Il y a plus de trente ans, le journaliste Jean-Claude Bourret avertissait déjà que nous n’étions pas en démocratie

Il y a plus de trente ans, le journaliste Jean-Claude Bourret avertissait déjà que nous n’étions pas en démocratie et que nous sommes manipulés par les grands groupes financiers internationaux.

[Source : Médiapart]

Superbe analyse de Jean-Claude Bourret, un journaliste INDÉPENDANT clairvoyant et honnête … »Démocratie ? »…

… JCB démontre très clairement :

« L’arnaque est énorme et elle est valable dans tous les pays « démocratiques »… « 

Démocratie ?

L’arnaque est énorme et elle est valable dans tous les pays « démocratiques »

Quand tu en prends conscience – car il faut réfléchir et prendre un peu de hauteur – c’est flippant, comme disent les djeuns.

1ère arnaque : la démocratie qui prévoit qu’est élu, et donc représentant du Peuple, celui qui obtient 50 % des suffrages + une voix.

Ainsi, s’il y a mille votants, est élu celui qui obtient au moins 501 voix, c’est à dire la moitié de mille + une.

Première arnaque : en quoi un « élu » qui obtient 501 voix, est-il plus légitime que son adversaire qui en a obtenu 499 ?

Mais l’arnaque démocratique ne s’arrête pas là.

En donnant tous les pouvoirs au vainqueur selon les « normes » imposées par ceux qui nous dirigent, normes tellement ressassées qu’elles semblent évidentes, et en confiant à l’élu tous les pouvoirs au détriment du perdant… pendant TOUTE la durée de son mandat, on crée un système potentiel de dictature soft.

On le voit avec le dossier « retraites », où chacun comprend bien qu’il y a beaucoup d’intérêts cachés – dont ceux des fonds de pension – et qu’il s’agit pour Macron d’exécuter, avant la fin de son mandat, un programme pensé pour lui par des « intérêts » financiers supérieurs.

Mais l’arnaque démocratique est beaucoup plus vaste. Indépendamment de la réflexion qui doit être la nôtre sur le thème : en quoi un « élu » ayant obtenu un peu plus de la moitié des votants est-il légitime à posséder d’un coup tous les pouvoirs, et à prendre toutes les décidions sans consultation du Peuple, pendant toute la durée de son mandat ?

Il y a cette autre question : Pourquoi les médias – et accessoirement la Constitution – n’exigent-ils pas que l’élu ait obtenu au mois la MOITIÉ des électeurs INSCRITS ?

Car prenez l’élection de Macron, dont chacun, y compris les Macroniens peut constater :

– que le jeune homme, désigné comme Président par BHL alors que Macron, totalement inconnu, venait d’être nommé, ministre de l’économie (poste clef) sous Hollande, a bénéficié pendant un an d’une hallucinante campagne de Presse, faisant la une de dizaines de grands magazines, grâce aux « médias » propriété de ceux qui nous dirigent, sans compter son passage sur les TV propriétés d’amis milliardaires ?

– que ce même jeune homme, étant devenu l’un des deux finalistes face à Le Pen, cette dernière étant diabolisée, comme son père l’a été pendant 40 ans, étant l’adversaire idéale face à Macron. Combien de mes amis ont voté Macron pour faire barrage à Le Pen ?

Et ceux qui nous dirigent espèrent bien nous refaire le coup en 2022, afin de faire réélire leur poulain, qui détruit tous les acquis sociaux pour brader au privé (hôpitaux, SNCF, éducation nationale, forces de l’ordre, retraites, EDF/gaz, banque de France, industrie pharmaceutique, etc.). Il s’agit là d’une des multiples manifestations de manipulations des peuples, la France n’étant pas, et de loin, la seule à pratiquer cette arnaque. On le voit par exemple aux USA ou seuls sont candidats des milliardaires !

Énorme arnaque encore, lorsque l’on entend des députés LREM nous expliquer qu’il représentent « la majorité » du Peuple, et qu’ils sont donc légitimes à mettre en place des réformes – comme les retraites – face à une opposition, nécessairement minoritaire.

Or le 23 avril 2017, 1er tour des Présidentielles, et malgré une énorme campagne de soutien à Macron de la part des TV et magazines, propriétés de ses amis oligarques, Macron n’a obtenu que… 18,1 % des inscrits, soit 8,6 millions de voix sur 47,5 millions d’inscrits.

Au second tour, grâce à l’épouvantail Le Pen, Macron a obtenu 20,7 millions de votes, soit.. .43,6 % des inscrits, ce qui veut dire que : 56,3 % des électeurs n’ont pas voté Macron.

On constate donc cette énième arnaque démocratique… qui ne concerne évidemment pas que Macron, mais TOUS les Présidents de la Vème… à l’exception de de Gaulle. Tous ont été élus avec moins de la moitié des électeurs inscrits !

Et on voudra bien m’épargner l’élection de Chirac face à Le Pen… Je n’oublierai jamais ces jeunes citoyens manipulés, défilant entre les deux tours avec des pancartes « votez escroc, pas facho ! »… C’est à dire que ces jeunes là, connaissaient déjà Chirac à travers de multiples affaires, dénoncées par quelques journaux, mais préféraient un magouilleur à un « fasciste »… On saura plus tard, que le Pen, présent au second tour, avait soudain eu… très peur de devenir Président !

Oui, belle démocratie que la nôtre que l’on peut résumer ainsi :

le système mis en place par l’oligarchie, permet :
– à des candidats d’être représentants du Peuple avec tous pouvoirs pendant la durée de leur mandat.
– à des candidats d’être élus avec… moins de la moitié des inscrits.
– d’éliminer complètement « l’opposition » aux vainqueurs, même si cette opposition représente 49,9 % des votants.

La solution ?
Elle est technique.

Prenez l’affaire des retraites à laquelle personne ne comprend rien (sauf ceux qui l’ont initiée dans les coulisses du pouvoir) : il suffirait de mettre au point un logiciel inviolable sur les Smartphones ou ordinateurs, et de faire un référendum instantané : tu votes oui ou non, en cliquant sur une icône.

Cela permettrait à toute démocratie d’avancer : le pouvoir devrait être très pédagogue avant de lancer un référendum… qui ne coûterait rien (pas de milliers d’écoles et de dizaines de milliers de citoyens pour recevoir les votes dans une urne, puis de « dépouiller » les scrutins… et dont les résultats seraient instantanés.)

En attendant, via le 49/3 imaginé par Debré pour donner au général de Gaulle les pouvoirs de ses décisions, Macron continue de faire ou ceux qui nous dirigent lui ont dit de faire… ou plutôt… de défaire les acquis de nos anciens.

Jean-Claude Bourret




Pour tous ceux qui veulent éviter de se laisser formater par le modèle du Forum Économique Mondial selon une «Grande réinitialisation» censée être induite par le coronavirus

[Source : Horizons et débats via Mondialisation.ca]

Photo Wikipedia

Par Diana Johnstone*

[Image d’entête :]
© World Economic Forum, Flickr, CC BY-NC-SA 2.0
Visionnement du film en réalité virtuelle « Collisions » lors d’une session du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, en janvier 2016.


Le grand prétexte qui doit nous conduire vers la dystopie

Dans leur étude « Covid-19. The Great Reset » (« Covid-19 : La grande réinitialisation ») publiée par le Forum économique mondial/World Economic Forum (WEF/FEM), les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret nous donnent à entendre la voix de la future gouvernance mondiale.

En intitulant leur dernière publication au sein du WEF « Covid-19 : The Great Reset », les auteurs associent la pandémie à leur propositions futuristes de façon à provoquer un concert de hauts cris d’illuminations soudaines. Dans le climat de confusion et de méfiance qui règne actuellement, l’enthousiasme avec lequel les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret saluent en la pandémie un signe avant-coureur du bouleversement socio-économique qu’ils présagent laisse à penser que si celui-ci ne s’était pas déclaré tout seul par hasard, ils auraient volontiers créé le Covid-19 de toutes pièces.

En effet, Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, a déjà vigoureusement prôné la « Grande Réinitialisation » en utilisant le changement climatique comme facteur déclencheur de la crise, avant que la toute récente éclosion du Corona virus ne lui fournisse un prétexte encore plus direct de promotion pour ses projets de restructuration du monde.

D’emblée, les auteurs commencent par clamer que

« le monde tel qu’il était dans les premiers mois de 2020 n’existe plus »,

(éd. allemande p. 12)

que des changements radicaux vont façonner une

« nouvelle normalité ».

(id. p. 12)

Nous allons nous-mêmes en être transformés :

« Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler vont être réduites à néant au cours de ce processus ».

(id. p. 13)

Tout au long du livre, les auteurs semblent se réjouir des effets supposés des nombreuses « angoisses » suscitées par le virus, lesquelles sont censées conditionner les gens à désirer les changements radicaux qu’eux-mêmes (les auteurs) appellent de leurs vœux.

Ils utilisent le jargon technocratique pour proclamer que la pandémie est déjà à l’œuvre, modifiant la mentalité humaine afin que celle-ci se conforme à la nouvelle réalité qu’ils croient inévitable.

« Notre crainte sous-jacente et peut-être persistante d’être infecté par un virus (Corona ou autre) […] va donc accélérer la marche implacable de l’automatisation […] ».

(id. p. 183)

Vraiment ?

« En raison de la forte appréhension – provoquée par le Coronavirus – qu’on éprouve à rester assis dans un espace fermé en compagnie de parfaits inconnus, il se peut que beaucoup de gens décident qu’ils préfèrent regarder le dernier film ou la dernière représentation d’opéra à la maison parce qu’au fond c’est ce qu’il y a de mieux à faire ».

(id. p. 234)

« Il y a d’autres effets immédiats qui sont beaucoup plus faciles à prévoir, dont la propreté par exemple. La pandémie va certainement mettre davantage l’accent sur l’hygiène. En particulier, la nouvelle obsession de l’hygiène entraînera la création de nouveaux emballages. Nous serons invités à ne plus toucher aux produits que nous désirons acheter.

Les plaisirs simples, comme sentir un melon ou toucher un fruit, seront mal vus et pourraient même appartenir au passé »

(id. p. 234)

Voilà bien la voix des derniers postulants à la gouvernance-mondiale ! Du haut de leur condescendance les experts décident des « besoins » des masses. Ces désirs supposés sont destinés à correspondre aux objectifs de rentabilité colportés par ces mêmes experts. Leurs plans tournent autour de l’innovation numérique, de l’automatisation massive grâce à « l’intelligence artificielle » et enfin de « l’amélioration » des humains qui seraient alors artificiellement dotés de certaines des caractéristiques des robots : par exemple, pouvoir résoudre des problèmes sans s’embarrasser de considérations éthiques.

Klaus Schwab, ingénieur et économiste de formation, est né à Ravensburg en 1938. Il a fondé son Forum économique mondial (FEM) en 1971, massivement sponsorisé par les multinationales. Ce groupe se réunit une fois par an à Davos, en Suisse – la dernière fois c’était en janvier 2020 et cela aurait dû avoir lieu l’année prochaine en mai, mais sera reporté pour cause de Covid-19.

Klaus Schwab accueille les participants
au premier Symposium De Gestion européen en 1971.
Otto von Habsburg (à gauche) a prononcé le discours principal
lors de la séance d’ouvertureUn puissant lobby

De quoi s’agit-il au juste ? Je décrirais volontiers le FEM comme une combinaison de cabinet-conseil capitaliste et de lobby géant. Ses visions futuristes sont conçues pour piloter les investisseurs dans les domaines rentables de ce que M. Schwab appelle la « Quatrième Révolution industrielle » (4IR) pour ensuite, une fois ces domaines définis, faire pression sur les gouvernements afin qu’ils soutiennent ces investissements au travers de subventions, d’allégements fiscaux, de marchés publics, de réglementations et de lois.

En bref, le FEM est le lobby des nouvelles technologies, de tout ce qui est numérique, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme.

Cette organisation est actuellement devenue puissante parce qu’elle opère dans l’environnement du capitalisme d’État, dans lequel le rôle de l’État (surtout aux États-Unis, un peu moins en Europe) a été largement réduit à un rôle de réponse positive aux demandes de ces lobbies, surtout dans le secteur financier.

Puisqu’ils se sentent immunisés contre les obscures aspirations des gens ordinaires par les contributions financières à leurs campagnes électorales, la plupart des hommes politiques d’aujourd’hui sont quasiment dépendants des conseils de lobbies comme le WEF afin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire.

Au XXème siècle, en particulier pendant le New Deal, le gouvernement américain était sous la pression d’intérêts contradictoires. Le succès économique de l’industrie de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au Complexe militaro-industriel (CIM) qui est devenu un facteur structurel permanent de l’économie américaine.

C’est le rôle dominant du CIM et les lobbies qui ont finalement transformé la nation en un capitalisme d’État en lieu et place de l’institution républicaine initiale.

La preuve de cette transformation est l’unanimité avec laquelle le Congrès ne se prive jamais d’approuver des budgets militaires grotesquement gonflés. Le CIM a donné naissance à des médias et à des groupes de réflexion endoctrinant sans cesse le public sur la nécessité existentielle de continuer à investir les richesses de la nation dans la production d’armes de guerre. À moins que les électeurs ne se mettent d’accord, ils ne peuvent trouver aucun moyen d’expression politique face à des élections monopolisées par deux partis pro-MIC.

Le FEM peut être considéré comme le pendant du CIM. Il entend mobiliser les gouvernements et les leaders d’opinion pour promouvoir la « 4IR » qui dominera l’économie et la vie civile au quotidien elle-même.

La pandémie est donc juste un prétexte éphémère ; la nécessité de « protéger l’environnement » va devenir un prétexte plus pérenne. Tout comme le CIM sera présenté comme absolument nécessaire pour « protéger nos libertés », la 4IR sera présentée comme absolument nécessaire pour « sauver l’environnement » – et dans les deux cas, beaucoup des mesures préconisées auront l’effet inverse de celui recherché.

Jusqu’à présent, la tyrannie technologique de la 4IR de M. Schwab n’a pas encore trouvé sa place au sein du capitalisme d’État américain. Mais il semble que ses perspectives soient prometteuses. La Silicon Valley a massivement contribué à la campagne de Joe Biden, ce dernier s’est empressé d’intégrer ses grands pontes dans son équipe de transition.

Mais le vrai danger dans tout cela, à savoir la réinitialisation du pouvoir en entier, ne réside pas dans ce qui est là, mais dans ce qui n’y est pas : une quelconque opposition politique sérieuse.

Jens Stoltenberg, Ursula von der Leyen et John Kerry
au Forum économique mondial

Peut-on rétablir la démocratie ?

Un boulevard est en train de s’ouvrir au Great Reset pour la simple et bonne raison que rien ne s’y oppose. Pas de prise de conscience généralisée des problèmes en cause ni d’organisation politique populaire efficace, rien. C’est pour cette même raison que la dystopie (en tant que véritable anti-utopie) de M. Schwab fait peur.

L’élection présidentielle de 2020 vient d’illustrer la dépolitisation presque totale du peuple américain. Cela peut paraître bizarre si l’on tient compte de la virulence des réactions des partisans politiques en présence. Mais tout cela n’a rien été d’autre que beaucoup de bruit pour rien.

Il n’y a pas eu de véritable débat sur les thèmes d’importance, on n’a soulevé aucune question politique d’envergure, que ce soit au sujet de la guerre ou des orientations du futur développement économique.

Les arguments assez vicieux n’ont visé que les personnes et non pas la politique. Donald Trump, souvent incapable, s’est vu traiter « d’Hitler » tandis que les bellicistes démocrates de Wall Street ont été qualifiés de « socialistes » par les Trumpistes. Mensonges, insultes et chaos ont été omniprésents.

Un renouveau de la démocratie ne peut résulter que d’un engagement organisé et ciblé sur les questions soulevées par les planificateurs de Davos, d’où se dégagerait une opinion publique bien informée qui se prononcerait sur ses choix quant aux innovations technologiques socialement acceptables et celles qui ne le sont pas.

Les signaux d’alarme lancés à la marge n’influenceront pas le rapport de force intellectuel. Ce qu’il faut, c’est que tous les citoyens du monde se réunissent pour étudier les problèmes et se forger une opinion véritablement documentée sur les objectifs et les méthodes de développement du futur.

Tant qu’ils ne seront pas confrontés à des critiques bien informées et précises, la Silicon Valley et ses alliés commerciaux et financiers continueront simplement à faire tout ce qu’ils s’imaginent pouvoir faire, quelles qu’en soient les implications sociales.

Une analyse rigoureuse de la situation devra aboutir aux choix entre les innovations potentiellement utiles et celles qui sont inopportunes afin d’éviter que des notions populaires ne soient abusées pour faire accepter par tous une quelconque « avancée technologique », aussi désastreuse soit-elle.

Redéfinir les questions importantes

Les divergences politiques entre la Gauche et la Droite et entre les républicains et les démocrates se sont accentuées, alors que ces mêmes divergences viennent de se révéler incohérentes, déformées et non pertinentes, fondées davantage sur des préjugés idéologiques que sur des faits avérés. Il faudrait définir de nouvelles orientations politiques plus constructives en abordant des questions spécifiques et concrètes.

Le Prince de Galles et Klaus Schwab à Davos en janvier

Reprenons donc, une par une, les propositions divulguées du Great Reset en les examinant d’un point de vue à la fois pragmatique et éthique.

1 – Du fait de la pandémie, le recours aux conférences téléphoniques via Skype, Zoomou d’autres nouvelles plateformes a fortement augmenté

Le FEM se félicite de cette tendance. Faut-il en conclure que c’est une mauvaise chose ? Pour être juste, cette innovation est positive en ce qu’elle permet à de nombreuses personnes d’assister à des conférences sans les frais, les tracas et le coût environnemental induits par le transport aérien. En revanche, le côté négatif est que cela empêche tout contact humain direct. Il s’agit là d’un problème simple où les aspects positifs semblent l’emporter sur les aspects négatifs.

2 – Faudrait-il que l’enseignement supérieur devienne accessible en ligne, les professeurs dispensant des cours aux étudiants sur Internet ?

Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qui devrait être débattue en profondeur par les établissements d’enseignement eux-mêmes et les communautés dont ils sont tributaires, en pesant le pour et le contre et en gardant à l’esprit que ceux qui fournissent la technologie veulent la vendre et se soucient peu de la valeur du contact humain dans l’éducation – non seulement le contact humain entre l’étudiant et le professeur, mais aussi les contacts entre les étudiants eux-mêmes, qui sont souvent déterminants dans l’existence. Les cours en ligne peuvent être très utiles pour des étudiants géographiquement isolés, mais la disparition de la communauté universitaire serait un pas de plus vers la destruction de la communauté humaine dans son ensemble.

3 – La santé et le « bien-être »

C’est sur ce point précis qu’il faudrait approfondir la réflexion :

« Dans l’ère post-pandémique », disent Schwab et Malleret, « trois industries (au total) vont prospérer : la haute technologie, la santé et le bien-être ».

(id. p. 241)

Pour les planificateurs de Davos, ces trois éléments se recoupent.

Ceux qui croient que le bien-être est essentiellement auto-généré et qu’il dépend des mentalités, des activités et du choix des modes de vie, passent à côté de l’essentiel.

« La combinaison de l’IA [intelligence artificielle], des objets du quotidien connectés à l’internet, des capteurs et de la technologie mobile apportera de nouvelles connaissances sur le bien-être des individus en matière de santé. Ces systèmes surveilleront notre état de santé et nos sentiments, […] fourniront des informations précises sur notre empreinte carbone, notre impact sur la biodiversité, la toxicité des ingrédients que nous consommons et les environnements ou le contexte des espaces au sein desquels nous nous déplaçons, ce qui entraînera des progrès significatifs dans la prise de conscience du bien-être collectif et individuel ».

(id. p. 243s.)

Question : Souhaitons-nous vraiment, ou avons-nous réellement besoin, de tout ce narcissisme cybernétique ? Ne pouvons-nous pas simplement profiter de la vie en aidant un ami, en caressant un chat, en lisant un livre, en écoutant Bach ou en regardant un coucher de soleil ? Nous ferions mieux de décider par nous-mêmes avant que ces gens ne nous chamboulent l’esprit.

4 – La nourriture

Pour ne pas me couper l’appétit, je vais faire l’impasse sur cette question. Les magiciens de la technologie veulent se débarrasser des agriculteurs, de leurs sols souillés et de leurs animaux malpropres et produire industriellement des aliments artificiels créés et améliorés dans de beaux laboratoires bien propres – à partir de quoi, au fait ? Le thème central : le genre humain considéré comme « homo faber ».

5 – Qu’en est-il du travail accompli par l’homme ?

« Selon toute vraisemblance, la récession déclenchée par la pandémie entraînera une forte augmentation de la substitution en matière de main-d’œuvre, c’est-à-dire que le travail physique accompli par l’homme sera remplacé par des robots et des machines « intelligentes », ce qui entraînera des changements permanents et structurels sur le marché du travail ».

(id. p. 61s.)

Ce remplacement est déjà à l’œuvre depuis des décennies. Conjugué à la sous-traitance et à l’immigration, il a de toute façon affaibli le pouvoir collectif du travail. Mais il ne fait aucun doute que les industries technologiques sont prêtes à aller plus loin, bien plus loin encore et également plus vite pour supplanter les humains et les priver de leur travail.

« La crise du Covid-19 et les mesures de distance spatiale qui l’ont accompagnée ont brusquement accéléré ce processus d’innovation et de changement technologique. Les chatbots (les dialogueurs automatiques) qui s’appuient souvent sur la même technologie de reconnaissance vocale que l’Alexa d’Amazon, ainsi que d’autres logiciels capables d’effectuer des tâches à la place du personnel humain, se sont imposés à toute vitesse. Ces innovations, motivées par la nécessité (comme par exemple les mesures d’hygiène), vont bientôt se traduire par la perte de centaines de milliers, voire de millions d’emplois ».

(id. p. 62)

La réduction des coûts de main-d’œuvre a longtemps été le leitmotiv de ces innovations, de même que la volonté interne de l’industrie technologique de « […remplacer en] faisant tout ce qui est en son pouvoir ». On met alors au point des prétextes d’utilité sociétale pour justifier ce procédé. Comme par exemple celui-ci :

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient dans un avenir proche les services automatisés aux contacts physiques, ce qui se passe actuellement dans le secteur des centres d’appel se produira inévitablement aussi dans d’autres domaines ».

(id. p. 62)

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient … » ! Tous les gens que je connais se plaignent de l’exaspération ressentie lorsqu’on essaie de joindre une banque ou une compagnie d’assurance afin de leur exposer une situation d’urgence et qu’au lieu d’un véritable interlocuteur on se trouve confronté à une voix dépersonnalisée et à une sélection de numéros non pertinents sur lesquels il faut cliquer. Je sous-estime peut-être le niveau d’hostilité envers ses semblables qui imprègne la société actuelle, mais j’ai l’impression qu’il existe de la part du public une forte demande implicite en faveur de moins de services automatisés et davantage de contacts directs avec des personnes réelles qui peuvent penser en dehors de l’algorithme et comprendre réellement le problème, plutôt que de se contenter de recracher des corrections d’erreurs préprogrammées.

Dans ce domaine l’insatisfaction est massive. Mais nous n’en entendons pas parler car nos médias veulent nous persuader qu’actuellement notre plus gros problème existentiel réside dans la confusion ressentie par un quelconque individu confronté à l’indétermination de l’orientation sexuelle d’un autre individu.

En cela, je soutiens que la demande des consommateurs se conjugue au besoin désespéré des individus capables et désireux de gagner leur vie. Les technocrates, eux, gagnent très bien leur vie en privant d’autres personnes de la possibilité de gagner la leur.

Et voici une autre de leurs idées lumineuses :

« Dans des villes aussi différentes que Hangzhou, Washington DC et Tel-Aviv, par exemple, on s’efforce de passer de programmes pilotes à des opérations à grande échelle capables de mettre en place une armée de robots de livraison dans les rues et dans les airs ».

(id. p. 185)

Quelle superbe alternative au salaire versé aux livreurs humains, leur moyen de subsistance !

En outre, remarquons au passage qu’un homme qui roule sur un vélo de livraison utilise une énergie renouvelable. Mais tous ces robots et ces drones ? Des piles, des piles et encore des piles ! Fabriquées à partir de quels matériaux, provenant d’où et produites de quelle façon ? Fabriquées par d’autres robots ? D’où vient l’énergie qui remplace non seulement les combustibles fossiles mais aussi l’effort physique humain ?

Lors de la dernière réunion de Davos, l’intellectuel israélien Yuval Harari a lancé un puissant avertissement :

« Alors que par le passé, les gens devaient lutter contre l’exploitation, au XXIème siècle, la véritable lutte d’envergure se fera contre l’insignifiance. […] Ceux qui échouent dans la lutte contre l’insignifiance formeront une nouvelle « classe inutile » – non pas du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais inutile du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite de plus en plus puissante par un fossé toujours plus large ».[1]

6 – Et enfin, parlons de l’armée

Nos prophètes de malheur du capitalisme prédisent l’effondrement partiel de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, car les gens vont tous décider de rester chez eux, collés à leurs écrans. Mais ne vous en faites pas !

« Cela fait du secteur aérospatial de la défense une exception et un refuge relativement sûr ». Sûr pour l’investissement en capital, cela s’entend. Au lieu de vacances passées sur des plages ensoleillées, nous pouvons nous attendre à des guerres spatiales. Cela pourrait arriver bien plus tôt que prévu, car, comme le conclut la Brookings Institution dans un rapport de 2018 sur « la façon dont l’intelligence artificielle (IA) transforme le monde », tout va plus vite maintenant, y compris la guerre :

« L’analyse des Big Data associée à l’IA aura un impact profond sur l’analyse du renseignement, car de vastes quantités de données sont passées au crible en temps quasi réel […], ce qui permet aux chefs militaires et à leur état-major d’atteindre des niveaux d’analyse et de productivité sans précédent dans le domaine du renseignement. Les fonctions de commandement et de contrôle subiront un impact similaire, car les responsables humains délèguent certaines décisions de routine et, dans des circonstances particulières, des décisions clés à des plates-formes d’IA, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour lier la décision à l’action qui en découle ».[2]

Donc, pas de danger qu’un officier au grand cœur hésite à déclencher la troisième guerre mondiale par attachement sentimental envers l’humanité. Si la plateforme IA considère que c’est une opportunité, on fonce !

« En fin de compte, la guerre n’est plus qu’une compétition sur le temps de réaction, dans lequel le camp le plus apte à décider rapidement et à passer le plus vite à l’action l’emportera pratiquement toujours. En effet, les systèmes de renseignement en intelligence artificielle, en liaison avec les systèmes de commandement et de contrôle assistés par l’IA, peuvent agir sur les supports décisionnels ainsi que sur la prise de décision en les faisant passer à une vitesse largement supérieure à celle des méthodes de guerre traditionnelles.

Ce processus sera si rapide, en particulier quand il sera couplé à des décisions automatiques de déploiement de systèmes d’armes autonomes dotées d’intelligence artificielle aux conséquences mortelles, qu’un nouveau terme a été spécifiquement créé pour désigner la vitesse à laquelle la guerre pourrait désormais être livrée : Hyperwar ».[3]

Les Américains ont le choix. Soit ils continuent à se chamailler à propos de futilités, soit ils se réveillent – se réveillent vraiment, reconnaissent la réalité planifiée pour ce qu’elle est et agissent en conséquence.

L’avenir sera déterminé, pour une partie considérable, par les choix en matière d’investissement. Non pas par des discours inconvenants et plutôt peu en recourant au vote électoral, mais essentiellement par les choix d’investissement.

Si le peuple veut reprendre le pouvoir, il doit réaffirmer son contrôle sur la façon dont le capital est investi et à quelles fins.

Et si le capital privé rechigne, il faudra le nationaliser. C’est la seule révolution possible – et c’est aussi le seul conservatisme, la seule façon de préserver des conditions de vie décentes. C’est en cela que consiste la véritable politique.

Notes :

https://www.weforum.org/agenda/2020/01/yuval-hararis-warning-davos-speech-future-predications/
https://www.brookings.edu/research/how-artificial-intelligence-is-transforming-the-world/
3 Op. cit.

Cet article a été publié [en anglais] à consortiumnews, le 24 novembre 2020.

* [À propos de l’auteur]

Diana Johnstone vit à Paris. Son dernier livre est «Circle in the Darkness: Memoirs of a World Watcher» (Mémoires d’un observateur du monde). Atlanta 2020. (ISBN 978-1-949762-13-6). Ell a également publié: «La Croisade des fous: Yougoslavie, première guerre de la mondialisation». Montreuil 2005. (ISBN 2841095339). «Hillary Clinton. La reine du chaos». Paris 2016. (ISBN 978-2-915854-85-5). Elle a écrit par ailleurs une préface et un commentaire aux mémoires de son père, Paul H. Johnstone, ancien analyste principal au sein du groupe Strategic Weapons Evaluation Group(WSEG) au Pentagone. Les mémoires ont été publiées sous le titre «From MAD to Madness. Inside Pentagon Nuclear Planning» en 2017.
Vous pouvez joindre Mme Johnstone à l’adresse électronique : diana.johnstone@wanadoo.fr


[Voir aussi : La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend]




Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Jour après jour, décret après décret, nos droits inscrits dans la Constitution et dans les nombreuses conventions internationales signées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont supprimés. La liberté de circuler est soumise à autorisation depuis plus de 10 mois, le droit de travailler aboli pour de nombreuses professions, l’obligation du port du masque est imposée depuis six mois, et le droit d’exprimer ses opinions limité chaque jour davantage[2] [3] [4] [5].

Le pouvoir mondialiste financier représenté chez nous par le président[6], fait appliquer les consignes dictées par l’organisme en cas de pandémie, comme dans la plupart des pays ayant signé l’accord avec l’OMS[7]. Il a suffi de déclarer une pandémie en janvier 2020 après en avoir modifié les critères, pour que la plupart des pays occidentaux obéissent à des directives pseudo-sanitaires liberticides comme le confinement policier, le masque, les faux tests PCR[8]et maintenant une vaccination expérimentale (aux dires même de Pfizer dans la rédaction de son essai publié sur clinicaltrials.gov)[9].

L’oubli de l’Histoire qu’ont instauré les pédagogues post-soixante huitards rend utile de rappeler les fondements de l’éthique médicale moderne que nos gouvernants piétinent allègrement.

Je fus un jour sidérée qu’un réanimateur pédiatrique, compétent par ailleurs, mais habitué à « AIDER » des petits patients handicapés à « partir » m’avoue ne pas connaitre le procès de Nuremberg, alors que je l’interpellais sur la « nouvelle mode » en oncologie pédiatrique depuis le début du siècle d’euthanasier les enfants considérés comme perdus[10].

Ce qui me choquait énormément, c’est que son raisonnement ignorait ou considérait sans intérêt le droit au choix de l’enfant et de ses parents. La médecine au service du malade que nous avions choisie comme vocation se transformait sous nos yeux ébahis en machine à essai thérapeutique et/ ou à décision individuelle du Dieu médecin.

A l’occasion de la cérémonie commémorative du 75ième anniversaire du procès de Nuremberg, début décembre nous avons souhaité en reparler. Les semaines passent, mais la situation s’aggrave, la dérive totalitaire s’imposant très vite, comme si nos dirigeants craignaient de ne plus avoir le temps…

Le procès de Nuremberg

« La véritable partie plaignante à la barre, c’est la civilisation », déclarait le procureur américain Robert Jackson, dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

Alors que l’épidémie de covid ou pseudo-pandémie se meurt et n’a pas à ce jour fait plus de morts dans le monde que la grippe asiatique (2 millions de morts), la cérémonie commémorative du procès de Nuremberg s’est tenue à huis clos, sans public. Tout un symbole de lourde signification.

N’est -ce pas déjà un enterrement de première classe pour cet évènement, un des plus importants de l’histoire contemporaine que certains voudraient voir disparaitre des mémoires au nom du sempiternel ringardisation du passé. 

 Et pourtant la période troublée que nous vivons semble particulièrement bien choisie pour rappeler les bases éthiques de la civilisation que ce procès a énoncées et que nous sommes très nombreux, et singulièrement en Allemagne,[11] à vouloir consolider. La commission extraparlementaire corona fondée en juillet par les avocats Reiner Fuellmich et Viviane Fischer et al.[12] a d’emblée envisagé la mise en place à terme d’un Nuremberg du covid, et dans cette attente multiplie les plaintes contre les responsables de la mystification coronavirus, leurre pour détruire les fondements de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions et l’apprécions.

Définition des crimes

 20 NOV 1945

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Ceux-ci sont définis comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».

 La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu’en 1948.[13] ce procès hors-norme qui s’est tenu dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison était encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, reste depuis la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires…). 

« Ce procès a marqué l’acte de naissance de la justice internationale, prolongée des décennies plus tard par la création de tribunaux pour juger des génocidaires rwandais ou des acteurs de la guerre en ex-Yougoslavie, puis par la mise en place de la Cour pénale internationale »

“Les idéaux de Nuremberg ont été oubliés »(france24.com)

Le 20 novembre 1945 s’ouvrait le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis. L’Américain Ben Ferencz fut procureur en chef du « plus grand procès de l’Histoire », et il a ensuite voué sa carrière à la création d’une cour pénale internationale.

L’extraordinaire histoire de Ben Ferencz 

À seulement 27 ans, Ben Ferencz doit rassembler les preuves qui permettront de soutenir l’accusation contre ces hommes et devient le plus jeune procureur en chef de Nuremberg directement chargé de l’un des procès spéciaux, celui de 22 membres des Einsatzgruppen, ces unités responsables du massacre de plus d’un million de civils dans les territoires occupés en Europe de l’Est.

Toute sa vie, Ben Ferencz a été hanté par la répétition d’un nouvel Holocauste, avocat engagé, militant inlassablement pour l’émergence d’une vraie justice internationale.

 Son vœu est enfin devenu réalité en 1998 avec la signature du Traité de Rome prévoyant la création de la Cour pénale internationale

 À 95 ans, toujours actif, il participe notamment à de nombreuses conférences sur la paixIl explique à France 24 que « la justice est toujours le seul moyen qui permettra à l’humanité de survivre dans les 70 prochaines années »

« Nuremberg a défini un modèle dans son ensemble. Ce qui a été réalisé était la meilleure solution : faire traduire en justice des individus responsables de crimes, de limiter le procès aux responsables et de traiter chacun équitablement sous le coup de la loi. Cela a permis de faire condamner ce qui était alors un droit national, c’est-à-dire le droit de partir en guerre quand on estime que ses intérêts nationaux sont menacés. Ce droit national s’est transformé en crime international.

Mais les guerres ont continué et les idéaux de Nuremberg, dont nous espérions qu’ils allaient influencer le reste du monde, ont été oubliés. Les États-Unis les ont eux-mêmes bafoués lorsqu’ils sont allés au Vietnam par exemple. Au lieu d’utiliser des moyens pacifiques, nous avons voulu atteindre nos objectifs par la force. Nous avons payé un prix très sévère en raison de cette erreur fatale. Nous continuons de le payer aujourd’hui. »  

 Il est très pessimiste sur le devenir de l’humanité :

 « À moins d’accepter le principe de régler les conflits pacifiquement, il n’y aura plus personne sur notre planète dans 70 ans.

La Terre sera une planète vide, comme des milliards dans l’espace. Notre capacité à tuer dépasse de loin notre capacité à créer des institutions nécessaires pour empêcher ces violences. Si nous ne changeons pas, non seulement notre manière de vivre et notre façon de penser, mais aussi les méthodes selon lesquelles nous réglons les conflits, il ne restera plus personne dans 70 ans.

Je regarderai alors en bas depuis le paradis, ou en haut depuis l’enfer ou de je ne sais où, et je dirai ‘Je vous l’avais dit’.

Le Procès des médecins ou Procès des docteurs et le programme AKTION T 4[14]

 Le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s’agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l’Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi – SA et SS)[1].

20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables ( car selon eux, ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés de plusieurs chefs : l’expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l’expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d’Helsinki dont nous allons parler.

Parmi les accusés :

 Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l’Institut d’hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l’Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l’injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose, médecin commettant des sévices sur ses patients, condamné à mort.

Sont acquittés  Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains., Adolf Pokorny , dermatologue, accusé d’avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté « pas à cause de, mais malgré sa défense » qui était d’avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n’était valable.

Qu’est devenu le Tribunal ?

Le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l’association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d’expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d’une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n’avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Le code de Nuremberg et l’AMM (World Medical Association)

sont nés de ce procès. La déclaration d’Helsinki énonce les principes élaborés à la suite du procès de Nuremberg appelés code de Nuremberg.

La Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains- a été adoptée par la 18e Assemblée générale de l’AMM, Helsinki, Finlande, Juin 1964 et amendée par les 29e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 1975, 35e Assemblée générale de l’AMM, Venise, Italie, Octobre 1983,

Puis 41e Assemblée générale de l’AMM, Hong Kong, Septembre 1989

48e Assemblée générale de l’AMM, Somerset West, Afrique du Sud, Octobre 1996

52e Assemblée générale de l’AMM, Edimbourg, Ecosse, Octobre 2000

53e Assemblée générale de l’AMM, Washington DC, Etats Unis, Octobre 2002 (ajout d’une note de clarification)

55e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 2004 (ajout d’une note de clarification)

59e Assemblée générale de l’AMM, Séoul, République de Corée, Octobre 2008

64e Assemblée générale de l’AMM, Fortaleza, Brésil, Octobre 2013

Qu’est- ce que la déclaration d’Helsinki ?  Un tout indissociable

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables.[15]

Citons ici les énoncés exacts de la déclaration d’Helsinki.

Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins, mais cependant les autres personnes engagées dans la recherche médicale impliquant des êtres humains à adopter ces principes.

Le serment d’Hippocrate a été remplacé par la déclaration de Genève. La déclaration de Genève a remplacé le serment d’Hippocrate, serment médical adopté par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale à Genève en septembre 1948. Elle a fait l’objet de 6 révisions, la dernière étant celle d’octobre 2017.

La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la plénitude de son savoir et de sa conscience.

Cette déclaration s’attache spécifiquement à définir les objectifs humains de la médecine.

« la santé de mon patient prévaudra sur toutes les autres considérations » et le Code International d’Ethique Médicale déclare qu’un « médecin doit agir dans le meilleur intérêt du patient lorsqu’il le soigne ».

L’objectif premier de la recherche médicale impliquant des êtres humains :

comprendre les causes, le développement et les effets des maladies et d’améliorer les interventions préventives, diagnostiques et thérapeutiques (méthodes, procédures et traitements). Même les meilleures interventions éprouvées doivent être évaluées en permanence par des recherches portant sur leur sécurité, leur efficacité, leur pertinence, leur accessibilité et leur qualité.

La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination, la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées dans la recherche.

La responsabilité de protéger les personnes impliquées dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.

Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et standards internationaux.

Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement dans la mesure où elle se justifie par sa valeur potentielle en matière de prévention, de diagnostic ou de traitement et si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Ce protocole devrait contenir une déclaration sur les enjeux éthiques en question et indiquer comment les principes de la présente Déclaration ont été pris en considération.

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche et des informations concernant les mesures prévues pour soigner et/ou dédommager celles ayant subi un préjudice en raison de leur participation à la recherche.

Dans les essais cliniques, le protocole doit également mentionner les dispositions appropriées prévues pour l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique. Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.

L’investigateur doit être attentif aux dispositions éthiques, légales et réglementaires applicables à la recherche sur les sujets humains dans son propre pays ainsi qu’aux règles internationales applicables. Aucune disposition nationale d’ordre éthique, légal et réglementaire ne doit conduire à affaiblir ou supprimer les mesures protectrices énoncées dans la présente déclaration.

Comités d’éthique de la recherche

Le protocole de recherche doit être soumis au comité d’éthique de la recherche concerné pour évaluation, commentaires, conseils et approbation avant que la recherche ne commence. Ce comité doit être transparent dans son fonctionnement, doit être indépendant du chercheur, du promoteur et de toute autre influence indue et doit être dûment qualifié. Il doit prendre en considération les lois et réglementations du ou des pays où se déroule la recherche, ainsi que les normes et standards internationaux, mais ceux-ci ne doivent pas permettre de restreindre ou exclure l’une des protections garanties par la présente Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche.

  Le comité doit avoir un droit de suivi sur les recherches en cours. Le chercheur doit fournir au comité des informations sur le suivi, notamment concernant tout évènement indésirable grave. Aucune modification ne peut être apportée au protocole sans évaluation et approbation par le comité. A la fin de la recherche, les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.

Vie privée et confidentialité

 Toutes les précautions doivent être prises pour protéger la vie privée et la confidentialité des informations personnelles concernant les personnes impliquées dans la recherche.

Consentement éclairé

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Les études sur l’être humain doivent être conduites par des personnes scientifiquement qualifiées et sous le contrôle d’un médecin compétent. La responsabilité à l’égard d’un sujet inclus dans une recherche doit toujours incomber à une personne médicalement qualifiée et non au sujet, même consentant.

Toute étude doit être précédée d’une évaluation soigneuse du rapport entre d’une part, les risques et les contraintes et d’autre part, les avantages prévisibles pour le sujet ou d’autres personnes. Cela n’empêche pas la participation à des recherches médicales de volontaires sains. Le plan de toutes les études doit être accessible.

La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informé de son droit de refuser d’y participer ou de s’en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion. Une attention particulière devrait être accordée aux besoins d’informations spécifiques de chaque personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche ainsi qu’aux méthodes adoptées pour fournir les informations.

Lorsque le médecin ou une autre personne qualifiée en la matière a la certitude que la personne concernée a compris les informations, il doit alors solliciter son consentement libre et éclairé, de préférence par écrit. Si le consentement ne peut pas être donné par écrit, le consentement non écrit doit être formellement documenté en présence d’un témoin.

Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. Dans ce cas, le consentement éclairé doit être sollicité par une personne qualifiée en la matière et complètement indépendante de cette relation.

Personnes incapables ou inconscientes

Lorsque la recherche implique une personne incapable de donner un consentement éclairé, le médecin doit solliciter le consentement éclairé de son représentant légal.

Les personnes incapables ne doivent pas être incluses dans une recherche qui n’a aucune chance de leur être bénéfique sauf si celle-ci vise à améliorer la santé du groupe qu’elles représentent, qu’elle ne peut pas être réalisée avec des personnes capables de donner un consentement éclairé et qu’elle ne comporte que des risques et des inconvénients minimes.

Lorsqu’une personne considérée comme incapable de donner un consentement éclairé est en mesure de donner son assentiment concernant sa participation à la recherche, le médecin doit solliciter cet assentiment en complément du consentement de son représentant légal.

Le refus de la personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche devrait être respecté.   La recherche impliquant des personnes physiquement ou mentalement incapables de donner leur consentement, par exemple des patients inconscients, peut être menée uniquement si l’état physique ou mental empêchant de donner un consentement éclairé est une caractéristique nécessaire du groupe sur lequel porte cette recherche.

Dans de telles circonstances, le médecin doit solliciter le consentement éclairé du représentant légal. En l’absence d’un représentant légal et si la recherche ne peut pas être retardée, celle-ci peut être lancée sans le consentement éclairé. Dans ce cas, le protocole de recherche doit mentionner les raisons spécifiques d’impliquer des personnes dont l’état les rend incapables de donner leur consentement éclairé et la recherche doit être approuvée par le comité d’éthique de la recherche concerné. Le consentement pour maintenir la personne concernée dans la recherche doit, dès que possible, être obtenu de la personne elle-même ou de son représentant légal.

Lorsque le consentement ne peut être obtenu sous forme écrite, la procédure de recueil doit être formellement explicitée et reposer sur l’intervention de témoins.

Informations détaillées à fournir au participant

Le médecin doit fournir des informations complètes au patient sur la nature des soins liés à la recherche. Le refus d’un patient de participer à une recherche ou sa décision de s’en retirer ne doit jamais nuire à la relation patient-médecin.

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les biobanques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concerné.

Utilisation de placebo

Les bénéfices, les risques, les inconvénients, ainsi que l’efficacité d’une nouvelle intervention doivent être testés et comparés à ceux des meilleures interventions avérées, sauf dans les circonstances suivantes :

Lorsqu’il n’existe pas d’intervention avérée, l’utilisation de placebo, ou la non-intervention, est acceptable ; ou bien lorsque pour des raisons de méthodologie incontournables et scientifiquement fondées l’utilisation de toute intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, l’utilisation d’un placebo, ou la non-intervention, est nécessaire afin de déterminer l’efficacité ou la sécurité d’une intervention, et lorsque les patients recevant une intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, un placebo, ou une non-intervention, ne courent pas de risques supplémentaires de préjudices graves ou irréversibles du fait de n’avoir pas reçu la meilleure intervention éprouvée.

« Le plus grand soin doit être apporté afin d’éviter tout abus de cette option », dont on décèle immédiatement les dangers….

Conditions de l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique

« En prévision d’un essai clinique, les promoteurs, les chercheurs et les gouvernements des pays d’accueil devraient prévoir des dispositions pour que tous les participants qui ont encore besoin d’une intervention identifiée comme bénéfique dans l’essai puissent y accéder après celui-ci.

Cette information doit également être communiquée aux participants au cours du processus de consentement éclairé. »

Enregistrement des recherches, publication et dissémination des résultats

Toute recherche impliquant des êtres humains doit être enregistrée dans une banque de données accessible au public avant que ne soit recrutée la première personne impliquée dans la recherche.

   Les chercheurs, auteurs, promoteurs, rédacteurs et éditeurs ont tous des obligations éthiques concernant la publication et la dissémination des résultats de la recherche. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis. Ils devraient se conformer aux directives acceptées en matière d’éthique pour la rédaction de rapports. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts. Les rapports de recherche non-conformes aux principes de la présente Déclaration ne devraient pas être acceptés pour publication.

Principes applicables à la recherche médicale conduite au cours d’un traitement

Dans le cadre du traitement d’un patient, faute d’interventions avérées ou faute d’efficacité de ces interventions, le médecin, après avoir sollicité les conseils d’experts et avec le consentement éclairé du patient ou de son représentant légal, peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, rétablir la santé ou alléger les souffrances du patient.

Cette intervention devrait par la suite faire l’objet d’une recherche pour en évaluer la sécurité et l’efficacité. Dans tous les cas, les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Le médecin ne peut mener une recherche médicale au cours d’un traitement que dans la mesure où cette recherche est justifiée par un possible intérêt diagnostique, thérapeutique ou de prévention. Quand la recherche est associée à des soins médicaux, les patients se prêtant à la recherche doivent bénéficier de règles supplémentaires de protection.

Les avantages, les risques, les contraintes et l’efficacité d’une nouvelle méthode doivent être évalués par comparaison avec les meilleures méthodes diagnostiques, thérapeutiques ou de prévention en usage. Cela n’exclut ni le recours au placebo ni l’absence d’intervention dans les études pour lesquelles il n’existe pas de méthode diagnostique, thérapeutique ou de prévention éprouvée.

Tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme des moyens diagnostiques, thérapeutiques et de prévention dont l’étude aura montré la supériorité. (Note explicative)

Le médecin doit donner au patient une information complète sur les aspects des soins qui sont liés à des dispositions particulières du protocole de recherche. Le refus d’un patient de participer à une étude ne devra en aucun cas porter atteinte aux relations que le médecin entretient avec ce patient.

Lorsqu’au cours d’un traitement, les méthodes établies de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique s’avèrent inexistantes ou insuffisamment efficaces, le médecin, avec le consentement éclairé du patient, doit pouvoir recourir à des méthodes non éprouvées ou nouvelles s’il juge que celles-ci offrent un espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou de soulager les souffrances du malade. Ces mesures doivent, dans toute la mesure du possible, faire l’objet d’une recherche destinée à évaluer leur sécurité et leur efficacité. Toute nouvelle information sera consignée et, le cas échéant, publiée. Les autres recommandations appropriées énoncées dans la présente déclaration s’appliquent.

En conclusion, ces rappels de conventions signées par la France et la grande majorité des pays devraient être lus et relus soigneusement par chacun d’entre nous, et particulièrement si nous sommes amenés à autoriser une recherche chez une autre personne comme un ainé en EHPAD, un enfant amené à être inclus dans un essai thérapeutique pour un cancer, ou encore un parent comateux en réanimation incapable de donner un consentement.

Des décisions lourdes qui entacheront le reste de votre vie et pas seulement celle du patient concerné. Comme les familles qui ont donné accord à l’euthanasie d’un proche, dans un moment de détresse et donc de faiblesse et qui ne s’en remettent jamais….

Bref, certains résidents d’EHPAD auraient reçu un document d’une cinquantaine de pages avant accord pour essai du vaccin expérimental Pfizer (selon les termes du laboratoire dans sa présentation sur  le site officiel américain clinicaltrials.gov). Tant mieux ! Et qu’ils les lisent ou au moins leurs proches ! Arrêtons, dans la foulée de certains ministres de prendre les résidents d ‘Ehpad pour des débiles. Même si certains souffrent de démence sénile, d’autres ont choisi ces établissements pour ne pas vivre seuls et être aidés dans leurs activités motrices. Ils ne savaient pas ce que certains d’entre eux allaient endurer, en particulier de perdre leurs droits de citoyens. Le chantage que certains subissent pour accepter le vaccin anticovid est inacceptable : si vous refusez la piqûre, vous resterez isolé dans votre chambre, privé des activités collectives et des visites de vos proches.[16]

 La longueur du document a fait curieusement  rire des commentateurs des médias,  un peu trop rapidement. Je leur conseille de se plonger dans le code de Nuremberg, ou s’ils préfèrent, le livre de Bruno Halioua sur le procès des médecins de Nuremberg ou encore « la resistible ascension d’ Arturo-UI de Bertold Brecht[17].

Il est des tragédies dont il faut garder souvenir pour tenter d’éviter, ou au moins minorer les malheurs à venir.   

 « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »[18]

[Notes]

[1] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire (france24.com)

[2] C’est ainsi que certains médecins sont poursuivis par l’ordre pour avoir émis des opinions qui déplaisent au pouvoir

[3] Qu’une radio (RMC) est condamnée par le CSA pour n’avoir pas appliqué l’« obligation de maîtrise de l’antenne » face à un médecin qui rappelait que l ’efficacité de la chloroquine contre le covid était démontrée, ce que vient pourtant de confirmer la plus haute juridiction Italienne

[4] Que certains journaux sont menacés de perdre le statut de presse s’ils continuent de critiquer le dogme officiel

[5] [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins (francesoir.fr)

[6] Comme au Canada par le premier ministre

[7] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[8] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Delépine (nicoledelepine.fr) ; recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[9] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[10] Cf ma conférence à l’institut Bull en 2013 euthanasie pédiatrie – Bing

[11] Très marqués par le passé allemand de leurs grands-parents et le poids du nazisme qu’ils portent encore sur leurs épaules. Les allemands de l’est ont eux connus les affres de la dictature et de l’interdiction de parler, même à voix basse ou/et à son voisin et ne veulent à aucun prix revivre quelque chose qui y ressemblerait. De nombreux témoignages d’allemands en guerre contre la fraude covid nous sont parvenus.

[12] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[13] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire Publié le : 20/11/2020

[14] Officiellement (The United States of America v. Karl Brandt, et al.) l’été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d’occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale

[15] Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains – WMA – The World Medical Association

[16] Ce qui prouve que personne ne pense que les vaccinés seraient totalement protégés car sinon pourquoi éloigner les non vaccinés ?

[17] Une pièce qui démonte les mécanismes de la montée du totalitarisme, et dont le personnage central Arturo Ui s’inspire à la fois de l’ascension d’Hitler et de Richard III. Profitant du déclin du Trust du Chou-Fleur, ce petit gangster crevant d’ambition, propose aux marchands de légumes victimes du racket un nouveau système de protection…La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht : tirade d’Arturo Ui | La Compagnie Affable

[18] In 17

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




MAL TRAITÉS, le documentaire qui dérange Big Pharma et ses affidés

[Source : Les 7 du Québec]

Mal traités, la suite de Hold-Up, un documentaire choc.
https://youtu.be/q6oFmqf5l3s

Lien vers le documentaire : https://maltraites-ledoc.com/




Me Ludot, avocat du Dr Delépine : liberté d’expression des médecins devant le Conseil d’État

[Source : FranceSoir]

Le Dr Nicole Delépine a été très active sur les réseaux sociaux et dans les médias. Elle a fait l’objet d’une plainte ordinale par l’ordre national des médecins pour les propos qu’elle a tenus. Plusieurs de ses confrères ont fait l’objet des mêmes poursuites disciplinaires : le Professeur Raoult, le Pr Perronne notamment. Son avocat Me Ludot nous présente le référé-liberté déposé ce lundi pour le compte du Dr Delépine devant le Conseil d’État qui devrait être normalement statué sous 48 heures. La liberté d’expression des médecins.

https://youtu.be/ofWdUMcrxiU



Qui était derrière les événements du Capitole ? MàJ2

[Source : Nicolas Bonnal]

Énième False Flag. Soulèvement d’ailleurs bien toléré des soi-disant pro-Trump expliqué aux moins nuls : « on soupçonne de plus en plus que la prise d’assaut du Capitole a été initiée par des provocateurs de gauche. Une photo a émergé de l’individu «Viking» qui a mené l’action d’assaut aujourd’hui. Cette même personne – portant la même tenue et une peinture faciale presque identique – aurait également été aperçue lors d’un rassemblement BLM plus tôt cette année… Étant donné que les gauchistes ont truqué tout le reste – les médias, la Big Tech, les élections, l’histoire des États-Unis, etc. – personne ne serait surpris s’ils truquaient également les événements au Capitole. » Twitter et Facebook censurent et même ferment les comptes du Donald. Ce dernier est dégagé…

https://www.zerohedge.com/political/its-over-trump-promises-orderly-transition-jan-20-after-biden-win-certified

Natural News ) La prise d’assaut du Capitole américain aujourd’hui [Le 6 janvier] est maintenant lancée par les médias de gauche pour diaboliser les partisans de Trump en tant que terroristes violents. Pourtant, les mêmes médias ont décrit la violence Antifa / BLM comme «principalement pacifique», même lorsque ces acteurs de gauche lançaient des cocktails Molotov et brandissaient des lasers aveuglants contre les forces de l’ordre.

Aujourd’hui, on soupçonne de plus en plus que la prise d’assaut du Capitole ait été initiée par des provocateurs de gauche. Une photo a émergé de l’individu «Viking» qui a mené l’action d’assaut aujourd’hui (montré sur le côté droit de la photo ci-dessous). Cette même personne – portant la même tenue et une peinture faciale presque identique – aurait également été aperçue lors d’un rassemblement BLM plus tôt cette année.

Notez les tatouages, les poils du visage et le costume identiques:

[NdNM : Cet individu est apparemment Jake Angeli, un acteur américain qui est présenté par ailleurs comme un supporter de Trump. Voir Jake Angeli: Horned man who stormed the Capitol is actor and hardcore Trumpist (news.com.au).
2e MàJ : Jake Angeli a été photographié en compagnie du gendre de Nancy Pelosi, celle qui a lancé la procédure de destitution contre le Président Trump. Est-ce purement fortuit ou l’indication d’un double jeu ?

]

Un dépliant est également apparu qui appelle Antifa à se déguiser en supporters de MAGA afin de se faire passer pour eux tout en incitant à la violence:

La seule violence commise aujourd’hui a été la fusillade de la police du Capitole et aurait tué une partisane non armée de Trump qui a reçu une balle dans le cou.

C’est la police, en d’autres termes, qui commet la violence, pas les partisans de Trump.

Tout cela soulève la question : la prise d’assaut du bâtiment du Capitole était-elle un acte d’instigateurs de gauche rémunérés qui tentaient de présenter les partisans de Trump comme violents?

Étant donné que les gauchistes ont truqué tout le reste – les médias, la Big Tech, les élections, l’histoire des États-Unis, etc. – personne ne serait surpris s’ils truquaient également les événements au Capitole.

https://www.naturalnews.com/2021-01-06-staged-viking-who-stormed-capitol-building-blm.html

https://www.zerohedge.com/political/twitter-begins-deleting-trumps-tweets-joining-facebook-scrubbing-president

Trahison de Mike Pence : une ombre totalitaire plane sur les Etats-Unis




Le coup d’État du Capitole ?

[Source : La Croix du Sud]

[Voir aussi : Qui était derrière les événements du Capitole ?]

https://youtu.be/RmEuxSjAhQM

Photo des manifestants : PHOTOS: Mob Of Far-Right Trump Supporters Breach U.S Capitol Building | WBUR News

PHOTOS: Mob Of Far-Right Trump Supporters Breach U.S Capitol Building

[Une foule de partisans d’extrême droite de Trump pénètre de force dans le Capitole américain]

Members of the National Guard assist police officers in dispersing protesters who are gathering at the U.S. Capitol Building.(Tasos Katopodis/Getty Images)
Members of the National Guard assist police officers in dispersing protesters who are gathering at the U.S. Capitol Building.(Tasos Katopodis/Getty Images)
A pro-Trump mob breaks into the U.S. Capitol. (Win McNamee/Getty Images)
A pro-Trump mob breaks into the U.S. Capitol. (Win McNamee/Getty Images)
A protester takes a photo with police officers in riot gear dispersing protesters gathering at the U.S. Capitol Building. (Tasos Katopodis/Getty Images)
A protester takes a photo with police officers in riot gear dispersing protesters gathering at the U.S. Capitol Building. (Tasos Katopodis/Getty Images)
With the U.S. Capitol in the background, lights from police vehicles illuminate Pennsylvania Avenue. (Carolyn Kaster/AP)
With the U.S. Capitol in the background, lights from police vehicles illuminate Pennsylvania Avenue. (Carolyn Kaster/AP)
People are seen in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People are seen in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
Trump supporters gathered in the nation's capital Wednesday to protest the ratification of President-elect Joe Biden's Electoral College victory over President Trump in the 2020 election. A group of Republican senators said they would reject the Electoral College votes of several states unless Congress appointed a commission to audit the election results. (Samuel Corum/Getty Images)
Trump supporters gathered in the nation’s capital Wednesday to protest the ratification of President-elect Joe Biden’s Electoral College victory over President Trump in the 2020 election. A group of Republican senators said they would reject the Electoral College votes of several states unless Congress appointed a commission to audit the election results. (Samuel Corum/Getty Images)
Demonstrators breached security and entered the Capitol. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Demonstrators breached security and entered the Capitol. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
A U.S. Capitol police officer wears a gas mask as supporters of US President Donald Trump enter the Capitol on Jan. 6, 2021, in Washington, D.C. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
A U.S. Capitol police officer wears a gas mask as supporters of US President Donald Trump enter the Capitol on Jan. 6, 2021, in Washington, D.C. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of U.S. President Donald Trump enter the U.S. Capitol's Rotunda. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of U.S. President Donald Trump enter the U.S. Capitol’s Rotunda. (Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
(Saul Loeb/AFP via Getty Images)
Supporters of President Donald Trump gather outside the Capitol's Rotunda. (Olivier Douliery/AFP via Getty Images)
Supporters of President Donald Trump gather outside the Capitol’s Rotunda. (Olivier Douliery/AFP via Getty Images)
Capitol police officers point their guns at a door that was vandalized in the House Chamber during a joint session of Congress on Wednesday. (Drew Angerer/Getty Images)
Capitol police officers point their guns at a door that was vandalized in the House Chamber during a joint session of Congress on Wednesday. (Drew Angerer/Getty Images)
A protester is seen hanging from the balcony in the Senate Chamber. (Win McNamee/Getty Images)
A protester is seen hanging from the balcony in the Senate Chamber. (Win McNamee/Getty Images)
Trump supporters try to break through a police barrier at the Capitol in Washington. (Julio Cortez/AP)
Trump supporters try to break through a police barrier at the Capitol in Washington. (Julio Cortez/AP)
People run in the halls as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People run in the halls as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People shelter in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
People shelter in the House gallery as protesters try to break into the House Chamber. (Andrew Harnik/AP)
Security barricades the door of the House chamber as protesters try to break in to the joint session of Congress certifying the Electoral College vote on Wednesday. (Tom Williams/CQ-Roll Call, Inc via Getty Images)
Security barricades the door of the House chamber as protesters try to break in to the joint session of Congress certifying the Electoral College vote on Wednesday. (Tom Williams/CQ-Roll Call, Inc via Getty Images)

This article was originally published on January 06, 2021.


Trump appelle au calme :

GreenLife sur Twitter : « Appel au calme de D Trump censuré par twitter et FB. Partagez en masse 🙏 https://t.co/mJAFPsCjnV » / Twitter :

https://twitter.com/GreenLi82716253/status/1347065539554914314

Le manifestant à cornes :

𝗯𝗿𝘂𝗻𝗼lp #MakeFranceGreatAgain #MAGA sur Twitter : « Partagé par @fcristian11, un document qui confirme que ce sont des antifas qui se sont infiltrés parmi les partisans de Trump pour semer le désordre https://t.co/818cCkGRIO » / Twitter


La reconnaissance faciale montre l’intrusion des antifas :

This story is no longer available – Washington Times (https://www.washingtontimes.com/news/2021/jan/6/xrvision-firm-cl/)


La police laisse entrer les manifestants :

katie sur Twitter : « the police opened the fucking gates. https://t.co/HyDURXfoaB » / Twitter


Prise de parole d’Emmanuel Macron :

Emmanuel Macron sur Twitter : « We believe in democracy. #WeAreOne https://t.co/dj3hs66KKn » / Twitter


BFM sur le sujet :

Nancy Pelosi dénonce « une attaque honteuse portée à la démocratie » après l’intrusion des pro-Trump dans le Capitole

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des militants pro-Trump ont envahi le Capitole, se frayant unchemin jusqu’à la Chambre des représentants. La situation est depuis sous contrôle. En rouvrant la séance pour valider l’élection de Joe Biden et Kamala Harris, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a dénoncé « une attaque honteuse portée à la démocratie ». « À ceux qui se sont efforcés de nous arracher à nos responsabilités, vous avez échoué », a-t-elle lancé.


Article neutre [?] sur le sujet :

Les derniers saccages de Donald Trump (lemonde.fr)




Pandémie mondiale : un scénario de longue date ?

Traduction: Jeanne Traduction




Claire Edouards, retraitée de l’ONU, balance tout sur le plan élitiste et génocidaire Covid-19 + 5G + vaccins

[Source : Pro Fide Catholica via Qactus]

Cette Dame s’appelle CLAIRE EDWARDS, elle a travaillé à l’O.N.U. et dénonce ce qu’elle a pu constater de la mise en œuvre du PLAN EUGÉNISTE contre LES PEUPLES par LE COVID-19.

Claire Edwards membre de l’ONU en tant que rédactrice et formatrice en écriture interculturelle de 1999 à 2017. Elle cite tous les noms des responsables de cette mascarade Covid-19.

Depuis mai 2018, Claire Edwards collabore avec Arthur Firstenberg pour la publication de l’Appel international pour arrêter la 5G sur Terre et dans l’espace. (www.5gspaceappeal.org).

Elle explique très clairement que les personnes ne sont pas « malades du COVID-19 », MAIS elles sont impactées par les symptômes des EXPOSITIONS AUX RADIATIONS ÉLECTRO-MAGNÉTIQUES 5G (Exposure to Electromagnetic Radiation = EMR)

Elle cite « LA FINE ÉQUIPE » en charge de ce GÉNOCIDE.

La vidéo de cette Dame a été, bien évidemment, censurée sur You Yube.

Elle n’est active que sur ODYSEE.

La traduction en Français a été réalisée.

Bonne écoute à vous tous.

En téléchargement :

https://cdn.lbryplayer.xyz/api/v3/streams/free/Claire-Edwards-d%C3%A9nonce-le-g%C3%A9nocide-du-Covid—vid%C3%A9o-censur%C3%A9e-sur-YouTube/46164c7499c90a9f54ec9eb7b00d6b81c24bc698/2a1faf

Ou

https://t.co/k08duHELtr?amp=1


[Voir aussi sur le blogue Nouveau Monde de nombreux articles et éléments de preuves sur ces questions :

Et notamment :




Catherine Austin Fitts, ancien membre de l’administration Bush (père) : « Un virus magique pour un coup d’État parfait ». MàJ

[Source : Olivier Demeulenaere]

[Mise à jour : Pour des informations complémentaires, notamment sur Catherine Austin Fitts, voir sur le site de Guy Boulianne : Catherine Austin Fitts nous livre ses explications concernant les banques, les émeutes, le vaccin, les projets des globalistes et propose sa solution]

Catherine Austin Fitts, une ex-secrétaire d’État adjointe au Logement analyse ici brillamment le Plan machiavélique qui menace l’humanité ! Écoutez-la bien… 

« Je décrirais le Covid-19 comme l’institution des contrôles nécessaires pour convertir la planète du processus démocratique à la technocratie… Cela ressemble beaucoup plus à un coup d’État qu’à un virus ».

« C’est un système d’esclavage… un système de contrôle complet 24h/24 et 7 jours/7 – y compris le contrôle des esprits ».

« Dans une certaine mesure la technocratie va nous faire évoluer vers un système similaire au système chinois ».

« Monsieur Global considère la race humaine comme du bétail… Ils ne nous considèrent pas comme la même espèce qu’eux. En fait, avec beaucoup de biotechnologie ils pensent qu’ils vont vivre beaucoup plus longtemps que nous et qu’ils vont vivre des vies très différentes de nous… À mesure qu’un groupe devient de plus en plus avancé sur le plan technologique, il se sépare culturellement, légalement, financièrement de tous les autres groupes. En d’autres termes, ils ont créé une civilisation séparée ».

« Ils ont un miroir sans tain. Ils peuvent voir tout ce que vous faites ; vous, vous ne pouvez même pas voir qui ils sont ».

« Vous ne pouvez plus rester au milieu de la route. Vous devez suivre la secte ou suivre la vérité ».

« Nous construisons notre propre système d’esclavage, nous construisons la prison et nous la finançons… ce qui nous donne le pouvoir d’arrêter. »




Howard Kunstler : il y aura RESET mais pas celui qu’on croit ; la situation est trop incontrôlable

[Source : Nicolas Bonnal]

Howard Kunstler : il y aura RESET mais pas celui qu’on croit. La situation est trop incontrôlable. Effondrement des États et des économies et maintien du pouvoir de Trump (cf. Mike Adams). Pour Kunstler le Grand Reset est du BAVARDAGE de riches. Pas de monnaie globale numérique possible. Ne sis miser ante tempus (dixit Sénèque) donc. On va cahin-caha ou Caïn chaos vers Small is beautiful. Léopold Kohr (cf. nos textes) dirait que la mondialisation a atteint sa masse critique. Ils ne pourront pas tout contrôler. Stockez, déconnectez-vous, priez et n’oubliez pas Gandalf et le reset à la Tolkien, lecteurs…
  • L’élection est réexaminée, la fraude soustraite du décompte, le président Trump est déclaré vainqueur.
  • Le vote par correspondance pour le second tour du Sénat de Géorgie est disqualifié car une fraude systématique est révélée. Stacy Abrams est mise en examen pour avoir organisé la fraude.
  • Un certain nombre de célébrités politiques, des rats des marais de DC, des arnaqueurs de K-Street, des personnalités des médias et des dirigeants d’entreprises de technologie sont arrêtés et accusés de crimes graves liés à la fraude électorale.
  • La CIA est purgée et réduite à un rôle strictement analytique pour conseiller l’exécutif.
  • Le FBI est également purgé; Le directeur Wray est accusé d’entrave à la justice.
  • Suite au renversement du récit électoral des médias d’information (et des résultats réels des élections), Black Lives Matter et Antifa sont relâchés sur un certain nombre de villes et provoquent des destructions considérables, mais se font finalement botter le cul par les troupes fédérales. Les maires de la ville qui ont laissé les ravages se poursuivre sont arrêtés, accusés de complicité à l’insurrection et démis de leurs fonctions en attendant leur procès.
  • Nancy Pelosi a été remplacée à la présidence de la Chambre. Mitch McConnell a été remplacé comme chef de la majorité.
  • L’avocat américain John Durham porte des accusations contre les avocats impliqués dans l’enquête Mueller, notamment Andrew Weissmann, Aaron Zebly, Brandon Van Grack et Jeanie Rhee. M. Mueller est désigné comme co-conspirateur non inculpé en raison d’incompétence mentale.
  • Un procureur spécial est nommé pour enquêter sur les opérations de l’entreprise familiale Biden; les mises en accusation suivent fin 2021.
  • Le marché boursier entre dans une déflation longue et profonde de la valeur des actifs au cours des premier et deuxième trimestres et rebondit le reste de l’année. S & P tombe à 550 gamme; DJI moins de 10 000; Nasdaq sous 3000.
  • L’indice DXY dollar tombe sous les 80 au 2e  trimestre, 60 en fin d’année.
  • Le PIB américain a baissé de 40 % à la fin de 2021.
  • La production de pétrole aux États-Unis (moins les liquides de gaz naturel) a baissé de 40 %, fin 2021.
  • Système bancaire en plein désarroi en raison du non-paiement des loyers et des hypothèques. Le gouvernement fédéral intervient avec des paiements directs de secours aux locataires. Les propriétaires en défaut sont autorisés à rester dans leur maison à titre provisoire (ce qui n’est jamais réconcilié).
  • Épidémie de peste bubonique parmi les sans-abri de Los Angeles alors que les rats prolifèrent dans leurs campements.
  • Les fonds de pension s’effondrent alors que la chaîne brisée des paiements de loyer et d’hypothèque détruit les fiducies de placement immobilier.
  • Le gouvernement fédéral est contraint d’organiser des programmes massifs de distribution de nourriture.
  • Des millions de personnes se sont inscrites dans des projets de création d’emplois dans le cadre du New Deal (certains d’entre eux de valeur).
  • La ville de New York a été contrainte de réduire le service de métro au strict minimum alors que l’argent s’épuise.
  • Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a été rappelé hors de ses fonctions.
  • George Soros et plusieurs directeurs d’ONG financées par Soros accusés de crimes de racket et de financement de campagne électorale.
  • General Motors, Chrysler et Ford sont de retour en quête de protection contre les faillites. Cette fois, leurs actifs sont vendus et réorganisés en petites entreprises. Pas de renflouement.
  • Virus Covid s’efface de la scène au 3e trimestre, mais il reste le carnage économique. Énorme quantité de matériel de restaurant vendu pour dix sous sur le dollar.
  • Bitcoin «Hodlers» devient Bitcoin «Sodlers» en tant que réservoir de cryptos.
  • L’hystérie «réveillée» s’évapore alors que les Américains luttent contre les problèmes désespérés de la réalité quotidienne.
  • L’effondrement de l’enseignement supérieur commence sérieusement alors que le racket des prêts universitaires implose. Des dizaines de collèges et même de fermeture d’universités; d’autres rétrécissent considérablement dans un effort désespéré pour continuer.
  • Les célébrités hollywoodiennes s’excusent en masse pour le comportement passé de «Woke», implorent le pardon des victimes et des fans. Néanmoins, l’effondrement de l’industrie cinématographique se poursuit alors que, après Covid, les Américains recherchent désespérément la compagnie d’autres personnes au lieu de divertissements en conserve, dont ils en ont assez.
  • Le sport professionnel s’effondre à mesure que le modèle économique échoue. Les Américains appauvris lancent des ligues locales de baseball et de football à bas prix.
  • Twitter et Facebook deviennent des services publics.

[Source en anglais : Forecast 2021 — Chinese Fire Drills with a side of French Fries (Jacobin-style) and Russian Dressing | Kunstler

Voir aussi : My predictions for 2021 are almost fully aligned with James Howard Kunstler: Read the list here – NaturalNews.com].




Les Canadiens poursuivent en justice l’OMS, leur premier ministre Trudeau et leurs procureurs

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

[Voir aussi : https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2020/10/COVID19-25-10-2020.pdf]

L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais des actes anticonstitutionnels des gouvernements complices de l’OMS.

Justin Trudeau, premier ministre canadien, est poursuivi directement en même temps que l’OMS ? Cela rendra-t-il prudents les dirigeants des autres pays complices du plan de l’instrumentalisation de la supercherie Covid19 ?

La révolte gronde. D’où viendra-t-elle avant de se répandre comme un tsunami impossible à contrôler ? Depuis le million de manifestants à Berlin fin août en présence de Robert F Kennedy, on aurait pu croire que la révolution viendrait d’Allemagne. Mais les manifestations pacifiques se sont multipliées dans de nombreux pays européens pendant souvent plusieurs semaines d’affilée comme en Italie, mais aussi en Amérique du Nord, et en particulier au Québec particulièrement touché par des restrictions extrêmement strictes des libertés.

La procédure en cours déposée le 21 décembre contre les responsables de ces mesures inefficaces devant le tribunal d’Ottawa, l’OMS, les Gavi et B Gates ainsi que le pape et la reine d’Angleterre en tant qu’inspirateurs d’ordre montre l’exaspération des victimes du monde entier. Elles ont compris que le but des restrictions des libertés n’est pas de sauver les peuples d’un virus[1], mais bien de ruiner les classes moyennes et de les transformer en esclaves modernes avec revenu minimal de subsistance et jeux débiles télévisés pour les endormir.

Le but devient plus clair depuis que les dirigeants trop sûrs d’eux ne s’en cachent plus. Des résistances s’organisent avec le pôle juridique initié par Reiner Fuellmich et son groupe allemand qui diffuse sur le monde occidental comme une traînée de poudre. Mais aussi directement par les peuples qui faute de mieux descendent dans la rue et résistent à la dictature de toutes les façons possibles.

Pour fêter la nouvelle année qui sera celle de la libération : les Autrichiens

Linz, Graz, Innsbruck, St Pölten : Un grand afflux de manifestants contre les mesures arbitraires et insupportables, injustifiées. Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à St Pölten et Graz. Et[2] le premier janvier, Innsbruck a également manifesté. Les gens appellent pacifiquement, mais sûrement à respecter leurs droits fondamentaux et à rétablir la situation conforme à la Constitution.

« L’œil local à Linz. À partir de 16.00, plus de 1.000 personnes ont déjà déménagé sous la forme d’une « promenade » sur le site de la foire à Urfahr, puis sur la Linzer Landstraße. Le flux n’a pas voulu s’arrêter, le célèbre militant Martin Rutter, qui a parlé en direct de la manifestation, a même estimé jusqu’à 3.000 participants ». Sa diffusion en direct a été suivie par des milliers de spectateurs ».

« Les manifestations contre les mesures de Corona ne relèvent plus d’un camp politique. Peu importe qui est à gauche ou à droite, tout le monde veut la même chose : la fin des mesures, la liberté, les droits fondamentaux et le retour à une vie normale. Il ne faut pas se laisser monter les uns contre les autres, ne plus jouer le partage et le jeu « Gauche contre droite » qui permet aux dirigeants de museler les oppositions. »

La censure tout azimut et la propagande forcenée rend la mise en réseau de résistance importante

Il est important de se connecter maintenant. C’est ce qu’ont souligné de nombreux activistes sur le terrain ainsi que dans leurs diffusions en direct. Car la censure est omniprésente, chacun craint la suppression de ses apparitions sur l’internet, le non-respect par l’État de ses droits à la liberté d’expression.

À Linz, la police s’est remarquablement abstenue. Si, lors de la dernière marche silencieuse, on était martial avec au moins 20 voitures d’intervention, on se contentait aujourd’hui de quelques fonctionnaires. L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais est directement menacé par les actes anticonstitutionnels[3] du gouvernement.

Alors, manifestations plus plaintes de toutes sortes contre les masques, contre les vaccins par Maitre Brusa en France,[4] et puis cette étonnante procédure canadienne résumée dans notre papier publié dans France soir ce jour Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr) 2 janvier 2020 :

Résumé de la procédure publiée à Ottawa le 21 décembre 2020, contre l’OMS et Cie

Nous tenterons ici d’en rapporter les principaux éléments, laissant au lecteur assidu le loisir de consulter la procédure in extenso avec toutes les références bibliographiques.

LA PROCEDURE CLASS ACTION DE L’ONTARIO[5] le 21 décembre 2020

LA COUR SUPÉRIEURE DE JUSTICE DE L’ONTARIO énonce la réclamation suivante entre :

Plaignants : Stacy Amikwabi, Shawn Brennan, George Fayad, Joshua Alas-wilson, Alice Tojcic, Jane Doe, John Doe, les demandeurs

-et- accusés :

  • Le Pape FRANÇOIS, au nom du saint- Siège et de l’état du Vatican, nonciature apostolique d’Ottawa
  • La Société de Jésus à Toronto
  • SM La Reine ELIZABETH II, Au Nom De L’ORDRE De La JARREILLE, Maison De WINDSOR (Ancien SAXE-COBOURG-GOTHA, Aux Bons Soins de L’utilisateur Du Bâton Noir Ottawa.
  • ALLIANCE MONDIALE Des VACCINS (GAVI) Washington DC
  • ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ De L’ONU – OMS Washington
  • SANTÉ PUBLIQUE ORGANISATION DU CANADA Ottawa
  • FONDATION B ET M GATES Seattles
  • Premier Ministre J. TRUDEAU Ottawa
  • DR. THERESA TAM, aux soins de l’Agence de Santé Publique du CANADA
  • Administrateur en chef de la santé publique, phac.cpho-acsp.aspc@canada.ca
  • Premier MINISTRE DOUG FORD, Toronto
  • Christine ELLIOTT, ministère de la Santé, Toronto (Ontario) M7A 2J3
  • MAIRE Jim WATSON, 110, avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA Ministère de la Justice Canada
  • Bureau régional de l’Ontario, Toronto (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DE L’ONTARIO Bureau du droit de la Couronne, Direction du droit constitutionnel

Défendeurs (accusés selon la terminologie française par les plaignants)

Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs[6]. Les adresses des défendeurs sont détaillées dans la procédure.

QUELLES SONT LES DEMANDES DES PLAIGNANTS ?

1. Les plaignants désirent :
  • obtenir une ordonnance certifiant cette instance en tant que recours collectif.
  • Affirmer que les décisions prises par J Trudeau sont invalides sur le plan juridique.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les mesures prises par le Parlement du Canada conformément aux instructions du Premier ministre, déclarant une pandémie sur la base des conseils de l’OMS est ultra vires = invalide[7], eu égard à leur pouvoir et leur autorité.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les protocoles Covid-19 nécessitaient un examen immédiat avant enregistrement totalement transparent de la science et des données historiques.
  • Ils souhaitent que soit fixée une date immédiate et urgente par la Cour pour permettre une audience sur l’examen des protocoles et règlements et des plans de vaccination par le gouvernement fédéral, provincial et municipal ainsi que l’OMS.
  • Ils exigent des Déclarations contre les gouvernements fédéral, provincial et municipal, sur une base provisoire, pour suspendre les mesures COVID-19 jusqu’à la nécessité de telles mesures soit démontré par la science et l’opinion médicale.
2. Le demandeur, Stacy Amikwabi, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de sa classe
  • Dommages-intérêts généraux pour douleur, souffrance et perte de la jouissance de la vie.
  • Dommages spéciaux dont le montant reste à déterminer.
  • Dommages pour perte de revenu et / ou autre perte économique pour des montants déterminés.
  • Les dommages-intérêts punitifs.
  • Intérêts avant et après jugement conformément aux tribunaux Loi, LRO 1990, ch. C43 tel que modifié.
  • Les frais de cette action sur une base d’indemnité substantielle plus la TVA.
  • Tout autre redressement que cette honorable Cour peut juger juste.

Le demandeur, Shawn Brennan, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de son Groupe les mêmes reconnaissances et compensations.

Les plaignants :
Peuples autochtones ruinés et manipulés pour les vaccins dans la réserve FRENCH RIVER

Stacy Amikwabi réside sur une réserve (Première Nation de Henvy Inlet), en fait French River Réserve indienne no 13 (Rowan Proclamation 1852). Stacy et sa femme ont été économiquement dévastés par le verrouillage et autres protocoles introduits dans la réserve par le gouvernement fédéral. Ils seront de plus confrontés avec les vaccins obligatoires.

Ils ont tous été déjà informés que des restrictions seront imposées pour ceux qui n’acceptent pas le vaccin. Stacey et sa famille ne peuvent pas donner leur consentement éclairé à une « thérapie génique expérimentale », à savoir l’inoculation d’ARNm, qui aurait été développée et administrée en réponse aux cas de COVID-19 ailleurs. 

En raison d’une censure évidente et de la suppression de l’expression de l‘opinion qui n’accepte pas la propagande mondiale d’une pandémie, Stacy ne peut fournir un consentement éclairé pour une « thérapie génique expérimentale ». 

Stacy Amikwabi se présente comme représentatif de tous les peuples autochtones lésés par l’obligation de protocoles et mesures qui sont une réaction excessive à des ensembles de données produites, manipulées et distribuées dans une volonté de faire valoir l’existence d’une pandémie.

Le plaignant, Shawn Brennan représente les propriétaires de petites entreprises, lésés par la peur organisée et les mesures non justifiées

Entrepreneur à Peterborough, en Ontario. Shawn Brennan & Business ont été largement dévastés par l’impact des protocoles et des réglementations qui ne sont étayés par aucune recherche scientifique et médicale appropriée.

La cellule familiale de Shawn Brennan a été soumis à un stress incroyable en raison de la peur engendrée par l’inflation et manipulation des statistiques de décès, dans ce pays et dans le monde. 

Le plaignant George Fayad est un représentant de tous les propriétaires de petites entreprises d’Ottawa lésés par les protocoles et règlement.

George est un petit garagiste qui réside à Ottawa, en Ontario. Ses activités ont été négativement affectées par confinements, protocoles et réglementations.

Le plaignant Joshua Alas-Wilson, jeune adulte vivant à Balderson, en Ontario, représente les handicapés qui ont grand besoin de socialisation, gravement lésés par les mesures inadaptées

Joshua atteint du syndrome de Williams, maladie génétique caractérisée par un retard cognitif, retard de développement, anxiété et dépression intermittente. En tant que personne qui a des difficultés formant néanmoins des liens durables avec ses pairs, il vit en assistant à des rassemblements sociaux hebdomadaires, en faisant du bénévolat. En raison des restrictions mises en place à cause du covid-19, il ne peut plus assister à son rassemblement hebdomadaire, marcher librement, se socialiser ni faire de bénévolat.

Cela a créé des sentiments extrêmes d’isolement se manifestant par une anxiété majeure, des palpitations cardiaques périodiques et dépression. Joshua a été insulté car se sentait mal à l’aise et critiqué en raison de son incapacité à porter un masque. 

L’incapacité de porter un masque a gravement limité tout contact social, ce qui l’a poussé à rechercher des interactions sociales via Internet où il a ensuite été victime d’intimidations, de harcèlement et de blessures.

Joshua est le représentant de toutes les personnes ayant des « besoins spéciaux » lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Alisa, représentante des parents isolés qui ont vécu des situations tragiques pendant les confinements

La plaignante, Alisa Tojcic, mère célibataire et ses trois jeunes enfants vivant au centre-ville de Toronto via l’aide sociale sont restés chez eux pendant 57 jours pendant le premier confinement.  Ils vivent dans un appartement sans balcon et tous les patios du bâtiment et aire de jeux étaient fermés autour d’eux. 

Les enfants étaient terrifiés et Mme avait des crises de panique.  Son aîné a eu une commotion cérébrale, confiné dans sa chambre car la famille ne pouvait aller nulle part.

De plus, la famille qui compte sur les transports en commun, a été complètement bloquée lors du premier confinement

Alisa Tojcic est la représentante de tous les parents isolés et les enfants qui ont été lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Les accouchées

Depuis mars. Jane Doe, mère plaignante qui a accouché depuis la mise en œuvre des protocoles et règlements covid. Son expérience, seule dans la salle d’accouchement et sans sonenfant après la naissance l’a traumatisé gravement. 

Jane représente toutes les nouvelles mamans depuis le 12 mars 2020 et leurs enfants, qui ont été lésés par les protocoles et règlements Covid-19.

Le plaignant, John Doe, est un travailleur de la construction dans la région d’Ottawa.  Contraventions ruineuses pour non-respect des mesures imposées !

Le ministère du travail a commencé à émettre des amendes pour avoir enfreint les protocoles de sécurité Covid-19, ne pas avoir observé la distanciation ou le port du masque. 

Les employés sont confrontés à la peur de recevoir une contravention sur la « nécessité de la sécurité » au travail. Dans certains cas, les revenus perçus pour le jour de travail est inférieur ou égal au montant de la contravention

John se dresse en tant que représentant de toutes les personnes qui ont été lésées par les protocoles Covid-19 et règlements et leur application par l’émission de contraventions et d’amendes.

Pourquoi les plaignants accusent-ils les personnalités citées plus haut ?

Les accusés cités sont les suivants
Le pape de Rome

L’accusé, le pape François, pontife romain, jésuite, membre de la Compagnie de Jésus. Le 3 octobre 2020, le Pape a publié l’Encyclique « Fratelli Tutti » dans laquelle il recommandait à toutes les nations de donner leur souveraineté à un gouvernement mondial et un nouvel ordre mondial.[8]

Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec d’autres États souverains et avec lesambassades accréditées auprès du Saint-Siège, pour permettre au Pape d’exercer une autorité universelle à l’échelle mondiale.

L’accusé, Etat du Vatican, a vu le jour le 11 Février 1929 par le Traité du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie. Le siège du Saint-Siège (Sancta Sedes) est l’État de la Cité du Vatican. C’est un état qui appartient au Saint-Siège, siège de la juridiction épiscopale et du gouvernement central de l’Église catholique.

La cité du Vatican vaut des milliards et abrite de nombreux documents qui devraient être partagés avec l’humanité. Cet état connaît les méfaits et la manipulation de la Compagnie de Jésus depuis sa création en 1534 jusqu’à nos jours, selon les rédacteurs de la procédure résumée ici.

La Compagnie de Jésus

dans sa bulle d’autorisation, : « Regimen Ecclesiac Militants » (The Regime des militaires ecclésiastiques). 

En Europe, partout où l’intérêt de Rome obligeait le peuple à s’élever contre leur roi, ou si ces princes temporels avaient pris des décisions embarrassantes pour l’église », la Curie savait qu’elle ne trouverait pas plus habile, rusé ou audacieux à l’extérieur que la Compagnie de Jésus lorsqu’il s’agissait d’intrigues, de propagande ou même de rébellion ouverte.

Et plus loin dans le même livre :

« Il en va de même aujourd’hui, les 33000 membres officiels de la Société opèrent partout dans le monde en tant que personnel, officiers d’une armée vraiment secrète contenant dans ses rangs chefs de partis politiques, hauts fonctionnaires, généraux, magistrat, médecin, professeur de faculté, etc. tous s’efforcent de réaliser, dans leur propre espace, « Opus Dei, l’œuvre de Dieu », en réalité les plans du Directeur général et la papauté ».

Reine Elizabeth II

Conformément à l’article 9 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867, « le gouvernement exécutif et l’autorité du Canada continue à être dévolue à la reine. ». SM la reine Elizabeth II est également à la tête du groupe de travail fédéral sur Covid-19.  Le premier ministre Trudeau a nommé un haut officier militaire à la tête du groupe de travail pour Covid-19, qui doit rendre compte au commandant en chef, qui est Sa Majesté la reine Elizabeth II en vertu de l’article 15.

Ordre de la jarretière

L’Ordre de la Jarretière a été fondé par Édouard II, roi d’Angleterre en 1348 pour se protéger avec un groupe d’élite de propriétaires fonciers contre les gens du commun.  Le symbole de l’Ordre comprend la devise « Honni soit qui mal y pense ». » Le même symbole et la même devise se retrouvent partout au Canada sur les édifices gouvernementaux et palais de justice. L’Ordre de la Jarretière exécute les plans élitistes mondiaux de la royauté et des entreprises oligarques par rapport à un programme mondial élitiste, pleinement connu seulement d’un petit groupe au détriment des êtres humains sur la terre mère.

L’agenda mondial connu du Vatican et de la reine, soutenue par des sociétés telles que GAVI, Gates Fondation, entre autres, appliquant les ordres des directions mondiales de la santé émises par l’OMS, a mis des personnes au Canada en danger, voire dans le monde entier, selon la rédaction de cette procédure contre ces personnes et organisations. Ils sont donc poursuivis par cette procédure.

Alliance mondiale pour les vaccins et les immunisations (GAVI) et le célèbre Bill Gates

L’accusé GAVI

En 2000, Bill Gates a démissionné de ses fonctions de PDG de Microsoft, créé la « Fondation Gates » et avec d’autres parties a lancé l ‘ « Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination « GAVI ».[9]  Au 29 juillet 2020, la Fondation Gates s’est engagée pour 4,1 milliards de dollars américains. Le Canada est un membre de longue date de GAVI et membre de son conseil depuis sa création. 

Les membres de l’alliance GAVI sont : l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

GAVI a développé le Covid-19 Global Vaccine Access Facility (Covax Facility alias Gavi Covax AMC) pour répondre à ces « défis sans précédent » créés par la décision de l’OMS de déclarer une « pandémie ». Gavi Covax AMC sponsorise les fabricants qui souhaitent « investir dans le vaccin candidats avant leur licence. ». 

À ce jour, le Canada a fourni 1 milliard de dollars de financement directement à GAVI. Le 14 décembre 2020, Karina Gould (ministre du Développement international du Canada) a annoncé que le Canada versera 255 millions de dollars canadiens supplémentaires (200 millions de dollars américains).

LOBBYING ORGANISE ET FINANCE

La « Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) »[10], est un autre partenariat mondial formé entre les organisations publiques, privées, philanthropiques et la société civile pour consolider l’emprise élites mondiales et multinationales sur la santé publique.

Elle Fonctionne en tant que partenariat public-privé pour la santé mondiale ; l’objectif ultime de ces « partenariats » est de promouvoir les agendas mondiaux des entreprises participantes, en faisant du lobbying auprès des gouvernements et des organisations internationales afin de mettre en œuvre des politiques en leur faveur. 

Cela se fait aux dépens des citoyens des pays participants, et donc aussi des Canadiens.

Dans ce système, des fonds sont détournés des budgets nationaux pour financer des projets de sociétés sous l’égide de GAVI et al., mais uniquement au profit de ces entreprises.

Ces projets GAVI sont ensuite propagés dans le monde entier grâce à un partenariat spécial avec l’OMS pour accroître son influence et ses sources de profit et avec l’Agence de santé publique du Canada.

L’OMS[11]

L’accusée OMS. La création de l’OMS est entrée en vigueur le 7 avril 1948 et son rôle principal était de diriger et coordonner la santé internationale au sein du système des Nations Unies. 

En janvier 2010, Bill Gates a promis 10 milliards de dollars de financement à l’OMS et annoncé : « la décennie des vaccins ».

Gates et GAVI sont les deuxième et troisième bailleurs de fonds de l’OMS après le Gouvernement des USA, qui a récemment retiré son financement par décision du président Trump. Conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) chaque État membre de l’OMS doit désigner un point focal national (PFN). Le NFP est accessible à tout moment pour les communications avec l’OMS concernant les risques pour la santé publique dans le monde.  L’’Agence de la santé publique du Canada (AAP). Cette agence suit les directives de l’OMS et non du gouvernement du Canada.

Fondation Bill et Melinda Gates

L’accusée Fondation Gates : les restrictions légales américaines interdisent la Fondation Gates (« Fondation ») de s’engager explicitement dans un lobbying normatif visible. Par conséquent, la Fondation se sert des bénéficiaires comme catalyseur de la mobilisation des ressources, et comme « éclaireur » de l’innovation scientifique par la promotion de vaccins pas encore complètement développés et tests de nouveaux vaccins sur les populations, en particulier les enfants et les jeunes adultes en Afrique, délivrés sous mandats de l’ONU ou de ses organisations comme l’OMS ou l’UNICEF. 

La Fondation « n’’était que le deuxième bailleur de fonds de l’OMS avec 531 millions de dollars. C’était plus que la Contribution du Royaume-Uni de 392 millions de dollars, et deuxième seulement après les États-Unis avec 873 millions de dollars »[12] en avril 2020, lorsque Trump a cessé le financement de l’OMS.

Dans un article des Pastors Chronicles, le titre suivant apparaît : « les vaccins des Nations Unies stérilisent 500 000 femmes au Kenya » le 8 décembre 2018.

« Le milliardaire Bill Gates aime vraiment aider les gens des pays pauvres à se faire vacciner.

Mais beaucoup disent que ses motivations ne sont peut-être pas si pures. En fait, beaucoup croient que ce mondialiste, avec les Nations Unies, mène un « effort de dépeuplement massif ».

Comme l’a rapporté l’Agence de Presse Africaine du Kenya :[13] 

« Odinga a déclaré que les filles et les femmes âgées de 14 à 49 ans sont celles qui connaissent la croissance la plus rapide les populations du pays n’auront pas d’enfants, en raison d’un exercice de stérilisation qui a été vendu au pays comme vaccin contre le tétanos ».

Et dans le premier article ci-dessus :

« À l’époque, l’Église catholique du Kenya affirmait que le vaccin antitétanique utilisé par

le gouvernement du Kenya et les agences des Nations Unies ont été contaminés par une hormone (HCG) qui peut provoquer des fausses couches et rendre certaines femmes stériles ».

Comme la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1949 a défini la stérilisation comme l’une des définitions de génocide, basé sur ce qui précède, il est clair que les agences de l’ONU et les Bill et Melinda Gates Fondation soutiennent les actes de génocide à travers ses programmes de vaccination.

Premier ministre Justin Trudeau

L’accusé par les plaignants, J. Trudeau, a lors de sa dernière apparition à l’ONU, parlé du programme de « grande réinitialisation » poussée sur l’humanité par l’élite oligarque, Big-pharma, les grandes technologies et le Forum économique mondial. Il n’agit pas sur la base de données médicales et scientifiques solides pour guider les Canadiens et Autochtones à travers cette crise, mais fait écho à un programme néfaste maintenant à la vue de tous.

Or J. Trudeau titulaire d’une charge publique agit en dehors de son autorité législative. En nommant un officier supérieur à la tête du groupe de travail COVID-19, le Premier ministre invoque la reine Elizabeth II, commandant en chef de l’armée.

Le premier ministre et son cabinet ont de plus invité au Canada l’OMS et les grandes entreprises, qui sont par définition coupables de génocide au Kenya. Pfizer a payé 2,3 milliards de dollars le 2 septembre 2009 au ministère américain de la Justice, pour la plus grande fraude en matière de soins de santé dans l’histoire du ministère de la Justice.14

Dr Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

T. Tam titulaire d’une charge publique est l’un des sept membres de l’Independent Oversight et du Comité consultatif du programme de l’OMS pour les urgences sanitaires. Récemment, la journaliste Sheila Gunn Reid (14 décembre 2020), a noté[15]:

« je voulais tout savoir sur les relations de Tam et de son agence avec l’OMS.

Quelles autres décisions, y compris celles que nous ignorons peut-être, ont été infectées par l’OMS et sa mission excentrique chinoise ratée ? »

Premier ministre de l’Ontario Doug Ford

Doug Ford, actuel premier ministre de l’Ontario, titulaire du Bureau a mis en œuvre des mesures, des lois et des règlements qui nuisent au grand public sans avis médical scientifique valable pour soutenir les mesures draconiennes.

L’isolement est défini comme de la torture et qualifié de crime contre l’humanité. Ce crime internationalement reconnu est devenu une infraction pénale légalement définie auCanada, en particulier en vertu de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.[16]

Christine Elliott

C. Elliott, actuelle ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Pendant une conversation filmée entre le Dr Barbara Yaffe, chef adjoint du cabinet médical of Health et le Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, un échange a eu lieu, dans lequel Barbara Yaffe s’est exclamée : 

« je ne sais pas pourquoi j’apporte tous ces papiers. Je ne les regarde jamais, « je dis juste n’importe quoi, ils écrivent pour moi »[17].

Ville d’Ottawa – maire J. Watson

Le maire de la ville d’Ottawa, Jim Watson, supervise les règlements municipaux sur les mesures COVID-19 et donc responsable des préjudices associés à la mise en œuvre et application des protocoles Covid-19 et mesures prises.

Procureur général du Canada

Il est constitutionnellement le juriste en chef du Canada, donc titulaire d’une charge publique et doit être nommé en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire, constitutionnellement responsable des actes et omissions des fonctionnaires.

Le procureur général de l’Ontario

Juriste en chef de la province de Ontario, titulaire d’une charge publique, doit être poursuivi en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire. Le procureur général de l’Ontario est responsable statutairement et constitutionnellement des actes et omissions des fonctionnaires.

APERÇU HISTORIQUE selon la procédure (traduction libre résumée)

Le 15 mai 1213, le roi Jean Ier dans une concession au pape Innocent III, a abandonné la souveraineté de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, en payant une allocation annuelle, liant ses héritiers et successeurs à perpétuité. Aujourd’hui, SM la reine Elizabeth II rend compte au Pape et verse l’allocation annuelle.

Le Vatican appartient à la famille Rothschild. En 1880, les Rothschild ont fait un important prêt au Pape, se mettant ensuite en mesure de reprendre la Banque du Vatican. Ensemble, les Rothschild et le Vatican possèdent la Bank of America et Merrill Lynch, parmi de nombreuses autres propriétés partagées avec des familles d’oligarques, telles que les Rothschild et les Rockefeller.

La Compagnie de Jésus constituée par Ignace de Loyola en 1534 à Paris est restée secrète jusqu’en 1770. L’expression : « la fin justifie les moyens », émane du jésuite qui permet aux membres de mentir, tricher, adultérer, assassiner afin de réaliser leurs fins, aussi longtemps que c’est au nom de Jésus. Le livre, « l’histoire secrète des Jésuites »[18] d’Edmond Paris raconte leurs méfaits en fomentant la Première Guerre mondiale, la Grippe espagnole, la Seconde Guerre mondiale et maintenant une « pandémie ».[19]

L’Ordre de la Jarretière été fondé en 1348 par le roi Édouard III pour établir un cercle de noblesse d’élite, pour soutenir les trésors royaux et contrôler le peuple. Aujourd’hui, c’est la plus grande Organisation franc-maçonne dans le monde. La reine Elizabeth II est à la tête de l’Ordre royal de la Jarretière, dont la devise est « Honni soit qui mal y pense ».

L’huissier du bâton noir[29], un fonctionnaire du Parlement du Canada est le secrétaire de la reine au Canada, porte le bâton noir pour ouvrir le Parlement et l’inscription sur le Black Rod est « Honni soit qui mal y pense » témoignant du contrôle exercé par l’Ordre de la jarretière au Canada.

Le Canada demeure une colonie pour la reine. Le Premier Ministre du Canada a nommé l’armée à la tête du groupe de travail Covid-19.[20] Cela place la reine à la tête du groupe de travail Covid-19, en vertu de l’article 15 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867.

En octobre 2020, le Pape a publié sa lettre encyclique intitulée « Fratelli Tutti », traitant d’une nouvelle vision du monde. Il déclare : « je ne propose certainement pas un universalisme autoritaire et abstrait imaginé ou planifié par un petit groupe et présenté comme un idéal dans un souci de nivellement, de domination et le pillage. ». Bien qu’il dise le contraire, le Pape continue en recommandant aux États individuels d’abandonner leur souveraineté et confier la gouvernance aux Nations Unies afin que nous en ayons un gouvernement mondial dans un ordre mondial.[21]

Jus Cogens[22] = principes de droits réputés universels et supérieurs

La procédure rappelle les principes de JUS COGENS.

« Toute enquête sur les principes de justice fondamentale repose non seulement sur l’expérience et la jurisprudence canadiennes, mais aussi sur le droit international, y compris « jus cogens ».

Cela tient compte des obligations et des valeurs internationales du Canada tel qu’exprimé dans les diverses sources du droit international des droits de l’homme – déclarations, pactes, conventions, décisions judiciaires et quasi judiciaires des tribunaux internationaux et normes coutumières ». 

Les plaignants déclarent que le « jus cogens » est défini comme une norme pour laquelle aucune dérogation n’est autorisée et qui ne peut être modifiée que par une norme de droit international général ayant le même caractère.[23]

« Les plaignants accorderont une importance particulière à ce qui suit concernant les outils internationaux et nationaux ». Ils déclarent que les principes juridiques et moraux énoncés dans le les documents ci-dessous sont le prisme à travers lequel la crise mondiale actuelle doit être considérée :

  • Pacte international relatif aux droits civils et politiques[24] : 23 mars 1976 « Reconnaissant que, conformément à la Déclaration des droits de l’homme, l’idéal des êtres humains libres jouissant et la liberté politique et l’absence de peur, « nul ne peut être soumis sans son libre consentement à l’expérimentation scientifique. ».
  • Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.[25]
  • Loi sur les crimes contre l’humanité et loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24[26] 
  • Convention internationale sur la répression de la répression du crime d’Apartheid, 30 novembre 1973 
  • Convention pour la prévention des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain concernant l’application de la biologie et de la médecine (Convention d’Oviedo) avril 4, 1997[27]
    • Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
    • Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de son descendants ».
  • Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, 13 septembre, 2007. 
CONSEQUENCES FINANCIERES AU CANADA

Depuis mai 2020 : plus de six millions de Canadiens ont demandé des prestations de chômage et 7,8 millions de Canadiens ont eu besoin d’un soutien du revenu d’urgence du gouvernement fédéral, en raison des fermetures économiques et des fermetures dictées par les mesures de Covid.

Estimations du déficit fédéral résultant de leur réponse au SRAS-CoV-2 (COVID-19) va jusqu’à 400 milliards de dollars. (Cela dépasse le budget national du Canada pour un an).

Décisions autoritaires et infondées scientifiquement

Le 20 mai 2020 – La Dr Tam a imposé l’utilisation de masques non médicaux destinés au grand public afin de fournir une « couche de protection supplémentaire » qui pourrait aider à empêcher les patients atteints de Covid-19 asymptomatiques ou pré-symptomatiques d’infecter les autres. Avis non étayé par des preuves scientifiques.

Le 22 mai 2020 – J Trudeau a déclaré aux journalistes que la « recherche des contacts » devait être accéléré à travers le comté. 

Le 25 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé des dispositions d’un éventuel Code pénal faisant de la publication de « fausses informations » sur le COVID-19 une infraction pénale. La « désinformation » évolue rapidement pour signifier que toute opinion ou déclaration, même d’experts, qui contredit ou critique les mesures prises et / ou mandatées par l’OMS, mis en œuvre au niveau mondial par les gouvernements nationaux et régionaux, sera condamnée.

Le 23 juin 2020, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles demande, dans un rapport de 69 pages, la fin des mesures de verrouillage sur la base d’une analyse du manque de connaissances médicales et scientifiques preuve de leur imposition et de l’infliction de violations graves et injustifiées de la Charte. Le 18 juin 2020, le premier ministre Doug Ford a annoncé une hausse et une accélération à venir de la mise en place d’une surveillance « traçabilité des contrats » par téléphone portable.

DÉFIS CONSTITUTIONNELS
Les plaignants évoqueront la violation des sections suivantes de la Charte canadienne des droits et libertés[28]

« Liberté de conscience et de religion, de pensée, de croyances et d’opinion et d’expression, y compris liberté de la presse et des autres médias, communication, liberté de réunion pacifique, liberté d’association. »

Ils rappellent que tout citoyen canadien a le droit d’entrer, de rester et de sortir du Canada.

Section 7

  • Toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne et le droit de ne pas en être privé, sauf conformément aux principes de justice fondamentale.

L’article 8

  • Chacun a le droit d’être protégé contre fouilles ou fouilles abusives.

Article 12

  • Chacun a le droit de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels, traitement ou punition.

Article 25

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété de manière à abroger ou déroger à tout Autochtone, traité ou autre les droits des libertés qui concernent les peuples autochtones du Canada.

Article 26

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété comme niant l’existence de tout autre droit ou liberté existant Canada.

Les plaignants reviennent sur des points majeurs des sous-sections de la Charte

Section 2

  • toutes les sous-sections engagées ensemble en vertu de la déclaration de pandémie sans preuve scientifique, manipulation des statistiques et nombre de « tests » PCR
  • introduction de vaccins par des entreprises autorisées à sauter les essais sur les animaux et à faire des êtres humains des cobayes pour «vaccin génique expérimental» qui mettrait alors les êtres humains en danger en risquant de perturber l’expression de nos gènes, de modifier la transcriptase inverse humaine (RT) dans le corps humain, pouvant entraîner la mort en raison de l’intrusion dans le pool génomique du corps humain, y compris la facilitation des réactions auto-immunes et le développement de protéines chimères et séquences génomiques en réponse.

Ces actions, isolées ou prises ensemble, violent toutes les sections.

Il est évident pour tous que l’article 2 (b) est particulièrement attaqué lorsque la censure prévaut sur toutes les plateformes médiatiques et la liberté de pensée, de croyance et d’opinion et l’expression sont gravement menacées.

Section 6

Ce droit a été bafoué par et l’exécutif agissant sans autorité, car il ne s’est pas informé sur la science du coronavirus, le test PCR, ni sur les vaccinations proposées. Cette abdication du devoir et la responsabilité envers le peuple est écrasante et évidente.

Section 7

Les protocoles imposés causant des effets mentaux, physiques, émotionnels et profonds, les dommages économiques ne sont pas fondés sur une science crédible quant à l’existence réelle d’une pandémie.

 L’OMS s’est livrée à tant de manipulations, même sur la définition de pandémie, que d’avoir un gouvernement fédéral s’attachant à une telle exagération est une violation flagrante de la vie, de la liberté et de la sécurité de la personne, en violation évidente des lois du Canada et des lois internationales et des engagements mentionnés ci-dessus, signés et ratifiés pour protéger les citoyens.

Violation de l’article 7 :

suppression des statistiques et des informations vitales, censure de la presse contre toute opinion opposée, manipulation des statistiques de décès et exagération du nombre de cas par des « tests » PRC inutiles et faux, introduction de sociétés pharmaceutiques privées invitées à conduire une thérapie génique expérimentale sur l’ARNm, pour une maladie dont 98,09% de la population récupère et bien qu’il existe des traitements connus pour la guérison … : équivaut à la violation flagrante de l’article 7.

Section 8

Les tests sont utilisés pour suivre des individus dans le monde entier. Ceux testés au Canada sont maintenant saisis dans une base de données policière. L’ordre du jour proposé par les sociétés pharmaceutiques semble chercher à modifier l’ADN de l’être humain et à insérer des micro-puces à des fins de surveillance satellite. Ce sont des violations majeures de l’article 8.

Section 12

Chacun a le droit… « de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels traitement…« 

Article 25

Le gouvernement fédéral, par le biais de la loi relative à l’apartheid sur les Indiens, a établi une catégorie d ‘ « Indiens inscrits » et « autres » (article 25 de la Loi constitutionnelle de 1982).

Les « autres » sont les privés de leurs droits, les opprimés, les oubliés et blessés et à travers son agenda actuel, il fait que tout le monde « autres ». Les plus vulnérables de la population, les personnes âgées, les enfants et les autochtones entrent tous désormais dans la catégorie « autres ».

Article 35

Cet article de la Constitution confirme l’existence d’autres droits et libertés que les plaignants affirment comme incluant l’application des traités internationaux, et du jus cogens au droit interne. Le rejet de ce principe de relation internationale constitue une violation de l’article 26.

Les plaignants chercheront à tenir une audience, de toute urgence, sur la base d’un bref de quo warranto, certiorari, déclaration et injonction avancée à travers le prisme de la violation de la charte des droits et libertés et des outils internationaux de la protection contre la tyrannie.

DROITS DE L’HOMME AU CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ, À LA SANTÉ ET À L’INTÉGRITÉ CORPORELLE[29]

Les gens doivent bénéficier d’un consentement pleinement éclairé lorsqu’il s’agit d’injecter du matériel génétique étranger dans leur corps. Les législateurs n’ont pas les connaissances spécialisées nécessaires pour conduire l’analyse indispensable des risques bénéfices de l’individu. Seul l’individu, ou dans le cas d’un enfant, les parents peuvent posséder cette connaissance. Tous les vaccins comportent des risques.

La vaccination obligatoire constitue une violation flagrante du droit au consentement éclairé.

La Déclaration d’Helsinki déclare que chaque projet de recherche doit être précédée d’une évaluation minutieuse des risques et des charges prévisibles et comparaison avec les avantages prévisibles « (article 18). Il ajoute que la recherche devrait être stoppée lorsque les risques l’emportent sur les bénéfices potentiels (article 20) ». 

Le sujet THÉRAPIE GÉNIQUE

Ici, nous ne parlons pas seulement de thérapie génique expérimentale affectant quelques-uns mais de l’ARNm forcé qui n’est pas la vaccination telle que nous la connaissons, c’est une thérapie génique qui consiste à transjecter des êtres humains avec des protéines virales produites à partir de matériel d’origine non humaine.

La Déclaration d’Helsinki et le Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) exige que :

 « les personnes vulnérables ne devraient pas être incluses dans la recherche à moins que la recherche ne soit indispensable à l’amélioration de leur santé et cela ne peut se faire avec les personnes qui sont capables de donner leur consentement »

Selon les essais américains Pfizer et BioNTech, le risque d’infection est réduit de 0,39%. De plus, le test PCR 100% inutile ne peut pas établir que ces personnes pourraient avoir déjà subi une infection par le SRAS-CoV-2 de manière asymptomatique. 

La « vaccination » de masse prévue, non seulement ne demande pas le consentement éclairé, mais veut « vacciner » d’abord les personnes vulnérables et les enfants. » Les gouvernements doivent de toute urgence orienter les politiques de santé vers la protection, plutôt que vers la violation des droits de l’homme.

MODUS OPERANDI DES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME via l’EUGÉNISME

Les vaccins COVID sont des vaccins à ARNm. L’ARNm n’a jamais été utilisé comme vaccin. 

En substance, nous n’avons absolument aucune idée à quoi s’attendre de ce matériel qui est vendu au public comme « vaccin ». 

Le vaccin traditionnel introduit simplement des morceaux de virus pour stimuler une réaction immunitaire. Le nouveau vaccin ARNm est complètement différent. Il injecte en fait (transfecte) des molécules de matériel génétique synthétique provenant de sources non humaines dans nos cellules. Une fois dans les cellules, le matériel génétique interagit avec notre ARN de transfert (ARNt) pour fabriquer une protéine étrangère qui apprend au corps à détruire le virus pour lequel il est codé.

Notamment, ces protéines nouvellement créées ne sont pas régulées par notre propre ADN, et sont donc complètement étrangères à nos cellules. Ce qu’ils sont pleinement capables de faire est inconnu.

Plus récemment, des études de Zhang L et al.,[30] publiées le 13 décembre 2020, ont fourni la preuve que le génome du SRAS-CoV-2 transfecté dans le corps humain avait déclenché une réponse du corps humain consistant à intégrer le génome du SRAS-CoV-2 dans l’ADN humain. Des études dès 2003 avaient montré que cela serait probablement facilité dans les testicules et les ovaires entre autres organes.

Par conséquent, des preuves claires de la manipulation et de la mutation du génome humain pourraient être déjà établies. 

Forcer les gens à accepter une transvection avec du matériel d’ARNm qui changera leur génome est en fin de compte un programme eugénique imposé par le gouvernement

Ces nouveaux « vaccins » sont en outre contaminés par de l’aluminium, du mercure et peut-être du formaldéhyde. Les fabricants n’ont pas encore révélé les autres toxines qu’ils contiennent.

Étant donné que les virus mutent fréquemment, la probabilité que tout vaccin fonctionne pendant plus d’un an est improbable. Dire aux gens que le vaccin développé sans utiliser de matériel viral isolé et cultivé est une pure illusion. Aucune étude d’innocuité à long terme n’aura été réalisée pour s’assurer que l’un de ces vaccins ne causera pas le cancer, des convulsions, des maladies cardiaques, des allergies et les maladies auto-immunes observées avec autres vaccins.

Si vous avez toujours voulu être cobaye pour Big Pharma, c’est maintenant une opportunité en or.

CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ

Les plaignants déclarent que depuis le 3 mars 2020 les conditions imposées correspondent à la deuxième définition du génocide. La convention des Nations Unies sur le génocide déclare : « Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice mental ou physique. »  les dirigeants ont négligé les êtres humains sur le plan spirituel, émotionnel, mental et physique depuis le 2 mars 2020.

Les plaignants réclament des dommages-intérêts de la part des accusés pour fait de génocide et apartheid depuis cette date jusqu’à la fin de l’oppression.

Les plaignants déclarent que certains accusés ont été publiquement identifiés pour avoir commis un acte de génocide au Kenya – OMS, Fondation Gates. Ceux qui coopèrent maintenant avec eux dans la folie des vaccinations de masse dans le monde entier, pour une maladie de source inconnue et au taux de guérison de 98,01%, sont également complices des crimes de génocide et apartheid.

L’AGENDA

L’ordre du jour mondial semble tourner autour de la pandémie, des tests et de la vaccination. Les plaignants déclarent que le les informations scientifiques et médicales accessibles au public n’appuient pas la déclaration d’une pandémie. Ils prouveront que la définition de pandémie a été manipulée par l’OMS pour des raisons néfastes et non pour des raisons médicales ou scientifiques.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros A Ghebreyesus a été accusé de génocide à la Cour pénale internationale. L’ONU et l’OMS avec le projet de loi et la Fondation Gates a commis un génocide au Kenya.

Le concept de pandémie a été déclaré, non pour lutter contre une maladie infectieuse connu sous le nom de COVID-19 (bien qu’il ait toujours existé), mais pour répondre à un ordre du jour néfaste. La maladie peut être correctement traitée sans vaccination, il s’agit d’un taux de récupération de 98,01% et les traitements appropriés pour la maladie ont été supprimés dans le monde entier.

Plus inquiétant est une censure mondiale contre quiconque défie la sagesse conventionnelle de la nécessité de déclarer une pandémie. Le groupe déclare que la censure viole leur Charte des droits des alinéas 2a) et 2b) et leur donne droit à une indemnisation conformément à l’article 24 de la Charte.

PANDÉMIE

Les plaignants déclarent que l’utilisation de la terreur des enfants et des personnes âgées fait partie l’agenda de ceux qui manipulent cette crise sanitaire. L’obligation de conditions de vie depuis le 2 mars 2020, a causé des dommages mentaux et physiques aux enfants et aux personnes âgées.

Le groupe réclame des dommages-intérêts pour les tests PCR du génocide et de l’apartheid le au nom des enfants et des personnes âgées.

TESTS

Les plaignants déclarent qu’il existe de nombreuses preuves scientifiques et médicales prouvant que le «test » PCR est inutile. La plupart des scientifiques conviendront que la définition des cycles de la PCR au-delà du seuil de cycle de 25 cycles, rend l’outil inutile. 

La plupart des kits de test PCR, sinon tous, sont fixés à 45, ce qui rend les résultats inutiles et fallacieux. Cependant, les résultats positifs sont utilisés pour augmenter le nombre affiché de malades pour alimenter le mensonge de la propagation de la maladie – juste cela – un mensonge. Le demandeur et la classe action affirment que des médecins du monde entier reçoivent un supplément d’honoraires pour déclarer un cœur mort d’attaque ou mort d’un accident de voiture, mort de COVID-19. Pourquoi ? Subterfuge ? 

VACCINATIONS

Les plaignants déclarent que la Fondation OMS / Gates / ONU a été identifiées comme ayant commis un acte de génocide en stérilisant 500000 filles et des femmes kényanes. Ils déclarent qu’ils sont confrontés à un autre acte de génocide à moins qu’il ne soit arrêté rapidement et que les responsables et les autorités s’expliquent. Ils déclarent que ce n’est pas la grippe qui a tué dans la grippe espagnole de 1917, mais les vaccinations qui ont fait 50 millions de morts dans le monde.

Ils déclarent que le programme de vaccination proposé dans le monde est une guerre biologique livrée à l’humanité.

DOMMAGES / INFRACTIONS

Mesures Covid : les plaignants déclarent que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux ont suivi l’exemple « d’une déclaration de pandémie par l’OMS », organisation qui a manipulé la définition de pandémie pour l’adapter à son propre programme néfaste (et engagée dans un acte de génocide au Kenya). La déclaration de pandémie n’était pas fondée sur des avis médicaux, mais plutôt sur les conseils d’une organisation corrompue et génocidaire.

Tous provinciaux et gouvernements municipaux ont emboîté le pas en fondant leurs actions sur une déclaration de pandémie par l’OMS.

Mesures fédérales

J. Trudeau a tenu (tient) des conférences de presse quotidiennes pour « informer » les Canadiens sur décrets et arrêtés, tels que « rester à la maison », qui n’ont aucune valeur juridique, nonobstant le fait qu’ils ont été appliqués par des agents d’exécution municipaux et provinciaux, mais à aucun moment le Parlement fédéral n’a invoqué la loi fédérale sur les urgences.

Mesures provinciales

Le 17 mars 2020, le premier ministre de l’Ontario, et son gouvernement ont invoqué la loi provinciale sur la gestion des urgences et la protection civile, avec un état déclaré « urgence », prorogé en Juillet 2020, et ont adopté à ce jour, 48 règlements avec ordonnances d’exécution.

L’effet net et sommaire des ordonnances contenues dans le règlement est le suivant :

Ordonner la fermeture de toutes les entreprises, à l’exception des entreprises «  essentielles  » liées à la nourriture et à la médecine.

Une «distance sociale» de deux (2) mètres; pas de «  rassemblement public  » de plus de cinq personnes sans lien de parenté, avec distance « de deux mètres, augmentée par la suite à dix personnes; fermetures de restaurants et de bars, à l’exception du service à emporter; fermeture matérielle de toutes les écoles, garderies et universités publiques et privées ; usage obligatoire des masques faciaux, mandaté par le Ministère de la Santé, à tous les collèges de services médicaux de réglementation médicale, pour diriger tous leurs membres autorisés d’imposer le masquage obligatoire de tous les patients, employés et membres, dans leur lieu de travail; fermeture de toutes les commodités du parc, y compris toutes les aires de jeux et les installations les enfants ; élimination des programmes individuels et de tous les autres programmes destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux, et ceux qui souffrent de handicaps neurologiques et physiques

Interdire tous les rassemblements publics de plus de cinq personnes, nonobstant une distance de deux mètres, y compris l’interdiction des services religieux, y compris restriction sur les mariages, les funérailles et autres actions religieuses, rituels et rites.

La disposition relative aux infractions, à la mise en accusation et à l’imposition de lourdes amendes violation des ordonnances, avec l’impossibilité de contester ces amendes en tant que la Cour des infractions était (et pourrait à nouveau) être physiquement fermée et la Cour provinciale les contraventions à la Loi sur les infractions indiquent clairement que l’accusation et la ligne ne peuvent pas être «  postées  » mais que la personne doit se présenter physiquement à la Cour des infractions provinciales pour déposer une défense des accusations, seulement pour trouver un palais de justice fermé.

La Ville d’Ottawa a adopté des règles provinciales et municipales qui imposent des exigences et restrictions sur : masques faciaux, rassemblements sociaux, restaurants, bars, espaces de réunion et d’événement, sports, exercices et gymnases, lieux de culte, casinos, salles de bingo et établissements de jeux, cinémas, installations pour les arts de la scène, vente au détail, services de soins personnels et la liste est longue[31].

Les demandeurs déclarent que les allégations de l’OMS, notre organisme fédéral, les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi que les médias grand public, affirmant que nous sommes face à la plus grande menace pour l’humanité de notre vivant, sont FAUSSES. La modélisation mathématique utilisée pour justifier les mesures de confinement extrême est invalide. 

De plus, la grande majorité de la population ne court aucun risque de complications, ni mortalité résultant de l’exposition au COVID-19.

L’endiguement massif et aveugle des citoyens, la restriction de l’accès à notre économie, aux tribunaux, au parlement et à nos moyens de subsistance, aux soins médicaux et thérapeutiques, et l’obligation de la distanciation physique et d’autres restrictions sont des mesures qui n’ont jamais été mis en œuvre ni testées, sans base scientifique ou médicale.

L’impact de ces mesures sur les plans physique, émotionnel, psychologique et le bien-être économique est profondément destructeur, injustifié et manifestement non durable.

Ces mesures d’isolement drastiques ne sont pas étayées par des preuves. Il existe un consensus considérable dans la communauté scientifique sur le fait que de telles mesures ne sont ni durables ni justifiées, et bien que ces mesures puissent retarder propagation virale, il est peu probable qu’ils aient un impact sur la morbidité globale.

Le fait est que ce discours sur la pandémie du COVID-19 suscite une panique inutile utilisée pour justifier les violations systématiques par le gouvernement des droits et libertés qui forment la base de notre société, y compris nos droits constitutionnels, notre souveraineté, notre vie privée, notre règle de la loi, la sécurité financière et même notre démocratie même. il est clair que des violations significatives des droits et libertés des demandeurs ont été perpétrées par les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et les autorités sanitaires.

Le fait est qu’en raison de tout ce qui précède, les demandeurs ont souffert et continuent de souffrir, de graves violations de leurs droits constitutionnels qui ne sont justifiées par aucun mesure, y compris l’art. 1 de la Charte.

Les préjudices / actes répréhensibles des plaignants seront plus spécifiquement placés dans un futur document. L’urgence de déposer ce document est primordiale.

CONCLUSION

Les plaignants allèguent d’actions délictuelles générales et manquement à obligation fiduciaire, méfait dans la fonction publique, négligence grave, ainsi que délits de voies de fait, y compris délit de génocide et apartheid et complicité de génocide et d’apartheid.

Ils déclarent que leurs avocats participent à une alliance mondiale avec avocats, médecins, scientifiques qui expriment une alarme collective contre ces mesures draconiennes non étayées par une démonstration médicale ou scientifique. Ils proposent que l’affaire soit jugée à Ottawa.

Date : 21 décembre 2020

ELDERS WITHOUT BORDERS, MICHAEL SWINWOOD / LIZA SWALE spiritualelders@gmail.com

STACY AMIKWABE et coll. -et- PAPE FRANÇOIS, et al

Les demandeurs


[Notes]

[1] parfaitement traitable par des médicaments classiques comme l’hydroxychloroquine et plusieurs antibiotiques mais aussi, et pour encore moins cher, par l’artémisine ou l’ivermectine,

[2] Linz, Graz, Innsbruck, St. Pölten: Riesiger Zulauf bei Corona-Demos (wochenblick.at) [En allemand]

[3] Certaines décès mesures ont été ainsi qualifiées par la cour constitutionnelle d’Autriche

[4] Plainte contre vaccins géniques reaction19fr

[5] Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs

[6]

[7] Ultra vires (Latin : « beyond the powers ») is a Latin phrase used in law to describe an Act which requires legal authority but is done without it. Its opposite, an act done under proper authority, is intra vires (« within the powers »)

[8] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html

[9] https://www.gavi.org/history-gavi
https://www.gavi.org/operating-model/gavis-partnership-model/bill-melinda-gates-foundation
GAVI-The Vaccine Alliance. L’opportunité d’investissement GAVI COVAX AMC-An. Perspectives de potentiel investisseurs : www.gavi.org

[10] Nouvelles du CEPI. Le Canada augmente le financement de la recherche sur le vaccin COVID-19 du CEPI. 14 décembre 2020 :

[11]  https://www.who.int/about/who-we-are/history

[12] « Trump et l’OMS : combien les États-Unis donnent-ils ? Quel est l’impact d’une interruption du financement ? », NPR.org. 15 avril 2020; Lee Harding, «Gates, WHO, and Abortion Vaccines», in Frontiers Center for Public Policy, juillet, 19, 2020.

[13] Raila Odinga « La vaccination contre le tétanos est une stérilisation de masse chez les femmes », 12 septembre 201 : https://www.standardmedia.co.ke/kenya/article/2001254261/raila-tetanus-vaccination-is-a-mass-sterilization-on-.

[14] Département américain de la justice. Bureau des affaires publiques. « Le ministère de la Justice annonce la plus grande fraude dans les soins de santé : « Pfizer paiera 2,3 milliards de dollars pour un marketing frauduleux ». 2 septembre 2009.

[15] 20 Sheila Gunn Reid. « Le gouvernement fédéral garde des records sur le rôle de Theresa Tam à l’Organisation mondiale de la santé ». 14 décembre 2020.

[16] Gouvernement du Canada. Actes codifiés. Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 24.

[17] 22 Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, et Dre Barbara Yaffe, médecin-chef adjoint agent de santé, fait le point sur le COVID-19, sur : Le Parlement de l’Ontario

[18] « Les Constitutions de la Compagnie de Jésus et leurs normes complémentaires : une traduction anglaise complète des textes latins officiels », Institut des sources jésuites, (Saint Louis, 1996).

[19] Histoire secrète, Paris, supra note 4.

[20] Le major-général Dany Fortin, ancien commandant de l’OTAN en Irak, supervisera le groupe de travail conformément à l’annonce du 27 novembre 2020. Sa Majesté la Reine Elizabeth II fait rapport à Rome, le Canada est une colonie, tous les chemins mènent à Rome.

[21] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html Lettre encyclique Fratelli Tutti., (3 octobre 2020), supra note 1.

[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jus_cogens :
Le jus cogens (du latin droit contraignant, souvent traduit par norme impérative) concerne des principes de droits réputés universels et supérieurs et devant constituer les bases des normes impératives de droit international général. Cette notion est définie par la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son article 53 : « Aux fins de la présente Convention, une norme impérative de droit international général est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale des États dans son ensemble en tant que norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui ne peut être modifiée que par une nouvelle norme du droit international général ayant le même caractère.

[23] -Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Résolution 260 A de l’Assemblée générale (III) du 9 décembre 1948 12 janvier 1951, conformément à l’article XIII. (Convention sur le génocide, 1948).
– La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adoptée par l’Assemblée du jeudi 13 septembre 2007.
– Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 2.
– Code criminel du Canada (LRC, 1985, c. C-46), art. 318 (2).

[24] ONU, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 1966
Gouvernement du Canada, Loi sur les crimes contre l’humanité et Loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24

[25] Génocide signifie : « Tuer des membres du groupe, Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice physique ou mental ; Soumettre délibérément au groupe des conditions de vie censées apporter de sa destruction physique en tout ou en partie ; Imposition d’une mesure destinée à empêcher les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe ».

[26] En particulier : attaque dirigée contre toute population civile signifie un comportement impliquant les multiples commissions d’actes visées au paragraphe 1 contre toute population civile, en vertu de ou en faveur d’un état de politique organisationnelle pour commettre de telles attaques

[27] Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de ses descendants.

[28] Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982. Charte canadienne des droits et libertés, art 7, partie 1 de la Loi constitutionnelle, 1982, étant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (Royaume-Uni), 1982, c 11.

[29] Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997), Convention d’Oviedo. Les chercheurs doivent assurer un équilibre entre les risques potentiels et les bénéfices de la recherche et que les risques ont été minimisés (ligne directrice 8).

[30] 57 Zhang L 2020bioRxiv

[31] Note de l’auteur de l’article : nous ne pouvons qu’être fascinés par le copier-coller des mesures de restriction à travers le monde indépendamment d’une quelconque extension de l’épidémie alléguée. Cela confirme que tous les gouvernements soumis à l’OMS ont pris leurs ordres auprès de l’organisation comme le stipulait l’accord des 194 pays signés en 2017. Contrairement à l’incompétence alléguée pendant les premiers mois de la crise, tout était soigneusement préparé. www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont




État d’urgence sanitaire : un chantage au vaccin se met en place en France

[Source : Médiapart]

Un projet de loi déposé le 21/12/2020 par le Premier Ministre Castex prévoit de pérenniser l’état d’urgence sanitaire… et de mettre en place une obligation vaccinale pour les réfractaires.

Il s’agit du projet de Loi n° 3714 déposé le 21/12/2020 et proposé par le Premier Ministre. Ce projet de Loi institue un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires.

Sur le site l’Assemblée Nationale, on voit que ce texte passera en « procédure accélérée ».

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi

Dans ce projet de Loi, on peut découvrir, dans la section 2, article L. 3131-9, 6ème point, le texte suivant :

« Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, SUBORDONNER les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la PRESENTATION DES RESULTATS D’UN TEST DE DEPISTAGE établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, AU SUIVI D’UN TRAITEMENT PREVENTIF , y compris à l’ADMINISTRATION D’UN VACCIN, ou d’un traitement curatif. Le décret mentionné au deuxième alinéa du présent article précise l’étendue de cette obligation ainsi que ses modalités d’application s’agissant notamment des catégories de personnes concernées. »

Cela signifie :

1- Le Gouvernement instaure un régime pérenne d’urgence sanitaire.

2- Dans ce régime d’urgence sanitaire, le Premier Ministre pourra interdire l’accès aux moyens de transports (individuels et collectifs), l’accès à certains lieux (publics, privés ?), l’exercice de certaines activités (sport, manifestions et réunions publiques, …) à la condition de s’être fait tester et/ou de s’être fait vacciné.

3- Par déduction, cela signifie que tout citoyen français qui refuse de faire un test et/ou de se faire vacciner verra ses droits fondamentaux bafoués. Il sera discriminé et considéré comme un citoyen avec des droits restreints ! Bref, un paria !


[Voir aussi : Dictature : la terrible loi française créant le Passeport Sanitaire !]




Le 29 décembre 2020 — Donald Trump célèbre saint Thomas Becket en ce 850e anniversaire de son martyre : « Nous voulons Dieu ! »

[Source : Guy Boulianne]

[Introduction de Jeanne Smits Le site de la Maison Blanche affiche depuis le 28 décembre une “Proclamation” de la main de Donald Trump à l’occasion du 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket, tué par les hommes de main du roi Henri II pour n’avoir pas cédé devant les empiètements de ce dernier sur les droits et privilèges de l’Église catholique. C’était le 29 décembre 1170.

Que le président des Etats-Unis rende un tel hommage à un martyr qui sut défendre au prix de sa vie les droits de Dieu est remarquable en soi. Dans la période actuelle, où s’installe une nouvelle tyrannie et une ingérence indiscutable du pouvoir civil, du temporel, dans le domaine du spirituel, la démarche de Donald Trump est lourde de sens. Qu’il l’ait faite de manière aussi solennelle, en s’associant de fait au cri des peuples : « Nous voulons Dieu ! », est un signe.

Soyons clairs. La « liberté religieuse » affirmée par Donald Trump n’est assurément pas celle que défendait Thomas Becket : le saint archevêque a versé son sang pour les droits de la vraie religion et du vrai Dieu. Trump évoque, lui, un droit subjectif de tout homme de ne pas être inquiété pour ce qu’il croit, et de pratiquer la religion qui est la sienne. Il y a là des questions religieuses et philosophiques de fond ; je n’irai pas plus loin.

Mais sur le plan politique, Trump vient de poser un acte étonnant, et assurément important, puisqu’il a choisi d’honorer non quelque militant des droits de l’homme, mais un saint martyr, en demandant à tous les Américains de célébrer cet anniversaire. Il y rappelle qu’il faut « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes », et rappelle le droit des nations de défendre la vie à naître.

Je vous propose ci-dessous une traduction intégrale de la « Proclamation » de Donald Trump, telle qu’elle figure sur le site whitehouse.gov. — Jeanne Smitshttps://www.youtube.com/embed/FHCiziDnrS8?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent


Proclamation du 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket

Nous célébrons aujourd’hui le 850e anniversaire du martyre de Saint Thomas Becket, le 29 décembre 1170. Thomas Becket fut homme d’État, érudit, chancelier, prêtre, archevêque ; et tel un lion, il défendit la liberté religieuse.

Avant même que la Grande Charte ne fût rédigée, avant que le droit au libre exercice de la religion ne fût inscrit comme la première liberté de l’Amérique dans notre glorieuse Constitution, Thomas donna sa vie pour que, comme il l’a lui-même dit, « l’Église parvienne à la liberté et à la paix ».

Fils d’un shérif londonien, qualifié un jour de « clerc de bas étage » par le roi qui le fit tuer, Thomas Becket allait devenir la plus haute autorité de l’Église en Angleterre. Lorsque la couronne a tenté d’empiéter sur les affaires de la maison de Dieu par le biais des Constitutions de Clarendon, Thomas refusa de signer le document offensant. Lorsque le roi Henri II, furieux, menaça de le faire condamner pour outrage à l’autorité royale, en lui demandant comment un prêtre aussi « pauvre et humble » osait le défier, Mgr Becket, alors archevêque, répondit : « Dieu est le souverain suprême, au-dessus des rois » et « nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ».

Parce que Thomas ne voulait pas consentir à ce que l’Eglise se soulette à l’État, il a été contraint de renoncer à tous ses biens et de fuir son propre pays. Des années plus tard, après l’intervention du pape, Becket a été autorisé à revenir – et il a continué à résister aux ingérences autoritaires du roi dans la vie de l’Eglise. Le roi en eut finalement assez de la défense acharnée de la foi religieuse par Thomas Becket ; on dit qu’il s’est exclamé avec exaspération : « N’y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? »

Les chevaliers du roi réagirent au message en se rendant à la cathédrale de Canterbury pour signifier un ultimatum à Thomas Becket : qu’il cède aux injonctions du roi ou qu’il meure. La réponse de Thomas résonne dans le monde entier et à travers les âges. Ses derniers mots sur cette terre furent les suivants : « Pour le nom de Jésus et la protection de l’Église, je suis prêt à embrasser la mort. » Revêtu des ornements liturgiques, Thomas fut abattu là où il se tenait, à l’intérieur des murs de sa propre église.

Le martyre de Thomas Becket a changé le cours de l’histoire. Il a fini par entraînér de nombreuses limitations constitutionnelles au pouvoir de l’État sur l’Église à travers l’Occident. En Angleterre, le meurtre de Becket a conduit à la déclaration de la Magna Carta 45 ans plus tard : « L’Église d’Angleterre est libre et (…) elle doit jouir de tous ses droits et libertés sans qu’on puisse y toucher. »

Lorsque Thomas Becket refusa d’autoriser le roi à s’immiscer dans les affaires de l’Église, l’archevêque se tenait à l’intersection de l’Église et de l’État. Cette prise de position devait aboutir, après des siècles d’oppression religieuse et de guerres de religion soutenues par les Etats partout en Europe, à l’instauration de la liberté religieuse dans le Nouveau Monde. C’est grâce à de grands hommes comme Thomas Becket que le premier président américain, George Washington, a pu proclamer plus de 600 ans plus tard qu’aux États-Unis, que « tous possèdent également la liberté de conscience et les protections de la citoyenneté » et que « ce n’est plus maintenant de tolérance que l’on parle, comme si c’était par l’indulgence d’une classe de personnes qu’une autre devrait jouir de l’exercice de ses droits naturels inhérents ».

La mort de Thomas Becket rappelle de manière puissante et impérissable à chaque Américain que le fait que nous soyons libres de la persécution religieuse n’est pas un simple luxe ou un accident de l’histoire, mais plutôt un élément essentiel de notre liberté. C’est notre trésor, notre héritage inestimable, acheté au prix du sang de martyrs.

En tant qu’Américains, nous avons d’abord été réunis par notre conviction que « la rébellion aux tyrans est obéissance à Dieu » et que la défense de la liberté est plus importante que la vie elle-même. Si nous voulons continuer à être le pays de la liberté, aucun fonctionnaire, aucun gouverneur, aucun bureaucrate, aucun juge et aucun législateur ne doit être autorisé à décréter ce qui est orthodoxe en matière de religion ou à exiger des croyants religieux qu’ils violent leur conscience. Aucun droit n’est plus fondamental pour une société pacifique, prospère et vertueuse que le droit de suivre ses convictions religieuses. Comme je l’ai déclaré sur la place Krasiński à Varsovie, en Pologne, le 6 juillet 2017, le peuple américain et les peuples du monde continuent de crier : « Nous voulons Dieu. »

En ce jour, nous célébrons et vénérons la courageuse prise de position de Thomas Becket en faveur de la liberté religieuse et nous réaffirmons notre appel à mettre fin aux persécutions religieuses dans le monde. Dans mon discours historique aux Nations unies l’année dernière, j’ai clairement indiqué que l’Amérique est aux côtés des croyants de tous les pays qui ne demandent que la liberté de vivre selon la foi qui est dans leur propre cœur. J’ai également déclaré que les bureaucrates mondiaux n’ont absolument pas à s’attaquer à la souveraineté des nations qui souhaitent protéger la vie des innocents, ce qui reflète la croyance des États-Unis et de nombreux autres pays selon laquelle chaque enfant – né et à naître – est un don sacré de Dieu. Au début de l’année, j’ai signé un décret visant à faire de la liberté religieuse une priorité de la politique étrangère des États-Unis. Nous avons demandé à chaque ambassadeur – et aux plus de 13 000 agents et spécialistes du service extérieur des États-Unis – dans plus de 195 pays de promouvoir, défendre et soutenir la liberté religieuse comme pilier central de la diplomatie américaine.

Nous prions pour les croyants partout dans le monde qui souffrent de persécution en raison de leur foi. Nous prions en particulier pour leurs pasteurs courageux et édifiants – comme le cardinal Joseph Zen de Hong Kong et le pasteur Wang Yi de Chengdu – qui sont des témoins infatigables de l’espérance.

Pour honorer la mémoire de Thomas Becket, les crimes contre les croyants doivent cesser, les prisonniers de conscience doivent être libérés, les lois limitant la liberté de religion et de croyance doivent être abrogées, et les personnes vulnérables, sans défense et opprimées doivent être protégées. La tyrannie et le meurtre qui ont choqué la conscience du Moyen-Âge ne doivent plus jamais se reproduire. Tant que l’Amérique sera debout, nous défendrons toujours la liberté religieuse.

Une société sans religion ne peut pas prospérer. Une nation sans foi ne peut pas durer – parce que la justice, la bonté et la paix ne peuvent pas prévaloir sans la grâce de Dieu.

PAR CONSÉQUENT, moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis, je proclame par la présente le 29 décembre 2020 comme le 850e anniversaire du martyre de Saint Thomas Becket. J’invite le peuple des États-Unis à célébrer cette journée dans les écoles, les églises et les lieux de rencontre habituels par des cérémonies appropriées en commémoration de la vie et de l’héritage de Thomas Becket.

EN FOI DE QUOI, j’ai apposé ma signature en ce vingt-huit décembre de l’an de Notre Seigneur deux mille vingt et de l’indépendance des États-Unis d’Amérique le deux cent quarante-cinquième.

DONALD J. TRUMP




Le Top 5 des actualités les plus réprimées en 2020

[Source : Aube Digitale]

[Auteur : Frank D. Miele]

À l’époque, lorsque j’étais rédacteur en chef du Daily Inter Lake à Kalispell, dans le Montana, j’appréciais le rituel de fin d’année qui consistait à voter dans le sondage de l’Associated Press sur les dix meilleurs articles d’actualité.

Lorsque j’ai commencé à participer en 2000, ma liste comprenait beaucoup d’articles identiques à ceux qui figuraient sur la liste finale de l’AP, bien que souvent avec des différences de classement. Mais lorsque j’ai pris ma retraite en 2018, ma vision de l’actualité avait fortement divergé de celle du consensus de l’AP. Je suis devenu une sorte de mouche du coche à ce moment-là, remettant en question ce qui semblait être un parti pris de gauche de plus en plus transparent dans les reportages grand public.

Cette divergence a probablement été amplifiée par la candidature de Donald Trump en 2016 et par la lumière qu’il avait jetée sur les Fake News, mais mon désenchantement à l’égard de ma profession n’a cessé de croître depuis des années, comme le montre mon livre “La Matrice Médiatique : Et si tout ce que vous savez était faux ?”

Pourtant, il n’est pas possible que, il y a encore quatre ans, j’aie pu prédire à quel point les médias deviendraient terriblement irresponsables d’ici 2020. Les grands journaux remportent des prix Pulitzer pour des reportages manifestement faux sur des sujets tels que la “collusion russe”. Pendant ce temps, les oligarques de la Silicon Valley se sont autoproclamés censeurs – avertissant le peuple américain de ne pas lire ou regarder quoi que ce soit qui n’a pas été “vérifié par les faits” par leur police de la pensée triée sur le volet.

La situation est devenue si mauvaise qu’il ne vaut plus la peine de classer les meilleures informations de l’année parce que si peu de choses sont couvertes par les nouvelles et si beaucoup de ces informations sont passées sous silence comme une “théorie du complot”. C’est pourquoi je vous présente la première présentation annuelle de Heartland Diary USA sur “La dernière chance de se réveiller et de sentir les nouvelles qu’ils ont essayé de tuer”.

Voici donc les cinq actualités les plus importantes reprimées de l’année 2020. Pardonnez-moi de ne pas entrer dans les détails, mais plus je m’approche de la vérité, plus il est probable que Google, Twitter et Facebook enterrent aussi mon article.

5) La mystérieuse mutation des confinements :

Quelqu’un a-t-il déjà compris pourquoi il est acceptable que les employés des épiceries restent au travail pendant une pandémie internationale tout en répondant aux besoins de l’ensemble de la population sans autre restriction que le port d’un masque, mais qu’il est considéré comme dangereux que les gymnases ouvrent ou, plus ridicule encore, que quiconque autre que les conjoints des gouverneurs prenne leur bateau pour faire un petit tour autour du lac ? Il semble que le verrouillage peut se transformer en ce qui convient aux politiciens. Les effets inégaux de l’embargo sur les différents États et les différents secteurs ont entraîné le déplacement de billions de dollars de capitaux d’une manière qui remodèlera l’économie pour les générations à venir, mais nous ne sommes pas censés en parler.

4) L’Hydroxychloroquine :

Si vous savez quelque chose sur ce médicament, c’est probablement qu’un type en Arizona est mort après l’avoir ingéré, et que le président Trump en est peut-être responsable d’une manière ou d’une autre. Eh bien, comme on dit, un peu de connaissance est une chose dangereuse. Le type en Arizona n’a pas pris d’hydroxychloroquine ; il a pris un nettoyant pour aquarium appelé phosphate de chloroquine. Et Trump n’a jamais dit à personne de prendre ni le médicament ni le nettoyant pour aquarium. Il a juste dit que l’hydroxychloroquine était un traitement prometteur contre le COVID-19. Bien sûr, dès qu’il l’a dit, les universitaires radicaux de gauche qui contrôlent les revues médicales et les associations ont averti que l’hydroxychloroquine n’avait aucun avantage en tant que traitement et qu’elle était potentiellement dangereuse, même si elle avait été utilisée sans danger contre la malaria et divers syndromes de déficience immunitaire pendant des décennies. Heureusement, de nombreux médecins qui connaissaient bien ce médicament ont continué à l’utiliser comme thérapie dans les premiers stades des infections du COVID, et de nombreux patients dans le monde entier ont ainsi été épargnés des effets les plus désastreux du virus. Ne vous attendez pas à lire le New York Times à ce sujet.

3) La victoire du vaccin de Trump :

Bien que le président ait été dépeint comme un opposant à la science, c’est le soutien de son administration qui a permis de passer le plus rapidement possible de la découverte du virus au vaccin viral – essentiellement en moins d’un an. Alors même que les démocrates de la Chambre sont sur le point de lancer des enquêtes sur les prétendus crimes contre l’humanité de Trump pour avoir été président pendant la crise du COVID, des vies sont sauvées grâce à ses politiques. Ne vous attendez pas à en entendre parler dans les grands médias, qui ont passé une grande partie de l’année 2020 à ridiculiser Trump pour ses prédictions pressenties selon lesquelles un vaccin serait développé d’ici la fin de l’année.

2) L’ordinateur portable de Hunter Biden :

La possibilité d’enterrer l’histoire de Hunter Biden tout au long de la campagne présidentielle de 2020 est l’une des plus grandes victoires de l’histoire de la propagande. Hunter est le fils de l’ancien vice-président Joe Biden, et son passé reconnu de toxicomane est désormais considéré comme son point fort. La commission sénatoriale de la sécurité intérieure a trouvé de nombreuses preuves que Hunter a fait gagner des centaines de millions de dollars à la famille Biden en vendant l’accès à son père. Ainsi, lorsque l’ordinateur portable de Hunter est apparu avec des preuves incriminantes à la première personne, il était assez évident que Joe Biden avait beaucoup de réponses à donner. Sauf que les médias ne lui ont jamais fait répondre de quoi que ce soit. Il a préféré se reposer sur l’affirmation bizarre de 50 anciens responsables des services de renseignement américains selon laquelle les preuves évidentes de collusion étrangère sur l’ordinateur portable de Hunter avaient toutes les caractéristiques d’une campagne de “désinformation russe”. C’était un non-sens errant. Reporters, lisez les e-mails !

1) La fraude électorale :

Il s’est avéré que tout ce qui s’est passé en 2020 avant le 3 novembre n’était que le prologue de la plus grande tromperie de l’histoire américaine – à savoir le détournement d’une élection présidentielle par des moyens à la fois légaux et illégaux. Plus important encore, chaque État qui a modifié ses procédures électorales sans le consentement de son corps législatif a enfreint la Constitution américaine. C’est pourquoi les républicains prévoient de contester le vote du Collège électoral le 6 janvier. Que vous aimiez Donald Trump ou non ne devrait pas avoir d’importance. Soit vous respectez la Constitution, soit vous ne la respectez pas. Le fait que Trump ait augmenté son soutien dans presque tous les groupes démographiques depuis 2016 et qu’il ait pourtant perdu l’élection restera apparemment un mystère car le parti démocrate, avec l’aide de républicains faibles, est déterminé à poursuivre la mascarade selon laquelle Joe Biden est un homme d’État âgé bien-aimé encore plus populaire que Barack Obama.

Je devrais ajouter une clause de non-responsabilité ici. Ma liste ne sera pas la vôtre. Nous sommes en 2020, et il y a beaucoup de suppressions à faire.

Vous êtes donc invités à soumettre vos propres contributions dans la section des commentaires ci-dessous. En attendant, pour compléter mon Top 10, voici d’autres articles importants supprimés en 2020 :

  • Les liens communistes avec Antifa et Black Lives Matter ;
  • Comment le canular russe a été exposé mais est resté impuni ;
  • Comment la politique d’un certain gouverneur de l’État de New York a conduit à des milliers de décès liés au COVID dans des maisons de retraite ;
  • La campagne réussie du milliardaire George Soros pour subvertir la jurisprudence américaine en élisant des procureurs de district pro-criminels ;
  • Et bien sûr la suppression de l’actualité elle-même.

Traduction de RealClearPolitics.com par Aube Digitale


À propos de l’auteur

Frank D. Miele est un chroniqueur conservateur à RealClearPolitics.com. Il est également le modérateur de www.HeartlandDiaryUSA.com. Il a travaillé en tant que journaliste communautaire primé pendant presque quatre décennies, dont 34 ans au Daily Inter Lake à Kalispell, Montana, où il a été rédacteur en chef de 2000 à 2018. La rubrique « Editor’s 2 Cents » de Miele a été régulièrement publiée dans le journal de 2004 à 2018 et lui a valu un large public parmi les conservateurs à travers le pays. Il vit avec sa femme et ses enfants à Kalispell. Pour mémoire, il n’est pas lié à Frank Miele qui est le rédacteur en chef du magazine Skeptic.




Sasek avertit tous les lanceurs d’alertes : Attention aux stratèges du coronavirus !

[Source : kla.tv]

Avec des « astuces de jeu » diaboliquement perfides, les trompeurs mondiaux du coronavirus réussissent même malheureusement à instrumentaliser sans cesse à leurs fins des lanceurs d’alerte indépendants; mais cela peut se terminer brusquement si l’on voit à travers leurs stratégies, comme Ivo Sasek les dévoile ici.




« Trump : Nous ne pouvons pas permettre la tenue d’une élection complètement frauduleuse ! » L’édito de Charles Sannat

[Source : BusinessBourse]

[Auteur : Charles Sannat]

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Je suis parti un peu comme un voleur, pour quelques jours de repos bien nécessaires à défaut d’être forcément bien mérités.

Pourtant, je ne suis pas bien loin et je vous reviens pour deux choses.

La première pour vous souhaiter du fond du cœur de belles fêtes de Noël pour ceux pour qui ce moment représente quelque chose d’important et de sacré et de bonnes fêtes de fin d’année pour tous les autres, car après tout, nous avons tous le droit de célébrer la fin d’une année et la venue d’une autre.

Surtout en ces temps de pandémie et d’année qui restera pour beaucoup très difficile.

Pourtant 2020 n’est pas encore terminée et les menaces restent nombreuses, les incertitudes multiples, les risques importants.

Des dettes monstrueuses, aux marchés surévalués, en passant par les mutations des virus et les vaccins incertains, l’année 2020 n’a pas encore dit son dernier mot que 2021, ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

Du côté des Etats-Unis, nous avons du nouveau.

Trump a parlé dans une vidéo.

En gros il a encore expliqué et réexpliqué les fraudes qui pour lui sont manifestes.

[Voir :] Donald Trump diffuse lui-même la fraude électorale !!

Il a expliqué que Biden n’avait pas du tout gagné, mais alors pas du tout.

Que le parti démocrate avait institutionnalisé, préparé et organisé la fraude depuis plus de 4 ans pour s’assurer que le mouvement initié par Trump serait fracassé.

Il a dit que la famille Biden avait reçu des millions d’euros de la part du parti communiste chinois ce qui est un évident motif de trahison et de collusion avec l’étranger.

Il a enfin conclu en disant que jamais il ne pouvait accepter la tenue d’une élection totalement frauduleuse. Il a introduit en expliquant qu’il avait le devoir de protéger le droit de vote des Américains !

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1341565405509394440?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1341565405509394440%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.businessbourse.com%2F2020%2F12%2F26%2Ftrump-nous-ne-pouvons-pas-permettre-la-tenue-dune-election-completement-frauduleuse-ledito-de-charles-sannat%2F

Refus de signer le plan d’aides !

Trump vient également de refuser de signer le plan d’aides sur lequel les démocrates et les républicains viennent de s’accorder, se payant au passage le luxe d’expliquer que la prochaine administration sera peut-être lui !!

Pourquoi a-t-il refusé ces aides ? Parce qu’elles ne sont pas suffisantes, et surtout, qu’ont été glissés dans ce paquet des milliards de dollars donnés à des « special interests » [Littéralement « Intérêts particuliers »] et autres lobbies ! Par contre rien ou presque pour les restaurateurs qui souffrent terriblement et qui n’y sont pour rien et dont le business doit être préservé dans des conditions identiques à celles de départ car ce n’est pas « leur faute », mais la faute « des Chinois ». Il rappelle que ce plan est censé aider les Américains, pas les intérêts étrangers comme l’achat d’armes par… l’Égypte, puisqu’il y a une somme assez rondelette par exemple pour l’Égypte !

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1341537886315950080?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1341537886315950080%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.businessbourse.com%2F2020%2F12%2F26%2Ftrump-nous-ne-pouvons-pas-permettre-la-tenue-dune-election-completement-frauduleuse-ledito-de-charles-sannat%2F

Du côté de Laurence Haim, c’est la panique qui monte !

C’est un titre qui est en lui-même tout un programme !

« Apocalyspe Now…

Trump pour l’heure n’en démord pas.

Il ne concède toujours rien.

[Voir aussi :] Fraude électorale en Californie: Ils ont même réussi à faire voter des sans abri !  
USA: Mais qu’est-ce que cette arnaque ? Vidéo absolument stupéfiante d’employés en Georgie, en pleine fraude électorale !

Kamala Harris, la vice-présidente élue de Joe Biden, n’a toujours pas démissionné de son poste de sénatrice.

Le monde est comme en apesanteur.

Les marchés également.

Biden, lui, est étonnamment discret et ne se montre pas franchement virulent contre Trump.

Et ils « sont » inquiets, car Trump devrait accepter sa défaite, il devrait avaler la fraude, il devrait se laisser faire, on lui a sans doute tout proposer.

L’argent.

Des permis de construire.

Sans doute aussi une immunité.

Il aurait du accepter cela comme Al Gore a accepté de laisser Bush occuper la Maison-Blanche, ce qui a considérablement enrichi Gore devenu le monsieur protection du climat de la planète.

Et pourtant, Trump, ne veut rien céder.

Nous étions en 2016.

Trump disait, qu’il « avait eu une vie formidable, qu’il avait connu la richesse, la joie d’avoir des enfants et des petits enfants », et que le moment était venu pour lui  » de redonner à ce pays qui lui avait tant donné ».

L’immense majorité des gens ne comprend pas Trump, parce que personne ne veut leur expliquer Trump. Derrière l’excentrique, et le personnage fantasque, se cache un patriote sincère, un homme qui a relevé tous les défis. Devenu milliardaire, ruiné, puis à nouveau richissime, star de télé, et enfin président des Etats-Unis, Trump, est un homme capable des engagements les plus grands impliquant aussi les sacrifices les plus élevés.

[Voir aussi :] Général T. McInerney “Ce n’est pas de la fraude électorale, c’est de la trahison !”

Vous pouvez penser différemment de lui. Tel n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est que Trump est un homme qui a une mission.

Alors, oui, Laurence Haïm et d’autres ont peur, parce que comment arrêter un homme qui a une mission et l’envergure d’un Trump quand on ne peut pas l’acheter, le corrompre ou l’accuser ce qui a été fait depuis plus de 4 ans mais qui a échoué ?

Nous aurons cette réponse dans les prochains jours.

Je vous souhaite une belle fin d’année, et les prochains jours seront sans doute mouvementés.

Je pars quelques temps, mais je reviendrais si l’actualité le nécessite.

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT




Prochain Noël en taule ?

[Source : Antipresse via Réseau International]

Le briefing Antipresse avec Slobodan Despot

Où il est question de la vente de la franchise «homo sapiens» à un dieu nouveau, du bilan de l’an 2020, de l’hospitalisation complète de la société occidentale et du confort rassurant de l’hospice, de modélisations sociales (car nous pouvons nous aussi projeter le pire!), du discrédit de toutes les institutions — et autres déferlements de vérité dont ce Noël nous gratifie.

«Face aux ténèbres» de William Styron est paru aux éditions Gallimard:

L’Antipresse 265 paraît ce 25 décembre. Comme toujours, on y appelle les choses par leur nom et l’on y soigne son français.




« Covid 19, un virus et des hommes » : petit essai de psychopathologie apocalyptique

[Source : Anthropo-logiques]

J’ai la très grande joie de partager un nouveau texte (le troisième publié ici) de M. Frédéric Badel, médecin-psychiatre. Il nous livre un tour du propriétaire après dix mois de psychose collective qui fait évidemment quelque peu froid dans le dos.

Commentant le documentaire « Hold-Up » (diffamé comme on le sait avec une violence extrême par la presse mainstream), Edgar Morin a eu cette remarque tellement sagace : « Pas une fois dans Hold up on n’entend parler d’une techno-science sans conscience produite par un système, d’une logique capitaliste marchandisant mondialement jusqu’à notre imaginaire ou une critique de l’État total en formation, mais toujours de personnages néfastes. »

Le film, contrairement à la critique outrancière qu’en a faite la presse, n’impose aucune thèse. Il montre et donne la parole à des acteurs, politiques et économiques, qui réclament un Nouvel ordre mondial et on pensé, depuis au moins une décennie, qu’une pandémie (avec la peur qu’elle générerait) serait le meilleur moyen pour parvenir à l’imposer.

En relevant cela, le réalisateur n’impose rien. Libre à chacun d’en faire la lecture qu’il veut (ce qui est, précisément, ce qu’entendent empêcher les médias qui se tiennent désormais pour détenteurs de la vérité -et travaillent donc à l’imposer à la population.)

Mais Edgar Morin vise juste dans sa critique en indiquant que ce qui importe -et ce qu’il est urgent désormais de mettre en lumière- c’est l’idéologie et le programme de ce capitalisme totalitaire qui cherche à prendre le pouvoir sur le monde et réduire ses habitants à des sujets dociles. Un capitalisme soviétique, ou plutôt à la chinoise, hanté par un délire transhumaniste et eugéniste hélas très réel.

Dans ses textes, le Dr Badel décrit avec une précision d’entomologiste les procédés manipulatoires qui nous sont infligés depuis bientôt une année avec là aussi une violence extrême -et leurs effets terribles sur les psychismes individuels comme le psychisme collectif.

A voir aujourd’hui la presse s’agiter comme une seule division blindée avec le « nouveau variant tellement contagieux » que l’on dit avoir détecté en Angleterre, on se demande comment faire pour que la machine à produire de la panique puisse juste se mettre en pause pour laisser un peu souffler la population.

Il y a bien sûr quelque chose d’irresponsable et de brutalement maltraitant dans cette insistance quotidienne à peindre le diable sur la muraille et achever de détruire la santé mentale de la population. C’est exactement ceci que le médecin-psychiatre décrypte et analyse ici avec une lucidité sans concession.

Au fond, c’est bel et bien la psychiatrie (la vraie, la noble, il en est aussi ô combien hélas des formes abusives) qui aura le plus manqué à nos prises de décision collectives. Les conseils scientifiques et autres task forces n’ont absolument pas intégré la variable santé mentale à leurs travaux, et sont eux-mêmes tombés dans des modes de fonctionnement et de pensée hautement pathologiques. Le prix à payer collectif de cette psychopathologie sera lourdissime.

C’est donc avec joie que je vous invite à découvrir l’article du Dr Badel, que je remercie à nouveau chaleureusement de sa confiance et de sa fidélité à ce modeste blog.

Covid 19, un virus et des hommes

par le Dr Frédéric Badel, médecin-psychiatre

En dix mois, notre quotidien a été grandement modifié et nos repères profondément changés. Notre démocratie a subi de fortes turbulences, malmenée par l’état d’urgence et les mesures rongeant nos droits fondamentaux.

L’apparition du virus nommé Covid 19 peut-il en être l’explication ?

Dès mars 2020, soit peu de temps après la date supposée d’apparition du virus, certaines incohérences dans la communication et dans la gestion de la maladie pouvaient alerter.

La création d’un conseil scientifique fin mars, composé de personnes ne tenant pas compte des données de terrain et décidant seules de mesures sanitaires nouvelles, court-circuitant toutes les instances en place, constituait une anomalie. Le confinement pour un virus ne se justifiait pas, la France n’étant pas en guerre contrairement à ce qu’annonçait le Président, et l’interdiction faite aux médecins de soigner librement leurs patients était une atteinte à l’un des piliers fondateurs de la médecine. Traiter l’infection avec du paracétamol et ne pas consulter son médecin, ou encore aller à l’hôpital directement, a participé au retard de prise en charge et à l’augmentation de la mortalité, ainsi qu’à la surcharge de certains services. Nombre de structures privées ont vu leurs lits réquisitionnés rester vides. Et dans le même temps, leurs malades habituels n’ont pu être soignés comme ils auraient dû l’être, certains en sont morts. Le traitement donné à cette épidémie, tant médical que médiatique, ne ressemblait en rien à celui donné aux précédents épisodes virologiques. Le comptage quotidien du nombre de victimes rendait l’atmosphère menaçante et contribuait à terroriser la population.

De même l’annonce dès le début de l’épidémie d’un « monde d’après » devant être opposé au « monde d’avant » amorçait une rhétorique étonnante concernant une épidémie virale.

Les médias ont très largement propagé une parole gouvernementale basée sur la manipulation (essentiellement par la peur et les modifications des indicateurs d’épidémie), sur le mensonge (au sujet de la disponibilité puis de l’efficacité des masques par exemple), sur l’infantilisation (se faire à soi-même une attestation), et sur la culpabilisation (embrasser ses proches les fera mourir).

Le nombre de morts diminuant dès le mois de mai, les indicateurs de l’épidémie ont été modifiés pour créer volontairement la confusion et l’illusion d’un virus persistant. Les malades devenant rares, ils ont été remplacés dans les chiffres par les « cas ». Ces cas, qui n’ont aucune signification épidémiologique et sont donc ininterprétables, ont été détectés à l’aide de tests qui s’avèrent donner un très fort taux de faux positifs. Mais pourtant et en dépit du bon sens, cette application à débusquer les « cas » au moyen de ce même test s’est accentué.

Le nombre croissant de « cas » a justifié la prise de mesures privatives de liberté, toutes aussi incompréhensibles, illogiques et inopérantes les unes que les autres. Leur inefficacité prévisible a été maquillée en mauvaise observance des règles et a justifié de nouvelles mesures toujours plus contraignantes, contradictoires et arbitraires.

La culture du non-sens s’est installée comme moyen efficace de sidération des masses. En témoigne la fermeture des bars et autres salles de sports et de spectacles sans protestation aucune de la majorité d’entre nous alors que, dans le même temps, l’accès reste libre aux transports en commun.

Ces techniques de manipulation ont eu pour finalité de sidérer les esprits. Terroriser une population en diffusant en permanence des messages catastrophiques n’est pas nouveau. Après un temps variable s’installe l’indifférence, l’impuissance apprise, autant de phénomènes adaptatifs naturels qui consistent à ne pas s’agiter en vain lorsqu’il est évident que le résultat ne dépend pas de l’action entreprise.

S’est ainsi installée une tolérance de plus en plus grande à la fonte de nos droits fondamentaux : les confinements, puis les couvre-feux et les fermetures arbitraires d’établissements conviviaux. La tolérance aux injustices et la soumission à l’autorité ont été mesurées en permanence, en repoussant chaque fois un peu plus loin le curseur de la restriction des libertés. Une mesure charnière a semble-t-il consisté dans l’obligation de port du masque à l’école imposée aux enfants dès six ans. Le gouvernement a su que, dorénavant, les gens étaient capables d’appliquer à leurs propres enfants des mesures pouvant nuire à leur santé physique et psychologique, sans qu’aucune preuve scientifique étayant l’utilité de tels sévices n’ait jamais été apportée. Et pourtant, peu nombreux sont ceux qui ont retiré leurs enfants des établissements scolaires.

Les données du réel, celles constatables dans le quotidien par l’observation directe (par exemple il n’y a pas des malades partout et moi-même je n’en connais pas), ne sont pas parvenus, après le mois d’avril et la fin de l’épidémie, à rétablir une organisation psychique cohérente suffisante pour éviter à certains parents d’infliger la maltraitance à leurs enfants.

Aujourd’hui, la manipulation se poursuit au moyen des mêmes méthodes pour inciter à la vaccination.

En effet, vacciner contre un virus qui expose au décès moins de 0,5 % des personnes infectées, l’âge médian des victimes étant de 84 ans, vacciner contre un virus qui, de surcroît, est régi comme ce type de virus par la règle de la mutation (plusieurs sont déjà détectées), n’est pas rationnel. C’est une absurdité sur le plan médical. Le rapport bénéfice-risque n’est pas favorable et la question de l’élaboration d’un tel vaccin ne devrait même pas se poser. De plus, les traitements pour cette affection existent et sont efficaces. Mais la science n’a pas sa place. Ce sont les médecins des plateaux-télé qui forgent l’opinion, et ce en dépit de leurs collusions avec les laboratoires sur lesquelles des comptes ne leur sont que rarement demandés.

La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits. On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.). Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits. Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité -opportunité ?– désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences.

Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins. Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres -ici au virus mortel-, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?

Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.

Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés.  Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.

Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau.




Peut-on renverser le NOM sans actions ?

[Source : Rémy Daillet-Wiedemann]

Rémy Daillet-Wiedemann ne le pense pas :

https://youtu.be/OhDBSMAnUgo

[Voir aussi :




Le « reset » des globalistes est-il un échec ?

[Source : Le Saker Francophone]


Les élites ont peut-être surjoué leur main


Par Brandon Smith − Le 9 décembre 2020 − Source Alt-Market

Un aspect des narcissopathes (sociopathes narcissiques) qu’il est important de rappeler est qu’ils vivent dans leur propre petit monde dans lequel leurs désirs et leurs dysfonctionnements bizarres sont normalisés. Ils se croient supérieurs à la plupart des gens parce qu’ils sont des prédateurs, et ne souffrent pas de blocages gênants comme l’empathie et la conscience. La plupart du temps, ils ont tendance à croire qu’ils ont réussi à tromper tout le monde. Ils pensent que vous êtes un idiot soumis, et que lorsqu’ils aboient un ordre, vous allez sauter simplement au garde-à-vous parce que vous « croyez ».

Presque tous les aspects des globalistes et de leur comportement indiquent qu’ils sont un club ou un culte de narcissopathes. Leur besoin obsessionnel de contrôler, de corrompre et de détruire pour obtenir ce qu’ils veulent n’est pas le prolongement d’une simple cupidité, c’est un aspect profondément ancré de ce qu’ils sont en tant qu’êtres [humains ?]. C’est un mécanisme au cœur de leur caractère. Ce sont des monstres du monde réel, comme des vampires qui tentent de se fondre dans une population qui ne se doute de rien.

Dans leur arrogance, ils ont alors tendance à penser qu’ils peuvent vampiriser le public à volonté sans qu’on leur résiste ou qu’on les expose. Le problème, c’est que dès qu’ils commencent à se nourrir et à détruire, ils attirent l’attention sur eux. Ils finiront par attirer les soupçons du public, ainsi que de certains chasseurs de vampires. À moins qu’ils ne trouvent un moyen de se cacher, ils finiront un pieu dans le cœur, c’est inévitable.

J’écris sur les menaces du globalisme et du « reset » depuis de nombreuses années maintenant, et j’ai noté depuis un certain temps deux dilemmes distincts ; l’un touchant le mouvement pour la liberté et l’autre les globalistes :

1) Premièrement, les criminels ont tendance à se vanter de leurs crimes lorsqu’ils pensent qu’il est trop tard pour que quiconque puisse faire quoi que ce soit à leur sujet. J’ai prédit que les globalistes seraient très ouverts pour révéler leur programme au moment où ils se croiraient « intouchables ». Pour le public épris de liberté, cela signifie qu’en 2020, à l’horizon 2021, les élites doivent penser qu’il n’y a rien à faire pour arrêter la machine ; elles sont si flagrantes dans leurs appels au « reset » global, à une société sans cash, à des verrouillages totalitaires et à un état de surveillance que personne sain d’esprit ne peut plus prétendre que ces notions sont « une théorie du complot ».

Le fait est que les « théoriciens de la conspiration » avaient raison depuis le début, et maintenant plus rien n’est ignoré par des quidams à ce sujet.

2) Deuxièmement, j’ai également fait valoir dans le passé que la poussée globaliste en faveur d’un « nouvel ordre mondial » est une arme à double tranchant qui pourrait très bien finir par les anéantir. Alors qu’ils tentent de lancer leur programme de reset, ils sont de plus en plus exposés ; ils ne peuvent plus se cacher dans la sécurité de l’ombre et il n’y a pas de retour en arrière une fois le processus lancé. Une fois que les globalistes se sont fait connaître, ils doivent soit prendre rapidement le contrôle par un chaos artificiel et un effondrement, soit faire face à un châtiment qui pourrait éliminer une cabale qu’ils ont mis des siècles à construire. Les vampires doivent faire du reste du monde un endroit sombre avant de quitter l’ombre, sinon ils risquent de mourir à la lumière du jour.

Il existe deux écoles de pensée dans le mouvement pour la liberté ; l’une suggère que l’agenda globaliste est fixe et imparable et que le mieux que l’on puisse faire est de survivre. La seconde suggère que le reset peut être arrêté et que les globalistes peuvent être traduits en justice. Je suis dans les deux camps.

Certains aspects du reset sont en effet fixes et ne peuvent pas être annulés. Par exemple, de nombreuses économies nationales, dont les États-Unis, sont en plein effondrement de type stagflation et rien ne peut être fait pour y remédier. Il y a dix ans, nous aurions peut-être pu changer de cap, mais aujourd’hui, il est trop tard. La douleur peut être réduite si les gens mettent rapidement fin à leur dépendance vis-à-vis du système et créent leurs propres réseaux commerciaux localisés, mais l’économie telle que nous la connaissons actuellement est morte et ne reviendra pas de sitôt.

Je ne vois cependant pas cela comme une victoire pour les élites. Faire s’effondrer l’économie est une chose, la reconstruire dans une dystopie collectiviste qu’ils souhaitent désespérément en est une autre. Tout dépend de ceux qui reconstruisent ; peut-être que ce sera eux, peut-être que ce sera nous.

Je vois ces jours-ci des signes encourageants qui montrent que le reset des globalistes n’est pas une chose sûre, et ceux qui connaissent mon travail savent que je n’ai jamais été d’un optimisme mal placé. Plus précisément, l’exploitation de la réponse à la pandémie comme moyen d’imposer de nombreuses restrictions draconiennes ne semble pas se dérouler exactement comme les élites l’avaient prévu.

Je dois me pencher sur l’Event 201 pour vraiment évaluer l’état du jeu, car ce que les élites ont prévu et ce qui s’est passé ne correspond pas complètement. Pour ceux qui ne le savent pas, l’Event 201 était une sorte de « jeu de guerre«  organisé par les globalistes du Forum économique mondial et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Le scénario ? Une pandémie d’un coronavirus qui se propagerait comme un feu de forêt et tuerait 65 millions de personnes, selon les prévisions. La simulation s’est déroulée quelques mois seulement avant que la réalité ne se produise au début de l’année 2020.

Dans l’année qui a suivi l’épidémie, les globalistes ont tenté d’appliquer presque tous les plans qui ont été exposés lors de l’Event 201, y compris l’utilisation des médias sociaux pour censurer ou restreindre toute nouvelle, ou information, en dehors du récit approuvé par l’establishment (oui, le contrôle du récit a été discuté en détail à l’occasion). Klaus Schwab, du Forum économique mondial, a constamment et avec enthousiasme applaudi la crise pandémique comme une « parfaite opportunité » d’instituer le « reset » dont les globalistes parlent depuis des années.

Malheureusement pour eux, le virus n’a pas été aussi meurtrier qu’ils semblaient l’espérer. Avec un taux de mortalité bien inférieur à 1% pour toute personne en dehors d’une maison de retraite avec des conditions morbides préexistantes, l’establishment a maintenant été forcé de gonfler les chiffres de l’infection comme moyen de terroriser la population, car les chiffres de la mortalité ne sont pas suffisants pour convaincre les gens de céder volontairement leurs libertés. Le taux de mortalité par infection (IFR) pour la Covid-19, sans compter les décès dans les maisons de retraite avec des conditions préexistantes, n’est que de 0,26% des personnes infectées.

Un mémo de propagande est diffusé ces jours-ci, qui tente d’exagérer le danger de décès dû à la maladie de la Covid, et il se présente un peu comme suit :

La Covid-19 a tué plus de gens que la guerre du Vietnam et les guerres du Golfe réunies en une seule année, c’est pourquoi vos libertés sont suspendues…

C’est un sujet de discussion idiot, mais heureusement, personne n’y croit. Plus de 40 % des décès dus à la maladie de la Covid-19 sont des personnes qui sont déjà malades et sur le point de mourir de toute façon. Et non, refuser de porter un masque n’est pas la même chose que d’approuver les « sélections de la mort », car un panel de la mort, ce sont les socialistes qui refusent de traiter les personnes à risque en raison de leur âge. Personne ne suggère de refuser un traitement aux personnes âgées, et elles ont toujours la possibilité de rester en quarantaine si elles craignent d’être infectées. Elles sont déjà à la retraite et bénéficient de la sécurité sociale. Peut-être que si nous voulons stimuler, l’argent du renflouement devrait aller aux personnes les plus à risque afin que le reste d’entre nous puisse continuer à mener une vie normale ?

Des centaines de milliers de personnes meurent chaque année de maladies et d’affections telles que la grippe, le rhume et la pneumonie. Pourtant, la perspective d’abandonner la Déclaration des droits, de se soumettre à des fermetures économiques et de porter une muselière sur le visage, où que nous allions, n’a jamais été évoquée auparavant.

Pourquoi devrions-nous demander à 99,7% des Américains ou du monde d’accepter la tyrannie médicale juste pour que 0,26% de la population se sente en sécurité ? Les personnes qui remettent en question les obligations sont qualifiées d’« égoïstes », mais même si je faisais partie des personnes susceptibles d’être contaminées par le virus, je n’exigerais jamais que 99% de la population s’incline devant le totalitarisme pour me permettre de vivre encore un peu. Ce serait égoïste.

Alors que de plus en plus d’études et de données sont publiées, l’exigence des masques est également remise en question. Bien que les multinationales de la Big Tech aient cherché à supprimer ou à censurer les études qui vont à l’encontre du discours dominant, cela n’a fait qu’amener davantage de personnes à s’interroger sur les motivations des gouvernements qui font pression sur les obligations. Après tout, les grands médias continuent de dire que nous devrions « écouter la science », mais ils ignorent ou censurent la science. Ainsi, si la réponse à la pandémie n’est pas basée sur la science, alors il ne peut s’agir que de contrôle des populations.

Beaucoup d’Américains ne sont pas aussi stupides que les élites le pensent. Ils voient les incohérences dans la rhétorique et les données et ils sont de plus en plus enclins à refuser de s’y conformer. C’est peut-être la raison pour laquelle l’establishment se précipite soudainement sur au moins deux vaccins Covid en l’espace de six mois ; ils doivent mettre en route la phase de vaccination du Reset avant que trop de gens ne sautent du train de la panique en marche.

La ruée vers le vaccin et les allégations d’efficacité de 94% à 95% de Pfizer et de Moderna sont suspectes. L’efficacité moyenne de la plupart des vaccins est d’environ 50 % ou moins, et il s’agit de vaccins ayant fait l’objet de centaines d’essais et ayant été utilisés pendant des années. D’une manière ou d’une autre, Pfizer et Moderna ont tous deux réussi à produire un vaccin contre un virus de type SRAS alors que plusieurs gouvernements ont essayé pendant plus d’une décennie de produire des vaccins contre le SRAS en Chine sans succès, et qu’ils ont pu atteindre une efficacité de 95% ?

Beaucoup de gens ne croient pas à l’histoire du vaccin, et c’est peut-être la raison pour laquelle les élites se lancent si rapidement dans la vaccination. Considérez ce fait :

De nombreux sondages indiquent qu’au moins un Américain sur trois prévoit de refuser le vaccin Covid lorsqu’il sera mis à la disposition du grand public. 60% des Américains ont déclaré dans les sondages qu’ils ne prendront pas le vaccin à moins qu’il soit prouvé qu’il est efficace à 75% au moins.

Je pense que nous avons ici notre explication de la manne vaccinale. Les élites savent qu’un tiers des Américains (et probablement des Européens) ne prendront pas le vaccin, quelle que soit la propagande qu’ils diffusent. Elles savent également que 60 % des Américains ne prendront probablement pas le vaccin s’ils ne peuvent pas démontrer un taux d’efficacité d’au moins 75 %. Ni Moderna ni Pfizer n’ont en fait produit de preuve que leurs vaccins sont capables d’empêcher une maladie grave ou la mort de la Covid-19, de sorte que leur taux d’efficacité est basé sur des « projections » de succès selon leurs essais minimaux. En d’autres termes, le taux d’efficacité de 95% est totalement arbitraire et fantaisiste.

Pourquoi ont-ils choisi un chiffre aussi élevé au lieu d’un taux plus réaliste de 50 à 60% ? Parce que les sondages disent qu’ils ont besoin d’un taux d’efficacité épique pour convaincre les Américains de prendre le vaccin. Je pense que c’est vraiment aussi simple que cela.

Les Américains sont sceptiques à l’égard des vaccins pour un certain nombre de raisons. Le fait qu’ils soient testés de façon minimale et qu’ils soient distribués à la hâte en moins d’un an est l’une des raisons. Le fait que le gouvernement et les médias ont été pris à censurer ou à mentir sur les données de Covid est une autre raison. Les gens ne font tout simplement pas confiance aux élites, et qui peut les blâmer ? Qui ferait confiance à une cabale de psychopathes pour leur injecter un cocktail viral inconnu ? Peut-être que leurs intentions ne sont pas aussi pures ?

Le public a raison de se méfier. Un ancien vice-président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, parmi d’autres professionnels de la santé, a récemment averti que les vaccins n’ont pas été correctement testés et qu’il existe un risque de « stérilité indéfinie » pour les femmes qui prennent le vaccin Covid actuel en raison d’une réponse auto-immune dommageable. En d’autres termes, le vaccin pourrait rendre de nombreuses femmes stériles et incapables d’avoir des enfants.

C’est peut-être ce que Bill Gates voulait dire lorsqu’il a déclaré dans son Ted Talk que « les vaccins et les services de reproduction » pourraient contribuer à réduire la population de la Terre de 10 à 15 % afin de « stopper le réchauffement climatique ».

https://youtu.be/Gc16H3uHKOA

Pourquoi Bill Gates mentionnerait-il les vaccins en même temps que les « services de reproduction » en référence à la réduction de la population ? Les vaccins ne sont-ils pas censés aider les gens à vivre plus longtemps ? Eh bien, l’avertissement du vice-président de Pfizer concernant le vaccin Covid me rappelle quelque chose. Peut-être que le vaccin Covid ne vous rendra pas malade, ou ne vous tuera pas. Peut-être que vous vivrez longtemps sans coronavirus, mais vous découvrirez quelques années après avoir pris le vaccin que vous ne pourrez jamais avoir d’enfants.

Regardez le film « Children Of Men » pour avoir une idée de ce que sera l’avenir si les globalistes obtiennent ce qu’ils veulent.

En attendant, les élites essaient par tous les moyens de convaincre le public qu’il doit abandonner les notions de libertés civiles au nom de la survie et du « bien commun ». Elles parlent déjà du fait que les choses ne reviendront jamais à la normale et que les changements apportés aujourd’hui resteront en place pendant de nombreuses années.

Les gouvernements sont actuellement dans les médias en train de déclarer que les vaccins « ne seront pas obligatoires ». C’est un mensonge. Dans le même temps, ils mettent en place des mandats pour vous obliger à prouver que vous êtes vacciné afin de pouvoir vous rendre dans des lieux publics et même d’aller travailler. En gros, vous vous faites vacciner ou vous mourez de faim. Ce n’est pas un choix.

Mais je vois des millions d’Américains s’opposer à ce programme. Je vois des shérifs et des policiers dans tout le pays qui refusent d’appliquer ce programme, même dans les États Démocrates comme la Californie. Je vois des protestations dans des États où l’on verrouille tout, comme le Michigan, la Californie et New-York. Je vois des protestations de masse en Europe. Je vois que le programme du Reset est exposé et que la vérité s’impose au grand public. Je vois quelque chose remonter à la surface et je sens l’odeur de poudre de la rébellion, et j’aime ça.

Je ne suis pas pessimiste quant à l’avenir. Je sais qu’un accident est en train de se produire. Je sais qu’un combat est à venir. Mais pour l’instant, je vois un combat qui peut être, et sera, gagné par ceux qui respectent les principes de la liberté. Les globalistes ont peut-être surjoué leur main.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576
  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




La police en déconfiture ? Alexandre Langlois et Noam Anouar répondent

[Source : Thinkerview]




Dictature : la terrible loi française créant le Passeport Sanitaire !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

PÉTITION anti Passeport Vert :
https://les-patriotes.fr/petition-non-au-passeport-sanitaire/

LE PROJET DE LOI :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi




Ces codes qui régissent nos vies

[Source de la liste des codes : équipe juridique de Rémy Daillet-Wiedemann]

Pour ceux qui s’imaginent encore être libres, alors que les lois et règlements régissent nos vies depuis la naissance (avec notamment le certificat du même nom) jusqu’à notre mort (avec en particulier le certificat de décès), voici une liste (partielle ?) des codes en vigueur en France, sachant qu’il existe l’équivalent dans de nombreux pays occidentaux :

  • Code de l’éducation
  • Code de l’environnement
  • Code de l’énergie
  • Code des communes de la Nouvelle-Calédonie
  • Code de la consommation
  • Code du domaine de l’État et des collectivités publiques applicable à la collectivité territoriale de Mayotte
  • Code des douanes de Mayotte
  • Code de la légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite
  • Code du sport
  • Code du tourisme
  • Code de commerce
  • Code des communes
  • Code des assurances
  • Code du cinéma et de l’image animée
  • Code de l’action sociale et des familles
  • Code général des impôts
  • Code général des impôts, annexe 1
  • Code général des impôts, annexe 2
  • Code général des impôts, annexe 3
  • Code général des impôts, annexe 4
  • Code électoral
  • Code de procédure civile
  • Code de procédure pénale
  • Code des procédures civiles d’exécution
  • Code de la santé publique
  • Code de la sécurité intérieure
  • Code de la sécurité sociale
  • Code du service national
  • Code civil
  • Code du travail
  • Code de justice administrative
  • Code de justice militaire (nouveau)
  • Code de la famille et de l’aide sociale
  • Code de la justice pénale des mineurs
  • Code de l’artisanat
  • Code du travail applicable à Mayotte
  • Code pénal
  • Code de déontologie des architectes
  • Code de la commande publique
  • Code de la construction et de l’habitation
  • Code de la défense
  • Code de la mutualité
  • Code de la propriété intellectuelle
  • Code de la recherche
  • Code de la route
  • Code de la voirie routière
  • Code de l’aviation civile
  • Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
  • Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique
  • Code de l’organisation judiciaire
  • Code de l’urbanisme
  • Code des douanes
  • Code des instruments monétaires et des médailles
  • Code des juridictions financières
  • Code des pensions civiles et militaires de retraite
  • Code des pensions de retraite des marins français du commerce, de pêche ou de plaisance
  • Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre
  • Code des ports maritimes
  • Code des postes et des communications électroniques
  • Code des relations entre le public et l’administration
  • Code des transports
  • Code disciplinaire et pénal de la marine marchande
  • Code du domaine de l’État
  • Code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure
  • Code du patrimoine
  • Code du travail maritime
  • Code forestier (nouveau)
  • Code général de la propriété des personnes publiques
  • Code général des collectivités territoriales
  • Code minier
  • Code minier (nouveau)
  • Code monétaire et financier
  • Code rural (ancien)
  • Code rural et de la pêche maritime
  • Livre des procédures fiscales

Voir aussi :




Reiner Fuellmich : avocats et médecins contre l’arnaque du COVID-19!

[Source : Jeanne Traduction via Planetes360]




Médias français : que devient l’objectivité ?

[Source : Observatoire du mensonge]

[NdNM : On peut facilement constater les mêmes travers pour les médias canadiens et états-uniens, au moins.]

La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux.

Médias français : que devient l’objectivité ?

Par Hervé Azoulay

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Aldous Huxley

Les élections américaines ont donné un nouveau visage aux médias français et il n’est pas réjouissant. Après avoir oublié leur rôle d’observateurs impartiaux, après avoir passé leur temps à démolir Trump par tous les moyens, après avoir soigneusement dissimulé les scandales liés à Biden et à son fils, ignoré les fraudes électorales, voici les princes de la désinformation devant leurs responsabilités. Quelle sera la prochaine étape ? Alors les médias avez-vous oublié les bases du journalisme ? Est-ce l’idée que nous nous faisons des médias subventionnés par nos impôts ? Je ne suis pas un fan inconditionnel du Président Trump, mais il mérite d’être  défendu car il est accusé injustement et interdit d’information par tous les médias. Mais aussi dérangeantes que soient sa personnalité et son caractère, ce n’est pas une excuse légitime pour les journalistes de penser qu’ils ont un devoir civique de s’assurer qu’il n’obtienne pas un second mandat. Vous ne pouvez pas avoir un pays libre sans une presse libre, mais vous ne pouvez pas non plus avoir un pays libre sans une presse équitable surtout si elle prend parti et pense qu’elle a l’obligation de se débarrasser d’un président qu’elle n’aime pas. La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux. Heureusement qu’il existe encore quelques journalistes de talent pour relever la médiocrité de certains qui ont oublié les principes de l’objectivité.

Danger pour la démocratie

La nouvelle classe dominante mondiale, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) et les groupes financiers associés, concentrent entre quelques mains des fortunes telles que la planète n’en avait jamais connues. Cela devient une barbarie technologique autoritaire plutôt qu’un âge d’or d’épanouissement de l’humanité grâce aux progrès des sciences et des techniques. Les GAFA disposent de plateformes numériques à très lourds investissements financiers et bien calibrées pour gérer des milliards d’individus. Ces entreprises deviennent des nœuds incontournables sur le contrôle et la maîtrise de l’information et font peser une menace sur les citoyens, leurs objectifs étant de servir leurs propres intérêts financiers ainsi que ceux de leurs amis sans penser un seul instant à l’intérêt collectif ! Il faudra très rapidement diluer leur pouvoir médiatique par des cessions d’activités. Quant aux médias, ils ne sont pas populaires ces derniers temps. Critiqués, bousculés, violentés, ils sont la cible des gilets jaunes, notamment. On leur reproche leur partialité, leur soumission aux pouvoirs politiques et économiques. Le doute s’est immiscé depuis longtemps et il est le fruit des nombreux mensonges et manipulations dont les citoyens ont été l’objet depuis la fin des années 80. Qu’on se rappelle le nuage de Tchernobyl opportunément stoppé à la frontière (1986) et déjà tous ceux qui critiquaient cette absurdité étaient des conspirationnistes pendant que les médias mentaient impunément.

À ces précédents malencontreux s’est ajoutée la suspicion causée par la concentration progressive des médias entre les mains de quelques-uns et par une proximité suspecte entre politiques et journalistes. Si les politiques cooptent les journalistes, c’est bien que ces derniers leur ont rendu service. Un soupçon de renvoi d’ascenseur qui ne sert pas l’image de la profession journalistique, avec pour résultat des hiérarchies bancales, destinées surtout à favoriser le fameux audimat. Ce qui a aussi multiplié les erreurs, liées au désir d’aller toujours plus vite, comme le faux décès de Martin Bouygues ou l’arrestation de Dupont de Ligonnès relayé par l’AFP, avant d’avoir vérifié l’information. Une suspicion grandissante s’installe à l’égard des médias et des journalistes et surtout un repli d’une partie de la population vers des sources alternatives d’information. Quand les citoyens ne croient plus l’information de leurs médias ni celle émanant d’organismes publics (Insee, Pôle emploi, pôle santé…), c’est le début du doute généralisé et potentiellement du chaos. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? Il suffit de regarder la formation des journalistes pour se poser quelques questions. L’Étudiant de mai 2018 écrivait que le profil des étudiants de l’ESJ Lille, l’école de journalisme la plus cotée de France, est bien celle des premiers de la classe. La proximité apparente du monde politique et de l’élite journalistique est renforcée par le fait qu’ils sont issus des mêmes écoles. Deux tiers des reçus détiennent un M1 ou un M2 et 73 % ont obtenu la mention bien ou très bien au bac et viennent en majorité de Science-Po. Ils ont souvent lu les mêmes livres ou bâti leurs opinions sur les mêmes références. Quelle similitude avec l’ENA et on peut s’en inquiéter quand on sait les dégâts causés à la France par cette école qui excelle dans la langue de bois et la pensée unique !

Aides aux médias : Il est temps de remettre tout à plat

La Cour des comptes a estimé dans son rapport de février 2018, que le montant total des aides aux médias est de 1,8 milliards d’euros. Si l’on inclut dans les dépenses de soutien aux médias la contribution de l’État au budget de l’audiovisuel public, ainsi que la contribution à celui de l’Agence France Presse, c’est plus de 4 milliards supplémentaires qu’il convient de prendre en compte.

Au total, près de 6 milliards d’euros d’argent public sont donc investis chaque année dans les médias en France.

L’efficacité des aides n’est pas démontrée dans la mesure où elles ne sont pas accompagnées d’exigences particulières des pouvoirs publics à l’égard des bénéficiaires, ni d’un contrôle très poussé sur leur utilisation. Ce sont des aides opaques, injustes et inefficaces qui produisent par contre une forme de dépendance à l’égard des pouvoirs publics qui n’est pas souhaitable dans une démocratie. En plus elles alimentent les comptes de grands groupes industriels et de milliardaires qui sont devenus propriétaires de médias qui peuvent être soupçonnés de les utiliser dans un objectif d’optimisation fiscale.

Une véritable liberté de la presse s’impose par la suppression des subventions publiques (c’est le cas en Suisse et en Grande Bretagne) et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière. Le secteur de la presse n’est en rien différent des autres secteurs économiques et il doit être soumis à l’exigence de rentabilité, seul indicateur qui permet de mesurer l’adéquation du service aux besoins et aux désirs des consommateurs de médias. Supprimer également l’abattement fiscal forfaitaire dont bénéficient les journalistes sur les salaires car il contribue à alimenter les doutes de l’opinion sur l’indépendance des journalistes à l’égard du pouvoir politique, ainsi que les missions de l’AFP sur l’actualité internationale dont l’objectivité est loin d’être démontrée. Et quand l’AFP se trompe (cela arrive souvent), une majorité de la presse nationale diffuse l’erreur.

C’est un mauvais signal pour la démocratie et il est grand temps que le professionnalisme journalistique devienne l’emblème de ce qui réconciliera les médias avec l’ensemble des Français.

Hervé AZOULAY

Hervé AZOULAY : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, a été dirigeant dans de grands groupes internationaux (dont INTEL et SCHNEIDER ELECTRIC),  co-fondateur de plusieurs entreprises innovantes, Business Angels, fondateur d’un des premiers réseau de Business Angels en France, Président d’un fonds d’investissement, Administrateur d’entreprises, Membre du Conseil de Surveillance, Président de sociétés et fondateur de plusieurs associations, intervenant dans de grandes écoles (dont Sciences Po et HEC),  à l’université en France et à l’étranger (dont à Genève et à l’université de Renmin en Chine), auteur de nombreux ouvrages (dont un en Chinois « Les réseaux pour conquérir le monde » Ed. du Peuple Pékin) et de nombreuses Tribunes dans la Presse. Il est actuellement Président de la société ATHES Finance et Participations

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Hervé AZOULAY pour Observatoire du MENSONGE




Gilets Jaunes: la « contagion » a atteint 22 pays dans le Monde!! Le silence médiatique est assourdissant…

Gilets Jaunes: la « contagion » a atteint 22 pays dans le Monde!! Le silence médiatique est assourdissant…

Publié par ESTELLE – Déc 26, 2018 10 14555

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Les Médias français se gardent bien d’aborder ce sujet: le
mouvement des « Gilets Jaunes » s’exporte partout dans le monde: en
Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie… Pour contrer (à mon petit
niveau) ce silence médiatique, je vous propose donc un « tour du monde
des Gilets Jaunes »… 

A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et
juridique (qui milite depuis décembre 2016 pour obtenir une justice
fiscale), a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A
Taipei (capitale de Taïwan), plus de 10 000 manifestants ont répondu à
l’appel
(Source: Taïwan News)

En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Source: LCI)

Au Canada, les Gilets Jaunes de l’Alberta et des
provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale
sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la
migration (Source: CTV News)

En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes ont manifesté à Zagreb , Pula et Rijeka (Source: Index.hr)

En Égypte, un avocat a été arrêté pendant 15 jours
après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un Gilet Jaune pour
soutenir les manifestations en France (Source: Jerusalem Post). La vente de Gilets Jaunes a même été interdite en Egypte!! (Source: The Guardian)

En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Source: Spiegel)

En Hongrie, des milliers de Gilets Jaunes protestent contre le gouvernement Orban dans les rues de Budapest (Source: Le Monde)

En Irak, le 5 décembre, des Gilets Jaunes ont
manifesté à Bassorah pour obtenir davantage de possibilités d’emploi et
de meilleurs services publics. Le gouvernement a tiré sur les
manifestants à balles réelles (Source: NBC News)

En Israël, les incertitudes économiques et la
corruption ont conduit à un rassemblement de Gilets Jaunes à Tel Aviv le
14 décembre (Source: Jerusalem Post)

En Italie, la manifestation des Gilets Jaunes a
inspiré un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous
sommes inspirés par les Gilets Jaunes français , mais nous sommes
motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous
soutenons notre gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous
voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. »
(Source: The Guardian)

En Jordanie, des manifestants jordaniens critiquant
la situation économique dans le pays ont commencé à endosser des Gilets
Jaunes alors que les manifestations se propageaient à l’extérieur de la
capitale (Source: The National)

Aux Pays-Bas, le 1er décembre, des Gilets Jaunes ont
manifesté dans des villes néerlandaises. De nouvelles manifestations
ont eu lieu le 8 décembre, au cours desquelles des manifestants
pacifiques ont traversé Rotterdam (Source: NL Times)

Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets Jaunes (Source: Pakistan Today)

En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2 à 30 kilomètres de Varsovie, réclamant une indemnisation pour les porcs qu’ils étaient obligés d’abattre (en raison de la peste porcins africaine) et protestant contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés par rapport à leur pays d’origine. Le ministre de l’Agriculture, Jan Krzysztof Ardanowski, a rencontré les manifestants pour leur expliquer que le gouvernement allait satisfaire toutes leurs revendications (Source: New York Times)

Au Portugal, le 21 décembre 2018, un rassemblement
de Gilets Jaunes a été organisé sous le slogan « Vamos Parar Portugal »,
ce qui se traduit approximativement par « Arrêtons le Portugal »
(Source: Euronews)

En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants
portaient des Gilets Jaunes lors d’un rassemblement contre
l’augmentation des frais de stationnement à Moscou (Source: Kommersant)

En Serbie, une organisation de défense des droits
civils « Združena akcija Krov nad glavom » (traduction: action combinée,
un toit sur la tête) a commencé à utiliser des Gilets Jaunes dans le
cadre de ses manifestations pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant
du district de Mirijevo à Belgrade et pour faire preuve de solidarité et
d’une cause commune avec le mouvement des Gilets Jaunes français
(Source: N1 Info)

En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets Rouges ,
est apparu sur Facebook, appelant à des manifestations contre la
situation économique du pays (Source: Independent)

Le symbole a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Source: BBC)

En Belgique, le mouvement « Gilets Jaunes » est très actif depuis 1 mois.
La police anti-émeute à Bruxelles a été la cible de billes de billard et
de pavés le 30 novembre. Elle a riposté avec des canons à eau. 60
arrestations ont été effectuées pour trouble à l’ordre public (Source)
Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018 (Source).
Certains Gilets Jaunes belges ont commencé à former un parti pour les
élections fédérales belges prévues en 2019 sous le nom de « Mouvement
citoyen belge » (Source)
Le 8 décembre, des manifestants réclamant la démission du Premier
ministre Charles Michel ont tenté de franchir un barrage antiémeute, la
police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser
les manifestants. Les manifestants ont jeté des pierres, des fusées
éclairantes et d’autres objets sur la police, une centaine de
manifestants ont été arrêtés (Source)

Les médias se gardent bien de parler de cette contagion
mondiale du phénomène « Gilets Jaunes ». Il ne faudrait pas que ça
motive encore plus les Gilets Jaunes Français!! Charge à nous de faire
circuler ces informations 




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




Après la bombe atomique, ils nous concoctent une dystopie pire que 1984

[Source : Réseau International]

Auteur : Paul Craig Roberts

Je pensais être seul à me soucier des conséquences économiques désastreuses de la robotique, mais Clarity Press me réconforte un peu maintenant, en publiant The Artificial Intelligence Contagion
de David et Daniel Barnhizer. Les coauteurs de ce livre étant avocats,
ça nous en dit long sur la raison dêtre de la profession d’économiste.

L’inquiétude entourant la robotique et
l’intelligence artificielle, est le fait de scientifiques qui craignent
que les robots tueurs super intelligents prennent le pas sur les
humains, plus limités et moins doués. Ils n’ont peut-être pas tort, mais
ce genre de soucis découle probablement d’idées ou de vues inabouties
sur l’esprit, la conscience et la créativité. J’aimerais que Michael
Polanyi soit toujours avec nous ; il battrait en brèche la propension à
vouloir doter les machines d’intelligence artificielle.

Les coauteurs mentionnent brièvement ces
menaces ainsi que celles qui sont bien réelles et déjà là, celles des
gouvernements dotés de moyens de surveillance et de contrôle intrusifs,
permis par la révolution numérique et l’intelligence artificielle. Les
mises en garde de Stephen Hawking, Nick Bostrom et Elon Musk, contre une
super intelligence immortelle, comme divine, au mieux amorale et au
pire immorale, qui prendrait en charge notre destin, ne sont que
spéculations. En revanche, l’impact économique négatif de la robotique
est déjà là. Ainsi, les coauteurs se focalisent surtout sur l’énorme
bouleversement économique qui résulterait de rendre les travailleurs
inutiles.

J’ai découvert dernièrement que des
machines intelligentes permettent aussi bien de remplacer les
magasiniers, que les employés des usines qui fabriquent les
transpalettes servant à manipuler les caisses et les boîtes. Comme ces
machines intelligentes sont elles-mêmes fabriquées par des robots, les
ouvriers fabriquant des transpalettes sont eux aussi inutiles.

D’après le dernier rapport sur l’emploi,
les entrepôts font travailler 1 192 000 magasiniers. À la différence du
travail avec les transpalettes, les nouvelles machines intelligentes
sont incapables d’améliorer la productivité du travail. En permettant de
se passer d’humain pour travailler, la machine ne fait que remplacer la
main-d’œuvre. Au lieu d’aller dans les salaires, chaque dollar
passerait dans les bénéfices des propriétaires d’entrepôts. C’est la
grande différence entre les innovations antérieures, qui amélioraient la
productivité et le niveau de vie des gens, et l’innovation de
l’intelligence artificielle robotique, qui élimine le besoin de
travailleurs humains et les rend inutiles.

La robotique ne sera pas mise en œuvre
partout à la fois ; ça se fera par étapes. Les 1,2 million de
magasiniers évincés chercheront un autre job. Les plus chanceux en
trouveront. Les autres rejoindront les rangs du chômage, jusqu’à ce que
découragés, ils se retrouvent en marge de la société, et sortent des
statistiques du chômage. Les recettes fiscales locales et fédérales
diminueront à cause des emplois perdus, mais les indemnités de chômage
et les autres prestations sociales gonfleront. Avec des revenus limités
ou inexistants, il y aura 1,2 million de personnes de moins dans la
vente au détail. Les ventes de voitures, de maisons, de restaurants, de
vêtements et de divertissements déclineront. Les recettes fiscales de la
masse salariale, les cotisations de sécurité sociale et
d’assurance-maladie seront amputés de l’apport de 1,2 million de
travailleurs, tout comme les cotisations de retraite. La sécurité
sociale et l’assurance-maladie de la main-d’œuvre active et retraitée,
sont financées par le travail actuel. Comme la robotique éliminera la
main-d’œuvre active, les recettes fiscales de la masse salariale
s’étioleront.

Tant
que le dollar sera la monnaie de réserve mondiale, le gouvernement
fédéral pourra imprimer l’argent manquant des cotisations de sécurité
sociale et d’assurance-maladie. Mais comme de vastes régions du monde
(Russie et Chine) ont déjà été poussées à se passer du dollar, à cause
des sanctions dues justement à son usage, cela veut dire que le dollar
perdra un jour son rôle de monnaie de réserve. Que ferons-nous après,
quand un nombre jamais vu de millions de gens attendront leurs pensions
et soins médicaux de la Sécurité sociale, et qu’il n’y aura plus de
main-d’œuvre pour payer les charges sociales ?

Ce genre de questions, et il y en a bien
d’autres, devrait être le centre d’intérêt principal de tout
économiste ; sauf que ça n’améliorerait rien, puisque les économistes
néolibéraux sont endoctrinés et incapables de penser. En tout cas, le
fait que ça n’inquiète aucunement les économistes, montre leur manque de
raison d’être et de compétence.

Il y a plusieurs années, j’avais fait
remarquer qu’avec la législation et les pratiques en cours,
l’intégralité du PIB reviendrait à la poignée de détenteurs de brevets
de robotique et d’intelligence artificielle. Les autres n’auraient pas
de revenu. Ce genre de situation est irréalisable du fait que plus
personne n’ayant d’emploi et de revenu pour acheter la production
automatisée, les brevets ne pourraient rien rapporter à leurs
propriétaires. À ce dilemme évident que j’avais soulevé, aucune réponse
n’a été apportée.

Une façon pour nous de comprendre ce
dilemme, serait que l’intelligence artificielle est nécessaire à ceux
qui nous apportent cette révolution, puisqu’ils sont eux-mêmes dépourvus
d’intelligence. En effet, est-il intelligent de vouloir remplacer les
humains ? Qu’y a-t-il d’intelligent dans le fait d’avoir des chaînes de
production robotisées, quand personne n’a les moyens d’acheter ce que
fabriquent les robots ?

Eh bien, pourrait-on nous raconter, nous
obligerons les propriétaires de robots à payer des charges sociales sur
les recettes de leurs ventes. Nous assurerons le maintien du circuit
économique en mettant les brevets au service de la société, en envoyant à
chacun le chèque de sa part de PIB, et patati et patata…

Mais quel est le but de ce binz ?
Pourquoi se passer de main-d’œuvre humaine ? Que gagneront les
possesseurs de robots, puisque plus personne n’aura les moyens d’acheter
leurs marchandises ? S’il n’y a plus de consommateur à l’autre bout du
circuit économique, faire des économies de coûts de production grâce à
la robotique et à l’intelligence artificielle, est singulièrement
loufoque. Quand pour aider les populations remplacées par la robotique,
les brevets devront être mis au service de la société, à quoi aura servi
la révolution robotique ?

Les coauteurs de The Artificial Intelligence Contagion
se rendent compte que des humains à la conscience et à l’intelligence
limitées, se sont découverts une passion intellectuelle dans la mise en
œuvre de leur autodestruction, et c’est bien ce dont il s’agit avec
l’intelligence artificielle. Les armes nucléaires, par exemple, sont des
inventions démentielles, pondues par des pauvres d’esprit, puisque leur
usage courant ne peut que détruire toute vie sur la planète. Une arme
de fin du monde est une arme inutile.

Même chose pour la robotique et
l’intelligence artificielle. Que vise la fabrication de menaces d’États
policiers et de suppression de toute raison d’être pour l’existence
humaine ? C’est au-delà du démentiel. Ceux qui en sont responsables sont
les pires gredins que le monde ait portés. Et malgré cela, l’admiration
du public suscitée par tous les avantages qu’ils apportent, font se
délecter ces destructeurs de l’humanité.

Lisez The Artificial Intelligence Contagion et dites-moi ce que ce livre vous apporte.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/05/07/are-you-ready-for-a-worse-dystopia-than-1984/

Traduction Petrus Lombard




La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie

[Source : Médias-Presse Info]

[Auteur :] Francesca de Villasmundo

Les apprentis-sorciers du monde futur louent aux quatre coins du monde les délices de la transsexualité, de l’idéologie transgenre, tout en niant la réalité qu’est l’identité biologique et sexuelle dès la naissance. Derrière leurs délires, approuvés et propagées consciencieusement par les médias et les séries télé pour jeunes, les écoles occidentales, les organismes internationaux, c’est la vie de nombreux adolescents et pré-adolescents qui est irréversiblement dégradée, abîmée. L’envers de ce décor de carton-pâte préfabriqué par des idéologues, qui ont en haine avant tout la nature et le réel, n’est pas beau à voir, ni de face d’ailleurs. L’histoire de Keira, rapportée par le quotidien britannique The Daily Mail, illustre la folie de la genderophilie.

« Je suis coincé entre deux sexes. »  

De
cette condition tragique, Keira accuse le traitement commencé à
l’hôpital Tavistock de Londres, clinique spécialisée dans le changement
de sexes des enfants. A 16 ans elle ne voulait plus être une fille et a
demandé de l’aide. Après seulement trois rendez-vous d’une heure, on lui
a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son
corps féminin, explique-t-elle dans l’article du Daily Mail. Le Tavistock, c’est le TGV du changement de sexe !

Trois
heures de séance ont donc été suffisantes pour décider d’un changement
de sexe sur une gamine de 16 ans et pour commencer un traitement allant
en ce sens et que Keira regrette profondément aujourd’hui. Car toute sa
vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement.  Il y a trois ans,
elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de
testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus
masculine. Et maintenant qu’elle a changé d’avis sur son intention de
prendre la forme masculine, elle se retrouve avec un corps qu’elle ne
sent pas le sien et cherche un moyen d’inverser le traitement effectué
jusqu’à ce moment.

Sur
la possibilité que les adolescents, dès la douzième année, puissent
librement consentir aux traitements en vue de la transition de sexe,  sa
position est claire:

«
Je ne pense pas que les enfants et les jeunes puissent consentir à
l’utilisation de puissants médicaments hormonaux expérimentaux comme je
l’ai fait.»

Dès
son jeune âge, elle n’a pas aimé s’habiller en femme. En grandissant,
elle a été victime d’intimidation, au point qu’elle ne voulait plus
aller à l’école. « Je pensais que la vie aurait été meilleure pour moi
si j’avais changé de sexe.» Très rapidement, elle s’en est ouverte à son
médecin local qui, à son tour, l’a adressée au Service de santé mentale
pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont
proposé de contacter le London Tavistock.

«
Le Tavistock m’a donné des anti-hormones pour arrêter mon développement
féminin. […] J’ai eu des symptômes similaires à la ménopause […]. J’ai
eu des bouffées de chaleur, j’ai eu du mal à dormir, mon désir sexuel a
disparu. Ils m’ont donné des comprimés de calcium parce que mes os
s’étaient affaiblis. »

Cela
semble incroyable, mais Keira affirme qu’elle n’a pas été avertie
par les thérapeutes de Tavistock des terribles symptômes qui l’auraient
attendue. La testostérone a ensuite fait pousser plus de poils, y
compris la barbe.

À
20 ans, elle se sentait heureuse de son chemin et avait l’intention de
le poursuivre avec l’ablation de ses seins. Mais une fois que c’est
arrivé, les premiers doutes sur son choix ont commencé à apparaître.
Seulement maintenant, elle a déjà changé ses documents pour être
reconnue légalement comme un homme et ne sait même pas si elle aura un
jour des enfants. Et elle veut redevenir une femme.

«
Si je commettais un crime, je serais placée dans une prison pour
hommes. Je souhaite annuler le document de reconnaissance du genre.» 

Elle a donc pris contact avec l’association caritative Detransition Advocacy Network,
afin de retrouver une apparence féminine. Des centaines de jeunes et
d’adultes se sont tournés vers cette association, regrettant la
“réassignation” du sexe. Les militants soutenant la bataille judiciaire
de Keira disent que le nombre de ces jeunes regrettant leur “transition”
est en augmentation.

En effet, la jeune femme à l’aspect mâle, a engagé des poursuites judiciaires contre la clinique Tavistock.

« Ce
qui est contesté, explique son avocat, c’est la pratique actuelle et
continue de la clinique de prescrire des bloqueurs d’hormones supprimant
la puberté et, par la suite, des hormones transsexuelles, aux enfants
de moins de 18. »  

« Je
ne veux pas que d’autres enfants souffrent comme moi », explique Keira,
c’est pourquoi elle a décidé de raconter son histoire. 

« Les
enfants qui souffrent de dysphorie de genre méritent d’être aidés à
s’apprécier tels qu’ils sont, et non pas à être poussés à la transition. »  

Francesca de Villasmundo




COVID-19, l’ami des dominants

[Source : L’ardeur]

de Anthony Pouliquen

COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique


Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

  • Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).
  • Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.
  • Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.
  • Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.
  • Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).
  • Test de démolition avancée du droit du travail.

1 – Le contexte

Depuis les années 1980, l’effacement de l’hypothèse communiste (1) laisse le capitalisme en roue libre et l’humanité livrée aux inégalités monstrueuses qui l’accompagnent. Or les profits ne se réalisent plus sur la fabrication et la vente de marchandises qui sont en surproduction (les voitures de 2018 ne sont toujours pas écoulées) mais sur la financiarisation-casino de l’économie et les réductions de dépenses publiques dans le cadre de politiques d’austérité. Si le capitalisme européen s’est assuré tout un temps de l’ordre social en échange de politiques de protection sociale, il s’aligne (dès 1983 en France) sur le capitalisme américain et s’engage dans la voie d’une privatisation-marchandisation de la société et d’une destruction des services publics. Ces dernières se réalisent dès Maastricht, puis dans l’imposition de la « Constitution » de l’Union Européenne et de sa monnaie unique interdisant aux États d’agir sur la protection sociale par des dépenses publiques, lesquelles sont désormais soumises à l’impératif de non-inflation, d’interdiction des augmentations de salaires pour maintenir le taux de profit des dominants, propriétaires d’entreprises ou traders. Mais réduire la protection sociale, réduire et supprimer les allocations chômage, démanteler les soins de santé, démolir la recherche, supprimer des postes à l’éducation nationale, vendre les barrages et les aéroports, baisser puis écraser les retraites… tout cela génère des mouvements de population insurrectionnels et incontrôlables (les gilets jaunes en sont un exemple) qui supposent que l’État se prépare à la guerre sociale en armant son dispositif policier vers le contrôle des mouvements insurrectionnels. Après les LBD, voici les drones et le suivi des smartphones. Dans son dernier ouvrage « La lutte des classes au 21e siècle » (2), Emmanuel Todd évoque la dérive fascistoïde du gouvernement Macron. Nous y sommes !

L’union nationale : vous avez aimé « Je suis Charlie » ? Vous allez adorer COVID-19 !

« Nous sommes en guerre », a déclamé sept fois Macron. Invisible, diffus, insaisissable l’ennemi combattu ? Qu’importe ! Car désigner un ennemi, a fortiori invisible, c’est faire taire tous les désaccords, au nom de l’union sacrée ! Si l’éducation populaire consiste à comprendre les systèmes à l’œuvre dans un événement, et à déjouer les effets de propagande en traquant les biais de pensée, il convient de s’alerter collectivement sur cet appel à l’union nationale : « Plus de place pour la division », ressassent les chroniqueurs. Mais rien n’est plus étranger à l’éducation populaire qu’une union sacrée renonçant à toute critique derrière un chef autoritaire ! Refuser cette injonction au consensus et à l’enrouement du débat rend alors nécessaire d’apporter notre voix à l’analyse de la situation…

La seule guerre à laquelle nous assistons est celle que le capitalisme mène sur nos existences. Dans cette crise sanitaire, que peut-on attendre d’un pouvoir qui a si férocement et si continûment attaqué la protection sociale de sa population, démoli l’hôpital, les retraites, le chômage, la formation continue, qui a rivalisé de suppressions de fonctionnaires avec les autres candidats à la présidentielle (moi 200 000 ! Non… moi 500 000 ! ) ? Rien !

Macron n’existe pas. La démolition de l’hôpital public a commencé avec Mitterrand et Bérégovoy dès le départ des ministres communistes en 1983, et s’est poursuivie avec les autres présidents. Macron lui-même n’a été fabriqué que pour prendre la suite des serviteurs du capital qui l’ont précédé à ce poste, et choisi pour sa capacité de nuisance… Car, privé de toute marge de manœuvre économique ou monétaire dans le cadre de l’UE, il n’a aucun autre pouvoir que celui de nous nuire. En s’affichant sans honte dans un hôpital saturé pour combattre les effets d’une situation dont il a fabriqué les causes, lui qui a supprimé plus de 4 000 lits d’hôpitaux sur la seule année 2018 et a charcuté plusieurs centaines de millions d’euros de moyens alloués aux personnels médicaux… Macron ne saurait nous rendre dupes : il n’est pas, et ne sera jamais, notre sauveur. Fidèle à son programme électoral exigé par le Medef, il se saisira de cette crise sanitaire pour renforcer la dévastatrice emprise du capitalisme sur nos existences. À l’heure où beaucoup se remettent à lire La stratégie du choc de Naomi Klein (3) et font l’expérience en grandeur nature d’un capitalisme qui déploie sa nuisance par crises successives, on peut s’attendre – « crise » et « union nationale » obligent – à une démolition accélérée du droit du travail, à une politique accrue d’austérité et de réduction des dépenses publiques.

Interrogé sur France Inter sur le fait de savoir si cette épidémie le ferait revenir sur sa proposition de 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires, Bruno Retailleau (qui bien que dans l’opposition parlementaire n’a d’opposition à la politique du gouvernement que l’apparence) affirme sans sourciller qu’il ne sera pas question de ralentir les réformes ! Ces gens-là ne tireront aucune leçon. Au contraire. Cette crise sera pour eux l’opportunité d’une accélération des destructions, notamment celle des services publics. Noam Chomsky nous a prévenu·e·s : « Comment détruire un service public ? Commencez par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront, ils voudront autre chose. C’est la technique de base pour privatiser un service public »… et seule une insurrection ou une grève générale les arrêtera.

Car avec le COVID-19, c’est la guerre des classes qui va se durcir par un enchaînement trop prévisible pour ne pas être annoncé : crise sanitaire, crise économique, crise financière et, en bout de course, crise sociale ! Quand le COVID-19 aura mis sur le carreau un ou deux millions de chômeur·se·s supplémentaires, on pourra compter sur ce gouvernement, qui a déjà fait la démonstration de son amour de la protection sociale, pour nous concocter quelques exonérations de cotisations, dégrèvements, allègements fiscaux supplémentaires pour les patrons, bonus records pour les traders les plus malins, dont le job n’est pas de financer l’économie mais de jouer à la baisse ou à la hausse les fluctuations de l’économie… Pour eux, cette crise est un cadeau, qui comme, toutes les crises financières avant elle, ne sera rien d’autre qu’une banale crise cyclique de la surproduction qui permet au capital de se concentrer encore un peu plus en liquidant les maillons faibles des petites entreprises et en écrabouillant les travailleurs sous l’œil docile des lanceurs de LBD et des médias. Le capitalisme est le seul mode de production dans lequel les crises prennent la forme d’une surproduction (https://wikirouge.net/Crise_de_surproduction).

2 – Le test sécuritaire

16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie.

Si des mesures de prudence et confinement dans le cas d’une épidémie sont un choix compréhensible, encore peut-on s’interroger sur les différentes modalités possibles d’un tel confinement : total ou régional, par tranche d’âge, avec ou sans possibilité de s’aérer, etc. À l’exception d’un accident nucléaire majeur, ou d’un virus que l’on contracterait par simple respiration dans l’air, aucune crise sanitaire ne peut justifier l’interdiction de promenades solitaires en forêt, sur des plages, dans les rues… Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on désigne les citoyen·ne·s comme des coupables en puissance (lorsqu’Édouard Philippe annonce que le gouvernement prend des mesures de confinement drastiques car les citoyens ne sont pas suffisamment dociles, il transforme tout un chacun en délinquant). Aucune crise sanitaire ne peut justifier une politique hyper répressive incluant le survol d’une plage par des hélicoptères, l’interdiction de sortir plus de 20 minutes de chez soi, de s’éloigner de plus de 1km. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on ferme les parcs et les jardins publics. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on punisse des citoyen·ne·s d’amendes lourdes (jusqu’à 3 500 €) et de prison (six mois) en cas de promenades solitaires. N’importe quel gouvernement soucieux du bien-être de la protection de sa population en cas de crise sanitaire devrait au contraire prendre acte des difficultés personnelles, familiales, psychologiques, sociales considérables qu’entraîne un confinement, et le rendre supportable en invitant largement la population à s’aérer et à sortir se promener, à condition de respecter les mêmes règles de gestes barrières qui sont demandées pour le travail qui, lui, non seulement n’est pas solitaire, non seulement est autorisé, mais est rendu obligatoire sur rappel du Medef.

Au risque du sentiment d’une humiliation collective, aucune population ne peut comprendre qu’elle soit obligée d’utiliser les transports en commun pour aller travailler, à condition de respecter une distance d’un mètre, mais qu’elle risque la prison si elle va se promener sur une plage, en ne nuisant à personne, en ne mettant personne en danger dans la mesure où elle respecte les mêmes règles que celles imposées dans l’utilisation des transports en commun.

Avec Emmanuel Todd, nous rappelons que « faute d’avoir prise sur l’Histoire, les gouvernants français sont passés « en mode aztèque ». Ils se vengent de leur impuissance au niveau international en martyrisant leurs concitoyens… ». Et ils peuvent compter pour cela sur le zèle d’une police inféodée qui s’empressera de matraquer les promeneurs isolés à coups d’amendes à 135 euros pour leur apprendre à obéir. Nous savons depuis un an de gilets jaunes que nous ne pouvons plus attendre aucune protection de la police. Que, comme dans toutes les périodes de crise, comme en 1940, elle choisit de servir le gouvernement, et non plus le droit. Et cela risque bien de se renforcer… Comme l’écrit Raphaël Kempf, avocat pénaliste, « il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate » ! Adopté à marche forcée pour une période soi-disant circonscrite, cet état d’urgence vise des objectifs à plus long terme : celui de violer les libertés élémentaires de tou·te·s, celui de donner à la police des pouvoirs illimités, celui de venir enterrer définitivement l’État de droit.

La constitution de la 5e République avait bricolé un régime présidentiel sur mesure pour un général dans une situation de guerre en Algérie. Elle transformait le Parlement en une chambre d’enregistrement, à l’image des 308 pantins recrutés à la hâte sur entretien au printemps 2017 pour servir de paillasson au Medef. Entre les mains des Hollande, Sarkozy, Chirac ou Macron, cette 5e République est entre les mains de voyous caractériels et doit être abandonnée. Macron n’hésitera pas à se réfugier derrière le COVID-19 pour utiliser les pleins pouvoirs de l’article 16 et faire interdire la presse, les réseaux sociaux, et ce qu’il appelle déjà les fake news et les incitations à la haine. Sa position est une position de haine de classe, et son gouvernement suinte la haine de classe. L’intérêt des ateliers constituants qui se multiplient partout en France est de nous préparer à écrire nous-mêmes la constitution dont nous aurons besoin quand nous aurons chassé ce pouvoir.

Cette guerre de classes, cette guerre au peuple, cette guerre aux pauvres, est lisible au niveau spatial, géographique. Dès les premiers jours, les médias ont évoqué le manque de « civisme » des habitant·e·s des quartiers populaires, épinglé.e.s pour leur inconscience face à la propagation et leur refus des contrôles : ainsi, le 19 mars, BFMTV dénonce des « violences urbaines malgré le confinement », des « rébellions et crachats sur des policiers » et même « des regroupements sur les toits d’immeuble » pour y faire des barbecues (jusqu’à quelle extrémité peuvent aller ces petits voyous de banlieue !). Depuis, des témoignages attestent d’interpellations policières violentes dans ces mêmes quartiers. Comme celle de Sofiane, 21 ans, habitant des Ulis (Essonne), qui, le 24 mars, a eu le grand tort de vouloir sortir de chez lui pour aller travailler (il est livreur pour Amazon !) : il a été rossé par les agents de la BAC pour avoir essayé d’échapper à leur contrôle (il n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire sur lui). Imagine-t-on les mêmes scènes à Neuilly ou à Passy ? Et, comme ce fut le cas pour les gilets jaunes, ces violences policières sont encore largement sous-médiatisées.

3 – Des médias au garde-à-vous

En dehors des aspects proprement médicaux de la situation sur lesquels nous ne sommes pas compétent·e·s (nous ne sommes pas microbiologistes et il y a déjà suffisamment de vidéos sur le coronavirus, d’interviews et d’exposés de tous bords, de tous scientifiques pour ne pas inonder davantage le débat), il nous revient en revanche d’interroger les aspects politiques et en soumettre les contradictions à notre intelligence collective. Compter sur nous-mêmes en somme et sur notre intelligence critique que nous nie l’intégralité (ou presque) des médias, docilement regroupés autour du pouvoir exécutif.

Le nombre de morts égrené chaque jour dans nos médias est profondément anxiogène. Le traitement médiatique de la situation nous rend inévitablement vulnérables et les conséquences sur nos citoyennetés sont dramatiques. On ne compte plus les exemples de personnes se faisant apostropher pour être sorties acheter du pain (franchement, a-t-on vraiment besoin de pain frais quotidien en cette période de catastrophe mondiale ?) ou pour avoir rendu visite à un proche. Tout le monde est en train de devenir le flic des autres. L’ambiance est à la dénonciation et aux milices de volontaires qui vont bientôt patrouiller dans les rues. Surtout si ces chiffres ne sont pas expliqués et qu’ils n’ont pour seule fonction que de créer un traumatisme sur fond de méfiance circulaire et nourrie de tous bords.

Expliquer les chiffres, cela voudrait dire les contextualiser, les mettre en perspectives (historiques notamment), les comparer à d’autres… Un exemple : sans vouloir minimiser l’épidémie, il est intéressant de savoir que le nombre de morts faits par le COVID-19 en quatre mois (environ 30 000) est à peu près identique au nombre de personnes qui meurent de faim chaque jour. Ou que le paludisme cause encore plus de 450 000 décès chaque année. Sans qu’on ne s’alarme, dans ces deux cas, des mesures à mettre en place pour éviter pareilles hécatombes. Et que dire de cette information en boucle sur les Ehpad qui se confinent avec le personnel ? Il y a en France 610 000 décès chaque année (une personne toute les 50 secondes) dont 25 % en Ehpad. Les décès au sein des Ehpad représentent donc plus de 150 000 morts par an. Nous parler des décès en Ehpad, c’est nous les présenter comme un problème injuste et terrifiant. On se demande alors ce qu’est la représentation d’un Ehpad pour un chroniqueur de TF1 : une colonie de vacances ? Une thalassothérapie ? Ou un de ces mouroirs sans personnel vendu au privé, qu’on intègre de façon définitive mais dans lequel on vous garantit un placement à 11 % si vous achetez une chambre pour la louer aux résidents ? Pour rappel (car c’est aussi cela mettre les chiffres en perspectives), la moyenne d’âge des morts du coronavirus en France est de 81,2 ans ! Et si la mort du musicien Manu Dibango a suscité beaucoup d’émoi, précisons tout de même qu’il avait… 86 ans.

La télé gouvernementale nous montre en boucle l’hôpital de Mulhouse saturé, l’armée qui évacue des malades en avion vers Toulon. Les tentes de médecine de guerre… terrible ! Mais elle se garde bien de questionner les odieux petits soldats des ARS (Agences régionales de santé) qui ont vidé l’hôpital de tous ses moyens, de tous ses personnels, qui ont mis cent directeurs en démission administrative il y a deux mois, et qui font fonctionner le matériel hospitalier en flux tendus .. Traduirons-nous un jour les ARS devant les tribunaux pour mise en danger délibérée à grande échelle de la vie d’autrui ?

Et c’est probablement à la lecture des médias de gauche ou d’extrême gauche qu’on mesure la puissance de cette manipulation à grande échelle. C’est cela une union nationale : faire taire notre capacité critique, adhérer à l’autorité du pouvoir. La chaîne Youtube « Osons causer » qui, jusqu’à peu décryptait les différentes faces des politiques macronistes, est désormais réduite à répercuter les ordres gouvernementaux : « Restez chez vous ! ». Si nous voulons prendre des leçons de civisme, nous n’avons pas besoin d’ « Osons causer », nous avons déjà TF1 pour traiter quelques doux promeneurs de « délinquants des parcs ». Le philosophe Vladimir Jankelevitch écrivait : « Je serai toujours le gardien de tes droits et jamais le flic de tes devoirs ». Si « Osons causer » renonce à sa mission d’éducation populaire, la preuve est apportée que le test en grandeur nature de soumission des médias (y compris ceux censés critiquer l’ordre de la domination) fonctionne !

S’il est si dur pour des médias, quels qu’ils soient, d’échapper à ces logiques manipulatrices, s’ils épousent si facilement la logique du pouvoir, c’est que les conditions de fabrication de l’information les ont déjà rendus structurellement perméables à cette logique.

Et déjà, la place prise par les chaînes d’info en continu, avec sa conséquence : la course à l’information en « temps réel ». Temps réel ? Allons bon… Cela supposerait qu’existe un temps « irréel » ? Ne serait-ce pas justement ce temps qu’on nous vend pour du « réel » qui, en évacuant l’histoire et les processus d’émergence des phénomènes, constitue l’« irréel », un temps qui n’a pas de sens ? Dans ce monde-là, il faut occuper l’antenne et meubler les flux en permanence. Donc trouver du nouveau au fil des jours, au fil des heures… Heureusement, ce qu’il y a de nouveau, presque en permanence, ce sont les chiffres. Alors… bingo sur ces chiffres qui montent, qui viennent s’aligner de manière vertigineuse sur les écrans ! Chaque jour apporte son lot de « nouveau record », de « chiffre jamais atteint »… Puisqu’il s’agit d’une « pandémie » en plein essor, la probabilité que le nombre de nouveaux cas détectés ou de nouveaux décès à l’hôpital en 24 heures soit inférieur à celui de la veille est sans doute inférieure à 1 %, non ? Donc balancer cette info, ce n’est pas vraiment un scoop, on est d’accord ? Il y a d’ailleurs fort à parier que le journaliste qui l’a annoncée en martelant chaque mot sur un ton affolé, quand il rentre chez lui et retrouve son conjoint, il ne lui dit pas : « Tu sais, c’est incroyable : le chiffre a encore progressé ! ». Oui : il est probable que, dans sa vie privée, il reste quelqu’un d’à peu près censé. Mais quand il passe à l’antenne, il devient cet imbécile qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

C’est que, sur les ondes, il faut sacrifier aux rites de la dramatisation. Pour « vendre » et faire du « buzz », il faut maintenir le « suspense », « feuilletonner » l’information, avec, si possible, un bon « casting » et de « bons clients ». Autant de termes venus des mondes de la fiction et du commerce et qui se sont progressivement imposés dans les rédactions. C’est ainsi que se construit et se reconstruit le thème de la « vague » épidémique qui va déferler (sans qu’on ne sache jamais pourquoi le « pic » est attendu à tel moment). Avec sa conséquence inéluctable, en gros titre à la « une » de l’Est Républicain du 23 mars : « Vers un inévitable durcissement du confinement » (quatre semaines plus tôt, de nombreux médias titraient sur le « recours inévitable au 49.3 » à propos de la réforme des retraites !). Prophétie auto-réalisatrice dans laquelle les médias oublient – ou feignent d’oublier – le rôle qu’ils jouent eux-mêmes.

Autre facteur structurant : la place prise dans les médias par un ballet d’experts où se succèdent hypothèses hâtives et contradictoires (sur les tests, le port de masques, l’efficacité du traitement par la chloroquine…), sans que les faux pronostics ne soient ensuite rectifiés et sans que l’on précise que « médecin » n’est pas un titre suffisant pour se qualifier d’expert en matière de COVID-19. Mais avec cette certitude auto-proclamée : les fake news, c’est l’affaire des réseaux sociaux ; l’information sérieuse et vérifiée, celle des médias main stream.

4 – La gouvernance « scientifique »

Dans un monde où les demandes de financement de la recherche publique sur les coronavirus sont restées lettre morte, où les multinationales de la pharmacie ont plus de pouvoirs que les États et où le vaccin de ce coronavirus engrangera des milliards de profits, qu’est-ce qu’un expert ? Qui sont les « scientifiques » qui « conseillent » un gouvernement entièrement dévoué aux multinationales ? (voir Monsanto-Macron, et les milliers de cancers liés au Roundup). Y aura-t-il des conflits d’intérêts ? Jupiter met ses pas dans ceux d’un « conseil scientifique », créé le 10 mars et invité à infléchir voire à dicter les décisions. Cette délégation de pouvoir à l’expertise « scientifique » présente de multiples dangers. Elle éteint toute contestation au nom de l’intérêt supérieur : elle gomme ce que nous, gesticulant·e·s et formateur·trice·s, militant·e·s de l’éducation populaire, avons appris et ne cessons de marteler : tout point de vue est nécessairement « situé », on ne parle toujours que de « quelque part », et avec une intention. Mais non : les experts, eux, échappent à cette condition humaine puisqu’ils parlent de nulle part et sans jamais aucune intention autre que de nous transmettre la vérité.

C’est dire à quel point cette délégation va faciliter le passage à une société de contrainte…

5 – Le COVID19, révélateur mais aussi accélérateur des inégalités

Isolement des plus vulnérables, exploitation des plus précaires, contamination des plus exposé.e.s, stigmatisation des classes populaires (car ce peuple que l’on doit confiner, c’est bien celui des classes populaires, celles qui pourraient désobéir, ces classes dangereuses…), entassement des plus pauvres dans des logements insalubres pendant que les bourgeois aisés des arrondissements parisiens fuient leur 200 m2 pour aller (exode sanitaire oblige !) se mettre au vert dans leur maison secondaire ou dans une villa louée pour l’occasion… cette crise sanitaire amplifie le développement des rapports de domination.

Regardons du côté de la condition des femmes. Par leur position dans la société, les femmes représentent indéniablement une classe fragilisée par cette crise sanitaire et le confinement que celle-ci impose. La situation des femmes victimes de violences conjugales est alarmante. Les chiffres actuels montrent une augmentation de 32 % des cas depuis le début du confinement. Des situations où la présence permanente du mari violent rend les demandes d’aide et les moyens de protection extrêmement difficiles. 210 000 femmes sont violentées par leur mari chaque année en France. Le confinement porte donc ce chiffre à (au moins) 300 000. Belle réussite du confinement ! Toujours dans la sphère de l’intime, l’accès à l’avortement est fragilisé, notamment pour les adolescentes qui n’ont plus de prétexte pour sortir de chez elles.

Et puisque, dans cette crise, c’est bien le monde du travail qui impose la marche à suivre, dans la sphère productive, l’exploitation des femmes se poursuit. Il y a les plus précaires, celles qui vivent sous le seuil de pauvreté, celles qui n’auront pas le choix d’accepter de travailler – quelles que soient les conditions sanitaires – pour pouvoir boucler la fin de mois. Il y a les femmes élevant seules leurs enfants, qui, faute d’école ou de nounou, subiront un chômage partiel qui les mettra à terre. À la fin de la crise, quelle sera la posture des banques envers ces femmes ?

On le sait : parmi le travail dédié aux femmes, celui du soin. Le 12 mars dernier, Macron demandait au personnel hospitalier de « continuer à faire des sacrifices ». La division sexuelle du travail à l’œuvre dans notre société fait reposer ce « sacrifice » sur une large majorité de femmes : 90 % de femmes chez les aides-soignantes, 87 % de femmes chez les infirmières… Les postes prestigieux, eux, sont occupés par des hommes. Avec la pénurie de matériel de protection, entre l’aide-soignante et le chirurgien, qui aura le masque ?

Le sacrifice se joue entre les classes sociales qui se côtoient à l’hôpital. Le sacrifice se joue entre les classes sociales tout court. Les femmes font partie des dominé·e·s, des exploité·e·s du système capitaliste, à qui l’on demande de continuer à faire marcher la machine économique à n’importe quel prix, et qui n’en obtiendront que du mépris (une prime de 1000 € ?) lorsque les puissants n’auront plus peur d’attraper la grippe.

6 – Le COVID19, arme de guerre… contre l’école

La mise en place de l’école à distance est une aubaine pour qui s’acharne à détruire le service public. C’est une véritable expérimentation grandeur nature pour terminer la privatisation de l’école rêvée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et mise en œuvre par les ministres successifs depuis Luc Ferry.

Quoi de mieux que d’amener les enseignants à se penser comme des « facilitateurs pédagogiques » pour assurer la « continuité pédagogique » ? Le rêve ultime de l’idéologie libérale : l’enseignant·e est déchargé·e de toutes responsabilités éducatives, de tout désir de penser l’élève comme un être humain complet et complexe. L’enfant n’existe plus. Le sacro-saint programme construit autour des compétences n’a plus qu’à être digitalisé. Les enseignant·e·s deviennent des « intervenants à distance », pratiquant le « e-learning », surfant sur des plate-formes privées dont les contenus deviennent contrôlables et évaluables. Le contrôle : outil indispensable à la légitimité de la domination. Pour preuve ce mail envoyé ce jour, par une enseignante de maternelle, qui demande aux parents d’envoyer une photo de leur enfant en train de travailler : « Nous devons assurer la continuité pédagogique et l’inspection nous demande de vérifier qu’elle est bien mise en œuvre par les parents, sinon cela peut être considéré comme de l’absentéisme ». Pressions, contrôles et menaces… on y retrouve alors tous les ingrédients de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée en 2018, qui permet d’imposer une « démarche qualité » à tous les organismes de formation. Calquée sur des procédures de rentabilité industrielle, la démarche qualité a réussi le tour de force de mettre tous les organismes de formation en concurrence, d’imposer un vocabulaire unique (celui de la langue de bois bien sûr), de récupérer tous les contenus pédagogiques, de dématérialiser au maximum en réduisant les liens humains au minimum. Une expérimentation grandeur nature de ce qui est déjà à l’œuvre dans l’éducation nationale !

Alors on peut toujours penser que l’école par internet, c’est juste provisoire, que non cette loi n’est pas une étape intermédiaire pour finir de faire de l’école le réservoir de main d’œuvre du capital au détriment d’un lieu où penser la société de demain… si seulement cette expérimentation n’était pas déjà dans les tuyaux depuis plus de trente ans : baisse du nombre de fonctionnaires, privatisation de l’enseignement supérieur, décentralisation favorisant le lien avec le marché du travail local, emploi de directeurs devenus des managers, suppressions massives des postes éducatifs et de soins dans les établissements (psychologues scolaires, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers…), mise en concurrence des établissements par l’attaque du statut d’enseignant (précarisation du métier, CDD, contractuel·le·s) et les enseignements de spécialités avec la loi Blanquer… Les bases sont posées, affirmées, assumées… Comment être naïfs au point de penser que cette période ne sera qu’une parenthèse ?

Et le place des enf… des élèves pardon ! C’est simple : on remplace une heure de cours par une heure de travail personnel… La durée d’attention d’un élève en classe varie de 4 minutes en maternelle à 35 minutes par heure pour un adulte. Transformer alors une heure de cours en une heure de travail personnel, c’est multiplier l’exigence de productivité scolaire par deux au minimum pour les lycéens. De plus, cela ne tient pas compte de chaque élève. Là où l’enseignant·e va évaluer que, sur la classe d’âge concernée, le travail donné est faisable en une heure, la réalité sera que ce travail sera réalisé en 30 minutes par certains et en 1h30 par d’autres. Ajoutons à cela les conditions matérielles de chaque élève : chambre seule ou non, travail sur ordinateur ou sur smartphone, accès à une imprimante scanner ou pas, nombre de personnes dans la maison et en capacité d’aider scolairement ou pas… Sans oublier qu’actuellement, celles et ceux qui sont toujours au travail – et donc pas disponibles pour leurs enfants – sont les salarié·e·s les plus précaires : ouvrier·e·s, caissières, aides à domiciles …On voit bien à nouveau les réalités matérielles niées, on voit bien comment, au profit de la « continuité pédagogique », on enterre les enfants des classes populaires pour pouvoir applaudir les quelques autres à la fin du confinement… Bravo les enfants, vous voyez bien que c’était possible : quand on veut, on peut !

Les ultra-libéraux de l’Union européenne et de l’OCDE l’ont rêvé, le COVID-19 l’a fait : la dématérialisation complète et totale de l’éducation nationale. Les requins de l’ordre capitaliste lorgnent sur ce ce marché éducatif mondial à conquérir (estimé à 20 000 milliards de dollars, dont 7 000 milliards d’euros pour l’Europe). Le fruit est mûr pour privatiser le système éducatif… Il ne restera plus qu’à Hachette édition (propriété du groupe Lagardère) à nous vendre par millions les logiciels que cet enseignement à distance, assuré par des « uber-profs », nécessitera. Et que feront les parents ? Dans le marasme de l’offre proposée, dans ce climat de compétition acharnée, les familles paieront bien sûr, enfin celles qui le pourront ! Pour le plus grand bonheur de la Bourse. L’OCDE l’a dit : les perspectives de profit pour les investisseurs institutionnels sur le marché éducatif mondial sont de 1 à 7 quand elles ne sont que de 1 à 2 sur le marché de la construction automobile.

Et lorsqu’il faudra, une fois la mission éducative de l’éducation nationale piétinée, se charger de transmettre quelques « savoir-être » et « compétences relationnelles » aux enfants et adolescents, le marché du développement personnel viendra nous vendre sa came à grands coups de conférences, de cours de coaching et de slogans plus creux les uns que les autres : « Sois le monde que tu veux voir », « La confiance en soi est le premier secret du succès », etc. Comme l’a si bien montré Eva Illouz dans son livre Happycratie, le développement personnel est non seulement un marché juteux, mais surtout l’ami protecteur des dominants puisqu’il contribue à invisibiliser les rapports sociaux de domination (classe, race, genre) au profit d’un seul discours : « Tu as les ressources en toi pour t’en sortir », et autres outils de culpabilisation individuelle. Théorisée aux Etats-Unis, la « psychologie positive » est la condition de la domination capitaliste dans les entreprises et sur nos vies.

7 – COVID19 et droit du travail

Pendant qu’on nous invite à nous laver inlassablement les mains, le patronat, lui, se les frotte ! Emmanuel Macron est définitivement l’ami des grands patrons. Et voilà la loi d’urgence face à l’épidémie qui autorise le gouvernement à agir par ordonnances. Le texte 52 de ces dernières permet à l’employeur d’imposer une durée de travail hebdomadaire portée à 60 heures, le travail le dimanche, des dates imposées de congés payés…

Il est intéressant de comparer les intitulés de ces ordonnances. Ici : « Ordonnance portant mesures d’urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos » ; et là : « Ordonnance adaptant temporairement les conditions et modalités d’attribution de l’indemnité complémentaire » . Il n’est sans doute pas anodin de voir que, dans la seconde, apparaît le terme « temporairement », indication à laquelle Muriel Pénicaud s’est formellement opposée lorsqu’un amendement proposa de le faire figurer dans l’ordonnance « congés payés et autres… ». De là à penser que ces dérogations au code du travail soient destinées à perdurer…. Relance de l’économie oblige : 60 heures par semaine, réduction du repos quotidien de onze à neuf heures, soit quinze heures de travail-transport chaque jour ne font que nous renvoyer aux conditions de 1841, date de la première loi sur le travail. Cet « effort » qui va être imposé au monde du travail ne sera pas imposé à toutes les catégories sociales. Un amendement visant à relever le montant de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, faisant passer son taux de 3 % à 5 % des revenus supérieurs à 250 000 euros par an, a été sèchement rejeté.

Dans un tweet du 24 mars, Bruno Le Maire demande aux entreprises, notamment les plus grandes, « de faire preuve de la plus grande modération sur le versement de dividendes. C’est un moment où tout l’argent doit être employé pour faire tourner les entreprises ». Une simple demande donc, pas d’ordonnance ici pour contraindre le capital à participer à l’effort collectif alors même que les entreprises européennes s’apprêtent à verser 359 milliards d’euros à leurs actionnaires au titre des dividendes de l’année 2019. Pourtant, malgré ces chiffres exorbitants, l’État, pour pallier à la suspension partielle de l’économie, va soutenir ces mêmes entreprises en prenant en charge une partie des salaires, à travers les mesures de chômage partiel, ainsi qu’en suspendant les obligations fiscales et sociales de ces mêmes entreprises.

Au final, c’est bien aux travailleur·se·s que Macron s’en prend à nouveau pour « soutenir l’économie » en s’attaquant, non pas aux dettes sous lesquelles croulent les entreprises et dont il pourrait déclarer un moratoire, mais… aux cotisations sociales et aux impôts qu’elles versent, et au droit du travail.

Voulons-nous que la « guerre » menée par une classe dirigeante qui a montré son impréparation absolue à faire face à la pandémie – parce qu’elle a organisé le démembrement des services publics et de la production en France de biens de première nécessité – soit à nouveau l’occasion d’une union sacrée pour « sauver l’économie » en s’attaquant aux travailleur·se·s et en soutenant les prêteurs capitalistes, comme cela s’est fait en 2007 avec les beaux résultats que l’on sait ? Nous faisons depuis plus de dix ans l’expérience amère de la potion capitaliste que Macron veut à nouveau nous faire avaler alors que c’est elle qui nous a conduits à une impasse dont il prétend nous faire sortir en en rajoutant une louche. C’est assez !

Nous n’allons pas nous faire avoir à nouveau. Nous savons que nous ne pouvons attendre que le pire des « mobilisations générales » et de « l’union nationale » dans lesquelles nous enrôle la classe dirigeante sans nous demander notre avis, pour nous faire taire. Seule une mobilisation venue d’en-bas sera efficace contre le retour régulier de pandémies liées à une excessive division internationale du travail et à un rapport de plus en plus mortifère au vivant et à la nature dans la folle organisation capitaliste de la production.

La médiocrité de la réponse à la pandémie fait prendre conscience de l’absurdité de faire dépendre notre production de groupes capitalistes indifférents au maintien d’un tissu productif équilibré sur un territoire, qu’il soit régional ou national : les exemples d’entreprises neuves fermées alors qu’elles produisent des masques ou des bouteilles d’oxygène ont fait le tour des réseaux sociaux. Les travailleur·se·s (pas l’État !) doivent devenir propriétaires de tout outil de production de biens communs, les actionnaires doivent être évincés sans indemnisation, et les prêteurs non remboursés.

Autre prise de conscience : les ressources des personnes ne doivent pas dépendre de l’aléa de leur activité. Le confinement laisse nus tous les indépendants et génère un chômage partiel plein de trous qui vont notablement réduire les ressources d’employés du privé ou de contractuels de l’État. Alors que les fonctionnaires, eux, conservent leur salaire, qui est lié à leur grade et non à leur emploi. Seul le salaire lié à la personne (celui des fonctionnaires, celui des salariés à statut, celui des retraités… bref celui qu’attaquent avec détermination tous les gouvernements de l’Union européenne) nous permet de sortir de la forme capitaliste de la rémunération, qui la lie à la mesure d’activités aléatoires avec le filet de sécurité d’un revenu de base. Nos personnes doivent être libérées de cet aléa et reconnues, de 18 ans à la mort, par un salaire posé comme un droit politique et qu’il serait raisonnable d’inscrire dans une fourchette de 1 à 3. Chacun·e, à sa majorité, quels que soient son passé scolaire et son handicap, est doté·e du premier niveau de qualification, et donc des 1700 euros nets du Smic revendiqué, et peut, par des épreuves de qualification, progresser jusqu’à un salaire plafond de 5000 euros nets : au-delà, les rémunérations n’ont aucun sens. Droit politique de tout adulte vivant sur le territoire national, le salaire peut stagner, mais jamais diminuer ou être supprimé.

La propriété de tout l’outil par les travailleur·se·s et le salaire lié à la personne supposent une forte socialisation du PIB. Déjà, plus de la moitié est socialisée dans les impôts et cotisations sociales. Il faut aller encore plus loin. La valeur ajoutée des entreprises doit être affectée non plus à des rémunérations directes et à du profit, mais à des caisses gérées par les travailleur·se·s comme l’a été le régime général de 1947 à 1967. Elles verseront les salaires et subventionneront l’investissement, y compris par création monétaire. Alors nous pourrons libérer du capital nos vies et notre pays.

La survenue de l’épidémie de coronavirus a mis en évidence l’état de délabrement de l’hôpital public après quarante années de politiques libérales qui lui ont été imposées. Hasard du calendrier, cette épidémie a conduit le gouvernement à suspendre son projet de réforme des retraites. Maladie, vieillesse : deux branches de la sécurité sociale réunies par les événements.

Comme Ambroise Croizat et ses co-détenus au bagne de « Maison carrée » à Alger préparèrent un plan complet de sécurité sociale, mettrons-nous à profit cette période pour réfléchir aux revendications à porter dès la fin de la période de confinement ? Parmi celles-ci, une reconstruction de la sécurité sociale dans ses structures révolutionnaires de 1946, en revenant non seulement sur les exonérations de cotisations patronales, mais en revendiquant leur augmentation. Car c’est bien l’augmentation de ces cotisations qui permit à la sécurité sociale de subventionner la mise en place des Centres hospitaliers universitaires (CHU) au début de années 1960, transformant des mouroirs en usines de santé. Des plans de nationalisation de l’industrie pharmaceutique et de la recherche scientifique seraient également des revendications incontournables. Profiter de cette épidémie pour obtenir la reconquête de droits précédemment conquis représenterait en quelque sorte un renversement de la « stratégie du choc ».


[Notes :]

1 Alain Badiou : L’hypothèse communiste, Ed Lignes
2 Emmanuel Todd : La lutte des classes en France au 21e siècle. Ed Seuil
3 Naomi Klein : La stratégie du choc. Ed Babel



Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
https://pleinsfeux.org/pacte-mondial-pour-leducation/
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020