Ontarien porteur du virus. En l’absence d’autopsie chez le jeune garçon en question, il était irresponsable de laisser entendre que c’était l’A(H1N1) qui avait causé ce décès.

Inquiets, de nombreux parents et enfants ont envahi les urgences des hôpitaux: la situation était telle que, quelques jours plus tard, les urgentologues de Sainte-Justine et du Children’s Hospital publiaient un communiqué conjoint dans lequel ils déploraient ce qu’ils ont appelé «la psychose du H1N1» en spécifiant que «les gens doivent comprendre que c’est un microbe relativement bénin» (Le Devoir, 30 octobre 2009).

Relativement bénin, en effet: avant même le début de la campagne de vaccination, des centaines de milliers de Québécois ont été en contact avec le virus A(H1N1) 2009 et ont développé naturellement des anticorps qui les ont protégés et qui les protégeront contre ce virus s’il est encore présent à l’automne 2010, ici ou ailleurs dans le monde. La campagne massive de vaccination, à laquelle ont participé plus de quatre millions de Québécois, est arrivée trop tard, a coûté cher et n’était pas justifiée scientifiquement.

«Dispersion» n’égale pas «pandémie»

Si on ne se fie qu’à la dispersion géographique des virus pour définir une pandémie mondiale, on peut dire qu’il y a annuellement plusieurs pandémies de divers types d’influenza. Cependant, «virus» n’est pas équivalent à «maladie», et dispersion du virus n’égale pas «pandémie». Entre le virus et la maladie, il y a la capacité du système immunitaire des gens à composer avec le virus: dans le cas de l’A(H1N1), les données dont on disposait, à la fin de l’été 2009, permettaient d’affirmer que la très grande majorité des gens n’avaient rien à craindre de ce virus.

En mai 2009, cependant, l’OMS avait adopté un nouveau système de catégorisation des pandémies basé sur le critère de dispersion géographique et mettant de côté le critère de virulence (maladies graves, décès). C’est sur cette base que, le 11 juin 2009, l’OMS déclenchait une alerte planétaire en annonçant qu’on était en situation de «pandémie mondiale» d’A(H1N1): ce que l’OMS n’a pas dit, toutefois, c’est que, si elle avait appliqué sa nouvelle grille de catégorisation aux années antérieures, elle aurait dû déclarer une pandémie d’A(H1N1) ou d’A(H3N2) chaque année!

Il aurait été plus logique et fidèle à la tradition médicale de conserver dans la définition une référence à un nombre inhabituellement élevé de personnes très malades ou décédées. Selon ce critère, on n’avait pas affaire à une pandémie en 2009, mais bien à une épidémie comparable à l’épidémie de grippe saisonnière, et ce, même si le virus s’est répandu plus rapidement.

Un virus relativement bénin

Armées de plans de pandémies conçus pour des virus beaucoup plus dangereux et confondant «principe de précaution» et «précipitation», les autorités de santé publique ont commandé aux compagnies pharmaceutiques des centaines de millions de doses de vaccins.

Dans la plupart des pays, seule une minorité parmi les populations visées a choisi de se faire vacciner: aux États-Unis, c’est 25 % de la population; en France et dans le reste de l’Europe, c’est 10 % ou moins. À peu près partout, y compris au Québec, le vaccin est arrivé trop tard,

en même temps ou après la «deuxième vague» de la pseudo-pandémie. Ce fut un énorme gaspillage de fonds publics.

Facile de critiquer après coup, disent certains. «On ne savait pas avant», ajouteront-ils. C’est faux. En août 2009, on disposait de chiffres démontrant clairement que l’épidémie d’A(H1N1) 2009, en Australie, était d’une sévérité comparable à la grippe saisonnière. Durant notre été, c’était l’hiver là-bas, la saison de la grippe; l’épidémie d’A(H1N1) 2009 n’y avait pas pris une ampleur catastrophique, et ce, soulignons-le, malgré l’absence de vaccins contre la nouvelle forme de H1N1. À la fin de l’été 2009, «on savait» donc que c’était une fausse alerte.

Ce n’était pas une pandémie, mais une épidémie de grippe susceptible d’affecter certaines catégories de gens qu’on aurait pu cibler et sensibiliser à des mesures d’hygiène, en attendant qu’un vaccin soit prêt. On aurait pu prendre au Québec la décision de ne faire qu’une campagne de vaccination pour les personnes à risque et éviter un coûteux détournement de ressources financières et humaines: la vaccination de masse a privé le système de santé québécois d’une partie de son personnel qui a été affectée à la vaccination au détriment de soins jugés moins urgents. Les coûts associés à ce détournement seront-ils jamais évalués? […]

La bactérie Clostridium difficile

Au printemps et à l’automne 2009, la grande majorité des Québécois infectés par le virus A(H1N1) ne s’en sont pas rendu compte ou, s’ils ont eu la grippe, ils sont passés à travers sans complications. Chez moins de la moitié de 1 % des personnes infectées, une hospitalisation temporaire a été requise: il y a eu 2483 cas hospitalisés au Québec entre le 30 août 2009 et le 9 février 2010. Parmi ceux-ci, 360 ont nécessité des soins intensifs et 82 sont décédés. L’âge moyen des décès était de 60 ans. On a identifié des conditions sous-jacentes (cardiopathie, maladie pulmonaire, etc.) chez 80 des personnes décédées: au final, du 30 août au 9 février, il y a eu au Québec deux cas de décès imputés à l’A(H1N1) sans identification d’une condition sous-jacente.

Pendant la même période, il y a eu quatre fois plus de décès, dans les hôpitaux québécois, des suites d’une infection par la bactérie C. difficile. En 2008-2009, en effet, le chiffre officiel est de 457 décès imputables à cette bactérie. Les médias en parlaient-ils chaque jour? Non. Pourtant, avec des taux d’environ 60 décès par million de personnes, cela correspond à quatre fois le taux de décès imputés à l’A(H1N1) en 2009. Si les autorités de santé publique du Québec avaient fait mention de tous les décès qui se sont produits dans les hôpitaux à l’automne 2009, cela aurait pu être instructif. Sur une base hebdomadaire, on aurait eu droit à des chiffres comme ceux-ci: «Cette semaine, on rapporte dans les hôpitaux 300 décès attribués au cancer, six décès attribués à la bactérie C. difficile et deux décès attribués au virus A(H1N1) 2009.» Vu comme ça — c’est-à-dire sous l’angle de la réalité —, l’A(H1N1) fait moins peur.

Les autorités de santé publique nous informaient-elles, en 2008 ou 2007, de tous les décès qui se produisaient au Québec chez des gens infectés par les virus de la grippe saisonnière? Bien sûr que non, car on ne faisait pas systématiquement des prélèvements et on ne tenait pas des statistiques aussi précises qu’avec l’A(H1N1) 2009.

Médiatisation indécente

Selon la firme Influence Communications, le poids médias de cette grippe fut en 2009 de 6,7 % au Québec, de 2,4 % au Canada et de 1,4 % dans l’ensemble de 159 pays. Presque 7 % des nouvelles, pendant un an, c’est énorme et sans précédent dans le domaine de la santé!

On a eu droit à une médiatisation indécente de la mort de toute personne infectée par l’A(H1N1) 2009, comme s’il s’agissait du seul agent infectieux en circulation au Québec. On a assisté à une psychose collective qui a été alimentée par la Direction de la santé publique, qui tenait à la réussite de sa mégacampagne de vaccination. Les médias, pour la plupart, ont agi comme des amplificateurs d’une perception du risque totalement déformée: c’était comme si la mort venait d’être inventée!

L’influence de l’industrie pharmaceutique

Espérons qu’à l’avenir les autorités sauront garder leur calme et leur objectivité scientifique lorsqu’une nouvelle forme d’influenza se pointera le bout des antigènes: avant de signer de juteux contrats avec les fabricants de vaccins, les autorités devraient se montrer plus critiques envers le discours de certains scientifiques dont les recherches sont financées par l’industrie. Lorsque l’analyse de la situation est biaisée, l’invocation du principe de précaution est irrecevable. On ne peut pas justifier n’importe quoi, à n’importe quel prix, en invoquant l’idée de prudence.

Si on en juge par le rapport déposé récemment au Conseil de l’Europe, il est clair qu’au sein de l’OMS, certains conseillers étaient en situation de conflit d’intérêts. Nous ne pensons pas que les autorités sanitaires québécoises et canadiennes soient vaccinées contre ce genre d’influence. Il s’agit là d’un phénomène qui a pris, ces dernières années, une réelle ampleur… pandémique!


[Auteurs :]

  • Richard Gendron – Anthropologue spécialisé en santé/environnement
  • Pierre Biron – Médecin retraité et ancien professeur de pharmacologie à l’Université de Montréal
  • Marc Zaffran – Médecin et chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal



Une actrice défend son droit à ne pas se faire vacciner contre la covid-19

Dans le cadre de la crise pandémique, l’actrice québécoise Lucie Laurier défend courageusement sa position contre l’OMS et l’industrie pharmaceutique, à contre-courant de la pensée unique.

[Note : vidéo de faible volume sonore.]

https://youtu.be/GGVRr9q6gws

Elle a ensuite précisé sa position sur Twitter :

Ceux qui trouvent que je ne devrais pas m’exprimer sur le vaccin parce que je ne suis pas épidémiologiste, pourquoi allez-vous prendre un vaccin poussé par B.Gates qui lui non plus n’a aucune formation médicale?

#covid19 #çavabienaller — Lucie Laurier (@LucieLaurier) April 15, 2020

Ma santé est primordiale pour moi. Lorsqu’on veut pousser l’agenda de l’avortement on dit : My body, my choice, mais là ça ne serait pas mon droit inaliénable que de décider par-moi même ce qui me sera inoculé, en l’occurence un vaccin?

#covid19 #çavabienaller — Lucie Laurier (@LucieLaurier) April 15, 2020

Je suis contre le vaccin obligatoire, si vous le voulez je suis pour votre droit à le recevoir. Si le vaccin protège, je ne vois pas en quoi vous devriez haïr les non-vaccinés? Ou est-ce que c’est que vous avez vos doutes aussi?

#covid19 #çavabienaller — Lucie Laurier (@LucieLaurier) April 15, 2020




L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie

[Image tirée de : http://www.astronoo.com/fr/articles/spectre-electromagnetique.html]

[Source de l’article : La Maison du 21e siècle]

Voici
une lecture pour les récalcitrants qui croient encore que seuls les
effets thermiques des ondes peuvent nuire à la santé. Il s’agit d’un
livre écrit par Arthur Firstenberg qui nous plonge dans l’histoire de
l’électricité et de la Vie depuis le 18ème siècle. Ce livre
nous dévoile que les scientifiques connaissent les effets biologiques
depuis plus de deux siècles! L’ingénieur en mécanique (spécialisé en
aéronautique) Sosthène Berger a réalisé un résumé fort utile de ce livre de 508 pages dont une bibliographie de 134 pages.

L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie par Arthur Firstenberg

(Titre d’origine en anglais:  The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life)


L’arc-en-ciel invisible – Résumé informatif

Introduction

Concernant l’auteur

Arthur Firstenberg
est un scientifique et journaliste à l’avant-garde de la démolition du
tabou concernant l’innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant.
Il est diplômé en mathématique de l’Université de Cornell et a
fréquenté l’Université de Californie, Irvine School of Medicine, de 1978
à 1982, études qu’il a dû interrompre à cause de séquelles subséquentes
à une dose excessive de rayons-X. Depuis, il s’est consacré à la
recherche, à la consultation, comme auteur et comme orateur dans le
domaine des effets environnementaux des radiations électromagnétiques.

Concernant l’ouvrage

Ce
livre remarquablement documenté et bien référencé est une pierre
angulaire dans le sens qu’il retrace le déploiement de
l’électricité dans notre civilisation, sous le jour de son interaction
avec le matériel Vivant, depuis les tout débuts de sa découverte dans
les années 1750, jusqu’à nos jours comprenant même des projections dans
le futur. À noter que le titre se réfère à l’ensemble du spectre
électromagnétique comprenant les couleurs de l’arc-en-ciel, mais
également toutes les fréquences invisibles, comme le sont
les radiofréquence ou les champs générés autour des fils conducteurs.

1ère partie : l’électricité capturée dans une bouteille

En
1746, les premières découvertes liées à l’électricité virent le jour en
Europe. L’expérience de Leyde consistait à mettre en évidence le fluide
électrique grâce au frottement de la main sur un globe de verre mis en
rotation rapide. L’électricité statique produite faisait grande
impression dans les écoles, les foires et chez les privés qui
avaient les moyens financiers d’acquérir ce dispositif, en produisant
qui des arcs électriques, qui des électrocutions passagères. Le
phénomène de mode était tel qu’il était mal vu de penser que cette
électricité pouvait être dangereuse, même que les
électrocutions produisait céphalées, saignements de nez, fatigues chez
certains expérimentateurs ainsi que chez les animaux utilisés dans les
tests. La société était prise d’électromanie et les plus fervents à se
faire électrocuter en bonne compagnie, entre deux coupes de champagne
commencèrent à percevoir des symptômes néfastes. Malgré tout,
les établissements médicaux s’équipèrent de la fiole de Leyde (ancêtre
du condensateur) à des fins d’expérimentations médicales pour les
avortements ou d’autres applications. Ainsi naquit un tout nouveau
domaine de connaissances concernant les effets biologiques de
l’électricité sur les gens, les plantes, les animaux, connaissances qui
étaient alors bien plus vastes que celles de nos médecins contemporains
qui voient au quotidien des patients atteints des effets de
l’électricité sans même les reconnaître et qui pour la plupart ignorent
jusqu’à l’existence de ces connaissances.

Le sourd entend et le boiteux marche

Notant
les effets – rarement positifs – plus souvent négatifs de l’application
de tensions électriques aux organismes vivants, les chercheurs et
médecins en ont conclu que les organismes vivants fonctionnent en
conjonction avec l’électricité. Certaines guérisons ont été obtenues en
utilisant l’électricité, comme par exemple en 1851, le
neurologiste Duchenne qui traita la surdité de quelques dizaines de
patients au moyen d’impulsions électriques appliquées localement.
D’autres mises en évidence de la stimulation des systèmes nerveux,
cardiaque, cardiovasculaire, gustatif, sudatoire et autres,
par l’électricité produite dans des couples galvaniques furent
expérimentées, notamment par Volta en Italie, parmi d’autres chercheurs
en occident. Il fut constaté que le nombre des effets curatifs était
nettement moindre que les effets délétères dont on peut lire la liste
et qui comprennent les symptômes de l’électro-sensibilité (ES ) connus
aujourd’hui, comme céphalées, vertiges, nausées, confusion mentale,
fatigue, dépression, insomnie, etc.

Sensibilité électrique

Le
botaniste français Thomas-François Dalibard – qui a mené des
expériences électriques sur le Vivant – confie à Benjamin Franklin dans
une lettre datée de 1762 qu’il ne peut plus aller de l’avant pour cause
d’intolérance électrique de son organisme. C’est un des premiers
électro-hypersensibles (EHS) déclaré formellement. A en lire le
contenu, ce botaniste devait être fortement affecté. D’autres
professeurs et chercheurs font la même et triste expérience et doivent
cesser leurs travaux. Même le si renommé Benjamin Franklin fut atteint
d’une maladie neurologique chronique durant ses recherches sur
l’électricité, dès 1753, et les symptômes font largement penser à
de l’électro-hypersensibilité. Tant et si bien qu’à la fin du 18 ème
siècle, il fut de renommée populaire que l’électricité pouvait rendre
malade, selon le sexe, la morphologie et la condition physique des
individus. De même, on avait observé que certains individus réagissaient
fortement aux changements de météo, souvent corrélés à des
modifications électriques de l’atmosphère. Certains de ces sujets sont
connus jusqu’à nos jours, comme Christophe Colomb, Dante, Charles
Darwin, Benjamin Franklin, Goethe, Victor Hugo, Leonardo DaVinci, Martin
Luther, Michel-Ange, Mozart, Napoléon, Rousseau, et Voltaire.

La route délaissée

Durant
les années 1790, la science se trouva face à une crise d’identité quant
à l’interprétation et l’unification des quatre différents fluides que
sont l’électricité, la lumière, le magnétisme et la chaleur. Pour ce qui
est de l’électricité, on avait d’un côté la perception selon Luigi
Galvani qui considérait que l’électricité faisait partie intégrante
du Vivant et de l’autre Volta qui pensait que l’électricité n’était
qu’un effet « secondaire » des réactions chimiques internes au vivant.
Volta, inventeur de la pile électrique fort utile et pouvant
potentiellement être la source de retombées pécuniaires, eut gain de
cause contre la vision plus globale de l’interaction entre électricité
et vivant.

Maladie électrique chronique

Dès
la fin du 19 ème siècle, le paysage des villes fut métamorphosé par
l’installation de lignes de télégraphe partout dans les pays
industrialisés. Cette technologie utilisait des tensions de l’ordre de
80 volts sur un seul conducteur, le retour du signal se faisant par
la Terre. Alors naissent les premiers courants vagabonds auxquels le
Vivant fut exposé. On vit alors apparaître des maladies de civilisation
telle que la neurasthénie dont furent affectés Frank Lloyd Wright et
Theodore Roosevelt parmi d’autre personnalités. Notons au passage que la
neurasthénie s’apparente de très près à l’électro-hypersensibilité,
terme plus moderne pour désigner la même sensibilité à l’électricité.
Les télégraphistes employés à manipuler le courant électrique envoyé
dans les lignes, donc exposés à des champs électromagnétiques importants
furent frappés du mal télégraphique pour la moitié d’entre-eux environ.
Encore une fois, les symptômes étaient les mêmes que ceux de l’EHS.
Plus tard, vers 1915, ce furent les téléphonistes qui seront confrontés
aux même symptômes, car exposés durant de longues heures aux
champs électromagnétiques des communications, devant leur pupitre. En
1989, il fut noté qu’a Winnipeg, 47 % des opérateurs téléphoniques
étaient atteints des mêmes symptômes. 

Toutefois, en 1894, un
célèbre psychiatre viennois écrivit un article dont l’influence
fut grandement néfaste à tous les malheureux qui souffraient du mal
télégraphique, de neurasthénie, du syndrome des micro-ondes ou d’EHS. Au
lieu de voir la cause extérieure de la pollution électromagnétique, il
attribue ces symptômes à des pensées désordonnées ou à des émotions mal
contrôlées. Ainsi, on médicalise des millions de citoyens affectés par
le smog électronique au lieu de réduire leur exposition à ce polluant.
Sigmund Freud renomma la neurasthénie – dont on connaissait bien
l’origine électrique – en névrose d’angoisse ou attaque d’anxiété ou
encore attaque de panique. Ainsi, le déploiement sans précaution de
l’électrification put continuer sans entrave. A noter qu’en Russie, la
neurasthénie est listée comme maladie environnementale car la
redéfinition abusive de Freud fut refusée.

Le comportement des plantes

Sir
Jagadis Chunder Bose ainsi que d’autres chercheurs menèrent de
nombreuses expérimentations électriques sur les plantes et d’autres
organismes vivants, avec des résultat démontrant de nets effets. Il
découvrit que les nerfs végétaux ou animaux ont des comportements
variables et que la résistivité de ceux-ci peut fortement varier
en fonction du courant appliqué et de sa polarité. Aussi, il nota que
l’intensité de courant nécessaire à modifier la conductivité des nerfs,
respectivement la tension appliquées est infinitésimale, de l’ordre de
0,3 microampères (0,3*10-6 ). Il se trouve que ce courant
est nettement inférieur au courant induit par une conversation
téléphonique au moyen d’un cellulaire. Bose découvrit également que le
seuil de bio-activité d’un courant est de un femtoampère (1*10-15 )
! Comme ce chercheur étaient également versé dans les transmissions par
radiofréquences, il essaya de soumettre une plante à un signal radio
de 30 MHz à 200 mètres de distance et constata que la plante retarda sa
croissance durant le temps de l’émission. De même il démontra que la
circulation de la sève dans la plante était ralentie lorsque celle-ci
était irradiée par le même signal radio.

Maladie électrique aiguë

Dans
les années 1880, Londres fut alimentée en courant continu, mais
certains physiciens avaient découvert que la distribution du courant
alternatif générait moins de pertes ohmiques dans les fils. Il s’en
suivit une bataille des courants malgré que de nombreux scientifiques
dénonçaient les effets plus dangereux du courant alternatif,
dont Edison. D’ailleurs, ironiquement, c’est bel et bien du courant
alternatif qui est utilisé dans la chaise électrique, justement parce
qu’il est plus nocif. Tout le monde sait que le courant électrique de
secteur est… alternatif ! 

En 1889, l’électrification à grand
échelle débuta aux États-Unis et peu après en Europe. Cette même année,
comme par hasard, les médecins furent pris d’assaut par des malades de
la grippe qui jusque là n’apparaissait que rarement. Les symptômes
des victimes étaient bien plus neurologiques, du style neurasthénie, à
l’exclusion de troubles respiratoires. Cette pandémie dura quatre ans et
fit au moins un million de morts. 

En 2001, l’astronome canadien
Ken Tapping démontra que les trois derniers siècles de pandémies
grippales étaient corrélés à des pics d’activité solaire magnétique, sur
un cycle de onze ans. Il a également été constaté que certaines
épidémies de grippe se répandent sur des contrées énormes en juste
quelques jours, fait difficilement explicables par la contagion de
proche en proche. De même, de nombreuses expériences liées à
la contagion de proche en proche par contact, par projections de mucus
ou autres procédés se révélèrent infructueuses. 

Depuis 1933 à nos
jours, les virologues ne peuvent présenter aucune étude expérimentale
démontrant que la grippe se propage par contact normal entre
personnes. Toutes les tentatives ont échoué.

Le mystère de l’île de Wight

En
1904, les abeilles commencèrent à mourir sur l’île de Wight, suite à
l’installation d’émetteurs d’ondes radio par Marconi. Ces émetteurs
travaillent sur des fréquences proches du mégahertz. 

De l’autre
côté de la Manche, Jacques-Arsène d’Arsonval démontra que les
signaux électromagnétiques « pointus et crochus » sont beaucoup plus
toxiques que les signaux sinusoïdaux. 

En fait, Marconi, après un
an et demi d’expérimentation avec des émetteurs radio, en pleine santé à
22 ans, a commencé à développer des fièvres. Ces accès ne
disparurent pas jusqu’à la fin de sa vie. En 1904, alors qu’il était
occupé à réaliser un émetteur puissant pour des communications
transatlantiques, ces fièvres étaient si intenses qu’on a pensé à la
malaria. En 1905, il se maria à Beatrice O’Brien et après leur lune de
miel, ils s’installèrent sur l’île, à proximité d’un émetteur. Aussitôt
que Béatrice fut installée, elle nota des acouphènes. Après trois mois,
elle tomba malade d’une mauvaise jaunisse. Elle dut rentrer à Londres
pour donner naissance à un bébé qui ne vécut que quelques semaines et
mourut de « causes inconnues ». Dans le même laps de temps,
Marconi passa plusieurs mois dans la fièvre et le délire. Entre 1918 et
1921, il souffrit de dépression suicidaire, alors qu’il travaillait sur
un émetteur à ondes courtes. En 1927, alors qu’il était en voyage de
noce de son deuxième mariage, il s’effondra de douleurs thoraciques et
fut diagnostiqué de graves troubles cardiaques. Entre 1934 et 1937
alors qu’il développait la technologie micro-ondes, il subit neuf crises
cardiaques, la dernière le tua à l’age de 63 ans. 

Sur la même
île, à Osborn House, la reine Victoria fut atteinte
d’hémorragies cérébrales et mourut le soir du 22 janvier 1901, juste au
moment ou Marconi mit en marche un nouvel émetteur à moins de vingt
kilomètres de là. 

En 1901 il n’y avait « que » deux émetteurs
alors qu’en 1904, il y en avait quatre, faisant de ce cette île
l’endroit le plus irradié de la planète, ne laissant plus aucune
place aux abeilles pour survivre. En 1906, une enquête fut menée pour
constater que 90 % des abeilles avaient bel et bien disparu sans raison
apparente… De nouvelles colonies furent apportés sur l’île mais celle-ci
succombèrent également en une semaine. 

Cette épidémie se
propagea à travers l’Angleterre puis à travers le monde occidental pour
se stabiliser peu à peu, jusqu’à ce que les armées s’équipent de divers
émetteurs radio de haute puissance, vers la fin du premier conflit
mondial, en 1918, provoquant comme on l’a vu ci-dessus, la pandémie de
grippe espagnole qui en réalité débuta aux États-Unis, dans la Naval
Radio School de Cambridge, Massachusetts avec 400 cas. Cette épidémie se
propagea rapidement à 1 127 militaires au Camp Funston (Kansas), où
on avait introduit les connexions sans fil. Ce qui intrigua les médecins
fut que 15 % de la population civile était affectée de saignements de
nez alors que 40 % des marins de la US Navy en souffraient. D’autres
saignements apparurent également et un tiers des morts l’étaient par
hémorragie interne des poumons ou du cerveau. En fait, c’est la
composition du sang qui était modifiée, mesurée par le temps de
coagulation plus que doublé. Ces indications jurent avec les effets des
virus respiratoires de la grippe, mais sont totalement cohérents avec
les effets néfastes de l’électricité. Une autre incohérence était que
les victimes étaient pour deux tiers des jeunes en bonne santé. Encore
un symptôme atypique de la grippe, le pouls descendait à des valeurs de
36 à 48, alors que ce genre de situation sont courantes lorsqu’on est
exposés aux champs électromagnétiques. Aussi, certains purent être
soignés par des administrations massives de calcium. 

Le Dr.
Militaire George A. Soper, témoigna que le virus se propageait plus vite
que la vitesse de déplacement des personnes. Différentes expériences
furent menées pour contaminer des sujets de proche en proche, par
contact direct, ou inoculation de mucus ou de sang, sans pouvoir
démontrer la contamination. 

On observe que chaque nouvelle
pandémie de grippe correspond à une nouvelle avancée technologie
électrique, comme la grippe asiatique de 1957-58 subséquente
à l’installation d’un puissant système de surveillance par radars, la
grippe de Hong-Kong dès juillet 1968, subséquente à la mise en service
de 28 satellites militaires de surveillance spatiale à la hauteur des
ceintures de Van Allen nous protégeant des rayonnements cosmique.

L’enveloppe électrique de la Terre

La
Terre en rotation avec son centre constitué en majorité de fer,
protégée par, en premier lieu la ionosphère, puis la plasma-sphère –
délimitée par les ceintures de radiation de Van Allen entre 1 000 et 55
000 km d’altitude –, et sa traîne qu’est la magnétosphère, exposée aux
vents solaires en provenance de notre astre du jour, constitue une sorte
de dynamo, un système électrique complexe. Les échanges électriques
entre la croûte terrestre et l’atmosphère, voire la ionosphère sont
permanents et constants. Ils sont en équilibre précaire et une sorte de «
respiration » électrique, de tout le système a permis à la vie de se
développer sur notre planète chargée de ions négatif, par opposition à
la ionosphère chargée positivement. On note un champ électrique vertical
moyen de l’ordre de 130 volts par mètres, avec des valeurs
pouvant s’élever à 4 000 volts par mètre dans les orages par exemple. En
1953, on a aussi découvert un des paramètres primordiaux de cette
oscillation électrique de notre environnement, avec les fréquences de
Schumann (Winfried) respirant à 7,83 hertz, avec des harmoniques à 14,
20, 26, 32 Hz, appelées Très Basses Fréquences (TBF) ou Very Low
Frequencies (VLF).

Pas étonnant que les organismes vivant dans cet
environnement se soient imprégnés de ces valeurs physiques et que par
exemple nos rythmes cérébraux se situent dans ces plages de fréquences,
comme le rythme alpha entre 8 et 13 Hz. Si nous percevons les fréquences
visible – du bleu au rouge –, du spectre électromagnétique, certains
animaux sont en mesure de voir d’autres fréquences électromagnétiques,
comme les abeilles qui voient les ultra-violets ou ces salamandres ou
poissons-chat qui peuvent voir les basses fréquences électriques, alors
que les serpents voient les infra-rouges. 

Des expériences en
laboratoire sur les hamsters, par exemple, démontrèrent que la réduction
de la température et de la durée du jour ne suffisait pas à les mettre
en hibernation. De même, des hamsters élevés en cage de Faraday
refusaient d’hiberner même que les paramètres de lumière et de
température étaient hivernaux, jusqu’au moment où la protection de
Faraday fut supprimée. D’autres expériences furent menées, par exemple
en 1967, à l’institut Max Plank, par le physiologiste Rütger Wever,
en utilisant deux chambres enterrées, sans fenêtre ni contact extérieur,
l’une blindée électromagnétiquement, l’autre non. Il fut démontré que
dans la chambre blindée, les rythmes circadiens des sujets volontaires
se désynchronisaient et pouvaient varier entre 12 et 65 heures, avec des
troubles métabolique, alors que les sujets de la chambre immergée dans
les champs terrestres gardaient un rythme cohérent proche de 24
heures et que leur métabolisme continuait de fonctionner plus
normalement. On a démontré scientifiquement que le Vivant a besoin
d’être baigné dans le système électromagnétique de notre environnement
naturel pour bien fonctionner. 

D’ailleurs, l’acupuncture,
médecine traditionnelle millénaire chinoise utilise nos propriétés
électriques en modifiant les connexions des méridiens. Il fut
démontré récemment, dès les années 1950, que ces méridiens correspondent
bel et bien à des circuits électriques et que le Qi chinois correspond à
la notion d’électricité. Ces méridiens ont double fonctions, d’une part
ils transportent les informations et l’énergie interne à l’organisme
d’un organe à l’autre, mais encore, ils servent d’antennes pour capter
les flux électromagnétiques environnementaux. 

Au début des années
1970, les physiciens atmosphériques découvrirent que le
champ magnétique terrestre était passablement dérangé par l’activité
électrique humaine. En effet, en injectant un signal dans l’espace et en
captant son écho, on s’aperçut que le signal initial avait été modifié
par des multiples des 60 Hz du réseau électrique utilisé en Amérique du
Nord. 

Ceci n’empêcha pas de lancer le projet HAARP pour délibérément modifier les propriétés électromagnétiques de notre planète. 

De
même, les ceinture de Van Allen nous protégeant des rayons cosmiques,
ont été déjà altérées par notre activité électrique et il se pourrait
qu’initialement, ces ceintures double n’aient été qu’une ceinture simple
qui, face à l’émission de charges électriques humaines dans l’espace se
soient détériorées en son milieu. 

Des observations satellites
montrent que les rayonnements produits par les lignes de haute tensions
occultent souvent les rayonnements naturels des éclairs. 

Dans ce
contexte, il est logique de penser que les pandémies de grippes connues
ces dernière décennies soient liées à l’activité électrique humaine.

Porphyrines et la base de la Vie

Dans
toute transformation d’énergie dans le domaine biologique, les
porphyrines [pigments formés de quatre molécules de pyrrole] sont
impliquées. Si nos nerfs peuvent fournir leur office, c’est grâce entre
autre aux porphyrines qui sont impliquées dans le fonctionnement de nos
cellules. Ce sont des molécules spéciales qui sont l’interface
entre l’oxygène et la vie. Ces molécules sont hautement réactives et
elles interagissent avec les métaux toxiques ou les éléments
synthétiques issus du pétrole, les champs électromagnétiques, qui s’ils
sont en excès provoquent la porphyra, plus une
sensibilité environnementale qu’une maladie. 

Les recherches du Dr
William E. Morton démontrèrent que les personnes atteintes
de sensibilité chimique multiples (MCS) sont également à 90% déficientes
en l’une ou l’autre formes d’enzymes porphyriques, de même que pour les
personnes électro-hypersensible, ce qui signifie que les deux formes de
sensibilités ne sont que des manifestations différentes d’une même
cause. La porphyrie découverte en 1891 affecte environ 10% de la
population moderne et son apparition est concomitante avec
l’électrification générale de l’Occident dès 1889. 

Les
porphyrines sont centrales dans le smog électronique non pas seulement à
cause de l’EHS, la MCS ou la porphyrie, mais également en ce qui
concerne les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, du fait
qu’elles sont impliquées dans une multitude de processus énergétiques
biologiques. 

Le biologiste Allan Frey ainsi que Wlodzimierz
Sedlak démontrèrent dans les années 1960 que nos organismes ont bien une
composante bio-électronique et que certaines de nos cellules se
comportent tantôt comme des conducteurs, ou des capacitances, ou
des semi-conducteurs (transistors) comme les composant que nous trouvons
dans nos appareillages électroniques. Ainsi, il en va de la myéline
–gaine de nos nerfs–, qui contient de la porphyrine intriquée avec du
zinc. Si des poisons environnementaux comme les produits chimiques ou
métaux toxiques affectent cet équilibre, la gaine est altérée, ce qui
change l’excitabilité des nerfs qu’elle entoure. Le système nerveux
entier devient alors hyper-réactif au stimulus de toutes natures, comme
les champs électromagnétiques. Le système entre dans un état
d’instabilité divergente, l’effet devenant la cause. 

Contrairement
à la conception que les mitochondries sont les éléments de nos
cellules produisant l’énergie, l’idée que la gaine de myéline est une
mitochondrie géante voit le jour. 

La connexion entre porphyrie et
zinc a été découverte dans les années 1950 par Henry Peters à la
Medical Schoold du Wisconsin. Les patients souffrant de porphyrie et
de symptômes neurologiques excrétaient beaucoup de zinc dans les urine,
ainsi il lui vint à l’idée qu’une chélation du zinc pourrait améliorer
leur état. Il constata une amélioration, malgré l’idée répandue qu’une
carence en zinc est liée aux troubles cités. De même, certaines
expériences montrent que la chélation du zinc améliore la condition
d’Alzheimer. Une équipe médicale australienne démontra par autopsie que
les cerveaux de sujets atteints d’Alzheimer contenaient deux fois plus
de zinc que ceux de patient sains.

2e partie : au présent

Cœur irritable

En
1980, les arrêts cardiaques chez les jeunes athlètes étaient rares,
seulement neuf cas sur l’année. Á partir de cette date, les cas
augmentèrent constamment de 10% par année jusqu’en 1996 ou soudainement
ce taux doubla pour atteindre 64 cas puis, 66 l’année suivante et 76 la
dernière année de l’étude. La communauté médicale américaine n’avait pas
d’explication, tandis qu’en Europe, en 2002, un appel des
médecins environnementaux allemands demandait un moratoire sur les
antennes-relais car leurs ondes provoquaient des troubles
cardiovasculaires. C’était l’Appel de Fribourg

Le Dr Samuel Milham,
épidémiologiste du département de la santé américain, démontra dans ses
travaux que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le
cancer sont largement, si pas entièrement provoqués par l’électricité. 

Paradoxalement,
les études sur le cholestérol datant du début du vingtième siècle
ne démontraient pas un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
corrélées au taux de cholestérol, contrairement à ce qui est communément
admis de nos jours. Une étude sur les animaux du zoo de Philadelphie
montre que de 1916 à 1964, le taux de cholestérol chez les mammifères et
les oiseaux augmenta d’un facteur 10 à 20, alors que leur régime
alimentaire était resté strictement le même ! Le paramètre qui
avait drastiquement changé était bien l’augmentation des
radiofréquences. 

Durant la seconde guerre mondiale, un certain
nombre de soldats se plaignit de symptômes similaires à la neurasthénie.
D’abord, on pensa selon la doctrine de Freud, qu’ils étaient affectés
de trouble anxieux, puis, une étude sur 144 cas fut menée par le Dr
Mandel Cohen. Cette étude révéla qu’effectivement, ces soldats
étaient physiologiquement moins résistants, avec un cœur irritable. Ils
souffraient d’une difficulté d’assimilation de l’oxygène et devaient
respirer deux fois plus que leurs collègues en meilleure santé pour
capter suffisamment d’oxygène. Il s’avéra que leurs
mitochondries étaient inefficientes. Au bout du compte, il fut démontré
que ces soldats étaient hypersensibles au sens général, mais en
particulier à l’électricité. 

En Union Soviétique, dès les années
1950, il fut aussi observé que les radiofréquences modifiaient les
électrocardiogrammes des personnes exposées, par la modification de
l’efficacité des mitochondries. (Lire l’article de Firstenberg sur l’histoire de l’électrohypersensibilité.)

Les diagrammes de Milham des statistiques
du nombre de morts par maladies cardiaques en fonction du degré
d’électrification des états américains en 1931 et 1940 sont en
outre également très explicites, ne laissant aucun doute quant à la
toxicité des champs électromagnétiques sur la cœur, innocentant le
cholestérol et l’alimentation jugée trop riche en graisses.

La transformation du diabète

Thomas
Edison, impliqué dans les découvertes liées à la technologie électrique
et donc baignait dans les champs électromagnétiques plus que le reste
de ses concitoyens de l’époque fut diagnostiqué d’une maladie fort rare
en 1882, le diabète. Un autre chercheur, Alexander Graham Bell, actif
dans le domaine de la télégraphie et inventeur du téléphone, était connu
pour ses plaintes incessantes concernant ses symptômes de
neurasthénie, appelés aujourd’hui EHS. En 1915, il fut diagnostiqué de
diabète également. 

En 1876, l’ouvrage Diseases of Modern Life
par Ward Richardson décrit le diabète comme une maladie moderne rare,
causée par l’épuisement aux travaux mentaux ou par choc du système
nerveux. 

Naturellement, l’apport excessif en sucre toxique et
addictif dans notre alimentation moderne a la part belle pour expliquer
qu’aujourd’hui, le diabète, incluant le pré-diabète, touche plus de la
moitié des américains. Mais l’explication est simpliste. 

Elliot Joslin
a montré qu’entre 1900 et 1917, l’apport en sucre avait augmenté de 17%
alors que la mortalité par diabète avait doublé. Plus tard, en 1987,
une étude sur les Amérindiens fut menée, démontrant des proportions
radicalement différentes de mort par diabète selon les territoires,
variant de 7 pour mille dans le nord-ouest à 380 pour mille en Arizona !
Durant ces années, ni le mode de vie ni le régime alimentaire
ne pouvaient justifier un pareil écart. Par contre un facteur
environnemental peut expliquer une telle différence. En effet,
l’électrification des réserves d’indiens fut inégalement menée et celles
du nord-ouest n’ont été électrifiées que bien plus tardivement.
Par contre, la réserve de l’Arizona est située aux abords immédiat de
Phoenix. Par ailleurs cette communauté indienne avait sa propre
installation électrique et son entreprise de télécommunication. 

Un
autre exemple étant la population brésilienne, gros producteur de sucre
depuis des siècles qui ne connaissait pas le diabète en 1870 alors
qu’il apparaissait déjà comme maladie de civilisation en Amérique du
Nord. Aujourd’hui encore, les Brésiliens consomment 70 kg de sucre
raffiné par an et par personnes, plus que les Nord-Américains, et malgré
cela, ils ont passé deux fois et demi moins de cas de diabète qu’aux
USA. 

Au Bhoutan, le diabète était pratiquement inexistant
jusqu’en 2002, après que l’électrification du pays ait commencé. En
2004, 634 nouveaux cas de diabète furent annoncés, en 2005 944, en 2006
1 470, en 2007 2 540 avec 15 morts. En 2012, on dénombra 91 morts et le
diabète était la huitième cause de mortalité dans le pays, malgré que le
régime alimentaire n’avait pas changé ! 

Le smog électronique
agissant sur les mitochondries, comme nous l’avons vu au chapitre
précédent, empêche une bonne utilisation du sucre absorbé, à savoir
la combustion du sucre. Celui-ci, ne pouvant pas être converti en
énergie mécanique est stocké sous forme de graisse par l’organisme. 

Les diagrammes des statistiques du nombre de morts par diabète
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur l’apparition du
diabète à grande échelle, innocentant la consommation de sucre, dans une
certaine mesure. 

En 1997, on note aux USA, une augmentation des
cas de diabète de 31 %, sur une année. Elle correspond exactement à
l’introduction massive des téléphones cellulaires dans ce pays. 

Cancer et le déficit de Vie

En 2005, la Cour suprême d’Italie condamna le Cardinal Roberto Tucci,
président sortant de Radio Vatican d’avoir créé par négligence, une
nuisance publique en polluant l’environnement de radiofréquences. En
effet, dans la période de 1997 à 2003, les enfants demeurant dans un
rayon de 12 kilomètres des antennes eurent des taux de leucémie,
lymphomes ou myélomes huit fois supérieurs à ceux qui résidaient à une
plus grande distance. Il en alla de même pour les adultes, avec un taux
sept fois supérieur. 

Otto Heinrich Warburg docteur et professeur
allemand, prix Nobel de médecine en 1931, démontra que le cancer est une
régression des cellules privées d’oxygène, les poussant à se multiplier
anarchiquement comme dans un monde primitif où l’oxygène n’était pas
présent tel qu’il l’est aujourd’hui. La privation d’oxygène initiale est
elle due à un dysfonctionnement des mitochondries, dont on a vu
ci-dessus qu’il peut être provoqué par les champs électromagnétiques ou
d’autres polluants comme la fumée, les pesticides, les additifs
alimentaires et la pollution de l’air. Le même principe de déficit
d’oxygène aux cellules est valable pour le diabète et c’est pourquoi, on
trouve un taux plus élevé de cancers chez les diabétiques que dans le
reste de la population. 

Au zoo de Philadelphie, dans la période
de 1901 à 1955, on nota une élévation du taux de tumeurs malignes chez
les mammifères variant entre 2 fois plus et 22 fois plus entre les deux
dates. 

Des statistiques de morts par cancer montrent une bonne
corrélation entre l’électrification des pays et le taux de cancers. Par
exemple aux USA, sur le période de 1841 à 1850, le taux était de 6,6
pour mille. Il fit plus que doubler pour la prochaine période de 1851 à
1860, avec un taux de 14 pour mille. L’explication est fournie par
le déploiement massif du télégraphe en 1854. 

En 1914, parmi les
63 000 Amérindiens vivant dans des réserves sans électrification, on
dénombra deux morts par cancer, alors que dans le reste du pays le taux
de mortalité par cancer était 25 fois plus élevé. 

Entre 1920 et
1921, la mortalité par cancer augmenta entre 3 et 10 % dans les
pays occidentaux, suite à l’introduction des premières stations
d’émission radio AM. 

Les chercheurs suédois Olle Johansson et Orjan Hallberg
démontrèrent une nette corrélation entre les taux de cancer du sein, de
la prostate et des poumons, avec l’exposition de la population aux
radiofréquences. Ils ont consigné une augmentation significative de ces
taux en 1920, 1955, 1969 et une diminution (!) en 1978, ce
qui correspond à l’évolution du smog provoqué par les radiofréquence,
respectivement l’introduction de la radio AM, celle de la radio FM et la
TV1, arrivée de la TV2 en couleur, puis cessation des émission en radio
AM. Ces même chercheurs ont également découvert une excellente
corrélation linéaire entre le nombre d’émetteurs radio FM par unité
de surface et l’incidence des mélanomes, les endroit exposés ayant 11
fois plus de mélanomes que les zone blanches. De plus, ils ont mis en
évidence que les mélanomes n’apparaissent que rarement sur les zones du
corps les plus exposées au soleil, comme le front, le nez, les épaules
et les pieds, mais plutôt aux endroits du corps habituellement protégés
du soleil. Qui plus est, la prolifération des cancers de la peau arriva
avant la mode des vacances balnéaires ou l’exposition solaire est
intense. La démonstration est faite que les mélanomes ne sont pas
l’objet principal du soleil, mais celui des radiofréquences. 

Les diagrammes des statistiques de la mortalité par cancer
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, tels qu’ils le sont pour
le diabète et les maladies cardiovasculaires, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur la prolifération
des cancers. 

Les données honnêtes concernant les tumeurs du
cerveau sont rares car le lobby de la téléphonie mobile s’est infiltré
depuis des décennies dans ce milieu pour mandater des études biaisée.
L’une d’elle montrant même une diminution de l’incidence de
tumeurs corrélée à l’usage intensif du téléphone cellulaire! Toutefois,
un chercheur de l’Université de Calgary mit en évidence une augmentation de 30 % d’incidence de tumeur malignes du cerveau sur la période de 2012 à 2013 et Dr Lennart Hardell,
professeur d’oncologie à l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède,
démontra que 2 000 heures d’usage d’un cellulaire augmente le risque de
tumeur d’un facteur compris entre trois et huit, dépendant de l’âge du
sujet et de ses habitudes téléphoniques. 

En 2000, Neil Cherry analysa les taux de cancer des enfants de San Francisco
en fonction de la distance entre leur résidence et l’émetteur
télévision et radio FM Sutro Tower. Les enfants vivant sur des collines
ou sur des crêtes furent plus touchés. Ceux qui vivaient à moins de un
kilomètre de l’antenne eurent des occurrences 9 fois supérieures de
leucémies, 15 fois plus pour le lymphome, 31 fois pour le cancer du
cerveau. Dans l’ensemble, un taux 18 fois supérieur à ceux qui vivaient
en dehors de ce rayon de un kilomètre.

Vie ralentie

Dans
le Traité pratique de l’épuisement nerveux de George Miller Beard,
électrothérapeute et ami de Thomas Edison, publié en 1880, on peut lire
une observation intrigante : Même si ces difficultés ne sont pas
directement fatales, qu’elles n’apparaissent pas directement dans les
tables de mortalité, au contraire, elles pourraient tendre à prolonger
la vie et à protéger l’organisme des maladies inflammatoires, il n’en
demeure pas moins que la souffrance est énorme. Ceux qui souffraient le
plus semblaient plutôt jeunes pour leur âge. Plus loin, Beard note
qu’une rare maladie semble plus volontiers habiter les sujets
neurasthéniques que le reste de la population, il s’agit du
diabète. Beard, avait déjà observé que l’extension de l’espérance de vie
n’allait pas de paire avec la qualité de celle-ci. La mystérieuse
corrélation entre les souffrances des neurasthéniques – dont les
symptômes sont les même que ceux des personnes électrohypersensibles
contemporaines –, et l’extension de leur vie montrait du doigt
un dysfonctionnement majeur. 

En outre, de longue date il a été
observé qu’un mode de vie ascétique, doté d’une alimentation pauvre en
calorie avait pour faculté de prolonger l’espérance de vie et la santé.
C’est par exemple le cas de la population d’Okinawa dont le nombre de
centenaires est quarante fois supérieur à la population des préfectures
plus riches, situées plus au nord. 

Des chercheurs dans le domaine
du vieillissement ont souligné que le moteur de notre vie est le
système de transport des électrons dans les mitochondries de
nos cellules. C’est là que se combinent l’air que nous respirons et ce
que nous mangeons, à une cadence qui détermine notre taux de
vieillissement, d’où notre espérance de vie. Si un ralentissement de la
combustion réalisé au sein de nos cellules en modérant la quantité
d’énergie acheminée peut être bénéfique, un autre mode de
ralentissement peut par contre lui être néfaste. C’est l’empoisonnement
de la chaîne de transport des électrons. Une des possibilités
d’empoisonnement est l’exposition chronique aux
champs électromagnétiques artificiels. Cette pollution qui ne cesse de
croître exerce des forces extérieures sur les électrons de nos
mitochondries, les ralentissant, privant nos cellules d’oxygène et
provoquant les symptômes de l’EHS.

Vous dites que vous pouvez entendre l’électricité ?

En
1962, une femme contacta l’université de Santa Barbara (CA, USA) pour
qu’on l’aide à trouver la source du son mystérieux qu’elle entendait
partout chez elle, dans un quartier pourtant calme. Cela l’empêchait de
dormir et nuisait à sa santé. Des mesures montrèrent effectivement des
champs électromagnétiques particulièrement forts émanent de tous les
conducteurs électriques, aussi bien du réseau que des radiateurs
ou autres éléments métalliques, mais le stéthoscope restait quant à lui,
silencieux. L’ingénieur se livra à une expérience, enregistrant sur
bande les champs mesurés et les diffusa à la femme affectée par ces
bruits. Elle confirma que c’est bien ce qu’elle entendait. Ainsi, cette
femme entendait les champs électromagnétiques de son environnement. Des
installations de mise à la terre et des filtres électroniques
furent installées afin de réduire les perturbations à un niveau
acceptable. 

Mais auparavant, entre autres chercheurs, Volta avait
déjà expérimenté la production de sons variés en appliquant une tension
au niveau des oreilles avec succès. Bien plus tard, dans les années
1960 également, le biologiste Allan Frey publia des articles sur la capacité de certains sujets à entendre les émissions d’une installation de radar. 

Le
modèle mécanique de fonctionnement de l’oreille tel qu’il est enseigné
dans les écoles ne permet pas d’expliquer ces phénomènes observés.
Constatant cela, le biochimiste Lionel Naftalin développa un nouveau
modèle de fonctionnement de l’oreille humaine, prenant en compte le
phénomène de piézo-électricité, bien connu et utilisé par les
électroniciens, qu’il découvrit dans le gel recouvrant les cils de
l’oreille interne. Dans ce gel trouvé nul part ailleurs dans le corps
humain et ayant des propriétés électriques très particulières, une
tension de 100 à 120 millivolts était présente, ce qui est beaucoup dans
le domaine de la bio-électronique. Ce gel piézo-électrique transforme
les ondes sonores en un signal électrique communiqué aux cils de
l’oreille interne. Ce nouveau modèle révisé du fonctionnement de
l’oreille humaine permet alors d’expliquer que, non seulement certains
sujets dans certaines conditions arrivent à entendre un
signal électromagnétique, mais également que tant de citoyens
contemporains souffrent d’acouphènes, ou encore que certains groupes de
citoyens entendent le bourdonnement (hum), un peu partout autour de la planète à raison de 2 à 11% de la population. 

Aujourd’hui,
environ 44 % des adultes américains ont des acouphènes à divers niveaux
d’intensité, alors qu’en Suède, le nombre de jeunes affectés était de
12 % en 1997 et de 42 % en 2006 ! Ces bruits parasites sont en grande
partie le résultat d’un environnement fortement pollué en champs
électromagnétiques artificiels de toutes natures.

Abeilles, oiseaux, arbres et humains

Alfonso
Balmori Marinez, biologiste espagnol, a corrélé la densité de
population de moineaux aux valeurs d’irradiations en radiofréquences de
leurs endroits de vie. Dans les lieux le plus irradiés, au-dessus de 3
V/m, les moineaux ne peuvent plus vivre, alors qu’ils sont encore 42
sujets par hectare si le niveau est de 0.1 V/m. Il a également observé
une nette modification du comportement des cigognes qui se battent au
sein du couple plutôt que de construire le nid ou couver les œufs, si
elle sont à proximité (200 m) d’une antenne-relais. 

Le
Royaume-Uni a classifié le moineau domestique comme espèce en voie
de disparition après que sa population ait décliné de 75 % entre 1994 et
2002, période qui coïncidence avec le déploiement de la téléphonie
mobile. 

Les éleveurs de pigeons voyageurs de plusieurs continent
constatent que jusqu’à 90 % des volatiles lâchés ne retrouvent pas le
chemin de retour au pigeonnier, alors que traditionnellement, cette
proportion était négligeable. En 2000, les éleveurs anglais tentèrent de
modifier le trajet de la course afin d’éviter les antenne-relais pour
laisser une meilleure chance aux pigeons. En 2004, ces mêmes éleveurs
mandatèrent de plus amples études sur l’impact des micro-ondes sur les
pigeons. 

En 2002, le US National Park Service diffusa une note
aux biologistes étudiant le comportement des animaux sauvages expliquant
que les puces RFID de localisation par radiofréquences attachées à ces
animaux peuvent radicalement modifier leur comportement du fait des
radiofréquences générées. 

Dans des milieux pollués par les champs
électromagnétiques, les pinsons n’arrivent pas à s’orienter pour la
migration, alors que s’ils sont dans une cage de Faraday, ils
y parviennent. 

Une expérience sur les têtards de crapaud élevés
dans deux bassins distincts, à 140 mètres d’une antenne-relais, l’un
sans blindage électromagnétique et l’autre avec, montra un taux de
mortalité de respectivement 90 % et 4 % ! 

On trouve le même genre
d’effets délétères chez les insectes, lorsqu’ils sont soumis au smog
électronique que nous rencontrons au quotidien, et le Dr Panagopoulous
ayant expérimenté sur les drosophiles, nous informe que les expositions
aux micro-ondes à des niveaux communs, ne serait-ce que quelques minutes
par jour durant quelques jours, sont le pire agent stressant dont nous
ayons connaissance dans nos vies courantes. Pire que les produits
chimiques ou les champs électromagnétiques basse fréquences. 

Les
abeilles sont également impactées comme nous l’avons vu au début de ce
résumé traitant de l’île de Wight. Le Dr Daniel Favre (Suisse) a
démontré qu’en présence de micro-ondes, les abeilles émettent le son
typique entendu lors de l’essaimage, ce qui porte à croire que les
insectes veulent fuir la source d’émission. Communément, on incrimine le
varroa dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais on oublie
que cette mite a cohabité durant longtemps avec les abeilles. De plus,
on observe que même une colonie morte n’est aujourd’hui pas prise
d’assaut par les parasite, alors que c’était le cas « avant ». On
incrimine également les pesticides, mais comme on l’a vu plus haut, les
abeilles de l’île de Wight avaient bien disparu à 90 % sans que
l’endroit n’ait été traité aux pesticides. La véritable cause de
l’effondrement des colonies, ces sont les champs électromagnétiques
humains, spécialement la téléphonie mobile. 

Dans les années 1980,
un nouveau sujet d’actualité vit le jour : la mort des forêts. Le blâme
fut jeté sur les pluies acides, mais les régions les plus reculées,
baignées que dans de l’air pur furent touchées également. Des recherches
en Allemagne et en Suisse furent entreprises. Effectivement, le sol des
forêts touchées était acide, mais on détermina par observation et par
expérimentation que cette acidité peut également provenir
d’une électrolyse lente du sol via les arbres exposés à des ondes radar,
par exemple. D’ailleurs, les arbres des crêtes étaient plus touchés car
plus exposés par les nouveaux radars installés dans les années 1970. 

Une
autre observation fut faite lors de la chute du mur de Berlin. Les
gigantesques radars russes à Skruda qui irradiaient fortement toute la
région dans leur tâche de surveillance de l’ouest, avaient provoqué des
dégâts non seulement à la forêt, mais aux animaux et aux hommes
également. Après de multiples études, on trouva notamment que les
cercles de croissance des arbres durant les années de fonctionnement des
radars étaient nettement moins large qu’avant ou après celles-ci. 

A
Schwarzenbourg, en Suisse, une antenne de radio à ondes courtes fut
installée en 1939, puis la puissance d’émission fut augmentée à 450 kW
en 1954. S’en suivit une dégradation de la santé des habitants qui se
plaignaient des symptômes propres à l’EHS. Les enfants de ce village
avaient des difficultés à l’école et semblaient ne pas pouvoir accéder à
une formation supérieure contrairement aux enfants des villages voisins
moins exposés. Enfin, en 1992 une étude fut menée, confirmant que les
paramètres des analyses physiologiques des Hommes et des animaux du lieu
étaient anormales, ceci dans un rayon de 900 mètres autour de
l’antenne. Il fut également constaté que les anneaux de croissance des
arbres étaient compressés, mais seulement du côté d’où venaient les
radiations. Le 28 mars 1998, l’émetteur fut arrêté et une étude «
avant-après » fut réalisée, démontrant que le taux de mélatonine des 58
sujets testés remonta. Un villageois de 50 ans put enfin dormir une nuit
complète sans interruption, pour la première fois de sa vie. Le 29 mai
1996, Philippe Roch, directeur de l’Office de l’environnement déclara «
qu’une corrélation entre les troubles du sommeil et les opérations de
transmissions était prouvée ».

Au pays des aveugles

Combien
faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire « ton cellulaire me
tue ! » plutôt que « Je suis électrohypersensible ». Et pourtant le
nombre de gens souffrant de céphalées à cause de l’usage de leurs
cellulaires est énorme. En 2010, deux tiers des étudiants à l’université
ukrainienne interrogés admirent le fait. La question étant qu’il n’est
pas socialement acceptable de l’admettre ouvertement. Madame Gro Harlem Brundtland
était EHS, alors qu’elle dirigeait l’Organisation mondiale de la
santé. Elle ne s’en cachait pas, mais un an plus tard, elle a dû laisser
sa place. Les autres personnages publiques de haut rang ne seront pas
aussi loquaces. 

Seule une minorité des personnes souffrant de la
pollution électromagnétique savent de quoi elles souffrent, alors qu’une
large majorité l’ignore. La population entière est électrocutée à
distance et l’on doit presque s’excuser d’être électrosensible ou
plus exactement électrohypersensible, comme si on devait s’excuser
d’être « cyanurehypersensible », car la vérité est que l’électricité
telle qu’utilisée actuellement est toxique. D’ailleurs, les graphes
statistiques montrent clairement une augmentation de la mortalité des
citoyens de neuf villes américaines, peu après la mise en service
des premières antenne-relais. Cette surmortalité va de 25 à plus 80 %. 

Une
enquête demandant aux New-Yorkais de s’annoncer si un certain nombre
de symptômes relatifs à l’EHS étaient apparus chez eux à partir du 15
novembre 1996, par le biais d’un journal quotidien, récolta des
centaines de témoignages, toutes classes raciales ou sociales
confondues. La date en question était celle de la mise en service
du premier réseau de téléphonie mobile cellulaire. 

L’organisation Cellular Phone Task Force
qu’Arthur Firstenberg a démarrée en 1996, croule sous les demandes
d’aides de personnes blessées par les radiofréquence micro-ondes. Il
semble qu’il n’y ait bientôt plus nulle part où aller tant les émetteurs
de toutes natures ont proliféré, tant WiFi, que WiMAX, stations radar
ou encore les irradiations venant du ciel, comme les satellites de
télécommunication. 

Pr Olle Johansson,
du célèbre institut Karolinska décernant les prix Nobel de médecine,
s’occupa dès 1977 de démontrer les effets du smog électronique sur le
Vivant. Le succès de ses études le marginalisa dans son institut, les
budgets pour ses recherches disparurent, il reçut des menaces de mort et
à une occasion, il échappa de peu à une tentative de meurtre par
sabotage de sa moto. Malgré tout, il continue d’informer le monde sur la
vérité pour défendre, entre autre, les EHS dont la vie est un enfer
sur Terre. Il est dégoûté de la façon dont les autorités de pays
soit-disant « démocratiques » laissent tomber les victimes des
radiofréquences. 

Dr Erica Mallery-Blythe
a la double nationalité anglaise et américaine, termina ses études en
1998. En 2007, suivant son mari pilote de F-16 aux USA, elle
devint sévèrement atteinte par l’EHS, à son insu. Ses recherches sur
internet lui permirent enfin de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se
demanda en tant que médecin, comment une atteinte aussi profonde et
invalidante pouvait exister sans qu’elle n’en ait jamais entendu parler
dans sa profession. Par acquit de conscience, elle décida de se
soumettre à un IRM, afin d’éliminer tous risques de cancer du cerveau.
Elle crut que sa fin était imminente alors que les pulsations hautes
fréquence furent enclenchées. Elle retrouva toute sa santé et sa
vitalité à la Death Valley épargnée des radiofréquence. Désormais, elle
se consacre à informer et aider les au moins 5 % de personnes EHS,
totalement laissées pour compte par les autorités. 

Yury Grigoriev,
considéré comme le grand-père de la recherche sur le CEM en Russie, est
très inquiet pour les jeunes en particulier, tout en mentionnant que
c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on expose
ouvertement son cerveau aux micro-ondes, ce qui est grave aux yeux d’un
radiobiologiste. Il cite notamment une étude coréenne démontrant que le
trouble du déficit de l’attention (ADHD) chez les enfants va de pair
avec l’usage du cellulaire connecté. 

Leif Salford,
un neurochirurgien suédois, et son équipe, prouva dans la fin des
années 1990 que le cellulaire rend perméable la barrière
hémato-encéphalique, provoquant la maladie d’Alzheimer. En 2003 ils
démontrèrent qu’une exposition unique de seulement deux heures laisse
des dommages permanents au cerveau. 

En 2015, des scientifiques
turcs irradièrent des rats, une heure par jour pendant un mois, au moyen
d’ondes typiques de téléphone cellulaire. Les rats irradiés avaient 10
% de moins de cellules cérébrales que ceux qui avaient été épargnés. La
même équipe expérimenta sur des rattes portantes, pendant 9 jours au
même taux de radiations. Leur descendance montrait des dégénérescences
de leur cerveau, moelle épinière, cœur, reins, foie, rate, thymus et
testicules. La même expérience répétée sur des jeunes rats provoqua une
atrophie de la moelle épinière avec diminution de la myéline, similaire à
ce que l’on observe dans la sclérose en plaque. 

En septembre
1998, les 66 premiers satellites de la téléphonie spatiale furent mis
en service, causant un accroissement de la mortalité nationale
américaine de près de 5 %, durant les deux semaines suivantes. Durant la
même période, on observa que les oiseaux ne volaient plus et les
personnes EHS étaient spécialement malades. Aujourd’hui, nous sommes
survolés par environ 1’100 satellites artificiels, mais plusieurs
entreprises projettent de lancer jusqu’à 4 600 nouveaux satellites de
communication chacune d’ici 2020, pour couvrir toute la planète en accès
internet rapide. Il s’agit de Google, Facebook, SpaceX, OneWeb et
Samsung. En 1968, même la première flottille de 28 satellites militaires
provoqua une pandémie de grippe mondiale. Contrairement
aux antenne-relais dont les radiations sont très atténuées en arrivant
dans la magnétosphère, les satellites agissent directement sur celle-ci,
selon des mécanismes encore mal compris, compromettant la Vie sur
Terre. Nous oublions les avertissements de Ross Adey, le grand-père de
la bio-électromagnétique et du physicien atmosphérique Neil Cherry
que nous sommes électriquement réglés pour le monde nous entourant et
que le niveau d’exposition en radiofréquences sûr est zéro. Le besoin
urgent d’agir contre cette initiative potentiellement catastrophique
peut être réalisé en s’approchant de l’association Global Union Against Radiation Deployment from Space (GUARDS)

En
2014, le médecin Tesuharu Shinjyo publia une étude « avant-après ». Il
évalua la santé de 122 habitants d’un immeuble sur lequel étaient
installées des antenne-relais. 21 souffraient de fatigue chronique, 14
de vertiges ou maladie de Ménière, 14 de céphalées, 17 de douleurs ou
infections oculaires, 14 d’insomnies, 10 de saignements de
nez chroniques. Cinq mois après que les antennes aient été éliminés, il
ne subsista que 2 cas d’insomnies, 1 cas de vertiges, 1 cas de céphalées

L’urgence en matière de droits humains qui touche des
centaines de millions de citoyens à l’échelle planétaire et l’urgence
environnementale menaçant d’extinction de si nombreuses espèces
végétales et animales doit être affrontée avec clairvoyance.


Pour sensibiliser les étudiants et les scientifiques, l’association ARA a fait don du livre “The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life” d’Arthur Firstenberg aux bibliothèques universitaires de Genève, Fribourg, Lausanne, Zürich, Berne et Bâle.
Le livre (ISBN 978-0-692-68301-9) est disponible en prêt via https://www.swissbib.ch




COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada

[Source : Le Journal de Montréal]

CA-NORMAND-LESTER

[Auteur :] Normand Lester

Pour la première fois dans l’histoire moderne des
États-Unis, le Pentagone vient de recevoir des ordres secrets de se
préparer à assumer la «continuité du gouvernement», si la crise du
coronavirus engendre des situations qui empêchent les autorités civiles
d’exercer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité intérieure.
  

Selon Newsweek, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a signé, le 1er
février, des directives secrètes ordonnant au US Northern Command
(NORTHCOM) de «se préparer à se déployer» à l’appui de «missions
extraordinaires potentielles» que pourrait provoquer la pandémie.
Elles incluent «la possibilité d’une certaine forme de loi martiale»,
où des commandants militaires se verraient confier des pouvoirs
exécutifs à travers les États-Unis.  

Ces plans d’urgence «Above-Top Secret» portant les noms de code OCTAGON, FREEJACK et ZODIAC sont désormais en place, rapporte Newsweek

En principe, le soutien que le NORTHCOM fournit aux autorités
civiles est légalement limité par la loi du Posse Comitatus Act de 1878.
Adoptée en réponse aux séquelles de la guerre de Sécession, elle
restreint le rôle de l’armée américaine dans l’application des lois
nationales. 

Mais la loi créant le Northern Command prévoit qu’en cas d’urgence nationale, naturelle ou d’origine humaine, il peut prendre en charge la situation. 

Vous ne le saviez sans doute pas, mais le Canada et le Québec sont
dans le périmètre de sécurité américain relevant du Northern Command et
l’armée américaine peut légalement intervenir au Québec pour des
missions de sécurité intérieure. Remarquez, pas seulement au Canada,
mais aussi au Mexique et partout ailleurs en Amérique du Nord.  

Le Northern Command a été créé à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour planifier, organiser et exécuter
des missions de défense intérieure, de soutien aux autorités civiles et
de «gestion des conséquences d’un événement terroriste utilisant une
arme de destruction massive».  

Son aire de responsabilité englobe le Canada, le Mexique et le
littoral nord-américain jusqu’à 500 milles nautiques des côtes des
océans Atlantique et Pacifique, et comprend également le golfe du
Mexique, le détroit de Floride, les Bahamas et une partie des Caraïbes.
Contrairement au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui
assure la défense aérospatiale du continent, l’état-major du NORTHCOM,
dont le siège est au Colorado comme celui du NORAD, ne comprend aucun
général canadien.  

Les responsabilités que Washington attribue au NORTHCOM empiètent
sur la souveraineté du Canada, du Mexique et des Bahamas. Le Canada
a-t-il été forcé de s’y intégrer? Ce qu’on sait, c’est que peu après la
création du Northern Command, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a
signé, en décembre 2002, un «programme d’assistance civile» avec les
États-Unis, qui prévoit les conditions de déploiement de troupes
américaines au Canada à la suite d’une attaque terroriste ou d’une
catastrophe naturelle. La pandémie de la COVID-19 actuelle correspond
parfaitement à la définition d’une catastrophe naturelle. Elle est même
de très grande envergure.   

L’état-major du Northern Command développe présentement des plans
opérationnels d’intervention pour faire face à toute éventualité. Les
scénarios catastrophes envisagés comprennent des violences causées par
des pénuries alimentaires ou l’inaccessibilité aux soins de santé qui
engendreraient des troubles dans les grandes villes américaines. Aux
États-Unis, la dangerosité d’une telle situation serait amplifiée par la
libre circulation des armes à feu, dont des fusils d’assaut. 

D’ailleurs, le Pentagone a ordonné à tout le personnel en uniforme
de rester sur ou à proximité des bases militaires à travers les
États-Unis afin d’être en état d’alerte et disposé à se déployer
rapidement. L’armée américaine est elle-même vulnérable à la pandémie et
cette directive de confinement sert aussi à protéger les militaires de
la COVID-19.




Coronavirus. Docteur Michel Pareti : « Si on compare aux victimes du tabac, aux morts sur la route, aux accidents domestiques, nous ne sommes pas dans une crise sanitaire énorme »

[Source : Breizh-Info]

Michel Pareti est médecin généraliste,
diplômé de la faculté de médecine de Paris. Médecin libéral, il a aussi
été pendant 22 ans attaché hospitalier dans un service de médecine
interne et d’infectiologie.

« J’ai connu l’arrivée de l’épidémie de SIDA, nous étions en première ligne. Et j’ai vu des erreurs faites à l’époque, à l’arrivée de cette épidémie, notamment celles des centres de transfusion, qui ont coûté la vie à beaucoup d’hémophiles ».

Le docteur Pareti porte particulière attention aux avis du Professeur François Bricaire, infectiologue et ancien chef du service Maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière qui lui semblent les plus conformes à la réalité scientifique.

Des interventions qui visent à contrer
la vague de panique actuellement liée au coronavirus en France et dans
le monde, et à faire relativiser la situation, du point de vue du virus
uniquement (pas des conséquences économiques, sociales, et du désastre
au sein de l’hôpital, donc le virus n’est qu’un élément déclencheur,
mais qui couvait depuis des décennies).

Nous avons interrogé Michel Pareti, qui a bien voulu répondre à nos questions et proposer son analyse de la situation.

Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur la pandémie actuelle ?

Dr Michel Pareti : Je
suis à la retraite depuis 3 ans, je n’exerce plus sauf en suivi de
quelques proches, car il y a de moins en moins de médecins en exercice
en France et je suis donc bien sollicité.

J’ai connu de nombreuses épidémies
grippales (grippes, SRAS, H1N1…) avec à chaque fois des drames humains.
Des patients sont morts, parfois des enfants. D’autres ont été sauvés
avec des techniques poussées. J’ai vécu ce que mes confrères
réanimateurs décrivent aujourd’hui avec des services de réanimation déjà
saturés.

N’oublions pas que les grippes
saisonnières infectent entre 3 et 6 millions de personnes tous les ans
avec des milliers de morts (2000 à 8000 ces dernières années, 30 000 en
1968). Et ce dans une indifférence quasi générale de la population et
des médias.

Pourtant, si la majorité des décès porte
sur des patients âgés ou polypathologiques, d’autres sont parfois
constatés chez des jeunes enfants, des femmes enceintes ou des patients
obèses. Mais la grippe n’effraie pas et les Français se vaccinent peu
faute d’obligation.

C’est pourquoi, je pense que les mesures
prises actuellement paraissent disproportionnées. Prises dès
connaissance de l’apparition du Covid-19 en Chine, elles auraient été
plus cohérentes. Maintenant je crains qu’il soit un peu tard. Elles vont
faire perdurer l’épidémie en ralentissant le développement de
l’immunité collective, sans apporter de bénéfices importants sur le
nombre de décès global.

Par ailleurs, elles vont entrainer une crise économique et surtout sociale sans précédent.

Breizh-info.com : En tant que médecin, vous le connaissiez de longue date ce coronavirus ?

Dr Michel Pareti : Les
Coronavirus sont connus depuis longtemps. Certains sont responsables de
simples rhumes, d’autres comme le Covid-19 sont plus agressifs. La
contagiosité du Covid-19 est forte et les complications graves sont
surtout pulmonaires.

La crainte est de voir ce virus muter et
entrainer plus de complications graves. A priori ce n’est pas le cas
actuellement. Il parait stable. Son indice de mortalité, le plus fiable,
est probablement celui des pays, qui ont fait des dépistages
systématiques sur leur population et non uniquement sur les malades ou
personnes en contact avec des patients infectés.

Ainsi, en Corée du Sud, il est à 0,8%.
Certes, cela est supérieur à la Grippe (0,1 à 0,2%), mais cela est loin
d’être comparable à d’autres virus (60% pour l’Ebola par exemple). Même
si cela est difficile, il nous faut donc relativiser. Le tabac fait
c’est 70 000 morts par an, les accidents domestiques 20 000, la route
pas loin de 4000 morts par an.

Breizh-info.com : Alors
qu’est-ce qui explique cet emballement, dans le monde entier ? Quelle
est la raison ? On est donc dans l’irrationnel le plus total ? 

Dr Michel Pareti : Il y
a un manque de courage politique aujourd’hui, dans tous les pays. Dans
un premier temps, on n’ose pas prendre les mesures qui s’imposent. On a
peur de se voir reprocher ensuite que ce n’était pas si grave… Puis
quand un Etat commence à prendre des mesures coercitives, les autres,
par contagion, ont peur d’être à la traine. Il y a l’effet de panique,
et tout le monde veut commencer à confiner. Les Anglais avaient commencé
une tentative d’immunité collective, mais ils commencent à reculer, par
peur qu’on leur reproche après, si l’épidémie était plus grave que
prévu, de ne pas avoir pris les mesures nécessaires.

Breizh-info.com : Certains scientifiques et laboratoires évoquent un médicament à base de Chloroquine, qu’en dites-vous ?

Dr Michel Pareti : La
Chloroquine est efficace in vitro. Le professeur Raoult à Marseille a
entamé un essai de traitement in vivo. Mais, des doses 5 fois
supérieures à celles données dans la prévention du paludisme seraient
nécessaires (500mg par jour pendant 10 jours).

Les effets secondaires sont fréquents
même à 100mg par jour et les interactions médicamenteuses sont
nombreuses. En mettant en balance les bénéfices et les risques, ce
traitement s’il s’avérait efficace serait plutôt à réserver aux cas les
plus graves.

D’autres médicaments sont en étude, en particulier des antiviraux. En particulier, le Favipiravir, médicament japonais, parait prometteur. Mais il est tératogène (anomalie chez le foetus) dans les essais sur les animaux. Des  antihypertenseurs (IRA2) utilisés dans le traitement de l’hypertension ou de l’insuffisance cardiaque seraient une possibilité thérapeutique.  Mais je crains que ces médicaments ne puissent être utilisés qu’en fin d’épidémie.

Breizh-info.com : On a parlé
d’une forme d’irrationalité collective en France. Mais pour le système
finalement, n’est-ce pas une aubaine que cette pandémie qui pourrait
faire sauter le système de santé, et donc permettre aux dirigeants de
s’abriter derrière le coronavirus pour se dédouaner d’un massacre débuté
il y a plusieurs décennies déjà ?

Dr Michel Pareti : Tout à fait.
Quand j’entends mes collègues réanimateurs dire qu’on est saturé, je
suis étonné. Car tous les ans, les services sont saturés. Quand j’étais à
l’hôpital, aux Urgences, nous étions toujours saturés. Je vais même
peut-être un peu plus loin : ce n’est même pas pour masquer quelque
chose, je pense que pour ceux qui dirigent, la Santé n’est pas un sujet
préoccupant. J’ai toujours entendu que soigner un malade coûtait cher,
que la Sécurité sociale représentait 35 % du PIB, que les patients
dépensaient trop pour des anti douleurs… J’ai toujours entendu ce
discours.

Il y a toujours eu plus une approche
comptable de la Santé. On a bricolé avec. Les hôpitaux se plaignent,
mais pour les généralistes c’est encore pire. Quand on voit les
honoraires des médecins généralistes aujourd’hui, c’est une honte. On
parlait des 35 h pour les salariés, mais les médecins en font 70, ils
n’ont pas le droit aux arrêts maladie, ils payent des cotisations
énormes, on leur donne des codifications d’actes compliquées, des
conditions d’accessibilité à leur cabinet improbables…

On a tout fait pour désertifier le tissu
médical français. J’ai toujours entendu les gens de la Sécurité
sociale, sortis de l’ENA ou d’écoles comptables, venir nous expliquer
que la Santé coûtait trop cher en France, que l’on consommait trop de
soin. En Économie générale, quand on veut diminuer la consommation, il
faut diminuer l’offre, et c’est ce qu’ils ont fait.

Aujourd’hui, ça se paye.

Quand j’étais attaché hospitalier, déjà à
l’époque, « je quémandais des lits » partout dans les services. Nous
étions à la fin des années 90.

J’ai démissionné de l’hôpital, car je
n’en pouvais plus de me battre, non pas contre la maladie, mais contre
les coupes sombres. On n’avait pas de quoi payer à des externes un
otoscope alors qu’on avait changé deux fois de suite la décoration de la
salle d’attente.

À l’hôpital, l’administration a pris le
pouvoir. C’est devenu un empire, avec des emplois administratifs pour
des tas de gens sortant des grandes écoles qui seraient au chômage
sinon….A l’APHP de Paris, le personnel compte une très grande majorité
d’administratifs, ou d’encadrants, et une minorité de soignants.
Le problème est là aussi.

Breizh-info.com : Quelles conséquences voyez-vous, une fois la pandémie dissipée ?

Dr Michel Pareti : Je ne connais
rien en économie. L’argent déboursé aujourd’hui, il faudra le récupérer
d’une façon ou d’une autre. Des entreprises vont fermer. La crise
sociale sera plus grave que la crise sanitaire. Il y aura des drames
sociaux, économiques, familiaux…

Madame Lagarde annonce un total de 1050 milliards débloqués par l’Union européenne…

Quand l’épidémie sera terminée, et que
les gens seront rassurés, ils ne comprendront pas qu’on ne puisse pas
leur accorder de l’argent quand ils en demandent (certaines corporations
comme les Agriculteurs notamment) alors qu’on en accorde aux États en
faillite… il va y avoir des Gilets jaunes puissance 1000.

Pour conclure sur ce virus, j’essaie
d’être plutôt rassurant même si l’épidémie est grave. Cette maladie
reste bénigne pour une immense majorité de patients qui en guérissent
sans séquelle.

Cette épidémie met en évidence les erreurs commises dans notre
système sanitaire. Depuis des décennies on nous a dit qu’il y avait trop
de lits dans les hôpitaux, trop de médecins en France, que les Français
se soignaient trop, que la Sécurité sociale représentait 35% du PIB
français. On a donc supprimer des lits dans les hôpitaux, établi un
Numérus clausus pour les études médicales, écrasé les médecins libéraux
sous des charges asphyxiantes, sous des formalités administratives
complexes, des contraintes d’accessibilité des locaux, le tout
constituant une véritable dissuasion à l’exercice médical.

J’écoutais récemment le Professeur
Maffesoli qui a parfaitement résumé la situation, en nous expliquant que
nous avions quitté la modernité, c’est à dire la raison et l’esprit de
synthèse scientifique, pour la post modernité. On fait dans l’affectif,
dans le mythe, on ne raisonne plus, il n y a plus de débat…

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




La fièvre, un processus vital

[Source : www.bickel.fr]

par René

Il n’y a pas à chercher de remède contre la fièvre, la fièvre est le remède.

L’élévation de la température du corps est un phénomène vital. La
fièvre survient uniquement lorsque notre intelligence organique le juge
nécessaire.

La fièvre joue un rôle important dans les fonctions immunitaire, métabolique, circulatoire etc.

L’élévation de la température permet au corps de mobiliser ses
défenses immunitaires. Elle a une action directe sur les agents
pathogènes tout en stimulant les défenses de l’organisme.

La fièvre permet de ramener certains dépôts, certaines substances à
un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang
dans le but de leur élimination (acide urique, cellules cancéreuses
etc.). La fièvre stimule aussi les émonctoires (peau, reins, intestins,
poumons).

Accompagnée de réactions comme la sudation, les éruptions cutanées,
les expectorations, les sécrétions de mucus, la fièvre est le signe que
le corps tout entier se mobilise pour se défendre et éliminer.

Respecter la fièvre, c’est respecter l’énergie vitale de l’organisme face à un trouble de santé.

De nombreuses expériences effectuées par le Pr. Lwoff de l’Institut
Pasteur à Paris, ont montré, qu’à partir d’une température de 39° ou
39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont
inhibés ou détruits.

D’autres expériences, comme celles menées par le Dr Mathew Kluger, confirment cette thèse.

Le Pr. Lwoff a injecté le virus de la poliomyélite à des lapins et a
ensuite évalué leurs réactions à différentes températures. Plus les
animaux avaient chaud, plus ils survivaient à la polio. Il a notamment
observé que les lapins contaminés succombaient en masse dès qu’on leur
inoculait un médicament contre la fièvre.

D’autres expériences ont consisté à injecter une substance toxique à
des animaux à sang froid comme les lézards. Intoxiqués, ils cherchaient
spontanément à s’exposer au soleil ou près d’une source de chaleur.
Soumis à la chaleur, ils survivaient, alors que ceux qui étaient
soustraits à la chaleur, présentaient un fort taux de mortalité.

Le Pr. Lwoff a passé une grande partie de sa carrière à démontrer scientifiquement le rôle salvateur de la fièvre.

Les travaux du Pr. Lwoff  ont été étouffés comme c’est le cas de
nombreux génies précurseurs. Ses écrits sont devenus introuvables
(normalement, on devrait les trouver dans les archives de l’Institut
Pasteur). Les travaux de Lwoff ne figurent pas dans le cursus des études
de médecine.

Les danger des antipyrétiques

Les médicaments antipyrétiques (aspirine, paracétamol …) vont décapiter tout ce système de défense.

Empêcher l’organisme de générer ses propres défenses immunitaires en  coupant la fièvre peut mettre la vie du patient en danger.

Par exemple, quand on nous répète constamment que la grippe provoque
de nombreux décès : est-ce la grippe qui tue ou la bêtise humaine qui
s’acharne à combattre les symptômes de la maladie ?

Il y a quelque temps, un médecin a été suspendu après avoir  causé
la mort d’un nourrisson en prescrivant une dose trop élevée de
paracétamol. En réalité, ce genre d’accident est fréquent mais rarement
reconnu.

Que faire en cas de fièvre ?

La fièvre s’accompagne de phénomènes d’asthénie, de soif et
d’anorexie. Ces symptômes sont bénéfiques, obligeant l’organisme à se
mettre au repos.

Le fiévreux doit donc être mis au repos et rester au chaud en lui
faisant boire de l’eau ou des tisanes non sucrées (éventuellement avec
une mini dose de chlorure de magnésium).

Il ne faut surtout pas donner de fruits ou de jus de fruits, notamment s’il s’agit de fruits acides.

Il ne faut pas chercher à faire baisser la température avec de l’eau
froide ou des enveloppements froids. Mettre un malade qui a une forte
fièvre dans l’eau froide, c’est prendre le risque de le tuer.

L’hypothalamus joue le rôle de chef d’orchestre dans la montée en
température. Il est le thermostat qui régule notre température
corporelle.

Le seul danger réside dans le fait qu’il puisse être perturbé et
déréglé par des traitements médicaux. Dans ce cas, une surveillance
médicale sera nécessaire.

En conclusion, il ne faut pas avoir peur de la fièvre, bien au
contraire. Elle représente une manifestation salvatrice de notre
organisme et cette hyperthermie est une réaction normale à une situation
de crise.

La fièvre permet la maturation du système immunitaire chez l’enfant.

Elle est la meilleure parade aux infections

Passionné par les méthodes naturelles de santé, j’ai suivi plusieurs formations dans les années 70, notamment avec André PASSEBECQ (Association «Vie et Action »)                                                            
Le plus important pour moi ce ne sont pas les cours théoriques mais les expériences de vie que j’ai pu avoir sur moi et mon proche entourage. Ceci m’a donné une grande confiance en mon corps et ses capacités d’auto guérison.

René BICKEL mai 2017

                   




Les choses ont changé

[Source : Le Saker Francophone]

Par James Howard Kunstler – Le 16 mars 2020 – Source kunstler.com

Au moins en temps de guerre, les bars restent ouverts. C’est
ainsi que vous savez que ce qui nous arrive est quelque chose de
totalement différent de tout ce que vous avez vu dans votre vie. Même
ceux d’entre nous qui ont signé pour ce voyage – c’est-à-dire qui
s’attendaient à une Longue Urgence – sont peut-être un peu ébahis
par la quantité sidérale de merde qui vole en escadrille. Je le sais,
j’en suis. Les dieux ont dû engloutir un max de pissenlits et de fayots.

Avez-vous eu l’impression, comme moi, en regardant le débat Sanders
vs Biden hier soir – l’inadéquat vs l’insignifiant – que le monde dont
ils parlaient n’existe peut-être plus ? Le monde des institutions qui
fonctionnent réellement ? Comme celles qui trouvent la somme
d’argent nécessaire pour faire tourner les rouages ? Vous vous souvenez
de cette phrase d’Hemingway [The Sun Also Rises, roman 1926] sur le type qui a fait faillite ? 1 Lentement, puis d’un seul coup.
C’est nous. L’assurance maladie pour tous maintenant ? Sans blague ?
Non, plus probablement, dans un an, chaque médecin américain ressemblera
au vieux médecin de campagne qui trimbale son sac noir dans ses visites
à domicile. Malheureusement, il n’y a plus assez de chevaux en
Amérique, et les quelques fiacres que nous avons sont tous au musée.

La méga-bulle financière se dégonfle à une vitesse effrayante,
précisément à cause des efforts déployés depuis 2008 pour la gonfler
artificiellement. La Réserve fédérale lui a insufflé la dernière bouffée
d’air dimanche soir [1 500 milliards de dollars, NdT]
pendant que tout le monde comptait ses rouleaux de papier toilette – et
l’effet a été comme de souffler de l’air chaud dans un Zeppelin crevé.
Le cours des contrats à terme sur les actions est « limité à la baisse »
au moment où j’écris, avant l’ouverture de Wall Street. L’or s’enfonce
dans le sol comme un pieu de support de vigne et l’argent métal est si
bas qu’on dirait que les gestionnaires de fonds spéculatifs n’ont plus
qu’à mettre en gage le service de table de grand-mère. (Indice, les
matières premières vont rebondir fortement ; le reste, probablement pas
tant que ça).

Personne ne sait vraiment à quel point cela sera profond et difficile
– et peut-être que ceux qui en ont la moindre idée ne le disent pas.
Mais la situation pose deux questions essentielles : quel est le degré
de désordre qu’il faudra supporter dans cette épreuve ? Et à quoi
ressemblera le monde quand la phase des convulsions de cette affaire
sera terminée ?

Les Américains n’ont jamais rien vécu de semblable. Les désordres de la guerre de Sécession (1861-65) ont été des opérations militaires brutales et horribles menées principalement dans les champs de maïs, les pâturages et les bois – oui, et certaines petites villes comme Richmond, 38 000 habitants, et Atlanta, 10 000 habitants. Lorsque la fumée s’est dissipée, le Dixieland battu a émergé avec un ordre civil paralysé. A Yankeedom, les émeutes de la conscription new-yorkaise ont duré une semaine autour de la petite île de Manhattan, mais tous les autres ont suivi le programme de Lincoln. Après tout cela, l’Amérique s’est rapidement mise au diapason des affaires foisonnantes du XIXe siècle : les chemins de fer, les mines, les usines, et tout le reste. Les guerres mondiales se sont déroulées à l’étranger, et la scène du front intérieur des années 1940 a maintenant un air nostalgique et idyllique.

Les tensions qui s’accumulent aujourd’hui sur la scène nationale
reflètent la fragilité extrême du mode de vie que nous avons construit,
et le très grand nombre de mauvais choix que nous avons faits au cours
de ce processus, comme la mutation de la nation en banlieues
glauques rendant chacun otage d’une motorisation heureuse. Je
n’insisterai pas sur ce point, sauf pour demander comment ces vastes
régions du pays vont gérer la vie quotidienne alors que les chaînes
d’approvisionnement vacillent ? Je dirais qu’une pénurie de papier
toilette n’est peut-être que le début de leurs problèmes.

Les villes – du moins, les quelques villes qui n’ont pas déjà implosé
de l’intérieur – ont fait des hypothèses sur leur taille et leur
développement, qui ne tiennent pas compte des nouvelles circonstances
qui se profilent à l’horizon. Pensez seulement à ce qu’un arrêt de
l’économie mondiale fera à tous ces projets de gratte-ciel résidentiels
récemment construits à New York, San Francisco et Boston. Je vais vous
le dire : ce sont des actifs immobiliers instantanément convertis en
passifs. Et comment ces villes commenceront-elles à payer pour
l’entretien de leurs infrastructures et services complexes alors que
l’argent pour tout cela n’existe plus et qu’il n’y a aucun moyen de
prétendre qu’il reviendra un jour ? Répondez : elles ne pourront pas
continuer à emprunter et elles ne pourront pas gérer. Ces villes se
dépeupleront et il y aura des batailles pour savoir qui pourra vivre
dans les parties qui ont encore une certaine valeur, comme les berges
des rivières.

Je suppose que tout le monde peut maintenant voir l’idiotie qui
consiste à concentrer la vie commerciale de la nation dans des
organismes super-gigantesques comme les magasins Big Box. Cela
semblait être une bonne idée à l’époque, comme tant de gaffes dans
l’histoire, et maintenant ce temps est révolu. Toute écologie ne
prospère que grâce à la redondance – beaucoup de gens faisant des choses
similaires à l’échelle appropriée – et le modèle américain de chaîne de
magasins pour une écologie commerciale était un fiasco évident auquel
il fallait s’attendre. Les personnes qui gèrent ce modèle, et d’autres
personnes qui gèrent d’autres choses dans notre société, doivent se
demander si les lignes d’approvisionnement en provenance de Chine
reviendront. Ce n’est pas différent du culte du cargo des habitants des
îles Salomon vers 1947, après que les avions militaires aient cessé
d’atterrir avec toutes leurs bonnes choses magiques : le temps est venu
de retourner à la pêche en pirogue.

La politique identitaire stupide et idiote, menée par la gauche et
ses scribes de la classe intellectuelle, sexuellement perturbés, bourrés
de préjugés racistes, a réussi à détruire le dernier fragment de la
culture américaine commune qui permettait au pays de rester uni malgré
les vicissitudes passées. On peut donc en conclure que nous allons nous
retrouver face à des tensions venimeuses, et peut-être même des conflits
violents, avant que ces questions ne soient résolues d’une manière ou
d’une autre.

Où tout cela nous mène-t-il en fin de compte ? À un pays et un peuple
qui gère sa société d’une manière très différente à une échelle
beaucoup plus modeste. La tâche de réorganiser notre vie nationale est
immense. Vous pouvez oublier les visions techno-narcissiques grandioses
d’une motorisation électrifiée et d’un nirvana robotique de loisirs
sexuels permanents. Tout ce que nous faisons doit être réduit, de la
fabrication de ce que nous pouvons bricoler, à la reconstruction
d’écosystèmes commerciaux à petite échelle, d’une région à l’autre – en
d’autres termes, ce que nous appelons aujourd’hui la petite entreprise,
adaptée au niveau local.

Il faut s’attendre à ce que les géants de l’agro-business
s’effondrent en raison d’une pénurie de capitaux, en particulier, et à
ce que les petites exploitations agricoles s’organisent d’urgence, en
faisant travailler ensemble un plus grand nombre d’êtres humains.
C’est-à-dire si nous voulons continuer à manger. Attendez-vous à ce que
les petites villes des régions fertiles et bien arrosées du pays
revivent pendant que les métropoles gémissantes s’enfonceront dans la
sclérose entropique. Considérez la valeur de notre vaste réseau de voies
navigables intérieures et la possibilités d’y faire circuler les
marchandises, lorsque l’industrie du transport par camions s’effondrera.
Envisagez de participer à la reconstruction du système ferroviaire dans
ce pays.

Il y aura des rôles économiques et sociaux pour tous ceux qui sont
prêts à assumer une certaine responsabilité. Les jeunes pourraient voir
une opportunité extraordinaire de remplacer les dinosaures économiques
blessés qui se dandinent encore dans le paysage. Il faudra agir au
niveau local et régional et se rendre utile en échange d’un moyen de
subsistance, et de l’estime des autres autour de soi – c’est-à-dire de
sa communauté. Le gouvernement a travaillé sans relâche à se rendre
lui-même superflu, voire complètement inefficace, impuissant et plutôt
répugnant face à cette crise qui se construit lentement mais visiblement
depuis un demi-siècle. Quelque chose d’ancien et d’épuisé claudique en
coulisse, alors que quelque chose de nouveau se met en marche.
N’êtes-vous pas heureux d’avoir assisté à tous ces débats ?

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et
un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le
subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui
font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit

[Source : CW environnement, Pyrène, 1001 Infos, etc.]

Texte poignant de Coline Serreau qui ne mâche pas ses mots…

Dimanche 22 mars.

Coline Serreau, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise.


par Coline Serreau

Le gouvernement gère l’épidémie comme il peut… mais les postures
guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les
virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome,
traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie.

Apprenons à survivre parmi eux, à s’en protéger en faisant vivre
l’espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent
son immunité et lui donnent le pouvoir d’affronter sans dommage les
microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement,
car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit
avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais
l’équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons
notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.

Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l’intelligence collective et populaire se manifeste.

En quelques jours, les Français ont établi des rites de remerciement
massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France
ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et
l’action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont
importants dans nos vies.

Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles
qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les
aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui
travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les
instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de
misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions
d’euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.

Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment “exploitants agricoles” reçoivent des centaines de milliers d’euros1 pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l’industrie chimique prospère.

Et voilà que le petit virus remet les pendules à l’heure, voilà
qu’aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa
reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont
prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des
décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos
systèmes de santé et d’éducation, alors que les lobbies règnent en
maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.

Nous manquons d’argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l’argent où il se trouve, que les GAFA2 payent leurs impôts, qu’ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l’ont-ils gagné cet argent ? Ils l’ont gagné parce qu’il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d’autoroutes, de trains, d’égouts, d’électricité, d’eau courante, d’écoles, d’hôpitaux, de stades, et j’en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.

Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous
ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles
passés les rois de France ont très régulièrement décidé d’annuler la
dette publique, de remettre les compteurs à zéro.

Je ne vois pas comment à la sortie de cette crise, quand les comptes
en banque des petites gens seront vides, quand les entreprises ne
pourront plus payer leurs employés qui ne pourront plus payer les
loyers, l’électricité, le gaz, la nourriture, comment le gouvernement
pourra continuer à gaspiller 90% de son budget à rembourser une dette
qui ne profite qu’aux banquiers.

J’espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir
exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit
redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les
autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra
relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos
ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la
mondialisation qui n’a fait que nous appauvrir.

Et le peuple l’a si bien compris qu’il crie tous les soirs son
respect pour ceux qui soignent, pour la fonction soignante, celle des
mères, des femmes et des hommes qui font passer l’humain avant le fric.

Ne nous y trompons pas, il n’y aura pas de retour en arrière après cette crise.

Parce que malgré cette souffrance, malgré ces deuils terribles qui
frappent tant de familles, malgré ce confinement dont les plus pauvres
d’entre nous payent le plus lourd tribut, à savoir les jeunes, les
personnes âgées isolées ou confinées dans les EHPAD, les familles
nombreuses, coincés qu’ils sont en ville, souvent dans de toutes petites
surfaces, malgré tout cela, le monde qui marchait sur la tête est en
train de remettre ses idées à l’endroit.

Où sont les vraies valeurs ? Qu’est-ce qui est important dans nos vies ?

Vivre virtuellement ? Manger des produits issus d’une terre martyrisée et qui empoisonnent nos corps ?

Enrichir par notre travail ceux qui se prennent des bonus faramineux en gérant les licenciements ?

Encaisser la violence sociale de ceux qui n’ont eu de cesse
d’appauvrir le système de soin et nous donnent maintenant des leçons de
solidarité ?

Subir une médecine uniquement occupée à soigner les symptômes sans se
soucier de prévention, qui bourre les gens de médicaments qui les tuent
autant ou plus qu’ils ne les soignent ? Une médecine aux ordres des
laboratoires pharmaceutiques ?

Alors que la seule médecine valable, c’est celle qui s’occupe de
l’environnement sain des humains, qui proscrit tous les poisons, même
s’ils rapportent gros. Pourquoi croyez-vous que ce virus qui atteint les
poumons prospère si bien ? Parce que nos poumons sont malades de la
pollution et que leur faiblesse offre un magnifique garde-manger aux
virus.

En agriculture, plus on cultive intensivement sur des dizaines
d’hectares des plantes transformées génétiquement ou hybrides dans des
terres malades, plus les prédateurs, ou pestes, les attaquent et s’en
régalent, et plus il faut les arroser de pesticides pour qu’elles
survivent, c’est un cercle vicieux qui ne peut mener qu’à des
catastrophes.

Mais ne vous faites pas d’illusions, on traite les humains les plus
humbles de la même façon que les plantes et les animaux martyrisés.

Dans les grandes métropoles du monde entier, plus les gens sont
entassés, mal nourris, respirent un air vicié qui affaiblit leurs
poumons, plus les virus et autres “pestes” seront à l’aise et
attaqueront leur point faible : leur système respiratoire.

Cette épidémie, si l’on a l’intelligence d’en analyser l’origine et
la manière de la contrer par la prévention plutôt que par le seul
vaccin, pourrait faire comprendre aux politiques et surtout aux
populations que seuls une alimentation et un environnement sains
permettront de se défendre efficacement et à long terme contre les
virus.

Le confinement a aussi des conséquences mentales et sociétales
importantes pour nous tous, soudain un certain nombre de choses que nous
pensions vitales se révèlent futiles. Acheter toutes sortes d’objets,
de vêtements, est impossible et cette impossibilité devient un bonus :
d’abord en achetant moins on devient riches.

Et comme on ne perd plus de temps en transports harassants et
polluants, soudain on comprend combien ces transports nous détruisaient,
combien l’entassement nous rendait agressifs, combien la haine et la
méfiance dont on se blindait pour se préserver un vague espace vital,
nous faisait du mal.

On prend le temps de cuisiner au lieu de se gaver de junk-food, on se
parle, on s’envoie des messages qui rivalisent de créativité et
d’humour.

Le télétravail se développe à toute vitesse, il permettra plus tard à
un nombre croissant de gens de vivre et de travailler à la campagne,
les mégapoles pourront se désengorger.

Pour ce qui est de la culture, les peuples nous enseignent des leçons
magnifiques : la culture n’est ni un vecteur de vente, ni une usine à
profits, ni la propriété d’une élite qui affirme sa supériorité, la
culture est ce qui nous rassemble, nous console, nous permet de vivre et
de partager nos émotions avec les autres humains.

Quoi de pire qu’un confinement pour communiquer ? Et pourtant les
italiens chantent aux balcons, on a vu des policiers offrir des
sérénades à des villageois pour les réconforter, à Paris des rues
entières organisent des concerts du soir, des lectures de poèmes, des
manifestations de gratitude, c’est cela la vraie culture, la belle, la
grande culture dont le monde a besoin, juste des voix qui chantent pour
juguler la solitude.

C’est le contraire de la culture des officines gouvernementales qui
ne se sont jamais préoccupées d’assouvir les besoins des populations, de
leur offrir ce dont elles ont réellement besoin pour vivre, mais n’ont
eu de cesse de conforter les élites, de mépriser toute manifestation
culturelle qui plairait au bas peuple.

En ce sens, l’annulation du festival de Cannes est une super bonne nouvelle.

Après l’explosion en plein vol des Césars manipulés depuis des années
par une maffia au fonctionnement opaque et antidémocratique, après les
scandales des abus sexuels dans le cinéma, dont seulement une infime
partie a été dévoilée, le festival de Cannes va lui aussi devoir faire
des révisions déchirantes et se réinventer. Ce festival de Cannes qui
déconne, ou festival des connes complices d’un système rongé par la
phallocratie, par la corruption de l’industrie du luxe, où l’on expose
complaisamment de la chair fraîche piquée sur des échasses, pauvres
femmes porte-manteaux manipulées par les marques, humiliées, angoissées à
l’idée de ne pas assez plaire aux vieillards aux bras desquels elles
sont accrochées comme des trophées, ce festival, mais venez-y en jeans
troués et en baskets les filles, car c’est votre talent, vos qualités
d’artiste qu’il faut y célébrer et non pas faire la course à qui sera la
plus à poil, la plus pute !

Si les manifestations si généreuses, si émouvantes des peuples
confinés pouvaient avoir une influence sur le futur de la culture ce
serait un beau rêve !

Pour terminer, je voudrais adresser une parole de compassion aux
nombreux malades et à leurs proches, et leur dire que du fin fond de nos
maisons ou appartements, enfermés que nous sommes, nous ne cessons de
penser à eux et de leur souhaiter de se rétablir. Je ne suis pas
croyante, les prières m’ont toujours fait rire, mais voilà que je me
prends à prier pour que tous ces gens guérissent. Cette prière ne
remplacera jamais les soins de l’hôpital, le dévouement héroïque des
soignants et une politique sanitaire digne de ce nom, mais c’est tout ce
que je peux faire, alors je le fais, en espérant que les ondes
transporteront mon message, nos messages, d’amour et d’espoir à ceux qui
en ont besoin.

Coline Serreau


Note :
  1. Les subventions de la PAC (Politique Agricole Commune) profitent surtout aux grandes exploitations agricoles. Ainsi, à partir des années 90’ la PAC s’est progressivement alignée sur les règles de l’OMC et du commerce agricole mondial. L’accent a été mis sur la libéralisation du marché agricole et le renforcement de la compétitivité des exploitations agricoles européennes. Les systèmes des prix garantis et de régulation de marché ont été remplacés par un système de paiement direct aux agriculteurs. Les principales conséquences ont été : une orientation du secteur agricole vers les marchés d’exportation (ceux dont l’UE dispose d’un avantage comparatif), et une disparition des petites fermes au profit d’exploitations de plus en plus grandes. L’exemple de la Belgique est assez illustratif : entre 1980 et 2016, nous avons perdu 67% de nos fermes !
  2. GAFA : Cet acronyme désigne les quatre géants du Web : Google, Apple, Facebook, Amazon qui sont les grandes firmes américaines pionnières dans le marché du numérique et qui dominent ce marché.



À qui profite la pandémie ?

[Source : kla.tv]

Six experts de différents domaines apportent leur point de vue sur la pandémie du coronavirus covid-19 :

https://youtu.be/ZBk9lMiQHuM



Covid-19 : on tient un suspect !

[Source : Néo Santé]

Ça va, vous tenez le coup dans ce monde devenu fou ?   Moi, je vous avoue que la situation commence déjà à me peser. Je n’ai jamais supporté que mes enfants soient tristes, or ma fille aînée m’a confié hier sa tristesse d’avoir assisté à une violente dispute dans un magasin entre trois personnes : l’une d’entre elles avait approché les deux autres à moins d’1,5 m, ce qui ne leur a pas plu du tout !  Voilà où nous conduit cette virophobie démentielle ayant accouché du confinement généralisé.  Il faut stopper ce cauchemar au plus vite ! Cette semaine, je pare au plus pressé et je me focalise sur la situation en Italie. Comme le répète invariablement l’infectiologue Didier Raoult dans ses vidéos devenue virales, les pandémies sont une fiction. Ça n’existe pas, ça n’a jamais existé et ça n’existera  sans doute jamais. Les flambées épidémiques sont écosystémiques et doivent s’analyser dans leur contexte biotopique.  De quel(s) déséquilibre(s) relationnel(s) entre les êtres humains et leur environnement sont-elles la conséquence ?   Concernant Wuhan, nous en sommes réduits au jeu des hypothèses. Selon une source que je ne citerai pas encore car je n’ai pas pu la recouper, une pollution majeure suivie d’une vive protestation populaire durement réprimée pourrait avoir été le facteur déclencheur. Mais il faudrait pouvoir longuement enquêter sur place pour étayer cette possibilité. Laissons la Chine de côté puisque, de toute façon, la maladie baptisée Covid-19 et attribuée au coronavirus SARS-Cov2 y a quasiment disparu. Ce qui n’est pas du tout le cas de l’Italie qui a enregistré presque le double  de décès avec une population 22 fois inférieure. Comment expliquer  une telle tragédie ?

Deux observations s’imposent d’emblée. La première, c’est qu’il ne s’agit pas d’une crise frappant l’Italie dans son ensemble, ni même l’Italie du Nord qui compte ¾ des victimes. L’épicentre de l’épidémie italienne se situe plus précisément en Lombardie, région qui s’octroie 2/3 du fromage macabre. C’est impressionnant et ça  s’est concrètement traduit par des crématoriums débordés et des colonnes de véhicules militaires emportant les cercueils vers d’autres cimetières que ceux de Bergame et Brescia. Images glaçantes qui parlent mieux que les statistiques.  La deuxième chose à noter, c’est que les médias se trompent et nous trompent en affirmant  sans cesse que « cette maladie concerne tout le monde ». Selon le rapport officiel du 17 mars  de l’Istituto Superiore di Sanità, l’âge moyen des personnes décédées était de 79,5 ans (3  ans de moins que l’espérance de vie à la naissance) et  seulement  0,8% des victimes n’avaient pas de pathologies antérieures. Un quart en avait une, un autre quart deux et la moitié trois.  Dans l’ordre, les plus fréquentes étaient l’hypertension artérielle, le diabète et les cardiopathies ischémiques. Dans 20% des cas, il y avait présence d’un cancer et dans 13% des cas,  celle d’une BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive).  Qu’on le veuille ou non, que ça plaise ou non,  la Covid-19  fauche très préférentiellement les vieilles personnes déjà très malades. Il n’y a aucun cynisme à constater cette réalité. Si on pense, comme moi,  que le virus n’est pas seul en cause, il reste cependant à élucider  la surmortalité lombarde. Pollution automobile ?  Le trafic à Milan est beaucoup plus intense que dans les villes les plus touchées, et pas plus dantesque que dans d’autres métropoles. Défaillances du système de santé ? Au contraire, données et témoignages indiquent que les infrastructures et le personnel médical sont ce qui se fait de mieux en Italie,  pays où les soins sont totalement gratuits. À mon avis,  c’est justement l’accès facile à cette offre abondante qui pose question. Dans un de ses ouvrages majeurs (Némésis médicale , 1975), le penseur écologiste Ivan Illich montrait déjà que passé un seuil de développement, la médecine occidentale moderne devient « contre-productive », c’est-dire que ses inconvénients commencent à dépasser ses avantages, ses risques à peser plus lourds que ses bénéfices. Dans le monde industrialisé, l’art de guérir est  ainsi devenu  celui de nuire à la santé. S’il parvient paradoxalement à repousser l’âge de la mort, c’est au prix d’une morbidité (nombre de malades dans la société) plus répandue.

Vous me voyez venir ?  J’insiste en effet  sur la composante iatrogénique de la crise sanitaire  italienne. Selon le rapport cité plus haut (*), 83 % des patients diagnostiqués, pris en charge et décédés ont reçu des antibiotiques, 52%   des médicaments antiviraux et 27% de la cortisone. On peut bien sûr supposer que nombre d’entre eux ont reçu les trois traitements en même temps. Le rapport  est muet sur l’usage d’antipyrétiques et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) mais on peut également se douter que ces substances chimiques sapant le pouvoir d’auto-guérison sont employées sans retenue et sans discernement. Selon une de mes amies habitant là-bas et lisant la presse locale,  la chloroquine fait  aussi partie de l’arsenal médical d’au moins un hôpital. Or  si elle est certainement peu nocive (le contraire se saurait puisqu’ on l’emploie depuis plus de 70 ans), la molécule préconisée par le Dr Raoult n’est  quand  même pas un bonbon pour la toux. Au-delà d’1 g par jour, elle peut mener à l’intoxication et celle-ci est fatale dans 20% des cas.  La mise sous oxygène ? Dans une infolettre précédente, je vous ai signalé que cette pratique était loin d’être anodine et qu’elle pouvait  sérieusement léser les poumons.  Mais savez-vous que la version supérieure de cette technique,  le respirateur artificiel, nécessite d’endormir les patients ?  L’anesthésie générale, ce n’est pas non plus un geste médical dépourvu de risque létal.  En additionnant tous ces facteurs potentiellement iatrogènes, on obtient  une explication non négligeable du désastre nord-italien. Toutefois, je vous avoue que je gambergeais pas mal ces deux dernières semaines : même si elle compte  pour beaucoup, la iatrogénie subie peu avant ou pendant les soins intensifs ne suffit certainement  pas à expliquer l’ampleur du drame en Italie. Il y avait forcément autre chose, mais quoi ? 

La semaine dernière, je mentionnais une étude américaine montrant que la vaccination anti-grippale  favorise les infections à coronavirus. C’est une pièce importante à verser au dossier mais ça n’explique toujours pas la flambée lombarde.  Ailleurs dans le pays et dans plein d’autres pays, ce vaccin inutile et dangereux est conseillé et injecté à de nombreux vieux de plus de 60 ans. Si la valence influenza était si délétère, ça se verrait davantage.  J’en étais encore à me creuser la cervelle quand j’ai reçu, il y a deux jours, un article saisissant de Dominique Guillet. Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet explorateur de l’univers végétal est le fondateur de l’association française Kokopelli, qui a mené avec succès le combat pour la liberté de commercialiser et d’échanger des  semences non inscrites aux catalogues officiels.  Entérinée par une décision européenne, cette victoire  devrait lui valoir mille fois le prix Nobel alternatif. Quand il ne poursuit pas cette lutte libertaire et qu’il ne rédige pas des monographies sur des plantes alimentaires ou médicinales, Dominique Guillet fait du journalisme citoyen et publie le résultat de ses investigations sur son site internet. Dans le long article qu’il a mis en ligne avant-hier et que vous pouvez lire en cliquant ici,  le fouineur amateur (mais néanmoins très pro) révèle une information à mes yeux capitale : en janvier dernier,  la Lombardie a été le théâtre d’une grande campagne de vaccination contre les méningocoques. Suite à une mini-épidémie de méningite bactérienne ayant impacté… 6 personnes (avec 2 décès), les autorités régionales ont en effet décidé de vacciner massivement et gratuitement la population. En quelques semaines, plus de 33.000 personnes ont reçu le vaccin. Hier, Dominique m’a envoyé une information supplémentaire tout aussi cruciale :  comme vous pouvez le vérifier en cliquant ici la campagne de vaccination était déjà en cours à l’automne 2019 ! Ce détail est essentiel parce c’est aussi en automne qu’est apparue en Lombardie une étrange épidémie de pneumonies bizarres nécessitant des examens radiologiques spéciaux. Vous ne le croyez pas ? Regardez cette séquence télévisée où le professeur  Giuseppe Remuzzi, Directeur de l’Institut Mario Negri de Recherches Pharmacologiques de Milan, répond aux questions d’un journaliste plutôt énervé.  Incroyable mais vrai, cette interview est passée le 22 mars sur CGTN, chaîne de télévision internationale… chinoise, sorte de Russia Today à la sauce Xi Jinping !  Comme en atteste ce communiqué, la presse chinoise met le paquet sur cette enquête car elle soupçonne le coronavirus d’avoir été importé d’Italie en Chine !  Je m’interroge : comment  se fait-il que cette nouvelle sensationnelle n’ait pas encore fait le buzz dans toutes les rédactions du globe ? Si j’ai loupé cet énorme scoop dans l’actualité, merci de me corriger. 

En fait, on se fiche un peu de savoir dans quel sens a voyagé un hypothétique virus relativement inoffensif.  Ce qui est très important à vérifier, c’est s’il y a un lien entre la vaccination et la multiplication de pneumonies atypiques en Italie.  Vous en doutez ? La probabilité est pourtant très élevée.  Parmi leurs effets secondaires très pervers, les vaccins ont en effet pour conséquence de modifier l’écologie microbienne. La nature ayant horreur du vide,  la niche écologique devenue vacante par l’immunisation artificielle est immédiatement occupée par d’autres espèces de bactéries, plus insidieuses ou plus dangereuses. C’est ainsi que les épidémies de poliomyélite  ont surgi dans la foulée de la vaccination massive contre la diphtérie, ou que de nouvelles formes d’hépatite (C,D, E, etc..) sont apparues en rançon des vaccinations contre les formes A et B.  Ou encore que les méningites ont gagné en fréquence et en  sévérité depuis qu’on les combat vaccinalement. Bien étudié, ce phénomène de « remplacement épidémique »  a récemment fait l’objet d’une analyse par le Dr Michel de Lorgeril dans le 5ème livre de sa série « Vaccins et société », celui consacré aux méningites bactériennes.  Dès janvier 2012, la revue Néosanté avait lancé l’alerte sur cette catastrophe écolo-sanitaire en publiant un dossier intitulé « Vaccins et microbes : les relations désastreuses », rédigé par notre collaboratrice française Françoise Joët, ex-présidente de l’ALIS  (Association Liberté Information Santé). Cet article magistral et toujours actuel  est en accès libre sur notre site et vous pouvez le consulter en cliquant ici. Que devrait-on faire maintenant  que le suspect vaccin est identifié ?  À mon sens, il faudrait d’urgence vérifier le statut vaccinal des décédés italiens et de leurs proches. Le vérifier aussi dans les autres régions (françaises, espagnoles…) où un nombre anormalement grand de graves pneumonies sont signalées. Certes, l’éventuelle corrélation ne va pas démontrer un lien de causalité. Et le cas échéant,  le puissant lobby vaccinaliste investirait les médias à leur solde pour brandir l’argument habituel de la « coïncidence temporelle » entre vaccinations et maladies. Mais qui serait encore dupe ?  Qui croirait encore à la pertinence des dogmes pasteuriens ? Pour ma part, je lance un appel solennel à l’exploitation de cette piste potentielle. Et je compte sur vous pour faire un maximum de bruit en diffusant ce billet tous azimuts. Je vous embrasse d’avance… sans distanciation sociale.

Yves Rasir




Fin de l’humanité avant 2100 ou changement rapide vers une civilisation nouvelle ?

[Note de Joseph : L’article suivant aborde les questions environnementales dans la ligne du Club de Rome, du GIEC et d’Extinction Rébellion]

de Laurent Dapoigny
Docteur en agronomie, jardinier paysagiste, auteur.

Après
cette 25ème COP (Conference of Parties ou Sommet sur le Climat de
l’ONU) qui a eu
lieu à Madrid en novembre 2019, les gouvernements n’ont pas été à
la hauteur des défis planétaires auxquels nous devons faire face.
Devant l’ampleur des dégâts causés aux écosystèmes, la survie de
l’humanité est
en jeu. Le changement mondial à effectuer pour nous assurer un
futur, tout simplement, ne concerne pas seulement le réchauffement
climatique mais toute notre relation avec l’environnement dans tous
les domaines de l’activité humaine.

Selon
les calculs de l’ONG Global FootPrint Network, les capacités de
renouvellement de la Terre ont été dépassées en 2019 le 29
juillet. Depuis cette date, et jusqu’à la fin de l’année 2019, tout
ce que nous prélevons sur la Planète se fera sans qu’aucun
renouvellement des ressources naturelles prélevées ne soit
possible. Car trop, c’est trop. Tout poisson, tout arbre, toute
ressource renouvelable prélevée ne pourront pas être remplacés
par le renouvellement naturel normalement permis par les écosystèmes
à condition de leur laisser le temps de le faire. La restauration
des écosystèmes est possible à condition de ne pas les détruite à
nouveau avant qu’ils ne se reconstituent de façon naturelle. Mais
l’activité humaine s’accélère à n’en plus en finir, s’activant
comme elle le peut pour assouvir ses désirs matériels qui semblent
insatiables. Les humains ponctionnent à outrance les richesses que
la Terre lui fournit sans lui laisser le temps de les remplacer.
Est-ce que cela peut durer encore longtemps comme cela ? A force de
trop se tendre, l’élastique claque, ce qu’une économie folle,
aveugle et avide, ne saurait comprendre et entrevoir dans sa vision
court-termiste ? A côté des discours catastrophistes pour notre
futur, d’autres sont confiants. Ils attendent sereinement, grâce à
leur foi en l’innovation, que la science et la technique résolvent
tous les problèmes du monde.

Sept
milliards sept cents millions d’êtres humains vivent sur Terre. Ce
nombre a bien sûr un impact très important sur l’aspect destructeur
de l’humanité vis-à-vis de son environnement. Si nous n’étions que
3,7 milliards comme en 1970, la date de dépassement serait plus
raisonnablement proche de la fin de l’année et le devenir de
l’humanité ne serait pas en jeu. Mais plus la population mondiale
est élevée, plus elle exerce à comportement égal une pression
importante sur les écosystèmes et la biosphère dans son ensemble.
Par contre, à nombre égal, le comportement de l’homme a une
influence importante sur la biosphère de par l’intensité, forte ou
faible, et même voire nulle, de son impact écologique. Ainsi, bien
qu’à 7,7 milliards d’habitants, et même d’avantage chaque jour (225
000 de Terriens par jour en plus), il est possible de changer nos
comportements pour faire baisser notre impact écologique sur les
écosystèmes et donc les préserver, voire les restaurer.

Une
planète Terre n’est plus suffisante pour répondre aux désirs
matériels des humains. D’après les calculs de l’ONG Global
FootPrint Network, l’humanité vit comme si nous avions 1,75 Terres.
Ce chiffre est de 0.7 pour les Indiens, de 5 pour les Américains des
Etats-Unis et de 2,8 pour les Européens. Si tous les Chinois et les
Indiens vivaient comme les Américains, la Terre ne serait-elle pas
ravagée, d’après ces données, en moins de six mois ? Pour les
partisans en l’innovation, on trouvera toutes les ressources
nécessaires sur les autres planètes. Mais avons-nous vraiment le
temps de réagir en espérant quelques solutions rapides de
remplacement extraterrestres ? Il faut des mois pour faire
l’aller-retour sur Mars avec la technologie actuelle. La Lune,
proche, serait-elle notre dernier secours ? Mais pourquoi vouloir
quitter un si beau navire que la Terre pour s’exiler sur une planète
désertique ou un satellite inhospitalier ? Pourquoi donc ne pas
préserver la Terre et la restaurer plutôt que de choisir des
solutions coûteuses, lointaines et qui prennent du temps à se
mettre en place ?

La
Planète a été surexploitée à partir de l’année 1971. Avant,
c’était limite. Mais ça allait encore. Le premier jour du
dépassement fut donc celui du 24 décembre 1971. C’est l’année de
la sortie du rapport du Club de Rome, « Halte à la croissance »
produit par le Massachussets Institute of Technology (MIT). Pour la
première fois, une étude systémique sur notre futur est réalisée
en prenant en compte la population mondiale, la production
manufacturée, les ressources renouvelables et non renouvelables et
la pollution. Le constat est clair : notre mode de vie occidental,
basé sur la consommation et la croissance, n’est pas viable car la
planète est finie. Elle est limitée dans le temps et l’espace et ne
saurait supporter une croissance infinie comme le suppose et le
propose l’économie dominante. Et, qu’avec les croissances économique
et démographique, la pollution empoisonnera la Terre. Voilà
quarante-six ans pourtant que cela dure

et
que le mouvement dominant qui nous emporte n’a pas changé. Au
contraire, la force de l’humanité ne fait que s’accroître et la
planète est entrée dans la période de l’anthropocène. Les humains
sont devenus la première force de changement géologique sur Terre.
Ils modèlent la vie et l’histoire de la planète au même titre que
les grandes forces biogéochimiques qui l’avaient façonnée jusqu’à
maintenant.

Depuis
ce 24 décembre 1971, le jour du dépassement des ressources
planétaires se rapproche, d’année en année, du début de l’année
du fait d’un prélèvement sans cesse accru des ressources
planétaires. En 2000, elle avait lieu le 25 septembre, en 2006, le
24 août, et cette année en 2019, le 29 juillet. Et si cette
tendance continuait au même rythme ? Une extrapolation du graphe de
l’évolution de la date du jour de dépassement au cours du temps
(voir Figure 1) indique que le 1 janvier 2091, les richesses que la
Terre nous fournit seront déjà épuisées au premier jour de
l’année. La Planète serait alors ravagée sans qu’il n’y ai plus de
quoi vivre. L’évolution de la date du jour du dépassement de la
Terre prévoit une fin possible de notre humanité pour la fin du
XXIème siècle.

Figure 1 : Evolution du jour de dépassement des capacités de renouvellement de la Terre depuis 1971. Projection linéaire et prévision de la destruction totale des capacités de renouvellement de la Terre.

Cette simple projection se fait en supposant que rien ne change par rapport aux relations entre les hommes et la Terre et que les capacités de dépassement de renouvellement de la terre gardent une relation linéaire dans le temps, ce qui est loin d’être vrai vue la dynamique complexe du vivant et des écosystèmes. Les systèmes complexes, très solides dans leur état stable, peuvent s’effondrer très rapidement comme un château de carte, lorsque de multiples perturbations les éloignent de cette stabilité. Il est alors possible, voire très probable, qu’un effondrement généralisé des écosystèmes ait lieu bien avant cette date supposée de 2090. De plus, la population mondiale devrait continuer de croître pour atteindre les 9,5 milliards d’habitants en 2050. La pression sur l’environnement sera d’autant plus grande. Et il n’y aura déjà plus de poissons dans les océans, leur quasi- disparition étant prévue pour 2050. De plus, les oiseaux et les insectes sont aussi en voie d’extinction. Si nous continuons sur notre lancée actuelle, les dégradations faites à l’environnement s’accentueront d’autant (déforestation, infertilité des sols par une agriculture intensive, incendie, désertification, pollutions chimique et plastique), les pollutions s’accroîtront encore, et les nombres d’espèces végétales, animales diminueront encore et encore nous faisant vivre les pires moments des grandes extinctions massives de la Planète. La dernière en date a eu lieu il y a 70 millions d’années laquelle inaugure la fin des dinosaures. Elle a été causée par la chute d’un astéroïde. Aujourd’hui, l’homme est la cause première de cette hécatombe généralisée. Avec entre 5000 à 25 000 espèces qui disparaissent par an, le taux d’extinction actuelle est de 100 à 1000 fois supérieur aux taux des précédentes extinctions géologiques. La dernière étude publiée le 6 mai 2019 par la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services (IPBES) annonce qu’un million d’espèces animales et végétales sont menacées à court terme.

Si
le rythme d’évolution du jour de dépassement pris depuis 1971 ne
change pas, le 1 janvier 2091, il n’y aura bientôt rien pour que
l’homme vive. Mais, prendre en compte la façon dont on vivait il y a
30 ans ou 40 ans a-t-il du sens alors que des changements ont eu lieu
dans notre façon de vivre ? Non. Alors, prenons le rythme
d’évolution de la date jour de dépassement depuis 2009, juste après
la crise de 2008, à aujourd’hui, et extrapolons la droite linéaire
vers le futur (Figure n°2).

Figure 2 : Evolution du jour de dépassement des capacités de renouvellement de la Terre depuis 2009. Projection linéaire et prévision de la destruction totale des capacités de renouvellement de la Terre.

La
date de la fin des ressources planétaires est alors repoussée de 30
ans pour arriver au début de l’année 2120. Si à cette date, les
capacités de renouvellement de la Terre seront dépassées dès le
début de l’année, c’est que l’humanité aurait disparu avant, car
faute d’environnement viable, l’homme ne peut vivre.

Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas.

Prophétie d’un Amérindien Cree.

Les
effondrements de notre civilisation et des écosystèmes auraient
lieu des années avant l’année 2120, toujours dans l’hypothèse que
les calculs de Global FootPrint Network aient une réalité, et que
rien ne change dans la dynamique de croissance de l’économie et de
la consommation. Si cela est le cas, la date de la destruction totale
de la biosphère telle que l’on la connaît risque de venir bien plus
tôt que beaucoup ne le pensent. Les avertisseurs de danger sont
allumés de toute part, mais les discours alarmants sont-ils à la
hauteur de ce qui se passe réellement? Comme indiqué précédemment,
à force de trop se tendre, l’élastique claque.

Espérons
que cette simple projection des tendances actuelles vis-à-vis de nos
comportements actuels sur cette Planète nous fasse prendre
conscience de l’urgence de la situation. Pensez à l’avenir des
enfants qui naissent aujourd’hui a-t-il du sens si nous ne changeons
pas drastiquement notre façon de vivre ? Car aucun avenir décent ne
leur est proposé dans un futur qui risque davantage d’être fait de
catastrophes, sauf si un changement radical dans notre relation à la
Planète advenait. Changement drastique également, et nécessaire,
des relations entre les humains vers plus de fraternité, de
coopération et de partage. Mais ce changement positif général
auquel on aspire n’est-il pas déjà un peu en cours ?

Il
reste peu de temps avant que la situation ne soit irréversible, mais
l’espoir est encore permis car les solutions existent pour s’en
sortir

Nous
avons l’espoir que les choses soient encore réversibles car les
solutions existent déjà pour vivre dans un monde en harmonie avec
l’environnement et la Planète. Et il n’y a qu’à les appliquer pour
changer les tendances sombres qui viennent sur nous pour une
perspective bien plus radieuse. Comme l’écrit Edgar Morin, quand
tout semble perdu, l’impossible est parfois possible. Et l’abîme
peut être évité à condition, bien sûr, de changer de cap à cent
pour cent comme en temps de guerre. Un pays transforme son économie
et son industrie du jour au lendemain lorsqu’il est attaqué par un
pays ennemi. Comme le rappelle Lester R. Brown, c’est ce qu’a fait
Franklin Delano Roosevelt en décembre 1941 suite à Pearl Harbour.
Et il doit donc être possible à nos gouvernements de changer
radicalement de cap pour sauver la Terre et l’humanité, comme le
suggère Lester R. Brown.

Fort heureusement, la société civile n’attend pas que les gouvernements changent. Partout dans le monde et chaque jour, de nouvelles solutions sont proposées. Elles sont aptes à changer notre relation avec notre environnement pour moins de prélèvements, plus de respect pour l’environnement et une vie harmonieuse avec la Planète. Ces solutions permettent d’économiser l’eau (par exemple, la douche infinie du finlandais Jason Selvarajan, ) , de disposer d’eau dans le désert (voir la Warka-water de l’italien Arturo Vittori ou la gourde solaire de l’autrichien Kristof Retezar), de dépolluer l’eau et les océans (Ocean Clean-up, la machine à récupérer les plastiques du néerlandais Boyan Slat), et les sols (la phytorestauration de Thierry Jacquet), de restaurer les écosystèmes, de transformer les déserts en forêts (le zimbabwéen Allan Savory, le coréen John Di Liu, le burkinabé Yacouba Sawadogo); de réutiliser des sols qui étaient devenus incultivables (les français Lydia et Claude Bourguignon), et d’utiliser facilement l’énergie solaire qui devient l’énergie la moins chère du marché (la technique existe pour stocker l’énergie solaire à faible coût grâce aux volants en béton du français André Gennesseaux), et produire des aliments sains et respectueux des sols et de l’économie locale, grâce à l’agroforesterie et la permaculture, de produire sans pesticides chimiques grâce à l’agriculture biologique, de créer des réserves océaniques pour la restauration des population de poissons, créer de grandes murailles vertes contre l’avancée du désert (en Chine et au Sahel), de reboiser grâce au lancer de bombes à graines (voir en Thaïlande) , de produire une énergie décentralisée grâce aux tuiles ou aux vitres solaires, d’isoler les bâtiments avec des toits ou des murs végétaux, de dépolluer l’air en absorbant les polluants atmosphériques ou le CO2 ou grâce à des murs végétaux ( le projet City Tree qui, pour 7 m3 est équivalent à 275 arbres; ou l’aspirateur à pollution du néerlandais Daan Roosegaarde, la smog free tower qui transforme le CO2 en diamant), enfin de créer des villes forêts (voir les projets de l’italien Stefano Boeri)…

Des
actions citoyennes ont lieu partout dans le monde pour réveiller les
consciences et forcer les gouvernements à agir. Depuis son discours
à la conférence pour le climat de la COP 24 en décembre 2018,
l’adolescente suédoise Greta Thunbergte parcourt le monde pour faire
entendre son message et encourager les jeunes à faire engendre leur
voix. Le futur des jeunes générations est menacé à cause de
l’inaction des adultes. Les belles paroles des gouvernements aux
conférences sur le climat ne suffisent plus. Il faut maintenant des
actions concrètes de leurs parts. Greta Thunberg propose aux lycéens
de faire une grève de l’école tous les vendredis pour manifester
pour le climat. Elle était le 23 septembre 2019 à la tribune de
l’ONU à New York pour renouveler son appel auprès des dirigeants
des Nations.

Le
mouvement écologiste mondial « Extinction
rébellion
 »
crée en octobre 2018 au Royaume-Uni fait entend sa voix et appel à
la désobéissance civile face, toujours, à l’inaction des
gouvernements devant l’effondrement écologique qui s’annonce et aux
changement climatiques. Il se veut un mouvement pacifique ouvert à
la diversité et au changement régénérateur et souhaite la
création d’une assemblée citoyenne chargée d’impulser une société
juste, équitable et respectueuse de l’environnement.

La
liste n’est pas exhaustive et elle serait encore bien longue. La
multiplication de ces projets et leur généralisation est assurément
un espoir immense pour que demain, un avenir meilleur que celui qui
vient sur nous, advienne. Mais pour cela, il faut agir, sortir de la
routine de cette société qui a oublié que c’est la vie biologique
et son environnement qui donne vie à l’homme. Car l’homme seul n’est
rien. Il provient de la conjonction d’une longue histoire qui l’unit
totalement à un environnement écologique comme cosmique. Alors ?
Pourquoi ne pas opter pour un futur meilleur pour tous ?
Arrêtons-nous, changeons de cap et évitons l’abîme. Appliquons au
niveau global les solutions qui marchent au niveau local. Face aux
menaces (météorologiques, incendies, disparitions des espèces,
pollutions, guerres pour l’eau potable, faim, famines…) qui
viennent, l’argent de manque pas pour induire des actions concrètes.
Chaque année, nos gouvernements dépenses près de 1700 milliards de
dollars dans l’armement. Une économie de guerre amène la guerre et
la mort.

Aujourd’hui,
devant l’inaction durable des gouvernements et de leurs réunions
répétitives (G7, G20, COP xx ), seule l’expression de la voix des
peuples pourra vraiment induire un changement véritable d’ampleur
mondial et faire que leurs belles paroles deviennent des actes.
L’argent de la guerre peut être disponible pour l’utiliser en
priorité à créer demain, un monde viable en promouvant la vie en
restaurant les écosystèmes. En arrêtant l’extinction des espèces
et la destruction des écosystèmes qui ont lieu chaque jour. En
investissant massivement dans la vie plutôt que dans la guerre, il
est possible techniquement et financièrement de changer radicalement
de cap et nous assurer un futur meilleur que les pronostics sombres
actuels. Les discours ne suffisent plus. Seuls les actes préservant
les écosystèmes pourront sauver l’humanité du pire. Le seul futur
possible sera fait de fraternité, de partage et de coopération.
Pour cela, les citoyens du monde doivent faire la demande claire d’un
monde meilleur en faisant entendre haut et fort leur voix pour que
« Demain » soit synonyme d’un futur plein de promesses. Une
fois le changement engagé pour de bon, le jour de dépassement des
ressources de la Terre ne sera alors plus qu’un vieux souvenir. Une
nouvelle civilisation, véritablement humaine et respectueuse de
tous, pourra s’épanouir.




La confrontation sociale se durcit en France

[Source : Réseau Voltaire]

La confrontation sociale se durcit en France

par
Thierry Meyssan

Pour Thierry Meyssan, le Grand débat national est parvenu à distraire les Français de la question de la désindustrialisation posée par les Gilets jaunes. Aussi intéressantes quelles soient, les problématiques abordées par ces bavardages sont absolument secondaires au vu du prodigieux dépassement économique de l’Union européenne par l’Organisation de coopération de Shanghai.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 23 mars 2019

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Les Gilets jaunes et la réponse d’Emmanuel Macron

Pour répondre au mouvement des Gilets jaunes, le
président français Emmanuel Macron avait annoncé des mesures sociales et
organisé un débat national de trois mois.

À l’issue de celui-ci, il apparaît que non seulement les positions n’ont pas changé, mais se sont durcies.

Les mesures sociales effectivement mises en œuvre ont consisté à
augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs les moins bien payés via
la revalorisation d’allocations et non pas par la juste rémunération de
leur travail.

Le Grand débat a permis à deux millions de Français de s’exprimer, mais a été largement ignoré par les Gilets jaunes. De très nombreux sujets y ont été abordés (baisse du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes ; inefficacité de l’État en province, politique énergétique), mais absolument jamais la cause de la crise. Rappelons que celle-ci, loin d’être uniquement française, concerne tous les pays occidentaux depuis la disparition de l’Union soviétique et a été singulièrement aggravée par l’effondrement financier de 2008 [1].

Les Français ont notamment pris conscience du déclassement de la
moyenne bourgeoisie, contrainte à quitter les villes et reléguée en
« périphérie urbaine ». Ils n’ont toujours pas assimilé la rapide
disparition des classes moyennes en Occident et leur soudaine apparition
en Asie. Par conséquent, ils n’ont pas encore compris que les maux qui
les atteignent sont la conséquence du succès des acteurs capitalistes
débarrassés des règles politiques. Ils persistent à tenir les
super-riches pour responsables et non pas les leaders politiques qui ont
aboli leurs contraintes.

Les délocalisations des entreprises occidentales recourant à un
savoir-faire basique sont profitables à tous dans la mesure où de
nouvelles entreprises sont créées utilisant un savoir-faire plus
élaboré. L’Asie n’a donc pas volé la richesse de l’Occident, mais a
bénéficié des investissements occidentaux. L’anomalie, c’est que les
responsables politiques occidentaux ont renoncé à réguler ce processus
depuis la fin de l’URSS, autorisant non seulement les transferts de
technologie en raison des différences de niveau de vie entre pays, mais
aussi pour échapper aux responsabilités sociales.

Les Gilets jaunes ont soigneusement évité de se choisir des leaders, laissant la classe dirigeante sans interlocuteur.

Celle-ci, qui au départ était conciliante avec les protestataires,
s’est brusquement durcie lorsqu’elle a compris qu’il ne serait pas
possible de résoudre la crise sans atteindre directement son propre mode
de vie. Elle a alors pris le parti de l’oligarchie contre le peuple, et
lancé une répression policière causant de nombreux blessés et
invalides. Puis, elle a laissé le champ libre aux anarchistes pour
qu’ils troublent l’ordre public durant les manifestations et
discréditent ainsi la contestation.

La société française se trouve, à l’issue de ces trois mois, plus
consciente du problème et plus profondément fracturée. Deux lectures de
la période sont possibles :

 Soit
on considère que les événements actuels (augmentation des inégalités,
affaiblissement des institutions nationales et passage à un État
répressif, concurrence pour représenter le peuple uni) ressemblent à
ceux qui conduisirent à la Seconde Guerre mondiale.

 Soit
on considère que ces mêmes événements ressemblent à ceux qui
suscitèrent le mouvement des Communes libres (dont la plus célèbre est
la Commune de Paris).

Ces deux interprétations ne sont pas contradictoires dans la mesure
où la Seconde Guerre mondiale fut aussi une manière de répondre à la
crise financière de 1929 sans avoir à en tirer les conséquences
économiques et sociales.

Un sondage Ifop-Atlantico du 20 mars 2019 montre que si 50 % des
Français attendent des réformes, 39 % jugent une révolution nécessaire ;
un chiffre deux fois plus important que dans les autres pays
occidentaux sondés. Cette appétence révolutionnaire s’explique à la fois
par la tradition historique française et par le blocage très
particulier des institutions rendant impossible toute solution
réformiste (les réformes actuelles sont toujours au service de ceux qui
contrôlent les institutions et non de l’Intérêt général).

La situation de la France dans le monde

Considérant que la classe dirigeante française est plus préoccupée de
préserver son mode de vie que de résoudre la crise, et que la cause de
cette crise est transnationale, nous pouvons anticiper que son évolution
dépendra principalement des facteurs extérieurs.

Depuis plusieurs années, un débat agite la classe dirigeante sur un
éventuel déclin français. Il n’est pas possible de le trancher puisque
la notion de déclin renvoie à des valeurs relatives. Cependant ce qui
est certain, c’est que l’Occident en général et la France en particulier
ont été largement dépassés par d’autres acteurs.

Depuis 2009 (c’est-à-dire postérieurement à l’effondrement financier
de 2008) les États-Unis ont réalisé une croissance de +34%, l’Inde de
+96%, la Chine de +139%, tandis que l’Union européenne a décru de -2%.

Durant la même période, les États-Unis, qui ont gouverné le monde
unilatéralement après la disparition de l’Union soviétique, ont conservé
leur déploiement militaire à l’étranger et leur capacité de production
d’armement, mais ont perdu leur supériorité technologique militaire. Ils
se sont donc spécialisés dans la guerre asymétrique, c’est-à-dire dans
l’encadrement de groupes armés non-étatiques qu’ils arment et financent.
Dans la même période, la Russie, dont l’armée post-soviétique était en
loques, a été réorganisée et est devenue grâce à sa recherche
scientifique la première puissance à la fois en termes de guerre
conventionnelle et de guerre nucléaire.

Au plan des Droits de l’homme et du citoyen, les États-Unis sont le
seul pays à pratiquer à grande échelle l’assassinat sans jugement,
tandis que les pays membres de l’Union européenne (y compris le
Royaume-Uni sur le départ) sont les seuls États à convoquer des
référendums et à ne pas tenir compte de l’avis exprimé par leurs
citoyens. Le taux d’incarcération, qui est de 385 prisonniers pour
100 000 habitants en Russie, est de 655 aux États-Unis, soit 70 % de
plus.

Le monde d’aujourd’hui n’a donc plus aucun rapport avec celui d’il y a
dix ans. Les États-Unis sont toujours à l’avant-garde de l’Occident,
mais celui-ci n’est plus à l’avant-garde du reste du monde. Il est
dépassé par la Russie et la Chine aussi bien en termes économiques, que
militaires et politiques. Nous continuons pourtant à regarder des
blockbusters hollywoodiens, à apprendre l’anglais et à souhaiter passer
nos vacances à New York comme si rien n’avait changé.

De ce point de vue, il est illusoire de croire qu’une meilleure
répartition des richesses en Occident résoudra le problème comme ce fut
le cas au cours des cinq cent dernières années. Il existe bien sûr un
conflit de classe qui doit être réglé, mais celui-ci est très secondaire
par rapport aux changements internationaux. Toutes les luttes sociales
classiques seront insuffisantes parce que l’Occident a perdu sa
prééminence.

Comment débloquer la situation ?

Le dépassement de l’Occident par la Russie et la Chine n’est pas une
fatalité. Il ne s’agit pas ici de défendre la stratégie énoncée par Paul
Wolfowitz à la chute de l’Union soviétique visant à empêcher les
concurrents des États-Unis de se développer plus vite qu’eux, mais
d’affirmer que le monde serait meilleur si tous pouvaient se développer
librement. Il ne s’agit pas non plus de prétendre que tout développement
doit se conformer à l’American Way of Life car les ressources de
la planète ne le permettent pas, mais d’encourager chaque civilisation à
suivre sa voie en respectant son propre environnement.

Tout changement structurel ne peut être ordonné que par un Pouvoir
souverain. La seule échelle de gouvernement qui permette de promouvoir
l’Intérêt général est la Nation. Il convient donc prioritairement de
rétablir la souveraineté nationale. Simultanément, la démocratie doit
être instituée dans le cadre national, mais cette question reste
secondaire par rapport à celle du service de l’Intérêt général.

Pour la France, cela signifie à la fois l’affranchissement d’un
pouvoir politique supranational et d’un commandement militaire étranger,
c’est-à-dire la sortie non pas nécessairement de l’Union européenne
mais des principes du Traité de Maastricht et non pas de l’Alliance
atlantique mais du commandement intégré de l’Otan.

Ce n’est qu’en redevant souveraine que la France pourra jouer un rôle
dans le concert des nations. Pour le moment, elle prétend défendre le
multilatéralisme là où en réalité, elle pratique une politique de bloc,
s’alignant systématiquement sur les positions allemandes.

La première décision à prendre devrait être de mettre fin à la
libre-circulation des capitaux. Il ne s’agit pas du tout d’interdire les
mouvements d’argent, de remettre en cause le commerce international et
de se diriger vers l’autarcie, mais de reprendre le contrôle des
richesses nationales qui doivent rester dans le pays qui les a
produites.

La seconde décision devrait être de réduire le champ et la durée de
la propriété intellectuelle, brevets et droits d’auteur. Les
découvertes, les inventions, les créations, les idées en général ne
ressortissent pas du droit de propriété individuelle, mais appartiennent
à tous. Les exclusivités et les royalties sont des mesures provisoires
qui doivent être réglementées au regard du seul Intérêt général.

La troisième décision sera de revoir un à un les accords commerciaux
internationaux. Il ne s’agira pas d’instaurer des règles protectionniste
au risque d’interrompre le perfectionnement de la production de biens
et de services, mais de veiller à l’équilibre des échanges. Ce sont deux
objectifs complétement différents.

Les États-Unis eux-mêmes reconquièrent leur souveraineté en renonçant
partiellement à leur suprématie impériale et en retournant à une
position hégémonique. Identiquement, ils rééquilibrent leur balance
commerciale. Par contre, ils maintiennent les abus de propriété
intellectuelle qui leur assurent de confortables rentes.

Conclusion

Les réformes sont toujours moins douloureuses que les révolutions. Quoi qu’il en soit, ces changements de longue haleine devront être opérés d’une manière ou d’une autre. Le refus actuel de la classe dirigeante française ne parviendra pas à les empêcher et ne peut qu’espérer faire durer son confort au mépris de la souffrance des autres. Il cessera au plus tard lorsque le Système, dont elle profite pour le moment, commencera à broyer aussi leur mode de vie.

Thierry Meyssan




La guerre psychologique derrière l’effondrement économique

[Source : Le Saker Francophone]

La guerre psychologique derrière l’effondrement économique

Par Brandon Smith – Le 20 décembre 2018 – Source Alt-Market.com

L’idée d’utiliser l’économie comme une arme n’est pas étrangère à la plupart des gens. En général, nous comprenons la nature du féodalisme et comment divers groupes peuvent être parqués en troupeaux dans des plantations centralisées où ils sont exploités pour leur travail. Certains y voient une conséquence du « capitalisme », d’autres une extension du « socialisme/communisme ».

Malheureusement,
beaucoup de gens pensent à tort que l’un est une solution pour
l’autre – ce qui signifie qu’ils pensent que le
capitalisme des copains est une solution à la centralisation
communiste ou que le communisme est une solution à la corruption du
capitalisme des copains. La réalité, c’est que ce n’est qu’un
autre faux paradigme.

Le
plus troublant, c’est que la majorité de l’opinion publique n’a
aucune idée de la véritable solution au problème des économies
corrompues ou totalitaires : les marchés libres.

Les
marchés libres n’ont pas existé au sein de l’économie mondiale
à grande échelle depuis au moins cent ans. L’essor de la banque
centrale a érodé tous les vestiges de la liberté de production et
de commerce. Le capitalisme des copains, qui se concentre sur le
pouvoir des entreprises et le monopole, n’a rien à voir avec le
libre marché, malgré les arguments des socialistes plutôt naïfs
qui blâment le « libre
marché »
 pour
les problèmes du monde. Si jamais vous entendez quelqu’un faire
cette affirmation, je vous suggère de lui rappeler que les
corporations et leurs avantages sont une création des gouvernements.

La
protection du statut de personne morale, la responsabilité limitée,
la taxation inéquitable de la concurrence des petites entreprises et
la législation protégeant les sociétés contre les poursuites
civiles sont toutes des mesures prises par le gouvernement. Par
conséquent, les corporations et le capitalisme des copains sont
beaucoup plus le produit de systèmes de type socialiste que des
marchés libres. Dans un véritable marché libre, dépourvu
d’ingérence et de favoritisme constants de la part du
gouvernement, les entreprises ne pourraient exister et seraient
anéanties au fil du temps par l’environnement concurrentiel. Et
sans responsabilité limitée, les magnats du monde des affaires qui
violent la primauté du droit et causent du tort à autrui seraient
passibles de poursuites personnelles et d’emprisonnement au lieu de
simplement payer une amende. Le rapport coût/bénéfice des
entreprises corrompues disparaîtrait et les entreprises corrompues
s’enliseraient.

Au cœur même de la combinaison du pouvoir des corporations et de la protection du gouvernement (ce que certains pourraient appeler la définition classique du fascisme), se trouvent les banques centrales, les institutions globalistes et les élites bancaires qui les soutiennent. Les banques centrales sont les gardiennes des différentes plantations (nations) et supervisent l’exploitation de ces sociétés et leur travail. Les grandes constructions globalistes comme le FMI ou la Banque des règlements internationaux sont les décideurs politiques des banques centrales nationales. Ils transmettent la stratégie et les banques centrales la mettent en œuvre de concert. Au sommet de la pyramide se trouvent les groupes des « tables rondes » et les banquiers internationaux eux-mêmes, qui récoltent les fruits du cycle de pillage.

Comme l’a écrit Carroll Quigley dans son livre Tragedy And Hope, spécialiste, initié globaliste et mentor de Bill Clinton :

« Les
puissances du capitalisme financier avaient un autre objectif de
grande portée, rien de moins que de créer un système mondial de
contrôle financier aux mains d’entités privées capable de
dominer le système politique de chaque pays et l’économie du
monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de
manière féodale par les banques centrales du monde entier agissant
de concert, par des accords secrets conclus lors de fréquentes
réunions et conférences privées. Le point culminant du système
devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, en
Suisse, une banque privée détenue et contrôlée par les banques
centrales du monde entier qui étaient elles-mêmes des sociétés
privées. Chaque banque centrale cherchait à dominer son
gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, à
manipuler les devises étrangères, à influencer le niveau de
l’activité économique dans le pays et à influencer les
politiciens coopératifs par des récompenses économiques
ultérieures dans le monde des affaires. »

C’est
une notion facile à comprendre, je pense. C’est-à-dire que l’idée
d’oligarques, le 1% si vous voulez, qui contrôlent les 99%
restants par le biais d’un levier économique est quelque chose
dont la plupart des gens peuvent convenir, qu’ils s’identifient à
la droite politique ou à la gauche politique. Ils n’ont peut-être
qu’une vague idée des faits derrière cette conspiration, mais ils
l’ont vue en action dans leur vie quotidienne et ils savent qu’elle
est réelle. C’est ici que la plupart d’entre eux commencent à
perdre de vue l’ensemble de la situation….

Pour beaucoup, la conspiration est un sous produit de la recherche du profit. C’est-à-dire qu’ils ne voient pas cela comme un effort conscient et organisé, mais plutôt comme une avidité inconsciemment motivée. Cela me rappelle la réplique la plus célèbre du film « The Usual Suspects » :

« Le
plus grand tour que le diable ait jamais joué était de convaincre
le monde qu’il n’existait pas. »

Toutes les preuves nous assurent de façon écrasante que la conspiration est pleinement consciente, organisée et délibérée. Ce n’est pas un sous-produit affreux ou aléatoire de la recherche du « profit ». C’est absurde si l’on considère l’ampleur de la coordination nécessaire ou le nombre de groupes de réflexion et de conférences secrètes qui ont lieu chaque année, du Council on Foreign Relations au Tavistock institute, à la Commission trilatérale, au Brookings Institute, à Davos, au Bilderberg et à des milieux encore plus étranges comme le Bohemian Grove. Ce sont de véritables centres de pouvoir qui peuvent avoir une grande influence dans notre vie quotidienne.

Ignorer
tout cela et le réduire à une extension « naturelle » de
la cupidité, c’est poser stupidement sa tête molle et spongieuse
dans les mâchoires du mal organisé tout en prétendant ne pas
sentir l’odeur de sa gingivite.

Les
mécanismes de contrôle des globalistes sont cependant beaucoup plus
complexes que la simple exploitation des flux monétaires ou de
l’accumulation de la dette. De nombreux militants de la liberté
qui ont accepté la réalité du contrôle institutionnalisé de
l’économie refusent encore de reconnaître un autre mécanisme de
contrôle très réel – l’utilisation de l’effondrement
économique. Je ne sais pas pourquoi cette idée est prise de façon
aussi farfelue par des gens qui sont déjà versés dans les faits
derrière le globalisme. Leurs préjugés ne leur permettent tout
simplement pas de considérer l’environnement de façon objective
et de voir l’utilité de l’effondrement comme une tactique pour
obtenir plus de levier et d’influence.

Je
crois que la clé pour comprendre l’économie et le monde en
général est d’accepter la vérité que presque tout ce qui est
fait dans le monde de la politique et des finances l’est pour
manipuler la psychologie publique à certaines fins. C’est-à-dire
que le véritable champ de bataille est l’esprit humain ; tout le
reste est secondaire.

Mais
à quelles fins fais-je allusion ? Pour être plus précis, les
masses sont constamment poussées à plus de dépendance, plus de
peur, moins d’autosuffisance et moins de conscience du grand
projet. Nous sommes encouragés à boxer avec nos propres ombres, à
produire pour le système mais pas pour nous-mêmes, à lutter pour
des gains minimes dépensés au hasard pour des objectifs
insignifiants, à nous battre les uns avec les autres pour des
miettes tout en restant aveugles aux énormes parasites collés sur
notre dos, à nous associer à des causes sans intérêt menées
par des politiciens fantoches et une opposition contrôlée, à
ne rien construire nous-mêmes, à attendre toujours un héros sur un
cheval blanc qui viendra nous sauver.

Essentiellement,
nous sommes constamment distraits ou mis en garde contre notre
tendance naturelle à vouloir établir des marchés libres –
des marchés libres en terme de pensée, dans le commerce, dans
l’information, au gouvernement, etc. Les globalistes sont même
prêts à faire effondrer des systèmes économiques entiers pour
empêcher ce résultat et pour nous garder piégés dans la
centralisation. Cette prison est une prison mentale, en grande
partie. À tout moment, nous pourrions nous éloigner du modèle
totalitaire et construire nos propres systèmes de marché libre.
Mais arriver à ce point, psychologiquement, amener les gens à faire
les premiers pas, c’est la partie la plus difficile.

L’économie,
telle qu’elle est mise en œuvre par les globalistes, n’est pas
une question de profit. Il s’agit parfois de pressurer la
population pour en extraire du travail ou des biens matériels,
mais c’est un avantage secondaire. En réalité, l’économie
consiste à façonner les esprits ; elle vise à changer la
psychologie de millions de personnes. Il s’agit d’effacer la
conscience innée et la boussole morale. Il s’agit de détruire des
principes sociétaux et un patrimoine enraciné. Et parfois, il
s’agit d’effacer complètement l’histoire, de tuer la plus
grande partie d’une génération, puis d’écrire une nouvelle
histoire mieux adaptée à l’idéal globaliste, ce qui est beaucoup
plus facile quand il y a si peu de gens qui se souviennent de la
vérité pour en débattre.

Les
globalistes présentent la plupart, sinon tous les traits des
sociopathes narcissiques, qui s’organisent parfois en groupes
coopératifs tant qu’il y a une promesse de gain mutuel et une
structure de domination par le haut. Les sociopathes narcissiques
sont connus pour utiliser la crise comme un moyen de garder les gens
autour d’eux en déséquilibre et de servir leurs intérêts. Leur
but ultime est rarement le profit. Au lieu de cela, ils cherchent le
pouvoir, le pouvoir sur tous les aspects de la vie de chaque personne
qui les entoure. Un minimum de pouvoir ne suffit pas. Ils veulent un
contrôle total, et ils utiliseront tous les moyens pour l’obtenir,
y compris les menaces d’ingénierie sociale et les catastrophes
pour obtenir la conformité ou pour se présenter comme un héros ou
un « protecteur » nécessaire.

Un
sociopathe ne se contente pas de contrôler les gens par la peur ou
la violence. Il veut que ses victimes l’aiment, qu’elles le
considèrent comme un sauveur et non comme un tyran.

Pour
être bien clair, le but de la subversion économique est de briser
l’esprit humain et de le changer en quelque chose d’autre ;
quelque chose de moins humain ou, à tout le moins, de moins rebelle.
On ne peut contrôler les gens par l’endettement et les fausses
récompenses pendant si longtemps avant qu’ils ne commencent à
reculer et à se révolter. L’effondrement économique, par contre,
peut changer fondamentalement les gens par une terreur persistante et
par une tragédie. Par le traumatisme, les globalistes espèrent
faire des hommes des monstres ou des robots.

Le
système actuel n’a jamais été conçu pour durer. Notre économie
est vouée à échouer, mais peu de gens semblent se demander
pourquoi ? Ils se disent que c’est parce que la cupidité a conduit
l’élite financière à l’auto-sabotage, mais c’est un
fantasme. Ce n’est pas seulement que le système est conçu pour
échouer, mais qu’il est conçu pour échouer selon un calendrier
organisé.

Le magazine globaliste The Economist a annoncé en 1988 l’avènement d’un système monétaire mondial unique, qui serait lancé en 2018 et qui nécessiterait le déclin de l’économie américaine et du dollar pour ouvrir la porte à une remise à zéro. Ce n’est pas un hasard si nous assistons aujourd’hui au début d’un crash financier majeur au dernier trimestre de 2018. Ce crash a été provoqué à partir de 2008 par les banques centrales, d’abord par l’inflation d’une bulle historique englobant presque toutes les catégories d’actifs au moyen de mesures de relance et de taux d’intérêt proches de zéro, cette bulle est aujourd’hui crevée par ces mêmes banques centrales, qui utilisent des mesures de resserrement pour affaiblir leur économie.

Ce n’est pas non plus un hasard si les globalistes ont annoncé en 2018 leur intention de s’adapter à un système monétaire numérique utilisant la technologie de la chaîne de blocs et la crypto-monnaie. C’est-à-dire que le système monétaire mondial prévu dans The Economist est déjà en place. Ils n’attendent qu’une crise assez importante pour faire pression sur la société afin qu’elle accepte la centralisation totale à l’échelle mondiale comme solution.

Forcer
le public à adopter la centralisation à l’échelle mondiale
exigerait plusieurs mesures. Premièrement, le système actuel, qui,
comme on l’a dit, est voué à l’échec, devrait être autorisé
à s’effondrer. Deuxièmement, il faudrait blâmer quelqu’un
d’autre que les globalistes et leur idéologie du globalisme.
Troisièmement, les opposants philosophiques au globalisme
(conservateurs, nationalistes et activistes de la décentralisation)
devraient être diabolisés ou éliminés pour que les globalistes
puissent construire leur nouvel ordre mondial sans opposition.
Quatrièmement, il faudrait que la population soit suffisamment
traumatisée au point d’être psychologiquement soumise et
désespérée pour que, lorsque le nouveau système sera mis en
place, elle en soit reconnaissante, ce qui empêcherait toute
rébellion future en faisant du public un coopérateur volontaire à
son propre esclavage.

Le succès d’un tel plan n’est pas garanti. En fait, je crois que les globalistes échoueront en fin de compte dans leur entreprise, comme je l’ai souligné dans des articles précédents. Cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas essayer. Les militants de la liberté doivent accepter le fait que le plan des globalistes implique la destruction délibérée de notre économie actuelle. Ceux qui refusent se sentiront déconcertés par l’issue des développements financiers futurs, au lieu d’être préparés. Ils se trouveront facilement subjugués, au lieu d’être prêts à se rebeller. Et ils se demanderont pourquoi ils ne l’ont pas vu venir alors que la fin du match était si évidente.

Brandon
Smith

Traduit
par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone

Voir aussi :

Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !

Deux humanités ?

Survie ?

Pourquoi le NOM nous fragilise ?




La science peut-elle expliquer les expériences de mort imminente ?

[Source : Anguille sous roche]

Dans notre quête incessante pour comprendre ce qui nous arrive après notre mort, les humains ont longtemps considéré le phénomène rare des expériences de mort imminente comme un indice.

Les gens qui ont frôlé la mort disent souvent avoir vu et vécu des événements qui ont changé leur vie de “l’autre côté”, comme une lumière blanche au bout d’un long tunnel, ou avoir été réunis avec des parents perdus ou des animaux de compagnie aimés.

Mais malgré la nature apparemment surnaturelle de ces expériences, les experts disent que la science peut expliquer pourquoi elles se produisent – et ce qui se passe réellement.

Que sont les expériences de mort imminente ?

Une expérience de mort imminente est un événement psychologique profond avec des éléments mystiques. Elle survient généralement chez les personnes proches de la mort, ou dans des situations d’intense douleur physique ou émotionnelle, mais peut aussi survenir après une crise cardiaque ou un traumatisme crânien, ou encore pendant la méditation et la syncope (perte de conscience due à une chute de la tension artérielle).

Ces expériences sont étonnamment fréquentes, un tiers des personnes qui ont frôlé la mort en a fait l’expérience.

Les caractéristiques communes que les gens rapportent sont le sentiment de satisfaction, le détachement psychique du corps (comme les expériences hors du corps), le mouvement rapide à travers un long tunnel sombre et l’entrée dans une lumière vive.

La culture et l’âge peuvent également influencer le type d’expérience de mort imminente que vivent les gens.

Par exemple, de nombreux Indiens disent avoir rencontré le roi hindou des morts, Yamraj, alors que les Américains prétendent souvent avoir rencontré Jésus. Les enfants décrivent généralement leur rencontre avec des amis et des enseignants “dans la lumière”.

La plupart des expériences de mort imminente signalées sont positives et ont même contribué à réduire l’anxiété liée à la mort, à affirmer la vie et à accroître le bien-être.

Cependant, certaines expériences de mort imminente sont négatives et comprennent des sentiments tels que le manque de contrôle, la conscience de la non-existence, des images infernales ou le jugement perçu d’un être supérieur.

Pourquoi les expériences de mort imminente se produisent-elles ?

Les neuroscientifiques Olaf Blanke et Sebastian Dieguez ont proposé deux types d’expériences de mort imminente.

Le type 1, qui est associé à l’hémisphère gauche du cerveau, présente un sens du temps modifié et des impressions de vol.

Le type 2, impliquant l’hémisphère droit, se caractérise par le fait de voir ou de communiquer avec les esprits, et d’entendre des voix, des sons et de la musique.

Bien qu’il ne soit pas clair pourquoi il existe différents types d’expériences de mort imminente, les différentes interactions entre les régions du cerveau produisent ces expériences distinctes.

Le lobe temporal joue également un rôle important dans les expériences de mort imminente.

Cette partie du cerveau est impliquée dans le traitement de l’information sensorielle et de la mémoire, de sorte qu’une activité anormale dans ces lobes peut produire des sensations et des perceptions étranges.

Malgré plusieurs théories utilisées pour expliquer les expériences de mort imminente, il est difficile d’aller au fond de ce qui les cause.

Les personnes religieuses croient que les expériences de mort imminente sont la preuve de la vie après la mort – en particulier, la séparation de l’esprit et du corps.

Alors que les explications scientifiques des expériences de mort imminente incluent la dépersonnalisation, qui est un sentiment d’être détaché de son corps.

L’auteur scientifique Carl Sagan a même suggéré que le stress de la mort produit un souvenir de la naissance, suggérant que le “tunnel” que les gens voient est une ré-imagination du canal de naissance.

Mais en raison de la nature fantaisiste de ces théories, d’autres explications sont apparues. Certains chercheurs prétendent que les endorphines libérées lors d’événements stressants peuvent produire quelque chose comme une expérience de mort imminente, notamment en réduisant la douleur et en augmentant les sensations agréables.

De même, les anesthésiques comme la kétamine peuvent simuler les caractéristiques d’une expérience de mort imminente, comme les expériences hors du corps.

D’autres théories suggèrent que les expériences de mort imminente découlent de la diméthyltryptamine (DMT), une substance psychotrope qui se trouve naturellement dans certaines plantes.

Rick Strassman, professeur de psychiatrie, a observé dans une étude menée de 1990 à 1995 que les gens avaient frôlé la mort et vécu des expériences mystiques après l’injection de DMT.

Selon Strassman, le corps a du DMT naturel libéré à la naissance et à la mort. Toutefois, il n’existe aucune preuve concluante à l’appui de ce point de vue.

Dans l’ensemble, les théories chimiques manquent de précision et ne peuvent expliquer toute la gamme des caractéristiques des expériences de mort imminente.

Les chercheurs ont également expliqué les expériences de mort imminente par anoxie cérébrale, un manque d’oxygène dans le cerveau. Un chercheur a découvert que des pilotes d’avion qui avaient perdu connaissance lors d’une accélération rapide avaient décrit des caractéristiques semblables à celles d’une expérience de mort imminente, comme la vision en tunnel.

Le manque d’oxygène peut également déclencher des convulsions du lobe temporal qui provoquent des hallucinations. Cela peut ressembler à une expérience de mort imminente.

Mais l’explication la plus répandue des expériences de mort imminente est l’hypothèse du cerveau mourant. Selon cette théorie, les expériences de mort imminente sont des hallucinations causées par l’activité dans le cerveau lorsque les cellules commencent à mourir.

Comme cela se produit en temps de crise, ça expliquerait les histoires racontées par les survivants. Le problème de cette théorie, bien que plausible, est qu’elle n’explique pas toute la gamme des caractéristiques qui peuvent survenir lors d’expériences de mort imminente, par exemple pourquoi les gens vivent des expériences hors du corps.

À l’heure actuelle, il n’y a pas d’explication définitive à la raison pour laquelle les expériences de mort imminente se produisent. Mais les recherches en cours s’efforcent toujours de comprendre ce phénomène énigmatique.

Paranormales ou non, les expériences de mort imminente sont extrêmement importantes. Elles donnent un sens, de l’espoir et un but à de nombreuses personnes, tout en offrant une appréciation du désir humain de survivre au-delà de la mort.

Neil Dagnall, professeur de psychologie cognitive appliquée, Manchester Metropolitan University et Ken Drinkwater, maître de conférences et chercheur principal en cognition et parapsychologie, Manchester Metropolitan University.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous une licence Creative Commons. Lire l’article original.

Lire aussi : Y a-t-il une vie après la mort ? 50 ans de recherche scientifique résumés en une conférence

Source : ScienceAlert – Traduit par Anguille sous roche




Le climat et la piste du fric

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl.

Le climat. Qui aurait pu penser ? Les mêmes mega-entreprises et
mega-milliardaires qui sont derrière le mondialisme, la mondialisation
de l’économie ces dernières décennies, dont la poursuite de la valeur et
du profit d’actionnaire et la réduction des coûts, qui ont tant et tant
ruiné notre environnement à la fois dans le monde industrialisé et dans
les économies sous-développées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine,
sont les soutiens les plus importants du mouvement  de
la “décarbonisation par la base” qui va de la Suède à l’Allemagne en
passant par les Etats-Unis et au-delà. Est-ce le remords ou serait-ce en
accord avec un agenda plus profond de la monétarisation de l’air même
que nous respirons ?…

Indépendamment de ce qu’on peut penser des dangers représentés par le
CO2 et les risques que le réchauffement global crée une catastrophe
planétaire avec une augmentation moyenne de température de 1,5 à 2 degré
Celsius dans les prochaines douze années, il convient néanmoins de
noter qui fait la promotion de ce flot actuel de propagande et
d’activisme climatique.

La finance verte

Plusieurs années avant qu’Al Gore et d’autres ne décident d’utiliser
une jeune écolière suédoise pour être l’égérie de l’urgence climatique,
ou aux Etats-Unis d’appeler une Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) pour une
réorganisation complète de l’économie autour de la Nouvelle Donne Verte,
les géants de la finance ont commencé à cogiter sur des plans efficaces
pour diriger les centaines et milliers de milliards de dollars des
futurs fonds d’investissement dans des entreprises “climatiques” souvent
sans valeur et inutiles.

En 2013, après des années de préparation attentive, une entreprise immobilière suédoise, Vasakronan, a émis la première obligation entrepreneuriale “l’obligation verte”. Elle fut suivie par bien d’autres comme Apple, la SNCF et la banque majeure française du Crédit Agricole. En novembre 2013, Tesla Energy plombée par le problème Elon Musk, a émis la première sécurité basée sur le solaire/photovoltaïque. Aujourd’hui, d’après quelque chose qui est appelé la Climate Bonds Initiative (Initiative sur les Obligations du Climat), plus de 500 milliards de dollars de ces obligations sont disséminées. Les créateurs de l’idée de cette obligation disent que leur but est de gagner une part majeure de 45 000 milliards de dollars en acquisitions globalement sous gestion et qui ont investi nominalement dans des “projets climato-sympathiques” (“climate friendly” projects.)

Bonnie Prince Charles, futur roi d’Angleterre et du Royaume-Uni, avec
la Banque d’Angleterre et la finance de la City de Londres, ont promu
les “instruments financiers verts”, emmenés par les “obligations
vertes”, pour rediriger les plans de retraite et les fonds mutuels vers
des projets verts. Un joueur clef dans le lien entre les institutions
financières mondiales avec l’Agenda Vert est le patron sortant de la
Banque d’Angleterre Mark Carney. En décembre 2015, la Banque des
Règlements Internationaux (NdT: Bâle, GQG des banques centrales, toutes
privées rappelons-le…) et son comité pour la stabilité financière (CSF),
alors présidé par Carney, créa une force spéciale sur la divulgation
financière en relation avec le climat afin de “conseiller les investisseurs, prêteurs et assurances au sujet des risques liés au climat”. Ceci fut sans aucun doute un point de focalisation des plus bizarres pour des banquiers centraux.

En 2016, ce comité, avec la Corporation de la City de Londres et le
gouvernement britannique, lancèrent l’initiative de la finance verte,
visant à engranger des milliers de milliards au gré d’investissements
“verts”. Les banquiers nommèrent 31 personnes pour former le comité.
Présidé par le milliardaire de la finance Michael Bloomberg, ce comité
inclut des personnes clefs en provenance d’institutions telles que la JP
Morgan Chase, BlackRock-one, un des plus gros gérants de biens au monde
avec un portefeuille de gestion de près de 7000 milliards de dollars,
la banque Barclays, la HSBC, la banque londonienne de Hong Kong qui a
été mis à l’amende moultes fois pour blanchiment de l’argent de la
drogue et autres malversations, Swiss Re, la banque chinoise de l’ICBC,
les Aciers Tata, ENI oil le géant italien, Dow Chemical, le géant minier
BHP Bellington et David Blood de Generation Investment LLC d’Al Gore…
De fait, il semble que les renards écrivent les règles de gestion de ce
nouveau poulailler vert.

Carney de la Banque d’Angleterre fut aussi un acteur clef dans les
efforts de rendre la City de Londres le centre financier de la finance
verte mondiale. Le Chancelor of the Exchequer sortant de GB, Philip
Hammond, publia une marche à suivre en juillet 2019 sur “La stratégie de
la finance verte : transformer la finance pour un futur plus vert”.
L’article dit: “Une des initiatives les plus influentes qui a émergé
est la force spéciale sur la divulgation financière en relation avec le
climat (TCFD) du comité de stabilité financière, soutenu par Mark Carney
et présidé par Michael Bloomberg. Il a été endorsé par des institutions
représentant globalement quelques 118 000 miliards de dollars.

On dirait bien qu’il y a un plan derrière tout cela. Le plan est la
financiarisation de l’économie mondiale en utilisant la peur d’un
scenario de fin du monde (climatique) afin d’atteindre des buts
arbitraires tels que “des émissions zéro nettes de gaz à effet de
serre”.

Goldman Sachs, acteur clef

La banque omniprésente de Wall Street de la Goldman Sachs, qui a
pondu entre autre, le président sortant de la Banque Centrale Européenne
Mario Draghi et le patron de la Banque d’Angleterre Mark Carney, vient
juste de dévoiler le premier index mondial des top actions boursières
pour l’environnement, fait avec la CDP de Londres, anciennement le
Carbon Disclosure Project. Celui-ci est notoirement financé par des
investisseurs comme HSBC, JP Morgan Chase, Bank of America, Merrill
Lynch, Goldman Sachs, American International Group (AIG) et la State
Street Corp.

Ce nouvel index, appelé CDP Environment EW et CDP Eurozone EW, vise à
leurrer les fonds d’investissement, les systèmes de retraites des états
comme CalPERS (the California Public Employees’ Retirement System) and
CalSTRS (the California State Teachers’ Retirement System) qui ont des
biens combinés de quelques 600 milliards de dollars, à investir dans
leurs cibles choisies avec attention. Des entreprises du haut de cet
index incluent Alphabet de Google, Microsoft, ING Group, Diageo,
Philips, Danone et de manière fort à propos… Goldman Sachs.

Entre Greta, AOC and Co.

A ce point, les évènements prennent une tournure des plus cyniques
alors que nous sommes confrontés avec des activistes climatiques des
plus populaires et très bien promus comme par exemple la suédoise Greta
Thunberg ou la New-Yorkaise de 29 ans Alexandria Ocasio-Cortez et la Nouvelle Donne Verte.
Quelque soit le niveau de sincérité de ces activistes, il y a derrière
eux, une très belle machine financière bien huilée, qui les promeut afin
d’y gagner et d’y gagner gros.

Greta Thunberg fait partie d’un réseau très bien connecté lié à
l’organisation de Al Gore, qui est professionnellement et cyniquement
promue et utilisé par des agences comme l’ONU, la Commission Européenne
et les intérêts financiers se trouvant derrière l’agenda climatique
actuel.
Comme le documente très bien le chercheur et activiste
climatique canadien, Cory Morningstar dans une excellente série
d’articles, la jeune Greta travaille avec un réseau bien tricoté qui est
lié à l’investisseur  climatique
américain et grand profiteur de la “crise climatique”, Al Gore,
président du Generation Investment Group. L’associé de Gore,
l’ex-Goldman Sachs David Blood, est un membre du TCFD créé par la BRI de
Bâle. Greta Thunberg et son ami de 17 ans américain, Jamie Margolin,
furent tous deux listés comme “special youth advisor and trustee” par la
NGO suédoise “We Don’t Have Time”, fondée par son CEO Ingmar
Rentzhog, qui est un membre de la Climate Reality Organization Leaders,
de Al Gore et fait partie de la European Climate Policy Task Force. Il
fut formé par Al Gore en mars 2017 à Denver, Colorado, puis en juin 2018
à Berlin. Le Climate Reality Project d’Al Gore est un associé de l’ONG “We Don’t Have Time”.

Greta Thunberg et Jamie Margolin

La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez
(AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en
fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser
complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de
l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide
avisé. elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à
l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. elle a dit à un
journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette
élection si ce nétait pour le soutien de Justice Democrats et de Brand
New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC,
toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont
appelé il y a un an et demi…
” Maintenant, en tant que députée, les
conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un
Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entra
autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT:
gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécessur à JD pour
recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes
électorale et être élus députés.

Le véritable agenda est économique

Les liens entre les plus grands groupes financiers au monde,
les banques centrales et les entreprises transnationales avec la poussée
actuelle pour une stratégie climatique extrémiste d’abandon de
l’économie fondée sur les hydrocarbures en faveur d’une vague économie
verte largement inexpliquée, est semble t’il, moins au sujet de la
véritable préoccupation de rendre notre planète plus propre et plus
saine à vivre, mais ceci serait plutôt un agenda, intimement lié à
l’Agenda 2030 de l’ONU pour une économie “durable” et pour développer
littéralement des milliers de milliards de dollars en nouvelle richesse
pour les banques transnationales et les géants de la finance qui
constituent le véritable pouvoir en place.

En février 2019, après un discours à la Commission Européenne de
Bruxelles par Greta Thunberg, le président de la CE, Jean-Claude
Juncker, après avoir élégamment embrassé la main de Greta, est apparu
passer aux véritables actes. Il a dit à Greta et à la presse que l’UE
devrait dépenser des milliards d’Euros pour combattre la changement
climatique ces 10 prochaines années. Juncker a proposé qu’entre 2021 et
2027, “un euro sur quatre dépensé au sein de l’UE et de son budget le
sera pour une action envers la limitation du changement climatique.” Ce
que le rusé Juncker n’a pas dit, est que cette décision n’a absolument
rien à voir avec la plaidoirie de la jeune suédoise. Ceci avait été
décidé en conjonction avec la Banque Mondiale une année complète avant
le 26 septembre 2018 au sommet One Planet et impliquant la BM, les
fondations Bloomberg le World Economic Forum et autres. Juncker a
intelligemment utilisé l’attention des médias donnée à la jeune Greta
pour promouvoir son agenda climatique.

Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord de l’UE au One
Planet Summit, l’UE de Juncker signa un Memmorandum de Compréhension
avec Breakthrough Energy-Europe dans lequel des membres associés de
Breakthrough Energy-Europe auront un accès préférentiel à tout financement à ce sujet.

Les membres de Breakthrough Energy incluent: Virgin Air’s Richard Branson, Bill Gates, Alibaba’s Jack Ma, Facebook’s Mark Zuckerberg, HRH Prince Al-waleed bin Talal (NdT: Qatar), Bridgewater Associates’ Ray Dalio; Julian Robertson of hedge fund giant, Tiger Management; David Rubenstein, founder Carlyle Group; George Soros, Chairman Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur Softbank, Japon. 

Ne vous y trompez pas. Lorsque des
entreprises multinationales des plus influentes, des investisseurs du
plus haut niveau mondial incluant BlackRock et la Goldman Sachs, l’ONU,
la Banque Mondiale, la Banque d’Angleterre (NdT: et la City de Londres
derrière) et autres banques centrales, leur GQG de la BRI de Bâle,
s’alignent derrière le financement d’un soi-disant “agenda vert”,
appelez-le Nouvelle Donne Verte ou ce que vous voulez, il est grand
temps de regarder sous la surface publique de ces campagnes d’activistes
climatiques et l’image qui en émerge est celle d’une tentative de
réorganisation financière de l’économie mondiale en utilisant la “crise
climatique”, quelque chose sur quoi le soleil et son énergie naturelle
auront toujours par ordre de magnitude, beaucoup plus à voir que
l’humanité ne l’aura jamais, pour essayer de nous convaincre, nous les
gens ordinaires, de faire des sacrifices incommensurables pour “sauver
notre planète”.

En 2010, le patron du Working Group 3 du GIEC, le Dr Otmar Edenhofer a dit à un journaliste qui l’interviewait: “
on doit dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse
mondiale par la politique climatique. On doit se libérer de l’illusion
que la politique internationale sur le climat est une politique pour
l’environnement. Ceci n’a plus rien à voir avec l’environnement, avec
des problèmes comme la déforestation ou le trou dans la couche d’ozone.
” Depuis, la stratégie de la politique économique s’est développée bien plus avant.

source : Climate and the Money Trail

Traduit de l’anglais par Résistance 71

via https://resistance71.wordpress.com/