De « Décodeurs de l’info » à « Décorateurs de l’info » : Le Monde a t-il franchi le pas ?

[Source : France Soir]

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir

Contrairement à l’avis du « décodeur » du Monde, nous confirmons que le confinement aveugle et policier a augmenté la mortalité.

Dans un article des décodeurs du monde du 15 juin[1],  en réponse à notre article sur le confinement dans France soir [2] William Audureau, journaliste, présente le docteur G Delépine chirurgien orthopédiste et cancérologue[3] comme un « cancérologue controversé ».   Réaction de l’intéressé : « première nouvelle, je suis très surpris de l’apprendre, car pour la communauté internationale des chirurgiens des cancers des membres, je représente plutôt un chirurgien novateur de la chirurgie évitant l’amputation, reconnu dans le monde entier, ainsi qu’en attestent les invitations qui m’ont été faites d’aider des collègues dans plus de 10 pays d’Europe et d’Afrique, mes articles référencés dans PubMed[4] , et des conférences ou des modérations de séminaires de congrès de très nombreuses sociétés internationales dans plus d’une trentaine de pays depuis plus de 30 ans. Je suis encore souvent sollicité pour des avis tant en France qu’à l’étranger, n’en déplaise à nos critiques du Monde ».

Il est clair que lorsque l’on ose émettre un avis différent de la pensée unique officielle, on devient au minimum « controversé » et rapidement complotiste. Le Pr Raoult pourtant sommité internationale et souvent récompensé y compris en France est devenu « controversé ». Finalement, il suffit de décoder le langage orwellien.

Monsieur Audureau manque peut-être d’expérience, de temps et/ou n’a éventuellement qu’une vision franco-française de la probité et de la notoriété qui peut s’ensuivre. Il est vrai qu’à l’occasion de cette crise, nous avons tous constaté que la France semblait relever d’une autre planète que le reste du monde, osant laisser calomnier sur des chaines de télévision un éminent infectiologue admiré à l’étranger, un prix Nobel de médecine etc. par certains journalistes et/ou chroniqueurs.  Cette crise mortifère démontre la limite de capacités de certains journalistes à tout simplement interpréter et/ou comprendre l’information, aveuglés par la publication de The Lancet à en oublier le devoir critique sur l’information de base. L’erreur commise par le Pr Mehra est observable dans bien des médias : ne pas questionner « l’origine des données ».  Dans le cas présent monsieur Audureau, plutot que de faire un travail originel en observant et analysant les effets du confinement, préfère évaluer le travail de fond fait par son confrère FranceSoir, en s’appuyant sur des experts statistiques qui parlent hors contexte.    

Effectivement, nous avons des mots très durs contre le confinement policier mortifère qui nous a été imposé et ils sont nécessaires pour éviter aux autorités d’oser y recourir à nouveau. Comment pourrait-on parler à la légère d’une action sanitaire qui a causé inutilement la mort d’environ 50 000 français au moins, dont la moitié assez directement et autant de victimes ou plus des conséquences directes et indirectes de ce confinement meurtrier ? 

25000 français n’auraient pas dû mourir du Covid19 ou d’euthanasie par Rivotril (parce que Covid ou supposés Covid, alors qu’ils ne souffraient parfois que d’une simple grippe, d’une embolie pulmonaire ou d’un infarctus, le tout classé détresse respiratoire au téléphone et donc refusés en hospitalisation). Ils avaient pour seul tort d’être âgés ou handicapés et la malchance de ne pas avoir reçu un traitement précoce par chloroquine et azithromycine interdit par le gouvernement pour les vrais Covid19. Ils n’avaient pas non plus eu la chance d’avoir été examinés, par un médecin au lit du malade, pour établir un vrai diagnostic et donc se voir prescrire un traitement adapté.

Pourquoi le Covid19 a-t-il conduit à l’arrêt de tous les soins habituels ? Qui en a décidé ? Au nom de quelle médecine ?

Si on avait suivi l’exemple de la Corée, de Taiwan, du Japon ou de l’Allemagne, (qui n’ont pas confiné, mais seulement pratiqué des quarantaines ciblées), on aurait probablement pu éviter une grande majorité de ces décès.

Les « morts politiques » par interdiction de soigner via le plan Blanc

D’autres décès ont aggravé le bilan du Covid19  et de ce confinement aveugle et général : plus de 25000 victimes au minimum seront à déplorer, conséquence de l’interdiction de soigner, qu’ils soient déjà morts (d’arrêt cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux, de suicide) ou qui vont mourir dans les mois ou les années qui viennent, car leurs chances de guérison ont été définitivement compromises par le retard de diagnostic et de traitements imposé par le plan Blanc.[5] Parmi eux 10000 à 15000 des 90000 cancéreux qui auraient dû être reconnus durant les 3 mois du plan blanc, mais aussi combien de cardiaques , d’hypertendus, de malades neurologiques, de diabétiques..[6]

Pour un docteur qui a juré de défendre ses malades, toutes ces victimes du Covid non traitées et ces malades abandonnés constituent une violation directe du serment d’Hippocrate et de l’arrêt Mercier de 1936.  Celui-ci impose de donner à chaque patient les meilleurs soins en fonction des données acquises de la science et non pas des recherches en cours. Le refus de traitement doublé du confinement a mis la France dans la plus mauvaise position

puisqu’à ce jour, nous sommes le pays au monde qui a la plus forte mortalité par rapport au nombre de contaminés.

Quelles compétences pour oser afficher ce graphique avec la mention « faux » ?

William Audureau, journaliste se permet de traiter notre graphique sur la mortalité mondiale du Covid en fonction du type de confinement, de « grossier et manipulateur » et l’affuble d’un « faux » alors que toutes les données sont exactes et vérifiables par tous : il s’agit des données publiées par l’OMS [7] . Les remet-il en cause ? Dans ce cas, il devrait nous le dire.

Dans son texte, il sous-entend par un « sic » que le confinement aveugle ne pourrait jamais être suivi d’une multiplication de la mortalité par 200. Pourtant ce coefficient était vrai au 15 mai ; au 17 juin 2020 les données de l’OMS donnent une mortalité de 834 par million d’habitants en Belgique, confinée aveuglément à la française, contre 4,4 à Singapour, soit 190 fois plus, attribuable à ce confinement délirant.

Faire appel à un statisticien pour parler de corrélation et de causalité sans lui fournir toutes les données de l’analyse est trop facile, mais « les décodeurs du Monde » se le permettent.  Afin de tirer conclusion de causalité il faut un peu plus de temps qu’une simple question au téléphone et un propos pris hors de son contexte.  Nous aurions pu facilement faire de même et leur faire dire l’inverse des propos tenus.   

La nouvelle médecine pratiquée par des non-médecins

 Pour étayer son argumentation, le journaliste du Monde ne recueille pas l’avis de médecins cliniciens, mais de non-médecins selon la coutume « moderne » qui sévit depuis quelques années :  faire des séminaires de refondation de la santé, avec des sociologues, des économistes, des biologistes, mais exceptionnellement de vrais docteurs, parfois un médecin de santé publique, mais de médecins de terrain au lit du malade, quasiment jamais.

Ainsi, il interroge des non-médecins (Patrick Pintus, professeur d’économie, Pierrick Tranouez, ingénieur de recherche, Olivier Borraz, directeur du Centre de sociologie des organisations). Ces trois-là trouvent le graphique contestable parce qu’il n’y aurait qu’une corrélation statistique entre le confinement et mortalité.

Ils ont raison sur la réalité d’une corrélation statistique significative forte mais paraissent ignorer qu’en médecine d’observation la mise en évidence d’une corrélation statistique évoque la possibilité d’un lien de causalité directe et constitue la première étape de sa démonstration. Ces notions furent agitées sur les ondes ces trois derniers mois à propos de la polémique ubuesque sur la chloroquine.

Ce graphique dont les données sont indiscutables soulève donc un problème crucial qu’ils refusent d’aborder : pour quelle autre raison les pays qui confinent sans séparer les infectés des autres seraient-ils dans le top 5 mondial de la mortalité ?

Aucune autre raison valable exposée dans cet article pour expliquer l’importance de la mortalité dans les pays confinés aveuglément

Et lorsque ces chercheurs évoquent quelques hypothèses susceptibles d’être responsables des différences de mortalité observée, ils se gardent bien de rechercher les corrélations statistiques nécessaires à leur crédibilité. Non, ils préfèrent se fier à leur intuition et/ou à leur croyance, ce qui est paradoxal dans le cadre d’une critique soi-disant scientifique d’un graphique.

Ils prétendent que la diminution des cas de contamination dans les quatre pays confinés à la française serait liée au confinement aveugle, mais cette hypothèse est totalement incompatible avec la durée d’incubation de la maladie[8], les dates des confinements et les courbes de contaminations qui ne paraissent pas avoir intéressé nos contradicteurs non-médecins.

L’analyse la plus récente de la maladie[9], comme celles qui l’ont précédé ont démontré que la durée d’incubation, (temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique), est d’environ 5 jours. S’il était efficace sur la transmission de la maladie, le confinement aveugle devrait entraîner une diminution du nombre de contaminations quotidiennes dès les 5-6e jours du confinement.

Le confinement italien, un échec majeur

En Italie, instauré le 9 mars, le confinement aurait dû entraîner une décroissance du rythme des contaminations ou au moins sa stabilisation dès le 14-15 mars. Or les données de l’OMS objectivent une explosion des contaminations jusqu’au 30 mars.

L’échec patent du confinement aveugle a d’ailleurs contraint les autorités sanitaires italiennes (plus souples que les Françaises) à recommander le traitement par l’hydroxychloroquine des infectés confinés à domicile.

C’est 8 à 10 jours après l’instauration du traitement par l’hydroxychloroquine que la courbe des contaminations s’est inversée en Italie, double preuve de l’inefficacité du confinement aveugle, policier et de l’efficacité de la chloroquine qui aurait largement suffi à traiter l’épidémie en évitant le drame économique, social et psychologique de l’enfermement carcéral d’une population innocente.

Evolution des contaminations en Italie

Evolution des contaminations en Italie - FranceSoir

Espagne et France, échecs patents du confinement

En Espagne et en France la baisse des contaminations a été également beaucoup trop tardive (une vingtaine de jours) pour être attribuée au confinement

Evolution des contaminations en France

Evolution des contaminations en France - FranceSoir

En Belgique, le confinement parait même avoir été franchement nocif, puisque c’est après celui-ci que les contaminations ont explosé, contrairement à la situation dans les Pays-Bas voisins non confinés et qui s’en sortent avec une mortalité deux fois plus faible.

Pourquoi refuser la comparaison entre les pays ?

Nos contradicteurs affirment que comparer les situations des différents pays n’a pas d’intérêt.  Pourtant chaque soir, dans les journaux télévisés, s’étalent encore les mortalités comparées dans le monde. Peut-être pour tenter de critiquer les USA ou le Brésil qui, relativement, ont plutôt moins de morts que nous ?

Les adeptes des modélisations qui ont coûté si cher au monde ?

Comment analyser autrement l’effet des différentes politiques sanitaires ? En tout cas, pas avec des modélisations dont le modèle achevé a été celle de Ferguson[10] qui a servi de prétexte pour nous confiner. Il prédisait 2,2 millions de morts aux USA, 500000 en Grande Bretagne et en France, 100000 aux Pays-Bas et 70000 en Suède si on ne confinait pas aveuglément.

Ces deux derniers pays ont refusé le confinement et ne pleurent respectivement au 17 juin[11] que 6070 et 4939 morts, soit 14 à 16 fois moins que ce qu’avait prévu Ferguson !

Les décodeurs se basent sur leur intuition et non sur les faits

Pierrick Tranouez affirme aussi péremptoirement que : « quand on voit les courbes de la Suède [qui n’a pas opté pour un confinement généralisé], de la Norvège et de la Finlande, cela donne l’intuition que c’était une bonne idée de confiner ».

Mais intuition mal informée n’est pas scientifique. Sait-il que Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique a affirmé fin mai que le confinement n’était vraisemblablement pas responsable[12] des bons résultats sanitaires de son pays en précisant[13] « le taux de reproduction effectif était déjà tombé à 1,1 le 12 mars » [avant le confinement]. De ce fait, « les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été similaires ». « Nous aurions pu rester non confinés en prenant simplement une série de précautions pour ralentir l’épidémie. Il est important que nous en soyons conscients ».

Mea culpa de la première ministre norvégienne

L’agence norvégienne des statistiques a calculé les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

C’est sur ces données que la première ministre norvégienne Erna Solberg vient courageusement de reconnaitre à la télévision nationale qu’elle aurait dû suivre l’exemple de ses voisins suédois et a regretté les contraintes sanitaires qu’elle a imposées[14]. Nous accordons à notre contradicteur aux intuitions erronées la présomption de bonne foi : il ne regarde peut-être pas cette chaine où la ministre s’est exprimée en norvégien… 

Pierrick Tranouez affirme encore : « plus cela se passait mal dans un pays, plus on a confiné. Quand ça se passait mieux, on confinait moins. »   Ce qui n’est évidemment qu’un constat des faits, non de leur intérêt, mais reflet de la pression des organisations internationales sur les gouvernements via la manipulation de la peur sur les peuples.  Rien d’une démonstration scientifique.

Que disent les courbes de progression de l’épidémie ?

Lorsqu’on examine les courbes de contamination des Pays-Bas et de la Belgique, on peut vérifier que le confinement belge a été décidé et imposé alors que tout se passait aussi bien en Belgique que chez ses voisins néerlandais et que c’est après le confinement que la situation belge a échappé à tout contrôle.

Confinement Belgique

Confinement Belgique - FranceSoir

Décision prise sur la panique créée par les prédictions et non sur un état critique réel

Même chose en France : la décision de confiner aveuglément n’a pas été motivée par une situation menaçante, mais par la crainte des prédictions cataclysmiques de Ferguson promettant 500000 morts, si on ne confinait pas.

Evolution reelle de l’épidemie mais par la peur

Evolution reelle de l'épidemie mais par la peur - FranceSoir

Patrick Pintus prétend aussi que l’âge avancé des populations en Espagne, l’Italie et la France, expliquerait le surplus de mortalité observé, ce qui ne serait pas le cas en Asie.

Ignore-t-il ou feint-il d’ignorer que le Japon possède la population la plus vieille du monde et que la mortalité au 17 juin y est de 7,25/ million contre 580/ million en Espagne, 559/ million en Italie, et 467/ million en France (soit 64 fois plus que le Japon) dont les populations sont pourtant plus jeunes ? A-t-il recherché une corrélation statistique (qui n’existe pas) entre l’âge médian des populations et les mortalités observées en Europe ?

Il n’hésite pas non plus à prétendre qu’en « Europe, le déclenchement le plus fort de la pandémie a eu lieu dans les pays les plus touristiques » pour une épidémie qui a frappé précisément en dehors de la saison touristique. Heureusement pour nous qu’elle n’est pas apparue en été, et pour la Grèce, qu’elle n’est pas un pays touristique !

Quant à expliquer les différences de mortalité entre les pays par la conscience du risque épidémiologique comme le fait Peter Piot, c’est reporter sur les populations la responsabilité écrasante de nos décideurs, ceux qui nous ont imposé leur décision totalitaire de confinement aveugle et une mortifère interdiction de la chloroquine.

Il ne fallait pas confiner globalement, seulement isoler les malades cliniques, et les traiter dès le début par chloroquine, comme près de 3 milliards de personnes au monde.

Soulignons à ce propos que contrairement à ce que les médias répètent la chloroquine est prescrit dans la majorité des pays du monde et que la population des pays qui recommandent officiellement la chloroquine (Chine, Russie, Inde, Maroc, Algérie, Malaisie) atteint actuellement près de 3 milliards d’êtres humains.

Pour le plaisir des décodeurs, nous leur dédions un autre graphique, lui aussi basé sur les données de l’OMS, qui montre une corrélation fortement significative entre la politique officielle des autorités sanitaires des différents pays envers la chloroquine et la mortalité observée.

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Mortalité (Nb décès/infectés) selon l’usage des antipaludéens

Il est important que tous ceux qui s’intéressent aux résultats réels de la politique de confinement et de l’interdiction de la chloroquine se concentrent sur les faits observés.  Le reste n’est que petite politique qui met malheureusement la vie des êtres humains en jeu.

Intuitions, approximations, rumeurs n’ont pas leur place en médecine.

Peut-on encore croire le Monde ?

Les décodeurs du Monde déploient beaucoup d’efforts pour éluder les responsabilités de nos dirigeants dans la catastrophe sanitaire, sociale et économique due au confinement et pour minimiser leur inconduite dans la crise du Covid19.

Ils ont été les avocats zélés de K Lacombe fustigée pour n’avoir pas mentionné ses liens d’intérêt avec Gilead lors de son agression publique contre le professeur Raoult. Curieusement, l’article destiné à la blanchir a oublié de rappeler la loi française sur la transparence en santé qui impose à tout médecin qui prend publiquement la parole de révéler ses liens d’intérêts.

Ne pas le faire constitue une infraction à cette loi et au code de santé publique.

Les décodeurs du Monde se sentent-ils obligés de défendre les protégés de Bill Gates (Neil Ferguson, l’OMS et les médecins français liés à Gilead), instigateurs du confinement en contrepartie

du don de 4 millions de dollars que le journal le Monde a reçu[15] des fondations Bill Gates ? Nous n’osons pas l’imaginer.

Sont-ils comme les rédacteurs du Lancet et du New England Journal of Medicine qui ont reconnu être « contraints » d’accepter les articles truqués concoctés par l’industrie pharmaceutique qui assure une part importante de leur budget ?

Il est triste de constater que le Monde a suivi la dérive financière des grandes revues médicales préférant faire la propagande des puissants qui les financent au détriment de l’information équilibrée qui constituait jadis l’éthique des journalistes d’investigation et la réputation du journal.

Après le Lancet Gate et le NEJMGate, assisterons-nous à un « le Monde Gate » ?

Si on revenait au bon sens, la médecine aux médecins !

Il faudrait qu’enfin ce soient des médecins qui décident du traitement des malades, discutent des résultats des politiques médicales, plutôt que des spécialistes non-médecins, des épidémiologistes et des virologues même très compétents dans leur domaine, mais pour lesquels les malades ne sont que des abstractions numériques modélisables.

Un patient n’est pas modélisable

Et bien sûr le système de santé devrait être rendu aux médecins cliniciens, ceux qui examinent, touchent, palpent, auscultent les malades, les autres spécialités qui ont pris le pouvoir depuis 50 ans « au nom de la science » ne devraient être là que pour aider le clinicien !

Stop le hold-up ! Faites médecine si vous voulez faire de la médecine

Il suffit ! Le hold-up de la médecine par les technocrates du ministère et son bras armé, les préfets directeurs d’agences régionales de santé, a cassé ce qui fonctionnait si bien jusque dans les années 90[16].

Au nom d’une médecine « quantifiée » qui devait remplacer les soins individuels, notre santé a été mise entre les mains de personnes ayant sûrement de grandes compétences dans leur domaine, mais ne savent pas ce qu’est un malade.

Les feuilletons grotesques des masques, des tests et de la chloroquine ont illustré avec brio le délire de la médecine de soins confondue avec science et recherche. Deux univers.

Qui appelez-vous au lit de votre fille quand elle a 40° ? Le sociologue ? L’économiste ? L’épidémiologiste ?  Le virologue et ses éprouvettes ? La réponse vous appartient.


[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/15/les-conclusions-…

[2] http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-…

[3] Et diplômé de statistiques médicales

[4]Pub med est le principal moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des domaines de la médecine. Hébergé par la Bibliothèque américaine de médecine des Instituts américains de la santé Il a été développé par le Centre américain pour les informations biotechnologiques (NCBI). Il est ouvert, accessible à tous.

[5] Le plan Blanc décidé par Matignon dès le 15 mars a interdit aux établissements publics et privés de prendre en charge toute pathologie hors Covid, sauf les urgences dont le degré réel d’urgence est jugé par l’ARS et non pas par le malade ni le médecin.

[6] http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-et-confinement-aveugle-combien-…

[7] https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situatio…

[8] La durée d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes permettant le diagnostic clinique

[9] LauerS A et all: The Incubation Period of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) From Publicly Reported Confirmed Cases: Estimation and Application, Annals of Internal Medicine, 20 Mars 2020

[10] http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

[11] OMS Covid 19 situation report 149

[12] D Dewitte Norvège : ‘Le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19’Business AM 28/5/2020

[13] COVID-19-EPIDEMIEN : Kunnskap, situasjon, prognose, risiko og respons i Norge etter uke 18 Folkehelseinstituttet, 5. mai https://www.fhi.no/contentassets/c9e459cd7cc24991810a0d28d7803bd0/notat-…

[14] Erna Solberg le 27 mai à la télévision d’état : « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »

[15] Nexus Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ? 6 MAI 2020 https://www.nexus.fr/actualite/news/fondation-bill-melinda-gates-le-monde/

[16] canempechepasnicolas.over-blog.com/2020/05/le-hold-up-de-la-medecine-par-la-bureaucratie-au-service-de-la-finance.le-role-des-ars.html
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sante-et-argent-magique-le…

Auteur(s): Gérard Delépine et FranceSoir




Un vétéran de la télévision grand public admet « Nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède »

[Source : Aube digitale]

Ariana Pekary, productrice de MSNBC, a expliqué que la raison pour laquelle elle a décidé de quitter son emploi était que les grands médias bloquent la « diversité de pensée » au profit de la promotion de voix hystériques pour l’audience et qu’un vétéran de la télévision lui a avoué « nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède ».

Pekary, qui était « membre intégral » de la série de Lawrence O’Donnell aux heures de grande écoute, affirme que l’obsession des médias pour Trump coûte en fait des vies parce qu’elle empêche les discussions raisonnées sur la manière de lutter contre la pandémie de coronavirus.

« Ce cancer met en danger des vies humaines, même au coeur d’une pandémie. »

L’accent a rapidement été mis sur ce que Donald Trump faisait (mal) pour faire face à la crise, plutôt que sur la science elle-même. Alors que de nouveaux détails sont apparus concernant les anticorps, un vaccin ou la manière dont le COVID se propage réellement, les producteurs veulent toujours se concentrer sur la politique.

« Des faits importants ou des études sont enterrés »a expliqué Mme Pekary.

Ce cancer, note à juste titre le Virginien, met en danger notre démocratie,

« …même en plein milieu d’une élection présidentielle. Toute discussion sur l’élection se concentre généralement sur Donald Trump, et non sur Joe Biden, récidiviste à partir de 2016 (Trump étouffe toute autre couverture)… »

« Le contexte et les données factuelles sont souvent considérés comme trop lourds pour le public ».

L’ancienne productrice a également révélé qu’un « vétéran de la télévision » avait reconnu cela,

« Nous sommes un cancer et il n’y a pas de remède », ajoutant : « Mais si vous pouviez trouver un remède, cela changerait le monde. »

Mme Pekary a également souligné que le modèle même par lequel la presse d’entreprise est structurée garantit que les voix de la dissidence sont réduites au silence en faveur d’extrémistes politiques hystériques, ce qui est apparu au cours des deux derniers mois avec la promotion implacable par les médias des récits de Black Lives Matter.

« Le modèle bloque la diversité de la pensée et du contenu parce que les réseaux sont incités à amplifier les voix et les événements marginaux, aux dépens des autres… tout cela parce que cela fait grimper l’audience », a-t-elle écrit.

La démission de Mme Pekary fait suite à celle de l’ancienne chroniqueuse du New York Times, Bari Weiss, qui a déclaré que ses propres collègues la qualifiaient de raciste et de nazie parce qu’elle avait osé se livrer à une « mauvaise réflexion » en ne se faisant pas l’écho de la rhétorique marginale sur la justice sociale.




Une nouvelle religion mondiale s’est imposée !

[Auteur : Jean Casault]

[NdNM : Même si l’auteur utilise des arguments (volontairement ?) simplistes et caricaturaux en dehors de ceux inspirés par Daniel Kemp, à cause d’une nette tendance antireligieuse, ceux-ci peuvent néanmoins amener quelques réflexions ou prises de conscience.]


Je ne vais pas tenter d’expliquer le pourquoi des mesures actuelles de lutte contre la covid, ni les motivations derrière, ni la persistance absurde qui en découle. Je veux plutôt expliquer ici pourquoi l’État fait ce qu’il veut, quand il le veut et que rien ni personne ne peut l’arrêter. Pas plus l’opposition que la presse que le peuple. J’explique dès lors pourquoi nous sommes prisonniers non pas de la covid, mais de la RELIGION qu’elle a provoquée et je m’apprête à vous le démontrer. Vous allez alors comprendre vous aussi ce qui se passe vraiment et pourquoi. Vous allez comprendre que sur le plan strictement social nous avons reculé de près de 100 ans pour nous retrouver non pas en 2020, mais en 1920.

Deux types d’obéissance

Dans un premier temps il est très important de démontrer qu’il existe deux types d’obéissance et que la pire forme est malheureusement la plus répandue.

Je n’ai jamais été docile ! Jamais. J’ai rapidement compris en élevant moi-même des enfants qu’il existe une différence fondamentale entre des enfants naturellement obéissants et des enfants RENDUS obéissants. Moi-même en tant que parent ayant été très mal élevé, j’ai également raté l’éducation de mon fils, comme la plupart des gens.

Les obéissants le sont en partie parce que leurs parents ont appris à expliquer à leurs enfants le pourquoi de certaines règles. Ils sont très rares. Les autres ont été RENDUS obéissants par des parents du genre « C’est moi le boss » en utilisant la coercition ET la peur. Ils constituent la très grande majorité.

Dans ma famille nous n’avons pas été élevés par des parents très habiles, eux-mêmes embourbés dans une pratique religieuse assidue et tout fonctionnait sur la base de : « fais ça ou ne fais pas ça SINON ! » Et la liste qui suivait le SINON était non seulement interminable, mais croissante en gravité. C’était « sinon je vais le dire à ton père, sinon tu vas demeurer dans ta chambre, t’auras pas de dessert, sinon tu ne sortiras pas ce week-end, tu n’auras pas de télévision pour une semaine, tu vas recevoir une fessée » et ainsi de suite. Et comme le SINON fonctionne le plus souvent, il a été adopté par une très grande majorité de parents.

C’est simple, catégorique et ça évite les discussions. Chez nous c’était comme ça et je parie que chez la plupart des lecteurs c’était aussi comme ça.

Le Québec est une société dont le régime familial était et est encore très matriarcal. La mère mène et on ne discute pas. C’est de la merde, mais un régime patriarcal n’est guère mieux!

L’enfant qui résiste à tout : le téflon

Je me suis fait un ami de l’auteur Daniel Kemp au début des années 80 (et je le serais encore, n’eut été son inexplicable suicide à l’âge de 38 ans). Il venait d’écrire ses ouvrages sur le concept de l’enfant téflon. Daniel disait alors que si on veut élever un enfant téflon, c’est à dire sur qui rien ne colle, COMME S’IL AVAIT UNE ARMURE, il faut tenir compte de son intelligence, de son jugement et de sa capacité naturelle d’analyser.

[Voir aussi : Enfants « téflon » ou parents « tupperware » ?]

Il aurait été d’accord avec l’auteur du livre « Les Pyramides de Napoléon », William Dietrich qui nous dit « On ne juge pas l’intelligence d’un homme par ce qu’il sait, mais par CE QU’IL VEUT SAVOIR. »

Les enfants intelligents veulent savoir pourquoi les règles existent et dans quel but précis et dans l’intérêt de qui. Ils veulent comprendre. Ils apprennent très tôt que de jouer avec les allumettes est dangereux, que de traverser la rue est dangereux, mais quand on leur dit de ne pas regarder tel film, de ne pas fréquenter telle personne, de ne pas rentrer plus tard que telle heure, s’ils n’ont pas de réponses satisfaisantes, si les seules réponses stupides qu’ils ont c’est « parce que je suis ta mère et que c’est ça qui est ça » ils vont défier ces règles, les contourner ou obéir par la peur d’être puni. C’est de la merde !

Daniel croyait avec raison, que les enfants réfléchissent beaucoup plus qu’on ne le pense alors qu’ils sont là, à nous regarder sans rien dire, muets, se balançant comme des idiots qui ne comprennent rien alors que dans les faits, ils analysent tout très rapidement. Il disait « Ils tirent des conclusions et là ils ont des questions qu’ils ne posent pas si leurs parents sont comme une très grande majorité de parents : coercitifs.

Les téflons n’obéiront pas s’ils n’ont pas de réponses à leurs questions, et si leurs parents sont comme les nôtres l’étaient, ils vont être malheureux, rebelles et pourraient mal tourner à moins qu’ils ne soient récupérés par des éducateurs sensibles et compétents à l’école et se reprendre en main en devenant leur propre patron ».

En réalité, les parents croient que leurs enfants ne pensent pas, ne réfléchissent pas, n’analysent pas leur comportement ce qui est une très grosse erreur. Quand, punis, ils se retrouvent dans leur chambre « pour y penser! » ils essaient non pas de comprendre leur comportement à eux, mais celui de leur mère ou de leur père et très souvent ils ne sont pas très impressionnés !

L’idée que les adultes sont cons prend naissance très rapidement et devient une certitude et pour cela les parents n’ont qu’eux-mêmes à blâmer !! Parce qu’ils agissent en conséquence en faisant de l’autorité coercitive la seule méthode pour élever leurs enfants.

Daniel donnait souvent le même exemple. « Si tu dis à un jeune ado de rentrer à 23 heures et qu’il te demande pourquoi ou s’objecte et que tu lui dis que c’est toi qui mènes et lui n’a qu’à obéir SINON…. C’est de la merde. Ça ne génère que rébellion, désobéissance, punitions imbéciles, et le cirque recommence et on dit alors que c’est la crise d’adolescence alors que dans les faits ce ne sont que des questions légitimes sans jamais de réponses.

L’incompétence généralisée des parents est toujours en cause alors que c’est si simple à comprendre, car si tu dis à l’ado « Moi j’ai besoin de toutes mes heures de sommeil parce que travailler, m’occuper de la maison, de toi, de ci et de ça, ça m’épuise et que si tu rentres une fois que je suis couché (couchée), tu vas m’inquiéter et je ne dormirai pas, et que c’est un peu pour moi que je te demande de ne pas m’inquiéter et de rentrer à 23 heures, je pense que je peux vraiment te demander ça ».

Cela doit être dit dans le respect de soi, sans quêter et dans celui de son intelligence. »

En conséquence, avec cette explication, l’enfant se responsabilise et entre à 23 heures pour permettre à ses parents de dormir en paix. S’il ne le fait pas, il va se sentir coupable et saura que c’est lui qui a tort cette fois. ! Il y a une mesure à prendre aussi dans cette attitude et ne pas aller à l’autre bout du spectre et laisser faire l’enfant et créer une petite peste d’enfant-roi détestable. Tout est équilibre.

J’étais un enfant téflon et je suis un adulte téflon (l’animateur de radio bien qu’employé était en ondes son propre patron dans ces années-là) et j’ai été rétamé avec plusieurs autres couches de Teflon depuis longtemps ce qui fait de moi un vieux maudit téflon !

Quand on me demande de porter un masque dans une épicerie c’est ridicule, absurde, con et inutile et si je le porte, de force, c’est parce que SINON il va arriver ci ou ça et j’ai pas le goût de me battre pour ça alors c’est de la merde !

Les dociles eux, habitués à être forcés, mais qui ne se sont jamais donné la peine de vouloir comprendre pourquoi, ont appris à obéir par la peur d’une sanction quelconque, ou simplement pour s’éviter du trouble, s’éviter de se faire chicaner même un peu. Ils ont donc appris très tôt à craindre et respecter l’autorité qui s’est succédée depuis les parents, les enseignants, la police, et le patron et bien sûr le gouvernement. Et je suis désolé, mais craindre et respecter l’autorité c’est malsain, il faut être capable de lui faire face et de demander des comptes, d’obtenir des réponses et de savoir ce qui se passe VRAIMENT. C’est pour cela que je suis devenu ce que je suis devenu un poseur de questions professionnel !

Mais ceux qui craignent l’autorité et ne questionnent jamais ce qu’elle fait et pourquoi sont devenus dociles parce que peureux. Or je vais vous dire quelque chose sur l’autorité. Les lois sont toutes écrites pour contrevenir au comportement des plus crétins et des plus imbéciles d’entre nous. On dit qu’une foule a l’âge mental d’un enfant de 10 ans, d’où le succès des manifestations d’ailleurs.

C’est pour « un enfant de 10 ans » qu’on a des lois qui remplissent des livres entiers du Code civil et du Code criminel ! Vous croyez vraiment qu’on a besoin d’une loi pour interdire de pisser sur le trottoir ???? Oh oui ! Il y en a une parce que sinon un tas de crétins le ferait impunément ! Pas vous, ni moi, mais faites-vous-en pas, il y a plein d’abrutis qui n’hésiteraient pas une seconde.

Retenez ça : les gens ont donc été massivement élevés par la peur de… « sinon »

Sachant donc que la majorité des gens ont été rendus dociles par la peur et le respect de l’autorité même si elle ne vaut pas un clou, ils ne poseront jamais de question et ne supposeront jamais qu’elle peut-être dans le champ jusqu’au trognon.

Voyons ce que cela a eu comme conséquences au fil du temps. Comme vous le savez sans doute je suis l’auteur du livre « Les religions c’est assez! » Sans revenir sur l’argumentaire qui en fit la genèse, je vais simplement vous dire que de tout temps, le monde fut divisé entre les téflons et les dociles.

Revisitons l’origine de tout ça

Très tôt dans son histoire, encore dans sa caverne, ayant découvert le feu, son crâne ayant subitement connu une croissance laissant place à un cerveau plus évolué, l’homme a commencé à étaler son intelligence en voulant savoir, donc en se posant de très nombreuses questions. Personne ne pouvant lui répondre puisque bien sûr il n’y avait personne pour le faire tous étant au même niveau, il s’est mis, à observer, à analyser et surtout à COMPRENDRE.

En cela l’homme primitif était d’une certaine manière, plus intelligent que l’homme moderne, puisqu’ignorant tout, il voulait TOUT savoir. L’intelligence c’est ça et rien d’autre.

C’est alors qu’à force de se poser des questions sur ce qu’il voyait dans son environnement, et à force de ne pas avoir de réponses, il a commencé à s’en forger, à s’en inventer. Les préhistoriens sont tous convaincus qu’il a fallu du temps et bien des erreurs avant que l’homme et la femme associent la grossesse à l’acte sexuel, surtout en raison des délais entre les deux. Ils ont plus rapidement associé le feu à la foudre, la pluie aux nuages, mais la maladie, la mort ont été très longtemps de grands mystères jusqu’à ce que les cueilleuses réalisent que certaines herbes fruits, racines et autres avaient des effets curatifs et inversement.

Tout était neuf, nouveau, excitant, mais aussi terrifiant alors que, comme dit, aucun médecin, aucun expert, biologiste, météorologue, astronome ou autre n’était là pour leur enseigner quoique ce soit. C’est ainsi que naquit une pléthore à n’en plus finir, de cultes et de vénérations.

La naissance des cultes

Il faut comprendre que lorsque rien n’explique un phénomène, il est alors associé à des choses magiques, des miracles, et même de nos jours il y a encore énormément de gens n’ayant reçu qu’une éducation sommaire, qui croient aux miracles, alors que ce sont en réalité des manifestations inconnues encore de nos gens de science notamment dans le domaine des guérisons.

Les deux plus anciens cultes et les plus répandus furent le culte du soleil et de la lune. Les uns plus par les hommes, les autres plus par les femmes. Cela créa des divisions d’ailleurs. Je vous suggère de Bernard Cornwell l’excellent ouvrage « La légende de Stonehenge » qui traite de tout cela à merveille ainsi que la série de Jean Auel « Les enfants de la terre »

Puis ces cultes se sont raffinés et de plus en plus d’hommes et de femmes sont devenus plus habiles à interpréter certains signes en les attribuant à des êtres étranges, des créatures invisibles qui devinrent des esprits, puis des dieux et des déesses. Et eux en devinrent les représentants ce qui donna naissance aux sorciers, aux chamans puis aux grands prêtres et aux grandes prêtresses, lesquelles adoptèrent très rapidement le culte de la Déesse Mère.

Et là, inutile de vous dire que chaque mythe générait son culte donc une division, bien que les Romains faut-il le dire furent à ce niveau les plus évolués embrassant autant Vénus, Athéna qu’Isis !

Ces mythes dont les plus anciens nous viennent de l’Asie, celle de la Chine, mais surtout des Indes puis de l’Égypte, des pays nordiques, celtes, goths, de la Grèce et des peuples amérindiens sont donc très rapidement devenus des religions dont les maîtres étaient presque à égalité en tant que chaman au Chef de clan, en tant que Grand Prêtre presque à égalité au Roi, à la Reine, à l’Empereur, l’Impératrice, ou au Pharaon.

L’homme déjà soumis à une obéissance quasi mortelle en cas de défaut d’obéir aux lois dictées par ces tyrans, devait alors aussi se soumettre à ces nouveaux maîtres finissant de l’aplatir au ras du sol. Et très rapidement, l’obéissance aux règles de ces cultes religieux fit force de loi et comme les dociles furent toujours majoritaires ils se plièrent à ces lois et devinrent ultra- dociles!

Puis les siècles et les millénaires ont passé et arrivèrent les trois religions les plus tyranniques jamais vues sur Terre. D’abord celle des Hébreux avec Yahvé qui conspuait tout ce qui n’était pas juif, les massacrant les uns après les autres comme l’indiquent les livres historiques de la pseudo « sainte » Bible, puis la religion des chrétiens qui très tôt établit des règles extrêmement strictes, conspuant la femme et enfin celle des musulmans qui eux aussi, appliquèrent leurs propres règles tout aussi strictes dans le plus pur style de « Crois ou meurs »

Ce fut alors la foudre de Yahvé, l’Inquisition du Pape et le cimeterre des intégristes de Mahomet. Le sang se mit à couler sur toute la Terre puis un jour, tout commença à se calmer et les religions commencèrent à s’éteindre, à ne devenir que de pénibles souvenirs.

Mais jamais la docilité n’allait s’éteindre, jamais la peur n’allait s’éteindre, l’humanité a été brisée, victimisée et chacun était dominé outrageusement dans la moindre de ses activités qu’il soit inca, aztèque, grec, égyptien, chinois, japonais, coréen, norvégien ou indien.

L’humanité, massivement docile, constamment victime de tout, constamment sous l’emprise de quelqu’un ou de quelque chose plia l’échine comme depuis toujours depuis Tamerlan, Attila, Alexandre, Gengis Khan, tous les empereurs d’Asie, tous les brahmanes et les Maharadjahs des Indes, tous les Rois nègres, tous les grands dictateurs fous, de Mao, à Staline, Pol Pot, Mugabe, Idi Amine, Hitler et compagnie sachant qu’il faut si peu pour se faire obéir, un décret, une loi, une police, et ça y est tout « va bien aller ».

Cela nous apprend sur « aujourd’hui », qu’un nouveau culte est né !!!

Nous réalisons que l’humanité est tout aussi asservie au principe de l’autorité maintenant, qu’il y a des milliers d’années. C’est la seule explication logique à voir des milliards et des milliards de moutons soumis à l’Autorité Médicale propulsée par la même énergie que celle des religions, faisant ressurgir une nouvelle Foi Imposée, un culte nouveau, basé sur la Santé à tout prix, avec un authentique Vatican qu’est l’OMS, à Genève, un pape noir pour changer, ami d’un tyran s’il en est un, Robert Mugabe, tout comme Pie XII fut presque soumis à Hitler, avec des cardinaux dans chaque pays, appelé des Directeurs d’Agences Sanitaires et des évêques dans chaque département ou province, villes et comtés pour appliquer la loi et telle la Sainte Inquisition, encourager la dénonciation, la délation, la superstition et utiliser les policiers, indifférents au débat et payés pour appliquer la loi pour punir très sévèrement les indociles.

Les Allemands ont fait de millions de Français des collabos et de l’ensemble de leur police et de leur gendarmerie, des complices dans l’éradication du peuple juif, et ce en deux coups de cuillère à pot. Une parade au pas de l’oie sous l’Arc de Triomphe et ça y était ! La même folie s’est déroulée avec autant d’aisance dans la partie est de Berlin sous la Stasi et quand Mao publia sa Bible, le Petit Livre Rouge des révolutionnaires, les étudiants entrèrent dans les foyers pour le brandir sous le nez des familles terrorisées en les battant si un seul de leur cil bougeait !

L’humanité a été dressée à coups de pied au cul à obéir et à craindre la menace que représente l’autorité et ici au Québec, les policiers sont en charge d’appliquer les moindres lois, les moindres décrets même les plus absurdes. Et comme déjà on a entendu ça à Nuremberg : « Ah! on n’a pas le choix, ce sont les ordres ».

La Croix dans le cou, tout comme la demi-lune, ou l’ancienne faucille, n’existe plus, le nouveau symbole est le masque qui évoque la maladie, la souffrance, la peur d’être contaminé. Le masque symbolise tout ce qui est neutre, sans passion ni raison, le masque élimine l’expression du visage de sorte que tous se ressemblent, que tout soit uniformisé, comme le veut la doctrine communiste des Rouges en Corée du Nord notamment, c’est l’uniformisation qui permet le contrôle.

De plus le masque le plus utilisé dans la propagande gouvernementale ressemble à une couche pour enfants, ce que nous sommes tous.

Le port obligatoire du masque est devenu la pire règle jamais inventée et la plus suivie parce qu’aucun service n’est possible si tu ne portes pas le masque et matraque et menottes et autres si tu résistes.

De plus le masque véhicule une idéologie imposée par la Foi Sanitaire et c’est autant moi que vous qui en êtes les promoteurs, forcés de l’être SINON….. Quant au signe de croix c’est simple il a été remplacé par la désinfection des mains impures avec lesquelles nous commettons tant de péchés, tout comme le silence sépulcral dans les églises est remplacé par un deux mètres débilitant et ça n’en finit plus.

Nous sommes tous des pêcheurs, nous devons laver nos péchés, nous purifier, et demeurer dociles envers ceux qui Savent, ceux qui Dirigent, car ils ont la Lumière et sont la Voie, la Vérité et la Vie.

Et quand la seconde vague inventée arrivera et pourquoi pas plusieurs autres, le pape Tedros venant de nous prévenir que la pandémie allait durer deux autres années, soyez assurée que d’ici novembre, avec le retour de la grippe saisonnière qui ne fera que semer la confusion à chaque éternuement, nous serons forcés et contraints de porter le masque PARTOUT, sous peine de…

Et sachez-le ,vous verrez encore des dociles par millions se mettre presque à genoux et marmonner la tête basse que tout ira bien, que le gouvernement va nous rassurer, que le gouvernement a raison, que nous sommes protégés par les bons docteurs et que tout ira bien, que tout va bien aller, et mettons donc des arcs-en-ciel dans nos fenêtres pour montrer que nous sommes tous très gais, très heureux, face à la situation. Et chantons kumbaya autour d’un feu de camp à deux mètres l’un de l’autre.

Et tout comme la Pravda soviétique qui n’était rien d’autre que la voix officielle du Parti Communiste, la PRESSE QUÉBÉCOISE dans son ensemble est en accord avec le Vatican de Genève et attention, c’était comme ça aussi il y a cent ans.

Jamais un journal n’aurait osé critiquer le curé, l’évêque et moins encore le pape, et jusqu’à tout récemment, dans les années soixante c’était aussi comme cela. J’ai vécu ça, notamment quand le Journal de Montréal a abandonné une chronique sur l’insolite le dimanche, à la demande de l’archevêché de Montréal. Mgr Turcotte, je crois !

Je sais maintenant pourquoi la PRESSE EN ENTIER est prudente et ne s’attaque pas au nouveau dieu ! Honte sur elle ! Jamais nous ne l’oublierons, enfin nous parce que les autres…

Nous sommes face au Mur le plus puissant qu’on puisse imaginer, celui de la religion disparue, laissant vacante une place immense que vient d’occuper la Foi Sanitaire, la Santé du corps, tout comme nous avons eu la Santé de l’âme. Ils finiront bien par se trouver un Christ quelque part ! Les humains ont tellement besoin d’être protégés par Quelque Chose.

L’inquisition est de retour.

Et pour longtemps ! Récemment un jeune congolais de 19 ans est mort. Le Premier Ministre trop heureux de ça, s’est précipité sur les ondes pour dire que la preuve est maintenant faite que les jeunes sont aussi visés par le virus. Moi l’indocile, je l’emmerde. PAS UN JOURNALISTE N’A EXIGÉ LE BILAN MEDICAL DU JEUNE.

Si cette mort est sensée devenir une preuve, elle doit alors se qualifier comme telle et dès lors nous sommes en mesure d’exiger de savoir, PREUVES À L’APPUI de quoi il est mort, je veux connaître les résultats de l’autopsie, je veux savoir pourquoi son système immunitaire s’est effondré alors que la covid provoque toujours l’inverse, une surchauffe du système, pourquoi l’a-t-on plongé dans le coma dès son arrivée et je m’en fous de la confidentialité du patient, elle ne tient plus si le gouvernement l’utilise pour ses intérêts cela vaut pour nous, j’exige de savoir quelle était sa condition médicale. Ça ressemble foutrement à une leucémie , ou même le SIDA ou un cancer des poumons, était-il déjà terriblement affecté par une autre maladie sournoise faisant de son décès un cas de comorbidité, la cause la plus fréquente de mortalité chez les covidiens tous très âgés et malades ?

L’État est parfaitement capable de brandir ce cas et de mentir, de cacher sous de fallacieux prétextes et de s’en servir comme preuve. Dans les faits c’est plutôt la preuve falardéenne que l’on voit ici. Savez pas ce que c’est ? Pierre Falardeau un nationaliste fanatique n’hésitait pas à dire n’importe quoi pour stimuler la fibre nationaliste faisant de lui un propagandiste de passion et d’aucune manière, un débatteur de raison. C’est de la merde tout ça.

Plus le mythe de la covid va s’imposer en religion, plus il leur faudra inventer des situations, mentir, exagérer et tout faire pour que nous restions à genoux. Et nous les Téflons, nous serons méprisés, ignorés, ridiculisés et ostracisés et possible même que nos pages Facebook seront fermées, que le silence nous sera imposé.

Nous vivons des heures troublantes, inquiétantes et plus l’automne s’annonce, pire ce sera. Je vous le prédis, la grippe saisonnière [OMS : Au niveau mondial, ces épidémies annuelles sont responsables d’environ 5 millions de cas de maladies graves, et 290 000 à 650 000 décès.] qui chaque année fait plus de 600,000 morts dans le monde, va provoquer une panique ! Chaque toux, chaque petit mal de gorge, chaque petite fièvre va devenir la covid meurtrière parce que les dociles se sont tellement fait dire qu’elle était meurtrière et dangereuse qu’ils vont être convaincus de l’avoir attrapé.

J’aimerais être optimiste, mais comment combattre une nouvelle Religion quand elle est mondiale ? Quand elle est vénérée par des milliards et des milliards de dociles apeurés et tremblants comme des feuilles ???

Alors chialons en paix et que le Saigneur soit avec nous on n’a pas fini d’en pâtir


[Voir aussi :




Zinoviev et le grand avènement de la démocratie totalitaire

[Source : Le Saker Francophone]


Par Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Alexandre Zinoviev devint un dissident de la société mondiale après avoir été un dissident soviétique. A l’époque il y avait des dissidents, maintenant, comme dit Paul Virilio, il n’y a plus que des dissuadés.

En 1998, le maître répond à une interview et explique que tout allait bien à l’ouest quand nous étions sous la menace soviétique (le capital avait peur) :

Pendant la guerre froide, la démocratie était une arme dirigée contre le communisme, mais elle avait l’avantage d’exister. On voit d’ailleurs aujourd’hui que l’époque de la guerre froide a été un point culminant de l’histoire de l’Occident. Un bien être sans pareil, un extraordinaire progrès social, d’énormes découverts scientifiques et techniques, tout y était !

La fin du communisme fut le crépuscule de nos droits sociaux et politiques (fin de l’Histoire !) :

Mais la fin du communisme a aussi marqué la fin de la démocratie, notre époque aujourd’hui n’est pas que post communiste, elle est aussi post démocratique. Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique, ou si vous préférez à l’instauration de la démocratie totalitaire.

Zinoviev décrit très bien le redoutable mondialisme qui naît du défunt et redouté communisme :

Aujourd’hui nous vivons dans un monde dominé par une idéologie unique, un fait unique, par un parti unique mondialiste. La constitution de ce dernier a commencé à l’époque de la guerre froide, quand des structures transnationales se sont mises en œuvre sous les formes les plus diverses : médias, sociétés bancaires, sociétés commerciales… Malgré leurs différents secteurs d’activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute du communisme, elles se sont retrouvées aux commandes du monde.

Cette démarche est suicidaire, qui va à terme, avec la crise du Covid, nous priver de nos libertés, de nos économies et aussi (pourquoi pas ?) de nos vies :

Les pays occidentaux sont donc dominateurs, mais aussi dominés car perdent progressivement leur souveraineté au profit de ce que j’appelle la «supra société». Elle est constituée d’entreprises commerciales et non commerciales dont la zone d’influence dépasse les nations. Les pays occidentaux sont soumis comme les autres au contrôle de ces structures non nationales… Or la souveraineté des nations est elle aussi une part considérable et constituante du pluralisme, donc de la démocratie, à l’échelle de la planète.

Zinoviev comprend l’horreur européenne :

L’intégration Européenne qui se déroule sous nos yeux, provoque elle la disparition du pluralisme au sein de ce conglomérat, au profit d’un pouvoir supranational.

Il comprend que nous ne connaîtrons plus de démocratie politique ou économique comme à l’époque de la guerre froide :

Les pays occidentaux ont connu une vraie démocratie à l’époque de la guerre froide. Les partis politiques avaient de vraies divergences idéologiques et des programmes politiques différents. Les organes de presse avaient des différences marquées, eux aussi. Tout cela influençait la vie des gens, contribuait à leur bien-être. C’est bien fini.

Parce le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales et des garanties d’emploi devait beaucoup à l’épouvantail communiste. L’attaque massive contre les droits sociaux à l’ouest a commencé avec la chute du communisme à l’ouest.

A la fin des années 90, les socialistes sont de pures canailles (voyez aussi les excellents pamphlets de Guy Hocquenghem et de mon éditeur Thierry Pfister qui datent des années 80) :

Aujourd’hui les socialistes au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique de démantèlement social qui détruit tout ce qu’il y avait de plus socialiste justement dans les pays capitalistes. Il n’existe plus en occident de force politique capable de défendre les humbles. L’existence des partis politiques est purement formelle. Leurs différences s’estompent chaque jour d’avantage.

C’est le totalitarisme financier jadis expliqué par Paddy Chayefsky dans Network (1976) :

La démocratie tend aussi à disparaître de l’organisation sociale occidentale. Cette super structure non démocratique donne des ordres, sanctionne, bombarde, affame. Même Clinton s’y conforme. Le totalitarisme financier a soumis les pouvoirs politiques. Le totalitarisme financier est froid. Il ne connaît ni la pitié, ni les sentiments. Les dictatures politiques sont pitoyables en comparaison de ce totalitarisme-là. Une certaine résistance était possible au sein des dictatures les plus dures, aucune révolte n’est possible contre une banque.

L’andouille qui interroge Zinoviev l’accuse déjà de Théo-rire du complot quand Zinoviev ne pratique que la théorie de la constatation. Zinoviev rappelle que nous sommes très abrutis :

Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra-idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou national-socialiste. Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l’était le soviétique moyen par la propagande communiste. Dans le domaine idéologique, l’idée importe moins que les mécanismes de sa diffusion. Or la puissance de diffusion des médias occidentaux est énorme. (…) Il suffit que la décision soit prise de stigmatiser un Karadzic ou un Milosevic et ça y est, une machine de propagande planétaire se met en branle. Et alors qu’il faudrait juger les dirigeants occidentaux pour viol de toutes les règles de droit existants… La majorité des citoyens occidentaux sont persuadés que la guerre contre la Serbie était juste.

Puis Zinoviev fait une remarque intéressante sur un sujet que j’avais évoqué dans la presse russe (pravda.ru) :

L’Occident se méfiait moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu’il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c’est la première chose à détruire chez son ennemi. Et c’est ce qui a été fait. La science Russe dépend aujourd’hui des financements Américains. Et elle est dans un état pitoyable, car ses derniers n’ont aucun intérêt à faire travailler leurs concurrents. Ils préfèrent faire travailler les savants Russes aux États-Unis. Le cinéma soviétique a lui aussi été détruit et remplacé par le cinéma Américain.

Le destin de l’Amérique est d’abrutir et de « fabriquer de la merde » comme me disait un jour le grand et courageux cinéaste Richard Brooks :

En littérature, c’est la même chose. La domination mondiale s’exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s’acharnent depuis des décennies à faire baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent l’abaisser au leur pour pouvoir exercer ce diktat.

J’ai évoqué ces réalités dans mes textes sur la culture comme arme de destruction massive. Regardez ce qu’ils ont fait de l’Inde ou de l’Asie… Tous abonnés à Marvel comics ! Même Scorsese ou Ridley Scott s’en sont plaint…

Tout cela est irrésistible car c’est malheureusement un vieux processus. C’est l’uniformisation entamée depuis la Renaissance. Ici Zinoviev rejoint Spengler et René Guénon :

Le processus d’uniformisation du monde ne peut être arrêté dans l’avenir prévisible. Car le totalitarisme démocratique est la dernière phase de l’évolution de la société occidentale. Évolution commencée à la Renaissance.

Nicolas Bonnal

Sources




L’OMS veut immuniser le public contre la désinformation : tous les moyens de contrôle et de persuasion sont mis en œuvre!

[Source : Organisation Mondiale de la Santé]

[Traduction : Conscience du peuple]

[Note de Isabelle :]

Voici un communiqué de l’OMS daté du 25 août 2020 qui nous informe que l’agence internationale a mandaté des agences d’analyse de l’information, qui utilisent l’intelligence artificielle, pour mesurer et identifier les opinions qui circulent sur les réseaux sociaux ainsi que les humeurs/émotions des citoyens et ce, afin d’affiner leurs stratégies de contrôle de l’information et de persuasion en vue d’une vaccination massive.

Tout comme dans une campagne électorale, la cible à atteindre ce sont les « indécis », dans ce cas précis ce sont les indécis concernant la vaccination. 👉Toute cette manigance médiatique se concentre sur créer une forte adhésion à la vaccination et sur rétablir la crédibilité de la Science et de l’OMS.

Lisez jusqu’à la fin ou concentrez-vous sur le signe 👉 pour comprendre à quel point le contrôle de l’information est un enjeu majeur dans la poursuite de l’Agenda.


Immuniser le public contre la désinformation

Peu de temps après que le monde ait commencé à s’habituer aux termes coronavirus et COVID-19, l’OMS a inventé un autre mot: «infodémie»,  soit une surabondance d’informations et une propagation rapide de nouvelles, d’images et de vidéos trompeuses ou fabriquées. Comme le virus, « l’infodémie » est très contagieuse et croît de façon exponentielle. Cela complique les efforts de réponse à la pandémie de COVID-19.

«Nous ne combattons pas seulement le virus», a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Nous luttons également contre les trolls et les théoriciens du complot 👉qui poussent à la désinformation et sapent la réponse à l’épidémie.»

La prolifération de la désinformation – même lorsque le contenu est, dans le meilleur des cas, inoffensif – 👉peut avoir des ramifications sanitaires graves et même sociales et mortelles dans le contexte d’une pandémie mondiale. Dans certains pays, les rumeurs sur une pénurie alimentaire imminente ont incité les gens à faire des réserves dès le début de l’épidémie et ont provoqué de réelles pénuries. Aux États-Unis d’Amérique, une personne est décédée après avoir ingéré un produit de nettoyage d’aquarium contenant de la chloroquine après que des rapports aient mentionné l’hydroxychloroquine comme un remède possible – mais non prouvé – pour le traitement du COVID-19. En République islamique d’Iran, des centaines de personnes sont mortes après avoir bu de l’alcool méthanolique qui, selon les messages des médias sociaux, avait guéri d’autres personnes du coronavirus. C’est le genre de désinformation dangereuse qui inquiète le plus l’OMS.

👉Alors même que le monde se concentre sur la recherche d’un vaccin sûr et efficace, la désinformation continue de se répandre sur la vaccination. Les experts de la santé en Allemagne craignent que le mouvement anti-vaccination du pays ne dissuade de nombreuses personnes à se faire vacciner lorsqu’un vaccin sûr devient disponible. Une étude récente qui a examiné les opinions de vaccination de 100 millions d’utilisateurs de Facebook dans le monde a révélé que si le camp pro-vaccination (6,9 millions de personnes) était plus nombreux que celui contre la vaccination (4,2 millions), le groupe anti-vaccin était moins isolé et avait plus d’interaction 👉avec les individus (de loin le plus grand groupe, avec 74,1 millions) qui sont indécis au sujet de la vaccination. 👉 Ces «vaxxers swing» sont importants à cibler et à embarquer avec la vaccination qui sauve des vies.

Pour en savoir plus sur la manière dont l’OMS s’attaque à la lutte contre l’infodémie, la Fondation des Nations Unies a rencontré Tim Nguyen en marge de la première conférence mondiale sur l’ infodémiologie, qui a réuni des experts mondiaux pour discuter de la science en développement de la gestion des infodémies. 👉L’équipe de Nguyen gère le Réseau d’information sur les épidémies (EPI-WIN), qui dirige les travaux de l’OMS sur la gestion des infodémies.

Traverser la toile de la désinformation

« Les infodémies se sont déjà produites d’une manière ou d’une autre lors d’épidémies passées, mais ce qui se passe en ce moment est à l’échelle mondiale, où les gens sont connectés par différents moyens et partagent des informations plus rapidement », a déclaré Nguyen. 👉«Cela a créé une nouvelle situation dans laquelle nous repensons et remodelons notre approche de la gestion des infodémies dans les situations d’urgence.»

👉Selon une étude récente évaluant la désinformation en anglais, la plus grande catégorie de publications qualifiées de fausses ou trompeuses par les vérificateurs de faits était le contenu qui remettait délibérément en cause ou remettait en question les politiques et les actions des fonctionnaires, des gouvernements et des institutions internationales telles que les Nations Unies et OMS.

Un exemple flagrant de ceci est «Plandemic», une vidéo de 26 minutes sur la théorie du complot qui accuse à tort le Dr Anthony Fauci, le principal spécialiste des maladies infectieuses aux États-Unis, d’avoir fabriqué le virus et de l’avoir envoyé en Chine. La même vidéo prétend à tort que le port de masques entraînera une auto-infection. Plus de 8 millions de personnes ont regardé la vidéo sur les réseaux sociaux avant qu’elle ne soit supprimée.

Un tel contenu peut éroder la confiance du public dans les organisations mêmes qui mènent la lutte contre le COVID-19. 

👉Pour rappeler au public la primauté de la science, l’OMS identifie d’abord le type de désinformation qui circule, puis répond avec ses propres directives fondées sur des preuves. La communauté des Nations Unies dans son ensemble a contribué à amplifier ces informations grâce à sa propre initiative de lutte contre la désinformation. Par exemple, l’initiative «Pause. Faites attention avant de partager ». La campagne encourage les gens à prendre le temps de vérifier les sources avant de décider de partager du contenu en ligne.

L’OMS a également travaillé en étroite collaboration avec les entreprises de médias sociaux et de technologie pour aider à freiner une partie de la désinformation qui se répand sur leurs plateformes. En février, des responsables de l’agence de santé se sont réunis au siège de Facebook pour savoir comment promouvoir des informations de santé précises sur le COVID-19. 

👉À présent, l’OMS travaille avec plus de 50 entreprises numériques et plates-formes de médias sociaux, notamment TikTok, Google, Viber, WhatsApp et YouTube, pour garantir que les messages de santé basés sur la science de l’organisation ou d’autres sources officielles apparaissent en premier lorsque les gens recherchent des informations liées au COVID-19. Même l’application de rencontres Tinder propose désormais des rappels de santé de l’OMS, car la distance sociale est toujours appropriée pendant un rendez-vous.

👉Écoute sociale avec intelligence artificielle 

«Ce que nous avons mis en place au début de la pandémie, c’est ce que nous appelons une approche d’écoute sociale», a déclaré Nguyen.

L’OMS travaille avec une société d’analyse pour intégrer l’écoute sociale dans son élaboration de messages de santé publique – une première pour l’Organisation.

Écoute des médias sociaux

👉Chaque semaine, la société examine 1,6 million d’informations sur diverses plateformes de médias sociaux, puis utilise l’apprentissage automatique pour effectuer des recherches basées sur une taxonomie de santé publique nouvellement développée afin de classer les informations en quatre sujets: la cause, la maladie, les interventions et le traitement. Cela aide l’OMS à suivre les sujets de santé publique qui gagnent en popularité et à élaborer et adapter des messages de santé en temps opportun. Les exemples incluent «Comment une pandémie se termine-t-elle?» et « Comment savons-nous quand nous avons une deuxième vague? ».

👉L’apprentissage automatique fournit également des informations sur les types d’émotions que les utilisateurs ressentent. Au lieu de simplement diviser les données par type de sentiment (positif, neutre, négatif), 👉 l’analyse du langage peut mettre en lumière l’anxiété, la tristesse, le déni, l’acceptation et d’autres émotions exprimées dans les publications sur les réseaux sociaux. 👉Ce niveau de détail permet à l’OMS de développer une stratégie offensive efficace et d’apaiser les inquiétudes du public avant que la désinformation ne prenne pas plus l’ampleur.

«Ce que nous avons appris maintenant, après deux mois et demi à faire ce genre d’analyse, c’est qu’il y a des thèmes et des sujets récurrents qui reviennent encore et encore», a déclaré Nguyen. 

Tout le monde n’a pas accès aux médias sociaux ou à Internet, mais ils restent tout aussi enclins que quiconque à être exposés à la désinformation. Pour surmonter cette lacune numérique, l’OMS collabore avec des collègues de l’initiative UN Global Pulse, qui utilise l’intelligence artificielle et les mégadonnées pour s’attaquer aux problèmes de développement et humanitaires et ce, pour appliquer l’écoute sociale aux pays où la radio est un moyen d’information populaire.

👉En Ouganda, par exemple, plus de la moitié des ménages dépendent de la radio pour leurs informations, et des milliers d’Ougandais appellent chaque jour à des programmes locaux pour parler de questions allant des sujets les plus banals aux sujets les plus graves tels que les soins de santé. 👉 La branche de Kampala de UN Global Pulse utilise un outil de reconnaissance vocale automatisé alimenté par l’intelligence artificielle pour traduire les enregistrements radio du dialecte local en texte numérique anglais. L’initiative a été présentée dans la série « Innovation in Action » de la Fondation des Nations Unies l’année dernière, montrant comment l’ONU tire parti de l’innovation et d’une nouvelle réflexion pour relever les défis les plus urgents du monde.

L’équipe UN Global Pulse utilise maintenant l’outil pour identifier le langage lié au COVID en Ouganda et toute désinformation diffusée par les communautés locales. L’équipe a constaté que les communautés locales faisaient la promotion de la sorcellerie et des herbes comme remèdes contre le COVID-19; des rumeurs circulaient même au sujet d’un vaccin fabriqué en Ouganda. Ce type de données est inestimable pour les organisations telles que l’OMS pour éclairer leurs messages et l’élaboration de directives. L’OMS travaille avec les Nations Unies pour étendre et piloter ce projet dans deux autres pays d’Afrique subsaharienne et deux en Asie du Sud-Est.

«Vous devez disposer d’un certain degré de bonnes informations pour atteindre les populations afin qu’elles soient inoculées et qu’elles ne soient pas sensibles aux fausses informations ou à la désinformation», a déclaré Nguyen. 👉 «Nous pensons que nous devons vacciner 30% de la population avec de« bonnes informations », afin d’avoir un certain degré d’immunité « collective » contre la désinformation.»

C’est là que la communauté locale devient particulièrement importante pour aider à amplifier le message de l’OMS.

Intégrer les voix de la communauté

Étant donné qu’une grande partie de la désinformation provient des communautés et peut se répandre dans des messages privés et des conversations entre amis et familles, l’OMS encourage les individus à vérifier les faits avec leurs proches si nécessaire. Ils ont créé une page dédiée de «mythbusters», contenant des réponses factuelles aux idées fausses les plus courantes sur le COVID-19, notamment: si les chaussures peuvent propager le virus (très faible probabilité), si les bains chauds peuvent maintenir le nouveau coronavirus (non, et vous risquez de vous brûler), et si les sèche-mains peuvent tuer le virus (non, ils ne le font pas).

Alors que l’OMS est habituée à travailler avec les ministères de la Santé et d’autres organes et responsables gouvernementaux pour développer et amplifier les messages de santé publique. Nguyen a déclaré que dans une crise de l’ampleur du COVID-19, une approche à l’échelle de la société est nécessaire pour s’assurer que tous les communautés sont atteintes.

👉Par exemple, au lieu d’une stratégie descendante, l’OMS travaille avec des groupes spécifiques tels que les jeunes, les journalistes et les organisations confessionnelles pour co-développer des orientations adaptées à chaque contexte et communauté. Ces groupes servent d’amplificateurs et diffusent de manière organique des informations précises sur la santé.

Nguyen a noté qu’au niveau mondial, les besoins d’information peuvent être très différents. «Prenons les conseils sur le lavage des mains, par exemple. C’est important et il y a une recommandation mondiale sur la durée et la façon dont vous devez le faire », a-t-il déclaré,« mais soyons aussi honnêtes. Il y a certaines régions du monde où il n’est pas possible de le faire comme recommandé.»

Les dirigeants communautaires peuvent aider à adapter les conseils d’hygiène dans des contextes où il n’y a pas assez de sources d’eau ou de savon pour se laver correctement les mains, ou dans des conditions exiguës où la distanciation sociale peut sembler presque impossible. Les directives révisées et co-élaborées par l’OMS et les chefs religieux incluent le remplacement des salutations de contact physique par un simple contact visuel et un salut; encourager les fidèles à effectuer les ablutions rituelles à la maison plutôt qu’au lieu de culte; et même offrir des conseils dans des situations douloureuses telles que la façon d’enterrer des êtres chers tout en respectant les restrictions du COVID-19.

«Il est important de travailler avec ces groupes d’amplification qui comprennent bien mieux que nous les personnes dont ils se soucient», a déclaré Nguyen. «Nous développons conjointement des conseils avec des personnes directement concernées et pouvons nous aider à mettre en œuvre une certaine pratique qui conduit à un changement de comportement.»

👉Une nouvelle alliance des Nations Unies pour lutter contre l’infodémie – comprenant l’OMS, l’UNESCO, l’Union internationale des télécommunications et UN Global Pulse – a récemment reçu un peu plus de 4,5 millions de dollars américains du Fonds de réponse de solidarité COVID-19 pour étendre son travail d’amplification communautaire, initiative d’écoute sociale et d’autres projets, notamment la création d’un centre centralisé de vérification des faits et de désinformation pour fournir aux pays des outils pour lutter contre l’infodémie.

👉Le 29 juin, l’OMS a également organisé la première conférence mondiale sur l’infodémiologie, qui a réuni des scientifiques de divers horizons pour se concentrer systématiquement sur la question et réfléchir à des moyens scientifiques pour mieux la gérer.

«Nous avons des physiciens, des mathématiciens, assis avec des épidémiologistes, avec des spécialistes des sciences sociales pour discuter d’approches fondées sur des preuves pour gérer l’infodémie», a déclaré Nguyen. «Tous ces domaines scientifiques ont leurs propres écoles de pensées, leurs cadres, comment ils font de la recherche, il est donc intéressant de voir comment une perspective peut aider à fertiliser l’autre.

👉Bien qu’un vaccin et un traitement contre le COVID-19 ne soient pas encore prêts, les mesures proactives de l’OMS aident à neutraliser l’infodémie de désinformation.  

«Pour lutter contre cette infodémie, nous devons faire les choses différemment de ce que nous avons fait dans le passé», a déclaré Nguyen. «Grâce au leadership du Dr Tedros, nous sommes de plus en plus ouverts à l’innovation et à repenser la façon dont nous faisons les choses.»

https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/immunizing-the-public-against-misinformation




Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale

[Source : Les 7 du Québec à partir du Saker Francophone]

[Commentaires de] Robert Bibeau

Nous vous proposons aujourd’hui un texte que les hypocrites médias mainstream qualifie de « complotiste ». C’est qu’à travers quelques élucubrations sataniques (sic) l’auteur  présente une bonne synthèse de faits avérés concernant cette pandémie qui a les apparences d’un exercice en vue d’une guerre bactériologique en préparation. Laissons de coté les interprétations diaboliques de Grand Complot de l’Ordre Nouveau et examinons les données qu’il expose.  Pour ce qui est de l’idéologie du « conspirationnisme« , voici une citation de L’Idéologie allemande qui remet les choses en perspective:  «À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées socialement dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défautLes pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie.»  

Robert Bibeau. Éditeur https://les7duquebec.net


Tout le monde a pu voir récemment un certain nombre de très grands médecins et de professeurs en infectiologie, immunologie, génétique ou virologie se succéder sur les plateaux de télévision et de radio pour expliquer qu’ils ne comprenaient rien à la gestion de cette crise de la Covid-19 et aux différentes situations politiques paradoxales qui se sont enchaînées dès l’apparition du SARS-COV2 dans le monde.

Le professeur Christian Peronne, brillant médecin-professeur français exerçant à l’hôpital de Garches en région parisienne est l’un d’entre eux. Apparaissant de plus en plus interloqué émission après émission, il vient de publier récemment un livre dans lequel il recense « les erreurs majeures» que le gouvernement français aurait commis durant cette crise.

Or Monsieur Peronne fait radicalement fausse route comme d’ailleurs la plupart «des gens normaux» qui pensent que Boris Johnson s’est retrouvé à côté de la plaque ou encore qu’Agnès Buzin et son Comité scientifique «se sont retrouvés dépassés».

Le souci c’est qu’en réalité, les gouvernements de la planète n’ont commis aucune erreur même si c’est ce que l’on voudrait bien nous faire croire. Ils n’ont fait que suivre les consignes qui leur étaient données par le Conseil Mondial lequel est sous l’emprise totale des eugénistes et malthusiens tels que Bill Gates ou David Rockfeller. (sic – le conspirationnisme pointe son nez. ndlr).

Au total, ce ne sont pas moins de 194 états dans le monde qui ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI – 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Règlement, rappelons-le, qui prévoit qu’en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états.

Mais nous allons développer tout ceci un peu plus loin car c’est très important, d’autant plus que le Parlement Européen a fait promulguer une loi extrêmement dangereuse le 10 juillet 2020 afin de permettre la vaccination des individus et de leur inoculer des OGM dont on ne sait absolument rien.

Qu’il s’agisse de Christian Peronne en France, d’Alberto Zangrillo en Italie ou de Denis Rancourt au Canada, on est toujours dans le même cas de figure. Celui où des gens innocents, naïfs et fondamentalement bons ne voient jamais «le Mal» tel que l’on devrait le voir, c’est-à-dire dans son essence la plus absolue et la plus machiavélique qui soit. Ils en sont incapables car ils pensent que tout le monde est comme eux.

Ils ne voient que des imperfections, des incohérences, des incompétences et des erreurs commises. Et comme leur nature est intègre et qu’ils sont des gens fondamentalement honnêtes, ils sont incapables de percevoir et de comprendre que cette crise du COVID vient de très loin et qu’elle a été intégralement orchestrée de A à Z. (sic. disons que c’est une hypothèse de recherche. ndlr).

Est-ce que quelqu’un se rappelle de la cérémonie macabre de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012 ? Non ? Et bien il faut la revoir. Le thème tournait autour d’une pandémie et pour tous les passionnés d’eurythmie, l’événement était truffé d’images satanistes et maçonniques. (un autre petit coup de complotisme. NDLR)

Alors prémonition, prédiction ou hasard ?

En termes d’hypothèse tout est possible mais nous allons voir que rien n’est dû au hasard. Avec le recul, nous pouvons même penser que toutes ces histoires de nems de chauve-souris mal cuits et de pangolin mal grillé pour être revendu par un «Street cooker» dans un marché de Wuhan ne sont que des histoires pour enfants. Rien d’autre. (ici le conspirationniste renvoi les autres conspirationnistes à leurs marmites. ndlr).

La preuve est que nous sommes déjà à la mi-septembre et nous n’avons toujours pas trouvé de patient « zéro ». Tout nous laisse penser que nous le trouverons pas (exact. ndlr).

La réalité est bien plus scabreuse, bien plus machiavélique et bien plus maléfique que tout ce à quoi l’on veut nous faire croire.

Le hasard, comme le disait Einstein« c’est Dieu qui se promène incognito » et en arabe, ce terme désigne la chance ou le succès. C’est-à-dire, au sens probabiliste du terme, le fait qu’un événement considérablement improbable et incertain se réalise avec une précision divine.

Si tel est peut-être le cas dans le domaine de la physique quantique et relative ou encore dans le domaine des statistiques, c’est-à-dire dans ces domaines des sciences exactes où Dieu se promène partout entre la masse du proton, la fleur de vie et le nombre d’or, ce qui relève de la certitude, c’est que dans le domaine de la physique des affaires politiques, de l’ingénierie sociale et du contrôle des populations — et des pandémies évidemment —, Dieu n’y est pour rien.

L’homme en revanche y est quasiment pour tout et les crises ne sont bien souvent rien d’autres que des zones d’incertitudes, de risques et d’opportunités dans lesquelles ceux qui maîtrisent les événements et le temps, réalisent de formidables sauts qualitatifs. Ce qui veut bien dire que les crises sont délibérément organisées et déclenchées à des fins précises et aux moments voulus.

Dans la réflexion, la planification, l’organisation, le contrôle des médias, la manipulation génétique, la recherche d’armes biologiques et bactériologiques, la dissémination délibérée d’un virus ou derrière un lockstep [traduction compte tenu du contexte : verrouillage] économique et un lockdown [traduction : confinement] des populations, l’homme est partout. Il pense à tout.

Qu’il s’agisse du conditionnement éducatif de nos enfants, de la manipulation des foules, de la répression et de l’intimidation des groupes réactionnaires comme ce fut le cas en France avec les gilets jaunes ou qu’il s’agisse de terrorisme affectif, l’homme pense vraiment à tout.

Pour vous convaincre par les sentiments, par exemple, la fabrique du consentement vous répétera, jusqu’à ce que vous le répétiez vous-même à vos semblables, par mimétisme social ou par amour de la servitude volontaire, que vous ne devez surtout pas rendre visite à vos grands-parents dans leur maison de retraite au prétexte que vous pourriez les tuer en leur transmettant un virus mortel.

Adorable petite fille jouant avec le chapeau d’un homme âgé sur fond de nature. Le concept de deux générations différentes.

Un peu comme si Orwell vous disait que « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».

Sans doute est-ce là encore un non sens qui créé évidemment de la dissonance cognitive mais beaucoup le croient. La naïveté des hommes est sans limite.

Qu’importe que ceux qui nous aiment et qui ne vivent maintenant que pour voir leurs petits enfants grandir, meurent de solitude, de stress et d’angoisse, de soif, d’abandon ou de désespoir, l’important est que vous, vous ne soyez pas responsable de leur mort.

En France, le 27 mars 2020, le gouvernement n’a pas hésité à interdire le traitement des patients atteint de la COVID-19 par hydroxychloroquine, basant son décret sur l’étude truquée de la revue « The Lancet » et si les responsables de cette revue ont reconnu leur erreur, le gouvernement lui n’a pas changé d’avis.

Déclarant ainsi dangereuse, une molécule prescrite depuis plus de 60 ans à travers toute la planète et dont le Docteur Fauci disait, en 2005 dans un article, que cette molécule était d’une efficacité redoutable pour traiter le SARS-COV1 mais aussi tous les coronavirus.

Alors complot contre la santé ou hasard de calendrier ?

Il y a quelques jours, le New York Times publiait encore un article dans lequel l’auteur expliquait que le confinement avait tué 10 fois plus de gens que le virus lui-même mais cette information est passée totalement inaperçu dans les médias européens.

Par le terrorisme émotionnel, pour vous donner un autre exemple, la fabrique médiatique du consentement vous fera toujours croire que si vous ne voulez pas que votre bébé meure dans d’atroces souffrances, vous devez impérativement le vacciner contre une bonne douzaine de maladies et ce, avant même que son corps ait acquis sa propre immunité.

Qu’importe que votre enfant devienne plus tard autiste ou que les effets secondaires irréversibles de ces vaccins le rendent stérile ou développent chez lui, 30 ou 40 ans après, toutes sortes de maladies neuro-dégénératives qui seront beaucoup plus graves que les maladies contre lesquelles il est censé être immunisé.

L’important, pour tous ces ministres de la santé qui ne sont en réalité rien d’autres que les représentants commerciaux des grands firmes pharmaceutiques, est juste que vous injectiez toute une série de vaccins payants dans le corps de ce petit être encore fragile et innocent, cet incroyable miracle de la nature.

Seuls comptent pour eux le volume des ventes, la rentabilité des investissements consacrés à la recherche et au développement et la hausse du cours de l’action de la société.

L’homme de pouvoir et assoiffé de contrôle, a toujours la fâcheuse tendance à toujours vouloir se prendre pour le Créateur et à toujours vouloir tout manipuler et refaire à sa place et je ne parle pas là des chefs d’état et des gouvernements qui ne sont que de simples exécutants. Je parle de ceux qui ont réellement le pouvoir. Ceux qui financent les bourses d’études et les campagnes électorales de ceux-là mêmes qui deviendront ensuite leurs débiteurs. Ceux dont on ne parle jamais  (ou moins souvent disons. ndlr).

Pourtant ces acteurs de l’ombre impriment la monnaie et décident de votre paix si vous leur contractez un prêt ou installez une de leurs banques centrales sur votre territoire. Le cas échéant, comme ce fut le cas en Libye, ils décident de vous renvoyer à l’âge de pierre.

« Le monde », disait Nicholas Butler« se divise en 3 catégories : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».

Ce que nous proposons ici est une grille d’analyse de la situation d’aujourd’hui car oui, l’homme de pouvoir et de contrôle souhaite tout contrôler et surtout quand il s’agit de contrôler l’avenir et l’évolution démographique et génétique de notre espèce.

L’opération COVID-19 est une pure opération d’ingénierie sociale et nous allons le voir.

Derrière la terreur et la psychose, plus de contrôle et encore moins de Liberté

Les eugénistes et les malthusiens disent souvent que rien n’est plus dangereux pour notre planète et notre avenir que la surpopulation.

À Alberton, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, ces grands penseurs de l’avenir de l’humanité ont même gravé cette recommandation démographique dans le marbre et pour être bien sûr que personne ne l’oublie, ils l’ont faite graver et écrire en 8 langues sur 6 énormes blocs de marbre ne pesant pas moins de 108 tonnes.

Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature.

Très bien et merci du conseil mais nous sommes actuellement 7,5 milliards d’individus et pour atteindre cet objectif, je pense que nous avons ici « un léger » problème. Alors comment faire…

John Holdren et Paul et Anne Ehrlich ont apporté des solutions. Ils les ont même écrites et publiées dans un livre qui s’appelle « ECOSCIENCE ». Un livre fou dans lequel on peut lire toute une série de mesures pour mener à bien cette opération de réduction de la population planétaire comme le fait d’« ajouter des stérilisants dans l’eau du robinet et les aliments de base, des perturbateurs endocriniens, de légaliser les drogues et les neurotoxiques » ou encore de « libérer des virus hautement pathogènes ». Voilà qui est intéressant.

Rien n’est inventé et tout est dans ce livre qui est « La référence et la bible » des mondialistes tels que Bill Gates ou David Rockfeller lequel disait encore il y a quelques années que « nous sommes à la veille d’une transformation globale et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne crise majeure pour que les nations acceptent le Nouvel Ordre Mondial »  (une crise de complotisme. ndlr).

John Holdren a été un collaborateur particulier d’Obama et il est un ami proche des Clinton, de Bill et Melinda Gates et de David Rockfeller.

En mai 2010, la Fondation Rockfeller a publié un rapport extrêmement intéressant sur son site.

Il s’intitule : «Scenarios for the Future of Technology and International Development ». Ce rapport est public et tout comme dans ECOSCIENCE, on y trouve tout ce qu’il faut savoir sur les pandémies, les confinements et les vaccins. De plus en plus intéressant n’est-ce pas.

A la page 18 de ce rapport, on y trouve un chapitre intitulé « LOCKSTEP », c’est-à-dire la mise à l’arrêt ou le verrouillage économique mondial en cas de pandémie. Certes il ne s’agit que d’un scénario sous forme de dystopie mais aujourd’hui il est malheureusement bien réel et tout ce qui nous est arrivé y est décrit avec une précision inouïe.

Or on ne peut pas comprendre la crise de la COVID-19, comme c’est le cas pour les professeurs Perrone, Raoult, Henrion-Caude, Toubiana ou Toussaint, si l’on ne se donne pas la peine de contextualiser ce jalon sanitaire dans le temps long [long terme]. C’est-à-dire de le voir comme l’étape d’un programme mondialiste plus global et plus complexe.

Les auteurs de ce scénario morbide n’ont fait que se pencher sur la question du comment faire pour arrêter l’économie mondiale et imposer toutes sortes de restrictions et de mesures aux populations. Ils ne sont pas à l’origine de ce projet pour ce qui est de l’aspect économique, écologique et logistique, de l’exploitation et de la gestion de nos ressources. L’idée est née en 2005, dans le rapport Meadows réactualisé. C’est là où il était déjà question de LOCKSTEP à un horizon de 15 ans.

Il est intéressant de noter que le premier vice-président du Club de Rome a été David Rockfeller. Celui-là même qui a commandé le premier rapport Meadows et qui a été publié en 1972.

Dès l’antiquité les mésopotamiens, les égyptiens et les chinois recensaient leur population pour s’assurer un parfait contrôle démographique. Il s’agissait d’une question existentielle fondamentale car c’est de la bonne gestion des ressources caloriques et des effectifs humains aptes à défendre puis assurer la protection de l’espace vital, que dépendait la survie du groupe.

Cette question du recensement et de la maîtrise démographique des populations, à des fins martiales ou socio-économiques, pour le travail dans les champs puis dans les mines et les manufactures, a toujours obsédée les hommes et a toujours fait partie de notre histoire. C’est une question essentielle.

Ce qui vient bousculer cette question plutôt simple pour notre époque, c’est l’arrivée de l’intelligence artificielle.

Il n’y a pas de hasard rappelons-le. Tout est calculé et pensé plusieurs dizaines d’années à l’avance (ceci est absolument faux – et les prévisions sont toujours hight or low. ndlr [NdNM : la réalité est plus probablement située quelque part entre ces deux affirmations]).

En démographie, il est même très courant de faire des projections sur plusieurs centaines d’années (jamais confirmées. ndlr).

Bill Gates, dans une interview accordée à John Kennedy Junior et qui a été publié dans le magazine mensuel George en février 1997 sous-titrée « guide pour le futur 2020 », il dit exactement ceci : « je finance des projets d’éducation, je finance le contrôle de population, je suis très impliqué dans le programme United Way ». C’est à la page 101 du magazine pour ceux qui ont chez eux ce numéro qui se vend sur le marché des collectionneurs à plus de 5000$.

Pendant que la plupart d’entre nous avons le nez dans le guidon ou vivons comme les rats de Didier Desor, c’est-à-dire à essayer de survivre dans cette « rat race » perpétuelle sans comprendre réellement le sens du miracle de la vie, d’autres réfléchissent pour nous.

Ils pensent, prévoient et organisent nos vies, à tort ou à raison, jusqu’à décider de qui est utile sur cette planète et qui ne l’est plus.

S’il faut bien comprendre une chose aujourd’hui, c’est que l’accélération technologique et l’accélération de l’innovation, mais surtout la pénétration de l’intelligence artificielle dans tous les aspects de notre vie quotidienne, vont inéluctablement changer le monde pour toujours.

Il faut être vraiment naïf ou incroyablement rêveur pour croire que les fondations telles que la fondation Rockfeller ou la fondation Bill et Melinda Gates investissent des milliards de dollars dans la recherche biologique et bactériologique ou dans les vaccins pour le bien être de l’humanité (voici une vérité avérée. ndlr).

Comment peut-on croire naïvement un seul instant que ceux qui veulent nous sauver des virus et des pandémies  sont ceux-là même qui essaient de maîtriser et de réduire la population ? (Les mêmes qui financent la recherche sur ces virus létaux. ndlr).

Muammar Kadhafi, paix à son âme, dans son extraordinaire et mémorable discours du 23 septembre 2009 à l’ONU, disait que « les virus étaient créés et propagés dans le monde pour que les entreprises pharmaceutiques fassent des profits grâce à la vente des médicaments ».

Il ajoutait que « les médicaments et les vaccins ne devaient pas être vendus. Les médicaments ne se vendent pas. Annoncez la gratuité des médicaments et des vaccins dans le monde », disait-il «  et vous n’aurez plus jamais de virus en circulation car les virus sont créés pour que des vaccins soient mis au point pour que les grandes entreprises capitalistes en tirent profits » (Voilà deux autres vérités avérées que Kadhafi a osé répéter… il en est mort. ndlr).

 Kadhafi avait-il tort à ce sujet ? Rien n’est moins sûr. Mais attendez, tout n’est pas qu’une question de profit.

Il y a environ un peu plus de 2 ans et demi, le 11 janvier 2017 plus exactement, le docteur Antony Fauci que nous ne présentons plus, nous prophétisait avec une certaine audace et un aplomb dont lui seul a le secret, qu’il n’avait « aucun doute sur le fait que Donald Trump aurait à faire face à une pandémie avant la fin de son mandat ».  (???)

Événement incroyable mais vrai, Donald Trump et le monde entier affrontent aujourd’hui une pandémie.

Curieuse prédiction n’est-ce pas ? Surtout lorsque l’on sait que l’intégralité des médias de la planète à l’époque titrait quotidiennement que Donald Trump était un fou et un va-en-guerre et que nous étions tous les jours à 2 doigts de l’apocalypse ou d’une guerre atomique généralisée.

Rappelez-vous de ce qu’écrivait la presse française en 2017 même si le ton est toujours le même : Donald Trump veut la guerre contre « Rocket Man » et la Corée du Nord, Donald Trump peut déclarer la guerre à Rohani ou encore Donald Trump menace Maduro et les vénézuéliens.

Résultat après presque 4 ans de présidence : zéro guerre et plusieurs accords de paix signés grâce à son action. Alors virus de la nature ou virus délibérément propagé ?  (Question tout à fait pertinente. ndlr).

Dans un rapport de l’OMS publié en septembre 2019 et qui s’intitule Global Preparedness Monitoring Board et dont un des auteurs est Antony Fauci, il est exactement question de la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel à des fins d’exercice sur la période septembre 2019-septembre 2020.

Au paragraphe « Indicateurs de progrès », il est écrit :

Les Nations Unies (y compris l’OMS) organisent au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

L’OMS met au point des facteurs déclencheurs intermédiaires pour mobiliser une action nationale, internationale et multilatérale dès le début d’une flambée, afin de compléter les mécanismes existants pour les stades ultérieurs et plus avancés d’une épidémie dans le cadre du RSI (2005).

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies convoque un dialogue de haut niveau avec les responsables de la santé, de la sécurité et des affaires étrangères pour déterminer comment le monde peut faire face à la menace d’une pandémie due à un agent pathogène respiratoire mortel, et pour gérer la préparation aux épidémies dans des situations complexes où règne l’insécurité.

The world looks wobbly" according to The World in 2019

Dans le magazine hebdomadaire The Economist et dans un des numéros paru en fin d’année 2018 et qui s’intitule « The World In 2019 », il était déjà question de la survenue d’un événement exceptionnel qui allait semer la mort et l’apocalypse à travers le monde.

Sur la première de couverture, où les fans de ce magazine y trouvent toujours une page entière consacrée à l’eurythmie où le jeu consiste à deviner (ou se préparer) pour tous les événements de l’année à venir, on peut y voir beaucoup de dessins comme notamment ceux du président chinois en Pinocchio (le menteur), un QR code sur un téléphone, un ARN incomplet ou encore une cigogne portant un bébé avec un code barre.

Mais les plus intéressants de tous ces dessins sont les figures représentant les 4 cavaliers de l’apocalypse, le panda fâché regardant Donald Trump et le pangolin.

Alors pour en revenir à nos probabilités et aux événements improbables et incertains, c’est-à-dire aux cygnes noirs, pourquoi diable les Rothschild, qui sont les propriétaires de ce magazine et les initiateurs de ce jeu annonciateurs pour initiés, ont-ils choisi le pangolin pour figurer sur cette première de couverture alors qu’il existe près de 8 millions d’espèces animales dans le monde ?

J’en avais déjà parlé dans un article paru en février 2019 intitulé « Vers davantage de contrôle et moins de liberté » mais je n’avais toutefois pas précisé que l’événement dont il était question et qui allait survenir en 2019, allait être une pandémie.

Il est vrai aussi que le fait de voir ce panda fâché dévisager Donald Trump et qui reste inflexible et déterminé peut nous laisser penser que l’apparition du SARS-COV2 dans le monde relève d’un début de guerre bactériologique entre la Chine et les États-Unis.

D’autant plus qu’il y a environ un peu plus d’un 1 an, le 5 août 2019, nous apprenions par l’intermédiaire du New York Times qui rapportait dans un de ses articles, que l’armée de terre américaine venait juste d’ordonner la fermeture du laboratoire militaire de Fort Detrick dans le Maryland. Laboratoire militaire de classe Pathogène 4 (P4) donc de très haute sécurité, rappelons-le, et dans lequel ne sont effectuées que des recherches au contact de virus exceptionnellement mortels à des fins de production d’armes biologiques et bactériologiques.

Il est important par ailleurs de noter que le laboratoire de Fort Detrick avait déjà été au cœur de plusieurs scandales aux États-Unis dont celui qui a donné lieu à l’affaire « Drop Kick », opération militaire durant laquelle l’armée américaine a délibérément relâché dans des zones civiles des centaines de milliers de moustiques porteurs de la malaria à des fins de tests.

Il s’agit juste d’une parenthèse importante pour bien faire comprendre aux lecteurs que quand une organisation militaire ou scientifique veut relâcher un virus dans la nature à des fins d’exercice ou de test, il ne s’agit pas de complotisme. Cela existe et l’opération « Drop Kick » n’a pas été une erreur et un cas isolé. (Voilà d’autres faits avérés. ndlr).

Si à cela on ajoute d’autres événements tels que l’assassinat étrange du chercheur sino-américain Bing Liu, la fuite rocambolesque de la chercheuse chinoise Juan Tang pour se réfugier dans l’ambassade chinoise de San Francisco et dans le même temps la fuite « à la Spy Game » de la chercheuse et spécialiste mondiale des coronavirus Li-Meng Yan vers les États-Unis, il y a vraiment de quoi être dérouté.

Cependant, après quelques mois de réflexion et un peu de recul, ce que nous trouvons sur le site du Forum Économique Mondial nous démontre bien que la première hypothèse est la bonne, la seconde est un leurre.

À savoir que nous sommes bien dans le cas où la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel a pour objectif d’amener l’humanité à changer de paradigme.

Si vous vous rendez sur le site du Forum Économique Mondial et que vous vous allez sur l’onglet « platforms » et que vous cliquez ensuite sur « covid action platform » vous y lirez déjà des informations extrêmement intéressantes.

Déroulez ensuite votre curseur et cliquez après sur le graphique en forme de coronavirus tel que celui-ci-dessous. C’est le même. Il va s’afficher et devenir interactif.

Cliquez ensuite sur « Avoiding COVID-19 Infection and Spread ». C’est stupéfiant.

Vous y verrez clairement que si vous voulez sortir de cette pandémie et en éviter d’autres, la seule piste qui vous est proposée est celle du gouvernement mondial, de la transhumance [du transhumanisme] et la voie du vaccin.

Alors si nous savons déjà beaucoup de choses sur le gouvernement mondial, l’intelligence artificielle et l’homme augmenté, ce que nous savons moins en revanche et dont nous avons moins connaissance, ce sont toutes ces choses satellites au vaccin et c’est là, où les choses deviennent très intéressantes.

Dans le brevet qu’a déposé Microsoft le 26 mars 2020, il est écrit :

L’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie. Un serveur peut fournir une tâche à un dispositif d’un utilisateur qui est couplé de manière à communiquer avec le serveur. Un capteur couplé de manière à communiquer avec un dispositif de l’utilisateur ou compris dans ce dernier peut détecter l’activité corporelle de l’utilisateur. Des données d’activité corporelle peuvent être générées sur la base de l’activité corporelle détectée de l’utilisateur. Le système de cryptomonnaie de la présente invention couplé de manière à communiquer avec le dispositif de l’utilisateur peut vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, et attribuer une cryptomonnaie à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées.

Alors quelques questions se posent et elles sont les suivantes :

  • Comment va-t-on équiper tous les êtres humains de censeurs qui pourront à la fois détecter le mouvement des bras et des jambes, la position assise ou couchée, l’activité physique de l’activité cérébrale ?
  • Quel est le rapport entre les cryptomonnaies, la 5G et les données d’activité corporelle ?
  • Est-ce que le futur vaccin contenant cet ARN génétiquement modifié et dont l’autorisation de mise sur le marché a été voté ce 10 juillet 2020 par le parlement européen n’a pas vocation à modifier notre ADN et le rendre facilement identifiable par un réseau d’intelligence artificielle ?

Même s’il est difficile de répondre à ces questions dans l’immédiat, il est très important de bien comprendre que l’ère dans laquelle nous entrons est inéluctablement celle de l’intelligence artificielle. Dans cette nouvelle ère, ce qui est également très probable est le fait que beaucoup d’êtres humains n’y trouveront sans doute plus leur place et deviendront obsolètes. (Un autre assertions très plausible en effet. ndlr).

Ils seront progressivement éliminés. (Ca c’est moins certain –  c’est le problème des complotistes – ils déifient leurs bourreaux et pensent que les péquenots victimes du système ne peuvent pas résister ni se révolter.  Erreur – Leurs crimes nous feront réagir à coup sur. ndlr [NdNM : la réalité pourrait, encore une fois, se situer plutôt entre ces deux affirmations.]).

De la même façon qu’aujourd’hui les chiens robots sont venus progressivement remplacer les soldats au devoir, à la surveillance frontalière ou en zone de guerre, il est évident que le Capital de demain ne pourra pas garder et payer les gens à la maison à ne rien faire car absolument tout sera remplacé par l’intelligence artificielle. Y compris la police et l’armée et ce n’est absolument pas une fiction. (Oui, beaucoup de fiction à mon avis. ndlr).

Quant aux autres, ceux qui resteront, les augmentés, ils seront tous inéluctablement tous bio-connectés à une intelligence artificielle qui les gérera ou les éliminera s’il y a lieu de le faire. Nous le répétons, ce n’est pas de la science fiction et nous ne sommes pas dans un film.

Tout ceci est la réalité mais il est encore très difficile de la saisir dans le temps présent alors que la compréhension de l’ensemble du projet s’inscrit, elle, dans le temps long [long terme].

Cette « pandémie » qui a été mise au point par tous ces gens machiavéliques qui décident de l’avenir des peuples et dirigent le monde, n’a rien d’un jeu pour enfant.

Comme l’explique l’OMS à travers ses publications et comme le publie également le Forum Économique Mondial sur son site, nous sommes en droit de nous demander quelle sera alors l’issue de cette partie finale qui se jouera entre ceux qui veulent nous contrôler et nous posséder d’une part et ceux qui ne veulent pas de ce projet d’autre part ? (Le prolétariat ne veut pas [et] ne peut pas tolérer ces projets et il sera acculé – obligé – de réagir pour ne pas périr. ndlr).

Pour répondre à ces nombreuses questions qui pointent du doigt les incompétences et les erreurs des gouvernements dans la gestion de cette crise et cet entretien de la terreur par les effets statistiques via la propagande médiatique, force est de constater qu’il ne s’agit pas d’erreur mais bien de stratégie.

Le 18 octobre 2019, au Johns Hopkins Center for Health Security à New York, il s’est sans doute tenu, concernant l’avenir du monde, la réunion la plus importante de toute l’année 2019.

Il s’agit de l’Event 201.

Cette réunion, organisée en partenariat entre le centre John Hopkins, la fondation Bill et Melinda Gates et le Forum Économique Mondial, avait pour objectif de préparer l’exercice dont parle l’OMS dans son Global Preparedness Monitoring Board de 2019. Elle s’est tenue en public avec des invités triés sur le volet et sous forme d’une pièce de théâtre où chacun avait un rôle bien précis. La simulation consistait à se préparer à la prochaine pandémie mondiale qui, selon les chiffres avancés lors de cette réunion, allait faire plus de 65 millions de morts sans compter les dégâts incommensurables qu’une telle catastrophe allait provoquer sur l’économie globale : soit une chute du PIB mondial de 11 points.

Ce qui est intéressant à savoir c’est que tous les gouvernements et la plupart des grands médias de la planète étaient au courant de cette réunion. Seulement personne n’en a parlé. La consigne était de ne pas en parler. Pourtant cet exercice n’était pas qu’une simulation, c’était une véritable préparation à la pandémie qui allait venir quelques semaines plus tard mais si vous répétez cela, vous serez désigné comme complotiste et vous serez discrédité à vie.

Si vous regardez bien le parcours professionnel des personnages politiques en fonction, vous verrez que la plupart des Ministres de la santé viennent presque tous du privé et ont tous des liens plus ou moins étroits avec les plus grandes entreprises pharmaceutiques de la planète (une autre vérité avérée. ndlr).

Et alors diront les libéraux dont je fais partie ? Est-ce interdit ? Bien sûr que non. Oui c’est légal et ce n’est pas mal en soi.

Mais comment ces gens, qui sont censés travailler pour le bien-être et l’intérêt des peuples et des nations, peuvent agir en même temps dans l’intérêt des entreprises pharmaceutiques, dont le seul objectif et unique est de rendre malade les peuples et les nations pour ensuite leur revendre des traitements sous licences afin de faire un maximum de profits ?

N’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt ? Bien évidemment que oui.

Rappelez-vous, car nous l’avons vu plus haut, qu’en cas de crise sanitaire mondiale, comme c’est le cas avec la crise du COVID-19, tous les états membres doivent impérativement accepter de suivre les consignes du Conseil Mondial lequel est dirigé actuellement par Madame Gro Harlem Brundtland.

Une charmante dame très connue pour avoir échappé à la mort lors de la tuerie d’Utoya en Norvège et dont le père, Gudmund Harlem, était redevable à la fondation Rockfeller qui a bien voulu financer ses études de médecine.

La création et la présentation du Conseil Mondial a été officiellement annoncée par communiqué de presse par l’OMS le 24 mai 2018. Son rôle est, en cas de pandémie, de réunir tous les dirigeants du monde et de leur donner les consignes à suivre pour endiguer la pandémie en cours sur leur territoire. Sa création est le résultat d’un travail conjoint entre l’OMS et le Groupe de la Banque Mondiale.

Petit flashback intéressant concernant la Banque Mondiale.

Le 28 juin 2017, la Banque Mondiale, qui est une Banque censée aider les pays les plus pauvres de la planète, a eu l’incroyable idée d’émettre sur le marché des obligations des « Pandemic Bonds ». C’est-à-dire des bons obligataires à un horizon de 3 ans basés sur un risque de pandémie.
Une idée folle n’est-ce pas ? Pas tant que ça à vrai dire surtout si vous êtes une banque, un fond de pension ou un fond d’investissement et que vous êtes au courant, — et en droit financier cela s’appelle le délit d’initié —, qu’il va y avoir une pandémie.

A votre avis, combien de banques accepteraient de se lancer, — de façon hasardeuse —, dans l’émission de telles obligations sans avoir la certitude de ramasser le jackpot avant la fin du contrat ? Aucune.

Mais comment voulez-vous prévoir une pandémie ? C’est tout simplement impossible.

Alors en quoi consistent ces pandemics bonds ? C’est très simple.

La Banque Mondiale vend pour X millions de dollars de bons à des fonds, des sociétés ou des états en misant sur le fait qu’il y aura une pandémie avant le 15 juillet 2020. Ceux-ci fonctionnent comme des contrats d’assurance avec des rendements allant jusqu’à 12%. Si une pandémie est déclarée avant le 27 juin 2020, alors les acheteurs de ces contrats perdent leur mise et une partie de l’argent collecté est reversé aux pays les plus pauvres de la planète (75 états). S’il n’y a pas de pandémie, les investisseurs récupèrent leur mise de départ et les intérêts qui en découlent.

Aujourd’hui, toutes les structures qui ont investi dans les pandemics bonds disent qu’il y a anguille sous roche et ont perdu leur mise. Ce qui est intéressant également à noter c’est que les pays les plus pauvres de la planète n’ont toujours pas touché leurs aides. Ces contrats, en effet, qui prenaient en compte le virus concerné, le début de la pandémie, son évolution ou encore le nombre de morts, etc, étaient en réalité bien plus complexes qu’ils n’en avaient l’air.

Pour Arturo Bris, professeur de finance, il n’y a aucun doute :

« Les gens qui sont à l’origine de la création et de l’émission des pandemic bonds étaient au courant du fait qu’il allait y avoir une pandémie de coronavirus avant le 15 juillet 2020 ».

Ce sont de graves accusations mais sont-elles infondées et farfelues ? Pas si sûr.

A ce stade, il est maintenant très difficile de défendre l’idée que le SARS-COV2, qui provoque cette pathologie respiratoire dénommée la COVID-19, est un virus venu de la nature et que personne n’était au courant comme il est encore plus difficile de croire que tout le monde a été surpris et pris de court et que tous les gouvernements de la planète ont été des amateurs.

Peut-être que la Chine a menti, comme un Pinocchio sur une page de couverture, et peut-être même que l’état profond chinois a été complice dans la dissémination délibérée de ce virus et dans le lancement théâtral de cette pièce tragique et funeste. Nous ne le saurons peut-être jamais.

Mais ce qui est certain et que nous commençons à comprendre, c’est que dans cette ère où l’intelligence artificielle est censée remplacer l’homme, nous irons de surprise en surprise.

Le vaccin final et le projet « Trust Stamp » de Bill Gates

Le souhait de Bill Gates et des eugénistes, et qui est de vouloir coûte que coûte contrôler et vacciner toute la planète sous couvert d’avancées humanitaires et philanthropiques, ne date pas d’hier.

Comme le montre la photo ci-dessous, on peut y voir le père du créateur de Microsoft, en pose très confiante avec David Rockfeller et son petit fils. Il est au milieu et c’est très révélateur.

Le projet conjoint « Trust Stamp » de la fondation Bill et Melinda Gates, de la fondation Rockfeller et de Mastercard consiste à vacciner tous les êtres humains avec des alibis infantiles, comme par exemple la lutte contre le blanchiment ou la lutte contre le trafic d’être humains, comme on peut le lire sur l’onglet « humanitaire » du site.

La réalité est tout autre et d’ailleurs, les premières expériences sont déjà en cours en Afrique de l’Ouest. Intéressant de voir que c’est toujours en Afrique, en Inde ou dans les régions les plus pauvres de la planète que Bill Gates et ses amis philanthropes essaient toujours leurs dernières trouvailles (une autre vérité avérée. ndlr).

L’organisation « ID2020 », qui est également le nom d’un autre projet conjoint de vaccination planétaire piloté par Bill Gates et dont les principaux partenaires sont là encore les fondations Gates et Rockfeller, s’engagent à fournir une identité numérique aux milliards de sans papiers qui migrent à travers le monde.

S’agissant du vaccin, qui est déjà en train d’être massivement inoculé en Afrique et au Bangladesh et qui contient non seulement l’ARN capable de modifier notre génome en temps réel mais aussi les nanoparticules censées interagir avec les réseaux d’intelligence artificielle auquel tous les vaccinés seront connectés, il est impossible dans l’immédiat de prédire quels seront les effets premiers et les effets secondaires.

Du point de vue juridique, les citoyens vaccinés n’auront aucun recours possible pour se défendre car, comme vous le savez sans doute, aucune des sociétés qui développent et produisent des vaccins n’est passible de poursuite devant un tribunal de par le monde ni devant une quelconque juridiction. Dans ce domaine, les entreprises pharmaceutiques bénéficient d’une immunité judiciaire sans limite. (Voilà une autre vérité avérée et extrêmement dangereuse. ndlr).

Du point de vue technique et salutaire, dans le cas où tout le monde serait vacciné et répertorié selon le projet ID2020 étendu et où nous devrions évoluer dans un système verrouillé tombé aux mains de radicaux fous et totalitaires, il serait impossible de se défendre et de se retourner contre ceux qui n’auraient qu’un clic à effectuer pour nous ôter la vie au cas où il nous viendrait l’idée de vous révolter ou de vouloir contester un ordre.

La COVID-19 est bien la crise majeure dont parlait David Rockefeller il y a quelques années.

Les eugénistes-malthusiens-transhumanistes ont actuellement le pouvoir et il va être très difficile de leur ôter. L’argent est bien souvent le nerf de la guerre et ils en impriment à profusion. Ce sont eux qui ont le doigt sur l’imprimante et elle tourne à plein régime. (Non, c’est le Grand capital international qui possède tout le pouvoir — relire Marx ci-haut — les eugénistes reflètent les idées d’une faction des intellectuels au service de ces ploutocrates… comme d’autres idéologues qui décrivent le monde mais ne le dirigent pas. ndlr [NdNM : Bill Gates et les Rockefeller font partie du Grand capital international et en sont assez probablement au sommet avec les Rothschild et quelques autres familles]).

Dans un récent article publié sur le site de Futurama, qui présente la start-up « Neuralink » et ses travaux, les auteurs expliquent très bien la velléité du transhumanisme qui est de connecter l’homme à la machine, c’est-à-dire l’Humanité à l’intelligence artificielle, via un « neural lace », c’est-à-dire un implant greffé au cerveau.

Alors certes, les travaux de cette société appartenant au célèbre milliardaire Elon Musk en sont encore à implanter des puces sur les cerveaux des cochons mais les premiers résultats sont déjà là et ils sont prometteurs.

Derrière l’argument du progrès et de l’aide que va apporter ce nouveau système d’assistance neurologique aux paralysés, aux sourds et aux malentendants, aux aveugles, aux malades d’Alzheimer ou de Parkinson, il existe une autre réalité dans les coulisses du transhumanisme et celle-ci n’est jamais mise en avant. Elle réside dans la prise de pouvoir qui pourrait donner, à une seule personne, le contrôle de toutes ces intelligences artificielles et par là même le contrôle total sur une humanité connectée.

Car il n’y a aucun doute sur le fait qu’après avoir greffé les cochons ne vienne le moment de greffer les hommes. (C’est tout à fait plausible. ndlr).

Qu’en sera-t-il si vous ne contrôlez plus vos pensées, vos faits et vos gestes ? Qu’en sera-t-il si l’intelligence à laquelle vous êtes connecté subit un bug ?
Que pourrez-vous faire si vous n’avez plus le contrôle de votre vie, de votre corps, le contrôle sur vos enfants ? Que pourrez-vous faire si quelqu’un venait à pirater l’intelligence à laquelle vous êtes connecté et à en prendre le contrôle ?

Il n’est pas évident de répondre à toutes ces questions.

Pour vous donner un exemple de dérive, sachez qu’en ce moment même, si jamais vous sortez sans masque ou que vous refusez d’en porter un dans les rues de la région du Québec, et bien vous risquez de vous retrouver dans des camps pour détenus ayant peut-être la COVID pour une durée de 14 jours. Vous en sortez, vous rentrez chez vous et là, la police vous contrôle à nouveau. Vous repartez en camp pour détenus COVID et ainsi de suite tant que durera la situation d’urgence sanitaire. C’est en tout cas ce qu’expliquait le docteur Jacques Girard lors d’une intervention publique le 2 septembre dernier sans toutefois répondre à la question d’une journaliste qui lui demandait où étaient enfermés les dissidents à cette crise.

Vous l’avez compris, l’état de crise sanitaire dans lequel nous sommes plongés depuis déjà plus de 6 mois, autorise les autorités à arrêter quelqu’un sur une simple suspicion et à le détenir 14 jours.

À partir de là, personne n’est autorisé à savoir où l’interpellé est détenu ni à avoir la garantie qu’il ne mourra pas potentiellement de la COVID pour être ensuite incinéré comme le veut le protocole sanitaire.

Ce qui est plus facile également de comprendre en revanche, c’est que ceux qui pensent, décident et dirigent ce monde ont déjà commencé à jouer avec le feu et ils ne sont plus en mesure de le contrôler. Un peu comme si un joueur dans un casino n’arrivait plus à se contrôler et à s’arrêter.

L’OMS, dans son GPMB de 2019, parle bien de « deux exercices » de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

Le premier, nous le connaissons. Il a consisté en la dissémination délibérée du SARS-COV2, à alerter les populations sur le danger mortel de contracter le virus, arrêter l’économie, confiner les populations et leur rendre une semi-liberté sous conditions. C’est-à-dire qu’elles portent le masque et qu’elles acceptent un ou des éventuels reconfinements jusqu’à ce que le Conseil Mondial ordonne la fin officielle de la pandémie ou fournisse une fausse solution : le vaccin.

Le second consistera probablement à vacciner toute la population mondiale et à lui inoculer tout ce dont nous avons parlé plus haut avec l’alibi de vouloir tous nous sauver de la COVID-19, cette maladie qu’ils ont en réalité eux-mêmes propagée. Maladie qui, au passage, est extrêmement dangereuse pour les familles qui veulent se promener sur la plage, mais qui est sans aucun danger pour les manifestations Black Lives Matter que les autorités du monde entier ont autorisées. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Voilà plus de 40 ans maintenant que les chercheurs de tous les pays essaient de développer un vaccin contre le virus qui provoque chez l’homme le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA).

Y sont-ils arrivés malgré les budgets pharaoniques qui leur ont été attribués ? Non.

Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il est impossible de se prémunir contre des virus qui s’adaptent et évoluent en passant d’un organisme vivant à un autre, d’un homme à un autre.

[NdNM : la théorie virale n’est qu’une théorie non pleinement démontrée. La théorie des exosomes semble expliquer mieux et plus complètement les phénomènes « épidémiques ». Voir : La théorie des exosomes contre celle des virus, Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus et 5G, virus et covid-19]

Les coronavirus sont une famille de rétrovirus à ARN très répandus et chaque année, dans tous les pays, les instituts d’infectiologie en dénombrent à chaque fois 4 ou 5 nouveaux plus ou moins coriaces. Tantôt ils sont bénins, tantôt ils peuvent provoquer des complications respiratoires sévères.

En France et dans le reste de l’Europe, ils sont très nombreux à circuler dans les cours d’école, dans les transports en commun ou dans tous les lieux publics.

Dès que nous approchons des moments de fortes amplitudes thermiques, dans les saisons où nous passons du chaud au froid ou du froid au chaud très rapidement, tous ces virus, qui sont dit saisonniers, se manifestent et s’installent. Ils nous rendent malade et puis disparaissent.

Un article publié sur le site Sciences et Avenir et dont le sujet est dans le titre : « et si on ne trouvait jamais de vaccin ? » explique plutôt bien et gentiment les dessous de la recherche vaccinale sur les virus à ARN.

A-t-on trouvé un vaccin contre SARS-COV1 ? Non. Il n’en existe pas et on en trouvera jamais, alors par quel miracle trouverons nous un vaccin contre le SARS-COV2 ?

C’est une foutaise et c’est la même foutaise que celle du trou dans la couche d’ozone. Rappelez-vous tout l’argent qu’ont prélevé les gouvernements via toutes sortes de taxes pour sauver le trou dans la couche d’ozone. Puis on n’en a plus parlé du jour au lendemain. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Mais les humbles veillent et vous posent la question : où est passé le trou dans la couche d’ozone ?

Les véritables objectifs des dirigeants de ce monde ne sont pas de sauver l’humanité mais de lui donner le coup de grâce. Ce qu’ils veulent c’est lui imposer un contrôle total et totalitaire et réduire le nombre d’individus à un seuil gérable du point de vue démographique et politique, et de faire en sorte que sa mise en servitude soit définitive.

Il y a quelques jours à peine, le professeur Raoult de l’IHU de Marseille, dont nous ne sommes ni les contradicteurs ni les admirateurs, disait qu’il y avait en circulation sur le sol français, non pas une souche de coronavirus SARS-COV2 mais 7 différentes. Des souches mutantes. C’est-à-dire des souches ayant changé au fur et à mesure qu’elles passaient d’un hôte à un autre.

Ce qui est surtout intéressant de savoir concernant la souche originelle du SARS-COV2, c’est qu’il n’est absolument pas un virus provenant de la nature mais qu’il est issu d’un croisement, comme l’affirme la professeur Li-Meng Yang, une spécialiste mondiale des coronavirus. Elle est aujourd’hui réfugiée au États-Unis et protégée par le FBI.

Dans une interview accordée à la chaine NewsMax il y a environ 1 mois, elle expliquait que ce virus, sur lequel elle travaillait en particulier lorsqu’elle était en fonction au laboratoire P4 de Wuhan en Chine, n’a rien de naturel et qu’il est le croisement de deux coronavirus ; celui du pangolin et celui de la chauve-souris.

[NdNM : dans la théorie des exosomes, les prétendus « virus » seraient en fait des « exosomes » produits par nos propres cellules ou par celles des animaux, lorsqu’elles sont agressées d’une manière ou d’une autre — par déficience en nutriments, par des toxines ou des poisons divers (pesticides, additifs alimentaires, produits chimiques ménagers, polluants atmosphériques, etc.), par le froid, le manque de soleil, la peur et le stress ou même par des ondes électromagnétiques pulsées telles que celles du Wi-Fi, de la 4G et de la 5G. Les exosomes produits par nos cellules sont éjectés de notre corps en particulier par la sudation, favorisée par la fièvre en cas de besoin. S’ils se retrouvent en contact avec d’autres organismes, ils sont perçus comme des éléments étrangers et éjectés pareillement sans faire spécialement de dommages, mais surtout sans s’y multiplier, car ils ne sont que des conséquences des agressions subies par les cellules, pas les véritables causes. Les nombreuses prétendues « mutations » des virus ne sont que l’expression de la grande variété du matériel génétique humain et de l’adaptation partielle du corps à ces agressions. On peut ainsi déduire de cette théorie scientifique révolutionnaire que manipuler des virus en laboratoire P4, pour en faire de nouvelles sortes de virus supposément plus mortels, n’aura jamais les effets escomptés et ne produira jamais d’hécatombe. Il est pratiquement démontré que le SRAS-COV2 n’a pas produit de surmortalité par rapport aux années précédentes, et pour cause si cette théorie est avérée. À l’inverse, la peur, le stress, le port du masque, le confinement, les vaccins, le Wi-Fi, la 5G… agressent nos cellules et produisent des effets qui seront facilement perçus comme épidémiques, puisqu’ils sont produits en masse, grâce notamment aux propagandes de peur des médias mainstream, aux campagnes vaccinales contre la grippe et autres maladies et à l’expansion des réseaux de communication sans fil.]

Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour avoir découvert le virus du SIDA, a été quant à lui le premier francophone à dénoncer le fait incroyable et étrange que dans le génome du SARS-COV2, on y retrouvait des séquences génétiques du virus du SIDA.

Dans une interview accordée à la chaîne Thana TV, il explique cette manipulation, ces insertions et les dérives qui guettent l’humanité tout en s’inquiétant du fait que nous « vivons dans un monde de fous » pour reprendre ses termes.
(Voilà une autre vérité avérée. Je ne dirais pas un monde de fous – je dirais un monde capitaliste décadent rendu au bout de son destin et que le grand capital ne sait pas mieux faire que de tenter de le faire perdurer. Il faut l’abolir. ndlr [NdNM : le « grand capital » se partage facilement la vedette avec le communisme en ce qui concerne les conséquences négatives sur la vie humaine et planétaire. Plusieurs dizaines de millions de personnes ont été victimes de génocides sous des régimes communistes. Mao Zedong, Joseph Staline et Pol Pot sont parmi les principaux assassins.])

Alors qu’allons-nous dire à nos enfants lorsqu’ils ils nous demanderont pourquoi nous n’avons rien fait lorsqu’il était encore temps ?

À ce stade, il n’y a plus aucun doute que les mesures contradictoires et paradoxales prises par les autorités sanitaires durant la gestion de cette crise n’ont pas d’autres objectifs que de créer de la dissonance cognitive chez les individus afin de briser leur rationalité.

Cette dissonance nous empêche ainsi de réfléchir et d’en arriver à la conclusion que nous vivons une véritable manipulation. Comment se fait-il qu’aucun grand média mainstream n’apporte de contradiction ou ne remettent en question toutes les mesures sanitaires gouvernementales qui jusqu’ici n’ont été que des échecs ?

N’y a-t-il pas là une communication de programmation et de conditionnement ?

Joseph Goebbels disait : « un mensonge répété à quelqu’un restait toujours un mensonge mais un mensonge répété 1000 fois et partout devenait une vérité ». C’est terrible à dire mais malheureusement c’est exactement ce qui en train de se passer et c’est entre autre pour cette raison que Luc Montagnier dit que nous vivons dans un monde de fous.

Plus personne n’ose contester le port du masque alors que des centaines d’études à travers le monde ont démontré que, non seulement il était inefficace mais qu’il était également dangereux. On ne compte plus le nombre de personne ayant eu des troubles ou des accidents à cause du port prolongé du masque. Et la semaine passée, une fille de 13 ans est décédée en Allemagne après s’être évanouie dans le bus à son retour de l’école. Une autopsie est en cours.

Certains le portent par conviction, et là on ne peut rien faire pour eux, car une fois que l’on adhère au dogme politico-médiatique il est très difficile d’en sortir, sinon c’est le monde qui s’écroule et là, très peu de gens sont prêts pour ça. C’est-à-dire sortir de la Matrice et suivre le lapin blanc.

D’autres le portent par obligation, par peur du qu’en dira-t-on, par peur d’enfreindre la loi ou par peur de la verbalisation même s’ils sont convaincus de son inutilité. Et là c’est pire car c’est la voie toute tracée vers un totalitarisme nouveau, une dictature parfaite.

Aldous Huxley écrivait dans Le meilleur des mondes : 

« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».

Nous y sommes non ?  (NON nous n’y sommes pas – dans l’énoncé précédent il est stipulé que les esclaves consomment et se divertissent – mais de fait, le confinement appauvrit tout le monde – tuent les pauvres et paupérises les petits-bourgeois. Le grand capital creuse sa tombe parmi les prolétaires enragés. Voilà ce qui nous oppose aux conspirationnistes qui croient que la game is over! ndlr [NdNM : capitalisme et communisme sont les deux idéologies majeures — et systèmes — sur lesquelles s’appuient les élites mondiales pour construire leur Nouvel Ordre Mondial qui en fait la synthèse. S’imaginer que l’un vaut mieux que l’autre est probablement illusoire.]).

Les gouvernements ne  font pas d’erreurs lorsqu’ils vous disent, au plus fort de la contagion, que les masques sont inutiles. Pas plus qu’ils n’en font lors des lendemains tranquilles, au plus fort de l’été lorsque les hôpitaux sont vides, lorsqu’ils vous disent le contraire. Qu’il faut porter le masque pour vous protéger et protéger les autres.

Ce n’est pas une erreur lorsqu’ils vous disent que vous devez porter le masque au travail entre collègues mais pas au restaurant avec les mêmes collègues.

En réalité, les gouvernements créent chez vous de la dissonance cognitive, c’est-à-dire une mise en situation dans laquelle tous vos jugements entre en contradiction les uns avec les autres et vous amènent à des situations de blocages et d’égarement. Vous êtes ainsi beaucoup plus vulnérable et beaucoup plus perméable à des consignes que vous n’auriez sûrement pas acceptées si votre raison fonctionnait normalement.

Ils nous rendent malade de stress et d’anxiété

Le fait de porter un masque nous entretient dans un climat de terreur qui repose sur une menace que nous ne voyons ni ne percevons. Ce qui amplifie nos angoisses et notre stress et impacte directement notre système immunitaire qui s’affaiblit à force d’anxiété. Du point de vue psychologique, nous savons que la peur est très mauvaise conseillère. Lorsque nous avons peur, nous sommes beaucoup plus enclins à accepter toutes sortes de mesures liberticides et contraignantes. Les ingénieurs sociaux le savent et la journaliste canadienne Naomie Klein a écrit un excellent ouvrage sur le sujet, « La stratégie du choc ».

Au-delà du fait qu’il s’agit d’un livre très critique sur les dérives de l’ultralibéralisme, l’ouvrage met surtout en lumière le fait que les gouvernements profitent de plus en plus fréquemment de certains événements majeurs, telles que les attaques terroristes (cas du 11 septembre 2001) ou les insurrections populaires (cas des gilets jaunes en France), https://les7duquebec.net/archives/253109  pour renforcer leur arsenal juridique (perquisitions sans commission rogatoire, restriction des libertés, assignation à résidence, fichage des individus, renforcement des contrôles, etc.) visant à restreindre les libertés individuelles de chacun sans toutefois apporter une réelle sécurité aux populations.

Est-ce que les états d’urgence qui ont été instaurés dans plusieurs États du monde ont été ensuite retirés ? Non et ils sont toujours en vigueur.

Est-ce que l’état d’urgence qui perdure en France depuis le massacre de l’équipe de Charlie Hebdo en 2015 a t-il empêché l’attentat de Nice ? Non. Absolument pas. Une des grandes entourloupes du gouvernement Valls a été de faire croire aux français qu’il allait lutter contre les injustices sociales et les idéologies radicales en installant partout des caméras et des portiques de sécurité.

L’état d’urgence, en réalité, n’a fait que renforcer les pouvoirs des forces de l’ordre établi et des gouvernements sous prétexte de lutter contre le terrorisme et les français l’ont accepté. La peur de mourir, égorgé par Mohamed le gérant de la petite épicerie du bas de l’immeuble ou par Youcef à coups de balai entre deux nettoyages de voirie était trop forte et allait bien au-delà de la raison.

Notre réalité dans ce monde ne se base et ne se construit qu’à partir de ce que nous renvoient nos sens et lorsqu’ils sont biaisés ou ne sont plus tout à fait fonctionnels, c’est tous les repères qui s’effondrent. Nous nous retrouvons là dans une position d’extrême vulnérabilité voire même de perdition. Comme des baleines dépourvues de leur système d’écholocation.

Nous perdons ainsi confiance en nous et dans les autres, tous nos repères et nos valeurs s’estompent et nous nous en remettons volontiers au bon vouloir de l’autorité.

C’est en quelque sorte un peu ce qui se passe lorsque nous tombons malades et que nous nous rendons chez le médecin. Pour guérir et recouvrer notre santé, nous ingurgitons tout ce qu’il nous donne et bien souvent sans lire attentivement la notice.

Nous nous retrouvons comme des enfants dans les mains de nos parents.

Les gouvernements, qui ont malheureusement bien compris cette mécanique anthropologique et ces leviers psychosociaux depuis très longtemps, concèdent des budgets considérables à l’ingénierie sociale. L’art de manipuler les masses.

Nous avons parlé un peu plus haut du laboratoire militaire P4 de Fort Detrik dans le Maryland, n’est-ce pas. Saviez-vous que ce laboratoire était également très connu pour avoir abrité durant plus d’un demi-siècle le plus grand centre de recherche mondial sur le contrôle mental ?

Il est vrai que c’est effrayant, mais ce n’est que la réalité. Si les structures supra-étatiques telles que l’OMS et le Conseil Mondial n’ont jamais eu autant de pouvoir, comme nous l’avons vu durant cette crise, le drame réside surtout dans le fait que ces organes ne sont absolument pas indépendants en toutes matières car elles dépendent elles aussi d’autres structures pour les financer.

Qu’il s’agisse de Madame Brundtland ou du controversé Monsieur Adhenom Ghebreyesus, tout nous laisse supposer aujourd’hui que ces acteurs internes ne sont que des femmes et des hommes de paille.

Le véritable chef d’orchestre est la main qui donne, jamais celle qui reçoit et depuis que les États-Unis ont annoncé qu’ils ne financeraient plus l’OMS, c’est la Fondation Bill et Melinda Gates qui est devenue le premier contributeur.

Or sans réel contre-pouvoir, les populations du monde sont à la merci totale de ces supra-structures qui gèrent les crises qu’elles ont elles-mêmes sans doute orchestrées et provoquées.

Tout le monde aujourd’hui comprend bien que quelque chose cloche, que l’on ne nous dit pas la vérité et que les chiffres sont truqués et manipulés et que surtout, plus rien ne sera comme avant.

Oui, il y a un plan de gouvernance mondiale et même un aveugle le verrait. De Georges Bush à Nicolas Sarkozy, toutes les grandes personnalités politiques n’ont eu cesse de le répéter et personne ne le nie. Ce n’est absolument pas du complotisme, « c’est notre projet » pour reprendre les termes exacts d’Emmanuel Macron car effectivement c’est un projet bien réel.

Nous avons tendance à oublier qu’il y a déjà une première ébauche de gouvernement mondial et elle s’appelle l’ONU. Que fait-elle ? Elle ne fait qu’adopter des résolutions qui ne servent à rien hormis brasser du vent.

Est-ce que l’ONU a aidé à ce que la souveraineté des états les plus pauvres de la planète soit respectée ? Non. L’ONU a-t-elle fait quelque chose pour les palestiniens ? Rien.

Le Proche et le Moyen-Orient aujourd’hui sont dans un chaos inédit.

Est-ce que l’ONU a empêché les bombardements de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie ? La réponse est non.

Est-ce que les Américains ont apporté la démocratie et les droits de l’homme en Afghanistan depuis qu’ils y ont mis les pieds en 2001 ? Non. Sont-ils toujours là-bas ? Oui. 19 ans dans un pays pour rien.

La seule chose qui ait évolué en Afghanistan c’est la production d’héroïne et elle a explosé, entraînant par principe de cause à effet une hausse vertigineuse de sa consommation aux États-Unis pour atteindre un niveau alarmant.

On ne fait pas de guerre pour sauver les veuves et les orphelins et les milliardaires ne nous veulent pas du bien. Il faut arrêter de se leurrer. Ils ne sont intéressés que par leurs profits et leur salut.

C’est à nous de nous réveiller et d’arrêter de nous faire promener comme des enfants immatures et irresponsables et de concevoir un système pour décider tous ensemble de ce qui est bon pour notre avenir et notre planète.

La première chose à faire est déjà de nous déconnecter de tous ces instruments de conditionnement que sont les médias conventionnels qui ne font que servir la soupe à leurs propriétaires et leurs actionnaires principaux. Nous devons impérativement nous réapproprier les différents canaux d’information de grande écoute et participer à l’éducation des peuples afin qu’ils se réveillent et ne se fassent plus endormir comme des enfants.

La seconde est de veiller à ce que n’arrivent jamais au pouvoir des hommes et des femmes avides et cupides, et de créer un système de protection qui procure une immunité et une sécurité sans faille aux personnes vertueuses qui ont à cœur le bien être de l’humanité et de la nature.

A ce jour, ce sont plus de 655 000 américains qui ont déposé une pétition à la maison blanche pour que le gouvernement américain ouvre une enquête sur les objectifs cachés de la fondation Bill et Melinda Gates et sur le GAVI. Il n’y a aucun doute que nous entendrons parler, dès cet automne, des suites qui seront données à la pétition. Sûrement après les élections du 3 novembre.

Il est extrêmement important de faire la lumière sur les origines et les objectifs cachés de cette pandémie et de traduire en justice tous les différents protagonistes liés de près ou de loin à cet épisode funeste de l’histoire de l’humanité. (Un autre point qui nous différentie des complotistes. Nous ne faisons aucune confiance à l’État et à ses institutions corrompues et à ses ONG stipendiées et nous n’endossons aucune pétition ou appel à la « justice » des riches.  Ainsi, les laboratoires militaires P4 sont ceux-là même qui ont exfiltré et échappé ce SRAS Cov-2. Ces  45 laboratoires de guerre doivent être détruits. Seule la révolution nous permettra d’imposer cette sentence sans appel. ndlr).

Nous devons tout faire pour que cette pandémie nous serve de leçon et surtout qu’elle soit la première et la dernière.

Amar


Note du Saker Francophone

En ces temps troublés où le monde semble prêt à basculer d'un côté ou l'autre de la montagne, Amar vous propose sa vision des événements. Il s'appuie sur un certain nombre de faits en proposant une vision dystopique de l'avenir.

Rien n'est cependant écrit et même si la volonté de certains s'affiche clairement, la partie est en cours. Il est aussi possible de tirer d'autres conclusions et d'imaginer tout un ensemble de scénarios de prospective.



Le quatrième pouvoir ou propagande ?

[Source : Québec Nouvelles]

« Si la Presse n’existait pas, il ne faudrait pas l’inventer ; elle attaque tout et est difficilement attaquable ». 

(Honoré de Balzac, diatribe de 1840)

Pourquoi le quatrième pouvoir ? On lui attribue cette formule, car venant à la suite des Pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire, ce qui est passablement vrai en période sociale dite normale.

Cependant lorsque la société verse en crise, quelle qu’elle soit, les pouvoirs judiciaires et législatifs sont souvent relégués derrière celui de la presse qui atteint alors le second rang très collé sur le pouvoir exécutif. Et celui-ci ne se privera pas de l’utiliser ; et ces deux pouvoirs formeront une « Mediaklatura » à l’instar de la Nomenklatuta de l’Union soviétique. (1)

« Les journalistes deviennent les nouveaux chiens de garde du régime. Ils en sont les propagandistes zélés et sont complices des puissants » (2)

Notons que tous les régimes dictatoriaux ont abondamment utilisé cet outil. Geobbels et son ministère de la Propagande, La Pravda de Staline, Granma (de Cuba), Chine nouvelle (Xinhua), etc.

Dans l’article précédent portant sur les formes de dictatures ainsi que sur les moyens de parvenir à l’instaurer, étaient décrites diverses approches non violentes physiquement, mais extrêmement efficaces en conversion psychologique.

Comme nous vivons présentement une période très difficile causée par cette crise fabriquée, les citoyens intelligents et logiques s’interrogent de plus en plus sur cette dictature qui se maintient en place avec toutes ces mesures folles, illogiques et dangereuses psychologiquement.

Ainsi cette dictature a progressivement démarré en première étape avec l’épandage de cette peur, au printemps dernier alors que le danger du virus déclinait, et avec un confinement forcé très restrictif. En l’absence de toute résistance et des messages « d’amour » des terrifiés au cerveau bien lavé, cuvée TVA, le gouvernement est passé en deuxième vitesse.

Remarquons que le Parlement est maintenant suspendu, et que les avis judiciaires et les requêtes en recours collectifs sont mis de côté, en accord avec la note ci-haut.

A suivi la prise de contrôle obligée des médias. Suite à la forte réduction de leurs revenus publicitaires, les entreprises médiatiques se retrouvaient en position de fermer les livres, ou alors de se vendre au plus offrant (il n’y en a qu’un) donnant ainsi naissance au nouveau ministère de la Propagande du Québec.

Pourquoi ? Pour leur bénéfice personnel ? Assurément. Mais alors cette mission de fournir une information de qualité au public ? Euh…

Le Conseil de Presse du Québec (CPQ) :
(ce paragraphe est le préambule du Code de Déontologie du CPQ)

Est un organisme privé, indépendant et à but non lucratif, qui œuvre à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique (radio, télé, internet). Quiconque se croit lésé dans son droit à l’information peut soumettre, sans aucuns frais, l’objet de ses griefs à l’attention du Conseil de presse du Québec, par la poste ou par le biais du site internet. (3)

Voici quelques extraits :

b)… et que nul ne peut dicter aux médias d’information le contenu de l’information ; (3)

dAttendu que le droit du public à l’information est le droit légitime du public d’être informé de ce qui est d’intérêt public et que, pour assurer ce droit, le rôle fondamental des journalistes et des médias d’information consiste à rechercher, collecter, vérifier, traiter, commenter et diffuser, en toute indépendance, l’information d’intérêt public ; (3)

6.2 Influence des préoccupations politiques, idéologiques et commerciales

Les médias d’information ne laissent, en aucun cas, leurs intérêts commerciaux, politiques, idéologiques ou autres primer sur l’intérêt légitime du public à une information de qualité ni ne restreignent l’indépendance professionnelle des journalistes. (3)

La section « C » du Guide de Déontologie du CPQ est intitulée « RECHERCHE DE LA VÉRITÉ ». (3)

Frappant n’est-ce pas ? Résumons ; les éléments présentés sont :

L’exactitude. La rigueur de raisonnement. L’impartialité. L’équilibre. La complétude. (3)

La seule exactitude et la seule rigueur de raisonnement que nous recevons depuis 6 mois sont le « copié/collé » du mémo « napkin » du cabinet Legault [NdNM : pour François Legault, le Premier ministre du Québec] .

L’impartialité ? Celle de la récusation et condamnation publique des « complotistes » (sic) ?

Le seul équilibre… non, finalement il n’y en a pas d’équilibre. Car celui-ci nécessite « la présentation d’une juste pondération du point de vue des parties en présence ». ??? (3)

En langage clair : ce fameux deuxième côté de la médaille !

La complétude, ha ! Dans le traitement d’un sujet, présentation des éléments essentiels à sa bonne compréhension. (3)

Le seul vocabulaire normatif comprend les mots « Morts, infections, cas, tests, contagion, confinement, masques, complotistes (sic), conspirationnistes, distanciations, deux mètres, contaminations, dangereuses, etc. », auxquels on a ajouté « obéissance et docilité », les thèmes préférés du centre d’entrainement des animaux de compagnie.

Pas de détails, pas de preuves ou d’exposés scientifiques. Aucune explication logique que le narratif officiel du gouvernement Legault qui dirige la crise fabriquée à son gré, bien sûr. Finalement peut-être que le gouvernement serait bien incapable de fournir quelques éléments que ce soit supportant leurs actions ; car il n’en existe probablement aucun après tout ?

Les urgences débordent ! Et pour quelles raisons ? Pas un mot sur les tentatives de suicide, les suicides (pour le certificat de décès qui sera répertorié probablement Covid), les « overdoses », les blessures familiales ou conjugales, les pathologies respiratoires (port prolongé du masque), toutes les autres pathologies dont les traitements ont été remis à l’infini, les crises de panique, etc.

Et les faux acteurs grassement payés ? Et les photos des cliniques vides ? Mensonges sur tous les chiffres gouvernementaux manipulés ad nauseam, sans justifications aucunes.

Nulle part ou alors excessivement peu des mots tels, les guérisons, les tests positifs qui ne sont pas des cas, etc. Tellement désolant ce manque d’impartialité.

Vous me direz ; mais le bon journaliste en moi (il en reste au moins un) cherche à obtenir des informations sur l’envers de la crise, mais tous ceux que je contacte sont muselés. Exact ! Ce sont LES GRANDS ABSENTS, qui font l’objet d’une chronique précédente. Bonne chance à vous le seul journaliste intègre restant. En dictature ça fonctionne comme ça !

Le Guide du CPQ fait aussi la distinction entre le journalisme factuel et le journalisme d’opinion. On sait maintenant que le journalisme factuel est bel et bien mort et enterré. Très généreuses subventions gouvernementales obligent. Quand même pas rien ; jusqu’à 75 % du budget d’exploitation de certains médias. On ne peut pas mordre la main qui nourrit le toutou bien dressé. Et que le public aille se faire voir, on veut garder nos jobs et nos avantages !

Le journalisme d’opinion ?

La débandade totale. Certains opiniâtres questionnant ces gouvernements sur tout sont disparus. Ou plutôt ils sont transformés, méconnaissables. Comment ? Pourquoi ? Et leur intégrité proverbiale est passée où ? Au guichet automatique ? Assez incroyable que l’intégrité personnelle, soit celle qui nous définit, soit passée à la trappe de la corruption de l’esprit.

Finalement, avec cette propagande bien installée les médias de masse se font complices de cette crise, de cette arnaque sociale, et devront un jour en supporter les conséquences. Cette propagande si efficace que Pierre Bruneau et ses collègues n’avaient qu’à ordonner au « bon » peuple d’obéir. Il faudra peut-être attendre que ces mêmes « rapporteux » « permettent » aux esprits faibles de se libérer.

Lorsque ce quatrième pouvoir verse dans la propagande, la liberté de réfléchir est interdite !

 Références

  1. Cairn Info, Les médias (1984)
  2. Serge Halimi, sociologue, 1999
  3. Extrait du Code de Déontologie journalistique du CPQ, Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Québec (2015)



Transformer un gourou médiatique en martyre en le censurant

[Source : Québec Nouvelles]

Alexis Cossette-Trudel : Un gourou, un martyr ou un Gabriel Nadeau-Dubois de droite ?

En fermant les comptes d’Alexis Cossette-Trudel, Facebook copie les médias traditionnels ; au lieu d’en faire un Gabriel Nadeau-Dubois [NdNM : personnage politique du Québec, porte-parole du parti de gauche Québec Solidaire.] de droite, le réseau fera de ce gourou un martyr.

Facebook décide de fermer les comptes de celui qui est vu comme le gourou des antimasques parce qu’on l’associe directement au mouvement QAnon. Celui-ci prétendrait que Donald Trump avait accepté de se lancer en politique pour faire la guerre aux membres du jetset qui baignent dans les réseaux pédophiles. Sans s’en rendre compte, Facebook fait d’Alexis Cossette-Trudel un martyr. En d’autres mots, le réseau social américain met de l’huile sur le feu au lieu de l’éteindre.

Que Facebook veuille fermer « le clapet » à des gens qui profèrent des propos orduriers, qui passent par l’insulte pour critiquer, qui incitent à la violence, j’en conviens. Le manque de respect n’a pas sa place sur la place publique.

Cependant, fermer le compte d’un « webjournaliste » qui explique ce qu’est QAnon et qui démontre qu’il y aurait, selon lui, des raisons de croire que leurs théories sont plausible, à mon avis, cette action du réseau porte atteinte à la liberté d’expression. Le droit de parole d’Alexis Cossette-Trudel est aussi discutable que de savoir si Mike Ward avait le droit de faire de l’humour sur le dos du jeune Jérémy Gabriel ou de croire que les soucoupes volantes existent.

Jouer le jeu de la pensée unique

Ce qui me dépasse, c’est qu’un réseau social qui avait pour but de laisser s’exprimer librement tout citoyen du monde se mette à fermer des comptes pour des différences idéologiques. Facebook est-il en train d’imiter les médias traditionnels et d’adhérer par le fait même aux dogmes de la pensée unique ? Chose certaine, Facebook est en train de faire de ce journaliste un martyr et de contribuer à la montée de sa popularité à titre de gourou du mouvement qu’on étiquète d’antimasque.

Option liberté

Je vais maintenant vous expliquer pourquoi Facebook aurait intérêt à laisser ouvert le compte de l’animateur de Radio-Québec. Lorsque Gabriel Nadeau-Dubois (GND) est devenu la voix des étudiants radicaux qui manifestaient lors des grands rassemblements du printemps érable, des représentants du gouvernement se sont assis avec lui ainsi qu’avec Léo Bureau-Blouin et Martine Desjardins pour tenter de négocier une entente. La presse traditionnelle demandait avec persistance à celui qu’on appelait GND de condamner publiquement les actes de violence qui pouvaient se produire lors de ces manifestations du printemps 2012, ce qu’il a fait du bout des lèvres. Pire encore, en novembre 2012, Gabriel Nadeau-Dubois a été condamné pour outrage au tribunal parce qu’il avait incité ce mouvement étudiant, dont il était le porte-parole, à « prendre les moyens nécessaires » pour faire respecter les votes de grève, ce qui lui aura valu 120 heures de travaux communautaires.

Au lieu de faire de GND un martyr, on lui a donné la parole dans les médias traditionnels pour qu’il s’explique. On le confrontait, le questionnait, l’argumentait. Résultat, il a capitalisé sur son leadership pour mener une consultation populaire qui l’a amené à joindre les rangs de Québec solidaire. Aujourd’hui, on ne le voit plus comme le chef des carrés rouges, mais comme un politicien qui a sa place dans l’arène politique.

Pousser à se modérer

Si on laissait Alexis Cossette-Trudel s’expliquer dans les médias et si on lui permettait d’opérer ses comptes Facebook, certes, il serait plus connu de la population. En revanche, si ce dernier veut vraiment opérer des changements qui correspondent à ses convictions, il aurait avantage à adhérer à un mouvement plus large ou à une coalition qui lui permettrait de faire la promotion de ses idées et de ses valeurs. C’est alors qu’il modèrerait ses propos et les nuancerait. Si tel était le cas, il devrait quitter le micro pour s’investir dans cette base apte de faire de lui un chef qui incarne une mouvance politique plus musclée que le C.P.Q., car ce parti a obtenu moins d’un pour cent du suffrage exprimé aux dernières élections provinciales.

Le meilleur moyen de réduire l’influence d’Alexis Cossette-Trudel n’est pas d’en faire un martyr, parce que ses partisans vont se lever pour lui. La meilleure option est de le laisser être confronté à ce que l’avenir lui réserve : atteindre un plateau de popularité et laisser le mouvement mourir après la fin de la crise de la Covid ou devenir le chef d’une coalition d’insatisfaits qui formera un groupe de réflexion pour changer les choses. D’ici là, lui accorder l’antenne dans les médias traditionnels ne fera qu’accélérer sa prise de décision vers une option ou une l’autre.

Alexis Cossette-Trudel sait que sa popularité atteindra son apogée d’ici la fin de la crise actuelle. Si son but est de changer les mentalités, il n’aura pas le choix de former une coalition. Si c’est dans cette voie qu’il choisit de se diriger, il devra recentrer son discours, donner les allures d’un homme qui a muri, comme cela a été le cas pour Gabriel Nadeau-Dubois lorsqu’il a joint les rangs de Québec solidaire.

Ce n’est qu’une question de temps, Alexis Cossette-Trudel devra changer son orientation s’il veut changer un tant soit peu les mentalités. À défaut de quoi, il finira par se peinturer dans le coin.

Deux contre une

Trois options s’offrent donc à lui : devenir un gourou qui s’éteint, se transformer en un Gabriel Nadeau-Dubois de droite ou finir en martyr. Dans les deux premiers cas, le choix lui revient. Dans le dernier, la balle est dans le camp de la haute direction de Facebook. En retirant ses comptes d’un réseau social aussi populaire, Facebook fait de lui un martyr, ce qui renforcera son aura de gourou. C’est pourquoi je crois que cette intervention de Facebook s’avère contreproductive.

Qui sera le prochain ?

Maintenant, si les réseaux sociaux se mettent à adhérer de plus en plus aux dogmes de la pensée unique, qui seront les prochaines victimes ? Les pro-vie, ceux qui s’opposent à l’euthanasie, les communautés de foi théiste, les barslowites ? La question laisse à réfléchir et demande une réponse !




La transformation de la jeunesse américaine en gang de moumounes* aurait-elle été scientifiquement élaborée ?

[Source : Sott.net]

[* gang de moumounes : québécisme signifiant approximativement « bande de lopettes ».]

La pussification de la jeunesse américaine aurait-elle été scientifiquement élaborée ?

Il y a eu beaucoup de débats ces derniers temps pour savoir quelle est la génération d’Américains la plus responsable des échecs actuels de la société américaine :

  • Les baby-boomers reprochent aux millennials d’être faibles, paresseux et d’avoir l’impression que tout leur est dû;
  • Les millennials, eux, reprochent aux baby-boomers d’avoir ruiné le système avant même de les avoir mis au monde, alors que ces derniers profitaient des fruits d’une économie encore prospère.

La vraie réponse est que c’est en partie la faute des DEUX générations, mais pas pour les raisons qui sont souvent invoquées.

Le conflit entre les boomers et la génération « flocons de neige », les jeunes adultes de 2010 perçus comme prompts a être offensés et moins résilients, est un récit contrôlé qui évite délibérément les grandes questions en jeu. Oui, les nouvelles générations d’Américains ont été complètement choyées, mais je crois que cela fait partie d’un programme plus vaste, et les parents des baby-boomers y ont joué un rôle à leur insu et d’une façon stupide.

Dans la guerre de la quatrième génération, le concept consiste à détruire une nation ou une civilisation sans recourir à la confrontation militaire directe, du moins pas tout de suite. L’objectif est plutôt de déstabiliser la société cible de l’intérieur et de laisser les citoyens s’autodétruire. Ensuite, une fois que la population est dans un chaos suffisant, vous vous installez avec vos forces militaires et prenez le relais, rencontrant une résistance minimale en cours de route.

Cette stratégie peut également être utilisée pour miner et contrôler une population par son propre gouvernement ou par les élites au sein de ce gouvernement, comme moyen d’arrêter une rébellion potentielle contre la structure du pouvoir en place. En d’autres termes, utiliser le chaos contrôlé pour créer la panique et la faiblesse, puis s’emparer de plus de pouvoir pendant que les citoyens sont distraits et désorganisés.

Afin de créer le chaos et la panique dans une population, celle-ci doit être totalement non préparée à faire face aux événements de crise. Elle doit être mentalement douce et manquer de détermination, sinon elle risque de devenir autonome et provocante plutôt que craintive et facile à contrôler.

J’ai récemment étudié les méthodes de conditionnement psychologique utilisées pour préparer les gens aux scénarios de combat et de crise. L’expression « inoculation de stress » revient souvent. Dans certaines branches et unités de l’armée américaine, on insiste de plus en plus sur l’inoculation au stress (au-delà de l’entraînement de base) comme moyen de renforcer les soldats et leur force d’âme, de sorte que lorsqu’ils se retrouvent finalement dans une situation de combat où ils risquent de mourir, qu’ils ne paniquent pas et ne laissent pas l’adrénaline prendre le dessus sur leurs processus moteurs et leur faculté de penser.

Des groupes de réflexion du ministère de la Défense comme la DARPA ont publié de nombreux livres blancs sur le sujet, et l’inoculation antistress est également utilisée dans une certaine mesure pour traiter les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique.

La capacité à fonctionner calmement sous l’effet du stress est la clé de la préparation au combat. Les guerriers les plus efficaces, et les personnes qui réussissent le mieux dans la vie, ont généralement la capacité de gérer le stress et d’être performants à un niveau élevé alors que d’autres personnes sont terrorisées.

Historiquement, de nombreuses civilisations ont été très prudentes dans le choix et la formation des guerriers pour la défense. Les tribus amérindiennes, par exemple, sélectionnaient soigneusement leurs guerriers et s’assuraient qu’ils choisissaient des hommes qui ne s’enfuiraient PAS au premier signe d’ennui ; ils choisissaient plutôt des hommes dont ils savaient qu’ils affronteraient directement les problèmes. Une petite force d’hommes préparés psychologiquement était considérée comme bien supérieure à une vaste armée de pisseux et d’hystériques potentiels.

L’examen mental des personnes pour vérifier leurs compétences en matière de gestion du stress est une pratique humaine courante depuis des milliers d’années.

Certaines personnes sont simplement nées avec une plus grande capacité pour cela, mais beaucoup d’autres peuvent être formées à l’inoculation de stress en utilisant des méthodes de base. L’essentiel est que les gens commencent à apprendre à gérer le stress dès leur enfance. Ils doivent donc vivre des expériences qui provoquent un stress aigu à court terme, plutôt qu’un stress chronique à long terme.

Le stress aigu à court terme renforce le temps de réaction mentale et augmente la confiance et la stabilité psychologique en acclimatant une personne à la surprise et au choc. Le stress chronique à long terme fait le contraire, ne permettant jamais à la personne de s’acclimater et l’amenant à revenir à un état de peur constant.

Les événements de stress aigu comprennent l’exercice physique, les jeux de compétition, le fait d’être placé dans un environnement inconnu et d’être forcé de s’adapter, le fait d’entreprendre régulièrement de nouvelles compétences utiles, le fait de s’en tenir à un ensemble de compétences jusqu’à ce qu’il soit maîtrisé, et même les interactions avec des groupes plus importants de personnes inconnues, comme la prise de parole en public.

On pourrait également appliquer l’ancien concept philosophique du zen pour mettre l’accent sur l’inoculation, en particulier la pratique consistant à maîtriser une compétence de manière si complète qu’une personne devient « un » avec ce talent, et donc « un » avec elle-même et sa place dans le monde. Si vous avez déjà rencontré une personne qui maîtrise véritablement une compétence utile, vous savez qu’elle a tendance à être extrêmement calme et confiante et qu’elle ne panique pas facilement, quelle que soit la situation.

En faisant des recherches sur les méthodes d’inoculation du stress, j’ai été frappé par la question suivante : « Et si une société faisait exactement le contraire ? Et si toute une génération d’enfants était délibérément protégée contre toutes les formes de stress aigu à court terme ? Et si on les encourageait à ne jamais travailler dur à quoi que ce soit ? Et si on ne leur donnait aucune incitation à atteindre des objectifs ? Et si la concurrence était découragée et si on apprenait aux enfants à la mépriser en la qualifiant de « barbare » et « débilitante » ? Et si l’accomplissement était écarté et que l’idée de « gagner » était éliminée au nom de « l’équité et de l’égalité » ?

Et si une génération d’enfants était si maigre et si peu formée à la gestion du stress qu’elle paniquerait et courait chercher de l’aide auprès de la figure d’autorité la plus proche au premier signe de problème ? Et s’ils étaient si gâtés qu’ils n’avaient jamais appris à prendre soin d’eux-mêmes ? Et si toutes leurs expériences de vie se présentaient sous la forme d’un monde numérique imaginaire, sûr et protégé, où il n’y a pas de risque réel ?

Imaginez maintenant que vous preniez cette génération très choyée et protégée et que vous l’exposiez soudainement à un événement de crise massive, tel qu’un krach économique, ou même à la menace d’une pandémie mondiale ? Comment ce groupe d’enfants, qui passe maintenant à l’âge adulte sans aucune compétence pratique ni résistance émotionnelle, réagirait-il à la situation ?

Toutes leurs actions seraient réactionnaires et ancrées dans la panique et la terreur. Parce qu’ils ne se sont jamais entraînés à faire face à des situations de stress aigu, ils sont maintenant une bombe à retardement ambulante remplie de peur. Ils peuvent réagir en courant et en se cachant, ou en s’attaquant violemment, mais dans les deux cas, ils n’auront aucune maîtrise de soi et seront régis par l’émotion et l’adrénaline plutôt que par la logique et la raison.

Ne serait-ce pas là le moyen le plus efficace de détruire ou de dominer une nation en l’espace de quelques décennies ?

En Amérique aujourd’hui, on observe la tendance la plus évidente des guerriers de la justice sociale parmi les jeunes générations et leur incapacité totale à fonctionner dans une société adulte normale sans protection constante.

Quel est le but de concepts tels que les « espaces sûrs », les avertissements de déclenchement, la diversité forcée, l’intersectionnalité, la théorie critique de la race, les micro-agressions, les préjugés implicites, etc., si ce n’est d’emmailloter artificiellement les gens pour qu’ils n’aient jamais à faire face à des expériences négatives ?

La seule raison de l’existence de ce qu’on appelle les « groupes de victimes » est que les personnes qui n’ont aucune compétence en matière de gestion du stress continuent à éviter tout événement de stress aigu pour le reste de leur vie en rendant socialement ou légalement inacceptable de les critiquer, de les discriminer en tant qu’individus ou de leur imposer des exigences pratiques. Ils deviennent une classe protégée avec des privilèges spéciaux.

Ils nient la nécessité d’une concurrence fondée sur le mérite dans le monde du travail parce qu’ils prétendent que la concurrence est « raciste » et crée des inégalités. Tout ce qui leur cause du stress est immédiatement considéré comme une « agression » contre eux personnellement, et tous les facteurs de stress sont traités comme également offensants ; ce qui signifie qu’une insulte ou une critique devient la même chose qu’une attaque physique, et ils réagissent avec le même niveau de panique émotionnelle aux deux.

Je pense que cela contribue grandement à la ruée de certains jeunes vers le « mouvement trans », car il représente un moyen facile d’obtenir le statut de groupe victime et donc de se protéger du stress.

Ce mouvement de l’enfance perpétuelle s’est-il développé à partir de rien ? Les preuves disent que non. Le mouvement Social justice warrior, avec tous ses fondements marxistes, a été financé et géré directement par des organisations élitistes comme la Fondation Rockefeller et la Fondation Ford. Il devient clair que la « pussification » de la jeunesse américaine n’est pas une progression naturelle mais un programme conçu par ingénierie.

Cela est ouvertement admis dans le livre d’Alison R. Bernstein « Funding The Future : Philanthropy’s Influence On Americas Higher Education«  d’Alison R. Bernstein. Bernstein est la vice-présidente de l’éducation à la Fondation Ford et l’ancienne doyenne associée de la faculté de Princeton.

Mais le problème ne concerne pas seulement les fous de SJW. Un grand nombre de jeunes se retrouvent complètement pris au dépourvu dans la vie adulte et ils reprochent indirectement aux boomers leurs échecs. Contrairement à la croyance populaire, les boomers n’ont rien à voir avec le déclin de l’économie américaine ; si vous voulez trouver les coupables de vos difficultés financières, je vous suggère de vous renseigner sur l’histoire de la Réserve fédérale et sur la manière dont cette institution a systématiquement détruit le pouvoir d’achat de notre monnaie et notre économie au fil du temps.

parents hélicopter

Les boomers sont coupables de leur terrible modèle parental. Ils ont élevé une génération de mauviettes et ont rarement remis en question l’establishment et la propagande médiatique qui leur disaient que l’éducation par l’hélicoptère et le « modèle d’estime de soi » étaient la meilleure façon d’élever leurs enfants. Bien que ce soit peut-être par amour, les baby-boomers ont tellement gâté leurs propres enfants et les ont protégés de tout stress aigu qu’en tant que jeunes adultes, ils n’ont plus la capacité de réussir dans un monde où l’instinct de survie pourrait être nécessaire.

Considérons la plainte la plus courante des adultes de la prochaine génération : les baby-boomers jouissent tous de la propriété d’une maison alors qu’ils ne pourront jamais se permettre ce privilège parce que les baby-boomers ont ruiné l’économie. C’est, selon eux, la raison pour laquelle les baby-boomers ne devraient pas être autorisés à critiquer l’inactivité et la paresse des millennials. Pourtant, la majorité des baby-boomers ont dû quitter la maison et devenir adultes à 18 ans (certains même plus tôt), tandis qu’un grand nombre de millennials vivent avec leur mère et leur père jusqu’à la trentaine, vivants sur leur dos comme de parasites plutôt que de travailler et d’économiser. La Génération Z semble prête à faire de même. Les baby-boomers ont commencé leur vie d’adulte plus tôt, et ont donc accumulé des biens et des richesses plus rapidement.

Bien sûr, les boomers partagent la responsabilité. Les parents hélicoptères ont contribué à ruiner la culture américaine, on a de nombreuses études psychologiques qui indiquent qu’en protégeant les enfants du stress à court terme on détruit leur capacité à s’adapter à l’âge adulte.

Au fond, cependant, les boomers ont été encouragés à tout moment à poursuivre ce style de parentalité par les médias et les fondations élitistes. La Fondation Ford, en particulier, a été l’une des principales forces à l’origine de la méthode moderne d’éducation parentale et publique visant à éviter le stress. La fondation a joué un rôle clé dans le développement de programmes tels que Head Start et a dépensé des centaines de millions pour la formation des enseignants des écoles publiques aux méthodes de justice sociale.

Ford a également été le moteur principal de la création du National Education Television Center, qui est devenu plus tard PBS, et a financé des émissions pour enfants aussi importantes que Sesame Street et Mister Rogers. Cela ne veut pas dire que les producteurs de ces émissions avaient des intentions malveillantes, mais seulement que les deux émissions encourageaient souvent l’évitement du stress plutôt que la confrontation et la gestion du stress. À ce jour, la formation à l’inoculation du stress se fait de plus en plus rare chez les jeunes Américains, et elle est rapidement effacée dans les écoles publiques.

Si l’on en croit l’histoire, les générations les plus faibles face à une crise écrasante exigeront une protection, comme elles l’ont toujours fait, qu’il s’agisse de protection physique ou de protection financière. Et inévitablement, elles se tourneront vers le collectivisme gouvernemental ou les élites financières pour se sentir en sécurité en échange de leurs libertés. Ils n’accordent aucune valeur à leurs libertés, car ils n’ont de toute façon jamais bénéficié du sentiment d’indépendance. L’échange contre le confort devient facile pour eux.

Tous les jeunes Américains ne souffrent pas de ce mal. Beaucoup ont une forte volonté, mais ceux qui le sont admettent généralement librement qu’ils se sentent isolés parmi la majorité de leurs pairs. J’ai du mal à croire que ce soit une simple coïncidence si la génération d’Américains la plus faible de tous les temps est aujourd’hui confrontée à la pire série de crises de notre histoire. Tout cela semble planifié…

L’inoculation contre le stress ressemble beaucoup au renforcement de votre propre système immunitaire – Parfois, vous devez lutter contre les infections lorsque vous êtes jeune afin d’améliorer votre immunité contre les maladies plus tard. De même, vous devez faire face à des événements stressants lorsque vous êtes jeune afin de mieux gérer les crises plus tard dans la vie. Sinon, vous grandissez en étant aussi malléable que de la gelée et aussi facile à dévorer.

La bonne nouvelle, c’est que même à l’âge adulte, on peut apprendre à se vacciner contre le stress. Alors que notre monde devient de plus en plus instable et incertain, être capable de gérer nos propres peurs devient primordial pour le maintien de notre liberté et de nos moyens de subsistance.

Source [anglaise] : Brandon Smith, Alt-Market.us
Traduction Sott.net




Dr Joseph Mercola : Une biopuce injectable pour la détection du SARS-CoV-2 sera prochainement approuvée par la Food and Drug Administration

[Source : Guy Boulianne]

[Voici un article du Dr Joseph Mercola] — La société de la Silicon Valley, Profusa, en partenariat avec la US Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) [1], a créé un biocapteur injectable capable de détecter la présence d’une infection dans votre corps. [2] Début août 2019, des mois avant que COVID-19 ne devienne un mot familier, la DARPA a accordé à Profusa un financement supplémentaire « pour développer un système d’identification précoce pour détecter les épidémies, les attaques biologiques et les pandémies jusqu’à trois semaines plus tôt que les méthodes actuelles. »

Comme discuté dans « Le nouveau vaccin COVID vous rendra-t-il transhumain? », nous semblons être à la porte d’un nouveau monde dans lequel l’homme est de plus en plus fusionné avec la technologie et l’intelligence artificielle, et COVID-19 pourrait bien être la clé qui ouvre cette porte, à plus d’un titre. Pour commencer, bon nombre des vaccins COVID-19 actuellement accélérés ne sont pas des vaccins conventionnels. Leur conception vise à manipuler votre propre biologie, en créant essentiellement des humains génétiquement modifiés. Combinés avec des biocapteurs d’hydrogel — qui ne souffrent pas de rejet en tant que corps étrangers comme les implants précédents, devenant plutôt un avec vos propres tissus [3] — nous pouvons également nous retrouver connectés en permanence au cloud Internet, pour le meilleur ou pour le pire.

La puce Hydrogel vous connectera à Internet

Hydrogel est une invention de DARPA qui implique la nanotechnologie et les nanobots. Cette « interface bioélectronique » fait partie du système d’administration des vaccins à ARNm COVID-19.

La biopuce développée par Profusa est similaire aux vaccins à ARNm COVID-19 proposés en ce qu’elle utilise de l’hydrogel. L’implant a la taille d’un grain de riz et se connecte à une base de données en ligne qui suivra les changements dans votre biochimie et un large éventail de données biométriques, telles que la fréquence cardiaque et respiratoire et bien plus encore.

La nanotechnologie pourrait théoriquement être utilisée pour fabriquer des systèmes de contrôle de l’esprit, des dispositifs d’écoute invisibles et mobiles, ou des outils de torture incroyablement horribles. Un article de septembre 2019 décrit comment le capteur injectable peut aider à améliorer la surveillance de la maladie artérielle périphérique. [4] Cependant, bien que cela puisse être pratique, ce type de technologie aura également des ramifications immédiates pour notre vie privée. Qui collectera et aura accès à toutes ces données? Qui sera responsable de sa protection? Comment sera-t-il utilisé et quand? Comme indiqué dans un article de SteemKR sur les implants :

« Avec l’avènement des nanotechnologies corporelles et des capteurs qui lient le corps humain à une plateforme d’intelligence artificielle, les possibilités d’utilisation abusive par les gouvernements totalitaires n’ont pas été perdues pour les chiens de garde de la technologie. Avec des biocapteurs avancés, l’intelligence artificielle peut être capable de lire toutes les humeurs et activités du sujet, sa fréquence cardiaque, sa fréquence respiratoire, sa température corporelle et même son activité sexuelle. »


Comment fonctionne le biocapteur

Dans un article du 3 mars 2020, Defense One [5] explique les bases du fonctionnement du biocapteur :

« Le capteur comprend deux parties. L’un est une chaîne d’hydrogel de 3 mm, un matériau dont le réseau de chaînes polymères est utilisé dans certaines lentilles de contact et d’autres implants. Insérée sous la peau avec une seringue, la ficelle comprend une molécule spécialement conçue qui envoie un signal fluorescent à l’extérieur du corps lorsque le corps commence à combattre une infection.

« L’autre partie est un composant électronique attaché à la peau. Il envoie de la lumière à travers la peau, détecte le signal fluorescent et génère un autre signal que le porteur peut envoyer à un médecin, à un site Web, etc. C’est comme un laboratoire de sang sur la peau qui peut capter la réponse du corps à la maladie avant la présence d’autres symptômes, comme la toux. »

Donc, pour récapituler, la technologie se compose de trois composants : le capteur implanté, un lecteur placé à la surface de la peau, et le logiciel qui permet au lecteur d’envoyer les données collectées via Bluetooth à votre téléphone ou tablette, qui à son tour peut être connecté à d’autres sources en ligne telles que le site Web de votre médecin. [6]

Détecter les épidémies avant qu’elles ne se propagent

Tel que rapporté par la Defense One, La technologie soutenue par DARPA de Profusa sera en mesure de détecter la présence d’infections pseudo-grippales — y compris les infections au SRAS-CoV-2 — dans la population avant qu’ils ne deviennent symptomatiques. En tant que tels, les biocapteurs pourraient bien faire partie intégrante des futurs systèmes de détection de pandémie. Profusa espère obtenir l’approbation de la Food and Drug Administration au début de 2021.

Le 3 mars 2020, Profusa a annoncé le lancement d’une étude visant à enquêter sur l’efficacité de la technologie pour la détection précoce des épidémies de grippe. [7] Les collaborateurs comprennent l’Université Duke, l’Imperial College de Londres et RTI International, un institut de recherche à but non lucratif qui développe des algorithmes pour la détection des maladies. D’après le communiqué de presse :

« L’étude, menée à l’Imperial College de Londres, examinera comment les capteurs surveillant l’état physiologique, y compris la plate-forme d’oxygène Lumee qui mesure les niveaux d’oxygène dans les tissus, fournissent des indicateurs potentiels de la réponse humaine à l’infection ou à l’exposition à la maladie chez des volontaires sains. Le but de l’étude est de développer un système d’identification précoce pour détecter non seulement les épidémies, mais aussi les attaques biologiques et les pandémies jusqu’à trois semaines plus tôt que les méthodes actuelles. Les résultats de l’étude devraient être disponibles en 2021.

« « Cette recherche marque un pas en avant passionnant dans le développement de soins préventifs révolutionnaires », a déclaré Ben Hwang, président-directeur général de Profusa.

« La plate-forme d’oxygène Lumee peut potentiellement fonctionner comme une sorte de canari dans une mine de charbon pour les maladies infectieuses, car des changements subtils d’oxygène au niveau des tissus peuvent signaler des problèmes et peuvent aider les cliniciens à corriger rapidement le cours pour éviter les épidémies. »

Les questions de confidentialité restent sans réponse

De nombreuses questions demeurent cependant. Si votre téléphone portable peut recevoir des informations de votre corps, quelles informations votre corps peut-il en recevoir, ou d’autres sources, et quels effets de telles transmissions pourraient-elles avoir sur votre fonctionnement physique et votre santé psychologique? Jusqu’à présent, ces questions cruciales n’ont pas reçu de réponse, et elles doivent l’être, compte tenu des possibilités cauchemardesques.

Écrivant pour la revue technologique The New Atlantis [8], le critique technologique Adam Keiper souligne que : 

« Outre le potentiel des nanotechnologies en tant qu’arme de destruction massive, elles pourraient également rendre possibles des formes totalement nouvelles de violence et d’oppression. La nanotechnologie pourrait théoriquement être utilisée pour fabriquer des systèmes de contrôle de l’esprit, des dispositifs d’écoute invisibles et mobiles, ou des outils de torture incroyablement horribles. »

L’un des journalistes indépendants, Whitney Webb, a écrit un article à ce sujet : « Le coronavirus donne un coup de pouce dangereux au programme le plus sombre de la DARPA ». [9] Dans ce document, elle passe en revue certaines des possibilités les plus néfastes inhérentes à cette technologie :

« La technologie développée par la branche de recherche controversée du Pentagone reçoit un énorme coup de pouce au milieu de la crise actuelle des coronavirus, avec peu d’attention portée aux arrière-pensées de l’agence pour développer ces technologies, à leur potentiel de militarisation ou à leurs conséquences involontaires …

« Profusa, qui a reçu des millions et des millions de la DARPA ces dernières années, affirme que les informations générées par leur biocapteur injectable seraient « partagées en toute sécurité » et accessibles aux « individus, médecins et praticiens de la santé publique ».

« Cependant, la pression actuelle pour un système national de “recherche des contacts” basé sur les données de santé privées des citoyens est susceptible d’élargir ce partage de données, convenant parfaitement à l’objectif vieux de plusieurs années de la DARPA de créer une base de données nationale en ligne de diagnostics préventifs. Profusa est également soutenu par Google, qui est intimement impliqué dans ces nouvelles initiatives de “recherche des contacts” de surveillance de masse… »

Le ministère de la Défense investit profondément dans les nanotechnologies

Cela vaut la peine d’envisager la possibilité que le transfert de données puisse se faire dans les deux sens, car le ministère de la Défense travaille également sur les nanotechnologies visant à créer de véritables « super-soldats » dotés d’une conscience situationnelle augmentée et d’autres capacités de survie sur le champ de bataille. [10] [11] Ces technologies peuvent également inclure des armes génétiques conçues pour nuire à la santé et au bien-être de l’ennemi. [12] Dans « Le coronavirus donne un élan dangereux au programme le plus sombre de la DARPA », Webb passe en revue plusieurs initiatives de la DARPA qui poussent l’imagination :

« Un autre programme DARPA de longue date… est connu sous le nom de « Living Foundries » … Living Foundries vise à permettre la production adaptable, évolutive et à la demande de molécules [synthétiques] en programmant les processus métaboliques fondamentaux des systèmes biologiques pour générer un vaste nombre de molécules complexes qui ne sont pas autrement accessibles…

« Les types de recherche soutenus par ce programme « Fonderies vivantes » impliquent la création de « vie artificielle », y compris la création de matériel génétique artificiel… des chromosomes artificiels, la création « d’organismes entièrement nouveaux » et l’utilisation de matériel génétique artificiel pour « ajouter de nouvelles capacités aux êtres humains » (c’est-à-dire en modifiant génétiquement des êtres humains par l’insertion de matériel génétique synthétique)… [13]

« La DARPA a également un projet appelé « Outils avancés pour l’ingénierie du génome des mammifères », qui se concentre spécifiquement sur l’amélioration de « l’utilité des chromosomes artificiels humains (HAC) » [14] « Bien que les articles de recherche se concentrent souvent sur les HAC en tant qu’avancement médical révolutionnaire, ils sont également fréquemment promus comme un moyen « d’améliorer » les humains en leur conférant des caractéristiques non naturelles … [15]

« Les rapports sur ces programmes discutent également de l’autre utilisation très déconcertante de ces mêmes technologies, des « armes génétiques » qui « subvertiraient l’ADN » et « saperaient l’esprit et le corps des gens ».

Comme indiqué dans l’article de SteemKR, la surveillance de masse des données biologiques de chacun exigerait également « une bande passante considérablement accrue dans les réseaux de téléphonie mobile et Wi-Fi », et il est possible que cela explique en partie pourquoi les gouvernements du monde entier sont si déterminés à mettre en œuvre le réseau 5G à travers le monde sans donner une seconde pensée aux effets potentiellement négatifs.

Adjuvants nanotechnologiques dans les vaccins

Le département américain de la Défense envisage également d’utiliser des adjuvants basés sur les nanotechnologies dans les vaccins au lieu d’adjuvants conventionnels connus pour causer des problèmes de santé. Comme décrit sur le site internet de l’Institute for Soldier Nanotechnologies sous les domaines de recherche stratégique n ° 1 :

« Un autre projet se concentre sur de nouveaux moyens de protéger le soldat contre les infections. L’approche consiste à intervenir en toute sécurité dans le système immunitaire humain grâce à la conception de nouveaux nanomatériaux ciblant les lymphoïdes et les leucocytes qui concentrent les composés adjuvants et les immunomodulateurs dans les populations de cellules immunitaires pour améliorer respectivement les vaccins prophylactiques et les thérapies antimicrobiennes. » [16]

La page 1.6 du projet [17] expose plus en détail la recherche en indiquant :

« Les vaccins protéiques ne provoquent généralement pas de réponse immunitaire par eux-mêmes et doivent être combinés avec des adjuvants, des composés qui fournissent des signaux inflammatoires ou favorisent la réponse immunitaire à un antigène co-administré. La conception de l’adjuvant est rendue difficile par la nécessité de conduire fortement des aspects spécifiques de la réponse immunitaire tout en maintenant un profil d’innocuité rigoureux pour l’administration à des receveurs sains.

« Les approches basées sur la nanotechnologie qui ciblent les adjuvants de vaccins ou les immunomodulateurs sur les ganglions lymphatiques ont la capacité d’améliorer à la fois la puissance et la sécurité des vaccins, en concentrant l’activité adjuvante dans les tissus où les réponses immunitaires sont initiées et en évitant l’exposition systémique …

« Le projet 1.6 propose de développer deux technologies de plate-forme qui favorisent de manière sûre et efficace les réponses immunitaires dans les contextes de vaccination et thérapeutiques : les ganglions lymphatiques ciblant les adjuvants amphiphiles et les nanoparticules métalliques revêtues de ligands amphiphiles à ciblage immunitaire.

« Ces deux approches sont parfaitement adaptées pour cibler des composés adjuvants sur des tissus lymphoïdes et des immunomodulateurs sur des cellules immunitaires pendant l’infection, respectivement.

« Dans des études préliminaires réalisées avec des collègues de l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID), des résultats prometteurs ont été obtenus dans des modèles murins d’infection par le virus Ebola utilisant des adjuvants ciblant les ganglions lymphatiques.

« Des adjuvants / immunomodulateurs basés sur la nanotechnologie, axés en particulier sur l’amélioration de la maturation d’affinité et l’induction des lymphocytes T cytotoxiques, seront développés, et l’équipe de recherche s’associera à USAMRIID pour appliquer ces technologies à Ebola et à d’autres vaccins. »

Bien qu’une grande partie de cela puisse sembler trop exagérée pour être compris par la personne moyenne, nous sommes maintenant à un point où nous devons faire face de front à l’agenda transhumaniste, car il est mis en œuvre, que nous en soyons conscients et d’accord, avec ses perspectives ou pas. Et les vaccins à ARNm contre le COVID-19 semblent être un moyen d’attraper une grande partie de la population mondiale dans le « filet ».

Une des façons dont vous pouvez vous armer est de vous inscrire à la cinquième Conférence publique internationale sur la vaccination : « Protéger la santé et l’autonomie au 21e siècle », qui se tiendra en ligne du 16 au 18 octobre 2020. Il y aura 40 orateurs, y compris moi [Dr Joseph Mercola], qui abordera ces problèmes, y compris les solutions. Le coût n’est que de 80 $ et comprendra également Andy Wakefield et Robert F. Kennedy Jr.


À propos du Dr Joseph Mercola

Le Dr Joseph Mercola est le fondateur de Mercola.com. Médecin ostéopathe, auteur à succès et récipiendaire de multiples prix dans le domaine de la santé naturelle, sa vision principale est de changer le paradigme de la santé moderne en fournissant aux gens une ressource précieuse pour les aider à prendre le contrôle de leur santé.

En raison de ses efforts inlassables pour diffuser des informations importantes sur la santé au public, le Dr Mercola a reçu de nombreux prix et distinctions. En 2009, il a été nommé le meilleur Ultimate Wellness Game Changer, qui récompense « 100 innovateurs, visionnaires et leaders dans 10 catégories qui exploitent le pouvoir des nouveaux médias pour remodeler leurs domaines et changer le monde ».

Il a également reçu des prix prestigieux d’Emord and Associates PC pour ses contributions à la médecine holistique, notamment le prix Sacred Fire of Liberty, le prix Excellence in Health Journalism Award et le Freedom of Informed Choice Award.

Le Dr Mercola a ouvert la voie à des changements révolutionnaires dans le domaine de la santé naturelle. Il est toujours en avance sur la courbe en matière d’information sanitaire innovante, dépassant les limites de la médecine conventionnelle pour apporter des conseils de santé fiables à son public.


RÉFÉRENCES :
  1. Profusa : Profusa and Partners Receive DARPA Award to Speed Detection of Disease Outbreaks. Cision, Aug 08, 2019.
  2. munkle : FDA Nears Approval of Injectable Biochip Implants for COVID Detection, Linked to Computers. SteemKR.
  3. News & Events : Injectable Body Sensors Take Personal Chemistry to a Cell Phone Closer to Reality. Profusa, March 19, 2018.
  4. SBIR Success Stories : Injectable oxygen sensor could improve monitoring for peripheral artery disease. The National Heart, Lung, and Blood Institute (NHLBI), September 09, 2019.
  5. Patrick Tucker : A Military-Funded Biosensor Could Be the Future of Pandemic Detection. Defense One, March 3, 2020.
  6. Susan Shepard : Early-Warning System for Detecting Infections Is Being Studied. Medical Device + Diagnostic Industry (MD+DI), Mar 26, 2020.
  7. News & Events : Profusa and Partners Announce Initiation of Study to Measure Early Signs of Influenza Through Biosensor Technology. Profusa, March 3, 2020.
  8. Adam Keiper : The Nanotechnology Revolution. The New Atlantis, Number 2, Summer 2003, pp. 17-34.
  9. Whitney Webb : Coronavirus Gives A Dangerous Boost To DARPA’s Darkest Agenda. The Last American Vagabonds, May 4, 2020.
  10. Sean Martin : REVEALED: US army’s plans to create a generation of SUPER SOLDIERS. Express, Aug 17, 2017.
  11. Joe Pappalardo : Short-Term Superhuman: If We Create Augmented Soldiers, Can We Turn Them Back?. Popular Mechanics, September 25, 2018.
  12. David Axe : This Scientist Wants Tomorrow’s Troops to Be Mutant-Powered. Wired, 12.26.12.
  13. George Dvorsky : DARPA’s New Biotech Division Wants To Create A Transhuman Future. Gizmodo, 4/02/14.
  14. Department of Defense : Advanced Tools for Mammalian Genome Engineering. Defense Advanced Research Projects Agency, September 25, 2013.
  15. George Dvorsky : How Artificial Chromosomes Could Transform Humanity. Gizmodo, 7/12/13.
  16. Strategic Research Areas : SRA 1: Soldier Protection, Battlefield Care, and Sensing. The Institute for Soldier Nanotechnologies.
  17. Strategic Research Areas : Project 1.6: Empowering Future Vaccines & Immunotherapies with Nanotech-based Adjuvants. The Institute for Soldier Nanotechnologies.



Covid-19 — Les articles écrits et publiés par Guy Boulianne depuis le 25 décembre 2019 et avant

[Source : Guy Bouliane]

[Auteur : Guy Bouliane]

J’ai écrit des articles presque quotidiennement concernant la crise de Covid-19 et tous les sujets qui y sont rattachés, par exemple les études scientifiques, les mesures sanitaires, le globalisme, la grande réinitialisation, la vaccination ID2020, le déploiement du réseau 5G, etc. J’ai fait ceci toujours avec l’objectif de bien informer les gens au mieux de mes capacités. Par contre, j’en arrive aujourd’hui à un constat personnel : malgré tous les efforts que les gens investiront à vouloir modifier le cours des événements, rien ne changera puisque cette crise que nous vivons aujourd’hui a été préparée de très longue date par des puissances qui nous dépassent. Rien ne sera fait par l’humain. D’ailleurs, j’avais conclu mon livre, “La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués”, de cette façon :

« La Guerre des mondes de Herbert George Wells a bel et bien débuté. La plupart des gens sont inconscients qu’ils sont sur le bord de l’extinction, sinon du contrôle total sur leur vie. Les droits et libertés seront bientôt abolis, d’une manière ou d’une autre. Et toute contestation sera futile puisque toute bataille qui se fait à armes inégales est perdue d’avance. » (pp. 458-459)

Certains me croiront bien pessimiste, mais ce n’est pas vraiment le cas. Disons que je crois qu’aucune transformation ne viendra de la part des Humains. Le théologien Saint François de Sales ne disait-il pas lui-même : « Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie ». Malgré toutes les manifestations, malgré tous les discours, malgré toutes les statistiques, malgré toutes les pétitions, les politiciens continuent à se vautrer sans vergogne dans le mensonge, la perfidie et la trahison envers leurs populations.

D’un autre côté, les gens ordinaires n’ont jamais été aussi divisés et méchants les uns envers les autres. Il n’y a qu’à voir ce que l’on fait à nos personnes âgées, retenues dans leurs chambres comme de vulgaires prisonniers. Il n’y a qu’à voir comment certains individus peuvent devenir très agressifs et menaçants contre ceux qui osent contredire leurs visions étroites et leurs certitudes. Les scientifiques partagent leurs études scientifiques, les médecins émettent leurs avis médicaux, et les autorités les bâillonnent, les censurent et les bannissent. Le 26 septembre dernier, le fondateur de l’organisation allemande  ACU2020, Dr Heiko Schöning, a été arrêté à Hyde Park à Londres, et placé dans le fourgon comme un criminel et un scélérat. C’est là où en est rendu notre société dite moderne.

Au Québec, l’Opération psychologique (PsyOp) a pris le dessus. Le discours unique fait force de loi, d’un côté comme de l’autre. L’opposition contrôlée mène les gens vers une acceptation de l’inacceptable, guidés à adopter sournoisement le mondialisme grâce à ce pseudo QAnon dont la devise est WWG1WGA, c’est-à-dire « where we go one, we go all » (où nous allons un, nous allons tous). Plusieurs individus profitent des événements actuels pour devenir les gourous d’une nouvelle secte. Tout ce qui leur importe est de se faire voir et se faire aduler comme étant les nouveaux héros et les libérateurs du peuple. Mais leurs prétentions ne sont pas sincères. Ils entraînent plutôt les gens vers le sectarisme et l’illusoire. Les mouvements populaires naturels sont ainsi récupérés par une petite clique d’individus qui souhaitent obtenir du capital politique et qui songent uniquement à l’avancement de leur carrière.

Mes recherches personnelles m’ont amené depuis longtemps à comprendre que tout combat contre la conspiration mondiale actuelle est futile, puisque nous nous battons « à armes inégales ». Il ne s’agit pas ici de pessimisme, comme certaines personnes pourraient le croire, mais bien d’hyper réalisme. Les cabalistes et les comploteurs ont pour finalité de détruire la société actuelle, pour en rebâtir une nouvelle selon de nouvelles normes qui ne seront pas conçues pour le bien-être de l’humanité.

J’ai donc décidé de prendre un peu de recul et de me recentrer sur des priorités qui sont miennes. Avant qu’il ne soit trop tard, je dois impérativement me concentrer à la rédaction finale de mon prochain livre, « CERN : La porte de l’enfer (La Guerre des mondes est ici, maintenant !) ». Je souhaite aussi réaliser un projet d’écriture qui perdure depuis plus de trente ans et qui gravite autour de ma quête du Saint Graal. Contrairement à cette fumisterie occulte dont nous subissons les assauts actuellement, cette quête est la réalité qui aurait du toujours nous habiter. Le véritable espoir s’y trouve peut-être.

https://youtu.be/cisHqWf83G4?list=PL0ZzLfn9ACdrO1r09qIYgLm_XQf3kMUAo
Le 26 septembre dernier, le fondateur de l’organisation allemande  ACU2020, Dr Heiko Schöning, a été arrêté à Hyde Park à Londres, et placé dans le fourgon comme un criminel et un scélérat.

La liste de mes articles sur le Covid-19

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Les experts prennent la parole

  1. Publié le 18 mai 2020 : Prévention Covid-19: Une nouvelle étude prouve que la distance sociale est une fausse nouvelle et une information erronée.
  2. Publié le 21 mai 2020 : Selon le président de Madagascar, Andry Rajoelina, le Covid-Organics pourrait prévenir et guérir la maladie du Covid-19.
  3. Publié le 30 mai 2020 : 27 mai 2020 — Didier Raoult publie son étude scientifique pour défendre l’hydroxychloroquine.
  4. Publié le 4 juin 2020 : Un rapport du ministère fédéral de l’Intérieur allemand dénonce la pandémie COVID-19 comme « une fausse alerte mondiale ».
  5. Publié le 5 juin 2020 : SCANDALE — Hydroxychloroquine : trois des auteurs de l’étude de ‘The Lancet’ se rétractent.
  6. Publié le 6 juin 2020 : Enquête exhaustive concernant la société Surgisphere qui a fourni les données à l’étude publiée dans la revue scientifique The Lancet.
  7. Publié le 25 juin 2020 : Actes criminels — Le Dr Meryl Nass découvre que des expériences d’hydroxychloroquine ont été conçues pour tuer des patients de COVID.
  8. Publié le 9 juillet 2020 : Denis G. Rancourt et 239 scientifiques remettent en cause le mode de transmission du Covid-19: Les masques ne fonctionnent pas.
  9. Publié le 10 juillet 2020 : L’Ontario Civil Liberties Association (OCLA) envoie une lettre au directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.
  10. Publié le 30 juillet 2020 : À l’instar de l’America’s Frontline Doctors, des médecins allemands se manifestent contre l’état d’urgence sanitaire frauduleux.
  11. Publié le 31 juillet 2020 : Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19 et ses liens avec le SARS-CoV-2 et d’autres facteurs.
  12. Publié le 2 août 2020 : Les « Médecins pour la vérité » remettent en cause la version officielle du Coronavirus lors d’une conférence tenue en Espagne.
  13. Publié le 2 août 2020 : Le Docteur Maria José Martínez Albarracín nous explique comment l’OMS a agi comme un instrument de manipulation mondiale.
  14. Publié le 9 août 2020 : Denis G. Rancourt, PhD : Masques faciaux, mensonges et responsables de la santé publique: « Un nombre croissant de preuves ».
  15. Publié le 20 août 2020 : Pr. Bartomeu Payeras i Cifre et son « Étude sur la distribution asymétrique des cas de COVID-19 et sa relation avec la technologie 5G ».
  16. Publié le 22 août 2020 : Une étude du Pr Denis Rancourt : Evaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France, à partir de toutes les causes de mortalité 1946-2020.
  17. Publié le 30 août 2020 : Traduction et conférence de Claire Edwards — Rapport d’enquête d’un groupe d’officiers de réserve sur la pandémie de COVID-19.
  18. Publié le 31 août 2020 : Une excellente nouvelle, passée complètement inaperçue, l’acquisition d’une immunité par les troupes de marins du Charles-de-Gaulle.
  19. Publié le 3 septembre 2020 : Correspondance entre Guy Boulianne et le capitaine Poussel, président de l’Association des officiers de réserve et réservistes du Pays d’Aix.
  20. Publié le 6 septembre 2020 : Un collectif de professionnels de santé a lancé un « Message d’alerte international » adressé aux gouvernements et citoyens du monde.

Port du masque et mesures sanitaires

  1. Publié le 29 avril 2020 : Le Journal de Québec — Confinement chez les aînés: « Vous n’allez pas m’emprisonner à vie », tonne le cinéaste Jean-Claude Lord.
  2. Publié le 2 juin 2020 : John W. Whitehead : Ce n’est pas une révolution. C’est un plan pour verrouiller la nation.
  3. Publié le 3 juin 2020 : COVID-19 — « Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle » selon une étude qui souligne la responsabilité de l’OMS.
  4. Publié le 3 juin 2020 : COVID-19 — Chaque pays, suivant aveuglément les mesures dictatoriales de l’OMS, est devenu une copie certifiée conforme de la Chine.
  5. Publié le 8 juillet 2020 : Peter Hitchens : Nous sommes tous passés des humains normaux à des masochistes muselés.
  6. Publié le 14 juillet 2020 : COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires.
  7. Publié le 3 août 2020 : Henry Makow PhD: « Marque du satanisme, les masques signalent le début de la guerre civile ».
  8. Publié le 4 août 2020 : Asservissement au Mexique : La campagne silencieuse du métro pour éviter la contagion du coronavirus dans la nouvelle normalité.
  9. Publié le 4 août 2020 : Claudio Risé — Une armée de soumis: esclaves volontaires cachés derrière les masques.
  10. Publié le 10 septembre 2020 : Tragique : Une écolière de 13 ans serait décédée en Allemagne à cause de l’exigence d’un masque.
  11. Publié le 12 septembre 2020 : Avocat criminaliste, Me Jean Dury fait des droits individuels son cheval de bataille au Québec.
  12. Publié le 13 septembre 2020 : J’ai reçu le dossier complet sur la nocivité des valeurs de CO2 sous les masques, fourni par l’ing. Dr Helmut Traindl, expert assermenté.
  13. Publié le 14 septembre 2020 : Policiers en colère contre l’obligation du port du masque en France: « Nous exigeons l’abrogation des textes obligeant le port du masque ».

Les chiffres et les statistiques

  1. Publié le 12 mai 2020 : L’un des livres préférés de Bill Gates en 2015 : “Comment mentir avec les statistiques”.
  2. Publié le 24 mai 2020 : Plus de 100 pays demandent une enquête indépendante sur la crise des coronavirus auprès de l’Organisation mondiale de la santé.
  3. Publié le 30 mai 2020 : Le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas. Où sont les médias?.
  4. Publié le 13 juin 2020 : Un journaliste du 98,5 FM, Philippe Bonneville, fait des prélèvements partout à Montréal pour trouver des traces du COVID-19.
  5. Publié le 1 août 2020 : Révision drastique des données de l’INSPQ : le pourcentage de cas actifs passe de 44,4% à 2,5%, celui des guérisons de 45,6% à 87,6%.
  6. Publié le 18 septembre 2020 : Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis (CDC) déclarent que la pandémie de Covid-19 est terminée.

Globalisation et Grande réinitialisation

  1. Publié le 13 avril 2020 : Le Pacte mondial pour l’éducation prévu le 14 mai prochain est repoussé au mois d’octobre.
  2. Publié le 1 mai 2020 : Le colonel Vladimir Kvachkov du Renseignement militaire russe (GRU) expose l’agenda du Nouvel Ordre Mondial sur le coronavirus.
  3. Publié le 10 mai 2020 : L’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, plaide pour un gouvernement mondial afin de lutter contre le coronavirus.
  4. Publié le 10 juin 2020 : COVID-19 — Les Globalistes préparent la Grande Réinitialisation et votre asservissement sous le couvert de développement durable.
  5. Publié le 18 juin 2020 : The Great Reset : la grande remise à zéro est une coalition élitiste pour repenser le monde.
  6. Publié le 21 juin 2020 : Covid-19 / Great Reset — Les totalitaires visent une société utopique dans laquelle les maux sociaux, réels ou imaginaires, sont éliminés.
  7. Publié le 18 juillet 2020 : Le Covid pour reprogrammer les humains… Les fléaux transhumanistes pour l’établissement du Nouvel Ordre Mondial ?.
  8. Publié le 13 août 2020 : La Banque mondiale et le FMI offrent des pots-de-vin et des conditions aux gouvernements pour imposer un verrouillage extrême.
  9. Publié le 24 août 2020 : Le Forum économique mondial avoue son projet criminel de ruiner la population mondiale par l’intermédiaire de la grande réinitialisation.
  10. Publié le 19 septembre 2020 : Les Nations Unies annoncent que la pandémie est un portail : « La crise du COVID-19 peut et doit être un tournant dans l’histoire ».

Vaccination et dépopulation

  1. Publié le 25 décembre 2019 : L’organisme Deagel prévoit la dépopulation mondiale massive de 50 à 80% d’ici 2025.
  2. Publié le 18 mars 2020 : Coronavirus : le Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, expert mondial en matière de maladies transmissibles.
  3. Publié le 2 mai 2020 : Lors du TED2010, Bill Gates dévoilait sa vision du futur sur l’accroissement de la population.
  4. Publié le 11 mai 2020 : Le coronavirus pourrait provoquer la famine à des « proportions bibliques », selon le PAM.
  5. Publié le 22 mai 2020 : Le 13 mai 2020, au Parlement Italien, la députée Sara Cunial accuse Bill Gates de crime contre l’humanité et demande son arrestation.
  6. Publié le 27 mai 2020 : Robert F Kennedy Jr et Del Bigtree : Le vaccin contre le coronavirus, non censuré.
  7. Publié le 28 mai 2020 : L’eugéniste Bill Gates et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates feront bientôt face à des accusations de crime contre l’humanité.
  8. Publié le 16 juin 2020 : COVID-19 fait partie de la dépopulation de 95% du monde selon l’Agenda 21 et 2030 de l’ONU.
  9. Publié le 5 août 2020 : Prince Philip d’Édimbourg : « Je dois avouer que je suis tenté de demander à être réincarné en tant que virus particulièrement meurtrier ».
  10. Publié le 17 août 2020 : La Russie a breveté le premier vaccin au monde contre le Covid-19 faisant un pied de nez à Bill Gates, à Gavi et à l’alliance ID2020.
  11. Publié le 29 août 2020 : Le médecin italien, Roberto Petrella, met en garde la population contre l’extermination et Bill Gates se prend pour le cavalier de la mort.
  12. Publié le 8 septembre 2020 : À BAS LES MASQUES ! L’ONU annonce une nouvelle épidémie de polio au Soudan causée par un vaccin oral financé par Bill Gates.

L’intelligence artificielle et le réseau 5G

  1. Publié le 12 avril 2019 : Je vous invite à signer l’Appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace.
  2. Publié le 13 avril 2019 : Le Vatican est impliqué à part entière dans l’agenda du Nouvel Ordre Mondial et dans l’instauration de l’intelligence artificielle.
  3. Publié le 22 mai 2019 : La Corée du sud fait voler un dragon grâce à la réalité augmentée lors de la journée d’ouverture d’un championnat de baseball.
  4. Publié le 14 juin 2019 : Nous avons reçu des nouvelles de la part de l’Appel international contre le déploiement de la 5G sur Terre et dans l’Espace.
  5. Publié le 2 septembre 2019 : Claire Edwards, membre de l’ONU : La 5G est une guerre contre l’Humanité. Vers une catastrophe mondiale en matière de santé ?.
  6. Publié le 11 septembre 2019 : Un avis juridique danois indique que le déploiement de la 5G est illégal en vertu du droit communautaire et international.
  7. Publié le 26 octobre 2019 : Vous n’aurez nulle part où vous cacher : les globalistes vous préparent l’Apocalypse 2.0.
  8. Publié le 8 janvier 2020 : La Ville de Montréal et le réseau « 100 villes résilientes » de la Fondation Rockefeller.
  9. Publié le 15 mai 2020 : Arthur Firstenberg résume : « En bref, la 5G fait partie de l’équation des coronavirus ».
  10. Publié le 1 juin 2020 : Voyez la conférence vidéo de Guy Boulianne et James Garand : « Le réseau 5G et ses dangers ».
  11. Publié le 25 juillet 2020 : L’étude du Dr Massimo Fioranelli « Technologie 5G et induction du coronavirus dans les cellules de la peau » censurée après 8 jours.

Les Gouvernements du Québec et du Canada

  1. Publié le 30 mars 2020 : La ville d’Ottawa, capitale de la Confédération canadienne et siège du Nouvel Ordre Mondial.
  2. Publié le 4 avril 2020 : Le Dr Horacio Arruda, Gardien des Objectifs de développement durable (Agenda 2030, ONU).
  3. Publié le 9 mai 2020 : Dr Horacio Arruda : « Le plus grand danger d’un scientifique, c’est d’avoir un doute. Quand vous avez la vérité, méfiez-vous. ».
  4. Publié le 20 mai 2020 : Covid-19 — Les gouvernements Trudeau, Legault et consorts vous mentent depuis le début !.
  5. Publié le 10 août 2020 : ACTION TRÈS IMPORTANTE : Signez la pétition officielle en opposition au projet de loi n° 61.
  6. Publié le 17 septembre 2020 : Arnaque à l’Assemblée nationale du Québec ? Les résultats de la pétition contre le projet de loi n° 61 sont falsifiés — Une enquête est exigée.
  7. Publié le 25 septembre 2020 : Arnaque à l’Assemblée nationale du Québec ? Les résultats de la pétition contre le projet de loi n° 61 sont falsifiés — Dépôt à une avocate.

Les comploteurs complotent

  1. Publié le 11 avril 2019 : Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite bloquent la réglementation de la géoingénierie.
  2. Publié le 16 avril 2019 : L’État Profond ne peut être vaincu que par la force même du pouvoir populaire.
  3. Publié le 3 novembre 2019 : Seule la connaissance de la vie réelle vous libérera de l’esclavage et de vos chaînes.
  4. Publié le 8 février 2020 : L’ancien nazi, le prince Bernhard des Pays-Bas, fondateur du groupe de Bilderberg.
  5. Publié le 31 mars 2020 : LA GUERRE IMMINENTE: Trump active un million de réservistes militaires alors que le pays se prépare à des pertes massives de combats.
  6. Publié le 23 avril 2020 : Un message important de Laura Eisenhower, arrière-petite-fille du président Eisenhower, qui s’adresse à l’oligarchie mondiale luciférienne.
  7. Publié le 2 mai 2020 : Sommes-nous étonnés ? Bill Gates nous a avertis d’une pandémie de type COVID-19 en 2015.
  8. Publié le 4 mai 2020 : La Loi concernant les coronavirus est déposée dix mois avant la pandémie de Covid-19.
  9. Publié le 7 mai 2020 : Un chercheur, Bing Liu, sur le point de faire des découvertes très importantes sur le COVID-19 tué dans un meurtre-suicide à Pittsburgh.
  10. Publié le 22 mai 2020 : Expériences biologiques chinoises avec un coronavirus pour infecter les humains exposés en 2015 par les médias d’État italiens.
  11. Publié le 7 juin 2020 : Emmanuel Macron : « Notre génération doit savoir que la bête de l’événement est là, et elle arrive (….) Je suis dans cet état d’esprit-là ».
  12. Publié le 17 juin 2020 : Mgr Viganò au Président Trump : « Les enfants des ténèbres ont décidé de montrer leurs cartes en révélant maintenant leurs plans ».
  13. Publié le 12 juillet 2020 : Le canular du coronavirus a un côté positif : il a exposé les Illuminati et leurs agents.
  14. Publié le 21 juillet 2020 : Le « nouveau look » communiste: une étude sur la duplicité — Le seul but de la nouvelle ligne de Parti est de vous embrouiller.
  15. Publié le 27 juillet 2020 : Le Miroir des Justices — Les satanistes ont corrompu le système de justice occidental.
  16. Publié le 30 juillet 2020 : Germán Sarlangue : La construction de la panique pour la Gouvernance Mondiale.
  17. Publié le 3 août 2020 : Joel Hilliker nous dit la raison pour laquelle les socialistes, en Amérique, sont excités.
  18. Publié le 12 août 2020 : Stewart Brennan : « La deuxième vague de COVID déchirera nos communautés ».
  19. Publié le 19 août 2020 : Un article de Benjamin Fulford : La campagne Covid-19 est la preuve même de la rébellion satanique totale contre le Créateur.

Contrôle et censure de l’information

  1. Publié le 21 avril 2020 : Entièrement banni de Facebook, Guy Boulianne crée un réseau social libre et indépendant.
  2. Publié le 29 avril 2020 : L’annonceur de FOX News, Tucker Carlson, malmène YouTube pour avoir censuré une vidéo des Drs. Dan Erickson et Artin Massihi.
  3. Publié le 2 mai 2020 : L’étau de la censure se resserre après une entrevue explosive de David Icke sur la crise du Covid-19 provoquée par les Globalistes.
  4. Publié le 5 mai 2020 : Le compte Vimeo de Guy Boulianne est clôturé suite à la diffusion de la conférence des Drs. Dan Erickson et Artin Massihi sur le Covid-19.
  5. Publié le 28 mai 2020 : Évaluer le problème des fausses nouvelles à l’échelle de l’écosystème de l’information.
  6. Publié le 28 juillet 2020 : Une conférence de presse donnée par un groupe de médecins devant la Cour suprême des États-Unis est censurée en moins de 12 heures.
  7. Publié le 21 août 2020 : Un article d’intérêt général de l’Association Professionnelle Gendarmerie : Mensonges et complots ? Ou recherche de la vérité….
  8. Publié le 5 septembre 2020 : L’OMS utilise l’intelligence artificielle pour immuniser le public contre la désinformation.

Quelques articles en bonus :




«Bouche masquée » – Les dentistes préviennent que les maladies des gencives et les caries dentaires ont augmenté de 50% depuis le début du port obligatoire du masque

[Source : Ciel voilé]

« Bouche masquée » – Les dentistes préviennent que les maladies des gencives et les caries dentaires ont augmenté de 50% depuis le début du port obligatoire du masque

Par Phillip Schneider le 2 septembre 2020

À la lumière des obligations nationales et mondiales de porter des masques à l’intérieur, les dentistes ont découvert que les patients revenant pour des examens de santé connaissent une augmentation de 50% des maladies des gencives et des caries dentaires.

Les dentistes l’ont appelé le symptôme « bouche masquée » après la fameuse «bouche de méthamphétamine» qui tend à affliger les utilisateurs de méthamphétamine. Elle affecte même ceux qui n’ont jamais eu de problèmes auparavant et on pense qu’elle est causée par une accumulation de bactéries dans un environnement sec riche en Co2 et pauvre en oxygène.

«Nous constatons une inflammation des gencives chez des patients qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n’en ont jamais eu auparavant»,

déclare le Dr Rob Raimondi, copropriétaire de One Manhattan Dental à New York.

Le partenaire du cabinet dentaire de Raimondi, le Dr Marc Scalfani, prévient que l’augmentation du port du masque n’entraîne pas seulement une détérioration des gencives et des dents, mais qu’elle «entraînera éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque» sur toute la ligne.

«La respiration par la bouche provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive – et la salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents. La salive est également ce qui neutralise l’acide dans la bouche et aide à prévenir la carie dentaire et les maladies des gencives.» 

Dr Marc Sclafani [SOURCE]

Les médecins préviennent depuis des mois que le port d’un masque peut exacerber les affections respiratoires existantes telles que l’asthme, mais il semble maintenant que les dommages ne s’étendent pas seulement aux poumons, mais également à la bouche.

« Les patients viennent nous voir en disant : « Oh ! Mon haleine sent, j’ai besoin d’un nettoyage » »,

déclare le Dr Sclafini.

« Lorsque vous avez mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries qui sont présentes sur votre langue à cause de la sécheresse de la bouche. »

Pour cette raison, Sclafini recommande à ceux qui doivent porter des masques de boire beaucoup d’eau, de se brosser les dents régulièrement et d’éviter de respirer par la bouche tout en en portant un, à tout le moins, pour éviter d’autres complications.

Alors que des centaines de médecins ont déclaré publiquement que les mesures draconiennes prises par les gouvernements du monde entier pour lutter contre les infections à coronavirus étaient «  disproportionnées  » par rapport au problème, il devient clair que forcer les individus à fermer leurs entreprises, à s’isoler et à porter les masques où qu’ils aillent causent également des dommages et coûtent en fait des vies.

Le confinement et l’obligation du port du masque ont non seulement provoqué une flambée des taux de suicide et de la toxicomanie, mais une augmentation des maladies des gencives signifie une augmentation inévitable des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques, provoquant des décès qui ne se seraient jamais produits sans le port obligatoire du masque.

Des données récentes des Centers for Disease Control (CDC) montrent que seulement 6 % des décès par coronavirus sont attribués au Covid-19 seul, tandis que les 94% restants ont été associés à une moyenne de 2,6 comorbidités, ajoutant à l’idée que l’isolement des personnes en bonne santé au lieu des malades et des vulnérables, cela ne fera qu’aggraver le problème.

Après avoir effectué un examen de l’efficacité des masques chirurgicaux, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) a conclu qu ‘« aucune preuve n’a été trouvée en faveur de l’utilisation de masques chirurgicaux pour réduire la fréquence des infections sur le site opératoire » et « aucune preuve n’a été trouvée de l’efficacité du port de masques chirurgicaux pour protéger le personnel des matières infectieuses dans la salle d’opération. »

Pendant ce temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de renoncer aux travaux dentaires jusqu’à ce que nous en sachions davantage sur le virus ou jusqu’à ce que davantage d’équipement soit disponible pour protéger les travailleurs de la santé contre les aérosols.

«La probabilité que le COVID-19 soit transmis par des aérosols, des microparticules ou des particules en suspension… aujourd’hui, je pense est inconnue, elle est au moins sujette à caution. Cela signifie que des recherches supplémentaires sont nécessaires. » 

Benoit Varenne, dentiste de l’OMS [SOURCE]

Même l’Organisation mondiale de la santé admet dans un rapport du 5 juin que la science concernant l’utilisation actuelle à grande échelle des masques fait défaut.

« À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par des personnes en bonne santé dans le cadre de la communauté n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes de haute qualité et il y a des avantages et des inconvénients potentiels à prendre en compte. » 

OMS, Directives provisoires, p. 6

Il est peut-être temps de discuter de l’aptitude des individus à prendre leurs propres décisions pour lutter contre la pandémie, plutôt que d’obligations générales émanant de gouvernements et de bureaucrates qui semblent nous causer du tort.




Des micro-robots injectables dans le sang ont déjà été produits

[Source : Sott.net]

Examen par la FDA du vaccin Covid-accéléré d’ici octobre pendant qu’un million de micro-robots injectables dans le sang ont déjà été produits

[Auteur :] Brian Shilhavy — Vaccine Impact

Le commissaire de la FDA, le Dr Stephen Hahn, a annoncé qu’ils étaient sur le point d’examiner les vaccins-à-procédures-accélérées contre le coronavirus en vue de leur approbation avant les élections [américaines – NdT] de novembre.

Selon Arlene Weintraub, qui écrit pour FiercePharma, le vaccin Covid à ARNm de Pfizer sera prêt à être examiné par la FDA en octobre.

© PA
De minuscules robots microscopiques activés par laser peuvent désormais être injectés directement dans les flux sanguins humains. Ce robot microscopique dont la largeur équivaut à celle d’un cheveu humain est muni de « pattes » capables de se plier lorsqu’elles sont frappées par une lumière laser, créant ainsi un mouvement de marche.

Le commissaire de la FDA Stephen Hahn, M.D., sortait tout juste d’une controverse sur l’autorisation d’utiliser d’urgence le plasma des convalescents afin de traiter le Covid-19 lorsqu’il a de nouveau fait des vagues, promettant cette fois sur Twitter que l’agence examinerait les vaccins contre le coronavirus avant l’élection de novembre. Et les dirigeants de Pfizer semblent être en phase avec ce calendrier, puisqu’ils s’efforcent d’achever la phase 3 des essais de leur vaccin.

Le docteur Nicholas Kitchin, directeur principal du groupe de Recherche & Développement sur les vaccins de la société Pfizer, a déclaré mercredi aux Centres pour le contrôle des maladies que le processus de l’essai clinique du vaccin Covid, BNT162b2, développé en partenariat avec BioNTech, est réalisé à plus de 50 pour cent.

Cette nouvelle fait suite à plusieurs commentaires publics du PDG de Pfizer, Albert Bourla, concernant le projet de la société pharmaceutique de faire approuver le vaccin par la FDA en octobre.

M. Hahn s’est exprimé sur Twitter en disant que les évaluateurs de l’agence sont « encouragés par l’augmentation rapide du nombre de candidats » [prêts à jouer les cobayes- NdT] pour les essais cliniques des vaccins Covid-19.

M. Hahn a également indiqué que le comité consultatif sur les vaccins se réunirait le 22 octobre.

Article complet

Comme nous l’avons déjà signalé sur Health Impact NewsNetwork [réseau qui contient Health Impact News,Medical Kidnap,Vaccine Impact,Coconut Health et Created4Health.org – NdT], les Globalistes s’efforcent depuis des décennies, sans succès, de développer un vaccin à ARNm qui n’a donc jamais été commercialisé.

La bande à Bill Gates, qui comprend notamment Anthony Fauci, Deborah Birx, l’actuel directeur du CDC Robert Redfield et le chef de l’Opération Warp Speed [Opération « vitesse vertigineuse », programme de l’administration Trump pour accélérer la mise au point d’un vaccin – NdT] Moncef Slaoui, ont tous travaillé ensemble pour tenter, sans succès là non plus, de développer un vaccin à ARNm contre le VIH.

La seule raison pour laquelle un tel vaccin non testé et risqué peut être aujourd’hui mis sur le marché repose sur l’autorisation de la FDA d’y recourir dans un contexte urgent de crise sanitaire qui exige qu’une « pandémie » soit en cours pour justifier la « mise en œuvre accélérée » de nouveaux médicaments et vaccins.


Les micro-robots injectables dans le sang ne sont plus une « théorie de la conspiration »

La grande question qui préoccupe de nombreux Américains est de savoir exactement quels seront les ingrédients de ce nouveau vaccin.

L’existence d’ingrédients dangereux dans les vaccins actuellement utilisés est déjà avéré, tout comme l’est la présence d’ADN humain provenant de tissus de fœtus avortés utilisés pour la culture des virus. Voir : Utilisation dans les vaccins de tissu fœtal de bébés de 5-6 mois avortés vivants… pour découper sans anesthésie leur cœur encore battant

Les spéculations quant à ce que ces nouveaux vaccins à ARNm pourraient contenir sont aujourd’hui légion, et en tant que rédacteur en chef de Health Impact News, je reçois chaque jour de nombreux courriels de lecteurs inquiets, et certains contiennent des allégations extravagantes qu’il m’est impossible de vérifier.

Cependant, il existe une technologie dont la mise en place a été annoncée cette semaine, qui ne constitue plus une « théorie », et qui consiste en l’utilisation de micro-robots pouvant être injectés directement dans le flux sanguin, des micro-robots munis de minuscules cellules solaires pouvant être activées par des rayons laser.

Il s’agit d’un prototype éprouvé qui n’est pas encore en circulation, même si le rapport indique qu’ils en ont déjà fabriqué plus d’un million.

Voici un article publié par le Daily Mail :

Les scientifiques ont créé une armée de micro-robots, chacun plus petit que la largeur d’un cheveu humain, qui peuvent être injectés dans le corps pour s’attaquer aux maladies.

Cela ressemble à l’intrigue du film de 1966, Le Voyage fantastique, dans lequel un véhicule était miniaturisé puis injecté à un patient. Les scientifiques à l’intérieur du minuscule véhicule ont ensuite détruit le caillot de sang du patient à l’aide d’un pistolet laser.

Stephen Boyd et Raquel Welch font partie d’une équipe de scientifiques qui sont rétrécis et injectés dans un corps humain dans Le Voyage fantastique.

Les nouveaux micro-robots du monde réel pourraient surveiller l’influx nerveux dans le cœur ou le cerveau, ou même délivrer des médicaments directement dans les organes, selon les scientifiques de l’université Cornell qui ont créé les machines.

Ces minuscules machines entreront dans le corps par une aiguille hypodermique et se déplaceront dans les tissus et le sang humains à l’aide de quatre actionneurs électrochimiques qui fonctionnent comme des pattes ou des « jambes ».

Ce sont les premiers robots mesurant moins de 0,1016 millimètres dans lesquels de l’électronique embarquée est utilisée pour les diriger.

Les pattes, ou « actionneurs », se plient [et se déplient, puis se replient – NdT] lorsqu’elles sont stimulées par la lumière laser, ce qui provoque un mouvement de marche. Un lot de plus d’un million de ces micro-robots a été produit sur une plaquette de silicone de 10 cm.

Les micro-robots sont alimentés par des cellules solaires et sont fabriqués grâce la technique photovoltaïque — utilisée à plus grande échelle dans les panneaux d’énergie solaire.

Article complet

Note du traducteur : Plus de visuels depuis l’article du Daily Mail :https://www.dailymail.co.uk/embed/video/2237288.html

Le robot microscopique est vu ci-dessous à côté d’un type de créature minuscule appelée paramécie ou Paramecium, un type d’eucaryote unicellulaire, et la technologie laser a été utilisée par les scientifiques pour faire « marcher » de manière effective le micro-robot à ses côtés :

© PA

Kelly Macnamara et Laurence Coustal relatent ce qui suit depuis l’AFP de Paris via news.yahoo.com :

Les scientifiques ont créé une armée de micro-robots à quatre pattes, trop petits pour être vus à l’œil nu, qui marchent lorsqu’ils sont stimulés par un laser et qui pourraient être injectés dans le corps en passant par des aiguilles hypodermiques, comme indiqué mercredi dans une étude.

On considère aujourd’hui que la micro-robotique présente un large éventail d’utilisations potentielles, en particulier en médecine, et des chercheurs américains ont déclaré que les nouveaux robots offrent « la possibilité d’explorer des environnements biologiques ».
L’un des principaux défis dans le développement de ces micro-robots de la taille d’une cellule fut de combiner dans une structure aussi petite les circuits de contrôle et les pièces mobiles.

Les micro-robots décrits dans la revue Nature font moins de 0,1 millimètre de large — environ la largeur d’un cheveu humain — et possèdent quatre pattes qui sont alimentées par des cellules solaires embarquées.

En projetant une lumière laser dans ces cellules solaires embarquées, les chercheurs ont pu faire bouger les pattes, ce qui a permis au robot de se déplacer.

Le co-auteur de l’étude, Marc Miskin, de l’université de Pennsylvanie, a déclaré à l’AFP qu’une innovation clé de la recherche était que les pattes — les actionneurs — pouvaient être contrôlées à l’aide de dispositifs électroniques en silicone.

« Cinquante ans de miniaturisation électronique ont conduit à des technologies remarquablement minuscules : vous pouvez construire des capteurs, des ordinateurs, de la mémoire, le tout dans des espaces très réduits », a-t-il déclaré. « Mais, si vous voulez un robot, vous avez besoin d’actionneurs, des pièces mobiles. »

Les robots sont des prototypes qui démontrent la possibilité d’intégrer l’électronique avec les pièces qui aident le dispositif à se déplacer, a déclaré M. Miskin, ajoutant qu’ils s’attendent à ce que la technologie se développe rapidement.

« La prochaine étape consiste à construire des circuits sophistiqués : pouvons-nous construire des robots qui ressentent leur environnement et y réagissent ? Et pourquoi pas de minuscules machines programmables ? Pouvons-nous les rendre capables de fonctionner sans intervention humaine ? »

M. Miskin a également déclaré qu’il envisageait l’utilisation de robots pour des applications biomédicales, ou des applications dans la science des matériaux, comme la réparation de matériaux à l’échelle microscopique.

Les chercheurs ont déclaré qu’ils étaient capables de produire les composants des robots de façon simultanée, ce qui signifie qu’ils pourraient en fabriquer plus d’un million par tranche de silicone de 10 cm.

Les pattes sont faites de platine d’une épaisseur de plusieurs nanomètres qui se plient lorsqu’elles sont stimulées par la lumière laser, créant ainsi le mouvement de marche.

Leur vitesse moyenne a été calculé à environ une longueur de leur taille par minute, selon l’étude, ajoutant que cela était « comparable à la vitesse de déplacement des micro-organismes biologiques ».

Selon l’étude, les robots peuvent survivre à des environnements très acides et à des variations de température de plus de 200 degrés Kelvin (-73 degrés Celsius).

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Tout ceci fait partie du programme prévu par le Forum économique mondial pour le « transhumanisme » et leur « 4e révolution industrielle ».


Des « personnes ciblées » grâce à l’électronique ou aux métaux implantés

Les personnes dites « ciblées » constituent un segment croissant de la société composé d’individus qui estiment être ciblés, harcelés et même torturés par une technologie ciblée. Le déploiement de la technologie 5G est considéré comme la prochaine étape importante pour contrôler les personnes par le biais de technologies nocives.

Les « personnes ciblés » sont généralement considérées par le public comme mentalement dérangées ou hyper-paranoïaques, et la plupart ont du mal à trouver des interlocuteurs capables de les prendre au sérieux.

Note du traducteur : pour plus d’informations sur les « personnes ciblées », voir la deuxième note du traducteur et le témoignage de l’auteur dans cet article : Fraude ou médecine ? Ces concoctions bizarres et profondément dangereuses que l’on appelle encore « vaccins »

Comme on peut l’imaginer, il est généralement très difficile de vérifier leurs affirmations. Beaucoup d’entre eux m’envoient des courriels me suppliant de publier leurs histoires.

Beaucoup d’entre eux se retrouvent sur un site web appelé Citizens Against Harmful Technology [Les citoyens contre les technologies nocives – NdT]

Health Impact News a dans notre article de 2019 couvert l’histoire d’une personne qui en a été victime : « Les nanotechnologies et le nouveau réseau 5G vont-ils devenir le système d’armement le plus puissant que le monde ait jamais vu ? » [en anglais – NdT].

Dans cet article, nous avons rapporté le témoignage de l’ancienne religieuse catholique Sœur Keri Burnor, qui a témoigné dans le cadre des audiences du Tribunal international de Justice naturelle.

Keri Burnor était une religieuse catholique romaine lorsqu’elle a été agressée sexuellement par un prêtre. Elle a porté plainte au pénal contre le prêtre en 2001. Il a été déclaré non coupable.

Elle n’a pas compris pourquoi le procureur a été dans l’incapacité de travailler de manière adéquate pour obtenir une condamnation. Alors qu’elle enquêtait sur la collusion entre le procureur, le juge, l’Église catholique romaine, le Vatican et les membres de l’abbaye de St. Joseph dans le Massachusetts où l’agression sexuelle a eu lieu, elle a ouvert une boîte de Pandore du mal systémique émergeant de l’état profond. L’État profond fait référence à la structure du pouvoir financier qui contrôle les gouvernements du monde entier.

Face à sa défaite au tribunal, Keri Burnor n’a pas reculé et a commencé à prendre position pour aider les personnes qui avaient été maltraitées par le clergé.

Finalement, son travail avec d’autres victimes d’abus sexuels dans l’Église catholique romaine et les informations qu’elle a rassemblées sur les activités de l’ordre des jésuites et leur infiltration dans la structure de commandement de l’armée américaine l’ont amenée à être interviewée dans plusieurs émissions de radio sur Internet.

Elle a documenté ses découvertes sur son site Web et a parlé ouvertement de ce qu’elle savait être la vérité. Elle est alors devenue une « personne ciblée » et à partir de ce moment-là, ses activités ont été surveillées.

Au final, elle aura fait face à plus de dix tentatives de meurtre à l’aide de nanotechnologies, de systèmes de transmission d’énergie à haute fréquence, de substances radioactives, d’armes sonores et de diverses autres armes.

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Voici un enregistrement de son témoignage [en anglais – NdT] :

Source de l’article initialement publié en anglais le 5 septembre 2020 : Vaccine Impact

Traduction: Sott.net




L’histoire du libéralisme.

[Source : Le Minarchiste]

Par Minarchiste

            L’économiste Bradford DeLong a estimé le PIB mondial par habitant depuis l’apparition de l’humain sur terre (voir graphique ci-bas).[1] Le constat qui en découle est stupéfiant : le niveau de vie des humains a véritablement stagné pendant 2.5 millions d’années, pour ensuite exploser à la hausse vers la fin du 18e siècle. En fait, l’humain moyen de 1750 avait un niveau de vie plus près de l’homme de cro magnon que de l’humain moderne de 2010 !

            Que s’est-il donc passé au 18e siècle pour déclencher une telle amélioration du niveau de vie des humains ? Le principal moteur de création de richesse est la liberté économique. Se pourrait-il donc qu’une augmentation drastique de la liberté économique se soit produite au 18e siècle, engendrant une croissance économique et une prospérité jamais vue auparavant ? C’est en effet ce qui s’est produit !

            Celui que l’on considère comme le père du libéralisme est un philosophe anglais du nom de John Locke. Dans ses publications de la fin du 17e siècle, Locke démontrait que la propriété est un droit naturel de l’humain, étant le résultat de son travail. Il affirmait que c’est du peuple que l’État obtient son pouvoir de gouverner, et non d’une autorité supernaturelle ou divine, tel que le prétendait la monarchie à l’époque. Comme le peuple ne peut octroyer à l’État un pouvoir qu’il ne détient pas, il en va de soi que le pouvoir de l’État ne puisse pas excéder le pouvoir des individus qu’il gouverne. Le pouvoir de l’État doit être limité et non-arbitraire.

            Les idées de Locke ont servi de base aux révolutions qui ont eu lieu à travers le monde durant le Siècle des Lumières (1688-1789). Il y eut d’abord la Révolution Glorieuse en Angleterre (1688), qui fut suivie de l’établissement du Parlement et de la charte des droits, ainsi que d’une réduction du pouvoir arbitraire de la monarchie. Il y eut aussi la Révolution Française (1789) et, bien entendu, la Révolution Américaine (1776), dont la Déclaration d’Indépendance et la constitution furent directement inspirées des écrits de Locke, qui eut une grande influence sur les Pères Fondateurs.

            Ces révolutions ont eu comme impact d’anéantir la féodalité et d’abolir les diverses monarchies absolues à travers l’Europe, libérant ainsi le peuple de cette oppression économique et politique. Ces nouveaux systèmes politiques allaient être basés sur l’égalité de tous les citoyens devant la loi (« rule of law »), les droits individuels et la propriété privée.

            Le système économique qui allait émerger découla des idées d’un dénommé Adam Smith, qui publiait en 1776 l’oeuvre la plus influente de tous les temps dans la sphère économique : La Richesse des Nations[2] Smith y décrivait l’importance de la spécialisation du travail pour augmenter la production et donc créer de la richesse. Il y défendait aussi le libre-échange, alors qu’à l’époque le protectionnisme était très bien ancré dans les politiques économiques mercantilistes des nations. Il y constatait qu’une économie basée sur le libre-marché était plus productive et enrichissante pour la société. Il y décrivait finalement un système économique basé sur la propriété et sur la « liberté naturelle » qui allait plus tard être nommé « capitalisme ». Les bases théoriques du capitalisme libéral allaient par la suite se renforcir grâce aux travaux du Français Jean-Baptiste Say (loi des débouchés) et de l’Anglais David Ricardo (loi des avantages comparatifs).

            C’est donc grâce à la libéralisation de l’économie mondiale que le niveau de vie des humains a été catapulté à des niveaux incroyables par rapport à ce qui avait été observé depuis l’aube de l’humanité. La pauvreté, telle que définie en 1750, a été pratiquement éradiquée dans les pays ayant participé à cette libéralisation. Cependant, bien que l’ensemble de la population ait bénéficié de cette immense création de richesse, certains en ont bénéficié plus que d’autres. Cette inégalité a engendré une certaine jalousie chez certains, ce qui a créé une opportunité pour les politiciens d’augmenter leur popularité en séduisant les moins nantis par des mesures de redistribution de richesse. C’est ainsi qu’un renversement de la tendance vers la libéralisation et l’enrichissement collectif a commencé à s’orchestrer.

            Ainsi, l’État-providence serait né en Allemagne vers 1880, alors que le chancelier Otto Von Bismark a introduit divers programmes sociaux pour « acheter » la loyauté du peuple envers l’empereur et son régime.[3] Cela n’est pas passé inaperçu du regard des politiciens américains, qui ont commencé à instaurer des programmes pour les vétérans. Ces programmes ont été constamment élargis au fur et à mesure que les politiciens constataient leur efficacité à sécuriser le soutien électoral.

            Ceci étant dit, c’est le New Deal de Franklin D. Roosevelt qui a vraiment fait avancer l’État-providence aux États-Unis, notamment avec le Social Security Act de 1935. Ces idées bourgeonnaient depuis longtemps dans l’esprit des socialistes américains et la Grande Dépression allait leur fournir la justification idéale pour les instaurer. Par la suite, les budgets associés au Social Security Act ont été augmenté à chaque élection par des politiciens opportunistes. Le salaire minimum fut introduit en 1938. Le Food Stamp Act en 1964. Les programmes d’assurance-santé Medicare et Medicaid furent instaurés en 1965. Depuis ce temps, la couverture de ces programmes n’a cessé d’augmenter au fil des élections. En 2000, le gouvernement américain couvrait 43% des dépenses médicales alors que c’était seulement 21% en 1960.[4]

            Au Québec, c’est la Révolution Tranquille qui, durant les années 1960s, a instauré des programmes sociaux, dans le but de sortir la nation de la « grande noirceur ». Pourtant, les choses n’étaient pas si sombres à l’époque. À la veille de la Révolution Tranquille, le Québec n’avait rien d’une société sous-développée. La moitié des francophones occupaient un emploi dans le secteur des services. Durant tout le 20e siècle, la proportion de travailleurs québécois oeuvrant dans le secteur industriel fut comparable aux proportions observées aux États-Unis et dans plusieurs pays européens. On ne constatait pas non plus de retard d’urbanisation dans la province. Le Québec affichait même un taux d’urbanisation supérieur à celui l’Ontario de 1900 jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, et allait se maintenir au-dessus de la moyenne canadienne par la suite. La société québécoise d’avant la Révolution Tranquille comptait aussi de nombreux entrepreneurs francophones dans le domaine industriel et commercial. Dès le 19e siècle, ils se dotent d’institutions financières soutenant l’essor économique régional: banques, sociétés de fiducie et compagnies d’assurance. Les chambres de commerce foisonnaient et se regroupèrent en fédération provinciale dès 1909. En 1935, elle comptait 49 chambres affiliées. En 1953, le Québec affichait le deuxième revenu par habitant le plus élevé au monde après les États-Unis (en excluant le reste du Canada).[5] Dans les circonstances, comment peut-on parler de « grande noirceur »?

            Néanmoins, c’est pour s’attirer les votes d’une majorité montante qu’était la génération des « baby-boomers », dont les revenus étaient inférieurs vu leur jeunesse, que les politiciens de l’époque menés par Jean Lesage ont mis en place ces programmes sociaux. Ces réformes ont touché la santé, les services sociaux, l’éducation, la culture et l’interventionnisme économique, notamment par la création de la Régie des Rentes, de la Caisse de Dépôts et par la nationalisation de l’électricité sous Hydro-Québec. L’État-providence québécois n’a pratiquement pas cessé de prendre de l’expansion depuis; intervenant dorénavant dans toutes les sphères de nos vies.

            Trop occupés à redistribuer la richesse qu’ils subtilisent pour mousser leur carrière, les politiciens oublient ce qui a permis de créer cette richesse au préalable: la libre coopération des individus cherchant à améliorer leur sort. Pour justifier leurs actes, ils accusent, de façon boiteuse, le capitalisme de tous les maux de la terre: inégalités, crises financières, fraude, corruption, destruction de l’environnement, etc. Ils ne se rendent pas compte que ce sont leurs interventions qui créent ces problèmes en premier lieu et que leurs interventions subséquentes visant à corriger le tir ne font qu’empirer les choses.

            La marche arrière vers le vrai capitalisme libéral n’est pas une solution pour eux puisque cela signifierait une diminution de la taille de leur empire et donc de leur prestige et de leur influence, les raisons mêmes de leur implication en politique. Sans oublier le fait qu’il n’est pratiquement pas possible de se faire élire avec un programme visant la réduction de la taille de l’État puisque trop d’électeurs y perdraient au change étant dépendants d’une façon ou d’une autre de l’État.

            Bien entendu, la taille de l’État a connu quelques courtes périodes de régression au cours des 30 dernières années aux États-Unis, au Canada et au Québec, sous les gouvernements de Reagan, Clinton, Chrétien et Charest. Cependant, ces brefs et timides épisodes n’ont été que des accidents de parcours et n’ont pas changé la tendance de croissance de l’État. Bien que le socialisme totalitaire ne persiste plus qu’à Cuba, en Chine et en Corée du Nord, le socialisme démocratique continue de progresser. Néanmoins, la croissance économique mondiale a grandement bénéficié de la libéralisation lente et graduelle de la Chine, de l’Inde, de la Russie, du Chili et du Brésil depuis les années 1980s. Cependant, plutôt que de s’en réjouir, les pays industrialisés les perçoivent comme une menace et interviennent défavorablement à leur égard; nuisant à la coopération économique mondiale et surtout à leur propre population.

            Les programmes sociaux déresponsabilisent les individus et les rendent dépendants de l’État. Ils ne contribuent pas à éradiquer la pauvreté, mais plutôt à entretenir celle-ci. Ils détruisent la richesse et encourage le parasitisme. Comme disait le disait Bastiat :

« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

Frédéric Bastiat, 1848

             Évidemment, ces programmes de dépenses, aujourd’hui gigantesques, ont dû être financés, d’abord par des taxes et impôts croissants, puis par l’endettement et la création de monnaie. Ce n’est pas pour rien que les banques centrales des États-Unis et du Canada ont été créées au début du 20e siècle, en même temps que la progression de l’État-providence. Nous avons donc observé une augmentation constante de l’endettement gouvernemental dans les pays industrialisés.

            Il y a quelques décennies, cet endettement était soutenu par une croissance économique plus ou moins forte, aidée par une bonne croissance démographique, et donc par l’augmentation des recettes fiscale de l’État, mais dans les années 2000s, un gros problème s’est pointé à l’horizon. Nés en 1946, les premiers baby-boomers ont fêté leur 65e anniversaire en 2010-2011 et auront atteint l’âge normal de la retraite, alors que plusieurs d’entre eux bénéficient d’une retraite anticipée. Nous observons donc une baisse de la population active et une augmentation de la population inactive. Selon le scénario de référence de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), en 2031, il y aura deux travailleurs pour un retraité. En 2001, ce ratio était de cinq travailleurs pour un retraité.

            En quoi cela est-il un problème? Si la population active diminue, la production aussi diminue, ce qui est un problème majeur pour l’État puisque ses recettes fiscales diminueront alors que ses dépenses continueront d’augmenter. En outre, les retraités sont de grands consommateurs de services sociaux, surtout en santé. Cette situation est exacerbée par les mauvais rendements des caisses de retraite ces dernières années ainsi que par les mauvais rendements boursiers durant la dernière décennie, qui ont grugé le peu d’épargne existant. D’ailleurs, au 20e siècle, les banques centrales ont créé de la monnaie à profusion pour stimuler l’économie, faisant baisser les taux d’intérêt pour encourager l’endettement au détriment de l’épargne. Le résultat est que la population est endettée et dispose de peu de fonds pour la retraite.

            Devant ces faits, les programmes sociaux de l’État apparaissent insoutenables. D’ailleurs, la plupart des pays industrialisés voient leurs gouvernements rapporter des déficits budgétaires chroniques. Autrement dit, on s’endette pour payer « l’épicerie ». Le niveau d’endettement de ces pays a atteint un niveau qui donne la frousse aux marchés financiers. Nous avons vu les problèmes financiers encourus par la Grèce et plusieurs autres pays européens en 2010. Il est à prévoir que d’autres pays se retrouveront dans cette situation bientôt, incluant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Québec.

            Ces pays font alors face à trois choix : hausser les taxes et impôts au risque de grandement nuire à l’économie; monétiser la dette en créant de la monnaie au risque de générer de l’hyper-inflation et de provoquer une forte hausse des taux d’intérêt qui nuirait à l’économie et aux finances de l’État; ou réduire les dépenses au risque de se mettre les dépendants de l’État et les fonctionnaires à dos, un véritable suicide politique. Il y a fort à parier que les deux premières solutions seront considérées par les politiciens, même si cela impliquera la dilapidation du capital productif de l’économie, lequel permet de générer la richesse.

            Les bénéficiaires des largesses du gouvernement que sont les fonctionnaires, les assistés sociaux et tous ces groupes de pression qui financent les campagnes des politiciens dans le but d’en soutirer des privilèges, continueront de protéger leurs acquis au détriment du reste de la population puisqu’ils détiennent l’hégémonie sur le processus électoral. L’intervention de l’État dans la sphère monétaire dans le but de maintenir une inflation positive et constante continuera d’affaiblir le pouvoir d’achat des gens et de générer de l’endettement, des bulles spéculatives et de violents cycles économiques se terminant par de terribles récessions. Depuis la crise financière de 2008, la règlementation et le protectionnisme sont aussi en forte progression dans le monde, au détriment de la liberté économique.

            En somme, la progression de l’interventionnisme étatique au détriment de la liberté économique est en train d’atteindre son apogée. Le choc démographique pourrait très bien sonner le glas de l’État-providence, qui est déjà en faillite, mais quelle sera l’ampleur des dommages à notre niveau de vie d’ici là?

La solution :

            La solution à cet impasse est fort simple : l’État doit se rétracter et cesser d’intervenir dans l’économie, lassant le champ libre aux créateurs de richesse.

            Tout d’abord, l’État doit cesser de manipuler la monnaie et abolir la politique monétaire. Un retour à l’étalon-or ou la solution de Milton Friedman devraient être considérés. L’État doit cesser d’agir en tant que prêteur de dernier recours pour les banques, ce qui leur permet d’opérer avec de faibles réserves. De plus, les droits de propriété des déposants doivent être respectés par les banques (c’est-à-dire que les banques doivent cesser de s’approprier les dépôts à vue pour les utiliser à leur avantage). Ainsi, l’ampleur des bulles et des boums économiques serait fortement réduite et le capital cesserait d’être gaspillé à des fins non-productives.

            En second lieu, l’État doit libérer le commerce international; c’est-à-dire anéantir unilatéralement l’ensemble des mesures protectionnistes encore en vigueur. Cela aura comme impact de grandement augmenter le pouvoir d’achat de la population et de rendre nos entreprises plus compétitives.

            Troisièmement, l’État doit diminuer ses dépenses de façon à pouvoir diminuer le fardeau fiscal des contribuables. Nous pourrions commencer par les dépenses militaires, qui devraient être strictement limitées à la défense préventive du pays. L’élimination totale des subventions aux entreprises serait aussi de mise.

            Évidemment, il faudrait aussi que l’État réduise l’ampleur de sa dispendieuse bureaucratie. Une bonne façon d’y parvenir serait par la privatisation de certains services publics. Les entreprises privées sont motivées par le profit, ce qui implique qu’elles ne peuvent pas se permettre d’entretenir une trop lourde bureaucratie. La bureaucratie est présentement omniprésente dans les systèmes de santé et d’éducation du Québec, alors que ces ministères accaparent la part du lion des dépenses du gouvernement. Notez que le financement public de ces services n’implique pas nécessairement que la prestation du service doive aussi être publique.

            L’autre façon de réduire la bureaucratie est de réduire la règlementation excessive qui non seulement constitue une entrave à des échanges volontaires entre individus consentants et crée des distorsions néfastes, mais nuit aussi au dynamisme de l’économie et donc à notre niveau de vie. La règlementation du marché du travail devrait notamment être allégée et le pouvoir excessif des syndicats réduit.

            Finalement, les programmes sociaux devraient être simplifiés et réduits de façon à maintenir un certain « filet de sécurité » pour les moins bien nantis sans toutefois entretenir une classe parasitaire et influencer le comportement des individus. À cet égard, le revenu minimum du citoyen ou l’impôt négatif sont des solutions à considérer.

            Ces réductions de dépenses pourraient être utilisées pour réduire les taxes et impôts. Une bonne partie de cette réduction du fardeau fiscal serait réinvestie dans le capital productif de l’économie à travers l’épargne, contribuant ainsi à augmenter notre niveau de vie. L’introduction d’un taux d’imposition fixe serait aussi souhaitable, de façon à ne plus décourager la prise de risque, le travail et l’excellence, de même qu’une simplification de la loi de l’impôt.

            La démocratie est malade. Nous sommes menés par des politiciens corrompus qui dispose de plus de pouvoir que jamais au cours des 150 dernières années. Ils abusent constamment de leur pouvoir, menés par des groupes de pression qui font passer leurs intérêts au détriment de ceux de la population. Le système politique est complètement monopolisé par des socialistes de gauche et des socialistes de droite, qui croient que le gouvernement est la solution à tous nos problèmes alors que le gouvernement EST le problème; par des partis biens financés qui dilapident l’argent des contribuables pour acheter les clientèles électorales nécessaires à garder le pouvoir. La démocratie est en train de devenir une forme de viol collectif dans lequel les violeurs, qui sont en majorité, n’ont que faire des objections de la pauvre victime, les simples contribuables.

            Alexis de Tocqueville l’expliquait déjà dans De la Démocratie en Amérique, publié en 1835. Dans cette oeuvre célèbre, il fait l’analyse de la démocratie aux États-Unis, ce jeune pays libre regorgeant d’entrepreneurs dynamiques et individualistes :

« La république américaine durera jusqu’au jour ou le Congrès découvrira qu’il peu corrompre le public avec l’argent du public. »

            Le confort relatif qui a rendu la population indifférente à cette problématique n’est pas là pour rester. Il est impératif que la population réalise que nous sommes bien engagés sur la route de la servitude et de la pauvreté.


[1] « Estimating world GDP, one million B.C. to present », Bradford DeLong, University of California, Berkeley.

[2] “An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations”, Adam Smith, 1776.

[3] « The Welfare State and the Promise of Protection”, Robert Higgs, Mises Institute, 24 août 2009.

[4] « What’s Really Wrong with the Healthcare Industry”, Vijay Boyapati, Mises Institute, 26 mai 2010.

[5] « La Révolution Tranquille, Rupture ou Tournant? », Jacques Rouillard, Journal of Canadian Studies/Revue d’études canadiennes, vol. 32, 4 (hiver 1998), p. 23-51.




Arrêtons de parler de capitalisme, d’ultralibéralisme et de mondialisation

[Source : Contrepoints]

[Image d’entête :] Statue of Karl Marx : David Merrett – CC BY 2.0

Ces concepts dont on nous abreuve en permanence viennent d’une mythologie inventée au XIXe siècle à partir d’une conception totalement erronée de l’histoire, de la science et de l’économie.

Par Olivier Maurice.

Le Capital est né le 14 septembre 1867 des élucubrations d’un esprit contraire qui à la fois dans la lignée et en totale réaction contre toute une école de pensée de l’époque tenta toute sa vie de prouver qu’il était capable à lui tout seul de reconstruire l’ensemble de la philosophie occidentale (descendant des traditions grecque, romaine et chrétienne et fortement imprégnée de théologie et de symbolique) à partir d’un seul axiome : seule la matière existe.

[Selon Karl Marx,] La pensée n’existe pas, le libre arbitre n’existe pas, la conscience, la morale n’existent pas ou plutôt découlent uniquement de la matière. Bref : il n’existe pas de principe supérieur à l’action et à la connaissance que nous pouvons développer : pas de métaphysique, pas de transcendance, pas de dieux, pas de Dieu. Le monde n’est que le déroulement mécanique de lois matérielles qui peuvent toutes s’énoncer et se vérifier scientifiquement. Le destin est déjà fixé, le futur n’est qu’une simple conséquence du passé.

La seule option qui resterait aux êtres humains serait de développer un esprit critique afin de découvrir cette vérité précédemment énoncée, de s’en indigner, de propager l’indignation et de créer ainsi une révolte afin de modifier le cours des choses.

Cent cinquante ans après, le culte de la dialectique matérialiste de Karl Marx est toujours pieusement enseigné dans les écoles françaises : bien malheureux celui qui oserait remettre en question la pureté de l’enchaînement thèse, antithèse, synthèse ou de parler d’idéalisme ou de sacralité lors des épreuves de français, d’histoire ou de philosophie du baccalauréat.

Mais le philosophe barbu est surtout connu pour sa généralisation du matérialisme à l’histoire et à l’économie. Les lois sociales opposent depuis toujours les humains entre eux (la lutte des classes) et ainsi, certains humains (les bourgeois) se sont appropriés les outils de productions (le capital), ce qui leur permet de s’enrichir en exploitant les travailleurs (les prolétaires) et de détenir le pouvoir (l’argent) afin d’imposer un ordre économique et politique (le capitalisme) pour protéger leurs privilèges.

LE PROPHÈTE DE L’APOCALYPSE

Usant de cette vision déterministe du monde, Karl Marx a défini une classification politique qui reste profondément ancrée dans la culture populaire. L’accaparement des outils de production, érigé en système, voire en idéologie par Marx lui-même, sera baptisé du titre de son œuvre majeure : le capitalisme, ou comment l’État crée et protège une classe dirigeante (riches industriels, financiers, actionnaires…) par l’instauration de la propriété privée.

Le chemin du salut consiste donc à renverser le rôle de l’État, voire tout simplement à renverser l’État. De défenseur des privilèges (dont la propriété privée est le principal), celui-ci doit devenir émanation du peuple et propriétaire unique de l’ensemble des moyens de productions. Ce but ultime s’appelle le communisme et son achèvement passe par une phase intermédiaire durant laquelle l’État réduira l’importance du capitalisme en réduisant la propriété privée (par l’impôt, la redistribution, la prise de monopoles publics, etc.) et en étendant son périmètre. Cette transition théorisée par Marx et reprise dans de multiples versions s’appelle le socialisme.

Marx est très clair : le capitalisme est à la fois injuste et instable. Il déclenchera inévitablement des révolutions populaires. Il prophétisa ainsi l’effondrement inéluctable des pays les plus avancés dans la protection de la propriété privée, l’activité bancaire, l’industrialisation et le commerce international : c’est-à-dire l’Angleterre et ses anciennes colonies : États-Unis, Canada, Australie…

Non seulement l’apocalypse prophétisée par Marx ne s’est pas produite, mais il est apparu au fil du temps que les arguments qu’il avait développés dans son ouvrage n’étaient qu’une accumulation de sophismes et d’artifices rhétoriques surtout destinés à valoriser son parti-pris matérialiste athée et à gonfler son narcissisme exacerbé.about:blank

Quoi de plus glorifiant pour l’ego que de prétendre sauver le monde d’un destin fatidique qui surviendra si on laisse l’Histoire suivre son chemin en toute liberté ?

LE VOCABULAIRE HERMÉTIQUE DU COMPLOT MONDIAL

Mais malgré les constants démentis à la philosophie développée par Marx, la peur millénariste de l’asservissement éternel au Capital agite toujours les révolutionnaires de tout poil, ainsi que les intellectuels, activistes, journalistes, hommes politiques et experts en tout genre pour lesquels la dialectique matérialiste et la recherche obsessionnelle de l’injustice sont l’alpha et l’oméga de la pensée raisonnable : si on laisse le système économique actuel (le capitalisme) se développer tout seul ; ou pire, si on favorise son expansion (l’ultralibéralisme), celui-ci envahira toute la planète (la mondialisation) et entraînera le malheur et même à terme l’extinction de l’espèce humaine, en déclenchant moult calamités telles qu’inégalités, réchauffement climatique, délitement moral : racisme, antisémitisme, homophobie, machisme etc.

Quand on entend parler de capitalisme, il ne faut pas croire que l’on parle d’un développement économique basé sur la spécialisation, l’échange et l’investissement dans l’outil de production, mais de la conviction que le monde est dirigé par les riches qui n’ont pour seul et unique but que celui de devenir encore plus riches en appauvrissant les pauvres.

Quand on entend parler d’ultralibéralisme, il ne faut pas comprendre que l’on fait référence à une philosophie qui chérit la liberté individuelle et repose sur la responsabilité personnelle, mais bien à la thèse que l’enrichissement de cette classe supérieure serait renforcé par la mise en place d’une doctrine visant à empêcher par tous les moyens de juguler les méfaits inhérents du capitalisme « en liberté ».

Quand on entend parler de mondialisation ou de globalisation, il ne faut pas non plus penser que l’on fait référence à la capacité moderne de transporter des êtres humains, des informations ou des marchandises partout sur la planète, mais au mythe de la mise en œuvre d’un complot mondial, d’une internationale de la classe dirigeante qui se serait liguée de par le monde pour exploiter les travailleurs.

[NdNM : L’auteur semble considérer seulement la possibilité, ou plutôt ici la non-existence, d’un complot capitaliste ou libéral. Cependant, le Nouvel Ordre Mondial propulsé par des élites autoproclamées du monde serait bien le résultat d’un complot d’échelle mondiale, dans le sens qu’il concerne pratiquement toutes les nations et des élites transnationales. De plus, il ne serait pas mis en œuvre par une promotion du capitalisme, mais comme synthèse artificielle et forcée entre capitalisme et communisme.]

L’ENFERMEMENT DANS LA DIALECTIQUE RÉVOLUTIONNAIRE

La rhétorique utilisée pour défendre cette thèse est toujours la même depuis 150 ans : constater un fait, l’éclairer sous la lumière d’une justice sociale sublimée pour s’indigner et projeter ses peurs. Une différence de revenu devient une inégalité sociale qui frappe les plus pauvres, la faillite d’une banque devient une crise qui appauvrit les petits épargnants, un orage devient un dérèglement climatique dont les plus pauvres et les plus vulnérables seront les victimes à l’échelle de la planète entière, etc.

Toute cette pensée qui se proclame bonne et juste repose sur l’éclairage moral porté par des gens qui se targuent de faire fi de toute subjectivité… mais qui n’ont pourtant aucun complexe à user et abuser d’arguments totalement subjectifs basés sur le ressenti d’infériorité et d’inégalité. On est toujours le pauvre de quelqu’un, il suffit souvent pour cela d’imaginer la fortune supposée de son voisin. Tout ceci enferme ces autoproclamés défenseurs de la critique et de la raison dans une logique et dans un vocabulaire hermétique qu’ils vénèrent comme des dogmes sacrés. Combien de fois n’avons-nous pas lu ou entendu « mais non, le vrai truc en isme, ce n’est pas ça ! ».

L’ARGENT, LA MONNAIE, LA VALEUR ET LA RICHESSE

La pensée de Marx est un pur produit de ce XIXe siècle qui découvrait la science et qui pensait que celle-ci remplacerait la métaphysique pour expliquer le monde. On comprend mieux de nos jours les mécanismes de la pensée et l’on sait qu’ils reposent avant tout sur des croyances. Mais au XIXe siècle, on croyait que le monde était soumis à des lois et que la connaissance de ces lois était l’ultime vérité, que l’esprit n’était qu’une illusion et qu’il fallait à tout prix éliminer toute construction mentale de nos réflexions.

L’économie décrite par Marx repose uniquement sur la production matérielle. Les services, le travail découlent d’un cycle de transformation de la matière en énergie et de l’usage de cette énergie pour transformer la matière. La monnaie est elle aussi réduite à son aspect matériel. Rien d’étonnant alors que la vision marxiste de la richesse soit réduite à celle d’une enveloppe limitée : celle de la masse monétaire et de ses équivalents, or et argent. Dans cette logique, l’économie et la politique se résument à la simple question du partage de cette matière particulière et par projection, à celle du partage des ressources naturelles.

On a depuis compris et constaté que toute cette logique était totalement fausse.

LA TYRANNIE ET LE SOCIALISME

Historiquement d’abord : avec la datation des premières écritures, on s’est rendu compte que celles-ci portaient sur des éléments de comptabilité. C’est le besoin d’écrire, de consigner dettes et échanges, qui est à l’origine de la notion monétaire (et de l’écriture, d’ailleurs), absolument pas l’invention de jetons en métal précieux frappé à l’effigie du tyran qui n’arriveront que bien plus tard.

La lettre de change et la reconnaissance de dette précèdent la monnaie de plusieurs millénaires dans l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas la banque qui a pris le pouvoir sur le souverain, mais bien le souverain qui a régulé la banque et imposé la monnaie pour en faire un instrument de servitude. S’il existe une trame dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas celle de la lutte des classes, du capitalisme et du manque de politique, mais bien celle d’expériences et d’échecs répétés de divers types de socialisme. La monnaie a été inventée pour lever des impôts et payer les troupes, pas pour enrichir les gens, même une minorité.

LA RICHESSE PROVIENT DE L’ÉCHANGE ET DES VALEURS

Faux également économiquement : il était sans doute très difficile d’imaginer en pleine révolution industrielle que ce n’était pas l’augmentation de la productivité qui permettait l’enrichissement de la population occidentale de l’époque, mais le développement de la capacité commerciale. L’économie repose sur l’échange et la spécialisation, pas sur la production ni sur la consommation. Le secteur tertiaire, quasi inexistant au XIXe siècle, représente près des deux tiers de l’activité mondiale, près de 80 % de l’activité des pays occidentaux.

La notion de besoin est totalement relative et paradoxalement totalement universelle. Un chimpanzé n’aura jamais besoin d’un film en 3D, pas plus qu’un habitant de l’Europe du milieu du XIXe siècle. Mais aujourd’hui, l’industrie du cinéma fait vivre des millions de personnes et pour beaucoup d’entre nous, le scénario, la mise en scène et l’interprétation de la série que nous regarderons ce soir à la télé seront aussi importants que ce que nous aurons dans notre assiette.

LA MATIÈRE EST UNE CHIMÈRE

Tout aussi faux scientifiquement : la notion de matière sur laquelle Marx base l’intégralité de son raisonnement s’est révélée très compliquée à définir au fil des découvertes scientifiques. Est-ce qu’une table est un objet plat et solide ou un ensemble mouvant de particules en perpétuelle réaction et elles-mêmes assimilables à des ondes dont on ne peut que supposer statistiquement la présence ou l’absence, sachant que matière et énergie seraient finalement la même chose ?

Non seulement la prétendue stabilité de la matière n’est qu’une vue de l’esprit, mais l’information, ce principe supérieur dont Marx refusait l’existence, est quant à elle stable dans le temps et l’espace, et indépendante du référentiel utilisé, ainsi que le prouvent les ordinateurs et multiples objets numériques qui nous entourent.

UN ÉCHEC CUISANT, ET POURTANT…

Politiquement enfin, toutes les expériences de communisme et de socialisme se sont terminées par un fiasco total. Mais les faits, même indiscutables, ne peuvent que peu de choses face à l’obscurantisme de fanatiques persuadés détenir la vérité, et ce à juste titre, puisque tout modèle de pensée est en lui-même une vérité. Personne ne pense jamais être le méchant de l’histoire.

Il faudra du temps pour que les théoriciens de l’autocritique ne fassent la leur et que l’on efface le paradigme simpliste et illuminé du faux prophète barbu. Peut-être simplement en rétablissant cette autre vision du monde, développée deux siècles avant Marx par Adam SmithDavid RicardoJean-Baptiste Say ou encore John Locke qui déclarait en 1690 dans le Traité du Gouvernement Civil que « Dieu, qui a donné la Terre aux hommes en commun, leur a donné pareillement la raison, pour faire de l’un et de l’autre l’usage le plus avantageux à la vie et le plus commode », nous indiquant ainsi que les valeurs portées aux choses sont tout aussi importantes, sinon plus, que les choses elles-mêmes.


[NdNM : le Manifeste pour un nouveau monde offre la vision d’un monde sans gouvernements et sans concentration des richesses dans les mains d’une petite minorité, mais avec une totale liberté d’entreprendre et de créer, grâce à une monnaie basée sur l’énergie.]




Trois leçons à tirer de l’échec de l’enquête Mueller sur le Russiagate

[Source : Investig’Action]

Trois leçons à tirer de l’échec de l’enquête Mueller sur le Russiagate

Image: DonkeyHotey via Flickr

Il est clair à présent que l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur le Russiagate ne permettra pas de mettre à jour une collusion entre le camp de Donald Trump et le Kremlin dans le cadre des élections présidentielles de 2016. Alors, voici trois leçons importantes que la gauche progressiste devrait tirer de cette affaire.

Leçon numéro 1 : Maquiller le visage du cochon

La gauche n’a jamais vraiment été concernée par cette affaire. Ce
n’était qu’une querelle interne entre différentes parties de
l’establishment. Le capitalisme vieillissant est en phase terminale. Et
le principal problème de nos élites est de savoir comment sortir de
cette crise tout en maintenant son pouvoir intact. L’une des ailes de
l’establishment veut s’assurer que le visage du cochon reste maquillé,
tandis que l’autre se contente de pousser son museau plus au fond de la
cuvette tant qu’il y a encore de la nourriture.

Le Russiagate n’a jamais été une question de fond. Il s’agissait de savoir qui devait gérer cette image de déclin d’un capitalisme néolibéral autodestructeur et particulièrement turbulent.

Les dirigeants du Parti Démocrate sont moins terrifiés par Trump et
par ce qu’il représente que par nous et par ce que nous pourrions faire
si nous comprenions comment ils ont façonné le système politique et
économique à leur avantage permanent.

Il semblerait que le Russiagate a été un échec pour les dirigeants du
Parti Démocrate, mais ce fut en réalité un succès. Ce parti est censé
incarner la gauche. Or, il a détourné l’attention de la corruption
endémique de sa direction. Il a détourné les énergies politiques de la
gauche vers des cibles fantasmées et bien commodes : Trump et le
président russe Vladimir Poutine.

Ce que Mueller a découvert – tout ce qu’il pouvait trouver – c’est
une corruption marginale dans le camp Trump. Et c’était inévitable,
parce que Washington est embourbé dans la corruption à tous les étages.
En fait, Mueller a révélé les formes de corruption les plus marginales
au sein l’équipe Trump. Il a occulté par la même occasion les affaires
courantes qui auraient pu rappeler la corruption endémique infectant
également les dirigeants démocrates.

Une enquête anti-corruption aurait été beaucoup plus loin et aurait
fait beaucoup plus de bruit. Elle aurait braqué les projecteurs sur la
Fondation Clinton et le rôle de méga-donateurs tels que James Simons,
George Soros et Haim Saban, qui ont financé la campagne d’Hillary avec
un objectif en tête : intégrer leurs enjeux dans un “consensus” national
bien rémunéré.

De plus, en se concentrant sur le camp Trump – et sur des petits
poissons tels que Paul Manafort et Roger Stone -, l’enquête sur le
Russiagate avait pour but de protéger les dirigeants démocrates d’une
enquête pour corruption bien pire qui avait été révélée dans le contenu
des courriels du Comité national démocrate. C’est la fuite, le piratage
de ces courriels qui a motivé les enquêtes de Mueller. Ce qui aurait dû
être au centre de toute enquête était de savoir comment le Parti
Démocrate avait tenté de truquer ses primaires pour empêcher les membres
du parti de choisir Hillary et personne d’autre comme candidate à la
présidence.

En bref, le Russiagate se résume à deux années d’énergie gaspillée
pour la gauche. Une énergie qui aurait pu être dépensée d’une part pour
cibler ce que Trump fait vraiment plutôt que des fabulations, et d’autre
part pour cibler les propres pratiques des dirigeants démocrates,
également corrompus.

Leçon numéro 2 : Trump est légitimé

Mais c’est bien pire que ça. La gauche n’a pas seulement gaspillé
deux ans d’énergie politique sur le Russiagate. Dans le même temps, elle
a légitimé Trump, donnant du souffle à ses arguments bidon selon
lesquels il est le président anti-establishment, le président du peuple
que les élites veulent absolument détruire.

Trump se heurte à l’opposition de l’establishment non pas parce qu’il
est « anti-établissement», mais parce qu’il refuse de décorer le museau
du cochon avec du rouge à lèvres. Il déchire le masque, laissant
apparaître le visage cupide et autodestructeur du capitalisme
vieillissant. Et il le fait non pas parce qu’il veut réformer ou
renverser ce capitalisme suralimenté, mais parce qu’il veut supprimer
les dernières contraintes, essentiellement cosmétiques, du système afin
que lui et ses amis puissent piller avec plus d’abandon – et détruire
plus rapidement – la planète.

L’autre branche de l’establishment néolibéral, celle représentée par
la direction du Parti Démocrate, ne veut pas exposer le capitalisme
aussi crument, en révélant ses tendances intrinsèquement brutales. Cette
partie de l’establishment craint qu’une telle méthode finisse par
réveiller les masses pour les transformer en révolutionnaires. Les
dirigeants du Parti Démocrate craignent Trump principalement à cause de
la menace qu’il fait peser sur l’image d’un système politique et
économique qu’eux-mêmes ont conçu avec tant d’amour afin de pouvoir
continuer à s’enrichir et enrichir leurs enfants.

Le génie de Trump – son seul génie – est de s’être approprié une
partie du langage de la gauche et de l’avoir détourné pour faire avancer
les intérêts des 1%. Quand il attaque les médias mainstream «
libéraux», les accusant de défendre un agenda malfaisant et de jouer les
propagandistes, il n’a pas tort. Quand il s’oppose à la politique
identitaire cultivée par les élites « libérales » au cours des deux
dernières décennies – suggérant qu’elle a affaibli les États-Unis – il
n’a pas tort. Mais il a raison pour les mauvaises raisons.

Les médias mainstream et les journalistes qu’ils emploient sont des
propagandistes, ils défendent un système qui maintient leur statut.
Quand Trump était l’un des principaux candidats du Parti Républicain,
tous les médias mainstream le chérissaient, car il était pour la
télévision l’équivalent d’un putaclic. Il l’était depuis que la
télé-réalité a commencé à usurper la place des émissions d’actualité et
des débats politiques constructifs.

La poignée de groupes qui possèdent les médias US – et une grande
partie des entreprises US par ailleurs – s’emploient à faire plus
d’argent à la fois en augmentent les profits mais aussi en maintenant la
crédibilité d’un système politique et économique qui leur permet de
gagner toujours plus.

Les médias « libéraux » partagent les valeurs de la direction du
Parti Démocrate. En d’autres termes, ils s’efforcent de faire en sorte
que le cochon ne perde pas sa trousse de maquillage. En revanche, Fox
News et les rois de la provoc, tels que Trump, accordent la priorité à
gagner de l’argent à court terme plutôt qu’à crédibiliser à long terme
un système qui leur permet de gagner de l’argent. Ils se soucient
beaucoup moins de savoir si le visage du cochon reste maquillé.

Donc, Trump a raison de dire que les médias « libéraux » ne sont pas
démocratiques et qu’ils font maintenant de la propagande contre lui.
Mais il a tort sur le pourquoi. En fait, tous les médias mainstream –
qu’ils soient « libéraux » ou non, contre Trump ou pour lui – sont
antidémocratiques. Tous les médias font de la propagande en faveur d’un
système pourri qui maintient la grande majorité des Américains dans la
pauvreté. Tous les médias se soucient davantage de Trump et des élites
auxquelles il appartient que des 99%.

Il en va de même pour les politiques identitaires. Trump dit vouloir
rendre à nouveau l’Amérique (blanche) grande. Et il utilise l’obsession
de la gauche pour les identités comme un moyen de susciter une réaction
brutale de la part de ses propres partisans.

A gauche, trop de personnes ont déambulé comme des somnambules au
cours des deux dernières années, attendant que Mueller les sauve de
Trump. Mueller… Un ancien chef du FBI, la police secrète des Etats-Unis,
bon sang ! Et pendant ce temps-là, ces somnambules ont été manipulés
par les élites libérales qui les ont conduits dans le cul-de-sac des
politiques identitaires.

Leçon numéro 3 : l’expérience Corbyn

Mais il y a encore une leçon plus importante pour la gauche : son
soutien à l’enquête de Mueller contre Trump était téméraire jusqu’à
l’extrême.

L’enquête était vouée à l’échec. En fait, elle était conçue pour
échouer. Mais elle a surtout créé un précédent pour de futures enquêtes
politisées qui seront utilisées contre la gauche progressiste si elle
devait réaliser des gains politiques significatifs. Une enquête contre
la gauche vraiment progressiste serait par ailleurs beaucoup plus
agressive et beaucoup plus « productive » que ne l’était celle de
Mueller.

S’il y a le moindre doute à ce sujet, regardez ce qui se passe en
Grande-Bretagne où l’on retrouve le premier responsable politique
réellement progressiste de mémoire d’homme. Quelqu’un qui cherche à
représenter les 99% plutôt que les 1%. Alors qu’il a réussi à
considérablement gonfler les rangs du Parti travailliste pour en faire
le plus grand parti politique d’Europe, l’expérience Corbyn est
frappante.

Au cours des quatre dernières années, j’ai régulièrement documenté sur mon blog les difficultés de Corbyn aux mains de la classe politique et des médias britanniques. Vous pouvez trouver de nombreux exemples ici.

Corbyn, encore plus que la nouvelle et modeste vague de politiciens
insurgés du Congrès US, a été confronté à un flot incessant de critiques
émanant de tout le spectre politique particulièrement étroit du
Royaume-Uni. Il a été attaqué à la fois par les médias de droite et par
les médias soi-disant « libéraux ». Il a été malmené par le Parti
conservateur au pouvoir, comme il pouvait s’y attendre, mais aussi par
son propre parti au Parlement. Le système à deux partis du Royaume-Uni
s’est ainsi montré aussi creux que celui des Etats-Unis.

Les attaques devaient être féroces. En effet, aux Etats-Unis, le
Parti démocrate est parvenu à écarter de la campagne présidentielle
celui qui incarnait son aile gauche progressiste. Mais le système
britannique a accidentellement permis à un socialiste de glisser entre
les mailles du filet. Depuis, l’enfer s’est ouvert.

Ce qui est tellement remarquable, c’est que Corbyn est rarement
attaqué pour son action politique – principalement parce qu’elle jouit
d’un large attrait populaire. Au lieu de cela, dès le moment où les
membres de son parti l’ont désigné comme chef, il a été harcelé à partir
d’affirmations fantaisistes selon lesquelles il était soudainement
devenu antisémite alors que c’est ostensiblement un militant
anti-raciste de longue date.

Je ne démontrerai pas à nouveau à quel point ces affirmations sont invraisemblables. Il suffit de jeter un œil à ces articles précédents en cas de doute.

Mais ce qui est incroyable, c’est que comme pour l’enquête Mueller,
une grande partie de la gauche britannique, y compris des personnalités
telles qu’Owen Jones ou le soi-disant média de contre-culture Novara,
ont dépensé leur énergie politique à apaiser ou à soutenir ceux qui
accusaient stupidement le Pari travailliste d’être devenu
“institutionnellement antisémite” sous la présidence de Corbyn. A
nouveau, la promotion d’une politique identitaire naïve, celle qui
oppose les droits des Palestiniens aux susceptibilités des juifs
sionistes à l’égard d’Israël, a été exploitée pour diviser la gauche.

Au plus la gauche concédait du terrain à cette campagne, au plus les
opposants de Corbyn devenaient hargneux, implacables et suffisants. A
tel point que le Parti travailliste risque maintenant d’imploser.

Si les États-Unis avaient leur propre Corby comme président, il
serait sans aucun doute confronté à une enquête du type Mueller,
beaucoup plus efficace, pour assurer sa destitution.

Non pas qu’un président US de gauche serait plus corrompu ou plus
susceptible d’être entré en collusion avec une puissance étrangère. Mais
comme le montre l’exemple britannique, un tel président aurait contre
lui tout le système médiatique, du New York Times à Fox News. Et comme
le montre l’exemple britannique, les dirigeants des partis républicain
et démocrate travailleraient de concert pour achever un tel président.

A travers les succès et les échecs de l’enquête Mueller, la gauche a
l’occasion de comprendre de manière beaucoup plus complexe comment
fonctionne réellement le pouvoir et en faveur de qui il est exercé.
C’est un moment important qui doit être clarifié si nous voulons ouvrir
nos yeux sur les véritables leçons de l’enquête Mueller.

Source orignale: le blog de Jonathan Cook

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source : Investig’Action




L’Union européenne, dans l’instant et dans la durée

[Source : Réseau Voltaire]

par
Thierry Meyssan

Les citoyens de l’Union européenne, qui devront élire leur parlement les 25 et 26 mai, s’apprêtent à faire le mauvais choix. En regardant leurs problèmes immédiats, ils hésitent entre diverses priorités. Au contraire, s’ils analysaient leur histoire sur une longue période, ils réaliseraient l’origine de leurs problèmes sociaux, économiques et politiques et, sans aucun doute, décideraient autrement.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, l’ambassadeur George Kennan conçut la politique de l’endiguement (containment) [1] et le président Harry Truman constitua les institutions de sécurité nationale (CIA, comité joint permanent des chefs d’état-major, conseil national de sécurité) [2].

Washington et Londres se retournèrent alors contre Moscou, leur allié
d’hier. Ils envisagèrent de créer une nationalité anglo-saxonne commune
et ils décidèrent d’arrimer l’Europe occidentale à leur drapeau en
créant des « États-Unis d’Europe » sous leur contrôle.

Il s’agissait pour eux de stabiliser la partie qu’ils occupaient de
l’Europe occidentale, face à l’Europe orientale occupée par les
Soviétiques. Ils bénéficièrent du soutien des bourgeoisies,
particulièrement de celles qui avaient collaboré avec l’Axe nazi,
affolées par la nouvelle légitimité des partis communistes, principales
forces victorieuses aux côtés de l’Union soviétique.

Ils s’appuyèrent sur le rêve d’un haut fonctionnaire français, Louis Loucheur : joindre la gestion du charbon et de l’acier nécessaires aux industries d’armement de l’Allemagne et de la France de sorte qu’elles ne puissent plus se faire la guerre [3]. Ce fut la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), ancêtre de l’Union européenne.

Dans le contexte de la guerre entre les deux Corées, Washington
décida de réarmer l’Allemagne de l’Ouest face à celle de l’Est. Pour que
les États-Unis d’Europe en formation gèrent une armée commune,
mais ne s’avisent pas de se transformer en une force indépendante et
restent sous contrôle anglo-saxon, l’Union de l’Europe occidentale (UEO)
fut créée. Elle était responsable de la politique étrangère et de la
défense commune.

Les relations entre Londres et Washington s’envenimèrent lors de la
crise de Suez, en 1956. Les États-Unis, qui s’enorgueillissaient de
compter parmi les libérateurs du joug nazi, ne pouvaient accepter la
manière dont Londres gérait son ancien Empire colonial. Ils se
rapprochèrent de Moscou pour sanctionner le Royaume-Uni.

Il n’était plus question de créer de nationalité commune
anglo-saxonne et l’influence de Londres dans le monde glissait
inexorablement dans les bras de Washington. Le Royaume-Uni décida alors
d’adhérer aux États-Unis d’Europe en formation.

Charles De Gaulle s’y opposa. Il était en effet prévisible que la réconciliation entre Londres et Washington se ferait en privant les États-Unis d’Europe en formation de tout pouvoir politique et en les fondant dans une zone de libre-échange transatlantique. L’Europe occidentale serait castrée et deviendrait un vassal de Washington dressé contre « les Russes » [4].

De Gaulle n’étant pas éternel, le Royaume-Uni finit par adhérer à ces
États-Unis d’Europe anti-Russes en 1973. Il transforma comme prévu la
Communauté européenne en une zone de libre-échange, par l’Acte unique,
et ouvrit la voie à des négociations transatlantiques.

C’est l’époque des « quatre libertés » (par analogie avec le discours
de Roosevelt en 1941) : la libre circulation des biens, des services,
des personnes et des capitaux. Les douanes intérieures sont
progressivement abrogées. Insensiblement, les Anglo-Saxons imposèrent
leur modèle de société multi-culturelle que l’on croyait incompatible
avec la culture européenne

Ce n’est que lorsque l’URSS fut dissoute, en 1991, que le projet de
1947 se réalisa. Washington décida de transformer l’organisation
bruxelloise en une structure supra-nationale et d’y introduire les
nations du Pacte de Varsovie. De placer cette « Union européenne »
anti-Russe sous la protection de l’Otan et de lui interdire tout rôle
politique.

C’est le secrétaire d’État US, James Baker, et non les Européens, qui
annonça l’ouverture à l’Est et le traité de Maastricht. La structure
bruxelloise se métamorphosa : les 15 nations du bloc occidental
post-Guerre mondiale s’élargirent à 13 nations post-Pacte de Varsovie,
l’UEO fut dissoute et une Haute-représentante pour la politique
étrangère et de défense commune fut nommée —toujours sous contrôle
anglo-saxon verrouillé par le Traité de Maastricht—, enfin une
nationalité européenne fut créée.

Dès lors, Washington envisagea de faire adhérer Londres à l’Accord de libre-échange nord-américain [5] et que soit créée comme prévu en 1947 une nationalité anglo-saxonne. C’est ce projet qui a conduit le Royaume-Uni à sortir de l’Union européenne et que Theresa May est venue, en vain, défendre outre-Atlantique, dans des États-Unis perturbés qui venaient d’élire Donald Trump.

Le Brexit, s’il devait avoir lieu, ne changerait rien à la dépendance de l’Union fixée dans le marbre par les Traités. Les choses reviendraient simplement à ce qui avait été planifié en 1947 à l’époque où Churchill encourageait des États-Unis d’Europe, sans le Royaume-Uni [6].

Bilan

L’histoire de l’Union européenne montre que cette organisation n’a
jamais été conçue dans l’intérêt des peuples européens, mais contre la
Russie.

C’est pourquoi, en 2007, Vladimir Poutine vint dans l’Union européenne prononcer son retentissant discours de Munich [7]. Il rappelait aux Européens que leur intérêt économique et politique, ainsi que leurs exigences éthiques, étaient avec Moscou et non pas avec Washington. Tout le monde l’écouta, mais nul ne prit son indépendance.

L’Union européenne est parvenue, durant des décennies, à garantir la
prospérité économique, mais pas après la dissolution de l’URSS. Elle est
aujourd’hui à la traîne : depuis 2009 (c’est-à-dire postérieurement à
la crise financière mondiale de 2008) les États-Unis ont réalisé une
croissance de +34%, l’Inde de +96%, la Chine de +139%, tandis que
l’Union européenne a décru de -2%.

L’Union européenne n’est par contre jamais parvenue à aider les
pauvres à s’émanciper. Tout au plus peut-elle envisager des allocations
pour que les nécessiteux ne meurent pas de faim.

Enfin et surtout, l’Union européenne n’a jamais lutté pour la paix, mais uniquement pour ses maîtres anglo-saxons. Elle a soutenu toutes les guerres US [8], y compris la guerre contre l’Iraq que la France et le chancelier Schröder avaient pourtant dénoncée. Elle abandonne lâchement ses membres à leur sort : son propre territoire est occupé, au Nord-Est de Chypre, par l’armée turque, membre de l’Otan, sans jamais soulever la moindre protestation.

Avenir

Les 25 et 26 mai, l’Union européenne anti-Russe élira son Parlement,
sans que l’on sache combien de temps les Britanniques y siègeront.

Les peuples sont longs à réagir : si, durant la Guerre froide, il
était légitime de préférer un camp plutôt qu’un autre et, pour certains,
de choisir de servir des Anglo-Saxons plutôt qu’un Géorgien [9], il est absurde aujourd’hui de continuer à leur obéir pour se prévenir d’un inexistant « danger russe ».

Après trois quarts de siècle de vassalité, les partis politiques
opposés aux Traités européens hésitent à définir leur priorité :
doivent-ils d’abord recouvrer leur indépendance par rapport aux
Anglo-Saxons ou défendre leur culture par rapport à celle des
Arabo-Turcs ? Or, le second problème procède du premier et non
l’inverse.

Il ne s’agit pas d’imaginer une pseudo-supériorité d’une culture sur
une autre, ni même de parler de religion, mais de constater
l’impossibilité de coexister dans une même société de deux organisations
sociales différentes. Pour faire simple, on ne peut pas chômer à la
fois le dimanche et le vendredi.

C’est à cause de leur dépendance que les Européens ont imaginé une société multi-culturelle. Celle-ci ne fonctionne pas chez eux. Et ce n’est qu’indépendants qu’ils parviendront à sauver la culture européenne.

Thierry Meyssan




La mascarade de l’Union européenne

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Pour Thierry Meyssan, les Européens sont aveugles parce qu’ils ne veulent pas voir. Ils persistent à croire que l’Union européenne, c’est la paix et la prospérité, malgré les échecs incontestables dans ces deux domaines. Ils s’imaginent une opposition intérieure entre patriotes et populistes, alors que ces deux groupes se placent sous la protection du Pentagone contre la Russie. La stratégie internationale de l’après-Deuxième Guerre mondiale se poursuit à leur détriment, sans qu’ils en aient conscience.


À l’issue de leur victoire commune dans la Seconde
Guerre mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni adoptèrent la vision
de leur allié soviétique décrite par l’ambassadeur US à Moscou, George
Kennan. Selon eux, l’URSS était un Empire totalitaire qui tentait de
conquérir le monde. Ils firent donc volte-face et conçurent la stratégie
de l’endiguement (containment). Le monde pouvait être divisé en
trois : celui déjà écrasé par les Soviets, le monde encore libre, et la
partie à décoloniser qu’il fallait préserver de l’ogre soviétique.

Au début, cette analyse put paraître juste, Staline déportant
toujours des populations au goulag. Mais, au moins après sa mort, elle
était déjà évidemment fausse. Ainsi Che Guevara, ministre de l’Économie
cubain, écrivit un livre contre le modèle soviétique, et poursuivi la
Révolution en Afrique sans en référer aux Soviets, mais toujours avec
leur appui.

Quoi qu’il en soit, les États-Unis et le Royaume-Uni décidèrent de
protéger l’Europe occidentale du joug soviétique en créant les
« États-Unis d’Europe ». Ce projet rappelle celui des Européens du début
du XXème siècle de s’unir au lieu de se faire la guerre, mais il est de
nature complétement différente. Il faut, au contraire, le comparer à
ceux de la Ligue arabe ou de l’Organisation des États américains qui
furent édifiées en même temps.

Rares furent les personnalités ouest-européennes qui s’opposèrent à
ce projet. Cependant, tirant les leçons du partage du monde issu de la
Conférence de Yalta, les gaullistes et les communistes français,
préservèrent leur alliance de la Guerre mondiale. Ils veillèrent à
empêcher la création d’une structure supra-nationale de sorte que chaque
nation reste à peu près souveraine sous les drapeaux US et britannique.
C’est pourquoi, ils s’opposèrent ensemble au commandement intégré de
l’Otan et à la manière dont les Anglo-Saxons reformulaient la
construction européenne. Selon eux, l’Europe incluait tout le continent
« de Brest à Vladivostok ». En effet, les Anglais s’étaient éloignés de
la culture européenne depuis qu’ils avaient imaginé leur système
juridique particulier, et les Russes avaient étendu la culture
européenne en conquérant la Sibérie.

Ces débats auraient dû cesser avec la dissolution de l’URSS, en 1991.
Ce ne fut pas le cas. Le secrétaire d’État James Baker annonça, au
contraire, que les Communautés européennes et l’Otan intégreraient tous
les États européens libérés du joug soviétique, ce que chacun accepta.
Simultanément, il fit rédiger le Traité de Maastricht qui transformait
le continent en des « États-Unis d’Europe » sous tutelle de l’Otan. Sa
monnaie unique, l’euro, devait être frappée à équivalent du dollar, ce
qui advint trop rapidement pour pouvoir être le cas. Toujours méfiants
vis-à-vis de la Russie, Washington et Londres refusèrent qu’elle adhère à
l’Union européenne, mais l’associèrent à leur pouvoir en leur ouvrant
la porte du G7, qui devint le G8 avec désormais des pouvoirs
décisionnels.

Cette période d’incertitude prit fin, en 1999, avec la chute de Boris
Eltsine et l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine. Les institutions
contrôlées par Washington se durcirent. La stratégie de containment
—qui avait échoué durant la Guerre froide— fut réactivée, l’ours russe
remplaçant l’ours soviétique dans l’imaginaire anglo-saxon. En
définitive aujourd’hui, Washington a établi, sous des prétextes divers
voire sans aucun prétexte, toutes sortes de sanctions économiques,
politiques et militaires contre Moscou qui a été expulsé du G8.

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Manfred
Weber (à gauche) sera élu démocratiquement pour succéder à Jean-Claude
Juncker (à droite). Celui-ci avait été contraint de démissionner de ses
fonctions de Premier ministre luxembourgeois lorsque la Justice de son
pays découvrit ses responsabilités au sein du service secret
« stay-behind » de l’Otan.

Les élections du Parlement européen, qui se tiennent du 23 au 26 mai,
et du président de la Commission européenne qui suivra ne peuvent et ne
doivent être comprises que dans ce contexte historique et stratégique.
Les États-Unis ont décidé de confier la présidence de la Commission à
Manfred Weber avec la mission de saboter l’approvisionnement de l’Union
européenne en hydrocarbures russes. Sa première bataille sera pour faire
stopper les travaux de construction du pipe-line Nord Stream 2, malgré
les milliards d’euros déjà engagés et malgré les milliards qu’il
permettrait d’économiser.

Pour que le Parlement élise démocratiquement Weber, il n’est pas
nécessaire qu’il soit soutenu par une majorité de parlementaires. Il
suffit que son groupe, le PPE, arrive en tête car le traité stipule
uniquement que le Conseil européen doit « tenir compte du résultat des
élections ». Washington a donc préparé une assemblée dominée par le
Parti populaire européen (PPE) puis, en seconde position, par l’Europe
des nations et des libertés (ENL).

Steve Banon a été envoyé pour conseiller Matteo Salvini et créer une poussée des partis identitaires (mais pas des indépendantistes). Il a veillé à ce que l’ENL ne puisse emporter la majorité.

  • Pour cela, malgré les efforts de Salvini, le parti polonais Droit et Justice a été persuadé de rester au sein des Conservateurs et réformistes européens (CRE) en échange d’une augmentation « significative » des soldats US sur son sol.
  • Donald Trump a reçu, le 13 mai, le Hongrois Viktor Orbán à la Maison-Blanche et lui a enjoint de maintenir son parti au PPE en échange d’armes et de gaz naturel.
  • Enfin une vidéo a fuité à la presse allemande. Elle montre Heinz-Christian Strache, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) se faire corrompre. Cette vidéo est ancienne, elle a été mise en scène et filmée par une femme se présentant comme une agente russe, mais qui selon toute vraisemblance est une agente de la CIA.

Contrairement à ce que ressasse la presse, il n’y a aucune opposition
sur le fond entre le Parti populaire européen (PPE) et l’Europe des
nations et des libertés (ENL). Tous s’entendent sur la tutelle de
l’Otan, laquelle implique l’essentiel des décisions politiques. Il y a
juste une répartition des rôles.

La propagande officielle pour la tenue de l’élection ne cesse de répéter que « L’Europe, c’est la paix et la prospérité ». Or, ce slogan est incompatible avec la mission anti-Russe de l’Union européenne.

  • En fait de paix, l’Union n’a pas été capable de libérer Chypre, toujours occupée depuis 1974 (mais qui n’a adhéré à l’Union qu’en 2004). L’armée turque occupe un tiers du territoire et a créé une autorité de collaboration sous le nom de « République turque de Chypre-Nord ». Les Chypriotes qui y vivent n’ont pas pu être inscrits sur les listes électorales du Parlement. Non seulement Bruxelles ne moque de leur sort, mais déroule le tapis rouge au président turc, Recep Tayyip Erdoğan, qu’il arrose de milliards de subvention. Il est vrai que la Turquie est membre de l’Otan.
  • En fait de prospérité, l’Union —qui n’a pas attendu l’affaire de Nord Stream 2— a déjà tellement bien appliqué la stratégie US qu’elle stagne quand le reste du monde se développe. Durant la décennie ayant suivie la crise financière de 2008, la Chine a connu une croissance de +139%, l’Inde de +96%, les États-Unis de +34%, mais l’Union européenne a décru de -2%.

La campagne électorale se poursuit à l’échelle des États-membres
puisqu’il n’y a toujours pas de sentiment européen. Il n’y a donc pas de
parti politique à l’échelle européenne, mais des unions de partis
politiques de différents État. Il n’y a pas non plus de journée
électorale unique, mais des élections distinctes sur 4 jours selon les
traditions nationales.

L’abstention devrait être massive, les électeurs ayant le sentiment diffus que tout cela n’est ni clair, ni honnête. Plus de la moitié des électeurs boycotteront les urnes (bien que dans certains pays le vote soit obligatoire et que d’autres procèdent le même jour à des élections nationales). Par conséquent, même si les procédures de vote sont parfaitement démocratiques, le résultat ne pourra pas représenter la volonté de l’ensemble du corps électoral. Il ne sera donc pas démocratique. Manfred Weber sera élu par une minorité du Parlement, lui-même élu par une minorité de gens.

Thierry Meyssan




Pourquoi les malades et les femmes enceintes doivent éviter l’électrosmog

[Source : La Maison du 21e Siècle]

Auteur : André Fauteux

Dr Dietrich Klinghardt

Adapté de mercola.com

(Lire le commentaire de l’ingénieur Marc Robert à la toute fin)

Le
Dr Dietrich Klinghardt refuse de traiter les malades qui ne font pas
tout en leur pouvoir pour éviter les champs électromagnétiques (CEM) et
il soutient que les femmes devraient prendre des mesures draconiennes
pour réduire leur exposition aux CEM pendant la grossesse afin de
diminuer le risque d’avoir un enfant autiste. « Plus le patient est
malade, plus radicale doit être la protection », affirmait récemment le
médecin américain en entrevue avec le Dr Joseph Mercola. Et que la
personne soit consciemment sensible ou non aux CEM, les résultats sont
flagrants, car les CEM nourrissent la maladie, selon plusieurs experts. «
C’est presque le jour et la nuit », dit-il. Il voit ses patients
environ aux quatre mois et lorsqu’ils ne prennent pas du mieux, il leur
demande ce qu’ils ont fait pour se protéger. « Les gens qui vont mieux,
ils ont agi en ce sens, et leur amélioration s’avère proportionnelle aux
mesures de protection. »

Fondateur du Klinghardt Academy, au New Jersey, et du Sophia Health Institute, dans l’État de Washington, ce médecin d’origine allemande évalue ses patients notamment avec la kinésiologie, une technique qui teste leur force musculaire. Qu’ils se montrent électrosensibles ou non, ils deviennent tous affaiblis par les émissions de micro-ondes des téléphones cellulaires allumés et se retrouvant à environ 12 pieds de distance (des niveaux de champs nocifs sont typiquement mesurables jusqu’à 30 pieds, selon le Dr Mercola). « Les taux de cancer sont les mêmes, on constate la même incidence de maladies neurologiques et de cerveaux embrouillés que vous sentiez ou non que vous êtes électrosensibles », souligne le Dr Klinghardt.

Les médecins allemands utilisent des CEM pulsés à des
modulations, fréquences et doses bénéfiques depuis la fin des années
1800. Ils sont très conscients des maladies comme la leucémie infantile
et le cancer du cerveau causées par l’exposition chronique aux basses
fréquences (60 hertz) des lignes et appareils électriques, ainsi qu’aux
hautes fréquences (de milliers, millions ou milliards de hertz)
provenant des antennes et des appareils de télécommunication sans fil.
Dans les années 1960, son professeur de physique à l’école secondaire
disait qu’il ne fallait pas dormir à côté d’une prise électrique, d’une
lampe ou d’un réveil matin électriques. Il s’est souvenu de cela une
fois établi aux États-Unis. « Je regardais cette incroyable crise de
l’autisme et j’ai commencé à soigner les enfants autistes à la fin des
années 1990. Je suis allé aux réunions médicales pour étudier diverses
approches de traitement, et ce qui manquait totalement dans ces
conférences, c’était l’exposition des enfants aux CEM. »

Le Dr Klinghardt a donc dirigé une étude pilote, malheureusement jamais publiée, qui consistait à mesurer les CEM de basses et hautes fréquences présentes dans la chambre où des mères d’enfants autistes avaient dormi pendant leur grossesse, quitte à les reproduire au même endroit si elles avaient déménagé. « Nous avons découvert que l’exposition moyenne d’un enfant autiste était vingt fois supérieure à celle d’un enfant non autiste. » Or, une étude publiée a permis de découvrir que les niveaux de micro-ondes mesurables dans l’air ambiant sont vingt fois plus élevés dans l’utérus. Bref, la dose reçue par les enfants autistes était 400 fois plus élevée en moyenne! [Et les garçons sont plus sensibles à l’exposition in utero.]

Il
dit qu’il traite deux types d’enfants autistes : ceux qui s’améliorent
et ceux qui s’améliorent considérablement. « La différence est que
certains parents comprennent l’importance de minimiser l’exposition aux
CEM créés par l’homme. » Il souligne qu’en Chine les femmes enceintes
sont obligées de porter des vêtements tissés d’argent qui blindent
contre les champs électriques de basses fréquences et les
radiofréquences. « Quand on entend des histoires de futures mères qui se
font arrêter par la police à Pékin pour vérifier si elles portent des
vêtements protecteurs, je me dis que nous sommes encore loin de là chez
nous. »

Selon le Dr Klinghardt, la Russie et l’Iran ont certaines des règles les plus strictes régissant l’amplitude du rayonnement des téléphones portables. Son frère lui a envoyé une vidéo d’une conférence donnée par Vladimir Poutine. Un employé russe de Klinghardt l’a traduite. Poutine y a déclaré : « Nous n’avons pas besoin d’aller en guerre avec l’Amérique. Elle est en train de commettre un suicide collectif par la façon dont ils utilisent l’électricité, il suffit d’attendre qu’ils soient tous à l’hôpital psychiatrique. » [Lire sur un fusil à micro-ondes en développement en Russie : Putin targets foes with ‘zombie’ gun which attack victims’ central nervous system.] Selon Klinghardt, Poutine veut que la Russie redevienne une nation forte, et pour cela il réduit l’électrosmog

« pour créer une toute nouvelle génération d’enfants qui grandiront pour être intelligents, des leaders dans le monde, des scientifiques. Les États-Unis représentent une nation en voie de disparition, en raison de la façon dont nous fluorons l’eau, de la façon dont nous avons adapté le programme de vaccination, l’électrosmog. Nous avons créé une tempête parfaite pour rendre stupide toute la nation. »

Réelle menace d’extinction humaine 

Tout comme les pesticides et autres polluants chimiques, les CEM se trouvent notamment liés à l’infertilité croissante et à une foule de maladies neurologiques et psychiatriques, de l’alzheimer à la dépression, toutes des maladies dont l’incidence a bondi. Le Dr Klinghardt rappelle que Barrie Trower, physicien spécialisé en armes électromagnétiques pour la Marine royale britannique à partir de 1960, ne cesse de lancer l’alerte. « On estime que si l’exposition continue à ce même rayonnement et se poursuit sur deux ou trois générations, nous serons tous stériles et nous mourrons en tant qu’espèce », observe Dietrich Klinghardt.

Ce médecin erre toutefois en affirmant que Trower aurait volontairement exposé des orphelins et des psychiatrisés à des micro-ondes de 2,4 gigahertz (GHz) — la fréquence porteuse aujourd’hui utilisée par les services de téléphonie cellulaire et le Wi-Fi —, qui les auraient endormis et même stérilisés. M. Trower nous a précisé par courriel qu’il contactera Dr Klinghardt pour lui dire que cela est faux. « Ma religion perpétuelle interdirait l’expérimentation sur une seule mouche à fruits; c’est aussi simple que ça! » L’ingénieur britannique Alasdair Philips, webmestre du site powerwatch.org.uk et inventeur de l’Acoustimeter, populaire appareil de lecture de radiofréquences, nous a par ailleurs transmis cette citation de Trower que l’on peut lire sur plusieurs sites web :

« Durant les années 1950 et 1960, pendant la guerre froide, on réalisa que les micro-ondes étaient utilisées comme des armes furtives par les Soviétiques. Ceux-ci ont irradié l’ambassade américaine pendant la guerre froide et cela a donné le cancer [ou autres problèmes de santé, notamment de thyroïde] — des cancers du sein et des leucémies — à tout le monde qui a travaillé [plusieurs années] à l’ambassade. Nous avons réalisé que les micro-ondes de faible intensité étaient l’arme furtive idéale pour les groupes dissidents du monde entier, parce que vous pouviez rendre les dissidents malades, leur donner un cancer, changer leur vision de la vie à leur insu […]. J’ai passé onze ans à interroger des espions capturés… Une de mes tâches particulières consistait à apprendre les fréquences particulières de micro-ondes qu’ils utilisaient, sur quelles victimes particulières […] et quel a été le résultat […]. Je suis probablement la seule personne au monde avec la liste complète […]. J’ai construit un dossier sur quelles fréquences d’impulsion [ou modulations] de micro-ondes causent quels dommages psychologiques ou physiologiques à une personne. Les gouvernements et les sociétés de technologie doivent être tenus responsables d’avoir collaboré à l’empoisonnement de masse de l’humanité et de toutes les autres formes de vie. »

Tel que Barrie Trower le mentionne dans cette entrevue sur Youtube :

« Je crois que quiconque installe du Wi-Fi dans une école devrait être emprisonné pour le reste de sa vie…. car il n’a pas pris connaissance de la recherche. Peu importe ses motivations, ça ne vaut pas les problèmes génétiques que les [futurs] parents devront affronter quand leurs enfants seront nés. Et si vous pensez à un seul parent, une mère qui a un enfant malformé génétiquement, elle se sentira coupable et sera inquiète à chaque seconde de son existence… Vous condamnez à la fois les parents et les enfants à une vie d’enfer absolu. »

Le Dr Klinghardt cite également Olle Johansson, neuroscientifique suédois et longtemps professeur titulaire à l’Institut Karolinska, de Stockholm, qui décerne les prix Nobel. Il a découvert que les régions où l’incidence de la maladie d’Alzheimer se trouvait la plus élevée étaient celles où l’on recevait les plus fortes expositions aux champs électromagnétiques. Lanceur d’alerte depuis les années 1980, Johansson fut le premier à découvrir les problèmes d’électrohypersensibilité, notamment les problèmes de peau, chez les personnes surexposées aux émissions des écrans cathodiques. L’Institut Karolinska l’a récemment forcé à prendre sa retraite en fermant son laboratoire de dermatologie expérimentale. « L’industrie des téléphones portables a menacé de retirer son financement à l’Institut s’il restait », explique Klinghardt. Johansson demande actuellement des dons privés pour poursuivre son travail sur les CEM. L’industrie des télécommunications est estimée de cinq à six fois plus puissante que l’industrie pharmaceutique, alors aucun politicien ne peut budgéter sans en tenir compte, ce qui fait que la science [sur les méfaits des CEM] ne se traduit pas en politiques. » L’industrie finance d’ailleurs la vaste majorité des études qui concluent que les CEM sont sans effets néfastes et elle fait tout pour discréditer les études qui prouvent le contraire et pour que leurs auteurs perdent leur financement. C’est la stratégie scientifique classique des industries du tabac, commente le Dr Mercola. Il faut savoir que le fondateur de Microsoft Bill Gates a reçu un doctorat honorifique de l’Institut Karolinska dont il finance la recherche en santé publique. La Fondation Bill and Melinda Gates est aussi le principal donateur privé de l’Organisation mondiale de la santé, organisme qui affirme qu’il n’est pas prouvé que les CEM causent les symptômes d’électrohypersensibilité, condition pourtant reconnue par la Suède et autres pays nordiques en 2000 comme maladie professionnelle dont les « symptômes disparaissent dans les environnements non électriques »!

Résultats spectaculaires

La bonne nouvelle, c’est que des médecins comme le Dr Klinghardt obtiennent des résultats spectaculaires en demandant à leurs patients atteints de cancer, de sclérose en plaques et autres maladies de réduire leur exposition aux CEM. Et même pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie dévastatrice autrefois rare mais aujourd’hui aussi répandue que la sclérose en plaques, dit-il. Cette dernière est une maladie devenue aujourd’hui contrôlable et l’espérance de vie est d’au moins vingt ans, notamment si on retire les amalgames au mercure de la bouche des patients, explique le médecin. « La plupart des gens atteints de SLA meurent en dedans de deux ans après avoir reçu leur diagnostic. Mais nous avons découvert des bienfaits formidables, et le premier traitement qui fonctionne contre la SLA est la protection radicale contre les CEM. »

Le Dr Klinghardt traite aussi la
plupart de ses patients avec de la vitamine C et du glutation par
intravéneuse, mais le traitement ne peut fonctionner qu’en réduisant
l’électrosmog. Il en va de même contre la maladie de Parkinson, liée
notamment à l’exposition aux herbicides, à la présence d’un microbe
intestinal ainsi que de mercure et de manganèse dans le corps du
patient.

Les champs électromagnétiques causent des dommages en raison d’un certain nombre de mécanismes différents. Le Dr Klinghardt explique que 98 % de notre ADN provient du microbiote et que ces microbes intestinaux sont extrêmement sensibles aux micro-ondes. Pour lui, les pathogènes n’existent pas, la nocivité des microbes dépend seulement de comment le corps communique avec eux.

« Nous savons que l’exposition aux micro-ondes a créé la plus grande confusion dans cette partie du corps, à tel point que les microbes ne savent plus qui ils sont, qui sont leurs amis et leurs ennemis. Ils se sentent constamment attaqués par les micro-ondes. Or, lorsqu’un microbe est attaqué, il change de l’état de bibitte symbiotique pour devenir un pathogène. Comme nous ne sommes que 2 % de l’équation génétique, imaginez si 98 % de nous est notre propre ennemi, celui que nous créons… Après le glafusay [sic], les CEM émergent comme le premier facteur convertissant les microbes symbiotiques en pathogènes agressifs qui travaillent contre nous. »

Parmi ses autres armes dans l’arsenal médical, le Dr Klinghart prescrit le thréonate de magnésium, forme hautement biodisponible qui traite les lésions cérébrales en traversant la barrière hématoencéphalique. Ce type de magnésium est très important car il combat l’ouverture des canaux de calcium, dans la membrane externe de nos cellules, ouverture déclenchée par le voltage. Comme l’ont démontré d’éminents chercheurs, tels le biologiste américain Martin Pall et le physicien québécois Paul Héroux, l’augmentation du calcium intracellulaire et l’augmentation concomitante de la signalisation du calcium semblent être responsables de la majorité des dommages causés par les CEM. Pour plus de détails, voir l’interview du Dr Mercola avec Martin Pall. Par ailleurs, le thréonate de magnésium représente aussi une arme de choix contre les rétrovirus impliqués dans de nombreuses maladies neurologiques et immunitaires comme l’autisme et le cancer. Le Dr Klinghardt affirme que l’on peut augmenter la dose tant qu’on ne souffre pas de diarrhée et il le combine toujours avec du phosphate de calcium 12X (calcium phosphorique), un médicament homéopathique qui permet de moduler les canaux calciques. Le thréonate de magnésium apparaît particulièrement bénéfique car il agit comme un puissant agent antirétroviral. Klinghardt recommande de le porter à la tolérance de l’intestin, ce qui signifie que vous augmentez la dose jusqu’à ce que vous perdiez légèrement les selles.

Stratégies pratiques de remédiation

L’essentiel des solutions recommandées par Klinghardt et Mercola proviennent de l’Institut allemand de baubiologie, qui recommande des limites d’exposition aux CEM basées sur les réactions biologiques. Elles ont été écrites par l’ancien journaliste Wolfgang Maes qui a développé de sérieux problèmes de santé. Après des années de souffrances (diabète, insomnie grave, problèmes neurologiques, cardiaques, etc.), sa condition s’est améliorée seulement le jour où un géobiologue lui a recommandé de se débarrasser des extensions électriques situées sous son lit parce qu’elles émettaient des champs électriques nocifs. Ceux-ci sont produits par tout appareil ou câble sous tension, même si l’appareil n’est pas allumé. Pensez à un boyau d’arrosage sous pression. Un champ magnétique n’est créé que lorsqu’un appareil est allumé et que le courant circule — quand on ouvre le « robinet » électrique, en quelque sorte. (Maes a fondé Gigahertz Solutions, le fabricant de lecteurs de CEM le plus réputé au monde, et a rédigé les valeurs indicatives SBM-2015 en baubiologie pour les zones de repos, en matière d’exposition aux radiations, moisissures et autres polluants domestiques.)

Gardez à l’esprit que si vous êtes malade, la
simple réduction de l’utilisation de votre téléphone portable à
quelques heures par jour ne risque pas de vous aider sufisamment. Vous
devrez vraiment prendre des mesures plus importantes pour limiter, et
idéalement éliminer complètement l’exposition aux CEM, au moins la nuit.
La chambre est la première pièce qu’il faut nettoyer, car la nuit
représente le moment le plus important pour votre cerveau. « C’est
pendant le sommeil profond que le système lymphatique de votre cerveau
est activé, que s’accumule l’acétylcholine, un neurotransmetteur de la
mémoire et de la pensée supérieure. » L’équilibre précaire du cerveau se
voit facilement perturbé par les CEM, ce qui l’empêche d’éliminer les
déchets accumulés, dont les protéines amyloïdes bêta qui, lorsqu’elles
se retrouvent en grand nombre, deviennent des indicateurs de la maladie
d’Alzheimer.

L’idéal est de vivre dans un immeuble doté de câblage électrique blindé (de type commercial, autrefois appelé BX) à l’aide d’une gaine d’aluminium qui bloque les champs électriques. Sinon, l’on peut débrancher les appareils autour du lit ou, encore mieux, mettre les circuits hors tension la nuit. Cela peut se faire automatiquement avec un interrupteur à distance comme celui vendu par em3e.com. Si vous êtes malade ou enceinte, il serait sage de suivre la recommandation plus stricte de Klinghardt, soit de couper l’électricité dans toute la maison — à l’exception d’appareils essentiels comme le réfrigérateur et le chauffage. Pourquoi pas seulement le circuit dans votre chambre? « Les champs électriques sont très drôles : vous pouvez éteindre le champ électrique dans votre chambre et l’avoir dans deux pièces, et par induction, le champ peut encore passer d’un circuit à l’autre. Vous vous retrouvez alors encore dans un champ nocif. Je parle du voltage corporel, il s’accumule lorsque vous êtes dans un champ de basse fréquence, le champ de 60 Hz de l’électricité domestique. » C’est pourquoi le Dr Klinghardt recommande à ses patients de se doter d’une lampe de poche la nuit.

Il recommande aussi aux malades de
déménager des immeubles multilogement, car leurs voisins immédiats les
exposent à leurs CEM de basses et hautes fréquences. « Sinon vous pouvez
créer un mur de protection simplement en utilisant une feuille
d’aluminium, le côté plus brillant vers le voisin. Le mur complet doit
être couvert et si nécessaire le plancher » (on recouvre idéalement
l’aluminium d’un autre revêtement de sol). Surtout, l’aluminium doit
être mis à la terre avec une pince alligator liée par un fil que l’on
branche dans la prise de terre murale. Cette mesure très abordable
fonctionne aussi magnifiquement contre les micro-ondes émises par les
téléphones, routeurs et autres appareils de télécommunication sans fil
de vos voisins d’à côté, en dessous et au-dessus de vous, fait-il
remarquer. Sinon, l’on peut se procurer de la peinture au graphite Y-Shield (vendue sur em3e.com) qui doit aussi être mise à la terre.

Les pires coupables se trouvent dans votre propre maison

Il ajoute : « Il est important de réaliser que si vous avez un routeur Wi-Fi, vous avez l’équivalent d’une tour de téléphonie cellulaire à l’intérieur de votre maison. Idéalement, vous éliminez le Wi-Fi en utilisant simplement une connexion internet filaire (par câble éthernet). Aujourd’hui, la plupart des commerces offrent le Wi-Fi gratuit (Free Wi-Fi), mais certains dotés de ces câbles se vantent d’être libres de Wi-Fi (Wi-Fi Free)! » Si vous devez absolument avoir un routeur, vous pouvez le placer dans un sac blindé lorsqu’il n’est pas utilisé. Vous pouvez trouver divers autres types de blindages en ligne (par exemple sur lessemf.com ou en créer avec tissu argenté de marque Swiss Shield, également vendu sur sur em3e.com.

Sachez que certaines autres formes de rayonnement nocif peuvent être très difficiles à blinder, incluant les fréquences « tetra » dans la gamme 400 000 Hz (400 kilohertz) que la police et les pompiers utilisent et que Klinghardt qualifie de « dévastatrice ». « Si une personne habite près d’un poste de police ou d’une caserne de pompiers et souffre de problèmes de santé, je recommande qu’elle déménage, car il est pratiquement impossible de bloquer cette fréquence avec une technologie connue. »
Pour la plupart des gens, cependant, la pire exposition provient des câbles et appareils domestiques, comme le téléphone sans fil, le routeur Wi-Fi et les ordinateurs (de bureau ou portable), les cellulaires et les tablettes (à moins de les mettre en mode Avion, ce qui éteint le mode Wi-Fi et prolonge la charge des batteries). Malheureusement, de plus en plus de gens sont accros au Wi-Fi, si bien que le Dr Klinghardt connaît des ados qui disent préférer que leur mère meurt du cancer du sein que de devoir se passer de leur connexion sans fil la nuit. Pourtant, il existe des adapteurs USB offrant une connexion filaire pour iPad.

L’atténuation diurne

Réduire votre exposition aux CEM pendant la journée s’avère plus difficile, car la plupart d’entre nous ont besoin d’utiliser l’électronique pendant la journée, et de se déplacer dans des zones dotées du Wi-Fi. Pour les patients gravement malades, Klinghardt recommande d’utiliser des « filtres » Graham-Stetzer pour réduire le niveau d’interférence électromagnétique (ou « électricité sale ») générée par les erreurs de filage ainsi que les appareils à commutation. En hachurant le courant, ces appareils génèrent des hautes fréquences transitoires (HFT) pulsées nocives, comme les ondes tetra. Selon l’épidémiologiste américain Sam Milham, les HFT seraient des cancérogènes universels (ciblant plusieurs organes). Heureusement, l’on peut utiliser ces filtres — en fait, des condensateurs — au travail. Stéphane Bélainsky, de EM3E, en vend, ainsi que ceux de marque Greenwave, mieux tolérés par certaines personnes hypersensibles. Bien que certains vendeurs recommandent d’en installer au moins une douzaine dans une maison, M. Bélainsky affirme qu’un seul par phase de 110 volts suffit si l’on mitige les autres sources de HFT — correction d’erreurs de câblage, évitement des rhéostats (« dimmers ») et des ampoules et tubes fluorescents (qui émettent des vapeurs de mercure toxiques si on les casse), etc. « Chaque ampoule fluocompacte est comme une petite tour de téléphonie cellulaire émettant des radiofréquences, ce qui est absolument dévastateur pour la santé des gens », soutient Klinghardt, qui recommande de les remplacer par des ampoules incandescentes classiques, bien que les diodes électroluminescentes (DEL) soient moins nocives que les fluocompactes.

Comme la densité du CEM diminue au carré de la distance, s’éloigner de quelques pieds des câbles et appareils électriques peut mener à un énorme changement. M. Bélainsky vend aussi des câbles blindés contre les champs électriques des ordinateurs et autres appareils à câble détachable. La nuit, les baubiologistes recommandent d’éviter de s’exposer à des champs électriques 60 hertz mesurant plus de 1 volt par mètre (V/m), à des champs magnétiques 60 hertz de plus de 20 nanotesla (0,2 milligauss ou 0,02 microtesla) et à des radiofréquences de plus de 0,006 V/m (ou 0,1 microwatt par mètre carré) la nuit.

Si vous devez utiliser un cellulaire, écourtez vos conversations et préférez les textos le plus souvent possible. Ne téléphonez pas lorsque la réception est faible (par exemple dans les transports) et ne posez pas de matière blindante sur le téléphone, car l’appareil émettra plus fort, ce qui augmentera votre exposition. Ne tenez jamais un cellulaire ou un appareil Wi-Fi contre votre corps. Utilisez un casque d’écoute de type stéthoscope tel le Blue Tube ou l’Air Tube. Les écouteurs classiques et Bluetooth sont une catastrophe, selon le Dr Klinghardt, car ils conduisent les CEM directement dans votre cerveau à travers vos oreilles.

« En général, les gens devraient revenir en arrière et insister pour avoir des lignes de téléphone terrestres à la maison et au travail et les utiliser autant que possible. N’utilisez le téléphone portable qu’en tant qu’appareil de secours ou pour envoyer des textos. »

Enfin, il existe des vêtements et sous-vêtements de protection filés d’argent vendus sur em3e.com et lessemf.com. À ses patients autistes et autres personnes atteintes de maladie neurologique, il recommande de porter un t-shirt blindé 24 heures par jour. « En protégeant votre plus grande partie du corps avec le t-shirt, vous bénéficiez de plus d’avantages pour votre cerveau que lorsque, par exemple, vous portez une casquette blindée. »

Impacts environnementaux des CEM

Le Dr Klinghardt note également que l’électrosmog joue un rôle important, avec certains pesticides, dans la disparition des abeilles et d’autres pollinisateurs cruciaux. Et, au fur et à mesure que les insectes bénéfiques meurent, les tiques porteuses de maladies deviennent plus fréquentes, car elles se révèlent plutôt insensibles au rayonnement des téléphones portables.

« Ce qui s’avère dévastateur réside dans le fait que ce sont les oiseaux qui autrefois contrôlaient les tiques. Les oiseaux mangent les tiques, mais ils doivent aussi manger d’autres insectes, alors il y a eu une disparition dramatique des oiseaux chanteurs et autres oiseaux par manque d’insectes, explique Klinghardt. Or, il y a une réduction spectaculaire des insectes seulement là où il y a une exposition élevée aux micro-ondes. Nous avons des images allemandes qui montrent des arbres, des forêts entières, qui meurent simplement parce qu’une tour de téléphonie cellulaire a été érigée. Le rayonnement du téléphone portable, dans son utilisation actuelle, est complètement contre la vie et est aggravé par les métaux lourds qui se retrouvent en nous, en particulier l’aluminium qui vient du ciel et de l’air que nous respirons. Nous savons que le glyphosate [Roundup], l’atrazine et autres pesticides, ainsi que les agents de conservation alimentaires, ont tous un effet cumulatif dans notre corps. Nous avons fondamentalement créé une tempête parfaite contre laquelle nous pouvons encore nous protéger en mangeant des aliments certifiés biologiques et en évitant certaines choses, certains environnements. »

Le Dr Klinghardt conclut que la réduction de l’exposition constante et incontrôlée aux CEM demeure notre première arme de défense contre la plupart des maladies chroniques, car elle entrave le rétablissement. Son expérience clinique confirme cela parce que ses patients guérissent rarement à moins qu’ils ne s’y attardent radicalement. Enfin, le médecin déconseille l’usage des dispositifs (autres que les filtres Graham-Stetzer) censés nettoyer ou harmoniser l’électricité. Une expérience faite sur des poules avec de tels dispositifs s’est avérée catastrophique.

« Au début, c’était fantastique, elles avaient l’air plus heureuses. Elles couraient partout. Elles pondaient deux fois plus d’œufs que l’autre groupe [contrôle, non « protégé »] qui se rassemblait dans les coins pour éviter l’éclairage électrique qui les éclairait 24 heures sur 24. Mais à la fin de l’étude, cinq ans plus tard, les poules exposées à l’électricité nettoyée ont vécu seulement la moitié de la durée de vie de l’autre groupe. Ce que je veux communiquer clairement, c’est que si vous utilisez des dispositifs pour vous faire sentir bien pendant que vous êtes dans des champs dévastateurs qui causent des maladies, vous aurez des taux de cancer plus élevés. Vous mourrez avant vos amis qui n’ont pas ces dispositifs et sentent de l’inconfort. Ils ont de l’insomnie la nuit quand leurs routeurs Wi-Fi sont allumés et jusqu’à ce qu’ils les éteignent. »

Commentaire de l’ingénieur québécois Marc Robert :

« J’ai lu attentivement ce texte. J’aime bien la notion de protection le jour versus la nuit. On mentionne également la perturbation du biotope, un point important trop négligé dans les études. C’est un bon document de synthèse. Toutefois ces deux messieurs sont des médecins et il ne faut pas prendre au pied de la lettre certaines affirmations techniques. Par exemple, dire que le Wi-Fi est comme avoir une tour de cellulaire dans sa résidence est nettement disproportionné en termes d’exposition. Les antennes cellulaires émettent à des puissances pouvant atteindre 250 watts (comme on peut voir lors de la recherche des émetteurs sur le web), alors que le Wi-Fi émet à moins de 200 milliwatts. Il serait plus exact de dire que le Wi-Fi qui est dans nos propres résidences et aussi dangereux que la tour de cellulaire qui est dans son quartier. L’idée que veulent exposer ces deux messieurs est qu’il faut, en priorité, porter attention aux sources d’émission d’onde qui sont les plus près de soi, notamment dans sa propre demeure, tel le Wi-Fi et le téléphone sans fil.

Je pense qu’il y a erreur à la page 9 où l’on mentionne le 400,000 Hz qui serait utilisé par les pompiers et policiers. Il faudrait écouter l’enregistrement. On veut probablement dire le 400 MHz qui est la bande fréquence dédiée à ces fonctions. Oui, c’est plus difficile à blinder que le Wi-Fi et le cellulaire, mais les bons produits pour le blindage sont aussi performants à cette fréquence. Il y a une légende urbaine au sujet de la pénétration de cette bande de fréquence qui prend origine au début de son utilisation à partir de 1979. Ces fréquences étaient également utilisées dans les tunnels et puits d’ascenseur pour les pagettes.

Enfin, l’application permettant de faire de son cellulaire un appareil de mesure des CEM n’est valable que pour les fréquences de cellulaire et rien d’autre. Elle est donc très limitée. »




Le point de non-retour de Trump

[Source : Réseau International]

par Tom Luongo.

Quand j’ai écrit
que le coup d’État contre le Président Trump s’était transformé en
Guerre Civile, je ne plaisantais pas. Le simulacre de destitution a créé
l’environnement parfait pour que les Démocrates et les Républicains
obtiennent de lui quelque chose de définitif en faisant s’affronter la
Chambre et le Sénat l’un contre l’autre.

Avec le Territoire Occupé par le Sénat Néoconservateur, l’escalade de
la belligérance depuis que la Présidente de la Chambre des
Représentants, Nancy Pelosi, a fait passer le vote de mise en accusation
a été sérieuse.

Tout d’abord, il y a eu la clause du NDAA qui a augmenté les
sanctions contre tous ceux qui voulaient travailler sur Nordstream 2.
Ensuite, Lindsey Graham a fait passer le projet de loi DASKA, franchement insensé, par la Commission Sénatoriale des Relations Étrangères.

Pelosi a forcé son vote de mise en accusation par la Chambre sur des
lignes partisanes. Puis, outrepassant clairement son autorité, elle a
refusé de porter l’acte d’accusation devant le Sénat en espérant y
ajouter une accusation plus grave, comme obstruction à la justice ou trahison pour avoir blanchi de l’argent russe par l’intermédiaire de la Deutsche Bank.

C’est dans ces circonstances que nous devrions considérer les
événements de la semaine dernière en Irak, en particulier le meurtre du
Commandant de la force Al-Qods du CGRI, Qassem Solemaini.

Parce que j’ai averti
dès le début de cette mise en accusation, Trump n’était qu’à 17 voix au
Sénat de la condamnation. Et l’échec de sa part à répondre à une
attaque sur nos troupes maintenant ou sur notre sol, l’ambassade à
Bagdad, aurait été suffisant pour retourner autant de personnes contre
lui et installer Mike Pence.

En fin de compte, nous sommes tenus captifs par une minorité de
trotskistes fous de pouvoir, sans aucune capacité de pardon ou
d’humilité. Ils croient à l’ordre social par le fouet et l’épée.

Vraiment maoïste dans leur pensée, le seul pouvoir politique qui
existe vient du canon d’un fusil. C’est pourquoi il n’y a eu aucune
possibilité de diplomatie avec l’Iran.

L’Iran doit être détruit. Si ce n’est pas aujourd’hui, c’est demain.
Si ce n’est pas demain alors le jour d’après. Cela ne s’arrêtera pas.

Et toute diplomatie potentielle a été sabotée à chaque fois. La paix
ne peut se faire que par la soumission. Les exigences imposées à l’Iran
après la décision désastreuse de Trump de se retirer du JCPOA n’étaient
rien d’autre qu’une tentative de changement de régime, le Secrétaire
d’État néoconservateur Mike Pompeo y a veillé.

Un
homme comme Solemaini ne se soumettrait jamais à cela. Et pourtant,
mener une guerre contre l’Empire se réduit toujours à du terrorisme pour
la vendre au public.

Qu’on le veuille ou non, Trump a exécuté l’homme le plus responsable
de la destruction systémique de Daech et de la neutralisation d’Al-Qaida
en Syrie et en Irak. C’est aussi un homme qui, au fil des ans, a
combattu les États-Unis jusqu’au statu quo dans tout le Moyen-Orient.

Ce sont là ses crimes capitaux.

Les résultats de ces combats étaient de donner du pouvoir aux ennemis
d’Israël au Liban, en Syrie et en Irak. La Russie et la Chine ont
soutenu cela dans leur propre intérêt. La Turquie s’est rendu compte
qu’elle était utilisée.

Il n’y avait aucun moyen de contourner cela. C’était une conséquence
directe de la victoire de la bataille pour empêcher la Syrie de devenir
un État en faillite.

Et c’est un objectif que toute personne rationnelle devrait souhaiter.

C’est l’escalade la plus dangereuse de l’administration Trump. Rien
de ce qu’il a fait jusqu’à présent n’est comparable au fait de tuer
Solemaini et de s’en attribuer immédiatement le mérite.

Rien de ce qu’il a fait n’est plus sourd ou disproportionné. Et rien
de ce qu’il aurait pu faire ne serait plus galvanisant pour la
résistance à l’occupation US de l’Irak et de la Syrie.

Trump, à son crédit, a retenu les néocons à des moments critiques au
cours des deux dernières années. Après l’abattage de l’avion russe
ELINT, Trump a travaillé avec Poutine pour négocier une trêve qui aurait
vu les forces iraniennes en Syrie se retirer du Golan comme un début de
changement de la dynamique là-bas.

Benjamin Netanyahou a dit non, tous les Iraniens hors de Syrie. La
guerre entre Israël et les forces chiites soutenues par l’Iran s’est
poursuivie. Le chemin de la paix aurait pu commencer à ce moment-là si
Trump avait eu le courage moral de forcer cette issue.

Mais les néoconservateurs chez lui le soupçonnaient de trahison. Son
personnel de la sécurité nationale ne l’aurait pas permis. S’il ne
s’était pas retiré du JCPOA et n’avait pas quitté la table des
négociations, nous ne serions pas ici aujourd’hui.

Mais il l’a fait. Et nous sommes en aval de cette mauvaise décision.
Il y a eu une escalade après l’autre et une série d’affrontements de
plus en plus dangereux. Ça ne se terminera pas avec l’Iran qui se couche
docilement, les amis.

Ce ne sont pas des enfants désobéissants, mais ce ne sont pas des animaux non plus.

L’assassinat de Solemaini était prévu depuis des mois, les États-Unis
ayant désigné la Force Al-Qods comme une organisation terroriste, ce
qui donne aux États-Unis une couverture juridique unilatérale pour
l’exécution sommaire de toute personne qui leur est affiliée, surtout si
elle n’est pas sur le sol américain.

Mais, en même temps, Trump a également assassiné (notez la
différence) des membres des Unités de Mobilisation Populaire irakiennes
lors du raid, puisque celles-ci sont considérés comme des membres de
l’armée irakienne et que l’attaque s’est produite sur le sol irakien.

Donc, en termes simplistes et, je crois, juridiques, Trump a commis
un acte de guerre contre l’Irak. L’Iran considère évidemment que le
meurtre de Solemaini, définitions juridiques mises à part, en est un
aussi.

C’est un acte dont Trump ne peut pas se défiler. Il ne peut pas
demander à l’Iran de venir à la table des négociations maintenant ou
jamais. C’est un acte de guerre ouverte. On peut se demander si cela
mènera directement à des forces qui s’affrontent dans des combats de
haut niveau. Cela va certainement continuer à s’intensifier.

Israël souhaite ardemment que les États-Unis attaquent et détruisent
les installations nucléaires de recherche et développement de l’Iran. La
seule façon d’y parvenir était d’amener Trump à se retirer du JCPOA,
forçant l’Iran à revenir à l’enrichissement et utilisant cela comme
casus belli.

Bienvenue en 2020.

Et la triste vérité est que cela signifie plus de tueries, plus de
meurtres et plus de tout ce qui est mauvais. Il n’y a pas de
rationalisation de la guerre pour cela. Bien que personne de rationnel
ne veuille voir l’Iran doté d’armes nucléaires, le résultat final de
cette politique nous a conduit à ce résultat potentiel.

Aucune personne rationnelle ne devrait vouloir voir quelqu’un avec
des armes nucléaires et pourtant Netanyahou est assis sur des centaines
d’ogives.

Battre les gens pour les soumettre ne marche pas. Les
néoconservateurs ont dit à Trump de frapper l’Iran en pleine tête, c’est
la seule leçon que ces animaux comprennent.

Au fait, ils disent ça de tout le monde.

Solemaini a peut-être été responsable de centaines de morts US, mais
l’Iran et les États-Unis sont en guerre depuis quarante ans. À un moment
donné, il faut que ce soit traité honnêtement.

Les Étasuniens qui soutiennent cette initiative refusent de
comprendre que nous sommes autant à blâmer que l’Iran pour la violence.
Nous ne sommes pas les gentils et ils ne sont pas les méchants. Tout le
monde est nul ici. Pour chaque Iranien qui crie « Mort aux États-Unis »,
il y a des Étasuniens qui chantent « Bombardez, Bombardez, Bombardez
l’Iran ».

Trump a été élu pour mettre fin à cette belligérance, mais il est
incapable de séparer la force de la faiblesse. Un mafioso qui utilise la
violence sans discernement, Trump est un homme faible.

Sans discernement, car Trump croit que le calcul politique est en sa
faveur et qu’il peut donc s’en tirer. Il obtient son soutien au Sénat
juste le temps de surmonter la mise en accusation et peut se présenter à
la réélection.

Mais, qui il est a été compris avec les bombes qu’il a lancées sur la
base aérienne d’Al Shairat et la MOAB qu’il a larguée en Afghanistan en
avril 2017 pour prouver à Poutine et Xi qu’il n’était pas une
mauviette.

Mais c’est une mauviette. Et un lâche. Et aucun des deux hommes n’a
été impressionné par cela. Il n’a pas gagné une seule négociation
importante en trois ans. Tuer Solemaini était le résultat d’une
incapacité à la diplomatie.

La Chine a gagné la guerre commerciale. La Russie obtient ses
oléoducs. La Syrie sera rendue aux Syriens et l’Irak rejettera la
présence US. Le Venezuela ne tombera pas et la Corée du Nord a des
ogives. Rien n’a changé et pourtant tout a changé.

Un homme fort admet ses erreurs et fait des concessions à ceux qu’il a
blessés. Il ne se cache pas derrière l’injustice de la machine
politique qui s’est dressée contre lui.

Et maintenant, c’est un Président raté, comme Obama qu’il méprise.

La seule chose plus pathétique que Trump en ce moment, c’est la bande
de chacals qui se présente contre lui. Pleurez pour l’avenir.

source : Trump’s Point of No Return

traduit par Réseau International




Trop c’est trop

[Source : Entre la Plume et l’Enclume via Réseau International]

par Israël Adam Shamir 

Pendant des semaines, je me suis réveillé chaque matin en espérant me retrouver dans le monde normal, et non dans cette réalité alternative. Le monde normal où les hommes peuvent parcourir les collines, prier à l’église, aller travailler, se prélasser au bord de la mer, écouter un concert, visiter des musées, socialiser avec des amis, flirter avec des filles, envoyer les enfants à l’école; bref, s’offrir les petits plaisirs dont on avait joui  même sous Staline ou au temps du dur régime d’Hitler. Au lieu de cela, je me réveille constamment pour jouer un rôle dans un film dystopique réalisé par Stephen Soderbergh, qui, sans surprise, a été nommé à la tête du comité Hollywood Corona. Je présume que c’est ce comité qui gère nos vies jusqu’à ce jour, plutôt que les présidents élus et les premiers ministres.

Ils ont suivi de très près le scénario du film Contagion : le virus aurait été créé par la proximité de chauves-souris et d’autres mammifères sur le marché humide chinois; il s’est rapidement répandu dans le monde entier; il y a un confinement très long pendant que les gens attendent leur salut, le vaccin; en attendant, il existe des solutions bon marché et disponibles fournies par des amateurs corrompus; finalement le vaccin est livré et les vaccinés reçoivent un certificat à porter au poignet comme preuve qu’ils sont sains et saufs, dignes d’entrer dans l’avenir. Tout cela a été fait; le rôle de l’amateur corrompu était joué par le docteur Didier Raoult, médecin français de Marseille; et maintenant nous sommes censés attendre que le Dr Bill Gates fournisse le vaccin salvifique pour tamponner ceux qui le méritent avec un sceau indélébile, lisible en infrarouge par les smartphones. Ajoutez à cela la nouvelle application de traçage de Google et Apple, fille du traceur Mossad-ShinBet , et ce sera le règne du nouvel ordre mondial!

Seulement voilà: le coronavirus n’est pas suffisamment meurtrier pour justifier le confinement et la panique massive, sans parler de la vaccination, du traçage et de la pose du cachet indélébile sur votre bras. Ce n’est pas grave, décident les producteurs. Tous nos médias travaillant à l’unisson peuvent envoyer suffisamment d’horreur et de panique, même sans virus mortel. Rappelez-vous, nous avons organisé la guerre contre le terrorisme alors que les terroristes islamiques étaient un petit corps de bandits dressés par la CIA dans les grottes d’Afghanistan. Nous pouvons amener les gens à implorer hystériquement le vaccin simplement en transformant nos médias en canal pour les nouvelles sur le virus. Nous les renommerons The Corona Guardian, The New York Corona, Le Monde du Corona. Les gens l’accepteront; ils s’enfermeront dans leurs maisons et sangloteront de peur. Et cela a fonctionné – pendant un certain temps.

Mais trop c’est trop. Les gens sont généralement dociles et obéissants, jusqu’à ce que quelque chose casse, et ils se débarrassent du joug qui pèse sur leur nuque. Le joug était mondial, et le mouvement pour le briser est également mondial. Le dimanche de Pâques, de la Résurrection, nous a donné le départ: la mort est vaincue! Et tout de suite, le président Trump a applaudi les rebelles du Michigan; les Danois et les Autrichiens envoient leurs enfants à l’école; les Norvégiens ont rouvert les jardins d’enfants et les Italiens leurs magasins; le président brésilien s’est adressé avec enthousiasme à une manifestation anti-quarantaine; en Israël, qui a connu le verrouillage le plus brutal et le plus total de la planète, les gens ont voté avec leurs pieds et les festivités ont éclaté, dès que le gouvernement de M. Netanyahu a reculé et leur a permis de s’éloigner à une centaine de mètres de leur domicile et d’entrer dans les magasins de tapis, alors qu’ils étaient jusqu’alors soumis à des contrôles de température. Les gens ont tourné le dos au confinement, et on ne pourra pas faire rentrer le dentifrice dans le tube, a déploré Haaretz , le journal libéral israélien.

Les médias ont flairé le changement et ont répondu immédiatement – à l’exception des journaux libéraux inconditionnels. La télévision israélienne avait vivement soutenu le confinement; mais hier, ils ont invité l’ancien chef du ministère de la Santé, le professeur Yoram Lass, qui était un dissident du Corona et «persona non grata» dans leurs studios d’enregistrement. De son point de vue précédemment tabou, les gouvernements ne peuvent pas arrêter les virus et le confinement tuera plus de gens dépressifs que le virus. Non seulement il a été autorisé à réciter son morceau de bravoure, mais les autres membres du panel faisaien t mine de l’avoir toujours soutenu. Le changement était global. Même moi, j’ai été invité à exprimer mon point de vue sur la première chaîne russe, alors que  c’était proprement impensable, quelques jours plus tôt.

C’est ainsi que fonctionnent les médias. Ils n’ont pas d’opinion propre; mais quand le vent tourne, ils tournent avec le vent. Il existe un bon précédent historique, avec les journaux français de 1815 rapportant le départ de Bonaparte de l’île d’Elbe, sa progression à travers la France et son entrée à Paris, comme suit:

  •  9 mars, le cannibale a quitté sa tanière
  • 10 mars, l’ogre corse débarque au cap d’Antibes
  • 11 mars, le tigre est arrivé à Gap
  • 12 mars, le monstre a dormi à Grenoble
  • 13 mars, le tyran a traversé Lyon
  • 14 mars, l’usurpateur se dirige vers Dijon
  • 18 mars, Bonaparte n’est qu’à soixante lieues de la capitale
  • 19 mars, Bonaparte avance à pas de géant, mais il n’entrera jamais à Paris
  • 20 mars, Napoléon sera, demain, sous nos remparts
  • 21 mars, l’Empereur est à Fontainebleau
  • 22 mars, Sa Majesté Impériale et Royale est arrivée hier soir aux Tuileries, au milieu des acclamations joyeuses de ses sujets dévoués et fidèles.

Pourtant, ce n’est pas définitif. Le New York Times,  le Guardian et leurs journaux siamois appellent toujours à plus de confinage, « sinon nos chers anciens vont tous mourir ». Mais ils sont fraîchement accueillis par leurs adversaires.

En Suède, la télévision d’État avait diffusé un dialogue entre un ancien médecin suédois, Johnny Ludvigsson, partisan de l’actuelle politique de non-confinement, et une jeune et riche influenceuse juive, Katrin Zytomierska, pour le lobby libéral du virus. Les juifs sont généralement de fervents partisans du confinement, du traçage, du puçage et d’autres vertus virales. Habituellement, ils s’arrangeaient pour battre un adversaire faible et choisi sur mesure; mais cette fois, ils ne maîtrisaient pas la situation, et leur représentant s’est fait massacrer. Malgré leurs objections (ce sont les juifs polonais qui tiennent les commandes dans les médias libéraux suédois), les Suédois soutiennent la politique suédoise de liberté. 

En France, le puissant combattant contre le confinement est également un ennemi majeur du lobby juif. C’est Alain Soral qui a découvert le lien entre la promotion politiquement correcte du virus et d’autres menées politiques visant à l’assujettissement de l’homme.

Maintenant, tout dépend du peuple souverain. Si nous soutenons l’esprit de liberté, nous serons libres. Si nous soutenons l’esprit d’esclavage, nous resterons esclaves et nos enfants grandiront dans l’esclavage. Le danger est présent et immédiat, car de nombreux groupes de gens puissants veulent nous garder enfermés.

Le confinement n’était pas nécessaire d’un point de vue médical, car le virus n’est pas beaucoup plus grave qu’une forte grippe. Heureusement, le mystérieux producteur n’a pas déchaîné sur nous un fléau vraiment mortel, supposant qu’un simulacre ferait l’affaire. Des mesures extrêmes n’étaient donc pas nécessaires.

 Il y a la double preuve de la Suède et de la Biélorussie: des mesures très légères, appropriées pour une forte épidémie de grippe, suffiraient, ont-ils estimé. Les deux pays européens qui ont refusé de placer leurs citoyens en résidence surveillée s’en sont plutôt bien sortis. Certains Suédois et Biélorusses sont morts, mais ils n’étaient pas immortels, avant même que le virus ne débarque. Le total des décès (y compris du corona) n’a pas dépassé le total habituel; en mars 2018, plus de Suédois sont morts qu’en mars 2020 (10089 en mars 2018 et 8261 en mars 2020) et en 2018, personne n’avait suggéré de confiner la Suède.

L’Angleterre a accepté le confinement après que le professeur Neil Ferguson, directeur de l’Imperial College de Londres, eut prédit 500 000 victimes du corona à moins d’un confinement strict. Cette estimation avait été rétrogradée à 20 000 victimes («parce que nous avons fait ce que nous avons fait»), alors qu’il y a une nouvelle estimation de 150 000 victimes … du confinement. Oui, vous avez bien lu: 150 000 hommes et femmes anglaises risquent de mourir parce qu’ils n’auront pas eu accès à une aide médicale, ou parce qu’ils aurnt perdu leurs revenus, ou parce qu’ils succomberont au désespoir et à la solitude, ce qui les mènera au suicide. Si l’Angleterre avait évité de s’enfermer, les Britanniques ne souffriraient pas autant, et la somme totale des décès resterait à peu près la même, car le virus tue principalement des personnes qui, de toute façon, ne verront probablement pas le prochain Noël.

 Au point où nous en sommes, nous devons essayer de décrypter pourquoi nos dirigeants ont déclenché cette terrible persécution contre nous autres. Je ne parle pas du virus, qui reste, après tout, une force naturelle (même si cette force naturelle a été bricolée dans un laboratoire infernal, américain ou chinois). La persécution, c’est cette réponse des autorités, et elle était totalement disproportionnée à la menace. Les meilleurs ont été obligés de s’y plier; Le président Trump et le président Poutine ne le voulaient pas, mais ils ont dû se soumettre. De même, les trois empereurs avaient été forcés d’entrer dans la Première Guerre mondiale, mais aucun d’entre eux ne le voulait.

 Tout comme en 1914, il y a toute une série de raisons. Le producteur en chef semble être un Bill Gates générique qui veut vendre le vaccin et créer un nouvel ordre mondial, navigable uniquement pour ceux qui se laisseraient estampiller avec le cachet indélébile, le monde de l’aliénation, de l’assujettissement, de la dépendance totale, de l’éradication de l’individualité. Mais il y a une méta-raison à l’événement.

 Le monde était au bord d’une crise terrible, une crise naturelle pour le système mondial capitaliste. Habituellement, ces crises sont guéries par une grande guerre. La Première et la Seconde Guerre mondiale sont advenues pour régler une crise de ce genre, et elles l’ont fait, en  faisant des millions de morts.

Imaginons que les Maîtres de l’Univers, ces individus très puissants, envisageaient une guerre mondiale factice qui détruirait les capacités excédentaires, chasserait les consommateurs inutiles et nous mènerait à un nouveau Yalta des vianqueurs du virus. Les dirigeants de nos États devraient accepter les règles du jeu ou se retrouver en dehors du nouveau système de partage du pouvoir.

Prenons l’exemple de l’Inde. L’Inde, avec ses 1,4 milliard d’habitants, a perdu 500 (cinq cents) vies à cause du corona. C’est infiniment moins que l’Inde n’en a jamais perdues contre aucune autre maladie dûment répertoriée, disons la tuberculose (220 000) ou même le manque d’eau potable. Des millions de personnes meurent de faim, mais les classes supérieures de l’Inde ont allumé des bougies comme signe de leur combat contre le corona. L’Inde est entrée en détention pour cause de corona, créant ainsi un exode extrêmement douloureux de travailleurs temporaires, à pied car il n’y avait pas de transport: ils ont marché à travers tout le sous-continent. Des centaines de gens ont péri dans l’aventure, mais l’Inde a rejoint les grandes nations dans la lutte contre le corona. L’Inde britannique avait participé aux deux guerres mondiales, mais l’immense pays était une colonie, de sorte qu’elle n’a jamais atteint le statut de membre permanent du Conseil de sécurité. Ils ne veulent pas se le faire souffler à nouveau. Dans le cas de l’Inde, l’explication du confinement est à chercher dans leur désir d’appartenir à la ligue dirigeante des vainqueurs de la guerre contre le corona.

La Russie est un cas similaire. Ils ont très, très peu de victimes du virus. Au cours des premières semaines, le président Poutine et ses médias se sont montrés sarcastiques face à la menace virale. Son outil médiatique à l’étranger, RT, fait toujours une belle place aux dissidents du corona. Mais les médias à usage interne infiltrés jusqu’à saturation par des adeptes (formés aux États-Unis) de l’ordre occidental des choses sont passés à la Corona Pravda , comme dirait notre bon éditeur en ligne Ron Unz. Apparemment, le président Poutine s’est finalement laissé convaincre d’accepter le scénario des producteurs de la guerre factice par la promesse d’un siège au nouveau Yalta. Les efforts de Gordon Brown ont porté leurs fruits, car l’ancien Premier ministre britannique a décrit le monde futur dirigé par un gouvernement mondial temporaire (!) composé des vainqueurs du virus … le G20. Il a été secondé par Henry Kissinger qui a su garder un accès à  l’oreille de Poutine. Non, Poutine n’aurait pas manqué une telle occasion de faire entrer la Russie, et lui-même, dans la nouvelle élite mondiale.

 Et maintenant, nous arrivons aux États-Unis et à la Chine. Ces deux États sont les principaux protagonistes et antagonistes du monde. La guerre factice contre le virus est venue se substituer à la vraie guerre américano-chinoise. La Chine et les États-Unis ont fait face au choix: une véritable guerre avec des frappes nucléaires détruisant et consumant notre civilisation, ou l’acceptation de la guerre factice comme le moindre mal. Le choix a été proposé par l’État profond américain; il a été accepté par les Chinois qui ont suivi le script, y compris sur les chauves-souris et autres mammifères sur un marché humide et le confinement pour des millions de leurs concitoyens. C’était douloureux, mais toujours moins douloureux qu’un holocauste nucléaire.

 Un méta-script pour un tel programme avait été présenté dans la production de la BBC A Study in Pink, une variation sur le premier livre de Sherlock Holmes, où le méchant fait à ses victimes une offre qu’ils ne peuvent pas refuser: jouer à la roulette russe (truquée) ou être abattus. Ils acceptent, jouent et meurent. L’Etat profond US a déjà joué à ce petit jeu. En 1990, ils avaient proposé de jouer à M. Gorbatchev; il a joué et détruit son pays. Dans les années 90, le Japon a eu le choix entre être mis en joue comme l’ennemi numéro un ou jouer le jeu. Les Japonais ont accepté et leur économie a plongé pendant trente ans, suivis d’une stagnation. C’était maintenant le tour de la Chine.

Bien que les Chinois aient accepté le rôle et l’aient joué à la perfection, ils s’en sont sortis trop légèrement. Leur adversaire veut plumer la Chine jusqu’à l’os; les Chinois sont poursuivis pour des milliers de milliards de dollars pour avoir tenu leur rôle dans le jeu. Le plus grand journal allemand a demandé au président chinois: Pourquoi vos laboratoires toxiques ne sont-ils pas aussi sûrs que vos prisons pour prisonniers politiques? Dans l’article intitulé « Ce que la Chine nous doit », le Bild a déclaré que la Chine devait 149 milliards d’euros à l’Allemagne pour les dommages causés par le coronavirus. Les Chinois vont-ils comprendre qu’ils ont été roulés dans la farine?

Les Russes se sont fait avoir par la baisse des prix du pétrole, dans le monde des coronavirus. Comprendront-ils leur erreur, ou insisteront-ils pour continuer à jouer pour le Yalta-2 promis? Le peuple américain entrera-t-il dans le Big Game ou déjouera-t-il l’intrigue des Maîtres? Que se passera-t-il en Europe, enjeu et trophée de la guerre sino-américaine? Le vieux monde se verra-t-il ballotté à jamais dans les  relations internationales? C’est ce que nous aborderons dans le prochain numéro.

 Israel Shamir peut être joint sur adam@israelshamir.net

Source: The Unz Review

Traduction: Maria Poumier.




La meilleure des normalités ?

[Source : Le Saker Francophone]

Brave New Normal* – La « normalité » totalitaire

[* : Titre de l’article original en anglais, dérivé de celui du Roman d’Aldous Huxley « Brave New World » = « Le meilleur des mondes » dans sa version française]


La guerre au populisme est donc enfin terminée. Essayez de deviner qui l’a gagnée.


Par C.J. Hopkins – Source Consent Factory

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Je vais vous donner un indice. Ce ne sont pas les Russes, ni les suprématistes blancs, ni les Gilets jaunes, ni le Culte Nazi de la Mort de Jeremy Corbyn, ni le misogyne Bernie Bros, ni les terroristes à la casquette MAGA, ni aucune des autres forces «populistes» réelles ou fictives auxquelles le capitalisme mondial fait la guerre depuis quatre ans.

Comment ? Vous ne saviez pas que le capitalisme mondial menait une guerre contre le populisme ? C’est normal, la plupart des gens ne le savaient pas non plus. Ce n’était pas officiellement annoncé, ou quoi que ce soit. Elle a commencé à l’été 2016, juste au moment où la guerre contre le terrorisme se terminait, comme une suite à la guerre contre le terrorisme, ou une variation de la guerre contre le terrorisme, ou la poursuite de la guerre contre le terrorisme, ou … quoi que ce soit d’autre, cela n’a plus vraiment d’importance, parce que maintenant nous menons la Guerre contre la Mort, ou plutôt la guerre contre les symptômes mineurs du rhume, selon votre âge et votre état de santé général.

C’est vrai, encore une fois, le capitalisme mondial – alias «le monde» – est attaqué par un ennemi maléfique et Captain Global ne peut tout simplement pas faire une pause. Depuis le moment où il a vaincu le communisme, devenant ainsi un hégémon idéologique mondial, il a été confronté à des ennemis pervers, l’un après l’autre.

À peine a-t-il célébré la victoire dans la Guerre froide, et commencé à tout restructurer et privatiser impitoyablement, qu’il a été sauvagement attaqué par des «terroristes islamiques», et a donc été contraint d’envahir l’Irak et l’Afghanistan, de tuer et de torturer beaucoup de gens, de déstabiliser l’ensemble du Moyen-Orient, et de surveiller illégalement tout le monde, et… bon, enfin, vous vous souvenez quand même de la Guerre contre le terrorisme.

Puis, juste au moment où celle-ci touchait à sa fin, les seuls terroristes restants étaient les terroristes «auto-radicalisés» – dont beaucoup n’étaient même pas de vrais terroristes – il semblait que Captain Global allait enfin être capable de terminer la privatisation et la mise en esclavage par la dette de tout le monde enfin en paix. Mais, le croiriez-vous, nous avons été attaqués à nouveau, cette fois par le complot mondial des «populistes» néo-fascistes soutenus par la Russie qui ont provoqué le Brexit et élu Trump, ont tenté de faire élire Corbyn et Bernie Sanders, ont lâché les Gilets jaunes sur la France, et menacé le « tissu de la démocratie occidentale », semant la dissension sur Facebook avec des mèmes .

Malheureusement, contrairement à la guerre contre le terrorisme, la guerre contre le populisme ne s’est pas aussi bien déroulée. Après quatre ans de combats, Captain Global – alias la Résistance néolibérale – avait, je l’admets, réussi à étouffer Corbyn et Sanders, mais il avait foiré le psyop du Russiagate, et du coup s’est retrouvé avec encore quatre ans de Trump, et Dieu sait combien de Johnson au Royaume-Uni – qui avait, lui,  vraiment quitté l’Union européenne. En plus, les Gilets jaunes ne partaient pas, et, fondamentalement, le «populisme» était toujours en hausse, sinon en fait, du moins dans les cœurs et les esprits.

Et donc, tout comme la guerre contre le populisme avait remplacé  la guerre contre le terrorisme – en redéfinissant  l’ennemi – la guerre contre la mort a été officiellement lancée pour remplacer – ou redéfinir – la guerre contre le populisme … ce qui signifie, vous l’avez deviné encore une fois, qu’il est temps de déployer une autre «nouvelle normalité totalitaire».

Le caractère de cette «nouvelle normalité totalitaire» est, à ce stade, indubitablement clair … si clair que la plupart des gens ne peuvent pas le voir, parce que leur esprit n’est pas prêt à l’accepter, donc ils ne le reconnaissent pas, bien qu’il soit sous leur nez. Comme Dolores dans la série Westworld, « cela ne ressemble à rien » pour eux. Pour le reste d’entre nous, cela semble plutôt totalitaire.

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La liste de Schindler – film 1993 – Steven Spielberg … top250.fr

En l’espace d’environ cent jours, l’ensemble de l’empire capitaliste mondial a été transformé en un État policier de facto. Les droits constitutionnels ont été suspendus. La plupart d’entre nous sont assignés à résidence. La police arrête toute personne ne coopérant pas avec les nouvelles mesures d’urgence. Elle interdit aux passagers les transports en commun, arrête les personnes dont les papiers ne sont pas en règle, harcèle, bat, intimide et détient arbitrairement quiconque, selon lui, est «un danger pour la santé publique».

Les autorités menacent ouvertement de retirer les gens de leur domicile de force et de les mettre en quarantaine. Les flics traquent les grands-mères fugitives. Ils sabotent les services religieux dans les églises et les synagogues. Les citoyens sont obligés de porter des bracelets électroniques aux chevilles. Les familles en promenade sont menacées par des robots et des drones orwelliens.

Des troupes antiterroristes ont été déployées pour faire face aux «briseurs de règles» non conformes. Toute personne que les autorités américaines jugent coupables d’avoir «propagé intentionnellement le coronavirus» peut être arrêtée et accusée de terroriste du coronavirus. Les entreprises d’intelligence artificielle travaillent avec les gouvernements pour mettre en œuvre des systèmes d’enregistrement et de suivi de nos contacts et mouvements. Comme le disait un récent article de  Foreign Policy  :

«L’analogie antiterroriste est pertinente car elle montre la direction prise par la politique contre la pandémie. Imaginez qu’un nouveau patient coronavirus soit détecté. Une fois qu’il est positif, le gouvernement pourrait utiliser les données de son téléphone portable pour retracer toutes les personnes avec lesquelles il a été en contact, en se concentrant peut-être sur les personnes qui ont été en contact pendant plus de quelques minutes. Le signal de votre téléphone mobile pourrait alors être utilisé pour faire appliquer les décisions de quarantaine. Quittez votre appartement et les autorités le sauront. Laissez votre téléphone derrière vous et ils vous rechercheront. Videz la batterie et une voiture de police sera à votre porte en quelques minutes…»

Je pourrais continuer, mais je pense que vous voyez le panorama, sinon … Euh, eh bien tant pis : vous le voyez ou pas.

Et c’est la partie vraiment terrifiante de la guerre contre la mort et de notre «nouvelle normalité totalitaire… le totalitarisme n’est pas perçu. Quiconque y a prêté attention n’est pas terriblement choqué par la décision de Captain Global de mettre en place un État policier mondial. La simulation de la démocratie est très bien agencée, jusqu’à ce que les masses non décervelées commencent à devenir indisciplinées, et nécessitent un rappel à l’ordre pour leur montrer qui est en charge, c’est ainsi que nous sommes traités actuellement.

Photo: Schindler’s List – Amblin Entertainment
Photo: Schindler’s List – Amblin Entertainment

La partie terrifiante est la façon dont des millions de personnes ont immédiatement suspendu leurs facultés critiques, se sont mises en ligne et ont commencé à marcher au pas de l’oie et à faire de la propagande hystérique comme des perroquets, et à dénoncer leurs voisins à la police pour être allés marcher ou faire du jogging à l’extérieur, en hurlant des injures sadiques à leur encontre, comme la fille des adieux juifs du film la liste de Schindler, lorsqu’il étaient plaqués au sol et arrêtés.

Ils sont là, en ce moment, sur Internet, des millions de ces fascistes bien intentionnés, patrouillant pour trouver des signes de la moindre déviation du récit officiel du coronavirus, bombardant tout le monde de graphiques dénués de sens, de statistiques de décès décontextualisées, de rayons X de poumons fibreux, de photos de camions réfrigérés à usage de morgue, de fosses communes et d’autres horreurs sensationnalistes destinées à court-circuiter la pensée critique et à arrêter toute forme de dissidence.

Bien qu’indéniablement lâche et écœurant, ce type de comportement n’est pas non plus choquant. Malheureusement, lorsque vous terrorisez suffisamment les gens, la majorité régresse vers ses instincts animaux. Ce n’est pas une question d’éthique ou de politique. C’est purement une question d’auto-préservation. Lorsque vous inhibez la structure normale de la société et placez tout le monde en «état d’urgence»… eh bien, c’est comme ce qui se passe dans une troupe de chimpanzés, lorsque le chimpanzé dominant meurt ou est tué par un concurrent. Les autres chimpanzés courent autour du mort, hurlent et grimacent, jusqu’à ce que le nouveau primate dominant soit clairement déclaré, puis ils se penchent en avant pour manifester leur soumission.

Les totalitaires comprennent cela. Les sadiques et les gourous des sectes le comprennent aussi. Lorsque les personnes que vous dominez deviennent indisciplinées et commencent à remettre en question votre droit de les dominer, vous devez créer un «état d’urgence» et faire en sorte que tous se sentent très effrayés, afin qu’ils se tournent – ou reviennent – vers vous pour se protéger de tout ennemi proche menaçant le culte, la patrie, ou autre chose. Ensuite, une fois qu’ils sont revenus dans le giron et ont cessé de remettre en question votre droit de les dominer, vous pouvez introduire un nouvel ensemble de règles que tout le monde doit suivre pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise.

C’est évidemment ce qui se passe en ce moment. Mais ce que vous voulez probablement savoir, c’est… pourquoi cela se produit ? Et pourquoi cela se produit à ce moment précis ?

Heureusement pour vous, j’ai une théorie.

Non, cela n’implique pas Bill Gates, Jared Kushner, l’OMS et une conspiration mondiale de Juifs chinois souillant nos précieux fluides corporels avec leur technologie 5G, étrangère et satanique. C’est un peu moins excitant et plus abstrait que ça – bien que certains de ces personnages en fassent probablement partie… d’accord, probablement pas les Juifs chinois, ni les Illuminati sataniques étrangers.

Vous voyez, j’essaie de me concentrer davantage sur les systèmes – comme le capitalisme mondial – que sur les individus. Et sur des modèles de pouvoir plutôt que sur les personnes spécifiques au pouvoir à un moment donné. En regardant les choses de cette façon, ce confinement mondial et notre « nouvelle normalité totalitaire » sont parfaitement logiques. Restez avec moi maintenant … ça devient un peu grisant.

Ce que nous vivons est une nouvelle évolution du modèle de pouvoir post-idéologique qui a vu le jour lorsque le capitalisme mondial est devenu un système hégémonique mondial après l’effondrement de l’Union soviétique. Dans un tel système d’hégémonie global, l’idéologie est devenue obsolète. Le système n’a pas d’ennemis extérieurs, et donc pas d’adversaires idéologiques. Les ennemis d’un tel système hégémonique ne peuvent, par définition, être qu’internes. Chaque guerre n’est donc qu’une insurrection, une rébellion qui éclate au sein du système, car il n’y a plus d’extérieur.

Comme il n’y a plus d’extérieur – et donc plus d’adversaire extérieur, idéologique ou civilisationnel – le système global se passe totalement de l’idéologie, et de la civilisation. Son idéologie devient la «normalité». Toute contestation de la «normalité» est désormais considérée comme une «anomalie», un «écart par rapport à la norme» et automatiquement délégitimée. Le système n’a pas besoin d’argumenter face à des écarts ou à des anomalies, alors qu’il était contraint d’argumenter avec des idéologies opposées pour se légitimer. Il doit simplement les éliminer. Les comportements opposés deviennent des pathologies… des menaces existentielles pour la santé du système. En d’autres termes, le système hégémonique – c’est-à-dire le capitalisme mondial – devient un corps, le corps unique, sans opposition de l’extérieur, mais attaqué de l’intérieur par une variété d’adversaires… terroristes, extrémistes, populistes, qui que ce soit. Ces opposants internes attaquent le corps hégémonique global un peu comme une maladie, comme un cancer, une infection ou un virus. Et le corps hégémonique global réagit comme n’importe quel autre corps.

Est-ce que ce modèle commence à vous sembler familier ?

J’espère que oui, car c’est ce qui se passe en ce moment. Le système – c’est-à-dire le capitalisme mondial, et pas un groupe de gens dans un bunker qui élabore un plan pour vendre des vaccins – réagit aux quatre dernières années de révolte populiste de manière prévisible. Captain Global attaque le virus qui attaque son corps hégémonique. Non, pas le coronavirus, mais un virus beaucoup plus destructeur et tentaculaire… la résistance à l’hégémonie du capitalisme mondial et de son idéologie post-idéologique.

S’il n’est pas encore clair pour vous que ce coronavirus ne justifie en rien les mesures d’urgence totalitaires qui ont été imposées à la majeure partie de l’humanité, ce sera clair dans les mois à venir. Malgré les meilleurs efforts des «autorités sanitaires» pour compter pratiquement n’importe quel mort comme «un mort de la Covid-19», les chiffres vont dévoiler l’histoire. Les «experts» sont déjà en train de se creuser la cervelle, de recalibrer, ou de contextualiser, leurs projections apocalyptiques initiales. Les médias atténuent l’hystérie. Le spectacle n’est pas encore totalement terminé, mais vous pouvez le sentir se terminer progressivement.

Quoi qu’il en soit, chaque fois que cela se produira, dans des jours, des semaines ou des mois, Captain Global diminuera la pression de son totalitarisme et nous laissera sortir, afin que nous puissions retourner travailler dans ce qui reste de l’économie mondiale… et ne serons-nous pas tous tellement reconnaissants ? Il y aura des célébrations massives dans les rues, des ténors italiens chantant sur les balcons, des chœurs d’infirmières dansant la farandole ! Les Gilets jaunes quitteront les ronds-points, les nazis de Poutine cesseront de nous harceler avec leurs trolls, et les Américains éliront Joe Biden président !

Okay, peut-être pas Biden, mais le fait est que ce sera une merveilleuse nouvelle normalité ! Les gens oublieront tout ce non-sens du populisme et seront simplement reconnaissants pour tous les boulots qu’ils obtiendront chez Mac Do afin de pouvoir payer les intérêts de leurs dettes, parce que, hé… le capitalisme mondial c’est quand même mieux que de vivre en résidence surveillée !

Et, sinon, pas de problème pour Captain Global. Il devra simplement nous enfermer à nouveau, et continuer à nous enfermer, encore et encore, indéfiniment, jusqu’à ce que nous ayons compris ce qui est correct.

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Auschwitz | Star of Bethelle starofbethelle.wordpress.com

Je veux dire que ce n’est pas comme si nous allions faire quoi que ce soit… non ? N’avons-nous pas déjà simplement démontré cela ? Bien sûr, nous râlerons et gémirons à nouveau, mais ensuite ils sortiront des photos de charniers, de camions de la mort, des graphiques, et toutes ces projections effrayantes, les hotlines des Kapo de quartier recommenceront à sonner, pour les dénonciations et …

C. J. Hopkins

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone




Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

[Source : Chercheurs de Vérités]

Vladimir Poutine

Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

Auteur : Arjun Walia

Qu’est-ce que la politique ? C’est un monde où l’humanité donne son pouvoir à d’autres qui prétendent prendre les décisions qui conviennent le mieux à leur pays et à l’humanité dans son ensemble. Du moins, c’est ce que ça devrait être. Le monde de la politique devrait être rempli de gens qui sont au service des autres, mais malheureusement, il est devenu évident qu’il est rempli de gens qui servent simplement leurs maîtres, tout en remplissant leurs propres poches.

Aux plus hauts niveaux de gouvernement, en particulier en Occident, la volonté des peuples et le bien-être de notre planète sont peu ou pas pris en compte, on nous donne plutôt une version illusoire. Certes, les grandes figures politiques se réunissent tous les ans pour discuter de sujets tels que le réchauffement climatique, par exemple, mais y a-t-il quelque chose qui se passe ? Il semble que nous nous en remettons à eux, au lieu de nous regarder nous-mêmes à l’intérieur.

Ces gens se réunissent à des sommets depuis des décennies, et ce que cela réussit à faire, c’est nous enlever le pouvoir de nos propres mains. Nous ne comprenons pas que c’est NOUS qui sommes les moyens et les outils du changement, pas ceux que nous nommons pour s’occuper de cela pour nous. La politique est devenue si corrompue qu’elle est truffée d’intérêts commerciaux et financiers, qui dominent complètement la politique gouvernementale.

La Montée en puissance de l’Etat Profond

« L’acquisition d’une influence injustifiée » que recherchait le complexe militaro-industriel selon les avertissements d’Eisenhower, est maintenant réelle, et elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui l’État profond, ou le gouvernement de l’ombre. Ce sont des termes qui ont été utilisés par de nombreux présidents et politiciens qui ont essayé d’éclairer le public sur ce qui se passe dans les coulisses. Aujourd’hui, notre occasion de le constater est plus claire que jamais, car sa domination est devenue évidente.

Il est question de meurtriers de masse, qui attaquent et bombardent leurs propres citoyens (11 septembre) pour justifier l’infiltration et la prise de contrôle d’autres pays pour des motifs cachés. Pendant ce temps, ils massacrent des innocents, comme les millions de personnes qui sont mortes en Irak, par exemple, et celles qui continuent de souffrir en Syrie et dans d’autres régions du Moyen-Orient.

Vladimir Poutine a affirmé que ce pouvoir a recours à “des menaces imaginaires et mythiques” pour imposer sa volonté aux autres. Ce n’est pas de la propagande russe, c’est une stratégie qui existe depuis le début de la politique. Il s’agit d’un comportement psychopathe, mais il est masqué par des quantités massives de propagande et de lavage de cerveau, à tel point que des personnes au bon cœur y participent parce qu’elles croient se consacrer à une bonne cause.

Nous devrions réfléchir sérieusement à la réalité de la guerre. La plupart d’entre nous ont été conditionnés à voir la guerre comme passionnante et glamour – une occasion pour les hommes de prouver leur habileté et leur courage. Puisque les armées sont légales, nous estimons que la guerre est acceptable ; en général, personne ne pense que la guerre est criminelle, ou qu’il faut accepter son attitude criminelle. En fait, on nous a lavé le cerveau. La guerre n’est ni glamour ni attirante. Elle est monstrueuse. C’est la nature même de la tragédie et de la souffrance.

Le Dalaï Lama

Non seulement, beaucoup de ces gens sont des marionnettes de l’État Profond, et des esclaves de leur volonté, comme les Clinton par exemple, mais ils sont activement impliqués dans des crimes contre l’humanité.

Poutine & la Russie

Ces dernières années ont vraiment fait la lumière sur ce qui se passe depuis des décennies, les “puissances en place” ont en quelque sorte mis la Russie en cause pour de nombreuses accusations, comme vous le savez sûrement. J’ai écrit un certain nombre d’articles qui ont été qualifiés de propagande russe, par exemple des articles sur les attaques sous faux drapeau en Syrie. Beaucoup de gens mal informés sont prompts à qualifier quelque chose de propagande russe, simplement sur la base des informations qu’ils reçoivent des médias grand public. Ils ne sont pas conscients que le terrorisme sous faux drapeau, y compris l’infiltration de la Syrie, n’est pas simplement une revendication russe, c’est une revendication qui remonte à des décennies ! Cela ne vient pas de Russie, et c’est quelque chose dont beaucoup de gens en Amérique du Nord sont en train de prendre conscience.

Le fait que Poutine ait volontairement et ouvertement qualifié ces événements d’attaques sous faux drapeau, et d’attaques complètement fabriquées, a simplement attiré l’attention de ceux qui étaient déjà au courant de cette information avant les aveux de Poutine. Nous savions déjà que presque tous les politiciens de haut rang dans le monde le savent, et nous comptons sur ceux qui sont prêts à se faire entendre.

C’est exactement la raison pour laquelle, lorsque Poutine a évoqué le satanisme et la pédophilie, il y a quelques années, cela a attiré mon attention. Après avoir étudié le sujet pendant un certain nombre d’années, il est tout à fait clair que ceux qui sont au sommet de cette pyramide, et qui dominent la politique occidentale, sont peut-être encore plus impliqués dans des tendances psychopathes. Oui, nous devons être conscients de leur éducation et de leurs caractéristiques, la plupart de ceux qui maltraitent les autres de cette manière ont subi la même chose, et le cycle se répète donc.

Poutine a déclaré :

Les excès du politiquement correct ont atteint un point où l’on parle sérieusement d’enregistrer des partis politiques dont le but est de promouvoir la pédophilie. Dans de nombreux pays européens, les gens sont gênés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. les jours fériés sont abolis ou même appelés autrement ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement moral. Et les gens essaient agressivement d’exporter ce modèle dans le monde entier. Je suis convaincu que cela ouvre la voie directe à la dégradation et au primitivisme, entraînant une profonde crise démographique et morale.

(Source)(Source)

Des extraits de ses déclarations sont également disponibles sur YouTube.

Ces informations se retrouvent plus que jamais auparavant dans les actualités, comme par exemple le reportage de NBC qui a impliqué Hillary Clinton dans la dissimulation d’un réseau pédophile massif au sein du département d’État, ou de multiples anciens hauts responsables politiques affirmant que les deux Clinton ont des relations sexuelles avec des mineurs, indiquant leur étroite collaboration avec Jeffrey Epstein (qui a également des relations avec la Famille Royale). Epstein est maintenant un délinquant sexuel reconnu. En ce qui concerne le Vatican, ce n’est pas un secret qu’il s’y est toujours produit des choses dérangeantes. À l’heure actuelle, le bras droit du pape, George Pell, est en cours de jugement pour agression sexuelle, et un réseau massif de pédophiles a été exposé pour avoir torturé et abusé sexuellement des centaines de garçons. Le frère du pape Benoît XVI était à l’avant-garde de cette controverse. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.

En ce qui concerne le complexe militaro-industriel, la députée Cynthia McKinney a interrogé Donald Rumsfeld sur DynCorp, au sujet d’un entrepreneur militaire privé ayant des liens avec la traite des femmes et des enfants. Des années plus tard, un général américain de haut rang, qui assurait la liaison entre DynCorp et l’armée américaine, a été impliqué dans des agressions sexuelles d’adolescentes. N’oublions pas PizzaGate… Cette liste est longue, et le trafic des femmes et des enfants est quelque chose que l’administration Trump a annoncé qu’elle travaillerait à révéler au public.

En ce qui concerne le satanisme au sein de la politique, ainsi qu’au Vatican, il semble être tout aussi documenté, sinon plus.

Hugo Chavez a également fait allusion au satanisme au sein de la politique occidentale aux Nations Unies, ce clip s’est retrouvé partout sur YouTube lorsqu’il a fait la remarque que le podium sentait le soufre après que George Bush y ait fait un discours.

La normalisation de la pédophilie

Vous pouvez penser que ce genre de chose était normal et d’accepté dans la Grèce antique, mais tout le monde n’était pas d’accord avec cela, et beaucoup de gens se sont levés contre. Cela dit, ce n’est pas comme si ces enfants étaient soumis à la torture, au meurtre et à une vie pleine de circonstances horribles. Nous devons comprendre que la pédophilie dans le domaine de la politique va bien au-delà de cela, qu’elle s’accompagne d’abus rituels et de satanisme. C’est juste les politiques, et Hollywood aussi. Vous pouvez la retrouver dans beaucoup d’endroits où se réunissent les gens qui ont accumulé énormément de pouvoir.

Des liens étranges ont toujours été observés au sein de l’administration Obama (un exemple parmi tant d’autres). Comme lorsqu’il a nommé Kevin Jennings au poste de sous-secrétaire adjoint du Bureau des Ecoles Sûres et Sans Drogues du ministère américain de l’Éducation. Il est partisan de la NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) sous la forme de soutien à Harry Hay, qui, à son tour, soutient également la NAMBLA. C’était il y a plus d’une décennie, mais ces liens étranges existent partout dans la sphère politique.

Un autre signe de la normalisation de la pédophilie sont des événements étranges comme le fait que le gouvernement britannique et l’Église catholique, par exemple, ont fait l’objet d’un examen public pour avoir affirmé que les victimes d’abus pédosexuels peuvent “consentir” à leur viol. Ils l’ont fait pour éviter d’indemniser les victimes. L’Office d’indemnisation des victimes d’actes criminels (ICCA) détermine quelles victimes sont indemnisées, et ce, en déterminant si la victime a donné son consentement ou non, même si cette victime est un enfant… Vous pouvez en lire plus à ce sujet ici.

Ensuite, il y a le monde d’Hollywood, une industrie qui semble être en tête de peloton. Elle fait constamment porter aux jeunes filles des vêtements sexuels inappropriés, et plus encore. Ces initiatives sont introduites lentement, subtilement, mais il y a beaucoup d’exemples, dont celui de Millie Bobby Brown, qui est devenue célèbre pour son rôle dans Stranger Things, et selon une histoire de W Magazine, cette jeune fille de 13 ans est une des “preuves que la télévision n’a jamais été aussi excitante” et “aussi sexy”.

Ces idées prennent une telle importance dans le courant dominant qu’elles sont qualifiées de “théorie du complot” ou de “fausses nouvelles” lorsque quelqu’un attire l’attention sur elles et, ce faisant, ne tient aucun compte de toutes les preuves qui en sont faites.

Richard Enos, mon collègue de Collective Evolution, en a parlé plus en détail. Voici un extrait d’un de ses articles à ce sujet :

« Même l’observateur occasionnel remarquera qu’il y a eu une explosion soudaine d’informations et de complexité dans notre société autour de l’identité sexuelle et de l’expression sexuelle. Bien qu’il y ait une certaine valeur évidente dans l’acceptation croissante de différentes formes d’expression de soi chez les individus, il semble que ces mouvements de conscience particuliers aient été détournés et utilisés pour promouvoir un environnement de confusion, non seulement autour du genre, mais plus spécifiquement autour de la préférence sexuelle et du désir sexuel. Et cette confusion semble viser directement nos enfants. »

Richard Enos

Donc, c’est pour cela que, quand Poutine a dit ce qu’il a dit, certains d’entre nous, dans la communauté des médias alternatifs, y avons prêté attention. Il est rare qu’un politicien parle de telles choses sans disparaître peu après. Cela me rappelle Hugo Chavez, qui accusait les États-Unis d’avoir utilisé la géo-ingénierie pour créer le tremblement de terre d’Haïti à leurs propres fins. Poutine a non seulement évoqué le sujet abordé dans cet article, mais aussi celui de l’État profond et des hommes en “costumes noirs” qui rencontrent le président et leur disent qui est leur patron, le terrorisme sous faux drapeau, et plus encore. Cela ne veut pas dire qu’il est “innocent”, mais il est intéressant pour les médias alternatifs, car nous savons qu’il ne s’agit clairement pas de “propagande russe” ou simplement de “théories du complot”, la discussion à ce sujet a commencé bien avant que Poutine n’ait décidé de s’y mettre…

Ce qu’il faut retenir

Il s’agit ici de comprendre ce que le courant dominant appelle de la “propagande russe” et que, lorsqu’une chose est qualifiée de “propagande russe”, il s’agit en fait d’une méthode de propagande occidentale. Il peut être difficile de n’avoir aucun doute, mais quand en ce qui concerne ces sujets, au lieu d’avoir une réaction instinctive d’incrédulité, gardez peut-être un esprit ouvert tant que vous n’avez pas fait un nombre important de recherches et d’enquêtes vous-même.

« Le problème des fausses nouvelles ne se résout pas en espérant un arbitre, mais plutôt parce que nous, citoyens, en tant qu’usagers de ces services, nous nous entraidons. nous parlons, nous partageons et nous signalons ce qui est faux. Nous soulignons ce qui est vrai. La réponse à un mauvais discours n’est pas la censure, la réponse à un mauvais discours est davantage de discours. Nous devons exercer et répandre l’idée que la pensée critique est plus importante que jamais, étant donné que les mensonges semblent de plus en plus populaires. »

Edward Snowden (Source)

Est-ce que ce sont ces gens que nous voulons continuer à élire ? La politique et la mainmise des entreprises qu’ont les institutions financières dessus sont-elles quelque chose que nous voulons continuer à soutenir en votant tous les cinq ans ?

Par Arjun WaliaCollective-Evolution

Traduit par Valentin MelchisédechChercheurs de Vérités




Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : « Où sont les intérêts de la population autochtone ? »

[Source : Polemia via Médias-Presse.Info]

Vladimir Poutine, président de la Russie, accordait récemment au Financial Times un entretien très commenté dans lequel il attaquait frontalement le libéralisme menant à l’accueil des migrants par de nombreux pays européens. Voici la traduction d’extraits de cet entretien par les soins de Polémia.


Financial Times :Une question
générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une
fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction
populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec
le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu
cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe.
Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée
contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités
dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles
sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on
regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez
prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses
réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus
longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position
dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.

Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa
stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour
laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était
difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les
magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de
préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas
empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de
nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la
protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le
système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement
inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après
l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas
particulier de manière séparée.

Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène
Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi
en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le
problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de
l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette
possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne
jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout
gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le
peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son
objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux
éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont
plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une
préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la
politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de
la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai
que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des
motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal,
mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de
migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple
poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut
critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique
et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas
discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux
entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à
l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que
faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit
être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le
Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être
fait. Trump cherche au moins une solution.

A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela,
les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au
moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une
solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent
que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont
installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont
confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont
pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La
même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce
problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent
qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour
de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous
avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous
aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert
les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins
ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre
nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce
domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on
leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici.
Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants
doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non
plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que
l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les
migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits
en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ?
Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale
est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de
l’écrasante majorité de la population.

Entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times
17/07/2019

Source : Traduction Polémia

Crédit photo : Vladimir Poutine lors de son discours fédéral du 1er mars 2018 – Site officiel du Kremlin, Creative Commons Attribution 4.0 International




Les globalistes sacrifieront-ils le dollar pour obtenir leur « nouvel ordre mondial » ?

[Source : Le Saker Francophone]

Les globalistes sacrifieront-ils le dollar pour obtenir leur « nouvel ordre mondial » ?


Par Brandon Smith – Le 18 janvier 2019 – Source Alt-Market.com

Le commerce est un élément fondamental de la survie humaine. Personne ne peut à lui seul produire tous les biens et services nécessaires à une vie confortable, quelle que soit son attitude spartiate. À moins que votre objectif ne soit de tirer désespérément une existence de votre terrain, localement, sans aucune chance de progrès à l’avenir, vous aurez besoin d’un réseau d’autres producteurs. Pendant la plus grande partie de l’histoire de la civilisation humaine, la production a été la base de l’économie. Tous les autres éléments étaient secondaires.

À un moment donné, à mesure que le commerce se développe et prospère, une société va se mettre à la recherche d’une réserve de valeur ; quelque chose qui représente les heures de travail, les efforts et l’ingéniosité qu’une personne met dans sa journée. Quelque chose qui est universellement accepté dans les réseaux de troc, quelque chose de très prisé, de tangible, qui peut être tenu dans nos mains et qui est impossible à reproduire artificiellement. Les métaux précieux.

C’est ainsi qu’est né le concept de « l’argent », qui, en grande partie, a très bien fonctionné pendant des milliers d’années. Malheureusement, il y a des gens dans notre monde qui voient l’économie comme un outil de contrôle plutôt que comme un processus vital qui devrait être laissé à lui-même pour qu’il se développe naturellement.

L’idée de « monnaie fiduciaire », de l’argent qui n’a aucun caractère tangible et qui peut être créé sur un caprice par une source ou une autorité centrale, est plutôt nouvelle dans le grand ordre des choses. Il s’agit d’une abâtardisation du système monétaire original, beaucoup plus stable, qui existait avant qu’il ne soit ancré dans les produits de base comme le pétrole. Bien qu’elle prétende offrir une réserve de valeur plus « liquide », la vérité est que cela n’offre pas de réserve de valeur du tout.

Les fournisseurs de « monnaie fiduciaire », les banques centrales et les tenants de la globalisation, utilisent la dette sans cesse croissante comme un moyen d’alimenter cette monnaie, sans parler de la taxe cachée de l’inflation des prix. Lorsque les banquiers centraux s’emparent de la monnaie, ce n’est plus une représentation du travail ou de la valeur, mais un système d’asservissement qui écrase notre capacité à produire efficacement et à recevoir un juste rendement pour notre travail.

Il y a aujourd’hui beaucoup de gens dans le mouvement pour la liberté qui comprennent cette dynamique, mais même dans les cercles économiques alternatifs, il y en a qui ne comprennent pas le tableau global quand il s’agit des banques centrales et des mécanismes financiers. Il y a cette fausse idée que les monnaies papier sont l’élément vital de l’establishment et qu’il cherchera à protéger ces monnaies à tout prix. Cela aurait pu être vrai il y a 20 ans ou plus, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les choses changent.

Le roi de cette illusion est le dollar américain. En tant que monnaie de réserve mondiale, il est considéré par certains comme « intouchable », et pilier de la structure globaliste qui sera défendue pendant les nombreuses décennies à venir. La réalité, cependant, c’est que le dollar n’est rien de plus qu’une autre escroquerie sur papier pour les globalistes ; une farce qu’ils seront heureux de sacrifier afin de poursuivre leurs objectifs de centralisation complète du commerce global et donc de centralisation complète du contrôle de la survie humaine.

C’est-à-dire que le dollar est un tremplin pour eux, rien de plus.

Le véritable objectif des globalistes est un système économique dans lequel ils peuvent surveiller chaque transaction aussi petite soit-elle ; un système dans lequel il n’y a finalement qu’une seule monnaie, une monnaie qui peut être suivie, accordée ou supprimée à tout moment et sans préavis. Imaginez un monde dans lequel votre « réserve de valeur » est soumise à l’examen constant d’une monstruosité bureaucratique, et il n’y a aucun moyen de s’en cacher en utilisant le commerce privé comme un filet de sécurité. Imaginez un monde dans lequel vous ne pouvez pas tenir votre argent dans votre main, et l’accès à votre argent peut vous être refusé en appuyant sur un bouton si vous dépassez les bornes. C’est ce que les globalistes souhaitent vraiment.

Certains pourraient prétendre que ce genre de système existe déjà, mais ils se tromperaient eux-mêmes. Même si les monnaies fortes comme le dollar sont un cancer sur les marchés libres et la vraie production, elles offrent toujours une certaine intimité et peuvent être physiquement allouées et tenues dans votre main, ce qui les rend plus difficiles à confisquer. Les globalistes veulent prendre le contrôle total de ce cancer et le rendre pire encore.

La question se pose donc : comment envisagent-ils de passer de l’actuel système de la monnaie fiduciaire à leur économie du « nouvel ordre mondial » ?

Tout d’abord, ils s’efforceront de démolir de manière contrôlée le dollar comme monnaie de réserve globale. Ils y sont parvenus par le passé avec d’autres monnaies de réserve, comme la livre sterling, qui a été soigneusement déclassée sur une période de deux décennies juste après la Seconde guerre mondiale grâce à la vente par la France et les États-Unis de leurs bons du Trésor, ainsi qu’au retrait forcé de la livre sterling comme monnaie pétrolière. Cela a été fait pour laisser la place au dollar américain en tant que monnaie de remplacement après les accords de Bretton Woods en 1944.

Le dollar n’a pas atteint le statut de véritable réserve globale, cependant, jusqu’à ce que l’étalon-or eu été complètement abandonné par Nixon au début des années 1970, au moment où un accord a été conclu avec l’Arabie saoudite faisant du dollar une pétro-devise. Une fois que le dollar n’était plus ancré à l’or et que le marché global de l’énergie en était devenu dépendant, le sort de l’économie américaine était scellé.

Contrairement à la Grande-Bretagne et à la livre sterling, l’économie américaine est hyper-dépendante du statut de réserve globale du dollar. Alors que la Grande-Bretagne a souffert du déclin de la situation pendant des décennies après cette perte, y compris par de l’inflation et des taux d’intérêt élevés, les États-Unis connaîtront une douleur beaucoup plus aiguë. L’absence totale d’une capacité de production adéquate à l’intérieur des frontières américaines a fait de notre pays une société de consommation plutôt qu’une société de production. En d’autres termes, nous dépendons de la demande de notre monnaie en tant que réserve afin de pouvoir profiter de biens abordables provenant de sources extérieures (c’est-à-dire d’autres pays basés sur le secteur manufacturier).

Ajoutez à ce manque de capacité de production le fait que depuis dix ans, la Réserve fédérale a injecté des milliers de milliards de dollars dans les marchés financiers du monde entier. Cela signifie que des milliers de milliards de dollars sont détenus à l’étranger uniquement sur la promesse que ces dollars seront acceptés par les principaux exportateurs comme une réserve de valeur universelle. Si la confiance dans cette promesse est perdue, ces milliers de milliards de dollars pourraient revenir aux États-Unis par divers canaux [Comme l’immobilier, NdT], et le pouvoir d’achat de la monnaie s’effondrerait.

Le courant dominant américain se fait des illusions sur le fait que, même si un tel événement devait se produire, la transition pourrait se faire facilement. C’est incroyable, je sais, mais ne sous-estimez jamais la dissonance cognitive des personnes aveuglées par des préjugés.

La reconstruction d’une base de production aux États-Unis pour compenser la crise de la perte de la monnaie de réserve globale prendrait de nombreuses années, voire des décennies. Et cela dans le meilleur des cas. Avec une monnaie en chute libre et une inflation extrême des prix, le coût de la création d’une nouvelle industrie de production à grande échelle serait immense. Alors que la main-d’œuvre locale pourrait devenir bon marché (en comparaison avec l’inflation), tous les autres éléments de l’économie deviendraient très chers. [Et il manquerait des marchés à l’exportation, détenus par la Chine, l’Inde et l’UE, NdT].

Dans le pire des cas, il y aurait un effondrement complet de la société, probablement suivi d’une tentative de réaction totalitaire de la part du gouvernement. Dans ce cas, oubliez toute reprise économique financée par des fonds nationaux. Toute reprise future devrait être financée et gérée depuis l’extérieur des États-Unis. Et c’est là que nous voyons le plan globaliste prendre forme.

Les élites bancaires ont laissé entendre dans le passé qu’elles pourraient tenter de « réinitialiser » l’économie globale. Comme je l’ai mentionné dans de nombreux articles, le magazine internationaliste The Economist a parlé en 1988 de la suppression du dollar pour faire place à une monnaie globale, une monnaie qui serait introduite dans les masses en 2018. Cette introduction s’est en fait déroulée comme The Economist l’avait déclaré. Les systèmes de blockchain et de monnaie numérique, qui constituent le fondement prévu de la prochaine structure monétaire globaliste, ont fait l’objet d’une couverture sans précédent au cours des deux dernières années.  Ils font maintenant partie de la conscience publique.

Voici comment, à mon avis, le processus se déroulera

L’effondrement des marchés du crédit et du logement en 2008 a donné lieu à des mesures de relance sans précédent de la part des banques centrales, la Réserve fédérale étant en tête du peloton comme principale source d’inflation. Ce programme de renflouement et de relance via un assouplissement quantitatif a fait surgir une bulle encore plus grande, que de nombreux analystes alternatifs ont surnommé « la bulle de tout ».

La « bulle du tout » en pleine croissance n’englobe pas seulement les marchés boursiers ou immobiliers, mais aussi les marchés de l’automobile, les marchés du crédit, les marchés obligataires et le dollar lui-même. Tous ces éléments sont maintenant directement liés à la politique de la Fed. L’économie américaine n’est pas seulement dépendante des mesures de relance et des taux d’intérêt proches de zéro ; elle mourrait sans eux.

La Fed le sait bien. Le président Jerome Powell a fait allusion dans son compte rendu d’octobre 2012 à la crise qui pourrait survenir si la Fed mettait fin à ses mesures de relance, dénouait son bilan et augmentait ses taux.

Sans des mesures de relance constantes et sans cesse croissantes, la fausse économie va imploser. Nous en voyons déjà les effets alors que la Fed réduit son bilan de dix milliards de dollars par mois et relève les taux d’intérêt à leur « taux neutre d’inflation ». Les marchés de l’automobile, de l’habitation et du crédit sont en train de se retourner, et les marchés actions connaissent leur plus grande instabilité depuis le krach de 2008. Tout cela a été déclenché par le simple fait que la Fed a simplement exercé des hausses de taux progressives et des réductions de bilan.

Il est également important de noter que presque tous les rallyes boursiers américains des derniers mois ont eu lieu alors que les réductions de bilan de la Fed étaient gelées. Par exemple, au cours des deux dernières semaines et demie, les actifs de la Fed n’ont diminué que d’environ 8 milliards de dollars ; il s’agit essentiellement d’une ligne plate en terme de bilan. Cela ne devrait pas être surprenant, étant donné cette pause dans les réductions, (en tandem avec les mesures de relance pratiques de la Chine), que les actions aient atteint des sommets entre le début et la mi-janvier.

Cela dit, le resserrement de la Fed reprendra, soit par des hausses de taux, soit par des baisses d’actifs, soit par les deux en même temps. L’objectif de la Fed est de créer une crise. L’objectif de la Fed est de provoquer un crash. La Fed est un kamikaze qui se moque de ce qui arrive au système américain.

Mais qu’en est-il du dollar, en particulier ?

Les politiques de resserrement de la Fed ne se traduisent pas seulement par une crise des actions américaines ou d’autres marchés. Je vois trois principales façons de détrôner le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale.

1) Les économies émergentes sont devenues dépendantes des liquidités de la Fed au cours des dix dernières années. Sans un accès continu à l’argent facile de la Fed, des pays comme la Chine et l’Inde commencent à chercher des alternatives au dollar comme monnaie de réserve mondiale. Contrairement à la croyance populaire selon laquelle ces pays ne pourraient « jamais » se dissocier des États-Unis, le processus a déjà commencé. Et c’est la Fed qui a en fait créé la nécessité pour les marchés émergents de rechercher d’autres sources de liquidités que le dollar.

2) La guerre commerciale de Donald Trump est un autre événement de couverture pour la perte du statut de monnaie de réserve mondiale. J’aimerais souligner que la principale raison d’être des augmentations de droits de douane était d’équilibrer le déficit commercial. Mais celui avec la Chine a fait le contraire et ne cesse de se creuser chaque mois. Cela donne à penser que des droits de douane beaucoup plus élevés sur les produits venant de Chine seraient nécessaires pour réduire le déséquilibre.

Il faut aussi comprendre que le déficit commercial avec la Chine fait depuis longtemps partie d’un accord plus large. La Chine est l’un des plus gros acheteurs de la dette américaine dans le monde et a continué à utiliser le dollar comme monnaie de réserve mondiale. Si la guerre commerciale se poursuit cette année, ce n’est qu’une question de temps avant que la Chine, qui cherche déjà des solutions de rechange au dollar à mesure que la Fed resserre ses liquidités, commence à utiliser ses avoirs en bons du trésor et en dollars comme levier contre nous.

Des accords bilatéraux entre plusieurs pays qui réduisent les besoins en dollars sont régulièrement conclus aujourd’hui. Si la Chine, le plus grand exportateur/importateur du monde, cesse d’accepter le dollar comme monnaie de réserve mondiale, ou si elle commence à accepter d’autres devises en concurrence, alors de nombreux autres pays suivront son exemple.

3) Enfin, si la guerre des mots entre Trump et la Fed devait se concrétiser dans les faits, cela pourrait être utilisé par l’establishment pour saper la confiance dans le crédit américain. Si Trump cherche à fermer complètement la Fed, les globalistes se verraient offrir une autre distraction parfaite pour la mort du dollar. Je vois maintenant les gros titres – Le « reset » pourrait alors être présenté comme un « sauvetage » de l’économie globale après les « actions destructrices des populistes » qui « ont sombré dans la destruction financière » parce qu’ils étaient aveuglés par une « obsession de la souveraineté » dans un monde qui « nécessite la centralisation pour survivre ».

Les détails du passage à une monnaie globale sont moins clairs, mais là encore, nous avons des indices de la part des globalistes. The Economist suggère que l’économie américaine devra être démantelée et que le FMI interviendrait en tant qu’arbitre des marchés des changes à travers son système de panier de DTS. Ce plan a été repris récemment par le globaliste Mohamed El-Erian dans un article intitulé « La nouvelle vie des DTS ? ». El-Erian suggère également qu’une monnaie globale aiderait à combattre la « montée du populisme ».

The Economist note que les DTS ne serviraient que de « pont » vers la nouvelle monnaie globale. Les monnaies papier existeraient encore pendant un certain temps, mais elles seraient rattachées aux taux de change des DTS. Actuellement, le dollar ne vaut qu’environ 0,71 DTS. En cas de perte du statut de réserve globale, il faut s’attendre à ce que ce taux de change baisse considérablement.

Au fur et à mesure que la crise globale s’aggravera, le FMI suggérera un « retour » à un cadre monétaire plus gérable, et ce cadre sera basé sur la technologie de la blockchain et de la crypto-monnaie que le FMI a probablement déjà développée. Le FMI fait allusion à ce résultat dans au moins deux livres blancs distincts récemment publiés qui annoncent une nouvelle ère dans laquelle la cryptographie est la prochaine étape de l’évolution du commerce global.

Selon le rythme actuel de la guerre commerciale et du resserrement des liquidités de la Fed, je prévois que la dé-dollérisation touchera le grand public d’ici 2020. Le processus de « réinitialisation » du système monétaire global prendrait probablement au moins une décennie de plus à s’achever. L’intérêt globaliste pour leurs initiatives de développement durable « Agenda 2030 » suggère un calendrier sur une décennie.

Sans grande résistance, l’introduction de la société sans numéraire sera présentée comme une réponse naturelle et même « héroïque » par les globalistes pour sauver l’humanité de « l’égoïsme » des nationalistes destructeurs. Ils se pavaneront à travers le monde comme s’ils étaient des sauveurs, plutôt que les méchants qu’ils sont vraiment.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




Les guerres de Mammon

[Source : Pour une société au service de l’Humain]

Auteur : OSCAR FORTIN

oscar fortin
libre penseur

LA DÉMOCRATIE QUI NE FAIT PAS DU PEUPLE LE RESPONSABLE DE SES DÉCISIONS EST UNE TROMPERIE. 

LA RELIGION QUI NE RECONNAÎT PAS LA FOI COMME UN DON PERSONNEL DE DIEU EST UNE MANIPULATION.

LE BIEN COMMUN QUI NE SE FONDE PAS SUR LA JUSTICE ET LA VÉRITÉ EST UNE ESCROQUERIE.

Oscar Fortin


LES GUERRES DE MAMMON


CE QU’EN CONCLUT L’APOCALYPSE 

Le diable des temps modernes n’a rien  à voir avec ces images d’un diable portant des cornes, des griffes aux doigts et aux pieds, tenant dans sa main une lance pour vous transpercer le cœur et vous transformer en une ordure. Celui que nous rencontrons a plutôt belle-allure et tout ou à peu près tout pour convaincre et émerveiller. Il est un charmeur de premier plan.

Derrière cette belle allure, il y a l’hypocrisie, le mensonge, la manipulation et une ambition de pouvoir sans limites. Il a un peu l’allure de ce vendeur aimable, plein d’attention à votre égard, vous mettant en garde contre une crise monétaire, de quoi vous faire perdre tous vos biens. Il a pour vous une alternative qui vous mettra à l’abri de ces risques plus que probables. Vous lui faites confiance et vous lui laissez vos avoirs que malheureusement vous ne reverrez plus.

Ce personnage, aux fines allures, a entre ses mains tout ce qu’il faut pour transformer le vrai en faux, le faux en vrai, le bon en méchant et le méchant en bon. Ses ennemis seront toujours, inévitablement des « diables », des pas bons, des méchants à éliminer de la surface de la Terre. Ses objectifs « officiels » ne pourront qu’être « le mieux-être de l’Humanité », soumise et reconnaissante de ses interventions dans notre monde. Les « méchants » seront éliminés et les « bons » auront la voie ouverte pour jouir de tous les biens et pouvoirs de la terre. C’est là l’image du personnage et du grand rêve qu’il transmet en soutien à ses guerres de conquêtes et de domination.

Cette présentation met bien en évidence ces guerres qui surgissent d’un peu partout depuis le début de ce siècle.  Elles sont toutes amorcées sur la base du mensonge et de la diabolisation de ceux qui dirigent les pays à conquérir. C’est le cas de l’Irak avec ses armements de destruction massive, ce l’est également de Libye,  dirigée par un « Tyran » qui massacre son peuple, de Syrie, victime d’un dictateur qui maltraite ses  propres citoyens. Au moment d’écrire ces lignes, c’est également le cas du Venezuela, victime d’un régime politique qui transforme le peuple en esclave. Son président, Nicolas Maduro, bien qu’élu avec 68% des électeurs et électrices, n’en est pas moins un dictateur, un tyran à éliminer par tous les moyens. 

Il est évident que ces prétextes, de ce diable authentique, sont de pures créations visant à conquérir l’appui de l’opinion mondiale dans ses guerres de conquêtes et de domination. Ce maitre chanteur peut compter,  à tous les niveaux, sur la grande majorité des moyens de communication pour assurer la diffusion de ces bonnes nouvelles venant de ce sauveur d’humanité. On se souviendra des « bombardements humanitaires »  en Libye qui ont fait des centaines de milliers de morts. Faire de ces bombardements des actes humanitaires, c’est plus que spécial. En Syrie, ce fut le terrorisme qui servit de couverture, lequel allait se révéler un allié de premier plan pour combattre le régime de Bachar-el-Assad. Il en fut de même avec l’aide humanitaire que les casques blancs faisaient parvenir aux terroristes par des voies qui donnaient toujours l’impression d’avoir été victimes d’attaques terroristes. Tout ce beau monde marchait sous les ordres du dieu de la guerre. Le Venezuela de Chavez et de Maduro n’échappe pas à cette lignée d’interventions de celui qui se croit le dieu du monde. À ses yeux, Chavez devait disparaitre tout comme Maduro doit également disparaitre. 

Derrière ces guerres de pouvoir et de domination se cache la conquête des immenses richesses que représente chacun des pays, plus haut mentionnés. Le pétrole est l’une de ces richesses qui se retrouvent dans chacun de ces pays. Au Venezuela, il faut y ajouter l’or, le gaz, le diamant entre autres. 

Si tel est le cas de ce qui y est décrit plus haut, l’humanité en est rendue à une confrontation finale entre ce pouvoir impérial dominant le monde et cet autre pouvoir, celui des peuples, réclamant leur indépendance, leur souveraineté, l’usage de leurs richesses. Le cas du Venezuela illustre bien les avenants et aboutissants de ce combat final. L’ensemble des peuples de la terre se reconnait davantage dans la lutte que mène le peuple vénézuélien que dans celle de l’Empire qui cherche à se soumettre les peuples et à s’emparer de leurs richesses. 

Le voile sur ses mensonges est levé, ses ambitions sont connues, ses crimes sont dénoncés, son humanité n’est qu’écran de fumée. Il n’a que faire de la condition humaine des humbles de la terre, des victimes de ses guerres, du cri des peuples à leur indépendance, à leur souveraineté et au choix de leur régime politique, économique et social. Il n’a que faire des libertés individuelles et collectives. La seule liberté qui compte est celle qu’il s’attribue lui-même : être, en tout, le maitre du monde.
Comment se terminera cette histoire des guerres de l’Empire contre les peuples et les peuples contre l’Empire? 

Dans le livre de l’Apocalypse des croyants chrétiens, il y a la narration de ce que seront, selon l’auteur de ce livre, le déroulement de ce dernier combat et le sort qui sera réservé à ces maitres du monde….

…les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.


Apoc.21,8

Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!


Apocalypse 22:15

Voilà ce qui attend les maîtres du mensonge, de la manipulation, de l’illusionnisme. 

Dans un article antérieur sous le titre l’Armageddon ou la dernière des guerres, je développe davantage cette seconde partie de l’Apocalypse. Vous pouvez y accéder par ce lien. Vous y trouverez également le sort réservé aux peuples de la terre.
https://humanisme.blogspot.com/2012/01/armageddon-ou-la-derniere-des-guerres.html

Oscar Fortin
Québec, le 27 février 2019




Le Monde qui nous attend

[Source de l’article traduit : Les Crises]

[Note de NM : La vision de Chris Hedges peut sembler très pessimiste, mais de nombreux éléments sont déjà présents et d’autres proches de se manifester. Cependant, rien dans la matière ne semble éternel, pas même un tel monde totalitaire. L’accouchement d’un Nouveau Monde souhaitable pour l’Humanité se fera-t-il sans douleur ?]

Le Monde qui nous attend. Par Chris Hedges

Auteur : Chris Hedges

Source : Truthdig, Chris Hedges, 28-01-2019

Mr Fish / Truthdig

Par Chris Hedges

28 janvier 2019

Les élites dirigeantes ne sont que trop conscientes du fait que les piliers du pouvoir américain sont en voie de pourrissement. Ils savent que la délocalisation de l’industrie des États-Unis et la paupérisation de plus de la moitié de la population sont irréversibles. Le « shutdown » [arrêt des activités gouvernementales] autodestructeur du gouvernement n’a été qu’une des nombreuses menaces contre l’efficacité de l’administration de l’État. La dégradation des routes, des ponts et du transport public compliquent le commerce et les communications. Grâce aux réductions massives de l’impôt sur les sociétés consenties par l’administration Trump, le déficit de l’État explose, atteignant maintenant près d’un milliard de dollars et ne pourra pas être résorbé. La captation du système financier par les spéculateurs mondiaux entraîne, tôt ou tard, un nouvel effondrement financier. Le dysfonctionnement des institutions démocratiques, qui vomissent des escrocs comme Donald Trump et considèrent comme solutions de rechange des politiciens ineptes inféodés à des multinationales comme Joe Biden et Nancy Pelosi, scelle dans la pierre une nouvelle forme d’autoritarisme. L’érosion des piliers de l’État, y compris du corps diplomatique et des agences de régulation, fait de la force armée brutale la seule réponse aux conflits extérieurs et attise des guerres interminables et stériles.

La décadence interne est tout aussi inquiétante que le pourrissement
visible. Il y a au sein de toutes les classes sociales une perte de
confiance dans le gouvernement, une frustration généralisée, un
sentiment de marasme et de traquenard, une certaine amertume face aux
promesses non tenues et aux espoirs déçus, et une telle fusion entre
réalité et fiction que les discours tant publics que politiques ne sont
plus ancrés dans la réalité. La mystique indispensable au pouvoir a été
pulvérisée d’une part par l’isolement de la nation par ses alliés
traditionnels et d’autre part par son incapacité à formuler des
politiques rationnelles et à long terme, en particulier face à la
catastrophe environnementale. « Une société devient totalitaire lorsque
sa structure devient manifestement artificielle », a écrit George
Orwell. « Ce qui veut dire quand sa classe dirigeante ne tient plus son
rôle, mais ne réussit à s’accrocher au pouvoir que par la force ou la
fraude ». Nos élites ont épuisé la fraude. Il ne leur reste que la
force.

Les États-Unis sont comme un animal blessé qui rugit et se débat dans son agonie. La bête peut encore causer de terribles dommages, mais elle ne guérira pas. Ce sont les derniers jours d’agonie de l’Empire Américain. Le coup fatal sera porté quand le dollar ne sera plus la monnaie de réserve mondiale, processus déjà en cours. Le dollar va dégringoler, déclenchant une dépression sévère et conduisant à une exigence de retrait immédiat des forces armées à l’étranger.

Seth A. Klarman, qui dirige les fonds spéculatifs du Groupe Baupost, lequel gère environ 27 milliards de dollars, vient d’adresser à ses investisseurs une lettre de 22 pages qui donne à réfléchir. Il y fait remarquer que le ratio dette nationale/production intérieure brute de 2008 à 2017 a dépassé les 100 % et se rapproche de celui de la France, du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Espagne. Cette crise de la dette pourrait bien faire « germer » la prochaine crise financière, tel est son avertissement. Il dénonce la détérioration de la « cohésion sociale » dans le monde entier, et ajoute : « on ne peut pas continuer comme si de rien n’était au milieu de manifestations constantes, d’émeutes, de fermetures d’entreprises et de tensions sociales croissantes ».

« Il n’y a pas moyen de savoir quel est le seuil de la dette à ne pas
franchir, mais l’Amérique atteindra inévitablement un point d’inflexion
au-delà duquel le marché de la dette, devenu soudain sceptique,
refusera de continuer de prêter à des taux supportables », écrit-il. «
Quand une telle crise frappera, il sera probablement trop tard pour
remettre de l’ordre dans la maison ».

Les élites dirigeantes, inquiètes de l’effondrement financier
imminent, se bousculent pour renforcer des formes de contrôle juridiques
et économiques afin de contrecarrer ce qu’elles redoutent, c’est à dire
la généralisation de l’agitation sociale dont on peut voir les formes
naissantes dans les grèves des enseignants américains et dans les
manifestations des « gilets jaunes » en France.

Les élites au pouvoir reconnaissent que l’idéologie en vigueur du néolibéralisme a perdu de son crédit auprès de la sphère politique. Voilà qui oblige les élites à des alliances peu recommandables avec les néofascistes, qui aux États-Unis sont représentés par la droite Chrétienne. Ce fascisme christianisé comble rapidement le vide idéologique de Trump. Il est incarné par des personnalités telles que Mike Pence, Mike Pompeo, Brett Kavanaugh et Betsy DeVoss.

Dans sa forme la plus virulente, celle qui s’exprimera à partir du
moment où la crise économique sera déclarée, le fascisme Chrétien va
chercher à purger la société de celles et ceux qui sont qualifié.es de
déviants sociaux, notamment les immigrants, les musulmans, les artistes
et les intellectuels « humanistes laïques », les féministes, les
homosexuels, les amérindiens et les criminels – en grande partie pauvres
et de couleur – sur la foi d’une interprétation pervertie et hérétique
de la Bible. L’avortement sera illégal. La peine de mort sera requise
pour un large éventail de crimes. L’éducation sera dominée par une
vision suprémaciste blanche de l’histoire, l’endoctrinement,
l’enseignement du créationnisme ou « dessein divin ». Robert E. Lee,
Joseph McCarthy et Richard Nixon feront partie du panthéon des nouveaux
héros américains. L’État présentera la majorité blanche comme étant la
victime.

Comme toute forme de totalitarisme, ce fascisme chrétien se pare
d’une sorte de piété hypocrite, et promet un renouveau tant moral que
physique. La dégradation de la culture de masse, celle qui célèbre le
sadisme sexuel, la violence brutale et le dysfonctionnement individuel,
ses fléaux de dépendance aux opiacés, de suicide, de jeu et
d’alcoolisme, ainsi que le chaos social et le dysfonctionnement du
pouvoir, donneront de la crédibilité à la promesse des fascistes
chrétiens d’un retour à une pureté « chrétienne » .Toutes les libertés
civiles seront étouffées par le manteau de cette piété.

Inhérente à toute idéologie totalitaire se trouve une inquisition
permanente contre des groupes qui seraient clandestins et sinistres, et
qui sont tenus pour responsables du déclin du pays. Les théories du
complot, qui caractérisent déjà la vision du monde selon Trump, vont
proliférer. La rhétorique du pouvoir en place va ébranler la population,
passant de la défense de l’individualisme et des libertés personnelles à
l’appel à une soumission abjecte auprès de ceux qui se réclament de la
parole de la nation et de Dieu, du caractère sacré de la vie à la
défense de la peine de mort, de la violence policière et militaire sans
frein, de l’amour et la compassion à la peur de passer pour hérétique ou
traître. On glorifiera une hyper-masculinité grotesque. La violence
sera reconnue comme le mécanisme pour purifier du mal la société et le
Mal. On niera ou on déformera les faits. Les mensonges deviendront des
vérités. Le langage politique relèvera de la dissonance cognitive. Plus
le pays déclinera, plus la paranoïa et la folie collective se
répandront. Tous ces éléments sont déjà présents, sous diverses formes,
au sein de notre culture et de notre démocratie défaillante. Ils vont
s’affirmer à mesure que le pays périclite et que la peste totalitaire se
répand.

Comme dans tous les États en déliquescence, les oligarques en place
se retrancheront dans des enceintes fortifiées, dont un grand nombre est
déjà en préparation, où ils auront accès à des services de base, tels
que soins, éducation, eau, électricité, sécurité, services auxquels le
reste de la population n’aura pas accès. Le gouvernement central sera
réduit à sa plus simple expression – à savoir sécurité intérieure et
extérieure, et recouvrement des impôts. La vie de la plupart des
citoyens sera paralysée par une extrême pauvreté. Tous les services
essentiels autrefois assurés par l’État, qu’il s’agisse des services
publics ou des services de base de la police seront privatisés, et
auront un coût inaccessible aux personnes sans moyens. Les ordures
s’empileront dans les rues. La criminalité explosera. Le réseau
électrique et les systèmes d’alimentation en eau – décrépits, mal
entretenus et gérés par des entreprises – connaîtront de nombreux
épisodes de coupure.

Les media deviendront franchement orwelliens, débattant à l’infini
d’un avenir radieux et faisant comme si l’Amérique restait une
superpuissance. Aux vraies informations se substitueront des commérages
politiques – une déformation déjà bien avancée – tout en insistant sur
le fait que le pays est en phase de reprise économique ou sur le point
d’y entrer. Ils refuseront de s’attaquer à l’aggravation toujours
croissante des inégalités sociales, de la détérioration du milieu
politique et de l’environnement, et des débâcles militaires. Ils auront
pour rôle premier de maintenir l’illusion auprès d’un public atomisé,
rivé sur ses écrans, dont l’attention sera détournée de la déroute en
cours et ne verra dans la détresse générale qu’un malheur personnel. La
dissidence aura d’autant plus de mal à se faire entendre que les
critiques sont censurés et désignés comme responsable du déclin. Il y
aura une prolifération de groupes et de crimes haineux tacitement
autorisés et cautionnés par l’État. Les fusillades collectives seront
monnaie courante. Les plus faibles – particulièrement les enfants, les
femmes, les handicapés, les malades et les personnes âgées – seront
exploités, abandonnés ou maltraités. Les forts auront tous les pouvoirs.

Il y aura toujours moyen de se faire de l’argent. Les entreprises
vendront tout et n’importe quoi du moment qu’il y a profit – sécurité,
stocks alimentaires rares, combustibles fossiles, eau, électricité,
éducation, soins médicaux, transports – forçant les citoyens à
s’endetter de plus en plus jusqu’à ce que leurs maigres biens soient
saisis quand ils ne pourront pas rembourser. La population carcérale,
déjà la plus importante au monde, va encore augmenter, tout comme un
nombre croissant de citoyens devra porter un bracelet électronique 24
heures sur 24. Les grandes entreprises ne paieront pas d’impôt sur le
revenu, ou au mieux une taxe symbolique. Elles seront au-dessus des
lois, et pourront maltraiter et sous-payer les travailleurs tout comme
elles pourront polluer l’environnement sans contrôle ni contrainte.

A mesure que l’inégalité des revenus se creusera, les géants
financiers comme Jeff Bezos, qui pèse 140 milliards de dollars,
deviendront de de plus en plus des esclavagistes modernes. Ils
présideront des empires financiers, dont les employés appauvris vivront
dans des camping-cars et des caravanes délabrés tout en trimant 12
heures par jour dans de vastes entrepôts mal ventilés. Ces employés, qui
ne percevront que des gages de subsistance, seront constamment
enregistrés, surveillés et contrôlés par des appareils numériques. Ils
seront virés quand les conditions de travail pénalisantes auront affecté
leur santé. Pour de nombreux employés d’Amazon, le futur, c’est
maintenant.

Le travail sera une forme de servage pour tous excepté pour les
élites supérieures et les dirigeants. Jeffrey Pfeffer, dans son livre «
Dying for a Paycheck : How Modern Management Harms Employee Health and
Company Performance – and What We Can Do About It » (Mourir pour une
fiche de paie : comment la gouvernance actuelle altère la santé des
employés et les résultats de l’entreprise – et ce qu’on peut y faire),
cite un sondage dans lequel 61 % des employés déclarent que le stress au
travail les a rendus malades, et 7 % ont déclaré avoir dû être
hospitalisés en conséquence. Le stress du surmenage au travail,
écrit-il, peut causer 120 000 morts chaque année aux États-Unis. En
Chine, on estime qu’un million de personnes meurent chaque année de
surmenage.

Voilà le monde que nous préparent les élites : il s’agit de nous
dépouiller de nos libertés par la mise en place de mécanismes juridiques
et de forces de sécurité intérieure.

Nous aussi, nous devons commencer à nous préparer à cette dystopie
[Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire
organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le
bonheur. Une dystopie peut également être considérée, entre autres,
comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une
contre-utopie], non seulement pour assurer notre survie, mais aussi pour
construire des mécanismes qui permettront de l’atténuer et essayer de
renverser le pouvoir totalitaire que nos élites espèrent exercer.
Alexander Hertzen, qui, il y a un siècle, expliquait à un groupe
anarchiste comment renverser le Tsar de Russie, et leur rappelait qu’il
était de leur devoir de ne pas sauver un système à l’agonie, mais de le
remplacer : « Nous pensons être les médecins, alors que nous sommes la
maladie ». Tout effort pour réformer le système américain est en fait
une capitulation. Aucun progressiste du Parti Démocrate ne va se lever,
prendre le contrôle du Parti et nous sauver. Il n’y a qu’un seul parti
au pouvoir, le parti des grandes entreprises. Il est possible qu’il
s’engage dans des guéguerres intestines et fratricides, comme il l’a
fait lors du récent shutdown du gouvernement. Il peut se chamailler
autour du pouvoir et des rapines qui l’accompagnent. Il peut s’habiller
d’un emballage de tolérance au sujet des femmes, des droits des LGBT et
de la dignité des personnes de couleur, mais il n’y a aucune divergence
sur les fondamentaux : la guerre, la sécurité intérieure, et la
domination des grandes entreprises.

Il nous faut entrer dans la désobéissance civile organisée et nous
engager dans des formes de non-coopération afin d’affaiblir le pouvoir
de ces grandes entreprises. Nous devons avoir recours, comme en France, à
une instabilité sociale généralisée et dans la durée pour contrer le
dessein de nos grands patrons. Nous devons nous libérer de notre
dépendance aux grandes entreprises afin de bâtir des communautés
solidaires indépendantes et des formes de pouvoir alternatives. Nous
serons d’autant plus libres que notre besoin des grandes entreprises
diminue. Cela sera vrai dans tous les aspects de notre vie, y compris la
production alimentaire, l’éducation, le journalisme, l’expression
artistique et le travail. La vie devra être communautaire, car personne,
à moins de faire partie de l’élite au pouvoir, n’aura les ressources
nécessaires pour survivre seul.

Plus longtemps nous prétendrons que ce monde dystopique n’est pas
près d’arriver, plus nous serons pris au dépourvu et désemparés quand il
sera là. L’objectif de l’élite au pouvoir est de divertir, de nous
effrayer et de nous rendre passifs pendant qu’ils construisent leurs
structures draconiennes d’oppression ancrées dans cette sombre réalité.
C’est à nous qu’il revient de mesurer nos pouvoirs. Le nôtre, contre le
leur. Et même si nous ne pouvons pas changer le fond des choses, nous
pouvons au moins créer des enclaves autonomes dans lesquelles nous
pourrons approcher la liberté. C’est à nous d’entretenir les braises
ardentes d’un monde basé sur l’entraide, plutôt que sur l’exploitation
réciproque. Et étant donné ce qui nous attend, c’est cela qui sera une
victoire.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 28-01-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.




Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé

[Source : Le Saker Francophone]

Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé


Par Brandon Smith – Le 13 mars 2019 – Source Alt-Market.com

Depuis quelques années, depuis au moins 2014, l’expression « reset économique global »
circule dans le monde financier. Cette expression est principalement
utilisée par des institutions globalistes comme le Fonds monétaire
international (FMI) pour décrire un événement dans lequel le système
actuel, tel que nous le connaissons, s’éteindra ou évoluera vers un
nouveau système où le « multilatéralisme » deviendra
la norme. La réinitialisation est souvent décrite de manière ambiguë.
Les élites bancaires du FMI mentionnent généralement les résultats
finaux du changement, mais elles en disent peu sur le processus pour y
parvenir.

Ce que nous savons, c’est que l’intention des globalistes est d’utiliser cette réinitialisation pour créer un système monétaire plus centralisé et une économie globale micro-gérée. Au cœur de cette nouvelle structure se trouverait le FMI ainsi que peut-être la BRI et la Banque Mondiale. C’est un plan qui a été ouvertement soutenu par les gouvernements occidentaux et orientaux, y compris la Russie et la Chine.

Comme nous l’avons vu, les détails sont rares et difficiles à relier
entre-eux, mais le FMI décrit l’utilisation de frontières ouvertes et de
migrations humaines pendant la réinitialisation comme un moyen de
transférer des capitaux de diverses parties du monde. C’est une façon
inédite, sinon totalement insensée, de transférer des richesses qui n’a
de sens que si l’on comprend que l’objectif globaliste est de conjurer
délibérément une catastrophe géopolitique.

Le FMI affirme également que la technologie de la blockchain rendra le transfert de capitaux plus facile et plus efficace dans cet environnement futur, ce qui explique le soutien globaliste enthousiaste au développement de cette  technologie et des crypto-monnaies, malgré l’idée répandue dans ces cercles que la blockchain pourrait rendre les banquiers « obsolètes ».

Le FMI reconnaît également qu’entre-temps un ralentissement des flux
de capitaux s’est produit, et que ce ralentissement se poursuit depuis
le crash de 2008. Ce qu’ils n’admettent pas explicitement, c’est que le
crash de 2008 n’a jamais pris fin et que le déclin auquel nous assistons
aujourd’hui n’est qu’un prolongement de la récession/dépression qui a
commencé il y a dix ans.

Certains faits sont devenus évidents pour toute personne sensée au cours de la dernière année. Premièrement, lorsque la Réserve fédérale a commencé à resserrer ses politiques de relance en relevant les taux d’intérêt et en réduisant les actifs de son bilan, l’économie globale a recommencé à enregistrer de fortes baisses, à un niveau sans précédent depuis la crise du crédit. J’ai prédit ce résultat dans mon article « Banque centrale prête à faire éclater la Bulle de Tout », publié en janvier 2018. Le plongeon a commencé dans presque tous les secteurs de l’économie, du logement au marché automobile, en passant par les marchés du crédit et la vente au détail. Aujourd’hui, même au niveau de l’emploi, dont les chiffres sont fortement manipulés à la hausse, la situation commence à vaciller.

Les médias grand public affirment que cette récession est nouvelle.
Ce n’est pas le cas. Ce qui a commencé en 2008 était une implosion
épique de plusieurs économies nationales, et ce que nous voyons en 2019
est l’aboutissement final de ce processus, la fin du jeu.

Ce n’est pas une coïncidence si le ralentissement a commencé juste
après que la Fed a commencé à resserrer les mesures de relance en 2017.
Avec une légère hausse des taux d’intérêt et des baisses modérées de son
bilan, toutes les conditions qui avaient affaiblies l’économie en 2008
reviennent soudainement. Ce que cela nous indique, c’est que l’économie
américaine et certaines parties de l’économie globale ne peuvent
survivre sans une stimulation constante et toujours croissante de la
banque centrale. Dès que le stimulus disparaît, les problèmes
reviennent.

Cela signifie-t-il que les banques centrales tenteront de maintenir l’assouplissement quantitatif pour toujours ? Non, ce n’est pas le cas. Jusqu’à présent, la Fed n’a pas du tout capitulé sur la voie du resserrement. En fait, la Fed a presque doublé ses resserrements de bilan habituels entre le 30 janvier et la fin février, vendant plus de 65 milliards de dollars sur une période de 30 jours. La Fed n’a pas non plus modifié ses projections pour deux autres hausses de taux d’intérêt cette année. Cela signifie que tous les discours des deux derniers mois sur le fait que la Fed est devenue « dovish » n’avaient aucun sens. Mettant de côté leur rhétorique et regardant leurs actions, la Fed a toujours été aussi « hawkish » que d’habitude.

Les seules personnes qui pourraient trouver que ce sont des
informations sont la plupart des négociants en bourse, qui ignorent tous
les autres indicateurs défaillants et semblent se contenter de baser
leurs projections économiques sur les seules actions. Mettons de côté le
fait que les actions ont plongé en décembre dans un territoire de
marché presque baissier. Le rebond de janvier et février les a convaincu
que la Fed intervient et ne laissera pas l’économie s’effondrer. Mais
l’équipe de protection est sur le point d’arracher le tapis sous leurs
pieds après les avoir dressés comme des chiens de Pavlov salivant au son
du mot « accommodant ».

Leur état d’esprit est fondé sur une foule d’hypothèses erronées.

Pour être clair, alors que la Fed s’est montrée favorable à l’accommodement dans ses déclarations publiques, ce n’est pas la banque centrale américaine qui est intervenue sur le plan monétaire pour bloquer la chute des actions. Il s’est agi en fait de la banque centrale chinoise, qui a injecté des milliards de dollars dans les marchés globaux au moment opportun.

Les mesures de relance prises par la Chine, conjuguées à l’achat de fonds de pension au début de l’année, ont permis d’éviter des pertes supérieures à 20 %, mais les marchés se sont heurtés à des résistances à la hausse. En l’absence de nouvelles mesures de relance de la part de la Fed, les actions ont atteint des sommets à plusieurs reprises mais refusent de se rapprocher de leurs précédents sommets. Cela donne à penser que ce rebond de deux mois est terminé et que les marchés actions redescendront maintenant à leur plus bas niveau de décembre et au-delà. Si les projections que j’ai faites en janvier sont correctes, le Dow Jones se situera entre 17 000 et 18 000 points entre la fin mars et avril.

La façade est en train de fondre lentement mais sûrement, non seulement dans le domaine économique, mais aussi partout ailleurs. J’avais prédit à la fois le succès du vote du Brexit et la victoire de Trump en 2016 sur la base de la théorie selon laquelle les globalistes permettraient ou même aideraient les populistes à prendre pied sur la scène politique, pour ensuite leur écraser le système économique sur la tête et les rendre responsables de cette catastrophe. Jusqu’à présent, ma théorie s’avère exacte.

La guerre commerciale de Trump se poursuit sans relâche, malgré les
affirmations de plusieurs selon lesquelles elle se terminerait
rapidement. Actuellement, il n’y a pas de plan pour un sommet en mars
entre Trump et Xi, et la possibilité d’un sommet à court terme a été
remise en question lorsque les négociations de Trump avec la Corée du
Nord sont tombées à l’eau le mois dernier. Les négociations sont une
farce et ne sont pas destinées à réussir. Je continue de maintenir ma
position que la guerre commerciale est une distraction planifiée et que
Trump joue un rôle dans la pièce dramatique globaliste.

La façade Donald Trump en tant que « candidat populiste »
se dégrade rapidement. Son gouvernement est rempli de goules venant des
think-tanks et d’élites bancaires, ce qui n’est donc pas une surprise.
Mais il y a encore des analystes qui croient naïvement que Trump joue
aux « échecs 4D » et qu’il n’est pas le joueur de
flûte qu’il semble être maintenant. Ce que je vois, c’est un président
qui a prétendu pendant sa campagne électorale qu’il « drainerait le marais »
des élites, puis qui a empilé dans son cabinet certaines des pires
élites de Washington D.C. Ce que je vois, c’est un président qui s’est
opposé aux mesures de relance de la Fed et à la fausse bonne santé
boursière pendant sa campagne électorale, et qui est maintenant si
complètement attaché au marché boursier que tout crash lui sera
désormais imputé peu importe les faits. Ce que je vois, c’est un bouc
émissaire volontaire, un président qui va volontairement échouer.

En ce qui concerne le Brexit, je continue de prédire qu’il n’y aura
pas d’accord et que c’est à dessein. L’accord sur le Brexit avec l’UE
devrait être conclu dans les prochaines semaines. Un résultat « sans accord »
serait une excuse parfaite pour une crise financière majeure en Europe,
et c’est pourquoi je pense que cela va se produire. Tandis que les
mouvements souverainistes américains seront tenus responsables du crash à
travers Trump, les mouvements souverainistes britanniques seront
responsables d’un crash en Europe à travers le Brexit.

Il est important de rappeler au public que ce récit est totalement
faux. L’économie est dans un état de mort clinique depuis 2008. Les
mesures de relance de la banque centrale ont agi comme une sorte de
formaldéhyde budgétaire, empêchant les signes visibles du crash de se
manifester pendant 10 ans, mais créant également une bulle encore plus
grande et plus destructrice que celle qui l’avait précédée. La « Bulle de Tout » est maintenant prête à exploser avec un maximum de dégâts espérés.

La Fed a entamé le processus de resserrement pour une raison ; l’establishment est prêt à amorcer le « reset économique global »,
et elle a ses boucs émissaires populistes en place. L’effondrement des
fondamentaux est revenu à la mi-2018, et je crois que cet effondrement
sera finalement reconnu publiquement par les médias à la mi-2019.

Tout cela est décrit dans les entretiens et les documents du FMI
auxquels j’ai fait référence ci-dessus, la centralisation totale du
cadre économique global, géré par le FMI. Ils décrivent cela comme un « multilatéralisme » ou un « ordre global multipolaire » ; cela a pour but de nous faire croire qu’il s’agit d’une « décentralisation ».
Ce n’est pas le cas. Ils ont l’intention de passer d’une structure
économique unipolaire à une autre structure économique unipolaire encore
plus centralisée. C’est tout.

Le crash lui-même n’est qu’un moyen d’arriver à une fin. Il s’agit
d’un outil permettant d’exercer un effet de levier financier et
psychologique sur le public. La bulle de tout a été créée pour une
raison. La Fed a mené une politique de resserrement à un moment de
faiblesse économique au cours de la dernière année pour une raison. Le
timing de la guerre commerciale de Trump et de l’échec des sommets est
arrivé pour une raison. Le timing du chaos du Brexit arrive maintenant
pour une raison. Aujourd’hui, les globalistes débranchent le système de
survie économique ; le crash est le fruit d’un travail et les mouvements
souverainistes sont censés en supporter le blâme.

La meilleure solution à l’heure actuelle est de forcer
continuellement les banques centrales à reconnaître leur culpabilité.
Les militants de la liberté doivent se concentrer sur elles et sur leur
participation criminelle au sabotage économique, et nous ne pouvons pas
présumer qu’un quelconque gouvernement ou dirigeant politique sera
favorable à notre cause. Les globalistes sont à l’origine de la crise,
et nous devrons la traverser en veillant à ce qu’ils soient tenus de
rendre des comptes.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Horizon 2025 : disparition de l’argent liquide…

[Source : Le Saker Francophone]

Horizon 2025 : disparition de l’argent liquide…


… Le directeur général de la
Banque des règlements internationaux [BRI ] expose sa vision des
monnaies numériques des banques centrales


Par Steven Guinness – Le 4 avril 2019 – Source stevenguinness

Steven Guinness

Le
comportement des banquiers centraux ne fait rarement –  sinon jamais –
l’objet d’une couverture soutenue dans la presse nationale. En dehors
des principaux circuits économiques, on remarque rarement les
développements au sein d’institutions telles que le Fonds monétaire
international [FMI] et la Banque des règlements internationaux [BRI]. Au
lieu de cela, l’attention se limite au dernier cycle de théâtre
politique qui sert à dissimuler les actions et les intentions des
planificateurs mondialistes.

Alors que la colère du Brexit gagnait en intensité le mois dernier, le directeur général de la BRI, Agustin Carstens, a prononcé un discours lors de la conférence Whitaker de la Central Bank of Ireland 2019. Sous la rubrique « L’avenir de l’argent et des paiements », Carstens a exposé la vision de longue date des mondialistes, à savoir acquérir le contrôle total du système financier international en supprimant progressivement ce que le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney a appelé les « actifs corporels », c’est-à-dire l’argent physique.

Le récit sur l’avenir de l’argent est promu activement
par la BRI et le FMI depuis l’avènement du Brexit et la présidence de
Donald Trump. Voici quelques liens vers des discours prononcés à la fois
par Christine Lagarde et Agustin Carstens :

L’intention de réformer le système de paiements nationaux est au cœur de la vision d’une économie mondiale entièrement numérisée. Le Royaume-Uni utilise Real-time gross settlement (RTGS), qui facilite la majorité des paiements en Grande-Bretagne. Victoria Cleland, de la Banque d’Angleterre, a souligné à de nombreuses reprises que le « renouvellement fondamental » du système se faisait par choix plutôt que par nécessité. Cela indiquerait que RTGS fonctionne bien dans son contexte actuel, mais la BOE – ainsi que la Banque centrale européenne – a été chargée de mieux contrôler ses systèmes de paiement respectifs.

Comme Cleland l’a confirmé dans plusieurs discours, des tests sur un RTGS amélioré ont démontré que la technologie de grand livre distribué (DLT) pouvait se connecter à l’avenir. Blockchain est une forme de DLT et, par extension, il fonctionne conjointement avec des devises telles que le Bitcoin. En février 2019, Cleland a laissé entendre que son intention de finaliser la réforme du RTGS d’ici 2020 avait été repoussée à 2025 :

Nous prévoyons l'achèvement en 2025, avec un certain nombre d'états de transition pour y parvenir. Ce que nous voulons réaliser est plus ambitieux maintenant, et nous effectuons un travail passionnant en matière d’innovation et de recherche de moyens pour faire venir des participants.

L’année 2025 est potentiellement importante, comme nous le verrons plus tard.

Revenant au discours de Carstens à la Banque centrale d’Irlande, il a
expliqué à quel point les réformes du système de paiement avaient été « peu fréquentes » au fil des décennies, les modifications globales sur la nature de la monnaie étant « encore plus rares ».

Mais à présent, les tentatives pour créer de nouvelles formes
d’argent ou pour concevoir de nouvelles méthodes de paiement
apparaissent presque chaque semaine.

Les nouvelles méthodes de paiement font en partie référence à des services tels que TransferWise, qui ont été les pionniers de l’introduction de comptes sans frontières qui permettent aux personnes de conserver jusqu’à quarante devises à la fois, avec la possibilité de les convertir à tout moment. De nouveaux modes de paiement tels que celui-ci, nés de la crise financière de 2008, contournent complètement l’usage des billets de banque et des pièces de monnaie. L’argent ne peut être envoyé, reçu ou converti que par voie électronique, contrairement aux banques et aux agences de voyages qui offrent toujours de l’argent physique. TransferWise met en valeur son service avec le slogan « la sécurité de la banque, sans la banque ».

Pour ce qui est des « nouvelles formes de monnaie »,
M. Carstens explique que le système actuel de banques centrales
émettrices de billets et de banques commerciales fournissant de la
monnaie électronique doit être réformé – sous la forme de monnaies
numériques des banques centrales Central Bank Digital Currencies (CBDC).

CBDC autoriserait les particuliers et les entreprises à effectuer leurs paiements par voie électronique en utilisant de l’argent émis par la banque centrale. Ils pourraient aussi déposer de l’argent directement à la banque centrale et utiliser des cartes de débit émises par la banque centrale elle-même.

Il apparaît que deux phases de la réforme – celle des systèmes de
paiement et celle de la façon d’utiliser la monnaie – sont en cours de
réalisation simultanée.

Dans des articles précédents, j’ai expliqué comment les mondialistes utilisent invariablement la méthode des petits pas pour mettre en œuvre des changements au sein du système financier. La BRI a elle-même soulevé la question dans son dernier rapport trimestriel de 2017. Lorsqu’elles cherchent à centraliser davantage le pouvoir, les banques centrales travaillent avec discrétion. Cela peut prendre plusieurs années, voire des décennies, pour qu’un plan devienne réalité.

En ce qui concerne les CBDC, il n’est pas surprenant de voir M. Carstens parler de « banques qui choisissent de pénétrer prudemment dans un nouveau territoire » :

Le système monétaire est la colonne vertébrale du système financier. Avant d'ouvrir le patient pour une opération chirurgicale majeure nous devons comprendre toutes les conséquences de ce que nous faisons.

Oubliant les métaphores éculées, ce n’est un secret pour personne que
la seule chose qui préserve le système actuel des monnaies fiduciaires
est le niveau de confiance que vous et moi leur accordons. Mais la
confiance n’est pas une construction physique, mais plutôt une croyance.
Comme le mentionne Carstens, sur le plan économique, la confiance peut
être compromise par « des dévaluations monétaires, une
hyperinflation, des perturbations du système de paiement à grande
échelle ou des défaillances bancaires »
.

Le constat général commence à se dégager lorsque Carstens déclare que
le débat autour des CBDC n’a pas trait à la technologie utilisée, mais « en partie à la baisse potentielle de l’utilisation des espèces ». C’est un exercice de gestion de la perception [enfumage en novlangue, NdT].
Il souhaite que l’accent soit mis sur la disparition des actifs
physiques [pièces et billets] plutôt que sur la transformation du
fonctionnement de l’argent numérique. L’idée est que la disparition du cash soit perçue comme une conséquence organique plutôt que préméditée.

Deux variantes de CBDC sont citées. La première est une variante de
gros qui serait utilisée principalement pour les paiements
interbancaires. La seconde est une CBDC de détail qui serait accessible
au public :

Cela pourrait être basé sur des jetons numériques ou sur des comptes. Cela signifierait que vous et moi pourrions ouvrir des comptes bancaires directement auprès de la banque centrale.

Comme c’est souvent le cas lorsque de puissants chefs d’institutions
parlent, l’agenda sous-jacent se fraye un chemin à la vaseline :

Comme les espèces, un CBDC pourrait être et serait disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. À première vue, peu de choses changent pour les gens, disons, s'arrêter au supermarché au retour du travail [sans passer par le distributeur]. Lui ou elle n’aurait plus l’option de payer en espèces. TOUS LES ACHATS SERONT ÉLECTRONIQUES.

C’est la confirmation que si les CBDC sont mises en place dans le
futur, cela entraînerait l’abolition de la monnaie physique. Chaque
centime que vous possédez serait stocké dans le système financier.

Cela ne s’arrête pas là :

À partir de là, des différences commencent à émerger. Un CBDC n'est pas nécessairement anonyme, comme l'argent. Et contrairement aux espèces, il pourrait payer ou recevoir des intérêts.

Parlons de chacun d’eux à tour de rôle. Pour que les mondialistes
acquièrent le plein contrôle du système financier, il faut mettre fin à
la capacité des citoyens de conserver leur argent anonymement. Les
arguments de l’épouvantail en faveur de cet événement ont déjà
été plébiscités par les médias – du financement illicite du terrorisme
au blanchiment d’argent. Des efforts concertés sont déployés pour
encourager les gens à regarder avec suspicion ceux qui préfèrent traiter
avec de l’argent liquide. En y regardant de plus près, l’objectif est
de pouvoir suivre chaque paiement, ce qui n’est actuellement pas
possible si vous choisissez de payer en espèces. Par conséquent, il est
essentiel d’éliminer la possibilité d’utiliser des billets de banque et
des pièces de monnaie.

L’utilisation des taux d’intérêt dans un système de CBDC est
également préoccupant. À l’heure actuelle, si vous détenez de l’argent
physique, il n’est pas vulnérable à une fluctuation des taux ce n’est
pas le cas de l’argent détenu sur un compte bancaire. Même dans ce cas,
il peut facilement être transféré vers un système offrant un meilleur
taux, ou peut finalement être totalement retiré en faveur
d’argent liquide entre vos mains. Avec les CBDC, vous seriez bloqué. Des
taux positifs continueraient de vous payer des intérêts. Mais qu’en
est-il si les taux deviennent négatifs dans tout le système bancaire ?
Dans ce scénario, vous devrez payer pour pouvoir conserver votre
argent dans la banque, sans aucun moyen de contrecarrer de telles
mesures.

En bref, la perte de l’anonymat et l’exposition à des taux négatifs
signifieraient une servitude envers le système bancaire. À défaut de
transférer des avoirs en métaux précieux, les citoyens n’auraient aucun
moyen d’y échapper.

Carstens poursuit en suggérant que les banques centrales pourraient
un jour offrir des comptes de dépôt, en contournant les banques
commerciales traditionnelle :

Si les dépôts bancaires sont transférés à la banque centrale, les prêts devront également être transférés. La banque centrale se chargerait des prêts.

En utilisant le scénario selon lequel les clients choisissent de
placer de l’argent dans la devise numérique d’une banque centrale ou
directement sur un compte de dépôt, M. Carstens a déclaré :

Il n’est pas exagéré d’imaginer l’émergence d’une prime, par laquelle un euro de dépôts à la banque commerciale achète moins d’un euro en monnaie numérique de la banque centrale.

Pour évaluer le discours dans son ensemble, ces éventualités
dépendent du succès de la mise en œuvre des CBDC. Pour que cela se
produise, l’argent physique doit être progressivement supprimé. Alors
que les banques centrales travaillent sur des concepts pour les CBDC,
elles ne semblent pas encore en mesure de les mettre en œuvre. Selon
Carstens, « très peu de banques centrales pensent qu’il est probable qu’elles créeront un CBDC à court et à moyen terme. » Une des raisons est que « la demande de numéraire n’a pas encore baissé de manière sensible et généralisée. »

Comme je l’ai documenté ailleurs, l’utilisation des espèces diminue
d’année en année mais reste une forme de paiement populaire. Le temps
avant d’atteindre un point d’inflexion est inconnu. Ce que nous savons,
c’est que la BRI mesure les projets à court terme des banques centrales
sur un à trois ans, le moyen terme entre un et six ans.

Six ans à partir de maintenant nous amène à 2025 – l’année que la Banque d’Angleterre vise pour mener à bien la réforme du système de paiement RTGS. En ce qui concerne la BRI, dans un discours prononcé le mois dernier par Carstens intitulé « Le nouveau rôle des banques centrales », l’institution s’attache à une nouvelle stratégie à moyen terme BRI intitulée « Innovation BRI 2025 ».

L’un des éléments de ce plan concerne la création d’un « pôle
d’innovation multidisciplinaire au sein de la BRI afin de favoriser la
collaboration dans les travaux liés à l’innovation, ainsi qu’une
nouvelle unité chargée d’analyser les politiques et d’effectuer des
recherches sur la façon dont les innovations clés et la disponibilité
accrue des données devraient impacter les politiques et façonner les
réponses des banques centrales. »

De toute évidence, ils se préparent à d’importants changements dans le système financier. La présente Initiative BRI 2025 a pour objectif de traiter toutes les « implications pertinentes de l’innovation technologique »,
telles que la technologie de grand livre distribué [Blockchain]. Les
CBDC seraient inévitablement parties prenantes de cette innovation.

Les signaux d’alarme sont là pour ce que planifient les mondialistes.
Carstens a expliqué ce qu’il souhaitait voir évoluer dans le système
financier au cours de la prochaine décennie. Mais alors que le climat
géopolitique devient de plus en plus difficile, combien d’entre nous
écoutons ?

Steven Guinness

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone




La prochaine étape du reset préfabriqué de l’économie globale est arrivée

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 6 juin 2019 − Source Alt-Market.com

Lorsque l’on discute du fait que les globalistes organisent
souvent délibérément des événements de crise économique, certaines
questions se posent inévitablement. La première question étant « Pourquoi les élites ruineraient-elles un système qui fonctionne déjà en leur faveur ? ».
La réponse est d’une certaine manière compliquée parce qu’il y a de
multiples facteurs qui motivent les globalistes à faire ce qu’ils font.
Cependant, avant d’entrer dans les explications, nous devons comprendre
que ce genre de question est enraciné dans de fausses hypothèses, et non
dans la logique.

La première hypothèse que les gens font est que le système
actuel est le système globaliste idéal. Ce n’est pas le cas et de loin.

En étudiant la littérature globaliste et leurs livres blancs, de Brave New World d’Aldous Huxley à The New World Order de H.G. Wells et son film peu connu « Things To Come », la collection d’écrits de Manly P. Hall intitulée The All Seeing Eye, le livre Tragedy And Hope de Carol Quigley, les documents du Club de Rome, du livre Between Two Ages de Zbigniew Brzezinski aux documents « Good Morning World » de Robert Muller, de l’Assemblée du New World Order de Henry Kissinger à l’Agenda 2030 du FMI et des Nations Unies, ainsi que presque chaque document publié par le Council on Foreign Relations, cela nous montre la description d’un objectif final plutôt éloquent. Pour résumer : Depuis au moins le siècle dernier, les globalistes poursuivent un but, la création d’un véritable système global unique. Cet objectif n’est pas caché, il est à peine dissimulé. Ils veulent que le public accepte consciemment un système économique global complètement centralisé, une monnaie globale unique, un gouvernement global unique et une religion globale unique (bien que cette question particulière nécessite un article entièrement distinct).

Pour atteindre un objectif aussi élevé et finalement destructeur, ils devraient créer des cycles continus de fausse prospérité suivis de catastrophes. Autrement dit, les grandes guerres et l’effondrement économique planifié sont leurs principaux outils pour conditionner les masses à abandonner leurs inclinations sociales et biologiques naturelles à l’individualisme et au tribalisme et à embrasser la philosophie collectiviste. Ils ont créé le système actuel comme moyen d’arriver à une fin. En l’état, ce n’est pas leur idéal utopique ; en fait, le système actuel a été conçu pour échouer. Et, face à cet échec, c’est l’« ordre »  globaliste voulu qui doit être introduit. La dialectique hégélienne décrit cette stratégie comme problème, réaction, solution.

C’est la réalité que beaucoup de gens ne semblent pas comprendre.
Même s’ils sont éduqués sur l’existence de l’agenda globaliste, ils
pensent que les globalistes essaient de protéger le système qui existe,
ou de protéger ce qu’on appelle « l’État profond ».
Mais c’est un mème de propagande qui ne décrit pas la situation dans son
ensemble. Le tableau d’ensemble est à la fois bien pire mais aussi
source d’espoir.

La vérité est que le vieil ordre mondial du siècle dernier est un
objet sacrificiel, comme l’étage d’accélération d’une fusée spatiale qui
tombe et brûle dans l’atmosphère une fois qu’il a brulé son carburant.
Si vous n’acceptez pas la réalité que les globalistes détruisent pour
créer des opportunités de gain, alors vous ne pourrez jamais comprendre
pourquoi les événements actuels prennent la forme qu’ils ont.

Bien sûr, dans le discours public, les élites ont appris à modérer
leur langage et à décrire leur programme. Les connaissances du public,
ou du moins la prise de conscience générale du « nouvel ordre mondial »,
ne cesse de croître et ils sont donc contraints d’introduire l’idée
d’un vaste changement sociétal et économique d’une manière qui semble
moins néfaste et qui est relativement vendable. Ils ont également
tendance à faire allusion à des événements ou à mettre en garde contre
des catastrophes qui sont sur le point de se produire, des catastrophes
qu’ils sont sur le point de provoquer. Peut-être s’agit-il simplement
d’une façon d’échapper au blâme une fois que les souffrances commencent.

Il y a quelques années, le Fonds monétaire international a commencé à
diffuser un mème pour décrire un crash économique global sans pour
autant prononcer le mot « crash ». La directrice générale Christine Lagarde et d’autres ont commencé à utiliser l’expression « reset ou réinitialisation de l’économie globale » en
référence à une plus grande centralisation de la gestion économique et
monétaire, le tout à la suite d’une sorte de crise dont les contours ont
été laissés le plus souvent ambigus. Ce qu’elle décrivait n’était qu’un
autre nom pour le nouvel ordre mondial, mais c’était l’une des
premières fois qu’un fonctionnaire globaliste laissait entendre que le
changement ou la « réinitialisation » se ferait sur les cendres de l’ancien système mondial, plutôt que simplement comme un prolongement de celui-ci.

Le message de Lagarde était essentiellement le suivant : La coopération « collective » ne sera pas seulement encouragée dans le nouvel ordre, elle sera nécessaire, c’est-à-dire la coopération collective de toutes les nations dans un même cadre géopolitique et économique. Si cela n’est pas fait, une grande douleur financière se fera sentir et il en résultera des « retombées ». Traduction : En raison de l’interdépendance forcée du globalisme, la crise dans un pays peut provoquer un effet domino de crises dans d’autres pays ; par conséquent, tous les pays et leur comportement économique doivent être gérés par une autorité centrale pour éviter que des gouvernements ou des « banques centrales malhonnêtes » ne perturbent l’équilibre.

Le FMI et le CFR appellent également cela le « nouveau multilatéralisme », ou « ordre mondial multipolaire ».

Je crois que la prochaine étape du reset économique a commencé en 2018 et 2019. Dans cette phase de création théâtrale globaliste, nous voyons le monde déchiré par la « non-coopération »
contre laquelle Lagarde et le CFR nous avaient mis en garde en 2015. La
guerre commerciale est en train de devenir rapidement une guerre
économique globale, attirant de multiples nations de part et d’autre. Ce
scénario ne profite qu’aux globalistes, car il offre une couverture
parfaite alors qu’ils vont déclencher un crash de la « Bulle de Tout » qu’ils ont passé ces dix dernières années à gonfler juste pour ce moment là.

Comme je l’avais prédit dans mon article « La troisième guerre mondiale sera une guerre économique », publié en avril 2018, le conflit des barrières douanières entre les États-Unis et la Chine est devenu un excellent catalyseur pour la réinitialisation globale. Dans mon article intitulé « America Loses When The Trade War Becomes A Currency War », publié en juin 2018, j’ai déclaré :

Une question qu’il faut se poser est de savoir combien de temps
durera la guerre commerciale actuelle ? Certains prétendent que les
hostilités économiques seront de courte durée, que les partenaires
commerciaux étrangers capituleront rapidement devant les exigences de
l’administration Trump et que toute mesure de rétorsion contre les
barrières douanières seront maigres et sans conséquences. Si c’est le
cas et que la guerre commerciale se déroule rapidement, je suis d’accord
: très peu de dommages seront causés à l’économie américaine au-delà de
ce qui a déjà été fait par la Réserve fédérale.

Cependant, que se passe-t-il si cela ne se termine pas rapidement ?
Et si la guerre commerciale traîne pour le reste du premier mandat de
Trump ? Et si elle se transforme en un second mandat ou en un nouveau
régime présidentiel en 2020 ? C’est exactement ce à quoi je m’attends et
la raison pour laquelle je prévois que ce sera le cas repose sur les
possibilités qu’une guerre commerciale aussi longue offrira aux
globalistes.

Le monde économique a une très courte durée d’attention, mais il y a
un an, dans les médias alternatifs, la guerre commerciale était traitée
par les pom-poms girls de Trump en particulier comme une nouveauté – un
problème facile qui serait résolu en quelques mois avec la victoire de
Trump. Aujourd’hui, ces mêmes gens sont devenus des fans de guerre
commerciale, agitant leurs pompons et criant pour en avoir plus alors
qu’ils avalent complètement cette farce. Mentionner le fait que la
guerre commerciale ne sert qu’à nous distraire pour que les globalistes
puissent achever leur programme de réinitialisation économique ne semble
pas les atteindre.

Ils font généralement valoir l’un ou l’autre des deux arguments
suivants : Trump est un anti-globaliste qui démolit le système dit « État profond » et la guerre commerciale fait partie de son « jeu d’échec diabolique ». Ou bien, les globalistes n’ont pas assez de contrôle sur le système actuel pour réaliser le genre de « conspiration » que je décris ici.

Tout d’abord, si l’on se fie à ses seules associations, il est clair que Donald Trump est une opposition contrôlée jouant le rôle d’un « anti-globaliste » tout en empilant dans son cabinet ces mêmes élites contre lesquelles il est censé être en guerre. Comme je l’ai souligné dans de nombreux articles, Trump a été acheté dans les années 1990 lorsqu’il a été sauvé d’une faillite possible par Wilber Ross, agent bancaire Rothschild. Dès son entrée à la Maison-Blanche, M. Trump a fait de M. Ross son secrétaire d’État au Commerce, et il est l’une des figures clés de la guerre commerciale en cours.

À ce stade, je dois dire que quiconque prétend que Trump « joue aux échecs comme un dieu »
avec les élites bancaires alors qu’il est entouré d’elles au quotidien
doit être cliniquement fou. Toutes les politiques économiques et
commerciales que Trump a lancées au cours des deux dernières années ont
servi d’écran de fumée pour la démolition contrôlée de l’économie par
les globalistes. Alors que la réinitialisation se poursuit au beau
milieu de la guerre commerciale, c’est Trump et, par extension, tous les
conservateurs qui en porteront le blâme. Trump est un joueur de flûte
pour les mouvements conservateurs, c’est pourquoi j’ai toujours dit que
toute tentative de destitution de Trump (avant que le crash ne soit
terminé) échouera. Les globalistes l’aiment exactement où il est.

Deuxièmement, il y a une banque centrale sous contrôle globaliste
dans presque tous les pays du monde, y compris dans les pays
prétendument anti-globalistes de l’Est comme la Russie et la Chine.
Toutes ces banques centrales sont coordonnées par la Banque des
règlements internationaux à Bâle, en Suisse. Les globalistes dictent
secrètement la politique économique de la quasi-totalité de la planète.
Ils peuvent facilement créer un effondrement économique quand ils le
souhaitent. C’est un fait.

Cependant, ce qu’ils ne contrôlent pas, c’est la façon dont certains
éléments du public réagiront à leur programme de réinitialisation. Et
c’est ici que nous trouvons l’espoir. Ils n’ont pas encore leur « nouvel ordre mondial »,
c’est pourquoi ils doivent recourir à des opérations théâtrales et
psychologiques élaborées. Ils savent qu’un segment éveillé et conscient
de la population pourrait les anéantir demain avec la bonne motivation,
et ainsi, ils continuent à nous distraire avec une foule d’autres
préoccupations et de calamités.

Le but est de convaincre les masses de se concentrer sur toutes
sortes de mauvais ennemis tout en ignorant les élites organisées et les
psychopathes comme la racine de la menace pour l’humanité. Nous sommes
censés haïr les Russes, ou haïr les Chinois, ou haïr les gens de la
gauche, ou haïr les gens de la droite, et ainsi de suite. Mais ces
conflits ne sont que les symptômes d’une maladie plus profonde. Le grand
danger, c’est que l’accent mis sur les globalistes, détectés comme le
virus, faiblira dans la conscience publique et dans les cercles
conservateurs en particulier lorsque la guerre commerciale deviendra une
guerre globale et que l’effondrement économique entraînera des
difficultés financières.

La remise à zéro est imminente. Le récit de l’effondrement est écrit
sous nos yeux. Mais le jeu final ne repose pas sur les globalistes, mais
sur les partisans de la liberté et de la souveraineté. Soit nous
gardons le cap sur le véritable ennemi, soit nous sommes aspirés dans le
maelström et oublions qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici. Dans
ce dernier cas, la réinitialisation globaliste sera assurée.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




La crise États-Unis/Iran à la lumière du Soleil Levant

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Auteur : Gearóid Ó Colmáin

Nous
l’avons prédit depuis longtemps : les États-Unis allaient
finalement fabriquer de toute pièce une crise massive internationale
pour provoquer une guerre contre l’Iran. La série entière de
guerres qui ont découlé du 11 septembre et les révolutions
factices pendant les deux dernières décennies sont de simples
préludes à la destruction à venir de l’Iran.

Désormais,
le Japon se retrouve au centre d’une crise internationale qui
s’amplifie après que les Américains ont accusé l’Iran de l’attaque
de deux pétroliers dans le Golfe d’Oman, l’un étant propriété de
la Norvège et l’autre du Japon.

La Norvège a été un médiateur important dans les négociations entre l’Iran et l’Occident et Oslo, bien qu’étant membre de l’OTAN, poursuit souvent  des politiques étrangères indépendantes. Mais dans cet article, je veux me focaliser sur l’engagement du Japon dans cette crise. Quel rôle peut jouer le Japon dans la guerre des États-Unis contre l’Iran ?

Mike
Pompeo :  » nous avons menti – nous avons triché – nous avons
volé  » 

Le
secrétaire américain Mike Pompeo a dit à CBS News hier que les
États-Unis sont certains que l’Iran est derrière les attaques.
C’est le même homme qui a récemment admis qu’en tant que directeur
de la CIA, il a menti de façon répétée. N’importe qui avec un
minimum de connaissance dans les relations internationales sait que
la CIA est une machine à fabriquer des mensonges, qu’elle a vendu
des guerres d’agression sur une base mensongère et que son but tout
entier est de contrôler la perception des masses pour protéger son
élite de bailleurs de fonds. La CIA a toujours haï les citoyens
américains autant que leurs faux ennemis étrangers.

Mais
alors, qu’est-ce que les États-Unis sont en train de planifier
maintenant ? En premier, considérons le nouvel échiquier
géopolitique et ses « impératifs stratégiques » pour
emprunter une expression de feu Zbigniew Brzezinski. Les États-Unis
ne contrôlent plus le Moyen-Orient, ils ne contrôlent plus
l’Amérique latine. Les États-Unis ont perdu le contrôle de sa
propre économie et essayent désespérément sous la présidence
Trump de reprendre contrôle sur sa propre industrie alors que la
Chine continue d’étendre son influence à travers le monde. Le
gouvernement américain sous la présidence de Trump ne contrôle
même pas l’Amérique.

L’Iran,
fauteur de trouble dans le monde entier ?

Donc,
revenons à Pompeo. Que dit-il maintenant ? Il dit que les États-Unis
« savent » que l’Iran est derrière les attaques dans le
Golfe Persique et que les États-Unis n’ont pas besoin d’autorisation
pour utiliser la force. C’est ce qu’il a dit dans son interview avec
CBS : les États-Unis peuvent bombarder et détruire n’importe quel
pays dans le monde si ses intérêts sont menacés ; ses intérêts
étant les intérêts de la cabale financière qui contrôle son
gouvernement et dirige sa politique. On appelle cela la cabale
d’Israël. Ce que dit Pompeo c’est que les États-Unis et Israël
sont au-dessus de la loi. Israël est sa propre loi et attaquera
n’importe qui, n’importe où, n’importe quand à n’importe quel coût.
Nous devons au moins être reconnaissants à Pompeo de rendre les
choses officielles.

Pompeo
a dit aussi : « c’est un régime qui cause beaucoup d’ennui dans
le monde entier ». Considérons maintenant cette affirmation
pendant un moment.

Est-ce
que l’Iran a attaqué les Américains le 11 septembre 2001 ? Est-ce
que l’Iran a envahi et occupé l’Afghanistan ? Est-ce que l’Iran a
envahi et occupé l’Irak ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre
en Libye ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre en Syrie ?
Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre factice contre le
terrorisme ? Est-ce que l’Iran a envahi et bombardé plus de 50 pays
depuis la Deuxième Guerre Mondiale, dont la majorité étaient des
démocraties, en les remplaçant par des régimes dictatoriaux ? Non.
Alors, à quoi se réfère Pompeo ? Il se réfère aux États-Unis
d’Amérique !

Les
Japs sont de retour !

Nous
avons tous vu des films sur la Seconde Guerre Mondiale qui décrivent
les Japonais comme étant cruels, des tyrans sans coeur qui
réduisaient en esclavage les peuples d’Asie. Bien que réelle sous
bien des aspects, c’est néanmoins une vision partiale et basée sur
des préjugés au sujet des objectifs géopolitiques complexes du
Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis
leur défaite militaire, les Japonais ont été assujettis à la
puissance américaine. Ils n’ont que rarement sinon jamais été en
désaccord avec la politique américaine en Asie, mais ces dernières
années, la troisième puissance économique mondiale tend ses
muscles. Le Japon se remilitarise et révise son histoire, en
particulier, son rôle pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le Japon
se voit comme un libérateur de l’Asie de l’influence pernicieuse du
colonialisme britannique. Selon la vision japonaise, l’Asie a été
largement colonisée par la Grande-Bretagne et la France à cause de
la faiblesse des nations asiatiques. Le Japon se présentait comme un
défenseur de la race mongoloïde contre la dominance des Caucasiens.
Je ne cherche pas à défendre l’impérialisme japonais, mais il est
important de comprendre que tous les pays qui ont participé dans les
deux guerres mondiales ont ce qu’on peut considérer être des
raisons légitimes pour leurs actions et les nations vaincues ne
peuvent jamais écrire leur propre histoire.

Ce
nouveau rôle affirmé du Japon dans la région cause des problèmes
multiples avec la Chine.

Tant
que le Japon en reste au révisionnisme historique pour menacer la
Chine, les États-Unis ne sont pas concernés, mais permettre au
Japon de s’armer de nouveau et ne pas sanctionner la résurgence de
son nationalisme signifie qu’il y a toujours un risque que le Japon
échappe aux griffes des États-Unis.

Dans
de récents conflits, la diplomatie japonaise, de plus en plus
indépendante, est revenue au premier plan.

Pendant
la déstabilisation du Myanmar en 2017, lorsque des groupes
islamistes aidés par les oligarques de l’Arabie Saoudite et de
l’Occident, on lancé une campagne de terreur dans le nord de l’état
de Rakhine – des attaques dont les médias internationaux ont fait
porter la responsabilité aux victimes – les Japonais ont refusé de
condamner et isoler Naypyidaw. Au contraire, ils ont discrètement
rejoint la Russie et la Chine en soutenant le gouvernement birman
dans sa tentative d’éteindre la crise.

Pendant
la Seconde Guerre Mondiale, la Birmanie a été une cible stratégique
clé des tentatives de l’Empire du Japon d’expulser les Britanniques
d’Asie. Les relations du Japon avec les Birmans sont restées
cordiales, en dépit de l’hostilité américaine et européenne.

Ces
dernières années, le Japon a organisé des conférences avec des
nations africaines et n’a pas caché son ambition de rivaliser avec
les investissements chinois sur le continent.

La
visite récente de Shinzo Abe à Téhéran a été une tentative de
la part de Tokyo de faire la médiation dans le conflit entre l’Iran
et les États-Unis. Depuis la direction du Premier ministre Yukio
Hatoyama (2009 – 2010), le Japon cherche à focaliser à nouveau sa
politique loin du centrisme américain et vers de plus en plus de
liens avec les nations asiatiques. Le gouvernement de Hatoyama a fait
des gestes importants dans le but d’avoir de meilleures relations
avec la Chine. Bien que le nationalisme renaissant de Shinzo Abe a
sans aucun doute aggravé les relations avec la Chine, cela pose
aussi des problèmes pour les États-Unis parce que cela ne cible pas
seulement la Chine. 

La contradiction dans la politique étrangère japonaise a été mise en relief il y a quelques années par l’ancien ministre des Finances Shoici Nakagawa, qui était un proche de Abe. Il était profondément suspicieux envers la Chine et radicalement pro-Taïwan, mais il était autant suspicieux envers les États-Unis. Il a aussi suggéré que le Japon devait acquérir des armes nucléaires. Nakagawa était l’un des quelques officiels Japonais importants à avoir publiquement condamné les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima par les États-Unis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Les
États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires
pour assassiner une population. Le lancement de bombes atomiques au
Japon a été justifié sur la base que c’était le seul moyen
d’arrêter la guerre, mais les Japonais tentaient de négocier la
paix avec les États-Unis depuis 1943 sans succès. Les États-Unis
étaient déterminés à utiliser les bombes atomiques pour montrer
aux Soviétiques qui étaient vraiment les nouveaux maîtres du
monde.

La
délocalisation de l’industrie américaine en Asie a signifié que le
Japon, bien qu’en déclin, a néanmoins gagné en stature. Avec une
base industrielle forte et une population largement homogène, le
Japon a encore le potentiel pour jouer un rôle dominant dans
l’intégration asiatique à condition qu’il maintienne de bonnes
relations avec les nations exportatrices de pétrole et de gaz.

Le
12 mars 2017, le roi saoudien Salman Ben Abdoulaziz Al Saoud a visité
Tokyo, la première visite d’un chef d’état saoudien depuis 5
décennies. Les deux pays ont signé plusieurs accords de haut niveau
qui ont ouvert l’économie saoudienne à l’investissement high-tech
japonais en échange d’accords d’exportations lucratifs vers le
Japon.

En
2017, le roi Salman d’Arabie Saoudite a visité Tokyo où le Joint
Vision 2030 a été inauguré. Alors que l’Arabie Saoudite soutient
un vaste programme de privatisation, le Japon est gagnant en devenant
un partenaire majeur dans la diversification de l’économie
saoudienne.

Bien que les Saoudiens ont été accusés d’être de possibles suspects dans l’attaque du Golfe d’Oman, les responsables sont bien plus sûrement les États-Unis et Israël. L’éminent clerc chiite irakien Moqtada Ben Sadr a visité Jeddah en Arabie Saoudite en avril 2017 où il a rencontré le prince Mohammed Ben Salman avec un projet pour améliorer les relations saoudiennes avec l’Irak et l’Iran chiites. Cela suggère que les Saoudiens cherchent probablement à apaiser les tensions avec l’Iran.

Depuis
le désastre de Fukushima en 2011, le Japon est devenu de plus en
plus précaire en matière de sécurité énergétique. Le désastre
de Fukushima a accentué la dépendance du Japon au pétrole
moyen-oriental, les forçant ainsi à plus se conformer avec les
politiques américaines envers les pays de cette région.

George
Friedman, le directeur de Stratfor, un think tank américain proche
de la CIA, croit que le Japon va finalement s’échapper du contrôle
américain et pourrait même devenir un ennemi des États-Unis. En
tant que puissance maritime majeure, le Japon est central pour le
contrôle américain sur la région du Pacifique. La nécessité du
Japon d’accroître les investissements dans les économies en
développement rentre en conflit avec l’économie de guerre
permanente des États-Unis et d’Israël. Le Japon ne veut clairement
pas d’une autre guerre majeure au Moyen-Orient, car elle pourrait
avoir un impact dévastateur sur le coût énergétique et la
sécurité.

La
culture de paix et de résistance de l’Iran

Lorsque
je filmais mon documentaire « The Culture of Resistance »
pour Press TV en 2017, j’ai visité le Musée de la Paix à Téhéran
où j’ai interviewé une femme japonaise qui s’est installée à
Téhéran après avoir expérimenté les horreurs des bombes
nucléaires américaines dans son pays. Elle s’est mariée à un
Iranien et est restée en Iran toute sa vie. Le Japon a une petite
idée de ce que sont les bombes nucléaires, les gens qui les
fabriquent, et pourquoi elles sont utilisées. Le Musée de la Paix
de Téhéran est dédié aux victimes des guerres soutenues par les
États-Unis contre l’Iran où des armes chimiques ont été
utilisées, fournies par l’Allemagne et la France avec le soutien
total des États-Unis. Les États-Unis n’hésiteraient pas à larguer
encore des bombes.

L’ancien
conseiller en sécurité nationale américaine Zbigniew Brzezinski a
dit au Comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis en
2007 qu’une guerre pourrait être déclenchée, « par des
provocations en Irak ou un acte terroriste attribué à l’Iran qui
plonge une Amérique isolée dans un bourbier s’étendant et
s’accentuant et finalement parcourant l’Irak, l’Afghanistan et le
Pakistan. »

Patrick Clawson a dit au Washington Institute en septembre 2012 que si l’Iran refusait de céder à la pression américaine, une opération sous faux drapeau pourrait être envisagée pour déclencher une guerre.

Personne
ne croit les mensonges de Mike Pompeo sur les attaques contre les
pétroliers, mais ce que la guerre en Irak a prouvé, c’est que les
néocons ne se préoccupent plus si le public les croit ou non. Ils
ont seulement besoin d’un article en couverture. Le gouvernement
japonais a dit ne pas être convaincu que l’Iran est derrière les
attaques contre les pétroliers. Les provocations américaines
pourraient provoquer un embrasement si la Chine et le Japon
resserrent les liens avec l’Iran. S’il y a une chose sur laquelle la
Chine, le Japon et l’Iran s’accordent, c’est que les États-Unis
n’ont pas le droit de bombarder n’importe quel pays quand cela leur
chante. Le Président Trump adore les frontières. L’armée
américaine devrait se concentrer sur la protection de ses propres
frontières et laisser le reste du monde tranquille. 

Article original :  http://www.gearoidocolmain.org/the-usiran-crisis-in-the-light-of-the-rising-sun/

Rétroliens : https://reseauinternational.net/la-crise-etats-unis-iran-a-la-lumiere-du-soleil-levant/




Un système corrompu ne se contrôlera jamais lui-même

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 11 juillet 2019 − Source Alt-Market.com

Les faux espoirs engendrent une apathie paralysante – C’est ce à quoi je dois penser quand je vois la ferveur des médias pour la deuxième arrestation du (prétendu) milliardaire Jefferey Epstein, ou d’événements similaires qui, dans la plupart des cas, finissent par s’effacer dans l’oubli. La distraction préférée du public a toujours été de voir des gens d’en haut expulsés de leurs châteaux dans les nuages, mais je voudrais souligner que même lorsque les globalistes sacrifient l’un des leurs aux yeux du public, c’est généralement pour satisfaire les masses et leur soif de justice pendant une très courte période. Le système n’est pas conçu pour éradiquer le mal ; il est conçu pour obscurcir et perpétuer le mal.

Epstein en est un parfait exemple. Il avait déjà été poursuivi pour pédophilie il y a plus de 12 ans et avait obtenu un plaidoyer de culpabilité qui lui a permis de purger une peine de 13 mois seulement. Combien de violeurs d’enfants reçoivent ce genre de traitement dans notre système judiciaire ? Et qu’en est-il du grand nombre de personnes (y compris les dirigeants politiques) qui étaient des amis proches et des associés d’Epstein pendant les jours du « Lolita Express«  ? Faut-il vraiment croire qu’ils ne savaient rien de ce qui se passait ? Qu’ils ont visité son île et n’ont jamais vu d’actes répréhensibles ?

Pourquoi ne se sont-ils pas manifestés immédiatement ? Pourquoi
ont-ils attendu qu’Epstein soit déjà poursuivi avant de le réprimander
publiquement ? Est-ce parce qu’ils étaient impliqués dans les mêmes
activités ? Et si oui, pourquoi n’ont-ils pas été poursuivis également ?

Ce que je veux dire, c’est que les gens devraient moins s’attendre à ce que la justice soit rendue ou que les « dominos tombent »
dans l’affaire Epstein. De plus, n’oubliez pas que la fille de James
Comey, Maureen Comey, fera partie de l’équipe de l’accusation dans cette
affaire, ET que le ministre du Travail de Donald Trump, Alexander
Acosta, est le même homme qui a négocié l’immunité d’Epstein. Comme les
brins d’un cancer pernicieux, ces personnes s’enroulent autour de toutes
les facettes du gouvernement.

Mais il ne s’agit pas seulement d’Epstein, et même si j’aimerais voir
ce type pendu pour ses crimes, je dois admettre que ce dernier
événement n’est probablement rien de plus qu’une autre pièce de théâtre
destinée à donner au public le faux espoir que le système change et que
les criminels élitistes seront traités comme n’importe quel autre
criminel. Combien de fois cela arrive-t-il ?

Et le scandale Bernie Madoff ? Madoff dirige un stratagème de Ponzi
qui a dévoré 65 milliards de dollars de fonds de clients et il est
condamné à 150 ans de prison, mais JP Morgan, la banque qui a aidé
Madoff à déplacer son argent volé, n’a reçu rien de plus qu’une amende.

Dans le sillage de la crise du crédit de 2008 et de l’exposition du
marché des produits dérivés frauduleux, beaucoup de gens pensaient que
les têtes des banquiers allaient rouler, mais aux États-Unis, un seul
banquier, un cadre peu connu du Crédit Suisse nommé Kareem Sarageldin, a
purgé une peine de prison. Après avoir admis avoir commis des fraudes
et gonflé les prix des obligations liées aux titres adossés à des
créances hypothécaires, Sarageldin a été condamné à 30 mois
d’emprisonnement.

Le Financial Times a ensuite publié un article en 2018 sur ce sujet, affirmant que cela « allait dissiper le mythe selon lequel personne n’a été tenu responsable de l’effondrement des produits dérivés ». Ils ont dressé une liste de 47 noms. L’article admet ensuite que la grande majorité des banquiers arrêtés se trouvaient en Islande (où les prisons ressemblent à des country clubs). Le reste provenait principalement de banques de bas niveau ou d’employés de niveau intermédiaire. Le nombre de PDG sur la liste est nettement réduit et des banques comme JP Morgan et Goldman Sachs, les plus grands auteurs de fraudes sur les produits dérivés, sont nettement absentes.

L’argument de base pour ce type d’articles est en soi une sorte de
fraude. Je ne pense pas que la plupart des gens supposent que « personne »
n’a été poursuivi pour la fraude qui a contribué à créer le krach de
2008, un krach dont l’économie souffre encore. Je pense que la plupart
des gens supposent qu’aucune des élites au sommet de la pyramide n’a été
poursuivie, et peut-être qu’à l’exception de l’ancien directeur général
du FMI Rodrigo Rato en Espagne qui n’a été accusé que de fraude par
carte de crédit, cette hypothèse est correcte.

Les criminels les plus inouïs sont rarement touchés par les scandales
ou les peines d’emprisonnement parce qu’ils occupent des postes clés au
sein de notre système. Vous ne verrez jamais les banquiers centraux de
la Réserve fédérale être punis pour avoir constamment et délibérément
alimenté des bulles économiques par des taux d’intérêt artificiellement
bas et des mesures de relance. Vous ne les verrez jamais poursuivis pour
avoir délibérément fait imploser ces bulles avec un resserrement des
liquidités au moment opportun et des hausses de taux d’intérêt qui
entraînent une faiblesse économique.

En fait, cette semaine même, le président de la Fed, Jérôme Powell, a déclaré au Comité des services financiers que si Trump essayait de le virer, il l’ignorerait tout simplement et resterait à son poste pour tout son mandat. Il est plutôt étrange pour moi que presque personne dans les médias alternatifs n’ait couvert sa déclaration, peut-être parce que cela va à l’encontre du dernier récit que Powell a « peur de Trump » et que Trump a maintenant le contrôle de la Fed. C’est n’importe quoi. Même le chef d’état-major par intérim de Trump a fait remarquer que Trump « sait qu’il n’a pas l’autorité de congédier Powell ».

Les gens qui pensent que le président choisit le président de la Fed ne comprennent pas comment le système fonctionne réellement. Selon Bill English, ancien secrétaire du FOMC et conseiller du conseil d’administration, le conseil d’administration de la Fed contrôle qui est le président du conseil d’administration et peut simplement voter pour mettre qui il veut à ce poste, quoi que fasse le président. Cela signifie que le « choix » de Trump comme président de la Fed n’est qu’un simple cérémonial. Trump n’a aucun pouvoir sur la banque centrale.

Alors pourquoi cette illusion persiste-t-elle ? Encore une fois,
parce que les gens deviennent dépendants des faux espoirs. Les élites
bancaires ne seront jamais punies par le système qu’elles contrôlent.
Elles devront être punis par d’autres moyens.

Vous ne verrez jamais les dirigeants du FMI punis pour avoir prêté des prêts usuraires à des pays les plongeant dans l’oubli. La Banque des Règlements Internationaux a blanchi de l’argent pour les nazis et pourtant ils n’ont jamais été punis et elle existe encore aujourd’hui ! Le président de la BRI de l’époque, Thomas McKittrick, n’a jamais fait l’objet de poursuites après la guerre, a travaillé pour la Chase Manhattan Bank et a reçu un éloge funèbre du New York Times après sa mort en 1970, même si le New York Times a également fait état des aveux de la BRI selon lesquels il avait aidé les Nazis.

Certains pourraient soutenir que cette tendance d’une loi pour le peuple et de pas de loi pour l’élite financière devrait changer finalement sous la présidence de Donald Trump, mais je trouve que ce sentiment est très naïf. D’abord et avant tout, Trump est beaucoup trop proche de l’élite financière pour les punir, même s’il le voulait. Ses liens étroits avec Wilber Ross, agent bancaire de Rothschild, l’homme qui a sauvé Trump de ses dettes considérables dans son projet de casino d’Atlantic City dans les années 1990 et qui est maintenant secrétaire au Commerce au cabinet de Trump, donnent le ton à la présidence de Trump qui n’est ni anti-bancaire ni anti-globaliste.

Il devrait être clair pour la plupart des gens maintenant qu’il n’y aura pas de « drainage du marais », pas même de la Maison Blanche. Les promesses de Trump de poursuivre les Clinton pour leurs activités criminelles, qui comprennent la mauvaise manipulation de données classifiées, des fraudes et une foule d’autres comportements répugnants, sont restées lettre morte. La position de campagne de Trump pour tenir la Réserve fédérale responsable de la bulle historique qu’elle a gonflée sur les marchés boursiers par le biais de faibles taux d’intérêt et les mesures de relance a disparu. Maintenant, Trump s’attribue le mérite de la bulle comme si c’était une bonne chose, et exige encore plus de stimulation de la part de la Fed.

Et pourtant, il y a encore des gens qui s’imaginent que tout cela
fait partie d’une ruse élaborée de la part de Trump ; qu’il joue une
partie subtile aux échecs avec les globalistes. Je crois que cette folle
illusion découle d’un dysfonctionnement psychologique singulier dont
souffrent de nombreuses personnes – l’idée que le système, aussi
corrompu soit-il, peut être réparé de l’intérieur.

Les gauchistes le croient. Beaucoup de conservateurs le croient.
Malgré toutes les preuves du contraire, les gens VEULENT imaginer un
monde dans lequel le mal peut être vaincu si seulement les bonnes
personnes sont mises en place dans le système. S’ils votent dans le bon
sens, s’ils soutiennent le bon parti, s’ils se rallient à la bonne
enquête, s’ils protestent pacifiquement sur les marches du Congrès ou à
Wall Street, alors le système sera forcé d’expulser le mal et de servir à
nouveau la population.

J’assimile habituellement notre cadre gouvernemental actuel au mythe de l’« Anneau »
du Seigneur des Anneaux, et je pense toujours qu’il n’y a pas de
meilleure analogie. Le problème central est que le système n’est pas
seulement géré par des personnes corrompues, il a aussi été construit
par elles. Le système actuel est une machine de corruption qui fabrique
le mal. Ajouter de bonnes personnes à une machine maléfique ne va pas
l’arrêter. Et, comme avec l’Anneau Unique, les gens qui pensent
pouvoir utiliser une machine maléfique à des fins honnêtes finissent
souvent par se corrompre eux-mêmes. Vous ne pouvez pas le changer, vous
ne pouvez pas l’exploiter pour faire le bien, vous ne pouvez que le
détruire.

En d’autres termes, les conservateurs du mouvement pour la liberté en
particulier doivent se défaire de leurs illusions que les globalistes
seront vaincus en utilisant les systèmes mêmes que les globalistes ont
créés pour servir leurs intérêts. Et si vous ne pouvez pas changer un
système corrompu de l’intérieur, alors il doit être démonté de
l’extérieur et reconstruit de zéro. Un cadre constitutionnel et la
Déclaration des droits peuvent contribuer à cet effort, mais ce sont des
lois sur papier qui ne peuvent se défendre. Sans une vigilance farouche
de la part des citoyens, les lois et les droits peuvent être effacés.

Vous n’entendrez pas les médias grand public ni même une grande
partie des médias alternatifs parler des vraies solutions face à la
criminalité élitiste ou à la corruption gouvernementale. Vous
n’entendrez pas parler de ces solutions parce qu’elles sont difficiles ;
elles exigent lutte et sacrifice. Le vote est facile, c’est pourquoi
cela ne fonctionne pas. Créer des législations est facile, c’est
pourquoi cela ne fonctionne pas. De plus, il est facile de manifester
avec des pancartes au coin d’une rue, et cela peut faire passer de
l’information sur une question, mais en fin de compte, cela ne
fonctionne pas. La corruption demeure.

Il reste deux options : tout d’abord, quittez paisiblement le système
et construisez-en un qui fonctionne par vous-même ou avec d’autres
personnes du même avis. Si vous réussissez, attendez-vous à ce que le
système corrompu et les élites qui le soutiennent essaient de vous
arrêter. Deuxièmement, lorsque cela se produit, la seule option qui
reste est de riposter et d’éliminer la menace. C’est vers là où nous
allons inévitablement, non pas parce que nous le voulons, mais parce
qu’ils vont nous y forcer.

Nous ne pouvons plus nous leurrer avec l’idée d’absorber Washington
D.C. ou Wall Street et de les faire fonctionner pour nous. L’espoir que
cela soit possible est un poison, et les élites utilisent ce poison pour
affaiblir la détermination publique. Pendant que nous attendons que le
système s’auto-discipline, la Terre tourne et ils deviennent plus
puissants. Sans un changement radical de notre propre stratégie, sans
une action directe de notre part au lieu d’agir par le biais
d’intermédiaires politiques, je prévois que notre situation ne fera
qu’empirer.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Que faudrait-il pour bâtir un monde sans mondialistes ?

[Source : Nouvel Ordre Mondial]

[Auteur : Brandon Smith]

Vous pouvez parier que chaque fois que vous trouvez des gens
qui analysent la racine d’un problème, vous trouverez aussi d’autres
personnes qui essaient de faire dérailler ces efforts avec des arguments
malhonnêtes. Pour des raisons que nous pouvons deviner, mais que nous
sommes rarement en mesure de confirmer, il y a des gens qui s’agitent
lors de discussions constructives entre humains. L’une des tactiques les
plus courantes pour détourner la discussion d’un problème est de
suggérer que c’est « inutile » à moins que ces mêmes personnes puissent
offrir une grande solution au problème. C’est une perturbation de type
Alinsky 101.

En réalité, la plupart des problèmes ne peuvent être résolus que
lorsqu’au moins une partie du public en est informée. L’action ne peut
avoir lieu qu’APRÈS la compréhension, sinon nous nous retrouvons à nous
déchaîner violemment sur des ombres.

Cela dit, beaucoup de membres du mouvement pour la liberté ont offert de nombreuses solutions à la menace des mondialistes.
Le problème, c’est que les solutions les plus pratiques sont les plus
difficiles. C’est pourquoi tant d’activistes sont embourbés dans des
fausses solutions et des fraudes ; ils veulent désespérément entendre
qu’il y a un raccourci vers la victoire. Ils veulent désespérément
entendre qu’il existe un moyen de se débarrasser des mondialistes sans
sacrifice ou sans qu’ils aient à se défendre directement. Ils veulent
entendre que quelqu’un va mener cette guerre pour eux, ou que les
vampires mondialistes peuvent tout simplement être désamorcés par une
merveille technologique intangible. Ils recherchent un génie dans une
lampe, un remède miraculeux. Ce ne sera pas si facile.

Ainsi, les véritables solutions sont enterrées par les tendances et les hypes :

Nous sommes censés mettre tous nos espoirs dans un président qui a eu sa fortune et son image préservées par les élites bancaires qu’il prétend combattre.

Nous sommes censés croire qu’il va les rassembler au
même endroit et les arrêter (du jour au lendemain) dans une fantastique
manœuvre à la Game of Thrones ? Malgré le fait que ce serait plutôt
difficile quand la moitié de son cabinet est truffé de ces mêmes goules
bancaires.

Ou, nous sommes censés parier notre avenir sur le monde virtuel avec
des systèmes de cryptomonnaies ; certains d’entre eux sont construits
sur un hash créé par la NSA et correspondent parfaitement à un livre
blanc de la NSA écrit en 1996 sur les devises numériques.

Nous sommes censés croire que la cabale bancaire est en fait menacée
par ces produits basés sur les blockchain, malgré le fait que leur
valeur dérive uniquement de la marque et non des qualités qui les
rendent particulièrement uniques les unes des autres, ainsi que du
capital que cette même cabale bancaire est prête à investir en elles et
l’infrastructure qui les perpétue ?
Nous sommes censés croire que ces monnaies sont anonymes, même s’il est constamment prouvé qu’elles ne le sont pas.
Nous sommes censés croire qu’il s’agit d’une force décentralisatrice
même s’ils dépendent entièrement d’un Internet centralisé et dominé.

Nous sommes censés croire qu’ils rendront le système des
banques centrales obsolète, même si les mondialistes font la promotion
avide de cryptomonnaies et de la technologie des blockchain comme
prochaine étape de la mondialisation.

Il est intéressant de constater que les solutions au
mondialisme les plus largement promues finissent par être très
bénéfiques pour l’agenda mondialiste.

Non, ce ne sont pas des solutions. Ce sont des distractions
conçues pour garder les gens occupés comme s’ils accomplissaient
quelque chose alors qu’ils n’accomplissent rien. Les gens qui diffusent
des informations concrètes sur les dangers de la mondialisation font
beaucoup plus que ceux qui achètent des Bitcoin ou qui font circuler des
bêtises sectaires.

Quelles sont donc les vraies solutions ? Réalisez
d’abord qu’il n’y a pas de solution qui va satisfaire tout le monde.
Pour chaque solution proposée ici, il y aura une centaine d’excuses
données par des gens qui prétendent que ça ne marchera pas, ou que ça ne
vaut pas la peine d’essayer. Mais au moins chaque idée exprimée ici
n’est pas soutenue financièrement par les globalistes, contrairement aux
« solutions » mentionnées ci-dessus. Alors, pour répondre à
ceux qui prétendent que le mouvement pour la liberté n’a pas de remède
contre la menace de la mondialisation, examinons-en quelques-uns….

Une véritable décentralisation

J’en parle depuis que j’ai commencé à écrire pour le mouvement en
2006, à l’époque de Neithercorp, et c’est probablement la réponse la
plus valable (et inconfortable) au problème mondialiste. La
décentralisation exige que l’on s’appuie de moins en moins sur le
système existant et que l’on s’en remette davantage à soi et à sa
communauté locale. Cela signifie que les gens doivent devenir
producteurs de leurs propres nécessités et qu’ils doivent construire de
nouvelles économies à partir de producteurs et de commerçants LOCAUX.
Cela pourrait même aller jusqu’à la décentralisation monétaire vers des
monnaies communautaires adossées à des produits de base ou au troc.

Les gens devraient commencer à cultiver leur propre nourriture et à
fournir un service utile qui leur permettrait de faire du commerce pour
les choses dont ils ont besoin. En outre, une monnaie adossée à des
produits de base au niveau d’un État ou d’un pays pourrait fournir le
mécanisme « d’échange universel » nécessaire pour permettre un commerce plus large des marchandises.

Est-ce un pas en arrière vers les temps tribaux ? Oui, et ce n’est
pas nécessairement une mauvaise chose. Je ne parle pas d’abandonner la
technologie et le progrès, je parle d’abandonner les systèmes de
centralisation qui sont clairement destructeurs et qui nous réduisent en
esclavage. Voyez les choses de cette façon – Si chaque individu est un
producteur, il est plus difficile de lui retirer son gagne-pain. Si
chaque communauté a ses propres réseaux commerciaux en dehors des
chaînes d’entreprises, ils ne seront pas affectés lorsque ces chaînes
d’entreprises feront faillite ou disparaîtront. Si chaque communauté
dispose de mécanismes commerciaux au-delà du dollar qu’elle peut détenir
ENTRE LEURS MAINS, ils ne seront pas touchés si le dollar s’effondre.
En construisant des économies locales avec des licenciements en place,
ils deviennent à l’abri des catastrophes économiques nationales ou
mondiales.

Ce genre de stratégie exige du temps et des efforts, et franchement,
j’ai appris que très peu de gens vont tenter ce genre de stratégie
jusqu’à ce qu’ils soient de toute façon confrontés à une catastrophe.
Cependant, c’est la première et la plus importante étape pour vaincre
les mondialistes.

Le tirage au sort du gouvernement

Bien que je sois un partisan de la décentralisation, je reconnais que
les êtres humains sont des créatures sociales et que la communauté et
le droit feront probablement toujours partie de notre existence. Les
lois les meilleures et les plus significatives sont celles qui sont
universelles et intrinsèquement comprises. Ce qui veut dire qu’ils sont
archétypaux et inné. La majorité des gens comprennent que voler,
tricher, tuer, etc. sont répréhensibles et, s’ils ont la chance de
commettre de tels crimes, ils refuseront. Si ce n’était pas vrai,
l’humanité se serait annihilée il y a des siècles. Nous endurons
seulement parce que nous avons une boussole morale, qui nous a peut-être
été donnée par une force naturelle supérieure.

Le problème, c’est que tous les gens n’ont pas cette boussole morale.
Environ 1 à 5% des êtres humains naissent avec une sociopathie
narcissique latente ou à part entière, également connue sous le nom de
narcopathie. Ils n’ont pas les composantes psychologiques vitales de
l’empathie nécessaires pour prévenir les abus extrêmes de leur prochain.
Il s’agit d’une espèce différente ; un sous-ensemble prédateur, un
élément parasite caché qui se nourrit des humains normaux et les
détruit. Les mondialistes sont un parfait exemple de la réalité de cette
menace.

Il a été démontré que ce groupe génère artificiellement et
délibérément des crises économiques, des conflits géopolitiques, des
guerres, de la pauvreté et des génocides. Ils se sont servis de ces
horreurs pour s’enrichir en siphonnant la richesse et les biens
matériels de la population en période de peur et de panique. Ils ont
aussi été exposés à l’occasion comme déviants sexuels et pédophiles avec
un secret occulte entourant ces activités. Ils ont révélé qu’ils ne se
soucient absolument pas des dégâts qu’ils causent et qu’ils s’en
délectent même comme s’ils jouaient à un jeu. Ce sont des enfants
psychopathes qui voient le monde comme leur jouet. En plus de cela, ils
sont très organisés.

Les lois et la gouvernance de ces lois sont nécessaires pour traiter
avec les personnes qui ne peuvent pas respecter le principe de
non-agression et qui cherchent à exploiter et à détruire les autres.
Bien sûr, dès qu’on met en place des systèmes de gouvernance pour gérer
la loi, la classe prédatrice les envahit afin de les exploiter et de les
détruire plus efficacement. Les domaines de carrière qui garantissent
l’autorité et la protection contre tout contrôle vont automatiquement
attirer les pires éléments de l’humanité.

Le concept d’élections et de gouvernement par le peuple n’est pas
tout à fait inadéquat, mais il n’est évidemment pas suffisant pour
empêcher les méchants d’accéder au pouvoir et à l’influence. Au-delà de
cela, le gouvernement tend à rechercher une croissance infinie, et la
recherche d’un tel pouvoir ouvre la porte à la corruption d’âmes par
ailleurs bien intentionnées.

La seule solution que je peux trouver est une solution simple : le
tirage au sort. Le gouvernement devrait fonctionner comme une structure
générée au hasard dans laquelle les personnes impliquées ne sont pas des
célébrités mais des serviteurs de la loi, et la loi ne doit exister que
pour protéger les droits et libertés des habitants de cette société.
C’est essentiellement ainsi que fonctionne la sélection des jurés, alors
pourquoi ne pas procéder de la même manière avec le gouvernement ?

Et si nous avions la limite d’un mandat de deux ans pour chaque poste
gouvernemental ? Que se passerait-il si ces personnes étaient choisies
au hasard tous les deux ans dans le cadre d’un tirage au sort
démocratiquement ouvert ? Plus de politiciens de carrière, plus de
lobbyistes, plus de cabales élitistes qui contrôlent les décisions
politiques parce qu’il serait impossible d’acheter les gens à l’avance.
Les chances qu’une personne soit choisie pour accomplir le même travail
encore et encore seraient minces. Les risques qu’ils abusent de leur
pouvoir seraient réduits parce qu’ils n’auraient pas le temps.

Aussi, considérez les implications pour la société dans son ensemble ;
cette loterie n’encouragerait-elle pas les gens à devenir PLUS
conscients et plus instruits sur les conditions politiques, l’économie,
la loi, etc ? Qui voudrait être choisi pour un poste de gouvernance et
se retrouver sans instruction et bredouillant ?

Cela dit, ce type de système fait l’objet de deux critiques :
premièrement, il n’est pas volontaire. Et deux, et si on remplissait le
gouvernement au hasard de gens incompétents et qu’on causait un désastre
?

Pour répondre à cette question, premièrement, le devoir du jury n’est
pas nécessairement volontaire non plus, mais il existe des
circonstances atténuantes pour ne pas participer. Les gens devraient-ils
pouvoir se retirer du tirage au sort ? Oui, mais ils devraient tous en
avoir l’occasion. De plus, des incitatifs (comme un salaire équitable)
pourraient être offerts pour encourager les gens à participer.

Deuxièmement, honnêtement, je prendrais un gouvernement de personnes
en rotation constante, dont certaines pourraient être incompétentes,
plutôt qu’une oligarchie de psychopathes bien établis de longue date,
n’importe quand.

Éliminer les influences du mal par la force

La grande faiblesse du monde moderne est que les gens d’aujourd’hui
ont été conditionnés à croire que le bien et le mal sont des concepts
relatifs. Ils pensent que le mal est une question de « perception » et
que les choses qu’une personne considère comme mauvaises peuvent être
considérées comme positives par quelqu’un d’autre, donc les jugements
moraux deviennent inutiles. Cette culture du relativisme moral n’est pas
un hasard. Elle a été encouragée dans les médias populaires et dans la
philosophie du nouvel âge au cours des dernières décennies afin de
séparer les gens de l’idée de conscience inhérente.

Si vous voulez comprendre ce qu’est le mal, vous devez d’abord avoir
une conscience de la loi naturelle et la voix de la conscience. Les
religions ont leurs propres lignes directrices sur ce qui constitue le
mal, et certaines d’entre elles sont précieuses, mais à mesure que les
religions deviennent centralisées et bureaucratiques, elles peuvent être
tordues pour servir de mauvaises fins. En fin de compte, les sages
savent reconnaître le mal quand ils le voient parce qu’ils écoutent
leurs voix intérieures.

Le mal cherche à violer tous les principes de la loi naturelle. Il
cherche à tourner en dérision toutes les fonctions de la stabilité
humaine. Il cherche à miner l’amour, l’espoir, la famille, la sécurité
et surtout la liberté. Le mal cherche à corrompre ou à détruire tout sur
son passage. Il cherche à gagner non pas par l’industrie et
l’invention, mais par le vol. Il cherche à prendre ce qu’il ne devrait
pas avoir ; non seulement cela, mais il faut une certaine joie
détestable à soumettre ou torturer des innocents.

Pour expliquer le mal, et plus spécifiquement le mal des mondialistes
et de l’élitisme, en termes les plus simples mais significatifs
possibles, voici mon clip préféré du film Les Aventures de Mark Twain,
intitulé « Le mystérieux étranger » (The Mysterious Stranger, ndlr) :

Pour ce qui est d’une méthode scientifique permettant d’extirper le
mal, les traits de caractère des narcopathes peuvent être identifiés par
des tests et des observations, mais il n’existe aucune norme éprouvée
et vraie pour trouver un narcopathe au début de sa vie. Ceux de la
communauté psychiatrique qui prétendent pouvoir être identifiés par des
scanners d’activité cérébrale sont pour la plupart des charlatans avec
leurs propres agendas. Certains gouvernements aimeraient aussi vous
faire croire que la neuroimagerie leur permettra un jour d’identifier
les futurs criminels et « personnes dangereuses ». C’est de la prévention de la criminalité tirée de la science-fiction, et c’est dangereux.

Le fait est que la psychopathie et la narcopathie sont difficiles à
déceler chez une personne sans un interrogatoire approfondi, une
vérification des antécédents ou jusqu’à ce qu’elle ait réellement commis
des actes terribles. L’une des normes fondamentales de toute société
devrait être de veiller à ce que ces personnes n’accèdent jamais à des
postes de pouvoir et d’influence. Et s’ils y parviennent, ils doivent
être retirés, par la force si nécessaire.

Un argument courant avancé par les gens qui essaient de
démystifier la lutte contre les mondialistes est que nous pouvons
renverser ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, mais que demain, ils
seront simplement remplacés par un autre groupe de personnes
malfaisantes.
C’est un point de vue plutôt nihiliste, mais il a
un certain mérite. Il est vrai que si l’humanité ne prend pas des
mesures pour identifier les sources du mal et décentraliser les systèmes
dans lesquels les gens du mal se cachent, alors oui, ils reviendront
plus forts que jamais, quoi que nous fassions. Mais, si nous acceptons
que le mal est une réalité, qu’il est psychologiquement quantifiable et
perceptible par l’observation de certains traits de caractère, et si
nous supprimons la centralisation dont le mal bénéficie, alors personne
ne peut affirmer que le monde ne se portera pas mieux.

D’abord, cependant, il faut s’attaquer au mal organisé actuel. Les mondialistes doivent être éliminés.
Et au-delà des tactiques plus passives pour faire face aux catastrophes
qu’elles créent, il faudra probablement des conflits. Cela exigera la
guerre, et ne vous y trompez pas, une guerre est en cours, que nous le
voulions ou non. Nous avons deux choix : riposter ou devenir des
esclaves. Toutes les autres « solutions » représentent un intervalle de
freinage, ou pire, un placebo.

Sources: Alt Market & Zero Hedge, le 16 août 2019Traduction par Nouvelordremondial.cc




Allocution du Colonel français (CR) Alain Corvez au Forum Syndical International de Damas.


[Source : Le Saker Francophone]


Par Alain Corvez − Le 8 Septembre

Les
observateurs objectifs des événements tragiques de Syrie savent tous
qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale interne à cette vieille nation
du monde arabe, connue pour sa tradition ancienne de cohabitation
harmonieuse entre ses multiples communautés, juives, musulmanes et
chrétiennes, mais du déploiement de l’impérialisme occidental, dirigé
par l’alliance américano-sioniste, à laquelle s’agrègent ses vassaux
européens et arabes, pour renverser un gouvernement qui n’a pas accepté
de se soumettre à ses exigences.

Cet impérialisme du mal dissimule plus ou moins ses visées derrière
de sempiternelles fausses allégations de protection des populations ou
de lutte contre un terrorisme barbare qu’il a lui-même créé et,
s’affranchissant des règles internationales, justifie ses interventions
militaires, directes ou par des factions complices, sous de faux
prétextes, utilisant une presse complice pour faire accepter ses
exactions.

Depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les États-Unis sont atteints d’un « hubris », d’une démesure, qui les persuade, du moins leurs dirigeants, qu’ils sont la « nation indispensable, la nouvelle Jérusalem », qui doit guider le monde vers le destin unique du « mode de vie américain.»

Il me semble que Donald Trump a compris l’erreur d’une telle
conception opposée à la réalité d’un monde multipolaire qui se met en
place inéluctablement: ses discours de campagne de 2016 le prouvent.
Mais s’il s’efforce de se libérer des forces qui l’empêchent d’appliquer
son programme et qui le menacent quotidiennement depuis son élection.
Il doit en permanence donner des gages d’obéissance à ces évangélistes
et sionistes pour ne pas être menacé de destitution ou subir d’autres
avanies plus radicales, ces derniers le rappelant constamment à leur
conception de la suprématie de l’Amérique et du dollar. D’où ses
déclarations et décisions contradictoires, parfois à quelques heures
d’intervalle seulement.

Les drames de notre époque proviennent en grande partie de ce fait : la
première puissance mondiale n’est pas dirigée par son gouvernement mais
par des groupes de pression plus ou moins officiels, notamment celui
des sionistes associés aux évangélistes, et propage ses désordres
internes à l’ensemble du monde
.

Son deuxième mandat devrait être différent car certaines déclarations de dirigeants, comme certains votes des assemblées, semblent indiquer que la majorité de l’importante diaspora juive américaine , convaincue depuis longtemps que le puissant mais minoritaire AIPAC influence le gouvernement et le Congrès et décide de la politique étrangère, estime que ce soutien indéfectible à la politique israélienne extrémiste dessert la politique américaine, et même celle d’Israël, et entendrait maintenant ne plus laisser ces fanatiques, puissants mais minoritaires, imposer leurs vues contraires aux intérêts des États-Unis.

On sait que l’intervention militaire de la Russie en Syrie, a été
initiée en septembre  2015 à la demande du gouvernement syrien en
difficulté, au moment où les augures occidentaux ne donnaient plus au
Président Bachar el Assad que quelques jours ou quelques semaines avant
d’être renversé par les islamistes. Elle a rapidement rétabli la
situation et, sans les manœuvres dilatoires occidentales, aurait déjà
permis d’en finir avec les hordes sauvages qui terrorisent encore les
populations civiles dans la région d’Idlib et sur les rives Est de
l’Euphrate, hordes protégées par les forces occidentales qui n’ont pas
encore reconnu leur défaite.

On sait que le Hezbollah est intervenu dès le début des événements,
jugeant que le Liban était directement menacé par les actions
islamistes, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

On sait aussi que l’Iran dont l’action déterminante a été d’un grand
secours à l’Armée syrienne, est intervenu parce qu’il se savait la cible
suivante d’une «coalition occidentale» agissant au profit d’Israël.

L’entente entre l’Iran, le Liban, la Russie et la Syrie se fonde sur
des intérêts stratégiques communs qui dépassent les personnalités au
pouvoir à Téhéran, Beyrouth, Moscou ou Damas et nécessite une
coordination de leurs géopolitiques qui n’a rien à voir avec les humeurs
que certains journalistes croient déceler chez les uns ou les autres.

Les Occidentaux et leurs alliés arabes saoudiens, émiratis  et
qataris, associés aux Turcs ont, dès le début, alimenté les terroristes
de diverses obédiences en argent, matériel et armement, ajoutant des
sanctions économiques qui pénalisent d’abord le peuple syrien et
contreviennent totalement aux droits de l’homme qu’ils prétendent
défendre. Ils espéraient une révolte contre le gouvernement qui, non
seulement ne s’est pas produite,  mais a soudé les Syriens derrière
leurs dirigeants car ils avaient bien compris quelle était la source de
leurs malheurs.

Il faut dire et répéter que ces terroristes, s’inspirant de
dévoiements divers de l’islam, commettent des crimes odieux,
insoutenables, même pas bestiaux car les animaux ne se comportent pas
ainsi, dont ils diffusent des images de propagande de grande qualité
grâce à des moyens sophistiqués de communication que des firmes
occidentales leurs fournissent. Leurs commanditaires sont multiples et
l’on assiste parfois à des combats entre bandes rivales pour des raisons
conjoncturelles, mais prônant toujours l’installation d’un régime de
terreur islamique à Damas.

Grâce à la diplomatie russe, seule capable de parler à tous les
protagonistes de la crise, Moscou est parvenu à constituer une entente
fragile mais positive entre elle, l’Iran et la Turquie dont les intérêts
ne sont pourtant pas tous identiques, mais qui a permis des avancées
substantielles au cours de rencontres à Sotchi et Astana, amenant Ankara
à limiter son soutien à certaines factions terroristes.
Moscou joue une partition délicate, cherchant à donner des garanties de
sécurité à Israël, pays où environ un million de ses ressortissants se
sont installés, c’est tout dire, et poursuivant des échanges difficiles
avec les responsables américains, bien qu’il sache parfaitement que
ceux-ci font tout pour empêcher la réussite de la solution russe.

Mais les Américains sont en perte d’influence localement. Leurs
trahisons successives des Kurdes, comme leurs bombardements désastreux
des rives Est de l’Euphrate les rendent maintenant indésirables même de
la part de leurs anciens alliés. La Turquie dont la question kurde est
une obsession existentielle, malgré ses positions souvent ambiguës a
intérêt à conserver l’appui russe que Moscou lui propose et ne fait
aucune confiance aux États-Unis. Elle cherche, par différentes
manœuvres, à diviser les kurdes dans les trois autres pays qui en
abritent une communauté importante mais ne peut que constater que
celles-ci préfèrent majoritairement rester fidèles aux gouvernements
centraux de Damas, Bagdad et Téhéran.

Je veux dire ici aux Syriens qui m’écoutent que de nombreux Français
éduqués sont hostiles à la politique d’ingérence et d’alignement sur les
objectifs odieux des États-Unis. Ni le peuple français, ni les  peuples
européens n’ont été consultés sur cette politique.  Quand on voit les
dommages  humains considérables de cette politique états-unienne contre
l’Iran, avec des sanctions portant sur des produits de première
nécessité comme les médicaments; les dégâts économiques pour les
entreprises françaises et européennes, il serait temps que la France et
l’Europe réalisent enfin que les États-Unis ne sont plus un modèle ou un
allié fiable, mais un rival brutal qu’aucun principe éthique n’arrête,
pas même les règles internationales entérinées par l’ONU.

L’opinion publique française me semble de plus en plus se réveiller
et dénoncer les excès dramatiques d’un atlantisme devenu fou. Il lui
reste à convaincre ses dirigeants, empêtrés dans des crises internes et
au sein de l’Union Européenne, objets de pressions voire de chantages,
que leur propre intérêt est de sortir de cette idéologie, car elle est
néfaste et pernicieuse.

Les sanctions contre la Syrie doivent être supprimées au plus vite,
d’abord pour alléger les souffrances du peuple, ensuite pour préparer le
retour inéluctable de cet important pays arabe dans le concert des
nations où son rôle est attendu et se précise de plus en plus. Sous la
conduite de ses dirigeants auréolés de la victoire contre le terrorisme,
le peuple syrien pourra alors reconstruire son pays détruit par le
complot occidental, avec toutes les qualités qu’on lui connaît de
courage et d’ingéniosité, aidé par les alliés puissants qui ne l’ont
jamais abandonné comme la Russie, la Chine, l’Iran et bien d’autres.

Alain Corvez

Né le 24 juillet 1941
Marié  – 4 enfants

Officier supérieur (ER)
Conseiller en stratégie internationale

Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr

  • Conseiller en Relations Internationales au Ministère de l’Intérieur (1989-1994)
  • Conseiller du Général commandant la Force des Nations Unies au Sud Liban (FINUL) (1988-1989)
  • Commandant en second du 94éme Régiment d’infanterie motorisée (1986-1988)
  • Au Ministère de la Défense Suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique (1983-1986)
  • A l’Ambassade de France en Zambie (missions en Afrique australe (1980-1983)
  • Spécialisation en relations internationales Carrière d’officier d’infanterie (1976-1978)
  • Membre du Cercle d’Etudes et de Recherches du Général Pierre Marie Gallois (+)
  • Membre du Forum pour le France présidé par l’ambassadeur Pierre Maillard
  • Vice-président du Cercle ARAMIS
  • Ancien Secrétaire général de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle
  • Secrétaire Général de la Fondation de la France Libre
Distinctions
  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Officier de l’Ordre National du Mérite
  • Croix de la Valeur Militaire

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