NEOM

09/09/2020 (2020-09-09)

[Source : Le Monde]

NEOM : la mégalopole du futur dont rêve l’Arabie saoudite

Par Clemence Duneau

De la taille de la Bretagne, cette ville à la pointe de la technologie doit être construite de toutes pièces sur les rives de la mer Rouge. Mais pour quoi faire ?

D’immenses espaces verts, des voitures autonomes et de l’énergie propre : c’est la promesse de NEOM, une mégalopole futuriste de la taille de la Bretagne, érigée sur les bords de la mer Rouge. Un projet pharaonique piloté par Mohammed Ben Salmane, le prince héritier d’Arabie Saoudite. Dans cette cité, estimée à 425 milliards d’euros, l’administration de la ville se ferait virtuellement, le wifi serait considéré comme de l’air numérique et les femmes pourraient vivre et travailler non voilées. Un projet futuriste qui tranche nettement avec la réalité du pays.


[Source : Challenges]

NEOM: où en est le projet fou à 500 milliards de dollars du prince héritier d’Arabie saoudite?

Par Antoine Izambard

Annoncée en octobre par l’homme fort du royaume, cette gigantesque zone de développement économique sur les rives de la mer Rouge estimée à plus de 500 milliards de dollars, se précise. Et les entreprises françaises comme AccorHotels, Vinci, Engie ou Airbus, se positionnent.

Arabie saoudite
[Dubaï]

NEOM vise à construire à partir de rien un espace économique ultra-connecté d’une superficie de 26.500 km2. NEOM

Cela avait été l’un des moments forts du « Davos du désert », grand forum économique organisé du 24 au 26 octobre 2017 à Riyad. Entre ses propos appelant au retour d’un « islam modéré » et l’attribution de la nationalité saoudienne à un robot, Mohammed ben Salmane avait également annoncé tout sourire un projet démesuré, conforme à l’initiative Vision 2030 censée sortir le royaume de sa dépendance au pétrole. Son nom tient en quatre lettres : NEOM. Ce projet fou vise à construire à partir de rien un espace économique ultra-connecté d’une superficie de 26.500 km2, grand comme trois fois l’île de Chypre, dans le nord-ouest du pays. Transport sans chauffeur, drones avec passagers, biotechnologies, éoliennes de nouvelle génération… cette immense ville nouvelle qui rassemblera tous les ingrédients de la modernité devrait coûter au minimum 500 milliards de dollars. Elle sera également frontalière avec la Jordanie et l’Egypte et comprendra un pont enjambant la mer Rouge et reliant cette nouvelle ville à l’Egypte. 

« Nous avons besoin de la technologie de demain, de drones, de parkings, d’infrastructures. Notre pays veut des ‘dreamers’ plutôt que des choses conventionnelles », s’était à l’époque enthousiasmé l’homme fort du royaume wahhabite, sortant de sa poche deux téléphones portables, un ancien mobile et un smartphone pour illustrer le changement qu’il souhaite imposer à son pays. Celui qui cumule les postes de vice-Premier ministre, ministre de la Défense, président du Conseil des affaires économiques et du développement et conseiller du roi, s’était même laissé aller à dire que NEOM accueillera bientôt « plus de robots que d’habitants ». Plus de cinq mois après, où en est ce projet pharaonique alors que Mohammed ben Salmane a entamé dimanche une visite de trois jours en France?

Airbus, Vinci, Engie et Suez sollicités

Depuis le mois d’octobre, le projet NEOM est dirigé par l’allemand Klaus Kleinfeld. Cet ancien PDG de Siemens et d’Arconic (fabricant de composants en matériaux légers pour l’aéronautique, l’automobile ou la défense) est chargé de mettre le projet sur les rails. Il s’est pour cela adjoint les services de plusieurs cabinets de conseil comme l’américain Oliver Wyman ou le britannique Buro Happold, qui sera chargé de la gestion de NEOM. Pour l’heure, ces différents acteurs n’ont pas encore engagé les grandes manoeuvres. « Ils sont en train de recenser leurs besoins et de définir de façon plus précise le projet », indique un homme d’affaires qui suit de près l’évolution de NEOM.

Selon nos informations, plusieurs entreprises françaises ont aussi été sollicitées comme Airbus, dont le drone taxi Vahana intéresse fortement les Saoudiens. Concernant les smart building, Vinci a également été approché, de même que Engie s’agissant de l’immense parc solaire que doit comporter NEOM. Suez, bien implanté dans le royaume où il produit de l’eau potable en dessalant l’eau de mer, a également été sondé à propos du traitement des eaux de cette ville qui se veut 100% écologique. 

AccorHotels face à Richard Branson

Parmi les entreprises tricolores qui pourraient également tirer profit de NEOM, il convient de citer AccorHotels. Premier opérateur hôtelier du royaume, le groupe français lorgne notamment un grand projet touristique intégré à NEOM consistant à transformer une cinquantaine d’îles de la mer Rouge en stations balnéaires de luxe. En octobre dernier, lors du « Davos du désert », le PDG du groupe Sébastien Bazin et Nicolas Sarkozy, membre du conseil d’administration, avaient d’ailleurs profité de leur audience commune avec le roi Salmane pour évoquer le sujet. Il en sera de nouveau question dans quinze jours, puisque une réunion de travail se tiendra à Riyad à propos de NEOM entre AccorHotels et les équipes du Public Investment Fund, le fonds souverain saoudien. Un marché hôtelier que le groupe français pourrait aussi partager avec la chaîne de Richard Branson, Virgin Hotels, bien placée sur ce dossier. Hormis NEOM, AccorHotels travaille également depuis plusieurs mois avec le gouvernement saoudien sur un autre projet XXL : « Entertainment City ». Estimé à 100 milliards de dollars, cet Euro Disney géant, situé à 30 minutes de Riyad, sera inauguré en 2020.

Au-delà des entreprises françaises, plusieurs sociétés étrangères comme l’entreprise américaine Boston Dynamics (robotique) ou Softbank group, qui a lancé en mai avec Riyad le plus gros fonds tech de la planète (93 milliards de dollars levés), ont mis un pied dans ce projet. Lors de sa tournée de trois semaines aux États-Unis en mars, Mohammed ben Salmane a par exemple officialisé un protocole d’accord avec SoftBank, pour développer dans le royaume un projet d’énergie solaire de 200 milliards de dollars. Le géant japonais pourrait aussi, selon certains médias américains, investir 15 milliards de dollars dans la construction de NEOM. A noter également, la mise en place d’un fonds de plus de 10 milliards de dollars entre l’Égypte et l’Arabie saoudite pour financer ce qui ressemble au projet du siècle.


[Source : À la lumière du nouveau monde]

PROJET NEOM la Pièce maitresse du Nouvel Ordre Mondial

NEOM.
Cité futuriste, hyper connectée. Pilotée par l’Intelligence Artificielle et les ordinateurs quantiques. Projet pharaonique, financé intégralement par les Saoud, sous pilotage d’alliés. 500 milliards de dollars d’investissement. Ouverture prévue en 2030.

NEOM. Sur la Terre des Prophètes des trois grandes religions monothéistes. La surface de la région de la Bretagne. Cité immense. Résurrection du Veau d’Or de l’Ancien Testament. Une ville de débauches.

NEOM. Eschatologie. Fin des Temps. Avant le reboot spirituel. Le grand nettoyage. Trois temps et un temps. Trois ans et demi.
Que cache le projet NEOM ?

NEOM sera t’elle une citée du NOM ? la capitale de l’Antéchrist ? Une chimère qui ne verra jamais le jour ?  Quoi qu’il en soit, à l’aube de la grande catastrophe, les mondialistes font avancer leurs projets comme si de rien n’était…

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Un commentaire

  1. Bonjour, votre vision 2030 me plait en concerne de nature ok
    Mais surtout ps des robots. Jamais je devrais associé à d autre chose à Dieu,alors je suis navré.

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