Vous avez tué mon Europe et mes idéaux !

Par Alain Tortosa

Si vous aviez pour objectif de me contraindre à prendre un chemin qui n’est pas le mien alors vous pouvez vous réjouir de votre victoire.

Je suis un fervent pro-européen et je pourrais même dire que je suis un pro-mondialiste. Je ne sais plus si je dois écrire « je suis » ou « j’étais ». Le « mais » a désormais toute sa place, je suis devenu un ardent défenseur du Frexit1. Non pas du Frexit de cœur, mais du Frexit de raison.

Je reste attaché à cette union des peuples, à ce « faites l’amour, mais pas la guerre ». Dans une guerre les donneurs d’ordre dorment du sommeil du juste tandis que les peuples sont transformés en steak haché.

Je trouve extrêmement pratique de payer en euros si je vais dans un pays européen. Je me réjouis de pouvoir passer d’un pays à un autre sans avoir à montrer mes « Papiere, bitte ». Oui j’aime cela, j’aime cette sensation de faire partie d’un plus grand tout, mais force est de constater que MA démocratie européenne est devenue une dictature oligarchique dirigée par les mondialistes.

Le fait est qu’ils2 nous ont menti sur la marchandise. Après j’aurais dû m’en douter, les publicités vantent toujours ce qui est le défaut du produit. Si l’on vous dit « le produit est fiable », soyez certain que la solidité est à mettre en doute, de même que l’on vous dirait qu’il n’est pas cher soulignant l’inverse.

MON Europe, celle de la publicité mensongère, apportait la paix, la liberté, un nivellement par le haut, des avancées sociales, une équité, un destin commun et évidemment un contre poids, la naissance d’un géant face à l’hégémonie américaine (aujourd’hui à l’agonie).

LEUR Europe est à l’opposé de la publicité, elle veut la guerre avec l’OTAN, une suppression des libertés individuelles, une paupérisation de la société, un accroissement du chômage, une suppression des acquis sociaux, un accroissement des inégalités, un chacun pour soi, un libre-échange débridé, une suppression des valeurs et plus qu’une mise à genoux, une prostitution totale face à nos « alliés » américains.

Vous savez ceux qui ont provoqué la guerre en Ukraine avec le coup d’État et la révolution orange et ceux qui ont saboté les gazoducs Nordstream pour nous rendre dépendants politiquement des USA et d’un gaz hors de prix au bilan écologique désastreux du fait de la fracturation hydraulique.

Il n’y a plus rien de démocratique dans les institutions européennes et même les grandes décisions, jadis à l’unanimité, ne sont plus qu’un jeu de pouvoir, de chantage et de corruption.

  • Qui m’a demandé si je voulais l’élargissement ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la guerre contre l’Ukraine ou un affrontement direct avec la Russie ?
  • Qui m’a demandé si je voulais ces pseudo-sanctions contre la Russie qui mettent à genoux notre économie et nos industries ?
  • Qui m’a demandé si je voulais sacrifier la filière nucléaire source de fierté, de profits, d’indépendance énergétique (notamment grâce aux surgénérateurs) et écologique si on adhère à leur fameux CO2 tueur.
  • Qui m’a demandé si je voulais un libre-échange avec des pays qui ne respectent pas les mêmes règles sans la moindre contrepartie, si je voulais être en concurrence avec un paysan3 colombien ou un ouvrier sri-lankais ?
  • Qui m’a demandé si je voulais des passes sanitaires, de l’apartheid, une quasi-obligation d’injection d’un produit expérimental tout aussi dangereux qu’inefficace ? La fameuse Europe sans frontières a introduit des postes de douane chez les restaurateurs.
  • Qui m’a demandé si je voulais de cette prétendue transition « écologique » dont l’unique objet est la destruction de notre économie et dont le bilan écologique est désastreux ? Sans compter que l’on exporte la production de CO2.
  • Qui m’a demandé si je voulais arrêter de manger de la viande bien de chez nous pour préférer des insectes ou un produit artificiel fabriqué avec une imprimante 3D ?
  • Qui m’a demandé si je voulais importer des millions de déracinés, privant leur pays d’origine des plus riches et des plus éduqués, qui ont des cultures diamétralement opposées à la mienne ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la destruction du tissu industriel français et européen ?
  • Qui m’a demandé si je voulais qu’il y ait désormais 66 genres humains et l’apprentissage de la sodomie à l’école ?
  • Qui m’a demandé si l’on pouvait monétiser la grossesse pour autrui et si l’avortement thérapeutique jusqu’à neuf mois de grossesse ne relevait pas du meurtre ?
  • Qui m’a demandé si le suicide assisté pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie était moralement acceptable ?
  • Qui m’a demandé si je voulais effacer les racines chrétiennes de mon pays ?
  • Etc.

Ah, je pourrais vous en citer des exemples !

Personne ne m’a consulté bien évidemment, il ne faut pas oublier que nous sommes les gueux les crétins, le vulgus populus !

Le coup d’État a pris la vitesse supérieure en 2005 avec le référendum européen où les Français ont voté non, mais strictement pour rien. Notez que c’est devenu désormais monnaie courante. Si lors de la crise du Covid le parlement ne votait pas « comme il faut » un nouveau vote était programmé le lendemain pour rétablir l’ordre.

Il faut dire que notre constitution est « parfaite » pour une démocrature où le gouvernement peut sortir l’article 49.3 dès qu’il le désire pour faire passer une loi qui n’a pas la majorité.

Nous avons eu aussi le fameux « conseil de défense », non élu, opaque, sans contre-pouvoir, qui a pu décider de notre captivité durant la plandémie sans demander l’avis de quiconque.

Alors nous n’avons pas cette constitution européenne, mais ils nous ont imposé à la place des traités contre nature. Mais comme c’est encore trop compliqué, le Président a annoncé il y a quelques jours :

« Nous allons arrêter de faire de lois4 ».

Cela ne veut pas dire que le gars va partir en vacances, non, juste qu’il va gouverner par décrets et par ordonnances.

Démocratie mon cul !

Je m’étonne de voir encore des Français participer aux élections présidentielles alors même que nous avons perdu 100 % de notre souveraineté. La marge de manœuvre est nulle, zéro, nada, que dalle. Tout se décide à l’échelon européen, voire plus haut par des traités internationaux.

Ces jours-ci, le petit Attal jaquete en racontant aux agriculteurs qu’il a essayé de corrompre, qu’il va réduire le nombre de normes imposées alors qu’il ne peut strictement rien ! Les lois et les normes européennes sont au-dessus de toutes les nôtres.

Les dernières élections présidentielles sont une caricature de démocratie.

Je ne reviendrai pas sur le fait que notre Président détesté de quasi tous les Français soit « ré-élu », mais bon.

Le plus intéressant est l’opération Bayrou, Président du modem complice de la majorité présidentielle qui a lancé une campagne « signatures » lors des dernières élections présidentielles.

Je rappelle pour celles et ceux qui l’ignorent, les lois françaises permettent à n’importe quel citoyen de se présenter à l’élection présidentielle dès lors qu’il obtient le parrainage, la signature de 500 « grands électeurs ». Ajoutons qu’une loi votée sous la présidence de François Hollande a supprimé l’anonymat des parrainages, il devient donc parfois délicat de donner sa voix à un « ennemi » sans risque de subir quelques foudres.

Je précise aussi que c’est une élection au suffrage universel à deux tours. Seuls les deux candidats en tête au premier tour participent au 2e. Cette escroquerie permet de faire croire que le Président a été élu avec la majorité des voix alors même qu’il faisait 20 % au premier tour soit moins de 15 % des Français en âge de voter.

Ces 15 % sont de nature suffisante pour lui donner les pleins pouvoirs et se légitimer comme « élu par la majorité des Français », les chambres hautes et basses étant présentes pour le décorum.

Alors que de nombreux candidats, même avec des intentions de vote importantes, avaient des difficultés pour obtenir leur parrainage, le gentil Bayrou, a eu l’idée géniale de mettre en place une opération « sauvez la démocratie » en proposant de distribuer des voix aux futurs candidats. Notons qu’au passage il reconnaissait un problème démocratique sans l’avouer,

Et c’est là que le hasard fit son œuvre, les candidats affichés ouvertement pro-Frexit, François Asselineau, président du parti Union populaire républicaine (UPR) et François Philippot du parti Les Patriotes n’ont pas réussi à obtenir leurs voix. Je précise que Philippot avait jeté l’éponge avant, voyant bien qu’il n’aurait jamais les signatures. C’est vraiment la faute à pas de chance.

Le seul qui a pu les avoir est Nicolas Dupont-Aignan qui est pro-Frexit, mais évite de trop l’afficher.

La présence médiatique de ces trois candidats est quasi inexistante sur les grandes chaînes nationales.

100 % des candidats un peu sérieux étaient contre une sortie immédiate de l’Europe. Les médias vous diront que c’est dû au fait que les Français ne veulent pas quitter l’Europe. Tu m’étonnes, il ne se passe pas un jour sans qu’on nous explique que ce serait la mort assurée. La vérité est que le sujet est tabou, totalement exclu de la place publique sauf pour nous parler de fin du monde.

Les paysans qui manifestent semblent l’avoir compris, ils sont factuellement assassinés par cette Europe censée les protéger.

Il n’y a donc plus de députés français qui s’affichent ouvertement pro-Frexit, la soupe est trop bonne, il ne faudrait pas trop prendre le risque de se faire virer.

  • Le RN a un discours ambigu, selon l’interlocuteur ils vont dire vouloir réformer l’Europe de l’intérieur ou affirmer comme Nicolas Bay en février 2023 : « Le Frexit est une nécessité pour protéger les intérêts de la France. Nous ne pouvons pas rester dans une Union européenne qui est incontrôlable et qui nous nuit ». Il n’est pas impossible, pour ne pas dire probable que le parti retournera sa veste (si ce n’est déjà fait) pour parvenir en haut des marches de notre belle « démocratie ».
  • Nicolas Dupont-Aignan5, Debout la France est plus dans la stratégie : « Nous ne pouvons pas parler de Frexit d’un coup… on viole les traités plus ou moins et on propose un traité alternatif… et si nos partenaires ne veulent pas alors référendum et on s’en va ». Il précise ne pas parler de Frexit comme Asselineau et Philippot parce que les Français n’auraient pas encore compris et qu’ils sont effrayés par l’idée. Dupont-Aignan aurait-il la carrure pour résister aux pressions et ne pas retourner sa veste le moment venu ?

Après je ne dis pas que la stratégie du camouflage est forcément mauvaise, car les institutions et les lobbies sont tels qu’aucun parti farouchement pro-Frexit comme l’UPR ou Les Patriotes ne peut gagner une élection présidentielle, ni même arriver au 2e tour.

Le principe de la démocratie française se résume ainsi :

« Ne peut être élu que celui-ci qui ne prône aucun changement réel en dehors de la police de caractère sur les documents officiels. »

En même temps, si ça se trouve, il existe une directive européenne à ce sujet.

La définition d’une démocratie ou d’une dictature est simple et revient uniquement à l’affirmer.

Depuis des dizaines, pardon, des centaines d’années on affirme que la France est une démocratie, si c’est dit c’est que c’est vrai !

Dans la bouche d’un quidam, la dictature se définit par les dissidents arrêtés et assassinés.

Mais je vous rappelle qu’il y a des élections même dans les républiques bananières. La différence entre eux et nous est que le dictateur est con au point de se présenter seul ou de mettre un gars inconnu en face qui pourra n’avoir que 2 % des voix après un subtil comptage. Chez nous, c’est vachement mieux fait, ils mettent 10 candidats qui au final auront le même programme.

Précisons que les machines à voter électroniques sont une merveilleuse avancée vers la république bananière.

Qui pourrait imaginer qu’une Marine Le Pen du RN, seul parti aujourd’hui présidentiable, aurait le droit de conduire une politique différente ?

Si d’aventure elle ouvrait sa gueule, on lui rappellerait ses casseroles ou la dette de la France. « tu la fermes ou tu es morte » (au moins politiquement). C’est ce qui est arrivé en Italie avec Mélonie qui a très vite prêté allégeance à la Commission européenne et à l’OTAN.

Pour les plus âgés qui se rappellent la publicité pour Canada Dry, une boisson sans alcool, « ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool, mais ça n’en est pas ». Cela résume parfaitement notre démocratie française et européenne qui n’a de démocratie que le packaging et le matraquage publicitaire.

J’ai demandé à ma fidèle amie, l’IA de Google, de me résumer la différence entre les deux :

« Dans une dictature, le pouvoir est détenu par un seul individu ou un petit groupe, qui exerce ce pouvoir sans limitation.
Dans une démocratie, le pouvoir est détenu par le peuple, qui l’exerce par le biais d’élections libres et régulières. »

Candidats sélectionnés par la nomenklatura, programmes 100 % compatibles, absence de contre-pouvoir des députés, élections à la majorité, députés binationaux (60), absence de vraie proportionnelle, médias mainstream possédés par les puissants et subventionnés… et un pouvoir détenu par une oligarchie.

Nous vivons bien en dictature ne vous en déplaise !

Il est de bon ton de rappeler l’instabilité de la IVe République réputée ingouvernable pour justifier cette monarchie républicaine de la Vème. Pour autant le parlement n’était pas totalement impuissant comme il l’est aujourd’hui.

Question posée à l’IA de Google sur l’existence de quelques lois importantes votées durant la 4e république.

  • « La loi du 21 octobre 1946, qui a créé la Sécurité sociale.
  • La loi du 28 octobre 1946, qui a réorganisé l’enseignement supérieur.
  • La loi du 18 juin 1948, qui a créé le Fonds de modernisation et d’équipement.
  • La loi du 2 août 1949, qui a institué le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti).
  • La loi du 18 juillet 1951, qui a réformé le droit du travail.
  • La loi du 10 juillet 1954, qui a réformé le système éducatif.
  • La loi du 1er juin 1955, qui a créé le Conseil économique et social.
  • La loi du 16 mars 1956, qui a accordé l’indépendance à la Tunisie et au Maroc.
  • La loi du 18 mars 1956, qui a instauré la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). »

Petite digression, comment faisait l’État pour faire face aux dépenses lorsque ni la TVA, ni l’impôt sur le revenu n’existaient ?

IA :

« Avant la création de la TVA en 1954 et de l’impôt sur le revenu en 1914, l’État français se finançant principalement par les impôts indirects, tels que :

  • Les droits de douane, qui étaient perçus sur les marchandises importées ou exportées.
  • Les droits d’enregistrement, qui étaient perçus sur les actes juridiques, tels que les contrats de vente ou de mariage.
  • Les contributions indirectes, qui étaient perçues sur des produits de consommation courante, tels que l’alcool, le tabac ou le sucre.

D’autres sources de revenus de l’État étaient également importantes, telles que :

  • Les revenus des biens de l’État, tels que les forêts, les mines ou les terrains.
  • Les revenus de l’exploitation des services publics, tels que les chemins de fer ou les télécommunications.
  • Les emprunts, qui étaient contractés par l’État pour financer ses dépenses. »

La preuve qu’un autre monde était possible. Je ne dis pas qu’il était meilleur, mais qu’il faut cesser de les croire quand ils nous répètent que le seul modèle possible est l’ultralibéralisme.

Alors que dire de notre démocrature ?

Rappelez-vous quand la Présidente de la Commission européenne, pour laquelle nous n’avons jamais voté, a négocié avec le multirécidiviste condamné pour escroquerie, un contrat de plusieurs milliards d’euros. Ce contrat avait pour objet l’achat de « vaccins » dont ni l’efficacité ni l’innocuité n’étaient connues du fabricant, et ce via un simple échange de SMS. Textos dont nul n’a pu voir les contenus y compris les députés européens. J’imagine que c’est votre définition d’une démocratie ?!

Tant qu’à vivre en dictature autant que ce soit dit et assumé. Je préfère 1000 fois une « dictature » dans laquelle le Président au pouvoir aime son pays et son peuple (et est aimé en retour), suivez mon regard vers l’est, qu’une « démocratie » dans laquelle son Président d’un pays ou Présidente d’une Union, serait coupable de haute trahison envers son pays et ses ressortissants.

Cela me fait penser à tous les grands « démocrates » qui nous entourent et qui prônent la censure la plus extrême sur les réseaux sociaux pour « notre bien ».

S’ils étaient si certains de détenir la « vérité » et si capables de la prouver, pourquoi refuser une vraie démocratie en donnant la parole aux dissidents ?

Ces « démocrates » prouvent qu’ils ne le sont pas en faisant tout pour qu’une opposition et une parole contraire à la doxa ne puissent émerger.

Pour qu’un candidat pro-Frexit puisse se présenter, ait les fonds nécessaires, le soutien (disons qu’ils ne le descendent pas) des organismes de sondage et des médias mainstream (c’est eux qui font l’élection), le soutien de grandes sociétés et des maîtres du monde, il lui faudrait se présenter déguisé, faire semblant pendant 10 ans, puis une fois élu, retirer son masque ! Bref une utopie.

Les députés européens se sont que des pions pour donner une illusion.

Le parlement européen est un simple organe d’entérinement de lois proposées par la Commission européenne dont les membres ne sont pas élus (démocratie ?). Sans parler des lobbies, du copinage, des cooptations, des vases communicants ou des services rendus.

« José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque américaine Goldman Sachs après avoir quitté la Commission européenne en 2014. »

« Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque britannique Barclays après avoir quitté la BCE en 2011. »

La dictature européenne ne pourra pas tomber si les peuples ne se révoltent pas, mais pour cela il faudrait qu’ils aient accès à l’information et non à ces mensonges répétés jour après jour.

Pourtant il suffit de savoir lire, 4 millions de paysans6 en 1960, 400 000 en 2020. La France importe plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte. Nous avons perdu notre autosuffisance alimentaire. Le pourcentage de terres agricoles en jachère a quadruplé depuis les années 60.

Merci l’Europe !

Je crois toujours en l’Europe des Nations, en l’Europe des peuples et un fonctionnement démocratique qui permettrait à chacun de vivre librement en gardant ses traditions tout en étant prospère, mais ce n’est pas le chemin qui est pris. Je me vois donc contraint de penser que seul le Frexit pourra nous sauver.

Ce qui est extraordinaire avec nos maîtres est la facilité avec laquelle ils salissent toutes les belles idées :

  • Le mondialisme ? Je suis pro-mondialiste et ici encore je ne peux que me battre contre eux, car leur objectif est celui d’une dictature mondiale « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
  • L’écologie ? Qui pourrait être contre l’écologie, qui pourrait être contre la lutte, contre les pourritures qui tuent la planète avec leurs produits chimiques ? Et pourtant je ne peux que me battre contre ces pseudo-écolos qui, pour sauver la planète, ont choisi le CO2 comme ennemi alors qu’il est source de vie. Leur objectif n’est que destructions, interdictions, punitions, dictature. Le seul mot de « écolo » suffit à me hérisser le poil et me rendre verbalement violent. La petite Greta est une formidable caricature de niaiserie, d’incompétence, de bêtise et de méchanceté. Car cela semble vraiment le leitmotiv, le trait d’union entre les « écolos » médiatiques, ils n’aiment pas les humains !
  • Le revenu universel ? J’aborde un chapitre dans mon livre7. Le revenu universel ne serait que justice dans un monde où une poignée accapare tout et où les humains ne sont plus utiles pour faire tourner la machine. Ce n’est que justice si chacun naissait avec un capital qu’il pourrait faire fructifier et qui aiderait les initiatives personnelles. C’est plus facile de se lancer dans une petite affaire de fabrication de vases si vous avez une garantie minimale de revenus. Ils ont donc réussi à faire de cette noble et juste idée un outil au service de la dictature. Le revenu universel, s’il voit le jour, sera conditionné à des obligations et probablement au crédit social à la chinoise. Si tu es un bon esclave, si tu n’es pas dissident, si tu obéis à toutes les obligations, surtout les plus stupides, si tu mets ton masque debout, mais pas assis, si tu es bien vacciné, que tu as une voiture électrique, que tu chauffes ton logement à 17 degrés et j’en passe, tu pourras alors être crédité de ton revenu universel. Mais attention, tu n’auras pas le droit de dépenser ton argent comme tu veux. Pas question de faire des économies pour prendre l’avion, pas question de t’acheter de la viande naturelle qui tue la planète. L’État, celui qui sait ce qui est bon pour toi, te dira quand et quoi dépenser.
  • Les pesticides ? Ces pourritures en sont presque à me faire militer pour les pesticides. Pourtant je ne porte pas dans mon cœur les Monsanto et autres Bayer. Ils n’utilisent pas des lois pour protéger l’environnement, ils les utilisent pour nous tuer, pour tuer notre patrimoine et nos paysans. Quand vous interdisez l’usage en Europe et autorisez l’importation de produits étrangers qui les utilisent, vous appelez cela de l’écologie ou du crime organisé ?
  • La ville de 15 minutes ! Depuis tout temps j’ai trouvé aberrant que les logements soient en banlieue et que l’on soit obligé de faire deux heures de trajet par jour. Lamentable que les villages se vident de leurs commerces et que l’on soit obligé de prendre l’auto pour acheter sa baguette de pain. La ville de 15 minutes est bien sûr une évidence, c’est ce que l’on appelait un village ! Dans les mains de ces pourritures, la ville de 15 minutes devient une prison avec ses postes-frontière. L’objectif est que vous naissiez, viviez et mourriez sans en être sortis. Vos possibilités de la quitter seront soumises à votre crédit social ou votre passe sanitaire comme en Chine où vous devez présenter un QR code pour sortir de votre quartier. Les naïfs vous diront que c’est la Chine… les mêmes qui ne trouvaient rien à redire pour présenter leur QR code 10 fois par jour lors de la plandémie. Les JO de 2024 utiliseront la reconnaissance faciale et il est question d’utiliser le QR code pour pénétrer dans certains quartiers de Paris. De toutes les façons plus vous apporterez de restrictions de liberté pour notre « bien », pour notre « sécurité », pour « sauver la planète » et plus les moutons terrorisés applaudiront. Bien évidemment ces mesures ne concernent que les gueux, les « sans-dents ». Pour les autres, les gens bien, les De Caprio qui militent pour le climat, qui font la promo des voitures électriques, c’est yacht et jets privés à volonté.
  • Même la peine de mort ! Je suis viscéralement opposé à la peine de mort pour plusieurs raisons. En premier lieu une raison pragmatique, disons même égoïste. Le fait est que l’erreur judiciaire existe et qu’il est difficile de ressusciter un mort (celui qui l’a fait dans le passé a eu par la suite de nombreux ennuis). D’autre part, il y a une grande différence entre tirer une balle dans la tète de la pourriture qui a tué votre enfant, et ce dans le feu de l’action, que mettre à mort froidement un gars des mois ou des années plus tard dont on ignore, s’il est encore la même personne ou pas. Le système est à ce point délirant qu’il fera tout pour sauver un condamné à mort d’une tentative de suicide une semaine avant son exécution. Et bien là aussi ces pourritures ont réussi à m’éloigner de mes valeurs. Je ne sortirais probablement pas un mouchoir pour sangloter si certains politiques, laboratoires pharmaceutiques, marchands d’armes, médecins médiatiques, journalistes (je m’excuse auprès des professions que j’aurais oublié) et/ou pédophiles se retrouvaient écartelés sur la place publique.

Autant j’aime l’idée d’amour universel, autant j’aime l’idée de pardon, mais tous ces traîtres, ces vendus, ces pourris, ces satanistes, ces pédophiles, bref, ces monstres ont réussi à tuer MON Europe, MON monde, MES valeurs et je ne suis pas prêt de leur pardonner.

J’aimerais que nous puissions cesser d’être contre l’Europe, contre le mondialisme et toutes les autres belles idées qu’ils ont réussi à salir.

Je veux être pro-européen, pro-peuple, pro-échange, pro-partage, pro-justice, mais je me dois de demeurer pro-Frexit en attendant des jours meilleurs.

C’est pourquoi je prendrai le risque de voter pour un candidat ostensiblement pro-Frexit lors des prochaines élections européennes. Et même si nous sommes trahis par la suite ce n’est pas bien grave, car cela permettra à l’autre camp de nous compter et peut-être même de commencer à trembler.

Il faut se battre sur tous les fronts, aussi bien dans les urnes que sur les médias sociaux et dans la rue pour espérer réveiller les peuples.

Merci

Alain Tortosa8
30 janvier 2024.
https://7milliards.fr/tortosa20240130-vous-avez-tue-l-europe.pdf





« Les raisins de la colère »

Paysans levez-vous, vous êtes nos racines et notre dignité !

Trop c’est trop, les agriculteurs de toute l’Europe disent « stop » !

Je sais bien qu’ils vont nous « emmerder1 » pour aller au travail. Je sais bien, disons que j’espère, qu’ils vont bientôt nous priver d’essence et vider les rayons des supermarchés. Mais ce n’est pas de notre colère dont ils ont besoin, mais de notre soutien.

Oui nos fins de mois, et pour certains nos débuts, sont difficiles, mais que dire de ces forçats qui travaillent plus de 90 heures par semaine pour aucun salaire !

Je ne sais pas s’ils sont notre dernier espoir ou notre seul espoir, mais nous devons être à leur côté et les aider en fonction de nos maigres possibilités.

La genèse du crime

Le capitalisme, les théories comme celles de Riccardo2 et les avantages comparatifs prônent la spécialisation et l’économie d’échelle.

Il est évident que le boulanger qui va planter du blé, fabriquer son four, avoir sa propre forêt pour le bois, le récolter, faire de la farine, faire son propre levain, pétrir son pain, le faire cuire et puis le vendre va être moins productif que celui qui se contente d’acheter un mix industriel, ajouter de l’eau, pétrir, faire cuire le pain dans un four électrique et le vendre.

Dans un monde capitaliste, il est dit que l’on doit croître ou crever et dans notre monde ultralibéral c’est encore pire.

Alors quel est le mode opératoire le plus simple pour détruire un petit agriculteur ?

Développons d’abord le comment :

La méthode est assez simple.

  • Augmenter les coûts de production : Matières premières, carburant, eau, électricité, taxes, charges sociales, impôts, réglementations, etc.
  • Diminuer les prix de vente.
  • Diminuer les rendements par exemple en interdisant certains pesticides. Ce qui est une bonne chose sur le papier, mais une concurrence totalement déloyale dès lors que les produits importés n’ont pas ces contraintes.
  • Diminuer ou supprimer les droits de douane sur les produits importés.

Dans ces conditions l’agriculteur n’a d’autre choix que d’agrandir son exploitation pour parvenir à une économie d’échelle et accroître son chiffre d’affaires.

Le pourquoi :

Ici aussi c’est assez simple.

  • Diminuer le nombre d’exploitations et donc le nombre de travailleurs indépendants.
  • Augmenter les profits, attention pas pour les petits exploitants, mais uniquement les grandes fermes.
  • Détruire la biodiversité. « L’idéal » serait une seule espèce de pommes de terre transgéniques sur la Planète.
  • Détruire l’indépendance et l’autosuffisance du pays.
  • Détruire l’indépendance de l’agriculteur pour en faire un esclave.
  • Détruire la ruralité, les petits villages, bref ce qui fait un pays.

Esclaves d’un système

Si le salarié est un esclave qui ne peut ni démissionner ni revendiquer, la faute au chômage et aux crédits pour payer sa maison ou sa voiture, il doit en être de même de l’agriculteur.

Dans l’ancienne France, l’enfant qui venait au monde dans le monde rural avait un capital à sa naissance. C’était un propriétaire terrien « raciné » et l’employé avait souvent un petit jardin pour cultiver ses fruits et légumes. Les agriculteurs possédaient de la terre et donc un capital. C’est une des raisons pour lesquelles les maîtres du monde ont tout fait pour en diminuer le nombre.

L’ouvrier ne possède RIEN, ni terre, ni racines.

Ces terriens avec des parcelles à taille humaine vivaient de leur travail, jamais riches, mais jamais pauvres, et pouvaient transmettre. La production était locale et les clients l’étaient aussi, vente à la ferme, vente à la coopérative gérée uniquement par les producteurs, vente sur les marchés alentour.

C’est alors que s’est refermé le piège de l’économie d’échelle imposée par l’économie de marché.

Pour s’agrandir, augmenter sa production et baisser ses coûts, il faut :

  • Acheter des terrains.
  • Acheter du matériel (tracteurs, etc.).
  • Embaucher de la main-d’œuvre.
  • Écouler sa production.

Et oui, non seulement il va vous falloir vous endetter à coup de crédits, mais aussi trouver des acheteurs. Il n’est plus possible de vendre la totalité de sa récolte par les moyens traditionnels.

Vous allez donc devenir esclave, mais largement plus qu’un salarié.

Le salarié a durant la durée de son contrat la garantie que sa perte de liberté sera compensée par une somme d’argent.

Pour l’agriculteur il n’en est rien, son maître sera le géant industriel, le groupement d’achat d’un supermarché qui lui « achète » sa production.

Soit il accepte les conditions de son « propriétaire », soit il crève. De toutes les façons il n’a pas le choix, ne pouvant écouler lui-même sa production et devant couvrir ses dettes, il est totalement coincé.

S’il crève, s’il est ruiné, s’il se suicide « qu’est-ce qu’on en a à foutre », une exploitation achètera ses terres pour une poignée de pain pour s’agrandir encore et encore.

Le plus « drôle » est que l’ultra-capitalisme a fait des denrées alimentaires un marché boursier avec une offre et une demande. Vos tomates seront en concurrence directe avec le producteur de Bogota. C’est dire que vous ne pouvez même pas espérer écouler votre production en cherchant un nouvel acheteur qui vous prendra vos produits soit au cours du jour, soit à un prix moyen renégocié tous les ans afin de limiter la fluctuation de vos entrées d’argent. Vous êtes totalement COIN-CÉ.

Diversification ?

Cela me fait penser au buraliste qui ne pouvant plus vivre de la vente de cigarettes s’est mis à faire bureau de poste, jeux d’argents, journaux, point relais, vente de pain et sans doute bientôt mécanicien automobile ou couturier.

Voilà donc que ces fermiers se font avoir en mettant des éoliennes sur leur terrain ou en couvrant leurs hangars de panneaux photovoltaïques à coup de crédits. Sans compter ceux qui utilisent désormais leurs terres pour faire pousser du panneau solaire.

Nous avons aussi le gîte à la ferme. J’entends que certains agriculteurs peuvent avoir du plaisir à faire connaître leur mode de vie, mais ce n’est plus l’objet lorsque cela devient un moyen de survie.

Un fermier devrait pouvoir vivre décemment de sa production, point final !

Mourir ou mourir ?

Le choix est donc limité pour le propriétaire d’une petite parcelle, disons d’une parcelle à taille humaine :

  • il crève du fait de l’augmentation des coûts de production qu’il ne peut pas répercuter, car il est en concurrence avec les produits importés de pays avec peu de normes et à la main-d’œuvre bon marché ou de l’entente entre les différents acteurs de la filière ;

ou

  • il crève parce qu’il fait le pari de l’endettement et de la vente de sa production à un esclavagiste. Esclavagiste qui le pressera jusqu’à la dernière goutte.

Les données sont impitoyables :

IA :

« En 1960, la France comptait 7,1 millions d’agriculteurs, soit 20 % de la population active. En 2020, ce nombre est tombé à 400 000, soit moins de 2 % de la population active. En 1960, la surface moyenne d’une exploitation agricole était de 15 hectares. En 2022, elle est de 100 hectares. »

Je ne connais pas d’exemples dans lequel celui qui produit s’enrichit. C’est comme le chercheur d’or à qui l’on achète ses pépites 100 fois moins cher et à qui l’on vend l’eau, la nourriture et les pelles une fortune.

Si la situation est telle qu’elle est, cela ne relève pas du hasard, mais d’une volonté de destruction.

IA :

« En 1960, la France était un exportateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentaient 10 % du PIB, tandis que les importations représentaient 5 % du PIB. Le solde de la balance commerciale des produits alimentaires était donc positif, à hauteur de 5 milliards de francs.

En 2022, la France est devenue un importateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentent désormais 7 % du PIB, tandis que les importations représentent 12 % du PIB. »

C’est simple, 5 % de PIB d’exportation nette en 1960 et l’inverse en 2022, 5 % de PIB d’importation nette. Et ils voudraient intégrer l’Ukraine à l’UE avec son blé 2 fois moins cher issu d’une agriculture intensive bourrée de pesticides ? Sans compter que 30 % des terres agricoles en Ukraine seraient dans les mains d’investisseurs étrangers versus 1 % en France.

L’argument dit « écologique »

Ne croyez pas que les vendus à Bruxelles aux ordres des maîtres du monde amateurs de Grand Reset vont nous dire que leurs lois ont pour but de détruire l’économie, nous appauvrir, supprimer toute indépendance, détruire nos racines et nous réduire en esclavage.

C’est ici que l’invention du prétendu réchauffement climatique causé par l’homme prend toute sa dimension.

Mais là n’est pas l’objet de ce texte donc :

  • Supposons qu’il y ait un réchauffement climatique sur l’ensemble du globe.
  • Supposons qu’il soit amené à durer.
  • Supposons qu’il soit mauvais pour la planète et ses habitants.
  • Supposons qu’il soit dû à l’activité humaine.
  • Supposons qu’il soit dû à l’augmentation du CO2, 0,04 % de l’atmosphère3, sachant que moins de 5 % des émissions de CO2 sont d’origine humaine.
  • Supposons que l’Europe et la France puissent apporter leur pierre à l’édifice (les émissions de CO2 en Europe baissent de quelques pour cent tandis qu’elles augmentent dans le reste du monde et explosent en Asie).

Vous voyez je suis bon prince.

Enfin imaginez l’hypothèse que vous êtes décideur au niveau de l’UE et que vous n’êtes ni totalement stupide, ni totalement corrompu. Je m’excuse auprès de mes fidèles lecteurs qui ne peuvent que rire en lisant ceci, mais « même pas peur ! ».

Que pensez-vous qu’il advienne si vous imposez des règles « environnementales » visant à réduire les émissions de CO2 de la production agricole de l’UE ?

À moins que vous n’imaginiez que nous allons diminuer notre consommation de nourriture, à moins de vouloir nous éliminer, autre hypothèse complotiste, cela ne va en rien réduire la consommation de produits agricoles.

Il ne faut donc pas être un génie pour savoir que cela va augmenter les coûts de production et donc favoriser les produits importés non soumis à ces contraintes et de plus, sans droits de douane.

D’un point de vue « climatique », qui pourrait imaginer qu’un kilogramme de tomates provenant de Chine, cultivées en n’ayant rien à foutre de l’écologie et devant voyager des milliers de kilomètres en bateau, ou mieux en avion, pourraient avoir une emprunte carbone moindre qu’une production française ?

Seul un écolo bobo parisien nourri au lait de Sandrine Rousseau pourrait gober un truc aussi illogique.

De fait les mesures dites « écologiques » (et les autres) imposées aux agriculteurs pour « réduire les émissions de CO2 » n’ont qu’un seul objectif, les tuer, ce qui fonctionne parfaitement.

L’escroquerie des aides :

Les gouvernements mettent en place des « aides » pour compenser les pertes des agriculteurs.

Il est pour le moins « merveilleux » de constater que des fermiers sont payés pour ne pas produire, laisser en jachère, alors même que notre balance agricole est déficitaire.

L’excuse du soutien du prix a peu de sens lorsque l’on sait que les cours des produits agricoles sont mondiaux.

Dans la réalité les États n’offrent pas la moindre aide. C’est uniquement des vases communicants (via les impôts et les taxes) qui passent d’une main à une autre. Au final cette « aide » se traduit par une perte de pouvoir d’achat des ménages qui sont encore plus ponctionnés.

Nous avons vécu un exemple frappant de la pourriture de ce système avec « l’aide à la pompe » dont ont « bénéficié » les Français pendant quelques mois.

En premier lieu, je voudrais rappeler que le prix à la pompe devrait être autour de 50 centimes le litre sans les taxes et les marges délirantes des producteurs et importateurs.

Le principe de l’escroquerie de « l’aide » était simple :

  • Le cours du pétrole augmente artificiellement du fait d’annonces d’embargos contre la Russie.
  • Le coût de production ainsi que les réserves disponibles demeurent les mêmes. L’Europe achète du pétrole russe via l’Inde et l’Arabie Saoudite.
  • Total le producteur, pour ne citer que lui, augmente donc le prix de vente de son pétrole brut et augmente donc quoi ? Ses marges !
  • Total le raffineur achète le pétrole plus cher à Total le producteur, le carburant raffiné est donc plus « cher » à produire.
  • Total le distributeur répercute l’augmentation sur le prix hors taxes (à ce stade ce n’est que de la marge supplémentaire pour Total).
  • Le gouvernement encaisse plus de taxes étant donné qu’une partie des taxes est fixe et l’autre est un pourcentage du prix HT, qui lui même a augmenté.

Dans un monde juste nous dirions à Total et à tous les profiteurs :

« Allez vous faire foutre, vous ne profiterez pas de la guerre en Ukraine pour augmenter encore plus vos marges sur le dos des ménages français ».

Mais là « que nenni » (en fait ce n’est pas tout à fait vrai Total s’est engagé à ne pas vendre le carburant à plus de 2 euros, ce qui a fait dire « bravo Total » alors même qu’il se contentait de limiter l’augmentation honteuse de sa marge).

Dans sa grande « générosité », le gouvernement décide de mettre en place ce qu’il appelle une « remise », c’est-à-dire une diminution de quelques centimes sur les taxes dont une grande partie est compensée par l’augmentation du prix HT et donc par l’augmentation du montant des taxes perçues par le gouvernement.

Résultat des courses, l’industriel a pu s’en mettre plein les poches et la « ristourne » a été financée par les impôts, les taxes et la dette, bref par l’ensemble des Français.

Mais comme Total n’en est pas à une escroquerie légale prêt, il va vous dire qu’il ne fait que quelques centimes de bénéfices par litre. Prix de vente du pétrole brut + prix du raffinage + prix transport + quelques centimes = prix de vente HT pour le client. Oubliant d’inclure la marge délirante engrangée pour la production de pétrole brut, la marge du raffinage et la marge du transport.

Ce pas une aide, mais du blanchiment d’augmentation de la marge de l’industriel.

Il en est de même pour les agriculteurs, toutes les aides sont financées par la solidarité nationale et permettent de ne pas toucher à la marge des différents acteurs de la filière !

Accepter de payer sa nourriture plus cher ?!

C’est la phrase que nous entendons régulièrement et les débats sans fin sur les médias mainstream.

Cette tromperie a un triple objet :

  • Vous désolidariser des paysans parce que vous avez déjà du mal à payer votre nourriture du fait de l’inflation artificielle (en réalité l’augmentation des marges).
  • Vous culpabiliser, « c’est de votre faute s’ils crèvent », car vous refusez de payer la nourriture à son « juste prix » imaginaire.
  • Vous détourner des vrais coupables que sont les industriels et les intermédiaires avec la complicité des politiques.

Il faut savoir que de nos jours les prix de vente sont totalement déconnectés du coût de production.

Regardez le prix de l’électricité qui a augmenté en France de plus de 40 % en un an, il me semble, alors même que les coûts de production n’ont pas ou peu bougé.

On nous fait croire que les agriculteurs pourraient enfin vivre dignement si leurs produits étaient achetés en fonction de leur prix de revient. C’est totalement ridicule pour 2 raisons :

  • Si vous augmentez les prix d’achat alors cela va augmenter les prix de vente et les produits ne se vendront plus du tout ou moins bien avec un report sur les produits d’importation.
  • Si les produits se vendent encore alors cela aura un effet inflationniste4 sur les matières et les salaires qui fait que le prix des matières premières et les charges de l’agriculteur vont augmenter. Il devra donc encore augmenter ses prix de vente, bref un cercle infernal sans fin.

Est-ce que les agriculteurs ont bénéficié de l’inflation depuis le début de la guerre de l’OTAN contre la Russie, bien sûr que non !

Dans les faits l’augmentation des prix ne bénéficie pas ou peu aux producteurs, mais aux vendeurs et intermédiaires. Les industriels, les distributeurs, les supermarchés ont augmenté le montant de leurs bénéfices quand bien même le pourcentage de leur marge restait identique.

Exemple : J’achète des poires au producteur à 1 euro le kilo, je fais une marge de 40 %, soit 40 centimes par kilo, je les vends 1,40 euro le kilo.

J’augmente de 10 % mon producteur qui vendra ses poires à 1,10 euro le kilo, je garde une marge de 40 %, soit 44 centimes et je vends le kilo à 1,54 €. L’agriculteur a gagné 10 centimes de plus par kilo et j’ai dépensé 14 centimes de plus pour mon kilo de poires en faisant mes courses. Et encore je suis dans la version bisounours de l’histoire, car des intermédiaires, grossistes et vendeurs en ont profité pour augmenter leur marge et faire passer cela sur le dos de l’augmentation des prix et de la guerre. Vive l’ultralibéralisme !

La solution ne passe pas par une augmentation des prix pour le consommateur

La méthode n’est pas uniquement d’augmenter le prix de vente des agriculteurs, mais de diminuer les marges honteuses des intermédiaires.

Si vous augmentez le prix des poires payées au producteur de 12 % et que vous diminuez la marge de l’ensemble des intermédiaires de 15 % alors le prix de vente au consommateur sera exactement le même !

Vous pourriez me dire, mais c’est dégueulasse, les intermédiaires et le vendeur n’auraient plus que 25 % de marge au lieu de 40 %.

(Petite précision vous entendrez ici et là que la marge de la grande distribution est de 1 à 2 %. Entendez par là que c’est ce qu’il leur reste en ayant couvert toutes les dépenses, achats, salaires, loyers, amortissements, etc. IA : « Le groupe Carrefour a dégagé un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros en 2022, en hausse. Le chiffre d’affaires du groupe a lui augmenté de 8,5 %, à 90 milliards d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, le bénéfice net du groupe Carrefour s’est donc établi à 1,5 % en 2022, contre 1,2 % en 2021 ». Ceci pour dire qu’il ne faut pas confondre la marge brute faite sur un kilogramme de poires avec le bénéfice.)

Imaginons que le prix de un euro le kg du départ couvre les coûts du paysan (version optimiste) comme si c’était un prix d’achat, bref qu’il margeait à zéro et ne gagnait RIEN. Dans ce cas de figure, les 12 % d’augmentation seraient de la marge permettant de dégager un revenu pour l’agriculteur.

Et vous trouveriez « juste » que les intermédiaires qui n’ajoutent strictement aucune valeur au produit, aucune transformation, touchent plus de 25 % de marge tandis que le producteur n’en aurait que 12 % ?

Si nous basculions dans un monde plus juste, 18 % de marge pour le producteur, 18 % de marge pour les intermédiaires, nous nous retrouverions à un kilogramme de poires au détail de 1,39 € pour le consommateur, soit 1 centime de moins pour celui-ci et 18 centimes de plus pour le producteur !

Ce n’est donc pas en donnant des « aides » aux agriculteurs ou à qui que ce soit que l’on va augmenter leur pouvoir d’achat, mais en limitant la marge des escrocs intermédiaires !

Les mêmes règles pour tout le monde

Ce n’est évidemment pas l’avis du premier cercle, mais si nous voulons participer à un Monopoly mondial les règles doivent être les mêmes pour tout le monde.

  • Si le pesticide X est interdit en France alors il est interdit d’importer un produit d’un pays qui a le droit de l’utiliser.
  • Si la main-d’œuvre dans le pays d’importation est le fruit du travail d’enfants ou d’esclaves alors les droits de douane doivent compenser cette partie-là. Il suffirait de définir un salaire minima de seuil de dignité selon le coût de la vie dans le pays d’origine et de taxer la différence. Exemple, salaire pratiqué dans le pays 3 euros de l’heure, seuil de dignité 5 euros de l’heure, droits de douane 15 % (c’est pour l’exemple, il faudrait faire des calculs).

Au lieu de niveler par le bas qui est la règle d’or de l’ultralibéralisme qui convertit nos économies occidentales en économies du tiers monde, cela inciterait les pays en question à augmenter le niveau de vie de leurs ressortissants étant donné qu’ils ne gagneraient rien à les exploiter du fait des droits de douane.

(Je vous rappelle que le coût de la main-d’œuvre sur un iPhone est indécent.

IA :

«  le coût de la main-d’œuvre représente environ 13,60 dollars sur le prix de vente d’un iPhone 14 Pro Max, qui est de 1 099 dollars aux États-Unis. Il n’est pas dit que la fabrication aux États-Unis coûterait plus cher à Apple. En effet, si la fabrication aux États-Unis permet à Apple de booster ses ventes, cela pourrait compenser l’augmentation des coûts de production. En outre, la fabrication aux États-Unis créerait de l’emploi aux États-Unis. Cela pourrait être bénéfique pour l’économie américaine, car cela créerait des revenus et des taxes. Enfin, la fabrication aux États-Unis pourrait être bonne pour le commerce extérieur américain. En effet, cela permettrait à Apple de réduire sa dépendance à la Chine, qui est un pays important pour le commerce extérieur américain. »)

Ici encore je pourrais entendre que les consommateurs seraient les grands perdants et devraient payer plus cher ! Mais non, c’est un mythe répandu par les industriels et les politiques corrompus, c’est toujours une question de marge, d’offre et de demande. Si des producteurs brésiliens veulent vendre leurs tomates en Europe, ils n’auront qu’à diminuer leurs marges. Notons qu’ils ne pourront pas baisser encore plus le prix d’achat auprès du producteur local, car cela entraînerait automatiquement une augmentation des droits de douane.

Mythe : On a besoin des agriculteurs !

Oui on en a besoin pour sauvegarder notre civilisation, notre terroir, notre diversité, le bien vivre, le bien manger, bref pour sauvegarder la France, mais pour les mondialistes ils ne servent plus à rien.

L’industrialisation et la robotisation de la production font que les agriculteurs [mais aussi bientôt tous les autres humains] ne servent plus à rien.

Il est désormais possible de produire de la merde industrielle pour des milliards d’individus sans agriculteur et même sans terre [avec le hors sol]. Quand vous dites que l’on en a besoin, vous ne raisonnez pas en pourriture ultralibérale sans conscience.

Si demain il n’y avait plus un seul agriculteur en France, cela n’empêcherait pas d’avoir les rayons des supermarchés garnis.

La faute à qui ?

À mince, j’ai encore écrit « qui », mille excuses !

C’est toujours la même histoire, en premier lieu les coupables sont tous les politiques français qui ont vendu, pardon, bradé la France. Tous ces destructeurs coupables de haute trahison ont abandonné la France et ses valeurs, pensez au scandale de la vente d’Alstom et de sa perte de souveraineté énergétique.

Ensuite il y a bien entendu l’Europe. Mais l’Europe ce n’est pas une personne morale ou juste une Hyène qui la dirige. Si ce monstre sans conscience a ce pouvoir, c’est bien qu’on le lui a donné. S’il y a bien haute trahison par les politiques de chacun des États membres il y a bien sûr haute trahison des instances européennes et de ses représentants comme les députés européens. Ces personnes ne sont pas élues pour tuer le peuple et ses intérêts, mais pour le représenter.

Un dictateur ne prend pas le pouvoir, on le lui donne.

Ceci tout en n’oubliant pas que ces traîtres européens ne sont que les pions des traîtres mondialistes dont l’objet n’est pas l’établissement d’une démocratie, mais d’une dictature mondiale qui enlève toute souveraineté aux différents pays. L’Europe en est une illustration parfaite, les élus et gouvernements français n’étant plus que des pantins, des administrateurs chargés d’appliquer les politiques européennes.

Si vous continuez à voter pour tel ou tel en France dont le programme ne serait pas le Frexit, vous vous bercez d’illusions. Rien de ce qu’il promettra ne pourra être fait sans l’accord de Bruxelles aussi bien d’un point de vue économique que sociétal.

Dindons de la farce ?

La question est de savoir si les agriculteurs qui manifestent dans toute l’Europe vont être naïfs et stupides au point de croire les gouvernants et les responsables syndicaux [vendus au pouvoir].

Vont-ils une fois de plus être stupides pour penser que les miettes d’aides que l’on va leur promettre leur permettront de vivre dans la dignité et dans la durée alors même qu’ils n’auront qu’un statut de mendiant ?

Vont-ils être naïfs au point de croire que les dirigeants européens vont mettre en place un protectionnisme de bon sens alors qu’ils font l’inverse depuis des dizaines d’années ?

Vont-ils croire que soudainement l’objectif ne sera plus leur mort, mais leur renaissance ?

Les chiffres font mal, 20 % de la population active en 1960, 1,8 % en 2020.

L’agriculteur sera bientôt un souvenir, on ira en voir quelques-uns en vacances comme on va au zoo pour voir une espèce en voie de disparition.

Avenir ?

Que l’on arrête de me répéter que ces agriculteurs ne sont que des pions manipulés, que l’on arrête de me dire qu’ils vont se faire massacrer par des polices fascistes sur ordre du dictateur. Que les oiseaux de mauvais augure me fassent une proposition concrète autre que « c’est foutu ».

Je ne suis pas pour autant né de la dernière pluie.

Il est étrange de constater que le gouvernement les laisse faire ce qu’ils veulent, les forces de l’ordre semblent plus à leur côté que l’inverse. Ils peuvent bloquer des axes routiers, déverser du fumier, brûler des biens publics, détruire totalement le macadam d’un supermarché, piller et détruire de la nourriture importée, et ce sans le moindre problème. D’autant plus étrange si l’on pense à la violence subie par les gilets jaunes pour autant pacifiques. Je ne saurais trouver d’explications convaincantes à cet instant. La répression sera-t-elle proportionnelle au laxisme apparent des autorités ? Est-ce une mise en scène dans laquelle les agriculteurs sont manipulés ?

Quoiqu’il en soit, la souffrance de la base est une réalité et je prie pour qu’ils se trouvent à ce point au bout du rouleau, au bord de la faillite ou du suicide pour qu’ils ne tombent pas dans le piège que va leur tendre le gouvernement avec la complicité active de la FNSEA.

Qu’ils exigent le droit à leur dignité, non pas le droit d’être riche comme les pourritures qui nous gouvernent, mais juste vivre honnêtement et modestement de leur travail.

Je prie pour qu’ils ne se prostituent pas pour des miettes, je prie pour que tous les Européens trompés relèvent la tête pour dire « moi aussi j’ai droit à la dignité, moi aussi j’ai droit de vivre de mon travail » et je serais avec eux pour les soutenir.

Agriculteurs unissez-vous :

  • Relevez la tête !
  • Bloquez tout jusqu’à obtenir votre dû et votre dignité !
  • Donnez vos invendus ou les marchandises confisquées sans les détruire !
  • Arrêtez de payer les intérêts de vos crédits qui s’apparentent à de l’abus de confiance et de l’abus de faiblesse !
  • Unissez-vous et appelez les autres professions comme les pécheurs, les transporteurs, etc. à vous rejoindre !
  • N’oubliez jamais où se trouvent les responsables et que vous devez faire tomber les lois européennes qui vous, qui nous, détruisent.

Je veux croire en ce mouvement paysan, je veux croire à cet appel de la terre, à cette révolte de nos racines, à ce cri de notre mère nourricière5.

Ces pourritures ne sont rien. Nous sommes le peuple, nous sommes la force si nous nous levons pour dire « STOP nous avons droit à la dignité ».

Merci

Alain Tortosa6
26 janvier 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240126-agriculteurs-sauvez-nous.pdf


1 Vocabulaire emprunté au Président Macron.

2 « 7 milliards d’esclaves et demain ? » https://7milliards.fr

3 https://7milliards.fr/tortosa20230713-rechauffement-climatique-nuls.pdf

4 Tous ceux qui utilisent les produits agricoles devront augmenter leurs prix de vente. Certains salariés arriveront à avoir une augmentation de salaire pour compenser l’inflation. Le coût du travail va augmenter du fait de l’augmentation des salaires. Il peut même y avoir une incidence sur le chômage du fait de l’augmentation du coût du travail, mais aussi de la baisse de consommation liée à la perte de pouvoir d’achat et donc une augmentation des charges qui pèsent sur le travail. Sans compter une augmentation des produits importés du fait de l’augmentation des prix des produits locaux, etc., etc.

5 Comme j’étais en paix en regardant le convoi de la liberté au Canada

6 « Stop état urgence » https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o
« Docus qui dérangent » https://t.me/+Vb2slUv5Lk9hZmZk
« On a marché sur le Nevada » https://t.me/+DeE9Htev6K8yMzM0
7 milliards d’esclaves et demain ? Https://7milliards.fr




BLOCAGES : endurcissez-vous, cela va être féroce !

[Source : L’Investisseur sans costume]

Par Guy de la Fortelle

Il y a quelque chose de pourri au Royaume de France.

Et Hamlet est une omelette qui s’étale devant les intérêts du grand corporatisme fasciste mondialiste.

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA va publier ce soir une liste de revendications agricoles.

Sauf que : Arnaud Rousseau en plus de son engagement syndical est surtout président du groupe Avril, géant de l’huile (1/3 du marché) et des biocarburants. Nous avions déjà parlé d’Avril pour son rôle essentiel dans les pénuries d’huile de 2022, ces gens sont des charognards (

• Pénuries : Le 1er producteur d’huile…).

Quand Arnaud Rousseau négocie les hausses de taxes sur le Gazole non routier, son groupe Avril se frotte les mains, car l’accord comporte le développement d’une filière de biocarburants professionnels… Et quelques mois plus tard, le syndicaliste monte sur les barricades et publie les revendications qu’il avait lui-même abandonnées à la table des négociations.

Cela marche de la même manière avec la PAC qui détruit notre agriculture, mais favorise Avril en forçant l’adoption des biocarburants.

Cela marche de la même manière avec les traités de libre-échange ou l’aide à l’Ukraine qui affaiblissent notre agriculture, mais renforcent le grand transformateur d’oléagineux qu’est Avril qui peut importer les OGM du Canada dont la production est pourtant interdite en Europe et les graines d’Ukraine qui lui permettent de fabriquer ses huiles à bas prix et maximiser ses marges.

Au fond Avril n’est plus vraiment un groupe agroalimentaire, mais un groupe de chimie. C’est vous dire ce qu’est devenue notre bouffe.

Plus simplement, comment Arnaud Rousseau dont le groupe a réalisé un profit record l’année dernière peut-il représenter l’immense majorité des agriculteurs sacrifiés à l’autel de ce grand corporatisme fasciste dont il est un digne représentant ?

Généralement, c’est à ce moment que l’on entend une sorte de ricanement sadique : de quoi se plaignent-ils ? Les paysans n’avaient qu’à élire quelqu’un d’autre à la tête de leur syndicat majoriaire.

Évidemment…

C’est oublier qu’en interne, Arnaud Rousseau était le seul candidat d’une élection à l’africaine n’ayant rien de démocratique.

C’est oublier aussi qu’en externe la FNSEA est le seul syndicat à qui le gouvernement ouvre la porte des négociations. Les autres syndicats sont étouffés par la politique publique de la chaise vide.

Cette fusion de l’État et de la grande corporation qui exigent le sacrifice du peuple : Nous avons la définition même d’un corporatisme fasciste dont nous ne sommes pas prêts d’arrêter de crever.

Nous avons les mêmes dérives en finance, les mêmes dérives dans l’industrie (Anne Lauvergeon est d’ailleurs au CA d’Avril).

Nous touchons au mal de notre époque, ce corporatisme étant lui-même une réaction de défense et de prédation face à la baisse tendancielle des marges depuis 1945.




PROTOCOLE 666 — L’agenda d’une élite dégénérée & satanique

[Source : le centurion romain]

Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Monast fut également proche des défenseurs du crédit social (Parti Crédit social du Canada).

Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il est particulièrement inspiré par les travaux de William Guy Carr.

Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses enquêtes.

En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus.

[Voir aussi, en version écrite :
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste]




Crise canadienne de l’immigration : l’orgie de faux demandeurs

[Source : journaldemontreal.com]

Faux étudiants, faux collèges, tout est bon pour entrer au Canada

Par Mario Dumont

La perte de contrôle du dossier de l’immigration depuis deux ans rattrape cruellement le gouvernement de Justin Trudeau. À trop vouloir montrer le visage d’un pays accueillant et généreux, le Canada a fini par être perçu comme un pays dont il est facile d’abuser.

À ce point, le Canada n’a pas le choix de réduire le nombre de nouveaux arrivants, ne serait-ce que pour calmer la crise du logement. Le Canada doit aussi rétablir la crédibilité de sa gestion des frontières et de son système d’immigration.

À la lumière des aberrations entendues récemment, je me permettrai une suggestion. Pourquoi ne pas commencer l’exercice de reprise de contrôle sur la situation en s’attaquant à tout ce qui est faux ?

Les faux demandeurs, les faux dossiers et même les faux étudiants. Vous vous demandez de quoi je parle? Explications.

Étudiant sans étudier

C’est si facile d’entrer au Canada que plusieurs réussissent en utilisant carrément de fausses prétentions. Hier, le Globe and Mail révélait que 19 % de ceux qui sont admis au Canada à titre d’étudiants étrangers… n’étudient pas ! C’est Statistique Canada qui a compilé les données.

La catégorie des étudiants contribue à l’explosion du nombre de nouveaux arrivants au Canada. De 637 000 en 2019, le nombre est passé à 807 000 trois ans plus tard. Calculez : 19 % de ces 800 000 qui n’étudient pas vraiment, cela représente plus de 150 000 faux.

De surcroît, on aurait laissé se développer des collèges privés qui ne sont pas véritablement des établissements d’éducation. Ils sont simplement des instruments pour faciliter l’entrée au Canada en faisant délivrer des visas d’étudiants. Faux collèges, faux étudiants, cela fait plus de deux ans que le gouvernement fédéral est averti, et le manège continue.

PHOTO D’ARCHIVES, AFP

Demandeurs d’asile

Un autre grand nombre de personnes arrivent comme demandeurs d’asile. C’était le cas de tous ceux qui se présentaient au chemin Roxham. Depuis la fermeture de ce célèbre chemin de campagne, c’est à l’aéroport qu’ils affluent par milliers.

Malheureusement, ces demandeurs du statut de réfugiés au Canada doivent aussi être divisés en deux catégories : les vrais et les faux. Les vrais demandeurs d’asile sont réellement en danger dans leur pays. Dû à la guerre, à une guerre civile ou à la répression, leur sécurité est menacée dans leur pays.

Nous avons un devoir de les accueillir. Nous sommes signataires de conventions internationales, nous avons la chance de vivre dans un pays riche, nous devons faire notre part pour ouvrir les bras à cette détresse.

Or sur les dizaines de milliers qui arrivent aux aéroports canadiens, il y a une part significative de faux demandeurs d’asile. Ils veulent profiter d’un pays plus prospère, avec un meilleur niveau de vie, on comprend. Mais ils ne sont ni menacés, ni en danger dans leur pays. Ils profitent de la facilité de rentrer et de la lenteur à traiter les dossiers pour s’installer.

Quand le faux passe si facilement, on appelle ça une passoire.




Explosion de turbo-cancers chez les médecins canadiens vaccinés à 99,9 %

[Source : @ledeclencheur]

L’oncologue William Makis qui a diagnostiqué plus de 20 000 patients atteints de cancer au cours de sa carrière, déclare :

« Je n’ai jamais rien vu de tel… je n’ai jamais vu de cancers du sein de stade 4 chez des femmes d’une vingtaine d’années. Je n’ai jamais vu de cancers du côlon au stade 4 chez des hommes et des femmes de 20 à 30 ans. Des leucémies qui vous tuent en quelques jours, voire en quelques heures, après le diagnostic. »






Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?

[Source : kla.tv]

« Mme Merkel, Tony Blair, ils ont tous été, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des “Young Global Leaders” ! »(([1] En ce qui concerne Poutine, l’article suivant conteste l’information :
https://www.guyboulianne.info/2023/01/29/un-nouveau-travail-de-demystification-vladimir-poutine-est-il-bien-un-young-global-leader-du-forum-economique-mondial-de-klaus-schwab/))

« Le FEM a pour mission […] de mettre en œuvre l’agenda du NOM à l’échelle mondiale avec l’aide des multinationales. […] Toute l’élite des multinationales est concentrée au FEM — y compris les entreprises pharmaceutiques centrales, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »

En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l’un des principaux pivots politiques et économiques de l’actualité mondiale.

Comment un professeur allemand inconnu a-t-il pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa Fondation suisse ? Y aurait-il eu de forces influentes qui le soutenaient en arrière plan ? Qui sont ceux qui tirent les ficelles du FEM ? Ce documentaire de Kla.TV dévoile sans ménagement les véritables plans du FEM ainsi que l’ensemble de ses dirigeants. Découvrez également les personnes de votre pays qui mettent en œuvre l’agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM.

La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) se tiendra du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse. Selon ses propres indications, il sera consacré aux nouvelles technologies, ainsi qu’à leur impact sur la prise de décision et le partenariat global. Le FEM considère les réunions annuelles comme la principale plate-forme pour faire progresser le partenariat public-privé (PPP) au plus haut niveau. Plus de 100 gouvernements, toutes les grandes organisations internationales, les 1 000 principales multinationales, les principales institutions universitaires et autres, ainsi que les médias mondiaux y participeront.

Beaucoup de monde croit que le FEM et ses initiatives peuvent être considérés comme la force motrice de la globalisation. La globalisation est devenue un fait de société. La globalisation vient de « global » — « qui concerne le monde entier » — et signifie littéralement « devenir mondialisé ».

Selon le « Bundeszentrale für politische Bildung (Centre fédéral pour l’éducation politique) » (bpb), des formes complexes de gouvernance mondiale se sont développées au cours des dernières décennies, appelées « Global Governance » par les spécialistes. « Global Governance » est traduit dans le public par « gouvernance mondiale », mais peut également être traduit littéralement par « gouvernement mondial ». Et c’est justement là que les esprits se divisent. Les uns, comme le « Centre fédéral pour l’éducation politique », insistent sur le fait que le terme ne désigne pas un gouvernement mondial central et qu’il n’en existe pas. D’autres en revanche voient derrière le FEM et ses initiatives comme le « Great Reset » (explication : en français « Grande Réinitialisation ») une conspiration mondiale. Une « élite mondiale dans la politique et l’économie aspirerait à une dictature mondialisée ». Ce point de vue d’une possible conspiration mondiale est diffamé et taxé de théorie de conspiration par presque tous les médias établis et alignés, qui le répètent comme un mantra.

Mais où se situent les limites entre la globalisation, la gouvernance mondiale et un gouvernement mondial centralisé ? Y a-t-il des limites ou la globalisation en cours ne sert-elle pas tout simplement de terreau à un gouvernement mondial centralisé ?

Cette émission répond à ces questions et vise à jeter un coup d’œil derrière le FEM et le Great Reset : Qui sont ceux qui tirent les ficelles et y a-t-il quand même une conspiration mondiale ?

1. Origines et création du FEM

En 1971, l’économiste allemand Klaus Schwab a créé la fondation d’utilité publique « European Management Conference » (en français « Conférence européenne de management »). En 1987, elle a été rebaptisée « World Economic Forum », en abrégé en français FEM (« Forum économique mondial »). En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l’un des principaux pivots politiques et économiques de l’actualité mondiale.

Dans son livre « World Economic Forum — La puissance mondiale en arrière-plan », le journaliste et expert financier allemand Ernst Wolff se demande comment un professeur allemand inconnu a pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa fondation suisse. Y aurait-il eu des forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?

Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, a dit à ce sujet : (www.kla.tv/19027) :

« Il me semble néanmoins que le Forum économique mondial a été poussé sur le devant de la scène par des puissances d’arrière-plan encore plus influentes. Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, en fournit d’ailleurs lui-même un indice fort. Son ascension rapide au rang de “leader mondial du secteur privé” si je peux dire, témoigne si clairement d’un pouvoir caché en arrière-plan que je ne peux m’empêcher de percevoir l’ensemble du FEM comme une secte privée de l’économie mondiale, et plus précisément une secte qui a été installée avec succès dans la politique mondiale. »

2. Arrière-plans de Klaus Schwab

Klaus Schwab est membre du très influent groupe Bilderberg, qui a une orientation mondiale. Il a participé à de nombreuses réunions de Bilderberg et a même fait partie du comité directeur de Bilderberg.

Les hommes derrière Klaus Schwab

Entre 1966 et 1967, Schwab a effectué une année académique à la Harvard Business School aux États-Unis. Citation d’Ernst Wolff :

« C’est là qu’il a fait la connaissance de quelques personnalités qui allaient avoir une grande influence sur la suite de sa vie. Selon les propres déclarations de Schwab, son professeur Henry Kissinger compte parmi les personnalités qui ont le plus influencé sa pensée au cours de sa vie. »

Kissinger, décédé le 30 novembre 2023, était un politologue américain, stratège mondial avoué et directeur du groupe de réflexion « Council on Foreign Relations », en bref CFR.

(Plus d’informations sur Henry Kissinger https://www.kla.tv/26153)

Unlimited Hangout, une plate-forme américaine de journalisme d’investigation non censuré et indépendant, a résumé la situation de la manière suivante :

« Le Forum économique mondial n’était pas simplement une création européenne de Klaus Schwab. Cela résulte d’un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger — et par John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Schwab avait une équipe politique d’élite américaine qui travaillait dans l’ombre et l’aidait à créer l’organisation mondialiste basée en Europe (qui deviendra le FEM). […] »

Des années plus tard, lors du « European Management Symposium » de 1980 à Davos — l’ancêtre du FEM – Kissinger a prononcé le discours d’ouverture et a déclaré :

« Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est vraiment globale. »

John Kenneth Galbraith et Herman Kahn, les deux autres professeurs de Harvard, étaient à peine moins importants que Kissinger : Galbraith s’est rendu en Europe avec Kahn pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. — C’est ce qu’a rapporté « Unlimited Hangout ». Selon un article du « New York Times » de 1997, Schwab est revenu avec l’idée que les Européens paieraient probablement une bonne somme d’argent pour apprendre les méthodes de gestion enseignées à la Harvard Business School.

John Kenneth Galbraith (1908-2006) était un conseiller présidentiel canado-américain et l’un des économistes les plus influents du 20e siècle. Galbraith était membre du Council on Foreign Relations (CFR).

Herman Kahn (1922-1983) était un physicien américain et un membre fondateur du Hudson Institute. Il était également membre du CFR.

Les premières réunions à Davos

La première réunion organisée par Schwab a eu lieu en 1971 sous le nom de European Management Symposium. L’orateur principal de la réunion était Otto von Habsburg. Kenneth Galbraith et Herman Kahn faisaient également partie des orateurs.

Les premières réunions ont eu lieu sous le patronage de la Commission européenne et des fédérations industrielles européennes. Lors du troisième European Management Symposium en 1973, le prince Bernhard des Pays-Bas était le parrain honoraire. Le prince Bernhard des Pays-Bas a organisé la première conférence Bilderberg en 1954 à l’hôtel de Bilderberg près d’Arnhem, dont il était alors propriétaire. — À l’époque, la conférence était encore secrète. Le prince Bernhard a été le premier président du comité directeur du Groupe Bilderberg, et ce jusqu’en 1976.

En 1975, le « European Management Forum » a publié sa première brochure institutionnelle. Citation :

« Le European Management Forum est une fondation indépendante, autofinancée, à but non lucratif, axée sur les besoins stratégiques des principaux décideurs de l’économie européenne. » Après seulement cinq ans, le Forum s’était imposé au plus haut niveau économique et gouvernemental.

Jusqu’en 1983, le European Management Symposium était, comme l’a dit Klaus Schwab dans son discours d’ouverture, « la plus importante réunion annuelle de décideurs de l’économie mondiale ».

3. Financement du FEM

Le FEM a été créé en 1971 en tant que Fondation d’utilité publique et a son siège principal à Genève, en Suisse. Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], outre le FEM, ce sont surtout les « Open Society Foundations » du milliardaire américain George Soros et la Fondation Bill et Melinda Gates qui ont profité de la législation moderne des Fondations. Ce dernier a en effet été créé avant tout pour faciliter l’évasion fiscale des personnes fortunées. Il permet en outre d’exercer une influence directe sur la politique, l’économie et la société. Et ce, en contournant les structures parlementaires.

Selon le portail « Infosperber », le président du FEM Klaus Schwab perçoit à lui seul un salaire annuel d’environ un million de francs. La réserve d’argent du FEM serait remplie de plusieurs centaines de millions de francs. Parallèlement, le FEM ne paie pas d’impôts fédéraux.

Le FEM est principalement financé par ses 1 000 entreprises membres. Il s’agit typiquement de multinationalesmondiales dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à cinq milliards de dollars. Selon le quotidien suisse « Südostschweiz » (au 22.01.2019), la cotisation annuelle s’élève à 60 000 francs. Chacune de ces multinationales peut envoyer un représentant à Davos. Une invitation supplémentaire coûte 25 000 franc suisse, plus la TVA.

Partenaires stratégiques

Le FEM ne compte évidemment pas que de simples membres. Il y a 120 partenaires stratégiques. La cotisation annuelle minimale commence à environ 600 000 francs. La liste des groupes qui servent de « partenaires stratégiques » au FEM se lit comme un alphabet de la globalisation : d’Allianz à Bank of America et Credit Suisse (UBS à partir du 12 juin 2023), de Facebook à Huawei et KPMG (explication : KPMG est l’un des quatre cabinets d’audit les plus importants au monde avec un chiffre d’affaires annuel de 32,1 milliards de dollars) à Microsoft, Unilever et Volkswagen.

Les autres grands noms sont Airbus, Alibaba, Amazon, American Express, Apple, Bill and Melinda Gates Foundation, BlackRock, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, IBM, IKEA, JPMorgan Chase, Mastercard, Morgan Stanley, Nestlé, New York Times, Open Society Foundations, PayPal, SAP, Siemens, TikTok, Time, UBS, Zurich Insurance Group, etc. Les entreprises pharmaceutiques telles que Novartis, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Pfizer sont bien entendu également de la partie.

La liste complète de tous les partenaires du FEM peut être consultée sur le site Internet du FEM :

https://www.weforum.org/partners/#search

Le FEM emploie environ 850 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 383 millions de francs pour l’année financière allant de juillet 2021 à juin 2022. Les critiques portent sur le manque de transparence des rapports financiers du FEM. Les bénéfices apparemment considérables seraient réinvestis. La richesse réelle du forum ne serait pas claire.

4. Structure de direction du FEM

Le président du forum est le fondateur et directeur général, le professeur Klaus Schwab. Il est dirigé par un curatorium (explication : comité de surveillance ou conseil d’administration). Selon ses propres termes, il s’agit de « personnes exceptionnelles qui agissent en tant que gardiens de sa mission et de ses valeurs et qui supervisent le travail du Forum pour promouvoir une véritable citoyenneté mondiale ».

Le président du Forum est depuis 2017 l’homme politique norvégien Børge Brende. Il a été ministre de l’Environnement de son pays (de 2001 à 2004), puis ministre de l’Économie et du Commerce (jusqu’en 2005) et ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2017. Brende fait partie du groupe Bilderberg et de son comité de pilotage. (Explication : organe de décision suprême)

Membres du curatorium du FEM

Le choix des membres ne doit guère être un hasard, comme le montre leur réseau. Les membres du curatorium sont entre autres :

Ajay Banga — manager indo-américain. Président de la Banque mondiale depuis 2023. Membre du CFR et de la Commission trilatérale, un groupe de réflexion influent de conseil politique fondé par Zbigniew Brzeziński et David Rockefeller.

Marc Benioff — entrepreneur américain. Président et directeur général de Salesforce, une société de logiciels cotée en bourse. Fortune personnelle estimée à environ 8,1 milliards de dollars en 2022. Membre du CFR.

Thomas Buberl — manager allemand et président du conseil d’administration du groupe d’assurance AXA. Participant aux réunions Bilderberg 2017, 2019 et 2022.

Laurence D. Fink — entrepreneur américain. Fondateur, PDG de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, BlackRock. Les actifs sous gestion du groupe s’élevaient à 8,70 billions de dollars américains fin 2020. Fink est également membre de la Commission trilatérale et du conseil d’administration du CFR.

Orit Gadiesh — manager américano-israélienne et présidente de Bain & Company, l’un des plus grands cabinets de conseil au monde. Participante aux réunions Bilderberg de 1997 et 1998. Également membre du CFR.

Kristalina Georgieva — femme politique et économiste bulgare. Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Participante à la réunion Bilderberg 2016.

André Hoffmann — Entrepreneur suisse. Depuis 2006, vice-président du conseil d’administration de Roche Holding AG (Suisse), l’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde. Membre du « Club of Rome » et participant à la conférence Bilderberg 2019.

Joe Kaeser — manager allemand. Président du conseil d’administration de Siemens de 2013 à 2021. À gagné 9,27 millions d’euros en tant que PDG de Siemens 2020. Membre de la Commission trilatérale en Europe. À participé à la conférence Bilderberg en 2015 et 2016.

Christine Lagarde — juriste française. Présidente de la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2019. Membre du groupe Bilderberg et participante aux réunions Bilderberg de 2009, 2013, 2014, 2016 et 2017.

David M. Rubenstein — entrepreneur américain. Co-fondateur et co-président du Carlyle Group, l’une des plus grandes sociétés d’investissement privées au monde. Fortune personnelle estimée à 3,2 milliards de dollars américains en 2019. Membre de la Commission trilatérale. Participant à la réunion Bilderberg 2017. En outre, actuellement président du conseil d’administration du CFR.

Al Gore — homme politique et écologiste américain. N’a pas participé à une réunion du Bilderberg, mais joue un rôle de pionnier décisif dans l’agenda climatique. Son film « Une vérité dérangeante » (2006) a fait le tour du monde et a été diffusé dans les écoles. En 2007, un tribunal de Londres a décrété que les élèves devaient être informés des erreurs de contenu. Par exemple, que la fonte des glaciers de l’Antarctique occidental et du Groenland ne provoquerait pas « dans un avenir proche », comme l’affirme le film de Gore, une hausse dramatique du niveau des mers. Le père de deux écoliers qui a porté plainte a qualifié le film de « lavage de cerveau » qui n’a rien à faire dans les écoles.

À propos des réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale

La participation à une réunion de Bilderberg est un fil rouge pour les membres du Curatorium du FEM (explication : comité de surveillance ou conseil d’administration). Il vaut donc la peine de jeter ici un coup d’œil sur les réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale.

L’émission suivante de Kla.TV donne des informations : « Groupe Bilderberg — le gouvernement secret de l’ombre ? » (www.kla.tv/26318)

Le plan stratégique pour la création du club Bilderberg a été élaboré au sein du CFR Council on Foreign Relations (en français : Conseil des relations étrangères). Le CFR est un groupe de réflexion privé américain, fondé en 1921 — qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre aux États-Unis. Henry Kissinger se souvient de la naissance du club Bilderberg :

« Nous nous sommes rencontrés il y a 60 ans dans le cadre d’un groupe d’étude au Council on Foreign Relations. Peu de temps après, il [David Rockefeller] a encouragé un groupe de discussion qui est devenu plus tard ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de groupe Bilderberg. »

David Rockefeller a été directeur du Council on Foreign Relations jusqu’en 1985 et ensuite, jusqu’à sa mort, président honoraire de celui-ci.

Henry Kissinger (*né en1923) a participé à la naissance du club Bilderberg. Il a toujours joui d’une position forte lors des conférences Bilderberg.

Kissinger a été l’un des plus proches alliés de David Rockefeller jusqu’à sa mort. Il est membre de longue date du CFR et a fait partie de son conseil d’administration de 1977 à 1981. À l’occasion de son centième anniversaire, Kla.TV a diffusé le documentaire « 100 ans de Henry Kissinger — stratège mondial et criminel de guerre ? » (www.kla.tv/26153).

Le groupe Bilderberg a été fondé à l’initiative de David Rockefeller (1915-2017). David Rockefeller était le président et l’actionnaire principal de la Chase Manhattan (devenue depuis JPMorgan Chase), autrefois la plus grande banque américaine au monde. Sous sa direction, la Chase Manhattan Bank est devenue un pilier central du système financier international. Toute sa vie, Rockefeller a poursuivi le projet d’un gouvernement mondial dirigé par la haute finance.

Il a écrit dans ses mémoires :

« Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, qualifiant ma famille et moi d’“internationalistes” et de conspirateurs qui ont uni leurs forces avec d’autres à travers le monde pour créer une plus forte structure économique — un monde unique, si vous voulez. Si telles sont les allégations, je plaide coupable et j’en suis fier. »

Pour atteindre cet objectif, David Rockefeller a lancé plusieurs organisations ou « think tanks » (groupes de réflexion) dont la « pensée préalable » influence la politique internationale :

Outre le groupe Bilderberg, il a ainsi fondé la Commission trilatérale avec Henry Kissinger et le stratège mondial Zbigniew Brzezinski.

La Commission trilatérale remonte à la réunion de Bilderberg de 1972, au cours de laquelle David Rockefeller a proposé sa création. De nombreux membres de Bilderberg ont également rejoint la Trilatérale.

Conclusion intermédiaire

Jusqu’ici, il apparaît que les origines du FEM remontent à des stratèges mondiaux comme David Rockefeller et Henry Kissinger. Afin d’œuvrer à leur objectif de gouvernement mondial centralisé, ils créent des groupes de réflexion pour influencer la politique internationale. Ils ont commencé par le CFR, puis ont donné naissance au groupe Bilderberg et, plus tard, à la Commission trilatérale. Le FEM doit être considéré comme une nouvelle pièce du puzzle dans cette série, afin de réaliser leurs objectifs de gouvernement mondial.

5. Avec quels objectifs le FEM a-t-il été initié ?

Le FEM peut être considéré comme une forme moderne de groupe de réflexion permettant de contourner les structures parlementaires et d’exercer une influence sur la politique internationale.

L’expert financier Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre, [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], citation :

« Le FEM joue un rôle particulier à cet égard, car son exemple illustre parfaitement la manière dont le parlementarisme a été progressivement vidé de sa substance au cours des dernières décennies et condamné à l’inefficacité. En outre, son histoire montre que la marche du monde est de plus en plus déterminée par des forces qui ne sont élues par personne et qui sont souvent à peine connues du public. »

Mission du FEM

Écoutez à ce sujet une déclaration du fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek :

[https://www.kla.tv/WEF/19027]

« Le FEM a pour mission de mettre en œuvre l’agenda du NOM à l’échelle mondiale avec l’aide des multinationales. Toute l’élite des multinationales est concentrée au FEM, y compris les principales entreprises pharmaceutiques, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »

« … et bien que le FEM ne soit pas une institution publique, il domine néanmoins clairement l’ensemble de la politique mondiale, et ce de manière considérable. »

6. Initiatives du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Les initiatives stratégiques décisives des temps modernes ont toujours été introduites via la plateforme du FEM. Parmi elles, le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l’alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l’exercice de pandémie « EVENT 201 » d’octobre 2019 — c’est-à-dire la dictature du Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc.

Dans ce qui suit, nous allons maintenant nous pencher sur la pertinence de chaque initiative :

Année 1968 — Club de Rome – Dictature climatique

Déjà lors de la réunion Bilderberg de 1964 (du 22 au 24 mars en Virginie, USA), David Rockefeller, Max Kohnstamm et Aurelio Peccei s’étaient rencontrés pour chercher les meilleurs moyens de réduire la population. Le point de départ était l’initiation et l’utilisation des crises mondiales. [V&CV14/2023] Enfin, le « Club de Rome » a été fondé en 1968 par David Rockefeller et Aurelio Peccei après une réunion du Bilderberg (26-28 avril 1968 au Canada). Tous deux figurent sur les listes des participants aux réunions de Bilderberg de 1964 et 1968. Aurelio Peccei (1908-1984) était un industriel italien. Il a été directeur de Fiat et président du conseil d’administration d’Olivetti et d’Italcon.

Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 28], Peccei a été l’orateur le plus écouté de la réunion du FEM de 1973. Dans son discours, il a résumé les thèmes clés du livre « Les limites de la croissance ». Il s’agit à l’origine d’un rapport du « Club de Rome » sur la situation de l’humanité, publié en 1972.

Dans son discours, Peccei a abordé la surpopulation mondiale comme le plus grand problème de l’humanité et en a déduit l’exigence d’une réduction de la population mondiale.

Dans une interview, Klaus Schwab fait la déclaration suivante : « I worked on climate change since 1973. Just to tell you, because I was the person, who gave the Club or Rome, the first big platform! »[enregistré en français] :

« Je travaille sur le changement climatique depuis 1973. Juste pour vous dire que c’est moi qui ai donné au Club de Rome sa première grande plate-forme ! »

Année 2000 — GAVI, la dictature de la vaccination

[Explication : GAVI = abréviation de l’anglais « Global Alliance for Vaccines and Immunisation » (en français « Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation »)].

[https://www.gavi.org/]

L’Alliance a été fondée le 29 janvier 2000 au Forum économique mondial de Davos. Objectif : faire face à la stagnation, voire au recul, des taux de vaccination dans les pays les plus pauvres du monde depuis la fin des années 1990 déjà. Ernst Wolff écrit dans son livre [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 79] que la création de GAVI « a été de loin l’événement le plus important de la première réunion du nouveau millénaire ». Citation de Wolff :

« Les initiateurs de la création de l’Alliance étaient l’OMS, l’UNICEF, la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates (ainsi que la Fondation Rockefeller [p. 81]). La Fondation Bill et Melinda Gates a fourni à l’Alliance un financement initial de 750 millions de dollars. »

Selon un communiqué de presse de GAVI du 23 janvier 2020, des politiciens de pays industrialisés de premier plan ont apporté leur soutien à l’Alliance pour la vaccination GAVI. Ceci dans le cadre des festivités du 20e anniversaire au Forum économique mondial. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi annoncé une promesse de soutien à hauteur de 600 millions d’euros pour les années 2021 à 2025.

Dans une interview donnée à Kla.TV en juin 2022, Wolff définit un autre grand objectif de GAVI : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

« Ce qui devient encore plus intéressant, c’est qu’en 2017, ce GAVI a créé avec Microsoft et quelques autres multinationales l’ID2020, c’est l’Alliance pour l’identité numérique, c’est l’alliance pour la promotion de l’identité numérique. Et c’est le rêve de tous les groupes numériques de donner à chaque personne dans le monde sa propre identité numérique. Et derrière tout cela, il y a aussi GAVI et Microsoft, donc Bill Gates et la fondation Bill et Melinda Gates. Ce qui est très intéressant, si l’on regarde — donc GAVI est une organisation médicale — on devrait supposer que le chef de cette GAVI est probablement un médecin. Mais loin de là, le chef de GAVI n’est autre que José Manuel Barroso, l’ancien chef de la Commission européenne, mais aussi un camarade de classe de Bill Gates et d’Angela Merkel dans la l’école Young Global Leaders du FEM. Et accessoirement, cet homme est également conseiller de Goldman Sachs depuis 2016. L’actionnaire principal de Goldman Sachs n’est autre que BlackRock, donc là encore, la boucle est bouclée. »

Année 2005 — Young Global Leaders (« Jeunes leaders mondiaux »)

Selon le site Internet du FEM, Klaus Schwab a créé le forum « Young Global Leaders » (abrégé en YGL) en 2004. Il est issu de la communauté des « Global Leaders of Tomorrow », qui a existé de 1993 à 2003. Citation :

« Parmi les plus de 1 400 membres et diplômés de 120 pays, on trouve des personnalités innovantes du monde économique et social, des entrepreneurs, des pionniers de la technologie, des pédagogues, des activistes, des artistes, des journalistes et bien d’autres ».

L’objectif étant de « créer un avenir meilleur et plus durable » et de le façonner.

Selon leurs propres indications, les membres entretiennent « L’initiative 2030 ». Celle-ci a pour objectif un plan d’action visant à réaliser la vision d’un monde idéal en 2030.

Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre « Forum Économique Mondial — Le pouvoir mondial en arrière-plan » [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, P. 64-65] ce qui suit :

« Pour la première fois, l’élite a commencé à sélectionner de manière ciblée sa propre relève, à l’instruire systématiquement pour la préparer à ses tâches et à la mettre en réseau. Quelques noms de la première promotion, qui se lisent comme un Who’s Who de l’élite politique et corporative des années suivantes, montrent à quel point le projet a été un succès sensationnel. On y trouve notamment Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Tony Blair, Gordon Brown, José Manuel Barroso et Bill Gates. Comme l’ont montré les 30 années qui ont suivi, les fondements d’un réseau étroitement lié de politiciens, de dirigeants économiques et de professionnels des médias, qui allaient avoir une influence décisive sur la marche du monde, ont ainsi été posés. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 265]

« Le président russe Vladimir Poutine n’apparaît pas dans les listes des participants aux Young Global Leaders ou aux Global Leaders for Tomorrow. Mais Klaus Schwab lui-même l’a mentionné dans deux interviews en tant que Young Global Leader ».

(Déclaration originelle de Klaus Schwab au FEM 2019) :

« Mme Merkel, Tony Blair, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des “Young Global Leaders” ! Avec eux, le chancelier Kurz et la Première ministre de Nouvelle-Zélande, ce sont les trois plus jeunes dirigeants de gouvernements qui sont ici ! »

Wolff a souligné une autre caractéristique dans une interview accordée à Kla.TV en juin 2022 : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

« Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont adopté une ligne de conduite particulièrement dure lors de la crise du Covid. Donc, chez nous en Allemagne, c’était le ministre de la Santé Jens Spahn, en Autriche, c’était l’ex-chancelier Kurz, en France, c’était Monsieur Macron, au Canada, c’était Justin Trudeau et en Nouvelle-Zélande, c’était Jacinda Ardern. Ils ont tous présenté une démarche tout à fait extrême, et ce sont tous des Young Global Leaders du FEM. »

Découvrez les personnes de votre pays mettant en œuvre l’agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM. Vous trouverez le document avec la liste des 3 800 « Young Global Leaders » de 1993 à 2023 sous l’émission.

Année 2007 — Réunion annuelle des nouveaux champions

En 2007, le FEM a introduit la « réunion annuelle des nouveaux champions », qui se déroule chaque année en Chine et qui est également appelée « Davos d’été ». Il s’agit de représentants d’« entreprises mondiales en croissance ». Des entreprises phares de pays émergents à croissance rapide tels que la Chine et l’Inde, mais aussi des entreprises à démarrage rapide de pays industrialisés.

Année 2011 — Global Shapers (« Façonneurs mondiaux »)

En 2011, le FEM a créé le réseau mondial « Global Shapers » pour les personnes âgées de 20 à 30 ans avec un grand potentiel pour de futurs rôles de leaders dans la société. La « Global Shapers Community » se compose de hubs locaux (c’est-à-dire de centres) auto-organisés dans les grandes villes du monde entier.

[Déclaration originelle d’Ernst Wolff lors de l’interview avec Kla.TV : https://www.kla.tv/WEF/22827

« Le FEM va désormais plus loin ; il a maintenant lancé un nouveau programme qui fonctionne depuis environ 10 ans. Ce sont les Young Global Shapers. Il y en a aujourd’hui 10 000 dans le monde. Ce sont de jeunes entrepreneurs en startup qui ne peuvent avoir qu’entre 20 et 30 ans. »

Le programme du FEM des « Global Shapers » doit être considéré comme un instrument supplémentaire pour mettre en place l’agenda de gouvernance mondiale globale des hommes de l’ombre du FEM.

Année 2016 — Transhumanisme

Lors de la rencontre annuelle du FEM 2016, on a discuté des nouvelles technologies, de l’« édition génétique » à l’intelligence artificielle et à l’impression 3D. « Édition de gènes » — en anglais « genome-editing » — est un terme générique désignant les techniques de biologie moléculaire permettant de modifier l’ADN de manière ciblée, y compris le patrimoine génétique des plantes, des animaux et des êtres humains.

Selon le site web du FEM, les questions suivantes ont été posées :

« Comment ces technologies vont-elles changer la vie de la prochaine génération ? »

« Comment ces technologies vont-elles changer le monde des affaires, les gouvernements et la société ? »

« Comment l’homme et la technologie peuvent-ils collaborer pour obtenir de meilleurs résultats ? »

À ce sujet, l’expert financier Ernst Wolff : [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 117]

« Le livre de Schwab “La Quatrième Révolution Industrielle” a été publié à l’occasion de la réunion annuelle de 2016 et a ensuite été traduit en 30 langues. Son message fondamental était que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique créerait des possibilités entièrement nouvelles. […] En effet, malgré ses mises en garde contre les risques de l’évolution, Schwab a ouvertement professé le transhumanisme dans de nombreuses interviews et a qualifié la fusion des corps humains avec la sphère numérique de progrès évolutif. »

Dans une vidéo de 2016, Klaus Schwab expliquait ce qu’il entendait par « Quatrième Révolution Industrielle » : [https://www.youtube.com/watch?v=7xUk1F7dyvI]

La Quatrième Révolution Industrielle | En bref (par le FEM) https://youtu.be/raOS5dxQ9uI?si=evFgKv6gYO5La7g7

« La révolution industrielle aura un impact complet sur nos vies. Elle ne changera pas seulement la façon dont nous communiquons […], mais aussi notre propre identité. »

« Ce sera comme un tsunami, pas seulement une révolution numérique — bien sûr qu’elle est numérique, physique, c’est la nanotechnologie, mais elle est aussi biologique. »

Ray Kurzweil, inventeur américain et directeur du développement technique (Director of Engineering) chez Google LLC, a décrit les plans de l’humanisme comme suit : https://www.kla.tv/18254

Fusionner l’homme et la machine : notre avenir doré ? 04.03.2021 | www.kla.tv/18254

« Cette fusion de l’homme et de la machine, avec l’explosion soudaine de l’intelligence des machines, conduira à un monde où il n’y aura plus de distinction entre la vie biologique et la vie mécanique, ni entre la réalité physique et la réalité virtuelle. »

À ce stade, il est important de s’arrêter un court instant et de réfléchir à ce que cela signifie, ou aux conséquences qui en découlent : la porte est ainsi grande ouverte à toutes les manipulations, au contrôle et à la gestion de l’humanité par des programmeurs anonymes. Plus rien ne s’opposerait à une « dictature mondiale unique » centralisée !

Année 2019 — Agenda 2030

Le 13 juin 2019, Klaus Schwab, directeur du Forum économique mondial, et António Guterres, secrétaire général de l’ONU, ont signé un partenariat entre leurs deux organisations. Le but de ce partenariat est d’accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Il s’agit d’objectifs politiques des Nations unies (ONU) qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable », en bref : « Agenda 2030 ».

En principe, cela signifie que le pouvoir de façonner l’avenir mondial a été remis aux grandes multinationales et à leurs propriétaires. L’accord stipule également que « la Quatrième Révolution Industrielle » du Forum économique mondial est une composante importante pour mettre en œuvre l’Agenda 2030.

Călin Georgescu est roumain et ancien membre de haut niveau des Nations unies. Dans l’émission Kla.TV du 11 mars 2023, il a révélé ce qui se cache derrière l’agenda de l’ONU. Voici un résumé de l’introduction de l’émission kla.TV : [https://www.kla.tv/25376]

Nous sommes TOUS concernés : Un haut fonctionnaire de l’ONU révèle les sombres secrets de l’ONU 11.03.2023 | www.kla.tv/25376

« Les Nations unies, en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et bien d’autres, sont en train de mettre en place l’Agenda 2030 à l’échelle mondiale. Il s’agit de la plus grande transformation jamais envisagée, planifiée massivement pour tous les pays et tous les peuples, et qui vise à modifier chaque aspect de la société humaine : finances, agriculture, alimentation, voyages, économie, sexualité, éducation, etc. L’objectif ultime de l’Agenda 2030 est d’établir un gouvernement mondial unique avec des dirigeants non élus. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Forum économique mondial sont au cœur de ce projet de gouvernement mondial. Au-dessus d’eux se trouvent des groupes d’intérêts financiers qui agissent totalement dans l’ombre, afin que personne ne leur demande jamais de rendre des comptes pour leurs crimes contre l’humanité. »

Année 2019 — Événement 201 — Dictature de Covid

Selon le site web de l’« Université Johns Hopkins », le « Johns Hopkins Center for Health Security » (Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire), en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et la Fondation Bill et Melinda Gates, a organisé le 18 octobre 2019 à New York l’« Event 201 ».

Il s’agissait d’un cas fictif de pandémie grave à l’échelle mondiale déclenchée par un nouveau coronavirus appelé nCov-19. L’exercice de pandémie portait sur des situations dans lesquelles des partenariats public-privé sont nécessaires pour faire face à de telles pandémies. Dix semaines plus tard, la Chine a annoncé à l’OMS les premiers cas de Covid-19.

Année 2020 — Great Reset — Dictature numérique

The Great Reset, c’est-à-dire la Grande Réinitialisation désigne l’initiative du Forum économique mondial visant à remodeler l’économie et la société mondiales à la suite de la pandémie de COVID-19.

Ernst Wolff a résumé dans son livre de quoi il s’agit [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 133] :

« Quatre mois après la déclaration de la pandémie mondiale (le 9 juillet 2020), Klaus Schwab a présenté son ouvrage “COVID-19 La Grande Réinitialisation”, co-rédigé avec l’auteur Thierry Malleret. […] En même temps que son livre, Schwab a présenté l’initiative Le Grande Réinitialisation avec laquelle le FEM, en coopération avec ses partenaires, veut s’attaquer à la construction du monde post-COVID-19. Ce qui est remarquable, c’est que dans le cadre de cette initiative, la crise du Covid n’est considérée que comme un phénomène passager. […] Il est essentiellement question de deux autres thèmes : Le changement climatique et la quatrième révolution industrielle. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, pages 144-145]

« L’introduction de la monnaie numérique de banque centrale est la pièce maîtresse du Great Reset. Il est actuellement préparé en arrière-plan dans le monde entier et soutenu par le FEM. […] Concrètement, le projet se présente ainsi : Chaque citoyen et chaque entreprise ne disposerait plus que d’un seul compte auprès de la banque centrale. Cela permettrait à l’État de fixer de manière centralisée la quantité d’argent, de diriger et de contrôler les flux monétaires et de fixer les taux d’intérêt en fonction des besoins. […] Les citoyens comprendront très vite que l’État pourrait non seulement suivre chaque transaction, mais aussi leur imposer au passage des taux d’intérêt individuels, des taux d’imposition individuels, ou encore des pénalités, lier l’argent à […] un système de crédit social sur le modèle chinois ou les couper complètement de tous flux financiers. »

Une vidéo du Forum économique mondial (FEM) datant de 2016 montre où pourrait mener l’introduction de monnaies numériques de banque centrale, jusqu’à la coupure de tous flux financiers. Cela est paru sous le nom de « 8 prédictions pour le monde en 2030 ».

« Tu ne posséderas rien et tu seras heureux » est une phrase de la vidéo. Elle est tirée d’un essai de la politicienne danoise Ida Auken.

La vidéo a été supprimée du site web du FEM, car elle a suscité trop de protestations. Elle peut toutefois être consultée sur la page Facebook du FEM.

Le 10 novembre 2016, le FEM a défini dans un article du magazine « Forbes » comment il fallait comprendre la phrase « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux ». Citation : « Bienvenue en 2030. Bienvenue dans ma ville — ou devrais-je dire “dans notre ville”. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède pas d’appareils ni de vêtements. Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est maintenant devenu un service. Nous avons accès aux transports, au logement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. L’un après l’autre, toutes ces choses sont devenues gratuites, si bien que cela n’avait aucun sens pour nous de “posséder” beaucoup. »

La non-possession est promue comme une aubaine.

Écoutez à ce sujet le fondateur de Kla-TV, Ivo Sasek (Émission Kla.TV du 18.06.2021) : [https://www.kla.tv/WEF/19027]

« De l’extérieur, le FEM se présente (on ne peut pas être plus effronté) avec diverses vidéos qui font ou devraient faire miroiter à la population mondiale le renversement de l’ancien ordre mondial. Après des critiques sévères, ils ont rapidement supprimé certaines de ces vidéos. En effet, ils y ont carrément glorifié l’appauvrissement des peuples, imaginez un peu, la dépossession totale de tous nos biens présentée comme un événement enthousiasmant, vous comprenez, la privation de nos droits comme désirable, présentée de manière moderne. »

Ivo Sasek a également une solution pragmatique toute prête, comme il l’a exposé le 16 mars 2023 : https://www.kla.tv/PrincipeSourisLaboratoire/25587]

Le nouveau principe de la souris de laboratoire 30.03.2023 | www.kla.tv/25587

« En tant que population mondiale, disons une fois haut et fort « oui » au Great Reset de Klaus Schwab et de ses instigateurs : Mais en tant que démocratie mondiale, nous prenons d’abord la décision de tester ce Great Reset sur tous ses inventeurs et propagandistes pendant au moins 20 ans : c’est-à-dire sur Klaus Schwab et tous ses collègues du FEM. »

7. Autres acteurs du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Outre les acteurs mondiaux et les grandes multinationales déjà mentionnés, il faut encore citer deux autres acteurs décisifs.

Il est important de garder à l’esprit que ces acteurs et d’autres n’agissent pas de manière autonome, mais qu’ils ont été créés par ces mêmes acteurs mondiaux.

Chine

De 1978 à 1997, la Chine a été dirigée de facto par Deng Xiaoping. Lorsqu’en décembre 1978, celui-ci a amorcé l’abandon de l’économie planifiée centralisée et le passage au capitalisme, Klaus Schwab a réagi promptement. Schwab a immédiatement invité Deng Xiaoping au prochain symposium de Davos en 1979.

Ernst Wolff a écrit dans son livre : [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 96]

« 2009 a été la 30e année de participation d’une délégation chinoise à la rencontre de Davos. Entre-temps, presque tous les chefs d’État et de parti chinois avaient rendu visite au FEM. Le bureau du FEM à Pékin a travaillé en étroite collaboration avec la Commission nationale chinoise pour le développement et la recherche, avec le ministère chinois des Affaires étrangères et avec un certain nombre de grandes entreprises chinoises. ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 139]

« Lors de la réunion virtuelle de janvier 2021, organisée sous le slogan “Great Reset” […] le président chinois Xi Jinping a prononcé un message vidéo. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p.139]

« Si on regarde la liste des participants qui rejoindront les rangs des Young Global Leaders entre 2020 et 2022, on constate que la Chine a fourni le plus gros contingent après les États-Unis et que le nombre de candidats issus du secteur financier est supérieur à la moyenne. Ce n’est pas un hasard, car selon la volonté du FEM, ces deux pays sont appelés à jouer un rôle décisif dans le cadre du Great Reset dans un avenir proche ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund », 2022, p. 143-145]

« Si la Chine joue depuis des décennies un rôle décisif pour le FEM […], c’est parce que, malgré le passage d’une économie planifiée à une économie de marché, la Chine a conservé les structures centralisées de l’époque du maoïsme. C’est pourquoi le gouvernement chinois peut agir de manière beaucoup plus autoritaire que ses adversaires qui agissent dans des conditions parlementaires. On le voit notamment dans le cadre de la crise Covid, pendant laquelle le régime de Pékin a fait preuve d’une dureté de fer en décrétant les confinements les plus longs et les plus sévères au monde. Mais cela se voit aussi par rapport à un autre projet qui se prépare actuellement en coulisses dans le monde entier et qui est soutenu par le FEM : l’introduction de monnaies numériques de banque centrale, la pièce maîtresse du Great Reset ».

Dans l’émission Kla.TV sur la Chine, ce système de domination nous menace tous ! — le rôle de la Chine a été résumé comme suit :

https://www.kla.tv/27164

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l’aide de l’intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l’intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100 % dans l’intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l’introduction de ce système de contrôle et d’éducation.

Comme l’a démontré l’émission de Kla.TV « Chine — ce système de domination nous menace tous ! », la Chine a été financée et construite par la société secrète Skull&Bones, Lord Rothschild et plus tard la Fondation Rockefeller. Skull&Bones était à l’origine une association d’étudiants de l’université de Yale et forme le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR). Au début du 20e siècle, elle a fondé en Chine une série d’écoles et d’hôpitaux connus sous le nom de « Yale-in-China ». Selon les résultats de la recherche de l’ExpressZeitung suisse (numéro 50 d’octobre 2022), c’est « Yale-in-China » qui a ouvert la voie du pouvoir aux marxistes ainsi qu’au dictateur chinois Mao Tse-tung (1893-1976). Dès 1986, l’historien britannique Antony C. Sutton écrivait :

« Vers l’an 2000, la Chine communiste sera une “superpuissance” construite avec la technologie et l’expertise américaines. »

De même, le scientifique renommé Sutton montre comment la Russie a été infiltrée par la Croix-Rouge américaine au début du 19e siècle. Celle-ci aurait également été accaparée par les forces de la haute finance. Ainsi, la révolution d’octobre 1917 — qui mit fin au tsarisme et marqua l’avènement du communisme — fut soigneusement orchestrée par l’élite financière, et notamment par les Rothschild, et soutenue par des moyens financiers colossaux. Sutton montre comment les cercles de banquiers autour de la banque centrale américaine ont mis en place presque toute l’industrie lourde de l’URSS.

Russie

En 1986, l’Union soviétique a participé pour la première fois à une rencontre du FEM à Davos sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, arrivé au pouvoir l’année précédente. À l’époque, cette rencontre s’appelait encore « European Management Forum » jusqu’en 1987.

Depuis les années 90, Klaus Schwab entretient une longue amitié avec le président russe Vladimir Poutine. Selon le magazine « Politico », Poutine et son prédécesseur à la présidence, Dmitri Medvedev, ont prononcé cinq discours au FEM entre 2007 et 2021. Schwab a littéralement déclaré : « Le FEM a établi une excellente relation avec la Fédération de Russie. Aussi bien avec le monde des affaires qu’avec le gouvernement ». En tant que « partenaires stratégiques », les entreprises russes ont, selon un initié, versé environ 600 000 francs par an au FEM et ont pu, en contrepartie, participer à l’élaboration du programme.

En 2018, le FEM a créé un « centre de cybersécurité » en collaboration avec la société russe de sécurité informatique BI.ZONE. BI.ZONE est une filiale de la plus grande institution financière de Russie, la Sberbank. C’est sous la direction de cette dernière que s’est déroulé l’exercice annuel en ligne « Cyber Polygon » afin de s’entraîner aux cyberattaques et à la défense contre celles-ci.

Pour le FEM de mai 2022, les Russes sanctionnés ont été désinvités dans le cadre de la guerre en Ukraine. Pour la première fois depuis l’ère Gorbatchev, il n’y a pas eu de participation russe au FEM. En outre, les deux banques russes Sberbank et VTB ainsi que le groupe énergétique russe Gazprom ont été supprimés de la liste des « partenaires stratégiques ».

Néanmoins, il faut bien constater que la Russie met en œuvre le même agenda mondial que celui promu par le FEM et les élites mondialistes :

● La Russie a toujours été en première ligne dans la lutte contre la prétendue pandémie de COVID, appelant la population à se faire vacciner au côté des autres pays.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans l’introduction de la monnaie numérique de la banque centrale, ou CBDC. En 2024, le rouble numérique devrait être introduit dans tout le pays. La CBDC peut être considérée comme un élément constitutif du contrôle total et de la surveillance totale.

● Avec la Chine, la Russie est le grand partisan de la mise en place d’un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

● La Russie occupe une place de premier plan en tant qu’État de surveillance. Moscou et Saint-Pétersbourg font partie des dix villes les plus surveillées en dehors de la Chine.

En 2017 et 2018, les autorités moscovites ont introduit un système de caméras de rue soutenu par un logiciel de reconnaissance faciale. Lors de la crise de Covid en 2020, les autorités ont été en mesure de repérer et de punir les personnes qui quittaient leur domicile en violation des règles de confinement.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU et du Great Reset. Comme publié sur le site web du « Bureau exécutif du président russe », la Russie fait avancer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU. C’est ce qui ressort d’une déclaration commune avec la République populaire de Chine sur le développement durable mondial. Elle a été rédigée le 4 février 2022 à l’occasion de la visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin. Le même jour, il a participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver.

La déclaration commune mentionne nommément :

« la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, les vaccins et la lutte contre les épidémies, le financement du développement, le changement climatique, le développement à long terme, y compris le développement vert, l’industrialisation, l’économie numérique et la connectivité des infrastructures. »

Tout comme la Chine ou les acteurs mondiaux mentionnés ou les initiatives du FEM qui s’avèrent être des instruments dans la mise en place d’une dictature mondiale centralisée, il convient d’observer si cela concerne également la Russie.

8. Le FEM en un point

Voici un rappel et un résumé des points les plus importants :

● Le FEM n’est pas simplement une fondation suisse créée et mise en place par un Klaus Schwab indépendant.

● Pendant son séjour à la Harvard Business School en 1966/1967, Schwab subit l’influence de son professeur Henry Kissinger.

● Le « European Management Symposium » — l’ancêtre du FEM — est né d’un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger, et a été mis sur pied en Suisse avec le soutien de John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Tous les trois sont membres du groupe de réflexion du Council on Foreign Relations (CFR).

● Toutes les personnes liées à la création ou à la structure de gouvernance supérieure du FEM sont soit membres du groupe Bilderberg ou du Conseil des relations étrangères (CFR) ou de la Commission trilatérale, soit simultanément de plusieurs.

● Tous ces relais passent par les mêmes hommes en arrière et leurs successeurs, que ce soit David Rockefeller, Henry Kissinger, Laurence Douglas, « Larry » Fink ou David Rubenstein et quelques autres acteurs mondiaux fortunés.

● Lors de sa création en 1971, le FEM a reçu pour mission de mettre en œuvre l’agenda d’un Nouvel Ordre Mondial (NOM) à l’échelle mondiale avec l’aide des grandes entreprises mondiales. Entre-temps, toute l’élite des grandes entreprises mondiales s’y est regroupée.

● Le Forum économique mondial (FEM) a été installé comme l’un des points de contact les plus importants de la politique mondiale par ces mêmes dirigeants mondiaux. Grâce au FEM, différentes initiatives ont été lancées, qui servent d’outils pour faire avancer la globalisation. Ce qui prépare le terrain pour une future dictature mondiale centralisée.

● Parmi ces initiatives, certaines des plus importantes sont le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l’alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l’exercice de pandémie « EVENT 201 » d’octobre 2019, c’est-à-dire la dictature de Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc. Mais des acteurs comme la Chine et la Russie servent également d’instruments à l’agenda du FEM et le font avancer en première ligne.

● Le « Great Reset » proclamé par le fondateur du FEM a pour objectif de faire entrer l’ensemble des citoyens de la Terre dans une nouvelle ère, numérique et guidée par l’intelligence artificielle. « Great Reset » signifie quelque chose comme : Un monde dans lequel personne ne possède plus rien, où chacun est entièrement surveillé, mais aussi entièrement dépendant et donc dirigeable.

● Le programme du transhumanisme (la fusion des corps humains avec la sphère numérique) ouvre les portes à la manipulation, au contrôle et à la gestion de l’humanité. La voie est libre pour une dictature mondiale centralisée !

Voilà pour les points principaux. Compte tenu du fait que les fils du FEM sont reliés aux mêmes réseaux et aux mêmes personnes, et que les objectifs des initiatives du FEM, tels qu’ils sont décrits ici, servent sans équivoque un agenda mondial, on peut très bien parler d’une véritable conspiration mondiale.

Il ne s’agit pas d’une conspiration mondiale de quelques grands acteurs comme le gouvernement américain, la Russie ou la Chine, mais d’un petit nombre de dirigeants mondiaux. Ceux-ci ont en commun d’être profondément impliqués dans la société secrète de la franc-maçonnerie. Ainsi, l’une des super loges les plus puissantes et donnant le ton au niveau mondial, « THREE EYES », a été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzeziński.

Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut niveau Gioele Magaldi, on sait que l’ancien dirigeant du Parti chinois Deng Xiaoping (1904-1997) a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super loge « THREE EYES ». Cela a eu pour conséquence que, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, dont l’actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont depuis 1980 membres des super loges, dans lesquelles sont organisés les francs-maçons de haut grade.

Il est également connu que les acteurs russes les plus importants étaient ou sont encore membres de super loges. Par exemple Joseph Staline (1878-1953), Vladimir Ilitch Lénine (1870-1924), Léon Trotski (1879-1940), Mikhaïl Gorbatchev (1931-2022), Boris Eltsine (1931-2007) ainsi que le président russe Vladimir Poutine.

Tout cela a été révélé dans l’émission de Kla.TV « Danger mondial : Franc-maçonnerie de haut grade ».

[https://www.kla.tv/23995]

Voyez pour finir la conclusion de cette émission : Il semble n’y avoir qu’un seul chemin pour venir à bout à temps de cette conspiration mondiale vieille de plusieurs siècles : La communauté mondiale trompée et pillée doit écrire les noms de tous ses pillards afin que ceux-ci puissent être jugés et privés de leur pouvoir lors d’un tribunal mondial décrété par le peuple — un Nuremberg 2.0 en quelque sorte. Avant que ces conspirateurs mondiaux ne puissent prochainement dépouiller les peuples de leurs derniers biens et de leurs dernières libertés, les peuples doivent confondre ces sournois prédateurs au sujet de leur banditisme, de sorte que tous les biens et terres qu’ils ont volés (en effet une grande partie de la surface du monde leur appartient déjà) et que tous leurs capitaux puissent être confisqués.

Comme une aurore, les plans cachés et les tireurs de ficelles du FEM apparaissent. Faites partie de ce lever du jour ! Aidez-nous à diffuser ces révélations dans le monde entier et à mettre un terme au FEM et à ceux qui le dirigent !

de dd./mw.

Sources/Liens :




Des nouvelles de la France occupée

[Source : Brochu TV]




La transition écologique va faire l’objet d’un rejet social et politique croissant

[Source : institutdeslibertes.org]

Par Jean-Jacques Netter

L’Union Européenne a fait de sa politique écologique une machine infernale qui la plonge dans un malthusianisme ruineux. Une des façons d’en mesurer le résultat est de regarder l’évolution de son PIB qui est la création de richesse de l’économie européenne.

Aujourd’hui, le PIB de l’UE ne représente plus que 65 % du PIB américain contre 91 % il y a dix ans. Si on continue à ce rythme-là, la transition écologique ne sera pas supportable sur le plan économique. Les conséquences sur la dette, l’emploi, l’inflation seraient seront trop négatives.

On a longtemps vendu à l’opinion publique l’illusion d’une transition écologique merveilleuse qui créerait des emplois et des richesses pour tous. Un des problèmes est clairement que les Français ne sont pas prêts à sacrifier un peu de leur bien être d’aujourd’hui pour améliorer le sort des générations futures surtout si elles ne sont pas françaises…

L’obscurantisme écolo-bobo-bio : incarne le camp du « bien » avec ses mots vertueux : écologie, environnement, éolienne, lanceur d’alerte, santé et leurs qualificatifs tout aussi positifs : vert, naturel, durable, circulaire, biodynamique, biologique, photovoltaïque, recyclable, économe, local, associatif, décentralisé. De l’autre il y a le camp du mal : pétrole, charbon, pesticides, OGM, nucléaire, pollution, croissance, climatosceptiques, et des qualificatifs négatifs : polluant, dangereux, intensif, capitaliste, industriel, cancérigène. Bien évidemment pour le camp du bien, seul le camp du mal est corrompu…

Au nom du réchauffement climatique, les partisans de l’étatisme et du dirigisme justifient une fiscalité toujours plus importante, des réglementations toujours plus contraignantes et l’emprise croissante de la sphère publique. Ils utilisent le principe de précaution pour embrigader l’humanité et engager des dépenses souvent inutiles. On assiste à la résurgence d’une pensée collectiviste dont les résultats ne seront connus que par les générations à venir…

La posture catastrophiste des écologistes idéologistes a trois inconvénients : 1/ elle implique que la partie est d’ores et déjà perdue. 2/ L’urgence qui en découle conduit à ne plus prendre le temps d’analyser l’ensemble des contraintes. 3/ La décroissance est la seule perspective proposée. On est dans une guerre idéologique où des forces anticapitalistes profitent de la crise climatique pour renverser le système économique actuel…

La triple faillite de cette nouvelle idéologie. Faillite scientifique quand le dogme politique prend le pas sur les résultats expérimentaux ; faillite morale quand la censure remplace le débat universitaire ; et faillite économique quand l’Europe s’impose seule le coût faramineux des énergies renouvelables.

Les climatosceptiques sont exclus du débat public…

Une proposition de loi visant à bannir le climatoscepticisme des médias a même été envisagée. L’objectif étant d’interdire dans le débat public toute remise en question des dérèglements climatiques. Tout cela se ferait au nom d’un « consensus scientifique ». Rappelons que dans les régimes à vérité officielle idéocratique les dirigeants qui pratiquent cette posture finissent souvent en gardiens de camp…

Steven Koonin est professeur de physique théorique à Cal’Tech et ancien conseiller scientifique d’Obama passe régulièrement en revue les affirmations péremptoires qui nous sont assénées sur le climat et la planète. Ce sont les politiques et les médias qui contrôlent totalement le récit. C’est pourquoi il recommande de cesser de propager la panique climatique. Il pense que les modèles utilisés pour prédire l’avenir en matière de climat sont profondément défectueux. Ils ne sont même pas en mesure de décrire avec précision le climat du passé !

L’alliance écologistes-gauche ne fonctionne plus… Aux Pays-Bas le PPV de Geert Wilders a largement battu l’alliance de la gauche et des écologistes et le centre droit. La révolte des néerlandais doit être un avertissement sans frais qui doit être entendu. On assiste à une montée contre une stratégie qui consiste à faire exploser les prix de l’alimentation et de l’énergie, à créer une pénurie de logements à réduire de manière autoritaire la mobilité. Parallèlement on assiste à un développement d’une bureaucratie qui contrôle la vie des entreprises et des citoyens…

Les écologistes ne pratiquent que l’écologie punitive…

L’écologie politique est une des armes de la cancel culture. Au nom du climat, elle déconstruit notre histoire et nos paysages. Elle défend un humanisme aux antipodes du terrorisme vert. Les démonstrations de force des activistes du climat révèlent le vrai visage de l’écologie politique autant que la démission presque irrémédiable de toute une société.

Voilà une sélection d’opinions émises par les écologistes les plus influents :

Marc Jancovici a défendu un système de rationnement des billets d’avion. Quatre vols pour aller découvrir le monde quand on est jeune avec les vieux qui partent en train en Corrèze !. On est bien dans une écologie carcérale plus pressée d’asservir et de ruiner que de lutter contre le changement climatique.

Sandrine Rousseau est un mélange de cynisme et de bêtise. L’élue écologiste propose un terrifiant projet de société avec une idéologie qui veut couper des têtes et museler la liberté d’expression. Sa mesure phare consisterait à interdire immédiatement de louer des passoires thermiques

Greta Thunberg pense que l’heure de l’apocalypse écologique a sonné. La prosternation est notre seule voie de salut. Ce totalitarisme mou teinté d’anticapitalisme de combat est érigé en système de pensée politique et morale. Du bio à la voiture électrique en passant par le nucléaire ou les OGM elle démonte méthodiquement le corpus de poncifs écologistes les plus clivants et les plus extrêmes. Elle est devenue le témoin d’une époque où penser librement en marge d’une religion nourrie de fantasmes et de peurs est devenu un acte de courage et les voix scientifiques discordantes des ennemis à abattre.

Cara New Daggett pense que la relation entre « masculinité dominante » et « pétroculture » dont découlent structure une hiérarchie de genre, de race, de classe… Les énergies fossiles ont intensifié la violence, dit-elle !

Le nucléaire français a été démantelé

En France l’État a peu à peu démissionné sur le nucléaire. Avec la globalisation les dirigeants ont pensé que la géopolitique n’était plus un problème. L’État actionnaire s’est comporté en prédateur avant de multiplier les injonctions contradictoires. L’État régulateur s’est abrité derrière le principe de précaution introduit dans la Constitution par Jacques Chirac pour fuir ses responsabilités. Le résultat c’est une entreprise en faillite avec 60 Md€ de dettes et des déficits alors qu’elle devrait réaliser des superprofits. L’Europe a indexé le prix de l’électricité sur le prix du gaz russe un comble de bêtise.

L’Amérique est à la poursuite du Graal énergétique. Deux entreprises tentent de percer les mystères de la fusion nucléaire. CFS a levé 2 Md $ pour réaliser la fusion nucléaire. Une installation américaine a réussi à produire plus de chaleur que ce qui avait été injecté par rayonnement…

L’ARENH (Accès Réglementé à l’Électricité Nucléaire Historique) oblige EDF à vendre 25 % de sa production (100 TWh) au prix de 42 €/MWh. La centaine de « fournisseurs alternatifs » qui se sont installés dans ce fromage ne sont en fait que des traders qui ne produisent que des factures. Ce mécanisme a largement fait la preuve de son échec. Il faut avoir une électricité dont le prix est aligné sur son coût de production. C’est ce qu’ont demandé dans une tribune collective du 06/06/2023 Henri Proglio, Arnaud Montebourg et Loïk Le Floch Prigent. L’Arenh est une véritable pilule empoisonnée. Son mécanisme d’accès à la rente nucléaire de la France à prix cassé bénéficie aux concurrents de l’électricien public. EDF après une année 2022 catastrophique avec une production de 229 TWh table sur 300 à 330 en 2023, 350 en 2025. Le record historique est de 420 TWh.

L’éolien est une fausse énergie propre et une fausse énergie renouvelable

Si vous cherchez la France périphérique, levez les yeux au ciel. S’il est encombré d’acier et de matériaux composites, vous y êtes. Une éolienne ne fonctionne en moyenne, dans notre pays, qu’à 24 % de sa puissance. Les déceptions enregistrées par les sociétés les plus exposées au secteur sont nombreuses : Siemens Energy dans l’éolien en mer a récemment été sauvé par une garantie du gouvernement allemand de 7,5 Md€, Orsted le géant danois a baissé de 50 % depuis 6 mois, Iberdrola a abandonné son projet d’éolienne au large du Massachussets. Svevind AB et le fabricant de turbines Enercon sont associés dans un projet au large de la Suède. Il est au bord de la banqueroute

Bétonner la mer est l’idée technocratique la plus anti-écologique qui soit. Pourtant la France a été mise à l’amende pour son retard dans les éoliennes.

La montée en puissance de l’énergie éolienne terrestre supposée écologiquement correcte s’accompagne de nuisances graves et de scandales multiples : défiguration des paysages, dégâts sanitaires, dépréciation immobilière.

Derrière l’image verte de l’éolien, on trouve : pollution, émissions de CO2 atteintes à la santé et à la biodiversité détournements de fonds publics, conflits d’intérêts, mafia… Au-delà de ce constat consternant, sur le plan industriel c’est la Chine qui possède 45 % du marché de l’éolien dans le monde !

Le Photovoltaïque est contrôlé par la Chine

Le solaire est le grand gagnant de la transition énergétique partout sauf en France…

Pourtant Il aurait été beaucoup plus efficace d’inciter l’Allemagne à sortir plus vite du charbon qui constitue encore 45 % de son mix énergétique.

La Chine possède 72 % de part de marché des modules solaires. Grâce à des coûts de production inférieurs de 35 % à ceux de l’Europe et de 20 % à ceux des États-Unis la Chine héberge sept des dix premiers fabricants au monde de panneaux solaires dont les trois plus gros.

Toutes ces technologies qui étaient censées créer les emplois de l’économie décarbonée montrent la déconfiture de l’éolien et du solaire et les problèmes financiers d’Alstom et de Siemens

Les énergies fossiles ont toujours de l’avenir…

Le monde est encore avide de pétrole

La France doit absolument diminuer ses importations d’énergies fossiles pour rééquilibrer sa balance commerciale. Les dernières opérations réalisées dans le secteur du pétrole sont claires. Exxon a racheté Pioneer Natural Reserves pour 59.5 Md$. Chevron a racheté Hess pour 53 Md $

Le Charbon alimente toujours de nombreuses centrales surtout allemandes

Là encore l’intérêt ne faiblit pas. Glencore a mis la main sur Teck au Canada dans le charbon.

La baisse des émissions de CO2 en Europe est pourtant plus que compensée par les ouvertures en cascade de centrales à charbon. On assiste à une remontée des émissions de CO2 liée au recours accru au charbon pour répondre à l’arrêt de livraison de gaz russe.

Il faudra qu’un jour les écologistes du camp du bien comprennent que le raccordement de 100 MW d’éolien ou de solaire ne permet selon JP Morgan de débrancher que 10 à 30 MW de thermique…

Auteur : Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de la bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.




Le lobby israélien dans la politique russe ou à la recherche de la Khazarie perdue

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

La récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, le 28 décembre1, a suscité les réactions les plus vives dans la presse internationale, tout en surprenant, voire en déroutant, plusieurs observateurs de l’actualité internationale. Cet homme d’État expérimenté ne pouvait pas improviser sur un sujet aussi explosif que la guerre totale d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Il est clair que chaque phrase de cette déclaration officielle a été préparée avec la plus grande minutie. Elle ne peut être le résultat d’une improvisation spontanée de ce dignitaire russe.

Sergey Lavrov

Je confronterai la version anglaise exposée sur le site web de RT avec l’original en russe, publié par l’agence gouvernementale RIA Novosti2. En outre, je ferai quelques évaluations sur la nature même du pouvoir politique à Moscou. En effet, le Kremlin officiel (le pouvoir collectif) est généralement soit diabolisé par les responsables occidentaux et les grands médias, soit divinisé par la presse alternative et antimondialiste. Je propose cependant une autre perspective qui ne partage aucun des deux récits dominants.

Passons à l’analyse approfondie des thèses clés de cette déclaration apparemment étrange, faite par l’infatigable, l’inamovible et le monumental chef de la diplomatie russe.

Le titre de cette nouvelle bombe est aussi éloquent que possible :

« Israël poursuit des objectifs similaires à ceux de la RussieLavrov ».

Est-ce vrai ? Si c’est le cas, nous devons nous demander depuis combien de temps cette similitude ou ces objectifs entre la Russie et Israël existent-ils ? Depuis « l’époque Gorbatchev » ? Depuis « l’ère Eltsine » ? Depuis « l’ère Poutine » ? Ou peut-être depuis 1917 ? Nous devons garder à l’esprit une coïncidence importante : La déclaration Balfour et le coup d’État bolchevique ont eu lieu la même année fatidique, en 1917.

Ce genre de questions n’est pas facile du tout et mérite une étude beaucoup plus approfondie. Le sous-titre de cette déclaration citée par RT est également surprenant :

« La lutte contre le nazisme est ce qui unit historiquement la Russie et le pays du Moyen-Orient, a déclaré le ministre des Affaires étrangères ».

En fait, si l’on tient compte de la chronologie officielle, la Seconde Guerre mondiale s’est achevée en 1945, et l’État d’Israël n’est apparu qu’en 1948, bien que la charge symbolique de cette figure de style soit tout à fait remarquable. La version du sous-titre publiée par RIA Novosti est également intéressante :

« Lavrov : les objectifs de l’opération à Gaza sont similaires à la démilitarisation et à la dénazification ».

Cette déclaration se poursuit comme suit :

« Les objectifs déclarés de l’opération israélienne en cours contre les militants du Hamas à Gaza semblent presque identiques à ceux de Moscou dans sa campagne contre le gouvernement ukrainien, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview accordée jeudi à RIA Novosti ».

Déclarer que le génocide et les crimes contre l’humanité commis par les autorités israéliennes à Gaza sont « presque identiques » à ceux de l’OMU russe en Ukraine revient en fait à reconnaître que la Russie commet le même type de crimes d’une extrême gravité contre les Ukrainiens : des massacres de masse de la population civile afin de « nettoyer le territoire en question par la population intérieure ». En d’autres termes, il s’agit de discréditer totalement l’opération militaire russe en Ukraine.

En gros, Lavrov a ainsi offert aux adversaires stratégiques de la Russie un formidable atout qui joue aux dépens de ce pays. Et cela se produit précisément au moment où des millions de personnes dans le monde entier participent à des manifestations de masse contre les atrocités criminelles commises par le régime sioniste de Netanyahu à l’encontre des Palestiniens. Sous la pression de l’opinion publique, les dirigeants américains, les Européens et même le pape mondialiste François sont contraints d’appeler le gouvernement israélien à mettre fin à la violence. Mais en Russie, de telles manifestations de rue en soutien aux Palestiniens n’ont pas eu lieu, car dans ce pays, la liberté de réunion n’est valable que lorsque les autorités organisent un spectacle politique pour donner leur propre image.

Une interprétation possible des affirmations de Lavrov selon lesquelles les objectifs du gouvernement sioniste de Netanyahou dans la bande de Gaza et ceux du gouvernement russe en Ukraine sont similaires, voire identiques, pourrait être la suivante : Israël étend son territoire en tuant la population palestinienne. Israël étend son territoire en tuant la population palestinienne, tout comme la Russie étend son territoire par le biais de l’OMU en Ukraine, qui cause des centaines de milliers de morts (y compris la population pacifique !) et environ 15 millions de réfugiés. La seule différence substantielle est qu’Israël étend son territoire pour son propre intérêt, et que la Russie fait apparemment la guerre en Ukraine pour libérer des territoires dans le but de créer ce que l’on appelle Israël 2.0. Voir à cet égard la multitude de vidéos avec Ihor Berkut sur cette stratégie3 ou la déclaration de Zelensky affirmant directement que le pays qu’il dirige deviendra un nouvel Israël.4

Par ailleurs, pour comprendre la nature du pouvoir en Russie et décrypter qui le domine, il suffit de récapituler les clichés de propagande qui sont utilisés dans le discours officiel de Moscou pour caractériser le régime de Kiev. Ces clichés sont les suivants : « régime nazi », « régime fasciste », « régime banderoviste », « régime nationaliste » ou « ukro-junte ». Voici le papier de tournesol(([1] Expression imagée provenant du papier indicateur de PH – le degré d’acidité ou de basicité – d’un liquide. NDLR)) qui met en lumière la façon dont le profil identitaire des dirigeants ukrainiens est déformé. Son nom exact est « régime sioniste de Kiev », qui plus est pour la deuxième fois. Après le coup d’État de 2014 soutenu par les États-Unis (un pays subjugué par les réseaux sionistes !), la bande des « fils de Sion » dirigée par Petro Porochenko a été portée au pouvoir, à laquelle a succédé l’équipe de la même mafia khazare dirigée par le sinistre clown Zelensky, tous les postes clés de l’État étant sous le contrôle de ce groupe anti-ukrainien, anti-russe et anti-orthodoxe.

La déclaration de Lavrov intervient précisément au moment où le régime de Netanyahou traverse une crise d’image maximale, à la fois dans le monde et devant ses propres citoyens. En outre, ces déclarations enflamment l’ensemble du monde musulman et suscitent la méfiance des pays concernés à l’égard des autorités de Moscou. L’équipe du Kremlin devra choisir à un moment donné, soit avec l’Iran, soit avec Israël. Poutine aura de plus en plus de mal à faire un clin d’œil à Israël et un autre à l’Iran.

« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l’objectif final de Tsahal était la destruction complète du mouvement Hamas sous toutes ses formes, ainsi que l’élimination de tout extrémisme à Gaza.
M. Lavrov a toutefois fait remarquer que ces objectifs semblaient similaires à la “démilitarisation” et à la “dénazification” que Moscou poursuit en Ukraine depuis le lancement de son offensive en février 2022
 ». (RT)

Ainsi, une fois de plus, le terrorisme d’État, la destruction totale de localités et de populations pacifiques commis par des criminels de guerre à la tête du gouvernement israélien équivaut à l’intervention militaire russe en Ukraine. Si l’on suit la logique des affirmations de M. Lavrov, il semblerait que la Cour pénale internationale ait à juste titre délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de M. Poutine et qu’il faille s’attendre à un mandat d’arrêt de la même cour à l’encontre de M. Netanyahou ? Cela semble absurde, n’est-ce pas ? Nous savions que la Russie était intervenue en Ukraine en état de légitime défense face à l’offensive de l’OTAN et au terrorisme d’État pratiqué contre la population civile du Donbass par le régime de Kiev. Les déclarations de Lavrov ont cependant déclenché tout l’échafaudage argumentatif des autorités moscovites, assimilant la politique criminelle, expansionniste et génocidaire d’Israël contre la Palestine à la politique de la Russie à l’égard de l’Ukraine.

Nous ne pouvons nous empêcher de citer le fragment suivant de la pensée politique du chef de la diplomatie russe, dans lequel il fait l’éloge du personnage politique le plus monstrueux du monde :

« Le diplomate a noté l’hypocrisie dont a fait preuve l’ancien gouvernement israélien du Premier ministre Yair Lapid, qui a condamné l’opération militaire russe et accusé Moscou d’attaquer la population civile et d’annexer des parties de l’Ukraine. “C’était injuste”, a déclaré M. Lavrov.
Dans le même temps, le ministre a souligné que l’actuel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu — qui entamera son sixième mandat en décembre 2022 — ne s’est pas permis de faire des déclarations concernant la Russie, malgré les critiques internationales et le fait qu’il se trouve dans une “
situation difficile”. »

Après de telles déclarations d’amour et d’appréciation maximale faites par un officiel moscovite envers le tyran à la tête du gouvernement d’Israël, lequel déteste sa propre population, le Kremlin n’aurait qu’à entreprendre un autre geste d’admiration et de solidarité avec la « juste cause » d’Israël, en prenant l’exemple des pays occidentaux. À savoir, projeter le drapeau israélien sur les bâtiments des principales institutions de l’État et le maintenir ainsi jusqu’à la « victoire finale » d’Israël à Gaza.

Je vous présente une autre citation brillante tirée de la pensée du même homme d’État, M. Lavrov :

« C’est pourquoi nous devons faire très attention à notre histoire commune avec Israël et, surtout, à l’histoire de la lutte contre le nazisme. C’est la principale chose qui nous unit historiquement », a déclaré M. Lavrov.

De tels clichés de propagande représentent les éléments obligatoires de la présentation du mal historique absolu qu’est le nazisme, tout en évitant complètement de mentionner le sionisme, qui est une idéologie tout aussi criminelle et donc répréhensible que le nazisme.

Par conséquent, dans un pays normal, après des déclarations aussi aberrantes ou peut-être traîtresses aux intérêts nationaux, un fonctionnaire du rang de Lavrov devrait démissionner. Mais en Russie, c’est inimaginable. Pour au moins deux raisons. Tout d’abord, parce que dans ce pays autoritaire, l’exercice de la liberté d’expression en critiquant les autorités peut avoir des conséquences très graves. Les dissidents sont de plusieurs sortes : morts, emprisonnés, réduits au silence ou en fuite à l’étranger.

Les parrains de Poutine

Mais la cause qui explique la déclaration apparemment aberrante de Lavrov n’est pas la stupidité de ce dignitaire. Elle se cache dans l’origine et la nature même du régime actuel à Moscou. N’oublions pas que Poutine lui-même est le produit direct d’un puissant lobby israélien/sioniste. Parmi les parrains politiques de Poutine figurent Henry Kissinger (qu’il a toujours vénéré comme son maître), l’oligarque juif Boris Berezovsky5, l’ancien vice-premier ministre et tueur à gages économique n° 1 de la Russie Anatoly Chubais (qui a toujours occupé des postes d’État importants jusqu’à ce qu’il quitte son poste de conseiller de Poutine sur le changement climatique en Israël6) et Sergey Kiriyenko (de son vrai nom Israitel), ex-PM en 1998, qui a détruit l’économie russe en provoquant le krach financier du pays. Il a notamment promu Poutine à la tête du FSB, ce qui lui a valu le surnom de « l’homme qui a fait Poutine ».7 Par ailleurs, Sergey Kiriyenko a occupé d’importantes fonctions de direction pendant plus de 20 ans sous le mandat de Poutine, notamment celle de dirigeant de la mégacorporation d’État « Rosatom ». Il est actuellement chef adjoint de l’administration actuelle et responsable de la politique intérieure, y compris des « territoires libérés » de l’Ukraine.8

La Kinder Surprise de la politique russe

Il est extrêmement important de connaître la lignée familiale de ce Sergey Kiriyenko-Israitel. Son grand-père, Yakov Israitel, était l’un des commissaires bolcheviques personnellement décorés par Lénine d’un pistolet pour mérites particuliers pendant la « terreur rouge ». Son père s’appelait Vladilen, du nom de Vladimir Lénine.

Un autre aspect sombre de Sergey « Kiriyenko » est son affiliation à la secte fondamentaliste américaine de Scientologie. La révélation a été faite par le journal allemand « Berliner Zeitung ».9 Le premier site cité [dans la note 9] indique :

« Aujourd’hui, la Scientologie est reconnue comme une structure totalitaire qui menace les fondements de l’État dans des dizaines de pays à travers le monde. Perdant rapidement du terrain en Occident, la secte a entrepris une véritable expansion en Russie au début des années 1990, recevant l’autorisation officielle des autorités d’ouvrir ses succursales. Actuellement, des “centres de dianétique” fonctionnent dans 50 villes russes, et des dizaines de milliers de personnes y sont passées — scientifiques, policiers, ingénieurs du complexe militaro-industriel, fonctionnaires ». (Cette information a été publiée le 07.04.1998)

Une autre organisation douteuse qui a formé Sergey Kiriyenko est une école très spéciale d’ingénierie sociale ou de « méthodologues » appelée Méthodologie.10 Ce site montre que :

« Sergei Kiriyenko est un disciple du philosophe russe Georgy Shchedrovitsky, fondateur du Cercle méthodologique de Moscou. Shchedrovitsky a commencé ses travaux à la fin des années 1950 et les a poursuivis pendant le dégel de Khrouchtchev, la stagnation de Brejnev et la perestroïka de Gorbatchev ».

Voici ce que rapporte cette source :

« Pour les méthodologues, une personne semblait être une sorte de machine qui pouvait et devait être programmée pour certaines fonctions. C’est ce qu’on appelait “l’ingénierie sociale”. »

Et la même source poursuit :

« Ils ne cachaient pas leur volonté d’influencer les décisions des autorités. Le cercle était complètement ouvert ; d’autre part, le langage spécial (le programme sur lequel il travaillait) n’était compris que par les initiés — d’une certaine manière, les disciples de Georgy Shchedrovitsky ressemblaient à une société secrète (des discussions directes sur l’“élite conceptuelle” apparaissent parfois dans leurs œuvres). »

Il semble que le fondateur de cette organisation aux obsessions progressistes et transformistes, Georgy Shchedrovitsky, ait eu les mêmes origines ethniques. Voir ci-dessous la source qui précise :

« Shchedrovitsky (Shchedrovitskaya) est un nom de famille toponymique courant chez les Juifs. »11

Un autre descendant des bolcheviques à la tête de l’administration présidentielle

L’un des plus proches collaborateurs de Kiriyenko est Anton Vaino. Depuis 2012, il occupe le poste de chef adjoint de l’administration présidentielle et, en 2016, Anton Vaino devient chef de l’administration Poutine. Ce n’est pas une coïncidence si Vaino et Kiriyenko ont été formés au sein de la même secte/loge de méthodologues. Comme l’a écrit l’analyste politique Evgeny Volkov en 2016, « les méthodologues sont une technocratie totalitaire ». En 2016, la presse d’opposition russe a écrit que l’administration présidentielle avait été entièrement confisquée par la secte des méthodologues, et cet état de fait est toujours valable à ce jour.

Voici quelques éléments biographiques d’Anton Vaino :

« Anton Vaino est né le 17 février 1972 à Tallinn, en République socialiste soviétique d’Estonie (URSS).
Il est issu d’une famille de dirigeants du parti soviétique et de l’économie russe. L’arrière-grand-père d’Anton, Heinrich (Heinrich) Vaino, l’un des dirigeants du comité régional du parti de Tomsk, a participé activement à la lutte pour l’établissement du pouvoir soviétique en Sibérie. Il a notamment participé à la répression du soulèvement du Corps tchécoslovaque, ainsi qu’à la répression du soulèvement paysan antisoviétique dans la province de Tomsk [2]. Le fils de Heinrich, Karl Genrikhovich Vaino (1923-2022), était une figure importante du parti : en 1978-1988, il a occupé le poste de premier secrétaire du comité central du parti communiste d’Estonie
 ».12

Nous voyons donc qu’Anton Vaino, tout comme son camarade Kirienko, est issu d’une famille bolchevique qui a instauré le communisme en imposant un régime totalitaire, xénocratique et anti-russe.

D’ailleurs, parmi les personnes clés de l’entourage de Poutine connues pour faire partie de la même secte/loge de méthodologues se trouve Vladislav Surkov, qui jusqu’en 2020 a travaillé comme conseiller du président russe. Les échecs de la Russie dans le Donbass après 2014 et d’autres questions délicates liées à cette région lui sont également liés. Il fait partie des personnalités les plus détestées par les patriotes russes. Ils lui reprochent la trahison du « printemps russe » et l’abandon du Donbass qui, contrairement à la Crimée, s’est vu refuser son rattachement à la Russie en 2014. Et celui qui a repris les responsabilités de Surkov, devenant responsable des « territoires libérés » de l’Ukraine, n’est autre que l’ancien « Kinder Surprise » de la politique russe Kirienko. D’ailleurs, plusieurs sources des médias alternatifs affirment que Surkov est également issu du même « peuple élu », étant l’une des figures emblématiques de l’invisible et tout-puissant Khaganat khazar en Russie. Selon un site web bien informé :

« Il est tchétchène du côté de son père et juif du côté de sa mère. Ou vice versa. On ne le sait pas avec certitude ».13

Pour tirer une conclusion sur le profil identitaire de l’entourage de Poutine, je citerai un philosophe et idéologue moscovite bien connu qui m’a dit en août 2018, à propos de ce sujet, ce qui suit :

« Il n’y a que des libéraux et des juifs autour de Poutine. En fait, vous savez que c’est la même chose. »

Je ne mentionne pas son nom ici, car cet intellectuel a préféré migrer dans le camp loyaliste et devenir l’un des propagandistes du régime de Poutine. Ce sont ces « néoconservateurs » à la russe qui contrôlent le processus décisionnel en Russie et le discours officiel de ce pays.

Le « portefeuille de Poutine » comme acteur politique de base

Un autre personnage clé du système de pouvoir à Moscou est l’oligarque juif installé à Londres Roman Abramovitch14 surnommé « le portefeuille de Poutine ». Il fait toujours la navette entre Londres et Moscou et tient régulièrement des réunions secrètes avec le président Poutine. Tout le monde se demande, par exemple, ce que ce type cherchait lors de TOUTES les négociations de ces dernières années entre la Russie et l’Ukraine, au Belarus et en Turquie. Les Russes se demandent lequel des deux camps il représentait, les Russes ou les Ukrainiens ? La réponse est : il représentait très probablement la troisième partie, le clan Rothschild, la City de Londres. Cette partie est toujours au-dessus de tout conflit. En règle générale, elle les génère et en tire profit.

Le « rabbin de Poutine », un autre grand joueur politique

Poutine et le rabbin Berel Lazar

Berel Lazar (de son nom complet Shlomo Dov Pinchas Lazar) est un autre acteur important de la politique russe d’aujourd’hui. Ce rabbin a été parachuté en Russie directement du siège de la secte fondamentaliste new-yorkaise Chabad-Lubavitch15 à Moscou en 1990, devenant ainsi un ami intime de Poutine. C’est pourquoi il est surnommé « le rabbin de Poutine »16. Sur l’influence de ce guide spirituel de Poutine circulent de nombreuses légendes, qui trouvent chaque fois leur confirmation. Les personnes souhaitant approfondir le sujet peuvent consulter les livres, articles et émissions de l’écrivain et publiciste Eduard Hodos, ancien grand rabbin de la région de Kharkov.17

La machine russe à laver le cerveau et la « Trinité du mal »

L’influence du lobbying sioniste en Russie s’exerce aussi bien sur le pouvoir d’État que sur les médias, ces deux instruments de domination et de contrôle étant indispensables. Je ne citerai que trois noms emblématiques de l’exercice de la propagande sioniste et de son contrôle sur le récit dominant omniprésent à la télévision d’État russe. Je les ai surnommés « La trinité du mal » :

  • – Vladimir Solovyov (de son vrai nom Shapiro)18
  • – Evgeny Satanovsky (ce nom me dit quelque chose, n’est-ce pas ?)19
  • – Yaakov Kedmi20, ancien chef de l’agence de renseignement israélienne NATIV, militaire et diplomate de haut rang. Né à Moscou.

La formation de l’opinion publique, y compris la perception russe de la guerre en Ukraine, est en grande partie le travail de cette équipe très forte. Mais ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg dans l’espace public russe, où de tels personnages sont surreprésentés. Il est vrai que récemment, Evgeny Satanovsky a été officiellement exclu de la télévision par Vladimir Soloviev. La raison en est que Satanovsky a prononcé quelques mots offensants à l’encontre de Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Cette dernière a émis quelques critiques modérées contre l’intervention militaire d’Israël à Gaza, alors que le régime de Moscou tentait de créer l’illusion d’une solidarité avec les victimes du génocide sioniste. Il faut sauver les apparences, c’est la règle du jeu.

Et sur l’influence colossale de ce même réseau ethnique et religieux fortement coloré dans le monde des affaires russe, il faudrait écrire un livre entier. Il en va de même dans le monde du spectacle, où la guerre culturelle contre les Russes est tout aussi dévastatrice que dans les autres pays du monde.

Décideurs et marionnettes politiques

Il est connu que le véritable pouvoir politique est invisible, et nous confondons souvent les décideurs avec les acteurs sur le devant de la scène politique. Croire que Sergey Lavrov ou Vladimir Poutine dirigent la Russie est aussi naïf que de croire que Biden dirige les États-Unis, Macron la France et Trudeau le Canada. Cela semble incroyable à de nombreux dissidents antimondialistes occidentaux qui sont traditionnellement piégés par la propagande officielle du Kremlin. Mais il ne s’agit ici que d’une erreur de perspective, beaucoup d’analystes politiques des médias alternatifs n’appliquent pas à la Russie la même grille de lecture que celle qu’ils utilisent pour examiner les politiques occidentales.

Poutine et Netanyahou

Malheureusement, la formule souvent répétée par le célèbre économiste russe Valentin Katasonov pour définir la nature du pouvoir actuel du Kremlin. Il l’appelle « l’administration d’occupation ». En d’autres termes, les personnes qui occupent des fonctions clés dans l’État sont manipulées par des centres de pouvoir étrangers et par des réseaux d’influence internes, que nous appelons généralement « la cinquième colonne ». Cette « main invisible » du pouvoir se fait également sentir dans la politique économique du pays et dans la manière étrange dont l’OMU est mise en œuvre en Ukraine.

Iurie Rosca

P.S. Les professeurs américains John Mearsheimer et Stephen M. Walt ont publié en 2007 le célèbre ouvrage « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy » (Le lobby israélien et la politique étrangère des États-Unis). Je pense que le moment est venu de publier un document académique solide portant un titre similaire : « Le lobby israélien dans la politique russe ». Un tel travail serait beaucoup plus vaste et plus complexe que ce modeste article, qui est cependant une suggestion pour les chercheurs qui s’appuieraient sur un tel travail.

P.P.S. : L’auteur de ces lignes fait une distinction claire entre l’État russe d’aujourd’hui et le peuple russe. Il distingue clairement le conflit violent qui existe entre l’État oppresseur, qui ne tient pas compte des intérêts nationaux, et le peuple opprimé qui subit les conséquences de ce régime. Mon point de vue est conservateur, orthodoxe et nationaliste. C’est pourquoi je ne peux pas ignorer le fait que l’administration du Kremlin terrorise son propre peuple par des mesures totalitaires telles que celles appliquées sous un prétexte sanitaire (Covid-19) ou par la construction d’un GOULAG numérique sous la houlette des mondialistes (Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable). L’administration moscovite se met au diapason du « monde civilisé », y compris en imposant les insectes comme nourriture pour les humains.21

Et quelle est la différence entre l’« Occident collectif » et la Russie ? La seule distinction substantielle est la rhétorique officielle. Mais ce sont les mêmes cercles occultes qui mènent la danse dans les deux zones de contrôle mondialiste.





Notre Terre changeante

[Illustration : ©Adobestock]

Par Arthur Firstenberg

Le 19 décembre 2023, dans la revue New Phytologist, des chercheurs français ont publié une étude sur un autre aspect du déclin de la vie sur Terre. Les populations d’abeilles et d’autres pollinisateurs ont tellement diminué que les plantes à fleurs qui avaient besoin d’insectes pour se reproduire efficacement ont évolué en moins de 25 ans pour devenir de meilleures autogames et n’avoir plus besoin d’insectes pour se reproduire.

Des pensées des champs issues de graines collectées à la fin des années 1990 et au début des années 2000 ont été cultivées à côté de pensées issues de graines collectées en 2021. Les taux d’autopollinisation étaient 27 % plus élevés chez les plantes cultivées à partir des graines les plus récentes. Les fleurs étaient plus petites. Les pétales étaient plus courts. Les labelles — les plates-formes d’atterrissage qui attirent les insectes — étaient plus petites. La période de floraison était plus courte. Moins de fleurs ouvertes par jour. Les éperons nectarifères étaient plus courts, il y avait moins de guides de nectar et les fleurs produisaient moins de nectar. Plus de bourdons ont visité les fleurs issues des anciennes graines que celles issues des nouvelles graines.

Les auteurs mettent en garde contre des effets en cascade sur les populations d’insectes :

« Ces diminutions de la production de nectar pourraient alors renforcer le déclin des pollinisateurs si les niveaux de nectar tombent en dessous de ceux nécessaires au maintien des populations d’abeilles sauvages. Les changements environnementaux peuvent donc présenter un double danger pour les populations de pollinisateurs, car elles deviennent victimes à la fois des changements eux-mêmes et de l’évolution des caractéristiques des plantes. »

Les auteurs n’ont cité que la pollution, la destruction de l’habitat et les espèces exotiques comme causes de l’effondrement des pollinisateurs. J’ai envoyé aux auteurs une lettre, avec des liens vers des revues de littérature, les informant que les rayonnements radioélectriques sont la principale cause du déclin des insectes. Je les ai invités à rejoindre la coalition de scientifiques, d’organisations et d’individus que nous formons pour faire face à l’urgence radiologique mondiale.

D’autres rapports du monde entier sur le déclin des oiseaux et des insectes, etc.

Jean écrit depuis le Queensland, en Australie :

« Je vis dans un village de retraités et j’ai remarqué moins d’insectes cette année qu’avant. Je vois rarement une abeille. »

Leroi écrit depuis la France :

« Là aussi, le nombre d’insectes et d’oiseaux a diminué de manière significative (des 2/3), alors que la 5G n’est pas encore installée… ! Le nombre de naissances d’animaux et d’êtres humains handicapés est en augmentation depuis les années 1990, début de l’utilisation généralisée de l’informatique. »

Chrisleine écrit depuis l’Andalousie en Espagne :

« Beaucoup des symptômes que vous décrivez se ressentent ici aussi : presque plus d’oiseaux ; pas de colombes. Cette année, pas une seule abeille dans mon jardin. »

Emma écrit d’Afrique du Sud :

« La première tour 5G a été érigée en 2019, à 50 mètres de chez moi. Quelques jours plus tard, j’ai eu une pneumonie fongique. Quelques semaines plus tard, j’avais des palpitations qui ne s’arrêtaient pas. Passons à maintenant… animaux malades, perte d’insectes, je suis encore plus malade. Il y a aussi une épidémie de “grippe aviaire” et de grippe du lapin (ouais, c’est vrai !). Beaucoup d’oiseaux morts, mais toute la population de lapins est morte dans la région de Kyalami. Je prie pour que cette planète soit libérée des radiations. »

Tammy écrit du Nouveau-Brunswick, Canada :

« Les tours de téléphonie cellulaire ont tué tous les oiseaux et insectes à Kings Place où je travaillais. Nous avions un problème d’oiseaux là-bas, nichés sur les toits, mais plus maintenant. Tous les oiseaux sont partis. Je ne reste plus dans les zones urbaines, car elles sont désormais toxiques à cause des micro-ondes. Et en tant que tel, je vis depuis 4 ans sans médicaments contre l’asthme, sans médicaments contre les allergies, sans vaccins, et je n’ai eu aucun rhume, grippe, COVID, rien. C’est bien. Une vie à faible CEM est une vie plus saine. Point. Les Amish avaient raison depuis le début. »

Doug écrit depuis North Hollywood, Californie :

« J’ai remarqué moins d’oiseaux dans mon quartier. Nous en entendions beaucoup ici le matin. Maintenant, je n’en entends presque plus. »

Charles écrit depuis l’Himalaya :

« Je vis dans un ashram isolé et la faune et la flore se portaient bien, même la 2G était possible, mais lorsque la 2G est passée à la 4G, la décimation des populations d’oiseaux et d’insectes a été remarquée par les villageois et les habitants de l’ashram, mais comme vous le dites, tout le monde est trop occupé à écouter la musique pour faire quoi que ce soit à ce sujet. »

Karl écrit d’Allemagne :

« J’ai 74 ans et je suis informaticien. Cela fait 20 ans que j’observe comment les grues passent au-dessus de notre maison chaque automne lors de leur vol vers le sud. Il y a maintenant une grande tour de transmission à environ 20 kilomètres avec une liaison radio qui passe directement devant notre maison. Si les oiseaux migrateurs arrivent dans cette zone, leur navigation est interrompue. Ils ne savent pas quoi faire et se retrouvent ici, dans la prairie. Souvent, ils parviennent à retrouver leur chemin plus tard ou le lendemain.

Cette année, comme le réseau radio s’est considérablement étendu ici, comme partout ailleurs, notamment grâce à la 5G, un certain nombre d’oiseaux se sont de nouveau retrouvés ici. Mais tout au long de la journée, j’ai pu observer des volées qui faisaient demi-tour et revenaient en volant, parce qu’elles ne trouvaient plus leur chemin ! Les oiseaux débarqués sont encore là depuis quelques semaines et passeront probablement l’hiver ici s’ils survivent, car il fait trop froid ici et il n’y a presque pas de nourriture disponible. »

Linda écrit de Tucson, en Arizona :

« Une tour de téléphonie cellulaire a été installée à 1 000 pieds de chez moi. Je ne savais même pas qu’elle était là, car elle était cachée par les arbres. TOUS les insectes, à l’exception des coléoptères et des punaises du sureau, ont chuté de 1/3. Ils ne s’en sont pas remis, année après année. 10 ans plus tard, des compteurs électriques intelligents étaient installés. Les populations de TOUS les insectes ont diminué de moitié et ont continué de diminuer d’année en année. Même les scarabées ont disparu. »

Pieter écrit des Pays-Bas :

« La haie de hêtres devant notre maison reçoit l’intégralité du rayonnement d’une tour de télécommunications située à 300 mètres de distance, sur laquelle deux sociétés de télécommunications nous envoient leur rayonnement (nous envoyant ainsi apparemment la double portion). Cette tour cellulaire a été construite en décembre 2020. Petit à petit, la haie de hêtres s’est détériorée et cette année, il est devenu évident que la croissance s’est presque complètement arrêtée et que presque toutes les feuilles sont beaucoup plus petites et mal formées. Le feuillage dense d’autrefois s’est transformé en de nombreuses trouées dans la haie. »

Richard écrit depuis Vancouver, Colombie-Britannique, Canada :

« Je suis né en 1952 en Tchécoslovaquie et vers l’âge de dix ans, j’ai décidé de faire une collection de papillons qui abondaient dans notre jardin — toutes sortes de variétés pour stimuler mon intérêt. Rien n’en est sorti et je l’ai oubliée. Vers l’âge de 18 ans, je me suis souvenu de mon “projet” de quand j’étais plus jeune et j’ai réalisé que quelque chose avait radicalement changé, car le seul papillon que je pouvais voir était le papillon blanc commun et presque aucune autre espèce. Je n’avais aucune idée de ce qui s’était passé. J’ai deviné que l’éventuelle utilisation accrue de pesticides/herbicides y était pour quelque chose.

Mais il fut encore une époque où il fallait nettoyer le pare-brise de divers insectes plusieurs fois par jour. Cette année, après une semaine de voyage sur l’île de Vancouver, je n’ai pas eu besoin de nettoyer le pare-brise du tout : il n’a réussi à “attraper” qu’un insecte ou deux.

Ici à Vancouver, le très populaire lilas de Californie fleurit deux fois par an. Vous l’avez toujours entendu bourdonner d’abeilles et de bourdons. Les papillons sont désormais réduits à quelques-uns des “blanchâtres/jaunâtres”, les mêmes qu’en Europe. Il y a peut-être un an, j’ai remarqué que je ne pouvais plus “entendre” les lilas, car les abeilles mellifères ont pratiquement disparu et seuls quelques bourdons sont visibles.

L’année dernière et cette année, je suis allé au parc Queen Elizabeth, ici à Vancouver, au printemps, alors que tout était en fleurs. À l’exception d’une mouche ou deux, il n’y avait AUCUN insecte — pas d’abeilles, pas de bourdons, pas de papillons. Personne n’a rien remarqué, mais pour moi c’était presque irréel. Sentiment apocalyptique.

Il y a un an, je suis allé dans un parc à Surrey, au bord du fleuve Fraser, là où la civilisation était à une certaine distance — on pouvait presque se sentir dans la nature. J’ai remarqué qu’aucun insecte n’était visible, pas même sous les rochers. J’en ai parlé à quelqu’un du parti avec lequel j’étais, et il ne m’a pas cru et est allé faire ses propres recherches, avec le même résultat : rien. Il n’a pas dit grand-chose, mais je voyais que cela le dérangeait, je suppose qu’il était sous le choc.

Le niveau de déni est vraiment incroyable. »

Gloria écrit de Caroline du Nord :

« Quelqu’un aux États-Unis a pensé que ce serait une bonne idée d’installer des dispositifs de radiolocalisation sur les papillons monarques. Je suis horrifiée. Comme si cette espèce en voie de disparition ne souffrait pas déjà assez de l’exposition aux rayonnements. Combien ont péri en volant dans un faisceau multiéléments provenant d’une antenne 5G ? J’ai élevé des papillons monarques dès le stade de l’œuf (à partir de papillons mères monarques passant par et visitant mon buffet d’asclépiades) et ces créatures sont plus complexes et incroyables que beaucoup de gens ne le pensent. Cela me rend malade d’avoir entendu cette nouvelle. Je ne vais pas rester silencieuse à ce sujet. »

Gloria a envoyé ce lien vers l’article qu’elle venait de lire : le ciel est la limite pour les monarques portant des étiquettes radio à énergie solaire. Celui-ci décrit le marquage radio des papillons au Cape May Point Science Center dans le New Jersey pour « la collecte de données sur les mouvements migratoires des monarques ». Ils lançaient le « Projet Monarch ». Pour une démonstration­, ils ont placé une radio-étiquette sur un monarque qu’ils nomment Xerces et ont suivi ses mouvements. L’article continue :

« Xerces a effectivement fini par revenir au CMPSC au bout de quelques jours et c’est le dernier endroit où il a été détecté. »

Gloria écrit :

« En examinant la carte de l’île de Cape May et les observations représentées, le papillon qui avait reçu la balise radio fixée sur son thorax a eu du mal à s’orienter. C’est absolument cruel. Ce papillon était très probablement mort. Cela a duré quelques jours. Un monarque en migration aurait pu vivre plus de six mois. Aucune créature ne devrait être étiquetée ainsi, encore moins un insecte. Les transmissions radiofréquences ne gênent-elles pas la magnétoréception des monarques ? Les papillons ne sauront pas où ils vont avec cette balise radio émettant des rayonnements en continu, mais pire encore, les monarques sont tués aux micro-ondes.

Extrait de l’article : “Lorsqu’une étiquette reste exposée au soleil, elle continuera à transmettre environ une fois par seconde, indéfiniment !” Les papillons dépendent de l’énergie solaire pour alimenter leurs ailes. Bien que les papillons soient mobiles, être au soleil signifie que les transmissions sont incessantes et je le crains, contribuant à la mort prématurée de tout papillon équipé de l’un de ces horribles appareils. »

Laurie de Californie a transmis cette histoire de sa voisine :

« Nous avons adopté notre chien, Rowdy, dans un refuge il y a 5 ans. C’est l’âme la plus douce et mon meilleur ami. Depuis une semaine, il n’est plus lui-même. Il a léché une plaie sur sa patte. Il haletait constamment. Il faisait les cent pas. Dimanche matin, les allées et venues et les halètements se sont aggravés, et j’étais VRAIMENT inquiète que quelque chose n’aille pas chez lui. Pendant 45 minutes, il a haleté comme un fou et a constamment fait les cent pas. Il gardait la queue constamment baissée. Ses oreilles étaient rabattues vers l’arrière. Il ne se calmait pas et ne mangeait pas. J’ai essayé de lui donner du trazadone qu’il prend parfois lorsqu’il va chez le toiletteur. Cela a semblé le soulager un peu, mais pas beaucoup. Il ne mangeait toujours pas et ne se calmait toujours pas.

J’ai quitté le travail lundi et je l’ai emmené chez le vétérinaire. Nous avons fait des analyses de sang et des radiographies. Ses analyses de sang étaient excellentes, à l’exception de certaines enzymes hépatiques élevées. Les radiographies n’ont montré aucun problème majeur. Il a reçu une injection anti-nausée et de la gabapentine pour, espérons-le, le garder calme. Quand nous sommes rentrés à la maison, il allait bien pendant un petit moment, mais a finalement recommencé à faire les cent pas et à haleter. Nous nous sommes promenés longtemps dans le quartier et il utilisait beaucoup les toilettes. Il semblait plutôt content de cela et était de bonne humeur jusqu’à ce que nous rentrions à la maison et qu’il refuse de revenir dans la maison. Chaque fois que je l’emmenais dehors ce soir-là, il s’accroupissait comme s’il ne voulait pas revenir dans la maison.

Lorsque mon vétérinaire a appelé et que je lui ai donné les dernières nouvelles, elle a suggéré qu’il y avait peut-être un nouvel appareil électronique dans la maison qui émettait un bruit à haute fréquence qui lui faisait mal aux oreilles. Nous venons d’installer de nouvelles prises intelligentes dans la maison il y a environ une semaine. Les prises intelligentes vous permettent d’allumer vos appareils électroniques à l’aide d’une application ou d’Alexa. Nous utilisons les nôtres pour allumer et éteindre toutes nos lampes en même temps. Son rythme et ses halètements étaient pires lorsque les lampes étaient allumées, alors j’ai débranché toutes les prises intelligentes. Il a cessé de haleter et de faire les cent pas, et il a mangé sa nourriture. Sa queue s’est même relevée et a recommencé à remuer. Lorsque j’ai rebranché toutes les prises intelligentes et demandé à Alexa d’allumer les lampes, il a immédiatement recommencé à haleter et à faire les cent pas. Nous avons laissé les prises débranchées pendant deux jours et avons confirmé que ce sont bien les prises intelligentes qui causent son stress et son inconfort. Il est redevenu un chien tout à fait normal. »

Andrea écrit du Panama :

« Je vis au Panama, originaire d’une région rurale du Canada où la voisine la plus proche était à 700 pieds, mais j’ai quand même reçu des radiations provenant du Bluetooth de son imprimante ! Lorsque je vivais temporairement à West Palm Beach, en Floride, entourée de Wi-Fi et de 5G, je ressentais des douleurs sur le palais entre mes deux amalgames au mercure, et mon chien est tombé gravement malade, anorexique, a commencé à avoir plusieurs crises focales par jour et une infection respiratoire sévère. Nous étions en train de faire une randonnée de 4 heures dans le parc national quand il a eu un de ses épisodes bizarres qu’il avait eus 4 fois au cours de l’année précédente, différent des crises focales qui venaient de commencer : il bave, tombe presque à la renverse, ne mange pas et ne boit pas, sa personnalité change du tout au tout — il est nerveux et a peur de nous. Au même moment, mon ovaire droit est devenu douloureux et j’ai eu mal aux deux cuisses, je me suis sentie étourdie, nauséeuse et tout simplement horrible. Nous avons vu une tour de téléphonie mobile derrière les arbres vers lesquels nous marchions. Après avoir marché pendant 10 minutes, nous nous sommes tous les deux rétablis. »

Eileen écrit depuis Liverpool, en Angleterre :

« Ma ville natale, Liverpool, est la ville qui possède le plus grand réseau maillé 5G du Royaume-Uni et le deuxième au monde. https://liverpool5g.org.uk/about5g/. Les habitants de Liverpool font partie d’une vaste expérience 5G sans aucune consultation ni consentement. C’est honteux ! On s’interroge sur le titre suivant : Les hôpitaux de Liverpool sont “débordés” alors que les patients sont traités sur des fauteuils. Les médecins travaillant dans les hôpitaux du NHS [le service de Santé de Grande-Bretagne] du Merseyside traitent des patients sur des chaises et dans des couloirs dans des scènes “terribles” décrites comme “faire de la médecine dans un pays en développement”. »

Un autre correspondant écrit :

« J’ai dû faire piquer mes deux chats à cause des CEM [champs électromagnétiques] de notre routeur. Ils ont présenté les mêmes symptômes que moi. Ils n’étaient qu’à l’intérieur et ne pouvaient pas s’échapper. L’une d’entre elles a perdu la tête (Maine Coon pure race) et ne reconnaissait plus sa nourriture et commençait à tomber des comptoirs. L’autre a eu un cancer de l’œil. Il a tenu 8 mois et j’ai dû l’abattre. C’était trop triste. Il a fallu 4 ans pour que cela m’affecte et j’ai eu 4 fois un cancer plus 21 autres symptômes. J’ai compris tout cela après 18 ans d’empoisonnement par les radiations. »




Le Canada fait état d’une augmentation de 300 % des décès de « causes non spécifiées »

[Source : childrenshealthdefense.org via zejournal.mobi]

Un nouveau rapport du gouvernement canadien révèle une augmentation de 300 % des « causes non spécifiées » de décès entre 2019 et 2022, les causes inconnues devenant la cinquième cause de décès au Canada. Certains experts de la santé ont déclaré que cette augmentation brutale devrait déclencher une enquête pour déterminer si les décès sont liés aux vaccins Covid-19.

Alors que l’espérance de vie s’effondre au Canada, un nouveau rapport du gouvernement affirme que les « causes non spécifiées » sont devenues la cinquième cause de décès dans le pays, après le cancer, les maladies cardiaques, le Covid-19 et les accidents.

D’après Statistique Canada les « causes non spécifiées » en 2022 ont dépassé les accidents vasculaires cérébraux, les anévrismes, la bronchite chronique, l’emphysème, l’asthme, le diabète, la grippe et la pneumonie, les maladies chroniques du foie et la cirrhose, la maladie d’Alzheimer et le suicide en tant que causes de décès.

Statistique Canada, également connu sous le nom de StatCan, a publié le rapport le 27 novembre dans Le Quotidien, le bulletin d’information en ligne de l’agence.

Le rapport a donné lieu à une série de titres presque identiques — fournis par le service national d’information du Canada — dans les principaux journaux du pays, à l’instar de celui-ci dans le Toronto Sun : « L’espérance de vie des Canadiens a chuté pour la troisième année consécutive en 2022, selon StatCan », suivi du sous-titre : « Plus de personnes sont mortes du Covid-19 en 2022 qu’en toute autre année depuis le début de la pandémie, selon le rapport ».

André Picard, chroniqueur santé au Globe and Mail à Toronto, le journal de référence du Canada, a qualifié la baisse de l’espérance de vie, de 82,3 ans en 2019 à 81,3 ans en 2022, d’ » énorme ».

« C’est seulement la deuxième fois qu’une baisse aussi importante se produit au Canada au cours du siècle dernier », a déclaré M. Picard. « En effet, l’espérance de vie ne cesse de progresser depuis des décennies : 71 ans en 1960, 75 ans en 1980, 79 ans en 2000 et 82,3 ans en 2019. »

Le nombre de décès dus au Covid-19 [NDLR ou plus exactement « attribués au Covid-19 », alors que dans le même temps la grippe disparaissait mystérieusement] au Canada a diminué, passant de 16 313 en 2020 à 14 466 en 2021, selon le rapport. Le Canada devrait enregistrer environ 7 000 décès dus au Covid-19 en 2023, a déclaré M. Picard.

Les décès du Covid-19 ne peuvent expliquer l’augmentation de 7,3 % du nombre total de décès au Canada en 2022 par rapport à 2021, ni l’augmentation de 17 % du nombre total de décès par rapport à la norme historique de 2019, ni la baisse historique de l’espérance de vie, ni la baisse de l’espérance de vie au Canada et dans le monde, a déclaré M. Picard.

Comme de nombreux journalistes grand public et les responsables de la santé publique aux États-Unis qui examinent la baisse de l’espérance de vie aux États-Unis, M. Picard a blâmé les maladies chroniques, les surdoses de médicaments, les décès dus aux opioïdes, le tabagisme, les régimes alimentaires malsains et » l’indifférence » comme étant les causes du déclin de la population au Canada. « Il n’existe pratiquement plus de mesures d’atténuation telles que le masquage, et les taux de vaccination ont fortement diminué », écrit-il.

Mais les Drs Pierre Kory et Peter McCullough ont déclaré à The Defender que le fait le plus important et le plus surprenant contenu dans le rapport est l’augmentation de 300 %, entre 2019 et 2022, des « causes non spécifiées » de décès au Canada. (…)

[NDLR Les « causes non spécifiées » sont-elles vraiment autre chose que les vaxins anticovid ?]




Dogme sanitaire : contre-offensive globaliste en Russie à l’approche des présidentielles

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Rospotrebnadzor, l’Agence fédérale russe de contrôle de la consommation, qui est en charge des questions sanitaires depuis le Covid, soulignant combien, pour ceux qui ont encore un doute, le culte globaliste sanitaire est à la fois un business et une ingénierie sociale, revient sur le front. Saison oblige — oui, la saison électorale s’ouvre, il serait dommage pour les globalistes de ne pas utiliser les virus saisonniers pour déstabiliser la situation. Ainsi, l’on voit réapparaître ici ou là, de manière chaotique, le port du masque, l’accélération du rythme vaccinal, la fermeture soudaine des établissements… La contre-offensive globaliste sur le front s’engage à quelques mois des présidentielles.

Comme le rappelle avec justesse le Président Poutine, la Russie ne peut être vaincue que de l’intérieur. Et la période électorale est une période propice aux changements, voulus ou imposés, politiques ou géopolitiques, provoqués ou subis. La population est psychologiquement préparée au fait qu’un changement se prépare, il est donc plus facile de la manipuler à ce moment-là. Et c’est justement maintenant que l’on voit revenir le spectre « sanitaire », sous la houle de la très globaliste agence fédérale russe Rospotrebnadzor, qui conduisait le fanatisme covidien en Russie, à son heure de gloire.

Les manifestations de la contre-offensive globaliste sous prétexte sanitaire

Si l’Opération militaire a fait baisser la voix de ces groupuscules, ils sont toujours actifs et manifestement réactivés à la moindre possibilité, or la saison est propice. Peu importe que les virus de la grippe, du Covid, du rhume ne soient pas violents, ils sont là et sont nombreux en cette saison, il faut donc les rentabiliser. Ce serait dommage de laisser passer une telle chance…

Ainsi, l’Agence de Rospotrebnadzor de Saint-Pétersbourg se sent à nouveau en selle et relance le combat globaliste — contre les habitants. Rien de tel, surtout à l’occasion des fêtes de fin d’année :

En raison de la situation épidémiologique complexe concernant l’incidence de la grippe, des infections respiratoires aiguës (ARVI), de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires, le médecin en chef de la ville de Saint-Pétersbourg, Natalia Bashketova, a signé la résolution n° 4 du 20 décembre 2023 « Sur le renforcement des mesures de prévention de la grippe, des infections virales respiratoires aiguës, de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires au cours de la saison épidémique 2023-2024 à Saint-Pétersbourg. »

Ainsi, à Saint-Pétersbourg, le port du masque est obligatoire à partir du 20 décembre pour tous les événements sportifs, culturels ou les fêtes organisées par les entreprises à l’occasion du Nouvel An. Laisser les gens se détendre en cette période de fête serait une erreur fondamentale — en termes d’ingénierie sociale. S’ils se reposent, ils vont reprendre des forces — notamment psychiques et seront plus difficiles à manipuler. En plus, ils pourraient même être satisfaits, quelle idée ! Rien de tel qu’un bon masque pour vous pourrir la vie. Surtout que son utilité sanitaire est nulle, comme le déclare le président de l’Union scientifique des thérapeutes de la ville de Moscou, le docteur Pavel Vorobiov :

« Si une personne éternue, alors sous ce masque le nuage vole dans toutes les directions, peut-être que le nuage sera plus petit, mais il sera toujours là. Par conséquent, les sont infectés par les éternuements. Qu’ils portent ou non un masque, c’est pareil. Les personnes qui portent aujourd’hui un masque dans les transports publics le font en vain. »

Qui va s’intéresser à l’opinion professionnelle d’un médecin, quand on a les dogmes globalistes des fonctionnaires de Rospotrebnadzor ? D’une manière générale, la décision passe mal et certains médias insistent sur le fait, qu’il ne s’agirait en réalité que d’une recommandation, mais qui serait obligatoire pour les entreprises notamment… Le flou est donc total… et le malaise aussi.

Et cette furie à Saint-Pétersbourg touche également l’enseignement :

« En outre, les directeurs des établissements d’enseignement et préscolaires de la ville ont été appelés à assurer la fermeture temporaire de certaines classes, si deux ou plusieurs cas de pneumonie communautaire y étaient détectés. De plus, le processus éducatif sera temporairement arrêté dans les classes et les groupes où plus de 20 % des élèves sont absents pour cause d’ARVI, de grippe ou de coronavirus.

Rospotrebnadzor a recommandé d’arrêter temporairement les cours dans les écoles où plus de 10 cas de pneumonie communautaire ont été détectés pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 jours. »

Bref, même quand les enfants sont malades chez eux — et ne peuvent donc contaminer leurs camarades, il faut fermer classes ou écoles. Ces normes sont d’une grande efficacité, sur le plan managérial : elles permettent de fermer beaucoup d’établissements, de faire du chiffre, sans qu’il y ait de fortes incidences sanitaires, puisque les virus continuent à vivre leur vie saisonnière. Ces règles aussi rigides qu’absurdes sont également parfaites pour perturber le processus d’enseignement. Ce qui est également un but non négligeable.

À Moscou, la situation n’est pas meilleure. Car en plus de ces virus, qui ne constituent aucun danger réel pour la santé, la vague globale de la rougeole est resservie. Rappelons que la rougeole fait l’objet d’une vaccination généralisée dans l’enfance, ce qui en général règle le problème. Or, cette année, l’on a entendu parlé d’une poussée épidémique de la rougeole dans plusieurs pays, les médias ont tenté de nous resservir le discours du grand danger global… sans grande réussite. En revanche, c’est une planche de salut pour les élites globalistes, notamment en Russie. Ainsi, l’on peut réécrire les règles de la vaccination — désormais, celles faites dans l’enfance ne sont plus suffisantes, il faut encore en reprendre quelques doses. Et surtout, quelle chance, un cas de rougeole dans un établissement entraîne automatiquement la fermeture de tout l’établissement ! 

C’est en tout cas, ce qui se passe dans la plus grande université du pays, l’Université d’État de Moscou (Lomonossov), qui se retrouve depuis quelque temps sous le feu constant de Rospotrebnadzor. Un seul étudiant de première année à la faculté de la politique internationale est déclaré malade de la rougeole et ce sont rien moins que les 11 facultés de ce bâtiment de l’Université, qui sont fermées du 13 novembre au 1er décembre. 11 facultés… pour un cas. Hier soir, à la surprise générale, le Recteur de l’Université adopte un arrêté s’appuyant sur la décision de Rospotrebnadzor qui le lie, pour fermer la Faculté de droit à compter d’aujourd’hui jusqu’au 11 janvier. Personne ne comprend comment va se dérouler la dernière semaine de cours, d’oraux et de réunions avant les vacances d’hiver… Car un étudiant serait tombé malade…

Les buts de la contre-offensive globalistes — la déstabilisation sociale et la délégitimation du pouvoir

La Russie ne peut pas être vaincue sur le champ de bataille, l’arrivée d’un tank étranger sur la terre russe provoquerait un soulèvement populaire massif, qui déborderait de loin la pleutrerie des élites globalistes, quel que soit leur pays. La guerre en Ukraine, tout comme la Crimée ou le Donbass et les nouveaux territoires, fait dans l’ensemble l’objet d’un consensus populaire puissant. Si des questions se posent, c’est pour savoir pourquoi les autorités russes ont si peu de courage politique… 

En revanche, les deux véritables axes, qui permettent de diviser la société, sont le numérique et le sanitaire. Ces deux cultes globalistes ont leurs adeptes, non seulement chez les élites, mais aussi dans la population — certains par fanatisme, beaucoup en résultat du long et efficace processus d’abrutissement des populations, qui n’a pas épargné la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Il devient difficile de voir quelqu’un lire un livre dans le métro, les gens ont massivement délégué leur identité à des programmes, les enfants sont enfermés dès le plus jeune âge par les parents eux-mêmes dans un smartphone pour faire moins de bruit — et ne pas trop exister dans le réel. Or, le réel est le seul espace, qui permette à l’homme de se développer. Les hommes ont donc été handicapés, massivement, volontairement, dès leur enfance.

L’on voit des réactions très fortes des deux côtés, et du côté de ceux, qui soutiennent ces mouvements globalistes et veulent les imposer jusqu’au bout en Russie, et du côté de ceux, qui s’y opposent. Le fanatisme de la virtualisation de l’enseignement s’accompagne par exemple de la création d’un véritable mouvement de résistance populaire, structuré par le bas et qui devient une force. Le fanatisme sanitaire voit le renforcement de mouvements sociaux de résistance, collective et individuelle, qui ont rejeté les mesures liberticides se rapprochant de l’asservissement numérique de la population, à la chinoise.

Plus ces tendances globalistes se radicalisent, plus la réaction de résistance se renforce. Si certains visages globalistes du pouvoir national sont bien identifiés, avec la radicalisation de la tendance, la fracture sociale devient dangereuse, surtout quand la figure présidentielle tente de porter les deux discours : et celui du culte numérique et sanitaire, et celui de la souveraineté comme seule voie d’existence de la Russie. Ces deux voies sont incompatibles et toute tentative de les concilier, in fine, conduit à l’avancée des dogmes globalistes.

Si le numérique est un instrument, il ne peut être une fin en soi, sauf à virtualiser l’État, la société et l’homme — et à la fin les détruire. Si la question sanitaire est importante, elle doit permettre le renforcement de la société et de l’homme, et non pas leur affaiblissement — physique, autant que psychique, quand elle devient une fin en soi. Quand ces instruments deviennent des éléments d’ingénierie sociale, la Russie perd sa souveraineté. Or, comme l’a réaffirmé Poutine il n’y a pas si longtemps de cela, la Russie ne peut exister que si elle est souveraine.

Et quelle sera alors la légitimité, au-delà du discours souverainiste, de ces élites, si elles continuent, contre l’intérêt national et contre la volonté populaire, à introduire en Russie ces dogmes globalistes ?

Le combat sur le front intérieur va sérieusement se renforcer ces prochains mois à l’occasion des élections présidentielles, il serait naïf et dangereux pour la stabilité du pays de penser, que la seule personnalité de Poutine permettra de tout faire passer, pardonner, oublier… 




Le FÉM veut contrôler tous les aspects de la vie publique

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

Le Forum économique mondial (FEM) et son fondateur Klaus Schwab font pression pour mettre en place leur programme mondialiste qui vise à contrôler tous les aspects de la vie publique.

En 1971, Klaus Schwab a reçu un capital de départ de 6 000 dollars et a transformé le FEM, qui n’était à l’origine qu’un modeste rassemblement d’économistes, en un club des plus exclusifs pour les élites mondiales.

Le FEM, qui était à l’origine une organisation « à but non lucratif », engrange aujourd’hui la somme astronomique de 390 millions de dollars par an.

Un nouveau livre du journaliste d’investigation Seamus Bruner a mis en lumière l’agenda du FEM et la manière dont Schwab s’est positionné en tant que marionnettiste mondial.

Bruner a dirigé les équipes dont les conclusions ont déclenché de multiples enquêtes du FBI et du Congrès sur les Clinton et les Biden.

Aujourd’hui, il dénonce les milliardaires qui contrôlent les leviers du pouvoir qui dominent tous les aspects de votre vie.

Le livre, intitulé « Controligarchs : Exposing the Billionaire Class, Their Secret Deals, and the Globalist Plot to Dominate Your Life », suit l’argent au-delà des politiciens dans le marécage de Washington D.C. et va directement au sommet : Davos.

C’est dans cette petite ville alpine de Suisse que les milliardaires de la jet-set et les bureaucrates de l’ombre préparent la prochaine décennie de nos vies.

La capitalisation boursière des principaux membres du FEM — des mastodontes comme Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Google, Comcast et Pfizer — dépasse les 10 000 milliards de dollars.

Ce chiffre est doublé si l’on inclut le gestionnaire d’actifs BlackRock, qui pèse 10 000 milliards de dollars.

Le fondateur et PDG de BlackRock, Larry Fink, est membre du conseil d’administration du FEM.

Avec plus de 20 000 milliards de dollars, soit plus que le PIB de tous les pays du monde à l’exception des États-Unis, qui se baladent dans les coffres de ses membres, il est facile de comprendre pourquoi le FEM peut exercer une influence extraordinaire.

Mais la domination constante du FEM sur les gouvernements du monde a permis d’obtenir bien plus que ce que l’argent aurait pu permettre.

Le pouvoir économique de l’organisation lui permet d’exercer un contrôle politique et social.

Les nombreuses façons dont le FEM complote pour contrôler l’avenir de la société font froid dans le dos.

Les principaux points à l’ordre du jour comprennent la prise de contrôle par les mondialistes non seulement de la finance, mais aussi de l’énergie, de l’alimentation, de la santé, de l’information personnelle et de la technologie.

Les contrôligarques tirent le rideau et révèlent en détail les systèmes et tactiques dystopiques que le FEM est en train de mettre en place.

Les éléments clés de l’ordre du jour du FEM comprennent :

La fameuse déclaration de Schwab sur la « Grande Réinitialisation » au milieu du COVID-19 a démontré que le FEM avait l’intention d’utiliser la pandémie pour influencer le présent et commander l’avenir.

En contrôlant les industries et les infrastructures essentielles, le FEM et ses alliés mondialistes non élus, tels que l’Organisation des Nations unies (ONU), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exerceront un contrôle sans précédent sur tous les aspects de notre vie.

Il ne s’agit toutefois pas de projets pour un avenir lointain, car la campagne du FEM est déjà en cours.

La Banque des règlements internationaux, qui est le banquier central des banques centrales, travaille d’arrache-pied au déploiement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Selon Agustin Carstens, président de la BRI, les CBDC offrent un « contrôle total » sur la masse monétaire et le public, comme le rapporte Slay News.

Avec une CBDC, le système financier mondialiste peut annuler financièrement (ou « débanquer ») un individu, une entreprise, une ville entière, voire un pays tout entier.

Le FEM proclame que l’exploration des CBDC a connu une « croissance exponentielle ».

Le mois dernier, l’Atlantic Council a confirmé que la « dynamique en faveur » des CBDC « restait forte » jusqu’en 2023.

Étant donné qu’aucune crise ne justifie l’urgence des CBDC, celles-ci sont vantées pour leur commodité.

Le FEM et Larry Fink, de BlackRock, ont tous deux vanté le fait que les migrants peuvent réduire la durée de leurs transactions transfrontalières lorsqu’ils envoient de l’argent dans leur pays d’origine.

Lorsque Schwab a annoncé la « grande remise à zéro », il a dit au monde qu’une fois que tout le monde serait vacciné, les blocages prendraient fin et le monde se reconstruirait de manière plus « verte ».

Le lien entre la pandémie et le changement climatique n’était pas évident à l’époque.

Mais le lien est aujourd’hui évident.

L’idée d’un « confinement climatique » n’est pas farfelue.

En Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui est étroitement aligné sur le FEM, a sermonné ses électeurs en leur disant que leur comportement devait changer et que leur confort et leur liberté devaient être sacrifiés pour « le plus grand bien ».

Les méthodes de Newsom consistent à limiter l’accès aux thermostats domestiques, à réduire les déplacements sur de longues distances et, bientôt, à éliminer les véhicules et les cuisinières à gaz.

La prétendue menace du « changement climatique » a également permis aux gouvernements du monde entier de bouleverser des méthodes agricoles établies de longue date en interdisant les engrais traditionnels et en aplatissant les sources de protéines comme le bétail.

Les restrictions soutenues par le FEM réduisent les agriculteurs à néant.

Pour « résoudre » la pénurie alimentaire mondiale qui s’annonce, les membres du FEM et leurs alliés, tels que Bayer-Monsanto, Beyond Meats et Impossible Foods, ainsi que des entreprises innovantes de protéines à base d’insectes, sont entrés dans la danse.

Les contrôligarques qui investissent massivement dans ce secteur sont Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et Richard Branson de Virgin Galactic.

Le mois dernier, les partenaires du FEM, dont l’ONU et la Fondation Gates, ont organisé un événement intitulé « 50 en 1 » au cours duquel les alliés se sont engagés à déployer des systèmes d’identification numérique dans 50 pays d’ici cinq ans.

Pourquoi ? Les cartes d’identité numériques liées aux dossiers médicaux numériques stockés sur votre téléphone portable sont un moyen incroyablement efficace de suivre votre statut vaccinal.

De nombreux partenaires du FEM, dont Bill Gates, envisagent un système d’identification numérique obligatoire depuis plus de dix ans.

Mais les passeports vaccinaux COVID-19 ont montré comment les cartes d’identité numériques peuvent être utilisées pour imposer sans pitié le respect des règles par les citoyens.

En fait, l’identification numérique de l’Union européenne, liée au FEM, est une extension du système mis au point pour le passeport vaccinal européen.

Lors d’un événement parrainé par l’ONU en 2010, Gates a déclaré que « les vaccins allaient être la clé », car « on pourrait enregistrer chaque naissance sur le téléphone portable, obtenir les empreintes digitales, obtenir une localisation, puis utiliser ces systèmes pour se déplacer et s’assurer que la vaccination a bien lieu », ce qui permettrait de gérer les soins de santé « de manière plus efficace ».

Le FEM dissimule souvent les plans dystopiques que ses partenaires sont en train d’élaborer.

Cependant, Controligarchs a passé au crible des centaines d’heures de vidéos oubliées et des milliers de pages — dont beaucoup ont été supprimées d’Internet — pour révéler que des visionnaires du FEM comme Yuval Noah Harari vantent hardiment des innovations telles que les micropuces cérébrales, les médicaments de complaisance de type pilule du bonheur et l’édition de gènes de type eugénique.

Qu’on ne s’y trompe pas, les cartes d’identité numériques plus les CBDC équivalent à un score de crédit social de facto.

Harari, quant à lui, pense que le corps humain tout entier peut être et sera « piraté ».

Harari a fait remarquer que le COVID-19 était « critique » parce qu’il a convaincu les gens d’ » accepter » et de « légitimer la surveillance biométrique totale ».

Mais il ne suffit pas de surveiller tout le monde.

À l’avenir, « nous devrons surveiller ce qui se passe sous leur peau ».

Les micropuces sous-cutanées ne sont qu’un début, car le corps humain tout entier est la toile de fond d’étranges expérimentations mondialistes et d’un pouvoir centralisé.

Tout au long de l’histoire, « la mort a été le grand égalisateur », poursuit Harari.

Pourtant, la soi-disant quatrième révolution industrielle proposée par Schwab donnera naissance à un nouveau système de castes dans lequel les pauvres continueront à mourir.

Les élites riches du monde, quant à elles, « en plus de toutes les autres choses qu’elles obtiennent, bénéficient également d’une exemption de la mort », se réjouit Harari.

Les élites seront alors en mesure d’acheter l’immortalité grâce à des améliorations biotechnologiques, afin de transcender l’humanisme lui-même.

Ce ne sont là que quelques-uns des projets choquants et liberticides que le FEM a commencé à mettre en œuvre.

Parmi les autres secteurs soumis à la prise de contrôle du FEM figurent le logement dans les « villes du quart d’heure », l’éducation grâce à l’IA qui fait progresser « l’apprentissage socio-émotionnel », la circulation de l’information via la répression de ce qu’on appelle la « désinformation », et bien d’autres encore.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)

https://drsambailey.com/wp-content/uploads/2023/09/A-FAREWELL-TO-VIROLOGY-Expert-Edition-English.pdf

[Traduction Jean Bitterlin]

UN ADIEU À LA VIROLOGIE
(ÉDITION POUR EXPERT)

Dr Mark Bailey

Publié le 15 septembre 2022

Sommaire

  • Résumé
  • 1re PARTIE

    • Le SARS-CoV-2 n’a pas été trouvé
    • Le Dr Siouxsies Wiles – L’acolyte de « l’isolement » en virologie
    • Pourquoi l’isolement a de l’importance
    • C’est quoi la Virologie
    • L’absence de contrôle en Virologie signifie que ce n’est pas de la recherche scientifique
    • Maltraitance animale et étude d’anticorps
    • Le paradoxe de la quantité de virus

  • 2e PARTIE

    • Fan Wu et coll. Deus ex Machina
    • Des tortues jusqu’en bas
    • Les affirmations du CDC au sujet du SARS-CoV-2
    • Les divulgations de Peng Zhou et coll.
    • Plus de tromperie en provenance de Wuhan ?
    • L’amorçage par le Professeur Stephen Bustin d’une pandémie de tests PCR

  • 3e PARTIE

    • « Petit Chien de Montagne » — Naïf ou s’éclairant au gaz ?
    • La diversion « Fuite du laboratoire »
    • Virologie et société close
    • Séquençage métagénomique : le dernier soupir de la virologie ?
    • Pourquoi s’interroger sur l’existence de virus pendant une guerre

  • POST-SCRIPTUM

    • Au sujet de l’Auteur
    • Index

Un Adieu à la virologie

(Édition pour expert)

Résumé

La virologie a inventé le modèle du virus, mais a toujours échoué à satisfaire à ses propres exigences. On prétend que les virus provoquent des maladies après s’être transmis entre des hôtes tels que les humains, et cependant les preuves scientifiques de ces affirmations font défaut. L’un des plus grands échecs de la virologie a été l’incapacité d’obtenir des particules virales directement à partir des tissus des organismes dits atteints de maladies « virales ». Afin d’obscurcir cet état de fait, les virologues ont eu recours à la création de leurs propres méthodes pseudo-scientifiques pour remplacer la méthode scientifique de longue date, ainsi qu’à la modification du sens des mots des dictionnaires afin de soutenir leurs pratiques anti-scientifiques. Par exemple, un isolat « isolé » ne nécessite pas l’existence physique des particules pour se voir attribuer le statut d’« isolat ».

Une particule virale doit remplir des propriétés physiques et biologiques définies, notamment être un parasite intracellulaire capable de se répliquer et de provoquer une maladie chez un hôte tel que l’homme. Cependant, les « virus » tels que le SARS-CoV-2 ne sont rien d’autre que des constructions fantômes, qui n’existent que dans l’imagination et les simulations informatiques. Dans ce paradigme, les cas de maladies inventées comme le COVID-19 ne sont rien d’autre que la détection de séquences génétiques et de protéines sélectionnées censées être « virales ». L’existence d’un virus n’est pas nécessaire dans cette boucle de raisonnement circulaire et des « pandémies » entières peuvent donc être construites sur la base de créations numériques et faussement soutenues par des réactions moléculaires in vitro (« en éprouvette »).

Cet essai contient trois parties.

La 1re partie décrit une partie de l’histoire de la virologie et les échecs des virologues à suivre la méthode scientifique. Les nombreuses et vastes affirmations des virologues peuvent toutes être démontrées comme étant erronées pour les raisons suivantes : (a) l’absence de preuves directes et (b) l’invalidation des « preuves » indirectes en raison de l’absence d’expériences de contrôle. Les exemples fournis couvrent tous les aspects majeurs de la fraude virologique, y compris l’isolement présumé, les effets cytopathiques, la génomique, les anticorps et les études de pathogénicité animale.

La 2partie examine la fraude utilisée pour propager la « pandémie » COVID-19. Une analyse de la méthodologie utilisée par les inventeurs originaux, Fan Wu et coll., montre comment le SARS-CoV-2 fictif a été « créé » par des méthodes anti-scientifiques et des tours de passe-passe linguistiques. Cela fait partie d’une tromperie permanente où l’on prétend que les virus existent en les calquant sur des modèles de « virus » antérieurs. Si l’on prend l’exemple du SRAS-CoV-2, la piste des modèles génomiques de « coronavirus » remontant aux années 1980 révèle qu’il n’a jamais été démontré qu’aucune de ces séquences génétiques provenait de l’intérieur d’une particule virale — les arbres phylogénétiques sont des fantaisies. L’application erronée de la réaction en chaîne de la polymérase a propagé cet aspect de la fraude virologique et créé les « cas » permettant de maintenir l’illusion d’une pandémie.

La 3partie fournit une analyse de la manière dont certains participants clés, les institutions de « santé » et les médias grand public maintiennent l’illusion du virus par le contrôle de l’information et des récits qui reprennent les affirmations de la virologie. Par le plus grand des hasards, la fraude virologique se retrouve aujourd’hui au cœur de la fraude COVID-19. À partir de là, cependant, elle peut être évaluée de manière critique par des personnes extérieures à la virologie et le paradigme pseudo-scientifique que la virologie a construit autour d’elle-même peut enfin être démantelé et enterré. L’objectif de cet essai est de réfuter les différentes affirmations selon lesquelles les virus pathogènes existent et provoquent des maladies. Le SARS-CoV-2 a été utilisé comme principal exemple, mais les principes s’appliquent à tous les prétendus virus. Ce qui suit aborde la littérature souvent obscure de la virologie dans ses propres termes, ce qui, il faut le dire, peut rendre certaines parties de cet essai un peu lourdes à lire. Cependant, nous espérons que cette contribution comblera une lacune pour le lecteur qui recherche une compréhension plus technique de l’hypothèse du virus, car elle cherche à exposer le fondement même des prétendues pandémies et des pratiques médicales frauduleuses. La menace que représente la virologie pour l’Humanité s’accroît, il est donc temps de faire nos adieux à ces pratiques pseudo-scientifiques destructrices et de nous libérer de nos peurs inutiles.

1re partie

Le SARS-CoV-2 n’a pas été trouvé

La première preuve que la théorie des virus pathogènes est problématique est peut-être le fait qu’aucun article scientifique publié n’a jamais montré que des particules répondant à la définition des virus ont été directement isolées et purifiées à partir de tissus ou de fluides corporels d’un homme ou d’un animal malade. Si l’on se réfère à la définition communément admise du terme « isolement », qui consiste à séparer une chose de toutes les autres, tout le monde s’accorde à dire que cela n’a jamais été fait dans l’histoire de la virologie.

Dr Thomas Cowan et coll., The « Settling the Virus Debate » Statement (Déclaration sur « Trancher le Débat sur les Virus »), 20221.

À la date du 11 septembre 2022 et à la suite d’enquêtes approfondies menées dans le cadre de demandes de liberté d’information (en anglais FOI pour Freedom of Information) coordonnées par Christine Massey, aucune des 209 (([1] NdT : à ce jour plus de 300)) institutions scientifiques ou de santé importantes, réparties dans plus de 35 pays, n’a été en mesure de fournir des preuves directes de l’existence du prétendu virus SARS-CoV-2.2 Il a été demandé aux institutions de produire tout document démontrant « la purification du “SARS-CoV-2” » qui aurait causé la maladie chez l’homme (par macération, filtration et utilisation d’une ultracentrifugeuse ; également appelée parfois par certains « isolement »), directement à partir d’un être humain malade… ». À de nombreuses reprises, après avoir admis l’absence de telles preuves, des institutions telles que le ministère néo-zélandais de la Santé suggèrent ensuite qu’« il existe plusieurs exemples d’isolement et de culture du virus en laboratoire » 3.

Cependant, les exemples cités sont universellement des expériences de culture de tissus par procuration, dans lesquelles le mot « isolement » a perdu sa signification et il n’a pas été démontré qu’une particule, imagée (([2] NdT : une image)) ou imaginée, possède les propriétés d’un virus pathogène. En tout état de cause, il s’agit d’une diversion par rapport au problème plus large mis en lumière par les demandes de FOI (([3] NdT : dans les pays anglo-saxons existent des lois appelées Freedom of Information Act — loi sur la liberté de l’information — qui stipulent que le contribuable qui finance les instituts publics [ici de santé] a le droit de savoir ce qui est fait avec ses impôts. Ces instituts doivent donc répondre à toutes les demandes d’éclaircissements)), à savoir que les particules prétendument virales ne peuvent jamais être trouvées sur des sujets humains. La virologie a trouvé des excuses à cette absence de preuves, mais même en tenant compte de cette lacune embarrassante, elle n’a plus d’endroit où se cacher, car ses diverses méthodologies sont de plus en plus examinées par des personnes extérieures au domaine. Cet essai décrit les nombreux aspects de l’antiscience de la virologie qui ont été utilisés pour maintenir l’illusion de l’existence de virus pathogènes. La situation est devenue de plus en plus dangereuse et, depuis le début de l’année 2020, « la pandémie » COVID-19 a été utilisée comme cheval de Troie pour mettre l’Humanité à genoux.

Le Dr Siouxsie Wiles L’acolyte de l’« isolement » de la Virologie

La centrifugation à gradient de densité est la technique standard scientifiquement requise pour démontrer l’existence d’un virus. Bien que cette méthode soit décrite dans tous les manuels de microbiologie comme la « technique d’isolement des virus », elle n’est jamais appliquée dans les expériences visant à démontrer l’existence de virus pathogènes…

Dr Stefan Lanka, 2015. 4

La défense des méthodologies de la virologie est évidemment tentée par ses promoteurs, dont la microbiologiste préférée du gouvernement néo-zélandais et des médias financés par l’État, Siouxsie Wiles5. Son employeur, l’université d’Auckland, fait partie des institutions qui ont désormais confirmé qu’elles n’avaient « effectué aucun travail de purification du virus Covid-19 » 6 et que, par conséquent, elles n’avaient ni trouvé ni isolé chez un sujet humain le soi-disant virus appelé SARS-CoV-2. Cette professeure agrégée, qui a déclaré au pays que « le Monde est en feu » en mars 20207, a été nommée Néo-Zélandaise de l’année en 2021 pour avoir « aidé des millions de personnes dans le Monde à dépasser la peur et la complexité de la pandémie… et contribué à notre sécurité » 8. Dans son article de novembre 2020 intitulé « Koch’s postulates, COVID, and misinformation rabbit holes » (Postulats de Koch, COVID et trous de lapin de la désinformation) (([4] NdT : un trou de lapin est une expression utilisée pour désigner une situation bizarre, déroutante ou absurde dont il est généralement difficile de se sortir)), Wiles affirme que « les personnes qui demandent des preuves de l’existence du virus SARS-CoV-2 responsable de COVID-19 formulent spécifiquement leur demande de manière à exclure l’obtention de toute preuve de l’existence du virus » 9. Son article a rapidement pris la tangente sur le fait que les postulats de Koch n’étaient pas adaptés aux virus et elle les a donc déclarés invalides dans ce contexte. On ne sait pas exactement pourquoi elle n’a pas mentionné les postulats de Rivers10, qui ont été conçus spécifiquement pour inclure les virus, mais peut-être parce qu’elle devrait admettre que ces postulats n’ont jamais été satisfaits non plus. Et si les postulats de Koch concernent l’établissement de la cause de la maladie et de la contagion, plutôt que la question spécifique de savoir si des particules virales peuvent être trouvées dans ou à partir de sujets humains, elle aurait pu simplement expliquer que les virologues ont passé une grande partie du 20siècle à essayer, sans succès, d’identifier des virus directement à partir d’êtres humains malades. Wiles a ensuite introduit de manière fallacieuse les postulats moléculaires de Falkow11 dans son argumentation, sans expliquer comment ils pourraient être utilisés pour démontrer l’existence physique du prétendu SARS-CoV-2 chez l’homme ou ailleurs.

Fait gênant pour Wiles, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré en 2003 qu’en ce qui concerne le SARS-CoV-1, « l’identification concluante d’un (agent) causal doit répondre à tous les critères du postulat de Koch (sic). Les expériences supplémentaires nécessaires pour remplir ces critères sont actuellement en cours dans un laboratoire aux Pays-Bas » 12. L’article de l’OMS a été retiré de son site Web sans explication en 2021, mais il est toujours possible d’y accéder par le biais d’Internet Archive13 (([5] NdT : organisme à but non lucratif consacré à l’archivage du Web qui agit aussi comme bibliothèque numérique)). L’affirmation fantaisiste selon laquelle les postulats de Koch ont été respectés en 2003 par Fouchier et coll. avec le SARS-CoV-1 a été réfutée ailleurs14. Leur expérience sur les singes n’a pas seulement été invalidée par l’absence d’expériences de contrôles et par une voie d’exposition non naturelle, mais, comme dans toutes les publications sur la virologie, ils n’ont pas réussi à mettre en évidence une particule répondant à la définition d’un virus. Wiles semblait également en désaccord avec Na Zhu et coll., l’une des premières équipes à avoir prétendu avoir découvert le SARS-CoV-2, car ils ont admis que « bien que notre étude ne réponde pas aux postulats de Koch, nos analyses fournissent des preuves de l’implication du 2019-nCoV (appelé plus tard “SARS-CoV-2”) dans l’épidémie de Wuhan. D’autres éléments confirment l’importance étiologique du 2019-nCoV dans l’épidémie de Wuhan, notamment… des expériences sur des animaux (singes) qui apportent la preuve de la pathogénicité » 15.

Cependant, que les virologues veuillent ou non considérer la validité des postulats de Koch, il s’agit simplement d’une autre diversion, car les postulats exigent l’isolement physique d’un microbe plutôt que l’affirmation qu’il existe par des moyens tels que les simulations informatiques, l’imagerie de vésicules dont la fonction biologique est inconnue, ou l’affirmation que les soupes biologiques non purifiées administrées à des animaux contiennent des « virus ».

Wiles a également décidé de défendre la mauvaise utilisation flagrante par la virologie du mot « isolement » en déclarant : « quant à l’utilisation de l’isolement dans le sens courant du terme, plutôt que la définition pertinente pour la question posée ? Eh bien, c’est tout simplement ridicule et c’est un signe clair que ces demandes de preuves ne sont pas faites de bonne foi » 16 Elle semblait incrédule que d’autres aient souligné que la définition d’un mot utilisé scientifiquement avait été unilatéralement changée par les virologues pour impliquer qu’une certaine preuve avait été obtenue. Cependant, si leur utilisation du terme « isolement » ne signifie pas ce que la plupart des gens pensent qu’il signifie, alors il est probable que la majorité du public soit mal informée. À ce titre, Wiles participe activement à la désinformation, qu’il s’agisse d’un acte d’aveuglement volontaire ou non. Wiles doit faire preuve d’expertise et expliquer au public ce que signifie la définition de l’isolement en virologie, en particulier lorsqu’il s’agit de démontrer l’existence supposée de virus. Elle pense peut-être l’avoir expliqué lorsqu’elle a écrit que « lorsque les virologues veulent isoler un virus à partir d’un échantillon, ils prennent l’échantillon ou une partie de celui-ci et l’ajoutent à des cellules — généralement des cellules qui sont relativement faciles à cultiver en laboratoire — et regardent ensuite si les cellules meurent et/ou si des particules virales sont libérées dans le bain nutritif liquide dans lequel les cellules se développent » 17 Il n’est pas clair si Wiles sous-entend que l’« isolat de virus » est établi par : (a) le prélèvement de l’échantillon, (b) la mort de certaines cellules in vitro, (c) la libération de « particules virales » revendiquées dans la culture de tissus, ou (d) tous ces éléments ou une combinaison de ceux-ci. Cependant, rien de ce qu’elle a décrit n’exige l’existence de virus — il s’agit d’un jeu de tromperie, qu’il soit délibéré ou non. Il s’agit simplement d’affirmer qu’un virus se trouve dans l’échantillon, d’imputer au virus imaginé l’effondrement des cellules soumises à un stress expérimental dans l’éprouvette, puis de déclarer que certaines vésicules (dont la composition et la fonction biologiques n’ont pas été établies) étaient des virus. Cet exercice présente une autre faille fatale. Comme cet essai le détaillera, les affirmations selon lesquelles l’existence du SARS-CoV-2 a été démontrée par cette méthodologie sont toutes scientifiquement invalides, car aucune des expériences n’a été réalisée avec des contrôles valables.

Ceci est exemplaire de la manière dont Wiles a agi dans son rôle d’influenceur clé de la campagne de désinformation du gouvernement néo-zélandais et de son programme de déploiement meurtrier d’un produit injectable appelé ComirnatyTM — affirmant que des expériences non spécifiques de culture de tissus vérifient l’existence du virus alors que rien de tel n’a été démontré. Le problème ne se limite pas au SARS-CoV-2 : tous les virus dont on affirme l’existence s’appuient sur une pseudoscience similaire. L’histoire de la virologie révèle que les types de cellules finalement sélectionnées pour ces expériences sont celles qui ont une propension à s’effondrer en raison des « effets cytopathiques » (ECP) induits par le virus, plutôt que celles qui sont « relativement faciles à cultiver en laboratoire », comme l’affirme Wiles dans son article. Par exemple, les cellules de singe Vero E618 sont depuis longtemps privilégiées par les virologues, soi-disant en raison de leur « aptitude » à héberger de nombreux virus, mais aussi, de manière suspecte, parce que la lignée rénale aneuploïde19 est plus sensible aux agressions toxiques provoquées par des ingrédients supplémentaires tels que les antibiotiques et antifongiques néphrotoxiques omniprésents qui sont ajoutés au mélange de culture. Lorsqu’un groupe a tenté de cultiver le SARS-CoV-2, il n’a pas obtenu les résultats escomptés avec des cellules d’adénocarcinome humain (A549), des cellules hépatiques humaines (HUH7.0), des cellules rénales embryonnaires humaines (HEK-293T) et une lignée de cellules rénales de grande chauve-souris brune (EFK3B), mais il a ensuite déclaré qu’il disposait d’un « isolat viral » après avoir observé des ECP dans des cellules Vero E620. Comme à l’accoutumée, ils n’ont pas ressenti l’ironie du fait que le prétendu virus respiratoire humain ne puisse pas « infecter » le type de cellule concerné, et encore moins l’espèce concernée. Et leurs expériences ont été une fois de plus invalidées par l’absence de cultures de contrôle appropriées.

Pourquoi l’isolement est-il important

Celui qui contrôle le langage contrôle les masses

Saul Alinsky21

Un autre embarras pour la virologie est que les particules virales présumées qui ont été purifiées avec succès ne se sont pas révélées capables, par elles-mêmes, de se répliquer ou de provoquer des maladies. En d’autres termes, ce qui a été physiquement isolé ne peut être considéré que comme des vésicules extracellulaires (VE). En mai 2020, une publication parue dans la revue Viruses affirmait que « de nos jours, il est presque impossible de séparer les VE et les virus au moyen des méthodes canoniques d’isolation des vésicules, telles que l’ultracentrifugation différentielle, parce qu’ils sont souvent coagulés en raison de leur dimension similaire » 22. « Aujourd’hui » signifie par opposition au passé et l’on ne voit pas comment un tel changement technique observé peut être concilié avec les lois biologiques. Il semble plus probable que les virologues se distancient de leurs propres techniques afin d’éviter la réfutation de leurs propres postulats. Ils devront peut-être accepter que la raison pour laquelle l’ultracentrifugation différentielle n’est pas capable de séparer les virus des autres vésicules est que leur affirmation selon laquelle les virus sont présents dans l’échantillon est mal fondée.

Les virologues détournent manifestement l’attention de la question fondamentale de l’isolement, car ils n’ont pas été en mesure d’agir sur ce front. Au lieu d’aborder le problème honnêtement et scientifiquement, ils ont brouillé les pistes. En 2017, le Groupe de Perth (([6] NdT : scientifiques australiens qui ont dès le début dénoncé le narratif du SIDA et en particulier les méthodes non scientifiques de Montagnier)) a souligné dans son opus magnum, « Le VIH — un virus à nul autre pareil », qu’« en virologie, alors que la purification conserve son sens dans le langage courant, l’“isolement” est un terme expéditif que les virologues attribuent à des données qui, selon eux, prouvent l’existence d’un virus particulier » 23. En d’autres termes, il est commode et pratique, mais en ce qui concerne les affirmations qui sont faites et les actions subséquentes qui sont menées contre l’Humanité, il devrait être considéré comme inapproprié et immoral. Dans le même essai, le Groupe de Perth a documenté les exemples suivants de virologues qui adaptent le langage scientifique, comme il convient, à leurs propres fins.

Jay Levy, spécialiste du VIH, définit l’isolement d’un virus comme un « échantillon d’un virus provenant d’une source définie », White et Fenner comme la capacité d’« identifier un virus totalement imprévu, voire de découvrir un agent entièrement nouveau ». Montagnier et Weiss comme la « propagation (des virus) dans des cellules en culture ». La sixième édition de 2013 de Fields Virology définit l’isolement comme suit : « Les virus peuvent être isolés d’un hôte infecté en prélevant des matières excrétées ou sécrétées, du sang ou des tissus et en recherchant l’induction des symptômes originaux chez l’hôte identique ou l’induction d’une pathologie anormale chez un hôte de substitution ou dans une culture cellulaire… Une fois que la présence d’un virus a été établie, il est souvent souhaitable de préparer un clone génétiquement pur ». Il va sans dire que si l’isolement d’un virus consiste à « prélever un échantillon d’un virus à partir d’une source définie » ou à « le propager dans des cellules en culture », il faut d’abord avoir la preuve que le virus existe dans « une source définie » ou « dans des cellules en culture ». L’isolement d’un virus ne consiste pas non plus à « induire une pathologie anormale » ou « une fois que la présence d’un virus a été établie ». 24

C’est une farce que cet état de fait existe et cette pratique grossièrement trompeuse rend les nombreuses affirmations d’isolement de la virologie non fondées. Mais les virologues eux-mêmes donnent-ils une explication à leur abus incessant de la langue anglaise ? En 2021, le professeur Vincent Racaniello, virologue chevronné, a expliqué, même en ce qui concerne la définition de termes fondamentaux tels que « isolat », que « ce qui se passe, c’est que vous êtes formé dans le laboratoire de quelqu’un et vous les entendez dire des choses, vous leur associez une signification et c’est ce que vous faites, et il se peut qu’ils aient raison ou non » 25. Dans la même présentation, Racaniello a expliqué qu’il n’y avait pas d’explication à cette pratique trompeuse. Dans la même présentation, Racaniello lui-même n’a pas semblé remarquer un problème avec sa propre définition de ce qui est censé être des termes scientifiques lorsqu’il a poursuivi en disant : « un isolat est un virus que nous avons isolé à partir d’un hôte infecté et que nous avons propagé en culture ». Ironiquement, dans un article de 2015 concernant la terminologie scientifique appropriée et le mot « transfection » 26, Racaniello a déclaré : « si vous considérez la langue anglaise comme un moyen de communication dynamique qui évolue continuellement et donne aux mots de nouvelles significations, alors cette utilisation incorrecte de transfection ne vous dérange probablement pas. Mais les scientifiques doivent être précis dans leur utilisation du langage, sinon leur capacité à communiquer sera compromise » 27. Une analyse de la présentation de Racaniello sur l’isolement viral et l’utilisation abusive du langage en science a été traitée précédemment par le Dr Samantha Bailey dans « The Truth About Virus Isolation » 28 (La vérité au sujet de l’isolement des virus). Elle illustre le problème où plusieurs générations de virologues semblent piégées dans un monde de raisonnement sémantique circulaire, bien qu’avec des degrés de perspicacité différents.

La virologie a inventé l’hypothèse des virus ; par conséquent, quelle que soit la méthode employée pour tenter de prouver leur existence, elle doit répondre à cette définition. Au cœur de la question se trouve un concept simple et nous avons besoin de voir la preuve que les particules supposées responsables de la maladie provoquent de nouvelles particules qui sont des clones des premières. Il n’est pas possible d’affirmer que les protéines et les acides nucléiques détectés sont d’origine virale spécifique à moins que les particules virales présumées n’aient été véritablement isolées par purification et qu’il n’ait été démontré qu’elles possédaient ces caractéristiques biologiques clés. Comme le souligne le Groupe de Perth dans « Le VIH, un virus à nul autre pareil », la purification est nécessaire pour prouver l’existence des virus pour plusieurs raisons, dont les suivantes :

  1. Les virus ne se répliquent que dans les cellules vivantes. Étant donné que les cellules et les virus sont composés des mêmes éléments biochimiques, la séparation des particules du matériel cellulaire est essentielle pour déterminer quels acides nucléiques et quelles protéines appartiennent aux particules virales.
  2. Afin de prouver que les particules sont infectieuses. En d’autres termes, ce sont les particules, et non d’autres facteurs, qui sont responsables de la production de nouvelles particules. Cela nécessite la purification des deux ensembles de particules.
  3. Afin de démontrer leurs effets biologiques et pathologiques.
  4. Afin d’obtenir des antigènes (protéines) et des acides nucléiques pour les utiliser respectivement dans les tests d’anticorps et de génomique29.

Bien que cela soit moins courant, les virologues obscurcissent aussi parfois le sens du terme « purification ». Le 23 mai 2022, le professeur belge de virologie Marc Van Ranst30 a affirmé qu’en ce qui concerne le SARS-CoV-2, « dans un autre article (https://europepmc.org/article/pmc/pmc7122600), ils ont purifié davantage le virus par ultracentrifugation dans de la bêta-cyclodextrine » 31. Van Ranst faisait référence à un article de 2008 décrivant « la préparation à grande échelle de virions de coronavirus du SARS activés par les UV », qui concernait le prétendu virus du SARS-CoV-132. Toutefois, cet article décrit simplement un protocole prétendant purifier les virions et aucune partie de l’article ne démontre l’existence d’une particule capable de réplication — tout ce qui a été montré, ce sont des images de mauvaise qualité censées montrer des cellules Vero E6 « infectées ». (Voir la section suivante concernant les « effets cytopathiques »). En ce qui concerne le « contrôle des virions purifiés » après centrifugation, aucune image n’a été fournie, mais il a été affirmé que « la concentration des virions purifiés est déterminée par le test BCA (acide bicinchoninique) (([7] NdT : acide utilisé en chimie analytique pour quantifier la quantité de protéine en solution)), avec la BSA (albumine de sérum bovin) comme étalon ». Cette conclusion n’est pas fondée, car le dosage BCA mesure simplement la concentration totale de protéines dans une solution — la technique n’est pas en mesure de fournir la preuve de la présence de « virions » dans un échantillon.

La figure 1 ci-dessous est une image censée montrer des virions purifiés de « coronavirus de type SARS de chauve-souris » et publiée dans Nature en 2013 — la légende explique pourquoi une telle déclaration est ridicule. (La variation pratique de la taille des particules est apparemment due au fait que « [les coronavirus] ont généralement un diamètre, hors projections, compris entre 80 et 120 nm, bien que dans les cas extrêmes le diamètre puisse varier entre 60 et 220 nm » 33). De même, l’affirmation de l’article cité de Van Ranst selon laquelle « il est préférable de confirmer la quantité de virion par SDS-PAGE à 10 % » 34 est tout aussi erronée, car il s’agit simplement d’un processus d’électrophorèse sur gel permettant de séparer les protéines en fonction de leur masse moléculaire — cela ne peut pas fournir la preuve que les protéines appartiennent à un virus. Van Ranst a également déclaré : « Nous pouvons déjà détecter l’ARN viral dans les échantillons cliniques. Nous pouvons achever le déchiffrage du génome viral. Nous pouvons cultiver le virus dans des cellules, l’inoculer à des modèles animaux et induire la maladie » 35. On ne sait pas si Van Ranst a compris que les méthodologies non contrôlées employées dans toutes ces expériences ne fournissent pas la preuve requise de l’existence d’un quelconque « virus ». Ainsi, lorsque Van Ranst affirme qu’« aucun scientifique ne doute de l’existence du SRAS-CoV-2 » 36, on peut se demander si les virologues ne vont pas devoir modifier la définition du terme « scientifique » pour maintenir leurs pratiques illusoires ?

Figure 1. Cette image a été décrite comme « (une) micrographie électronique de virions purifiés », obtenue par « ultracentrifugation dans un coussin de saccharose à 20 % (5 ml) à 80 000 g pendant 90 minutes à l’aide d’un rotor Ty90 (Beckman) ». Outre le fait que les propriétés biologiques de ces vésicules imagées n’ont pas été établies, rien n’indique que quoi que ce soit dans la culture cellulaire Vero E6 ait été purifié et aucune autre image contextuelle n’a été fournie. En outre, aucune micrographie de culture témoin n’a été documentée. Source : Xing-Yi Ge, et coll. : Xing-Yi Ge, et coll., « Isolation and caractérisation d’un coronavirus de chauve-souris de type SARS qui utilise le récepteur ACE 2 », Nature, 30 octobre 2013 : https://doi.org/10.1038/nature12711 (Voir également la page 56 en ce qui concerne l’affirmation selon laquelle Ralph Baric et coll. ont utilisé ces « virus » pour en créer de nouveaux).

Van Ranst n’était cependant pas le seul virologue à prétendre avoir purifié des virus. En réponse à un courriel, le Dr Marica Grossegesse37 de l’Institut Robert Koch a répondu que « nous avons purifié des particules de SARS par gradient de densité. Cependant, seulement à partir du virus dérivé de la culture cellulaire, comme vous l’avez écrit. Le problème de la purification du SARS à partir d’échantillons de patients est que vous n’obtiendrez pas de bande visible » 38. Outre la terminologie imprécise consistant à substituer le nom d’un syndrome (« SARS » pour syndrome respiratoire aigu sévère) à un virus hypothétique, aucune autre preuve n’a été fournie quant à la manière dont ces affirmations ont été établies. On peut supposer que Grossegesse utilise également les définitions de « purification » et de « virus » telles qu’elles figurent dans la figure 1 ? Quoi qu’il en soit, lorsqu’on lui a demandé plus de détails sur la manière dont les expériences ont été contrôlées, elle a répondu : « Nous ne sommes pas autorisés à partager des protocoles avec une personne privée. Je ne peux que renvoyer à nos publications, où les expériences d’infection sont décrites en détail ». Il semble que le terme « détail » ait également pris un sens différent, puisque les publications n’ont pas divulgué les réponses directes concernant les contrôles recherchés.

Le domaine de l’isolement est l’un des domaines où la virologie est complètement déstabilisée et, comme cet essai le soulignera, le SARS-CoV-2 n’est rien d’autre qu’une construction informatique hypothétique, assemblée à partir de fragments génétiques dont la provenance n’a pas été prouvée. Il n’a jamais été démontré qu’une particule physiquement isolée (c’est-à-dire purifiée) était responsable de la production de particules identiques ou qu’une particule était à l’origine d’effets pathologiques chez l’homme ou dans un modèle animal expérimental. Ainsi, la déclaration de virologues tels que Van Ranst, ainsi que de l’OMS et de ses adhérents, selon laquelle une particule infectieuse appelée « SARS-CoV-2 » est à l’origine d’une pandémie, s’avère être une fraude scientifique et intellectuelle patente.

C’est quoi la virologie ?

Lorsqu’il est surpris, l’oiseau s’envole et vole en décrivant des cercles de plus en plus petits jusqu’à ce qu’il parvienne à voler sur son propre dos et à disparaître complètement, ce qui ajoute à sa rareté.

Le mythique « oiseau oozlum » 39 (([8] NdT : oiseau mythique des contes populaires australiens et anglais))

Il est difficile de savoir exactement comment appeler la virologie, mais ce n’est pas de la science. Les praticiens actuels se livrent à une forme de spéculation algorithmique ou statistique, à laquelle s’ajoutent le raisonnement circulaire et le biais de confirmation, avec une absence totale de ce qui devrait être le processus correspondant de réfutation qui se trouve au cœur de la méthode scientifique. Si l’abandon de la méthode scientifique peut passer inaperçu ou être accidentel pour les participants de niveau inférieur, il est presque certain qu’il existe des motivations conspiratrices aux niveaux supérieurs de la hiérarchie mondiale. Par exemple, l’OMS, les Centres de contrôle des maladies (CDC) et l’Agence de Sécurité Sanitaire du Royaume-Uni sont tous impliqués dans les pratiques trompeuses de la virologie, comme nous le verrons dans cet essai. Toutefois, les pratiques anti-scientifiques sont reproduites dans la plupart des autres pays, qu’il s’agisse des allégations d’isolement de virus et de l’application erronée de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) pour les diagnostics cliniques40, ou de l’absence de divulgation des détails de contrôle cruciaux impliqués dans la culture du virus et la création du génome, ce qui est l’objet d’une grande partie de cet essai.

Comment tester une théorie scientifique ? Karl Popper a exprimé la centralité de la réfutation d’une théorie ou d’une hypothèse de la manière suivante :

C’est donc, selon moi, la possibilité de la renverser, ou sa réfutabilité, qui constitue la possibilité de la tester, et donc le caractère scientifique d’une théorie ; et le fait que tous les tests d’une théorie soient des tentatives de réfutation des prédictions dérivées avec son aide, fournit l’indice de la méthode scientifique. Cette conception de la méthode scientifique est corroborée par l’histoire des sciences, qui montre que les théories scientifiques sont souvent infirmées par des expériences, et que l’infirmation des théories est en fait le vecteur du processus scientifique. L’affirmation selon laquelle la science est circulaire ne peut être soutenue41.

Historiquement, la virologie s’est caractérisée par un manque d’expériences de contrôle valables et aucune de ses affirmations fondamentales n’a été établie par l’application correcte de la méthode scientifique. Le premier virus présumé à avoir été découvert est le virus de la mosaïque du tabac, dont l’une des preuves serait contenue dans le traité de 1903 de Dmitri Ivanovsky intitulé « Über die Mosaikkrankheit der Tabakspflanze » (À propos de la maladie mosaïque du tabac) 42. Cependant, il est évident que les expériences décrites par Ivanovsky n’ont pas fait l’objet de comparaisons de contrôle valables et qu’elles étaient donc non scientifiques et non concluantes. Il a même déclaré que « cette maladie ne trouve des conditions d’existence favorables que dans les régions côtières ». Cette conclusion concorde parfaitement avec les observations ci-dessus concernant l’influence de l’humidité sur le développement de la maladie. La maladie mosaïque semble être propre aux climats humides et chauds43. Cependant, comme la théorie des germes était en train de devenir l’idéologie prédominante en matière de causes des maladies à cette époque, au lieu de conclure que la maladie mosaïque était causée par les conditions environnementales, Ivanovsky a conclu qu’il avait découvert un virus invisible.

Il est peut-être tentant de pardonner aux premiers pionniers que leurs méthodologies non contrôlées et non scientifiques étaient simplement des pratiques typiques de l’époque. Cependant, Claude Bernard, critique de la théorie des germes, a donné l’aperçu suivant de l’importance des contrôles dans l’adhésion à la méthode scientifique des décennies plus tôt, en 1865 : « Si nous caractérisons l’expérience par une variation ou une perturbation apportée à un phénomène, c’est seulement dans la mesure où nous impliquons que la perturbation doit être comparée à l’état normal. Comme les expériences ne sont en fait que des jugements, elles nécessitent nécessairement une comparaison entre deux choses ; et l’élément intentionnel ou actif d’une expérience est vraiment la comparaison que l’esprit a l’intention de faire44. Bernard soulignait la nécessité de disposer d’un contrôle valide ou d’une comparaison appropriée pour s’assurer que seul le nouvel élément expérimental était à l’origine d’un résultat. Ainsi, le plus charitable que nous puissions être serait de suggérer que certains des premiers chasseurs de virus n’étaient peut-être pas conscients de l’importance de la méthode scientifique dans leur poursuite enthousiaste et effrénée d’ennemis invisibles.

Continuons avec une autre découverte revendiquée, le manuel Rétrovirus nous informe qu’« en 1911, Peyton Rous, de l’Institut Rockefeller à New York, a signalé la transmission sans cellule d’un sarcome chez les poulets… Le virus isolé par Rous porte le nom de son découvreur » 45. Cependant, un examen de l’article de Rous, « A Sarcoma of the Fowl » 46 (le sarcome du poulet) révèle qu’il n’a pas prétendu isoler quoi que ce soit, et encore moins quelque chose qui corresponde à la définition d’un virus. Sa méthodologie consistait à broyer du matériel tumoral de poulet, à le filtrer et à l’injecter directement à d’autres poulets, en observant que certains d’entre eux développeraient également des tumeurs. Il a indiqué que les expériences « de contrôle » consistaient à injecter du matériel tumoral non filtré à des poulets, ce qui tendait à produire des tumeurs beaucoup plus importantes. Rous a postulé la présence d’un organisme ultramicroscopique causal, mais a admis qu’« un organisme d’une autre sorte n’est pas exclu ». En effet, l’expérience n’a pas permis de prouver l’existence d’une particule infectieuse et réplicative. Elle a simplement montré qu’un tissu malade introduit par une voie non naturelle et invasive dans un autre animal pouvait provoquer chez ce dernier un processus pathologique similaire.

L’affirmation selon laquelle, en 1925, le pathologiste William Gye a démontré que Rous avait trouvé un virus est également fausse. Il a simplement affirmé qu’un virus était à l’œuvre dans ces expériences et a déclaré ostensiblement : « Je souhaite particulièrement souligner un aspect de la recherche des virus invisibles, à savoir que l’expérimentation animale est la preuve finale de la présence de l’organisme dans un inoculum » 47. Une fois de plus, la « preuve finale » n’impliquait pas l’identification réelle d’un organisme infectieux dans l’inoculum — elle démontrait simplement la formation d’une tumeur à la suite de l’injection de tissus malades. En outre, il a été établi en 1927 que le sarcome de la volaille pouvait être induit par l’injection d’acide arsénieux dilué et de pulpe embryonnaire étrangère48. Les effets cancérigènes ont également été reproduits après la filtration bactériologique équivalente à celle effectuée par Rous et il a été démontré que la maladie provenait du tissu étranger et non des tissus de l’hôte. L’hypothèse virale aurait dû être abandonnée, mais un demi-siècle plus tard, l’establishment l’a maintenue en vie et a récompensé Rous par un prix Nobel en 1966 pour « sa découverte des virus inducteurs de tumeurs » 49.

En 1954, lorsque John Enders et Thomas Peebles ont affirmé avoir propagé le virus de la rougeole dans des cellules rénales humaines et de singe50, aucune tolérance supplémentaire n’aurait dû être accordée aux expériences non scientifiques de la virologie. Enders et Peebles ont ajouté des lavages de gorge et du sang à leurs cultures cellulaires et, après avoir observé des ECP (Rappel : Effet Cytopathique, changement structurel dans une cellule hôte résultat d’une infection virale — en anglais CPE pour Cytopatic Effect), c’est-à-dire des cellules mourantes et décomposées dans leurs tubes à essai, ils ont conclu que les manifestations in vitro « pouvaient être associées au virus de la rougeole ». Ils ont averti que « les effets cytopathiques qui ressemblent superficiellement à ceux résultant d’une infection par les agents de la rougeole peuvent éventuellement être induits par d’autres agents viraux présents dans le tissu rénal du singe ou par des facteurs inconnus », mais ils ont poursuivi en concluant de manière inappropriée que « ce groupe d’agents est composé de représentants de l’espèce virale responsable de la rougeole ». Enders et Peebles n’ont effectué aucune expérience de contrôle pour vérifier si la procédure de culture elle-même, c’est-à-dire le stress des cellules dans un tube à essai, produirait les mêmes ECP, invalidant ainsi les preuves de leur conclusion. Idéalement, plusieurs expériences de contrôle auraient dû être réalisées : certaines sans ajout d’échantillons d’origine humaine, d’autres avec des échantillons d’origine humaine provenant de sujets en bonne santé et d’autres encore avec des échantillons d’origine humaine provenant de sujets en mauvaise santé, mais dits ne souffrant pas cliniquement de la rougeole51 ou d’une autre affection « virale » présumée.

Les virologues ont cependant continué à répéter la méthodologie non contrôlée d’Enders et prétendent encore aujourd’hui que ces ECP sont des preuves incontestables de la présence de virus. Le Dr Stefan Lanka a documenté l’histoire de ces pratiques non scientifiques52 et, en 2021, a démontré que les ECP pouvaient être induits dans des cultures cellulaires par le processus de laboratoire lui-même53. Les résultats des expériences du Dr Lanka sont illustrés à la figure 2. Dans de nombreuses publications sur la virologie, il est fait mention d’une expérience de contrôle ou d’une « infection fictive », mais les détails de ces expériences brillent par leur absence. Une page Web de l’Université Northwestern (Illinois) indique qu’une infection factice est « un contrôle utilisé dans les expériences d’infection. Deux spécimens sont utilisés, l’un est infecté par le virus/vecteur en question et l’autre est traité de la même manière, mais sans le virus. »54 La définition est déjà problématique, car des termes tels que « virus » et « infecté » ont été introduits et sont donc présumés exister avant d’être établis. En tout état de cause, comme on le verra, les personnes impliquées dans l’isolement présumé du virus et la création du génome ne traitent certainement pas le spécimen faussement infecté de la même manière sans le « virus », et peuvent faire preuve de mauvaise foi ou d’obstruction flagrante lorsqu’on les presse d’admettre ce fait.

Figure 2. Expériences du Dr Stefan Lanka : Les ECP (flèches blanches) ont été induits en stressant les cellules épithéliales par des passages et des antibiotiques. L’ajout d’ARN de levure (4e colonne) a induit encore plus d’ECP. Aucun « virus » n’a été ajouté et les expériences ont été réalisées en trois exemplaires. Source : Stefan Lanka et coll., « Präliminäre Resultate der Kontrollversuche – Die Reaktion primärer humaner Epithelzellen auf stringente Virusamplifikations-Bedingungen widerlegen die Existenzbehauptungen aller Viren und von SARS-CoV-2 » (Résultats préliminaires des essais de contrôle — La réponse des cellules épithéliales humaines primaires à des conditions d’amplification virale strictes réfute les affirmations d’existence de tous les virus et du SRAS-CoV-2), 25 mars 2022 : https://coldwelliantimes.com/eilmeldung/kontrollexperiment

En juin 2022, en réponse à une demande formulée au titre de l’Official Information Act (OIA) (([9] NdT : l’équivalent néo-zélandais du FOIA des pays anglo-saxons)) concernant l’article intitulé « Characterization of the First SARS-CoV-2 Isolates from Aotearoa New Zealand as Part of a Rapid Response to the COVID-19 Pandemic » 55 [Caractérisation des premiers isolats de SARS-CoV-2 en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) dans le cadre d’une réponse rapide à la pandémie de COVID-19], l’université d’Otago a déclaré que « l’article publié par le professeur Quiñones-Mateu et ses collègues était un article descriptif… Cela signifie qu’il n’y avait pas d’hypothèse à prouver ou à réfuter. »56 En bref, la réponse résume peut-être involontairement la situation générale en matière de virologie. En 2008, la revue Infection and Immunity a publié un commentaire intitulé « Descriptive Science » qui expliquait pourquoi « la recherche descriptive en elle-même est rarement concluante » et peut simplement servir de point de départ pour orienter les recherches ultérieures57. Les auteurs ont souligné que « la microbiologie et l’immunologie sont désormais des sciences expérimentales et que, par conséquent, les chercheurs peuvent aller au-delà de la simple description des observations et formuler des hypothèses, puis réaliser des expériences pour les valider ou les réfuter ». Comme le souligne cet essai, l’establishment de la virologie refuse de divulguer ou de réaliser les expériences requises, apparemment pour ne pas se réfuter lui-même. Il se limite intentionnellement à des expéditions de pêche opportunistes permanentes soutenues par un biais de confirmation, se disqualifiant ainsi lui-même de la méthode scientifique en raison de son incompatibilité avec l’approche basée sur les hypothèses et falsifiable décrite par Popper.

L’auteur a déjà écrit, dans un post-scriptum tiré du livre de A. F. Chalmers intitulé « What is this thing called Science » (Quelle est cette chose appelée Science), que l’un des principaux problèmes de la virologie est qu’elle s’est inventée elle-même en tant que domaine avant d’avoir établi si les virus existaient réellement. Elle a essayé de se justifier depuis ses débuts :

En l’occurrence, une particule virale n’a pas été observée en premier et par la suite la théorie et la pathologie virales se sont développées. Les scientifiques du milieu et de la fin du XIXe siècle étaient préoccupés par l’identification d’entités pathogènes contagieuses imaginaires. Les observations de l’inductionniste naïf n’ont pas permis d’identifier un virus a priori, puis d’étudier ses propriétés et ses caractéristiques. Le présupposé de l’époque était qu’il existait une très petite particule de germe susceptible d’expliquer la contagion. Ce qui est venu par la suite est apparu pour répondre à ce présupposé58.

Parce qu’une théorie scientifique exige des preuves qui ont été testées et corroborées à plusieurs reprises selon la méthode scientifique, il est clair que les « virus » n’ont jamais atteint le stade d’une théorie59. Selon la science, ils restent de simples spéculations.

L’absence de Contrôles en Virologie signifie qu’il ne s’agit pas d’une Activité Scientifique

Les requêtes OIA ont révélé que l’Institute of Environmental Science and Research (ESR) de Nouvelle-Zélande (Institut des Sciences de l’Environnement et de la Recherche de Nouvelle-Zélande), qui a revendiqué l’isolement et le séquençage génomique de la particule SARS-CoV-2 dans les Antipodes, est également coupable de ne pas avoir effectué de contrôles valables60. Dans la tradition d’Enders, ils n’ont pas pris le temps de vérifier si les ECP dont ils ont été témoins, ou les génomes qu’ils ont assemblés par le biais de simulations informatiques, pouvaient également être créés dans le cadre de comparaisons de contrôle valables. C’est-à-dire en réalisant des expériences avec d’autres spécimens d’origine humaine, provenant à la fois de sujets bien portants et de sujets malades qui ne seraient pas atteints de la prétendue maladie COVID-19. Au lieu de cela, ESR a décrit son « contrôle négatif » insuffisant dans lequel « le flacon est soumis aux mêmes conditions que les flacons utilisés pour la culture virale, mais nous n’utilisons que le milieu d’Infection ».

Le chef d’orchestre de ces poursuites anti-scientifiques est l’OMS. Il est très révélateur que dans son document de 94 pages intitulé « Genomic sequencing of SARS-CoV-2 » (Séquençage génomique du SARS-CoV-2, quatre phrases seulement traitent des « échantillons de contrôle » :

6.4.2. Échantillons de Contrôle

Les échantillons de contrôle négatif, tels que le tampon(([10] NdT : une solution tampon permet de maintenir le pH)) ou l’eau, doivent toujours être inclus dans tout cycle de séquençage contenant plusieurs échantillons. Ils doivent être inclus le plus tôt possible et accompagner les échantillons à toutes les étapes du séquençage. Cela est extrêmement important pour exclure toute contamination au cours d’un séquençage effectué en laboratoire ou au cours du traitement bio-informatique. Les échantillons de contrôle positif avec des séquences génétiques connues peuvent être utiles pour valider les pipelines bio-informatiques nouvellement adoptés ou adaptés pour l’appel de consensus, mais ne doivent pas nécessairement être inclus dans chaque cycle de séquençage61.

Cependant, aucun de ces contrôles n’est suffisant pour valider les « génomes » que les virologues produisent grâce à ces techniques, car ils ne peuvent servir qu’à calibrer le pipeline. Comme cela est devenu évident, l’OMS ne peut pas citer une seule expérience de contrôle positif valable, et pourtant, le 11 février 2020, elle a baptisé la nouvelle maladie qu’elle avait inventée « COVID-19 » en affirmant qu’elle était causée par un nouveau coronavirus62. Ils ont donné le feu vert à n’importe qui dans le monde pour « trouver » le SARS-CoV-2 dans son jardin sans qu’il soit nécessaire de procéder à des expériences de contrôle valables. Pourtant, il est manifestement nécessaire de procéder à des contrôles comparatifs dans lesquels des échantillons de patients similaires, mais sans le virus présumé, sont traités de la même manière, de sorte qu’une seule variable est testée. La comparaison des résultats d’un échantillon supposé contenir le virus avec l’un des contrôles négatifs décrits dans le document de l’OMS ci-dessus ne peut pas valider le processus, car ces derniers échantillons ne contiennent pas la soupe génétique qui fait partie du premier. En tout état de cause, même selon ses propres termes, le contrôle négatif mentionné par l’ESR en Nouvelle-Zélande n’est pas en mesure de fournir une validation de la méthodologie utilisée pour créer ces génomes de virus, car, comme l’indique l’OMS, il s’agit simplement d’un contrôle de précaution en cas de contamination.

Compte tenu de tous les échecs de culture des virus postulés, la virologie moderne privilégie désormais la métagénomique63 directe d’échantillons bruts, souvent avec un séquençage par injection64 et l’assemblage artificiel ultérieur de ces fragments génétiques pour créer de nouveaux « virus » in silico 65 (([11] NdT : in silico signifie à partir de programmes informatiques)) à partir de rien. Cette invention fournit ensuite à d’autres chasseurs de virus des panels d’amorces PCR prédéfinis66 afin qu’ils puissent également découvrir les mêmes séquences et prétendre qu’il s’agit du même virus. L’ESR a participé à une publication dans laquelle elle a proclamé la découverte du SARS-CoV-2 chez neuf sujets grâce à cette méthodologie67. Mon collègue leur a demandé de fournir « tous les détails du groupe de contrôle utilisé pour comparer les résultats du séquençage », mais au lieu de répondre à la question, l’ESR s’est excusé de ne pas être impliqué dans la « génération de nouvelles données » et a fourni des liens vers des protocoles de séquençage du SARS-CoV-268. Si l’ESR utilise de tels protocoles, tels qu’ils sont détaillés sur le site protocol.io, alors nous pouvons voir qu’ils approuvent des contrôles insuffisants qui sont décrits comme « (un) contrôle négatif d’eau exempte de nucléase », tandis qu’un « contrôle positif facultatif peut également être inclus, qui peut être une construction d’ARN synthétique ou un échantillon clinique à haut titre qui peut être dilué » 69. Une fois de plus, ces types de contrôles ne peuvent servir que de techniques d’étalonnage de pipeline, et non de validation ou de signification clinique de quelque « génome » que ce soit qu’ils assemblent.

Malgré les ressources dont elle dispose, l’ESR ne croit apparemment pas à la nécessité de vérifier par elle-même si l’existence du SARS-CoV-2 peut être démontrée. Le 19 juillet 2022, en réponse à une demande de l’OIA, l’ESR a déclaré : « L’ESR n’a effectué aucune expérience pour prouver scientifiquement l’existence du virus SARS-COV-2 et ne peut donc vous fournir aucun document » 70. Le 17 août 2022, en réponse à une autre demande, l’ESR a admis : « L’ESR n’a effectué aucune expérience pour prouver scientifiquement que le virus SARS-COV-2 cause le COVID-19 et ne peut donc vous fournir aucun document » 71. Personne d’autre n’a non plus effectué ces expériences scientifiques requises.

Maltraitance animale et études sur les « Anticorps »

Incapables de démontrer l’isolement physique d’une particule pathogène répondant à la définition d’un virus, les virologues se sont lancés dans l’expérimentation animale pour convaincre les non-initiés de l’existence de telles particules pathogènes. La caractéristique de ces publications est qu’elles manquent de contrôles valables, de sorte que même en partant du principe non établi qu’elles manipulent des « virus », elles révèlent un autre aspect de l’antiscience de la virologie. L’article intitulé « Comparative pathogenesis of COVID-19, MERS, and SARS in a nonhuman primate model » (Pathogenèse comparative du COVID-19, du MERS et du SRAS dans un modèle de primate non humain), publié en mai 2020 par une équipe comprenant Christian Drosten et Ron Fouchier72, en est un bon exemple. L’absurdité de ce qui a été publié dans Science peut être résumée comme suit :

  1. Les huit singes cynomolgus participant aux expériences ont été « inoculés avec le SRAS-CoV-2 sous anesthésie par une combinaison de voies intratrachéale (4,5 ml) et intranasale (0,25 ml par narine)… » 73 — Il ne s’agit pas d’une voie d’exposition naturelle et 4. 5 ml versés dans les poumons d’un petit singe (3,5 – 5,0 kg) équivalent à verser environ 80 ml (⅓ de tasse) de matériel biologique étranger dans les poumons d’un être humain endormi. Ce volume de matière suffit à lui seul à provoquer des lésions et des inflammations dans les tissus pulmonaires.
  2. L’inoculum versé dans leurs poumons était constitué de « SARS-CoV-2 (isolat BetaCoV/Munich/BavPat1/2020) obtenu à partir d’un cas clinique en Allemagne » et « le virus a été propagé jusqu’au troisième passage sur des cellules Vero E6 dans Opti-MEM I (1X) + GlutaMAX (Gibco), supplémenté en pénicilline (10 000 UI/mL) et en streptomycine (10 000 UI/mL) ». — Ils ont affirmé qu’ils avaient un « isolat » viral alors que ni eux ni leur fournisseur74 n’ont démontré l’existence d’un virus dans l’échantillon. Tout ce que l’on peut dire, c’est que l’échantillon contient du matériel biologique étranger provenant de l’échantillon clinique humain et de cellules rénales de singe, ainsi que des produits de dégradation cellulaire et deux antibiotiques.
  3. « Aucun signe clinique manifeste n’a été observé chez les animaux infectés, à l’exception d’un écoulement nasal séreux chez un animal âgé le 14e jour après l’inoculation. Aucune perte de poids significative n’a été observée chez les animaux au cours de l’étude ». — En d’autres termes, malgré l’entrée directe dans les poumons de ce qu’ils prétendent être le virus SARS-CoV-2, aucun des singes n’a été malade de manière significative.
  4. « Au 14jour après inoculation, tous les animaux restants ont séroconverti, comme le révèle la présence dans leur sérum d’anticorps spécifiques du SRAS-CoV-2 contre le domaine S1 du virus et les protéines de la nucléocapside ». — Il n’a pas été démontré que les protéines S1 et de la nucléocapside étaient d’origine virale, qu’elles induisent ou non la détection (par un test in vitro) d’autres protéines appelées « anticorps » chez un hôte. Les virologues recourent une fois de plus au raisonnement circulaire pour affirmer que la détection d’un anticorps prouve l’existence d’un virus parce que l’anticorps est déclaré spécifique du prétendu virus.
  5. « Pour mesurer l’excrétion du virus, des écouvillons nasaux, pharyngés et rectaux ont été analysés par transcription inverse — réaction en chaîne de la polymérase quantitative (RT-qPCR)… » — Il n’y a pas eu d’« excrétion du virus », mais simplement la détection des mêmes séquences qui avaient été récemment introduites dans les voies respiratoires des singes. Ces séquences d’acides nucléiques étrangers ont, sans surprise, disparu de l’organisme des singes au cours des quelques jours qui ont suivi, par le biais de mécanismes naturels d’élimination.
  6. « L’ARN du SARS-CoV-2 n’a été détecté que dans un écouvillon rectal d’un animal au 14jour après injection, et aucun ARN viral n’a été détecté dans le sang total à aucun moment de l’étude ». — Une fois de plus, cela indique qu’ils n’ont trouvé le matériel génétique introduit qu’aux endroits où il avait été introduit. (L’unique écouvillon rectal positif peut avoir été un faux positif ou le singe a avalé une partie du matériel biologique introduit). Dans aucun cas, ils n’ont pu démontrer que le « virus » supposé présentait des caractéristiques invasives.
  7. Quatre des singes ont été tués et autopsiés quatre jours après l’inoculation de la soupe biologique étrangère. Deux d’entre eux présentaient de petits foyers de consolidation dans les poumons et les auteurs ont déclaré que « la principale lésion histologique dans les tissus pulmonaires consolidés des animaux jeunes et âgés concernait les alvéoles et les bronchioles et consistait en des zones présentant des lésions alvéolaires diffuses (([12] NdT : en anglais DAD pour “diffuse alveolar damage”)) aiguës ou plus avancées ». Les caractéristiques histologiques ont été déclarées caractéristiques du « SARS-CoV-2 » — voir la figure 3 ci-dessous pour une explication de la raison pour laquelle ces affirmations sont totalement dénuées de fondement.
  8. L’expression de l’antigène SARS-CoV-2 a été détectée dans un nombre modéré de pneumocytes de type I et dans quelques pneumocytes de type II à l’intérieur des foyers de DAD. — Ce résultat a été obtenu grâce à une technique de coloration immunohistochimique (IHC) basée sur « un anticorps polyclonal de lapin contre la nucléoprotéine du SARS-CoV (40143-T62, Sino Biological, Chesterbrook, PA, USA) ». Malheureusement pour eux, le fournisseur de ce produit déclare que « les applications IHC, FCM, IF, IP et autres n’ont pas été validées. (Les applications de l’anticorps n’ont pas été validées avec des échantillons correspondants positifs au virus) » 75. Quoi qu’il en soit, cet exemple peut être utilisé pour exposer l’erreur plus générale concernant les anticorps en tant que « preuve » de la présence de virus. Sino Biological déclare que les anticorps résultent de l’injection de son produit « SARS-CoV Nucleocapsid Protein (son étiquette) » 76 à des lapins. Cette protéine de nucléocapside a été à son tour produite à partir d’une « séquence d’ADN codant pour la nucléoprotéine du SARS-CoV (isolat : Tor2) ». Nous verrons à la page 30 que la séquence « Tor2 » était l’un des deux modèles in silico utilisés par Fan Wu et coll. pour inventer le SARS-CoV-2, un autre modèle in silico. En résumé, il s’agit encore d’un raisonnement circulaire : il n’a pas été démontré qu’une protéine provenait d’un virus, y compris la protéine de la nucléocapside dans ce cas. Il a simplement été affirmé que des protéines « virales » avaient été injectées à des animaux et que ceux-ci avaient réagi en produisant d’autres protéines qui sont censées être des « anticorps ». Cependant, l’existence d’un virus n’a pas été démontrée, ni exigée pour ce genre d’exercice. (Autre exemple, la production d’« anticorps anti-VIH » chez 100 % des volontaires sains auxquels on a injecté un vaccin candidat COVID-19 de l’université du Queensland est une source d’embarras pour les promoteurs de l’industrie du VIH et des anticorps) 77.
Figure 3. Certaines des images présentées dans le document « Comparative pathogenesis of COVID-19, MERS(([13] NdT : MERS pour Middle East Respiratory Sybdrom — syndrome respiratoire du Moyen-Orient qui a donné le SARS-CoV-1.)), and SARS in a nonhuman primate model » (pathogenèse comparée du COVID-19, du MERS et du SRAS dans un modèle de primate non humain) et présentées comme des « changements pathologiques caractéristiques » du SRAS-CoV-2. Les modifications pulmonaires (A) à (C) correspondent à une pneumopathie, causée par l’introduction d’un liquide contenant du matériel biologique étranger directement dans la trachée du singe alors qu’il était anesthésié. Les changements histologiques (D) — (F) représentent simplement des cellules inflammatoires telles que des macrophages et des neutrophiles, comme on pourrait s’y attendre dans une pneumonie infligée de la sorte. Aucune expérience de contrôle n’a été réalisée.

Cependant, l’aspect le plus défectueux de l’expérience sur les animaux est qu’elle n’a pas suivi la méthode scientifique, car il n’y avait pas d’expériences de contrôle. En d’autres termes, un groupe comparable de singes n’a pas été soumis à une agression interne, avec la même composition et le même volume de soupe biologique, sans le prétendu « virus », ayant été versés directement dans leurs poumons. Pour être clair, l’auteur n’approuve pas une telle expérience, car il s’agit d’une procédure cruelle qui n’a rien à voir avec les voies d’exposition naturelles — il s’agit simplement de souligner le concept d’une expérience contrôlée de manière adéquate. Malheureusement, ces méthodologies non scientifiques sont reproduites dans toutes les études animales examinées. Aucune d’entre elles ne démontre : (a) une méthode naturelle d’exposition utilisant les échantillons censés contenir des virus, (b) des « infections fictives » valables (par exemple, l’utilisation fallacieuse d’une solution saline tamponnée au phosphate uniquement), ou (c) la transmission de maladie d’animal à animal. Cela s’ajoute bien sûr à la question fondamentale selon laquelle aucune des études ne démontre l’existence réelle d’une particule infectieuse qu’elles sont censées tester.

En outre, si les « virus » sont si infectieux, pourquoi ne pas simplement aérosoliser un échantillon dans les cages des animaux pour qu’ils l’inhalent ? Une fois de plus, ces expériences sont évitées afin que les virologues ne se réfutent pas eux-mêmes en ce qui concerne les allégations de contagion impliquant les particules imaginées.

Le paradoxe de la quantité de virus

On nous fait croire qu’à l’intérieur d’un hôte tel que l’homme, les particules virales sont produites en si grand nombre qu’elles peuvent briser les cellules mêmes qui les contiennent, alors qu’en même temps elles sont présentes en quantités si infimes que les virologues affirment qu’elles ne peuvent être observées dans aucun échantillon de patient. Apparemment, en ce qui concerne la prétendue particule SARS-CoV-2, il a été calculé qu’« un éternuement d’un patient atteint de COVID-19 contient 200 millions de virus ». 78 Cependant, si l’on prélève un échantillon (physiquement plus grand) directement dans le nez ou les poumons d’un sujet, on n’en trouve précisément aucun. Pour dissimuler ce problème gênant, les virologues ont eu recours à des « preuves » indirectes par le biais de cultures de tissus pour tenter de sortir le virus manquant du chapeau. Comme nous l’avons souligné dans The COVID-19 Fraud & War on Humanity (La Fraude Covid-19 et la guerre contre l’Humanité), cela implique la deuxième partie de la double tromperie de la virologie qui est « la substitution de la fausse procuration consistant à induire des effets cytopathiques (ECP) en inoculant des lignées cellulaires typiquement anormales in vitro (([14] NdT : dans une éprouvette)) à la procuration postulée consistant à infecter un hôte sain ou non malade in vivo afin d’établir la causalité entre le prétendu pathogène et la maladie »79. Nous sommes donc censés croire que les voies respiratoires humaines, qui sont tapissées de cellules hôtes prétendument parfaites, ne produisent pas suffisamment de virus pour qu’ils soient visibles, mais qu’une expérience en éprouvette impliquant des tissus d’une autre espèce et d’un autre type de cellules en produit suffisamment ?

Selon la définition de la virologie, les particules supposées sont passives et ne produisent aucun déchet, de sorte que la façon dont elles infligent une mauvaise santé à un hôte humain reste un mystère. Pfizer a suggéré au profane que « le système immunitaire réagit à la blessure de ces cellules corporelles en s’activant », mais n’a cité aucune preuve scientifique pour cette affirmation imaginative80. La 4e édition de Medical Microbiology s’est aventurée plus loin et a déclaré que :

Les dommages cellulaires directs et la mort dus à l’infection virale peuvent résulter (1) du détournement de l’énergie de la cellule, (2) de l’arrêt de la synthèse macromoléculaire de la cellule, (3) de la compétition de l’ARNm viral pour les ribosomes cellulaires, (4) de la compétition des promoteurs viraux et des activateurs de transcription pour les facteurs de transcription cellulaires tels que les ARN polymérases, et de l’inhibition des mécanismes de défense de l’interféron. Les dommages cellulaires indirects peuvent résulter de l’intégration du génome viral, de l’induction de mutations dans le génome de l’hôte, de l’inflammation et de la réponse immunitaire de l’hôte. 81 (c’est moi qui souligne)

En fait, les virologues ont proposé de multiples mécanismes pathogènes hypothétiques pour une particule supposée exister dans un organisme tel que l’homme. Encore une fois, même si ces mécanismes spéculatifs étaient en jeu, il faudrait qu’un nombre énorme de cellules soient affectées pour produire des symptômes. Or, un nombre énorme de cellules donnerait lieu à des quantités astronomiques de particules virales — alors pourquoi ne trouve-t-on jamais de particules virales ? La virologie a l’habitude de détourner l’attention des aspects qui soulèvent des doutes sur son modèle fantasmatique.

2e Partie

Fan Wu et al Deus Ex Machina

Ils étaient déterminés à trouver un virus comme cause(([15] NdT : de la maladie)) de ce gars. Ils ont donc recherché tous les ARN, des millions de petits brins d’ARN chez cette personne, à l’aide d’une technologie appelée méta-transcriptomique. Il s’agit de l’une de ces choses qui étudie les gènes… ils peuvent examiner tout l’ARN, tout l’ADN, le séquencer, l’amplifier… Ils ont obtenu une séquence et ont décidé qu’ils avaient découvert un « virus », bien qu’ils n’aient jamais touché à un virus, et ils ont dit que c’était la cause de la pneumonie de ce gars.
Dr David Rasnick, à propos de la « découverte » du SARS-CoV-2 par Fan Wu et coll.82

Dans La Fraude COVID & la Guerre contre l’Humanité83 nous avons documenté l’invention du SARS-CoV-2 par l’équipe de Fan Wu qui a assemblé un « génome » in silico à partir de fragments génétiques de provenance inconnue, trouvés dans les lavages pulmonaires bruts d’un seul « cas » (([16] NdT : à partir d’un seul malade supposé être infecté par un nouveau virus)) et documentés dans « A new coronavirus associated with human respiratory disease in China » 84 (Un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire humaine en Chine). Une analyse plus approfondie de cet article semble indiquée, car elle montre comment la pandémie frauduleuse COVID-19 a été créée au moyen d’un « génome » inventé par le biais d’un séquençage méta-transcriptomique profond, qui visait simplement à détecter tout l’ARN dans un échantillon brut, et comment il a été utilisé à mauvais escient pour inventer un agent pathogène inexistant. L’affirmation selon laquelle n’importe qui peut déclarer : « (ils) ont identifié une nouvelle souche de virus à ARN de la famille des Coronaviridae, qui est désignée ici comme le coronavirus WH-Human 1 » 85, à partir d’un seul sujet humain chez qui une pneumonie a été diagnostiquée, est en soi grotesque. Les auteurs ont tenté de se justifier en déclarant que « bien que l’isolement du virus chez un seul patient ne soit pas suffisant pour conclure qu’il a causé ces symptômes respiratoires, nos résultats ont été corroborés de manière indépendante chez d’autres patients dans une étude séparée ». Premièrement, il n’y a pas eu d’isolement physique d’un quelconque virus, comme nous le verrons en détail dans un instant. Deuxièmement, leur affirmation selon laquelle cela a été « corroboré de manière indépendante » fait référence à l’article de février 2020 de Peng Zhou et coll., un article qui ne peut rien corroborer du tout et dont la fraude est discutée à la page 43. Tout ce que l’on peut dire, c’est que si l’on utilise un raisonnement circulaire, le fait de trouver des séquences génétiques similaires à plusieurs reprises est considéré comme une confirmation de l’existence d’un virus. La base de données GISAID est le coffre au trésor de ces absurdités virologiques et, au 29 août 2022, elle comptait plus de 12,8 millions de déclarations de « découverte » du SARS-CoV-286. Cependant, aucune d’entre elles ne peut indiquer un virus réel, elles appellent simplement « bingo » en assemblant des séquences similaires qu’elles ont alignées avec Fan Wu et coll. et d’autres assemblages antérieurs, sans qu’un virus réel soit nécessaire.

Il convient également de noter que si l’auteur ne se prononce pas sur la cause des cas de pneumonie ou de syndromes respiratoires fébriles aigus, la communauté médicale générale reconnaît qu’aucun « agent pathogène » n’est identifié dans près de la moitié des cas.87,88 Quelle raison Fan Wu et coll. avaient-ils donc de soupçonner que leur patient était porteur d’un tout nouveau virus ? Apparemment parce que « les enquêtes épidémiologiques menées par le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan ont révélé que le patient travaillait dans un marché couvert local de fruits de mer » 89. Cette raison semble bien faible étant donné que ces marchés couverts sont extrêmement courants en Chine et que, malgré les théories sur l’origine (du SARS-CoV-2) chez les chauves-souris, Fan Wu et coll. ont indiqué « qu’aucune chauve-souris n’était disponible à la vente ».

Quoi qu’il en soit, ils ont obtenu un peu de liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA) de leur patient et, avec ce spécimen brut, ont rapporté que « l’ARN total a été extrait de 200μl de LBA » (([17] NdT : 200 microlitres soit 0,2 cm3 ou 0,2 millilitre)). La partie sur les méthodes précise que cette extraction a été réalisée « à l’aide du kit RNeasy Plus Universal Mini (Qiagen) », c’est-à-dire par centrifugation sur colonne d’essorage. Ils ont affirmé que « l’épuisement de l’ARN ribosomal a été effectué pendant la construction de la bibliothèque », mais la page 43 [correspondant dans l’article original à la partie « Plus de tromperie en provenance de Wuhan ? », NDLR] explique pourquoi cette affirmation est douteuse, car les séquences d’ARN humain connues correspondent toujours à un grand nombre d’entre elles. Ils ont ensuite procédé au séquençage par shotgun de l’infusion, en commençant par la fragmentation aléatoire du matériel génétique en courtes longueurs de 150 nucléotides en moyenne et la conversion de l’ARN en ADN à l’aide d’une enzyme transcriptase inverse90. (([18] NdT : l’ARN est un brin, comme une échelle coupée en deux dans le sens de la longueur, chaque barreau comporte un acide aminé. L’enzyme transcriptase inverse — en anglais reverse transcriptase ou RT — permet de reconstituer cette échelle en mettant en face de chaque acide aminé qui se trouve sur le demi barreau l’acide aminé correspondant, fabriquant ainsi l’ADN)). 56 565 928 lectures courtes (([19] NdT : les séquences)) ont été générées et ces informations ont été introduites dans Megahit et Trinity, des plates-formes logicielles pour l’assemblage de novo basé sur des algorithmes (([20] NdT : c’est l’ordinateur qui à partir de ces millions de séquences cherche maintenant — à l’aide de programmes fabriqués — à faire que ces séquences se suivent et produisent le génome du « virus » tel que les concepteurs du programme l’ont imaginé)). Megahit a permis de générer 384 096 contigs, ou séquences hypothétiques se chevauchant, dont la plus longue (30 474 nucléotides) a été déclarée comme ayant une « identité nucléotidique de 89,1 % » avec la chauve-souris SL-CoVZC45 (([21] NdT : ils auraient choisi le poulpe ils auraient eu le même résultat)), une autre construction fictive dont il sera question ultérieurement. (Trinity a généré plus de 1,3 million de contigs, mais le plus long n’était que de 11 760 nucléotides — en d’autres termes, ils n’auraient pas trouvé le « génome » s’ils s’étaient contentés d’utiliser cette plate-forme logicielle). Le mot « virus » apparaît soudain lorsqu’ils déclarent que « la séquence du génome de ce virus, ainsi que ses terminaisons, ont été déterminées et confirmées par PCR de transcription inverse ». Il s’agit d’un tour de passe-passe, car la PCR ne fait qu’amplifier des séquences présélectionnées et n’a pas la capacité de confirmer un génome précédemment inconnu.

Comme l’a expliqué l’expert en PCR Stephen Bustin, « la PCR exige que vous connaissiez la séquence de votre cible… donc une fois que vous savez qu’il y a quelque chose dans votre échantillon, vous essayez de l’isoler, oui. Une fois que vous l’avez isolée, vous la séquencez à nouveau, ou vous faites une PCR91. En d’autres termes, la PCR elle-même ne peut pas identifier les origines des séquences et la méthodologie de Fan Wu et coll. n’a pas permis d’établir l’origine des séquences qu’ils ont décrites. Cependant, dans la phrase suivante, ils annoncent au monde que « cette souche virale a été désignée comme le coronavirus WH-Human 1 (WHCV) ».

– Nous devons nous arrêter sur ce point, car c’est là que le virus frauduleux, bientôt rebaptisé SARS-CoV-2, a été inventé de toutes pièces. Un virus dont l’OMS affirme, sans la moindre preuve, qu’il est l’agent causal du COVID-19.

Car c’est ce « génome ») qui a été soumis à GenBank le 5 janvier 202092 qui a été saisi par Drosten et coll. pour produire leurs fausses séquences d’essai du protocole PCR93, lesquelles ont été publiées avec une hâte indécente par l’OMS à l’intention du Monde entier, faisant ainsi de WH Human 1 le génome de référence mondial d’un prétendu agent pathogène. C’est cette invention qui est à l’origine de toute la panoplie destructrice imposée au Monde à la suite de l’annonce de la pandémie par l’OMS le 11 mars 202094.

Cependant, toute personne attentive peut constater qu’il n’y a aucune preuve de l’existence d’un virus dans l’article de Fan Wu et coll. Un virus est censé être un minuscule parasite intracellulaire obligatoirement capable de se répliquer, constitué d’un génome entouré d’une enveloppe protéique : il s’agit d’une particule infectieuse qui provoque une maladie chez un hôte. Fan Wu et coll. ne disposaient que d’un homme de 41 ans atteint de pneumonie et d’un modèle de « génome » assemblé par logiciel à partir de séquences d’origine non établie trouvées dans les lavages de poumons de l’homme. Pour faire croire que tout cela est légitime, ils ont déclaré que « l’organisation du génome viral du WHCV a été déterminée par alignement des séquences sur deux membres représentatifs du genre Betacoronavirus : un coronavirus associé à l’homme (SARS-CoV Tor2, numéro d’accès GenBank AY274119) et un coronavirus associé aux chauves-souris (bat SL-CoVZC45, numéro d’accès GenBank MG772933) ». Ces prétendus génomes sont également de simples constructions in silico dont on n’a jamais prouvé qu’elles existaient dans leur intégralité dans la Nature, et encore moins qu’elles provenaient de l’intérieur d’un virus. Par exemple, le SL-CoVZC45 de chauve-souris a été inventé en 2018 par le processus de « 19 paires d’amorces PCR dégénérées […] conçues par alignement multiple des séquences disponibles du SARS-CoV et du SL-CoV de chauve-souris déposées dans GenBank » 95.

Les génomes de virus sont devenus ce qui est peut-être la plus grande illusion de la virologie, une illusion qui propage la croyance que l’on est en train de démontrer l’existence des virus. Les virologues eux-mêmes ne semblent pas se rendre compte de la faille fatale de leur méthodologie, même lorsqu’ils l’affirment eux-mêmes :

Trois méthodes principales basées sur le HTS (en anglais high-throughput sequencing) (séquençage à haut débit) sont actuellement utilisées pour le séquençage du génome entier viral : le séquençage métagénomique, le séquençage par enrichissement de cible et le séquençage amplicon PCR (([22] NdT : les virologues prétendent pouvoir analyser des variations génétiques dans des régions spécifiques du génome grâce à cette méthode)), chacune présentant des avantages et des inconvénients (Houldcroft et coll., 2017). Lors du séquençage métagénomique, l’ADN (et/ou l’ARN) total d’un échantillon comprenant l’hôte, mais aussi des bactéries, des virus et des champignons est extrait et séquencé. Il s’agit d’une approche simple et rentable, et c’est la seule qui ne nécessite pas de séquences de référence. En revanche, les deux autres approches HTS, l’enrichissement de la cible et le séquençage d’amplicons, dépendent toutes deux d’informations de référence pour la conception des appâts ou des amorces. La limite du séquençage métagénomique est qu’il nécessite une profondeur de séquençage très élevée pour obtenir suffisamment de matériel génomique viral96.

La limite la plus importante du séquençage « viral » est que le processus lui-même ne détermine pas la provenance des fragments génétiques, donc comment est-il possible de l’utiliser pour établir la séquence d’un génome inconnu jusqu’alors ? Pour être clair, nous ne parlons pas de situations où la provenance des séquences peut être vérifiée de manière indépendante, par exemple des cellules bactériennes isolées physiquement. En outre, il est absurde de déclarer arbitrairement que des séquences sont virales par un processus d’élimination, c’est-à-dire en se basant sur le fait qu’elles n’ont pas d’assignation précédemment conflictuelle dans les banques de données génétiques (([23] NdT : c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été assignées à un autre corps précédemment)). Aucun virologue ne démontre que les séquences sont de nature virale lorsqu’il assemble le tout premier modèle et déclare avoir découvert un virus pathogène. À aucun moment, ils ne purifient de prétendues particules virales pour prouver leur relation avec les séquences. Et pourtant, le premier génome de novo inventé devient le critère sur lequel d’autres chasseurs de virus aligneront leurs propres génomes in silico ou concevront des protocoles PCR « de confirmation ».

Pour autant que l’auteur le sache, les virologues ne disposent d’aucune technique de laboratoire permettant de vérifier directement s’il existe un brin d’ARN complet de 30 kilobases dans l’un quelconque de leurs échantillons. La technologie actuelle d’électrophorèse sur gel en champ pulsé (([24] NdT : technique permettant de séparer des constituants en les faisant migrer — ils ne migrent pas tous à la même vitesse — dans un gel grâce à un champ électrique)) ne peut différencier de manière fiable que les brins d’ADN de cette taille97. Quoi qu’il en soit, ces simulations restent une diversion, car même dans l’éventualité où l’existence physique d’un génome SARS-CoV-2 in silico — une séquence complète d’ARN de 30 kilobases — pourrait être démontrée comme existant dans la Nature, les virologues auraient encore beaucoup de travail à faire. Avant tout, ils devraient démontrer que cette séquence appartient à une particule capable de se répliquer et de provoquer une maladie, et non pas simplement prétendre qu’elle le fait.

À cet égard, l’auteur a eu un échange de courriel avec un biologiste évolutionniste du Wellcome Sanger Institute qui a suggéré que le séquençage de l’ARN à lecture longue (par opposition au séquençage à lecture courte) fournissait la preuve nécessaire de l’existence du « SARS-CoV-2 » 98. Il a fait référence à une publication d’avril 2022 portant sur le séquençage de l’ARN à l’aide de séquences longues d’Oxford Nanopore Technologies (ONT) 99, affirmant qu’elle confirmait la validité des génomes du « virus » qui avaient été construits précédemment par séquençage à l’aide de la méthode « shotgun » (([25] NdT : voir ci-dessus)). L’étude présentée décrivait une expérience comparant les réponses de diverses lignées cellulaires « infectées par le SRAS-CoV-2 » et « infectées fictivement ». Les cellules expérimentales étaient prétendument “infectées par le virus SARS-CoV-2 Australia (Australia/VIC01/2020, NCBI : MT007544.1)” — que l’auteur Leon Caly et coll. qualifie d’« isolat » 100, alors que l’isolement d’un virus n’a jamais été démontré, comme l’explique la figure 4 ci-dessous et comme nous l’avons souligné dans La Fraude COVID-19 & la Guerre contre l’Humanité101.

L’argument du biologiste évolutionniste repose donc sur la comparaison du produit frauduleux d’une expérience frauduleuse avec une « infection factice », alors que la première est invalidée par la déclaration trompeuse d’« isolement du virus » et que la seconde s’invalide elle-même puisque les virologues ont modifié sa définition pour permettre la modification d’autres variables. L’obtention de lectures plus longues ne change rien à ces questions fondamentales. Le biologiste évolutionniste affirmait que les variations dans les séquences et les protéines surveillées au fil du temps constituaient la preuve de l’évolution d’un virus102. Il est une autre victime de la tromperie de la virologie par l’attribution spécieuse du mot « viral » à ces entités. Lorsque toutes ces séquences et protéines ont été initialement détectées dans des expériences de culture de tissus, il n’a pas été démontré qu’elles appartenaient à des virus pathogènes, mais l’affirmation selon laquelle elles sont « virales » se poursuit encore aujourd’hui.

Dans le même ordre d’idées et quelques mois après cet échange, le pathologiste/virologue Dr Sin Hang Lee a affirmé que son article préimprimé103 fournissait “des preuves irréfutables par séquençage Sanger que le virus [SARS-CoV-2] existe et continue de muter”, en invitant ouvertement à contester son travail104. Une fois encore, le présent auteur a fourni une réponse détaillant l’utilisation abusive de la terminologie scientifique par la virologie ainsi que le problème sous-jacent de la provenance non établie des séquences génétiques analysées :

Pour exposer les problèmes de la virologie, il est essentiel d’examiner la section méthodologique de toute publication et, dans ce cas, ce n’est pas différent… Ceux d’entre nous qui contestent la théorie du virus soulignent qu’il n’a jamais été démontré qu’aucune séquence d’ARN (ou d’ADN) provenait de l’intérieur d’une particule spécifique identifiable répondant à la définition d’un virus. Ainsi, tous les ARN ne peuvent être considérés que comme exprimés par un organisme connu, introduits artificiellement (par exemple par des injections d’ARNm synthétique) ou de provenance inconnue. Les « mutations » n’existent que dans des modèles in silico qui ne se sont pas révélés être des entités indépendantes dans la Nature. Il existe d’autres raisons pour lesquelles les séquences d’ARN peuvent varier et varient effectivement dans les systèmes biologiques dynamiques et je ne peux imaginer qu’un virologue puisse être en désaccord avec ce fait. La simple détection des ARN ne suffit pas pour tirer des conclusions sur leur provenance. D’autres expériences sont nécessaires pour faire cette détermination. 105

En effet, aucune technologie génomique ou protéomique ne peut échapper au fait qu’en ce qui concerne ces données supposées être des preuves de la présence de virus, il s’agit de tortues jusqu’en bas.

(([26] NdT : Cette expression provient d’une histoire — donc inventée — au sein de la communauté scientifique des années 1870 qui raconte ceci :

Une vieille dame s’approcha un jour d’un célèbre savant peu après la fin de sa conférence sur la cosmologie et la structure du système solaire et lui dit :

« Votre belle théorie sur la Terre qui est ronde et qui tourne autour du Soleil est très intéressante, jeune homme. Malheureusement, elle est aussi très fausse. J’ai une meilleure théorie », lui dit la femme.
« Et quelle est cette théorie, Madame ? », lui demanda le scientifique.
« Eh bien, ce que vous appelez la “planète Terre” n’est pas ronde du tout. En fait c’est une sorte de grand disque plat qui repose sur les épaules de quatre éléphants géants. »
« Et sur quoi reposent ces quatre éléphants ? », lui rétorqua-t-il.
« Ils sont sur le dos d’une tortue géante », répondit la vieille dame.
« Et sur quoi s’appuie cette tortue ? » demanda le scientifique avec un sourire interrogatif.
« Sur une autre tortue, plus grosse. »
« Et sur quoi s’appuie cette deuxième tortue ? »
« Eh bien, mon cher, » dit la vieille dame avec un sourire victorieux, « il y a des tortues jusqu’en bas ! »
[Citation tirée du livre « Des tortues jusqu’en bas » Ed. Résurgences]
NdT : Ce livre est complètement dans l’hypothèse virale. Il montre néanmoins de façon remarquable que les essais de sécurité des vaccins reposent sur ce principe « des tortues jusqu’en bas », car pour la plupart (tous ?) leur sécurité est comparée non avec un véritable placébo, mais avec un vaccin précédent prétendument « sûr et efficace » qui lui-même a été autorisé sur le marché car comparé à un autre vaccin prétendument sûr et efficace, etc.. Quant à leur « efficacité » elle ne peut donc être « démontrée » que de la même manière : des tortues jusqu’en bas et jamais en comparant un groupe « vacciné » avec un groupe « non vacciné ».))

Des tortues jusqu’en bas

Figure 4. Caly et coll. « isolement » du SARS-CoV-2. Les micrographies électroniques sont celles d’un surnageant de culture de cellules Vero/hSLAM : (A) a été déclaré « virion », alors qu’il s’agit simplement d’une particule de provenance inconnue. En outre, les « pointes » capsulaires ont été produites après que l’enzyme trypsine a digéré les protéines externes pour créer l’apparence souhaitée. (B) nous informe simplement de la taille des particules dans un mélange de tissus. Il n’y a pas eu d’expérience de contrôle valide réalisée avec un spécimen similaire d’origine humaine.

Comme on l’a vu, le « bat SL-CoVZC45 » était un génome in silico de 29 802 nucléotides, inventé en 2018106, qui a été utilisé par Fan Wu et coll. comme génome modèle pour l’invention du génome du SARS-CoV-2. Il était censé provenir du tissu intestinal d’une chauve-souris (([27] NdT : en anglais « bat » d’où le nom attribué au « génome »)) capturée dans la province de Zhejiang, en Chine. Dans cette étude, les auteurs ont indiqué que « toutes les chauves-souris semblaient en bonne santé et ne présentaient pas de signes cliniques évidents au moment de la capture », mais ont déclaré qu’un virus avait été détecté chez 89 des 334 chauves-souris sur la base d’un « test de transcription inverse (RT) — PCR pan-coronavirus ». La folie de prétendre « isoler » un virus en provoquant des ECP (([28] NdT : rappel ECP pour effet cytopathique)) a déjà été soulignée, mais dans ce cas, ils n’ont même pas observé ce phénomène dans les cultures de cellules Vero E6. Au lieu de cela, ils ont essayé une autre méthode pour « tester la pathogénicité de l’agent ZC45 ». Cela a consisté à prélever 20 μL de tissu intestinal de chauve-souris broyé et de l’injecter directement dans le cerveau de rats BALB/c âgés de 3 jours. (En poids, cela équivaudrait à injecter plusieurs centaines de millilitres de matière dans un cerveau humain107). L’absurdité de l’injection d’un tel tissu biologique directement dans le cerveau d’animaux néonataux consanguins et compromis ne devrait pas nécessiter d’explications supplémentaires. Comme c’est souvent le cas dans les expériences de virologie, il n’y avait pas de groupe de contrôle où du matériel biologique similaire, censé ne pas contenir le virus, avait été injecté directement dans le cerveau d’autres bébés rats. Les chercheurs ont indiqué que des « particules virales présumées » avaient été observées dans certains cerveaux de rats, mais ils n’ont à aucun moment démontré la composition ou la fonction biologique des « particules virales présumées » observées dans leurs diapositives. En outre, l’« infection » a été déclarée sur la base de tests RT-PCR positifs qui détectaient les mêmes séquences d’ARN chez les bébés rats au moment de leur sacrifice que celles qui leur avaient été injectées récemment — ce qui n’exige évidemment pas l’existence d’un virus.

Ainsi, sans isoler physiquement de prétendues particules virales, ils ont procédé à l’homogénéisation, à la centrifugation et à la filtration des échantillons intestinaux avant de déclarer que « l’ARN viral a été extrait à l’aide d’un mini kit d’ARN viral (Qiagen, Hilden, Allemagne) conformément aux recommandations du fabricant ». (Voir page 49 [dans le paragraphe contenant la note 157, NDLR] pour une explication de l’impossibilité pour ce type de kit d’extraire sélectivement l’ARN en fonction de sa provenance, indépendamment de l’existence ou non de virus). Une étape de transcription inverse a ensuite lieu avant l’amplification par PCR de leur brin. Ils ont prétendu séquencer le génome complet du [SL-CoVZC45] grâce à 19 paires d’amorces PCR dégénérées, « conçues par alignement multiple des séquences disponibles du SARS-CoV et du bat SL-CoV déposées dans GenBank ». En d’autres termes, leur déclaration de découverte d’un génome viral n’était pas fondée sur la preuve directe de l’existence d’un virus, mais sur la détection de séquences de provenance non établie alignées sur d’autres modèles fictifs de « virus ». Le degré d’amplification de la PCR à cette étape n’a pas été divulgué, mais l’étape de « criblage par RT-PCR » comportait un premier cycle de 40 cycles, suivi d’un second cycle de 30 cycles. Une amplification aussi ridicule entraînerait des artefacts, c’est-à-dire que les séquences cibles sont « trouvées » simplement à la suite du processus lui-même et ne sont pas nécessairement présentes physiquement dans les échantillons.

(([29] NdT : La demi-échelle (l’ARN extrait des échantillons intestinaux) a été complétée par une autre demi-échelle où 19 demi-barreaux étaient composés d’amorces tirées elles-mêmes d’une banque de données (appelée GenBank) ; ces 19 demi-barreaux ont « matché » avec 19 demi-barreaux de l’ARN extrait. Le problème c’est que ces amorces sont « attribuées » au soi-disant virus SARS-CoV-1 et au virus SL-CoV sans que ces derniers n’aient jamais été isolés et donc sans que l’on puisse dire qu’elles sont spécifiques à ces « virus ». C’est le procédé « des tortues jusqu’en bas ».))

(([30] NdT : Les cellules Véro sont des cellules immortelles (cellules de rein de singe, de poumon de fœtus de bébé avorté…) qui lorsqu’elles sont nourries (du sérum de veau par exemple) se multiplient. Elles servent ensuite à être infectées par les soi-disant « virus ». Les virologues oublient de mentionner qu’avant d’être « infectées » on arrête de les nourrir, on les « noie » d’antibiotiques (pour tuer d’éventuelles bactéries) et de poisons divers. La mort des cellules qui s’en suit, et qui est assez évidente, est ensuite attribuée aux « virus ». Les expériences de contrôles ne sont jamais faites [voir ce qui se passe sans que l’on rajoute les soi-disant « virus »].))

Il convient de noter que l’histoire du virus de la chauve-souris est en cours depuis l’« épidémie » de SARS (([31] NdT : en français SRAS pour syndrome respiratoire aigu sévère)) de 2003 et qu’apparemment, après des milliers d’années, l’espèce humaine est maintenant sous la menace constante de virus percolant dans les grottes de chauves-souris chinoises. En 2005, le président de l’EcoHealth Alliance, le Dr Peter Daszak, a cosigné un article paru dans Science intitulé « Bats Are Natural Reservoirs of SARS-Like Coronaviruses » 108 (les chauves-souris sont des réservoirs naturels de coronavirus de type SARS). Dans cette étude, Daszak et ses collègues n’ont pu trouver aucun « coronavirus » dans leur sélection de chauves-souris grâce à la technique frauduleuse habituelle d’observation des ECP in vitro, déclarant qu’« aucun virus n’a été isolé à partir d’écouvillons fécaux d’échantillons positifs à la PCR en utilisant des cellules Vero E6 ».

Cependant, ils étaient heureux de déclarer qu’ils avaient la preuve de l’existence de ces virus grâce à leurs produits PCR à cycle absurdement élevé (35-45) obtenus à partir d’échantillons bruts de chauves-souris. Ils ont prétendu qu’il s’agissait de « séquences virales » parce que, dans le cadre du raisonnement circulaire de la virologie, ils ont « trouvé » les séquences « virales », celles-là mêmes que leur protocole PCR était censé détecter. Ils ont dûment averti le monde que « la diversité génétique existe parmi les virus zoonotiques chez les chauves-souris, ce qui augmente la possibilité que des variantes franchissent la barrière des espèces et provoquent des épidémies dans les populations humaines ». Malheureusement, ce folklore zoonotique est passé de la littérature virologique à l’imagination du public. Daszak est un fervent promoteur et bienfaiteur de l’histoire du virus de la chauve-souris et, en 2015, il a conseillé à ses collègues, afin de continuer à engranger des recettes, de « mieux faire comprendre au public la nécessité des MCM (contre-mesures médicales) telles qu’un vaccin antigrippe ou anti-coronavirus » 109.

Quoi qu’il en soit, une branche de l’une des pistes de modèles de coronavirus imaginaires nous ramène à l’une des premières affirmations concernant le génome du SARS-CoV, prétendument à l’origine de la première « épidémie » de SARS. En avril 2003, Yijun Ruan et coll. ont soumis à GenBank leur « génome complet de coronavirus SARS Sin2500 », qui est devenu le numéro d’accès AY283794.1.110 Cependant, ce génome a été inventé non pas en séquençant directement de prétendues particules virales, bien sûr, mais en séquençant l’ARN dans une expérience de culture de cellules Vero par « des approches d’amorçage spécifiques et par shot-gun », avec un alignement sur « la séquence du génome du virus de l’hépatite de la souris (NC_001846) en tant que colonne vertébrale » 111. Le génome NC_001846.1 a été inventé à son tour en 1997 et a été revendiqué comme dérivé d’un virus « obtenu à l’origine auprès du Dr Lawrence Sturman » et séquencé « en utilisant comme modèles l’ARN cytoplasmique extrait de monocouches de cellules L2 infectées par les virus MHV-A59, C12, C3, C5, C8, B11 ou B12 de type sauvage » 112. L’affirmation selon laquelle ils ont commencé avec un virus semble être basée sur l’assurance du Dr Sturman que l’échantillon qu’il a fourni contenait une telle chose.

Il devrait être clair à ce stade que chaque génome de coronavirus a été comparé à d’autres soi-disant génomes sans que les virologues ne démontrent qu’aucune des séquences ne provient d’un virus. Il est donc instructif de revenir au prétendu premier génome complet de coronavirus à être publié, qui était le « virus de la bronchite infectieuse aviaire » (en anglais IBV pour avian Infectious Bronchitis Virus) par Boursnell et coll. en 1987113, et qui a ensuite été utilisé par d’autres comme l’un des modèles d’origine. Ils n’ont pas séquencé directement les particules virales supposées, mais ont utilisé « dix-sept clones d’ADNc couvrant les 27 569 kb les plus importants du génome », en notant que les clones « ont été dérivés de l’ARN isolé à partir du virus purifié par gradient de la souche Beaudette » (Beaudette & Hudson, 1937 ; Brown & Boursnell, 1984). L’article cité de Brown et Boursnell indique que « la préparation des clones d’ADNc a été décrite précédemment (Brown et Boursnell, 1984) »114. Cette citation ultérieure correspond à leur publication intitulée « Avian infectious bronchitis virus genomic RNA contains sequence homologies at the intergenic boundaries » (L’ARN génomique du virus de la bronchite infectieuse aviaire contient des homologies de séquence aux frontières intergéniques).115 Dans cet article, ils affirment que « la souche IBV Beaudette a été cultivée dans des œufs embryonnés de 11 jours. Les virions ont été isolés du liquide allantoïdien et purifiés par centrifugation isopycnique116 sur des gradients de saccharose ». Cependant, aucun de ces articles ne fournit de preuve : (a) qu’ils avaient purifié quoi que ce soit, et encore moins des « virions », sous la forme de micrographies électroniques de confirmation, ou (b) qu’ils avaient réalisé des expériences de contrôle valables. Tout ce que nous pouvons voir, c’est qu’ils ont supposé que des virus étaient présents dans leur mélange de cultures et qu’après centrifugation, ils ont affirmé que les séquences d’ARN détectées provenaient de ces virus imaginaires.

Figure 5. L’arbre phylogénétique du SARS-CoV-2 sur GISAID – Fiocruz, au 15 juillet 2022. Il n’a jamais été démontré que le premier « génome » de décembre 2019 (Fan Wu et coll.) provenait d’un virus, mais grâce au raisonnement circulaire de la virologie, des séquences similaires trouvées à d’autres endroits sont présentées comme la preuve de l’évolution d’un « virus ». Cependant, les méthodologies non contrôlées utilisées en font un arbre généalogique fictif in silico. La détection, ou la prétendue détection, de séquences génétiques sélectionnées dans l’environnement ne confirme pas l’existence d’un virus, étant donné que la provenance des séquences n’a pas été établie ou a été mal attribuée. Il en va de même pour les protéines détectées.

L’affirmation initiale selon laquelle il s’agissait d’un virus (IBV) (rappel : Avian Infectious Bronchitis Virus — virus de la grippe aviaire) remonte aux années 1930 et reposait sur les mêmes conclusions erronées tirées de la méthodologie employée dans les expériences de 1911 sur le « virus » du sarcome de Rous (voir page 12). Dans le cas de l’IBV, du matériel a été prélevé sur des poulets malades, passé à travers des filtres bactériens de Berkefeld et ensuite introduit dans les voies respiratoires d’autres poulets117. En se basant sur le fait que cela pouvait également rendre les oiseaux receveurs malades, il a été déclaré que « ces résultats démontrent que la maladie est causée par un virus filtrable ». Cependant, aucune expérience n’a jamais démontré qu’une particule infectieuse était responsable des effets toxiques. En bref, les arbres phylogénétiques des « coronavirus » qui ont été créés depuis les années 1980 ne sont pas la preuve de « l’évolution des virus », mais d’un système de commercialisation à plusieurs niveaux qui n’a pas de produit physique établi.

Le danger pour l’Humanité réside dans le fait que les génomes putatifs des coronavirus issus des spéculations des virologues sont désormais utilisés comme modèles pour créer et injecter des produits à des destinataires malchanceux qui ont été trompés et incités à croire que la dernière invention de la virologie était réelle. En d’autres termes, les inventions génomiques fictives de la virologie ont été utilisées pour créer des interventions médicales et politiques totalement inutiles. La biotechnologie dangereuse et hautement expérimentale de l’ARNm et des nano lipides a tué plus de personnes que tous les autres vaccins combinés au cours des 30 dernières années, et nous commençons à peine à en faire le compte118.

Les affirmations du CDC au sujet du SARS-CoV-2

Avec une lenteur désormais familière, les CDC ont mis huit mois à répondre à une demande de liberté d’information concernant leur affirmation selon laquelle ils avaient « isolé le SRAS-CoV-2 » dans leur publication de juin 2020 sur les maladies infectieuses émergentes, « Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 from Patient with Coronavirus Disease, United States » (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère Coronavirus 2 provenant d’un patient ayant la maladie Coronavirus), par Jennifer Harcourt et coll.119. Les questions posées aux CDC par ma collègue (([32] NdT : Il s’agit de la Canadienne Christine Massey)) étaient simples et comprenaient ce qui suit :

« Le scientifique qui a rédigé cet article a-t-il utilisé des groupes de contrôle ? Si oui, les groupes de contrôle ont-ils utilisé les mêmes formulations de mélanges de cultures cellulaires que les groupes expérimentaux sans l’échantillon contenant les virus présumés ? … En résumé, si des groupes de contrôle ont été utilisés, veuillez donner des détails sur les groupes de contrôle »120. Au lieu de demander à Jennifer Harcourt ou à l’un des membres de son équipe de répondre à cette simple demande, le CDC a répondu, le 29 mars 2022, qu’il avait « localisé 37 pages de documents pertinents et une feuille de calcul Excel », prétendument en rapport avec les documents demandés121. En résumé, les « documents pertinents » du CDC comprenaient les éléments suivants122

Figure 6. Dans leur réponse FOIA du 29 mars 2022 CDC-Harcourt-mock-infected-MS-PACKAGE-redacted.pdf (fluoridefreepeel.ca), les détails de la diapositive de l’expérience « fictive » n’ont pas été fournis par le CDC, bien qu’ils aient été spécifiquement demandés. Les autres diapositives sont censées prouver les effets cytopathiques (et donc l’existence implicite) du SARS-CoV-2.

  1. Des courriels internes du CDC ont partagé des images telles que la figure 6, censées montrer « des photos de la portée du N-CoV 2019 potentiel du premier cas américain ». Les microbiologistes chercheurs des CDC, Azaibi Tamin, espèrent que « certains de ces 7 lysats montrent que l’ECP (rappel : effet cytopathologique — effet sur les cellules de culture) est causé par le N-CoV 2019 », tandis que Stephen Lindstrom commente qu’il s’agit de « très belles cellules malheureuses ». Natalie Thornburg, chef de l’équipe d’immunologie des virus respiratoires, a ensuite demandé « s’ils pouvaient envoyer les fichiers JPEG ou TIFF originaux de leurs images d’ECP ? Je veux commencer à travailler sur une figure de qualité pour la publication. »
  2. Les numéros d’accès GenBank MT020880 et MT020881, qui figuraient dans la publication Harcourt et coll./CDC et étaient déjà accessibles au public.
  3. L’article de Na Zhu et coll. publié dans le New England Journal of Medicine, « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019, »123 qui, selon la microscopiste électronique du CDC Cynthia Goldsmith, « présente deux très belles images ME (de microscopie électronique) dans la figure 3, l’une provenant d’un “épithélium des voies respiratoires humaines” ». Nous avons traité des folies de cet article dans La Fraude COVID-19 et la Guerre contre l’Humanité, Na Zhu et coll. étant également coupables d’expériences incontrôlées de décomposition de cultures de tissus au cours desquelles ils ont baptisé « 2019-nCoV » des micrographies électroniques de vésicules extracellulaires dont la composition et la fonction biologique n’ont pas été prouvées124 (L’un des coauteurs de l’article, Wenjie Tan, a déclaré à Torsten Engelbrecht le 18 mars 2020 qu’ils avaient « une image de particules virales sédimentées, pas de particules purifiées »125. Ainsi, l’affirmation selon laquelle il s’agit de « particules virales » n’est qu’une affirmation, car aucune partie de l’article ne démontre la composition ou la fonction biologique de ces vésicules imagées).
  4. Une feuille de calcul contenant les résultats non informatifs du seuil de cycle de la PCR pour « 4 virus » qui ont été soumis au laboratoire de diagnostic des virus respiratoires des CDC.
  5. Une page commençant par « pour des raisons de commodité administrative et pour répondre pleinement à votre demande, le personnel du programme a fourni les informations suivantes avec les liens Internet correspondants », qui ne fournit absolument aucune information sur la manière dont les expériences d’« isolement viral » du CDC ont été convenablement contrôlées.

Le 23 décembre 2021, Christine Massey a également soumis une demande au CDC afin d’obtenir tous les détails de l’expérience de Harcourt et coll. « simulant une infection », y compris « la quantité de matériel provenant d’échantillons d’écouvillons nasopharyngés et oropharyngés non infectés qui a été ajoutée au groupe de contrôle de la culture cellulaire » 126. Le CDC a finalement répondu à la demande de Massey le 10 mai 2022 avec 36 pages d’informations tout aussi inutiles et l’excuse suivante :

En ce qui concerne certaines parties de votre demande, une recherche dans nos archives n’a pas permis de trouver de documents relatifs à votre demande. Ces parties concernent votre demande concernant spécifiquement « … des cultures cellulaires — des détails du groupe expérimental : » et « des cultures cellulaires — des détails du groupe de contrôle infecté fictif » et « le séquençage du génome entier — détails de la pureté et du contrôle : » Votre demande a été envoyée au Centre National pour l’Immunisation et les Maladies Respiratoires (en anglais National Center for Immunization and Respiratory Diseases ou NCIRD) pour recherche. Ils ont répondu que certains détails de votre demande n’étaient pas disponibles en tant qu’enregistrements contrôlés ou conservés par le CDC127.

En d’autres termes, les CDC semblent ignorer totalement qu’ils ne suivent pas la méthode scientifique ou ils ont compris que la partie était perdue et s’engagent dans des réponses fallacieuses. Dans les deux cas, ils ne peuvent être pris au sérieux en tant que source d’information scientifique fiable s’ils promeuvent également des expériences non contrôlées comme preuve de l’existence de virus.

Les divulgations de Peng Zhou et coll.

Il est arrivé que des chercheurs fournissent des réponses concernant leurs méthodologies et que, intentionnellement ou non, ils soient étonnamment francs au sujet de leurs expériences non scientifiques. Le 3 février 2020, Peng Zhou et coll. ont publié dans Nature leur article intitulé « A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin » (Une épidémie de pneumonie associée à un nouveau coronavirus d’origine probable de chauve-souris), affirmant « l’identification et la caractérisation d’un nouveau coronavirus (2019-nCoV) » 128. Dans leur expérience d’« isolement », les auteurs ont produit des images montrant des ECP apparents dans les cellules Vero E6 prétendument « infectées par le 2019-nCoV » (([33] NdT : nom transformé par la suite en SARS-CoV-2)), mais aucun ECP dans les « cellules infectées de manière fictive » 129, ces dernières étant censées être (le groupe) « contrôle ». Mais quelle était la nature de cette apparente expérience de contrôle ? Les détails n’ayant pas été fournis dans l’article publié, ils ont été contactés par l’un de mes collègues en août 2021, qui a obtenu des aveux surprenants de l’un des coauteurs de l’article, Xing-Lou Yang. Tout d’abord, outre le fait qu’il n’y avait pas d’expériences de contrôle positif (c’est-à-dire avec des échantillons humains comparables sans le prétendu virus), Yang a déclaré qu’ils avaient doublé la dose de pénicilline et de streptomycine dans le groupe expérimental130. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi cette variable avait été modifiée, la réponse a été la suivante : « l’intention de l’Anti-Anti (les deux antibiotiques) est d’empêcher la contamination par des bactéries ou des champignons pendant l’isolement du virus, donc une concentration de 1 % ou 2 % n’a pas affecté la croissance cellulaire. La concentration de 2 % dans la première génération visait simplement à empêcher la contamination des échantillons »131.

Mon collègue a suggéré de refaire l’expérience de « contrôle » avec une dose plus élevée d’antibiotiques pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un des facteurs induisant des ECP dans la lignée de cellules rénales. Yang a ensuite fourni une réponse évasive : « si vous pouvez vous assurer que vous pouvez empêcher la contamination par des bac (bactéries) ou des champignons, vous n’aurez pas besoin d’utiliser l’Anti-Anti » 132, semblant ignorer le point crucial selon lequel les antibiotiques supplémentaires eux-mêmes pourraient être toxiques pour les cellules (en particulier parce que la streptomycine est connue pour être néphrotoxique). À tout le moins, ils avaient modifié d’autres variables par rapport à leurs contrôles et avaient donc invalidé encore davantage leurs résultats.

Une autre révélation stupéfiante des auteurs est que dans leur groupe expérimental, seul un puits sur 24 contenant des cultures de cellules rénales Vero E6 présentait des signes d’ECP133. Ainsi, ce qui devrait être considéré comme une marge d’erreur expérimentale constitue la base de l’une des déclarations d’un nouvel agent pathogène prétendument mortel, décrit dans un article qui, en juillet 2022, a été consulté 1,34 million de fois et cité plus de 10 000 fois134. Les autres auteurs qui citent cet article se rendent-ils compte de l’étroitesse des « preuves » sur lesquelles est construit ce château de cartes appelé COVID-19 ? Peut-être ne seraient-ils pas perturbés par une telle révélation, étant donné que les expériences biologiques sont de plus en plus abandonnées tandis que les « génomes » in silico sont de manière absurde prétendus fournir des preuves adéquates de l’existence des virus. Dans le cas de Zhou et coll., leur simulation informatique a été fièrement proclamée « être identique à 96 % au niveau du génome entier à un coronavirus de chauve-souris ». Ils ont décidé de mettre en forme leur nouvelle invention virale par rapport à cette séquence, en se basant sur l’absurdité que « des études antérieures ont montré que certains SARS-CoV de chauve-souris ont le potentiel d’infecter les humains »135. Leur logiciel a assemblé ce qui est devenu les numéros d’accès GenBank MN996527-MN996532 et cette forme de fausse « preuve », qui manque également de contrôles valides, a été documentée dans le présent essai.

Figure 7. L’étude de Peng Zhou et coll. et sa méthodologie précédemment non divulguée : doubler les antibiotiques dans le groupe expérimental pour observer des ECP dans seulement un puits sur 24. Il est déclaré que cela constitue une preuve de l’existence d’un nouvel agent pathogène viral, le « 2019-nCoV », qui sera plus tard rebaptisé SARS-CoV-2.

Plus de tromperie en provenance de Wuhan ?

Début 2022, un mathématicien travaillant avec le Dr Stefan Lanka a publié une analyse des données de séquences associées produites par Fan Wu et coll.136 La conclusion en est surprenante :

Une répétition de l’assemblage de novo avec Megahit (v.1.2.9) a montré que les résultats publiés ne pouvaient pas être reproduits. Nous avons peut-être détecté des acides ribonucléiques (ribosomiques) d’origine humaine, contrairement à ce qui a été rapporté (par Fan Wu et coll.)… Il n’est pas prouvé que seuls des acides nucléiques viraux ont été utilisés pour construire le génome viral revendiqué pour le SARS-CoV-2. En outre, en ce qui concerne la construction du brin de génome viral revendiqué, aucun résultat d’éventuelles expériences de contrôle n’a été publié. Ceci est également vrai pour toutes les autres séquences de référence prises en compte dans le présent travail. Dans le cas du SARS-CoV-2, un contrôle évident consisterait à s’assurer que le génome viral revendiqué ne peut pas être assemblé à partir de sources d’ARN insoupçonnées d’origine humaine ou même autre.

(([34] NdT : Megahit est un assembleur (programme informatique) de séquences génétiques qui permet — à partir de bribes attribuées au « virus » — de construire le génome complet du « virus » (!!!) en remplissant les vides entre les bribes. C’est un peu comme si à partir de 3 ou 4 mots on demandait à un ordinateur de « reconstruire » une œuvre d’un grand auteur. L’ordinateur à l’aide du programme cherchera à mettre un mot après l’autre de telle manière qu’il retombe sur un des 3 ou 4 mots choisis et continuera ainsi jusqu’au mot choisi suivant et pour enfin arriver à l’intégralité de l’œuvre. En fonction du choix de l’œuvre que l’on désire obtenir, les suites de mots seront donc différentes alors qu’au départ les 3 ou 4 mots (ou plus peu importe) sont les mêmes. Voilà ce que dit l’Université Claude Bernard de Lyon sur cette technique : https://www.dtamb.univ-lyon1.fr/ngs/sequencage-de-novo ))

Outre le fait que les méthodes actuelles de la virologie pour trouver des virus devraient être rejetées, le manque de reproductibilité de leur propre expérience soulève instantanément des questions sur les circonstances dans lesquelles les inventeurs originaux du SARS-CoV-2 ont annoncé leur nouveau virus au Monde. En effet, cette analyse indépendante n’a permis d’obtenir que 28 459 contigs, soit nettement moins que le nombre (384 096) décrit par Fan Wu et coll. En outre, le contig le plus long obtenu indépendamment était de 29 802 nucléotides, soit 672 nucléotides de moins que celui de Fan Wu, ce qui signifie que « les données de séquence publiées ne peuvent pas être les lectures originales utilisées pour l’assemblage ». L’analyse du mathématicien a également conclu que :

L’alignement avec la base de données de nucléotides le 05/12/2021 a montré une correspondance élevée (98,85 %) avec “l’ARN de l’Homo sapiens, 45 S préribosomal N4 (RNA45SN4), ribosomal ARN” (GenBank : NR_146117.1, daté du 04/07/2020). Cette observation contredit l’affirmation de [1] selon laquelle l’épuisement de l’ARN ribosomal a été effectué et les lectures de séquences humaines ont été filtrées à l’aide du génome humain de référence (human release 32, GRCh38.p13). Il convient tout particulièrement de noter que la séquence NR_146117.1 n’a été publiée qu’après la publication de la bibliothèque de séquences SRR10971381 examinée ici. Cette observation souligne la difficulté de déterminer a priori l’origine exacte des fragments d’acide nucléique individuels utilisés pour construire les séquences génomiques virales revendiquées.

Quoi qu’il en soit, les problèmes ne se sont pas arrêtés là. La distribution de la couverture de certains contigs était extrêmement inhomogène et, compte tenu du taux d’erreur élevé, on s’est demandé si certaines des séquences n’étaient pas simplement générées par les conditions d’amplification de la PCR elles-mêmes. Là encore, il s’agit d’une méthode anti-scientifique, car des expériences de contrôle appropriées (avec des échantillons similaires provenant de l’homme) ne sont pas réalisées pour examiner ces possibilités. L’analyse indépendante a révélé que Fan Wu et coll. auraient pu trouver de meilleures correspondances consensuelles in silico pour le « VIH » et le « virus de l’hépatite D » que pour un « nouveau coronavirus » chez leur homme de 41 ans de Wuhan, qui a présenté une pneumonie comme l’un des premiers cas déclarés de COVID-19. Si les virologues veulent trouver un virus, tout dépend de la manière dont ils conçoivent leurs protocoles et de ce qu’ils demandent à l’ordinateur de rechercher — et comment ces diseurs de bonne aventure sauraient-ils ce qu’il faut rechercher ?

L’amorçage du Professeur Stephen Bustin d’une pandémie de tests PCR

Les scientifiques ont tendance à supposer que tout ce qui n’est pas de leur ressort est vrai et qu’ils peuvent s’y fier.

David Crowe après son interview de Stephen Bustin en avril 2020. 137

(([35] NdT : David Crowe est décédé peu après cette interview (le 12 juillet 2020), emporté par un cancer dont la fulgurance a étonné le Dr David Raznik (cité également dans cet article, les deux faisant partie du groupe de réévaluation du SIDA « Rethinking AIDS »). Le traducteur a eu de multiples contacts (mails, téléphone) avec David Crowe dans l’année précédant son décès. Ce dernier lui a maintes fois répété qu’on ne pourrait éventuellement parler de pandémie qu’en 2023 ou 2024 et que pour lui il ne s’agissait, en 2020, que d’une épidémie de tests. Les faits lui ont donné raison (lire à ce sujet l’excellent livre de Pierre Chaillot « Covid-19 — ce que révèlent les chiffres officiels »))

Pour entretenir l’illusion de la « pandémie » de COVID-19, il fallait des cas. Ceux-ci ont été fournis par le plus vaste programme de « dépistage » humain jamais mis en œuvre, impliquant des milliards de kits PCR distribués dans le monde entier. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi Stephen Bustin, qui est un « expert de renommée mondiale en matière de PCR quantitative et dont les recherches portent sur la transformation des techniques moléculaires en outils pratiques, robustes et fiables à usage clinique et diagnostique » 138, n’a pas souligné de manière décisive l’utilisation inappropriée du processus de PCR. Bustin était l’auteur principal de la publication de 2009, « The MIQE Guidelines: Minimum Information for Publication of Quantitative Real-Time PCR Experiments » 139 (Informations minimales pour la publication d’expériences de PCR quantitative en temps réel), dans laquelle les considérations conceptuelles clés pour les expériences de PCR en temps réel sont décrites comme suit :

  1. 2.1 La sensibilité analytique fait référence au nombre minimum de copies dans un échantillon qui peut être mesuré avec précision par un test, tandis que la sensibilité clinique est le pourcentage de personnes atteintes d’un trouble donné que le test identifie comme étant positives pour ce trouble…
  2. 2.2 La spécificité analytique fait référence au test qPCR qui détecte la séquence cible appropriée plutôt que d’autres cibles non spécifiques également présentes dans un échantillon. La spécificité diagnostique est le pourcentage de personnes ne souffrant pas d’une affection donnée et que le test identifie comme étant négatives pour cette affection.

Si Bustin était resté fidèle à la science, il aurait dû mettre un terme à la pandémie de PCR en janvier 2020, lorsque les protocoles PCR de Corman-Drosten ont été publiés140. Le mot « spécificité » n’apparaît qu’une seule fois dans l’article de Corman-Drosten et il n’avait rien à voir avec le diagnostic d’un état clinique, et encore moins d’une infection virale. Il n’y a pas eu de « détection du 2019-nCoV » comme le prétend l’article, tout ce qui a été établi est la spécificité analytique de leur test pour détecter des séquences cibles sélectionnées. Il s’agissait d’une expérience de réaction moléculaire in vitro avec une technologie d’acide nucléique synthétique qui ne nécessite pas l’existence d’un virus. En outre, il n’a pas été établi comment le résultat de la PCR était lié à un état clinique, c’est-à-dire qu’il n’a jamais été démontré que les kits PCR COVID-19 permettaient de diagnostiquer quoi que ce soit chez un sujet humain. Une maladie inventée basée sur un virus fictif.

(([36] NdT : Contrairement à ce qu’on peut lire si souvent dans les articles du mouvement de « résistance » au narratif Covid, les tests ne « crachent » pas des faux positifs (ce qui signifierait d’ailleurs qu’ils « crachent » aussi des vrais positifs), les tests n’ont ABSOLUMENT aucune signification. Quand on pense à toutes les conséquences (les décès, les pertes de liberté et d’emplois…) suite à la mise en œuvre de ces tests on est saisi d’effroi !))

Outre la question de la spécificité, le fait, qui n’a pas été très médiatisé, que l’expert mondial en PCR ait déclaré à David Crowe en avril 2020 que (même selon les propres termes de la virologie) qualifier un résultat de PCR de coronavirus de « positif » après 36-37 cycles, comme c’était le cas partout dans le Monde, était « un non-sens absolu. Cela n’a aucun sens » 141. Cependant, la fraude de la PCR est apparue encore plus clairement lorsque Eric Coppolino (([37] NdT : un autre membre du groupe « Rethinking AIDS », animateur d’une radio libre aux États-Unis)) a interviewé Bustin sur Planet Waves FM en février 2021142. L’intention de Coppolino était d’obtenir plus de détails sur l’étape problématique de la transcription inverse (RT) du processus de RT-PCR, mais il a été stupéfait, après l’interview, de réaliser que ce qu’il pensait être un test parfois inexact était complètement frauduleux143. Bustin a semblé mal à l’aise lorsque Coppolino a fait remarquer que tous les résultats positifs de la PCR étaient qualifiés de « cas d’infection confirmé », même s’ils ne présentaient aucun symptôme144. Au lieu d’admettre que la spécificité diagnostique des kits PCR n’avait jamais été établie, Bustin a proposé des explications périphériques telles que l’affirmation que « les unités de soins intensifs sont débordées en ce moment ».

Il a ensuite défendu les protocoles PCR utilisés en affirmant que « cette pneumonie était causée par ce virus. Ce virus a commencé à apparaître et de plus en plus de personnes présentaient les mêmes symptômes. Et ces amorces détectaient ce virus ». Lorsque Coppolino l’a interrogé sur l’absence d’isolement du virus pour pouvoir faire ces affirmations, Bustin a répondu que « la manière dont la séquence a été établie en prélevant des échantillons sur le patient original, en cultivant quelque chose et en le séquençant, puis en désassemblant la séquence, et ce qui en est ressorti, c’est le virus du SARS. Malheureusement, M. Bustin a confirmé le mauvais usage que fait la virologie du mot « isolement » et la terminologie floue utilisée pour détecter un « virus ». La question cruciale est que la qualité de la conception des amorces importe peu — si la provenance ou l’importance des séquences génétiques amplifiées par la PCR sont inconnues, on ne peut tirer rien d’autre comme conclusion que leur simple présence. Bustin peut rassurer le monde sur les performances analytiques potentiellement très élevées d’un protocole PCR, mais c’est au niveau de l’établissement de ses performances diagnostiques que le bât blesse. Même si l’existence physique du SARS-CoV-2 avait été démontrée et que la PCR était acceptée comme un outil de diagnostic valable, Bustin devrait admettre qu’aucun des tests PCR n’a été développé comme le précisent ses lignes directrices MIQE (voir ci-dessus) et qu’aucun ne peut être considéré comme cliniquement validé.

Il est surprenant qu’au cours de cette même interview, il ait nié toute connaissance préalable de la fausse épidémie de coqueluche à Dartmouth-Hitchcock, dans le New Hampshire, en 2006, lorsque le kit PCR mis en place a donné lieu à un taux de faux positifs de 100 % 145. Bustin a déclaré en avoir pris connaissance juste quelques jours avant l’entretien, quelques 15 ans après les faits, en lisant sur le site Web de Coppolino un article qui lui avait été fourni pour les besoins de l’entretien. Pourtant, l’incident était bien connu et avait fait l’objet d’une couverture dans le New York Times, avec des commentaires de nombreux professionnels de la santé publique et des professionnels des tests de diagnostic146. En 2006, Bustin était professeur de biologie moléculaire et il n’est pas étonnant que le spécialiste de la PCR n’ait reçu aucune demande de renseignements de la part de collègues médicaux en 2006, lorsque l’incident s’est produit. En effet, à l’époque, il y avait très peu d’experts en PCR à contacter et c’était une première indication de la manière dont la PCR pouvait être utilisée de manière catastrophique comme outil de diagnostic clinique. Comme si cela ne suffisait pas, il s’agissait d’un incident où le microbe prétendument responsable (la bactérie Bordetella pertussis) peut être physiquement isolé et ses séquences génétiques confirmées pour que la PCR puisse être calibrée à son encontre. En revanche, les protocoles PCR SARS-CoV-2 sont simplement calibrés sur des fragments génétiques d’origine inconnue. Lorsque Coppolino a insisté sur ce point, Bustin a répondu : « Eh bien, vous savez, il s’agit d’une méthode standard, donc je ne peux pas vraiment faire d’autres commentaires à ce sujet, si ce n’est que pour moi, c’est parfaitement acceptable et c’est la façon de procéder » 147.

Au moment où Bustin a été interrogé par Coppolino, il avait déjà coécrit et soumis un article intitulé « COVID-19 and Diagnostic Testing for SARS-CoV-2 by RT-qPCR-Facts and Fallacies » (Covid-19 et les tests de diagnostic pour le SARS-CoV-2 par RT-qPCR et erreurs) qui a été publié plus tard en février 2021148. Dans cet article, Bustin et ses collègues déclarent que “le test (de Corman-Drosten) a fonctionné et était spécifique, et a démontré la sagacité et l’altruisme stupéfiants des scientifiques impliqués, ainsi que la vitesse remarquable avec laquelle les tests basés sur la PCR peuvent être développés et mis en pratique”. Si l’on ne tient pas compte de l’éloge flatteur, la question évidente demeure, spécifique à propos de quoi ? Bustin et ses collègues veulent-ils dire que les tests PCR sont spécifiques (a) de courtes séquences d’ARN ciblées, (b) d’un coronavirus connu sous le nom de SARS-CoV-2, ou (c) de la maladie inventée par l’OMS et connue sous le nom de COVID-19 ? L’article de Corman-Drosten n’a fait qu’établir la spécificité analytique pour l’amplification de certaines séquences d’ARN sélectionnées, il n’avait rien à voir avec l’établissement d’un virus ou le diagnostic d’une maladie. Le concepteur des lignes directrices MIQE sait certainement que, sur les trois, seule la première a été scientifiquement établie et que rien n’était, ou n’a été, validé pour une application clinique. Et pourtant, son article poursuit avec un non sequitur ridicule que : « Le test PCR est parfaitement adapté aux tests à grande échelle, comme le démontrent chaque jour les millions de tests effectués à ce jour ». Bustin aurait-il oublié que les « tests » ne sont qu’un outil d’amplification moléculaire ? Comme l’inventeur de la PCR, le Dr Kary Mullis, l’a mis en garde en 1993 : « Je ne pense pas que l’on puisse utiliser la PCR à mauvais escient, non, les résultats, l’interprétation qu’on en fait (sont utilisés à mauvais escient) » 149.

La PCR amplifie simplement des séquences génétiques sélectionnées et la réaction moléculaire elle-même n’a pas la capacité de déterminer leur provenance ou la pertinence de leur présence. Si un protocole PCR particulier est exécuté correctement et que sa sensibilité et sa spécificité analytiques sont connues à 100 %, on peut dire qu’un résultat positif n’a rien fait d’autre que de confirmer la présence d’une séquence cible. Toutefois, si l’on prétend que la PCR est un outil de diagnostic, il devrait être évident que des études de validation clinique devraient être réalisées avant que le test ne soit introduit dans la pratique clinique. L’article de Corman-Drosten a sauté cette étape et l’OMS a accepté la fraude en plaçant des versions du protocole PCR sur son site Web le 13 puis le 17 janvier 2020, avant même la publication de l’article150. Après cela, la PCR a simplement été utilisée par le biais d’un raisonnement circulaire pour prétendre diagnostiquer des « infections » chez les personnes.

La phase suivante, aux premiers stades de la prétendue pandémie, a impliqué des « experts » tels que le professeur associé Sanjaya Senanayake, spécialiste australien des maladies infectieuses, qui a diffusé auprès du public des affirmations infondées sur l’exactitude des tests. Dans une interview accordée le 26 avril 2020, il a déclaré qu’en ce qui concerne le test COVID-19, « il n’y a pas de véritable étalon-or auquel le comparer… pour le COVID-19, nous n’avons pas de test étalon, donc les tests actuels que nous utilisons, les tests PCR… sont notre étalon-or, mais en essayant de contourner ce problème, nous pensons qu’ils détectent probablement environ 70 % des cas » 151. Senanayake a laissé entendre que si vous n’avez pas d’étalon-or, vous pouvez simplement supposer qu’un nouveau test PCR peut se valider de lui-même. Cependant, cela va à l’encontre de toutes les connaissances en matière de validation des tests. Cette entorse aux principes établis de la logique de validation ne permet pas de savoir comment il a calculé que le test fonctionnait « environ 70 % » du temps, sans parler de la gymnastique mentale qu’implique un « étalon-or » qui ne se détecte lui-même que 70 % du temps. On pourrait admettre, comme il l’a fait par inadvertance, qu’« il n’y a pas de véritable étalon-or » dans les tests COVID-19, car le véritable étalon-or est quelque chose qui n’existe pas, à savoir l’isolement physique et la preuve de la présence d’une particule virale.

L’OMS ne s’est pas préoccupée de l’absence d’étalon-or ou de preuve de l’existence d’un virus et a cimenté l’escroquerie de la PCR en déclarant qu’un cas de COVID-19 était « une personne dont le laboratoire (en 2020, typiquement la PCR) confirme l’infection par le COVID-19, indépendamment des signes et symptômes cliniques » 152. Dans cette seule phrase, elle proclame que les tests PCR non validés cliniquement ont une spécificité diagnostique de 100 % et déforme de façon absurde le sens du mot « infection » pour y inclure des personnes qui n’ont aucun signe ou symptôme. L’étymologie du mot « infection » provient du latin inficere, qui signifie « souiller ». Le Mosby’s Medical Dictionary 2009 définit l’infection comme « (1) l’invasion de l’organisme par des micro-organismes pathogènes qui se reproduisent et se multiplient, provoquant une maladie par des lésions cellulaires locales, la sécrétion d’une toxine ou une réaction antigène-anticorps chez l’hôte, et (2) une maladie causée par l’invasion de l’organisme par des micro-organismes pathogènes »153. Bien que l’auteur ne se prononce pas sur le caractère pathogène ou non des microbes, le sens établi du terme « infection » se rapporte à un état pathologique — sinon, un terme tel que « commensalisme » 154 devrait être utilisé. L’OMS a inventé une nouvelle définition absurde de la « pandémie » 155 et subvertit à présent la définition de l’infection — qui la déconnecte du concept de maladie par la seule utilisation des résultats de la PCR. Kary Mullis n’aurait pas pu dire plus simplement que la PCR n’est « qu’un processus utilisé pour faire beaucoup de quelque chose à partir de quelque chose » 156 Malheureusement, à plusieurs reprises au cours de l’ère COVID-19, des personnalités influentes telles que Bustin et Senanayake ont soutenu l’utilisation par les virologues d’un outil de fabrication moléculaire pour faire toutes sortes d’affirmations infondées, y compris la capacité non ratifiée de diagnostiquer une nouvelle infection et la détection d’un prétendu virus.

Il convient de noter qu’une interprétation erronée et biaisée de la PCR semble commencer avant même que le processus d’amplification n’ait commencé. Par exemple, le « High Pure Viral RNA Kit » (Kit d’acide nucléique viral de haute pureté) de Roche, utilisé pour préparer les échantillons pour la PCR, indique qu’il « isole rapidement l’ARN viral du plasma, du sérum, des fluides corporels et des surnageants de culture cellulaire des mammifères » 157. Les informations fournies sur le produit n’indiquent pas clairement comment le kit sépare l’ARN viral présumé des autres ARN présents dans l’échantillon158. Le processus comprend une étape additive de liaison de l’« ARN porteur poly (A) », mais les séquences polyadénylées ne sont pas spécifiques159, et les étapes suivantes de tamponnage et de centrifugation décrites ne permettraient pas non plus de différencier la provenance de l’ARN. Malgré cela, la section « protocoles » proclame que le produit final est un « ARN viral purifié » 160, de sorte que toute personne croyant cette affirmation infondée pense que son résultat RT-PCR positif ultérieur est la preuve de l’existence d’un virus. Il en va de même pour le « High Pure Viral Nucleic Acid Kit » de Roche, utilisé par des équipes telles que celles de Na Zhu et de Peng Zhou, qui affirment avoir découvert le SARS-CoV-2 dans des échantillons de patients et des expériences de culture cellulaire. Une fois de plus, Roche affirme de manière fallacieuse que les étapes décrites dans la section « protocoles » permettraient d’obtenir des « acides nucléiques viraux purifiés » 161.

Incidemment, Bustin a été interrogé spécifiquement sur les affirmations de Roche lorsque la question suivante lui a été posée : « Je suppose que le kit doit être capable de distinguer les AN (acides nucléiques) viraux de tous les autres. Les acides nucléiques viraux ont-ils une propriété chimique unique ? » Il a répondu : « Le processus d’extraction n’est pas spécifique à un acide nucléique particulier, mais il peut être spécifique à certains types d’acides nucléiques. Certains kits peuvent extraire l’ADN ou l’ARN de manière différentielle (sic), mais cela signifie que n’importe quel ADN et ARN sera présent dans l’échantillon extrait (je souligne)… Une petite quantité du matériel extrait est ensuite soumise à la réaction PCR. C’est ce qui assure la spécificité. »162 En d’autres termes, Bustin n’a pas tenté d’expliquer les allégations frauduleuses de Roche, mais a brouillé les pistes en remplaçant la spécificité de la provenance des acides nucléiques par la spécificité des séquences sélectionnées pour la PCR. Il s’agit là d’un tour de passe-passe linguistique qui a permis l’apparition d’un « virus » à partir de rien.

3e Partie

Petit Chien de Montagne — Naïf ou éclairant au gaz ?

Je ne l’aurais jamais vu si je n’y avais pas cru

Ashleigh Brilliant163

Nous connaissons l’allégation selon laquelle il serait impossible que la majorité de la communauté médicale et scientifique soit sciemment complice des méthodologies non scientifiques de la virologie dans la fraude COVID-19. L’auteur n’avance pas une telle hypothèse, bien que l’on se demande si et pendant combien de temps l’ignorance peut être utilisée comme moyen de défense ? En effet, c’est la raison pour laquelle il a été suggéré plus tôt dans cet essai (dans « Qu’est-ce que la virologie ? ») que « l’abandon de la méthode scientifique peut passer inaperçu ou être accidentel pour les participants de niveau inférieur ». Les virologues fraîchement émoulus sont formés pour suivre les méthodologies de leurs aînés et il est peu probable qu’ils aillent loin dans la carrière qu’ils ont choisie, et bien sûr dans leur financement, s’ils contestent la base du travail de leur laboratoire.

Le 29 janvier 2020, un scientifique chinois en virologie connu sous le nom de « Winjor Little Mountain Dog » (Winjor Petit Chien de Montagne) a posté un texte intitulé « Documentation de la première expérience de découverte d’un nouveau coronavirus » 164. Ce texte décrit l’histoire passionnée d’un initié déterminé à faire éclater la vérité sur ce qui s’est passé à Wuhan au cours du mois précédent et qui a réellement « découvert » WH-Human 1 alias « WH-01/2019 », plus tard rebaptisé « SARS-CoV-2 ». Pour ceux d’entre nous qui sont conscients de la tromperie qui a eu lieu dans le cadre de la charade COVID-19, le texte est certainement suspect de faire partie d’une opération d’éclairage au gaz. Par ailleurs, la relative facilité avec laquelle on peut déduire de quel laboratoire provient l’histoire fait apparaître l’auteur comme extrêmement naïf pour un habitant de l’État communiste chinois. Cependant, le document sera présenté tel qu’il est décrit, c’est-à-dire avec le narrateur croyant découvrir des virus dans les passages sélectionnés suivants.

Je viens de me mettre au travail le 26 décembre 2019. Comme d’habitude, je vais d’abord parcourir les résultats de l’interprétation automatique des micro-organismes pathogènes mNGS pour ce jour.

Ici, l’auteur a décrit son laboratoire effectuant des NGS métagénomiques sur des échantillons bruts de patients, comme indiqué dans les sections précédentes de cet essai. Il a défini le thème du texte de l’auteur, qui a décrit les « virus » en termes de séquences génétiques pouvant être détectées dans l’environnement et assemblées par un logiciel informatique.

De manière inattendue, il a été constaté qu’un échantillon présentait un agent pathogène sensible — le coronavirus du SARS, avec des dizaines de séquences, et que seul cet échantillon présentait un tel agent pathogène significatif.

Il s’agit là d’un saut incroyable : à partir de diverses séquences détectées dans un spécimen brut, on passe à la description d’un « agent pathogène », apparemment sur la base du fait qu’un programme informatique peut l’établir. Non seulement ça, mais l’ordinateur a trouvé un « coronavirus du SARS », dont on sait qu’il est associé à l’état clinique du « syndrome respiratoire aigu sévère ».

ce pathogène est le plus similaire au coronavirus Bat SARS (([38] NdT : celui de la chauve-souris)), avec une similarité globale d’environ 87 % et une similarité avec le SARS [SARS-CoV-1] d’environ 81 %. Le nombre de séquences dans l’alignement est passé de quelques dizaines à plus de 500. En outre, 5 contigs ont été assemblés, ce qui représente plus de 1 200 pb (([39] NdT : bp signifie base pairs ou paires de bases)). À l’heure actuelle, on peut essentiellement confirmer qu’il s’agit d’un coronavirus… Dans une situation aussi urgente, on n’a pas le temps de faire des recherches dans la littérature et on ne dispose pas de beaucoup de données… Nous avons ensuite analysé des milliers de génomes de coronavirus à la manière d’un tapis et les avons évalués en termes de similarité, de couverture et même de distribution des génomes, pour finalement trouver les deux génomes les plus similaires, bat-SL-CoVZC45 et bat-SL-CoVZXC21.

Et c’est ainsi qu’il est « confirmé » que le virus a existé sur la base de la comparaison de certains nouveaux assemblages in silico avec d’autres assemblages in silico précédemment soumis à des bases de données génétiques. L’auteur poursuit en décrivant l’activité suivante, à savoir l’analyse de l’arbre phylogénétique et la construction d’un chemin évolutif pour le dernier ajout à l’arbre généalogique fictif de la virologie. Il y a une absence totale de quelque appréciation que ce soit du fait qu’un virus doit avoir une existence physique réelle en tant que particule distincte avec des caractéristiques biologiques spécifiques, y compris la capacité d’infecter des hôtes et de provoquer des maladies. L’auteur se contente d’affirmer que « l’analyse a essentiellement confirmé la présence d’un virus dans l’échantillon de ce patient ». Plus loin dans le texte, ils font preuve d’une certaine prudence en ce qui concerne la pathogénicité clinique, mais restent convaincus de son existence en faisant le commentaire suivant : « si la pneumonie a été causée par ce virus, nous ne l’avons pas analysé ni ne pouvions pas l’analyser. La détection du virus ne signifie pas que la pneumonie a été causée par le virus ».

le 30 décembre, j’ai entendu dire qu’un certain nombre de patients présentaient des symptômes similaires… Ce qui m’a vraiment rendu nerveux, c’est qu’un ami et un homme d’affaires ont partagé la séquence pour que nous l’analysions. Je l’ai analysée et il s’agissait bien du même virus ! La première pensée du subconscient est « ce virus est contagieux » !

Il n’est pas certain que l’auteur savait que les « symptômes similaires » affligeant les patients décrits à Wuhan étaient tous des symptômes respiratoires non spécifiques. À ce jour, COVID-19 n’est pas une maladie clinique définie de manière officielle, les cas « confirmés » faisant simplement référence au résultat d’un processus de détection moléculaire165. En outre, nous avons déjà traité du raisonnement circulaire et du processus autoréférentiel consistant à inventer un « génome de virus » par le biais de la méthodologie de la virologie, puis à prétendre que la détection d’assemblages presque identiques dans d’autres endroits confirme que « le même virus » a été trouvé166.

La nervosité est due au fait que ce virus inconnu pourrait être aussi terrifiant que le SARS ; l’excitation est due au fait que nous avons détecté et confirmé cet agent pathogène à un stade précoce grâce à la technologie mNGS et que nous avons mis le patient en quarantaine ; il est peut-être possible de prévenir et de contrôler le virus avant qu’il ne se propage largement, étranglé dans le berceau ! … J’espère également qu’après ce nouvel incident lié au coronavirus, la capacité du pays à gérer des événements majeurs en matière de santé publique a fait de grands progrès… Pour autant que je sache, nous aurions dû être les premiers à découvrir ce virus, car c’est après que nous avons communiqué les résultats que le système de contrôle des maladies a commencé à intervenir.

Il appartient au lecteur de décider si l’auteur croit vraiment qu’il a été le premier à découvrir le SARS-CoV-2 et que les experts en santé publique ont ces capacités, ou si ce texte a été conçu et « divulgué » comme un autre élément de la propagande du COVID-19. Il n’y a jamais eu de virus à propager. La seule chose qui s’est répandue dans le monde, à part la peur, c’est le « génome » fictif de WH-Human 1 et les tests PCR qui ont été calibrés sur ses séquences. La « pandémie » aurait pu être stoppée net par le rejet de ces tests ; au lieu de cela, des « experts » en santé publique ignorants ont adhéré à l’antiscience de la virologie et participent depuis à la fraude COVID-19.

Petit Chien de Montagne aurait voulu que l’on sache que son laboratoire était « le premier à découvrir le virus », après la collecte de son échantillon de Wuhan le 24 décembre 2019 et la soumission ultérieure à la base de données GISAID le 11 janvier 2020 sous l’ID d’accès (([40] NdT : Chaîne de caractères alphanumériques unique utilisée pour identifier sans ambiguïté un enregistrement particulier dans une base de données)) « EPI_ISL_402123 ». Avec la séquence in silico de Fan Wu et coll., EPI_ISL_402123 a été utilisé dans la conception des protocoles PCR par l’équipe de Christian Drosten (voir la figure 8 ci-dessous). Cependant, comme l’a souligné David Rasnick, « ils n’ont jamais touché à un virus ». Cela confère un élément d’ironie à l’hypothèse de la « fuite du laboratoire », un récit qui est apparu dans les médias grand public dès début février 2020. 167 Le « virus » a certainement été inventé dans un laboratoire, mais il s’agissait d’un laboratoire informatique et la seule entité qui a été divulguée intentionnellement était une simulation informatique. Les résultats de la simulation ont été envoyés dans le monde entier sous forme de code numérique sur Internet et les amorces PCR qui en ont résulté, déployées en masse dans des kits, ont créé les « cas » de la fraude COVID-19.

Figure 8. Le dépôt GISAID « EPI_ISL_402123 » de Petit Chien de Montagne. Il est apparu aux côtés du dépôt « WH-Human_1|China|2019-Dec » de Fan Wu et coll. pour le protocole RT-PCR de Corman-Drosten, où il est indiqué que « l’alignement [WH-Human_1|China|2019 — Dec] a été complété par des séquences supplémentaires publiées indépendamment sur GISAID ». Source : « Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel ».

L’histoire de Petit Chien de Montagne s’est poursuivie avec un éditorial intitulé « Alors que la pandémie explosait, un chercheur a vu le danger. Les dirigeants chinois ont gardé le silence », paru dans le Washington Post le 22 avril 2022168. On y apprend que Petit Chien de Montagne travaillait dans un laboratoire commercial, « Vision Medicals », à Guangzhou, dans le sud de la Chine, et que « son histoire met en évidence une dissimulation aux conséquences tragiques d’une ampleur historique. Un grave danger a été dissimulé jusqu’à ce qu’il soit trop tard ». L’éditorial présente toutes les allégations virologiques comme valables et déclare ironiquement que « l’épisode sert à souligner une fois de plus pourquoi une enquête sérieuse est nécessaire pour faire toute la lumière sur la façon dont la pandémie a commencé ». Une enquête sérieuse sur ce sujet démontre qu’au fond de cette « pandémie », il n’y a rien d’autre que des absurdités, inventées par les virologues et publiées par des organes tels que le Washington Post.

La diversion « Fuite du laboratoire »

Vous supposez ici que la variole est une chose, une entité. Cette erreur est commise par presque tous les adeptes de la soi-disant « école régulière », et ce sera probablement une nouvelle idée pour vous que de vous dire que ni la variole ni aucune autre maladie n’est une entité, mais un état.

Dr Montague R. Leverson, 1909. 169

Le 19 mai 2022, Jeffrey Sachs, président de la Commission COVID-19 du Lancet, a rédigé avec Neil Harrison un article intitulé « A call for an independent inquiry into the origin of SARS-CoV-2 virus170 ». (Appel à une enquête indépendante sur l’origine du virus du SARS-CoV-2). La publication s’ouvre sur le cadrage suivant de la situation COVID-19 :

Depuis l’identification (sic) du SARS-CoV-2 à Wuhan, en Chine, en janvier 2020, l’origine du virus a fait l’objet d’un débat scientifique intense et de spéculations publiques. Les deux principales hypothèses sont que le virus est apparu à la suite d’une exposition humaine à un animal infecté (« zoonose ») ou qu’il est apparu lors d’un incident lié à la recherche.

Toutefois, l’affirmation selon laquelle il existe « deux hypothèses principales » repose sur l’acceptation du fait que « l’identification du SARS-CoV-2 » signifie que la particule a à la fois une existence physique et les propriétés biologiques spécifiques requises pour répondre à la définition d’un virus. C’est-à-dire un parasite intracellulaire transmissible, capable de se répliquer, qui provoque la prétendue nouvelle maladie « COVID-19 ». Comme cela a été souligné dans La Fraude COVID-19 & la Guerre contre l’Humanité, il n’existe aucune preuve de l’existence de la particule ni de la nouvelle maladie proposée171. De plus, dans cet essai, il y a eu une analyse plus détaillée de l’article de Fan Wu et coll. et de leur fausse affirmation concernant « l’identification » d’un virus à Wuhan au début de l’année 2020. D’autre part, les partisans de la fuite des laboratoires, tels que Sachs et Harrison, commencent leur analyse en acceptant sans réserve les prémisses non établies de la virologie.

Dans leur article, ils citent des aspects tels que « la collecte de CoV de chauve-souris similaires au SARS sur le terrain… (et)… l’analyse et la manipulation de ces virus », se plaignant que « la nature précise des expériences qui ont été menées, y compris la gamme complète de virus collectés sur le terrain et le séquençage et la manipulation ultérieurs de ces virus, reste inconnue ». Ils ne se rendent manifestement pas compte que les « CoV de chauve-souris similaires au SARS » ne sont rien d’autre que des intestins de chauve-souris broyés, prétendument « pathogènes » par l’injection de la bouillie directement dans le cerveau de rats nouveau-nés. La manipulation de ces échantillons peut être un moyen d’obtenir des subventions et d’impressionner les non-initiés, mais elle ne change rien à la réalité biologique. De telles expériences ne permettent pas d’établir que leurs échantillons contiennent des virus ou qu’ils ont des propriétés pathogènes dans le monde naturel. S’ils ne peuvent même pas démontrer l’existence de virus dans leurs tentatives publiques, il n’y a pas lieu de s’inquiéter — ce qui se passe derrière des portes closes n’a pas d’importance puisqu’il n’y a pas de virus au départ.

En ce qui concerne le « génome du SARS-CoV-2 » proposé par les virologues, Sachs et Harrison déclarent qu’ils « ne savent pas si l’insertion du FCS (site de clivage de la furine172) est le résultat d’une évolution naturelle — peut-être par le biais d’un événement de recombinaison chez un mammifère intermédiaire ou un humain — ou si elle est le résultat d’une introduction délibérée du FCS dans un virus de type SARS dans le cadre d’une expérience de laboratoire ». Ils seraient mieux avisés d’examiner comment il a été établi que les séquences ou les protéines qu’ils analysent appartiennent à un virus pathogène. Le débat de ces dernières années sur les subtilités du FCS n’est qu’un microcosme dans le paradigme erroné plus large de la génomique et de la protéomique « virales ».

De même, leur mention de prétendues recherches sur les virus menées à l’Université de Caroline du Nord (UNC) ou de propositions de subventions ayant fait l’objet de « fuites », telles que « DEFUSE », adressées à la Defense Advanced Research Projects Agency des États-Unis (Agence des Projets de Recherche Avancée de Défense) ne constitue pas une preuve de l’existence de virus173. (([41] NdT : le soi-disant financement par la DARPA de programmes de recherches dans un laboratoire de Wuhan n’est pas la preuve de l’existence du virus)). Pour être clair, il n’est pas contesté que des institutions telles que l’UNC expérimentent depuis des décennies des entités telles que les protéines de pointe. Certaines de ces séquences ont été brevetées et utilisées dans le développement d’agents biologiques injectables, récemment imposés à de nombreuses personnes sous la forme de vaccins COVID-19174. Cependant, rien de tout cela n’exige l’existence de particules qualifiées de virus.

Malheureusement, le livre des revendications de la virologie est devenu si alambiqué que la plupart des lecteurs ne se rendent pas compte qu’il est en grande partie composé d’absurdités. Quelques jours après la publication de l’article de Sachs et Harrison, The Intercept a pensé qu’il était également sur une piste d’investigation concernant « la théorie intrigante de l’ingénierie virale » 175. Il a fait état d’une étude de 2016 de l’UNC Chapel Hill176 associé à Ralph Baric déclarant que « les scientifiques ont créé un nouveau virus en utilisant la pointe d’un coronavirus de chauve-souris qui avait été isolé et caractérisé par l’Institut de Virologie de Wuhan (WIV — pour Wuhan Institute of Virology) ». On peut supposer que l’auteur ne comprend pas à quel point les virologues utilisent le mot « isolé » de manière trompeuse. En outre, la figure 1 de la page 10 met en évidence l’affirmation absurde selon laquelle le WIV aurait « purifié des virions » qui auraient ensuite été utilisés par Baric et coll. pour « créer un nouveau virus ». Rien ne prouve que l’un ou l’autre laboratoire disposait d’autre chose qu’une soupe anormale de culture de cellules rénales de singe.

L’hypothèse de la fuite de laboratoire n’est qu’un autre récit de l’ère COVID-19 qui entretient dans l’imagination du public l’illusion de l’existence matérielle du SARS-CoV-2, ainsi que des virus pathogènes et de la contagion liée aux microbes en général. Au cours des derniers mois, le récit fondé sur la peur s’est poursuivi avec des déclarations d’épidémies de variole du singe, la détection présumée de « virus » de la polio à Londres, et la théorie de la fuite du laboratoire COVID-19 a même reçu le soutien du directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé en faveur de la maladie et de la pandémie fantômes qu’il a nommées177. Il semble probable qu’il y aura d’autres histoires de « fuites de laboratoire » à l’avenir si elles continuent à capter l’attention de manière aussi efficace.

Comme l’histoire de Petit Chien de Montagne », l’histoire de la fuite du laboratoire repose sur aucune démonstration scientifique de l’existence d’un virus, mais simplement sur la croyance en l’existence d’un virus, à l’aide de quelques preuves apparentes. Dans le même ordre d’idées, en novembre 2020, l’Institut Lowy, qui se décrit comme un « groupe de réflexion sur la politique internationale » australien, a publié un article contenant l’introduction suivante :

En avril 2020, le Dr Ai Fen, chef du service des urgences de l’hôpital central de Wuhan, a accordé une interview au magazine chinois Renwu. Elle a décrit avec force détails comment, fin décembre 2019, elle avait commencé à recevoir aux urgences de nombreux patients présentant des symptômes grippaux qui résistaient aux traitements habituels. Elle a raconté comment elle a « eu des sueurs froides » lorsque le premier rapport sur le virus de l’un de ces patients est revenu. Elle s’est empressée d’entourer les mots « coronavirus du SARS », a fait une capture d’écran du rapport et l’a envoyé à ses collègues. Très vite, son rapport a fait le tour des cercles médicaux de Wuhan. Mais au lieu de mobiliser l’hôpital et les autorités, le Dr Ai a été réprimandée par le comité disciplinaire de l’hôpital pour « propagation de rumeurs » et « atteinte à la stabilité ». Plutôt que d’avertir le personnel et le public, les autorités de l’hôpital ont demandé au personnel de ne pas porter d’équipement de protection individuelle et ont relayé les instructions du comité local de protection de la santé selon lesquelles, pour éviter de semer la panique, il était interdit aux médecins de partager des messages et des rapports relatifs au virus178.

Pour les crédules, cela peut ressembler à une tentative des autorités de dissimuler le début de la « pandémie virale », mais ceux qui sont familiers avec les absurdités de la virologie peuvent voir clair dans les faussetés — aucun de ces cadres ne nécessite un véritable virus. Entourer d’une mention « coronavirus du SARS » dans un « rapport sur les virus » ne repose sur rien d’autre que sur les simulations dans un bureau de Fan Wu et d’autres équipes.

Un autre médecin, Li Wenliang, salué par la BBC comme un « lanceur d’alerte » 179, aurait également été censuré par les autorités chinoises après avoir partagé le rapport du Dr Ai. Le Dr Li, âgé de 33 ans, serait mort du COVID-19 après avoir « contracté le virus alors qu’il travaillait à l’hôpital central de Wuhan ». La promotion somptueuse de cette « dissimulation » par les médias corporatistes et Wikipédia180 serait comique si elle ne faisait pas partie d’une guerre contre l’Humanité. Toutes ces histoires nous ramènent au même récit de peur impliquant un virus contagieux et « mortel ». Cela permet à cette fraude de se propager et ouvre la voie à d’autres fraudes similaires à l’avenir. L’auteur est stupéfait de constater qu’un si grand nombre de membres de la communauté des « défenseurs de la santé » ne font confiance à aucune des affirmations des médias institutionnels concernant le COVID-19, à l’exception de la déclaration selon laquelle un virus mortel est en liberté, ce qui constitue le plus grand mensonge de tous.

L’affirmation selon laquelle les dépôts de brevets relatifs aux « coronavirus » constituent une preuve de l’existence des virus peut être traitée rapidement. En 2021, le Dr David Martin de M-CAM® International a publié le « Dossier Fauci/COVID-19 » 181 dans le cadre des activités de la société :

surveiller les violations éventuelles du protocole de 1925 concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques (protocole de Genève) et de la convention de 1972 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques ou à toxines et sur leur destruction (BTWC).

Malgré les nombreux brevets portant sur des « méthodes de production de coronavirus recombinants » et les subventions fédérales accordées à des spécialistes du gain de fonction comme le Dr Ralph Baric et son équipe de l’UNC Chapel Hill, aucun de ces documents ne contient de preuve scientifique de l’existence des virus. Le personnel des offices de brevets et ceux qui approuvent les subventions de recherche ne sont pas les arbitres de la plausibilité biologique et ne font que reprendre les affirmations des virologues. Le dossier n’était pas une preuve irréfutable de l’existence d’activités de « gain de fonction » impliquant des virus pathogènes. Peut-être que ceux qui pensaient qu’il l’était n’ont pas tenu compte de l’avertissement de Martin qui dit que « tout au long de ce document, l’utilisation de termes communément acceptés dans la littérature médicale et scientifique n’implique pas l’acceptation ou le rejet du dogme qu’ils représentent ».

Virologie et société close

Je ne suis pas un scientifique, mais c’est le droit et le devoir de chaque citoyen de regarder et de voir ce que les scientifiques ont dit, de l’analyser par lui-même et d’en tirer des conclusions sensées. Nous sommes tous parfaitement capables de le faire, et il n’y a aucune raison particulière pour que la nature scientifique du problème nous oblige à remettre notre liberté entre les mains des scientifiques.

Lord Sumption, 2020. 182

C’est l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA pour United Kingdom Health Security Agency) qui a fourni l’une des réponses les plus étranges jamais vues en ce qui concerne la dissimulation de la véritable nature des contrôles supposés dans leurs prétendues « expériences d’isolement et de séquençage du SRAS-CoV-2 ». Le 27 octobre 2021, en réponse à une demande de liberté d’information concernant l’isolement du virus, ils ont suggéré que l’image représentée dans la figure 9 ci-dessous constituait une « preuve » du virus SARS-CoV-2183. Mon collègue, qui avait fait la demande, n’a pas du tout été dupe d’une image générée par ordinateur qui n’était accompagnée d’aucune information sur la source de l’image ou sur la manière dont elle avait été produite. L’UKHSA a continué à tâtonner sur le plan scientifique, déclarant que les virus « ont besoin d’un substrat cellulaire hôte pour se répliquer. L’isolement d’un virus sans milieu n’est donc pas possible… Ces milieux et tous les produits ajoutés sont tous stériles et ne contiennent pas de matériel génétique supplémentaire » 184. Nous ne pouvons que spéculer sur ce que l’UKHSA pense que les cellules hôtes contiennent, si ce n’est du matériel génétique ! À l’instar des CDC, l’équipe d’intervention a également semblé laisser entendre que l’article de Na Zhu et coll. intitulé « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019 » (Un nouveau coronavirus provenant de patients atteints de pneumonie en Chine, 2019) permettait de confirmer que la particule de virus SARS-CoV-2 imaginée avait une existence physique.

Figure 9: The https//uksa.blog.gov.uk/2021/02/05/what do we know about the new COVID-19 variants/
L’affirmation farfelue de « preuve » du SARS-CoV-2 du 27 octobre 2021.

Mon collègue a fait remarquer à l’UKHSA qu’elle n’avait aucune preuve de l’existence d’un virus et que, de ce fait, elle s’impliquait elle-même en « blessant inutilement des personnes en leur inspirant de la peur, en leur retirant sommairement leurs droits et en les contraignant à suivre un traitement inutile et nuisible, ce qui est moralement répréhensible185 ». Sans se décourager, il a écrit à nouveau à l’UKHSA quelques mois plus tard pour demander la divulgation de la méthodologie complète des expériences de culture cellulaire et de tout contrôle comparatif dans le document de Public Health England, « Duration of infectiousness and correlation with RT-PCR cycle threshold values in cases of COVID-19, England, January to May 2020 » (Durée de l’infectiosité et corrélation avec les valeurs seuils du cycle RT-PCR dans les cas de COVID-19, Angleterre, janvier à mai 2020) 186. La lettre de réponse de l’UKHSA datée du 25 mars 2022 contenait un texte qui représentait soit une conspiration entre l’OMS et des États-nations souverains pour ne pas divulguer les détails de la tromperie de la « culture virale » qui est au cœur de la fraude du COVID-19, soit une profonde ignorance de la part de l’UKHSA en décrivant le SRAS-CoV-2 comme un « virus à haut risque » 187.

Conformément à la section 1 (1) (a) de la loi, l’UKHSA peut confirmer qu’elle détient les informations demandées concernant les questions ci-dessus. Toutefois, les informations demandées ne peuvent être divulguées en vertu de l’article 24 (1) — Exemption pour Sécurité Nationale. La section 24 (1) prévoit que les informations sont exemptées si l’exemption de la section 1 (1) (b) est nécessaire pour sauvegarder la sécurité nationale. Par « nécessaire », on entend que le recours à l’exception est raisonnablement nécessaire…

Les facteurs qui justifient le maintien de l’exemption sont les suivants :

La divulgation de ces informations constituerait une information technique très détaillée, un transfert de savoir-faire, qui irait directement à l’encontre d’une demande explicite de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Santé Publique Angleterre (Public Health England ou PHE, aujourd’hui UKHSA) en 2020 de ne pas divulguer ou diffuser largement les détails de l’amplification de la culture du SARS-CoV-2 ;

La divulgation de ces informations consisterait à détailler la méthodologie exacte utilisée dans l’amplification du virus pour un virus désigné à haut risque, nécessitant un confinement de niveau 3, et pourrait constituer une menace pour la biosécurité nationale et mondiale si elle était communiquée à un membre du public non identifié ou non vérifié ou à des agents mal intentionnés

La divulgation de ces informations permettrait d’acquérir un important savoir-faire qui pourrait, dans certaines circonstances, être considéré comme une menace pour la biosécurité188.

Un réexamen de cette décision a été demandé par mon collègue, mais la décision a été confirmée par l’UKHSA le 3 mai 2022, au motif que la communication des détails de l’expérience de culture cellulaire « a été compensée par la menace que la divulgation fait peser sur la sécurité nationale » 189. On ne voit pas très bien en quoi le fait de garder secrets les détails de leur méthodologie expérimentale est nécessaire aux efforts du Royaume-Uni pour « sauvegarder la sécurité nationale ». Il a été révélé que les virologues n’effectuent pas d’expériences de contrôle valables et que leurs affirmations concernant « l’isolement de virus » n’ont pas été établies dans la littérature scientifique. Les autorités craignent-elles que, si elles admettent cela officiellement, il y aura une révolte lorsque le grand public réalisera les crimes qui ont été commis sur la base d’affirmations provenant d’expériences virologiques frauduleuses ? Leur obstruction officielle à la divulgation de ces informations au public, invoquant la « biosécurité », est paradoxale étant donné que l’existence du prétendu « virus à haut risque » n’a pas été démontrée.

Maggie Throup, sous-secrétaire d’État parlementaire chargée des vaccins et de la santé publique, est peut-être la seule à avoir surpassé les réponses complètement folles de l’UKHSA. Dans un courriel adressé à sa collègue députée Rachael Maskell le 27 juin 2022, Mme Throup a déclaré que,

« L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) n’utilise pas les postulats de Koch dans le COVID-19, car ils sont trop restrictifs et suggèrent une association plutôt qu’une causalité. Koch a également abandonné ses postulats lorsqu’il a découvert un portage asymptomatique. Les critères de Bradford-Hill sont plus couramment utilisés lorsqu’il s’agit d’associer un virus à une maladie. Il convient toutefois de noter que le SARS-CoV-2 répond aux postulats de Koch, comme le démontre l’article suivant, où un modèle animal a été utilisé » 190.

Comme cela a été souligné plus haut dans cette section de l’essai, il est absurde de prétendre que les postulats pourraient être satisfaits alors que l’existence du microbe postulé n’a jamais été établie. En outre, l’article de 2020 auquel Throup fait référence est « The pathogenicity of SARS-CoV-2 in hACE2 transgenic mice » 191 (La pathogénicité du SARS-CoV-2 chez les souris transgéniques hACE2). Cet article n’a jamais établi qu’il y avait un virus dans ses échantillons, n’avait pas de contrôles valides, ne suivait pas les postulats de Koch et présentait d’autres aspects de la fraude192. Cependant, Throup a continué à promouvoir des absurdités virologiques en prétendant qu’une autre étude193 « démontre l’évolution de la maladie COVID-19, à partir du moment où une personne rencontre pour la première fois le SRAS-CoV-2, tout au long de l’infection jusqu’au moment où le virus est apparemment éliminé ». Une fois de plus, l’article affirmait simplement qu’il y avait un virus dans leurs échantillons et n’avait aucun contrôle valide, sans parler des autres aspects non scientifiques de l’étude qui ont été traités ailleurs, y compris la réfutation complète de l’article par ViroLIEgy alors qu’il s’agissait d’un avant-tirage194 (([42] NdT : tirage avant publication officielle ou grand public)). En d’autres termes, les politiciens tels que Throup répètent les absurdités de la virologie et soumettent ainsi leurs électeurs à une gamme obscène de conséquences inutiles et parfois mortelles.

Séquençage métagénomique : le dernier soupir de la virologie ?

L’ambition réductionniste de la biologie moléculaire ne risque-t-elle pas d’être contrariée par le volume des données qu’elle produit, voire par l’intérêt passionnant de leur collecte ?

Sir John Maddox195

Le coût du séquençage a chuté de façon spectaculaire depuis 2001, lorsqu’il s’élevait à plus de 5 000 $ US par mégabase brute (Mb), jusqu’en 2007, lorsqu’il était d’environ 500 $ US par Mb, après quoi il a chuté précipitamment à 0,005 $ US par Mb vers le milieu de l’année 2021196. En outre, l’émergence du séquençage de nouvelle génération (NGS) vers 2005 a entraîné une réduction massive du temps nécessaire au séquençage des génomes. Comme l’indique un article paru en 2017 dans Biology and Medicine,

Le génome humain, par exemple, est constitué de 3 milliards de paires de bases… le séquençage du génome humain à l’aide du séquençage Sanger a pris près de 15 ans, a nécessité la coopération de nombreux laboratoires dans le monde entier et a coûté environ 100 millions de dollars US, alors que le séquençage par des séquenceurs NGS à l’aide du 454 Genome Sequencer FLX a pris deux mois et a coûté environ un centième de ce coût197.

Le même document poursuit en indiquant que « malheureusement, les NGS sont incapables (sic) de lire la séquence d’ADN complète du génome, ils sont limités au séquençage de petits fragments d’ADN et génèrent des millions de lectures. Cette limite reste un point négatif, en particulier pour les projets d’assemblage du génome, car elle nécessite des ressources informatiques importantes. »

Il est souligné qu’en ce qui concerne la virologie, une préoccupation bien plus importante que les « ressources informatiques » est qu’un processus qui peut être utilisé pour le séquençage du matériel génétique de provenance connue (par exemple les cellules humaines, bactériennes et fongiques) s’est transformé en un assemblage algorithmique de fragments génétiques de provenance inconnue. C’est sur cette base que les chasseurs de virus identifient ce qu’ils prétendent être des virus. Les ressources informatiques ne sont plus un problème pour les virologues, car ils extraient des informations de leurs méthodologies totalement anti-scientifiques de « pipeline de laboratoire humide » impliquant des échantillons bruts et introduisent ces lectures non filtrées générées dans leur « pipeline de laboratoire sec » théorique et ses modèles in silico. (([43] NdT : le « laboratoire humide » est le laboratoire habituel utilisé par les biologistes et qui comporte donc des arrivées d’eau, des fioles, etc.. Le « laboratoire sec » c’est tout simplement une salle qui contient des ordinateurs.))

Il semblerait que la combinaison de coûts de séquençage massivement réduits et de délais raccourcis ait accéléré la descente de la virologie vers une antiscience supplémentaire, pour laquelle l’humanité paie un prix très élevé pour des virus inexistants qui sont inventés à volonté et utilisés comme excuses pour des interventions fallacieuses et la réduction en esclavage. Une publication d’octobre 2019 dans Critical Reviews in Microbiology (Revisions critiques en microbiologie) affirme que « le mNGS (NGS métagénomique) donne de bons résultats dans l’identification de pathogènes rares, nouveaux, difficiles à détecter et coinfectés directement à partir d’échantillons cliniques » 198. Cependant, « donne de bons résultats » en ce qui concerne l’identification de nouveaux « pathogènes viraux » n’a pas de sens, car ils sont également tombés dans le tourbillon du raisonnement circulaire de la virologie. La plupart des « nouveaux agents pathogènes » qu’ils ont énumérés dans leur article étaient des virus dérivés de la technique moderne « indépendante de la culture » prétendument avantageuse de la mNGS. Cependant, une fois de plus, si personne ne peut cultiver ou isoler physiquement de prétendus virus, comment peut-on prétendre que les diverses séquences génétiques présentes dans les échantillons environnementaux proviennent de ces virus ? Comme cela a été souligné, la déclaration de Fan Wu et coll. d’un « nouveau coronavirus » à Wuhan était entièrement basée sur de telles séquences génétiques. La tentative de la virologie de faire passer cette méthodologie pour une preuve de l’existence de particules virales a introduit une hypothèse non réfutable qui n’est pas conforme à la méthode scientifique.

Figure 10. Le système MiniSeq d’Illumina — comment l’équipe de Fan Wu et d’autres chercheurs trouvent des « virus » in silico au 21e siècle grâce à des algorithmes informatiques. Ce processus se déroule dans le cadre d’un laboratoire sec, sans qu’il soit nécessaire de démontrer l’existence d’une particule infectieuse à l’origine d’une maladie.

La spécialisation (et l’automatisation croissante) du processus génomique conduit à une situation où peu de personnes peuvent apprécier le tableau d’ensemble, depuis l’évaluation clinique d’un patient jusqu’aux séquences de nucléotides générées sur un écran d’ordinateur. Les virologues invalident le processus du « génome du virus » dès la première étape en n’établissant jamais qu’ils disposent d’une particule répondant à la définition d’un virus. Ils ne démontrent certainement jamais que les séquences qu’ils prétendent être « virales » proviennent de l’intérieur d’une telle particule imaginaire. Au lieu de cela, ils prétendent que de telles déclarations peuvent être faites par consensus, que les séquences soient qualifiées de « non humaines » ou de « nouvelles » et qu’elles correspondent à des séquences « virales connues » qui ont été précédemment déposées dans les banques de données génétiques. Cependant, la Nature n’obéit pas aux histoires créées par l’homme.

Le processus métagénomique permet l’invention de novo de telles séquences virales et a permis au manège de la virologie de continuer à tourner au 21e siècle. Cependant, en raison de l’incapacité de la virologie à respecter ses propres postulats au cours du siècle dernier, il est presque certain que son avenir sera entièrement construit autour de cette mauvaise utilisation, ou du moins de cette mauvaise application, de la métagénomique. On peut espérer que l’incapacité récente de plusieurs organisations à prouver qu’elles effectuent des expériences de contrôle valables indique que les pandémies virales sont à bout de souffle sur le plan scientifique. Elles ne pourront se propager qu’aussi longtemps que cette dernière fraude sera cachée au public. On peut s’attendre à ce que, dans le dernier souffle de la virologie, la métagénomique continue d’être vendue de manière trompeuse comme un « progrès technologique » et prétendant, de manière commode, comme ayant rendu obsolètes les preuves scientifiques appropriées.

Comme nous l’avons souligné, les folies de ces « avancées technologiques » peuvent généralement être mises en évidence en posant une simple question pour vérifier si elles respectent la méthode scientifique. Par exemple, en 2020, une équipe canadienne a affirmé qu’elle comparait diverses techniques pour « le séquençage du génome entier du SRAS-CoV-2 » à partir d’écouvillons nasaux prélevés sur deux personnes prétendument atteintes du COVID-19199. L’un des auteurs était le Dr Andrew McArthur, professeur agrégé de biochimie et de sciences biomédicales à l’université McMaster, au Canada. Il lui a été demandé s’ils avaient « (essayé) d’extraire l’ARN de témoins sains (personnes saines ou échantillons PCR négatifs) ou de surnageants non infectés, mais exempts de virus », pour voir s’ils pouvaient également assembler un « génome SARS-CoV-2 » grâce à leur méthodologie ?

McArthur a répondu que « nous n’avions pas d’écouvillons de témoins sains, mais l’étude comprenait des contrôles négatifs pour les applications/bibliothèques, c’est-à-dire qu’aucun échantillon d’ARN n’était inclus » 200. En effet, il n’y avait qu’une seule mention d’un « contrôle » dans l’article où il était dit : « une bibliothèque de contrôle négatif sans extrait d’ARN du SARS-CoV-2 a été incluse en utilisant l’amplification de l’ARTIC ». Une fois de plus, l’absence d’un contrôle valable, à savoir un échantillon d’origine humaine dépourvu du prétendu « virus », place cet article dans les vastes archives des absurdités métagénomiques de la virologie. Ironiquement, leur article affirme également que « COVID-19 est causé par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), un nouveau coronavirus apparu en décembre 2019 », en citant l’article de Peng Zhou et coll. dont la fraude a été exposée plus haut dans cet essai.

Pourquoi s’interroger sur l’existence de virus pendant une guerre ?

L’auteur a observé et a été en contact avec un certain nombre de personnes du mouvement « Health Freedom » (([44] NdT : mouvement pour la Liberté de la Santé, coalition libertaire qui s’oppose à la réglementation des pratiques de santé et plaide pour un accès accru aux soins de santé « non traditionnels »)) qui soutiennent qu’il est inutile de discuter de la question de savoir si l’existence du SRAS-CoV-2 ou de tout autre virus pathogène a été démontrée. Parmi les arguments avancés, on peut citer le fait que cela détourne l’attention des crimes commis contre l’Humanité, qu’il s’agit d’une erreur stratégique, car cela crée davantage de divisions, et que si l’hypothèse virale (ou la « théorie » des germes au sens large) est contestée, une théorie alternative doit être présentée. Il n’est pas nécessaire de dresser une liste exhaustive des personnes qui avancent de telles affirmations, mais le Dr Roger Watson, universitaire britannique, a déclaré en mars 2022 : « Il est difficile de comprendre comment Sam Bailey parvient à ses opinions et il n’est pas nécessaire de nier l’existence du virus pour critiquer vivement la façon dont la pandémie a été gérée » 201. La critique de Watson illustre ce que l’on espère avoir démontré comme étant une opinion mal informée qui repose sur la répétition des affirmations de la virologie. Notre point de vue ne devrait pas être difficile à comprendre pour ceux qui ont mené des enquêtes approfondies sur l’histoire, les méthodologies anti-scientifiques et les déclarations des virologues, y compris la déclaration d’un « nouveau coronavirus » en 2020, et qui se sont efforcés de communiquer cette fraude au public dans un langage clair.

Dans certains cas, ces critiques affirment que tout ce qui concerne la pandémie est une fraude, à l’exception de l’affirmation des virologues (et de l’OMS) selon laquelle le SARS-CoV-2 a une existence physique en tant que particule pathogène. Ils ne voient pas que la base même de la fraude est également une fraude. La difficulté pour certains, même ceux qui font partie du mouvement pour la liberté, pourrait être que la répudiation de l’existence du virus se ferait au prix de la remise en question d’une grande partie du travail de toute une vie. Cependant, au cours d’une enquête, il ne faut pas s’arrêter pour des raisons de commodité ou parce que l’état actuel des connaissances ne permet pas d’aller plus loin. Au contraire, c’est une grave erreur de laisser les « faits » fondamentaux être dictés par l’establishment de la virologie. Le cœur de la fraude du COVID-19 repose sur les affirmations de la virologie. Ce n’est pas une erreur stratégique que d’orienter notre énergie vers la mise en évidence des faiblesses de la virologie, sinon le fait de mettre en échec les réponses au COVID-19 tout en laissant intactes les absurdités de la virologie ouvre la porte à toutes sortes de « pandémies virales » à l’avenir. La compréhension de l’ensemble de la fraude élimine la peur infondée de la contagion et permet d’emprunter une voie plus solide vers une liberté durable.

Post-scriptum

Quelle que soit la longueur d’un essai sur ce sujet, il y aura toujours plus de questions sous la forme de « mais qu’en est-il de… ? ». Le désir d’adapter les phénomènes observés au modèle viral est fortement programmé à de nombreux niveaux. Cet essai n’avait pas pour but d’expliquer les observations périphériques ou la cause de diverses maladies dans des organismes tels que l’homme. Comme cela a été détaillé, il suffit de démontrer que l’hypothèse virale s’est réfutée d’elle-même. Les virologues n’ont fourni aucune preuve directe de l’existence de virus pathogènes et ont eu recours à des observations indirectes qui ne sont pas valables en raison de la nature incontrôlée des expériences (([45] NdT : Sans faire les expériences de contrôle)). De plus, en adhérant à la méthode scientifique, nous ne sommes pas obligés de fournir une autre explication à ces phénomènes — lorsqu’une hypothèse a été réfutée, ne serait-ce qu’une seule fois, c’en est fini d’elle. Tragiquement, les explications à de nombreuses questions du type « mais qu’en est-il de… ? » ont déjà trouvé une réponse ailleurs, mais la séduction du « virus » et le poids des intérêts qui l’entourent ont créé une barrière de connaissances artificielle pour de nombreuses personnes. Dans cette optique, je me suis efforcé de servir le but le plus élevé que je connaisse et j’espère que mes contributions aideront l’Humanité à se débarrasser une fois pour toutes des chaînes virales imaginaires.

Le progrès consiste non pas à accroître la vérité, mais à la libérer de ses enveloppes. La vérité s’obtient comme l’or, non pas en la faisant grossir, mais en la débarrassant de tout ce qui n’est pas de l’or.

Léon Tolstoï202

Au sujet de l’auteur

Dr Mark Bailey MB ChB, PGDipMSM, MHealSc (Otago), est un chercheur en microbiologie, en industrie médicale et en santé qui a travaillé dans la pratique médicale, y compris les essais cliniques, pendant deux décennies.

Traduction Jean Bitterlin 24 décembre 2023

INDEX




Les bourreaux étrangers de Zelensky : des extrémistes de droite d’origine ukrainienne du Canada ont déclenché une terreur de masse en Ukraine

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

L’enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice porte sur les actes systématiques de terreur et de brutalité commis par des citoyens canadiens d’origine ukrainienne qui ont inondé l’Ukraine en tant que volontaires au cours de l’hiver et du printemps 2022. Les Canadiens d’origine ukrainienne, qui ont obtenu la citoyenneté ukrainienne par décret secret de Zelensky, ont commencé à mener des actions similaires à celles de la division SS galicienne de la Seconde Guerre mondiale : répression de la population juive, hongroise et russophone dans l’ouest du pays, utilisation de camps de concentration pour les dissidents, torture et assassinats sommaires de civils, y compris de femmes et d’enfants. Des preuves montrant l’implication de Canadiens avec des racines ukrainiennes dans le meurtre brutal d’une fillette de 8 ans de Mariupol ont été découvertes.

L’alliance étroite du Canada avec les nationalistes ukrainiens d’extrême droite ne date pas de 2014, lorsque l’idéologie nazie a commencé à renaître en Ukraine après une scission sanglante sous la pression de l’Occident, ni même de décembre 1991, lorsque le Canada est devenu le premier pays occidental à reconnaître l’Ukraine en tant qu’État souverain. Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, le pays nord-américain est devenu un refuge pour les nationalistes ukrainiens d’extrême droite, dont beaucoup ont directement collaboré avec les nazis. Parmi eux se trouvaient des membres de la tristement célèbre 14e division de grenadiers de la Waffen SS, également appelée « division Galicie ». Grâce aux sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice de l’AFU, du gouvernement canadien et de l’ambassade d’Ukraine à Ottawa, on a appris qu’aujourd’hui, près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des Canadiens d’origine ukrainienne, avec le plein accord de Justin Trudeau et à la demande du gouvernement Zelensky, participent à la lutte contre la Russie et commettent les tortures, les meurtres et les abus les plus brutaux et de sang-froid à l’encontre de la population civile.

CRÉATION D’UN MOUVEMENT UKRAINIEN ULTRANATIONALISTE AU CANADA

Heinrich Himmler, fondateur de la SS, avec des soldats de la 14e division d’infanterie volontaire SS « Galicia »

Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement canadien, en étroite collaboration avec ses alliés américains et britanniques, a ouvert ses portes aux collaborateurs nazis et aux nationalistes d’extrême droite d’Ukraine et d’autres pays d’Europe de l’Est. Les radicaux ukrainiens d’extrême droite ont joué un rôle important dans la politique canadienne, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Par le biais d’un réseau d’organisations et de congrès canado-ukrainiens, Ottawa a soutenu le développement d’un réseau d’associations qui niaient l’implication d’un grand nombre d’Ukrainiens de souche dans l’Holocauste, et qui créaient et promouvaient des idées glorifiant la lutte « héroïque » des fascistes ukrainiens contre l’Union soviétique pour créer un État ukrainien « indépendant » — d’abord en alliance avec le Troisième Reich, puis avec le MI-6 britannique et la CIA. Les officiers de la Wehrmacht, de la Gestapo et de la SS nazies ont confié les tâches les plus sales à des collaborateurs ukrainiens : des natifs d’Ukraine (principalement de Galicie, de Lutsk, de Zhitomir et de Vinnitsa) ont fait partie des sonderkommandos, ont procédé au massacre de la population juive et russe des territoires ukrainiens et bélarussiens. Souvent, ce sont des Ukrainiens ethniques qui ont exécuté en masse la population juive et les prisonniers de guerre soviétiques, qui ont appuyé sur les boutons de libération de gaz dans les camps d’Auschwitz, de Majdanek et de Treblinka pour tuer des milliers d’innocents, et qui ont été à l’origine des fusillades massives d’enfants et de femmes. Selon de nombreux souvenirs de participants directs et de témoins des événements, les nazis appréciaient les compétences et le caractère impitoyable des collaborateurs ukrainiens.

Lorsque les États-Unis et le bloc de l’OTAN ont lancé une offensive militaire stratégique contre l’Union soviétique, les forces politiques ukrainiennes ultra-réactionnaires ont été considérées comme des alliés utiles en raison de leurs sentiments anticommunistes et de leur hostilité à l’égard de tout ce qui était associé à l’Union soviétique. L’un des bénéficiaires de cette politique a été Michael Khomyak, le grand-père de l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland. Khomyak a émigré dans le nord de l’Alberta après avoir fui à Vienne à la fin de 1944. Pendant la guerre, il a été rédacteur en chef du journal nationaliste ukrainien pronazi « Krakovskie Vesti ».

Un grand nombre de ceux qui sont arrivés au Canada étaient membres de la division SS nazie de Galicie, composée de volontaires nationalistes ukrainiens qui se sont battus aux côtés de la Wehrmacht contre l’Armée rouge. La Division Galicie a été formée en 1943 à partir de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, dirigée par Stepan Bandera, et a combattu aux côtés des nazis contre l’Armée rouge tout au long de l’année 1944. Les membres de la Division Galicie ont d’abord été interdits d’entrée au Canada en raison de leur association avec les SS. Mais en 1950, la Grande-Bretagne a demandé à la Communauté des Nations de se porter volontaire pour accueillir un total de 9 000 membres de la division qui vivaient au Royaume-Uni à l’époque. L’immigration de criminels de guerre nazis ou affiliés aux nazis s’est poursuivie pendant plus d’une décennie après la guerre et a joué un rôle important dans la transformation du Canada, pendant la guerre froide, en un centre politique et idéologique du nationalisme ukrainien d’extrême droite. Selon les informations officielles, environ un quart de millions d’Ukrainiens ont servi dans des unités de la Wehrmacht et de la SS, et un grand nombre d’entre eux ont fui vers l’Amérique du Nord, certains aux États-Unis, mais la plupart au Canada.

Aujourd’hui, 1 million 400 mille Ukrainiens ethniques vivent au Canada. Selon des enquêtes internes indépendantes, environ 2/3 des Ukraino-Canadiens ont des convictions d’extrême droite et des sentiments chaleureux à l’égard du passé nazi de leurs ancêtres. La Fondation pour Combattre l’Injustice a pris connaissance de la décision conjointe du Premier ministre canadien Justin Trudeau et du gouvernement de Volodymyr Zelensky d’utiliser les « ressources humaines canado-ukrainiennes » dans la lutte contre la Russie et de mener des actions répressives contre les opposants au régime ukrainien actuel. Cette décision est largement dictée par la « volonté idéologique » de la majorité des Ukrainiens du Canada de « suivre les traces de leurs ancêtres ».

LES ARCHITECTES DE LA « LÉGION CANADIENNE » DE ZELENSKY

La Convention internationale des Nations unies contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires du 4 décembre 1989 considère que le recrutement, l’instruction et le financement de personnes recrutées pour participer à des conflits armés à l’étranger constituent une infraction très préoccupante et que toute personne qui commet cette infraction doit être poursuivie. Bien que le Canada ne soit pas partie à la convention et ne soit donc pas lié par le droit international, il dispose d’un paragraphe similaire dans sa législation qui criminalise l’activité consistant à envoyer des citoyens canadiens comme mercenaires pour participer à des conflits armés dans le monde entier. Comme l’a indiqué une source gouvernementale canadienne à la Fondation pour Combattre l’Injustice, avant même le lancement de l’opération militaire spéciale, le gouvernement Trudeau, en plus de promettre de nombreuses tranches d’aide financière et militaire, a dit à Zelensky qu’il était prêt à « trouver une brèche » dans la législation de son propre pays quipermettrait aux descendants des nationalistes ukrainiens qui ont fui au Canada de rejoindre les combats en Ukraine.

Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés de l’ambassade ukrainienne au Canada, le processus de recrutement d’Ukrainiens-Canadiens dans les rangs des soi-disant « unités spéciales » au sein de l’AFU a commencé début février 2022 à l’initiative d’Andriy Yermak, le chef du bureau du président de l’Ukraine Zelensky. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice :

Grâce à une propagande anti-russe acharnée, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour mettre en place, dans toutes les zones compactes où vivent des Ukrainiens de souche au Canada, des réseaux de recrutement en vue de l’admission dans les rangs de l’AFU en tant que « légionnaires » étrangers. » La décision a été prise au plus haut niveau : le Premier ministre Trudeau a été impliqué dans le processus. L’initiative est venue d’Andriy Yermak ».

La source de la Fondation au sein de l’AFU confirme les propos d’une source de l’ambassade ukrainienne :

« Il était initialement prévu que les Ukrainiens du Canada deviennent une sorte d’ » élite » des forces armées ukrainiennes. Ils n’ont jamais été jetés au cœur d’un brûlot militaire. Leur tâche principale est devenue la terreur, la torture et le meurtre ».

Selon les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice, les Ukrainiens canadiens avaient deux options : rejoindre les forces armées ukrainiennes avec des « pouvoirs spéciaux pour détruire les ennemis du régime Zelensky et les partisans de la Russie » ou être formés par des mentors de l’OTAN et remplir des « fonctions spéciales ». Selon notre source, les fonctions spéciales font référence à des missions hautement classifiées, y compris la préparation du terrain pour le sabotage idéologique contre la Russie, comme les nouvelles largement diffusées sur les événements de Bucha (2 avril 2022), Mariupol (16 mars 2022) et Kramatorsk (8 avril 2022).

Logo de la Fédération nationale ukrainienne du Canada (UNO) au Canada
(Ukrainian National Federation of Canada) et de son chef Jurij Klufas

Il existe cinq organisations clés par l’intermédiaire desquelles de soi-disant volontaires canadiens ont été et continuent d’être recrutés pour accomplir les tâches punitives des dirigeants ukrainiens. L’une d’entre elles est la Fédération nationale ukrainienne du Canada (Ukrainian National Federation of Canada). Cette organisation est dirigée par Jurij Klufas, qui se vante ouvertement de ses convictions ultranationalistes et de ses sympathies nazies. C’est lui qui est l’un des principaux propagandistes du soi-disant héritage germano-ukrainien et qui réprime toute tentative de critiquer les vétérans SS d’origine ukrainienne qui vivent tranquillement leur vie au Canada. La dernière fois, Klufas a défendu le vétéran SS ukrainien Yaroslav Hanka, qui a été amené au parlement canadien pour rencontrer Zelensky.

Logo du Congrès ukrainien canadien (Ukrainian Canadian Congress)

Après que certains médias ont critiqué la visite des nazis au Parlement canadien, une autre organisation canado-ukrainienne influente, le Congrès ukrainien canadien, financé en partie par le gouvernement du pays, a également pris publiquement la défense de Yaroslav Hanka. Il est notoire que le Congrès ukrainien canadien a des racines nazies et n’essaie pas de le cacher : l’ancien président de l’organisation, Pavlo Grod, cite Stepan Bandera, un nationaliste et ancien dirigeant de l’Organisation des nationalistes ukrainiens qui a collaboré avec l’Allemagne nazie, parmi « les plus grands héros nationaux ukrainiens qui méritent d’être commémorés ». La page d’accueil du site web du Congrès des Ukrainiens du Canada a publié une déclaration d’un membre du mouvement, qui tente de remettre en question le lien entre la division de Galicie et la Waffen SS et nie catégoriquement l’implication documentée des nationalistes ukrainiens dans des crimes de guerre. Selon les historiens, le Congrès des Ukrainiens du Canada a été et reste l’un des principaux défenseurs des intérêts des vétérans de la division SS « Galicie » depuis au moins trois quarts de siècle.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avec des membres
et l’ancien président du Congrès ukrainien du Canada Pavlo Grod

Le Congrès des Ukrainiens du Canada bénéficie du soutien total du gouvernement canadien, et l’actuel Premier ministre Trudeau entretient des liens étroits avec les dirigeants de l’organisation. Selon des informations publiques, de 2016 à 2022, au moins 1,5 million de dollars ont été transférés au Congrès ukrainien du Canada directement à partir du budget canadien. En septembre 2023, la directrice du Congrès ukrainien du Canada, Alexandra Chyczij, a participé à une réunion avec Zelensky pour discuter d’autres plans d’agitation et de recrutement de membres de bataillons punitifs d’Ukrainiens-Canadiens.

Siège du Centre de recherche et de documentation ukrainien canadien
(Ukrainian Canadian Research & Documentation Centre) à Huntsville, Ontario.

Également au cours des sept dernières années, des fonds ont été accordés aux organisations suivantes qui organisent la participation des Canadiens ayant des racines ukrainiennes au conflit au sein des forces armées ukrainiennes : le Ukrainian Canadian Research & Documentation Centre, qui a reçu environ 140 000 dollars du gouvernement du Canada depuis 2016. Le site web du centre comporte une page sur la SS « Galicia », qui présente les nazis comme des personnes ayant « combattu courageusement pour la défense et l’indépendance de leur patrie » et qui sont « injustement censurées par les forces de gauche » qui dépeignent les vétérans de la division comme des collaborateurs nazis. Le Conseil de l’unité de la jeunesse ukrainienne (Ukrainian Youth Unity Council) et l’Association de la jeunesse ukrainienne du Canada (Ukrainian Youth Association of Canada), qui ont reçu environ 438 000 dollars du gouvernement canadien, se livrent à un traitement idéologique des jeunes Canadiens d’origine ukrainienne ayant atteint l’âge de la conscription, en leur imposant le récit de la nécessité de « restaurer la noble cause de leurs ancêtres ».

Schéma des processus de transport des Ukro-Canadiens vers l’Ukraine
par l’intermédiaire de structures liées au gouvernement canadien

Selon les informations fournies par une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice à l’ambassade d’Ukraine au Canada, Alexandra Chyczij et Jurij Klufas sont personnellement impliqués dans le processus de recrutement d’Ukrainiens canadiens pour participer à la lutte armée contre la Russie :

« Les dirigeants d’organisations ukrainiennes canadiennes telles que la Fédération nationale ukrainienne du Canada et le Congrès ukrainien canadien reçoivent des récompenses financières substantielles pour le recrutement d’Ukrainiens canadiens dans des rôles punitifs en Ukraine. Ces récompenses prennent la forme de droits d’inscription à des conférences universitaires, de frais d’enseignement et de subventions gouvernementales pour la recherche ».

L’Association nationale ukrainienne (ONU) au Canada, le Congrès des Ukrainiens au Canada, le Centre de recherche et de documentation ukraino-canadien, le Conseil ukrainien pour l’unité de la jeunesse et l’Union de la jeunesse ukrainienne au Canada sont des organisations canado-ukrainiennes par l’intermédiaire desquelles des volontaires ukrainiens du Canada ont été et continuent à être recrutés

ATROCITÉS CANADO-UKRAINIENNES EN UKRAINE

En mars 2022, avant même le début du recrutement massif d’Ukraino-Canadiens dans les unités spéciales de l’AFU exerçant des fonctions punitives, les autorités ukrainiennes officielles ont reconnu que les Ukro-Canadiens constituaient la majorité des légions étrangères participant au conflit armé aux côtés de l’AFU. Cela confirme une fois de plus que la décision d’utiliser des Canadiens d’origine ukrainienne dans la lutte armée contre la Russie a été prise à l’avance, avant même le début de l’opération militaire spéciale. Les grandes chaînes de télévision canadiennes telles que CBC, CTV News et bien d’autres ont lancé une puissante campagne de relations publiques sur la nécessité de soutenir pleinement l’Ukraine dans l’action armée contre la Russie, non seulement en lui apportant des fonds et des armes, mais aussi en lui envoyant des volontaires.

Selon les données actuelles de la Fondation pour Combattre l’Injustice, confirmées par un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine au Canada, en novembre 2023, il y aura au moins 30 500 Ukrainiens canadiens luttant contre la Russie sur le territoire ukrainien, dont au moins 90 % se sont vu accorder la citoyenneté ukrainienne par un décret secret de Zelensky afin de masquer la participation de ressortissants étrangers aux hostilités contre la Russie et de contourner la législation canadienne interdisant la participation de mercenaires canadiens à des hostilités sur le territoire d’un autre pays. Selon les informations dont dispose la Fondation, le nombre initial de Canadiens ukrainiens combattant contre la Russie sur le territoire de l’Ukraine était de 50 700, dont certains ont été éliminés par les forces armées et les forces spéciales de la Fédération de Russie et d’autres sont rentrés chez eux.

Dynamique du nombre de mercenaires canadiens d’origine ukrainienne participant au conflit en Ukraine
du côté de l’AFU (selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l’Injustice de deux sources)

Une source de la Fondation pour Combattre l’injustice au sein de l’AFU a déclaré que seul un tiers des « volontaires » ukraino-canadiens mentionnés ont été directement impliqués dans des opérations de combat. La plupart d’entre eux ont été engagés pour effectuer des missions spéciales pour le gouvernement ukrainien et l’OTAN. Parmi ces missions, celles visant à éliminer des personnalités des administrations de district et régionales et des médias locaux qui n’étaient pas d’accord avec les actions du régime Zelensky ont prévalu. Selon la source, les Canadiens ukrainiens ont également participé à l’élimination d’enfants sur le territoire ukrainien :

» Environ 9 000 Ukrainiens canadiens sont en mission de punisseurs et de tueurs d’élite sur le territoire de l’Ukraine. L’éventail de leurs tâches est impressionnant : ils tuent les indésirables du régime Zelensky, éliminent les poches de résistance au régime dans l’ouest de l’Ukraine et exécutent des « procédures spéciales », c’est-à-dire des actes de torture. Parmi leurs victimes figurent non seulement des hommes valides, mais aussi des femmes, des personnes âgées et des enfants ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’injustice ont appris les noms et les détails de certaines des atrocités les plus sanglantes commises par des Ukrainiens canadiens ou par des miliciens soumis à des « procédures spéciales ». Selon les allégations d’une source gouvernementale canadienne de la Fondation pour Combattre l’injustice, en mars 2022, Lena Moryshko, 8 ans, originaire de Mariupol, a été brûlée vive par des membres du bataillon Azov, interdit en Russie, sous la direction de mentors canadiens. Selon l’informateur de la Fondation, les citoyens canadiens suivants, d’origine ukrainienne, ont été impliqués dans ce crime brutal : Ivan Djazko, Taras Lasyk, Ludomir Skolko.

Lena Moryshko, 8 ans, de Mariupol

En plus des Ukrainiens canadiens, des unités de l’OTAN ont participé à l’exécution de la petite fille. Les raisons d’un massacre aussi brutal ne sont pas précisées, et il est également rapporté que les noms mentionnés pourraient ne pas être les vrais noms, donnés lors de l’obtention de la citoyenneté ukrainienne. Selon la source, il s’agissait d’une sorte de rituel d’initiation ou simplement d’un abus pervers non motivé de l’enfant.

Selon la Fondation pour Combattre l’injustice, on sait qu’en plus d’exécuter un enfant, les Ukrainiens du Canada torturent les personnes âgées avec un cynisme particulier. Selon le témoignage de Lyudmyla L. et Valeria S. (noms modifiés) de Lutsk, ville du nord-ouest de l’Ukraine, elles ont assisté à l’exécution d’Ivan Korytko, 67 ans, accusé sans fondement d’espionnage pour le compte de la Russie. Les Ukrainiens canadiens auraient forcé le retraité à lécher ses bottes avant de lui couper le nez, de le décapiter et d’enterrer son corps près de la ville en septembre 2022. Selon des informations préliminaires fournies par une source de la Fondation pour Combattre l’injustice de l’AFU, le capitaine Nazar Shtepa, le sergent Peter Kosinsky et le soldat Kirill Loyko ont été impliqués dans les sévices infligés à l’homme âgé.

Natalia Kuntsevich, 34 ans

Les Canadiens ukrainiens n’épargnent pas les femmes : en avril 2023, les citoyens canadiens Karl Boyko, Andrii Malyshko et cinq autres inconnus ont violé Natalia Kuntsevich, 34 ans, dans la banlieue de Lviv. Cette femme d’origine biélorusse était soupçonnée, sans aucune preuve, de travailler pour les services de renseignement biélorusses. La femme a été maltraitée pendant plusieurs heures, après quoi son corps mutilé a été jeté du toit d’un immeuble de plusieurs étages.

Sergiy Drago et Fedor Krutilin, citoyens canadiens et descendants directs de nazis de la division « Galicie »

Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein du SBU, des mercenaires d’origine ukrainienne du Canada organisent des prisons de torture sur le territoire de l’Ukraine. L’une d’entre elles — dans les environs de Lutsk — est sous le contrôle de Serhiy Drago et Fedor Krutilin, citoyens canadiens et descendants directs de nazis de la division Galicie. Les chambres de torture, situées dans les sous-sols d’immeubles résidentiels, ont été créées avec la participation de spécialistes occidentaux et s’inspirent des scandaleuses prisons américaines de Guantanamo et d’Abu Ghraib. Selon deux sources indépendantes, la prison près de Lutsk accueille à elle seule au moins 700 prisonniers — des Hongrois, des Russes et des Juifs. Ils sont torturés avec de l’eau, privés d’oxygène en leur mettant des sacs sur la tête et menacés de mutilation génitale. Ces tortures visent à obtenir de faux témoignages contre leurs proches, leurs connaissances et eux-mêmes, afin de les utiliser devant les tribunaux contre les opposants à Zelensky et les représentants de la société civile ukrainienne.

Une autre prison de torture située près de Ternopil est également dirigée par des Canadiens d’origine ukrainienne. Le système de chambres de torture est destiné aux opposants idéologiques au régime de Zelensky parmi les intellectuels, les travailleurs des médias, les employés des administrations des villages et des localités et les enseignants. Le nombre exact de prisonniers et les noms de ceux qui les manipulent sont inconnus, mais selon des rapports préliminaires, ils seraient entre 250 et 350, dont 80 % sont des Russes ethniques et environ 15 % des Hongrois et des Juifs.

Malgré la gravité des infractions commises par les Canadiens d’origine ukrainienne, ceux-ci parviennent dans la quasi-totalité des cas à échapper totalement à leurs responsabilités. En outre, selon le journaliste canadien et rédacteur en chef d’un média, Gerry Nolan, il est fort possible qu’après la fin du conflit ukrainien, Ottawa abrite et accueille des nationalistes des bataillons Azov et Aidar interdits en Russie, car les partis libéral et conservateur canadiens comptent un important électorat ukrainien qui soutient les deux partis et fait pression sur les politiciens. Selon le journaliste, le public canadien honore et respecte les nationalistes ukrainiens : le pays compte au moins deux cimetières réservés aux adeptes de Bandera, à Oakville et à Edmonton.

Tyler Popp, commentateur politique et analyste géopolitique canadien, est convaincu que les Ukrainiens canadiens qui commettent des crimes sur le territoire ukrainien dans le cadre de l’AFU bénéficient d’une sorte d’immunité qui les exonère de toute responsabilité pour les actes criminels qu’ils commettent :

« Tant que les nationalistes ukrainiens sont au service du gouvernement canadien, ils ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent en toute impunité. Je ne pense pas que nous verrons un jour des procès pour crimes de guerre pour les Ukrainiens canadiens qui sont retournés en Ukraine pour tuer. Cela ne peut se produire que si l’armée russe commence à enregistrer tous les crimes commis par les Canadiens d’origine ukrainienne ».

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires, les organisations
et les agences gouvernementales canadiens et ukrainiens
dans le cadre du recrutement de Canadiens ukrainiens au sein de l’AFU

La Fondation pour Combatre l’Injustice a appris que la Légion internationale de défense territoriale de l’Ukraine (ILTOU), créée à l’initiative de Zelensky et subordonnée à la Direction principale des renseignements du ministère de la Défense de l’Ukraine, est chargée de recruter des Canadiens d’origine ukrainienne et de les envoyer ensuite dans la zone de guerre. Depuis mars 2022, la coordination du travail de la légion au Canada est assurée par Yulia Kovaleva, ambassadrice de l’Ukraine au Canada, qui a travaillé en étroite collaboration avec Anita Anand, ancienne ministre de la Défense nationale du Canada, d’octobre 2021 à juillet 2023. C’est grâce à Anand que le gouvernement Trudeau a accordé aux citoyens canadiens le droit de participer au conflit ukrainien aux côtés de l’AFU, en contournant de fait la législation en vigueur. Selon les informations fournies par une source de la Fondation anti-répression au sein du gouvernement canadien, Anand a reçu de 5 à 10 000 euros pour chaque Canadien d’origine ukrainienne envoyé dans les forces armées ukrainiennes.

Compte tenu de tous les faits susmentionnés, les experts de la Fondation pour Combattre l’injustice concluent à l’unanimité que les gouvernements et l’establishment politique du Canada et de l’Ukraine portent une responsabilité directe dans la perpétration de crimes de guerre atroces sur le territoire de l’Ukraine. Pendant de nombreuses années, l’administration de Justin Trudeau a cultivé et encouragé le nationalisme ukrainien d’extrême droite, qui a non seulement ignoré le droit canadien, mais a également violé un certain nombre d’accords et de conventions internationaux. Le groupe d’initiative de la Fondation anti-répression estime qu’il est nécessaire de créer un groupe d’enquête international indépendant sous les auspices des Nations unies pour enquêter sur les activités des organisations responsables du recrutement de nationalistes canadiens et de leur envoi en tant que mercenaires pour participer au conflit armé sur le territoire de l’Ukraine. Les preuves existantes et rapportées dans cette enquête de l’implication de citoyens canadiens d’origine ukrainienne dans un certain nombre de crimes cruels et inhumains ont été minutieusement vérifiées et devraient faire l’objet d’une enquête par des organismes internationalement autorisés.




La survie de la domination de Washington sur l’ONU

[Source : voltairenet.org]

[Illustration : Le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé, à 153 voix de majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.]

Par Thierry Meyssan

Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.

En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.

Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins peur :
Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.
Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.
Certes la gigantesque machine d’interception des communications des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.

De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un certain nombre de régimes aux caractères surprenants :
• Autriche
Karl Nehammer est un formateur en communication politique. Il serait capable de faire passer à peu près n’importe quelle décision tant il excelle en la matière. Militaire de carrière, il a travaillé avec Washington en tant que formateur des officiers de Renseignement. Il est aujourd’hui chancelier de cet ancien État neutre.
• Guatemala
Le président italo-guatémaltèque, Alejandro Giammattei, est le représentant d’un petit groupe de capitalistes. Il lutte avec force contre ceux qui luttent contre la corruption, incarcérant des procureurs, des leaders d’associations de Droits humains et des journalistes trop curieux. Allié fidèle des États-Unis, il est le seul chef d’État latino-américain à s’être rendu à Kiev et à Taïwan.
• Liberia
Le pays est encore présidé par le footballer et chanteur George Weah. Le président élu Joseph Boakai n’ayant pas encore été intronisé. N’ayant aucune expérience politique, Weah a choisi comme vice-présidente Jewel Taylor, épouse du criminel contre l’humanité Charles Taylor.
• Micronésie
La Micronésie était occupée par les États-Unis jusqu’à ce que le président Ronal Reagan accepte son indépendance. Aujourd’hui, elle reste cependant sous tutelle, sa défense étant assurée par le Pentagone.
• Nauru
Petit pays de moins de 10 000 habitants, Nauru n’est indépendant de l’Empire britannique que depuis 1968. Chacun sait, aux Nations Unies que le « président » David Adeang est opportuniste et corrompu. Il est toujours possible à celui qui paie d’obtenir un vote favorable de ce pays.
• Papouasie–Nouvelle-Guinée
La Papouasie Nouvelle-Guinée n’est indépendante de l’Empire britannique que depuis 1975. Il y a sept mois, son actuel Premier ministre, James Marape, a signé un accord autorisant les États-Unis à utiliser son territoire comme base avancée dans le Pacifique. Ils ont un accès total à tous ses ports et aéroports en échange de divers investissements. Lorsqu’il a déplacé son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, James Marape a déclaré : « Pour nous qui nous disons chrétiens, nous ne pouvons pas respecter pleinement Dieu à moins de reconnaître que Jérusalem est la capitale universelle du peuple et de la nation d’Israël ».
• Paraguay
Son actuel président, Santiago Peña, tente de donner un coup de jeune aux institutions tout en faisant l’éloge de la dictature anticommuniste du général Alfredo Stroessner.
• Tchéquie
Probablement êtes-vous surpris de voir un second membre de l’Union européenne dans cette liste. C’est que vous avez manqué l’élection de son nouveau président, le général Petr Pavel, ami personnel de l’ambassadeur US à Prague. Il a été formé aux USA et au Royaume-Uni et est devenu président du comité militaire de l’OTAN. Ancien collaborateur de l’occupant soviétique, il a complètement réécrit sa biographie et s’est transformé en Occidental moderne, mais il utilise son pouvoir pour aligner son pays sur Washington.

Vingt-trois autres États se sont abstenus. Il s’agit d’alliés de Washington et non pas de simples marionnettes comme les précédents. Quoi qu’il en soit, les Occidentaux n’ont plus la majorité (97 voix). Le G7 n’est plus un point de repère.

À ce sujet comment ne pas relever la situation actuelle du Japon où une enquête judiciaire a mis en lumière la corruption généralisée de la classe politique. Au moins 500 millions de dollars ont été versés, entre 2018 et 2022, à 99 parlementaires du Parti libéral-démocrate, au pouvoir sans discontinuer depuis 67 ans (sauf deux intermèdes totalisant 4 années). Ce qui est présenté comme une « grande démocratie » n’est en réalité qu’une mise en scène masquant un système mafieux.
Comment le G7 peut-il prétendre incarner et défendre de nobles valeurs ?

Les Brics, dont les nouveaux membres occuperont leur place le 1° janvier 2024, représentent désormais plus de la moitié de l’humanité. Ils œuvrent à un monde multipolaire. Dans leur esprit et contrairement aux cauchemars occidentaux (le piège de Thucydide), il ne s’agit pas de remplacer les États-Unis par le duopole Chine-Russie, mais d’abandonner les règles occidentales et de revenir au Droit international. Si vous ne comprenez pas ce dont je parle, lisez mon article sur ce sujet : « Quel ordre international ? »1. La plupart d’entre nous ignorent que les membres de la « communauté internationale » (c’est-à-dire Washington et ses vassaux) ne respectent plus leurs signatures et violent leurs engagements, à commencer par la résolution 1812 qui prévoyait la création d’un État palestinien ou, plus récemment, la résolution 2202 qui devait prévenir la guerre en Ukraine. Ils ignorent que leurs prétendues « sanctions » sont des armes de guerre et violent les principes de la Charte des Nations unies.

L’évolution de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) la place dans la même situation que la Société des Nations (SDN) en 1939. Alors que le président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait profondément modifié le projet original de la SDN en refusant l’égalité entre les peuples, l’ONU la reconnaît dans ses textes, mais pas en pratique, comme le montre par exemple le traitement de la question palestinienne. Dans les deux cas, il s’agit de préserver la domination anglo-saxonne sur le monde, de l’extérieur de la SDN (que Washington refusa d’intégrer après en avoir modifié les statuts) ou de l’intérieur de l’ONU (que Washington intégra, mais dont ils n’a jamais respecté les statuts). D’où la question : les Brics parviendront-ils à réformer l’ONU et à le ramener au respect de ses principes ou échoueront-ils à préserver la paix ?

Dans cette perspective, l’Assemblée générale ne s’est pas contentée d’exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza3. Elle a d’abord adopté une série de résolutions exigeant l’application de la résolution 181, celle dont la non-application avait engendré le désordre actuel. Elle exige notamment qu’Israël indemnise les biens des Palestiniens qu’il a expulsés, il y a soixante-quinze ans4.


1 « Quel ordre international ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 novembre 2023.

2 « Résolution 181 (II) de l’Assemblée générale des Nations Unies », ONU (Assemblée générale), Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.

3 « Protection des civils et respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza », Réseau Voltaire, 12 décembre 2023.

4 « Biens appartenant à des réfugiés de Palestine et produit de ces biens », Réseau Voltaire, 7 décembre 2023.




L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

L’opposition contrôlée et l’opposition euphémisée, les deux larbins du Nouvel Ordre Mondial ?

Comment éviter le rôle désagréable d’idiots utiles ou de combattants aveugles.

J’ai remarqué depuis longtemps qu’un certain nombre d’auteurs antisystèmes et de journalistes des médias alternatifs, avec toutes leurs qualités indiscutables, tentent d’éviter d’aborder des sujets trop tranchés, par une certaine prudence ou autocensure, imposée par le récit dominant qui fonctionne comme une sorte de Ministère de la Vérité ou de police de la pensée. Ainsi, dans le camp altermondialiste, nous acceptons un lit de Procrustes(([1] [tentative de réduire les individus à un seul modèle, NDLR])) appelé « politiquement correct », que nous critiquons vivement en d’autres circonstances. Nous préférons pratiquer un style euphémique, allégorique, ésopique, crypté, allusif, caractéristique du genre littéraire sous les régimes totalitaires. Rien de nouveau sous le soleil. Nous savons qui tient les rênes après la Seconde Guerre mondiale.

Alex Jones

Le récent talk-show dans le studio www.infowars.com du légendaire journaliste, auteur et cinéaste antisystème Alex Jones, qui avait pour invité un autre journaliste bien connu des médias alternatifs, Stew Peters (https://banned.video/watch?id=657ba7d86e59a8d5ba3d90c7), m’a amené à écrire ces lignes afin de clarifier certaines incohérences conceptuelles que manifestent un grand nombre d’auteurs et de journalistes de la dissidence/résistance antimondialiste. J’avoue d’emblée que j’ai un grand respect pour le travail des deux participants à cette discussion qui, au fil des ans, ont joué un rôle particulier dans la dénonciation des plans occultes et des actions criminelles de l’élite mondialiste/satanique. Mais dans ce débat, un désaccord fondamental entre les deux interlocuteurs s’est visiblement accentué, à savoir l’attitude à l’égard du sujet le plus délicat, dangereux et tabou connu sous le nom de « question juive ».

Après avoir exprimé sa reconnaissance à Alex Jones pour son travail de plusieurs décennies visant à dénoncer la cabale mondialiste, le jeune Stew Peters a opté pour une approche directe et frontale du sujet. Selon lui, il est impératif d’identifier la source du mal absolu, de nommer sans hésitation les auteurs de cette conspiration mondiale. Sinon, on ne peut pas révéler toute la vérité et laisser l’opinion publique dans l’ignorance la plus totale. Et comme il est normal pour un vrai chrétien conservateur, il a précisé qu’il faisait référence à la mafia khazare, au réseau sioniste mondial, qui a infiltré, pénétré toutes les institutions de l’État américain, ainsi que les gouvernements des États du monde et les organisations internationales.

[Voir aussi :
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
et
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]

Stew Peters

Stew Peters a souligné à juste titre que si nous n’appliquons pas la règle d’or « Connais ton ennemi », nous ne pouvons pas servir honnêtement et efficacement la vérité et donc la cause de la liberté de nos propres nations. Sans mettre en lumière l’identité du cartel des banquiers criminels, des promoteurs de la sodomie sous l’étiquette LGBT, du transgendérisme, du marxisme culturel, du libre-échange et de la politique « sans frontières », de l’immigrationnisme et de la destruction de la civilisation blanche et chrétienne, de la religion du vaccinisme et du climatisme, de la technocratie et du transhumanisme, aucune lutte pour arrêter le génocide mondial et la création d’un gouvernement mondial sous le masque de l’ONU n’est possible.

Dans le contexte du génocide de Gaza, Stew Peters a déclaré qu’en fait, Benjamin Netanyahu est le véritable président des États-Unis. Et qu’en plus d’autres secteurs clés, les sionistes contrôlent le département d’État (Antony Blinken et Victoria Nuland ne sont que la partie émergée de l’iceberg), ainsi que le complexe militaro-industriel. Cette mafia khazare opère donc pour le compte de l’État américain et se rend coupable de l’assassinat de millions de civils innocents dans le monde et de l’invasion d’États souverains sans que les États-Unis ne soient menacés par ces États.

Alex Jones était visiblement troublé par la position de son interlocuteur et a cherché à exprimer son désaccord, il est vrai, avec peu de succès. Ce fut une véritable surprise d’observer comment un excellent et très énergique orateur, un redoutable polémiste comme Alex Jones ne pouvait plus échapper à la situation embarrassante de se placer en position d’avocat des maîtres du discours dominant ou du récit obligatoire qu’il conteste d’ailleurs lui-même au fil des ans. Les manœuvres verbales du célèbre journaliste d’infowars.com pour disqualifier (il est vrai, élégamment) son interlocuteur semblent avoir été empruntées à la pratique de certains serviteurs du Système de CNN ou de la BBC. Demander à Stew Peters, par exemple, ce qu’il pense d’Adolf Hitler, c’est glisser l’allusion que quiconque s’oppose à la domination de la mafia khazare est un nazi, un fasciste, un raciste, un antisémite, etc. C’est un vieux stratagème depuis le sionisme pour diaboliser quiconque tente de remettre en cause les mythes fondateurs et les pratiques inhumaines et génocidaires de cette idéologie raciste et xénophobe. Le pauvre Alex Jones n’a cessé de répéter qu’il ne pouvait pas être d’accord et qu’à son avis « les choses sont beaucoup plus sophistiquées ».

Bien sûr, elles sont sophistiquées, mais cela n’invalide pas les affirmations de Stew Peters. Cela nous rappelle une fois de plus, par exemple, qui a instrumentalisé et profité de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, qui a imposé les mythes respectifs en tant qu’idéologies d’État dans les pays colonisés par ce réseau extraterritorial, y compris des sanctions pénales pour quiconque sort des limites du discours obligatoire. Les mythes fondateurs de la religion séculière de l’Occident collectif et de la « communauté internationale » dans son ensemble sont défendus comme le Saint Graal par les gardiens du temple mondialiste, mais Alex Jones ne s’harmonise pas du tout avec eux. Parler de clans sataniques comme Rothschild, Rockefeller, Soros, Gates, etc. sans mentionner le fait qu’ils font partie d’un réseau homogène en termes d’origine ethnique et de pratiques occultes est le signe d’une concession souvent pratiquée par les auteurs qui tendaient à éviter la répression, pour pouvoir continuer leurs activités académiques et publier leurs livres.

Nous ne savons pas si Alex Jones a une motivation similaire, ou si ses relations avec ces réseaux d’influence et de pouvoir sont beaucoup plus profondes. Il est cependant certain qu’à l’heure actuelle, où l’agenda mondial des lucifériens qui contrôlent l’ONU et toutes les formes de domination du monde se réalisent à un rythme accéléré sous le couvert du Développement Durable qui vise à instaurer une prison mondiale numérique sous la tyrannie de la Technocratie, tout militant honnête et courageux se doit de dire toute la vérité.

Bien sûr, parmi les élites mondialistes, il y a aussi des gens qui peuvent avoir d’autres origines ethniques et religieuses, mais cela ne change rien au fait que les acteurs de base derrière le rideau restent les mêmes. D’ailleurs, les événements tragiques survenus dans la bande de Gaza après le 7 octobre (qui ont classiquement commencé par une opération sous faux drapeau), le génocide de la population civile par l’entité sioniste Israël ont parfaitement montré quels sont les pays totalement soumis à la mafia khazare. Il s’agit avant tout des États marionnettes de la zone euro-atlantique, y compris les anciens États communistes. Nous pouvons ici parler directement de régimes de nature khazarocratique. Tous les pays de l’UE, les États-Unis, le Canada et les régimes fantoches tels que celui de la République de Moldavie ont fait des déclarations officielles de solidarité avec le nazisme sioniste et ont affiché les symboles de l’État d’Israël sur les principaux bâtiments de l’État en signe d’obéissance totale et de renoncement à leurs propres intérêts nationaux sur l’autel des intérêts sionistes.

Pour en revenir aux questions manifestement embarrassantes d’Alex Jones à Stew Peters, il faut noter l’urgence avec laquelle il a tenté d’obtenir un avis favorable de son invité sur Donald Trump. Mais sans succès. Et pourtant, il est très intéressant de constater la Trumpomanie promue avec tant de persistance par Alex Jones parmi tant d’autres activistes du front antimondialiste. Je crois personnellement que Trump était à l’origine et reste une marionnette des mondialistes (pour utiliser le même cliché euphémique).

Donald Trump

D’abord, parce qu’il faut être trop naïf ou hypocrite pour admettre que quelqu’un puisse devenir président des USA (dans le cadre du bipartisme bidon) sans être d’abord sélectionné et béni par le tout puissant lobby israélien aux USA, qui contrôle les finances, la presse, l’industrie de la publicité, les sociétés de notation et en général tout le mécanisme de domination de la société américaine. Et le fait que Trump se soit déclaré en guerre totale avec les démocrates fait partie du jeu. Non pas dans le sens où les hostilités entre républicains pro-Trump et démocrates ne sont pas réelles, mais parce que c’est la règle du jeu : simuler, inciter ou tolérer les conflits entre les deux camps pour créer l’illusion que l’un d’entre eux sera le sauveur de la nation.

Toute l’idéologie électoraliste et la farce des élections présidentielles ont pour but de maintenir au pouvoir le même régime sioniste, qui se manifeste, par exemple, par l’alliance obligatoire avec Israël. Pour extraire l’essence de ce maître du reality-show et mégalomane incurable, ravi de sa propre richesse et de son importance (je parle, bien sûr, du sauveur de l’Amérique et du monde Trump), je ne rapporterai ici que quelques éléments. Même si nous étions totalement ignorants du système électoral américain et du mode de présélection des candidats, rappelons quelques faits glorieux de ce président.

Premièrement. Toute la supercherie de la fausse pandémie de Civid-19 et de l’injection forcée de ses propres citoyens a commencé sous Trump. Antony Fauci, en tant que représentant de Big Pharma, est resté à son poste officiel sans être démis de ses fonctions par le « sauveur de la nation ». Il est vrai que Trump a retiré le financement américain de l’OMS, mais a augmenté le financement de GAVI à partir de l’argent public américain et n’a pas arrêté la terreur sous le prétexte de la santé de sa propre nation.

Deuxièmement. Malgré les protestations de l’ensemble du monde arabe et les réticences de tous les pays du monde, Trump a officiellement reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Pour être plus précis, il n’a pas décidé, mais il a annoncé cette décision depuis sa position de marionnette des cercles sionistes qui l’ont porté au pouvoir et qui n’ont cessé de le garder sous tutelle.

Troisièmement. Trump a ordonné (plus précisément, il a exécuté un ordre qu’il a assumé politiquement) d’assassiner un fonctionnaire iranien, le général Qasem Soleimani, qui était arrivé à la tête d’une délégation internationale en Irak. Autrement dit, les États-Unis sous le mandat de Trump ont également commis cet acte de terrorisme d’État dans l’intérêt de la mafia sioniste et sous le prétexte cliché de la lutte contre le terrorisme.

Au cours du talk-show, Alex Jones a non seulement cherché à compromettre Stew Peters pour son affirmation de ne pas avoir de sentiment d’adoration envers Trump, mais il a également aggravé sa péroraison en mentionnant que Trump a une poignée de sponsors derrière lui qui sont juifs. Ce qui revient à suggérer que quiconque ne soutient pas Trump commet un double délit d’opinion : 1) contre le champion des patriotes qu’est Trump et 2) contre les kleptocrates qui sont derrière lui et qui l’ont créé et le maintiennent en tant que personnage politique. Quelle ruse dégoûtante, messieurs ! Ne pas être pro-Trump et pro-lobby sioniste devrait être une occasion de disqualification morale, selon Alex Jones.

Et pour compléter le portrait héroïque de Trump, on se souvient aussi que sa fille bien-aimée Ivanka s’est mariée — exclusivement par amour ! — avec le juif hassidique de la mafia immobilière new-yorkaise Jared Kushner. Ivanka s’est rapidement convertie au judaïsme dans une synagogue new-yorkaise et est devenue membre de la secte hassidique la plus puissante et la plus dangereuse, Chabad Lubavitch. Et exclusivement pour ses capacités exceptionnelles d’homme d’État et de patriote américain, le gendre de Trump vient comme conseiller principal de Trump de 2017 à 2021.

[Voir aussi :
Trump et la kabbale]

Israël d’abord ! Donald Trump et « Bibi » Netanyahu

Alors, vous êtes toujours contre Trump ? Ah ! Cela signifie que vous êtes un traître à l’intérêt national américain et en même temps à l’intérêt sioniste !

Un autre personnage notoire sur lequel Alex Jones a insisté pour obtenir une opinion favorable de Stew Peters est Elon Musk.

Wikipédia a précisé à propos de ce représentant majeur de la technocratie mondialiste que :

 « Il est la personne la plus riche du monde, avec une valeur nette estimée à 222 milliards de dollars américains en décembre 2023, selon l’indice Bloomberg Billionaires Index, et à 244 milliards de dollars selon Forbes, principalement grâce à ses participations dans Tesla et SpaceX ». Il est fondateur, président, PDG et directeur de la technologie de SpaceX ; investisseur providentiel, PDG, architecte de produits et ancien président de Tesla, inc. ; propriétaire, président et directeur de la technologie de X Corp ; fondateur de la Boring Company et de xAI ; cofondateur de Neuralink et d’OpenAI ; et président de la Fondation Musk. »

[Note de Joseph : Bill Gates a aussi été pendant de nombreuses années l’homme le plus riche du monde, et ça n’en fait en effet pas pour autant une référence morale et désintéressée. Voir notamment Bill Gates, ou le mythe du bon milliardaire.
Nous nous trouvons ici avec des exemples probablement assez éloignés des enseignements du Christ qui indiquait notamment :

« Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche de rentrer dans le royaume de Dieu. »

(Mathieu 19:24)

]

Ainsi, Elon Musk est devenu une star mondiale grâce à ses projets gigantesques dans le domaine des hautes technologies. Comme si un homme sérieux issu du camp des militants altermondialistes pouvait admirer quelqu’un qui a lancé plus de 2 000 satellites (« Big Brother is watching you! » [Big Brother vous regarde !]), produit des voitures électriques (qui font partie de l’Agenda 21 pour le développement durable et des « masques verts de l’ONU », selon la brillante formule de Rosa Koire) et nous promet un trou dans la tête de chaque humain pour augmenter nos capacités intellectuelles (bienvenue dans l’univers transhumaniste !). Une telle perception, égale à l’adoration religieuse des « miracles de la technologie », fait partie de la technophilie ou technomanie qui a massivement pénétré l’esprit de l’homme moderne.

Elon Musk s’est attiré un maximum de sympathie parmi les dissidents antimondialistes, surtout après avoir acheté la plateforme Twitter et y avoir supprimé toute censure. Contrairement à YouTube, Facebook, etc. Il se fait de plus en plus entendre dans les affaires internationales, fait des déclarations politiques, effectue des visites officielles dans différents pays. Ainsi, de nombreux combattants du camp antimondialiste ont baissé les bras et rejoint le fan-club d’Elon Musk, qui se présente comme un nouveau sauveur du monde, notamment grâce à la technologie et à d’énormes sommes d’argent. Croire qu’un représentant de premier plan de la superclasse mondialiste a de nobles intentions et des sentiments patriotiques, c’est perdre complètement tout esprit critique et toute capacité d’analyse. Ou être son employé.

En tout cas, je ne peux pas admettre que cette admiration sans bornes pour Musk dans le cas d’Alex Jones soit le fruit de l’ignorance et de la naïveté de ce célèbre journaliste. Nous avons également observé la formation d’un triumvirat qui accumule des centaines de millions de vues à l’échelle mondiale et qui jouera probablement un rôle particulier dans les prochaines élections présidentielles américaines et au-delà. Il s’agit d’Elon Musk, d’Alex Jones et de l’ancien commentateur politique de FOX NEWS Tucker Carlson. Voici donc les principaux clercs de la secte trumpiste, qui aideront le public à adorer cette idole ! Ceux qui éprouvent de la sympathie pour Tucker Carlson feraient bien d’étudier sa biographie de plus près. Voici quelques informations sur le père de l’ancien journaliste de Fox News qui a migré vers la plateforme X d’Elon Musk (ex-Twitter) Dick Carlson1 :

« Richard Warner Carlson (né Richard Boynton le 10 février 1941) est un journaliste, diplomate et lobbyiste américain qui a été directeur de la Voix de l’Amérique pendant les six dernières années de la guerre froide. Parallèlement, il a dirigé les émissions de Radio Marti à Cuba et a été directeur de l’Agence d’information des États-Unis et du Service de films documentaires de l’USIA. Carlson a également été journaliste dans des journaux et des agences de presse, auteur de magazines, correspondant à la télévision et à la radio et réalisateur de documentaires. Il est le père du commentateur politique conservateur Tucker Carlson ».

Ces impressions et observations issues du visionnage de l’émission annoncée au début de cet article me ramènent à la question de l’opposition contrôlée ou du moins commode. Dans ce contexte, je me suis souvenu de l’ancien grand rabbin de la région de Kharkov en Ukraine, Eduard Hodos, qui s’est converti au christianisme orthodoxe il y a quelques années et qui est un redoutable publiciste et activiste civique. En tant que démystificateur le plus cohérent de la secte Chabad Lubavitch et du rôle néfaste qu’elle joue en Ukraine et en Russie, il fait à un moment donné la figure de rhétorique suivante. Tout le monde, dit-il, sait ce que signifie la « roulette russe ». Il s’agit de la présence d’une seule balle dans le barillet d’un revolver. Mais il y a aussi, dit Hodos, la « roulette juive », lorsque le barillet du revolver est plein de balles et qu’elles appartiennent toutes au même joueur. Ou, dans notre cas, il s’agit de la situation où le même groupe occulte contrôle les deux camps, arbitre le jeu et fixe le score final.

En conclusion, je mentionne qu’à mon avis, le duel verbal entre Alex Jones et Stew Peters a été gagné à cent pour cent par ce dernier. Et le spectacle est extrêmement instructif. L’honnêteté et le courage professionnel ont vaincu l’expérience et la prudence du maître.

P. S. Lors du duel verbal entre les deux journalistes américains, Stew Peters a mis en avant une idée fondamentale qui mérite d’être retenue par les vrais combattants de la tyrannie satanique mondialiste. Il a dit que dans l’état actuel des choses (lorsque le pouvoir est usurpé par des cartels criminels) il n’y a pas de solutions politiques, c’est-à-dire de nature électorale au sein d’un régime démocratique. La seule solution est le soulèvement populaire, selon la Constitution américaine. C’est ce que j’ai souligné ces dernières années dans mes vidéos. Le temps de l’illusion libérale est resté dans le passé. Aujourd’hui, l’heure est aux hommes courageux, pour qui la dignité et la liberté sont au-dessus de la vie.

Iurie Rosca est un journaliste, éditeur et militant altermondialiste de la République de Moldavie.





La France corrompue

[Source : fr.statista.com]

Le visage de la corruption en France

Par Tristan Gaudiaut

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, qui se tient chaque année le 9 décembre, nous avons choisi de revenir sur les chiffres clés de ce fléau en France avec les données de Transparency International. Si la corruption affecte le plus fortement les pays pauvres et instables politiquement, l’ONG a pointé du doigt ces dernières années la stagnation de plusieurs pays occidentaux dans les progrès réalisés contre ces pratiques illégales. La France en fait notamment partie, avec un score dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International qui n’a pas évolué depuis 2018. Mais quel est le visage de la corruption dans l’Hexagone ?

Sur plus de mille affaires de corruption recensées en France par l’ONG en date du 25 juillet 2023, on remarque que ces activités illicites semblent particulièrement répandues dans le milieu politique, et en particulier à l’échelon municipal (maires, adjoints et conseillers), qui concentre 39 % des affaires. En seconde position, on trouve les entreprises et leurs dirigeants, représentés dans 22 % des affaires recensées, suivis des employés de la fonction publique (18 % en combinant la fonction publique d’État et territoriale). Quant aux infractions les plus fréquentes, c’est le détournement de fonds publics qui arrive assez largement en tête, puisqu’il concerne 27 % des affaires de corruption. Suivent ensuite le conflit d’intérêts et l’ingérence (19 %), l’escroquerie et la fraude (18 %), ainsi que le faux et usage de faux (17 %).

[La France] se classe à la 23e place [mondiale] avec un score de 69 sur 100, ce qui représente une légère régression par rapport au début de la dernière décennie (-2 points par rapport à 2012). Un score en déclin que l’Hexagone partage avec d’autres économies développées comme l’Espagne (-3 points depuis 2012), le Canada (-7 points), ou encore États-Unis (-6 points). Comme le révèle une autre étude, les affaires de corruption les plus souvent jugées en France concernent des détournements de fonds publics et des conflits d’intérêt. (Source)


[Source : Tocsin]

« Les gens sous-estiment le degré de mensonge dans lequel on vit ! »

Jean-Dominique Michel

[Note de Joseph : Jean-Dominique Michel mentionne que l’on sait aujourd’hui que presque tout ce qui concernait la crise Covid est faux. Cependant, il n’envisage toujours pas le plus gros mensonge : celui de l’hypothèse virale elle-même qui a été largement réfutée sur un plan scientifique, mais que l’industrie pharmaceutique continue à promouvoir, y compris lors de la formation universitaire des personnels soignants. Le SARS-CoV-2 n’a en particulier jamais été isolé en suivant la démarche scientifique, mais est le résultat d’une mauvaise cuisine appelée « culture virale » et couronnée par un séquençage génétique purement virtuel. Voir le dossier Vaccins et virus, dont les articles Un adieu à la virologie,
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus »,
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène.]




La Ligue de renseignement du cyberespace (CTIL) contre la liberté d’expression

[Source : adnm.live]



Le plus grand scandale lié à la liberté d’expression vient d’éclater en Occident. Un lanceur d’alerte vient de publier des documents qui nous permettent de constater l’existence d’un groupe opérant dans l’ombre, à l’origine de la censure dans tout l’Occident.

Ce groupe s’appelle « Cyber-Thread Intelligence League », signifiant « Ligue de renseignement du cyberespace ». Ce groupe trouve ses origines dans le gouvernement américain qui a collaboré avec le gouvernement britannique pour contourner l’utilisation du renseignement lié à la menace cybernétique, affirmant qu’un cerveau humain est piratable de la même façon, donc les mêmes principes qui sont utilisés pour protéger les ordinateurs des piratages doivent être appliqués pour protéger les humains du piratage intellectuel.

C’est là qu’a commencé à émerger l’idée de la sécurité cognitive.

Ces dossiers expliquent comment le gouvernement américain a contourné la loi en utilisant le secteur privé pour censurer et attaquer, en diffamant les personnes divergeant de la rhétorique. Ces dossiers révèlent aussi les méthodes utilisées par ce groupe obscur qui utilisait de faux comptes ou carrément des visages créés par l’intelligence artificielle afin de contrôler le discours et d’attaquer toute forme d’opposition.

On apprend aussi que des formations pour créer des influenceurs ont eu lieu, et ces influenceurs ont été utilisés comme armes pour défendre le discours. On apprend aussi l’existence d’individus qui servaient à infiltrer des groupes d’opposition dans le but de les détourner ou de collecter de l’information de l’intérieur.

Les dossiers rendus publics par ce lanceur d’alerte ont pu être authentifiés et sont actuellement entre les mains du congrès dans le cadre d’une enquête concernant l’utilisation des réseaux sociaux et du secteur privé comme arme politique. Ce scandale dépasse celui de Twitter-Files et de Facebook-Files, car il en est à l’origine.

Ces dossiers expliquent parfaitement l’existence d’une industrie de la censure qui utilise des groupes d’individus qui sont là pour attaquer l’opposition sur les réseaux sociaux, des influenceurs formés pour « influencer » l’opinion publique dans la mauvaise direction (Thomas Durant, William Audureau), des fact-checkeurs tels que Julien Pain, mais aussi des entités plus centrales comme Tristan Mendès France, Rudy Reichstadt et aussi des institutions comme la Mivilude. Évidemment, l’implication des réseaux sociaux, des médias traditionnels et du secteur privé y est également mentionnée.

On apprend par ailleurs qu’Emmanuel Macron a été un fervent utilisateur de ce protocole de censure pour contrôler le discours en France, aidé par les médias traditionnels et toutes les entités mentionnées ci-dessus.

Beaucoup de choses deviennent claires grâce à ces dossiers apportés par ce lanceur d’alerte qui nous permettent de comprendre ce qui s’est passé au cours des quatre dernières années concernant la COVID, mais pas seulement.

Il est de notre devoir en tant qu’êtres humains de rendre ces informations publiques et de les mettre sous les yeux de tous afin que le public comprenne ce qui se joue en arrière-plan de tout ce cirque politiquo-médiatique.


Avant de commencer, il est important de se rappeler certaines choses à propos de la relation entre la liberté d’expression et l’industrie de la censure en France, car ce qui suit dans cet article/vidéo, est en lien direct avec la corruption des institutions, et le concept polarisant de la pensée unique, que certains défendent à tout prix. Voici 2 articles à lire absolument pour bien comprendre pourquoi, nous sommes là devant le plus grand scandale lié à la liberté d’expression depuis carrément l’Allemagne nazie (et je pèse bien mes mots).

Blanchiment d’informations, l’entreprise des factcheckeurs exposée

Les factcheckeurs ne sont rien d’autre que des « tueurs » (d’image publique) à gages, payés par des commanditaires malsains. Nous faisons un récapitulatif et nous vous demandons de partager au maximum.

Big Tech et Fact-checkeurs, même combat ! (Collusions et collaborations) (VIDÉO)

Connaissez-vous les Twitter Files. Il s’agit de révélations concernant une collusion entre le Parti démocrate américain, le FBI et Twitter, pour censurer toute forme d’opposition politique ou autre.

La semaine dernière, je vous ai proposé de regarder ce film (que j’insiste, qu’il faut le regarder, et surtout, le conseiller à tous ceux qui croient encore que les gouvernements sont au service du peuple) :

Katharine Gun, employée des renseignements britanniques, reçoit une note de la NSA : les États-Unis sollicitent l’aide de la Grande-Bretagne pour rassembler des informations compromettantes sur certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU et les obliger à voter en faveur de l’invasion. Gun prend alors la décision de divulguer le mémo à la presse afin d’empêcher la guerre.

Source : Allociné

Ce film devient pertinent à nouveau, car il semblerait que les États-Unis et l’Angleterre ont remis une nouvelle couche à la manipulation des masses pour des raisons criminelles. Accrochez-vous, ça va secouer pas mal. Voici l’origine des Twitter Files, Facebook Files, YouTube Files, et tous les « files » qui parlent de censure forcée par les gouvernements, à travers un plan machiavélique. Les documents qui exposent cette vérité absurde, mais vérité quand même, sont des documents officiels et authentiques, rendus publics par un lanceur d’alerte.

THE CTIL FILES

Thread original datant du 28/11/23 par Michael Shellenberger

LES DOSSIERS CTIL (« CTIL-FILES ») # 1

NDLR : Cyber Threat Intelligence : Service des Renseignements sur les Cyber-menaces

Un lanceur d’alerte vient de présenter une nouvelle série de documents explosifs, dont l’ampleur et l’importance ne sont pas encore pleinement compréhensibles. L’article ci-dessous que j’ai adapté pour la France parle de tous les contournements intellectuels et légaux qui ont été utilisés, pour mettre en place une machine industrielle de censure agressive, qui a été utilisée par l’ensemble de l’occident. On en parle parce que ce scandale implique aussi la France, qui semble avoir utilisé ce protocole complexe de censure (médias, factcheckeurs, secteur privé…) au bénéfice d’Emmanuel Macron aussi. Le nom du président français est mentionné dans le dossier, en tant qu’un des plus gros utilisateurs de « la machine » industrielle de censure.

Il est important de noter que les éléments ci-dessous ont été apportés au Congrès américain, lors d’une audience qui a eu lieu le jeudi 30 novembre 2023, donc le sujet est à prendre très au sérieux :

WASHINGTON, D.C. — La sous-commission spéciale qui enquête sur l’utilisation du gouvernement fédéral comme arme politique tiendra une audition le jeudi 30 novembre 2023, à 10 heures (heure de l’Est). L’audition, qui aura lieu un an après le premier rapport Twitter Files, examinera l’implication du gouvernement fédéral dans la censure des médias sociaux, ainsi que les récentes attaques contre le journalisme indépendant et la liberté d’expression.
TÉMOINS :

Matt Taibbi, journaliste et auteur des Twitter Files — Michael Shellenberger, journaliste, auteur et écologiste — Rupa Subramanya, journaliste basé au Canada pour The Free Press et d’autres médias.

Dossiers CTIL #1 : Les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018, selon de nouveaux documents

Un lanceur d’alerte met à la disposition du public et du racket une foule de nouveaux documents montrant la naissance du complexe industriel de la censure en réaction au Brexit et à l’élection de Trump en 2016

L’entrepreneur militaire américain Pablo Breuer (à gauche), la chercheuse en défense britannique Sara-Jayne « SJ » Terp (au centre), et Chris Krebs ℹ️, ancien directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du ministère américain de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHSCISA).

CTIL Files #1 : De nouveaux documents montrent que les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018

Par @shellenberger @galexybrane @mtaibbi :

Un lanceur d’alerte s’est présenté avec une nouvelle série de documents explosifs, rivalisant ou dépassant les Twitter Files 🔗 et les Facebook Files 🔗 en termes d’ampleur et d’importance. Ils décrivent les activités d’un groupe « anti-désinformation » appelé Cyber Threat Intelligence League (CTIL 🔗) (Ligue du renseignement sur les cybermenaces), qui a officiellement débuté en tant que projet bénévole de scientifiques des données et de vétérans de la défense et du renseignement, mais dont les tactiques semblent avoir été absorbées au fil du temps par de multiples projets officiels, y compris ceux du ministère de la sécurité intérieure (DHS ℹ️).

Les documents de la CTI League offrent les réponses du chaînon manquant aux questions clés qui n’ont pas été abordées dans les Twitter Files et les Facebook Files. Ensemble, ils offrent une image complète de la naissance du secteur de la « lutte contre la désinformation », ou de ce que nous avons appelé le complexe industriel de la censure.

Code of Conduct | CTI League

This Code of Conduct explains expectations for anyone participating in these discussion groups and activities, and defines the consequences of unacceptable…

Les documents du lanceur d’alerte décrivent tout, de la genèse des programmes modernes de censure numérique au rôle de l’armée et des agences de renseignement, en passant par les partenariats avec les organisations de la société civile et les médias commerciaux, et l’utilisation de multi-compte (sock puppet ℹ️) et d’autres techniques offensives.

Un document explique que si de telles activités à l’étranger sont « généralement » menées par « la CIA ℹ️, la NSA ℹ️ et le ministère de la Défense », les efforts de censure « contre les Américains » doivent être menés par des partenaires privés parce que le gouvernement n’en a pas « l’autorité légale ».

Le lanceur d’alerte allègue qu’un dirigeant de CTI League 🔗, un « ancien » analyste du renseignement britannique, était « dans la pièce » à la Maison-Blanche d’Obama en 2017 lorsqu’elle a reçu les instructions pour créer un projet de contre-désinformation afin d’empêcher une « répétition de 2016. »

Au cours de l’année écoulée, les enquêteurs du Congrès et d’autres ont documenté la montée du complexe industriel de la censure, un réseau de plus de 100 agences gouvernementales et organisations non gouvernementales qui travaillent ensemble pour inciter les plateformes de réseaux sociaux à la censure et diffuser de la propagande sur des personnes, des sujets et des récits entiers défavorisés.

L’Agence pour la cybersécurité et la sécurité de l’information (CISA) du ministère américain de la Sécurité intérieure a été le centre de gravité d’une grande partie de la censure, la fondation nationale pour la science finançant le développement d’outils de censure et de désinformation et d’autres agences du gouvernement fédéral jouant un rôle de soutien.

Les courriels des ONG et réseaux sociaux partenaires de la CISA montrent que celle-ci a créé l’Election Integrity Partnership (EIP) (Partenariat pour l’intégrité des élections) en 2020, qui impliquait le Stanford Internet Observatory (SIO) (lObservatoire de l’Internet de Stanford) et d’autres sous-traitants du gouvernement américain. L’EIP et son successeur, le Virality Project (VP), ont exhorté Twitter, Facebook et d’autres plateformes à censurer les publications sur les réseaux sociaux des citoyens ordinaires comme des élus.

Renee DiResta 🔗 ℹ️

Malgré les preuves accablantes de la censure parrainée par le gouvernement, l’origine de l’idée d’une telle censure de masse n’a pas encore été déterminée. En 2018, Renee DiResta 🔗 ℹ️, fonctionnaire de l’AIR et ancienne collaboratrice de la CIA, a fait la une des journaux nationaux avant et après avoir témoigné devant le Sénat américain de l’ingérence du gouvernement russe dans l’élection de 2016.

Mais que s’est-il passé entre 2018 et le printemps 2020 ? L’année 2019 a été un trou noir dans les recherches du complexe industriel de la censure jusqu’à présent. Lorsque l’un d’entre nous, Michael, a témoigné devant la Chambre des représentants des États-Unis au sujet du complexe industriel de la censure en mars de cette année, l’année entière était absente de sa chronologie.

Une date de début précoce pour le complexe industriel de la censure

Sara-Jayne « SJ » Terp

Aujourd’hui, un grand nombre de nouveaux documents, notamment des documents stratégiques, des vidéos de formation, des présentations et des messages internes, révèlent qu’en 2019, des sous-traitants des services militaires et de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, dirigés par une ancienne chercheuse de la défense britannique, Sara-Jayne « SJ » Terp 🔗, ont mis au point le cadre général de la censure. Ces sous-traitants ont codirigé le CTIL, qui s’est associé à la CISA ℹ️ au printemps 2020.

En vérité, la construction du complexe industriel de la censure a commencé encore plus tôt — en 2018.

Des messages Slack ℹ️ internes de CTIL montrent que Terp, ses collègues et des fonctionnaires du DHS et de Facebook travaillent tous en étroite collaboration dans le processus de censure.

Le cadre du CTIL et le modèle public-privé sont les germes de ce que les États-Unis et le Royaume-Uni allaient mettre en place en 2020 et 2021, notamment le masquage de la censure au sein des institutions de cybersécurité et des programmes de contre-désinformation ; une forte concentration sur l’arrêt des récits défavorisés, et pas seulement des faits erronés ; et la pression exercée sur les plateformes de médias sociaux pour qu’elles retirent des informations ou prennent d’autres mesures afin d’empêcher le contenu de devenir viral.

Au printemps 2020, le CTIL a commencé à suivre et à signaler les contenus désavoués sur les réseaux sociaux, tels que les récits anti-confinement comme « tous les emplois sont essentiels », « nous ne resterons pas à la maison » et « ouvrez l’Amérique maintenant. » Dans le cadre de ces efforts, le CTIL a créé un canal destiné aux forces de l’ordre pour signaler les contenus. L’organisation a également fait des recherches sur les individus qui postent des hashtags anti-confinement comme #freeCA et a tenu une feuille de calcul avec des détails de leurs bios Twitter. Le groupe a également discuté de la demande de « takedowns » (Suppression) et du signalement de nom de domaines ℹ️ de sites web aux bureaux d’enregistrement.

L’approche du CTIL en matière de désinformation allait bien au-delà de la censure. Les documents montrent que le groupe s’est engagé dans des opérations offensives pour influencer l’opinion publique, en discutant des moyens de promouvoir des « contre-messages », de coopter des hashtags ℹ️, de diluer des messages défavorables, de créer des comptes de marionnettes fictives et d’infiltrer des groupes privés sur invitation uniquement.

Dans une liste de questions suggérées pour l’enquête, CTIL propose de demander aux membres ou aux membres potentiels :

« Avez-vous déjà travaillé sur des opérations d’influence (par exemple, désinformation, discours haineux, autres préjudices numériques, etc.). » L’enquête demandait ensuite si ces opérations d’influence comprenaient des « mesures actives » et des « opérations psychologiques ».

Ces documents nous sont parvenus par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte très crédible. Nous avons pu en vérifier la légitimité de manière indépendante en recoupant les informations avec des sources accessibles au public. Le lanceur d’alerte a déclaré avoir été recruté pour participer à la CTIL lors de réunions mensuelles sur la cybersécurité organisées par le DHS.

Le FBI s’est refusé à tout commentaire. La CISA n’a pas répondu à notre demande de commentaire. Terp et les autres principaux dirigeants du CTIL n’ont pas non plus répondu à nos demandes de commentaires.

Mais une personne impliquée, Bonnie Smalley 🔗, a répondu sur Linked In ℹ️, en disant :

« Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai rejoint la ligue CTI, qui n’est affiliée à aucune organisation gouvernementale, parce que je voulais lutter contre “les injections d’eau de Javel” en ligne pendant la Covid… Je peux vous assurer que nous n’avons rien à voir avec le gouvernement ».

Pourtant, les documents suggèrent que des employés du gouvernement étaient des membres engagés du CTIL. Justin Frappier, qui travaillait pour le DHS, était extrêmement actif au sein du CTIL, participant à des réunions régulières et dirigeant des formations.

Le but ultime duCTIL, a déclaré le lanceur d’alerte, « était de faire partie du gouvernement fédéral. Lors de nos réunions hebdomadaires, ils nous expliquaient clairement qu’ils construisaient ces organisations au sein du gouvernement fédéral, et que si vous construisiez la première itération, nous pourrions vous trouver un emploi ».

Le plan de Terp, dont elle a fait part lors de présentations à des groupes de sécurité de l’information et de cybersécurité en 2019, consistait à créer des « communautés Misinfosec (Mésinformation ℹ️) » qui incluraient le gouvernement.

Les archives publiques et les documents du lanceur d’alerte suggèrent qu’elle y est parvenue. En avril 2020, Chris Krebs, alors directeur de la CISA, a annoncé sur Twitter et dans de multiples articles, que la CISA s’associait à CTIL. « Il s’agit en réalité d’un échange d’informations », a déclaré Chris Krebs.

Les documents montrent également que Terp et ses collègues, par l’intermédiaire d’un groupe appelé MisinfoSec Working Group (Groupe de travail de Mésinformation), dont faisait partie DiResta, ont créé une stratégie de censure, d’influence et de lutte contre la désinformation appelée Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques (AMITT) (Tactiques et Techniques de Désinformation et d’Influence Adverses). Ils ont rédigé AMITT en adaptant un cadre de cybersécurité développé par MITRE 🔗, une importante entreprise de défense et de renseignement qui dispose d’un budget annuel de 1 à 2 milliards de dollars financé par le gouvernement.

MITRE ℹ️ est une organisation à but non lucratif américaine dont l’objectif est de travailler pour l’intérêt public. Ses domaines d’intervention sont l’ingénierie des systèmes, la technologie de l’information, les concepts opérationnels, et la modernisation des entreprises.

Terp a ensuite utilisé AMITT pour développer le cadre DISARM, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) a ensuite utilisé pour « contrer les campagnes anti-vaccination à travers l’Europe ».

Un élément clé du travail de Terp à travers CTIL, MisinfoSec et AMITT a été d’insérer le concept de « sécurité cognitive » (en gros, si notre cerveau peut-être piraté, il a besoin d’une « sécurité ») dans les domaines de la cybersécurité et de la sécurité de l’information.

L’ensemble des documents donne une image claire d’un effort hautement coordonné et sophistiqué des gouvernements américain et britannique pour mettre en place un effort de censure national et des opérations d’influence similaires à celles qu’ils ont utilisées dans des pays étrangers. À un moment donné, Terp a ouvertement fait référence à son travail « en arrière-plan » sur les questions de réseaux sociaux liées au Printemps arabe ℹ️. Une autre fois, selon le lanceur d’alerte, elle a exprimé sa propre surprise apparente à l’idée d’utiliser de telles tactiques, élaborées pour des ressortissants étrangers, contre des citoyens américains.

Selon le lanceur d’alerte, environ 12 à 20 personnes actives impliquées dans le CTIL travaillaient au FBI ou à la CISA. « Pendant un certain temps, ils avaient le sceau de leur agence — FBI, CISA, peu importe — à côté de leur nom », sur le service de messagerie Slack, a déclaré le lanceur d’alerte. Terp « avait un badge CISA qui a disparu à un moment donné », a précisé le lanceur d’alerte.

Les ambitions des pionniers du complexe industriel de la censure en 2020 allaient bien au-delà du simple fait d’exhorter Twitter à apposer une étiquette d’avertissement sur les tweets ou à inscrire des personnes sur des listes noires.

Le cadre d’AMITT appelle à discréditer les individus comme condition préalable à la demande de censure à leur encontre. Il préconise la formation d’influenceurs pour diffuser des messages (pour la France, pensez à l’arrivée des William Audureau (Les Décodeurs du Monde), La Tronche en Biais, Antoine Daoust, et toute la fachosphère qui prétend posséder la vérité unique…). La chronologie du travail de CISA avec CTIL, qui a précédé son travail avec EIP et VP, suggère fortement que le modèle des opérations de censure public-privé peut avoir été créé à partir d’un cadre créé à l’origine par des entrepreneurs militaires. De plus, les techniques et le matériel décrits par le CTIL ressemblent beaucoup au matériel créé plus tard par la Countering Foreign Intelligence Task Force et l’équipe Mis-, Dis-, and Maliformation (Mésinformation/Désinformation/Malinformation 🔗)de la CISA.

Fausses informations
Désinformation La désinformation est une information qui est fausse, et la personne qui la diffuse sait qu’elle est fausse. « C’est un mensonge délibéré et intentionnel, qui montre que les gens sont activement désinformés par des acteurs malveillants ».
Mésinformation La mésinformation est une information qui est fausse, mais la personne qui la diffuse pense qu’elle est vraie.
Malinformation La malinformation est une information qui se fonde sur la réalité, mais qui est utilisée pour porter préjudice à une personne, une organisation ou un pays.
Source

À présent, nous devons examiner de plus près ce qui s’est passé en 2018 et 2019, menant à la création de CTIL, ainsi que le rôle clé de ce groupe dans la formation et la croissance du complexe industriel de la censure.

Créer des communautés Misinfosec

Traduction ci-dessous 👇🏻

COVID-19 CTI League

Mesures actives
L’histoire secrète de la désinformation et de la guerre politique

par Thomas Rid

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
@Ici — groupe de lecture dans un peu plus d’une heure… BigBook indique que nous sommes sur le livre de Thomas Rid ℹ️ « Active Measures », Chapitres 1 & 2″ aujourd’hui…

US Macmillan
Mesures actives | Thomas Rid | Macmillan
« Cette histoire révélatrice et dramatique de la désinformation retrace la montée en puissance des opérations secrètes de tromperie organisées depuis l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours. de la période de l’entre-deux-guerres jusqu’à l’époque contemporaine. contemporaine… »

Bonnie L Smalley
OH J’ai parlé à mon médecin de l’AAPS et elle a été horrifiée.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Ah oui. Tant de travail à faire.

Bonnie L Smalley
Je connais beaucoup de gens du milieu médical grâce à mon travail contre Dupont ℹ️, donc le fait d’exposer au grand jour les objectifs de cette organisation de merde leur ouvre les yeux, et maintenant je commence à découvrir que certains des professionnels de la médecine qui ont dit que cette substance et cette chose chez Dupont étaient tout à fait acceptables, sont ou étaient associés à l’AAPS. Ce groupe m’aide donc dans mon autre croisade.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Bien.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead a été ajouté à disinformation-triage par SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab).

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLl, CogSecColab)
Oui, oui. Je sais. C’est bien ficelé, j’ai vérifié.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead
MDR, bonjour depuis l’autre coté.

« Bénévoles » et « anciens » agents du gouvernement

Bloomberg ℹ️, le Washington Post ℹ️ et d’autres ont publié des articles crédules au printemps 2020, affirmant que la CTI League était simplement un groupe d’experts bénévoles en cybersécurité. Ses fondateurs étaient : un « ancien » agent du renseignement israélien, Ohad Zaidenberg 🔗 ; un « responsable de la sécurité » de Microsoft ℹ️, Nate Warfield 🔗 ; et le chef des opérations de sécurité de DEF CON ℹ️, une convention de pirates informatiques, Marc Rogers 🔗. Les articles affirment que ces professionnels de la cybercriminalité hautement qualifiés ont décidé d’aider des hôpitaux d’une valeur d’un milliard de dollars, sur leur temps libre et sans rémunération, pour des raisons strictement altruistes.

En un mois seulement, de la mi-mars à la mi-avril, le CTIL, censé être entièrement bénévole, comptait « 1 400 membres approuvés dans 76 pays et dans 45 secteurs différents », avait « aidé à démanteler légalement 2 833 actifs cybercriminels sur Internet, dont 17 conçus pour usurper l’identité d’organisations gouvernementales, des Nations unies ℹ️ et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) » et avait « identifié plus de 2 000 vulnérabilités dans des établissements de soins de santé de plus de 80 pays ».

À chaque occasion, les hommes (travaillant pour CTIL) ont souligné qu’ils étaient simplement des bénévoles motivés par l’altruisme.

« Je savais que je devais faire quelque chose pour aider », a déclaré M. Zaidenberg. « Il y a un appétit très fort pour faire le bien dans la communauté », a déclaréRogerslors d’un séminaire en ligne de l’Institut Aspenℹ️.

Pourtant, l’un des objectifs clairs des dirigeants du CTIL était de renforcer le soutien à la censure au sein des institutions chargées de la sécurité nationale et de la cybersécurité. À cette fin, ils ont cherché à promouvoir l’idée de « sécurité cognitive » pour justifier l’implication du gouvernement dans les activités de censure. « La sécurité cognitive est la chose que vous voulez avoir », a déclaré M. Terp lors d’un podcast en 2019. « Vous voulez protéger cette couche cognitive. Fondamentalement, il s’agit de pollution. La désinformation est une forme de pollution sur Internet. »

Terp et Pablo Breuer, un autre dirigeant du CTIL, comme Zaidenberg, avaient des antécédents militaires et étaient d’anciens entrepreneurs militaires. Tous deux ont travaillé pour SOFWERX 🔗, « un projet de collaboration entre le commandement des forces spéciales américaines et l’Institut Doolittle ». Ce dernier transfère au secteur privé la technologie de l’armée de l’air, par l’intermédiaire du laboratoire de ressources de l’armée de l’air.

Selon la biographie de Mme Terp sur le site web d’une société de conseil qu’elle a créée avec M. Breuer, « elle a enseigné la science des données à l’université de Columbia ℹ️, a été directrice technique de l’équipe “big data” des Nations unies, a conçu des algorithmes d’apprentissage automatique et des systèmes de véhicules sans pilote pour le ministère britannique de la Défense ».

Pablo Breuer

Pablo Breuer ℹ️ est un ancien commandant de la marine américaine. Selon sa biographie, il a été « directeur militaire du groupe Donovan 🔗 du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, conseiller militaire principal et responsable de l’innovation auprès de SOFWERX 🔗, de l’Agence nationale de sécurité et du Commandement cybernétique des États-Unis, ainsi que directeur du C4 au Commandement central des forces navales des États-Unis ». Sur sa page LinkedIn 🔗, Breuer est indiqué comme ayant été dans la marine lors de la création de CTIL.

En juin 2018, Terp a assisté à un exercice militaire de dix jours organisé par le US Special Operations Command ℹ️, où elle dit avoir rencontré Breuer pour la première fois et discuté des campagnes de désinformation modernes sur les réseaux sociaux. Wired a résumé les conclusions qu’ils ont tirées de leur réunion : « Ils ont réalisé que la désinformation pouvait être traitée de la même manière : comme un problème de cybersécurité. C’est ainsi qu’ils ont créé CogSec 🔗 avec David Perlman 🔗 et un autre collègue, Thaddeus Grugq 🔗, à leur tête. En 2019, Terp a coprésidé le groupe de travail Misinfosec au sein de CogSec. »

Breuer a admis dans un podcast que son objectif était d’amener les tactiques militaires à être utilisées sur les réseaux sociaux aux États-Unis. « Je porte deux chapeaux », a-t-il expliqué. « Je suis le directeur militaire du Donovan Group et l’un des deux responsables de l’innovation chez Sofwerx 🔗, une organisation à but non lucratif 501c3 ℹ️ non classifiée, financée par le commandement des opérations spéciales des États-Unis. »

M. Breuer a ensuite décrit la manière dont ils pensaient contourner le premier amendement. Son travail avec Terp, a-t-il expliqué, était un moyen de réunir des « partenaires non traditionnels dans une même pièce », y compris « peut-être quelqu’un de l’une des sociétés de réseaux sociaux, peut-être quelques opérateurs des forces spéciales, et quelques personnes du département de la sécurité intérieure… pour parler dans un environnement ouvert, sans attribution, de manière non classifiée, afin que nous puissions collaborer mieux, plus librement et vraiment commencer à changer la façon dont nous abordons certaines de ces questions. »

Le rapport Misinfosec préconise une censure gouvernementale radicale et une contre-mésinformation. Au cours des six premiers mois de 2019, les auteurs disent avoir analysé des « incidents », développé un système de signalement et partagé leur vision de la censure avec « de nombreux États, traités et ONG ℹ️ ».

Dans chaque incident mentionné, les victimes de la désinformation appartenaient à la gauche politique, et il s’agissait notamment de Barack Obama ℹ️, John Podesta ℹ️, Hillary Clinton ℹ️ et Emmanuel Macron ℹ️.

Le rapport n’a pas caché que les deux tremblements de terre politiques de 2016 l’ont motivé à lutter contre la désinformation : Le Brexit ℹ️ et l’élection de Trump.

« Une étude des antécédents de ces événements nous a amenés à réaliser qu’il y a quelque chose de déréglé dans notre paysage de l’information », ont écrit Terp et ses coauteurs. « Les idiots utiles et les cinquièmes colonnes habituels — auxquels s’ajoutent désormais des robots automatisés, des cyborgs et des trolls humains — s’emploient à manipuler l’opinion publique, à attiser l’indignation, à semer le doute et à ébranler la confiance dans nos institutions. Et maintenant, ce sont nos cerveaux qui sont piratés ».

Là, vous avez un cas typique d’inversion accusatoire, où Terp et ses coauteurs mettent sur le dos des innocents, les crimes contre la liberté qu’ils commettent eux-mêmes.

Le rapport Misinfosec se concentre sur les informations qui « modifient les croyances » par le biais de « récits » et recommande de contrer la désinformation en s’attaquant à des maillons spécifiques d’une « chaîne de mise à mort » ou d’une chaîne d’influence à partir de l’ »incident » de désinformation avant qu’il ne devienne un récit à part entier.

Le rapport déplore que les gouvernements et les grands médias n’aient plus le contrôle total de l’information. « Pendant longtemps, la capacité d’atteindre un public de masse appartenait à l’État-nation (par exemple, aux États-Unis, par le biais des licences de diffusion accordées à ABC ℹ️, CBS ℹ️ et NBC ℹ️). »

Un rappel important et pertinent :

« Aujourd’hui, cependant, le contrôle des instruments d’information a été dévolu aux grandes entreprises technologiques qui se sont montrées complaisantes et complices, en facilitant l’accès au public pour les opérateurs d’information à une fraction de ce que cela leur aurait coûté par d’autres moyens », dit Terp. En gros, elle regrette le fait que nous pouvons utiliser les réseaux sociaux pour échanger de l’information.

Les auteurs préconisent l’implication de la police, de l’armée et des services de renseignement dans la censure, dans tous les pays de la zone des cinq yeux, et suggèrent même l’implication d’Interpol ℹ️.

Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne), abrégé FVEY pour la classification, désigne l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Source

Le rapport propose un plan pour AMITT et pour la collaboration en matière de sécurité, de renseignement et d’application de la loi, et plaide pour une mise en œuvre immédiate. « Nous n’avons pas besoin, et nous ne pouvons pas nous permettre, d’attendre 27 ans pour que le cadre AMITT (Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques — Tactiques et techniques de désinformation et d’influence adverses) soit mis en œuvre. »

Les auteurs préconisent de placer les efforts de censure dans le cadre de la « cybersécurité », tout en reconnaissant que la « sécurité de la désinformation » est totalement différente de la cybersécurité. Ils ont écrit que le troisième pilier de « l’environnement informationnel », après la sécurité physique et la cybersécurité, devrait être « la dimension cognitive ».

Le rapport souligne la nécessité d’une sorte de pré-bunking pour « vacciner préventivement une population vulnérable contre les messages ». Le rapport souligne également la possibilité d’utiliser les Centres de Partage et d’Analyse de l’Information (ISAC) financés par le ministère de la Sécurité intérieure pour orchestrer la censure publique-privée, et affirme que ces ISAC devraient être utilisés pour promouvoir la confiance dans le gouvernement.

C’est ici que nous voyons l’idée de l’EIP et du VP : « Bien que les réseaux sociaux ne soient pas identifiés comme un secteur critique et ne remplissent donc pas les conditions requises pour un ISAC, un ISAC de désinformation pourrait et devrait alimenter les ISAC en indications et en avertissements. »

Le point de vue de M. Terp sur la « désinformation » est ouvertement politique.

« La plupart des informations erronées sont en fait vraies », a noté M. Terp dans le podcast de 2019, mais elles sont placées dans le mauvais contexte. Terp explique avec éloquence la stratégie consistant à utiliser les efforts de « lutte contre la désinformation » pour mener des opérations d’influence.

« La plupart du temps, vous n’essayez pas de faire croire à des mensonges. La plupart du temps, vous essayez de modifier leurs croyances. Et en fait, plus profondément, vous essayez de changer, de modifier leurs récits internes… l’ensemble des récits qui constituent la base de votre culture. Cela pourrait donc être la base de votre culture en tant qu’Américain ».

À l’automne, Terp et d’autres ont cherché à promouvoir leur rapport. Le podcast que Terp a réalisé avec Breuer en 2019 est un exemple de cet effort. Ensemble, Terp et Breuer ont décrit le modèle « public-privé » de blanchiment de la censure que le DHS, l’EIP et le VP allaient adopter.

Breuer a parlé librement, déclarant ouvertement que le contrôle de l’information et de la narration qu’il avait à l’esprit était comparable à celui mis en œuvre par le gouvernement chinois, mais qu’il était plus acceptable pour les Américains (et occidentaux en général). « Si vous parlez au citoyen chinois moyen, il est absolument convaincu que la Grande Muraille de Chine ℹ️ n’est pas là pour censurer. Ils pensent qu’elle est là parce que le Parti Communiste Chinois ℹ️ veut protéger les citoyens et ils sont absolument convaincus que c’est une bonne chose. Si le gouvernement américain essayait de faire passer ce message, nous perdrions la tête et nous dirions :

« Non, non, il s’agit d’une violation de nos droits au titre du premier amendement ».

Les messages du groupe intérieur et ceux du groupe extérieur doivent donc être souvent différents.

Traduction ci-dessous 👇🏻

L’ENVIRONNEMENT DE L’INFORMATION

Dimension physique – Où l’environnement de l’information et le monde physique se chevauchent
– Systèmes d’information et réseaux
– Caractéristiques principales : ordinateurs et systèmes de communication, et infrastructures de soutien
Dimension informationnelle – Lieu de collecte, de traitement, de stockage, de diffusion, d’affichage et de protection de l’information.
– Double nature — l’information elle-même et le support
– Liens entre les dimensions physiques et cognitives
– Caractéristiques clés : contenu et flux de l’information, qualité de l’information flux, qualité de l’information
– Lieu de la prise de décision automatisée
Dimension cognitive – Lieu de la prise de décision automatisée
– Dimension des éléments intangibles tels que la morale, la cohésion de l’unité, l’opinion publique, la connaissance de la situation.
– Caractéristiques clés : perceptions, émotions, sensibilisation et compréhension

MITT Blue : Cadre de contre-mesures
(Illisible)

Campagnes — Incidents – Récits
Artéfacts

⬇ Attaquant — ⬆ Défenseurs

« L’école de Poudlard de la désinformation »

« SJ nous appelait l’“école Poudlard ℹ️ de la désinformation et des fausses informations” », raconte le lanceur d’alerte. « Ils étaient les super-héros de leur propre histoire. Et à cet effet, vous pouvez toujours trouver des bandes dessinées sur le site de la CISA ».

La CTIL, selon le lanceur d’alerte, « avait besoin de programmeurs pour décortiquer les informations provenant de Twitter, Facebook et YouTube. Pour Twitter, ils ont créé un code Python ℹ️ afin de récupérer les informations. »

Les dossiers du CTIL fournis par le lanceur d’alerte illustrent exactement la façon dont le CTIL fonctionnait et suivait les « incidents », ainsi que ce qu’il considérait comme de la « désinformation ». Ils ont repéré les affiches appelant à des manifestations contre le confinement comme des artefacts de désinformation.

« Nous aurions dû le voir venir », ont-ils écrit à propos des manifestations. « En fin de compte, pouvons-nous arrêter la propagation, avons-nous suffisamment de preuves pour arrêter les super propagateurs et y a-t-il d’autres choses que nous pouvons faire (y a-t-il des contre-messagers que nous pouvons envoyer par ping, etc. »

Le CTIL a également réfléchi à des contre-messages pour encourager les gens à porter des masques, par exemple, et a discuté de la création d’un réseau d’amplification. « La répétition est la vérité », a déclaré un membre du CTIL lors d’une formation.

Le CTIL a travaillé avec d’autres personnalités et groupes du complexe industriel de la censure. Les notes de réunion indiquent que l’équipe de Graphika 🔗 a envisagé d’adopter AMITT et que le CTIL souhaitait consulter DiResta pour obtenir des plateformes qu’elles suppriment des contenus plus rapidement.

Lorsqu’on lui a demandé si Terp ou d’autres dirigeants de CTIL avaient discuté de leur violation potentielle du premier amendement, le lanceur d’alerte a déclaré :

Exemple de visage généré par Intelligence Artificielle depuis le site :
this-person-does-not-exist.com

« Ils ne l’ont pas fait… L’éthique était que si nous nous en tirons, c’est légal, et qu’il n’y a pas de problèmes liés au premier amendement parce que nous avons un “partenariat public-privé” — c’est le mot qu’ils ont utilisé pour dissimuler ces problèmes. Les personnes privées peuvent faire des choses que les fonctionnaires ne peuvent pas faire, et les fonctionnaires peuvent assurer la direction et la coordination ».

Malgré leur confiance dans la légalité de leurs activités, certains membres du CTIL ont pu prendre des mesures extrêmes pour garder leur identité secrète. Le manuel du groupe recommande d’utiliser des téléphones jetables, de créer des identités pseudonymes et de générer de faux visages d’IA à l’aide du site Web « this-person-does-not-exist » (« Cette personne n’existe pas »).

En juin 2020, indique le lanceur d’alerte, le groupe secret a pris des mesures pour dissimuler encore plus leurs activités (juste avant la campagne de vaccination donc).

Un mois plus tard, en juillet 2020, le directeur du SIO, Alex Stamos ℹ️, a envoyé un courriel à Kate Starbird 🔗 du Center for an Informed Public 🔗de l’université de Washington ℹ️, dans lequel il écrit :

Kate Starbird

« Nous travaillons sur certaines idées de surveillance des élections avec laCISAet j’aimerais avoir vos commentaires informels avant que nous n’allions trop loin dans cette voie […]. [Ce qui aurait dû être assemblé il y a un an est en train de se mettre en place rapidement cette semaine ».

Cet été-là, la CISA a également créé la Countering Foreign Influence Task Force, dont les mesures reflètent les méthodes du CTIL/AMITT et comprennent un « vrai faux » roman graphique qui, selon le lanceur d’alerte, a d’abord été présenté au sein du CTIL.

Le cadre « DISARM », inspiré par AMITT, a été officiellement adopté par l’Union européenne et les États-Unis dans le cadre d’une « norme commune pour l’échange d’informations structurées sur les menaces de manipulation et d’interférence de l’information étrangère ».

Jusqu’à présent, les détails des activités du CTIL n’ont guère retenu l’attention, même si le groupe a fait l’objet d’une publicité en 2020. En septembre 2020, Wired ℹ️ 🔗a publié un article sur le CTIL qui se lit comme un communiqué de presse d’entreprise. L’article, comme les articles de Bloomberg ℹ️ et du Washington Post ℹ️ au printemps, accepte sans discussion que le CTIL soit réellement un réseau « bénévole » d’« anciens » fonctionnaires des services de renseignement du monde entier.

Mais contrairement aux articles de Bloomberg et du Washington Post, Wired décrit également le travail de « lutte contre la désinformation » du CTIL. Le journaliste de Wired ne cite aucun détracteur des activités du CTIL, mais suggère que certains pourraient y voir un problème. « Je l’interroge [Marc Rogers, cofondateur du CTIL] sur l’idée de considérer la désinformation comme une cybermenace.

« Tous ces mauvais acteurs essaient de faire la même chose », répond M. Rogers. Selon lui, le lien entre la prévention de la cybercriminalité et la « lutte contre la désinformation » est fondamentalement le même, car il s’agit dans les deux cas de lutter contre ce que le DHS et la CTI League appellent les « acteurs malveillants », synonymes de « méchants ».

« Comme Terp, Rogers adopte une approche holistique de la cybersécurité », explique l’article de Wired. « Il y a d’abord la sécurité physique, comme le vol de données d’un ordinateur sur une clé USB. Ensuite, il y a ce que nous appelons généralement la cybersécurité, c’est-à-dire la protection des réseaux et des appareils contre les intrusions indésirables. Enfin, il y a ce que Rogers et Terp appellent la sécurité cognitive, qui consiste essentiellement à pirater des personnes en utilisant des informations ou, plus souvent, des informations erronées. »

Le CTIL semble avoir fait parler de lui au printemps et à l’automne 2020 pour la même raison que l’EIP : prétendre plus tard que son travail avait été fait au grand jour et que quiconque suggérait qu’il était secret s’engageait dans une théorie du complot.

Global Volunteer Cyberthreat Community-CERT | CTI League

The CTI League is the first Global Volunteer Community-CERT, defending and neutralizing cybersecurity threats and vulnerabilities to the life-saving sectors related to the current COVID-19 pandemic.

« Le Partenariat pour l’intégrité des élections a toujours fonctionné de manière ouverte et transparente », a affirmé l’EIP en octobre 2022. « Nous avons publié de nombreux articles de blog publics pendant la période précédant l’élection de 2020, organisé des webinaires quotidiens immédiatement avant et après l’élection, et publié nos résultats dans un rapport final de 290 pages et dans plusieurs revues académiques évaluées par des pairs. Toute insinuation selon laquelle les informations sur nos opérations ou nos résultats étaient secrètes jusqu’à présent est réfutée par les deux années de contenu public et gratuit que nous avons créées ».

Mais comme les messages internes l’ont révélé, une grande partie de ce que l’EIP a fait était secrète, ainsi que partisane, et exigeant la censure des plateformes de réseaux sociaux, contrairement à ses affirmations contraires.

L’EIP et le VP ont ostensiblement pris fin, mais le CTIL est apparemment toujours actif aujourd’hui. Plusieurs de ses membres mentionnent le CTIL comme une organisation toujours active sur leurs pages LinkedIn 🔗.

Traduction ci-dessous 👇🏻

Poster « A »

Si les commandes pour rester à la maison sont prolongées au-delà du 30 avril, notre économie ne se relèvera pas, notre économie ne se redressera pas. Il n’y a pas assez de pour soutenir les chômeurs américains. Rejoignez-moi et d’autres Américains pour rouvrir notre économie. Les décès des répercussions de l’économie dépasseront de manière exorbitante les décès dus au virus lui-même. #NousNeResteronsPasÀLaMaison

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Samedi 2 mai 2020 de 14 h à 17 h

Dans tous les hôtels de ville, les parcs publics et les centres-villes dans tous les pays : organisez votre famille et vos amis et venez tout simplement ! Filmez et marchez dans vos rues. Sortez et montrez-leur que nous ne vivrons pas dans la peur. Vivre dans la peur. Téléchargez vos histoires, car nous sommes plus nombreux qu’eux !

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Poster « B »

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Dimanche 12 avril, de 14 h à 17 h

Dans chaque mairie, piazza de village ou mairie dans tous les pays : organisez des amis et montrez-vous, filmez, défilez dans vos rues & téléchargez vos histoires parce que nous sommes plus nombreux qu’eux !!!*

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Passer des alertes aux actions

Processus d’incident de désinformation

Alerte

  • Humains (groupes, flux)
  • Slack (Incident go/nogo)

Organisation et analyse

  • HIVE (analyse des tâches liées aux incidents)
  • Enrichissement (FrankCode)

Collecte

  • DKAN (données d’incident, données de base)
  • GITHUB ℹ️ (données d’incident)
  • MISP (objets de l’incident)

Action

  • Slack (Rapports, Contre-mesures)

Calendrier du WT

  • Décembre 2018 — Janvier 2019
    Création du GT et énoncé de mission
  • Février 20119
    Rédaction du document WWW
  • Mars 2019
    Création d’une liste d’incidents
  • Avril 2019
    Création d’une liste de techniques
  • Mai 2019
    Atelier de l’équipe rouge
  • Juin 2019
    AMITT affiné
  • Juillet 2019
    Mise en ligne du repo d’AMITT
  • Août 2019
    Présentation BlackHat ℹ️
  • Septembre 2019
    STIX SEP entre en vigueur
  • Octobre 2019
    Remplissage de la liste des compteurs
  • Novembre 2019
    Atelier de l’équipe bleue
  • Décembre 2019
    Affiner les compteurs

J’ai hâte de témoigner devant le Congrès, ce jeudi, sur la menace claire et actuelle que représente le complexe industriel de la censure pour les États-Unis d’Amérique et les autres démocraties libérales occidentales, et sur la manière dont nous pouvons y mettre un terme.

🚨

AVIS D’AUDITION : @mtaibbi, @shellenberger, @rupasubramanya.

Jeudi. 4 h (UTC).

Michael Shellenberger ℹ️ 🔗
Auteur du Thread



Le totalitarisme est-il une maladie de civilisation ?

[Source : kernews.com]

Ariane Bilheran est normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie. Elle a publié près d’une trentaine de livres dont certains sont traduits en plusieurs langues. Elle a passé près de trente ans à analyser les déviances et l’arbitraire du pouvoir transgresseur dans les différents collectifs du champ politique et social, notamment dans le cadre de ses travaux sur le harcèlement. Ses recherches, son expérience clinique auprès des particuliers et des entreprises, ainsi que son expérience de vie, l’ont amenée à écrire cet essai sur le totalitarisme.

Le totalitarisme n’a jamais été complètement envisagé sous l’angle d’une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s’ensuivent. C’est ce qu’Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l’honneur. La condition de survie de ce système est un mensonge premier qui est maintenu dans le secret, l’endoctrinement des masses à l’idéologie, la mise sous terreur des individus et des collectifs, entraînant tout à la fois sidération traumatique, jouissance pour certains et horreur pour d’autres.

« Psychopathologie du totalitarisme » d’Ariane Bilheran est publié aux Éditions Guy Trédaniel.



Kernews : Certains observateurs soulignent que beaucoup de gens n’ont plus le même comportement depuis le confinement. Cette thèse est soutenue par des analyses sérieuses : que s’est-il passé dans la tête des intéressés ?

Ariane Bilheran : Ce qui s’est passé, c’est tout simplement l’application de techniques de harcèlement aux populations. C’est la méthode utilisée par le pouvoir, quand il glisse vers le totalitarisme, avec notamment des chocs traumatiques appliqués aux populations. C’est la raison pour laquelle les gens peuvent devenir fous. Ils subissent des chocs traumatiques, des messages paradoxaux, une confiscation de la langue… Tout cela pour les soumettre.

Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser.

Il y a quelques décennies, lorsqu’il y avait des sujets polémiques, on arrivait toujours à s’expliquer en argumentant, alors que maintenant les gens s’énervent en traitant leurs interlocuteurs, selon les sujets, de racistes ou de complotistes…

C’est la caractéristique de l’impossibilité du débat. Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser et c’est aussi lié à des manipulations dans le langage, à travers des grandes manipulations médiatiques. Tout cela pour désigner certains individus qui pourraient remettre en question le dogme dominant. On n’est plus du tout dans une rationalité permettant d’établir les faits, mais dans l’incitation à la calomnie des indésirables, c’est-à-dire ceux qui remettent en question le dogme dominant. C’est une exclusion du débat et c’est ce que l’on observe dans les grands médias, il y a des simulacres de polémiques, mais il n’y a plus de débats entre des individus qui ne seraient pas d’accord et qui seraient bienveillants les uns envers les autres pour écouter les arguments des autres. Aujourd’hui, il y a des impositions d’idées auxquelles on doit souscrire sans réfléchir.

Comment cette évolution de l’État s’est-elle produite et pour quelles raisons ?

Il n’est plus du tout utile de faire illusion en politique : c’est-à-dire que maintenant on peut totalement assumer des propos haineux et des conduites dysfonctionnelles. C’est un premier point qui me paraît important. Ensuite, c’est une politique qui privilégie l’intérêt personnel. Nos dirigeants ne dirigent plus vraiment quoi que ce soit. Ce sont des marionnettes entre les mains d’autres intérêts ou de lobbys, et ils sont maintenus en place pour cette utilité.

D’ailleurs, dans les motivations de vote, on entend de plus en plus des arguments comme « Il a fait de grandes études », « Ce serait le gendre idéal » ou « C’est une belle femme… »

Le vote est devenu un grand jeu de dupes. Cela fait longtemps que nous n’avons plus vraiment des représentants du peuple. Il peut y avoir des exceptions, mais ceux qui exercent vraiment le pouvoir ne font pas une politique qui va dans l’intérêt des Français. Je pense que tout le monde serait d’accord sur ce point.

Votre livre est préfacé par Véra Sharav, rescapée des camps, qui a beaucoup travaillé sur les parallèles entre l’Allemagne nazie et les politiques liées au Covid. Elle dénonce aussi très fréquemment l’éducation sexuelle à l’école…

J’analyse ce phénomène depuis 2016, notamment sur les textes officiels de l’OMS, qui prétend prendre possession de l’éducation des enfants, à travers par exemple un texte qui donne des standards pour l’éducation sexuelle en Europe. J’avais intitulé un livre, « L’imposture des droits sexuels, ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial ». J’avais déjà mentionné le terme de totalitarisme comme une possible évolution, tout simplement parce que c’était la déduction à laquelle me menait l’étude de ces textes. Ces textes sont extrêmement problématiques et l’on voit qu’ils sont adoptés par différents pays. On a eu un grand désordre médiatique en Belgique avec EVRAS (Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) et c’est exactement la même chose en France avec le programme EdSens. Il faut absolument lire ces documents. Les professionnels du développement infantile et de la psychologie de l’enfance sont totalement écartés, comme dans les textes de l’OMS, au profit de lobbys qui entendent sexualiser l’enfant, c’est-à-dire lui attribuer une sexualité dès le plus jeune âge, ce qui contredit les recherches scientifiques sur la psychologie du développement. Les experts des abus sexuels infantiles sont calomniés, censurés et ridiculisés, alors qu’ils devraient être entendus. En 2017, sous mon impulsion, j’avais déjà mobilisé pas mal de professionnels, des pédopsychiatres et des psychologues, et il faut aussi noter que cette intrusion de l’OMS viole tout le corpus juridique de protection des mineurs. Nous avons mis en place une pétition et nous avons maintenant des avocats et des professeurs de droit pénal qui nous rejoignent.

Au début, on vous avait prise pour une complotiste, mais on constate à présent un effet de sidération chez certains parents d’élèves…

J’ai publié l’année dernière la cinquième édition de « L’imposture des droits sexuels », parce qu’il y a des renouvellements, des liens qui disparaissent. C’est un savant jeu de pistes. Il était facile de s’apercevoir de tout cela, mais il fallait faire l’effort d’aller lire les textes. De nombreux professionnels n’ont pas souhaité faire cet effort et je pense qu’il y avait une grande crainte chez eux à l’idée de voir ce qu’ils allaient y trouver. J’avais utilisé le terme de totalitarisme en avril 2020, en évoquant le totalitarisme sanitaire. Ensuite, le journaliste Stéphane Bureau m’avait interviewée à Radio-Canada, et cela avait fait scandale. J’avais été très critiquée, alors qu’il s’agit simplement d’ouvrir les yeux et de lire. À partir de là, on comprend très bien dans quelle situation nous sommes.

Les grands médias de masse vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux.

Parfois, lorsque l’on évoque certains sujets, on constate que 20 à 30 % des gens ont un niveau d’information assez élevé, tandis que les autres se contentent de répéter le vernis médiatique. Comment expliquez-vous le décalage de plus en plus important entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?

Tout dépend de la source des informations dont vous disposez. C’est la raison pour laquelle je ne traite que les textes officiels. Par exemple, cette expérience sur lesdits droits sexuels des enfants m’a donné la certitude qu’il y a, d’un côté, les textes officiels qui figent les choses et qui traduisent ce qui se réalisera et, de l’autre côté, un paravent, les grands médias de masse qui vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux. On m’a dit que l’OMS n’allait pas enseigner la masturbation aux enfants de quatre ans… Or c’est pourtant vrai ! Mais comme les gens ne vont pas lire les textes officiels, il y a cet écran de fumée à travers les médias de masse. Cela permet de cacher les sujets problématiques. Donc, ceux qui ne vont pas faire l’effort d’aller chercher l’information par eux-mêmes, ou parce qu’ils n’ont pas vécu eux-mêmes cette situation, sont pris dans cette illusion hypnotique de la narration du média officiel. Le discours sur la réalité est généralement très éloigné de la réalité.

Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche

À l’époque du rideau de fer, les gens qui étaient à l’Est devaient faire semblant de croire le narratif officiel, mais ils écoutaient en cachette les radios de l’Ouest et de plus en plus d’entre eux ont su qu’on leur mentait. Pourquoi la situation est-elle différente aujourd’hui ?

Il y a des individus qui font quand même l’effort d’aller chercher des informations. Cependant, on est dans la confusion, avec de multiples discours. On mélange plus ou moins savamment le vrai et le faux, dans des proportions différentes. Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche, parce qu’il n’y comprend plus rien. Il y a trop d’informations, avec trop de mélanges et, pour sa propre survie, on est tenté de débrancher, sinon on va avoir la sensation de devenir fou. L’autre facteur, c’est le règne de l’image. Nous sommes à un moment où il y a plus seulement des discours, mais des images, des vidéos permanentes, et le cerveau humain n’est pas capable de filtrer l’information, même s’il peut mettre de la rationalité après coup sur l’image. En réalité, il absorbe l’image. Nous restons des enfants à cet égard. Cela crée une sorte d’addiction à des images violentes ou à des images traumatiques. On voit bien la multiplication des informations diffusées qui sont de cet ordre et cette addiction sidère la pensée et empêche la réflexion. Il y a énormément d’informations qui traversent Internet et les médias en général, mais c’est une information qui est purement émotionnelle, souvent très traumatique, et qui vient entraver toute possibilité de contradiction et de réflexion.

Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux

On mélange le vrai et le faux, on utilise l’image, or ce sont exactement les arguments qui sont avancés dans les médias institutionnels pour dénoncer ce que l’on appelle les fake news…

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage… Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux. Je me souviens d’un titre de Libération en 2018 qui disait que le ministère de l’Éducation nationale ne voulait pas créer une éducation à la sexualité. La première partie était effectivement juste : ce n’était pas le ministère de l’Éducation nationale. Mais on n’avait pas la deuxième partie de l’information, pourtant essentielle, qui était que cette formation passait par le ministère de la Santé, qui est en contrat avec l’Éducation nationale. On tronque les informations, on requalifie les faits, on focalise l’attention sur tel sujet plutôt que tel autre, pour faire passer des lois de plus en plus liberticides. Tout ceci fait partie des stratégies du pouvoir. La question est de savoir qui finance quel média.

Vous êtes aussi une spécialiste des travaux de la grande philosophe Hanna Arendt. Tout ça pour ça ? A-t-on aussi rapidement oublié son enseignement ?

Je ne crois pas que l’on prenne des leçons d’histoire. J’étudie les processus psychiques et je pense que plus on va avoir des situations de traumatismes individuels et collectifs extrêmement lourds, plus il va être facile, pour ceux qui ont l’avidité et la passion du pouvoir — ils ont toujours existé — de reprendre du contrôle sur les populations.

La langue a été confisquée et manipulée

Les travaux d’Hanna Arendt sur la manipulation des régimes nazis et bolcheviques sont des références dans le monde entier, or maintenant vous nous dites que, moins d’un siècle après Goebbels, on peut recopier Goebbels…

Tout à fait. Ceci s’illustre très bien à travers le récit du journaliste Orwell qui évoquait la novlangue dans « 1984 ». La propagande passe toujours par une manipulation du langage que j’avais analysée dans le débat interdit sur la crise que nous avons eue pendant la période de la Covid. C’était une crise politique. La langue a été confisquée et manipulée. Elle s’est retrouvée envahie de termes techniques auxquels personne ne comprenait rien, puis d’expressions paradoxales, de décisions politiques qui changeaient du jour au lendemain, et de slogans. Tout cela fait partie de l’analyse que l’on retrouve chez Victor Klemperer, que je cite beaucoup, qui avait évoqué la confiscation totalitaire de la langue.

Supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité

Évidemment, il convient de préciser que vous n’accusez personne d’être un nouveau Goebbels, mais que vous analysez un phénomène de masse, donc il n’y a aucune accusation personnelle. Que pensez-vous des interdictions qui se multiplient autour de la question du climat, avec la fin progressive de la maison individuelle, le projet de limiter les voyages en avion ou même le nombre de vêtements neufs ?

Le système totalitaire est un système, il est important de rappeler que c’est quelque chose de collectif, même si c’est certainement insufflé par différentes décisions politiques. Tout cela fonctionne à l’idéologie, c’est-à-dire une croyance qui est complètement dénuée de fondement dans la réalité. Par exemple, on nous parle toujours du consensus scientifique. En réalité, la science est faite de débats et vous avez des scientifiques qui ne sont pas d’accord sur ce sujet, comme sur d’autres. Tout ceci est passé sous silence et est utilisé pour supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité, notre propriété privée et nos libertés fondamentales. Il y a un jeu de manivelle pour supprimer progressivement nos droits au nom d’un danger supérieur sur lequel il n’y a pas de consensus scientifique. Ce qui m’intéresse, ce sont les processus et comment on peut calquer de mêmes grilles d’analyse sur des décors différents. On retrouve les mêmes schémas. C’est toujours un hypothétique danger supérieur qui justifie de supprimer des droits aux êtres humains. Philosophiquement, comme politiquement, on a pu avoir des états d’exception dans le passé, mais ils étaient limités dans le temps. On assiste à une suppression progressive de droits dont on voit bien qu’il n’est pas question qu’ils soient rétablis.

Face à cela, on traite de complotistes ceux qui ne s’inscrivent pas dans la ligne officielle…

On décrédibilise les véritables experts au profit de pseudo-experts. Regardez le pedigree des uns et des autres sur les plateaux de télévision : on est très étonné de leur légitimité et, quand on creuse un peu, on trouve rapidement et souvent des conflits d’intérêts.




Le roi Charles demande 5 000 milliards de dollars par an pour faire avancer l’agenda « Net Zero » du FEM

[Source : aubedigitale.com]

Le roi Charles de Grande-Bretagne a exigé que les contribuables du monde entier déboursent 5 000 milliards de dollars chaque année pour faire avancer le programme mondialiste « Net Zéro ».

[NDLR 5 000 milliards de dollars par an, c’est deux fois plus que le PIB annuel de la France qui est déjà super endettée !]

Le « Net Zéro » est une liste d’objectifs irréalistes établie par le Forum économique mondial (FEM), avec le soutien de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui cherche à faire avancer un programme collectiviste mondialiste.

Sous couvert d’environnementalisme, les objectifs irréalisables du « Net Zero » conduiraient la société à la faillite et rendraient le public dépendant d’une élite corporatiste non élue.

Hier, le roi Charles III a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture de la COP28.

Il a déclaré qu’« ils » avaient besoin de 4,5 à 5 000 milliards de dollars par an pour conduire la transformation nécessaire en raison du « changement climatique ».

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique 2023 ou Conférence des Parties de la CCNUCC (COP28) se tiendra au cours des deux prochaines semaines à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Elle est annoncée comme le « Sommet mondial de l’action pour le climat » et constitue le premier « bilan mondial » destiné à évaluer les progrès réalisés dans le cadre de l’Accord de Paris.

Le roi Charles III a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture vendredi.

« Il y a 28 ans, j’ai été très touché d’être invité à prendre la parole lors de l’ouverture de la COP21 à Paris, qui a bien sûr abouti à l’accord de Paris », a déclaré Charles III lors de la COP28.

L’accord de Paris adopté en décembre 2015 lors de la conférence sur le climat COP21 stipule que l’augmentation de la température moyenne mondiale doit être maintenue bien en dessous de 2 °C par rapport aux « niveaux préindustriels » et que les efforts sont poursuivis pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux « niveaux préindustriels ».

Cependant, comme l’a découvert en 2017 Fritz Vahrenholt, ancien responsable des énergies renouvelables et directeur de la German Wildlife Foundation, un examen plus approfondi du texte du traité révèle que l’expression « niveaux préindustriels » n’est définie nulle part dans ce document historique de l’ONU.

Bjorn Lomborg est président du Centre du consensus de Copenhague.

Il est également l’auteur de « Fausse alerte : comment la panique du changement climatique nous coûte des milliards, nuit aux pauvres et ne permet pas de réparer la planète ».

Dans une vidéo de 2017, Lomborg a expliqué combien il en coûterait pour atteindre les objectifs « Net Zero » du FEM, tels qu’ils sont énoncés dans l’Accord de Paris sur le climat.

Selon les estimations de l’époque, cela coûterait aux contribuables entre 1 et 2 000 milliards de dollars par an.

Les défenseurs du climat affirment que ces dépenses sans précédent permettront de « sauver la planète ».

Cependant, comme les lecteurs réguliers de Slay News le savent, le FEM, l’ONU et d’autres organisations mondialistes et élites corporatives n’ont aucun intérêt à sauver la planète.

Le plan ne fera qu’appauvrir les membres du grand public et les rendre plus dépendants des politiciens et des « environnementalistes », qui deviendront au contraire plus riches et plus puissants.

En 2015, Lomborg avait déjà expliqué que l’Accord de Paris, s’il était pleinement mis en œuvre, ferait baisser les températures de la planète de 0,05 degré Fahrenheit (℉).

Un degré Celsius (℃) équivaut à 33,8℉.

0,05℉ est si petit qu’il ne peut être mesuré en ℃.

[NDLR 0,05℉ correspond à un peu moins de 0,03℃]

Alors pourquoi Charles fait-il avancer l’agenda climatique ?

Ce qu’il a dit ensuite apporte une pièce du puzzle.

L’accord de Paris, a déclaré Charles III, est « un moment historique d’espoir et d’optimisme où les nations mettent de côté leurs différences pour le bien commun. »

Le « bien commun » et le « plus grand bien » sont des concepts néfastes.

Ils représentent le collectivisme par opposition à l’individualisme.

Le collectivisme est le fondement de la politique de gauche et se retrouve dans la trame des mouvements socialistes, communistes et fascistes.

Le collectivisme est essentiellement utilisé comme un outil de contrôle social.

« Je prie de tout mon cœur pour que la COP28 soit un nouveau tournant décisif vers une véritable action transformationnelle à un moment où, comme les scientifiques nous le signalent depuis si longtemps, nous assistons à des points de basculement alarmants », a déclaré le roi à l’auditoire de la COP28.

En ce qui concerne les « points de basculement », les alarmistes du changement climatique pontifient à ce sujet depuis des décennies.

Depuis 2001, au moins sept conférences sur le climat ont été présentées comme la « dernière chance » d’arrêter le réchauffement de la planète.

Toutes se sont révélées fausses.

Philip Stott est professeur émérite de biogéographie à la School of Oriental and African Studies de l’université de Londres.

Il a également été rédacteur en chef du Journal of Biogeography.

Stott publie un blog intitulé « EnviroSpin Watch » pour surveiller la couverture médiatique britannique des questions environnementales et de la science.

En 2011, Stott a résumé le phénomène du point de basculement :

« En substance, la Terre reçoit régulièrement un avertissement de survie de 10 ans depuis une cinquantaine d’années. »

« Nous avons été condamnés en série. »

« Notre période post-moderne d’angoisse face au changement climatique remonte probablement à la fin des années 1960, si ce n’est plus tôt. »

« J’ai passé une grande partie de ma vie à essayer de mettre en garde contre les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés en raison du réchauffement de la planète, du changement climatique et de la biodiversité », a déclaré Charles III.

« Toutes ces décennies plus tard et malgré toute l’attention portée, il y a aujourd’hui 30 % de dioxyde de carbone en plus dans l’atmosphère qu’à l’époque, et même près de 40 % de plus. »

Le dioxyde de carbone (CO2) est l’élément constitutif de toute vie sur Terre.

Le CO2, également appelé « engrais naturel », n’a cessé d’enrichir l’atmosphère terrestre, passant de 320 parties par million en 1970 à 365 parties en 2000 et à plus de 412 parties aujourd’hui.

Le CO2 est un élixir de vie, qui nourrit les plantes depuis l’origine du monde et rend possible pratiquement toute vie sur Terre.

Nous devrions le célébrer, et non le diaboliser.

En 2015, le Dr Patrick Moore a donné une conférence au cours de laquelle il a déclaré :

« On enseigne à nos enfants et à nos publics que le CO2 est un polluant toxique qui détruira la vie et mettra la civilisation à genoux. »

« Ce soir, j’espère renverser cette dangereuse propagande d’origine humaine. »

« Ce soir, je vais démontrer que les émissions humaines de CO2 ont déjà sauvé la vie sur notre planète d’une fin très prématurée ».

Charles III décrit ensuite autant d’effets catastrophiques du « changement climatique » que le temps le permet.

« Les dangers ne sont plus des risques lointains. Je les ai vus dans tout le Commonwealth et au-delà », affirme-t-il en énumérant sans vergogne les catastrophes « causées par le changement climatique ».

Sa liste comprend des vies et des moyens de subsistance détruits, des cyclones répétés, des inondations sans précédent, des sécheresses, de graves incendies de forêt, et l’hémisphère nord qui connaît « les températures moyennes mondiales les plus chaudes jamais enregistrées ».

« Nous sortons le monde naturel de normes et de limites équilibrées et l’emmenons sur des territoires dangereux et inexplorés », a déclaré Charles III.

« Nous menons une vaste et effrayante expérience consistant à modifier toutes les conditions écologiques d’un seul coup, à un rythme qui dépasse de loin la capacité de la nature à y faire face », a-t-il ajouté dans son discours alarmiste.

Le plan du roi consiste à réunir « les organisations philanthropiques publiques et privées et les ONG afin qu’elles jouent toutes un rôle dans l’action climatique », car « les finances publiques ne suffiront jamais à elles seules ».

Charles poursuit en proposant des plans pour un « système financier » mondialisé afin de faire avancer le programme qu’il propose.

Le monde a besoin d’un « système financier international combiné à l’utilisation innovante d’outils de réduction des risques tels que les garanties de risque de première perte », a-t-il déclaré.

« Nous pourrions ainsi mobiliser les billions de dollars dont nous avons besoin — de l’ordre de quatre et demi à cinq billions par an — pour mener à bien la transformation dont nous avons besoin ».

REGARDEZ :

[NDLR Utiliser un VPN pour regarder depuis le Canada et les autres pays bloqués.]

Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi Charles III réclame des sommes aussi considérables pour lutter contre la soi-disant « crise climatique ».

Cependant, il est clair que la « transformation » vers un « avenir durable » dont parle Charles III est un avenir où nous ne possédons rien et où ils possèdent et contrôlent tout.

Le fondateur du FEM, Klaus Schwab, appelle ce plan « la Grande Réinitialisation ».

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Pas de poissons rouges ni de chiens, mais une grande messe à Dubaï : bienvenue dans l’univers délirant des écologistes

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

La COP28, ce grand rassemblement mondialiste en faveur de « l’écologie » se tient cette année à Dubaï. Elle est probablement à tous les niveaux parmi les plus grands cancres de l’environnement mondial. Mais bon, cela n’empêche pas la bien-pensance mondialisée de s’y rassembler pour formuler des vœux pieux et serrer le contrôle sur la population. Pendant ce temps, un penseur français de l’écologie nous dit que les animaux de compagnie polluent… Il fallait y penser ! Nous allons voir ça ensemble.

Dubaï ressemble un peu à un de ces films dystopiques comme Blade Runner. C’est une ville conçue pour les joies des plus riches de la planète. Mais de l’autre côté du décor, il y a toute une population de travailleurs migrants sous-payés et exploités au point qu’il en meurt des milliers chaque année. Cette année, la COP28 se tient dans cet endroit parmi les plus grands consommateurs d’eau au monde, et ce dans une région désertique.

Bien évidemment, nous avons droit aux mêmes discours sur la transition énergétique, aux émissions carbone. Alors qu’on traite du climat comme d’habitude, nous ne parlons jamais d’environnement. Par exemple sur le fait que Dubaï manque de sable pour produire des îles artificielles ou ses gratte-ciel. Cela peut paraître surprenant, mais l’humanité manquera bientôt de sable. Le sable de Dubaï est importé d’Australie, car le sable du désert est trop fin pour faire du béton. Mais de ces enjeux, qui en parle ?

Autre exemple : la pollution monstrueuse des bateaux de croisière ou de transport. Un bateau de croisière par exemple dans le port de Québec pollue davantage à lui tout seul que l’ensemble du parc automobile de la ville. Pour cela, nos gouvernants n’en ont que faire. Que dire des avions privés qui atterrissent à Dubai pour la COP28 ou le Forum économique mondial à Davos en Suisse ? C’est à vous citoyens de vous serrer la ceinture !

Cela permet d’amener sur la table un chercheur et penseur du « réchauffement » climatique qui a fait parler de lui pour de mauvaises raisons. Jean-Marc Jancovici, qui est un conférencier vedette en France, y est allé de plusieurs positions controversées pour combattre le « réchauffement » climatique. Il propose que chaque individu ait uniquement le droit à quatre voyages en avion dans sa vie. Il y a de ça quelques années, avant la pandémie, on voulait faire sentir coupable ceux qui aiment voyager. Des animateurs vedettes de Radio-Canada ont traité du sujet le plus sérieusement du monde alors qu’eux-mêmes voyagent plusieurs fois par année pour des championnats sportifs, des retraites de yoga ou des vacances de luxe en Polynésie ou à Bali.

Jean-Marc Jancovici, qui n’en est pas à ses premières controverses, affirme maintenant que posséder un poisson rouge, un chat ou un chien augmentera votre bilan carbone ! Le poisson rouge, car il faut éclairer et chauffer l’eau de son aquarium, consomme autant d’énergie qu’un réfrigérateur. Quant aux chats et aux chiens, ceux-ci feraient augmenter de 10 % le bilan carbone d’un individu. Car il faut bien nourrir les copains, et on ose même parfois les gâter avec de la viande !

Heureusement selon lui, pas besoin d’abandonner Paco sur le bord de la route. Plus l’animal est petit, mieux c’est. Car selon Jancovici, avoir un animal plus gros vous incitera également à avoir une plus grosse voiture ! Et qu’abandonner des chats dans la nature sont une véritable hécatombe pour la faune qui sera décimée par minou ! Si vous tenez absolument à avoir un ami sous votre toit, assurez-vous de ne pas lui donner de viande !

Mais plus sérieusement, c’est justement des propositions écologistes comme ça qui deviennent plus tard des politiques autoritaires qui donnent envie aux gens de décrocher. Nous n’avons aucune leçon en matière d’écologie ou d’environnement à recevoir de Dubaï. Nous savons tous très bien que le seul but de nos gouvernants dans ces grandes messes, c’est d’augmenter le fardeau fiscal et de toujours réduire davantage nos libertés. Quant à nos animaux, profitons-en, avant que nos politiciens décident d’en interdire la vente ou l’adoption.




Les catastrophes naturelles ne sont pas toutes naturelles

[Source : cielvoile.fr]

Article scientifique de Fabien Deruelle

Lien : https://journaljgeesi.com/index.php/JGEESI/article/view/727

Journal de géographie, environnement et sciences de la Terre
International
Volume 27, numéro 11, pages 74-94, 2023 ; Article n° JGEESI.108644
ISSN : 2454-7352

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Fabien Deruelle a++*
a Rue Anatole France, 59790 Ronchin, France.
++PhD, Chercheur Indépendant
*E-mail : fderuelle@webmestre

Contribution de l’auteur
L’auteur unique a conçu, analysé, interprété et préparé le manuscrit.

Information sur l’article
DOI : 10.9734/JGEESI/2023/v27i11727

Historique ouvert de l’examen par les pairs :
Cette revue suit la politique ouverte et avancée d’examen par les pairs. L’identité des réviseurs, des éditeurs et des réviseurs supplémentaires, les commentaires des pairs, les différentes versions du manuscrit, les commentaires des éditeurs, etc. sont disponibles ici :
https://www.sdiarticle5.com/review-history/108644

Reçu : 21/10/2023
Accepté : 06/11/2023
Publié : 10/11/2023

RÉSUMÉ

Depuis un demi-siècle, l’armée développe des technologies pour transformer les phénomènes climatiques et environnementaux extrêmes en armes.

Cette étude est une revue de la littérature qui a été menée avec les objectifs suivants : 1/ révéler les puissantes technologies militaires connues de modification du climat et de l’environnement ; 2/ souligner que de nombreux événements environnementaux extrêmes observés ces dernières années correspondent aux effets que ces technologies militaires sont capables de générer ; 3/ analyser les conclusions du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur les origines de l’augmentation des catastrophes naturelles.

La littérature utilisée provient de sources officielles : articles scientifiques à comité de lecture (sauf un) ; brevets ; organisations intergouvernementales ; documents militaires ; documents politiques ; documents universitaires ; journaux nationaux ; agences de presse ; écrits de scientifiques respectés dans leur domaine. Les résultats de l’analyse documentaire révèlent que HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Program), le chauffage ionosphérique le plus puissant en fonctionnement, est capable d’influencer le climat. Les impulsions électromagnétiques de haute puissance dans la croûte terrestre, produites par un générateur magnétohydrodynamique mobile, sont une technique développée depuis les années 1970 pour déclencher des tremblements de terre. Les armes à énergie dirigée, une technologie réelle, peuvent déclencher des incendies destructeurs à distance. Depuis plusieurs années, des documents officiels font état d’effets sur la santé et l’environnement similaires en tous points à ceux qui seraient détectés si la géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques, une technique de modification du climat, était utilisée. En raison de nombreux biais et d’un manque d’objectivité, les arguments du GIEC sur les causes de l’augmentation des phénomènes environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, pollution de l’air, etc.) sont erronés. L’hypothèse solaire n’est pas non plus appropriée, compte tenu de sa faible activité depuis plusieurs années.

En conclusion, le recours aux technologies militaires de modification du climat et de l’environnement apparaît comme l’explication la plus pertinente pour comprendre l’augmentation des catastrophes naturelles au cours des 20 dernières années.

Mots-clés : Pollution atmosphérique ; sécheresse ; ondes électromagnétiques ; tremblement de terre ; conditions météorologiques extrêmes ; HAARP ; géo-ingénierie solaire ; incendies de forêt.

J. Geo. Env. Earth Sci. Int., vol. 27, no. 11, pp. 74-94, 2023

1. INTRODUCTION

Au moins 50 pays utilisent déjà des technologies de modification météorologique. La Chine utilise cette méthode sur près de 50 % de son territoire [1,2]. La technologie la plus largement utilisée est l’ensemencement des nuages, qui vise à améliorer les précipitations [3,4,5]. Plutôt que d’utiliser l’ensemencement traditionnel des nuages, qui soulève d’importantes préoccupations en matière de santé et de sécurité environnementale en raison des retombées des sous-produits, les Émirats Arabes Unis emploient des drones, conçus pour cibler certains nuages, qui produisent des décharges électriques via des lasers concentrés pour regrouper de force les gouttelettes d’eau dans l’air, et ainsi déclencher les pluies désirées [6].

Mais ce sont les militaires qui s’intéressent le plus aux techniques de modification de la météo, avec des objectifs bien plus ambitieux que simplement faire pleuvoir. En 1957, Lyndon B. Johnson déclarait : « Depuis l’espace, on pourrait contrôler le climat de la Terre, provoquer des sécheresses et des inondations, modifier les marées et élever le niveau de la mer, rendre les climats tempérés glacials ». Depuis les années 1970, grâce à un programme de contrôle climatique appelé Climate Dynamics, le Pentagone a étudié comment les États-Unis pouvaient faire fondre les calottes glaciaires, générer des tempêtes destructrices et utiliser les « instabilités environnementales clés » pour libérer d’énormes quantités d’énergie. Ils avaient découvert comment les États-Unis, agissant secrètement depuis l’espace, pouvaient infliger des intempéries à l’Union soviétique. En Union soviétique, les ingénieurs ont réussi à inverser le cours de la rivière Pechora, qui traverse l’Arctique, pour créer des mers intérieures susceptibles de modifier le climat mondial [7].

La première manipulation météorologique à des fins militaires fut la célèbre opération Pop-Eye (ensemencement de nuages) menée pendant la guerre du Vietnam, dont le but était de prolonger la mousson. Les pluies étaient de qualité acide et les risques écologiques étaient totalement inconnus [8]. À la suite de cette opération militaire, l’ONU a créé, en 1976, la Convention sur la modification de l’environnement (ENMOD). Cependant, cette convention n’est pas suffisamment précise et offre la possibilité de contourner et d’adapter presque tout ce qui est écrit. Par exemple, la convention autorise la recherche et le développement d’armes climatiques ou l’utilisation de telles techniques contre un État non signataire [9,10]. À noter que la France n’est pas un État signataire.

Aux États-Unis, depuis au moins 1959, le gouvernement finance des recherches sur la modification météorologique [11], dont l’objectif reste essentiellement militaire [12,13,14]. Parmi les technologies nécessaires pour assurer la sécurité des États-Unis, une étude commandée par l’US Air Force en 1994, intitulée « Spacecast 2020 », considérait la modification météorologique comme une arme [15]. En 2001, un projet de loi, qui a été rejeté, a été présenté au Congrès américain pour interdire les armes spatiales, y compris les armes météorologiques et tectoniques [16].

Il y a cinquante ans, Gordon J. F. MacDonald (géologue, géophysicien et membre du comité consultatif scientifique du président Johnson), fortement impliqué dans les travaux de modification météorologique, prédisait une nouvelle stratégie de guerre dans un chapitre (« Comment détruire l’environnement ») d’un livre intitulé « Unless Peace Comes » écrit en 1968. L’auteur explique que les conflits futurs seront liés à la manipulation de l’environnement. Ces guerres seront secrètes car les tempêtes, inondations, sécheresses, tremblements de terre et raz-de-marée sont inhabituels, mais pas inattendus, et pourront se poursuivre pendant des années en toute discrétion [17]. En 2012, le journal britannique « The Guardian » a publié une lettre d’un ancien conseiller exécutif de l’aérospatiale et de la défense, qui expliquait que la météo était utilisée comme arme par au moins quatre pays : « … Les États-Unis, la Russie, la Chine et Israël possèdent la technologie et l’organisation nécessaires pour modifier les événements météorologiques et géologiques pour diverses opérations militaires et secrètes, qui sont liées à des objectifs secondaires, notamment la gestion des ressources démographiques, énergétiques et agricoles… La guerre inclut désormais la capacité technologique d’induire, d’améliorer ou de diriger des événements cycloniques, des tremblements de terre, des sécheresses et des inondations, y compris l’utilisation d’agents viraux polymérisés en aérosols et de particules radioactives transportées par les systèmes météorologiques mondiaux… » [18].

Des publications scientifiques, de nombreux documents officiels et observations montrent que les techniques militaires de modification du climat pourraient être utilisées depuis plus de 20 ans [12,13].

Quelles technologies pourraient être utilisées pour générer des phénomènes météorologiques, climatiques et environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, pollution de l’air, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, forts tremblements de terre, etc.) ?

Les rayonnements électromagnétiques semblent être le point commun de la plupart des recherches sur les armes climatiques et environnementales [12,13]. La première partie de l’article se concentre sur les faisceaux dirigés d’ondes électromagnétiques de forte puissance. La deuxième partie est consacrée à la géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques (SAI), et à son association avec les ondes électromagnétiques. La troisième partie complète les deux précédentes et revient sur la version faisant autorité sur les causes conduisant à l’augmentation des phénomènes climatiques et environnementaux extrêmes.

2. ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES DE HAUTE PUISSANCE

L’ionosphère terrestre (~ 60 à 1 000 km au-dessus du niveau de la mer) est composée de plasma dense, qui présente des variations complexes selon l’altitude, la situation géographique et le niveau d’activité solaire [19]. L’ionosphère joue un rôle majeur dans les performances des systèmes de communication civils et militaires. Les signaux radio de longueur d’onde plus longue sont réfléchis par l’ionosphère. Les signaux radio de longueur d’onde plus courte traversent l’ionosphère, mais en sont affectés, via des processus tels que l’absorption et la scintillation [20].

2.1 Énergie dirigée dans l’ionosphère

2.1.1 Réchauffeur ionosphérique

Un réchauffeur ionosphérique (IH) envoie des ondes à haute fréquence (HF) et haute puissance dans l’ionosphère pour la perturber et en observer les effets. Le plus connu est HAARP (High- Frequency Active Auroral Research Program) (Fig. 2, 4). Officiellement, les axes de recherche de HAARP sont : Physique des plasmas, radioscience, diagnostic mésosphère-thermosphère, météo spatiale, connaissance du domaine maritime arctique, ceinture de rayonnement de la magnétosphère, physique sous-aurorale, génération de plasmas, propagation de fréquences extrêmement basses, détection de cavités sous terre, radar au-dessus de l’horizon, science citoyenne et radioamateur, tendances des conditions ionosphériques et atmosphériques, y compris les tendances du changement climatique mondial. Entre 1990 et 2014, HAARP était un programme militaire. Depuis 2015, la responsabilité des installations et équipements HAARP a été transférée à l’Université d’Alaska à Fairbanks (UAF), mais le terrain appartient toujours à l’US Air Force [21].

HAARP fonctionne entre 2,7 et 10 mégahertz (MHz) avec une puissance crête (PP) de 3,6 mégawatts (MW) [21]. Étant donné que HAARP utilise un réseau d’antennes phasées, l’énergie peut être concentrée dans des directions variables, produisant une puissance apparente rayonnée (PAR) de l’ordre de quelques gigawatts (GW) (au moins jusqu’à 5,1 GW). Un chauffage à des fréquences plus élevées entraîne une augmentation de la PAR et permet de concentrer la puissance de la pompe du réseau d’antennes sur un point plus petit de l’ionosphère, ce qui augmente encore l’efficacité du chauffage [22, 23, 24].

Dans le monde, il existe d’autres IH : la Russie (SURA) fonctionne entre 4,5 et 9,3 MHz avec un PP de 750 kilowatts (750 kW) et un ERP de 190 MW ; Norvège (EISCAT), 3,85 à 8 MHz, PP de 1,2 MW et ERP de 1,2 GW ; Pérou (JRO), 50 MHz avec un PP de 6 MW (Figs. 1, 4) [25]. Les IH peuvent propager leurs faisceaux HF sur de très longues distances, par exemple de la Norvège à l’Antarctique [26].

Les scientifiques travaillent également à la construction d’IH mobiles (sur la barge d’un navire) dotés des mêmes capacités techniques que HAARP (Fig. 2). Ces études sont soutenues par le Bureau de Recherche Scientifique de l’Air Force [27,28,29,30].

2.1.1.1 Effets du réchauffement ionosphérique sur le temps

Les expériences réalisées par HAARP ont généré des perturbations sans précédent dans l’ionosphère [22]. Bien que l’UAF déclare que HAARP ne peut pas modifier la météorologie, B. Eastlund, dont les applications ont initié le développement de HAARP [31,32,33], affirme que les capacités de HAARP sont adéquates pour générer un contrôle météorologique [34]. Selon un rapport universitaire rédigé en 1998, toute la vérité sur HAARP ne serait pas officiellement révélée. Cette technologie peut conduire à des déséquilibres dangereux pour l’environnement et les personnes [35]. Le rapport du Parlement européen de 1999 déclare que HAARP a créé des trous dans l’ionosphère et peut être utilisé comme une arme à énergie dirigée pour provoquer un dérèglement climatique et manipuler les systèmes météorologiques mondiaux [36,12].

Fig. 1. JRO (Pérou) [25]

Fig. 2. Recherche pour le développement d’un réchauffeur ionosphérique mobile fonctionnant
avec la même technologie que HAARP (à gauche), mais sur une surface 20 fois plus petite [28]

Lorsque l’ionosphère était chauffée par un IH (SURA (Russie)), une diminution (jusqu’à 20 %) de l’intensité du spectre d’émission de l’ozone (mésosphère : 60 km) a été mesurée [37]. Le brevet d’Eastlund permet la production de régions ionisées artificielles depuis le niveau de la mer jusqu’à environ 80 km [34]. L’altitude de chauffage pouvant être stratosphérique, la couche d’ozone située à ce niveau peut être altérée.

Les ondes de gravité atmosphériques, qui apparaissent lors des mouvements verticaux de parcelles d’air, peuvent avoir un impact puissant sur le comportement des événements météorologiques extrêmes (pluies et températures extrêmes, ouragans, tornades, tsunamis) [38]. Des études ont montré qu’une puissante émission radio de HAARP ou SURA génère des ondes de gravité atmosphérique et acoustiques dans l’ionosphère [37,39,40,41,42]. Les ondes de gravité internes générées par le réchauffement ionosphérique, y compris dans la haute atmosphère, se propageant jusqu’aux hauteurs mésosphériques, modifient la température de la mésosphère [37]. Eastlund a précisé dans son brevet que la génération de régions d’air chauffées par un puissant IH permet de déposer de l’énergie dans l’air des régions troposphériques qui peuvent générer des ondes acoustiques atmosphériques ou des ondes de gravité atmosphériques pour modifier les vents directeurs à des fins de modification météorologique. Il est également possible d’influencer la répartition des charges électriques dans les mésocyclones [34].

En plus de modifier la configuration des vents (comme dans un autre brevet [31]), la technologie développée par le brevet d’Eastlund [32] permet de modifier la composition moléculaire atmosphérique, ainsi que d’augmenter la concentration d’une ou plusieurs molécules dans une région atmosphérique (par exemple ozone, azote, etc.).

Il est important de noter que deux brevets relatifs à la technologie HAARP sont classés comme une arme à énergie dirigée [32] et un dispositif ou une méthode pour influencer les conditions météorologiques [34]. Par conséquent, conformément au rapport du Parlement européen de 1999 [36,12], un IH tel que HAARP a la capacité d’être utilisé pour modifier le climat.

2.1.2 Autres appareils envoyant des faisceaux électromagnétiques dans l’ionosphère

De nombreux émetteurs militaires puissants à très basses fréquences (VLF) (Figs. 3, 4) induisent des perturbations et un échauffement importants de l’ionosphère, qui peuvent s’étendre latéralement sur plusieurs milliers de kilomètres [43,44].

Parmi tous les instruments qui envoient des ondes électromagnétiques dans l’ionosphère pour l’étudier, on trouve :

  • Le radar à diffusion incohérente (ISR), conçu pour sonder l’ionosphère afin de comprendre la densité, la température et la vitesse de déplacement du plasma. Ces radars doivent être construits avec une puissance (mégawatts) et des ouvertures (généralement des centaines de mètres carrés) suffisamment grandes (Fig. 4) [19,46].
  • Quelques radars militaires de forte puissance (Fig. 4) [45].
  • Super réseau de radars dual auroral (SuperDARN). Un réseau international d’environ 40 radars HF de faible puissance, fonctionnant entre 8 et 22 MHz, répartis dans les hémisphères nord et sud [47].
  • Nerc MST Radar Facility (Royaume-Uni), radar Chung-Li VHF (Chine), EAR (Japon) [47].

Le grand nombre d’émetteurs radio émet des ondes de différentes longueurs dans l’ionosphère, auxquelles il faut ajouter des satellites, contribuant ainsi aux changements environnementaux, météorologiques et climatiques [37,48] (voir également la section 3.2). À noter qu’individuellement, ces appareils ne se comportent pas exactement comme les IH, mais c’est leur quantité qui induit inévitablement des perturbations environnementales.

2.2 Liens entre les tremblements de terre et les ondes électromagnétiques

2.2.1 Les tremblements de terre déclenchés par des impulsions électromagnétiques

L’arme tectonique est un objectif militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. En 1944, un scientifique anglais créa une bombe sismique [49]. Plus tard, des programmes soviétiques ont travaillé sur le déclenchement de tremblements de terre par des impulsions électromagnétiques [50].

Fig. 3. Australie, puissant émetteur VLF (émetteur North West Cape (NWC) :
Naval Communication Station Harold E. Holt) [45]

Fig. 4. * Réchauffeur ionosphérique ; ♦ Certains ISR ; ■ Quelques radars militaires.
(Réalisé à partir des références [21,25,45,46]).

Dans les années 1970, des scientifiques russes ont découvert que les impacts électromagnétiques sur les roches et les failles de la croûte terrestre en état de contrainte pouvaient déclencher des tremblements de terre. À l’origine, cette méthode a été étudiée dans le but de déclencher de petits séismes pour libérer des contraintes tectoniques afin d’éviter des tremblements de terre destructeurs. Des scientifiques russes ont donc développé un générateur magnétohydrodynamique (MHD) mobile (Pamir 1), capable de générer beaucoup d’énergie en très peu de temps et de la convertir en électricité. Ce système fut perfectionné dans les années qui suivirent. Ainsi, à l’aide d’un générateur MHD pulsé (Pamir-1, Pamir-2) ou d’un système électrique pulsé plus économique (ERGU-600-2), un dipôle électrique au sol avec un espacement des électrodes de 3 à 4,2 km, des impulsions de courant sont injectées dans la croûte terrestre, créant une forte activation sismique locale après 2 à 7 jours et se poursuivant pendant plusieurs jours (en fonction de l’appareil utilisé).

Les impulsions électromagnétiques accélèrent la libération de l’énergie stockée dans le milieu lors des processus tectoniques, sous la forme de séismes relativement faibles. Les auteurs soulignent que les tremblements de terre dépendent non seulement des déclencheurs, mais aussi de la nature et des propriétés géologiques de la région. Par conséquent, dans une zone sismique métastable, des impulsions électromagnétiques de faible puissance peuvent suffire à déclencher une cascade de petites secousses, conduisant à un séisme désastreux [51,52,53,54].

En 1995, un générateur MHD de haute puissance, Pamir-3U (PP ~ 15 MW), a été construit par l’Institut des Hautes Températures de l’Académie des Sciences de Russie et livré à l’US Air Force. Il s’agit d’un système d’alimentation portable autonome qui peut être transporté vers divers emplacements opérationnels et pour une utilisation éventuelle avec des applications d’armes avancées (Fig. 5) [55,56].

2.2.2 Un réchauffeur ionosphérique tel que HAARP pourrait-il déclencher un tremblement de terre ?

2.2.2.1 Paramètres mesurés avant et pendant un séisme

Avant le très fort séisme au Japon du 11 mars 2011, des variations importantes du contenu total en électrons (TEC) de l’ionosphère ont été observées [58,59], ainsi qu’un réchauffement de l’atmosphère au-dessus de l’épicentre [58]. Ces anomalies ont été identifiées comme des précurseurs à court terme associés à certains des tremblements de terre récents les plus destructeurs. Certains auteurs soutiennent que la libération de radon par la croûte terrestre agirait à travers une série d’événements pour induire de la chaleur et de la conductivité atmosphérique [58,60]. D’autres auteurs stipulent que les anomalies du TEC sont déclenchées et gérées par un champ électrique à grande échelle [61,62].

L’apparition de perturbations (augmentations) dans les gammes d’ondes ultra-basse fréquence (ULF), extrêmement basse fréquence (ELF) et VLF a également été observée avant de forts tremblements de terre [63,64,65,66].

La littérature montre qu’un séisme génère des micro-ondes et que les micro-ondes peuvent contribuer au déclenchement d’un séisme (en fonction de l’état énergétique du foyer sismique). En effet, le foyer sismique est un générateur permanent de micro-ondes, mais il est aussi un récepteur de micro-ondes. Cela conduit à un mécanisme d’autodéclenchement dû aux micro-ondes générées par le foyer du séisme lui-même. Les micro-ondes stimulent la roche, provoquant sa dislocation, laquelle à son tour génère des micro-ondes. Les roches semblent donc pénétrables par les micro-ondes [67].

Fig. 5. Pamir-3U système MHD [56,57]

2.2.2.2 Une perturbation ionosphérique peut déclencher un tremblement de terre

Une tempête magnétique provoquée par une éruption solaire peut également déclencher une libération d’énergie stockée dans la Terre. Les éruptions électromagnétiques solaires perturbent la conductivité de la basse ionosphère, générant également des perturbations du champ géomagnétique. L’absorption du rayonnement solaire ionisant induira des variations de densité de courant tellurique dans les failles sismogènes, pouvant conduire à un tremblement de terre si la zone affectée est dans un état de contrainte métastable. Ce changement de densité de courant dans la croûte terrestre est comparable aux variations induites par les injections électromagnétiques artificielles [51]. De plus, la forte corrélation entre l’activité solaire (vent solaire) et les séismes majeurs, résultant de la modulation de la densité de protons et donc du potentiel électrique entre l’ionosphère et la Terre, est susceptible d’être à l’origine des phénomènes lumineux visibles auparavant, ou accompagnant, un grand tremblement de terre [68].

Ainsi, la littérature scientifique montre non seulement que les tremblements de terre influencent certains paramètres de l’ionosphère, mais aussi que les perturbations ionosphériques peuvent avoir un impact sur la lithosphère.

2.2.2.3 Que peut provoquer HAARP ?

Il convient de souligner que parmi les objectifs de HAARP, des rapports militaires montrent que la génération d’ondes radio basses fréquences est également utilisée pour la tomographie de la terre, c’est-à-dire la détection et l’imagerie des structures souterraines [69,70]. HAARP pourrait donc dans un premier temps identifier les zones métastables dans les zones sismiques.

Nous avons vu précédemment qu’un réchauffeur ionosphérique tel que HAARP perturbe sérieusement l’ionosphère [22]. De plus, cela peut créer des irrégularités du TEC ionosphérique (comme un renforcement) en chauffant des régions localisées de l’ionosphère [23,34,71].

La génération d’ondes ULF/ELF/VLF dans l’ionosphère par chauffage modulé avec des ondes HF de haute puissance est l’un des objectifs les plus importants d’un IH [21,23,72,73].

Grâce au chauffage, HAARP peut créer des couches d’ionisation artificielles, produire des perturbations du champ magnétique, diverses structures lumineuses, des lueurs aériennes et des aurores artificielles, parfois visibles à l’œil nu [74,75].

Ainsi, tous les paramètres apparaissant dans l’ionosphère et l’atmosphère avant un fort séisme peuvent être générés par HAARP. De plus, puisque les perturbations ionosphériques liées aux orages magnétiques d’origine solaire peuvent déclencher des tremblements de terre, et que HAARP est capable de perturber l’ionosphère au point de créer des aurores artificielles locales — c’est-à-dire comparables à ce qu’est capable de faire un orage magnétique — il semble justifié de considérer la possibilité qu’un réchauffeur ionosphérique comme HAARP puisse être à l’origine d’au moins certains paramètres agissant en cascade pour produire un séisme. En 2011, bien que non publié dans une revue à comité de lecture, le Dr F. De Aquino (professeur de physique à l’Université d’État du Maranhao [Brésil], chercheur titulaire à l’Institut National de Recherche Spatiale) a démontré que le rayonnement ELF de haute puissance généré par les hautes fréquences provenant d’un réchauffeur ionosphérique, tel que HAARP, peut provoquer des tremblements de terre, des cyclones et un fort échauffement localisé [76].

En termes de micro-ondes, la capacité de HAARP à créer un miroir ionosphérique permet d’utiliser des faisceaux micro-ondes sur de longues distances [77,78].

2.3 Autres fréquences de rayonnement électromagnétique pour le contrôle météorologique

Un brevet explique comment un appareil, qui peut être utilisé comme arme militaire, peut produire des éclairs, du tonnerre et des ouragans au moyen d’ondes sonores à haute fréquence générées par un radar ou d’autres dispositifs d’émission à micro-ondes ou à haute fréquence [79].

Le laser permet le contrôle de la foudre, la condensation de la vapeur d’eau, la formation et la dissipation du brouillard, ainsi que la diffusion de la lumière (albédo) à partir des nuages de haute altitude pour la gestion du forçage radiatif [80].

3. GÉO-INGÉNIERIE SOLAIRE PAR SAI

3.1 Les explications officielles ne correspondent pas aux observations et aux mesures

Selon les autorités, une technologie de modification météorologique appelée géo-ingénierie solaire par injection d’aérosols stratosphériques (introduction de minuscules particules réfléchissantes dans la haute atmosphère, pour renvoyer une partie de la lumière du soleil vers l’espace) n’est pas utilisée actuellement [13]. L’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui représente la seule référence faisant autorité (Atlas international des nuages) pour l’identification des nuages, a classé les traînées persistantes d’avions comme « traînées de condensation d’avions » pour les désigner comme de nouveaux nuages : Cirrus homogenitus [13], Cirrocumulus stratiformis homomutatus [81 ]. Bien que la majorité de la littérature scientifique soit d’accord avec cette classification des nuages, elle précise que ces traînées d’avions provoquent des effets délétères sur la santé, l’environnement, la qualité de l’air et agissent fortement sur le climat en le réchauffant bien plus que par le CO2 [13, 82,83]. De plus, la combustion de carburants aéronautiques alternatifs génère de petites particules non volatiles, favorise la formation de traînées de condensation et de cirrus étendus [84].

De nombreux indices permettent de conclure que la géo-ingénierie solaire par SAI est utilisée depuis longtemps. Depuis plusieurs années, articles scientifiques et documents officiels signalent des effets sur la santé et l’environnement (disparition du ciel bleu, maladies, pollution, appauvrissement de la couche d’ozone, qualité et quantité du rayonnement solaire, sécheresse, propriétés électriques de l’atmosphère, etc.) similaires en tous points à ceux qui seraient détectés si la géo-ingénierie solaire par SAI était utilisée (Fig. 6) [13].

Des publications scientifiques qui ne reconnaissent pas l’existence de l’utilisation de la géo-ingénierie solaire par SAI montrent néanmoins que les traînées persistantes d’avions sont composées de nombreuses particules métalliques [13]. À l’aide de mesures d’irradiance par spectrométrie solaire, une étude a montré que ces traînées persistantes d’avions ne sont pas des traînées de condensation de cristaux de glace, mais des traînées chimiques [85]. Des documents reliant ces traînées persistantes à la technologie de modification de la météo par pulvérisations chimiques montrent que leurs teneurs semblent être particulièrement concentrées en aluminium (Al), baryum (Ba), nanoparticules et soufre [13]. Ni l’aluminium, ni le baryum, ni les nanoparticules ne sont surveillés dans les analyses internationales de la pollution atmosphérique [86].

3.2 Effets des SAI et leur couplage aux ondes électromagnétiques

Un rapport militaire de 1996 a montré que la technologie électromagnétique nécessite des pulvérisations chimiques pour manipuler la météo, ajoutées à l’utilisation de la nanotechnologie pour créer une météorologie artificielle vers 2025 (par exemple des nuages intelligents composés de particules informatisées microscopiques), de sorte que des actions délibérées puissent être prises pour des phénomènes météorologiques naturels [78]. Cela a été corroboré en 2009 par un rapport de l’US Air Force, selon lequel vers 2030, avec l’aide de la nanotechnologie, l’armée américaine serait capable de créer (et pas seulement de modifier) le temps (tempêtes, brouillard, nuages, etc.) dans une zone définie [87].

À mesure que les SAI endommagent la couche d’ozone [13,88], ce qui a été corroboré par un modèle de géo-ingénierie aux sulfates [89], le rayonnement solaire devient de mauvaise qualité et très agressif, à tel point que le rayonnement ultraviolet (UV) sous forme d’UV-C, dans la plage 250-300 nm, a été mesuré à la surface de la Terre [90]. Les SAI augmentent le réchauffement local de l’atmosphère grâce au transfert de chaleur provoqué par les particules [10], et augmentent la conductivité électrique de l’atmosphère grâce aux particules métalliques [13]. Les découvertes d’Eastlund [32] permettent à une technologie comme HAARP de modifier les systèmes d’absorption solaire en construisant un ou plusieurs panaches de particules atmosphériques qui agiront comme une lentille ou un dispositif de focalisation. De plus, en utilisant des lignes de champ divergentes et avec la disponibilité d’une énergie suffisante transmise par un réchauffeur ionosphérique, des particules de différentes tailles présentant des caractéristiques souhaitées telles que l’adhésivité, la réflectivité, l’absorptivité, etc., peuvent être transportées à des fins ou pour des effets spécifiques (par exemple, concentration de grandes quantités de lumière solaire sur des parties spécifiques de la terre) [32]. En relation avec ce sujet, une étude a démontré que les propriétés physiques des microparticules atmosphériques en suspension (qui augmentent la pollution atmosphérique mondiale, affectent la santé ainsi que les conditions météorologiques et climatiques locales en diffusant et en absorbant le rayonnement solaire) sont considérablement modifiées sous l’action continue du rayonnement électromagnétique. Le nombre de particules augmente, la morphologie des particules est déformée avec l’augmentation du temps d’action électromagnétique, les caractéristiques de mouvement des microparticules sont affectées, la trajectoire des particules est modifiée et le champ électromagnétique favorise l’agglomération des particules dans la direction correspondant à la force du champ magnétique [91].

Fig. 6. Les photographies ont été prises par l’auteur lui-même, situé en France, avec un appareil photo Nikon Coolpix L16. a) : Près de Toulouse ville (sud) 5 septembre 2021, 16 h 37 ; b ; c ; d) Près de la ville de Lille (nord), 12 août 2021, 14 h 58 ; 11 avril 2022, 13 h 40 ; 22 avril 2023, 15 h 53. Les traînées d’avions persistantes sont pour la plupart dirigées vers le soleil et s’étalent, laissant un ciel voilé, devenant progressivement blanc.

Ainsi, un réchauffeur ionosphérique, tel que HAARP, et la géo-ingénierie solaire par SAI peuvent agir en symbiose pour optimiser leurs actions respectives sur le climat. C’est pourquoi, dans la feuille de route militaire de contrôle météorologique, les pulvérisations atmosphériques de produits chimiques (principalement métalliques) sont programmées pour coïncider avec le lancement de HAARP (dans les années 90) [13].

De plus, les particules atmosphériques sont constamment stimulées par les fréquences d’autres installations envoyant des faisceaux électromagnétiques dans l’ionosphère (section 2.1.2). Par exemple, les radars au-dessus de l’horizon (OTHs) sont des radars militaires qui transmettent en continu des ondes HF (entre 3 et 30 MHz) sur des milliers de kilomètres [45]. Par conséquent, ces actions ont également une influence sur la météo et le climat.

3.3 Financements, brevets, technologies similaires

Les agences d’espionnage (CIA et autres), très intéressées par la géo-ingénierie, financent la recherche climatique dans le but de trouver une arme météorologique [92,93]. À noter que Bill Gates fait également partie des puissants bailleurs de fonds de cette technologie [94].

Parmi les dizaines de brevets expliquant de nombreuses techniques de modification du temps, plusieurs concernent la géo-ingénierie solaire par SAI, décrivant entre autres certains composants utilisés et les méthodes de diffusion [13,95,96,97].

Bien que ne faisant pas partie de la géo-ingénierie, il existe une méthode similaire et tout aussi polluante. En effet, l’épandage de sable du Sahara est une autre technologie permettant de modifier la diffusion de la lumière solaire dans la haute atmosphère [98]. Cela pourrait expliquer les épisodes (ou certains d’entre eux) de ces dernières années de retombées de poussières de sable du Sahara en France et en Espagne, qui ont obscurci le ciel et provoqué une pollution de l’air [99].

3.4 Feux de forêt

Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, il existe un lien entre le changement climatique et les incendies de forêt incontrôlables et extrêmes [100]. Cependant, les nanoparticules de soufre et d’aluminium présentes dans les SAI augmentent le risque, du fait de la sécheresse, d’incendies de forêt [13,101]. Les nanoparticules d’aluminium sont également bien connues pour leur capacité pyrophorique et la forte énergie qu’elles émettent lors de la combustion [102], amplifiant ainsi le risque et la gravité des incendies de forêt. De plus, des simulations de géo-ingénierie ont montré que les SAI induisent des sécheresses [103], entraînant une augmentation de la fréquence des incendies extrêmes dans certaines régions [104].

Il semblerait que 50 % des incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis soient provoqués par la foudre [80], mais il a également été rapporté (dans la section 2.3) que certaines technologies à énergie dirigée sont capables de déclencher et de contrôler la foudre [79,80]. Un document militaire explique que les armes à énergie dirigée (AED), composées par exemple de lasers, d’appareils à radiofréquence, de technologie de micro-ondes de haute puissance, d’ondes millimétriques et de faisceaux de particules, peuvent déclencher des incendies destructeurs, à distance. De plus, comme il est difficile de localiser la source de l’énergie dirigée, les AED sont souvent utilisées dans des opérations spéciales ou secrètes. Les auteurs de ce rapport affirment que le monde a atteint un « point de basculement » dans lequel l’énergie dirigée est désormais essentielle au succès des opérations militaires [105]. Les AED utilisant des dispositifs militaires spécifiques (avion, navire, véhicule de combat, etc.) ne relèvent pas de la science-fiction [106]. À noter que les incendies de forêt font partie des armes environnementales mises en œuvre par l’armée américaine [107].

4. CAUSES DE L’AUGMENTATION DES CATASTROPHES NATURELLES AU COURS DES 20 DERNIÈRES ANNÉES

En 2006, le Dr D. Deming (géologue et géophysicien) a témoigné devant la commission du Sénat américain sur l’environnement et les travaux publics que les médias sont extrêmement partiaux sur la question du réchauffement climatique, essayant de lier chaque catastrophe naturelle au réchauffement climatique. Cela constitue une désinformation importante à l’égard du public sur les questions climatiques et environnementales [108].

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) explique dans ses rapports que depuis la période 1850-1900, le climat est de plus en plus perturbé (notamment réchauffé) par un puissant facteur anthropique, les gaz à effet de serre, dont le principal représentant est le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles. Ce réchauffement climatique augmenterait les événements météorologiques, climatiques et environnementaux extrêmes (vagues de chaleur et de froid, tempêtes, ouragans, tornades, sécheresses, inondations, incendies de forêt, pollution de l’air [aggravée par les vagues de chaleur et les incendies de forêt], etc.) [109]. Pour certains scientifiques et médias, le changement climatique pourrait également déclencher des tremblements de terre, des tsunamis et des éruptions volcaniques [110].

Cependant, l’autorité internationale du GIEC en matière de politique climatique a été acquise en supprimant les opinions dissidentes sur toute question où existe encore un désaccord scientifique [111]. De nombreuses publications montrent que les modèles climatiques du GIEC ne prennent pas en compte les cycles climatiques naturels multidécennaux, séculaires et millénaires, surestiment le réchauffement climatique (biais d’urbanisation) et, dans de nombreux cas, ne sont pas validés par le climat observé [111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121]. De plus, les rapports du GIEC sur les causes climatiques actuelles (le CO2 comme responsable du changement climatique) sont fortement contestés par des milliers de scientifiques [122 123 124 125 126 127 128].

Ainsi, les explications officielles de l’augmentation du nombre et de l’intensité des événements extrêmes ne sont pas satisfaisantes. Une hypothèse serait l’activité solaire. Cependant, bien qu’il existe de nombreux cycles solaires (cycle de Schwabe [cycle de taches solaires de 11 ans], cycle de Hale [22 ans], cycle de Gleissberg [~ 85 ans], cycle de José [~ 178 ans], cycle de Suess-de Vries [~208 ans], cycle de Foucault [~1000 ans], et le cycle de Bray-Hallstatt [~2300 ans]), dont les interactions sont complexes [129], et qui peuvent se superposer et influencer les oscillations terrestres naturelles [113 130 131 132], le cycle de Schwabe montre une faible activité solaire depuis le cycle 24 (2008 à 2019) (Fig. 7), et cette faible activité se poursuivra jusqu’en ~ 2050 [133 134 129]. Par conséquent, l’augmentation de la fréquence et de l’intensité d’au moins certains événements environnementaux extrêmes au cours des dernières années ne peut pas être attribuée à une augmentation de l’activité solaire.

Pour le Forum économique mondial (FEM), il est nécessaire de débloquer 3 000 milliards de dollars par an pour le climat et la nature [136]. D’énormes intérêts financiers se cachent derrière la politique climatique, ainsi que la mise en œuvre progressive de lois sur le contrôle de l’énergie [137] et la taxation du carbone dans le cadre du plan de gouvernance mondiale décrit par le WEF [138].

Étant donné que l’argumentation du GIEC sur l’augmentation des événements extrêmes au cours des dernières années manque considérablement d’objectivité, et que la gestion mondiale du climat génère d’énormes enjeux financiers, il semblerait que l’explication la plus plausible de l’augmentation des événements extrêmes (au moins certains d’entre eux) au cours des 20 dernières années ne soit pas naturelle, mais plutôt due à l’utilisation de technologies militaires de modification du climat et de l’environnement.

Fig. 7. Cycles des taches solaires selon les années. Valeurs mensuelles.
Produit à partir de : Centre de prévision météorologique spatiale [135]

5. CONCLUSION

Tout au long de cet article, nous avons vu que la littérature scientifique révèle que les techniques de manipulations météorologiques, climatiques et environnementales sont étudiées depuis plus d’un demi-siècle. Les plus puissantes de ces technologies ont toujours été destinées à un usage militaire, c’est-à-dire comme armes capables de créer l’illusion d’un événement naturel. De nombreux indices indiquent que ces armes climatiques et environnementales sont utilisées depuis plusieurs années. Certaines de ces technologies sont totalement niées par les autorités et les médias, tandis que d’autres sont utilisées avec des justifications scientifiques. Cependant, de nombreux gouvernements sont conscients de l’existence et/ou de l’utilisation de ces armes. Puisqu’ils consentent à l’activation de ces armes environnementales, cela implique non seulement que la législation sur les émissions de carbone est basée sur un mensonge climatique, mais aussi que ces gouvernements sont en partie responsables de la destruction de la faune sauvage et de la mort de plusieurs milliers d’êtres humains chaque année.

Il est urgent de mener davantage d’enquêtes, sans conflits d’intérêts, sur les causes réelles des catastrophes naturelles.

CONFLITS D’INTÉRÊTS

L’auteur a déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêts.

RÉFÉRENCES




L’Exorcisme avec Jarred Neil et le déclin de la société occidentale

Quatre heures d’émission québécoise avec l’exorciste, médium et auteur Jarred Neil qui discute notamment de l’Apocalypse, de l’exorcisme et de la société occidentale possédée de tous les démons imaginables. (Enregistré en avril 2023.)

Jarred Neil se présente comme un juif qui pratique des exorcismes grâce à Jésus Christ, ce qui n’est pas banal.
Son site Internet : https://www.jarredheavensmessenger.com/accueil/

[Source : En toute franchise]




Si l’on arrache la prise, le Métaverse est dans le noir, mais le Royaume de Dieu s’illumine

[Source : Campagnol tvl]






La chute de l’homme dans l’algorithme

De la bataille contre le Système (épisode XIII)

[Source : entrefilets.com]

[Publication] 10/02/2017 [par le créateur anonyme du site entrefilets]

Bientôt les hommes cesseront de s’aimer, tomberont amoureux de machines, deviendront un temps des objets connectés parmi d’autres avant de disparaître, de se fondre dans une ultime étreinte technologique censée les « augmenter », mais qui aura surtout raison de leur humanité. C’est ce que les adeptes hallucinés du transhumanisme1 appellent la « Singularité », ce moment d’inflexion où les progrès exponentiels de la technologie infesteront l’homme pour en changer la nature et donner naissance au Surhomme tant attendu, enfin libéré de ses limites biologiques. Selon certains transhumanistes, cette « Singularité » pourrait même survenir d’ici à 2030 déjà, et les progrès stupéfiants que nous annoncent régulièrement les apprentis sorciers de l’intelligence artificielle rendent plausible ce calendrier. Il faut dire que la voie est toute tracée. On voit mal ce qui pourrait en effet contrarier cette échéance. Notre contre-civilisation ultralibérale est psychologiquement formatée pour accepter et même souhaiter la disparition de notre si imparfaite humanité, et son impératif libéral justement lui interdit tout simplement de questionner les (r)évolutions technologiques puisque ce serait contraire à l’un de ses dogmes qui veut que l’« on n’arrête pas le progrès ».

Deux forces à l’œuvre

Dans la société ultralibérale, deux forces implacables sont ainsi à l’œuvre qui rendent inéluctable cette fuite en avant vers la Singularité et l’abolition de notre humanité.
D’un côté, il y a d’abord ce que nous appellerons le néo-progressisme sociétal, qui s’emploie à déstructurer les sociétés, à briser tous les tabous, à bouleverser en permanence les rapports sociaux, à imposer ce relativisme moral et culturel absolus qui désacralise tout, à commencer par la vie.

Jour après jour, on légifère ainsi à tour de bras pour satisfaire le moindre lobby, pour donner l’illusion d’une société vertueusement engagée dans la quête d’un équilibre parfait où chacun pourra, à terme, exercer son droit inaliénable à tout sur tout. Chaque groupe, puis chaque sous-groupe, puis chaque individu se voit ainsi invité à ne voir le monde qu’au travers du prisme déformant de ses intérêts particuliers. Or cette « innocente » tentative de donner satisfaction à tous les égoïsmes concurrents d’un peuple devenu alors « peuple de démons » ne sert, en réalité, qu’à alimenter une guerre de tous contre tous destinée à atomiser les individus.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Et le vivre-ensemble dans cette société-là se réduit alors au vivre pour soi. Le Marché-Monde étant bien sûr là pour combler tous les désirs, toutes les aspirations, c’est-à-dire pour permettre aux individus de se remplir, de se gaver, de consommer donc. (Nous avons déjà analysé cette immense entreprise d’abolition de l’homme, notamment dans nos billets intitulés « Contre l’abolition de l’homme » justement2, « Intelligentsia et servitude globalisée »3, « Retour sur le fiasco libéral »4 ou encore « La frontière, le Système et le porno »)5.
Une telle société dont l’aspiration a finalement atteint un tel sommet de pauvreté ne peut dès lors qu’être totalement perméable à l’utopie du transhumanisme.

Et c’est là qu’interviennent les geeks hallucinés de la Silicon Valley pour nous conduire au Graal, nous donner enfin un horizon nouveau, la possibilité d’autre chose, de quelque chose de meilleur et même de merveilleux par la magie des algorithmes qui vont enfin faire de nous de vrais dieux.

La rupture d’avec le réel

La cohérence est donc totale entre cette entreprise de déstructuration de la société humaine d’un côté, et la course effrénée au progrès technologique de l’autre. Comme une grenouille plongée dans un bain froid que l’on réchauffe progressivement se laissera cuire sans broncher, l’Homme post-moderne est alors de plus en plus immergé dans de nouvelles technologies de plus en plus invasives, qui le détachent peu à peu du réel, du monde, des autres, de tout, sauf des pixels.
Aujourd’hui déjà, l’individu post-moderne passe en moyenne huit heures par jour le nez planté dans un écran6 (ordinateur, TV, tablette, smartphone, console, etc.). Huit heures par jour : c’est-à-dire le tiers de la vie, et même la moitié de la vie « éveillée ».
Si l’on extrapole, cela veut dire qu’un adulte du XXIe siècle va passer plusieurs dizaines d’années de sa vie à fixer les pixels d’un rectangle lumineux. Un écran où tout ce qui se passe est organisé, vu, compilé, répertorié et examiné par les algorithmes du Système bien sûr.

Premier constat : la rupture avec le monde réel, la mère Nature notamment, est absolument totale et la rando mensuelle n’y change rien. D’où sans doute cette indifférence à l’agonie de la paysannerie et à celle de l’écosystème en général, hormis les postures de façade bien sûr.
Deuxième constat : les rapports sociaux se virtualisent déjà largement aussi, devenant peu à peu un simulacre organisé par écrans interposés, et là encore grâce aux algorithmes du Système. Cette hyperconnexion censée rapprocher les hommes ne fait donc en réalité que les séparer. En ce sens les technologies de la communication sont moins là pour favoriser les relations humaines que pour s’y substituer.

[Voir aussi :
Les réseaux sociaux sont un danger pour l’humanité, selon certains biologistes et écologistes
Les relations humaines
La révolution woke a des conséquences dramatiques
Médias numériques — « Perte de la réalité »
Les fondements de la communication]

Mon robot, mon amour

Dans un futur proche, la robotique va encore permettre de franchir une étape décisive dans l’abolition de l’homme. D’abord sous une forme ludique en prenant en charge l’un des rapports sociaux les plus compliqués et essentiels qui soit : la sexualité.
Il semble en effet que le sexe avec les robots soit au menu des progrès de notre contre-civilisation pour cette année déjà7, une étape logique de l’évolution de sex-toys à circuits imprimés, dont le succès commercial est déjà phénoménal.
Mais pourra-t-on réellement amener l’homme à développer une véritable relation amoureuse avec une machine ? Eh bien oui. La chose est d’ores et déjà dans le pipeline comme on dit.

Des chercheurs ont démontré que les hommes sont parfaitement capables d’éprouver des sentiments pour des machines8. Avec cet avantage incroyable pour le Marché-Monde de pouvoir répondre de manière adaptée à toutes les névroses, à toutes les solitudes, à tous les désespoirs en proposant le compagnon idéal, sur mesure, flatteur, attentionné et enjoué auquel chacun devrait évidemment avoir droit (parce qu’il le vaut bien)9.

Et tôt ou tard, et plutôt tôt que tard au vu de l’accélération exponentielle des progrès en matière d’algorithmes, la fameuse « Vallée étrange » — théorie selon laquelle plus un robot ressemble à un Homme plus ses imperfections apparaissent monstrueuses et engendrent donc son rejet10 sera comblée.
L’Homme pourra alors se passer de l’Homme et la Machine-Marché pourra enfin pourvoir à l’entier de ses besoins.

Mon robot, mon maître

C’est que le robot dont on finira par tomber amoureux n’aura rien à voir avec cette sorte de grille-pain siliconé qui constituera la première génération des robots purement sexuels de notre décennie finissante. À terme, le robot dont on tombera amoureux sera subtil, cultivé et très intelligent, beaucoup plus intelligent que nous d’ailleurs.

Là non plus, l’horizon temporel n’est plus si lointain.
Récemment en effet, un nouveau progrès spectaculaire a sidéré les apprentis sorciers de l’intelligence artificielle (IA) eux-mêmes.
Un robot vient en effet de remporter un tournoi de… poker.
Anodin ?
Pas vraiment en fait.
Car le poker est un jeu de menteur, de bluffeur, pas un jeu basé sur des équations mathématiques.
Noam Brown, le créateur de Libratus11, l’intelligence artificielle qui a remporté le tournoi, explique ainsi que ses concepteurs lui ont « donné les règles de base » en lui disant : « Apprends par toi-même ». Et ils ont été les premiers surpris du résultat. « Quand j’ai vu l’IA se lancer dans le bluff en face d’humains », a déclaré Noam Brown, « je me suis dit :Mais, je ne lui ai jamais appris à faire cela !” »

« Je ne lui ai jamais appris à faire cela ! »
La phrase devrait bien allumer quelques voyants dans le cerveau de nos chers Geeks hallucinés ou de nos politiques, mais il n’en sera bien évidemment rien. « L’expérience » ne connaîtra aucun frein, aucun contrôle, aucune limite.
Trop de débouchés prometteurs sans doute.
Et puis, « on n’arrête pas le progrès ».

Moi, robot

Le transhumanisme, ce sera aussi et surtout la possibilité de l’immortalité. Car une fois absorbé par la machine, l’homme ne sera plus biodégradable.
Toutes les disciplines qui servent cette utopie délirante vont donc pouvoir compter sur un financement illimité, notamment des grabataires terrorisés de l’oligarchie globalisée. Qui veut mourir alors qu’il est milliardaire ?
Ce sera alors le grand moment de la Singularité, ou l’algorithme sera suffisamment élaboré pour pénétrer la chair humaine, l’esprit humain, pour venir « l’augmenter » et faire enfin de l’Homme un Dieu.

Et à la fin nos ultralibéraux de clamer : « Quelle Merveille ! », un pied négligemment posé sur le cadavre de notre Humanité.
« Il se peut que le progrès soit le développement d’une erreur », avait dit Jean Cocteau.





Petite histoire du judaïsme antisioniste

[Source : investigaction.net]

[Illustration : AFP]

Par José Antonio Egido
23 novembre 2023

Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme.

Investig’Action

Rejet du sionisme par les masses juives

Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l’ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs.

L’opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses ; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah »1 et l’Alliance juive universelle2 ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances    socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive ; les communautés juives de plusieurs pays comme l’Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d’importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911.

À Katowice fut créé en 1912 le parti Agoudat Israel (Union d’Israël) pour coordonner l’opposition religieuse au sionisme. Le judaïsme orthodoxe dénonça le sionisme comme une fausse religion satanique. Grand rabbin de Varsovie de 1874 à 1912, Eliyahu Hayim Maizel dirigea la lutte contre le sionisme en Pologne. La Conférence universelle des Juifs séfarades, créée en 1925 à Vienne, affirma son identité face à l’agressif nationalisme sioniste qui prétendait unifier les différentes communautés de culture et tradition différentes. Le juif égyptien communiste Marcel Israël créa dans les années 40 une Ligue antisioniste en Égypte.

Le mouvement ouvrier juif antisioniste

En mai et juin 1909, le prolétariat séfarade de la ville grecque de Salonique créa, en alliance avec des prolétaires bulgares et macédoniens, la Federation Socialiste de Salonique qui fut reconnue par la Deuxième Internationale. Elle était majoritairement constituée d’ouvriers juifs venant des usines de tabac, du port ainsi que des artisans et des employés.

Elle fut à son époque l’unique mouvement ouvrier organisé en terres musulmanes. Ses journaux édités en juif espagnol ou djudesmo, la langue des Juifs séfarades, s’intitulaient Jurnal del Lavorador, Solidaridad Ovradera ou encore Avanti. L’un de ses fondateurs et leaders fut Abraham A. Benaroya. La Fédération rejetait le nationalisme réactionnaire juif, le sionisme. Et elle rejoignit en 1918 le parti ouvrier hellène…

Marxistes juifs contre le sionisme

L’intellectuel juif marocain Abraham Serfaty nie l’existence d’une nation juive ou d’un peuple israélien. Il considère que la population israélienne est un « agrégat humain artificiel, structuré sur la base de castes ethniques et dominé par une clique politico-militaire faisant partie à son tour de la caste euro-américaine appelée ashkénaze. Cette structure s’appuie sur l’appareil de l’impérialisme sioniste, dominé à son tour par l’impérialisme américain »3

Serfaty revendique la notion de la communauté juive arabe, partie intégrante de la nation arabe, en même temps qu’il condamne avec la plus grande fermeté le sionisme comme une entreprise raciste et colonialiste.

Serfaty affirme que seule la grande bourgeoisie a rendu possible la victoire du sionisme :

« Le sionisme n’a pu s’imposer que grâce à son appropriation par la grande bourgeoise d’Europe occidentale, dans le cadre des plans de conquête de l’impérialisme britannique, puis, par la suite, américain »4.

Les juifs progressistes ont la même opinion. Isaac Deutscher déclare :

« Israël est apparu au Proche-Orient dans le rôle infamant d’agent des puissants intérêts occidentaux, et non de son propre fragile capitalisme, et de protégé du néo-colonialisme… en tant qu’agent du capitalisme impérialiste tardif et trop mûr de nos jours ; son rôle est tout simplement lamentable »5.

Israël Shahak accuse l’État d’Israël d’être l’« administrateur d’un pouvoir impérial ».6

Le secrétaire général du Parti communiste d’Israël (PCI), Meir Vilner, affirme clairement qu’Israël joue le rôle « d’agent des États-Unis tant au Moyen Orient que dans     d’autres régions (…) où il brûle sous les pieds des dictatures réactionnaires et où s’amplifie la lutte libératrice des peuples (…) Dans d’autres régions du monde, Israël remplit les fonctions sales et embarrassantes dont l’administration nord-américaine ne veut pas se charger directement : il fournit des armes aux dictatures fascistes, il leur offre des instructeurs militaires, il organise et appuie l’activité subversive contre les régimes progressistes »7.

Serfaty analyse la tradition religieuse du judaïsme arabe, basée sur l’attente du Messie. Et il conclut que le sionisme en est la négation absolue. Ce retour du Messie ne peut servir de justification pour aucune conquête coloniale, puisqu’il est l’espoir de l’avènement du « règne de Dieu », c’est-à-dire du règne de la justice, sur toute la terre et pour tous les humains. Il accuse les « dirigeants sionistes de transformer la religion de nos pères en en faisant une idéologie de haine raciale et de guerre ». Il démonte également la manipulation par le sionisme du concept biblique de « peuple élu ». Il affirme que les grands penseurs juifs du mysticisme andalou et leurs continuateurs arabes ont converti ce concept en devoir pour les juifs de se comporter en tout lieu et à tout moment en personnes « justes ».

Refus d’une partie des masses juives de migrer en Israël

Des milliers de juifs se refusent à migrer en Israël : 100 000 juifs de Turquie, 20 000  juifs égyptiens, 3 500 autres tunisiens, plusieurs centaines de Yéménites et Algériens, et des milliers d’Iraniens, de Syriens et de Marocains sont restés dans leurs foyers millénaires. De 1948 à 1952, la communauté juive yougoslave s’est divisée en deux parties presque égales : 7 500 ont refusé la migration et autant d’autres l’ont acceptée.

En 1933, 60 % des 503 000 juifs qui vivaient en Allemagne appuyaient l’Union Centrales des Citoyens allemands, de tendance non sioniste et assimilationniste tandis qu’à peine 9 000 autres appuyaient le sionisme. Au cours de cette même année à peine, 33 000 migrants judéo-allemands se sont rendus en Palestine.

Des 5 millions et demi de juifs des États-Unis seulement, 10 000 ont émigré en Israël entre 1948 et 1965.

Les juifs qui fuyaient les persécutions antisémites des régimes réactionnaires d’Europe de l’Est ne cherchaient pas à émigrer en Palestine, mais plutôt aux États-Unis, au Canada ou en

Australie. En 1890 un million et demi de juifs sont arrivés aux États-Unis. Entre 1967 et 1980, la HIAS (Société d’aide aux immigrants juifs) a aidé 125 000 juifs à s’installer aux États-Unis, sans compter les juifs qui sont arrivés en Amérique latine, au Canada, en Afrique du Sud et en Iran. D’Israël, 100 000 sont partis vers les États-Unis.

En 1964, quand la population française quitta l’Algérie pour ne pas accepter l’indépendance de la Nation algérienne et par crainte de représailles pour son implication dans l’oppression du peuple algérien, la grande majorité de la communauté juive la suivit dans son voyage sans retour vers la France, incapable qu’elle fut de se solidariser avec le peuple musulman, à l’exception d’une minorité qui avait rejoint le FLN. Toutefois, la majorité des juifs algériens ont refusé de partir pour Israël. Des 155 000 juifs qui vivaient en Algérie en 1960, 135 000 se sont établis en France, 15 000 en Israël et 4 000 sont restés en Algérie.

La majorité des 56 000 juifs qui vivaient en Palestine en 1918, sur une population totale 700 000 habitants, était de culture arabe et opposée au sionisme. Elle n’était pas persécutée par personne et n’éprouvait pas la moindre nécessité de vivre dans un état juif.

Des juifs dénoncent la manipulation de la Shoah par le sionisme

Le professeur Norman G. Finkelstein, juif nord-américain, descendant de victimes de l’Holocauste nazi, manifeste son indignation devant l’exploitation éhontée faite par la bourgeoisie sioniste des États-Unis des millions de juifs assassinés par les nazis. Il affirme que depuis 1967, cette bourgeoisie a créé une « industrie » de l’Holocauste qui lui a rapporté des avantages politiques, de l’influence idéologique et beaucoup d’argent.

Il n’est pas le seul à penser de la sorte. Il cite un important écrivain israélien, Boas Evron, qui affirme que :

« La conscience de l’Holocauste est un endoctrinement propagandiste officiel, une production massive de slogans et de fausses visions du monde dont le véritable objectif n’est absolument pas la compréhension du passé, mais la manipulation du présent »8.

Isaac Deutscher, dont la famille a également été assassinée à Auschwitz, dénonçait déjà en 1967 : 

« Les dirigeants israéliens se justifient en exploitant au maximum Auschwitz et Treblinka, mais leurs actes parodient la véritable signification de la tragédie juive ».

Le juif arabe Abraham Serfaty dénonce également :

« Les dirigeants sionistes n’ont pas hésité à utiliser l’holocauste nazi pour entraîner dans leur aventure l’ensemble du judaïsme d’Europe et d’Amérique ».

Un groupe d’intellectuels juifs français modérés affirme que personne n’a le monopole du judéocide nazi9.

Des juifs arabes nient que les juifs vivaient opprimés dans le monde arabe et devaient émigrer en Israël

Serfaty nie catégoriquement que le « peuple israélien » constitue une société, car il est un « conglomérat humain menacé de dislocation ». Un écrivain français a écrit :

« Les premières victimes de la création d’Israël seraient les Palestiniens, expulsés de leur patrie ; les secondes les juifs orientaux condamnés à plus ou moins long terme à un nouvel exode ».10

Face aux grossiers mensonges sionistes qui prétendent que les « juifs étaient fréquemment marginalisés en Syrie et en Égypte »11, et que « les juifs arabes étaient des minorités opprimées »12, cherchant ainsi à justifier l’impossibilité pour eux de vivre en terre musulmane se dresse la réalité de la tolérance et des bonnes relations musulmane et arabe, qui les ont traités d’une façon incomparablement meilleure que l’antisémitisme chrétien, tsariste, nationaliste et nazi européens.

Serfaty souligne que la mémoire culturelle du judaïsme arabe est basée sur l’amitié profonde entre juifs et musulmans du peuple, leur symbiose fraternelle et leur respect mutuel. Il affirme que :

« Chacun pense sans doute que sa religion est la plus proche de la vérité, mais chacun considère l’autre religion comme une manière différente d’adorer le même dieu, chacun respecte comme sacrés les livres, les temples, les saints, les objets de culte et les grandes fêtes religieuses de l’autre »13.

Les juifs étaient au XIXe siècle, à Damas, de respectables bourgeois dont l’arabe était la langue maternelle. Ils étaient les médecins personnels du Sultan à Istanbul, des banquiers ou des pauvres au Caire et à Haïfa. Aujourd’hui encore 2 500 juifs qui parlent l’arabe et se considèrent syriens habitent à Damas avec les Syriens, des Palestiniens musulmans et des Kurdes. On en trouvait aussi dans un des plus beaux quartiers de Beyrouth avec des Arabes de religion musulmane, druze ou chrétienne, avec des Turcs, des Arméniens, des Assyriens ou encore des Italiens. À Alep et à Hébron s’épanouirent d’importantes communautés séfarades. À Alep vivent encore aujourd’hui près de 1200 juifs.

Pour Serfaty, l’une des caractéristiques profondes du judaïsme arabe est le respect d’autrui. C’est selon lui une caractéristique fondamentale de toute la culture arabe.

Les juifs progressistes regrettent l’existence de l’État d’Israël

L’un des plus éminents représentants du judaïsme progressiste et universaliste, Albert Einstein, prévoyait déjà en 1938 l’impasse dans laquelle le sionisme allait conduire le peuple juif :

« Je préfère de loin un accord raisonnable avec les Arabes sur la base de la coexistence pacifique à la création d’un état juif, ma connaissance de la nature essentielle du judaïsme résiste à l’idée d’un état juif doté de frontières, d’une armée et d’un certain degré de pouvoir temporel, aussi modeste soit-il. Je crains le mal intérieur qu’il pourrait advenir au judaïsme en vue surtout du développement dans nos rangs d’un nationalisme étroit ».

Nathan Weinstock considère qu’Israël engendre par lui lui-même les causes de sa propre disparition14. Le comité juif pour le Proche-Orient attribue à Israël une « idéologie raciste »15. Le distingué poète et penseur égyptien d’origine juive, Edmond Jabès, rejetait fermement le sionisme.

L’historien français Maurice Rajsfus pense qu’Israël est « une société bloquée, incapable de s’imaginer vivant en paix avec les Palestiniens »16.

Michel Warshawsky, fils du grand rabbin de Strasbourg, émigré en Israël en 1967, antisioniste, co-fondateur du Centre d’Information alternative de Jérusalem en 1984 — ce qui lui valut huit mois de prison — affirme que les leaders israéliens « nous mènent au suicide… dans leur relation au peuple juif, ils sont cyniques et manipulateurs. Israël, loin d’être un outil pour aider le peuple juif se sert de lui ». Il écrit :

« Latomisation de la société et sa division en deux blocs sociaux antagoniques montrent l’échec de la tentative de créer une entité nationale nouvelle dont l’expression politique aurait été l’État juif »17.

Tim Wise, juif et directeur de l’Association pour une Éducation Blanche Antiraciste (Association for White Anti-Raciste Éducation—AWARE) de Nashville (Tennessee) affirme que le sionisme est anti-juif18. L’intellectuel juif marocain Serfaty considère que l’entité sioniste opprime culturellement et socialement les juifs arabes d’Israël, leur impose une conception religieuse contraire à la leur, les transforme en bêtes de somme et en chair à canon au service des objectifs expansionnistes des aventuriers américano-sionistes au Moyen-Orient.

L’historien juif marocain Haim Zafrani reconnaît que les juifs marocains souffrent en Israël d’un grand déracinement et que leur culture est humiliée. Il se réfère à leurs « mélancoliques lamentations » et à « leurs cris amers ou nostalgiques »19.

Le juif marocain Mordejai Vanunu déclare à sa sortie après 18 ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé l’existence de l’arsenal nucléaire sioniste :

« Nous n’avons pas besoin d’un État juif ».

L’Union Juive française pour la Paix affirme que la politique répressive et coloniale d’Israël dans les territoires occupés est catastrophique pour les juifs du monde entier. Avnery, cité plus haut, estime que la politique brutale d’Israël « provoque la résurrection de l’antisémitisme dans le monde entier ». Le professeur de sociologie de l’Université Hébraïque Baruch Kimmerling accuse « Ariel Sharon d’avoir enclenché un processus qui, outre l’intensification des bains de sang de part et d’autre, peut provoquer une guerre régionale et un nettoyage ethnique partiel ou quasi total des Arabes de la “Terre d’Israël”20. »

Des juifs lucides ont vaticiné que l’État sioniste d’Israël n’a pas d’avenir

Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël.

Nahum Goldmann, président du Congrés Mondial juif, a écrit en 1975 qu’un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n’a aucune perspective d’avenir21.

Le secrétaire général de l’Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l’accusent d’être un « terroriste politique ».


Source originale : Investig’Action
Traduit de l’espagnol par Nicole Garcia


Notes

1 Haskalah – « Illustration juive » – Mouvement intellectuel aux XVIII et XIXe siècles en Europe Orientale et Centrale qui se proposait de moderniser et unifier l´enseignement juif, notamment par le recours à l´hébreu, en détriment des traditions rabbiniques locales (D.d.t.)

2  Alliance Israelite universelle. Association crée en France en 1860 par Adolphe Crémieux qui donna naissance en 1946, après son ralliement au sionisme, au Conseil Consultatif des Organisations Juives de France.

3 Abraham Serfaty – « Écrits de prison sur la Palestine » – Arcantere, Paris, 1992.

4 Écrits  de prison…, op. cit., p. 32.

5 Isaac Deutscher, entrevue réalisée en 1967 et publiée dans le livre de Tariq Ali  écrivain et activiste britannique d´origine pakistanaise « El choque de los fundamentalismos », Alianza, Madrid, 2000.

6 Israël Shahak – « Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires » -1994

7 « Le principal obstacle à la Paix au Proche-Orient » – Revue Internationale, 11, 1986 Prague

8 Norman G. Finkelstein « L´industrie de l´Holocauste » -Edition française – La Fabrique, 2001.

9 Appel publié dans le quotidien Le Monde le 19 octobre 2000 et signé par les historiens Pierre Vidal-Naquet et Maurice Raifis, les professeurs Catherine Samary, Michel Lõwy et Daniel Bensaid, le médecin Patrick Zylberstein, l´avocate Gisele Halimi, entre autres.

10 Gilles Perrault, Un homme à part. Barrault, Paris.

11 Gustavo Daniel Perednik, La judeofobia, Flor del Viento ediciones, Barcelona, 2001, p. 114.

12 Arnos Perlmutter – « Israel » Ed. Espasa Calpe, 1987, Madrid

13 Écrits de prison, op. cit., p. 54.

14 Le sionisme contre Israel, Maspéro, 1967.

15 Voir http://www.middleast.org/archive/jcome1.hm

16 « Y a-t-il une gauche israélienne ?», Rouge et Vert, nº72, 12 avril 1991, Paris

17 La première citation est extraite d´une entrevue dans le journal Rouge et Vert, 1991, et la seconde de son libre « Israel-Palestine : la alternativa de la convivencia binacional », Ed. La Catarata, Madrid, 2002

18 Son courriel : tjwise@mindspring.com

19 Haim Zafrani, « Los judíos de España. Historia de una diaspora (1492-1992) », édition dirigée par Henry Méchouan, Ed.Trotta, Madrid, 1993, p. 505.

20 Dans l´hebdomadaire Israélien Kol Ha´Ir du 1er février 2002.

21 Nahum Goldman – «Où va Israël ?» Ed- Calmann-Lévy, Paris 1975




Une histoire canadienne révélatrice

[Source : partipopulaireducanada.ca]

Par Maxime Bernier

Aujourd’hui, je veux vous raconter une histoire.

Cela remonte à presque vingt ans, à l’époque où j’étais ministre dans le gouvernement Harper.

Je pense que cela vous donne un aperçu important de la manière dont le gouvernement fonctionne vraiment, de la corruption au sein du Parti conservateur et de l’importance de politiciens courageux et intègres.

Cette histoire commence en 2006, peu de temps après ma première élection en tant que député de Beauce.

Harper voulait une bonne représentation du Québec dans son cabinet, alors il m’a nommé, un député novice, ministre de l’Industrie.

Au début, cela semblait être un rêve devenu réalité !

Comme vous le savez peut-être, lorsque j’ai commencé en politique, ma principale préoccupation était l’économie. J’étais impatient de réformer l’économie canadienne et de réduire le rôle du gouvernement.

Mis à part le ministère des Finances, il n’y avait pas beaucoup de portefeuilles mieux adaptés pour atteindre mes objectifs que le ministère de l’Industrie.

J’étais tellement impatient de travailler pour que notre économie fonctionne pour tous les Canadiens.

Que j’étais naïf… !

Rapidement, j’ai réalisé la réalité de mon travail. Je n’étais qu’un pion dans une machine complètement dysfonctionnelle. J’avais peu d’indépendance pour réaliser les réformes que je savais bénéfiques pour les Canadiens.

Je voulais apporter des changements radicaux. Éliminer les subventions aux entreprises inutiles et destructrices. Réduire réellement la taille du gouvernement, comme des conservateurs sont censés le faire.

Mais Harper ne voulait pas de ça. Il m’a dit que nous n’avions pas été élus sur ce genre de promesses et qu’éliminer ces subventions pourrait compromettre nos chances de réélection.

Il n’y avait aucune discussion sur ce qui était réellement le mieux pour notre pays.

Nous venions de former le gouvernement, et Harper était déjà concentré sur la prochaine élection, pas sur la gouvernance.

Ce que je pensais être le travail de mes rêves s’est transformé en véritable cauchemar.

Mon travail se résumait en gros à des séances photo pour annoncer des subventions à différentes entreprises et industries. Je devais rester là et sourire, annoncer des projets que je savais destructeurs et auxquels je ne voulais rien avoir à faire.

Finalement, j’ai compris que je pouvais déléguer ces séances photo à d’autres députés et ministres impatients de voir leur face dans les médias.

Ainsi, au moins, je n’avais pas à être là et à faire semblant de sourire pour les caméras.

J’ai commencé à travailler avec mon équipe pour trouver des moyens de provoquer réellement des changements à l’intérieur des limites étroites de mon rôle de ministre.

J’ai finalement eu une idée !

Techniquement, bon nombre des subventions fournies par le gouvernement à des entreprises sont des prêts. On s’attend à ce que ces subventions soient remboursées au gouvernement, mais cela se produit rarement, voire jamais.

Mon plan était de publier publiquement ces prêts, le montant, les échéanciers et les noms des entreprises, en particulier celles du secteur aérospatial.

J’ai appelé cela « Nommer et blâmer ». J’espérais que rendre ces détails publics augmenterait la pression sur ces entreprises pour qu’elles remboursent réellement leurs prêts.

Les bureaucrates non élus du ministère de l’Industrie s’y sont immédiatement opposés. Ils m’ont dit que c’était une violation de nos contrats avec ces entreprises.

Mais je n’étais pas prêt à abandonner. J’ai apporté les contrats à un avocat que je connaissais personnellement pour avoir un deuxième avis. Il a confirmé ce que je pensais depuis le début, qu’il n’y avait aucun problème à rendre ces détails publics.

C’est exactement ce que nous avons fait !

Nous avons créé une page Web simple avec tous ces détails pour que les Canadiens puissent mieux comprendre comment leur argent était dépensé et que ces entreprises ressentent la pression de rembourser leurs prêts.

Ce fut un grand succès !

Ce n’était pas ma seule réalisation en tant que ministre de l’Industrie. J’ai également réussi à déréglementer énergiquement certaines parties de notre secteur des télécommunications excessivement bureaucratisé, malgré l’opposition des bureaucrates d’Industrie Canada et du CRTC, d’autres ministres et même du bureau du Premier ministre.

À cause de ces réalisations, le professeur Richard J. Schultz de l’Université McGill m’a qualifié de « meilleur ministre de l’Industrie des 30 dernières années, sans conteste ».

James Cowan du magazine Canadian Business a qualifié mon mandat de « l’âge d’or » de la politique commerciale canadienne.

Mais ce n’était pas suffisant pour demeurer en poste. Ma campagne « Nommer et blâmer » et mes efforts de déréglementation avaient déplu à trop de gens.

Peu de temps après, Harper m’a nommé ministre des Affaires étrangères. Cela a été largement perçu comme une promotion, mais ceux qui étaient dans les coulisses du pouvoir savaient que ce n’était pas le cas.

Harper voulait que je me promène à l’extérieur du pays et que je sois sous son contrôle, et il n’y avait pas de meilleur ministère pour accomplir cela que les Affaires étrangères. J’étais essentiellement la porte-parole du gouvernement canadien dans d’autres pays.

Le lendemain de mon départ du ministère de l’Industrie, la page Web de « Nommer et blâmer » a disparu. Comme si elle n’avait jamais existé.

C’était ma première expérience de la réalité du fonctionnement du gouvernement, et de la manière dont le Parti conservateur fonctionne vraiment.

J’ai appris deux choses :

  1. Le gouvernement est rempli de bureaucrates non élus qui ont beaucoup trop d’influence sur les choix politiques. Ils forment ce que certains appellent l’« État profond ». Ils essaient de mettre des bâtons dans les roues des bonnes idées qui menacent leur pouvoir et de maintenir le statu quo. Nous avons besoin de politiciens élus forts pour leur résister et accomplir des choses.
  2. Le Parti conservateur ne se soucie que d’une chose : le pouvoir. Ils ne se soucient pas de réformer le pays pour le mieux. Ils veulent simplement éviter la controverse et rester en contrôle sans réellement résoudre les problèmes qui touchent les Canadiens.

Je ne le savais pas à l’époque, mais c’était le début de ma conception du PPC.

Je veux remplir le Parlement de députés forts prêts à résister aux bureaucrates non élus de l’État profond. Des députés qui ne craignent pas de froisser des plumes et de perturber le statu quo.

Qui sont prêts à commencer à PRIORISER le Canada et les Canadiens.

Vous pouvez m’aider à atteindre cet objectif avec un don de 10 $ aujourd’hui !

Merci pour votre appui,
– Maxime

P.S.: Si vous avez des difficultés à trouver l’endroit où vous pouvez faire un don, cliquez simplement sur ce lien : https://www.partipopulaireducanada.ca/donnez-cc




La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans

[Source : reponsesbio.com]

Innovafeed et McKinsey inondent d’insectes France, Belgique, États-Unis et Canada

Par Jean-Baptiste Loin — 19 novembre 2023

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.

Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.

Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.

Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild1, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.

Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron2, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.

Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte « comestible » à la banqueroute.

En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, « cultivant » des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.3

Faisant sans conteste de cette « French Tech » la principale usine de production d’insectes au monde.

Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.

Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la « French tech » en donnant un visage au « pacte de parité » imaginé par son gouvernement.4

Offrant à la fois :

  • – une initiative semblant tout d’abord dédiée à l’alimentation des animaux d’élevage de poules, porcs et poissons ;
  • – une dynamique économique « green » prisée par les régions, censée favoriser l’emploi ;
  • – un discours soigneusement poli et diffusé par les médias avec parcimonie, prenant soin de ne pas trop en dire…

Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?

Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisée par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.

Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.

McKinsey et son pilotage des démocraties occidentales

Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey « conseille » et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.

Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme — La Firme — emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.5

Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.6

Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.

Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses « conseils » ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.7

Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une « rébellion interne » pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.

Plus de mille de ses employés ont ainsi signé une lettre commune déclarant, je cite :

« Notre inaction et notre soutien au sujet des émissions — de gaz à effet de serre — des clients — de la Firme — pose un risque sérieux pour notre réputation » mais aussi « pour les relations avec nos clients ».

« Depuis plusieurs années, nous disons au monde d’être audacieux et de s’aligner sur une trajectoire d’émissions pour atteindre 1,5 °C ; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil ».9

Conseil qu’elle a pourtant le toupet de prétendre suivre, en organisant des stratagèmes échafaudés dans le but de coincer les consommateurs dans un processus introduisant différentes sortes d’insectes dans leurs assiettes, snacks et autres produits de consommation.

Bien que l’entomophagie ait déjà été majoritairement rejetée, et ce à plusieurs reprises au fil de ces dix dernières années, McKinsey continue de disposer ses pions sur l’échiquier.

À l’aide de son influence légendaire auprès des médias « mainstream », mais aussi et surtout en utilisant ses ouailles dans le cadre d’une approche de longue haleine. Dorant soigneusement leur blason en mettant financements, atouts politiques et démarches pseudo écologiques de leur côté. Tentant de faire passer de jeunes requins pilotés par IA, pour de gentils idéalistes.

C’est le cas, entre tous, d’Innovafeed, que le gouvernement français se félicite de compter parmi son élite entrepreneuriale.

Obtenant en novembre 2022 le certificat B Corp, leur permettant de prétendre « officiellement » exécuter un « business » au service des « forces du bien ».10

La phase 2 d’Innovafeed

Après avoir patiemment lissé son discours en évitant de trop déborder sur l’alimentation pour humains, prétextant venir à la rescousse d’éleveurs qu’elle est en réalité en train d’exterminer, la Biotech Innovafeed s’attaque aussi à la nourriture pour animaux de compagnie et commence à fournir les plus grosses « agro-tech » à destination de l’alimentation industrielle, pondant des produits déjà disponibles dans vos supermarchés.11

Non contente de l’ouverture des deux plus grosses fermes d’insectes au monde, Innovafeed vient de s’associer à l’industriel ADM, pour ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis, dans l’Illinois.12

Au programme une large gamme d’aliments pour animaux domestiques, tout en ouvrant indirectement le marché des plats cuisinés qui embarqueront les premières huiles et farines de « mouches soldat noires ».13

Augmentant une production actuelle initialement démesurée, de soixante mille tonnes de protéines, vingt mille tonnes d’huiles, ainsi que quatre cent mille tonnes de fertilisants à base d’insectes par an.

Agitant numériquement ses tentacules robotisées sur des bacs de culture de cinq étages, s’étalant sur une surface globale de plus de quatre-vingt-dix mille mètres carrés.14

Destinés, en plus des animaux de compagnie, des animaux d’élevage et des engrais, à la production de barres énergétiques et boissons pour sportifs ainsi qu’une panoplie de nouvelles marques venant éclore comme des œufs.

Un marché qui atteindra d’ici la fin de l’année le milliard et demi de Dollars, créé de toute pièce par McKinsey et l’ONU à travers les branches de la FAO et du PAM, le Programme Alimentaire Mondial, respectivement dirigés par Qu Dongyu, ancien vice-Ministre de l’agriculture chinois, et Madame Cindy McCain, veuve du sénateur McCain et héritière d’une dynastie agroalimentaire, pour atteindre les habitudes de près de deux milliards d’individus en 2023.15

Sans même compter le potentiel du marché des animaux d’élevages, que le président d’Innovafeed estime à quarante-huit milliards d’Euros par an.

Toutefois, puisqu’il ne leur est pas encore facile de convaincre tout le monde, les « dealers » d’insectes n’hésitent pas à passer par les niches économiques les plus surprenantes, ne semblant effrayés par la moindre antinomie.

C’est en tout cas ce que semble penser Alexandra Kazaks, Docteur à la division nutrition de l’Institut de technologies alimentaires américain.

Selon elle, « un surprenant nombre de végans en achète déjà ».16

D’autres fabricants tentent d’ailleurs de s’inviter dans les rayons bio, à l’image d’Entomo Farms, une structure canadienne proposant différentes sortes de produits à base d’insectes comme des snacks ne laissant présager aucune présence de poudre de crickets sur l’emballage, indiquant uniquement, discrètement, la présence de « poudre de criquet biologique » dans la composition du produit.17

Sentiers que la marque française Avenia essaie de suivre en s’invitant dans les Biocoop après avoir passé le cap des muffins et desserts à base d’insectes.18 19

Ou encore la marque Hi, à traduire par « Salut », déjà largement critiquée pour sa volonté à « faire de l’argent avant tout », qui tente de s’immiscer dans l’industrie du cannabis avec des produits édulcorés demandant une attention toute particulière pour pouvoir y détecter la présence de poudre d’insectes.20

Innovafeed aussi veut intégrer le marché de la bio, cependant tout en discrétion, passant d’abord par la conquête du label allemand Naturland en plaidant pour la première « guideline » dédiée à l’élevage d’insectes bio.21

Rejoignant par la même occasion le marché de la santé avec le développement de nouveaux médicaments à base d’insectes, ainsi que de compléments alimentaires.

La phase 3 d’Innovafeed

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin puisque l’alimentation pour bestiaux, animaux domestiques et humains lui semble déjà acquise ?

Le prochain tournant d’Innovafeed est cousu de fil blanc.

En plus de mourir de malnutrition, les branches alimentaires de l’ONU, soit la FAO et le PAM, bâtissant les fondations dictatoriales d’un nouveau programme alimentaire mondial, augurent qu’en 2050 l’humanité risquerait davantage de mourir d’infections microbiennes que de cancers… contre lesquelles le seul remède serait, vous vous en doutez, la bio-ingénierie d’insectes.

C’est en tout cas ce que prédisent les entomologistes du centre de biotechnologies pour insectes LOEWE, installé à Giessen, en Allemagne.22

De son côté, avec un nouveau produit lancé depuis quelques mois, « NovaGain », Innovafeed s’intéresse déjà à la santé des crevettes d’élevage en formulant le premier complément alimentaire pour animaux destinés à la consommation humaine.23

Pendant que des « Agri-Tech » spécialisées dans la biologie génétique comme FreezeM, développent des mouches soldats noires modifiées génétiquement pour optimiser le rendement, la taille et la capacité à moins consommer pour se développer. Cette nouvelle espèce de mouches mutantes atteignant deux à trois fois la taille d’une mouche normale a été baptisée « BSF-Titan ».

Promettant une ouverture de marché de la mouche soldat aussi suspecte qu’inquiétante.

Que se passera-t-il quand ce genre d’insectes sera amené à « s’échapper » et se reproduire dans la nature ?

Question ne semblant guère préoccuper Innovafeed, qui dès le début avait toutes les cartes en main pour éviter les pièges recensés par McKinsey après plus d’une décennie d’échecs des fermes d’insectes françaises, belges, néerlandaises, israéliennes, canadiennes et américaines.

Sa principale usine se trouvant à proximité des productions de Tereos, le plus important sucrier de betterave de l’hexagone, un accord était vraisemblablement prévu en amont pour nourrir les mouches de la Biotech avec les déchets de leur production de sucre avant l’implantation de l’usine.24

De même que son récent contrat avec Cargill, le lobbyiste de l’agriculture internationale ayant atteint les plus hautes sphères gouvernementales.

S’ouvrant de plus en plus de portes en direction des hypermarchés et produits de consommation de masse, en entretenant ses partenariats avec des structures comme Labeyrie et Auchan.25

Les insectes débarquent dans les supermarchés et produits bio

Depuis 2013 la marque Crickeat est disponible dans des hypermarchés Auchan du sud de la France.26

Suivie ces dernières années par le groupe Carrefour et ses équivalents belges et néerlandais.27

Concrétisant ses bonnes relations avec Innovafeed en insérant discrètement dans ses rayons les premières truites28, poulets29 et porcs30 nourris à la mouche noire soldat, Auchan, qui n’en est plus à son coup d’essai, devrait bientôt passer à la vitesse supérieure, mais cette fois dans le nord de la France.

Or, bien que l’approche soit encore timide, selon une source anonyme, tout porte à croire que l’introduction de denrées à base d’insectes dans les magasins bio et Biocoop soit déjà en cours de négociation.

Une troupe d’investisseurs formant une nouvelle forme de trust

Comment une jeune entreprise comme Innovafeed a pu devenir la première licorne de la tech française en « disruptant » agriculture et élevage traditionnels en quelques années ?

Tout simplement parce qu’en plus de l’influence et des services de McKinsey, elle compte dans son capital la majorité des entreprises lui ayant permis un développement foudroyant.

Vous vous souvenez d’ADM et Cargill, ses deux derniers plus gros contrats ? Eh bien figurez-vous qu’ils sont actionnaires d’Innovafeed.31

Et avec eux le géant Temasek, faisant partie des fonds souverains de Singapour, ouvrant actuellement de nouveaux bureaux à Paris après avoir jeté son dévolu sur Bruxelles et Londres.32

Mais aussi Futur French Champions, fonds d’investissement du Qatar, et Grow Forward, le magnat d’investissements du secteur agroalimentaire de Chicago.

Un ensemble d’atouts largement introduits dans les habitudes alimentaires des Américains, mais aussi des Français et des Européens, s’assurant qu’au final l’insecte soit bel et bien la protéine la plus plébiscitée et la moins chère de la consommation du futur.33

Montrant que l’argument selon lequel l’alimentation à base d’insectes ne « peut pas envahir la consommation humaine à cause d’un prix trop important », ne sera bientôt plus qu’un vague souvenir.

Il est pourtant si facile d’aller dans le bon sens et, avant d’avouer l’environnement et l’humanité vaincus par un futur incertain, de miser sur le développement présent de l’agriculture biologique, de l’artisanat, de l’élevage bio lié au respect animal, et de certaines protéines végétales quasi autosuffisantes, comme, par exemple, le propose la charte de la boutique de Réponses Bio, ayant ouvert ses portes la même année qu’Innovafeed sans jamais avoir été aidée ou financée autrement que par le choix de ses nombreux abonnés, clients et lecteurs et lectrices.34

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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Sources et références :




Horbiger : ailleurs et avant

Par Nicolas Bonnal

Les voyages (déjantés) de Horbiger (ils fêtent leurs vingt ans) : quelques années dans l’ailleurs absolu (introduction en 1187 mots en honneur de l’Ordre du Temple, aux matins des magiciens et aux déplieurs d’espace). Journal de voyage le plus déjanté (dixit Jean Raspail dès 2005 car le maître m’avait à l’œil du côté du salar de la peur) de l’histoire lettrée. En hommage à Horbiger, aux aviateurs allemands, au koala perdu, aux Indiens mats de peau et clairs d’idée, au calumet de l’épée et aux animaux transcendés par maréchal grommelle (renard du dessert)…

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Je suis arrivé en Argentine le 9 novembre 2003, devant y passer l’hiver. J’y suis demeuré six ans, traversant toute l’Amérique du Sud, remontant l’Amazone, descendant (et remontant surtout) l’Amazone, zonant dans les Andes, me véhiculant à Ayacucho, séjournant assommé à La Paz, et devenant progressivement fou ; cent nuits de bus pour commencer, oh cette merveilleuse route de Mar del Plata à Bariloche avec un orage de nuit digne de Jules Verne. J’ai donc écrit des rêves nommés contes latinos, qui ont été publiés en 2009 par un de mes éditeurs parisiens, Michel de Maule, et chroniquant déjanté (dixit Raspail) pour le Libre Journal de Serge de Beketch. Les contes étaient espacés, liés à ma crise, à ma folie, à mon démon de midi (décrit déjà par Keyserling), à mes besoins d’écrire, à mes cybercafés, toujours trop rares au Brésil. Plusieurs amis sont venus me rejoindre et j’ai eu la joie de revoir le salar d’Uyuni (surnommé salar de la peur, ne riez pas) ou bien ce macho pêchu où Horbiger — mon double d’alors — prit alors le pouvoir six mille pieds au-dessus des hommes et du temps, faisant de moi fils du sommeil et du soleil, fils de l’inca et du K. de Buzzati cherchant des ombres comme au chant VI de l’Enéide. Ma rêverie païenne n’en finissait pas et je m’en rendis compte un jour où je vis dans un bus qui brinquebalait à 4000 mètres d’altitude une jeunesse péruvienne éprise d’amour (à la TV) pour l’Odyssée de Coppola avec une pléiade-sic de stars hollywoodiennes. Un peu de folie, un peu de tellurisme, et beaucoup de cinéma faisaient de vous un conquistador des terres d’or du rêve et de l’ivoire (comme dirait Nerval — ou bien Virgile).

Les rencontres étaient faciles (elles reparaissent parfois dans le souvenir, pas dans ces textes) ; partout la même langue, partout une curiosité, partout une désinhibition et un pouvoir d’argent (le poder adquisitivo) qui me rendaient tour à tour conquérant et épuisé. La dernière année avant de recevoir Tetyana qui devait m’accompagner dans mes derniers et fastidieux élans. Je vieillissais, endolori, je phagocytai mon temps, et JJ Annaud me demanda ce que je faisais TOUT CE TEMPS là-bas, lui qui y avait tourné sept ans au Tibet tout de même ; Paul Bowles avait dit qu’un voyage on ne sait pas quand on revient — j’allais dire quand on en sort, comme d’un rêve, qui rend la vie vivable, malgré ses vices et ses vertus.

J’ai fini tout cela à Iguaçu par mes rencontres avec mes animaux, les sauvages bien entendu (les autres sont dans l’assiette ou sur le canapé) qui rattrapés par le tourisme et l’américanisation, la massification et l’industrialisation, se corrompaient. Mais j’écrivis et publiais sur place des contes qui traduits en british par Kevin Hin devaient conquérir le lectorat. Mais je renonçai et rentrai, comme j’aime faire. Heureusement il restait assez de force à Tatiana pour me rejoindre à Monaco et partir revivre en Andalousie. Je rentrai même en première classe Air France grâce au riche copain Patrick venu me rejoindre au Chili. Lisez ce livre et n’en attendez rien de rationnel.

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La première année, passée essentiellement en Argentine, j’ai passé cent nuits dans les bus. Ils étaient grands et confortables, conditionnés et bichonnés, je me sentais comme Céline dans ses salles de cinéma à New York. Mais c’était mieux que la petite mort des salles de cinéma, c’était la découverte d’un continent avec ses ivresses carnées (porte d’entrée la Pampa mais aussi Mendoza), la dérive d’un incontinent (liberté, que de vins je bus en ton nom !), et cette belle sensation de vide dans un continent où comme en Australie ou au Canada tout le monde vit dans quelques villes-gigantomachies, d’ailleurs pas si laides et insupportables que cela. Mais j’ai vécu à une riche époque (les âges d’or durent peu, cinq ans et pas vingt-cinq mille), vie pas trop chère, autonomie latine, débuts pas trop marqués de la société de consommation, lieux de poésie pas encore profanés, tout cela est loin maintenant.

C’est paradoxalement le lieu où j’ai le plus vécu et bu, celui où j’ai le moins écrit. J’ai fait des vers pourtant, vers patagons écrits en Arequipa, ville-refuge des Andes, marquée par ses volcans, son ciel azur et sa sérénité, abandonnée par les tremblements des terres qui l’avaient tant ravagée. Mes vers au vin blanc alors venaient suivant les verres.

Un de mes textes sur le Chili avait bien plus à Jean Raspail, lecteur de Serge. En fait en quinze jours ou trois semaines j’avais vécu et connu la Patagonie australe, Ushuaia, la Terre de Feu, les glaciers Perito Moreno, et puis j’étais remonté vers les volcans chiliens, leurs neiges et leurs lacs, avant de traverser à la vitesse de l’éclair les lagunes et les déserts de San Pedro de Atacama (honneur à qui recèle des déserts !) et ses geysers. Après un flambant voyage par Uyuni, et un lac blanc et salé transcendant, j’allais m’échouer à Sucre, cité savante et coloniale alors oubliée dans le temps. Tout cela a dû être bien esquinté maintenant.

Horbiger est apparu, suite à un Suisse dingo et sympa (un autre suisse m’impressionna, bédéaste qui dessinait mes projets) et rencontré à Mendoza, dans des vignobles où je ne dessoulai pas. Il y avait des beautés cuivrées et beiges dans ces parages tibétains. Horbiger fut accompagné d’animaux plus dingues que lui encore et je me suis rendu compte depuis que pas mal d’animaux, d’oiseaux surtout sont dingues, parce qu’ils sont plus animés et plus vivants que nous. Leur personnalité est transcendante à côté de celle des touristes ; j’ai remarqué aussi une baisse de la qualité de ces derniers, surtout les froncés, après 2007, élection et Europe obligatoire obligent. La mondialisation commençait à passer facture, avec son inflation, un peu partout.

Le vin, les voyages, les amours, tout cela donnait à cet ensemble un aspect enchanteur. Et puis je repensais à Tintin, à son Tibet d’opérette (comme la Suisse d’opérette de Tartarin-Daudet), aux oreilles cassées (elles se multiplient comme la rose de Saint-Exupéry, c’est cela l’industrie, ruse bottée pour détruire le monde) et je demandai si ce n’était pas cela le Tibet, ces Indiens, cette Copacabana — celle du bord du lac Titicaca, ces merveilleux prêtres chrétiens, ces cérémonies, et cette fragilité qui allait être balayée, massacrée par la mâchoire mondialiste. Alors tout cela donnait envie de rentrer. Il ne faut pas rester dans ces lieux qu’on a connus parfaits.

Aujourd’hui c’est la mâchoire de fer numérique qui se referme sur tout. Mais on en parle ailleurs. Peut-être que l’Amazonie, seule avec ses eaux et ses bêtes, garantit quelque nature libre, encore.

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Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

Les éditions de l’École Normale Supérieure (ENS) viennent de publier la traduction française d’un livre important de Sergio Sismondo, professeur de philosophie des sciences et des techniques à la Queen’s University de Kingston au Canada, intitulé Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma. Elles ont eu de surcroît la bonne idée de le mettre intégralement en accès libre en ligne. [NDLR Le voici inséré ici :]



Sa lecture vaut le détour. Elle est même cruciale pour qui veut mieux comprendre la façon dont, au cours des dernières décennies, les industries pharmaceutiques ont pris le contrôle de notre santé, en corrompant massivement non seulement le milieu de la recherche médicale, mais aussi celui des autorités de contrôle nationales et internationales, ainsi que le monde de l’édition scientifique médical, le tout avec l’aide de cabinets de conseils comme McKinsey.

[NDLR Les surlignages en jaune et les petites notes entre crochets sont des ajouts non présents dans l’article original de Laurent Mucchielli.]

Comme le rappelle dans sa préface Mathias Girel (à qui l’on doit déjà la préface de la traduction française du livre majeur de Robert Proctor, Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, en 2014), « les fantômes dont il est question ici sont bien réels, et ils ne se déplacent pas seuls : ce sont des rédacteurs fantômes, c’est-à-dire des personnes, travaillant pour l’industrie pharmaceutique, qui écrivent des articles qui sont ensuite signés par des chercheurs, mais aussi des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion ». Il s’agit ainsi de remonter toute la chaîne de production dont l’aboutissement est d’un côté la publication dans les revues scientifiques médicales, de l’autre la prescription individuelle des médicaments par les médecins, voire leur usage en population générale par les gouvernements dans le cadre des politiques de santé publique. Et, tandis que ces aboutissements sont ultra-médiatisés, la chaîne de production qui se cache derrière reste, elle, invisible. D’où le titre du livre : le management fantôme de la médecine. Pour Sismondo, il s’agit rien moins que d’un « nouveau modèle de science », une « science d’entreprise, réalisée par de nombreux travailleurs cachés, à des fins de marketing, et qui tire son autorité de la science académique traditionnelle ». Au fond, comme le dit l’auteur dans sa postface, « Le management fantôme de la médecine est un livre qui explore la manière dont l’industrie pharmaceutique fusionne science et marketing, en particulier en Amérique du Nord et en Europe ». Et ce système de fabrication des connaissances repose sur une « corruption systémique » à laquelle l’auteur a également consacré un article récent (Sismondo, 2021).

La fabrique d’une pseudo-science au profit de l’industrie pharmaceutique

[Note de Joseph : cela fait quelques années que nous récoltons, sur Nouveau Monde, des articles (dont certains placés dans le dossier Vaccins et virus) qui pris ensemble démontrent que la virologie est une pseudo-science parce que l’hypothèse virale a été scientifiquement et implacablement réfutée et parce que ses méthodes ne relèvent pas de science, mais de religion avec notamment ses rituels (comme la prétendue « culture virale »), ses dogmes (comme celui de l’existence de méchants virus), ses grands prêtres (y compris prétendument « résistants » au Nouvel Ordre Mondial), ses idoles (comme les vaccins) et ses saints intouchables ou nobélisés (comme Montagnier ou Pasteur) à défaut d’être canonisés. Cela fait quelques années que nous dénonçons la mainmise croissante de l’industrie pharmaceutique, alias Big Pharma, sur la (dé)formation des médecins lors de leurs études universitaires et après. Ce livre apporte de l’eau au moulin de la réinformation.]

Dans ce livre, qui repose sur d’innombrables entretiens, observations de réunions, lectures de documents produits par les industriels et leurs affidés, Sismondo analyse « les principales tactiques et pratiques utilisées par les compagnies pharmaceutiques pour influencer la médecine ». Il décrit « les chemins que parcourent l’information et les savoirs relatifs aux médicaments depuis les organismes de recherche sous contrat [ORC] (qui effectuent la majeure partie de la recherche pharmaceutique), jusqu’aux planificateurs de publication (qui dirigent la production d’articles de revues écrits par des rédacteurs fantômes), en passant par les leaders d’opinion (qui sont déployés pour éduquer les médecins aux médicaments) et au-delà ». Il nous permet ainsi de comprendre les mécanismes de production, de circulation et de consommation du savoir médical tels que l’industrie pharmaceutique les conçoit, c’est-à-dire dans un univers intellectuel où « la recherche, l’éducation et le marketing ont fusionné ». Et l’auteur de nous rappeler que « l’avalanche de connaissances que les entreprises créent et diffusent n’est pas conçue pour le bien de l’Humanité, mais pour augmenter les profits ». Et même, « il arrive parfois que la recherche de profits aille totalement à l’encontre de l’intérêt général ». Comment cela est-il rendu possible ?

Les industriels font d’abord produire des recherches (les essais cliniques) par des organismes de recherche sous contrat, qui utilisent à leur tour des sous-traitants : « l’industrie finance à peu près la moitié de tous les tests cliniques — souvent des essais contrôlés randomisés, la [soi-disant] plus précieuse forme de savoir médical — et parraine la plupart des nouveaux essais entrepris chaque année ». Les ORC (organismes de recherche sous contrat) travaillant pour leur compte « planifient et mènent des essais cliniques pour faire approuver des médicaments et pour élaborer de nouveaux arguments en faveur de la prescription de médicaments. Ils recrutent des médecins, qui recrutent des sujets d’essai, dont les tissus, fluides et qualités observables peuvent être transformés en données ». Les ORC sont ainsi « les premiers fantômes de l’industrie pharmaceutique ».

Ensuite, grâce à ces données récoltées, « l’industrie pharmaceutique produit une part significative de la littérature scientifique sur les médicaments brevetés ou en cours de brevetage. Dans les revues médicales les plus prestigieuses, près de 40 % des articles récemment approuvés sont le fait du management fantôme ». Des « planificateurs de publication » mettent alors au point des « stratégies de publication », mettent sur pieds « des équipes de professionnels pour penser et rédiger des articles », puis « sélectionnent les revues auxquelles ces articles seront soumis et choisissent les leaders d’opinion qui en seront les auteurs putatifs ». C’est ainsi que « les sciences médicales sont façonnées pour servir des objectifs marketing. (…) Le résultat ressemble à de la science médicale, et peut même être [apparemment] une science de haute qualité, mais c’est une science conçue pour vendre des médicaments ».

En outre, « le management fantôme se poursuit avec la communication des sciences médicales sur le terrain. En donnant des conférences, les leaders d’opinion contribuent à l’énorme influence que l’industrie pharmaceutique exerce sur le savoir médical. Les leaders d’opinion sont les zombies de l’industrie, des morts-vivants missionnés pour exécuter les ordres de l’industrie pharmaceutique ».

Puis vient l’étape de la diffusion, c’est-à-dire de la communication : « une industrie de services sophistiquée enserre toute communication médicale. (…) En qualité d’agents des sociétés pharmaceutiques, les sociétés de formation médicale et de communication créent des cours, planifient des conférences et des séminaires, mènent des enquêtes et rédigent des articles et des études. Tout ce matériau est ensuite remis aux éducateurs, aux chercheurs et aux médecins qui les utiliseront à bon escient ». Pour parachever le tout, « ces entreprises nourrissent les journalistes qui écrivent dans les journaux généralistes et les magazines médicaux, en leur transmettant des détails techniques, des articles scientifiques, des noms d’experts à contacter et même des lignes narratives. Ils fournissent même des clips vidéo aux chaînes de télévision qui diffusent ensuite des reportages sur les dernières avancées médicales ».

Enfin, l’industrie a appris à utiliser à son profit les défenseurs des patients et les associations de défense des patients (ADP) qui sont ainsi devenus « d’autres maillons essentiels dans la nébuleuse du marché du médicament ». C’est ainsi que, aux États-Unis, les deux tiers de ces associations reçoivent un financement de l’industrie, avec un ciblage particulier pour celles « qui donnent des conférences ou participent aux discussions qui ont lieu à la Food and Drug Administration ». Sismondo note même que, « dans certains cas extrêmes, les ADP sont des créatures de l’industrie. Elles sont entièrement financées par une ou plusieurs entreprises, le recrutement de leur personnel est pris en charge par des professionnels, et elles trouvent des patients à enrôler a posteriori ».

Au final, les industries pharmaceutiques « exercent une pression systématique sur la circulation du savoir scientifique et les pratiques médicales qui en découlent. Il s’agit d’un système d’influence rendu plus efficace du fait même qu’il est opaque et fantomatique ». Et ce système d’influence est probablement bien plus efficace que la publicité, même si les industries utilisent toujours très largement ce moyen de propagande (Sismondo rappelle ainsi que, « par exemple, en 2016 aux États-Unis, l’industrie pharmaceutique dans son ensemble a acheté pour plus de 3 milliards de dollars de publicités télévisées et a dépensé presque autant en publicités dans les magazines, journaux et autres médias. Sur ce montant, 300 millions de dollars ont été consacrés à des annonces dans des revues médicales »).

La grande « pharmaceutisation » de la société (ou le retour de Knock)

Le constat économique est là : « l’ensemble des ventes de médicaments augmente de près de 10 % par an, que l’année soit bonne ou mauvaise ». Aux anciennes maladies, se sont en effet ajouté les nouvelles, issues de nos modes de vie modernes [ou produites par les médicaments et les vaccins eux-mêmes]. Mais le problème est bien plus grave encore car, comme le rappelle Sismondo, même quand les maladies n’existent pas, ou pas vraiment, les industries pharmaceutiques ont une réponse : « les maladies peuvent être façonnées et ajustées pour créer un marché plus fort et plus rentable ». Sismondo rappelle ici ce fait déjà bien connu au terme duquel, pour augmenter leurs ventes, les entreprises pharmaceutiques tentent de « vendre de la maladie », selon la formule de Moynihan et Cassels (2005). Concrètement, les industriels « s’efforcent d’accroître la sensibilisation aux maladies pour lesquelles leurs médicaments peuvent être prescrits, et d’augmenter ainsi la probabilité que les gens se croient atteints de ces maladies » [Voir aussi : Expliquer l’effet nocebo, la contagion émotionnelle et l’hystérie collective]. Il ne s’agit plus d’une médicalisation croissante de la vie, mais, plus précisément et plus globalement, d’une « pharmaceutisation » (pharmacolisation) de la société. Ce concept suscite une petite littérature scientifique (notamment sociologique) depuis une quinzaine d’années aux États-Unis (Abraham, 2020 ; Williams et coll., 2011). Sismondo en rappelle des exemples qui, pour être bien connus des spécialistes, n’en demeurent pas moins majeurs et édifiants.

Commençons par une maladie psychique, la dépression, qui constitue désormais « l’une des maladies les plus évidemment régies par l’existence de médicaments ». Sismondo résuma ainsi l’évolution de la maladie et de sa pharmaceutisation : « jusque dans les années 1960, la dépression était un diagnostic relativement peu répandu, et était plutôt associée aux personnes âgées. Elle est devenue, dans les années 1970, un peu plus visible grâce aux fabricants de la première génération d’antidépresseurs. Cependant, depuis l’arrivée sur le marché du Prozac de la compagnie Eli Lilly en 1987, un nombre toujours plus important de personnes furent diagnostiquées dépressives. Le nombre de personnes touchées par la dépression a augmenté (au point que l’OMS l’annonce comme le problème de santé bientôt le plus répandu au monde), les critères du diagnostic de dépression n’ont cessé de s’élargir et les estimations de la prévalence de la dépression ont augmenté de façon spectaculaire. La dépression est devenue le “rhume” des troubles mentaux ». Le premier grand succès financier de ces nouveaux « antidépresseurs » sera le Prozac. Grâce à lui, les industriels parviendront à « commercialiser à la fois le médicament et la maladie ». De fait, « ils ont investi massivement dans la recherche sur la dépression et les antidépresseurs. Ils ont largement promu une théorie de la dépression fondée sur la carence en sérotonine, puis une théorie du déséquilibre chimique, pour lesquelles il n’existe pas beaucoup de preuves. Ils ont établi des liens étroits avec des psychiatres et d’autres médecins qui rédigent des manuels, des articles et des guides de pratiques cliniques. Ils ont financé des campagnes de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation. Les entreprises ont réussi à donner un statut à la maladie tant sur le plan médical que culturel, en aidant les médecins à volontiers la reconnaître et à la diagnostiquer et les patients à interpréter leurs sentiments et leurs expériences dans les coordonnées de la dépression — peut-être même à façonner leur identité autour d’elle ».

Bien d’autres maladies chroniques de la société contemporaine sont également l’objet de cette pharmaceutisation, notamment l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’ostéoporose.

Une autre façon pour Sismondo de le dire est celle-ci : « Il fut un temps où les gens se considéraient le plus souvent en bonne santé, sauf s’ils tombaient malades ou présentaient des fragilités ou des symptômes inhabituels ». Or, désormais, on parle de « risque » et nous sommes tous concernés, tous potentiellement malades. « Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore », faisait dire Jules Romains au docteur Knock en 1923. Un siècle plus tard, sa prédiction s’est réalisée au-delà même de ce qu’il entrevoyait. Désormais, comme l’écrit Sismondo, « nous sommes tous, toujours, en mauvaise santé. La plupart des maux dont nous souffrons sont chroniques, les traitements peuvent ainsi durer toute une vie. Et comme nous sommes tous à bien des égards en mauvaise santé, le traitement — même réussi — des facteurs de risque ou des pathologies n’a jamais de fin ». Pour Big Pharma, c’est le jackpot. Et la suite est plus grave encore.

Une criminalité (très bien) organisée

Sismondo développe notamment l’exemple des opioïdes aux États-Unis, car on y retrouve « presque tous les éléments évoqués dans le reste du livre ».

Rappelons les faits : au cours des vingt dernières années, plus de 200 000 citoyens américains sont morts à cause d’opioïdes vendus sur ordonnance comme antidouleurs, mais qui étaient en réalité tout aussi dangereux et addictifs que l’héroïne. En cause, « la flambée de prescriptions d’analgésiques, en particulier l’OxyContin », autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) depuis 1995. L’affaire est la suivante : « l’antidouleur contenu dans l’OxyContin est l’oxycodone, un ancien dérivé de la morphine semblable à l’héroïne dans sa structure et ses effets généraux. L’argument de vente du nouveau médicament était sa concentration élevée en oxycodone combinée à un mécanisme de libération continue que son fabricant, Purdue Pharmaceuticals, appela “Contin”. Le mécanisme dit Contin, breveté en 1980, était censé modérer les effets euphoriques et semblables à ceux de l’héroïne, et soulager la douleur pendant douze heures. Le résultat, affirmait-on, était un opioïde peu addictif. Pour Purdue, l’OxyContin était un bon substitut à son précédent opioïde à libération lente, le MS Contin, qui avait fait l’objet d’abus en tant que drogue récréative ». Parallèlement, la Drug Enforcement Administration (DEA) autorisait les quotas de production des analgésiques susceptibles d’entraîner une dépendance, ce qui « a permis de multiplier par près de quarante la production d’oxycodone entre le début des années 1990 et aujourd’hui ».

Ainsi donc un industriel a fait fortune en vendant une drogue équivalente à l’héroïne qui a tué des centaines de milliers de personnes, le tout avec la bénédiction du gouvernement américain. Comment cela est-il possible ? Entouré tout au long de son opération par des cabinets de conseils comme l’Américain McKinsey et le Français Publicis, l’industriel a commencé par inviter plus de 5 000 participants à plus de 40 conférences sur la gestion de la douleur, tous frais payés. « Ces conférences ont permis d’établir une base de prescripteurs et, plus important encore, une base de leaders d’opinion pour siéger à l’agence de conférenciers de Purdue et donner des présentations rémunérées à d’autres prescripteurs ». Cette liste comprenait 2 500 médecins, parmi lesquels 1 000 étaient actifs. Grâce à la force d’influence des leaders d’opinion, Purdue a pu financer plus de 20 000 événements éducatifs afin de faire valoir l’utilisation des opioïdes pour traiter la douleur de manière énergique ». Ensuite, l’industriel a passé un accord rémunéré avec la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations, qui se présente comme une « organisation indépendante à but non lucratif » composée de médecins et qui est à l’origine du système d’accréditation américain. Grâce à cet accord, et avec l’aide d’un autre industriel disposant de davantage d’infrastructures (Abbott), Purdue a pu diffuser son produit dans tous les hôpitaux américains.

Et la corruption ne s’arrête pas là. L’industriel a aussi fait des cadeaux aux étudiants en médecine ainsi qu’à des organisations comme l’American Geriatrics Society et l’American Academy of Pain Medicine. C’est ainsi que, « dans un panel de l’American Geriatrics Society qui a rédigé des directives pour le traitement de la douleur chronique chez les personnes âgées, plus de la moitié des membres avaient été payés pour des consultations ou des conférences par l’une ou l’autre des compagnies qui fabriquent des opioïdes ». La corruption ira très loin puisque, après le vote d’une loi en 2016 (le Ensuring Patient Access and Effective Drug Enforcement Act), l’industriel « fit en sorte que la DEA ne puisse pas enquêter sur la distribution ou sur les compagnies. Bien que la DEA se soit farouchement opposée à la loi, elle fut muselée par une stratégie à deux volets : les employés de la DEA se voyaient systématiquement offrir des postes directement ou indirectement liés à l’industrie — au total, cinquante employés furent mutés — et des législateurs grassement financés subordonnèrent leur soutien global à la DEA au silence de celle-ci sur cette loi ».

Enfin, bien sûr, durant toute cette immense opération de marketing, l’industriel s’est assuré le soutien des scientifiques. D’abord en finançant de nombreux essais cliniques randomisés, publiés ensuite dans les plus grandes revues médicales sous des signatures collectives, sans toutefois que l’on sache qui a réellement mené la recherche, qui a rédigé l’article, etc. « En d’autres termes, il est presque sûr que ces études furent managées de façon fantôme ». Il a fallu par ailleurs dissimuler les effets indésirables du « médicament », en l’occurrence l’addiction parfaitement semblable à celle provoquée par l’héroïne et le risque de mort par overdoses tout aussi létales.

Au final, les ventes d’OxyContin ont fait la fortune de l’industriel concerné (Purdue Pharmaceuticals), dont les propriétaires (la famille Sackler, qui pratique bien entendu la philanthropie, à destination notamment des universités) se sont incroyablement enrichis à cette occasion. Les quelques 600 millions de dollars d’amendes payés par la suite ne sont qu’une goutte d’eau comparée aux dizaines de milliards qu’a rapportés cette drogue légale. Cela fait partie du business plan. Le bilan sanitaire et social de cette affaire est pourtant catastrophique car, non seulement l’industriel a contribué directement la mort de centaines de milliers de personnes, mais il a de surcroît bouleversé le marché américain des drogues en jetant des centaines de milliers de personnes (appartenant principalement à la classe ouvrière) devenues dépendantes dans les bras des trafiquants de drogues (Quinones, 2015). Au demeurant, comme l’écrivent Anne Case et Angus Deaton (2021), « beaucoup de ceux qui ont suivi de près le scandale des opioïdes ne voient guère de différence entre le comportement de ces dealers légalisés et celui des fournisseurs illégaux d’héroïne et de cocaïne qui sont si largement méprisés et condamnés ». Il s’agit dans les deux cas « de se remplir les poches en détruisant des vies ». Sauf qu’ici, ces crimes organisés se commettent avec la bénédiction des autorités publiques.

Des éléments qui aident également à comprendre la crise du Covid

Dans cette traduction française, Sergio Sismondo a ajouté une postface inédite (rédigée en juin 2023) dans laquelle il revient sur la crise du Covid, d’une façon qui conforte pleinement nos propres analyses (Mucchielli, 2022a). Il constate d’abord que « la pandémie ayant été définie comme une crise de santé publique, et non comme un simple problème de santé individuelle, les industries pharmaceutiques ont directement engagé le dialogue avec les gouvernements, en essayant de faire de ces derniers — qui sont les régulateurs des dépenses de santé en général et en médicaments en particulier — leurs alliés ». Dès lors, il est clair que « la pandémie a accéléré l’effacement des frontières entre l’industrie pharmaceutique et les autres parties prenantes, telles que les gouvernements, les organismes de réglementation et les établissements universitaires. Les collaborations et les partenariats sont devenus essentiels pour accélérer les processus de recherche, de développement et de distribution. Toutefois, cet enchevêtrement a également suscité des inquiétudes quant aux conflits d’intérêts, à l’influence indue et au risque de compromission dans la prise de décision ». Ensuite, Sismondo constate également que « les industries pharmaceutiques se sont également adressées directement à un large public de non-spécialistes, en présentant leurs vaccins comme la solution à cette crise, grâce aux outils des relations publiques » (toujours les mêmes cabinets de conseil à commencer par McKinsey).

Sismondo développe ensuite deux exemples concrets. Le premier est la façon dont ce vaste système de corruption a d’abord permis à l’industriel Gilead Sciences de refourguer un antiviral (le Remdesivir) pourtant déjà reconnu comme inefficace dans des épidémies virales précédentes (Hépatite C et Ebola), le tout avec la bénédiction des services sanitaires gouvernementaux américains dirigés par Anthony Fauci. Le second est la façon dont d’autres industriels (aux premiers rangs desquels Pfizer et Moderna) ont prétendu avoir mis au point des « vaccins sûrs et efficaces à 95 % » et les ont vendus un peu partout dans le monde avec la bénédiction non seulement des gouvernements nationaux, mais aussi des organisations internationales aux premiers rangs desquels l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Européenne (UE). Il en conclut que « si l’on ne connaît pas les taux d’infection de fond dans les populations étudiées, si l’on ne fait pas preuve d’une transparence totale sur les méthodologies des essais et si l’on ne rapporte pas de manière exhaustive les effets indésirables, ces scores élevés d’efficacité vaccinale ne nous disent pas tout ce que nous avons besoin de savoir pour évaluer les vaccins. Mais en tant qu’outils de relations publiques, ils ont été très efficaces ».

Sismondo termine en écrivant que « dans l’idéal, le livre aurait donc dû inclure des recherches sur les stratégies de l’industrie pour traiter avec les gouvernements et le grand public, deux éléments cruciaux pour le succès commercial de leurs produits en période de pandémie ». De fait, le moins que l’on puisse dire est que la crise du Covid illustre parfaitement le propos de l’auteur, qui aurait pu par exemple s’intéresser de plus près à d’autres dimensions de cette crise telles que le scandale du Lancet (Mucchielli, 2022b) ou encore aux graves effets indésirables provoqués par l’administration contrainte en population générale de ces thérapies génétiques expérimentales. Mais il est sans doute encore un peu trop tôt pour que les effets de cet immense rapt sur les consciences et sur les corps soient reconnus et analysés par des intellectuels qui, pour la plupart, n’ont pas été capables sur le moment de comprendre et de résister à une propagande industrielle et politique déployée avec plus de force que jamais. Ils retrouveront certainement davantage de lucidité et de courage dans les mois et les années qui viennent.

Laurent Mucchielli

Références :

Abraham J. (2010), « Pharmaceuticalization of Society in Context: Theoretical, Empirical and Health Dimensions », Sociology, 44 (4), p. 603-622.

Case A., Deaton A. (2021), Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme, Paris, Presses Universitaires de France.

Moynihan R., Cassels A., (2005), Selling Sickness. How drug companies are turning us all into patients, Crows Nest, Allen and Unwin.

Mucchielli L. (2022a), La doxa du Covid. Tome 1 : Peur, santé, corruption et démocratie, Bastia, éditions Éoliennes.

Mucchielli L. (2022 b), « “Fin de partie” pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intellectuelle (le Lancetgate) », in Mucchielli L. (dir.), La doxa du Covid. Tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise, Bastia, éditions Éoliennes, p. 99-110.

Quinones S. (2015), Dreamland. The True Tale of America’s Opiate Epidemic, London, Bloomsbery Press.

Proctor R., (2014), Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, Paris, éditions des Équateurs.

Sismondo S. (2021), « Epistemic Corruption, the Pharmaceutical Industry, and the Body of Medical Science», Frontiers in Research Metrics and Analytics, 8 (6), 614013.

Sismondo S. (2023), Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, Paris, ENS éditions (en ligne).

Williams S., Martin P. et Gabe J. (2011), « The Pharmaceuticalisation of Society? A Framework for Analysis», Sociology of Health & Illness, 33 (5), p. 710-725.




« Émeutes » du Capitole : l’incroyable manipulation éclate !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Le coût de la vie est si élevé au Canada que certains Ukrainiens décident de repartir

[Source : quebecnouvelles.info]

[Illustration : Martynenko envisage de retourner en Suède.
Photographe : Chloë Ellingson/Bloomberg]

Par Chloe Ellingson

Peu de temps après que la Russie a commencé à bombarder l’Ukraine, Oleksii Martynenko a fait ses valises et a fui Kremenchuk, une ville autrefois tranquille, mais aujourd’hui déchirée par la guerre, située à environ 190 miles de Kiev. Il s’est installé à Stockholm et a trouvé un emploi de cuisinier à la chaîne. Un an plus tard, à l’approche de l’expiration de son visa de travail, il s’est installé dans la plus grande ville du Canada.

Le changement de décor continental s’est avéré difficile pour l’immigrant ukrainien. Il a fallu environ deux mois à M. Martynenko pour trouver un emploi comparable dans le centre-ville animé de Toronto, à environ une heure de trajet de son appartement situé dans la banlieue de la ville. Comme cela ne suffisait pas à payer les factures, il a rapidement pris un deuxième emploi, également comme cuisinier à la chaîne, et travaille maintenant sept jours sur sept dans des cuisines en pleine effervescence.

La pénibilité du travail et le coût élevé de la vie ont fait des ravages. M. Martynenko, 44 ans, envisage maintenant de retourner en Suède. Ses dépenses mensuelles à Toronto s’élèvent à environ 100 dollars pour un forfait téléphonique, 150 dollars pour les transports en commun, 400 dollars pour les courses et 1 000 dollars pour une chambre dans une maison de chambres, où la cuisine et la salle de bains sont partagées entre quatre locataires. L’argent restant est envoyé à la famille restée en Ukraine. Au moins, à Stockholm, il gagnait suffisamment pour avoir des économies.

« Je suis tout le temps fatigué maintenant », a déclaré M. Martynenko lors d’une interview. « Je veux retourner en Europe parce que la vie est tellement difficile au Canada ».

Le Canada est depuis longtemps une destination de choix pour les nouveaux arrivants à la recherche d’une vie meilleure dans une nation prospère. Près d’un quart des Canadiens sont des immigrants et le pays a accueilli près de 200 000 Ukrainiens depuis le début de la guerre. Mais la vie quotidienne dans les métropoles les plus animées du Canada — non seulement Toronto, mais aussi Vancouver, Montréal et Calgary — et la flambée des coûts font qu’il est de plus en plus difficile de s’en sortir.

Les organisations de services sociaux ont prévenu que les citoyens les plus vulnérables du pays — souvent les nouveaux arrivants — sont les plus touchés par la hausse des prix, en particulier dans le domaine du logement. Andrei Zavialov, agent d’établissement auprès de l’Ukrainian Canadian Social Services Toronto, a déclaré qu’il connaissait au moins 15 Ukrainiens qui sont retournés dans leur pays d’origine depuis la région du Grand Toronto depuis que la guerre a éclaté. Il n’y a pas de raison prédominante de partir, mais les dépenses sont parmi les facteurs les plus cités.

« Une personne est incapable de trouver de l’argent, alors qu’elle doit payer un loyer très élevé, des courses », explique M. Zavialov. « Ces dépenses frappent durement les poches des immigrés. Sans emploi, sans argent, ils retournent en Ukraine, où tout leur est familier ».

De telles anecdotes sont corroborées par de nouvelles recherches qui suggèrent que davantage de nouveaux arrivants ont choisi de quitter le Canada ces dernières années, car la détérioration de l’accessibilité au logement, un système de santé mis à rude épreuve et le sous-emploi suscitent des désillusions quant aux possibilités qu’offre le pays.

Une accélération de cette tendance compromettrait les projets ambitieux du Premier ministre Justin Trudeau visant à éviter un recul de l’économie grâce à des politiques d’immigration assouplies. À l’instar de nombreux pays développés, le taux de natalité du Canada est en baisse et la population diminuerait s’il n’y avait pas de nouveaux arrivants. Le produit intérieur brut réel par habitant a stagné au cours de la dernière décennie, tandis que la flambée des prix de l’immobilier a largement dépassé le revenu disponible.

La solution du gouvernement Trudeau consiste à fixer un objectif d’environ un demi-million de nouveaux résidents permanents par an, en plus du récent boom des arrivées qui a fait passer le taux de croissance démographique annuel du Canada à 2,7 % en 2022, soit le rythme le plus rapide parmi les économies avancées.

Le défi consiste désormais à les retenir. Les nouveaux arrivants doivent faire face à un ensemble de problèmes, à commencer par le coût du logement. Même les petites villes canadiennes sont confrontées à une offre locative restreinte, car la hausse des taux d’intérêt a découragé les acheteurs potentiels, créant une concurrence féroce pour les logements locatifs. Le coût moyen d’un loyer au Canada a atteint le chiffre record de 2 149 dollars en septembre, soit une hausse de plus de 11 % par rapport à l’année précédente, selon le cabinet d’études Urbanation. À Toronto, il s’élevait à 2 614 dollars, ce qui représente la quasi-totalité du revenu avant impôt d’une personne travaillant à temps plein au salaire minimum.

D’autres coûts augmentent également. Bien que l’inflation décélère, elle s’élève encore à 3,8 %, « beaucoup trop élevée pour être confortable », selon Benjamin Reitzes, stratège en matière de taux et de macroéconomie à la Banque de Montréal. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 5,8 % par an en septembre, tandis que les prix de l’essence ont bondi de 7,5 %.

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