Appel à la dissolution de l’ordre des médecins

[Source : Ciel Voilé (cielvoile.fr)]

APPEL DU 9 mars 2021

Il FAUT DISSOUDRE L’ORDRE DES MEDECINS

Après le rapport accablant de la Cour des Comptes paru en décembre 2019, l’ordre des médecins tente de se justifier et réaffirme « être au service des médecins dans l’intérêt des patient·e·s ». Comme pour l’ensemble des ordres des professions de santé, l’ordre des médecins se présente comme indispensable. Qui l’ordre sert-il vraiment ? Dans l’intérêt de qui ?

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L’Ordre des médecins affirme représenter l’ensemble des médecins et se targue de pouvoir ainsi conseiller les pouvoirs publics. Mais l’unité professionnelle qu’il affiche est factice. L’obligation faite à chaque médecin de s’y inscrire pour pouvoir travailler conduit l’ordre à être de fait un syndicat obligatoire. Les médecins ne choisissent donc pas d’être représenté.e.s par l’ordre, ils et elles y sont contraint.e.s. Et encore représentés est un grand mot, puisque la participation aux élections départementales est à moins de 30%. Les autres élections sont pyramidales. La démocratie à l’ordre n’est donc ni directe ni représentative. Le rapport de la Cour des Comptes montre bien que sa gouvernance est sociologiquement peu représentative de l’ensemble des médecins en exercice et surtout qu’elle est fermée avec des cumuls de mandats très fréquents. Nous sommes donc en droit de nous demander à qui bénéficient les « conseils » de l’ordre des médecins, a fortiori face à la désorganisation territoriale des soins de premiers recours mais aussi de second recours, sans parler de la crise majeure que traverse l’hôpital public. L’ordre a longtemps pris position contre l’exercice collectif de la médecine, il fait aujourd’hui preuve d’un silence assourdissant face à la privatisation à peine masquée de l’hôpital. Les institutions publiques n’ont visiblement pas besoin de l’ordre pour les « conseiller » et s’intéressent plus aux notes de think-tanks libéraux qu’aux commissions obscures de l’ordre. Les médecins ont toute liberté pour adhérer à des syndicats qui se chargent déjà de les représenter et de défendre leurs intérêts.

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L’Ordre des médecins se présente comme le garant de la déontologie dans le double but de veiller à la qualité des soins et de défendre l’indépendance et l’honneur des professionnel-le-s. De quelle qualité des soins parle-t-on lorsque l’ordre des médecins conteste le droit à l’IVG pour toutes les femmes ? ou bien lorsqu’il s’oppose au tiers-payant, outil pourtant indispensable à un accès aux soins pour toutes et tous ? Le président actuel de l’ordre des médecins défend ainsi l’existence des dépassements d’honoraires (dont il a bénéficié lui-même dans son exercice professionnel en Seine St Denis) alors que cete pratique remet explicitement en cause l’égalité d’accès à des soins de qualité pour tou·te·s. De quelle indépendance parle-t-on lorsque l’ordre se montre complaisant vis-à-vis des pratiques corruptives exercées par l’industrie pharmaceutique au profit des médecins ? De quel honneur parle-t-on lorsque l’ordre des médecins couvre des soignants violeurs et pédo-criminels, pourtant dénoncés par les patient·e·s victimes ou leurs proches ? Le code de déontologie étant inscrit dans le code de santé publique, le droit commun peut tout à fait en être le garant. Les évolutions pourraient se faire dans un processus concerté entre professionnel·le·s et usager·e·s du système de santé avec le concours du Comité National d’Éthique, comme ce fut le cas pour les dernières lois de bioéthique.

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L’Ordre des médecins met en avant sa capacité de conseil juridique lors des démarches d’installation, sur les différents statuts et contrats, alors que d’autres structures telles les Unions Régionales des Professionnel·le·s de Santé, les syndicats ou les plateformes d’installation des ARS sont parfaitement aptes à renseigner les médecins.

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L’Ordre des médecins souligne sa capacité d’entraide pour les professionnel·le·s en difficulté et /ou leurs familles grâce à des fonds dédiés. Le rapport de la Cour des Comptes montre explicitement que les premiers bénéficiaires de cette « entraide » sont les conseillers ordinaux euxmêmes avec des indemnités pouvant aller jusqu’à près de 10 000€ /mois bruts pour le président national qui exerce cette fonction « bénévolement » ! L’ordre semble être aujourd’hui dans l’incapacité de rendre des comptes clairs et exhaustifs sur son patrimoine, initié par la confiscation des biens des syndicats médicaux en 1940 puis développé par les cotisations obligatoires des médecins. Quelle drôle de solidarité !

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L’Ordre des médecins dit veiller au maintien de la compétence et de la probité des médecins. En réalité il se montre incapable d’identifier les situations problématiques liées à des praticien·ne·s dont l’insuffisance professionnelle ou l’état de santé rendent dangereux l’exercice de la médecine. Malgré sa volonté affichée d’assurer la gestion de la formation continue (DPC), il ne porte à ce jour aucun regard sur les obligations légales de formation qui incombent à chaque médecin. Les inscriptions au tableau valant droit d’exercer pourraient être gérées par le Ministère de la santé (via les Agences Régionales de Santé ? ou tout autre organisme public ?) sous forme d’un registre. Ce dernier vérifierait alors la validation de la formation initiale puis le contrôle de l’obligation de la formation continue (possiblement en lien avec l’ANDPC qui agrée déjà la plupart des organismes de formation). Les médecins sont des humain·e·s comme les autres, c’est pourquoi ils/elles ont besoin, non pas d’un ordre professionnel, mais d’un véritable service de santé au travail pour les accompagner en cas de diminution de leurs facultés physiques et/ou psychiques.

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L’Ordre des médecins déclare également assurer un rôle d’instance disciplinaire pour les médecins qui ne respecteraient pas les principes de la déontologie. Mais il s’agit d’une justice d’apparat sans compétence juridique réelle. Les jugements sont rendus sans possibilité d’enquête, donc sans contrôler si les faits sont établis ! Les chambres de conciliation appliquent un pseudo respect du contradictoire en contrevenant ouvertement au respect du secret médical. Ce qui aboutit d’un côté à une « tolérance » vis-à-vis de médecins ayant commis des actes violents envers des patient·e·s et de l’autre côté à la condamnation des médecins qui ont établi un lien entre des pathologies et des conditions de travail, c’est-à-dire pour avoir utilisé leurs compétences médicales et fait leur travail. Cette justice d’exception se fait au détriment des intérêts publics et des patient·e·s; elle n’a donc aucune raison d’être. Le droit commun (pénal et/ou civil) est parfaitement capable de remplir ces fonctions juridiques à condition qu’on lui donne les moyens associés, notamment la possibilité de prononcer des sanctions limitant l’exercice médical. Ces différents éléments prouvent l’inutilité de l’ordre puisqu’il se montre incapable de réaliser les missions qui lui sont confiées (voire qu’il s’est arrogées lui-même), et qu’il existe déjà des institutions (ou des organismes publics) pouvant les assurer, sous réserve de leur donner les moyens humains et financiers à la hauteur. Nous insistons sur le fait que cette institution protège des professionnel·le·s de santé corrompu·e·s et maltraitant·e·s, tout en maltraitant des usager·e·s du système de soin et des professionnel·le·s qui tentent de respecter leur éthique professionnelle. Les personnes qui ont à se plaindre de médecins ont donc tout intérêt à se tourner vers la justice de droit commun et non vers cet apparat de justice qu’agite l’ordre des médecins.

Nous demandons donc sa dissolution immédiate et appelons l’ensemble des professionnel·le·s concerné·e·s et plus largement la société tout entière à s’emparer de ce sujet, car la santé est une question bien trop sérieuse pour la confier aux seul·e·s médecins.


Contacts presse :

MIOP = 0614555478
mmiop2016@gmail.com

SNJMG = 0771051381
infos@snjmg.org

SMG = 0622613512
syndmedgen@free.f

Organisations signataires : 

  • Syndicat de la Médecine Générale
  • Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes
  • Mouvement d’Insoumission aux Ordres Professionnels
  • Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs, Cadres et Techniciens–CGT
  • Association Santé et Médecine du Travail
  • Pour Une Meuf
  • Méchandicapés
  • Stop Violences Obstétricales et Gynécologiques
  • Touche Pas à Mon Intermittente
  • Collectif National des Droits Des Femmes
  • Marche Mondiale des Femmes de France
  • Association LaSantéUnDroitPourTous
  • Coopération Patients
  • Les Dévalideuses
  • CLE Autisme
  • Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail
  • UGICT CGT
  • Héro-ïnes 95
  • Compagnie Les Attentives
  • Globule Noir
  • Parents et Féministes
  • A Nos Corps Résistants
  • Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception
  • Coordination Action Autonome Noire
  • Le Village 2 Santé
  • Sud Santé Sociaux

[pdf] DISSOL




Le Texas mène à la liberté

[Source : Entre La Plume et l’Enclume (plumenclume.org)]

Par Israël Adam Shamir

L’araignée a découvert une guêpe qui s’échappait de sa toile. Elle est furax. Comment ose-t-elle ? La guêpe avait été capturée, ligotée, empoisonnée. Elle était prête à être tuée et dévorée. Et tout à coup, la voici qui se réveille et qui déchire la toile. Espèce de Neandertalienne! s’exclame l’araignée enragée, vous finirez comme les Néandertaliens, bande de dodos, Ruphus Cucullatus éteints pour toujours !

C’est ce que Biden a dit aux habitants du Texas qui ont osé se libérer de son régime de masques. Biden, le roi des morts et son équipe étaient sûrs de tenir le monde sous leur contrôle ; ils avaient prévu de mener l’humanité à la Grande Réinitialisation, à la fin sinistre de l’Homo Sapiens, à la cruelle dystopie des esclaves masqués gouvernés par les algorithmes de Google. Mais les Texans ont changé le cours de l’histoire. Ils ont été immédiatement suivis par le Mississippi, l’Iowa, le Montana et le Dakota du Nord ; les États qui avaient voté pour Trump et pour la liberté.

La population a accueilli avec joie cette décision sage et courageuse, rapporte le Daily Mail :

Oxford, où se trouve Ole Miss, a vu les gens sortir en force, se précipiter au restaurant et envahir les magasins… En Floride, les Spring Breakers ont également abandonné les masques alors que les étudiants, bikini à l’air, s’engouffraient sur les plages et s’entassaient dans les bars de Miami et de Fort Lauderdale pour donner le coup d’envoi à leurs vacances. Et dans l’Idaho, un groupe s’est réuni pour brûler ses masques devant le Capitole pour protester contre les restrictions COVID-19 après que d’autres États aient décidé cette semaine de s’asseoir sur les ordres et de rouvrir à tout bout de champ. Un groupe d’enfants a rejoint les parents, dont plusieurs étaient armés, pour brûler des photos de Joe Biden et de Nancy Pelosi, avant de jeter leurs masques chirurgicaux au feu ».

Les gouverneurs ont condamné Biden pour son injure à Néandertal. C’est pire qu’une insulte : c’était une menace de meurtre pour les électeurs de l’Union européenne, rien de moins. Les Néandertaliens, nos ancêtres intelligents mais peu bavards, ne sont pas morts d’ennui : ils ont été exterminés par leurs cousins plus avancés. Le président américain a même menacé de « nettoyage » son propre peuple, comme les Néandertaliens ont été nettoyés. Avait-il l’intention de semer un nouveau virus à Houston pour atteindre cet objectif ? Ou bien prévoit-il de remplacer les Texans – trumpistes et déplorables – par un flot de nouveaux immigrants d’Amérique latine qui voteront pour Biden ? Pour ce faire, il a déjà ouvert les portes de la frontière mexicaine et rompu les accords que Trump avait conclus avec les Latino-Américains. Le président Trump a longuement commenté ces changements au Comité d’action politique des conservateurs à Orlando, en Floride, mais il n’est pas facile de trouver et de regarder ce discours, car YouTube en a retiré pratiquement toutes les copies qui ont été publiées. (En voici une que j’ai trouvée.) Je pense que la menace de Biden constitue une bonne raison pour déclencher sa destitution, et à défaut, pour faire sécession.

Les actes de bravoure des Texans ont été très bien accueillis. Un vent de liberté a soufflé sur le monde entier. Des Suédois placides et obéissants, récemment contraints au servage par les masques, ont protesté en faisant brûler leurs masques dans le centre de Stockholm. Les Russes ont vu pratiquement toutes leurs restrictions covidiques levées il y a quelques jours ; les théâtres et les églises fonctionnent comme d’habitude à pleine capacité. Même les Israéliens, les esclaves volontaires des Ténèbres (Exode 21:6), ont obtenu quelques jours de liberté relative (à condition d’avoir un passeport vert pour aller boire un verre) et leur aéroport a été rouvert pour un bref interlude après des mois de siège auto-imposé. Néanmoins, ils ont reçu un avertissement: ils vont devoir retourner à leur quatrième confinement dans quelques jours.

Tout le monde n’est pas content que les gens s’échappent de prison. Il faut une certaine chutzpah  pour apprécier la contemplation d’un cimetière, à la place de ce qui était jusqu’à une date récente une ville animée, mais nos seigneurs et supposés maîtres ne manquent pas de chutzpah. Le gang de Davos, la force qui est derrière les pandémies de Covid-19, dans un moment de vérité, a annoncé : « Les confinements sont en train d’améliorer doucement les villes du monde entier ». Vous avez souffert, mais ils ont apprécié !

Ils nous aiment morts. Ou presque morts. Au moins, qu’on reste là où on est au lieu de nous précipiter partout ailleurs. Le virus leur a fourni une excuse ; la prochaine fois, ils utiliseront un autre script au même effet. Le grand quotidien de fausse gauche The Guardian a déjà proposé de verrouiller le monde tous les deux ans.

En fait, les plans de nos supérieurs ne sont pas nouveaux. En septembre 1944, le secrétaire américain au Trésor, Henry Morgenthau, avait proposé de détruire toutes les capacités industrielles de l’Allemagne. Les installations industrielles devaient être détruites, les mines devaient être dévastées et comblées, les experts en production et en fabrication devaient être retirés de force de la région et mis au travail ailleurs. L’Allemagne allait devenir un État féodal agraire, avec un recul de près de mille ans.

Ce serait merveilleux pour les petites Greta tourmentées par le CO2 ! Un seul problème : le plan Morgenthau n’éliminait pas les vaches, les vaches grasses et péteuses. Dans l’Allemagne heureuse et désindustrialisée, il est vrai que peu d’entre elles auraient survécu à la famine de l’après-guerre, mais elles étaient censées continuer à produire de la viande. Ce point avait été amélioré par le coreligionnaire de Morgenthau, Theodore N Kaufmann. Dans son livre L’Allemagne doit périr, il proposait de stériliser tous les Allemands en âge de procréer, ce qui serait sûrement encore mieux que de nous confiner pour l’amour du CO2.

La Grande Réinitialisation, c’est le plan Morgenthau-Kaufmann, étendu au monde entier, et d’abord aux Européens. Les Allemands ont été sauvés de ce sinistre destin par Josef Staline, le dirigeant russe victorieux. Il n’avait aucune animosité envers les Allemands qu’il avait vaincus ; il a explicitement rejeté ces plans de vengeance judéo-américains (vous pouvez le lire dans sa correspondance avec Roosevelt) et il a procédé à la reconstruction de l’Allemagne socialiste avec son excellente industrie et son agriculture. (De nombreux Ossètes regrettent encore le démantèlement de la RDA en 1990.) Les États-Unis n’ont eu d’autre choix que de le suivre avec leur plan Marshall.

Poutine jouera-t-il le rôle de Staline et nous sauvera-t-il du grand Reset? ? Après tout, il n’y a aucun avantage, du point de vue des Resetteurs, à détruire l’Ouest si l’Est reste en sécurité. Ils veulent aller jusqu’au bout, et sauver la Russie pourrait faire avorter le plan. Poutine est un homme rusé, un maître de l’aïkido, art martial japonais qui consiste à utiliser la force de son adversaire contre lui, et il peut parfaitement sécuriser son royaume. Il penche pour les accomodements avec ses adversaires dominants, puis, lorsqu’ils sont sûrs de leur victoire imminente, il introduit un nouvel élément et retourne le jeu à son avantage.

  • Il était apparemment d’accord avec le récit covidique tel que présenté par les maîtres du discours, et au dernier moment, il a produit son vaccin Sputnik-V, annulant tous les gains de l’ennemi. Ils pensaient que la Russie allait les supplier de leur fournir le vaccin, mais il s’est avéré que c’était l’inverse. Aujourd’hui, les Européens, les Tchèques et les Hongrois ainsi que les Vénézuéliens et les Biélorusses font la queue pour obtenir le vaccin russe qui est plus sûr et plus efficace que les vaccins occidentaux. Il a déjà rapporté 25 milliards de dollars, soit plus que les exportations d’armements (11 milliards de dollars). Le vaccin russe est un vaccin traditionnel, sans technologie d’ARNm douteuse, et il fonctionne. Je ne suis pas un fan des vaccins, mais le vaccin russe semble être un moindre mal, car  les Russes ne sont pas armés face à la vaccination.
  • Il était apparemment d’accord avec le programme des Verts, qui était bel et bien destiné à ruiner la Russie, grand producteur de pétrole et de gaz ; et au dernier moment, il a déclaré que la meilleure façon de minimiser le CO2 c’est d’utiliser l’énergie nucléaire du type de celle produite par le Russe RosAtom. A l’heure actuelle, Rosatom possède le plus grand portefeuille de projets de construction de centrales nucléaires à l’étranger, dont 36 unités de production dans 12 pays. L’Inde, la Chine, la Turquie, l’Iran et le Bangladesh sont devenus les principaux clients de Rosatom. Rosatom met en œuvre le projet de construction d’une centrale nucléaire en Finlande, ainsi qu’en Hongrie et en Biélorussie. Poutine a déclaré que revenir au vent et au soleil, ce serait comme retourner vivre à l’âge des cavernes. L’énergie nucléaire est préférable pour l’avenir, alors que le pétrole et le gaz devraient suffire pour le présent.
  • Il était apparemment d’accord avec Davos, il s’est entretenu avec eux de manière polie et affable. Le leitmotiv de Davos 2021 était que la pandémie de coronavirus a changé le monde de manière irrévocable, et a prouvé l’incapacité des Etats-nations à faire face aux problèmes. Les entreprises mondiales devraient prendre le contrôle de la situation et elles le feront, et elles reconstruiront le monde en mieux. Elles préviendront les épidémies et protégeront le climat. Pourquoi devriez-vous conduire des voitures et piloter des avions, polluer l’air avec des émissions et propager des virus – restez chez vous, nous vous dirons tout et vous en montrerons autant sur une télévision intelligente en 3D avec une immersion totale dans la réalité, comme dans Matrix, qui pourrait bien s’avérer être un film prophétique.
  • Seulement voilà, à Davos, pour la première fois, Poutine a déclaré qu’il n’y avait que peu de bénéficiaires de la mondialisation ; lutter contre le virus c’est bien, mais il faut d’abord empêcher les géants de l’informatique de prendre le contrôle du monde. Ce Poutine qui avait la bouche si suave, si peu conflictuelle, et qui soudain atteint un sommet. Lisez donc l’excellent résumé de son discours à Davos par notre ami Mike Whitney, pour comprendre.
  • Une personne plus simplette, comme moi, serait immédiatement en désaccord avec les salauds et plongerait le pays dans une lutte titanesque avec une faible chance de victoire. Mais un Poutine rusé est d’accord pour commencer, et bat ensuite l’adversaire en utilisant sa force. L’ennemi devrait se méfier lorsque Poutine est d’accord avec lui.
  • Pourtant, Poutine n’est pas tout-puissant, même au cœur de Moscou. Si nous voulons retrouver une vie normale, nous ne pouvons pas compter sur la Russie ou la Chine pour nous servir la victoire sur un plat.

En Russie, la montée du régime Biden et le grand Reset ont été bien jaugés par deux hommes, et leurs évaluations diffèrent. L’un considère que c’est une agression contre la Russie, l’autre dit que c’est une agression contre nous tous, et en premier lieu contre les Américains. Le premier est important car il se rapporte à la politique réelle ; le second est encore plus important car il nous parle de notre destinée.

Le premier, c’est un conseiller de haut rang du ministre russe de la défense, Andrei Ilnitsky, dont la puissante apparition au Sénat russe (Federacii soviétique) en décembre de l’année dernière a fait sensation, lorsqu’il a dit ceci: « Klaus Schwab, au nom des multinationales, a déclaré qu’elles ne nous permettraient pas de revenir à un monde pré-Covid. Elles considèrent le Covid comme leur propre projet. Aucun État national indépendant ne sera plus autorisé à exister ; elles dirigeront le monde ». Selon lui, le virus n’est pas particulièrement mortel mais hautement contagieux, de par sa conception; l’idée serait de saper les systèmes de santé comme une ouverture vers quelque chose de pire. Il a maintenant publié deux articles politiques (ici, sur le site du ministère de la Défense, et ici, dans le journal du Parlement , tous deux en russe).

Ilnitsky compare les récentes déclarations des dirigeants et des experts américains avec le discours de Churchill à Fulton (sur le « rideau de fer ») prononcé il y a exactement 75 ans, le 5 mars 1946, le discours qui a lancé la guerre froide. La désobéissance russe au plan Marshall en 1946 et au grand Reset en 2021 s’est heurtée à une rhétorique guerrière, puis à une guerre hybride. C’est une comparaison pertinente. Le régime Biden est extrêmement agressif. Au cours du premier mois de son règne, Biden a déjà tué plus de Syriens que Trump en quatre ans. Il menace l’Iran, la Russie et la Chine, malgré ses déclarations pacifiques. Il a décidé d’annuler le retrait des troupes d’Afghanistan. Et chaque action brutale est accompagnée d’expressions traîtreuses.

Avec l’accès à la présidence de Biden, l’hypocrisie est de retour, en Amérique et sur la planète. Trump était tout sauf hypocrite ; Trump est parti et l’hypocrisie revient en force. Alors que Trump bombardait la Syrie pour le pétrole, Biden massacre les Syriens car « les États-Unis ont le droit de se défendre », et ce afin de « réduire la tension en Syrie ». Trump avait provoqué l’indignation de l’opinion publique américaine progressiste, tandis que Biden la réjouit. Un exemple typique est celui d’Amy Siskind (sur la photo), une lesbienne juive anti-Trumpist SJW, ancienne directrice de Wall Street. Elle a apprécié le bombardement de la Syrie. Elle a tweeté : « C’est tellement différent d’avoir une action militaire sous Biden. Pas de menaces niveau école primaire sur Twitter. Faites confiance à la compétence de Biden et de son équipe ».

La Russie n’avait pas eu afffaire à une équipe aussi agressive que le régime de Biden depuis les années 1950. Si Biden devait bombarder Moscou, il n’oublierait pas de dire qu’il l’a fait au nom de l’égalité des sexes. Mais un bombardement est très peu probable : La Russie est protégée par son système de périmètre « de main morte » dont la réputation égale celle du Dr Folamour. Mais l’ex-ambassadeur américain McFaul, l’amiral Charles Richard et le secrétaire d’État Anthony Blinken ont demandé que l’on fasse pression sur la Russie. Pour Ilnitsky, les plans de Schwab ne sont qu’un prélude à la véritable guerre américaine contre la Russie, à mener tout d’abord dans le cyberespace. Selon Ilnitsky, « la Russie sera confrontée à une dure confrontation avec les États-Unis. Les menaces pour notre pays seront existentielles ».

Pourquoi le régime Biden est-il si agressif ? Pour la même raison que la France révolutionnaire était  agressive. (Avec très peu de succès, l’URSS a également essayé d’être agressive juste après la révolution de 1917). Biden est une façade pour le nouveau régime planétaire des grandes entreprises. Ces régimes ont le sentiment que l’avenir leur appartient, que l’histoire leur donnera raison, et ils n’hésitent pas à imposer leur programme.

La deuxième voix, plus importante, est celle du philosophe politique russe de premier plan, Alexandre Douguine, dont le Manifeste du grand réveil contre le grand Reset (en anglais) vient de sortir, il y a quelques jours, le 3 mars, et a déjà été traduit dans de nombreuses langues. Pour Douguine, la bataille finale à venir ce n’est pas l’Occident contre l’Orient, ni les États-Unis et l’OTAN contre tous les autres, mais les libéraux contre l’humanité – y compris ce segment de l’humanité sur le territoire de l’Occident qui rejette ses propres élites mondialistes.

En un mot, Douguine propose de répondre à leur grande Réinitialisation par notre grand Réveil, par notre reconnaissance d’un terrible danger imminent. La Réinitialisation proclamée par Schwab est en marche depuis la prise de pouvoir aux États-Unis par Biden. L’objectif des Resetteurs n’est pas seulement le confinement tous azimuts, ni le pouvoir, ni notre appauvrissement ; ils visent à détruire totalement l’Homme. Il s’agit de l’étape finale du projet libéral, qui dépouille l’Homme de tous ses liens collectifs. D’abord, ils se sont débarrassés de l’Église, puis de la race, de la nation, de la classe, du sexe.

L’Église en tant que « corps mystique du Christ » a été détruite et remplacée par des clubs de loisirs créés par le libre consentement de la base… Les socialistes, les sociaux-démocrates et les communistes ont contré les libéraux avec des identités de classe, appelant les travailleurs du monde entier à s’unir pour renverser le pouvoir de la bourgeoisie mondiale. … Parallèlement aux communistes, des forces nationalistes extrêmes sont arrivées au pouvoir en Europe occidentale. Elles agissaient au nom de la « nation » ou d’une « race », opposant à nouveau l’individualisme libéral à quelque chose de « commun », un « être collectif ». En utilisant tactiquement la Russie soviétique, le capitalisme a d’abord réussi à traiter avec les régimes fascistes, et ce fut le résultat idéologique de la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide qui s’ensuivit entre l’Est et l’Ouest à la fin des années 1980 se termina par une victoire libérale sur les communistes. Voilà comment le projet de libération de l’individu de toute forme d’identité collective est passé par une autre étape.

Après avoir vaincu l’ennemi extérieur, les libéraux ont découvert deux autres formes d’identité collective. Tout d’abord, le genre. Après tout, le genre est aussi quelque chose de collectif : soit masculin, soit féminin. Le genre devait être aboli, comme toutes les autres formes d’identité collective. La migration de masse atomise les populations en Occident en utilisant une idéologie des droits de l’homme qui s’adresse à l’individu sans tenir compte des aspects culturels, religieux, sociaux ou nationaux. Les libéraux n’avaient plus qu’un dernier pas à franchir : abolir les humains. Après tout, l’humain est aussi une identité collective, ce qui signifie qu’il doit être surmonté, aboli, détruit et que les humains doivent être remplacés – certes partiellement – par des cyborgs, des réseaux d’intelligence artificielle et des produits du génie génétique.

Une personne sans religion, sans patrie, sans peuple d’appartenance, et maintenant sans sexe accède à la Singularité, quand elle est en passe de devenir un ordinateur ou une calculatrice parmi d’autres, c’est-à-dire qu’elle cesse d’être. Douguine retrace le chemin du libéralisme depuis le nominalisme – le modèle d’Occam du début du Moyen Âge – jusqu’à Schwab. Or juste avant leur victoire complète, les Resetteurs butent sur un caillou : le grand Réveil, qui est proche.

Le grand Réveil ne concerne pas les élites et les intellectuels, mais le peuple, les masses, le peuple en tant que tel. Ce n’est pas une question d’analyse idéologique. C’est une réaction spontanée des masses qui réalisent soudainement, comme le bétail devant l’abattoir, que leur sort a déjà été décidé par leurs dirigeants et qu’il n’y a plus de place pour les gens à l’avenir. Le Grand Réveil est spontané, largement inconscient, intuitif et aveugle.

La thèse du grand Réveil ne doit pas être hâtivement chargée de détails idéologiques, qu’il s’agisse du conservatisme fondamental, du traditionalisme, de la critique marxiste du capital ou de la protestation anarchiste pour l’amour de la contestation. Le Grand Réveil, c’est quelque chose de plus organique, de plus spontané et en même temps tectonique. C’est ainsi que l’humanité se voit soudainement éclairée par la proximité de sa fin imminente. C’est pourquoi le grand Réveil nous vient de l’intérieur des États-Unis, là où l’obscurité est la plus profonde. C’est un cri qui sort de l’enfer lui-même, de cette zone où le futur noir est déjà là, en partie arrivé.

Douguine croit en la victoire de l’Homme. Nous sommes des alliés – les déplorables Américains, les populistes européens (qui doivent absolument laisser tomber le différend daté entre la gauche et la droite), les pays islamiques : La Turquie et l’Iran, la Chine géante, qui tente de s’élever sur la vague mondiale, mais s’y oppose néanmoins, et conserve son identité civilisationnelle, et enfin la Russie, avec son expérience de l’opposition mondiale à l’hégémonie. Les ennemis sont forts, mais nous sommes encore plus forts, dit-il.

Le pouvoir des mondialistes est basé sur des illusions qu’ils essaient de nous inculquer de façon maniaque. La grande réinitialisation a été proclamée par une poignée de vieux dégénérés au bord de la démence (comme Biden, le méchant ratatiné Soros, ou le gros bourgeois Schwab) et une racaille marginale et perverse. Ils tiennent les bourses et les presses à imprimer ; les escrocs de Wall Street et les drogués à l’inventivité de la Silicon Valley travaillent pour eux. Des agents de renseignement disciplinés et des généraux d’armée obéissants leur sont subordonnés. Mais cela est négligeable par rapport à l’humanité tout entière, aux gens du travail et de la pensée, aux profondeurs des institutions religieuses et à la richesse fondamentale des cultures.

La libération a déjà commencé au Texas. Leur rejet du régime des masques est la preuve que le peuple américain a compris où on veut le mener. Car Praemonitus praemunitus(([1] Ce proverbe est la devise en latin de nombreux corps d’armées dans le monde et notamment aux États-Unis, mais aussi le titre de la deuxième édition américaine des Protocoles des sages de Sion.)) : un homme averti en vaut deux.


Contacter l’auteur: israelshamir@gmail.com

Traduction: Maria Poumier

Original https://www.unz.com/ishamir/texas-leads-to-freedom/


Note




Pourquoi la dictature sanitaire ne s’arrêtera plus

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Michel Lebon

Retour en arrière, c’était il y a juste un an :
L’interdiction de déplacement en France, vulgarisée dans les médias en novlangue par « confinement », est mise en place pour la première fois du 17 mars 2020 à 12 h pour trois semaines… puis reconduit… jusqu’au 11 mai, soit les 55 jours de Pékin.
Un galop d’essai pour mesurer la soumission de la population à ces mesures liberticides et leur degré d’acceptation.

C’est un succès !

Depuis lors cette interdiction sera sans arrêt reconduite, partiellement ou totalement, jusqu’au couvre-feu militaire.

Par le décret du 29 octobre 2020, une usine à gaz, le gouvernement expose pas moins de 47 articles qui encadrent l’ensemble de toutes ces restrictions prétendues sanitaires. On en retiendra symboliquement la fermeture pure et simple des restaurants.

Novembre… décembre… janvier… février… mars…
Tant que ça marche, on continue.

Soumission - Rébellion

Depuis l’origine, c’est toute une ingénierie sociale qui s’est mise en place avec tous les acteurs intéressés à la chose. Avec la puissance du rouleau compresseur des médias mainstream aux ordres. Avec les encouragements appuyés des labos à vaccins, des industriels des produits dérivés, masques et autres gadgets sanitaires. Et tous les comités Théodule, les agences indépendantes de santé, les experts complices qui leur servent la soupe et les myriades de politiques aux ordres qui passent les lois, trop contents de pouvoir étouffer toute velléité de manifestation de masse des Gilets Jaunes et autres Gaulois réfractaires. Ceux qu’on nomme les complotistes.

Stop dictature sanitaire - Gilets Jaunes

Des milliers de fonctionnaires, agences de santé, rédacteurs, légistes, juristes, sont engagés et produisent des textes, pondent des mesures, des protocoles dans une complexité dont on ne sortira plus. Ils n’ont pas fait tout ça pour rien.

Une crise qui s’installe dans la durée n’est plus une crise, c’est un système

Toutes les institutions publiques communiquent à tout va sur la manière de s’intégrer la crise sanitaire dans la durée. La Région Provence Alpes Côte d’Azur n’est bien entendu pas en reste. Extrait d’un communiqué du président de Région, Renaud Muselier :

Muselier - Région PACA - Mesures anti-Covid_1

Ces mesures reprennent celles qui sont annoncées sur le site internet de la Région.

On y trouve tout et n’importe quoi, jusqu’à l’absurde : le forfait bol d’air, le billet solidaire pour aller au spectacle (fermé), la fête des terrasses ! En passant par Le million ! Le million ! comme au Loto. Mai, juin, juillet 2021… pas question d’un retour à la normale !

L’argent coule à flot pour s’installer durablement dans la crise sanitaire

Imaginez un peu les innombrables services, les innombrables fonctionnaires, les innombrables élus, les sous-traitants qui ont été mobilisés, payés par vos impôts pour sortir toutes ces sornettes. Et vous croyez qu’ils ont fait tout ça pour que tout revienne, tout simplement, à la normale demain ? Trop de personnes trouvent leur intérêt dans cette situation de crise : des actionnaires milliardaires de Big Pharma à toutes ces dizaines de milliers d’élus et de fonctionnaires territoriaux, et nationaux bien sûr.

Tout est bien en place

Pourvu que ça dure ! On commence à entendre par-ci par-là que la sortie de crise ne viendra pas avant l’horizon(*) 2022. Ben voyons !

Âne - Carotte - de funès

Michel Lebon

(*) L’horizon étant une ligne qui recule au fur et à mesure que l’on avance.

Commentaire
  1. L” Ahuri le 9 mars 2021 à 21:02
    Dr Folamour, à faire suivre pour les sceptiques :
    https://planetes360.fr/dans-ce-monde-ou-ils-seront-des-dieux-que-feront-ils-des-inutiles/
    Instructif, non ?



Le vaccin EST la pandémie

[Source : Ciel voilé]

80% des nonnes vaccinées au couvent du Kentucky ont été testées positives au coronavirus deux jours plus tard

Ethan Huff – 3 mars 2021

https://www.naturalnews.com/2021-03-02-vaccine-pandemic-nuns-vaccinated-convent-tested-positive.html

(Natural News) Trente-cinq religieuses des sœurs bénédictines de St. Walburg dans le Kentucky ont été vaccinées au début de ce mois contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19), et deux jours plus tard, deux d’entre elles sont mortes et 26 autres ont été testées positives.

Selon Soeur Aileen Bankemper, prieure du couvent, le monastère a été complètement fermé pendant toute cette période, et il n’y a eu aucun mouvement de personnes dans ou hors des locaux.

« Nous [la communauté bénédictine] avons été choquées d’avoir autant de cas [Covid-19] car nous étions extrêmement prudentes, nous ne sortions pas et n’avions pas de visiteurs depuis le début de la pandémie », aurait déclaré Sœur Bankemper.

Les sœurs de l’établissement étaient si prudentes, a-t-elle ajouté, qu’elles ont « redoublé » leurs efforts « après la vague de vacances [de Noël] », pour constater une augmentation des nouveaux cas et quelques décès.

« Vingt-huit sœurs ont été testées positives au COVID-19″, a écrit Mme Bankemper dans un post sur Facebook à propos de ce qui s’est passé après que les femmes aient été vaccinées avec des vaccins à ARN messager (ARNm) de Big Pharma. »

« La majorité d’entre elles ont pu obtenir les anticorps monoclonaux [perfusions d’anticorps] par l’intermédiaire des services de santé de St. Leurs symptômes sont assez bien pris en charge ».

Les sœurs Charles Wolking et Rita Biltz, en revanche, n’ont pas été aussi bien prises en charge. Elles sont mortes toutes les deux le 3 février, deux jours après avoir été vaccinées. Elles ne présentaient aucun symptôme avant leur mort et leurs tests pour le nouveau virus avant l’injection étaient négatifs..

« Elles étaient toutes deux âgées et avaient des problèmes de santé et n’étaient pas en mesure de se battre contre le Covid », a déclaré la sous-prieure Nancy Kordenbrok à un média local.

Les sources de cet article sont notamment les suivantes :




La fraude des anticorps

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Par Rosemary Frei

Depuis des mois, le monde se concentre sur les tests PCR du nouveau coronavirus, le traçage des contacts et la vaccination.

Entre-temps, une autre partie importante du complexe biomédical Covid a reçu beaucoup moins d’attention : l’utilisation d’anticorps pour détecter, diagnostiquer et traiter l’infection par le nouveau coronavirus.

Des centaines de tests d’anticorps ont été approuvés à ces fins depuis janvier 2020. Et des centaines d’autres sont sur le point de commencer à être commercialisés sous peu.

Cela fait partie de la ruée vers l’or du secteur biomédical : dès l’été dernier, les anticorps étaient en passe de devenir le produit médical le plus lucratif, avec un revenu mondial qui devrait atteindre près d’un demi-billion de dollars d’ici 2024. Il n’est pas rare que les marges bénéficiaires soient de l’ordre de 67 %.

Des géants de l’industrie pharmaceutique tels qu’AstraZeneca, Novartis, GlaxoSmithKline et Eli Lilly sont parmi les entreprises qui s’emparent des plus gros morceaux du marché des anticorps contre les nouveaux coronavirus. Et certaines des agences gouvernementales les plus musclées, dont l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses d’Anthony Fauci et l’Agence des projets de recherche avancée de la Défense américaine, font partie des acteurs (voir, par exemple, l’avant-dernière section de cet article, sur les anticorps utilisés pour traiter le Covid).

Pratiquement toutes les études et tous les supports marketing relatifs au Covid reposent sur l’hypothèse que les scientifiques ont formellement et correctement identifié la présence du nouveau coronavirus (également appelé SARS-CoV-2) dans le matériel avec lequel ils travaillent.

Le travail d’identification est généralement confié à des anticorps qui sont censés se lier au nouveau coronavirus. On suppose que ces anticorps sont capables de repérer le virus et seulement le virus parmi tous les autres organismes et substances qui l’entourent.

Malheureusement, il s’avère que les anticorps ne le font que rarement (voire jamais). Cela est dû, entre autres, à une vérification insuffisante de la précision avec laquelle les anticorps ciblent le virus par les entreprises qui fabriquent et vendent ces produits. Et il y a encore moins de vérification par les organismes gouvernementaux de réglementation.

Faisons un tour de table pour découvrir quelques unes des principales caractéristiques du paysage de l’industrie des anticorps, qui se caractérise par sa complexité et son budget important.

Peut-on créer des anticorps qui ne se lient qu’à un type de virus ou à un autre ?

Les anticorps sont des éléments minuscules et bien adaptés de notre système immunitaire. L’une de leurs principales fonctions est de rechercher les virus et les bactéries susceptibles de déclencher des maladies. Les anticorps interagissent avec ces microbes et participent au processus viral en contrôlant leur prolifération.

Depuis des millions d’années, les humains et nos ancêtres fabriquent des anticorps dans notre corps pour gérer les infections. Puis, il y a quelques décennies, des entreprises se sont lancées dans la découverte et la manipulation d’anticorps, en partenariat avec des laboratoires universitaires.

Il existe deux grandes catégories d’anticorps. La première est celle des anticorps “polyclonaux”. Il s’agit d’anticorps qui se lient à une variété de substances et/ou d’organismes différents.

L’autre catégorie est celle des anticorps monoclonaux. Comme leur nom l’indique, le clonage est impliqué dans leur création. On identifie d’abord un anticorps spécifique à une séquence particulière d’acides aminés (les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines) d’intérêt – par exemple, un anticorps provenant d’une protéine à la surface d’un virus ou d’une bactérie -. Ensuite, la cellule du système immunitaire qui a produit cet anticorps est “clonée” en laboratoire. Ainsi, chaque ensemble d’anticorps monoclonaux se lie à cette séquence particulière d’acides aminés.

J’ai envoyé un courriel à l’un des principaux experts mondiaux anglophones en matière d’anticorps monoclonaux, le professeur Clifford Saper de la Harvard Medical School, afin d’obtenir des éclaircissements sur ce point. Je lui ai demandé s’il est vrai que, comme la plupart des personnes qui prétendent commercialiser des anticorps, il est possible de créer un anticorps monoclonal spécifique (c’est-à-dire qui se lie) à un seul type de virus ou à un seul autre type d’organisme.

M. Saper a répondu :

Non, il n’existe pas d’anticorps monoclonal qui, parce qu’il est monoclonal, ne reconnaisse qu’une seule protéine ou qu’un seul virus. Il se liera à toute protéine ayant la même séquence (ou une séquence très similaire).

Cette déclaration de M. Saper implique que toute tentative d’utiliser un anticorps monoclonal pour vérifier la présence du nouveau coronavirus entraînera un taux élevé de résultats faussement positifs. C’est-à-dire qu’ils indiqueront que le nouveau coronavirus est détecté alors qu’en fait il ne l’a pas été. En effet, il est très probable que l’anticorps monoclonal se lie à autre chose que le virus (c’est ce qu’on appelle une “réaction croisée”).

(Je recommande cet article de Saper, et celui-là et celui-là co-écrit par le professeur de pathologie de Yale David Rimm, à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la validation des anticorps).

Et en fait, la grande majorité des anticorps et des anticorps monoclonaux commercialisés comme étant spécifiques au nouveau coronavirus ont été développés il y a des années pour détecter le SRAS-CoV-1. Ils ont ensuite été simplement reconvertis pour identifier le SARS-CoV-2 – avec très peu de contrôles, voire aucun, pour savoir s’ils présentent également une réaction croisée avec d’autres organismes ou substances.

J’ai demandé à Zhen Lu de confirmer cette réaffectation. Elle est la responsable marketing pour l’Amérique du Nord de Sino Biological, une société basée à Pékin qui développe et vend, entre autres, des centaines d’anticorps. Lu m’a répondu par e-mail : “Oui, les anticorps sont reproposés [sic]”.

J’ai également vérifié et reçu la confirmation de Pratiek Matkar, un cadre supérieur de BenchSci, une société de bases de données d’anticorps. Et pour voir par moi-même, je me suis connecté à la base de données de BenchSci (Matkar m’a accordé un compte d’invité), j’ai sélectionné tous les anticorps pour le nouveau coronavirus, et j’ai cherché à savoir quels organismes avaient été utilisés dans les tests de réactivité croisée pour eux. Seul le SRAS-CoV-1 est apparu dans cette vérification.

Tout cela explique une chose que j’ai observée la semaine dernière : Sino Biological vient de modifier le contenu de sa page d’accueil pour la section de son site web consacrée aux anticorps contre le SARS-CoV-2. La page annonce maintenant qu’ils ont introduit de nouvelles “paires d’anticorps assortis” qui fonctionnent mieux pour trouver le virus. Cette paire se compose d’un “anticorps de capture” et d’un “anticorps de détection”.

Et ils affirment que ces paires sont plus précises pour trouver le nouveau coronavirus : qu’elles…

ont une spécificité élevée sans réactivité croisée avec le MERS-CoV, [ou avec les coronavirus humains communs] 229E, NL63, HKU1, [et] OC43.

La seule façon dont je peux interpréter cela est la suivante : ils savent que les anticorps qu’ils commercialisent depuis des mois comme étant spécifiques au nouveau coronavirus se lient à d’autres choses, comme les coronavirus humains communs.

Comment les anticorps sont-ils utilisés dans les tests pour le nouveau coronavirus ?

L’un des principaux types de tests pour le virus contient des anticorps qui sont apparemment spécifiques au nouveau coronavirus. Ils sont conçus pour fonctionner de la manière suivante : si le virus est présent dans un échantillon de sang, les anticorps se lient à celui-ci et, par conséquent, le test donne un signal positif.

L’autre type de test contient des séquences de protéines du nouveau coronavirus ; si des anticorps au virus sont présents dans un échantillon de sang, ils se lient aux séquences de protéines et donnent un résultat positif.

Les fabricants sont censés procéder à des contrôles de précision de leurs kits de test avant de les mettre sur le marché. Ces contrôles consistent essentiellement en une estimation des taux de faux positifs et de faux négatifs (ce dernier est un résultat négatif lorsque l’anticorps ou la protéine en question est contenu dans l’échantillon testé par le kit).

Cependant, les entreprises effectuent ce contrôle de précision superficiel avec seulement quelques échantillons d’un petit nombre de virus – et rarement sur des bactéries ou toute autre substance biologique parmi les millions qui peuvent être présentes dans le sang.

Malgré cette validation très insuffisante et la forte incitation des entreprises à donner une bonne image de leurs produits, comme l’a documenté David Crowe [RIP] en mai dernier, les fabricants enregistrent souvent un taux significatif de faux positifs. Les faux positifs concernent tout, du virus du Nil occidental aux différents types de coronavirus humains.

En général, les entreprises et les gouvernements qualifient ce taux d’insignifiant. Il arrive cependant que les kits de test soient si mauvais qu’ils sont retirés du marché.

Par exemple, un kit de test d’anticorps vendu par une société appelée Chembio Diagnostics a été lancé le 31 mars 2020. La Food and Drug Administration (FDA) américaine lui a presque immédiatement accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (Emergency Use Authorization, EUA). Une EUA permet aux entreprises de mettre des produits sur le marché à toute vitesse avec un minimum de surveillance. Le Brésil et l’Union européenne ont également donné leur accord pour que le test Chembio soit vendu sur leur territoire en avril et mai 2020, respectivement.

Puis, en juin 2020, la FDA l’a retiré du marché. L’agence a déclaré :

ce test génère un taux de faux résultats plus élevé que prévu.

(Notez que le tableau supérieur de la page 13 de la notice du produit pour ce test Chembio “révoqué” indique qu’il présente une réaction croisée avec le coronavirus humain 229E).

Mais en novembre 2020, le test d’anticorps Chembio a de nouveau été approuvé pour être utilisé au Brésil. Et le 14 janvier 2021, le test a été approuvé dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et en Irlande.

Est-il identique à celui qui était si imprécis qu’il a été retiré du marché en juin dernier ? C’est difficile à dire. Il n’y a pas de notice d’utilisation que j’ai pu trouver pour ce produit. En fait, il y a très peu d’informations à son sujet sur la page web du test ; il faut en faire la demande. J’ai soumis une demande le 23 janvier et je ne l’ai pas encore reçue.

Deux des responsables de la branche de la FDA qui approuvent les dispositifs de test ont rédigé un article dans le New England Journal of Medicine du 18 février 2021. Dans cet article, les deux hommes admettent que les autorisations de la FDA pour les tests sérologiques sont trop souples.

Ils ont indiqué que la FDA a renforcé ses critères d’approbation de ces tests. Ils soulignent également les efforts déployés par d’autres agences gouvernementales pour évaluer les tests sérologiques. Mais ils ne disent pas un mot sur la nécessité d’aller vers une validation objective et approfondie des tests. Ils restent également muets sur le fait que des EUA sont toujours délivrés.

(Il convient également de noter que les listes de la FDA et de Santé Canada des 65 tests sérologiques approuvés à ce jour aux États-Unis et des 19 tests approuvés à ce jour au Canada continuent de donner la sensibilité [identification correcte des échantillons positifs] des tests par “accord en pourcentage positif” et la spécificité [identification correcte des échantillons négatifs] par “accord en pourcentage négatif”. Il s’agit de mesures relatives de la précision – c’est-à-dire comparées à d’autres tests – plutôt que d’une précision objective/absolue, et par conséquent, ce sont de piètres indicateurs en ce qui concerne la précision).

Ian Lipkin est l’une des nombreuses figures majeures du complexe biomédical Covid qui amorce la pompe du pipeline des anticorps. Il est directeur du Center for Infection and Immunity de l’Université de Columbia à New York. M. Lipkin est impliqué à haut niveau dans de nombreuses organisations mondiales, dont l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que dans des sociétés pharmaceutiques. (Et il est cité dans une “vérification des faits” d’un article de juillet 2020 que j’ai co-signé avec Patrick Corbett, intitulé “Nobody has died from the coronavirus” (Personne n’est mort du coronavirus). Lipkin déclare, entre autres, dans l’article de vérification des faits que “les théoriciens du complot ne sont pas persuadés par les données”.

M. Lipkin est co-auteur d’un article du 12 février 2021, dans lequel lui et son équipe affirment avoir identifié, grâce à une nouvelle technologie de micro-réseau de peptides (puce à antigènes) qu’ils ont inventée, 29 séquences d’acides aminés uniques au nouveau coronavirus. Ils affirment que des anticorps spécifiques aux séquences pourraient être créés – et que ceux-ci pourraient à leur tour être exploités “pour faciliter les diagnostics, l’épidémiologie et la vaccinologie” pour le Covid. (Le seul conflit que Lipkin et certains de ses co-auteurs révèlent dans le paragraphe “intérêts concurrents” à la fin de l’article est qu’ils ont inventé la technologie des micro-réseau de peptides décrite dans l’article).

Les anticorps utilisés pour traiter le covid sont-ils plus efficaces ?

Des anticorps sont également commercialisés pour traiter le covid. Certains sont vendus seuls (en monothérapie) et d’autres par paire. On considère qu’ils confèrent une “immunité passive”.

Les anticorps monoclonaux de type Regeneron, le casirivimab et l’imdevimab, comptent parmi les plus répandus pour le traitement des covidiens. Cette paire aurait été utilisée en octobre 2020 pour traiter le président américain de l’époque, Donald Trump. Le 21 novembre 2020, la FDA a accordé un EUA à ce combo. Il est également en cours d’examen pour approbation par Santé Canada.

J’aimerais me concentrer sur un anticorps monoclonal un peu moins connu appelé bamlanivimab. Il est utilisé à la fois seul et en tant que moitié d’une paire pour le traitement des patients présentant des symptômes du covid au début de la maladie. L’anticorps a été découvert, et son étude clinique a commencé, par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (qui est dirigé par Anthony Fauci) et une société basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, appelée AbCellera Diagnostics. L’anticorps est fabriqué et vendu par Eli Lilly. Il coûte plus de 1 200 dollars par flacon.

Voir aussi : Covid : quand l’ANSM danse le bambalaba avec Lilly

AbCellera est en train de développer un important réservoir d’autres anticorps. Ses capacités dans ce domaine ont été développées au cours des deux dernières années dans le cadre du programme de plate-forme de prévention des pandémies de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

(AbCellera a également reçu des centaines de millions de dollars du gouvernement canadien, notamment pour la construction d’une usine de fabrication d’anticorps. Et Peter Thiel, qui a cofondé PayPal et Palantir, est membre du conseil d’administration. John Montalbano est également membre du conseil d’administration de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et, jusqu’en 2015, il était le PDG de RBC [Banque Royale du Canada] Global Asset Management. Cette situation et une importante couverture médiatique positive ont contribué à propulser la société vers le plus grand appel public à l’épargne d’une société canadienne de biotechnologie à ce jour, le 11 décembre 2020).

Le bamlanivimab a reçu un EUA de la FDA le 9 novembre 2020, pour le traitement des covid léger à modéré. Et Santé Canada a donné une autorisation provisoire à la monothérapie le 17 novembre. Cependant, la pratique clinique au Canada n’est pas encore très avancée, peut-être en raison des résultats peu brillants des essais cliniques (voir ci-dessous).

Mais cela n’a pas dissuadé les gouvernements fédéraux canadien et américain, qui ont acheté ensemble près d’un demi-million de ces tests. Par exemple, tout récemment, le 26 février, le gouvernement américain a acheté 100 000 flacons.

La seule étude sur le bamlanivimab rendue publique avant l’approbation de la FDA le 9 novembre a été publiée le 1er octobre 2020 sur le site web de la revue en ligne bioRχiv. [Mes articles du 3 février 2021 et du 11 février 2021, respectivement sur les nouveaux variants et les documents de modélisation associés, indiquaient que la revue et sa publication sœur medRχiv ne contiennent que des articles non révisés par des pairs et ont été créés par une organisation dirigée par Mark Zuckerberg et son épouse].

L’étude a utilisé des singes rhésus et a fourni de très nombreux détails sur la façon dont l’anticorps a été découvert et examiné pour vérifier sa spécificité par rapport au nouveau coronavirus. Les chercheurs ont conclu que l’anticorps – connu à l’époque sous le nom de LY-CovV555 – a une “puissante activité neutralisante” contre le SARS-CoV-2.

Le 14 janvier, j’ai envoyé un courriel à l’auteur principal de cet article, Bryan Jones. Il est chercheur au sein du programme de recherche en biotechnologie de Lilly. J’ai demandé à Jones où se trouvait dans leur article la preuve que l’anticorps était spécifique au SARS-CoV-2 (et donc qu’il ne se liait pas à autre chose qu’au nouveau coronavirus ou en plus de celui-ci).

Il a répondu rapidement, comme suit :

Bien que nous ayons déterminé que LY-CoV555 est spécifique au SARS-CoV-2 (et ne se lie pas à la protéine de pointe du SARS-CoV), cela n’est spécifié ou détaillé dans aucune des figures ou tableaux [dans le document].

M. Jones m’a indiqué plusieurs parties de l’article et des documents complémentaires publiés avec celui-ci qui, selon lui, montrent, par extrapolation indirecte, que l’anticorps est spécifique au nouveau coronavirus.

Ce n’est pas vraiment convaincant.

Puis, le 22 décembre, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine a mis en doute l’utilité du bamlanivimab chez les personnes hospitalisées après avoir reçu un diagnostic covid. L’article notait que fin octobre, l’étude avait été interrompue parce que l’anticorps n’aidait pas plus les patients que le placebo.

Mais cela n’a pas dissuadé Lilly. Le 21 janvier 2021, la société a publié un communiqué de presse concernant une étude sur le bamlanivimab chez les résidents et le personnel des maisons de retraite. Ils ont affirmé que leurs recherches ont montré que l’anticorps “réduisait significativement le risque de contracter un COVID-19 symptomatique”.

Cependant, ils n’ont pas fourni beaucoup d’informations à l’appui de leurs affirmations. L’étude n’a pas été publiée dans un journal ou présentée lors d’une réunion scientifique/médicale. Et il n’y a pas de précisions sur la date à laquelle elle sera publiée.

Malgré cela, le même matin où le communiqué a été envoyé par Lilly, des articles élogieux sont apparus dans les principaux médias, affirmant que l’étude montrait que le bamlanivimab semble réduire de manière significative les symptômes du covid chez les personnes âgées fragiles.

Par exemple, un article de Bloomberg a été publié à 8 heures du matin le 21 janvier avec le titre “Eli Lilly Antibody Cuts Covid-19 Risk Up to 80% in Nursing Home Study” (Les anticorps d’Eli Lilly réduisent le risque de Covid-19 jusqu’à 80% dans une étude sur les maisons de retraite). L’article a été repris dans de nombreux autres médias tels que le Globe & Mail.

L’article citait le directeur scientifique de Lilly, Daniel Skovronsky, qui disait :

Il s’agit d’une situation urgente. Si une épidémie se déclare dans les maisons de retraite et que les gens n’ont pas encore reçu le vaccin, cela pourrait être un moyen de les protéger avant qu’ils ne l’obtiennent.

Et le 21 janvier, un article du New York Times rédigé par la journaliste scientifique chevronnée Gina Kolata cite un expert en vaccins de l’hôpital pour enfants de Boston, Ofer Levy, qui n’était pas l’un des scientifiques impliqués dans l’étude :

Je ne vois ici que des points positifs. C’est une victoire.

Kolata a également rapporté que Lilly prévoit de demander à la FDA un EUA pour le bamlanivimab pour la prévention du Covid chez les personnes âgées fragiles, en se concentrant sur les personnes dans les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée.

En parallèle, Lilly envisage d’utiliser le bamlanivimab en combinaison avec un autre anticorps monoclonal appelé etesevimab. Une étude sur cette combinaison chez les personnes atteintes de covidémie légère ou modérée a été publiée le 21 janvier 2021. Les résultats indiquent qu’elle ne réduit pas les symptômes, mais seulement la charge virale des personnes.

Cela n’a pas dissuadé Lilly non plus ; les médias en parlent comme d’un résultat très positif. Et la FDA aussi : le 9 février, l’agence a publié un EUA pour la combinaison des deux anticorps pour le traitement du COVID léger ou modéré.

Le 16 février, un article publié ce jour-là sur bioRχiv indiquait que le bamlanivimab ne neutralisait pas les variantes sud-africaine et brésilienne du nouveau coronavirus.

Je laisse le dernier mot à Scott Adams

Le créateur de bandes dessinées Dilbert Scott Adams fait cette observation à la page 13 de son livre Loserthink :

Une chose que je peux dire avec certitude, c’est que c’est une mauvaise idée de faire confiance à la majorité des experts dans tout domaine impliquant à la fois une certaine complexité et de grosses sommes d’argent.

Cela résume parfaitement la situation en ce qui concerne les anticorps du nouveau coronavirus.

Méfiez-vous, suivez l’argent et restez à l’écoute.

Mise à jour du 5 mars 2021

Le 22 février 2021, la FDA américaine a publié une nouvelle directive stipulant que les vaccins n’auront pas besoin de tests supplémentaires avant d’être approuvés pour être utilisés contre les nouvelles variantes – au lieu de cela, le gouvernement s’appuiera sur des tests d’anticorps pour déterminer qui a besoin d’un de ces “rappels”. Le 4 mars 2021, les gouvernements du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de Singapour et de la Suisse ont suivi le mouvement. Cela montre pourquoi la fraude concernant les anticorps est un élément clé de l’histoire du Covid. Je publierai dès que possible une vidéo et un article complémentaires à ce sujet.

Source : https://off-guardian.org/2021/03/06/the-antibody-deception/
Traduction par https://cv19.fr




L’Académie de médecine brûle le Code de Nuremberg !

[Source : Olivier Demeulenaere]

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’Académie nationale de médecine se prononce pour la vaccination obligatoire des soignants contre le défunt Covid-19… Foulant aux pieds l’éthique qu’ils prétendent défendre, ces charlatans déclarent la guerre aux Français !

« La vaccination des soignants contre la Covid-19 doit devenir obligatoire »

« Avant même que les premiers candidats vaccins aient atteint la phase 3 des essais cliniques de développement, l’idée de rendre obligatoire la vaccination contre le SARS-CoV-2 était débattue comme la seule possibilité de surmonter l’hésitation vaccinale et d’atteindre rapidement une immunité collective efficace contre la pandémie de Covid-19.

Face à un risque infectieux majeur menaçant la collectivité et contre lequel on dispose de vaccins efficaces, le principe d’une obligation vaccinale doit être envisagé, en particulier pour certaines catégories professionnelles et même si la disponibilité des vaccins est encore actuellement limitée.

L’Académie nationale de médecine s’est prononcée à plusieurs reprises pour le maintien de ce principe quand la vaccination s’impose comme le seul moyen d’assurer une réelle protection de la population, notamment dans les collectivités (crèches, écoles, établissements d’hébergement), pour les professions exposées, les voyageurs, les migrants, et lors des épidémies [1]. La pandémie de Covid-19, qui représente la crise sanitaire et économique la plus grave depuis la seconde guerre mondiale, réunit tous les critères pour l’instauration d’une vaccination obligatoire.

La population des soignants est à l’origine de 34% des cas groupés d’infections nosocomiales à SARS-CoV-2 [2]. Pour cette raison, la vaccination contre la Covid-19 est immédiatement accessible pour les professionnels de santé. Afin de protéger leur santé et celle des patients dont ils ont la charge, ils constituent une catégorie légitimement prioritaire dans l’accès au vaccin.

Pourtant, en dépit de cette facilité, les taux de couverture vaccinale chez les médecins, les infirmières, les aides-soignants et les professionnels exerçant dans les EHPADs restent notoirement insuffisants, comparables à ceux relevés contre la grippe [3].

Dans la situation épidémiologique actuelle qui reflète un équilibre instable entre les mesures de restriction, la progression des variants du SARS-CoV-2 et l’extension progressive de la couverture vaccinale, la vaccination de masse représente le principal levier d’action contre la Covid-19. La vaccination systématique des professionnels de la santé, devenue prioritaire, ne saurait être considérée comme facultative.

Considérant que l’hésitation vaccinale est éthiquement inacceptable chez les soignants, l’Académie nationale de médecine recommande de rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19 pour tous les professionnels de santé exerçant dans le secteur public ou libéral, dans les établissements de santé et dans les EHPADs, ainsi que pour les auxiliaires de vie pour personnes âgées ».

Académie nationale de médecine, le 9 mars 2021

(Merci à Eric)


[1] Communiqué de l’Académie nationale de médecine « Obligation vaccinale : protéger sans contraindre, c’est possible », 19 janvier 2016

[2] Santé Publique France. Covid-19, point épidémiologique hebdomadaire, 18 février 2021

[3] Communiqué de l’Académie nationale « Vacciner tous les soignants contre la grippe : une évidente obligation», 19 septembre 2020

Rappels :

Imposer un vaccin expérimental est un comportement nazi

Vaccin et pandémie – Le bon sens du professeur Rancourt




Ce que cache le test PCR ?

[Source : PLANETES360]

[NdNM : les mouvements attribués dans la vidéo à des nanoparticules sur l’écouvillon du test PCR pourraient s’expliquer autrement par le souffle de l’expérimentateur ou encore par le jeu de forces électrostatiques. Cependant, il existe bien des technologies de nanoparticules implantables dans l’organisme. Voir :
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins;
L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies;
Que pourraient-ils mettre dans le vaccin COVID?;
Dr Joseph Mercola : Une biopuce injectable pour la détection du SARS-CoV-2 sera prochainement approuvée par la Food and Drug Administration;
Ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd nous met en garde contre les vaccins à ARNm anti-ADN Covid-19 qui nous rendront transhumains;
Des micro-robots injectables dans le sang ont déjà été produits.

Sur le test PCR et l’écouvillon, voir aussi :
Test PCR et écouvillons : attention si vous prenez des anti-coagulants!
Les écouvillons du test PCR pourraient contenir des « microdispositifs en forme d’étoile » délivrant un vaccin.

Est-ce que ce que transmet le Dr Buttar est crédible ? À chacun d’en juger.]




COVID : avec une première class action, les nuages s’accumulent sur la tête de nos élites

[Source : Le courrier des stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Hervé Coulaud

Début d’une class action, une première en France, visant le gouvernement et les ARS dans leur gestion de la première vague de la Covid-19. Cette procédure est destinée à recevoir des réponses sur le peu d’efficacité dans la conduite de l’action gouvernementale. Une class action permet à un groupe de citoyens et d’associations de se regrouper pour faire poids afin de mener une action en justice. L’action collective qui a sollicité l’audience de ce mercredi 3 mars 2021, au tribunal de grande instance de Paris, est la première du genre en France sur le thème du Covid-19.

Les Français ont connu successivement le manque de masques, puis le manque de tests, puis la pénurie des doses de vaccin. Ce fiasco résulte des hésitations et des déficits dans la gestion logistique de la crise par Macron, Buzyn, Véran et consorts qui risquent désormais ce qu’ils ont depuis des mois essayé d’éviter à tout prix, l’évocation devant les tribunaux de leurs attaques contre le bien-être des citoyens et les libertés fondamentales de notre République.

Un ensemble de mesures idiotes ou prises à contre-temps qui a conduit à la décrédibilisation de la fonction politique, et qui scelle par le credo du « quoi qu’il en coûte » l’abaissement de la France dans le classement mondial des puissances.

Qui est à l’origine de cette action ?

Comme l’évoque le journal « Le Parisien », une soixantaine de personnes morales et civiles se sont lancées dans cette class action – ses instigateurs évoquent même le nombre de 600 en comptant chaque membre des cinq associations représentées, comme Handi-Social, l’AR2S et l’UPGPS.

Les personnes civiles sont des proches de résidents d’Ehpad et de foyers pour personnes handicapées. Au total, 23.518 personnes ont apporté leur contribution sur le site « N’oublions rien » créé pour l’occasion, afin d’assurer notamment les frais de justice. Pour le moment, cette action collective se concentre sur la première vague, jusqu’au 30 juin 2020, « mais on prévoit évidemment d’étendre nos requêtes », fait savoir la dirigeante Sabrina Deliry.

Signe du malaise l’audience débute par la tentative de l’avocat de l’ARS Ile de France d’obtenir un énième renvoi d’audience

Pourtant la présence de nombreux médias révèle que la presse a senti qu’un vrai désir de transparence était bien présent dans l’opinion publique.

En effet on reste coi face au mensonge et la manipulation permanente des chiffres annoncés dans les média mainstream jusqu’alors, multipliés par 3 aux dires de certains professionnels de santé au plus près du terrain qui constatent au quotidien qu’ils ne sont pas le reflet de la réalité qu’ils vivent jour après jour dans les hôpitaux.

Maître Lèguevaques ainsi que les personnes ayant participé à cette “class action » ont pu rappeler la raison de cette assignation. Il demande comment, alors que le gouvernement avait prétendu réquisitionner tous les masques, des millions sont soudainement arrivés dans la grande distribution afin d’être vendus massivement ? Pourquoi, si les stocks étaient constitués pendant le confinement, n’ont-ils pas été réquisitionnés ?

Concernant le tri des malades, l’ARS Ile-de-France a-t-elle donné une échelle de sélection pour aider le personnel de santé à choisir entre soigner et laisser mourir, faute de moyens et selon des critères morbides ?

Les familles veulent également demander des preuves à certains organismes quant à leur transparence dans la gestion de la crise qui a été particulièrement mortelle dans les Ehpad

Car beaucoup de questions subsistent quant à la gestion de la crise dans les maisons de retraite. Sabrina Deliry explique à « France 3 Paris IDF » :

« Résultat : le 9 mars, ils ont confiné totalement les EHPAD, et ont interdit totalement les visites. Donc les familles étaient interdites, mais en parallèle le personnel ne portait pas de masques. C’est quoi cette hypocrisie ? »

L’action des plaignants se concentre sur trois points principaux :

  1. Comprendre la pénurie de masques au début de la crise. La démarche a notamment pour but d’obtenir la date exacte de l’arrivée sur le territoire national de masques achetés par les enseignes Carrefour et Leclerc.
  2. Lever le doute sur des soupçons de « choix thérapeutique » et de « tri des malades » sur des critères discriminatoires comme celui de l’âge.
  3. Faire la lumière sur des suspicions d’euthanasie.

Aucun argument, aucun élément sur le fond n’a été fourni par la défense

Pendant deux heures les avocats se sont surpassés pour exceller dans le jargon technique, technocrate et juridique afin de ne jamais discuter du fond et des choses qui étaient demandées.

Pendant deux heures, tout a été fait pour perdre le tribunal et l’auditoire dans une rhétorique pseudo argumentée et ainsi ne jamais réellement discuter d’éléments précis.

Pendant deux heures, tous les vices de procédures, même mineurs, ont été mentionnés pour noyer les poissons.

Enfin le président annonça la fin de l’audience dès qu’on commença à parler d’éléments concrets, sans doute certaines personnes ne se sentant plus réellement à l’aise ?

Les parties ont choisi une procédure civile qui a pour but de rassembler des preuves en obtenant la publication de documents et d’informations ou en sollicitant des expertises en vue d’éventuelles poursuites.

Toutes les institutions qui ont été visées lors de l’audience, dont l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, la Ville de Paris, les douanes ou les groupes Carrefour et Leclerc, ont plaidé l’irrecevabilité de ce référé.

Rendez-vous le 9 juin donc, pour la décision. La justice se hâte lentement. Aura-t-on enfin des éléments factuels pour comprendre cette crise sanitaire ? Impossible à ce jour de le dire.

Une première étape pour quoi faire ?

L’objectif est d’obtenir des preuves matérielles permettant aux familles et associations de rassembler des preuves matérielles afin de constituer des dossiers. Une fois que les familles auront ces documents, quand il y aura des fautes et des responsabilités démontrées, chacun Français concerné sera libre d’assigner en justice jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, sans se faire écraser par des lobbys hyperpuissants comme ceux des Ehpad.

La question du dédommagement n’intervient pas à cette étape de l’action. Quand un proche est décédé est qu’on vous cache des choses, la colère ne s’apaise pas. Or jusqu’à aujourd’hui les arrêtés qui emprisonnent nos aînés dans les EPHAD ont eu pour effet de priver les gens d’adieux à leurs parents. Le temps est venu désormais d’apaiser cette colère et d’identifier les fautes pour ne pas qu’elles se reproduisent à l’avenir.

Comme le fait remarquer le journal Sud-Ouest, plusieurs procédures ont été engagées contre des ministres devant la Cour de justice de la République (CJR), seule instance habilitée à les juger dans l’exercice de leurs fonctions, notamment pour «abstention de combattre un sinistre».

Par ailleurs, 365 plaintes visant des responsables de l’administration ont été déposées depuis le 24 mars au pôle santé publique du tribunal de Paris et dans le cadre de la gestion de la crise de la Covid-19, le parquet de Paris a ouvert quatre informations judiciaires…à suivre !




Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international

Tel qu’annoncé par le consultant Jean-Claude Larochelle, le 22 février 2021, la députée Julie Dzerowicz a présenté le Projet de loi C-273, le tout premier projet de loi canadien visant à instaurer un revenu de base national garanti.(([1] Jean-Claude Larochelle : « Projet de loi C-273, le tout premier projet de loi canadien pour un revenu de base universel ». Bourse technique, 7 mars 2021.)) Comme il est expliqué sur la plateforme UBI Works, c’est la première étape pour le gouvernement canadien afin de créer un revenu de base national en répondant à des questions importantes sur la meilleure façon de le mettre en place et de l’appliquer partout au Canada.

Le Projet de loi C-273 prévoit que la ministre des Finances Chrystia Freeland crée une stratégie nationale pour un revenu de base garanti, en incluant des partenariats potentiels avec les provinces, afin de déterminer la meilleure façon de structurer et de mettre en œuvre un revenu de base. Le projet de loi prévoit de soutenir des recherches spécifiques sur le revenu de base afin de déterminer comment il affecterait l’efficacité du gouvernement, comment il pourrait encourager l’esprit d’entreprise, la création d’emplois et les initiatives civiques dans une nouvelle économie, et comment il impacterait les Canadiens et nos communautés. Le projet de loi prévoit également un ensemble de normes nationales pour guider la conception et la mise en œuvre du revenu de base à travers le Canada.(([2] Chambre des communes du Canada : « Projet de loi C-273 – Loi concernant l’établissement d’une stratégie nationale sur le revenu de base garanti ». Deuxième session, quarante-troisième législature, 69-70 Elizabeth II, 2020-2021. Première lecture le 22 février 2021. [PDF]))

Julie Dzerowicz s’exprime ainsi dans un communiqué de presse en date du 23 février :

« Le monde du travail est en constante évolution, nombre d’entre eux passant à l’économie des petits boulots de contrats temporaires et à court terme; et d’autres étant touchés par l’effet de l’automatisation et de l’Intelligence Artificielle. Il est important pour notre système de protection sociale de mieux refléter les besoins des Canadiens d’aujourd’hui et de demain et d’être beaucoup plus flexible dans la gestion des changements, des interruptions et des transitions de main-d’œuvre. (…) Alors que le Canada traverse cette pandémie, il planifie le post-COVID avec l’intention de dépenser 70 à 100 milliards de dollars sur trois ans pour relancer l’économie canadienne. C’est le moment idéal pour résoudre les problèmes structurels, tester des idées novatrices et mieux reconstruire nos fondements économiques et sociaux. »

(([3] Jessie Cooke : « La députée Julie Dzerowicz présente le projet de loi d’initiative parlementaire C-273 – Loi instituant une stratégie pour un revenu de base garanti ». Bureau de la députée Julie Dzerowicz, Toronto, 23 février 2021. Courriel: julie.dzerowicz.a2@parl.gc.ca | Tél.: 416-525-1949.))

Le terme revenu de base garanti est parfois utilisé de manière interchangeable avec un revenu vital garanti ou un revenu annuel garanti pour désigner un programme d’assistance sociale conçu pour aider les plus bas revenus de la société à vivre au-dessus du seuil de pauvreté en s’assurant qu’ils ont suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins de base de la vie comme la nourriture, les vêtements et le logement. Le revenu de base universel est un autre terme utilisé par ses défenseurs. Ce terme est synonyme de « démogrant », qui englobe un modèle où tout le monde est éligible à un chèque.

La députée libérale Annie Koutrakis a déclaré que s’il y avait quelque chose à apprendre de la pandémie COVID-19, c’est qu’il fallait un programme de revenu de base.(([4] Zi-Ann Lum : « Liberal MP Says Some Cabinet Ministers ‘Very Supportive’ Of Basic Income ». HuffPost, February 25, 2021.))

Le revenu de base est une idée utopique qui remonte à 500 ans et qui a toujours été promue par des Socialistes et des Fabiens de la première heure tels que Charles FourierJohn Stuart MillBertrand RussellGeorge D.H. ColeJames MeadeJames Tobin et John Kenneth Galbraith. Elle est fondée sur l’idée que donner de l’argent à ceux qui vivent dans la pauvreté serait un moyen plus efficace de prévenir le crime qu’en punissant des individus. Floyd Marinescu est le fondateur de UBI Works, un groupe à but non lucratif qui préconise le soutien d’un revenu de base universel. Rejoignant la conférence de presse de Dzerowicz, il a déclaré : 

« Chaque crise est une tendance accélérée. Et ce que COVID nous a montré, en accéléré, aurait pu prendre de cinq à dix ans en termes d’impacts des progrès technologiques sur le marché du travail — ce qui profite à certains, mais en nuit à beaucoup d’autres. »



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L’auteur de la chaîne Grand Angle, Richard Détente, écrit : 

« Le déclin des pays de l’Occident​ n’est plus à démontrer. Les États-Unis​ et l’Europe​ sont des économies appauvries dont les systèmes politiques sont régulièrement mis à mal par les élans démocratiques des peuples. Les élites d’en haut sont en recherche active de nouvelles stratégies destinées à ré-établir une vision progressiste et solide digne de concurrencer la Chine. » 

(([5] Richard Détente : « Great Reset & Théorie monétaire moderne | Moins de liberté contre un revenu universel ? ». Grand Angle, Youtube, 7 décembre 2020.))

Le soutien au revenu de base a pris un nouvel élan pendant la pandémie avec le déploiement par le gouvernement fédéral de l’Allocation canadienne d’intervention d’urgence (CERB) de 2000 $ par mois comme moyen de fournir de l’argent aux Canadiens dont les moyens de subsistance ont soudainement été touchés par le COVID-19. Ce programme, qui a été exécuté à la fois par l’Agence du revenu du Canada et le système d’assurance-emploi, a versé 81,6 milliards de dollars à 8,9 millions de personnes entre le 15 mars et le 3 octobre, selon les données gouvernementales.

Liliane Held-Khawam écrivait le 3 septembre 2019 sur son site internet : 

« Les néolibéraux d’hier et d’aujourd’hui prônent d’une seule et même voix le revenu universel. Après les taux négatifs confiscatoires, il s’agit donc d’une nouvelle étape du concept néolibéral. Probablement l’ultime avant le reset global. Avant de vous réjouir trop de cette supposée manne, dites-vous bien que quelqu’un va payer cette masse financière. Il s’agira très certainement de nouveaux gages que votre gouvernement et/ou des dirigeants de votre collectivité territoriale vont offrir contre cette création monétaire. A moins qu’il ne s’agisse tout bêtement de la redistribution de votre épargne (y compris assurances-vie, retraites, etc.). Dans tous les cas, la Dépossession entre dans sa dernière phase. »

(([6] Liliane Held-Khawam : « Revenu universel, dernière phase avant le reset global ? Vincent Held ». Publié le 3 septembre 2019.))

L’auteure et économiste écrivait plus récemment :

« A l’heure actuelle, il est question d’un passeport vaccinal. Or, plus je me documente sur le sujet, et plus je repense au Programme de Développement Durable de l’ONU pour 2030. J’avais présenté celui-ci dans Coup d’Etat planétaire en tant que nouvelle Constitution planétaire d’un territoire, de frontières et d’une économie atomisés et captés par la haute finance internationale. »

« Ce document officiel est très intéressant et très important car il relègue à l’arrière-plan le passeport national. Pourtant quelque chose de plus est en train de se passer. Les nouveaux documents “officiels” émis par des corporations globalisées signifient la fin des libertés individuelles au profit de l’humain en cours de normalisation et d’uniformisation. Le Green pass n’est rien d’autres que la marche vers la définition de normes standardisées et universelles auxquelles le transhumain idéal devra répondre. La digitalisation fait que l’évaluation permanente (crédit social) sera facilitée d’autant grâce à une connectivité permanente sur fond d’hygiénisme surfait. Les résultats qu’elle indiquera lui permettra de recevoir sa pitance. Zéro carbone bien sûr. »

« Le Green Pass est le sésame qui fait entrer le terrien dans le monde de l’Agenda 2030, un monde atomisé et complexe, incompréhensible au terrien normal. Ce passeport le reliera au Green New Deal de la haute finance, dont l’Agenda 2030 est l’aboutissement d’un long processus démarré avec le président Roosevelt et la fondation de la structure supranationale, enfant de Bretton Woods. »

(([7] Liliane Held-Khawam : « Un passeport vert pour un Etat mondial numérisé ». Publié le 5 mars 2021.))

La dernière lubie des ultra-riches, réunis à Davos, est le “Great Reset”, la « grande réinitialisation ». Derrière les démonstrations d’amitié habituelles, c’est un programme mondial pour surveiller et contrôler le monde grâce à la surveillance numérique. Klaus Schwab a annoncé le Great Reset en juin 2020. Selon le journaliste William Kergroach, cela consistera à nous dépouiller de tous nos actifs privés. Le Great Reset propose une identification électronique liée à votre compte bancaire et à vos dossiers de santé, qui finira, tout simplement, par vous dicter votre vie. Mais ils préfèrent nous dire qu’il faut se débarrasser du capitalisme et de la libre entreprise. Il faut les remplacer par du « développement durable » et du « capitalisme des parties prenantes », où l’entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de ses employés autant que de ses clients.

« La réinitialisation affectera tout, du gouvernement, de l’énergie et des finances à l’alimentation, à la médecine, à l’immobilier, à la police, et même aux interactions entre individus. La protection de la vie privée, bien sûr, est un obstacle majeur dans ce plan. C’est pourquoi ils font tout pour nous amener à renoncer à notre vie privée. Le transhumanisme, qui nous “améliorera” avec des machines, permettra également d’orienter nos pensées. Les mondialistes ont déclenché la pandémie covid-19 pour passer outre les oppositions et nous imposer ces réformes. » 

(([8] William Kergroach : « Leur “Great Reset”, c’est quoi ? ». Riposte Laïque, 16 décembre 2020.))

La dissidence est impensable et la soumission à ce système sera obligatoire. Les Chinois expérimentent déjà ce système. On punit, là-bas, un “mauvais” citoyen en bloquant ses accès à certains endroits ou en bloquant son compte bancaire. Dans un article daté du 12 décembre 2020, William Kergroach va jusqu’à écrire : 

« Plutôt que de mettre en place un revenu minimum garanti pour des masses désœuvrées, les élites mondialistes ont décidé de faire diminuer la population mondiale. La covid n’est que le début d’une guerre bactériologique engagée contre l’humanité. On s’attaque aujourd’hui aux plus âgés, demain, on attaquera dans la masse. Pourquoi ? Parce que les ressources de la planète diminuent, parce que l’on aura de moins en moins de travail à donner aux masses, parce que cela coûte cher et que l’alternative consisterait à ce que les plus riches partagent leurs richesses. »

(([9] William Kergroach : « L’avenir est au chômage mondial, sauf si on diminue la population… ». Riposte Laïque, 12 décembre 2020.))

J’espère que le lecteur aura compris que le coup d’état mondial perpétré par les élites mondialistes et leurs larbins, c’est-à-dire les politiciens fantoches, a été réglé comme une horloge et qu’il est exécuté avec la précision d’un orfèvre. La stratégie consiste en quelques étapes : déclencher une guerre bactériologique sans fin; restreindre les allées et venues de la population; retirer l’identité et faire taire chaque individu; provoquer la fermeture et la faillite des petites et moyennes entreprises; ruiner les gens et les soumettre à quémander leur pain; éliminer une partie de la population par le biais d’une opération eugénique; inoculer dans chaque individu des particules nano-technologiques par le biais de la vaccination obligatoire; déployer les technologies de la 5G, de la robotique, de la surveillance électronique et de l’intelligence artificielle; imposer un carnet de vaccination sans lequel nul ne pourra acheter, ni vendre, ni se déplacer; emprisonner les dissidents et les récalcitrants dans des camps conçus à cet effet; offrir un revenu de base universel aux citoyens dociles selon un schéma « méritocratique ».

L’une des dernières étapes consistera à instaurer le système de « crédit social » tel qu’il existe déjà en Chine et qui enfermera les individus dans une matrice numérique dont ils ne pourront pas s’échapper, ce qui conduira infailliblement l’humanité toute entière à son asservissement total.


Projet de loi C-273 — Loi concernant l’établissement d’une stratégie nationale sur le revenu de base garanti

SOMMAIRE

Le texte prévoit l’obligation pour le ministre des Finances d’établir une stratégie nationale visant à évaluer des modèles de mise en œuvre d’un programme de revenu de base garanti dans le cadre de la stratégie du Canada en matière d’innovation et de croissance économique. Il prévoit aussi l’obligation de faire rapport relativement à cette stratégie.

2e session, 43e législature,
69-70 Elizabeth II, 2020-2021

CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA

PROJET DE LOI C-273

Loi concernant l’établissement d’une stratégie nationale sur le revenu de base garanti

Préambule

Attendu :

que tous les Canadiens ont le droit de voir leurs besoins essentiels satisfaits, de participer pleinement à la société et de vivre dans la dignité, quel que soit leur statut d’emploi;

que le gouvernement du Canada s’est engagé à promouvoir ces droits, notamment en réduisant les inégalités de revenu et autres disparités dans les collectivités partout au pays;

que le gouvernement du Canada s’est engagé à appuyer la main-d’œuvre du 21e siècle grâce à des structures de prestation de programmes et de services qui répondent mieux aux perturbations touchant la main-d’œuvre, ainsi qu’à un système d’aide sociale souple et adaptable;

que le gouvernement du Canada est déterminé à veiller à ce que le système d’aide sociale réponde aux besoins actuels et futurs des Canadiens et à rééquilibrer ses structures de prestation de programmes et de services afin d’optimiser la capacité des Canadiens à innover;

qu’un programme de revenu de base garanti pourrait accroître la capacité de croissance de l’économie et améliorer sa productivité;

qu’un programme de revenu de base garanti pourrait permettre à de nombreux Canadiens d’échapper à la pauvreté et leur offrirait la stabilité dont ils ont besoin pour accéder à des programmes d’études, obtenir des occasions d’emploi et réaliser leur plein potentiel,

Sa Majesté, sur l’avis et avec le consentement du Sénat et de la Chambre des communes du Canada, édicte :

Titre abrégé

Titre abrégé

1 Loi sur la stratégie nationale sur le revenu de base garanti.

Définition

Définition de ministre

2 Dans la présente loi, ministre s’entend du ministre des Finances.

Stratégie nationale

Établissement de la stratégie

3 (1) Le ministre établit une stratégie nationale visant à évaluer des modèles de mise en œuvre d’un programme de revenu de base garanti au Canada.

Consultation

(2) Pour établir la stratégie, le ministre consulte le ministre de l’Emploi et du Développement social, le ministre de l’Industrie, les représentants des gouvernements provinciaux responsables de l’emploi et du développement social, les chefs des collectivités et des gouvernements autochtones, les représentants des administrations municipales, des experts en matière de projets pilotes sur le revenu de base garanti, des universitaires et des intervenants clés, y compris des représentants d’organisations qui œuvrent dans les domaines du travail et de l’emploi et de l’entrepreneuriat et de l’innovation.

Contenu

(3) La stratégie comprend des mesures visant :

a) à lancer un projet pilote dans une ou plusieurs provinces afin de mettre à l’essai divers modèles de mise en œuvre d’un programme de revenu de base garanti;

b) à créer un cadre de normes nationales pour guider la mise en œuvre d’un programme de revenu de base garanti dans toute province;

c) à appuyer les programmes de recherche qui généreront des données pour guider la conception et la mise en œuvre d’un programme de revenu de base garanti dans chaque province, notamment par voie de collaboration avec des organisations et des institutions internationales qui possèdent de l’expérience en la matière;

d) à recueillir et à analyser des données afin d’évaluer, pour chaque modèle mis à l’essai, les éléments suivants :

(i) l’effet sur l’administration publique, notamment en ce qui concerne l’efficacité, la souplesse, le coût, la pérennité et la capacité d’adaptation des modèles de prestation de programmes et de services, de même que le potentiel d’un programme de revenu de base garanti pour ce qui est de réduire la complexité des programmes sociaux existants ou de les remplacer, de faire reculer la pauvreté et de soutenir la croissance économique,

(ii) l’effet sur les bénéficiaires et leur famille, notamment en ce qui concerne leur qualité de vie, leur santé physique et mentale, leur recours aux services de santé, de même qu’en ce qui concerne la stabilité du logement, le niveau de vie, l’alimentation, l’épargne, l’éducation, les relations sociales et la participation au marché du travail,

(iii) les bienfaits, directs ou indirects, pour le milieu de vie des bénéficiaires, notamment en ce qui concerne l’entrepreneuriat, la création d’emplois et l’action citoyenne;

e) à développer des paramètres permettant de mesurer les effets et bienfaits mentionnés aux sous-alinéas d)‍(i) à (iii).

Accords fédéro-provinciaux

4 Avec l’agrément du gouverneur en conseil, le ministre peut conclure avec le gouvernement d’une province un accord sur la collecte, l’analyse et l’échange de données dans le but de déterminer la meilleure manière de structurer et de mettre en œuvre un programme de revenu de base garanti dans la province.

Rapports au Parlement

Dépôt de la stratégie nationale

5 (1) Dans les deux ans suivant l’entrée en vigueur de la présente loi, le ministre établit un rapport énonçant la stratégie nationale et le fait déposer devant chaque chambre du Parlement dans les quinze premiers jours de séance de celle-ci suivant l’achèvement du rapport.

Publication

(2) Le ministre publie le rapport sur le site Web du ministère des Finances dans les dix jours suivant la date de son dépôt devant les deux chambres du Parlement.

Rapport

6 Dans les deux ans suivant la date du dépôt du rapport visé à l’article 5 devant les deux chambres du Parlement, le ministre établit, en consultation avec les parties mentionnées au paragraphe 3(2), un rapport faisant état des résultats de la mise en œuvre de la stratégie nationale dans chaque province et énonçant ses conclusions et recommandations, et le fait déposer devant chaque chambre du Parlement dans les quinze premiers jours de séance de celle-ci suivant l’achèvement du rapport.



RÉFÉRENCES :



INTOX : l’AFP ment et nie que les vaccins sont expérimentaux

Par Dr Gérard Delépine

Décodons les décodeurs de l’info qui nous trompent

Dans ce qui est présenté comme une désinfox, terme favori des médias au service du gouvernement, l’AFP prétend que l’utilisation actuelle des vaccins anti covid19 ne serait pas expérimentale et qu’elle serait conforme au code de Nuremberg. Ces deux affirmations sont mensongères !

Les vaccins anticovid19 actuels sont expérimentaux

Un traitement est expérimental tant que les essais phase trois n’ont pas été terminés, analysés, publiés et validés par les agences sanitaires et des médecins indépendants des firmes pharmaceutiques.

Actuellement aucun des vaccins anticovid19 mis sur le marché ne satisfait à ces exigences de sécurité et ils sont donc expérimentaux. Le plus avancé, celui de Pfizer, aura son essai phase 3(([1] Les candidats vaccins qui semblent suffisamment efficaces après les essais animaliers et les essais humains phase1 et2 poursuivent leur développement en phase III. A ce stade, le nouveau vaccin est comparé à l’absence de vaccin. Les personnes reçoivent, de façon aléatoire, soit un placebo supposé inerte, soit le vaccin en cours d’évaluation afin de mesurer son efficacité et sa toxicité.)) terminé dans deux ans, en 2023, d’après le site gouvernemental américain qui enregistre tous les essais sur l’homme (clinical trials.gov à https://clinicaltrials.gov/ct2/home).

Ces vaccins expérimentaux ont été mis sur le marché avec une autorisation temporaire dite conditionnelle qui ne deviendra définitive qu’après l’examen par les agences des résultats définitifs des résultats des essais phase 3.

Il faut espérer que d’ici là les vaccinations par ces médicaments expérimentaux n’auront pas causé trop de dégâts.

L’utilisation d’un médicament expérimental constitue une expérience médicale, même si elle est autorisée par les agences du médicament

La différence avec les essais habituels est que la vaccination à grande échelle qui se déroule actuellement n’offre pas les précautions normalement prises en cas d’essai validé par les comités de protection des personnes.

Les vaccinés ne sont pas enregistrés comme faisant partie d’un essai et ne bénéficient pas d’une surveillance médicale renforcée comme cela est obligatoire dans les essais cliniques officiels. Leurs complications ne sont donc pas recensées de manière systématique et les résultats de cette vaccination ne sont pas évalués, ni publiés obligatoirement contrairement aux essais traditionnels.

Il est certes admis par la Convention d’Helsinki(([2] L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables. La Déclaration est conçue comme un tout indissociable. Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Conformément au mandat de l’AMM, cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins.)) (([3] https://www.espace-ethique.org/ressources/charte-declaration-position/declaration-dhelsinki)), que faute d’interventions avérées, le médecin peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie — dans tous les cas, le consentement éclairé du patient est indispensable — ou préserver la santé du patient. Les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Or ce n’est pas le cas, car les informations concernant les vaccins sont sévèrement censurées en France(([4] Il y a 3 jours une de nos vidéos a été supprimée de You Tube alors qu’elle ne faisait état que d’informations vérifiées et accessibles ; et mon épouse fait l’objet d’une plainte par le conseil de l’ordre parce qu’elle ne répétait pas la propagande de l’état. C’est le cas de nombreuses vidéos de lanceurs d’alerte, du site Reinfocovid en particulier)), empêchant tout débat démocratique et leurs complications ne sont découvertes que si les médias indépendants les révèlent. C’est uniquement par les journaux que l’on a appris la mort, après vaccination de nombreux pensionnaires d’EHPAD en France et à l’étranger. Pour tenter d’en savoir plus, beaucoup d’entre nous tentent d’explorer les bases de données officielles, mais c’est un parcours du combattant (décès classés par maladie, par tranche d’âges, etc.)[5] http://www.adrreports.eu/fr/index.html et ne tient compte que des cas déclarés volontairement puisque les vaccinés hors essai calibré surveillé sont « bénévoles » et non soumis à surveillance stricte.

Un vaccin expérimental injecté sans consentement éclairé reprend l’attitude de certains médecins nazis

Xavier Bioy, professeur d’université à Toulouse-1 s’insurge à l’AFP de cette comparaison.

« C’est très fort : on compare des scientifiques avec des médecins nazis qui mettaient de l’acide dans les plaies des pauvres détenus qui se faisaient torturer dans les camps ».

Il a manifestement oublié que les médecins nazis, eux aussi scientifiques, ont pratiqué de très nombreux essais sur les vaccins :

vaccination contre le paludisme (février 1942 à avril 1945 à Dachau : 1100 cobayes humains et nombre inconnu de victimes).

Vaccination contre le typhus par Eugen Haagen au Camp de Natzwiller.

Vaccins contre le typhus exanthématique, le paludisme, la fièvre jaune (485 cobayes humains), la gangrène gazeuse (15 victimes), la dysenterie, l’hépatite, la tuberculose menées par Erwin Ding-Schuler et Waldemar Hoven au camp de Buchenwald.

Comment un universitaire spécialiste de l’éthique peut-il avoir oublié ces faits historiques qui ont précisément conduit à l’élaboration du code de Nuremberg ?

En 1947, les médecins nazis plaidaient pour leur défense :

« dans un État totalitaire en temps de guerre, il n’y a pas de responsabilité personnelle ; c’est la nécessité d’État qui se substitue à la volonté individuelle, et il n’y a pas de consentement qui vaille : ni des médecins expérimentateurs ni des sujets ; dans ces circonstances, l’intérêt de la science au service de la défense de la Nation prime sur celui de l’individu. »

Mais L’absence de consentement éclairé des vaccinés a valu à ces scientifiques nazis la condamnation à mort ou emprisonnement.

Depuis mars 2020, nous sommes, paraît-il, en état de guerre selon le chef de l’état, dans un état de plus en plus totalitaire et la défense des médecins vaccinateurs sans consentement éclairé du citoyen n’est pas plus recevable aujourd’hui qu’hier.

Dans les EHPADs, le consentement n’est pas toujours libre et éclairé

Or, dans les EHPADs, le consentement éclairé n’est manifestement pas la règle absolue, d’autant que se précise le chantage d’autorisation de sortie liée à la vaccination totalement incompatible avec un consentement libre que définit ainsi la déclaration d’Helsinki :

« Pour être valide, votre consentement doit être libre et éclairé. Il doit donc être obtenu sans aucune forme de pression ou de menace. Cela signifie également que vous avez reçu toute l’information nécessaire pour prendre vos décisions et qu’il vous a été possible de poser vos questions avant que les soins soient prodigués. Les renseignements doivent vous être fournis dans un langage simple et compréhensible. »

Et encore : 

« lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. »

Et certains réclament une obligation vaccinale en commençant par les soignants !

Les soignants sont globalement mieux informés que la population.

Ils ont appris avec inquiétude les effets secondaires éprouvés par leurs collègues des hôpitaux bretons qui ont eu le douteux privilège d’être les premiers vaccinés et dont 25% à 40% ont été contraints d’arrêter de travailler avec retenue de salaire, car une journée de carence leur a été prélevée sur leur salaire et suppression de la prime.

Ils ont de plus eu connaissance des résultats paradoxaux des pays champions de la vaccination qui d’après les courbes de l’OMS ont partout subi de fortes augmentations (parfois transitoires) des contaminations (incidence journalière multipliée par 2 à 4) et de la mortalité.

Leur préjugé favorable à la vaccination s’est ainsi transformé, pour plus de 60 % d’entre eux, en refus éclairé d’un vaccin expérimental.

Le covid19, prétexte de lois sociales régressives ne doit pas nous faire oublier les leçons d’éthique de la dernière guerre mondiale et vouloir par peur imposer une vaccination et se comporter comme certains médecins nazis.

Oui la comparaison est juste avec la médecine nazie, et Alain Jocaerd, Xavier Bioy et l’AFP se sont trompés ou ont menti !





Me Clarisse Sand — « Il n’existe aucun document rendant compte des travaux du Comité scientifique »

[Source : Sud Radio]




Imposer un vaccin expérimental est un comportement nazi

Par Dr Gérard Delépine

[Voir aussi sur Riposte laïque]

Aucun essai thérapeutique ne doit être proposé sans le consentement libre et éclairé du cobaye. Cette règle fondamentale d’éthique de la recherche, affirmée lors du procès des médecins nazis à Nuremberg et reprise par la déclaration d’Helsinki de l’Association médicale mondiale est totalement bafouée lorsqu’on prône une obligation vaccinale anti-Covid aux soignants.

Mais certains médecins des plateaux télé qui ne précisent jamais leurs liens d’intérêts avec l’industrie, et même le représentant d’un syndicat d’infirmières n’hésitent pourtant pas à en faire la promotion dans les médias !

Violation du Code de Nuremberg

Les vaccins sont expérimentaux. Une obligation vaccinale violerait le Code de Nuremberg et la déclaration d’Helsinki.

Les résultats définitifs du vaccin le plus avancé sont promis pour 2023. Les résultats des vaccins anti- covid n’ayant été ni établis, ni publiés leur utilisation constitue un essai thérapeutique.

Or le Code de Nuremberg(([1] Le Code de Nuremberg – rédigé en 1947 est une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 – août 1947). Ces critères indiquent les conditions que doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme « acceptables »
http://www.frqsc.gouv.qc.ca/documents/10191/186011/Code_Nuremberg_1947.pdf/d29861b8-30a7-456e-9a83-508f14f4e6d5)) identifie le consentement éclairé comme préalable absolu à la conduite de recherche mettant en jeu des sujets humains.

« Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel.

Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience. »

Imposer un vaccin expérimental à des soignants viole donc le Code de Nuremberg

Violation de la déclaration d’Helsinki de l’Association médicale mondiale

L’Association médicale mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki(([2] Déclaration d’Helsinki de l’Association médicale mondiale 
https://www.fhi360.org/sites/default/files/webpages/fr/RETC-CR/nr/rdonlyres/e3vjr6w3l5e2acb6uezmtjmslkergm5udhzoqwtt3ixs5ntx5e7cp32ppismbsifle2vkurebdhmcn/HelsinkiDeclarationFrench.pdf)) comme l’énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains.

Le Serment de Genève de l’Association médicale mondiale lie le médecin dans les termes suivants : ” la santé de mon patient sera mon premier souci ” et le Code international d’éthique médicale énonce que “le médecin devra agir uniquement dans l’intérêt de son patient lorsqu’il lui procure des soins qui peuvent avoir pour conséquence un affaiblissement de sa condition physique ou mentale”.

Dans la recherche médicale sur les sujets humains, les intérêts de la science et de la société ne doivent jamais prévaloir sur le bien-être du sujet.

Tout médecin qui injecterait un vaccin expérimental à des soignants pour protéger autrui violerait donc aussi les principes éthiques de la médecine.

On ignore totalement les risques des vaccins anti-covid

Actuellement la durée moyenne de surveillance des participants à l’essai est  inférieure à six mois alors que les plus graves complications (dont les narcolepsies) des vaccins anti-grippe H1N1 sont apparus majoritairement après cette date.

Les quelques données que les laboratoires ont présentées(([3] Fernando P. Polack et all Innocuité et efficacité du vaccin à ARNm BNT162b2 Covid-19)) concernant la tolérance des vaccins avec 2 mois de recul (27 % d’événements indésirables) ne signalent que des de réactions transitoires sans conséquences, des maux de tête, de la fatigue, de la fièvre, des lymphadénopathies et ne mentionnent pas qu’ils sont susceptibles de nécessiter des arrêts de travail.

Or dans de nombreux hôpitaux français(([4] La presse de la Manche Covid-19. Dans la Manche, des soignants malades après l’injection du vaccin Astra Zeneca 11 février 2021)) (([5] La dépêche Covid-19 : des soignants bretons victimes de nombreux effets secondaires après le vaccin Astra Zeneca 12 février 2021)) (([6] BFM Covid-19 : face aux effets secondaires, le vaccin Astra Zeneca très critiqué par les soignants 17/2/2021)) la vaccination des soignants a été suivie de très nombreux arrêts de travail aboutissant à désorganiser les équipes soignantes.

Pour éviter de trop perturber le fonctionnement des services, l’Agence du médicament a lancé une alerte et recommandé de vacciner « de façon échelonnée le personnel d’un même service ». Si besoin, elle appelle aussi à utiliser du paracétamol “à la dose la plus faible et le moins longtemps possible” contre ces effets secondaires.

La fréquence de ces effets secondaires, le manque d’information préalable à la vaccination et leurs conséquences ont rendu les soignants méfiants. Mais pas leur représentant syndical pour lequel, si j’étais adhérent de ce syndicat, je me poserais des questions sur les motivations de ce syndicaliste censé me représenter.

Vacciner les soignants ne protègerait pas les soignés

En effet les vaccins paraissent actuellement incapables d’empêcher la transmission de la maladie.

L’évolution précoce de l’épidémie après vaccination dans les 3 pays champions mondiaux de la vaccination (Israël, en Grande-Bretagne, Émirats arabes unis) suggère même que la vaccination pourrait faciliter (au moins transitoirement) les contaminations.

En Israël :

En Grande-Bretagne :

Aux Émirats arabes unis :

Bien sûr, cette corrélation entre vaccination et augmentation des cas n’est que temporelle, le lien de causalité directe ne pouvant pas être affirmé pour l’instant. Mais l’évolution semblable et simultanée des 3 pays les plus vaccinés constitue un signal d’alerte fort.

Mais que vient faire le syndicat des infirmiers dans cette galère de propagande vaccinale inappropriée ?

Violer le Code de Nuremberg et la déclaration d’Helsinki, bases de l’éthique médicale et de la recherche médicale pour un espoir hypothétique de protéger autrui alors que rien ne permet actuellement de l’espérer constitue une faute morale majeure.

Comment un syndicat de soignants, censés les défendre, a-t-il pu accepter de faire de la propagande pour une mesure contraire aux intérêts de ceux qu’il prétend représenter ? Estime-t-il que ses adhérents seraient incapables d’évaluer la balance avantages/risques des vaccins ? Du fait de leur métier, ils sont parmi les mieux informés et leur réticence à se faire vacciner ne reflète que les incertitudes qui pèsent sur des produits mis trop vite sur le marché.

Comment ses rédacteurs ont-ils été si mal renseignés ?

Si le représentant de ce syndicat ne corrige pas rapidement son erreur en rappelant les bases éthiques de la médecine et de la recherche, il montrera qu’il n’a agi que comme allié du gouvernement et militant des firmes pharmaceutiques.

Gérard Delépine 





Mike Stone — Refusez le masque

[Source : henrymakow.com]

Par Mike Stone

[Sur les masques dans le dessin : « Les masques parlent… »

  • Je vis dans la peur
  • Je crois CNN (une chaîne de télévision américaine)
  • Je vais te dénoncer
  • Je crois en l’Agenda 21 (de l’ONU)
  • Je veux la sécurité, pas la liberté
  • Je veux la tyrannie médicale
  • Mes parents nuisent à mon système immunitaire
  • J’aime Bill Gates
  • Je fais ce qu’on me dit de faire
  • Je veux que les vaccins soient obligatoires
  • Je veux le signalement de la vertu
  • Tout est de la faute de Trump
  • La nouvelle normalité]

Je comprends si votre patron est un babouin en état de mort cérébrale et vous oblige à porter un masque pour garder votre travail. Et je comprends si vous devez porter un masque pour entrer dans une banque, la poste, une épicerie, ou pour prendre un bus ou un métro de la ville. Ce sont toutes des excuses acceptables. Mais au-delà de cela, il n’y a aucune raison — et je veux dire AUCUNE RAISON — pour laquelle vous devriez porter un masque. Enlevez cette fichue chose !

Ne savez-vous pas maintenant que tout cela est un canular? Que l’on vous joue du violon et que vous ayez l’air stupide en portant un masque inutile et complètement stupide? Enlevez cette fichue chose !

Je croise des femmes dans la rue. Normalement, mon radar « gars » sonnait immédiatement. Plus maintenant. À l’instant où je vois le stupide masque qu’elles portent, tout désir, toute attraction, tout respect sort par la fenêtre. Comment pouvez-vous respecter quelqu’un d’aussi stupide? Ne savent-elles pas à quel point elles ont l’air pathétique? Si je pouvais voir une fille — une fille n’importe où dans le monde avec le courage et le bon sens de ne pas porter de masque — je pense que je tomberais instantanément et désespérément amoureuse. Enlevez cette fichue chose !

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Les masques sont utilisés depuis des siècles comme des outils de bâillonnement et de dégradation. Et vous pensez que c’est différent maintenant ?

Les hommes sont encore plus pathétiques. Ne savent-ils pas que les masques sont un signe de soumission, un signe de peur, un signe de lâcheté et de stupidité? Est-ce ainsi qu’ils veulent se présenter au monde? Pensez-y: la seule raison pour laquelle nous sommes obligés de porter des masques est de nous effrayer et de nous soumettre.

C’est la SEULE raison. C’est pourquoi le faux président prétend être contrarié par des États comme le Texas et la Floride qui refusent d’avoir peur. Si chaque homme de ce pays en avait une paire et refusait de porter un masque, tout le château de cartes s’effondrerait. Cela cesserait instantanément. Enlevez cette fichue chose !

Les voitures me dépassent dans la rue. Des dizaines, des centaines d’entre elles. La plupart ont les vitres relevées, mais les chauffeurs portent des masques et des gants. Depuis quand sommes-nous devenus une nation de moutons lâches? Peut-être que ça a toujours été comme ça et que je n’avais tout simplement pas remarqué. Pouvez-vous imaginer entrer en guerre avec la Chine ou la Russie avec tous les hommes féminisés que nous avons cachés derrière des masques et marchant dans les rues de nos villes? On se fairait botter le cul très vite.

Ce n’est pas une question de millénium. Ce n’est pas une question de baby-boomer. Ce n’est pas une question de génération X. L’hystérie de masse que nous vivons concerne tous les âges, jeunes et moins jeunes. Ils sont tous également stupides.

Les faux conservateurs sont tombés sous le charme. Ils remorquent tous la ligne du parti, parlent maintenant de Trump en 2024 et portent leurs stupides masques. Ne me dites pas que vous les écoutez encore.

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Si vous êtes étudiant, vous pouvez interroger vos enseignants sur la politique de masques idiots de votre école. Ne soyez pas impoli et ne dites rien qui pourrait les inciter à vous rejeter ou pire. Mais en même temps, demandez-leur de vous expliquer dans un langage clair pourquoi ils ont si peur d’un simple virus du rhume. Demandez-leur quel Dr Fauci mentait : celui qui a dit que les masques étaient inutiles, ou celui qui dit maintenant qu’ils sont essentiels pour arrêter le faux virus? Un de ces faux Faucis mentait. Lequel?

[NdNM : d’autres responsables de la Santé, comme Arruda au Québec ont également fait un virage à 180 degrés en ce qui concerne le port du masque, et toujours dans le même sens : passer de totalement inutile à carrément indispensable.]

Très probablement, votre professeur ne pourra pas vous répondre. Et lorsqu’un enseignant est confronté à une question à laquelle un élève qui est plus intelligent qu’eux ne peut pas répondre, il a tendance à répondre par des menaces et des injures. Alors soyez prêt. Si vous êtes dans l’orchestre de l’école, ou dans toute autre activité de groupe, et qu’ils veulent vous emmener dans des bulles en plastique séparées, dites-leur de [se ?] l’enfoncer.

Alors qu’en est-il de vous? Si vous portez un masque ailleurs qu’à la banque, à la poste, à l’épicerie ou aux transports en ville, vous faites partie du problème. Ne me donnez pas vos excuses pleurnichardes. Ne soyez pas comme les membres de ma famille qui commencent à baver, me disant qu’ils doivent — absolument doivent — voyager en Floride et visiter Disneyland.

Ne soyez pas comme mes amis qui disent la même chose à propos d’aller à Las Vegas. Si vous voyagez comme ça, vous ne donnez pas seulement le pouvoir au mensonge en acceptant leurs demandes de masque, vous mettez votre argent dans les poches mêmes des entreprises qui poussent le canular et qui ont soutenu l’élection bidon. Vous êtes en fait un traître si vous faites cela. Vous faites du commerce avec l’ennemi.

La même chose avec n’importe quel autre endroit qui veut que vous portiez un masque stupide. Si votre dentiste l’exige, sortez. Si vous voyez une pancarte sur la porte d’une entreprise vous demandant de porter un masque, n’entrez pas. Laissez toutes ces entreprises lâches couler.

Bien sûr, si vous n’êtes pas d’accord avec tout ce que je viens de dire, si vous portez un masque pendant que vous lisez ceci, alors je ne peux vraiment rien faire pour vous. Inclinez-vous devant vos maîtres. Rampez aux pieds de ceux qui déforment votre esprit et vous effraient pour que vous vous rendiez. Sachez simplement que c’est entièrement votre choix. Personne ne vous oblige à vous soumettre, à avoir peur, à pleurer comme un bébé. Tout dépend de vous. Enlevez cette fichue chose !


Mike Stone est l’auteur de Based, un roman pour jeunes adultes sur la race, les fréquentations et la croissance en Amérique, et de A New America, le premier roman de l’Alt-Right, une comédie noire qui se déroule le jour du scrutin 2016 à Los Angeles – – Disponible sur Amazon.


Voir aussi (en anglais) – Numbers In The New CDC Report DESTROY The Case For Mask Mandates

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Alfred Russel Wallace : Quarante-cinq ans de statistiques d’enregistrement, prouvant que la vaccination est à la fois inutile et dangereuse

[Source : Guy Boulianne]

Voici un texte du naturaliste, géographe, explorateur, anthropologue et biologiste britannique Alfred Russel Wallace, intitulé « To Members of Parliament and Others. Forty-five Years of Registration Statistics, Proving Vaccination to be Both Useless and Dangerous », publié sous forme de brochure de trente-huit pages en 1885; une deuxième édition révisée, éditée par Alexander Wheeler, a été imprimée en 1889 sous le titre « Vaccination Proved Useless & dangerous, From Forty-five Years of Registration Statistics ». À la fin de cet ouvrage se trouve une lettre à l’éditeur, « Quarante-cinq ans de statistiques d’enregistrement. Une correction », qui a été publiée dans The Vaccination Inquirer du 1er février 1895.

Au début des années 1880, Wallace participa au débat sur l’obligation de la vaccination contre la variole. Il pensait à l’origine que c’était une question de choix personnel mais après avoir étudié certaines des statistiques fournies par les militants anti-vaccination, il en vint à mettre en doute l’efficacité du vaccin.

La théorie des microbes, sources de maladies, était alors très récente et loin d’être universellement acceptée ; d’autre part personne n’en savait suffisamment sur le système immunitaire humain pour comprendre pourquoi la vaccination fonctionnait. Quand Wallace enquêta, il découvrit des cas où les défenseurs de la vaccination avaient utilisé des statistiques plus que discutables. Toujours méfiant vis-à-vis de l’autorité, il devint convaincu que la diminution des cas de variole ne devait pas être attribuée à la vaccination elle-même mais à une meilleure hygiène et que les médecins avaient un intérêt particulier à vouloir promouvoir le vaccin. Wallace et d’autres opposants signalèrent que la vaccination, souvent effectuée dans de mauvaises conditions sanitaires, pouvait être dangereuse.

Il témoigna en 1890 devant une commission royale qui enquêtait sur la polémique. Quand les membres de la commission examinèrent la documentation qu’il avait fournie pour appuyer ses dires, ils trouvèrent des erreurs, dont quelques statistiques hasardeuses. The Lancet déclara que Wallace et les autres opposants à la vaccination avaient été très sélectifs dans le choix des statistiques utilisées et n’avaient pas tenu compte de la grande quantité de données qui allaient à l’encontre de leur position. La commission conclut que la vaccination antivariolique était efficace et devrait rester obligatoire, mais elle recommanda que des changements soient opérés dans les procédures afin de les rendre plus sûres et que les pénalités contre ceux qui refusaient de s’y soumettre soient moins sévères.

Bien des années après, en 1898, Wallace écrivit un pamphlet dans lequel il attaquait les conclusions de la commission ; celui-ci fut attaqué à son tour par The Lancet qui déclara qu’il contenait bon nombre des mêmes erreurs que celles énoncées devant la commission.



Alfred Russel Wallace : « Aux parlementaires et autres. Quarante-cinq ans de statistiques d’enregistrement, prouvant que la vaccination est à la fois inutile et dangereuse » (1885)

Partie I. Mortalité et vaccination contre la variole.

Ayant été amené à me renseigner moi-même sur les effets de la vaccination sur la prévention ou la diminution de la variole, je suis arrivé à des résultats aussi inattendus qu’ils me paraissent concluants. La question en est une qui affecte notre liberté personnelle ainsi que la santé et même la vie de milliers de personnes; il devient donc un devoir de s’efforcer de faire connaître la vérité à tous, et spécialement à ceux qui, sur la foi de déclarations fausses ou trompeuses, ont imposé la pratique de la vaccination par des lois pénales.

Je propose maintenant d’établir les quatre énoncés de fait suivants, au moyen des seules statistiques officielles disponibles; et j’adopterai un mode de présentation de ces statistiques dans leur ensemble, qui les rendra intelligibles à tous. Ces déclarations sont :

  1. Que pendant les quarante-cinq ans de l’enregistrement des décès et de leurs causes, la mortalité de la variole a très légèrement diminué, tandis qu’une épidémie de variole extrêmement sévère s’est produite au cours des douze dernières années de la période.
  2. Qu’il n’y a aucune preuve pour montrer que la légère diminution de la mortalité par variole est due à la vaccination.
  3. Que la gravité de la variole en tant que maladie n’a pas été atténuée par la vaccination.
  4. Que plusieurs maladies inoculables ont augmenté à un degré alarmant en même temps que la vaccination forcée.

Les première, deuxième et quatrième propositions seront prouvées à partir des rapports du registraire général de 1838 à 1882; et je rendrai les résultats clairs et incontestables, en présentant les chiffres pour toute la période sous forme de courbes schématiques, de sorte qu’aucune manipulation de celles-ci, en prenant certaines années pour comparaison, ou en divisant la période de manière spéciale, ne sera possible.

Les diagrammes montrent, dans chaque cas, non pas la mortalité absolue mais les décès par million d’habitants, une méthode qui élimine l’augmentation de la population et donne de vrais résultats comparatifs.

La vaccination n’a pas diminué la variole.

Le diagramme I. montre les décès dus à la variole, à Londres, pour chaque année de 1838 à 1882, tandis qu’une ligne supérieure montre les décès des autres principales maladies zymotiques données dans le résumé annuel du registraire général pour 1882, (sauf le choléra, qui n’est qu’une épidémie occasionnelle,) à savoir, — Scarlatine et diphtérie, rougeole, coqueluche, fièvre typhoïde et autres, et diarrhée. Une ligne pointillée entre ceux-ci montre la mortalité due aux fièvres de la classe des typhoïdes.

La première chose clairement apparente dans ce diagramme, c’est la très faible diminution de la variole correspondant aux époques de la vaccination pénale et obligatoire; tandis que l’épidémie de 1871 fut la plus destructrice de toute la période. La diminution moyenne de la mortalité due à la variole de la première à la seconde moitié de la période est de 57 décès par million et par an. En regardant maintenant la courbe supérieure, nous voyons que la mortalité due aux principales maladies zymotiques a également diminué, plus particulièrement au cours des 35 dernières années; mais la diminution de ces maladies n’est pas, proportionnellement, si grande, du fait que les décès par diarrhée ont considérablement augmenté dans la seconde moitié de la période. D’autre part, le typhus et les fièvres typhoïdes ont diminué dans une bien plus grande mesure que la variole, comme le montre la ligne pointillée sur le diagramme, la réduction de la mortalité due à cette seule cause étant de 382 par million, soit plus de six fois plus comme celui de la variole. Chacun admettra que cette remarquable diminution du typhus, etc., est due à un assainissement plus efficace, à une plus grande attention personnelle aux lois de la santé, et probablement aussi à des méthodes de traitement plus rationnelles. Mais toutes ces causes d’amélioration ont certainement eu leur effet sur la variole; et comme la mortalité due à cette maladie n’a pas également diminué, il y a probablement une cause contrebalancée au travail. Jusqu’à présent, par conséquent, à partir de la preuve que la vaccination a diminué la variole à Londres, la tendance des faits du registraire général (et il n’y a pas d’autres faits qui sont dignes de confiance) est de montrer qu’une cause contraire a empêché l’assainissement général d’agir sur cette maladie comme il a agi sur le typhus, et cette cause peut, éventuellement, être la vaccination elle-même.

Nous allons maintenant passer au diagramme II., qui donne une représentation de statistiques similaires pour l’Angleterre et le Pays de Galles, sauf que malheureusement, il y a un blanc dans le dossier pour 1843-46, années pendant lesquelles le registraire général nous informe, « les causes de la mort n’ont pas été distingués. » Ici aussi, nous percevons une diminution similaire de la mortalité par variole, interrompue par l’énorme épidémie de 1871-2, tandis que les autres principales maladies zymotiques représentées par la ligne supérieure, montrent plus d’irrégularité, mais une diminution récente considérable. Pour toute l’Angleterre, comme pour Londres, les tableaux nous montrent que les fièvres typhoïdes ont diminué beaucoup plus que la variole, (mais pour plus de clarté la courbe de typhus est omise,) et nous n’avons donc, encore une fois, aucune raison pour imputer la diminution de la variole à la vaccination. Mais nous pouvons aller plus loin que cette affirmation négative, car nous disposons, heureusement, d’un moyen de tester directement l’efficacité alléguée de la vaccination. Le onzième rapport annuel du Conseil du gouvernement local donne un tableau du nombre de vaccinations réussies, aux dépens des pauvres, en Angleterre et au Pays de Galles, de 1852 à 1881. À partir des chiffres de ce tableau, j’ai calculé les nombres en proportion à la population de chaque année, et ont montré le résultat en pointillé sur mon diagramme II; et je prie pour cela d’attirer l’attention du lecteur, car cela dissipe aussitôt certaines déclarations erronées souvent répétées.

En premier lieu, nous voyons qu’au lieu que la vaccination ait augmenté depuis l’application des lois pénales, elle a en fait diminué; de sorte que la déclaration si souvent faite par les apologistes officiels de la vaccination, et répétée par Sir Lyon Playfair dans son discours à la Chambre des communes l’année dernière, — que l’efficacité progressive de la vaccination légale a diminué la variole, est absolument fausse, car il y a eu une diminution plutôt qu’une augmentation de la « vaccination efficace ». Une augmentation temporaire du nombre de vaccinations a toujours lieu lors d’une épidémie de variole, ou lorsqu’une épidémie est à craindre; mais un examen de la courbe de vaccination ne corrobore pas l’affirmation selon laquelle elle contrôle l’épidémie. Après une inspection minutieuse, on verra qu’à trois reprises, une augmentation considérable des vaccinations a été suivie d’une augmentation de la variole. Laissez le lecteur regarder le diagramme et notez qu’en 1863 il y a eu un très grand nombre de vaccinations, suivies en 1864 par une augmentation de la mortalité par variole. Là encore, le nombre de vaccinations augmenta régulièrement de 1866 à 1869, mais en 1870-71, la mortalité due à la variole augmenta; et encore une fois, en 1876, une augmentation des vaccinations a été suivie d’une augmentation des décès dus à la variole. En fait, si la ligne pointillée indiquait l’inoculation au lieu de la vaccination, elle pourrait être utilisée pour prouver que l’inoculation a provoqué une augmentation de la variole. Je soutiens seulement, cependant, que cela ne prouve pas que la vaccination diminue la mortalité due à la maladie. Au cours de la panique provoquée par la grande épidémie de 1871-2, les vaccinations ont augmenté énormément et ont diminué aussi rapidement que l’épidémie s’est arrêtée, mais rien ne montre que l’augmentation des vaccinations a eu un effet sur la maladie, qui a suivi son cours. puis s’éteignit comme d’autres épidémies.

Il a maintenant été prouvé à partir de la seule série complète de documents officiels qui existent :

  1. Cette petite vérole n’a pas diminué autant ou aussi régulièrement que le typhus et les fièvres alliées.
  2. Que la diminution de la mortalité due à la variole coïncide avec une diminution, au lieu d’une augmentation de l’efficacité de la vaccination officielle.
  3. Que l’une des épidémies de variole les plus graves jamais enregistrées, dans la période de statistiques précises, s’est produite après 33 ans de vaccination officielle, obligatoire et pénale.

Ces trois groupes de faits ne corroborent pas l’affirmation selon laquelle la vaccination a réduit la mortalité due à la variole; et il faut toujours se rappeler que nous n’avons en fait aucun autre corps de statistiques sur lequel fonder notre jugement. L’utilité ou non de la vaccination est purement une question de statistiques. Il nous reste à décider si nous serons guidés par les seules statistiques fiables que nous possédons, ou si nous continuerons à accepter aveuglément les dogmes d’un corps d’hommes professionnels intéressés et certainement pas infaillibles, qui ont autrefois soutenu l’inoculation aussi fermement qu’ils soutiennent maintenant la vaccination. .

La variole n’a pas été atténuée par la vaccination.

On affirme souvent que, bien que la vaccination ne soit pas une protection complète contre la variole, elle diminue cependant la gravité de la maladie et la rend moins dangereuse pour ceux qui la prennent. Cette affirmation est suffisamment répondue par la preuve donnée ci-dessus, qu’elle n’a pas diminué la mortalité due à la variole; mais des preuves plus directes peuvent être apportées.

Les meilleurs enregistrements disponibles montrent que la proportion de décès par rapport aux cas de variole est la même aujourd’hui, bien qu’une grande majorité de la population soit vaccinée, comme c’était le cas il y a un siècle avant que la vaccination ne soit découverte. Dr Jurin, en 1723; les rapports de l’hôpital de la variole de Londres, 1746-1763; Dr Lambert, 1763; et la Cyclopædia de Rees, 1779; donner des nombres variant de 16,5 à 25,3 comme pourcentage de mortalité parmi les patients atteints de variole dans les hôpitaux, — la moyenne de l’ensemble étant de 18,8%.

Passons maintenant à l’époque de la vaccination. M. Marson, 1836-51, et les rapports des hôpitaux de la variole de Londres, Homerton, Deptford, Fulham et Dublin, entre 1870 et 1880, donnent des chiffres variant de 14,26 à 21,7 en pourcentage de décès. des patients atteints de variole, la moyenne étant de 18,5. Et cela, rappelons-le, sous le traitement et l’hygiène améliorés du XIXe par rapport au XVIIIe siècle.

Ces chiffres démontrent non seulement le mensonge de l’affirmation souvent répétée selon laquelle la vaccination atténue la variole, mais ils vont loin pour prouver le contraire — que la maladie a été rendue plus intraitable par elle; ou comment expliquer que la mortalité des patients atteints de variole soit presque exactement la même qu’il y a un siècle, malgré les progrès considérables de la science médicale et les améliorations des hôpitaux et des traitements hospitaliers?

La variole dans l’armée et la marine.

Nous avons ici un test crucial de l’efficacité ou de l’inutilité de la vaccination. Nos soldats et marins sont vaccinés et revaccinés conformément aux réglementations officielles les plus strictes. Ce sont des hommes exceptionnellement forts et en bonne santé, dans la fleur de l’âge, et si la vaccination est d’une quelconque utilité, la variole devrait être presque inconnue parmi eux, et aucun soldat ou marin ne devrait jamais en mourir. Ils sont en fait souvent qualifiés de « population parfaitement protégée ». Voyons maintenant quels sont les faits.

Un rapport vient d’être publié à la Chambre des communes, « Small-pox (Army and Navy) », daté de “août 1884”, donnant la force moyenne, le nombre de décès dus à la variole et le rapport pour mille en chaque service pendant les vingt-trois années 1860-82. Un examen de ce retour nous montre qu’il n’y a pas eu une seule année sans deux morts ou plus dans l’armée, et seulement deux ans sans décès dans la marine. En comparant le rendement de la « vaccination, mortalité », n ° 433, publié par la Chambre des communes en 1877, nous constatons que, dans les vingt-trois années 1850-1872, (la dernière en date,) il y eut de nombreuses années au cours desquelles aucun décès de variole adulte n’a été enregistré pour un certain nombre de grandes villes de 100 000 à 270 000 habitants. Liverpool n’en a eu aucun en 3 des années, Birmingham et Sunderland en 7, Bradford et Sheffield en 8, Halifax en 9, Dudley en 10, tandis que Blackburn et Wolverhampton étaient chacun totalement sans mortalité adulte de petite vérole pendant 11 des 23 années !

Il est vrai que les cas ne sont pas strictement comparables, car pour ces villes, nous n’avons que les décès de personnes âgées de 20 ans et plus donnés séparément, alors que les âges de l’armée et de la marine varient principalement d’environ 17 à 45 ans. Mais, compte tenu de l’état extrêmement insalubre de nombre de ces villes, et de leur grande prépondérance dans la liberté de la variole, il n’y a manifestement plus de place pour l’effet allégué de la revaccination pour assurer à nos soldats et marins l’immunité contre la maladie.

Mais regardons maintenant les moyennes pour toute la série d’années, comme offrant le meilleur et le seul test fiable. En les travaillant soigneusement, je trouve que la mortalité moyenne de la variole pour les 23 ans est, dans l’armée 82,96, que nous pouvons appeler 83 par million, et dans la marine 157 par million. Malheureusement, aucun matériel n’existe pour une comparaison exacte de ces taux avec ceux de la population civile; mais avec beaucoup de travail, j’ai fait la meilleure comparaison possible. À partir du rapport général du recensement, 1881, et des rapports du registraire général pour les mêmes 23 ans que ceux inclus dans le retour de l’armée et de la marine, j’ai pu déterminer la mortalité de la variole chez les hommes en Angleterre et au Pays de Galles entre le les années 15 et 55, considérées comme représentant le mieux celles des deux services; et le résultat est un taux moyen de mortalité due à la variole de 176 par million.

On remarquera que ce n’est guère plus que la mortalité de la marine, bien que plus du double de celle de l’armée, et la question se pose de savoir quelle est la différence due. Et d’abord, pourquoi la mortalité de la variole dans la marine est-elle près du double de celle de l’armée ? Les règlements concernant la revaccination sont les mêmes dans les deux, et sont dans les deux rigoureusement appliqués, et les hommes sont assez égaux en endurance et en santé générale. La cause doit donc être dans les conditions de vie différentes des deux services; et il me semble probable que la différence provient principalement de la ventilation et de l’isolement moins efficaces qui sont possibles à bord des navires par rapport aux hôpitaux de l’armée.

La mortalité générale de la marine par maladie semble (d’après le rapport du registraire général, 1882, tableaux 59 et 65,) être considérablement inférieure à celle de l’armée, de sorte que la plus grande mortalité due à la variole doit être due à une certaine conditions. Mais quels qu’ils soient, les conditions de la population civile sont certainement bien pires. Les deux tiers des familles habitant Glasgow vivent dans des maisons d’une ou deux pièces seulement, et de nombreuses autres villes, y compris Londres, ne sont probablement pas beaucoup mieux. Dans de telles conditions, et avec la faible vitalité induite par une alimentation insuffisante, le surmenage et le mauvais air, nous devrions nous attendre à ce que la mortalité due à la variole de notre population civile soit bien supérieure à celle de la classe choisie des marins qui jouissent d’une nourriture abondante, air frais et assistance médicale. Où est donc la prétendue « sécurité totale » offerte par la revaccination, et comment caractériser les déclarations diffusées aux dépens du public, selon lesquelles « la variole est presque inconnue dans l’armée et la marine ». Si nous voulons tirer une conclusion légitime des faits, c’est que la revaccination à laquelle sont soumis nos soldats et marins rend la variole plus mortelle lorsqu’elle les attaque, car c’est ainsi que nous pouvons expliquer la grande mortalité parmi les hommes en bonne santé choisis sous surveillance médicale constante et vivant dans des conditions sanitaires bien meilleures que la masse de la population civile.

Un autre mode de comparaison peut être fait, montrant que même le taux de mortalité de la variole dans l’armée n’est guère meilleur que celui de certaines grandes villes, au cours de la même période. Le taux par million de la population adulte, entre 15 et 55 ans, sur une moyenne des années 1860-82 pour cinq très grandes villes était le suivant :

Bien sûr, il existe de nombreuses autres villes qui ont une mortalité beaucoup plus élevée, mais très peu sont bien pires que la marine. La pire grande ville que je puisse trouver dans les rapports est Newcastle-on-Tyne, qui, pour la même période, avait une mortalité de la variole adulte de 349 par million. Mais le fait que cinq de nos villes les plus peuplées aient considérablement moins de mortalité de la variole adulte que la marine, et l’une d’elles à peine plus que l’armée, équivaut à une démonstration de l’inutilité de la revaccination la plus complète.

La mortalité générale de notre population adulte est bien supérieure à celle de l’armée et de la marine. D’après les sources officielles d’information déjà citées, je trouve que la mortalité moyenne de la population adulte d’Angleterre, âgée de 15 à 55 ans, pour les années 1860 à 1982, était d’environ 20 000 par million. [[Note de l’éditeur: Wallace néglige ici de prendre en compte le fait qu’il ne traite que de la population masculine adulte de l’Angleterre; cette erreur a été corrigée dans l’édition de 1889 pour réduire le taux par million à 11 300.]]

Celle de la marine, pour la même période, était de 11 000 par million toutes causes confondues, et seulement 7 150 maladies.

Celle de l’armée, chez nous, était de 10 300 par million. À l’étranger, il était presque le double (19400), mais cela incluait tous les décès dus aux victimes, à l’exposition, etc., dans les guerres abyssiniennes, afghanes, zoulou, du Transvaal et autres petites guerres.

Ainsi, le physique supérieur de nos soldats et marins, ainsi que les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivent, se manifestent pleinement dans une mortalité par maladie seulement environ la moitié de celle de la population civile adulte d’âge comparable. Si l’on tient compte de la même manière de l’influence de ces causes dans le cas de la variole, il ne reste absolument rien de l’influence protectrice alléguée de la revaccination.

Nous n’entendrons sûrement plus parler des infirmières re-vaccinées dans les hôpitaux de variole, (sur lesquelles nous n’avons pas de statistiques, mais seulement des affirmations vagues et généralement inexactes,) quand nous avons une grande expérience officiellement enregistrée à laquelle se référer, s’étendant sur 23 ans et s’appliquant à plus de 200 000 hommes, dont les résultats contredisent directement toute déclaration professionnelle et officielle quant à la sauvegarde de la revaccination.

La vaccination elle-même est une cause de maladie et de décès.

Comme on l’a maintenant montré, la vaccination est tout à fait impuissante, ni pour prévenir ni pour atténuer la variole. Mais ce n’est pas tout, car il y a de bonnes raisons de croire qu’elle est elle-même la cause de nombreuses maladies et d’une mortalité grave.

Les médecins ont longtemps nié que la syphilis puisse être transmise par la vaccination; mais ceci est maintenant universellement admis, et pas moins de 478 cas de syphilis vaccinale ont déjà été enregistrés. Mais il y a aussi de bonnes raisons de croire que de nombreuses autres maladies du sang sont transmises et augmentées par les mêmes moyens, car il y a eu depuis de nombreuses années une augmentation constante de la mortalité due à ces maladies, ce qui est terrible à envisager. Le tableau suivant donne l’augmentation de cinq de ces maladies du rapport annuel du registraire général pour 1880, (page lxxix., Tableau 34,) et il est très intéressant de noter que, dans la longue liste de maladies qu’il y a tabulée, pas d’autres, (à l’exception de la bronchite, qui suit souvent la vaccination, bien qu’elle ne soit probablement pas transmise par elle,) montrent une telle augmentation frappante et continue, tandis que la grande majorité sont soit stationnaires, soit décroissantes.

Décès annuels en Angleterre par million de vie.

On observe ici une augmentation constante de la mortalité due à chacune de ces maladies, augmentation qui, dans la somme de celles-ci, est régulière et continue. Il est vrai que nous n’avons pas et ne pouvons pas avoir de preuve directe que la vaccination est la seule cause de cette augmentation, mais nous avons de bonnes raisons de croire que c’est la cause principale. En premier lieu, il s’agit d’une vera causa, puisqu’elle inocule directement les nourrissons et les adultes, à une échelle énorme, avec toute maladie du sang qui peut exister sans que l’on s’en doute dans le système des nourrissons dont le pus vaccinal est prélevé. En second lieu, aucune autre cause adéquate n’a été invoquée pour l’augmentation remarquablement continue de ces maladies spéciales, que la diffusion de l’assainissement, de la propreté et des connaissances médicales avancées aurait dû rendre à la fois moins fréquentes et moins mortelles.

L’augmentation des décès dus à ces cinq causes, de 1855 à 1880, dépasse le total des décès dus à la variole au cours de la même période ! De sorte que même si cette dernière maladie avait été totalement abolie par la vaccination, la mortalité générale aurait été augmentée, et il y a de nombreuses raisons de croire que l’augmentation peut avoir été causée par la vaccination elle-même.

Partie II. Mortalité comparée des vaccinés et des non vaccinés.

Dans son discours à la Chambre des communes, le 19 juin 1883, Sir Lyon Playfair a fait la déclaration suivante : « Une analyse de 10 000 cas dans les hôpitaux métropolitains montre que 45% des patients non vaccinés meurent, et 15% seulement. des patients vaccinés » ; et il a en outre montré que des statistiques d’un caractère similaire avaient été publiées dans d’autres pays. Mes lecteurs objecteront sans doute que ces statistiques, si elles sont exactes, sont une preuve complète de la valeur de la vaccination; et on s’attendra à ce que je montre qu’ils sont incorrects ou que j’abandonne toute l’affaire. C’est ce que je suis prêt à faire; et je m’engage maintenant à prouver — premièrement, que les chiffres donnés ici ne sont pas fiables; et, deuxièmement, que ces statistiques donnent nécessairement de faux résultats à moins qu’elles ne soient classées en fonction de l’âge des patients.

Les pourcentages de vaccinés et non vaccinés ne sont pas fiables.

Le simple fait de la mort de la variole est facilement établi et a été enregistré avec précision pendant de nombreuses années.

Mais, que la personne décédée ait été vaccinée ou non, est un fait difficile à déterminer, car la variole confluente (qui seule est généralement mortelle) efface les marques de vaccination dans la plupart des cas, et le décès est alors généralement enregistré parmi les non vaccinés ou douteux. Pour cette seule raison, le dossier officiel — vacciné ou non vacciné — n’est pas du tout digne de confiance et ne peut faire l’objet d’une enquête statistique précise.

Mais il y a d’autres raisons pour lesquelles la comparaison des décès de ces deux classes est sans valeur. Les décès enregistrés comme non vaccinés comprennent :

  1. Nourrissons qui meurent avant l’âge de la vaccination, et qui, par conséquent, n’ont pas de classe correspondante parmi les vaccinés, mais parmi lesquels la mortalité par variole est la plus élevée.
  2. Enfants trop faibles ou malades pour être vaccinés, et dont la faible vitalité rend toute maladie grave mortelle.
  3. Un nombre important mais inconnu de la population criminelle et nomade qui échappe aux agents de vaccination. Ceux-ci sont souvent mal nourris et vivent dans les conditions les plus insalubres; ils sont donc particulièrement susceptibles de souffrir d’épidémies de variole ou d’autres maladies zymotiques.

C’est par l’union aveugle de ces trois classes, ainsi que de celles classées à tort comme non vaccinées en raison de l’effacement de marques ou d’un autre défaut de preuve, que le nombre de décès enregistrés « non vaccinés » est gonflé bien au-delà de ses véritables proportions, et la comparaison avec ceux enregistrés « vaccinés » rendus totalement indignes de confiance et trompeurs.

Il ne s’agit pas d’une simple déduction, car il existe de nombreuses preuves directes que les enregistrements « non vaccinés » et « aucune déclaration » dans les rapports du Greffier général sont souvent erronés. Comme l’argument principal en faveur de la vaccination repose sur cette classe de faits, il convient de donner ici quelques exemples des preuves auxquelles il est fait référence.

  1. M. A. Feltrup, d’Ipswich, donne le cas d’un garçon âgé de 9 ans, décédé de la variole, et a été enregistré dans le certificat comme « non vacciné ». Une recherche dans le registre des vaccinations réussies a révélé que le garçon, Thomas Taylor, avait été vacciné avec succès le 20 mai 1868 par W. Adams. (Suffolk Chronicle, 5 mai 1877.)
  2. Dans « Notes sur l’épidémie de variole à Birkenhead, 1877 ». Par Fras. Vacher, M.D., (p. 9.,) nous trouvons ce qui suit : « En ce qui concerne les patients admis à l’hôpital de la fièvre ou traités à domicile, ceux entrés comme vaccinés présentaient des cicatrices incontestables, comme l’attestent des témoins médicaux compétents, et ceux inscrits comme non vaccinés étaient admis non vaccinés ou sans la moindre marque. ou leurs amis qu’ils avaient été vaccinés ne comptaient pour rien, car environ 80 pour cent des patients inscrits dans la troisième colonne du tableau («inconnu») ont été signalés comme ayant été vaccinés dans l’enfance.  »
  3. Compte tenu de cet aveu important, nous avons la déclaration suivante dans le Dr Russell’s Glasgow Report, 1871-2 (p. 25) : « On disait parfois que des personnes étaient vaccinées, mais aucune marque n’a pu être vue, très fréquemment en raison de l’abondance de l’éruption. Dans certains cas de ceux qui ont récupéré, une inspection avant renvoi a révélé des marques de vaccin, parfois très bonnes ».
  4. Dans le retour des naissances et des décès du registraire général pour Londres, pour la semaine se terminant le 13 octobre 1883, trois décès de variole sont enregistrés au Metropolitan Asylums Hospital à Homerton, et ils sont déclarés être sur trois enfants non vaccinés — un, quatre et neuf ans respectivement — tous de 3, Medland Street, Stepney. Sur ce, la mère de deux des enfants a déclaré que le retour n’était pas vrai. Elle déclare : « Tous mes cinq enfants ont été magnifiquement vaccinés. Mes trois fils ont été attaqués par la variole; les deux plus jeunes sont morts, l’aîné va mieux. » (Signé) Ann Elizabeth Snook, 3, Medland Street, Stepney, 23 octobre 1883. Un compte rendu complet de cette affaire a été publié dans le Bedfordshire Express par M. A. Stapley, ainsi que dans le Vaccination Enquirer de décembre 1883.
  5. En 1872, M. John Pickering, de Leeds, a soigneusement enquêté sur un certain nombre de cas déclarés « non vaccinés » par les médecins de l’hôpital de la variole de Leeds, recherchant les parents, examinant les patients s’ils étaient vivants, ou obtenir le certificat de vaccination s’ils étaient décédés. Le résultat a été que 6 patients, inscrits comme « non vaccinés » et encore vivants, se sont avérés avoir de bonnes marques de vaccination; tandis que 9 autres qui étaient décédés et dont le décès avait été enregistré comme « non vaccinés » se sont avérés avoir été vaccinés avec succès. En plus de ceux-ci, il a été prouvé que 8 cas avaient été vaccinés, certains trois ou quatre fois, mais sans succès, et 4 autres ont été déclarés « inaptes à être vaccinés », mais tous ont été déclarés comme « non vaccinés ». Les détails complets de cette enquête se trouvent dans une brochure de M. Pickering, publiée par F. Pitman, 20 ans, Paternoster Row, Londres.
  6. Comme autre preuve corroborante de la non-fiabilité de tous les dossiers sur le sujet émanant de médecins, la citation suivante d’un article sur les « Certificats de décès », dans le Birmingham Medical Review de janvier 1874, est importante; les italiques sont les miens : « Dans les certificats que nous délivrons volontairement, et auxquels le public a accès, il n’est guère à prévoir qu’un médecin donnera des opinions qui peuvent se prononcer contre lui-même ou se refléter de quelque manière que ce soit. dans de tels cas, il dira très probablement la vérité, mais pas toute la vérité, et attribuera un symptôme important de la maladie à la cause du décès. Comme exemples de cas pouvant être opposés au médecin lui-même, je mentionnerai l’érysipèle de la vaccination, et la fièvre puerpérale. Un décès de la première cause est survenu il n’y a pas longtemps dans ma pratique, et bien que je n’avais pas vacciné l’enfant, pourtant dans mon désir de préserver la vaccination de tout reproche, j’en ai omis toute mention de mon certificat de décès. »

Les faits illustratifs maintenant donnés ne peuvent être supposés être exceptionnels, surtout si l’on considère la grande quantité de temps et de travail nécessaire pour les mettre en lumière; et pris en rapport avec les admissions stupéfiantes d’hommes médecins, dont des exemples viennent d’être donnés, ils prouvent qu’aucune dépendance ne peut être placée sur les registres officiels des proportions de vaccinés et non vaccinés parmi les malades de la variole; tandis que, si la méthode d’enregistrement de M. Vacher est habituellement suivie, environ 80 pour cent. parmi ceux classés par le Greffier général sous la rubrique « aucune déclaration », leurs parents ou amis ont réellement déclaré avoir été vaccinés.

Nos statistiques hospitalières donnent nécessairement de faux résultats.

Mais une question encore plus grave reste à considérer, et c’est une preuve frappante de la preuve brute et imparfaite sur laquelle la question importante de la valeur de la vaccination a été décidée, que le point en question a été entièrement ignoré par tous les avocats anglais de la vaccination, bien qu’elle implique un principe élémentaire de la science statistique.

Ce point est que même si les registres de nos hôpitaux, « vaccinés » et « non vaccinés », étaient strictement corrects, il peut être démontré que de vrais résultats ne peuvent en être déduits sans une comparaison de la mortalité des vaccinés et des non vaccinés à âges correspondants, et ces informations ne sont pas fournies par nos déclarations officielles.

Cependant, la comparaison requise a été faite sur une population d’environ 60 000 habitants, composée des fonctionnaires et des ouvriers employés sur les chemins de fer impériaux autrichiens, par le médecin-chef, le Dr Leander Joseph Keller; et ses résultats au cours des années 1872-3 sont si importants qu’il est nécessaire d’en donner un bref résumé.

  1. Il est démontré que le taux de mortalité des patients atteints de variole est le plus élevé au cours de la première année de vie, diminue ensuite progressivement entre la 15e et la 20e année, puis remonte à la vieillesse; suivant donc exactement la même loi que la mortalité générale.
  2. Le taux de mortalité par variole, parmi plus de 2 000 cas, était de 17,85%. des cas, en étroite concordance avec l’avarie commune. Celui des non vaccinés était de 23,20%, tandis que celui des vaccinés n’était que de 15,61%.
  3. Ce résultat, apparemment si favorable à la vaccination, se révèle être entièrement dû à l’excès de non-vaccinés au cours des deux premières années de la vie, et être un fait purement numérique sans aucun rapport avec la vaccination. Ceci est prouvé comme suit : En prenant, tout d’abord, tous les âges au-dessus de 2 ans, le taux de mortalité des vaccinés est de 13,76, et des non vaccinés 13,15, presque exactement les mêmes, mais avec un léger avantage pour les non vaccinés.

En prenant maintenant les deux premières années, le taux de mortalité est le suivant :

Première année de vie —— Vacciné: 60,46 / Non vacciné: 45,24
Deuxième année de vie —– Vacciné: 54,05 / Non vacciné: 38,10

Ainsi, le taux de mortalité de la variole est en fait moindre pour les non-vaccinés que pour les vaccinés chez les nourrissons, et égal pour tous les âges supérieurs; pourtant la moyenne de l’ensemble est plus élevée pour les non-vaccinés, simplement en raison de la plus grande proportion de non-vaccinés aux âges auxquels la mortalité est la plus élevée universellement.

Il est donc clair que toute comparaison de la mortalité par variole des vaccinés et des non vaccinés, sauf à des âges strictement correspondants, conduit à des conclusions entièrement fausses.

Ce fait curieux et important peut peut-être être rendu plus facilement intelligible par une illustration. Prenons l’ensemble de la population jusqu’à 20 ans et divisons-la en deux groupes : ceux qui vont à l’école et ceux qui ne le font pas. Si la mortalité par variole de ceux-ci était enregistrée séparément, elle serait beaucoup plus élevée chez les non-scolarisés, — composé principalement de nourrissons, et d’enfants trop faiblement pour être envoyés à l’école, parmi lesquels la mortalité est toujours très bon, à tel point qu’un médecin de grande expérience — le Dr. Vernon, de Southport — a déclaré qu’il n’avait jamais vu un enfant de moins d’un an se remettre de la variole. Mais nous devrions sûrement penser à une personne stupide ou folle qui prétend, à partir de ces statistiques, que la scolarité est une protection contre la maladie et que les écoliers forment une « population protégée ». Pourtant, cela est exactement comparable au raisonnement de ceux qui invoquent la plus grande mortalité chez les patients de tous âges non vaccinés contre la variole, comme l’argument le plus fort en faveur de la vaccination !

Les bonnes statistiques et les bons arguments ne peuvent pas être contrariés, ni même affaiblis, par ceux qui sont mauvais. J’ai maintenant montré que l’argument principal invoqué par nos adversaires repose sur des statistiques tout à fait erronées, inexactes au départ et mal interprétées par la suite. Celles que j’ai utilisées, en revanche, sinon absolument parfaites, sont pourtant les meilleures et les plus dignes de confiance qui existent. Je demande aux statisticiens et aux hommes au jugement sans faille de choisir entre eux.

Conclusion de la preuve.

Le résultat de cette brève enquête peut être ainsi résumé :

  1. La vaccination ne diminue pas la mortalité de la variole, comme le montrent les 45 années de statistiques du Greffier général, et les décès dus à la variole de nos soldats et marins « re-vaccinés » étant aussi nombreux que ceux de la population masculine du même âge de plusieurs de nos grandes villes, bien que les premiers soient des hommes cueillis et en bonne santé, tandis que les seconds comprennent plusieurs milliers de personnes vivant dans les conditions les plus insalubres.
  2. Bien qu’ainsi totalement impuissante pour de bon, la vaccination est une certaine cause de maladie et de décès dans de nombreux cas, et est la cause probable d’environ 10000 décès par an par cinq maladies inoculables du caractère le plus terrible et le plus dégoûtant, qui ont augmenté à cette ampleur, régulièrement, d’année en année, depuis que la vaccination est imposée par les lois pénales !
  3. Les statistiques hospitalières, montrant une plus grande mortalité des non-vaccinés que des vaccinés, se sont avérées non fiables; tandis que les conclusions qui en sont tirées se révèlent nécessairement fausses.

Si ces faits sont vrais ou quelque chose de proche de la vérité, l’application de la vaccination par amende et l’emprisonnement des parents réticents est un despotisme cruel et criminel, qu’il appartient à tous les vrais amis de l’humanité de dénoncer et de s’opposer à chaque occasion.

Une telle législation, impliquant comme elle le fait, notre santé, notre liberté et notre vie même, est une question trop grave pour pouvoir dépendre des inexactitudes des fonctionnaires intéressés ou des dogmes d’une clique professionnelle. Certaines des inexactitudes et une partie de l’ignorance sur lesquelles vous vous êtes appuyés ont été exposées ici. La preuve statistique sur laquelle seul un jugement vrai peut être fondé est aussi ouverte à vous qu’à n’importe quel médecin du pays. Par conséquent, nous exigeons que vous, nos représentants, vous acquittiez de votre devoir solennel à notre égard dans cette affaire, en y consacrant une enquête personnelle et des recherches minutieuses; et si vous trouvez que les principaux faits tels qu’énoncés ici sont substantiellement corrects, nous vous demandons de réparer sans délai le mal que vous avez fait.

PAR CONSÉQUENT, NOUS EXHORTONS SOLENNELLEMENT L’ABROGATION IMMÉDIATE DES LOIS PÉNALES INITIALES PAR LESQUELLES NOUS ONT FORCÉ UNE OPÉRATION DANGEREUSE ET INUTILISABLE — UNE OPÉRATION QUI A CERTAINEMENT CAUSÉ BEAUCOUP DE DÉCÈS, QUI EST PROBABLEMENT LA CAUSE D’UNE MORTALITÉ PLUS GRANDE QUE LA VARIOLE ELLE-MÊME, MAIS QUI NE PEUT PAS ÊTRE PROUVÉ AVOIR JAMAIS SAUVÉ UNE SEULE VIE HUMAINE.

Statistiques d’enregistrement de quarante-cinq ans. Une correction. (1895)

Monsieur, – Tout en remerciant mon ami M. Alex. Wheeler pour ses références trop élogieuses au peu que j’ai fait pour la cause de la liberté en ce qui concerne la tyrannie des lois de vaccination, je souhaite faire une remarque sur une partie de son article qui donne une impression erronée. M. Wheeler dit qu’il ne pouvait pas être d’accord avec ma conclusion selon laquelle « la vaccination a peut-être causé plus de décès que la variole elle-même ». Cela ne m’étonne pas, car je n’accepte pas moi-même une telle déclaration, qui n’est certainement pas la mienne. Mes mots, soigneusement choisis, sont : « une opération qui a causé de nombreux décès, qui est probablement la cause d’une mortalité plus grande que la variole elle-même » — et j’attire l’attention sur le changement par rapport au passé dans la première partie de la passage au présent — « est probablement la cause » — dans la dernière partie. Cela signifie clairement, non pas que « la vaccination a peut-être causé plus de décès que la variole » — comme le dit M. Wheeler, sans aucune limitation de temps, ce qui serait bien sûr une absurdité — mais que, à l’heure actuelle, résultat de la vaccination générale depuis une cinquantaine d’années, il est peut-être à présent la cause de plus de décès que la variole. Cette conclusion est tirée du tableau de la mortalité en augmentation constante due à certaines maladies inoculables (page 24 de ma brochure), dont l’augmentation, en trente ans (1850-1880), était de 357 par million (augmentation qui se poursuit depuis), tandis que les décès dus à la variole n’ont pas, depuis de nombreuses années, représenté en moyenne plus d’un cinquième de ce montant. Si, par conséquent, un quart seulement de l’augmentation importante et régulière de ces maladies est dû à la vaccination, alors ma conviction que la vaccination est maintenant la cause d’une mortalité plus grande que la variole elle-même est pleinement justifiée; et dans l’affirmation que c’est « probablement » le cas, je ne pense pas que je me trouverai en minorité parmi les lecteurs de l’Inquirer. Cet effet indirect de la vaccination est encore accru par ses effets directs, qui sont maintenant connus pour être beaucoup plus terribles et pour produire une mortalité bien plus grande que ce qui était auparavant soupçonné ou admis.

Je souhaite profiter de l’occasion pour demander à ceux de vos lecteurs qui pourraient avoir des exemplaires de ma brochure d’effacer de la ligne 11 à la page 21, à la ligne 9 à la page 22, 2e édition (ou, dans la première édition, à partir de la ligne 8 à la page 20 à la ligne 4 de la page 21 – Ed. VI), car les chiffres et les conclusions y figurant sont erronés.




Pourquoi veulent-ils nous tuer ?

Par Jean-Michel Grau

« Pourquoi veulent-ils nous tuer? »

Tel est le cri du cœur entendu lors du meeting de Florian Philippot le 26 février dernier, pour protester contre le nouveau confinement le week-end à Nice et sur le littoral des Alpes-Maritimes.

Car le confinement tue. Il tue d’abord lentement mais sûrement tous les indépendants qui ne peuvent plus travailler, qu’ils soient restaurateurs, hôteliers, gérants de bar, de café, de discothèque, de cinéma, de théâtre, de salle de spectacles, de salle de sport, qui sont poussés inexorablement vers la faillite et la ruine. Quel est leur avenir ? Le chômage et la grande pauvreté. Car beaucoup ont déjà compris qu’ils ne rouvriront plus jamais.

Le confinement tue aussi les étudiants, claquemurés dans leur chambre, qui ne peuvent même plus suivre leurs cours autrement que devant le petit écran de leur ordinateur sans voir plus personne. Beaucoup abandonnent déjà leurs études ou songent même à se suicider quand ils ne passent pas carrément à l’acte. Combien ont-ils déjà mis fin à leurs jours à l’heure où sont écrites ces lignes ?

« Nous sommes en guerre. »

C’est une mort à petit feu de toute la classe moyenne qui est sournoisement en train de se mettre en place. Un génocide anonyme et aveugle, sous prétexte d’une guerre déclarée par notre chef d’État il y a bientôt un an.

Mais une guerre contre qui ? Contre un virus, comme il l’a affirmé dans son allocution martiale du 16 mars 2020(([1]youtube.com/watch?v=GPhReeA8oKs)),

ou bien alors contre son propre peuple ?

Son peuple qui l’a élu… pour lui faire la guerre ?

Car faire la guerre à un virus n’a aucun sens. Décréter la mobilisation générale contre un être vivant de 0,12 micron apparaît proprement surréaliste.(([2]abcdust.net/quelle-est-la-taille-dun-virion-covid-19-par-rapport-au-mp10-25/?lang=fr)) Doit-on rappeler à ce général de laboratoire autoproclamé qu’il existe sur terre plus d’un million de quadrillions de virus, dont 200 seulement sont capables de provoquer des maladies chez l’homme en s’introduisant dans les cellules humaines ?(([3]nationalgeographic.fr/sciences/2020/04/il-y-plus-de-virus-que-detoiles-et-pourtant-seulement-certains-nous-affectent))

En fait, c’est inutile, car bien évidemment, il sait tout cela.

Il le sait, tout comme son ministre de la santé qui déclarait il y a encore un an, que le port du masque est inutile pour les personnes en bonne santé.(([4]dailymotion.com/video/x7sh6ng)) Le même ministre, toujours en exercice, qui déclarait cinq jours plus tard que c’est le confinement qui provoque la circulation du virus.(([5]dailymotion.com/video/x7slnvs))

Mais alors, qu’est-ce qui a bien pu justifier depuis un an, ce déploiement délirant dans tout le monde occidental au même moment, de tant de mesures liberticides, depuis les confinements à répétition, les couvre-feux, les muselières obligatoires, les gestes barrière, la distanciation sociale, l’arrêt de pans entiers de l’économie ? Tout cet arsenal de guerre pour un simple virus ? Qui peut encore croire cela, aujourd’hui, mis à part les zombies abreuvés de la propagande H24 des médias mainstream qui entretiennent la peur permanente ?

« Éteignez vos téléviseurs et rallumez vos cerveaux ! »

Revenons au meeting de Nice de Florian Philippot, le seul qui fait encore entendre sa voix dans le silence assourdissant de toute la classe politique française qui semble s’accommoder fort bien des mesures toutes plus liberticides les unes que les autres de l’État d’urgence sanitaire à perpétuité.

Voici l’essentiel de ce que Florian Philippot déclarait à Nice ce vendredi 26 février : (([6]youtube.com/watch?v=0daTzm2pW5Y))

« On est là pour imposer un esprit de liberté et de résistance face à la folie.

Je tenais à être ici, à l’épicentre de cette dictature sanitaire qui est en réalité UNE DICTATURE POLITIQUE. Car les décisions qui sont prises n’ont plus rien de sanitaire, ce sont des décisions qui sont exclusivement POLITIQUES.

Véran, Macron, Castex ont annoncé qu’ils allaient faire ce qu’ils ont annoncé comme du « cousu main ». Du « cousu main », ça veut dire qu’ils vont à la fin nous reconfiner, mais ils le font département par département, territoire par territoire, et vous, vous êtes les premières victimes de cette dinguerie ! Mais le « cousu main », ce n’est pas que ça ! C’est aussi le pass sanitaire !

Ce pass sanitaire, ça n’est pas un instrument médical, ni même seulement en lien avec le seul Covid19. Le pass sanitaire, comme dit Macron, c’est UNE RUPTURE MAJEURE DE CIVILISATION ! C’est un problème éthique majeur ! C’est nous faire entrer dans une société profondément inhumaine, profondément diabolique, profondément infernale ! Une société de zombies, où vous devrez présenter un document numérique pour aller au restaurant, pour aller au cinéma, pour prendre le train, pour prendre le métro, pour prendre le tram !

C’est la fin du secret médical. Et c’est ensuite mettre le doigt dans un sacré engrenage : car demain, rien n’empêchera d’utiliser ce pass sanitaire pour interdire l’entrée à des lieux publics à des gens, selon telle ou telle maladie, selon telle ou telle pathologie. Et vous voyez bien, dans quelle société de discrimination « légale », dans quelle société profondément INHUMAINE, INÉGALITAIRE, INJUSTE, avec des citoyens de « huitième zone » nous entrons !

Eh bien, si l’essentiel de la classe politique française est, soit complice, soit soumise, soit endormie devant ce totalitarisme rampant, « les Patriotes » seront dans la résistance, avec vous !

Tout ce qu’ils annoncent : les confinements, les couvre-feux, les fermetures, les restrictions en tout genre, cela relève du charlatanisme ! Nous savons maintenant que ces couvre-feux et ces confinements ne servent à rien sinon à tout détruire ! Les confinements détruisent tout, sauf le virus. Et quand nous le disons, nous nous fondons, nous, sur la science ! Nous avons regardé l’étude de Stanford, celle du meilleur épidémiologiste au monde, M. Ioannidis. Nous avons regardé l’étude du CHU de virologie de Toulouse, qui a démontré, chiffres à l’appui, que le couvre-feu à 18 heures AGGRAVAIT l’épidémie !

… Croyez-vous que tous ces barons locaux qui confinent les gens vivent et subissent le confinement ? Bien sûr que non ! Ils ont la dérogation ! Ils ont l’attestation ! Ils ont le précieux sésame qui leur permet, eux, de continuer à vivre normalement ! Et surtout, eux, continuent d’être payés à 100 % ! Alors que ceux qui subissent les fermetures et les restrictions sont mis dans une panade sans nom ! Et ils n’en ont manifestement rien à faire !

… Il y a des traitements, et c’est cela le non-dit. Ce sont de vieilles molécules qui ne rapportent pas un rond aux laboratoires. Les seuls traitements qu’on a autorisés depuis le début, c’était le Remdésivir de Gilead, totalement inutile, voire dangereux, voire qui provoque des variants, comme l’a dit Raoult. Mais c’est vrai que ça coûte 2300 euros la semaine de traitement…

En revanche : hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, colchicine : toutes ces vieilles molécules qui ont démontré leur efficacité contre le Coronavirus : systématiquement in-ter-dites ! INTERDICTION AUX MÉDECINS DE PRESCRIRE LIBREMENT, ce qui est une première, honteuse et scandaleuse dans l’histoire de notre pays ! »

C’est à ce moment qu’une voix se fait entendre dans le public, s’exclamant par deux fois :

« Pourquoi veulent-ils nous tuer ? Pourquoi veulent-ils nous tuer ? »

Florian Phillipot reprend:

«… Vous comprenez bien qu’on ne peut pas rester les bras croisés, à plat ventre, à nous taire!

Éteignez vos téléviseurs et rallumez vos cerveaux !

Nous ne sommes pas là pour être soumis à une politique qui nous traite moins bien que du bétail. Parce que nous sommes traités moins bien que du bétail ! C’est La Boétie qui disait :

« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »

Cessons d’être à genoux et levons-nous ! Soyons fiers, soyons libres, soyons dignes !

Alors, nous réclamons : la prévention, le traitement, qu’on arrête de fermer des lits et qu’on en rouvre, qu’on forme du personnel et :

NOUS DEMANDONS À CE QUE TOUT SOIT ROUVERT TOUT DE SUITE ! NOUS DEMANDONS ET NOUS EXIGEONS LE RETOUR DE TOUTES NOS LIBERTÉS TOUT DE SUITE ! ET NOUS EXIGEONS LA FIN DU MASQUE OBLIGATOIRE TOUT DE SUITE !

Revenons à l’humanité ! Revenons au bon sens ! Revenons à la raison !

Nous ne voulons pas de cette caste qui nous asservit depuis si longtemps et qui a trouvé dans ce virus le prétexte pour faire de nous des gens dominés, des gens obéissants, des gens soumis, c’est-à-dire l’inverse de ce que nous sommes, et surtout l’inverse de ce que nous voulons transmettre aux générations qui viennent. Nous n’avons pas le droit, au nom de nos ancêtres qui se sont battus pour nos libertés, nous n’avons pas le droit de leur laisser ce monde-là ! »

Et de conclure avec cette citation de Benjamin Franklin :

« Une société prête à sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »

Avec la mise en place du pass sanitaire pour créer une société d’alpha plus et de bêta moins, il y a clairement une volonté de tuer la classe moyenne de la part des adeptes de la secte de Davos menés par Klaus Schwab et l’Union européenne. Dans cette société, les seuls gagnants seront ceux qui nous auront imposé cet esclavage forcé, à savoir l’oligarchie financière et son bras armé, l’UE, devenue entretemps, l’Union de l’Enfermement avec les confinements avant de devenir l’Union Eugéniste avec le pass sanitaire.

Car c’est bien d’un programme eugéniste dont il est question avec l’imposition des piqûres géniques, via le pass sanitaire qui n’est qu’une énième supercherie. En effet, qui peut encore croire aujourd’hui que les restaurants auxquels auront le droit d’entrer les seuls « vaccinés » rouvriront un jour ? Même chose pour les musées, les salles de spectacles, les cinémas, les théâtres, les opéras, etc.

Car la fermeture généralisée de tout ce qui faisait le bonheur de vivre encore il y a un an doit se poursuivre pour réaliser le transfert de richesses des classes moyennes à la finance mondialiste afin de se refaire une santé sur notre dos après le krach mondial à venir.

Cette spoliation de tous nos biens avec le soutien des banques centrales ne peut se faire qu’en nous imposant un revenu universel, carotte de notre soumission, une fois que nous serons tous devenus « des gens qui ne sont rien »(([7]youtube.com/watch?v=mlxXW95qeK4)) qu’on pourra éliminer sans état d’âme, puisque telle sera la destinée voulue par le forum de Davos des gens qui ne sont rien.(([8]youtube.com/watch?v=Yx8DXGJi8r4))

NOUS DEVONS RÉAGIR DÈS MAINTENANT POUR GAGNER CETTE GUERRE EN NOUS RÉVOLTANT MASSIVEMENT CONTRE CETTE CASTE MONDIALISTE POUR L’EMPÊCHER PAR TOUS LES MOYENS DE BRISER NOS VIES À TOUT JAMAIS.

« Cette guerre, on va la gagner à la fin. On la gagnera tous ensemble. »

Florian Philippot

« Nous gagnerons parce que nous devons gagner. »

Reiner Fuellmich





De la démocratie pervertie à la guerre hybride contre les peuples

Par Alain Nicolaï, Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence)

« Celui qui ne fait pas la différence entre le bien et me mal n’est pas un homme. »

Proverbe touareg, Mali — Niger (Guide de la sagesse africaine, Liliane Prevost et Barnabé Laye, L’Harmattan, Paris/Toronto, 1999, page 180).

Première séquence : la métaphysique

Remarque : Vous avez peur de ne pas comprendre, rassurez-vous, vous allez vite comprendre.

Métaphysique, étymologie (XIIIe siècle) : mot savant emprunté au latin scolastique metaphysica, tiré des premiers mots du traité de métaphysique d’Aristote, méta ta phusika « après les choses de la nature », qui fait suite à son traité sur la nature. Le sens de « réflexion philosophique qui va au-delà de la nature et qui cherche à rendre compte par une théorie générale des principes fondamentaux de l’être » apparaît dès l’origine [source : Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 495].

Métaphysique : analyse systématique de la réalité afin de connaître sa nature profonde. Sa méthode est basée sur l’algèbre de Boole :

0 — 1 = Fermé — Ouvert = Non — Oui = Faux — Vrai = Mauvais — Bon

L’algèbre de Boole est la base de la logique combinatoire et de la logique séquentielle. Elle est la base ses systèmes informatisés.

Métaphysique : son point de départ et d’arrivée est la connaissance absolue par la mise sous les yeux des lecteurs des choses significatives, des faits significatifs

La seule métaphysique valable est donc celle qui apporte des preuves irréfutables qui peuvent être vérifiées par tous les sujets de ce monde. Elle met sous les yeux du public ce que tout un chacun doit savoir. Elle explique la réalité et dévoile ce qui est caché, mais elle prend en compte la réflexion de Ludwig Wittgenstein : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » (Tractacus logico-philosophicus, Ludwig Wittgenstein Tel Gallimard, Paris, 1961, page 107).

Deuxième séquence : la démocratie

Remarque : N’oubliez jamais que le citoyen détient un énorme pouvoir qu’il faut savoir utiliser à bon escient.

Démocratie, étymologie (XIVe siècle), du grec démokratia « gouvernement exercé par le peuple » [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 230].

Troisième séquence : la république

Remarque : Au point de vue de la société, avec la paix, la république est un de nos biens le plus précieux.

République, étymologie (XVIe siècle), emprunté au latin res publica « la chose publique, l’État, l’administration de l’État », est d’abord employée au sens de « État, communauté, société organisée » puis se spécialise à partir du XVII s au sens de « État dont la forme de gouvernement est fondée sur la souveraineté des citoyens. [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 682].

Il en découle impérativement que le Président d’une véritable République doit être au service de ses concitoyens.

La devise de la République française « Liberté — Égalité — Fraternité » a pour origine la Révolution française. Elle donne le modèle de ce qu’est une véritable république dans l’absolu. Cette devise a été reprise sous diverses formes à travers le monde.

Il est bien évident que pour l’humanité son approche ne peut-être que relative.

À ce jour, toutes les républiques se rapprochent plus ou moins de cet idéal, mais malheureusement nombreuses sont les républiques bananières, celles-ci ne sont que des leurres pour les gogos.

Quatrième séquence : le court-circuitage 

Au niveau mondial et des continents, depuis de nombreuses décennies un important réseau d’instances internationales c’est mis en place : ONU, OMS (qui dépend de l’ONU), OMC, FMI, OTAN, Parlement européen…

Au niveau national, les citoyens élisent leurs représentants. En France en plus des municipales et des régionales, ils votent pour le choix des députés et des députés européens. En votant pour leur candidat, les citoyens pensent que celui-ci sera le meilleur des postulants pour défendre ses intérêts et/ou les intérêts de la collectivité. Le citoyen souhaite donc que son député ait la volonté, l’honnêteté et la capacité de le représenter justement.

Tant au niveau mondial et des continents, qu’au niveau national, toutes ces institutions fonctionnent, on veut bien le croire, démocratiquement, c’est-à-dire dans le sens exclusif du principe : la majorité décide des actions à mener.

Cinquième séquence : la démocratie utilisée comme arme contre les peuples

Un seul exemple parmi une multitude : Parlement européen, le vote du 27 novembre 2014

Ce funeste jour, le Parlement européen a massivement rejeté une motion de censure contre la nouvelle Commission présidée par Jean-Claude Juncker, déposée après les révélations sur le scandale d’évasion fiscale LuxLeaks. La motion, présentée par le groupe EFDD (Europe de la liberté et de la démocratie directe) du leader de l’Ukip britannique Nigel Farage, soutenue par le groupe de la Gauche unitaire européenne — Gauche verte nordique (GUE), a recueilli 101 voix, contre 461 et 88 abstentions.

EFDD (Europe de la liberté et de la démocratie directe) avait lancé la première riposte politique après des révélations fracassantes sur le vaste système d’évasion fiscale au Luxembourg, au profit des multinationales, mis en place sous l’autorité du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lorsque ce dernier était Premier ministre du Grand-Duché de 1995 à 2013. C’était un système d’accords fiscaux « anticipés », négociés (tax rulings) avec plus de 2300 multinationales. Ces avantages scandaleux faits à l’insu de tous et lésant l’ensemble des contribuables européens avaient permis pendant toutes ces années une évasion fiscale colossale.

En clair, en votant contre, l’écrasante majorité des élus du peuple siégeant au Parlement européen a soutenu Jean-Claude Juncker. Les députés européens lui ont donné leur bénédiction.

Lors de ce vote, les citoyens ont été ignorés et bafoués, eux, à qui l’Europe demandait depuis des années, comme aux états, de se serrer la ceinture. Le Parlement européen a ainsi permis à Juncker de poursuivre tranquillement son mandat, comme si de rien n’était.

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20141121IPR79864/la-motion-de-censure-contre-la-commission-rejetee-par-une-large-majorite

Mais ce n’est pas tout, cet énorme scandale qui aurait du faire pendant longtemps les unes de la presse, et provoquer une révolution, a été étouffé par les médias dominants et par l’essentiel de la classe politique.

Encore une information cachée qui montre bien qu’ils se foutent de vous :

http://www.profession-gendarme.com/lunion-europeenne-sest-couchee-devant-les-labos-pharmaceutiques-whaouuuu-quelle-video/

combien d’autres ?

Sixième séquence : la guerre hybride contre les peuples

Les faits par Olivier Piacentini, diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris section économie et finances :

https://nouveau-monde.ca/fr/strategie-financiere-et-great-reset/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/strategie-financiere-et-great-reset/

Les faits par Philippe Herlin, Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) :

https://nouveau-monde.ca/fr/grand-reset-on-assiste-a-un-transfert-de-richesses-qui-est-voulu-par-ceux-qui-nous-dirigent/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/grand-reset-on-assiste-a-un-transfert-de-richesses-qui-est-voulu-par-ceux-qui-nous-dirigent/

Les faits par Grégory Mannarino, Trader :

https://nouveau-monde.ca/fr/gregory-mannarino-le-virus-est-un-leurre-les-banques-centrales-veulent-tout-posseder-la-classe-moyenne-est-laminee-nous-vivons-dans-lillusion-reveillez-vous/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/gregory-mannarino-le-virus-est-un-leurre-les-banques-centrales-veulent-tout-posseder-la-classe-moyenne-est-laminee-nous-vivons-dans-lillusion-reveillez-vous/

L’analyse de l’ouvrage The Great Reset du président du Forum de Davos par des journalistes du Guardian :

https://off-guardian.org/2020/10/12/klaus-schwab-his-great-fascist-reset=
Version française :
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

L’analyse de l’Agenda 2030 des Nations Unies, version intégrale non expurgée par Liliane Held Khawam  :

Vaccination :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-vaccination-mondiale-le-veritable-objectif-de-loperation-covid-19/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-vaccination-mondiale-le-veritable-objectif-de-loperation-covid-19/

https://nouveau-monde.ca/fr/comprendre-les-specificites-de-la-vaccination-anti-covid19/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/comprendre-les-specificites-de-la-vaccination-anti-covid19/

Septième séquence : censure, désinformation, manipulation, terreur sanitaire… les autres armes de la guerre contre les peuples

Le savez-vous ?

France :

https://nouveau-monde.ca/fr/lechec-du-confinement-et-des-vaccins-reconnu-par-ceux-qui-les-ont-conseilles-le-pr-delfraissy-et-coll/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/lechec-du-confinement-et-des-vaccins-reconnu-par-ceux-qui-les-ont-conseilles-le-pr-delfraissy-et-coll/

https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/

Collectif « laissons les médecins prescrire » : la liste des 30.000 médecins engagés ! – Le Libre Penseur

Russie :

https://nouveau-monde.ca/fr/devant-le-conseil-des-droits-de-lhomme-de-lonu-moscou-denonce-la-manipulation-de-lopinion-et-la-censure-des-points-de-vue-alternatifs/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/devant-le-conseil-des-droits-de-lhomme-de-lonu-moscou-denonce-la-manipulation-de-lopinion-et-la-censure-des-points-de-vue-alternatifs/

https://nouveau-monde.ca/fr/la-russie-contre-le-passeport-vaccinal-voulu-par-lunion-europeenne/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-russie-contre-le-passeport-vaccinal-voulu-par-lunion-europeenne/

Chine (le pompon) :

22 septembre 2020, question du journaliste de BFMTV lors de la conférence de presse de Lu Shaye, Ambassadeur de Chine en France :

BFMTV: vous avez réaffirmé tout à l’heure que la Chine a vaincu l’épidémie de Covid-19. Quels conseils la Chine peut donc apporter à la France? Certains spécialistes s’inquiètent que l’épidémie reparte à la hausse, que les chiffres repartent à la hausse. Quels conseils la Chine peut donner à la France pour vaincre elle aussi l’épidémie, par exemple en matière de dépistage ?

Lu Shaye : effectivement, la Chine a bien réussi à maîtriser l’épidémie de Covid-19. Et maintenant, la Chine ne compte plus de cas locaux. On compte seulement quelques dizaines de cas importés chaque jour. Je n’ai pas de conseil à donner à la France. Les Chinois n’ont pas l’habitude de donner des leçons aux autres pays.

L’intégralité de la conférence de presse, la fin de l’épidémie et le retour à la normale en Chine grâce à ce lien : 
http://www.amb-chine.fr/fra/zgzfg/t1817634.htm 
D’autres infos sur le site de l’Ambassade de Chine en France…

Les dissidents de l’ONU se réveillent

https://nouveau-monde.ca/fr/info-verifiee-la-pandemie-est-utilisee-comme-un-pretexte-selon-lonu/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/info-verifiee-la-pandemie-est-utilisee-comme-un-pretexte-selon-lonu/

Pendant que vous dormez, la Russie et la Chine avancent… vous l’aurez deux fois dans l’os ! 

Deux éléments supplémentaires pour une conclusion qui s’impose

Le mépris absolu : 

https://www.businessbourse.com/2021/03/06/reponse-demmanuel-macron-a-une-femme-desesperee-et-a-bout-je-ne-suis-pas-la-pour-passer-vos-humeurs-trouvez-vous-quelquun-dautre/

« Le plus con des veaux est celui qui court après le boucher. »

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Alain Nicolaï, Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence)




Comprendre les spécificités de la vaccination anti-covid19

[Source : Alexandra Henrion Caude]

https://youtu.be/ukcesy5qUMw



Quelle est l’opinion de Dieu sur la vaccination par ARN messager ?

[Source : Patriarcat Catholique Byzantin]

En ce moment, les chrétiens veulent être clairs en ce qui concerne la vaccination mondiale et forcée en termes de conscience.

Par l’autorité de l’office apostolique et prophétique, le Patriarcat Catholique Byzantin met en garde d’urgence contre l’autogénocide vaccinal.



Regardez cette vidéo sur: 
https://veni-domine.wistia.com/medias/lkok168edh   
https://rumble.com/vdnw7r-lopinion-de-dieu-sur-la-vaccination.html   
https://cos.tv/videos/play/25754064280653824 
https://ugetube.com/watch/FH3bRqCziLy1dCO   

Cependant, l’archi-hérétique Bergoglio, qui occupe la papauté, promeut notoirement la génocidaire « vaccination pour tous », en disant : « Cela doit être fait ! ». Aujourd’hui, chaque chrétien doit savoir que Bergoglio, qui adore le démon Pachamama, ne sert pas Dieu, mais s’oppose consciemment à Lui ! Si quelqu’un obéit à Bergoglio et est en unité intérieure avec lui, il ne peut pas être sauvé. Il se retrouvera dans l’étang de feu avec ce faux prophète de la sodomie, de la vaccination et du puçage effectué à l’aide de la marque de la bête apocalyptique.

Le Vatican apostat clame dans le monde entier qu’après la vaccination de Bergoglio, d’autres membres de l’État du Vatican sont en train de se faire vacciner, et il en va de même pour l’hôpital du Vatican tout entier, avec ses 3000 employés. Ils prétendent de façon absurde qu’après deux vaccins, ils ont atteint une immunité de 100% et des niveaux d’anticorps 1000 fois plus élevés. Les patriarches orthodoxes Bartholomew et Kirill s’associent à Bergoglio dans cette propagande de la vaccination. Les croyants orthodoxes ne doivent donc plus obéir à ces deux apostats qui promeuvent un péché qui crie jusqu’au ciel et constitue un crime contre l’humanité.

Le nouveau vaccin à ARNm modifie non seulement le génome humain, mais constitue également une forme de puçage et conduit au génocide à la fois temporel et éternel de l’humanité. Conformément à la Bible – Gal 1: 8-9 – et à la Bulle Cum Ex Apostolatus Officio, les catholiques ne doivent pas obéir à un hérétique. Bien qu’il se soit exclu de l’Église du Christ, l’archi-hérétique Bergoglio force avec autorité les croyants :

  1. À s’opposer à Dieu et à Ses lois,
  2. À agir de façon suicidaire contre la raison et la conscience,
  3. À ignorer les avertissements des courageux experts non corrompus en immunologie, virologie, etc.

Quelle devrait être l’attitude d’un chrétien responsable envers cette vaccination par ARNm ?

L’homme est obligé d’utiliser la raison pour rechercher la vérité. Qui peut nous transmettre la connaissance de la vérité dans le domaine de la virologie ? Cela ne peut, en aucun cas, être fait par Bergoglio, qui est analphabète en médecine et boycotte cependant tous les scientifiques solides et leurs avertissements. Cela ne peut pas non plus être fait par les experts médicaux qui connaissent la vérité mais la dissimulent pour des raisons d’avantages sociaux, de carrière, de corruption ou de peur, ou qui mentent même ouvertement et sans vergogne. Même les médias traditionnels corrompus, les politiciens stipendiés ou le clergé bergoglien ne peuvent nous dire la vérité.

La vaccination obligatoire peut aujourd’hui être qualifiée de crime contre l’humanité le plus grave ! Chaque chrétien doit résister au système génocidaire de la vaccination, tant qu’il en a le temps. Une fois le mécanisme déclenché, il ne restera plus que deux options : soit être le témoin de Satan, soit le témoin du Christ.

Quiconque reçoit le vaccin est régi par un système soutenu par les élites du Nouvel Ordre Mondial au service de Satan. On se libère ainsi de la subordination à Dieu et de Sa protection. Ce qui suit est une souffrance physique et mentale désespérée causée par le vaccin, la mort via le dépeuplement, et l’étang de feu après la mort. Ceux qui résisteront et rejetteront le vaccin, malgré les menaces de persécution, resteront sous la domination de Dieu. Dieu les protégera ou leur donnera le privilège du martyre. Après la mort, ils recevront la couronne de gloire éternelle.

Dix « NON » contre le vaccin à ARNm (ARN messager) :

  1. Ce vaccin n’est pas passé par la durée habituelle des tests.
  2. Le vaccin à ARNm modifie le génome humain.
  3. C’est un outil de puçage, qui transforme l’humain en robot biologique.
  4. En essence, ce n’est pas un véritable vaccin.
  5. Ce soi-disant vaccin est un instrument de génocide ou de dépopulation, comme l’a admis Gates.
  6. Le vaccin à ARNm est mis en œuvre sous une pression criminelle.
  7. On empêche les véritables experts de mettre en garde contre les dangers d’une telle vaccination.
  8. Le vaccin contre le Covid-19 est inefficace car le virus mute, et n’a jamais été isolé.
  9. On empêche les malades de recevoir les médicaments efficaces, et les personnes en bonne santé sont obligées de se faire vacciner.
  10. La nanopuce contenue dans le vaccin – la marque de la bête – signifie la perte du libre-arbitre et donc, l’incapacité de se repentir. La Bible avertit que la punition pour cela est l’étang de feu !

Conclusion : les vrais experts, mais aussi la raison, la conscience et la Parole de Dieu, mettent fortement en garde contre ce dangereux vaccin à ARNm ! Le Patriarcat Catholique Byzantin, au nom et en l’autorité du Dieu trinitaire, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, met en garde contre cet auto-génocide vaccinal. Dans le même temps, ce Patriarcat oblige, par la présente, tous les chrétiens et les personnes de bonne volonté, tant devant Dieu qu’en leur conscience, à offrir une résistance unifiée et catégorique.

+ Élie

Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr              + Timothée OSBMr

Evêques secrétaires

Téléchargement: PCB : Quelle est l’opinion de Dieu sur la vaccination par ARN messager ? (4/2/2021)

Le Patriarcat Catholique Byzantin (PCB) est une communauté de moines, de prêtres et d’évêques vivant dans des monastères. Le PCB est dirigé par le patriarche Élie, en collaboration avec deux évêques secrétaires, Timothée et Méthode. Ce patriarcat est né de la nécessité de défendre les vérités chrétiennes fondamentales contre les hérésies et l’apostasie. Le PCB ne reconnaît pas le pseudopape Bergoglio, et ne lui est pas subordonné.




Appel à la désobéissance civile

[Source : liberanos.eu]

1793 personnes ont signé l’appel.

Sommaire

Signer

[Aller sur le site de liberanos.eu pour signer :]

Les signataires

Voir les signataires

L’appel

Mesdames,

Messieurs les Ministres, membres des conseils scientifiques, ministres-présidents et autres « décideurs »,

Par la présente, nous vous informons que nous avons désobéi, que nous désobéissons et que nous désobéirons encore.

Nous désobéirons encore parce que nous ne pouvons pas rester cloîtrés chez nous sans juste motif. Nous avons besoin de respirer sans peur et sans masque l’air plus pur de nos campagnes et celui pollué de nos villes. Nous demeurons, plus que jamais, dans le besoin d’entourer nos parents et grands-parents, d’embrasser et câliner nos enfants et petits enfants, d’enlacer et soutenir nos frères, nos sœurs, nos amis.

Nous ne nous arrêterons plus de chanter, de crier, de rigoler et d’aimer. Nous désobéirons encore parce que nous n’accepterons jamais que vous déclariez dangereuses et hors la loi les joies de la vie, les rencontres, les fêtes familiales et culturelles.

Nous nous engageons à ne pas mettre en danger la vie des autres, au contraire, nous respecterons des règles d’hygiène fondamentales à la vie en société, nous renforcerons notre immunité collective, sans devenir fous d’angoisse, ce qui comme vous le savez affaiblirait notre santé et celle d’autrui.

Nous continuerons à aider nos parents « vulnérables », nos proches, et aînés, à ne pas mourir de solitude ; nos femmes et nos enfants à ne pas être victimes de violence intrafamiliale, qu’elle soit physique, morale ou psychologique. Nous continuerons à faire découvrir en premier nos visages à nos nouveau-nés.

Nous avons décidé de désobéir parce que nous côtoyons chaque jour des femmes et des hommes extrêmement anxieux face à cette « nouvelle » maladie, et qui, parfois, ont souffert, eux-mêmes ou leurs proches. Nous respectons notre prochain et comprenons parfaitement leur légitime désarroi. Mais nous ne mourrons pas par peur de vivre. Nous prônerons le dialogue, ainsi que le bon sens. Nous sommes conscients que, parmi nos semblables, nombreux sont ceux qui doutent et ont, par conséquent, eux aussi, transgressé quelques interdits. A bout de souffle, il n’y a que ces « écarts » qui nous permettent une certaine forme de survie.

D’autant plus que les « flagrants délits » sont les vôtres en premier.

Nous désobéirons encore parce que nous ne supportons plus vos incohérences, vos mensonges, votre manque d’empathie, votre intolérance, votre censure et votre refus de répondre aux questions légitimes, votre manque de transparence et hostilité à tout débat démocratique.

Quand l’état que vous pilotez infantilise et condamne des pans entiers de sa population, qu’il conduit nos aînés, nos commerçants, nos restaurateurs, nos artisans, nos artistes, nos coiffeurs, nos étudiants, nos jeunes et leurs familles, à la ruine, à la misère, à la rue et au suicide !

Quand cet état s’érige en donneur de leçons, en sauveur, alors qu’il a détruit et détruit encore nos services publics, qu’il étrangle nos hôpitaux et nos soignants par des décennies de coupes budgétaires. Et un an de crise sanitaire n’a vu aucune amélioration de leur situation.

Alors que l’État se prétend à la hauteur de la situation, nous demeurons dubitatifs : où étiez-vous donc quand il aurait fallu agir contre ce qui nous rend malades ? … Les polluants qui saturent nos poumons, la malbouffe qui détruit notre santé au quotidien, le travail toujours plus abrutissant voué au bien-être des actionnaires, les écrans et jouets connectés qui nous empêchent de penser ? Vous allez maintenant nous faire croire que vous vous souciez du bien commun ?

Nous désobéirons encore parce que nous ne croyons pas aux coûteux remèdes miracles sortis des boites de Pandore des firmes pharmaceutiques, en lice pour celle qui touchera le pactole en premier, alors que ces multinationales se protègent préventivement contre les effets secondaires d’un vaccin que l’État nous vend comme inoffensif, tout en avouant qu’il ne sait même pas s’il nous protège.

Nous rejetons l’arrogance de ceux qui gèrent une maladie nouvelle à coup de protocoles d’interdictions et bannissent toute autre option, alors que l’absence de débat est flagrante et la censure sévit sans vergogne.

Nous pensons que l’écoute respectueuse d’opinions divergentes, tout comme les compétences acquises par les praticiens de terrain, l’utilisation de remèdes anciens, bon marché, la recherche indépendante et le débat public permettraient de gérer et d’anticiper de futurs développements de cette maladie, mais aussi de « sauver des vies » et d’éviter les « dégâts collatéraux », pour employer le vocabulaire guerrier que certains parmi vous affectionnent… Nous savons que nous avons une probabilité de 99 % de mourir d’un cancer, d’une maladie cardiovasculaire, cérébrovasculaire, et même, pourquoi pas, de vieillesse plutôt que de ce virus.

N’oublions pas ce qu’a répété toute sa vie Albert Jacquard, ce grand humaniste, généticien et biologiste français, mort en 2013 des suites d’une leucémie (époque où l’on pouvait mourir d’autre chose que du virus SARS-CoV-2…) : « Je suis les liens que je tisse avec les autres. Les autres ne sont pas notre enfer parce qu’ils sont autres ; ils créent notre enfer lorsqu’ils n’acceptent pas d’entrer en relation avec nous ».

Nous désobéirons donc pour ne pas être contaminés par votre enfer, vos muselières, vos anathèmes, vos diktats et vos discours relayés servilement par des médias aux ordres. Nous désobéirons pour que le monde de demain ne soit pas pire que celui d’avant et, surtout, qu’il soit meilleur, juste et décent, respectueux de la Terre et de tout ce qui y vit.

Nous appelons à boycotter tous ceux qui nous méprisent et nous précarisent sans complexe. Nous souhaitons vivement rendre la désobéissance contagieuse pour qu’ensemble nous prenions conscience de notre pouvoir de guérison. Que nous décidions ensemble de notre avenir commun, par des mesures prises en respectant les droits et nos institutions démocratiques, et non en les bafouant à coup d’état d’exception et autres.

Si l’argent et le pouvoir sont vos moteurs, les nôtres sont la liberté, ainsi que le droit, dans le respect du bien commun.

Comme le citait avec tant de justesse l’auteur Frédéric Gros, « À partir du moment où on obéit comme des machines, désobéir devient un acte d’humanité ».

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Appel à dons

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Voir le bilan des dons reçus et de nos dépenses.

Notre compte bancaire dédié où verser les dons :
Francis Leboutte, IBAN : BE62 0636 9084 6361 (BIC : GKCCBEBB).

En savoir plus

En Français

Collectif Transparence-Coronavirus pour l’objectivité de l’information et la liberté thérapeutique (Belgique)

docs4opendebate.be (Belgique) :

« Nous demandons ici un débat ouvert, où tous les experts sont entendus sans aucune forme de censure… Nous plaidons pour l’arrêt immédiat de toutes les mesures et demandons le rétablissement immédiat de notre gouvernance démocratique normale et de toutes nos libertés civiles ».

Notre Bon Droit (Belgique) :

« Assurer nos droits aujourd’hui et demain »

La page covid du mpOC-Liège (Belgique) :

« La sélection d’articles et de vidéos ci-dessous a pour objectif objectif d’apporter un éclairage différent de celui monomaniaque du gouvernement et des médias dominants et ainsi de nourrir la pensée et le débat ».

Réaction19 (France) :

« Notre association a pour objet la défense de vos droits suite aux mesures prises par les autorités françaises et par l’Union européenne voire par les autorités mondiales pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 ».

RéinfoCovid (France) :

« Nous sommes un collectif de soignants, médecins et scientifiques universitaires, réunis autour d’une idée : le besoin d’une politique sanitaire juste et proportionnée pour la France. Rejoints par des citoyens désirant jouer un rôle actif dans la résolution de la crise que traverse notre démocratie, la pluralité s’ajoute à l’expertise pour constituer nos plus grandes forces ».

In Dutch

docs4opendebate.be :

We vragen hier een open debat, waar alle experten aan bod komen zonder enige vorm van censuur… We pleiten voor een beëindiging van alle maatregelen en vragen een onmiddellijk herstel van onze normale democratische bestuurs- en rechtsstructuren en van al onze burgerlijke vrijheden.

International (multi-lingual)

Great Barrington Declaration :

« As infectious disease epidemiologists and public health scientists we have grave concerns about the damaging physical and mental health impacts of the prevailing COVID-19 policies, and recommend an approach we call Focused Protection ».

Qui sommes-nous ?

Cet appel a été rédigé à l’initiative d’Annie Thonon, réalisatrice retraitée de la chaîne publique belge (RTBF), et Alexandre Penasse, journaliste (Kairos). L’idée étant de donner de la visibilité à tous ceux qui s’opposent aux politiques anti-covid liberticides mises en place par nos États. L’appel a dans un premier temps été soumis à des proches, sans être rendu public. Nous avons ainsi obtenu le soutien d’une centaine de personnes de tout milieu et tout âge dont vous trouverez les noms ci-dessous. Nous espérons briser le spectacle de l’unanimité véhiculé par les médias, nous souhaitons créer de la solidarité et du débat. Chaque signataire se déclarant co-responsable, nous serons tous dans la défense de chacun.

Les premiers signataires

  • Annie Thonon, réalisatrice retraitée (Belgique)
  • Alexandre Penasse, journaliste, psychologue (Belgique)
  • Francis Leboutte, ingénieur civil (Belgique)
  • Valérie Tilman, enseignante et philosophe de formation (Belgique)
  • Bernard Legros, essayiste et militant associatif (Belgique)
  • Jean-Pierre Léon Collignon (Belgique)
  • Jean-Pierre Wilmotte (Belgique)
  • Muriel Dacq, artiste (Belgique)
  • Muriel Hubin, enseignante, infirmière (Belgique)
  • Jean-François Gava (Belgique)
  • Stéphane Résimont (Belgique)
  • Christophe Nottet (Belgique)
  • Charlotte Mansion, artiste (Belgique)
  • Nadia Delatte, secrétaire en éducation physique, retraitée (Belgique)
  • Valérie Hermans, graduat en communication d’entreprises et RH, yoga et herboristerie, aromathérapie  (Belgique)
  • Laurence Hubin, graduée en secrétariat de direction, employée dans une auto-école (Belgique)
  • Guy Huyghe, ingénieur civil (Belgique)
  • Janine Mayeres (Belgique)
  • Hélène Couvert (Belgique)
  • Seb Dlay (Belgique)
  • Agnès Tamignaux, musicienne, enseignante pensionnée (Belgique)
  • Titom Titom, dessinateur (Belgique)
  • Aurélien Van Trimpont, comédien, musicien (Belgique)
  • Philippe Tyberghein, ingénieur civil architecte retraité (Belgique)
  • Annick Dethis, accueillante en maison médicale (Belgique)
  • Xavier Simon, musicien, travailleur social (Belgique)
  • André Foguenne, professeur de sciences, retraité (Belgique)
  • Bernadette Lemin, assistante sociale retraitée (Belgique)
  • Marie-Claire Steffens, citoyenne (Belgique)
  • Thomas Lauwers, agriculteur (Belgique)
  • Corine Dehaes, enseignante et philosophe de formation (Belgique)
  • Julien Penasse, menuisier-ébéniste (Belgique)
  • Maxime Pauly, psychomotricien et sauveteur aquatique (Belgique)
  • Alain Jossart, assistant social (Belgique)
  • Vincent Verhaeren, photographe (Belgique)
  • Pierre Delmotte, ingénieur retraité (Belgique)
  • Béatrice Adam, kinésithérapeute-musicienne (Belgique)
  • Alain Van Muysewinkel, musicien, travailleur social (Belgique)
  • Jean-Pierre Eudier, chirurgien dentiste retraité (Luxembourg)
  • Jean-Luc Guilmot, ingénieur agronome (Belgique)
  • Sandro Provenzano, médecin (Belgique)
  • Annes Bouria, pharmacien (Belgique)
  • Marie-Rose Cavalier-Bohonk, cofondatrice d’Initiative Citoyenne (Belgique)
  • Andrée Vandenborre, dentiste généraliste (Belgique)
  • Fred Mastro, expert de self-defence, fondateur du Mastro Defence System (Belgique)
  • Liberato Nadia de filippis (Belgique)
  • Fatiha Aït Saïd, naturopathe et directrice d’un institut de formation professionnelle (Belgique)
  • Pirly Zurstrassen, musicien (Belgique)
  • Thierry Leloup, observateur de l’actualité (Belgique)
  • Philippe De Groote, expert-comptable certifié (Belgique)
  • Philippe Antoine, neuropsychiatre (Belgique)
  • Nicolas Bériot, ingénieur (France)
  • Theo Poelaert, libraire et photographe (Belgique)
  • François Daubé, professeur d’équitation et Directeur ONG IPSE (International Political & Scientific Ethics) (Suisse)
  • Michel Donceel, violoneux (Belgique)
  • Frédéric Keil (Belgique)
  • Evelyne Paulus, thérapeute (Belgique)
  • Christiane Hermans, biologiste (Belgique)
  • Françoise Père, citoyenne des plus ordinaires (Belgique)
  • Laurence Deproote, psychomotricienne relationnelle (Belgique)
  • Anastasia de Meüe, travel Designer (Belgique)
  • Charline Nocart, biologist naturopathe (France)
  • Arlette Fauvelle, pharmacienne retraitée (Belgique)
  • Nathalie Medialdea (Belgique)
  • Dominique Buffet, enseignant ou bucheron (Belgique)
  • Sophie Meulemans, cofondatrice de Initiative Citoyenne, master en éthique médicale et bioéthique (Belgique)
  • Nathalie Brouta, thérapeute en soins énergétiques (Belgique)
  • Antoine Thonon (Belgique)
  • Marc Henrion, fonctionnaire (Belgique)
  • Janne Klügling (Belgique)
  • Dorothée Lambinon, comédienne, animatrice, metteuse en scène, autrice, maman, grand-mère (Belgique)
  • Alexandre Furnelle, musicien (Belgique)
  • Michel Weber, philosophe (Belgique)
  • Guillaume Dendeau (Belgique)
  • Michel Boutemy, ingénieur technique (Belgique)
  • Charlotte Carret, kinésithérapeute (Belgique)
  • Isabelle de Fraipont (Belgique)
  • Nelly Chapelle, psychothérapeute (Belgique)
  • Jean-Claude Legros Pierre, musicien, enseignant (Belgique)
  • Sabine Carels (Belgique)
  • Anne-Marie Demesmaecker, médecin (Belgique)
  • Brigitte Steichen, médecin (Belgique)
  • Sophie Rétif (Belgique)
  • Janine Delatte, enseignante retraitée (Belgique)
  • Marc Van Eyck, musicien,compositeur, interprète,producteur (Belgique)
  • Sabine Carels Thunus, comédienne, animatrice, metteuse en scène, autrice, maman, grand-mère (Belgique)
  • Marie Delhez, ergothérapeute à la retraite (Belgique)
  • Natacha De Crom (Belgique)
  • Jean-Baptiste Mansion (Belgique)
  • Kenny Cadinu, rédacteur en chef de l’Escargot déchaîné (Belgique)
  • Thierry Tanghe, citoyen en résistance (Belgique)
  • Jean-Christophe Yu, cinéaste documentariste (Belgique)
  • Marie-Ange Herman, professeure à la retraite (Belgique)
  • Clément Triboulet, comédien et metteur en scène (Belgique)
  • Raphaël Rediger, assistant polyvalent en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Belgique)
  • Maryvonne Duray, citoyenne (Belgique)
  • Giacomo Infantino, consultant en informatique (Belgique)
  • Sigrid Vandenbogaerde, musicienne (Belgique)
  • Tony Matagne, demandeur d’emploi (Belgique)
  • France Michel, citoyenne sans profession mais en action (Belgique)
  • Mikaël Stassen, bio-ingénieur (Belgique)
  • Ana-Bélen Montero, céramiste (Belgique)
  • Delphine Cheverry, comédienne (Belgique)
  • Pierre Rose, objecteur de croissance (France)
  • Simon Charbonneau, professeur honoraire de droit public, Université de Bordeaux (France)
  • Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La décroissance (France)
  • Claire Danjou, musicienne (France)
  • Alain Dordé, objecteur de croissance (France)
  • Philippe Godard, directeur de collections de livres documentaires pour la jeunesse (France)
  • Alain Carpon, citoyen (France)
  • Marie-Noël Hauser, citoyenne (France)
  • Olivier Rouzet, psychothérapeute et essayiste (France)
  • Christine Poilly, enseignante et objectrice de croissance (France)
  • Laurence Desremaux, citoyenne (France)
  • Edouard Schalchli, essayiste (France)
  • Jean Jordan, professeure à la retraite (France)
  • Matthieu Thonon, chanteur/musicien (Belgique)

Contact

contact@liberanos.eu

Attention : nous ne serons probablement pas en mesure de répondre à tous les emails que vous nous enverrez. Dès que possible, nous ouvrirons sur le site une page web de réponses aux questions fréquentes.




Le vaccin contre le coronavirus de Pfizer a tué 40 fois plus de personnes âgées que le virus lui-même

[Source : Cogiito]

https://www.afinalwarning.com/500887.html

Les vaccins expérimentaux contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19) de Pfizer, dont la production et la distribution ont été précipitées par le programme « Operation Warp Speed » de Donald Trump, tuent beaucoup plus de personnes âgées que le soi-disant « virus » lui-même ne l’aurait fait.

Une nouvelle analyse des données fournies par le ministère israélien de la santé a conclu que les injections de thérapie génique par ARN messager (ARNm) de Pfizer et BioNTech ont déjà tué « environ 40 fois plus de personnes (âgées) que la maladie elle-même n’en aurait tué » au cours d’une récente période de vaccination de cinq semaines.

S’appuyant sur des recherches menées en janvier dernier qui ont montré que les vaccins chinois contre les virus ne sont « pas plus sûrs » que le virus lui-même, cette dernière étude accuse les vaccins de causer plus de morts que de les prévenir de la mort.

Le Dr Hervé Seligmann, membre de la faculté de l’université d’Aix-Marseille en France, a démontré, à l’aide d’une analyse mathématique complète, que

« PARMI LES PERSONNES VACCINÉES ET ÂGÉES DE PLUS DE 65 ANS, 0,2% … SONT MORTES PENDANT LA PÉRIODE DE TROIS SEMAINES ENTRE LES DOSES, SOIT ENVIRON 200 PERSONNES SUR 100 000 VACCINÉES ».

« Ceci est à comparer aux 4,91 morts sur 100.000 qui sont morts de COVID-19 sans vaccination », a-t-il ajouté.

Le vaccin contre le coronavirus de Pfizer a tué 260 fois plus de jeunes que le virus lui-même n’aurait

le Dr Seligmann et ses collègues ont constaté que la situation est encore pire pour les jeunes qui sont vaccinés avec le virus chinois de Pfizer.

Parmi les moins de 65 ans, les vaccins ont tué 260 fois plus de personnes que le virus lui-même n’en aurait tué.

« Ce tableau effrayant s’étend également aux personnes de moins de 65 ans », ont écrit les chercheurs.

AU COURS DES CINQ SEMAINES DE VACCINATION, « 0,05 %, SOIT 50 PERSONNES SUR 100 000, SONT MORTES ».

« Ceci est à comparer au 0,19 pour 100.000 qui meurent de la COVID-19 (qui) ne sont pas vaccinés … Ainsi, le taux de mortalité de ce groupe d’âge a augmenté de 260 (fois) pendant cette période de cinq semaines du processus de vaccination, par rapport à leur taux de mortalité naturel de la COVID-19 », ont-ils ajouté.

Le Dr Seligmann, qui est également titulaire d’un diplôme de biologie de l’Université hébraïque de Jérusalem, a déclaré que lui et son équipe « n’ont aucun conflit ni intérêt autre que celui d’avoir des enfants en bonne santé en Israël ».

L e Dr Seligmann et son collègue ont poursuivi en précisant que ces chiffres sont probablement beaucoup trop bas car, ils ne tiennent compte que des décès survenus « sur cette courte période » et « n’incluent pas les accidents vasculaires cérébraux et les événements cardiaques (et autres) résultant des réactions inflammatoires ». Les chiffres ne tiennent pas compte non plus des complications à long terme », a-t-il expliqué.

En d’autres termes, il est tout simplement stupide d’obtenir un vaccin contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19).

La « maladie » ne présente pratiquement aucun risque de complications pour la grande majorité des personnes qui la « contractent », et pourtant des millions de personnes ont été convaincues de prendre des « vaccins » expérimentaux dont leurs fabricants ne sont pas responsables en cas de blessure ou de décès.

Gardez à l’esprit que ces blessures et décès signalés n’incluent que ceux qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins. Il reste à voir comment ces vaccins affectent tous les autres à moyen et long terme.

Comme l’ont révélé les America’s Frontline Doctors (AFLDS), les effets d’amélioration dépendant des anticorps (ADE) de ces vaccins chinois ne fournissent aucune protection contre le virus et rendront en fait les personnes qui les reçoivent plus sensibles à la maladie plus tard.

« AU LIEU DE PROTÉGER LA PERSONNE, IL PROVOQUE UNE MALADIE PLUS GRAVE OU MORTELLE LORSQUE LA PERSONNE EST ENSUITE EXPOSÉE AU SRAS-COV-2 DANS LA NATURE », A DÉTERMINÉ L’AFLDS.

« LE VACCIN AMPLIFIE L’INFECTION PLUTÔT QUE DE PRÉVENIR LES DOMMAGES ».

Pour cette raison, l’AFLDS déconseille fortement aux gens de se procurer l’un de ces vaccins expérimentaux. Reconnaissant les dangers encourus, le Dr Seligmann et ses collègues chercheurs font de même, qualifiant cette campagne de vaccination de masse de « nouvel Holocauste ».

Pour en savoir plus sur les dernières nouvelles concernant l’arnaque du coronavirus de Wuhan (Covid-19), consultez le site Pandemic.news.

Les sources de cet article sont notamment les suivantes :

ChildrensHealthDefense.org

NaturalNews.com




“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste!

[Source : TML]

Par Luniterre

Voici tout juste un an s’amorçait, si l’on peut dire, le versant occidental de la « crise du covid », avec le plongeon des bourses, descendant d’un sommet où elles avaient réussi à se hisser au cours des douze années suivant la précédente crise, celle de 2007-2008. Pourtant, et moins d’un mois plus tard, et alors juste au moment où l’économie connaissait l’un de ses arrêts les plus brutaux et complet de l’histoire moderne, elles recommençaient déjà leur ascension, qui ne s’est pas démentie depuis, rejoignant déjà, un an après, les sommets perdus, et les dépassant même, pour ce qui est des bourses US… !

Et cela alors même que dans la même période, l’activité économique, soumise au chaos des confinements-déconfinements-reconfinements et autres couvre-feux, enregistrait globalement une récession nette et également d’ampleur historique, tout simplement également « oubliée » depuis la précédente crise, et même, la dernière guerre mondiale, en fait. Si le PIB US n’a reculé, si l’on peut dire, que de 3,5%, le PIB français, lui, a encaissé une perte de 8,3%. Mais, dans les deux cas, avec des conséquences sociales immédiates désastreuses, et relativement, encore plus marquées aux USA qu’en France.

On en est donc arrivés à cette situation paradoxale qu’à un appauvrissement global de la société correspond une augmentation de l’accumulation du capital !

Mais le corollaire spectaculaire de cette situation, bien que là aussi, paradoxalement, personne ne veuille réellement le voir pour ce qu’il est vraiment, c’est l’explosion de la dette mondiale, tant publique que privée.

C’est donc, paradoxe supplémentaire, grâce au cycle de la dette que les bourses ont pu se maintenir et même, reprendre leur ascension, au cœur même de la crise.

Le mécanisme de ce cycle, avec l’intervention des Banques Centrales sur le marché de la dette publique, notamment, est maintenant bien connu (([1] ►https://tribunemlreypa.wordpress.com/2021/01/13/great-reset-le-banco-centralisme-complot-et-ou-nouveau-systeme-nouvelle-edition-debat/
https://youtu.be/QZ7xqYJ6rE4
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/06/11/merveilleux-monde-dapres-face-a-lemergence-du-banco-centralisme-quelle-forme-de-resistance/)), et donc, on n’y reviendra pas ici, où, passé ce constat, on cherche donc à aller plus loin dans l’analyse du paradoxe, à la recherche de son sens fondamental en terme d’évolution du système économique.

En effet, quelle peut être la signification d’une croissance du capital, si, dans le même temps, la dette globale croit encore plus, comme on doit simplement le constater ?

Cet accroissement du capital ne compense-t-il donc pas pour les pertes subies par l’activité économique ?

Au cours d’un récent débat, l’un de nos contradicteurs objecte qu’il n’existe pas de dette sans contrepartie, et donc que l’augmentation de la dette ne peut être que proportionnée au capital, d’une manière ou d’une autre.

Mais, lorsque l’on cherche à analyser l’activité économique, on cherche donc à comprendre l’évolution du système capitaliste, c’est-à-dire le mouvement du capital engagé dans l’activité économique en vue de son élargissement. C’est, de plus, en résumé, la définition qu’en donne Marx.

Sous ce rapport, la dette d’un consommateur pour l’achat de sa voiture particulière n’est donc pas, par exemple, un capital.

Le fait patent qu’une grande partie de la dette ne soit donc pas du capital à proprement parler peut déjà nous aider à comprendre la réalité du fait que la croissance de la dette soit supérieure à la croissance du capital, même si cette croissance du capital est considérable.

Mais cela ne règle pas la question du paradoxe de l’accumulation du capital en dépit de la récession économique.

Ce nouveau capital accumulé est-il donc, oui ou non, un accroissement des richesses de la société, qui se serait, en quelque sorte « condensé » dans les hauteurs boursières ?

Autrement dit, toute accumulation de capital est-elle nécessairement le résultat d’une création de valeur nouvelle, d’une accumulation de plus-value réellement créée, d’une manière ou d’une autre, par l’activité économique ?

Pour illustrer cette problématique et la remettre à une échelle facilement compréhensible, prenons, cette fois-ci, un exemple dans le commerce des automobiles d’occasion…

Pour faire la meilleure estimation possible de la valeur réelle d’une voiture d’occasion, il faut déjà au moins connaitre sa durée de vie potentielle, en années et kilométrage…

Supposons, une voiture prévue pour durer quinze ans et parcourir 300 000 km…

Ce qui nous fait une moyenne de 20 000 km/an.

Supposons une vente qui se fasse à 10 ans d’âge de la voiture et qu’elle ait effectivement 200 000 km au compteur, et soit en très bon état général.

On peut donc estimer, de manière simplifiée pour notre exemple, que sa décote d’usure soit des deux tiers de son prix d’origine.

En supposant qu’il ait été de 15 000 euros, la nouvelle valeur d’usage réelle de cette voiture est donc de 5000 euros.

Autrement dit, si la vente se fait à ce prix, il n’y a ni gagnant ni perdant, dans cette affaire, et donc, pas de « plus-value », ni au sens bourgeois du terme, ni au sens marxiste.

Maintenant, supposons que le garagiste « marchande » lors de l’achat et arrive à avoir cette voiture pour 4000 euros…

Supposons même, encore, qu’il la revende, presque aussitôt, pour 6000 euros, à un autre client, en lui faisant valoir le bon état général de la voiture, ou autre argument, peu importe…

Peut-on dire qu’il a réalisé une « plus-value » de 2000 euros ???

Au sens de notre contradicteur et au sens de l’économiste bourgeois, oui, assurément !

Au sens marxiste, il a simplement fait une « bonne affaire » en accumulant 2000 €uros au passage, pour son compte, même si pas très honnêtement, quand au fond, mais il n’a, par contre, pas réalisé la moindre « plus-value » qui soit… !!!

En effet, supposons que le premier propriétaire de l’auto et le second client du garagiste soient classiquement et simplement des travailleurs salariés…

La seule valeur qu’ils ont réellement créée, dans leur existence, est celle créée par leur travail, dont la part qui leur est revenue, sous forme de salaire.

Dans l’échange, l’acheteur initial, en « neuf », de la voiture a donc investi 15 000 euros de cette valeur-travail dans son achat, dont il a « usé » normalement 10 000 euros en dix ans…

A l’issue desquels il n’en récupère donc que 4000 euros sur le 5000 qu’il lui reste, potentiellement.

Il se fait donc dépouiller par le garagiste de 1000 euros de la valeur qu’il a initialement créé par son travail.

Lequel garagiste dépouille donc encore de 1000 euros un autre client, qui paye la voiture 6000 euros au lieu de 5000, et se voit donc lui-même abusivement dépouillé de 1000 euros de la valeur crée par son propre travail, pour une voiture qui en vaut réellement 5000.

Au total, il y a donc un déplacement abusif de 2000 €uros de la valeur d’usage réelle et résiduelle de cette voiture, mais absolument aucune valeur nouvelle de créée, et pour cause, et donc, aucune « plus-value », au sens marxiste du terme.

Évidemment, la situation n’est pas différente, dans son principe, si l’opération est effectuée par un particulier qui achète et revend aussitôt.

Évidemment, dans un cas comme dans l’autre, l’opération est formellement tout à fait légale, alors que si le garagiste (ou le particulier), au lieu de se compliquer la vie avec les transactions, avait simplement agressé chacun de ses deux clients pour leur dérober 1000 €uros à chacun, elle ne l’eut point été !

Mais dans le principe, en termes de déplacement, d’accumulation et de non-création de valeur, la situation est tout à fait équivalente !

Tel est, quant au fond, le « crime du garagiste », en tant que commerçant de voitures d’occasion !

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Avec cet exemple, il est donc important de comprendre qu’il peut donc exister un certain nombre de procédés tout à fait légaux, dans le cadre du capitalisme, par lesquels le capital peut donc s’accumuler sans pour autant que cette accumulation soit nécessairement le résultat d’une création de valeur nouvelle, d’une accumulation de plus-value réelle, et donc également au sens marxiste du terme.

Au sens bourgeois du terme, par contre, est donc considérée comme « plus-value » toute différence entre valeur d’achat et valeur de revente, quel que soit le processus considéré, et tout à fait indépendamment du fait que cette différence reflète ou non un accroissement réel de la richesse sociale par l’activité économique.

Alors que, par contre, la notion marxiste de plus-value est précisément aux antipodes de la simple « valeur ajoutée » arbitrairement, au moment de la vente de quoi que ce soit…

Mais c’est aussi effectivement ce que, assez généralement, les pseudos-« marxistes » eux-mêmes n’ont donc jamais compris, pour la plupart !

En réalité, on peut donc ainsi comprendre que si l’ensemble de la vie économique fonctionnait entièrement selon le processus achat-vente du garagiste « d’occasion », les uns gagnant simplement ce que les autres perdent, tout progrès économique et social, tout accroissement réel de la richesse sociale, serait absolument impossible.

C’est donc ce qui a poussé les économistes classiques, et Marx à leur suite, à rechercher ailleurs la source de l’enrichissement des sociétés humaines…

Pour ces économistes classiques, y incluant Marx, la source de la richesse économique et sociale nouvelle est la valeur nouvelle créée, en biens et services, par le travail productif humain, indépendamment de son mode d’accumulation.

Et plus précisément, pour Marx, la plus value est la différence entre la valeur d’usage de la force de travail et sa valeur d’échange.

On ne peut pas résumer ici, en trois lignes, les trois tomes du Capital, ni ses fondements philosophiques, supposément « hégéliens », tels qu’exposés dans les Grundrisse, les notes personnelles de Marx, mais on se contentera de rappeler, pour ceux qui sont supposés les avoir lu, et de poser le principe, pour les autres, c’est-à-dire, espérons le, la majorité des gens simplement honnêtes avec eux-mêmes, selon lequel la valeur d’usage de la force de travail est la valeur ajoutée par le travail, à la production, pour un temps déterminé, alors que sa valeur d’échange (salaire), est la valeur des intrants divers, en bien et services, nécessaires à sa reproduction, pour le même temps déterminé, et, évidemment, dans le même cadre de vie sociale.

Pour Marx, comme pour de nombreux économistes classiques et sociologues de toutes époques, c’est donc une particularité du travail productif humain que de reproduire plus de valeur, dans un temps donné, que nécessaire à la simple reproduction de la même force de travail.

C’est donc, pour Marx, la différence entre la valeur d’usage totale ajoutée à la production par le travail, et la valeur nécessaire et suffisante à la reproduction de la force de travail (salaire), qui constitue la base de la plus-value réelle et de l’élargissement du capital investi, et qui est donc très différente, en ce qu’elle est bien une part de la valeur nouvelle créée par le travail, de la simple accumulation au sens du « garagiste d’occasion » !!!

Du point de vue du développement de l’économie capitaliste, on comprend donc bien ainsi que la dette n’est pas un problème en soi, voire même, au contraire, dans la mesure où elle correspond à un investissement productif. Non seulement elle ne peut être que remboursée, in fine, mais même, contribuer à l’accroissement de la richesse totale de la société, indépendamment de sa répartition, et non pas seulement à l’accroissement numérique du capital total.

On comprend donc bien, également, que le stock total de la dette puisse varier, en fonction des périodes plus ou moins fastes et donc des cycles économiques conjoncturels.

Mais le problème réel surgit donc à partir du moment où, comme on le voit aujourd’hui, cette dette mondiale, qui n’a cessé de croitre depuis la crise de 2007-2008, malgré un embryon supposé de reprise, venait  donc déjà de battre des records à la veille de la présente crise, et a donc encore littéralement fait un bond exponentiel avec elle…

Le fait que ce bond exponentiel corresponde avec la récession brutale causée par cette crise est donc encore un fait malheureusement relativement cohérent…

Ce qui à priori l’est moins, c’est donc bien que le capital, dans la même période, non seulement ne cesse de s’accumuler, mais atteint même des niveaux records.

Comme on l’a vu, et comme l’expliquent bien la plupart des économistes (1), c’est le mécanisme lui-même du cycle de la dette, tel que géré par les Banques Centrales, qui entretient et encourage ce niveau élevé de capitalisation, malgré la crise.

Et donc, si ce niveau de capitalisation correspond bien, néanmoins, selon les prétentions idéologiques des adeptes et/ou des critiques pseudos-« marxistes » du capitalisme, à un élargissement de la richesse sociale, d’une manière ou d’une autre, la dette devrait donc cesser de croître, et même, commencer d’être remboursée, et donc, diminuer, à mesure que le capital total s’élargit, et non pas croître encore davantage, et donc davantage que le capital lui-même !

Dans le cas présent, la conclusion qui s’impose donc, avec la croissance durable de la dette, c’est que, globalement, à l’échelle de l’économie mondiale et du capital total, la croissance de celui-ci n’est plus qu’une nouvelle fraction de la dette totale, qui reste, de ce fait, constamment croissante.

Dans l’économie mondiale actuelle l’élargissement du stock de la dette mondiale est donc, de ce fait, une fonction croissante du capital total, qui, en conséquence et par définition,  ne pourra donc jamais la rembourser…

Bien entendu, au fil de la conjoncture, même si cette tendance, qui domine déjà depuis une bonne douzaine d’années, ne peut non seulement que perdurer avec la nouvelle crise, mais même y prendre, comme on le voit, un élan encore plus radical, elle n’est pas pour autant linéaire et on comprend bien qu’après la chute récessionniste brutale que nous venons de connaître, il y a, mécaniquement, un effet de rebond qui peut, provisoirement, paraître la contredire.

La question de fond n’est donc pas de savoir si l’économie peut « récupérer », peu ou prou, son « niveau d’avant crise » (…du covid), mais bien de savoir si l’expansion du capital total peut durablement contribuer à réduire la dette au lieu de continuer à l’accroître… !

Il s’agit bien là de deux voies fondamentalement différentes d’évolution du système économique et social.

Dans le premier cas, si l’expansion continue du capital correspond, à terme, à une réduction de la dette, on pourra écrire l’histoire de toute cette période, qui va déjà de 2007 à 2021 (…et ?), comme l’une des nombreuses crises cycliques du capitalisme, mais qui n’en altère pas réellement la nature, déjà suffisamment délétère, au demeurant.

Dans le deuxième cas, qui correspond, en fait, à un prolongement durable de la situation actuelle, inaugurée à partir de 2007, on comprend bien que c’est l’ensemble du cycle économique qui est soumis au cycle de la dette, et que la gestion du cycle de la dette, tel qu’il est actuellement contrôlé par les cinq principales Banques Centrales de la planète, est désormais le facteur déterminant et le « régulateur » de son niveau de développement économique.

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Et notre garagiste dans tout ça ?

En quoi est-il donc emblématique, à son échelle, d’une économie banco-centralisée ?

Dans le principe, l’accumulation de 2000 €uros qu’il réalise repose donc sur le fait qu’à une valeur d’usage déterminée, de 5000 €uros, il parvient à ajouter une fraction de valeur-travail, originellement produite sous forme de salaire, de deux fois 1000 €uros, alors que son opération commerciale n’implique en réalité aucun travail productif supplémentaire.

A noter, pour bien comprendre, que le mouvement total de la valeur eut été le même si, rachetant « honnêtement » la voiture à 5000 €uros à son premier client, il n’en eut pas moins le culot de la revendre 7000 au deuxième…

Moins habile, ou moins gourmand, il aurait également pu se contenter de se limiter à un « bonus » de 1000 €uros, soit en revendant 6000 après achat à 5000, ou bien encore en revendant 5500 après achat à 4500, etc…

Dans un cas comme dans l’autre il manipule donc une valeur d’usage déterminée, de 5000 €uros, à laquelle il ajoute une « valeur » arbitrairement définie par lui-même, de 1000 à 2000 €uros, mais qui, en réalité, n’a aucune existence en tant que valeur économique réelle et constitue simplement un déficit pour d’autres échanges économiques correspondant à des besoins sociaux réels de ses « clients », et constitue donc un déficit de circulation monétaire correspondant éventuellement à des achats réellement « créatifs » en matière de valeur économique globale.

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de vouer aux gémonies la catégorie des garagistes, dont certains sont effectivement parfois honnêtes et font un vrai travail de contrôle et de remise en état des voitures d’occasion, mais le cas d’achat et revente directe, posé par notre « exemple », assez semblable à ce que font certains « particuliers » ne s’en produit pas moins assez souvent…

Maintenant, reprenons donc cet exemple, en l’appliquant à une voiture …neuve !

En effet, dans le cas d’une voiture sortant d’une usine entièrement automatisée, et qui n’est donc que le produit de la matière en mouvement, que ce soit celui des machines robotisées ou de la matière première qui passe entre leurs « mains » électroniques et informatiques, le « produit », à la sortie, se trouve tout à fait dans la situation de notre voiture d’occasion, avec une valeur d’usage déterminée, ici non pas par l’usage kilométrique, mais essentiellement par la valeur d’usage des matières premières utilisées, d’une part, et par la fraction de valeur d’usage des machines robotisées correspondant, pour chaque voiture produite, à leur coût d’amortissement, d’autre part.

Pour autant, on imagine assez bien que les groupes industriels et financiers capables de mettre en œuvre une telle technologie de production ne le font pas uniquement pour le plaisir de voir rouler leur production aux mains d’automobilistes heureux, mais bien pour en tirer un bénéfice financier substantiel…

Et c’est donc là, à propos de ce type de marge de profit, que le capitaliste « moderne » se trouve tout à fait, en réalité et à grande échelle, dans la situation de notre « garagiste d’occasion » !!!

Au stade actuel, les secteurs de production entièrement automatisés et robotisés, d’un bout à l’autre du processus, sont encore rares, mais dans tous les processus modernes l’automatisation et la robotisation gagnent tous les jours du terrain, réduisant la part du travail humain productif et augmentant la part nécessaire d’investissement en capital fixe, en machinerie automatisée et robotisée.

Or cette part croissante ne peut être « rentabilisée », pour le compte des investisseurs, que par un procédé de marges de profits qui s’apparente donc tout à fait à celui du « garagiste d’occasion » et ne correspond plus en rien à la valeur de marché réelle de la production.

Comme Marx l’a montré, dans une économie capitaliste « classique » les prix de marché oscillent autour de la valeur de marché (([2] MARX, CAPITAL, LIVRE III, Chapitres 9 et 10)), et même s’ils ne coïncident exactement que très rarement, c’est la moyenne des prix de marché qui coïncide bien, par contre, en période de développement et de croissance « normale »…

Dans cette situation « normale » on dira donc, pour simplifier, que le prix du marché inclus la plus-value créée par le travail, et même, plus exactement, par sa valeur d’usage. On peut donc dire que dans ce cas la valeur ajoutée, même au sens de l’économiste bourgeois, est égale à cette valeur d’usage.

On peut encore dire que dans ce cas, l’élargissement du capital, par l’appropriation capitaliste de la plus-value, correspond encore réellement à une nouvelle valeur créée, et donc par le travail.

Maintenant, si la moyenne des prix de marché, pour quelque raison que ce soit, s’élève nettement au dessus de la valeur « normale » de marché, il y a une baisse de consommation, une crise…

Si cela ne porte que sur un produit, mais indispensable, comme le carburant, par exemple, sa consommation ne réduira donc pas beaucoup, mais par contrecoup, il y aura moins de consommation sur d’autres, comme effet compensatoire.

Exemple bien connu : le choc pétrolier de 1973 !

Ceci-dit, il s’agissait, en fait, d’un « réajustement », mais l’effet, provisoirement, a été le même !

Quoi qu’il en soit, vendre au dessus de la valeur de marché, ce n’est donc possible, comme dans notre histoire de voiture d’occasion, qu’au détriment, non pas d’un individu particulier, mais des autres secteurs du marché, et c’est donc générateur de crise, autant que de surprofit !

Si cela devient une pratique courante, voire, généralisée, il faut donc bien remettre de la monnaie en circulation, au-delà de la valeur réellement créée par le travail productif !!!

Et là, on entre donc déjà dans quelque chose qui s’apparente au banco-centralisme, vu que cela passe par des crédits, et qu’au bout du compte, une partie des dettes ne peut donc pas être honorée, d’une manière ou d’une autre…

Le cycle actuel de la dette, tel que « pensé » par les banco-centralistes, suite à leur « expérience » de 2008, permet donc de « régler » le problème, en faisant gonfler le bilan des banques centrales, pour, en quelque sorte « absorber » la dette !

Contrairement à ce que pensent les pseudos-« marxistes » de salons et de groupuscules, il n’y a pas de limite réelle à ce principe. La dette est « renouvelée » (…« roulée ») en permanence et continuera donc à gonfler tant que les Banques Centrales n’auront pas pris le contrôle direct des monopoles.

Le gonflement actuel exponentiel de la dette n’est dû qu’à la nécessité de maintenir les marchés financiers à flots, et à travers eux, les monopoles qui contrôlent déjà l’essentiel de la production et des services.

Dès lors qu’ils seront directement alimentés en liquidités par les Banques Centrales, sans passer réellement par les marchés financiers, sauf, peut-être, formellement, comme « écran » pour les gogos du « grand public », il y aura donc possibilité d’établissement d’un cycle stable de la dette, même s’il repose carrément sur une monnaie de singe, de fait, mais qui aura alors cours forcé…

Et à ce stade, bien entendu, les « gogos du grand public » de ce nouveau spectacle seront eux-mêmes, de par le fait, question salaires, indemnités de chômage ou autre « revenu universel », payés directement par les Banques Centrales, via l’une ou l’autre des crypto-monnaies « banque centrale » déjà en cours de réalisation.

Et comme nous l’a si bien expliqué Patrick Artus, chef économiste de Natixis, pas vraiment une boîte de philanthropes, c’est bien ce type de cycle économique qui a été expérimenté, dès le premier « confinement », avec le principe du chômage partiel à grande échelle, directement financé par les banques centrales.(([3] ►https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/12/31/patrick-artus-le-banco-centralisme-a-visage-humain-ou-presque/
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/09/18/pseudo-relance-monetisation-de-la-dette-banco-centralisme-un-nouvel-episode-du-debat-avec-gerard-bad/
ARTUS Patrick_épisode 7 – Monetisation des dettes publiques et la Theorie Monetaire Moderne-PDF))

Il s’agit donc bien, pour empêcher le système de domination de classe de s’écrouler, de financer à la fois et la production et la consommation !

Sans la nouvelle intervention massive des Banques Centrales, en plus de toutes celles des douze années d’ « entre-crises » de 2008 à 2020, non seulement les marchés financiers se seraient écroulés (…ils étaient bien partis pour le faire, à mi-Mars), entraînant avec eux la faillite des monopoles et des principales industries, mais la faillite de la plupart des États aurait rapidement suivi, incapables de faire face à une vague de chômage encore bien plus massive qu’elle ne l’a été, et qu’ils ne pouvaient déjà pas financer par leurs propres moyens !

Le « grand Reset » rendu possible par le « covisd-19 », c’est donc un déplacement complet du siège du pouvoir, qui passe du siège des CA des monopoles détenteurs des forces productives les plus modernes, et jusqu’alors « faiseurs de rois » (…et de « Présidents de la République »…), au siège des Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, qui contrôlent désormais l’ensemble de la chaîne économique, via le cycle de la dette.

C’est un déplacement complet du pouvoir des détenteurs des capitaux vers le pouvoir des détenteurs de la dette.(([4] https://tribunemlreypa.wordpress.com/2021/01/23/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-non-le-nirvana-par-la-dette-mondiale/))

Ce n’est donc plus, à proprement parler, du capitalisme, au sens « classique » du terme, mais bel et bien, du banco-centralisme, en tant que nouveau système de domination de classe.

Bien entendu, le capitalisme « classique » continue de coexister avec le nouveau système banco-centraliste, et pour quelques décennies encore, probablement, mais le principe économique en est néanmoins fondamentalement différent, en ce que ce nouveau type de pouvoir ne repose donc plus essentiellement sur l’accumulation de capital, et notamment plus, basé sur la valeur du temps de travail, et pour cause, vu qu’il aboutit inévitablement à financer, via le cycle de la dette, à la fois la production et la consommation ! La fraction du capital, essentiellement fictif, qui continue de s’y accumuler, n’étant donc plus qu’une fraction de la dette « non remboursée » et/ou « roulée », au bon vouloir des Banques Centrales.

En termes de domination, ce nouveau pouvoir vise simplement à préserver et même, à renouveler, donc, sous cette nouvelle forme banco-centraliste, le principe de la domination de classe d’une pseudo-« élite » bourgeoise, de plus en plus minoritaire, mais qui, par le biais du contrôle monopoliste progressivement de plus en plus total de la production de valeurs d’usage, maintient l’ensemble du reste de la population dans sa dépendance absolue, pour ses moindres besoins.

Durant les premiers mois de 2020, les médias occidentaux ont fait mine de s’offusquer de la dérive concentrationnaire néanmoins bien réelle de la société chinoise, ce qui leur permettait de masquer les ébauches de tentatives équivalentes dans leur propre zone d’influence, pourtant déjà dénoncées, quelques années plus tôt par Snowden et divers autres « lanceurs d’alerte ». Mais, que ce soit en matière de traçage du comportement social et économique des citoyens ou en matière de structuration financière banco-centraliste, les sociétés asiatiques chinoises et japonaises n’ont fait qu’être des précurseurs du « Merveilleux Monde d’Après » tel qu’il tend à s’imposer aujourd’hui partout sur la planète.

Dans ses rapports d’intégration/confrontation et d’interdépendance avec l’Occident, la Chine est la première grande économie mondialisée à avoir pratiqué des années durant, déjà, un cours forcé de sa monnaie et proposé, dès 2009, l’instauration d’une monnaie de réserve internationale(([5] ►https://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/24/pekin-appelle-a-une-nouvelle-monnaie-de-reserve-internationale_1171825_3234.html
https://www.lejdd.fr/Economie/Une-seule-monnaie-pour-tous-75275-3075545)) qui ne soit ni le yuan, ni le dollar, ni l’euro, mais bien une « monnaie banque centrale mondiale » en réalité, et qui donc, tôt ou tard, arrivera directement dans nos « poches » de prolétaires, c’est-à-dire dans nos smartphones, en fait, sous forme de « crypto-monnaie banco-centralisée »(([6] Yuan numérique : un nouvel outil de contrôle prêt à être légalisé
https://siecledigital.fr/2020/11/04/yuan-numerique-dcep/
https://journalducoin.com/blockchain/actualites-blockchain/chine-le-putsch-monetaire-numerique/
https://cryptoactu.com/pekin-a-loffensive-sur-le-champ-de-bataille-des-cbdcs/)), dont l’utilisation effective sera donc nécessairement conditionnée par toutes les pressions sociales et injonctions comportementales voulues par le système(([7] ►https://institut-thomas-more.org/2019/07/29/le-systeme-de-credit-social-%e2%80%a2-comment-la-chine-evalue-recompense-et-punit-sa-population/
Le système de crédit social · Comment la Chine évalue, récompense et punit sa population-ITM-Note36-201907-PDF
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/comment-la-chine-invente-le-controle-social-au-xxie-siecle-1136115)).

Si le monde des monopoles financiers capitalistes était encore, sous le discours libéral, celui des rivalités concurrentielles exacerbées susceptibles de dégénérer en conflits mondiaux majeurs, le monde des Banques Centrales est, par nécessité impérieuse de sa propre survie, celui de l’entente monétaire internationale obligée, et, si des rivalités à fleurets mouchetés se manifestent encore, c’est bien dans la manière de concourir le plus efficacement possible à ce nouvel ordre mondial.

Même si avec les précautions de langage et circonlocutions pseudos-« démocratiques » d’usage médiatique appropriées, Christine Lagarde vient bel et bien d’engager la BCE sur la voie de la crypto-monnaie banco-centralisée.(([8] Christine Lagarde « espère » un euro numérique « d’ici 5 ans » – Boursorama avec Media Services-13/01/2021
►https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/christine-lagarde-espere-un-euro-numerique-d-ici-5-ans-5a6f5a284d52466c852aa7f505e2f778
https://www.lecho.be/les-marches/actu/general/l-euro-numerique-alternative-au-bitcoin-se-precise/10284819.html
https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/cryptage-cryptographie/crypto-monnaie/actualite-353230-la-bce-prendra-une-decision-sur-l-euro-numerique-vers-le-milieu-de-2021-.html))

Le « Merveilleux Monde d’Après », c’est maintenant, et il serait donc temps d’ouvrir les yeux. Le billet de retour, de par l’évolution technologique des forces productives modernes, n’existe déjà plus. La voie de sortie vers un ailleurs réellement social et humain, si elle existe encore, tend, chaque jour qui passe, à se refermer un peu plus. Il serait donc temps de se réveiller et de tenter de forcer la porte, avant qu’elle ne se referme tout à fait, pour les générations à venir.

Luniterre





Des origines du mondialisme à la Société ouverte de Soros

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]




Vaccins anticovid expérimentaux : essai thérapeutique déjà responsable de 2500 décès en UE

Par Dr Nicole Delépine*

Il paraît que des gens font la queue pour se faire vacciner après avoir fait la queue pour pratiquer un test PCR (non fiable et poursuivi en justice) (([1] COVID-19 : RT-PCR ou comment enfumer toute l’humanité. | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation)) (([2] « Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays (francesoir.fr) )) (([3] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques (nicoledelepine.fr) )), comme, paraît-il, les personnes juives firent la queue pour récupérer l’étoile jaune et se faire lister. Pourquoi l’homme se précipite-t-il au-devant des catastrophes ? Quel est cet instinct grégaire que nous évoquions récemment(([4] Sortir de l’instinct grégaire, N delepine, Nouveau-monde.ca)) pour tenter de comprendre, au-delà de la perversion sadique du pouvoir, qui amène un grand nombre d’entre nous à obéir, voire à aller au-devant du danger.

Le passeport sanitaire, une menace peu crédible pour l’instant

La menace du passeport sanitaire semble précipiter de nombreux réticents vers l’acceptation du vaccin pour pouvoir « voyager », etc. Mais nous n’en sommes pas là, le pouvoir teste nos réactions. Et de toute façon, il n’a pas résolu les problèmes d’approvisionnement, d’efficacité et sera bien obligé, à plus ou moins moyen terme, de stopper ces vaccins géniques et autres dont le nombre de décès et d’ accidents précoces dépasse toutes les craintes. Et c’est sans compter sur les décès possibles à moyen terme dans quelques mois qu’annoncent des généticiens spécialistes des virus ARN.(([5] Faire un #COVID vaccinal n’est pas une bonne chose ! 100 000 évènements dont 2500 décès en Europe | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com) ))

Dans l’immédiat, le problème du passeport vaccinal ne se pose qu’en théorie. Mais soulignons l’importance de ne pas céder à la panique, à la pression des amis, des généralistes, de la pub à la télévision ou sur les panneaux publicitaires (illégaux pour ce médicament remboursé). Ne pas aller vous jeter dans la gueule du loup et en croyant sauver votre peau et en vous exposant aux effets secondaires et parfois la mort surtout chez les plus âgés fragiles et en particulier les centenaires. D’autant que tant qu’on sera officiellement en démocratie, il sera bien difficile au pouvoir d’imposer une obligation pour un médicament en essai thérapeutique. Ils menaceront, mais avant d’avouer ressembler à Mengele et aux autres médecins nazis, il y a une petite marge pour que nous tous réagissions (([6] https://docteur.nicoledelepine.fr/vaccins-obligatoires-et-ethique-medicale-quest-devenue-la-reference-au-code-de-nuremberg-dans-la-loi-soumise-au-parlement-en-novembre-2017/)) (([7] https://michelledastier.com/opposer-le-code-de-nuremberg-a-lobligation-vaccinale/))

Attention à nos aînés, ne les précipitons pas vers le tombeau

Chacun, même un petit enfant peut sentir que son arrière – arrière-grand-mère est fragile, même si elle va bien. Quelle idée de vacciner tous les doyens de département malgré l’alerte internationale lancée par l’agence sanitaire norvégienne ! Une course à la mort qui a déjà éliminé les doyens de nombreux départements comme Camille Lehoux, doyen des Bretons(([8] https://www.breizh-info.com/2021/02/04/158476/necrologie-le-doyen-de-la-bretagne-sest-eteint-4-jours-apres-setre-fait-vacciner-contre-le-covid-19/)), Marie-Claudine Fourrier doyenne de Saône-et-Loire(([9] https://www.lejsl.com/societe/2021/02/03/a-110-ans-la-doyenne-de-la-saone-et-loire-nous-a-quittes#))?

Essai phase 3 des vaccins utilisés en France (([10] https://www.mondialisation.ca/insuffisances-methodologiques-des-essais-des-vaccins-anti-covid-19/5653363))

Cette thérapie génique et les autres vaccins mis sur le marché sur AMM conditionnelle (c’est-à-dire sans résultats des essais thérapeutiques habituellement exigés) sont donc en cours d’essai de phase 3 ; ils entraînent des effets secondaires précoces qui devraient dissuader les plus demandeurs. S’ils ne le savent pas. Informez-les.

En France, tout va bien dans le meilleur des mondes. En 1938, on croyait trouver un arrangement avec Hitler. Le 6 mai 1986, un communiqué du ministère de l’Agriculture affirmait : « le territoire français », en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de Tchernobyl ». D’après l’agence du médicament, le Vioxx qui a fait plus de 30000 morts aux USA n’aurait tué personne chez nous. Ainsi va la France de déni en négation et en chute libre. (Une des seules choses qui reste libre aujourd’hui.)

En France, il est difficile d’avoir une idée exacte des complications des médicaments et encore plus des vaccins, car l’ANSM agence du médicament tarde à retenir comme liés aux vaccins beaucoup d’incidents. Restent les articles de journaux (([11] La presse de la Manche Covid-19. Dans la Manche, des soignants malades après l’injection du vaccin Astra Zeneca 11 février 2021)) (([12] La dépêche Covid-19 : des soignants bretons victimes de nombreux effets secondaires après le vaccin Astra Zeneca 12 février 2021)) (([13] BFM Covid-19 : face aux effets secondaires, le vaccin Astra Zeneca très critiqué par les soignants 17/2/2021)) qui informent sur tel ou tel hôpital qui stoppe ou étale la vaccination de son personnel, car les services sont désorganisés quand 25 à 50 % du personnel vacciné est au tapis, en arrêt de travail. Informations confirmées par l’agence du médicament qui a recommandé de vacciner « de façon échelonnée le personnel d’un même service ». Certes, le gouvernement clame qu’il ne s’agit que de troubles transitoires et pas graves, mais avouez que ce phénomène en soi est déjà très inhabituel et dissuasif.

Des témoignages sur les réseaux sociaux de telle aide-soignante en EHPAD, établissement que le covid avait épargné et qui a perdu 4 résidents dans les cinq jours suivant le vaccin. Pas de chance, ils étaient vieux et fragiles, ce qui est vrai, mais ils étaient vivants et en forme. Elle se dit anéantie comme de nombreuses autres sur tweeter ou FB.

Hasard ou nécessité ? Pour qui ?

Informations de l’Agence européenne Eudravigilance.

Statistiques officielles vérifiables par tous

Réveillez-vous : le ministre a osé interdire l’usage de la chloroquine utilisé depuis 70 ans sans prescription, et fait traîner l’accord pour l’ivermectine antiparasitaire complètement anodin, mais accepte de poursuivre une campagne de vaccination expérimentale, alors que l’UE aux dires même de son agence avoue déjà 2500 morts reconnus en lien avec le vaccin.

L’hystérie collective si bien créée et entretenue par le gouvernement et la censure dans les médias des opposants à sa politique depuis un an peut seule expliquer la sidération ambiante qui empêche d’hurler tout un chacun pour que stoppe cette expérimentation à grande échelle, manifestement un échec.

Presque 2500 morts officiels et le silence médiatique et politique. Pas d’infos dans les conférences de presse du Premier ministre ou d’O. Véran…

En tous cas, prudence !

Si vous souhaitez vraiment vous faire vacciner, assurez-vous ne pas être malade, de ne pas avoir eu le covid récemment et restez en quarantaine avant la deuxième injection.

La vaccination est un acte médical qui suppose de nombreuses précautions, interrogatoire, examen clinique qui passent en pertes et profits quand on rend cet acte banal et en n’avertissant pas des personnes mises en danger. La vaccination par des non-médecins prônée pour ce week-end de mars par le gouvernement montre que ce qu’est l’acte médical dont la vaccination est un exemple oublié par les dirigeants, mais aussi par ceux qui vont accepter la piqûre sans examen clinique ni entretien. La médecine en agonie.

Le modèle américain de la santé a failli, avant la crise du covid l’espérance de vie (77,8 ans) y est inférieure à celle de Cuba (79.92 ans), et comparable à celle de l’Algérie (77,2) …

La toute-puissance de Big Pharma, la disparition des médecins qui soignent, les études randomisées à la place de traitements connus actifs à trois sous, tout cela se paiera en millions d’années de vie perdues.

Risquer de modifier l’ADN des générations futures

ne pose apparemment pas de problème éthique ni moral aux militants du climat … Comment peuvent-ils être plus intéressés par la santé de la planète que par celle de l’espèce humaine ? Personne ne sait ce que pourraient être les modifications génétiques transgénérationnelles et on ose nous faire la leçon sur le pétrole tout en consommant le lithium extrait par des enfants pour nos voitures électriques.

Il faut espérer que la folie vaccinale cesse avant qu’une trop grande partie de la population ait reçu cette thérapie, pour que l’impact générationnel reste limité. Informons un maximum. C’est là notre seule arme contre ce désastre annoncé.

Les décès liés au vaccin, mais aussi les effets secondaires

Pour beaucoup, les effets secondaires seraient comparables à la maladie, nommés covid vaccinal.
L’agence européenne centralise les effets secondaires jugés suffisamment graves pour être remontés. À ce jour nous sommes à près de 2500 décès et 100 000 évènements pour toute l’UE. http://www.adrreports.eu/fr/index.html

Le plus dangereux, mais également le plus utilisé, serait le vaccin de Pfizer–BioNTech (Tozinaméran nom de code BNT162b2, vendu sous la marque Comirnaty) avec 78000 évènements et 2000 décès au 27/2/2021.

Astra Zeneca (CHADOX1 NCOV-19) fait une arrivée tonitruante avec 13983 évènements et plus de 200 décès et va être imposé (si le personnel est soumis) aux soignants de l’Est alors que refusé par l’Afrique du Sud …

Moderna (CX-024414) fait son entrée dans la liste avec 3,266 évènements graves au 27/02/2021.

Rappelons à tous les futurs vaccinés qu’ils sont libres d’être cobayes, mais que ces vaccins sont en phase d’essai thérapeutique et que l’obligation est un leurre qui ne pourra résister aux nombreux avocats qui se penchent en France et à l’étranger sur cette thérapie génique expérimentale. Nous ne sommes pas encore au temps de Mengele et des médecins nazis. Faisons le nécessaire tous ensemble pour ne pas en arriver là.


[*] Pédiatre, cancérologue, ancienne chef de service de cancérologie pédiatrique à l’hôpital R Poincaré Garches APHP France




Rosa Koire : « le parti communiste chinois utilisé par l’aristocratie bancaire totalitaire mondialiste pour prendre le contrôle complet de cette planète.»

[Source : Devenons tous journalistes via Profession Gendarme]

«Le Parti communiste chinois est le front par lequel l’aristocratie bancaire totalitaire mondialiste a mis en œuvre son plan pour prendre le contrôle complet de cette planète.»

Pensez à cela et pensez à la surveillance de masse inconstitutionnelle en cours de mise en œuvre, à l’Internet des objets, au réseau intelligent et aux villes intelligentes qui sont en développement depuis 20 ans et pensez au monde des passeports vaccinaux et du crédit social que les banksters. se préparent à déployer. Tout cela est vraiment l’Agenda 21, que Rosa Koire décrit ainsi: 

«Le développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies est le modèle global. C’est le «plan d’action», comme l’appelle l’ONU, pour inventorier et contrôler toutes les terres, l’eau, les minéraux, les plantes, les animaux, la construction, les moyens de production, l’énergie, l’éducation, les transports, l’information et tous les êtres humains dans le monde. C’est un plan d’inventaire et de contrôle.» 

L’Internet des objets cherche à créer un fac-similé numérique complet de tout sur la planète; pour créer une ombre numérique de vous, moi, tout le monde et tout. Déjà, il y a un homme de paille numérique parmi vous et, prétendument, les algorithmes vous «connaissent» mieux que vous ne vous connaissez et peuvent prédire vos prochaines étapes. Pour exécuter pleinement leur plan, les mondialistes doivent mettre fin à la République constitutionnelle américaine et imposer le modèle chinois dans le monde entier. Compte tenu de la désintégration complète de l’état de droit dont nous avons été témoins ces derniers mois et de la façon dont tous les niveaux de notre gouvernement sont sous l’emprise du chantage et de la corruption – comme en témoigne notre cadavre en chef – il semble qu’ils aient déjà gagné.

Notre gouvernement et les institutions auxquelles nous étions censés faire confiance ont été tellement corrompus par les mondialistes qu’ils sont passés de simples kleptocraties à des ministères de génocide de masse.

Des gens comme Andrew Cuomo et Gretchen Whitmer, dont les verrouillages illégaux ont normalisé l’autocratie, ont également servi à discréditer le système américain, aux yeux de ses citoyens. C’est exactement ce que voulaient les mondialistes et ces gouverneurs sont des idiots utiles.

La dette, les guerres sans fin, le déclin géré que nous avons vu pendant des décennies ont toujours consisté à éliminer les États-Unis et à déplacer le centre du pouvoir vers la Chine. L’horrible coup d’État continu et la guerre de l’information que nous avons vécus depuis le début de la présidence Trump concernaient la façon dont il nous éveillait à eux.


https://www.youtube.com/watch?v=q6y7GbQIZPw&feature=emb_logo&ab_channel=AdamPickering

TRANSCRIPTION de la vidéo

En cette période de stress, de colère, de peur, de séparation et de limitation, nous devons sortir de la paralysie et de la panique qui nous sont imposées et entrer dans un ensemble de solutions positives réalisables qui pourraient nous rapprocher, dans le respect et l’Amour. Donc, je sais que c’est ce à quoi nous sommes tous ravis de participer aujourd’hui, c’est la déclaration de reprendre le contrôle de la direction de notre vie…
Mon rôle aujourd’hui est de préparer le terrain pour la plus grande réinitialisation, en examinant la grande réinitialisation du Forum économique mondial, la quatrième révolution industrielle, l’Agenda 2030 des Nations Unies et, bien sûr, le plan plus large, dans lequel tout cela tourne, qui est uni Programme de développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies, où nous pouvons convenir que nous assistons à la grande purge. C’est la grande concentration de richesse et de pouvoir; la grande révélation des dictateurs consentants; la grande réaffectation des ressources; la grande révolution numérique de l’État de surveillance. Tel est le programme du XXIe siècle et au-delà. C’est la grande refonte de l’ancien plan, donc je vais commencer par là.

Le développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies est le modèle global. C’est le «plan d’action», comme l’appelle l’ONU, pour inventorier et contrôler toutes les terres, l’eau, les minéraux, les plantes, les animaux, la construction, les moyens de production, l’énergie, l’éducation, les transports, l’information et tous les êtres humains dans le monde. C’est un plan d’inventaire et de contrôle. Tel est le programme du 21e siècle. C’est un plan pour 100 ans et il y a des jalons à 2020, 2030, 2035 et 2050. L’Agenda 2030 n’est qu’un jalon dans le principal plan de 100 ans. Ainsi, l’Agenda 21 du développement durable est le plan mondial d’inventaire et de contrôle, il englobe tous les aspects de votre vie et il est destiné à être une transformation déchirante de votre vie. C’est ce que le sénateur Al Gore a appelé lorsqu’il a emmené le groupe des États-Unis au plus grand rassemblement de chefs d’État et de représentants nationaux qui ait jamais été convoqué jusqu’à ce moment-là. C’était à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992, pour la Conférence Agenda 21. Les représentants de 178 nations plus le Vatican ont accepté ce «plan d’action».

Je sais que vous allez voir sur Wikipédia qu’il s’agit d’un «accord volontaire non contraignant», sauf que l’Agenda 21 vous lie.
Cela a été inscrit dans les lois de vos pays depuis la Chine, toutes les nations occidentales et du Moyen-Orient, partout dans le monde, grâce à une collaboration de gouvernements, d’entreprises, d’organisations et de fondations. C’est un plan mondial mais ce n’est pas un plan international. «International» signifie «entre les nations» mais ce plan efface les nations. C’est mondial. C’est un plan global qui est mis en œuvre localement, donc il a un nom différent partout mais c’est le même plan. Chaque aspect de votre vie est touché, donc c’est dans vos programmes scolaires, c’est dans votre département de planification et de construction, c’est dans votre système judiciaire, dans votre système de santé. C’est partout mais on ne l’appelle jamais «Agenda 21». Vous allez le voir comme des plans régionaux. On les appelle souvent «Plan Bay Area» ou «Four States, One Vision» ou «Mexico 2030» ou «Hanoi 2030» ou «Horizon 2050» au Canada, par exemple. Ils sont tous sur le même plan. Ils élèvent les principaux centres de pouvoir économique à un statut supra-gouvernemental qui est en dehors et au-dessus du modèle traditionnel de gouvernement représentatif. Ce sont les méga-régions. Ils sont le moteur de l’économie et dominent l’État-nation. Ils combinent des parties de villes, d’États, ils combinent même des morceaux de nations ensemble.

Ils détruisent les frontières et ignorent les juridictions légales en créant de nouvelles principes économiques. Ce sont de nouveaux fiefs. Ce n’est pas le gouvernement. C’est la gouvernance.

Gouvernance: c’est un système composé d’agences du secteur public, d’organisations à but non lucratif, d’organisations commerciales, de groupes de défense, de fondations et d’entreprises. Qu’est-ce qu’ils ont en commun? Vous ne votez pour rien de tout cela. Plus l’entité est grande, plus elle est éloignée de vous, moins vous avez de pouvoir. Vous êtes littéralement sorti de l’image.

C’est le nouvel État mondial, dans lequel vous êtes un citoyen du monde, d’accord? Ainsi, le nouvel État est le moyen par lequel vous devez servir les autres pour le «bien commun» et c’est défini par l’État. C’est censé être de bas en haut. C’est quelque chose que vous voulez, mais c’est vraiment une course finale contre vous, autour de votre souveraineté. Votre souveraineté est érodée, pièce par pièce.

La question est: «Quel est le plan d’Action 21?» Quand on le voit dans le public, c’est avant tout un plan d’aménagement du territoire. C’est le cri de ralliement du «développement durable». Qu’est-ce-qu’ils disent? Que nous «tuons la planète» avec nos émissions de CO₂. Le plan est conçu pour enfermer les populations dans ce que l’ONU appelle des «îles d’habitation humaine». Établissements humains.

Bien sûr, une fois que vous êtes dans cette «île d’habitation humaine» concentrée autrefois appelée «ville», vous êtes plus facilement géré, contrôlé et surveillé. Ce pourrait être une ville, comme celle que Sidewalk Labs, une filiale de la société mère de Google, Alphabet, une ville comme ils l’avaient prévu pour un quartier de Toronto. Cette ville devait avoir des capteurs intégrés partout, littéralement. Et les résidents verraient leurs services limités, à moins qu’ils ne dévoilent numériquement tous les aspects de leur vie

Si, par exemple en tant que résident, vous refusiez que vos données soient liées à votre identité, vous auriez moins de droits que les autres. C’est une ville intelligente. C’est une ville où je pense que la réalité virtuelle et augmentée remplacera la vie réelle et sera en fait plus attrayante. En fin de compte, les gens peuvent passer leur vie entière à vivre virtuellement et ces vies vont être courtes.

Alors, quelle est la justification de cette dystopie? L’histoire est que vos émissions de gaz à effet de serre seront réduites en regroupant les populations dans ces centres-villes denses, où la consommation d’énergie et d’eau peut être limitée. Cela va vous faire sortir des régions rurales, où vous pouvez essentiellement faire ce que vous voulez, élever votre bétail, faire pousser de la nourriture avec l’eau de votre puits, conduire votre camion agricole et posséder une arme à feu.

Mais pour mettre en œuvre l’Agenda 21, votre pays, état, comté, paroisse, canton, ville – peu importe – impose ce plan d’aménagement du territoire localement, car pensez à ceci: où vous vivez a beaucoup à voir avec votre façon de vivre et votre vie sera.

Votre ancienne vie doit donc être transformée. C’est le code pour «détruire et reconstruire». C’est la nouvelle norme. Cela comprend à la fois ce qu’ils appellent «l’environnement bâti» et la façon dont vous utilisez cet espace physique. Vos croyances et vos attentes doivent être transformées et reconstruites, ainsi que votre consommation d’énergie, votre consommation d’eau, votre consommation alimentaire, votre structure sociale, votre travail, votre santé et vos vues sur l’espérance de vie – tout cela doit être transformé. Et une grande partie de cela est déterminée dans le plan régional que vous avez, là où vous vivez. Je vous suggère de le vérifier.

Alors, comment détruisent-ils vos droits? Vous ne votez pas pour cela. Vous payez cependant pour cela. Ce plan régional est financé par des subventions fédérales et étatiques qui paient des consultants, qui s’engagent essentiellement à faire passer cela dans la communauté. Et les quelques citoyens concernés qui se présentent aux «réunions de vision» et aux «charettes», comme ils les appellent à s’opposer, les consultants sont là pour bloquer l’opposition. Ils sont essentiellement là pour endoctriner le public. Les consultants sont des «agents du changement» formés et des responsables organisationnels. Ils sont là pour donner l’impression qu’ils ont écouté le public et que le public approuve le plan.

C’est tout un acte. Je pense que vous allez convenir que c’est vraiment un gros problème. C’est une vente difficile et un énorme problème de gestion, même avec la tromperie et la collusion des médias d’entreprise. Je devrais dire le partenariat, la propriété. Il n’est pas facile de détruire près de 500 ans de l’État-nation, il faut donc le faire progressivement, en utilisant tout le pouvoir et l’influence des entreprises et organisations gouvernementales, y compris toutes les technologies, les divertissements, les médias et l’éducation.

C’est un plan totalement méga-corporatif. C’est un partenariat conjoint. Il s’agit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement, les plus grandes entreprises du monde, les conglomérats bancaires, les grandes fondations financières, comme les fondations Ford et Rockefeller, des groupes comme le World Wildlife Fund et le National Religious Partnership for the Environment. C’est un cercle fermé. Cela ne vous inclut que lorsque vous êtes d’accord avec leur plan.

Bien sûr, c’est ce que signifie obtenir l’approbation de «la communauté». «La communauté» est toute personne qui est d’accord avec le plan. Si vous n’êtes pas d’accord, vous n’êtes pas «la communauté». La dissidence n’est pas autorisée. Ces fondations majeures, elles accordent des subventions à des milliers d’organisations de démarrage. Ils forment et financent des groupes dérivés qui ressemblent à des associations de quartier et à but non lucratif bienveillantes.

Tout ce système, il agit comme la bureaucratie inférieure pour le nouveau système et c’est fondamentalement l’ennemi ultime de l’individu. Donc, pour concrétiser l’Agenda 21, il faut une intégration complète des systèmes afin de les contrôler de manière centralisée. C’est la standardisation de tous les systèmes et la nouvelle monnaie est l’information et l’énergie.

Pour avoir un contrôle centralisé, une mondialisation totale, il est nécessaire d’uniformiser toute loi, toute éducation, toute culture, toute finance. Pour fusionner, il doit être normalisé. Cela était impossible jusqu’à l’avènement de l’ère de l’informatique. Maintenant, c’est inévitable. C’est pourquoi chaque écolier reçoit un ordinateur et Internet se trouve désormais dans de minuscules villages de chaque nation. Votre système éducatif est utilisé pour vous inciter à vous considérer comme un «citoyen du monde». J’espère que non, car un citoyen du monde n’est pas du tout un citoyen et n’a aucun droit. Dans le cadre de l’Agenda 21 du développement durable des Nations Unies. Ce qu’on appelle un «droit» est en réalité un «privilège» et il peut être retiré ou accordé à tout moment.

Bien entendu, à l’inverse, une sanction peut être infligée sans réparation. Cela explique donc comment l’ONU peut appeler la connectivité Internet universelle un «droit de l’homme». Pendant COVID, Unicef ​​du Fonds pour l’éducation des enfants des Nations Unies, ils ont créé un projet appelé GIGA et le but est d’amener toutes les écoles du monde à faire des cours en ligne et le terme pour cela est «instruction directe». Rien ne s’interpose entre l’enfant et l’ordinateur. Cela rend l’endoctrinement standardisé vraiment facile.

Et bien sûr, vous savez tous qu’en tant que startup, Google a été financé par la communauté du renseignement, afin d’espionner les personnes qui recherchaient des sujets spécifiques sur Internet. Alors, ils pourraient identifier ces personnes. Fondamentalement, nous renverse les rôles et nous expose à la surveillance. Désormais, des milliards de personnes portent volontairement à tout moment un appareil de surveillance.

Lorsque vous entendez le terme «Smart», qu’il s’agisse d’un smartphone, d’une smartcar, d’une smarthome ou autre, c’est un acronyme: SMART: Sustainability, Monitoring, Assessment, Rating and Tracking. 

GIGA, le projet de connectivité universelle pour les enfants, s’est numérisé davantage pendant 10 semaines de convoitise qu’au cours des 10 dernières années. Pour cela, ils ont besoin de la 5G et pour cela, ils ont besoin d’une production d’énergie décentralisée qui permet l’expérimentation numérisée et l’espionnage de grandes populations sans leur consentement ou leur connaissance. Une sorte de colonisation numérique.

Les méga-sociétés sont là-bas, elles recherchent des personnes qui ajoutent de la valeur, qui sont des innovateurs. Les entreprises veulent s’approprier l’innovation. Tout le monde n’a pas de valeur dans ce système, ce nouveau système. La plupart d’entre vous ne le font pas. Très probablement, vous valez moins que votre prêt étudiant. Votre valeur, votre pointage de crédit social est basé sur le fait que vous produisez plus que ce que vous consommez et que vous serviez ou gêniez l’État.

Le gouvernement a surmonté nos droits constitutionnels en fusionnant avec des sociétés privées qui peuvent opérer sans retenue en secret, punissant, purgeant et faisant disparaître des dissidents, comme Facebook et Google et Twitter et Amazon l’ont fait virtuellement; c’est la mondialisation.

La mondialisation efface les frontières, allant de la ville jusqu’à la nation. C’est la fin du gouvernement représentatif.

Maintenant, je sais que vous pourriez penser que le gouvernement est un obstacle, c’est un danger et il ne vous représente pas, de toute façon, alors qui s’en soucie, n’est-ce pas? Eh bien, je sais à qui je parle, ici et en fait, je suis d’accord. Mais au moins aux États-Unis, le gouvernement était à l’origine conçu comme représentatif. C’était comme si vous étiez un agriculteur ou un commerçant très occupé et que vous aviez élu un représentant qui avait accepté de céder quelques années de sa vie à la gestion de ce genre de choses, vous n’étiez donc pas obligé de le faire.

Maintenant, des gens comme Pelosi et McConnell sont au gouvernement depuis 50 ans. Eh bien, pourquoi ? C’est parce qu’ils continuent à être votés. L’argent qui les élit les maintient là-bas. Au sommet, le pouvoir n’a pas de parti.

Alors, que veulent les contrôleurs mondialistes? L’Agenda 21 est conçu pour une gestion efficace. les méga-sociétés veulent avoir des lois et des règlements harmonisés et intégrés, le moins possible, afin de ne pas avoir à changer d’activité ou à se réorganiser pour vendre sur différents marchés. Ils ne veulent pas de frontières et des marchés ouverts. Ils veulent tuer la concurrence, aussi petite soit-elle et la demande des ingénieurs. Ils veulent traiter avec le moins de décideurs possible, idéalement, un seul. Ils veulent fusionner avec le gouvernement. Ils veulent des travailleurs adaptés au travail requis et facilement jetés. Ils veulent posséder l’innovation, donc ils veulent un lien direct avec les universités. Ils veulent contrôler toutes les ressources, humaines et naturelles, car vous savez, les humains sont une ressource – ou plus probablement, vous êtes un obstacle.

Les méga-entreprises ont besoin d’un contrôle total et d’une information totale. C’est la révolution numérique. C’est la quatrième révolution industrielle. C’est la grande réinitialisation. Les trois révolutions industrielles précédentes se sont principalement concentrées sur l’énergie et le matériel. Qu’il s’agisse de vapeur, de gaz ou d’électronique, ces nouvelles énergies ont radicalement restructuré la société, de la famille au travail, des villes au gouvernement – tout, complètement restructuré.

C’est maintenant la quatrième révolution industrielle, la révolution numérique. C’est l’explosion de la technologie qui progresse plus vite que la vitesse de l’éthique et de la surveillance et elle éclipse les trois révolutions précédentes. De l’intelligence artificielle ayant le potentiel de changer la nature de l’être humain, à la robotique utilisée pour la police, aux bâtiments intelligents et aux capteurs qui nous surveillent en permanence.

Cette révolution permet un avenir incertain. La quatrième révolution industrielle, dans le contexte des trois premières, représente une accélération phénoménale, en termes de temps et de capacité à contrôler les masses, à transformer et à perturber, «Build Back Better». Lorsque vous entendez cela, sachez que vous ne pouvez pas le reconstruire à moins de le casser, d’abord.

Ils l’appellent le «nouveau contrat social» – celui que vous n’avez pas accepté! Le concept Great Reset, que «vous ne posséderez rien», vous louerez tout ce dont vous avez besoin, vous devez regarder cela à travers le prisme de la propriété privée. * Vous * êtes votre propriété privée la plus importante. Perdre la propriété de votre liberté de parole, de mouvement – fondamentalement, de votre libre arbitre – cela signifie que vous perdez ce qui est le plus important pour vous. Cela réduit vos attentes d’une vie bien remplie et vous force à entrer dans une nouvelle ère d’austérité, de rareté. Ce n’est pas facile de faire ça. La perte de liberté de la manière la plus vitale, l’indépendance et l’intimité du corps et de l’esprit qui exigent ce qu’ils appellent la «nouvelle normalité», vous ne venez pas à cet endroit sans une crise majeure.

Les contrôleurs mondialistes autoproclamés qui avaient l’intention de perturber totalement l’avenir, ont-ils considéré quel genre de crise serait nécessaire pour faire d’une gouvernance mondiale une réalité? Celui qui s’étend au-delà des entreprises dans nos maisons et nos corps? À mon avis, la crise mondiale nécessite une réponse mondiale – et cela justifie la gouvernance mondiale.

Il faut vraiment une crise majeure – une crise mondiale – pour rompre l’identification avec votre nation et votre culture – quelque chose comme le changement climatique, n’est-ce pas? Cela crée une terreur existentielle selon laquelle «nous détruisons la planète» et notre mode de vie tout entier est une menace pour son existence continue. Hé, ce n’est pas de la science! La science est faite pour s’adapter au résultat souhaité, dans cette situation, c’est le masque vert. Donc, derrière ce masque de préoccupation environnementale, vous trouvez la soif d’un contrôle global, centralisé et totalitaire.

La menace du changement climatique est une étape, c’est une phase. Il est conçu pour nous préparer à plus de restrictions et de limitations et nous sommes maintenant confrontés, bien sûr, à une menace beaucoup plus omniprésente et restrictive. Ils ont sorti le Big Gun, la nouvelle menace existentielle est C19.

En fait, le World Wildlife Fund affirme que le COVID est, citation «La réponse de la nature à l’abus de l’environnement par l’homme» sans citation. Sont-ils sérieux? La nature est un terroriste. Ainsi, invisible, incolore, inodore, à peine détectable, le COVID est le nouveau masque de la Nouvelle Norme.

Le 11 septembre était la justification de l’État sécuritaire. le COVID active l’état de surveillance. Le COVID justifie une application globale. Vraiment taillé sur mesure pour le Nouvel Ordre Mondial, le  COVID a émis en assignation à résidence des purges de diseurs de vérité, l’effondrement économique, la pleine autonomisation de ces méga-entreprises.

Et bien sûr, comment pourrais-je oublier? La liste des dictateurs volontaires, de Macron en France, à Ardern en Nouvelle-Zélande, à Trudeau au Canada à Harris aux États-Unis, à Cuomo, Newsom, Whitmer, Garcetti, Lightfoot et des dizaines d’autres, partout dans le monde.

Dans la compétition pour le règne des méga-régions, les collaborateurs volontaires se mobilisent aussi localement, bien sûr et c’est vraiment ce que ces quatre dernières années ont été: séparer le bon grain de l’ivraie, les fidèles des dissidents . C’est comme ça que c’est fait. Mao Zedong l’a fait en Chine, avec sa campagne «Let 100 Flowers Bloom». Il a encouragé ses fidèles à critiquer ses programmes, afin de les améliorer, mais il l’a fait pour identifier et purger ses critiques – ce qu’il a fait.

Alors. ce dont je parle ici, c’est le pouvoir. Ceux qui ont du pouvoir veulent le garder. Ceux qui n’en ont pas le veulent. Il y a toujours eu des gens qui voulaient contrôler le monde. Ce qui a changé, c’est que la capacité de contrôle a augmenté en vitesse et en portée, d’une manière qui n’a jamais été possible auparavant.

Alors maintenant, en conclusion, je veux vous encourager. Je veux vous encourager à être courageux; pour trouver la joie d’être simplement en vie. Demandez-vous: «Qu’est-ce que j’apprécie?» Reconnaissez-vous, vous-même faites partie de la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation. Allez-vous préféré la commodité à la Liberté? Le monde Libre exige la Liberté avec la responsabilité, cela demande du travail. Le travail que nous faisons peut être semé d’embûches, plein d’oppositions contrôlées, ce qui semble être la réponse, mais plutôt une sorte de cercle tordu de propagande lavé en vert et enrobé de bonbons qui remonte au masque vert. Alors vous devez vous arrêter et réfléchir. Ne vous méprenez jamais. Sachez qu’il n’y aura pas de Suisse dans ce Nouveau Monde, pas d’endroit où se cacher. Il est donc temps de résister. Refusez de collaborer. Ne portez pas de smartphone. Ne vous portez pas volontaire pour donner votre biométrie ou votre ADN. Ne coopérez pas. Désactivez, tant que vous le pouvez et s’il vous plaît, préparez-vous à travailler pour rester Libre. Il faut que nous travaillions tous pour que cela se produise.

Par-dessus tout, mes amis, rappelez-vous qui vous êtes, riez, dansez et aimez et rejoignez-nous. 

Merci beaucoup.


Rosa Koire est une évaluatrice de l’immobilier commercial médico-légal à la retraite spécialisée dans l’évaluation de domaines éminents. Ses vingt-huit ans de carrière au ministère des Transports de Californie (chef de la branche de district) en tant que témoin expert sur l’utilisation des terres ont abouti à la révélation des impacts du développement durable sur les droits de propriété privée et la liberté individuelle.


[Voir aussi :




Sauvez les enfants des vaccins anticovid inutiles et dangereux

Par Gérard et Nicole Delépine

Luttez contre une propagande insidieuse véhiculée par un quotidien pour enfants en toute illégalité

Tout médicament ou vaccin ne doit être prescrit que si les avantages espérés sont supérieurs aux complications possibles pour celui qui le reçoit.

Aucun traitement expérimental ne doit être proposé sans le consentement libre et éclairé du cobaye.

Ces deux règles fondamentales d’éthique médicale (serment d’Hippocrate) et d’éthique de la recherche (déclaration d’Helsinki de l’Association Médicale Mondiale) sont totalement bafouées lorsqu’on propose un vaccin anticovid et singulièrement aux enfants.

Mais une revue pour enfants, le petit quotidien, n’hésite pourtant pas à en faire la promotion !

Pour un enfant, le vaccin anticovid ne peut pas offrir de bénéfice personnel

Chez l’enfant, le covid est moins dangereux que la grippe ordinaire !

Au 2 mars 2021, 10 009 articles traitant du covid chez l’enfant sont référencés dans la base de données PubMed, lorsque l’on tape « Children Covid », dont 3124 si on précise « severe children covid ».

Tous ces articles s’accordent sur la faible fréquence de la virose chez l’enfant de moins de 15 ans, et sa bénignité habituelle(([1] Parc Hayne Cho Résultats cliniques des patients initialement asymptomatiques atteints de COVID-19 : une étude de cohorte nationale coréenne Med 2021 décembre ; 53 (1) : 357-364. doi : 10.1080 / 07853890.2021.1884744)), plus de la moitié des infections ne donnant aucun signe de maladie.

Dans les trois dernières années, les grippes saisonnières ont causé entre 7 et 10 décès parmi les presque 7,5 millions de Français de moins de 15 ans. En 2020, le covid19 n’a été mis en cause que pour 3 décès dans ce groupe d’âge et il s’agissait d’enfants à très lourdes maladies préexistantes. Chez l’enfant, le Covid est environ trois fois moins mortel que la grippe pour laquelle aucune vaccination antigrippale n’est actuellement recommandée.

On ne sait même pas si les vaccins sont efficaces chez l’enfant

Nous nous contenterons ici de citer l’avis de la Haute Autorité de Santé de décembre 2020 (([2] HAS Vaccination contre la Covid-19 : la HAS définit la stratégie d’utilisation du vaccin Comirnaty ®
PRESS RELEASE — Posted on Dec 24 2020)) : « l’efficacité vaccinale n’a pu être évaluée chez les jeunes de moins de 16 ans ».

Au 3/3/2021 le Registre des essais cliniques de l’UE(([3] Disponible à https://www.clinicaltrialsregister.eu/ctr-search/search?query=Covid-19+enfants)) ne recensait aucun essai de vaccin anticovid chez l’enfant.

On ignore totalement les risques des vaccins anticovid chez l’enfant

Les quelques éléments des essais publiés montrent qu’ils n’ont pas été testés chez l’enfant, ni chez les enfants à risques (prématurés, immunodéficients, mucoviscidose) la sélection des participants aux essais excluant, en autres, les moins de 18 ans et ceux souffrant de pathologies respiratoires, cardiaques, d’obésité ou de diabète…

La durée moyenne de surveillance des participants à l’essai est actuellement inférieure à six mois, alors que les plus graves complications (dont les narcolepsies) des vaccins anti grippe H1N1 sont apparues majoritairement après ce délai.

Aucun bénéfice envisageable versus complications possibles : chez l’enfant, la balance avantage /risque est à l’évidence défavorable.

D’ailleurs l’HAS ne recommande pas ces vaccins chez l’enfant et on peut se demander si la publicité pour un vaccin qui n’a pas reçu une AMM (même conditionnelle) dans ce groupe d’âge ne constitue pas une infraction pénale.

Vacciner les enfants ne protégerait pas les adultes, car ils ne sont pas vecteurs

Lorsqu’aucun bénéfice personnel n’est attendu, la publicité incite à la vaccination altruiste « pour protéger les autres », ce que fait le quotidien pour enfant. Noble motivation, mais sans aucune justification médicale ici, puisque les vaccins paraissent actuellement incapables d’empêcher la transmission de la maladie et que, de toute manière, les enfants ne contaminent personne.

Tous les articles publiés montrent que les enfants ne participent pas à la transmission du coronavirus.

Au début de l’épidémie, on croyait que le covid19 se propageait comme la grippe en passant par les enfants. Mais toutes les études épidémiologiques sérieuses ont prouvé qu’il n’en était rien. Les enfants ne contaminent personne, ni les autres enfants ni les adultes.

Plus de 20 études épidémiologiques dans une dizaine de pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.

L’étude de l’INSERM(([4] Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America.)) est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie. Et l’infection apportée de Singapour par un adulte est restée cantonnée aux occupants du chalet.

L’étude de l’institut Pasteur sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois (([5] A Fontanet et al SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France : A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv 2020)) a porté sur 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.

L’étude Coville(([6] Christèle Gras-Le Guen https://theconversation.com/rentree-scolaire-la-covid-19-nest-definitivement-pas-une-maladie-pediatrique-145287)), du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »

Aux Pays-Bas, les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3 % de tous les patients déclarés avec COVID-19, bien qu’ils représentent 20,7 % de la population. Seulement 0,6 % des hospitalisations signalées concernaient des enfants de moins de 18 ans et Il n’y a pas de cas d’enfants décédés du COVID-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans (([7] Sur la base des rapports des services de santé publique municipaux (GGD)) et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille.

En Irlande(([8] Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020 ;25 :2000903.)), avant la fermeture des écoles aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté parmi les 924 enfants and 101 adultes au contact de six infectés (trois enfants, trois adultes).

En Australie(([9] D’après l’Australian National Centre for Immunisation Research and Surveillance https://www.bing.com/search?q=l%E2%80%99Australian+National+Centre+for+Immunisation+Research+and+Surveillance&form=QBLH&sp=-1&pq=&sc=0-0&qs=n&sk=&cvid=4D88315372394AACB2AA964A03900C84)) (([10] Centre national de recherche et de surveillance de la vaccination. COVID-19 dans les écoles — L’expérience en NSW. Nouvelle-Galles du Sud, Australie : Centre national de recherche et de surveillance sur l’immunisation ; 2020 Google Scholar)), 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel. Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, aucune chez le personnel adulte. 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel.

En Suisse : sur un total de 4310 patients atteints du SRAS-CoV-2, 40 étaient âgés de moins de 16 ans (0,9 %). Parmi les 111 contacts familiaux positifs des enfants étudiés, les mères prédominaient (n = 39), suivies des pères (n = 32), des frères et sœurs pédiatriques (n = 23), des frères et sœurs adultes (n = 8) et des grands-parents (n = 7).

En Finlande,(([11] Hildenwall H, Luthander J, Rhedin S, et al. Paediatric COVID-19 admissions in a region with open schools during the first two months of the pandemic. Acta Paediatr. 2020 ; 00 :1–3. https://doi.org/10.1111/apa.15432)) un enfant de 12ans qui allait à l’école durant sa maladie a été en contact avec 121 personnes et n’en a contaminé aucune.

En Grèce (([12] Helena C. Maltezoua Transmission dynamics of SARS-CoV-2 within families with children in Greece : a study of 23 clusters J Med Virol. 2020 août 7 ;10.1002/jmv.26394. doi : 10.1002/jmv.26394.)) l’analyse épidémiologique de 23 clusters touchant 109 personnes (66 adultes et 43 enfants n’a retrouvé aucun cas de transmission à partir d’un enfant.

À Singapour(([13] Agence gouvernementale de Singapour. COVID-19 : cas à Singapour [Internet]. Singapour, Agence gouvernementale de Singapour. 2020 ; [cité le 12 mars 2020. Disponible sur : https://www.gov.sg/article/covid-19-cases-in-singapor)), deux écoles primaires et une école secondaire ont constaté des covid19 infantiles. Aucun des 34 contacts identifiés des écoles primaires ne s’est révélé positif. Parmi les 77 contacts de l’école secondaire, 8 ont développé des symptômes grippaux, mais aucun d’entre eux n’a été testé positif.

Le lobby de la peur, pour imposer des vaccins chez l’enfant, n’a pas d’études épidémiologiques sérieuses à présenter.

Il n’exhibe que des études virologiques ou des études basées sur des tests affirmant que les enfants ont parfois une charge virale élevée et que lorsqu’ils sont symptomatiques, ils excréteraient autant que les adultes et donc qu’ils seraient susceptibles d’être contaminants.

Et plus récemment des foyers dans un camp de vacances ou des crèches, mais jamais des études épidémiologiques de la qualité de celles réalisées, au début de l’épidémie lorsque la faible prévalence du covid19 permettait de remonter avec certitude la piste des contaminations. Des hypothèses, des supputations au conditionnel, pas de preuves !

Restons factuels.

Toutes les études épidémiologiques publiées concluent que l’enfant ne contamine personne ou presque. Et aucune étude épidémiologique sérieuse n’a jusqu’à présent montré que le variant anglais en serait capable. Si davantage d’enfants anglais sont des cas positifs, c’est peut-être parce qu’ils sont actuellement exposés à davantage de personnes contaminées depuis le début de la vaccination, ainsi que le montrent les courbes de l’OMS.

Les vaccins sont expérimentaux ; leur utilisation chez les enfants viole le code de Nuremberg et la déclaration d’Helsinki

Les résultats des essais des vaccins anti covid chez l’enfant n’ayant été ni établis, ni publiés, leur utilisation constitue un essai thérapeutique. Or le code de Nuremberg(([14] Le Code de Nuremberg — rédigé en 1947 est une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 — août 1947). Ces critères indiquent les conditions que doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme « acceptables http://www.frqsc.gouv.qc.ca/documents/10191/186011/Code_Nuremberg_1947.pdf/d29861b8-30a7-456e-9a83-508f14f4e6d5)) identifie le consentement éclairé comme préalable absolu à la conduite de recherche mettant en jeu des sujets humains.

Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition.

Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision.

Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience. »

Proposer ou prôner un vaccin expérimental à des enfants qui n’ont pas la capacité légale de consentir viole donc le code de Nuremberg.

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki(([15] Déclaration d’Helsinki de l’Association Médicale Mondiale https://www.fhi360.org/sites/default/files/webpages/fr/RETC-CR/nr/rdonlyres/e3vjr6w3l5e2acb6uezmtjmslkergm5udhzoqwtt3ixs5ntx5e7cp32ppismbsifle2vkurebdhmcn/HelsinkiDeclarationFrench.pdf)) comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains.

Le Serment de Genève de l’Association médicale mondiale lie le médecin dans les termes suivants :

« La santé de mon patient sera mon premier souci »

et le Code international d’éthique médicale énonce que « le médecin devra agir uniquement dans l’intérêt de son patient lorsqu’il lui procure des soins qui peuvent avoir pour conséquence un affaiblissement de sa condition physique ou mentale ».

Dans la recherche médicale sur les sujets humains, les intérêts de la science et de la société ne doivent jamais prévaloir sur le bien-être du sujet.

Proposer ou prôner un vaccin expérimental à des enfants pour protéger autrui viole donc aussi les principes éthiques de la médecine.

Mais que vient faire le « Petit Quotidien » dans cette galère de propagande vaccinale inappropriée ?

Faire la promotion directe aux enfants d’un vaccin qui ne leur est pas destiné est quasi délictueux et relève de la Justice comme les promotions vaccinales par des mairies dont une est déjà poursuivie.(([16] Voir la mise en demeure de l’association reaction19fr à BFMTV de supprimer sa campagne publicitaire du vaccin ANTICOVID Mise-en-demeure-BFMTV-du-2.02.2021.pdf)) (([17] Brusa Carlo Alberto (@cab2626) a tweeté : La Ville de Saint Quentin en Yvelines qui fait la promotion illégale du poison ! Mise en demeure immédiate de cesser cette promotion illicite ! 😡😡😡 https://t.co/ydvdP0etVp))

Violer le code de Nuremberg et la déclaration d’Helsinki, bases de l’éthique médicale et de la recherche médicale constitue des fautes morales majeures.

Comment le petit quotidien, qui prétend rapporter « 100 % de faits 0 % d’opinion » a-t-il pu tomber aussi bas ?

Comment ses rédacteurs ont-ils été si mal renseignés ?

Si le « petit quotidien » ne corrige pas rapidement ses erreurs en rappelant dans un prochain numéro l’histoire du procès des médecins nazis et les bases éthiques élaborées à son occasion, il montrera qu’il n’a agi que comme militant des firmes pharmaceutiques et pourra être poursuivi pour publicité illégale.





La Russie contre le passeport vaccinal voulu par l’Union Européenne

[Source : Médias-Presse.Info]

Par Francesca de Villasmundo

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a témoigné, lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères d’Ouzbékistan, de l’opposition de la Russie au passeport vert vaccinal que l’Union Européenne veut imposer : « La mise en place du passeport vaccinal dans l’UE remettrait en cause le principe du volontariat de la vaccination » a-t-il déclaré hier mardi après l’annonce faite par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, d’une proposition législative visant à instaurer un Digital Green Pass.

« À ce que je comprends, a souligné Lavrov, il s’agit d’une idée qui est encore en développement. Selon nos collègues en Europe, elle suscite une attitude contradictoire dans les pays européens et ce projet de la bureaucratie bruxelloise est pris au sérieux. Beaucoup s’expriment de la façon suivante: il s’avère que ce projet est contraire aux règles de la bureaucratie car les pays de l’Union européenne ont décidé que la vaccination est une affaire bénévole. »

« Cela veut dire que les gens y seront forcés s’ils veulent se déplacer et en Europe la population envisage mal sa vie sans se déplacer entre les pays de l’Union européenne», a ajouté le ministre.

L’introduction de passeports covid sur le territoire de l’Union européenne serait en contradiction avec le principe de la vaccination volontaire, a déclaré Lavrov: http://go.tass.ru/QeIY

Se faisant l’écho du bien commun des Russes, Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie, qui ne tombe pas dans la dérive totalitaire du covid, a informé les collègues de l’UE qu’elle compte sur des décisions qui ne discrimineront pas les Russes.

Quant aux Européens qui ne se feront pas vacciner, les technocrates et politiciens européens n’ayant aucun respect pour leur liberté de choix, ils risquent fort bien d’être  les seuls discriminés dans l’affaire, car on image mal cette même Union Européenne imposer le passeport vaccinal aux clandestins, immigrés, réfugiés, et autres extra-communautaires désirant venir chez nous comme s’ils étaient chez eux…

Francesca de Villasmundo




Irresponsabilité spatiale ? Starlink, le plan géant d’Elon Musk pour occuper l’espace

[Source : reporterre.net]

Starlink, le plan géant d’Elon Musk pour occuper l’espace

ENQUÊTE 1/3 — Le projet du milliardaire Elon Musk se concrétise. Son offre d’une connexion haut-débit à internet sur toute la planète via une constellation de satellites est déjà en fonctionnement aux États-Unis. Et ses antennes domestiques sont désormais disponibles en France en précommande.

550 kilomètres nous séparent des premiers satellites de SpaceX, la société d’Elon Musk. En plus de les voir rayonner parmi les vraies étoiles de notre ciel une fois la nuit tombée, les 12.000 satellites prévus à terme vont pouvoir transmettre une connexion haut débit en France et en Europe à partir du milieu de l’année 2021.

Les précommandes pour la version bêta sont déjà disponibles sur le site de SpaceX pour s’offrir l’antenne, de la taille «d’une pizza médium», qui recevra le signal des satellites et permettra une connexion internet. Le prix du forfait est pour l’instant «la principale préoccupation» d’Elon Musk puisqu’il serait d’environ 82 euros par mois (99 dollars). Il faut ajouter à cela plus de 410 euros pour le kit Starlink, qui comprend un trépied de montage, un routeur Wifi et un terminal pour se connecter aux satellites. Une application mobile permet de choisir le meilleur angle et la meilleure position pour l’antenne.

Un acompte est demandé pour la précommande, qui sera ensuite déduit des 410 euros à payer pour le kit.

L’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, a donné son feu vert à Starlink le 9 février, pour exploiter les fréquences qui transmettront le signal du satellite à l’antenne domestique.

Comment ça marche?

Concrètement, si on lance une recherche internet via Starlink, l’information sera envoyée au routeur Wifi, puis à l’antenne domestique placée sur le toit ou le balcon. Cette antenne dirigée vers le ciel va envoyer l’information au satellite le plus proche, qui va lui-même envoyer l’information à une station au sol pour la connexion. L’information va ensuite effectuer le chemin inverse jusqu’au routeur Wifi de l’utilisateur.

Ce projet hors-norme fait appel à une technologie qui n’est pas nouvelle. Se connecter à internet par satellite est possible depuis la fin des années 1990. Les bateaux, les avions, les trains ou les zones très reculées sont pourvus de l’internet satellitaire depuis de nombreuses années pour permettre un accès à haut débit indépendamment des antennes terrestres. Au milieu de l’océan Pacifique par exemple, un navigateur peut avoir accès à une connexion en envoyant sa requête au satellite le plus proche, plutôt qu’à une antenne terrestre inaccessible.

Un nombre de satellites inédit

Les fournisseurs d’internet par satellite, comme NordNet en France, proposent ce genre de services. Ce qui différencie le projet Starlink de ce qui existe, c’est avant tout le nombre de satellites et l’ampleur des infrastructures. NordNet, qui appartient au groupe Orange, utilise un seul satellite en orbite géostationnaire (qui ne bouge pas) à 36.000 km d’altitude ce qui lui permet de couvrir une zone très large. La latence — la durée que prend l’information pour aller jusqu’au satellite — et le ping — la durée du voyage aller-retour —, sont bien plus longs que ce qu’annonce l’offre de Starlink.

La société Iridium propose quant à elle une couverture mondiale avec quatre-vingt-dix satellites en orbite basse. Cette constellation s’approche de celle d’Elon Musk mais à une échelle bien plus minime puisque le milliardaire étasunien prévoit d’envoyer 12.000 satellites. «C’est une technologie révolutionnaire dans le sens où c’est la première fois qu’il existe une constellation suffisamment maillée pour que les satellites puissent communiquer entre eux», confirme Christophe Bonnal, chercheur au Cnes, le Centre national d’études spatiales.

Pour Daniele Pitrolo, président de franciliens.net, une association qui fournit un accès au réseau et œuvre pour un internet neutre et transparent, «la connexion satellitaire, c’est un fantasme dans le milieu des bidouilleurs et des informaticiens depuis des décennies!»

Des performances prometteuses…

Pour l’instant la version test, baptisée «Better than nothing» («Mieux que rien»), de Starlink est loin des objectifs annoncés par Elon Musk, mais n’est pas non plus ridicule. Les quelque 10.000 utilisateurs aux États-Unis déjà connectés au service notent un débit de 100 Mb/s en moyenne et une latence d’environ 40 millisecondes.

Ce sont ces performances que peuvent attendre les premiers utilisateurs français entre le milieu et la fin de l’année 2021. La fibre optique, disponible avec les opérateurs classiques demeure cependant encore loin devant avec un débit pouvant aller jusqu’à 1 Gb/s et 17 ms de latence.

Starlink développe également la transmission laser entre ses satellites pour que l’information circule plus vite. Cette technique permettrait à sa constellation d’être encore plus indépendante des structures terrestres et améliorerait le temps de latence.

…et vouées à s’améliorer

Sur le site web communautaire Reddit, des ingénieurs de SpaceX répondent durant des heures à certains utilisateurs étasuniens et se montrent confiants dans l’amélioration du service. «Nous nous mettons au défi chaque jour de pousser Starlink vers les limites fondamentales de la physique. Les satellites Starlink actuels fonctionnent à 550 km, et le temps de trajets vers la terre est de 1,8 milliseconde avec la vitesse de la lumière. Le trajet aller-retour entre votre maison et un serveur de jeu est au mieux de 4 fois 1,8 milliseconde à ces altitudes, soit moins de 8 millisecondes. […] On va travailler pour s’approcher de ce ping.»

Cette vitesse peut également varier en fonction de la météo et des fréquences utilisées. Pour Daniele Pitrolo, c’est la faille majeure de cette technologie. 

«La connexion par satellite n’est pas aussi stable que la fibre ou le câble. Vous devez communiquer avec un objet extérieur à la terre via un signal qui peut être perturbé par tout ce qui passe devant. Cela fonctionne moins bien quand il y a beaucoup de brouillard, par exemple.»

Selon un sondage du service de consommateurs Reviews.org, 51% des Étasuniens disent vouloir souscrire à l’offre de Starlink, et 55% se disent prêt à changer d’opérateur internet si la connexion est plus rapide. Reviews.org rappelle que la vitesse de connexion moyenne aux États-Unis est de 57,2 mégabits par seconde alors que Starlink propose une vitesse d’environ 103,1 Mb/s.

Un village dans la Manche s’oppose à Starlink

Annoncé pour la première fois en 2015, le projet semble se concrétiser en France à la surprise générale, sans informations précises quant à l’utilisation des antennes domestiques. Mardi 16 février, soixante nouveaux satellites ont été déployés par SpaceX. Avec 1.145 satellites, Starlink constitue désormais la constellation la plus importante de l’histoire de l’aéronautique.

Au début de l’année, la mairie de Saint-Senier-de-Beuvron, dans la Manche, a refusé l’installation de neuf antennes relais Starlink. Le manque d’informations et de garanties a poussé les élus de la commune de 350 habitants à se montrer méfiants.

La municipalité a transmis à Reporterre les documents justifiant l’installation de ces antennes. «On a sollicité différentes analyses, ils nous ont renvoyé des documents en anglais, avec des normes étasuniennes. Nous, on n’acceptera pas d’antenne si on n’a pas des documents qui justifient la non-dangerosité d’une telle installation avec des normes françaises», justifie Valentin Quéhin, le secrétaire de mairie.

Une puissance comparable aux antennes des camions de télévision

Pourtant une autorisation avait été délivrée par l’Arcep en décembre dernier. «On n’a pas d’inquiétude sur ces antennes terrestres. Sur cet équipement, la puissance est à peu près équivalente à des antennes dont disposent les camions de télévision», assure Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui veille au respect des valeurs limites d’exposition aux ondes électromagnétiques. D’autres antennes de ce type sont prévues à Gravelines, dans le Nord, et une est déjà installée à Villenave-d’Ornon, juste à côté de Bordeaux (Gironde).

C’est Starlink France SARL, visiblement la filiale française du groupe étasunien, qui a fait la demande d’autorisation à l’Arcep. Starlink France est dirigé par David Anderman, avocat général de SpaceX, et Lauren Dreyer, directrice des ressources humaines de la même société, tous les deux Étasuniens. Le siège social de la filiale, qui se situe dans une rue parallèle aux Champs-Élysées, n’est pas en ébullition. Le rez-de-chaussée est tenu par un ancien magasin de déblocage et de réparation de téléphones «Clope and Phone», et les locaux sont indiqués comme étant à louer. Impossible de s’entretenir avec un interlocuteur physique. Même en ligne, aucune adresse électronique ou numéro français n’est disponible pour échanger. La société Sipartech, qui collabore avec Starlink France SARL pour la mise en place des antennes, n’est pas plus renseignée. «On a un accord de confidentialité avec eux, mais pour tout vous dire, je n’ai pas de contact direct ni de mail», affirme la directrice de la communication de Sipartech.

L’adresse du siège social de Starlink France à Paris.

Cette absence d’interlocuteur contraste avec la surmédiatisation et l’incarnation du projet par Elon Musk. Toutes les informations quant à l’utilisation du service doivent être glanées sur des forums ou des sites spécialisés. Sur le site Reddit, un utilisateur demande : «Y a-t-il un service client ou quoi que ce soit? Je voudrais parler à un humain avant d’acheter. J’ai de nombreuses questions.»

«On ne peut pas prendre Elon Musk au sérieux, il est fou!»

Le manque d’informations que constate la mairie de Saint-Senier-de-Beuvron et certains utilisateurs vient sans doute du fait que même les autorités de régulation françaises ont été prises de court. Sophie Pelletier est présidente de l’association Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques) et elle est membre du Comité national de dialogue des fréquences, qui réunit des chercheurs, des scientifiques et des membres des différentes autorités de régulation comme l’Arcep ou l’ANFR.

«Ça fait au moins deux ans qu’on questionne les membres du comité de dialogue là-dessus. On nous répond : “On ne peut pas prendre Elon Musk au sérieux, il est fou! Il fait beaucoup d’annonces et il n’y en a aucune qui se concrétise!” Finalement, maintenant que cela arrive en France, j’ai l’impression d’être la gamine qui criait au loup et que personne ne croit.»

Pour le déploiement de la 4G et de la 5G, les autorités de régulation françaises demandent aux opérateurs de nombreux justificatifs. Des études sont menées en parallèle sur l’exposition aux champs électromagnétiques, l’utilité du projet ou encore sur le coût environnemental par le Haut Conseil pour le climat.

Pour Starlink, c’est autre chose. Les satellites sont envoyés depuis les États-Unis et la régulation ne semble pas ou très peu s’appliquer dans l’espace. Elon Musk peut envoyer des satellites et les faire graviter au-dessus de l’Hexagone sans réel contrôle préalable. Plusieurs milliers, qui plus est, qui émettent en permanence des ondes électromagnétiques vers le sol français.


Avec Starlink, Elon Musk innove dans la pollution

ENQUÊTE 2/3 — Avec l’envoi envisagé de 42.000 engins dans l’espace, dont 12.000 en orbite constante, l’offre de réseau internet haut-débit par satellite d’Elon Musk enserre la Terre. Cette profusion d’objets produit une énorme pollution lumineuse dans l’espace et met également en danger l’environnement terrestre.

«La 5G a au moins le mérite d’avoir fait émerger les problématiques climatique et énergétique, mais là, avec Starlink, on balance 42.000 satellites dans l’espace dans l’indifférence générale.» 

La question écologique n’est certes pas la première interrogation lorsqu’on évoque le projet Starlink. Mais Sophie Pelletier, présidente de Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques), tente d’obtenir des informations sur ce projet depuis plusieurs années.

Elle fait partie du Comité national de dialogue des fréquences, qui réunit plusieurs experts et scientifiques du secteur des télécommunications. Reporterre a eu accès aux comptes-rendus de ces comités depuis 2018, qui réunissent notamment les autorités de régulations françaises comme l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep). Les questions de Sophie Pelletier butent régulièrement sur la méconnaissance du projet Starlink par ces régulateurs et sur ses potentiels conséquences environnementales et sanitaires.

Durant une séance du Comité de dialogue en 2019, un participant s’exclamait : 

«Il faudra bien un jour demander à tous ces organismes qui travaillent dans les développements technologiques qu’avant de multiplier les satellites, il faut se poser la question de la répercussion de leurs inventions sur nos organismes humains, sur les animaux et sur la biodiversité.»

Un lot de soixante satellites Starlink encore attachés à leur fusée, sur le point d’être mis en orbite.

Le coût écologique du projet Starlink n’est pas chiffré, mais on peut estimer que notre consommation de données numériques et d’objets connectés pourrait exploser. Elon Musk a d’ailleurs annoncé, lors d’une conférence le 9 mars 2020, que «les clients pourront regarder des films en haute définition, jouer à des jeux vidéo et faire tout ce qu’ils veulent», et tout cela «avec des performances qui dépassent celles d’internet par satellite traditionnel avec un réseau mondial sans limite d’infrastructure au sol», peut-on lire sur le site de Starlink.

Selon un rapport de France Stratégie d’octobre 2020, la consommation globale du numérique a augmenté de 50% entre 2013 et 2017. De plus, «l’adjonction d’une fonction de connexion à une multitude d’objets devrait avoir une incidence sur l’évolution de la consommation globale du numérique», peut-on lire dans le rapport. L’Ademe (Agence de la transition écologique) souligne que le secteur informatique est responsable aujourd’hui de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Des millions d’antennes à venir

Pour réceptionner le signal des satellites, Elon Musk va devoir s’atteler à la construction de millions d’antennes domestiques. Dix mille Étasuniens en sont déjà pourvus, et la moitié du pays se dit déjà prête à basculer vers cette nouvelle offre. Ces antennes ne seront pas produites aux États-Unis mais seront «Made in Taiwan». Elles devront bien entendu être alimentées constamment en électricité chez le client. Ce qui signifie une consommation nouvelle de matières premières et tout autant de déchets à venir.

SpaceX continue aussi de produire des satellites à un rythme industriel, environ 120 par mois. Elle les envoie ensuite en orbite par lots, à des coûts relativement bas puisque l’entreprise réutilise ses propres lanceurs spatiaux. Ces satellites pèsent 227 kilogrammes chacun pour une taille équivalente à celle d’une grosse machine à laver.

Au total, le patron de Tesla souhaite produire 42.000 satellites, du jamais-vu dans l’histoire de l’aéronautique. Là-encore, la prédation en ressources terrestres et en énergie pour produire des millions de composants pourrait être gigantesque.

Un train de satellites dans le ciel

L’autre pollution générée par Starlink est celle de l’espace. Les satellites nouvellement envoyés sont régulièrement visibles dans le ciel nocturne. En effet, lors de la première phase de la mise en orbite, les engins se suivent et forment une ligne de points lumineux très visibles avant de se disperser et de rejoindre leur orbite finale.

Ce phénomène inédit a entraîné une levée de boucliers des astronomes et des amoureux de l’espace, qui voient leur instrument de travail ou plaisir visuel, le ciel, irrémédiablement dégradé.

Cliché à 333 secondes d’exposition du téléscope Blanco (4 mètres) du CTIO, les lignes sont issues de la pollution lumineuse des satellites Starlink.

«Les objets célestes étudiés par les astrophysiciens sont très peu lumineux, toute autre source de lumière peut être une gêne considérable. Cela les oblige à s’éloigner des zones urbaines et de la pollution lumineuse pour observer le ciel , dit à Reporterre Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay.  Avec les satellites Starlink, surtout à leur lancement quand ils sont encore relativement groupés, ils forment des traînées lumineuses qui polluent toutes les observations ou photos du ciel et qui rend impossible le travail des astronomes», déplore-t-il. Vouloir observer des objets célestes à ce moment-là, c’est comme si vous tentez d’observer une flamme de bougie et qu’un phare maritime vous éclaire en même temps.»

Elon Musk a proposé d’équiper ces satellites de pare-soleil et de les peindre en noir pour diminuer la gêne occasionnée. Mais, selon Roland Lehoucq, «peindre les satellites en noir, c’est de l’enfumage. C’est prendre le risque qu’il s’échauffe considérablement en absorbant la lumière du soleil. Pour préserver son équilibre thermique, un satellite doit avoir des parties peu absorbantes, donc réfléchissantes. Cette solution ne résout pas le problème, les satellites resteront toujours visibles par les instruments astronomiques modernes.» D’autant plus que la durée de vie de ces satellites est extrêmement courte (de cinq à sept ans) et fait naître une inquiétude quant aux débris spatiaux.

De dangereux débris spatiaux

À l’heure actuelle, «on a environ 34.000 débris de dix centimètres ou plus, environ 900.000 qui font un centimètre, et 135 millions qui font moins de un millimètre», selon Christophe Bonnal, spécialiste des débris spatiaux au Centre national d’études spatiales (CNES). 

«Tous ces débris sont engagés dans une spirale descendante jusqu’à ce qu’ils brûlent dans l’atmosphère. Il y a tout de même 10 ou 20% du débris qui ne brûle pas et qui fait courir un risque aux populations. Mais c’est également à tempérer, puisque seulement 3% de la surface de la Terre est densément peuplée.»

Ces débris représentent parfois une menace pour les satellites et les engins spatiaux. «Un débris à 800 km d’altitude va rester 200 ans avant de se désintégrer dans l’atmosphère. Durant ces 200 ans, il va poursuivre son orbite à environ 30.000 km/h. La probabilité d’une collision est donc assez importante», dit Christophe Bonnal.

Pour donner un ordre de grandeur, la plateforme LeoLabs a réalisé un impressionnant travail pour recenser les débris spatiaux et les matérialiser sur une carte interactive disponible en ligne.

Instantané de déchets spatiaux, en violet, au-dessus de l’ouest de l’Europe.

Anticipant les critiques, Elon Musk a mis au point une nouvelle technologie pour ses satellites. «L’avantage de Starlink, c’est son orbite basse. Il n’y a quasiment personne à 550 km d’altitude. Et ces satellites sont conçus pour fondre dans l’atmosphère sans générer de débris. C’est quelque chose de très rusé»,observe l’expert des débris spatiaux du CNES.

Cette mesure n’est pas suffisante, selon Roland Lehoucq : 

«Elon Musk peut argumenter qu’il fera redescendre les satellites en fin de vie, qu’ils fondront dans l’atmosphère ou que sais-je, mais, sur ces 12.000 satellites, si on estime qu’il y aura seulement 1% d’entre eux qui rencontrent un problème, ça fait tout de même 120 débris orbitaux supplémentaires.»

Pour Christophe Bonnal, ce risque de collision et cette pollution spatiale sont le prix à payer pour le progrès technologique. «Dans l’esprit d’Elon Musk, il est logique de développer cette technologie puisqu’elle est là, on ne peut pas rester au tam-tam.» C’est le même esprit que la diatribe d’Emmanuel Macron sur les amishs et le développement de la 5G. Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay, propose une approche différente. : 

«Est-ce que c’est un progrès technologique qui permettra à la Terre de rester habitable? La réponse est non.»

Incertitudes sanitaires

Avec sa constellation de satellites, la plus importante de l’histoire de l’aéronautique, Starlink fait également naître des questionnements autour des fréquences utilisées. Ces satellites vont constamment émettre et recevoir des ondes électromagnétiques et les conséquences sanitaires de ces rayonnements, surtout à long terme, sont peu connues.

Gilles Brégant, président de l’ANFR, tempère cette inquiétude. «Vu la distance de ces satellites, ces rayonnements auront une incidence infinitésimale sur le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques, même si on y est exposé constamment», dit-il à Reporterre.

Même s’il est faible, le niveau d’exposition constant imposé par ces satellites inquiète. En premier lieu, les personnes qui se disent électrosensibles, comme Sophie Pelletier. En 2017, lors d’un Comité de dialogue auquel elle participe avec des experts du secteur des télécommunications, l’un des membres souligne que 

«la multiplication des réseaux, qu’ils soient satellites ou autres, va entraîner une pollution partout : l’électrosmog». 

Ce terme traduit la densification du champ électromagnétique dans lequel nous baignons constamment. Cette «pollution» non visible à cependant des effets sur la santé de personnes qui se disent sensibles aux ondes électromagnétiques.

Ce qui pose question également, ce sont les valeurs d’exposition des antennes domestiques pour communiquer avec les satellites en orbite. «Il faudra peut-être mettre en place une zone d’exclusion autour de l’antenne domestique, comme il en existe pour les antennes 5G», dit Guy Pujolle, professeur émérite au Laboratoire d’informatique de Sorbonne Université (Lip6) et auteur de Faut-il avoir peur de la 5G? (Larousse, septembre 2020).

Le train des satellites Starlink vu depuis Buenos Aires, en Argentine.

Ces antennes déjà disponibles en précommande recevront, mais surtout émettront un signal vers l’espace. Dans un échange de courriels avec l’ANFR, un responsable a répondu à Sophie Pelletier : 

«La difficulté est que nous n’avons, a priori, pas d’éléments chiffrés pour l’exposition créée par une installation radioélectrique chez un particulier qui pointe vers les satellites.»

Gilles Brégant justifie cette absence d’information : «Starlink n’a pas à nous transmettre de documents ou de justificatifs. En Europe, on a un système d’autocertification, c’est-à-dire que n’importe quel importateur peut apporter sur le marché européen des appareils émissifs (comme les antennes domestiques Starlink). C’est après leur importation et leur mise en circulation que l’ANFR va effectuer des mesures pour voir si tout est conforme. Ce système mise sur la responsabilité des fabricants. Nous prélèverons sans doute une antenne Starlink pour voir si elle répond aux normes », indique-t-il.

Même son de cloche chez l’Anses, qui réalise des mesures des taux d’expositions près des antennes 5G par exemple. 

«On n’a pas encore assez d’éléments concrets sur ces antennes pour fournir des réponses à vos questions, mais nous travaillerons prochainement là-dessus.»

Pour Guy Pujolle, «avec les satellites, les fréquences sont moins surveillées, il y a moins d’études. Je pense que c’est un vrai problème.» Ce spécialiste des réseaux insiste : 

«La 3G et la 4G, on commence à maîtriser, à être documenté à leur sujet; la 5G, c’est déjà un peu plus compliqué, mais Starlink… on a très peu d’informations.» 

Un déficit d’informations critique alors que Starlink va engendrer une pression considérable sur l’environnement terrestre et spatial.


Starlink vise la conquête marchande de l’espace

ENQUÊTE 3/3 — Le réseau de satellites Starlink doit rendre l’accès à internet haut-débit possible partout sur la planète. Les militaires et les particuliers isolés — s’ils en ont les moyens — pourraient en bénéficier mais ce ne sera pas le cas d’une grande partie de la population mondiale. Ce déploiement servira en revanche d’appui pour les projets de conquête marchande de l’espace.

«Je me sens désormais comme une personne normale, Starlink est ma bouée de sauvetage.» Sur le site de Starlink, les commentaires des clients ne tarissent pas d’éloges sur la croisade d’Elon Musk contre les zones sans internet. Mais le fournisseur d’accès à internet par satellite du milliardaire n’est pas un projet philanthropique. Avec un forfait mensuel à plus de 80 euros, et 410 euros de frais d’installation, «Elon Musk ne vise pas les Inuits ou les tribus dans le désert mais les gens qui ont beaucoup d’argent», rappelle Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA Paris-Saclay.

Selon la banque américaine Morgan Stanley, la valeur de Starlink pourrait exploser dans les prochaines années. Évaluée à 42 milliards de dollars en juillet 2020 puis à 81 milliards en octobre, la valeur de l’entreprise devrait continuer à grimper. Morgan Stanley estime que Starlink pourrait attirer 364 millions de clients à l’horizon 2040, environ 5% de la population mondiale. Pour amasser plus de fonds, Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX – l’entreprise américaine du domaine de l’astronautique fondée par Elon Musk -, a annoncé vouloir rapidement introduire Starlink en bourse.

Elon Musk peut également compter sur des financements publics massifs. Le 7 décembre 2020, SpaceX a bénéficié de 885 millions de dollars de subvention de la Commission fédérale des communications (FCC), pour développer internet dans des zones rurales aux États-Unis grâce à son offre de haut-débit satellitaire.

Lancement de satellites Starlink.

Les 12.000 satellites que Starlink veut envoyer en orbite autour du globe ne cibleront pas seulement les zones blanches mais l’intégralité de la planète. Les zones urbaines équipées en fibre optique avec un réseau internet terrestre en général plus rapide et moins cher risquent d’avoir plus de mal à voir l’intérêt de la liaison satellitaire.

«Qui en a besoin? Pas nous clairement, le réseau terrestre continue de se déployer, même l’Aveyron ou le Gers ont la fibre maintenant»,

dit Roland Lehoucq à Reporterre.

Mais permettre à de nouvelles populations d’accéder à Internet, c’est également la possibilité d’élargir le marché et de trouver de nouveaux clients. Dans son livre Le Nouvel impérialisme (Oxford University Press, 2003) le géographe économiste David Harvey estime que 

«la tendance générale de toute logique capitaliste du pouvoir n’est pas de laisser des territoires à l’écart du développement capitaliste, mais de les ouvrir continuellement à celui-ci».

L’armée des États-Unis intéressée

Lors d’une session du Comité de dialogue des fréquences qui réunit des experts du secteur des télécommunications, Sophie Pelletier, présidente de Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques), a demandé : 

«Quel est l’intérêt de développer des constellations qui vont couvrir l’ensemble du monde et modifier de manière durable, grâce à des investissements de long terme, la composition électromagnétique de notre atmosphère, pour me connecter à internet en plein désert?» «Il ne faut pas oublier un point : dans le désert se déroulent aussi des opérations militaires»,

lui a répondu l’un des membres.

Le Pentagone n’a en effet pas caché son intérêt pour le projet qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’armée étasunienne sur ses terrains de guerre. L’US Army a signé un contrat de trois ans avec l’entreprise d’Elon Musk. L’objectif est d’utiliser les satellites Starlink pour obtenir une connexion internet plus stable avec moins de latence qu’une connexion satellitaire traditionnelle, et tester une nouvelle technologie de GPS.

Une jeep de l’armée étasunienne.

Fin 2020, l’armée américaine a également signé un contrat avec SpaceX de 149 millions de dollars afin de construire quatre satellites de détection de missiles balistiques dans l’usine où sont produits ceux de la constellation Starlink.

Selon Daniele Pitrolo, président de franciliens.net, une association qui fournit un accès au réseau et œuvre pour un internet neutre et transparent, un autre département de la Défense américaine pourrait être intéressé par Starlink. 

«Le rêve de la NSA (National Security Agency, qui pratique une surveillance électronique massive), c’est de n’avoir plus qu’un opérateur à surveiller pour avoir accès aux données de millions de personnes.»

Daniele Pitrolo a toujours en tête les révélations d’Edward Snowden en 2013. Cette année-là, le lanceur d’alerte américain avait fourni aux journaux Der Spiegel et The Intercept des documents d’archives de la NSA, qui comportaient un programme top secret, Treasure Map. Cette mission de la NSA et de l’agence d’espionnage britannique, le GCHQ, visait à cartographier l’Internet mondial, à identifier et localiser chaque appareil connecté à Internet dans le monde — chaque smartphone, tablette et ordinateur — «n’importe où, tout le temps», selon les documents de la NSA. Un opérateur était notamment ciblé, Stellar PCS, fournisseur d’accès à internet par satellite.

«Les grandes entreprises capitalistes transforment les utilisateurs en clients»

«Que Starlink puisse gérer autant d’informations d’utilisateurs n’est pas du tout compatible avec une garantie de nos droits», poursuit le président de franciliens.net, 

«c’est un pas de plus vers la mondialisation d’une certaine vision d’internet. Le réseau doit être considéré comme un bien commun, un outil citoyen qui peut amener le changement. Ce n’est pas possible de laisser cela dans les mains de grandes entreprises capitalistes qui détournent cet outil et transforment les utilisateurs en clients. Ces entreprises finiront toujours par léser le droit des utilisateurs.»

Daniele Pitrolo est également membre de la Fédération des fournisseurs d’accès à internet associatifs (FFDN) qui regroupe des opérateurs «alternatifs», mobilisés pour construire des réseaux Internet communautaires «conçus pour la communication des humains (plutôt que celle des objets ou des machines); des réseaux construits et gérés en commun, par et pour les populations locales».

Pour contrer Starlink, la Russie a annoncé vouloir infliger des amendes allant de 110 à 350 euros à toute personne utilisant le service. Une mesure qui rappelle le rôle primordial d’Internet dans la souveraineté et la volonté de contrôle des flux de données par les gouvernements.

Starlink attire aussi la finance

Le secteur de la finance pourrait lui aussi être intéressé par les satellites Starlink, en particulier pour le «trading automatique» appelé également «trading hautes-fréquences». Ces transactions financières sont réalisées à grande vitesse par des ordinateurs suivant des algorithmes précis. La technologie Starlink, si elle s’avère plus rapide que les solutions classiques en termes de latence, comme l’espère Elon Musk, pourrait assurer un sérieux avantage aux entités financières qui l’adopteront suffisamment tôt.

Dans ce secteur, certains acteurs déboursent aujourd’hui des millions de dollars dans des câbles sous-marins en fibre optique pour réduire de quelques millisecondes la latence de leurs communications.

L’autre objectif de Starlink, moins évident à première vue, est la conquête de Mars. «Soit on devient une espèce multiplanétaire là-bas parmi les étoiles, soit une espèce qui vit uniquement sur Terre, en attendant un évènement provoquant notre extinction,», disait déjà Elon Musk en 2016. Il a depuis déclaré vouloir bâtir une colonie humaine sur Mars d’ici à 2050. Le patron de Tesla voit dans Starlink la «clé» pour financer ses expéditions spatiales vers Mars et le développement de ses fusées Starship.

«Donner une nouvelle chance à l’humanité»

La présidente de SpaceX, Gwynne Shotwell, rejoint Elon Musk dans sa vision de la conquête spatiale. «Il s’agit en fait de donner une nouvelle chance à l’humanité au cas où il y aurait un événement horrible sur Terre : de déplacer les gens et de sauver l’humanité en leur permettant de vivre sur une deuxième planète, une deuxième Terre», a-t-elle déclaré.

Une navette spatiale SpaceX.

Mais pourquoi alors développer un réseau de communication aussi massif, si le milliardaire n’a plus d’espoir pour la planète Terre? Dans un entretien vidéo pour le magazine Time, la présidente de SpaceX explique qu’une fois que les humains auront colonisé Mars, «il leur faudra un moyen de communiquer», et qu’une constellation Starlink autour de la planète rouge pourrait être une solution.

Dans les conditions d’utilisations de Starlink, un utilisateur a relevé des informations intrigantes, aussitôt reprises par plusieurs médias comme The Independent. À la section neuf des conditions, Starlink explique que les services fournis autour de la Terre ou de la Lune suivront la loi régie par l’État de Californie. Jusque-là rien d’anormal, mais la partie suivante laisse songeur : «Pour les services fournis sur Mars, ou en transit vers Mars via un vaisseau spatial, de colonisation ou non, les parties reconnaissent que Mars est une planète libre et qu’aucun gouvernement basé sur Terre n’a d’autorité ou de souveraineté sur les activités martiennes. En conséquence, les différends seront réglés par des principes d’autogestion, établis de bonne foi, au moment de l’installation.»

«Fantasmes libertariens»

Pour Daniele Pitrolo, ces projets sont révélateurs de la vision politique d’Elon Musk : «La conquête de l’espace, c’est le fantasme des libertariens Starlink est d’ailleurs loin d’être le seul acteur de cette nouvelle conquête spatiale. Jeff Bezos, avec son projet Kuiper et Gregory Wyler, milliardaire de l’informatique avec son projet OneWeb veulent eux aussi envoyer à eux deux environ 8.500 satellites en orbite basse, et commercialiser un service de haut-débit.

Dans leur livre La finance autoritaire (Raisons d’agir, 2021), les sociologues Marlène Benquet et Théo Bourgeron écrivent que cette philosophie politique «correspond à un nouveau moment de la pénétration par les logiques capitalistes de territoires extérieurs à elles-mêmes, les espaces naturels».

Les auteurs rappellent également l’émergence du mouvement libertarien Free Market Environmentalism («Écologie de marché») en 1979, qui portait l’idée que personne n’avait intérêt à préserver des ressources possédées en commun, et qu’en conséquence, le moyen le plus sûr de protéger la nature était de la privatiser intégralement «de façon que chaque portion de la planète possède un propriétaire et un protecteur». Elon Musk, avec son entreprise SpaceX, se positionne comme «propriétaire» et «protecteur» de l’espace, persuadé, avec sa constellation Starlink, d’être le garant d’une gestion qui va dans le sens du progrès et de l’évolution humaine.


C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient pas à un milliardaire ou à une entreprise; Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
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En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
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« Surmortalité Covid » en 2020 ? C’est la démographie, idiot !

[Source : Anthropo-logiques (tdg.ch)]

C’est un honneur mais aussi une action de salubrité publique qu’il m’est donné aujourd’hui de réaliser sur cette page en republiant, avec son aimable autorisation, l’analyse de M. Thomas Fernique, chargé de recherche au CNRS, portant sur la surmortalité attribuée au Covid en 2020.

Comme l’a fait Fabien Balli-Frantz en Suisse, ce mathématicien reprend les statistiques avec sérieux (soit l’inverse de la presse payée par l’état) et arrive à la conclusion que cette surmortalité (constatée en termes numériques) est bel et bien expliquée intégralement par le vieillissement de la population !

L’adage est connu (nous le devons à Alfred Sauvy) que les chiffres sont des innocents qui avouent facilement sous la torture tout ce qu’on veut leur faire dire. C’est hélas bel et bien le cas avec le Covid puisque TOUS les chiffres dont on nous abreuve depuis une année sont faux : le nombre de « cas » est faux (avec des tests PCT réglés bien au-delà de 25-30 CT, et qui ne veulent donc plus rien dire) ; le nombre réel de « malades » et par conséquent le fameux RT restent parfaitement inconnus ; le nombre d’ « hospitalisations Covid » est faux (environ 87% d’entre elles le sont pour d’autres raisons que le Covid) ; idem pour le nombre de décès (tous les décès de personnes RCT+ sont comptabilisés comme « dus au Covid », ce qui est à 90% faux !) ; le taux d’occupation des services de soins intensifs à l’automne était présenté fallacieusement comme inhabituel alors qu’il était parfaitement normal pour la saison; et enfin, la « surmortalité » -due comme nous le verrons plus bas au vieillissement de la population- reste elle aussi parfaitement normale en termes relatifs.

Une somme invraisemblable de mensonges et de désinformations donc, expliquant comment on a pu transformer une épidémie correspondant à une grippe un peu sévère (mais rien de plus) en psychose planétaire. Rappelons à ce sujet que si vous êtes âgé de moins de 65 (et même 75) ans, votre risque de mourir, l’an passé comme actuellement, est exactement pareil à n’importe quelle autre année !

Il aurait été difficile de faire paniquer une population avec ça… raison pour laquelle, selon toute vraisemblance (les tribunaux nous le diront), les autorités et les médias n’ont cessé de déformer les chiffres et données d’une manière aussi stupidement alarmiste que pénalement répréhensible…

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C’est donc une contribution ô combien précieuse que celle d’un scientifique compétent comme l’est M. Thomas Fernique, chercheur au laboratoire d’informatique de l’Université de Paris-Nord (par contraste avec les pseudo-experts de plateaux télé), nous donnant les moyens de comprendre les données au lieu de les torturer.

Dans le registre de l’exploitation tendancieuse et éhontée, nous renvoyons volontiers les lectrices et lecteurs de ce blog à ces deux lamentables papiers -sur le même sujet- publiés par la RTS pour le premier et Heidi News pour le second. Ils démontrent l’un et l’autre de manière éblouissante l’incapacité à comprendre des journalistes qui prétendent pourtant aujourd’hui « vérifier les faits et dire la vérité»  ! Et contribuent par voie de conséquence massivement à produire de l’ignorance (et donc de la confusion) d’une manière qui dessert les intérêts de la population mais pas les intérêts de tout le monde, comme l’a magistralement montré un documentaire diffusé récemment sur la chaîne Arte…

Quand donc les experts (comme ceux de la Task Force, des universités ou des HUG) viennent affirmer que le Covid est l’événement épidémique le plus meurtrier depuis la grippe espagnol (grand épouvantail de propagande), il importe que les citoyennes et citoyens de nos pays sachent qu’ils nous trompent et nous manipulent.

Le titre orignal de l’article de M. Fernique est « It’s the demography, stupid ! » que j’ai traduit par « C’est la démographie, idiot ! » L’« idiot » ne s’adresse à personne en particulier, étant idiomatique. Mais on dispose bien de quelques idiots sous la main qui feraient bien de se ré-informer de toute urgence pour arrêter de colporter en boucle des informations fausses et nocives.

Je remercie chaleureusement l’auteur pour l’autorisation de re-publier ici son article, dont la lecture permettra à chacun(e) de se désintoxiquer de la bien vilaine propagande ambiante…


It’s the demography, stupid!

[Auteur :] Thomas Fernique
Chargé de recherche CNRS – Université Sorbonne Paris Nord
4 février 2021

La plus importante mortalité de son histoire récente [1], un record de mortalité depuis l’après-guerre [2], une année noire pour la démographie [3], etc. Le consensus médiatique semble total sur le nombre de décès enregistrés en France en 2020, qui en feraient une annus horribilis [NdNM : « anno horribilis » = année horrible]. Pourtant, cet article va défendre une thèse qui peut paraître iconoclaste :

Thèse 

La mortalité en 2020 en France est forte, mais pas exceptionnelle. Elle est une conséquence naturelle du vieillissement de la population.

Il ne s’agit pas de remettre en cause les chiffres avancés par les médias qui reposent, comme les nôtres, sur les statistiques de l’INSEE. Il s’agit simplement de tenir compte du vieillissement de la population, qui joue beaucoup plus qu’on le croit généralement. La méthode employée, simple, est régulièrement utilisée par l’INSEE [5, 6] et, plus récemment, pour comparer la grippe de 2017 au pic épidémique de Covid de mars-avril 2020 [4].

Corollaire 

Des mesures d’urgence toujours plus contraignantes n’empêcheront pas le nombre des décès de continuer à augmenter comme il le fait depuis 10 ans. Le problème est structurel et non conjoncturel.

Sans compter les dégâts économiques et psychologiques de ces mesures. Ne comptez pas trop non plus sur les vaccins : ils ne pourront vraisemblablement par faire tellement mieux que ceux utilisés chaque année contre la grippe saisonnière. Le plus sage est sans doute d’accepter de mourir un jour et de chercher à rendre cette fin de vie la plus digne possible : système hospitalier qui s’adapte au vieillissement de la population, EHPAD qui ne se transforment pas en oubliettes, communication moins anxiogène, etc.

Nous commencerons par rappeler Partie 1 quelques faits démographiques simples mais pas toujours connus, avant d’exposer Partie 2 la méthode retenue pour tenir compte du vieillissement de la population et justifier la thèse ci-dessus. La partie 3 fait un peu de prospective. Les sources des données utilisées sont détaillées dans l’annexe A.

Quelques faits élémentaires

Fait 1
La population et le nombre de décès varient fortement dans le temps.

C’est une évidence, mais il n’est pas inutile de prendre conscience de l’ampleur de ces variations. La figure 1 représente la population et le nombre de décès à chaque âge pour les années 1998 et 2020 sur la France entière.

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En 1998, on voit bien la saignée faite par la première guerre mondiale (autour de 80 ans), la forte natalité après la première guerre mondiale (entre 60 et 80 ans – on parle parfois de « génération silencieuse ») et surtout le baby-boom ayant suivi la seconde guerre mondiale (entre 30 et 50 ans, les fameux « boomers » aujourd’hui très critiqués par les plus jeunes).

En 2020, la « génération silencieuse » vient gonfler le nombre de décès. Les premiers baby-boomers commencencent eux aussi à décéder (le plateau s’incline) mais le plus gros est encore à venir.

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La mortalité à chaque âge, définie à chaque âge comme la proportion de la population ayant cet âge qui meurt dans l’année, est plus stable dans le temps. Même si elle diminue entre 1998 et 2020, elle garde en effet la même allure (Fig. 2), qu’on peut résumer ainsi :

Fait 2
La mortalité est faible avant  ans et monte en flèche après  ans.

Un dernier fait souvent plus ignoré du grand public est la surmortalité hivernale des personnes âgées. Avec la belle terminologie de 2020 :

Fait 3
Chaque hiver, une vague de décès frappe les personnes âgées.

La figure 3 illustre cela. Chez les moins de 30 ans, la faible mortalité ne permet guère de distinguer les variations, qui s’avèrent faibles et chaotiques. On constate par contre chaque hiver une forte augmentation de la mortalité chez les plus de $65$ ans, avec un profil qui évoque effectivement des vagues. Ces vagues sont hivernales (pics entre décembre et mars) et d’amplitudes comparables. Le pic de 2019-2020 est un peu plus tardif (mars-avril), mais la seule véritable exception de ces $20$ dernières années est le pic estival de la canicule de 2003.

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Raisonner à structure de population donnée

Les formules chocs de la presse citées au début de cet article reposent sur une comparaison brute des nombres de décès. En particulier, le fait qu’il y ait plus de décès en 2020 qu’en 1946 alors que la population métropolitaine est passée de $40$ à $65$ millions d’habitants n’a rien de très surprenant, même avec les progrès de la médecine depuis 1946 ! Le minimum serait de comparer des décès à population totale constante (décès pour 100 000 habitants). Ça serait cependant ignorer le vieillissement d’une population dont l’âge médian est passé de $36$ ans en 1946 à $42$ ans en 2020. On propose ici de comparer « à structure de population donnée », en l’occurrence la population de 2020.

Formellement, pour une année X, on calcule le nombre de décès qu’il y aurait eu si la mortalité de l’année X était appliquée, âge par âge, à la population de 2020. Il s’agit donc d’un nombre de décès « virtuel », tel qu’il aurait été avec la structure de la population de 2020. Le résultat pour les années X entre 1998 à 2020 est illustré Fig. 4.

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On constate que le nombre de décès virtuels diminue régulièrement, ce qui révèle une diminution globale de la mortalité à tous les âges. A contrario, le nombre réel de décès augmente régulièrement depuis environ 2005 : la diminution de la mortalité grâce aux progrès de la médecine ne suffit plus à contrebalancer les effets de plus en plus forts du vieillissement de la population.

À un niveau plus fin, on remarque que le nombre de décès augmente significativement certaines années par rapport à l’année précédente : en 2020 bien sûr, mais aussi en 2015, 2012, 2005 ou 2003 (pour ne pas remonter plus loin). Ces augmentations sont généralement suivies d’une ou plusieurs années « plus clémentes ». C’est ce qui est parfois appelé « effet de moisson » : une sélection des plus faibles par la mortalité au cours d’un évènement particulier se traduit par une sous-mortalité pendant la période suivante (voir, par exemple, [7]).

En considérant les décès réels, c’est-à-dire sans tenir compte du vieillissement de la population, l’augmentation des décès entre 2019 et 2020 est incontestablement très forte, même s’il faut sans doute tempérer par le fait que le pic de mortalité de l’hiver 2019-2020 a été tardif (Fig. 3), renforçant d’autant la différence entre 2020 et 2019 (peut-être aussi parce que 2019 a encore bénéficié de la « moisson » de 2015).

En revanche, en considérant les décès « à structure de population donnée », comme le fait régulièrement l’INSEE [5, 6], l’année 2020 devient bien moins effrayante, puisque seules les quatre dernières années et 2014 font mieux.

On pourra certes objecter qu’il est réducteur de se focaliser sur la seule mortalité au détriment des réanimations, hospitalisations voire séquelles. Ceci s’explique par le fait qu’il est difficile d’avoir des chiffres exploitables (séries longues et selon l’âge) pour ces variables. On peut cependant raisonnablement supposer qu’elles sont, cette année comme les précédentes, fortement corrélées à la mortalité. C’est d’ailleurs un des arguments avancés pour prendre des mesures d’urgence sanitaires.

L’avenir ?

On dit parfois que la validité d’une théorie se mesure à sa capacité à faire des prévisions. Que nous prévoit ce raisonnement à structure de population donnée pour les années prochaines ?

Pour 2021, soyons optimistes : gageons que la vaccination, les mesures sanitaires ou même un éventuel « effet de moisson » de 2020 fera redescendre la mortalité à ce qu’elle était en 2019 (son plus bas niveau historique). Appliquons alors cette mortalité à chaque âge à la population au 1er janvier 2021. Le calcul donne 636 000 décès pour l’année 2021 sur la France entière, soit 32 000 de moins qu’en 2020 : ouf ! Mais cela fait néanmoins encore 20 000 décès de plus qu’en 2019… Ainsi, le seul vieillissement de la population en l’espace de deux ans (de 2019 à 2021) explique 20 000 décès supplémentaires.

À plus long terme, on peut se baser sur les projections de population données par l’INSEE (qui, par définition d’une projection, ont un certain degré d’incertitude). Toujours en faisant le calcul avec la mortalité de 2019, le nombre annuel de décès augmenterait de 10 000 à 20 000 chaque année, avec la barre du million de décès annuels franchie dans une vingtaine d’année (je vous laisse imaginer le confinement 2040). On peut être plus optimiste et tabler sur une poursuite de la diminution de la mortalité à chaque âge grâce aux progrès de la médecine (bien que cette diminution se tasse ces dernières années). Mais avec $40%$ de personnes âgées de plus de $65$ ans en plus dans vingt ans, il ne faut pas se bercer d’illusions : le nombre de décès de 2020 sera certainement un des plus bas des décennies à venir. Notre système hospitalier, dimensionné pour accompagner la fin de vie de la « génération silencieuse », ne l’est plus pour celle des baby-boomers, $50$% plus nombreux (Figure 1). Se confiner 3 mois chaque hiver, porter le masque en permanence ou imposer un passeport vaccinal ne peut jouer qu’à la marge.


Données utilisées

Les pyramides des âges année par année peuvent être téléchargées librement sur le site de l’INSEE. Elles donnent la population totale (recensée ou estimée) à chaque âge au 1er janvier de l’année en question, en France métropolitaine (données à partir de 1901) ou sur la France entière (données à partir de 1991). Les personnes âgées de 100 ans ou plus (105 ans certaines années) sont classées dans une même catégorie. Numériquement faible (il y a quand même 27 000 centenaires en 2020), cette catégorie influence peu les statistiques, sauf pour l’espérance de vie (qui pondère fortement les âges élevés) qu’on s’abstient par conséquent de commenter. Jusqu’en 2016 les pyramides sont ici (fichiers T6) :
www.insee.fr/fr/statistiques/2851528?sommaire=2851587

De 2017 à 2020 elles sont ici :
www.insee.fr/fr/statistiques/1913143?sommaire=1912926

Et celle de 2021 peut être trouvée ici :
www.insee.fr/fr/statistiques/5007688?sommaire=5007726

Pour ce qui est des décès, on trouve, toujours en libre téléchargement sur le site de l’INSEE, le nombre de décès selon l’âge atteint dans l’année (voir « âge selon l’INSEE« ), en France métropolitaine (données depuis 1962) et sur la France entière (données depuis 1994). Comme pour les pyramides des âges, il y a une seule catégorie pour les décès à plus de 100 ans. Jusqu’en 2019, les données sont ici (fichier T74) :
www.insee.fr/fr/statistiques/4771989?sommaire=4772633

Pour 2020, le nombre de décès selon l’âge ne semble pas encore disponible sur le site de l’INSEE. Cependant, on trouve des données brutes plus complètes (également dues à l’INSEE) sur le site data.gouv, qui sont celles qu’on utilise dans cet article :
www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier-des-personnes-decedees/

Ces fichiers donnent, chaque année depuis 1970 et chaque mois sur les deux dernières années, la liste nominative des décès remontés à l’INSEE. L’information est donc très complète puisqu’elle fournit date et lieu de naissance et de décès de chaque personne. Ceci permet en particulier de calculer des variations saisonnières du nombre de décès selon l’âge (Fig. 3), ce qui est impossible avec les fichiers proposés sur le site de l’INSEE. La raison est sans doute que ces fichiers sont énormes et donc peu exploitables par le grand public (une ligne par décès sur l’année, c’est un fichier de plusieurs centaines de milliers de lignes). Leur format texte simple permet cependant de les exploiter facilement en programmant un petit peu.

Il faut faire attention au fait qu’un décès ne remonte pas immédiatement à l’INSEE : la mairie a une semaine pour envoyer l’acte de décès par la poste. En particulier, les décès des 10 derniers jours de l’année se trouvent généralement dans le fichier des décès du mois de janvier de l’année suivante. Nous avons intégré les décès remontés dans le fichier des décès de janvier 2021 (il y en avait environ 10000, l’écrasante majorité ayant eu lieu en décembre 2020). Il y en aura sans doutes encore quelques uns qui remonteront plus tard, mais une comparaison avec 2019 ou 2018 montre que près de 90% des décès « en retard » arrivent en janvier de l’année suivante.

Un autre problème est qu’un même décès est parfois remonté plusieurs fois (rarement plus de deux, même si le décès d’une certaine Marie Cabre est recensé 40 fois dans le fichier des décès 1999). Nous avons enlevé les répétitions exactement à l’identique d’une même ligne (environ 120 000 cas, dont un tiers en 1997 et un autre tiers en 1999).

Enfin, les dates de naissance ou décès sont parfois incomplètes. Dans l’écrasante majorité des cas, ce sont des naissances à l’étranger dont le jour ou le mois n’est pas connu. Cela concerne, par exemple, un peu plus de 4 000 décès dans le fichier 2020, ce qui n’est pas négligeable. Nous avons gardé ces cas car l’année de naissance nous suffit à calculer l’âge au 1er janvier de l’année de décès, qui est l’âge que nous utilisons puisqu’on rapporte à la population au 1er janvier de l’année.

Les projections de population faites par l’INSEE et utilisées Partie 3 sont disponibles ici :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2496716?sommaire=2496793


Bibliographie

1. Les Décodeurs, La France a connu en en 2020 la plus importante mortalité de son histoire récente, Le Monde, 01/15/2021 (url)

2. AFP, Covid-19 : 60 000 morts et mortalité record en France en 2020, Le Point, 18/12/2020 (url).

3. Agnès Leclair, Décès, espérance de vie, naissances: 2020, année noire pour la démographie, Le Figaro, 19/01/2021 (url)

4. Décoder l’éco, Grippe VS Covid, qui est vraiment le plus mortel ?, youtube, 14/01/2021 (url)

5. N. Blanpain, La mortalité stagne à l’âge adulte pour les générations nées entre 1941 et 1955, Insee Première 1824, 13/11/2020 (url).

6. D. Desrivierre, J. Fabre, Plus de décès pendant l’épisode de Covid-19 du printemps 2020 qu’au cours de la canicule de 2003, Insee Première 1816, 18/09/2020 (url).

7. M. Barbieri, A. Nizard. et L. Toulemon, écarts de température et mortalité en France, rapport de l’INED 138 (2006) (url).


Télécharger au format pdf : cliquer ici.




Huit personnes ont tenté de vivre dans une biosphère pendant deux ans — puis tout s’est mal passé

[Source : anguillesousroche.com]

[photo : www.CGPGrey.com]

Si nous voulons survivre sur d’autres planètes, nous devrons trouver des moyens efficaces et durables de ne pas mourir.

À moins de terraformer une planète entière, il nous reste à créer nos propres biosphères artificielles pour que les spationautes puissent les habiter — des écosystèmes clos avec leur propre oxygène, leurs propres plantes et tout ce dont nous avons besoin pour maintenir la vie. Des essais ambitieux ont eu lieu sur Terre, dont la tristement célèbre Biosphère 2.

D’un coût de 150 à 200 millions de dollars, Biosphère 2 (Biosphère 1 est la Terre, au cas où vous vous poseriez la question) est un centre de recherche situé dans le désert qui, pendant un certain temps, a eu pour objectif de devenir un écosystème clos, recréant de nombreux aspects de la Terre elle-même. À l’intérieur de ce complexe de 2,75 acres, entouré d’acier et de verre comme le dôme du film Les Simpsons, 3 800 espèces de plantes et d’animaux étaient enfermées avec huit humains (quatre femmes et quatre hommes) qui dépendraient de la nourriture cultivée et de l’oxygène circulant pour survivre.

Il était prévu que le projet dure deux ans, mais il a connu des difficultés dès le début.

Deux semaines après le début de la mission, l’une des occupants, Jane Poynter, s’est prise la main dans la batteuse de riz, perdant le bout d’un de ses doigts. Le médecin résident a pu le rattacher, mais a rapidement décidé qu’elle devait être opérée à l’extérieur du dôme. Lorsqu’elle est revenue plus tard dans la journée, des provisions ont été glissées avec elle, qui se sont avérées ne pas être les seuls stocks secrets dans lesquels les « Biosphériens » allaient puiser.

La nourriture à l’intérieur de la sphère n’a pas poussé assez vite pour subvenir aux besoins des résidents, et ils ont tous commencé à perdre du poids. Les cultures étaient trop lentes et exigeaient trop de travail. Les caféiers, par exemple, mettaient des semaines à produire suffisamment de café pour que les Biosphériens puissent s’asseoir et réfléchir au problème « nous n’avons pas d’autre nourriture non plus ». En quelques mois, ils ont été contraints de s’approvisionner en nourriture d’urgence dont le monde extérieur n’avait pas conscience.

Les pollinisateurs – colibris et abeilles – sont morts, ce qui a aggravé leurs problèmes agricoles. Dix mois après le début du projet, le conseil consultatif a publié un rapport accablant sur la situation, ainsi que sur le fait que les membres de l’équipage impliqués avaient peu d’expertise scientifique. Le conseil consultatif a ensuite démissionné, ce qui n’est jamais un signe que les choses se passent bien.about:blankCliquez pour accepter les cookies de marketing et activer ce contenu

Le pire était encore à venir, car les niveaux d’oxygène dans la biosphère commençaient à baisser, et personne ne pouvait à l’époque comprendre précisément pourquoi. En janvier 1993, alors qu’il restait neuf mois d’expérience, le niveau d’oxygène était tombé à environ 15 % – l’équivalent de vivre à 3 660 mètres d’altitude.

« C’était comme de l’alpinisme »a déclaré un participant au Guardian« Une partie de l’équipage a commencé à souffrir d’apnée du sommeil. J’ai remarqué que je ne pouvais pas finir une longue phrase sans m’arrêter et prendre une bouffée d’air. Nous avons travaillé dans une sorte de danse au ralenti, sans gaspillage d’énergie. Si le niveau d’oxygène avait baissé plus bas, il aurait pu y avoir de sérieux problèmes de santé. »

Pour ajouter à leur stress, la biosphère est devenue une destination touristique afin de récupérer le coût élevé que cela implique. Alors qu’ils mouraient de faim, qu’ils luttaient pour respirer, les cafards ont commencé à prendre le dessus, et les acariens ont attaqué leurs cultures, ils étaient surveillés comme s’ils étaient dans un zoo.

Le groupe s’est fracturé, se lançant des gobelets et se crachant dessus. Le moral étant aussi bas que le niveau d’oxygène (principalement ce dernier), il a été décidé que l’équipage devait recevoir de la nourriture, ainsi que les graines et les vitamines secrètes qui étaient introduites dans le complexe tous les quinze jours.

La moitié de l’équipage voulait continuer sans provisions extérieures, tandis que l’autre moitié tenait à des choses telles que « la nourriture » et « pouvoir respirer ». Il a été décidé de fournir de l’oxygène et de la nourriture à l’équipage, qui vivait le reste du temps dans son habitat durable coupé du monde en… recevant des provisions et de l’air respirable de la Terre.

Le plus grand avantage du projet était essentiellement de pouvoir s’attendre à l’inattendu. Lorsqu’ils sont entrés, l’équipe n’avait pas prévu de problèmes tels que des chutes d’oxygène (il s’est avéré que le sol était infesté de bactéries avaleuses d’oxygène), peut-être parce que l’ensemble du projet avait été lancé par une troupe de théâtre hippie plutôt que par des scientifiques.

Mais le projet n’était pas encore tout à fait terminé, et il restait encore un étrange rebondissement à venir. Steve Bannon a repris la direction du projet en 1993. Une deuxième équipe était déjà entrée dans le dôme lorsque Bannon a renvoyé l’ensemble de la direction.

Lorsque les membres de la première mission en ont entendu parler, leurs inquiétudes quant à la sécurité de ceux qui se trouvaient à l’intérieur se sont accrues. Le 4 avril 1994, deux anciens biosphériens – Abigail Alling et Mark Van – se sont rendus au dôme aux petites heures du matin, ouvrant les portes et brisant les panneaux de verre pour permettre à l’air extérieur de pénétrer dans la Biosphère 2, obligeant l’expérience à prendre fin.

Depuis lors, personne n’a vécu dans Biosphère 2. Ce qui, vu le manque d’oxygène et de nourriture à l’intérieur, est probablement une bonne chose.


[NdNM : peut-être que les êtres humains qui aiment jouer à Dieu devraient méditer sur les causes de l’échec de cette expérience avant de chercher à en entreprendre de nouvelles.]




Devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Moscou dénonce la manipulation de l’opinion et la censure des points de vue alternatifs

[Source : RT France]

Le ministre russe des Affaires étrangères a pris la parole lors du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Prônant la coopération internationale en cette période de pandémie, il a appelé à un cadre mondial pour réguler l’action des réseaux sociaux.

Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est exprimé lors de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) par visioconférence. Dans son allocution, le chef de la diplomatie russe a appelé à une approche multilatérale pour traiter les problèmes mondiaux, souligné les conséquences économiques et sociales désastreuses du Covid-19, regretté l’égoïsme de certains Etats occidentaux, appelé de ses vœux à une régulation mondiale des grandes entreprises des réseaux sociaux et condamné fermement les discriminations faites aux populations russophones.

Rappelant l’implication de la Russie dans les travaux du CDH et sa volonté de préserver une approche multilatérale sur les problèmes mondiaux, Sergueï Lavrov a débuté son intervention en soulignant les conséquences néfastes du Covid-19 avec un fort creusement des inégalités dans le monde. «Le Covid-19 a causé des dommages importants aux fondements socio-économiques des Etats et aux droits des citoyens. L’essentiel, le droit à la vie, est menacé. La récession de l’économie mondiale due à la pandémie a entraîné une augmentation significative du chômage et une insécurité sociale accrue. L’inégalité dans le développement des différents Etats et régions augmente. Les inégalités se creusent dans certains pays distincts, y compris dans les pays relevant du « milliard d’or », c’est-à-dire la population aisée des pays occidentaux. C’est sur ces problèmes que nous devons nous concentrer aujourd’hui, en recherchant ensemble les moyens de les résoudre et en utilisant, entre autres, le potentiel du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU» a-t-il déclaré.

Évoquant ce contexte, qui, d’après lui, devrait pousser à une collaboration toujours plus étroite entre les pays, le diplomate a souligné : «Certains collègues occidentaux n’ont toujours pas l’intention de reconsidérer leur vision égoïste, d’abandonner les stratégies fondées sur l’usage de la force, les méthodes illégitimes de chantage et de pression», et a fait remarquer : «Les appels du Secrétaire général des Nations unies et du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme de suspendre les sanctions unilatérales concernant l’approvisionnement en nourriture, médicaments et équipements nécessaires pour lutter contre le virus et les transactions financières associées ont été ignorés». Le diplomate en a profité pour rappeler l’initiative du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, de créer des «couloirs verts» dans le commerce international, libres de sanctions et d’autres barrières artificielles.

Moscou dénonce la «censure politique» dans de nombreux pays

Le diplomate a poursuivi son intervention en regrettant que l’«espace médiatique mondial» devienne «un lieu de promotion d’intérêts géopolitiques mercantiles». Avec des propos qui font étonnamment écho à ceux qui ont été prononcés la veille, par Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, Sergueï Lavrov a regretté que «ceux qui donnent des leçons de liberté de parole et d’expression au monde entier depuis des décennies [aient fait] preuve d’une intolérance envers les points de vue alternatifs». «Dans un certain nombre de pays, il existe une politique déterminée de mise en place de censure politique et de restriction de l’accès à l’information en violation des engagements pris au sein des Nations unies, de l’OSCE et du Conseil de l’Europe», avant de rappeler la fermeture récente de chaînes de télévision russophones en Ukraine.

Les «censures» et les «manipulations» faites, selon Sergueï Lavrov, par les réseaux sociaux sont également au cœur des préoccupations de la Russie. Le diplomate russe a condamné les «politiques non transparentes des médias sociaux qui interdisent ou censurent le contenu des utilisateurs, manipulent ouvertement l’opinion publique, suscitent une inquiétude croissante». À cet égard, la Russie appelle de ses vœux à une régulation des réseaux sociaux aux niveaux national et international, cette nécessité devenant «cruciale».

Enfin, le diplomate s’est fortement inquiété de la discrimination faite aux populations russophones dans les pays Baltes et en Ukraine en dénonçant des idéologies «extrémistes». Il a notamment rappelé que depuis septembre 2020, l’Ukraine avait commencé à exclure les langues des minorités ethniques du domaine social et de celui de l’enseignement alors que la langue russe est la langue maternelle de 30 à 50% de la population.

Le chef de la diplomatie russe a conclu son intervention en rappelant que la Russie était en faveur du «renforcement de principe de coopération dans les activités du Conseil, tout comme pour un dialogue honnête, respectueux et égal sur des sujets d’actualité». L’Etat russe continuera, d’après lui, à défendre les priorités telles que la lutte contre la discrimination envers les minorités linguistiques et religieuses ainsi que contre l’apatridie, ou l’intégrité du système judiciaire, la protection des groupes de population vulnérables et de leurs droits sociaux et économiques. «D’une manière générale, nous allons faire le maximum pour que les droits de l’Homme soient considérés en tant que facteur favorisant le rapprochement et non la désunion des Etats, renforçant le climat de confiance et de respect mutuel», a-t-il conclu.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/84145-serguei-lavrov-exprime-lors-46e-session-conseil-droits-homme-nations-unies-russie




Séquestration et extorsion criminelles — Le journaliste de Rebel News, Keean Bexte, est dans une prison canadienne COVID illégale

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Vous vous souvenez quand le radiodiffuseur d’État de la CBC de Trudeau a déclaré que les installations de quarantaine obligatoires étaient de la « désinformation » ? J’ai moi-même couvert la mise en place de ces installations de quarantaine depuis des mois.

Maintenant, ils forcent des voyageurs innocents et en bonne santé à se mettre en quarantaine dans ces installations gouvernementales à un coût énorme — jusqu’à 2000 $ pour une détention de trois nuits. Pour aggraver encore les choses, des agressions sexuelles auraient été commises dans certaines des installations de quarantaine approuvées par le gouvernement. En effet, une femme aurait été agressée sexuellement alors qu’elle était hébergée dans un établissement de quarantaine COVID-19 géré par le gouvernement fédéral.

S’adressant à la ministre canadienne de la Santé Patty Hajdu, la députée Michelle Rempel Garner s’est enquis des remarques de la vice-première ministre Chrystia Freeland selon lesquelles « les gens ne devraient pas voyager » lorsqu’ils sont poussés à des rapports d’agression sexuelle dans un établissement de quarantaine fédéral, demandant si cela signifiait que la victime le méritait.

« À son entrée au Canada, son passeport a été saisi et elle a été forcée de monter dans un taxi sans savoir où elle serait emmenée », a déclaré Rempel Garner. « Elle a été forcée dans un établissement géré par le gouvernement fédéral en vertu d’une obligation fédérale de diligence par le gouvernement libéral. Et elle a été agressée sexuellement. C’est de la misogynie et une violation flagrante de ses droits. »

« La vice-première ministre et la ministre de la Santé ont laissé entendre que la victime n’aurait pas dû voyager », a poursuivi Rempel Garner. « Ont-ils suggéré qu’elle méritait ce qui lui était arrivé en vertu de leur devoir de diligence? »

« M. Monsieur le Président, chaque femme mérite de vivre une vie sans violence et une vie digne », a répondu Hajdu. « Mais je le répète, ces mesures à la frontière sont en place pour protéger les Canadiens et elles le resteront jusqu’à ce que la science et les preuves indiquent qu’il est sécuritaire de les libérer », a déclaré Hajdu. « Le député d’en face sait que cette affaire fait l’objet d’une enquête… »

Le week-end dernier, le journaliste le Rebel News, Keean Bexte était sur le terrain en Floride pour rendre compte de l’approche de cet État axée sur la liberté face à la pandémie. Maintenant qu’il revient au Canada, il n’est que le dernier citoyen canadien à être contraint de se retrouver dans ces prisons COVID de Justin Trudeau. Keean est en bonne santé — il a passé plusieurs tests COVID ces derniers jours, au Canada et aux États-Unis. Mais Trudeau veut juste fléchir ses muscles et conditionner les Canadiens à accepter ces restrictions comme la « nouvelle norme ».

Justin Trudeau attrape les Canadiens dans nos derniers aéroports internationaux. De la même manière que l’interdiction de voyager de Donald Trump a obligé des ressortissants étrangers à se retrouver bloqués dans les aéroports des États-Unis, Trudeau a fait de même – mais envers ses propres citoyens.

Le problème supplémentaire dans le dossier canadien en cours est que le premier ministre a recours à des entrepreneurs de sécurité privés pour kidnapper des Canadiens, après qu’ils ont réussi à passer la douane. Plus précisément, Trudeau utilise les entreprises de mercenaires G4SGardaWorld et Paladin Risk Solutions pour vous attraper lorsque vous atterrissez et vous escorter jusqu’à une cellule de détention approuvée par le Parti libéral dans un complexe hôtelier sécurisé occupé par le gouvernement.

C’est grave, mais les groupes de défense des droits civiques canadiens et internationaux sont absents. Quand c’était Trump, tout était sur le pont des avocats de la justice sociale et des groupes de défense des libertés civiles. Quand c’est Justin « Great Reset » Trudeau – plus personne ne dit rien.

Le journaliste Keean Bexte écrit sur le site internet de Rebel News :

« J’ai été détenu dans une prison COVID. Ce n’est pas une surprise pour moi – nous savions que Trudeau faisait cela à des Canadiens innocents, même si la société Radio-Canada a menti et a dit que c’était un complot. Je suis entré dans le ventre de la bête pour documenter de première main ce que c’est que dans ces installations.

« Des gens auraient été agressés, privés d’eau et traités comme des animaux. Il semble que la situation soit plus désastreuse dans l’Est, mais là où je suis, ce n’est pas non plus une promenade. »

Ce qui unit l’expérience de chacun dans ces goulags COVID, c’est que la détention est illégale. Les Canadiens ici n’ont commis aucun crime et le gouvernement n’a pas le pouvoir de les détenir — surtout lorsque le virus est plus propice à la propagation à l’intérieur des murs du goulag qu’il ne le serait si les voyageurs étaient autorisés à rentrer directement chez eux.

Trudeau s’en fiche — il a besoin d’un bouc émissaire. Il a besoin que les médias se détournent de son déploiement désastreux de vaccins, qui a vu le Canada supplier les pays du tiers monde de se faire vacciner.

Ils forcent des voyageurs innocents et en bonne santé à se mettre en quarantaine dans ces installations gouvernementales à un coût énorme – jusqu’à 2000 $ pour une détention de trois nuits. Pour aggraver encore les choses, des agressions sexuelles auraient été commises dans certains de ces établissements.


« Voici ce qui se passe lorsque j’appelle la réception de mon Goulag. Je suis ici depuis 4 heures et je ne peux pas manger. Je ne sais pas quoi faire … Je peux supporter d’être affamé, d’autres ont pire. Au moins, je n’ai pas été agressé sexuellement. C’est criminel, Justin. »

« Regardez ce qui vient d’arriver! On dirait que je suis le détenu préféré du directeur. »

« Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles ces prisons COVID sont erronées. C’est une violation de plusieurs libertés personnelles, c’est outrageusement cher, c’est moins sûr que de rentrer directement à la maison aussi — mais la nourriture … C’est exceptionnellement mauvais. Glacé et rassis. » NoCovidJails.com

« Après que mes bagages aient été perdus par United, je n’ai plus rien. Pas de vêtements de rechange, pas de brosse à dents et, pire que tout, pas de médicaments. Je prends une dose quotidienne de médicaments contre le cancer. J’ai appelé pour voir si je pouvais partir en chercher — rien. Trudeau répondra de cela. »


Si vous avez été ou connaissez quelqu’un qui a été légalement kidnappé, veuillez remplir le formulaire pour raconter votre histoire. Si vous voulez aider Rebel News dans cette lutte pour protéger nos compatriotes contre les ravisseurs sanctionnés par l’État de Trudeau, veuillez faire un don ici.




STRATÉGIE FINANCIÈRE ET GREAT RESET

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

Par Olivier Piacentini

Dans la vidéo ci-dessous, Olivier Piacentini décrypte ce qui se trame dans les locaux feutrés des banques centrales, avec la complicité des gouvernements et des institutions européennes et internationales, pour préparer la sortie financière et bancaire de la crise sanitaire, acte II de la tragédie que nous vivons depuis un an.

Sans être « complotiste », terme qui ne veut rien dire mais qui a remplacé « fasciste », « nazi », « extrémiste » dans la terminologie islamo-gauchiste, on est bien obligé de constater en effet que cette pandémie tombe à pic pour mettre en place les mécanismes économiques et financiers qui permettront de changer radicalement la face du monde.

  • Pourquoi, suite à l’une des pires récessions de l’histoire (- 6,8 % en zone euro en 2020), les bourses, après une chute initiale, ont-elles repris des couleurs et se portent aujourd’hui plutôt bien ?
  • Qu’est ce que le « quantitative easing » (assouplissement quantitatif en français) qui permet aux Banques Centrales, à des taux directeurs négatifs, de racheter des dettes souveraines ?
  • Pourquoi cette absence actuelle d’inflation, malgré la création massive de liquidités monétaires ?
  • Qui et où sont les véritables bénéficiaires, en cette période de crise majeure, quand un grand nombre d’artisans et de petites/moyennes entreprises sont directement frappées par les mesures restrictives liées à la pandémie ?
  • Qu’est ce que la directive « BRRD » qui menace votre patrimoine sans que vous le sachiez ?
  • Pourquoi l’Italie, après avoir envisagé – suite aux récentes élections – une réduction de sa dette financière, se retrouve-t-elle, par des combinaisons politiques compliquées, avec un Président du Conseil (Mario Draghi) ex-gouverneur de la Banque d’Italie, puis de la BCE, qui plus est inventeur des « quantitative easing » ?

Vous ne trouverez pas les réponses à ces questions dans vos médias habituels. Elles se trouvent en revanche dans l’exposé ci-dessous d’Olivier Piacentini, membre du Gouvernement de Relève Nationale constitué par le général Antoine Martinez.

En visionnant la vidéo ci-dessous d’Olivier Piacentini, on se rappelle Albert Mathiez qui, dans « Révolution Française », avait noté cette définition de la révolution, qui reste d’une grande modernité :

« Les révolutions, les véritables, celles qui ne se bornent pas à chan­ger les formes politiques et le personnel gouvernemental, mais qui transforment les institutions et déplacent la propriété, cheminent longtemps invisibles, avant d’éclater au grand jour sous l’effet de quelques circonstances fortuites ».   

C’est peut-être ça, The Great Reset

Marc Le Stahler
23 février 2021


Olivier Piacentini




La baisse de popularité de médias au Canada

[Source : CosmiQ TV]

Le fondateur du média alternatif Rebel News, Ezra Levant, nous parle d’un article du Toronto Star à propos d’un sondage récent sur la confiance des canadiens envers les grands médias.




Grand Reset : « On assiste à un transfert de richesses qui est voulu par ceux qui nous dirigent »

[Source : Epoch Times France]

Philippe Herlin est Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), spécialiste des cryptomonnaies et essayiste.

Intrigué par le livre « Covid-19 : The Great Reset » coécrit par Klaus Schwab – le fondateur du Forum de Davos – et Thierry Malleret – un consultant et ancien collaborateur de Michel Rocard – paru l’été dernier, Philippe Herlin a décidé de décortiquer cet ouvrage.

Une lecture qui lui a inspiré un commentaire de quelques pages dans lequel M. Herlin s’efforce de décrypter l’idéologie portée par K. Schwab et T. Malleret.

Selon l’économiste, les auteurs du Great Reset entendent notamment profiter des bouleversements induits par la crise sanitaire pour promouvoir un projet « étatiste et socialiste » qui s’appuie sur la surveillance généralisée des populations, l’économie verte et le capitalisme de connivence.

Quels sont les véritables enjeux du Grand Reset ? Quelle est l’attitude de nos dirigeants vis-à-vis du projet porté par Klaus Schwab et Thierry Malleret ?

Esprits de Liberté a rencontré Philippe Herlin pour répondre à ces questions.