L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie

[Image tirée de : http://www.astronoo.com/fr/articles/spectre-electromagnetique.html]

[Source de l’article : La Maison du 21e siècle]

Voici
une lecture pour les récalcitrants qui croient encore que seuls les
effets thermiques des ondes peuvent nuire à la santé. Il s’agit d’un
livre écrit par Arthur Firstenberg qui nous plonge dans l’histoire de
l’électricité et de la Vie depuis le 18ème siècle. Ce livre
nous dévoile que les scientifiques connaissent les effets biologiques
depuis plus de deux siècles! L’ingénieur en mécanique (spécialisé en
aéronautique) Sosthène Berger a réalisé un résumé fort utile de ce livre de 508 pages dont une bibliographie de 134 pages.

L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie par Arthur Firstenberg

(Titre d’origine en anglais:  The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life)


L’arc-en-ciel invisible – Résumé informatif

Introduction

Concernant l’auteur

Arthur Firstenberg
est un scientifique et journaliste à l’avant-garde de la démolition du
tabou concernant l’innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant.
Il est diplômé en mathématique de l’Université de Cornell et a
fréquenté l’Université de Californie, Irvine School of Medicine, de 1978
à 1982, études qu’il a dû interrompre à cause de séquelles subséquentes
à une dose excessive de rayons-X. Depuis, il s’est consacré à la
recherche, à la consultation, comme auteur et comme orateur dans le
domaine des effets environnementaux des radiations électromagnétiques.

Concernant l’ouvrage

Ce
livre remarquablement documenté et bien référencé est une pierre
angulaire dans le sens qu’il retrace le déploiement de
l’électricité dans notre civilisation, sous le jour de son interaction
avec le matériel Vivant, depuis les tout débuts de sa découverte dans
les années 1750, jusqu’à nos jours comprenant même des projections dans
le futur. À noter que le titre se réfère à l’ensemble du spectre
électromagnétique comprenant les couleurs de l’arc-en-ciel, mais
également toutes les fréquences invisibles, comme le sont
les radiofréquence ou les champs générés autour des fils conducteurs.

1ère partie : l’électricité capturée dans une bouteille

En
1746, les premières découvertes liées à l’électricité virent le jour en
Europe. L’expérience de Leyde consistait à mettre en évidence le fluide
électrique grâce au frottement de la main sur un globe de verre mis en
rotation rapide. L’électricité statique produite faisait grande
impression dans les écoles, les foires et chez les privés qui
avaient les moyens financiers d’acquérir ce dispositif, en produisant
qui des arcs électriques, qui des électrocutions passagères. Le
phénomène de mode était tel qu’il était mal vu de penser que cette
électricité pouvait être dangereuse, même que les
électrocutions produisait céphalées, saignements de nez, fatigues chez
certains expérimentateurs ainsi que chez les animaux utilisés dans les
tests. La société était prise d’électromanie et les plus fervents à se
faire électrocuter en bonne compagnie, entre deux coupes de champagne
commencèrent à percevoir des symptômes néfastes. Malgré tout,
les établissements médicaux s’équipèrent de la fiole de Leyde (ancêtre
du condensateur) à des fins d’expérimentations médicales pour les
avortements ou d’autres applications. Ainsi naquit un tout nouveau
domaine de connaissances concernant les effets biologiques de
l’électricité sur les gens, les plantes, les animaux, connaissances qui
étaient alors bien plus vastes que celles de nos médecins contemporains
qui voient au quotidien des patients atteints des effets de
l’électricité sans même les reconnaître et qui pour la plupart ignorent
jusqu’à l’existence de ces connaissances.

Le sourd entend et le boiteux marche

Notant
les effets – rarement positifs – plus souvent négatifs de l’application
de tensions électriques aux organismes vivants, les chercheurs et
médecins en ont conclu que les organismes vivants fonctionnent en
conjonction avec l’électricité. Certaines guérisons ont été obtenues en
utilisant l’électricité, comme par exemple en 1851, le
neurologiste Duchenne qui traita la surdité de quelques dizaines de
patients au moyen d’impulsions électriques appliquées localement.
D’autres mises en évidence de la stimulation des systèmes nerveux,
cardiaque, cardiovasculaire, gustatif, sudatoire et autres,
par l’électricité produite dans des couples galvaniques furent
expérimentées, notamment par Volta en Italie, parmi d’autres chercheurs
en occident. Il fut constaté que le nombre des effets curatifs était
nettement moindre que les effets délétères dont on peut lire la liste
et qui comprennent les symptômes de l’électro-sensibilité (ES ) connus
aujourd’hui, comme céphalées, vertiges, nausées, confusion mentale,
fatigue, dépression, insomnie, etc.

Sensibilité électrique

Le
botaniste français Thomas-François Dalibard – qui a mené des
expériences électriques sur le Vivant – confie à Benjamin Franklin dans
une lettre datée de 1762 qu’il ne peut plus aller de l’avant pour cause
d’intolérance électrique de son organisme. C’est un des premiers
électro-hypersensibles (EHS) déclaré formellement. A en lire le
contenu, ce botaniste devait être fortement affecté. D’autres
professeurs et chercheurs font la même et triste expérience et doivent
cesser leurs travaux. Même le si renommé Benjamin Franklin fut atteint
d’une maladie neurologique chronique durant ses recherches sur
l’électricité, dès 1753, et les symptômes font largement penser à
de l’électro-hypersensibilité. Tant et si bien qu’à la fin du 18 ème
siècle, il fut de renommée populaire que l’électricité pouvait rendre
malade, selon le sexe, la morphologie et la condition physique des
individus. De même, on avait observé que certains individus réagissaient
fortement aux changements de météo, souvent corrélés à des
modifications électriques de l’atmosphère. Certains de ces sujets sont
connus jusqu’à nos jours, comme Christophe Colomb, Dante, Charles
Darwin, Benjamin Franklin, Goethe, Victor Hugo, Leonardo DaVinci, Martin
Luther, Michel-Ange, Mozart, Napoléon, Rousseau, et Voltaire.

La route délaissée

Durant
les années 1790, la science se trouva face à une crise d’identité quant
à l’interprétation et l’unification des quatre différents fluides que
sont l’électricité, la lumière, le magnétisme et la chaleur. Pour ce qui
est de l’électricité, on avait d’un côté la perception selon Luigi
Galvani qui considérait que l’électricité faisait partie intégrante
du Vivant et de l’autre Volta qui pensait que l’électricité n’était
qu’un effet « secondaire » des réactions chimiques internes au vivant.
Volta, inventeur de la pile électrique fort utile et pouvant
potentiellement être la source de retombées pécuniaires, eut gain de
cause contre la vision plus globale de l’interaction entre électricité
et vivant.

Maladie électrique chronique

Dès
la fin du 19 ème siècle, le paysage des villes fut métamorphosé par
l’installation de lignes de télégraphe partout dans les pays
industrialisés. Cette technologie utilisait des tensions de l’ordre de
80 volts sur un seul conducteur, le retour du signal se faisant par
la Terre. Alors naissent les premiers courants vagabonds auxquels le
Vivant fut exposé. On vit alors apparaître des maladies de civilisation
telle que la neurasthénie dont furent affectés Frank Lloyd Wright et
Theodore Roosevelt parmi d’autre personnalités. Notons au passage que la
neurasthénie s’apparente de très près à l’électro-hypersensibilité,
terme plus moderne pour désigner la même sensibilité à l’électricité.
Les télégraphistes employés à manipuler le courant électrique envoyé
dans les lignes, donc exposés à des champs électromagnétiques importants
furent frappés du mal télégraphique pour la moitié d’entre-eux environ.
Encore une fois, les symptômes étaient les mêmes que ceux de l’EHS.
Plus tard, vers 1915, ce furent les téléphonistes qui seront confrontés
aux même symptômes, car exposés durant de longues heures aux
champs électromagnétiques des communications, devant leur pupitre. En
1989, il fut noté qu’a Winnipeg, 47 % des opérateurs téléphoniques
étaient atteints des mêmes symptômes. 

Toutefois, en 1894, un
célèbre psychiatre viennois écrivit un article dont l’influence
fut grandement néfaste à tous les malheureux qui souffraient du mal
télégraphique, de neurasthénie, du syndrome des micro-ondes ou d’EHS. Au
lieu de voir la cause extérieure de la pollution électromagnétique, il
attribue ces symptômes à des pensées désordonnées ou à des émotions mal
contrôlées. Ainsi, on médicalise des millions de citoyens affectés par
le smog électronique au lieu de réduire leur exposition à ce polluant.
Sigmund Freud renomma la neurasthénie – dont on connaissait bien
l’origine électrique – en névrose d’angoisse ou attaque d’anxiété ou
encore attaque de panique. Ainsi, le déploiement sans précaution de
l’électrification put continuer sans entrave. A noter qu’en Russie, la
neurasthénie est listée comme maladie environnementale car la
redéfinition abusive de Freud fut refusée.

Le comportement des plantes

Sir
Jagadis Chunder Bose ainsi que d’autres chercheurs menèrent de
nombreuses expérimentations électriques sur les plantes et d’autres
organismes vivants, avec des résultat démontrant de nets effets. Il
découvrit que les nerfs végétaux ou animaux ont des comportements
variables et que la résistivité de ceux-ci peut fortement varier
en fonction du courant appliqué et de sa polarité. Aussi, il nota que
l’intensité de courant nécessaire à modifier la conductivité des nerfs,
respectivement la tension appliquées est infinitésimale, de l’ordre de
0,3 microampères (0,3*10-6 ). Il se trouve que ce courant
est nettement inférieur au courant induit par une conversation
téléphonique au moyen d’un cellulaire. Bose découvrit également que le
seuil de bio-activité d’un courant est de un femtoampère (1*10-15 )
! Comme ce chercheur étaient également versé dans les transmissions par
radiofréquences, il essaya de soumettre une plante à un signal radio
de 30 MHz à 200 mètres de distance et constata que la plante retarda sa
croissance durant le temps de l’émission. De même il démontra que la
circulation de la sève dans la plante était ralentie lorsque celle-ci
était irradiée par le même signal radio.

Maladie électrique aiguë

Dans
les années 1880, Londres fut alimentée en courant continu, mais
certains physiciens avaient découvert que la distribution du courant
alternatif générait moins de pertes ohmiques dans les fils. Il s’en
suivit une bataille des courants malgré que de nombreux scientifiques
dénonçaient les effets plus dangereux du courant alternatif,
dont Edison. D’ailleurs, ironiquement, c’est bel et bien du courant
alternatif qui est utilisé dans la chaise électrique, justement parce
qu’il est plus nocif. Tout le monde sait que le courant électrique de
secteur est… alternatif ! 

En 1889, l’électrification à grand
échelle débuta aux États-Unis et peu après en Europe. Cette même année,
comme par hasard, les médecins furent pris d’assaut par des malades de
la grippe qui jusque là n’apparaissait que rarement. Les symptômes
des victimes étaient bien plus neurologiques, du style neurasthénie, à
l’exclusion de troubles respiratoires. Cette pandémie dura quatre ans et
fit au moins un million de morts. 

En 2001, l’astronome canadien
Ken Tapping démontra que les trois derniers siècles de pandémies
grippales étaient corrélés à des pics d’activité solaire magnétique, sur
un cycle de onze ans. Il a également été constaté que certaines
épidémies de grippe se répandent sur des contrées énormes en juste
quelques jours, fait difficilement explicables par la contagion de
proche en proche. De même, de nombreuses expériences liées à
la contagion de proche en proche par contact, par projections de mucus
ou autres procédés se révélèrent infructueuses. 

Depuis 1933 à nos
jours, les virologues ne peuvent présenter aucune étude expérimentale
démontrant que la grippe se propage par contact normal entre
personnes. Toutes les tentatives ont échoué.

Le mystère de l’île de Wight

En
1904, les abeilles commencèrent à mourir sur l’île de Wight, suite à
l’installation d’émetteurs d’ondes radio par Marconi. Ces émetteurs
travaillent sur des fréquences proches du mégahertz. 

De l’autre
côté de la Manche, Jacques-Arsène d’Arsonval démontra que les
signaux électromagnétiques « pointus et crochus » sont beaucoup plus
toxiques que les signaux sinusoïdaux. 

En fait, Marconi, après un
an et demi d’expérimentation avec des émetteurs radio, en pleine santé à
22 ans, a commencé à développer des fièvres. Ces accès ne
disparurent pas jusqu’à la fin de sa vie. En 1904, alors qu’il était
occupé à réaliser un émetteur puissant pour des communications
transatlantiques, ces fièvres étaient si intenses qu’on a pensé à la
malaria. En 1905, il se maria à Beatrice O’Brien et après leur lune de
miel, ils s’installèrent sur l’île, à proximité d’un émetteur. Aussitôt
que Béatrice fut installée, elle nota des acouphènes. Après trois mois,
elle tomba malade d’une mauvaise jaunisse. Elle dut rentrer à Londres
pour donner naissance à un bébé qui ne vécut que quelques semaines et
mourut de « causes inconnues ». Dans le même laps de temps,
Marconi passa plusieurs mois dans la fièvre et le délire. Entre 1918 et
1921, il souffrit de dépression suicidaire, alors qu’il travaillait sur
un émetteur à ondes courtes. En 1927, alors qu’il était en voyage de
noce de son deuxième mariage, il s’effondra de douleurs thoraciques et
fut diagnostiqué de graves troubles cardiaques. Entre 1934 et 1937
alors qu’il développait la technologie micro-ondes, il subit neuf crises
cardiaques, la dernière le tua à l’age de 63 ans. 

Sur la même
île, à Osborn House, la reine Victoria fut atteinte
d’hémorragies cérébrales et mourut le soir du 22 janvier 1901, juste au
moment ou Marconi mit en marche un nouvel émetteur à moins de vingt
kilomètres de là. 

En 1901 il n’y avait « que » deux émetteurs
alors qu’en 1904, il y en avait quatre, faisant de ce cette île
l’endroit le plus irradié de la planète, ne laissant plus aucune
place aux abeilles pour survivre. En 1906, une enquête fut menée pour
constater que 90 % des abeilles avaient bel et bien disparu sans raison
apparente… De nouvelles colonies furent apportés sur l’île mais celle-ci
succombèrent également en une semaine. 

Cette épidémie se
propagea à travers l’Angleterre puis à travers le monde occidental pour
se stabiliser peu à peu, jusqu’à ce que les armées s’équipent de divers
émetteurs radio de haute puissance, vers la fin du premier conflit
mondial, en 1918, provoquant comme on l’a vu ci-dessus, la pandémie de
grippe espagnole qui en réalité débuta aux États-Unis, dans la Naval
Radio School de Cambridge, Massachusetts avec 400 cas. Cette épidémie se
propagea rapidement à 1 127 militaires au Camp Funston (Kansas), où
on avait introduit les connexions sans fil. Ce qui intrigua les médecins
fut que 15 % de la population civile était affectée de saignements de
nez alors que 40 % des marins de la US Navy en souffraient. D’autres
saignements apparurent également et un tiers des morts l’étaient par
hémorragie interne des poumons ou du cerveau. En fait, c’est la
composition du sang qui était modifiée, mesurée par le temps de
coagulation plus que doublé. Ces indications jurent avec les effets des
virus respiratoires de la grippe, mais sont totalement cohérents avec
les effets néfastes de l’électricité. Une autre incohérence était que
les victimes étaient pour deux tiers des jeunes en bonne santé. Encore
un symptôme atypique de la grippe, le pouls descendait à des valeurs de
36 à 48, alors que ce genre de situation sont courantes lorsqu’on est
exposés aux champs électromagnétiques. Aussi, certains purent être
soignés par des administrations massives de calcium. 

Le Dr.
Militaire George A. Soper, témoigna que le virus se propageait plus vite
que la vitesse de déplacement des personnes. Différentes expériences
furent menées pour contaminer des sujets de proche en proche, par
contact direct, ou inoculation de mucus ou de sang, sans pouvoir
démontrer la contamination. 

On observe que chaque nouvelle
pandémie de grippe correspond à une nouvelle avancée technologie
électrique, comme la grippe asiatique de 1957-58 subséquente
à l’installation d’un puissant système de surveillance par radars, la
grippe de Hong-Kong dès juillet 1968, subséquente à la mise en service
de 28 satellites militaires de surveillance spatiale à la hauteur des
ceintures de Van Allen nous protégeant des rayonnements cosmique.

L’enveloppe électrique de la Terre

La
Terre en rotation avec son centre constitué en majorité de fer,
protégée par, en premier lieu la ionosphère, puis la plasma-sphère –
délimitée par les ceintures de radiation de Van Allen entre 1 000 et 55
000 km d’altitude –, et sa traîne qu’est la magnétosphère, exposée aux
vents solaires en provenance de notre astre du jour, constitue une sorte
de dynamo, un système électrique complexe. Les échanges électriques
entre la croûte terrestre et l’atmosphère, voire la ionosphère sont
permanents et constants. Ils sont en équilibre précaire et une sorte de «
respiration » électrique, de tout le système a permis à la vie de se
développer sur notre planète chargée de ions négatif, par opposition à
la ionosphère chargée positivement. On note un champ électrique vertical
moyen de l’ordre de 130 volts par mètres, avec des valeurs
pouvant s’élever à 4 000 volts par mètre dans les orages par exemple. En
1953, on a aussi découvert un des paramètres primordiaux de cette
oscillation électrique de notre environnement, avec les fréquences de
Schumann (Winfried) respirant à 7,83 hertz, avec des harmoniques à 14,
20, 26, 32 Hz, appelées Très Basses Fréquences (TBF) ou Very Low
Frequencies (VLF).

Pas étonnant que les organismes vivant dans cet
environnement se soient imprégnés de ces valeurs physiques et que par
exemple nos rythmes cérébraux se situent dans ces plages de fréquences,
comme le rythme alpha entre 8 et 13 Hz. Si nous percevons les fréquences
visible – du bleu au rouge –, du spectre électromagnétique, certains
animaux sont en mesure de voir d’autres fréquences électromagnétiques,
comme les abeilles qui voient les ultra-violets ou ces salamandres ou
poissons-chat qui peuvent voir les basses fréquences électriques, alors
que les serpents voient les infra-rouges. 

Des expériences en
laboratoire sur les hamsters, par exemple, démontrèrent que la réduction
de la température et de la durée du jour ne suffisait pas à les mettre
en hibernation. De même, des hamsters élevés en cage de Faraday
refusaient d’hiberner même que les paramètres de lumière et de
température étaient hivernaux, jusqu’au moment où la protection de
Faraday fut supprimée. D’autres expériences furent menées, par exemple
en 1967, à l’institut Max Plank, par le physiologiste Rütger Wever,
en utilisant deux chambres enterrées, sans fenêtre ni contact extérieur,
l’une blindée électromagnétiquement, l’autre non. Il fut démontré que
dans la chambre blindée, les rythmes circadiens des sujets volontaires
se désynchronisaient et pouvaient varier entre 12 et 65 heures, avec des
troubles métabolique, alors que les sujets de la chambre immergée dans
les champs terrestres gardaient un rythme cohérent proche de 24
heures et que leur métabolisme continuait de fonctionner plus
normalement. On a démontré scientifiquement que le Vivant a besoin
d’être baigné dans le système électromagnétique de notre environnement
naturel pour bien fonctionner. 

D’ailleurs, l’acupuncture,
médecine traditionnelle millénaire chinoise utilise nos propriétés
électriques en modifiant les connexions des méridiens. Il fut
démontré récemment, dès les années 1950, que ces méridiens correspondent
bel et bien à des circuits électriques et que le Qi chinois correspond à
la notion d’électricité. Ces méridiens ont double fonctions, d’une part
ils transportent les informations et l’énergie interne à l’organisme
d’un organe à l’autre, mais encore, ils servent d’antennes pour capter
les flux électromagnétiques environnementaux. 

Au début des années
1970, les physiciens atmosphériques découvrirent que le
champ magnétique terrestre était passablement dérangé par l’activité
électrique humaine. En effet, en injectant un signal dans l’espace et en
captant son écho, on s’aperçut que le signal initial avait été modifié
par des multiples des 60 Hz du réseau électrique utilisé en Amérique du
Nord. 

Ceci n’empêcha pas de lancer le projet HAARP pour délibérément modifier les propriétés électromagnétiques de notre planète. 

De
même, les ceinture de Van Allen nous protégeant des rayons cosmiques,
ont été déjà altérées par notre activité électrique et il se pourrait
qu’initialement, ces ceintures double n’aient été qu’une ceinture simple
qui, face à l’émission de charges électriques humaines dans l’espace se
soient détériorées en son milieu. 

Des observations satellites
montrent que les rayonnements produits par les lignes de haute tensions
occultent souvent les rayonnements naturels des éclairs. 

Dans ce
contexte, il est logique de penser que les pandémies de grippes connues
ces dernière décennies soient liées à l’activité électrique humaine.

Porphyrines et la base de la Vie

Dans
toute transformation d’énergie dans le domaine biologique, les
porphyrines [pigments formés de quatre molécules de pyrrole] sont
impliquées. Si nos nerfs peuvent fournir leur office, c’est grâce entre
autre aux porphyrines qui sont impliquées dans le fonctionnement de nos
cellules. Ce sont des molécules spéciales qui sont l’interface
entre l’oxygène et la vie. Ces molécules sont hautement réactives et
elles interagissent avec les métaux toxiques ou les éléments
synthétiques issus du pétrole, les champs électromagnétiques, qui s’ils
sont en excès provoquent la porphyra, plus une
sensibilité environnementale qu’une maladie. 

Les recherches du Dr
William E. Morton démontrèrent que les personnes atteintes
de sensibilité chimique multiples (MCS) sont également à 90% déficientes
en l’une ou l’autre formes d’enzymes porphyriques, de même que pour les
personnes électro-hypersensible, ce qui signifie que les deux formes de
sensibilités ne sont que des manifestations différentes d’une même
cause. La porphyrie découverte en 1891 affecte environ 10% de la
population moderne et son apparition est concomitante avec
l’électrification générale de l’Occident dès 1889. 

Les
porphyrines sont centrales dans le smog électronique non pas seulement à
cause de l’EHS, la MCS ou la porphyrie, mais également en ce qui
concerne les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, du fait
qu’elles sont impliquées dans une multitude de processus énergétiques
biologiques. 

Le biologiste Allan Frey ainsi que Wlodzimierz
Sedlak démontrèrent dans les années 1960 que nos organismes ont bien une
composante bio-électronique et que certaines de nos cellules se
comportent tantôt comme des conducteurs, ou des capacitances, ou
des semi-conducteurs (transistors) comme les composant que nous trouvons
dans nos appareillages électroniques. Ainsi, il en va de la myéline
–gaine de nos nerfs–, qui contient de la porphyrine intriquée avec du
zinc. Si des poisons environnementaux comme les produits chimiques ou
métaux toxiques affectent cet équilibre, la gaine est altérée, ce qui
change l’excitabilité des nerfs qu’elle entoure. Le système nerveux
entier devient alors hyper-réactif au stimulus de toutes natures, comme
les champs électromagnétiques. Le système entre dans un état
d’instabilité divergente, l’effet devenant la cause. 

Contrairement
à la conception que les mitochondries sont les éléments de nos
cellules produisant l’énergie, l’idée que la gaine de myéline est une
mitochondrie géante voit le jour. 

La connexion entre porphyrie et
zinc a été découverte dans les années 1950 par Henry Peters à la
Medical Schoold du Wisconsin. Les patients souffrant de porphyrie et
de symptômes neurologiques excrétaient beaucoup de zinc dans les urine,
ainsi il lui vint à l’idée qu’une chélation du zinc pourrait améliorer
leur état. Il constata une amélioration, malgré l’idée répandue qu’une
carence en zinc est liée aux troubles cités. De même, certaines
expériences montrent que la chélation du zinc améliore la condition
d’Alzheimer. Une équipe médicale australienne démontra par autopsie que
les cerveaux de sujets atteints d’Alzheimer contenaient deux fois plus
de zinc que ceux de patient sains.

2e partie : au présent

Cœur irritable

En
1980, les arrêts cardiaques chez les jeunes athlètes étaient rares,
seulement neuf cas sur l’année. Á partir de cette date, les cas
augmentèrent constamment de 10% par année jusqu’en 1996 ou soudainement
ce taux doubla pour atteindre 64 cas puis, 66 l’année suivante et 76 la
dernière année de l’étude. La communauté médicale américaine n’avait pas
d’explication, tandis qu’en Europe, en 2002, un appel des
médecins environnementaux allemands demandait un moratoire sur les
antennes-relais car leurs ondes provoquaient des troubles
cardiovasculaires. C’était l’Appel de Fribourg

Le Dr Samuel Milham,
épidémiologiste du département de la santé américain, démontra dans ses
travaux que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le
cancer sont largement, si pas entièrement provoqués par l’électricité. 

Paradoxalement,
les études sur le cholestérol datant du début du vingtième siècle
ne démontraient pas un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
corrélées au taux de cholestérol, contrairement à ce qui est communément
admis de nos jours. Une étude sur les animaux du zoo de Philadelphie
montre que de 1916 à 1964, le taux de cholestérol chez les mammifères et
les oiseaux augmenta d’un facteur 10 à 20, alors que leur régime
alimentaire était resté strictement le même ! Le paramètre qui
avait drastiquement changé était bien l’augmentation des
radiofréquences. 

Durant la seconde guerre mondiale, un certain
nombre de soldats se plaignit de symptômes similaires à la neurasthénie.
D’abord, on pensa selon la doctrine de Freud, qu’ils étaient affectés
de trouble anxieux, puis, une étude sur 144 cas fut menée par le Dr
Mandel Cohen. Cette étude révéla qu’effectivement, ces soldats
étaient physiologiquement moins résistants, avec un cœur irritable. Ils
souffraient d’une difficulté d’assimilation de l’oxygène et devaient
respirer deux fois plus que leurs collègues en meilleure santé pour
capter suffisamment d’oxygène. Il s’avéra que leurs
mitochondries étaient inefficientes. Au bout du compte, il fut démontré
que ces soldats étaient hypersensibles au sens général, mais en
particulier à l’électricité. 

En Union Soviétique, dès les années
1950, il fut aussi observé que les radiofréquences modifiaient les
électrocardiogrammes des personnes exposées, par la modification de
l’efficacité des mitochondries. (Lire l’article de Firstenberg sur l’histoire de l’électrohypersensibilité.)

Les diagrammes de Milham des statistiques
du nombre de morts par maladies cardiaques en fonction du degré
d’électrification des états américains en 1931 et 1940 sont en
outre également très explicites, ne laissant aucun doute quant à la
toxicité des champs électromagnétiques sur la cœur, innocentant le
cholestérol et l’alimentation jugée trop riche en graisses.

La transformation du diabète

Thomas
Edison, impliqué dans les découvertes liées à la technologie électrique
et donc baignait dans les champs électromagnétiques plus que le reste
de ses concitoyens de l’époque fut diagnostiqué d’une maladie fort rare
en 1882, le diabète. Un autre chercheur, Alexander Graham Bell, actif
dans le domaine de la télégraphie et inventeur du téléphone, était connu
pour ses plaintes incessantes concernant ses symptômes de
neurasthénie, appelés aujourd’hui EHS. En 1915, il fut diagnostiqué de
diabète également. 

En 1876, l’ouvrage Diseases of Modern Life
par Ward Richardson décrit le diabète comme une maladie moderne rare,
causée par l’épuisement aux travaux mentaux ou par choc du système
nerveux. 

Naturellement, l’apport excessif en sucre toxique et
addictif dans notre alimentation moderne a la part belle pour expliquer
qu’aujourd’hui, le diabète, incluant le pré-diabète, touche plus de la
moitié des américains. Mais l’explication est simpliste. 

Elliot Joslin
a montré qu’entre 1900 et 1917, l’apport en sucre avait augmenté de 17%
alors que la mortalité par diabète avait doublé. Plus tard, en 1987,
une étude sur les Amérindiens fut menée, démontrant des proportions
radicalement différentes de mort par diabète selon les territoires,
variant de 7 pour mille dans le nord-ouest à 380 pour mille en Arizona !
Durant ces années, ni le mode de vie ni le régime alimentaire
ne pouvaient justifier un pareil écart. Par contre un facteur
environnemental peut expliquer une telle différence. En effet,
l’électrification des réserves d’indiens fut inégalement menée et celles
du nord-ouest n’ont été électrifiées que bien plus tardivement.
Par contre, la réserve de l’Arizona est située aux abords immédiat de
Phoenix. Par ailleurs cette communauté indienne avait sa propre
installation électrique et son entreprise de télécommunication. 

Un
autre exemple étant la population brésilienne, gros producteur de sucre
depuis des siècles qui ne connaissait pas le diabète en 1870 alors
qu’il apparaissait déjà comme maladie de civilisation en Amérique du
Nord. Aujourd’hui encore, les Brésiliens consomment 70 kg de sucre
raffiné par an et par personnes, plus que les Nord-Américains, et malgré
cela, ils ont passé deux fois et demi moins de cas de diabète qu’aux
USA. 

Au Bhoutan, le diabète était pratiquement inexistant
jusqu’en 2002, après que l’électrification du pays ait commencé. En
2004, 634 nouveaux cas de diabète furent annoncés, en 2005 944, en 2006
1 470, en 2007 2 540 avec 15 morts. En 2012, on dénombra 91 morts et le
diabète était la huitième cause de mortalité dans le pays, malgré que le
régime alimentaire n’avait pas changé ! 

Le smog électronique
agissant sur les mitochondries, comme nous l’avons vu au chapitre
précédent, empêche une bonne utilisation du sucre absorbé, à savoir
la combustion du sucre. Celui-ci, ne pouvant pas être converti en
énergie mécanique est stocké sous forme de graisse par l’organisme. 

Les diagrammes des statistiques du nombre de morts par diabète
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur l’apparition du
diabète à grande échelle, innocentant la consommation de sucre, dans une
certaine mesure. 

En 1997, on note aux USA, une augmentation des
cas de diabète de 31 %, sur une année. Elle correspond exactement à
l’introduction massive des téléphones cellulaires dans ce pays. 

Cancer et le déficit de Vie

En 2005, la Cour suprême d’Italie condamna le Cardinal Roberto Tucci,
président sortant de Radio Vatican d’avoir créé par négligence, une
nuisance publique en polluant l’environnement de radiofréquences. En
effet, dans la période de 1997 à 2003, les enfants demeurant dans un
rayon de 12 kilomètres des antennes eurent des taux de leucémie,
lymphomes ou myélomes huit fois supérieurs à ceux qui résidaient à une
plus grande distance. Il en alla de même pour les adultes, avec un taux
sept fois supérieur. 

Otto Heinrich Warburg docteur et professeur
allemand, prix Nobel de médecine en 1931, démontra que le cancer est une
régression des cellules privées d’oxygène, les poussant à se multiplier
anarchiquement comme dans un monde primitif où l’oxygène n’était pas
présent tel qu’il l’est aujourd’hui. La privation d’oxygène initiale est
elle due à un dysfonctionnement des mitochondries, dont on a vu
ci-dessus qu’il peut être provoqué par les champs électromagnétiques ou
d’autres polluants comme la fumée, les pesticides, les additifs
alimentaires et la pollution de l’air. Le même principe de déficit
d’oxygène aux cellules est valable pour le diabète et c’est pourquoi, on
trouve un taux plus élevé de cancers chez les diabétiques que dans le
reste de la population. 

Au zoo de Philadelphie, dans la période
de 1901 à 1955, on nota une élévation du taux de tumeurs malignes chez
les mammifères variant entre 2 fois plus et 22 fois plus entre les deux
dates. 

Des statistiques de morts par cancer montrent une bonne
corrélation entre l’électrification des pays et le taux de cancers. Par
exemple aux USA, sur le période de 1841 à 1850, le taux était de 6,6
pour mille. Il fit plus que doubler pour la prochaine période de 1851 à
1860, avec un taux de 14 pour mille. L’explication est fournie par
le déploiement massif du télégraphe en 1854. 

En 1914, parmi les
63 000 Amérindiens vivant dans des réserves sans électrification, on
dénombra deux morts par cancer, alors que dans le reste du pays le taux
de mortalité par cancer était 25 fois plus élevé. 

Entre 1920 et
1921, la mortalité par cancer augmenta entre 3 et 10 % dans les
pays occidentaux, suite à l’introduction des premières stations
d’émission radio AM. 

Les chercheurs suédois Olle Johansson et Orjan Hallberg
démontrèrent une nette corrélation entre les taux de cancer du sein, de
la prostate et des poumons, avec l’exposition de la population aux
radiofréquences. Ils ont consigné une augmentation significative de ces
taux en 1920, 1955, 1969 et une diminution (!) en 1978, ce
qui correspond à l’évolution du smog provoqué par les radiofréquence,
respectivement l’introduction de la radio AM, celle de la radio FM et la
TV1, arrivée de la TV2 en couleur, puis cessation des émission en radio
AM. Ces même chercheurs ont également découvert une excellente
corrélation linéaire entre le nombre d’émetteurs radio FM par unité
de surface et l’incidence des mélanomes, les endroit exposés ayant 11
fois plus de mélanomes que les zone blanches. De plus, ils ont mis en
évidence que les mélanomes n’apparaissent que rarement sur les zones du
corps les plus exposées au soleil, comme le front, le nez, les épaules
et les pieds, mais plutôt aux endroits du corps habituellement protégés
du soleil. Qui plus est, la prolifération des cancers de la peau arriva
avant la mode des vacances balnéaires ou l’exposition solaire est
intense. La démonstration est faite que les mélanomes ne sont pas
l’objet principal du soleil, mais celui des radiofréquences. 

Les diagrammes des statistiques de la mortalité par cancer
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, tels qu’ils le sont pour
le diabète et les maladies cardiovasculaires, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur la prolifération
des cancers. 

Les données honnêtes concernant les tumeurs du
cerveau sont rares car le lobby de la téléphonie mobile s’est infiltré
depuis des décennies dans ce milieu pour mandater des études biaisée.
L’une d’elle montrant même une diminution de l’incidence de
tumeurs corrélée à l’usage intensif du téléphone cellulaire! Toutefois,
un chercheur de l’Université de Calgary mit en évidence une augmentation de 30 % d’incidence de tumeur malignes du cerveau sur la période de 2012 à 2013 et Dr Lennart Hardell,
professeur d’oncologie à l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède,
démontra que 2 000 heures d’usage d’un cellulaire augmente le risque de
tumeur d’un facteur compris entre trois et huit, dépendant de l’âge du
sujet et de ses habitudes téléphoniques. 

En 2000, Neil Cherry analysa les taux de cancer des enfants de San Francisco
en fonction de la distance entre leur résidence et l’émetteur
télévision et radio FM Sutro Tower. Les enfants vivant sur des collines
ou sur des crêtes furent plus touchés. Ceux qui vivaient à moins de un
kilomètre de l’antenne eurent des occurrences 9 fois supérieures de
leucémies, 15 fois plus pour le lymphome, 31 fois pour le cancer du
cerveau. Dans l’ensemble, un taux 18 fois supérieur à ceux qui vivaient
en dehors de ce rayon de un kilomètre.

Vie ralentie

Dans
le Traité pratique de l’épuisement nerveux de George Miller Beard,
électrothérapeute et ami de Thomas Edison, publié en 1880, on peut lire
une observation intrigante : Même si ces difficultés ne sont pas
directement fatales, qu’elles n’apparaissent pas directement dans les
tables de mortalité, au contraire, elles pourraient tendre à prolonger
la vie et à protéger l’organisme des maladies inflammatoires, il n’en
demeure pas moins que la souffrance est énorme. Ceux qui souffraient le
plus semblaient plutôt jeunes pour leur âge. Plus loin, Beard note
qu’une rare maladie semble plus volontiers habiter les sujets
neurasthéniques que le reste de la population, il s’agit du
diabète. Beard, avait déjà observé que l’extension de l’espérance de vie
n’allait pas de paire avec la qualité de celle-ci. La mystérieuse
corrélation entre les souffrances des neurasthéniques – dont les
symptômes sont les même que ceux des personnes électrohypersensibles
contemporaines –, et l’extension de leur vie montrait du doigt
un dysfonctionnement majeur. 

En outre, de longue date il a été
observé qu’un mode de vie ascétique, doté d’une alimentation pauvre en
calorie avait pour faculté de prolonger l’espérance de vie et la santé.
C’est par exemple le cas de la population d’Okinawa dont le nombre de
centenaires est quarante fois supérieur à la population des préfectures
plus riches, situées plus au nord. 

Des chercheurs dans le domaine
du vieillissement ont souligné que le moteur de notre vie est le
système de transport des électrons dans les mitochondries de
nos cellules. C’est là que se combinent l’air que nous respirons et ce
que nous mangeons, à une cadence qui détermine notre taux de
vieillissement, d’où notre espérance de vie. Si un ralentissement de la
combustion réalisé au sein de nos cellules en modérant la quantité
d’énergie acheminée peut être bénéfique, un autre mode de
ralentissement peut par contre lui être néfaste. C’est l’empoisonnement
de la chaîne de transport des électrons. Une des possibilités
d’empoisonnement est l’exposition chronique aux
champs électromagnétiques artificiels. Cette pollution qui ne cesse de
croître exerce des forces extérieures sur les électrons de nos
mitochondries, les ralentissant, privant nos cellules d’oxygène et
provoquant les symptômes de l’EHS.

Vous dites que vous pouvez entendre l’électricité ?

En
1962, une femme contacta l’université de Santa Barbara (CA, USA) pour
qu’on l’aide à trouver la source du son mystérieux qu’elle entendait
partout chez elle, dans un quartier pourtant calme. Cela l’empêchait de
dormir et nuisait à sa santé. Des mesures montrèrent effectivement des
champs électromagnétiques particulièrement forts émanent de tous les
conducteurs électriques, aussi bien du réseau que des radiateurs
ou autres éléments métalliques, mais le stéthoscope restait quant à lui,
silencieux. L’ingénieur se livra à une expérience, enregistrant sur
bande les champs mesurés et les diffusa à la femme affectée par ces
bruits. Elle confirma que c’est bien ce qu’elle entendait. Ainsi, cette
femme entendait les champs électromagnétiques de son environnement. Des
installations de mise à la terre et des filtres électroniques
furent installées afin de réduire les perturbations à un niveau
acceptable. 

Mais auparavant, entre autres chercheurs, Volta avait
déjà expérimenté la production de sons variés en appliquant une tension
au niveau des oreilles avec succès. Bien plus tard, dans les années
1960 également, le biologiste Allan Frey publia des articles sur la capacité de certains sujets à entendre les émissions d’une installation de radar. 

Le
modèle mécanique de fonctionnement de l’oreille tel qu’il est enseigné
dans les écoles ne permet pas d’expliquer ces phénomènes observés.
Constatant cela, le biochimiste Lionel Naftalin développa un nouveau
modèle de fonctionnement de l’oreille humaine, prenant en compte le
phénomène de piézo-électricité, bien connu et utilisé par les
électroniciens, qu’il découvrit dans le gel recouvrant les cils de
l’oreille interne. Dans ce gel trouvé nul part ailleurs dans le corps
humain et ayant des propriétés électriques très particulières, une
tension de 100 à 120 millivolts était présente, ce qui est beaucoup dans
le domaine de la bio-électronique. Ce gel piézo-électrique transforme
les ondes sonores en un signal électrique communiqué aux cils de
l’oreille interne. Ce nouveau modèle révisé du fonctionnement de
l’oreille humaine permet alors d’expliquer que, non seulement certains
sujets dans certaines conditions arrivent à entendre un
signal électromagnétique, mais également que tant de citoyens
contemporains souffrent d’acouphènes, ou encore que certains groupes de
citoyens entendent le bourdonnement (hum), un peu partout autour de la planète à raison de 2 à 11% de la population. 

Aujourd’hui,
environ 44 % des adultes américains ont des acouphènes à divers niveaux
d’intensité, alors qu’en Suède, le nombre de jeunes affectés était de
12 % en 1997 et de 42 % en 2006 ! Ces bruits parasites sont en grande
partie le résultat d’un environnement fortement pollué en champs
électromagnétiques artificiels de toutes natures.

Abeilles, oiseaux, arbres et humains

Alfonso
Balmori Marinez, biologiste espagnol, a corrélé la densité de
population de moineaux aux valeurs d’irradiations en radiofréquences de
leurs endroits de vie. Dans les lieux le plus irradiés, au-dessus de 3
V/m, les moineaux ne peuvent plus vivre, alors qu’ils sont encore 42
sujets par hectare si le niveau est de 0.1 V/m. Il a également observé
une nette modification du comportement des cigognes qui se battent au
sein du couple plutôt que de construire le nid ou couver les œufs, si
elle sont à proximité (200 m) d’une antenne-relais. 

Le
Royaume-Uni a classifié le moineau domestique comme espèce en voie
de disparition après que sa population ait décliné de 75 % entre 1994 et
2002, période qui coïncidence avec le déploiement de la téléphonie
mobile. 

Les éleveurs de pigeons voyageurs de plusieurs continent
constatent que jusqu’à 90 % des volatiles lâchés ne retrouvent pas le
chemin de retour au pigeonnier, alors que traditionnellement, cette
proportion était négligeable. En 2000, les éleveurs anglais tentèrent de
modifier le trajet de la course afin d’éviter les antenne-relais pour
laisser une meilleure chance aux pigeons. En 2004, ces mêmes éleveurs
mandatèrent de plus amples études sur l’impact des micro-ondes sur les
pigeons. 

En 2002, le US National Park Service diffusa une note
aux biologistes étudiant le comportement des animaux sauvages expliquant
que les puces RFID de localisation par radiofréquences attachées à ces
animaux peuvent radicalement modifier leur comportement du fait des
radiofréquences générées. 

Dans des milieux pollués par les champs
électromagnétiques, les pinsons n’arrivent pas à s’orienter pour la
migration, alors que s’ils sont dans une cage de Faraday, ils
y parviennent. 

Une expérience sur les têtards de crapaud élevés
dans deux bassins distincts, à 140 mètres d’une antenne-relais, l’un
sans blindage électromagnétique et l’autre avec, montra un taux de
mortalité de respectivement 90 % et 4 % ! 

On trouve le même genre
d’effets délétères chez les insectes, lorsqu’ils sont soumis au smog
électronique que nous rencontrons au quotidien, et le Dr Panagopoulous
ayant expérimenté sur les drosophiles, nous informe que les expositions
aux micro-ondes à des niveaux communs, ne serait-ce que quelques minutes
par jour durant quelques jours, sont le pire agent stressant dont nous
ayons connaissance dans nos vies courantes. Pire que les produits
chimiques ou les champs électromagnétiques basse fréquences. 

Les
abeilles sont également impactées comme nous l’avons vu au début de ce
résumé traitant de l’île de Wight. Le Dr Daniel Favre (Suisse) a
démontré qu’en présence de micro-ondes, les abeilles émettent le son
typique entendu lors de l’essaimage, ce qui porte à croire que les
insectes veulent fuir la source d’émission. Communément, on incrimine le
varroa dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais on oublie
que cette mite a cohabité durant longtemps avec les abeilles. De plus,
on observe que même une colonie morte n’est aujourd’hui pas prise
d’assaut par les parasite, alors que c’était le cas « avant ». On
incrimine également les pesticides, mais comme on l’a vu plus haut, les
abeilles de l’île de Wight avaient bien disparu à 90 % sans que
l’endroit n’ait été traité aux pesticides. La véritable cause de
l’effondrement des colonies, ces sont les champs électromagnétiques
humains, spécialement la téléphonie mobile. 

Dans les années 1980,
un nouveau sujet d’actualité vit le jour : la mort des forêts. Le blâme
fut jeté sur les pluies acides, mais les régions les plus reculées,
baignées que dans de l’air pur furent touchées également. Des recherches
en Allemagne et en Suisse furent entreprises. Effectivement, le sol des
forêts touchées était acide, mais on détermina par observation et par
expérimentation que cette acidité peut également provenir
d’une électrolyse lente du sol via les arbres exposés à des ondes radar,
par exemple. D’ailleurs, les arbres des crêtes étaient plus touchés car
plus exposés par les nouveaux radars installés dans les années 1970. 

Une
autre observation fut faite lors de la chute du mur de Berlin. Les
gigantesques radars russes à Skruda qui irradiaient fortement toute la
région dans leur tâche de surveillance de l’ouest, avaient provoqué des
dégâts non seulement à la forêt, mais aux animaux et aux hommes
également. Après de multiples études, on trouva notamment que les
cercles de croissance des arbres durant les années de fonctionnement des
radars étaient nettement moins large qu’avant ou après celles-ci. 

A
Schwarzenbourg, en Suisse, une antenne de radio à ondes courtes fut
installée en 1939, puis la puissance d’émission fut augmentée à 450 kW
en 1954. S’en suivit une dégradation de la santé des habitants qui se
plaignaient des symptômes propres à l’EHS. Les enfants de ce village
avaient des difficultés à l’école et semblaient ne pas pouvoir accéder à
une formation supérieure contrairement aux enfants des villages voisins
moins exposés. Enfin, en 1992 une étude fut menée, confirmant que les
paramètres des analyses physiologiques des Hommes et des animaux du lieu
étaient anormales, ceci dans un rayon de 900 mètres autour de
l’antenne. Il fut également constaté que les anneaux de croissance des
arbres étaient compressés, mais seulement du côté d’où venaient les
radiations. Le 28 mars 1998, l’émetteur fut arrêté et une étude «
avant-après » fut réalisée, démontrant que le taux de mélatonine des 58
sujets testés remonta. Un villageois de 50 ans put enfin dormir une nuit
complète sans interruption, pour la première fois de sa vie. Le 29 mai
1996, Philippe Roch, directeur de l’Office de l’environnement déclara «
qu’une corrélation entre les troubles du sommeil et les opérations de
transmissions était prouvée ».

Au pays des aveugles

Combien
faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire « ton cellulaire me
tue ! » plutôt que « Je suis électrohypersensible ». Et pourtant le
nombre de gens souffrant de céphalées à cause de l’usage de leurs
cellulaires est énorme. En 2010, deux tiers des étudiants à l’université
ukrainienne interrogés admirent le fait. La question étant qu’il n’est
pas socialement acceptable de l’admettre ouvertement. Madame Gro Harlem Brundtland
était EHS, alors qu’elle dirigeait l’Organisation mondiale de la
santé. Elle ne s’en cachait pas, mais un an plus tard, elle a dû laisser
sa place. Les autres personnages publiques de haut rang ne seront pas
aussi loquaces. 

Seule une minorité des personnes souffrant de la
pollution électromagnétique savent de quoi elles souffrent, alors qu’une
large majorité l’ignore. La population entière est électrocutée à
distance et l’on doit presque s’excuser d’être électrosensible ou
plus exactement électrohypersensible, comme si on devait s’excuser
d’être « cyanurehypersensible », car la vérité est que l’électricité
telle qu’utilisée actuellement est toxique. D’ailleurs, les graphes
statistiques montrent clairement une augmentation de la mortalité des
citoyens de neuf villes américaines, peu après la mise en service
des premières antenne-relais. Cette surmortalité va de 25 à plus 80 %. 

Une
enquête demandant aux New-Yorkais de s’annoncer si un certain nombre
de symptômes relatifs à l’EHS étaient apparus chez eux à partir du 15
novembre 1996, par le biais d’un journal quotidien, récolta des
centaines de témoignages, toutes classes raciales ou sociales
confondues. La date en question était celle de la mise en service
du premier réseau de téléphonie mobile cellulaire. 

L’organisation Cellular Phone Task Force
qu’Arthur Firstenberg a démarrée en 1996, croule sous les demandes
d’aides de personnes blessées par les radiofréquence micro-ondes. Il
semble qu’il n’y ait bientôt plus nulle part où aller tant les émetteurs
de toutes natures ont proliféré, tant WiFi, que WiMAX, stations radar
ou encore les irradiations venant du ciel, comme les satellites de
télécommunication. 

Pr Olle Johansson,
du célèbre institut Karolinska décernant les prix Nobel de médecine,
s’occupa dès 1977 de démontrer les effets du smog électronique sur le
Vivant. Le succès de ses études le marginalisa dans son institut, les
budgets pour ses recherches disparurent, il reçut des menaces de mort et
à une occasion, il échappa de peu à une tentative de meurtre par
sabotage de sa moto. Malgré tout, il continue d’informer le monde sur la
vérité pour défendre, entre autre, les EHS dont la vie est un enfer
sur Terre. Il est dégoûté de la façon dont les autorités de pays
soit-disant « démocratiques » laissent tomber les victimes des
radiofréquences. 

Dr Erica Mallery-Blythe
a la double nationalité anglaise et américaine, termina ses études en
1998. En 2007, suivant son mari pilote de F-16 aux USA, elle
devint sévèrement atteinte par l’EHS, à son insu. Ses recherches sur
internet lui permirent enfin de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se
demanda en tant que médecin, comment une atteinte aussi profonde et
invalidante pouvait exister sans qu’elle n’en ait jamais entendu parler
dans sa profession. Par acquit de conscience, elle décida de se
soumettre à un IRM, afin d’éliminer tous risques de cancer du cerveau.
Elle crut que sa fin était imminente alors que les pulsations hautes
fréquence furent enclenchées. Elle retrouva toute sa santé et sa
vitalité à la Death Valley épargnée des radiofréquence. Désormais, elle
se consacre à informer et aider les au moins 5 % de personnes EHS,
totalement laissées pour compte par les autorités. 

Yury Grigoriev,
considéré comme le grand-père de la recherche sur le CEM en Russie, est
très inquiet pour les jeunes en particulier, tout en mentionnant que
c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on expose
ouvertement son cerveau aux micro-ondes, ce qui est grave aux yeux d’un
radiobiologiste. Il cite notamment une étude coréenne démontrant que le
trouble du déficit de l’attention (ADHD) chez les enfants va de pair
avec l’usage du cellulaire connecté. 

Leif Salford,
un neurochirurgien suédois, et son équipe, prouva dans la fin des
années 1990 que le cellulaire rend perméable la barrière
hémato-encéphalique, provoquant la maladie d’Alzheimer. En 2003 ils
démontrèrent qu’une exposition unique de seulement deux heures laisse
des dommages permanents au cerveau. 

En 2015, des scientifiques
turcs irradièrent des rats, une heure par jour pendant un mois, au moyen
d’ondes typiques de téléphone cellulaire. Les rats irradiés avaient 10
% de moins de cellules cérébrales que ceux qui avaient été épargnés. La
même équipe expérimenta sur des rattes portantes, pendant 9 jours au
même taux de radiations. Leur descendance montrait des dégénérescences
de leur cerveau, moelle épinière, cœur, reins, foie, rate, thymus et
testicules. La même expérience répétée sur des jeunes rats provoqua une
atrophie de la moelle épinière avec diminution de la myéline, similaire à
ce que l’on observe dans la sclérose en plaque. 

En septembre
1998, les 66 premiers satellites de la téléphonie spatiale furent mis
en service, causant un accroissement de la mortalité nationale
américaine de près de 5 %, durant les deux semaines suivantes. Durant la
même période, on observa que les oiseaux ne volaient plus et les
personnes EHS étaient spécialement malades. Aujourd’hui, nous sommes
survolés par environ 1’100 satellites artificiels, mais plusieurs
entreprises projettent de lancer jusqu’à 4 600 nouveaux satellites de
communication chacune d’ici 2020, pour couvrir toute la planète en accès
internet rapide. Il s’agit de Google, Facebook, SpaceX, OneWeb et
Samsung. En 1968, même la première flottille de 28 satellites militaires
provoqua une pandémie de grippe mondiale. Contrairement
aux antenne-relais dont les radiations sont très atténuées en arrivant
dans la magnétosphère, les satellites agissent directement sur celle-ci,
selon des mécanismes encore mal compris, compromettant la Vie sur
Terre. Nous oublions les avertissements de Ross Adey, le grand-père de
la bio-électromagnétique et du physicien atmosphérique Neil Cherry
que nous sommes électriquement réglés pour le monde nous entourant et
que le niveau d’exposition en radiofréquences sûr est zéro. Le besoin
urgent d’agir contre cette initiative potentiellement catastrophique
peut être réalisé en s’approchant de l’association Global Union Against Radiation Deployment from Space (GUARDS)

En
2014, le médecin Tesuharu Shinjyo publia une étude « avant-après ». Il
évalua la santé de 122 habitants d’un immeuble sur lequel étaient
installées des antenne-relais. 21 souffraient de fatigue chronique, 14
de vertiges ou maladie de Ménière, 14 de céphalées, 17 de douleurs ou
infections oculaires, 14 d’insomnies, 10 de saignements de
nez chroniques. Cinq mois après que les antennes aient été éliminés, il
ne subsista que 2 cas d’insomnies, 1 cas de vertiges, 1 cas de céphalées

L’urgence en matière de droits humains qui touche des
centaines de millions de citoyens à l’échelle planétaire et l’urgence
environnementale menaçant d’extinction de si nombreuses espèces
végétales et animales doit être affrontée avec clairvoyance.


Pour sensibiliser les étudiants et les scientifiques, l’association ARA a fait don du livre “The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life” d’Arthur Firstenberg aux bibliothèques universitaires de Genève, Fribourg, Lausanne, Zürich, Berne et Bâle.
Le livre (ISBN 978-0-692-68301-9) est disponible en prêt via https://www.swissbib.ch




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


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[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

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résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
électrique Firstenberg A. Earth. In : The Invisible Rainbow: Une
histoire de l’électricité et de la vie. Santa Fe, NM : Presse AGB ; 2017
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[76] PS
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[77] Rapport technique. Institut européen de normalisation des télécommunications; 2007: 7. https://www.etsi.org/deliver/etsi_tr/125900_125999/125914/07.00.00_60/tr_125914v070000p.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Le
mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

[78] Recherche
sur les technologies permettant d’évaluer la conformité aux directives
de protection RF. Laboratoire de compatibilité électromagnétique, Tokyo.
http://emc.nict.go.jp/bio/phantom/index_e.html. Consulté le 18 juillet 2018. «Le
SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
électriques continus continus circulent à l’extérieur des neurones
proprement dits dans l’ensemble du système nerveux.»

[80] Nordenström B. Circuits électriques biologiquement fermés. Stockholm: Publications médicales nordiques; 1983.

[81] Nordenström
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[109] Déclaration
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[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
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conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger

[Source : La maison du 21e siècle]

Le 12 décembre dernier, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a
fait l’histoire. Cet organisme à but non lucratif, qui représente plus
de 60 000 médecins, a donné son appui au projet de loi HA6358, The Cell Phone Right To Know Act
(Loi sur le droit à l’information au sujet du téléphone cellulaire)
déposé par le congressiste démocrate Dennis Kucinich. L’AAP est ainsi
devenue le premier corps médical américain d’importance à affirmer : «
Il est essentiel que toutes les nouvelles normes pour les téléphones
cellulaires et les autres appareils sans fil soient basés sur la
protection des populations les plus jeunes et les plus vulnérables afin
de s’assurer de leur sécurité tout au long de leur vie. »

Bien que
le Congrès à dominance républicaine ait laissé ce projet de loi mourir
au feuilleton, l’appui de l’AAP reflète néanmoins l’opinion médicale
grandissante à l’effet que les normes d’exposition pour les champs
électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF)
émis par les appareils sans fil devraient être réexaminés pour tenir
compte de leurs effets non thermiques, comme le cancer. Selon l’AAP, les
élus américains devraient également imposer l’application d’étiquettes
d’avertissement sur les téléphones cellulaires afin d’indiquer la
quantité de radiation qu’ils émettent, en plus de financer un programme
national de recherche sur leurs conséquences pour la santé,
particulièrement chez les enfants et les femmes enceintes. « Les
nouveaux standards, écrivait le président le l’AAP Dr Thomas K. McInerny
au représentant Kucinich, vont permettre aux parents de mieux
comprendre les dangers potentiels de l’exposition à l’énergie des
radiofréquences et ainsi de protéger leurs enfants ».

La lettre de McInerny
ajoute de la crédibilité au nombre croissant d’études qui indiquent que
notre exposition croissante aux RF est un problème de santé publique
majeur. Elle constitue un contrepoids puissant aux attaques de l’industrie envers
la crédibilité de ces études et de leurs auteurs. Jusqu’à tout
récemment, les gouvernements ne tendaient pas à pécher par excès de
prudence en la matière. Pour leur part, la vaste majorité des médecins
se tiennent encore à l’écart du dossier des CEM, qu’ils connaissent peu,
se bornant à dire que les résultats des études sont contradictoires et
non concluants. Ce qu’ils ignorent, c’est que 70 % des études
scientifiques indépendantes ont démontré que l’exposition à de faibles
doses de RF peut effectivement présenter des risques à long ou moyen
terme pour la santé, notamment les cancers cérébraux, alors. C’est ce
qu’a découvert Henry Lai, professeur de bioingénierie à l’Université de Washington.
Le plus intéressant, c’est qu’il a remarqué que les deux-tiers des
études financées par l’industrie ont conclu que les RF étaient sans
danger ou même qu’elles auraient un effet protecteur!

Santé Canada minimise les risques
Les consommateurs sont souvent confondus par l’information
contradictoire qui circule au sujet de l’innocuité ou des risques des
CEM générés par différentes sources : les champs électriques (CE) et
magnétiques (CM) de fréquence extrêmement basse (60 Hz)
en provenance des lignes électriques ainsi que du filage et des
appareils domestiques; et le rayonnement de radiofréquences/micro-ondes
telles que les fréquences extrêmement élevées (300 megahertz à 3
gigahertz) utilisées par les satellites, les antennes de télévision, de
radio et de cellulaire, les téléphones sans-fil et cellulaires, les
émetteurs-récepteurs portatifs (walkie-talkies), les moniteurs pour bébé, les connexions internet sans fil (Wi-Fi) et autres technologies sans-fil.

Pour Santé Canada,
« il n’est pas nécessaire de chercher à vous protéger de l’exposition
quotidienne aux champs électriques et magnétiques de fréquence
extrêmement basse. Il n’y a aucune preuve concluante montrant que
l’exposition aux niveaux trouvés dans les maisons et les écoles du
Canada, y compris en bordure des corridors des lignes électriques, a un
effet nocif. »

Pourtant, en 2007, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait que « l’usage d’approches de précaution est justifié »
en matière de CEM de 60 Hz. C’est qu’en 2001, le Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé ce type de champs
magnétiques comme « peut-être cancérogènes » (groupe 2B) en raison du risque accru de leucémie chez les enfants surexposés. « Cette classification, affirme l’OMS
auquel le CIRC est rattaché, était basée sur des analyses groupées
d’études épidémiologiques démontrant un phénomène régulier de
multiplication par deux du nombre de leucémies infantiles associées à
une exposition moyenne à un champ magnétique du réseau dans les
habitations supérieur à 0,3-0,4 µT » (microteslas, équivalent à 3-4
milligauss).

Plus prudent face aux radiofréquences
Par
contre, en matière de micro-ondes et autres radiofréquences, Santé
Canada est plus proactif. C’est qu’en mai 2011, ce fut au tour de ces hautes fréquences d’être classées « peut-être cancérogènes » par le CIRC. Ceci
« sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du
cerveau, associé à l’utilisation du téléphone sans fil… Cette
possibilité a des implications potentielles dans le domaine de la santé
publique, notamment pour les utilisateurs de téléphones portables, leur
nombre étant en constante augmentation, surtout parmi les jeunes adultes
et les enfants. » C’est ce risque potentiel important qui a incité
Santé Canada à rappeler « aux usagers du cellulaire qu’ils peuvent
prendre des mesures pratiques pour réduire leur exposition aux RF, des
façons suivantes :

De plus en plus de jeunes sont opérés pour une tumeur au cerveau. Photo : next-up.org
  • en limitant la durée des appels sur le cellulaire;
  • en optant pour un appareil « mains libres »;
  • en remplaçant les appels sur le cellulaire par des textos.

Santé
Canada encourage les parents de prendre ces mesures afin de réduire
l’exposition de leurs enfants aux RF émises par les cellulaires, puisque
les enfants sont généralement plus sensibles à divers agents
environnementaux. »

Par ailleurs, le Ministère ajoute que « les
précautions prises pour limiter l’exposition à l’énergie RF émise par
les stations de base sont inutiles, car les niveaux d’exposition sont
normalement bien inférieurs à ceux précisés dans des normes d’exposition
axées sur la santé. » De même, en matière de Wi-Fi, Santé Canada
affirme « qu’aucune mesure de précaution n’est nécessaire, car les
niveaux d’exposition à l’énergie RF provenant de la technologie Wi-Fi
sont généralement bien inférieurs aux limites de sécurité canadiennes et
internationales ».

Or ces mêmes limites de sécurité sont désuètes
et mettent la santé publique en danger, selon des milliers de médecins
et autres scientifiques dont le Dr David O. Carpenter, professeur de
santé publique à l’Université d’Albany (New York). Il fait ainsi écho à
l’appel de l’Académie américaine de pédiatrie en faveur de l’adoption de
limites d’exposition plus sévères. « Il y a maintenant beaucoup plus de
preuves de risques à la santé pour des milliards de personnes à travers
le monde, affirme le Dr Carpenter, co-éditeur du fameux rapport BioInitiative de 2007 et de sa récente mise à jour en 2012. Le statu quo n’est pas acceptable à la lumière de l’évidence du préjudice. »

Le
risque à la santé dépend de la dose reçue, explique Santé Canada : «
Contrairement au téléphone cellulaire où l’émetteur se trouve à
proximité de la tête, de sorte qu’une grande partie de l’énergie RF
absorbée se dépose dans une région très localisée, l’énergie RF des
appareils Wi-Fi est habituellement transmise à une distance beaucoup
plus grande du corps. Cela entraîne des niveaux moyens d’absorption
d’énergie RF très faibles dans toutes les parties du corps, tout comme
l’exposition aux signaux de radiodiffusion AM/FM. »

Affirmation trompeuse, commente Katharina Gustavs, une consultante en biologie du bâtiment établie en Colombie-Brittanique : « Un coup d’œil rapide au Guide d’informations importantes du produit iPad WiFi + 3G
d’Apple révèle que son débit d’absorption spécifique maximal (DAS dans
le crâne) est de 1,19 watts par kilo pour la fréquence 2,4 gigahertz et
de 1,18 W/kg pour le réseau 1800/1900 mégahertz, ce qui est typique des
valeurs de DAS des téléphones portables. » Et dans une classe d’école,
les émissions des routeurs Wi-Fi sont des centaines de fois plus élevées
que celles des routeurs domestiques, fait remarquer l’Académie américaine de médecine environnementale.

Beaucoup d’électrosensibles doivent porter des vêtements qui les blindent contre les radiofréquences et certains déménagent même dans des cavernes.

L’électrosensibilité
Le groupe de travail BioInitiative est composé de 29 experts indépendants
qui ont passé en revue 1 800 études publiées depuis 2007 sur le rapport
entre les CEM et la santé. Ils affirment que la prépondérance de la
preuve indique que les expositions très en deçà des standards de
sécurité publique peuvent augmenter le risque de nombreuses maladies et
conditions, du cancer du cerveau et de la leucémie aux maladies cardiaques et neurologiques, en passant par l’infertilité, l’autisme et l’électrosensibilité,
en particulier chez les utilisateurs fréquents d’appareils sans-fil.
Par exemple, les standards sont de 1000 à 10 000 fois plus élevés que
les niveaux maintenant communément rapportés comme déclencheurs d’effets
biologiques, d’après le groupe BioInitiative dont fait partie
l’ingénieur électrique Yury Grigoriev, président du Comité national russe sur la protection des radiations non ionisantes.

La
médecine moderne est encore à débattre des origines des symptômes
d’électrosensibilité tels que les maux de tête, l’insomnie, les troubles
cutanés et les acouphènes (bourdonnements d’oreilles). L’Organisation
mondiale de la santé croit qu’il n’est pas prouvé que ces symptômes sont causés par l’exposition aux champs électromagnétiques
et n’exclut pas la possibilité qu’ils soient d’origine psychosomatique.
Quelques études, la plupart financées par l’industrie, en sont venues à
cette conclusion.

Mais d’autres études, par exemple celles du chirurgien cardiaque Dr William J. Rea, du Texas, de l’écotoxicologue Magda Havas Ph.D., professeure agrégée à l’université de Trent en Ontario, et du biophysicien Andrew Marino Ph.D.,
professeur de neurologie, de chirurgie orthopédique ainsi que de
biologie cellulaire et d’anatomie à l’Université de Louisiane, ont
conclu que les champs électromagnétiques sont effectivement des
déclencheurs de symptômes d’électrosensibilité.

Dr Roy Fox

« L’électrosensibilité n’est pas une phobie », nous a affirmé en entrevue le gastroentérologue Roy Fox,
professeur de gériatrie et expert en médecine environnementale à
l’Université de Dalhousie à Halifax, Nouvelle-Écosse. « Quand le système
nerveux est dans un état d’excitation élevée, en réaction à
l’environnement, on interprète cela comme de l’anxiété, relate le Dr
Fox, qui est directeur médical du Service de soins intégrés des maladies chroniques,
un centre financé par des fonds publics qui se spécialise dans le
traitement des patients souffrant des conditions chroniques complexes
telles que le syndrome de fatigue chronique et les sensibilités
environnementales. Mais lorsque vous tombez malades et que tout ce à
quoi vous êtes exposés aggrave votre condition, vous devez réduire vos
expositions environnementales de façon à ce que le corps puisse
récupérer. Nous enseignons à nos patients comment réduire les
expositions chimiques et électromagnétiques et alors leur état de santé
s’améliore. »

Certains médecins québécois sont conscients des
effets biologiques des CEM. « L’une de mes patientes souffrait de
rosacée sévère, la peau de son visage brûlait et pelait sans aucune
amélioration avec les médicaments ou les crèmes que je prescrivais,
raconte la dermatologue montréalaise June Irwin, qui pratique à
Pointe-Claire. Finalement, elle a découvert que c’est parce qu’elle
lisait beaucoup de livres sur une tablette iPad en ligne via le Wi-Fi,
et à cause de la crème à base de cortisone qu’elle utilisait.
Finalement, cinq ou six jours après avoir cessé d’utiliser le iPad, sa
condition cutanée s’est améliorée de 90 %. »

Le rapport BioInitiative conclut sans équivoque : « Un usage vigoureux du principe de précaution
et des avertissements clairs de santé publique sont nécessaires dans
l’immédiat pour prévenir une épidémie mondiale de tumeurs du cerveau due
à l’usage des appareils sans-fil. » En fait, l’épidémie a peut-être
déjà commencé, selon le London Daily Mail
du 24 avril 2012 : le taux des tumeurs du lobe temporal et frontal a
grimpé de 50 % (de 2 à 3 personnes par 100 000) entre 1999 et 2009,
selon l’Office britannique des statistiques nationales. De plus, « les
données de l’Université Segalen de Bordeaux démontrent une augmentation
annuelle de 1 à 2 % du cancer du cerveau chez les enfants ».

Des niveaux plus sûrs
C’est pourquoi le groupe de travail BioInitiative recommande
de limiter à 1 milligauss (mG) – ou 0,1 microtesla sur l’échelle
métrique – l’exposition moyenne sur 24 heures aux champs magnétiques de
60 Hz afin de protéger les enfants et les femmes enceintes. Santé Canada
adhère à la limite internationale de 1 000 mG qui ne considère que les
effets aigus et non les effets à long terme comme le cancer. En plus de
la leucémie, ces champs magnétiques sont aussi soupçonnés de causer des
maladies neurologiques ainsi que les cancers du cerveau et du sein. Ceci
notamment en stoppant la production par la glande pinéale de l’hormone
du sommeil, la mélatonine, un antioxydant très puissant qui freine la
croissance des tumeurs.

Aucune limite d’exposition internationale
n’a été établie pour les champs électriques (CÉ) de très basses
fréquences, car on les a peu étudiés. mais la surexposition a aussi été
reliée à des effets sur la santé, comme un risque accru de leucémie chez les enfants et les travailleurs de l’électricité, d’infections (aussi causées par l’électricité statique), les mutations, etc. Pour sa part, l’Institut de bau-biologie et d’écologie recommande de limiter à 1 volt par mètre l’exposition chronique aux Cé de 60 Hz.

Pour
le sans-fil, le groupe BioInitiative recommande une limite de 0,1
microwatt par centimètre carré ou 0,614 volt par mètre pour l’exposition
cumulative sur 24 heures aux radiofréquences pulsées à l’extérieur, ce
qui équivaut à une exposition à l’intérieur aussi basse que 0,01
microwatt par centimètre carré. Pour obtenir ce niveau d’exposition
cumulative, il faut éviter les équipements sans-fil autant que possible,
surtout la nuit quand le corps a besoin de reposer et de se régénérer.
Ainsi, le parlement européen recommande de réduire l’exposition aux CEM à des niveaux aussi bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre par des mesures simples et abordables, comme l’ont recommandé plusieurs pays. Par exemple, la Grande-Bretagne, l’Autriche et l’Allemagne
ont recommandé d’utiliser les connexions internet filaires au lieu du
Wi-Fi, de limiter aux urgences seulement l’usage du téléphone cellulaire
par les adolescents et d’interdire son usage aux enfants.

Magda Havas et le Dr Roy Fox seront conférenciers lors de la foire Projet ÉCOSPHÈRE Montréal, le 25 mai 2013 sur l’esplanade du Parc olympique. Peterborough.

Nous avons donc demandé à l’experte canadienne Magda Havas de nous décrire les mesures pratiques de protection à mettre en priorité. Cette professeure agrégée d’études environnementales enseigne et effectue des recherches sur les effets biologiques des contaminants environnementaux depuis plus de vingt ans à l’Université Trent, à

1. Mesurez
Commencez par mesurer les CEM d’extrêmement basse fréquence (60 Hz).
Les champs magnétiques sont créés par le courant durant la consommation.
Puisque leur niveau varie selon la quantité de courant électrique –
exprimé en ampères – qui circule dans les appareils, plus vous
économisez l’énergie, moins vous êtes exposés. Pour mesurer les pointes
d’émission de ces champs, mettez le chauffage électrique et les
principaux appareils en marche. Quant aux champs électriques, leur
intensité dépend de la tension, exprimée en voltage.

« D’abord,
dit Magda Havas, vous devez identifier à quoi vous êtes exposés à la
maison, particulièrement dans la chambre à coucher et les pièces où vous
passez le plus de temps, ainsi qu’au travail et à l’école. Pour ce
faire, vous devez soit engager un spécialiste en investigation des CEM
ou acheter un appareil pour mesurer les CEM. »

Le professeur Havas mentionne, par exemple, le populaire lecteur Tri-Field disponible
sur internet pour environ 200 $. « C’est un bon outil et je n’irais pas
beaucoup plus bas que ce montant. Par contre, il est modérément
efficace pour les champs magnétiques de très basse fréquence et pas
assez sensible pour la plupart des champs électriques de très basse
fréquence ni les radiofréquences auxquels vous serez exposés. » Pour des
appareils plus précis, il faudra visiter les sites des spécialistes
comme 3E, Essentia et Safe Living Technologies.

En
particulier, il faudra dépister les quatre sources de champs
magnétiques de 60 Hz très fortement soupçonnés de pouvoir causer la
leucémie infantile : les lignes à haute tension qui transportent le
courant produit dans les centrales, les lignes de distribution aérienne
et souterraine dans votre quartier et les transformateurs qui réduisent
sa tension. « Avec ces champs, dit Magda Havas, il n’y a pas grand chose
d’autre à faire que de déménager votre chambre à coucher le plus loin
possible. » Les lignes de transmission ou de distribution situées entre 7,6 et 15 mètres (25-50 pi) des
maisons émettent les champs les plus puissants. Par contre, l’incidence
de leucémie augmente jusqu’à 300 mètres des lignes de transmission les
plus puissantes (735 kilovolts), possiblement parce qu’elles attirent
les polluants atmosphériques en ionisant l’air Et n’oubliez pas de
mesurer les champs magnétiques sur le siège où vous installez votre
bébé. Certaines voitures (qu’elle soient à essence, hybrides ou électriques) affichent des niveaux très élevés.

2. Corrigez les erreurs de câblage
À moins que des lignes électriques soient très proches de votre maison,
les sources de champs magnétiques résidentiels les plus élevés sont
typiquement l’entrée électrique (dont il faut typiquement s’éloigner à
au moins 2 ou 3 m), les erreurs de câblage (non respect du Code de
l’électricité) ainsi que la mise à la terre de la boîte électrique sur
les tuyaux de plomberie en métal, conducteurs de ces champs. « Tout
électricien peut détecter et corriger les erreurs de câblage », dit le
Dr Havas. Si la mise à la terre est le problème, elle peut être
transférée à des tiges de métal enfouies dans le sol. Une section de la
plomberie en métal doit ensuite être remplacée par un tuyau de plastique
pour empêcher les champs magnétiques provenant de l’aqueduc de pénétrer
dans la maison par l’entrée d’eau.

mumetal.com

3. Tenez-vous à l’écart
Les champs magnétiques pénètrent la plupart des matériaux et les blinder coûte très cher. Le Metal est
un alliage utilisé comme blindage par diverses industries. Il est utile
pour des petites surfaces comme sous un siège de motocyclette, dont
l’exposition prolongée aux champs magnétiques émis par sa batterie est
soupçonnée de contribuer au cancer de la prostate.
Le fabricant MuShield Company, du New Hampshire, n’a pas voulu nous
citer de prix au téléphone car le produit est fabriqué sur mesure. Le
matériel comme tel est cinq fois plus dispendieux que l’acier.

Comme
le blindage des CM est coûteux, la meilleure solution pour réduire
votre exposition est d’éviter de passer beaucoup de temps près des
sources. La puissance des CM diminue en proportion inverse au carré de
la distance. Elle tombe généralement à zéro à une distance de quelque cm
à 2 m (6 pi) des sources intérieures majeures, comme l’entrée
électrique, et à 1 m (3 pi) des petits appareils (sur une table de nuit,
par exemple, vaut mieux utiliser un réveil-matin à pile que branché
dans le mur).

« Si les champs magnétiques sont élevés au milieu
d’une pièce, vous avez peut-être des erreurs de câblage », dit Magda
Havas. Cela peut par exemple être dû à du vieux câblage électrique sur
boutons et tubes, installé dans les bâtiments jusque dans les années
1930. Ils génèrent des champs élevés tout comme la plomberie de métal
car les deux sont des conducteurs simples : à l’inverse, quand le
courant circule dans des directions opposées dans des conducteurs en
paires parallèles ou en torsades, les deux champs qu’ils émettent
s’annulent mutuellement.

Rappelons que les champs magnétiques
traversent les matériaux de construction. Il faut donc éviter de placer
votre lit ou poste de travail près des sources majeures, comme le
câblage de 240 volts du système de chauffage, le panneau électrique
principal ou des fluorescents installés dans les murs, plafonds ou
planchers. Il est généralement suffisant de s’écarter de 2  m de ces
sources. « Le panneau électrique devrait être situé sur le mur opposé au
lit, explique Magda Havas. Dans certains cas, une distance de 3 ou 4
pieds [1 à 1,3 m] peut faire une grande différence. »

Certains
appareils électriques émettent des CM plus élevés que d’autres, tels les
cuisinières, fours à micro-ondes, aspirateurs, anciens écrans
cathodiques d’ordinateur et de télévision, séchoirs à cheveux et rasoirs
électriques. « Le temps consacré au rasage est assez limité et le corps
n’est pas exposé en totalité, dit-elle. Mais si vous réagissez déjà aux
CM, vous éviterez de préférence le rasoir électrique. »

4. Vérifier les courants telluriques
Les champs extérieurs peuvent entrer chez vous d’une autre manière
insoupçonnée : par des courants souterrains. C’est que les compagnies
d’électricité utilisent le sol pour renvoyer une bonne partie du courant
aux postes de transformation. « Peu d’experts savent comment mesurer
ces courants, dit Magda Havas. Cela nécessite de l’équipement
sophistiqué, comme un oscilloscope qui mesure les hautes fréquences
entre deux tiges de métal. Une autre méthode est la mesure sur la
plomberie en métal, qui est souvent reliée à la mise à la terre, ou sur
un évier de métal. » Pour en savoir davantage, consulter em3e.com et ecoledelaterre.

Câble armé de type BX.
bx-seatekco.com

5. Blindez-vous des champs électriques
Puis qu’ils sont créés par la tension qui est toujours aux alentours de
110 à 120 volts ou de 220 ou 240 volts, les champs électriques (CÉ)
résidentiels sont d’intensité stable qui chute radicalement à un ou deux
mètres des appareils et fils domestiques. Alors qu’ils sont plus élevés
en Europe où l’on utilise toujours la tension de 220/240 volts, les CÉ
peuvent aussi causer des ennuis en Amérique du Nord, affirme Dr Havas.
« À moins que vous n’ayez un problème de câblage, les niveaux devraient
être bas au milieu de la pièce. »

On élimine les CÉ émis par les
appareils et fils domestiques en les débranchant. Pour les câbles
circulant dans les murs, plafonds et planchers, c’est plus compliqué. On
peut mettre le circuit hors tension au panneau électrique, mais ce
n’est pas très pratique. Heureusement, ces champs peuvent être
facilement blindés par du métal. On peut par exemple les capturer et les
éliminer à l’aide d’une moustiquaire métallique mise à la terre. Les
câbles commerciaux (de type BX) sont dits armés car ils sont enrobés de
métal bloqueur de champs électriques. Ils constituent la meilleure
solution pour les personnes électrosensibles, comme les enfants. Si vous
rénovez, vous pourriez envisager de remplacer les vieux câbles non
blindés par du câble armé là où vous passez le plus de temps, soit
autour de votre lit et de votre poste de travail.

Commutateur de demande automatique.
Photo : slt.co

6. Installez un commutateur de demande automatique Une autre façon d’éliminer les champs électriques est d’installer un commutateur de demande automatique.
 Celui-ci met le câblage d’un circuit hors tension quand le dernier
appareil branché dans ce circuit est éteint. Il permet par exemple de
dormir dans un environnement exempt de CEM de 60 Hz par exemple en
éteignant la dernière lampe dans une chambre (à condition de ne pas
avoir de radio-réveil ou autre appareil en fonction). Le corps pourra
ainsi récupérer en maximisant sa production de mélatonine,
puissante hormone anti-cancer dont la sécrétion nocturne par la glande
pinéale est réduite ou carrément stoppée par l’exposition aux CEM et à
la lumière. Le commutateur de demande est d’autant plus utile que
la plupart des lampes n’ont pas de mise à la terre, ce qui explique
pourquoi elles génèrent beaucoup de CÉ, explique Magda Havas.

Un
commutateur de demande coûte 270$ et est installé par un électricien
dans le panneau électrique principal. Si les pièces à l’étage en-dessous
ou adjacentes à votre lit se trouvent sur des circuits différents, vous
devrez en installer un pour ces zones également.

Magda Havas
ajoute qu’on devrait éviter autant que possible d’avoir du métal dans et
autour du lit. « C’est très important car les ressorts et lits de métal
agissent comme des antenne qui captent et irradient les hautes
fréquences. » Le lit idéal est fait d’un cadre de bois supportant un matelas de latex naturel.

Elle
conseille aussi de vérifier que la tête de votre lit ne se trouve pas
contre un mur qui abrite du câblage électrique, surtout celui de 240
volts pour le chauffage. Assurez-vous que vous ne positionnez pas votre
lit au-dessus d’un luminaire sur le plafond en-dessous, qu’il n’y a pas
d’horloge électrique à moins de deux mètres et ne dormez pas sur un lit
d’eau (il contient un élément chauffant) ou avec une couverture
électrique. À tout le moins, il est primordial de les débrancher une
fois que le lit est chaud pour éliminer les CEM, mais il subsiste le
problème du métal qui capte et irradie les RF.

7. Mettez votre corps et vos appareils à la terre 
La mise à la terre est essentielle pour éliminer les CÉ et
l’accumulation de charges d’électricité statique. L’architecte et
scientifique de l’environnement britannique Isaac Jamieson
explique : « Les courants électriques de 50/60 Hz peuvent augmenter la
concentration locale de contaminants aériens (incluant les pathogènes)
et leur dépôt sur les surfaces avoisinantes et dans les poumons. » Selon
ce chercheur, les infections sont plus fréquentes dans les hôpitaux et
autres édifices où trois conditions sont réunies : en présence
d’appareils émettant des CÉ, quand l’humidité relative de l’air chute
sous 30 % et en présence de métaux et de matériaux synthétiques
accumulant les charges électriques.

Dans son article Building health : the need for electromagnetic hygiene, il recommande également l’usage de générateurs d’ions bipolaires (positifs et négatifs de petit diamètre) satisfaisant aux  exigences sanitaires et épidémiologiques russes SanPin,
de matériaux naturels (les édifices de béton et de métal bloquent les
‘’régimes électriques verticaux naturels’’ bénéfiques au système
immunitaire) ainsi que la mise à la terre des humains et des objets
conducteurs pour aider à neutraliser la charge excessive et les dépôts
de contaminants.

Tapis de mise à la terre vendu par earthing.com

Les scientifiques du Earthing Institute, basé en Californie, ont produit une douzaine d’articles publiés dans des revues scientifiques
et qui indiquent que la mise à la terre des personnes peut réduire
l’inflammation chronique qui conduit à de nombreux malaises et maladies.
« Il est très important d’effectuer une mise à la terre de votre corps,
estime Magda Havas. Une des raisons pour lesquelles les gens
développent une électrosensibilité est que le corps exposé à
l’électricité accumule une charge, par exemple au contact du clavier
d’ordinateur. Dans l’industrie, on recommande aux travailleurs de se
tenir, à la maison, pieds nus sur une feuille de métal pendant environ 2
à 5 minutes dans le but de drainer cet excès d’électrons. »

Encore
plus efficace, selon les recherches du Earthing Institute, serait de
travailler avec vos pieds sur un tapis de mise à la terre ou de dormir
dans les draps de coton à fin maillage d’argent, tous deux reliés à la
terre par le filage approprié. En plus de drainer les charges
électriques excessives, la mise à la terre du corps lui permet de
recevoir du sol les électrons libres anti-inflammatoires. La méthode
idéale et naturelle de se mettre à la terre est de marcher nu-pieds dans
la rosée du matin ou dans la mer, puisque le sel et les autres minéraux
combinés à l’humidité aident à acheminer ces électrons libres par la
plante de vos pieds. « Le sel d’Epsom rend l’eau du bain plus
conductrice et aide aussi à décharger les électrons en excès », explique
Mme Havas.

Jusqu’à quel point les tapis de mise à la terre
sont-ils bénéfiques pour la santé humaine? « Certaines personnes ont vu
une amélioration très importante de leur santé et d’autres sont devenues
plus malades. Cela dépend où il est branché », relate le professeur
Havas. En effet, les équipements (vendus par exemple par earthing.com)
sont reliés à la terre soit en étant branchés dans la mise à la terre
d’une prise électrique murale ou directement à l’extérieur dans le sol.

Avant
de ce faire, il faut s’assurer qu’aucun courant ne circule dans la
prise de terre murale ou le sol extérieur, pour éviter tout risque
d’électrocution ou de contact avec des micro-courants
subtils mais fortement soupçonnés d’être cancérogènes, notamment par
les chercheurs en électricité de l’Electric Power Research Institute.
 «
Votre prise de terre peut conduire du courant si le fil n’a pas été
installé correctement ou si vous vivez près d’un poste électrique ou
d’une usine utilisant le sol pour renvoyer les courants dans le réseau
électrique, explique Magda Havas. Je recommande habituellement de les
brancher à l’extérieur mais vous devez d’abord vous assurer que vous
n’avez pas de problèmes de courants souterrains. Vous devez quasiment
tester le sol au hasard, durant le jour ou la nuit. Utilisez un
multimètre pour vous assurer que le sol est sécuritaire. Le multimètre
devrait afficher zéro ou pas davantage que 0,1 volt. »

Par contre, l’épidémiologiste américain Sam Milham,
un pionnier des effets sur la santé des CEM, émet une sérieuse mise en
garde. « La majeure partie de l’électricité distribuée en Amérique du
Nord est maintenant renvoyée aux postes électriques par le sol.
Quiconque utilise un tapis de mise à la terre (MALT) risque de se
retrouver connecté au courant neutre principal – de retour de courant –
d’une centrale. Avec une MALT propre sur le plan électrique, je serais
heureux d’utiliser ces tapis, mais je suis très réticent à relier mon
corps au courant neutre de retour d’une centrale. »

Tapis ADR vendu par essentia.ca

Une autre option plus sécuritaire est le tapis ADR
(Advanced Dielectric Radiation Trap), qui a remporté neuf prix
internationaux d’invention. Ce tapis non métallique ne requiert pas de
mise à la terre et protège des champs électriques, statiques et de basse
fréquence (principalement 1 Hz à 100 kHz). Il les capture dans de l’eau
encapsulée dans une matrice de polymère. On peut le placer sur un siège
ou sous un matelas. Il est particulièrement bénéfique la nuit quand le
corps effectue la majorité de ses réparations génétiques. De différentes
grandeurs, il coûte de 32 $ à 224 $ et est vendu notamment par le
fournisseur Essentia, d’Ottawa.

Pour
vous protéger ainsi que vos appareils de la foudre, vous devriez aussi
faire vérifier votre système électrique pour vous assurer que la
résistance de sa MALT principale est sous les 500 ohms et idéalement
inférieure à 100 ohms. Mais pour neutraliser les champs électriques et
les courants souterrains, sa résistance ne devrait pas être de plus de
50 ohms, recommande l’électricien et expert des CEM français Claude Bossard dans son livre Guide de l’électricité biocompatible, publié aux Éditions Des Dessins et des Mots.

8. Réduisez l’interférence
Outre les CEM de 60 Hz, Magda Havas insiste sur la réduction des
micro-ondes et autres radiofréquences (RF) utilisées pour les
équipements sans-fil et les antennes. « Je pense que les hautes
fréquences sont potentiellement beaucoup plus dommageables » que celles
de 60 Hz, dit-elle.

Les hautes fréquences transitoires (HFT),
forme d’interférence électrique de RF communément appelée électricité
sale, tuerait bien des gens et des animaux, selon le médecin Sam Milham
qui les qualifient de « cancérogènes universels ». C’est qu’il les a
reliés à des incidences très élevées de différents cancers
(peau, utérus et thyroïde) chez des enseignants californiens fortement
exposés à ces HFT. Pour sa part, Magda Havas a aussi découvert que les
HFT affectent les taux de sucre de
façon significative ainsi que la qualité de vie des personnes aux
prises avec des désordres neurologiques comme la sclérose en plaque.

L’électricité
« sale » circule dans le sol à l’extérieur ainsi que dans le câblage
résidentiel. Ces hautes fréquences transitoires sont principalement
mesurées en kilohertz et parasitent le courant porteur de 60 Hz. Ces
décharges de hautes fréquences pulsées sont créées par la consommation
de courant non linéaire des équipements électroniques dotés d’une
alimentation électrique à découpage d’impulsions (switch-mode power supply), ainsi que par des branches d’arbres qui touchent aux lignes électriques.

L’éclairage fluorescent ainsi que les rhéostats des moteurs électroniques et les gradateurs de lumière (dimmers)
sont des sources typiques de HFT. « Certaines ampoules DEL [diodes
électroluminescentes] sont terribles et génèrent de très hauts niveaux
d’électricité sale, cela dépend de leur mode de fabrication. Même chose
avec les halogènes », dit Havas.

9. Filtrez l’électricité « sale »
Il
est impossible d’éliminer complètement les sources d’électricité sale
car le câblage domestique transporte les HFT générées par les commerces
et les usines avoisinants et distribuée à travers le réseau électrique.
Il est donc souhaitable de la filtrer, à l’instar des manufacturiers qui
éliminent l’interférence dans les télévisions et autres équipements
électroniques.

Le filtre Stetzer réduit les hautes fréquences transitoires, mesurées ici par un GS Microsurge meter.

«
Nous recommandons que les gouvernements appliquent des règlements sur
les interférences, mais jusqu’à ce que cela soit fait, il existe des
filtres que vous pouvez installer dans votre maison, dit Magda Havas.
Les seuls que j’ai testés sont les filtres Graham-Stetzer. Je m’attendais à ce qu’ils n’aient aucun effet. Or j’ai été très étonnée de constater qu’ils améliorent la santé des enseignants et le comportement des étudiantsdans
une étude que j’ai effectuée. J’étais convaincue qu’il y avait erreur!
Je ne pouvais croire que le simple fait de les brancher dans les prises
murales puisse être d’une aide quelconque, mais j’ai découvert qu’ils
réduisaient les spasmes chez environ le tiers des 30 patients affectés
de sclérose en plaque que j’ai étudiés. Ils ont même réduit les
symptômes de l’électrosensibilité.

Rayonance magnétique prise avant et après l’usage prolongé de filtres Graham-Stetzer par une personne atteinte de sclérose en plaques.

« Je suis maintenant totalement convaincue que l’électricité sale est
nuisible, ajoute professeur Havas. Des scanographies par imagerie de
résonance magnétique ont démontré que les personnes atteintes de
sclérose en plaque vivant dans des maisons où les CEM et spécialement
l’électricité sale ont été réduits ont obtenu une diminution majeure de
leurs symptômes sur une période de 7 ans. Malheureusement, ce ne sont
pas toutes les victimes de sclérose en plaque qui ont été aidées par la
filtration de l’électricité sale. »

Les filtres Graham-Stetzer
sont en fait des condensateurs qui éliminent les fréquences situées
entre 4 et 100 kHz. Magda Havas explique : « La recherche effectuée en
Russie ainsi que par le Dr Milham et moi-même sur des fermes a démontré
que lorsque l’on filtre les fréquences de 10 kHz, les vaches produisent
davantage de lait dans les 24 heures. »

Ces filtres coûtent 40$
chacun et une résidence peut en nécessiter jusqu’à une douzaine. Ils
sont vendus au Canada notamment par Pure Power Solutions, avec le GS Microsurge Meter
requis pour mesurer les niveaux de HFT. Même si elle fait une grande
promotion de ces produits, Dr Havas se défend d’être en conflit
d’intérêts avec leur manufacturier Dave Stetzer de la compagnie Stetzer Electric
basée au Wisconsin. « Stetzer ne m’a jamais fait de faveurs et n’a
jamais supporté ma recherche; et je ne vends pas de ses produits. »

Havas
ajoute que si vous réglez vos problèmes de câblage, vous abaisserez les
champs magnétiques de très basse fréquence mais nous ne vous pourrez
pas éliminer l’électricité sale générée par les appareils électroniques.
« Mais vous devez absolument corriger les erreurs de câblage d’abord
car si vous branchez un filtre dans un circuit défectueux, il peut
générer des champs magnétiques élevés à travers ce circuit qui distribue
l’électricité dans une ou plusieurs pièces. Notez également que si vous
installez un commutateur de demande automatique sur un circuit, vous
n’avez pas besoin d’y installer un filtre Graham-Stetzer puisque le
commutateur va éliminer l’électricité sale en coupant le courant lorsque
tous les appareils sont fermés. De plus le commutateur de demande ne
fonctionnerait avec un filtre Graham-Stetzer car celui-ci ne peut être
désactivé sans être débranché. »

Les onduleurs, qui convertissent
en courant alternatif (AC) le courant continu (CC ou DC en anglais pour
Direct Current) produit par les panneaux solaires et les éoliennes, sont
une autre source de HFT qui devrait être filtrée selon le professeur
Havas. Si possible, utiliser des équipements de 12 volts et des lumières
et éclairages qui peuvent fonctionner avec le CC, lequel produit peu
d’électrosmog.

Mise en garde importante : l’usage inapproprié des
filtres condensateurs risque de causer des incendies dus à la résonance
harmonique, écrit le biologiste du bâtiment Sal La Duca du New Jersey
sur son site EMF Relief
: « En règle générale l’installation d’un filtre condensateur n’est PAS
recommandée sans une évaluation approfondie du système électrique afin
d’identifier et éliminer toute erreur de câblage; elle n’est pas
recommandée si le courant du neutre emprunte des voies divergentes comme
dans une maison où l’approvisionnement électrique est à une extrémité
et où l’entrée d’eau est à l’autre extrémité; et elle n’est pas
recommandée s’il existe d’autres options pouvant éliminer le problème
(par exemple enlever les rhéostats, remplacer les fluorescents compacts
ou autres avec des ampoules incandescentes, réduire la quantité
d’appareils électroniques, etc.). »

Magda Havas commente : « Les
filtres Stetzer peuvent souvent être évités si vous corrigez les erreurs
de câblage et n’utilisez pas d’équipements électroniques dotés
d’alimentation à découpage qui génèrent de l’électricité sale [ce qui
est rare dans nos maisons modernes]. Les filtres génèrent également un
champ magnétique mais seulement à une distance de 2 pieds » (60 cm).

10. Évitez ou modérez votre usage d’appareils sans-fil
La meilleure chose à faire pour réduire votre exposition aux
radiofréquences, selon Magda Havas, est de remplacer vos équipements
sans-fil par la technologie filaire. Les sources de RF sont innombrables
: antennes de cellulaires et de rediffusion, dont celles situées sur
les toits d’édifices, les téléphones sans-fil et cellulaires, le Wi-Fi,
les moniteurs pour bébé, les jeux sans-fil, les imprimantes, etc. « Le
gouvernement est ridiculement permissif», déplore Magda Havas.

Après un récent témoignage dans un procès tenu à Montréal, celle-ci a rapporté que Santé Canada a admis
que la ligne directrice de son Code de sécurité 6 pour l’exposition aux
RF ne tient compte que des effets aigus résultant de l’échauffement des
tissus humains. Les impacts à long terme tels que le cancer du cerveau,
les problèmes de fertilité ou les maladies neurologiques et cardiaques
ne sont pas pris en considération. Les tests effectués pour établir le
Débit d’absorption spécifique (DAS) des RF en provenance des téléphones
cellulaires sont réalisés avec une tête en plexiglas, en simulant un
homme de 91 kilos (200 lbs), d’une taille de 1 m 80 (6 pi), pour 6
minutes d’utilisation.

Par ailleurs, notez que la plupart mais pas
tous les contrôles à distance de téléviseurs émettent des ondes
infrarouges plutôt que des RF. « Ils dégagent de la chaleur durant une
fraction de seconde, ce n’est pas un gros problème », explique Havas.

airtube_3e
Les écouteurs Air Tube transportent le son dans l’air comme un stéthoscope.

11. Minimisez et blindez les RF
À
défaut d’utiliser un téléphone filé, Magda Havas fait les
recommandations suivantes pour réduire votre exposition au rayonnement
d’un cellulaire : « La meilleure chose à faire est d’utiliser le mode
haut-parleur et de ne pas tenir l’appareil dans votre main. Je ne
recommande pas les écouteurs à fil car ils agissent comme des antennes
et irradient tout le long de votre corps. De plus, ils sont de mauvaise
qualité et brisent facilement. Le deuxième choix est l’écouteur Airtube
qui transmet le son dans l’air à travers un tube de caoutchouc. Quand
votre téléphone n’est pas en usage, le mode avion l’éteint et réduit les
émissions de RF au plus bas niveau accessible sans enlever la batterie
(chose souvent impossible). Autrement, un téléphone cellulaire
communique constamment avec les antennes environnantes. Ne le mettez
jamais dans votre poche, dans votre ceinture ou votre soutien-gorge. On
aurait trouvé davantage de tumeurs du sein chez les femmes qui le
rangent à cet endroit. »

La compagnie Less EMF vend divers appareils et matériaux similaires pour réduire son exposition, dont le film SKIN-BLOK pour les cellulaires.
Plusieurs autres matériaux bloquent efficacement les RF émises par vos
voisins et les antennes locales. Magda Havas fait aussi affaire avec le
fournisseur Safe Living Technologies, de Guelph en Ontario, et qui collabore avec la firme québécoise 3E.
Sa peinture Yshield, qui doit être mise à la terre, capte et élimine
bien les RF. On recommande d’appliquer trois couches pour une protection
efficace si vous êtes entouré de beaucoup de radiations. Vous choisirez
peut-être de l’utiliser seulement dans votre chambre à coucher car elle
est dispendieuse : 79 $ le litre ou 340 $ pour 5 litres. « Comme il
faut laisser les ondes s’échapper, vous ne devez pas peinturer tous les
murs, plafonds et planchers, explique Magda Havas. Par exemple, vous
pourriez peindre deux murs latéraux si vos voisins utilisateurs de Wi-Fi
sont situés à gauche et à droite de votre logement. »

Plusieurs personnes électrosensibles utilisent une solution simple pour se protéger durant la nuit : un voile de lit baldaquin
fabriqué à la main avec un tissu à maillage d’argent. Il coûte entre
972 $ et 1 775 $ selon les caractéristiques de blindage des RF. Ajoutez
152 $ à 218 $ pour un tapis de lit baldaquin. « Dans ce cas-ci, vous
devez couvrir le dessus, le dessous et tous les côtés du lit, précise
Magda Havas. Certains ne jurent que par ce produit et d’autres ne
peuvent le supporter, souvent en raison d’une mauvaise installation. »

Elle
ajoute que certains pare-vapeur d’aluminium réfléchissent efficacement
les sources extérieures de RF telles que les compteurs intelligents : «
Il faut les mettre à la terre. Mais ce n’est pas très recommandable car
si vous déménagez et que le prochain résidant utilise beaucoup
d’appareils sans-fil, il cuira littéralement chez lui car les matériaux
vont réfléchir les ondes qui rebondiront partout. Le papier mural en
aluminium peut avoir le même effet [tout comme la peinture] mais au
moins on peut l’enlever. Le vitrage de fenêtre à basse émissivité [Low-E
en anglais], qui réfléchit la chaleur radiante, constitue également un
bouclier efficace contre les radiofréquences. Si vous construisez ou
rénovez, je recommande le triple vitrage avec une ou deux couches Low-E.
La pellicule plastique à faible émissivité fabriquée par 3M et autres
manufacturiers, qui est transparente et ressemble au cellophane, peut
également être appliquée aux vitrages existants pour bloquer les RF. »

Plusieurs
personnes ont vu leurs symptômes d’électrosensibilité diminuer après
avoir recouvert leur compteur à radiofréquences d’environ 4 couches de
papier d’aluminium. Mais le biologiste du bâtiment Sal La Duca, qui est
un ancien opérateur de centrale nucléaire, croit que cette solution est
risquée : « L’aluminium est très conducteur. Si on le place à
l’intérieur d’un champ de courant alternatif [de 60 Hz ou de
radiofréquence], il développera ses propres voltages de courant et agira
comme une antenne secondaire. » De plus, il dit que sa mise à la terre
est impossible à réaliser car elle devrait être le quart de la longueur
d’onde de la fréquence que vous souhaitez bloquer.

La Duca
recommande donc d’utiliser un panneau de ciment ou du béton : « Enlevez
temporairement le compteur et son boîtier, installez une planche de
ciment – comme celles utilisées comme support pour les tuiles de bain –
sur l’attache du boîtier, et remettez en place le boîtier et le
compteur. Le ciment et le béton sont partiellement conducteurs et n’ont
pas besoin de mise à la terre; ils réduiront considérablement le signal
de radiofréquence. Si ni le compteur ni le boîtier ne peuvent être
enlevés, le panneau de ciment peut être installé de l’autre côté du mur,
mais la distance additionnelle entre le panneau et le compteur
rétrécira la zone de moindre intensité. Les solutions simples sont
largement inefficaces pour diverses raisons. »

Autre problème avec
les compteurs intelligents : ils génèrent des HFT parfois très
nuisibles, ce qui nous ramène à la question de la filtration déjà
mentionnée. C’est la raison pour laquelle plusieurs choisissent l’option
de retrait offerte par Hydro-Québec : un compteur non-émetteur
radiofréquence, à condition de payer 17$ par mois à vie, pour couvrir
les coûts de lecture humaine du compteur.

Qu’en est-il des puces
censées protéger leurs utilisateurs en harmonisant les ondes? « Je ne
les ai pas testées et elles ne changent rien au rayonnement. Cependant,
je connais des médecins qui les ont testées et cela ferait une
différence pour certaines personnes. » La naturopathe Claire Gagnon de Distribution Bioénergie, qui vend la plaquette de neutralisation Geobiotel,
précise que ce genre de produit ne bloque pas les ondes mais les rend
biocompatibles avec le corps. Il existe également des produits de
blindage utiles pour bloquer les ondes, tel le Lifewave qu’on colle à l’arrière d’un cellulaire.
« Le défaut de sa qualité, explique Mme Gagnon, c’est qu’il réduit la
qualité de la réception. Toutefois, il laisse passer une partie des
ondes car sinon vous ne pourriez pas recevoir d’appels. »

Par
ailleurs, depuis le début des années 1990, de nombreuses personnes dans
le monde ont bénéficié de la protection des dispositifs de protection
suisses EMF Bioshield inventés par l’ingénieur Jacques Surbeck. Lire à
ce sujet notre dossier Une bulle protectrice pour les électrohypersensibles.
Il en est de même pour les formes harmonisantes conçues par
l’architecte égyptien Ibrahim Karim, inventeur de la biogéométrie. Lire
notre dossier La biogéométrie, science des formes harmonisantes. Enfin, pour découvrir le Bio Harmoniseur Nanos inventé par l’infirmière américaine Rhoda Alale qui a également aidé beaucoup de gens, lire notre dossier  Comment se protéger des compteurs intelligents (réservé pour nos abonnés).

12. Désintoxiquez-vous
Finalement, un nombre croissant d’experts en CEM affirment que
l’électrosensibilité peut être déclenchée par les implants de métal et
l’empoisonnement aux métaux lourds. Le mercure dentaire peut même être libéré par les ondes émises par les cellulaires et les rayonances magnétiques, selon une étude iranienne publiée en 2008. « Le syndrome des amalgames dentaires est une cause majeure d’électrosensibilité, selon l’Australien Don Maisch Ph.D..
On a émis l’hypothèse que les amalgames de mercure agiraient comme des
micro-antennes ; quand l’utilisateur est assis devant un écran
cathodique, il se produit des altérations de courant électrique dans la
bouche (électrogalvanisme) qui peuvent nuire à la santé. On a démontré
que l’électrogalvanisme accélère la libération du mercure des amalgames.
»

Le mercure est non seulement émis par les cheminées industrielles mais aussi par les amalgames dentaires.

«
Les amalgames dentaires à base de mercure [à 50%] peuvent créer des
courants électrolytiques entre les obturations contenant différentes
mixtures de métaux ou entre les obturations et les tissus environnants,
explique le physicien britannique Cyril W. Smith, ex-conférencier sénior
à l’Université de Salford. On a vu des patients avec des taches noires
sur le palais causées par la migration du mercure. Les contacts
d’amalgame à tissus pourraient détecter des fréquences environnementales
telles que des transmissions radio, tout comme les postes à galène
(poste à cristal). On a même signalé le cas d’un dentiste qui a entendu
de la musique dans la bouche d’un patient! Les fréquences dues à la
toxicité du mercure et celles d’un téléphone mobile causent
malheureusement un stress à la branche parasympathique du système
nerveux autonome. »

C’est pourquoi Magda Havas dit qu’il est
prioritaire de simultanément réduire votre exposition aux CEM tout en
améliorant votre résistance corporelle. « Vous devez renforcer votre
système immunitaire en comblant vos besoins spécifiques. La
détoxification est également essentielle; il faut se débarrasser des
amalgames dentaires, de la nourriture toxique et des expositions au
travail. Tout comme les pesticides, les radiofréquences sont
neurotoxiques. »

Un mot de prudence : pour éviter d’être exposé
aux dangereuses vapeurs de mercure durant l’enlèvement des amalgames,
choisissez un dentiste ‘’biologique’’ formé et certifié par l’Académie internationale de médecine et toxicologie dentaire (IAOMT), recommande le médecin américain Joseph Mercola qui a subi de graves dommages rénaux aux mains d’un dentiste conventionnel.

L’IAOMT, qui fut présidée par le dentiste québécois Pierre Larose
en 2007-2008, explique sur son site web : « Les vapeurs de mercure se
dégagent continuellement des amalgames dentaires et s’accumulent dans le
corps avec le temps. Plusieurs études ont démontré que le mercure est
l’élément non-radioactif le plus toxique sur terre et qu’il peut causer
des effets physiques mesurables tels que les troubles d’apprentissage.
Les dentistes ne doivent enlever les amalgames dentaires qu’avec un
système de succion efficace, pour capturer les particules d’amalgames et
les vapeurs de mercure, tout en fournissant au patient et au personnel
une source d’air libre de mercure. »

« Les agents de chélation, le
sauna et les lavements du côlon sont efficaces pour la détoxification,
mais il faut aller en douceur, avec l’aide d’un professionnel de la
santé, pour minimiser les risques », insiste Magda Havas. Sur son site emfacts.com,
Don Maisch cite la psychiatre suédoise Ulrika Åberg : « Durant ma
pratique avec les patients sensibles à l’amalgame et électrosensibles,
j’ai rencontré environ 1200 patients et l’électrosensibilité était la
plainte principale de 300 à 400 d’entre eux. Environ 50 % de mes
patients se sentent mieux et plus résistants avec des injections de
vitamine B12 – le mercure perturbe le transport de la vitamine B12 du
sang vers le liquide céphalo-rachidien. Les patients électrosensibles
qui sont aussi sensibles à la lumière ou l’ont déjà été, peuvent faire
bon usage de PABA, acide para-aminobenzoïque. Durant la dernière année,
j’ai compris l’importance des infections cachées et des métaux
dissimulés dans les dents et les mâchoires pour la santé générale des
patients de cette catégorie. Traiter ces infections et enlever ces
métaux serait nécessaire à la guérison de ces personnes. »

Pour sa
part, la dentiste suédoise Karin Öckert a découvert que parmi 42
patients électrosensibles qui avaient fait enlever leurs amalgames, «
40% ont complètement récupéré, 24 % se sont améliorés, 26 % n’ont vu
aucun changement et 10 % sont pires qu’avant ». D’où l’importance de
faire affaire avec un dentiste « biologique » expérimenté.

Pour en savoir davantage
http://www.magdahavas.com/
http://www.earthinginstitute.net/
http://www.emfacts.com/

http://www.em3e.com
http://www.emfrelief.com/
http://www.essentia.ca/
http://www.getpurepower.ca/
http://iaomt.org http://sammilham.com/
http://slt.co/
http://stetzerelectric.com/

Les cellulaires qui émettent le moins de micro-ondes

Protocole révisé de détoxification de l’exposition au mercure

Électricité sale : Électrification et maladies de civilisation




Les dessous du pacte sur les migrations

[Source : UPR]

Que penser et que faire du Pacte de Marrakech, approuvé de façon inconstitutionnelle par Macron seul, dans le dos des parlementaires et des Français ?

Résultats du vote de l’Assemblée générale des Nations-Unies sur le Pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières le 19 décembre 2018 à New York.

1) État de la situation au 26 décembre 2018

Le « Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières » a été adopté le 10 décembre 2018 en conférence intergouvernementale à Marrakech. Ce Pacte a été formellement rejeté par dix pays : l’Australie, l’Autriche, la Hongrie, Israël, la Slovaquie, la Pologne, la Lituanie, la République dominicaine, la République tchèque et le Chili.

Puis, comme c’est la coutume pour tout texte entériné hors du siège des Nations unies, ce Pacte a été formellement endossé par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies le 19 décembre à New York.

Sur les 193 États membres de l’ONU :

  • 152 pays ont voté pour, dont la France et l’Allemagne ;
  • 5 pays ont voté contre : États-Unis, Hongrie, Israël, Pologne et République tchèque ;
  • 12 pays, bien que présents, se sont officiellement abstenus, témoignant par là de leur volonté de ne pas endosser le Pacte pour ce qui les concerne : Algérie, Australie, Autriche, Bulgarie, Chili, Italie, Lettonie, Libye, Liechtenstein, Roumanie, Suisse et Singapour ;
  • 24 autres pays n’ont pas assisté au vote : Afghanistan, Antigua-Barbuda, Belize, Benin, Botswana, Brunei Darussalam, Corée du nord, Guinée, Kiribati, Kirghizistan, Micronésie, Panama, Paraguay, République dominicaine, Sao Tome-Principe, Seychelles, Slovaquie, Somalie, Timor-Leste, Tonga, Trinidad-Tobago, Turkménistan, Ukraine et Vanuatu.
  • Enfin, le nouveau président brésilien, M. Bolsonaro, a fait savoir que le Brésil, dont le gouvernement sortant a signé le Pacte, s’en retirerait dès qu’il aura pris ses fonctions en janvier prochain.

Notons qu’au sein de l’Union européenne, la cacophonie a été complète puisque, parmi les 28 États membres :

  • 19 ont voté pour : Allemagne, Belgique, Chypre,
    Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Lituanie,
    Luxembourg, Irlande, Malte, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie,
    Suède;
  • 3 ont voté contre : Hongrie, Pologne et République tchèque;
  • 5 se sont abstenus : Autriche, Bulgarie, Italie, Lettonie et Roumanie;
  • 1 n’a pas pris part au vote : Slovaquie.

Concrètement, cela signifie que, une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne en mars prochain, les 27 États membres restants de l’Union européenne se répartiront en :

  • 18 États de l’UE qui appliqueront le Pacte pour les migrations ;
  • 9 États qui ne l’appliqueront pas.

Comment va-t-il être possible d’appliquer concrètement les
contraintes des traités européens sur la libre circulation des personnes
(et notamment des « migrants ») dans l’espace de l’UE alors qu’un tiers
des États membres de l’UE vont refuser d’appliquer le Pacte en faveur
de ces migrants ? Mystère…

2) Fallait-il que la France signe ce Pacte ?

Il s’agit du premier texte traitant le sujet des migrations de
manière exhaustive. Il est donc amené à devenir une référence, dans le
cadre du système des Nations Unies, ainsi que dans les enceintes
multilatérales régionales.

La signature de ce Pacte par la France soulève deux problèmes majeurs :

  1. Fallait-il que la France le signe ?
  2. Est-il normal que le Parlement n’ait pas été amené à en débattre et à voter ?

De façon étrange, la ligne de défense quasi-unique de M. Macron et de
son gouvernement pour justifier leur décision que la France signe le
Pacte de Marrakech a consisté à affirmer que ce texte était « non
contraignant » juridiquement. Ce qui revient en quelque sorte à dire que
la signature de la France n’aurait aucune importance, quel que soit le
contenu de ce document. 

Il est extravagant de limiter là le débat.

Le simple bon sens fait dire que, si ce texte ne servait à rien, il
n’y aurait eu aucune raison de le signer et il serait incompréhensible
qu’une quinzaine d’États dans le monde, et pas des moindres, aient
refusé de l’endosser. 

Si l’on veut être sérieux, il convient donc d’examiner la portée juridique précise de ce Pacte, et d’étudier son contenu.

En réalité, ce pacte officiellement « non contraignant »
possède un contenu qui n’est pas du tout anodin, et l’expérience
historique prouve que ce genre de traités devient rapidement
contraignant dans les faits d’abord, en droit ensuite.

Du point de vue juridique étroit, il est exact que ce pacte n’est pas un traité qui supplante le droit interne. Le texte du Pacte précise bien en effet, en préambule, § 7 : « ce Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant ».

C’est ce que le gouvernement français – et les médias qui le
soutiennent – se sont échinés à répéter face aux critiques qui n’ont pas
manqué de se faire entendre.

Cependant, le pacte de Marrakech n’est pas un document flou et
superficiel. Bien au contraire, c’est un texte très précis, composé de
41 pages dans sa version française, dont il ne faut surtout pas
minimiser la portée.

a) Le Pacte comporte une série d’affirmations, de
recommandations et d’objectifs, qui ne sont ni anodins ni
incontestables, donc non consensuels.

La première chose qui frappe le lecteur objectif du Pacte, c’est que le contenu en est bien plus idéologique que juridique.

D’une part, il n’évoque pratiquement pas les causes qui sont à
l’origine des grands mouvements de populations comme la misère ou les
guerres. Les  responsables de cette misère ou de ces guerres sont
totalement passés sous silence.

D’autre part, il insiste lourdement sur le fait que les phénomènes
migratoires sont naturels et vont de pair avec la « mondialisation ».

Ainsi, parmi les affirmations tout-à-fait contestables que recèle ce
document; figure par exemple celle-ci, qui apparaît dès le Préambule
(§8), en ouverture du chapitre « Nos ambitions et principes directeurs »  :

« Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets positifs. »  

Source : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3

Ce Pacte s’inscrit donc dans le droit fil de la
« mondialisation » et considère les migrations comme un phénomène
normal, « régulier », servant fondamentalement d’ajustement
international aux besoins de main-d’œuvre émis par les entreprises.

À ce propos, un article intéressant paru dans le numéro 81 du 18 décembre du magazine Ruptures précise (en page 4) que les idées clés du Pacte sur les migrations trouvent leur origine dans les réflexions du Forum économique mondial de Davos, et plus spécialement dans le groupe de travail baptisé « Conseil de l’agenda global sur les migrations ». Celui-ci a élaboré un document très complet, qui a largement inspiré les organes des nations-unies s’inspirant des migrations, et dont les têtes de chapitre portaient des titres évocateurs :  « migration et compétitivité », « migration et opportunités de business », etc.

Cité par le magazine Ruptures, l’économiste allemand Norbert Haering qui avait assisté à la présentation de ce document à Davos a publié une analyse instructive sur son blog sous le titre « Das Migrationsabkommen als letzter Sargnagel für die linken Parteien » (traduction en français : « L’accord sur les migrations, dernier clou du cercueil pour les partis de gauche »). Il y rapporte les propos entendus dans le groupe de Davos sur le sujet, à savoir que « le secteur privé a intérêt à attirer les talents du monde entier. Pour leur part, les gouvernements, dans l’intérêt de la compétitivité des entreprises, doivent changer le ton des débats en s’engageant pour les migrations. Pour sa part, la société civile (y compris les syndicats) comme garante de conditions de travail décentes, doit se considérer comme partenaire du secteur privé. »

Norbert Haering se réfère par ailleurs à l’économiste mexicain
anti-libéral Raul Delgado Wise, l’un des meilleurs spécialistes du sud
en matière migratoire. Après avoir mené de longues études sur la
question des migrations sud-nord, l’économiste mexicain conclut que «
le scénario soi-disant gagnant-gagnant, notamment martelé par la Banque
mondiale, ne bénéficie en réalité qu’aux pays d’accueil, et plus
précisément aux employeurs dans ceux-ci. »

De fait, Norbert Haering cite une étude de la Banque centrale
allemande de janvier 2018 sur l’impact de l’arrivée en Allemagne de
travailleurs venus de l’Est de l’UE : « l’immigration nette en
provenance des États membres a été, ces dernières années, un facteur qui
a fortement ralenti la hausse des salaires. »

On ne saurait être plus clair sur l’objectif final recherché….

Quoi qu’il en soit, le document onusien comporte 23 « objectifs » très détaillés (cf Pacte, page 7), parmi lesquels plusieurs soulèveraient sûrement des objections et des polémiques chez de nombreux électeurs français s’ils en étaient informés.

Notamment :

  • Objectif 5 : Faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples
  • Objectif 12 : Veiller à l’invariabilité et à la
    prévisibilité des procédures migratoires pour assurer des contrôles,
    des évaluations et une orientation appropriés
  • Objectif 13 : Ne recourir au placement en rétention administrative des migrants qu’en dernier ressort et chercher des solutions de rechange
  • Objectif 14 : Renforcer la protection, l’assistance et la coopération consulaires tout au long du cycle migratoire
  • Objectif 15 : Assurer l’accès des migrants aux services de base
  • Objectif 16 : Donner aux migrants et aux sociétés des moyens en faveur de la pleine intégration et de la cohésion sociale
  • Objectif 17 : Éliminer toutes les formes de
    discrimination et encourager un débat public fondé sur l’analyse des
    faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues
  • Objectif 20 : Rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux et favoriser l’inclusion financière des migrants
  • Objectif 22 : Mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité sociale et des avantages acquis

b) Le Pacte constitue une pression sur les États signataires
pour qu’ils endossent ses affirmations et ses recommandations, selon le
système, bien connu des diplomates, de « la pression exercée par les
pairs ».

En tant que pays signataire, la France devra ainsi, dans les années à
venir, démontrer qu’elle agit conformément à son engagement et qu’elle
fait évoluer son arsenal législatif dans les directions fixées par les
23 objectifs.

De plus, le pacte de Marrakech pourra être source de jurisprudence
pour le juge, national ou européen, qui pourrait s’en inspirer pour dire
le droit, et lui donner ainsi un caractère contraignant.

Par ailleurs, il est fort probable que ce Pacte, qui est désormais la principale référence internationale en matière de migration, soit intégré à l’ordre juridique a posteriori (en étant intégré comme référence dans des traités par exemple). Il en fut ainsi de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) du 10 décembre 1948 (dont on fêtait à Marrakech le 70ème anniversaire), comme le précise explicitement le site de l’ONU : 

« Au fil des années, cet engagement [la DUDH – initialement non contraignant] est devenu loi,
que ce soit sous la forme de traités, de droit international coutumier,
de principes généraux, d’accords régionaux et de législation nationale,
grâce auxquels les droits de l’homme peuvent être exprimés et garantis.
La DUDH a effectivement inspiré plus de 80 déclarations et traités
internationaux relatifs aux droits de l’homme international, un grand
nombre de conventions régionales sur les droits de l’homme, des projets
de loi nationaux sur les droits de l’homme, et des dispositions
constitutionnelles, ce qui constitue un système global juridiquement contraignant pour la promotion et la protection des droits de l’homme. »

Cela est d’autant plus problématique que le Pacte de Marrakech
consacre une notion particulièrement floue du « migrant », qui ne
pratique aucune différence entre migrants légaux et migrants illégaux,
et qui confond volontairement différentes catégories et situations
(réfugiés climatiques, demandeurs d’asile, étudiants, regroupement
familial, travailleurs…).

Le juge pourrait ainsi s’inspirer de cette notion très
imprécise de « migrants » pour créer des droits supplémentaires, très
précis quant à eux, applicables à des situations pourtant très diverses.

3) Quels sont les arguments des dirigeants étrangers qui ont refusé de voter pour le Pacte ?

Les grands médias français ont contribué à empêcher tout débat public de fond sur la question du Pacte de Marrakech, en assimilant tous ceux qui objectaient à sa signature à des extrémistes et à des diffuseurs de « fake news », en utilisant pour cela les propos parfois excessifs ou erronés de quelques personnalités de droite ou d’extrême-droite.

Mais ces médias n’ont pas rapporté les explications des dirigeants d’États étrangers qui ont refusé d’endosser le Pacte.

Il est quand même intéressant de citer quelques-unes de ces réactions
qui témoignent que ce Pacte suscite des interrogations et des critiques
chez des gouvernants d’États membres de l’ONU :

1.       ALGÉRIE

En s’abstenant volontairement à l’ONU le 19 décembre, l’Algérie a refusé d’endosser le Pacte pour ce qui la concerne.  

Par l’intermédiaire de M. Hassen Kacimi, directeur du département des migrations du ministère de l’Intérieur, le gouvernement algérien a fait part de ses « sérieuses réserves » concernant les points du Pacte que l’Algérie juge « inappropriés ».

Estimant que le phénomène migratoire « menace la sécurité et la stabilité de notre pays », Hassen Kacimi a demandé à ce que « le droit de définir les politiques publiques migratoires revienne à l’État concerné. C’est également à l’État de définir les concepts juridiques de migration régulière et travailler ».

Le responsable algérien a également déploré l’absence de distinction
entre migrants économiques et migrants humanitaires et a précisé : « On
ne doit absolument pas mettre sur un pied d’égalité les États et les
ONG, de même que le dossier migratoire ne doit pas être instrumentalisé
et constituer un moyen de pression ou d’ingérence, au nom du droit
humanitaire.
Nous ne voulons pas non plus que les mécanismes d’évaluation et de mise en œuvre de ce Pacte évoluent vers une forme devant transformer ce Pacte en instrument juridiquement contraignant.»

L’Algérie a aussi critiqué le fait que le Pacte « élude les grands
défis liés aux évolutions climatologiques et démographiques et ne
prévoit aucune mesure pour le règlement des crises et des conflits dans
les espaces sahélo-sahariens, pour stabiliser ces territoires. Il ne met
pas l’accent sur le développement durable et les mécanismes à mettre en
place au niveau des pays pourvoyeurs de migration ».

2.       AUSTRALIE 

Le Premier ministre Scott Morrison a déclaré le 8 décembre 2018 que l’accord pourrait « saper les solides lois et pratiques de protection des frontières de l’Australie » et qu’il ne le signerait pas.

De fait, l’Australie s’est volontairement abstenue à l’ONU le 19 décembre.

3.       CHILI

Le gouvernement chilien a annoncé le 9 décembre 2018 qu’il ne signerait pas le Pacte.

Le sous-secrétaire du ministère chilien de l’Intérieur, Rodrigo Ubilla, a déclaré le 9 décembre que les représentants de son pays n’assisteraient pas à l’événement à Marrakech et il a précisé : « Nous avons déclaré que la migration n’est pas un droit de l’homme. Les pays ont le droit de déterminer les conditions d’entrée pour les citoyens étrangers ».  

Tout comme l’Algérie et l’Australie, le Chili s’est volontairement abstenu à l’ONU le 19 décembre.

4.       ÉTATS-UNIS  D’AMÉRIQUE
Les États-Unis
ont dénoncé ce Pacte le 7 décembre 2018 car il concourt, selon eux, à
l’établissement d’une gouvernance mondiale aux dépens du droit souverain
des pays à gérer leur système d’immigration.

Dans un communiqué diffusé par la mission diplomatique américaine aux Nations unies, Washington a rappelé qu’il avait quitté les négociations sur ce Pacte parce que les objectifs du document étaient incompatibles avec la loi et la politique américaines, avec les intérêts du peuple américain. Ce communiqué ajoute : « Nos décisions en matière de politique d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les Américains uniquement. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays ».

Washington a indiqué qu’il n’était pas question que ces décisions fassent l’objet « de négociations, d’un examen dans un cadre international » tout en reconnaissant « l’apport de nombreux immigrants à la construction [des États-Unis] ».

De son côté, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a enfoncé le clou : « L’approche globale de la Déclaration de New York n’est tout simplement pas compatible avec la souveraineté américaine ».

5.       ISRAËL

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu’il ne signerait pas le Pacte et a déclaré le 20 novembre 2018  : « Nous avons le devoir de protéger nos frontières contre les infiltrés illégaux. C’est ce que nous avons fait et c’est ce que nous continuerons de faire. » 

De fait, Israël a voté contre le Pacte à l’ONU le 19 décembre.

6.       POLOGNE

Le 9 octobre 2018, le ministre polonais de l’Intérieur et de l’Administration, Joachim Brudziński, s’est prononcé contre le Pacte, en affirmant qu’il « allait à l’encontre des priorités de la Pologne, à savoir la sécurité et le contrôle de ses frontières ». Le 20 novembre 2018, le gouvernement polonais a officiellement annoncé qu’il ne signerait pas le pacte.

Le 19  décembre à New York, le représentant de la Pologne à l’ONU a voté contre le Pacte.

4) Est-il normal que le Parlement français n’ait pas été amené à débattre du Pacte et à voter ?

Macron avait prévu de se rendre en personne à Marrakech le 10
décembre pour l’adoption du Pacte pour les migrations. Sous la pression
de la crise des Gilets jaunes, il y a renoncé in extremis et a
décidé d’y envoyer le secrétaire d’État aux Affaires étrangères,
Jean-Baptiste Lemoyne. Le représentant de la France à l’ONU a par
ailleurs voté en faveur du Pacte lors de l’Assemblée générale du 19
décembre.

Toute cette procédure expéditive et opaque a déclenché une seconde polémique, à savoir que ce
Pacte n’a jamais été débattu ni voté par les parlementaires, ce qui a
suscité une levée de boucliers dans les rangs de l’opposition, notamment
de droite.

Selon le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé le 7 décembre 2018 par le journal Libération, une telle procédure serait normale puisque « en France, c’est le contenu d’un engagement et non sa forme qui compte. » Pour Didier Maus, il serait « évident » qu’au regard du contenu du Pacte sur les migrations, il n’y avait pas d’obligation pour l’exécutif de passer par l’Assemblée et le Sénat car le texte « n’est pas contraignant, il n’y a pas création d’institution ou autre. »

Tel n’est pas du tout l’avis de l’UPR.

L’article 53 de la Constitution de la Ve République pose que « Les traités de paix, les traités de commerce, les
traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui
engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de
nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes,
ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne
peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. »

Ainsi, et contrairement aux affirmations de M. Maus, l’article
53 ne pose nulle part le principe qu’un Pacte prétendu « non
contraignant » serait par nature exempté d’un débat à l’Assemblée et au
Sénat, suivi d’un vote.

Par ailleurs, et toujours contrairement aux affirmations de M. Maus, le Pacte crée bien une institution :  celle du « Forum d’examen des migrations internationales »,
qui « se tiendra tous les quatre ans, à compter de 2022 », qui
« offrira l’occasion d’examiner l’état d’avancement de l’application du
Pacte mondial aux niveaux local, national, régional et mondial », et
dont « chaque édition […] donnera lieu à l’adoption d’une déclaration
intergouvernementale sur les progrès réalisés » (cf. Texte page 40, §
49)

Enfin, et tout au contraire de ce qu’affirme M. Maus, l’article 53 force ô combien le Pacte à être débattu et ratifié à l’Assemblée nationale puisque le moins que l’on puisse dire, c’est (en suivant la typologie de l’article 53) :

  • qu’il est « relatif à l’organisation internationale » : c’est un Pacte de l’ONU qui concerne chacun des 193 États membres;
  • qu’il « engage les finances de l’État » : il suffit de lire les 23
    objectifs pour se convaincre des fonds publics importants que sa mise en
    œuvre – par ailleurs vérifiée tous les 4 ans par le « Forum d’examen
    des migrations internationales » – va occasionner à la France;
  • qu’il « modifie des dispositions de nature législative » : la
    lecture des 23 objectifs regorge d’engagements de nature législative ;
  • qu’il est relatif à « l’état des personnes » : par définition même,
    puisque c’est un Pacte qui entend traiter du sort des centaines de
    millions de personnes à travers le monde et en France chaque année !

Il faut regretter ici que les avis de M. Maus semblent être considérés par les médias – et aussi par bien des parlementaires ! –  comme plus importants que la lettre même de la Constitution. On le regrette d’autant plus que M. Maus n’est pas seulement un professeur de droit constitutionnel mais qu’il est aussi un homme engagé politiquement… en faveur de M. Macron. Membre depuis longtemps du Parti radical valoisien (PRV intégré dans l’UDI), il est aujourd’hui président de la Commission des statuts du Mouvement Radical social et libéral (MRSL), résultat de la fusion à l’automne 2017 du PRV et du Parti radical de gauche (PRG), qui a compté deux membres au gouvernement Philippe (Annick Girardin et Jacques Mézard) et dont la plupart des députés ont rejoint LREM !

L’avis de M. Maus, qui est donc celui d’un juge et partie, ne résiste
pas une seconde à l’examen de la lettre de l’article 53 de notre
Constitution : il fallait bien consulter et faire voter le Parlement.

Du reste, c’est ce que font toutes les démocraties européennes :
Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, etc. ont soumis le Pacte
de Marrakech au débat et au vote de leurs parlementaires. La France fait
exception.

En outre, et étant donné l’ampleur prise par le sujet du Pacte de Marrakech, relayé notamment par les « Gilets jaunes », un
débat suivi d’un vote devant la représentation nationale n’était pas
seulement requis d’un point de vue constitutionnel : c’était aussi un
devoir moral et de légitimité politique. Car, en dépit de certaines fake news
partagées, les « Gilets jaunes » traduisaient une préoccupation
légitime et un désir de laisser le peuple se prononcer sur un sujet
aussi important.

Conclusion : La nécessité de demander aux Français de trancher

Ceci nous amène au cœur du sujet, car sur les questions migratoires,
qui touchent aux hommes et aux femmes dans des situations parfois
difficiles, mais également à la cohésion des sociétés, le débat ne doit pas être juridique, mais politique.

Il s’agit fondamentalement de l’avenir de la nation, et c’est
pourquoi certains principes posés par le Pacte de Marrakech sont remis
en question par un nombre croissants d’États.

Comme on vient de le dire, la plupart des pays qui ont refusé
d’endosser le Pacte (comme l’Italie, la Belgique ou la Suisse), ont fait
le choix de s’en remettre à leur Parlement (ce qui a suscité une crise
politique en Belgique avec la démission du gouvernement).  

Tel n’a pas été le cas en France, ce qui représente à notre sens une
violation éhontée de l’article 53 de la Constitution, n’en déplaise à M.
Didier Maus. Une violation de la Constitution dont l’UPR estime par
ailleurs que le président de la République doit rendre compte devant la
représentation nationale.

La volte-face de M. Macron, qui a décidé au dernier moment de ne pas
aller à Marrakech pour endosser le pacte, mais d’y envoyer un Secrétaire
d’Etat, Jean-Baptiste Lemoyne, prouve d’ailleurs bien que le chef de
l’État n’ignore pas la sensibilité politique du sujet et, pire encore,
qu’il sait bien que cette signature de la France serait sans doute
massivement rejetée par le peuple français s’il le consultait.

Fidèle à lui-même, M. Macron n’a donc pas cherché à se
conformer au mieux à la volonté nationale, mais à décider seul en vertu
de considérations opaques, le tout en protégeant sa personne et en
évitant soigneusement de susciter un débat, à l’Assemblée ou par un
autre biais, sur la question.

Certes, le Pacte de Marrakech contient beaucoup de principes
louables, comme le renforcement de la coopération internationale en
matière migratoire, la lutte contre les facteurs négatifs et les
problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays
d’origine ou encore la lutte contre le trafic de migrants.

Cependant, dès son préambule, le Pacte explique que les migrations
sont « facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable
et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets
positifs », confondant là encore volontairement tout type de migration
et toute sorte de situation.

Cette vision d’ensemble, qui traverse le texte, est un parti pris
idéologique, qui est celui de la « mondialisation inévitable », qui veut
que les mouvements, toujours plus fluides et rapides des capitaux, des
marchandises, et des hommes soient le seul destin de l’humanité.

Cette logique est d’abord celle d’un capitalisme débridé, qui se joue
des frontières pour mieux exploiter les différences de salaires et
maximiser les profits de ses actionnaires. C’est évidemment celle de
l’Union européenne, fondée sur la sacro-sainte liberté de mouvement, qui
ouvre la voie à l’optimisation fiscale et aux travailleurs détachés.

Mais cette logique, c’est aussi celle que refusent de plus en plus de
peuples du monde, qui en voient les limites et qui demandent un minimum
de protection de leurs modèles nationaux, économiques, sociaux et
culturels.

Fidèle à ses convictions démocratiques, et confiante dans la capacité du peuple français à décider de son destin, l’UPR :

  • souligne qu’il reste toujours possible au peuple français de
    revenir sur la décision prise par Macron, de façon inconstitutionnelle,
    de signer le Pacte au nom de la France : le cas du Brésil prouve qu’un
    État peut aussi bien sortir de ce Pacte qu’y entrer ;
  • appelle à un grand débat national sur le pacte de Marrakech
    et la politique migratoire en général, qui devra être suivi d’un
    référendum. Ce grand débat et ce référendum faisaient d’ailleurs
    explicitement partie de mon programme présidentiel de 2017.

François ASSELINEAU

26 décembre 2018

François ASSELINEAU

François
Asselineau, Président de l’Union populaire républicaine. La France doit
sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.




Un historien falsifie ses propres recherches sur la théorie du genre

[Source : Le Point]

VIDÉO. Un historien canadien, expert en « gender studies », avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique.

Par Christopher Dummitt* pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre)



Si on m’avait dit, voici vingt ans, que la victoire de mon camp
allait être aussi décisive dans la bataille idéologique sur le sexe et
le genre, j’aurais sauté de joie. À l’époque, je passais de nombreuses
soirées à débattre du genre et de l’identité avec d’autres étudiants
– voire avec n’importe qui avait la malchance de se trouver en ma
compagnie. Je ne cessais de le répéter : « Le sexe n’existe pas. » Je le
savais, un point c’est tout. Parce que j’étais historien du genre.

Dans
les facs d’histoire nord-américaines des années 1990, c’était
d’ailleurs le nec plus ultra. L’histoire du genre – et, plus
généralement, les études de genre dans le reste du monde académique –
constituait un ensemble de sous-disciplines à base identitaire alors en
pleine phase ascendante dans les campus d’arts libéraux. Selon les
enquêtes sur les domaines de spécialisation menées en 2007 et 2015
par l’Association des historiens américains, les plus gros effectifs se
comptaient dans l’histoire des femmes et du genre, suivis de près par
l’histoire sociale, l’histoire culturelle et l’histoire raciale et
sexuelle. Autant de domaines partageant avec moi une même vision du
monde : que pratiquement toutes les identités ne sont qu’une
construction sociale et que l’identité n’est qu’une question de pouvoir.

À l’époque, pas mal de gens n’étaient pas de mon avis. Toute personne – c’est-à-dire pratiquement tout le monde – n’ayant pas été exposée à ces théories à l’université avait bien du mal à croire que le sexe n’était globalement qu’une construction sociale, tant cela allait à l’encontre du sens commun. Mais, aujourd’hui, ma grande idée est partout. Dans les débats sur les droits des transgenres et la politique à adopter concernant les athlètes trans dans le sport. Dans des lois menaçant de sanctions quiconque laisserait entendre que le sexe pourrait être une réalité biologique. Pour de nombreux militants, un tel propos équivaut à un discours de haine. Si vous défendez aujourd’hui la position de la plupart de mes opposants d’alors – que le genre est au moins partiellement fondé sur le sexe et qu’il n’y a fondamentalement que deux sexes (le mâle et la femelle), comme les biologistes le savent depuis l’aube de leur science –, les super-progressistes vont vous accuser de nier l’identité des personnes trans, et donc de vouloir causer un dommage ontologique à un autre être humain. À cet égard, dans son ampleur et sa rapidité, le revirement culturel est stupéfiant.


[Source : Atlantico via Guy Fawkes]

Théorie du genre

Christopher Dummitt, un historien canadien, fait son mea culpa sur la question des « gender studies » et sur ses travaux

Selon des informations du Point et de Quillette, l’historien canadien Christopher Dummitt, expert en « gender studies », aurait avoué avoir falsifié les conclusions de ses recherches afin de mettre en avant et de favoriser son idéologie politique.

La rédaction du Point a relayé un article de Christopher Dummitt pour le journal australien Quillette. Christopher Dummitt est historien de la culture et de la politique. Il enseigne à l’université Trent, au Canada, et est l’auteur de Unbuttoned : A History of Mackenzie King’s Secret Life.

Cet historien est l’auteur de travaux académiques de références sur la question des « gender studies« .
Selon sa théorie, le sexe n’est pas une réalité biologique mais une
construction sociale, et le genre, masculin ou féminin, une question de
pouvoir affirmant la domination des hommes sur les femmes.  

Il vient de signer une tribune dans laquelle il fait son « mea culpa » sur la question des « gender studies« . 

« Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains« .

Cet historien canadien, expert en « gender studies« , admet
avoir falsifié les conclusions de ses recherches. Cette démarche aurait
été effectuée afin de faire avancer sa propre idéologie politique. 

Dans les facs d’histoire nord-américaines des années 1990, l’histoire
du genre et les études de genre constituait un ensemble de
sous-disciplines à base identitaire qui était très en vogue sur les
campus d’arts libéraux. Il est revenu sur ses travaux et a évoqué le
contexte de l’époque : 

« J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques. C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.

Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement« . 

Il a évoqué ses travaux et sa méthode tout en faisant son « mea culpa » :

« Mes recherches ne prouvaient rien, dans un sens comme dans l’autre. Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon « argumentation » sur cette base. Je ne me suis jamais confronté – du moins pas sérieusement – à une autre opinion que celle-ci. Et personne, à aucun moment de mes études supérieures ou du processus de publication de mes articles de recherche, n’allait me demander de faire preuve d’un tel esprit d’ouverture. En réalité, les seules critiques que j’ai reçues me demandaient de renforcer davantage le paradigme, ou de me battre pour d’autres identités ou contre d’autres formes d’oppression« . 

Christopher Dummitt a donc admis avoir extrapolé des résultats d’enquêtes afin de servir sa propre idéologie :

« Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. (…) Il ne faut pas voir dans cette confession un argument pour dire que le genre n’est pas, dans de nombreux cas, socialement construit. Reste que les critiques des socio-constructivistes ont raison de lever les yeux au ciel lorsque de soi-disant experts leur présentent de soi-disant preuves. Les erreurs de mon propre raisonnement n’ont jamais été dénoncées – et n’ont en réalité qu’été confirmées par mes pairs. Tant que nous n’aurons pas un domaine d’études sur le sexe et le genre très critique et idéologiquement diversifié – tant que la validation par les pairs n’y sera peu ou prou que le dépistage idéologique d’un entre-soi –, alors, il nous faudra effectivement prendre avec énormément de pincettes toute « expertise » sur la construction sociale du sexe et du genre« .




Date limite 2019 – les révélations de Chico Xavier

[Source : Médium-Guérisseur]

Rédigé par Christophe H. et publié depuis Overblog



La Folha Espírita (Le journal spirite) de mai 2011 rapporte une révélation faite en 1986, par le médium Francisco Cândido Xavier sur le futur réservé à la planète Terre et à tous ses habitants dans les proches années à venir.

La révélation a été faite à son ami et médium Geraldo Lemos Neto, fondateur de la Maison de Chico Xavier, à Pedro Leopoldo (MG) et l’édition Vinha de Luz (Vignes de Lumière), mais pour le moment, seul lui s’est décidé à parler.

Ceci est maintenant un résumé des points intéressants du texte qui peut être lu dans son intégralité sur la copie n ° 439, année XXXV du Journal Spirite de mi 2011

Cela fait longtemps que je traîne ce fardeau, et j’ai toujours été inquiet dans ce sens que Chico Xavier ne me dirait pas tout de ce qu’il avait raconté aux éditions du Journal Spirite et pourquoi ?

Parce qu’il n’y avait pas de finalité précise dans ce que je savais. Avec l’occasion des échanges que j’ai eu et que  je décris dans les pages suivantes, j’ai remarqué que mon esprit recevait un traitement mnémonique différent pour que je parvienne à ne pas oublier ces paroles prophétiques pour en témoigner en temps voulu dans l’avenir lorsque je serais appelé à le faire.

J’ai eu le bonheur de vivre dans l’intimité de Chico Xavier, parler avec lui d’innombrables fois jusqu’au petit matin et, au début, sur de nombreux thèmes de notre intérêt commun, notamment sur des éclaircissements palpitants à propos de la doctrine des Esprits et de l’Évangile de Jésus. Un de ces thèmes abordé a été celui relatif  à l’Apocalypse du Nouveau Testament. Depuis lors, dans nos conversations, Chico Xavier a toujours eu un mot ou un autre éclairant  la question, soulignant tel ou tel verset et me faisant comprendre, lentement, le moment de la transition par laquelle passe notre orbe planétaire sur le chemin de la régénération  » Dans une de ces conversations, se souvenant du livre Brésil, Cœur du Monde, Pays d’Evangile, écrit par l’esprit Humberto de Campos, Lemos Neto avait exteriorisé ses doutes à Chico  sur le titre de l’ouvrage, car à ce moment, au milieu des années 80, le Brésil vivait encore  avec l’hyperinflation, la pauvreté, la faim, les grandes disparités sociales, la déréglementation économique et politique, pour ne pas mentionner les scandales de corruption et L’arriération culturelle.«Je m’en souviens comme si ce était hier, l’expression de surprise de Chico qui  me répondait : Allons Geraldinho, ce que tu voudrais ce serait des privilèges  pour la patrie de l’Évangile, quand  le fondateur de l’Evangile qui est notre Seigneur Jésus-Christ, a vécu dans la pauvreté, entourés par des malades et des nécessiteux de toutes sortes, a connu toutes sortes de difficultés et de persécutions a été  soumis à la torture, presque abandonné par ses amis les plus proches et qu’il est mort crucifié entre deux voleurs ? N’oubliez pas que le fondateur de l’Evangile est passé par toutes sortes de probations, a souffert le martyre de la croix, mais qu’il a ensuite quitté la croix et ressuscité pour la vie immortelle.

Cela devrait servir de guide pour la patrie de l’Evangile. Un jour, nous allons renaître de ses cendres de notre propre sacrifice pour montrer au monde l’immortalité glorieuse !

Dans la séquence de notre conversation, j’ ai demandé à Chico ce qu’il voulait dire exactement  au regard du sacrifice  du Brésil. Aurait-il prédit l’avenir de notre nation et du monde ?

Chico était resté pensif, un peu peu comme s’il s’était retrouvé éclairé par des visions de scènes éloignées et, après un certain temps, il est revenu pour nous dire: «Vous souvenez-vous, Geraldinho, dans le livre d’Emmanuel, Le chemin vers la lumière ? Dans les dernières pages du récit, en chapitre XXIV, dont le titre est le spiritisme et les grandes transitions majeures, que dans celui-ci Emmanuel déclarait que les esprits éclairés et dévoués parlaient d’une nouvelle réunion de la communauté des puissances angéliques du système solaire, dont l’un des membres divin est Jésus, et que la société céleste se réunira pour la troisième fois dans l’atmosphère de la Terre puisque le Christ a reçu la mission sacrée de racheter notre humanité, afin de décider à nouveau du sort de notre monde « Eh bien, Emmanuel a écrit cela en 1938 et j’ai été  informé que cette réunion avait déjà eut lieu.

Elle a eut lieu quand l’homme est finalement entré dans la communauté planétaire, laissant le sol du monde terrestre pour fouler la première fois le sol lunaire. L’homme, par ses propres efforts, a remporté le droit et la possibilité de se rendre à la lune, un fait qui s’est matérialisée le 20 Juillet 1969. A cette occasion, le gouverneur spirituel de la Terre, qui est notre Seigneur Jésus-Christ, à l’écoute de la demande d’autres êtres angéliques de notre système solaire, avait convoqué une réunion pour discuter de l’avenir de notre planète. Ce que je peux vous dire, Geraldinho est qu »après de nombreuses discussions et de débats entre eux, plusieurs suggestions ont été données à la fin de ce céleste conclave.

La bonté de Jésus a décidé de donner une dernière chance à la communauté de la terre,  un dernier moratoire pour permettre aux habitants de la Terre de développer la civilisation sur la planète Terre. Toutes les obligations karmiques qui étaient prévues se sont succédées pour une échéance à la fin du  XXe siècle mais elles ont ensuite été suspendues par la miséricorde du ciel pour laisser à notre monde  une dernière chance de progrès moral.

Le plus drôle, c’est que vous pouvez reconnaître exactement la période actuelle dans les évangiles et dans l’Apocalypse, que nous vivons dans la onzième heure, la dernière heure, l’heure du dernier appel.

Je lui ai demandé ce qui s’ était dit à la suite des délibérations de Jésus, et il m’a répondu :

« Notre Seigneur accordait un moratoire de 50 ans sur la société terrestre, pour commencer au 20 juillet 1969 et, par conséquent, se terminer en juillet 2019.« 

Jésus a ordonné, alors que leurs émissaires célestes s’engageraient alors plus directement dans le maintien de la paix entre les peuples et les terres des nations, afin de travailler pour nous faire intégrer plus rapidement la communauté mondiale comme un système solaire mondial davantage régénéré à la fin de cette période.

Certaines puissances angéliques d’autres orbes de notre système solaire avaient soupçonné avec atermoiements ce temps supplémentaire, et ce fut alors que dans sa sagesse il a décidé d’imposer une condition aux hommes et aux nations de la terre.

Selon l’imposition de la volonté du Christ, les nations les plus développées et responsables de la Terre devraient apprendre à se supporter les unes et les autres en respectant les différences entre elles, et en s’abstenant de s’engager dans une guerre d’anéantissement nucléaire.

La face de la Terre devrait éviter à tout prix l’appel d’une troisième guerre mondiale. Selon la délibération du Christ, si et seulement dans ce cas, si les nations de la terre, au cours de cette période de 50 ans, apprennent l’art de la convivialité et de la fraternité en évitant la destruction par la guerre nucléaire, le monde terrestre serait enfin admis dans la communauté planétaire du système solaire comme monde de régénération.

Aucun de nous ne peut anticiper, Geraldinho, les progrés qui peuvent se produire  à partir de cette date de juillet 2019 nous suffisant de savoir défendre la paix entre nos pays les plus développés et les plus civilisés !

J’ai ensuite demandé à Chico à quels progrès il se référait, et il m’a dit:

«Nous obtiendrons la solution pour tous les problèmes d’ordre social, tout comme la solution à la pauvreté et la faim qui s’éteindront. Nous aurons découvert le remède pour toutes les maladies du corps physique par la manipulation génétique et les progrès de la médecine. L’homme aura un large et total accès à l’information et à la culture, qui se répandront.

Nos frères venus d’autres planètes plus avancés auront la permission de Jésus pour se présenter librement et collaborer ouvertement avec nous  en nous offrant de nouvelles technologies jusqu’ici inimaginables à notre stade actuel de développement scientifique.

Nous allons fabriquer des dispositifs qui vont nous faciliter le contact avec les zones désincarnées, rendant ainsi  possible nos conversations tant désirées avec les êtres chers qui sont allés à la tombe. En bref, ce sera un monde nouveau, une terre nouvelle, une étape glorieuse de spiritualisation et de beauté pour le destin de notre planète ».

C’est alors que me faisant  l’avocat du diable, je lui ai demandé : « Chico, jusqu’ici tu ne m’as parlé qu’uniquement de la meilleure hypothèse, qui est celle dans laquelle l’humanité terrestre reste en paix jusqu’à la fin de la période de 50 ans. Mais que se passerait-il si les nations terrestres entraient dans une guerre nucléaire? »

« Ah ! Geraldinho, dans le cas ou l’humanité incarnée décide de suivre le chemin de la malheureuse troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire avec des conséquences imprévisibles et catastrophiques, alors la Terre Mère (ndlr- la nature), sous les auspices de la « Vida Mayor » (ndlr-littéralement la Grande Vie, que je traduirai par quelque chose comme la Loi de causalité…mais qui est en même temps une organisation d’Esprits)  réagirait avec une violence imprévue pour nos hommes de science.

L’homme commencerait la IIIè guerre mondiale, mais ce qui la finirait ce serait les forces telluriques de la nature, de la propre Terre,  fatiguée des abus humains, et nous confronteraient alors à des tremblements de terre gigantesques, des raz de marée et des vagues (tsunamis) consécutifs.

Nous verrions l’explosion de volcans éteints depuis longtemps ; nous serions confrontés à des vagues de dégels qui feraient ployer les pôles  avec des résultats tragiques pour les zones côtières en raison de la montée des eaux ; et dans ce cas, les cendres volcaniques associées aux radiations nucléaires nocives finiraient par rendre complètement inhabitable tout l’hémisphère nord de notre planète.

Mais que se passerait-il spécifiquement au  Brésil  ?

Selon le médium, dans les deux situations le Brésil remplirait son rôle dans le grand processus de spiritualisation planétaire.

Dans la meilleure des situations, notre nation grandira en importance socioculturelle, politique et économique prenant le devant de la communauté des nations. Non seulement nous serons la grenier alimentaire et celui des matières premières pour le monde, mais aussi la grande source d’énergie avec la découverte d’énormes réserves de pétrole qui feront de Petrobras une des plus grandes entreprises mondiale. Le Brésil croîtra à pas de géants et occupera un rôle important sur la scène mondiale. Cela se traduira par l’élévation de la culture brésilienne sur la scène internationale et,  suivi de près, par le développement des livres du spiritisme christique, qui ici, avec un terrain fertile, arriveront à être d’un intérêt certain pour les autres nations.

Toutefois, si le pire des scénario se produit, celui dans lequel l’hémisphère Nord devient inhabitable, de grands flux migratoires se formeraient pour se rendre dans l’hémisphère sud où se trouve le Brésil, qui serait alors appelé plus directement encore à tenir son rôle de Patrie d’évangélisation en montrant  l’exemple de l’amour et de la résignation, du pardon et de la compréhension spirituelle pour les migrants vers les villes.

Le nouvel âge de la Terre, dans ce cas, prendra plus de temps pour atteindre ses meilleures conquêtes scientifiques et morales, à travers une autre longue période de reconstruction de nos nations et de nos sociétés, contraintes de réorganiser la plupart des fondations de base qui seraient nécessaires.  

Selon ce que Chico me révélait, ce qui resterait de l’ONU déciderait finalement de terminer l’invasion  des nations de l’hémisphère Sud, dont le Brésil, et ici évidemment, le reste de l’Amérique du Sud, l’Australie et l’Afrique du Sud, afin que nos nations soient occupées militairement et réparties entre les survivants de l’Holocauste de l’hémisphère Nord.

C’est lorsque nous les Brésiliens, serons appelés à donner un exemple de la vraie fraternité chrétienne, en comprenant que nos frères de Nord, bien qu’envahisseurs manu militari mais ne  manquant tout de même pas d’être dépassés et bouleversés par les conséquences négatives de la guerre et des hécatombes telluriques, et qui devrait donc pour cela être considérés de la même manière, tout  comme  nos frères qui ont besoin de soutien et de protection, de la compréhension et de l’amour.

A ce moment de la conversation, Chico a fait une pause narrative et a rajouté ensuite : « Notre Brésil que nous connaissons sera ensuite défiguré et divisé en quatre nations différentes. Seul un quart de notre territoire restera la nôtre, et ils restera seulement aux brésiliens les territoires du Surreste, de Goiás et du District fédéral. Les Américains, les Canadiens et les Mexicains occuperont les États de la région nord du pays, en ligne avec la Colombie et le Venezuela. Les Européens viendront occuper les États de la région du Sud du Brésil, unissant l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. Les asiatiques, en particulier chinois, japonais et coréens, viendront occuper notre Midwest,  avec le Paraguay, la Bolivie et le Pérou. Et enfin, les Etats du Nordeste seront occupés par les Russes et les Slaves. Nous autre ne pouvons pas oublier que tout cet inextricable processus a sa propre ascendance spirituelle et nous devrons alors reconnaître que nous aurons beaucoup à apprendre des envahisseurs.

Prenez, par exemple, les Américains, ils  peuvent enseigner le respect de la loi, l’amour du droit, de la science et du travail. Les Européens, en général, apporteront l’amour de la philosophie, de la musique classique, de l’éducation, de l’histoire et de la culture. Les Asiatiques peuvent incorporer notre peuple  dans leurs plus hautes notions de respect pour le devoir, de discipline, d’honneur, d’engagements aux personnes âgées et aux traditions anciennes. Et puis enfin, nous Brésiliens nous leur offriront à eux, nos frères dans la chair, les valeurs les plus élevées de la spiritualité, par la miséricorde de Dieu, trésor de cœur fraternel et amis de nos gens simples et humbles, ces personnes bonnes qui ont été réincarnées dans la grande nation brésilienne pour accomplir le plan de Dieu et démontrer à tous les peuples du monde la foi dans la vie supérieure, témoins de la continuité de la vie dans l’au-delà, l’exercice serein et noble de la médiumnité avec Jésus.

Selon Chico Xavier, le Brésil n’ aura pas de privilèges et souffrira lui-même également des effets des tremblements de terre et des tsunamis, en particulier dans les zones côtières. Il arrive que, selon le medium, l’impact ici sera beaucoup plus faible si on le compare à ce qui adviendra dans l’hémisphère nord de la planète.

Une autre décision des bienfaiteurs spirituels de la Grande Vie fut celle qui détermina qu’après l’aube de l’an 2000 de l’ère chrétienne, les esprits endurcis dans le mal et l’ignorance ne pourront  plus jamais recevoir la permission de se réincarner sur la face de la  Terre.  

Se réincarner ici à partir de cette date équivaudrait à une juste et précieuse récompense, destinée non seulement aux esprits les plus forts et les mieux préparés  qui ont su thésauriser dans le cadre de multiples réincarnations, des conquêtes spirituelles pertinentes telles celles de la douceur, de l’amour et la paix et l’harmonie fraternelle entre les peuples et les nations.

Selon les informations que Chico a données à plusieurs amis proches, on insère dans ce programme supérieur de programmation la propre réincarnation du mentor spirituel de Chico Xavier,
Tous les autres esprits récalcitrants dans le mal seraient donc à partir de 2000, conduits de force à la réincarnation dans des mondes plus arriérés, d’expiation et d’épreuves y compris dans des mondes primitifs vivant encore à la phase de l’homme des cavernes, pour pouvoir purger leurs excès et leur insubordination aux desseins supérieurs.

Chico Xavier avait connaissance de ces mondes où ces esprits récalcitrants  seraient expulsés. Selon lui, la plus grande de ces planètes était appelée Kiron ou Quíron.

Emmanuel lui-même, par le biais Chico Xavier, répondant à une interview publiée dans le livre nous dit que les prophéties sont révélés aux hommes pour qu’elles ne soient pas accomplies.

Elles sont en fait un grand avertissement spirituel pour nous pour nous améliorer, et éloigner de nous l’hypothèse du pire chemin.

Aussi longtemps que vous aurez de l’Amour dans votre coeur
vous gagnerez toutes les batailles !




GRETA THUNBERG : L’ENFUMAGE ECOLOGIQUE ! (L’Imprécateur)

[Source : Minurne Résistance]

Depuis le début de l’année, nous sommes assommés de déclarations alarmistes des écolo-escrocs sur le climat.
Tous les signataires de pétitions, comme celle publiée fin janvier et
signée de 3400 « scientifiques belges » (1), et les marcheurs qui
suivent la jeune handicapée suédoise et « militante écolo » Greta
Thunberg, s’appuient sur le GIEC et ses rapports pour donner une caution
scientifique à leurs mensonges.

Greta
Thunberg est très sympathique mais n’est pas la personne que l’on
croit. Et qui peut se vanter d’avoir lu les rapports du GIEC autrement
que dans de brefs extraits publiés par des médias subventionnés pour
faire la promotion des taxes et impôts verts ?

Greta Thunberg, employée d’un lobby climatique industriel

Greta Thunberg est l’employée d’une plate-forme numérique nommée We don’t have time, créée en 2011.
Elle n’a pas sollicité cet emploi, il lui a été imposé par ses parents,
un couple suédois qui milite à l’ultragauche et ont trouvé là le moyen
de procurer à leur fille une situation rémunérée alors qu’elle est
handicapée. Greta souffre du Syndrome d’Asperger, une
forme d’autisme. Comme certains autistes forts en calcul mais très
handicapés pour tout le reste, elle est très performante dans un seul
domaine, sa foi quasi religieuse dans le réchauffement climatique.
C’était donc sa compétence à exploiter, ce qu’on fait ses parents
puisque légalement elle est toujours mineure. Son handicap la rend très
facilement manipulable, c’est la marionnette idéale et de surcroît pas
trop chère pour ses employeurs.

En l’embauchant, les dirigeants de We don’t have time se sont dit que son jeune âge et son handicap rendaient Greta inattaquable. Ils sont ce que l’on appelle des « spin doctors », ce qui n’a rien à voir avec la médecine, ils vendent du conseil en communication et marketing politique.
Ils ont eu l’idée de doper leurs ventes en se lançant à corps perdu
dans l’écolo-catastrophisme, en récupérant les noms et adresses mail des
admirateurs et suiveurs de Greta. Déjà des centaines de milliers de
fichés, bientôt des dizaines de millions dont les listes sont revendues à
des agences publicitaires spécialisées dans le « green washing ».

Vous le savez, chers amis Minurniens, comme Philippe de Villiers, quand je tiens le bout d’une ficelle, j’aime tirer dessus ! J’ai donc tiré.
We don’t have time n’est pas tombée du ciel, elle a été créée à l’initiative de Global Shapers, une institution qui travaille pour le Forum Economique Mondial qui se réunit tous les ans à Davos !
Celui-ci
pousse les jeunes chefs d’entreprise de la tranche 20-30 ans à se lancer
dans l’écologie pour y faire fortune, en y ajoutant une touche
politique dont l’idée est venue à Global Shapers en janvier 2019 : copier le système Macron, ni-droite- ni gauche mais écolos !
Ils s’appuient sur les partis politiques suédois des socio-démocrates à la droite.

Résumé 1 : Greta Thunberg => We don’t have time => Global Shapers => Forum Economique Mondial Davos

Mais qui finance la chaîne ? De même qu’en tirant la ficelle Aquarius, on remonte à Georges Soros, on arrive en partant de Greta à deux familles d’industriels suédois, les Rentzhog et les Persson, associées dans Global Utmaning dont le PDG est Ingmar Rentzhog et la Présidente fondatrice Christina Persson.

Global Utmaning est une holding financière qui investit dans les projets du Forum Mondial Économique.

Global Utmaning menace du réchauffement climatique, ils y vont carrément !

Résumé 2 : Greta Thunberg => We don’t have time => Global Shapers => Forum Mondial Économique => Global Utmaning => industriels milliardaires Tentzhog et Persson.

L’innocence mise au service du lobby écolo-industriel !

Que dit vraiment le GIEC dans ses rapports ?

Rappel : le GIEC n’est pas un organisme scientifique, mais une institution politique de l’ONU.
Il a été créé à la demande de Margaret Thatcher qui, dans les années 70, pour justifier sa promotion de l’industrie nucléaire dé-carbonée, a eu l’idée d’inverser le discours scientifique de l’époque.
Celui-ci disait que nous sommes, c’est parfaitement exact, à la fin d’un
cycle de réchauffement déca-millénaire (voir le graphique GIEC
ci-dessous) commencé à la fin de la dernière glaciation globale il y a
12 000 ans et que nous devons nous attendre prochainement à une nouvelle ère glaciaire. Ce qui est confirmé par les observations de la NOAA américaine et la météo russe, depuis 1999 le réchauffement s’est arrêté. Nous sommes au sommet d’une courbe de Gauss (2).
Ce que le GIEC confirme dans son rapport partiel d’octobre 2018 mais qui
a été zappé dans le résumé de quelques pages qu’en a fait la commission
politique du GIEC pour la distribution aux États membres afin de ne pas
contrarier les politiques fiscales « vertes » qui passent mal dans les
couches les moins riches des populations comme les Gilets jaunes.

Thatcher
a donc promis des financements importants aux services météo anglais à
condition qu’ils « prouvent » qu’un réchauffement était toujours en
cours, ce qui fut facilement fait en modifiant quelques paramètres dans
les modèles informatiques. Le budget de la météo anglaise fut multiplié par presque huit !
Les autres services météos dans le monde comprirent le signal et se
mirent eux aussi à prévoir du réchauffement catastrophique à tour de
bras !

On ne connaît que 2% du total des rapports du GIEC

Le
GIEC compulse des milliers de rapports scientifiques de climatologues
et météorologues, géographes, géophysiciens et astronomes. Il en fait
une synthèse de toujours plus de 1000 pages.

Le dernier rapport complet, c’est-à-dire comportant 9 études (3), est le AR 5 publié en 2013, il comporte 1535 pages
.
Chaque étude se termine par les références scientifiques, parfois plus
d’un millier par étude. Depuis, il n’y a eu que des publications
partielles d’extraits mis à jour sur tel ou tel sujet d’étude. Et ces
extraits de 30 pages mis à la disposition des gouvernements et médias
ne reprennent, pour des raisons politiques, que les parties
catastrophistes des études.

Toutes les conclusions des climatologues dits « réalistes » sont passées sous silence.

Vous ne verrez jamais publiées dans ces 30 pages les phrases – pourtant innombrables dans AR5 – du genre : Températures : »Il existe une confiance modérée que la longueur et la fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur, ait augmenté depuis 1950«  (AR5  p.213).
Et encore, cela ne concerne que l’Amérique du Nord, l’Australie et
l’Europe, les relevés de tout l’hémisphère sud et de la Sibérie étant
trop espacés et peu fiables.
Traduction : Réchauffement ? P’t’être ben qu’oui, p’t’être ben qu’non.

Ou bien :
Inondations : « À l’échelle globale il n’y a ni plus ni moins d’inondations et la magnitude (force ou importance) n’a pas varié significativement. » (AR5 p.214).
Sécheresses : « Il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance globale depuis 1950« .
Orages et grêles : « Les tendances observées ont un faible niveau de confiance, à cause d’inhomogénéités dans les données et de problèmes dans les systèmes de monitoring.
Cyclones : « Les données actuelles n’indiquent aucune tendance significative pour la fréquence des cyclones
tropicaux au niveau global pour le siècle passé et il reste incertain
si les augmentations à long terme rapportées soient solides
« .
Vents : « la vitesse du vent de surface au-dessus des terres et des océans n’a pas changé« .
Et bien d’autres remarques encore, du même tonneau !…

Les gouvernements en manque d’impôts nous refont le coup de « La Grande Peur de l’An 1000 »

Paniqués
à l’idée de perdre les énormes ressources fiscales qu’il prélèvent avec
les taxes carbone, transition climatique et autres impôts « verts », les gouvernements nous rejouent la farce des sectes des années précédant l’An Mille qui disaient : « Nous
allons tous mourir en l’An 1000 et brûler en enfer parce que vous avez
été méchants et offensé Dieu. Nous allons prier pour vous mais… donnez
nous de l’argent !
« .
Puis, après l’An Mille… « Il n’y a pas eu de fin du monde. Voyez,
vous avez eu raison de nous donner votre argent, on a réussi à calmer
la colère de Dieu, remerciez-nous en étant généreux »
.

Maintenant,
les politiciens écolo-escrocs nous disent : « Nous allons tous mourir
dans dix ans parce que les humains sont méchants avec la planète,
donnez-nous beaucoup d’argent et on va faire changer le climat, make our planet great again« . Depuis un an ou deux ils ajoutent aussi « Et acceptez de perdre toutes vos libertés pour sauver la planète ».

C’est la dictature verte !

Arrêt de l’épisode réchauffement depuis 1997-99, le CO2 et le nucléaire sont bons pour la  planète

Dans le rapport partiel du GIEC d’octobre 2018, trois faits essentiels sont donnés par les scientifiques, mais absents des 30 pages remises aux « décideurs » et aux médias :

GIEC confirme l’arrêt amorcé depuis 1997 du réchauffement global

GIEC dit que le nucléaire sera indispensable dans le futur

GIEC dit aussi qu’il ne faut pas criminaliser le CO2, dont les molécules sont les briques indispensables à la vie sur Terre

La presse n’en a rien retenu qu’une possibilité de réchauffement de 1,5 °C, aucun
média n’a publié ce graphique rassurant du GIEC qui montre une
température relativement stable depuis 10 000 ans avec en final la
courbe amorçant une baisse.

Notez
le colossal réchauffement entre -12 000 et -10 000, qui se traduisit
par une remontée des océans de 130 mètres suivie d’une forte remontée du
CO2 sans la moindre influence humaine, l’optimum médiéval des 11 et 12èmes siècles, le petit âge glaciaire du 16ème au 18ème siècle, le minuscule réchauffement actuel à l’échelle géologique. En
fait, depuis dix mille ans, à l’exception d’un coup de froid il y a
8200 ans, le climat a toujours été plus chaud qu’aujourd’hui !

Dans
la molécule CO2, « C » représente 6 et « O2 » 2 x 18 = 36. Dans  CO2
l’oxygène, c’est 6 fois plus que le carbone. Dans les sols le carbone
est extrêmement abondant. C et
son gaz CO2 sont bons pour les plantes qui poussent plus vite, plus
haut et plus riches en oligoéléments depuis qu’il y a un peu plus de CO2
dans l’atmosphère (passé de 0,035 % à 0,041 % -410 parties par million- quand les autres GES sont 15 %).
La surface des forêts sur Terre s’est accrue de 18 millions d’hectares (sources satellites NASA et Google Earth) passant à 4 357 millions d’ha.
Pour la vie animale et humaine fondée sur le carbone, le CO2 est indispensable.

La preuve par la crémation des corps

Les
cendres consécutives à une crémation (4) sont des phosphates et du
carbone. La crémation est donc parfaitement anti-écologie-politique pour
deux raisons : elle produit du C et du CO2, et elle prive tous les
micro-organismes, les vers et les insectes du sol d’une précieuse
nourriture. Mais elle peut-être bonne pour la nature si l’on y éparpille
les cendres.

Souvenons-nous
toujours que jusqu’ici aucune des prévisions catastrophiques des
rapports pour décideurs du GIEC ne s’est réalisée !
 

Le premier rapport GIEC complet et public RE4 SYR, a été publié en 1990 pour le sommet de la Terre de Rio en 92.
Mais il avait été précédé d’un rapport partiel pour le sommet de Nairobi en 1982. Celui-là annonçait + 50 cm d’augmentation du niveau des océans pour 2 000. En 2 000 on a constaté une augmentation de 5 mm !
Sur les +2°C annoncés entre 1980 et  2000, il y a  eu 0,5°C de 1900 à 2 000, ce qui est parfaitement normal en fin de cycle de réchauffement.
Puis il y eut les pluies acides qui allaient détruire toutes les forêts du Monde… pas de pluies acides.
Puis le trou de la couche d’ozone allait brûler la Terre =>
interdiction des gaz CFC (frigos, etc.) et l’on s’aperçoit finalement
que le trou fluctue naturellement d’une année sur l’autre.

Des prédictions faites à Rio comme celles faites à Paris aucune ne s’est
réalisée, mais elles sont à nouveau promises pour dans dix ans !
 

Cela
n’a rien de scientifique, c’est une question de foi religieuse en
l’écologie politique, qui ferait mieux de se concentrer sur ce qui
pourrait améliorer notre qualité de vie, la propreté dans les villes,
les maladies éradiquées qui sont de retour avec les migrants, la qualité
de la nourriture, etc…

L’Imprécateur
24 février 2019

1:
3 400 « scientifiques belges » (entre guillemets, parce que la totalité
des personnels travaillant en France pour la météorologie était de 2925
personnes en 2018), en y comprenant les secrétaires, les techniciens,
et le personnel administratif. Alors 3400 météorologues et climatologues
en Belgique !

2:
Courbe de Gauss ou « courbe en cloche », le sommet peut s’étaler sur
une période de durée variable avec de petites variations annuelles, mais
se termine toujours par une chute.

3:
les températures ; les précipitations ; les inondations ; les
sécheresses ; les évènements météorologiques locaux sévères (grêle,
orages) ; les tempêtes tropicales ; les tempêtes extra-tropicales ; les
vents ; les marées.

4:
Dans une crémation, la masse restante après évaporation des 60 % d’eau
du corps est constituée de composés organiques (Carbone, Hydrogène,
Oxygène). Ceux-ci sont « crackés » par la chaleur (850°). Les molécules
sont cassées et produisent en majeure partie des gaz (vapeur d’eau, CO2
etc..). Ces gaz soit brûlent et redonnent de la vapeur, du CO2 et de
l’azote N2, soit ils partent dans l’air. Les os quant à eux dégagent des
gaz qui brûlent et partent à l’extérieur (CO2 et H2O). Il reste les
cendres, du phosphate et du carbone.. 
Sachant que la
masse du corps est répartie en: Oxygène: 65%, Carbone: 18%, Hydrogène
10%, Calcium: 1.5%, Azote: 3% on conçoit bien que la crémation produit
beaucoup de gaz et que les cendres soient de masse réduite, de l’ordre
du kilo. Un humain de 65 kg = 5 kg de carbone pur !




Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une « ruse dirigée par l’ONU pour établir un nouvel ordre mondial » (article du Telegraph de mai 2015)

[Source pour la traduction partielle : Conscience du peuple]

Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une « ruse dirigée par l’ONU pour établir un nouvel ordre mondial » (article du Telegraph de mai 2015)

« Pour la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de gouvernance mondiale [faisant référence au protocole de Kyoto], qui devrait trouver sa place dans le monde. L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union européenne souhaiteraient voir instaurer. » 

Jacques Chirac, ancien Président de la République française

Maurice Newman

Le changement climatique est un canular développé dans le cadre d’un complot secret des Nations Unies visant à saper les démocraties et à conquérir le monde, a mis en garde un des principaux conseillers de Tony Abbott, le Premier ministre australien.
Maurice Newman, conseiller principal du Premier ministre pour les entreprises, a déclaré que les liens entre l’activité humaine et le réchauffement climatique étaient fallacieux et que la science était utilisée comme un «hameçon» par l’ONU pour étendre son contrôle mondial.
«Ce n’est pas une question de faits ou de logique. Il s’agit d’un nouvel ordre mondial sous le contrôle de l’ONU », a-t-il écrit dans The Australian.
(…)
« C’est un secret bien gardé, mais 95% des modèles climatiques dont on nous dit qu’ils prouvent le lien entre les émissions de CO2 de l’homme et le réchauffement catastrophique de la planète se sont révélés erronés », a-t-il écrit.
« Le véritable agenda est une autorité politique concentrée. Le réchauffement climatique est le prétexte. Les éco-catastrophistes […] ont pris d’assaut l’ONU et sont extrêmement bien financés. Ils ont un allié extrêmement puissant à la Maison Blanche ».
Des groupes environnementaux et des scientifiques ont décrit M. Newman comme un théoricien du complot «fou» et certains lui ont demandé de démissionner [évidemment!].

Article traduit partiellement: https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/australiaandthepacific/australia/11591193/Australia-PM-advisor-says-climate-change-a-UN-led-ruse.html




Forbes: La guerre du réchauffement de la planète contre le capitalisme: une leçon d’histoire importante

[Source : Conscience du peuple]

*
Cet article du Forbes, publié en janvier 2013, est incroyablement
révélateur, voire même la preuve de la fabrication du 
« réchauffement climatique d’origine anthropique ». Vous
comprendrez les origines de cette prétendue « urgence
climatique » menaçant l’humanité d’une catastrophe certaine,
nécessitant un effort unifié des grandes puissances pour susciter
une intervention politique mondiale concertée. Obliger tous les pays
du monde à se soumettre aux diktas du lobby de la « taxe
carbone », création de « ceux qui font pousser l’argent dans
les arbres » et qui font croire que le CO2 contribue au
réchauffement planétaire alors qu’il enrichie la croissance de la
forêt dans laquelle ils récoltent leur papier-monnaie! Sans compter
que ces faussaires et imposteurs ont réussi à taxer l’air! Faut le
faire…

Lors de
la dernière réunion alarmiste des Nations Unies sur le climat à
Doha (2012), le Qatar a connu une sorte de crise provoquée par un
homme sous la forme d’un typhon nommé Christopher
Monckton, troisième vicomte de Benchley, conseiller de l’ancienne
Première ministre Margaret Thatcher et climatologue. Occupant
temporairement un microphone vacant attribué à un délégué de
Birmanie, il a donné à tout l’auditoire une nouvelle très
terrifiante… « depuis
16 ans que nous assistons à ces conférences, il n’y a eu aucun
réchauffement climatique ».

Si ce
n’était pas assez effrayant, entre blasphème et chahuts, Moncton
foudroie l’assemblée en poussant le blasphème le plus total: « Si
nous prenons action comme ils le proposent toujours, le prix de cela
serait bien plus élevé que de prendre des mesures d’adaptation plus
tard. Donc, notre recommandation est que nous devons nous engager
très rapidement à une révision de la science [du climat, des
rapports du GIEC] afin de nous assurer que nous sommes tous sur la
bonne voie. »

Oui,
vous avez bien lu. Il a eu l’audace d’interroger la « science »
derrière les demandes de fonds basées sur la crise climatique de
l’ONU. Et en réalité, ce n’est vraiment pas une si mauvaise idée.

Pour
commencer, rappelons-nous quelques décennies avant cette nouvelle
science, une petite histoire remontant aux années 1970 et au début
des années 1980, lorsque les pays du tiers monde, par la force du
nombre, et les partis verts socialistes européens ont pris le
contrôle des Nations Unies. Ils ont rapidement commencé à réclamer
un nouvel ordre économique international.

À la
fin des années 1980, une peur basée sur des modèles climatiques
théoriques et primitifs qui prédisaient que les émissions de
carbone d’origine humaine provoquaient un réchauffement planétaire
sans précédent et dangereux a parfaitement servi ces objectifs. En
réponse, les Nations Unies ont rapidement établi une
Convention-cadre sur le changement climatique (FCCC) pour organiser
des conférences, ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de mener des études
scientifiques.

[Le
marché du « crédit carbone »: un marché payant pour le
lobby du réchauffement climatique et pour certaines méga
industries!]

La
stratégie centrale de la FCCC pour lutter contre ce qui était promu
comme un changement climatique «anthropique» (créé par l’homme)
était brillante… donner des « crédits carbone » aux
industries de combustibles fossiles qui réduisent leurs émissions
de dioxyde de carbone, puis laisser les autres industries qui
produisent des quantités d’émissions de CO2 en excès acheter des
« crédits carbone » d’elles. En d’autres termes, ils
créeraient un marché commercial pour acheter et vendre de l’air!

Ce
programme commercial du « crédit carbone » serait mis en
œuvre à l’échelle internationale, pays par pays, par le biais du
protocole de Kyoto, pénalisant les pays développés qui émettent
beaucoup de CO2 en les forçant à acheter des crédits à des pays
moins développés (gratuits pour eux). La Chine et l’Inde, qui
émettent d’énormes quantités de CO2, ont obtenu un
laissez-passer en raison de leur statut de pays en développement.

Coup
d’envoi de la clameur de la crise climatique à l’ONU

Le
Directeur exécutif du Programme Environnement de la FCCC, Maurice
Strong [qui a organisé le premier Sommet de l’ONU sur le
climat (Earth) à Rio de Janeiro (1992)] a exposé d’une manière
très franche une priorité sous-jacente: « Nous
pouvons arriver au point où la seule façon de sauver le monde sera
d’amener la civilisation industrialisée à s’effondrer. N’est-ce
pas notre responsabilité d’y arriver? »

En
1966, Maurice
Strong démissionne du poste de PDG de la Power
Corporation du Canada pour prendre la tête de la future
Agence canadienne de développement international. De la fin 1970 à
la fin 1972, il est secrétaire général de la Conférence des
Nations unies sur l’environnement. Cette même année 1972, il
participe également à la fondation
Rockefeller en tant qu’administrateur et membre du comité
exécutif. De 1976 à 1978, il est CEO de Petro-Canada.

Il est l’un des membres fondateurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) créé en novembre 1988 à la demande du G7 par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Strong [qui a fréquenté les multimilliardaires de ce monde toute sa vie] n’a laissé aucun doute vers où et vers qui diriger les blâmes concernant les problèmes mondiaux, il a déclaré dans le rapport de la conférence : « Il est clair que les modes de vie et les modes de consommation actuels de la classe moyenne aisée… impliquant une consommation élevée de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de commodité, la propriété de véhicules à moteur, de terrains de golf, de petits appareils électriques, de la climatisation domestique et commerciale et de logements de banlieue n’est pas durable… Un changement est nécessaire pour adopter des modes de vie moins axés sur des modes de consommation dommageables pour l’environnement « .

L’ancien
sénateur américain Timothy Wirth (D-CO), qui représentait alors
l’administration Clinton-Gore en tant que sous-secrétaire
d’État américain pour les questions mondiales, a rejoint Maurice
Strong pour s’adresser au public lors du Sommet sur le climat. Il a
déclaré : « Nous
devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si
la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons
comme il convient en termes de politique économique et de politique
environnementale. »

S’adressant
également à la conférence de Rio, Richard
Benedick, assistant d’État adjoint, qui a ensuite dirigé les
pisions de la politique du département d’État américain, a convenu
que le protocole de Kyoto devrait être approuvé, qu’il ait ou non
un rapport avec le changement climatique:  « Un
traité sur le réchauffement climatique doit être appliqué même
s’il n’existe aucune preuve scientifique concernant l’effet de
serre [renforcé par l’humain] ».

Timothy
Wirth avait déjà été un proche collègue du sénateur Al Gore,
sénateur de l’époque, et l’avait aidé à organiser ses audiences
du Comité sénatorial des sciences, de la technologie et de l’espace
en 1988, qui avaient déclenché une frénésie du réchauffement
planétaire au cours d’un été chaud sur la Côte Est cette
année-là. Dans une interview
avec PBS Frontline Wirth a raconté: « Nous
avons appelé le bureau météorologique pour savoir quel jour serait
le plus chaud de l’été et nous avons programmé l’audience ce
jour-là et bingo, ce jour a été le plus chaud jamais enregistré à
Washington… nous sommes allés la nuit précédente de l’audience
ouvrir toutes les fenêtres pour que la climatisation ne fonctionne
pas, pour qu’il fasse chaud dans la salle. »

Considérez
que si le climat est généralement défini sur une période d’au
moins trois décennies, le spectacle du sénateur Al Gore, alors
soigneusement mis en scène, ne s’est produit que légèrement plus
d’une décennie après que de nombreux scientifiques eurent prédit
une crise inverse. L’un de ceux-ci était le regretté professeur
Stephen Schneider de l’Université de Stanford, auteur de The Genesis
Strategy, un livre de 1976 qui mettait en garde contre les risques
liés à un refroidissement mondial, constituant une menace pour
l’humanité. Schneider a ensuite modifié cette vue à 180 degrés,
devenant l’auteur principal des éléments importants de trois
rapports séquentiels du GIEC.

Entre
1994 et 1996, lorsque le sénateur Wirth est devenu sous-secrétaire
d’État aux affaires mondiales au sein de l’administration
Clinton-Gore, il a commencé à collaborer étroitement avec Enron
pour faire pression sur le Congrès afin d’accorder à l’EPA le
pouvoir de contrôler le CO2 . Dans les années 1990, Enron était
devenue propriétaire du plus grand gazoduc existant hors de Russie,
un réseau inter-États colossal. Mais comme ce combustible, qui
faisait face à une concurrence féroce sur le marché avec le
charbon, l’entreprise recherchait l’aide nécessaire à
Washington pour faire pencher la balance. Le battage médiatique
croissant à propos de la crise du réchauffement de la planète
annoncée par les auditions très médiatisées du Congrès de 1988,
par le sénateur Al Gore, a été une opportunité de rêve.

Les
Sénateurs Wirth et John Heinz (R-PA) avaient récemment coparrainé
le «Projet 88», qui devait permettre de transformer les problèmes
environnementaux en opportunités commerciales. L’alarme
suscitée par les médias concernant les pluies acides avait fourni
une base à une législation permettant de créer des marchés pour
l’achat et la vente de crédits d’excès de dioxyde de soufre
(SO2) et dioxyde d’azote, et le Projet 88 est devenu le Clean Air
Act de 1990.

Depuis
qu’Enron est devenu un acteur majeur du marché du SO2, cela a amené
cette société et d’autres à se demander… pourquoi ne pas faire
la même chose avec le CO2? Étant donné que le gaz naturel est
moins émetteur de CO2 que le charbon, ce développement changerait
certainement la rentabilité. Mais il y avait un problème.
Contrairement au SO2, le CO2 n’était pas un polluant, du moins pas à
l’époque, et l’EPA n’avait aucun pouvoir pour le réglementer.

Une
lettre datée du 1er septembre 1998, adressée au président Clinton
par Kenneth Lay, président d’Enron, lui demandait de «modérer
les aspects politiques» de la discussion sur le climat en nommant
une «commission du ruban bleu». Son intention était claire:
éliminer les mécréants de la crise climatique et couper le débat
à ce sujet. Auparavant, M. Lay avait eu des contacts directs avec la
Maison-Blanche lorsqu’il aurait rencontré le président Clinton et
le vice-président Gore le 4 août 1997 pour préparer une stratégie
américaine en vue du prochain sommet sur le climat de Kyoto en
décembre. Le protocole de Kyoto a présenté la première étape
vers la création d’un marché du carbone qu’Enron souhaitait
vivement que le Congrès soutienne.

Fin
1997, John Palmaisano, lobbyiste d’Enron, écrivait avec
enthousiasme à Kyoto: « S’il est appliqué, le [Protocole de
Kyoto] fera plus pour promouvoir les activités d’Enron que toute
autre initiative réglementaire autre que la restructuration des
industries de l’électricité et du gaz naturel en Europe et aux
États-Unis. L’approbation des échanges de droits d’émission a
été une nouvelle victoire pour nous… Cet accord sera bénéfique
pour le stock d’Enron !! »

Malheureusement
(pour Enron), cela ne devait pas être. Dans un rare esprit de
solidarité, le Sénat a adopté à l’unanimité (95-0) une
résolution bipartisane du Sénat américain Byrd-Hagel (S Res 98)
précisant que les États-Unis ne seraient signataires d’aucun
accord qui «entraînerait de nuire à l’économie des États-Unis ».
Le président Clinton, qui n’était pas étranger au pragmatisme
politique, a compris le message et n’a jamais soumis la demande
d’approbation nécessaire des États-Unis à la ratification du
Congrès.

Bien que
les États-Unis ne se soient jamais inscrits, le protocole de Kyoto a
été adopté en 1997 et est en vigueur depuis 2005. Les signataires
ont convenu de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par
rapport aux niveaux de 1990.

Et
comment cela a-t-il fonctionné? Eh bien, le Japon, qui avait promis
une réduction de 6%, a plutôt enregistré une augmentation de 7,4%
malgré 20 ans de stagnation économique; L’Australie, qui s’est
engagée à laisser le carbone n’augmenter que de 8%, a connu une
augmentation de 47,7%; les Pays-Bas, qui ont promis une réduction de
6%, ont enregistré des émissions supérieures de 20% à la fin de
2010; et le Canada, qui s’est engagé à réduire de 6%, a enregistré
une augmentation de 24%. Dans l’ensemble, l’UE a atteint son
objectif grâce principalement au marasme économique, à la
fermeture d’industries inefficaces de l’ère soviétique et à
l’exportation de la production industrielle à l’étranger pour
échapper aux pénalités de plafonnement et d’échange. À
l’instar du Canada, la Nouvelle-Zélande, la Russie et le Japon ont
maintenant renoncé à l’accord.

(….)

Leçons
de science politique du GIEC

En 2006,
l’Institut de recherche en politiques publiques (IPPR), un groupe de
réflexion qui soutient les réductions de CO2, a fourni une analyse
des circonstances entourant les débats sur le réchauffement
climatique qui se déroulaient au Royaume-Uni: « Le
changement climatique est caractérisé par un lexique incorporant un
ton urgent et des codes cinématiques. Il utilise un registre quasi
religieux de mort et de malheur et utilise un langage d’accélération
et d’irréversibilité.”
 Le IPPR a même qualifié
l’alarmisme concernant le climat comme du « climate porn »!

Mike
Hume, directeur du Centre britannique de recherche sur le changement
climatique, a reconnu que même si le changement climatique est réel
et que les êtres humains peuvent y contribuer, « nous devons
prendre une profonde respiration et faire une pause. Le langage de la
catastrophe n’est pas le langage de la science. »

La
situation épeurante sur le climat que les médias mondiaux martèle
allègrement vient du GIEC, un organe de l’ONU, organisation
hautement politisée qui n’effectue aucune recherche climatologique
originale. Au lieu de cela, il publie simplement des évaluations sur
la base d’enquêtes prétendument indépendantes et de recherches
publiées. Toutefois, certaines de ses conclusions les plus
influentes, résumées dans ses rapports, n’ont été ni fondées
sur des recherches véritablement indépendantes, ni correctement
validées par le biais de processus acceptés par les pairs.

Un
exemple est un rapport de 1996 du GIEC qui utilisait des données
sélectives, des graphiques falsifiés et des modifications de texte
apportées après l’approbation par les scientifiques de
l’évaluation et avant leur impression. Frederick Seitz, physicien
de renommée mondiale et ancien président de l’Académie nationale
des sciences des États-Unis, de l’American Physical Society et de
l’Université Rockefeller, a écrit dans le Wall Street Journal : « Je
n’ai jamais assisté à une corruption plus inquiétante que ce
processus d’évaluation par les pairs que les événements ayant
conduit à ce rapport du GIEC. ”

Plusieurs
dizaines de milliers de scientifiques ont officiellement protesté
contre les pratiques non scientifiques du GIEC. Certains critiques
incluent d’anciens alarmistes du changement climatique. James
Lovelock, un scientifique de renom, a prédit que la poursuite des
émissions de CO2 par l’homme entraînerait une calamité climatique.
En 2006, il a déclaré: « Avant la fin du siècle, des milliards
d’entre nous vont mourir et les quelques couples de reproducteurs qui
survivront seront dans l’Arctique, où le climat restera tolérable. »

Récemment,
cependant, il a manifestement réagi au réchauffement climatique en
tant que crise, reconnaissant à MSNBC qu’il avait exagéré le cas
et maintenant reconnu que: « nous ne savons pas ce que le climat
fait. Nous pensions savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des
livres alarmistes… le mien inclus… parce que ça avait l’air
évident… mais ce n’est pas arrivé. » Lovelock a souligné:
« Une vérité qui dérange » d’Al Gore et « The Weather
Makers » de Tim Flannery comme autres publications alarmistes.

Le
Dr. Fritz Vaherenholt, un des fondateurs du mouvement écologiste
allemand qui dirigeait la pision des énergies renouvelables de la
deuxième plus grande entreprise de services publics du pays, est un
autre ancien alarmiste du réchauffement climatique qui est
maintenant un critique acharné du GIEC. Son récent ouvrage
intitulé « Le soleil froid: Pourquoi le désastre climatique ne
se produira-t-il pas », dénonce le GIEC d’incompétence
flagrante et de malhonnêteté, notamment en ce qui concerne
l’exagération alarmante de l’influence climatique des émissions de
CO2 provenant de l’homme.

Vahrenholt
n’est pas le seul scientifique allemand important à avoir découvert
que les prévisions du GIEC sur le réchauffement planétaire sont
exagérées. Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de
recherche sur l’impact du climat de Potsdam, est également le
conseiller du gouvernement allemand en matière de protection du
climat. Schellnhuber a co-écrit un article réfutant la fiabilité
des modèles climatiques mondiaux sur lesquels étaient fondées
leurs prévisions alarmistes pour 2001, concluant que les tendances
en matière de gaz à effet de serre de CO2 étaient clairement
surestimées.

Schellnhuber
a récemment admis dans un discours à des experts agricoles que « des
températures plus chaudes et des concentrations plus élevées de
CO2 dans l’air pourraient très bien conduire à des rendements
agricoles plus élevés ».

Peter
Moore, cofondateur de Greenpeace, a déclaré lors de sa
comparution sur Fox Business News aux côtés de Stewart Varney en
janvier 2011, que les avantages d’un réchauffement planétaire, dans
la mesure où cela se produit pour une raison quelconque, sont
grandement sous-estimées: « Nous
n’avons aucune preuve que nous sommes la cause du réchauffement
climatique survenu au cours des 200 dernières années …
L’alarmisme nous pousse par des tactiques alarmistes à adopter des
politiques énergétiques qui vont créer une énorme quantité de
pauvreté énergétique chez les pauvres, ce n’est ni bon pour les
hommes, ni pour l’environnement … Dans un monde plus chaud, nous
pouvons produire plus de nourriture. »

Quand
on a demandé à Moore qui était responsable de la promotion de la
peur injustifiée et quelles étaient leurs motivations, il a
déclaré: « Une puissante convergence d’intérêts.
Des scientifiques à la recherche de subventions, des médias à la
recherche de titres, des universités à la recherche d’énormes
subventions, des institutions, des fondations, des groupes
environnementaux et des politiciens voulant faire croire qu’ils
sauvent les générations futures. Et tous ces gens ont convergé sur
cette question. »

S’il
ne fait aucun doute que la crise climatique artificielle génère des
industries scientifiques de plusieurs milliards de dollars et de
réglementation énergétique EPA, l’ONU a des objectifs beaucoup
plus ambitieux. Comme l’a dit Christine Stewart, alors ministre
canadienne de l’Environnement, devant les rédacteurs et les
journalistes du Calgary Herald en 1998, « Peu importe si
la science du réchauffement planétaire est fausse… le changement
climatique [fournit] la plus grande opportunité de rendre justice et
l’égalité dans le monde. « 

Et,
comme le reconnaît un responsable du GIEC, Ottmar Edenhofer, en
novembre 2010, « … il
faut se libérer de l’illusion que la politique climatique
internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela,
la politique de lutte contre le changement climatique concerne la
manière dont nous redistribuerons de facto la richesse mondiale …
« 

(…)

Pensez
également aux paroles d’un discours prononcé par le président
français Jacques Chirac, qui
soutenait un objectif clé du protocole de Kyoto en Europe
occidentale: « Pour
la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de
gouvernance mondiale, qui devrait trouver sa place dans le monde.
L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union
européenne souhaiteraient voir instaurer. »

Les
rapports du résumé à l’intention des décideurs du GIEC proposent
des recommandations pour la répartition de la richesse et la
redistribution des ressources, y compris les économies régionalisées
(petites) afin de réduire la demande de transport, réorientant les
modes de vie de la consommation, le partage des ressources via la
copropriété et encourageant les citoyens à profiter de leur temps
libre.

[Traduction
partielle de l’article trouvé sur:

https://www.forbes.com/sites/larrybell/2013/01/22/the-u-n-s-global-warming-war-on-capitalism-an-important-history-lesson-2/#5f7c450229be

Global Warming Petition Project est une pétition lancée en 1998 qui a été signée par 31 487 scientifiques, dont plus de 9 000 titulaires d’un doctorat en science de l’atmosphère, sciences de la Terre, climatologie et environnement. Aucun de ces scientifiques hautement respectés n’acceptent la théorie du réchauffement climatique.




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation

[Source : Le Saker Francophone]

Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation


Et
un chinois cloué par le robot de son usine


Par SputnikNews –
Le 18 février 2019

On
estime à 2030 le nombre d’Australiens bénéficiant d’une forme
d’aide sociale ou autre qui sont morts après l’envoi de lettres
de menaces par le bureau gouvernemental chargée de payer ces aides,
lettres envoyées le plus souvent par erreur les avertissant que
leurs aides seront annulées.

Au
moins 2 030 bénéficiaires des services sociaux de base de
Centrelink, en Australie, sont décédés au cours d’une période
de deux ans après le lancement d’un programme d’automatisation
visant à corriger des écarts dans les données sur l’aide
sociale.

Selon
les rapports, après que Canberra a automatisé une grande partie de
ses services sociaux, des centaines de milliers de bénéficiaires –
en particulier ceux qui sont considérés comme psychologiquement « à
risque »
 –
ont reçu par erreur des lettres, entre juillet 2016 et octobre 2018,
exigeant de nouvelles preuves d’admissibilité aux aides sociales,
entraînant le décès de plus de 2030 personnes, selon Abc.net.au.

Le
programme Centrelink de Canberra fournit une aide sociale et de
nombreux autres services, y compris des soins de santé aux
retraités, aux Australiens autochtones, aux anciens combattants, aux
étudiants et aux familles avec de jeunes enfants, entre autres
groupes sociaux. Selon les données les plus récentes, on estime que
5,1 millions de personnes dépendent de l’un ou l’autre de ces
services.

Selon
des observateurs médicaux et gouvernementaux, les lettres générées
par la machine menacent d’interrompre le paiement, un événement
suffisamment grave pour que de nombreux bénéficiaires risquent de
se suicider.

« En
raison du fonctionnement actuel du système, les gens ne se sentent
pas en confiance ou ne se sentent pas en sécurité ou ne font pas
confiance à la personne à qui ils rendent compte pour signaler
qu’ils se sentent vulnérables ou qu’ils pourraient avoir une
mauvaise santé mentale à l’heure actuelle »
,
a déclaré la sénatrice Rachel Siewert, membre du Parti vert, citée
par Abc.net.au.

Siewert
a souligné les éléments de preuve recueillis dans le cadre d’une
enquête du Sénat qui révèlent que les avis de créances reçus
par des personnes à risque –  en particulier celles qui
sont reçues par erreur – peuvent entraîner une dépression
profonde et des pensées suicidaires.

Le
programme robotisé de Centrelink, conçu à l’origine pour
rationaliser un programme d’aide gouvernementale de grande
envergure, a plutôt eu pour effet d’imposer au bénéficiaire le
fardeau de la preuve pour les avis d’annulation émis par erreur,
car, selon les rapports, le service à la clientèle est de plus en
plus automatisé.

« Les
gens racontent se sentir stressés et anxieux avec ce système, se
sentir humiliés et être déprimés »
,
fait remarquer Siewert, ajoutant que l’utilisation d’une
interface machine « a
fait sonner une alarme en moi »
,
en raison de « la
proportion élevée de personnes vulnérables
.
Cela
devrait sonner aussi l’alarme pour le gouvernement afin qu’il
lance une enquête »
,
a-t-elle ajouté.

Le
programme Centrelink de Canberra, fait dans le but d’économiser de
l’argent, a commencé en juillet 2016 à utiliser une plate-forme
logicielle non identifiée pour faire correspondre les prestations
d’aide sociale des bénéficiaires à leurs dossiers fiscaux.

Au
fur et à mesure que le programme de la dette robotisée a été mis
en œuvre, les 20 000 lettres standard envoyées chaque année sont
devenues 20 000 lettres par semaine, qui ont souvent accablé les
bénéficiaires de demandes de renseignements supplémentaires et,
dans de nombreux cas, de données factuelles erronées.

« Robodebt
a émis des milliers d’avis de créances par erreur à l’intention
de parents, de personnes handicapées, d’étudiants et de personnes
à la recherche d’un emploi rémunéré, ce qui a eu pour effet
d’ensevelir des gens sous des dettes qu’ils ne doivent pas ou des
dettes supérieures à leurs obligations »
,
déclare le Dr Cassandra Goldie, directrice du Australian Council of
Social Service (ACOSS), cité par Abc.net.au.

« Il
s’agit d’un abus dévastateur de pouvoir de la part du
gouvernement qui a causé de graves préjudices, en particulier parmi
les personnes les plus vulnérables de notre communauté »
,
dit Mme Goldie.

Dans
de nombreux cas, ces demandes inutilement agressives de la part
d’agences de recouvrement de créances embauchées par Centrelink
auraient contribué aux suicides des bénéficiaires.

« Les
personnes souffrant de dépression grave ne gèrent pas la pression
financière »
,
déclare la mère d’une victime, qui a ajouté que dans les lettres
de recouvrement envoyées à son fils, les chiffres de la dette émise
par les robots « n’avaient
aucun sens »
,
cité par Abc.net.au.

Fin
de l’article

Et
dans le même sens :

En
chine, un robot enfonce ses clous dans un ouvrier.

Par Sputniknews –
Le 15 décembre 2018

Un
Chinois de 49 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital
après un terrible accident dans la province du Hunan, selon un
rapport du People’s
Daily Online
.
Un
ouvrier d’usine chinois a été percé à plusieurs reprises par
des pointes de métal d’un demi-pouce (1,5 cm) de large et de 10
pouces (30 cm) de long après qu’un bras robotique lui soit tombé
dessus, a rapporté People’s
Daily Online
.
Six des tiges ont atteint son épaule droite et sa poitrine, tandis
que quatre autres ont percé d’autres parties du corps, selon un
hôpital chinois qui a traité l’ouvrier.

Il
a immédiatement été transporté d’urgence à l’hôpital, et
les médecins ont dit que l’une des pointes avait manqué une
artère de 0,04 pouce (0,1 cm). L’accident s’est produit mardi
dernier alors que l’homme travaillait de nuit.

« Ils [les clous] étaient relativement grands et il n’y avait donc aucun moyen d’insérer le patient dans l’appareil à rayons X, car les clous eux-mêmes auraient pu interférer avec les rayons X », a déclaré Wu Panfeng, professeur associé de microchirurgie de la main.

Il
est dans un état stable et est capable de bouger à nouveau son bras
droit, bien qu’il ait besoin de traitement et de physiothérapie
pour récupérer complètement.

Traduit
par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

Voir aussi :