Fin d’Israël en vue ?




L’histoire officielle du 7 octobre

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Par Caitlin Johnstone – Le 7 décembre 2023

L’histoire officielle est que le 7 octobre 2023, des milliers de méchants terroristes du Hamas sont sortis de leur enclave fortifiée et ont tué environ 1 200 Israéliens tout simplement parce qu’ils voulaient tuer des Juifs par simple méchanceté. Le gouvernement israélien n’avait rien fait pour provoquer cette attaque, et rien d’important ne s’était jamais produit avant cette date.

L’attaque a été aussi peu défendue que possible ; les forces de défense israéliennes ont mis neuf heures à réagir alors que, des mois à l’avance, elles avaient été largement prévenues de l’imminence d’une attaque, tant par leurs propres services de renseignement que par les services de renseignement égyptiens. Aucune tentative n’a été faite pour prévenir le festival de musique Nova de l’imminence d’une attaque, alors que les forces de sécurité israéliennes savaient depuis la veille qu’une attaque allait avoir lieu, ce qui a entraîné des centaines de morts et la capture d’otages. L’attaque a rencontré si peu de résistance que le Hamas lui-même a été surpris par le nombre d’Israéliens qu’il a pu capturer et tuer, surprise due peut-être au fait qu’il avait passé deux ans à s’entraîner en plein air, à moins d’un kilomètre de la frontière, en vue d’une attaque aérienne, maritime et terrestre utilisant des parapentes motorisés, des drones et des bateaux à moteur. Tout cela est parfaitement normal et n’a absolument rien de suspect [pour les analystes des médias grand public].

Le fait que 100 % des 1 200 morts israéliens du 7 octobre soient attribués au Hamas, alors que les médias israéliens et les témoins oculaires affirment que les forces de défense israéliennes ont tiré sans discernement sur des zones peuplées d’Israéliens, n’a rien de suspect non plus. Les corps brûlés que vous voyez sur les photos de la dévastation du 7 octobre ont été brûlés avec une certitude absolue par le Hamas, bien que le gouvernement israélien ait reconnu qu’il avait précédemment identifié à tort des centaines de combattants du Hamas morts comme étant israéliens parce qu’ils avaient été si gravement brûlés par les tirs des forces de défense israéliennes que leurs corps étaient méconnaissables.

(L’histoire officielle du 7 octobre comprenait également des récits de bébés décapités, de bébés cuits dans des fours et de bébés arrachés à l’utérus de mères enceintes, et vous étiez traité de négationniste de l’Holocauste par haine des Juifs si vous en doutiez, mais ces récits ont depuis été retirés et ne font plus partie de l’histoire officielle, de sorte que la croyance en ces récits est désormais facultative).

L’assassinat de 1 200 Israéliens est si diabolique et si grave que cela justifie le meurtre de plus de 16 000 Palestiniens à Gaza, dont plus de 7 000 enfants. Il est probable qu’il y en aura encore beaucoup plus, car les vies israéliennes valent beaucoup, beaucoup plus que les vies palestiniennes. Seul un nazi raciste peut croire que les vies palestiniennes comptent.

De toute façon, Israël n’est pas à blâmer pour les meurtres commis à Gaza, car c’est la faute du Hamas qui utilise les civils comme boucliers humains. Il est antisémite de se demander comment Israël a pu tuer autant de boucliers humains tout en tuant étonnamment peu de combattants du Hamas et en n’infligeant aucun dommage significatif aux dirigeants du Hamas dans le processus.

Maintenant que 1,7 million de Gazaouis ont été déplacés et qu’ils sont poussés vers la frontière égyptienne, il est tout à fait normal de voir des programmes officiels proposés par des fonctionnaires israéliens et des leaders d’opinion visant à « réduire » a population de Gaza et à la relocaliser dans d’autres pays. Seul un partisan diabolique du terrorisme appelle cela un nettoyage ethnique ; il faut plutôt y voir des vacances permanentes [à l’étranger].

Si vous remettez en question une partie de cette histoire officielle, vous êtes un monstre diabolique qui hait les Juifs, qui soutient le terrorisme et qui souhaite que Hitler ait gagné. Pour la peine, vous devez être censuré, renvoyé de votre travail, expulsé du campus universitaire et mis au ban de la bonne société, parce que vous soutenez le génocide et que vous voulez que de bonnes personnes meurent.

Cela vous donne-t-il l’impression d’être dingue ? C’est une bonne chose. Cela signifie que cela marche. Cela signifie que l’histoire officielle prend racine dans votre esprit. Vous n’avez plus qu’à la laisser fleurir et s’épanouir en vous. Arrêtez de lutter. Détendez-vous. Plus vous lutterez, plus vous vous ferez du mal. Laissez votre esprit se vider et obéir. Ce sera terminé avant même que vous vous en rendiez compte.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Israël ne peut pas vaincre le Hamas, quelle sera donc la prochaine étape ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Photo : Israeli Army / AFP]

Par Robert Inlakesh — Le 5 décembre 2023 — Source RT

Après une accalmie de sept jours dans la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza, la reprise des hostilités a reçu un nouveau feu vert de Washington. N’ayant pas réussi à mener leurs alliés israéliens à la victoire militaire, les États-Unis autorisent une dangereuse escalade et rejettent toute solution pacifique qui permettrait d’éviter de nouvelles souffrances aux civils.

Quelques minutes seulement après le départ du secrétaire d’État américain Antony Blinken de Palestine/Israël, la guerre à Gaza a repris, avec un vaste assaut aérien sur les infrastructures civiles palestiniennes, causant la mort de près de 200 civils. Le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, a annoncé qu’il continuait à soutenir le « droit et la responsabilité d’Israël de s’en prendre au Hamas », mais on ne sait pas exactement dans quel but. Alors que l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak admet que le Hamas est loin de s’effondrer, la question se pose : quel est le véritable objectif de cette guerre ?

Après six semaines de guerre qui ont fait probablement plus de 20 000 morts parmi les Palestiniens, l’armée israélienne n’a pas réussi à prouver qu’elle avait réussi à réduire de manière significative les capacités militaires du Hamas et des autres groupes armés palestiniens dans l’enclave côtière assiégée. Alors qu’Israël a pénétré de force dans les principaux hôpitaux du nord de la bande de Gaza, affirmant que le Hamas utilisait ces sites comme bases et centres de commandement et de contrôle, les preuves produites par les forces de défense israéliennes (FDI) ne corroborent pas ces allégations. Le gouvernement américain a soutenu l’idée qu’un centre de commandement avait existé à l’hôpital Shifa, et lorsque les forces israéliennes sont entrées dans l’enceinte de l’hôpital, elles ont présenté des armes qu’elles prétendaient y avoir trouvées, ainsi qu’un tunnel vide. Toutes les images de ce type rendues publiques sont sélectionnées et éditées par l’armée israélienne, mais si elles sont vérifiées de manière indépendante, elles pourraient servir de preuve de la présence de militants, sans pour autant prouver l’existence d’un centre de contrôle ou de commandement. Peu de choses notables ont été découvertes dans d’autres hôpitaux, et l’affirmation des Américains selon laquelle ils disposeraient de renseignements solides confirmant les affirmations israéliennes est douteuse, compte tenu des déclarations publiques antérieures, telles que celles du président américain Joe Biden qui avait affirmé avoir vu « des images confirmées de terroristes décapitant des enfants », déclaration que la Maison-Blanche a dû retirer par la suite.

Au début de cette guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que son gouvernement allait « écraser le Hamas », un objectif que le gouvernement américain a soutenu publiquement. Pourtant, le Hamas est parvenu non seulement à infliger à Israël le plus grand coup de son histoire, mais aussi à défendre Gaza sur le terrain en remportant d’innombrables succès contre les forces israéliennes. Le monde entier parle désormais de la formation d’un État palestinien, une idée qui avait été pratiquement abandonnée en faveur d’accords de normalisation inconditionnels entre les États arabes et Israël avant la guerre. En outre, l’un des résultats prévisibles de la guerre israélienne contre Gaza a été une augmentation considérable du soutien au Hamas dans l’ensemble des territoires occupés. Au Moyen-Orient et dans l’ensemble du monde musulman, les militants du Hamas sont devenus des héros et sont largement considérés comme une vaillante résistance nationale.

L’accord de normalisation israélo-saoudien, autour duquel s’articulait la politique moyen-orientale de l’administration Biden, n’est plus d’actualité à l’heure où Riyad se rapproche de Téhéran. Selon les sondages israéliens, seuls 4 % des Israéliens font confiance à Benjamin Netanyahou, tandis que le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, est la personnalité nationale la plus digne de confiance. Bien que les Israéliens lui fassent confiance, Hagari est devenu le « gars de la liste » et un mème en ligne, après avoir présenté une vidéo dans laquelle il affirmait qu’un simple calendrier écrit en arabe était une liste de « terroristes ». Cette vidéo était censée montrer que le Hamas gardait des otages à l’hôpital pour enfants de Rantisi.

Au moins 10 pays ont soit retiré leurs ambassadeurs d’Israël, soit suspendu leurs relations avec ce pays. Tout cela alors que les plus grandes manifestations pro-palestiniennes jamais organisées en Occident se poursuivent dans des capitales comme Londres et Washington DC. Ces événements, combinés à une baisse considérable de la cote de popularité de Joe Biden, laissent présager un désastre pour la guerre de Gaza soutenue par les États-Unis.

La Maison-Blanche affirme qu’elle impose certaines restrictions à l’armée israélienne qui prévoit d’envahir le sud de Gaza, mais dans le même souffle, elle offre un soutien inconditionnel aux actions d’Israël. À aucun moment le gouvernement américain n’a pris la responsabilité de ce qui s’est passé depuis le 7 octobre, il n’y a eu aucune excuse pour ses mensonges, aucun changement de stratégie et aucune reconnaissance du rôle joué par Washington dans la création de la situation sur le terrain à Gaza qui a facilité l’attaque du Hamas.

La véritable question qui se pose aujourd’hui est la suivante : quelle est la suite des événements ? Israël combat sans but à Gaza et continue de tuer des milliers de civils palestiniens, il n’y a aucun signe de défaite du Hamas à l’horizon et la situation humanitaire, décrite comme « la pire jamais vue » par le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, continue de se détériorer. Si tous ces éléments sont à prendre au sérieux, le spectre d’une guerre régionale se profile également en cas d’escalade de l’attaque israélienne contre Gaza. Le Hezbollah libanais est actuellement engagé dans de fréquentes batailles le long de la frontière libanaise et a élargi la portée de ses attaques contre des cibles militaires israéliennes.

Les échanges de prisonniers qui ont eu lieu entre Israël et le Hamas ont prouvé que le groupe palestinien était capable de s’engager sur le plan diplomatique. Cet échange a également permis de révéler au monde entier qu’Israël détenait également des femmes et des enfants en captivité sans aucune charge. Les captifs civils israéliens qui ont été libérés, dont la majorité a été filmée en train de sourire, de serrer la main et de remercier les combattants du Hamas lors de leur libération, n’ont pas été autorisés à parler directement de leur expérience aux médias. En revanche, des femmes et des enfants palestiniens ont raconté les sévices, les tortures et les humiliations qu’ils avaient subis de la part de leurs geôliers israéliens. Il s’agit là d’une nouvelle débâcle en termes de relations publiques pour le gouvernement israélien, qui est apparu plus coupable que le Hamas.

Le gouvernement américain est aux commandes de la guerre. Il a le pouvoir de mettre fin au conflit à tout moment, mais il continue de prolonger ce désastre. Pendant la pause de sept jours dans les hostilités, rien n’a changé en faveur d’Israël pour rendre sa victoire possible. Il ne peut y avoir de solution militaire à la guerre de Gaza. Les États-Unis doivent reconnaître que ce conflit ne prendra jamais fin tant que le peuple palestinien ne bénéficiera pas de la justice et de la liberté. Pendant 75 ans, les gouvernements de l’Occident collectif ont ignoré la souffrance du peuple palestinien, ils n’ont jamais été des pacificateurs objectifs. La violence engendre la violence et la haine engendre la haine, il n’est pas possible d’assassiner simplement les Palestiniens pour les soumettre. Même si le groupe Hamas était vaincu, d’autres groupes apparaîtront pour se venger de ceux qui sont tombés et lutteront à l’avenir pour la création d’un État. Si la communauté internationale s’unissait, ce cycle pourrait être brisé, mais il faudrait un peu de courage.

Robert Inlakesh

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Les Palestiniens et le Hamas

[Source : watson.ch]

Pour les Palestiniens, s’opposer au Hamas demande un grand courage. Mais le désespoir face à la situation humanitaire pousse de plus en plus de personnes à prendre la parole.

Par frederike holewik / t-online

Pour les Palestiniens, il est dangereux de critiquer le Hamas. Pourtant, des vidéos de personnes qui s’y risquent apparaissent de plus en plus souvent sur la toile.

Ainsi, une femme âgée portant un voile s’est plainte dans une interview à la chaîne Al-Jazeera de la mauvaise situation d’approvisionnement à Gaza. Et, surprise, elle en rend le Hamas responsable. Car l’aide humanitaire n’arrive pas jusqu’aux habitants. « Toute l’aide va vers le bas », dit-elle en faisant référence aux tunnels du Hamas.

« La population n’a rien »

Lorsque le journaliste lui demande s’il ne s’agit pas d’un problème de répartition, la femme lève la main, fait signe que non.

« Ils prennent tout, ils me tireraient plutôt dessus, le Hamas »

De tels propos ne passent pas non plus inaperçus en Israël. « Les Gazaouis ont commencé à critiquer et à dénoncer le Hamas pour ce qu’il leur a apporté — le crime, l’oppression, l’humiliation, la peur et la faim », a récemment affirmé Ofir Gendelman, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, aux médias arabes.

Une ONG veut « repousser les idéologies qui divisent »

S’opposer publiquement au Hamas est dangereux pour les habitants de Gaza. C’est pourtant à ces habitants que l’organisation américaine à but non lucratif Peace for Communications veut donner une voix. Son objectif : « repousser les idéologies qui divisent et promouvoir une mentalité d’intégration et d’engagement ». Elle a commencé à le faire bien avant l’attaque du Hamas en octobre.

L’ONG a produit 25 courts métrages d’animation, les voix des interlocuteurs ont été modifiées. Des personnes très différentes témoignent. C’est le cas par exemple du musicien Iyad. Il veut certes s’affirmer contre Israël, mais refuse de le faire par la violence. À propos des conditions à Gaza, il confie :

« Quand tu marches dans la rue, on t’empêche de réfléchir par toi-même. L’espace est rempli d’images, de slogans et d’histoires sur les dirigeants du Hamas ».

À tel point qu’une vie urbaine normale n’est pas possible, selon lui.

« Les Palestiniens ne sont pas maîtres d’eux-mêmes lorsqu’ils disent “je suis prêt à mourir en martyr” »

Des sondages difficiles à réaliser

Le fondateur de l’ONG, Joseph Braude, est convaincu que la majorité des Palestiniens ne réfléchit pas comme le Hamas le prétend. Dans un entretien avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), il mentionne des sondages et des rapports de groupes de défense des droits humains.

« La plupart des Palestiniens veulent un autre avenir que celui que le Hamas leur fait miroiter »

Seuls 20 à 25 % des habitants sympathiseraient effectivement avec le groupe terroriste, selon Joseph Baude. De même, une majorité serait contre le fait de s’attaquer à Israël. « Pas parce que les gens aiment Israël, mais parce qu’ils comprennent où mène la spirale de la violence. »

Des sondages représentatifs sont difficiles à réaliser à Gaza et même s’ils le sont, ils ne sont que partiellement fiables. Mais on peut supposer que l’opinion des gens s’est encore durcie au cours des semaines qui ont suivi l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Lors de cet événement, environ 1200 Israéliens ont été tués et quelque 240 personnes ont été emmenées dans la bande de Gaza ; du côté des Palestiniens, le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas parle de plus de 15 000 morts.

Une majorité soutient l’attaque du Hamas

En novembre, l’institut de sondage Arab World for Research and Development (AWRAD), basé à Ramallah en Jordanie, a interrogé 668 Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. 100 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir en sécurité à Gaza.

Dans le même temps, une nette majorité (59 %) a déclaré soutenir fortement l’attaque du Hamas. 16 % ont soutenu l’attaque « dans une certaine mesure ». 11 % ont indiqué qu’ils n’y étaient ni favorables ni opposés. Seuls 13 % se sont prononcés contre. Les habitants de Cisjordanie, gérée par l’Autorité palestinienne, ont été plus nombreux à soutenir l’attaque (68 %). Les conflits avec les colons israéliens radicaux sont fréquents. En revanche à Gaza, zone contrôlée par le Hamas, 47 % des habitants se sont prononcés en faveur.

Par ailleurs, 65 % des personnes interrogées ont indiqué percevoir le conflit actuel comme visant tous les Palestiniens. Seuls 18 % considèrent qu’il s’agit d’une lutte entre Israël et le Hamas.

La détresse des habitants de Gaza est grande. Le manque d’aide ou sa rareté provoque de plus en plus de désespoir. Jeudi, des images ont été diffusées montrant des personnes qui réclamaient de la nourriture et d’autres biens devant un bureau des Nations unies à De’ir Al Balah.

Traduit de l’allemand par Valentine Zenker




Les États-Unis bloquent (encore) la paix, mais le défi à leur hégémonie est réel !

[Source : Études sur la Neutralité]

Les États-Unis ont mis leur veto à une résolution spéciale au Conseil de Sécurité de l’ONU, créée en réponse à l’invocation de l’Article 99 de la Charte des Nations Unies par le Secrétaire Général Antonio Guterres. Bien que cela anéantisse tout espoir d’un cessez-le-feu mandaté internationalement et d’une aide immédiate aux victimes palestiniennes de la campagne de meurtres génocidaires d’Israël, cela représente néanmoins l’un des défis les plus sérieux à l’hégémonie américaine depuis des décennies. L’ONU est impuissante, mais ses membres ne sont plus disposés à rester en retrait et à laisser les crimes contre l’humanité les plus flagrants se produire en silence. Même les alliés proches des États-Unis ne suivent plus la ligne. DE PLUS : regardez le discours impressionnant du Secrétaire Général, plaidant pour la vie des gens à Gaza.




La fausse alternative russe au mondialisme

Le néocominternisme*, fausse alternative au mondialisme

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

La raison d’écrire cet article est que je remarque parmi nous que certains combattants du front altermondialiste font preuve d’une persévérance digne de choses plus nobles pour pratiquer une propagande ouverte et bruyante en faveur du Kremlin au détriment d’analyses géopolitiques pertinentes. Je n’ai aucun moyen de savoir s’il s’agit d’une inertie de la pensée, d’une zone de confort psychologique ou d’une motivation pécuniaire. La motivation peut varier d’un cas à l’autre. Mais je ne peux pas non plus tolérer que le mensonge avec des prétentions d’exercices intellectuels valables et surtout honnêtes poursuive son cours sans relâche.

J’ai remarqué depuis longtemps et même commenté le fait qu’au sein des cercles considérés comme dissidents, antisystème, antimondialistes, il existe une certaine catégorie de personnes qui ont remplacé l’analyse politique par des exercices d’adoration-vénération de l’administration du Kremlin. Et quoi que fasse ce « collectif Poutine », les infatigables admirateurs des officiels de Moscou sont toujours prêts à promouvoir leur politique, en se faisant passer pour des propagandistes ou des défenseurs de la gérontocratie/xénocratie du Kremlin.

Leurs approches ne diffèrent en rien de la politique éditoriale de RT ou de Sputnik. Pire, ils placent sur leurs propres blogs directement, sans aucun commentaire, les communiqués officiels des dirigeants de la Russie (qui ne sont pas forcément russes ou du moins pro-russes !). En tant que personne ayant grandi en URSS et connaissant donc bien les réalités de la Russie et suivant la presse alternative originale de ce pays (présente uniquement sur Internet en raison de la censure et de la persécution !), je peux plus facilement détecter les confusions qui dominent l’esprit de certains auteurs par ailleurs valables lorsqu’ils critiquent l’Occident collectif et les mondialistes.

La cause d’une certaine confusion dans la compréhension de la nature du pouvoir à Moscou réside dans la dichotomie de la formule du conflit entre l’Occident et la Russie. En d’autres termes, si vous êtes contre l’Occident, vous devez nécessairement être du côté de ceux qu’il affronte, je veux dire du côté de la Russie, la Chine, les BRICS. Tertium non datur [Une troisième possibilité n’est pas accordée]. La logique est simple. Puisque les Américains/Occidentaux sont les « méchants » par excellence, il semblerait que ceux qu’ils combattent/affrontent soient du camp des « gentils ».

Pour comprendre ce type de conflits, il serait utile de nous rappeler le « triangle dramatique de Karpman » qui est en fait un modèle social d’interaction humaine proposé par Stephen B. Karpman. Dans ce schéma de manipulation, les rôles sont distribués : L’Occident est en position de « persécuteur », la Russie se voit attribuer le rôle de « victime », et le « sauveur » doit apparaître plus tard, sous la forme d’un centre unique de pouvoir mondial. Pour l’instant, cependant, la position de héros sauveur est généreusement attribuée à Poutine. Selon le manuel de manipulation des masses ou l’alphabet de l’ingénierie sociale, l’instrumentalisation de ces conflits, pour être réussie, doit laisser invisible le manipulateur, qui se trouve au sommet du triangle respectif.

Pour décrypter de tels scénarios et éviter la position ingrate de victime de la manipulation, voire de propagateur de la désinformation mondialiste, il suffit d’identifier correctement le cadre approprié pour lire de telles situations. Et, si l’identification d’un système de décodage de ces jeux à l’échelle internationale était plus difficile jusqu’en 2020, la fausse pandémie Covid -19 a provoqué un choc suffisamment fort pour sortir de la rêverie.

Comme je l’ai mentionné dans mes autres textes et interventions, je constate, surtout depuis le printemps 2020, que la Russie de Poutine fait le jeu des mondialistes par l’adhésion des gouvernants de ce pays aux directives génocidaires et liberticides de l’OMS. Le récit complet des satanistes opérant par l’intermédiaire de Big Pharma et de l’OMS est devenu et reste à ce jour un discours officiel obligatoire en Russie. Absolument toutes les mesures draconiennes sous prétexte de santé : fermetures, injections forcées, etc. ont été imposées en Russie comme partout ailleurs. Et M. V. Poutine est apparu à plusieurs reprises comme un agent publicitaire de Big Pharma, promouvant l’injection de masse et affirmant que lui-même et ses filles avaient été vaccinés à plusieurs reprises. Et celui qui a dirigé toute l’opération de « meurtre par injection », Alexander Ginsbourg, chef d’un institut douteux appelé « Centre national d’épidémiologie et de microbiologie de Gamaleya », a reçu les plus hautes commandes de l’État de la part de M. Poutine. La Russie reste fidèle à l’OMS et participe à toutes les réunions de cette organisation créée par le clan Rockefeller en collaboration avec d’autres cercles satanistes.

Plus grave, les critiques de la politique génocidaire ont été et sont persécutées par les dirigeants russes. Il n’est pas moins dramatique de constater que les hiérarques de l’Église orthodoxe russe ont à nouveau manifesté une relation de subordination à l’État, qui n’a pas changé depuis l’époque des bolcheviks. Ce phénomène s’appelle le sergianisme.

L’expression « sergianisme », qui désigne une politique de loyauté inconditionnelle envers le régime soviétique pratiquée par les dirigeants de l’Église orthodoxe russe et qui est associée à sa déclaration de 1927 [du patriarche Sergius], est dérivée de son nom. (Wikipedia)1

Une remarque s’impose. Le piège de l’adhésion totale au régime de Poutine, dans lequel tombent certains intellectuels occidentaux, n’est pas nouveau. La même chose s’est produite pendant la guerre froide, lorsque de nombreux intellectuels occidentaux qui détestaient le système capitaliste sont tombés dans les bras des Soviétiques, présentant l’URSS comme une alternative à l’Occident. Certains sont même devenus membres de partis communistes en Europe il y a quelques décennies ou ont rejoint divers groupes marxistes, maoïstes, trotskistes, etc.

La situation se répète aujourd’hui. Dégoûtés et révoltés par la ploutocratie mondialiste et ses politiques en Occident, certains se laissent séduire par la propagande étatiste-orthodoxe de Moscou, sans comprendre qu’il ne s’agit en fait que d’un simulacre, d’un village Potemkine 2.

L’état d’incantation, de fascination, d’hypnose exercé par le colosse russe paralyse tout esprit critique, annihile toute trace d’analyse lucide. Dans cet état de rêve béat, ces intellectuels, qui produisent des critiques valables lorsqu’ils se réfèrent à leurs propres pays en Europe, deviennent omnivores et consomment tous les succédanés de la propagande moscovite. La Russie impériale, l’URSS, Nicolas II, Staline, le mausolée de Lénine, les pentagrammes sur les tours du Kremlin et sur les épaulettes des officiers, et l’orthodoxie sont parfaitement intégrés dans cette image du monde.

J’ai appelé ce type de réseau antimondialiste, qui ne voit que d’un œil, n’entend que d’une oreille et ne pense qu’avec un demi-cerveau, les néocominternistes. Peu importe finalement qu’il s’agisse d’« idiots utiles » (Lénine) ou de mercenaires conscients de leur mission. Ce qui compte, c’est l’effet d’intoxication des médias dissidents en Occident qui commencent à croire au récit Russie-Chine-BRICS comme alternative au mondialisme.

J’ai publié trois articles sur les BRICS3 il y a quelques mois, c’est pourquoi je ne m’arrêterai pas ici sur cette construction mondialiste qui excite tant de naïfs qui espèrent échapper à la domination de l’Occident. Comment leur expliquer que les pays occidentaux sont également colonisés par les mêmes entités ou entreprises privées qui ont colonisé le reste du monde, y compris la Russie et la Chine ?

J’insiste : le fait que la Russie soit le pays cible des mondialistes ne fait aucun doute ; mais elle a été colonisée immédiatement après l’effondrement de l’URSS, tout comme les autres pays ex-communistes. La structure de l’économie, du pouvoir politique et des grands médias est parfaitement conforme au système occidental. L’administration de l’État est profondément pénétrée par des réseaux d’influence affiliés à des centres de pouvoir extérieurs, profondément hostiles aux intérêts russes. Il est vrai que l’ennemi extérieur de la Russie est puissant, mais sans ses liens avec l’ennemi intérieur (la cinquième colonne), il serait moins dangereux.

Pour comprendre la gravité de la situation en Russie, il suffit de suivre la dynamique de la guerre en Ukraine. Au lieu de remporter une victoire rapide et définitive, les dirigeants russes se sont enlisés dans une longue série de revers et de reculs sur des territoires déjà conquis, préférant une guerre de tranchées sans offensive significative. Espérons que Moscou parviendra à éviter un deuxième Afghanistan. Car l’implication de l’URSS dans la guerre dans ce pays a représenté un piège qui a largement déterminé la dissolution de l’empire soviétique.

Quant à la coopération de la Russie avec la Chine, en bref, la Russie, après avoir été isolée de l’Occident, a réorienté l’approvisionnement de ses propres ressources énergétiques et d’autres ressources naturelles telles que le bois vers ce pays. Si je regarde la structure des échanges commerciaux de la Russie, elle ressemble à une « république bananière » dotée d’armes atomiques.

Depuis quelques jours, les partisans du régime de Poutine ne cessent d’applaudir sa visite en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis. La jubilation coule de la plume généreuse des propagandistes du mondialisme à la russe. Hourra ! L’isolement international de Poutine a échoué ! Applaudissements ! De plus en plus de pays veulent rejoindre les BRICS et recourir à la « dédollarisation » de leurs économies et de leurs échanges ! En réalité, il n’y a pas lieu de se réjouir. Pour un analyste patriote, la dédollarisation du monde en faveur de la subordination de tous les pays à un système unique de CBDC n’est pas une occasion de se réjouir.

Le système de Bretton Woods est dépassé et se désintègre non pas parce que la Russie, la Chine et, plus largement, l’Est et le Sud du monde s’émancipent par rapport à la métropole, mais parce que les maîtres de la métropole ont décidé de changer le paradigme économique mondial. Le processus de concentration du capital et de la richesse mondiale est terminé. Le capitalisme industriel classique, auquel a succédé le capitalisme financier et spéculatif, est actuellement remodelé selon la formule du « capitalisme inclusif ». L’énorme avancée technologique de ces dernières années est en train de remodeler rapidement le monde entier. Klaus Schwab, avec ses deux livres « La quatrième révolution industrielle » et « La Grande Réinitialisation », est aussi explicite que possible à cet égard.

Ainsi, ceux qui se transforment en caisse de résonance du Kremlin devraient tenir compte du fait que, par exemple, malgré les conflits avec l’Occident, en Russie, comme dans tous les autres pays, le même programme mondialiste est imposé. Et cela est bien connu dans nos milieux. Il s’agit de l’Agenda 21/2030. Et le centre de commandement unique des mondialistes fonctionne parfaitement à travers l’ONU (qui exerce déjà une gouvernance mondiale totale), l’OMS, la Banque des règlements internationaux, etc. Une fois de plus, tout l’agenda dystopique des mondialistes est mis en œuvre à une vitesse fulgurante dans tous les pays, et la Russie ou la Chine sont les champions en la matière.

L’élimination de l’argent liquide, la numérisation de toute la société, la collecte de données biométriques, l’imposition de documents électroniques, la surveillance généralisée, le triomphe de l’IA, l’expansion des recettes de la technologie 5G et 6G, la suppression de toutes les libertés civiles, l’adhésion à l’idéologie du faux académisme et du vaccinisme, voilà les réalités cauchemardesques qui se cachent derrière les divisions et les conflits horizontaux.

Dans nos cercles dissidents, antisystème et conservateurs, on sait quels sont les instruments permettant d’établir le nouvel ordre mondial et un gouvernement mondial. Outre les fausses pandémies et la numérisation totale, l’outil clé pour l’asservissement de toute l’humanité et la dépopulation massive par la famine artificielle, les guerres et les vaccinations obligatoires est la religion du changement climatique. Cette fausseté scientifique, promue à l’origine par l’organisation mondialiste du Club de Rome, puis devenue un acte adopté lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, sert de prétexte à la destruction de l’économie mondiale, à l’imposition de l’empreinte carbone et aux autres composantes de ce plan diabolique.

Nous savons tous que la Conférence sur le changement climatique, ou COP28 sous l’égide de l’ONU, se tient ces jours-ci à Dubaï. Et nos amis du gouvernement russe y sont présents4. En visite aux Émirats arabes unis, Poutine est apparu heureux à l’occasion de ce sabbat sataniste :

« Aujourd’hui, l’un des plus importants forums écologiques internationaux (la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques — COP28) se tient aux Émirats arabes unis. Les premiers résultats des accords de Paris y sont résumés… ». Le président russe a souligné que « la délégation russe est très impliquée dans les travaux de la conférence. Nous vous souhaitons beaucoup de succès, et je ne doute pas que vous en aurez ».

(TASS)

En conclusion, force est de constater que les vieux plans des lucifériens, masqués dans des méga-corporations transnationales, dans des organisations internationales, secondés par des gouvernements fantoches, continuent leur marche triomphale à travers le monde. Les rôles sont distribués et les acteurs suivent strictement le scénario établi. Tout écart est puni de mort. Voir les cas de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye. Plus la série d’assassinats pendant la fausse pandémie Covid-19 de dirigeants de pays africains et du président haïtien Jovenel Moïse. Seuls les serviteurs de la puissance des ténèbres sont restés aux postes de direction.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Nous espérons une intervention divine dans le cours de l’histoire et une révolte des nations. Dans ce contexte, je suis vraiment désolé, mais Poutine et son régime ne sont pas les sauveurs.

L’histoire risque d’entrer dans sa phase terminale, mais la nature humaine ne change pas. L’homme continue à créer ses idoles, à les adorer, et parfois à être récompensé pour avoir divinisé certaines nullités.

P.S. Poutine a pleuré la mort, le jour du 100e anniversaire, du monstre et criminel de guerre Kissinger. Une longue et étrange relation liait ces deux personnes, et l’ascension même du chef du Kremlin y serait liée. Le président russe a également envoyé un télégramme de condoléances à la veuve de son protecteur spirituel, qui était également le mentor de Klaus Schwab (voir http://en.kremlin.ru/events/president/news/72875).

Iurie Rosca

Journaliste, éditeur et président de l’Université des peuples.





Alerte sur le Beyfortus®

[Source : neosante.eu]

Par Pryska Ducœurjoly

Alors que les vaccinations obligatoires pour nos bambins représentent déjà un marathon médical, voici que le gouvernement nous surprend avec une énième injection, que peu de parents ont vu arriver : le Beyfortus®. Depuis le 15 septembre 2023, cette nouvelle « thérapie préventive », présentée comme le meilleur bouclier contre la bronchiolite, est « vivement recommandée » chez tous les nourrissons. En toile de fond : une campagne gouvernementale contre cette inflammation des bronches touchant en priorité les bébés. Lavage des mains, gestes barrières, masques… Derrière ce nouveau cheval de bataille se cache en réalité le cheval de Troie des nouveaux traitements à base d’anticorps monoclonaux.

Développé conjointement par Sanofi et AstraZeneca, le Beyfortus® a bénéficié de la voie royale de l’évaluation en mode accéléré. Il avait en effet déjà obtenu de la part de plusieurs organismes réglementaires la désignation très spéciale de « Traitement innovant » (Breakthrough Therapy pour la FDA américaine) ou de « Médicament prioritaire » (PRIME, pour l’Agence européenne des médicaments) dans la lutte contre le VRS, le grand méchant virus respiratoire syncytial des bronchiolites.

Décidément, le gouvernement français est sur tous les fronts sanitaires cet automne : Gardasil anti-papillomavirus chez les collégiens, campagne anti-Covid et antigrippe chez les aînés… Le ministre de la Santé enrôle à tour de bras (droit et gauche) et à tous les âges. Il ne manquait plus que les tout-petits ! Ils sont pourtant déjà bien aiguillés… Mais pas contre la bronchiolite !

[Note de Joseph : compte tenu de la multiplication des « vaccins » en dépit des alertes passées et présentes contre leurs effets secondaires, il semble bien que la seule réelle manière de stopper l’industrie pharmaceutique et les gouvernements dans cette course vaccinale, voire de faire tomber cette industrie pour en revenir à des approches plus saines et naturelles de la Santé, soit de propager largement la connaissance que l’hypothèse virale est une fraude scientifique et que la théorie mère des germes a également été scientifiquement réfutée.
Les virus pathogènes n’ont jamais été réellement isolés (ceci en suivant une démarche scientifique) et leurs divers prétendus « séquençages » génétiques ne sont que des opérations virtuelles suite à une mauvaise cuisine rituelle appelée « culture virale » dont le résultat est pourtant exactement le même sans matériel biologique supposément « infecté ». Et les bactéries et autres micro-organismes ne sont pas nos ennemis, mais participent dans des conditions de vie normales à des échanges symbiotiques. Notre corps héberge notamment en permanence plus de bactéries de toutes sortes qu’il contient de cellules. Ces bactéries se comportent comme de minuscules usines chimiques qui se nourrissent de certaines substances et en produisent d’autres. Dans notre organisme, elles servent notamment à assimiler les aliments et à nettoyer des déchets. De même, les « exosomes » (dont l’existence a elle été démontrée scientifiquement [contrairement aux virus pathogènes] et qui sont visuellement semblables à ce qui est pris pour des virus pathogènes) servent à évacuer des déchets génétiques (brins d’ARN ou d’ADN) hors des cellules puis du corps et peut-être également à avertir d’autres cellules de la présence de substances toxiques.
Le nouveau paradigme médical (qui hérite des travaux d’Antoine Béchamp et d’autres savants ignorés ou discrédités sous l’influence de Big Pharma) propose une vision plus logique et positive des micro-organismes. Et conséquemment, elle remplace la notion de supposé système « immunitaire » par celle de système de nettoyage, d’assimilation, d’entretien et de réharmonisation.
Voir le dossier Vaccins et virus.
Si en réalité il n’existe pas le moindre méchant « virus » ni la moindre méchante bactérie (la multiplication bactérienne soudaine et anormale en certains endroits du corps ne répondant qu’à la présence d’une cause perturbatrice plus profonde), alors la notion même d’« anticorps » devient caduque et grotesque.
Selon le nouveau paradigme, les maladies proviennent de déséquilibres (par excès ou par déficience) sur un ou plusieurs plans de l’existence : chimiques, physiques, vitaux, émotionnels, affectifs, mentaux, psychologiques, psychiques, et même spirituels. Sur le plan purement concret, les perturbateurs possibles sont nombreux : pesticides, additifs alimentaires, détergents, substances toxiques que sont de nombreux ingrédients cosmétiques, des médicaments et des « vaccins », polluants atmosphériques, contaminants de diverses industries (dont la pétrochimie), etc., mais aussi toutes les formes d’ondes artificielles, spécialement lorsqu’elles sont pulsées (radars, Wi-Fi, radio, télévision, téléphonie sans fil — dont la récente 5G —, Bluetooth, etc.), à cause de leur interaction avec la nature électrique sensible des organismes vivants du fait des multiples courants électriques de faible intensité qui les parcourent en permanence (et pas seulement au niveau des nerfs et des neurones pour les espèces dotées d’un système nerveux). Mais il existe aussi des perturbateurs émotionnels (produisant notamment la peur et la colère, nocives pour l’organisme physique et amenant des excès dhormones), affectifs, mentaux, etc.]

L’État vient justement de recevoir les 200 000 premières doses de Beyfortus®. C’est une quantité qui ne comblera pas encore les besoins des 750 000 naissances annuelles. Les parents sont invités à se ruer sur cette rareté pharmaceutique. Pourtant, il n’y a pas de quoi se précipiter : la bronchiolite est assez bénigne. Elle est certes la première cause d’hospitalisation des bébés, mais il faut garder à l’esprit que cela représente généralement moins de 1,8 % des bébés de moins de deux ans (25 000 hospitalisations environ pour une population de 1,4 million).

Une trop curieuse coïncidence…

Il semble que les maternités aient été les premières servies. Depuis le 15 septembre 2023 donc, on injecte le Beyfortus® à des nourrissons âgés de trois ou quatre jours, avant même leur sortie. Prématurés ou pas, à peine nés, déjà piqués ! Les bénéficiaires de cette innovation thérapeutique ne sont-ils pas un peu trop « pris au berceau » ? Cette injection est-elle vraiment sûre et efficace ? Du côté de la Haute Autorité de Santé française, qui a rendu un avis favorable au remboursement de cette nouvelle spécialité (le 19 juillet 2023), on reconnaît que le bénéfice en matière de réduction des hospitalisations sera probablement assez faible, mais on estime que le risque sera lui aussi limité à quelques réactions cutanées. Vraiment ?

Après la polémique sur les injections Covid, l’opinion publique est devenue plutôt méfiante sur les nouveaux traitements… Par précaution, l’Agence France-Presse a immédiatement déployé son bouclier anti-intox « AFP Factuel » pour débunker les premiers tirs émanant des tranchées de la dissidence médiatique. Parmi les premières alertes neutralisées, celle de la biologiste Hélène Banoun, personnalité du Conseil Scientifique Indépendant déjà bien connue du service fact-checking de l’AFP…

Dans son article publié le 12 novembre 2023, sur le site de l’Aimsib, la scientifique démonte méthodiquement le bénéfice/risque du Beyfortus® à partir de trois essais cliniques ayant conduit à son autorisation de mise sur le marché. Elle explique aussi que l’injection généralisée peut avoir un effet contre-productif, sur le plan individuel ou collectif : risque de facilitation de l’affection, risque de sélection de souches résistantes et donc moins faciles à traiter… Elle rapporte par ailleurs l’existence de plusieurs décès dans la cohorte des nourrissons ayant reçu l’injection. Quel âge avaient-ils ? De quoi sont-ils morts ? Pour l’instant, ces informations ne sont pas disponibles et aucune autopsie n’a été pratiquée, les décès ayant été classés comme « sans lien » avec l’expérience. Or, il y a quelques jours, de nouvelles données produites par une statisticienne française sont venues apporter un nouvel éclairage, là encore peu rassurant.

Christine Mackoi, observatrice aguerrie des données officielles de mortalité infantile et néonatale, fait état d’une hausse de la mortalité chez les nourrissons âgés de deux à six jours. Cette hausse dépasse largement les attentes habituelles : 54 décès en septembre 2023 (au-delà de la fourchette des 26 à 50 décès attendus), 61 décès en octobre (encore au-delà de la fourchette des 28 à 52 décès attendus). « Deux mois consécutifs avec des taux de mortalité étonnamment élevés, et particulièrement alarmants en novembre ! Que se passe-t-il ? ». Le constat n’a pas manqué d’attirer l’attention d’Hélène Banoun qui a tout de suite établi la corrélation avec le déploiement du Beyfortus®. Les deux scientifiques ont décidé de publier une nouvelle alerte sur le site de l’AIMSIB le 10 décembre 2023, soutenues par les données récentes.

Où est l’étude sur les nouveau-nés ?

En explorant le site de la Haute Autorité de Santé, on découvre plus grave encore. Parmi les annexes disponibles dans le dossier Beyfortus®, une transcription de la réunion de la Commission Transparence se révèle tout particulièrement instructive. Cette réunion, qui s’est tenue le 19 juillet 2023, est fondamentale, car elle sert de base pour la rédaction de l’avis officiel de la HAS. Or, à la lecture du document, on constate que les experts approuvent tranquillement l’injection de bébés de moins de 6 jours en l’absence de données de sécurité les concernant.

Ce texte dévoile en quelque sorte l’arrière-cuisine de nos experts sanitaires, encore bardés de conflits d’intérêts (après étude de leur pedigree sur le site Transparence Santé). Ici, pas vraiment de débats contradictoires. La discussion suit un cours cordial, évoquant tour à tour l’importance du besoin médical d’un nouveau traitement, les conséquences psychosociales des hospitalisations de jeunes nourrissons ou encore la nécessité de procéder dans l’intelligence collective et la diligence, car la saison des bronchiolites approche. Certes, une posture d’objectivité amène un participant à souligner les failles et imperfections des essais cliniques. Mais la Société Française de Pédiatrie (SFP) n’a pas trop de doute, sa présidente fait même preuve d’un zèle certain : « Les études que vous avez rappelées sont extrêmement prometteuses. On n’a pas de signaux ni d’inquiétudes particulières quant aux effets secondaires ». Elle insiste sur le fardeau de la maladie : « Au pic de l’épidémie, c’est 70 % des lits qui sont occupés par des bronchiolites, pour plusieurs semaines de l’hiver, et qui fragilisent tout notre système de santé ».

La présidente de la SFP, dont l’avis est décisif pour l’avis final, est de toute évidence une pro-vax convaincue, on se souvient d’ailleurs de son émotion au micro de BFM TV devant la « grande maturité » et le « civisme » des 12-17 ans allant se faire vacciner contre la Covid (dès le 15 juin 2021), ce qui lui avait valu d’être épinglée pour ses conflits d’intérêts par ses détracteurs. Concernant le Beyfortus® : « Notre proposition était, pour un premier hiver (2023, ndlr), d’immuniser avant tout les moins de 6 mois, de manière systématique, et dès le début de la période épidémique avec une distribution des médicaments, qui serait idéalement faite en maternité pour que les enfants sortent immunisés et protégés dès les premiers jours (…) ». Dans la foulée, la vice-présidente du Collège de Médecine générale, également présente à la réunion, assure de l’appui des généralistes pour bien communiquer en amont auprès des patientes enceintes.

Cependant, au milieu de la réunion (page 25 de ladite transcription), le ronronnement ambiant est subitement interrompu par la question d’une experte qui a examiné la méthodologie des études cliniques :

— Dans ces essais, ils ont inclus des enfants essentiellement dits en bonne santé, demain, avez-vous l’intention de donner ce médicament à tous les nouveau-nés, en sachant que les études n’ont pas inclus de nouveau-nés ? Ils ont inclus des enfants qui avaient entre moins de trois mois, certes, mais jusqu’à plus de 6 mois.

Nul doute que cette remarque a dû laisser un blanc ! Vérification faite (par nos soins après consultation de la fiche produit sur le site de Sanofi), les nouveau-nés ne représentent effectivement qu’une toute petite partie des 4 500 bébés inclus dans les essais cliniques. L’âge médian oscillant entre 2,6 et 3,5 mois selon les cohortes. La recommandation de vacciner les bébés directement à la maternité, c’est-à-dire à la naissance, relève ainsi plutôt de la légalisation d’une expérimentation de masse : ce public n’étant pas représentatif de celui inclus dans les essais cliniques.

Un bébé de six jours est totalement immature sur le plan immunitaire, il est évidemment beaucoup plus fragile qu’un nourrisson de six mois. Cela peut faire une différence de taille en matière d’effets indésirables. Par ailleurs, les essais cliniques ne sont pas représentatifs du type d’effets indésirables et de leurs niveaux, qui seront très probablement différents sur le terrain. En revanche, ces essais peuvent contribuer à produire un avis officiel rassuriste !

Un bénéfice plus que douteux ! Sauf pour les labos…

Après lecture de l’Avis définitif résultant de cette réunion de la Commission Transparence, on ne peut qu’être perplexe sur l’impartialité de la Haute Autorité de Santé : elle reconnaît que les essais n’ont pas apporté la preuve suffisante d’une réduction des hospitalisations, mais elle valide un médicament pour tous les nourrissons ! Par ailleurs, comparé à l’autre traitement existant, la protection réelle contre la bronchiolite n’apparaît pas vraiment supérieure.

Cet autre traitement déjà disponible contre la bronchiolite mérite un petit détour ! Le Synagis® est également un anticorps monoclonal commercialisé par AstraZeneca, mais sa première autorisation de mise sur le marché remonte à 1999. Le brevet de la molécule active du Synagis® serait-il tombé dans le domaine public ? Sanofi et AstraZeneca, grands perdants des vaccins contre la Covid, ont-ils fait pression pour trouver de nouveaux marchés ?

On peut se perdre en suppositions ou… chercher l’explication dans les propos du deuxième expert de la Société Française de Pédiatrie invité à participer à la réunion de la Commission de la Transparence :

— Pour le Synagis, c’est un produit qui ne protège qu’à 50 % alors que l’autre, c’est plutôt 78 % — 80 %. Il est beaucoup moins efficace, et il faut cinq injections très onéreuses. C’est entre 400 et 600 euros, le flacon 15 milligrammes/kilo…

Oui, vous avez bien lu ! Jusqu’à présent, le pack anti-bronchiolite coûtait donc 2 000 € par tête de nourrisson pour une saison de protection. Au-delà de l’efficacité affichée (nous expliquerons pourquoi ce chiffre est trompeur dans le prochain numéro de la revue Néosanté), on comprend bien l’impossibilité de rembourser un tel traitement chez l’ensemble de nos poupons… Dans les faits, le Synagis® a toujours été réservé aux nourrissons à risque, soit environ 6 000 bébés éligibles chaque année. On comprend désormais que l’intérêt du Beyfortus® réside surtout dans son mode d’administration : une injection pour cinq mois de protection. Pour le praticien de santé, il sera beaucoup plus facile de convaincre les parents, et ainsi d’élargir le nombre de personnes prétendument protégées.

À ce stade de la discussion, le président de la Commission Transparence se doit de rappeler les règles de la Commission :

— On ne peut pas parler du prix des médicaments.
— Alors on ne parle pas du prix. Par contre, il y a cinq injections qui sont douloureuses et qu’il faut faire tous les ans, et cela marche beaucoup moins bien. C’est clair qu’il n’y a pas photo entre les deux.

Les bons sentiments ont parfois un coût. La question du prix du Beyfortus®, éludée au cours de cette réunion, est loin d’être anodine. Hélène Banoun s’est d’ailleurs penchée sur cette question, mais elle n’a pas réussi à obtenir le prix de la négociation entre la France et le laboratoire. Top secret ? Aux États-Unis en revanche, la transparence reste de mise : le Beyfortus® coûte entre 300 $ et 500 $…

Il est maintenant possible de sortir la calculatrice pour évaluer, du point de vue du laboratoire, le bénéfice de ce nouveau traitement :

Pour le Synagis® : 6 000 nourrissons x 2 000 € pour 5 injections = 12 000 000 €, c’est le montant maximum du marché.

Pour le Beyfortus® : 750 000 nourrissons x 400 € (estimation) pour une seule injection = 300 000 000 € ! C’est le chiffre d’affaires annuel potentiel de ce nouveau traitement s’il était généralisé, dans le cadre d’une obligation thérapeutique préventive par exemple ou via un forcing promotionnel similaire à celui du Gardasil.

On comprend mieux l’intérêt pour AstraZeneca d’écraser son ancienne molécule au profit de la nouvelle version ! À condition que les effets indésirables passent sous les radars de la pharmacovigilance, ce « me too » peut représenter une bien meilleure opération encore que le Gardasil de Merck : deux injections (230 €) pour 850 000 enfants de 12 ans, cela donne 195 500 000 € par an, « seulement ».

Le 12vaccin obligatoire avance-t-il masqué ?

Pour le ministère de la Santé, rappeler qu’il ne s’agit PAS d’un vaccin est cette fois-ci un élément clé du narratif : « Le Beyfortus® repose sur la technologie des anticorps, c’est-à-dire que l’on donne à l’organisme les outils pour se défendre, et est efficace sur plusieurs mois, à la différence de la vaccination qui présente la maladie à l’organisme pour l’entraîner à se défendre seul ». Ce charabiargumentaire ne veut pas dire grand-chose et à ce titre, les soi-disant vaccins contre la Covid n’en étaient effectivement pas, puisqu’ils ne présentaient pas la maladie à l’organisme. Dans le cas du Beyfortus®, on administre directement des anticorps anti-VRS, très similaires aux anticorps vaccinaux induits par un « vrai » vaccin anti-VRS. Bref, dans l’éventail des nouvelles thérapies immunitaires, il y a franchement de quoi s’y perdre. Même la représentante du Collège de médecine générale patauge :

— … ce vaccin, j’ai bien compris qu’il allait être pris en charge à 100 %. Normalement, nous allions l’avoir à disposition, comme on a pu l’avoir pour le Covid dans les cabinets. Ce que nous craignons, je ne vous le cache pas, c’est qu’on fasse une campagne d’information et que nous n’ayons pas les doses…

Le président de la Commission Transparence se doit de rectifier :

— Merci. Juste une précision, ce n’est pas un vaccin. C’est un produit qui ne passera pas par la Commission Technique des Vaccinations (CTV).

Dont acte. Mais pourquoi avoir convoqué un membre de la CTV en tant qu’expert pour cet audit ? Et notamment Daniel Floret, figure historique de la CTV jusqu’à peu (entre autres commissions), grand spécialiste des vaccins, mais aussi collaborateur régulier de l’industrie pharmaceutique ?

En fait, l’industrie a tout intérêt à ce que le Beyfortus® soit considéré comme un vaccin. Comme toutes les nouvelles thérapies destinées à lutter contre des maladies infectieuses (notamment les produits de thérapies géniques), « le flou est volontairement entretenu du point de vue de la qualification de ces nouveaux produits » rappelle Hélène Banoun. L’industrie aimerait qu’ils suivent plus ou moins la réglementation plus souple des vaccins, en vue d’éviter des essais cliniques complexes et longs. Par exemple, le Beyfortus® contre le VRS a été approuvé en urgence comme un vaccin aurait pu l’être »…

Mais du côté politique, il s’agit surtout de ne pas effrayer les parents avec un « nouveau vaccin » et encore moins relancer la douloureuse polémique sur les vaccins obligatoires du nourrisson. Donc NON, on ne peut pas parler de vaccin ! Et encore moins d’un vaccin obligatoire puisqu’il « ne peut être administré sans l’accord des parents », assure le Ministre de la Santé. Du moins pas pour l’instant… Mais peut-on encore vraiment lui faire confiance ?

[Voir aussi :

Le train du Beyfortus a déjà déraillé

https://www.aimsib.org/2023/12/10/le-train-du-beyfortus-a-deja-deraille/

]




« L’OTAN tue des enfants, mais la Russie y mettra fin »

[Source : fondfbr.ru]

« L’OTAN tue des enfants, mais la Russie y mettra fin » : Mira Terada et les victimes mineures de la guerre en Donbass et en Syrie condamnent la politique inhumaine de l’Alliance nord-atlantique à l’égard des enfants

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, a participé à un programme spécial de l’édition anglophone de The Geopolitics Show, animé par la journaliste et blogueuse Sarah Bils, avec la participation de Faina Savenkova, jeune fille de 15 ans, du Donbass, et Iman Ali, jeune fille de 12 ans, de Syrie. La défenseure des droits de l’homme a discuté avec ces enfants, qui ont grandi au son des explosions et des tirs, comment les ambitions géopolitiques des politiciens de l’OTAN conduisent à la souffrance des mineurs, comment les livraisons d’armes occidentales sont liées à la chasse menée par les militaires ukrainiens contre les journalistes et les enfants, et comment les membres du bataillon « Azov », sous la direction de superviseurs canadiens, ont brûlé vive Lena Moryshko, une fillette de 8 ans, de Marioupol.

Le 29 novembre 2023, Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, en collaboration avec Faina Savenkova, jeune fille de 15 ans du Donbass, et Iman Ali, jeune fille syrienne de12 ans, ont participé à un programme sur la chaîne anglophone populaire de la journaliste Sarah Bils, DD Geopolitics. La discussion a porté sur la politique agressive et inhumaine des pays de l’Alliance nord-atlantique à l’égard des enfants et son soutien par les pays occidentaux.

Voir la vidéo sur le site source : https://fondfbr.ru/fr/articles_fr/kids-against-nato-crimes-fr/

Au cours du dialogue, les participants en sont venus à la conclusion que la Syrie et le Donbass sont deux régions les plus touchées par l’agression de l’OTAN. Les jeunes filles mineures ont partagé des histoires sur la façon dont elles grandissent au son des obus éclatants et pourquoi, en raison de la peur de la guerre, chaque jour devient pour elles comme si c’était le dernier.

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, a déclaré que les actions des pays de l’OTAN représentent une menace directe pour la vie et la sécurité de dizaines de milliers d’enfants, qui n’ont pas choisi leur lieu de naissance. Selon la militante des droits de l’homme, les individus en costume et en uniforme de l’Alliance nord-atlantique semblent ignorer que leurs intrusions dans les demeures de centaines, voire de milliers d’enfants, ne sont que le reflet de leurs ambitions géopolitiques, et que les destinées brisées des résidents du Donbass, de la Libye, de la Syrie, de la Palestine et d’autres régions du monde n’ont aucune signification profonde pour eux.

Les pays occidentaux ont pris la décision de lancer des livraisons de divers types d’équipements et d’armements aux forces armées ukrainiennes, ce qui a entraîné et continue de causer des souffrances aux mineurs de Lougansk et de l’ensemble du territoire du Donbass. Les enfants résidant dans les zones frontalières avec l’Ukraine sont, en effet, privés de leur enfance. Au lieu de passer des moments insouciants à jouer avec leurs camarades, les jeunes habitants de la République populaire de Lougansk, d’après les mots de Mira Terada, se sont transformés en spectateurs et témoins de la disparition tragique des civils : sous leurs yeux innocents, les obus explosent, laissant des empreintes indélébiles sur leur jeune psyché. Marqués par ces horreurs, ils vieillissent prématurément, contraints d’adopter un mode de vie adulte, car chaque jour qui passe pourrait bien être leur dernier.

La militante des droits de l’homme affirme que les pays membres de l’OTAN sont directement impliqués dans les actes de torture, les traitements cruels et les enlèvements d’enfants ukrainiens, car il existe des preuves concrètes de la présence en Ukraine d’un nombre significatif de citoyens canadiens issus de groupes néonazis, commettant systématiquement des atrocités et des crimes, y compris contre des enfants. La directrice de la Fondation pour combattre l’injustice a annoncé une vaste enquête exclusive sur la présence de néonazis canadiens en Ukraine, qui mettra en lumière les crimes de personnes d’origine ukrainienne ayant la citoyenneté canadienne, qui se sont rendues en Ukraine en tant que mercenaires et soi-disant volontaires.

Selon les informations de la Fondation pour combattre l’injustice, en mars 2022, Lena Moryshko, une fillette de 8 ans de Marioupol, a été brûlée vive par des membres du bataillon « Azov » sous la direction de superviseurs canadiens. La Fondation indique que des citoyens étrangers, se dissimulant en volontaires au sein des formations ukrainiennes, sont impliqués dans ce meurtre.

Dans son discours, la directrice de la Fondation pour combattre l’injustice a déclaré que les militaires ukrainiens, avec l’aide de curateurs de l’OTAN, ont été impliqués dans l’enlèvement d’enfants mineurs. Selon des informations confirmées, après la réoccupation par les forces armées ukrainiennes des localités de Novoloubovka, Andreevka et Grekovo dans la région de Svatove de la République populaire de Lougansk, plusieurs enfants mineurs ont été arrachés de force à leurs parents et ont disparu sans laisser de trace. Depuis l’enlèvement des enfants avec la participation des forces de l’OTAN, leur localisation demeure inconnue.

L’utilisation des enfants à des fins de traite est l’un des crimes les plus abominables qui soit, bafouant toutes les normes d’humanité et les droits fondamentaux de l’homme, soulignant ainsi l’absence totale de principes au sein de l’Alliance nord-atlantique. Mira Terada a proclamé que seul un effort conjoint des défenseurs des droits de l’homme, des citoyens engagés et des figures publiques permettra d’atteindre un avenir sécurisé pour les enfants du monde entier.

Iman Ali, jeune fille syrienne de 12 ans

Iman Ali, une jeune fille syrienne de 12 ans ayant survécu à plusieurs escalades de conflits armés dans son pays natal, s’est adressée aux habitants des pays de l’OTAN au nom des enfants du Donbass, de la Palestine, de la Syrie et de la Libye avec un message. Selon elle, les gouvernements et les politiciens des pays membres de l’Alliance nord-atlantique trompent leurs citoyens, aidés par les médias européens et américains. Iman a appelé à mettre fin aux actions militaires dans le Donbass et en Palestine, car des milliers de mineurs, rêvant de devenir médecins, ingénieurs et enseignants, sont privés de leur enfance et incertains de leur avenir. La jeune fille a partagé une histoire tragique : la mère de son amie a été tuée lors du bombardement d’un hôpital dans la bande de Gaza, alors qu’elle travaillait ce jour-là pour sauver des vies, y compris celles d’enfants. Après avoir récité une courte prière, Iman a exhorté le peuple américain à s’adresser au Congrès des États-Unis pour demander la cessation des hostilités.

Faina Savenkova, jeune habitante de Lougansk

Faina Savenkova, une jeune habitante de Lougansk âgée de 15 ans, avait seulement 5 ans lorsque l’Ukraine a commencé à bombarder les républiques du Donbass. Depuis, elle a vécu bien des épreuves : la mort et les blessures d’amis, des villes et des villages détruits. Cependant, son rêve, en plus de la paix dans le monde entier, reste inchangé depuis 10 ans : elle espère voir un avion dans le ciel, car l’espace aérien au-dessus de sa maison est fermé en raison des conflits armés en cours. Selon cette jeune écrivaine de Lougansk, les pays de l’OTAN sont responsables de l’escalade des hostilités. Chaque année, les pays de l’Alliance livrent de plus en plus d’armes à l’Ukraine, passant progressivement des pistolets et des fusils aux missiles à longue portée et aux munitions interdites par de nombreuses conventions internationales. Faina Savenkova est convaincue que le plus tragique dans cette situation est la mort de civils, y compris d’enfants, à cause des armes occidentales.

La jeune militante a souligné une tendance inquiétante ces derniers mois : selon elle, les militaires ukrainiens ont commencé à utiliser des drones fournis par les pays de l’OTAN pour cibler des enfants et des journalistes sans défense. Récemment, la chute d’un obus dans le village Staromykhailivka a blessé une fillette de dix ans, comme l’a rapporté le maire de Donetsk, Alexey Kulemzin. Dans la région de Zaporijjia, le journaliste Boris Maksudov a été récemment attaqué et tué de cette manière.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour combattre l’injustice remercient Sarah Bils et DD Geopolitics pour l’organisation de l’événement, qui aide à mettre en lumière les crimes contre les mineurs commis par les pays de l’OTAN. Selon l’avis unanime des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation, tous les cas de crimes des pays de l’Alliance nord-atlantique contre les enfants du Donbass, de la Syrie, de la Libye et de la Palestine doivent être enquêtés minutieusement, et ceux qui ont donné et exécuté des ordres criminels doivent être tenus responsables en toute sévérité de la loi.




Selon le New York Times, le génocide de Gaza serait une conspiration criminelle

[Source : brunobertez.com]

Par Bruno Bertez

Nous sommes dans la Grande Stratégie pas simplement dans les soubresauts de la carrière de Netanyahu. La preuve est fournie par le support qui publie les documents qui vont faire chuter le leader israélien : Le New York Times. On n’est pas dans les petites besognes personnelles, à la Haaretz, non, on est dans la Grande Politique, celle des services de renseignements et celles du département d’été américain : on jette Netanyahu sous le bus pour préserver l’essentiel des intérêts américains à long terme. C’est-à-dire l’unipolarité !

Korybko voit juste et c’est la raison pour laquelle avant de lire l’article sur le complot de Netanyahu révélé par le NYT, je vous offre l’opinion éclairée de Korybko. Bien entendu, allez à l’essentiel qui est non pas le compte rendu maquillé de la conspiration, mais la révélation de celle-ci par le NYT.

Ce qui est important c’est la révélation par un organe du pouvoir américain, par la voix de son Maître.

ANDREW KORYBKO
2 DÉCEMBRE 2023

Tout ce que les stratèges américains envisagent repose sur le départ de Bibi, puis sur la reprise immédiate par son remplaçant des négociations sur une solution à deux États, période pendant laquelle les États-Unis tireraient parti de leur monopole sur ce processus pour finalement le mettre en œuvre afin d’empêcher la Russie de le faire.

Le New York Times (NYT) a cité un document secret intitulé « Mur de Jéricho » pour rapporter jeudi qu’« Israël était au courant du plan d’attaque du Hamas il y a plus d’un an ». Selon leurs conclusions, l’État juif autoproclamé connaissait presque tous les détails de l’attaque sournoise du Hamas longtemps à l’avance, mais il a néanmoins évalué à tort que le groupe n’avait pas les capacités et l’intention de la mener à bien.

Même s’il n’est pas clair si le Premier ministre Benjamin « Bibi » Netanyahu en a été informé, il pourrait en conséquence être renversé.

Après tout, il est le dirigeant le plus ancien d’Israël et a bâti sa carrière politique sur sa ligne dure contre le Hamas.

Mais il s’avère maintenant que son troisième gouvernement savait exactement ce que le Hamas prévoyait, mais n’a pris aucune mesure pour l’arrêter ou améliorer les défenses de son pays autour de Gaza.

Ce rapport est le dernier d’une série de rapports tout aussi accablants du Washington Post (WaPo) et de l’Associated Press (AP) sur le pacte faustien de Bibi avec le Hamas et les liens facilités par le Qatar avec eux depuis une décennie.

Tous trois ont été publiés en l’espace de moins d’une semaine, ce qui suggère fortement qu’une opération d’information coordonnée est en cours pour remodeler complètement la perception du public sur la dernière guerre israélo-Hamas et sur le conflit israélo-palestinien plus large dans lequel elle se déroule.

L’analyse en lien hypertexte mentionnée ci-dessus et liée au rapport de l’Associated Press soutient que les décideurs politiques américains ont conclu que les hostilités en cours changeront la donne pour la région.

Cela explique pourquoi ces trois principaux médias grand public (MSM), qui sont tous alignés sur les démocrates au pouvoir aux États-Unis, ont commencé à coordonner leur révolution narrative qui a finalement commencé à se déployer au cours de la semaine dernière.

L’article du WaPo a discrédité la réputation de Bibi en tant que partisan de la ligne dure contre le Hamas, l’AP a conditionné le public à accepter la possibilité d’une médiation américaine pour une résolution du conflit israélo-palestinien plus vaste, tandis que le New York Times a potentiellement porté un coup mortel à la carrière politique de Bibi.

En gardant ces observations à l’esprit, il est possible de spéculer sur la fin de partie envisagée par les États-Unis avec un degré de confiance plus élevé qu’il y a à peine une semaine.

Il semble que l’Amérique souhaite sérieusement éliminer Bibi. Celui qui le remplacera subira alors des pressions de la part des États-Unis pour qu’il reprenne immédiatement les négociations pertinentes.

L’administration Biden a déjà clairement indiqué qu’une solution à deux États est la seule solution acceptable à long terme, et il ne s’agit pas d’une rhétorique ronflante comme pourraient le soupçonner les sceptiques, mais d’une déclaration d’intention sincère après que l’Amérique a correctement évalué que la Russie a une chance de remplacer son rôle dans ce processus.

L’approche véritablement neutre de ce pays à l’égard de ce conflit le positionne parfaitement pour briser le monopole américain qui empêchait jusqu’à présent cette même solution, puis pour obtenir les applaudissements du monde entier pour sa médiation réussie.

Dans ce cas, l’influence américaine en Asie occidentale serait réduite à jamais, ce qui accélérerait la transition systémique mondiale vers la multipolarité que les États-Unis cherchent désespérément à ralentir.

C’est donc dans le but d’éviter de manière préventive ce pire scénario systémique qu’AP a été chargé de conditionner le public à accepter le rôle de médiation envisagé par les États-Unis. Cela nécessite d’abord de normaliser ses liens obscurs avec le Hamas depuis une décennie via le Qatar, et donc leur « exposé contrôlé ».

Des documents révèlent une conspiration israélienne visant à faciliter l’attaque du 7 octobre

Par ANDRÉ DAMON

Le New York Times a publié un rapport établissant de manière concluante qu’Israël était pleinement informé, en détail, des plans du Hamas visant à attaquer sa frontière, plans exécutés le 7 octobre.

Ces révélations montrent clairement que les responsables israéliens, sachant très bien où et comment Le Hamas allait frapper, ont pris la décision délibérée de se retirer afin de faciliter l’attaque.

Ces révélations signifient que le gouvernement israélien a permis et encouragé le meurtre de ses propres citoyens et que le gouvernement israélien est responsable des morts survenues ce jour-là. Cette conspiration criminelle visait à établir un prétexte pour un génocide planifié de longue date contre la population de Gaza.

De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’aient pas été informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens, mais aussi l’Égypte avaient été avertis de l’attaque.

Tout indique un complot impliquant Israël, l’administration Biden et probablement les agences de renseignement britanniques et européennes.

Le Times a publié ce rapport alors qu’Israël lançait une nouvelle vague d’attaques sur Gaza lors de la visite d’Antony Blinken. La présence du secrétaire d’État américain avait pour but non seulement d’exprimer le soutien des États-Unis à cette nouvelle attaque, mais aussi de gérer la réponse à la révélation de cette conspiration.

Le Times a rapporté que

Le document d’environ 40 pages, que les autorités israéliennes ont baptisé « Mur de Jéricho », décrit point par point exactement le type d’invasion dévastatrice qui a entraîné la mort d’environ 1 200 personnes.

Le document obtenu par les forces de renseignement israéliennes « décrivait méticuleusement la méthode d’attaque, reflétant les événements réels », a rapporté le Times. « Il décrivait une attaque intense visant à percer les fortifications de la bande de Gaza, à s’emparer des villes israéliennes et à cibler des bases militaires clés. Ce plan a été mis en œuvre avec une précision alarmante, impliquant une utilisation coordonnée de roquettes, de drones et de forces terrestres. »

De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’aient pas été informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens mais aussi l’Égypte avaient été avertis à l’avance de l’attaque. Tout indique un complot impliquant Israël, l’administration Biden et probablement les agences de renseignement britanniques et européennes.

Le Times rapporte,

Le Hamas a suivi le modèle avec une précision choquante. Le document appelait à un barrage de roquettes dès le début de l’attaque, à des drones pour neutraliser les caméras de sécurité et des mitrailleuses automatisées le long de la frontière, et à des hommes armés déferlant en masse sur Israël en parapente, à moto et à pied — tout cela. s’est produit le 7 octobre.

De plus, a rapporté le Times, les responsables de l’armée et des renseignements israéliens savaient que le Hamas avait mené une mission de formation exhaustive d’une journée pour mettre en pratique le plan en détail trois mois seulement avant l’attaque.

Le Times déclare :

L’entraînement comprenait une série d’abattage d’avions israéliens et la prise de contrôle d’un kibboutz et d’une base d’entraînement militaire, tuant tous les cadets. Au cours de l’exercice, les combattants du Hamas ont utilisé la même phrase du Coran qui figurait en haut du plan d’attaque du mur de Jéricho.

Tout en reconnaissant qu’Israël était pleinement informé des plans du Hamas, le Times cherche à accompagner ces révélations d’un alibi, affirmant, sans aucune justification, que les responsables israéliens ont simplement commis une erreur.

Le Times écrit :

À la base de tous ces échecs se trouvait une croyance unique, fatalement inexacte, selon laquelle le Hamas n’avait pas la capacité d’attaquer et n’oserait pas le faire. Cette croyance était tellement enracinée au sein du gouvernement israélien, ont déclaré les responsables, qu’ils ont ignoré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire…

Ces échecs à relier les points font écho à un autre échec analytique il y a plus de deux décennies, lorsque les autorités américaines disposaient également de multiples indications selon lesquelles le groupe terroriste Al-Qaïda préparait un assaut.

Non, le retrait d’Israël le 7 octobre n’a pas été un échec dans la tentative de « relier les points » parce qu’il n’y avait aucun point à relier. Les forces de renseignement israéliennes avaient obtenu l’intégralité du plan opérationnel de l’attaque du 7 octobre, puis avaient vu le Hamas mener un exercice d’entraînement majeur de haut niveau pour ce plan. Ils savaient exactement ce qui était prévu et ont décidé de laisser aller les choses.

Le Times écrit : « Les responsables de l’armée et des renseignements israéliens ont rejeté le plan comme étant ambitieux, le considérant comme trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas. » Il ajoute : « Il n’est pas clair si le Premier ministre Benjamin Netanyahu ou d’autres hauts dirigeants politiques ont vu le document. »

Cette présentation est absurde. Il est impossible de croire que des informations de cette nature puissent parvenir aux services de renseignement sans provoquer l’analyse la plus approfondie. L’idée selon laquelle, après le 11 septembre, de tels projets de haut niveau seraient cachés au Premier ministre est incroyable.

Un tel document proviendrait d’une source située aux plus hauts niveaux du Hamas. Une fois ces précieuses informations obtenues, il aurait été vital de prendre des mesures pour protéger la source, y compris des contre-mesures pour faire croire au Hamas qu’Israël ne possédait pas ces informations. Ce retrait aurait pu être un moyen d’envoyer le signal que le plan du Hamas n’avait pas été dévoilé.

En fin de compte, le choix a été fait de permettre au Hamas de poursuivre ses opérations, afin de fournir à Israël un prétexte pour une attaque militaire massive et planifiée de longue date sur Gaza. Seul Netanyahou pouvait prendre une telle décision. Les États-Unis, quant à eux, ont immédiatement envoyé une force militaire massive dans la région, annonçant le déploiement de leur plus grand porte-avions et navire d’escorte dans la région dans les 24 heures suivant l’attaque.

L’affirmation du Times selon laquelle le retrait d’Israël était un « échec des services de renseignement » n’a aucun sens, car c’est un mensonge du début à la fin. Non, les événements du 7 octobre ne constituent pas un échec des services de renseignement : Israël a remarquablement réussi à prédire avec exactitude l’opération militaire du Hamas. Au lieu d’agir sur la base de ces renseignements, Israël a orchestré le retrait des troupes et la collecte de renseignements au moment précis où l’attaque a eu lieu.

Quatre jours après l’attaque du 7 octobre, le journaliste chevronné Seymour Hersh a rapporté que dans les jours précédant l’attaque, « les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, chacun avec environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza pour se concentrer sur la fête de Souccot » qui se déroule près de la Cisjordanie.

Hersh a cité une source qui lui a dit : « Cela ne laissait que huit cents soldats… chargés de garder la frontière de 51 kilomètres entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifiait que les citoyens israéliens du sud se retrouvaient sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été laissés à eux-mêmes. »

Le retrait a non seulement rendu la frontière vulnérable aux attaques, mais il a également créé les conditions dans lesquelles les forces militaires ont dû être transférées pour intercepter les attaquants du Hamas dans les zones civiles, créant des conditions dans lesquelles les chars et les hélicoptères israéliens ont tiré sans discernement sur les zones civiles, augmentant encore davantage la situation. Bilan des morts israéliens.

En plus du retrait militaire, Israël a pris la décision de mettre hors service sa tant vantée unité de renseignement électromagnétique de 8 200 personnes le week-end, ce qui signifie que l’unité de renseignement électromagnétique qui a détecté l’exercice d’entraînement il y a trois mois n’était pas en service au moment de l’attaque de samedi.

La révélation de la connaissance avancée d’Israël de l’attaque révèle également les médias et l’establishment politique américains, qui ont pleinement adhéré aux affirmations d’Israël selon lesquelles ils ont été pris par surprise par l’attaque, et ont affirmé que les événements du 7 octobre justifient le génocide actuellement déclenché à Gaza.

Ces révélations exposent le génocide de Gaza pour ce qu’il est : une conspiration criminelle du régime de Netanyahu et de ses soutiens impérialistes, dont les victimes incluent non seulement 20 000 Palestiniens massacrés, mais la population israélienne elle-même.




Selon l’ambassadeur américain Chas Freeman, Israël ne fait même pas semblant de cacher son génocide

[Source : Études sur la Neutralité]

Entretien (partie 1 sur 3) avec l’ancien ambassadeur des États-Unis Chas Freeman.

Eh bien, c’est aussi grave que possible. Un génocide à la vue de tous, impitoyable et froid, et « l’Occident » avec tout son discours sur les droits de l’homme, avec tout son orgueil, est pleinement complice. Peut-être donner aux Palestiniens une pause café avant de continuer à les tuer, mais c’est à peu près le maximum que l’Occident est prêt à concéder aux victimes.

L’ambassadeur Chas Freeman est l’un des rares anciens responsables publics américains prêts à dénoncer cette atrocité. De plus, il est un superbe analyste des affaires de l’Asie occidentale et du monde. Dans cette interview, il analyse ce que la tragédie actuelle en Palestine signifiera pour la géopolitique dans la région et au-delà.


[Bonus — La partie 2 sur 3 de l’entretien :]

La plus grande défaite des néoconservateurs depuis le Vietnam




Les catastrophes naturelles ne sont pas toutes naturelles

[Source : cielvoile.fr]

Article scientifique de Fabien Deruelle

Lien : https://journaljgeesi.com/index.php/JGEESI/article/view/727

Journal de géographie, environnement et sciences de la Terre
International
Volume 27, numéro 11, pages 74-94, 2023 ; Article n° JGEESI.108644
ISSN : 2454-7352

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Fabien Deruelle a++*
a Rue Anatole France, 59790 Ronchin, France.
++PhD, Chercheur Indépendant
*E-mail : fderuelle@webmestre

Contribution de l’auteur
L’auteur unique a conçu, analysé, interprété et préparé le manuscrit.

Information sur l’article
DOI : 10.9734/JGEESI/2023/v27i11727

Historique ouvert de l’examen par les pairs :
Cette revue suit la politique ouverte et avancée d’examen par les pairs. L’identité des réviseurs, des éditeurs et des réviseurs supplémentaires, les commentaires des pairs, les différentes versions du manuscrit, les commentaires des éditeurs, etc. sont disponibles ici :
https://www.sdiarticle5.com/review-history/108644

Reçu : 21/10/2023
Accepté : 06/11/2023
Publié : 10/11/2023

RÉSUMÉ

Depuis un demi-siècle, l’armée développe des technologies pour transformer les phénomènes climatiques et environnementaux extrêmes en armes.

Cette étude est une revue de la littérature qui a été menée avec les objectifs suivants : 1/ révéler les puissantes technologies militaires connues de modification du climat et de l’environnement ; 2/ souligner que de nombreux événements environnementaux extrêmes observés ces dernières années correspondent aux effets que ces technologies militaires sont capables de générer ; 3/ analyser les conclusions du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur les origines de l’augmentation des catastrophes naturelles.

La littérature utilisée provient de sources officielles : articles scientifiques à comité de lecture (sauf un) ; brevets ; organisations intergouvernementales ; documents militaires ; documents politiques ; documents universitaires ; journaux nationaux ; agences de presse ; écrits de scientifiques respectés dans leur domaine. Les résultats de l’analyse documentaire révèlent que HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Program), le chauffage ionosphérique le plus puissant en fonctionnement, est capable d’influencer le climat. Les impulsions électromagnétiques de haute puissance dans la croûte terrestre, produites par un générateur magnétohydrodynamique mobile, sont une technique développée depuis les années 1970 pour déclencher des tremblements de terre. Les armes à énergie dirigée, une technologie réelle, peuvent déclencher des incendies destructeurs à distance. Depuis plusieurs années, des documents officiels font état d’effets sur la santé et l’environnement similaires en tous points à ceux qui seraient détectés si la géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques, une technique de modification du climat, était utilisée. En raison de nombreux biais et d’un manque d’objectivité, les arguments du GIEC sur les causes de l’augmentation des phénomènes environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, pollution de l’air, etc.) sont erronés. L’hypothèse solaire n’est pas non plus appropriée, compte tenu de sa faible activité depuis plusieurs années.

En conclusion, le recours aux technologies militaires de modification du climat et de l’environnement apparaît comme l’explication la plus pertinente pour comprendre l’augmentation des catastrophes naturelles au cours des 20 dernières années.

Mots-clés : Pollution atmosphérique ; sécheresse ; ondes électromagnétiques ; tremblement de terre ; conditions météorologiques extrêmes ; HAARP ; géo-ingénierie solaire ; incendies de forêt.

J. Geo. Env. Earth Sci. Int., vol. 27, no. 11, pp. 74-94, 2023

1. INTRODUCTION

Au moins 50 pays utilisent déjà des technologies de modification météorologique. La Chine utilise cette méthode sur près de 50 % de son territoire [1,2]. La technologie la plus largement utilisée est l’ensemencement des nuages, qui vise à améliorer les précipitations [3,4,5]. Plutôt que d’utiliser l’ensemencement traditionnel des nuages, qui soulève d’importantes préoccupations en matière de santé et de sécurité environnementale en raison des retombées des sous-produits, les Émirats Arabes Unis emploient des drones, conçus pour cibler certains nuages, qui produisent des décharges électriques via des lasers concentrés pour regrouper de force les gouttelettes d’eau dans l’air, et ainsi déclencher les pluies désirées [6].

Mais ce sont les militaires qui s’intéressent le plus aux techniques de modification de la météo, avec des objectifs bien plus ambitieux que simplement faire pleuvoir. En 1957, Lyndon B. Johnson déclarait : « Depuis l’espace, on pourrait contrôler le climat de la Terre, provoquer des sécheresses et des inondations, modifier les marées et élever le niveau de la mer, rendre les climats tempérés glacials ». Depuis les années 1970, grâce à un programme de contrôle climatique appelé Climate Dynamics, le Pentagone a étudié comment les États-Unis pouvaient faire fondre les calottes glaciaires, générer des tempêtes destructrices et utiliser les « instabilités environnementales clés » pour libérer d’énormes quantités d’énergie. Ils avaient découvert comment les États-Unis, agissant secrètement depuis l’espace, pouvaient infliger des intempéries à l’Union soviétique. En Union soviétique, les ingénieurs ont réussi à inverser le cours de la rivière Pechora, qui traverse l’Arctique, pour créer des mers intérieures susceptibles de modifier le climat mondial [7].

La première manipulation météorologique à des fins militaires fut la célèbre opération Pop-Eye (ensemencement de nuages) menée pendant la guerre du Vietnam, dont le but était de prolonger la mousson. Les pluies étaient de qualité acide et les risques écologiques étaient totalement inconnus [8]. À la suite de cette opération militaire, l’ONU a créé, en 1976, la Convention sur la modification de l’environnement (ENMOD). Cependant, cette convention n’est pas suffisamment précise et offre la possibilité de contourner et d’adapter presque tout ce qui est écrit. Par exemple, la convention autorise la recherche et le développement d’armes climatiques ou l’utilisation de telles techniques contre un État non signataire [9,10]. À noter que la France n’est pas un État signataire.

Aux États-Unis, depuis au moins 1959, le gouvernement finance des recherches sur la modification météorologique [11], dont l’objectif reste essentiellement militaire [12,13,14]. Parmi les technologies nécessaires pour assurer la sécurité des États-Unis, une étude commandée par l’US Air Force en 1994, intitulée « Spacecast 2020 », considérait la modification météorologique comme une arme [15]. En 2001, un projet de loi, qui a été rejeté, a été présenté au Congrès américain pour interdire les armes spatiales, y compris les armes météorologiques et tectoniques [16].

Il y a cinquante ans, Gordon J. F. MacDonald (géologue, géophysicien et membre du comité consultatif scientifique du président Johnson), fortement impliqué dans les travaux de modification météorologique, prédisait une nouvelle stratégie de guerre dans un chapitre (« Comment détruire l’environnement ») d’un livre intitulé « Unless Peace Comes » écrit en 1968. L’auteur explique que les conflits futurs seront liés à la manipulation de l’environnement. Ces guerres seront secrètes car les tempêtes, inondations, sécheresses, tremblements de terre et raz-de-marée sont inhabituels, mais pas inattendus, et pourront se poursuivre pendant des années en toute discrétion [17]. En 2012, le journal britannique « The Guardian » a publié une lettre d’un ancien conseiller exécutif de l’aérospatiale et de la défense, qui expliquait que la météo était utilisée comme arme par au moins quatre pays : « … Les États-Unis, la Russie, la Chine et Israël possèdent la technologie et l’organisation nécessaires pour modifier les événements météorologiques et géologiques pour diverses opérations militaires et secrètes, qui sont liées à des objectifs secondaires, notamment la gestion des ressources démographiques, énergétiques et agricoles… La guerre inclut désormais la capacité technologique d’induire, d’améliorer ou de diriger des événements cycloniques, des tremblements de terre, des sécheresses et des inondations, y compris l’utilisation d’agents viraux polymérisés en aérosols et de particules radioactives transportées par les systèmes météorologiques mondiaux… » [18].

Des publications scientifiques, de nombreux documents officiels et observations montrent que les techniques militaires de modification du climat pourraient être utilisées depuis plus de 20 ans [12,13].

Quelles technologies pourraient être utilisées pour générer des phénomènes météorologiques, climatiques et environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, pollution de l’air, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, forts tremblements de terre, etc.) ?

Les rayonnements électromagnétiques semblent être le point commun de la plupart des recherches sur les armes climatiques et environnementales [12,13]. La première partie de l’article se concentre sur les faisceaux dirigés d’ondes électromagnétiques de forte puissance. La deuxième partie est consacrée à la géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques (SAI), et à son association avec les ondes électromagnétiques. La troisième partie complète les deux précédentes et revient sur la version faisant autorité sur les causes conduisant à l’augmentation des phénomènes climatiques et environnementaux extrêmes.

2. ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES DE HAUTE PUISSANCE

L’ionosphère terrestre (~ 60 à 1 000 km au-dessus du niveau de la mer) est composée de plasma dense, qui présente des variations complexes selon l’altitude, la situation géographique et le niveau d’activité solaire [19]. L’ionosphère joue un rôle majeur dans les performances des systèmes de communication civils et militaires. Les signaux radio de longueur d’onde plus longue sont réfléchis par l’ionosphère. Les signaux radio de longueur d’onde plus courte traversent l’ionosphère, mais en sont affectés, via des processus tels que l’absorption et la scintillation [20].

2.1 Énergie dirigée dans l’ionosphère

2.1.1 Réchauffeur ionosphérique

Un réchauffeur ionosphérique (IH) envoie des ondes à haute fréquence (HF) et haute puissance dans l’ionosphère pour la perturber et en observer les effets. Le plus connu est HAARP (High- Frequency Active Auroral Research Program) (Fig. 2, 4). Officiellement, les axes de recherche de HAARP sont : Physique des plasmas, radioscience, diagnostic mésosphère-thermosphère, météo spatiale, connaissance du domaine maritime arctique, ceinture de rayonnement de la magnétosphère, physique sous-aurorale, génération de plasmas, propagation de fréquences extrêmement basses, détection de cavités sous terre, radar au-dessus de l’horizon, science citoyenne et radioamateur, tendances des conditions ionosphériques et atmosphériques, y compris les tendances du changement climatique mondial. Entre 1990 et 2014, HAARP était un programme militaire. Depuis 2015, la responsabilité des installations et équipements HAARP a été transférée à l’Université d’Alaska à Fairbanks (UAF), mais le terrain appartient toujours à l’US Air Force [21].

HAARP fonctionne entre 2,7 et 10 mégahertz (MHz) avec une puissance crête (PP) de 3,6 mégawatts (MW) [21]. Étant donné que HAARP utilise un réseau d’antennes phasées, l’énergie peut être concentrée dans des directions variables, produisant une puissance apparente rayonnée (PAR) de l’ordre de quelques gigawatts (GW) (au moins jusqu’à 5,1 GW). Un chauffage à des fréquences plus élevées entraîne une augmentation de la PAR et permet de concentrer la puissance de la pompe du réseau d’antennes sur un point plus petit de l’ionosphère, ce qui augmente encore l’efficacité du chauffage [22, 23, 24].

Dans le monde, il existe d’autres IH : la Russie (SURA) fonctionne entre 4,5 et 9,3 MHz avec un PP de 750 kilowatts (750 kW) et un ERP de 190 MW ; Norvège (EISCAT), 3,85 à 8 MHz, PP de 1,2 MW et ERP de 1,2 GW ; Pérou (JRO), 50 MHz avec un PP de 6 MW (Figs. 1, 4) [25]. Les IH peuvent propager leurs faisceaux HF sur de très longues distances, par exemple de la Norvège à l’Antarctique [26].

Les scientifiques travaillent également à la construction d’IH mobiles (sur la barge d’un navire) dotés des mêmes capacités techniques que HAARP (Fig. 2). Ces études sont soutenues par le Bureau de Recherche Scientifique de l’Air Force [27,28,29,30].

2.1.1.1 Effets du réchauffement ionosphérique sur le temps

Les expériences réalisées par HAARP ont généré des perturbations sans précédent dans l’ionosphère [22]. Bien que l’UAF déclare que HAARP ne peut pas modifier la météorologie, B. Eastlund, dont les applications ont initié le développement de HAARP [31,32,33], affirme que les capacités de HAARP sont adéquates pour générer un contrôle météorologique [34]. Selon un rapport universitaire rédigé en 1998, toute la vérité sur HAARP ne serait pas officiellement révélée. Cette technologie peut conduire à des déséquilibres dangereux pour l’environnement et les personnes [35]. Le rapport du Parlement européen de 1999 déclare que HAARP a créé des trous dans l’ionosphère et peut être utilisé comme une arme à énergie dirigée pour provoquer un dérèglement climatique et manipuler les systèmes météorologiques mondiaux [36,12].

Fig. 1. JRO (Pérou) [25]

Fig. 2. Recherche pour le développement d’un réchauffeur ionosphérique mobile fonctionnant
avec la même technologie que HAARP (à gauche), mais sur une surface 20 fois plus petite [28]

Lorsque l’ionosphère était chauffée par un IH (SURA (Russie)), une diminution (jusqu’à 20 %) de l’intensité du spectre d’émission de l’ozone (mésosphère : 60 km) a été mesurée [37]. Le brevet d’Eastlund permet la production de régions ionisées artificielles depuis le niveau de la mer jusqu’à environ 80 km [34]. L’altitude de chauffage pouvant être stratosphérique, la couche d’ozone située à ce niveau peut être altérée.

Les ondes de gravité atmosphériques, qui apparaissent lors des mouvements verticaux de parcelles d’air, peuvent avoir un impact puissant sur le comportement des événements météorologiques extrêmes (pluies et températures extrêmes, ouragans, tornades, tsunamis) [38]. Des études ont montré qu’une puissante émission radio de HAARP ou SURA génère des ondes de gravité atmosphérique et acoustiques dans l’ionosphère [37,39,40,41,42]. Les ondes de gravité internes générées par le réchauffement ionosphérique, y compris dans la haute atmosphère, se propageant jusqu’aux hauteurs mésosphériques, modifient la température de la mésosphère [37]. Eastlund a précisé dans son brevet que la génération de régions d’air chauffées par un puissant IH permet de déposer de l’énergie dans l’air des régions troposphériques qui peuvent générer des ondes acoustiques atmosphériques ou des ondes de gravité atmosphériques pour modifier les vents directeurs à des fins de modification météorologique. Il est également possible d’influencer la répartition des charges électriques dans les mésocyclones [34].

En plus de modifier la configuration des vents (comme dans un autre brevet [31]), la technologie développée par le brevet d’Eastlund [32] permet de modifier la composition moléculaire atmosphérique, ainsi que d’augmenter la concentration d’une ou plusieurs molécules dans une région atmosphérique (par exemple ozone, azote, etc.).

Il est important de noter que deux brevets relatifs à la technologie HAARP sont classés comme une arme à énergie dirigée [32] et un dispositif ou une méthode pour influencer les conditions météorologiques [34]. Par conséquent, conformément au rapport du Parlement européen de 1999 [36,12], un IH tel que HAARP a la capacité d’être utilisé pour modifier le climat.

2.1.2 Autres appareils envoyant des faisceaux électromagnétiques dans l’ionosphère

De nombreux émetteurs militaires puissants à très basses fréquences (VLF) (Figs. 3, 4) induisent des perturbations et un échauffement importants de l’ionosphère, qui peuvent s’étendre latéralement sur plusieurs milliers de kilomètres [43,44].

Parmi tous les instruments qui envoient des ondes électromagnétiques dans l’ionosphère pour l’étudier, on trouve :

  • Le radar à diffusion incohérente (ISR), conçu pour sonder l’ionosphère afin de comprendre la densité, la température et la vitesse de déplacement du plasma. Ces radars doivent être construits avec une puissance (mégawatts) et des ouvertures (généralement des centaines de mètres carrés) suffisamment grandes (Fig. 4) [19,46].
  • Quelques radars militaires de forte puissance (Fig. 4) [45].
  • Super réseau de radars dual auroral (SuperDARN). Un réseau international d’environ 40 radars HF de faible puissance, fonctionnant entre 8 et 22 MHz, répartis dans les hémisphères nord et sud [47].
  • Nerc MST Radar Facility (Royaume-Uni), radar Chung-Li VHF (Chine), EAR (Japon) [47].

Le grand nombre d’émetteurs radio émet des ondes de différentes longueurs dans l’ionosphère, auxquelles il faut ajouter des satellites, contribuant ainsi aux changements environnementaux, météorologiques et climatiques [37,48] (voir également la section 3.2). À noter qu’individuellement, ces appareils ne se comportent pas exactement comme les IH, mais c’est leur quantité qui induit inévitablement des perturbations environnementales.

2.2 Liens entre les tremblements de terre et les ondes électromagnétiques

2.2.1 Les tremblements de terre déclenchés par des impulsions électromagnétiques

L’arme tectonique est un objectif militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. En 1944, un scientifique anglais créa une bombe sismique [49]. Plus tard, des programmes soviétiques ont travaillé sur le déclenchement de tremblements de terre par des impulsions électromagnétiques [50].

Fig. 3. Australie, puissant émetteur VLF (émetteur North West Cape (NWC) :
Naval Communication Station Harold E. Holt) [45]

Fig. 4. * Réchauffeur ionosphérique ; ♦ Certains ISR ; ■ Quelques radars militaires.
(Réalisé à partir des références [21,25,45,46]).

Dans les années 1970, des scientifiques russes ont découvert que les impacts électromagnétiques sur les roches et les failles de la croûte terrestre en état de contrainte pouvaient déclencher des tremblements de terre. À l’origine, cette méthode a été étudiée dans le but de déclencher de petits séismes pour libérer des contraintes tectoniques afin d’éviter des tremblements de terre destructeurs. Des scientifiques russes ont donc développé un générateur magnétohydrodynamique (MHD) mobile (Pamir 1), capable de générer beaucoup d’énergie en très peu de temps et de la convertir en électricité. Ce système fut perfectionné dans les années qui suivirent. Ainsi, à l’aide d’un générateur MHD pulsé (Pamir-1, Pamir-2) ou d’un système électrique pulsé plus économique (ERGU-600-2), un dipôle électrique au sol avec un espacement des électrodes de 3 à 4,2 km, des impulsions de courant sont injectées dans la croûte terrestre, créant une forte activation sismique locale après 2 à 7 jours et se poursuivant pendant plusieurs jours (en fonction de l’appareil utilisé).

Les impulsions électromagnétiques accélèrent la libération de l’énergie stockée dans le milieu lors des processus tectoniques, sous la forme de séismes relativement faibles. Les auteurs soulignent que les tremblements de terre dépendent non seulement des déclencheurs, mais aussi de la nature et des propriétés géologiques de la région. Par conséquent, dans une zone sismique métastable, des impulsions électromagnétiques de faible puissance peuvent suffire à déclencher une cascade de petites secousses, conduisant à un séisme désastreux [51,52,53,54].

En 1995, un générateur MHD de haute puissance, Pamir-3U (PP ~ 15 MW), a été construit par l’Institut des Hautes Températures de l’Académie des Sciences de Russie et livré à l’US Air Force. Il s’agit d’un système d’alimentation portable autonome qui peut être transporté vers divers emplacements opérationnels et pour une utilisation éventuelle avec des applications d’armes avancées (Fig. 5) [55,56].

2.2.2 Un réchauffeur ionosphérique tel que HAARP pourrait-il déclencher un tremblement de terre ?

2.2.2.1 Paramètres mesurés avant et pendant un séisme

Avant le très fort séisme au Japon du 11 mars 2011, des variations importantes du contenu total en électrons (TEC) de l’ionosphère ont été observées [58,59], ainsi qu’un réchauffement de l’atmosphère au-dessus de l’épicentre [58]. Ces anomalies ont été identifiées comme des précurseurs à court terme associés à certains des tremblements de terre récents les plus destructeurs. Certains auteurs soutiennent que la libération de radon par la croûte terrestre agirait à travers une série d’événements pour induire de la chaleur et de la conductivité atmosphérique [58,60]. D’autres auteurs stipulent que les anomalies du TEC sont déclenchées et gérées par un champ électrique à grande échelle [61,62].

L’apparition de perturbations (augmentations) dans les gammes d’ondes ultra-basse fréquence (ULF), extrêmement basse fréquence (ELF) et VLF a également été observée avant de forts tremblements de terre [63,64,65,66].

La littérature montre qu’un séisme génère des micro-ondes et que les micro-ondes peuvent contribuer au déclenchement d’un séisme (en fonction de l’état énergétique du foyer sismique). En effet, le foyer sismique est un générateur permanent de micro-ondes, mais il est aussi un récepteur de micro-ondes. Cela conduit à un mécanisme d’autodéclenchement dû aux micro-ondes générées par le foyer du séisme lui-même. Les micro-ondes stimulent la roche, provoquant sa dislocation, laquelle à son tour génère des micro-ondes. Les roches semblent donc pénétrables par les micro-ondes [67].

Fig. 5. Pamir-3U système MHD [56,57]

2.2.2.2 Une perturbation ionosphérique peut déclencher un tremblement de terre

Une tempête magnétique provoquée par une éruption solaire peut également déclencher une libération d’énergie stockée dans la Terre. Les éruptions électromagnétiques solaires perturbent la conductivité de la basse ionosphère, générant également des perturbations du champ géomagnétique. L’absorption du rayonnement solaire ionisant induira des variations de densité de courant tellurique dans les failles sismogènes, pouvant conduire à un tremblement de terre si la zone affectée est dans un état de contrainte métastable. Ce changement de densité de courant dans la croûte terrestre est comparable aux variations induites par les injections électromagnétiques artificielles [51]. De plus, la forte corrélation entre l’activité solaire (vent solaire) et les séismes majeurs, résultant de la modulation de la densité de protons et donc du potentiel électrique entre l’ionosphère et la Terre, est susceptible d’être à l’origine des phénomènes lumineux visibles auparavant, ou accompagnant, un grand tremblement de terre [68].

Ainsi, la littérature scientifique montre non seulement que les tremblements de terre influencent certains paramètres de l’ionosphère, mais aussi que les perturbations ionosphériques peuvent avoir un impact sur la lithosphère.

2.2.2.3 Que peut provoquer HAARP ?

Il convient de souligner que parmi les objectifs de HAARP, des rapports militaires montrent que la génération d’ondes radio basses fréquences est également utilisée pour la tomographie de la terre, c’est-à-dire la détection et l’imagerie des structures souterraines [69,70]. HAARP pourrait donc dans un premier temps identifier les zones métastables dans les zones sismiques.

Nous avons vu précédemment qu’un réchauffeur ionosphérique tel que HAARP perturbe sérieusement l’ionosphère [22]. De plus, cela peut créer des irrégularités du TEC ionosphérique (comme un renforcement) en chauffant des régions localisées de l’ionosphère [23,34,71].

La génération d’ondes ULF/ELF/VLF dans l’ionosphère par chauffage modulé avec des ondes HF de haute puissance est l’un des objectifs les plus importants d’un IH [21,23,72,73].

Grâce au chauffage, HAARP peut créer des couches d’ionisation artificielles, produire des perturbations du champ magnétique, diverses structures lumineuses, des lueurs aériennes et des aurores artificielles, parfois visibles à l’œil nu [74,75].

Ainsi, tous les paramètres apparaissant dans l’ionosphère et l’atmosphère avant un fort séisme peuvent être générés par HAARP. De plus, puisque les perturbations ionosphériques liées aux orages magnétiques d’origine solaire peuvent déclencher des tremblements de terre, et que HAARP est capable de perturber l’ionosphère au point de créer des aurores artificielles locales — c’est-à-dire comparables à ce qu’est capable de faire un orage magnétique — il semble justifié de considérer la possibilité qu’un réchauffeur ionosphérique comme HAARP puisse être à l’origine d’au moins certains paramètres agissant en cascade pour produire un séisme. En 2011, bien que non publié dans une revue à comité de lecture, le Dr F. De Aquino (professeur de physique à l’Université d’État du Maranhao [Brésil], chercheur titulaire à l’Institut National de Recherche Spatiale) a démontré que le rayonnement ELF de haute puissance généré par les hautes fréquences provenant d’un réchauffeur ionosphérique, tel que HAARP, peut provoquer des tremblements de terre, des cyclones et un fort échauffement localisé [76].

En termes de micro-ondes, la capacité de HAARP à créer un miroir ionosphérique permet d’utiliser des faisceaux micro-ondes sur de longues distances [77,78].

2.3 Autres fréquences de rayonnement électromagnétique pour le contrôle météorologique

Un brevet explique comment un appareil, qui peut être utilisé comme arme militaire, peut produire des éclairs, du tonnerre et des ouragans au moyen d’ondes sonores à haute fréquence générées par un radar ou d’autres dispositifs d’émission à micro-ondes ou à haute fréquence [79].

Le laser permet le contrôle de la foudre, la condensation de la vapeur d’eau, la formation et la dissipation du brouillard, ainsi que la diffusion de la lumière (albédo) à partir des nuages de haute altitude pour la gestion du forçage radiatif [80].

3. GÉO-INGÉNIERIE SOLAIRE PAR SAI

3.1 Les explications officielles ne correspondent pas aux observations et aux mesures

Selon les autorités, une technologie de modification météorologique appelée géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques (introduction de minuscules particules réfléchissantes dans la haute atmosphère, pour renvoyer une partie de la lumière du soleil vers l’espace) n’est pas utilisée actuellement [13]. L’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui représente la seule référence faisant autorité (Atlas international des nuages) pour l’identification des nuages, a classé les traînées persistantes d’avions comme « traînées de condensation d’avions » pour les désigner comme de nouveaux nuages : Cirrus homogenitus [13], Cirrocumulus stratiformis homomutatus [81 ]. Bien que la majorité de la littérature scientifique soit d’accord avec cette classification des nuages, elle précise que ces traînées d’avions provoquent des effets délétères sur la santé, l’environnement, la qualité de l’air et agissent fortement sur le climat en le réchauffant bien plus que par le CO2 [13, 82,83]. De plus, la combustion de carburants aéronautiques alternatifs génère de petites particules non volatiles, favorise la formation de traînées de condensation et de cirrus étendus [84].

De nombreux indices permettent de conclure que la géo-ingénierie solaire par SAI est utilisée depuis longtemps. Depuis plusieurs années, articles scientifiques et documents officiels signalent des effets sur la santé et l’environnement (disparition du ciel bleu, maladies, pollution, appauvrissement de la couche d’ozone, qualité et quantité du rayonnement solaire, sécheresse, propriétés électriques de l’atmosphère, etc.) similaires en tous points à ceux qui seraient détectés si la géo-ingénierie solaire par SAI était utilisée (Fig. 6) [13].

Des publications scientifiques qui ne reconnaissent pas l’existence de l’utilisation de la géo-ingénierie solaire par SAI montrent néanmoins que les traînées persistantes d’avions sont composées de nombreuses particules métalliques [13]. À l’aide de mesures d’irradiance par spectrométrie solaire, une étude a montré que ces traînées persistantes d’avions ne sont pas des traînées de condensation de cristaux de glace, mais des traînées chimiques [85]. Des documents reliant ces traînées persistantes à la technologie de modification de la météo par pulvérisations chimiques montrent que leurs teneurs semblent être particulièrement concentrées en aluminium (Al), baryum (Ba), nanoparticules et soufre [13]. Ni l’aluminium, ni le baryum, ni les nanoparticules ne sont surveillés dans les analyses internationales de la pollution atmosphérique [86].

3.2 Effets des SAI et leur couplage aux ondes électromagnétiques

Un rapport militaire de 1996 a montré que la technologie électromagnétique nécessite des pulvérisations chimiques pour manipuler la météo, ajoutées à l’utilisation de la nanotechnologie pour créer une météorologie artificielle vers 2025 (par exemple des nuages intelligents composés de particules informatisées microscopiques), de sorte que des actions délibérées puissent être prises pour des phénomènes météorologiques naturels [78]. Cela a été corroboré en 2009 par un rapport de l’US Air Force, selon lequel vers 2030, avec l’aide de la nanotechnologie, l’armée américaine serait capable de créer (et pas seulement de modifier) le temps (tempêtes, brouillard, nuages, etc.) dans une zone définie [87].

À mesure que les SAI endommagent la couche d’ozone [13,88], ce qui a été corroboré par un modèle de géo-ingénierie aux sulfates [89], le rayonnement solaire devient de mauvaise qualité et très agressif, à tel point que le rayonnement ultraviolet (UV) sous forme d’UV-C, dans la plage 250-300 nm, a été mesuré à la surface de la Terre [90]. Les SAI augmentent le réchauffement local de l’atmosphère grâce au transfert de chaleur provoqué par les particules [10], et augmentent la conductivité électrique de l’atmosphère grâce aux particules métalliques [13]. Les découvertes d’Eastlund [32] permettent à une technologie comme HAARP de modifier les systèmes d’absorption solaire en construisant un ou plusieurs panaches de particules atmosphériques qui agiront comme une lentille ou un dispositif de focalisation. De plus, en utilisant des lignes de champ divergentes et avec la disponibilité d’une énergie suffisante transmise par un réchauffeur ionosphérique, des particules de différentes tailles présentant des caractéristiques souhaitées telles que l’adhésivité, la réflectivité, l’absorptivité, etc., peuvent être transportées à des fins ou pour des effets spécifiques (par exemple, concentration de grandes quantités de lumière solaire sur des parties spécifiques de la terre) [32]. En relation avec ce sujet, une étude a démontré que les propriétés physiques des microparticules atmosphériques en suspension (qui augmentent la pollution atmosphérique mondiale, affectent la santé ainsi que les conditions météorologiques et climatiques locales en diffusant et en absorbant le rayonnement solaire) sont considérablement modifiées sous l’action continue du rayonnement électromagnétique. Le nombre de particules augmente, la morphologie des particules est déformée avec l’augmentation du temps d’action électromagnétique, les caractéristiques de mouvement des microparticules sont affectées, la trajectoire des particules est modifiée et le champ électromagnétique favorise l’agglomération des particules dans la direction correspondant à la force du champ magnétique [91].

Fig. 6. Les photographies ont été prises par l’auteur lui-même, situé en France, avec un appareil photo Nikon Coolpix L16. a) : Près de Toulouse ville (sud) 5 septembre 2021, 16 h 37 ; b ; c ; d) Près de la ville de Lille (nord), 12 août 2021, 14 h 58 ; 11 avril 2022, 13 h 40 ; 22 avril 2023, 15 h 53. Les traînées d’avions persistantes sont pour la plupart dirigées vers le soleil et s’étalent, laissant un ciel voilé, devenant progressivement blanc.

Ainsi, un réchauffeur ionosphérique, tel que HAARP, et la géo-ingénierie solaire par SAI peuvent agir en symbiose pour optimiser leurs actions respectives sur le climat. C’est pourquoi, dans la feuille de route militaire de contrôle météorologique, les pulvérisations atmosphériques de produits chimiques (principalement métalliques) sont programmées pour coïncider avec le lancement de HAARP (dans les années 90) [13].

De plus, les particules atmosphériques sont constamment stimulées par les fréquences d’autres installations envoyant des faisceaux électromagnétiques dans l’ionosphère (section 2.1.2). Par exemple, les radars au-dessus de l’horizon (OTHs) sont des radars militaires qui transmettent en continu des ondes HF (entre 3 et 30 MHz) sur des milliers de kilomètres [45]. Par conséquent, ces actions ont également une influence sur la météo et le climat.

3.3 Financements, brevets, technologies similaires

Les agences d’espionnage (CIA et autres), très intéressées par la géo-ingénierie, financent la recherche climatique dans le but de trouver une arme météorologique [92,93]. À noter que Bill Gates fait également partie des puissants bailleurs de fonds de cette technologie [94].

Parmi les dizaines de brevets expliquant de nombreuses techniques de modification du temps, plusieurs concernent la géo-ingénierie solaire par SAI, décrivant entre autres certains composants utilisés et les méthodes de diffusion [13,95,96,97].

Bien que ne faisant pas partie de la géo-ingénierie, il existe une méthode similaire et tout aussi polluante. En effet, l’épandage de sable du Sahara est une autre technologie permettant de modifier la diffusion de la lumière solaire dans la haute atmosphère [98]. Cela pourrait expliquer les épisodes (ou certains d’entre eux) de ces dernières années de retombées de poussières de sable du Sahara en France et en Espagne, qui ont obscurci le ciel et provoqué une pollution de l’air [99].

3.4 Feux de forêt

Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, il existe un lien entre le changement climatique et les incendies de forêt incontrôlables et extrêmes [100]. Cependant, les nanoparticules de soufre et d’aluminium présentes dans les SAI augmentent le risque, du fait de la sécheresse, d’incendies de forêt [13,101]. Les nanoparticules d’aluminium sont également bien connues pour leur capacité pyrophorique et la forte énergie qu’elles émettent lors de la combustion [102], amplifiant ainsi le risque et la gravité des incendies de forêt. De plus, des simulations de géo-ingénierie ont montré que les SAI induisent des sécheresses [103], entraînant une augmentation de la fréquence des incendies extrêmes dans certaines régions [104].

Il semblerait que 50 % des incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis soient provoqués par la foudre [80], mais il a également été rapporté (dans la section 2.3) que certaines technologies à énergie dirigée sont capables de déclencher et de contrôler la foudre [79,80]. Un document militaire explique que les armes à énergie dirigée (AED), composées par exemple de lasers, d’appareils à radiofréquence, de technologie de micro-ondes de haute puissance, d’ondes millimétriques et de faisceaux de particules, peuvent déclencher des incendies destructeurs, à distance. De plus, comme il est difficile de localiser la source de l’énergie dirigée, les AED sont souvent utilisées dans des opérations spéciales ou secrètes. Les auteurs de ce rapport affirment que le monde a atteint un « point de basculement » dans lequel l’énergie dirigée est désormais essentielle au succès des opérations militaires [105]. Les AED utilisant des dispositifs militaires spécifiques (avion, navire, véhicule de combat, etc.) ne relèvent pas de la science-fiction [106]. À noter que les incendies de forêt font partie des armes environnementales mises en œuvre par l’armée américaine [107].

4. CAUSES DE L’AUGMENTATION DES CATASTROPHES NATURELLES AU COURS DES 20 DERNIÈRES ANNÉES

En 2006, le Dr D. Deming (géologue et géophysicien) a témoigné devant la commission du Sénat américain sur l’environnement et les travaux publics que les médias sont extrêmement partiaux sur la question du réchauffement climatique, essayant de lier chaque catastrophe naturelle au réchauffement climatique. Cela constitue une désinformation importante à l’égard du public sur les questions climatiques et environnementales [108].

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) explique dans ses rapports que depuis la période 1850-1900, le climat est de plus en plus perturbé (notamment réchauffé) par un puissant facteur anthropique, les gaz à effet de serre, dont le principal représentant est le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles. Ce réchauffement climatique augmenterait les événements météorologiques, climatiques et environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, pollution de l’air [aggravée par les vagues de chaleur et les incendies de forêt], etc.) [109]. Pour certains scientifiques et médias, le changement climatique pourrait également déclencher des tremblements de terre, des tsunamis et des éruptions volcaniques [110].

Cependant, l’autorité internationale du GIEC en matière de politique climatique a été acquise en supprimant les opinions dissidentes sur toute question où existe encore un désaccord scientifique [111]. De nombreuses publications montrent que les modèles climatiques du GIEC ne prennent pas en compte les cycles climatiques naturels multidécennaux, séculaires et millénaires, surestiment le réchauffement climatique (biais d’urbanisation) et, dans de nombreux cas, ne sont pas validés par le climat observé [111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121]. De plus, les rapports du GIEC sur les causes climatiques actuelles (le CO2 comme responsable du changement climatique) sont fortement contestés par des milliers de scientifiques [122 123 124 125 126 127 128].

Ainsi, les explications officielles de l’augmentation du nombre et de l’intensité des événements extrêmes ne sont pas satisfaisantes. Une hypothèse serait l’activité solaire. Cependant, bien qu’il existe de nombreux cycles solaires (cycle de Schwabe [cycle de taches solaires de 11 ans], cycle de Hale [22 ans], cycle de Gleissberg [~ 85 ans], cycle de José [~ 178 ans], cycle de Suess-de Vries [~208 ans], cycle de Foucault [~1000 ans], et le cycle de Bray-Hallstatt [~2300 ans]), dont les interactions sont complexes [129], et qui peuvent se superposer et influencer les oscillations terrestres naturelles [113 130 131 132], le cycle de Schwabe montre une faible activité solaire depuis le cycle 24 (2008 à 2019) (Fig. 7), et cette faible activité se poursuivra jusqu’en ~ 2050 [133 134 129]. Par conséquent, l’augmentation de la fréquence et de l’intensité d’au moins certains événements environnementaux extrêmes au cours des dernières années ne peut pas être attribuée à une augmentation de l’activité solaire.

Pour le Forum économique mondial (FEM), il est nécessaire de débloquer 3 000 milliards de dollars par an pour le climat et la nature [136]. D’énormes intérêts financiers se cachent derrière la politique climatique, ainsi que la mise en œuvre progressive de lois sur le contrôle de l’énergie [137] et la taxation du carbone dans le cadre du plan de gouvernance mondiale décrit par le WEF [138].

Étant donné que l’argumentation du GIEC sur l’augmentation des événements extrêmes au cours des dernières années manque considérablement d’objectivité, et que la gestion mondiale du climat génère d’énormes enjeux financiers, il semblerait que l’explication la plus plausible de l’augmentation des événements extrêmes (au moins certains d’entre eux) au cours des 20 dernières années ne soit pas naturelle, mais plutôt due à l’utilisation de technologies militaires de modification du climat et de l’environnement.

Fig. 7. Cycles des taches solaires selon les années. Valeurs mensuelles.
Produit à partir de : Centre de prévision météorologique spatiale [135]

5. CONCLUSION

Tout au long de cet article, nous avons vu que la littérature scientifique révèle que les techniques de manipulations météorologiques, climatiques et environnementales sont étudiées depuis plus d’un demi-siècle. Les plus puissantes de ces technologies ont toujours été destinées à un usage militaire, c’est-à-dire comme armes capables de créer l’illusion d’un événement naturel. De nombreux indices indiquent que ces armes climatiques et environnementales sont utilisées depuis plusieurs années. Certaines de ces technologies sont totalement niées par les autorités et les médias, tandis que d’autres sont utilisées avec des justifications scientifiques. Cependant, de nombreux gouvernements sont conscients de l’existence et/ou de l’utilisation de ces armes. Puisqu’ils consentent à l’activation de ces armes environnementales, cela implique non seulement que la législation sur les émissions de carbone est basée sur un mensonge climatique, mais aussi que ces gouvernements sont en partie responsables de la destruction de la faune sauvage et de la mort de plusieurs milliers d’êtres humains chaque année.

Il est urgent de mener davantage d’enquêtes, sans conflits d’intérêts, sur les causes réelles des catastrophes naturelles.

CONFLITS D’INTÉRÊTS

L’auteur a déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêts.

RÉFÉRENCES




L’Ukraine : la préparation de la capitulation

Par Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne ; ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris)

Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l’Ukraine, le pouvoir à Kiev s’est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d’être impérissables — le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage.

Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l’ignorance de l’histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d’un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j’ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev :

« … Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le “retour sur investissement” dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le seuil de satisfaction est trop faible — il abandonnera le régime de Kiev. L’abandonnera de la même manière que le régime afghan de Ghani a été abandonné et les Kurdes en Irak et en Syrie ont été abandonnés après avoir accompli, partiellement, les missions qui leur ont été attribuées par l’Amérique contre la promesse de la création d’un état kurde. La promesse qui n’engageait que ceux qui l’écoutaient.

De ce fait, et vu que malgré la pression des sanctions occidentales sans précèdent la Russie dispose toujours de finances publiques saines, dette négligeable, balance commerciale excédentaire et aucun déficit budgétaire — le conflit en Ukraine ne peut ne pas être importé par les Russes, dans une forme ou une autre.
De plus que, élément fondamental : pour la Fédération de Russie ceci est un élément existentiel ; pour les États-Unis d’Amérique, comme déjà mentionné, il ne l’est pas… »

Les intentions initiales des Russes

Les pseudos experts du camp occidental n’ont trouvé qu’une parade pour justifier leur grave manque de vision, d’anticipation et d’évaluation du potentiel de Moscou : répéter les mantras sur l’impuissance de la Russie à continuer à mener la guerre, vu qu’elle reste sur ses positions et n’avance guère sur le front depuis un an.

La myopie analytique ne leur permet pas de percevoir la réalité dérangeante. Si la Fédération de Russie a eu l’initiative unilatérale au début de la guerre de proposer la signature de l’accord de paix qui devait avoir lieu à Istanbul, à l’époque quand elle était incontestablement en position de force, y compris selon le point de vue du camp « atlantiste » — cela ne signifie qu’une seule chose : au moment d’entrer dans la négociation, Moscou avait déjà obtenu la satisfaction au niveau des acquis territoriaux (les territoires pro-russes récupérés à l’Ukraine) et il ne lui restait qu’à obtenir de Kiev l’engagement sur son statut de neutralité vis-à-vis de l’OTAN, soit l’assurance juridique de la non-présence des forces armées du camp ennemi sur le territoire de l’État tampon qu’est devenue l’Ukraine pour la Russie depuis 1991.

Aujourd’hui, la Russie reste stationnée d’une manière inébranlable sur ses positions acquises sur le front et ne se contente qu’à épuiser les dernières forces matérielles et humaines restantes de l’armée ukrainienne. Ceci n’est ni un signe de faiblesse ni, encore moins, un hasard.

Les thèses ukraino-occidentales stipulant que la Russie a visé la disparition de l’État ukrainien en tant qu’entité étatique sont, tout simplement, fantaisistes et ne sont que le reflet d’amateurisme déconcertant de leurs auteurs. Les événements qui ont eu lieu à Istanbul au début de la guerre en sont la preuve : si Moscou avait comme objectif la disparition de l’Ukraine — jamais elle ne serait mise autour d’une table de négociation de sa propre initiative au tout début de la guerre, tandis qu’elle dominait la situation sur le terrain et quand ses troupes étaient positionnées dans les faubourgs de Kiev qui se trouvaient en état de chaos. Les troupes qui n’ont été retirées qu’en gage de bonne volonté au moment de la signature de l’accord d’Istanbul par la partie ukrainienne. Signature suivie de l’annulation au lieu de la ratification.

La révélation

Vingt mois se sont écoulés depuis les événements mentionnés. Ce fin novembre 2023, un personnage très controversé de la scène politique ukrainienne a été mis sur le devant de la scène dans l’espace médiatique ukrainien et a fait des révélations qui ont produit l’effet de l’explosion d’une bombe auprès de l’opinion publique ukrainienne. Révélation, considérée par la communauté d’experts ukrainiens indépendants comme la plus scandaleuse de l’année en cours.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne « 1 +1 » par David Arakhamia, qui n’est personne d’autre que le chef de la fraction parlementaire du parti « Serviteur du Peuple » (parti politique de V. Zelensky), il a évoqué les circonstances des négociations entre la Russie et l’Ukraine qui ont eu lieu à Istanbul en mars-mai 2022 et dont il était à la tête de la délégation ukrainienne.

Arakhamia se souvient de la position des Russes à l’époque :

« Ils ont espéré presque jusqu’au dernier moment que nous allions accepter la neutralité. Cela était leur objectif principal. Ils étaient prêts à terminer la guerre si nous prenions la neutralité — comme la Finlande autre fois — et si nous prenions des obligations de ne pas entrer dans l’OTAN ».

Il a également mentionné que les « conseillers à la sécurité » de Washington, de Londres, de Varsovie et de Berlin ont eu accès à l’intégralité des documents discutés sur la table de négociation.

En parlant des raisons de l’annulation de l’accord il en a évoqué qu’une seule sérieuse — la visite de Boris Johnson à Kiev :

« Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que “nous ne signerons rien du tout avec eux. Nous allons, tout simplement, faire la guerre”. »

Il est à noter que le parlementaire n’a pas prononcé un seul mot concernant Boutcha. Et, rappelons-nous, l’unique version officielle de Kiev et du camp « atlantiste » de l’époque de la raison de l’arrêt des pourparlers avec les Russes et de l’annulation de l’accord d’Istanbul était le prétendu « massacre de la population civile perpétré par des troupes russes à Boutcha ».

Cet illustre personnage termine son interview avec la grande fierté d’avoir dupé la délégation russe : « Nous avons accompli notre mission de faire traîner les choses avec la note 8 sur 10. Ils se sont (les Russes) décontractés, sont partis — et nous avons pris la direction de la solution militaire ».

Cette révélation télévisée a fait découvrir au grand public ukrainien la réalité de la guerre qui aurait pu aisément être arrêtée dans ses débuts et que ce n’est qu’à l’initiative directe de l’Occident collectif via son émissaire Boris Johnson qu’elle a été relancée d’une manière forcée et a eu comme conséquences des centaines de milliers de morts ukrainiens et encore davantage de blessés graves et de mutilés, ainsi que la destruction quasi totale de l’économie et des infrastructures du pays qui prendront des décennies pour se remettre et revenir au niveau d’avant-guerre qui était déjà tout à fait déplorable.

Le rappel

Étant à l’opposé de tout ce qui était servi par l’appareil de la propagande étatique inégalé agissant en Ukraine et dans les pays occidentaux depuis bientôt deux ans, les informations révélées ce fin novembre 2023 ont provoquées une véritable stupéfaction auprès des masses ukrainiennes auparavant formatées et endoctrinées par des récits de toute autre nature.

Pourtant, pour des esprits non aveuglés par des narratifs « otaniens » les choses ont été d’une évidence flagrante dès le début du conflit en cours.

Lors de mon interview du mois de mai 2023 à la publication française « l’Éclaireur des Alpes », cette réalité était déjà évoquée non pas comme l’une des probabilités, mais comme l’unique évidence avec des conséquences immédiates appropriées :

L’Éclaireur — La Russie n’a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?

Oleg Nesterenko — Rappelez-vous les expertises sérieuses qui ont été faites sur la capacité de l’Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. À l’époque, juste avant le déclenchement de la guerre, il était estimé que l’Ukraine ne pouvait tenir qu’un temps très limité face à la Russie.

Contrairement aux informations développées dans les mass médias occidentaux et malgré les événements que l’on observe sur le terrain, j’aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l’Ukraine ne pourrait résister qu’un temps limité n’ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions. 

Mes paroles peuvent paraître étonnantes vis-à-vis de ce qu’on observe depuis plus d’un an. Pourtant il n’y a pas à s’étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu’elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d’une table de négociation pour convenir d’une forme de reddition ? Ça n’arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d’une table de négociation en étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.

À Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d’éléments clés de l’accord sur l’arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l’accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociation, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu’une seule chose — cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d’elle. C’est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c’est pareil.

Si l’Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l’accord de paix, c’est tout simplement qu’elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les événements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l’Ukraine a reçu une proposition pour l’ouverture d’une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à s’interdire de conclure un accord d’arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main-d’œuvre » combattante. C’était ça l’accord.

Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l’Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n’en parle pas beaucoup — car c’est une vérité trop gênante — mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires ukrainiens, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s’ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l’héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattants en un temps très réduit si les frontières n’étaient pas interdites de passage

https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine

La capitulation et le transfert des responsabilités

Dans cet interview de David Arakhamia, l’une des personnes clés de la politique de l’Ukraine d’aujourd’hui, en parlant de plusieurs sujets il a également évoqué la nécessité d’organiser un referendum national sur la question des éventuelles concessions territoriales à la Russie en échange de l’accord de paix.

La signification de cette déclaration est d’une importance stratégique : le régime de Kiev prépare auprès de l’opinion publique du pays non seulement sa capitulation, mais également, et surtout, le transfert sur les épaules du peuple ukrainien meurtri depuis bientôt deux ans de la responsabilité de sa politique désastreuse mise en place par le camp occidental américano-centrique qui a provoqué des centaines de milliers de morts et a dévasté le pays.

Ainsi, ce n’est pas le régime en place, mais soi-disant le peuple qui devra prendre la décision et sur la cessation de guerre et sur la perte des territoires nationaux.

Nul doute que ce simulacre de referendum ou une initiative similaire aura lieu. Le fait que Zelensky a déjà annoncé que cela sera à la limite de l’impossible de mettre en place et de réaliser les futures élections présidentielles du 31 mars 2024, car, pour commencer, une partie non négligeable de la population se situant à l’étranger, sur les champs de bataille ou sur les territoires occupés par la Russie n’aura pas l’accès physique aux centres de vote — ce fait ne sera certainement pas un obstacle pour organiser la passation de la lourde responsabilité de la perte de la guerre sur les épaules du peuple ukrainien.

Néanmoins, si son excellence monsieur le président Volodimir Zelensky, étant d’ores et déjà un cadavre politique, n’est pas en train de préparer la passation du pouvoir vers le parlement ukrainien (Verhovna Rada) aussi ultranationaliste et corrompu que lui-même, et ceci est en dehors de tout processus électoral — ce qui est hautement probable — des surprises fort désagréables l’attendent dans un avenir proche.




Eric Zemmour : Tout est-il foutu ?

Après la mort de Thomas, vous êtes nombreux à vous demander, à me demander si tout n’est pas foutu. J’ai un message d’espoir pour vous.

Éric Zemmour

[Source : Éric Zemmour]




L’Antéchrist : l’accomplissement de la mondialisation

[Source : arcaluinoe.info]

[Illustration Maksym Yemelyanov – stock.adobe.com (couleurs modifiées)]

Par Gregory Davis

Bonjour. Je suis Gregory Davis, auteur de Antichrist : The Fulfillment of Globalization: The Ancient Church and the End of History (L’Antéchrist : L’accomplissement de la mondialisation : L’Église ancienne et la fin de l’histoire), publié par Uncut Mountain Press en 2022. Mon livre est disponible sur leur site web ainsi que sur Amazon. Vous trouverez d’autres de mes conférences sur orthodoxethos.com.

La question primordiale à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est de savoir comment l’individu doit se comporter dans un monde où le contrôle totalitaire s’intensifie, avec notamment des épidémies fabriquées, la guerre de l’Occident contre le monde slave, les villes de 15 minutes ou plutôt les prisons de 15 minutes, la crise climatique actuelle, la technocratie et le transhumanisme croissants, les élections truquées et la persécution du christianisme traditionnel et de la liberté de conscience.

En tant que chrétien orthodoxe, je pense que la guerre que nous menons est avant tout une bataille spirituelle contre les forces du mal qui ont tenté de détruire l’humanité depuis l’époque de nos ancêtres dans le jardin d’Eden, bien qu’elles disposent aujourd’hui d’une puissance technique et matérielle bien plus grande.

Cependant, la lutte est qualitativement la même. Les peuples épris de liberté ont toujours été la cible de gouvernements et de systèmes de pouvoir oppressifs. Il suffit de regarder l’histoire de l’Église et les millions de martyrs qui ont donné leur vie au cours des siècles plutôt que de renier leur foi, et dont la majorité a péri aux mains des régimes totalitaires des pays orthodoxes au XXe siècle. Plus que toute autre chose, l’ère moderne a été l’ère du martyre. Alors que le monde se dirige vers sa fin, nous ne pouvons exclure que le sang des martyrs du vingtième siècle puisse encore arroser un renouveau spirituel de l’Église orthodoxe au vingt et unième siècle.

Face au pouvoir écrasant de l’État central, nous nous demandons ce que l’individu peut faire. Le sacrifice sera certainement nécessaire. Si nous insistons pour nous accrocher à tous les conforts de la société matérielle moderne, nous serons presque certainement perdus, nous céderons nos consciences aux pouvoirs en place afin de préserver notre bonheur à court terme. Nous devons être prêts à résister. Mais comment l’individu peut-il s’opposer à l’appareil croissant du totalitarisme mondial ? Ne sommes-nous pas condamnés à un avenir semblable au 1984 d’Orwell ?

Dans mon livre, j’ai parlé des traditions apocalyptiques de l’Église orthodoxe, qui enseignent depuis vingt siècles qu’un jour, un empire mondial unifié émergera, d’une puissance et d’une portée sans précédent, avec un homme particulier à sa tête, à savoir l’Antéchrist.

Nous pouvons voir l’État mondial antichrétien se construire autour de nous au niveau national et supranational, ce dernier sous la forme d’organisations telles que l’ONU, l’Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial, dont les projets prescrivent sans complexe la destruction de la liberté individuelle, de la liberté de religion, de la liberté de mouvement et de la liberté de pensée. Leur vision de l’avenir est en fait un ancien rêve gnostique de paradis sur terre qui implique la suppression et la destruction d’une grande partie de la population mondiale et le contrôle destructeur de l’âme de ceux qui restent. Ils sont ce que HG Wells a décrit il y a près de cent ans comme la conspiration ouverte. Il ne s’agit pas d’un complot occulte ou d’une théorie de la conspiration, car ce qu’ils cherchent à accomplir, ils l’épousent au vu et au su de tous.

L’Antéchrist et son empire prendront un jour forme autour de nous, mais l’avenir n’est pas gravé dans le marbre. Nous pouvons et devons résister : par la désobéissance civile, le cas échéant, mais je crois qu’il s’agit avant tout d’une résistance spirituelle. Nous devons rester fidèles, dans nos cœurs et nos esprits, aux traditions de l’orthodoxie telles qu’elles ont été transmises de génération en génération. Nous devons nous accrocher à l’unique et véritable Église de Dieu. Même si nous l’emportons à un certain niveau politique, un homme ne gagne rien à gagner le monde aux dépens de son âme. C’est en fin de compte notre âme que nous devons préserver à tout prix.

Je crois que le danger totalitaire qui nous entoure se présente, du moins pour l’instant, sous trois formes fondamentales dans la sphère politique : la peur du changement climatique, la peur du soi-disant nationalisme blanc et la foi généralisée dans ce qu’on appelle la démocratie.

La question du changement climatique est peut-être la plus dangereuse pour les libertés civiles parce qu’elle a la prétention d’inclure toutes les formes d’activité humaine, qu’il s’agisse de manger, de voyager ou de vivre chez soi. En outre, en raison de sa nature vague et fondamentalement non scientifique, le changement climatique ne peut jamais être réfuté, précisément parce que le climat change toujours d’une manière ou d’une autre. Tout événement météorologique, qu’il s’agisse d’inondations, de sécheresses ou de tempêtes exceptionnelles, de chaleur ou de froid, peut être présenté comme une preuve du changement climatique. Le réchauffement climatique dû aux émissions de carbone d’origine humaine, une théorie scientifique un peu plus spécifique, ne tient pas compte des siècles de réchauffement et de refroidissement de la planète qui ont précédé l’industrialisation de l’homme. Peu de gens savent que le CO2 n’est qu’une trace de gaz dans l’atmosphère qui est en fait indispensable à la vie sur terre. Le fait que le public ait compris que le CO2 n’est plus un élément nécessaire à l’existence humaine, mais un poison atmosphérique est certainement l’un des plus grands mensonges de notre époque.

La peur du nationalisme blanc, répétée sans cesse par les représentants de la gauche dans tout l’Occident, est en fait un moyen de promouvoir une idéologie qui lui est diamétralement opposée. Pratiquement toute expression politique qui ne se plie pas au trope élitiste de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, qui est un code pour la discrimination contre les blancs, les chrétiens et les hétérosexuels, est systématiquement exclue du discours dominant. Tous les domaines de la perversité, en particulier ceux qui visent les plus innocents, à savoir les enfants, ce qui inclut la pédophilie, la mutilation des transsexuels et l’avortement, sont tolérés comme normaux et comme le simple reflet d’un choix individuel.

La peur obsessionnelle du nationalisme blanc conduit inéluctablement au bromure de la démocratie moderne et des soi-disant valeurs démocratiques. En pratique, la démocratie moderne de masse implique directement non pas la règle du peuple, ou le gouvernement pour, par ou du peuple, mais précisément son contraire. La démocratie s’est transformée en un fantasme orwellien dans lequel les élites privées et les méga-entreprises manipulent librement le processus politique et où toute tentative de briser leur emprise est rejetée comme un dangereux populisme avec sa connotation de nationalisme blanc. Les hommes politiques ont été réduits à des vendeurs de la dernière crise, de la dernière urgence ou de tout autre stratagème permettant de consolider le pouvoir et d’exclure l’homme de la rue de la société civile.

Le complexe militaro-industriel, contre lequel le président Eisenhower avait mis en garde le monde occidental il y a plusieurs décennies, s’est transformé en un complexe militaro-industriel de renseignement et de médias, dans lequel pratiquement aucun aspect de la vie contemporaine n’échappe à la formation holistique et systématique d’idées et de politiques par ceux qui tirent un profit privé de l’administration publique. La dernière aventure impériale américaine, la guerre en Ukraine, s’avère être un véritable champ d’action pour les entreprises de défense, les mercenaires, les agents secrets et les sociétés financières qui financent à la fois la guerre et la reconstruction présumée d’un pays en ruines.

Alors que le monde slave est subventionné à hauteur de cent milliards de dollars pour se trancher la gorge, l’Amérique n’est pas en mesure de réunir les fonds nécessaires pour loger ou nourrir sa propre population, ni même pour lui fournir des soins médicaux adéquats. En essayant de démêler le conflit ukrainien, il convient de garder à l’esprit que les territoires contestés — y compris la Crimée et les régions du Donbas — étaient entièrement russes jusqu’à ce que les bolcheviks décident d’en faire des parties de l’Ukraine pour des raisons de politique interne à l’URSS.

Bien que je ne sois en aucun cas un pacifiste, je rejette le conseil de prendre les choses en main et de s’engager sur la voie de la violence politique. Je crois que nous avons vu que la violence engendre la violence et nous fait avancer sur la voie du contrôle totalitaire. Il n’y a rien que l’État moderne désire plus que les vrais patriotes entreprennent des actes de violence désespérés, réels ou imaginaires, qui peuvent ensuite être utilisés pour justifier une plus grande répression. Nous avons des exemples de résistance non violente réussie : loin d’être un échec, le mouvement des camionneurs canadiens a apporté des changements significatifs dans le paysage politique canadien, tout comme la révolte des agriculteurs aux Pays-Bas. Le changement est toujours possible, même s’il est difficile et s’il a un coût.

Le plus grand danger technique auquel est confronté non seulement le monde occidental en voie de mondialisation, mais aussi apparemment tout le monde, est l’introduction des monnaies numériques des banques centrales. Celles-ci promettent de débancariser les individus indésirables et les fauteurs de troubles en les excluant du système économique mondial, à l’instar de ce que prévoyait l’apôtre Jean dans son Apocalypse, dans laquelle la marque de la bête sera nécessaire pour acheter et vendre n’importe où dans le monde. D’ores et déjà, nous constatons que certaines PPE, ou personnes politiquement exposées, se voient systématiquement couper l’accès au système bancaire. Dans de telles situations, l’individu est virtuellement impuissant face à la puissance consolidée de l’appareil d’État financier. Une solution, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, pourrait être le bitcoin, qui offre la promesse d’une monnaie numérique véritablement neutre, qui ne peut être désactivée par aucune autorité centrale.

Bien qu’il reste quelques résistants à l’ordre politique dominé par l’Occident, comme la Russie et la Chine, et même les autres pays BRIC, la trajectoire de ces pays semble étrangement similaire à celle de leurs homologues occidentaux. Jusqu’à présent, aucun d’entre eux ne s’est déclaré résolument opposé aux tentacules des élites supranationales qui dirigent véritablement le monde.

Voilà pour ce qui est de l’histoire politique. Mais qu’en est-il de la dimension spirituelle ?

À l’instar de la centralisation toujours plus poussée du pouvoir au niveau politique, je pense que la plus grande menace au niveau spirituel et ecclésiologique est l’hérésie naissante de l’œcuménisme. L’œcuménisme déforme le message de l’Église, qui est de s’aimer les uns les autres et de faire de toutes les nations des disciples, en une agréable fiction selon laquelle toutes les religions sont essentiellement les mêmes, que tous les chemins mènent à la même destination. L’hérésie de l’œcuménisme cherche à unir les religions du monde en une masse amorphe qui préparera le terrain pour la venue de son dernier roi et grand prêtre, l’Antéchrist. Le message de l’Église a toujours été un message universel, un message d’amour envers Dieu et le prochain, mais pas au détriment des vérités qu’elle détient sur le salut, la rédemption et le comportement moral individuel. Nulle part ailleurs que dans l’Évangile chrétien, la rédemption et le salut ne sont mis à la disposition de l’homme, et nulle part ailleurs que dans l’Église orthodoxe, l’Évangile n’a été préservé intact depuis le début.

En tant que chrétiens, nous devons lutter dans l’amour et la vérité : l’amour les uns pour les autres, même pour les ennemis de Dieu, et dans la vérité de l’Église telle que témoignée par ses saints à travers les générations.

Nous devons nous attacher à la vérité transcendante de l’Église orthodoxe, qui est elle-même le royaume des cieux sur terre, et n’accepter aucun substitut mondain. Alors que le monde cherche à transcender ses limites terrestres par le transhumanisme, nous cherchons à nous transformer intérieurement à l’image du Christ. Des temps terribles peuvent encore nous arriver, mais l’Église éternelle demeurera dans son essence jusqu’à la fin des temps, même si ce n’est qu’en marge de la société, comme elle existait autrefois dans les catacombes. Nous devons nous tourner vers elle et nous tourner les uns vers les autres, nos frères et sœurs en Christ, pour traverser ces temps périlleux.

Je suis reconnaissant d’avoir eu l’occasion de m’adresser à vous. Je voudrais terminer par une prière de saint Anatole le Jeune, du monastère d’Optina, écrite contre l’Antéchrist. Je crois que nous ferions bien d’inclure cette prière dans nos dévotions quotidiennes :

Ô Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, délivre-nous des séductions de l’Antéchrist à venir, abhorré par Dieu et rusé dans le mal, et de tous ses pièges. Protège-nous, ainsi que tous nos voisins chrétiens, de ses filets sournois, en nous gardant dans le refuge caché de ton salut. Accorde-nous, Seigneur, que notre peur du diable ne soit pas plus grande que notre peur de Toi, et que nous ne nous éloignions pas de Toi et de Ta Sainte Église. Accorde-nous plutôt, Seigneur, de souffrir et de mourir pour Ton saint nom et pour la foi orthodoxe, et de ne jamais Te renier, ni de recevoir les marques de l’Antéchrist maudit, ni de l’adorer. Accorde-nous, Seigneur, jour et nuit, des larmes et des lamentations pour nos péchés. Et au jour de ton redoutable jugement, Seigneur, accorde-nous le pardon. Amen.

Merci et que Dieu vous bénisse.






Un projet de loi du gouvernement veut criminaliser les donneurs d’alerte en médecine

Par Gérard Delépine

Sous prétexte de réprimer les dérives sectaires Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’État veulent en réalité interdire le doit d’expression des médecins donneurs d’alerte. Nous devons tout faire pour défendre la liberté d’expression et la science menacées par ce texte scandaleux1 !

Illustration présentée dans La Croix du 08/09/20172

Quelques extraits du texte déposé au Sénat le 15 novembre 2023

Sous prétexte de Protéger la santé l’Article 4 veut insérer dans le Code pénal, un article ainsi rédigé :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

« Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifeste que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. »

« Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Bien plus qu’une simple censure ce texte menace les donneurs d’alerte d’amendes astronomiques et même de prison. Il attente ainsi gravement à la liberté d’expression et au développement du progrès scientifique qui repose sur la critique constructive des vérités admises.

Les progrès de la science naissent du doute et de la résolution des paradoxes3 par la controverse

L’histoire de la médecine de Pasteur à Flemming démontre qu’elle progresse le plus souvent par l’intuition de personnes « hérétiques » qui s’opposent à la doxa. La particularité de la science est d’être discutée, et de passer par des expériences qui peuvent être reproduites.

Rappelons les propos de Bertrand Russell 4 considéré par beaucoup comme le Voltaire du XXe siècle :

« La tournure d’esprit scientifique est circonspecte et tâtonnante ; elle ne s’imagine pas qu’elle connaît toute la vérité, ni même que son savoir le plus sûr est entièrement vrai. Elle sait que toute théorie doit être corrigée tôt ou tard, et que cette correction exige la libre recherche et la libre discussion. […] L’argument contre la persécution des opinions reste inchangé, quel que soit le prétexte de la persécution. Cet argument est que nul d’entre nous possède la vérité infuse, que la découverte de vérités nouvelles est favorisée par la libre discussion et rendue très difficile par la censure, et qu’à la longue, le bien être humain est accru par la découverte de la vérité et desservi par les actes basés sur l’erreur. Les vérités nouvelles sont souvent gênantes pour les intérêts privés […] mais l’intérêt général exige que les vérités nouvelles soient librement diffusées. »

Une vérité scientifique n’est admise comme telle que tant qu’elle est confirmée par les faits. Toute discordance entre la réalité constatée et une « vérité » du moment justifie l’abandon de cette dernière et l’élaboration d’une nouvelle hypothèse qui deviendra, après discussion, la nouvelle vérité. L’esprit scientifique se caractérise par cette remise en question permanente des connaissances admises.

À l’opposé l’approche religieuse repose sur la foi, consacrant une vérité immuable et des dogmes que rien ne peut remettre en question. La foi justifie l’inquisition et la condamnation des hérétiques.

L’article223-1-2 de la proposition de loi, interdisant la remise en cause « des connaissances médicales » du moment constitue donc un outil profondément anti-scientifique instaurant une « science officielle » décidée par l’état et ses agences suivant le triste exemple des communistes sous Staline et Lyssenko.

Cette proposition de loi vise à empêcher la dénonciation future des mensonges d’état en santé

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps prétendu que les masques, les pass et les vaccins seraient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété que « les vaccins sont efficaces à 90 %5… ils empêchent la diffusion de l’épidémie6 7… ils protègent des formes graves8… ils sont efficaces et sans danger 9 10».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie »11. Cette affirmation été depuis cruellement démentie par les données de l’OMS montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce 80 %.

Les données de l’OMS démontrent également que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et les ont peut-être même favorisées :

Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort :

Cette propagande pro vax officielle a été très tôt mise en doute par une petite poignée de médecins qui ont été diffamés, traités de complotistes et condamnés par l’ordre des médecins alors qu’ils ne faisaient qu’énoncer des faits maintenant démontrés.

Le caractère mensonger de ces affirmations gouvernementales (ils reconnaissent des « erreurs » !) est maintenant admis par la quasi-totalité des scientifiques y compris Delfraissy 12 et l’Agence Européenne des Médicaments (EMA)13 qui aurait recensé 1,7 million d’effets indésirables14 post injections Covid.

Si l’état avait laissé se développer un débat démocratique honnête sur ces sujets au lieu de réprimer les donneurs d’alerte, de nombreux soignants, pompiers, gendarmes n’auraient pas été ignominieusement exclus de leur sacerdoce et les citoyens vaccino prudents n’auraient pas été discriminés de manière scandaleuse comme en témoignent les quelques déclarations incroyables mais vraies qui suivent :

Les mensonges d’état, la censure et le refus de tout débat démocratique ont abouti à une gestion catastrophique de la crise qui a placé la France dans le top dix des plus fortes mortalités covid par million des pays riches, tandis que la propagande sur les prétendus vaccins ont mis en danger de très nombreux français et en particulier les enfants qui ne craignaient pourtant rien du covid.

Si on avait écouté les donneurs d’alerte vaccino prudents, la majorité de la population n’aurait pas été exposée aux complications de ces injections expérimentales qui rendent difficile la vie de plus en plus de vaccinés souffrant de complications neurologiques, de myocardites ou thromboses et qui, trop souvent, en meurent comme le montrent l’inquiétante surmortalité toutes causes confondues de l’année 2022 et 2023 alors que le covid a quasiment disparu.

Cet article 4 ouvre la chasse aux donneurs d’alerte

Les trop nombreux scandales sanitaires des dernières années ont montré que les agences sanitaires ne font pas correctement le travail pour lequel elles ont été créées et que sans les alertes émises par les soignants de nombreux médicaments ou vaccins dangereux seraient encore prescrits (Distilbène, Thalidomide, Vioxx, Hormone de croissance, sang contaminé, Dépakine, vaccination contre la grippe A H1N1, traitements au 5-FU de patients déficients en DPD, Médiator, vaccin Dengvaxia administré sans précautions aux jeunes enfants…)

Mais au lieu de tirer les leçons de sa gestion insuffisante de notre sécurité sanitaire, le gouvernement préfère la fuite en avant et veut renforcer la censure et sa mainmise sur notre santé en criminalisant les donneurs d’alerte !

Si ce projet de loi avait été voté les médecins et les scientifiques, qui ont dénoncé le Médiator ou le VIOXX responsables de dizaines de milliers de morts dans le monde, auraient pu être condamnés à un an d’emprisonnement !

Des directeurs de recherche comme les professeurs Didier Raoult ou Christian Perronne, qui vanteraient les effets de l’hydroxychloroquine contre le virus du Covid-19, risqueraient deux ans de prison et 30 000 euros d’amende avec une telle loi !

L’association E3M, les docteurs Delépine1516, De-Chazournes 17 et de nombreux autres médecins 18 qui alertent sur les graves effets indésirables du Gardasil (allant jusqu’au décès des patients alors qu’il n’y a aucune preuve solide qu’il évite le cancer) et réclament un moratoire sur la campagne de vaccination Gardasil19, tomberaient sous le coup de l’article 4 !

Une maison d’édition indépendante comme la revue Prescrire, qui publierait la liste des 107 médicaments plus dangereux qu’utiles, serait menacée elle aussi par cet article 4 !

Cette loi veut interdire la liberté de parole, droit fondamental de la démocratie

L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme20 précise « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme »

Le Conseil d’État s’est d’ailleurs inquiété dans son avis21 de cette proposition de loi qui « pourrait remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte » et « constituer une atteinte portée à l’exercice de la liberté d’expression, protégée par l’article 11 de la Déclaration de 1789 ».

La liberté de parole fait pourtant partie des libertés protégées par la Cour européenne des Droits de l’homme.

La Convention communautaire de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales octroie aux citoyens européens la liberté « d’accepter ou de refuser un traitement médical spécifique, ou de choisir un autre type de traitement, qui est essentielle à la maîtrise de son propre destin et à l’autonomie personnelle, en l’absence de pressions inappropriée. »

Profondément contraire aux libertés fondamentales, ce projet de loi est d’autant plus scandaleux que la « science » officielle repose habituellement sur l’avis d’experts qui souffrent trop souvent de la corruption systémique qui règne dans le milieu médical et dans la science en général qui explique en autre que 75 % des études publiées dans les grandes revues soient gravement faussées par les liens d’intérêts22 23. L’exemple de l’article du Lancet Gate24, prétendant que la chloroquine serait inefficace et très toxique, qui a constitué le prétexte pour interdire ce médicament en France est à cet égard tristement démonstratif.

Contraire aux Droits de l’homme, cet article menace aussi gravement la santé de nos citoyens !

La présentation du gouvernement sur le projet de loi et sa prétention à « protéger la santé », suscite bien des interrogations et des inquiétudes chez les médecins sur l’exercice de leur métier25 et des avocats soucieux des libertés publiques26

Nous devons tout faire pour que cette proposition de loi soit rejetée

Dénoncez cette proposition de loi scandaleuse autour de vous par la parole, des tracts ou de réunions publiques.

Signez des pétitions : https://www.abolition-article-4.com/signature

Alerter vos élus locaux

Demandez à vos députés d’affirmer leur opposition ce projet profondément antidémocratique.


Pétition — NON au projet de loi « Protéger la santé » du 19 décembre !

Par Thibaut Masco

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est dans l’urgence que je vous écris, car c’est avec urgence qu’il faut que nous RÉAGISSIONS !

Un projet de loi vient d’être déposé ce 15 novembre au Sénat par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache1.

Ce projet piloté par la Miviludes2, je le cite, « visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires » a l’audace de porter le nom « PROTÉGER LA SANTÉ ».

Son but ?

A priori, très éloigné de la santé.

Il s’agit d’un article de loi, par ailleurs tout à fait raisonnable, voire souhaitable, sur les dérives sectaires au sein de groupes

Et en particulier quand celles-ci mènent à de la torture, voire la mort

Il s’agit également de mieux en accompagner les victimes.

La France a en effet été marquée de scandales gravissimes liés à des sectes ces dernières décennies. 

Je ne citerai que l’exemple de l’Ordre du Temple Solaire, qui mena en 1995 à la mort de 16 personnes, dont 3 enfants, brûlées sur un bûcher.

Ainsi :

« Art. 223-15-3. — I. — Est puni de trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende le fait de placer ou maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice direct de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables. »

Jusque-là, je ne peux que féliciter l’initiative.

Mais à mesure que je lis le projet de loi, je tombe sur l’inquiétant chapitre 3 : « Protéger la santé ».

Et c’est en particulier l’article 4 qui a soudain provoqué en moi une terrible indignation. Et qui mérite aussi VOTRE indignation.

« 2) Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique (c’est-à-dire préventif),lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique. »

Et ça continue !

« 4) Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Autrement dit, les médecines alternatives sont comparées directement à des dérives sectaires.

Mais dans quel monde vit-on !

Je vais vous le dire…

Dans un monde qui veut INTERDIRE et EMPRISONNER les médecins qui proposent des TRAITEMENTS NATURELS qui ne seraient pas approuvés par la soi-disant MÉDECINE D’ÉTAT.

Mais le pire vient à la toute fin. 

Car cette loi ne s’applique pas seulement aux médecins.

Elle s’applique à TOUTE PERSONNE et TOUT MÉDIA parlant de santé !

J’en veux pour preuve l’alinéa 5.

« 5) Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. »

Votre blog personnel sur la médecine chinoise pourrait vous mener en PRISON !!! 

Alors, de quelle santé parle-t-on ? Comme le disait un journaliste, si c’est la santé financière des fabricants de vaccin, alors ce titre est approprié.

Mais la santé des citoyens qui sont libres de choisir leur traitement ? J’EN DOUTE

SOUVENEZ-VOUS DE L’AFFAIRE RAOULT

L’idée de la loi est de faire taire les charlatans, qui eux, existent bel et bien, et causent des torts immenses à la médecine.

Mais le sous-texte, ce que vous devez lire entre les lignes, c’est que le Gouvernement se réserve le droit d’éteindre les voix de scientifiques ayant une parole différente.

Souvenez-vous, au début de la crise sanitaire en 2020, la véritable CHASSE AUX SORCIÈRES dont a été victime le professeur Didier Raoult.

Éminent virologiste, professeur des universités et lauréat du Grand prix de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) en 2010 pour ses recherches sur les virus, Raoult avait un avis « hors-piste » au sujet du COVID-19.

Il préconise alors un traitement à base d’hydroxychloroquine, un médicament bien connu de la médecine pour ses propriétés bénéfiques pour l’immunité. Il est même classé « médicament essentiel » par l’OMS3.

Raoult ne prétend pas que c’est un médicament miracle, mais qu’il peut être une arme thérapeutique supplémentaire pour lutter contre l’épidémie.

Très vite, il comprend que le vaccin ne freine pas l’épidémie et que cela ne sert donc à rien de vacciner de force les populations qui ne sont pas en risque de formes graves.

Par ailleurs, il pointe du doigt le manque de transparence des labos, dont il dénonce les pratiques. 

Pour le Gouvernement et les médias, c’en est trop. Avec une rare unanimité, ils lui tombent dessus.

Ses prises de position dérangent parce que grâce à lui les Français entendent un autre son de cloche que celui du Gouvernement.

Il est traité de tous les noms par lesquels on essaie de museler la pensée critique : complotiste4, charlatan5, fou à lier6, criminel7…

Vous l’aurez compris : les autorités sanitaires ont l’air de choisir qui a le droit à la parole dans les débats publics !

Cet article de loi censé « protéger la santé » semble donc plutôt protéger les intérêts de l’État.

Comme le dit très justement le sénateur Alain Houpert8 :

alain houpert

Car ne vous méprenez pas. Son véritable objet : ce sont les prochains vaccins qui seront mis sur le marché.

Imaginez la situation quand la prochaine crise sanitaire surviendra.

(Car elle va venir, aucun doute là-dessus.)

Quand le gouvernement prendra des mesures coercitives du jour au lendemain.

Quand il rouvrira les vaccinodromes pour un vaccin développé à la va-vite sans essai clinique.

Qu’arrivera-t-il aux médecins, aux médias et aux citoyens qui oseront, pas même émettre des doutes ou s’opposer, mais simplement OUVRIR UN DÉBAT NEUTRE, CRITIQUE et LIBRE ?

  • Votre médecin pourra être condamné à 3 ans de prison !
  • Les journaux pourront être fermés et les rédacteurs amendés (45 000 €) !
  • Vos opinions seront muselées et vous deviendrez « sectaire » !

Bref, un retour à la situation de 2020… mais cette fois, le gouvernement veut avoir le CONTRÔLE TOTAL sur l’information et éviter TOUTE FORME DE DISCUSSION ÉCLAIRÉE.

C’est pour cela que j’ai besoin de vous au plus vite. 

Si vous voulez conserver votre liberté d’expression dans ce « pays des droits de l’homme », signez aujourd’hui la pétition.

JE SIGNE LA PÉTITION

Avoir une pensée critique dans la France d’aujourd’hui, c’est être « sectaire »

Cette loi prétend limiter l’expression des opinions qui ne seraient raccord avec « l’état des connaissances médicales ».

Mais qui décide de ce qui fait « état des connaissances médicales » ?

Est-ce au juge pénal de décider de cela désormais ?

Il ne me semble pas qu’il revient au législatif de trancher entre ce qui est une « bonne » et une « mauvaise » étude !

La science doit rester l’affaire des scientifiques !

Par contre, cela me semble évident qu’il y a une médecine « approuvée par les intérêts politiques et économiques du gouvernement » et une médecine libre.

Comment peut-on tolérer une société où un honnête pharmacien sera traité de paria, de complotiste, d’escroc et désormais aussi de CRIMINEL, de MEURTRIER ?

Si la loi passe au Sénat le 19 décembre prochain, ce sera la réalité dans laquelle vous vivrez.

JE SIGNE LA PÉTITION

Qui décide de la vérité ?

Pendant la crise du Covid les médias officiels n’ont cessé d’exposer des personnalités qui se sont trompées.

Les médecins de plateau TV bien sûr comme Karine Lacombe9, Michel Cymes10, Gilbert Deray11, ou le Pr Delfraissy12.

Les ministres de la Santé censés être bien informés se sont eux aussi fourvoyés à de multiples occasions comme Véran, Rousseau ou Buzin. 

Tous se sont trompés avec plus ou moins de bonne foi…

Que ce soit sur l’efficacité des masques, l’utilité des confinements, l’efficacité des vaccins sur la transmission ou la réalité des effets secondaires, la validité de telle ou telle étude, etc.

On voit donc bien que l’erreur n’est pas l’apanage des complotistes !!

CHERCHEZ L’ERREUR

La médecine est facilement manipulable par les intérêts économiques et politiques. 

Les Gouvernements et les lobbys ont la furieuse tendance de choisir la médecine qui les arrange le mieux en fonction de leurs intérêts du moment,

Quand donc la loi « PROTÉGER LA SANTÉ » nous parle de « l’état des connaissances médicales », comment pouvons-nous leur faire confiance ???

Faisons bloc le 19 décembre pour que cette loi ne passe pas !

Quand vous aurez lu et signé cette pétition, ne vous arrêtez pas là.

Parlez-en aux membres de votre famille, à vos amis, à vos voisins, à votre médecin même.

Il faut faire comprendre à notre gouvernement que nous sommes libres de notre corps et de nos choix.

Le patient a le droit de s’informer comme il le souhaite, et d’avoir accès à une information complète et loyale. Et surtout, de choisir pour lui-même.

Sinon, le régime de Liberté est anéanti.

Pour conserver ma liberté d’expression, et mon droit de choisir la médecine qui me soigne vraiment. 

JE SIGNE LA PÉTITION AVANT LE 19 DÉCEMBRE

Prenez soin de vous,

Thibaut Masco de Santé Non Censurée





Vent de panique en Israël : Les otages israéliens affichent des signes d’amitié envers les soldats du Hamas

[Source : lemediaen442.fr]

[Illustration : Au revoir surprenant : Sharon et Noam Avigdori quittent Gaza avec des sourires envers les Brigades Al-Qassam]

Les otages israéliens libérés saluent leurs ravisseurs, provoquant une réaction inquiète des autorités israéliennes.

Après la libération des otages par le Hamas, des images de sourires sur les visages des Israéliens en captivité à Gaza ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. Les otages, qui ont été libérés après plusieurs jours de captivité, ont été filmés en train de saluer leurs ravisseurs. Vent de panique pour les autorités en Israël concernant ces images un peu trop cordiales entre leurs compatriotes et leurs ennemis jurés.

Sharon et Noam Avigdori quittent Gaza en adressant un sourire et un petit geste de la main en signe d’au revoir aux Brigades Al-Qassam.

https://twitter.com/Campb37345Maree/status/1728419139729948830
Je n’aurais jamais cru voir une telle humanité chez les « terroristes ».



« Le maître de ce monde et l’impression abondante de fausse monnaie »

Discours d’Angelo Karageorgos
Moldavie, Chisinau 2023

L’Agenda 21 de l’ONU et la grande réinitialisation

Notre prochain orateur est Angelos Karageorgos. Il est présent ici en Moldavie. C’est un blogueur, activiste antimondialiste de Grèce et son discours s’intitule « Le maître de ce monde et l’impression abondante de fausse monnaie »

Je salue donc tout le monde et je suis très reconnaissant, tout d’abord, pour cet événement. Je vous remercie tous d’être présents et je vous remercie pour cette organisation. Je vous suis très reconnaissant car, comme vous le savez, à l’heure actuelle, ce type d’événement n’est pas très courant, il n’y a pas de ressources et nous sommes poursuivis par tout le monde. C’est une chose courante ces dernières années, car jusqu’en 2020, on pouvait dire que la situation était un peu différente. À cette époque, il était peut-être difficile d’expliquer aux gens que quelque chose n’allait pas dans l’humanité. Mais en 2020, les choses ont radicalement changé. Nous sommes arrivés à un point où il était clair comme de l’eau de roche que quelque chose n’allait pas du tout. Tout le monde, toutes les institutions, littéralement toutes les institutions, se sont mises au diapason. Tous ces dirigeants immatures qui, par le passé, avaient l’habitude de se battre les uns contre les autres et ne parvenaient pas à se connecter et à trouver un accord, se sont soudain mis sur la même longueur d’onde. On peut donc dire que les masques sont vraiment tombés à ce moment-là. Et nous avons vu qu’ils suivaient exactement les mêmes directions. C’est à ce moment-là qu’ils nous ont dit de porter des masques. Et c’est à ce moment-là qu’ils ont ironiquement fait tomber les leurs ! C’est à ce moment-là qu’il est apparu clairement que les choses n’étaient pas telles qu’ils les décrivaient. Ils ont forcé les gens à subir ces fausses injections qui modifiaient génétiquement notre ADN, ce qui était extrêmement important.

Après cela, nous avons continué et avant même que la poussière ne soit sur le point de retomber, une autre chose s’est produite en 2022. Il s’agit de la guerre en Ukraine. À l’époque, nous étions censés croire que cela s’était produit par accident. Et les dirigeants européens, les années précédentes, ne savaient pas qu’il pouvait y avoir un problème avec Poutine. Nous sommes donc devenus très dépendants de son énergie et il semble que nous ayons eu cette crise énergétique et cette crise alimentaire. Nous sommes donc censés croire que ces crises se sont produites par accident et que nous devions les accepter.

Mais si nous pensons directement à la bouche du cheval, Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, a dit que cette crise, en particulier celle de la Covid, était une excellente occasion de mettre en œuvre la Grande Réinitialisation. Et en même temps, si nous pensons à la dialectique hégélienne qui est Problème-Réaction-Solution, nous pouvons arriver à une meilleure compréhension de ce qui se passe dans le monde. Nous sommes donc censés croire que ces crises surviennent par accident, mais comment peuvent-elles survenir par accident alors que, d’une part, nous disposons d’une technologie de pointe, de satellites, de technologies numériques et que, d’autre part, de nombreuses personnes n’ont pas de quoi manger ou qu’il y a un problème, que nous ne pouvons même pas allumer nos ampoules à la maison. Je pense que cela prouve que quelque chose n’est pas exactement comme ils le décrivent et pour moi, c’est une preuve claire comme de l’eau de roche.

Dans le même temps, nous assistons à la création des BRICS. Les BRICS sont censés être un pôle différent, l’autre côté, qui essaie de créer une humanité libre. Mais ce n’est pas ce qu’ils font, car d’après leurs propres mots, ils suivent toutes les directives des Nations unies. Et à chaque fois qu’ils parlent, c’est ce qu’ils disent, à propos du développement durable et de tous les mots que nous avons été habitués à entendre tout le temps. Ce n’est donc qu’un moyen de mettre un terme à ce qu’ils appelaient auparavant le libéralisme et à la puissance des États-Unis qui promouvaient le capitalisme. Mais il s’agissait d’un faux libéralisme, car la seule chose qui comptait vraiment était que les grandes entreprises deviennent plus grandes et atteignent le point où très peu d’entre elles possèdent toutes les ressources. Ils nous ont donc dit que nous pourrions peut-être créer un magasin et être indépendants. Mais en réalité, ils ne faisaient que laisser les grandes entreprises devenir énormes. Aujourd’hui, cela doit cesser et le monde doit devenir la Chine. Et c’est là qu’interviennent les BRICS ; c’est ce que nous voyons.

Lorsque nous disons que le monde doit devenir la Chine, cela signifie que nous devons mettre en œuvre les systèmes de la Chine. Klaus Schwab appelle cela le capitalisme des parties prenantes. Ce capitalisme des parties prenantes signifie que la plupart des ressources du monde — toutes — seront entre les mains de ces quelques entreprises, créant ainsi un type de capitalisme, un type de communisme, mais au lieu d’avoir un leader, le gouvernement, nous aurons très peu de leaders qui seront ces entreprises. Par conséquent, nous arrivons à un point où la grande numérisation et la technologie vont beaucoup nous aider dans ce domaine, je le crains, et nous allons clairement dans cette direction.

Lorsque nous examinons ces choses, que nous les décrivons et que nous essayons de les analyser, nous pouvons nous demander « comment ils parviennent à avoir ce pouvoir ». Ces grandes entreprises ont simplement réalisé de gros bénéfices parce qu’elles sont de très bons hommes d’affaires et qu’elles gèrent très bien leurs affaires ? Je ne pense pas que ce soit vrai, car nous voyons de nombreuses entreprises qui ne font pas de bénéfices, qui sont constamment en perte et qui peuvent encore contracter des emprunts. Pourquoi en est-il ainsi ? Les banques ne se soucient-elles pas de faire des bénéfices ? Elles s’en moquent. Parce que les banques centrales créent de l’argent à partir de rien. La FED, la Banque européenne et toutes les banques centrales créent de l’argent à partir de rien. Elles peuvent simplement l’imprimer ou écrire les chiffres dans un ordinateur. Telle est la réalité. Elles peuvent imprimer autant qu’elles le souhaitent. Et elles peuvent affamer ceux qu’elles doivent affamer, et elles peuvent pousser autant d’argent qu’elles le souhaitent vers ceux qui mettent en œuvre l’agenda 2030. C’est ce qui se passe et c’est pourquoi ils ont ce pouvoir énorme et peuvent faire ce qu’ils veulent.

Puisque nous l’avons dit clairement, je crois que c’est ainsi que fonctionne le système. Tous les programmes qu’ils peuvent avoir, la Covid, les investissements, même la Chine, ont été créés par des capitaux en provenance des États-Unis. Mais cela n’a rien à voir avec les États-Unis. Il s’agit des banquiers qui impriment de l’argent, qui l’ont sorti des États-Unis et qui ont construit la Chine. Ils y ont investi beaucoup d’argent. Si nous continuons à penser comme nous l’avons fait depuis que nous avons établi cela, nous devons nous demander qui est derrière tout cela. Qui pourrait être derrière tout cela ? Les oligarques ? Les banquiers ? Les hommes d’affaires ? L’Humanité a-t-elle jamais été libre ? Si nous regardons l’histoire, l’Humanité n’a jamais été libre. L’Humanité a toujours souffert. Aujourd’hui, nous pouvons parler des Rothchild, des Rockfeller, mais avant eux, il y avait le Pape. Avant eux, il y avait Babylone. Avant eux, il y avait l’Égypte. Comment pouvons-nous dire que les élites ne font que cela maintenant et que les élites sont derrière tout ? Ce n’est pas le cas. La personne qui est derrière tout a été mentionnée exactement par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu’il a dit dans l’Évangile de Jean que le dirigeant de ce monde a été jugé. Il l’a appelé Satan. Il a également dit que je peux vous dire beaucoup d’autres choses, mais que vous ne pourrez pas comprendre. Le moment est venu de comprendre.

Tout, depuis 2020, a été révélé. Et nous savons qui est derrière tout, car nous avons toutes les preuves. Et il n’est qu’un seul ; et toutes les élites de tous les siècles n’étaient que des marionnettes. Et celles qui jouent à se battre les unes contre les autres ne sont que des pièces du même jeu. Nous avons donc un joueur d’échecs qui est le maître de ce monde, Satan, et il joue aux échecs avec les Blancs et les Noirs. Et ils sont utilisés comme une distraction pour que nous choisissions notre camp sans vraiment comprendre qu’ils sont simplement manipulés pour créer des crises afin que l’ordre du jour puisse aller plus loin.

Par exemple, en Ukraine, ils ont créé une crise alimentaire et énergétique dont nous avons dit qu’elle n’avait pas de sens puisqu’ils disposent de tant de milliards pour investir où bon leur semble. Ils ont cette technologie, mais en même temps, nous avons dit que nous ne pouvions pas allumer la lumière chez nous. Puisque maintenant, nous avons établi que le dirigeant de ce monde est au-delà du niveau physique, nous avons suffisamment de preuves pour comprendre que le combat est spirituel, qu’il est au-delà du niveau physique. Ainsi, ce qu’il nous faut mieux comprendre maintenant, c’est ce que nous pouvons faire à ce sujet. Car nous savons maintenant qui est contre nous. Nous savons qui est notre ennemi. C’est notre ennemi extérieur et il est très important de comprendre exactement son mode de fonctionnement et c’est ce que nous analysons. Il crée des crises, comme nous l’a dit Klaus Schwab ; comme nous l’avons dit, les crises sont une grande opportunité, le problème — la réaction — la solution. Ces crises sont donc le moyen de faire avancer l’agenda. Puisque nous comprenons cela, nous sommes prêts à nous protéger parce que nous voyons les choses clairement. Et nous savons que, depuis le début de notre vie, depuis notre premier souffle, il a mis en nous toutes ces calomnies, il a mis dans nos esprits des choses erronées. Il ne nous a pas expliqué et il nous a appris à être égoïstes. Il nous a appris à avoir peur. Il nous a appris à ne pas croire au bien et à essayer de combattre les autres parce que la vie est dure et difficile et que nous devons être méchants.

Et toutes les idées que vous pouvez clairement voir sont si différentes de ce que Jésus-Christ nous a enseigné, de Sa Parole. Par conséquent, nous comprenons maintenant que notre combat spirituel est ce que nous allons faire à l’intérieur de nous. C’est l’autre point. Parce que, d’accord, nous savons qui est le Maître de ce monde et nous savons ce qu’il fait. Mais qu’allons-nous faire à ce sujet ? Nous devons éteindre en nous tout ce qu’il a mis en nous. Nous devons regarder clairement en nous parce qu’au moment où nous pouvons dire « je suis » et nous regarder, nous pouvons changer. Et nous pouvons tout voir, petit à petit, parce qu’il s’agit d’un niveau subconscient, et la propagande est partout. Partout il y a des mensonges.

Nous pouvons donc regarder profondément en nous et commencer à comprendre les différences entre la Parole du Seigneur et ce que nous a enseigné le maître de ce monde, qui a été jugé et dont l’heure est venue. Car tout, je le répète, est venu à la lumière, et c’est une grande occasion maintenant de le voir. Alors, ce qui est important pour nous, c’est de se demander, comme je l’ai dit : qu’allons-nous faire ? Quelle est la chose la plus importante à faire ? La chose la plus importante à faire est de sauver notre âme. La chose la plus importante à faire est de regarder à l’intérieur de nous et de voir ce qu’on nous a enseigné par erreur. Regarder nos pensées et voir si elles sont tournées vers l’amour ou si elles sont tournées vers nous-mêmes, vers la satisfaction de nos seuls besoins. Regardons-nous profondément et comprenons où nous nous sommes trompés. Que pouvons-nous changer ? Quelles sont les pensées, les émotions, les actions que nous faisons et qui ne servent qu’à notre épanouissement ? Et elles ne sont pas pour le bien des autres. C’est là l’énorme différence. C’est la voie à suivre. L’idée est donc que le combat [se traduit par] : quoi qu’ils puissent nous faire, ils peuvent faire ce qu’ils veulent ; ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais Dieu nous a donné le libre arbitre. Dans notre esprit, nous pouvons toujours choisir. Dans nos prédispositions, nous pouvons toujours choisir. Et ce choix ne peut jamais être pris.

Il s’agit donc de choisir réellement. À tout moment, il faut se regarder et savoir. Parce que beaucoup de choses sont à un niveau subconscient, beaucoup de choses ont été des habitudes et la plupart d’entre elles ne peuvent même pas être vues parce que nous avons été habitués à cela. Mais si nous mettons en nous la prédisposition à regarder de l’extérieur, à nous observer et à être capables de changer, l’obscurité est tout autour. L’obscurité est partout et nous y sommes habitués. Et nous nous sommes sentis si mal à ce sujet, nous avons eu tant de mauvaises expériences. N’est-ce pas maintenant la meilleure occasion, alors que l’obscurité est claire comme de l’eau de roche et que notre motivation est au plus haut niveau, parce que l’obscurité est si grande, d’aller du côté opposé ?

Lorsque nous voyons la clarté et les qualités du Maître de ce monde, n’est-il pas clair comme de l’eau de roche de savoir quelle est la bonne direction à prendre ? Quelle est la voie à suivre et quelle est son importance ? Utilisons-le. Utilisons ce qu’ils font, utilisons ce qu’ils disent comme une grande opportunité d’aller à l’encontre de cela, de ne pas les accepter et de prendre une direction différente en tant que personnes. Je pense que c’est la chose la plus importante. Et comme nous sommes revêtus de la Parole de Jésus-Christ, nous ne pouvons jamais avoir peur. Et nous pouvons toujours savoir que nous libérer et sauver nos âmes à la fin est une question de choix. Et quoi qu’ils fassent, je le répète, cela n’a pas vraiment d’importance parce qu’à la fin, c’est nous qui choisissons ce que nous allons faire.

Prenons donc ces choses très au sérieux, réfléchissons-y très profondément. Et je crois qu’indépendamment de ce qui se passe, nous avons le choix. Et nous pouvons faire tout ce qui est nécessaire. Et à tout moment, même lorsque nous faisons quelque chose à l’extérieur, en ayant toujours cette prédisposition, cela peut toujours avoir une bénédiction. J’en suis sûr, les opportunités et les chances dans nos vies deviendront de plus en plus grandes. Et Dieu nous aidera toujours, tant que nous essaierons d’être en contact avec Lui. Merci beaucoup.

Merci beaucoup, Angelos, pour ce discours impressionnant. Vraiment.






Réponse de Philippot à Asselineau

[Source : Les Patriotes Parisiens]

[Illustration : source]

[NDLR Voir plus bas l’intervention de Philippot à l’invitation des Américains et la vidéo d’Asselineau.]

[Source : Les Patriotes]


Discours de Philippot à l’invitation du Parti Républicain

Chaîne de Philippot : @FLORIANPHILIPPOT1


[Source : Union Populaire Républicaine]

Vidéo d’Asselineau




Au-delà de 1984 d’Orwell, la 5G et le lancement de la 6G : « Il est facile de démolir une société numérique ». La CNUCED tente de réaliser ce scénario catastrophique

[Source : Les moutons enragés]

“L’enfer est vide et les diables sont tous là.”

William Shakespeare, « La Tempête », 1623

L’analyse contemporaine de Peter Koenig sur « La tempête 2020-2030 »


Par Peter Koenig

De la 5G à la 6G

Nous, le peuple, sommes engagés dans une course contre les mondialistes engagés dans la dépopulation ; contrôler les survivants, nous exploiter, nous déshumaniser et, à terme, nous numériser, afin que nous puissions être contrôlés à distance par la 5G ;

Et maintenant, tout juste « lancée » par la Chine, la 6G. Voir La Chine lance une dorsale Internet de nouvelle génération à ultra haut débit – SHINE News .

Personne ne sait vraiment, ou du moins n’a dit publiquement ce que la 6G est censée faire, ce que la 5G ne peut pas déjà faire. Au fait, l’impact sanitaire de la 6G a-t-il été étudié ? Peut-être. Mais personne ne divulgue les résultats.

Voici comment Qualcomm décrit la 5G :

Réseau mobile de 5e génération. Il s’agit d’une nouvelle norme sans fil mondiale après les réseaux 1G, 2G, 3G et 4G. La 5G permet un nouveau type de réseau conçu pour connecter pratiquement tout le monde et tout, y compris les machines, les objets et les appareils. Regardez ça.

Personne n’a ouvertement parlé de l’impact de la 5G sur la santé, mais cela a été étudié. Pourtant, les études ne sont pas révélées au public.

[Voir :
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
Les pompiers californiens rendus malades par la 5G nous alertent
Pourquoi les ondes artificielles sont les plus dommageables
Champs électromagnétiques artificiels et naturels : pourquoi la Wi-Fi, le Bluetooth et les téléphones portables endommagent-ils les cellules ?
Pourquoi les scientifiques s’inquiètent-ils de la 5G ?
Les effets des ondes sur l’organisme
Danger 5G : 13 raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G sera une catastrophe pour l’humanité
Premières victimes reconnues des antennes 5G
Paquet d’ondes radio]

Au-delà du 1984 de George Orwell

Il y a « deviner » ; et les scientifiques qui présentent la vérité décrivant l’impact causé par ces ultra-micro-ondes sur la faune et les humains sont le plus souvent qualifiés de « théoriciens du complot ».

C’est l’expression « taisez-vous » pour tout ce que le courant dominant, la Cabale, Matrix et les mondialistes ne veulent pas que le public sache. Nous sommes bien au-delà de « 1984 » de George Orwell.

Le réseau mobile de 6e génération ou 6G est environ 100 fois plus rapide et plus puissant que la 5G. Il pourra tout numériser.

Voici ce que RantCell a à dire à propos de la 6G :

Fonctionnant sur des bandes de fréquences térahertz, la 6G fournira un débit de données maximal de 1 000 gigabits/s avec une latence aérienne inférieure à 100 microsecondes. Lorsque nous parlons de vitesse du réseau 5G par rapport à la 6G, la vitesse de la 6G devrait être 100 fois plus rapide que celle de la 5G, avec une fiabilité améliorée et une couverture réseau plus large. Regardez ça.

Nous, le peuple, sommes engagés dans une course : la vie contre la mort. Si nous nous réveillons et réagissons, le projet des mondialistes, à savoir le projet des protagonistes diaboliques de l’ Agenda 2030 de l’ONU et de la Grande Réinitialisation, sera « voué à l’échec ».

Mais si nous continuons à nous laisser duper, nous, le peuple, « irons en enfer ».

C’est la raison pour laquelle l’ensemble du système des Nations Unies cherche désespérément à numériser le monde. Le plus vite sera le mieux, il se peut que nous n’ayons pas assez de temps pour que nous, le peuple, nous réveillions en masse pour reprendre notre monde et nos vies avant qu’il ne soit trop tard.

Le complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique nomme la CNUCED

Par conséquent, les Nations Unies, l’organisme politique sous le contrôle total de la cabale mondialiste (ouvertement dirigée par Washington), mais en réalité, par le puissant complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique (FMIMPC) , a nommé l’un de ses sous-ministres. agents, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) comme porte-drapeau – du moins pour l’instant – de l’assaut meurtrier de la toute-numérisation.

La CNUCED – en dérogation flagrante à son mandat historique en faveur des pays en développement, à savoir du Sud global –, uniformisera les règles du jeu, comme on dit, au nom de l’ensemble du système des Nations Unies en annonçant dans un communiqué de presse à Genève le 15 novembre 2023 , sa e-Week du 4 au 8 décembre 2023, dans le cadre d’une refonte majeure de sa série annuelle de Semaines du commerce électronique qui a débuté en 2016.

La Secrétaire générale de la CNUCED, Rebecca Grynspan , a déclaré :

« L’économie numérique joue un rôle essentiel dans la promotion des objectifs de développement à tous les niveaux. Grâce à des discussions inclusives et multipartites, nous pouvons construire ensemble un avenir numérique mondial qui profite à tous. »

La tristement célèbre semaine électronique de la CNUCED s’appelle

« E-Week 2023 de la CNUCED pour mobiliser un soutien mondial en faveur d’une économie numérique plus inclusive. »

Sous-titré :

« Plus de 3 000 parties prenantes de 130 pays examineront comment transformer les opportunités numériques en gains de développement partagés et réduire les fractures existantes pour un avenir durable. »

Le texte du communiqué de presse regorge de slogans, de subtilités et de « non-sens » (discours insensés pour les « gnomes vendus aux systèmes »).

Par exemple….

« La conférence a pour thème «Façonner l’avenir de l’économie numérique ». Les sujets comprendront plus de 150 sessions axées sur la résolution des problèmes urgents liés à la numérisation. Les sujets clés porteront sur la gouvernance des plateformes, l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le développement, les pratiques numériques respectueuses de l’environnement, l’autonomisation des femmes grâce à l’entrepreneuriat numérique et l’accélération de la préparation au numérique dans les pays en développement. »

Cette phrase d’introduction manque à peine d’un des jargons mondialistes dénués de sens, qui sont désormais courants et circulent dans l’esprit des gens, sans qu’ils réfléchissent à ce qu’ils signifient réellement.

Attendez une minute, ils ont oublié le terme « durable ». Cela apparaîtra sûrement plus tard dans le texte.

La CNUCED et le « terrain de jeu numérique »

Personnes très importantes (VIP) présentes. Ils parlent également de plusieurs intervenants de haut niveau comme Amandeep Sing Gill , l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la technologie ; Nizar Ben Neji , ministre tunisien de la communication et des technologies ; ainsi que Henry Puna , secrétaire général du Forum des îles du Pacifique ; et bien d’autres IT-VIP.

Le potentiel de l’IA. Ils ne manquent pas d’ exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) , rappelant au monde que le temps presse alors que le monde fait face aux incertitudes entourant les technologies émergentes, y compris l’adoption rapide de l’IA, qui révolutionne de plus en plus l’économie numérique.

C’est clair : notre avenir, l’avenir du peuple, est conçu comme un avenir numérique. Et cela, sans aucune concertation. L’organisme des Nations Unies et ceux qui tirent ses ficelles envisagent de décider pour nous, le peuple. Mais seulement si nous les laissons faire.

L’égalisation des règles du jeu numérique se concentrera sur les flux massifs de données provenant de l’économie numérique et appellera des réponses de gouvernance mondiale à la concentration du marché et à la répartition inégale des bénéfices.

Ils affirment que plus de 70 % des revenus publicitaires numériques mondiaux sont reversés à seulement cinq plateformes numériques.

Alors, que comptent-ils faire à ce sujet ? Rien. Car ces cinq plateformes numériques contrôlent déjà le monde – Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft . Ces mastodontes contrôlent environ 9 000 milliards de dollars de communications informatiques. Et maintenant, ajoutez « X » (ancien Twitter ) et l’horizon du changement semble ultra sombre, surtout pas pour un organisme mineur de l’ONU, appelé CNUCED.

Ce n’est de loin pas tout.

À l’ordre du jour figure également un autre slogan : Exploiter la promesse numérique, qui prédit et promet que l’économie numérique basée sur les données recèle un vaste potentiel permettant aux pays de stimuler la croissance économique, de favoriser l’innovation et de réduire les obstacles géographiques et physiques au développement inclusif.

Voici la cerise finale sur le gâteau :

La numérisation pour le développement – ​​la plateforme de la semaine électronique de la CNUCED pour un dialogue constructif et inclusif vise à générer des idées et des actions qui peuvent alimenter les efforts mondiaux, en particulier le Pacte numérique mondial des Nations Unies en cours, visant à catalyser un avenir numérique ouvert, libre et sécurisé pour tous. , en vue du Sommet du futur de l’ONU de 2024 .

Et pour tout cela, ils ont besoin de partenariats plus solides ; en particulier avec les multiples crises mondiales qui se déroulent sur les fronts géopolitiques, économiques et climatiques, les pays doivent prendre des décisions cruciales pour tracer la voie de la numérisation vers un développement équitable et durable .

Ils parlent peut-être du pacte contraire à l’éthique et illégal de 2019 entre le Forum économique mondial (WEF) de Klaus Schwab et les Nations Unies, ainsi que des guerres et des conflits mondiaux sans raison provoqués par l’homme, du chaos et des meurtres, juste pour tenir la population à distance. confus et distrait.

Ceci complète le slogan : l’équité et la durabilité ne sont pas oubliées.

« Démanteler une société numérique »

En lisant entre les lignes et au-delà des slogans et du jargon numérique de la propagande, il n’est pas difficile de constater que nous nous dirigeons de plus en plus rapidement vers l’asservissement numérique.

Considérez ce que Tucker Carlson a dit dans une récente interview : il est facile de « détruire une société numérique ».

Pensez-y.

Si tout autour de nous est géré par des signaux numériques contrôlés par la « Cabale mondialiste » (à savoir le FMIMPC), un ou quelques interrupteurs peuvent désactiver nos différents réseaux :

  • approvisionnement en eau, électricité, gaz, énergies de toutes sortes,
  • approvisionnement alimentaire,
  • livraisons de carburant,
  • des signaux de trafic,
  • tous les transports,
  • toutes les communications,
  • l’argent sur nos comptes, et bien plus encore.

Les gens mourraient comme des mouches. Il n’est pas nécessaire d’avoir une explosion nucléaire pour éradiquer la population mondiale, ni les soi-disant « mangeurs inutiles » (une citation de l’Israélien Yuval Noah Harari du WEF ), qui pourraient également mettre en danger ceux qui contrôlent les interrupteurs.

Et nous, le peuple, serions complètement impuissants.

À présent, il devrait être clair pour nous tous ce qui est progressivement et, à bien des égards, imperceptiblement préparé pour nous : Nous, le Peuple, sommes le « Mal pur ».

C’est Nous qui sommes dans la Matrice. Les élites qui contrôlent les quelques commutateurs pour exécuter la fin du jeu sont en dehors de la matrice. Ils garderont leurs lignes d’approvisionnement ouvertes – de tout, dans l’espoir de vivre dans un paradis où nous, le peuple, ne possédons rien mais sommes heureux.

Ils contrôlent à distance la Matrix. Nous, les gens autoproclamés « aux pilules rouges », pensions que nous étions à l’extérieur et que nous pouvions observer le chaos se créer à l’intérieur.

C’est l’inverse.

Ne vous laissez pas berner. Il s’agit d’une confrontation entre les élites puissantes, à savoir le complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique (FMIMPC) et nous, le peuple , à savoir l’humanité agissant dans le monde entier à la base de la société.


Peter Koenig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises ; et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes : From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non-résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.


L’image présentée provient de Children’s Health Defense.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright ©Peter Koenig , Recherche mondiale, 2023

Voir aussi à propos des ondes :
Les effets des micro-ondes pulsées et des ondes électromagnétiques à très basse fréquence sur le cerveau humain ? Les gouvernements « classifient » régulièrement les informations relatives à la manipulation du système nerveux humain




Notes sur l’intempérance du scorpion

[Source : dedefensa.org]

Par Philippe Grasset

• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, — l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, — « Just Because ». • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun.
• Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du « fanatisme technologique » du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques.
Il s’agit de notre époque crisique, c’est-à-dire l’irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s’inscrit en lettres de feu.

18 novembre 2023 (16 h 45) – Dans son dernier texte de « Conflict Forum », Alastair Crooke entend, pour décrire les relations léonines entre les USA et Israël, dans cette occurrence où Israël est emporté dans un déchaînement stratégique, nous rappeler la fameuse allégorie du scorpion et de la grenouille. Selon notre bienveillance et donc sans volonté d’influencer le jugement, le scorpion figure Israël et la grenouille, presque aussi grosse qu’un bœuf après tout, les USA ; et ce qui est en cause, somme toute, et qui pourrait aussi bien figurer le poison, est la stratégie israélienne que nous décrivons sous l’expression de « fanatisme technologique », et qui est largement inspirée des conceptions de la puissance aérienne développées aux USA depuis le passage en cour martiale du général Billy Mitchell il y a un siècle jusqu’au bombardement de Tokyo (mars 1945) qui fit 135 000 morts sous les coups des B-29 de la XXe Air Force du général LeMay.

« L’allégorie est celle dans laquelle un scorpion dépend de la grenouille pour traverser une rivière en crue, en attelant un ascenseur sur le dos de la grenouille. La grenouille se méfie du scorpion ; mais accepte à contrecœur. Lors de la traversée le scorpion pique mortellement la grenouille qui nageait dans la rivière, sous le scorpion. Ils meurent tous les deux.

Il s’agit d’un conte de l’Antiquité destiné à illustrer la nature de la tragédie. Une tragédie grecque est une tragédie dans laquelle la crise au cœur de toute “tragédie” ne survient pas par pur hasard. Le sens grec est que la tragédie est le moment où quelque chose se produit parce que cela doit arriver ; en raison de la nature des participants ; parce que ce sont les acteurs impliqués qui font que cela se réalise. Et ils n’ont pas d’autre choix que d’y parvenir, car telle est leur nature. […]

Ces craintes sont au cœur de la “tragédie” qui “doit se produire” : la grenouille a accepté, très prudemment, de transporter le scorpion pour traverser la rivière, mais veut avoir la garantie que, compte tenu de la nature du scorpion, elle réussira. On ne pique pas son bienfaiteur.

De même, l’équipe Biden ne fait pas confiance à Netanyahou. Elle ne souhaite pas être “piqué” en se laissant entraîner dans une guerre dans le bourbier de l’Iran. »

Vous comprendrez que tout le monde interroge le scorpion : « Mais pourquoi as-tu fait ça ? ». Il est temps d’offrir alors une autre pseudo-allégorie, qui serait plutôt une anecdote pas si anecdotique que cela. On sait peu que la première, — disons la première des « guerres folles » des USA après la fin de la Guerre Froide, date de décembre 1989 : une expédition sur le Panama du trafiquant de drogue et « asset » de la CIA, le colonel-président Noriega. On savait qu’il inquiétait, pour son savoir et ses connaissances intra-CIA, le nouveau président et ancien directeur de la CIA Georges Bush-le-Père.

L’opération contre Panama, qui est bien détaillé dans le Wiki à cet effet, prit finalement le nom de code de « Just Cause » sur intervention directe du président Bush, et après un débat bureaucratique et léonin au cours duquel nombre de noms de baptême, ou noms-codes, furent proposés. Ce débat théorique et rhétorique (voir ci-après sur Wiki, avec les deux « explications » amusantes du changement de nom impliquant des interventions différentes dans le texte, avec et sans Bush-père, sans et avec la CIA !) porte en soi des attitudes pré-conditionnées divulguant par avance la trajectoire des interventions extérieures US à partir de décembre 1989, — ce que l’on pourrait désigner comme on l’a vu, comme les « guerres folles US ». Cette expression, — notre « nom-code » à nous, — impliquant que l’impérialisme US post-1989 n’est pas une reprise de l’ancien impérialisme, mais bien un néo-impérialisme sacrificiel jusqu’au suicidaire. L’influence US sur Israël, via l’armée et les idées du Général LeMay, est déjà en marche… (L’on peut avoir une description implicite intéressante de « Just Cause » dans le roman « Le tailleur de Panama », de John le Carré.)

« Les plans de l’opération dirigée contre Panama ont été dérivés des plans visant à la défense du canal. Ils sont devenus plus agressifs avec la détérioration de la situation entre les deux pays. La série de plans de l’opération « Prayer Book » inclut les répétitions en vue d’un éventuel clash (opération « Purple Storm ») et des missions pour garantir les sites américains (opération « Bushmaster »). À terme, ces plans sont regroupés sous le terme opération « Blue Spoon » rebaptisée « Just Cause » par le président Bush.

Le nom « Just Cause » a été surtout utilisé par l’armée des États-Unis pour la planification et l’histoire et d’autres entités des États-Unis telles que le département d’État. Le nom panaméen pour l’opération est « l’Invasion » (la Invasión).

Au cours des dernières années, la désignation des opérations militaires des États-Unis a été à l’origine d’une controverse, tant sur le plan international que national (voir l’opération « Enduring Freedom »). Au moment où ont été conçues les opérations pour déposer Noriega, les opérations militaires des États-Unis avaient des noms dénués de sens. « Just Cause » était prévue sous le nom de « Blue Spoon », et l’invasion elle-même incorporait l’opération « Acid Gambit »(exfiltration d’un civil américain travaillant pour la CIA emprisonné à Panama. Le nom de « Blue Spoon » a plus tard été changé pour « Just Cause » pour des raisons esthétiques et de relations publiques. L’occupation et la reconstruction post-invasion ont été intitulées opération « Promote Liberty » (« Promouvoir la Liberté »). »

Quoi qu’il en soit, et c’est là que nous voulions arriver, la gentille querelle interne aboutit à un jeu de mots fameux au Pentagone, où « Just Cause » devint « Just Because ». Cette fois, il s’agissait de la part d’une fraction non-interventionniste du département de décrire sarcastiquement une volonté de l’usage de la force — et de quelle force !, — par les USA libérés par effraction de la menace de l’URSS.

Ainsi, et pour en terminer avec cette interminable introduction, aurions-nous la conclusion de notre allégorie-anecdotique, — en notant que, pour les USA comme pour le scorpion quoique sur un temps plus long, cela revient à entraîner sa propre mort :

Scorpion, pourquoi as-tu fait cela, piquer à mort ton bienfaiteur qui aurait même pu te servir en une autre occasion, — et cela jusqu’à entraîner ta propre mort ?

Just because… »

« Juste parce que je le peux », répond le scorpion, acteur central au visage impassible à la Curtiss LeMay, acteur insensible et inflexible de la tragédie grecque — « La mère de toutes les tragédies » avait si bien vu Nietzche dans sa « Naissance de la tragédie ».

Le choix du feu

Et ainsi (suite) rejoint-on notre « Ouverture Libre » d’hier sur le « fanatisme technologique », où le drame est résumé dans cette évidence des moyens précédant les causes, puis remplaçant les causes jusqu’à nous donner une parfaite illustration du concept métaphysique de « tragédie » : « Puisque je peux le faire, dit le scorpion, je le fais, et que m’importe si ma propre mort est elle-même le terme du chemin… ». Cela se traduit donc en termes effectivement d’une technologie spécifique, toute entière venue du Ciel (majuscule acceptable) comme Icare s’approchant trop près du soleil, et tout entière contenue dans le feu sacré ; c’est-à-dire, rien de moins après tout que la formule de la modernité fondée sur le choix du feu de la thermodynamique contre le choix de l’hydrodynamique, grâce à ce feu sacré que le Titan Prométhée déroba sur l’Olympe pour le donner aux humains en même temps que la promesse de la modernité du technologisme par conséquent :

«…au travers des mannes du général Curtiss E. LeMay,[la notion] de “fanatisme psychologique” :

Il s’agit d’une conception mécaniste et nullement idéologique et raciale (quelles que soient par ailleurs les intentions et les imprécations des tenants de cette conception, et les accusations de leurs adversaires). Elle a directement à voir avec les moyens employés : l’arme aérienne et le bombardement. On peut même dire que c’est le moyen mécanique employé (l’arme aérienne et le bombardement) qui dicte la conception. Le but de la chose se trouve enfermé dans le moyen de la faire et, bientôt, complètement justifié par ce moyen. C’est pourquoi on peut justement proposer l’expression de “conception mécaniste”.

D’où vient cette conception ? Si elle devait avoir un nom générique, nous lui donnerions celui-ci, que nous empruntons à l’historien Michael Sherry : le “fanatisme technologique”. Signe des temps et de notre modernité, le “fanatisme technologique” a la particularité redoutable, pour un “fanatisme”, d’être enrobé dans une gangue opaque et quasiment impénétrable de rationalité bureaucratique. »

Retour sur « Nakba »

En effet, retour à la doctrine du « Nakba » dont il est entendu aujourd’hui qu’elle est le fondement de la stratégie générale de l’IDF (ex-« Tsahal ») après l’imposante raclée de 2006 du fait du Hezbollah, transformée deux ans plus tard en formule des victoires à venir par le général Eizenkot, qui dirigeait les forces israéliennes après avoir commandé les forces aériennes — première promotion de cette sorte dans l’armée israélienne. Eizenkot en acquit une gloire étrange — très postmoderne, à la manière des « neocon » qui dit d’une défaite qu’elle aurait été une victoire si elle n’avait pas été une défaite, — qu’on retrouve dans le texte ci-dessous et qu’Alastair Crooke signale dans son texte déjà cité, avec les mêmes termes d’une interview fameuse d’Eizenkot :

Lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah, toute la banlieue urbaine peuplée de Beyrouth — Dahiya — a été rasée. Le général Eizenkot (qui commandait les forces israéliennes pendant cette guerre et est maintenant membre du « Cabinet de guerre » de Netanyahou) a déclaré en 2008 : “Ce qui s’est passé dans le quartier de Dahiya à Beyrouth en 2006 se produira dans chaque village depuis lequel l’on tire sur Israël… De de notre point de vue, ce ne sont pas des villages civils, ce sont des bases militaires… Ce n’est pas une recommandation. C’est un plan. Et cela a été approuvé”.

Bien entendu, on a retrouvé la patte inratable et insatiable du général LeMay expliquant les conceptions humanitaires régulant ses raids de bombardement sur le Japon. On le remarquera dans le texte ci-dessous, qui est une simple reprise et compilation des évènements relatifs à l’invocation et à la mise en application de la « doctrine Dahiya »… Un détail révélateur pour notre chef se trouve dans le rappel qu’une vidéo du général Benny Gantz, candidat au poste de Premier ministre en 2014 et présentement dans le « cabinet de guerre », faisait explicitement mention des exploits des forces qu’il dirigeait, en 2014, de cette façon…

“…Benny Gantz (qui, bien que considéré comme modéré, a promu sa candidature au poste de premier ministre lors des élections de 2019 avec une vidéo dans laquelle il se vantait d’avoir ramené des zones entières de Gaza « à l’âge de pierre » pendant la guerre de 2014, au cours de laquelle il commandait l’IDF).”

… Car vous n’oubliez jamais que LeMay, dans ses derniers mois de président du comité des chefs d’état-major avant son départ à la retraite, conseillait à Lyndon B. Johnson devenu président en novembre 1963 de lui donner toute latitude de « ramener le Vietnam à l’âge de pierre » par le moyen de l’US Air Force, et particulièrement de son préféré, le Strategic Air Command.

L’héroïque Daniel Ellsberg, l’homme des « Pentagon Paper » récemment décédé, nous a laissé des tonnes d’impressions et d’images sur l’obsession de l’anéantissement régnant chez les « SAC people », et dont l’IDF est aujourd’hui complètement imprégnée. On trouve notamment ces extraits où les planificateurs du SAC spéculent avec zèle sur les 600 millions de morts que causerait une attaque en première frappe de l’URSS par les USA, dans une posture qui rappelle celle d’Eichmann à son procès, telle que le ressentit Hanna Arendt à propos de « La banalité du mal ». (Dans l’extrait du texte sur Ellsberg, on garde la citation de l’amiral Roy L. Johnson en langue originale, pour ne pas perdre le goût piquant et excitant de l’intraduisible (de façon satisfaisante) terme « overkill »…)

Du temps que nous rapporte Ellsberg, il s’agissait de la doctrine dite de l’« Overkill » — traduction difficile, mais état d’esprit évident. Il s’agissait d’une doctrine voulue en tant que telle, et particulièrement voulue par l’USAF sous l’influence de LeMay, comme l’ont révélé la publication, en 2007, de documents concernant les plans nucléaires (le 22 novembre 2007, par les National Archives History), sur les Single Integrated Operational Plan (SIOP). Les commentaires accompagnant cette publication sont parsemés d’observations de cette sorte :

Les objectifs de dommages élevés (« damage expectancy ») étaient intrinsèques au plan, ce qui explique pourquoi les historiens ont considéré l’« overkill », ou destruction excessive, comme l’une de ses caractéristiques les plus distinctives. Le débat interne au sein de l’armée sur le plan de guerre, en particulier les préoccupations de l’armée et de la marine concernant la destruction excessive et les risques d’irradiation pour les troupes américaines et les populations des pays alliés proches des pays ciblés, a été l’occasion d’une réflexion sur le plan de guerre…[…]

Les objectifs de niveaux élevés de dommages…[…] ont suscité des critiques de la part de certains membres de l’état-major interarmées et de commandants supérieurs concernant la destruction excessive (« overkill ») et les risques d’irradiation. Cela explique pourquoi certains historiens ont considéré la « surenchère » comme l’une des caractéristiques les plus marquantes du SIOP. »

Le document rappelle également une remarque, datant de décembre 1980, de l’amiral Roy L. Johnson, Deputy Director of Joint Strategic Target Planning Staff de 1961 à 1963, effectivement à cette époque de la toute-puissance de l’équipe LeMay-Poser sur la pensée stratégique US :

« The SAC people never seemed to be satisfied that to kill once was enough. They want to kill, overkill, overkill, because all of this has built up the prestige of SAC, it created the need for more forces, for a larger budget.[…T]hat’s the way their thinking went. »

Ainsi la crise et guerre de Gaza doivent-elles être prises sous deux angles et sur deux fronts :
• la question politique et légale d’Israël et des Palestiniens d’une part ;
• la question de la méthodologie de la guerre qu’applique l’Israel Defense Force, comme mandataire du Pentagone, dite « The House of War » selon James Carroll, l’IDF comme opérateur de la non-stratégie de masse issue des planifications du Strategic Air Command de Lemay — d’autre part…

Et, dans ce cas, le scorpion devient cette « House of War », prête à piquer mortellement cet artefact a-historique que constituent les États-Unis d’Amérique. Une remarque supplémentaire peut être faite qui ne présage rien de bon pour l’avenir, et qui apparaît dans l’article ci-dessous : l’extrême confusion des services de communication de l’IDF dans la gestion de la perception publique de la pseudo-stratégie de ces forces. À la fin de l’article, il est question d’une « doctrine lucide », mais il ne nous apparaît pas évident qu’elle soit présentée lucidement. Il est vrai que LeMay était d’abord un exterminateur et nullement un communicateur. À nous de nous en arranger, certes, mais si les observations sur la nécessité pour l’IDF de faire vite sont justifiées, — alors bien vite apparaîtront les problèmes et la confusion déjà constatée s’affirmera de plus en plus : nous serons en marche pour une perte totale de contrôle de la crise tandis que la Russie achèvera sa guerre en Ukraine hors de « the Magic Thinking »…

L’article « Washington Post : Gaza et la doctrine catastrophique de Dahiya », de « Piccolonote.it » est repris en français, le 14 novembre, par « euro-synergies.hautefort.com ».


Gaza et la doctrine catastrophique

« Nous exercerons une puissance disproportionnée contre chaque village d’où sont tirés des coups de feu sur Israël et nous causerons d’immenses dégâts et destructions ». C’est ainsi que Gadi Eizenkot a expliqué la « doctrine Dahiya » en 2008.

Gaza, les effets de la doctrine Dahiya

« L’armée israélienne a peu de temps pour achever ses opérations à Gaza avant que la colère des Arabes de la région et la frustration des États-Unis et d’autres pays face au nombre croissant de victimes civiles ne tirent un trait sur l’objectif d’Israël d’éradiquer le Hamas, ont déclaré des responsables américains cette semaine ».

Tel est l’article principal du New York Times du 9 novembre. L’article de Hamos Arel dans Haaretz intitulé : « Guerre Israël-Hamas : Tsahal [forces de défense israéliennes] dit qu’elle durera des mois, les signaux venant des États-Unis ne vont pas au-delà de quelques semaines » va dans le même sens.

Déclaration de Leaf et déclaration de Hagari

L’un de ces signaux est la déclaration de Barbara Leaf, secrétaire d’État adjointe aux affaires du Proche-Orient, à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, selon laquelle le nombre de victimes à Gaza reste incertain et « pourrait même être plus élevé que ce qui a été rapporté publiquement ».

Jusqu’alors, les États-Unis avaient tenté d’atténuer le bilan tragique, aujourd’hui ils l’augmentent même (à juste titre : de nombreuses personnes se trouvent encore sous les décombres et parmi les blessés, plusieurs mourront, notamment parce que les installations médicales ont été dévastées).

Le nombre croissant de victimes civiles choque le monde entier et les dirigeants occidentaux ont de plus en plus de mal à légitimer ce qui se passe par le droit à la défense d’Israël. La réaction de Tel-Aviv est excessive, disproportionnée et même inintelligente, car elle a enterré sous les décombres de Gaza la vague de solidarité mondiale suscitée par l’attaque du Hamas et son image internationale.

La réaction excessive a été publiquement admise par le porte-parole des FDI, Daniel Hagari, qui parlant de la phase initiale de l’offensive, a révélé que « l’accent » de la riposte des FDI était « sur les dégâts plutôt que sur la précision ».

L’aveu de Hagari a été rapporté dans le Washington Post du 10 novembre par Ishaan Tharoor, dans un article où, rapportant ses commentaires sur ce qui se passe à Gaza, il explique que

« derrière tout cela — et implicitement dans la mention par Hagari de l’’accent’ mis sur les dommages plutôt que sur la précision — se trouve une doctrine militaire qu’Israël a adoptée depuis longtemps et semble avoir adoptée dans cette circonstance également ».

La doctrine Dahiya

Il s’agit de la « doctrine Dahiya », écrit Tharoor, qui « a pris forme dans le sillage de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban » et qui porte le nom du quartier de Beyrouth réduit en ruines par les tirs israéliens en réponse à l’enlèvement de deux de ses soldats. Une réaction brutale qui a surpris le Hezbollah, qui s’attendait à quelques tirs de missiles.

La doctrine qui a émergé du conflit a été formulée sous sa forme la plus familière par le commandant de Tsahal, Gadi Eizenkot. « Nous exercerons une puissance disproportionnée contre chaque village à partir duquel des coups de feu sont tirés sur Israël et causent d’immenses dégâts et destructions. De notre point de vue, ce sont des bases militaires », a-t-il déclaré à un journal israélien en 2008. « Il ne s’agit pas d’une suggestion. Il s’agit d’un plan déjà autorisé ».

À peu près à la même époque, l’ancien colonel israélien Gabriel Siboni a rédigé un rapport pour l’Institut d’études de sécurité nationale de l’université de Tel-Aviv, dans lequel il affirme que les provocations militantes du Liban, de la Syrie ou de Gaza doivent être contrées par des attaques « disproportionnées », qui ne visent qu’en second lieu à éliminer la capacité de l’ennemi à lancer des roquettes ou d’autres attaques. L’objectif doit plutôt être d’infliger des dommages durables, sans tenir compte des conséquences civiles, afin de dissuader l’ennemi à l’avenir ».

Au début d’une phase d’hostilités, les FDI doivent agir immédiatement, de manière décisive et avec une force disproportionnée par rapport aux actions de l’ennemi et à la menace qu’il représente »,écrit-il. « Une telle réponse vise à infliger des dommages et des punitions dans une mesure qui nécessitera des processus de reconstruction longs et coûteux ».

Les guerres de Gaza et la doctrine Dahiya

« Une telle doctrine, écrit M. Tharoor, semble avoir été en place même pendant une série d’hostilités entre le Hamas, qui a attaqué à partir de Gaza, et Israël à la fin de 2008 et au début de 2009. Un rapport commandité par l’ONU sur ce conflit, au cours duquel plus de 1400 Palestiniens et Israéliens ont trouvé la mort (14 pour ces derniers, dont quatre tués par des tirs amis), a conclu que la campagne d’Israël était “délibérément disproportionnée, conçue pour punir, humilier et terroriser la population civile, diminuer radicalement la capacité économique locale à travailler et à subvenir à ses besoins, et imposer un sentiment imminent de dépendance et de vulnérabilité”.

« La doctrine est restée en vigueur dans les années qui ont suivi. Les correspondants militaires israéliens et les analystes de la sécurité ont signalé à plusieurs reprises que la doctrine Dahiya était la stratégie adoptée par Israël pendant la guerre de Gaza de l’été dernier »,

a observé l’universitaire palestinien-américain Rashid Khalidi à l’automne 2014, lorsqu’une nouvelle campagne militaire israélienne a entraîné la mort de plus de 1460 civils, dont près de 500 enfants. « Soyons francs : il ne s’agit pas tant d’une doctrine stratégique que d’un plan explicite de punition collective, un signe avant-coureur de crimes de guerre probables ».

Il n’est pas surprenant, ajoute Khalidi, que la doctrine Dahiya ait été peu mentionnée dans les déclarations des hommes politiques américains et dans les rapports de guerre de la plupart des grands médias américains, qui se sont contentés de décrire les actions d’Israël comme de l’’autodéfense ».

La doctrine Dahiya devenue folle

C’est également le cas de la guerre actuelle, au cours de laquelle, comme le note M. Tharoor, « de nombreux hommes politiques israéliens ont appelé à la destruction totale de Gaza, au dépeuplement du territoire et même à la réinstallation d’Israël » dans la bande de Gaza.

Gaza, le djihad juif à l’œuvre

Personne en Israël, bien sûr, « n’a explicitement invoqué la “doctrine Dahiya” comme programme pour la destruction déchaînée de Gaza », note Tharoor, mais il note que le susmentionné « Eizenkot est un membre du “cabinet de guerre” d’Israël ».

En fait, ce n’est pas n’importe quel membre, il dirige le cabinet en question avec le belliqueux Benjamin Netanyahu et Benny Gantz (qui, bien que considéré comme modéré, a promu sa candidature au poste de Premier ministre lors des élections de 2019 avec une vidéo dans laquelle il se vantait d’avoir ramené des zones entières de Gaza « à l’âge de pierre » pendant la guerre de 2014, au cours de laquelle il commandait les FDI).

En bref, l’attaque officieuse contre Gaza n’est pas seulement dictée par une soif de vengeance, mais par une doctrine lucide ; ou, peut-être mieux, une combinaison de ces éléments, avec la « doctrine Dahiya » portée à un niveau exponentiel et catastrophique. »




Pourquoi les États-Unis ont besoin de cette guerre à Gaza

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Washington doit gagner sa guerre de Gaza contre l’Iran parce qu’il n’a pas réussi à gagner sa guerre d’Ukraine contre la Russie.

Le Sud global s’attendait à l’aube d’une nouvelle réalité arabe.

Après tout, la rue arabe — même si elle est réprimée dans ses pays d’origine — a vibré de manifestations exprimant une rage féroce contre le massacre en masse des Palestiniens de la bande de Gaza par Israël.

Les dirigeants arabes ont été contraints de prendre des mesures, au-delà de la suspension de quelques ambassadeurs auprès d’Israël, et ont appelé à un sommet spécial de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter de la guerre israélienne en cours contre les enfants palestiniens.

Les représentants de 57 États musulmans se sont réunis à Riyad le 11 novembre pour porter un coup sérieux et concret aux génocidaires et à ceux qui les soutiennent. Mais en fin de compte, rien n’a été offert, pas même un réconfort. 

La déclaration finale de l’OCI restera à jamais gravée dans le palais doré de la lâcheté. Les points forts du spectacle rhétorique sordide : nous nous opposons à la « légitime défense » d’Israël ; nous condamnons l’attaque contre Gaza ; nous demandons (à qui ?) de ne pas vendre d’armes à Israël ; nous demandons à la CPI kangourou d’« enquêter » sur les crimes de guerre ; nous demandons une résolution de l’ONU condamnant Israël. 

Pour mémoire, c’est ce que les 57 pays à majorité musulmane ont pu faire de mieux en réponse à ce génocide du XXIe siècle. 

L’histoire, même si elle est écrite par les vainqueurs, a tendance à ne pas pardonner aux lâches.

Les quatre plus grands lâches, en l’occurrence, sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc — ces trois derniers ayant normalisé leurs relations avec Israël sous la lourde main des États-Unis en 2020. Ce sont eux qui ont constamment empêché l’adoption de mesures sérieuses lors du sommet de l’OCI, comme le projet de proposition algérienne visant à interdire le pétrole à Israël et l’utilisation de l’espace aérien arabe pour livrer des armes à l’État occupant.

L’Égypte et la Jordanie — vassaux arabes de longue date — n’ont pas non plus fait preuve d’engagement, de même que le Soudan, qui est en pleine guerre civile. La Turquie, sous la direction du sultan Recep Tayyip Erdogan, a une fois de plus montré qu’elle ne faisait que parler sans agir ; une parodie néo-ottomane du « all hat, no cattle » texan [des paroles en l’air, mais pas d’action, NDLR].

BRICS ou IMEC ?

Les quatre plus grands lâches méritent d’être examinés de près. Bahreïn est un vassal de bas étage qui héberge une branche clé de l’empire des bases américaines. Le Maroc entretient des relations étroites avec Tel-Aviv — il s’est rapidement vendu après la promesse israélienne de reconnaître la revendication de Rabat sur le Sahara occidental. En outre, le Maroc dépend fortement du tourisme, principalement de l’Occident collectif. 

Viennent ensuite les gros bonnets, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces deux pays sont truffés d’armes américaines et, comme Bahreïn, accueillent également des bases militaires américaines. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MbS) et son vieux mentor, le souverain émirati Mohammed ben Zayed (MbZ), tiennent compte de la menace de révolutions de couleur qui déchirent leurs domaines régaliens s’ils s’écartent trop du scénario impérial accepté. 

Mais dans quelques semaines, à partir du 1er janvier 2024, sous la présidence russe, Riyad et Abou Dhabi élargiront considérablement leurs horizons en devenant officiellement membres des BRICS 11.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n’ont été admis dans le groupe élargi des BRICS qu’en raison de calculs géopolitiques et géoéconomiques minutieux effectués par le partenariat stratégique Russie-Chine.

Avec l’Iran — qui a son propre partenariat stratégique avec la Russie et la Chine — Riyad et Abou Dhabi sont censés renforcer le poids énergétique de la sphère des BRICS et être des acteurs clés, plus tard, dans la campagne de dédollarisation dont le but ultime est de contourner le pétrodollar. 

Pourtant, dans le même temps, Riyad et Abou Dhabi devraient également tirer d’immenses bénéfices du plan pas si secret de 1963 visant à construire le canal Ben Gourion, du golfe d’Aqaba à la Méditerranée orientale, arrivant — quelle coïncidence — tout près du nord de la bande de Gaza, aujourd’hui dévastée.

Le canal permettrait à Israël de devenir un centre de transit énergétique clé, délogeant le canal de Suez de l’Égypte, et cela s’accorde parfaitement avec le rôle d’Israël en tant que nœud clé de facto dans le dernier chapitre de la guerre des corridors économiques : le corridor Inde–Moyen-Orient (IMEC) concocté par les États-Unis.

IMEC est un acronyme assez pervers, comme l’est toute la logique de ce corridor fantastique, qui consiste à positionner Israël, qui viole le droit international, comme une plaque tournante commerciale essentielle et même comme un fournisseur d’énergie entre l’Europe, une partie du monde arabe et l’Inde. 

C’est également la logique qui sous-tend la mascarade du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à l’ONU en septembre, lorsqu’il a montré à l’ensemble de la « communauté internationale » une carte du « nouveau Moyen-Orient » dans laquelle la Palestine avait été totalement effacée.

Tout ce qui précède suppose que l’IMEC et le canal Ben Gourion seront construits — ce qui n’est pas acquis, quel que soit le degré de réalisme. 

Pour en revenir au vote de l’OCI, l’Égypte et la Jordanie, deux pays situés aux frontières occidentale et orientale d’Israël, se trouvaient dans la position la plus délicate. L’État occupant souhaitait repousser définitivement quelque 4,5 millions de Palestiniens à l’intérieur de leurs frontières. Mais Le Caire et Amman, également inondés d’armes américaines et financièrement en faillite, ne survivraient jamais aux sanctions américaines s’ils s’inclinaient de manière trop inacceptable vers la Palestine.

Ainsi, en fin de compte, trop d’États musulmans qui ont préféré l’humiliation à la droiture ont raisonné en termes d’intérêts nationaux très étroits et pragmatiques. La géopolitique est impitoyable. Tout est question de ressources naturelles et de marchés. Si vous n’avez pas l’un, vous avez besoin de l’autre, et si vous n’avez aucun des deux, un hégémon vous dicte ce que vous avez le droit d’avoir.

La rue arabe et musulmane et la majorité mondiale peuvent à juste titre se sentir découragées lorsqu’elles constatent que ces « dirigeants » ne sont pas prêts à faire du monde islamique un véritable pôle de puissance au sein de la multipolarité émergente.

Il ne saurait en être autrement. De nombreux États arabes clés ne sont pas des entités souveraines. Ils sont tous enfermés, victimes d’une mentalité de vassal. Ils ne sont pas prêts — pour l’instant — à affronter l’Histoire. Et malheureusement, ils restent encore otages de leur propre « siècle d’humiliation ».

Le coup de grâce humiliant a été donné par nul autre que le maniaque génocidaire de Tel-Aviv lui-même : il a menacé tous les pays arabes s’ils ne se taisaient pas — ce qu’ils ont déjà fait.

Bien sûr, il y a des cœurs courageux arabes et musulmans très importants en Iran, en Syrie, en Palestine, en Irak, au Liban et au Yémen. Bien qu’ils ne constituent en aucun cas une majorité, ces acteurs de la Résistance reflètent le sentiment de la rue comme aucun autre. Et avec la guerre d’Israël qui s’étend chaque jour, leur poids régional et mondial est destiné à augmenter de façon incommensurable, tout comme dans toutes les autres guerres régionales de l’Hégémon.

Étrangler un nouveau siècle dans le berceau

La débâcle catastrophique du projet Ukraine et la relance d’une guerre irréductible en Asie occidentale sont profondément liées.

Au-delà du brouillard de l’« inquiétude » de Washington concernant le déchaînement génocidaire de Tel-Aviv, le fait crucial est que nous sommes en plein cœur d’une guerre contre les BRICS 11.     

L’Empire ne fait pas de stratégie ; au mieux, il élabore des plans d’affaires tactiques à la volée. Il y a deux tactiques immédiates en jeu : une armada américaine déployée en Méditerranée orientale — dans un effort raté pour intimider les mastodontes de l’Axe de la Résistance que sont l’Iran et le Hezbollah — et une possible élection de Milei en Argentine liée à sa promesse avouée de rompre les relations entre le Brésil et l’Argentine.

Il s’agit donc d’une attaque simultanée contre les BRICS 11 sur deux fronts : L’Asie de l’Ouest et l’Amérique du Sud. Les États-Unis ne ménageront pas leurs efforts pour empêcher les BRICS 11 de se rapprocher de l’OPEP+. L’un des principaux objectifs est d’inspirer la crainte à Riyad et à Abou Dhabi, comme l’ont confirmé des sources commerciales du golfe Persique. 

Même les dirigeants vassaux présents à l’exposition de l’OCI auraient été conscients que nous sommes maintenant au cœur de l’Empire contre-attaque. Cela explique en grande partie leur lâcheté.

Ils savent que pour l’hégémon, multipolarité égale « chaos », unipolarité égale « ordre » et que les acteurs malveillants sont des « autocrates » — tels que le nouvel « axe du mal » russo-chinois-iranien et tous ceux, en particulier les vassaux, qui s’opposent à l’« ordre international fondé sur des règles ».

Ce qui nous amène à l’histoire de deux cessez-le-feu. Des dizaines de millions de personnes au sein de la majorité mondiale se demandent pourquoi l’hégémon cherche désespérément à obtenir un cessez-le-feu en Ukraine tout en refusant catégoriquement un cessez-le-feu en Palestine.

Le gel du projet Ukraine préserve le fantôme de l’hégémonie juste un peu plus longtemps. Supposons que Moscou morde à l’hameçon (elle ne le fera pas). Mais pour geler l’Ukraine en Europe, l’hégémon aura besoin d’une victoire israélienne à Gaza — peut-être à n’importe quel prix — pour conserver ne serait-ce qu’un vestige de son ancienne gloire.

Mais Israël peut-il remporter la victoire plus que l’Ukraine ? Tel-Aviv a peut-être déjà perdu la guerre le 7 octobre, car il ne pourra jamais retrouver sa façade d’invincibilité. Et si cela se transforme en une guerre régionale qu’Israël perd, les États-Unis perdront du jour au lendemain leurs vassaux arabes, qui ont aujourd’hui une option chinoise et russe qui les attend dans les coulisses.

Le grondement de la rue s’amplifie, exigeant que l’administration Biden, désormais considérée comme complice de Tel-Aviv, mette un terme au génocide israélien qui pourrait déboucher sur une guerre mondiale. Mais Washington n’obtempère pas. Les guerres en Europe et en Asie occidentale sont peut-être sa dernière chance (qu’il perdra) d’empêcher l’émergence d’un siècle eurasien prospère, connecté et pacifique.

Pepe Escobar

Source : The Cradle

Traduction Réseau International




La démographie ukrainienne impose la fin des combats

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Les couteaux sont sortis dans la lutte pour le trône ukrainien.

Par Moon of Alabama — Le 14 novembre 2023

Divers médias ukrainiens (en russe) font état de projets de limogeage de tel ou tel général. Andrei Yermak, le chef de cabinet de Zelenski et le véritable pouvoir derrière lui, est actuellement aux États-Unis, prétendument pour obtenir le feu vert pour renvoyer le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Zaluzny. D’autres médias ukrainiens demandent que Zaluzny devienne le nouveau président. Demain, le directeur de la CIA, Burns, devrait être à Kiev pour dire à Zelenski que son temps est écoulé et que lui, Zelenski, devra partir.

Simplicius écrit :

Il semble évident que deux factions concurrentes tentent de se surpasser dans la sphère des médias occidentaux. Zaluzhny a tiré son coup dans l’article non approuvé deThe Economist, et il semblerait que les partisans de Zelenski fassent leur propre contre-agenda en parallèle.

Larry Johnson rappelle les grandes puissances qui sont derrière ce combat :

Un point essentiel que j’ai omis de soulever dans mon article d’hier concernant les récits contradictoires sur Zelensky et le général Zalushny — il semble que les Britanniques soutiennent Zalushny tandis que la CIA tente de sauver Zelensky et de se débarrasser de Zalushny. Je fonde cette conclusion sur le fait queThe Economist, une publication britannique ayant des liens étroits avec le MI-6, à traité Zalushny comme une célébrité, tandis que le Washington Post, le torchon de la CIA, a blâmé Zalushny pour l’attentat contre le Nord Stream.

C’est amusant à regarder, sauf pour ceux situés sur la ligne de front.

Là-bas, les choses empirent de jour en jour pour l’armée ukrainienne.

L’Ukraine a gaspillé tellement de troupes dans des entreprises impossibles, pour tenir Bakhmut et dans sa « contre-attaque » insensée contre des lignes russes imprenables, qu’elle manque maintenant de troupes pour tenir ses lignes de défense.

Il y a six semaines, l’ancien ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a exhorté le gouvernement ukrainien à recruter davantage de jeunes gens pour remplir les tranchées :

L’âge moyen des soldats sur le front est supérieur à 40 ans. Je comprends le désir du président Zelensky de préserver les jeunes pour l’avenir, mais le fait est que la Russie mobilise l’ensemble du pays de manière furtive. Poutine sait qu’une pause lui donnera le temps de construire une nouvelle armée. Ainsi, tout comme la Grande-Bretagne l’a fait en 1939 et 1941, il est peut-être temps de réévaluer l’ampleur de la mobilisation de l’Ukraine.

Dans un récent entretien avec Ukrainian Pravda, l’analyste Shashank Joshi, de l’hebdomadaire The Economist, a adopté un point de vue similaire :

Q : Existe-t-il des ressources pour intensifier la formation des soldats ukrainiens à l’étranger ?

R : Je dirais que l’un des plus grands défis à l’heure actuelle est, tout d’abord, d’être en mesure de mobiliser davantage de jeunes Ukrainiens, ce qui, comme vous le savez, est un défi, une question politique et une question sociale.

L’ignorance affichée dans ces déclarations britanniques devient évidente lorsqu’on examine la démographie de l’Ukraine :

Lorsque l’Union soviétique s’est dissoute à la fin des années 1980, l’économie de l’Ukraine s’est effondrée. Les gens se sont soudain retrouvés très pauvres et sans emploi. Ils se sont donc abstenus d’avoir des enfants. D’autres ont fui lorsque la guerre a éclaté et certains jeunes hommes ont été tués pendant la guerre.

Alors qu’il y a aujourd’hui quelque trois cent mille Ukrainiens âgés de 40 ans, il y a moins de cent mille hommes âgés de 25 ans.

Comme il y a peu d’hommes et de femmes en âge de procréer, il y a également peu de nouveaux bébés. L’accession à l’indépendance a été pour l’Ukraine une catastrophe socio-démographique qui hantera le pays pendant les cent prochaines années.

L’armée ukrainienne ne peut pas recruter de jeunes soldats parce qu’il n’y en a tout simplement pas. Les quelques milliers de personnes qui traînent encore à Kiev sont en fait des étudiants universitaires dont les connaissances et les services seront nécessaires au cours des prochaines décennies. Les enrôler tuerait toutes les perspectives positives que l’Ukraine pourrait encore avoir.

Après que le gouvernement ukrainien, sur ordre des États-Unis, a échoué à faire la paix avec la Russie, le président russe Vladimir Poutine a ordonné à ses troupes de « démilitariser et dé-nazifier » l’Ukraine. Il était alors évident que le principal objectif des Russes était d’affaiblir l’armée ukrainienne, et non de lui prendre ses terres.

Le commandement politique et militaire ukrainien n’a pas su s’y adapter. Au lieu de se mettre en mode de défense derrière des lignes défendables, il a ordonné à ses troupes d’attaquer les lignes de défense russes encore et encore. En conséquence, les pertes russes ont été minimes, tandis que les pertes ukrainiennes ont dépassé tout ce que l’on pouvait imaginer.

Il était tout à fait prévisible que cela se terminerait mal.

C’est maintenant terminé. L’Ukraine et les puissances qui la soutiennent ont perdu la guerre.

Les forces russes mènent désormais des attaques de reconnaissance sur l’ensemble de la ligne de front. Chaque fois qu’une ligne de défense locale ukrainienne s’effondrera, ce qui n’est qu’une question de temps, elles feront une percée et couvriront de nouveaux territoires. Les gouttes qui s’échapperont deviendront un ruisseau, puis une rivière et une inondation qui pousseront l’armée ukrainienne à battre en retraite.

Le gouvernement ukrainien et ses soutiens peuvent encore empêcher cela.

Mais il doit reconnaître les faits sur le terrain.

Appeler à l’enrôlement d’un plus grand nombre de jeunes Ukrainiens pour qu’ils meurent est le contraire de ce qu’il faut faire.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Ils auraient pu mener le monde…

[Source : dedefensa.org]

Par Dimitri Trenine

Les guerres en Ukraine et à Gaza sont très différentes. Pourtant, elles sont intimement liées comme deux indicateurs clignotants de la manière dont le changement de l’ordre mondial se déroule. Malheureusement, mais sans surprise, il est peu probable que la transition de pouvoir relativement pacifique qui a suivi la fin de la guerre froide se reproduise. La lente fin du siècle américain est déjà marquée par des hostilités et des tensions impliquant certaines des grandes puissances. Avec encore plus à venir.

Les conflits en cours en Europe de l’Est et au Moyen-Orient ont la même cause profonde. Essentiellement, les vainqueurs autoproclamés de la guerre froide — en particulier les États-Unis d’Amérique — ont singulièrement échoué à créer un équilibre international durable pour succéder à la configuration bipolaire de l’après-Seconde Guerre mondiale. De plus, l’arrogance innée de ses élites, leur mépris total pour les intérêts des autres et leur pharisaïsme illimité ont progressivement miné leur propre position de pouvoir autrefois incontestée et dissipé l’essentiel du respect et de la bonne volonté que de nombreux autres pays avaient initialement à leur égard.

En Ukraine, l’idée géopolitiquement et géo-économiquement saine d’un pays militairement neutre bénéficiant des avantages commerciaux, d’investissement et de logistiques de sa position entre la Russie et l’Union européenne a été rejetée par Washington, car elle « donne au Kremlin un droit de veto » sur les projets de sécurité de son voisin. Au lieu de cela, l’expansion effrénée de l’OTAN a été considérée comme un principe presque sacré. Cela a conduit à un résultat que beaucoup avaient prédit : une riposte de Moscou.

Plutôt que de parvenir à un compromis via les accords de Minsk, l’Occident et ses protégés ukrainiens ont utilisé la diplomatie comme un repoussoir pour gagner du temps et mieux armer et entraîner l’armée de Kiev. Les exigences sécuritaires de la Russie ont été largement rejetées et ses préoccupations humanitaires ont été ridiculisées. L’avertissement de Moscou, sous la forme d’une démonstration de puissance militaire le long de la frontière ukrainienne, n’a pas non plus impressionné Washington. Les Américains avaient probablement calculé qu’en entrant en force en Ukraine, la Russie tomberait dans un piège, ouvrant ainsi la possibilité du changement de régime tant espéré au Kremlin.

Les choses ne se sont pas exactement passées ainsi. La Russie ne s’est pas effondrée sous le poids d’une douzaine de paquets de « sanctions de l’enfer » occidentales et son armée s’est relevée après les premiers revers. L’aide militaire et financière occidentale à Kiev, sans précédent de mémoire d’homme, tant par son ampleur que par sa portée, n’a pas réussi à mener l’Ukraine, la pointe de la lance tant vantée de l’Occident, à la victoire sur la Russie. Bien au contraire : un spectre de catastrophe plane désormais sur le pays et ses maîtres à Washington. À l’avenir, les ressources de la Russie largement supérieures à celles de l’Ukraine, et la volonté politique des dirigeants russes ainsi que le soutien populaire dont ils bénéficient dans leur pays, semblent bien plus forts que ce que l’actuelle administration américaine peut rassembler.

En ce qui concerne la Palestine, les États-Unis ont pris en main le règlement du conflit, mettant à l’écart les trois autres membres du défunt Quatuor pour le Moyen-Orient : la Russie, l’Union européenne et les Nations Unies. En conséquence, la solution à deux États au conflit israélo-arabe a été de facto gelée. À la place, Washington s’est concentré sur l’aide économique aux Arabes palestiniens qui, en retour, étaient censés se taire et oublier leur revendication d’un État. Plus récemment, les États-Unis ont également travaillé pour amener les États arabes à engager des relations diplomatiques et commerciales avec Israël. Le but évident de cette initiative était de rendre la question palestinienne, longtemps la pièce maîtresse du conflit régional, pratiquement hors de propos, et finalement de la faire tomber dans l’oubli.

Ainsi, au lieu de soutenir l’Autorité palestinienne (AP) et de l’aider à devenir un véritable gouvernement dans l’État de Palestine, les États-Unis, aux côtés d’Israël, ont cherché à tirer profit de la division entre les Palestiniens. Pour eux, le règne du Hamas à Gaza, en opposition à l’AP à Ramallah, était une garantie de facto que la solution à deux États était morte. Pendant un certain temps, il semblait que cela fonctionnait. Même fin septembre, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que le Moyen-Orient était plus calme qu’il ne l’avait été depuis deux décennies. Une semaine plus tard, le Hamas lançait sa méga-attaque terroriste contre Israël, provoquant une réponse massive et impitoyable.

Jusqu’à présent, le conflit s’est principalement concentré sur Israël et Gaza, la Cisjordanie et la frontière libanaise connaissant des niveaux de violence moindres. Il a cependant le potentiel de s’étendre au-delà du voisinage immédiat et d’impliquer l’Iran, un autre pays avec lequel les États-Unis n’ont pas réussi à s’entendre au cours des quatre dernières décennies. Le gouvernement de Biden n’a probablement pas envie d’une attaque contre l’Iran. Cependant, sa réaction instinctive au conflit Israël-Hamas en envoyant deux groupes de porte-avions ainsi qu’un sous-marin nucléaire de classe Ohio dans la région est considérée comme une menace claire pour Téhéran. De leur côté, divers éléments pro-iraniens, en Irak et au Yémen, ont déjà pris pour cible des bases américaines et des actifs israéliens dans la région.

Les deux guerres ont non seulement révélé les limites de la puissance et de l’influence des États-Unis dans les régions clés du monde, mais aussi le déficit flagrant de leur sens politique. Ils ont également mis à nu l’hypocrisie de la politique étrangère américaine et ouest-européenne ainsi que la propagande de leurs grands médias. Le traitement très différent des actions russes et israéliennes, ukrainiennes et du Hamas dans les conflits parallèles n’a échappé à personne qui suit l’actualité. L’autorité morale de l’Occident dirigé par les États-Unis s’effondre au moment même où sa domination diminue.

Outre les guerres en Europe et au Moyen-Orient, un troisième foyer de tension couve en Asie de l’Est. Depuis des décennies, les États-Unis jonglent entre leur acceptation formelle du principe d’une seule Chine et leur soutien pratique à Taiwan. Ces dernières comprenaient un soutien politique, des ventes anticipées d’armes et des manœuvres militaires autour de l’île. Compte tenu de la détermination de la Chine à finalement la réunifier avec le continent et de la dérive de Taiwan vers une indépendance formelle, cette jonglerie semble intenable à long terme, ni même à moyen terme. Si cela se produisait — et il existe une chance non négligeable que cela se produise — cette troisième guerre pourrait conduire à un affrontement direct entre l’Amérique et la Chine.

Il y a trente ans, à la fin de la guerre froide, les États-Unis, en tant que principale puissance mondiale, avaient l’opportunité de commencer à construire un monde multipolaire dans lequel ils assureraient le rôle d’équilibreur et de modérateur. Il y avait même un précédent historique pour une telle démarche. Le projet du président Franklin D. Roosevelt pour l’ONU allait précisément dans cette direction. En 1991, la situation était particulièrement propice à cela — bien plus qu’en 1945. La Russie, qui venait tout juste de se débarrasser du communisme, rêvait de s’intégrer dans les institutions et les conseils occidentaux. La Chine était occupée à construire le capitalisme et à se concentrer sur elle-même. Les accords d’Oslo ont envoyé une lueur d’espoir selon laquelle le Moyen-Orient pourrait être réformé sur une plate-forme de paix.

Malheureusement, la classe politique américaine a plutôt choisi de célébrer sa victoire dans la guerre froide, puis de se livrer à l’unipolarité, au caractère indispensable et à l’exclusivité. Nos guerres d’aujourd’hui sont le prix que les populations de diverses régions du monde doivent payer pour le manquement de Washington à son devoir d’architecte de l’ordre mondial. Jamais auparavant dans l’histoire du monde, autant de choses n’ont dépendu que d’une seule puissance. Mais ce pouvoir d’assurer cet empire leur a fait défaut à tous.




L’Inde et les États-Unis sont sur la voie de l’endiguement de la Chine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par M. K. Bhadrakumar — Le 13 novembre 2023 — Indian Punchline

Si les États-Unis sont une puissance en déclin et que la montée en puissance de la Chine est inévitable dans la région indo-pacifique, si la Russie se considère comme une puissance mondiale et est déterminée à enterrer l’ordre fondé sur des règles dominé par les États-Unis, si la défaite des États-Unis et de l’OTAN dans la guerre en Ukraine est devenue un fait accompli, si le Canada a été encouragé par les États-Unis à s’inquiéter et à s’agiter au sujet de l’implication présumée de l’Inde dans l’assassinat de Nijjar, si le bain de sang d’Israël à Gaza est en fait un génocide, eh bien, les décideurs politiques indiens n’ont pas entendu parler de tout cela. Tel est le message qui ressort de la réunion 2+2 des ministres des Affaires étrangères et de la Défense américano-indiens, qui s’est tenue à New Delhi le 10 novembre.

Le tableau d’ensemble est le suivant : après avoir audacieusement revendiqué le rôle de leader du Sud mondial en septembre dernier, l’Inde s’est ralliée en l’espace de deux mois au camp américain en tant qu’allié indispensable des États-Unis, aspirant même à devenir un « centre de défense mondial » avec l’aide du Pentagone.

Voici quelques-unes des conclusions de la réunion 2+2 :

  • Partage des technologies relatives aux « défis maritimes, y compris dans le domaine sous-marin » ;
  • co-développement et co-production de systèmes de mobilité terrestre ;
  • L’Inde se chargera de la maintenance des avions américains et de la réparation à mi-parcours des navires de guerre américains ;
  • investissements américains dans l’entretien, la réparation et la révision d’aéronefs et de véhicules aériens sans pilote américains en Inde ;
  • la finalisation d’un accord sur la sécurité de l’approvisionnement, qui approfondira l’intégration des écosystèmes industriels de la défense et renforcera la résilience de la chaîne d’approvisionnement ;
  • la création de nouveaux postes de liaison entre les deux forces armées à la suite de l’adhésion pleine et entière de l’Inde à la force maritime multinationale combinée, dont le siège se trouve à Bahreïn ;
  • l’optimisation du champ d’application de l’accord de mémorandum sur la logistique et les échanges, et l’identification de mesures visant à améliorer l’accès des navires de guerre américains aux bases indiennes.

Il ne fait aucun doute que ce qui précède n’est que la partie émergée de l’iceberg, alors que cette transition extraordinaire dans les politiques indiennes restera largement à l’abri des regards. Les États-Unis semblent tout à fait convaincus que l’Inde est prête à conclure une alliance exclusive, ce que New Delhi n’a jamais cherché à faire avec aucune grande puissance. Quelle est l’offre que l’administration Biden a faite à l’Inde et que cette dernière ne peut pas refuser ?

Il est clair qu’un changement aussi important dans les politiques militaires de l’Inde doit être lié aux postulats fondamentaux de la politique étrangère. Cela dit, curieusement, que l’on parle de « consensus bipartisan » ou autre, le principal parti d’opposition de l’Inde ne se soucie apparemment pas le moins du monde de ce changement. Ce n’est pas surprenant. Il s’agit en fait d’une alliance naissante entre l’Inde et les États-Unis pour contrer la Chine — et c’est un domaine politique où il est difficile de choisir entre Tweedledum et Tweedledee.

Il est certain que la Russie et la Chine comprennent que la politique étrangère de l’Inde est en train de changer. Mais elles font semblant de ne pas s’en apercevoir et espèrent qu’il s’agit d’une aberration. Quoi qu’il en soit, ni la Russie ni la Chine ne peuvent arrêter l’Inde sur sa lancée. Leur capacité à influencer les politiques indiennes s’est considérablement réduite — celle de Moscou en particulier — dans l’environnement sécuritaire actuel.

Le cœur du problème est que l’Inde n’est pas enchantée par la multipolarité croissante de l’ordre mondial. L’Inde est un bénéficiaire de l’« ordre fondé sur des règles » et se sent bien plus à l’aise dans un ordre mondial bipolaire où la multipolarité, si elle existe, reste un phénomène marginal tandis que la prééminence des États-Unis continuera à prévaloir pendant les décennies à venir. Un tel paradigme est perçu comme avantageux pour l’Inde, car il lui permet de s’engager sur la voie d’un contrôle des instincts hégémoniques de la Chine tout en développant de manière optimale sa propre puissance nationale globale. Il s’agit d’un programme ambitieux et risqué, car les politiques changent à Washington au gré des présidents, des redéfinitions des intérêts américains et des changements de priorités.

Aujourd’hui, cependant, la volonté indienne de s’aligner sur les États-Unis est plus évidente que jamais. L’animosité à l’égard de la montée en puissance de la Chine était palpable lors de la réunion 2+2. L’Inde s’est débarrassée de toute prétention résiduelle et s’oriente vers une relation ouvertement conflictuelle avec la Chine. Le QUAD est devenu une locomotive importante. On peut s’attendre à une réponse de la Chine, mais l’avenir nous dira quand et sous quelle forme.

Cela n’est possible que parce que Delhi est raisonnablement assuré que l’orientation indo-pacifique de Washington restera intacte sous l’administration Biden, malgré l’engagement croissant avec la Chine. Bien sûr, un point d’inflexion se profile puisque le président chinois Xi Jinping effectuera son premier voyage aux États-Unis en cinq ans et qu’une réunion au sommet avec le président Biden a été méticuleusement préparée, dont les deux parties espèrent qu’elle sera productive et rendra les relations sino-américaines plus prévisibles.

Les trois problèmes régionaux qui ont occupé une place prépondérante lors de la réunion 2+2 étaient l’Afghanistan, l’Ukraine et le conflit israélo-palestinien. La déclaration commune consacre un paragraphe distinct au sous-titre Afghanistan, qui accuse implicitement les dirigeants talibans de ne pas respecter leur « engagement d’empêcher tout groupe ou individu d’utiliser le territoire de l’Afghanistan pour menacer la sécurité d’un pays ».

La déclaration commune rappelle également la résolution 2593 (2021) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui « exige spécifiquement que le territoire afghan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer un pays, ni pour abriter ou entraîner des terroristes, ni pour planifier ou financer des attaques terroristes ».

Delhi s’écarte radicalement de ses tentatives de dialogue constructif avec les dirigeants talibans. L’une des raisons pourrait être les informations fournies par les services de renseignement selon lesquelles l’Afghanistan est en train de redevenir une porte tournante pour les groupes terroristes internationaux.

Une deuxième possibilité est que les États-Unis et l’Inde partagent un sentiment d’exaspération face à la proximité croissante des talibans avec la Chine et au spectre de la transformation de l’Afghanistan en une plaque tournante de l’initiative des « Nouvelles Routes de la soie ». Le projet de Pékin de construire une route reliant l’Afghanistan via le corridor de Wakhan change la donne en matière de géostratégie et a des conséquences profondes. Tout ce qui a trait à la sécurité du Xinjiang ne peut que susciter l’intérêt de Delhi.

La déclaration commune 2+2 signale une nouvelle convergence américano-indienne sur l’Afghanistan. Il reste à savoir dans quelle mesure cela se traduira par des actions proactives. Notamment, les États-Unis et leurs alliés exploitent également les préoccupations de la Russie concernant le conflit en Ukraine pour renforcer leur stratégie de l’après-guerre froide visant à faire reculer l’influence russe en Afghanistan. Moscou sent qu’elle perd du terrain dans son arrière-cour.

En ce qui concerne l’Ukraine et le conflit israélo-palestinien, il apparaît que les États-Unis et l’Inde ont réussi à harmoniser leurs positions respectives sur ces conflits régionaux cruciaux. En réalité, Delhi se débarrasse de son ambivalence stratégique et se rapproche de la position américaine. C’est ce qui ressort des traits de la déclaration commune, de ce qu’elle dit et de ce qu’elle ne dit pas. Ainsi, en ce qui concerne l’Ukraine, la guerre d’usure de la Russie a « des conséquences qui affectent principalement le Sud ». Ceci mis à part, Moscou peut apprendre à vivre avec la formulation 2+2 sur la guerre en Ukraine.

En ce qui concerne la situation au Moyen-Orient, la déclaration commune exprime un soutien véhément à la lutte d’Israël contre le « terrorisme ». Mais là encore, l’Inde refuse d’appeler le Hamas à la rescousse. L’Inde n’approuve pas non plus la guerre d’Israël contre le Hamas, sans parler de préjuger de ses chances de succès. Plus important encore, la déclaration commune omet toute référence au soi-disant « droit à l’autodéfense » d’Israël, un mantra qui est constamment sur les lèvres de Biden.

L’Inde ne peut pas qualifier la guerre de Gaza d’acte de « légitime défense » alors qu’Israël a déclenché une opération militaire aussi brutale contre d’infortunés civils et rasé la ville de Gaza — ce qui rappelle le bombardement aérien conjoint des Britanniques et des Américains sur la ville de Dresde, capitale de la Saxe, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans l’horrible nuit du 9 au 10 mars 1945, qui a tué plus de 25 000 Allemands.

Toutes ces pérégrinations diplomatiques dans la vallée de la mort pourraient peut-être être mieux comprises dans le contexte des tractations intenses impliquant les dirigeants du Hamas dans les capitales régionales, dans lesquelles l’administration Biden aurait des enjeux importants et est partie prenante.

M. K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Le Cancer revisité

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Diagnostic du cancer et peur

Diagnostic de cancer et anxiété, veuillez résoudre les deux

La peur primitive de son propre corps, qui sommeille inconsciemment chez l’être humain depuis des siècles et qui s’est développée au fil de l’histoire, est particulièrement forte lors des diagnostics de cancer. À cause de ces diagnostics, les gens croient que le mal qui sommeille dans leur corps s’est réveillé et qu’il est devenu plus fort que ce qui est sain.

Le cancer apparaît comme une confirmation de la prophétie. Les traitements mortels sont acceptés. La souffrance et la mort qui en résultent sont la preuve finale. Rien n’est remis en question. Les personnes concernées, les familles, l’entourage, désormais la majorité de la population, s’identifient à leurs bourreaux. Le syndrome de Stockholm. C’est la raison pour laquelle la dictature des partis fonctionne. [Dans l’esprit des gens] Seul l’État peut lutter contre le cancer et les épidémies. Autrefois, on gouvernait avec une violence ouverte, aujourd’hui avec une violence cachée. Ce faisant, la majorité effrayée à mort, aujourd’hui 70 % (de la population — NDT), ne veut pas voir, par gratitude pour ses soi-disant protecteurs, que nous sommes gouvernés via le lobbying = corruption par des personnes qui n’ont jamais été élues.

Revenons à la biologie : dans le cas des diagnostics de cancer, contrairement aux allégations d’épidémie, il faut ajouter que la personne concernée se sent toute seule, totalement isolée et « exposée ». Cela va toujours « aux reins », c’est souvent la seule cause de décès. Si le rein se « ferme », le taux de filtration est augmenté pour retenir l’eau, l’élixir de vie central. Les symptômes et les douleurs peuvent ainsi augmenter jusqu’à devenir insupportables. La mort survient alors sous l’effet de la drogue légale.

À retenir : apprenez à connaître la biologie réelle avant de vous faire piéger par des diagnostics mortels.

Conseil : les symptômes qualifiés de cancer ont un sens biologique comme tous les autres symptômes. Ils peuvent nécessiter un traitement et devenir dangereux si les situations de choc persistantes sous-jacentes (« conflits biologiques ») persistent pendant de longs mois, années et avec une grande intensité. Il faut, comme pour tous les symptômes, que la phase « conflictuelle » soit courte, que le conflit sous-jacent soit résolu. La guérison qui s’amorce alors en 0,5 à 12 heures doit être accompagnée de manière judicieuse, avec des mesures appropriées, des médicaments, des analgésiques, afin de ne pas stopper ou chroniciser la guérison.

Cancer et métastases —Un deuxième diagnostic fatal

Après un premier diagnostic « Cancer », de plus en plus de personnes remettent en question les diagnostics et les propositions de traitement. Après le deuxième diagnostic, c’est-à-dire l’affirmation que le cancer s’est propagé, presque tous abandonnent. Pourquoi ? Le deuxième diagnostic est perçu comme la preuve que le premier diagnostic, le pronostic et les recommandations thérapeutiques étaient corrects : Le mal est devenu super-méchant et s’est mis à pérégriner.

Le premier diagnostic provoque souvent d’autres « conflits biologiques ». Grâce aux examens les changements physiques qui en résultent deviennent visibles. Celui qui est « frappé » par ce diagnostic, par exemple parce qu’il pense qu’il ne peut plus se nourrir, a une croissance dans le foie. En cas de peur de la mort, les poumons réagissent. En cas d’effondrement de l’estime de soi, ce sont les os. En cas d’effondrement de l’estime de soi qui touche la personnalité, ce sont les vertèbres lombaires. Etc., pp.

Comme toutes les modifications du corps s’accompagnent toujours de signaux spécifiques aux endroits correspondants dans le cerveau, celui qui sait reconnaît que, où et pourquoi il y a une croissance ou une dégradation accrue dans le corps. Le médecin conventionnel est contraint, par sa vision purement matérielle, d’interpréter ces signaux dans le cerveau comme des métastases. Les métastases n’ont jamais été détectées. Elles sont les virus des oncologues. Cette calamité, sous sa forme actuelle, a commencé en 1858.

À retenir : la connaissance est le plus grand guérisseur, l’ignorance est la cause de tous les problèmes (sagesse de l’Inde ancienne).

Conseil : en plus de la biologie réelle, intériorisez notre histoire. Vous trouverez ainsi une sécurité supplémentaire, car vous comprendrez d’où viennent et se sont développées les idées de malignité dans le corps. Depuis 2003, j’en parle avec beaucoup d’autres dans le magazine WissenschafftPlus.


La mort de Dirk Hamer

En raison de l’actualité :
Le roi qui n’en a jamais été un.
La mort de Dirk Hamer sur Netflix. Une prise de conscience résultante pour la bénédiction de tous les êtres humains.

Netflix présente un documentaire sur les raisons de la mort de Dirk Hamer. Il a été touché par une balle tirée par le prince héritier d’Italie et a succombé plus tard à ses blessures. La balle était destinée à quelqu’un d’autre ou devait dissuader ou punir ce dernier et son groupe de voyage en bateau à moteur. Des membres du groupe de touristes avaient auparavant insulté gravement le prince héritier et sa famille dans un restaurant de luxe, ce qui n’apparaît pas dans ce documentaire, et ils avaient volé sa chaloupe et ne l’avaient pas ramenée.

Sur le plan pénal, le prince héritier, qui faisait entre autres le commerce d’armes de guerre lourdes, n’a pas été sanctionné, contrairement à tous les faits et à la loi. Il a cependant admis plus tard, ce qui a été documenté par un enregistrement vidéo, avoir atteint Dirk Hamer avec une balle de son fusil. Suite à la mort de son fils Dirk, son père, le génie exceptionnel et médecin Dr Ryke Geerd Hamer, a développé un cancer des testicules. Il a reconnu le « cancer » comme une réaction « psychosomatique » au « choc conflictuel biologique » de la mort de son fils.

Au moyen de la technique du scanner cérébral CT (NdT : CT pour tomographie assistée par ordinateur), le Dr Hamer a pu prouver que toutes les « maladies », à l’exception des carences et de l’intoxication, et notamment les modifications psychiques, ne sont pas malignes ou défectueuses, mais qu’il s’agit de programmes biologiques spéciaux judicieux, en abrégé SBS (NdT : SBS pour Sinnvolle Biologische Sonderprogramme). Ces SBS aident la personne concernée à survivre dans une situation existentielle et s’inversent lorsque les conflits biologiques ou les traumatismes sont effectivement résolus ou transformés mentalement en quelque chose de neutre ou de positif.

La quintessence : dans la biologie réelle, le mal, « l’incurable » et les porteurs de défauts matériels comme les virus n’existent pas. La biologie réagit toujours de manière sensée, toujours en symbiose, toujours en se tournant vers la préservation et le développement = l’amour. Plus encore : si je connais ma biologie, je me comprends, je comprends l’autre et je ne porterai plus de jugement. C’est une condition préalable au revirement et au pardon, à la capacité de paix de l’être humain. C’est ce que Dirk Hamer nous a offert à tous. Par sa souffrance, sa mort et par son père. Deux pour tous. Trois, car un grand merci et un grand respect reviennent à la sœur de Dirk, Birgit Hamer, qui a obtenu la justice avec un engagement total et qui diffuse avec ce documentaire la connaissance essentielle de son père, grâce à laquelle beaucoup de choses peuvent être déduites d’elles-mêmes.

À retenir : les connaissances libérées par la mort de Dirk permettent la rédemption du mal dans le domaine de la médecine et au-delà.

Conseil : Offrez-vous la joie de vivre et la confiance en comprenant et en dissipant les peurs injustifiées. Pour cela, recherchez sur Internet les détails du système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer, avant que le complexe numérique-financier n’entrave ou n’empêche encore plus, par le biais de « l’IA », la découverte de ces connaissances.

Foi et santé
Comment cela fonctionne-t-il ?

Du point de vue de la biologie réelle, l’influence positive de la foi sur la santé est bio-logique. Si JE me sens désiré, intégré dans l’information et l’énergie, libre, avec des tâches à accomplir dans la vie, je peux plus rapidement résoudre de fait des expériences menaçantes pour mon existence (= conflits biologiques), les transformer mentalement vers le bas ou les dissoudre que quelqu’un qui se sent comme un assemblage de molécules créé par hasard. La phase conflictuelle se raccourcit, l’intensité du vécu diminue et, par conséquent, la durée et le degré de plainte de la phase de rétablissement (« maladie »).

Cela peut aller au point que, par exemple, les brûlures, les marches sur les braises, les effets des radiations, etc. ne laissent aucune trace. Dans le tableau de la « biologie réelle » du Dr Ryke Geerd Hamer, on voit toutes les zones du corps et des organes listées, dans quel type de « conflits biologiques » elles réagissent et de quelle manière. Comme non seulement il ne suffit pas d’un événement, mais d’un mot, pour lancer un « programme », c’est-à-dire des changements et des symptômes significatifs, il est prouvé :

Il existe dans chaque partie du corps une intelligence qui comprend les mots et le contexte et qui a la capacité d’augmenter ou de diminuer des structures et des fonctions matérielles très complexes : pour permettre à l’homme de survivre même dans des situations extrêmes. Cet ensemble de potentialités informationnelles, énergétiques et matérielles est l’esprit actif. Cet esprit est-il aussi devenu notre « chair » ?

À retenir : le corps est le traducteur de l’âme dans le visible. Christian Morgenstern

Conseil : « Croire et faire confiance » est la formule la plus courte qui soit efficace. Elle est signée Bruno Gröning.

[Voir aussi :
Une autre vision du cancer
et
La Nouvelle Biologie]




Fractures multiculturelles au Canada

[Source : lapresse.ca]

[Illustration : PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE]

Craquelures dans le postnationalisme de Justin !

Par Boucar Diouf

Ce mercredi, le Premier ministre Trudeau s’est indigné très profondément des tensions intercommunautaires qui secouent le Canada depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Justin est monté en chaire pour plaider la nécessité de revenir au dialogue. Si on n’arrive pas à mieux s’écouter dans un pays comme le Canada, avait-il dit, dans quel autre pays pourrait-on le faire ? Il a qualifié d’épouvantable la montée de l’antisémitisme et de l’islamophobie en parlant des attaques contre les synagogues, des manifestations organisées devant des entreprises, des garderies et des centres communautaires juifs. Sa prise de parole a été d’une sincérité saluée par plusieurs commentateurs politiques.

Si louable que soit le message de Justin Trudeau, permettez-moi quand même de rappeler que cette crise qui secoue le Canada doit à sa vision du vivre-ensemble. Depuis son arrivée au pouvoir, Justin promeut activement son idée d’un Canada postnational. Un projet dans lequel s’inscrit directement son objectif de 100 millions de Canadiens pour 2100.

Pourtant, sa vision postnationale ressemble bien plus à la construction d’un État plurinational, car ceux qui débarquent ici ont déjà des appartenances identitaires profondément imprimées dans leur cœur. Si en plus on les invite à célébrer la délocalisation des cultures qui est au cœur du multiculturalisme canadien, ils s’exécutent avec plaisir.

C’est ainsi que le Canada est devenu petit à petit une mosaïque de petites nations séparées les unes des autres, une diversité qui peut effectivement importer des conflits qui se déroulent à l’autre bout du monde.

Cette triste réalité, c’est elle que Justin vient de découvrir avec stupéfaction. Pourtant, on n’a pas besoin d’être un oracle pour prédire qu’avec ce cloisonnement toujours plus étroit des appartenances, cette tension intercommunautaire ne sera pas la dernière du genre à secouer les métropoles canadiennes.

Le règlement des conflits par la discussion que souhaite Trudeau est un arbre à palabres qui germe dans les sociétés plurielles où on accepte de parler d’inclusion, d’égalité des chances et d’ouverture. Ce qui ressemble beaucoup au Canada. Mais elle nécessite aussi de parler d’intégration, de laïcité, de valeurs fondamentales, d’interculturalisme et de respect absolu du droit des femmes et des minorités sexuelles. Des sujets qui sont un peu plus difficiles à aborder dans la façon canadienne de célébrer la diversité culturelle.

Pourtant, s’il est utopique de rêver à un aplanissement des appartenances, force est d’admettre que l’emmurement dans ces forteresses communautaires caractéristiques de l’idéologie multiculturaliste ne favorise pas ce dialogue que souhaite Justin en ces temps de crise. Au contraire, il génère et nourrit dans l’ombre les discriminations et les racismes croisés qui, comme on le découvre, peuvent culminer à la faveur de conflits qui se passent à l’autre bout du monde.

Malheureusement, Justin Trudeau croit la paix sociale si indissociable du multiculturalisme, qu’il ne réalise pas que depuis son accession au pouvoir, les crimes haineux n’ont pas cessé d’augmenter au Canada.

Le Premier ministre est tellement habité par cette idéologie qu’en 2017, il déclarait que le Canada n’avait pas d’identité propre. Raison pour laquelle, en ces temps de grande polarisation, quand il nous demande de serrer les rangs autour des valeurs canadiennes, on a presque envie de lui demander : de quelles valeurs exactement parlez-vous ?

À sa décharge, il faut reconnaître que la guerre au Proche-Orient provoque aussi des tensions dans des pays occidentaux qui ne sont pas multiculturalistes. On peut penser ici au cas de la France, qui s’est retrouvée dans un pire bourbier social que le Canada en empruntant le chemin de l’exclusion et de la ghettoïsation planifiée. L’autre différence avec la France, c’est qu’au Canada, les lois manquent de mordant pour dissuader les propagateurs de haine qui haranguent des foules en se drapant dans la religion.

En cause, le Code criminel contient une disposition protégeant le discours religieux portant préjudice à un groupe identifiable. Ici, la liberté de religion trône au-dessus du Code criminel. De ce fait, si ledit discours est motivé par une véritable foi et est fondé sur un texte sacré, le porteur peut facilement passer à travers les mailles de la justice.

Le paragraphe 319 (3,1) du Code criminel précise :

« Nul ne peut être déclaré coupable de fomenter volontairement la haine contre un groupe identifiable si […] b) il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument. »

En toile de fond de cette incompréhensible exception, il y a évidemment les passages discriminatoires qu’on retrouve dans beaucoup de textes religieux. Des propos haineux ciblant les apostats, incroyants, femmes, homosexuels, groupes ethniques ou raciaux et les adeptes d’autres religions.

Si la grande majorité des croyants savent creuser un sillon entre leurs pratiques religieuses et ces libellés d’un autre temps, les plus rigoristes peuvent encore prendre ces écrits à la lettre et prêcher impunément la haine dans les rues, les lieux de cultes et les médias sociaux du Canada.

Alors, si Justin veut faire quelque chose de vraiment significatif en ces temps où les esprits s’échauffent, pourquoi ne pas abolir la disposition sur l’exception religieuse ? Je suis certain que le Bloc québécois travaillerait avec son parti pour faire ce changement. Ce serait une belle façon de décourager ceux qui se drapent dans la religion pour distiller la haine.




« Israël gouvernera Gaza »

[Source : mondialisation.ca]

Par Manlio Dinucci

Dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC, le Premier ministre israélien, M. Netanyahou, a répondu comme suit lorsqu’on lui a demandé s’il pensait qu’un cessez-le-feu était possible à Gaza :

« Un cessez-le-feu serait une reddition face au Hamas. Ce serait une victoire pour le Hamas, ce ne serait pas plus envisageable qu’un cessez-le-feu ne l’aurait été pour vous après les attaques d’Al-Qaïda contre le World Trade Center ».

Interrogé sur la question de savoir qui devrait gouverner Gaza une fois la guerre terminée, M. Netanyahou a répondu :

« Israël sera responsable de la sécurité pendant une période indéterminée, car lorsque nous n’avons pas cette responsabilité, nous assistons à l’explosion de la terreur exercée par le Hamas ».

Le New York Times résume ainsi les propos de M. Netanyahou : « Israël gouvernera Gaza ».

En d’autres termes, Netanyahou annonce ouvertement le plan : prendre le contrôle de Gaza en transformant le territoire palestinien en territoire israélien. Cela est confirmé par le fait que les forces armées israéliennes ne se contentent pas de massacrer la population palestinienne, mais qu’elles rendent Gaza inhabitable pour les Palestiniens : dans la partie nord de la bande, elles ont déjà détruit plus de 30 % de tous les bâtiments. Le plan prévoit l’ouverture ultérieure d’un « corridor humanitaire » pour transférer les Palestiniens de Gaza vers le désert égyptien du Sinaï, puis de faire de même avec les Palestiniens de Cisjordanie.

Dans la mise en scène, le secrétaire d’État américain Blinken s’est rendu en Israël dans le but déclaré d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza, ce que Netanyahou a refusé. Derrière cette pièce tragique se cache la réalité. Un exemple pour tous : les bombes à guidage satellitaire d’une tonne, que les avions israéliens larguent sur les quartiers populaires palestiniens, sont fournies à Israël par les États-Unis.

Quant à « l’explosion terroriste du Hamas » qui, selon le Premier ministre, rend nécessaire la gouvernance de Gaza par Israël, Netanyahou oublie ce qu’il a lui-même déclaré lors d’une réunion de son parti en mars 2019 :

« Quiconque veut entraver la création d’un État palestinien doit soutenir le Hamas et transférer de l’argent au Hamas. Cela fait partie de notre stratégie : isoler les Palestiniens de Gaza des Palestiniens de Cisjordanie. »

Ces faits et bien d’autres (rapportés dans les 4 derniers épisodes de Grandangolo) montrent que les dirigeants israéliens et leurs services de renseignement n’ont pas été pris par surprise par l’attentat perpétré le 7 octobre par le Hamas, mais qu’ils l’ont fait pour mettre en œuvre leur plan. Nous sommes donc face à quelque chose de similaire à ce qui s’est passé aux États-Unis le 11 septembre 2001.

Manlio Dinucci

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 10 novembre 2023 à 21 h 30, sur la chaine italienne 262 Byoblu.

Texte original en italien.

Traduction : Mondialisation.ca

Vidé0 en italien :

Voir la vidéo en italien sur le site de byoblu.com :

Plusieurs images, extraits de vidéos, sont un véritable témoignage de la situation actuelle à Gaza (certaines images et vidéos ont des sous-titres en anglais).

La vidéo est également disponible sur Youtube :

La source originale de cet article est byoblu.com

Copyright © Manlio Dinuccibyoblu.com, 2023




Personne ne sauvera la France d’elle-même

[Source : rrn.media via zejournal.mobi]

Le Parlement envisage d’organiser une marche de soutien à Israël dans un contexte de montée de l’antisémitisme, mais ne pense même pas à réduire les tensions.

Pour l’instant, personne ne va résoudre le problème de la haine dans la société française. Face aux critiques croissantes à l’égard des actions d’Israël, les législateurs ont appelé à un grand rassemblement à Paris ce week-end.

« La République est en danger ; ses fondements mêmes sont attaqués. Il est temps de réagir, il est temps de retrouver ce qui fait la force de notre pays ; le respect des droits de l’homme et de la laïcité, pilier de notre modèle humaniste », indique la déclaration commune du président du Sénat, Gérard Larcher, et de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

Apparemment, c’est le même modèle humaniste qui a permis pendant des années de faire la sourde oreille à la mort de civils par le régime de Zelensky en Ukraine ou d’encourager l’exploitation des Africains. Tout comme aujourd’hui, ils ne mentionnent même pas les pertes énormes parmi les civils de la bande de Gaza — certaines nations sont tout simplement plus importantes pour eux que d’autres.

Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale

On veut organiser une marche entre le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg. Selon les parlementaires, tous ceux qui « se reconnaissent dans les valeurs de notre République et sont déterminés à les défendre » devraient y venir.

Tout cela au lieu de tenter de réconcilier des groupes sociaux opposés. Faire preuve de fermeté dans ses convictions et négliger un autre point de vue ne fera qu’aggraver le malentendu entre les forces pro-palestiniennes et pro-israéliennes dans la société.

C’est ainsi que le Parlement tente de répondre aux tensions croissantes dans la société. L’antisémitisme a en effet augmenté de façon exponentielle sur fond de conflit au Moyen-Orient : plus de 5 000 cas de haine ont déjà été enregistrés et près de 500 personnes ont été arrêtées par la police.

Mais dans le même temps, les députés sont attaqués par des militants pro-israéliens inquiets pour avoir désapprouvé les dirigeants de Tel-Aviv pour leur irresponsabilité dans leurs actions militaires.

La société française Dior a résilié son contrat de longue date avec la supermodel d’origine palestinienne Bella Hadid pour son soutien aux habitants de la bande de Gaza

Et tout cela alors que l’ONU condamne le meurtre de civils dans la bande de Gaza. Mais l’Élysée entretient des relations difficiles avec cette organisation : le gouvernement d’Élisabeth Borne n’a jamais répondu à la demande du secrétaire général suite aux plaintes des Français concernant les agissements de la police lors des manifestations.

La chanteuse israélienne Noa a annulé ses concerts en France « pour des raisons de sécurité ». Puisqu’elle prône la paix avec la Palestine et une cessation immédiate des hostilités, ce ne sont peut-être pas les Arabes « agressifs » qui l’inquiètent.

Pourquoi le Parlement français, dans un contexte de société polarisée et de conflits croissants, choisit-il une vision unilatérale de la situation ? Parce que la Cinquième République est un État dépendant.

Si Joe Biden le souhaite, son président de poche Emmanuel Macron et la moitié de l’assemblée ne verront pas un seul meurtre dans la bande de Gaza. Dès qu’il commencera à critiquer Tel-Aviv, les autorités françaises commenceront à faire de même.

La société française est malade de haine et a besoin d’aide. Mais les sénateurs et les députés montrent qu’ils n’y réussiront absolument pas.




Loto natal

Respectons l’ordre naturel : qui peut croire que toutes les vies se valent1 ?!
Au loto de la naissance, il y a les gagnants… et les perdants.
USA, Russie, Ukraine, Donbass, Israël, Palestine, Hamas, Yémen, Kivu, etc.
Dans chaque conflit, il y a les gentils et les méchants.

2

Lorsque j’ai dit à ma fille que j’allais écrire un texte sur la valeur des humains sa réponse immédiate fut « tu as raison, les organes, ça vaut des millions ».

Je reconnais bien volontiers mon absence d’objectivité, c’est ma fille, mais le fait est qu’elle a immédiatement tapé dans le mille, preuve que mon éducation a bien fonctionné.

Qui peut encore ignorer cette Vérité :

« Les vies humaines n’ont pas toutes la même valeur ! »

Tout ceci relève de l’ordre naturel pour un agnostique et du divin pour un croyant. Il serait fou de vouloir le remettre en question.

Pour autant, bien que « Vérité Universelle », celle-ci évolue en fonction de l’appartenance à telle ou telle caste. Raison pour laquelle l’humanité devrait se doter d’instances internationales mondialement reconnues et acceptées afin de mettre un peu d’ordre dans cette cacophonie.

Question de Jessie Pœur :

« Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que certains humains auraient peu ou aucune valeur ? »

Si vous désirez parvenir à un consensus sur la non-valeur d’un peuple, le plus simple est de pratiquer le génocide total. Hélas, il demeure relativement difficile à mettre en œuvre.

Il existe pourtant quelques exemples heureux dans l’histoire. Les Indiens d’Amérique ont été quasi totalement éradiqués par les ancêtres des États-Uniens (vous verrez dans la suite de mon texte que cela ne relève pas du « génocide », mais d’une espèce de « malentendu », d’un « concours de circonstances »).

Les rares survivants sont métissés ou alcooliques, ceci permettant de ne pas entretenir un conflit stérile. Nous avons ainsi pu confirmer cet adage de sagesse, « un bon indien est un indien mort ».

La valeur d’un humain est complexe à calculer et multifactorielle

Les paramètres sont quasi infinis. Cela va de votre lieu de naissance, de vos origines, de votre couleur de peau, de votre religion, de votre sensibilité politique et j’en passe.

C’est dire que tout le monde ne peut pas gagner à la loterie de la naissance et ce n’est que justice !

Imaginez un monde où tout être humain naîtrait avec un capital valeur identique et ce quelques soient ses différences. Mais quelle horreur !

C’est un peu comme si tout le monde possédait une Ferrari, celles-ci perdraient alors toute valeur et intérêt.

Dieu, ou moi-même, nous en préserve, ce n’est pas près d’arriver.

Afin de quitter la théorie, prenons un exemple simple concret, mais surtout consensuel.

Vous et moi — mon texte s’adresse à des Occidentaux éduqués avec un niveau de vie suffisant pour avoir du temps à perdre à me lire, et si possible blancs et chrétiens ou juifs (nul n’est parfait en ce monde) — donc vous et moi sommes tous d’accord pour dire que la vie d’un enfant irakien ne vaut quasi rien. Il suffit de le regarder, de voir où il vit, comment il est habillé, sa pauvreté et même sa crasse pour reconnaître cette évidence.

Attention, ne vous méprenez pas, ce n’est absolument pas une question de racisme ou je ne sais quel sentiment de supériorité, mais un simple constat confirmé par l’Histoire.

Franchement, qui songerait à accuser les USA de crime de guerre et de crime contre l’humanité lorsqu’il s’agit de centaines de milliers de civils sous-développés déchiquetés par leurs armes ?! Quel fou pourrait s’en offusquer ?

Les faits parlent :

La valeur d’un enfant irakien ne saurait dépasser le prix qu’un pédophile est disposé à mettre
pour passer un moment agréable entre amis, ou de ses organes.

Reconnaissez en revanche que le décès d’un seul et unique enfant en France lors d’un attentat terroriste n’est que barbarie et constitue un acte odieux totalement inacceptable.

Ici encore les faits parlent :

La vie d’un enfant occidental n’a pas de prix et il est de notre devoir de tout faire pour le sauver
et le greffer avec les organes prélevés sur un enfant irakien déchiqueté par une bombe occidentale.
Bombe dont le seul objectif est de préserver la démocratie et les droits de l’homme

face aux barbares !

Complexité et variabilité

Même s’il ne fait aucun doute qu’un pauvre, d’une autre religion, d’une autre couleur et qui plus est d’un pays lointain et sous développé ne vaut rien, justice oblige, sa valeur peut varier.

Je ne parle pas de sa valeur marchande en tant que viande pour pédophile en mal d’exotisme.
Le fait est qu’un bébé blanc européen aura une valeur argus largement supérieure à un bébé basané quand bien même il y aurait des frais d’importation sur plus de 10 000 km.

Ben oui, la valeur d’un bébé irakien réduit en soupe sanguinolente sous les chenilles d’un char Abrams, 9 millions de dollars pièce, est nulle.

Pourtant ce même bébé « abattu sauvagement par un terroriste » lors d’un attentat sur le sol français aura une valeur infiniment supérieure, bien que demeurant moindre, encore heureux, à la valeur d’un bébé autochtone.

Question de point de vue ou de lieu.

Prenons quelques exemples.

Le Président Macron3 a tweeté le 23 novembre 2022.

« Des bombardements massifs ont eu lieu aujourd’hui contre l’Ukraine, laissant une grande partie du pays sans eau ni électricité. Toute frappe contre des infrastructures civiles constitue un crime de guerre et ne peut rester impunie. »

Il est bon de rappeler des évidences et j’approuve totalement notre grand monarque. Quel monstre sans cœur aurait à dire le contraire ?

Le Point avec l’AFP nous apportait des précisions :

« Nouveaux bombardements en Ukraine : des morts à Kiev, Lviv sans électricité.
De nouvelles frappes ont touché les villes de Kiev et de Lviv ce mercredi. Au moins trois victimes et six blessés ont été dénombrés dans la capitale4. »

Quelle horreur !

De sont côté, le média pro-russe Donbass-Insider, donc anti-forces-du-bien osait publier le 5 décembre de la même année :

« L’armée ukrainienne tue 20 civils en cinq jours lors de bombardements délibérés des villes du Donbass5. »

Bien entendu vous ne verrez aucun média occidental et encore moins notre Président, relayer, s’horrifier et parler de « crime de guerre ».

En premier lieu parce que les gentils ne ciblent jamais de civils, mais surtout parce que ces civils du Donbass n’ont aucune valeur humaine. Les Russes sont les seuls responsables de leur décès !

Vocabulaire

Quand les méchants tuent des gentils, c’est soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité !

Si ces méchants ne sont pas membres d’une armée constituée reconnue comme telle par les gentils alors « ces méchants ne sont pas des soldats, mais des terroristes ». Notons que lorsque les méchants sont très très méchants comme Poutine, il est possible de nommer « terroristes » les soldats de l’armée du méchant.

Rappelons que le vocabulaire est déterminé par les vainqueurs, ainsi les résistants durant la Seconde Guerre mondiale étaient nommés « terroristes » par le gouvernement français et ce n’est qu’après la victoire du camp du bien que l’on a pu les nommer « résistants ».

Notons que les terroristes du Hamas se nomment « résistants » ou « combattants » entre eux, mais nous ne sommes pas dupes, ils n’ont rien de soldats.

Qu’importe le passé

Le sous-homme est et demeure un sous-homme.

Vouloir comprendre les intentions de ces barbares n’a pas de sens, on peut même dire que c’est criminel.

« Tu vas pas nous faire chier avec les prétendus crimes commis pendant des années par les gentils et nous expliquer que cela aurait pu finir par énerver les méchants, rien ne peut excuser leur barbarie passée, présente et future, leurs actes sont inexcusables, point final ! »

Question de Laure Agéklat :

« Vous laissez entendre que les donbassiens ne valent rien, comment arrivez-vous à cette conclusion ? »

Prenons l’Ukraine, qu’importe le fait qu’une guerre civile faisait rage depuis 2014, qu’importent les autorités ukrainiennes ciblant et tuant des civils ukrainiens russophones dans le Donbass, qu’importent les autorités de l’époque rappelant que ces habitants étaient des sous-hommes. Tout ceci ne justifie en rien l’intervention de l’odieux Poutine.

Un article de The Conversation6 de juin 2020 donc 20 mois avant l’invasion barbare russe.

« Le conflit qui oppose depuis plus de six ans l’armée ukrainienne régulière aux deux républiques séparatistes autoproclamées — la République populaire de Lougansk (LNR) et la République populaire de Donetsk (DNR) — soutenues par la Fédération de Russie a fait plus de 13 000 morts, dont plus de 3 000 civils et 1,5 million de déplacés. Le cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk II signés en 2015 est violé quotidiennement et les affrontements continuent de faire des victimes chaque semaine. »

Cette réalité était déjà affirmée le 24 octobre 2014 par l’ancien Président ukrainien Petro Porochenko7 :

« (en parlant des russophones) Nous aurons du travail, eux -non ! Nous aurons les retraites, eux -non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux -non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves ! Parce qu’ils ne savent rien faire. Et c’est comme ça, et précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre8 ! »

Soyons de bonne foi un petit instant.

Combien de français connaissaient les mots Donbass, Donetsk ou Lougansk avant l’immonde attaque des Russes ?

Qui était capable de placer précisément l’Ukraine sur une carte avant l’invasion russe ?

Ceci est une preuve de plus que les russophones ne valaient et ne valent strictement rien !

Si compteur d’horreurs, il y avait, ce n’est que simple rhétorique, vous en conviendrez. Nous savons que seuls les Russes en commettent, pas les Ukrainiens, alors ce compteur ne saurait débuter avant « l’invasion russe », l’avant ne comptant pas, car ce n’était que l’œuvre des gentils.

Prenons aujourd’hui l’exemple d’Israël.

Qu’importe le fait qu’ils aient chassé les squatteurs palestiniens en 1948. qu’importe qu’ils n’aient cessé d’étendre légitimement leur territoire en récupérant leur dû, qu’importe le fait que Gaza soit une prison à ciel ouvert pour protéger Israël du terrorisme barbare, qu’importe que les palestiniens n’aient aucune perspective d’avenir en Palestine, et qu’importe que la majorité écrasante de morts civiles depuis 1948 soit largement supérieure chez les palestiniens…

On ne peut débusquer le méchant d’un conflit en comptant le nombre de morts civiles. La preuve en est que les alliés ont largement tué des civils japonais, irakiens, vietnamiens ou allemands et j’en passe quand nul ne nie que les victimes vivaient dans des pays gouvernés par les forces du mal.

La fin justifie les moyens, qu’importe les millions de civils du mauvais côté de l’échiquier qui en payent le prix.
Ce n’est que justice, les méchants n’avaient qu’à bien se tenir !

Question de Jean Neymar :

« Il n’est pas possible de supposer que les civils palestiniens n’auraient pas ou peu de valeur sans éléments probants ! »

Même s’il y a factuellement largement plus de morts côté palestinien, c’est de leur faute, ils n’avaient qu’à être du côté du bien ou se révolter comme l’a rappelé si justement le Président Herzog9.

Aujourd’hui la seule chose qui compte c’est l’horrible attentat terroriste perpétré par le Hamas qui a provoqué des centaines de morts parmi les Israéliens, il n’est nullement question de décompte et de « avant » !

L’ONU10 indique qu’entre 2008 et 2020, le conflit aurait fait 251 victimes israéliennes et 5590 palestiniennes.

Ramené à la population française, cela reviendrait à 1700 morts côté israélien et 185000 côté palestinien. Bon oui, et alors ?

Non seulement l’avant ne compte pas, mais il en est de même de « l’après » dans les décomptes.

Si l’on en croit les autorités palestiniennes, des menteurs par nature, il y aurait au 4 novembre11 9400 morts dont 3900 enfants après le début des représailles, versus 1400 chez les Israéliens depuis le 7 octobre.

Ramené à la population française, cela reviendrait à 9 900 morts israéliens
et 312 000 palestiniens depuis le 7 octobre !

Bien entendu, comme pour l’Ukraine, les méchants mentent toujours, c’est bien connu.

Ouest-France titrait :

« Guerre Israël-Hamas : 9 000 ou 2 000, derrière les chiffres du Hamas, combien de civils morts à Gaza ? ».

Bon si on regarde les vidéos des bombardements et les quartiers totalement rasés, on peut effectivement douter de 9000 morts dans une des zones les plus densément peuplées de la planète et où les civils ne peuvent pas fuir, toutes les frontières étant bouclées.

Qui est la source de Ouest-France ?
Michel Goya, ancien militaire, auteur de nombreux ouvrages dont le blog « la voie de l’épée12 »
(voie avec un « e » et non un « x ») qui suppose, sans la moindre preuve, que ces données sont fausses.
Ce même Michel Goya déclarait en février 2022 :
« Guerre en Ukraine :  Les Russes pourraient atteindre leurs objectifs en une ou deux semaines, il estime que l’armée ukrainienne ne pourra pas vraiment faire le poids face à l’offensive russe. »,
puis en mars 2022 :
« Guerre en Ukraine : À ce rythme, les Russes n’ont plus de missiles dans trois semaines13 ».

Bizarrement, 19 mois plus tard ils en ont encore.

Bref, les 9000 ne seraient que mensonges, mais « que » 2000, tandis que les 1400 ne seraient que pure vérité sous-estimée.

Dernier point, aussi bien Netanyahou que Zelenski n’ont aucun intérêt à mentir sur le nombre de morts civils qu’ils auraient provoqué dans le camp adverse, car les forces du bien ne peuvent pas commettre le moindre crime de guerre, mais uniquement des dommages collatéraux.

Pertes civiles dont la responsabilité incombe exclusivement au camp du mal.

Celui-ci a quant à lui intérêt à cacher ses méfaits étant donné que chaque civil tué relève exclusivement du crime contre l’humanité.

Donc que ce soit 1 000, 2 000 ou 9 000, on s’en moque, nous savons bien que les vies palestiniennes n’ont pas la même valeur que les vies israéliennes.

Quelle perte de temps dans ces débats stériles à balancer des évidences…

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère

C’est pourtant simple à comprendre, « les victimes israéliennes (ou ukrainiennes) le sont par des terroristes, des monstres, des barbares, des non-humains. Ils n’hésitent pas à faire cuire un bébé encore vivant dans un four14. » (L’histoire ne dit pas s’ils ont utilisé une cuisson traditionnelle ou à chaleur tournante additionné d’herbes de Provence ou de basilic14b.)

Publication sur le site TF114c au 31 octobre et mise à jour le 2 novembre :

« Une rumeur partie du président d’une ONG israélienne qu’aucun élément probant ne permet de confirmer à ce stade.

Mise à jour du 02/11 : ajout de la déclaration du chef d’équipe de l’organisation ZAKA.

Pendant que la guerre fait rage dans la bande de Gaza, les horreurs perpétrées le 7 octobre dans des kibboutz israéliens continuent d’être documentées.

Dans ce flot d’informations, des tweets vus entre 2 et 15 millions de fois, constate TF1info ce mardi, évoquent le meurtre d’un nourrisson, des suites de brûlures provoquées par un four, ce dont s’émeuvent aussi des responsables politiques français, dénonçant un crime. Pour autant, l’information ne se fonde sur aucune preuve
les journalistes israéliens qui ont enquêté sur cette accusation parviennent tous à la même conclusion : celle-ci n’est fondée sur aucun élément probant ni aucun témoignage fiable recueilli sur place. Un journaliste du quotidien Haaretz, Chaim Levinson, explique dès le lendemain avoir « vérifié » la teneur des faits relatés. Il est affirmatif : cela « ne s’est pas passé ». »

Toute ressemblance avec les bébés koweïtiens jetés des couveuses par les troupes irakiennes ne serait que pure coïncidence.

« Les faux bébés koweïtiens.

Montage. Pour faire accepter la guerre du Golfe, on invente un massacre de nouveau-nés14d. »

Tandis que les victimes palestiniennes (ou du Donbass) l’ont bien cherché, elles sont uniquement les victimes du Hamas (ou de Poutine) qui les utilise comme bouclier humain et elles n’avaient qu’à chasser le Hamas (ou Poutine). Bien fait pour leur gueule !

Tandis que les victimes palestiniennes (ou du Donbass) l’ont bien cherché, elles sont uniquement les victimes du Hamas (ou de Poutine) qui les utilise comme bouclier humain et elles n’avaient qu’à chasser le Hamas (ou Poutine). Bien fait pour leur gueule !

Le Président israélien Herzog l’a très bien expliqué lors d’une intervention :

« Ce n’est pas vrai, cette rhétorique selon laquelle les civils n’étaient pas au courant, n’étaient pas impliqués, c’est absolument faux. Ils auraient pu se soulever contre ce régime maléfique qui a pris le contrôle de Gaza lors d’un coup d’État15. »

Passons donc à l’acte pour nous venger, mais, en légitime défense :

“Israël — Hamas : Tsahal frappe une ambulance à Gaza, le patron de l’ONU « horrifié »16

“L’armée israélienne a confirmé cette attaque, qui visait selon elle le Hamas. Dans un communiqué, Tsahal a déclaré avoir « frappé une ambulance qui a été identifiée par les forces comme étant utilisée par une cellule terroriste du Hamas à proximité de leur position dans la zone de combat ».”

Mais comment faire autrement ?!

Quand les civils de castes inférieures sont visés, ils sont, au mieux, des victimes collatérales ou des boucliers humains utilisés par les barbares (ce qui est aussi une triste réalité).

En revanche quand les morts sont du côté des bons humains, ils sont victimes de barbarie.

J’espère qu’à force ça commence à rentrer sinon je vous invite à regarder Cnews ou BFM 24 h/24.

Les USA n’ont pas été condamnés pour crime de guerre ou crime contre l’humanité pour avoir lancé deux bombes atomiques sur le Japon. Ni pour avoir largué des tonnes de bombes incendiaires sur Berlin ou sur Tokyo la nuit du 9 au 10 mars 1945, tuant ainsi 95 000 civils en une seule nuit, la cible des bombardements n’étant pas militaire !

Les croque-monsieur n’avaient qu’à se révolter contre leurs dictateurs respectifs et rien ne serait arrivé.

Deux poids, deux mesures de bon sens, quand cinq (5) morts (et non 95 000) sur un marché en Ukraine « à cause de Poutine » relèvent bien évidemment du « crime contre l’humanité ».

(20 000 civils japonais durant la 2e guerre mondiale valaient moins qu’un seul civil ukrainien.)

La faute aux religions ?

Il faut être un idéaliste pour affirmer que les religions seraient à l’origine des conflits humains.

Même si elles sont souvent présentes, l’être humain n’a pas besoin d’un Dieu pour être manipulé et tuer son prochain.

Pour qu’un humain en vienne à tuer un autre et pouvoir continuer à dormir, il est indispensable de le déshumaniser. C’est d’ailleurs un gros problème de l’état major, une majorité de soldats ne tirent pas pour tuer.

Il est impossible de se lancer dans un conflit sans préparer auparavant sa population.

« L’autre est un sauvage, un monstre, un non humain, il est dangereux,
il nous menace, c’est lui ou moi, il faut le tuer. »

Ce qu’il y a de « bien » dans le conflit israélo-palestinien c’est que les autorités palestiniennes n’ont rien à faire pour monter leur population contre les israéliens, ceux-ci s’en chargent avec brio.

Qui pourrait croire qu’Israël sortirait vainqueur des représailles alors qu’ils ne font que fabriquer du ressenti, de la haine et du désespoir parmi les survivants. Chaque mort fabrique de nouveaux soldats, pardon de nouveaux terroristes. Même le plus pacifique des pacifiques ne peut que prendre les armes en voyant sa nièce déchiquetée par une bombe sur un hôpital ou une école, quand bien même des combattants du Hamas s’y cacheraient.

Si l’objectif des autorités israéliennes était de maintenir la population israélienne dans la peur et une guerre perpétuelle, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Qui peut croire que la communauté internationale et les pays arabes autoriseront l’éradication de tous les Palestiniens, pour la « paix », unique méthode pour ne plus fabriquer de terroristes.

Mais revenons à nos moutons, il est évident que l’argument marketing religion est important, car « efficace » pour fabriquer peur et haine, mais pas forcement nécessaire.

Dans une guerre de gang entre deux quartiers le motif est souvent uniquement territorial.

À l’échelle d’un pays, nous pourrions aussi citer la guerre de Sécession durant laquelle on a fait croire à la population du nord que c’était un combat pour la liberté et la fin de l’esclavage alors que la motivation des tireurs de ficelle était essentiellement économique, concurrence déloyale oblige.

Rassurez-vous, si demain il n’y avait plus de religions ou une religion unique croyez bien que cela n’aurait strictement aucun impact et que l’être humain « juste » continuerait à faire des guerres « justes » et à tuer d’autres humains méchants dont la vie n’a pas de valeur.

Nous ne sommes pas des sauvages !

Attention, nous sommes les gentils et en tant que gentils nous devons le montrer à nos concitoyens.

Les organisations humanitaires sont présentes sur place ainsi que des missions de l’ONU qui ne font pas de différences entre les victimes.

Citons la parole de la France qui a dit « la guerre c’est pas bien, il faudrait arrêter ». Si après vous n’êtes pas fiers, c’est à désespérer.

La France a d’ailleurs dépêché au large de Gaza son porte-hélicoptères Tonnerre, hou que ça fait peur, afin de « secourir des victimes17 ».

Pour l’instant, il n’accueillerait aucun patient et sa capacité serait de deux (2) blessés par manque de personnels (probablement terrassés par le Covid), la faute à pas de chance !

Des mauvaises langues disent aussi que les Israéliens n’autoriseraient pas la France à accueillir des blessés.

Il faut dire que même la frontière entre l’Égypte et Gaza est fermée, empêchant toute fuite, même des victimes.

« Le loto de l’espoir ! »

« Ne désespérerons pas, un grand loto animé par BHV va être organisé
le jeudi 23 novembre à l’occasion de Thanksgiving,
journée pour remercier Dieu de sa bonté et de ses largesses.
Un tirage au sort désignant l’enfant palestinien qui aura le droit d’être sauvé sera organisé ce jour. »

Mais attention, pour des raisons morales évidentes, tout le monde ne pourra pas participer.

Un tri sera fait sur des critères objectifs et humanistes :

  • Maximum 6 ans, au-delà c’est un terroriste du Hamas.
  • Chance de survie supérieure à 90 % sinon ça vaut pas le coup.
  • Visage non déchiqueté, c’est pas télégénique.
  • Une tête d’Occidental pour éveiller l’empathie.
  • Un membre arraché est un plus, c’est toujours sympa un enfant avec un bout de jambe qui pendouille puis en fauteuil roulant.

Toutes les chaînes de télé sont conviées à retransmettre l’opération, coût estimé à 8 millions d’euros. Tout sera filmé, de l’extraction par l’armée au péril de leur vie, hélitreuillage, trajet jusqu’au bateau avec la machine qui fait beep reliée au petit malheureux, et les médecins qui se battent pour ne pas qu’il meure durant le trajet, l’opération avec la terrible attente, et enfin le réveil « il est sauvé » !

Témoignage en live :

« Je remercie les médecins français, sans eux je ne serais plus là aujourd’hui. »

… Et au bout d’une semaine, on le renvoie chez lui, pardon il n’a plus de chez lui, bon on le renvoie chez le.. Là-bas, les cendres de sa famille étant déjà dispersées par le vent, il pourra leur dire au revoir et les rejoindre au plus vite.

Ceci est la preuve que le camp du bien est composé de gens… biens. D’aucuns pourraient dire qu’il faut butter ces enfants, car ils deviendront terroristes en vieillissant.

Théorie dont certains doutent, je ne sais pas pourquoi cet enfant sans avenir, dans une zone désolée, sans eau, nourriture, éducation, ou électricité et dont toute la famille a été victime collatérale pourrait en vouloir injustement à Israël et devenir à son tour terroriste ?! Raisonnement oh combien étrange quand on sait que son malheur est entièrement imputable au Hamas et à l’inaction des siens.

Notez qu’il y aura un ou deux autres enfants sauvés par la suite lors d’autres lotos, mais je ne peux pas vous révéler le déroulé pour des raisons évidentes de suspens et d’audimat.

Tout ce que je peux vous dire c’est que pour le 2e tirage au sort, l’enfant décédera quelques jours après l’opération, mais tout en ayant pu dire auparavant face caméra :

« Je n’en veux pas au pilote de drone israélien qui a lancé sa bombe en buvant son whisky et en grignotant des cacahuètes avant d’emmener son fils au judo. Je remercie la France pour tout ce qu’elle fait pour notre peuple et je suis certain qu’un jour Israéliens et Palestiniens seront unis main dans la main ».

Là le sauvage crève et la caméra se tourne doucement vers le soleil couchant, clap de fin, puis pub pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’obésité.

Les voix de la sagesse et du bon sens ?

Céline Pina, politicienne et éditorialiste sur Cnews, a fait un rappel intéressant18 :

« Le crime contre l’humanité et les crimes de guerre c’est pas une question de degré, c’est une question de nature, autrement dit une bombe qui explose et qui va détruire et qui va faire des dégâts collatéraux tuera sans doute des enfants »

« MAIS CES ENFANTS NE MOURRONT PAS EN AYANT L’IMPRESSION QU’EN FACE D’EUX L’HUMANITÉ A TRAHI TOUT CE QU’ILS ÉTAIENT EN DROIT D’ATTENDRE. »

« Là ce qui est horrible c’est d’imaginer ces enfants qui avaient huit, neuf, dix ans, ces femmes, ces, qui sont partis en emportant comme dernière image une image d’inhumanité, d’atrocité et de mépris de ce qu’ils sont, heu, c’est là où se niche le crime contre l’humanité, la négation absolue et je pense que l’on aurait intérêt à l’expliquer beaucoup plus parce que sinon le règne de l’émotion met des signes “égal” entre toutes les victimes.
La manière dont ils ont été tués, elle, elle est différente et elle, elle parle de notre inhumanité ou de notre humanité. 
»

Céline Pina et son approche humaniste à propos des soignants non vaccinés :

« Je pense qu’on parle de 2000 personnes sur une population qui se chiffre en milliers et en milliers de personnes. Donc là, on a quand même à faire, j’allais dire, au fond de cuve. »

« Si vous avez des gens qui sont incapables de comprendre cela, y compris des médecins, mais mieux vaut qu’ils ne soient pas à l’hôpital… En plus, là-dessus, il y a quand même un consensus médical aujourd’hui et qui a eu lieu tout de même très vite sur ces questions de vaccination19. »

Nous pourrions citer aussi le député européen Bernard Guetta membre de la commission des Affaires étrangères du parlement sur LCI20.

« Un massacre, tout massacre, même abominable, même de 10 000, de 15 000 ou 20 000 personnes, ce n’est pas un génocide, un génocide ce n’est pas une question de nombre de morts, le génocide c’est une volonté d’exterminer un peuple dans son entier. »

Dimanche 5 novembre, 10 h 27 Georges Bensoussan historien sur CNEWS21.

« Le terme de génocide (NB qui serait perpétré par Israël) est d’une absurdité absolue. »

« Les Israéliens n’ont pas le choix, s’ils veulent détruire militairement le Hamas, ils sont obligés de tuer des civils parce que malheureusement le Hamas se sert d’eux comme d’un bouclier humain. »

(NB : Je rappelle à mes fidèles lecteurs que les civils ukrainiens tués par les troupes russes sont exclusivement victimes de crimes de guerre et ne servent JAMAIS de bouclier humain, car c’est l’apanage des enculés, donc des Russes et non des Ukrainiens.)

« Quand les Israéliens tirent, visent le Hamas et tuent malheureusement des enfants, ils tuent les enfants en dépit de leur volonté, le Hamas tue des enfants volontairement. »

La quantité ne serait donc pas une donnée objective pour parler d’épuration ethnique, de crime de guerre ou de génocide.

Cela a été confirmé le 5 novembre par le ministre israélien chargé du patrimoine22.

« Au journaliste qui lui demandait à la lumière de ses propos si la solution serait à ses yeux de larguer “une sorte de bombe nucléaire sur toute la bande de Gaza, la raser et tuer tout le monde”, le ministre a répondu : “c’est une option” »

« Il avait également indiqué, dans la même interview, être favorable à la reprise du territoire de Gaza par Israël, évoquant un déplacement forcé des Palestiniens : “[Ils] peuvent aller en Irlande ou dans le désert, les monstres de Gaza devraient trouver une solution par eux-mêmes.” »

Celui-ci a par la suite parlé de « rhétorique ».

Le Premier ministre a été intraitable, à la limite de la violence, et l’a immédiatement suspendu de ses fonctions (attention, pas viré, chacun peut faire de petites bourdes). Certains complotistes imaginent que tout ceci était planifié et avait pour but de tester les réactions de la population suite à cette proposition somme toute séduisante.

Qui pourrait mettre en doute que ses déclarations relevaient de l’hypothétique, d’autant plus qu’Israël n’a pas la bombe comme tout le monde le sait, n’ayant signé aucun traité en ce sens.

Question de notre ami basque Hypnos Tisé :

« Comment distinguer une légitime défense, des dommages collatéraux, du crime de guerre et du génocide ? »

Prenons donc l’exemple de « l’autoroute de la mort23 ». Les Américains qui bombardent l’autoroute entre l’Irak et le Koweït faisant entre 10 000 et 25 000 morts, hommes, femmes et enfants le font donc « en dépit de leur volonté », cela ne constitue ni un crime contre l’Humanité, ni un crime de guerre.

Elles ne sont QUE des victimes collatérales pour la simple raison que lorsque Georges Bush père ou ses généraux l’ordonnent ils n’ont certainement pas le « mépris de ce qu’ils sont » ni la moindre « volonté génocidaire ». Ils ne font que tuer des milliers d’enfants « en dépit de leur volonté ».

Vous savez comme dans les films de gangsters où le tueur annonce à la future victime :

« je n’ai rien contre toi, je fais juste mon job ».

Nous pourrions en dire de tous les autres massacres, des centaines de milliers de morts « non méprisantes et non génocidaires » perpétrées par les Américains depuis le début du 20e siècle.

En revanche si Poutine envoie une bombe sur un marché, voir même sur une ambulance qui serait utilisée aussi par des troupes ukrainiennes, alors là c’est en toute logique un crime de guerre, car dans sa tête de malade génocidaire aucun doute que, « un bon ukrainien, c’est un ukrainien mort ». Il y a volonté évidente de tuer des civils innocents et de commettre un crime de guerre et un génocide.

L’IN-TEN-TION!!!

Accuser le Hamas de crime de guerre ou de crime contre l’humanité affirme que le Hamas veut éradiquer tous les juifs pour ceux qu’ils sont et non comme on massacrerait des ennemis militairement, avec des dommages collatéraux.

L’explication fournie est limpide et pleine de bon sens.

Si d’aventure les palestiniens avaient été expulsés manu militari de leurs terres en 1948 du fait de l’invasion des inuits animistes alors leur volonté ne serait pas de combattre les inuits voleurs de leurs terres, mais d’éradiquer les animistes inuits dans un crime contre l’humanité et une volonté génocidaire.

Israël de son côté n’ayant aucune volonté génocidaire, ni aucune volonté d’épuration ethnique (débarrasser un territoire de tous ses autochtones), mais uniquement protéger ses ressortissants, il ne saurait être accusé de crime de guerre ou de volonté génocide en usant de légitime défense.

Vous avez bien compris j’espère :

« Qu’importe le fait, c’est l’intention qui compte et le camp du bien n’a que de bonnes intentions,
à la différence des barbares. »
« Le camp du bien ne peut donc jamais être à l’origine de crimes de guerre. »
« Il n’est donc pas possible de condamner sur les faits ou sur les actes perpétrés par les gentils ! »

Que dit le droit international24 ?

Précisons d’abord que c’est des conneries inventées par des gauchistes cherchant à donner un sens à leur triste vie.

« Protection de la population civile.

Protection de la population civile dans les conflits armés internationaux.

Protection générale de la population contre les attaques.

  • La population civile ne peut pas faire l’objet d’attaque ; les attaques et actes de violence dont le but principal est de répandre la terreur sont interdits (GPI art. 51.2).
  • Les attaques qui vont frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes ou des biens civils sont interdites. Il s’agit notamment d’attaques qui ne sont pas dirigées contre un objectif militaire déterminé, celles qui utilisent des méthodes ou moyens de combat qui ne peuvent pas être dirigés contre un objectif militaire déterminé ou dont les effets ne peuvent pas être limités (GPI art. 51.4).
  • Les attaques de représailles ne peuvent pas être dirigées contre la population civile (GPI art. 51.6).
  • La population civile ne peut pas être utilisée pour dissimuler ou mettre à l’abri d’attaques des objectifs ou des opérations militaires ».

(N. B. Précisons que si un des camps se comporte en barbare cela n’autorise pas l’autre camp à faire de même en disant « c’est lui qui a commencé, il a triché alors moi aussi ! »)

Glossaire Times Of Israël

Juif :

« Le terme désigne toute personne qui professe la religion monothéiste judaïque… Mais l’on peut être juif athée, c’est-à-dire être juif par son ascendance sans croire au Dieu de la Bible. »

Sémite :

« Aujourd’hui les peuples qu’on qualifie de sémites sont essentiellement les juifs et les Arabes.

Un antisémite désigne une personne spécifiquement hostile aux juifs. »

Sioniste :

« Le sionisme dérive de la “Sion” biblique qui désigne Jérusalem ou le peuple juif. Exilé et dispersé, le peuple juif nourrit l’espoir de retourner en Palestine. Cette espérance est constitutive de la religion juive qui y voit une rédemption.

Un antisioniste se dit d’une personne qui s’oppose à l’existence de l’État d’Israël. »

Pour autant25 :

« Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, s’est alarmée de l’augmentation d’actes antisémites en France depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas et estime que l’antisionisme (N. B. S’opposer à l’existence de l’État israélien) est une forme d’antisémitisme. »

« … a conduit le député LREM Sylvain Maillard à faire une suggestion qui n’est pas passée inaperçue : déposer une résolution ou une proposition de loi pour que l’antisionisme soit reconnu comme un délit, au même titre que l’antisémitisme. Mais l’idée ne fait pas l’unanimité, loin de là. Mardi matin, Emmanuel Macron lui-même a estimé qu’il ne pensait “pas que pénaliser l’antisionisme soit une solution”. »

« Encore aujourd’hui, certaines organisations, comme l’Union juive française pour la paix (UJFP26), se disent “antisionistes”.

Dans un communiqué publié mardi, l’UJFP explique “refuser la séparation des Juifs du reste de l’humanité” et condamne “l’apartheid” qui a cours en Israël, ainsi que le “nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens” opéré pour permettre la création de cet État27. »

NB : De fait les juifs antisionistes seraient donc des antisémites et auraient pour projet leur propre éradication. Comprenne qui pourra !

Définition légale du génocide28

« Article 211-1

Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :

  • atteinte volontaire à la vie ;
  • atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
  • soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
  • mesures visant à entraver les naissances ;
  • transfert forcé d’enfants. »

La charte du Hamas29, chapitre 16 précise

« 16. Le Hamas affirme qu’il s’oppose au projet sioniste, et non pas aux Juifs en raison de leur religion. Le Hamas ne lutte pas contre les Juifs parce qu’ils sont juifs, mais il mène la lutte contre les sionistes qui occupent la Palestine. En réalité, ce sont les sionistes qui assimilent constamment le judaïsme et les Juifs à leur projet colonial et à leur entité illégale. »

« 17. Le Hamas rejette la persécution de tout être humain ou mise en cause de ses droits nationaux, religieux ou communautaires. Le Hamas estime que le problème juif, l’antisémitisme et la persécution des Juifs sont des phénomènes fondamentalement liés à l’histoire européenne et non à l’histoire des Arabes et des musulmans ou à leur héritage.
Le mouvement sioniste, qui a pu avec l’aide des pouvoirs occidentaux occuper la Palestine, est la forme la plus dangereuse de l’occupation colonialiste qui a déjà disparu du reste du monde et doit disparaître de la Palestine. »

Le nettoyage ethnique30

Bien que non reconnu en droit international, l’ONU précise que le nettoyage ethnique est :

« … une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ».

Plan du ministère du renseignement israélien31 ?

Le ministère israélien du Renseignement aurait rédigé un document secret de dix pages diffusé par WikiLeaks, qui fournirait la marche à suivre pour expulser la population palestinienne de Gaza vers le nord du Sinaï, en Égypte.

  1. « Ordonner aux civils palestiniens de quitter le nord de Gaza avant les opérations terrestres.
  2. Opérations terrestres séquentielles du nord au sud de Gaza.
  3. Les routes traversant Rafah doivent rester dégagées.
  4. Établir des villes de tentes dans le nord du Sinaï et construire des villes pour réinstaller les Palestiniens en Égypte. »

Selon Local Talk32

« Le document de dix pages est daté du 13 octobre et comporte le logo du ministère du Renseignement dirigé par la ministre Gila Gamliel du Likoud. Un responsable du ministère du Renseignement a confirmé à “Local Talk” qu’il s’agit d’un document authentique, qui a été distribué au système de sécurité au nom de la Division politique du ministère, et “n’était pas censé parvenir aux médias. »

Libération33 a précisé :

« Selon l’agence AP, le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a minimisé sa portée en le qualifiant d’exercice hypothétique. »

Agence Nova News34, le 10 octobre :

« L’armée israélienne a appelé les Palestiniens à quitter la bande de Gaza par le passage de Rafah, à la frontière avec l’Égypte. Le colonel Richard Hecht l’a déclaré aux journalistes. “Le terminal de Rafah est toujours ouvert. Je conseille à tous ceux qui peuvent sortir de le faire”, a déclaré l’officier. Ces derniers jours, c’était le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, pour suggérer aux Palestiniens de partir de Gaza. »

Et les autres peuples massacrés, on s’en tape ?

Question de Kelly Diaute :

« Vous parlez beaucoup des donbassiens ou des palestiniens, cette démarche n’est-elle pas suspecte ou complotiste, pourquoi ne pas aborder par exemple le Yémen ou le Kivu ? »

Je ne peux que vous remercier de cette question qui enfonce le clou et prouve que des humains sont sans la moindre valeur.

Qui a une petite idée de la position géographique du Yémen, qui a déjà entendu le mot Kivu ?

Donc d’une certaine manière vous avez raison, ceux-ci valent encore moins que les victimes citées dans ce texte et nous n’en avons strictement rien à foutre qu’ils crèvent dans une totale indifférence.

Yemen:

“Selon les calculs de l’ONU, la guerre au Yémen avait déjà fait, à la fin de 2021, près de 400 000 morts, et détruit une grande partie du pays35.”

La raison en est que c’est un conflit entre « arabes » dont les tireurs de ficelles sont à minima l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, donc on s’en tape. De plus il y aurait 3 méchants, ce qui n’est pas possible, car l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis sont de gentils partenaires des USA.

Kivu :

« Comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?

Sur les cendres du génocide rwandais, la seconde guerre du Congo éclate en 1998 dans la région des Grands Lacs à l’est du Congo. 9 pays africains sont impliqués : l’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. »

« Le bilan est lourd : 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries.

Les populations ne meurent pas sous le coup de mortiers. Elles meurent majoritairement de maladies, et de famine. Les armes de guerre sont le viol et la destruction du tissu social.

Pour l’exploitation du coltan, on épuise les populations locales, on les appauvrit, on les viole, on les incite à partir. On détruit les infrastructures sanitaires et la moindre pathologie devient mortelle.

Le coltan est un gravier noir dans la boue au poids économique très lourd. 80 % des réserves mondiales sont ici. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Indispensable pour la construction de tablettes et smartphones.

La ruée vers le coltan est menée par les grandes multinationales lointaines, les mafieux, les dictateurs des pays voisins36. »

Vous comprenez donc pourquoi ils ne valent rien, car, de un c’est des africains, et de deux, business is business.

Les Indiens d’Amérique

Je fais de mon mieux pour expliquer, car certains s’obstinent à ne pas vouloir comprendre.

N’étant pas juriste, je me base ici sur les déclarations véhiculées par la presse occidentale, mais aussi sur l’histoire du monde.

À croire ces intervenants, nous pourrions déduire que si Hitler est coupable d’avoir ordonné et commis un génocide des juifs, ce n’est pas une question de quantité.

L’horreur quantitative d’un massacre n’aurait pas à rentrer en ligne de compte.

Nous en avons une preuve, car les présidents américains n’ont jamais été poursuivis par un tribunal international pour crime de guerre ou génocide alors que la réalité des massacres perpétrés n’est pas discutée.

Quand bien même 100 juifs auraient été tués par les nazis, c’eût été de nature suffisante à qualifier l’acte de génocidaire, car l’intention était présente.

Pour les Indiens d’Amérique, il serait logique de mener le même raisonnement. Ici encore, point de tribunal, point de condamnations même symboliques ou à titre posthume.

Juste quelques excuses bien timides :

« Il a fallu attendre avril 2009 pour qu’un début de repentance soit officiellement exprimé. Et encore : ces excuses n’ont pas été claironnées, elles n’ont pas été clamées lors d’une cérémonie devant les chefs des tribus indiennes réunies sur la colline du Capitole. Elles ont été camouflées dans un recoin des 67 pages de la loi portant sur le budget de la Défense pour 2010.

Les médias n’ont même pas été invités à assister à la signature, par Barack Obama le 19 décembre 2009, de cette résolution par laquelle le peuple américain s’excuse des “violences” et de “mauvais traitements” subis par les peuples natifs. Une repentance en catimini37. »

Quand bien même les Américains et les Européens auraient tué environ 100 millions d’Indiens autochtones38, environ 12 millions aux USA entre 1492 et 1900, cela ne constituerait en rien un génocide même ils ont été exterminés.

Pourquoi ?

Pour la simple raison que ces massacres ne seraient pas le fruit « d’une volonté d’extermination » !

Notons que je n’ai pas trouvé de données sur le nombre de colons tués par les Indiens.

Mais soyons un peu logiques, ces sauvages n’avaient qu’à accepter de perdre leurs terres, leurs coutumes, leurs traditions, leurs langues, leurs croyances, bref des millénaires de civilisation et tout se serait passé sans encombre !

Mais non, il a fallu qu’ils résistent ces cons, qu’ils commettent des attaques terroristes contre les colons américains, qu’ils répandent la terreur, qu’ils scalpent, qu’ils massacrent des enfants blancs, et probablement « qu’ils les dépècent et qu’ils les mangent cuits au feu de bois avec une sauce au guacamole » !

Alors leur disparition ne relèverait absolument pas de la « volonté génocidaire », mais d’une simple « légitime défense », du droit des colons américains à vivre paisiblement sur des « terres volées ».

Pardon, que n’ai-je écrit, non pas des « terres volées », mais des « terres rendues à leurs propriétaires légitimes ».

Les thèses historiques affirment que les premiers habitants des Amériques sont venus de l’Europe via l’Asie et la Sibérie jusqu’en Alaska puis en Amérique du Nord il y a plus de 10000 ans. Il était donc légitime que ceux-ci récupèrent « leurs terres » et que les Indiens ferment leur gueule et foutent le camp !

Ce n’était donc pas un génocide, mais de la légitime défense face aux sauvages dont les crimes barbares étaient injustifiables.

En conclusion

Voilà j’espère que j’aurais réussi à vous expliquer la nature du monde et transmettre ce message d’espoir.

Prions pour que seuls les enfants sans valeur continuent de mourir
dans l’indifférence ou le mépris le plus total.

Merci de votre attention, je reprends une vie normale, je viens de voir un reportage avec une manifestation pour sauver les dauphins39 du changement climatique.

Vive le monde libre, vive le camp du bien, vive la démocratie !

40

Alain Tortosa41

7 novembre 2023
https://7milliards.fr/tortosa20231107-valeur-humain-gentils-mechants.pdf





Les quatre guerres

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Il n’y a jamais eu de guerre prolongée dont un pays ait tiré profit ».

Sun Tzu

La grande stratégie de la Chine pour dominer à son tour la scène mondiale repose sur l’enlisement des États-Unis dans quatre guerres à la fois. Comment cela fonctionne-t-il jusqu’à présent ? Plutôt bien. Étonnamment, la Chine n’a pratiquement pas eu à lever le petit doigt pour y parvenir, même si elle a signé quelques chèques à l’ancien escroc sans âme qui siège à la Maison-Blanche. Notre pays a organisé de main de maître son effondrement et sa chute.

Guerre n° 1 : il n’était absolument pas nécessaire de déclencher la guerre en Ukraine, vous comprenez, qui a non seulement saigné à blanc la jeune population masculine ukrainienne, mais qui a également vidé notre propre armée de ses armes de campagne et de ses munitions. Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Ukraine a vécu comme un pauvre trou perdu dans l’orbite de la Russie, ne causant de problèmes à personne — sauf à elle-même, en raison d’une corruption de niveau mondial — jusqu’à ce que les États-Unis fassent pression pour l’inclure dans l’OTAN. Nos néoconservateurs ont clairement indiqué que l’objectif était d’enfermer et d’affaiblir la Russie. Cette politique a alarmé et exaspéré les Russes, qui ont clairement fait savoir que les Ukrainiens n’adhéreraient pas à l’OTAN.

Les États-Unis ont persisté, ont organisé un coup d’État en 2014 contre le président Ianoukovitch, qui était favorable à la Russie, et ont incité ses remplaçants, d’abord Porochenko puis Zelensky, à bombarder de roquettes et d’artillerie les provinces ethniquement russes du Donbass pendant des années. Pendant ce temps, nous avons formé, armé et approvisionné une importante armée ukrainienne et refusé de négocier de bonne foi l’arrêt de l’expansion de l’OTAN, jusqu’à ce que M. Poutine en ait assez en 2022 et prenne des mesures pour mettre un terme à toutes ces singeries.

Après quelques faux pas initiaux, les Russes ont commencé à l’emporter au début de l’année 2023. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que la Russie contrôle l’espace de bataille grâce à la supériorité de ses munitions et de ses troupes, et que le conflit est sur le point de s’achever. Nos alliés de l’OTAN ne cachent pas leur dégoût face à ce fiasco. L’Ukraine est anéantie. Reste à savoir comment le régime de « Joe Biden » réagira à une nouvelle humiliation majeure à l’étranger. À mon avis, M. Poutine doit faire de son mieux pour ne pas en rajouter, car notre pays est en proie à une fugue psychotique et pourrait être capable d’une folie qui mettrait le monde à feu et à sang.

Guerre n° 2 : Il y a un peu plus d’un mois, on pensait que le Moyen-Orient avait atteint un moment de stabilité louable, selon le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. Nous attendions une amélioration des accords d’Abraham normalisant les relations entre l’Arabie saoudite et Israël. Puis, l’opération sauvage du Hamas du 7 octobre a tout fait exploser. Le dilemme israélo-palestinien ne semble pas avoir de solution possible.

Les Palestiniens veulent leur propre État, bien sûr, mais ils font pression pour qu’il soit établi sur l’ensemble du territoire qu’Israël occupe actuellement. (Du fleuve à la mer…). Les Israéliens n’ont pas l’intention d’être chassés, et ils s’opposent à d’autres divisions possibles du territoire qui pourraient servir à satisfaire le désir des Palestiniens d’avoir leur propre pays. Israël comprend que l’un des principes fondamentaux de l’islam djihadiste, exprimé clairement et souvent, est d’exterminer les Juifs, et qu’il n’y a aucun moyen d’y échapper. Les adversaires d’Israël ne semblent pas comprendre le sens de l’expression « plus jamais ça ».

Israël doit maintenant faire face au dernier affront à son existence et son objectif clair est de désarmer et de détruire l’organisation terroriste Hamas. À la grande horreur du monde, il s’y prend brutalement à Gaza, car le Hamas est retranché dans un vaste réseau de tunnels sous la surface civile des maisons, des magasins, des écoles et des hôpitaux. Que pourrait faire d’autre Israël ? Probablement sceller le réseau de tunnels dans lequel se trouve le Hamas, créant ainsi un gigantesque cimetière de martyrs islamiques — une recette pour de futurs cycles de vengeance.

Comme vous pouvez le constater, il semble qu’il n’y ait aucune chance que cela se termine bien pour qui que ce soit. D’autres grands acteurs islamiques attendent sur la touche, se contentant jusqu’à présent de gestes menaçants. Je doute que l’Iran mette en péril son infrastructure pétrolière et son réseau électrique pour intervenir. Et malgré les tambours de M. Erdogan et sa grande armée, l’économie et la monnaie turques (la lire) s’effondreraient s’il intervenait. L’Égypte n’a aucun appétit pour la guerre. Il ne reste plus que le Hezbollah, mandataire de l’Iran, à la frontière nord d’Israël. S’ils intensifient suffisamment les choses, Damas et Beyrouth pourraient devenir des cendriers.

Je m’attends donc à ce qu’Israël s’emploie méthodiquement à mettre le Hamas hors d’état de nuire et à ce que la région retourne à sa misérable impasse, jusqu’à ce que la prochaine génération de Palestiniens en colère entame un nouveau cycle de violence. Pendant ce temps, Israël doit faire face à ses propres problèmes politiques internes. Et pendant ce temps, les Palestiniens et les Israéliens rivalisent par le taux de natalité pour surpeupler l’autre camp — une compétition qui pourrait s’arrêter soudainement avec l’effondrement économique des États-Unis et de l’Europe, et la fin des relations économiques mondiales actuelles, y compris un commerce pétrolier ordonné, qui a produit près d’un siècle de super-prospérité mondiale permettant aux populations de s’étendre comme elles l’ont fait. (Il faut également tenir compte du taux de vaccination Covid de 90 % en Israël, avec ses effets néfastes sur la santé et la reproduction). Dans la course désespérée aux ressources qui s’ensuit, les choses qui ne peuvent plus continuer s’arrêtent.

Ce qui nous amène à la troisième guerre : la guerre du gouvernement américain contre ses propres citoyens. Cette guerre dure depuis que M. Trump est entré en scène, et a inclus une guerre semi-succès contre M. Trump personnellement — sauf que non seulement elle n’a pas réussi à le mettre hors d’état de nuire en tant qu’homme politique, mais elle a étayé bon nombre des affirmations qu’il a faites au sujet d’un gouvernement corrompu et perfide, qui ont abouti à son élection en 2016. Tout cela n’a fait qu’améliorer son score dans les sondages. Par ailleurs, les poursuites judiciaires sans fondement et de mauvaise foi engagées contre lui ont démontré que le gouvernement américain a sombré dans la malfaisance délibérée et que le ministère de la Justice a arrêté et injustement persécuté des centaines d’Américains innocents qui soutiennent M. Trump.

Une grande partie de la guerre du gouvernement contre les citoyens américains a été l’épisode bizarre de Covid-19 et l’effort de longue haleine des fonctionnaires pour tromper la population à ce sujet, y compris les fermetures et la destruction des petites entreprises, la suppression malhonnête des traitements viables, la censure grossière sur les méfaits des vaccins à ARNm, et la tromperie sur les origines des vaccins dans les coulisses de notre ministère de la défense.

Un autre front de cette guerre est la frontière mexicaine largement ouverte, un état de non-droit créé comme une politique délibérée par nos secrétaires d’État, et ce à un moment où il existe une animosité énorme contre les États-Unis de la part de nombreuses autres nations qui envoient des milliers de jeunes hommes peu recommandables dans notre pays sans que nos fonctionnaires des frontières n’essaient de déterminer qui ils sont.

Il semble que l’affaire « Joe Biden » sera bientôt réglée lorsque la Chambre des représentants, réorganisée sous la houlette d’un nouveau président jeune et dynamique, révélera les relevés bancaires de la famille Biden et entamera la procédure de mise en accusation du président pour corruption. Le parti de « Joe Biden » fait comme si de rien n’était et semble n’avoir aucun plan pour faire face aux conséquences. Pour l’instant, il le présente encore stupidement comme son candidat pour l’élection de 2024, un autre mensonge grossier que l’on peut ajouter aux mille et un affronts contre le public que ce parti a tenté de faire passer. De nombreux Américains soupçonnent qu’il n’y aura pas d’élections en 2024, et plus précisément que le président de l’année prochaine, quel qu’il soit, invoquera une nouvelle fois l’état d’urgence national pour les reporter sous des prétextes fallacieux. Beaucoup sont également loin d’être persuadés que l’élection de 2020 qui a mis en place « Joe Biden » était honnête et légitime.

Ce qui nous amène à la guerre n° 4 : la guerre du peuple américain contre un gouvernement hors-la-loi. Il est évident qu’elle n’a pas encore commencé, mais il est facile de voir comment elle pourrait se développer. Je pense qu’elle pourrait commencer à la suite d’une calamité financière qui se prépare visiblement sur les marchés de la dette. Le résultat net sera l’effondrement du niveau de vie de tous les Américains, la rupture des chaînes d’approvisionnement et des activités quotidiennes, et une très forte perte de légitimité pour les personnes qui ont été en charge de quoi que ce soit dans ce pays.

Nous émergerons de cette catastrophe comme une société presque médiévale avec une population fortement réduite, incapable de résister à la tentative de colonisation de la Chine. Plutôt effrayant, non ? Continuons à faire ce que nous faisons.




Les États-Unis pensent qu’ils sont impuissants à arrêter le génocide à Gaza

[Source : caitlinjohnstone.com.au]

Par Caitlin Johnstone

Dans un nouvel article bizarre intitulé « La Maison-Blanche est frustrée par l’assaut d’Israël, mais ne voit que peu d’options », le Washington Post rapporte que l’administration Biden pense qu’Israël est allé trop loin et tue trop de civils dans son assaut sur Gaza, mais qu’elle est impuissante à faire quoi que ce soit à ce sujet.

Yasmeen Abutaleb, du Post, écrit ce qui suit, citant des fonctionnaires américains anonymes :

« Alors que l’invasion terrestre de Gaza par Israël s’intensifie, l’administration Biden se trouve dans une position précaire : les responsables de l’administration affirment que la contre-attaque d’Israël contre le Hamas a été trop sévère, qu’elle a coûté trop cher en victimes civiles et qu’elle n’a pas de finalité cohérente, mais ils sont incapables d’exercer une influence significative sur le plus proche allié de l’Amérique au Moyen-Orient pour qu’il change de cap.

Les efforts déployés par les États-Unis pour amener Israël à réduire sa contre-attaque en réponse aux tueries perpétrées par le Hamas le 7 octobre, qui ont fait au moins 1 400 morts parmi les Israéliens, ont échoué ou n’ont pas été suffisants. L’administration Biden a exhorté Israël à ne pas procéder à une invasion terrestre, lui a demandé en privé de tenir compte de la proportionnalité dans ses attaques, a préconisé d’accorder une plus grande priorité à la prévention des pertes civiles et a appelé à une pause humanitaire, mais les responsables israéliens ont rejeté toutes ces suggestions.

Ces derniers jours, ont-ils dit, l’administration s’est sentie profondément mal à l’aise face à certaines tactiques israéliennes. La semaine dernière, Israël a bombardé deux jours de suite le camp de réfugiés de Jabalya, très peuplé, une attaque qui, selon Israël, a tué un dirigeant du Hamas, mais qui a également tué des dizaines de civils. Vendredi, une frappe aérienne israélienne a touché l’entrée de l’hôpital Al Shifa dans la ville de Gaza, une frappe qui, selon l’armée israélienne, visait une ambulance “utilisée par une cellule terroriste du Hamas”. Les autorités israéliennes ont récemment expulsé des milliers de Palestiniens qui s’étaient rendus en Israël pour y travailler, les renvoyant dans la bande de Gaza alors même qu’elles continuent de bombarder l’enclave. »

Tout ce branle-bas de combat se révèle être un ramassis de conneries ridicules quelques paragraphes plus bas, dans le même article :

« Washington est le plus grand soutien militaire d’Israël et la Maison-Blanche a demandé au Congrès une aide supplémentaire de 14 milliards de dollars pour Israël à la suite des attaques du Hamas. Mais les fonctionnaires et les conseillers de l’administration affirment que les leviers dont disposent théoriquement les États-Unis sur Israël, tels que le conditionnement de l’aide militaire à une campagne militaire plus ciblée, ne sont pas envisageables, en partie parce qu’ils seraient politiquement impopulaires dans n’importe quelle administration et en partie parce que, disent les conseillers, M. Biden lui-même a un attachement personnel à Israël ».

Ainsi, l’administration Biden dispose en fait d’une multitude de moyens de pression qu’elle pourrait utiliser pour mettre fin au massacre génocidaire à Gaza, mais elle ne veut pas le faire parce que ce serait « politiquement impopulaire » et parce que « Biden lui-même a un attachement personnel à Israël ».

Le président américain a en effet un attachement personnel à Israël. M. Biden s’est fièrement décrit comme un sioniste et a déclaré publiquement que si Israël n’existait pas, les États-Unis devraient inventer un Israël pour promouvoir leurs intérêts au Moyen-Orient.

En résumé, cet article du Washington Post nous dit que Biden est impuissant à arrêter le massacre génocidaire à Gaza parce qu’il aime vraiment les auteurs du génocide et qu’il ne veut pas les en empêcher.

On nous a demandé de croire beaucoup de choses très stupides depuis que cet assaut a commencé le mois dernier, mais l’idée que l’administration Biden est impuissante à arrêter un génocide qu’elle arme et approvisionne directement doit être la plus stupide qui soit.

Bien sûr que les États-Unis peuvent arrêter cela. Bien sûr qu’ils le peuvent. Les États-Unis fournissent actuellement des armes à Israël presque quotidiennement, versent des milliards de dollars à Israël et s’apprêtent à en verser d’autres, et assistent physiquement les opérations israéliennes à Gaza avec des drones et des forces d’opérations spéciales tandis que des navires de guerre américains sillonnent la Méditerranée orientale. Tout cela peut facilement disparaître si Israël refuse d’arrêter d’assassiner des enfants par milliers dans le cadre d’une campagne de bombardements aveugles qui, semble-t-il, n’infligent même pas de dommages significatifs au Hamas.

Qu’est-ce que c’est que ça ? Vous ne saviez pas que cette campagne de bombardements meurtriers ne causait aucun dommage significatif au Hamas ? Eh bien, mettons les choses au clair.

Un nouveau rapport du New York Times cite un responsable militaire américain anonyme qui affirme qu’Israël « n’est pas près » de détruire la direction du Hamas ou même son commandement de niveau intermédiaire.

« Un haut responsable de la défense américaine, qui a parlé sous le couvert de l’anonymat pour discuter de détails sensibles, a déclaré que les opérations menées jusqu’à présent n’ont pas permis de détruire les dirigeants et les cadres moyens du Hamas », rapporte le New York Times.

Cette révélation est dévastatrice pour le discours israélien sur ce qu’il a réellement fait à Gaza. Israël a déclaré jeudi qu’il avait bombardé quelque 12 000 cibles à Gaza depuis le 7 octobre, et ce chiffre devrait être encore plus élevé à l’heure actuelle, surtout si l’on tient compte des niveaux de frappes sans précédent signalés par les personnes sur le terrain. Le Hamas ne compterait que 20 à 25 000 membres au total, ce qui signifie que le nombre de frappes aériennes s’approche rapidement du nombre total de membres du Hamas, et pourtant, d’après le rapport du New York Times, le Hamas lui-même n’a pas subi de dommages significatifs.

Et ce, malgré le fait que l’on nous dise que le Hamas utilise fréquemment des « boucliers humains », cachant ses unités dans des groupes de civils pour se protéger. Comment Israël a-t-il pu tuer quelque dix mille Palestiniens à Gaza sans parvenir à infliger de réels dommages au Hamas si les combattants du Hamas se cachent parmi tous ces civils ? On pourrait penser que, par la simple loi de la moyenne, ils auraient éliminé quelques dirigeants importants avec tous ces massacres de civils ?

Peut-être que le Hamas utilise des boucliers humains de très haut niveau, du genre de ceux derrière lesquels ne se cachent même pas des combattants du Hamas. Il s’agit d’un bouclier humain à 100 % et d’un combattant à 0 % — le type de bouclier humain le plus sûr qui soit !

L’article du Washington Post sur l’impuissance imaginaire de Biden à arrêter ce massacre prend un peu plus de sens lorsqu’on lit un article de NBC News paru quelques jours plus tôt, qui rapporte que les dirigeants de la Maison-Blanche s’inquiètent de l’émergence d’un « récit » selon lequel Biden soutiendrait les tueries à Gaza.

NBC News rapporte ce qui suit :

« Au cours de la semaine écoulée, Joe Biden et ses principaux collaborateurs ont modifié le message public de l’administration pour mettre l’accent sur la préoccupation pour les civils palestiniens et sur les efforts déployés par les États-Unis pour leur apporter une aide humanitaire. Ce changement fait suite aux critiques de plus en plus nombreuses, dans le pays et à l’étranger, concernant la décision de M. Biden de soutenir rapidement et fermement la riposte militaire d’Israël contre le Hamas, tout en s’exprimant initialement avec moins de vigueur sur la protection des Palestiniens ; pendant ce temps, les images de victimes civiles à Gaza continuent de faire le tour du monde.

Si les choses tournent mal, nous voulons pouvoir nous référer à nos déclarations antérieures », a déclaré un haut fonctionnaire américain. Ce responsable a déclaré que l’administration était particulièrement inquiète de voir s’installer un discours selon lequel M. Biden soutient toutes les actions militaires israéliennes et que des armes fournies par les États-Unis ont été utilisées pour tuer des civils palestiniens, dont beaucoup de femmes et d’enfants. Le ministère de la Défense a déclaré que les États-Unis n’imposaient aucune limite ou restriction aux armes qu’ils fournissent à Israël ».

Il y a donc fort à parier que les fonctionnaires américains anonymes qui ont parlé au Washington Post de la « frustration » de la Maison-Blanche face à la folie meurtrière débridée d’Israël sont des fonctionnaires de la Maison-Blanche qui tentent de gérer l’image publique de Biden. Ils essaient de laisser la Maison-Blanche de Biden se laver les mains de ce massacre génocidaire comme Ponce Pilate, alors même qu’elle soutient ce même massacre à bout de bras.

Je l’ai déjà dit et je le répète : les États-Unis sont tout aussi coupables du meurtre de tous ces civils qu’Israël. Ne laissez pas les gestionnaires narratifs de l’empire essayer de vous dire le contraire.




Le dilemme des Juifs américains

[Source : kunstler.com]

[Illustration : source ici]

Par James Howard Kunstler

En ce moment, alors que la place des Hébreux dans le monde fait l’objet d’une lutte terrible — si terrible que l’on attend que la troisième guerre mondiale vaporise tout ce à quoi on a jamais tenu — on observe la scène juive américaine avec inquiétude. Étant donné que je suis un Juif américain, je vais simplement jeter cette question sur la table, comme s’il s’agissait de viande, pour voir quel genre d’animaux elle fait sortir du bois pour se battre à son sujet.

La guerre du Hamas a mis en lumière un profond courant d’animosité contre Israël et contre les Juifs en général dans le monde entier, même ici. Tout cela, vous le comprenez, se produit à un moment où l’on pourrait parler d’une maladie mentale politique mondiale épique. Une psychose de formation de masse semble s’emparer de nombreux groupes de population, chacun à sa manière, mais s’exprimant souvent par une aspiration à la mort, allant du suicide économique de l’Europe occidentale à la montée du Djihad en passant par le nihilisme désolant de la jeunesse américaine en mal de repères.

Les Juifs américains ont joué un rôle de premier plan dans la vie intellectuelle et politique américaine tout au long du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui. Nous, les Juifs, avons de plus en plus dominé les arènes de la littérature, de l’université, de la médecine, du droit, des médias et du show-biz. Le monde des affaires et le gouvernement aussi. En Amérique, nous avons en grande partie surmonté (ou semblé surmonter) les profondes superstitions de l’ancien monde à notre encontre, grâce à une assimilation culturelle presque totale. Par exemple, je suis issu d’une famille juive beaucoup plus intéressée par le baseball que par le Talmud, qui installait un sapin de Noël dans le salon et mangeait fréquemment du porc aigre-doux. Cela faisait peut-être de nous de « mauvais » Juifs, mais franchement, il était plus important d’être de bons Américains, c’est-à-dire des personnes qui se souciaient davantage de leur pays que de leurs origines ancestrales.

Les Juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, en particulier au sein du parti démocrate. Dernièrement, il semble que le parti démocrate soit déterminé à détruire le pays, de sorte que l’on se demande naturellement comment cela s’est produit et quel est le rôle des Juifs américains dans cette affaire. Je propose une hypothèse.

Les Juifs de l’Ancien Monde, dispersés en diaspora parmi des nations étrangères, ont été unis pendant des siècles par le désir ardent de retourner à Jérusalem, la patrie ancestrale. « L’année prochaine à Jérusalem » est le toast qui conclut chaque Séder [un rituel juif] de Pessa’h [Pâques]. La manifestation militante moderne de ce désir, qui a débuté au XIXe siècle en Europe, a été le sionisme, le mouvement politique visant à réintégrer la terre biblique du Moyen-Orient. L’étiquette « sionisme » a récemment été associée à l’idée qu’il s’agit d’un sentiment de supériorité dédaigneuse des Juifs à l’égard des non-juifs.

Il s’agit là, bien entendu, d’une conception erronée. Il s’agit surtout d’une projection envieuse parce que les Juifs ont si bien réussi en Amérique, et ils ont réussi, comme je l’ai dit plus haut, en grande partie parce qu’ils se sont complètement assimilés. Sinon, comment expliquer qu’un Juif comme Samuel Goldwyn (né Szmuel Gelbfisz, plus tard Samuel Goldfish) de Gloversville, dans l’État de New York, se soit hissé à la tête du studio MGM d’Hollywood et ait produit des films comme Autant en emporte le vent, qui ont montré au reste de la nation ce qu’était l’Amérique ? Ou encore Irving Berlin, qui a écrit God Bless America ?

Pour les Juifs qui sont arrivés ici à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l’Amérique est devenue une terre promise encore plus importante que cette parcelle de terre biblique au bord de la Méditerranée. Ils y ont réussi au-delà de leurs rêves les plus fous. Pourquoi rêver de retourner au Moyen-Orient alors que les États-Unis se sont révélés être la véritable Terre de lait et de miel ? Une révision du judaïsme américain s’imposait donc. L’année prochaine à Jérusalem a été remplacée comme principe central d’animation par un autre schibboleth : Tikkoun Olam.

Tikkoun Olam signifie réparer le monde. C’est ce qui anime le judaïsme américain depuis le début du XXe siècle. Entre-temps, le génocide des années 1940 a donné un nouvel élan à l’année suivante à Jérusalem pour ce qui restait des Juifs européens, et c’est ainsi que l’on a obtenu la création d’Israël en 1948 — sans tenir compte de l’artifice géopolitique qui en a été la cause. Les Juifs américains, bien qu’ayant une certaine sympathie pour la création d’Israël et qu’ils se soient profondément investis émotionnellement dans son succès, avaient un programme différent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Ils se sont efforcés de réparer l’Amérique. Tikkoun Olam !

Cela s’est surtout traduit par le soutien et l’engagement des Juifs dans le mouvement des droits civiques, car la fin de la discrimination à l’égard de quiconque était considérée comme une bonne chose pour les Juifs et pour l’humanité en général. Le pays avait besoin d’une réparation morale, surtout après avoir vaincu le mal manifeste lors de la Grande Guerre. Cet effort a culminé au milieu des années 1960 avec la législation fédérale qui a mis fin à la politique Jim Crow en matière de vote et d’hébergement public. Une grande partie du travail sur le terrain a été accomplie par des juristes juifs. C’est un fait, pas une accusation.

Mais il s’est passé quelque chose. Plusieurs choses. Tout d’abord, l’Amérique noire n’a pas nécessairement considéré le mouvement des droits civiques comme la grande victoire morale qu’il était censé être. Dans les années 1960, de nombreux jeunes Noirs se sont retirés très tôt du mouvement et ont suivi leur propre voie au sein de divers mouvements séparatistes noirs. D’un point de vue pratique, il est également devenu peu à peu évident que les nouvelles lois sur les droits civiques n’ont pas sorti la classe inférieure noire de la pauvreté et de la misère. Les apostats libéraux juifs allaient même jusqu’à affirmer que les vastes programmes fédéraux de sécurité sociale qui accompagnaient Civil Rights Inc. ne faisaient qu’aggraver la situation des Noirs pauvres.

Le fiasco s’est amplifié pour les libéraux juifs américains qui, dans les années 1980, se sont efforcés d’imposer une autre série de réparations (plus de tikkoun olam) à la société américaine : le multiculturalisme, qui signifie qu’il n’est plus nécessaire de promouvoir une culture commune à laquelle les gens seraient encouragés à s’assimiler, à adhérer à un consensus de valeurs et de comportements. Au lieu de cela, toutes les cultures pouvaient se comporter selon leurs propres règles. Cela n’a pas très bien fonctionné non plus, et les réparateurs mondiaux ont récemment dû recourir à la coercition, par exemple en adoptant des politiques tyranniques en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, et en écartant l’égalité des chances au profit de l’égalité des résultats (« équité »). Cette entreprise n’a fait que produire des conséquences inattendues, telles que la nouvelle épidémie d’incompétence institutionnelle et le ressentiment d’au moins la moitié de la population à l’égard des nouvelles formes de contre-discrimination (le marxisme culturel, en somme).

Un autre sous-produit mal compris de cette incapacité à réparer le monde est la culpabilité et la honte secrètement ressenties par la gauche libérale américaine face à l’échec apparent du mouvement des droits civiques pour lequel elle s’est tant battue, et aux efforts infructueux déployés par la suite pour le modifier et le sauver (encore plus de tikkoun olam). C’est ainsi que nous assistons à l’absurde « antiracisme » raciste des universités, et à tant d’autres affronts au bon sens et à la réalité elle-même.

Mais le pire sous-produit de tout ce tikkoun olam tragiquement erroné est que le principal vecteur politique, le parti démocrate, est devenu si fou qu’il se consacre maintenant fanatiquement à la destruction totale de ce qu’il reste de notre pays. C’est particulièrement vrai dans le domaine du droit, qui pourrait être considéré comme la colonne vertébrale de l’Amérique. Des avocats spécialisés dans la défense du droit, tels que Marc Elias, travaillent sans relâche pour mettre la loi électorale américaine sens dessus dessous et à l’envers, de sorte qu’il devient de plus en plus impossible de savoir qui vote et si les bulletins de vote sont légitimes.

Le parti démocrate a décidé qu’il était acceptable d’utiliser la loi de mauvaise foi pour persécuter et emprisonner ses opposants politiques. Le Parti démocrate a détruit la confiance des Américains dans les tribunaux fédéraux, le ministère de la Justice et le FBI. Le parti démocrate autorise l’invasion de millions d’étrangers non contrôlés à travers la frontière, dont un grand nombre pourrait avoir l’intention de semer le désordre ici, alors que les tensions mondiales s’orientent vers une guerre chaude. Le parti démocrate continue de promouvoir les vaccinations Covid, dont on sait aujourd’hui qu’elles sont inefficaces et dangereuses. Et le parti démocrate fait tout ce qui est en son pouvoir (avec l’aide des républicains RINO) pour détruire notre système financier. On pourrait facilement affirmer que le parti démocrate est le parti antiaméricain.

S’ils veulent vraiment réparer le monde, il est temps pour les Juifs américains de quitter le Parti démocrate et de se réassimiler à une culture américaine commune — un consensus sur la réalité — qui est compatible avec la gestion d’une société prospère, ordonnée et juste.




La paix dans le monde n’est plus envisagée

[Source : businessbourse.com]

Par Greg Hunter

« La volonté des MONDIALISTES est de créer le CHAOS total et surtout d’instaurer LA LOI MARTIALE… Nous serons tous à nouveau CONFINES ! Un défaut de paiement sur la DETTE va ruiner l’économie et il y aura des millions d’individus complètement FAUCHES… En pleine guerre civile, les gens seront hyper surveillés !!! »

Martin Armstrong

Martin Armstrong, analyste légendaire des cycles financiers et géopolitiques, a commencé l’année 2023 en anticipant que le « chaos » allait s’abattre sur le monde entier. Nous avons une guerre sanglante en Ukraine, un nouveau conflit avec Gaza et Israël, et une frontière américaine grande ouverte avec le FBI qui prédit d’énormes attaques terroristes contre l’Amérique. Ce type de déstabilisation est-ce une coïncidence ou s’agit-il d’un projet mondialiste de l’État Profond ? Pourquoi les puissances démoniaques des ténèbres empêchent-elles la paix sur terre et prévoient-elles de grands événements terroristes en Amérique ? Voici ce qu’Armstrong affirme :

« C’est très simple. Fondamentalement, le l’administration Biden n’a plus sa place et pour autant nous sommes gouvernés par défaut. Les gouvernements sont poussés à bout à ce stade. Vous avez même entendu le chef de la Fed, Jay Powell, s’exprimer la semaine dernière et déclarer que “les dépenses ne sont pas viables”. L’administration Biden est un désastre absolu et totalement corrompu. Ce n’est pas vraiment Biden. . . il est juste là pour signer tout ce qu’ils mettent devant lui. »

Ainsi, un défaut de paiement de la dette va ruiner l’économie et rendre des millions d’Américains pauvres et fauchés du jour au lendemain. C’est dans la pauvreté et la faillite que commencent les révolutions et les troubles civils, en particulier contre le gouvernement qui a causé tous les problèmes. Armstrong affirme que c’est la raison pour laquelle la frontière sud des États-Unis est restée grande ouverte ces trois dernières années. L’administration Biden, corrompue par le Deep State (y compris les républicains de RINO), veut que les terroristes viennent en Amérique et commettent d’horribles actes de violence et de meurtres. Pourquoi font-ils tout ça ? Voici ce qu’Armstrong explique :

« Vous avez des néoconservateurs qui poussent à la guerre sur tous les fronts possibles… Le terrorisme va faciliter la mise en place de nouveaux confinements. Dès que vous commencerez à comprendre cela, vous verrez que les dirigeants voudront savoir ce que tous les gens font et surtout où ils vont. Vous entendrez à nouveau “Papiers, s’il vous plaît”… Les confinements vont revenir en Amérique, absolument. Il s’agit de la seule manière d’éviter des troubles civils aux USA. Ils veulent donc que les terroristes fassent exploser des tas de trucs. Cela leur donnera une excuse pour appliquer efficacement la loi martiale. Toute cette stratégie va aider le gouvernement à conserver le pouvoir. »

Armstrong pense que les taux d’intérêt et l’inflation vont augmenter pendant un certain temps. Il pense que le dollar américain se renforcera parce que les capitaux afflueront vers les États-Unis en temps de crise et de guerre. Armstrong pense que le Hamas a gagné la guerre des relations publiques et tente d’isoler Israël sur la scène mondiale. Cette attaque est bien plus profonde que quiconque ne l’imagine et ce qui se profile va être apocalyptique. Armstrong conseille d’obtenir des actifs refuges, et cela inclut l’or et l’argent comme actifs de base. Il pense également que l’économie mondiale va imploser, mais que les États-Unis tomberont en dernier. Armstrong affirme que l’économie va s’effondrer en Amérique, mais qu’elle sera bien pire dans les États bleus comme New York, la Californie et l’Illinois.

L’interview de 56 minutes contient bien d’autres informations :

Source : usawatchdog.com




Mais au fait, qui est vraiment chez lui en Palestine ?

[Source : nice-provence.info]

Par Michel Lebon

La guerre entre les Sémites musulmans et les Sémites juifs, agite la Terre entière. Les Sémites chrétiens d’Orient ont été violemment éjectés de la région par les Sémites venus de la péninsule arabique(([1] Le terme « sémite » a été inventé en 1781 par l’orientaliste allemand August Ludwig Schlözer, à partir du nom d’un des fils de Noé, Sem, pour désigner des langues dont la parenté avait été établie dès le Moyen-Âge par les savants juifs : l’hébreu, l’araméen, l’arabe. Les spécialistes ont ensuite regroupés sous l’appellation de « sémites » tout un ensemble de peuples qui, dans le courant du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, émigrèrent de la péninsule arabique vers la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine, puis, vers 700 avant Jésus-Christ, vers la corne de l’Afrique.
Les sémites se caractérisent par leur appartenance à une même famille linguistique.
Par suite… quelle est la signification du terme « antisémite » ? )), au nom de leur nouvelle religion, l’Islam (qui signifie, rappelons-le : « soumission »). Les chrétiens sont priés toutefois de prendre parti dans ce conflit, même s’ils n’y participent pas directement… pour le moment.(([2] De langue sémite hébraïque, les Israéliens sont un peu plus de 7 millions, auxquels il convient d’ajouter la diaspora juive de 9 millions (source), ce qui fait un total de 16 millions.
Jésus était Galiléen, donc Palestinien et parlait le sémite araméen. Il a initié au Moyen-Orient la Chrétienté devenue la religion la plus répartie au monde avec 2,6 milliards, sous diverses composantes, dont 1,3 milliards de catholiques.
De langue sémite arabe, les musulmans sont évalués à 1,8 milliards de fidèles et développent un prosélytisme très actif.
Les Juifs représentent ainsi 0,06 % des Chrétiens et 0,08 % des musulmans. ))

[NDLR Pour être plus précis, la majorité des juifs actuels n’est pas d’origine sémite, mais khazare ou turco-mongole.]

Au-delà du fracas des armes sur la bande de Gaza, une autre guerre sévit dans le reste du monde : la guerre médiatique à coups de communiqués politiques, d’activités sur les réseaux sociaux et d’opérations sous faux drapeau. La désinformation et la manipulation sont élevées en œuvre d’art par ceux qui ont le pouvoir médiatique. C’est qu’il faut préparer la suite où tous les pays la planète devront avoir choisi leur camp.

Pour de nombreux Juifs, le pays palestinien ou l’État palestinien n’a jamais existé. Voici un exemple de ce qui circule activement sur les réseaux sociaux [source Petah Tiqwa, Hamerkaz, Israël] :

1) Avant le pays israélien moderne, il y avait un mandat britannique, pas un pays palestinien.
2) Avant le mandat britannique, l’Empire ottoman existait, pas l’État palestinien.
3) Avant l’Empire ottoman, il y avait un État complètement islamique d’Égypte, pas l’État palestinien.
5) Avant l’empire de Jobid, il existait le Royaume chrétien de Jérusalem, pas l’État palestinien.
6) Avant le royaume de Jérusalem, il y avait des empires Omayad et Fatimide, pas l’État palestinien.
7) Avant les empires de l’Umaid et de la Fatimide, il y avait l’Empire byzantin, pas l’État palestinien.
8) Avant l’Empire byzantin, il y avait l’Empire romain, pas l’État palestinien.
9) Avant l’Empire romain, l’État pieuvre existait, pas l’État palestinien.
10) Avant l’État de Shamansk, c’était un État slavkid, pas l’État palestinien.
11) Avant l’empire des Slavkids, l’empire d’Alexandre, la Macédoine existait, pas l’État palestinien.
12) Avant l’empire d’Alexandre de Macédoine, l’Empire perse existait, pas l’État palestinien.
13) Avant l’Empire perse, l’empire Babylone existait, pas l’État palestinien.
14) Avant l’empire de Babylone, il y avait des royaumes de Judée, et la Judée n’était pas l’État palestinien.
15) Avant les royaumes d’Israël et de Judée était le royaume d’Israël, pas l’État palestinien.
16) Avant le royaume d’Israël, il y avait une théocratie des tribus israéliennes, pas de l’État palestinien.
17) Avant la théocratie d’Israël vieille de dix ans, il y avait une agglomération de villes cananéennes indépendantes, pas l’État palestinien.

La répétition n’y changera rien, car il existe une Palestine qui remonte à bien avant l’existence très éphémère de l’empire des rois David et Salomon (quelques dizaines d’années, il y a… 3 000 ans !). Qu’on le veuille ou non, la Palestine est bien là, depuis des millénaires :

Les peuples palestiniens
à l’époque de Jésus, le Galiléen

Toutes les peuplades qui se sont succédé dans cette région habitaient la Palestine. À ce titre, elles étaient toutes palestiniennes.

Mais avant les Palestiniens, il y avait là les Philistins qui ont donné le nom à cette région. Palestine vient de Philistin. Lesquels Philistins, incirconcis, venaient probablement de Crête. Ils n’étaient donc ni juifs, ni arabes, ni même sémites.

Quel peuple d’aujourd’hui est alors légitime sur ces terres ? Pas plus les uns que les autres !

La Palestine est donc condamnée à cet affrontement de civilisation. Cela fait 70 ans que ça dure, depuis la création sur une terre palestinienne de l’État israélien afin d’offrir un territoire aux Juifs de la Diaspora. Mais on n’a pas créé dans le même temps un État pour les populations sémites locales, donc palestiniennes. Ainsi est né le conflit entre les Sémites juifs et les Sémites musulmans. Cette guerre « israélo-palestinienne » est mal nommée. Dès le départ, c’est une guerre palestinienne de religion. S’appuyant sur cette légitimité étatique toute fraîche, les Sémites juifs ont grignoté les territoires des Sémites musulmans.

Le grignotage méthodique des terres « palestiniennes » par Israël :

Ce conflit s’est exporté. Tous les musulmans prennent spontanément parti pour les Palestiniens musulmans. Et bien tendu toute la diaspora juive prend parti pour Israël. Afin de « faire le poids » face aux presque deux milliards de musulmans, le « camp » juif s’efforce d’entraîner à sa suite l’Occident, anciennement chrétien, qui est sommé de prendre parti pour Israël sous peine d’être traité d’antisémite, ce qui n’a pas de sens.

S’il faut rendre telle ou telle région du monde à tel autre pays, au prétexte que dans l’Histoire avec un grand H, il en fut l’occupant antérieur, c’est la Terre entière qu’il faut politiquement redessiner. On n’est pas sorti de l’auberge.
• C’est toute l’Amérique qu’il faut rendre aux primo-occupants en créant des États sioux, algonquin, osage, apache, inca, etc. Mais avant ceux-ci, qui y avait-il ?
• C’est l’Algérie qu’il faut rendre aux Pieds noirs qui ont créé ce pays qui n’existait pas avant eux.

• C’est l’Afrique, découpée artificiellement par la colonisation européenne en méridiens et parallèles, qu’il faut rendre aux Bamilékés, Bantous, Pygmées, etc.
• C’est, tant qu’on y est, rendre l’Auvergne à la diaspora des Bougnats devenus marchands de vins et charbons, en leur créant un État arverne.

Halte au feu ! Revenons à nos moutons, chameaux et autres phacochères. Pour la Palestine, il n’y aura pas d’autre solution qu’un compromis, de gré ou de force, imposé par la communauté internationale.
Si on part du modèle westphalien « Un peuple, un territoire »(([3] Plus d’information : Le traité de Westphalie de 1648 : Acte juridique fondateur de l’Europe politique moderne ? )):
• ou bien on considère que les Sémites forment un peuple multiconfessionnel, et on crée une grande Palestine. Cependant, je doute que ces gens qui se sont étripés puissent un jour vivre ensemble.
• ou bien on considère que les Sémites juifs, les Sémites chrétiens et les Sémites musulmans forment trois peuples distincts, et on crée les États-Unis de Palestine, avec trois États indépendants (Chrétien, Musulman, Juif) dont les territoires seraient proportionnels aux populations respectives et dont la capitale fédérale serait Jérusalem sanctuarisé.