La compassion à géométrie variable de l’UE dont la France : le Pakistan étouffe par manque de gaz

Par Dr Nicole Delépine

STOP À VOS LEÇONS DE MORALE
L’ÉGALITÉ N’EST PAS DE CE MONDE ET NOTRE COMPASSION ÉMINEMMENT VARIABLE

Nous avions déjà constaté depuis longtemps que les enfants décharnés du Yémen(([1] Menace de famine et malnutrition — Yémen | CICR (icrc.org) ))(([2] https://www.unicef.fr/dossier/comprendre-la-guerre-au-yemen)) ne faisaient pas la une de nos médias, que les chrétiens assassinés par le monde(([3] Pentecôte : Au moins 50 chrétiens tués dans l’attaque de leur église au Nigeria (infochretienne.com). Dimanche de Pentecôte, l’église Saint-François d’Owo, dans l’État d’Ondo, au Nigeria, a été la cible d’une attaque sanglante. Au moins 50 fidèles rassemblés pour le culte ont été tués par les assaillants qui ont ouvert le feu et lancé des explosifs.)) ne méritaient sans doute pas la une de nos journaux télévisés, ni même un petit encart rapide. Et même que nos petits cancéreux de l’hôpital Robert Debré devaient être chassés de ce bel hôpital pour faire la place aux petits atteints de bronchiolites selon la direction. La vie des cancéreux ne valait sûrement rien. Nous répondions « nous n’allons pas nous jeter nos morts à la figure. »

Nous avions compris que les morts et blessés des régions séparatistes du Donbass depuis 2014 n’étaient pas dignes de pitié, d’aide comme d’ailleurs le respect des traités signés avec Gorbatchev comme celui de Minsk de 2015. Un Ukrainien ne vaut pas un autre Ukrainien. Ça dépend…, nous dira-t-on.

Nous avons compris que pour les bobos parisiens ou new-yorkais qui ne parlent que d’équité, d’égalité, de droits des victimes, etc., tous les morts ou blessés ne se valent pas et que l’école alsacienne n’est pas la même que l’école de la république des cités marseillaises dont les photos font honte à cette même république.

Nous avons compris que les droits de la femme qui revendique « mon corps est mon choix » n’est pas le même que celui du bébé éventuellement fille qu’elle porte et que sa mère a le droit monstrueux d’avorter à neuf mois selon sa détresse psychologique revendiquée, donc en autres termes de pratiquer légalement en toute impunité un INFANTICIDE.(([4] Après l’élimination des vieux dans les EHPAD, le massacre des innocents et la fabrication de « Frankenstein » | FranceSoir))

Nous avons compris… Que nous pourrions écrire un gros livre consacré à ces différences de traitement en fonction de l’humeur, parfois de la religion, des modes du moment, des appartenances à des sociétés plus ou moins fermées, et surtout probablement le plus souvent des intérêts financiers, etc. On nous parle de cliniques d’avortements qui vont fermer dans les états américains qui refuseront l’avortement au-delà de trois mois… Cherchez l’argent plus que la couleur de peau ou la religion…

LA POLITIQUE ÉCOLOGIQUE

Dans ce domaine, il y aurait beaucoup à dire alors que des politiques, dont notre président renouvelé, déclarent défendre la Terre contre le soi-disant réchauffement climatique(([5] Les douze mensonges du GIEC La religion écologiste 2 Tome 2 — broché — Christian Gerondeau — ebook | fnac « La COP 26 ne s’est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu’il fallait « ranger le charbon dans les livres d’histoire  », précisant : «  il faut cesser d’avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles… ».  Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l’Inde, son ministre de l’environnement Bhupender Yadav, déclara que son pays n’acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée  : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l’énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles… ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l’Inde. »)) utilisé depuis des décennies pour promouvoir éoliennes, voitures électriques, photovoltaïque et réanimer le seul ascenseur social qui compte, celui des futurs nouveaux milliardaires.

Mais aujourd’hui « en même temps », les mines de charbon rouvrent en France, en Allemagne et d’autres pays européens qui ont voulu « punir » la Russie, et ont surtout puni les Européens qui les laissent agir en toute impunité et contre toute logique. Personne ne nie le dérèglement climatique (plutôt que le réchauffement), mais seulement les décisions politicofinancières qui en découlent dans l’indifférence totale des petits Africains qui déterrent le lithium et autres fournitures rares.(([6] https://www.sikafinance.com/marches/le-mali-en-passe-de-devenir-un-important-producteur-de-lithium-en-afrique_32179a))

Et aujourd’hui le délire pseudo écologique qui a poussé à réduire la filière des centrales nucléaires, conjugué aux sanctions contre la Russie qui va priver de fait les Européens de moyens de chauffage au gaz naturel, conduit à des conséquences imprévues qui nous indifféreront probablement comme les misères du monde non choisies par les gouvernants de l’UE.

Attardons-nous quelques minutes sur l’excellent article du jour : Énergie : la politique de l’UE plonge le Pakistan dans l’obscurité(([7] Énergie : la politique de l’UE plonge le Pakistan dans l’obscurité (latribune.fr) )) Marine Godelier La tribune 27 juin 2022(([8] https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/energie-la-politique-de-l-ue-plonge-le-pakistan-dans-l-obscurite-923367.html))

« La ruée du Vieux continent sur le gaz naturel liquéfié, affrété par des navires des quatre coins du monde afin de se détacher des hydrocarbures russes, bouleverse le marché international et fait bondir le prix des cargaisons.

Plusieurs pays dépendants du GNL pour produire leur électricité, parmi lesquels le Pakistan, n’arrivent plus à suivre, et enchaînent les coupures de courant. »

L’Union européenne se tourne vers le GNL des États-Unis et du Qatar pour remplacer le gaz russe, mais les capacités mondiales de production ne seront pas suffisantes pour répondre à une demande croissante avant plusieurs années. (Crédits : Stringer Egypt)

« Dans les rues d’Islamabad, la chaleur étouffante n’offre aucun répit aux habitants. Comme le reste du Pakistan, la capitale suffoque, depuis plusieurs semaines, sous des températures extrêmes. Et pourtant, ici et là, ni les ventilateurs ni la climatisation ne tournent dans les habitations.

Bien plus au sud, à Karachi — la plus grande ville du pays —, des manifestants s’attroupent. Quelques jours plus tôt, dans le nord de cette province aride du Sindh, un écolier de 12 ans, Saeed Ali, est mort. L’enfant s’est effondré en rentrant de sa journée de cours, passée dans une salle de classe sans ventilateur et baignant à plus de 40 °C. »

Les coupures de courant s’enchaînent, et durent parfois jusqu’à plus de 12 heures, rendant le quotidien impossible aux Pakistanais, qui vivent au rythme des délestages, mais subissent de plus une hausse des factures d’électricité.

Ce choc va en entraîner d’autres : la pénurie paralyse les usines, notamment dans le textile (60 % des exportations nationales) et la fabrication des engrais, nécessaires à l’agriculture. (…)

« Le Pakistan perd la guerre des enchères du gaz naturel liquéfié face à l’Europe », titrait l’un des journaux les plus lus du pays, Dawn.

« , il y a deux ans, le GNL était disponible sur le marché à un inférieur à 4 dollars, mais le gouvernement précédent a raté l’occasion et n’a pas conclu d’accord à long terme et maintenant il n’est même plus disponible à 40 dollars. Ainsi, la guerre de la Russie [avec l’Ukraine] a créé une véritable crise », a réagi le ministre d’État au Pétrole, Musadik Malik.(([9] https://www.geo.tv/latest/424148-musadik-malik-warns-of-impending-power-gas-crisis-in-country))

Et le déconfinement progressif en Chine devrait encore accroître la pression sur les réserves mondiales.

Le charbon revient en force

Les pluies torrentielles à venir avec la mousson ne suffiront pas : pour tenter d’endiguer la crise du gaz naturel, l’exécutif pakistanais n’a d’autre choix que d’« organiser des suppléants ». Autrement dit, augmenter la production des importations de charbon et de fioul pour alimenter les centrales électriques, malgré leur impact délétère sur le climat.

 « Alors qu’on leur a beaucoup vanté le gaz comme une énergie de transition, ils se retrouvent avec très peu d’alternatives [lorsque l’on se rue sur ce gaz]. Et finissent par se tourner à nouveau vers les combustibles les plus polluants de tous. […] C’est un paradoxe dans lequel s’enferment les Européens », regrette Phuc-Vinh Nguyen, chercheur au sein du Centre Énergie de l’Institut Jacques Delors.

Espérons que les discours emphatiques des COP 21 et 22 à 26 seront remis en ligne et en exergue, en espérant que les citoyens prendront enfin conscience des mensonges permanents.

La pénurie pourrait toucher l’Europe

L’Europe se tourne de nouveau vers le charbon, Allemagne, Autriche, France, où la centrale mosellane de Saint-Avold va devoir redémarrer pour passer l’hiver. Les dirigeants d’EDF, d’Engie et de TotalEnergies ont lancé dans une tribune publiée dans le JDD, un appel à un « effort collectif » de réduction des consommations. Tel ministre allemand dit prendre moins de douches.

Début juin, Emmanuel Macron a affirmé que la France ne faisait face à « aucun risque de coupure » d’électricité cet hiver, malgré le manque criant prévisible. Un discours « rassuriste », législatives oblige.

L’Allemagne se prépare à une pénurie de gaz et relève ses niveaux d’alerte

Les sanctions contre la Russie paradoxalement l’enrichissent tandis qu’elles frappent de plein fouet les pays pauvres d’Asie et constituent une menace majeure contre les efforts de diminution de CO2.





Michel Onfray : « Macron veut détruire la France ! »

[Source : Livre Noir]

Michel Onfray, philosophe engagé et fondateur de la revue « Front populaire », est le grand invité de Livrre Noir pour parler de Macron, de l’Arménie, de Marine Le Pen, Mélenchon, mais également de Robespierre ou de la guerre en Ukraine et des relations étrangères.




Colons, colloque et colonisés

[Source : ahmedbensaada.com]

Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements.

Honoré de Balzac

Note : Dans ce texte, il est question de la France officielle. En aucun cas il ne s’agit de nos nombreux amis français, humanistes, pacifistes et très respectueux de la souveraineté et de l’intégrité de l’Algérie.

Le 23 mai 1956, en pleine guerre d’Algérie, 26 professeurs français de la Sorbonne – dont le célèbre Raymond Aron – publiaient une déclaration dans le journal le Monde dans laquelle ils exprimaient « leur adhésion réfléchie à l’effort militaire qui est demandé au pays [la France]» et approuvaient le récent appel « pour le salut et le renouveau de l’Algérie française ».  Mentionnant « les bienfaits d’une œuvre poursuivie depuis 125 ans et dont aucun esprit honnête ne met en doute la valeur », ils soulignèrent que « cette œuvre est de celles dont les Français doivent rester fiers. Elle doit être continuée ».

Ces universitaires, qui prônaient une Algérie française, feignaient d’oublier que les Algériens, encarcanés dans l’abominable code de l’indigénat, ont baigné, 132 ans durant, dans un illettrisme multigénérationnel.

Concernant les valeureux combattants algériens, ils dénoncèrent « la disposition d’esprit qui […] dispense parfois aux crimes des fellagas une indulgence inadmissible […] et ne craint pas […] d’assimiler aux héros de la résistance des assassins de femmes et d’enfants ».

Et ces professeurs parisiens n’étaient pas seuls. La déclaration notait la solidarité avec cent soixante-dix autres collègues de l’université d’Alger.

Mais voilà que soixante-six ans plus tard, la même université parisienne a accueilli, du 23 au 25 juin 2022, un colloque intitulé « Algérie 1962-2022, Trajectoires d’une nation et d’une société », organisé par des descendants de ceux-là même que les sorbonniens traitaient de « fellagas » et d’« assassins de femmes et d’enfants ».

Comment se fait-il qu’après soixante années d’indépendance, de (trop) nombreux intellectuels algériens, purs fruits de l’Algérie indépendante, continuent à se cacher derrière les meurtrières de l’ancien pays colonisateur pour décocher des flèches empoisonnées vers leur propre pays?

Le calendrier aidant, le « 43e congrès national du cercle algérianiste » se tenait à Perpignan presque simultanément (du 24 au 26 juin 2022). Le programme? 

« Apologie de la colonisation, révisionnisme historique, mensonges par omission, minorisation et dénégation des massacres, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les armées françaises entre 1830 et 1962 […] ».

On se demande pourquoi les organisateurs du colloque parisien n’ont-ils pas saisi l’occasion pour unir leurs efforts avec les congressistes de Perpignan afin de concocter un seul et unique évènement qui aurait couvert exhaustivement la période 1830 – 2022! L’attaque contre l’Algérie et son indépendance aurait été plus efficace, n’est-ce pas?

En fait, au-delà de l’aspect anecdotique de ce bégaiement historique, ce colloque parisien soulève plusieurs questions sérieuses.

Le timing

Le 5 juillet prochain, c’est-à-dire à peine deux semaines après le début de ce colloque, l’Algérie et les Algériens fêteront le soixantième anniversaire de leur indépendance. Une date mémorable qui rappelle le sacrifice de toute une génération de valeureux combattants qui ont donné leur jeunesse et leurs vies pour mettre fin à un joug colonial français sanguinaire, inhumain et raciste. Un système colonial barbare qui est une honte pour ce pays qui se targue d’être « le pays des droits de l’Homme » et qui trouve des « professeurs émérites » pour nous vendre cette ânerie qu’est la « mission civilisatrice de la France ».

Tous les pays ont le droit et le devoir de commémorer les dates importantes de leur histoire, en particulier leurs indépendances. C’est le cas, par exemple, des États-Unis le 4 juillet ou le Canada le 1er juillet. En France, là où se trouve l’université qui accueille le colloque, tous les 14 juillet, les militaires de ce pays se parent de leurs plus beaux uniformes pour parader le long des Champs Élysées. Ali Bensaad, le principal organisateur du colloque n’y a jamais vu aucun inconvénient. Par contre, il s’insurge contre le logo du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et trouve « scandaleux » qu’il comporte des éléments rappelant l’aspect militaire de la conquête de la souveraineté nationale (voir son interview à AlternaTV – @ 19’55’’). Non seulement il fait semblant de ne pas voir les éléments centraux de ce logo qui représentent le savoir et la technologie, mais il omet également de préciser qu’il a été choisi après concours national et que l’auteur est un ingénieur en électrotechnique et non pas un militaire.

Logo du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie
(Œuvre de Abdelmalek Zelagui, ingénieur en électrotechnique)

Tous les peuples ont le droit de fêter joyeusement leurs indépendances, surtout lorsqu’elles sont chèrement acquises après de multiples révoltes et une révolution dont les actes de bravoures et les sacrifices resteront à jamais gravés en lettres d’or dans l’histoire contemporaine. Il y a un temps pour se réjouir de nos acquis et de glorifier ceux grâce à qui nous avons pu les atteindre. Et il y a tout le reste de l’année pour évaluer ces mêmes acquis et débattre des politiques qui pourraient ou auraient pu nous permettre de les dépasser. Mélanger les deux, relève plus d’un illogisme patent – voire d’une réelle mauvaise foi – que d’un désir d’analyse objective et académique par un panel d’universitaires et de journalistes dont les orientations idéologiques à l’égard de l’Algérie est très questionnable. Nous y reviendrons subséquemment.

Le lieu

Le 8 mai dernier, le président français a présidé la cérémonie de commémoration du 77e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Voici le compte rendu d’un média français :  M. Emmanuel Macron « s’est rendu sur les Champs-Élysées pour ranimer la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe […]. Une minute de silence est observée pendant que résonne la sonnerie aux morts, avant que ne retentisse la Marseillaise ».

Une cérémonie à laquelle ont assisté les plus hautes autorités de l’armée française ainsi que des militaires invalides salués par le président en personne.

Peut-on imaginer des universitaires français organisant un colloque à Berlin sur le régime de Vichy ou sur la collaboration pendant l’occupation allemande? Ou sur les gilets jaunes? Ou sur la montée de l’extrême-droite en France? Ou sur ces présidents français si souvent épinglés par la justice de leur pays?

Peut-on imaginer des universitaires français organisant un colloque à Alger sur les crimes de la France durant la conquête, la colonisation ou pendant la guerre d’Algérie? Sur les enfumades, les razzias, les expropriations, les tortures, les viols et les assassinats commis pendant 132 ans d’occupation?

Comment donc expliquer que des universitaires qui ont été formés non pas par la France coloniale mais par l’Algérie indépendante aillent déblatérer sur l’Algérie et ses problèmes chez l’ancien colonisateur?

Où sont passés l’amour-propre, le respect de soi et celui des martyrs de la révolution. Où est passé le « nif », quoi!

Pensent-ils vraiment que la France officielle approuve leurs salmigondis pour des motifs de droits de l’Homme ou de démocratie? Pensent-ils vraiment que l’essor de l’Algérie intéresse la France officielle, celle-là même qui a écrasé leurs ancêtres pendant plus d’un siècle? Savent-ils que s’ils ne servaient pas la politique du Quai d’Orsay, ils seraient éconduits comme de vulgaires bougnouls? Peuvent-ils nous dire, par exemple, que font les crânes de nos concitoyens stockés dans des boites comme de vulgaires objets dans un édifice qu’ils ont abusivement baptisé « musée » comme si les restes humains de nos héroïques combattants pouvaient être considérés comme du matériel muséologique?

Cela me remémore un passage de mon livre « Kamel Daoud : Cologne, contre-enquête » :

« Quand je pense que ni Kamel Daoud, ni moi ne serions en train de débattre de la sorte si l’Algérie n’avait pas payé un lourd tribut afin de mettre fin au joug colonial français et accéder à son indépendance ! Dans le meilleur des cas, nous serions, lui à Mesra (village près de Mostaganem) et moi à Fillaoucène (village proche de Tlemcen), en train de garder les cochons et les truies du colon du coin, plongés dans une misère affreuse et une ignorance multigénérationnelle, sauf peut-être l’aptitude à reconnaître les gorets des verrats… »

(p.124)

Et c’est le cas de la quasi-totalité des participants d’origine algérienne!

Qu’on se le dise clairement. Si l’Algérie avait sombré dans cette maudite saison fallacieusement nommée « printemps » par les Occidentaux, la France aurait, sans aucun doute, agi en Algérie comme elle l’a fait en Libye ou en Syrie. Dans le premier pays, elle a tapissé le pays de bombes et, dans le second, elle a aidé des « mangeurs de cœurs humains » à faire « du bon boulot ». Pas au courant? Il faut juste poser la question à MM. Sarkozy et Fabius. Ils n’habitent pas trop loin du lieu du colloque.

Les participants

Tout d’abord, cet évènement ne peut pas être qualifié de « colloque » car, comme l’explique si bien son « organisateur en chef », M. Bensaad, il n’y a pas eu d’appel public à communications (voir son interview – @ 54’02’’) et cela semble bizarre que la « prestigieuse » université parisienne soit rentrée dans cette combine. Cela s’est passé entre copains de même ADN idéologique concernant l’Algérie que j’ai nommé dans une précédente occasion « consanguinité intellectuelle ». C’est le cas d’ailleurs des invités de ce média fantoche basé au Québec nommé AlternaTV qui fait de la pub pour l’évènement ou de ceux de Radio M, un autre média domicilié à Alger qui, lui, est financé par le Quai d’Orsay et dont certains abonnés et collaborateurs étaient présents à ce colloque. Tant pis! Il n’y aura pas de débat contradictoire. Les participants s’autocongratuleront, s’autocomplimenteront et s’autoféliciteront à la fin de l’évènement, espérant que leur laïus aura atteint les oreilles de leur roi Macron car certains attendent impatiemment le retour d’ascenseur. En effet, lorsque l’actuel président français s’attaqua méchamment et gratuitement à l’Algérie, Ali Bensaad prit sa défense dans Le Monde, journal connu pour son « amour inconditionnel » pour l’Algérie. Et il n’était pas le seul, loin s’en faut. Ce même quotidien avait ouvert ses colonnes, quelques jours plus tôt, au « Professeur émérite » (excusez du peu!) Lahouari Addi pour disserter de la pensée philosophique macronienne sur la création de l’Algérie. Et, vous l’avez peut-être deviné, M. Addi était présent au colloque en qualité de membre du comité scientifique.

Le comité scientifique du colloque

WOW! Quelle maîtrise de la science! Il en a fait brillamment la démonstration mathématique dans un calcul épique où il a admirablement jonglé avec les cm2 et les cm3! Époustouflant!

Le « Professeur émérite » Lahouari Addi et son calcul épique pour dénombrer les manifestants du Hirak: il les a juste confondus avec des sardines en boîte.

En défendant le président Macron, Ali Bensaad et Lahouari Addi rêvent-ils de devenir les « Moustapha Abdeljalil » ou les « Bourhan Ghalioun » d’une Algérie « printanisée »?

Moustapha Abdeljalil et Nicholas Sarkozy (Paris, le 1er septembre 2011)
Bourhan Ghalioun, François Hollande et Laurent Fabius (Paris, le 6 juillet 2012)

Lahouari Addi est un des « ténors autoproclamés du Hirak » que j’ai amplement cité dans mon livre sur le sujet. Il a longuement collaboré avec le think tank de la NED (National Endowment for Democracy), vitrine de la CIA, dont l’implication dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe n’est plus à démontrer.

Cela n’est pas sans nous rappeler que Raymond Aron, le principal signataire de la déclaration d’allégeance à l’Algérie française du 23 mai 1956, a été lui aussi été largement financé par la CIA. Cela prouve que cette dernière n’a jamais cessé son travail continu de subversion des « élites » étrangères pour promouvoir son agenda politique dans les pays ciblés.

Et que dire des autres participants? Il serait évidemment trop fastidieux de disserter de leurs accointances et de leurs orientations politiques vu leur nombre, mais il est possible de les catégoriser.

Tout d’abord, et contrairement à ce qu’avance Ali Bensaad (voir son interview – @ 50’00’’), les participants ne font pas tous partie du milieu académique. On y remarque une forte présence de journalistes, pour la plupart d’entre eux de notoires « printanistes », appartenant au Monde (tiens donc!), à ce qui reste du Monde Diplomatique et des habitués de Radio M et de la secte algéroise des « Zigomars » dont Ali Bensaad et Lahouari Addi cognent assidument à la porte d’entrée.

En passant, il n’est pas inutile de rappeler que Le Monde est financé par l’Open Society, la fondation de George Soros, un autre spécialiste des « regime change » à l’instar de la NED.

Le journal Le Monde est financé par l’Open Society de George Soros.
[Ndlr : et par la fondation Bill et Melinda Gates. Voir notamment :
Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ?]

Il y a aussi des universitaires algéro-algériens qui ont fait leur pèlerinage à Paris et qui ont, depuis 2011, adopté le « printemps » comme saison de prédilection pour les pays arabes. Il est intéressant de noter que certains d’entre eux ont bénéficié de bourses américaines prestigieuses, ceci expliquant cela.

Le plus étonnant c’est qu’ils ont non seulement pris congé de leurs charges pédagogiques (l’année universitaire n’étant pas encore close), mais certains ont aussi bénéficié d’une prise en charge étatique pour participer à ce colloque! C’est ce que nous révèle Ali Bensaad dans son monologue avec AlternaTV (voir son interview – @ 43’12’’).

Les congés scientifiques financés par le gouvernement algérien serviraient-ils aux universitaires algériens pour collaborer à ce type de colloques? Si c’est le cas, c’est gravissime.

Ces mêmes intellectuels qui sont allés à Paris analyser les « Trajectoires d’une nation et d’une société » pourraient commencer par le commencement, c’est-à-dire analyser leurs comportements dans leurs pratiques pédagogiques quotidiennes et leurs relations professionnelles. En effet, certains se vantent de ne se présenter à l’université qu’une seule (et unique) journée par semaine (sic!) tandis que d’autres communiquent avec leurs collègues enseignantes avec le langage fleuri des injures et des insultes (re-sic!). Il n’est pas utile de citer des noms, les concernés se reconnaitront.

Il va sans dire qu’avant de donner des leçons à toute l’Algérie, il est fortement recommandé de prendre le temps de balayer devant sa porte. Et ce simple et banal conseil est valable pour tous les invités du colloque.

En ce qui concerne les autres participants, on a affaire à certains sympathisants (militants?) du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) comme Salem Chaker (lire cet article et, pour plus de détails, voir cette émission @ 1h 34’ 45’’), une organisation séparatiste classée terroriste par le gouvernement algérien.

Ajoutons à cela des « quituquistes » notoires, tel Omar Benderra, qui accusent l’armée algérienne des crimes commis par les djihadistes algériens lors de la décennie noire ( voir cette émission @ 1h 15’ 05’’). Benderra et ses acolytes sont reliés à l’organisation islamawiste « Rachad » (lire mon article sur le sujet), elle aussi classée terroriste par le gouvernement algérien. Rappelons à ce sujet que le « professeurissime » Lahouari Addi avait qualifié Mourad Dhina, un des fondateurs de « Rachad », « d’Erdogan algérien »!

Ainsi, les trois composantes du Hirak frelaté en l’occurrence les ONGistes, les makistes et les islamawistes sont soit présents dans ce colloque, soit représentés par des sympathisants et des collaborateurs actifs.

Pour l’anecdote, j’avais analysé la rhétorique de Ali Bensaad en comparaison de celle de Larbi Zitout, un autre membre fondateur de « Rachad ». Ce dernier est un saltimbanque du Hirak qui passe son temps à croasser sur le cyberespace, s’attaquant à tout ce qui bouge en Algérie. J’étais arrivé à la conclusion que leurs discours avaient plusieurs similitudes du point de vue rhétorique, malgré l’énorme différence entre leurs parcours. En réalité, on se rend compte qu’ils mènent le même combat à la seule différence que Ali Bensaad se cache derrière une toge et un mortier. Un combat pour la « printanisation » de l’Algérie et le colloque parisien en est un des multiples instruments.

Mais sachez messieurs les « intellectuels invités de la Sorbonne », en Algérie nous préférons voir les feux d’artifice des Jeux Méditerranéens monter vers le ciel d’Oran plutôt que les bombes de l’OTAN descendre sur les têtes des Libyens.

Nous préférons voir les sourires et la joie sur les visages des sportifs méditerranéens plutôt que la peur et les larmes sur ceux des réfugiés syriens.

Nous préférons voir la Méditerranée comme une mer de paix et d’amitié entre les peuples plutôt qu’un tombeau pour le petit Aylan.




L’Autriche a mis fin à la vaccination obligatoire : « Il faut désormais vivre avec le Covid »

Par Nicole Delépine

[Photo : Le ministre de la Santé autrichien Johannes Rauch, lors d’une conférence de presse à Vienne ce jeudi 23 juin.
AFP – Joe Klamar]

Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l’abandon total de sa politique de vaccination obligatoire contre le Covid-19, après l’avoir déjà suspendu en mars un mois à peine après son entrée en vigueur.(([1] https://www.lalibre.be/international/europe/2022/06/23/lautriche-va-mettre-fin-a-la-vaccination-obligatoire-il-faut-desormais-vivre-avec-le-covid
Coronavirus : l’Autriche abolit la vaccination obligatoire — Politique — SZ.de (sueddeutsche.de) ))

En Autriche, l’obligation corona a été annoncée fin 2021. Elle a été soutenue par tous les partis parlementaires, à l’exception du FPÖ de droite et est en vigueur depuis février, mais la loi a récemment été suspendue. Le débat sur la mesure controversée a ouvert de profondes divisions dans la société. Mais surtout en période d’instabilité, la société a besoin de plus de solidarité, a déclaré le ministre de la Santé Rauch (Verts). Qui a déclaré de toute façon. « La vaccination obligatoire n’incite personne à se faire vacciner », a déclaré Rauch.

L’Autriche avait donc été pionnière des restrictions et des obligations dans l’UE. Dans d’autres pays, il n’y avait que des règlements spécifiques à l’âge. Mais finalement les Autrichiens ont été capables de constater leur erreur stratégique avant même de l’appliquer et de l’avouer. Contraindre ne sert à rien.

À l’origine, il était prévu en Autriche de punir à partir du 15 mars tous ceux qui refusent la vaccination par une amende pouvant aller jusqu’à 3600 euros. Mais au début du mois de mars, des divergences sur l’obligation de vaccination étaient apparues. À l’époque, le gouvernement de l’ÖVP conservateur et les Verts avaient déclaré que les vaccins n’étaient pas adaptés à la variante dominante d’Omicron.

Coronavirus — Une loi qui a peu de conséquences médicales, mais de nombreuses conséquences sociales(([2] Par Michaela Schwinn et Patrick Wehner.))

Dans la pratique, les soignants non vaccinés sont toujours autorisés à travailler.

Le débat sur la vaccination obligatoire a ouvert de profondes fractures entre les familles, les associations et les entreprises, a déclaré Rauch.

Surtout à une époque marquée par de nombreuses inquiétudes, une inflation massive et la guerre en Ukraine, la société a besoin de solidarité. Dans la perspective d’éventuelles nouvelles vagues corona, la population doit être convaincue de l’utilité d’une vaccination de rappel. « Nous ne pouvons le faire que si la volonté de se faire vacciner est basée sur le volontariat », a déclaré Rauch.

Malgré la menace de la vaccination obligatoire, l’intérêt pour une injection avait considérablement diminué depuis le début de l’année et il y avait eu une forte accalmie observée dans les centres de vaccination.(([3] https://www.foxnews.com/world/austria-scraps-covid-19-vaccination-measure-suspended-march))

« Il faut vivre avec le Covid »

C’est ce que beaucoup ont préconisé DÈS LE DÉBUT…

On les a traités de criminels, parce qu’ils exposaient les humains au « virus » et faisaient confiance au système immunitaire inné et acquis de l’humanité, et à l’immunisation collective naturelle, au lieu de faire aveuglément confiance en des pseudo vaccins et la médecine occidentale corrompue par les conflits d’intérêts..

Communiqué AFP DU 23 06 2022

« le ministre de la Santé Johannes Rauch lors d’une conférence de presse à Vienne a déclaré :

La stratégie “avait été mise en place dans un contexte différent”, avec des unités hospitalières surchargées. Cette loi n’est pas jugée “nécessaire que ce soit d’un point de vue médical ou constitutionnel” par la commission d’experts, et a créé “une profonde division au sein de la société autrichienne” .»

L’obligation vaccinale entrée en vigueur le 5 février 2022 constituait une mesure rare dans l’Union européenne et avait suscité une forte opposition d’une partie de la population de 9 millions d’habitants.

L’ensemble des résidents de plus de 18 ans étaient concernés, à l’exception des femmes enceintes, de ceux qui ont contracté le virus il y a moins de 180 jours et enfin de ceux qui peuvent se faire exempter pour raisons médicales.

Les contrôles devaient débuter mi-mars, avec des sanctions variant de 600 à 3 600 euros. Mais la loi a échoué à convaincre les réticents. Actuellement, quelque 62 % de la population dispose d’un certificat de vaccination valide, un taux qui place l’Autriche en retrait de nombreux pays d’Europe de l’Ouest.

« Il y a actuellement beaucoup d’arguments pour dire que cette atteinte aux droits fondamentaux n’est pas justifiée », avait alors déclaré Karoline Edtstadler, chargée de la Constitution.

EN FRANCE, SERONS-NOUS LES DERNIERS À JOUER SUR LA PEUR DU COVID ?

Via des valets médiatiques du pouvoir qui veulent relancer la peur et imposer les masques complètement inutiles et toxiques, et — pourquoi pas ? — bientôt le pass, comme prévient notre président réélu…(([4] 230622 – Masques inutiles et dangereux – Mensonges médiatiques – Gérard Delépine
https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-dinformer/nicole-et-gerard-delepine/delepine-2022/delepine-juin-2022/230622-masques-inutiles-et-dangereux-mensonges-mediatiques-gerard-delepine/
240622 — Stop aux pass chantages inefficaces sur la maladie — Gerard Delépine
https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-dinformer/nicole-et-gerard-delepine/delepine-2022/delepine-juin-2022/240622-stop-aux-pass-chantages-inefficaces-sur-la-maladie-gerard-delepine/))

Les Pelloux et Cie veulent faire peur. Pour exister ? Pour de l’argent ? Pour continuer à être invités avec les puissants ? Peu importe, ils mentent

@AlexCine5 @CNEWS Pelloux :

« le Nostradamus de pacotille qui prédisait que tous les non-vaccinés mourraient cet hiver 🤡
CNews, arrêtez de ressortir de la naphtaline tous les charlatans que vous avez en stock, plus personne ne les croit. »

Et contrairement à ce que nos médecins de plateau incultes et/ou corrompus tentent de faire croire, les non-vaccinés sont moins à risque de formes graves (devenues exceptionnelles) que les vaccinés. Les multivaccinés étant les plus à risque au fur et à mesure des boosters. Le poison est la dose… c’est vrai aussi pour l’injection anticovid.

Selon le Pr Chabrière @EChabrière :

«  Les non-vaccinés sont moins contaminés et font moins de formes graves que les vaccinés. On peut discuter de tout sauf des chiffres.

Donnée https://covidtracker.fr/vaximpact/ à partir des données de la DREES (ministère de la Santé) »

Courbes issues des données officielles reprises dans Covidtracker, rubrique Vaximpact depuis un an il n’y a presque plus de malades covid en réanimation :

Et ne pas oublier la triche organisée pour affoler une nouvelle fois les populations et leur faire accepter une nouvelle injection.

@ErikLoridan 24 juin

Témoignage d’un ancien patient : ⬇️

— Ma fille, grippée, fait un auto-test : négatif.

Son médecin dit « on va faire un antigénique ». Négatif.

« pour être sûr, un PCR ». Négatif.

« On va quand même déclarer covid parce que ça y ressemble »

Tu m’étonnes, que ça remonte !

Le plus étonnant est que le peuple accepte de se faire piquer tous les trois ou quatre mois. Dans l’histoire des vaccinations s’il n’y a jamais eu de vaccin nécessitant une injection tous les 3-mois. Mais il est vrai que les injections covid, qui ne contiennent aucun antigène ni aucune anatoxine ne sont pas des vaccins au sens de Pasteur, mais des médicaments ainsi que l’a récemment reconnu le Pr Delfraissy.(([5] Covid-19 : le vaccin est « un peu un médicament »
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-un-peu-un-medicament-avec-une-action-formidable-pour-jean-francois-delfraissy_4929057.html))





Vers l’économie de guerre

Par Lucien SA Oulahbib

Patrick Artus, l’un des économistes les plus en vus de la place parisienne, analyse avec une suspicion rare les pronostics de la BCE stipulant d’ici peu une inflation moindre et une croissance soutenue, aux antipodes des tendances actuelles. Artus avoue alors ne pas comprendre cette « modélisation » hors sol.

Pourtant, un autre économiste, Didier Darcet, avance une explication qui rebondit sur la formule récente du Président français fraîchement réélu qui annonçait précisément son « projet » d’entrer dans une « économie de guerre »en décryptant cette dernière et répondant indirectement à Patrick Artus

Quésako ? Et quel lien avec la projection hors sol de la BCE qui étonne donc l’économiste favori de BFM business ?…

Selon Darcet, entrer en « économie de guerre » signifierait « travailler plus pour gagner moins », ce qui se traduirait par une réorientation et réquisition de certaines industries pour fabriquer par exemple « tubes et châssis » à envoyer en Ukraine par exemple sous forme de canons mobiles. Ceci serait articulé à un politique de rationnement multiforme (contrôlé non plus par tickets, mais par le « passe ». Mais Darcet ne le dit pas), ce qui fait que l’on consommerait moins et cela réduirait en effet la hausse des prix (la demande étant molle) tout en soutenant l’économie réorientée par des commandes étatiques pour la guerre réelle donc.

Et si l’on complète le scénario de Darcet, ajoutons-y aussi le prolongement de la « guerre » contre « le » virus (ce qui implique la fabrication en continu de couches faciales et d’injections jetables élargies aux bambins) et bien sûr la (« The ») « guerre » climatique avec réduction de la consommation liée au chauffage et aux déplacements, fabrication d’éoliennes et de panneaux solaires (et de centrales à… charbon ! Merdeau CO2 dans ce cas) le tout conforme en fait (comme en droit) à la projection de la BCE qui fait tant bondir Artus (supra). Cette dernière agit un peu comme ce qu’il faut faire dans la réalité, à l’instar d’un jeu vidéo déjà écrit et qu’il suffit de bien lire pour toucher le jackpot ou encore d’un GPS imaginaire faisant mine de tracer une route qui en réalité n’existe pas sauf sur l’écran (Matrix) de « nos nuits noires » (chantait Nougaro).

Un écran formant écrin et dans lequel nous enfilons ces perles qu’il est alors loisible pour la Secte S.H.A (prononcez Chat) de disposer, au sens littéral, en collier bracelet, menottes plus ou moins dorées aussi…

Ainsi, mine de rien et comme Doucet le remarque, le fait d’avoir prononcé le mot « guerre » depuis maintenant plus de deux ans n’était pas seulement une métaphore plus ou moins réussie, mais précisément « son » projet (comme « il » le déclamait en hurlant dans ses meetings de 2017), sauf que ce lecteur de Ricœur était un peu présomptueux puisqu’il ne s’agit pas du « sien » de « projet », comme de plus en plus de monde « l’apprend à ses dépens » maintenant, mais celui de la Secte (Scientiste, Hygiéniste, Affairiste) dans laquelle tout le monde peut entrer (il n’y a plus de frontières), mais personne ne peut en sortir (comme dans Hotel California), sauf avec un « passe » bien sûr (et encore d’un certain côté, d’où la nécessité pour l’analyser afin de s’en sortir tout de même d’une tératologie spécifique).

Tout le contraire de la Caste (très difficile d’y entrer, mais on peut en sortir, ruiné ou pour former une autre Caste). Soit. Mais qui commande la Secte, sinon une Caste ? pourrait-on objecter à juste titre. C’est un autre sujet, car dans la Caste vous pouvez penser et faire ce que vous voulez à partir du moment où son bien commun n’est pas mis en cause, alors que dans la Secte vous ne pouvez ni penser ni faire ce que vous voulez. Mais qui commande à la fin ? Personne. Comment « Personne » ?  Vous n’avez pas lu l’Odyssée ? Lorsque le Cyclope lui demande son nom, Ulysse répond « Personne », ce qui fait qu’après avoir reçu le pieu dans son unique œil, ses voisins réveillés par ses hurlements de douleur l’interrogent : sait-il au moins qui lui a fait cela ? Et il répond « personne », d’où le haussement d’épaules de ces derniers, le laissant seul dans son ressentiment…

Qui est « Personne » ici ?… Répondre « la Caste » ne veut rien dire ou du moins reste insuffisant puisqu’il y a toujours un groupe (« l’élite ») se cooptant en haut de toute pyramide sociale. Par contre, le fait que Personne commande la Secte signifie que tout le monde en réalité y participe, même à son corps défendant, d’où la difficulté de « la » combattre lorsque la délation (envieuse) est partout, surtout en économie de guerre

Solution ? Le « maquis » ?… Des contre-attaques partout et à tous les niveaux ?… En attendant non pas Godot, mais que le camp de la Rébellion soit assez fort pour arracher à l’Empire son « Précieux » ?…

Quel « Précieux » ? L’Anneau permettant de lier les forces du Ciel et de la Terre, des Ancêtres et des Vivants ? Mais quand bien même existerait-il, à qui le confier ? Quel Bonaparte, Alexandre, puisque l’on sait qu’aussitôt enfilé il donne la fièvre de la toute-puissance ?… Vrai dilemme que les Modernes ont tenté de résoudre par « l’équilibre des pouvoirs » aujourd’hui dans l’impasse, en particulier en France, puisque ces derniers ne sont pas vraiment assujettis au vrai Souverain, le Peuple, cet Imaginaire pétri à la fois de chair et de rêve : comment peut-il agir et faire, réellement, surtout en période de guerre ?…

Poser la question c’est peut-être déjà commencer à y répondre ?… Facile… Mais faute de grives… [on mange des merles].




La propagande de mort des pro-avortement aux États-Unis

[Source : RL]

Par Thierry Michaud-Nérard

La Cour suprême confirme que l’avortement n’est pas un droit constitutionnel ! (dreuz.info). L’héritage qu’a laissé le président Donald Trump durant ses quatre ans de mandat malgré la fraude électorale pro-Biden met les gauchistes sens dessus dessous. La Cour suprême annule la décision Roe v Wade de 1973 et Casey de 1992 qui étaient profondément déviantes. La décision de la Cour suprême a confirmé que les lois relatives à l’avortement seront désormais renvoyées aux États – donc au peuple américain – pour qu’ils en décident.

Il n’y a rien dans la Constitution sur l’avortement et la Constitution ne protège pas l’avortement comme étant un droit. Ni explicitement, ni même implicitement. Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple, ce que la Constitution prévoit.

Le juge Thomas a laissé entendre que la Cour pourrait revenir sur l’autorisation du mariage gay. La Cour est plus à droite. Le 2 mai 2022, un projet d’avis rédigé par le juge Samuel Alito a été divulgué à Politico.

Dans cet avis, il écrivait qu’il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple. Les médias ont immédiatement menti au public et affirmé que l’avortement devenait interdit ! Il n’en était rien. Ces cinq juges, dont trois ont été nommés par le président Donald Trump, ont clairement dit le droit, clairement rappelé la Constitution, et indiqué que la Constitution ne traitait pas de l’avortement et le renvoyaient aux États. (Source : Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.)

Moralité : La Cour suprême confirme que l’avortement n’est pas un droit constitutionnel !

L’arrêt Dobbs (2022) de la Cour suprême des États-Unis réforme « Roe vs Wade » (1973) sur la question de l’avortement. 213 pages, aisément lisibles, composent l’arrêt, puis l’opinion de celui qui l’a rédigé (le juge Samuel Alito), puis les opinions concurrentes, enfin les opinions dissidentes.

Cet arrêt est magistral du point de vue du droit en actes, simple sur la forme, large et pénétrant dans son brassage des précédents, résonnant des valeurs puissantes qui tissent la constitution américaine.

L’arrêt rappelle qu’il existe deux catégories de droits constitutionnels : ceux qui sont exprimés par la Constitution et ceux qui sont enracinés dans l’histoire des États-Unis : Selon les décisions de la Cour, le 14ème amendement protège deux catégories de droits – les droits garantis par les huit premiers amendements à la Constitution et les droits jugés fondamentaux qui ne sont mentionnés nulle part dans la Constitution.

Pour décider si un droit appartient à l’une ou l’autre de ces catégories, la question est de savoir si le droit est profondément enraciné dans [notre] histoire et [notre] tradition et s’il est essentiel au schéma de liberté ordonnée de cette nation. (…) Le terme liberté seul ne fournit guère d’indications.

Les enquêtes historiques sont essentielles chaque fois qu’il est demandé à la Cour de reconnaître une nouvelle composante de l’intérêt de liberté protégé par la clause de procédure régulière. En interprétant ce que l’on entend par liberté, la Cour doit se garder de la tendance humaine naturelle à confondre ce que le 14ème Amendement protège avec les vues ardentes de la Cour sur la liberté dont les Américains devraient jouir. Or, poursuit la Cour, l’avortement comme droit est étranger à l’histoire américaine pré-Roe !

« Jusqu’à la fin du 20ème siècle, le droit américain ne soutenait pas le droit constitutionnel d’obtenir un avortement. Aucune disposition constitutionnelle d’un État n’avait reconnu un tel droit. Jusqu’à quelques années avant Roe, aucun tribunal fédéral ou d’État n’avait reconnu un tel droit. Aucun traité scientifique non plus. En fait, l’avortement était depuis longtemps un crime dans tous les États. En common law, l’avortement était criminel au moins à certains stades de la grossesse et était considéré comme illégal et pouvant avoir des conséquences très graves à tous les stades. Le droit américain a suivi la common law jusqu’à ce qu’une vague de restrictions légales dans les années 1800 étende la responsabilité pénale pour les avortements.

Au moment de l’adoption du 14ème amendement, les trois quarts des États avaient fait de l’avortement un crime à tous les stades de la grossesse. Ce consensus a perduré jusqu’au jour de l’arrêt Roe. »

Rappelons quelques éléments de contexte. Roe n’était pas un arrêt qui a légalisé l’avortement en l’assortissant de conditions strictes et contraignantes, notamment de durée, comme l’ont fait la plupart des pays européens. Procédant d’une vision particulièrement radicale de l’avortement, Roe légalisait l’avortement sans limitation de durée, renvoyant aux États le choix de la durée légalisée et des critères limitatifs.

Citons Roe : « Un État peut à juste titre faire valoir des intérêts importants dans la sauvegarde de la santé, le maintien des normes médicales et la protection de la vie potentielle. À un moment donné de la grossesse, ces intérêts respectifs deviennent suffisamment impérieux pour justifier une réglementation des facteurs qui régissent la décision d’avorter. Nous concluons donc que le droit à la vie privée inclut la décision d’avorter, mais que ce droit n’est pas absolu et doit être considéré par rapport aux intérêts importants de l’État dans la réglementation. » Roe, 410 U.S., p. 154. Afin d’équilibrer les droits des femmes à la vie privée et les intérêts des gouvernements des États à protéger la santé des mères et la vie prénatale, Roe créait le cadre des trimestres. Au cours du premier trimestre, la Cour statuait que le gouvernement d’un État ne pouvait imposer aucune restriction à la capacité des femmes de choisir d’avorter, si ce n’est des garanties médicales minimales, comme l’exigence que les avortements soient pratiqués par des médecins autorisés.

À partir du 2ème trimestre, Roe jugeait que la preuve de l’augmentation des risques pour la santé de la mère donnait aux États un intérêt impérieux qui leur permettait d’adopter des réglementations médicales sur les procédures d’avortement, à condition qu’elles soient raisonnables et strictement adaptées à la protection de la santé des mères. À partir du début du 3ème trimestre, quand le fœtus devient viable selon la technologie médicale disponible au début des années 1970, Roe jugeait que l’intérêt d’un État à protéger la vie prénatale devenait si impérieux qu’il pouvait légalement interdire tous les avortements sauf lorsqu’ils étaient nécessaires pour protéger la vie ou la santé de la mère.

Le point important est que Roe légalisait l’avortement sans limitation de durée permettant aux (mais n’obligeant en rien les) États de l’interdire après six mois. Ce qui est réformé par Dobbs n’est pas un arrêt modeste, modéré et équilibré : c’est la vision la plus extrême de l’avortement qui se pouvait concevoir. La civilisation américaine n’a pas à rougir d’elle-même, ni prendre des leçons de morale des Européens.

Le contexte est important. Il est celui d’une gauche américaine qui s’est radicalisée jusqu’à proposer des textes de lois dans plusieurs États pour légaliser l’avortement jusqu’à la veille de la naissance ce qui est la définition de l’infanticide. Il n’est pas rare, lors de manifestations pro-avortement aux États-Unis, de lire des pancartes par lesquelles des activistes exigent de pouvoir « tuer mon bébé si c’est mon choix« .

Ce qui est la définition du meurtre. Cet important débat n’est peuplé de truismes que dans les âmes simples car la réalité est complexe. Par la désignation à la Cour suprême de trois juges soucieux de la Constitution, Donald Trump est l’auteur et le moteur de l’abolition de « Roe vs Wade » (1973).

« Roe » entre dans l’histoire comme une décision prise en fraude du prescrit constitutionnel, archétype de ce que les Français nomment « gouvernement des juges. » Comme le rappelle le juge Clarence Thomas, soixante-trois millions d’avortements ont été pratiqués aux États-Unis depuis « Roe vs Wade » (sic). Il reviendra aux États de décider de l’avortement, en fonction des vues et considérations de leurs populations respectives, « comme ce fut le cas durant les 185 premières années de l’histoire des États-Unis » (juge Kavanaugh) :

« La Constitution ne prend pas parti sur la question de l’avortement. Le texte de la Constitution ne fait pas référence à l’avortement et ne l’englobe pas. Cette Cour a jugé que la Constitution protège des droits qui sont profondément enracinés dans l’histoire et la tradition de cette nation, implicites dans le concept de liberté ordonnée. Le droit à l’avortement n’est pas profondément enraciné dans l’histoire et la tradition américaines, comme la Cour l’explique en détail aujourd’hui. Sur la question de l’avortement, la Constitution n’est donc ni pro-vie ni pro-choix. La Constitution est neutre et laisse au peuple et à ses représentants élus le soin de résoudre cette question par le biais du processus démocratique. »

Le juge Clarence Thomas souligne que la façon dont la Cour a utilisé le 14ème amendement pour inventer des droits qui n’existent pas dans la Constitution doit être révisée plus globalement. Ce qui est souhaité n’est pas la disparition des droits correspondants. Seulement le retour à la distinction entre les droits constitutionnels, dont la protection relève de la Cour suprême, et ce qui relève de la politique fédérale et des États, c’est-à-dire de la démocratie américaine.

En conclusion, Dobbs est une décision modérée qui révoque le dispositif radical mis en place par Roe en fraude du droit. C’est le caractère authentiquement mesuré de l’arrêt Dobbs. Plusieurs juges insistent dans leurs opinions concurrentes sur le fait que Dobbs ne remet en cause aucun droit et qu’il restera loisible aux États de légaliser l’avortement s’ils le souhaitent, que rien n’empêchera une citoyenne américaine de demander un avortement dans l’un de ces États et que Dobbs ne comporte aucun effet civil ni pénal rétroactif.

Tenant compte l’importance symbolique et réelle des États-Unis, il est peu douteux que Dobbs aura des influences profondes. Dobbs ne marque aucune révolution juridique et il peut être vu comme l’aube d’une évolution culturelle vers une conception de l’avortement plus respectueuse de la vie humaine.

Thierry Michaud-Nérard

(Source : Drieu Godefridi pour Dreuz.info.)




Un point de vue russe sur l’Occident et la situation en Ukraine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Andrei (The Saker)

(…)

Le récit « les glorieux Ukrainiens sont en train de gagner » a maintenant presque officiellement disparu (même le NYT a changé d’avis) et plus personne de sensé ne débite ces absurdités. La réalité est que les Ukrainiens perdent, en moyenne, environ un bataillon par jour, et c’est pourquoi ils envoient maintenant des civils à peine formés à l’Est : la plupart des unités de combat ukrainiennes (souvent très bien formées et courageuses) sont même mortes, prisonnières, portées disparues ou dans des « chaudrons » (réels ou sous la puissance de feu) sans aucune chance de s’échapper.

Il est maintenant indéniable que ce qui a commencé comme une opération militaire spéciale (SMO) s’est transformé en une guerre ouverte et à grande échelle entre l’Occident consolidé (alias l’Empire anglo-sioniste) et la Russie : l’Empire a maintenant « frappé » la Russie avec tout ce qu’il avait à part une attaque militaire directe. L’armée ukrainienne (forte de plus de 200 000 hommes à l’origine), sans doute la plus puissante force militaire de l’OTAN (qui est par ailleurs principalement composée de petites « armées de parade » complètement épuisées !), surtout avec le soutien total de l’Occident (renseignements, armes, argent, politique, etc. etc.) est en train d’être « démilitarisée » et « dénazifiée » par une force militaire russe largement supérieure (mais pas en taille : La Russie n’a utilisé qu’une fraction de sa pleine puissance militaire). L’issue de cette affaire ne fait aucun doute.

Cette réalité a été pleinement acceptée par la société russe, qui soutient désormais le Kremlin (à plus de 80 %), lequel n’a pas caché qu’il était désormais engagé dans une guerre existentielle contre l’Occident. C’est le cas depuis au moins 2013, mais maintenant les ratios originaux (environ 80% d’information, 15% d’économie et 5% de militaire) sont passés à ce que j’appellerais une « guerre totale par procuration ».
Les fous purs et durs de l’Occident (les néoconservateurs américains, le Royaume-Uni, la Pologne et les 3 états baltes) s’efforcent de déclencher une guerre totale entre l’OTAN et la Russie et, jusqu’à présent, les eurolemmings veules les ont laissés fixer l’ordre du jour, aussi suicidaire que cela puisse être pour l’UE et l’OTAN. Franchement, mon dégoût pour l’Europe occidentale est total – je n’ai jamais eu d’illusions sur les « nouveaux » Européens – et tout ce que je peux dire, c’est qu’ils se méritent tous amplement ce qui leur arrive. Tout ce que je peux dire, c’est ceci : continuez à agir comme des nazis et vous serez dénazifiés. C’est vraiment aussi simple que cela.

Les dirigeants de l’Empire savent qu’ils ont perdu une fois de plus, et ils se réfugient dans leurs mécanismes habituels d’adaptation : l’auto-gratification idéologique et le déni profond, profond. Alors que l’UE commet un suicide économique, politique et social pur et simple, l’administration Biden est devenue « full woke », comme l’a fait l’Amérique corporative (c’est-à-dire les États-Unis, bien sûr, et non le continent américain) : les soi-disant « minorités » sont maintenant enfoncées dans la gorge collective du peuple américain, quelle que soit la taille ou l’étrangeté desdites « minorités ». Cela est particulièrement frappant dans le type de publicités que les sociétés américaines produisent désormais à l’unanimité. Je pense, par exemple, aux femmes noires morbidement obèses en couches (!!!) prenant des « poses de ballerine » que YouTube montre désormais régulièrement. En regardant ces publicités, on pourrait croire que les Noirs aux États-Unis occupent tous les postes d’autorité et de prestige, que la plupart des femmes américaines sont lesbiennes et que des millions d’enfants américains (et même des nourrissons !) ont besoin de changer de sexe de toute urgence (regardez l’excellent documentaire « What is a Woman ? » pour voir à quel point tout cela est devenu insensé). Quand je vois cette folie collective, je ne peux m’empêcher de me demander si l’Amérique n’essaie pas délibérément d’énerver la grande majorité des Américains et de déclencher une sorte de crise interne majeure et violente.

Entre-temps, les Russes adoptent de nouvelles lois contre la propagande de l’homosexualité : alors que, par le passé, cette propagande n’était interdite que si elle s’adressait aux enfants, elle est désormais étendue à l’ensemble de la population russe. Pour clarifier les choses : La Russie n’interdit pas les homosexuels et leurs pratiques sexuelles, aussi pathologiques soient-elles, restent totalement légales. Mais ce que la Russie fait, c’est refuser de considérer l’homosexualité comme une « variation normale et naturelle de la sexualité humaine » (Wikipedia). En d’autres termes, les Russes considèrent toujours l’homosexualité comme un trouble psychologique qui peut mériter la compassion, mais pas l’affirmation (et encore moins l’encouragement). Puisque l’« inclusion » et la « positivité » sont désormais des « valeurs » occidentales clés, c’est également un message de la Russie : gardez vos woke-freaks et leur idéologie pour vous, nous ne voulons rien de tout cela !

En attendant, les Eurokrainiens prévoient maintenant d’interdire et de détruire plus de 100 000 000 d’exemplaires de livres en langue russe. Hitler serait fier. Les Eurolemmings n’ont rien à en dire. Vous savez, le truc « #cancelRussia » (qui désigne à la fois les Russes eux-mêmes et la culture russe sous toutes ses formes) et tous ces trucs du genre « c’est bien quand on le fait » ou quand on parle de nos « dictateurs ».

Le Blitzkrieg économique occidental contre la Russie a totalement échoué et la plaisanterie en Russie est que si McCain a dit un jour que « la Russie est une station-service déguisée en pays » avec mépris, « Biden » dit maintenant la même chose, mais avec une profonde envie.

Pour notre patrie

Je pourrais continuer encore et encore, mais l’essentiel est là : l’Occident a déclaré une guerre totale à la Russie (et, de facto, à toute la zone B) et la Russie l’a accepté. Depuis plus d’une décennie, l’Occident s’efforce de réveiller et de provoquer le proverbial ours russe et ces efforts ont finalement porté leurs fruits : l’ours est maintenant sorti, et il est très, très en colère. Pour clarifier, je ne fais pas allusion aux anciens intégrationnistes atlantiques comme Medvedev, qui fait maintenant son « coming out » en tant que partisan d’une ligne dure souverainiste eurasienne (il se prépare clairement pour une future élection présidentielle et dit toutes les « bonnes choses »), mais au peuple russe, qui est maintenant dans ce que j’appelle en mode « Seconde Guerre mondiale » totale (« Lève-toi, immense pays »  et tout ça). À droite, le genre d’images qui circulent actuellement sur l’internet russe et qui expriment la conscience que l’Europe n’a jamais été vraiment dénazifiée, du moins pas dans les pays occupés par les États-Unis.

La Russie est à présent déterminée à terminer ce vilain travail, une fois pour toutes. Vous voulez « annuler la Russie » ? Dans vos rêves seulement, mais la Russie peut, et va, « annuler le nazisme » une fois pour toutes. 1000 ans de cette merde, ça suffit !

Depuis les premières croisades jusqu’à l’invasion de l’URSS par l’Europe unie sous le commandement d’Hitler, l’Occident a toujours eu une sorte d’idéologie pour justifier ses guerres d’agression impérialiste. Ce qui est intéressant, c’est qu’aujourd’hui, au lieu de justifier ses actes d’agression au nom d’une religion ou d’une idéologie prétendument universelle, les élites occidentales (et, hélas, une grande partie de sa population) ont enfin montré leur vrai visage, qui est le suivant :

  • Un racisme anti-russe virulent dans sa forme la plus pure (là encore, Hitler serait fier).
  • Un satanisme pur et ouvert sous l’étiquette de l’idéologie « Woke » (la dernière idéologie occidentale, semble-t-il), axé sur la destruction de la famille et, en particulier, des enfants (les satanistes savent qu’ils ne peuvent rien faire contre le Créateur de tous, c’est pourquoi ils essaient d’exprimer leur haine et leur vengeance contre Ses créatures, en particulier les enfants).
  • La haine ouverte et même « en pleine figure » envers tous ceux qui s’opposent à cet agenda (comme le révolutionnaire français Louis Antoine de Saint-Just a déclaré : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »).

La vérité est que le véritable Occident, celui qui est né du Moyen-Âge (et *non* des civilisations romaine ou grecque !) a toujours été dirigé par des voyous cyniques et malfaisants. Dans le passé, ces voyous ont toujours dissimulé leur véritable vision du monde et leur programme sous toutes sortes de prétextes pieux, maintenant sa seule « idéologie » restante est la haine pure et le wokisme (la même chose, en fait).

Je soutiens qu’il est impossible de prédire ce qui va se passer dans les mois et les années à venir – il y a simplement trop de variables qui peuvent affecter dramatiquement notre avenir. Ce qui a commencé comme une opération militaire spéciale (par opposition à une opération d’armes combinées) s’est maintenant transformé en ce que l’on pourrait appeler la troisième ou même la quatrième guerre mondiale (selon vos définitions). Cette guerre durera plusieurs années, à moins, bien sûr, que les néoconservateurs et les fous qui leur sont associés au sein de l’UE n’arrivent à leurs fins et ne déclenchent un conflit nucléaire : dans ce dernier cas, elle sera courte et définitive.

Pour l’instant, l’accent est mis sur le Donbass et le sud de l’Ukraine, mais nous devons comprendre deux choses à ce sujet :

Les Ukronazis et leurs patrons de l’OTAN ont déjà perdu cette guerre depuis longtemps, et tout ce que font l’Occident et ses marionnettes nazies à Kiev, c’est essayer de prolonger cette guerre ingagnable aussi longtemps que possible pour faire tuer ou mutiler un maximum d’Ukrainiens, détruire le plus possible l’Ukraine et faire « payer le prix fort » à la Russie pour sa victoire (tout à fait inévitable) sur le champ de bataille. Quel paradoxe ! Les « agresseurs » russes font tout leur possible pour sauver le plus grand nombre possible d’Ukrainiens (même au prix de leur propre vie !) ainsi que ce qui reste de l’infrastructure ukrainienne après 30 ans d’« indépendance », tandis que les « défenseurs » et même les « alliés » occidentaux de l’Ukraine veulent en faire un paysage lunaire désolé couvert de cadavres.

Ce n’est pas une guerre à propos de l’Ukraine, du moins plus maintenant, c’est maintenant une guerre pour l’avenir du continent européen et même le futur ordre international. Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, les Russes ont pleinement l’intention de dénazifier au moins l’ensemble du continent européen, de préférence par des moyens économiques et politiques, mais aussi, si nécessaire, par des moyens militaires. Pourquoi ? Parce que l’Occident n’a laissé à la Russie aucun autre choix. Pour la Russie et, je dirais, pour l’ensemble de la zone B, le choix est à la fois dur et simple : la souveraineté véritable et totale (économique, bien sûr, mais aussi culturelle, spirituelle et civilisationnelle) ou l’asservissement.

En d’autres termes, ce n’est pas une guerre que la Russie peut se permettre de perdre et le peuple russe le sait.

La dernière fois, la Russie a perdu environ 27 millions de personnes, tandis que la Chine en a perdu environ 35 millions. Soit un total de 62 millions de personnes, dont environ deux tiers de civils. Gardez ces chiffres à l’esprit lorsque vous observez la modernisation rapide et assez radicale des forces armées russes et chinoises (entre parenthèses, les Chinois ont également « compris » et soutiennent pleinement la Russie, tout comme les dirigeants chinois, même s’ils essaient de faire profil bas pour le moment et de laisser la Russie porter le fardeau d’être en première ligne de cette guerre : en d’autres termes, les Chinois gagnent du temps, dont ils ont franchement besoin pour atteindre la parité, voire mieux, avec les États-Unis et leurs protectorats en Asie, comme Taïwan, le Japon, la République de Corée ou l’Australie. Les Russes le comprennent également, car ils se sont eux-mêmes trouvés dans une position similaire entre 2000 et 2018. Mais ils savent que le dragon chinois devra se « réveiller » complètement, plus tôt que tard.

Oui, je sais, la plupart des gens en Occident ne le savent pas, ou s’en moquent, mais l’important, maintenant, n’est pas ce que les gens en Occident ne savent pas, mais plutôt ce que les peuples de Russie et de Chine savent et comprennent très bien. Seul un fou furieux douterait ou ne tiendrait pas compte de la détermination qui réside au plus profond de l’âme des peuples russe et chinois à ne plus jamais permettre à l’Occident de les subjuguer. Jamais.

(…)

Ce qui précède ne commence même pas à couvrir tous les développements étonnants qui ont eu lieu au cours des derniers mois. Non seulement il y a eu des changements vraiment énormes à l’intérieur de la Russie (et ils ne font que s’accélérer), mais aussi en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient. Et je reviendrai sur tous ces sujets dans un mois environ, lorsque je reviendrai à la rédaction de blogs à plein temps. D’ailleurs, dans un mois environ, bon nombre des choses que j’ai mentionnées ci-dessus deviendront encore plus évidentes pour tous, et plutôt que d’essayer d’établir un « fait X », nous pourrons en discuter et l’analyser, sa réalité étant déjà bien établie.

(…)

Andrei

(…)

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




La baisse de la fertilité chez les vaccinés est de plus en plus probable

L’excellente Interview d’Alexandra Henrion Caude, généticienne spécialisée dans la recherche sur l’ARNm, sur sud radio par André Bercoff précise les avancées sur les études en cours sur le risque sur la fertilité des injections anticovid. Elle évoque les risques pour les enfants vaccinés à long terme, impossibles à évaluer sans recul suffisant.

https://m.youtube.com/watch?v=dhXQQqUdqMM

Interview d’Alexandra Henrion Caude — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) avec tweets sur le sujet

On avait fini par admettre que la dépopulation était au programme des mondialistes sous influence de Bill Gates et de transhumanistes comme Laurent Alexandre. Mais au-delà des suspicions légitimes vu le mécanisme de l’injection ARNm qui a prédilection pour les organes reproducteurs, les preuves scientifiques commencent à tomber via Israël, précurseur des injections et donc des effets secondaires.

Déjà depuis plusieurs mois des articles scientifiques apparaissaient dans la base de données PUBMED sur le sujet, les premiers portant sur de très faibles nombres d’injectés et voulant innocenter l’injection, contrairement aux alertes déjà anciennes des banques de données officielles.

D’autres traduisent mieux notre inquiétude comme Les risques de la Covid-19 (et des vaccins) sur les organes sexuels et la fertilité (infodujour.fr) dans un entretien avec le Dr Jean-Marc Sabatier.(([1] Jean-Marc Sabatier est directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de Neuro Physiopathologie (INP) à l’université d’Aix-Marseille.))

« Chez l’homme, le SARS-CoV-2 peut s’attaquer aux testicules, au pénis et à la prostate. Chez la femme, le virus peut s’attaquer à l’utérus (endomètre) et aux ovaires. Pourquoi ces attaques sont-elles possibles ? Parce que le SARS-CoV-2 reconnaît le récepteur cellulaire ECA2 (enzyme de conversion de l’angiotensine-2) qui lui sert de site de fixation lui permettant d’infecter les cellules ; le récepteur ECA2 est très présent au niveau des cellules des organes reproducteurs masculin et féminin, ce qui les rendent très vulnérables au virus. Il est notable que le récepteur ECA2 — en parallèle des organes reproducteurs, dont les gonades (testicules et ovaire) — se retrouve également dans de nombreux autres organes et tissus de l’organisme (ceux-ci sont en conséquence ciblés par le virus), tels que le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréas, la rate, le système vasculaire (vaisseaux sanguins), la peau, le cerveau, les intestins, les glandes surrénales, et autres. »

Un papier récent de juin 2022 démontre l’altération au moins temporaire de l’état du sperme et des spermatozoïdes.(([2] La vaccination Covid-19 BNT162b2 altère temporairement la concentration de sperme et le nombre total de motifs chez les donneurs de sperme (nih.gov) Andrology. 2022 Jun 17. doi : 10.1111/andr.13209. étude israélienne par Itai Gat et al))

Extraits :

«  Ils ont étudié chez des donneurs de sperme l’effet du vaccin covid-19 BNT162b2 (Pfizer) sur les paramètres du sperme. 37 donneurs de trois banques de sperme ont fourni 220 échantillons, et ont été inclus dans cette étude de cohorte longitudinale multicentrique rétrospective. La vaccination BNT162b2 comprenait deux doses, et la vaccination était prévue 7 jours après la deuxième dose. L’étude comprenait : contrôle de base pré-vaccination, et évaluations à court, intermédiaire et long terme.

Chacun comprenait 1 à 3 échantillons de sperme par donneur fournis 15 à 45, 75 à 120 et plus de 150 jours après la fin de la vaccination, respectivement. Les critères d’évaluation principaux étaient les paramètres du sperme.

Résultats : Des mesures répétitives ont révélé une diminution de la concentration de spermatozoïdes de -15,4 % sur le deuxième échantillon entraînant une réduction du nombre total de mobilité des spermatozoïdes de 22,1 % par rapport au prélèvement initial.

De même, l’analyse du premier échantillon de sperme uniquement et de la moyenne des échantillons par donneur a montré des réductions de la concentration — baisse médiane de 12 millions/ml et 31 millions de spermatozoïdes mobiles, respectivement lors de la première évaluation de l’échantillon et déclin médian de 9,5×106 et 27,3 millions de spermatozoïdes mobiles (p = 0,004 et 0,003, respectivement) sur l’examen moyen des échantillons.

L’évaluation à trois mois a démontré un rétablissement global. Le volume de sperme et la motilité des spermatozoïdes n’ont pas été altérés. Cette étude longitudinale axée sur les donneurs démontre une concentration sélective temporaire de spermatozoïdes et une détérioration trois mois après la vaccination, suivie d’un rétablissement ultérieur vérifié par diverses analyses statistiques ».

L’étude est limitée en nombre de donneurs et de paramètres du sperme, ce qui ne résume pas les conditions de la fertilité efficace, mais a le mérite de prouver déjà une action directe sur le sperme. D’autres études toujours basées également sur un faible nombre de donneurs se veulent rassurantes. Néanmoins le recul est toujours faible de deux à trois mois, après l’injection ne permettant en aucun cas de prévisions raisonnables pour l’avenir d’autant que la durée de fabrication de la protéine spike par l’organisme injecté reste inconnue et s’allonge au fur et à mesure des études (au moins trois mois actuellement).

Les alertes officielles cachées par les médias

Par ailleurs vu le nombre de fausses couches déclarées sur le VAERS ou sur EudraVigilance on peut s’étonner de l’absence d’articles référencés sur ce sujet sur PubMed. On peut supposer le refus des éditeurs soumis à Big Pharma.. Rappelons ces chiffres(([3] Voir la totalité du diaporama sur nicole.delepine.fr
Complications des pseudovaccins anticovid au 31 mai 22 selon base de données officielles — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) )):

Trop de médias qui dépendent en partie de l’état pour équilibrer leur budget se sont transformés en organe de propagande du gouvernement et ont abandonné leur mission d’information objective de la population. Leur refus de publier les données rapportant les complications post injections en témoigne une fois de plus.

DÉPOPULATION VIA LES VACCINS STÉRILISANTS CONCEPTUALISÉE DEPUIS 1930

Depuis des décennies, les puissants ont décidé de réduire la population mondiale au lieu de regarder comment les nourrir. Par exemple cesser de leur interdire d’utiliser leurs semences paysannes et de favoriser les échanges locaux.

Ici, rappelons l’article de Jurriaan Maessen dans ExplosiveReports.Com qui démontre l’obsession des riches milliardaires de contrôler les naissances sans l’accord des personnes concernées.

La Fondation Rockefeller a admis un financement pour le développement de vaccins antifertilité destinés à une « distribution à grande échelle ». — Vigilance Pandémie (vigilance-pandemie.info)

Déjà dans les années 1930 une obsession des milliardaires était de stopper la natalité.

La Fondation Rockefeller a conceptualisé le vaccin « antihormonal » dans les années 1920 et 1930.

Le serviteur de la Fondation Rockefeller, Max Mason, agissant en tant que président au milieu des années 1930, a exprimé à plusieurs reprises le désir de son maître d’avoir une « antihormone » qui réduirait la fertilité dans le monde entier. La Fondation n’a néanmoins mentionné le financement de « vaccins antifertilité » dans les rapports annuels qu’à partir de 1969.

Extrait :

« Dans son examen de 1997 des vaccins antifertilité, le Centre international de génie génétique et de biotechnologie basé en Inde n’a pas oublié de reconnaître son principal bienfaiteur :

« Les travaux sur les vaccins LHRH et HCG ont été soutenus par des subventions de recherche de la Fondation Rockefeller (…) »

Dans les années 1990, les travaux sur les vaccins antifertilité ont pris de l’ampleur, en particulier dans les pays du tiers-monde, tout comme le financement octroyé par la Fondation Rockefeller. Dans le même temps, la population cible des mondialistes — les femmes — commençait à se sentir mal à l’aise avec tout ce discours ouvert sur la réduction de la population et des vaccins comme moyen d’y parvenir.

Betsy Hartman, directrice du programme Population et développement au Hampshire College, Massachusetts est « quelqu’un qui croit fermement au droit des femmes à une contraception et à un avortement volontaires et sûrs », n’est pas partisane du vaccin antifertilité, tel que créé par le Fondation Rockefeller. Elle explique dans son essai Population control in the new world order (le contrôle de la population dans le nouvel ordre mondial) :

« Bien qu’un vaccin n’ait été testé que sur 180 femmes en Inde, il y est présenté comme “sûr”, dépourvu d’effets secondaires et complètement réversible »

La communauté scientifique sait très bien que de telles affirmations sont fausses — par exemple, de nombreuses questions subsistent quant à l’impact à long terme du vaccin sur le système immunitaire et le cycle menstruel. Il existe également des preuves filmées de femmes se voyant refuser des informations sur le vaccin lors d’essais cliniques. Néanmoins, le vaccin est en cours de préparation pour une utilisation à grande échelle. »

Le Réseau mondial des femmes pour les droits reproductifs basé à Amsterdam, aux Pays-Bas, a cité un chercheur de premier plan en matière de contraception qui disait :

« Les méthodes de contrôle des naissances immunologiques seront une “arme antigénique” contre le processus de reproduction, qui, laissé sans contrôle, menace d’inonder le monde. »

Militante des droits des animaux Mademoiselle Sonya Ghosh a également fait part de ses préoccupations concernant le vaccin antifertilité financé par Rockefeller et sa mise en œuvre :

« Au lieu de donner aux femmes plus d’options pour prévenir la grossesse et se protéger contre le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles, le vaccin antifertilité est conçu pour être facilement administré à un grand nombre de femmes en utilisant le moins de ressources. S’il est administré à des populations analphabètes, les problèmes de contrôle de l’utilisateur et de consentement éclairé sont une autre source de préoccupation. »

Pour éviter de tels débats, la Fondation a eu recours, au cours des deux dernières décennies, à ses méthodes appliquées depuis longtemps et très efficaces consistant soit à mentir effrontément, soit à utiliser un langage trompeur pour cacher le fait qu’elle continue à œuvrer sans relâche pour atteindre sa mission de longue date ».

Doit-on rappeler des tentatives de vaccin anti-conception au Kenya ?(([4] https://www.famillechretienne.fr/politique-societe/sante/vaccins-contraceptifs-le-boycott-de-l-eglise-d-afrique-181815))

En 2014 le vaccin contre le tétanos, suspecté de contenir une hormone empêchant les femmes d’avoir des enfants a suscité une polémique entre les évêques et le gouvernement Kenyan.

En 2015 c’est au tour du vaccin contre la malaria de se trouver sous le feu de la critique des évêques kenyans obligés devant le refus du gouvernement de demander à l’ensemble des structures de santé qui relèvent de l’Église catholique — et elles sont nombreuses — de s’abstenir d’employer le vaccin incriminé.

LE PSEUDOVACCIN ANTI COVID19 S’INSCRIT DANS LA CONTINUITÉ DE CES RECHERCHES CONTRE LA FERTILITÉ

Malheureusement remis dans le contexte de la volonté à tous crins de vax encore et encore contre le covid19, y compris les enfants, malgré l’indéniable accumulation des effets secondaires graves, cette Histoire des volontés eugénistes et transhumanistes, en marche depuis le début du XXe siècle et fin du XIXe) permet de comprendre le but ultime des vaccins : diminuer le nombre d’humains sur terre et de réserver à l’élite et ses élus la jouissance exclusive de la planète bleue.

Ces hommes imbus d’eux-mêmes semblent bien naïfs, car même s’ils se sont dispensés des injections morbides, il est infiniment peu probable qu’ils échappent aux conséquences toxiques des injections si les milliards de terriens sont vaccinés.

Un « rapport d’avancement » de février 1934 rédigé par Warren Weaver (directeur de la division des sciences naturelles de la Fondation Rockefeller) avait souligné le but ultime.

« L’homme peut-il acquérir un contrôle intelligent de son propre pouvoir ? Pouvons-nous développer une génétique si solide et étendue que nous pouvons espérer élever, à l’avenir, des hommes supérieurs ? Pouvons-nous obtenir une connaissance suffisante de la physiologie et de la psychobiologie du sexe pour que l’homme puisse contrôler rationnellement cet aspect omniprésent, très important et dangereux de la vie ? »

Écrit en 1934 !

On croirait entendre le Dr Laurent Alexandre dont beaucoup ont été étonnés de le voir parler à x reprises sur les chaînes officielles et à l’école Polytechnique, en toute liberté. Oui il ne fait que poursuivre cette politique eugéniste que l’application rigoureuse de l’injection met en musique.

Il est temps de dire les mots de la vérité : les injections anticovid sont une tentative de plus de réduire la population mondiale.

C’est d’ailleurs la seule explication crédible sur le fait que les morts accumulés ainsi que les accidents graves n’aient pas fait stopper cet essai thérapeutique de ce médicament sans AMM définitif et que, bien pire encore, la FDA vient d’autoriser l’injection des tout petits en ce 14 juin 2022.

Ainsi le modèle de stérilisation des vaccins a été conceptualisé pour la première fois dans les années 1920 et 1930 par des spécialistes des sciences sociales de la Fondation Rockefeller.

Plus tard le langage eugénique (« vaccin anti-fertilité ») a été peaufiné à l’aide d’une « chirurgie plastique linguistique » inventant le terme « contraceptif immunologique », le but ultime reste le même. Entre-temps, Orwell et les mensonges du langage ont été améliorés. « La paix, c’est la guerre », etc.

Une offensive sur les fœtus proches de la naissance

Il paraît difficile de conclure sans dénoncer la mystification qui envahit nos antennes sur la décision de la Cour suprême des USA qui remet à chaque État américain le droit de statuer sur l’avortement.

On se doit tout de même de rappeler que le droit à l’avortement institué en France par la loi Veil s’est progressivement élargi dans le délai d’application et même la suppression du délai de réflexion et l’attaque du droit des médecins à ne pas pratiquer cet acte. La décision la plus choquante est celle de la loi dite de bioéthique votée en août 2021 à l’Assemblée nationale qui autorise un soi-disant « avortement » jusqu’à la naissance en cas de souffrance maternelle…

ATTENTION ! À CETTE DATE DE LA GROSSESSE, CE N’EST PLUS UN AVORTEMENT, C’EST UN INFANTICIDE.

Au nom de « mon corps est mon choix », on peut tuer un bébé à terme, déjà une autre personne dont le choix importe peu. Un humain oublié qui sent, qui réagit, qui interfère, qui vit, qui bouge et réagit aux stimulations extérieures (musique, voix du papa, etc.) qui peut souffrir. C’est un infanticide.

Il me semble devoir exhorter nos concitoyens à ne pas tout mélanger, à ne pas tout confondre. Non l’avortement avant trois mois de grossesse ne doit pas être confondu avec l’infanticide à neuf mois.

Le droit à l’avortement n’a pas été interdit aux USA par la décision de la Cour suprême, ce droit à l’avortement relève maintenant de chaque État et de son gouverneur démocratiquement élu.

Et pourtant l’OMS insiste pour ce droit élargi. « L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les gouvernements à supprimer la limite de temps légale pour l’avortement, même après 24 semaines », comme le rapporte le Daily Mail. Elle déclare que les lois qui visent à empêcher l’interruption de grossesse à tout moment risquent de violer les droits des « femmes, des jeunes filles ou des autres personnes enceintes ».

L’OMS propose donc l’avortement sans limitation de temps et sans obligation de justification médicale.

C’est un document de 210 pages que l’OMS publie. Il détaille de nouvelles consignes sur la prise en charge de l’avortement. Parmi la multitude de recommandations faites aux gouvernements, on peut notamment lire qu’elle préconise :

  • — d’autoriser l’avortement en toutes circonstances — en excluant les lois interdisant les interruptions de grossesse parce que le fœtus est du « mauvais » sexe.
  • — de cesser d’exiger que les femmes aient besoin de l’approbation d’un médecin ou d’une infirmière pour avoir une interruption de grossesse.
  • — d’établir des systèmes de « pilules par la poste » afin que les femmes puissent recevoir des médicaments abortifs après un appel téléphonique.
  • — de limiter le droit des professionnels de santé à refuser de participer à des avortements pour des raisons de conscience.

Les Nations unies, qui supervisent l’OMS, se sont félicitées de la suppression suggérée de ce qu’elles ont appelé « des obstacles politiques inutiles à l’avortement sans risque », notamment « des limites quant au moment où un avortement peut avoir lieu ».(([5] L’avortement sans condition jusqu’à neuf mois préconisé par l’OMS | FranceSoir))

ON EST LOIN DE LA LOI VEIL CITÉE COMME MANTRA

« Je le dis avectoute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »,

 déclarait Simone Veil en présentant la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse. 

Poursuivant son discours, elle ajoutait :

« Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire partager une conviction de femme — je m’excuse de la faire devant cette assemblée presque exclusivement d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes ».

https://youtu.be/45MOc6PYoY8  

L’avortement reste un drame pour le plus grand nombre de celles qui l’ont subi. L’avortement n’est pas une méthode de contraception « normale » il n’est d’ailleurs pas sans danger pour la femme elle-même pour son risque éventuel de cancer hormonal, etc.. Le nier est malhonnête. Pour limiter le plus possible le recours à cet acte de désespoir, il faut davantage promouvoir l’information honnête et la contraception qui respecte davantage le corps des femmes.

Il ne faut pas s’étonner qu’à force de pousser l’avortement trop loin surtout dans l’avancement de la grossesse, il y ait des réactions boomerangs en retour.

NON À LA TRANSFORMATION DES HUMAINS EN OGM !

Nous serons heureux d’entendre toutes les bonnes âmes qui hurlent que « leur corps est leur choix », de le défendre aussi, et aussi fort pour toutes les femmes qui souhaitent refuser une injection génique sans aucun bénéfice possible pour elle et pour leurs proches et qui risque de les transformer en humain OGM. Comment oser accepter la mise au rancart des soignants libres pour refus de transformation de leur patrimoine génétique et « en même temps » demander l’inscription dans la Constitution de l’avortement (en général.) et bientôt de l’euthanasie.

Sommes-nous entrés dans une culture de la mort ? Est-ce bien ce que nous voulons ou est-ce une nouvelle soumission aux puissants qui nous manipulent ?

NON À LA CULTURE DE LA MORT !





« L’humanisme » ? Dans un « water-closet » grec (démocratie), euthanasié (avorté)

Par Lucien SA Oulahbib

« (…) Guerroyant toute sa vie contre le contransmagnificandyouditamtamtantialisme. Malchanceux hérésiarque. Dans un water-closet grec il a rendu son dernier souffle : euthanasie. (…) »

(James Joyce, Ulysse, (1929) Paris, Folio/Gallimard, 1980, T.1, p.58).

À quel « moment » devient-on « femme », « homme », ni « homme/femme » ou « I » (indifférencié) ? Mais quand vous voulez ! S’exclame-t-« on » aujourd’hui dans les « marches » dites de « fierté » (quoique bien organisées sectionnées, voir le tableau ci-dessous) :

Du moins, si vous êtes « né(e) », sinon rien, « vivant », peut-être, « humain », non, puisque l’OMS préconise un « avortement sans condition jusqu’à neuf mois » ; mais n’allons pas si loin ! 14 semaines en France sans être considéré comme « humain », juste « vivant » (peut-être), soit 16 semaines « après les premières règles ». Bref! pas moins de quatre mois… Or le squelette se constitue bien avant… Mais bon, ce n’est pas « humain », juste « vivant » puisque, nous clame un quotidien « néo-libéral » (sartrien) : 

« selon l’état actuel des connaissances, le fœtus n’est pas capable de ressentir la douleur avant 22 semaines ».

C’est ce que le « on » disait des bêtes autrefois, cataloguées comme « meubles » d’ailleurs selon le Droit (de « l’État de droit ») avant que cela ne change récemment pour être reconnues « doués de sensibilité », mais pas le « fœtus » de moins de 22 semaines (7 mois et quelques tout de même).

Deux réflexions :

  • 1)- il est curieux qu’un être tout de même « vivant », mais non « humain » avant sa naissance ne soit même pas considéré comme ayant le rang « d’animal »…
  • 2)- Pour les partisans invétérés d’une alimentation « végane », adeptes de respecter le « vivant », le fait de l’éliminer dans un ventre « humain » ne pose pas de problèmes puisque cela ne se mange pas sans doute…

CQFD.

Pendant ce temps, et comme l’indique Sophie Durand, nombre de couples en souffrance aimeraient adopter, mais ne trouvent guère de possibilités. Aussi, nous sommes confinés dans cette quadrature du cercle où la natalité en Occident chute dramatiquement tandis que l’immigration non désirée se trouve en hausse suite à la corruption des États et à la complicité mondiale des ONG et autres instances censées « aider au développement » (cette blague).

Qu’à cela ne tienne ! Vive le suicide collectif prôné par certaines micro-sectes : aujourd’hui l’euthanasie avant naissance se fait par un grand bond en avant dans le charcutage de la Constitution, le tout au nom « du droit à » alors que, comme l’avait indiqué Laurent Fidès dans son ouvrage sur « le discours intimidant », il n’est pas sûr que ce « vivant » à naître « humain » puisse ainsi passer de l’un à l’autre « état » sous le seul bon vouloir de l’un des deux acteurs et non point des deux. Sans oublier « la » société qui a tout de même son mot à dire : sinon cela s’appellerait un infanticide (mot guère usité ces temps-ci… D’autant que diverses « obligations » injectables pointent leur nez…).

Il est d’ailleurs paradoxal d’observer que le ne « touchez pas au corps des femmes » que d’aucuns veulent donc sacraliser (constitutionnaliser) soit battu en brèche en matière de « santé ». L’obligation injectable non seulement pour les « soignants », mais pour tout « corps » (de manière plus tartufienne, il est vrai) a été prônée sans vergogne pour un virus à la mortalité pas plus virulente que les infections respiratoires annuelles. Et il y en aurait bien plus si celles-ci ne pouvaient pas être soignées de façon conventionnelle à la différence de la Covid-19 pour laquelle cela reste toujours interdit hormis l’injection qui non seulement ne protège pas, mais répand la maladie, contrairement à ce que racontent les supposés vérificateurs éradicateurs de « vérité ». Ce mot est honni depuis des lustres alors qu’il existe bien une accumulation de connaissances désormais certaines(([1] Note de Joseph : en science véritable, rien n’est certain, même si l’on peut maintenant éliminer des hypothèses comme relevant de pure fiction tant elles sont contredites par l’observation et l’expérience. Tout est susceptible de remises en question à la lumière de nouvelles découvertes ou de nouvelles manières de voir les choses. Les théories scientifiques sont toutes par essence « constestables ». Et lorsque l’on y relève des contradictions internes, des incohérences ou une inadéquation avec des faits manifestes ou démontrables, on peut les considérer comme fausses. Si au contraire, elles collent à la réalité observée et sont prédictives, alors elles ont de bonnes chances d’être valables, vraies, exactes… au moins dans un certain cadre et à un certain niveau de perception. C’est ainsi par exemple qu’une table est un objet solide selon la perception humaine classique, mais un agencement d’atomes minuscules séparés par de grands vides à un autre niveau.)) et non pas seulement « non fausses », ceci non seulement en (astro) physique, mais aussi en sciences de la Société : sans liberté de penser et d’entreprendre les peuples périclitent, surtout sans institutions pour les protéger et les aider à se développer, ce qui suppose solidarité et fraternité au-delà du conflit permanent secrété par « l’envie » (Helmut Schoeck)

Plus précisément ici, cette diatribe visant à « protéger » le « corps des femmes » cherche plutôt à l’instrumentaliser, au même titre que le corps « vivant » en général qui ne devient ainsi « humain » que lorsque cela arrange certaines idéocraties issues (croient-elles) des « Lumières » cherchant à remodeler leurs offres de marché depuis que leurs vieilles utopies sont mortes (socialisme) ou sont sur le point de l’être (l’international socialisme du « demain on rase gratis », grâce au Q.E. de l’UE au vu de l’hyperinflation et de la récession déjà présentes…).

Joyce avait donc bien eu cette prémonition d’observer que l’avenir de l’humain, en particulier « Cisgenre », est le déchet potentiel finissant dans un Water-closet sanitaire, mais « grec » – ouf ! « L’union nationale » peut être donc mise en branle. Et la LFI suivra le pas (cadencé) en tout cas sur cette euthanasie avant naissance permettant alors de reléguer le RN au rang d’hérétiques trumpistes, la césure enfin émergente entre (faux) progressistes (vie et mort, buffet à volonté) et « réactionnaires » ou plutôt ici préservateurs/innovateurs (vie et mort selon sa destinée élaborée en un Noûs).




Interview de Julien, un Gendarme en activité

[Source : Police pour la Vérité]

Super interview de Julien, un Gendarme, qui raconte quel est le ressenti à l’intérieur de la Gendarmerie actuellement et :

  • 👉- quelle est sa situation professionnelle ;
  • 👉- son point de vue sur la violence policière au sein des manifestations pacifiques ;
  • 👉- des petits conseils pour les citoyens pour s’approcher des policiers et des gendarmes.

[Ndlr : vidéo à voir sur YouTube :]

https://youtu.be/VWDoqxqdlug




Cristian Terhes interpelle la commissaire Vera Jourova sur le certificat vert numérique

[Source : stop-mascarade.com]

[Ndlr : les sous-titres défilent vite et leur écriture laisse à désirer. Faire au besoin des pauses.]






L’avis d’Hélène Carrère d’Encausse sur l’écriture inclusive

[Source : soseducation.org]

Par Sophie Audugé

NOTRE MISSION :
Défendre la langue française, et l’école qui instruit.

SOS Éducation a besoin de vous pour continuer à agir !
Si vous le pouvez, faites un don.

Chère amie, Cher ami,

Quand l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse donne son avis sur l’écriture inclusive, elle n’y va pas par quatre chemins !

Je vous laisse découvrir son analyse dans cette courte vidéo, qui va droit au but :

En version texte, voici ce qu’il faut retenir de son intervention :

« Vous pouvez lire à voix haute, vous, avec l’écriture inclusive ? Je vous mets au défi de le faire ! 20 % des enfants sortent de l’école en sachant mal lire. Nous avons perdu des places dans tous les classements internationaux. »

Vous le savez, SOS Éducation défend la langue française depuis très longtemps.

L’Association s’est positionnée de manière très ferme contre l’écriture « inclusive », dès 2017.

En 2020, SOS Éducation a produit une analyse inédite démontrant que cette graphie s’avère en réalité excluante et discriminante.

Votre association a lancé une pétition pour demander son interdiction, qui a déjà rassemblé plus de 54 000 personnes et a été relayée par plusieurs médias, notamment Marianne et Le Figaro.

Nous avons produit un dossier très complet pour alerter sur les risques de l’écriture « inclusive » : note d’analyse, entretiens avec des experts, tribune, liste de 50 arguments imparables… À retrouver en accès libre et gratuit sur notre site Internet, et à diffuser largement autour de vous !

Et ensemble, nous avons obtenu la circulaire Blanquer pour interdire l’écriture inclusive à l’École !

Ça y est : l'écriture inclusive est proscrite à l'école !

Ensemble, nous avons refusé que les apprentissages de nos enfants soient massacrés par des idéologues qui instrumentalisent la langue française à des fins politiques, sans se soucier de l’intérêt supérieur de l’enfant et de son instruction.

Une belle victoire pour l’École et pour l’avenir de nos enfants, mais le combat n’est pas terminé ! Notre langue, cœur de notre nation, est encore régulièrement attaquée. Nous devons la défendre sans relâche, car elle est bien plus qu’une langue. Elle est le socle de la pensée universaliste qui a fait le rayonnement de la France. Elle est le patrimoine culturel que nous avons le devoir de transmettre à nos enfants de génération en génération. Plus que jamais, vous pouvez compter sur SOS Éducation pour continuer à veiller sur la langue française.

2022 – 2027 – Priorité à l’Éducation !

Signature Sophie Audugé

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation 

P.S. : Vous souhaitez nous permettre de continuer à agir pour protéger la langue française ?

Rendez-vous sur notre page de dons sécurisée dès maintenant pour soutenir l’Association……
Et participer vous aussi à la défense de notre langue et de notre culture !




Stop aux pass, chantages inefficaces sur la maladie et sources de méfiance contre la vaccination

Par Gérard Delépine

Le gouvernement s’est félicité de l’efficacité des pass et rêve de les prolonger. Pourtant dans le monde réel, les pass sanitaires se sont révélés sanitairement contre-productifs et économiquement et sociologiquement désastreux. Les chiffres publiés par l’OMS montrent en effet que les pass favorisent les contaminations. Une quinzaine de pays ont instauré des pass. Partout leur installation a été suivie d’une augmentation des cas et d’une épidémie échappant à tout contrôle.

Israël a été le pionnier du pass et y a renoncé

Lors de la première vague, le pic de nouveaux cas journaliers atteignait 6000. Depuis la campagne massive d’injection et l’instauration du pass sanitaire, puis vaccinal, les contaminations ont été de plus en plus nombreuses. Fin janvier 2022 le nombre de contaminations quotidiennes a dépassé les 100000 et en juin 2022 le total des contaminations cumulées dépassait 4,2 millions six fois plus qu’avant l’instauration des pass.

La comparaison des nombres de cas cumulés par million en Israël et en Palestine suggère que la stratégie du tout vaccinal et des pass pourrait peut-être même favoriser les contaminations.

Nadav Davidovitch, expert conseillant le gouvernement israélien constate « maintenir le pass vert sous sa forme actuelle peut créer de fausses assurances ».. Constatant cet échec, le gouvernement israélien a mis fin au pass.(([1] https://www.rtbf.be/article/coronavirus-pionnier-du-pass-sanitaire-israel-annonce-son-abandon-10937556))

Le sévère échec du pass en Grande-Bretagne a justifié sa suppression

La Grande-Bretagne a suivi la même politique vaccinale et restrictive des libertés qu’Israël. Depuis Omicron, l’échec est patent.

Constatant l’échec sanitaire et les lourdes conséquences économiques et sociales des pass, le gouvernement britannique en a lui aussi décidé la suppression dès le 28 janvier 2022.

Partout en Europe le même constat d’inefficacité des pass s’est imposé. Le Danemark, l’Irlande, l’Islande, Malte, la Tchéquie, la Roumanie, la Hongrie, le Portugal, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Suisse, la Suède, la Finlande, L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et l’Italie ont observé l’échec total du pass contre l’épidémie avec l’arrivée d’Omicron.

Et la quasi-totalité de ces pays (Suisse, Suède, Slovénie, Slovaquie, Royaume-Uni, Roumanie, République tchèque, Pologne, Pays-Bas, Norvège, Autriche) a abandonné cette mesure inefficace.

En France aussi les pass ont démontré leur totale inefficacité contre Omicron. Nous n’avons jamais été aussi « vaccinés », aussi soumis à autant de mesures sans justifications scientifiques (pass vaccinal dans les hôpitaux et obligation vaccinale pour les soignants et pompiers) et compté autant de contaminations !

Avant l’instauration des pass, en dix-sept mois d’épidémie, nous avions recensé un peu moins de 6 millions de contaminés. Depuis les pass en 12 mois ce chiffre est passé à plus de trente millions. Il faut être vraiment négationniste des faits établis pour croire encore que cette mesure puisse être bénéfique contre l’épidémie.

Tout dirigeant objectif reconnaîtrait l’échec de cette stratégie et abandonnerait toutes ses mesures inefficaces et mortifères qui démolissent notre jeunesse et notre économie. Mais comme toujours depuis le début de la crise nos dirigeants refusent de considérer les faits avérés et persistent dans leur autoritarisme religieux médicalement stupide et socialement tragique tant pour les professionnels concernés(([2] Rappelons le sort inhumain imposé aux pompiers et soignants vaccino prudents qui ont eu l’honnêteté (le tort ?) de ne pas se faire de faux certificat de vaccination alors qu’ils pouvaient probablement facilement les obtenir aussi facilement que les politiques, et qui se retrouvent sans travail, sans chômage, obligés de changer de profession pour ne pas devenir SDF. Une pareille brutalité n’avait jusqu’ici réservée qu’aux citoyens juifs par Hitler.)) que pour la population privée de leurs compétences avec plus de 20 % des lits fermés faute de soignants, des urgences incapables d’assurer leurs missions et des déserts médicaux qui se multiplient partout.

Même l’INSERM reconnaît la nocivité du pass qui aggrave la méfiance contre la vaccination

Le 25 janvier 2022 sur LCI après avoir réduit unilatéralement la validité de l’immunité « naturelle » de 6 à 4 mois, Olivier Véran annonçait avec gourmandise que des millions de Français allaient bientôt « perdre le bénéfice du pass vaccinal » confirmant ainsi qu’il ne s’agissait pour lui que d’un chantage brutal pour imposer la pseudo vaccination pourtant sans intérêt médical.

Mais même dans ce but les pass sont contre-productifs ainsi que vient de l’affirmer l’étude récente de l’INSERM parue dans Nature(([3] Jeremy K. Ward, Fatima Gauna, Amandine Gagneux-Brunon, Elisabeth Botelho-Nevers, Jean-Luc Cracowski, Charles Khouri, Odile Launay, Pierre Verger and Patrick Peretti-Wate The French health pass holds lessons for mandatory COVID-19 vaccination.)) :

« Le laissez-passer sanitaire a encouragé la vaccination de nombreuses personnes hésitantes ou réticentes, mais il n’a pas réduit l’hésitation elle-même. Une enquête de septembre 2021 a révélé que 42 % des personnes vaccinées étaient encore réticentes ou avaient des doutes sur le vaccin au moment de leur première dose(([4] Ward, J. K. et al. http://www.orspaca.org/sites/default/files/Note-SLAVACO-Vague2.pdf (2021) )). Plus important encore, la part des personnes vaccinées ayant des doutes sur le vaccin est passée de 44 % à 61 % après la mise en place du pass santé. Les leçons tirées du laissez-passer sanitaire COVID-19 en France suggèrent que des mesures coercitives telles que la vaccination obligatoire peuvent être efficaces pour augmenter les taux de vaccination, mais ne résolvent pas tous les problèmes qui affectent l’adoption. La vaccination obligatoire contre le COVID-19 risque de politiser davantage la vaccination et de renforcer la méfiance à l’égard des vaccins ».

« Rien ne laisse penser que le laissez-passer sanitaire a convaincu de nombreux sceptiques quant aux avantages de cette vaccination, et il reste une proportion faible, mais considérable (environ 5 à 10 % de la population) qui a décidé de ne pas se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination des personnes hésitantes ou réticentes a des conséquences potentiellement négatives, qui peuvent renforcer la méfiance à l’égard des institutions et du système de santé ».

Ces constatations publiées dans Nature par l’INSERM sont d’autant plus remarquables que l’institut national de la santé et de la recherche en médecine, est un fervent partisan des vaccinations tous azimuts.

Pour sortir de cette situation ubuesque et retrouver la confiance de la population, il est nécessaire que l’état cesse de suivre les recommandations sanitaires de cabinets de conseils trop liés aux industriels du vaccin, qu’il supprime les censures, qu’il reconnaisse ses erreurs, qu’il pratique la transparence totale sur les données sanitaires réelles au lieu de publier des analyses de pure propagande et qu’il base enfin ses décisions sur l’examen des faits réels au lieu de croire en des simulations biaisées.

Dans l’immédiat, il faut supprimer toutes les mesures restrictives des libertés et en premier lieu le pass sanitaire dans les hôpitaux et réintégrer les pompiers et soignants injustement exclus. Mesures qui ne coûteraient pas grand-chose et qui permettraient au système de santé de souffler un peu.






La Secte S.H.A* néonazie s’active

Par Lucien SA Oulahbib

* S.H.A : scientiste, hygiéniste, affairiste.

Il n’est pas un jour, une heure, sans que ces sadiques (formés dans la Haute Couture) continuent leurs basses œuvres à vouloir d’abord bâcher tout le monde dans les transports, puis les piquouser — jusqu’aux bébés désormais — ou la folie pure au visage pourtant raisonnable et poupin, mais en réalité fermé, sans écoute ni écoutille. Rien ! Pas l’ombre d’un remords. Le chauffeur du train de la mort ne ralentit ni ne se pose de questions, pas plus que le bistouri du docteur Mengele : il fait son job.

Un jour peut-être (ou une nuit) le brouillard des effets secondaires finira par percer, tout comme le marché de dupes (nupes) du « demain on rase gratis », avec d’un côté la planche à billets et l’assistanat généralisé (de la banque à la barque aux migrants) et de l’autre retour à l’esclavage au double visage : soft ou l’auto-entrepreneuriat (mot pompeux pour la servitude volontaire) ; hard ou la soumission sexuelle (99 nuances de S.M. façon Haute Couture, supra) permettant d’avoir aussi bien des gens de ménage à l’œil que la soumission religieuse (dans les quartiers enclavés des zones grises) pour ensuite obtenir des votes sans coup férir.

Et tout en haut de la Pyramide S.H.A, les Affranchis de la Secte qui carburent à la « Transition énergétique », au « Grand Reset » (etc.). Puis, en dresseurs H.C (Haute Couture, supra), ces valets (petits-bourgeois) ayant récemment en France connu leur cérémonie nuptiale pour bien chasser le peuple d’en bas, les derniers spécimens « français » désireux, les bougres, de défendre leur patrimoine également culturel et ethnique (salops de racistes) sans pourtant s’en contenter (à la différence des ethno-différentialistes). Mais que nenni ! Cette volonté de préservation, voire d’affinement, n’est pas recevable si elle n’a pas été estampillée par la Commission Européenne et de ses diverses officines françaises.

Ce qui frappe alors encore plus (quoique…) c’est le sans gêne de tous ces trans/humanistes, un peu comme leurs ancêtres du nazisme et du léninisme originels qui pouvaient molester, insulter, battre à mort leurs opposants sans que la majorité des élites aux ordres (de toute façon) ne s’en émeuvent tant elles sont habituées dans le privé à ce genre de comportements H.C (Haute Couture, supra, et analysé ici, entre autres).

Bien sûr, comparaison ne serait pas raison, sauf que nous n’en sommes plus là, mais plutôt dans les sables mouvants du domaine de la force, de la décharge électrique, qui ne sont ni de droite ni de gauche : Elle EST ; elle électrocute sans façon, de même que le tsunami ou l’explosion de gaz ; nous sommes précisément à ce moment précis où de tels rapports de violence tentent de masquer celle de ces rapports sans consentement (santé, promiscuité, éducation, économie, écologie…) a contrario de la com ambiante déversée par sceaux estampillés « républicains » bien sûr.

« Nous » sommes dans le Métaverse de 1984 doublé de Soleil Vert. Et surtout 2012. Dix ans après…

Cela ne se voit pas encore puisque nous sommes anesthésiés, hypnotisés. Nous avons encore la sensation de marcher, parler, même lire, penser, écrire alors que le Sol s’est dérobé sous nos pieds et que gramme et gamme se sont évaporés.




Mediapart et ses gros ciseaux

[Source : ahmedbensaada.com]

Par Ahmed Bensaada

Le saviez-vous? Médiapart a de gros ciseaux. Aussi gros que la bêtise, l’information biaisée et le manque d’éthique professionnelle, tous réunis dans le même lieu. Oui, Mediapart, le canard du moustachu trotskyste, celui-là même dont les pratiques journalistiques très louches ont été étalées dans « La Face cachée du Monde » et qui ont mené à sa démission de la direction du Monde. Celui-là même dont on disait :

« En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement ».

Pierre Péan et Philippe Cohen s’attaquent au quotidien « Le Monde » | Archive INA

C’est dans son journal, Mediapart, transformé par je ne sais quelle escroquerie intellectuelle en « temple de la déontologie », qu’une géante paire de ciseaux a été érigée en totem de la censure.

Et cet outil a été récemment utilisé à l’occasion d’un piteux article signé par Rachida El Azzouzi, une journaleuse qui a fait du Hirak algérien un fonds de commerce lucratif (on y reviendra dans un article plus approfondi). La disciple du moustachu trotskyste titra, sans cligner des yeux et en bombant le torse : « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison ».

Bien que je sois personnellement contre l’emprisonnement des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur fonction, il est quand même étonnant de constater les nombreuses lacunes qui jonchent son texte. Et en journalisme cela porte un nom : « mensonge par omission ».

Tout d’abord, elle passe sous silence le fait que Radio M, dirigée par Ihsane El Kadi, un autre moustachu trotskyste (bizarre, bizarre, comme c’est étrange…) a été financée par le Quai d’Orsay et, de ce fait, sert directement ou indirectement les intérêts français. Cela a été explicité de manière détaillée dans un de mes articles. Mme El Azzouzi pourrait-elle nous dire dans quel pays occidental un média supposé national peut être largement financé par une puissance étrangère? Et dans quel but ?

Ensuite, elle omet sciemment de dire que le mouvement Rachad a été classé comme organisation terroriste par le gouvernement algérien, alors que cela est de notoriété publique.

Finalement, dans sa diatribe contre l’Algérie, elle fait intervenir l’organisation fantoche « Reporters sans frontières » (RSF). En effet, le rôle de ce « machin » autoproclamé « défenseur de la liberté de la presse et des journalistes » a été très souvent trainé dans la boue. Rappelons que RSF a été (est encore?) largement financé par la United States Agency for International Development (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), deux organisations étatiques américaines qualifiées de « paravents de la CIA », spécialisées dans les « regime change » à travers le monde. Et cela, sans compter l’Open Society Institute de George Soros et d’autres officines du même acabit.

Alors, Mme El Azzouzi, le mensonge par omission, cela mène à quoi d’après vous ?

Mais revenons à notre paire de ciseaux, si chère à Mediapart.

Répondant au titre provocateur d’El Azzouzi qui était donc « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison », mon ami le journaliste Jacques-Marie Bourget commenta son article avec six petits mots :

« Et en Israël à la mort »

Son commentaire fut immédiatement censuré par les gardiens du « totem du ciseau » qui se fendirent d’une explication abracadabrante enveloppée dans un ridicule galimatias.

Pourquoi l’avoir censuré? Le journalisme ne mène-t-il pas à la mort en Israël? Depuis l’an 2000, pas moins de 55 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. La dernière en date est Shirine Abou Aqleh (Paix sur son âme) qui a été abattue par l’ignoble soldatesque israélienne. Y a-t-il un autre pays qui peut se « vanter » d’un tel record ?

Et Jacques-Marie Bourget n’a-t-il pas été ciblé par l’État hébreu dans l’exercice de ses fonctions? Il ne doit sa survie qu’à un extraordinaire miracle. Ce n’est que par hasard qu’en Israël, le journalisme ne l’ait pas conduit, lui aussi, à la mort tout comme ses 55 collègues.

Atteint par une balle israélienne, Jacques-Marie Bourget est sur une civière, entre la vie et la mort (21 octobre 2000)

Et il peut en parler lui. Hier, aujourd’hui et demain. Car il n’est pas un journaliste de canapé comme El Azzouzi qui griffonne ses articles bidons en sirotant sa camomille. Il l’a sentie, lui, cette balle du sniper israélien qui a traversé sa chair pour chercher son cœur.

Et qu’a fait cette perfide association nommée RSF pour défendre sa cause? Rien, absolument rien.

À ce sujet, Jacques-Marie Bourget est clair :

« Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël auteur d’une tentative d’assassinat contre moi. Entre le soutien de Tel -Aviv et moi, le choix a été vite fait. C’était Israël ».

Alors, ne peut-on pas dire que le comité de censure de Mediapart a fait la même chose avec le commentaire de Jacques-Marie Bourget? N’a-t-il pas tiré sur ses six mots afin de ne pas « offenser » Israël ?

Où est donc passée la solidarité d’un média français avec un journaliste français qui a failli succomber aux balles des assassins de la liberté d’expression ? Où sont passées l’éthique et la déontologie journalistiques dont on nous bassine les yeux et les  oreilles à longueur de pixels et de vocalises ?

Après 55 décès, Rachida El Azzouzi (ainsi que tous les trotskystes de ce monde, moustachus ou pas) aura-t-elle le courage de pleurer Shirine Abou Aqleh et d’accuser Israël de sa mort en titrant :

« En Israël, le journalisme continue de mener à la mort »

ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, sans cligner des yeux et en bombant le torse ?




Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky : la face cachée du président ukrainien

[Source : voltairenet.org]

Le député suisse et ancien rédacteur-en-chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan, dresse le portrait du saltimbanque qui joue le rôle de président de l’Ukraine. Il montre comment cet amuseur public s’est transformé en allié des bandéristes et installe pour eux une dictature.

Par Guy Mettan

Depuis trois mois, le chef d’État ukrainien fait la « une » des magazines, ouvre les téléjournaux, inaugure le Festival de Cannes, harangue les parlements, félicite et admoneste ses collègues à la tête d’États dix fois plus puissants que lui avec un bonheur et un sens tactique qu’aucun acteur de cinéma ni aucun dirigeant politique avant lui n’avait connus.

Comment ne pas tomber sous le charme de cet improbable Mr. Bean qui, après avoir conquis le public avec ses grimaces et ses extravagances (se promener nu dans un magasin et mimer un pianiste jouant avec son sexe par exemple), a su en une nuit troquer ses pitreries et ses jeux de mots graveleux contre un T-shirt gris-vert, une barbe d’une semaine et des mots pleins de gravité pour galvaniser ses troupes assaillies par le méchant ours russe ?

Depuis le 24 février, Volodymyr Zelensky a, sans conteste, administré la preuve qu’il était un artiste de la politique internationale aux talents exceptionnels. Ceux qui avaient suivi sa carrière de comique n’ont pas été surpris car ils connaissaient son sens inné de l’improvisation, ses facultés mimétiques, son audace de jeu. La façon dont il a mené campagne et terrassé en quelques semaines, entre le 31 décembre 2018 et le 21 avril 2019, des adversaires pourtant coriaces comme l’ancien président Porochenko, en mobilisant son équipe de production et ses généreux donateurs oligarques, avait déjà prouvé l’ampleur de ses talents. Mais il restait à transformer l’essai. Ce qui est désormais fait.

TALENT POUR LE DOUBLE JEU

Cependant, comme c’est souvent le cas, la façade ressemble rarement aux coulisses. La lumière des projecteurs cache plus qu’elle ne montre. Et là, force est de constater que le tableau est moins reluisant : tant ses réalisations de chef d’État que ses performances de défenseur de la démocratie laissent sérieusement à désirer.

Ce talent pour le double jeu, Zelensky va le montrer dès son élection. On rappelle qu’il a été élu avec le score canon de 73,2 % des voix en promettant de mettre fin à la corruption, de mener l’Ukraine sur le chemin du progrès et de la civilisation, et surtout de faire la paix avec les russophones du Donbass. Aussitôt élu, il va trahir toutes ses promesses avec un zèle si intempestif que sa cote de popularité tombera à 23 % en janvier 2022, au point de se faire distancer par ses deux principaux adversaires.

Dès mai 2019, pour satisfaire ses sponsors oligarques, le nouvel élu lance un programme massif de privatisation du sol portant sur 40 millions d’hectares de bonnes terres agricoles sous prétexte que le moratoire sur la vente des terres aurait fait perdre des milliards de dollars au PIB du pays. Dans la foulée des programmes de « décommunisation » et de « dérussification » entamés depuis le coup d’État pro-états-unien de février 2014, il lance une vaste opération de privatisation des biens d’État, d’austérité budgétaire, de dérégulation des lois sur le travail et de démantèlement des syndicats, ce qui fâche une majorité d’Ukrainiens qui n’avaient pas compris ce que leur candidat entendait par « progrès », « occidentalisation » et « normalisation » de l’économie ukrainienne. Dans un pays qui, en 2020, affichait un revenu par habitant de 3 726 dollars contre 10 126 dollars pour l’adversaire russe, alors qu’en 1991 le revenu moyen de l’Ukraine dépassait celui de la Russie, la comparaison n’est pas flatteuse. Et on comprend que les Ukrainiens n’aient pas applaudi cette énième réforme néolibérale.

Quant à la marche vers la civilisation, elle prendra la forme d’un autre décret qui, le 19 mai 2021, assure la domination de la langue ukrainienne et bannit le russe dans toutes les sphères de la vie publique, administrations, écoles et commerces, à la grande satisfaction des nationalistes et à la stupéfaction des russophones du sud-est du pays.

UN SPONSOR EN FUITE

En matière de corruption, le bilan n’est pas meilleur. En 2015, le Guardian estimait que l’Ukraine était le pays le plus corrompu d’Europe. En 2021, Transparency International, une ONG occidentale basée à Berlin, classait l’Ukraine au 122e rang mondial de la corruption, tout près de la Russie honnie (136e). Pas brillant pour un pays qui passe pour un parangon de vertu face aux barbares russes. La corruption est partout, dans les ministères, les administrations, les entreprises publiques, le parlement, la police, et même dans la Haute Cour de Justice Anti-Corruption selon le Kyiv Post ! Il n’est pas rare de voir des juges rouler en Porsche, observent les journaux.

Le principal sponsor de Zelensky, Ihor Kolomoïsky, résident à Genève où il possède des bureaux luxueux avec vue sur la rade, n’est pas le moindre de ces oligarques qui profitent de la corruption ambiante : le 5 mars 2021, Anthony Blinken, qui ne pouvait sans doute pas faire autrement, annonçait que le département d’État avait bloqué ses avoirs et l’avait banni des États-Unis en raison « d’une implication pour fait significatif de corruption ». Il est vrai qu’on accusait Kolomoïsky d’avoir détourné 5,5 milliards de dollars de la banque publique Privatbank. Simple coïncidence, le bon Ihor était aussi le principal actionnaire du holding pétrolier Burisma qui employait le fils de Joe Biden, Hunter, pour un modeste dédommagement de 50 000 dollars par mois, et qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du procureur du Delaware. Sage précaution : Kolomoisky, devenu persona non grata en Israël et réfugié en Géorgie selon certains témoins, ne risque ainsi pas de venir témoigner à la barre.

C’est ce même Kolomoïsky, décidément incontournable dans cette Ukraine en route vers le progrès, qui a fait toute la carrière d’acteur de Zelensky et qu’on retrouve impliqué dans l’affaire des Pandora Papers révélée par la presse en octobre 2021. Ces papiers ont révélé que depuis 2012, la chaine de TV 1+1 appartenant au sulfureux oligarque avait versé pas moins de 40 millions de dollars à sa vedette Zelensky depuis 2012 et que ce dernier, peu avant d’être élu président et avec l’aide de sa garde rapprochée de Kryvyi Rih – les deux frères Shefir, dont l’un est l’auteur des scénarios de Zelenski et l’autre le chef du Service de sécurité d’État (SBU), et le producteur et propriétaire de leur société de production commune Kvartal 95 – avait prudemment transféré des sommes considérables sur des comptes offshore ouverts au nom de sa femme, tout en acquérant trois appartements non déclarés à Londres pour la somme de 7,5 millions de dollars.

Ce goût du « serviteur du peuple » (c’est le nom de sa série télévisée et de son parti politique) pour le confort non-prolétarien est confirmé par une photo brièvement apparue sur les réseaux sociaux et aussitôt effacée par les fact-checkers anti-complotistes, qui le montrait prenant ses aises dans un palace tropical à quelques dizaines de milliers de dollars la nuit alors qu’il était censé passer ses vacances d’hiver dans une modeste station de ski des Carpates.

Cet art de l’optimisation fiscale et cette fréquentation assidue d’oligarques pour le moins controversés ne plaident donc pas en faveur d’un engagement présidentiel inconditionnel contre la corruption. Pas plus que le fait d’avoir essayé de dégommer le président de la Cour constitutionnelle Oleksandr Tupytskyi, qui le gênait, et nommé Premier ministre, après le départ de son prédécesseur Oleksyi Hontcharouk pour cause de scandale, un inconnu du nom de Denys Chmynal mais qui avait le mérite de diriger l’une des usines de l’homme le plus riche du pays, Rinat Akhmetov, propriétaire de la fameuse usine Azovstal, ultime refuge des héroïques combattants de la liberté du bataillon Azov. Combattants qui arborent sur leur bras, dans leur cou, dans leur dos ou sur leur poitrine des tatouages glorifiant le Wolfsangel de la division SS Das Reich, des phrases d’Adolf Hitler ou des croix gammées, comme on a pu le voir sur les innombrables vidéos diffusées par les Russes après leur reddition.

OTAGE DES BATAILLONS AZOV

Car le rapprochement du flamboyant Volodymyr avec les représentants les plus extrêmes de la droite nationaliste ukrainienne n’est pas la moindre des étrangetés du Dr. Zelensky. Cette complicité a aussitôt été niée avec la plus grande virulence par la presse occidentale, qui l’a jugée scandaleuse en raison des origines juives du président, subitement redécouvertes. Comment un président juif pourrait-il sympathiser avec des néo-nazis, par ailleurs présentés comme une infime minorité de marginaux ? Il ne faudrait tout de même pas donner du crédit à l’opération de « dénazification » menée par Vladimir Poutine…

Et pourtant les faits sont têtus et loin d’être anodins.

Il est certain qu’à titre personnel Zelensky n’a jamais été proche de l’idéologie néo-nazie ni même de l’extrême-droite nationaliste ukrainienne. Son ascendance juive, même si elle est relativement lointaine et n’a jamais été revendiquée avant février 2022, exclut bien évidemment tout antisémitisme de sa part. Ce rapprochement ne trahit donc pas une affinité mais relève de la banale raison d’État et d’un mélange bien compris de pragmatisme et d’instinct de survie physique et politique.

Il faut remonter à octobre 2019 pour comprendre la nature des relations entre Zelensky et l’extrême-droite. Et il faut comprendre que ces formations d’extrême-droite, même si elles ne pèsent que 2 % de l’électorat, représentent tout de même près d’un million de personnes très motivées et bien organisées et qui se répartissent dans de nombreux groupements et mouvements, dont le régiment Azov (cofondé et financé dès 2014 par Kolomoïsky, toujours lui !) n’est que le plus connu. Il faut lui ajouter les organisations Aïdar, Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14 et Corps national pour être complet.

C14, baptisé ainsi en raison du nombre de mots de la phrase du néonazi américain David Lane (« We must secure the existence of our people and a future for white children »), est l’un des moins connus à l’étranger mais les plus redoutés pour sa violence raciste en Ukraine. Tous ces groupements ont été plus ou moins fondus dans l’armée et la garde nationale ukrainiennes à l’initiative de leur animateur, l’ancien ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, qui a régné sans partage sur l’appareil de sécurité ukrainien de 2014 à 2021. Ce sont eux que Zelensky appelle des « vétérans depuis l’automne 2019.

Quelques mois après son élection, le jeune président se rend en effet dans le Donbass pour tenter de réaliser sa promesse électorale et faire appliquer les accords de Minsk signés par son prédécesseur. Les forces d’extrême-droite, qui pilonnent les villes des Donetsk et Lougansk depuis 2014 au prix de dix mille morts, l’accueillent avec la plus grande circonspection car ils se méfient de ce président « pacifiste ». Ils mènent une campagne sans pitié contre la paix sous le slogan « Pas de capitulation ». Sur une vidéo, on voit un Zelensky blême les implorer : « Je suis le président de ce pays. J’ai 41 ans. Je ne suis pas un loser. Je viens vers vous et vous dis : retirez les armes. » La vidéo est lâchée sur les réseaux sociaux et Zelensky devient aussitôt la cible d’une campagne haineuse. C’en sera fait de ses velléités de paix et d’application des accords de Minsk.

Peu après cet incident, un retrait mineur des forces extrémistes a lieu, puis les bombardements reprennent de plus belle.

CROISADE NATIONALISTE

Le problème est que non seulement Zelensky a cédé à leur chantage mais qu’il les rejoint dans leur croisade nationaliste. Après son expédition ratée, en novembre 2019, il reçoit plusieurs leaders de l’extrême-droite, dont Yehven Taras, le chef du C14, tandis que son Premier ministre s’affiche aux côtés d’Andryi Medvedko, une figure néo-nazie soupçonnée de meurtre. Il soutient aussi le footballeur Zolzulya contre les fans espagnols qui l’accusent d’être un nazi à cause de son soutien proclamé à Stepan Bandera, le leader nationaliste qui a collaboré avec l’Allemagne nazie pendant la guerre (et avec la CIA après la guerre) et participé à l’Holocauste des Juifs.

La collaboration avec les radicaux nationalistes est bien installée. En novembre de l’an dernier, Zelensky nomme l’ultra-nationaliste de Pravy Sektor Dmytro Yarosh conseiller spécial du commandant en chef de l’armée ukrainienne et, depuis février 2022, chef de l’Armée des volontaires qui fait régner la terreur à l’arrière. Au même moment, il nomme Oleksander Poklad, surnommé « l’étrangleur » en raison de son goût pour la torture, chef du contre-espionnage du SBU. En décembre, deux mois avant la guerre, c’est au tour d’un autre chef de Pravy Sektor, le commandant Dmytro Kotsuybaylo, d’être récompensé par le titre de « Héros de l’Ukraine » tandis que, une semaine après le début des hostilités, Zelensky fait remplacer le gouverneur régional d’Odessa par Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy se fera une gloire de défiler.

Désir d’amadouer l’extrême-droite en lui confiant des postes ? Ultra-patriotisme partagé ? Ou simple convergence d’intérêt entre une droite néolibérale atlantiste et pro-occidentale et une extrême droite nationaliste qui rêve de casser du Russe et de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale contre les Untermenschen guidés par les Sémites », selon les mots de l’ancien député Andryi Biletsky, chef du Corps national ? On ne sait trop, aucun journaliste ne s’étant hasardé à poser la question à Zelensky.

Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c’est la dérive de plus en plus autoritaire, voire criminelle, du régime ukrainien. À tel point que ses zélotes devraient y réfléchir à deux fois avant de proposer leur idole au prix Nobel de la Paix. Car, pendant que les médias regardent ailleurs, c’est une vraie campagne d’intimidation, de kidnappings et d’exécutions que subissent les élus locaux et nationaux soupçonnés d’être des agents russes ou de connivence avec l’ennemi parce qu’ils veulent éviter une escalade du conflit.

« Un traitre de moins en Ukraine ! On l’a retrouvé tué et il a été jugé par le tribunal du peuple ! » C’est ainsi que le conseiller du ministre de l’Intérieur, Anton Gerashenko, a annoncé sur son compte Telegram le meurtre de Volodymyr Strok, maire et ancien député de la petite ville de Kremnina. Soupçonné d’avoir collaboré avec les Russes, il a été enlevé puis torturé avant d’être exécuté. Le 7 mars, c’est au tour du maire de Gostomel d’être tué parce qu’il avait voulu négocier un corridor humanitaire avec les militaires russes. Le 24 mars, c’est le maire de Kupyansk qui demande à Zelensky de relâcher sa fille enlevée par les séides du SBU. Au même moment, un des négociateurs ukrainiens est retrouvé mort après avoir été accusé de trahison par les médias nationalistes. Pas moins de onze maires sont portés disparus à ce jour, y compris dans des régions jamais occupées par les Russes…

PARTIS D’OPPOSITION INTERDITS

Mais la répression ne s’arrête pas là. Elle frappe les médias critiques, qui ont tous été fermés, et les partis d’opposition, qui ont tous été dissous.

En février 2021, Zelensky fait fermer trois chaînes d’opposition jugées pro-russes et censées appartenir à l’oligarque Viktor Medvedchuk, NewsOne, Zik et 112 Ukraine. Le département d’État salue cet attentat contre la liberté de la presse en déclarant que les États-Unis soutiennent les efforts ukrainiens pour contrer l’influence maligne de la Russie… En janvier 2022, un mois avant la guerre, c’est au tour de la chaine Nash d’être fermée. Après le début de la guerre, le régime fait la chasse aux journalistes, blogueurs et commentateurs de gauche. Début avril, deux chaînes de droite sont également touchées. Channel 5 et Pryamiy. Un décret présidentiel oblige toutes les chaines à diffuser un seul et unique son de cloche, pro-gouvernemental bien sûr. Récemment la chasse aux sorcières s’est même étendue au blogueur critique le plus populaire du pays, le Navalny ukrainien, Anatoliy Shariy, qui été arrêté le 4 mai dernier par les autorités espagnoles à la demande de la police politique ukrainienne. Des attaques contre la presse au moins équivalentes à celles de l’autocrate Poutine, mais dont on n’a jamais entendu parler dans les médias occidentaux…

La purge a été encore plus sévère pour les partis politiques. Elle a décimé les principaux opposants de Zelensky. Au printemps 2021, le domicile du principal d’entre eux, Medvedchuk, réputé proche de Poutine, est saccagé et son propriétaire placé en résidence surveillée. Le 12 avril dernier, le député oligarque a été interné de force dans un lieu tenu secret, visiblement drogué, privé de visites avant d’être exhibé à la TV et proposé en échange de la libération des défenseurs d’Azovstal, au mépris de toutes les conventions de Genève. Ses avocats, menacés, ont dû renoncer à le défendre au profit d’un proche des services.

En décembre dernier, c’est Petro Porochenko, qui remontait dans les sondages, qui a été accusé de trahison. Le 20 décembre 2021 à 15 h 07, on pouvait lire sur le site officiel du SBU qu’il était suspect d’avoir commis des crimes de trahison et de soutien à des activités terroristes. L’ancien président, qui était pourtant un antirusse forcené, se voyait reprocher « d’avoir rendu l’Ukraine énergétiquement dépendante de la Russie et des leaders des pseudo-Républiques sous contrôle russe. »

Le 3 mars dernier, ce sont les activistes de la Gauche Lizvizia qui subissent un raid du SBU et sont emprisonnés par douzaines. Puis le 19 mars, la répression frappe l’ensemble de la gauche ukrainienne. Par décret, onze partis de gauche sont interdits, soit le Parti pour la vie, l’Opposition de gauche, le Parti socialiste progressiste d’Ukraine, le Parti socialiste d’Ukraine, l’Union des forces de gauche, les Socialistes, le Parti Sharyi, Les Nôtres, le Bloc d’opposition, le Bloc Volodymyr Saldo.

D’autres activistes, blogueurs et défenseurs des droits de l’Homme sont arrêtés et torturés, le journaliste Yan Taksyur, l’activiste Elena Brezhnaya, le boxeur de MMA Maxim Ryndovskiy ou encore l’avocate Elena Viacheslavova, dont le père était mort carbonisé dans le pogrom du 2 mai 2014 à la Maison des syndicats d’Odessa.

Pour compléter cette liste, on mentionnera encore ces hommes et ces femmes déshabillés et fouettés en public par les nationalistes dans les rues de Kiev, ces prisonniers russes battus et dont on tirait dans les jambes avant de les exécuter, ce soldat à qui on avait percé un œil avant de le tuer, ces membres de la Légion géorgienne qui ont exécuté des prisonniers russes dans un village près de Kiev tandis que leur chef se vantait de ne jamais faire de prisonnier. Sur la chaine Ukraine 24, c’est le chef du service médical de l’armée qui indique avoir donné l’ordre « de castrer tous les hommes russes parce qu’ils sont des sous-hommes pires que des cafards. » Enfin, l’Ukraine recourt massivement à la technologie de reconnaissance faciale de la société Clearview afin d’identifier les morts russes et de diffuser leurs photos sur les réseaux sociaux russes en les tournant en ridicule…

UN ACTEUR À OSCARISER

On pourrait multiplier les exemples, tant sont nombreuses les citations et les vidéos d’atrocités commises par les troupes du défenseur de la démocratie et des droits humains qui préside aux destinées de l’Ukraine. Mais ce serait fastidieux et contre-productif auprès d’une opinion publique convaincue que ces comportements barbares sont uniquement dus aux Russes.

C’est pourquoi aucune ONG ne s’en alarme, le Conseil de l’Europe reste coi, le Tribunal pénal international n’enquête pas, les organisations de défense de la liberté de la presse restent muettes. Ils n’ont pas bien écouté ce que le gentil Volodymyr leur avait déclaré lors d’une visite à Butcha début avril : « Si nous ne trouvons pas une porte de sortie civilisée, vous connaissez nos gens, ils trouveront une issue non-civilisée. »

Le problème de l’Ukraine est que son président, bon gré ou mal gré, a cédé son pouvoir aux extrémistes sur le plan intérieur et aux militaires de l’Otan sur le plan extérieur pour s’adonner au plaisir d’être adulé par les foules du monde entier. N’est-ce pas lui qui déclarait à un journaliste français, le 5 mars dernier, dix jours après l’invasion russe : «  Aujourd’hui, ma vie est belle. Je crois que je suis désiré. Je sens que c’est le sens le plus important de ma vie : être désiré. Sentir que vous n’êtes pas banalement en train de respirer, marcher et manger quelque chose. Vous vivez ! ».

On vous l’a dit : Zelenski est un grand acteur. Comme son prédécesseur qui avait incarné le Dr. Jekill & Mr. Hide en 1932, il mérite de gagner l’Oscar du meilleur rôle masculin de la décennie. Mais quand il devra s’atteler à la tâche de reconstruire son pays dévasté par une guerre qu’il aurait pu éviter en 2019, le retour à la réalité risque d’être difficile.

Sources
 « The Comedian-Turned-President is Seriously in Over His Head », Olga Rudenko, New York Times, February 21, 2022 (Opinion Guest from Kyyiv Post).
 « How Zelensky made Peace With Neo-Nazis », and « Zelensky’s Hardline Internal Purge », Alex Rubinstein and Max Blumenthal, Consortium News, March 4 and April 20, 2022.
 « Olga Baysha Interview about Ukraine’s President », Natylie Baldwin, The Grayzone, April 28, 2022.
 « President of Ukraine Zelensky has visited disengaging area in Zolote today », @Liveupmap, 26 October 2019 (Watch on Twitter).
 « Qu’est-ce que le régiment Azov ? », Adrien Nonjon, The Conversation, 24 mai 2022.
 « Public Designation of Oligarch and Former Ukrainian Public Official Ihor Kolomoyskyy Due to Involvement in Significant Corruption », Press statement, Anthony J. Blinken, US Department of State, March 5, 2021.
 « Petro Poroshenko notified of suspicion of treason and aiding terrorism », Security Service of Ukraine, 20 December 2021.
 « Un maire ukrainien prorusse enlevé et abattu », Michel Pralong, Le Matin, 3 mars 2022,




La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

Table des matières de Dépossession. Ce qu’il se passe aujourd’hui est la suite logique d’un processus multi-niveaux de confiscation voire d’expropriation à venir. Publié en 2018

Planète finance prépare les esprits au scénario apocalyptique qui est intimement lié au Great Reset de Klaus Schwab. Pour mettre en place le nouveau paradigme cryptomonétaire, il faut faire table rase de l’ancien. Cela semble évident n’est-ce pas ?

Voici donc le patron de JP Morgan en envoyé spécial auprès du grand public, à l’image de Bill Gates, le grand spécialiste des virus ou de Klaus Schwab porteur de la bonne parole transhumaniste.

Et que dit Jamie Dimon, le CEO de JP Morgan (banque cofondatrice de la société eugéniste – Cf notre publication précédente)? Il nous appelle à nous préparer à « un ouragan financier »

« En ce moment, il fait plutôt beau, les choses vont bien. Tout le monde pense que la Fed peut gérer cela », a déclaré

Dimon lors d’une conférence de Bernstein. « Cet ouragan est juste là-bas sur la route qui vient vers nous. » « Nous ne savons tout simplement pas si c’est mineur ou Superstorm Sandy. Vous feriez mieux de vous préparer », a déclaré Dimon, ajoutant que JPMorgan Chase ( JPM ) se prépare à un « environnement non bénin » et à de « mauvais résultats ».

https://edition.cnn.com/2022/06/01/economy/jamie-dimon-jpmorgan-chase-economy/index.html

On retiendra deux choses de cette intervention. D’abord, il semblerait que planète finance soit en train de se préparer à appuyer sur RESET. le cas de l’Espagne est éloquent. Ce pays est en train de transgresser le tabou et ose préparer la population à la confiscation de toutes sortes de biens. Le Blog à Lupus relaie la chose dans un article le passage suivant:

https://leblogalupus.com/2022/06/05/expropriation-et-confiscation-lespagne-est-elle-au-bord-de-la-faillite-nationale/

L’Espagne est non seulement l’un des pays européens où l’hystérie du covid a été mise en œuvre avec succès, mais aussi le cinquième pays le plus endetté au monde. La faillite de l’État semble être à portée de main. C’est pourquoi le gouvernement socialiste de gauche est en train de faire passer une loi autorisant les expropriations de la propriété privée et un « corralito ». (…)

À l’époque, le portail affirmait encore que cela ne concernerait que les sommes supérieures à 100 000 euros. Mais de l’eau a coulé sous les ponts : Le 26 mai 2022, le gouvernement socialiste de gauche de Pedro Sánchez a annoncé que le fisc pourrait désormais confisquer toutes les économies dépassant le salaire minimum.

Un « corralito » pourrait être ordonné du jour au lendemain, comme cela a déjà été fait en Argentine, à Chypre, en Grèce ou récemment au Sri Lanka, a prévenu la semaine dernière l’avocat espagnol Aitor Guisasola. (…)

Le fait que la faillite de l’État soit un objectif déclaré des décideurs politiques est actuellement également démontré par le fait que Sánchez et ses partisans poussent encore plus loin les dépenses publiques afin de pouvoir justifier les expropriations et le « corralito ». Le 24 mai 2022, El País a rapporté que le gouvernement a publié une « offre record » pour les emplois publics, avec 44 788 postes disponibles dans les ministères, la justice, la police et l’armée.

« Plus ils embauchent de fonctionnaires, plus ils seront soutenus dans la mise en œuvre de leurs plans », a souligné Guisasola.

https://leblogalupus.com/2022/06/05/expropriation-et-confiscation-lespagne-est-elle-au-bord-de-la-faillite-nationale/

Or, il suffirait que l’Espagne nous claque dans la main pour que la chose se répercute par effet domino sur l’ensemble des banques centrales (c’est-à-dire NOUS) qui participent au système TARGET.

Voir notre dossier d’il y a de nombreuses années sur le sujet https://lilianeheldkhawam.com/target-dossier/

Et voilà ce que donne l’arme de destruction massive ET systémique qu’est Target 2:

http://www.eurocrisismonitor.com/

Vous voyez sur ce graphique que l’Espagne a les moyens d’entraîner les banques centrales européennes au fond de l’enfer. Mais elle n’est pas seule. L’Italie présente un déficit de sa balance TARGET encore pire que l’espagnol.

Et par ricochet, la courbe allemande s’écroulera au moment même où M Dimon et ses amis annonceront la faillite de l’Espagne, de l’Italie, voire des deux simultanément. Les pertes germaniques seront actées à ce moment précis! Les bilans des banques centrales seront immédiatement amputés de leurs créances espagnoles ou italiennes et les braves contribuables devront passer à la caisse.

Maintenant, si nous parlons des germaniques, il nous faut inclure les liquidités considérables que la BNS a mises au service de la Bundesbank via sa sous-traitante SECB, la banque responsable du trafic des paiements suisses en euro et sise sur sol allemand. Ce n’est pas par hasard que l’UBS est chapeauté de près par l’ancien patron de la Bundesbank. Oui, il y a un émouvant entre-soi entre les financiers de Francfort et ceux de Zurich. Une chose que le petit peuple maintenu dans l’ignorance ne peut comprendre.

Cet article de 2015 n’avait ému personne. Aujourd’hui, nous paierons le prix fort. https://lilianeheldkhawam.com/2015/03/02/la-politique-monetaire-suisse-serait-elle-vassalisee-par-lallemagne-liliane-held-khawam/

Le TARGET allemand inclut les liquidités mises à disposition par la BNS via le marché des REPOS

https://lilianeheldkhawam.com/2021/01/15/et-si-la-bns-faisait-faillite/

Le deuxième point que je voulais relever de l’intervention de Dimon est le fait de prétendre qu’il ne sait pas si cet ouragan sera mineur ou Superstorm Sandy. Eh bien nous pensons qu’il connait exactement le jour et l’heure du collapse définitif. Il est juste en train de préparer les esprits comme le fait si bien Bill Gates avec les pandémies qui se présentent dans une synchronicité impressionnante!

La preuve que M Dimon ment, c’est que nous savons sur ce site depuis des années que ce qui est en train de se passer a été longuement préparé par certains politiques corrompus.

Voici une publication très détaillée sur les préparatifs des dirigeants suisses et européens qui vont leur permettre le moment venu d’activer lois et directives à l’exacte image de ce qui s’est passé avec la Loi sur les épidémies de M Berset. Zéro hasard donc.

https://lilianeheldkhawam.com/2015/12/03/confiscations-bancaires-conseil-federal-cherche-couverture-democratique-vincent-held/

LHK

Retour sur les bases légales qui ont été jetées il y a de nombreuses années pour pouvoir aujourd’hui confisquer tranquillement l’épargne du déposant. Extrait du livre Une civilisation en crise, paru en janvier 2020

Un « tsunami financier » aux allures de décision politique

Les lois de confiscation de l’épargne adoptées « en toute discrétion » par le Parlement européen au printemps 20141 n’ont en réalité absolument rien d’un secret. De même, la possibilité de ponctionner les épargnants en-dessous du seuil « garanti » de 100’000 euros est tout aussi connue… dans les milieux politiques, tout au moins !

Le 24 juin 2015, la députée française Marine Le Pen avait en effet expliqué – devant plus de 600 autres parlementaires européens ! – que les avoirs des petits épargnants pourraient, eux aussi, être confisqués :2

« L’article 6 de ce texte3 permet à la Commission européenne de baisser ce seuil de spoliation de l’épargne de 100’000 euros à […] 20’000, 10’000, 5’000 ou zéro euros […] Je vous relis rapidement l’article 6 pour vous vous rafraîchir la mémoire : le montant [de] 100’000 euros […] fait l’objet d’un réexamen périodique, en tenant compte notamment de l’évolution du secteur bancaire et de la situation économique et monétaire […] Ce réexamen n’aura pas lieu avant le 3 juillet 2020, sauf si des événements imprévus le rendent nécessaire à une date plus rapprochée. »4

En 2015, les Grecs n’ont subitement plus eu accès ni à leurs comptes, ni même à leurs coffres en agence bancaire…

En clair, le seuil théorique de 100’000 euros pouvait être abaissé à tout moment, pour peu qu’un « événement imprévu » vienne justifier la généralisation des confiscations bancaires. Une affirmation spectaculaire, que personne au cours de la séance n’allait pourtant ni commenter, ni contredire !

Il y a là une similarité frappante avec le cas du député suisse Oskar Freysinger, dont la motion « Non à la confiscation des fonds privés par les banques » allait être classée sans suite par le Parlement fédéral en décembre 2015.5 Sans le moindre débat !

Quelques années plus tard, un professeur d’économie monétaire allait remettre cette question délicate sur la place publique. Au cours d’une émission à grande écoute de la chaîne publique suisse RTS, le Prof. Sergio Rossi devait expliquer que la « garantie » supposée de 100’000 francs sur les dépôts bancaires n’était en réalité qu’un mythe médiatique :

« C’est clair que l’on va toucher 1’000 ou 1’500 francs si une banque part en faillite. »6

Sans que, là non plus, quiconque n’ose le contredire, ni pendant l’émission (qui était diffusée en direct), ni par la suite.7

Force est dès lors de le constater : nos lois bancaires ont été délibérément conçues de manière à pouvoir exproprier même les petits épargnants au bénéfice des grandes banques en difficulté. Et c’est précisément là ce qui va causer le « tsunami financier » annoncé par tant de personnalités éminentes !

Car les confiscations bancaires ne peuvent avoir qu’un seul effet : la déflation, c’est-à-dire une hausse de la valeur de la monnaie. Un authentique scénario catastrophe !

Exemple : avec une déflation de -50%, toutes vos dettes (hypothèques, leasing-auto, crédit à la consommation…) doublent de valeur. Le montant de votre dette reste le même, mais sa valeur réelle explose. Il vous devient beaucoup plus difficile – et peut-être même impossible – de payer vos intérêts – et de rembourser le capital emprunté.

Les confiscations bancaires représentent donc un mécanisme de destruction monétaire imparable, qui permettra aux banques centrales d’imposer leurs monnaies numériques – et d’obtenir ainsi un contrôle total sur l’ensemble de nos comptes et flux financiers. Ceci sous prétexte d’assurer le versement d’un revenu universel, dont la population aura alors le plus grand besoin.

Tout sera alors en place pour nous imposer, à l’improviste, le système de crédit social « à la chinoise » qui est déjà dans les cartons de l’UE.

Vincent Held

Notes

1 Dixit Le Figaro (« Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants », 22/12/2015)

2 Il s’agissait d’un débat plénière auquel participaient très précisément 604 députés (cf. « Votes par appel nominal », PV du 24/06/2015 – europarl.europa.eu)

3 La Directive de « refonte du système de garantie des dépôts », votée le 16 avril 2014.

4 Préparation du Conseil européen (25 et 26 juin 2015) (débat) – Intervention de Marine Le Pen, europarl.europa.eu, 24/06/2015

5 Motion n°14.3201, parlament.ch, 20.03.2014

6 « Spécial votation – Monnaie pleine : un remède contre les crises financières ? », RTS (Infrarouge), 23/05/2018

7 Le caractère illusoire de la supposée « garantie » de 100’000 francs a été démontré – références à l’appui – dans un édito du grand magazine L’Illustré (08/07/2019). Sans que, là non plus, quiconque n’ose démentir cette analyse !

Complément



Ajout




Armageddon au Royaume de France — les Français ont voté

Par Alain Tortosa

À en croire les médias et la cour, et je veux bien les croire, la France a basculé dans la pénombre ce dimanche 19 juin de l’an VI après le sacre de notre bon Roi Emmanuel Le Vaillant.

Nous vivons des heures graves et nul ne sait si notre pays pourra s’en relever.

Je vous rappelle que les Français ont voté, oui, je ne plaisante pas, ils ont osé ! Bon il faut garder raison, la moitié d’entre eux étaient restés chez belle maman pour le gigot flageolet du dimanche, mais de toute évidence, pas les bons !

Les médias ne se sont pas trompés (après coup) et ont jaugé l’ampleur du drame. J’imagine la sidération des pauvres journalistes face à un tel séisme. Citons la une de Libé « La gifle » horrifié par l’élection de 130 députés dits « de gauche » dont l’homogénéité a contraint les iel-le-les-e-s-it-x à ajouter de nouvelles couleurs à l’arc-en-ciel.

Ceci ne peut que nous replonger dans les heures les plus noires de l’histoire de France, le vote de 2005. Rappelons que ce référendum sur la création d’une constitution s’est soldé par la victoire du non, plongeant tous les saints hommes de notre planète (Soros, Schwab…) dans une déprime profonde.

Mais gardons espoir mes frères, sœurs, neutres, amphibiens, zoophiles et indéterminés… l’avenir n’est pas forcément jonché de démocratie et d’autodétermination des peuples !

Les voies du saigneur(([1] Ce n’est pas une faute de frappe.)) sont impénétrables !

Comme les Français avaient mal voté, on a recommencé, et cette fois-ci en supprimant des textes toutes les avancées démocratiques pour ne laisser que les volets économiques.

Il n’est pas utopique de supposer que nos maîtres à dé-penser sont d’ores et déjà en train d’imaginer un dénouement heureux à ce drame.

Bien que la plaie soit encore purulente, je me dois de revenir sur l’événement. Des journalistes ont résumé la situation nous indiquant que le gouvernement devrait désormais « subir » un parlement.

Je ne suis pas certain que vous soyez tous conscients de l’horreur et du délire que nous vivons. Si nous n’agissons pas au plus vite le parlement pourrait décider des lois qui vont voir le jour !

Comment ne pas s’indigner avec force alors que les Français ont illégitimement décidé de choisir leurs représentants à la chambre des députés !

Notre grande PremièrE ministre ne s’est pas trompée. Il faut dire qu’elle ne se trompe jamais, toujours présente pour défendre les intérêts de la nation et de son peuple. Celle-ci a déclaré : « il y a un risque pour notre pays ».

Quelle clairvoyance, mais en même temps quelle banalité ! Évidemment si on permet aux électeurs de décider de l’avenir du pays !

Ce n’est pas pour rien que l’on a inventé la démocratie, les élections, les partis, les médias subventionnés, Hanouna et la Cinquième République, bordel de merde ! L’objectif était unique : empêcher le peuple irresponsable et débile de décider !

Mais dans notre cas de figure, nous sommes aussi face à de l’incompétence, de la faute professionnelle.

C’est quoi ces conneries si une partie du peuple vote et qu’en plus on ne truque pas (ou peu) les résultats ? Mais merde, à quoi bon avoir des Conseils d’État, des Conseils constitutionnels, des résultats stockés sur des serveurs aux USA, si c’est pour laisser les électeurs décider ?!

Typiquement le genre d’incompétence qui me fout les boules.

Bon pour le coup, notre grand Roi n’est pas tout propre…

Pendant que les sans-dents votaient, Mossieur le jeune premier flirtait à Kiev avec le beau Zelenski(([2] https://www.huffingtonpost.fr/entry/photo-macron-zelensky-a-kiev-vaut-detournement_fr_62ac7268e4b06594c1d555d0)) délaissant le pauvre Trudeau.(([3] https://www.publicsenat.fr/article/politique/macron-et-trudeau-pour-un-multilateralisme-fort-avant-un-g7-difficile-86692))

(La femme de Zelenski étant partie passer quelques jours dans une de ses villas de millionnaires en Italie(([4] https://www.lanazione.it/viareggio/cronaca/zelensky-forte-dei-marmi-1.7794120)), repos bien mérité avec toute la souffrance qu’elle endure, la pauvre, à cause de l’enculé de Poutine.)

Notre Président, notre guide suprême, notre lumière parmi les lumières vit une histoire d’amour et pendant ce temps là, les moutons font des conneries en son absence.

Il faut dire que certains Français ont du mal à faire le lien entre le prix du kilo de tomate, des sardines à l’huile et la guerre en Ukraine. Sans compter l’épisode pilote de la variole du singe qui a fait un flop… mauvais teaser, mauvaise reprise par les médias, scénario dévoilé avec sentiment de plagiat, etc.

J’espère que l’on va pouvoir se rattraper avec le réchauffement climatique et prions notre Dieu Chemtrail que la vague de chaleur ne soit pas suivie d’une vague de froid comme au Pérou(([5] https://www.courrierinternational.com/article/climat-le-perou-touche-par-une-vague-de-froid-exceptionnelle)) touché par un refroidissement exceptionnel.

Mais merde, que fait Lucifer ? On fait notre possible, on cherche à fabriquer des hommes enceintes, on légalise l’avortement jusqu’à la naissance, on vend des pièces détachées d’enfants, on les viole, peut-être même qu’on les tue et qu’on les bouffe… On fait notre possible et c’est comme ça que nous sommes récompensés ?!

Moi qui pensais que c’était Dieu l’enculé, j’en viendrais à douter et me demanderais si Lucifer est si sympa qu’il y paraît.

Bon, Macron cherche à rattraper le coup en invitant Jack Lang(([6] https://www.ouest-france.fr/festivals/fete-de-la-musique/fete-de-la-musique-emmanuel-macron-remercie-jack-lang-pour-avoir-cree-l-evenement-il-y-a-40-ans-4bdad352-f19c-11ec-87d0-35a1f71d923f)) à la fête païenne des Saturnales(([7] https://www.france24.com/fr/20160620-fete-musique-jack-lang-createur))(([8] https://www.cnrtl.fr/definition/saturnales)) et en le remerciant pour son œuvre, mais c’est un peu léger.

Notons que les Saturnales (ce que semble ignorer M. Lang) étaient des sortes d’orgies, de débauche où tout était permis. D’aucuns soulignent qu’elles se terminaient par le sacrifice humain(([9] https://www.decitre.fr/livres/rois-ephemeres-9782830915006.html)) du roi éphémère de la fête. Pour la petite histoire, Saturne est l’équivalent romain du Dieu grec Cronos(([10] https://fr.tipeee.com/raconte-moi-l-histoire/news/44079)) qui était cannibale et mangeait ses enfants. Comme quoi dans la vie, il y a de sacrées coïncidences…

Et en ce moment les conneries on les enchaîne. Bon je suis un peu injuste, mais pardonnez ma colère, j’angoisse pour l’avenir. Imaginez que l’on bascule dans un système démocratique, quelle horreur !

Il est vrai que tout n’est pas pourri, loin de là. Darmanin et Abad((]11] https://www.nouvelobs.com/elections-legislatives-2022/20220615.OBS59727/darmanin-abad-blein-ces-candidats-accuses-de-violences-sexuelles-et-sexistes-presents-au-second-tour-des-legislatives.html)), tous deux accusés de viol, mais présumés innocents, ont été réélus. Sans compter sur notre ancien ministre de la santé, M. Veran(([12] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-la-cjr-classe-sans-suite-pres-de-20-000-plaintes-contre-des-ministres-70814216-7d3b-11ec-94d8-f8316f0f985f)) pour laquelle la justice avait classé 20 000 plaintes injustes contre lui et Castex ! N’oubliant pas le petit Attal qui serait surnommé « the toy » qui a été plébiscité dans les Hauts de Seine.

Ne baissons pas les bras, un appel d’offre pour des postes de pute a été lancé pour recruter des députés de l’opposition et leur apprendre à « bien » voter. De nombreux républicains sont sur les rangs avec l’appel de Copé à un léchage de cul généralisé.

Sans compter que nous fêtons enfin l’autorisation tant attendue d’injecter les enfants à partir de 6 mois, « tous vaccinés, tous protégés ». Il ne faut pas l’oublier même si les enfants en bonne santé ne font JAMAIS de forme grave, que l’injection n’empêche PAS la transmission, que les vaccinés sont les PLUS contaminés et sans compter les effets secondaires bénins qui ne peuvent que conduire à la mort.

Alors, laissez les crétins se réjouir de leur « victoire », laissez les cigales chanter tout l’été, la fourmi vous montrera les résultats de son travail dès la rentrée.

Merci.

Alain Tortosa

22 juin 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220622-seisme-electoral.pdf




Législatives françaises : désastreuse ambiance des entêtés sectaires

Par Lucien SA Oulahbib

Pourquoi ne pas refaire les élections législatives afin d’en effacer le résultat comme il a été fait pour le référendum de 2005, clament quelques vautours de la Secte S.H.A(([1] S.H.A : Scientiste, Hygiéniste, Affairiste (De Gates à Cohn-Bendit en passant par Fourest et Faure en France, Mélenchon en embuscade étatiste prônant l’affairisme hygiéniste scientiste, mais « public » inséré dans la Constitution comme le changement de sexe la destruction du nucléaire, la GPA… Ou le néo-nazisme en marche… ?) )) Tous ceux qui se sont repus de leur littérature « en veux-tu en voilà » ou « comment “délepeniser” les esprits en dix leçons ? » voient que malgré la diminution des votants un dernier carré résiste.

« Insupportable ! », clament ces caciques à l’aigreur recuite (qu’ils font passer pour de la haine). Depuis dimanche, leur bile ainsi dans tous ses états leur pourrissent drôlement un orgueil démesuré d’oies qui cherchent à échapper à la casserole démocratique, tout en mâtinant leurs pauvres atermoiements tacticiens de propos moites tenus sans vergogne par leurs néo-nonnes islamophiles (Autain, par exemple).

Pensez ! Le Peuple « de la ruralité » se rebiffe (lance faussement désemparé le nouveau leader de PIF le chien) : « Ce n’est pas possible ! Recommençons les élections ! », et là, là, là… On les noiera dans de telles invectives (complotistes pourtant) que ceux qui ont osé braver l’ordre de se suicider ne pourront, mais.

En attendant, il faut bien sûr empêcher les empêcheurs d’aboyer pour rien, par exemple leur refuser de décrocher quelques responsabilités, d’où les manœuvres d’Ubu-Mélenchon à créer un « groupe » rotatif, à défaut de rotatives qui ont été démantelées depuis belle lurette, il n’y a plus rien à imprimer, les pensées mortes se ramassent à la pelle pour panser les blessures d’ego.

Car ces iels en puissance se répandaient sur tous les plateaux en masse compacte pour déverser leurs pauvres petites analyses de quatre sous que même Brecht n’aurait pas voulues… Mais oui ma bonne dame, c’est à cause de « la » crise, car avec un SMIC à 1500, 1800 (qui dit mieux ? Une fois, deux fois…) tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes avec quelques coups de peinture et de primes ici et là, du moins si Bruxelles (et Francfort) le veuillent bien.

Ces gens sont en réalité devenus ces poulets sans tête qui courent donc dans tous les sens, à commencer par Ubu-Mélenchon qui était persuadé que son Frankenstein électoraliste allait continuer à faire illusion alors que bras, jambes et même tête veulent faire déjà bande à part jusqu’au dentier peut-être…

Pour exaucer à ce dessin animé au ralenti, attendre le bon moment s’avère tactiquement indispensable (comme pour le coup du Stade de France qui a bien fait monter le R.N dans la « ruralité »). Aussi, pour exaucer ces meilleurs vœux de dissolution, quoi de mieux que d’émousser les velléités de motion de censure en avançant des projets de lois « consensuelles » comme sur la « transition » et le « sanitaire » ? Ce qui, d’ici juillet, permettrait de rallier quelques traîtres LR, Verts et PS qui, ne pouvant pas à la fois soutenir de telles lois et en même temps vouloir abattre le gouvernement censé les défendre, auraient beau jeu de justifier par la « nécessité impérieuse de ces lois » leur trahison…

Déjà une petite musique se fait attendre, rappelle Philippot sur la « nécessité » de remettre le « masque » dans les transports, d’obéir à Bruxelles en validant le retour du « passe » cet automne, alors que toutes ces restrictions ne devraient concerner que les injectés puisque ce sont eux qui propagent « le » virus et tombent « malades » ; ce sont au fond, eux, les « injectés » qui sont dangereux et devraient être donc « confinés » alors que les plus aigris envieux d’entre eux veulent injecter bessif les non injectés par une injection qui non seulement ne protège pas (y compris des formes « graves » inexistantes, surtout en dessous de 65 ans et très soignables, malgré les manips de l’AFP), mais devient de plus en plus le principal facteur de propagation dans les pays les plus injectés.

Qu’à cela ne tienne ! La Secte au pouvoir va donc faire en sorte de rallier les idiot(e)s utiles pour passer en force, doublant même cela avec les mesures irrationnelles contre la Russie qui loin d’accompagner leur « transition » énergétique aboutissent à l’inverse en voyant Allemagne, la Pologne et d’autres encore réactiver leurs mines à charbon bien plus porteuses de « particules fines » que de CO2. Mais la Secte, opiniâtre dans sa paranoïa rétrograde, a beau jeu de condamner bien sûr ce dernier et de faire silence sur les premières alors que ce sont elles qui seraient susceptibles d’alimenter les « maladies respiratoires » ; mais il est plus facile de désigner comme bouc émissaire les moteurs thermiques dont la majorité s’avère pourtant de plus en plus propre grâce au pot catalytique et autres améliorations permanentes.

Et puis, comme le désir d’entrer en « guerre » fait jouir la Secte (Macron l’a déclaré en parlant d’« économie de guerre ») et comme l’OTAN vient d’ordonner à la Lituanie de bloquer une enclave portuaire russe sur son territoire, la tension multiforme ne peut que monter d’un cran, ce qui fait que nous arrivons, au choix, soit à l’aube de 14 soit de 39 ou les deux à la fois ma générale : une répétition grandeur nature visant en plus à échapper à l’imbroglio électoral en France comme aux USA (novembre 2022) en précipitant la solution classique de chimie politique vers sa résolution alambiquée finale, l’explosion généralisée…

Et après « on voit », disait, paraît-il, Napoléon…

Mais n’est pas le Petit Caporal qui veut…




Le Covid, une crise spirituelle ?

[Source : jdmichel.com]

Par Jean-Dominique Michel

La dérive en cours continue de révéler peu à peu son vrai visage, lequel n’a rien à voir en réalité avec la santé publique.

Comment et pourquoi notre société devient-elle ainsi folle et malfaisante ? Et en quoi cela implique-t-il notre relation au sacré ? Voilà les thèmes que j’ai été invité à développer par le collectif Réinfocovid-Genevois (74) le 13 juin 2022.

J’y visite également les fascinants territoires du rétablissement en santé mentale, des pratiques de soins traditionnelles et des processus de guérison inexpliquée.

Avant de revenir au transhumaniste qui est, littéralement, un nouveau fascisme à caractère démoniaque, au sens où l’entend la tradition judéo-chrétienne : menteur, haineux et ennemi du genre humain…




En France, 67 millions d’habitants, mais 75 millions d’assurés sociaux !




PCB : Les changements irréversibles de François Bergoglio : un chemin qui mène à l’enfer

[Voir aussi sur bcp-video.org]

Par Patriarcat Catholique Byzantin

Le pseudo-pape Bergoglio a déclaré qu’il ne partirait pas tant qu’il n’aurait pas apporté de changements irréversibles.
La question essentielle est la suivante : Bergoglio est-il un véritable pape auquel les catholiques sont tenus d’obéir en toute conscience ? Non, il ne l’est pas ! Le fait est que c’est un hérétique qui détruit les fondements de la foi, et donc aucun catholique ne peut lui obéir ! Si quelqu’un lui obéit, il trahit le Christ et ses enseignements !



Chaque catholique doit savoir que selon Gal 1: 8-9, Bergoglio est sous un anathème multiple de Dieu – une malédiction – pour avoir prêché un faux évangile, et est par le fait même expulsé de l’Église catholique. S’il continue d’occuper la plus haute fonction, c’est parce que les évêques et les prêtres sont incapables d’appeler la vérité la vérité, ou une hérésie une hérésie, et d’en tirer une conclusion adéquate. Ils sont donc impliqués dans son crime. Ils expriment même leur unité avec cet hérétique à haute voix au cours de la messe, tous les jours, et sont incapables d’effectuer même un tout petit changement consistant à prier en silence après la consécration, comme c’était la pratique dans la messe latine. Ce faisant, ils éviteraient de proclamer leur unité avec ce pape invalide.
Que signifient les changements irréversibles dont Bergoglio parle ?

Bergoglio abolit le premier et le plus grand commandement du Décalogue. Des dizaines de milliers de martyrs ont préféré subir la torture et la mort les plus cruelles plutôt que de laisser tomber un seul grain d’encens devant les idoles et de trahir le Christ. Bergoglio, en revanche, intronise publiquement le démon Pachamama, légalisant ainsi l’idolâtrie païenne et le satanisme ou, en d’autres termes, le culte des démons, en tant que nouvel enseignement de l’Église. Nous demandons : est-ce son affaire privée, ou est-ce un acte ex cathedra de foi et de morale ? L’idolâtrie publique n’est en aucun cas l’affaire privée de celui qui agit comme Pape. Par cet acte, Bergoglio s’est avéré être un hérétique, et donc un pape non valable. Par conséquent, toutes ses actions sont nulles et non avenues. Si un catholique est assez aveugle pour prétendre, contrairement aux Écritures et à la tradition de l’Église, que Bergoglio est un pape légitime, il nie le dogme de l’infaillibilité papale.

Après que Bergoglio ait abusé de l’autorité papale et commis une idolâtrie publique, tous les catholiques qui le reconnaissent en tant que pape doivent considérer son apostasie publique comme étant un enseignement de l’Église. Cela signifie qu’ils ne doivent plus se repentir des péchés contre le Premier Commandement, mais doivent prendre le chemin de l’anti-repentance, c’est-à-dire approuver l’idolâtrie. Cette élimination du repentir rend les changements de Bergoglio irréversibles.

Quiconque se repent des péchés d’idolâtrie ou de sodomie est en rébellion ouverte contre le soi-disant pape actuel. Une telle personne sera sûrement punie par la secte Bergoglienne pour cela. Ces prêtres ou évêques seront même démis de leurs fonctions. C’est un non-sens ! C’est la preuve que la secte bergoglienne occupant les plus hautes fonctions de l’Église n’est pas l’Église du Christ, mais la pseudo-église de l’Antéchrist – la synagogue de Satan (Apoc 3). La mission de l’Église du Christ consiste à proclamer la repentance. Jésus a dit :

« Il faut prêcher la repentance pour le pardon des péchés… »

(cf. Lc 24, 47).

Aujourd’hui, tout le Vatican est gouverné par l’esprit de l’Antéchrist, avec les francs-maçons. Cet esprit ne travaille plus secrètement, mais ouvertement. Bergoglio a tenu des réunions avec des francs-maçons au sein même du Vatican. Ils le considèrent comme leur chef spirituel. Il a pleinement adopté leur programme et le met activement en œuvre. Sous la menace de sanctions, il fait pression en faveur d’une dangereuse vaccination à ARN messager, fait appliquer l’Agenda 2030, tient des conférences promotionnelles transhumanistes au Vatican, des forums sur le climat, etc.

La promotion de l’homosexualité par Bergoglio, et même la légalisation des mariages de ces déviants, choque même les gens en dehors de l’Église ! Nous demandons à chaque évêque catholique, à chaque prêtre et à chaque croyant : la sodomie est-elle un péché très grave, ou est-elle en harmonie avec l’Écriture et la Tradition de l’Église ? La réponse est claire : la sodomie est en contraste frappant avec l’Écriture et la Tradition. Son approbation par l’Église revient à mélanger un puissant poison et de l’eau claire, la lumière et les ténèbres, le Christ et Bélial.

Si cette immoralité est légalisée, ce contre quoi la Parole de Dieu met en garde en parlant non seulement du feu temporel (2P 2:6), mais aussi du feu éternel (Jude 1:7), toutes les lois morales seront annulées. Les évêques et les prêtres en Allemagne ont déjà commencé à bénir les mariages sodomites dans les églises. Bergoglio l’approuve par son silence délibéré. De même, le Concile de Vatican II, avec Jean XXIII et Paul VI, a approuvé en silence les hérésies longtemps condamnées du modernisme, déguisées plus tard en la soi-disant méthode historico-critique. En conséquence, toutes les écoles théologiques et toute l’Église ont été infestées immédiatement après le Concile.
En légalisant la sodomie, l’Église bergoglienne a radicalement changé sa mission, et a cessé d’être l’Église. Elle dit aux sodomites que leur perversion est voulue par Dieu. C’est pourquoi ils ne doivent plus, et même ne peuvent pas, se repentir. Il ne reste plus qu’à accompagner les sodomites sur le chemin de l’enfer. Par analogie, Bergoglio applique ce principe de négation du péché et de repentance à tous les péchés. Il nie ainsi la nécessité d’un Sauveur ! Personne dans la secte de Bergoglio n’a donc une chance de sauver son âme immortelle !

Avec son encyclique Pascendi Dominici Gregis de 1907, saint Pie X condamnait catégoriquement le modernisme au sein de l’Église. Cela a conduit à un réveil spirituel. Il était associé à la dévotion au Sacré-Cœur, aux premiers vendredis, etc.

En revanche, le moderniste Angelo Roncalli, Jean XXIII, a nommé des théologiens libéraux en tant que modérateurs du Concile de Vatican II. Les décrets hérétiques du synode amazonien et l’acte de sorcellerie effectué avec Pachamama dans les jardins du Vatican aujourd’hui, sont la continuation des documents hérétiques et du faux esprit du Concile. Ce démon, à qui l’on offrait autrefois des sacrifices humains, a été intronisé dans la Basilique Saint-Pierre. Si l’un des évêques accepte les changements irréversibles de Bergoglio, il finira comme l’apôtre Judas.

Bergoglio opère des changements irréversibles dans tous les domaines. Il a changé les dogmes et les commandements de Dieu avec une approche dite dynamique. En légalisant la sodomie, il a changé les mœurs. Il a procédé à des changements de personnel irréversibles en nommant des évêques et des cardinaux homosexuels, hérétiques ou idolâtres. Il a fait vacciner tout le Vatican à l’aide d’un vaccin expérimental, il l’a donc soumis à un anti-baptême satanique. Cela aussi est un changement irréversible.

Néanmoins, certains prêtres et évêques disent : Il y a toujours eu des crises dans l’histoire, mais nous devons rester fidèles au Saint-Père, et vous voyez, l’Église est encore là aujourd’hui.

Nous répondons : l’Église du Christ sera toujours là, quoique dans les catacombes. Aujourd’hui, cependant, la structure de l’église est occupée par la secte de l’Antéchrist sous l’hérétique Bergoglio.

Un pape a-t-il été hérétique dans le passé, comme Bergoglio ? Oui, c’était Honorius I, au 7e siècle. Il a été excommunié à titre posthume de l’Église en tant qu’hérétique. Cependant, ses hérésies du monothélisme, comparées aux hérésies de Bergoglio, ressemblaient à une piqûre de moustique par rapport à la morsure d’un serpent venimeux mortel. Mais encore une fois, il a été suivi par de vrais papes catholiques parce que la structure de l’Église était encore vraiment catholique. Aujourd’hui, cependant, alors que le Vatican est déjà sous l’emprise des francs-maçons, c’est-à-dire le Nouvel Ordre Mondial, une nouvelle structure ecclésiastique a été construite et dotée d’un autre esprit que celui du Christ (cf. Rm 8, 9). Tout ce système fait en sorte qu’après Bergoglio, la structure apostate ne pourra plus élire un vrai pape catholique. Par conséquent, une chose est nécessaire : se séparer de cette structure bergoglienne, non seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur. Il ne sert à rien de s’attendre à ce que cette structure soit relancée à l’avenir. Le bergoglianisme est comme le naufrage du Titanic. La seule échappatoire consiste à monter à bord des canots de sauvetage à temps, et de quitter le Titanic. Ce n’est pas l’Église du Christ, mais une église profonde (Deep Church).

Si vous, les évêques actuels, ratez cette occasion et négligez de franchir une étape historique et de conduire le peuple dans ces canots de sauvetage, vous serez responsables de tous ceux qui couleront dans le lac de feu avec le Titanic bergoglien. Vous devez montrer un véritable repentir ! La situation a déjà été rendue beaucoup plus facile pour vous par un témoin courageux du Christ, qui a créé une alternative. Il s’agit de Carlo Maria Viganò, l’ancien nonce américain. Si seulement il était rejoint au moins par vous, les évêques retraités. Bergoglio ne peut plus vous punir. Faites ce pas au moins pour votre propre salut et pour donner le bon exemple. En vous séparant d’un hérétique, vous n’abandonnerez pas l’Église du Christ ; au contraire, vous ferez un geste de fidélité au Christ et à son Corps mystique, son Église saignante.

Quelles sont les options pour vous ?

La première option consiste à sombrer avec Bergoglio et son parcours synodal, tout en prétendant jusqu’au dernier souffle que tout va bien. Dans le document maçonnique « L’instruction permanente de l’Alta Vendita », les catholiques avaient depuis longtemps été ridiculisés pour avoir cru qu’ils marchaient sous la bannière des clés de Pierre, tout en marchant sous la bannière maçonnique.

La deuxième option consiste à se séparer au plus vite de Bergoglio et de son chemin irréversible menant à la destruction, et de rejoindre Сarlo Maria Viganò. Mgr Williamson et Mgr Lenga le soutiennent également publiquement. L’archevêque polonais a appelé les fidèles à se préparer pour les catacombes. Il leur conseille de trouver un vrai prêtre catholique qui célébrerait la messe pour eux et chez eux, les églises étant occupées par le système bergoglien au service de l’Antéchrist.

Chers évêques, la solution consiste à choisir la deuxième option, car ces changements irréversibles conduisent à la damnation éternelle.

Le Fils de Dieu s’est fait homme et, par sa mort, nous a ouvert les cieux éternels. Cependant, ceux qui acceptent les changements irréversibles de Bergoglio, rejetant ainsi la repentance, ne seront pas sauvés.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 9 juin 2022




Défendre la France

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La France doit-elle sa destruction culturelle, sociale, politique… au pétrole ?




La Russie se bat pour la préservation de l’Humanité

[Source : russtrat.ru]

[Traduction automatique révisée, à partir de deux moteurs logiciels traducteurs différents.]

L’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur.

MOSCOU, 16 juin 2022, Institut RUSSTRAT.

L’Institut RUSSTRAT présente la retranscription du discours du membre du Conseil d’administration (ministre) chargé de l’Intégration et de la Macroéconomie de la CEE, Sergey Glazyev, lors de la table ronde « Russie : quelle image du futur répond aux objectifs de développement national ? Le 1er juin 2022 dans l’agence de presse REGNUM, organisé par l’Institut RUSSTRAT et l’agence de presse REGNUM.


Par Sergey Glazyev

Passons maintenant aux questions fondamentales de notre être. Et une opération militaire spéciale est un catalyseur pour ce processus de compréhension de notre place dans le monde et bien sûr, nous avons besoin d’une image de l’avenir. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que l’opération militaire spéciale, initialement annoncée comme une dénazification, une démilitarisation — nous comprenons ce que cela signifie pour l’Ukraine — a maintenant commencé à augmenter progressivement les enjeux sur ce front.

Tout le monde dit déjà qu’il s’agit d’une guerre hybride mondiale, même s’il était clair dès le début que l’opération spéciale devait être considérée dans un contexte beaucoup plus large. Beaucoup pensent maintenant qu’il s’agit d’une guerre de civilisation, où différents systèmes idéologiques sont confrontés. Il est clair qu’il s’agit d’une guerre du bien contre le mal et d’une guerre pour la survie de l’humanité à long terme.

Avant de parler de l’image de notre avenir, je voudrais attirer votre attention sur les modèles de développement socio-économique et politique à long terme. Nous — je veux dire un groupe de scientifiques de l’Académie des sciences qui travaillent dans des cycles longs de développement économique et social — avons d’abord réussi à prévoir cette guerre particulière de 2022. En 2014, il était clair que le défi auquel nous étions confrontés et dont le résultat était la réunification avec la Crimée affecterait certainement l’ensemble du monde russe, y compris le territoire de l’Ukraine. J’ai même eu un livre intitulé The Last World War : The US Starts and Loses [La dernière guerre mondiale : les États-Unis la commencent et la perdent].

Quelque part, ce que nous voyons aujourd’hui a été formulé de manière presque absolument précise, y compris le nombre des forces armées ukrainiennes et le rôle des Américains et des Britanniques dans cette occupation de l’Ukraine, ainsi que la culture du nazisme ukrainien. Tout cela a été prédit presque dans les moindres détails — nous poursuivons nos recherches, selon lesquelles le pic de confrontation tombe en 2024. C’est la prévision que mon collègue donnait il y a 10 ans, avant même l’opération militaire actuelle, et même avant 2014. Et puis il n’y avait pas nos nouveaux cycles politiques de sept ans.

Pourquoi 2024 et pourquoi sommes-nous dans cette situation de guerre hybride ? Le fait est que la période moderne est caractérisée par deux événements révolutionnaires simultanés. Le premier est la révolution technologique, dont on parlait beaucoup autrefois. On l’appelle différemment, on dit qu’il s’agit d’un changement dans les structures technologiques. Et ce changement de modèles technologiques se produit toujours à travers une dépression économique, qui dans ce cycle a commencé dans le monde depuis 2008 — depuis le début de la crise financière mondiale.

Et au cours de cette phase de transition, un nouvel ordre technologique s’est déjà formé, un complexe bien connu de technologies de l’information et de la communication de nano-ingénierie, qui évolue non seulement dans l’économie, mais aussi dans les méthodes de guerre. Nous voyons en fait que nous ne sommes pas seulement confrontés à un ennemi basé au Pentagone et au Mi-6. Nos troupes sont confrontées à l’intelligence artificielle. C’est déjà la guerre d’un nouveau paradigme technologique.

Mais un point plus important est le changement des structures économiques mondiales dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui. Le changement des structures économiques est un processus qui se produit une fois par siècle et au cours duquel le système de gestion change. Auparavant, nous l’aurions appelé un processus de révolution sociopolitique, mais, en termes modernes, il s’agit d’un changement radical des institutions des relations économiques mondiales, des relations de production et de tout le système de gestion du développement socio-économique, qui s’accompagne d’un changement des centres de l’économie mondiale.

L’économie mondiale se déplace rapidement vers l’Asie du Sud-Est, qui représente déjà plus de la moitié de la croissance du produit intérieur brut. Et dans ce nouveau centre de l’économie mondiale, un système de gouvernance complètement différent s’est formé par rapport à celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je dois dire que le changement des structures économiques mondiales, vous le voyez dans cette image ci-dessus. Ce sont des structures économiques mondiales avec un cycle de changement d’une fois par siècle. Et en dessous se trouve le stade technologique, dont le cycle de changement est d’environ 50 ans.

Les stades technologiques sont bien connus dans la littérature sous le nom d’ondes longues de Kondratiev ou, plus précisément, les cycles de vie des stades technologiques et leur phase de croissance sont une longue « onde de Kondratiev ». La phase de croissance de la structure économique mondiale est un cycle d’accumulation de capital qui dure un siècle.

Une fois par siècle, une résonance dangereuse se produit lorsque nous sommes confrontés simultanément à une révolution technologique, une révolution socio-économique et une révolution sociopolitique. Au cours de ce processus, non seulement la technologie change, mais aussi l’état d’esprit change. L’idéologie change, si vous voulez.

À titre d’exemple, citons la phase précédente du changement des structures économiques mondiales. C’est un processus qui, malheureusement, se déroule toujours à travers les guerres mondiales. Les guerres mondiales dans ce cas sont dues au fait que l’élite dirigeante de l’ancien centre de l’économie mondiale ne veut pas se séparer de son hégémonie et tente de toutes ses forces de la conserver, jusqu’au déclenchement d’une guerre mondiale. Il y a 100 ans, lors du passage de l’économie mondiale coloniale au monde impérial, elle a traversé deux guerres, la Première et la Seconde Guerre mondiale, entre lesquelles il y a eu une grande dépression.

L’économie mondiale coloniale est un système de relations industrielles fondé sur une entreprise familiale privée. En termes politiques, l’Empire britannique avait la plus grande marge de manœuvre pour cette économie mondiale. La combinaison des institutions de l’administration d’État, dont le noyau était la domination monarchique de la Grande-Bretagne, avec l’entreprise capitaliste privée a donné naissance à l’oligarchie bourgeoise anglaise qui a réussi à organiser de grands monopoles de type commercial et manufacturier. Ceci a assuré la domination de la Grande-Bretagne sur les mers et les océans.

Il s’agit de la structure économique mondiale des colonies, où l’Empire russe a également joué un rôle important. Ce mode de vie avait épuisé ses possibilités de développement à la fin du XIXe siècle. Cela était dû au fait que les possibilités d’utiliser la main-d’œuvre esclave étaient épuisées. Le modèle est bien décrit par Marx. Lorsque les gens ont été échangés en tant qu’êtres humains à grande échelle — non seulement dans les colonies, mais aussi dans les métropoles. Les gens étaient exploités 12 heures par jour sans jours de repos. Le capital privé a utilisé ce travail comme principale source d’enrichissement. Il n’y avait pas de droit du travail, pas de syndicats, pas d’État-providence. Tout cela est apparu avec la structure économique mondiale impériale.

Mais ici, il est important de comprendre que la Grande-Bretagne a atteint les limites du développement et que des pays dotés de systèmes de gouvernement plus progressistes ont commencé à marcher sur ses talons. Y compris l’Empire russe, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, les États-Unis. Les services secrets britanniques sont à l’origine de la Première Guerre mondiale qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir le leader mondial. Elle s’est renforcée autant que possible, mais seulement 20 ans plus tard, elle a été entraînée dans la Grande Dépression. Aucune mesure pour sauver l’Empire britannique n’a aidé. Ils ont alors — comme aujourd’hui les États-Unis contre la Chine — mené une guerre commerciale contre les États-Unis, imposé un embargo sur l’importation de marchandises américaines.

Il s’est avéré que pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Empire britannique, bien qu’il soit resté parmi les vainqueurs, n’a pas pu profiter de la victoire en raison du caractère archaïque de son système de gestion. Il n’était plus utile. Il n’apportait plus aucun progrès économique. La croissance économique basée sur l’exploitation de la main-d’œuvre esclave a cessé de produire des surplus. L’Empire britannique s’est effondré à peine 2 ans après la Seconde Guerre mondiale. Ceci est important pour nous maintenant du point de vue de l’analogie historique.

Un nouvel ordre économique mondial. Nous l’avons appelé impérial, car pour la première fois au monde, il couvrait la quasi-totalité de la planète, les deux tiers du monde. L’autre tiers était l’Union soviétique. Son ordre économique mondial reposait sur un État-providence, sur de grandes structures de production intégrées verticalement. Sur la question de la monnaie et de l’utilisation de la monnaie non pas tant comme capital, mais comme instrument de financement de la croissance économique.

En général, l’ordre économique mondial se composait de trois variétés idéologiques. Les deux premiers nous sont bien connus :

  • le système soviétique avec des associations de recherche et de production dirigées par le Parti communiste, qui a construit le socialisme en se réclamant du communisme ;
  • le système américain, qui était basé sur les sociétés transnationales et l’émission sans fin du dollar, qui leur a permis de mener l’expansion mondiale.

Et le troisième système, qui est tombé dans l’oubli grâce à l’exploit du peuple soviétique, est le système du fascisme européen, dans lequel le national-socialisme allemand, l’État corporatif italien et les nazis de tous bords de divers autres pays européens ont essayé d’imposer au monde leur version nazie de cet ordre économique mondial.

Je note que la structure économique du monde colonial s’est avérée en réalité absolument non compétitive. La Grande-Bretagne a perdu la guerre en Europe face au fascisme allemand en seulement deux ans, et seules la puissance de l’Union soviétique et l’aide des États-Unis, un pays qui avait déjà un nouveau système de gouvernement, ont réussi à écraser ce scénario fasciste. Et puis le système colonial britannique est mort.

En d’autres termes, cette expérience historique montre que le changement des structures économiques mondiales passe par la conscience sociale, bien sûr. Et l’émergence d’un nouveau système de gestion qui concerne avant tout les relations entre les personnes ne peut qu’être combinée avec un nouveau système d’idées, de vues et de principes.

Nous avons maintenant un processus similaire en cours. Nous nous éloignons de l’économie mondiale impériale, où seuls les États-Unis subsistaient. Là, cette transition a commencé avec l’effondrement de l’Union soviétique. Tout comme il y a 100 ans, cela dure depuis 30 ans. Tout comme la transition précédente a duré pratiquement de l’an 1914 à 1947. Ainsi la transition actuelle dure depuis un tiers de siècle.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, qui fut la première à ne pas répondre aux exigences du progrès scientifique et technologique, nous assistons maintenant à l’effondrement des États-Unis. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial. Dans une tentative de surmonter la crise financière mondiale en pompant de l’argent, les États-Unis ont finalement conduit la situation à l’effondrement de l’ensemble du système financier et à une inflation croissante, qui atteint déjà 30 % dans les prix des entreprises.

Nous avons vu l’autodiscrédit du système américain lors de la dernière élection présidentielle qui a été truquée. L’Amérique n’est pas une voie plus attrayante. De plus, comparés à la Chine et à l’Inde, qui ont brillé ces 15 dernières années, les États-Unis et l’UE, malgré une base monétaire multipliée par quatre, n’ont pas été en mesure de s’engager dans un développement économique durable. Si nous considérons le système de gestion occidental en termes d’efficacité, l’émission monétaire est de 20 à 25 %. Seul un euro émis sur quatre ou cinq va se retrouve dans le secteur manufacturier [ou productif].

En Chine et en Inde, un système de gouvernance fondamentalement différent a émergé qui combine la planification centrale stratégique avec la concurrence du marché, où l’État joue un rôle dominant dans l’organisation de la circulation de l’argent et offre aux entreprises privées un accès illimité à l’argent si cela conduit à la croissance du bien-être public.

Toutes les prévisions montrent qu’à la fin de cette décennie, l’ancien ordre économique mondial aura plus que diminué de moitié, et le cœur du cycle d’accumulation asiatique — la Chine, l’Inde, les pays d’Indochine, le Japon, la Corée — sera devenu absolument dominant dans tous les indicateurs macroéconomiques.

Ce processus est irréversible, mais plus cette transition, qui est évidente pour tout le monde, est proche, moins il reste de pouvoir au cœur de l’ancien ordre économique mondial, plus ils [ceux qui le défendent] deviennent agressifs. Et ici, le même mécanisme de guerre hybride est à l’œuvre, que les Britanniques ont utilisé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Nous les appelions hybrides parce que les guerres concernaient le territoire.

Dans le cadre du nouvel ordre économique mondial, des guerres se déroulent maintenant pour la conscience, pour l’esprit des citoyens de différents pays, et, contrairement à la guerre du siècle dernier, la guerre actuelle est une guerre, avant tout, pour la domination dans la conscience publique. Par conséquent, le front principal est le front informationnel-cognitif. Ici les questions d’idéologie sont primordiales.

Le deuxième front le plus important est le front monétaire et financier, où dominent encore les États-Unis et l’Union européenne. Et ce n’est qu’en troisième lieu que sont utilisés des chars, des missiles et des avions qui, en fait, dans le cadre de cette guerre mondiale hybride, sont appelés à punir les vaincus. C’est-à-dire intimider, détruire tout désir de résistance, etc.

Tout comme la Grande-Bretagne a déclenché la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a déjà compris que la puissance combinée de l’Allemagne, de la Russie, de l’Autriche-Hongrie dépassait les Britanniques et qu’il restait quelques années pour un tournant dans le leadership mondial, l’élite dirigeante américaine a lancé une guerre hybride mondiale. Dans le même temps, une guerre commerciale américaine se déroule, comme on peut le voir, contre la Chine. La guerre des sanctions contre nous dure déjà depuis plus de 8 ans — et cette aggravation des tensions géopolitiques se déverse aujourd’hui dans des événements dramatiques dans lesquels nous sommes aujourd’hui pleinement impliqués.

En quoi le nouvel ordre économique mondial diffère-t-il du précédent, impérial ? Veuillez noter que l’État qui se forme aujourd’hui en Chine et en Inde intègre toutes les réalisations de l’édification de l’État des époques précédentes. Il s’agit d’un État-providence. C’est un État de droit démocratique, mais en même temps souverain. C’est-à-dire que la particularité du nouvel ordre économique mondial est que l’État leader ne cherche pas à imposer ses modèles à tous les autres pays.

S’il y avait trois modèles dans la structure économique mondiale impériale, dont deux ont eu lieu — le soviétique et l’américain, et le troisième, qui n’a pas eu lieu — le fasciste allemand, ceux-ci ont essayé de refaire le monde entier à leur image et à leur ressemblance. Pour créer partout les mêmes fractales qu’au centre.

La souveraineté économique mondiale est restaurée dans le nouvel ordre économique mondial. C’est un point fondamental. L’État dans ce nouvel ordre économique mondial restaure les valeurs morales. C’est un État humain, juste, intellectuel, responsable et, pour le dire brièvement, idéologiquement, c’est un État socialiste.

Mais en Chine, nous voyons l’image familière du Parti communiste à la tête de cet État. L’Inde a la plus grande démocratie du monde, mais ne négligeons pas le socialisme de Gandhi. Toutes ces traditions sont vivantes et les modèles de gestion — j’attire votre attention — en Chine et en Inde sont assez proches : contrôle de l’État sur le système bancaire, prêts illimités pour la croissance de la production, utilisation du marché à des fins d’efficacité économique de la concurrence.

L’État stimule l’entrepreneuriat privé, et le stimule sans limites s’il génère des revenus. D’où l’augmentation du bien-être des gens. Si l’entrepreneuriat privé est destructeur, s’engage dans la spéculation, tente de profiter de la déstabilisation de l’économie, cet entrepreneuriat est sévèrement bloqué. La Chine et l’Inde ont des contrôles de change stricts et l’exportation de capitaux n’est pas autorisée. L’argent est prêté à des taux allant de 0 % à 4-6 %, en fonction de la priorité accordée aux prêts. L’émission ciblée de crédits est largement utilisée comme outil de planification stratégique.

Nous l’avons appelé intégral parce que l’État y rassemble la société. Il rassemble différents groupes sociaux autour du critère principal qui est l’augmentation du bien-être public. Dès lors, toute la politique économique repose sur ce critère. Comparons l’essence de la politique économique menée dans le nouvel ordre économique mondial [à l’ancien qui s’écroule].

Ici, en comparant aux modèles existants du Consensus de Washington, j’attirerai l’attention sur la principale différence. Premièrement, le but de l’économie n’est en aucun cas de faire de l’argent. Le but de l’économie est d’augmenter le bien-être social.

D’où la planification stratégique, d’où l’utilisation de l’argent comme outil. D’où une fiscalité progressive et des mesures concrètes de justice sociale. Toutes les exigences d’un État-providence concernent l’éducation et la santé qui devraient être libres et assurer la reproduction du capital humain de la manière la plus complète possible. Le système fiscal du budget fiscal est axé sur le développement, et pas seulement sur les soi-disant « fonctions d’un État bureaucratique policier ». Les prix sont réglementés en fonction des proportions souhaitées de la reproduction de l’économie.

Les relations de travail sont dominées par la coopération et l’antagonisme entre le travail et le capital disparaît définitivement. La forme dominante de propriété privée est, selon notre conception, l’entreprise du peuple. Une entreprise dans laquelle les travailleurs sont aussi les propriétaires.

C’est ainsi que se développent Huawei, Xiaomi et d’autres issus de coopératives. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une économie de partenariat social, où l’argent profite [à tous] et tout ce qui tourmente notre économie, comme l’exportation de capitaux, est limité dans le système de régulation économique pour que les revenus des gens augmentent. Et l’entrepreneur grandit en proportion de sa contribution à l’essor du bien-être public.

Et il ne fait aucun doute ici qu’une politique industrielle, agricole, scientifique et technique est nécessaire. Ce sont toutes des politiques publiques clés évidentes qui gèrent le mécanisme du marché de la manière nécessaire pour augmenter le bien-être public.

Passons maintenant aux versions idéologiques de ce nouvel ordre économique mondial. La construction du socialisme se poursuit en Chine, bien qu’avec des caractéristiques chinoises, mais il faut le comprendre de cette manière. Si le socialisme soviétique cherchait à rendre le monde entier heureux, nous voulions réaliser un système socialiste partout dans le monde en dépensant beaucoup d’argent pour cela, alors que le socialisme à la chinoise signifie que l’idée socialiste et l’idée nationale vont de pair.

Et en Chine, nous voyons les slogans suivants : voici une société de prospérité universelle, voici la grande renaissance de la nation chinoise. C’est-à-dire qu’ici l’idée du socialisme et du nationalisme positif, qui ne prétend pas être une exclusivité nationale, mais place le bien-être de son propre pays au premier plan, est une caractéristique essentielle.

Nous voyons la même chose en Inde : combinaison du socialisme, de l’économie de marché et de l’idée nationale, même si cette dernière est appliquée en termes de prospérité croissante. C’est compréhensible pour un pays qui a une population gigantesque qui a vécu dans la pauvreté pendant des siècles. Pour eux, la montée de la prospérité est un point déterminant, pas une idée nationale. De plus, contrairement au socialisme soviétique, qui a grandi dans un environnement de « forteresse assiégée » et avait en même temps inévitablement des caractéristiques de mobilisation et de suppression de la liberté individuelle afin de sauver la société et l’État, il n’y a pas de tels risques ici. Ni en Chine ni en Inde.

[Ndlr : au vu des systèmes de crédit social et de surveillance, il semble pourtant bien au contraire que la liberté individuelle soit en train de passer par-dessus bord.]

Mais il est évident que la poursuite du développement du monde dans un avenir prévisible se déroulera de la même manière qu’au XXe siècle, où il y avait une concurrence entre l’Union soviétique communiste et l’Amérique démocratique. Maintenant, la confrontation va se dérouler entre « l’Occident démocratique », la Chine communiste et l’Inde démocratique. La question est de savoir où nous serons.

Il existe une troisième version de cette idéologie du nouvel ordre économique mondial. Il est en fait une continuation du vecteur de vision du monde occidental nazi, pour ainsi dire. Le racisme a dominé l’Empire anglais au XIXe siècle, le nazisme a longtemps dominé l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Et maintenant, les récepteurs de cette forme misanthropique la remplissent du contenu du postshumanisme : un camp de concentration électronique, tout le monde doit marcher en formation et obéir aux exigences de l’Organisation Mondiale de la Santé ou d’autres analogues d’un gouvernement mondial.

[Ndlr : l’idéologie transhumaniste promue par Klaus Schwab et qui a effectivement de nettes racines nazies. Voir notamment Les valeurs familiales de Schwab]

Autrement dit, c’est l’idée d’une transition vers un état post-humaniste, post-humain, où les gens sont considérés comme un outil de manipulation. Plus précisément, l’objet de manipulation — et l’idéologie se construit pour atomiser la société.

Autrement dit, le principal vecteur idéologique est la privation des personnes de toute identité collective, identité nationale, identité de genre. En général, même l’identité humaine. Les gens commencent à se percevoir comme n’importe quoi : des cyborgs, des animaux, des plantes.

Il y a une inhumanisation en cours, et ce type de matériel posthumain est incorporé dans une intelligence artificielle et facilement manipulable, remplaçant les idéologues qui, en général, imposent déjà leurs modèles de comportement à cette posthumanité et font en sorte que les gens se comportent de la manière dont le contrôle oligarchique artificiel mondial a besoin.

En même temps, on voit se développer des méthodes qui permettent d’amener cette société posthumaine à n’importe quel état, jusqu’à l’autodestruction collective. Je suis sûr que s’ils commencent à injecter un vaccin avec une sorte de poison, il y a déjà des mécanismes en place : la plupart des gens vont se bousculer pour prendre le vaccin.

[Ndlr : c’est déjà ce à quoi nous avons assisté depuis 2020.]

Nous sommes dans cet État mondial en transition, à la périphérie, pour dire les choses crûment. Après l’effondrement de l’Union soviétique, nous nous sommes retrouvés à la périphérie économique des États-Unis. Notre pays était utilisé comme un pays périphérique typique, à partir duquel des milliards de tonnes de ressources ont été pompées, des capitaux ont été pompés. La fuite des cerveaux de chez nous vers là-bas est le but réel du système de Bologne.

Ceux qui ont poussé le système de Bologne étaient trop timides pour dire directement qu’il était nécessaire pour faciliter la fuite des cerveaux. Si nous formions ici gratuitement du personnel qualifié, il pouvait facilement et naturellement se déplacer, obtenir une maîtrise à l’étranger et y rester. Ils ont fait de nous un pays périphérique avec toutes ses caractéristiques.

Aujourd’hui, après que l’Occident nous a fait la guerre et a érigé des barrières dans presque toutes les directions, nous parlons d’un changement de paradigme dans la gouvernance. Mais nous devons comprendre que jusqu’à présent, ce changement dans notre système de gestion ne nous a pas du tout affectés. C’est de l’autre côté que des barrières ont été érigées qui ont effiloché notre système de gouvernance. Ils ont rendu plus difficile l’exportation de capitaux, mais je constate que dès que la situation s’est un peu stabilisée, nos autorités monétaires ont recommencé à exporter des capitaux.

Elles recommencent à stimuler l’exportation des capitaux ! Prenez-le en roubles, prenez-le de nous comme vous voulez ! C’est-à-dire que notre « pouvoir monétaire » fonctionne de la même manière qu’avant. Ils n’ont pas la possibilité de créer les conditions d’une sortie de capitaux. Ils ont en fait annulé la possibilité d’appliquer la règle budgétaire, mais tout cela demeure et la règle budgétaire n’a pas encore disparu. Elle ne peut tout simplement pas être appliquée dans une situation où les réserves de change sont saisies.

Ils ont introduit la vente obligatoire des gains en devises étrangères afin de stabiliser le taux de change. Ils veulent maintenant laisser les recettes en devises à l’étranger et voir si elles sont confisquées de la même manière que les réserves en devises de l’État. Autrement dit, notre politique monétaire reste profondément périphérique, elle suit toujours les règles du FMI et du consensus de Washington.

À cause des sanctions, la société s’est soudain rendu compte que nous étions un pays très riche, que nous pouvions vivre deux fois mieux que nous ne vivions, parce que la sortie de capitaux s’est arrêtée. Dès que la sortie de capitaux s’est arrêtée, le rouble a immédiatement augmenté, le pouvoir d’achat a été multiplié par 1,5 et le rouble s’est encore renforcé. Autrement dit, jusqu’à présent, la principale fonction cible des « autorités monétaires » était l’enrichissement des spéculateurs de devises.

C’est pour cela que la Banque centrale a travaillé. Le ciblage de l’inflation est ridicule, car le principal facteur d’inflation est la dévaluation du rouble dans une situation où la formation du taux de change du rouble est réalisée par des spéculateurs, principalement des spéculateurs internationaux. Et seulement 5 % des transactions sur la Bourse de Moscou sont des transactions pour les exportateurs et les importateurs.

Il est évident que le taux de change du rouble a été manipulé pendant toutes ces 8 années. Sur ce, des dizaines de milliards de dollars ont été retirés de la Russie. Ce sont les spéculateurs monétaires, où les spéculateurs américains ont joué le rôle principal, qui ont été les principaux bénéficiaires de la politique monétaire menée. Maintenant, à cause des sanctions politiques, cela est devenu impossible. Nous sommes obligés, contraints de passer à un nouveau système de gouvernance.

Quel devrait être le système de contrôle ? Il n’est pas nécessaire de deviner ici. Nous voyons des exemples d’un nouveau système de gouvernance réussi en Chine et en Inde. Il s’agit, bien sûr, d’un système mixte de gouvernement, où le cadre principal travaille dans le but d’augmenter le bien-être public. L’État est engagé dans la planification stratégique.

Voici Elena Vladimirovna Panina est l’une des auteures de la loi sur la planification stratégique, et elle s’est beaucoup investie dans sa promotion. Nous avons cette loi depuis de nombreuses années. Mais au début, son introduction a été retardée. Maintenant elle se retrouve dans la rédaction de dizaines de milliers de documents de planification stratégique, mais il n’existe aucun mécanisme pour sa mise en œuvre.

Bien que si vous regardez, nous avons tout séparément : le mécanisme de partenariat privé et étatique, les contrats spéciaux, les accords multilatéraux d’investissement, les outils de refinancement spéciaux que la Banque centrale pourrait utiliser pour apporter des prêts bon marché afin d’augmenter les investissements. Individuellement, tout cela est là, mais dans son ensemble le système ne fonctionne pas.

Depuis de nombreuses années, nous proposons de passer à un système de développement avancé, où l’accent serait mis sur la stratégie et la modernisation du développement économique fondé sur un nouvel ordre technologique. Selon nos estimations, nous pourrions atteindre une croissance d’au moins 8 % par an, en utilisant des installations de production inutilisées, en saturant l’économie d’argent et en permettant aux entreprises de recevoir des prêts à un maximum de 2-3 % pour l’emprunteur final, pour financer des investissements, pour augmenter la production.

C’est l’utilisation la plus complète possible de notre potentiel scientifique et technique, c’est le traitement en profondeur des matières premières. Nous n’avons aucune restriction à la croissance économique, à l’exception du coût artificiellement élevé du crédit créé par les « autorités monétaires ». Les entreprises ne peuvent pas contracter d’emprunt à 18 %, pas à 11 %. Elles devraient contracter un emprunt à 1-3 % par an, comme cela se fait en Chine et en Inde.

Ici, dans l’Union eurasienne, nous luttons contre l’exportation de bois rond, nous avons introduit un embargo, mais pour une raison quelconque, le bois est acheminé vers la Chine. Parce qu’en Chine, l’État a alloué autant d’argent que nécessaire, à raison de 0,2 % par an pendant 10 ans, pour que les entreprises créent une infrastructure de transformation, d’emballage et de récolte du bois sibérien.

Ils ont créé l’infrastructure, ils ont commencé à fournir des prêts saisonniers sans intérêt à nos bûcherons, et lorsque ceux-ci ne peuvent pas obtenir un prêt de notre part, ils vont en Chine et prennent des prêts là-bas. Et ils y apportent le bois, volontairement et sans aucune contrainte. Chez nous, ils n’ont pas la possibilité de contracter des emprunts pour récolter du bois pendant la saison, puis les rembourser après avoir vendu les produits.

En d’autres termes, nous pouvons réellement envisager la possibilité de taux de croissance élevés, pas moins de 8 % par an, et je ne peux donc pas être d’accord avec les prévisions de nos organismes officiels, qui (à la suite de Washington) nous indiquent moins 8 % cette année. D’où vient le moins 8 % ? De la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

De Washington, ils essaient de nous imposer une prévision si pessimiste que « vous aurez moins 10 parce que vous avez lancé une opération militaire ». D’où vient le chiffre moins 10 % ? L’UE coupe les exportations vers la Russie et les importations en provenance de Russie également. Ensuite, à l’aide d’un modèle économétrique, ils émettent l’hypothèse que le commerce extérieur russe se contractera de 30 %. Et selon ce modèle, qui, en fait, est une extrapolation des relations existantes dans l’économie, ils disent que dans ce cas, vous aurez moins 10 % du PIB. Bien que le président nous dise que nous devons utiliser les opportunités.

Lors du dernier Forum économique eurasien, il a déclaré que les entreprises étrangères partaient, et qu’il valait peut-être mieux les laisser partir et créer ces produits manufacturés nous-mêmes. Faisons une substitution des importations. Remplissons le quota sortant de l’Union européenne avec notre propre production. Nous allons développer la coopération au sein de l’Union eurasienne et développer les relations avec nos partenaires asiatiques.

Autrement dit, si nous traitons du développement de l’économie, où l’argent n’est pas une fin en soi, mais un outil de prêt à la production, alors nous pouvons complètement nous passer de récession cette année. Au contraire, nous pouvons faire de la crise, du retrait des concurrents européens, un boom économique, un boom entrepreneurial. Pour ce faire, vous devez accorder des prêts.

Il est nécessaire de réaliser les objectifs d’amélioration du bien-être public. Et pas par de simples injections d’argent pour soutenir la vie des gens, mais en créant de nouvelles industries, de nouveaux emplois. Le président en a parlé à de nombreuses reprises, mais du coup, ce que nous avons aujourd’hui en termes de mesures pour stimuler le développement économique est, en fait, une continuation de petits assouplissements covid en termes de réglementation. En termes de réduction de la pression bureaucratique, malheureusement, il n’y a pas de réelles opportunités d’augmenter les investissements de substitution des importations et de mettre en œuvre des programmes de développement à long terme.

En conclusion de mon discours, je dirai que l’image du futur, me semble-t-il, est assez évidente, si nous comprenons qu’avant la fin de ce siècle, très probablement, la guerre hybride américaine se terminera par un échec pour eux. Eux, dans leur russophobie, qui est dans leur sous-cortex, peuvent ne pas encore s’en rendre compte. C’est pourquoi, ayant pourtant la Chine comme principal adversaire, ils nous ont attaqués, car la russophobie est ancrée dans la géopolitique anglo-saxonne.

La géopolitique enseignée aux politiciens américains et britanniques est basée sur des livres des XIXe et XXe siècles — de Halford Mackinder à Zbigniew Brzezinski, et partout leur idée principale est « comment détruire la Russie ». La géopolitique est une pseudoscience classique sur le thème « comment détruire la Russie sous n’importe laquelle de ses formes historiques ».

Ils ont été victimes de leur orientation génétique russophobe. Ils ont perdu face à la Chine dans la guerre commerciale et maintenant ils se liguent contre nous. Lorsque la Crimée nous a été rendue, j’ai dit et répété qu’il y aurait eu des sanctions de toute façon. Que nous ayons annexé la Crimée, ou que nous nous soyons déshonorés en y renonçant, il y aurait eu des sanctions. Et la guerre d’aujourd’hui, nous le comprenons aussi, était inévitable. Il y a à peine 8 ans, il était possible de se passer d’une guerre et de prendre tout le sud-est de l’Ukraine sans tirer un coup de feu, les gens eux-mêmes étaient venus vers nous.

Il nous faut maintenant corriger ce retard au prix de grands efforts et de sacrifices.

Mais ce conflit était inévitable précisément à cause de la russophobie génétique de l’élite dirigeante américano-britannique, qui est essentiellement le noyau idéologique et économique du monde occidental. Et ils cherchent à nous effacer, comme ils disent, sans aucun scrupule, je dirais.

Ne sous-estimez pas cela. Lorsque le Premier ministre polonais dit « effacer », cela signifie naturellement effacer, comme c’était le cas en 1717 lorsque l’Empire russe a été effacé. Comme après le Temps des Troubles, lorsque le royaume moscovite a été effacé. C’est-à-dire qu’il y a eu des précédents lorsque la Russie a été anéantie, idéologiquement, culturellement, jusqu’à la destruction de tous les monuments, aussi loin qu’ils pouvaient atteindre, jusqu’à l’incendie des chroniques et ainsi de suite.

Ils ont un plan. Ils pensent que la Russie est la clé de la domination mondiale. Dans leur esprit délirant, c’est ainsi. Dans les fondements de leur géopolitique anglo-saxonne, depuis Mackinder, ils enseignent que pour contrôler le monde, il faut contrôler l’Eurasie, ils appellent ça une grande île. En Eurasie, le principal pays qui détient le contrôle, c’est la Russie.

Par conséquent, pour contrôler le monde, la Russie doit être capturée, écrasée, détruite. Ensuite, le prochain objectif est la destruction de l’Iran, c’est absolument évident. Et puis ils pensent qu’en encerclant la Chine de toutes parts et en l’isolant du reste du monde, ils conserveront la domination, l’hégémonie.

C’est un projet absolument utopique. Ils perdront la guerre. Ils sont déjà en train de perdre un avantage clé sous nos yeux. Les fameuses sanctions qui nous ont fait perdre nos réserves de devises et notre activité offshore ne savent pas aujourd’hui comment procéder.

En fait, du point de vue des perspectives futures d’une guerre hybride, il s’agit d’un atout majeur, car leur principal avantage était d’émettre une monnaie mondiale. Et puis ils ont joué leur as d’atout. Ils n’ont plus de monnaie mondiale, plus personne ne leur fait confiance, ni politiquement, ni idéologiquement, ni économiquement. Un exode du dollar a commencé.

Les Chinois vendent des réserves en dollars. Leurs satellites ont encore peur de le faire, mais ici, celui qui vendra des dollars plus vite perdra moins. C’est absolument évident. N’oublions pas que la moitié des dollars que les Américains impriment à grande échelle se trouvent en dehors des États-Unis. Cette vague de dollars revient en Amérique aujourd’hui. Si auparavant on considérait, disent-ils, qu’il était bon que des capitaux soient attirés dans le pays, maintenant l’avalanche acquiert clairement des conséquences inflationnistes et l’effondrement des bulles financières géantes qui composent le système financier et économique occidental n’est pas loin.

Nous réfléchissons aujourd’hui à la création d’une nouvelle monnaie comptable qui serait liée à l’échange des matières premières. Nous construisons une alliance avec la Chine « Un train, une route. » Nous essayons de rétablir le droit international dans l’intégration eurasienne et d’adhérer strictement aux principes de volontariat et de respect de la souveraineté, des avantages mutuels et de la transparence. Autrement dit, nous créons une image attrayante du Nouvel Ordre Mondial, un Nouvel ordre économique mondial.

Le problème, c’est que sans une croissance économique plus rapide, notre vision de l’avenir ne sera pas convaincante. Veuillez noter que nos idéologues eurasiens, par exemple, Trubetskoy, ont parfaitement prévu l’effondrement de l’Union soviétique à la fin des années 20 du siècle dernier qui venait alors de se relever.

Trubetskoy a dit qu’après l’épuisement de l’état des ouvriers et des paysans, une nouvelle communauté, au-dessus des classes, se formerait. L’Union soviétique perdrait son noyau idéologique et s’effondrerait. Ce qui vient ensuite est une ère de nationalisme. Des fragments de l’Union soviétique seront séduits par des idées nationalistes afin de rassembler à nouveau notre grand pays. Et puis, bien sûr, il faut vaincre le nationalisme et éradiquer le nazisme.

Aucune exclusivité nationale ou autre ne devrait être autorisée ! Et la base d’une nouvelle alliance ne peut être que la compréhension des points communs de l’histoire de chacun. Remarquez comment les Chinois reprennent les slogans des Eurasiens. La Chine appelle à l’unification de tous les peuples pour le destin commun de l’humanité. Que sont les « peuples d’un même destin » ? Ce sont les peuples d’un même pays. Cette compréhension du destin commun de l’humanité est, en fait, la base idéologique du grand partenariat eurasien dont parle notre président.

Mais pour être un leader dans ce partenariat, et non une périphérie, il est nécessaire d’assurer des taux de développement économique avancés. Cela nécessite l’idéologie de la cause commune, du bien commun.

En conclusion de mon discours, je dirai brièvement que cette idéologie devrait absorber les acquis du socialisme. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie socialiste domine à la fois en Chine et en Inde, et sous différentes constructions politiques. Le socialisme comme idée du bien commun, où le sens principal de l’État est le service à la société. L’État ne sert pas certains groupes sociaux, comme notre oligarchie ou notre bureaucratie, ou qui que ce soit d’autre. L’État s’est sérieusement et véritablement engagé dans l’amélioration du bien-être public.

[Note de Joseph : pourtant l’Histoire tend à démontrer que la restriction des libertés individuelles et collectives est proportionnelle à l’interventionnisme étatique ou gouvernemental. Et particulièrement dans les États à base socialiste ou communiste, la bureaucratie devient rapidement étouffante. Une humanité avancée, qui s’appuierait notamment sur la notion de responsabilité individuelle et collective ainsi que sur la gratuité et la Conscience, pourrait très bien se passer de gouvernements et d’institutions étatiques, à condition que les individus prédisposés veillent, d’un commun accord, au respect de la souveraineté individuelle et collective ainsi que des formes socioculturelles et des communautés existantes.]

Par conséquent, bien sûr, l’idée socialiste doit être présente. Sans elle, un nouveau mode de vie est impossible, d’ailleurs, il a déjà pris forme. Le socialisme doit redevenir l’idéologie dominante, le noyau du système économique mondial de l’Asie du Sud-Est. Si nous regardons le modèle japonais ou coréen, nous verrons également les traits familiers de l’idéologie socialiste. C’est un État qui planifie, un État qui vise au développement.

Quant à la question des valeurs éthiques, le nouvel ordre technologique défie vraiment l’humanité dans le sens où il est technologiquement possible de passer à un état post-humain : l’émergence des cyborgs, la manipulation de la conscience, l’intelligence artificielle. Ce sont tous des signes d’une transition vers une civilisation post-humaine, et si nous perdons nos normes éthiques traditionnelles, si nous laissons dominer ce nouveau gouvernement mondial oligarchique, ne vous attendez pas à de bonnes choses. Dans ce cas, l’humanité est finie.

Et, puisque nous sommes à la pointe de la guerre hybride, on peut en effet considérer que la guerre avec l’Occident est pour le sort de l’humanité. Et l’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur. C’est ce que l’Occident nous apporte. Puisque nous sommes en confrontation directe avec lui, nous pouvons supposer que nous nous battons vraiment pour la préservation de l’Humanité.

La question est de savoir quelle devrait être l’idéologie ici. Évidemment, elle devrait être basée sur des valeurs traditionnelles. Pour résumer, cela devrait être une image du socialisme chrétien, déjà largement vulgarisée en Europe. Avec la compréhension que nous avons non seulement le socialisme chrétien, mais aussi le socialisme islamique, le socialisme bouddhiste. J’appellerais cette idéologie une synthèse sociale conservatrice. Une combinaison de valeurs morales traditionnelles issues des grandes religions, avec les exigences de justice sociale, d’un État-providence et d’un État pro développement.

Merci pour votre attention.




DU NOUVEAU À L’EST — RP DU 20 juin 2022

Par MF

Édito
La guerre des couloirs économiques prend de l’ampleur

Mais les médias n’en parlent pas. L’européocentrisme empêche de voir le monde tel qu’il est devenu, et l’empire étatsunien perd du poids face aux géants eurasiens, avec pour conséquences à venir, selon Poutine, de graves perturbations socio-économiques et un changement des élites. En attendant la vérité tente de se frayer un chemin au milieu des mensonges des deux camps, et des victimes directes de l’affrontement, et indirectes des sanctions, tandis que les grands vainqueurs sont toujours les fabricants d’armes.

Politique et société

Comment les mercenaires sont recrutés

https://reseauinternational.net/comment-les-mercenaires-etrangers-sont-recrutes-pour-kiev/

L’Ukraine est mécontente de la formation des mercenaires.

Un choc des civilisations mondialiste et eurasienne

Le regard d’une philosophe russe :

« Je demande instamment à tous les lecteurs de faire preuve d’esprit critique et de remettre en question les rapports publiés par les médias »

Un scénario préparé dès 2019, un piège dans lequel Poutine est tombé

https://reseauinternational.net/leurope-a-bel-et-bien-perdu/

Une analyse plausible de ce conflit où il y a deux perdants, les Ukrainiens et l’Europe.

Effet boomerang des armes envoyées en Ukraine

https://www.medias-presse.info/ces-armes-envoyees-en-ukraine-qui-disparaissent-et-pourraient-bien-etre-retournees-contre-nous/156370/

Des armes partent dans les mafias et à l’étranger… y compris des missiles. Les palettes de dollars sont aussi détournées !!

Les entreprises occidentales ne peuvent plus fournir, car les Ukrainiens envoient des quantités de missiles très importantes (50 à 80/j), ce qui aura des conséquences sur la suite du conflit, d’autant qu’il y a des pénuries de microprocesseurs.

Et

Europol s’inquiète !

https://www.voltairenet.org/article217097.html

il serait temps de savoir qui sont les véritables destinataires de ces armes !

Meurtre de soldats qui veulent se rendre, et de civils

https://reseauinternational.net/ukraine-le-meurtre-des-soldats-qui-veulent-se-rendre-le-bombardement-des-civils/

Article prudent faute de sources certaines, mais plausible.

Blâmer Poutine pour tous les malheurs revient à… l’aider !!

https://reseauinternational.net/le-fait-de-blamer-poutine-pour-tous-les-malheurs-aide-poutine/

« Plus le discours du “tout est de la faute de Poutine” continuera d’être utilisé, plus l’influence et le prestige de Poutine, déjà très importants sur la scène mondiale, augmenteront, ce qui, à son tour, améliorera les chances de la Russie de parvenir à des accords favorables dans pratiquement toutes les négociations internationales. »

Politique russe

Saint-Pétersbourg prépare le terrain pour la guerre des couloirs économiques

https://reseauinternational.net/saint-petersbourg-prepare-le-terrain-pour-la-guerre-des-couloirs-economiques/

« les nouvelles puissances mondiales se réunissent pour bouleverser “l’ordre fondé sur des règles” inventé par les États-Unis et reconnecter le monde à leur manière »

Poutine prédit un changement des élites en Europe

https://www.medias-presse.info/poutine-predit-un-changement-des-elites-en-europe/157287/

« Une telle séparation d’avec la réalité [en Euroep], conduira inévitablement à une montée du populisme, à la croissance de mouvements radicaux extrêmes, à de graves changements socio-économiques, à la dégradation et, dans un avenir proche, à un changement des élites ».

Et si Poutine s’inspirait de Talleyrand pour faire la paix sans perdre la face ?

https://www.historia.fr/le-sel-de-lhistoire/et-si-poutine-s%E2%80%99inspirait-de-talleyrand-pour-faire-la-paix-sans-perdre-la-face

Poutine, ou son successeur, devra de toutes façons sortir du bourbier de l’Ukraine.

La Russie frappera les centres de décision si Kiev utilise les armes reçues des USA

https://reseauinternational.net/medvedev-la-russie-frappera-les-centres-de-decision-en-cas-dattaques-de-kiev/

Il s’agit donc bien d’une menace, à laquelle nous devons répondre », a résumé M. Medvedev.

Les accusations de viol des troupes russes en Ukraine étaient fausses

Le parlement ukrainien vient de renvoyer la médiatrice des droits de l’homme Lyudmila Denisova. Les députés ont affirmé que son travail axé sur le viol d’Ukrainiens par les troupes russes, qui « n’a pas pu être confirmé par des preuves […], n’a fait que nuire à l’Ukraine et détourner l’attention des médias mondiaux des besoins réels de l’Ukraine. »

Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé l’interdiction d’entrée dans le pays d’un certain nombre de citoyens britanniques de haut rang

https://interaffairs.ru/news/show/35646

Medvedev doute de l’existence de l’Ukraine d’ici deux ans

http://russiepolitics.blogspot.com/2022/06/medvedev-doute-de-lexistence-de.html

« J’ai vu un message indiquant que l’Ukraine souhaite recevoir du GNL de ses propriétaires étrangers dans le cadre d’un prêt-bail avec paiement pour livraison dans 2 ans. Sinon, l’hiver prochain, elle gèlera tout simplement. Juste une question. Et qui a dit que dans deux ans l’Ukraine existera encore sur la carte du monde ? Les Américains ne s’en soucient plus — ils ont tellement investi dans le projet “anti-Russie” que tout le reste est une bagatelle pour eux… »

Selon la Russie, l’Occident s’est tiré une balle dans la tête en la sanctionnant

https://www.7sur7.be/monde/selon-la-russie-loccident-sest-tire-une-balle-dans-la-tete-en-la-sanctionnant~a0b96dff/

« Les responsables russes et chinois affirment que les États-Unis devront s’adapter à un monde où ils ne seront bientôt plus l’unique superpuissance. »

Politique internationale

85 000 Ukrainiens réfugiés en France

https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/85000-ukrainiens-refugies-en-france-apres-trois-mois-de-guerre

6,5 millions ont fui l’Ukraine, la moitié en Pologne.

Le petit-fils du Général de Gaulle dit non aux USA et à l’OTAN


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Deux « niet » à Zelensky

https://www.medias-presse.info/ue-et-eu-deux-niet-a-zelensky/156473/

Pas de missiles à moyenne portée capables de toucher la Russie, et des sanctions qui n’ont pas le feu vert de tous les pays de l’Union.

L’OTAN, structure antieuropéenne

https://reseauinternational.net/ouvrez-les-yeux-lotan-cette-structure-anti-europeenne/

« il faut gagner la guerre… sans la faire ».

Les drones tueurs de l’OTAN contre la Russie

https://reseauinternational.net/conflit-direct-les-drones-tueurs-de-lotan-contre-la-russie/

« les pilotes des drones tueurs de fabrication américaine pourraient les piloter à partir de bases des États-Unis ou de l’OTAN en dehors de l’Ukraine qui est le lieu du conflit : “On ne sait pas où l’Ukraine baserait les drones ou les pilotes, mais les opérateurs pourraient théoriquement les piloter depuis l’extérieur de l’Ukraine s’ils ont accès aux communications par satellite”. »

Les États-Unis ont tout intérêt à prolonger la guerre en Ukraine

https://lemediaen442.fr/interview-du-senateur-yves-pozzo-di-borgo-les-etats-unis-ont-tout-interet-a-prolonger-la-guerre-en-ukraine/

« Pour les américains, la guerre en Ukraine est fantastique, ils sont gagnants sur tout, sur la vente des armes, sur le gaz de schiste, le blé… et ils traitent l’Europe comme des petits larbins »

Les USA reconnaissent avoir financé des laboratoires biologiques en Ukraine

https://www.francesoir.fr/politique-monde/les-etats-unis-reconnaissent-avoir-finance-des-laboratoires-biologiques-en-ukraine

« Dans une chronique, Teresita Dussart, journaliste pour FranceSoir, écrivait que “ces informations pourraient ouvrir sur le plus grand scandale du siècle, obligeant à remettre en perspective tous les événements depuis le début de la crise russo-ukrainienne”. »

Les USA abandonnent l’Ukraine, prédit le gouvernement russe

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-abandon-ukraine-gouvernement-russe

Selon Rossiskaïa Gazeta :

« le secrétaire adjoint à la sécurité de la Russie, Rachid Nourgaliev, a estimé que l’Ukraine connaitrait le même sort que l’Afghanistan » et l’adhésion de l’Ukraine à l’UE est une chimère qui n’est pas près de voir le jour ».

Les premiers prémices d’un changement de cap pour les États-Unis en Ukraine

https://lesakerfrancophone.fr/linquietude-de-davos-et-la-peur-inavouee-de-lechec-les-premices-dun-changement-de-cap-pour-les-etats-unis-en-ukraine

« des fractures commencent à être visibles. Quelque chose s’agite, et l’Europe suivra inévitablement la voie tracée par l’Amérique. Mais pour l’instant, les faucons restent fermement aux commandes (aux États-Unis, à Londres, en Pologne, à la Commission européenne et à Kiev). »

MEXIQUE, le président dénonce le caractère immoral de la guerre par procuration de l’OTAN en Ukraine

https://reseauinternational.net/le-president-mexicain-denonce-le-caractere-immoral-de-la-guerre-par-procuration-menee-par-lotan-en-ukraine/

La politique des États-Unis et de l’OTAN équivaut à dire :

« Je fournis les armes et vous fournissez les morts ».

La Hongrie fait retirer le patriarche de Moscou de la liste des sanctions européennes

https://visegradpost.com/fr/2022/06/03/la-hongrie-fait-retirer-le-patriarche-cyrille-de-moscou-de-la-liste-des-sanctions-europeennes/

Viktor Orbán avait rappelé que la Hongrie s’opposerait à l’inscription de dignitaires ecclésiastiques — quels qu’ils soient — sur une liste de sanctions, et expliqué que la Hongrie considérait la liberté religieuse comme « sacrée et inviolable ».

L’Union africaine milite pour la levée des sanctions contre la Russie

https://reseauinternational.net/lunion-africaine-milite-pour-la-levee-des-sanctions-contre-la-russie/

« il faut… que tout ce qui concerne le volet alimentaire, céréale, engrais soit hors de sanctions. ».

Conséquences économiques et autres

Les grands gagnants, les fabricants d’armes et leurs investisseurs

https://reseauinternational.net/comment-la-suisse-et-dautres-beneficiaires-profitent-de-la-guerre-en-ukraine/

Fiasco de la guerre économique occidentale contre la Russie

https://reseauinternational.net/le-fiasco-de-la-guerre-economique-de-loccident-contre-la-russie/

Les sanctions énergétiques voulues par les Européens sont… suicide économique et industriel pour l’Allemagne et pour tous les États européens qui ont besoin d’une énergie abondante, écologique par pipelines (tout le contraire des méthaniers !) et peu coûteuse.

La Russie a gagné une fortune grâce à ses exportations… en particulier de gaz en France

https://www.capital.fr/economie-politique/guerre-en-ukraine-la-russie-a-gagne-une-fortune-depuis-le-debut-du-conflit-la-france-pointee-du-doigt-1438922

Paris est devenu le premier importateur de GNL russe dans le monde.

Qui est derrière le blocus céréalier ?

https://www.medias-presse.info/ble-ukrainien-et-si-cetait-lukraine-derriere-le-blocus/157060/

L’Ukraine se méfie d’un déminage russe, mais l’OTAN pourrait profiter d’un déblocage pour une confrontation avec la Russie..malgré les efforts de la Turquie pour éviter la famine en Afrique.




La catastrophe des opioïdes aux USA, prescription sous influence de McKinsey

Par le Dr Gérard Delépine

La crise des opioïdes représente une catastrophe médicamenteuse trop peu connue en France.

Une catastrophe hors norme

Par son ampleur, la crise dépasse de très loin les catastrophes médicamenteuses précédentes.

Depuis 20 ans, aux USA le nombre de décès par surdose ne fait qu’augmenter. En 2002 on recensait 2 surdoses mortelles pour 100 000 habitants. En 2012, ce chiffre avait quadruplé (8/100000) et en 2021 il atteint 31/100000. Quinze fois plus qu’il y a 20 ans !

Depuis 2017, les opioïdes font chaque année plus de victimes que les accidents de la route.

Fin 2017, le président Trump a déclaré l’état d’urgence sanitaire et alloué un budget de six milliards de dollars pour améliorer l’éducation des patients et des professionnels et favoriser l’accès aux traitements sans que cela ait stoppé la croissance de la mortalité.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies(([1] CDC offices gouvernementaux)), près d’un demi-million d’Américains sont morts de surdoses entre 1999 et 2018

Morts par surdose impliquant des opioïdes aux États-Unis (2000-2016). Morts par 100 000 habitants.

Lors de la pandémie de COVID-19, une nouvelle augmentation importante du nombre de décès consécutifs à une surdose d’opioïdes de synthèse a été observée(([2] CDC Emergency Preparedness and Response: Increase in Fatal Drug Overdoses Across the United States Driven by Synthetic Opioids Before and During the COVID-19 Pandemic, 17 décembre 2020 – lien : https://emergency.cdc.gov/han/2020/han00438.asp)) avec pour la seule année 2021 plus de 107 000 morts (33/100000 soit autant que le diabète et la maladie d’Alzheimer réunis) et presque le double du nombre de soldats américains tombés durant les 20 ans de guerre du Vietnam !

Les salles d’urgence et les ressources de nombreux états sont mises à rude épreuve pour tenter de répondre à l’épidémie. Le Massachusetts, le Vermont et d’autres États ont décrété un « état d’urgence » ou créé des groupes de travail spéciaux pour faire face à la crise qui leur coûte chaque année des milliards de dollars, sans, non plus, d’amélioration visible.

Une catastrophe qui affecte même l’espérance de vie des Américains !

Le nombre de morts par surdose d’opioïdes est tel qu’il diminue l’espérance de vie des Américains. L’espérance moyenne de vie des Américains progressait depuis plus de 50 ans et atteignait 78,9 ans en 2012. Depuis, elle stagne ou diminue : 77 ans en 2020 et 76,6 ans en 2021.

Espérance de vie à la naissance en années (1980-2020).

La catastrophe des opioïdes ne touche pas seulement les États-Unis

Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis représentent 80 % de la consommation mondiale d’opioïdes et concentrent la grande majorité des morts par surdose.

Toutefois, l’usage abusif des opioïdes se répand dans d’autres pays notamment en Grande-Bretagne, phénomène favorisé par la hausse des prescriptions médicales laxistes et à un trafic croissant de drogues illicites.

Selon l’OCDE, hors États-Unis, les pays les plus touchés par les morts par surdoses d’opioïdes étaient le Canada (85 morts par million d’habitants, en 2015), l’Estonie (81), la Suède (55), la Norvège (49), l’Irlande (44) et le Royaume-Uni (41).

À l’origine de la catastrophe, un scandale médical

Il s’agit d’un problème de société qui a été initié par un scandale sanitaire : l’utilisation abusive d’opiacés de synthèse dans la prise en charge des douleurs chroniques non cancéreuses.

Ces prescriptions qui ont créé la dépendance de toute une partie de la population sont la conséquence d’une mise sur le marché trop laxiste (non accompagnée de mises en garde adéquates) puis mal surveillée par la FDA, de recommandations discutables de sociétés médicales et de campagnes de promotion intenses et mensongères des laboratoires pharmaceutiques.

La FDA a approuvé le fentanyl en 1968, puis les fentanyls à libération immédiate transmucosale (TIRF) conçus pour pénétrer dans la circulation sanguine en quelques secondes. Ils sont plus dangereux que la plupart des opioïdes en raison de leur très grande puissance et de leur délai d’action rapide.

Ils n’ont été approuvés par la FDA que pour les patients cancéreux adultes « qui reçoivent déjà et qui tolèrent un traitement aux opioïdes pour leur douleur cancéreuse persistante ».

L’origine de la crise actuelle date du début des années 1990, quand des campagnes d’information organisées par des sociétés savantes et des associations de patients (parfois sponsorisées par l’industrie pharmaceutique) ont sensibilisé l’opinion et le corps médical sur la prise en compte parfois insuffisante du traitement de la douleur.

Des sociétés savantes trop proches de Big Pharma ont émis des recommandations incitant les médecins à prescrire des opiacés pour des douleurs chroniques « même non-cancéreuses. »

Des campagnes de marketing agressives ont été répétées par les industriels, dont Purdue Pharma, suivant les conseils de cabinet spécialisés, dont McKinsey. Elles ont instrumentalisé des études mensongères du début des années 1980 prétendant que ces nouveaux opioïdes ne produisaient pas de risque d’addiction.

Ces manipulations des médecins ont été efficaces. Les prescriptions d’opioïdes ont augmenté de 350 % entre 1999 et 2015. Pendant vingt ans, laboratoires et distributeurs ont ainsi bénéficié d’un marché de 8 milliards de dollars par an.

Mais rapidement de nombreux malades traités par ces opioïdes ont développé une forte addiction aux opiacés les poussant à rechercher leurs drogues auprès des trafiquants lorsque les prescriptions médicales ne leur suffisaient plus. Les hospitalisations et les morts liées aux surdoses d’opioïdes ont alors fortement augmenté.

La FDA, agence captive, n’a pas rempli sa fonction de protection de la population

Lorsque le problème est devenu évident, la FDA n’a pas imposé de mesures strictes pour empêcher une utilisation inappropriée de TIRF. Elle n’a réalisé aucune enquête indépendante, mais s’est contentée des rapports lénifiants que lui adressait l’industrie du médicament.

Cette incapacité de la FDA de protéger la population de l’utilisation de médicaments dangereux n’est pas accidentelle, mais témoigne de sa « capture » par les laboratoires pharmaceutiques qu’elle est censée réguler.

La capture réglementaire (ou captation de la réglementation) est une corruption de l’autorité qui se produit lorsqu’un organisme de réglementation privilégie les intérêts commerciaux d’une industrie, ou d’une profession au lieu de défendre l’intérêt général pour lequel elle a été créée.

Cette capture réglementaire est une conséquence de la défaillance de l’État qui, depuis plusieurs décennies, n’assure plus un financement suffisant pour garantir l’indépendance de l’agence et lui demande de compléter son financement par les entreprises qu’elle doit réguler. Ainsi aux USA près de la moitié du budget de la FDA est assurée par les entreprises du médicament qui en ont ainsi effectivement pris le contrôle. Depuis lors, les décisions de la FDA privilégient presque toujours l’intérêt de l’industrie sur celui de la sécurité médicamenteuse.(([3] Lire à ce sujet le livre de R F Kennedy :
« Dès mon entrée à reculons dans le débat sur les vaccins en 2005, je fus stupéfait de constater que le réseau tentaculaire des profonds enchevêtrements financiers entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales de santé avait permis une capture réglementaire musclée. Par exemple, les CDC possèdent 57 brevets de vaccins et consacrent 4,9 % de leur budget annuel de 12 milliards de dollars (en 2019) à l’achat et à la distribution de vaccins. Les NIH sont propriétaires de centaines de brevets de vaccins et tirent souvent profit de la vente des produits qu’ils sont censés réglementer. Des fonctionnaires haut placés, dont le Dr Fauci, reçoivent des émoluments annuels allant jusqu’à 150 000 $ en redevances sur des produits qu’ils contribuent à développer puis à faire homologuer. La FDA reçoit 45 % de son budget de l’industrie pharmaceutique, par le biais de ce qu’on appelle, par euphémisme, les “frais d’utilisation” »
KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages 27 26/01/22 09:01 28 ANTHONY FAUCI, BILL GATES ET BIG PHARMA))

L’industrie s’était plainte de la lenteur des procédures de mise sur le marché qui l’empêchait de bénéficier pleinement de la période d’exclusivité octroyée par ses brevets. La FDA a considérablement réduit les procédures classiques et inventé différents motifs d’examens très allégés au détriment de la sécurité des malades, dont les injections anti-covid constituent un exemple démonstratif.

Mais cet allègement des procédures s’est fait au détriment de la sécurité médicamenteuse.

En témoigne la multiplication des scandales médicamenteux depuis plus de 20 ans.

Rappelons celui des antidépresseurs tels que le Prozac (susceptible de favoriser le passage à l’acte et en particulier suicide et tuerie de masse), resté sur le marché alors que Lilly savait depuis les années 1980 que la fluoxétine — principe actif du Prozac — pouvait altérer le comportement des malades, et l’a soigneusement caché ou minimisé.(([4] https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2005/01/04/la-pilule-ne-passe-plus-aux-etats-unis))

Pfizer a également été obligé de faire savoir que son médicament vedette, le Celebrex, pouvait entraîner des infarctus.

Et depuis trois ans, Bayer a dû cesser de vendre son Baycol à cause des graves troubles musculaires qu’il peut occasionner, pouvant conduire au décès des patients.

En 2004, devant une commission sénatoriale enquêtant sur le scandale du Vioxx(([5] Voir la Face cachée du médicament, N Delépine, éditions Michalon, 2011)) (responsable d’au moins 100 000 victimes, dont 40 000 morts aux USA sans que la FDA intervienne), David Graham, un des cadres supérieurs de la FDA, a déclaré devant la commission d’enquête du sénat(([6] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf)):

« d’autres scandales sont à venir, et le pays est pratiquement sans défense contre les médicaments à risque, qui entrent si facilement dans les foyers américains. La FDA est aujourd’hui incapable d’empêcher cela ».

Dès 2005, le Journal of American Medical Association (JAMA) constatait : « la FDA est dépassée et ne remplit plus du tout son rôle. Et nous ne sommes certainement pas les seuls à le penser ».

Le Wall Street Journal précise :

« sur les 327 millions de dollars que l’agence dépense pour les médicaments, seulement 27 sont consacrés à la recherche d’effets secondaires de ceux présents sur le marché. »

Cette incapacité de la FDA à s’opposer aux intérêts des firmes pharmaceutiques a permis à la corruption et aux campagnes mensongères de propagande médicamenteuse organisées par des cabinets de conseil de prospérer.

Les menées de McKinsey contre la Santé publique

Ce cabinet de conseil a fortement contribué à la crise des opioïdes en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals.

Durant la même période, McKinsey a omis de divulguer ses conflits d’intérêts graves et de longue date à la FDA, violant potentiellement les exigences contractuelles et la loi fédérale.

Lors d’un communiqué du 13 avril 2022, Maloney Carolyn B présidente de la commission d’enquête sénatoriale a déclaré(([7] United States. Congress. The Firm and the FDA:: McKinsey & Company’s conflicts of interest at the heart of the opioid epidemic : interim majority staff report / Committee on Oversight and Reform, U.S. House of Representatives.
https://permanent.fdlp.gov/gpo182429/2022-04-13.McKinsey%20Opioid%20Conflicts%20Majority%20Staff%20Report%20FINAL.pdf)):

« l’enquête du Comité de surveillance met en lumière le monde non réglementé et secret des cabinets de conseil privés comme McKinsey qui créent des conflits d’intérêts en travaillant à la fois pour le gouvernement fédéral et les industries réglementées. »

Le rapport d’aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA s’appuyait sur les conseils de McKinsey pour garantir la sécurité des médicaments et protéger les vies américaines, la société était également payée par les entreprises mêmes qui alimentent l’épidémie mortelle d’opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte de ces médicaments dangereux.

« McKinsey a employé au moins 22 consultants à la fois à la FDA et chez les fabricants d’opioïdes sur des sujets connexes, y compris en même temps. Dans les coulisses, les consultants de McKinsey ont tiré parti de leurs relations fédérales pour obtenir encore plus d’affaires dans le secteur privé et ont tenté d’influencer les principaux responsables de la santé publique au nom de clients comme Purdue Pharma. Les consultants de McKinsey ont discuté de la suppression de documents liés à leur travail pour Purdue :

les documents obtenus par le Comité révèlent que dès mai 2017, les partenaires de McKinsey ont discuté des moyens d’empêcher que les documents de McKinsey ne soient découverts dans les poursuites en cours de Purdue. »

Une cinquantaine de procureurs généraux, dont Maura Healey, la procureure générale du Massachusetts, tête de pont dans ce dossier, ont mis en accusation McKinsey.(([8] https://gunandsurvival.com/2022/04/28/maura-healey-blasts-mckinseys-opioid-schemes-in-house-hearing/))(([9] En France le scandale McKinsey a pour l’instant été étouffé à l’approche des élections. Néanmoins il ne saurait disparaître définitivement. «  Quelles missions McKinsey a-t-il effectuées pour l’État ? »
« Sous le mandat d’Emmanuel Macron, le cabinet McKinsey a été chargé de plusieurs missions. Il a notamment, pendant deux ans et avec le cabinet Accenture, été chargé d’évaluer la stratégie nationale de santé (coût : 1,2 million d’euros). C’est lui qui a également été missionné pour contrôler la viabilité des solutions informatiques de la CAF dans le cadre de la réforme des APL (3,88 millions d’euros). Surtout, de novembre 2020 à février 2022, McKinsey a été chargé de la campagne vaccinale avec l’organisation logistique, la mise en place d’indicateurs et d’outils de suivi ou encore l’établissement d’un plan d’action pour la campagne de rappel pour la 3e dose de vaccin anti-Covid ».
McKinsey : où en est l’enquête ? Le résumé de l’affaire (linternaute.com) ))

« Notre travail nous a permis de mettre en lumière des schémas marketing qui allaient bien au-delà des premières entreprises que nous avions ciblées dans notre enquête. Au terme de notre travail, il est devenu très clair où nombre de ces schémas marketing trouvaient leur origine : de consultants de McKinsey […]. Pendant ce temps-là, des millions d’Américains sont devenus accrocs, ont fait des overdoses et sont décédés », a-t-elle déclaré.

Il est reproché à McKinsey d’avoir contribué à la crise des opioïdes aux États-Unis en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals, d’avoir poussé à l’augmentation du nombre de visites de représentants commerciaux auprès des plus importants prescripteurs d’opioïdes, d’avoir ciblé des médecins avec des messages spécifiques pour les convaincre de prescrire plus d’OxyContin (le médicament produit par Purdue Pharma), d’avoir encouragé plusieurs producteurs d’opioïdes à s’unir pour résister aux régulations de la FDA qui cherchait à limiter les prescriptions et d’avoir tenté d’influencer des représentants du gouvernement, y compris le secrétaire de l’administration Trump à la santé et aux services sociaux (HHS) Alex Azar, pour faire avancer les intérêts de ses clients du secteur privé. .

Le 4 février 2022, pour éviter un procès public qui aurait possiblement révélé d’autres violations de la loi, McKinsey a proposé de payer 573,9 millions de dollars(([10] Dyer O. McKinsey agrees to pay $574m to US states to settle opioid claims BMJ 2021; 372 : n360 doi:10.1136/bmj.n360)) (5 % de son chiffre d’affaires) en réparation aux états. McKinsey paiera environ 80 % de l’argent immédiatement pour renforcer les programmes de traitement et renforcer les budgets de la police mis à rude épreuve par l’abus accru des opioïdes.

Un scandale médicamenteux aggravé par la corruption du corps médical

Les laboratoires offrent volontiers des cadeaux aux médecins qui prescrivent leurs produits vedettes en prétextant souvent qu’il s’agit de faciliter l’enseignement ou la recherche. Pfizer a ainsi déclaré avoir versé ces quatre dernières années 631 millions de dollars (465 millions d’euros) à environ 300 000 professionnels, dont 173 millions pour 2012 (pour un chiffre d’affaires américain de 23 milliards de dollars).

Fabricant et distributeurs d’opioïdes condamnés

Purdue, basée à Stanford, dans le Connecticut premier fabricant d’opioïdes, a demandé la protection contre la faillite en 2019 après avoir été engloutie dans un tsunami de poursuites (plus de 3000) déposées par les gouvernements des États et locaux.(([11] The Family That Built an Empire of Pain | The New Yorker))

Il a accepté de régler 8,3 milliards de dollars après avoir plaidé coupable de trois crimes pour sa commercialisation d’OxyContin.

C’était la deuxième fois en 13 ans que la société plaidait coupable à des accusations criminelles pour ses tactiques de vente d’opioïdes.

En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans et les distributeurs McKesson, Cardinal Health et AmerisourceBergen — fournisseurs de quelque 90 % des médicaments américains 21 milliards sur 18 ans. Ces sociétés espèrent ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

Danger des opioïdes en France

D’après les données de l’assurance maladie, environ 10 millions de Français ont consommé des opioïdes en 2015. En une dizaine d’années, la consommation de ces médicaments a fortement augmenté. Entre 2006 et 2017 la prescription d’opioïdes forts, dominée par l’Oxycodone, a cru de près de 150 %, et leurs mésusages ont plus que doublé entre. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a augmenté de 15 à 40 hospitalisations pour un million d’habitants. Entre 2000 et 2015, le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 1,3 à 3,2 par million d’habitants, avec au moins 4 décès par semaine.

Le Tramadol serait le premier médicament responsable de ces mésusages, et le premier responsable des décès observés suivi de la morphine, l’Oxycodone puis le fentanyl transdermique à action rapide.

Les modalités de prise en charge et de surveillance par les prescripteurs, ainsi que l’accès restreint à ces médicaments, ont pour l’instant permis d’éviter le pire. Rappelons les recommandations de la ANSM :

« UNE PRESCRIPTION D’ANTALGIQUE OPIOÏDE DOIT SYSTÉMATIQUEMENT S’ACCOMPAGNER D’UNE INFORMATION AU PATIENT SUR LE TRAITEMENT ET SUR SON ARRÊT, ET D’UNE SURVEILLANCE DE CES RISQUES MÊME LORSQU’IL EST INITIALEMENT PRESCRIT DANS LE RESPECT DES CONDITIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ ».






Élection : vent de révolte ?

[Source : laminutedericardo.com]






REVUE DE PRESSE DU 13 JUIN 2022

Par MF

ÉDITO
Le mur de mensonges se lézarde, mais le discours ne change pas

Les témoignages et les articles concernant les effets indésirables se multiplient et des citoyens de par le monde en prennent conscience et diffusent l’information, tandis qu’en France on est encore à « vacciner tout CE qui peut l’être » (selon le discours chosifiant de Cherbourg) qu’on commence à oser parler de fuite de laboratoire, que la politique du « zéro Covid » est un échec, que 12 millions de doses attendent les petits Français qui ne risquent rien du Covid, et que le lien est établi entre la nouvelle forme de MCJ et l’injection anti-covid.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Restrictions Covid, nouveau projet de loi le 22 juin !

https://lemediaen442.fr/restrictions-covid-19-nouveau-projet-de-loi-le-22-juin-2022-juste-apres-les-legislatives/

Et derrière, un but mondial « Avec plus de 1,2 milliard de codes QR générés et 60 pays connectés au système, le certificat COVID numérique de l’UE est devenu une norme mondiale. »

Halte aux mensonges de l’AFP et des médias subventionnés

Il est temps que ceux qui se présentent comme journalistes retrouvent leur éthique.

Seule la liberté des soignants peut sauver la médecine, pour les patients

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/seule-la-liberte-des-medecins-et-soignants-peut-sauver-la-medecine-pour-les-malades/

La liberté est nécessaire pour une médecine qualitative.

Sans soignants ni médecins, pas de soins

Il est plus qu’urgent d’exiger la réintégration IMMÉDIATE ET DÉFINITIVE des soignants et l’arrêt de l’injection dangereuse.

Vacciner peut rapporter gros !

https://actu.fr/societe/vaccin-contre-le-covid-19-ces-soignants-revelent-avoir-ete-surpayes-par-l-assurance-maladie_50509574.html

Des trop perçus, jusqu’à 10 000 euros par mois.

ÉTRANGER

La politique du zéro Covid est un échec, en Australie (et ailleurs)

et les dégâts sur l’ensemble de la santé publique sont considérables.

Espagne, suppression du passeport sanitaire pour les pays européens

https://www.expansion.com/economia/2022/06/02/62986b41e5fdeac23b8b4648.html

UE, la commission européenne prolonge le passe sanitaire sans débat parlementaire

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/07/la-commission-europeenne-prolonge-le-passe-sanitaire-sans-debat-parlementaire/

« la Commission a commis l’erreur d’écrire noir sur blanc que le passe sanitaire vise à inciter à la vaccination, et non à prévenir la propagation de l’épidémie ».

OMS, le traité sur les pandémies, liberticide et anti-démocratique

https://www.francesoir.fr/politique-monde/le-traite-de-l-oms-sur-les-pandemies-un-projet-liberticide-et-anti-democratique

Objet de concertations entre les états membres, aux mois de juin et suivants.

USA. Missouri, une loi pour protéger les médecins prescrivant HCQ et IVM

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-missouri-loi-protection-prescription-medecin-ivermectine-chloroquine

« Certains pharmaciens voulaient endosser le rôle de médecins et refusaient de délivrer ces ordonnances. Cela rétablit l’équilibre professionnel entre médecins et pharmaciens ».

USA. Louisiane, les écoles qui exigeront un certificat de vaccination Covid pourraient bientôt faire face à des poursuites judiciaires

https://lailluminator.com/briefs/louisiana-schools-that-require-covid-vaccine-could-soon-face-lawsuits/

« Ce projet de loi est vraiment conçu pour permettre le libre choix et aussi (protéger) contre la discrimination à l’égard de ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner », a déclaré le sénateur Barry Milligan, R-Shreveport, qui a présenté le projet de loi au Sénat. 

JUSTICE

Les témoignages interdits au Sénat

Trois enseignants-chercheurs écartés, auditions non publiques 

« Durant ces auditions, nous avons alerté sur l’augmentation historique et inédite de certaines pathologies durant 2021, notamment : de 1788 % sur les troubles du cycle menstruel ; de 732 % des AVC ; Autant de cécité durant 8 mois que durant 30 ans tous vaccins confondus ».

Me MARIAN demande au gouvernement d’abroger l’obligation vaccinale des soignants

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/11/lavocate-marian-demande-officiellement-au-gouvernement-dabroger-lobligation-vaccinale-pour-les-soignants/

En cas de rejet l’avocate prépare un contentieux dit de l’erreur manifeste d’appréciation devant le juge administratif.

Recours devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, par Bon Sens et l’AIMSIB

À lasuite de la décision de rejet (non susceptible de recours interne) rendue par la Commission des requêtes de la Cour de Justice de la République, qui concernait une plainte déposée contre le Premier ministre, le Ministre des solidarités et de la santé et le Ministre de l’éducation de la jeunesse et des sports, en vue de contester l’ensemble des mesures sanitaires auxquelles sont confrontés les citoyens français depuis mars 2020 et notamment les membres des associations requérantes, qui comptent bon nombre de soignants et d’experts censurés.

COVID

Fuite d’un laboratoire, ou quand TF1 vire au « complotisme »

https://www.tf1info.fr/sante/le-covid-une-fuite-de-laboratoire-ce-que-l-on-sait-vraiment-apres-plus-de-deux-ans-de-speculations-2187224.html

Certes l’article ne tranche pas, mais la question n’est plus tabou !

TRAITEMENTS et autres STRATÉGIES

Détoxifier son corps des protéines Spike

https://www.epochtimes.fr/detoxifier-son-corps-des-proteines-spike-les-6-principaux-medicaments-et-composes-naturels-2034836.html

La gravité de la maladie tient plus au terrain qu’au virus, et il existe des moyens de renforcer les capacités de guérison du corps (médicaments, compléments alimentaires et plantes).

Quand les masques tuent

https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-masques-sont-responsables-d-un-plus-grand-nombre-de-deces-covid-selon-une-etude

Effet inverse de celui recherché en raison de « l’effet Foegen », « les virions du Covid-19 se propagent plus profondément dans les voies respiratoires en raison de leur petite taille ».

INJECTIONS

L’ADN fœtal avorté dans les vaccins (en général)

Entretien de Robert F. Kennedy Jr avec le Dr Theresa Deisher sur l’utilisation de l’ADN fœtal avorté dans les vaccins —La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org)

Même en mettant de côté la morale (ce qui est difficile quand on sait comment sont extraits les tissus de ces fœtus vivants), l’aspect scientifique n’est pas rassurant avec un risque de maladies auto-immunes ou d’autisme.

EFFETS INDÉSIRABLES

Vu à Houston, Texas. « Arrêtez les “vaccins” contre le COVID qui ont tué et blessé des milliers de personnes aux États-Unis. Sauvez nos enfants ».

Un nouveau syndrome, le PIDS (mortalité post-injection)

https://pgibertie.com/2022/06/11/une-nouvelle-maladie-le-syndrome-de-la-mortalite-post-injection-pids/

Augmentation de la mortalité toutes causes après les injections.

Liens établis entre vaccin et maladie de la vache folle (Creutzfeld-Jacob)

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/des-etudes-scientifiques-mettent-en-evidence-une-nouvelle-forme-de-maladie-de-la-vache-folle-post-vaccinale/

Bien que la variante Omicron de COVID-19 ne porte pas de région de prion dans sa protéine de pointela première variante de Wuhan COVID-19 a une région de prion sur sa protéine de pointe. Les injections sont construites sur le variant Wuhan… et cette zone prion est capable d’interagir avec les cellules humaines. Il s’agit d’une nouvelle forme de MCJ, d’apparition et d’évolution très rapide.

Plus de problèmes cardiaques avec Pfizer qu’avec le Covid

https://pgibertie.com/2022/06/04/le-pfizer-cause-plus-de-problemes-cardiaques-que-la-covid/

Novavax ne fait pas mieux que les autres, 5 cas de myocardites chez les vaccinés

https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/covid-19-aux-etats-unis-inquietudes-sur-un-risque-potentiel-de-myocardite-avec-le-vaccin-de-novavax-11176480.amp.html

et comme toujours pas de lien de causalité reconnu par le laboratoire !

Les enfants en danger

https://nouveau-monde.ca/enfants-en-danger-stop-a-lindifference/

Risque à court terme de myocardite et hépatite, pour le long terme, on ne sait RIEN !

303 fois plus de risque de mourir du Covid chez les enfants injectés que non injectés

https://expose-news.com/2022/05/23/children-303x-likely-to-die-following-covid-vaccination/

Source : statistiques officielles du gouvernement anglais

Documents secrets de Pfizer : deux fois plus de décès chez les injectés que les non injectés

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/les-documents-secrets-des-essais-pfizer-revelent-deux-fois-plus-de-deces-parmi-les-vaccines-que-les-non-injectes/

Le mur de mensonges se lézarde.

Chaque jour de nouvelles victimes rejoignent Verity France

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/chaque-jour-des-nouvelles-victimes-des-vaccins-rejoignent-verity-france/

Familles de victimes décédées, ou personnes injectées vivant un calvaire depuis leur vaccin.

APRÈS COVID

Variole du singe, un virus fabriqué en laboratoire et peut-être libéré intentionnellement

https://resistance-mondiale.com/une-etude-revele-que-la-derniere-epidemie-de-variole-du-singe-est-le-resultat-dun-virus-manipule-par-un-laboratoire-biologique-et-probablement-libere-intentionnellement

Le houleux mariage à trois autour du Monkeypox

https://www.aimsib.org/2022/06/05/houleux-mariage-a-trois-autour-de-monkeypox/

ou comment les instances de santé se contredisent au détriment des citoyens.

RÉSISTANCES

CSI n° 58



Pr Jean-Paul BOURDINEAU, Jean-Paul Bourdineaud : Professeur de biochimie et toxicologie environnementales. Exposé très clair du rôle de la protéine S et de ses effets délétères.

Réinfocovid, la revue de presse du 6 juin

Une actualité très riche !




Coup double pour le « Rassemblement National »

Par Lucien SA Oulahbib

La surprise de cette soirée de second tour des législatives françaises provient, semble-t-il, bien plus de la percée orgueilleuse (et solitaire) des amis entêtés de Marine Le Pen que des tassements prévisibles de la majorité présidentielle (tant son rejet est grand) ainsi que du conglomérat Nupes ou Frankenstein reconstitué avec tous ces lambeaux encore vivaces de feu la gauche revivifiée par toutes ces forces catastrophistes qui l’utilisent comme marchepied.

Quelque chose d’autre s’est passé (en sus des événements du Stade de France) qui a pu étonner l’observateur le plus endurci, car malgré un taux record d’abstention, le RN aura quelque peu amoindri le sortilège chiraquien qui interdisait les reports de voix des républicains plus ou moins européistes vers les souverainistes plus ou moins assumés. Pourquoi ?… Et pourquoi maintenant ?…

La réponse à la seconde question semble plus aisée, du moins en apparence : « maintenant » (est « la nuit », disait Hegel) se trouve actuellement composé de nuées guerrières inflationnistes et criminelles à qui ni la pédante et suffisante majorité présidentielle actuelle ni la grenouille mélenchonienne se voyant toujours plus grosse qu’un bœuf ne sont à même de faire face… puisqu’ils y contribuent. D’où l’incroyable lucidité de cet électorat encore soucieux de l’avenir du pays et donnant ainsi sa chance au produit RN, n’hésitant pas à écarter quelques globalistes macroniens et alter-islamophiles mélenchoniens au passage.

Nuées guerrières, parce qu’il semble de plus en plus évident que la Secte néonazie dans son versant cybernihiliste (mais affairiste) veut la peau de Poutine, cet obstacle à injecter et numériser en rond à l’aulne des mosquées en fleurs.

Nuées inflationnistes, parce que la Secte, épaulée cette fois de son versant querelleur queer-islamophile, cherche à reconstituer ce monde ancien des Crésus versus Spartacus, des ultra-puissants (étymologie de « riche »), façon Mille et une nuits et Cité interdite versus esclaves (in)volontaires ou autoentrepreneurs d’aujourd’hui, payés en monnaie de singe — tant la hausse des prix d’une part et le gonflement spéculatif des avoirs depuis le flottement des monnaies (1971) et le krak des subprimes (2008) d’autre part — gangrènent de plus en plus la valeur monétaire qu’une « hausse du SMIC » n’enrayera pas (contrairement à ce que croient les milliers « d’économistes » qui ont voté pour le « demain on rase gratis ») tant cela empêche précisément que s’établisse une réelle grille mobile des salaires s’indexant à la fois aux demandes du marché et aux diverses hausses, du moins en situation rééquilibrée par une sortie d’un libre-échangisme trompeur puisque les inégalités de coûts plombent de plus en plus une économie française handicapée par eux depuis des lustres.

Nuées criminelles enfin, parce que la Secte, non seulement épaulée, mais précédée par le même versant queer querelleur islamophile, a quasiment donné carte blanche aux passeurs pour justement alimenter le lot d’esclaves nécessaires à une société urbaine « à bout de souffle » croyant qu’il suffit de ne plus faire d’enfants et de changer de sexe toutes les cinq minutes pour devenir « heureux » (ces passeurs ne le croient d’ailleurs pas eux-mêmes, tant ils se bourrent en continu de diverses drogues légales et illégales en attendant de se faire voler/violer et de remercier ceux qui le font tout en traitant de « racistes » ceux qui émettent une opinion contraire par exemple en votant RN au second tour…).

Ceci, ce « maintenant » (ou « la coupe est si pleine qu’elle déborde ») que nous vivons explique bien cela. Toute cette « chienlit » de plus en plus évidente, semblable à ce chaos des « effets secondaires » liés à l’injection expérimentale (ratée) que les Tartufes au pouvoir « ne sauraient voir » et qui n’émeuvent d’ailleurs pas plus que cela les adorateurs transis de Mélenchon 1er. Il sera curieux d’observer comment tout ce beau monde va se comporter lorsque l’exigence de la Piquouse va refaire son apparition.

En définitive, le Chaos annoncé est arrivé.




Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022

[Source : donbass-insider.com]

Le Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.

Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




REVUE DE PRESSE DU 19 JUIN 2022

Par MF

ÉDITO : Il n’y a plus d’épidémie, et pourtant…

L’UE prolonge le passe sanitaire, l’OMS veut renforcer ses pouvoirs, le déni est de mise en Espagne et au Portugal, on a engrangé 12 millions de doses en France pour vacciner des enfants qui ne risquent rien du Covid, tandis que les anticorps facilitants et le piégeage du système immunitaire révèlent les dangers des injections, et que la résistance au dogme vaccinal se poursuit avec appels, rassemblements et films.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Qui veut encore être soignant ?

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/qui-veut-encore-etre-soignant-e-5521906

Il faut que les experts soient plus près de ce qu’il se passe dans la réalité et un peu moins de ce qu’il se passe dans les grandes organisations. Il faut absolument adapter les effectifs.

Pénurie catastrophique de poches de sang par manque de personnel soignant préleveur

Maintenir la suspension du personnel soignant est une décision criminelle aux conséquences dramatiques.

On a frôlé la catastrophe

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/deux-sevres-un-enfant-de-4-ans-gravement-blesse-attend-5-heures-pour-etre-opere-2562472.html

À une heure près cet enfant perdait son pied. Le système s’effondre.

Un nouveau projet de loi opaque

https://www.francesoir.fr/politique-france/restrictions-sanitaires-nouveau-projet-de-loi-opaque

Nouvelles restrictions ? Quatrième dose ?

Émergence du néo-fascisme en santé publique

https://reseauinternational.net/lemergence-du-neofascisme-en-sante-publique/

« la santé publique doit être au service du peuple et non de ceux qui cherchent à le contrôler »

ÉTRANGER

Le renforcement du pouvoir de l’OMS reste une menace majeure

https://www.epochtimes.fr/suite-a-son-echec-loms-soriente-vers-de-plus-grandes-modifications-des-regles-mondiales-2045630.html

« but ultime : imposer une « tyrannie médicale » à l’humanité, et non protéger la santé. »

L’UE prolongera le passe sanitaire jusqu’en juin 2023

https://www.francesoir.fr/politique-monde/covid-19-l-union-europeenne-prolongera-le-passe-sanitaire-europeen-jusqu-en-juin

Et pourtant l’outil numérique a démontré son inefficacité sur la transmission du virus.

ESPAGNE, une quatrième dose pour toute la population ?

https://www.lindependant.fr/2022/06/16/covid-il-y-aura-une-quatrieme-dose-pour-toute-la-population-annonce-le-gouvernement-espagnol-10369907.php

La date de lancement sera fixée lors de la livraison de vaccins plus adaptés auxvariants actuels

JAPON, manipulation des résultats entre vaccinés et non vaccinés



Les personnes ayant oublié la date de leur vaccination étaient comptées parmi les non-vaccinés !

PORTUGAL, un déni national et mondial

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/16/au-portugal-le-covid-fera-plus-de-morts-en-2022-quen-2020-avec-94-de-la-population-vaccinee/

La Faculté des Sciences de Lisbonne prévoit plus de morts du Covid en 2022 qu’en 2020, mais ne remet pas en cause la vaccination (94% de la population)

JUSTICE

USA, le NIH admet que le Covid était le plus grand canular de l’Histoire

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9062939/

« des mensonges officiels dans un flot incessant mené par les bureaucraties gouvernementales, les associations médicales, les commissions médicales, les médias et les agences internationales »

USA, la FDA assignée en justice par des médecins suspendus pour avoir prescrit de l’ivermectine

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-la-fda-assignee-en-justice-par-des-medecins-suspendus-apres-avoir

« La FDA a fait des déclarations publiques sur l’ivermectine qui ont été trompeuses et qui ont soulevé des inquiétudes injustifiées concernant un médicament pourtant essentiel dans la prévention et le traitement du Covid-19 »

COVID

Pourquoi maintenir l’hypothèse d’une zoonose ?

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/14/origines-du-covid-pourquoi-la-these-de-la-zoonose-continue-t-elle-de-persister/

Alors qu’ une insertion entre les fragments S1 et S2 de la protéine spike a créé un site de clivage protéolytique sensible à la furine. Cette insertion est récente, puisqu’aucun virus connu proche de Sars-CoV-2 ne la contient. Sars-Cov-2 est l’unique coronavirus à coder cette particularité… et c’est Moderna qui détient ce brevet depuis 2016.

La pandémie, un génocide qui ne dit pas son nom ?

Lincoln National, 5e plus grand assureur-vie aux États-Unis, a signalé une augmentation de 163% des prestations de décès versées dans le cadre de ses contrats d’assurance-vie collective en 2021. Ces chiffres montrent à nouveau une augmentation des décès et des maladies en 2021 en lien avec la mise en place de la campagne de vaccination. Les relevés annuels de la compagnie montrent que la société a versé un peu plus de 500 millions de dollars en 2019, 548 millions de dollars en 2020 et un superbe 1,4 milliard de dollars en 2021.

Il est rare que le Covid soit sévère chez les personnes non vaccinées

https://www.epochtimes.fr/enquete-revele-quil-rare-covid-soit-severe-chez-personnes-nont-ete-vaccinees-2049149.html

Une enquête internationale révèle que de ne pas avoir reçu de vaccin entraîne une diminution des hospitalisations

TRAITEMENTS

Ivermectine et Together, vers un nouveau Lancetgate ?

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/14/ivermectine-et-together-vers-un-nouveau-lancetgate/

Cette étude qui concerne l’ivermectine vient d’être publiée dans le New England Journal of Medecine. Et elle pose problème, avec nombre d’anomalies.

INJECTIONS

International. La vaccination, réponse arbitraire des dirigeants mondiaux à la pandémie de Covid 19

https://qactus.fr/2022/06/19/covid-la-reponse-vaccinale-au-covid-etait-planifiee-a-lavance-les-auteurs-dun-livre-sur-le-sujet-decryptent-les-differentes-etapes/

« Tout a été complètement annoncé depuis le début (dès 2010) »

La vidéo du 14 juin du Pr Didier Raoult



Depuis le début de l’épidémie il y a eu 5 décès d’enfants alors que TOUS LES ANS, 20 enfants meurent de varicelle et qu’on ne préconise pas le vaccin contre cette maladie en France.

Efficacité réelle des vaccins

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/11/encore-efficaces-les-vaccins/

« Anticorps facilitants, piégeage du système immunitaire par les injections répétées ? Ces questions vitales mériteraient d’être abordées et examinées de toute urgence, plutôt que d’être ignorées et niées par les autorités. » « Les soignants suspendus devraient être réhabilités et réintégrés ».

Une cinquième dose pour les personnes à risque ????

https://www.midilibre.fr/2022/06/15/covid-une-cinquieme-dose-de-vaccin-peut-elle-etre-ouverte-a-lautonome-pour-les-personnes-a-risque-10367864.php

Les personnes à risque ET les professionnels de santé ! On voit venir le retour des restrictions.

USA. Floride, pas de précommande de vaccins pour les enfants de moins de 5 ans

https://www.theepochtimes.com/florida-opts-not-to-preorder-covid-19-vaccines-for-toddlers-babies_4538377.html

« Il n’y a pas assez de données montrant des bénéfices sur les risques »

EFFETS INDÉSIRABLES

Le Lancet confirme le risque de myocardites par les vaccins Pfizer et Moderna

Version française du risque de décès chez les enfants (303 PLUS !)

Témoignage bouleversant d’une maman de 32 ans

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/effets-secondaires-des-vaccins-temoignage-bouleversant-deloise-jeune-maman-de-32-ans/

Destins tragiques de deux stars mondiales après vaccination

https ://www.mondialisation.ca/les-destins-tragiques-de-stars-mondiales-comme-celine-dion-et-justin-bieber-vont-ils-ouvrir-les-yeux-de-leurs-fans/5668895

Ils avaient exigé que leur public soit lui-même injecté.

58 bébés injectés, en danger de mort

https://rtmag.co.il/english/breaking-58-babies-who-received-mrna-covid-19-vaccines-suffered-life-threatening-adverse-events

On ne sait pas pourquoi ces nourrissons ont été vaccinés, ni s’ils ont participé aux essais cliniques, ni s’ils ont survécu. Toutefois, lors de la prochaine réunion de la FDA mercredi, celle-ci ne pourra pas faire valoir qu’elle n’était pas au courant.

Les effets indésirables graves les plus fréquents étaient les suivants : hémorragie potentiellement mortelle, choc anaphylactique, syndrome anticholinergique, encéphalite, hypoglycémie et syndrome neuroleptique. Dans la plupart des cas rapportés, il s’agit de lésions multisystèmes. »

Protégeons les enfants, et faites-le savoir !

https://protegeonslesenfants.org/

Sur 4000 injections, un effet indésirable grave. et si votre enfant tire le n° 4000 ??

APRÈS COVID

Dr Martin ZIZI, la variole du singe est un faux problème

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/la-variole-du-singe-est-un-faux-probleme-dr-martin-zizi

Urgence internationale, selon l’OMS !!

https://www.lefigaro.fr/sciences/variole-du-singe-l-oms-envisage-de-declarer-une-urgence-de-sante-publique-internationale-20220614

Surtout une aubaine pour les fabricants de médicaments (nouveaux) et autres « vaccins »

RÉSISTANCES

Appel aux familles, enseignants, soignants, protégeons les enfants !

https://nouveau-monde.ca/appel-aux-familles-enseignants-educateurs-professionnels-de-sante-etc-protegeons-nos-enfants/

Informons avant qu’il ne soit trop tard, on retire des pizzas qui ont tué deux personnes, les vaccins en ont tué des milliers, on continue.

Rassemblement du 18 juin à Paris

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/retour-sur-le-rassemblement-a-la-bastille-a-paris-appel-du-18-juin-organise-par-marc-doyer-nombreux-extraits-videos-ambiance-extraordinaire-fraternite-soutien-verite-liberte/

Fraternité, soutien, vérité, liberté !

Entretien avec Marc Doyer, dont l’épouse est morte de la MCJ le 24 mai dernier

https://www.francesoir.fr/videos-entretien-essentiel/marc-doyer

Dans cet Entretien essentiel, Marc Doyer répond sans concession sur divers sujets, allant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et des symptômes à la relation construite avec le Pr Montagnier, en passant par les problèmes rencontrés avec la pharmacovigilance.

Le Grand Appel du 15 juin 2022

https://www.facebook.com/1079899003/videos/428795059061135

l’association qui vient en aide aux soignants suspendus en Ile de France

https://lemediaen442.fr/momotchi-interviewe-florence-de-lassociation-porteurs-desperance-qui-vient-en-aide-aux-professionnels-suspendus/

Film « des soignants entre deux mondes », avec des soignants suspendus

https://exuvie.fr/livre/suspendus_des_soignants_entre_deux_mondes/

« je ne peux pas soutenir la malhonnêté intellectuelle. » témoignage d’un médecin

CSI 59, du 16 juin 2022



Codification des actes hospitaliers ou la corruption par les chiffres.

Réinfocovid, revue de presse du 13 juin 2022

https://reinfocovid.ca/revue-de-presse-de-la-semaine-du-13-juin/

Extrait : y aurait-il une relation entre la création des vaccins..et celle du virus ?




L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée

Par Nicole Delépine

 Illustration extraite de « Super pédago, la ruine de l’école a son héros. » (éditions : SOS éducation)

« Je suis un cancre des années 80. Un génie aujourd’hui »

un internaute

L’entretien de JP Brighelli avec Sud Radio, phrases clefs et commentaires

L’école est morte. Cela a été décidé dans les années soixante.

LA FABRIQUE DU CRÉTIN A ÉTÉ ORGANISÉE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE

Contrairement aux apparences et intentions affichées, ce système ne favorise pas les classes défavorisées. Elles sont acculturées volontairement, formées pour seulement consommer et en particulier Netflix, les jeux, la télévision, le canapé. Comme les médecins le sont également, le plan cancer prônant officiellement une « acculturation ».(([1] « Le cancer un fléau qui rapporte » N Delépine éditions Michalon : moralité les anciens traitements qui marchaient et guérissaient bon nombre de patients ont été abandonnés au bénéfice des nouvelles drogues à 3000 € par mois toxiques et inefficaces. C’est ce qu’on appelle le progrès dans la logique inversion des sens des mots et des valeurs. Relire Orwell.))

Perte de la culture organisée par René Haby, directeur de l’enseignement scolaire sous De Gaulle, dès les années soixante. Il deviendra ministre de Giscard. La mise en place du collège unique coïncide avec la décision de regroupement familial (voir le chapitre qui y est consacré dans le livre de Brighelli).(([2] « La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire » (Editions L’Archipel) ))

MASSIFICATION VOULUE DE L’ÉCOLE

Il faut tenter que « tous » soient à égalité, donc il est décidé en conscience de niveler par le bas. Notons que tous les ministres qui ont suivi ont poursuivi la descente en flèche des élèves à commencer par Jospin et Chevènement et la religion d’un bac pour 80 % de la tranche d’âge. Ils n’avaient pas expliqué qu’il s’agirait d’un « bac de papier »… Or plus on est défavorisé par son milieu, plus on aurait besoin d’une école qui instruit et de diplômes dont la valeur est indiscutée.

Les « élites » enfants de l’oligarchie au pouvoir se reproduiront en fréquentant les écoles privées, type école alsacienne ou les grands lycées parisiens comme Henri IV ou Louis le Grand(([3] Informez-vous sur les écoles fréquentées par les enfants de nos ministres, de Marlène Schiappa l’écrivain à notre ministre de l’Éducation nationale d’aujourd’hui. La réponse est toujours la même.)). Même eux, malheureusement, ces enfants d’élite théoriquement protégés seront « abimés » par la culture woke qui envahit les universités (privant certains de conférences, car pas assez de « gauche ») et qui tente d’effacer l’Histoire et le français, dénaturant de fait notre patrimoine et compromettant notre avenir.

Sans passé, il n’y a pas de futur. Il faut lire sans aucun doute le livre de Michel de Jaeghere(([4] « Notre monde connecté nous livre sans défense à la tyrannie de l’instant. L’histoire pourrait en être l’antidote, dans la mesure où elle rassemble l’expérience des peuples. Elle fait lever des ombres venues de la profondeur des âges pour nous faire partager les leçons tirées de la pratique de notre condition.
Nous avons entamé un dialogue sans limite avec les vivants. Ce livre se propose de restaurer le dialogue avec les morts en revisitant dans une succession de textes brefs, en forme de courts essais, de nouvelles, un certain nombre d’épisodes de l’histoire universelle pour tenter d’en tirer des leçons. A l’heure où les progrès de l’histoire ont débouché sur une spécialisation à outrance qui a conduit nombre d’universitaires à se retirer dans leur tour d’ivoire pour y jouir entre experts des fruits de leur science, il se propose de renouer avec la méditation des exemples qui a nourri, depuis l’Antiquité, la réflexion. » La compagnie des ombres — Michel de Jaeghere — Babelio quatrième de couverture)), la « compagnie des ombres, à quoi sert l’Histoire ? » qui « remet les pendules à l’heure » si je peux me permettre cette expression populaire au temps des montres électroniques.(([5] Dans les années 2000 il existait de jolis jeux en bois pour apprendre à lire l’heure aux tout petits. Espérons qu’ils existent encore, mais ces magasins ont laissé la place à des banques ou agences immobilières.))

LES DISCOURS MENSONGERS SUR LE CLIMAT, MANTRA SCOLAIRE

L’inculture des plus hauts dirigeants nous frappe de plein fouet parfois, dans des discours pourtant bien préparés. Les déclarations délirantes sur le « réchauffement climatique » répétant à loisir les arguments fabriqués du GIEC, organisme officiel qui ment effrontément sur le climat, comme l’OMS et les agences sanitaires internationales l’ont majoritairement fait sur le covid19.

Le mantra du jour après la courte vague de chaleur et la tempête de Deauville est « allez voter pour la planète » comme si Mélenchon ou Macron pouvaient résoudre le problème du climat. Alors que la France ne rejette que 1 % du CO2 mondial, se place en 78e position de rejet de CO, avec 4,1 tonnes émises par habitant en 2020, trois fois moins que les Américains, presque deux fois moins qu’en Allemagne et 50 % de moins que les Chinois.

L’ÉCOLE N’INSTRUIT PLUS (l’élève doit s’instruire seul), MAIS TENTE D’INCULQUER LA NOUVELLE RELIGION ÉCOLOGISTE : ON FORMATE

Nos jeunes ont été formatés depuis au moins trois décennies à l’école dès la primaire pour « défendre la planète » par des enseignants de bonne foi le plus souvent, mais obéissants au rectorat, et via des « visuels » imposés, des livres partisans.

Sauver la planète qui nous survivra largement, paranoïaques que nous sommes. Comment aider ? Ramasser les déchets sur les plages est une belle initiative, mais pourquoi leur raconter tant de mensonges élaborés par les lobbies, ce lobby politico industriel dont nous prévenait le président des US au sortir de la guerre en 1946 ? Mais nous avons été mangés tout cru par l’idéologie au service des milliardaires et affidés.(([6] Il faut lire et faire lire « la religion écologique » et les douze mensonges du GIEC de Christian Gerondeau Editions l’artilleur pour répondre à nos adolescents plein de bonne foi et de bonnes intentions, mais manipulés par l’école et France Info ou France culture qui récitent la bonne parole à longueur d’émissions.))

Comme pour Big Pharma, les commentateurs autorisés et décideurs officiels de mesures écologiques sont souvent rémunérés pour mentir. Les représentants du GIEC,(([7] GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) Selon le site du ministère il évaluerait « l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées » de fait il est le porte-parole de la nouvelle religion écologique.)) pourtant censés défendre l’avenir de l’humanité, sont devenus les porte-paroles des lobbies comme celui de l’industrie photovoltaïque ou des éoliennes. Il est tellement triste de voir défiler la jeunesse pour « la planète » manipulée par des grandes ONG écologistes et en particulier les Verts allemands (et les Français au pied), et presque jamais demander la suppression des grands pollueurs comme les transferts intercontinentaux. Comme ceux de containers de la France à la Chine pour emporter le bois de France et le faire travailler en Chine et revenir ensuite. Comme les énormes paquebots de croisière qui polluent tellement même lorsqu’ils sont à l’arrêt(([8] https://marsactu.fr/la-pollution-des-paquebots-explose-a-marseille-malgre-larret-des-croisieres/)) bien plus que votre voiture ancienne, qui n’a plus le droit d’entrer dans Paris où l’on arrache les arbres pour bétonner et mettre un gros pot de fleurs au milieu de la rue, « pour l’écologie ».

Que dire du bilan écologique global des éoliennes si l’on tient compte de leur fabrication, leur transport, de leur construction gloutonne en béton, de leur faible rendement, de leur recyclage et de la remise en état du site ?

Globalement la motorisation électrique des voitures n’est guère plus écologique si l’on additionne l’extraction du lithium, de la fabrication des batteries, de leur durée moyenne de vie de 8 ans(([9] https://www.courroie-distribution.fr/blog/tout-savoir-sur-la-duree-de-vie-dune-batterie-de-voiture/))(([10] Les constructeurs affichent des durées bien supérieures, mais en même temps mettent en garde les acheteurs de véhicules électriques d’occasion de plus de 5 ans.)) et des problèmes de recyclage. La réglementation actuelle n’impose de recycler que 50 % du poids de la batterie. Le reste est détruit, brûlé, voire enfoui ! Et comment disposer d’électricité en quantité suffisante sans centrales nucléaires ? Nos amis allemands qui ont fait ce pari doivent remettre en route leurs centrales à charbon et plus encore depuis qu’ils reçoivent moins de gaz russe. Par quel miracle sont-elles devenues écologiques ?

Quant aux jets privés de ces messieurs qui se réunissent pour les grandes réunions-spectacles contre le réchauffement climatique, combien d’allers et retours en vieille voiture de la campagne à la petite ville locale consomment-ils ?

Et les tomates italiennes qui font des aller-retour en Hollande ou en Chine avant de revenir en boîte en Italie ?

Dans le genre formatage, on pourra développer ailleurs le conditionnement aux nouvelles « normes » des minorités agissantes avec l’enseignement des pratiques sexuelles à un âge où on fera mieux de jouer à la poupée ou au train électrique.

LA DÉVALORISATION QUASIMENT ACHEVÉE DU BACCALAURÉAT

JP Brighelli explique. Les copies ne parviennent plus aux correcteurs qui ne les voient que sur écran via le logiciel Santorin. Et ce logiciel a le pouvoir de corriger les notes automatiquement si la moyenne décidée par les dirigeants et entrée dans le logiciel n’est pas atteinte. Comme professeur, vous avez la consigne de ne pas mettre de notes inférieures à huit. La moyenne des épreuves tourne autour de 14 et les notes sont remontées à dessein. Il faut cacher la baisse généralisée du niveau (et le bac coûte neuf millions d’euros pour rien).

J’ai déjà raconté que dès les années 80, correctrice de copies médicales pour le passage dans l’année supérieure(([11] Comme chargée d’enseignement à la fac Lariboisière st louis.)), nous avions pour consignes de ne donner que des notes « correctes » aux étudiants carabins et de supprimer le zéro antérieurement utilisé pour éliminer un étudiant ayant « tué » un patient dans sa copie avec absence d’un diagnostic vital ou prescription d’une dose mortelle ou d’un traitement inapproprié (notre grande crainte du temps de nos propres épreuves deux décennies plus tôt).

Mort virtuelle dans la copie, bien sûr, mais on a vu que tuer un malade n’est plus toujours virtuel, décret Rivotril du bien-aimé Édouard Philippe oblige. Tout est devenu dérisoire. Et ôter cette crainte majeure et fondamentale d’un futur médecin n’est pas forcément la meilleure idée pour ses futurs patients. On lit qu’il ne faut pas « vexer » l’élève, en médecine comme ailleurs…

Un commentaire à la vidéo de sud radio de JP Brighelli sur YouTube :

« en 1968, dans l’Aude, je corrigeais les épreuves écrites du BEPC. Un pingouin de l’académie est venu nous prévenir qu’il fallait 70 % de reçus et que l’on “relèverait” aussi bas que nécessaire pour arriver à ce pourcentage. Il a ajouté que si l’on mettait un zéro il faudrait aller justifier cette note devant un “jury”. Quelques mois plus tard, je démissionnais de l’éducation nationale. » par JC Olive.

Et Renaud Deene :

« Un inspecteur en histoire géo m’a reproché de transmettre trop de connaissances : “vous êtes là pour transmettre des compétences. Pour les connaissances, ils ont internet”. Les bras m’en sont tombés, mais je continue à faire comme bon me semble. Ils ne peuvent rien contre la résistance passive »

Enitram Lelou :

« C’est pareil pour l’oral d’anglais au bac, on donne minimum 10, car l’élève n’est pas vexé, mais n’a pas les points supplémentaires qui commencent à 11/20, +1, 12/20 +2, etc ».

Le bac est devenu une extension du domaine du bisounours. « La câlinothérapie est la mode ». Les jeunes vont malheureusement se heurter au mur de la réalité au bout de trois ans (bac + 3). Temps perdu, mais aussi fabrique de frustrés qui ne comprendront pas pourquoi ils ne trouveront pas de travail sauf au supermarché avec une licence de psychologie. Ce n’est pas une honte d’être caissier, mais ces jeunes qui ont tenté d’obtenir une licence à la fac attendaient d’autres débouchés. On les a trompés délibérément.

Comme info, ils nous disent aussi que les élèves candidats au bac ne savent pas lire l’heure sur une horloge. Quelle misère !

JP Brighelli nous parle de « ludique ». Il pense que le mot gamers a remplacé le mot « joueurs » chez les jeunes comme beaucoup de vocabulaire français enterré. Donc rien de surprenant au fait qu’ils ne connaissent pas le français.

Les élites elles-mêmes ont beaucoup baissé. Les pédagogues, pédagogistes, ont interdit depuis longtemps la récitation « par cœur ». « La Fontaine » n’est pas connu même en classe préparatoire. Le fond n’est pas connu ou compris, car la présentation a été sortie de l’histoire. L’élève doit » inventer la culture ». Moralité : il ne sait rien. On ne peut pas tout inventer. Jadis l’écriture avait été inventée pour transmettre les savoirs…

Ce qu’on leur a dit sur une fable est tellement déshistoricisé que les sens profonds sont perdus même dans les classes de prépa littéraires.

En ce qui concerne l’orthographe, trop souvent les jeunes ne font plus confiance aux adultes. Les inspecteurs déjà depuis plusieurs décennies ne voulaient pas qu’on l’enseigne :

« d’ici 20 ans il y aura des correcteurs orthographiques, cela ne servira à rien de leur apprendre l’orthographe », nous disait-on.

Malheureusement quand on lit les bandeaux informatifs des chaînes télévisées chaque jour, on constate d’énormes fautes. On parle du stagiaire de BFM… mais que vaut le DRH ?

Le plus triste de cet entretien avec le professeur Brighelli est le pessimisme de notre enseignant qui ne voit pas un politique prendre de front cette situation évoluant depuis des décennies. « Processus lent, inexorable. » que confirme le classement pisa qui estime qu’en France, le climat scolaire est l’un des plus dégradés au monde.

L’ENSEIGNEMENT DE L’IGNORANCE

Il faut lire  : « l’enseignement de l’ignorance » selon Jean-Claude Michéa (que cite JP Brighelli également) et publié en 2006. On savait déjà…

En résumé : En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle.(([12] https://www.amazon.fr/Lenseignement-lignorance-ses-conditions-modernes/dp/2082131238/))

« L’enseignement de l’ignorance est la finalité véritable de la scolarité dans les pays développés », selon Jean-Claude Michéa. Il affirme dans « l’enseignement de l’ignorance » que l’école républicaine française a été transformée parce qu’elle était un des derniers lieux de résistance à l’esprit capitaliste, dans la mesure où elle transmettait le savoir et les vertus d’une société non soumise à la logique de l’intérêt. Il invite à se demander « Quels enfants allons-nous laisser à notre monde ? » plutôt que « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? ».

« L’enseignement de l’ignorance est nécessaire à l’épanouissement du capitalisme. Jean-Claude Michéa voit “la crise de l’’École républicaine » comme un symptôme de la crise de la société moderne caractérisée par la destruction des familles, la décomposition des villages, des quartiers, et la disparition de la civilité. Cette crise est la conséquence de l’avènement de l’économie libérale par la suppression des obstacles au marché (religion, droit, coutume) et par la promotion de la mentalité de l’individu entièrement rationnel, égoïste et calculateur. Or, le capitalisme n’aurait pas pu se développer sans le socle moral préexistant, de telle sorte que la dissolution de ce socle risque de rendre la société invivable ».(([13] https://1000idcg.com/enseignement-ignorance-jean-claude-michea))

« On pourrait dire, écrit le philosophe, que la réforme scolaire idéale, du point de vue capitaliste, est donc celle qui réussirait le plus vite possible à transformer chaque lycéen et chaque étudiant en un crétin militant »

(L’enseignement de l’ignorance).

D’après Jean-Claude Michéa, toutes les réformes intervenues depuis les années 1970 ont transformé les enseignants en animateurs et l’école en un lieu de vie ouvert à tous les représentants et à toutes les marchandises ».

LA PHILOSOPHIE ABANDONNÉE

Nous avons parlé ici lettres françaises, orthographe. Bien sûr la philosophie n’a pas été épargnée et les efforts de René Chiche ont été vains.

Amazon. Fr —La désinstruction nationale —Chiche, René —Livres

Citons le commentaire de son livre sur Amazon :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée par — ce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. Une grande partie de mes élèves obtiennent leur baccalauréat alors qu’ils sont dans un état de quasi-illettrisme. Si l’on quittait jadis l’école primaire en sachant lire et écrire, on entre aujourd’hui à l’Université en éprouvant les plus grandes difficultés pour lire et en ne sachant plus du tout écrire.

De cette catastrophe, tous sont complices : ministres de passage qui ne rendent jamais compte de leurs méfaits, chroniqueurs hors-sol qui les encensent du haut de leur ignorance, intellectuels qui ont abandonné la cause de l’école pour de vains, mais plus juteux bavardages, professeurs, aussi, qui distribuent sans conviction, uniquement pour qu’on leur “fiche la paix”, des notes auxquelles nul ne croit. La société tout entière semble indifférente au préjudice subi par d’innombrables jeunes gens qu’elle consent à voir priver de lettres et d’instruction pourvu qu’on les gratifie de diplômes en chocolat après leur avoir promis la “réussite” depuis le berceau. Le mensonge sur cette situation ne peut plus durer. J’ai donc décidé de révéler au public l’ampleur alarmante de la désinstruction nationale, d’en fournir des preuves et en indiquer les causes, dans la conviction qu’il nous est encore possible de nous relever collectivement de ce désastre ».

LES MATHÉMATIQUES OUBLIÉES

Malheureusement l’enseignement des mathématiques en est au même point de dégradation, voire de disparition. Notre amie K. Brandin tente régulièrement d’alerter, comme ses collègues en français ou en philosophie. Le dernier en date :
Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de “résistants”. Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler “de” et “à” ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre “à leur tour” ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires.

Des profs bien conscients que leur métier ne consiste pas à élever des enfants entre les murs d’une école, mais seulement à les instruire, c.-à-d. à leur donner le goût de l’étude, du doute. Le goût des mots aussi et avec lui, la possibilité de la contradiction, de l’argumentation en même temps qu’une forme d’audace, une indépendance, une impertinence conjuguées à une autonomie de réflexion salvatrice. Autant de garanties pour l’avenir de décisions libres et éclairées. Sans compter, bien sûr, une certaine culture de la résistance à l’effort, fût-il ingrat.

Bref, affûter les curiosités, armer les esprits pour mieux, à terme, désarmer les corps.

À ce personnel dévoué, on a envie de dire : « peu importe l’effet moisson du pédagogisme, gardez la tête haute, au risque qu’elle dépasse et continuez de porter haut vos valeurs. »

(…) Comme on a conduit, poussé à l’agonie le corps médical, comme on s’est accoutumé à son râle sans être capable de faire « société » en bloquant le pays (était-ce si difficile ?) pour exiger sans délai la réintégration des soignants suspendus (suspendus ou plutôt « désintégrés »), on semble avoir convaincu d’immobilisme le corps enseignant qui tarde décidément à se révolter. Dans le même temps et suivant la même implacable logique puisque l’on ne change pas une équipe qui perd, on vient de faire exploser le corps diplomatique.

« Au suivant », comme disait Jacques Brel dans cette prostitution organisée de toutes nos valeurs. Mais il faut être honnêtes, ils nous avaient prévenus : « on va vous emmerder jusqu’au bout ; c’est ça la stratégie, parce que c’est notre projet. » Ils nous avaient prévenus et nous les avons reconduits.

Peut-être les pays francophones et/ou des lycées français à l’étranger ont-ils continué à enseigner la langue, l’histoire, la littérature, la philosophie, les mathématiques ? Nous sauveront-ils de l’inculture ?

DEUX REMARQUES SYMBOLIQUES

ON OSE NOUS PARLER DE RÉCHAUFFEMENT ET D’ÉCOLOGIE

« Quand l’homme arrêtera de bétonner de couper des millions d’arbres sans les remplacer. On a besoin des arbres pour respirer, pour obtenir de l’oxygène et de faire baisser la chaleur #canicule : “EN VILLE, PLANTER DES ARBRES EST LA SOLUTION LA PLUS INTÉRESSANTE POUR ÉVITER LA MONTÉE DES TEMPÉRATURES”, dit un tweetos.

Pendant que les “élites ‘parisiennes continuent à couper… tout en se prétendant écolos.

Et quand on lit sur les panneaux officiels payés par nos impôts, comment réagir ?

Et si vous voulez sourire, la vidéo humoristique proposée par Karen Brandin après sa tribune sur les maths :





Le mythe de la théorie du genre

[Source : À Jamais Idéaliste]

Cheval de Troie de l’idéologie LGBT, la théorie du genre s’est diffusée à toute la société sans crier gare. Esther Pivet a mené une enquête afin de démasquer les origines de cette vision du monde propre aux pires déviances individualistes.

https://youtu.be/dcXuLs3tlSE