Sur les traces des bâtisseurs de l’ancien monde

[Source : Anti | thèse et twitter.com]

Entretien avec le réalisateur Patrice Pouillard qui enquête sur les mystères de notre passé !

Au menu :

  • 📌Les énigmes des grottes de Barabar en Inde.
  • 📌Les dernières découvertes dans la grande pyramide.
  • 📌L’hypothèse d’une civilisation disparue dans la préhistoire.
  • 📌Un impact de comète il y a 13 000 ans lors du Dryas récent?

Mais aussi…

  • 📌L’histoire du mètre et sa possible utilisation avant le 18e siècle.
  • 📌Réponses aux critiques des archéologues et historiens.
  • 📌Des traces de techniques anachroniques selon la narration officielle.

Pour obtenir le résumé écrit de l’entretien, ainsi qu’une liste des sources mentionnées, cliquez ici (c’est gratuit) :
https://www.antithese.info/resume?video=Patrice+Pouillard

Sommaire :

00:00 Intro
02:40 L’étude du passé
04:29 L’Égypte et La Révélation des pyramides
08:08 Réponse aux critiques
16:20 Une démarche scientifique?
20:07 Les vases de Saqqarah
24:14 Les grottes de Barabar et Nagarjuni
1:10:34 Les publications scientifiques
1:15:38 Questionner l’histoire humaine
1:22:10 Les mystères actuels de la grande pyramide
1:39:16 Une civilisation inconnue dans la préhistoire?
1:48:37 Dryas récent, impact d’une comète?
1:58:39 La connaissance du mètre avant le 18e siècle?
2:06:30 Carte blanche – une belle image de l’être humain

Infos : https://bam-investigations.com




La fusion BAAL-YAHVÉ

[Source : Allan Arsmann]

Atteint du syndrome d’Asperger, Allan Arsmann a développé un « intérêt particulier » pour la Bible et l’archéologie. À l’âge de vingt-cinq ans, il va commencer à lire la Bible de manière compulsive. Il va la lire à plusieurs centaines de reprises, quasiment sans s’arrêter, pendant plus de quatre ans. Y ajoutant la lecture de milliers de textes anciens et d’analyses modernes, il va emmagasiner en son esprit un ensemble de connaissances totalement inédit. Fort de cet assemblage de données, son cerveau Asperger va lui permettre de solutionner quelques-unes des plus grandes énigmes de l’Histoire. Son analyse offre une vision rationnelle unique qui réconcilie complètement les données historiques et bibliques, permet le recoupement avec plusieurs milliers de preuves archéologiques et rend sa cohérence au Livre.

[NDLR : Nous pouvons relever au passage la similitude de procédés entre l’invasion Hyksos de l’Égypte et l’invasion de l’Occident (UE, Canada, USA…) par les élites mondialistes.]

[Voir aussi :
La Bible lue par un Asperger (livres et vidéos)
et
Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ? (Vidéo)]




Une vie d’enfer

[Source : breizh-info.com]

Sophie Grimbert a vécu une vie d’enfer chez les Témoins de Jéhovah : « L’écriture de ce livre était motivée par le besoin de dénoncer l’endoctrinement que j’ai subi » [Interview]

« Je suis née, j’ai été élevée et j’ai vécu dans une famille de témoins de Jéhovah pendant quarante-deux ans. En 2009, j’en suis partie avec ma fille âgée de dix ans. Pendant de longues années, je n’ai pas revu mes parents, mon frère et mon fils. Cette expérience m’a marquée au fer rouge. »

Dans un ouvrage édité par Max Milo, Sophie Grimbert décrit son quotidien infernal durant des années, depuis sa naissance, chez les Témoins de Jéhovah. Et surtout, elle y décrit son combat pour en sortir, pour s’affranchir de ce qui s’apparente à une réelle secte qui enlève à ceux qui sont en son sein tout libre arbitre.

Un témoignage poignant, édifiant, sur lequel nous avons voulu revenir avec Sophie Grimbert.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire « Ma vie d’enfer » et à partager votre histoire ?

Sophie Grimbert : J’ai 56 ans et je vis depuis peu avec mes enfants à Paris. Je suis fonctionnaire en disponibilité pour prendre un nouveau virage dans ma vie, faire la promotion de mon livre et continuer l’écriture sur la thématique du fondamentalisme. Le titre « une vie d’enfer » de la couverture a été changé à la dernière minute pour éviter à l’émission qui allait me recevoir d’être éventuellement attaquée par la Société Watchtower. Le vrai titre était L’enfer de Jéhovah.

L’écriture de ce livre était motivée par le besoin de dénoncer l’endoctrinement que j’ai subi pendant 40 ans et celui des milliers d’autres victimes dans mon cas. Le récit chronologique de mon histoire permet au lecteur non initié à la religion ou au mouvement jéhoviste de s’imprégner de la vie d’un enfant éduqué dans une famille fondamentaliste. J’explique, grâce à des anecdotes, ce qu’a pu être une partie de ma vie. C’est un livre objectif qui déroule cette expérience avec mes ressentis, aussi bien de croyante persuadée que tout ce qu’on lui explique est vrai, puis qui commence à douter, jusqu’à la sortie.

Breizh-info.com : Pouvez-vous décrire comment votre enfance au sein des Témoins de Jéhovah a façonné votre vision du monde ?

Sophie Grimbert : On m’a appris à avoir peur du monde méchant dirigé par Satan. Tous les « gens du monde » allaient être tués à Armaguedon, et seuls les Témoins-de-Jéhovah et ceux qui reconnaîtraient la puissance de Jéhovah à la Grande tribulation seraient sauvés. La comparaison avec les temps de Noé était sans arrêt expliquée et reliée à notre époque.. Je devais vivre dans le monde, mais je ne pouvais pas en faire partie. La séparation n’était pas physique mais mentale. Cela donne une certaine force de caractère et l’habitude de vivre à contre-courant, mais cela est aussi angoissant, frustrant et dangereux. Dangereux parce que cela oblige à devenir sectaire. J’explique comment dans mon livre.

Breizh-info.com : Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez dû faire face en grandissant dans cette communauté ?

Sophie Grimbert : Les défis personnels. Comment définir son identité, son moi, quand on vous demande en permanence de vous renier vous-même pour faire la volonté de Jéhovah ? Réussir dans le monde, avoir de l’argent, faire de la politique, devenir célèbre, s’engager dans une carrière qui pourrait vous empêcher d’assister aux réunions ou de prêcher n’était pas envisageable. Être transfusée non plus. Faire le service militaire, saluer un drapeau, s’habiller d’une certaine façon, tout était paramétré. J’ai donc sacrifié mes plus belles années et une carrière de chanteuse pour obéir à l’Organisation.

Breizh-info.com : Y a-t-il eu un moment précis où vous avez commencé à remettre en question les enseignements des Témoins de Jéhovah ?

Sophie Grimbert : La première fois, j’avais 15 ans, mais comme je l’explique dans le livre, j’ai enclenché le pilotage automatique en raison de mon endoctrinement. C’est l’autocensure, le reniement du doute qui s’impose et on se radicalise. D’autres sont sûrement beaucoup moins regardants que moi ! Mais je suis une personne entière, authentique, engagée à fond dans ce que je fais. Pas de chance (lol).
Arrivée à 40 ans, j’ai commencé à admettre que tout ce qu’on m’avait appris pouvait être faux, et c’est grâce à internet et à toutes les informations que j’ai pris la peine de regrouper que j’ai compris l’arnaque intellectuelle !

Breizh-info.com : Comment s’est déroulé votre processus de séparation d’avec les Témoins de Jéhovah, et quels en ont été les défis émotionnels et sociaux ?

Sophie Grimbert : Du fait que toute ma famille, tous mes amis étaient TJ, cela a été très difficile. J’ai d’abord dit que j’avais des doutes, alors à plusieurs reprises on m’a fait jeter des objets ou vêtements d’occasion au cas où ils aient été portés par des « médiums », sous-entendant ainsi que je puisse être sous influence démoniaque. Les TJ [Témoins de Jéhovah] voient l’influence de Satan partout alors que leurs publications sont truffées d’images sataniques subliminales… J’ai d’abord arrêté d’aller prêcher, puis j’ai continué avec l’assistance aux réunions. Mon mari a tout fait pour me pousser à donner l’exemple à mes enfants (peu importait ce que je pouvais ressentir). Ensuite j’ai quitté la maison (dans des conditions dramatiques) et alors que mon mari qui disait m’aimer à la folie a eu l’occasion de choisir entre moi et Jéhovah, il a été un bon petit soldat de Dieu. J’ai donc demandé le divorce et je suis partie avec ma fille. J’ai vécu l’enfer à ce moment-là. La famille applique les directives jéhovistes et coupe les ponts avec vous. Puisque vous partez dans le monde, vous avez intérêt à vous être fait rapidement de nouveaux amis, sinon, c’est la dépression assurée ! J’ai reçu de nombreux témoignages d’ex-TJ qui sont tous traumatisés de cette période très agitée et émotionnellement si difficile que certains en arrivent au suicide.

Breizh-info.com : Comment votre départ a-t-il été perçu par votre famille et la communauté des Témoins de Jéhovah ?

Sophie Grimbert : Mes parents ont d’abord cru que mon problème était un problème de couple. Ils ont appliqué les règles de la communauté, mais grâce à ma fille, ils ont pu faire quelques compromis et nous avons pu nous revoir. Ma fille ne voulant plus voir personne à condition que je sois avec elle. Mes parents ont agi avec plus d’intelligence que d’autres et je les en remercie. Cela n’empêche que les ponts sont coupés parce qu’ils pensent que je vais mourir à Armaguedon. Mon frère ne me parle plus du tout depuis 14 ans, ma mère ne m’appelle jamais et ne prend jamais de mes nouvelles. Mon père est décédé depuis bientôt 3 ans. Je n’aurais sûrement pas osé écrire ce livre s’il était encore vivant.

Breizh-info.com : Comment votre choix a-t-il affecté vos relations avec votre famille et vos proches encore membres de la communauté ?

Sophie Grimbert : Ce choix implique d’accepter de quitter votre famille pour toujours. À moins que, grâce à leur prise de position ferme jéhoviste de ne plus vous côtoyer, vous finissiez par revenir… C’est du chantage affectif.

Breizh-info.com : Quel message principal espérez-vous transmettre à travers votre livre ?

Sophie Grimbert : Que ce mouvement, à mon époque, était une secte. Qu’aujourd’hui il s’adapte au monde, ce qui était inconcevable à mon époque. La Société disait tout le contraire pour nous prouver qu’elle détenait la Vérité et que la Vérité ne pourrait jamais suivre le monde, même en parallèle. Aujourd’hui le rythme est beaucoup moins soutenu, les directives plus souples, parce qu’ils ont suffisamment d’adeptes, de biens immobiliers et qu’ils sont infiltrés partout. Ils deviennent donc, comme l’avait prédit mon propre père, une religion comme les autres. Les prophéties annoncées ne se sont jamais réalisées, mais leur ont permis de détourner des familles entières de la religion catholique qui était décrite comme « l’empire de la fausse religion ». Ils ont réussi leur mission, aidés en permanence par les franc-maçons. J’espère donc, grâce à ce livre, montrer comment ils ont volé ma vie, mais par extension, celle de milliers d’autres. Je l’ai écrit pour les gens qui peuvent connaître des Témoins et ne pas les comprendre, mais surtout pour ceux qui comme moi, se sentent si mal qu’ils ne savent plus dans quelle direction aller. Après une tentative de suicide, j’ai décidé de choisir la vie.
Masquer le message d’origine

Breizh-info.com : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui vit une situation similaire à la vôtre au sein des Témoins de Jéhovah ?

Sophie Grimbert : De s’entourer de gens qui le comprennent vraiment, qui seront prêts à l’aider et à quitter ce mouvement s’il se sent coupable en permanence parce que sa personnalité ne colle pas avec ce qu’on attend de lui dans l’Organisation. La soumission…

Breizh-info.com : Comment votre expérience a-t-elle influencé votre perception de la foi et de la spiritualité aujourd’hui ?

Sophie Grimbert : Elle m’a appris à m’élever, à accepter que ma vie est dans le présent et non dans un hypothétique paradis sur terre pour une vie éternelle. J’ai étudié pendant des années les textes anciens, j’ai étudié l’histoire, l’archéologie, j’ai approfondi tout ce qui pouvait expliquer nos origines. Mon esprit rationnel ne m’empêche pas d’être plus spirituelle que jamais, mais sans passer par la religion. Je peux comprendre que des enfants suivent leurs parents dans une religion qui ne s’attache pas à un livre comme étant inspiré de Dieu. L’interprétation des fondamentalistes est dangereuse et sectaire. La foi doit rester une affaire personnelle et privée. Je ne supporte les gens qui affichent leur religion dans la rue. C’est une forme d’agression pour moi et d’agressivité dans l’espace qui d’ailleurs aujourd’hui soulève beaucoup de polémiques. Notre Laïcité était censée nous protéger d’un retour à ces formes de fondamentalismes…

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Historicité des livres de Moïse et des Patriarches

[Source : ARKEOS/arkeos.tv]

Cette émission revient sur la réalité historique des récits de la Torah, les 5 premiers livres de la Bible – ainsi que sur l’historicité des Patriarches de la Genèse.

Notes et Références

L’historicité de la Torah par des preuves bibliques « internes » ?

De prime abord, il peut paraître surprenant de vouloir démontrer la validité de certains récits bibliques, en s’appuyant sur la Bible. Cela paraît relever du « raisonnement circulaire ».

Pourtant, cette remarque ne peut pas s’appliquer à la Bible. Pourquoi ? Parce que si un livre ordinaire est généralement écrit par un auteur, ce n’est pas le cas de la Bible. La Bible est une collection de livres, qui ont donc été rédigés par différents auteurs, et dont la plupart ont vécu à des époques séparées par plusieurs siècles !

Prenons par exemple le prophète Esaïe, conseiller des rois de Juda (sud d’Israël) fin du 8e siècle avant Jésus. Il a donc vécu 7 siècles après Moïse. Ce qui signifie concrètement qu’il y a le même écart entre Esaïe et Moïse qu’entre un écrivain actuel — du 21e siècle — et un auteur qui a vécu au 14e siècle. Au 14e siècle, Dante terminait la rédaction de la « Divine comédie », le fléau de la lèpre était en pleine régression et les cottes de mailles de cette fin du Moyen-âge remplaçaient les anciennes armures sur les champs de bataille. Donc, si on se limite à Moïse et Esaïe, on a bien des auteurs extrêmement différents, dans des contextes qui n’ont absolument rien de commun.

Or l’existence d’Esaïe, des rois et de la situation de son époque est largement attestée, comme nous l’avons vu par ailleurs. C’est à son époque que le roi Osée, qui dirige le royaume du nord d’Israël, avec tout son peuple, vont être déportés en Assyrie par Shalmanesser en 722 avant Jésus.

Donc, puisqu’Esaïe fait continuellement référence à la Torah de Moïse, pour essayer d’éloigner le peuple des idoles et le ramener à l’Éternel, c’est obligatoirement que la Torah devait exister ! Sinon cela n’aurait aucun sens. Elle n’a donc pas pu être rédigée 150 plus tard à Babylone comme certains le prétendent.

C’est donc que le peuple de l’époque d’Esaïe sait pertinemment, non seulement ce qu’elle est, mais aussi ce qu’elle représente. Sinon tous les efforts d’Esaïe n’avaient absolument aucune chance d’avoir le moindre impact s’il prenait comme appui la Torah, alors qu’elle n’aurait pas existé, ou qu’elle n’aurait représenté aucune autorité pour le peuple ! Et c’est encore bien plus vrai concernant les rois auxquels il s’adressait. Il venait à la cour rencontrer les dirigeants, il leur faisait de sévères reproches, il les avertissait des jugements qu’ils risquaient s’ils n’obéissaient pas aux préceptes de Moïse. Quelle chance aurait-il pu avoir de les convaincre si ces rois n’avaient pas eu connaissance, non seulement de l’existence de la Torah, mais de son contenu et de son autorité ?! Si Esaïe, et tous les autres prophètes pendant des siècles, ont fait continuellement appel à la Torah, donc aux préceptes de Moïse, ainsi qu’à l’héritage spirituel des Patriarches, c’est que la Torah non seulement existait, mais qu’elle était connue et qu’elle rapportait effectivement leur histoire, celle de leurs ancêtres, et toutes les péripéties qu’ils avaient vécues.

C’est parce que les livres de Moïse constituaient la référence absolue, pour le peuple comme pour ses dirigeants, que tous les prophètes, depuis Samuel jusqu’à Jérémie et tous les autres, l’ont citée constamment, invitant chacun et chacune à y revenir de tout son cœur. C’est donc qu’elle existait depuis longtemps, et qu’elle rapportait l’histoire réelle du peuple. C’était son histoire, celle qu’il connaissait, celle que ses parents connaissaient, celle que ses ancêtres prenaient continuellement comme référence. Il est donc impossible de nier son authenticité.

Conflit entre Égyptiens et Hittites et Bataille de Qadesh. Un bel exemple de propagande égyptienne et hittite

Excellent article, accessible et bien documenté :

>> Qadesh

Effacer les récits des pharaons gênants — une pratique courante en Égypte

Article Science et Vie :

>> Ils ont voulu effacer le pharaon

Description de la fresque de la tombe de Khnoum Hotep (en anglais)

Article de Associates for Biblical Research :

>>  Les Asiatiques de Beni Hassan et les Patriarches

Une déclaration de William Albright, l’archéologue américain qui a développé l’archéologie biblique

W. Albright a grandement contribué à développer l’archéologie biblique. Il a été évidemment attaqué et ses travaux ont été raillés parce qu’il était croyant, accusé d’avoir une approche « biaisée » et de chercher « à prouver la Bible » parce qu’il croyait que la Bible était vraie. Sa contribution à la défense du récit biblique a cependant été majeure, de qualité, et il a longtemps dirigé l’American School of Oriental Research à Jérusalem. Ses travaux en Assyriologie, sa connaissance du monde Hittite et ses fouilles au Moyen-Orient ont permis de mettre à jour de nombreux sites archéologiques de grande importance.

Concernant ceux qui acceptent une rédaction tardive de la Torah, il a déclaré :

La rédaction de la Torah ne correspond pas du tout au 9e, 6e ou 5e siècle BC (avant Christ). Il existe une faille évidente dans cette théorie : le récit biblique sur les patriarches ne présente aucun parallèle avec les conditions sociales et culturelles de l’époque « plus tardive » où le récit aurait été supposément composé. « Wellhausen et ses disciples ne pouvaient pas discerner cette difficulté et cette faille à leur théorie pour la simple raison qu’ils étaient ignorants des réelles conditions de vie qui sévissaient en Palestine à cette époque plus tardive (les 8e et 9e siècles) et à l’époque patriarcale. »

Récit de la découverte d’Our — « Le cri des Pierres » W. H. Guiton 1939

« Ce fut lorsque nous eûmes creusé sous la couche datant de la période du roi de Larsa que nous trouvâmes l’objet essentiel de nos recherches : le mur de la terrasse d’Ur-Engur, le constructeur du grand Ziggurat lui-même. C’était un mur massif, incliné, tranchant à l’intérieur, comme il convient à un mur retenant une plate-forme et construit en briques non cuites.

Rangés en lignes et à intervalles réguliers, on avait scellé des cônes entaillés d’argile cuite. Leurs sommets formaient des motifs et leur base portait le nom du roi et une inscription dédiant ce bâtiment à la lune. Pour la première fois, ces cônes inscrits furent trouvés en position et l’on put se rendre compte de leur usage réel. Pour la première fois, nous pûmes nous faire une idée de ce qu’était un Ziggurat dans sa position primitive quand, en l’an 2300 avant Jésus-Christ, Ur-Engur » construisit une terrasse, la remplit avec de l’argile raffinée et plaça la maison au centre ».

« Nous devons maintenant continuer nos recherches en vue de découvrir le portail original et son emplacement. Nous savons que 2000 ans avant Jésus-Christ, il avait été réparé par Ishme -dagan, roi de Larsa, et qu’en 1600 avant Jésus-Christ, il était en ruines. Ses fondations furent alors fortifiées et un mur de protection fut bâti par Kuri-Galzu, le roi kassite. Un millier d’années plus tard, Sinbalatsu-ikbi le reconstruisit et il servait alors comme grand portail du Temenos, la porte qui probablement fermait la voie sacrée, et par cette porte, les jours de fête, la procession sortait de la terrasse centrale.

» Les excavations opérées sur l’emplacement de la cité permettent de remonter dans son histoire depuis le régime perse jusqu’à une époque préhistorique assez lointaine pour qu’on ne puisse lui assigner la date précise. L’immense masse de briques de la Ziggourat, sorte de tour de Babel, dominait la cité. On a découvert que les fondations de cette tour reposent elles-mêmes sur une plate-forme artificielle au-dessus de la plaine : elle était donc construite sur les débris d’une autre Ziggourat élevée vers l’an 3000 avant Jésus-Christ. Les fouilles ont mis à jour, à la surprise des savants, des murs de briques de boue arrondies au sommet et placées de champ comme des arêtes de poisson, disposition marquant la période de 3300, époque de la 1re dynastie.

« Bien plus, il se trouve encore d’autres murailles, à 7 mètres au-dessous de celles-là, qui appartiennent à une époque où l’usage des briques moulées, même celles d’argile grossière, était l’exception, et où l’on se bornait à entasser une argile ferme et desséchée, mélangée à une sorte de boue de mortier, genre pisé, que l’on a de la peine à distinguer aujourd’hui du sol qui l’entoure. Le Docteur Woolley a retrouvé les limites de cette terrasse préhistorique ainsi construite, sur laquelle bâtirent les rois postérieurs de la 3e dynastie, qui en élevèrent le niveau en remplissant de débris et de boue les intervalles des murailles. » Quant à la Ziggourat qui est encore debout aujourd’hui, les murs et les terrasses en sont faits de briques cuites et de bitume ; beaucoup de tablettes déposées dans l’édifice ont encore des traces de ce bitume, celui qui se trouve dans les lacs du désert qui sont encore aujourd’hui un trait caractéristique de la région. C’est exactement la matière dont parle la Genèse (Chap. 11 v. 3) à propos de la Tour de Babel : « La brique leur tint lieu de pierre et le bitume de mortier. »

Prisme du Louvre d’Assurbanipal

>> Prisme d’Assurbanipal

Notes et Références

Article de Wayne Horowitz sur l’existence de chameaux domestiqués dans la haute antiquité à l’époque patriarcale (anglais) :

>> Plus doux que le lait de chamelle

Traduction du passage concernant le lait de chamelle issu de la Tablette de Nippour

18. Rendez le lait jaune pour moi, mon époux, rendez le lait jaune [pour moi].

19. Ô mon époux, puis-je boire du lait avec toi ?…] du lait avec toi.

20. O taureau sauvage Dumuzi, fais jaunir le lait pour moi.

21. O mon époux, puis-je boire du lait avec toi ?

22. Avec du lait de chèvre, [de ?] la bergerie [… ]

23. O Nin šarra, 7 remplis la baratte de beurre sacré [pour moi]

24. O Dumuzi, [fais] jaunir pour moi le lait de la chamelle (à deux bosses) (am.si.har.ra.an) [jaune pour moi]

25. La chamelle (à deux bosses), son lait [est doux]

26. Son lait de beurre, qui est doux, [me rend jaune]

27. Seigneur Dumuzi [. . .]/puis-je [boire ? Du lait avec toi].)

Article détaillé concernant les chameaux au cours des âges — Bible Archaeology (anglais)

>> Abraham a-t-il eu des chameaux

Le Nil — description, étymologie et dérivation de son nom

>> Le Nil — Wiki

Etude statistique détaillée des mots empruntés à l’Egyptien dans les textes bibliques relatifs au séjour en Egypte (anglais)

>> Emprunt de mots égyptiens

Ougarit — Long article détaillant l’histoire et les caractéristiques du Royaume d’Ougarit

>> Le royaume d’Ougarit — Wiki

La religion d’Ougarit

>> La religion à Ougarit — Wiki

Description des fouilles d’Ougarit réalisées par l’archéologie français Claude Schaeffer (à Ras Shamra, Syrie)

Paru dans Syria — Revue d’Art oriental et d’archéologie en 1951

>> Syria — Recherches archéologiques à Ras Shamra

Hérodote « l’Enquête » — Livre II — Texte et traduction française

>> Hérodote Enquête livre II

Déclarations de l’égyptologue réputé William Allbright concernant l’époque des patriarches

Il explique en détail que la période décrite dans la Bible ne correspond pas du tout au 9ème, 6ème ou 5ème siècle comme l’affirement certaines théories :

« Il existe une faille évidente dans cette théorie : le récit biblique sur les patriarches ne présente aucun parallèle avec les conditions sociales et culturelles de l’époque “plus tardive” où le récit aurait été supposément composé…. Wellhausen et ses disciples ne pouvaient pas discerner cette difficulté et cette faille à leur théorie pour la simple raison qu’ils étaient ignorants des réelles conditions de vie qui sévissaient en Palestine à cette époque plus tardive (les 8e et 9e siècles) et à l’époque patriarcale. »

Brève information sur le conte de Sinouhé

>> Conte de Sinouhé — Wiki




Détruite par Titus en 70, Jérusalem a été reconstruite par l’empereur romain Hadrien

[Source : cairn.info]

[Source illustration : Exploring Aelia Capitolina, Hadrian’s Jerusalem FOLLOWING HADRIAN]

Par Caroline Arnould-Béhar

Un peu plus d’un demi-siècle après sa destruction par Titus en 70, Jérusalem a fait l’objet d’une fondation coloniale avec installation de vétérans ou deductio. Le nom de Colonia Aelia Capitolina qui lui est alors accordé traduit la volonté de son fondateur, l’empereur Hadrien, de la transformer en une cité païenne en la plaçant sous le patronage du grand dieu capitolin. Cette fondation s’inscrit dans le cadre de mesures prises par les autorités dans la province de Judée et dont font partie le réaménagement du réseau routier et l’installation d’une seconde légion.

La découverte récente de monnaies frappées à Aelia Capitolina dans une grotte occupée lors de la révolte de Bar Kokhba confirmerait que la fondation de la colonie avait précédé le déclenchement de la révolte1. La chronologie des événements a longtemps fait l’objet d’une controverse en raison des contradictions entre les témoignages de Dion Cassius et d’Eusèbe de Césarée2. L’on admet maintenant que, suivant les indications fournies par le premier de ces auteurs, Hadrien aurait fondé la colonie lors de son séjour en Judée en 130 apr. J.-C. Sa décision aurait été l’un des facteurs conduisant au soulèvement mené par Bar Kokhba3. Le caractère particulier de cette colonie qui constitue en même temps un camp légionnaire, celui de la legio X Fretensis, a bien souvent été souligné. Dans la région et pour cette période, seule la cité de Bosra, en Syrie du Sud, partage cette particularité.

Dans cette contribution, nous nous proposons, à partir de l’examen des traces matérielles, d’apprécier l’impact de la décision d’Hadrien — décision administrative et symbolique — sur le plan et les aménagements de Jérusalem. Le changement de statut de la ville s’est-il accompagné d’un remodelage de son espace ?

L’extrême diversité des restitutions du plan d’Aelia Capitolina révèle une situation marquée par la pauvreté de la documentation. Les sources littéraires sont peu abondantes et de rédaction tardive. Le Chronicon Paschale qui contient la seule description un peu détaillée de la Jérusalem d’Hadrien, remonte ainsi au VIIe siècle4. La rareté du matériel archéologique et épigraphique s’explique principalement par la densité et la continuité de l’occupation de Jérusalem et se vérifie à peu près à toutes les périodes de l’histoire de la ville. Seule la documentation numismatique est abondante et bien étudiée, ce qui a souvent amené à sa surexploitation5. La pénurie des données, en particulier celles issues de l’archéologie, est l’une des raisons pour lesquelles les aspects urbanistiques ont été largement négligés dans l’étude d’Aelia Capitolina. Jusqu’à l’article récent d’Y.Z. Eliav6 qui, bien que centré sur le problème de la place du mont du Temple dans la cité, a engagé une discussion sur le plan et la conception de celle-ci, la principale question d’ordre topographique était celle de la localisation du camp légionnaire.

Même s’il reste peu épais, le dossier archéologique s’est étoffé au cours des quinze dernières années par de nouvelles découvertes sur le terrain, comme celles d’un complexe industriel de la Xe légion dans le quartier de Givat Ram. Mais surtout, la poursuite de la publication d’importantes fouilles telles que celles de B. Mazar au sud-ouest du mont du Temple ou celles de N. Avigad dans le quartier juif de la Vieille Ville, la récente publication du corpus épigraphique d’Aelia Capitolina7 et de nouvelles études consacrées à des monuments ou à un matériel connu depuis une époque ancienne8 constituent une réelle avancée de la recherche, permettant de procéder à une analyse plus fine de l’organisation de l’espace urbain.

Positions concernant la relation entre Aelia Capitolina et la Jérusalem hérodienne

L’historique de la recherche fait apparaître l’absence de consensus à propos du plan d’Aelia Capitolina9. Deux théories principales ont vu le jour. Selon la première, ses limites correspondraient grossièrement à celles de la Vieille Ville ottomane de Jérusalem — à peu près celles de la ville hérodienne — tandis que la seconde exclut la partie orientale de cette dernière. La colonie n’aurait occupé que les collines nord et sudoccidentales. Cette hypothèse est aujourd’hui la plus largement partagée10. Quelques schémas différents des précédents ont été proposés. La restitution de D. Bar11 laisse en dehors du périmètre urbain toute la partie sud de la Vieille Ville comme celle de J. Magness12 qui, de plus, place la limite septentrionale de la ville à plusieurs centaines de mètres au nord de l’enceinte de la Vieille Ville.

Au-delà du plan, ces restitutions révèlent différentes conceptions des auteurs quant à la relation entre la ville hérodienne et Aelia Capitolina13. Deux prévalent. La première est celle de la superposition et de l’oblitération. Elle apparaît dans les écrits de la plupart des auteurs restituant le périmètre d’Aelia Capitolina selon les contours de la Vieille Ville. Ces auteurs partent de l’idée que Jérusalem fut totalement rasée en 70 apr. J.-C. et que les concepteurs de la nouvelle colonie construisirent à son emplacement une ville de novo selon les principes de l’urbanisme gréco-romain. Le caractère symbolique de cette fondation est pour eux prédominant. Cette position est défendue par K. Kenyon : « … Hadrian’s decision to obliterate Jerusalem by the establishment of a Roman city on top of it… »14, comme par L. H. Vincent : « … il ne s’agissait plus d’une transformation de la ville ancienne. Dans la plus stricte mesure où ces sortes de substitutions sont réalisables, Jérusalem avait été abolie pour faire place à une ville de caractère tout autre, fondée avec ses rites propres et organisée suivant les exigences d’une civilisation absolument différente »15. L’idée d’un remodelage est souvent implicite, comme chez D. Bahat : « Under Hadrian a typical Roman city was planned… »16. La seconde conception est celle du déplacement. Les restitutions laissant à l’écart la partie orientale de la Vieille Ville s’accordent avec l’idée d’une importante mutation dans l’organisation de la ville, à savoir le déplacement de son centre administratif et religieux. La colline nord occidental aurait constitué le nouveau centre tandis que le mont du Temple et la colline orientale, l’ancien cœur de Jérusalem, auraient été abandonnés. L’idée est celle d’une totale restructuration de l’espace urbain. Celui-ci n’est plus appréhendé en termes de colline orientale et de colline occidentale, mais selon la nouvelle division reconnue : celle d’une zone nord affectée à la vie municipale et une zone sud attribuée à la légion. Y. Z. Eliav est celui qui a le mieux développé cette théorie, que l’on voit apparaître déjà dans le second article de Germer Durand consacré au sujet : « … ils ont laissé en dehors de leur colonie toute la cité primitive… C’est une véritable transposition […]. Cette remarque fait toucher du doigt l’illusion de ceux qui pensent retrouver debout quelques restes de la ville du temps des Hérodes… »17. Le point de vue de Y. Z. Eliav a été adopté par N. Belayche, qui indique à propos de la topographie : « nor did Jerusalem and Aelia Capitolina have very much in common in this respect either, as the town centre and its main point of reference had been moved »18. Ces deux auteurs envisagent la mutation comme étant un véritable déplacement du site et les parallèles avec les oppida gaulois sur lesquels ils s’appuient sont à cet égard très révélateurs19. Ils l’expliquent toutefois de manière différente. Pour Y. Z. Eliav, il s’agirait de raisons pragmatiques, la difficulté à évacuer les débris du complexe du temple tandis que N. Belayche y voit un motif idéologique20.

Les historiens d’Aelia Capitolina ont privilégié la reconstitution comme approche méthodologique, se basant sur les sources écrites, en particulier le Chronicon Paschale, ou, plus généralement, sur le modèle théorique de la colonie romaine21. Le plan et l’aspect de villes contemporaines de statuts identiques sont utilisés pour compenser l’absence de vestiges. C’est de cette manière qu’Aelia Capitolina s’est trouvée dotée, par exemple, d’un tétrapyle ou d’un nymphée dont aucune trace n’a été décelée. Elle est appréhendée comme une cité nouvelle, présentant une organisation, des cultes et un urbanisme sans rapport avec ce qui était avant sa fondation. L’idée d’un héritage, d’une continuité n’ont pas été envisagés. Cette restitution d’une ville aménagée selon un plan et des principes d’urbanisme totalement nouveaux nous semble mal s’accorder avec les circonstances historiques. Elle part du postulat que Jérusalem fut en 70 apr. J.-C. complètement détruite, ce qui a été remis en question, et occulte par ailleurs le fait que la ville était en contact depuis une période déjà ancienne avec les traditions gréco-romaines en matière d’architecture et d’urbanisme. Il semble qu’on ait aussi peu tenu compte de la topographie très contraignante ne permettant pas l’application de schémas qui convenaient à des sites de plaine. Une autre option nous semble donc devoir être proposée, à titre d’hypothèse de travail : celle de la continuité. Celle-ci pourrait se traduire par la romanisation de l’espace et sa paganisation sans qu’il y ait de remodelage, de nouvelle structuration de l’espace urbain.

L’hypothèse d’un abandon de la partie orientale de la ville hérodienne

Malgré toutes les difficultés relatives à l’exploitation du dossier archéologique, certaines questions peuvent faire l’objet d’un nouvel examen. L’une des principales difficultés réside dans l’imprécision des datations qui permet difficilement de dégager les différentes phases d’aménagement. Le problème de l’intégration de la partie orientale de la ville hérodienne, correspondant en partie au site de la Jérusalem des origines, constitue le point central autour duquel s’articule la problématique de la relation entre la colonie et la ville précédente. Nous nous intéresserons successivement au mont du Temple, au secteur nord-est et à la colline orientale (fig.1).

LE MONT DU TEMPLE

L’exclusion du mont du Temple représenterait une véritable rupture dans l’histoire urbaine de Jérusalem dans laquelle il a toujours occupé une place prééminente. Elle constituerait également une indication d’une transformation majeure dans l’organisation de l’espace de la ville, visant à déplacer et peut-être à regrouper les lieux de la vie publique. Son intégration attesterait au contraire d’une forme de continuité par rapport à l’ancienne Jérusalem et de la conservation d’une formule urbanistique orientale, dans le cas où cet espace ait gardé sa fonction religieuse. La question de l’intégration du mont du Temple se double en effet d’une autre qui est celle de son affectation.

Les témoignages archéologiques sont extrêmement pauvres et cela est parfois vu comme une preuve de l’inoccupation du site à la période en question. Aucun aménagement ou réparation ne peut être attribué à cette période, tandis que l’on a constaté les traces d’un démantèlement, celui de l’escalier de l’arche de Robinson, intervenu dans les années soixante-dix22. En conclure à un abandon du site est toutefois hâtif. D’une part, les techniques d’appareillage et de parement des pierres employées à l’époque d’Aelia Capitolina ne présentent pas de caractéristiques qui permettraient de les reconnaître dans une construction et rien n’autorise en conséquence à affirmer qu’aucune des assises du mur de soutènement de l’esplanade du Temple ne date de cette période23. D’autre part, sur l’esplanade ou en remploi dans la construction des mosquées, se trouvent plusieurs chapiteaux qui sont clairement d’époque romaine (IIe – IIIe siècles). Dans le catalogue établi par J. Wilkinson24, dix chapiteaux corinthiens et deux chapiteaux composites sont datés de cette période25. Tous sont en marbre. Le plus ancien d’entre eux pourrait, selon l’auteur, remonter au règne d’Antonin le Pieux26. La présence de ces fragments architecturaux atteste qu’une activité de construction, dont on ne peut préciser ni la nature ni l’ampleur, a bien eu lieu à la période évoquée.

L’existence d’aménagements près de l’angle sud-ouest de l’esplanade du Temple, en contrebas de celle-ci, constitue un autre argument en faveur de l’occupation du site. Il s’agit principalement d’une structure identifiée comme une boulangerie et de thermes dont la date de construction est mal assurée, mais qui semblent avoir fonctionné durant les périodes romaine et byzantine. Plus à l’est, une vaste salle souterraine dans laquelle se trouvaient plusieurs figurines de terre cuite aurait eu une fonction cultuelle. La datation à la fin du IIIe, début du IVe siècle de ces terres cuites du type dit de Beit Natiff permet de dater l’utilisation de l’installation27. Le matériel retrouvé dans ce secteur est abondant au regard de l’ensemble des vestiges se rapportant à Aelia Capitolina. Il se compose d’éléments de statuaire, de monnaies, d’intailles, de lampes et de fragments de tuiles et de briques estampillées28. Il a été noté que plus de dix pour cent de l’ensemble des monnaies de la colonie avait été trouvé dans ces fouilles, dont soixante-sept des soixante-neuf monnaies frappées dans la ville29. Une partie du matériel se rapporte à la période comprise entre la fondation de la colonie et la fin du IIe siècle. On note en particulier la présence de monnaies frappées sous les règnes d’Hadrien, d’Antonin le Pieux et de Marc-Aurèle30. Parmi les premières figure une monnaie frappée à Aelia Capitolina et portant sur l’avers l’effigie d’Hadrien et sur le revers la représentation de la cérémonie de fondation de la colonie31. Certains des fragments de briques portant l’estampille de la Xe légion32, de même que quelques-unes des intailles et des lampes à huile appartiennent également à cette période, témoignant de l’occupation de ce site déjà dans la première phase d’existence d’Aelia Capitolina. L’abondance des trouvailles comme la durée d’occupation du quartier suggère son importance. Elle explique sans doute le rôle majeur accordé à la Voie de la Vallée qui le borde à l’ouest, rôle que l’on peut déduire de l’orientation de la porte nord de la colonie, actuellement visible sous la Porte de Damas33. Il paraît peu vraisemblable, d’un point de vue défensif, que ce quartier se soit développé alors que l’ancienne esplanade du Temple qui le surplombe était inoccupée. B. Mazar, s’appuyant sur le grand nombre de tuiles et de briques estampillées de la légion, a suggéré qu’il ait été de nature militaire. E. Mazar va plus loin, développant l’idée que le camp de la Xe légion occupait cette zone ainsi que le mont du Temple34. L’hypothèse de la localisation du camp légionnaire sur le mont du Temple n’est pas nouvelle. Elle a été proposée notamment par B. Isaac et repose sur la remarque de l’avantage stratégique qu’offrait le site. Les deux questions auxquelles renvoie cette hypothèse, la localisation du camp légionnaire et celle du temple capitolin, ont été les plus débattues dans l’histoire de l’étude d’Aelia Capitolina35. Nous nous contenterons de remarquer que le caractère raffiné des chapiteaux de colonnes s’accorde mal avec l’idée de bâtiments légionnaires.

LE SECTEUR NORD-EST

La théorie de l’exclusion du secteur s’étendant au nord-est du mont du Temple repose sur l’identification de l’arc de l’Ecce Homo (fig. 2) comme une porte de ville.

La position de cet arc monumental presque dans l’axe du mur occidental de l’enceinte du Temple, au nord de celui-ci, a conduit Y.Z. Eliav à reconnaître dans la ligne qu’ils auraient formé le tracé de la limite orientale d’Aelia Capitolina.

Plusieurs remarques permettent d’affirmer que l’Ecce Homo n’a pas été conçu comme l’une des portes de la colonie36. La première est celle de l’absence de caractère prestigieux dans son architecture. L’arc est en particulier dépourvu d’un ordre d’encadrement et d’angle, ce qui est exceptionnel et laisse supposer l’absence d’attique. Sa construction est peu soignée et le traitement de ses moulurations, qui constituent son unique décoration, est d’une extrême sobriété. La seconde est liée à sa situation dans un site surplombé par le rocher de l’Antonia et marqué par des escarpes et massifs rocheux ce qui lui confère un rôle urbanistique mineur. L’un d’eux, aujourd’hui visible derrière le chevet de la chapelle de la Condamnation, se dresse à plusieurs mètres au-dessus du sol antique et dans l’axe de l’ouverture septentrionale de l’arc, ce qui empêche de restituer à l’est de celui-ci une voie qui lui serait d’une largeur égale. La présence de différents aménagements à l’est de l’arc s’oppose enfin à l’idée qu’il ait marqué la limite orientale de la cité, à moins que ceux-ci ne résultent d’une expansion postérieure à son érection, ce qui doit être vérifié37. Dans la proximité immédiate de l’Ecce Homo se trouvent en particulier deux structures, une citerne double et un dallage, dont la contemporanéité est à peu près certaine. Le couvrement de la citerne et la pose du dallage peuvent être attribués aux urbanistes d’Aelia Capitolina comme le laisse supposer l’habileté mise en œuvre face aux difficultés techniques que posaient l’utilisation du berceau incliné pour une section des voûtes et le raccordement des différentes sections38. Il est bien difficile de concevoir que cette importante citerne, couverte avec soin, et le pavement qui la recouvre, se soient trouvés à l’extérieur de la ville39. D’autres aménagements, moins importants, et quelques fragments architecturaux dont de hauts piédestaux à dé renflé datant de la deuxième moitié du IIe siècle ou du IIIe siècle, montrent par ailleurs qu’il s’agissait d’un espace aménagé même s’il reste difficile à restituer.

Sur le site de Bethesda, dans le quart nord-est de la Vieille Ville, se trouvent des restes de constructions attribués à un sanctuaire d’époque romaine. L’identification tôt proposée d’un asclepeion a renforcé pour certains historiens l’hypothèse d’un sanctuaire extra-muros40. La complexité de ce site, occupé sur une longue période, et l’état de la recherche le concernant, ne permettent pas actuellement d’avoir une idée précise des lieux à l’époque romaine41. Les témoignages les plus remarquables qui en proviennent sont les éléments sculptés identifiés comme des ex-votos. Parmi eux, le pied votif inscrit du nom de Pompeia Lucilia42 et deux fragments d’un relief portant la représentation probable d’un Sérapisagathodaimon dans un édicule couronné d’un fronton syrien43. Tous deux se rapportent à la période de la deuxième moitié du IIe siècle ou du IIIe siècle et attestent du culte rendu à Sérapis. En l’état des connaissances, il n’est pas possible d’affirmer que le sanctuaire existait dès l’époque de la fondation de la colonie, mais l’importance et l’ancienneté du culte de Sérapis permettent de le supposer. Une inscription datée du règne de Trajan atteste de son implantation à Jérusalem avant même la fondation d’Aelia Capitolina tandis que dans le monnayage de celle-ci, le dieu est présent dès le règne d’Hadrien et jusqu’au milieu du IIIe siècle qui marque la fin des émissions monétaires de la cité.

La chronologie de l’occupation de ce secteur nord-est de la ville hérodienne est mal assurée, mais il est clair que les différentes structures reconnues ont, dans une phase postérieure à celle de la fondation de la colonie, cohabité.

LA COLLINE ORIENTALE

La colline orientale de Jérusalem, appelée aussi Cité de David, est le site occupé par le premier établissement urbain et le siège du pouvoir de la ville pré-exilique. Les traces d’occupation de la période d’Aelia Capitolina sont très peu nombreuses. Dans les fouilles qu’il a conduites en plusieurs points du site, Y. Shiloh n’a trouvé qu’une très faible quantité de poterie correspondant à ce niveau et dans un seul de ses chantiers44. Une activité de faible ampleur est attestée dans le secteur du Cédron en travers duquel un barrage aurait été placé. Derrière lui, les archéologues ont retrouvé une poterie abondante45. L’abandon de la piscine de Siloe a été constaté par D. Adan (Bayewitz) qui place la fin de son utilisation en 7046. Quelques vestiges subsistent dans la partie septentrionale de la colline, sur l’Ophel. En dehors de la salle souterraine évoquée plus haut, on peut signaler les sièges d’un édifice de spectacle employés dans un second temps pour former des éléments de latrines47. L’une des deux utilisations pourrait remonter à la période d’Aelia Capitolina.

Le tableau n’est en fait pas très différent de celui que présente ce quartier à la période hérodienne. Car, s’il est inclus dans le circuit des fortifications, il semble avoir été en partie inoccupé et les principaux aménagements sont concentrés dans le secteur de l’Ophel. Hérode le Grand, en construisant à l’ouest de la ville son palais royal, avait confirmé le déplacement du centre du pouvoir, probablement réalisé sous les Hasmonéens.

L’examen des traces matérielles amène à s’opposer à la restitution d’une ville amputée de sa partie orientale. Si la colline orientale paraît bien avoir été délaissée pour sa majeure partie, l’occupation de la zone s’étendant au sud-ouest du mont du Temple, qui ne peut être vu comme un quartier extra-mural, est bien l’indication d’une implantation dans cette partie. Il est de plus difficile de concevoir que ce quartier se soit développé à proximité immédiate de l’esplanade de l’ancien Temple sans que celle-ci ait elle-même abrité une activité, qu’elle ait été cultuelle ou autre (administrative ?). La conservation de chapiteaux réalisés en marbre, matériau d’importation, confirme l’existence d’un bâtiment de caractère prestigieux. Au nord du mont du Temple, dans le quart nord-est de l’ancienne ville, des aménagements majeurs ont vu le jour. Aucun d’eux ne peut toutefois être attribué sûrement à l’époque de la fondation de la colonie et il n’existe en conséquence pas de preuve que son organisation résulte d’un programme mis en œuvre dès l’origine.

L’arc de la Porte de Damas et la limite septentrionale d’Aelia Capitolina

L’arc à trois baies encadré de tours que surmonte la porte de Damas percée dans la muraille ottomane est l’un des seuls vestiges — peut-être le seul — de la fondation d’Aelia Capitolina (fig. 3). L’analyse de ses caractères architecturaux et décoratifs permet en effet de placer sa construction à cette époque48.

Ce monument, qui fait la synthèse entre le type de la porte défensive auquel il emprunte son plan et ses tours, et l’arc honorifique dont il possède la valeur décorative, marquait la limite septentrionale de la colonie. Bien qu’étant encadré de tours dont le plan est issu de l’architecture militaire, il n’était pas à l’origine relié à une muraille et pourrait s’être vu accorder la valeur symbolique de celle-ci en son absence. Son plan et sa situation lui confèrent un rôle urbanistique majeur, celui d’organiser l’espace dans un secteur important de la nouvelle ville. La place sur laquelle il ouvrait donnait naissance aux deux voies principales que l’on peut restituer, la « voie de la Vallée » suivant la vallée du Tyropeon et le nouveau cardo que l’on suppose avoir été créé à cette époque malgré l’absence de données archéologiques. La construction de cet arc monumental correspond donc à un projet de grande ampleur probablement lié au programme urbanistique mis en œuvre à la fondation de la colonie. Sa situation constitue une indication supplémentaire de l’occupation de la partie orientale de la ville vers laquelle elle est orientée.

L’hypothèse d’une continuité dans l’organisation de l’espace urbain d’Aelia Capitolina

L’intégration du mont du Temple dans les limites définies pour la colonie est la marque la plus évidente de la continuité avec la ville précédente dont on a gardé la structuration. D’autres éléments de l’ancien urbanisme ont été conservés. La porte nord de la colonie a été érigée à l’emplacement exact d’une porte dont les assises inférieures d’une tour subsistent et que l’on peut attribuer à la période hérodienne. D’importantes divergences subsistent quant au tracé du « troisième mur » évoqué par Flavius Josèphe et qu’aurait édifié Agrippa Ier au milieu du Ier siècle apr. J.-C. Pour une partie des historiens de Jérusalem, que nous suivons, il correspondrait à celui de la muraille ottomane, et la porte nord d’Aelia Capitolina se trouverait ainsi placée exactement sur la ligne de l’enceinte de la ville du Ier siècle49. La remarque de la conservation de la « voie de la vallée » dans l’urbanisme de la colonie est un autre exemple de continuité. On remarquera que son tracé non rectiligne s’oppose à la restitution d’un plan hippodamien, en tous cas pour l’ensemble de la ville50.

Certaines constatations vont toutefois dans le sens de l’adoption d’une nouvelle planification. En premier lieu, la conception d’une ville ouverte est totalement nouvelle. Les données archéologiques, provenant en particulier des travaux réalisés en différents points du mur nord de la Vieille Ville, montrent que la colonie n’a pas été fortifiée, du moins pas avant la fin du IIIe siècle51. L’affectation de certains quartiers pourrait avoir changé. S’il est avéré, le lien entre celui se développant au sud-ouest du mont du Temple et la légion en serait un exemple. Au nord-est de la ville, le site de Bethesda pourrait également avoir été le cadre d’une transformation. En dépit de l’interprétation traditionnelle qui reconnaît pour cette période la présence d’un sanctuaire, il nous semble que les trouvailles se rapportant à l’époque du Ier siècle avant – Ier siècle après J.-C. orientent plutôt vers une activité domestique. Un espace cultuel aurait dans ce cas remplacé une zone d’habitations. Ces hypothèses sont à vérifier de même, bien sûr, que celles qui concernent l’emplacement du camp légionnaire. S’il est bien situé dans les limites de l’ancienne ville, son installation aura contribué de façon importante au remodelage de l’espace urbain. Il faut bien considérer pour le moment l’impossibilité de localiser et de restituer cet espace.

Au terme de cette étude très partielle de l’espace urbain d’Aelia Capitolina, nous sommes en mesure d’écarter la deuxième option reconnue, selon laquelle l’aménagement de la colonie répondrait à une totale restructuration de l’espace. Celle-ci se serait traduite par la suppression de la partie s’étendant à l’est du tracé du mur occidental de l’enceinte du Temple, et par une nouvelle division nord-sud, ce qui, nous l’avons vu, ne se vérifie pas. La première hypothèse, celle de l’oblitération de la ville hérodienne et de son remplacement par une cité d’un caractère tout autre, nous semble en partie infirmée par la mise en évidence d’éléments de continuité. La difficulté à restituer un plan hippodamien s’accorde mal avec cette hypothèse, de même que l’idée de l’apparition d’une parure monumentale gréco-romaine qui existait déjà au temps d’Hérode52. L’observation des vestiges révèle un développement progressif de la ville. Une partie importante des restes de constructions et du matériel découverts se rapporte à une période tardive, tandis que pour la période de fondation les témoignages architecturaux sont peu nombreux. Seule la porte septentrionale (Porte de Damas) aurait pu être construite sous le règne d’Hadrien auquel se rapporte aussi une dédicace monumentale53. Les principaux remodelages semblent par ailleurs devoir être mis en relation avec la présence de la Xe légion plutôt qu’être dus à l’initiative impériale, et tout semble indiquer qu’il n’y a pas eu de mise en œuvre d’un nouveau programme urbanistique à la fondation d’Aelia Capitolina.

L’étude de la documentation archéologique amène à corriger l’image rendue par les historiens d’une cité conçue comme une « petite Rome », image déduite principalement de son statut et des motivations idéologiques supposées de son fondateur. Elle révèle une situation complexe, faisant apparaître à la fois des éléments de continuité et de discontinuité et des transformations correspondant à différentes phases d’aménagement. Pour cette période mal documentée de l’histoire de Jérusalem, l’archéologie constitue un apport essentiel en palliant l’imprécision et le caractère tardif des sources littéraires.

Notes

1 Il s’agit de la grotte d’el-Jai située en Judée.

2 Dion Cassius, Historia Romana, LXIX 12,1-2; Eusèbe, Historia Ecclesiastica, IV, 6.

3 Sur cette question, voir H. Eshel, « The Date of the Founding of Aelia Capitolina », dans L. H. Schiffman et alii (sous la direction de), The Dead Sea Scrolls, Fifty Years after their Discovery, Jérusalem, 2000, p. 637-643 ; A. Kindler, « Was Aelia Capitolina Founded before or after the Outbreak of the Bar Kokhba War ? A Numismatic Evidence », Israel Numismatic Journal 14, 2000-2002, p. 176-179 et Y. Tsafrir, « Numismatics and the Foundation of Aelia Capitolina – A Critical Review », dans P. Schäfer (sous la direction de), The Bar Kokhba War Reconsidered, Texts and Studies in Ancient Judaism 100, Tü bingen, 2003, p. 31-36. Y. Tsafrir conteste l’interprétation de la découverte d’el-Jai. Il convient de rappeler que ce changement de statut n’est pas le premier dans l’histoire de Jérusalem, le précédent étant probablement survenu au IIe siècle avant J.-C. où la ville se serait vu accorder le titre de polis.

4 Certains auteurs doutent, raisonnablement nous semble-t-il, de la validité de cette description. C’est le cas de Y. Z. Eliav, « The Urban Layout of Aelia Capitolina : A New View from the Perspective of the Temple Mount », dans P. Schäfer (sous la direction de), The Bar Kokhba War, op. cit. note 3, p. 241-277 (cf. p. 248 note 20).

5 Le principal corpus est celui de Y. Meshorer, The Coinage of Aelia Capitolina, Jérusalem, 1989.

6 « Urban Layout… », op. cit. Il faut mentionner aussi les travaux de Y. Tsafrir qui ont fait l’objet d’une importante publication : « The Topography and Archaeology of Aelia Capitolina » dans Y. Tsafrir, S. Safrai (sous la direction de), The History of Jerusalem : The Roman and Byzantine Periods (70-638 CE), Jérusalem, 1999, p. 115-166 (en hébreu).

7 B. Isaac, « Inscriptions from Jerusalem after the first Revolt », dans Y. Tsafrir, S. Safrai (sous la direction de), History of Jerusalem…., op. cit., p. 167-179.

8 Comme celles des arcs monumentaux ou des intailles dont il sera question plus loin.

9 Dans sa première étude (« Aelia Capitolina », Revue Biblique (RB) 1,1892, plan p. 373), Germer Durand restitue les contours de la colonie identiques au tracé du rempart de la Vieille Ville. Mais dans son article publié quelques années plus tard, sa restitution laisse de côté toute la partie orientale de cette dernière : Echos d’Orient 7,1904, p. 67.

10 La première est encore défendue par H. Geva (« Jerusalem. The Roman Period », dans E. Stern (sous la direction de), The New Encyclopedia of Archaeological Excavations in the Holy Land, II, Jérusalem, 1993, p. 758-767 et Y. Tsafrir (« Topography… », op. cit. note 6).

11 « Aelia Capitolina and the Location of the Camp of the Tenth Legion », Palestine Exploration Quarterly (PEQ) 130,1998, p. 8-19.

12 « The North Wall of Aelia Capitolina », dans L.E. Stager et alii (sous la direction de), The Archaeology of Jordan and beyond. Essays in Honor of James A. Sauer, Studies in the Archaeology and History of the Levant 1, Winona Lake, 2000, p. 328-339.

13 La période hérodienne correspond du point de vue culturel au règne d’Hérode le Grand (37-4 av. J.-C.), de ses successeurs et des procurateurs de Judée jusqu’à 70 ap. J.-C., date de la destruction de Jérusalem par Titus.

14 Jerusalem, Excavating 3000 Years of History, New-York, 1967, p. 187.

15 L. H. Vincent, F. M. Abel, Jérusalem. Recherches de topographie, d’archéologie et d’histoire. II. Jérusalem nouvelle, 1-2, Paris, 1914, p. 1.

16 « Jerusalem », dans E. M. Meyers (sous la direction de), The Oxford Encyclopedia of Archaeology in the Near East, III, Oxford, 1997, p. 233.

17 Echos d’Orient 7,1904, p. 372.

18 Iudaea-Palaestina. The Pagan Cults in Roman Palestine (Second to Fourth Century), Religion der Rö mischen Provinzen 1, Tü bingen, 2001, p. 131. Voir aussi : N. Belayche, « Dimmenticare… Gerusalemme. Les paganismes à Aelia Capitolina du IIe au IVe siècle de notre ère », Revue des Etudes Juives, 158/3-4,1999, p. 287-348.

19 Y. Z. Eliav (« Urban Layout… », op.cit. note 4, p. 270-273) établit aussi un parallèle avec la cité de Flavia Neapolis pour l’établissement de laquelle les Romains ont effectivement procédé à un changement de site, abandonnant celui du mont Gerizim occupé par l’ancienne ville samaritaine.

20 Parmi les partisans de cette conception, en dehors de ceux cités plus haut, se trouvent B. Lifschitz, « Jérusalem sous la domination romaine. Histoire de la ville depuis la conquête de Pompée jusqu’à Constantin (63 a. C.- 325 p. C.) », Aufstieg und Niedergang der Rö mischen Welt, II, 8,1977, p. 484 et G. J. Wightman, The Walls of Jerusalem : From the Canaanites to the Mamluks, Mediterranean Archaeology Supplt 4, Sydney, 1993, p. 195-206.

21 La composition du chapitre que L. H. Vincent consacre à Aelia Capitolina (Jérusalem nouvelle, op. cit., note 15, p. 1-39) est de ce point de vue éloquente. L’auteur fait précéder l’examen de la documentation d’une partie consacrée à l’« organisation théorique d’une colonie militaire romaine ».

22 Ce qui est déduit de la présence d’une inscription gravée sur une pierre provenant de cet escalier. Cf R. Reich, Y. Billig, « Another Flavian Inscription near the Temple Mount of Jerusalem », Atiqot, 44,2003, p. 243-247.

23 Cette datation a d’ailleurs souvent été proposée, par exemple par L. H. Vincent (L. H. Vincent, M. A. Steve, Jérusalem de l’Ancien Testament. Recherches d’archéologie et d’histoire, II-III, Paris, 1956, p. 549) qui reconnaissait quatre assises de l’époque d’Aelia Capitolina dans la maçonnerie de la porte de Barclay. On rappellera l’ampleur des travaux réalisés au début de l’époque omeyyade pour l’aménagement de l’esplanade des mosquées, le Haram es-Sherif.

24 Column Capitals in al Haram al Sharif (From 138 A.D to 1118 A.D), Jérusalem, The Islamic Museum of al Haram al-Sharif, 1987.

25 L’un des chapiteaux corinthiens, orné de deux feuilles de lierre, a été remarqué par Y. Meshorer qui évoque un lien possible avec le culte de Dionysos (Coinage of Aelia Capitolina…, op. cit. note 5, p. 43-44).

26 Column Capitals, op. cit., no 37.

27 O. Pele, « Beit Natiff Figurines from the Temple Mount Excavations », dans E. Mazar, The Temple Mount Excavations in Jerusalem 1968-1978 directed by Benjamin Mazar, Final Reports vol. II, Qedem 43, Jérusalem, 2003, p. 248-254.

28 La publication finale des fouilles, dirigée par E. Mazar, est en cours.

29 Cf H. Gitler, « A Comparative Study of Numismatic Evidence from Excavations in Jerusalem », Liber Annuus (LA) 46,1996, p. 317-362.

30 Ces monnaies n’ont pas fait l’objet à ce jour d’une publication complète. Se reporter à D.T. Ariel, « A Survey of Coin Finds in Jerusalem (Until the End of the Byzantine Period) », LA 32, 1982, p. 273-326.

31 B. Mazar, The Excavations in the Old City of Jerusalem near the Temple Mount. Preliminary Report of the Second and Third Seasons 1969-1970, Jérusalem, 1971, pl. XXVIII/12.

32 B. Mazar, The Excavations in the Old City of Jerusalem. Preliminary Report of the First Season, 1968, Jérusalem, 1969, pl. XII/1 et 3 en particulier qui présentent les caractéristiques du IIe siècle énoncées par D. Barag (« Brick Stamp-Impressions of the Legio X Fretensis », Bonner Jahrbucher 167,1967, p. 244-267).

33 C. Arnould, « La porte de Damas (porte romaine) à Jérusalem : quelques questions d’urbanisme », RB, 106/1,1999, p. 101-111. L’affirmation de Y. Z. Eliav que la Voie de la Vallée jouait un rôle secondaire par rapport au cardo, la nouvelle voie nord-sud, nous semble infondée.

34 The Complete Guide to the Temple Mount Excavations, Jérusalem, 2002, p. 66-67. O. Peleg (« Roman Intaglio Gemstones from Aelia Capitolina », PEQ 135/1,2003, p. 54-69) établit un rapport entre l’iconographie des intailles trouvées sur le site et la légion.

35 Le Capitole est situé soit sur le mont du Temple soit sur le site occupé plus tard par le Saint-Sépulcre. Cf. entre autres J. Murphy-O’Connor, « The Location of the Capitol in Aelia Capitolina », RB, 101 /3,1994, p. 407-415.

36 Sur cet arc, voir C. Arnould, Les arcs romains de Jérusalem. Architecture, décor et urbanisme, Novum Testamentum et Orbis Antiquus 35, Fribourg-Gö ttingen, 1997, p. 9-147.

37 L’attribution de l’arc à Hadrien repose sur la fonction honorifique qui lui a été reconnue. Elle s’accorde mal avec ses caractères architecturaux et ornementaux, et sa construction serait plutôt à placer dans la seconde moitié du IIe siècle.

38 C. Arnould, Les arcs romains…, op. cit., p. 64-67 ; G. J. Wightman, « Temple Fortresses in Jerusalem. Part II : The Hasmonean Baris and Herodian Antonia », Bulletin of the Anglo-Israel Archaeological Society, 10,1990-91, p. 7-35.

39 La restitution d’un forum (souvent qualifié de « petit » ou de « secondaire ») à la sortie de la ville, largement diffusée depuis les travaux de P. Benoît (« L’Antonia d’Hérode le Grand et le forum oriental d’Aelia Capitolina », Exégèse et Théologie, IV, 1982, p. 311-346), est injustifiable.

40 Cf N. Belayche (« Iudaea-Palaestina… », op. cit. note 18, p. 164) et Y. Z. Eliav (« Urban Layout… », op.cit. note 4) qui notent que les asclepeia étaient souvent situés à l’extérieur des villes. Cette identification a d’abord été proposée par L. H. Vincent (Jérusalem nouvelle 4, Paris, 1926, p. 695).

41 On doit se référer à la publication de A. Duprez (Jésus et les dieux guérisseurs. A propos de Jean, V, Cahiers de la Revue Biblique 12, Paris, 1970) mais avec prudence en ce qui concerne les informations archéologiques, et au court rapport des fouilles ayant eu lieu dans les années cinquante et soixante : M. J. Pierre, J. M. Rousée, « Sainte Marie de la Probatique : état et orientation des recherches », Proche-Orient Chrétien 31,1981, p. 23-42. Les travaux plus récents qui ont eu lieu sur le site n’ont pas encore été publiés.

42 Conservé au musée du Louvre.

43 Conservé au musée de Sainte-Anne à Jérusalem. C. Arnould, « Le relief ‘‘au blé et au serpent’’ de Bethesda (Jérusalem) : étude iconographique », à paraître.

44 Le chantier H, ouvert au pied du versant occidental de la colline.

45 R. Reich, E. Shukron, « The History of the Gihon Spring in Jerusalem », Levant, 36,2004, p. 219-220.

46 « The ‘Fountain of Siloam’ and ‘Solomon’s Pool’in First-Century C.E. Jerusalem », Israel Exploration Journal (IEJ) 29,1979, p. 100.

47 R. Reich, Y. Billig, « A Group of Theatre Seats Discovered near the South-Western Corner of the Temple Mount », IEJ, 50,2000, p. 175-184.

48 C. Arnould, Les arcs romains…, op. cit., note 36, p. 242-246. Nous ne pouvons qu’être en désaccord avec Y. Z. Eliav lorsqu’il écrit à propos cet arc et de l’Ecce Homo : «… which share a similar architectonic style » (« Urban Layout… », op. cit., note 4, p. 254).

49 Voir sur le sujet les travaux de E. M. L. Laperrousaz, en particulier : « La troisième muraille antique de la ‘colline occidentale’ de Jérusalem », Syria, 75,1998, p. 97-105 et G. J. Wightman, « The Walls… », op. cit., note 20, p. 159-181.

50 Le terme de cardo secondaire souvent employé à son sujet est inadapté, son tracé n’étant pas parallèle à celui du cardo principal.

51 Sa fortification est généralement mise en rapport avec le départ de la légion, transférée à Aila. L’examen des résultats des fouilles amène à placer la construction de la muraille plutôt au IVe siècle.

52 Il existait en tous cas des édifices de spectacles : Flavius Josèphe indique qu’Hérode fit bâtir un théâtre et un amphithéâtre (Antiquités juives, XV, 268) et mentionne l’existence d’un hippodrome (Guerre des Juifs II, 44 et Antiquités juives XVII, 255). Il est possible qu’il y ait eu confusion et que les termes ????????????? et ???????????? désignent le même édifice.

53 Trouvée avec une autre plaque inscrite et des fragments architecturaux. La titulature d’Hadrien n’est pas complète. Cf. R. Savignac, « Inscription romaine et sépultures au nord de Jérusalem », RB, 1904, p. 90-98.




Archéologie en Terre d’Israël — Les 10 tribus retrouvées

[Source : imineo Documentaires via michelledastier.com]

Les 10 tribus retrouvées (68’42)
La Torah et le Sermon sur la montagne (52’35)




Restaurer le noyau spirituel de l’Église

Informations pour les évêques des cinq continents

Par Patriarcat Catholique Byzantin

Restaurer le noyau spirituel de l’Église

Par Patriarcat Catholique Byzantin

vidéo :



Dans la seconde moitié du XIXsiècle, sous l’influence des Lumières, du darwinisme athée et de courants philosophiques négatifs, un courant hérétique appelé Modernisme s’est introduit dans l’Église. Les mots « science » et « démarche scientifique » deviennent magiques, mais le Dieu vivant n’a pas sa place dans le modernisme. En 1907, le pape saint Pie X a été contraint d’expulser près de la moitié des séminaristes et des professeurs. Bien que le modernisme ait été interdit, les crypto-modernistes ont réussi, en l’espace d’un demi-siècle, à promouvoir Jean XXIII comme pape, en collaboration avec les francs-maçons. Jean XXIII a convoqué un concile et a choisi ces mêmes personnes comme modérateurs du concile, qui a complètement ouvert l’Église au monde. Aujourd’hui, le fruit de cette tendance hérétique est le pseudo-pape Bergoglio, qui a même légalisé le péché d’homosexualité et intronisé le paganisme par un rituel public avec le démon Pachamama.

Sous le couvert de la méthode historico-critique, le modernisme a nié l’inspiration divine des Écritures. Après le Concile de Vatican II, ces hérésies cachées ont pénétré dans toutes les facultés de théologie.

S’adressant aux théologiens libéraux, le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, a déclaré :

« … Je m’étonne de l’habileté des théologiens qui parviennent à représenter l’exact opposé de ce qui est écrit dans des documents clairs du Magistère pour ensuite présenter cette inversion, avec d’habiles procédés dialectiques, comme le “véritable” sens des documents en question ».

Après sa conversion, le professeur Linnemann, élève de Bultmann, a commenté cette pseudo-science comme suit :

« La théologie historico-critique (THC) est basée sur un mensonge. La science n’est donc pas synonyme de vérité, mais une rébellion contre Dieu qui supprime injustement la vérité. Si quelqu’un veut servir Dieu (et étudie la théologie hérétique contemporaine), son esprit doit s’abandonner à l’athéisme. Les sentiments pieux lui sont gracieusement permis, mais son esprit doit accepter l’axiome athée essentiel selon lequel Dieu n’existe pratiquement pas. C’est une perversion ».

En résumé, ces experts théologiques autoproclamés ne connaissent pas du tout l’essence spirituelle des Saintes Écritures et n’admettent pas que l’auteur principal de la Bible soit le Saint-Esprit. Ils n’ont pas été et ne sont pas d’humbles hommes de foi et de prière. Ils n’expliquent pas la Bible, mais détournent les croyants de son essence par des hérésies cachées. Ils ont créé de fausses théories sur le Christ de l’histoire et le Christ du mythe. La motivation de leur soi-disant recherche est l’effort consistant à adapter les Écritures à l’esprit du monde.

« Une exégèse dans laquelle la Bible ne vit plus et n’est plus comprise dans l’organisme vivant de l’Église devient de l’archéologie : les morts enterrent leurs morts »

(Card. Ratzinger, 1984).

Où cette soi-disant théologie scientifique allemande a-t-elle abouti ? Dans le parcours synodal allemand qui promeut le mariage gay et queer. Cette théologie a été publiquement condamnée par le Card. Müller :

« Tout cet établissement de l’ecclésiologie catholique allemande est trompeur et suicidaire ».

La racine de la soi-disant science historico-critique doit être clairement identifiée comme étant empoisonnée :

« Il a été décidé de s’opposer à la parole de Dieu en tant que vérité révélée… Cette méthode n’est pas scientifique, mais démagogique »

(Prof. Eta Linnemann).

Prétendre que les Évangiles sont nés longtemps après le Christ est une manipulation évidente. Une personne raisonnable qui transmet un enseignement important à d’autres, et qui veut que ceux-ci le transmettent avec exactitude, utilise toujours une base écrite. Il existe d’ailleurs un dicton bien connu :

« La lettre écrite demeure ».

3 000 Juifs se sont convertis le jour de la Pentecôte. Ils ont été baptisés et remplis du Saint-Esprit. Beaucoup d’entre eux étaient des pèlerins de différentes nations (Actes 2). Afin d’éviter les contradictions, il fallait donner un fondement écrit clair, sur lequel ils avaient déjà construit pendant la mission et à l’autorité duquel ils faisaient appel. Deux évangiles ont été rédigés immédiatement après la Pentecôte. L’apôtre Jean et l’apôtre Matthieu furent chargés de cette tâche. Quelque temps plus tard, Marc a abrégé l’Évangile de Matthieu, et Luc a omis quelque chose et ajouté quelque chose. Mais avant tout, il est nécessaire de comprendre que c’est le Saint-Esprit qui est l’auteur des Saintes Écritures. L’Écriture est la parole de Dieu qui nous est donnée pour notre vie, afin que nous suivions le Christ dans le but d’obtenir la vie éternelle.

Aujourd’hui encore, pour que la parole de Dieu soit une véritable nourriture spirituelle et qu’elle soit interprétée correctement, le prédicateur a besoin de l’inspiration de l’Esprit de Dieu : le don de prophétie. Sans cet Esprit de vérité, le ministère de la parole de Dieu ne serait qu’un discours creux. Une telle prédication n’amènerait personne à la conversion et ne donnerait à personne la force de lutter contre le péché. C’est pourquoi le serviteur de la parole de Dieu doit être une personne qui a un contact avec Dieu dans la prière personnelle, et qui s’efforce de vivre ce qu’il prêche. Une telle personne reçoit alors une force spirituelle pour prêcher la parole.

La période de crise que traverse actuellement l’Église exige une nouvelle formation du futur sacerdoce. Les principes de base suivants sont nécessaires :

1) Le premier principe est de passer par des exercices spirituels

Dès le début, les étudiants doivent être conduits à une profonde conversion personnelle et à une relation avec le Christ. Il est également nécessaire qu’ils reçoivent spirituellement la Mère de Jésus, comme le disciple près de la croix. En outre, ils doivent s’ouvrir à l’Esprit de vérité et renoncer aux fausses voies. Ces fausses voies sont les hérésies et la pseudo-spiritualité New Age avec l’ésotérisme, l’occultisme et la vénération du paganisme. Cette purification spirituelle est tout à fait d’actualité.

2) Le deuxième principe est la théologie à genoux.

Les étudiants ont besoin d’être enracinés dans le Christ. Mais cela demande beaucoup d’efforts. Cela signifie que les étudiants doivent devenir des hommes de prière. Dans la prière intérieure, la vraie sagesse de Dieu leur sera révélée pour la connaissance des Écritures, mais aussi pour l’orientation dans le combat spirituel de la vie pour le salut de l’âme.

3) Le troisième principe spirituel est la fraternité (koinonia)

Une fraternité vivante nous aide à nous purifier de l’orgueil incarné par notre ego. Saint Basile explique que le moyen le plus efficace de se purifier de notre égoïsme caché et profond n’est pas l’ascèse hermétique, mais plutôt une petite communauté.

Si cette base est construite, il suffit de connaître quelques principes pour commencer à étudier la Bible. Tout d’abord, les étudiants doivent connaître les Saintes Écritures, c’est-à-dire qu’ils doivent les lire. Ensuite, ils doivent être initiés à la profondeur de la parole de Dieu. La prière intérieure, la volonté de suivre le Christ et une véritable autocritique, c’est-à-dire l’humilité, jouent ici un rôle important. Ensuite, c’est l’auteur des Écritures Lui-même, le Saint-Esprit, qui les introduira dans cette profondeur (de la parole de Dieu). Il est également important de consacrer du temps ensemble, après la prière, à l’interprétation, avec la participation d’autres personnes, afin de se préparer au ministère de la parole.

Les cellules bibliques et de prière doivent être composées de quatre à sept séminaristes. Ils doivent y faire l’expérience personnelle de Dieu et se former personnellement à la parole de Dieu dans le vrai repentir, c’est-à-dire dans la purification spirituelle. Les saints parlent du chemin de la purification, de l’illumination et de l’union. Après une telle étude de la théologie, les séminaristes seront capables de prêcher des principes sains, une dogmatique et une doctrine solides, ainsi qu’une foi vivante qui les rendra prêts à affronter le martyre pour l’amour du Christ. Ils transmettront alors la vie spirituelle et renforceront plus tard d’autres cellules saines et renaissantes de l’Église. Par la force de la parole et de l’Esprit, ils transformeront les chrétiens tièdes en disciples du Christ, en martyrs (Mt 28,19). Ils poursuivront eux-mêmes leur formation sacerdotale dans les cellules vivantes des communautés sacerdotales.

Cela signifie que les prêtres mèneront une vie semi-religieuse. Deux jours par semaine, ils se réuniront pour prier, se consacrer à la parole de Dieu et à la communion fraternelle, afin de puiser lumière et force pour les jours suivants de leur ministère. Là où ils se trouvent, ils feront des hommes des disciples pour construire leur église d’origine. Les disciples et leurs épouses pourront alors témoigner du Christ de manière authentique au contact des autres. Les familles converties se réuniront et s’encourageront mutuellement dans la fidélité au Christ face à la forme moderne de la persécution. Elles partageront leur expérience de l’éducation des enfants et de leur protection contre la pression extrêmement destructrice de l’esprit de ce monde. Elles se donneront mutuellement l’exemple de la suite du Christ.

Les prêtres qui auront aussi leur fraternité sacerdotale transmettront leur expérience aux communautés laïques : comment lutter contre l’orgueil de son propre égoïsme, comment s’humilier, comment se priver, comment vaincre l’esprit de mensonge, comment unir sa douleur au Christ crucifié dans la prière intérieure. Ce ferment spirituel imprégnera alors toute la chrétienté. Le christianisme redeviendra le pilier de la vérité et le sel du monde.

L’Église chrétienne primitive de Jérusalem avait quatre principes de base : la prière, l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle et l’eucharistie (cf. Ac 2,42). Si les communautés vivantes sont construites sur ce fondement, tous feront l’expérience de la promesse de Jésus :

« Si vous demeurez dans Ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »

(Jn 8,31s).

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 30 juin 2023

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Le Temple sera-t-il reconstruit de nos jours ?

[Source : michelledastier.com]

Par le pasteur Jean-Marc Thobois

Depuis des dizaines d’années maintenant (soit, grosso modo depuis l’indépendance d’Israël), des rumeurs circulent, au sein du monde évangélique, selon lesquelles, les juifs s’apprêtent à reconstruire le 3e temple, et que sa reconstruction est imminente.

[Voir aussi :
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent]

Le fait que 70 ans se soient passés sans que cette « imminence » se soit matérialisée ne semble pas être un problème pour le public évangélique. C’est ainsi que, selon ces rumeurs, les pierres du temple seraient déjà taillées et stockées aux États-Unis, en attendant d’être embarquées à destination d’Israël pour la reconstruction du sanctuaire. On fait, notamment, grand cas d’une organisation appelée « Les fidèles du Temple » qui seraient les promoteurs de cette entreprise et qui auraient préparé tout ce qui est nécessaire à la concrétisation de cette entreprise. La reconstruction du 3e Temple est un dogme incontournable pour beaucoup d’évangéliques adeptes de la théorie dispensationaliste. Un des éléments de cette théorie affirme que le Temple doit être reconstruit avant la parousie, à seule fin que l’antichrist s’y asseye, séduise Israël et se fasse adorer par lui comme Dieu.

Ce dogme est basé sur les prophéties de Daniel concernant la profanation du Temple par le roi grec Antiochus IV Epiphanès qui, à la demande d’une minorité de juifs apostats, membres du parti hellénisant qui prit le pouvoir à Jérusalem dans les années 60 du Ile siècle avant notre ère, profana le Temple et établit une statue de lui-même dans le Lieu Très-Saint, sous forme de Zeus, interdisant toute forme de religion juive et imposant l’adoration des idoles de la part du peuple d’Israël. Cette « abomination » provoqua une révolte des « Hassidim », c’est-à-dire des fidèles à l’Éternel, connue sous le nom de « révolte des Macchabées » qui, après 3 ans et demi d’une lutte inégale chassèrent les Grecs, purifièrent le Temple et rétablirent le culte divin.

Dans la Ile épître aux Thessaloniciens, au chapitre 2, Paul semble faire allusion à ces événements, en invoquant l’impie, l’adversaire qui s’élève contre tout ce que l’on appelle Dieu et qui va s’asseoir jusque dans le Temple de Dieu et se faire lui-même adorer comme Dieu. Notons que cette parole de l’apôtre suit une tentative de profanation du Temple par l’empereur fou Caligula, qui avait médité de dresser une statue de lui-même dans le Temple de Jérusalem. Fort heureusement, il mourut avant de pouvoir réaliser son projet, mais pour les juifs, l’alerte avait été chaude…

Cet incident eut lieu quelques années avant que Paul n’écrive son épître et peut-être l’apôtre y pensait-il en écrivant ces versets.

Le dispensationalisme en conclut que ce qui s’est passé en 167 avant Jésus-Christ se reproduira lors de la venue de l’antichrist, dont Antiochus Epiphane serait alors le type.

Il faut donc qu’un temple existe quand viendra l’antichrist et par conséquent, on attend avec impatience, dans ces milieux, « que les juifs reconstruisent le Temple », d’où l’intérêt que l’on prête aux « fidèles du Temple ».

La critique que l’on peut adresser à cette théorie est double : s’il est vrai que les prophéties de Daniel entrent dans la catégorie des « cycles prophétiques », cela ne veut pas dire forcément que les événements se reproduiront au détail près. Il faut plutôt y voir un schéma général. En ce qui concerne II Thess. 2, nous avons à faire à une prophétie obscure. Il est question d’un mystérieux personnage qui retient la manifestation de l’impie et d’un enseignement que Paul a diffusé oralement aux Thessaloniciens, mais qu’il ne répète pas, de sorte que nous en sommes réduits à des spéculations. En outre, à quoi Paul fait-il allusion quand, dans ce texte, il parle de « s’asseoir dans le Temple de Dieu. » ? De quel Temple s’agit-il ? Dans d’autres textes, Paul fait allusion à un Temple composé de « pierres vivantes » à l’instar de ce que l’on rencontre à Qumran, où il est aussi question d’un « Temple spirituel. ».

Que dit la Bible au sujet du Temple ?

De très nombreux textes qui évoquent la destruction du Temple annoncent aussi sa reconstruction, dans le contexte du grand retour au pays de la Bible et dans la perspective du rétablissement du Royaume messianique. Il est donc indiscutable qu’il y aura bel et bien un Sème Temple, mais la question est : quand ?

Les prophètes annoncent que cet événement sera contemporain de profonds bouleversements dans la nature elle-même. Ainsi, Ésaïe 2 et Michée 4 déclarent : « La montagne du Temple s’élèvera au-dessus de toutes les montagnes environnantes. », ce qui laisse présager de profonds bouleversements géologiques. Selon Ézéchiel, Joël et Zacharie, une source sortira alors de cette montagne et coulera en direction de l’est, par une faille qui se sera produite d’ouest en est, à travers le Mont des Oliviers. C’est un phénomène géologique difficilement concevable, dans la mesure où les montagnes d’Israël sont orientées Nord-Sud. Or, depuis 1937, à la suite d’un petit tremblement de terre qui eut lieu à Jérusalem, une faille est apparue dans la montagne des oliviers, précisément d’ouest en est… En outre, il y aurait à très grande profondeur, dans toute cette région, une énorme masse d’eau souterraine. Selon les prophéties, ce fleuve se jettera dans la Mer Morte, qui sera purifiée et deviendra un lac poissonneux à l’instar de la mer de Galilée, tandis que, tout le long de son cours, le désert de Juda deviendra fertile. On le voit, on est encore loin de cette situation qui, selon les prophètes, ne sera réalisée que lors de l’avènement messianique. Le Temple reconstruit alors, deviendra un lieu de pèlerinage obligé, non seulement pour le peuple d’Israël, mais pour toutes les nations qui, désarmées et pacifiées, se convertiront au Dieu d’Israël, en sorte que comme le dit le prophète : « Ma maison sera appelée une maison de prières pour tous les peuples ».

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Le gouvernement d’Israël est un gouvernement laïc qui n’envisage absolument pas la reconstruction du Temple. En 1967, lors de la Guerre des 6 jours, le ministre de la Défense, monsieur Moshé Dayan restitua aux Arabes le Mont du Temple qui venait de tomber aux mains des troupes israéliennes. Par ce geste, il signifiait qu’il était hors de question pour Israël de reconstruire le Temple.

De ce fait, le Temple, aujourd’hui, jouit d’une sorte de statut d’extra-territorialité au sein de l’État d’Israël et constitue une sorte de « Vatican arabe » administré par le Wakf (conseil religieux musulman) qui d’ailleurs, interdit à tout « infidèle » de venir prier à cet endroit et même d’y introduire des livres saints non musulmans… Toute remise en question de ce statu quo provoquerait une explosion sans précédent dans l’ensemble du monde musulman. On l’a vu d’ailleurs en l’an 2000, lors de la visite du Général Ariel Sharon sur le Mont du Temple et qui provoqua « l’intifada des mosquées » et plus récemment, lors de l’établissement de portiques de sécurité à l’entrée de l’esplanade. Auparavant, l’ouverture du « tunnel hasmonéen » le long du mur ouest de l’esplanade avait provoqué un véritable bain de sang et un incident international. Pour toutes ces raisons, le gouvernement israélien s’oppose farouchement à toute tentative de reconstruction du Temple.

Les fidèles du Temple

Il s’agit d’une organisation privée non officielle qui se propose essentiellement de préparer tout ce qui est nécessaire pour la reconstruction du Temple, lorsque l’heure viendra. Son porte-parole, Monsieur Jean-Marc Rosenfeld est formel : il est hors de question de reconstruire le Temple dans les conditions actuelles. Pour la majorité des rabbins, en effet, le Temple ne peut être reconstruit que par le Messie lui-même. C’est ce qu’affirme, notamment, le prophète Zacharie, qui déclare que Dieu fera approcher un homme du nom de Tsemah (la branche) et qui reconstruira le Temple de l’Éternel. La tradition juive voit dans cette expression un des noms du Messie. On en conclut donc que seul le Messie sera habilité à reconstruire le Temple. Le but des fidèles du Temple est de fournir au Messie tout ce qui lui sera nécessaire pour cette reconstruction du sanctuaire : les ustensiles, les vêtements des prêtres, les généalogies de ces derniers, l’huile d’onction et l’encens et même la vache rousse.

Jean-Marc Rosenfeld cite Maïmonide (célèbre rabbin du Moyen-âge), pour qui le Messie devra donner deux signes pour prouver qu’il est le Messie véritable. Israël a connu dans son histoire de nombreux faux messies. On n’en a crucifié aucun, car ce n’est pas un crime de se proclamer le messie… Par contre, il faut le prouver et pour cela donner deux signes : ressusciter les morts (ce qui, il faut l’avouer n’est pas à la portée du premier venu…) et reconstruire le Temple. Il est vrai que quelques rabbins sont beaucoup plus expéditifs et envisageraient une reconstruction du Temple dans des délais plus brefs, mais il s’agit d’une petite minorité sans réelle influence et qui font beaucoup parler d’eux ; chaque année, lors des fêtes d’automne, ils effectuent une cérémonie qui consiste à poser la première pierre du nouveau Temple. Souvent, des échauffourées s’ensuivent, notamment avec les Arabes, et la police intervient et disperse ces activistes. Il y a un certain nombre d’années, certains de ces extrémistes avaient même envisagé de faire sauter les mosquées pour faire place nette à la reconstruction du Temple !

On imagine sans peine ce qu’aurait été le résultat d’une telle profanation. Fort heureusement, les services de police israéliens eurent vent du complot avant l’irréparable et arrêtèrent leurs auteurs.

Pour Jean-Marc Rosenfeld, il existe une autre raison pour laquelle les hommes ne peuvent reconstruire le Temple :

C’est qu’il s’agit d’un lieu de paix, symbole de La paix.

Ainsi, David ne fut pas autorisé par Dieu à construire le Temple comme il le souhaitait parce qu’il avait été un homme de guerre et qu’il avait versé trop de sang. C’est son fils Salomon, dont le nom signifie le Pacifique, à qui est échu ce privilège. Le règne de Salomon fut un temps de paix, contrairement à celui de David.

Or, il est clair aujourd’hui qu’Israël n’est pas en paix ; ce ne peut donc être l’heure de la reconstruction du Temple.

Enfin, Jean-Marc Rosenfeld souligne que, dans ce nouveau Temple, contrairement aux deux premiers, il n’y aura pas de sacrifice sanglant. En effet, pendant le temps messianique, la nature pécheresse de l’homme aura disparu et par conséquent, les sacrifices d’expiation ne seront plus nécessaires.

D’autres rabbins, se basant sur les derniers chapitres d’Ézéchiel, sont d’un avis contraire et l’Institut du Temple fabrique des instruments en relation avec les sacrifices. Or, le Temple de la vision d’Ézéchiel est peut-être une vision idéalisée du 2e Temple et non du 3e. Beaucoup de détails de cette vision, en effet, ne sont pas réalisables concrètement. Il est donc difficile d’en tirer des conclusions certaines dans un sens ou dans un autre.

En résumé, même si le 3e Temple doit être reconstruit un jour, c’est loin d’être pour l’heure la priorité de la majorité du peuple d’Israël.

Il faut donc cesser de fantasmer à ce sujet, à cause d’une théorie qui est loin d’être prouvée. Se polariser sur ce sujet encore environné de mystère risque de nous détourner de l’essentiel. Dans l’état présent des choses, nul ne peut prédire avec précision ce qui va se passer et comment les choses vont se passer.

L’évolution globale du monde devrait être un souci infiniment plus préoccupant et il ne faudrait pas passer à côté de l’essentiel. Jésus lui-même s’est refusé à toute spéculation sur ce genre de sujet, ramenant ses interlocuteurs qui lui posaient des questions trop précises sur ce qui, pour Lui, était le plus important :

« SOYEZ PRÊTS EN TOUT TEMPS, PUISQUE VOUS NE CONNAISSEZ NI LE JOUR NI L’HEURE ! »


[À propos de l’auteur]

Jean-Marc Thobois est issu d’une longue lignée de pasteurs huguenots du Poitou, en France.

Il a étudié la Bible à Londres, puis l’histoire d’Israël et l’archéologie biblique à l’Université hébraïque de Jérusalem (1965-1967).

Spécialiste de l’hébreu, il a participé à la traduction de la « Bible à la Colombe ». Il a travaillé sur une nouvelle traduction intégrale de la Bible.

Jean-Marc Thobois a été pasteur de 1967 à 2004, principalement en Bretagne. Après 2004, il a exercé un ministère itinérant en France et à l’étranger, donnant des conférences, des séminaires et des enseignements sur la Bible, sur Israël et la prophétie.

Il était marié, père de trois enfants et grand-père de onze petits-enfants.

Le pasteur Jean-Marc Thobois est décédé dans la nuit du 13 au 14 mars 2020 au cours de la période où l’épidémie de Covid-19 s’est déclarée en France.

@tout le monde

https://www.associationkeren.com/




Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique

[Source : fr.sott.net]

Par Laura Knight-Jadczyk

Nouvelle lumière sur la Peste Noire – La connexion cosmique par le dendrochronologue(([1] La dendrochronologie est une méthode scientifique de datation fondée sur le comptage et l’analyse morphologique des anneaux de croissance des arbres. cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dendrochronologie )) Mike Baillie de la Queen’s University de Belfast en Irlande.

Je viens de finir de lire ce livre et tout ce que je peux dire est : Wow ! C’est un livre intense ! Pas un livre long, d’ailleurs – juste 208 pages y compris les annexes. Il est concentré et économique sans mots inutiles ou vains radotages. Chaque exemple et diversion temporaire sont cruciaux pour l’argument central qui est – accrochez-vous – Mike Baillie (oui, un vrai scientifique et pas un charlatan), dit que la Peste Noire, une des pandémies les plus mortelles dans l’histoire humaine, qui est supposée avoir tué peut-être deux tiers de toute la population de l’Europe, sans parler des millions de personnes sur toute la planète, n’était probablement pas une peste bubonique mais plutôt une mort due à une(des) comète(s) !

[Voir aussi :
L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]

Oh oui ! C’est étonnant, n’est-ce pas ?

Le triomphe de la mort, Pieter Bruegel l’Ancien, 1562

Peut-être pas. Baillie a des preuves scientifiques pour soutenir sa théorie et ses preuves soutiennent réellement – et est supportée par – ce que les gens de l’époque disaient : tremblements de terre, comètes, pluies de mort et de feu, atmosphère polluée, et mort à une échelle qui est presque inimaginable. La plupart des gens aujourd’hui ne sont pas réellement conscients de ce qui est arrivé il y a juste 660 ans. (Hummm… l’esprit curieux se demande immédiatement ce qui pourrait arriver quand nous ajoutons 666 ?! Ce pourrait être 2012…)

La Chine, où la Peste Noire est prétendue avoir pris son origine, a perdu la moitié de sa population (passant d’environ 123 millions à environ 65 millions).

Une recherche récente sur les nombreuses traces de morts européennes suggère également un chiffre de 45 à 50% de la population européenne totale qui est morte au cours d’une période de quatre années, bien que les chiffres fluctuent selon les endroits (ce qui est un problème comme nous le verrons).

Dans l’Europe méditerranéenne et en Italie, le Sud de la France et l’Espagne, où la peste dura environ quatre années consécutives, ce fut probablement plus proche de 70 à 75% de la population totale. (Aux États-Unis aujourd’hui, cela serait équivalent à réduire la population des 300 millions actuels à 75 millions en moins de quatre années. Cela se résumerait aussi à devoir enterrer ou se débarrasser d’environ 225 millions de cadavres !)

En Allemagne et en Angleterre, cela fut probablement plus proche de 20%. On croit que l’Allemagne du Nord-Est, la Bohème, la Pologne et la Hongrie ont dû moins souffrir pour quelque raison (et il y a quelques théories qui ne sont pas entièrement satisfaisantes).

Il n’y a pas d’estimations disponibles pour la Russie ou les Balkans, il semble donc qu’ils ont dû peu souffrir, s’ils ont souffert. L’Afrique a perdu approximativement 1/8e de sa population (d’environ 80 millions à 70 millions). (Ces chiffres soulignent réellement un des problèmes que Baillie soulève : la variabilité des taux de décès selon les endroits.)

Quel que soit le taux de décès à un endroit donné, la conclusion est que la Peste Noire a produit le plus grand nombre de morts que toute autre pandémie connue dans l’histoire enregistrée et, comme Baillie le fait remarquer, personne ne sait réellement ce que c’était ! Oh, bien sûr, pendant très longtemps tout le monde « savait » que c’était la peste bubonique, donc pourquoi Baillie remet en question ce fait bien établi ? Il n’est pas le seul.

En 1984, Graham Twigg a publié The Black Death: A Biological Reappraisal(([2] La Peste Noire : une réévaluation biologique (NdT) )), où il prétendait que le climat et l’écologie de l’Europe et particulièrement l’Angleterre rendaient cela presque impossible aux rats et aux puces d’avoir transmis la peste bubonique et qu’il aurait été presque impossible au Yersinia pestis d’avoir été l’agent causal de la peste, sans parler de sa diffusion explosive à travers l’Europe au cours du 14e siècle. Twigg démolit également la théorie commune d’une diffusion entièrement pneumonique. Il propose, en se basant sur l’examen des indices et des symptômes, que la Peste Noire peut avoir été en réalité une épidémie d’anthrax pulmonaire causée par le Bacillus anthracis.

Un autre scientifique peu favorable au modèle standard est Gunnar Karlsson qui a fait remarquer en 2000 que la Peste Noire a tué entre la moitié et les deux tiers de la population de l’Islande, bien qu’il n’y avait pas de rats en Islande à cette époque. (The History of Iceland de Gunnar Karlsson)

Baillie résume le problème comme suit :

On pensait que la Peste Noire de 1347 était la troisième grande explosion de la peste bubonique ; un fléau traditionnellement répandu par les rats et les puces. Les exemples antérieurs étaient la peste d’Athènes en 430 av. J.-C. et la peste à l’époque de Justinien qui arriva à Constantinople en 542 de notre ère. La peste d’Athènes fut décrite par Thucydide, et la peste de Justinien fut décrite par Procope, entre autres. […]

La peste est supposée avoir pris son origine en Asie Centrale ou quelque part en Afrique, où la peste est endémique chez certaines populations nomades. On suppose qu’un stimulus environnemental a poussé des rongeurs infectés à quitter leur habitat normal et infecter des populations de rats, et finalement des populations humaines, dans des zones où il n’y avait pas d’immunité naturelle. On pense que le mécanisme de transfert a consisté en des puces infectées qui quittaient le corps de rats morts et allaient sur des hôtes humains qui étaient à leur tour infectés par les puces qui se nourrissaient. On pense que les routes commerciales ont apporté la maladie vers la région de la Mer Noire et de là, en Méditerranée à la fin de 1347. Elle fut ensuite introduite en Europe par l’Italie du Nord et le Sud de la France. Elle commença immédiatement à tuer les gens en grande quantité à une vitesse d’environ 1,5 km par jour. Entre janvier et l’été ou l’automne 1348, elle s’était répandue aussi loin que les îles britanniques, et en 1350 en Scandinavie et finalement même l’Islande. La diffusion semble s’être localisée à travers la France, à travers la Belgique et l’Allemagne et ensuite en Europe Centrale du sud. La première vague s’éteignit d’elle-même en 1351, bien qu’il y eut une seconde vague en 1361.

On croit généralement que la peste toucha une population déjà affaiblie en Europe. […]

Fondamentalement, le problème concerne ces rats et ces puces. Pour que la sagesse conventionnelle puisse fonctionner, il faut qu’il y ait des hordes de rats infectés et ils doivent se déplacer à une vitesse alarmante – vous devriez presque imaginer des rats infectés se déplaçant rapidement (surtout vers le nord) libérant au moment de leur mort des tas de puces infectées. Les défauts de ce scénario sont légions. Par exemple, il n’y a pas de descriptions de rats morts étendus partout (ce point est expliqué en suggérant que soit les rats étaient dans les habitations, soit les gens étaient si accoutumés aux rats morts qu’ils ne prenaient pas la peine de les mentionner ; cependant s’ils vivaient dans les habitations, comment voyageaient-ils si rapidement ?) Cela ne semble pas important que vous soyez un berger de la campagne ou un ecclésiastique ou un habitant des villes, tous furent infectés. Pourtant étrangement avec cette maladie très infectieuse certaines villes furent épargnées. En outre, ces rats doivent avoir été heureux de se déplacer vers des zones septentrionales même si la peste bubonique est une maladie qui exige des températures relativement chaudes. Puis, quand il y a des barrières d’eau, ces rats montaient à bord de navires pour maintenir le mouvement.

Benedictow, un avocat du scénario des rats et des puces cité par Baillie, nous parle de ces créatures étonnantes :

Le génie stratégique de la Peste Noire fit encore un coup de maître qui accrut grandement le rythme de sa conquête de la péninsule ibérique. Peu après ses multiples invasions d’importants centres urbains le long de la côte du royaume d’Aragon, il réalisa un saut métastatique remarquable et arriva triomphalement dans la ville de St Jacques de Compostelle à l’extrême opposé, le coin le plus au nord-ouest de la péninsule ibérique. (Benedictow, O.J. 20042004 The Black Death 1346-1353: The Complete History. The Boydell press, Woodbridge.)

En 2001, les épidémiologistes Susan Scott et Christopher Duncan de l’université de Liverpool ont proposé la théorie disant que la Peste Noire pourrait avoir été causée par un virus du type Ébola, non une bactérie. Leurs recherches et découvertes sont documentées exhaustivement dans Biology of Plagues. Plus récemment, les chercheurs ont publié des modèles informatiques montrant comment la Peste Noire avait rendu 10% des Européens résistants au VIH… (Return of the Black Death: The World’s Greatest Serial Killer(([3] Retour de la Peste Noire : Le plus grand tueur en série au monde (NdT) )) de Susan Scott, Christopher Duncan et Biology of Plagues: Evidence from Historical Populations(([4] Biologie des pestes : preuves données par les populations historiques (NdT) )) de Susan Scott, Christopher J. Duncan)

Dans la même veine, l’historien Norman F. Cantor, dans son livre sorti en 2001 In the Wake of the Plague(([5] Sur les traces de la Peste (NdT) )), suggère que la Peste Noire pourrait avoir été une combinaison de pandémies comprenant une forme d’anthrax et une maladie du bétail. Il cite beaucoup de formes de preuves comprenant : des symptômes de maladie rapportés en désaccord avec les effets connus de la peste bubonique ou pneumonique, la découverte de spores d’anthrax dans une fosse de pestiférés en Écosse, et le fait qu’on savait que de la viande de bétail infecté avait été vendue dans beaucoup d’endroits ruraux anglais avant le début de la peste.

Samuel K. Cohn, cité de nombreuses fois par Baillie rejetait aussi la théorie (et c’est tout ce que c’est, et une théorie faible sur ce point !) disant que la Peste Noire était une peste bubonique. Dans l’Encyclopedia of Population, il désigne cinq faiblesses majeures dans cette théorie :

  • Vitesses de transmission très différentes – on a rapporté que la Peste Noire s’est répandue de 385 km en 91 jours en 664, comparés aux 12-15 km par an pour la peste bubonique moderne, qui bénéficie de l’aide des trains et des voitures.
  • Difficultés avec la tentative d’expliquer l’extension rapide de la Peste Noire en prétendant qu’elle fut diffusée sous la rare forme pneumonique de cette maladie – en fait, cette forme a tué moins de 0,3% de la population infectée dans sa pire explosion en Manchourie en 1911.
  • Saisonnalité différente – la peste moderne ne peut être maintenue qu’à des températures allant de 10 à 26°C et requiert de l’humidité, tandis que la Peste Noire s’est produite même en Norvège au milieu de l’hiver et en Méditerranée au milieu d’étés chauds et secs.
  • Taux de mortalité très différents – à plusieurs endroits (y compris Florence en 1348) plus de 75% de la population semble avoir péri ; au contraire, la plus haute mortalité pour la peste bubonique moderne, fut de 3% à Mumbai en 1903.
  • Les cycles et tendances de l’infection étaient très différents entre les maladies – les hommes ne développent pas une résistance à la maladie moderne, mais la résistance à la Peste Noire s’est accrue rapidement, pour qu’en fin de compte, elle devienne essentiellement une maladie infantile.

Cohn fait aussi remarquer que bien que l’identification de cette maladie comme donnant des bubons repose sur le compte rendu de Boccace et d’autres, ils décrivent des bubons, abcès, éruptions cutanées et furoncles sur tout le corps, tandis que la maladie moderne a rarement plus d’un bubon, le plus souvent dans l’aine, et n’est pas caractérisée par des abcès, éruptions cutanées et furoncles qui sont ce que Boccace a décrit !

Le point essentiel de l’argument de Cohn est que, quelle que soit la cause de la Peste Noire, ce n’était pas une peste bubonique. (Voir aussi : Samuel K. Cohn 2002, « The Black Death: End of the Paradigm. »(([6] La Peste Noire : Fin du paradigme (NdT) )) et The Black Death and the Transformation of the West(([7] La Peste Noire et la transformation de l’Occident (NdT) )) (European History Series) par David Herlihy et Samuel K., Jr. Cohn)

Quand on commence à creuser le sujet, nous trouvons qu’il y a eu une étude qui prétendait que des tissus de gencive d’un cimetière de pestiférés du 14e siècle à Montpellier se révéla positif pour des molécules associées au Y. pestis (peste bubonique). Des découvertes similaires furent rapportées dans une étude de 2007, mais d’autres études n’ont pas corroboré ces résultats. En fait, en septembre 2003, une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford ont testé 121 dents de soixante-six squelettes trouvés dans des charniers du 14e siècle. Les restes ne montrèrent aucune trace génétique de Y. Pestis, et les chercheurs soupçonnent que l’étude de Montpellier était erronée.

Ce que ces études ne soulèvent pas, est le problème que les moyens d’infection ou de transmission ont varié sauvagement, depuis le contact entre humains comme en Islande (rare pour la peste et le Bacilus anthracis cutané) jusqu’à l’infection en l’absence d’humains vivants ou récemment décédés, comme en Sicile (ce qui va à l’encontre de la plupart des virus)

À tous ces problèmes avec la théorie de la Peste bubonique cités ci-dessus, nous devons ajouter ce que les auteurs contemporains ont enregistré. Philip Ziegler a rassemblé beaucoup de ces articles dans son livre The Black Death, bien qu’il les écarte comme une « métaphore ». Nous en regarderons quelques-uns dans un moment.

Mike Baillie n’a pas commencé à écrire un livre sur les impacts cométaires impliqués dans les grandes pandémies du passé ; il avait juste noté certains modèles étranges d’anneaux de croissance des arbres qui se trouvaient coïncider avec cette catastrophe historique et pensait que, peut-être, il y eut une sorte de dépression environnementale qui affaiblit la population humaine, rendant l’humanité susceptible à une mort par bactérie ou virus sur une grande échelle. Mais, ce qu’il trouva fut un fil pendant qui, une fois qu’il commença à tirer dessus, défit la « sagesse acceptée » sur la Peste Noire et l’envoya sur une recherche qui mena à des conclusions complètement étonnantes.

Comme mentionné, le premier indice fut les anneaux de croissance des arbres – c’est naturel, puisque Baillie est un dendrochronologue. Il compara ces anneaux de croissance des arbres pour dater les échantillons de carottes de glace qui avaient été analysés et découvrit une chose étrange : de l’ammonium. Il se trouve qu’il y a quatre occasions durant les 1500 dernières années où les scientifiques peuvent avec confiance relier des couches d’ammonium datées dans la glace du Groenland à des interactions atmosphériques de haute énergie avec des objets venant de l’espace. 539, 626, 1014, et 1908 – l’événement de la Tunguska. En bref, il y a un lien entre l’ammonium dans les carottes de glace et le bombardement extraterrestre de la surface de la Terre.

Notez maintenant que la déclaration ci-dessus est qu’il y a quatre événements qui peuvent être absolument reliés avec des interactions à haute énergie ; Baillie présente la recherche dans ce livre en montrant que la même signature exacte est présente à l’époque de la Peste Noire à la fois dans les anneaux de croissance des arbres et les carottes de glace, ET à d’autres époques de soi-disant « peste et pandémie. »

Il se trouve que le signal d’ammonium dans les carottes de glace est directement relié à un tremblement de terre qui s’est produit le 13 janvier 1348 – et Baillie découvre qu’il y a eu un auteur du 14e siècle qui a écrit que la peste était une « corruption de l’atmosphère » qui venait de ce tremblement de terre !

Comment un fléau pourrait-il venir d’un tremblement de terre ?

Baillie fait remarquer que nous ne savons pas toujours si les tremblements de terre sont causés par des mouvements tectoniques ; ils pourraient être causés par des explosions cométaires dans l’atmosphère ou même des impacts sur la surface de la terre.

Dans Rain of Iron and Ice(([8] Pluie de fer et de feu (NdT) )) de John Lewis, professeur de Sciences Planétaires au Lunar & Planetary Laboratory, co-directeur de la NASA/University of Arizona Space Engineering Research Center, et membre de l’ Arizona State Space Commission, nous dit que la Terre est régulièrement touchée par des objets extraterrestres et beaucoup de ces corps explosent dans l’atmosphère comme dans le cas de la Tunguska, ne laissant pas de cratères ou d’indices durables d’un corps de l’espace.

Mais qu’il n’y ait pas d’indices durables ne signifie pas qu’il n’y a pas d’effet significatif sur la planète et/ou ses habitants ! Ces impacts ou explosions atmosphériques peuvent produire des tremblements de terre ou des tsunamis sans témoins conscients de la cause. Après tout, la surface de la Terre est composée de 75% d’eau et tout témoin assistant à la cause serait grillé et n’en parlerait jamais, donc nous n’avons aucun moyen de savoir si tous les tremblements de terre sur notre planète sont de nature tectonique ou non.

Lewis fait remarquer :

Au cours d’une année ordinaire, il y a une explosion atmosphérique d’une puissance de 100 kilotonnes ou plus. La grande majorité se produit dans des zones reculées, ou si haut dans l’atmosphère, qu’elles ne sont pas observées. Même si elles sont observées, les témoins ne peuvent voir qu’un flash de lumière au loin, ou entendre le ‘grondement du tonnerre au loin’ venant des océans. Ainsi même ceux qui sont observés sont souvent non reconnus (Lewis, Rain of Iron and Ice)

Comme Baillie le fait remarquer, Lewis parle d’une année « typique » et il est évident, à partir d’autres études, que les années ne sont pas toutes égales – certaines sont moins typiques que d’autres ! Baillie cite Lewis :

Comme Lewis le fait remarquer, nous savons à partir de nombreux groupes de preuves ce que la fréquence d’impact devrait être au cours du temps. Le fait que des impacts ne soient pas dans les archives historiques [ou non admis ou discutés par les historiens ou les archéologues] ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu. Après tout, il y a ces champs de cratères bien-attestés qui furent formés au cours des derniers millénaires en Estonie, Pologne, Allemagne et Italie – qui ne furent pas enregistrés historiquement ; leur existence fut déduite de trous dans le sol. Nous savons donc que le mécanisme d’enregistrement est défectueux ! Ce qu’on doit ajouter…est une pièce clé de la pensée intuitive. Voici une citation de Scénario D de Lewis :

(Dans ce scénario) En 1946 une boule de feu d’achondrite de 25 000 tonnes explose à 4 heures du matin (heure locale) à une altitude de 11 km au-dessus de Fergana en Ouzbékistan. Le souffle d’une mégatonne endommage les bâtiments sur une zone de plusieurs kilomètres de diamètre, brûlant la zone avec une chaleur intense et déclenchant des milliers d’incendies. Les incendies brûlent et sont hors contrôle, tuant 4 146 personnes. Plus de 20 000 résidents sont réveillés par le flash d’une lumière brillante et la chaleur pour trouver leur ville en flammes. Plusieurs tonnes de fragments de météorite sont mélangées avec les débris de 2 000 bâtiments brûlés et effondrés, où on ne peut les distinguer des fragments éraflés et noircis de brique et de pierre.

L’argument ici est qu’il n’y a presque aucun de moyen pour dire si oui ou non un désastre/catastrophe est un impact ou au contraire un violent tremblement de terre. Le résultat est que les siècles peuvent s’écouler, avec de nombreux impacts cométaires se produisant tout le temps, et personne ne soupçonne les vrais dangers de l’espace ! Comme Baillie le fait remarquer : il y a beaucoup de tremblements de terre enregistrés dans l’histoire, mais AUCUN impact ! Et pourtant, il y a des preuves que des impacts se SONT produits – sur le sol, et dans les carottes de glace. Et il y a Tunguska.

Les rapports de l’événement de la Tunguska nous disent que le sol trembla autour de la zone d’impact/explosion dans un rayon d’environ 900 km. Au moment d’un impact plus grand, le tremblement de terre serait proportionnellement plus sévère. Les survivants d’un tel événement qui sont suffisamment loin pour survivre, n’auraient aperçu qu’un flash, ressenti un tremblement et entendu un fort grondement. S’ils étaient trop loin pour voir le flash, ou à l’intérieur d’un bâtiment, ils ne rapporteraient qu’un tremblement de terre.

En bref, ce que le travail de Lewis apporte sur la table est l’idée que certains tremblements de terre historiques bien connus pourraient très bien avoir été des impacts. Baillie mentionne qu’une éventualité évidente est le grand tremblement de terre d’Antioche en 526 ap. J.-C. qui fut décrit par Jean Malalas :

[…] ceux happés par la terre sous les bâtiments furent incinérés et des étincelles de feu apparurent dans l’air et brûlèrent tout ceux qu’elles frappaient comme l’éclair. La surface de la Terre bouillait et les fondations des bâtiments furent frappées par des éclairs envoyés par les tremblements de terre et furent réduits en cendres par le feu…ce fut une merveille immense et incroyable avec le feu qui crachait la pluie, la pluie qui tombait de fours gigantesques, les flammes qui se dissolvait en averses… le résultat fut que Antioche devint désolée… dans cette terreur, jusqu’à 250 000 personnes périrent. (Jeffreys, E., Jeffreys, M. and Scott, R. 1986, The Chronicle of John Malalas, Byzantina Australiensia, Australian Assoc. Byzantine Studies 4, Melbourne.)

Baillie fait aussi remarquer qu’une série de ce type d’impacts/explosions en altitude expliquerait plus adéquatement le problème très ancien de la fin de l’Age de Bronze dans l’Est de la Méditerranée au 12e siècle av. J.-C. À cette époque, beaucoup – d’innombrables – sites majeurs furent détruits et totalement brûlés et tout cela a été mis sur le dos de ces « Peuples de la Mer » surnaturels. Si c’était le cas, si c’étaient des invasions et des conquêtes, il devrait au moins y avoir quelque évidence de cela, comme des guerriers tués ou des signes de guerre… mais pour l’essentiel, ce n’est pas le cas. On n’a presque pas retrouvé de corps, et pas d’objets précieux sauf ceux cachés au loin comme si quelqu’un s’attendait à revenir pour eux, ou n’eut pas le temps de les retrouver. Les gens qui s’enfuirent (les événements extraterrestres ont souvent des activités et des avertissements précurseurs parce qu’une comète peut être observée en approche pendant un certain temps) furent probablement également tués au cours de leur fuite et le résultat fut un total abandon et une totale destruction des villes en question.

Et le début du Moyen Age.

Donc, la possibilité que de nombreuses destructions du passé pourraient être reliées à des impacts n’a jamais été prise au sérieux ou testée et cela pourrait être une erreur périlleuse. La question que Baillie pose, mais à laquelle il ne répond jamais, est : Quelle est la cause qui a empêché les gens de demander pourquoi il y a une peur des comètes traditionnelle et profondément enracinée dans la psyché de l’humanité ? Il fait remarquer que, oui, il y a des gens en dehors de l’université dominante qui posent de telles questions. Mais pourquoi, contre tout sens commun, le sujet est-il si largement et systématiquement ignoré, marginalisé et ridiculisé ?

La chose étrange est que, même si Baillie fait remarquer que de nombreux scientifiques de haut niveau et agences de gouvernement prennent ces choses au sérieux (Lewis, par exemple), c’est toujours ignoré, marginalisé et ridiculisé aux yeux du grand public via les médias dominants ! Baillie écrit :

Au cas où les lecteurs penseraient que c’est simplement de la rhétorique, c’est un endroit aussi bien qu’un autre pour mentionner un événement prochain. Le 13 avril 2029, un astéroïde appelé Apophis passera près de la Terre à une distance inférieure à 50 000 km. Si vous êtes vivant à ce moment-là, et que le temps n’est pas nuageux, vous serez capable de le voir passer à l’œil nu. Apophis fait plus de 300 m de diamètre. Si, quand il passera près de la Terre, il passe dans une certaine fenêtre étroite dans l’espace, alors, en 2036 il reviendra et percutera la Terre ( cette fenêtre étroite est un point où la gravité de la Terre infléchirait l’orbite d’Apophis juste assez pour assurer un impact en 2036). Si Apophis percute la Terre, l’impact sera dans la classe des 3 000 mégatonnes. Il est tout à fait raisonnable d’affirmer qu’un tel impact, n’importe où sur la planète, effondrerait notre civilisation actuelle et enverrait les survivants, métaphoriquement parlant, au Moyen Age (on pense que dans le cas d’un tel événement, les institutions globalisées comme les marchés de la finance et des assurances s’effondreraient, écroulant tout le système monétaire interconnecté, les systèmes du commerce et des transports.) Les impacts venant de l’espace ne sont pas de la fiction, et il semble hautement probable qu’un grand nombre a eu lieu au cours des quelques millénaires précédents (par dessus tous les petits exemples de formation de cratères déjà mentionnés). C’est juste que, pour quelque raison, la plupart des gens qui étudient le passé ont choisi d’éviter ou ignorer la question.

Avec la science, Baillie cite des preuves contemporaines – une partie de ces preuves a été reléguée dans les « mythes » – sur tout le globe qui indiquent que la Terre fut en effet soumise à un bombardement de l’espace au cours du 14e siècle et que cela peut très bien avoir été non seulement la cause du tremblement de terre du 25 janvier 1348, mais aussi la cause de la Peste Noire. Baillie cite une grande sélection de textes de comptes rendus dont l’ouvrage de Ziegler cité ci-dessus :

Sécheresses, inondations, tremblements de terre, sauterelles, tonnerre souterrain, tempêtes sans précédent, éclairs, rideaux de feu, grêlons de taille extraordinaire, feu du ciel, fumée puante, atmosphère polluée, une vaste pluie de feu, masses de fumée.

Selon Baillie, Ziegler dédaigne totalement des rapports d’une comète noire observée avant l’arrivée de l’épidémie mais enregistre : brumes et nuages lourds, chutes d’étoiles, souffles d’air chaud, une colonne de feu, une boule de feu, un violent tremblement de terre, en Italie un crescendo de calamités comprenant des tremblements de terre, à la suite de quoi, la peste arriva.

Il se trouve que dans les années 1340, il y a eu une véritable explosion de tremblements de terre. Dans le livre de Rosemary Horrox, The Black Death, cité par Baillie, nous trouvons qu’un auteur contemporain à Padoue a annoncé que non seulement il y a eu un grand tremblement de terre le 25 janvier 1348, mais c’était à la 23e heure.

Dans la trente et unième année de l’empereur Louis, vers la fête de la Conversion de St Paul (25 janvier), il y a eu un tremblement de terre dans toute la Carinthie et Carniola qui fut si sévère que tout le monde craignait pour sa vie. Il y eut des chocs répétés, et une nuit la Terre trembla 20 fois. Seize villes furent détruites et leurs habitants tués… Trente six forteresses de montagne et leurs habitants furent détruits et on a calculé que plus de 40 000 hommes furent engloutis ou ensevelis.

(L’auteur continue à dire qu’elle a reçu l’information d’une lettre de la maison de Friesach adressée au prieur de la province d’Allemagne) :

Il dit dans la même lettre que cette année-là [1348] du feu tombant du ciel consuma le pays des Turcs pendant 16 jours ; que pendant quelques jours il plut des crapauds et des serpents, qui tuèrent beaucoup d’hommes : qu’une pestilence s’est renforcée dans beaucoup de parties du monde.

Du livre de Samuel Cohn :

… un dragon à Jérusalem comme celui de Saint Georges qui dévora tout ce qui croisait son chemin… une ville de 40 000 habitants … totalement démolie par la chute du ciel d’une grande quantité de vers, gros comme le poing avec huit pattes, qui tuèrent tout le monde par leur puanteur et leurs vapeurs empoisonnées.

Une histoire du frère dominicain Bartolomeo, toujours selon le livre de Cohn :

…de massives pluies de vers et de serpents dans certaines parties de la Chine, qui dévorèrent de grands nombres de gens. Également dans ces endroits, le feu pleuvait du ciel sous forme de neige (cendre), qui brûla les montagnes, le pays, les hommes. Et de ce feu monta une fumée pestilentielle qui tua tous ceux qui la sentaient en moins de vingt-quatre heures, comme ceux qui ne virent que le poison de cette fumée pestilentielle.

Cohn écrit aussi :

Ces histoires n’étaient pas non plus uniquement des potins de marchands naïfs et de moines peut-être fous… [même] … l’ami proche de Pétrarque, Louis Sanctus, avant de commencer son reportage méticuleux du fléau … prétendait qu’au mois de septembre des déluges de grenouilles et de serpents dans toute l’Inde avait présagé la venue en Europe en janvier des trois galères génoises pestilentielles … [même] … le chroniqueur anglais Henry Knighton … [rapporta comment] … à Naples toute la ville fut détruite par un tremblement de terre et la tempête. De nombreux chroniqueurs ont rapporté des tremblements de terre dans le monde entier, qui préfiguraient le fléau sans précédent. La plupart ont réduit l’événement aux Vêpres du 25 janvier 1348. […]

De ces tremblements de terre qui « ont détruit de nombreuses cités, villes, églises, monastères, tours, avec leurs habitants et bêtes de somme, le pire fut Villach au Sud de l’Autriche. Les chroniqueurs en Italie, Allemagne, Autriche, Slavonie et Pologne ont dit qu’elle fut totalement submergée par le tremblement de terre avec 10% de survivants.

Selon Horrox, un texte continental daté du dimanche 27 avril 1348 déclare :

Ils disent qu’au cours des trois mois du 25 janvier [1348] au jour présent, un total de 62 000 corps furent enterrés à Avignon.

Un traité allemand découvert par Horrox dit :

Tant que la mortalité provient de causes naturelles, sa cause immédiate était une exhalaison de la terre polluée et empoisonnée qui infecta l’air dans diverses parties du monde… Je dis que ce fut la vapeur et l’air pollué qui ont été exhalés – ou pour ainsi dire purgés – dans le tremblement de terre qui s’est produit le jour de St Paul [en 1348], avec l’air pollué exhalé dans d’autres tremblements de terre et éruptions, ce qui a infecté l’air au-dessus de la terre et a tué les gens dans diverses parties du monde.

Comme le note Baillie, si ce tremblement de terre souvent cité était, en réalité, le résultat d’impacts cométaires, alors l’air pollué pourrait provenir d’une ou deux causes : des transformations chimiques à haute énergie dans l’atmosphère ou bien des émanations de gaz de la terre elle-même.

Selon Cohn, l’historien allemand Hecker nous informe :

Sur l’île de Chypre, la peste de l’Est avait déjà éclatée ; quand un tremblement de terre secoua les fondations de l’île et fut accompagné par un ouragan si effrayant, que les habitants … s’enfuirent d’épouvante… La mer déborda… Avant le tremblement de terre, un vent pestiféré répandit une odeur si empoisonnée que beaucoup de personnes, subjuguées par elle, s’écroulèrent soudainement et rendirent l’âme dans des agonies terribles… et comme à ce moment des faits naturels étaient transformés en miracles, on annonça qu’un météore ardent qui descendait sur la Terre loin à l’Est, avait tout détruit dans un rayon de plus de cent lieues, infectant l’air partout.

Jon Arrizabalaga compila une sélection d’écrits pour essayer de comprendre ce que les gens instruits disaient à propos de la Peste Noire pendant qu’elle arrivait. Concernant les termes utilisés par les docteurs et autres personnes médicales en 1348 pour décrire le fléau, il écrit :

Un… Jacme d’Agramont, en parlait en termes d’une « épidémie ou pestilence et mortalités des gens » qui menaça Lérida depuis « certaines parties et régions voisines de nous » … Agramont ne dit rien concernant le terme épidémie, mais il développa de manière considérable ce qu’il entendait par pestilence. Il donna à ce dernier terme une étymologie très particulière, en accord avec une sorte de connaissance établie par Isidore de Séville (570-636) dans son Etymologiae, qui devint largement acceptée dans toute l’Europe durant le Moyen Age. Il partagea le terme pestilence en trois syllabes, chacune ayant un sens particulier : pes = tempesta : ‘tempête’ ; te = temps, lencia = clardat : ‘clarté, lumière’ ; en conséquence il conclut, la pestilence était ‘le temps de tempête causé par la lumière des étoiles.’

Il se trouve que Isidore de Séville vivait peu de temps après une autre période de bombardement cométaire sur l’Europe qui est aussi évident dans les études des anneaux de croissance des arbres et les carottes de glace. Le 17 août 1999, le Knight Ridder Washington Bureau publia un article de Robert S. Boyd intitulé : Comets may have caused Earth’s great empires to fall(([9] Les comètes peuvent être la cause de la chute des grands empires de la terre (NdT) )) qui comprenait ce qui suit :

L’analyse des anneaux de croissance des arbres montre qu’en 540 ap. J.-C., dans différentes parties du monde, le climat a changé. Les températures sont descendues suffisamment bas pour entraver la croissance des arbres aussi largement dispersés que l’Europe du Nord, la Sibérie, l’Ouest de l’Amérique du Nord et le Sud de l’Amérique du Sud.

Une recherche d’archives historiques et d’histoires mythologiques désigne du doigt un châtiment du ciel désastreux au cours de la même période, prétend t’on. Il y avait une référence à « une comète en Gaule si vaste que tout le ciel semblait en feu » en 540-541.

Selon la légende, le roi Arthur est mort vers cette époque, et les mythes celtiques associés à Arthur suggéraient des Dieux du ciel brillants et des éclairs de feu.

Dans les années 530, une pluie de météores inhabituelle fut enregistrée à la fois par des observateurs méditerranéens et chinois. Les météores sont provoqués par la fine poussière des comètes qui brûle dans l’atmosphère. En outre, une équipe d’astronomes de l’Observatoire d’Armagh en Irlande du Nord a publié une recherche en 1990 qui disait que la Terre aurait été soumise à un risque de bombardement cométaire entre les années 400 et 600 ap. J.-C. […]

La famine a fait suite aux récoltes défectueuses, et sur ses talons la peste bubonique qui balaya l’Europe au milieu du 6e siècle. […]

À cette époque, l’empereur romain Justinien essayait de régénérer l’empire romain décadent. Mais le plan échoua en 540 et fut suivi par le Moyen Age et la montée de l’Islam.

Il y a un large corpus de textes de cette période qui désigne uniformément une « atmosphère polluée, » « respirez l’air et vous mourrez », et en quelque sorte, l’océan était impliqué aussi bien que les tremblements de terre, les comètes et les boules de feu dans le ciel. Un rapport de la Faculté de Médecine de Paris préparé en octobre 1348 et cité par Baillie dit :

Une autre cause possible de corruption, qui doit être gardée à l’esprit, est l’échappement de la pourriture piégée dans le centre de la terre comme résultat des tremblements de terre – quelque chose qui s’est en effet produit récemment.

En bref, les Français étaient au courant d’une série de tremblements de terre à cette époque qui pouvaient avoir été causés par des impacts cométaires. Un rapport de cette période dit qu’un tremblement de terre dura six jours et un autre prétend que la période fut de dix jours. De tels événements pourraient aussi produire des exhalaisons de toutes sortes de produits chimiques désagréables qui pourraient tuer. Considérez ce qui suit :

L’explosion de gaz du lac Nyos au Cameroun en 1986

[…] Bien qu’une exhalaison soudaine de CO2 se soit produite au Lac Monoun en 1984, tuant 37 résidents locaux, une menace similaire du Lac Noyos ne fut pas anticipée. Cependant, le 21 août 1986, une éruption limnique se produisit au lac Nyos qui déclencha la libération brutale d’environ 1,6 million de tonnes de CO2. Le gaz dévala deux vallées avoisinantes, déplaçant tout l’air et asphyxiant 1 800 personnes jusqu’à 20 km du lac, la plupart des villageois, de même que 3 500 têtes de bétail. Environ 4 000 habitants s’enfuirent de la région, et beaucoup d’entre eux développèrent des problèmes respiratoires, des brûlures et des paralysies à cause des gaz.

On ne sait pas ce qui a déclenché l’exhalaison catastrophique. La plupart des géologues soupçonnent un glissement de terrain, mais certains croient qu’une petite éruption volcanique peut s’être produite au fond du lac. […]

On croit que jusqu’à un kilomètre cube de gaz a été libéré. Parce que le CO2 est plus dense que l’air, le gaz s’écoula du flanc de la montagne où se trouve le lac Nyos et dans deux vallées avoisinantes sur une couche de dix mètres d’épaisseur, déplaçant l’air et asphyxiant tous les hommes et animaux avant de pouvoir se dissiper. Les eaux du lac normalement bleues virèrent à un rouge sombre après l’exhalaison, à cause de l’eau profonde riche en fer montant à la surface et s’oxydant à l’air. Le niveau du lac chuta d’un mètre environ, représentant le volume de gaz libéré. L’exhalaison provoqua probablement aussi un débordement des eaux du lac. Des arbres près du lac furent abattus.

Hummm… on se demande si des événements similaires peuvent être déclenchés par des impacts cométaires et si l’exhalaison des océans peut être aussi dangereuse et mortelle ? On se demande aussi, considérant le fait que des arbres furent abattus, » si cette exhalaison pouvait ne pas avoir été un événement d’impact ?

Baillie nous emmène dans la science avec des chiffres et des graphes difficiles et nous montre comment ces choses furent dites simplement par ceux qui vécurent la Peste Noire, mais pour quelque raison, les historiens modernes pensent tous que ces remarques sur les pluies de feu, la mort et l’air qui pouvaient tuer n’étaient que des métaphores pour une maladie horrible. En final, c’est la science qui doit gagner parce que des travailleurs indépendants étudiant les comètes, les tsunamis, le dioxyde de carbone, les carottes de glace et les anneaux de croissance des arbres observent tous dans leurs données quelque chose de très étrange qui se produisit globalement vers l’époque où la Peste Noire a décimé la population humaine de la Terre.

Baillie note dans ses remarques de conclusion, dignes d’être répétées ici :

Il est de plus en plus évident que le monde est divisé intellectuellement en deux. Il y a ceux qui étudient le passé, dans les domaines de l’histoire et de l’archéologie, et ne voient pas de preuves que les humains ont jamais été affectés par des impacts de l’espace. Diamétralement opposés à cette position, il y a ceux qui étudient les objets qui passent près, et quelquefois percutent, cette planète. Certains membres sérieux de ce dernier groupe n’ont aucun doute qu’il doit y avoir eu de nombreux impacts dévastateurs au cours des derniers cinq millénaires ; la période de la civilisation humaine.

Et pourtant, personne n’en parle.

Il y a réellement des données suffisantes présentées dans le livre de Baillie pour soutenir la théorie que la Peste Noire était due à un impact par des débris de comète – similaires aux impacts sur Jupiter par les fragments de la comète Shoemaker-Levy en 1994. Quant à savoir comment ces morts sont survenues exactement, il y a nombre de possibilités : tremblements de terre, inondations (tsunamis), pluies de feu, produits chimiques libérés par les explosions à haute énergie dans l’atmosphère, y compris cyanure d’ammonium et d’hydrogène, et peut-être même des agents pathogènes nés de la comète. Si cela est arrivé aussi souvent que Baillie le suggère, cela peut arriver à nouveau. Et si, comme nous le suspectons, la Terre est inscrite pour un bombardement dans un avenir pas trop éloigné, il semble qu’il y a plus de façons de mourir dans un tel événement que d’être seulement frappé par un fragment de comète.

© Jason Engle
La Peste Noire : Les légendes de dragons crachant le feu peuvent avoir pris naissance dans les désastres cométaires
New Light on the Black Death: The Cosmic Connection par le dendrochronologue Mike Baillie de la Queen’s University de Belfast en Irlande, publié par Tempus, 2006.

Le Dr Mike Baillie est professeur émérite en paléoécologie à l’École d’Archéologie et de Paléoécologie à la Queen’s University de Belfast en Irlande du Nord.

Baillie est un expert dominant en dendrochronologie ou datation au moyen des anneaux de croissance des arbres. Dans les années 1980, il a contribué à construire une chronologie année par année de la croissance des anneaux des arbres atteignant 7 400 ans dans le passé.

Traduction française depuis l’article source : Henri R.

[À propos de l’auteur]

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Laura Knight-Jadczyk 

Floridienne de septième génération, historienne/mystique, auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un chat.

Notes




L’histoire de Joseph serait un ancien conte populaire arabe

[Source : numidia-liberum]

[Illustration tirée de https://freebibleimages.org/photos/joseph-slave/]

Par JBL1960

[Note de Joseph Stroberg : le problème fondamental rencontré par tout texte écrit est celui de son interprétation, surtout lorsque l’on ne connaît pas son ou ses auteurs et même si, comme dans le cas de la Bible, on envisage (comme certains croyants le font) que l’auteur est Dieu lui-même. Connaître l’auteur peut faciliter les choses, surtout si l’on peut communiquer avec celui-ci pour qu’il nous éclaire sur la signification de son œuvre.
Chaque lecteur a autrement tendance à lire un texte en fonction de son vécu, de sa manière de voir la vie et de ses propres croyances. La Bible est ainsi perçue de manière très différente selon la personne qui se donne la peine de s’y plonger. Certains — exégètes ou non — y voient avant tout une allégorie, par exemple celle de la vie de l’âme dans les mondes matériels. D’autres y voient aussi ou plutôt un livre de témoignages historiques. Le problème dans ce dernier cas est que l’Histoire pour l’instant connue ne cadre pas avec les hypothèses les plus répandues, celles qui tournent autour de la Palestine et de l’Égypte comme principaux théâtres des histoires relatées. A contrario, des hypothèses plus récentes les situent dans la péninsule arabique et semblent mieux coller avec les récits bibliques.]

Tout au long de ma vie, j’ai entendu trop d’histoires étranges que mon esprit ne pouvait tout simplement pas les considérer comme véritables. L’un des plus étranges et les plus incroyables est l’histoire de Joseph.
Je pourrais l’avoir rejeté comme toute autre histoire du passé lointain qui ne justifiait pas nécessairement un examen ou une enquête pour valider son historicité, si ce n’était une histoire biblique et si je n’avais pas été égyptien.
Toute histoire donnée devrait avoir une ambiance générale qui la distingue par un dialogue unique, l’emplacement et l’origine culturelle. C’est ce que nous appelons le milieu de l’histoire.
L’histoire de Joseph est un ancien conte arabe, et tout à son sujet est Arabe : son milieu linguistique, culturel et géographique.

Selon la Bible hébraïque, l’histoire de L’Exode commence environ 300 ans plus tôt avec la vente du patriarche Joseph comme esclave. Si nous regardons l’histoire de Joseph comme un scénario de film et que nous creusons dans le texte, nous trouverons des mots clés spécifiques qui nous aideront à construire son milieu géographique et culturel et même à déterminer le moment probable pendant lequel cette histoire aurait pu se produire.

Dans le livre de la Genèse, chapitre 37-38, nous trouverons quelques mots clés intéressants qui nous aideront à identifier le milieu de l’histoire de Joseph. En fait, il y a des tas de mots clés, mais voici quelques-uns des plus révélateurs :

« Les troupeaux, Dothan, le berger, la citerne, l’animal sauvage, la caravane des ismaélites, les chameaux portant la myrrhe et l’encens, les marchands midianites, les ismaélites, ou encore les ismaélites, ont tué une chèvre, Sallah, Onan, Tamar, Hirah, Adullam, Kezib et bien sûr, Joseph à prononcer Youssef en arabe ».

Les mots « troupeaux, animaux sauvages, chameaux, chèvres et bergers » indiquent clairement que les versets bibliques décrivent un milieu nomade. En d’autres termes, certaines tribus vivant dans le désert aride regroupent des chèvres et des chameaux.

Le « chameau » est un mot clé exceptionnel ici, car l’Arabie antique est l’endroit où les chameaux à anguille ont d’abord été domestiqués dans l’histoire, et ce n’était pas avant le 9e siècle AV. J.-C..

Au fait, l’ancienne Égypte ne connaissait pas les chameaux et n’était certainement pas une culture nomade. Ceci est particulièrement important parce que selon l’histoire biblique, Joseph est entré en Égypte sur un chameau (et non sur un âne comme narré dans le mythe de la Sainte famille) [NdJBL : La fuite de la sainte famille en Égypte est-elle un mythe ? par le Dr A. Ezzat]

Des chameaux ont été introduits en Égypte après la conquête d’Alexandre le Grand 332 av. J.-C. Et quand je dis l’Égypte ancienne, je parle de l’Égypte et des territoires dont il a eu le contrôle, de la Nubie au sud vers la Palestine dans l’est du Nord. Oui, la Palestine, où (selon la Bible) la plupart des histoires israélites auraient eu lieu.

À ce stade de notre recherche, nous avons rencontré un anachronisme frappant qui rendrait l’historicité de l’histoire de Joseph une théorie impossible, car selon la chronologie biblique, Joseph a été vendu comme esclave vers 1546 av. J.-C.. Historiquement, la caravane de chameaux sur laquelle Joseph a été emmené à Mizraim (Mistaken for Egypt) n’aurait pu exister avant le 7e siècle AV. J.-C., pour deux raisons :

  • Premièrement, et comme nous l’avons mentionné précédemment, les chameaux n’ont été domestiqués dans l’Arabie antique et au Yémen qu’au IXe  siècle AV. J.-C..
  • Deuxièmement, l’ancienne route de l’encens qui portait des épices, de l’encens, de la myrrhe, de l’ivoire et des textiles de l’ancien Yémen et de la Corne de l’Afrique de l’Est tout au nord vers la Mésopotamie et la Syrie n’a commencé  qu’entre le 7e et le 5e siècle av. J.-C..

Par conséquent, avec ces faits historiquement vérifiés à l’esprit, nous parlons d’un écart de 800 ans entre le scénario biblique de l’histoire de Joseph et son milieu historique (toile de fond plausible) et toile de fond.

Dans son livre le plus vendu « La Bible dévoilée », le professeur Israël Finkelstein, un archéologue israélien, a déclaré que toutes les histoires israélites (y compris celle de Joseph et de Moïse) n’auraient pas pu être écrites et composées avant le 7e siècle AV. J.-C.. La découverte de Finkelstein ne met pas seulement en doute le calendrier biblique des histoires d’Israël, mais aussi si elles reflètent l’histoire réelle en premier lieu. ICI.

Si l’histoire de Joseph ne pouvait pas avoir eu lieu avant le 7e siècle AV. J.-C., cela déplacerait nécessairement l’Exode dans ce nouveau calendrier historique vers le milieu du 4e siècle AV. J.-C., c’est-à-dire pendant la domination grecque de l’Égypte, autre théorie impossible.

Revenons au milieu de la saga de Joseph glané par la langue et les mots clés de son histoire racontée dans le livre de la Genèse :

  • Tout d’abord, le mot ‘encens’ a une forte connotation arabe, car il est un produit distinctif (typique) de l’Arabie antique et du Yémen.
  • Les noms « Youssef (traduit en anglais comme Joseph), Shelah, Onan, Tamar, Hirah et Adullam » sont tous des noms d’origines arabes qui étaient très communs dans l’Arabie antique et le Yémen.
  • Aussi intéressant, le nom « Tamr / Tamar » était un nom arabe très populaire chez les femmes. Tamar en arabe signifie « dattes/dattier », fruit caractéristique et arbre symbolique de toute l’Arabie et du Yémen.
  • La mention des ismaélites (traduit en anglais comme ismaélites) a fortement confirmé l’origine arabe de l’histoire.
  • Il est largement connu (par la tradition orale et les documents historiques) qu’Ismaïl est l’ancêtre de toutes les tribus arabes (y compris, croyez-le ou non, des tribus israélites ou Bani-Israël).
  • Grâce à l’analyse littéraire des versets bibliques, nous pourrions facilement détecter une culture profondément intégrée (arabe) de l’esclavage et de la traite des esclaves.
  • Le mot arabe pour esclave est Abd. Savez-vous ce qu’est la translittération en hébreu ? C’est aussi Abad (dans la Bible hébraïque, vous le trouverez partout). Cela ne devrait pas être une surprise, car l’hébreu, en ce qui concerne la phonétique, est l’une des langues de l’ancienne langue arabe, tout comme l’histoire de Joseph est l’un de ses vieux contes populaires.
  • L’alternative de tuer Joseph dans l’histoire était simplement de l’abandonner afin qu’il soit ramassé et vendu comme esclave.
  • Ce scénario est tellement révélateur de l’ampleur de la culture de la traite des esclaves dans l’Arabie antique où cette histoire s’est effectivement produite.
  • Comme nous l’avons expliqué ci-dessus, la mention des chameaux et des caravanes de chameaux a aidé à identifier l’Arabie antique comme théâtre/patrie de l’histoire de Joseph.

Dans l’ancienne Égypte, les jeunes enfants perdus n’ont jamais été capturés et vendus comme esclaves ; pour la seule raison que la traite des esclaves n’était pas une pratique fréquente dans l’Égypte ancienne. Nous avons révélé en détail, l’histoire vraie de l’esclavage dans l’Égypte ancienne dans une vidéo précédente [ICI avec la retranscription en français ].

Malheureusement, pour obtenir des informations sur l’archéologie biblique, la plupart des gens s’appuient sur des savants occidentaux et des expéditions archéologiques qui ne font que gâcher l’histoire ancienne du Proche-Orient pour corroborer leurs (fausses) croyances et préjugés bibliques.

Bien qu’il soit prouvé que le milieu de l’histoire de Joseph est largement arabe, les savants et les archéologues bibliques occidentaux nieront toujours toute autre explication à l’historicité des histoires bibliques. Et bien que beaucoup d’entre eux connaissent bien l’origine arabe (pas palestinienne) des histoires israélites, ils n’en parleront que derrière des portes totalement fermées.

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Ashraf Ezzat, Égyptien né au Caire et basé à Alexandrie, il est diplômé de la faculté de médecine de l’Université d’Alexandrie. Soucieux de ne pas être entièrement accaparé par sa profession médicale, le Dr Ezzat  investit beaucoup de son temps dans la recherche et l’écriture. L’histoire de l’ancien Proche-Orient et de l’Égypte ancienne est depuis longtemps un domaine d’intérêt particulier pour lui. Dans ses écrits, il s’approche de l’histoire ancienne, pas comme des récits des temps reculés, mais comme un facteur causant dans notre vie existante, et pour lui, c’est aussi pertinent et dynamique que le moment présent. Dans ses recherches et ses écrits, le Dr Ezzat est toujours en train de chercher à savoir pourquoi la sagesse ancienne a été entravée et la spiritualité ancienne a diminué alors que les enseignements et la foi judéo-chrétienne s’établissaient et prospéraient. Le Dr Ezzat a beaucoup écrit en arabe pour aborder de nombreuses questions et sujets dans le domaine de l’égyptologie et de la religion et de la mythologie comparée, mais « l’Égypte n’a jamais connu ni Pharaons ni israélites » est l’un de ses premiers livres en anglais.

VOIR AUSSI :

[et :
Le véritable mont Sinaï en Arabie ?
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ?
https://nouveau-monde.ca/le-linceul-de-turin-ne-peut-venir-que-de-la-resurrection-du-christ/]




Moi, Petit H — Confidences et réflexions d’un atome d’hydrogène. Nouvelle version

Par Élisabeth Giordano

 « Toutes les choses sont faites d’atomes (de molécules), petites particules en agitation incessante, s’attirant mutuellement à petite distance les unes des autres et se repoussant si on cherche à trop les rapprocher ».

Richard Feynman

« En 1815, sur la base des tables de masses atomiques des éléments disponibles à cette époque, William Prout, chimiste et médecin britannique, fait l’hypothèse que la masse atomique de n’importe quel élément est un multiple entier de celle de l’hydrogène. Il suggère donc que l’atome d’hydrogène est la seule véritable particule fondamentale, et que tous les autres éléments sont constitués d’un amas de plusieurs atomes d’hydrogène. Bien que cette hypothèse soit infirmée par les mesures plus précises des masses atomiques obtenues par la suite, elle constitue pour l’époque une percée importante vers la compréhension de la structure de l’atome. »

(Wikipédia)

(Monsieur Prout avait bien pressenti toute mon importance, même si son hypothèse ne s’est pas révélée entièrement juste, elle a ouvert à une meilleure compréhension ! (Moi, Petit H)

Ah oui ! Drôlement serrés !

« TOUT SERRES, tout serrés, tout serrés, tout serrés, nous étions, dans même pas un point, un pixel, un atome, même pas un électron ! Oui ! Drôlement serrés, enfin quand je dis « serrés », c’est maintenant que je peux le dire, car là, il n’y avait rien, alors même la pensée de « être serrés » n’existait pas encore. D’ailleurs, est-ce qu’une pensée peut être serrée ? Un sentiment ? Une émotion ? Serré, c’est quand il y de la matière ! Et personne ne savait cela, sauf moi ! Mais tous, au complet, nous étions tous là ! Ah oui, je le redis, il y avait Tout, absolument Tout ce qui compose notre petit Univers : les galaxies, le Soleil Hélios, la Terre Gaïa, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! Les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, les coquelicots, les forêts, les belles émotions, les belles pensées, Bouddha, Jésus (je ne sais plus si Barabbas était déjà là, ou s’il est arrivé après !), et donc vous l’aurez compris, l’ADN et toutes les données biologiques nécessaires aux formes de vie ! Voilà, tout ce qu’il faut pour une petite planète comme la vôtre. Et moi, oui bien sûr ! Car je suis le tout premier, le premier de Tout ce que vous connaissez, le premier de votre Univers, de notre Univers et chargé de la Connaissance de l’Origine (mais depuis tout ce « temps »…).

« Toute, absolument toute l’Information, rien que de l’Information consciente concentrée en un Point. Information qu’il restera, bien sûr à extraire, donner Vie, faire émerger à l’existence, révéler ces virtualités musicales entre autres, par les futurs êtres ayant les capacités de mettre à jour tous ces trésors. Et pareil pour toutes les planètes du futur Univers, et tout cela en même pas un point… Enfin ! Tout était potentiellement là, c’est pourquoi cela ne prenait pas de place ! Accompli, mais pas encore défini. Toute action sur la matière en vue de sa matérialisation demande une pensée, une pensée donc, primordiale à toute Conception. Il fallait juste une mise au point ajustée au milliardième de milliardième et plus encore, puis appuyer sur la touche « on »…

Tout ce qu’il faut…

« Nous, future matière, étions déjà tous là, en potentiel bien sûr, et nous attendions. Dieu, cet Absolu Indifférencié, (la Grande Pensée, l’Origine Primordiale, si vous préférez), enfin ce Quelque Chose qui était, est et sera, encore non défini dans cet Univers-là, mais avec de toute éternité, l’immense pouvoir de permettre l’accomplissement ultime à toutes ses propres émanations de consciences éternelles, dans des mondes matériels plus ou moins denses, savait exactement ce qu’il fallait pour le créer cet Univers matériel-là. Et avec une liste de tous les ingrédients nécessaires ; une centaine de sortes d’atomes à tout casser. Oui ! juste une série de cent, paraît que ça suffisait, mais des milliards et des milliards de milliards d’atomes, en fait 1 suivi de 80 zéros, (n’essayez pas de compter pour vérifier, on ne va pas chipoter pour quelques dizaines de milliards de plus ou de moins !) Mais alors avec un nombre de combinaisons incalculables ! Alors il fallait aussi une somme considérable de modes d’emploi pour que tous ces atomes puissent s’agencer pour créer. Oui, ici, c’était un Univers plutôt dense qu’il s’agissait de mettre en oeuvre. Et pour que cela ressemble à quelque chose de cohérent, il fallait un nombre incalculable de notices de Création, car il était hors de question de les laisser faire n’importe quoi, puis de voir si cela donnait quelque chose de correct. Non ! C’est un peu bête de croire cela, et la probabilité n’est même pas quasiment nulle, elle est NULLE, c’est tout ! Croire qu’il n’y a pas une téléonomie(([1] Finalité, projet.)) sous-jacente à la perfection de cet Univers et de ce qu’il contient, nie que la vie a un Sens, bien triste cela et ne rend pas joyeux !

« Bien sûr, Dieu, cette Entité Suprême, Créatrice unique et infinie, empreinte d’une Intelligence Infinie, d’où Elle se « trouvait », c’est-à-dire dans Son Super Univers totalement Immatériel et Spirituel, là où la Pensée prend instantanément forme, avait pu mitonner ce Projet-là en toute quiétude ; même laisser traîner ses plans ou renverser ses bouteilles d’encre de chine, sans que personne n’y voit aucun inconvénient. Tout cela bien entendu, au-delà des tracas administratifs, déclarations fiscales, partis politiques et médias corrompus, embêtements avec des voisins indélicats, fuites d’eau intempestives, enfin toutes les contrariétés liées à certains mondes matériels ! Au cours des âges, d’autres atomes et d’autres Consciences viendront s’ajouter à cette Création. Mais moi, j’avais la bougeotte, enfin ! comme on peut avoir la bougeotte dans même pas un point des millions de milliards de fois plus petit qu’un atome que vous pouvez déceler maintenant, bien épanoui avec son petit brouillard d’électrons autour de lui ! Oui ! Enfin, bien sûr, je l’avais potentiellement la bougeotte, j’en avais l’idée, tout le monde aura compris ! Mais cette « idée », simple idée de mouvement, comment la faire émerger, car le mouvement veut de l’espace ?

Avant même le Commencement, zut, ça commence déjà !

« C’était à moi que reviendrait l’honneur d’être le premier et d’avoir la plus grande famille. Nous étions très impatients de savoir ce que nous allions créer. Et évidemment, il y avait toujours des prétentieux qui voulaient faire partie de ci mais pas de ça, voler, mais pas ramper, être lumineux mais pas terne, vert mais pas gris, être Mozart mais pas Pinochet, Italo Calvino mais pas BHL, Victor Hugo mais pas Napoléon, etc. (Ici je vais mettre une parenthèse, même deux d’ailleurs : ces personnages, tout autant que les guerres, n’étaient pas vraiment prévus à l’Origine, mais nous verrons plus loin ce qu’il a bien pu se passer.). On voit que dès le tout début, il y avait déjà quelques controverses, ce qui peut expliquer bien des choses sur ce que vous vivez dans votre époque !

« En tout cas, le problème fut en somme vite réglé : en ces temps indéterminés, il y en aura pour tout le monde, et toutes les expériences seront accessibles à tous, et nous passerons par tous les stades, et paf ! plus de jaloux, et comme nous étions tous mêlés les uns aux autres, nous garderons toujours le souvenir de cette proximité, ce qui fait que tout, dans cet Univers-là, sera connecté ! Plus tard, vous l’appellerez « l’intrication quantique ». Ce qui veut dire que quand l’un d’entre nous aura un état quelque part, ceux avec qui il a interagi le plus intimement, réagiront illico, même à des distances intersidérales, et comme nous étions tous connectés les uns aux autres…

Il se passera encore bien du temps avant que vous ne compreniez que la matière n’est qu’un accessoire, un support. Ce n’est qu’alors que vous pourrez retrouver la mémoire du Sens, la Conscience que la Raison gouverne tout, et que les interactions qui ont lieu au niveau quantique sont tout aussi valables au niveau macro. Bien sûr, il restera toujours quelques exceptions, macroscopiques cela va sans dire, tristes et rabat–joie, pour se croire seules à penser ici-bas ! Comment allions-nous bien pouvoir aller au-delà ?

Oh, my God !

« Indicible Transcendance du Tout, et bien au-delà de tout ce qui est répertorié maintenant, Dieu, puisque c’est son nom le plus courant, assez pratique somme toute – encore qu’un peu galvaudé à toutes les sauces –, mais plus commode que pas de nom du tout, car l’on peut se retrouver sans y pendre garde avec des machins, trucs et autres qualificatifs peu obligeants, avait donc en tête (pour imager toujours !), les Tenants et les Aboutissants, Quand et Où. Parce qu’au supposé point de départ de cette « partie » réservée pour cette création-là, il n’y avait rien, mais vraiment absolument rien à quoi se repérer, comme une ligne de départ avec un panneau « début », une galaxie tournant sur elle–même en un laps de temps bien déterminé, ou même une pendule qui sonne tous les quarts d’heure ! Mais bien sûr, pour Dieu c’était différent et toutes ces contraintes avaient peu de poids. Elle·Il n’était pas pressé·e par on ne sait quel horaire, puisque dans Son Super Univers extra temporel, extra luminique et extra tout d’ailleurs, le temps ainsi que l’espace « n’existaient » pas au sens où vous — êtres humains maintenant limités dans vos trois petites dimensions — l’entendez. La « Lumière », d’une « vitesse » simultanément nulle et infinie, c’est dire l’indicible, et d’une tout autre nature que celle qui nous sera réservée pour notre petit Univers matériel à nous ! Il n’y avait qu’au point de jonction entre Son « Côté » et le nôtre, c’est-à-dire le moment zéro de notre Univers, qu’un certain Fred Hoyle, par dérision, nommait aussi Big Bang, que cela pouvait tirailler, car en somme, il fallait juste le trouver cet alignement, un alignement d’une précision incommensurable !

« Oui ! C’est ce que vous appelez le « mur de Planck », enfin ça, c’est pour votre petite histoire, car en fait personne n’y comprend quelque chose. Dire combien de « temps » a duré cette gestation, reviendrait à demander à un fœtus depuis combien de mois il est dans le ventre de sa mère ! Et encore, il doit bien avoir un embryon de notion de temps (c’est le cas de le dire !), car sa mère mange, bouge, dort, en fait, a des rythmes, mais là, rien ! Puisque de « l’autre côté », pas de « temps » ni d’espace, enfin, rien à quoi un être dans la matière, peut se référer. C’est pourquoi, il vous est absolument impossible d’appréhender, vous, êtres vivants et finis, ce qui pourrait seulement approcher de cette Transcendance, cet Absolu Indifférencié, ce point de Conscience infinie, Énergie intelligente qui, par cette création cherche sans doute simplement à faire, par délégation, une expérience « matérielle », une sorte de jeu de construction ! Enfin bref, pour revenir au moment zéro, qui pourrait se représenter Dieu, un chronomètre à la « main » pour donner le grand départ ?

« Dieu, la Conscience Infinie, nous chérissait comme son grand projet, sans que l’on sache en quoi il allait consister. En focalisant Son Infinie Intelligence, celle-ci va devenir Énergie Consciente. On peut donc comprendre que le Processus exige une certaine mise en œuvre pour qu’il imprègne toutes les particules du futur Univers. Et cette « attente » avait évidemment sa raison d’être, car nous allions y être confrontés à ce fameux temps ! Nous étions littéralement enivrés de ce qui se préparait, car l’aboutissement ne pourrait être que grandiose. C’est sûr, là, pas question de faire des brouillons que l’on brûle ou que l’on jette à la poubelle dans le coin de l’écran, pour être sûr qu’aucune personne indiscrète n’ira diffuser vos bêtises sur Facebook ou Twitter ! Non, là, tout sera étalé au grand jour quand la Lumière sera. Oui ! J’avais été mis dans la confidence, dans le futur ici-bas de cet Univers, une Lumière sera, bien sûr beaucoup plus ordinaire, ondes ou particules selon l’humeur, et contrainte à quelque vitesse maximale par on ne sait quel radar ! Mais quand même, c’était ma seule fascinante certitude, et avec cette certitude, je me laissais même aller à faire des projets car, pour qu’il y ait de la lumière soumise à une vitesse, il faut de l’espace, et je pouvais ainsi avoir un avant-goût du grandiose projet que Dieu nous préparait : un espace, il faut quelque chose dedans, sinon ce n’est pas un espace ! Mais ce « quelque chose », non défini mais accompli, qu’allait-il en être ?

Prêt, partez !

« Et j’étais là à rêver, quand soudain je perçus qu’il allait enfin se passer quelque chose : j’ai remarqué une singularité dans cette Vacuité Ineffable et Transcendantale, un imperceptible déséquilibre, une interférence, une vibration, avec ce que je sais maintenant, oui ! une énergie extraordinaire, démentielle, portée par un Son ! Un Son merveilleux(([2] Que Richard Wagner a très bien concrétisé avec le début de l’Or du Rhin : « Le Prélude de l’OrduRhin s’ouvre sur un monde encore sans temporalité définie (en note : il ne faut guère plus de quelques mesures pour que l’auditeur ne sache déjà plus depuis combien de temps il écoute), et propose la narration d’une genèse imaginaire (?). Sur fond de paix paradigmatique, l’auditeur est invité à faire le silence en lui-même et à rentrer dans un temps sacré. Ainsi, de même que la matière se crée en se diversifiant elle-même, et que la vie procède de la division d’une seule cellule d’origine, le célèbre mi bémol d’abord immobile et seul, durant quatre mesures, engendre, par simples « divisions harmoniques » (en note : les notes progressivement ajoutées n’étant que les harmoniques naturels du mi bémol), sa vie propre. ». Guide des opéras de Wagner, Fayard.)) comme « soufflé » à « l’emplacement » du futur point de jonction. En fait, oui ! C’est l’Énergie-Son qui a trouvé le chemin, comme un projecteur de cinéma dont l’image se serait considérablement élargie quand elle atteint l’écran. Et là ! Juste au passage, cette Synergie s’est en quelque sorte cristallisée pour devenir future matière, et surtout le temps qui, comme sur une ligne de départ, attendait aussi, le coup de feu pour commencer à défiler. Enfin ! quand je dis « défiler », ce n’est pas vraiment en ligne, car comme tout le reste, le temps est un vortex, et selon la position occupée sur ce vortex, il ne va pas être ressenti de la même façon.

« Et moi, il m’arrivait un truc vraiment bizarre, avec le recul, je peux donner un nom : j’avais le trac, mais alors un trac comme il n’en a jamais existé avant (et pour cause !), mais même pas après, j’en suis sûr, un trac épouvantable, colossal ; j’avais le sentiment que Dieu m’avait abandonné, car je commençais certainement à, comment dire… m’en séparer quelque part. Quand même, une telle mission ! La hauteur de la tâche me paraissait colossale ! Mais là, maintenant, plus question de rêvasser ! J’allais devenir… un atome d’hydrogène, avec la missionde relier les Consciences Eternelles à chaque futur particule ! Mais pour l’instant, je n’étais encore qu’un potentiel proton, mais quel proton ! Le premier dans toute l’histoire de cet Univers-là ! Tout reposait sur moi… Impossible de reculer, j’étais comme au bord d’un gigantesque gouffre… qui d’un coup s’ouvrit devant moi !

« Et de toute Éternité, de tout Amour, de toute Émotion,

φ fut, est et sera φ
π fut, est et sera π
1 fut, est et sera 1,
1 fut, est et sera 2,
2 fut, est et sera 3,
3 fut, est et sera 5,
5 fut, est et sera 8,
8 fut, est et sera 13,
13 fut, est et sera 21
21 fut, est et sera 34
34 fut, est et sera 55
55 fut, est et sera 89
89 fut, est et sera 144……

de l’infiniment petit à l’infiniment grand. L’Univers se déployait dans la spirale d’or, devant, derrière, en haut, en bas, à une vitesse jamais atteinte depuis ! Et puis c’était tout nouveau, il y avait même un avant et un après, j’étais entré dans le temps ! Portée pas les multiples Consciences ayant existées de toute éternité, l’Énergie-Son s’est cristallisée en milliards, billions, trillions, etc. de vortex pour créer et ensuite agréger une matière consciente riche de toute l’Information nécessaire à Sa Manifestation. C’est alors que j’ai pu constater que la matière peut-être très bruyante ! Tout cela a fait un foin d’enfer (oups, pardon !). En plus, la matière, quand elle est animée, elle chauffe, c’est la thermodynamique, et plus elle est animée, plus elle chauffe ! Enfin pas grande importance, de toute façon, les consciences n’avaient encore ni oreilles ni capteurs sensoriels et évidemment, aucun thermomètre pour contrôler ne trainait dans les parages, de toutes façons avec cette chaleur, un thermomètre, même à mercure !

« Et puis là, j’ai senti, moi, déjà presque matériel, je sais maintenant, comme une vague immense dont l’écume était la plus douce des caresses : l’Amour, un Amour fou, gigantissime, foudroyant qui a fait que je n’étais plus seul, mais avec une myriade de protons, neutrons, électrons, et même d’antiparticules. Alors j’ai su que j’ai su que cette Fantastique Pensée d’Amour, cette Singularité Créatrice Grandiose, porté par toutes ces petites consciences, allait imprégner chaque future particule de cet Univers là, j’ai su que Dieu en était l’Origine Primordiale et la véritable Force Créatrice : oui ! une Sacrée Force Créatrice Sacrée…

De l’Amour mis en forme

« Maintenant, il s’agissait bien d’un insurmontable défi, car encore plus vite que la lumière basique qui vous sert d’éclairage et de repaire avec sa vitesse d’escargot, nous nous sommes retrouvées, nous, les potentielles particules, projetées dans un plasma, ce n’est rien de dire « brûlant », mais déjà dans un espace qui s’ouvrait à nous et qui continuera à se déployer tant qu’il y aura des Consciences pour le faire. Et puis la maturité aidant, la fougue des premiers instants a fini par se calmer, et la vitesse d’expansion est devenue plus raisonnable et fluctuante : un coup j’accélère, un coup je ralentis, sans doute pour être en phase avec le Super Univers, car c’est précisément le Super Univers qui donne sa cohérence à notre Univers matériel à nous !

« Un proton ! Maintenant j’étais un vrai proton d’hydrogène, et quand cette Colossale Énergie d’Amour m’a submergé, des milliards et des milliards de protons, neutrons, électrons, etc., se sont lancés en tourbillonnant dans l’espace qui se déployait plus vite que la vitesse de cette future Lumière. C’était parti, la « Pensée » de Dieu prenait Forme, se manifestait dans la Gloire, le Grand Déploiement, la Cohérence…

« Nous flottions tous ensemble à une incroyable vitesse, tissant la toile cosmique avec de petits motifs, disons le tout net : des grumeaux(([3] Grumeaux qui préfigurent déjà les futures galaxies !))… 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21……, φ, π, encore et encore, toujours et toujours, dans cet espace qui se créait à chaque milliardième de seconde. C’était une saga incroyable, car nous étions très fougueux, débutants dans la matérialité, et n’avions pas encore bien le schéma pour nous mettre chacun du côté qui nous était assigné, car à chaque fois qu’une particule rencontrait une antiparticule, cela pétait dans tous les sens. Finalement, nous, les particules, avons fini par investir notre cour de création, les antiparticules, elles, ont inverti l’intérieur de la Terre, et l’Immense Vague d’Amour, substance mère venant de l’Endroit du Super Univers, Éther divin imprégnant tout, tissant toujours et encore la magnifique ordonnance qui règne en maitresse absolue : de l’Amour mis en forme ! Alors vous bien sûr, avec cette manie de tout vouloir, malgré votre champ de vision extrêmement réduit, classifiez, ordonnez, comptabilisez dans ce que vous pensez être le « temps », et bien hop ; c’est la gravité, seule capable, selon vous, de mettre de l’ordre dans cette incroyable bamboula que sont ce que vous nommez les quatre forces fondamentales,(([4] Dans le confinement auquel vous contraint la vitesse limitée (par on ne sait quel radar, je ne le dirais jamais assez !) de la lumière, vous ne pouvez donc percevoir que 5 % de l’univers. Ces 5 % sont régis par 4, mais en fait plutôt 3 forces, ou interactions fondamentales qui vous enferment dans cette vision réduite, et permettent aux particules de ne pas se séparer, à la Terre de tourner autour du Soleil, au courant de passer dans un fil… Alors en effet, les scientifiques vont vous dire qu’une seule de ces forces ait manqué à l’appel et le monde que vous connaissez n’aurait jamais pu se manifester, enfin juste les 5% de ce que vous voyez, car vous êtes gouvernés par ce qui correspond à votre niveau vibratoire, et que vous nommez « les 4 forces fondamentales » et que vous décriez comme :
La gravitation est la plus faible de toutes, mais aussi celle qui a la plus grande portée, puisqu’elle agit sur l’ensemble de l’univers. Son intensité dépend de la masse de l’objet, c’est pourquoi elle se fait surtout sentir à l’échelle des planètes : elle les fait tourner autour de leur étoile, mais nous retient aussi au sol, et fait tomber les pommes ! Georges Brassens le disait, le chantait si bien : « la loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi ! » ! Nous y sommes tous soumis.
La force électromagnétique est bien supérieure à la force de gravité, mais n’agit que sur les particules chargées, soit positivement comme les protons, soit négativement comme les électrons. Elle soude les atomes, en les obligeant à partager leurs électrons pour former les molécules, qu’elle pousse ensuite à se combiner en de longues chaînes ; la plus haute expression de ces chaînes est l’ADN qui permet la vie telle que nous la connaissons…
La force, ou interaction nucléaire faible, est l’une, et sans doute la plus importante de ces quatre interactions fondamentales de la nature. Elle est responsable de la désintégration de particules subatomiques, est à l’origine de la fusion nucléaire dans les étoiles. Bien que d’une portée limitée (elle ne dépasse pas les frontières du noyau), elle est inexorable : toutes les particules, à de rares exceptions, sont destinées à se désintégrer. C’est la force la plus proche de l’Origine primordiale gorgée d’Amour et qui anime tout ce qui vit : minéral, végétal, animal et humain ! Mais les humains n’ont pas encore compris qu’elle est primordiale, et que sans elle, aucune manifestation ne saurait possible ! Elle maintenant timidement décrite, avec sa copine juste au-dessus, « force électrofaible ».
La force nucléaire forte donne naissance à l’énergie nucléaire.)) sans mettre en doute un seul instant que l’Univers n’est pour vous que matière minérale ; Conscience et Vie, ça non ! C’est pourtant ce que qu’il est avant toutes choses. Alors en effet, à votre niveau vibratoire, la gravité s’applique au ballet des astres. Mais si ce n’était qu’un leurre, juste une broutille pour amuser les scientifiques !

Un amour d’électron

« Un être normal – je dis bien normal, c’est-à-dire imprégné de l’Énergie d’Amour des Origines –, ne peut pas vivre sans l’Esprit, et de la même manière, ces forces ne peuvent être efficientes sans la Force Spirituelle qui vient du Super Univers comme nous venons de le voir !

Alors cela est devenu encore plus intense, et de délicieux petits picotements suivis d’un divin sentiment de plénitude nous a envahis : oui ! Le pur Amour, car gravitant autour de chacun de nous, un électron était maintenant notre partie indissociable : voilà ! nous étions devenus de vrais atomes, des atomes d’hydrogène !

« Ah ! Mon électron ! Nous nous aimons d’un indéfectible Amour et juré fidélité il y a, il y a ; en fait, de toute éternité. Dans le « temps » que vous aimez tant comptabiliser, ça fait peut-être quelques milliards d’années et des poussières. Nous, en tout cas, nous n’avons pas changé, nous sommes toujours les mêmes, et le même nombre ! C’était enivrant, mais aussi affolant cette écrasante responsabilité ; par nous devait arriver la complexité, et cela a immédiatement commencé…

« Les photons, émis en même temps que nous, facétieuses particules de lumière, une fois particule pour nous bousculer, une fois onde pour prendre de l’élan, étaient encore beaucoup trop serrées pour pouvoir briller à leur aise.

« Nous, en tant qu’atomes d’hydrogène (nous avions aussi la capacité onde-particule, mais pour l’instant, on gardait cela pour nous), c’est le nombre qui faisait notre force ; 75 % de ce petit bout d’Univers tout neuf, et avec un seul électron s’il vous plait ! L’hélium était là aussi, à faire un peu son crâneur avec ses deux protons et ses deux électrons, mais le temps passant, il s’est vite calmé, car à force de faire la java entre nous et avec les photons qui ne cessaient de nous rentrer dedans, il s’est créé tout un tas d’atomes avec plein de protons et d’électrons. Ah, oui ! C’était une sacrée java, je dirais même une Java Sacrée ! Les électrons volaient dans tous les sens, s’offrant aux plus racoleurs, ce qui fait que certains atomes se sont retrouvés avec plein d’électrons tournoyant autour d’eux. J’y tiens tellement au mien, je n’en ai qu’un et personne n’a jamais réussi à me le piquer !

Que la Lumière soit !

« Et tandis que, pris dans l’impulsion de son élan initial, le cosmos continue de se dilater, de s’étendre et de se refroidir, les photons, enfin bien sûr ! les simples photons matériels ordinaires disponibles en nombre illimité ici bas, mais ivres de joie quand même, et qui attendaient depuis des lustres de pouvoir briller à leur aise, peuvent enfin se montrer et révéler le grandiose projet. Voilà ! La lumière EST, traversant l’Univers dans l’anonymat pour illuminer les étoiles, et porter cette Grande Joie dans l’espace à sa vitesse, on ne peut plus limitée ! Enfin, c’est ce qui vous est conté… Mais il existe d’autres autre Lumières bien plus rapides, à commencer par la pensée ! Observez la pensée, elle est fulgurante. Fermez les yeux, pensez au Soleil, regardez le briller dans votre tête, sentez sa chaleur sur votre peau ; cela n’a pas pris 8 minutes ! Et pourtant, c’est le temps que met cette lumière électromagnétique à parvenir sur Gaïa. C’est sans doute à ce moment que l’on pourrait placer ce qui est écrit dans la Bible ; Dieu aurait dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut. ».

« Maintenant, il faut bien spécifier que Dieu ou la Grande Conscience ou le Grand Concepteur, EST de toute éternité, et sera toujours dans le Super Univers (bien sûr hors temps et espace), là où la Pensée naît, se conceptualise, car cette Pensée, cette Conception sont indispensables pour qu’il y ait un Univers de matière, mais n’ayant rien de commun avec le Véritable ! En tant qu’êtres humains dans un monde de matière, pour extérioriser votre pensée, la révéler, vous avez besoin de la parole, de l’écriture, de gestes, d’objets extérieurs, etc. et de quelqu’un pour les recevoir. La « Pensée » de Dieu est l’Information Absolue et Totale, et Elle se condense en quelque sorte pour former des Univers, à tous niveaux de densité. Et cette Pensée, cette conception, des milliards de fois plus subtile que celle dans laquelle nous évoluons maintenant, chargée de toute cette Information va engendrer la matière et bien sûr, la Vie : c’est la Source Créatrice, (à ne pas confondre avec Dieu) « dépositaire » de Connaissances infinies grâce auxquelles Elle va donner forme à la Manifestation ! Sur Gaïa, une source n’est source que parce qu’il y a de l’eau, mais la source est en fait un concept ; enlevez l’eau, il n’y a plus de source ! J’ai dit que notre Univers est l’envers, pâle « copie » du Véritable, de l’Endroit d’où vient le Plan, la Pensée, la Conception, le « Matériel » spirituel de la Source. Et quand je dis « copie » ! en fait, pas moyen de comparer ! Quand vous créez quelque chose, êtes-vous cette chose ? Elle va révéler un peu de votre personnalité, mais ne pourra en aucun cas vous représenter, sauf si c’est un autoportrait, et encore !

« C’est donc la Source (déjà éloignée de Dieu, mais bien moins que vous d’Elle), qui va donner signification, structure, forme, à une partie minuscule d’Informations « contenues » dans le Véritable Univers, le Super Univers (qui bien sûr, sans espace ni temps, ne « contient » rien que nous puissions concevoir, car comment nommer l’indicible ?

« Que serait un compositeur sans chef d’orchestre et sans musiciens ?

« Que serait ce même chef sans partition et sans musiciens ?

« L’œuvre resterait dans la tête du compositeur, quelle tristesse ! Sans compter les multiples interprétations que vont nous en donner de géni·ales·aux chefs d’orchestre !

« Alors, que serait Dieu sans création ? Car créer à partir de rien ne peut être que le fait d’un « être » surnaturel (nous verrons plus loin que certains futures êtres ne faisant pas partie de ce Plan divin s’arrangeront pour créer à partir de rien !). Mais n’anticipons pas.

La Source

« C’est seulement à partir de cet Univers de matière que le temps apparaît, enfin quand je dis « temps », celui-là n’a pas grand-chose à voir avec cette chose dans laquelle vous évoluez, que vous pensez bêtement linéaire et comptabilisez avec toutes sortes de moyens plus ou moins cocasses. Oui ! il est en spirale, comme tout ce qui existe, comprenez bien que selon l’endroit où vous vous trouverez sur cette spirale, le ressenti ne sera pas le même ; il n’est donc pas universel. La Source, la grande Source qui englobe cet Univers de matière, naît à son point zéro, et elle va, comme toute bonne source, alimenter un nombre infini de Sources qui seront les Âmes et les Esprits de tous les astres habités par des êtres conscients. Il n’est pas facile de vous expliquer tout cela avec un vocabulaire (et souvent une « comprenette ») si limité !

« Sur Gaïa, une source jaillit, mince filet d’eau native purifiée par son trajet à travers les différentes couches qui composent le manteau terrestre. Elle en a profité pour faire son marché, et s’est ainsi chargée des minéraux qu’elle affectionne particulièrement, et des multiples mémoires qu’elle rencontre. Puis elle commence à couler à la surface et, tout en continuant à faire ses provisions, rencontre de nombreuses autres sources. Ensemble, elles vont devenir ruisseaux, rivières, fleuves, et majestueusement, se fondre dans la mer pour recommencer un cycle, mais en gagnant en connaissances et expériences au fil de milliards d’années. Le cycle est perpétuel, dans une éternelle continuité qui ne doit jamais s’arrêter sous peine de dissolution totale. Et à l’image de la petite source qui finit dans l’océan, les informations multiples récoltées dans le monde manifesté finissent par retourner à l’Origine Primordiale. A cette image, la grande Source, énergie suprême, avec Amour et Émotion, doit constamment jaillir du Super Univers, agençant toutes ces forces, véritable ADN de la Manifestation, à des degrés de précision absolument inimaginables, tant, dans tout ce qui vit, respire, que dans le majestueux ballet des galaxies, des nébuleuses, des soleils et leurs planètes où il est possible de retrouver la forme parfaite de la spirale d’or et du nombre qui en découle. Toujours, la Conscience, ainsi que la Vie, précèdent la matière. Ce que vous « voyez » avec vos sens émoussés, n’est qu’une toute petite partie de la réalité, puisque vous ne percevez même pas 10 %, tant de la matière, du vivant, que de l’univers ! Alors que ce flot impétueux de la vie cosmique vienne à se tarir, l’Univers entier de matière serait englouti dans un improbable néant.

Ben oui, pourquoi ?

« Alors me direz-vous, POURQUOI ? Pourquoi, si Dieu, la Grande Conscience est et sera de toute éternité, prend-elle la peine de créer des Univers ? Je n’ai pas la prétention, surtout moi, simple atome, de vouloir comparer un être humain à Dieu, mais après tout, pourquoi une religion dit que l’homme a été créé à Son Image ? Ce qui est d’une prétention extrême, entre nous soit-dit, comme si Dieu et même la Source avaient une image ! Mais gardons quand même l’exemple. Un être humain digne de ce nom, aspire à des connaissances dans tous les domaines inhérents à ses goûts, ses capacités, ses moyens ; il va explorer, qui, la musique, la danse, la science, la mécanique, la médecine ou la psychologie, qui, ses relations avec les animaux, la Nature, la cosmologie, etc. Peut-être la spiritualité (s’il ne déraille pas avec, si si, il y a des preuves et des preuves, et même avec d’autres disciplines, les ratés ne manquent pas, parfois on peut même se demander où vont se nicher les peaux de bananes, mais là n’est pas le propos, nous y reviendrons !). Tout cela pour enrichir la Grande Mémoire de sa planète où chacun pourra puiser et faire avancer toute l’humanité (enfin c’est ce qui était prévu dans le Plan Originel !) Ainsi, vous avez plus de connaissances, même les gens les plus simples, qu’il y a 100, 500, 1000 ans, encore que… Maintenant quel genre de connaissances ? Un peu dans le matériel, parce que pour ce qui est du spirituel, votre indigence s’apparente plus à celle d’un bonobo qu’à celle d’un humain bien constitué ! Mais admettons que l’homme ait suivi la bonne voie, celle de la néguentropie de la Vraie Pensée, celle qui mène sur les Bons Chemins…

« Donc Dieu, ou la Grande Conscience, toute omnisciente qu’Elle soit, a sans doute aussi soif de connaissance dans ce qui est le plus éloigné de sa Transcendance, et Elle ne peut donc expérimenter directement ce qui est Son opposé total ; la matière dense (c’est une question de champs vibratoires, ce serait comme vouloir mélanger du plomb et un gaz !), et que peut-être, c’est aussi une question de continuité pour ne pas être happé dans un impossible néant… Non, mais c’est bon ! Ne faites pas cette tête-là, je ne suis qu’un simple atome ! Mais je continue quand même, j’y tiens, pour une fois que j’ai un auditoire… Donc, ne pouvant faire ses expériences matérielles, Elle crée des Univers, envoie des émanations d’Elle-même, des Sources filles en quelque sorte. Une principale pour chaque Univers, puis d’Autres pour chaque galaxie et ensuite pour chaque planète, ensuite pour chaque être humain. Toutes sont chargées de créer selon les Plans Suprêmes, puis collecter, répertorier, classer, etc., ses trillions et trillions d’informations, venant du monde minéral, végétal, animal, puis humanoïde. C’est là, bien sûr que la moisson, normalement, devrait se montrer la plus productive avec à terme, des êtres pensants qui vont travailler pour l’enrichissement commun ! N’est-ce pas merveilleux ? Sauf qu’à l’époque présente, sur Gaïa, il y aurait comme quelques grains de sable dans les rouages !

« Vous autres, humains, vous commencez juste à retrouver ce que vos lointains ancêtres savaient de toute évidence ; il faut une connexion à la Source, à commencer celle de votre planète, pour que le monde et l’individu soient cohérents ! Alors à partir de maintenant, puisque l’Univers de matière existe, il ne sera plus question que de « la Source », et même des Sources, Pures Émanations de Dieu.

Au boulot !

« Alors, un beau jour, la Grande Source ivre de Joie et d’Amour, en collaboration avec toutes les Consciences Eternelles, s’est dit que cette fois, il était largement temps de vraiment mettre en œuvre le grand ballet aux yeux du monde. Nous allions, nous les atomes, montrer enfin de quoi nous étions capables ! Finie l’oisiveté, au boulot, vive la matière ! Les grumeaux déjà évoqués se sont mis à tourbillonner, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34…, φ, π, tant et si bien qu’il s’est formé des protogalaxies. Alors évidemment, on aurait presque dû s’en douter, les atomes qui avaient fait plein de provisions d’électrons grouillaient partout à faire les malins : « regardez, je suis le plus complexe, c’est moi qui en ai le plus ! ». Mais eux aussi, le temps passant (puisque maintenant, il défilait !), allaient en rabaisser, car les plus grosses étoiles nous préparaient en secret de gigantesques feux d’artifice, que même celui de New-York, en comparaison, ferait des milliards et des milliards de fois moins de bruit et de lumière qu’un pet de puce comparé au grand commencement ! Oui ! Car, avec leurs gros pétards et leurs gros projecteurs, arrivent sur la scène, les supernovas qui créent en explosant, tous les atomes complexes jusqu’aux atomes lourds, comme l’uranium blindé de protons et d’électrons (92 pour lui tout seul !), et qui vont tournoyer dans l’espace, transcendant les protogalaxies en vraies galaxies de toutes sortes. Et dans cette grande mise en scène, je me débrouillais toujours pour être dans une galaxie spirale, je les trouvais tellement plus belles ! Il y a, il y a… enfin ce qui est dit dans le scénario ; pas mal de temps ! Moi, j’avais choisi une gigantesque étoile qui se pavanait dans une splendide galaxie spirale : la Voie Lactée. « Regardez, disait cette étoile, je suis la plus belle, c’est moi qui brille le plus ! ». On la sentait quand même un peu prétentieuse ; c’est sûr, pour briller, elle brillait, des milliards de fois plus que notre soleil actuel ! Pour continuer à briller plus que les autres, elle a commencé par consumer tout son hydrogène qui s’est combiné avec d’autres éléments, moi, je me suis échappé juste à temps pour ne pas me faire piquer mon électron, et nous garder, moi et mon double, pour notre futur Amour…

« Puis elle a continué en brûlant toutes ses réserves, a fini par s’effondrer et quasiment rebondir sur elle-même, et s’est alors mise à gonfler, gonfler tant et si bien… qu’elle explosa  ! Moi, je m’étais éloigné pour pouvoir profiter du spectacle de l’extérieur ; c’est sûr, à côté de l’explosion du tout début, cela faisait un peu crottes de souris ayant abusé d’épinards, mais quand même ce n’était pas mal ! Elle était devenue une supernova, ensemençant cette partie de la Voie Lactée des éléments nécessaires à la vie et au futur système solaire, et j’étais fier, car c’est celui que m’avait assigné la Source. Rapidement, les gaz interstellaires se sont mis en rotation, toujours et toujours plus, pour attirer et concentrer la matière pour former le Soleil et ses planètes, parfois telluriques, parfois gazeuses, au cœur desquelles tourne toujours l’information primordiale…

Oui ! Un bien grand bal

« Le grand bal cosmique était lancé depuis, depuis… une petite éternité, et gagnait en une complexité qui devait répondre à un ordre extrêmement précis sous peine de dislocation totale, et nous l’avons déjà évoqué ; pas de poubelle ! Encore que nous verrons plus tard que certains vortex pourraient bien être des déchetteries cosmiques où tout y est recyclé, même… mais n’anticipons pas !

« Et plus l’Univers grandit, plus son équilibre doit être maintenu par le Super Univers et les Consciences Eternelles. Il faut bien vous rendre compte que vous ne percevez qu’environ 5 à 10 % de notre Univers, et ce que les physiciens appellent matière et énergie noires (parce qu’ils n’y voient goutte), ne sont autres que l’Énergie du Super Univers qui donne sa cohérence à son bébé. Et c’est d’ailleurs votre lumière basique avec sa vitesse limitée, qui agit en véritable barrage et vous masque le vrai « visage » de l’Univers. Ah, si seulement vous pouviez voir ne serait-ce qu’un aperçu de cette splendeur, vous seriez conquis à tout jamais ; toutes vos petites histoires humaines se dissoudraient dans la Réalité comme neige au soleil !

«  Toute création, de la plus humble à la plus grandiose doit être belle, de cette beauté qui touche au plus profond de l’être, créant une émotion divine qui élève, s’approchant le plus possible du côté si mystérieux et numineux(([5] Ce terme, plus large que celui de sacré, désigne ce qui est surnaturel, inexplicable. Le sentiment du numineux se révèle à l’être humain comme mystérieux, à la fois attirant et effrayant, échappant à son entendement…)) de la « Demeure » de Dieu. Et il faut avouer, que pour cette manifestation cosmique, la réussite semblait assez réussie ; les télescopes ne vous révèlent que les 5% de l’indicible beauté de cette vastitude. Ne serait-ce que de votre petite fenêtre, vous pouvez admirer le ballet de la Lune, du Soleil, des galaxies, vous enivrer des étoiles, et vous laissez aller aux rêves… Et cela juste avec ces fameux 5% de l’Univers matériel que vous pouvez observer ! Mais ceux qui peuvent retrouver quelques traces de ces connexions perdues, savent…

Passer aux choses sérieuses

« Comme nous l’avons évoqué, cet Univers a été créé parce qu’il existe, nulle part et partout, l’Endroit du décor… Maintenant, pour ce qui est de notre côté, l’envers donc, il faut obligatoirement des atomes qui vont s’agencer pour matérialiser des molécules dont l’organisation aboutira à toutes sortes de formes, pour aller vers une certaine complexité. Beaucoup d’aventures, d’associations diverses et variées, de supers explosions, de concrétions, de formations sont nécessaires pour en arriver au petit système solaire, que vous autres, êtres humains de la Terre, habitez ! Mais savez-vous comment vous en êtes arrivés là ? L’avantage d’être un élément aussi simple qu’un atome d’hydrogène, est que j’ai été partie prenante d’un nombre incalculable de mondes, d’êtres vivants, d’éléments. Je, moi, simple atome d’hydrogène, suis issu directement de L’Origine, mandaté par Dieu, et racine de tous les autres éléments !

Ah ! L’Amour !

« Oui, l’Amour indissociable à toute Source de vie, sublime ménage à trois, est celui qui nous unit, moi et mon alter égo, à un atome O… L’Eau, magique, divine, unique, à la prodigieuse mémoire, sans laquelle rien ne serait ! Notre amour s’appelle « liaison hydrogène » (nous sommes quand même les aînés !), ensemble, nous sommes hydrophiles, c’est plus fort que tout, nous nous aimons, nous voulons toujours rester liés, si l’on veut nous séparer, nous formons tout de suite de petites gouttes qui cherchent à se rassembler(([6] Les molécules d’eau ont une polarité, c’est-à-dire, un « côté » positif et un « côté » négatif, et à la manière d’aimants, s’agglutinent entre elles. Le côté positif d’une molécule d’eau attire le côté négatif d’une autre molécule. Les grappes de molécules ainsi constituées portent le nom scientifique de « clusters ». Dans une eau stagnante (bouteilles, tuyaux, mares, les clusters deviennent des macros clusters regroupant 15 à 80 molécules, ce qui n’est pas naturel. L’eau ne peut plus chanter la mélodie de la Vie, alors que dans un torrent de montagne, son mouvement permanent empêche ces macros clusters de se former. Elle se compose alors de molécules libres et de micro clusters de 2 à 6 molécules, et se trouve alors dans son véritable état d’eau micro structurée ; c’est ainsi qu’elle est porteuse de vie et de mémoires. Mais agglutinée en macro cluster, elle perd une partie de ses qualités de solvant, participe moins efficacement à la digestion des aliments, véhicule avec difficulté les micronutriments vers les cellules et pénètre moins facilement à l’intérieur des mêmes cellules. Son rôle essentiel de « nettoyant cellulaire » et son impact en matière de détoxication cellulaire s’en trouve amoindri.))! Mais nous sommes aussi copains avec tout ce qui nous entoure. Ah ! Sans lui, inutile d’imaginer un quelconque Possible de vie biologique ! La Source nous a imprégnés de Son Essence, de Sa Numinescence, de Sa Divinité ; H²O est bien le Principe Divin Créateur incarné, et seule substance terrestre à pouvoir s’approcher autant de la Source. Oui ! C’est un élément subtil, capricieux, fougueux, impétueux, parfois déchaîné, mais aussi souple, doux, suave, caressant, indispensable, fondamental, pure Merveille des Merveilles ! L’Eau, qui se souvient de tout, se faufile partout sur Gaïa, dessus, dessous, en l’air, creusant, décapant, sculptant, en fait, toujours en travaux, travaux dont vous pouvez admirer les œuvres sous leurs multiples aspects ; elle circule dans le minéral, le végétal, l’animal ! Elle se gorge des minéraux et des mémoires qu’elle trouve sur son passage, informe, transmet le Message Originel, tant sur Terre que dans l’espace. Des vallées aux grottes, des plaines aux canyons, des chutes aux lacs ; nous abreuvons tout ce qui vit, nous adorons tout ce que nous côtoyons et nous en assimilons la forme pour la transporter partout sur la Terre et même au-delà ! Oui, c’est en grande partie ce qui fait évoluer toutes choses : partout où nous allons, nous enregistrons toutes les formes, toutes les mémoires et ensuite, laissons empreintes, modèles, plans, schémas et nous constituons les corps de tout ce qui vit. C’est aussi comme cela que les futurs Êtres ont réussi à générer autant de diversité. Tantôt vapeur, nous bougeons dans tous les sens, on s’éclate dans les nuages pour retomber en pluie, neige, grêle, nous allons ensuite dans les cascades, les rivières, les fleuves, la mer, et repartons vers le ciel.. Et puis, glace pour se reposer un peu, c’est le repos syndical en quelque sorte ! Et il y a même eu des périodes où c’était le grand sommeil, quand Gaïa n’était qu’une énorme boule de glace, il y plus de 2 milliards d’années, les océans gelés sur 1 km de profondeur ! Le réveil, dans ces cas-là, long et fastidieux, peut se montrer un peu pâteux, mais la divine Mémoire se réactive, et la vie, grâce à nous, repart très vite…

De bons amis

« Comme vous voyez, depuis le tout début, nous avons fait du chemin, et on s’éclatait avec notre copain O pas prétentieux pour deux sous malgré ses 8 protons et électrons. Il est vrai que nous étions là avant lui, et nous, la grande famille des H, sans vouloir faire de l’anthropomorphisme, nous sommes de grands philanthropes. Nous aimons tous nos copains atomes, et nous nous associons volontiers avec d’autres atomes, ce qui fait la profusion et la diversité du monde. Mais moi, Petit H, je suis toujours fidèle à O qui sur Gaïa, était l’enfant des plantes (bien sûr, le modèle était déjà présent dans le cosmos). Avec lui, c’est à la vie à la mort ! J’avais suivi sa naissance ici pas à pas ; ce sont les cyanobactéries, de leur petit nom, algues bleu-vert qui, avec un programme intégré parfaitement défini, inventèrent la photosynthèse en s’arrangeant à capturer le carbone contenu dans le CO² et rejeter… de l’oxygène ! On peut penser que ce fut le début de l’élévation de sa concentration dans l’atmosphère de Gaïa. Que nenni ! A peine né, ce petit philanthrope a-t-il commencé à batifoler avec tous les éléments qui se trouvaient dans les parages, comme moi, mais aussi le carbone, le soufre, le fer… Les atomes sont trop heureux de trouver des copains pour pouvoir se transformer en d’autres éléments : certains sont fidèles, mais d’autres volages…

« Enfin au fil du temps, ayant satisfait tout le monde, il a fini par rouler pour lui, et atteindre dans l’air une concentration suffisante et idéale pour la majorité des êtres, tant végétaux qu’animaux, vivants sur Gaïa.

La Complexité, on y vient, on y vient…

« Maintenant, si les premiers assemblages de molécules, dont les acides aminés, restent assez simples et peuvent se faire automatiquement depuis l’impulsion de départ, ces dernières, pour arriver à la vie sensible et palpitante, vont passer un stade qui lui, demande une Intervention consciente : le vivant ! Car pour passer des chaînes d’acides aminés aux protéines qui sont des macromolécules, briques essentielles de chaque cellule présente sur Gaïa, il faut l’ADN ! Ces macromolécules ont de multiples fonctions : elles agencent la structure de la cellule, catalysent les molécules présentes pour obtenir de l’énergie ou bâtir des composants cellulaires. Elles sont aussi affectées au nettoyage. Elles vont donc former des cellules, puis des organes, puis des corps qui vont évoluer, et dont l’ADN pourra stoker des informations. Enfin ! sur le plan purement matériel, car nous allons bientôt voir que la matière est loin d’être seule. Arrivées à ce stade, toutes les subtilités de ce bel Univers pourront enfin être appréciées à leur juste valeur !

***

« La Nature de tous ces mondes, porteuse de cartes mères bien déterminées, avait donc façonné sous la direction avisée des élémentaux, les règnes minéral, végétal, et animal. Mais dans ce dernier règne, il fallait encore un petit supplément pour parachever cette grande œuvre, car ces mondes, comme nous l’avons déjà évoqué, avaient le but d’enrichir la Grande Pensée Universelle, (Dieu), d’expériences dans ce qui était le plus éloigné d’Elle : la matière dense et matérielle. Mais pas que : de pures émanations divines, que l’on pourrait nommer « graines d’esprit », attendaient (oui, encore une fois, si l’on peut dire !)… elles attendaient, il est vrai avec une certaine impatience, de… s’incarner avec le magistral potentiel de devenir conscientes d’elles-mêmes ! Vous savez qu’une graine a un programme hautement élaboré en elle, et dès qu’elle se trouve dans un substrat adéquat, elle donnera soit une petite graminée de quelques centimètres de haut, soit un séquoia ! Elle a donc un logiciel intégré personnel, et ne pourra en aucun cas donner autre chose que ce pourquoi elle a été programmée.

« C’était donc une toute nouvelle expérience : ces graines, « embryons » divins en quelque sorte, futurs esprits accomplis arrivés à la pleine conscience, étaient destinés, au terme de leur mission, à sublimer, transcender cette matière si grossière, la façonner. Faire évoluer ces planètes avec tous leurs écosystèmes sera donc leur mission, apportant leur quota d’évolution à ce merveilleux Univers pour qu’Il continue son chemin vers la Perfection Divine (en tous cas, au niveau de la Terre, entre autres, c’est ce qui était prévu !). Ce qui permettrait aussi à ces petites graines, une fois individualisées et arrivées au terme de leur « contrat », de retrouver seules le chemin de leur Origine, car de même nature que la Source, et normalement, immortelles et intemporelles. Mais elles allaient, en incarnant des corps humains, hériter d’un concept en même tant emblématique, crucial et fondamental : le libre arbitre ! Un libre arbitre normalement indéfectible qui allait les éloigner de la Source, avec l’éventuel piège de leur faire croire à leur omnipotence. Oui, un possible grain de sable peut s’immiscer dans cette belle ordonnance : l’EGO, mais n’anticipons pas !

Expériences

« Pour un projet ayant pour but de transcender une matière grossière en une matière beaucoup plus subtile avec au potentiel spirituellement évolutionniste, les planètes telluriques semblaient se montrer parfaites, et tant qu’à faire, autant peupler tout l’Univers avec ce modèle ! La grande Source, ayant déjà invoqué la vie sous toutes ses formes sur un nombre incalculable de planètes, passa ensuite la main à la Source qui allait abreuver Gaïa. Elle l’imprégna de sa pensée avec en prime, une besace(([7] On trouve d’ailleurs de nombreuses représentations de dieux Anunnaki tenant à la main une sorte de petit sac !)) où se trouvait une boîte de Pétri, pleine de petits chromosomes X tous mignons qui frétillaient en se tortillant avec leurs petits bras et leurs petites jambes sans savoir ce que l’on attendait d’eux. Et dans une petite poche spéciale de la besace, quelques superbes torsades d’ADN nouvellement élaborées, base universelle de Vie biologique dans cet Univers. Tout là-haut, bien attentives dans leur vaporeuse et immatérielle « corbeille », d’adorables petites graines d’Esprit observaient avec le plus grand intérêt – se poussant gentiment du coude pour être au meilleur poste –, les moindres « faits et gestes » de la Divine Pensée pendant que cette dernière assemblait les petits chromosomes X sur une magnifique torsade d’ADN de la meilleure qualité.

— Sur une si belle Terre nous allons vivre !

— C’est quoi « vivre » ?

— On ne sait pas trop, mais Dieu nous a promis qu’à chaque expérience terrestre, nous reviendrons avec plein de connaissances.

— Ah ! Quel genre de connaissances ?

— Ben ! Par exemple, nous allons connaître les sentiments, les Émotions, l’Amour, l’Empathie, la Compassion et même la Création, car nous aurons le Pouvoir Créateur, et puis plein de trucs que l’on ne sait même pas ce que c’est. En plus nous sommes chargées de mission…

— C’est sûr ? Et si cela ne marche pas ?

— Tu rigoles, Dieu a tout prévu… enfin j’espère !

— Oui ! Oui ! Cela nous plaît à nous de faire des expériences, s’écrient les petites graines en sautillant !

— C’est quoi des « expériences » ?

Dans un coin de la corbeille, une petite graine se renfrognait :

— Je ne veux pas y aller, j’ai peur !

— Peur ? Tu vois Lili, tu connais déjà un sentiment, bon, ce n’est peut-être pas le meilleur ! Non, tu as juste un peu le trac comme notre ami l’atome d’hydrogène, celui qui a ouvert le grand bal cosmique, tu vois maintenant comme il est content ? Tu ne peux pas rester éternellement une graine. Nous devons germer, pousser, grandir, devenir les plus belles fleurs ayant jamais existé ; aller vers la Perfection. Notre mission consistera à façonner, créer un riche écosystème sur cette Terre, et ainsi enrichir cet Univers-là de nos expériences et connaissances acquises dans la matière, pour revenir, si nous avons bien grandi, fusionner, dans un premier temps avec la Source de la planète, peut-être ensuite, la grande Source pour qu’Elle engramme à son tour, tout ce que nous aurons appris…

« De plus en plus impatientes, elles sautillaient en gazouillant, observant attentivement la Source parachever son œuvre ; c’était à qui sauterait en premier ! De toute façon, Dieu, la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, tout en sachant aussi que l’enthousiasme du début pourrait, si les choses se gâtaient, ne plus déclencher d’aussi joyeuses vocations.

***

« Mais pour que la graine d’esprit puisse germer et pousser dans les meilleures conditions, il faut un milieu beaucoup plus subtil qu’un corps aussi dense, même si ces premiers corps avaient un niveau vibratoire plus élevé, donc d’une matière beaucoup plus fine que le vôtre dans les temps présents. La Source allait alors exprimer d’elle-même dans une fulgurante Lumière, une « Matière » d’une extrême subtilité, impalpable, éthérée, éternellement connectée à Sa Nature divine, réceptacle sacré appelé Âme dont la fonction sera d’engrammer toutes les mémoires de la vie, et qui allait subtilement s’immiscer dans toutes les cellules du corps physique, et l’envelopper d’une douce Lumière juste avant l’incarnation des graines d’esprit. Cette « Enveloppe » sera, tout au long d’une vie, le réceptacle de toutes les expériences vécues et un lien entre le corps et ces petites entités spirituelles qui allaient grandir, grandir, éternellement connectées les unes avec les autres (enfin, c’était ce qui était prévu !) …

Et Dieu créa la femme…

« Ainsi, nos petites entités espiègles se tenaient prêtes à faire une expérience de vie dans cette humanité qui semblait s’annoncer. Et comme sur une ligne de départ, elles s’apprêtaient à bondir dès qu’un corps aurait été conçu.

« La Source, ayant assemblé avec le plus grand soin les petits chromosomes X sur cette magnifique torsade d’ADN à laquelle elle insuffla, en un « geste » – créateur bien évidemment –, le langage codé le plus dense et le plus élaboré que vous connaissez, le langage de la Vie, le langage de l’ADN ! Sortit alors, de son chapeau… une superbe Créature ! Flottant sur une couche immatérielle, elle semblait dormir et n’avait pas cette opacité qu’ont vos corps dans les temps présents ; la Lumière pouvait la traverser. Encadré de boucles brunes tombant sur ses épaules, son visage, aux traits finement dessinés, paraissait sans expression et sa peau, toute lisse (ce qui était complètement nouveau sur Gaïa, sauf les vers et certains nouveau-nés, les autres espèces ayant soit poils, plumes ou écailles, mais on ne discute pas les idées d’un dieu créateur, si saugrenues soient-elles !). Oui, cette peau, lumineuse et irisée, douce comme celle d’une pêche, avait cette transparence et cette sublime couleur indigo du ciel quand les premières étoiles commencent juste à la tombée de la nuit, à révéler leur présence, une poitrine galbée à faire pâlir un arc-en-ciel, des fesses rebondies comme des boules de brioches, des cuisses finement musclées, des épaules joliment arrondies ; qu’elle était belle !

***

« A ce stade de la Création, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit que d’un corps, c’est-à-dire un contenant, mais un contenant avec toute une « mécanique » ultra perfectionnée, mais encore non opérationnelle ! Maintenant que vous avez des ordinateurs, je peux faire une comparaison simple. Vous venez d’en acquérir un, tout neuf, tout rutilant (sans traces de doigts ou autres estampilles ayant peu de rapports avec l’informatique !), avec plein de logiciels tout neufs aussi (qui ont, soit dit en passant, demandé un créateur !), la première chose à faire est de le brancher sur une source d’énergie, à ce stade, à part le petit voyant de charge, il ne se passe pas grand-chose. Et puis vous allez vous mettre devant votre machine, et l’ouvrir ! Et là, c’est comme s’il se mettait à vivre ! Oui, sans vous, que serait ce boitier ? Il va se charger de tout ce que vous avez envie d’y mettre et interagir avec d’autres ; vous allez activer sa mémoire vive avec votre personnalité…

***

« Nous en sommes donc à ce stade de la Création : l’ordinateur est devant vous, prêt à être utilisé, mais vous ne l’avez pas encore touché ! La Source se mit alors à rayonner, et telle une haleine providentielle, un halo vaporeux nimba instantanément la créature de son enveloppe subtile qui allait, en se densifiant jusqu’au contact du corps, se mettre en symbiose avec lui et lui survivre un temps plus ou moins long après la mort de ce corps. C’est L’Âme qui transmettra à l’Esprit toute la mémoire acquise pendant sa vie, c’est Elle qui ressentira des émotions, qui pourra souffrir si Elle est mal nourrie, et sublimer l’être si elle reçoit de bonnes « Nourritures Émotionnelles et surtout Spirituelles ».

« A peine cette indispensable intervention achevée, le visage, toujours sans expression, s’anima d’un indicible sourire, mais la vie n’y pétillait pas encore (c’est le courant, le voyant de charge de votre ordinateur). C’est alors que Lili, la petite graine d’esprit timide sauta dans le corps endormi ; « Lili, s’écrièrent les petites graines d’esprit, tu es la première ! Bravo, nous sommes fières de toi ! ». Instantanément, L’Être ouvrit ses grands yeux ; bordés de longs cils, ils étaient marron illuminés de multiples paillettes vertes et bleues scintillantes ; ce regard sublime, doux et pétillant de vie, reflétait toutefois une volonté farouche et fière. Puis, lentement, comme pour tester cette merveilleuse machine, avec une grâce innée, elle se mit debout. Tous les atomes présents étaient sous le charme de sa prestance, de son irradiante beauté (c’est tout juste si l’on n’entendit pas des sifflements !), et grâce à l’intrication, la nouvelle se répandit instantanément dans cette partie de la galaxie. Chacun voulait se faire respirer, avaler, l’accueillir dans les sources et les rivières où elle n’allait pas manquer de se baigner. Un charme fou, une allure enfantine, mutine et joyeuse couplée avec une incomparable délicatesse ; c’est sûr, nous allions rapidement nous habituer à cette nouvelle forme… Voilà, votre ordinateur est connecté au réseau, et vous allez le faire « vivre » !

« Vous comprenez maintenant que l’Âme et l’Esprit, comme le courant qui fournit l’énergie et l’humain qui va utiliser l’ordinateur, sont indispensables au corps tout en en étant indépendants.

Précautions

« Lili avait donc instantanément germée, radieuse et lumineuse, elle ÉTAIT, et pouvait communiquer avec, non seulement tous les règnes, mais l’Univers, la Source Créatrice, et même Dieu dans son Super Univers, car elle-même était devenue aussi, infiniment plus modestement bien sûr, une créatrice incarnée : elle avait la capacité de manifester toutes ses pensées, et ainsi, interpréter la Divine Partition. Comme son Âme et son Esprit étaient à l’image de la Pureté Originelle, il n’y avait aucun danger.

— Lili, lui dit alors la Grande Créatrice, te voilà prête à faire cette expérience unique de la Vie sur Terre. Ce corps de matière encore très éthéré que j’ai conçu d’après les Plans de Dieu est parfait, et tu devras en prendre un soin tout particulier, car il est ton véhicule dans ce monde, c’est une machine biologique ultra perfectionnée qui, bien entretenue, a un pouvoir de régénération très puissant et ne doit jamais « tomber en panne ». Tu auras aussi, par la force de ta pensée, le pouvoir d’agir sur tes gènes si tu en éprouves le besoin, mais bien entendu, avec le Discernement que je te donne.

— Nous aussi nous voulons venir, nous aussi nous voulons faire une expérience sur cette Terre là !

— Mais bien sûr que vous allez venir, Lili s’ennuierait sans vous !

Mise en garde

« Alors, instantanément, Gaïa fut peuplée de ces Êtres magnifiques !

« Puis ainsi parla la Source :

 — Cette planète est maintenant votre demeure et vous attendait depuis bien longtemps ! Vous allez grandir avec Elle, et en tant que créatrices incarnées, avec l’aide des élémentaux, votre mission sera de créer une Nature riche, parfaite, et aider tous les autres règnes à évoluer encore et toujours dans le sens de la Beauté, de la Perfection, vers une biodiversité raffinée de plus en plus subtile. Ma Source Fille, Âme de cette planète, attend que vous manifestiez, toujours dans la Joie et l’Amour, ce Pouvoir Créateur qui vous a été donné par l’Être Créateur Suprême (attention de ne pas confondre « pouvoir créateur » avec « l’Être Créateur », seul et unique.). Cette planète précise est destinée à devenir un modèle pour cette partie plutôt désertique de la galaxie, et vous, des exemples d’Intelligence, de Discernement, d’Empathie, d’Entente, de Perfection… La nuit, pendant que vos corps dormiront, vous pourrez revenir dans votre véritable maison, ici près de Moi à travers ma Fille, Âme de cette planète, pour me transmettre vos expériences et reprendre des forces pour affronter la journée où vous vivrez la vie des corps de matière. Votre ADN, entièrement décodé, vous maintient à un niveau vibratoire proche de celui de la Source de votre désormais planète. Vous serez ainsi les garantes des cycles évolutifs de la Terre qui, comme toutes les planètes habitées par des êtres biologiques, est protégée des radiations mortelles et dangers qui parcourent l’espace, par une ceinture(([8] La ceinture de Van Allen est une zone toroïdale [en forme de tore] entourant l’équateur et se situant dans la magnétosphère de la terre. Elle contient des particules énergétiques de grande densité, infranchissables et mortelles pour les êtres humains à l’aune de leurs connaissances actuelles. Elle est à l’origine des aurores boréales.)) de particules énergétiques de grande densité et surtout, d’énergie beaucoup plus subtiles.

« Mais attention ! Pour cela, vous devrez toujours maintenir la pureté de vos pensées, de vos actes, vivre dans l’Amour inconditionnel. La matière s’est formée par accrétion autour des premiers vortex en diminuant le haut taux vibratoire qui règne au cœur de toutes choses. Il en est ainsi, tant au centre des galaxies que des astres, des planètes, des cellules, des atomes. Mais la matière a une particularité comparée au pur éther qui règne dans les sphères de haut niveau vibratoire : elle peut densifier les déchets, physiques mais aussi mentaux, jusqu’à leur donner forme avec une apparence de vie qui pourra ensuite se manifester comme « forces obscures ». Ces forces obscures n’ont bien sûr, pas été créées par la Grande Conscience, Dieu. Elles font partie des inconvénients et tracas de la matière qui normalement se régénère et se purifie seule, mais malheureusement, elles peuvent se densifier jusqu’à créer un être au grand pouvoir d’imitation et qui pourra alors générer des copies d’humains physiquement indétectables, mais au même pouvoir maléfique que leur inventeur ! A la mort de leur corps physique, ces êtres n’ayant que l’esprit de ruche (car ils n’ont pas été dotés de cette fameuse petite graine d’Esprit !) n’auront, dans le meilleur des cas, que la possibilité de se fondre dans leur âme groupe, perdant ainsi la plus grande partie de leur individualité… Et je vous laisse le loisir d’imaginer ce que peut bien être cette âme groupe !

« Ce qui bien sûr, leur fait très peur. Ils n’ont donc pas de sentiments, d’émotions, pas de conscience du bien et du mal, avec quand même une nette préférence pour le mal. Je vous mets donc en garde, car pour croître, ils ont besoin, de malheur, de déréliction, etc., et de tout ce que peut amener la souffrance. N’ayant pas été créées par Dieu, la petite graine d’Esprit qui vous anime leurs est totalement étrangère, et face à ce manque, ces êtres sont très jaloux des êtres humains et ne désirent rien de mieux que s’en faire des esclaves.

« Bien sûr, ils finiront obligatoirement par être intégralement dissouts, mais peuvent réellement créer de grands tourments et attirer à eux nombre d’âmes qu’ils auront réussi à entraîner dans leur propre perdition. Et il en existe hélas dans l’Univers, générées par d’autres humanités qui elles, n’ont pas respecté les Lois de la Vie et de la Nature… Je me dois de vous mettre en garde, car ici comme ailleurs, si ces lois venaient à ne plus être respectées, il se pourrait que des séquences de votre ADN restent muettes, désactivant du même coup, vos corps les plus subtils ; il en découlerait des désordres, dégénérescences et maladies de toute nature.

« Oui ! Un bas taux vibratoire peut densifier de plus en plus les corps et les pensées, produisant sans cesse plus de désordres émotionnels, de la dualité tant intérieur qu’extérieur, c’est-à-dire du Loosh(([9] Ce terme vient de Robert Monroe ; l’être humain, à travers les expériences de la vie, génère une énergie qualifiée de LOOSH (se prononce  « louche »), de toutes qualités et de toutes sortes. Comme l’araignée produit les fils qui vont lui permettre de vivre et de se nourrir, les arbres émettent de l’oxygène et donnent des fruits, les mères ont du lait, les oiseaux chantent la beauté, la terre se couvre de végétation, etc., l’être humain, lui, produit du Loosh. Et ce Loosh, au fil des millénaires a perdu ses qualités premières : Amour, Compassion, vertu, sagesse…, car sont venus s’y ajouter tous les sentiments, attitudes et comportements de peur, angoisse, haine, vengeance, jalousie, envie, arrogance, présomption, agressivité, violence, etc.)) dont se nourrissent ces forces obscures bien présentes dans ces lieux éloignés du centre galactique, ce qui bien sûr les renforcerait. Les accompagne alors un cortège de conséquences déplorables : maladies, agonie, peur de la mort, cynisme, aveuglement, confusion, guerres, etc., qui rendent les êtres esclaves à ces forces qui ne rêvent que d’une chose : s’emparer de votre pouvoir créateur pour grandir, car sans Esprit et n’ayant pas été créées par Dieu, elles ne possèdent pas ce pouvoir créateur, et n’ont de cesse de s’emparer du vôtre.

« C’est pourquoi, il est primordial que vous gardiez vos pensées pures, saines et belles. Prenez bien conscience de cela, et mettez tout en œuvre pour que cette connaissance se transmette jusqu’à vos lointains descendants. Les effets des pensées et des actes impurs, malsains et laids se répercuteraient immédiatement sur le corps physique, comme nous venons de le voir. La liaison avec l’Âme deviendrait de plus en plus difficile, et quand une Âme est en souffrance, l’Esprit ne peut plus évoluer dans le bon sens.

« Ce corps, tant que vous gardez votre Âme pure, restera jeune et vous le quitterez quand bon vous semblera, en gardant toute votre conscience et la mémoire de l’histoire de la civilisation où vous aurez vécu, et bien sûr, votre mémoire personnelle. J’ai placé dans votre cerveau un petit cristal(([10] La glande pinéale)) qui vous permettra de toujours garder le contact entre vous, la Nature, Moi, la Source de votre planète et même Dieu ! Chaque incarnation, délibérément choisie et planifiée, sera donc très fructueuse, et l’occasion de faire des expériences très différentes sans avoir à recommencer un apprentissage long et laborieux. Une fois que vous aurez quitté vos corps morts, les cellules, imprégnées de la mémoire de toutes les connaissances et des enseignements que vous en aurez tirés, seront partagées avec les animaux spécialement conçus à cet effet, les charognards qui mangeront ce corps pour le recycler noblement, enrichissant ainsi, la faune, la flore, la Terre.

« Votre Esprit, quant à lui, reviendra vers Moi en transit, pour partager ces expériences qui, une fois analysées et transcendées, repartiront vers Dieu. Et quand l’Esprit aura fait toutes les expériences désirées, il pourra alors faire son Ascension, et continuer son chemin vers la Fusion Ultime.

Surtout, ne pas perdre la Mémoire !

« Alors, encore une fois, je le redis, si au cours des millénaires, vos descendants oublient ce message, oublient leur origine, leurs corps perdront ce haut taux vibratoire qui les caractérise actuellement et les protège des forces obscures. Ils pourraient alors perdre leurs connexions universelles avec Moi, la Nature — animaux, insectes, arbres, plantes…—, et bien sûr entre eux. Ils pourraient, suite logique soufflée par les forces obscures, être amenés à se croire seuls, perdus dans un immense univers minéral sans vie, arrivés par le plus grand des hasards sur une petite planète quelconque bien sûr sans créateur !

« Si ce haut taux vibratoire baisse, ces protections se montreront de moins en moins efficaces contre ces forces obscures qui chercheraient toutes les occasions possibles de s’emparer des êtres ayant un Esprit et surtout un ADN manipulable, afin de s’approprier leurs pouvoirs créateurs, insufflant au passage des émotions négatives, du Loosh, pour s’en nourrir. Apparaitraient alors densité et condensation avec tous les sentiments rendant les êtres malheureux qui deviendraient alors presque totalement hermétiques à toute spiritualité. Et soufflés par ces forces obscures, arriveraient cynisme, guerre, haine, vengeance (alors présentée comme quelque chose de naturel, de normal, de légitime), désir de puissance et peur comme moteur universel, le tout couronné par une sorte d’ironie acerbe. Les infortunés sous cette emprise auraient beaucoup de mal à refaire surface un jour, car ils se trouveraient pris dans la roue infernale du karma que ces forces obscures, encore elles décidément, prendraient bien soin de promulguer comme inéluctable.

« Nous l’avons vu, rien ne se perd, rien ne peut s’effacer, car il faut que chaque planète garde son équilibre. Gaïa, comme chaque être vivant, a un système immunitaire et un système de recyclage des déchets de tous les êtres vivants avec Elle hautement perfectionnés. Ces systèmes, s’ils ne sont pas entravés, sont infaillibles. Il en est de même pour la conscience !

« Mais tant que votre taux vibratoire est très élevé, ces odieuses forces ne peuvent en aucune façon vous atteindre, comme elles le font avec de nombreuses planètes. Après la mort de votre corps, votre Ascension sera immédiate, et vous pourrez évoluer vers des mondes plus subtils. Je le redis encore une fois, si par malheur vos descendants se laissent pervertir, une grande partie de leur ADN ne sera, non seulement plus décodé, mais aussi corrompu, alors les dramatiques conséquences que je viens d’évoquer risqueraient d’arriver. Mais en tout cas, pour votre compte, je vois que vous êtes pleines des meilleures intentions du monde. »

Partition Divine

« Et pendant des centaines de milliers d’années, tout fut comme la Source l’espérait ; le meilleur des mondes possible !

« La si belle Nature, savamment équilibrée que vous pouvez encore admirer, est leur œuvre. La Divine Partition toujours en tête, elles en ont interprété toutes les subtilités dans la Joie et la Jubilation de la Création ; elles ont « simplement » mis l’Amour en forme avec Gratitude, et un talent que les artistes de tous les temps ont toujours tenté de retrouver pour amener l’être humain à sa vraie nature. L’Art authentique est là pour éveiller, faire résonner, vibrer en chaque être humain son ancestrale Origine. Beethoven le pressentait quand il disait : « s’approcher toujours plus de la divinité pour répandre (par l’art) son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. ».

« L’Art doit être sans cesse une spéculation entre la sensibilité, l’Émotion, l’Intelligible, le Beau, l’Harmonie, et résonner de façon positive en chacun. Hélas, ce que certains appellent « art » dans votre époque, ne fait que révéler des sentiments de peur, d’angoisse, de déréliction. Chacun voit la beauté au niveau de sa propre image…

« Ces Êtres étaient partout à l’ouvrage dans la Joie, l’Amour, la Gratitude et la bonne humeur, se reportant toujours à la Divine Partition pour la mélodie de la Vie. Je m’en souviens d’autant que leur « table à dessins » était l’Eau, l’Air, l’Énergie ! Et comme un peintre commence par dessiner le projet de ce qu’il veut réaliser sur sa toile, elles esquissaient leurs pensées, puis engrammaient tant les molécules du précieux liquide, que celles de l’Air en volutes de multiples énergies qui voyageaient ensuite sur toute la Terre. Ces premières « impressions » dispersées imprégnaient toutes choses, puis elles passaient à la réalisation, sculptant les formes, dessinant le délicat contour d’une fleur tout en nuance pour séduire les insectes, cherchant sans cesse l’harmonie, tant des formes que des couleurs, des fragrances que des mélodies, affinant sans cesse leur travail.

La Création était donc instantanée sur toute la Terre. Il fallait aussi veiller constamment au si fragile équilibre entre toutes les espèces, entourer d’Amour tout ce qui vibre, bouge, furète, respire, vit, animal, végétal, minéral, car même les pierres, le sable, la terre avaient leur respect, elles agissaient toujours dans la Compassion, l’Amour, l’Empathie, la Beauté ! Le parfait équilibre des espèces n’avait pas besoin de prédateurs, juste des carnivores charognards pour le ménage ! Il n’y avait pas non plus de parasites ! Nos Créatures étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes… et il en est de même de toutes les formes d’art ! Les êtres qui vous paraissent les plus doués ne font que remettre en service quelques gènes capables d’activer les connexions perdues, gènes qui sont muets chez la plupart des êtres humains, mais qui étaient totalement actifs à ces époques… Le but était, bien sûr, d’amener les êtres à la transcendance le plus facilement possible. Leurs vies étaient donc pleines à craquer, de SENS !

Et la Source créa l’homme…

« Pour moi, Petit H, comme pour tous, tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant un beau jour, l’on crut voir dans le comportement de nos si charmantes artistes, une petite anomalie ; devant les mamans et leurs bébés, elles avaient de gros soupirs, les prenaient dans leurs bras, les câlinaient, mais on sentait qu’elles aussi, auraient aimé avoir les leurs ! Si un bébé ou des bébés perdaient leur mère, elles en trouvaient toujours une à convaincre pour les adopter, surtout si celle-ci avait perdu les siens, et n’hésitaient pas à les prendre elles-mêmes en charge si aucune maman n’était disponible !

« Tout le monde avait un regard porté sur la Source. Avec un chouïa d’appréhension, mais soumise à une certaine pression, la Grande Créatrice ressortit sa boite de pétri avec un léger soupir. Maintenant que les choses étaient lancées, la complexité aidant, il y avait forcément des expériences enrichissantes à faire pour tout le monde, et peut-être qu’avec un compagnon, elles auraient plus de facilité à encore améliorer ce monde d’Amour et de Beauté, leur principe Créateur s’unissant ainsi à un principe Artisan, même si l’intention première n’était pas de faire des êtres sexués. Et sachez que la Source n’a jamais dit : « croissez et multipliez », ce n’est pas du tout une bonne idée, et qui a forcément été le fait des forces maléfiques !

« Je fais une petite parenthèse ; dans cette présente époque, l’humain de cette terre est le seul prédateur à ne pas contrôler ses naissances en fonction des ressources. Il se conduit ainsi comme une proie dont les prédateurs contrôlent la prolifération ; l’humain aurait-il des prédateurs ? Posez-vous la question !

***

« La Source prit alors un chromosome X qu’Elle plaça sur une nouvelle torsade d’ADN, puis elle en prit un deuxième, qui lui se débattait (sans doute avait-il une idée de ce qui allait lui arriver !), et d’un coup de scalpel, lui coupa une jambe pour en faire un Y ! Puis Elle s’empressa de le poser à côté du premier, et ne sachant pas trop quoi faire de cette jambe amputée, elle la glissa, oui ! Là ! Oui ! Exactement là où vous pensez, juste à l’emplacement du futur entre-jambe, ce qui marquera la différenciation sexuelle, peut-être un peu disgracieux et voyant pour la position débout, mais tant pis, de toutes façons, cela vient d’un chromosome humain et ne peut pas s’accorder avec un autre organisme ! Et cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La bible ! Où un dieu est sensé avoir pris une côte d’Adam pour faire Ève. Oui, bien sûr, c’est le contraire, une côte ressemble bien à une jambe de X ! 

« Une nouvelle fois, la corbeille des graines d’esprit a attiré les consciences éternelles désirant faire cette nouvelle expérience, une âme exhalée et hop ! Du même vaste geste créateur, apparut un homme !

« Alors maintenant, dit la Source, en espérant que vos lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… »

Principe artisan

« Il était aussi très beau sans avoir la délicatesse de Lili et de ses compagnes, après tout, c’était un mâle ! En tout cas, sa carrure se présentait sous les meilleurs auspices pour un principe Artisan ; il était plus fort et charpenté pour des travaux plus durs. « Lili, lui dit alors la Source, tu as maintenant un compagnon, vous voilà unis pour la vie. Ensemble vous allez réaliser de belles choses, et continuer à faire de ce monde un sanctuaire où toutes les espèces pourront vivre en communion. Chacune de vous aura aussi le sien, vous formerez des couples fusionnels où l’Amour, l’Harmonie, la Tendresse seront vos grandes forces. Vous aurez un ou deux enfants, pas plus, que vous élèverez dans la Joie et l’Amour, leur inculquant l’Empathie, le Discernement, le Sens des Responsabilités, de la Beauté, du Bon, du Juste, de la Sagesse, vous les guiderez sur les meilleurs chemins, pour en faire des êtres humains accomplis. Que la Nature soit leur meilleure école ! Vous allez donc connaître l’amour charnel, puis celui que vous porterez à vos enfants dont la conception et la naissance feront l’objet de cérémonies sacrées pour inviter les plus beaux Esprits à venir s’incarner ! Mais cependant, comprenez que cet amour peut être perverti car il est beaucoup plus ordinaire que Celui que vous portez à la Création. Alors soyez toujours dans la Joie, l’Amour, l’Admiration, l’Enthousiasme, l’Émerveillement, la Félicité, l’Exaltation, le Rire, même les Larmes surtout elles sont d’Emotion !

Grands travaux

« Et pendant encore des centaines de milliers d’années, il en fut ainsi. Les hommes entreprirent, en concertation avec leurs compagnes et l’aide en parfaite harmonie, des élémentaux, les grands travaux de façonnage de la Terre : les montagnes, les vallées, les canyons, les grandes plaines, les fleuves, les deltas, les lacs, les océans enfin tous les merveilleux paysages qui jalonnent Gaïa. Ils ont ainsi façonné ce monde à leur convenance, ainsi qu’à celle des végétaux et animaux, en continuant l’Œuvre Divine, interprétant Sa Partition selon leur sensibilité et leur propre lecture, pour faire l’enchantement des tous les êtres humains capables d’apprécier les beautés de la Nature.

« Aux toutes premières époques, celles de Lili, de ses compagnes et compagnons, il n’était pas du tout utile de s’exprimer oralement ; l’Âme ensoleillée et l’Intuition reine permettaient de communiquer instantanément, communication d’ailleurs universelle, entre Esprits, mais aussi avec les autres règnes tant Animal que Végétal et Minéral. Communication rendue possible entre tous les êtres de la Nature, la Terre, l’Univers, la Source, grâce à la transcription intégrale de l’ADN…

Les corps n’étaient pas encore de cette matière grossière des temps présents qui les rend imperméables à tout ce qui est d’ordre subtil. Nous autres, simples atomes, n’étions pas aussi contraints quand nous formions un corps au taux vibratoire élevé. La Lumière s’immisçait ainsi jusqu’aux cellules et les irradiait, Joie et légèreté dominaient. Le mental n’édictait pas son implacable loi et n’était pas le maître absolu. Le mensonge, la haine, la trahison, la vengeance, la guerre, n’existaient pas ; la Vie sous toutes ses formes était sacrée ! Le mythe, largement diffusé par les contes de fées, qui veut que chaque être humain ait quelque part sur Gaïa sa princesse ou son prince charmant, vient de cette époque !

Toute la Beauté du monde

« Les choses ont alors suivi leur cours, et la Source de cette planète dont la mission est de proposer sens, structure, signifier l’espace et le mouvement, s’enrichissait toujours et encore, formait autour de la planète une superbe Lumière irradiante chargée de Joie et de Bonheur. Toute la Beauté de cette Création vient de cette époque où les humains, dont les corps étaient beaucoup moins denses que dans l’époque actuelle, avaient un pouvoir créateur sur les autres règnes, minéral, mais aussi sur le Vivant tant végétal, qu’animal. La gravité terrestre n’était pas de même nature que celle des temps présents, et le magnétisme élevé donnaient à toutes les espèces une longévité de vie considérable qui n’a rien de commun avec votre courte et souvent maladive vie ! Vos séquoias, qui vous paraissent si grands, ne seraient rien moins que des bâtons de sucettes à côté des arbres de ces époques, hélas lointaines ! Ces géants flirtaient avec le ciel et pouvaient dépasser certaines montagnes. Chacun était comme une forêt, et un véritable écosystème à lui seul. Souvent, leurs sommets se trouvaient dans les nuages, et ils attiraient la pluie comme bon leur semblait. Leurs feuilles avaient la capacité de transporter la lumière dans cette immense canopée ! Ils protégeaient la terre et un nombre incalculable d’espèces vivaient en leur sein. Le conte de Jack et le haricot magique ne fait qu’évoquer ce temps béni où Gaïa était en communication directe avec les cieux où aucun ogre ne vivait ! Ces êtres immenses et majestueux, dotés d’une Conscience, conseillaient même Lili, ses compagnes et compagnons dans leur travail de création. Des cultes leur étaient rendus, ils étaient considérés comme sacrés et piliers autour desquels s’ordonnait l’Univers, tant naturel et physique que surnaturel et métaphysique. Ces arbres devenaient ainsi les agents privilégiés entre les trois mondes : les souterrains et les abysses, la surface de la Terre et le Ciel, manifestation par excellence de la Présence Divine. Je ne me souviens plus si ces mastodontes sont morts naturellement avec la diminution du champ magnétique, ou ont été coupés ! Ce que vous prenez pour des montagnes plates ne sont que les souches minéralisées de ces arbres ! C’est un peu comme si une dimension avait disparu…

« En tout cas, il reste encore de ces temps sacrés, la perfection des fleurs, des arbres, si petits soient-ils, des insectes, des poissons, des reptiles et autres mammifères, et leurs relations avec la Nature. Le fragile et pourtant parfait équilibre que l’on trouve en chaque lieu, en chaque chose est le témoin de ces époques bénies. Les charmantes créatrices étaient imprégnées des plus belles pensées, pensées qui prenaient ainsi forme. Les liens avec les mondes d’en haut n’avaient pas été rompus et elles étaient comme des abeilles travaillant à la construction d’une merveilleuse ruche ; une activité de création permanente qu’il fallait sans cesse équilibrer ; Beauté, Harmonie encore préservées de la Nature des temps présents en sont les vestiges incontestables.

Et le temps passe, avec quelques formatages…

« Et les humanités se succédaient, à l’intérieur desquelles des civilisations de toutes sortes se développaient très rapidement avec des technologies hautement sophistiquées, et toujours inspirées par la Nature. L’énergie libre (et gratuite, bien entendu !) leur permettait d’atteindre de hauts niveaux technologiques et de voyager tant sur Terre que dans l’espace…

« Gaïa était florissante, foisonnante, son magnétisme élevé permettait à tout ce qui y vivait, la santé, la beauté et la prospérité, il n’y eut donc pas que des végétaux géants, mais aussi des humains, et bien sûr des animaux dont on retrouve encore quelques vestiges des plus petits. Ces civilisations atteignaient en peu de temps, de hauts degrés de spiritualité et de développement, car les mémoires, tant des peuples que des humains étaient préservées. L’Évolution avait donc atteint un très haut degré de spiritualité. Et la mort ? Personne ne la craignait ! Car tout le monde savait qu’il ne s’agissait que d’un simple changement d’état et, ou, le passeport vers l’Ascension.

« Et quand la Source de la planète (son Âme), qui suit toujours les choses de loin tout en enregistrant toute l’histoire des humanités successives, estime qu’une civilisation a achevé sa mission en œuvrant pour le bien commun, une partie d’Elle-même ascensionne avec cette civilisation qui disparait de la surface de la Terre avec une bonne partie de l’écosystème.

« Un reformatage complet sur de grandes périodes laisse très peu de traces matérielles, et les compteurs sont remis à zéro, mais l’Âme de la planète a soigneusement gardé des indices de la mémoire acquise qui va ainsi permettre à l’humanité suivante de repartir avec un capital mémorisé de connaissances. Comme nous l’avons vu, ces civilisations qui se développaient dans ces humanités ne possédaient pas une technologie lourde et dévastatrice comme la vôtre basée sur la chaleur et l’explosion ; leur pouvoir sur la matière n’avait pas besoin de cet arsenal infantile et destructeur dont vous êtes si fiers, car elles n’utilisaient que les merveilleuses subtilités de la Nature et du Ciel pour se procurer cette fameuse énergie en quantité largement suffisante à leur développement.

La dérive des continents, mais aussi, hélas ! Autres dérives…

« La Terre est naturellement protégée de toutes les catastrophes, par la ceinture de Van Allen. Parce que, c’est sûr, sans protections, les moyens ne manquent pas dans un tel Univers pour des opérations de remise à zéro ; météorites, sursauts gamma, volcanisme effréné, inversion des pôles et autres réjouissances… D’ailleurs, il en fut une que les protections de Gaïa ne purent éviter ; celle qui engendra la dérive des continents. Était-ce réellement une catastrophe ou une évolution ? Une planète proche de la terre, et qui suivait à peu près le même développement, a été détruite par l’inconséquence de ses habitants, chamboulant tout le système solaire. Certains débris forment maintenant ce que vous appelez la « Ceinture d’astéroïdes », et transitent entre Mars et Jupiter, encerclant d’ailleurs les quatre planètes telluriques !

« Mais au moment de l’explosion, ils étaient encore tous dispersés, et les plus gros sont venus heurter violemment Pangée, le seul grand continent où se la coulaient douce humains, dinosaures et autres bestioles, le fragmentant en cinq morceaux qui sont ensuite partis à la dérive tranquillement pour former les continents que vous connaissez maintenant, débouchant au final sur une formidable diversité biologique et humaine.

« Nos créatrices de génie ont eu après cela un super boulot ! En effet, chaque parcelle va alors suivre une évolution différente, créant par ce fait, une biodiversité exceptionnelle dans la galaxie. C’est pourquoi cette planète intéresse tant les peuples exogènes. Mais pour l’humain, ce fut un peu différent, car la belle union des temps primordiaux allait doucement se déliter. La planète, rudement bousculée, s’est alors penchée sur son axe par rapport au soleil, créant les saisons ; fini le farniente au soleil, il va falloir lutter contre le froid. Les pôles ont gelé, mais enfermant du même coup, une bonne partie de la mémoire contenue dans l’eau ! Nous y reviendrons. Est-ce la Terre, ballottant sur cet axe de travers et en proie à un grand trouble, qui a attiré la lune pour se stabiliser, ou est-ce une autre civilisation évoluée qui l’a amenée, je ne sais plus ? D’ailleurs, vous êtes-vous déjà posé la question d’être les seuls à habiter une terre, d’avoir une lune et un soleil sans nom ? Les autres astres du système solaire ont un nom, mais pas votre Terre. Gaïa est très peu employé, il en est de même pour la lune, Séléné et pour le soleil, Hélios ! Oui ! Les autres terres de notre système solaire et leurs lunes : Mercure, Vénus, Mars (Phobos et Deimos), Jupiter (Io, Europe, Ganymède etc.), Saturne (Mimas, Tétys etc), etc. Les soleils répertoriés ont tous un nom : Proxima du Centaure, Alpha Centauri A et B, Sirius etc. et encore etc. Mais vous, vous êtes sur une terre, avec une lune, les deux tournants autour d’un soleil ! Et vous êtes des « t’es rien » !

« Conséquences ou pas, au fil des temps, insidieusement, il semblerait qu’il y ait eu des informations perdues. Bien sûr, il fallait aussi que chaque humanité sur ces continents séparés, fasse ses propres expériences. Mais les protections normalement invincibles que procurent un haut niveau vibratoire n’ont plus été aussi performantes, comme si la création s’opacifiait, se recouvrait d’un voile occultant la vraie Réalité, celle de la Création Primordiale.

« Les opérations de remise à zéro ont été de plus en plus dévastatrices, laissant des humains hagards, perdant leur mémoire et de plus en plus soumis à des énergies plus élémentaires. Que se passait-il ?

« Et au lieu de devenir de plus en plus spirituels et continuer d’évoluer, ils ont commencé lentement à glisser vers le bas et perdre la Connaissance de leur Origine. Tout le contraire du bon sens, et du bon Sens d’ailleurs, car ils perdaient une notion essentielle : ils ne formaient plus une entité unie, mais une multitude de races, ce qui n’aurait pas du tout été un problème s’ils n’avaient pas perdu en même temps, la communication transpersonnelle. Le cristal (la glande pinéale) a perdu de son éclat, et ce voile occlusif semblait s’être installé sur toute la planète avec l’invitation à s’inventer des dieux de remplacement, pas forcément très reluisants.

Pente descendante et glissante…

« Comme la Source l’avait évoqué, lentement mais sûrement, la Nature ne leur a plus semblé avoir autant de valeur, la Ferveur et le Respect dont ils faisaient preuve se sont transformés en domination, et ils se sont crus beaucoup plus malins. Il était clair, qu’à partir de là, les nouvelles humanités perdaient du même coup leur haut taux vibratoire, s’éloignant inexorablement de la Connexion Divine pour aller se mettre de plus en plus sous le joug des basses fréquences qui règnent sur les zones très excentrées du centre spirituel des galaxies. De faux dieux se sont alors présentés à chaque tribu, pays, continents, se faisant passer, auprès de ces humains, comme de « vrais dieux »  et divinités à leurs images selon les traditions de ces désormais différents peuples. Et pour cela, ces personnages peu recommandables, avaient légèrement « bricolé » l’ADN des humains pour leur faire perdre le discernement, et du même coup leur mémoire ainsi que toutes leurs connexions. Facile ensuite de les enfermer dans des croyances, dogmes, rituels cruels, barbares pour leur faire générer du Loosh, et s’en nourrir ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu !

« Ces entités sans esprit, sanguinaires et cruelles, commencent donc toujours par s’emparer de la souveraineté de chaque être dans le but de lui voler son pouvoir créateur, puis de l’exercer exclusivement à leur profit comme l’un d’entre eux, un certain Yahvé, se prétendant « dieu d’amour », plutôt amour vache entre nous, autoritaire, vindicatif, jaloux, réclamant des sacrifices sanglants, en échange de prétendues protections ! Alors, ces élohims, avec l’aide de ceux qu’ils favorisaient, prêtres, rois ou empereur ou simple valet à leur service, et en accord avec leurs propres semblables, ces « dieux », ont commencé la mise en esclavage de l’être humain devenu à leurs yeux un vulgaire bétail qu’il convient de diriger en tout, lui faisant croire encore à son libre arbitre. Et rien de tel que la religion pour asservir un peuple qui croit avoir un ou des dieux rien que pour lui ! Qu’il suffit de leur offrir de sanglants sacrifices ou des prières pour être exhaussés ! Qu’un certain dieu vous avait créés à son image ! Elle était bonne celle-là ! Oui ! Nous avons bien ri avec cela (encore qu’un peu jaune quand-même !). Bref, vous étiez descendus bien bas, et devenus d’une matière beaucoup plus grossière, de plus en plus denses, et engouffrés en masse dans le cycle infernal des réincarnations imposées par ces faux dieux se faisant passer pour des guides, attisant la vengeance pour se nourrir de souffrance au fil d’incarnations aléatoires.

Chute libre

« Ces entités sans esprit ne veulent absolument pas que vous connaissiez votre véritable nature et votre supériorité sur elles, et font tout pour vous pervertir. Elles ont poussé à des guerres, encore et encore, guerres qui sont toujours monnaies courantes et même galopantes, pour tout et n’importe quoi, pour enrichir encore et encore les banquiers, les marchands d’armes qui se frottent les mains, et quand la paix à grande échelle est longue, il y a… il y a, l’industrie pharmaceutique ! Mais voyons un peu comment cela est arrivé, j’ai capté une petite conversation rigolote comme tout (enfin moi j’ai trouvé, peut-être pas vous ?) :

— Tu m’as tué avec un couteau ? Attends un peu que je revienne m’incarner, je vais prendre un sabre pour te faire ta fête !

— Ah c’est comme cela ? Moi aussi, on m’a « conseillé » de revenir m’incarner, alors je vais pouvoir me venger, justement on vient juste d’inventer le fusil, pan, et voilà !

— Moi j’ai attendu pour m’incarner que l’on invente le canon, c’est tout nouveau, ça vient de sortir et je vais tuer toute ta famille !

— Rigolo ! Moi j’ai attendu les bombes, et avec des avions, je vais bombarder tout ton pays !

« Et voilà ! Conseillé et conditionné par ces entités sans esprit, les humains sont maintenant bien installés dans le cycle infernal des réincarnations, perdant leur mémoire pour recommencer toujours, dans cette roue infernale, les mêmes rôles bourreaux-victimes dans un triste jeu éternellement le même ; des guerres, massacres, affrontements, conflits de toutes natures, internationaux, politiques, de voisinage, familiaux etc., sans discernement, sans rien apprendre de la conséquence de leurs actes. Et cela continue, écoutez la suite :

— Coucou, c’est moi, tralala ! Tout marche pour nous comme sur des roulettes, maintenant nous avons enfin réussi à nous incarner dans des corps humains ! Nous nous amusons maintenant comme des fous de toi et de tes copains. La route fut longue et fastidieuse, mais là, nous avons quasiment gagné. A force de luttes menées contre tous ceux qui préconisaient la Paix, la Connaissance, le Bon, le Juste et toutes ces débilités d’humains sensibles et généreux, nous avons réussi à faire descendre votre niveau vibratoire, et ainsi, de nous emparer de votre Création. Oui, maintenant, la terre nous appartient, et depuis un bon moment, car déjà, quand Dieu a envoyé, venant directement du super Univers, une émanation de lui-même en la personne de Jésus, nous avons tenté de le corrompre avec ce qui pourtant marchait normalement très bien avec les humains. Comme le monde nous appartient désormais, nous pouvons faire des marchés ; je te donne ce qui m’appartient : un royaume, des terres, des peuples, la richesse, l’or, les diamants, le pouvoir, la notoriété, et en contre partie tu me donnes… tonpouvoircréateurtonEspritettonÂme ! Un marché avec Dieu parait, pour ceux qui ne voient pas beaucoup plus loin que le bout de leur nez (même s’ils l’ont long), est beaucoup plus aléatoire. Car Dieu ne peut donner à ceux qui suivent son chemin, que ce qui lui appartient : la Vie Éternelle dans l’Amour, la Félicité et la Joie, la Connaissance Ultime…, mais beaucoup trop subtil pour des êtres humains avides comme je vous ai rendus et qui veulent tout, tout de suite. Avec Jésus, que j’ai tenté dans le désert, je suis tombé sur un os ! D’une très haute montagne, je lui ai fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. ». Il m’a envoyé paître ! Mais cela ne lui a pas porté chance… Nous l’avons rapidement neutralisé, non mais sans blagues ; les choses auraient pu nous échapper ! Tu as sans doute pu apprécier au fil des siècles le sort que nous réservons à tous ceux qui se mettent en travers de nos plans !

Gloire à la peur, les sages à la trappe

« La peur, cela fait réfléchir n’est pas ? Des trucs du genre « aimez-vous les uns les autres »…, « traiter autrui comme soi-même » (c’est là que nous avons inventé le masochisme, pas mal trouvé comme parade à ces sornettes !)…, « chasser les marchands du temple »… C’est à partir de là qu’a germé en nous l’idée d’une matrice artificielle ressemblant un peu à l’Originelle, mais où nous aurions le pouvoir absolu, instaurant la peur, surtout celle du manque, et puis l’avidité de posséder… Un puissant réseau des futures banques avec tout ce qui s’en suit ferait très bien l’affaire… Oui, c’est moi, enfin une émanation de moi-même (j’en ai plein !) qui ai dit : Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie, et je me moque de qui fait les lois(([11] Mayer Amshel Rothschild))!  Et nous l’avons fait ! Et vous voyez bien tous les jours, que les lois, je m’en tamponne le coquillard ! Donc, Jésus, au final, il nous a bien rendu service, car nous avons complètement récupéré son enseignement stupide, pour en faire une religion basée sur la souffrance et la peur (bou, le vilain dieu qui va vous punir si vous n’êtes pas soumis), nous vous avons raconté qu’il était venu exprès pour se faire trucider, et qu’il vous avait ainsi levé de tous vos péchés (Oui, le fameux péché originel inventé de toutes pièces, mais ensuite vous vous êtes bien débrouillés tous seuls), et vous le croyez toujours, c’est dire ! Elle est bien bonne n’est-ce pas ! Vous assassinez de la plus odieuse façon un homme venu vous apporter l’Amour, et hop, votre conscience est devenue limpide (comme de l’eau dégout ! beurk !) ». Les femmes, qui connaissaient la nature et les plantes, nous les avons brûlées ; c’est vrai, elles ne rapportaient rien ! Nous préférons vous empoisonner avec des médicaments qui nous enrichissent ! Tu sais, j’ai été l’Inquisition, je vous ai enfermés dans une prison mentale en vous éloignant des lois universelles, de la Nature, de votre véritable nature, de votre être intérieur. Je vous ai faits complètement dépendants de mon système, et je poursuis ceux qui auraient des velléités d’indépendance. Sang, exil, tortures, assassinats, buchers, prisons, bagnes… furent et sont toujours ma réponse foudroyante (avec les progrès de la science, nous avons fait évoluer nos manières de faire), surtout s’il s’agit d’une personne ayant de la notoriété et ne m’obéissant pas, comme un président, par exemple, mais valable pour tous ceux qui se mettent en travers de ma route ! Maintenant, j’ai une apparence humaine, c’est moi qui ai le pouvoir ! Finis les rois de droit divin ou les présidents au code moral ! Plus à la mode ça ! C’est moi qui les choisis en vous faisant croire que c’est vous ! Je suis milliardaire ! Je peux tout, absolument tout acheter, je suis le fameux « complexe militaro industriel », je suis les labos pharmaceutiques (en ce moment ça marche du tonnerre de feu de dieu !), je tiens tous les rouages de vos sociétés, je déclare des guerres comme bon me semble pour servir mes intérêts. C’est moi qui ai organisé cela depuis le début.

Le gout du sang !

« Je fabrique de l’argent, des tas d’argent que j’ai institué comme étant le moteur de ce monde, j’ai inventé l’usure pour en avoir encore plus. Je vous donne de belles vitrines pour créer des besoins, vous forcer à consommer, pour cela, je vous prête de l’argent que je fabrique et je vous fais payer des INTERETS ! Je vous ruine et je ruine vos pays. J’ai eu un peu de mal pour arriver à mes fins, car les religions, qui ont quand même quelques bons côtés pour vous, réfutaient le prêt d’argent avec intérêt comme immoral, mais cela n’a pas été trop dur de les corrompre, et maintenant ils jouent presque tous le même jeu que nous ! Et puis nous avons mis en place, en France, pays un peu contestataire, une Révolution… Maintenant, plus de morale, de religions, le sexe et les jeux à outrance, et entre temps, je te fais travailler pour « gagner ta vie » en te faisant croire que c’est ce qu’il y a de mieux ici et je te pique ton pognon et ton énergie. J’entretiens en toi la peur et l’espoir ; comme cela, tu ne te révoltes pas, car tu es dans l’envie de devenir aussi riche que moi. Et tu n’y arrives pas, sauf quelques-uns bien corrompus, juste pour la vitrine. Forcément, cela vous rend tous agressifs, vengeurs. Et tu sais quoi ? Enfin non, tu ne sais pas encore vraiment, mais j’aime voir le sang couler, je m’en régale aussi, surtout celui des enfants ! Je t’ai donné l’exemple, et tu me suis avec zèle, je m’amuse encore en petit comité, mais tu te débrouilles très bien avec tes copains. Félicitations ! Oui, le sang, la douleur, les énergies de souffrance sont mes nourritures préférées, j’aime leur fumet. Déjà, quand j’étais Yahvé, je préférais les sanglantes offrandes d’Abel, égorgeur d’agneaux, et négligeais les fruits et légumes du jardin de Caïn que j’ai réussi à excéder jusqu’à ce qu’il tue son frère ! On en parle encore, et tout le monde trouve que Caïn est méchant ; tu vois comme on te manipule… C’est pour satisfaire ce goût du sang et de la souffrance qu’avec ton aide, j’organise des festivals de toutes sortes : guerres, attentats, maladies, etc. Tiens par exemple, la révolution française, vous pensez que c’est le peuple qui s’est révolté ? Pas du tout, nous avons envoyé des mercenaires qui ont fait le travail ! Bien sûr, avec la libération du prix du grain pour affamer les gens et autres babioles, pour pouvoir offrir des coupables, le terrain était bien préparé… Nous n’hésitons pas à massacrer les nôtres pour une grande œuvre, et nous sommes arrivés à nos fins : la démocratie ! Maintenant tout le monde se dispute, la droite, la gauche, le centre, les entre-deux… Oui, car le roi ne pouvait pas faire n’importe quoi, c’était un état de droit, et tout le monde regardait dans la même direction. Maintenant vous croyez avoir le pouvoir ? Que nenni ! Nous ne cachons rien, notre ami Tocqueville l’avait bien dit : Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. Ce qui ne s’est jamais démenti depuis et avec la tricherie à grande échelle, nous arrivons à mettre en place nos propres valets. Non, quand vraiment le peuple se révolte, comme pendant la Commune de Paris ou autres, nous les massacrons tous… Et cette illusion du choix vous enlève toute velléité, ce qui nous donne un consentement tacite de votre part, nous en avons besoin pour être en règle avec les lois cosmiques : qui ne dit rien consent ! Nous avons volé les connaissances des initiés qui étaient restés cachés pour ne pas que leur usage soit détourné à des besoins personnels et passions impures, mais nous avons été plus malins… Voyez, vous n’êtes plus pour nous que des unités à production de Loosh.

Couches bâillon-muselière pour tout le monde (sauf nous !)

« Finalement, il ne nous a fallu, avec mes collègues, que quelques centaines de siècles pour arriver à nos fins et le tour est enfin joué. Nous avons maintenant un grand projet pour vous isoler encore plus dans vos boîtes respectives, vous adorez cela les boîtes ; vous ne faites que pianoter sur vos petits claviers toutes sortes de banalités, et les écrans de toutes natures pour bien vous cadrez, captent ce qui vous reste de discernement, et vous éloignent de votre vraie nature héritée des premières humanités. Comme cela nous pouvons bien mieux vous contrôler. Je vous prends toute votre énergie. Je fais plein de faux billets et d’argent factice, je vous le prête avec intérêts, et plus vous êtes pauvres, plus les intérêts sont GROS. Actuellement nous dominons le monde en maintenant le réseau social par l’abrutissement avec toutes sortes de manifestations diverses et variées ; sports et variétés à grands spectacles, élections, manifestations, sexe, clips et films sataniques, etc., et nous pouvons jouir du pouvoir sans souci et nous bâfrer de Loosh à la louche ! Vous êtes mes esclaves et je n’ai même pas à vous enchaîner, c’est vous qui demandez notre protection.

« Il suffit que je vous fasse peur avec la mort, dont nous avons soigneusement caché à ceux qui voulaient l’entendre, et surtout grâce aux « philosophes des Lumières », qu’elle n’était qu’un changement d’état de conscience, pour vous faire croire n’importe quelle super sornette, comme une épidémie et tous vous confiner chez vous (confinement, finement cons ? Plutôt grossièrement cons !), sans barrières, et avec l’obligation, pour des sorties très limitées, de vous faire vous-même un certificat de sortie ! Et hop, tout le monde dans la combine ; trois milliards de personnes s’enferment et ont peur les uns des autres, font carnaval avec des masques bâillons qui les empoisonnent en respirant un air vicié et en ne prenant pas assez d’oxygène qui alimente de cerveau (vous avez ainsi la réflexion en berne !), et en vous « protégeant » avec toutes sortes de produits toxiques qui bousillent le petit microbiote qui protège vos mains ! Tuer un virus alors que vous en portez des milliards ! C’est à hurler de rire ! On vous éloigne les uns des autres, ne vous touchez pas ! Ne vous embrassez pas ! Ne vous approchez pas de vos amis, de vos voisins, ne vous réunissez plus dans la convivialité (ben oui, il vous restait encore cela), vous ne pouvez plus échanger un sourire ! Le sourire est pourtant une chose merveilleuse que vous possédiez encore, et là, nous réussissons aussi à vous l’enlever. La peur ! La peur ! Quelle merveilleuse manipulatrice ! Et le bâillon, c’est vous qui le réclamez et même, vous vous en fabriquez, quel succès !

« Maintenant que je vous ai bien endormis avec ce magnifique jeu de cache bâillon auquel vous avez tous participés avec un zèle inespéré, je n’en reviens pas ; trois milliards, je vous coupe de la Nature en vous interdisant d’y aller, et vous écoutez ! Nous avions fait une première tentative avec le SRAS. Mais nous n’avions joué qu’avec la peur, et trop, c’est trop. Cette fois nous avons su tirer enseignement de nos erreurs ; on vous l’a joué double langage : non, non rien de grave (ce qui est la réalité), mais on vous égrenait le nombre de morts toutes les heures (ll faut savoir que quitter ce monde est très courant, et d’ailleurs, vous allez tous y passer ! La mortalité dans le monde correspond à 1,81 décès chaque seconde, soit 109 par minute, 157 000 par jour et 57,3 millions par an). Et maintenant, avec la bouillasse que l’on vous injecte, on va réduire la population dont le système immunitaire est déjà en triste état, et comme vous serez bien malades, on va vous vendre tout un tas de super thérapies !

La peur de la mort est notre meilleure amie

« Alors oui ! Cette peur de la mort est bien notre meilleure amie. Il a fallu pour cela promouvoir l’athéisme, le néant ça te vous fout les chocottes ! Vous allez donc vous accrocher à vos corps même dans un piteux état comme à ce que vous avez de plus précieux sur la terre avec vos biens matériels. On vous a bien persuadés que vous ne pouvez pas comptez sur votre système immunitaire, et que vous avez besoin de médicaments et de vaccins pour survivre, sans réaliser que l’espèce humaine a vécu avec les remèdes naturels qui se trouvent à profusion dans la nature. Et avec l’aide des bons médecins, vous mourrez dans la déchéance prolongée au maximum, la conscience complètement en berne, cela nous va très bien ; une fois de l’autre côté, nous pouvons directement, après nous être gavés de vos souffrances, vous recycler directement pour de nouvelles aventures dans notre matrice en éborgnant au passage encore un peu plus votre Âme et votre Esprit. Vous croyez que vous vivez plus longtemps (quel progrès !), oui peut-être, mais dans quel état ! Et en plus nous accélérons le temps. Vous n’avez pas remarqué qu’il passe de plus en plus vite, que vous n’arrivez plus à faire dans une journée autant de choses qu’avant ? Vous n’avez pas remarqué que les êtres humains d’antan pouvaient écrire, réaliser ce qui vous prendrait des vies actuellement ? Le leitmotiv préféré que nous vous avons mis dans la tête, n’est-il pas : « sauver des vies » ? « On n’a qu’une vie ! ». De votre courte vue, c’est louable, mais si vous voulez vraiment sauver quiconque, occupez-vous de l’Âme et de l’Esprit ! Certains pensent qu’ils vont pouvoir se libérer de notre emprise ! Grands naïfs va !

On y est presque !

« Quand les gens savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils ont une Âme et un Esprit, il en va tout autrement. La mort n’est plus cette promesse de néant tant redouté. Bon, ce n’est pas quelques irréductibles qui vont perturber nos plans ! Car la vitesse supérieure à laquelle nous étions passés avec la DETTE, ah la DETTE nous en avons rêvée pendant des siècles, et maintenant, elle est là, bien installée. Fabuleux ! Oui ! Prêter de l’argent à quelques personnes ne rapportait pas assez, alors nous avons eu l’idée de nous agrandir. Nous avons commencé avec quelques pays pour voir, et le succès va même au-delà de nos espérances, nous allons passer à la vitesse supérieure avec un gouvernement mondial. Il suffit de vous faire les marionnettes avec le suffrage universel et autres babioles, genre droits de l’homme, et hop, le tour est joué.

« Maintenant nous passons, à l’estocade finale, avec l’injection de la bouillasse déguisée en « vaccins » dont le succès même nous épatent. Il faut dire que nous avons mis le paquet ! On te les a embobinés avec toutes sortes de menaces pour leur injecter un paquet de saloperies qui vont entretenir la légende d’une pandémie qui n’a jamais existée : nous sommes quand même très forts ! Et après cela, on pourra encore mieux les diriger comme de bons petits robots grâce à l’opthogénétique(([12] L’optogénétique est un domaine de recherche et d’application associant les techniques de l’optique à celles de la génétique. Elle permet, par une stimulation lumineuse, d’altérer spécifiquement et localement un nombre limité de cellules modifiées génétiquement pour y être sensibles, sans perturber directement l’état des cellules voisines. Conceptualisée à la fin des années 1970, elle est consacrée par un mot dédié en 2006, puis élue méthode de l’année par Nature Methods en 2010. Les applications, en nombre croissant, incluent la cartographie fine des réseaux neuronaux, l’étude de leur physiologie et de leurs communications normales et pathologiques, et de potentielles interventions médicales restaurant par exemple l’audition ou la vision. (Wikipédia) )) et tout ce que l’on a mis dans la bouillasse ! Rappelez-vous, au début de votre premier confinement comme vous êtes tous précipités vers le papier hygiénique (qui, soit-dit en passant, n’est pas très hygiénique précisément, et vous entretient cet orifice malpropre, contribuant, entre autres, à des hémorroïdes. Oui ! vous avez perdu tout sens pratique ; il faut se laver, avec de l’eau et même du savon !). C’était un essai de manipulation très réussi pour préparer la suite !

Puis la méga crise économique qui va suivre carnaval en bâillon-couches et injection de la bouillasse, en vue de vous soutirer tout ce qu’il peut encore vous rester de biens et d’argent et surtout d’Âme ! Vous aurez donc des nouvelles alarmantes et des divertissements en veux-tu en voilà ! L’esprit critique ? Envolé ! Restez bien rivés sur vos écrans en permanence, mangeant, tant qu’il y en a encore ! une nourriture morte qui vous rend malades et pour nous, par ici la bonne soupe, tant monnayable qu’émotionnelle ; le retour sur investissement est très, très rentable ! Je vous fais rêver avec les publicités, les reines, les princesses, les princes, les vedettes, les stars que je contrôle et manipule comme je veux par toutes sortes de moyens savamment mis au point (avec l’aide de vos scientifiques, ah oui, ceux-là, ils sont bons quand ils sont corrompus et avides !). Je tiens quand même à vous dire que leurs images sont tout à fait factices et savamment travaillées pour provoquer en vous des sentiments : la preuve, j’arrive à vous les faire aimer ! Moi je sais que tous ces personnages sont, dans la plupart des cas, d’une affligeante banalité. Ce qui crée chez eux la schizophrénie d’ailleurs, mais c’est de la souffrance, et cela me convient à moi et mes potes, et puis on vous tient car

Vos enfants sont nos prisonniers

« Ca y est, vos enfants sous notre coupe. Même ceux qui auraient eu les capacités de s’opposer à nous et qui ont plus ou moins échappés à la vaccination, aux médicaments, aux nourritures frelatées sont maintenant captifs des écrans, des jeux, ils sont captifs, conditionnés pour ne plus vouloir vivre que dans ces mondes virtuels que nous leur imposons. Le monde leur fait peur, et ils ne veulent surtout plus voir autres choses : ils sont nos esclaves, et travailleront pour nous. Nous les conditionnons tout petits au sexe, à la pédophilie, au transgenre, à l’homosexualité, au cynisme, à la violence… Nous les éloignons de leur famille, de leur être intérieur, de l’air pur, du soleil, de la Nature… pour mieux les contrôler ; de mieux en mieux, nous les muselons…

« Ainsi, les possibilités de retrouver les chemins de votre dimension intérieure, de votre souveraineté et du pouvoir hérité des premières humanités sont très maigres, occultés sous ces voiles factices. Parce qu’avec tous les produits que l’on vous fait ingurgiter (pour votre bien !) et ceux que l’on déverse au-dessus de vos têtes, votre glande pinéale, vous savez le petit cristal dans votre tête (qui vous relie au Christ), il se calcifie, devient opaque, et fait de vous les zombies que nous espérions depuis tant de temps. Nous nous emparerons très bientôt intégralement de votre pouvoir créateur dont nous avons besoin pour exister, vous nous créez, avec toutes les suggestions, conditionnement, impositions de toute nature, notre monde idéal. Nous allons bientôt transférez votre intelligence dans l’Intelligence Artificielle, l’IA pour les intimes (Commentaire de Petit H : mais qu’ils sont donc bêtes !). Nous garderons toujours une masse moutonnante pour travailler pour nous, et puis voyez, vous commencez à être comme nous : haïr la beauté, la bonté, les belles émotions, être sadiques, cyniques, pédophiles (ça vient, ça vient même bien !), violents, etc. Alors conditionnés maintenant dès l’enfance, nous n’avons même plus besoin de nous cacher ! Avec internet, Hollywood, tout est là, étalé au grand jour. D’ailleurs, notre plan n’a rien de secret, allez donc voir ce qui est écrit sur les Georgia Guidestones, et vous verrezque nous ne cachons rien, tout est là, écrit dans la pierre ! Et avec la bouillasse que vous courrez vous faire injecter, vous allons arriver à nos fins. Nous n’avons plus besoin d’autant d’humains, vous avez fait tout ce que nous voulions, et maintenant, nous allons juste garder quelques spécimens pour nous servir. Bien sûr, les médias qui nous appartiennent et que nous contrôlons à 100% ne vous parlerons jamais de cela, et nous pouvons contrecarrer les vraies informations qui circulent sur internet en les dénonçant comme fakes news ! Qu’est-ce qu’on rigolent ! Nous avons donc, je le redis, votre consentement tacite : qui ne dit rien consent. Amusez-vous les enfants, amusez-vous bien ; on s’occupe de tout !».

« Si le Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncherait. » GeorgeH.W. Bush,1992.

Mais, c’est vrai, ça ! Qu’ils sont donc bêtes !

« Ah, oui ! qu’ils sont donc bêtes ! Ils imaginent qu’ils peuvent faire un être pensant avec l’IA. En plus c’est vous, les humains au pouvoir créateur, avec un véhicule-corps très performant, avec une Âme et un Esprit qui leur donnez le bâtons pour vous battre, car l’IA est bien une création humaine ! Et il y a plein d’humains soi-disant intelligents qui croient pour de vrai de vrai que c’est possible, car ils ont perdu toute foi, tant en eux-mêmes que dans l’Intelligence de la Création. Ils ne savent plus regarder, voir, entendre, écouter, admirer, laisser de divines émotions monter en eux. La technologie les fascine beaucoup plus que les mécanismes de la Vie, de la Nature, de l’Univers, du grand Pourquoi et Comment. ! Ils pensent qu’ils ont besoin de vaccins, de médicaments, de cette foutue technologie pour survivre, sans se demander ce qui fait que, vous les êtres humains, avez toujours survécu sans tout cela depuis si longtemps… Comment les premières créatures reconnaitraient-elles leurs très lointains descendants dans ces pauvres hères apeurés réclamant une fallacieuse protection qui les rend esclaves de leurs maîtres !

Karma

« Voilà, je lui ai laissé la parole pour que vous compreniez à qui vous avez affaire. Ils ne veulent pas que vous retrouviez votre souveraineté, et ont inventé un temps factice, jusqu’à en faire un dieu (de bas étage, cela va sans dire !), pour mieux vous phagocyter ! Et cela marche, puisque maintenant, c’est vous qui le fabriquez, qui lui donnez toute cette importance, cette valeur marchande. Dur, incompressible, aliénant, de plus en plus rapide. Il y a le grand temps universel de la manifestation dans son ensemble, qui évolue dans le ballet cosmique et constitue de notre Univers, et à l’intérieur, le temps humain, constitué de petites bulles en vortex : vous tombez dedans en naissant, et selon l’état de conscience de votre Âme, si vous le passez sans vous posez de questions quant au Sens de la Vie, du Pourquoi et du Comment, vous avez ensuite une peur bleue de le quitter. Il y en a même qui tente de lui échapper ! mdr, mort de rire comme vous dites, et alors quand vous parlez « d’éternité », alors là ! La mort précisément, enfermés que vous êtes dans cette espèce d’ersatz de temps, avec votre désormais karma, elle vous fait sacrément peur ! Vous n’aurez pas la révélation de tout ce que vos sens vous empêchent de voir. Mais que vous y restiez 100, 1000, 10 000 ans dans votre bulle ne changera pas grand-chose, et si vous n’avez rien compris, vous ressortirez au même point qu’à votre entrée, voire plus bas, et en ratant une marche vers l’Ascension. Bien sûr, si vous donnez libre cours à la haine, la vengeance et tous ces sentiments que l’on vous encourage à avoir dans ce laps de temps, et ce que vous vous inventez comme état d’âme, vous vous préparez de belles futures vies pas sympas du tout en retombant dans le karma…

Qu’est-ce qu’il est profond ce gouffre !

« Ainsi, en se densifiant, s’extériorisant, se diversifiant, ces humains ont fini par perdre, entre autres, la communication transpersonnelle. La symbolique de la tour de Babel ne raconte pas autre chose : leur relation avec les mondes plus élevés s’est définitivement perdue dans les méandres tortueux de leur mental trop content de prendre la place de l’Intuition, et c’est à cet instant que la parole fait son apparition comme moyen de communication principale, pour ne pas dire unique. Contrairement à que vous croyez, ce n’est pas un progrès, mais une régression ; dans la communication d’esprit à esprit, le mensonge n’existe pas, par contre, avec la parole, tout peut être compris de travers, à l’envers, tordu, distordu, récupéré, transformé. Avec des races différentes, des peuples très disparates ayant chacun un langage propre, et surtout sans connexions, non seulement entre eux, mais aussi avec leur être intérieur et la Source, les guerres sont inévitables. Dans ces conditions, les choses deviennent faciles pour des êtres imbus de dominer les autres, de les enfermer dans des dogmes de toutes natures pour les abrutir par la peur de soi-disant dieux tout puissants, et plus tard, de systèmes politiques corrompus. Et l’écriture a facilité ce passage !

« Il faut bien comprendre qu’elle n’a pas du tout été considérée comme une avancée majeure, car beaucoup prétendaient qu’elle risquait de ne plus faire travailler la mémoire. Les druides, entre autres, faisaient 20 années d’études, car ils devaient tout apprendre sans aucun support, et aucun maître n’aurait toléré que ses disciples « bachotent » en ânonnant leurs cours devant des feuillets. Le chef d’orchestre Karajan disait qu’il fallait avoir la partition dans la tête, et non la tête dans la partition !  Mon support d’écriture est quand-même très heureux d’avoir des livres…

Et le monologue devint causerie

— Ah c’est toi, Petit H qui me réveilles la nuit pour me faire écrire dans le noir avec une lampe électrique ?

— Oui ! Comme cela je suis sûr que tu m’entends !

— En effet, pour t’entendre, je t’entends, même quand je ne veux pas t’écouter ! Tu m’empêches de me rendormir tant que je n’ai pas écrit ce que tu me souffles, et si j’ai oublié mon cahier, tu m’obliges à aller le chercher ; tu prétends, avec raison d’ailleurs, que je ne vais pas me souvenir de tout ! Mais pourquoi m’as-tu choisie ?

— Je ne t’ai pas choisie, c’est toi qui m’as appelé ! J’ai compris que tu n’étais pas ravie d’être sur Terre. Tu t’es fait avoir, et puis, tu n’étais pas tout à fait comme les autres !

— Ah oui, « la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, mais elle savait aussi que l’enthousiasme du début pourrait par la suite ne plus déclencher de vocations aussi joyeuses. ». Je me souviens, je ne voulais pas revenir vivre sur ce monde terrestre, mais « on » m’y a obligée, enfin on a soutiré mon consentement. J’étais une petite fille triste même si ma famille m’adorait ; le monde que je voyais poindre à travers cet amour, me paraissait tellement dur ! Un monde pareil ! Qui aurait envie d’y revenir de son plein gré ! Mais ce n’est pas bien grave, j’ai appris plein de choses dans cette vie. Du plus loin que remonte ma mémoire (même pas une étincelle à côté de la tienne !), je ressentais la nécessité de respecter, les animaux, la Nature, la Terre, avec lesquels j’aimais me sentir unie. Avec l’âge, j’ai ajouté l’Univers dans lequel je pressentais une multitude de vies, les atomes, la Vie, la Mort, le Pourquoi, le Comment, etc. ! Tu es dans mon corps ?

— Oui, avec mon double, Petit H bis, nous sommes avec notre copain O. Nous formons une molécule d’eau avec une mignonne tête et dans ton corps il n’y a presque que de l’eau…

— Tu ne t’ennuies pas un peu, c’est petit par rapport à l’Univers ?

— M’ennuyer ? Tu rigoles ! Je ne suis qu’un atome, et il me faudrait plusieurs millions d’années de votre temps pour aller partout dans ton corps. Déjà avec 150 000 kilomètres de vaisseaux sanguins, j’ai de quoi naviguer, et tu es composée de 1013 cellules, c’est-à-dire 100 000 milliards ! Avant que je les aie toutes visitées, ton corps n’existera plus ! Et dans le cœur de ces cellules se passe la chose la plus extraordinaire du monde : le décodage de l’ADN, je ne m’en lasse pas ! Chaque seconde, des milliards de machines moléculaires copient ton ADN pour le transmuter en ARN qui va créer des protéines. Plus de 3 milliards de caractères qui sont  lus, décodés, interprétés, copiés chaque seconde pour fabriquer tes organes, ta peau, tes muscles, enfin tout ce qui fait ton corps, et il se passe encore tellement d’évènements incroyables, il y un boulot fou ici, et toi, tranquille, tu ne te doutes de rien ! Quand je vois cela, je me dis que les Plans de Dieu étaient quand même drôlement bien. Tu te rends bien compte que tu habites une machine biologique non reproductible par vos petits moyens technologiques, avec une multitude de programmes et en principe, avec un pouvoir de régénération par la puissance de l’Esprit (si toutefois on lui laisse le loisir de le faire et qu’elle (la machine) n’est pas trop délabrée pour réagir !).

— Oui, merci de me le rappeler, on a tendance à oublier ces merveilles tant elles nous paraissent banales et surtout cachées. Si je me coupe, je vais tranquillement attendre que cela cicatrise, par contre si je fais un accroc à un vêtement, je peux toujours patienter longtemps, le trou restera ! C’est seulement si nous sommes malades que nous prenons conscience, enfin pas tout le monde, qu’il y quelque chose qui dysfonctionne. Et si on laisse faire le corps, il se répare tout seul…

Branle bas de combat !

— Elle est bien bonne celle-là ! Mais quand tu es malade, c’est le grand chamboulement, tout le monde court partout, c’est le moment des grands nettoyages ! Tes milliards de bactéries ont décidé de te bousculer un peu, et se sont transformées en ce que votre ignorante médecine prend pour une attaque extérieure. Mais tout ce petit monde, en concertation, a évalué les désordre, et convenu qu’il fallait un bon coup de ménage. Alors bien sûr, selon l’état de la personne, sa façon de vivre, de se nourrir, de penser, le coup de semonce peut-être plus ou moins intense, et peut parfois aller jusqu’à la porte de sortie ! Mais la médecine « moderne » en a décidé autrement, et va rajouter une bonne couche de poison, histoire de croire qu’elle guérit, alors qu’elle ne fait que soigner, bien souvent temporairement. Dans la plupart du temps, le corps se débrouille très bien, et va guérir plus durablement. Bien sûr, dans ces moments, il y a les microbes opportunistes, qui vont profiter de la situation, et ceux qui vont carrément fabriquer des virus et autres balayeurs professionnels que votre science (« grâce » à Pasteur) va prendre pour des attaques extérieures. Mais tout vient du corps, et la peur est un très bon fabriquant de ce genre de maladies.

  • À ce propos, depuis le début de cette lamentable mascarade de corona-circus, je raconte à qui veut l’entendre mon histoire favorite pour illustrer cet épisode d’hypnose collective :

« Un pèlerin rencontre la peste et lui demande où elle va : « Je vais à Bagdad tuer 5000 personnes ! ». Six mois plus tard, ce même pèlerin rencontre de nouveau la peste :

  • Tu m’as menti ! Tu n’as pas tué 5 000 personnes, mais 50 000…
  • Pas du tout, j’en ai tué 5000… Les autres sont mortes de peur ! »

« Je sais que bien que la maladie vient de ce que le corps n’a pas été respecté, tant sur le plan physique que mental, car leur qualité est primordiale, que par la nourriture. Baignant constamment dans des sentiments négatifs dont les médias gavent une population avide des instincts les plus bas : vengeance, haine, agressivité, sexualité morbide — j’en passe et des meilleures —, le pauvre système immunitaire a bien du mal à faire son travail. Ajoutons à cela une nourriture industrielle sans aucune vitalité et la sacrosainte pharmacopée qui vient à « l’aide » des malheureux humains pour le plus grand bonheur des laboratoires pharmaceutiques ! Les microbes opportunistes, ne font que profiter de la bonne aubaine. Reconnais quand même que j’essaie de prendre soin de mon corps et de mes pensées ; il m’a été confié à ma naissance, et je dois finir mon chemin ici avec lui. Alors autant tenter le garder en état de marche pour le temps qui me reste ! Je n’aime pas rouler dans une vieille guimbarde toussotante et crachotante, avec de vilaines pensées qui font des crocs en jambe risquant de me laisser sur le bord du chemin sans crier gare. Le garagiste-médecin, cela coûte cher et on y perd son temps, et pour de bon, sa santé !

— Oui, c’est pour cela que je reste chez toi, car parfois, certains sont tellement malsains que c’est la croix et la bannière pour y aller ! Ensuite, quand le corps est recyclé, parfois avec bien du mal à cause de toute la chimie qui lui a été enfournée, il faut faire une cure de désintoxication pour s’en remettre ! Mais dans les anciens temps, il n’y avait jamais ce genre de soucis.

— Mais vas-y, raconte, que s’est-il passé avec les humanités ?

Histoires très, très anciennes

— Et bien chacune amenait ainsi son quota de connaissances, patiemment, comme l’on bâtit une maison grandiose, équilibrant, ajustant sans cesse. Nous étions arrivés à un résultat très satisfaisant pour ce coin isolé de la galaxie. Car cette Mission consistait à élever le niveau vibratoire de toute cette partie excentrée de la galaxie, et surtout ce bord externe où se trouve notre Soleil, et créer, créer sans relâche la Beauté sous toutes ses formes avec un raffinement extrême. Qui ne s’est pas extasié devant la grâce et les sublimes couleurs des oiseaux, agrémentées de leur musique, des papillons, du délicat et subtil parfum des fleurs ainsi que de leur beauté, du chatoiement des insectes et leurs murmures, du fabuleux équilibre entre les espèces, des saisons où chacun arrive au bon moment, comme les fleurs avec les insectes et la naissance des oisillons, et puis aussi la mise en œuvre du recyclage. A tous les niveaux, des bactéries aux charognards de toutes tailles, en passant par les fourmis et cette faune dont le travail consiste uniquement à transformer les déchets de toutes sortes, aux champignons dont le mycélium, aider de milliards de bactéries, vont muter les déchets végétaux en humus au parfum délicat de sous-bois, etc., enfin toutes les merveilles qui existent pour faire de cette planète une perle précieuse apte à illuminer cette partie de la galaxie. Tout cela dans la Joie inhérente à la Création, la vraie Joie du cœur que procure la plénitude du devoir accompli, semant artistement, tel un consciencieux et inoubliable concepteur, les plus belles œuvres pour le bien commun. Fières, étaient-elles ces humanités à la fin de leur Mission, quand les Esprits retournaient vers la Source pour en recevoir les Louanges, enrichies du bonheur d’avoir donné le meilleur dans leurs réalisations, car offrir le meilleur de soi-même procure toujours la vraie Joie.

« Elles connaissaient tellement bien la loi de réciprocité, ainsi, offrant le meilleur d’elles-mêmes, elles en recevaient aussi le meilleur ; les honneurs divins sont incommensurables ! Ainsi, au fil du temps, le joyau promettait d’illuminer ce petit coin d’espace de tous ses feux, et la si belle planète, où les petites graines d’Esprit avaient hâte de faire une expérience dans la matière, était devenue un havre de paix où le Bonheur, la Beauté, l’Harmonie régnaient, et rien ne semblait vouloir ternir ce bel essor…

— Il y a donc une âme commune aux humanités, voire aux civilisations, comme les animaux ont une âme groupe ?

— Oui, bien sûr, l’âme groupe de toutes les espèces est liée à la Source ! Sauf pour certaines catégories d’êtres non créés par Dieu, donc sans la petite graine d’esprit. Ils ne sont donc pas liés à la Source, mais ont leurs propres divinités (enfin ! justement pas très propres celles-là) ! Ces êtres, dépourvus du moindre esprit n’ont qu’une âme groupe, et à leur mort, pour eux, c’est au mieux la dissolution dans ce tronc commun.

Mais les êtres humains, en s’individualisant, en privilégiant le mental et l’égo, ont presque tous perdu cette capacité de communiquer avec leur âme groupe et par extension, la Source, contrairement aux animaux qui ne sont pas autant individualisés.

— Mais quand même, je remarque que certains animaux entretiennent avec leurs humains des relations qui sont très fortes, et apprennent l’Amour. Ne crois-tu pas que cela permet aussi à ces humains de retrouver un peu de cette capacité perdue ? Et l’animal, dans ce cas, respecté dans son identité, peut, peut-être, commencer un processus d’individualisation, mais sans pour autant perdre, lui, ses aptitudes à communiquer avec son âme groupe.

— En effet, les animaux ont des facultés que vous ne soupçonnez pas, vous qui avez tout perdu. Les premières humanités, nous l’avons vu, étaient en relation universelle avec tout ce qui vit, et même bien au-delà de la Terre, avec d’autres mondes, d’autres peuples extraterrestres qui venaient les visiter. Bien sûr, elles n’acceptaient que ceux qui étaient très positifs et dans une énergie commune, ce qui leur permettait de faire des échanges très fructueux. Et les humanités se succédaient en gardant la mémoire ancestrale de leurs histoires successives, évoluant avec toujours en perspective, la Beauté et l’Équilibre de la Nature qui restent les merveilleux témoignages qu’elles vous ont légués. Faudrait-il encore être capable de le reconnaître, oui ! Toi, je sais, tu apprécies !

— C’était chouette, dis donc !

— Ça c’est certain ! Mais, comme nous l’avons évoqué, il s’est passé quelque chose qui a inversé cette belle ordonnance, car déjà, la civilisation avant la vôtre avait complètement perdu son pouvoir créateur sur le vivant, et n’avait plus accès à son élaboration et à sa conduite avec une éthique spirituelle. Nous allons voir plus tard comment s’est opéré ce forfait.

Un peu d’archéologie

« Néanmoins, encore hautement évolués, ces grands bâtisseurs mettaient un soin tout particulier pour édifier leurs constructions destinées à recueillir les énergies terrestres et cosmiques. Être en Harmonie avec Gaïa, qu’ils savaient reliée au système sensitif énergétique conscient de l’Espace, de l’Univers, était leur priorité. N’ayant pas complètement perdu la mémoire, ils voulaient laisser les témoignages de leurs grandes connaissances en mathématiques, astronomie, architecture, etc., et de leur haute technologie dans des réalisations mégalithiques, preuve de leur grand pouvoir sur le minéral. Sans doute aussi, voulaient-ils laisser des fils conducteurs aux civilisations qui allaient les suivre pour les aider à affronter cette descente dans la matière (avaient-ils connaissance de l’inexorable involution actuelle ?). Mais curieusement, une partie de l’humanité des temps présents, aveuglée par ce qu’elle croit être sa propre lumière (et qui se trouverait plutôt être des ténèbres), préfère ignorer et croire que ce sont des humains plus primitifs qu’eux qui ont bâti tout cela avec des moyens rudimentaires !

Et maintenant

« Puis les humains des temps présents, poussés par leurs maîtres à qui ils ont abandonné les commandes de leur vie, ont laissé leur mental et leur égo prendre une place démesurée, reniant l’intuition qui pouvait encore les relier à leurs origines. La pensée pernicieuse qu’ils sont là par hasard les rend cyniques, personnels, vindicatifs… et, ou, très malheureux ! Ils ont renié leur foi en la Vie, pensant naïvement que tout se termine à la mort de leur corps, poussant même certains à se faire congeler en espérant que dans un temps futur, l’on pourra les ramener à la vie ! Mais leur âme est maintenant dans une grande souffrance et ne peut rompre les liens qui la maintiennent à ces corps congelés. Condamnés, cons damnés (vraiment, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, mais c’est trop tentant !), ils restent dans un état indéterminé qui leur interdit toute vision sur une réalité qu’ils n’ont jamais imaginée (et c’est peut-être là que le mauvais jeu de mots prend toute sa signification !).

« Ils s’empêtrent dans un réseau de fils qui les enchaînent les uns aux autres, et que tu as d’ailleurs bien décrit, sans avoir encore la vue que tu as maintenant, dans ton livre Sophia galactica, le jeune dieu(([13] Edition Atramenta : atramenta.net)):

Dans cet espace où sa conscience des choses prenait des allures dabsolu, certainesimagesseprécisaient,sérigeaient,saffinaient,incarnantceque le village des Portes et des Espaces lui avait révélé. Sortant d’une brume triste et morne, s’avançait maintenant un long cortège pathétique dêtressourdsàlamusiquedelavie,aveuglesàsesmultiplesaspects,mutilés deleurssentimentsetdeleursensibilité.Linfirmité des âmes, prenantformedanslescorps,semanifestaitpartoutelagammedesmaux qui frappent lespèce humaine : maladiestant physiques que mentales, dégénérescences.Évoluantdanslecirquedelaviehermétiquementclospar leurssoins,ilschangeaientdepersonnagesetderôles,revivanttoujoursles mêmessituations,perpétuellementinachevées,devieenvie.

Ellevoyaitdesfils fins etnus,reliantlesêtreslesunsauxautres,aux objets, aux événements, aux sentiments, au Ciel et à la Terre, semmêlant, au fur et à mesure de leur évolution, sur les chemins de vies. Une vision fulgurante lui montrait chaque mouvement, les ligotant de plus en plus serrés, les liens pénétrant profonment dans leur chair, et leur fermant les yeux,lesoreilles,lecœur,àlavéritableharmoniedelaVie,àlAmour, à la Compassion. À chaque point d’ancrage, des douleurs, des maladies apparaissaient, etpersonnenevoyaitde rapportentreces maux etlesfils.

Lacomplexidesenchevêtrementssintensifiaitaveclescourantssillonnant cesfils quellereconnutimmédiatement :jalousie,fiel, concupiscence, haine, envie, ressentiment, grief, vengeance, arrogance, soif de pouvoir, servitude,apitoiementsursoi,peur.

Lesêtresayantdépassécessentimentsnéprouvaientpaslemêmetype desouffrance. Unevisionpénétrante,plongeantdanslesprofondeursdu pas,sélevantverslefutur,uneconsciencepluslimpide,lecœuroffert à la Compassion et à lAmour, les ouvrait aux multiples messages de la vie. Les humains détiennent les rênes de leur destin, mais ils ne le savent pas. Ontils vraiment envie de grir, de devenir des êtres responsables ?La facilidu remède lui apparaissait maintenant :la prise de conscience de cette autre dimension où la voloninrieure peut dissoudre ces liens avec une simplicité déconcertante !Mettre en œuvre la détermination de selibérerdecesfardeauxsciemmentacceptés ! Vasteprogramme !

Maispouryarriver,ilfallaitvoir,entendre,sentir,affinerunsysme sensorielneprenantprésentementencomptequuneinfimeparcellede la réaliet occultant la partie la plus importante, située dans une autre dimension, celle de la Conscience, englobant les trois autres. Mais il faut souventàlêtrehumainungrandtraumatisme,affectant lecadredeses troisdimensions,pourqueson champdeconsciencesélargisse.

La plus belle fleur

— Ah oui ! On ne vit pas dans la matière sans laisser de traces, et mieux vaut laisser de belles fleurs embaumées que de vilains détritus malodorants.

— D’autant que comme tout s’équilibre et les vieux détritus ayant bien maturés, vont revenir à l’envoyeur ! Toutes ces merveilleuses connexions sont malheureusement, vu l’état de conscience de cette humanité présente, parcourues par de sales courants ! Et le Grand système nerveux central, dont la puissante Énergie est Amour, enregistre tout, et ça, beurk, c’est quelque peu indigeste ! Tout, absolument tout est Amour. Simplement, cet Amour, dans la matière, doit toujours être déployé et ordonné, mais ce sont des forces dont vous n’avez même pas idée qui régissent ce que vous voyez, et qu’avec votre courte vue, nommez « gravité ». La gravité, c’est vous qui l’inventez, et celle-là il lui faut de la place. Mais elle est juste là pour qu’un jour vous puissiez enfin ouvrir les yeux et surtout votre cœur !

« Vois, si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, sa Joie, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! A pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Et c’est pour exprimer l’Amour que notre Univers est né, et moi, simple mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Observe quand un humain « est amoureux », il est en expansion, en déploiement, il peut avoir l’impression de voler, il voit le monde avec d’autres yeux. Le véritable Amour est un état, pas un sentiment que vous confondez avec l’amour banal qui est juste une histoire d’hormones qui montent à la tête, enfin plutôt qui descend ! Oui, il est bien regrettable que ce soit souvent la seule expérimentation en cette matière ! Et quand le désir n’est plus là, tout se recroqueville, et souvent c’est la haine qui prend la place de ce qui était pris pour de l’Amour ; ce n’était que du désir sexuel assez mal déguisé, et que vous nommez amour, et encore… de moins en moins, car il est souvent question « d’activité sexuelle » ravalée au rang de simple fonction physiologique. L’Amour, comme je le disais, est un état, alors élargissez vos possibilités de le vivre au-delà du sexe (ce qui ne l’exclut pas, d’ailleurs) ; le monde en serait tout changé. Alors tu as bien compris, l’Amour est Expansion, Déploiement, Bonheur, Lumière, Joie, que sais-je encore ! C’est ta vraie nature, celle de ces petites graines d’esprit impatientes de faire des expériences dans la matière. Le cancer, c’est quand les cellules sont compressées, rabougries, emmêlées, stressées, et ça, les cellules, elles n’aiment pas du tout. L’ADN ne peut plus se répliquer correctement. Les causes peuvent être multiples, mais en règle générale, sauf cas extrême, genre irradiation, il s’agit toujours d’un mental et d’un égo rigides ou alors trop facilement influençables, sans aucune ouverture vers autres choses que le matériel pur et dur, et enclins à toutes sortes de peur et de ressentiments ! Il faut quand même ajouter un grand traumatisme affectif, une nourriture morte, les médicaments, les vaccins et tous les faux cancers que la médecine « détecte » avec toutes sortes procédés ; forcément, un cancéreux, ça rapporte un max…

« Et pour compléter le tout, la plupart habitent enfermés dans des casiers, voyagent par des moyens de transports serrés comme des cellules cancéreuses dans leur tumeur ou alors seuls dans leur véhicule, mais avec une radio qui braille. Et pour se distraire, ils vont dans des « boîtes », où, au bruit de musiques sataniques, ils se tortillent imbibés de sueur, d’alcool, enfin drogues de toutes sortes ! La majorité d’entre eux habitent dans des villes, voire de grandes métropoles, mégapoles, où de sinistres géants de fer, de verre et de béton, étendent leurs ombres patibulaires sur le grouillement humain. C’est pour cela aussi que les corps deviennent vieux, et ce processus, au fil des millénaires, est devenu l’anormalité !!!

Pénétrer au cœur de toutes choses…

« Laisser son regard pour commencer, prendre de la hauteur, de la profondeur, puis pénétrer au cœur de toutes choses. Mais les humains ne peuvent plus voir ; ils restent dans leurs idées bien compartimentées, sans regarder au-delà des apparences, c’est comme le cancer… Tout est cadré dans leur vie qu’ils ne voient plus qu’à travers des écrans. Leur vue ne peut plus s’élever, ne peut même se porter au loin sans leur donner le vertige ; la nature leur parait hostile, et quand en plus on leur interdit de s’y rendre sous peine d’amendes, voire de prison…

Et un coup de vent qui défroisse

« La Création de L’Univers, c’est tout le contraire ! C’est la grande force d’Amour qui vient de l’Endroit de l’Univers qui s’est déployée, et se déploie toujours et encore, mais avec parfois de minuscules zones toutes serrées, toutes comprimées, toutes emmêlées. Il n’y a que les êtres humains, enfermés dans leur mental, hermétiques à une réalité n’entrant pas dans leurs schémas de pensées, qui font cela ; les animaux et les végétaux en sont parfaitement incapables. Le remède est donc tout simple : dès que le cœur commence à s’ouvrir, c’est comme un coup de vent qui défroisse, dénoue, repasse, lisse, caresse, éclaire, illumine… Les connexions avec la Source, doucement se réactivent, la Joie, la Jubilation reviennent ; c’est comme un baume magique !

— Le système sensitif conscient de l’Univers ne doit pas beaucoup aimer ce genre de « zones de non-droit » hermétiques à Son Énergie. La Source a-t-elle un moyen de gérer cela, et comment réagit le « Cerveau » de Dieu ; il a donc des neurones ?

— Oui ! Votre Univers a des neurones, ce sont les amas, les superamas, et ce que vous appelez « matière noire » n’est autre que la Pensée de Dieu circulant dans ce grand courant d’énergie. C’est cette « Pensée » qui maintient la cohérence de cet Univers, comme votre conscience maintient le bon fonctionnement de votre corps (si vous lui en laissez les moyens !). Car comme pour vous, votre Conscience n’est pas dans votre tête, mais en dehors : c’est l’Esprit (issu des petites graines) qui survit éternellement au corps. Alors on pourrait dire que Dieu s’est littéralement incarné dans cet Univers au travers de la Source qui émane Sa Transcendance de l’Endroit du Super Univers vers l’envers, c’est-à-dire notre Univers. Et, à l’image de votre code génétique et de votre cerveau qui expriment à peine 10 % de leurs capacités, il en est de même pour votre perception de l’Univers. Comment dans ces conditions, pouvez-vous avoir une réelle connaissance de ce qui vous entoure, si vous ne prenez en compte que la matière ? L’Énergie divine vous est inaccessible, d’autant que la majorité des scientifiques la nient avec force.

« Pourtant, avec la physique quantique, ces mêmes scientifiques commencent à prendre en compte l’importance d’une présence, autrement dit de la Conscience. En effet, les particules ne se comportent pas de la même façon en présence d’un observateur, et cela, de façon systématique. Ce qui en déroute plus d’un ! Ils ne peuvent donc nier que la conscience a une place de premier choix dans l’ordre du monde, et que la fameuse théorie unifiée qui fait tant rêver les physiciens ne se fera qu’avec cette prise en compte… Bouddha a dit : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes est né de nos pensées. Par nos pensées, nous créons le monde. ».

Stop, transmission rompue

« Les anciennes civilisations dont vous avez des traces, avaient encore ces connaissances, mais les entités dont nous avons parlé plus haut, donc une petite minorité très puissante, a voulu se les réserver. En fait, l’Âme et l’Esprit n’aiment pas du tout les soi-disant « secrets », surtout si c’est pour avoir le pouvoir et la domination. Les êtres humains ont ainsi été guidés vers la guerre encore et encore, sans jamais remettre en cause cet état de fait, et vers des religions qui les ont enfermés dans des dogmes inébranlables, les conduisant vers l’oubli de leur véritable Nature. Ceux qui ont voulu préserver certaines de ces connaissances l’ont fait dans la pierre, et les fonctions de ces constructions érigées sur des lieux énergétiques stratégiques, étaient précisément de communiquer avec cette entité supérieure qu’est la Source, ce que n’avaient cependant pas oublié les bâtisseurs de cathédrales de votre civilisation…

« Et maintenant vous voilà, ici sur cette Terre, avec tous les boulets que les forces obscures vous ont collés sur le dos et ceux que vous avez rajoutés par vous-même ! Il se passe ce qu’avait envisagé la Source quand Elle faisait ses recommandations à Lili : le message ne s’est pas transmis, dommage pour vous ! Cependant, à votre petite décharge, il vous a été volontairement occulté, et ceux qui tentaient et tentent toujours d’ailleurs de le chercher, sont ostracisés, bannis, expulsés, excommuniés, proscris, tués, torturés, etc, j’en passe et des meilleurs ! Il faut dire aussi que dans les temps présents, la majorité des humains adorent de plus en plus se faire berner ! Vous l’aimez votre enfermement (ce qui a très bien été entendu !), mais attention : «  l’enfer me ment ! ». Et l’âme, prise dans cette cotte de mailles énergétique qu’est devenu le mental, évoluant dans toutes sortes de dogmes, croyances, convictions inébranlables, et maintenant cadrée (écrans), oublie sa véritable nature et dépérit. Votre extrême densité et votre faible taux vibratoire si éloigné de celui de la Source, vous coupent complètement de votre être intérieur, et par là-même, de toutes communications subtiles. Vous êtes tout ratatinés dans vos certitudes qui vous entravent et vous obligent à tourner encore et toujours dans votre bocal. Vous pensez n’être que votre corps, et vous lui donnez une importance artificielle ; vous êtes tombés dans la grande misère du sexe qui a perdu toute sacralité et dont toutes les perversions sont devenues légions et normalité, la maternité, une affaire de laboratoire, et ce que vous appelez vos « états d’âme » confiés à d’autres personnes tout aussi perturbées que vous, sinon plus !

« Vous ne voyez que les contours de l’image dont les émotions font partie – vos fameux « états d’âme » –, et vous croyez n’être que cette image ! Alors que moi, je vois la Totalité, et rata zut ! Ce n’est pas toujours très beau, je vois bien sûr, l’Âme, la pauvrette qui n’a plus aucun moyen d’expression ! Vous avez peur du silence et de la solitude qui pourtant pourraient vous aider à prendre conscience de votre être intérieur ! De surcroît, pour la majorité d’entre vous, une grande partie de l’ADN n’est plus codante pour toutes les subtilités de la vie spirituelle. Vous avez même l’outrecuidance de l’appeler « ADN poubelle ». Pour pallier cette défaillance, vous vous inventez des prisons de toutes les sortes ; l’athéisme qui est une religion à part entière avec ses dogmes (sans doute la plus dogmatique de toutes), ses prêtres sectaires et son Inquisition, englobant politique, science, sectes, adoration de toutes sortes de vedettes, princesses, etc., tout ceci se recoupant allègrement, et bien sûr les religions qui règnent toujours dans certains pays en maîtresses absolues. Ainsi, vous vous retrouvez ligotés par toutes sortes d’implacables liens. Enfermés dans les multiples murs de vos certitudes, vous vous croyez les premiers sur Gaïa, les seuls dans l’Univers, et les meilleurs ! Vous restez donc embourbés dans vos petites connaissances avec lesquelles vous pensez tout expliquer. Les quelques lamentables bricolages génétiques que vous pratiquez avec une impudence folle ne servent que les intérêts financiers de quelques-uns ! Le Bon, le Bien, le Discernement, le Sens des Responsabilités et de la Conséquence de ses actes ne sont pas vos priorités. Vous êtes devenus des « pousseurs de caddy » conditionnés à obéir et consommer ! Votre vie a perdu son sens sacré et vous ne savez plus du tout pourquoi vous êtes ici ! Il est évident que les populations exogènes de haut niveau vibratoire ne risquent plus de vous rendre visite, vous ne pouvez plus attirer que les malfrats de la galaxie !

Hou, hou ! Le Bon, le Bien, le Discernement où êtes-vous ?

« Vos capacités d’observation sont faibles, car prisonnières de dogmes, de croyances ; vous avez fermé la porte aux ouvertures cosmiques. Vous êtes capables de reconnaître du premier coup d’œil « la main de l’homme » dans un objet, même très rudimentaire comme une pierre taillée fabriquée par un de vos congénères présents ou passés, et de faire la différence avec un vulgaire caillou ! Reconnaitre dans ces objets, à juste titre, un projet, une pensée, une conception intelligente, aussi ! Par contre, la délicate sculpture d’un simple coquillage avec sa spirale, tout comme les galaxies, les fleurs de tournesols, les tornades, le temps, etc., délicate sculpture basée sur le Nombre d’Or et la Spirale de Fibonaci, ce simple coquillage  (et là, je ne parle que de la coquille, parce que la bestiole !) ? Mais vous ne pourriez d’aucunes façons reproduire dans sa perfection microscopique en mettant en œuvre toute votre intelligence et votre technologie ! Enfin, bien sûr, vous savez tous que c’est une bestiole qui a fabriqué cet habitat, mais même avec votre technologie, vous n’êtes pas capable de faire aussi bien ! Attendez, avec votre super cerveau, vous ne pouvez même pas égaler un limaçon ? Tout ce qui se situe hors de votre compréhension est arrivé comme cela, non ! Pas de plan, pas de pensée, par hasard, c’est la sacrosainte « évolution » ; c’est puéril et enfantin de croire cela ! Évolution bien sûr, qui n’est pas dans son intégralité à mettre à la poubelle, mais qui n’explique en aucune façon le passage des acides aminés en protéines. Oui ! Le langage de l’ADN est porteur d’informations complexes, plus denses et plus élaborées que n’importe quel programme informatique, et nécessaire à la réplication de la vie, et bien, encore sans rire, bof, le hasard et la nécessité ou autres théories, en tout cas, hors de question d’y voir une quelconque conception intelligente !

« Vous reconnaissez une conception intelligente dans ce que vous fabriquez ou concevez avec moult réflexions, plans, technologie, mais quand il s’agit du vivant, de ce qui sort de vos réalisations exclusivement matérielles, personne n’a pu y penser, vous êtes les seuls, ici-bas à créer avec votre intelligence. Une simple bactérie et son flagelle, véritable moteur biologique(([14] Il y a de nombreuses représentations de ce moteur sur internet et des « pièces » qui le composent ! Pure merveille technique, Howard Berg de Harvard l’a surnommée « la machine la plus efficace de l’univers » ! Certains de ces moteurs ont une vitesse de rotation de 100 000 tours/minute, et sont reliés à des mécanismes de transduction de signaux sensoriels qui leur fournissent des informations sur l’environnement. Même à cette vitesse, ils peuvent s’arrêter en un quart de tour, changer de cap et repartir à 100 000 tours/minute dans une autre direction. Ils sont composés d’un grand nombre d’éléments indispensables au fonctionnement de l’ensemble et dotés de deux vitesses en marche ; avant et arrière, d’un refroidissement liquide et d’une force protomotrice, de nombreuses « pièces » dont un arbre de transmission, une hélice. Tous ces composants fonctionnent comme un moteur fabriqué par l’humain, mais avec des performances infiniment supérieures, et doivent être « montés » dans un ordre bien défini, comme n’importe quel moteur ! De plus ils consomment très peu d’énergie.)) aux incroyables performances, sont beaucoup plus élaborés que n’importe quelle réalisation humaine, et bien sûr, impossible à « reproduire ». Les moteurs humains ont de bien faibles performances à côté de cette machine biologique ! Mais voilà ! La science exclut systématiquement une cause avant même de considérer les preuves. Et avec le moteur bactérien, nous avons une très faible probabilité et des caractéristiques d’une extrême précision pour arriver à une finalité, c’est-à-dire ce moteur, qui prouvent qu’il y a au départ une Information. Pourquoi nier avec un tel acharnement qu’il ait pu avoir un Concepteur ? Alors que s’est-il passé, tu as une idée ?

Une jambe amputée qui fait des siennes ?

— Il ne se serait pas passé un truc avec le principe artisan et les forces obscures qui auraient corrompu le principe artisan pour qu’il devienne principe guerrier ? Oui, je me souviens :

Sentant une certaine pression, et malgré un mauvais pressentiment, la Grande Créatrice ressortitsa boite de pétri avec un soupir.

« C’est cela ? Cette fichue jambe du X amputée est en train de faire des siennes :

En espérant que les lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… » ?

— Eh bien ! Voilà ! Nous y sommes ! Il faut bien comprendre que le principe créateur, symbolisé par les femmes qui donnent la vie, n’a jamais au cours de ces millions d’années, dominé le principe artisan ; leur équilibre et leur entente étaient parfaits comme Dieu les avait voulus. Il en reste des traces dans les quelques vestiges de sociétés matriarcales restant sur Gaïa.

« Les esprits de la génération de Lili, devenues de magnifiques énergies, s’en étaient allés vers des mondes encore plus subtils à faire évoluer, pour continuer leur ascension, ascension en rapport avec le travail accompli sur Terre, et la Beauté des relations entre tous les Êtres. Quand une humanité a fini sa mission sur Terre, la Source revient vers le collectif d’Âmes qui a réussi cette ascension, et un « bilan » est alors dressé : « Quelle Terre laissez-vous ? Qu’avez-vous réalisé pour le bien des espèces ? Les avez-vous accompagnées dans leur évolution ? Avez-vous répandu, arrimée à Nature, la force d’Amour qui doit tout gouverner ? Comment vous êtes-vous comportés envers vos semblables, envers les autres règnes, envers Gaïa, vous qui avez la Conscience ? ».

— Ben dis donc, pour les premières, cela devait être facile, mais pour la nôtre, moi je dis « ayaïyaïe ! ». Il y a de la réincarnation à mort là-dedans, c’est le moment de le dire, et pas pour le meilleur ; dans ces conditions, cela peut durer encore longtemps ! Mais les forces obscures n’auraient-elles pas provoqué cette baisse vibratoire pour investir mentalement les humains les plus vulnérables ? On peut constater dans notre histoire, que certains êtres, particulièrement maléfiques, occupent presque toujours les plus hautes fonctions. Attirés exclusivement par l’amoncellement outrancier de biens matériels, le service à soi en excluant complètement le service à autrui, ils veulent ensuite le pouvoir, un pouvoir absolu qui mène tous les pays vers une dictature mondiale. Il leur est facile, avec le miroir aux alouettes d’une technologie d’écrans, de contrôle mental, de vaccins, de peur, de pousser de plus en plus de monde dans le sens contraire de l’Évolution, les entraînant ainsi avec eux dans les couches les plus éloignées de la spiritualité.  Mais comment ces forces obscures ont pu investir aussi facilement la conscience humaine ?

Justice humaine, Justice Divine

— Pour commencer, juste après la mort, chacun se retrouve devant un « miroir », mais pas pour se regarder le nombril et se trouver le ou la plus belle, c’est le « miroir » de l’Âme ! Un corps peut tant bien que mal masquer sa laideur et même une personne renommée « belle » ne pourra pas se cacher devant ce miroir. La beauté physique est éphémère et relative, la beauté de l’âme est éternelle ! Elle apparaît alors dans toute sa Lumière… ou sa noirceur absolue, sans échappatoire possible, nul endroit, nul espace pour s’y cacher, il n’y a plus que la Conscience, rien que l’Esprit, rien qu’une Énergie où tout est enregistré et les honneurs humains n’ont rien à voir avec les honneurs divins… La justice humaine est tellement faillible, mais pas votre conscience ! Un être humain qui a bien reçu la petite graine d’esprit, commet un forfait, un meurtre pour aller au pire, et comme il s’aperçoit qu’il y a eu des témoins, il les supprime tous ! Pas vu, pas pris, pense-t-il, mais il est vraisemblable que toutes ces ignobles actions vont le hanter pour le reste de sa vie, car, tapie au plus profond de lui, sa petite graine est là, toute recroquevillée, comme la petite fleur, mais elle est là quand même, comme ces graines que l’on retrouve parfois des milliers d’années plus tard, et qui ont encore un pouvoir germinatif ! A sa mort, il ressentira toutes les souffrances qu’il a infligées, et peut-être, s’il n’a pas pris conscience de ses forfaitures, revenir les vivre dans une incarnation future.

« Et là encore, il faut prendre en compte un phénomène peu connu. Si par ignorance, les âmes des victimes, qui peut-être ont aussi elles-mêmes pêché, veulent se venger, elles restent alors attachées à leur bourreau et continuent volontairement leur calvaire, puisqu’elles sont entraînées dans l’astral vers les plus basses énergies. C’est là que les forces obscures agissent, car elles se nourrissent de souffrance, de misère, et ont donc intérêt à la profusion en cette triste matière. Elles enferment donc les morts dans un carcan, leur montrent une belle lumière, puis se faisant passer pour de bons guides, leur conseillent de venir se racheter au prix de souffrances ou se venger c’est encore mieux, pour alimenter leur commerce et la roue. Et même les personnes qui n’ont jamais commis de graves fautes, mais meurent avec des regrets de n’avoir pas accompli ce qu’elles auraient voulu faire de leur vie, des jalousies, etc., voient ces pseudos « guides », pour les éloigner de la Vraie Voie, leur proposer de revenir refaire un essai, qu’elles seront aidées, qu’elles pourront réaliser leurs rêves ! Oui ! La rechute est tellement facile dans un monde où tout est fait pour pervertir l’être humain et l’éloigner à jamais de sa vraie Nature. Si plus personne ne vient alimenter la grande roue du karma sans fin, pure invention de ces forces maléfiques, leur sort est scellé… Alors, les forces obscures ont commencé, pour les humains vivants sur terre, à projeter sur l’écran gigantesque de la paroi interne de la ceinture de Van Allen, une projection holographique de plus en plus dense, complètement remaniée de l’univers, des planètes, des galaxies, et toutes sortes d’objets célestes. Nous sommes dans la grotte de Platon…

« Nous avons vu que les premières humanités, qui avaient un accès direct au ciel et dont les agissements et les pensées étaient pures, n’émettaient donc aucun déchet. La réincarnation serait censée rééquilibrer les forces qui se sont trouvées perverties par des comportements, des sentiments hautement néfastes, et en profonde opposition avec les forces d’Amour qui régissent cet Univers. Et le karma, que ces forces obscures prennent un malin plaisir à charger, vient non seulement freiner l’évolution, mais vont vous mener vers l’involution. L’Esprit s’étiole de plus en plus, pour finalement se dissoudre dans les vapeurs fumantes et nauséabondes du monde de ces entités sans esprit qui vont s’en délecter.

Laissez venir à nous les petites âmes perdues…

« Avec de pernicieux « conseils » prodigués par ces faux guides qui se prétendent là pour vous aider, ces derniers entraînent les êtres vers l’oubli de leur véritable nature, leur montrant qu’il faut souffrir pour évoluer ! Tu crois vraiment, sauf cas exceptionnel, que la souffrance peut guider vers la Lumière ? Qu’il faut tout oublier pour toujours recommencer à zéro. Imagine un enfant qui chaque nuit oublie tout ce qu’il a appris dans la journée. Va-t-il avoir une chance de passer en classe supérieure ? Tout cela ne rime à rien, et n’arrange que ces forces maléfiques qui se nourrissent de souffrance.

« En effet, la Conscience, profondément liée à l’Âme qui, par trop négligée, niée, piétinée, oubliée, en dépérissant, ne peut plus être le support de l’Esprit. Une terrible dissolution, le pire des scénarios, est alors parfaitement envisageable, et des trappes peuvent se créer dans l’espace-temps pour recycler ces âmes perdues… Cette dissolution fait évidemment très peur et pour cause, peur très nourrissante pour certains. Ceci est récent sur cette Terre, car nous l’avons vu, les premières humanités étaient des Âmes très pures, mais la densité provoquée et l’enfermement dans cette matrice qui occulte une Réalité au taux vibratoire affaibli, peuvent provoquer ces regrettables effets. Et plus ce taux vibratoire diminue, plus vous vous éloignez de la Source qui n’a rien à faire de vos aventures personnelles, et n’intervient donc évidemment pas dans vos petites histoires. Prier pour gagner un match de foot ou au loto, non ! C’est juste comique ! Et même si une prière était entendue, ce serait pour une vraie cause, une grande cause, pouvant profiter à Gaïa et à tous ses habitants. Vous pouvez le faire pour que les Âmes perdues, après leur flash de vie passée à la recherche de pouvoir à n’importe quel prix, de biens matériels, de plaisirs immédiats et destructeurs, sachent que seul un miroir les attend. Vous êtes insérés dans la gigantesque Entité Consciente et vivante qu’est l’Univers, mais hélas ! de plus en plus difficile à appréhender pour vous. Mais il se peut aussi que certaines prières communes soient entendues, mais vous devez toujours vous méfier, car les prières groupées dégagent beaucoup d’énergie qui peut être captée par le côté obscur qui va s’en trouver renforcé…

Y a plus personne au bout du fil

« Comme nous l’avons vu, dans le passé, environ tous les 200 000 ans, la ceinture de Van Allen se désactive et comme ses « parois » servent d’écran à l’hologramme de votre réalité, ce sera peut-être une occasion unique pour les êtres humains actuels d’enfin percevoir la Vrai Réalité. Selon leur façon de penser, cela peut se passer dans la Joie et la félicité, ou.. tout l’inverse ; une inversion des pôles ou autres réjouissances viennent alors mettre la pagaille dans la nature. Dans les temps très anciens, où la matrice n’existait pas encore, cela permettait aux humanités d’ascensionner quasiment au complet pour s’en aller vers d’autres mondes à faire évoluer, laissant la Terre suivre son propre cheminement avec ceux qui avaient raté la marche ! C’était donc un recyclage en règle.

« Bien sûr, la Source de cette planète distillait certaines connaissances acquises par ces civilisations, que les Âmes, de retour en incarnation, pouvaient capter et transmettre.

« Mais maintenant, enfermés dans cette matrice qui occulte la majeure partie d’une réalité que vous ne pouvez plus percevoir, les choses sont assez compliquées. Il faudrait que chaque humain vainque ses peurs, et en tout premier lieu, celle de mourir, car elle jette les plus peureux dans les mains des médecins à la botte des grands laboratoires qui ont tout intérêt à soigner et non pas à guérir. « L’espérance » de vie augmente, quel progrès, mais dans quel état ? De plus, les gens meurent, sans conscience et plus ou moins (plus que moins d’ailleurs !) hébétés par les drogues ingurgitées chaque jour et engoncés dans la certitude qu’il « n’y a rien après la mort ». Ils arrivent donc de l’autre côté en état d’inconscience, et l’ignorance arrange bien les gardiens de la matrice, qui peuvent alors diriger les âmes comme bon leur semble. Mais si chacun élève son niveau vibratoire avec de belles pensées, de belles actions sans pour autant ignorer la puissance des forces obscures, il en sera tout autrement… Pas facile avec la peur et toutes les casseroles que vous trimballez…

« Alors évidemment, pour vous, dans ce vaste Univers, ça manque de connexions ! C’est pour cela aussi que vous êtes tellement isolés dans votre coin. Nous les atomes, avons l’intrication, mais vous, êtres biologiques, qui avez perdu la communication transpersonnelle, engoncés dans un corps si opaque ; il ne vous reste que la parole, une parole extrêmement limitée, et dont la valeur peut souvent se montrer très contestable ! Sur Gaïa, vous avez créé des structures sociales indigentes au niveau spirituel qui vous privent de véritables communications. Et c’est paradoxalement à l’époque où vous avez développé des moyens technologiques très performants que, ironie du sort, vous êtes complètement isolés les uns des autres, et surtout sans aucune connexion à votre être véritable. Vos rapports deviennent des plus incohérents ; la violence et ses accessoires arrivent à un paroxysme rarement atteint.

Zut, vla les parasites et le « virus du siècle »

« A l’intérieur de ces grandes périodes, il y a quelques resets sous forme de déluges et, ou, volcanisme, qui sans tout détruire, laissent suffisamment de traces pour amuser les archéologues et les curieux, mais qui bizarrement semblent effacer la mémoire des grands faits. Pour votre toute petite histoire, ressasser, tant au niveau individuel que collectif, revenir sur le passé ne sert à rien, et surtout pas de recommencer les mêmes erreurs, voire d’amplifier les horreurs commises ultérieurement, comme tu peux, hélas, le constater dans les temps présents !

— Alors ? Que s’est-il donc passé ?

— Je ne suis qu’un simple atome, je ne reçois pas les Confidences de la Source directement, mais je suis présent dans bien des domaines. D’ailleurs c’est aussi là, avec la réincarnation forcée, que sont apparus les parasites !

— Ah oui, toutes ces horribles bestioles qui piquent, rongent, érodent, grattent, empoisonnent, sucent le sang en se nourrissant d’êtres vivants, …

— Oui, comme vos banquiers en quelque sorte, et leurs patrons encore au-dessus d’eux qui tirent les ficelles des marionnettes qui « gouvernent ». Les humains se font voler leur pouvoir créateur par ces entités sans esprit qui maintenant les parasitent complètement, et testent régulièrement leur degré de soumission et d’obéissance.

— Et là, avec la mascarade de « pandémie » au corona virus, ils ont pu voir qu’il suffit de leur dire :  « boou… le vilain virus, vite, vite restéz confinés chez vous, méfiez-vous des autres, mettez une couche sur votre visage, des saloperies sur les mains, n’allez plus qu’au supermarché et surtout pas sur les marchés en plein air ! La mort rode partout, dans les bois, sur les plages, dans les parcs (les supermarchés, ça c’est bon, c’est nous qui encaissons !), écoutez bien la télémensonge et le nombre de morts… ». Et ça a marché ! Oui ! Au-delà de toutes leurs espérances ! Et les psychopathes milliardaires, guidés par les forces obscures, prennent encore un peu plus l’ascendant sur leurs semblables, puis profitant de cet ascendant leur conférant un délire de puissance, entraînent les plus faibles avec eux dans les dépôts nauséeux des plus basses densités de la matière, ce qui semble être pour eux un moyen de survie.

« Cela me fait penser à une boule de neige sale, agglomérant autour d’elle tout ce qui se trouve sur son passage, et qui finit, telle une troupe d’araignées filant leur toile, par opacifier la lumière présente en chaque être humain. Et pour renforcer leur pouvoir, rien de tel que d’entretenir des guerres mesquines entre partis politiques corrompus, histoire de créer des camps qu’il faut forcément choisir. Amener le plus possible d’êtres cupides et vaniteux à dominer en rendant les peuples esclaves par toutes sortes de moyens, parasiter les esprits avec des histoires de races, de sociétés, de clans, de piqués à la bouillasse et pas piqués, ensuite imposer ce qu’il faut penser, mentir de manière éhontée par l’intermédiaire de médias corrompus jusqu’à la moelle, voilà leur tactique ! Ils savent trop bien que l’union fait la force ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu ! Les religions, les noirs/les blancs, la droite/la gauche, les vieux/les jeunes, le nord/le sud, les hommes/les femmes, etc. Il faut donc créer et maintenir un climat de peur et d’incertitude avec, entre autres, des attentats bidons, le cancer, des phobies d’épidémies ; les microbes, c’est-à-dire le vivant, seraient bien plus dangereux que les multiples produits chimiques absorbés chaque jour par toutes sortes de voies multiples et variées.

— Moi, en tant qu’atome, je vois bien ce qu’il se passe à l’intérieur, et parfois ce n’est pas joli joli ! Tiens, par exemple, les vaccins ! Vous avez un système immunitaire très performant qui fait son apprentissage et son ménage ! Oui littéralement, avec de petites maladies infantiles qu’il faut absolument laisser faire leur office. La fièvre est une bénédiction qui permet au corps de faire le nettoyage à fond et élimine les indésirables. En plus, si vous la faites descendre artificiellement en supprimant le symptôme, ces bestioles ont le champ libre, le corps ne peut plus faire son ménage, et une grave maladie peut alors s’installer, comme la poliomyélite. Un accès de fièvre doit donc être respecté pour laisser le corps faire son travail ! Il pourra alors, tel un coach sportif entraîner ses poulains à être les meilleurs, et gagner toutes les batailles ! Oui, car c’est bien de cela qu’il s’agit, chaque « bataille » fait un bon ménage, le système immunitaire se fait les muscles pour préparer la vie future et affronter les aléas de la vie, tant sur le plan purement physiologique que psychologique, si toutefois on ne précipite pas l’enfant dans le système médical, scolaire et sociétal. Et c’est à cet entraînement quotidien que l’être humain doit se confronter, la maladie n’étant que le moyen trouvé par le corps pour se débarrasser de ses toxines.

Mais qu’il est donc mignon ce p’tit microbiote !

« Par exemple, on vous met du chlore dans l’eau du robinet, Cl, pour les intimes (qui lui, fait carrément son crâneur avec ses 17 protons et ses 17 électrons). Je dois dire que je ne l’aime pas trop, car quand il arrive quelque part, c’est un peu le genre « pousse-toi de là que je m’y mette ». Rajouté à l’eau, il zigouille tout ce qui vit, et nous, on aime bien avoir quelques copains dans l’eau. Une fois qu’il a tué tous les microbes, bien sûr les pas sympas comme les sympas, c’est plein de cadavres, et leurs déchets font souvent apparaître des virus, qui, je viens de l’évoquer, vont décider de faire le ménage à fond, et parfois tellement à fond que… Et puis vous savez l’Eau aime la Liberté, la Joie, la Lumière, parfois l’intimité dans les grottes et les cours d’eau souterrain, mais toujours libre ! Alors les canalisations toutes droites ça nous tuent ! On arrive chez vous moribonde, triste, dévitalisée avec plein de saloperies qui nous déstructurent, et c’est cela que vous buvez !

« En plus, quand vous prenez des antibiotiques, c’est un peu comme le chlore qui zigouille tout, et en premier lieu votre « microbiote », les 100 000 milliards de petites bêtes (environ 500 espèces), qui vivent dans votre corps, la grande majorité dans l’intestin, ce n’est pas l’idéal. Maltraitées, elles ne peuvent plus faire leur travail correctement, et pourront alors se révolter, devenir des opportunistes, voire des pathogènes, et créer toutes sortes de maladies que le bon docteur va soigner avec ses chers petits médicaments mijotés par les laboratoires pharmaceutiques qui sont si généreux avec les bons docteurs ! Mais sache qu’elles sont tes meilleures amies, et influencent même ton humeur, ton imagination, ta créativité, ton intuition… Imagine, tu es un véritable écosystème à toi toute seule ! Ça vit, ça se reproduit, ça défèque, ça exprime son code génétique ! Oui, je suis désolé de te le dire, mais le tien ne s’exprime que de 1 % pour l’ensemble de ton corps, alors je te pose la question : corporellement parlant, qui es-tu vraiment ?

— Un monde à moi toute seule !

  • Les cellules de ton corps ne sont que 10 000 milliards !
  • C’est pour cela, la solitude ! Et ce p’tit microbiote, je cois qu’il adore voyager ?
  • Quand vous touchez une personne, que vous l’embrassez, vous vous échangez une partie de ce p’tit microbiote ! Et à chaque embrassade, vous vous enrichissez !
  • et cela crée des liens…
  • Évidemment, ce n’est pas ce que l’on vous raconte ! Et tout ce petit monde s’entend à merveille et fait comprendre l’intérêt d’entretenir la paix en nous à tous les niveaux, car une révolte, à 100 000 milliards … En tous cas, quel modèle d’entente ! Et elles ne connaissent ni la rancune ni la vengeance, pas comme les humains qui adorent tant se gargariser avec leurs commémorations, travail de mémoire, films de violence, théories élevées au rang de dogmes et autres glorifications des plus nocifs d’entre eux en élevant vers le ciel de pathétiques « plus jamais ça ! » ! Et sempiternellement, cela recommence ; les victimes sont devenues bourreaux ! Le statut de « victime » est souvent très prisé par certains, ce qui donne de bonnes raisons de manifester la haine, et permet d’alimenter les égrégores négatifs qui entourent maintenant Gaïa… Car c’est sûr, s’il y a des victimes, il y a des bourreaux !

— Et les rôles deviennent interchangeables, s’alternant au fil du temps, de réincarnations en réincarnations savamment orchestrées, un coup bourreau, un coup victime ; qu’est-ce qu’ils peuvent s’amuser !

Sans se presser, le Mal est arrivé

— Voudrais-tu parler du Mal ? C’est par là qu’il est arrivé ?

— Bien sûr, le Mal ! Suggéré par les forces obscures, il est créé de toutes pièces par la violence, la haine, enfin tous ces sentiments d’une extrême négativité, et plus ils prennent de l’ampleur, plus le Mal prend de l’assurance. Car dans les temps présents, certaines victimes aiment leur statut qui leur donne du pouvoir, et va du coup légitimer le désir de se venger, et faire… d’autres victimes. Incroyable à dire, mais cela a été amplifié avec un humanisme très mal compris. Cette histoire de violence est arrivée tout doucement bien antérieurement à votre humanité, quand le principe artisan a commencé à vouloir prendre l’ascendant sur le principe créateur et le dominer, devenant alors le principe guerrier. Il s’est approprié la procréation, fécondant les femmes à tire-larigot pour avoir de la main d’œuvre pour le travail et la guerre, la guerre, la guerre, les conquêtes…

— Le Mal adore je suppose ?

— Devine, il a la faculté de renforcer les êtres qui le suivent ; plus il est alimenté par la souffrance, plus il est fort, et d’ailleurs cela se retourne contre eux, la preuve : mal à dit !

— En ce moment, ce sont de vrais festins, avec la peur, les guerres, les attentats, les soi-disant pandémies…

— Oui ! Et il devient de plus en plus fort !

« Comme nous l’avons évoqué, l’Âme mal nourrie, privée d’Amour, de Beauté, d’Émotions pures, d’Empathie… et dont le principal apport de nourriture, abondamment distribué par les médias, le cinéma, les jeux vidéos, sont la barbarie, le cynisme et leurs accessoires multiples, divers et variés, l’Âme se nécrose, ne laissant que des amas de cellules organisées en formes humaines vivantes, et ne peut plus être le support de l’esprit qui n’a plus le tremplin nécessaire à son ascension et peut disparaître complètement de la grande gerbe de la vie.

« Il est donc de première importance pour un Esprit de garder la pureté qui va lui permettre d’ascensionner, laissant la Terre et la biodiversité repartir sur un autre chemin avec de nouvelles graines d’Esprit. En effet, sans cette joyeuse graine Esprit avec des joues bien roses, l’être perd son individualité, c’est-à-dire sa capacité à l’évolution personnelle. Et comme la plupart des animaux et dans le meilleur des cas, la dissolution dans une âme groupe sera leur sort… Il faut bien comprendre que c’est l’Esprit qui a la capacité de juger du bien et du mal. Oui, certaines personnes prétendent qu’il n’y a pas de « bien et de mal » ; ils se placent ainsi d’office dans la catégorie des animaux. Un animal n’a pas cette notion, certains l’apprennent avec vous. Un prédateur qui dévore sa proie encore vivante n’a aucune notion de la souffrance qu’il lui inflige. Il la regarde comme vous pouvez regarder un bon gâteau dont vous allez vous régaler ! Par contre un être humain qui inflige une torture tant physique que mentale, a parfaitement conscience de ce qu’il fait. Du temps des premières humanités, comme nous l’avons déjà évoqué, il n’y avait pas de prédateurs, juste des charognards qui recyclaient les corps.

« Mais actuellement, comme la mémoire est presque systématiquement effacée à chaque incarnation forcée, il devient difficile de tirer des enseignements de la conséquence des actes d’une ancienne vie qui n’aurait pas été dans le bon sens. Il est vrai que certains, peut-être un peu moins programmables que les autres, et ayant la forte sensation d’avoir quelque chose à accomplir dans la matière, peuvent garder des traces de leurs anciennes vies sous forme de réminiscences. Mais là encore, la rigueur doit être de mise, car il est possible que des souvenirs injectés de force fassent du coup payer pour le karma de quelqu’un d’autre !

« Pour les autres, il ne s’agira que de revivre sempiternellement les mêmes événements, les mêmes épreuves, les mêmes souffrances sans jamais remettre en question leur condition d’esclaves de l’égo, et se laisser de plus en plus siphonner leur énergie. L’opportunité de s’éveiller ne les effleure pas une seule seconde et ainsi, le Mal avance dans son œuvre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’eux à leur tour, comme nous venons de l’évoquer, qu’un amas de cellules organisées, un récipient organique en forme d’humain, sans cohérence spirituelle, avec la même apparence que les autres, mais sans aucun sentiment et empathie : un portail organique, selon l’expression consacrée.

Toujours plus bas

« Arrivé à ce stade, ils peuvent soit complètement sombrer dans les boues astrales, soit devenir eux-mêmes des tortionnaires de toutes espèces pour y échapper très provisoirement, sans aucun espoir de retour. Il n’y a plus alors de freins au délire du mental, ce qui explique les comportements guerriers, les conflits, les guerres de toute nature devenant ainsi le moteur de ces civilisations guidées par ces entités sans esprit où le peuple est réduit à une masse bêlante et amorphe, esclaves consentants. Ceux d’antan n’avaient qu’une idée, s’extraire de cette situation par tous les moyens au péril de leur vie, mais les esclaves de vos temps modernes réclament eux-mêmes leurs chaînes pour une fallacieuse protection, ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. C’est Benjamin franklin qui le dit ! Il est pourtant important de savoir que refuser de voir la réalité n’a rien d’épanouissant, et celui qui préfère volontairement rester dans l’ignorance et croire tous les mensonges qui l’arrange, devient lui-même acteur et consentant. Libre, le Mal se pare alors de toutes sortes d’appâts, aptes à attirer à lui toute âme en mal de vivre.

— Tu veux dire que ceux qui ne cherchent pas à savoir et préfèrent, à l’instar des autruches supposées mettre leur tête dans le sable en cas de danger, seraient aussi coupables ?

Qui ne dit rien consent

— Comme tu le sais, les réponses vous viennent quand vous en avez besoin. Tu as cru dur comme fer au karma et que tout était juste. Puis tu as analysé tes propres expériences et compris que cette histoire est un grand piège.

— Alors les « élites », comme nous l’avons déjà évoqué, entités sans esprit, ont besoin de notre consentement pour pouvoir continuer leurs abjectes manipulations ? Et quoi de mieux que de faire croire que tout est juste : la guerre, la pédophilie, les sacrifices, le sang, le malheur, les dépressions, les disputes, le cynisme, etc. et encore etc. ; tout cela est leur nourriture préférée. Si je ne veux surtout pas savoir, où même si je pense que c’est juste, je donne implicitement mon consentement, j’accepte tout, je donne un accord tacite, je ne dis rien donc je suis d’accord, et qui ne dit rien consent…Même si je ne peux rien faire ici bas, le simple fait de réprouver montre que je ne suis pas d’accord, c’est cela ?

— Tout à fait, un être humain « normal » ne rêve pas de pouvoir absolu, de commander, d’avoir des quantités d’argent monstrueuses en appauvrissant volontairement ceux qui sont censés être ses semblables ! Ces êtres là, totalement dépourvus de la moindre once d’empathie, n’ont que quelques doubles avec lesquels ils s’allient (dans tous les sens du terme), pour perpétrer leurs méfaits. Le problème, c’est qu’ils rallient à leurs causes malsaines, tout un lot d’humains qui rêvent aussi de puissance. C’est nouveau sur Gaïa, un être humain sain d’esprit, ne peut agir de la sorte, sa Conscience lui dicte un autre comportement qui, s’il ne lui apporte pas la richesse matérielle, donne un rayonnement intérieur hautement profitable à tous. Dans les très anciennes civilisations, il n’y avait pas de dirigeant attitré et permanent. Chacun prenait la direction des opérations, avec l’aval de la majorité, dans le domaine qu’il connaissait le mieux. Une fois la tâche terminée, la personne retrouvait son statut ordinaire, et c’est peut-être une autre qui prenait « le pouvoir » dans un domaine différent. Il y avait aussi un conseil de sages dûment choisis pour leurs qualités d’Esprit exceptionnelles.

— On constate que ce pouvoir, au fil des temps, a montré que certains de ces êtres (soi-disant humains !) présentent une hypertrophie de la personnalité carrément pathologique. Et « l’histoire » ne retient que ceux-là, racontant avec gourmandise leur délire de pouvoir et de conquêtes ! Mais ne soyons pas trop pessimistes, je rencontre parfois des personnes dont le cœur est vraiment pur et à qui je n’hésiterais pas à confier mon bien le plus précieux en toute sécurité ! L’enseignement, mené avec discernement, peut aussi arriver à cet équilibre.

— C’est vrai, la transmission bien comprise, protège, mais que transmettez-vous vraiment ? Dans les écoles, vous fabriquez de petits robots bien obéissants avec des matières complètement artificielles et souvent fausses, petits robots bien conditionnés qui seront dans le consentement, allant jusqu’à occulter leur ressenti d’une autre réalité au profit de la doctrine officielle. Faire comme les autres devient une sorte de leitmotiv général ! C’est donc une véritable caution donnée aux « maîtres » qui va leur permettre de s’emparer de toutes les ressources, et en dernier lieu des Âmes moribondes.

Je ne suis qu’un atome…

« Et la Source, au nom du libre arbitre, n’intervient jamais. Plus le voile qui recouvre l’humanité devient opaque, plus les esprits faibles deviennent corruptibles. Maintenant, c’est un peu comme si vous n’étiez dans ce monde que pour tester vos capacités à transcender une matière qui n’a pas de réelle existence, juste pour vous exercer à retrouver dans cette opacité, le chemin sacré du retour à la Source, voir si vous allez vous reprendre et faire quelque chose de bien pour cette Terre et tout son écosystème !

— Franchement je me le demande aussi, mais n’y a-t-il pas quand même beaucoup de personnes actuellement dont la conscience s’éveille ?

— Oui, bien sûr, mais quand je vois tout ce que vos scientifiques mettent sur le dos de l’« évolution » qui n’est que le travail de ces premières humanités, il y a encore du boulot ! Je ne suis qu’un atome…

  • Mais quel atome !

— Ne me flatte pas ! Donc en tant qu’atome, je regrette les très anciens temps ; c’était tellement fabuleux de voir ces Créatures merveilleuses à l’œuvre. Toujours en suivant les Instructions venant de Dieu, elles s’amusaient comme des folles à manipuler le vivant. Et comme n’importe quel ingénieur ou bricoleur se gratte la tête pour réaliser tout ce qui fait votre civilisation, pour cela, il lui faut vraiment penser, faire des plans, réaliser au besoin des maquettes, cogiter encore et encore, et bien, elles faisaient exactement la même chose, mais avec beaucoup moins de bêtises, car leur but était toujours d’aller vers la Perfection dans une complexe simplicité. Chaque espèce, tant végétale qu’animale, retenait leur attention, et elles te leur bricolaient l’ADN tranquillement toujours vers le Mieux, le Beau, le Bon et tout en suivant le « Manuel d’Instructions ». Toutes ces phases que reconnaissent les biologistes qui bien sûr, mettent cela sur le dos de la sacro sainte « évolution », n’est que leur travail. Elles prenaient un soin tout particulier à équilibrer toutes les espèces entre elles et avec le milieu. Reprenant un ADN antérieur, et avec des mutations, elles créaient de nouvelles espèces adaptées à chaque biotope de manière à ce que Gaïa soit entièrement couverte de végétation et de vie. C’est exactement ce qu’avait fait la source, en prenant l’ADN des singes pour faire le corps de Lili, c’est pourquoi ces ADN, tant du monde animal que végétal se ressemblent autant ; tous les organismes vivants sont bâtis sur les mêmes bases, leur complexité étant déjà extrême, il faut simplifier au maximum ce qui peut l’être. Vos ingénieurs reprennent des plans antérieurs pour faire du nouveau, mais leurs motivations sont très, très loin de celles de Lili, de ses compagnes et compagnons !

« Les êtres vivants sont des machines biologiques d’une extrême complexité que vous commencez tout juste à découvrir. Mais vous êtes tellement imprégnés, pétris, façonnés, pour croire que tout cela ne dépend pas d’une Conception Intelligente, que la couleuvre est avalée sans effort, alors qu’il n’y a aucune logique dans cette religion scientifique ; une personne qui réfléchit en dehors de tout dogme et conditionnement ne peut cautionner cette façon de voir ; « c’est la nature ! ». Vous prenez cela comme un progrès par rapport à ce que vous considérez comme d’obscures croyances de temps lointains et révolus ! Même toi qui as compris cela depuis longtemps, parfois le doute t’effleure…

— Oui, c’est vrai, j’ai été comme beaucoup, conditionnée. Dans ma famille, c’était athée et athée plus plus ; la vie n’a pas de sens, nous sommes seuls dans l’Univers et le fruit du plus incroyable des hasards, allons, allons, nous sommes des gens raisonnables, respectables, cultivés. Nous sommes loin de ces temps obscurs où tout avait un sens, même s’il échappait à la raison. Et moi j’étais là-dedans ! J’ai sans doute échappé de peu au suicide, et je me suis mise à penser par moi-même, j’ai réfléchi, et mes expériences de vie m’ont fait comprendre que ce passage si fugace ne se limite pas à cette apparition dans la matière, qui malgré sa brièveté, conditionne la vraie Vie. J’ai vu comment les incarnations terrestres sont empilées les unes sur les autres, un peu comme une pile de crêpes (chaque crêpe représentant une vie) flottant l’une au-dessus de l’autre, venant du fin fond des temps et allant vers… Une fine trame de lumière les traverse comme un axe au milieu d’une roue et les relie entre elles. Et j’ai vu ces innombrables empilements reliés par d’autres fils parfois lumineux, parfois sombres où circulaient tous les sentiments humains, le tout ondulant dans un infini immatériel, instantané, où le temps, dans une folle illusion, ne défile que sur la surface de ces paliers… J’ai vu que seuls la Joie, l’Amour, la Beauté, la Compassion, la Vérité, le Pardon, la Tolérance, etc., sont les fondations indispensables à la Vie. Ce qui est présenté comme savoir secret, tout ce qui veut rester mystère et interdit peut cacher l’inavouable, et donne à ceux qui possèdent ces secrets un pouvoir dont il est si facile d’abuser. Maintenant, il est vrai que certains savoirs ont certainement dû rester cachés pour ne pas tomber aux mains d’êtres malfaisants.

Une Information à l’élaboration de la vie

— Quand chaque humain pourra voir, ressentir, comprendre et imager comme tu le fais avec tes petites possibilités, Gaïa pourra enfin changer. Mais la majorité n’est encore que dans une fonction de survie. La fin biologique qui terrorise la plupart des humains, n’est que la mise à la casse du véhicule, si perfectionné soit-il ! L’Âme prend le relais pour conduire l’Esprit vers sa destinée, conditionné par les actions du défunt conducteur de ce véhicule maintenant réduit à un amas de cellules sans vie. Quand vos scientifiques commenceront à prendre en compte et étudier les phénomènes qu’ils ne comprennent pas, plutôt que de tout rejeter, cette civilisation, s’il n’est pas trop tard, pourra enfin évoluer !

— Alors je me demande quelquefois si ces dogmes scientifiques, sous couvert de modernisme et d’esprits soi-disant « ouverts », ne sont pas plus terribles que l’Inquisition. Jacques Monod, prix Nobel s’il te plaît, écrit dans Le hasard et la nécessité : L’ancienne alliance est rompue (qui donnait un sens à la vie avec un dieu créateur !) ; l’homme sait enfin (enfin ce n’est pas trop tôt ?) qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard (je rajouterais bien, le plus improbable, gigantesquement improbable des hasards). Non plus que son destin, son devoir n’est inscrit nulle part (même en cherchant bien ? comme cela il peut bien faire n’importe quoi, et n’avoir de comptes à rendre à personne). A lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. Un petit coup de Jean-Paul Sartre par là-dessus, pour bien choisir les ténèbres dans le summum de la désespérance avec l’être et le néant, et le tour est joué ! L’un des plus grands gâchis du XXe siècle est en place. « Il y a quand-même le Royaume, mais quel royaume ? Celui de la technologie ? C’est consternant, accablant et notre situation actuelle est bien la suite logique de cette façon de voir les choses initiées par les « lumières ». Francis Crick, Nobel aussi pour ses recherches sur l’ADN, rajoute sa petite couche personnelle : Les biologistes doivent constamment se rappeler que ce qu’ils voient n’est pas le fruit d’une conception, mais d’une évolution. ». Encore une fois, on exclut une cause avant même de prendre en compte les preuves ! Ben oui ! Ils sont bien les dignes petits-fils de Darwin ! A la suite des philosophes de ces vraiment drôles de « lumières », il fallait coûte que coûte trouver une alternative à la religion et expliquer la vie sans avoir à faire intervenir une Conscience. C’est bien sûr à double tranchant cette histoire, car une religion par trop dogmatique ne va pas dans le sens d’une ouverture spirituelle.

— Oui, sais-tu qu’à cette époque, les scientifiques croyaient que l’unité fondamentale de la vie était la cellule qu’ils croyaient n’être qu’un simple globule de protoplasme, un morceau de gélatine en quelque sorte ! Mais la connaissance actuelle, grâce à la technologie du microscopique, vous fait entrevoir la formidable complexité qui règne dans ce petit truc de rien. Ce qui n’a pas entamé d’un iota la foi en Darwin qui avait pourtant bien dit : Si l’on pouvait démontrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’une succession de nombreuses et infimes mutations, ma théorie s’effondrerait totalement. Il est sûr que l’évolution existe, mais elle n’explique absolument pas comment est né la première cellule, ni les protéines, ni l’ADN, ni le moteur flagellaire bactérien, merveille de hautes technologies biologiques. Ces caractéristiques très particulières et indispensables n’ont aucune probabilité de se produire spontanément, car il en faudrait un nombre tellement considérable que l’on peut considérer qu’elles sont nulles. Il y a donc une INFORMATION à l’élaboration de la vie qui pour moi, simple atome, n’a rien de mystérieux ! Nous avons tous un plan intégré de tous nos possibles…

Ah ! Ces humains quand même !

« Car avec vous, les humains de Gaïa, c’est toujours pareil : vous avez eu des tas de gens, assez brillants, mais qui laissaient leurs découvertes « ouvertes ». Eux-mêmes avaient su faire fructifier les découvertes antérieures, et ils ne pensaient pas les leurs fermées une fois pour toutes. Et pourtant, après un siècle, deux, trois, même parfois plus, c’est comme si la gravure dans le marbre était inaltérable. Elle est donc suivie avec un fanatisme vengeur par des milliers, même des millions de personnes qui adhérent sans aucun esprit critique comme s’il s’agissait de vérités indétrônables. C’est bien à Joseph Goebbels que l’on attribue la phrase« un mensonge répété mille foisse transforme en vérité » ? C’est un peu la doctrine de vos temps « moderne » !

— Tiens oui, Pasteur (qui avait raté toutes ces expériences sur les vaccins !) avouait à la toute fin de sa vie que le plus important était le terrain, et que le microbe ne faisait que profiter de la situation. Mais les vaccins promettaient de tels profits à long terme, que l’impasse sur les expériences fut promptement faite. Et depuis 150 ans, tout est resté figé, via les grands labos, dans un dogme inattaquable. L’hygiène, c’est très bien, et elle a permis d’éradiquer des maladies très contagieuses comme la peste, mais, ensuite trop, c’est trop ! Le fait de se laver constamment les mains avec toutes sortes de produits souvent toxiques à long terme, ne permet plus à la paume de la main, qui sécrète une substance très subtile qui élimine beaucoup de microbes, de faire son travail correctement. Parfois un simple lavage à l’eau suffit, et il respecte la peau. Et voilà le trio infernal, Darwin, Freud (le « Pasteur du quiqui ») et Pasteur lui-même ont transformé l’être humain en singe obsédé sexuel et vacciné… Et l’on entend la sempiternelle « vérité » : les vaccins sauvent des vies. Ils ne sauvent rien du tout, et ils en abiment tellement !

« Il est maintenant interdit, sous peine d’excommunication et de marginalisation, de contredire ces monstres sacrés. Pour rester scientifique, il faut écarter les causes avant même de considérer les preuves. Il ne faut surtout pas l’évoquer, cette conception intelligente, car le naturalisme méthodologique exclut absolument d’évoquer l’intelligence et doit rester dans ce qui est « naturel ». Pour faire un escalier pas exemple, avec toutes les variantes possibles, tout le monde sait qu’il faut une formule, des plans, sacrément cogiter, puis seulement ensuite, passer à la réalisation.

— Oui ! Vous êtes vraiment drôles les humains, mais pour la molécule d’ADN qui contient un alphabet de 3 milliards de caractères en trois dimensions qui crée la vie, là c’est différent ! Avec votre alphabet, 26 lettres, et seulement deux dimensions, vous pouvez écrire des tas de choses très élaborées, mais presque simplettes par rapport à ce qu’écrit l’ADN. Comment pourriez-vous vous représenter un alphabet en trois dimensions, avec les lettres, flottant dans l’espace façon mobile pour bébé, et devoir les lire ? Et là c’est 3 milliards, transcrits, copiés, décodés pour fabriquer des protéines spécifiques chaque seconde, des milliards de fois et sans quasiment d’erreurs, et si erreurs il y a, un correcteur remet de l’ordre. Ici, c’est la VIE qui s’écrit, votre vie !

Une vie « propre » pas spécialement claire et limpide

« Sauf que tout le monde continue à regarder la télé, ses écrans, et faire ce que l’on dit : bosser, surtout consommer toutes les belles choses qui se fabriquent pour nous ! Amusements, distractions, divertissements, sexe, films, spectacles, loisirs, ne surtout pas penser par soi-même, nos chefs s’occupent du reste, ils pensent pour nous, « circulez, emballé, c’est pesé… ». Les esprits sont saturés avec des plats malsains pris devant des écrans auxquels une grande majorité est accro : la violence, la pornographie, la cupidité, la haine, l’égoïsme, les « mauvaises nouvelles » incessantes, la peur et la « terreur », avec tout plein de messages subliminaux ce qui explique bien des choses. Quand était la dernière fois où une belle pensée a été émise ? Où quelque chose de beau et pur s’est élevé de vous vers le ciel ? Car vous avez tous en vous des bribes de souvenirs de ces temps immémoriaux, généreux et joyeux. Mais pour l’instant, la planète est dans l’état où elle est en raison de toutes ces pensées collectives négatives.

 « Revenons un peu à l’ADN. Un ordinateur fonctionne sur un code binaire : 1 0 1 0 etc., et avec juste deux caractères, les informaticiens créent des programmes très complexes, n’est-ce pas ? L’ADN, c’est un code avec 4 caractères, A C G T(([15] Adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T) qui vont, après des processus extrêmement complexes, aboutir à la fabrication des protéines.)) hyper plus sophistiqué qu’un vulgaire code binaire, vous ne pouvez même pas imaginer ce que vous pourriez faire avec des ordinateurs à ADN, comme celui que tu as imaginé dans ton livre Sophia Galactica, le jeune dieu, et que tu as baptisé : PADNER, acronyme de Principe ADN Émotive Reconnaissance.

— Je pense que les belles émotions sont volontairement exclues de toutes les actions humaines, et l’oligarchie veut faire de nous des robots souffrants pour produire du Loosh, toujours plus de Loosh sans aucun espoir de revenir à la condition humaine primordiale. J’avais donc imaginé que l’utilisateur pourrait placer un capteur au niveau de son plexus solaire, ainsi, seules les informations assimilables au moment émotionnel de la personne se trouveraient disponibles. Mais avec le niveau des informations qui circulent actuellement, ce n’est pas envisageable ; il faudrait que la nature humaine change du tout au tout, et que les vraies valeurs, celles qui animaient les anciennes humanités, reviennent. Mais dis-moi, comment est-on descendu si bas, nous sommes descendus dans les plus basses couches de la création, et nous avons fini par nous décrocher complètement du monde spirituel ?

— C’est un peu cela, oui ! Les entités sans esprit ont modifié votre ADN pour qu’il ne code plus que pour les choses matérielles : nourriture, sexualité, possession en tout genre, exaltation des instincts et des émotions de pacotilles ! Ensuite, avec des polluants divers et variés dont ils vous gratifient : les sacro saints médicaments et bien sûr, les vaccins ! Ah les vaccins, merveilleuse invention qui effondre le système immunitaire et vous rend dépendants de la médecine ; c’est la touche finale qui va faire de vous, au bout de quelques générations, de parfaits zombies…

  • Rudolf Steiner écrivant en 1917 : L’homme découvrira un vaccin qui pourra dès la prime jeunesse, par la voie du corps extirper la tendance à la spiritualité. A l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut très bien composer et qui empêchera les enfants de développer en eux toute vie spirituelle. Et c’est bien ce qu’ils veulent avec en France, par exemple, 11 vaccins dès la naissance, les enfants sont maintenant, avec l’aide des écrans et des débilités distribuées sur les réseaux sociaux et les frasques du corona circus, dans un état mental qui ne présage rien de bon pour l’avenir.
  • Oui, c’est une descente vibratoire vertigineuse, et cette « condensation », comme nous l’avons vue, a commencé à créer dans l’astral des sortes de dépôts avec toutes les pensées négatives de jalousie, haine, peur, agressivité, j’en passe et des meilleures ! qui se sont de plus en plus concentrés pour finir par avoir une vie propre (enfin façon de parler, car pas spécialement claire et limpide !). Ainsi, cette descente va entraîner bien des humains, les éloignant de leur être intérieur, de leur Conscience, de la Source, de la pureté, avec des mirages, des bimbeloteries, des reflets, du cliquant… incitant les plus belliqueux à dominer par tous les moyens, donc à se battre et faire le Mal de plus en plus violemment. Ainsi, ces énergies, créées par certains humains et alimentées par les peurs, souffrances, douleurs, désespoir, lamentations et la suite, grandissent, se répandent, prennent force…

— Oui ! En 1775, un ingénieur présente au jeune roi Louis XVI « un orgue militaire » ancêtre des mitraillettes pouvant lancer 24 balles. Devant cette meurtrière machine, le roi et ses ministres la refusèrent, considérant son inventeur comme un ennemi de l’humanité… La Chine du Moyen Age connaissait la poudre, mais l’utilisait surtout pour des feux d’artifice et en médecine ! Dans l’antiquité, la guerre était l’affaire des militaires qui s’affrontaient sur un champ de bataille. De nos jours, ce ne sont pas des centaines, mais des millions, dizaines de millions de civils, femmes, enfants, vieillards qui sont massacrés par le complexe militaro-industriel, avec la bénédiction des « gouvernements »… Il y a donc une barbarie à distance, bien enveloppée dans du papier cadeau, plus grande que dans les temps plus anciens. Nous avons dramatiquement régressé !

Des « Lumières », pas très lumineuses

— Tu remarqueras que cette accélération s’est produite avec la négation de Dieu. Et cela est arrivé, dans un premier temps avec ce que vous appelez « les Lumières » dont Voltaire, pour ne citer que lui, s’était fait le porte drapeau. Arrivent là-dessus Darwin, Pasteur, Freud… n’en jetez plus, la cour est pleine ; vous êtes faits comme des rats de laboratoire !

« L’individualisme a commencé ses ravages avec le commerce, la propriété privée et surtout l’argent, qui a amené les banquiers à devenir de plus en plus avides, n’hésitant pas à jeter à la rue des centaines, des milliers, voire des millions (avec « le progrès ») de gens à la rue sans aucun état d’âme.

« Ceux qui agissent de cette manière perdent ainsi toute connexion avec leur conscience et ne sont plus reliés, ni au Ciel, c’est-à-dire à la Source, ni à l’entité humaine dans son ensemble, ni à la Nature. Avec cette descente effrénée dans la densité, Gaïa a perdu la place que lui donnaient ses habitants qui la situaient au centre de l’Univers sous le regard d’un dieu (pas très sympathique, et bien humain au demeurant), qui était censé régir plus ou moins les affaires humaines. Néanmoins, l’humanité restait encore en lien avec le Ciel et la Terre, mais ce dernier espoir lui fut bientôt enlevé, et une toute nouvelle religion s’est rapidement imposée : l’athéisme, encore plus sectaire et intolérante que tout ce qui avait précédé. Depuis son avènement, un être humain au mental disproportionné règne désormais sur le monde, et les guerres, massacres, famine, misère, savamment organisés par une élite sans conscience, clamant haut et fort à qui veut l’entendre, les bienfaits de ce nouvel ordre mondial. Bombardé par des médias asservis, qui présentent la démocratie comme une avancée majeure, avec la volonté de l’imposer au monde entier par tous les moyens, l’être humain se perd par faute de discernement. Cette démocratie est censée donner le pouvoir aux peuples, mais à part élire des maîtres qui, au lieu de rendre des comptes, ne font que voter des lois pour leur seul et unique intérêt, ce n’est que la triste façade d’un pouvoir absolu.

— Pour moi, c’est décidé ; je n’irai plus voter pour cette mascarade et élire des guignols, déjà que je n’y allais pas beaucoup  ! Ce fameux discernement qui lui fait tant défaut, l’être humain l’a volontiers abandonné pour devenir une sorte de zombie, un ensemble de cellules agencées par hasard dans un univers quelconque, et vivant une vie dénuée de sens. C’est depuis que ces liens sont coupés que nous avons perdu notre pouvoir créateur ?

— En effet, oui, les rares peuples qui vivent encore de chasse, de pêche et de cueillette, reconnaissent un ordre, une conception dans l’ordre, la beauté de la Nature et de l’Univers qui ne se manifeste pas dans une religion dogmatique. Ceux d’antan étaient beaucoup plus près de la vérité spirituelle qu’un missionnaire conditionné, empêtré dans son carcan religieux, prosélyte sans respect, et tentant de les convertir à une religion totalement incompréhensible pour eux. Il en reste si peu dans les temps présents de ces hommes authentiques ! Fermons ces parenthèses sordides, et revenons encore un instant à nos Êtres premiers dont les humanités se succédaient une fois leur quota effectué. Nous l’avons déjà évoqué, elles n’étaient pas aussi matérielles que vous car leur taux vibratoire était beaucoup plus élevé, et leur nourriture, essentiellement spirituelle, ne comportait que quelques fruits ; c’est leur pureté qui leur permettait de créer. Mais hélas ! Elles ont perdu ce pouvoir avec des pensées impures, leur taux vibratoire s’est alors ralenti avec la descente dans la matière et elles sont tombées dans le cycle des incarnations forcées. Seuls quelques sages pouvaient encore avoir une connexion spirituelle.

— C’est ce que l’on nomme le « péché originel » ?

— En partie, oui, mais c’est surtout l’hypertrophie du mental qui a accéléré les choses. Les hommes ont pensé être les maîtres de la Nature, ont créé des religions avec des dieux bien humains essentiellement masculins. Comme si La Source, et à fortiori Dieu, allaient se mêler de leurs histoires de bonobos ! Pour alimenter leurs corps de matière grossière, il leur a fallu cultiver, chasser, protéger leurs terres, faire la guerre pour de nouveaux territoires, surtout travailler. L’origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux et le verbe « travailler », lui, vient du latin populaire tripaliãre, qui signifie torturer avec le tripalium ! L’être humain n’est pas fait pour être esclave, il est pris dans un engrenage infernal qui va donc bientôt arriver à une conclusion.

— Bilan ?

— Je te laisse deviner…

— À première vue et dans l’immédiat, les choses n’ont pas l’air de se présenter sous les meilleurs auspices. J’ai vraiment une impression de fin de règne qui ne se fera certainement pas dans la douceur et la sérénité, comme toute catharsis. Les maîtres du monde, êtres dénués de tous sentiments humains, ne vont pas lâcher le morceau facilement. Ils ont néanmoins besoin de leurs esclaves. Peu leur importe de semer désolation et misère ! Ils ne perçoivent que leur pauvre petit présent de génération en génération sans percevoir qu’ils ont ainsi perdu leur âme, enfin leur Esprit. Brrr, je ne voudrais pas être à leur place, tant pis pour eux ! Ils sont coincés dans un cycle d’incarnations qui les obligent à revenir dans les mêmes familles pour profiter de tous les avantages qu’ils ont patiemment édifiés aux cours des siècles. Quand ils vont perdre, car ils vont perdre, c’est dans l’ordre des choses, la grande moulinette les attend…

Et pourtant !

« Mais en même temps, je ressens une sensation de mouvement ascendant, d’ouverture pour une encore trop petite portion de la population. Il est urgent, pour chaque humain de cette Terre, de sortir de ces schémas de pensées imposées. Comment retrouver la candeur et la juvénilité des musiciens d’antan qui écrivaient la musique que leur inspirait leur foi ? Musiques bien sûr, très élaborées, bases de toutes musiques actuelles. Mais on peut avoir l’impression que Beethoven a été parmi les premiers musiciens à percevoir et à exprimer, par sa musique, ce qui allait se passer sur Gaïa. Avec lui arrive le pathétique, l’expression de la douleur parce qu’il la ressentait au plus profond de lui-même. Mais il se sentait aussi relié à quelque chose de plus haut qui le poussait à transmettre la pure beauté de sa musique. Combien de fois ai-je pu citer ce qu’il écrivait : S’approcher toujours de la divinité pour répandre son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. Pour lui bien sûr, la musique, art suprême par excellence ! Je perçois beaucoup moins cette désespérance avec les musiciens antérieurs, où j’ai une sensation plus instinctive et jubilatoire ! En tout cas, j’ai l’impression que ces êtres-là se sentaient investis de la mission de délivrer le message de la beauté et de l’émotion…

« J’aime aussi particulièrement ce que qu’écrivait Toscanini qui, avant de devenir un prestigieux chef d’orchestre, était violoncelliste et cité dans sa biographie par Harvey Sachs :

Mes premières impressions de Wagner remontent à 1878-1879 : à un concert de la Société de quatuors de Parme, j’entendis l’Ouverture de Tannhäuser qui me dérouta. Je me souviens d’un détail : mon professeur m’apporta à l’École l’une des parties de violoncelle de cette ouverture et m’en fit étudier divers passages, que je trouvais très difficiles. En 1884, Parme fut la troisième ville d’Italie à accueillir Lohengrin, après son succès à Bologne et son échec à Milan. J’étais dans l’orchestre. Et c’est là qu’émerveillé, je découvris pleinement le génie de Wagner. Dès la première répétition, ou plutôt dès les premières mesures du Prélude, je fus envahi de sensations magiques, surnaturelles ; ces harmonies célestes me révélèrent un monde nouveau, un monde dont personne ne soupçonnait l’existence jusqu’à ce que l’esprit transcendant de Wagner le découvrît.

« Comme le suggère Toscanini, chacun de nous ne fait qu’extraire, découvrir à son niveau, comme une statue sous son voile non encore levé, l’information multiple dans laquelle nous baignons. Nous avons vu que les Créatrices premières « étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes », ces informations dans lesquelles tous les êtres pensants peuvent venir puiser ou simplement recevoir plus ou moins passivement, selon les capacités créatrices de chacun. Nous sommes incapables d’imaginer quelque chose qui n’existe déjà, comme tu le disais Petit H, potentiellement. Et les compositeurs de génie ne font que faire surgir une vérité universelle, la Beauté, l’Émotion à travers les notes et leur merveilleux agencement du grand Potentiel de l’Univers :

Et là ! C’est sûr, surtout au tout début, on était drôlement serrés, mais il y avait déjà absolument Tout, l’Univers avec ses galaxies, le Soleil, la Terre, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, le balai- brosse, etc.

Mal, où es-tu ?

« Mais alors dis-moi, le Mal était déjà là aussi ?

— C’est le grand piège du libre arbitre ! Bien sûr que les premières humanités, ne connaissaient ni la haine, ni la vengeance, enfin tous ces jolis trucs que vous semblez aimer maintenant et multiplier à travers littérature, films, chansons et comportements. Elles avaient un libre arbitre total, mais avec une connexion divine et des corps beaucoup plus subtils, il était donc parfaitement impossible qu’elles matérialisent le Mal, et rien de toutes ces horreurs n’auraient pu exister dans ces temps bénis. Mais tu l’as vu : elles étaient créatrices, et bien plus modestement, vous l’êtes aussi encore. Malheureusement, quand les pensées ont commencé à devenir impures, elles se sont empressées de prendre forme dans la matière, comme nous l’avons évoqué, jusqu’à créer un être à forme parfaitement humaine, mais sans aucun sentiment et tellement jaloux de votre supériorité qu’ils prennent un soin tout particulier à ce que vous l’ignoriez. Vous êtes accusés de tous les maux de la Terre, et ils s’acharnent à faire de vous des êtres à leur image. Pourquoi crois-tu qu’il y a autant de guerres, de films de violence extrême, de jeux où toutes les perversions sont légions. Ils agissent maintenant sur les enfants avec un enseignement vide de sens et en les dirigeant vers une sexualité dépravée sous prétexte de libération et d’épanouissement ! Non ! Le péché originel qui n’a rien à voir avec une pomme et une femme gourmande, simplement une soif de connaissances mal dirigée et portée par un mental déjà fermé.

— C’est vrai, certaines personnes sont maintenant plus facilement attirées par le cynisme, l’agressivité, la violence sexuelle, etc. ! Le fait de regarder des films d’horreur, fait entre autres, partie de ces curiosités malsaines qui alimentent une négativité qui fait tout pour avoir une vie propre (oui, on l’a déjà dit, effet de langage !). Alors c’est sûr, si Richard Wagner et tous les compositeurs de génie, ne faisaient « qu’extraire » une musique déjà existante, il peut en effet devenir possible pour certains êtres, d’extraire les pensées malfaisantes qui traînent maintenant un peu partout.

— Il va donc falloir à présent que tes contemporains, s’ils ne veulent pas être engloutis dans la grande moulinette, redécouvrent la connexion perdue avec les animaux, la Nature, Gaïa, l’Univers, l’Amour Universel… Quand une humanité paraît prendre un chemin en impasse, s’incarne sur la planète un être spirituellement achevé qui vient leur apporter un enseignement, avec le risque conscient de se faire massacrer : oui, on ne dit pas impunément la Vérité ! Et en plus, quand une religion s’empare de l’enseignement en le déformant, catastrophe annoncée ! Oui, dis donc, Jésus s’est fait massacrer d’une ignoble façon et…

— Et hop, tous les péchés, évanouis. On a fait croire aux gens depuis 2000 ans qu’il fallait souffrir, et qu’assassiner un sage venu apporter la bonne parole pardonnait tout. Perso, je ne comprends pas ! Je pense que l’humanité s’en est remis une sacrée couche. D’ailleurs depuis, cela n’a pas été le paradis sur Gaïa, massacres et guerres sévissent de plus belle (enfin, encore façon de parler !). Il suffirait que tous les êtres humains, les vrais, ceux qui n’ont pas besoin de lois ou de religions pour être intègres, avec un vrai discernement et un sens des responsabilités étendues allant au-delà de leurs petits problèmes personnels, unissent leurs plus belles pensées, pour que les entités sans conscience qui dominent le monde soient purement et simplement éliminées.

Mais qu’ils sont donc vilains !

« Ils se croient maîtres d’un monde mourant, et reviennent s’incarner dans les mêmes lignées pour pouvoir profiter de leurs forfaits :

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’un pays et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois ». M. A Rothschild (le fondateur de lignée). Ainsi donc, au fil des siècles, ils ont eu tout le temps de bien pérenniser leur pouvoir en se croyant les maîtres du monde, mais de quel monde ?

— « Leurs techniques sont d’une lamentable pauvreté, mais fonctionnent pourtant très bien :

1- on provoque un traumatisme créé artificiellement : une guerre, une crise économique, un attentat, une p andémie…

2- cela provoque une réaction : la peur ; le peuple demande qu’on le protège.

3- on propose alors des solutions pour atténuer la peur : une loi, une guerre « préventive », une taxe supplémentaire, la privation de liberté, un « vaccin » que j’appelle « la bouillasse », et l’espoir que tout va aller mieux… et cela marche, les gens y croient !

— Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont perdants d’avance, car ils sont en déphasage complet avec la Source. Nous avons vu que la force la plus puissante de cet Univers est l’Amour. Et vous n’en percevez que 5 à 10 % de cet Univers ! Imagine le jour où vous percevrez ne serait-ce que 50 % ! Je ne parle même pas de 100 %, cela n’est réservé qu’à ceux qui effectuent leur Ascension… Mais quand la Grande Vague arrivera, tous ceux qui n’ont vécu que dans les plus basses énergies seront d’office éliminés.

« Quand tes collègues vont finir par se réveiller de leur esclavage, ils s’apercevront que leur ignorance volontaire les a fait complices de tous les forfaits accomplis par ces forces obscures qui se manifestent partout, sans se cacher, surtout dans les divertissements. Est-il encore raisonnable de parler d’ « art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, le côté insaisissable, assorti des sensations de plénitude, de globalité, de bien-être, que les artistes ont toujours pris à cœur de transmettre, surtout en musique, sont remplacées par des procédés technologiques contondants (suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne), à l’opposé total de l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter des musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

« A la question « quelles sont vos réalisations pour faire évoluer les différents règnes et perfections de cette planète » ? Qui pourra répondre ? Vous avez été entraîné vers des comportements iniques, et le principe guerrier s’en est donné à cœur joie. Une de ses bonnes idées a été d’instaurer le droit divin, transmissible uniquement par les hommes (ben voyons !), c’est la « loi salique »…

— En remplaçant le « l » par un « d » on peut facilement confondre !

— En effet ! Loi salique qui a été transformée des siècles après Clovis pour évincer les femmes du pouvoir. Puis est arrivée la diabolisation des femmes, savamment renforcée par les religions.

« Mais maintenant, ce principe guerrier arrive à sa fin, et la matrice qui enserre Gaïa commence à perdre son opacité pour ceux qui veulent voir. Cela ne va sans doute pas se faire dans la douceur et la tranquillité, principe guerrier oblige.

Super Photon

« Et puis je dois te dire : je vais te quitter pour un certain temps !

— Tu ne viendras plus me parler à l’oreille la nuit ? Tu ne répondras plus à mes questions ? Nous n’aurons plus de discussions à bâtons rompus ? Comme je vais m’ennuyer de toi, mon Petit H !

— Mais ne t’inquiète pas, avec l’intrication, nous sommes liés pour l’éternité, tous les atomes de ton corps sont liés avec moi, et quand tu le quitteras, ton Âme se souviendra encore de moi ! Je suis appelé pour une grande mission, je ne sais pas encore de quoi il s’agit, mais tu vivras tout avec moi. Tu es consolée ?

— Alors, va…

***

Alors Petit H s’en est allé là-haut, tout là-haut.

« Durant un certain temps, j’ai vraiment cru qu’il m’avait abandonnée, mais voilà qu’un beau matin :

— Coucou, c’est moi, tu es là ?

 C’était vrai, je pouvais encore communiquer avec lui, comme s’il était toujours là, dans mon corps voyageant dans cette multitude.

— Petit H, comme je suis heureuse ! Alors, où es-tu ?

— Dans l’espace c’est drôlement vide ! La biologie, c’est bien plus conviviale et il s’y passe toujours des milliards de chose!

— Et la grande mission ?

— Oui, pour être grande, elle est grande, enfin en y réfléchissant bien, peut-être plus grande que le tout début, encore que…

— Alors ?

— J’étais tout là-haut, quand il s’est passé un drôle de truc, je n’ai pas vraiment saisi sur le coup. Nous avons vu que le Big bang nétait qu’une émanation de l’Endroit, enfin du Super Univers, demeure de Dieu indicible et inimaginable, et que le « passage » ne marche que dans un sens ; de l’Endroit vers l’envers (notre Univers). Rien ne peut atteindre Dieu dans Son Sanctuaire, seule Son Énergie alimente la Source. Il faut dire que cette Conscience Suprême a Toute la Connaissance en instantané, et donc celle des expériences de tous les êtres habitant les multitudes « envers », donc les Univers manifestés.

« Et bien, alors que j’étais là-haut avec juste quelques copains H, j’ai aperçu, non ! Je n’y croyais pas, imagine de la part d’un atome, un truc minuscule, pour le coup, c’était mini minus minuscule ! Il me semblait bien reconnaître le lieu, mais c’était tellement improbable de le retrouver ce lieu, que je n’y songeais même pas. Oui ! Je me suis retrouvé là où tout avait commencé ! Oui, oui, c’est sûr, c’était là ! Et ce que je n’aurais jamais dû voir, je l’ai vu ! Là, juste à l’emplacement où j’attendais il y 13 milliards d’années, moi le potentiel proton de ce futur Univers, j’ai vu, j’ai vu… SUPER PHOTON !

— Avec sa cape rouge, son petit caleçon, ses bottes, et son pyjama bleu ?

— Arrête de dire n’importe quoi, c’est sérieux. Ah toi, il faut toujours que tu trouves le moyen de rire.

— Tu peux toujours parler, c’est toi qui as donné le ton avec le balai-brosse et le chou-rave ! Donc, tu disais, un Super Photon !

— Non ! Pas un super photon, mais Lui, SUPER PHOTON, un peu comme moi, le Premier émané directement du Super Univers, et pas en potentiel s’il te plaît, puisqu’Il existe de toute éternité !

  • Super Photon ? Pas en potentiel ? Alors cela veut dire un autre Big Bang ?

— Oui, mais pas de la même nature que le premier. Le premier a donné naissance à la matière. Mais la grande Source de notre Univers a décidé que de nouveaux temps étaient arrivés. Super Photon n’est pas matériel, il n’est pas de même nature que les vulgaires photons soumis, par on ne sait quel radar, à une ridicule vitesse soi-disant indépassable, et qui fait que la lumière met un temps fou pour parcourir la distance, ne serait-ce que d’une galaxie à une autre. Distance que vous appelez annéelumière, et qui est exprimée en secondes et en mètres : 299 792 458 m / s. Alors en kilomètres seconde, vous divisez par 1000, et en kilomètres heure, vous multipliez le nombre trouvé par 3600, ce qui nous fait 1 079 252 848 800 kilomètres heure ! Imaginez donc la distance parcourue par la lumière en un an, si cela vous amuse, il faut multiplier ce chiffre par 24, pour avoir la distance parcourue en un jour, puis le résultat par 365 pour un an. Même la calculette ne va pouvoir l’afficher ! Et pourtant, c’est une vitesse d’escargot dans la vastitude de l’Univers. Notre plus proche voisine, la galaxie d’Andromède est à 2,55 millions d’années – lumière. C’est donc le temps que sa lumière met à nous parvenir, elle nous envoie en fait son image d’il y a 2,55 millions d’années. Elle a dû changer depuis ! Mais moi, Petit H, je peux communiquer avec les atomes d’hydrogène qui la composent, je les ai bien connus quand nous étions tous en un point ! Et puis, annéelumière, c’est beau, cela me fait toujours fantasmer, oui ! Il m’arrive parfois de rêver que je suis un photon, mais là ! J’ai rencontré Super Photon !  Et tu sais quoi ?

  • Non, bien sûr, vite, dis-moi !

Super Petit H !

 — Super Photon m’a reconnu ! Il m’a dit : « Ah, te voilà, Petit H, je t’attendais ! »  Tu te rends compte, il m’a reconnu ! J’en étais tout esbaudi !

— Tu as dû être content quand même ! Et que t’a-t-il dit encore ?

— Il m’a annoncé que j’allais moi aussi… devenir un Super Atome ! Super Petit H, cela vous pose un atome, non ?

  • Et quoi d’autre ? Il ne t’attendait pas juste pour te dire que tu allais devenir « Super Petit H ». Je comprends que tu sois ému, mon Petit H adoré, mais que t’a-t-il dit d’autre ?
  • Que les temps étaient venus ! Et là, je n’ai pas été déçu du voyage ; car, oui ! Cet Univers va ascensionner, enfin ! juste la partie qui sera prête le Grand Jour. Ce que vous appelez matière et énergie noire (parce que vous n’y voyez goutte), et qui donc représente 90 % de cet Univers, lui donnant sa cohérence actuelle, vont s’inverser comme une gigantesque vague pour ceux qui voudront voir, quand Super Photon avec tous ses copains vont déferler, et tous nous transcender !

— Ouah, nous serons alors dans unBatunivers !

— Oui, tu peux le voir comme cela. Enfin, pour dire simple, cette partie de l’Univers va ascensionner ! Sauf que les 10 % imprégnés de mauvaises énergies vont se recroqueviller, puisque l’Amour ne peut y circuler, tu sais comme la fleur dont je te parlais plus haut : Si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! À pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Comme nous l’avons vu, c’est comme et pour cela que notre Univers est né, et moi, simple, mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Et sans l’Énergie Divine, que vous ne savez pas reconnaître comme telle et appelez matière et énergie noires, ces 10% d’univers de matière ne pourront plus maintenir une si vaste cohérence. Tout le monde ressentira que le temps devient de plus en plus rapide, les scientifiques commenceront par percevoir que l’expansion n’est plus la même, et libre arbitre oblige, chacun (par exemple, les moutruches avec des muselières sous leurs yeux de poissons depuis trop longtemps hors de l’eau, piqués et repiqués avec la bouillasse) aura le choix de rester (grâce à la peur), dans un monde dont les problèmes actuels seront démultipliés, ou d’ascensionner sur une Terre libérée de ces horreurs. Les zones, où plus rien de subtil et de spirituel ne pourra circuler, resteront plus que jamais le domaine du karma, de la loi de réciprocité, enfin de toutes ces basses énergies qui régissent actuellement cette pauvre Gaïa. Et elle n’est pas la seule dans l’Univers, car beaucoup d’autres planètes sont dans la même situation et attendent ce grand moment.

« Quand la Lumière Divine des Super Photons va se manifester, ce sera instantané, car Elle, ne sera pas soumise au radar des photons matériels. Toute la matière et l’énergie dites noires, vont simplement devenir visibles, et encore une fois, le libre arbitre revenu de chaque habitant de l’Univers va se manifester : rester dans le résidu d’univers bien accroché à la matière dense avec tout ce que cela comporte, ou ascensionner. Un peu comme un crabe qui abandonne sa vieille carapace avec ses parasites pour une nouvelle… A cette image, pour ceux qui préféreront rester dans leur monde avec toutes leurs émotions négatives, véritable usine à Loosh, rien ne changera. Si ! En pire, puisqu’il n’y aura plus rien pour tempérer la violence…

— Merci mon Petit H pour toutes ces explications. Je suis soudain… très fatiguée… Dormir… Oui, dormir… Je sens… déjà… le rêve… arriver !

— Oui, je sais… Dors petite humaine, tu n’auras plus jamais besoin d’un gilet jaune ou d’aller dans la rue manifester ton mécontentement, je veille sur toi, et plus aucun humain ne sera une unité de production de Loosh… Adieu…

WWG1WGA(([16] Where We Go 1 We Go All, célèbre slogan des QAnon américains : où nous allons 1 nous allons tous. L’équivalent en français est « un pour tous, tous pour un ».))

Et son sommeil fut songe… Un songe surnaturel, universel, transcendantal, dont toutes les particules de son corps s’imprégnaient… Un songe commun avec tous les humains aux cœurs ouverts, purs, où l’Amour est prince et serviteur. Un songe où plus rien n’est séparé, Un est Tout, et Tout est Un… Un songe où les Âmes se retrouvent comme après une longue séparation. Un songe où la Terre Mère berce ses enfants chéris : « Dans quel cauchemar étiez-vous, dans quel cauchemar étions-nous ? Pourquoi a-t-il fallu descendre si bas ? ». Un songe où partout règnent la Joie, le Pardon, l’Empathie, mais aussi une effervescence très concrète. Que se passe-t-il donc ? Comme doucement caressé par un impalpable vent, un murmure embrase soudain tous ces esprits maintenant connectés et enflammés : « La Grande Vague Divine va se manifester, Elle va nous traverser, nous transformer, nous transcender ! ». Celles· ceux, encore sous l’emprise de sentiments un tant soit peu négatifs vont devoir les laisser se consumer dans le feu de l’Amour Universel s’ils veulent participer au grand renouveau, et le cœur réveillé, tenir une place active dans la grande fête de la transmutation.

C’est Gaïa qui va ascensionner en même temps que tout l’Univers. Elle va emmener le meilleur, pour faire revivre une Nature à la biodiversité foisonnante, débarrassée des parasites de toutes sortes. Oui ! à l’image de ces insectes et crustacés qui abandonnent leurs vieilles carapaces devenues trop petites avec les parasites qui vivent à sa surface, elle va passer à un niveau vibratoire beaucoup plus subtil, et laisser sans regrets une carcasse de planète à ceux qui ne veulent ou ne peuvent se défaire de leurs attaches matérielles, corporelles, leurs « biens » et vieilles rancunes, rancœurs, haine, vengeance… Il ne restera plus qu’un ersatz d’Elle-même, entouré d’un égrégore qui va l’enserrer toujours plus intensément de sa poigne de feu, de fer, de sang, habité par des êtres hagards, et qu’aucun cœur pur ne viendra plus tempérer et adoucir… Alors, tassé, comprimé, compacté à l’extrême, un vortex involutif, devenu trou noir, recyclera cette matière grossière.

« Qui m’aime me suive » dira la Terre, libre arbitre, libre arbitre oblige…

Présent éternel

Le songe, le songe paraît maintenant tellement réel, palpable à tous les rêveurs ! Serait-il devenu réalité ? Le don des premières créatures humaines au pouvoir créateur serait-il revenu ?

Maintenant, pour ces êtres nouveaux, le rêve est prémonitoire de cette nouvelle réalité qui s’annonce…

Devant leurs yeux décillés, le ciel déverse soudain des torrents de lumières miroitantes chargées de fleurs éclatantes aux mille féeriques couleurs bercées d’une merveilleuse musique et de divines fragrances, de merveilleuses émotions, d’étoiles scintillantes… De Gaïa elle-même jaillissent sources, rivières, fleuves dont l’onde transparente irradie des multiples reflets des pierres les plus précieuses. La Nature entière accueille ces divins courants, ondes bienfaisantes transmutant toutes choses. Encore incrédules, les rêveurs ? Voilà qu’ils font maintenant l’expérience de la communication instantanée et intégrale avec tout ce qui vit.

C’est un monde où il n’y a plus d’esclaves, plus de peurs : peur du jugement, peur de ne pas avoir de toit, de nourriture, car l’abondance est pour tout le monde. Un monde où nul n’a besoin d’espoir, car il est toujours dans le futur, et le futur n’existe pas encore, l’espoir peut être est un piège…

C’est un monde stable, un monde pur, un monde où chaque être peut s’exprimer, où chaque être a la même valeur. Il n’y a pas de discrimination au niveau de l’intelligence, au niveau de la culture ; tous les êtres sont égaux.

Plus qu’un ici et maintenant, simple et merveilleux, les origines retrouvées après cette interminable descente ; revenus l’Émerveillement, La Pure Joie, la Conscience supra sensorielle…

« Rêve, rêve encore un peu, mon support d’écriture, je suis en train de devenir Super Petit H ! »

Voilà, c’est le retour !

Présent éternel… Amour…

Joie, je suis Tout, buisson de Vie, foison de Vie, Nous et le Tout(([17] J’ai à ma grande surprise, écrit un jour cette phrase en CPA, Communication Profonde Accompagnée, ou psychophanie qui est une merveilleuse occasion de rencontre avec soi, cette personne si familière et pourtant si méconnue. C’est une rencontre avec son être intime pleine de potentiels et d’espérance.))

©Élisabeth Giordano





Alain Nicolaï

.

Ancien vice-président de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée, auteur de plusieurs études publiées dans des revues scientifiques : Mémoires de l’IPAAM, dont deux articles sur la Vallée des Merveilles (Sud de la France), Le Mont Bégo, un sanctuaire grandeur nature, 1994 et Du Mont Bégo au mont Olympe, 1996, et en collaboration avec Lucy Vallauri (Ingénieur CNRS), des articles dans Archéologia, Atti dei Convegni Internazionali della Ceramica, Archéologie du Midi Médiéval.




Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ?

[Source : Allan Arsmann]

Le NOM de MOÏSE – élucidé par un ASPERGER

Atteint du syndrome d’Asperger, Allan Arsmann a développé un « intérêt particulier » pour la Bible et l’archéologie. À l’âge de vingt-cinq ans, il va commencer à lire la Bible de manière compulsive. Il va la lire à plusieurs centaines de reprises, quasiment sans s’arrêter, pendant plus de quatre ans. Y ajoutant la lecture de milliers de textes anciens et d’analyses modernes, il va emmagasiner en son esprit un ensemble de connaissances totalement inédit. Fort de cet assemblage de données, son cerveau Asperger va lui permettre de solutionner quelques-unes des plus grandes énigmes de l’histoire. Son analyse offre une vision rationnelle unique qui réconcilie complètement les données historiques et bibliques, permet le recoupement avec plusieurs milliers de preuves archéologiques et rend sa cohérence au Livre.




Le véritable mont Sinaï en Arabie ?

[Source : Centre Zahra France ]

Le véritable mont Sinaï en Arabie // Documentaire EXCLUSIF

8 février 2019

Ce documentaire inédit révèle de nombreuses preuves que l’histoire de Moïse est réelle, et que le véritable Mont Sinaï se trouve en Arabie, à l’endroit même où l’oligarchie wahhabo-sioniste construit le projet NEOM.

« Combien de signes dans les cieux et sur la terre ne rencontrent-ils pas et cependant ils s’en détournent ! »

(Coran, 12 ;105)

Le véritable mont Sinaï // Reportage, réaliser par Ryan Mauro

Etant donnée l’importance de l’enjeu et la gravité de la situation, le Centre Zahra France a décidé de réaliser cette mini-série consacrée au Projet NEOM ;

Nous y aborderons de nombreux sujets, aussi variés les uns que les autres, mais tous nécessaires afin de prendre conscience de ce qui se prépare avec ce projet, qui se présente sous différents aspects. Nous parlerons d’archéologie, d’histoire des Prophètes, de géopolitique, mais aussi d’Intelligence Artificielle, de physique quantique ou encore d’eschatologie.

Cette série est donc là pour nous interroger sur le projet NEOM, elle apporte certaines pistes de réflexions mais il ne tient qu’à vous de mener vos propres recherches afin d’approfondir le sujet. Nous vous invitons à nous envoyer vos questions en commentaires afin d’enrichir notre réflexion, nous consacrerons le dernier épisode de cette série à tenter d’y répondre.




Officiel : l’Inde antique maîtrisait les vols spatiaux avancés il y a des milliers d’années

[Source : ELISHEAN]

Un document controversé présenté à la prestigieuse conférence
scientifique, le 102ème Congrès scientifique indien à Mumbai, affirme
que l’aviation humaine et le vol spatial avancé ont été réalisés et
maîtrisés par les anciens Indiens, des milliers d’années avant les
frères Wright en 1903.

Le document, présenté par le capitaine Anand Bodas et Ameya
Jadhav dans le cadre d’une session intitulée Sciences anciennes par le
sanscrit , explique que, dans les textes védiques datant d’il y a 7 000
ans, les avions sont décrits comme pouvant voler à l’envers et de côté.
Ils pourraient également faire la navette entre les pays, les continents
et même les planètes.

Le capitaine Anand J Bodas s’appuie sur les anciens Vedas pour prouver sa technologie aéronautique

«Il y a une histoire officielle et une histoire non officielle», a déclaré le capitaine Bodas, selon TheNational . «L’histoire officielle a seulement révélé que les frères Wright avaient piloté le premier avion en 1903», mais l’inventeur de cet avion était en réalité un sage nommé Bharadwaja, qui vivait il ya environ 7 000 ans. « Les avions antiques avaient 40 petits moteurs. »

Peinture de Bharadwaja, l’un des plus grands sages hindous. Domaine public

Les Védas constituent une vaste collection de textes sanscrits
originaires de l’Inde ancienne et constituent la couche la plus ancienne
de la littérature sanskrite et les plus anciennes écritures de
l’hindouisme. On sait que certaines des collections, telles que les
Samhitas, remontent à au moins 1 700 ans avant JC, mais on pense que
beaucoup remontent beaucoup plus loin.

Peinture de Bharadwaja, l’un des plus grands sages hindous. Domaine public
Une illustration du Shakuna Vimana censé voler comme un oiseau aux ailes et à la queue articulées. Domaine public

Le sujet des «machines volantes» a été un sujet populaire
parmi les théoriciens de l’astronaute antique, qui soutiennent que
certains extraits sont des preuves de visites extra-terrestres:

«Le char Pushpaka (vimana fleuri) qui
ressemble au soleil et appartient à mon frère a été apporté par le
puissant Ravana; ce char aérien et excellent allant partout à volonté…
ce char ressemblant à un nuage brillant dans le ciel… et le roi (Rama)
est entré, et l’excellent char à la commande du Raghira est monté dans
l’atmosphère supérieure. ”
(Ramayana)

Cependant, le capitaine Bodas a déclaré que les anciens Indiens
avaient inventé la technologie et que celle-ci avait été oubliée à cause
du passage du temps, de dirigeants étrangers et de choses volées dans
le pays.

Le Times of India rapporte que le document présenté à la conférence,
qui comprenait six lauréats du prix Nobel et des universitaires et
scientifiques primés, a suscité le scepticisme, la prétention de
« pseudo-science » et l’argument selon lequel cette théorie minait les
données empiriques. preuves en citant d’anciens textes religieux.

L’ Indian Science Congress Association (ISCA) est une
organisation scientifique de premier plan en Inde, qui compte plus de 30
000 scientifiques. Le mandat de l’ISCA est de publier des revues,
d’organiser des conférences, de faire progresser et de promouvoir la
cause de la science.

Session commémorative du 100ème congrès scientifique indien à Kolkata ( Wikimedia Commons )

Le Dr Ram Prasad Gandhiraman, scientifique à la NASA, a lancé une
pétition en ligne avant la tenue de la conférence pour s’opposer à
certaines conférences censées faire progresser un mélange de science, de
mythologie et de politique des nationalistes hindous.

Cependant, d’autres, comme un scientifique indien des États-Unis qui a
assisté à la conférence, ont semblé convaincre par l’examen de
témoignages anciens: «La connaissance grandit toujours, son flux ne
cesse jamais. Donc, si toutes ces connaissances étaient disponibles dans
les temps anciens, j’ai besoin de savoir où elles se sont arrêtées.
Pourquoi n’a-t-il pas grandi? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’avancement?
Quand cela s’est-il arrêté? Je ne suis pas au courant de la chronologie
des événements, mais je suis tout à fait disposé à en apprendre
davantage et à le découvrir. « 

Image en vedette: Illustration manuscrite de la bataille du ciel
de Kurukshetra, entre les Kauravas et les Pandavas, enregistrée dans
l’épopée du Mahabharata ( Wikimedia Commons )

Par Liz Leafloor

https://www.ancient-origins.net/news-general/speakers-science-congress-says-ancient-india-mastered-advanced-space-flight-020155

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source et le site: http://www.elishean.fr/

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Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Par Michel Alliance.

Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Les méchants c’est tolérable.

Après tout, nous sommes habitués aux injustices, aux guerres, aux gens narcissiques et méprisants, à la désinformation, la manipulation, la calomnie, aux films d’horreur, aux nouvelles négatives, à la destruction et à la surexploitation par les multinationales des ressources planétaires, mais un vrai Jésus, ça, c’est un truc difficile à accepter!

Il va falloir se regarder dans les yeux et faire
face à soi-même. C’est nettement plus difficile qu’on le pense, car nous sommes
persuadés que nos actions sont justes et que la poutre est toujours dans l’œil de
l’autre, selon notre compréhension limitée de la réalité.

Soyons francs (sans se mentir à soi-même) et
posons-nous ces quelques questions :

Avons-nous été de bonnes personnes pour
nous-mêmes?

Pour les autres?

Ai-je donné de l’amour?

Si oui, était-il sincère ou artificiel pour
obtenir en échange?

Basée sur mes convictions ou par humanisme?

Seulement envers ceux qui pensent comme moi ou de façon
ouverte et libre?

Suis-je réellement ce que je devrais être?

Suis-je en paix avec ma conscience?

Ai-je travaillé suffisamment à polir mes qualités
et déprogrammer mes petits travers?

Mon cœur est-il endurci par la souffrance, la
jalousie, la rancune, l’orgueil, la colère et la rage?

Est-ce que je juge les autres basées sur mes propres
limitations et croyances?

Ai-je la compréhension des autres et leurs besoins?
 

Puis-je pardonner à moi-même comme aux autres?

S’il y a vraiment un ciel, en suis-je digne?

Ce genre de question risque fort de perturber un tant soit peu le sommeil ou de laisser totalement indifférent. Bien sûr, il suffit (comme nous le faisons souvent) de rejeter du revers de la main ces questions trop spirituelles, mais nous risquons de passer à côté des vraies raisons qui poussent les entités à l’incarnation dans cette Université, Cité de l’Univers.

Au fond, nous savons que nous passons notre vie à apprendre.

Peut-être serait-il sage de comprendre qu’il ne s’agit pas de hasard.  

D’ailleurs, gardons à l’esprit que :

La
maturité, ce n’est pas une question d’âge, mais de conscience.


Document choc:

Le Linceul de Turin ne peut venir que de la Résurrection du Christ:

[Source : Marie de Nazareth]

CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN :

Aujourd’hui, avec l’accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l’an 30 à Jérusalem et d’affirmer que le rayonnement qui a provoqué l’image imprimée sur le tissu, – image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour – (négatif montrant une image nette à partir d’une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du « flash » de la Résurrection. En s’attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l’état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.


[Source : Patriote.info]

Plan de la vidéo :

00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure
02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi
04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir
06:04 : 1/5 – Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944
16:40 : 2/5 – Le Linceul est un « négatif », notion totalement inconnue avant le XIXème siècle
22:28 : 3/5 – L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul
avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge
29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP
(extrait du DVD Net for God : « Il est l’image du Dieu invisible »)
32:24 : 4/5 – Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible
et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide
déshydratante superficielle
37:10 : 5/5 – Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui
conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et
non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.
38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle
41:44 : Extrait de réponses aux questions
41:51 : Qu’est-ce qu’une preuve ?
42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes
43:50 : La foi n’est pas une affaire de connaissance
44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée
45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de
l’événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du
Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le
corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul
objet matériel en contact direct avec lui.




Le métal des objets de l’Âge du bronze était d’origine extraterrestre

[Source : National Geographic]

Un chercheur français vient d’établir que tous les artefacts en fer de l’âge du bronze étaient faits à partir de météorites.

Les
scientifiques soupçonnaient la composition extraterrestre de certains
des objets en fer de l’âge du bronze. Albert Jambon, chercheur à
l’Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie,
vient de déterminer que l’ensemble de ces rares artefacts étaient
systématiquement fabriqués à partir de fer provenant de météorites.

Avec
une prépondérance de minerais de fer déjà présents à cette époque, les
chercheurs pensaient que les objets composés de fer extraterrestre ne
représentaient qu’une partie des artefacts. M. Jambon s’est basé sur des
recherches antérieures ainsi que sur l’analyse au spectromètre de
fluorescence X portable sur un ensemble d’objets venant de zones
géographiques et d’années différentes afin d’avoir un spectre d’analyse
le plus large possible pour venir conforter les résultats.

Ont
ainsi été soumis à étude des perles en fer égyptienne datant de 3 200
ans avant notre ère, une dague turque de 2 500 ans av. J.-C., un
pendentif de -2 300 ans av. J.-C provenant de Umm El Mara en Syrie, des
objets de la dynastie chinoise Shang datant de -1 400 ans av. J.-C ainsi
que le bracelet et l’appuie-tête de Toutankhamon, datant donc de 1350
ans av. J.-C.

L’analyse
de l’ensemble de ces artefacts tend à confirmer la l’origine
extraterrestre de la composition de tous les objets en fer de l’époque.
M. Jambon justifie ce phénomène par le fait que le fer des météorites
était déjà à l’état pur de métal, ce qui n’était pas le cas du fer des
minerais terrestres.

Une
météorite traverse le ciel lors de la pluie annuelle de météorites de
Quadrantid, photographié près de la ville historique de Damghan, en
Iran.

Lors
de leurs formations, les grands astres comme la Terre forgent en leur
centre un noyau de fer liquide qui attire tout le nickel, élément
chimique du métal, vers ce cœur. Lors de leur destruction, des
météorites riches en nickel et cobalt se forment et arrivent donc déjà à
l’état de métal sur Terre, ce qui explique cette matière première pour
les hommes de l’époque.

Avec
l’affinement de leurs techniques, les hommes ont découvert comment
réduire le fer des minerais et en extraire l’oxygène pour l’amener à
l’état de métal. La démocratisation de cette pratique a mené à la
disparition de l’utilisation de matériaux extraterrestres, trop rares
pour une exploitation large.

L’étude de M.Jambon, disponible à la lecture dans la revue Journal of Archaeological Science, réfute en revanche la possibilité d’obtenir du fer riche en nickel à partir de minerais terrestres. Source