La vallée européenne de ceux qui sont tombés : réflexions sur Franco, le féminisme et la fin de l’homme.

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Par Gearóid Ó Colmáin

La
Journée internationale des femmes est devenue plus militante ces
dernières années. Alors que la civilisation européenne entre dans
une période de crise terminale, le féminisme et la confusion des
genres sont devenues les composants clé de la dictature de classe.
Nous sommes retournés au chaos de la Chute ; sinon dans cet épisode,
Eve tue Adam, bloquant tout espoir de salut.

Le
8 mars dernier, Journée internationale des femmes, j’ai visité la
Valle de los Caídos – la Vallée de ceux qui sont tombés, à San
Lorenzo de El Escorial, à l’extérieur de Madrid. Une gigantesque
croix de 150 mètres est érigée sur la coupole d’une basilique
taillée dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama. Taillée dans
une crête de granit, la Basilique de la Santa Cruz del Valle de los
Caídos (basilique de la Sainte Croix de la Vallée de ceux qui sont
tombés) est l’une des merveilles du monde.

L’ancien
dictateur d’Espagne, Francisco Franco et le leader phalangiste José
Antonio Primo de Rivera sont enterrés dans la basilique. Franco a
ordonné aux architectes Pedro Muguruza et Diego Méndez de
construire la basilique dans le style Renaissance espagnole pour
refléter la « grandeur des monuments anciens qui défient le temps
et la mémoire. » L’enceinte qui abrite la basilique couvre 1300
hectares de forêts. Le site abrite aussi une abbaye bénédictine et
une auberge.

Le
général Franco voulait que le monument constitue « un acte
national d’expiation » pour les horreurs de la Guerre d’Espagne
(1936 – 1939). 40.000 personnes des côtés républicains et
nationalistes du conflit sont enterrés là. La gauche espagnole veut
que le corps de Franco soit exhumé de la basilique pour transformer
le bâtiment en musée contre le fascisme mais Santiago Cantera, le
prieur de l’abbaye bénédictine adjacente à la basilique, refuse
de permettre aux autorités d’entrer dans le bâtiment. Il dit que
le gouvernement ne peut exhumer le corps sans le consentement de
la famille de Franco. Cantera, un universitaire et intellectuel, a
été auparavant un politicien du parti phalangiste indépendant
avant de devenir un moine bénédictin.

La
Vallée de ceux qui sont tombés détient les dépouilles de
centaines de victimes des deux côtés de la Guerre d’Espagne (1936
– 1939). Il a été construit comme une tentative de réconcilier un
pays divisé. On ne peut imaginer endroit du monde plus « patriarcal
» à visiter pour la Journée internationale des femmes que la tombe
de Franco car à coup sûr, le régime de Franco était la
quintessence de l’oppression masculiniste des femmes. Cependant,
Pio Moa, un ancien opposant communiste de Franco, dans son
livre Franco
para Antifranquistas – 36 preguntas clave – Franco pour les anti-
franquistes, 36 questions clés, 
dit
que l’inverse est le cas en fait. L’étude qui suit est une
réflection sur le concept de la libération dans le contexte de
l’Espagne de Franco et le patriarcat en général. Les régimes
autoritaires et patriarcaux oppressent-ils les femmes ? L’Église
catholique romaine est-elle misogyne ?

Le
patriarcat est la condition de la libération des femmes

Durant
la dictature de Franco, les femmes espagnoles, argumente-t-il, se
sont plus épanouies qu’auparavant. Quelques statistiques
intéressantes ont été rassemblées pour soutenir ses déclarations.
Bien que Franco n’ait jamais été un membre de la Phalange
espagnole, beaucoup de ses membres ont collaboré avec son régime.
La Phalange a une idéologie sociale révolutionnaire. Ils voulaient
transformer et renouveler la société espagnole qu’ils
voyaient comme décadente et corrompue par le capitalisme.

La
Phalange avait une section spéciale féminine. la Sección
Feminina 
glorifiait
les scientifiques femmes Marie Curie et Lisa Meitner comme modèles à
suivre pour les femmes espagnoles.Même la célèbre nonne
lieutenant, Catalina de Erauso, était étudiée. Catalina de Erauso
était une religieuse espagnole qui s’est échappée de son couvent
déguisée en homme et qui s’est embarquée dans une série
d’aventures militaires et lesbiennes en Amérique Latine. Dans le
discours post-structuraliste, Catalina de Erauso est un parfait
exemple de « fluidité de genre » – un exemple à suivre. Mais dans
l’Espagne franquiste, elle a été considérée comme une
merveilleuse excentrique devant être étudiée et appréciée en
tant que part de l’histoire et du folklore – et non un modèle à
suivre.

L’éducation des femmes s’est développée de façon exponentielle pendant la dictature de Franco. En fait, le nombre de filles surpassait celui des garçons dans les écoles primaires et l’éducation du troisième cycle était encouragée.

Avant
1970, la participation des femmes dans l’industrie avait augmenté
de 25%. Pilar Primo de Rivera, la chef de la Sección
Feminina 
de
la Phalange, était responsable de la promulgation des droits
politiques, professionnels et ouvrières des femmes de 1961. On dit
que les phalangistes ont promu une vision de la femme inférieure aux
hommes. Il n y a aucune preuve de telles déclarations. La vision
phalangiste des femmes était qu’elles étaient différentes des
hommes, et par conséquent, avaient des roles différents dans la
société – ce qui ne serait pas une position particulièrement
radicale ou sujet à controverse dans une culture rationnelle.

La
Phalange espagnole voulait une Espagne moderne et progressiste où,
comme ils l’avaient souligné, les femmes seraient plus propres,
les enfants en meilleure santé, les gens plus heureux et les foyers
plus lumineux. C’est vrai que le vote à l’échelon municipal
était le fait des hommes car ils étaient les chefs de leurs
familles et la famille était la base de la société. Encore une
fois, pourquoi cela serait-il un problème pour les femmes ?
Aujourd’hui bien des femmes tendent à se fier à leurs maris pour
décider comment elles vont voter, et dans le même temps, des femmes
informées politiquement vont souvent influencer leurs maris.

Dans une famille unie, le vote des hommes devraient représenter tous les intérêts de la famille dans son ensemble. Dans l’arène politique, la famille parlerait d’une seule voix.

La
vue phalangiste des femmes étaient en accord avec l’enseignement
social de l’Église catholique : les femmes avaient un rôle
spécial dans la société en tant que mères et premières
pourvoyeuses de soins aux enfants. Cela a été souvent interprété
comme étant la promotion de la femme « inférieure » à
l’homme, mais quelle sorte de culture considérerait la
reproduction de la vie comme inférieure aux autres activités ?
Peut-être une société hyper capitaliste où le but de la vie
humaine est de servir pour maximiser les profits des prêteurs
d’argent ?

Pendant
la dictature de Franco, l’économie espagnole était deuxième
derrière le Japon dans le rythme rapide de son développement
économique. 

Le
modèle d’économie politique corporatiste et protectionniste a
assuré l’augmentation des salaires modestes et des gains
importants pour la classe ouvrière. Le chômage est resté en
dessous des 2% pendant la plus grande partie des années Franco grâce
au rapide développement industriel du pays. Il a immédiatement
augmenté de façon astronomique après 1975.

Pendant
cette période, l’Espagne est devenue l’un des pays les plus
développés du monde. Les femmes ont énormément bénéficié de la
stabilité sociale. La violence domestique contre les femmes était
bien plus faible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le viol était
rare ; aujourd’hui, il augmente de façon exponentielle.

Pour justifier l’introduction du divorce dans les années 1980, la gauche espagnole a déclaré qu’un demi million de personnes étaient en attente de séparation. Cependant, en 1987, seul 20.000 couples avaient divorcé. Dès 2006, le nombre avait monté à 100.000.

Aujourd’hui,
plus de 30% des mères ne sont pas mariées, le taux de natalité est
en chute et comme par exemple en 2011, 118.000 avortements ont été
pratiqués en Espagne. Nous sommes bien loin des suppliantes voilées
dans la basilique de Franco ! Avec 63%, l’Espagne a le cinquième
plus haut taux de divorce en Europe. L’avortement a été légalisé
en 1937 par le régime « socialiste » de Francisco Largo Caballero.
Il est nécessaire de savoir que les sociétés réellement
socialistes comme l’URSS de Staline avaient interdit l’avortement
et encourageaient les familles nombreuses. Demandez à n’importe
quel gauchiste ce qu’il pense de l’avortement et vous obtiendrez
de la tergiversation. Les gauchistes proclament leur opposition aux
guerres et à l’oppression des plus faibles mais arracher des bébés
des ventres de leurs mères à une échelle industrielle, les jeter
dans des poubelles et utiliser leurs membres pour des expériences
médicales est parfaitement civilisé et progressiste !

Alors
que j’étais dans la Vallée de ceux qui sont tombés, j’ai parlé
au frère Cantera. A la porte de l’accueil du monastère, j’ai
été reçu froidement par un moine assez méfiant. Il semblait qu’il
croyait que j’allais être hostile. Je pouvais voir de la peur dans
ses yeux. Une fois qu’il sembla satisfait que je ne sois pas un
autre ennemi, il est devenu la personne la plus aimable du monde et a
arrangé une rencontre avec le frère Cantera.

 Pendant
ma rencontre avec frère Cantera, nous avons parlé du  déclin
de la Chrétienté en Europe et de l’effondrement de la
civilisation.

Il m’a montré un article au sujet de la « conversion écologique » des oecuménistes dans l’Église catholique, qui désormais organisent des groupes de prières avec des membres d’autres croyances pour adorer la Mère Nature.

«
Cela ressemble à une rencontre de druides ». Il a secoué la tête.
« C’est fondamentalement diabolique » s’est-il lamenté. Frère
Santiago est régulièrement diabolisé dans la presse espagnole.
J’ai trouvé que c’est un homme réfléchi, gentil et
profondément humble.

Lorsque
je suis retourné à Madrid, les rues étaient remplies de féministes
avec des cheveux tondus aux couleurs criardes, des bottillons
Dr.Martens et des piercings au nez. Nombre d’entre elles
ressemblaient à Catalina de Erauso !

Franco
était un ennemi invétéré et sans pitié de la franc-maçonnerie
et des sociétés secrètes. A l’extérieur de l’un des
principaux cinémas, une publicité énorme pour une série télévisée
américaine récente « American Gods » avec l’habituelle et
rabâchée symbolique illuminati de la culture poubelle.
Contrairement à un mythe populaire, Franco ne s’est jamais opposé
à la République espagnole. Son opposition était contre la montée
de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes. En tant que
général dans l’armée espagnole, il a été témoin de la montée
néfaste des francs-maçons parmi ses rangs et dans l’arène
politique.

Les
francs-maçons ont parlé de « démocratie » et de la «
volonté populaire » mais Franco avait compris que la volonté
populaire en Espagne à cette époque, c’était le catholicisme.

Le
gens ne voulaient pas d’un soi-dans « état laïc » mais
d’emplois et de progrès économique.

La
soi-disante séparation de l’Eglise et de l’Etat est un mythe.
L’Église catholique a toujours fait la distinction entre la sphère
spirituelle et la sphère temporelle.

Le
fascisme est-il l’idéologie de la classe ouvrière ?

Arrivés
à ce point, les esprits de certains lecteurs doivent résonner
d’échos intempestifs du mot fascisme. Ainsi, qu’en est-il du
fascisme ? Franco était-il fasciste et suis-je moi-même fasciste ?
peu de gens en fait comprennent le terme fascisme.

Le mouvement fasciste en Italie s’est développé au sein des luttes ouvrières et paysannes à la fin du XIXe siècle en Sicile. C’était un mouvement des pauvres contre les riches propriétaires terriens et les capitalistes.

Les Fasci
Siciliani dei Lavoratori 
(ligues
de travailleurs siciliens) était un mouvement de gauche, composé
principalement de socialistes et de communistes qui se battaient pour
l’émancipation prolétarienne en Sicile.

Le
mot fascio signifie
faisceau. Un fasciste est un confectionneur de faisceaux. Les batons
peuvent facilement être cassés mais il est plus difficile de casser
des faisceaux. En s’unissant, la classe ouvrière peut réaliser
des gains importants contre les capitalistes et quelque fois même
les renverser. Dans un sens étymologique, néanmoins, tout groupe
d’intérêt ouvrier est fasciste. Mais il y a par conséquent un
sens sociologique qui est aussi vraie aujourd’hui. Si vous soutenez
la classe ouvrière, vous êtes un fasciste. L’idéologie de
l’élite dirigeante n’est-elle pas anti-fasciste ?

Si
nous devons faire le moindre progrès politique ce siècle-ci, nous
devons nous ré-approprier la langue et la décontaminer.

Le
fascisme signifie le collectivisme et en tant que tel, cela peut être
une bonne comme une mauvaise chose, qui dépendent de ce que sont les
politiques concrètes.

Le
fascisme était une idéologie radicale qui cherchait à combiner ce
qu’il y avait d’important dans la tradition, en clair le
catholicisme avec ce qu’il y avait de nécessaire pour le travail,
en clair une rémunération décente. C’était de gauche en terme
de travail et de droite en terme de valeurs. Mais les conservateurs
considérait le fascisme comme un mouvement radical et de gauche.
Franco était conservateur. Alors qu’il admirait bien des aspects
du national-socialisme allemand et du fascisme italien, son idéologie
est mieux décrite en tant que catholique, monarchiste et
conservatrice. C’est la raison pour laquelle Franco a marginalisé
la Phalange radicale espagnole.

La
Phalange espagnole a été dirigée par José Antonio Primo de
Rivera, un intellectuel dont les idées ont été inspirées par José
Ortega Y Gasset, Lénine, Spengler, Nietzsche et Mussolini.

La
Phalange espagnole luttait contre la classe dirigeante mais voulait
un état corporatiste organique.

Beaucoup
d’analystes font la confusion entre le corporatisme et la
corporatocratie. La dernière étant une société contrôlée par
les corporations.

Le
corporatisme est une forme de société basée sur les corporations
professionnelles ou les guildes et la collaboration de classe.
Cela correspond aux structures des guildes médiévales. Certains s’y
réfèrent comme une forme de socialisme de guilde.

Les corporatistes croient que la démocratie au travail devrait remplacer la démocratie parlementaire. Mais, au contraire des communistes, Ils croient dans les hiérarchies naturelles et la loi naturelle.

Les
communistes ont toujours considéré le fascisme comme une forme
d’oligarchie financière – un système terroriste utilisé par les
oligarques pour éviter la révolution sociale. Mais cela correspond
plus à la démocratie libérale qu’au fascisme. Comme le
communisme, le fascisme est devenu un mot vide de sens dans le
discours contemporain. Le terme est utilisé par les élites pour
faire taire la classe ouvrière. Le problème du militantisme ouvrier
aujourd’hui n’est pas qu’il soit fasciste mais plutôt qu’il
ne le soit pas !

Franco
l’anti-fasciste

Lorsque
Franco a pris le pouvoir, il a marginalisé les phalangistes radicaux
et a crée un régime hybride qui a préservé une bonne partie de la
classe dirigeante corrompue. Pour cette raison, les phalangistes
d’Espagne l’ont considéré comme un traître.

La différence entre le franquisme et le phalangisme pourrait être comparé aux Menchéviks et aux Bolchéviks au sein des démocrates sociaux russes.

Les
Menchéviks, dont Trotksy était un membre, étaient compatibles avec
les intérêts impérialistes, alors que les Bolchéviques voulaient
une révolution sociale.

Plus
qu’une dictature du prolétariat comme dans l’Union Soviétique de
Staline où les moyens de production étaient socialisés, José
Antonio Primo de Rivera appelait à un état dirigiste travaillant de
façon organique avec les syndicats. En termes marxistes, la vision
de

Riviera
serait parvenu au capitalisme alors que l’extraction du la valeur en
surplus provenant du travail aurait été maintenu.

La
critique marxiste classique du phalangisme est qu’il s’agit d’une
idéologie petite bourgeoise qui échoue à surmonter les
contradictions fondamentales de l’accumulation du capital.

Mais
il est néanmoins intéressant d’imaginer comment une telle société
aurait fonctionné dans le contexte d’une Église revigorée
prêchant contre l’usure.

Le
fascisme soviétique

Après
1957, les réformes de Krouchtchev en URSS qui établissaient à
nouveau les relations capitalistes de production, il n’y avait plus
de morale supérieure pour guider les travailleurs autres que le
« parti » quasi divin et la nomenklatura de plus en plus
corrompue. Ce n’est pas le socialisme qui a échoué en URSS, mais
plutôt le capitalisme d’état. Le socialisme sous Staline a amené
le plus grand progrès social et économique de l’histoire de la
Russie.

Après la contre-révolution khrouchtchévienne en 1956, si subtilement décrite par le grand communiste irlandais Neil Gould, des marxistes-léninistes comme Bill Bland ont décrit l’URSS comme un état fasciste.

En
d’autres mots, pour Bland, l’URSS post-Staline était un état qui
proclamait être socialiste mais dans lequel les relations
capitalistes de production dirigeait l’économie. La restauration
capitaliste en URSS a entraîné 30 ans de déclin économique
jusqu’au surgissement du néo-libéralisme dans les années 1990.

C’est
aussi l’Amérique « socialiste » de Roosevelt qui a mené à
la plus grande prospérité économique et pas seulement en Amérique.

Goebbels a loué les politiques économiques de Roosevelt qui avaient des similitudes avec celles des nationaux-socialistes allemands.

Lorsque
José Antonio Primo de Rivera a été arrêté et jugé par le
gouvernement Républicain en 1936, il a expliqué que lui aussi avait
combattu contre l’élite dirigeante espagnole. Il a été néanmoins
exécuté. Cela atteste de la médiocrité de la gauche
petite-bourgeoise en Espagne du fait qu’il avait fusillé un ennemi
sympathisant sur bien des points à leur propre cause.

La
collaboration finale de Franco avec l’OTAN et les institutions
financières américaines dans les années 1960 étaient opposée par
les phalangistes. Dans notre monde post-moderne de slogans sans
aucun sens, de clichés et d’enseignement de l’ignorance, nous nous
engageons rarement dans un débat qui a du sens, de discussion ou
d’échanges d’idées. En m’instruisant sur José Antonio Primo de
rivera, les Fasci
Siciliani 
et
d’autres mouvements, cela m’a fait comprendre que peut-être que je
suis sous certains aspects, un « fasciste » ou un
phalangiste.

Bien sûr, la subtilité des polémiques que j’essaye d’articuler ici va être perdue pour le simple d’esprit.

J’ai
souvent été accusé d’être un fasciste. Désormais, je
considérerai l’appellation comme un compliment pour lequel je n’ai
peu de mérite !

Comme
les fascistes et les phalangistes, je ne crois pas à la démocratie
parlementaire. Comme les phalangistes espagnols, mais au contraire de
bien des fascistes, je crois que seul une résurgence du catholicisme
romain traditionnel en Europe sauvera l’humanité de
l’auto-destruction. La doctrine catholique sur la dignité du travail
et les maux de l’usure la rend incompatible avec le capitalisme.

En
tant qu’ancien communiste, j’apprécie la valeur, le sens de l’amitié
et l’héroïsme de la lutte communiste dans la Guerre d’Espagne, si
bien documentée dans le livre d’Arthur Landis Spain
: the Unfinished Revolution (Espagne : la révolution inachevée
).
Les phalangistes affirment que les communistes ont commis des
atrocités contre les catholiques pendant la Guerre d’Espagne mais
ils ignorent le fait que des trotskystes ont, dans une proportion
importante, infiltré le mouvement communiste. Dans son livre, Soviet
Policy and Its Critics (Politique soviétique et sa critique
),
J.R. Cambell a écrit :

 » Cependant, l’un des problèmes les plus importants auquel faisaient face les travailleurs espagnols était de gagner lespaysans à la mentalité religieuse pour le Front Populaire. L’incendie d’églises créait des difficultés à cette tâche vitale et aidait la contre-révolution à un tel point que dans différentes parties du pays, avant la rébellion fasciste, les groupes fascistes étaient surpris la main dans le sac en train de brûler des églises. Il n y avait pas d’illusion à se faire sur l’utilisation qu’ils pouvaient faire de l’incendie d’églises « dans la manière ancestrale de paysans opprimés ». La résistance de la masse de travailleurs catholique en dehors de l’Espagne à l’organisation d’actions de solidarité effectives est quelque part le prix à payer pour l’incendie d’églises. »

Les
anti-communistes feraient mieux de méditer les lignes au dessus.

Exactement
comme les anti-franquistes ont servi l’opportunisme néolibéral, les
mensonges anti communistes ont servi les mêmes forces.

Les
vues phalangistes et communistes sur la Guerre d’Espagne ont été
effacées de l’histoire. A la place, beaucoup d’opinions sur la
guerre se sont basé sur le trotskyste britannique et espion de la
police George Orwell et son livre Hommage
à la Catalogne
.
Il est vrai néanmoins que les nationalistes espagnols ont de bonnes
raisons de détester les Soviétiques pour leur intervention dans la
guerre séparatiste catalane mais peu de nationalistes espagnols sont
conscients que des milliers de crimes atroces commis contre le clergé
catholique ont été menés par des trotskystes et des anarchistes et
ont été condamnés par les communistes.

Le
catalan et l’Union des républiques russes sionistes

Aujourd’hui
l’Espagne fait face à une autre crise séparatiste en Catalogne. Il
est évident selon les reportages biaisés de la presse russe à
l’étranger que Moscou soutient les séparatistes. Ils sont aussi,
ironiquement, soutenus par l’UE. Et par Israël. Le plan mondialiste
à long terme pour les nations européennes est la régionalisation.
L’Espagne va se fragmenter en micro- états « indépendants »
contrôlés – non pas par l’Union Européenne qui va s’effondrer –
mais par l’Union Eurasienne. C’est la raison pour laquelle
l’eurasisme n’est pas la réponse à long terme à nos problèmes.
Comme Orwell l’a exprimé : « Océania était en guerre contre
Eurasia ; par conséquent, Océania avait toujours été en guerre
contre Eurasia. »

Selon l’ancien député du parti populaire Milián Mestre, La Russie et Israël veulent des bases militaires en Catalogne. Dans un article précédent, j’ai déjà démontré la proximité des liens financiers et sécuritaires entre les séparatistes catalans et Israël. Milián Mestre, qui a rencontré personnellement Poutine, déclare que les Russes aimerait étendre leur influence dans la Méditerranée occidentale.

Les
Russes déclarent être des négociateurs de paix dans l’affaire
séparatiste catalane mais il est clair qu’ils sont du côté des
séparatistes, les élites européennes les soutiennent. Ils
comprennent que les nations doivent disparaître et laisser la place
à un système d’un état global en « deux-partis »
avec Eurasia à droite et Océania à gauche, les deux étant
contrôlés par la même oligarchie mondialiste.

Il
y a quelque chose de troublant concernant ces auteurs de dystopies du
XXe siècle : Orwell, Huxley et Wells. C’est comme s’ils avait eu
l’histoire interne sur l’avenir ou peut-être, en tant qu’importantes
figures politiques parmi l’élite, ils avaient secrètement accès à
des plans qu’ils pouvaient divulguer uniquement sous forme de
fiction.

Le but à long terme des sionistes est de provoquer une guerre entre la Russie et les Etats-Unis pour qu’Israël puisse soutenir les deux côtés et émerger en tant qu’état dirigeant du monde.

Il
est probable que l’Europe va encore être le théâtre de cette
guerre. Cela prend un sens géopolitique pour la Russie de soutenir
le mouvement d’indépendance catalan mais cela ne consolera pas les
nationalistes espagnols qui veulent sauver un état-nation qui existe
depuis au moins le douzième concile de Tolède en 681.

Nous ne pouvons pas dire que la Russie de Poutine est un acteur volontaire ou involontaire dans les plans d’Israël pour la guerre mondiale. Ce qui est certain cependant, c’est que les juifs russes sont lourdement impliqués en Catalogne ; ils ont un pouvoir significatif en Russie et Israël est leur état. La force de police catalane, les « Mossos » sont entraînés par les Israéliens et les officiels catalans de haut-rang ont dit qu’Israël est leur banque. Nous pouvons remarquer sans surprise que les gauchistes juifs « pro russes » en Occident sont déjà ralliés autour du mouvement sioniste catalan pour « l’indépendance ».

Comme
c’est ironique que les féministes et les anarchistes catalans aient
une couverture favorable des agences de presse de leur némésis
Poutine ! 

Le
retour au jardin d’Eden

(Adam et Eve (1932) par le peintre phalangiste Rosario de Velasco)

Pour
approfondir notre conceptualisation des femmes sous les régimes
autoritaires catholiques, nous devons retourner à la théologie.

Dans
la Genèse, Eve, séduite par les fruits de l’Arbre de Vie, succombe
à Satan, causant la chute d’Adam. Dans le Christ, Dieu est devenu un
nouvel Adam et a été lui même cloué sur l’arbre pour qu’il puisse
être réconcilié avec Lui et ne pas être condamné à erreur pour
toujours dans la vallée de ceux qui sont tombés sous la
tyrannie de Satan. C’est peut-être la signification la plus profonde
de la Valle de los Caídos dans notre contexte contemporain.

Alors qu’il agonisait sur la croix, le Christ dit à sa mère Marie :  » Mère, voilà votre fils. ». Il faisait allusion à l’apôtre Jean qui était debout près d’elle au pied de la croix. Puis le Christ dit à Jean : « Voilà ta mère « . A la suite, Notre seigneur s’exclama : « tout est consommé !  » Marie est devenue l’Église catholique et apostolique romaine qui restera jusque la fin des temps, le roc éternel contre lequel les pouvoirs de l’Enfer ne prévaudront pas.

En
tant qu’Église, elle devient la mère de l’humanité. La mort du
Fils de l’Homme devient des noces divines : la sanctification de
l’éternelle régénération de la vie. La Vierge bénie est une
nouvelle Eve à qui les enfants bannis du Jardin d’Eden pleurent de
la vallée du deuil et des sanglots, la Vallée de Ceux qui sont
tombés. Fulton Sheen nous dit que la Vierge bénie passe à travers
trois phases. La première, comme un rêve dans l’esprit de Dieu,
puis en tant que mère et finalement en tant qu’épouse. Le Nouveau
et l’Ancien Testament de la Bible peuvent être vus comme un mariage
entre Dieu et Israël. Dans Isaïe 54:5, Dieu dit à Israël : « car
ton créateur est ton époux. »

Marie représente l’Israël de l’Ancien Testament attendant le futur Messie. Au pied de la croix, Marie, en tant qu’Israël, deviens l’épouse du Seigneur, de l’Eglise universelle.

L’Ancien
Testament est matriarcal, violent et irrationnel. Doit-on s’étonner
que les Juifs se conduisent de cette façon, ayant voilé leur coeurs
de la vérité du Nouveau Testament ? Doit-on s’étonner qu’ils
fassent la promotion du féminisme, de l’homosexualité, de toutes
sortes de pseudo-science et de la perversion morale du monde ? Car si
Marie était restée l’Ancien Testament, ne serait-elle pas plutôt
Marie-Madeleine avant sa repentance, la prostituée de Babylone
? Et n’est-ce pas l’idéal de l’éco-féminisme, de l’Union
Européenne, de notre Nouvelle Babylone ?

Le
christianisme est la structure neurologique de la raison humaine.

Notre chute de la grâce nous a banni du monde sombre et barbare de l’Ancien Testament, dans les mains du matriarcat et de l’irrationalité, en clair, de la tyrannie. La prêtrise de la nouvelle tyrannie est la judéo-maçonnerie. L’objet de sa dévotion est la Mère Nature qui tue Dieu dans son ventre.

Le
christianisme est accusé de façon erronée de dénigrer les femmes.
La vérité est qu’aucune civilisation dans l’histoire n’a élevé le
statut de la femme dans la société plus que le christianisme. C’est
une femme, et non un homme, qui est couronnée aux Cieux. Dieu est
venu au monde par l’intermédiaire d’une femme et chaque homme est
appelé à imiter les souffrances du Christ pour son bien-être.
Chaque homme vient à la vie par une femme et passe à la vie
éternelle par le ventre de la Mère Eglise.

Avant
l’infiltration maçonnique de l’Église catholique à la
conférence de Vatican II de 1962-1965, les femmes portaient le voile
à l’Eglise – non pas parce qu’elles étaient inférieures aux
hommes mais parce que, dans la théologie catholique, les femmes ont
une relation particulière avec Dieu. Le rôle de l’homme est
d’être à la tête de la famille. Il lui est par conséquent
demandé de se sacrifier pour sa famille, comme le Christ l’a fait
sur la croix.

Être le chef de famille ne rend pas les hommes maîtres de leurs femmes et libres de les traiter selon leurs caprices. Au contraire, cela demande une totale dévotion à elles ; une perspective qui terrifierait bien des hommes modernes. 

Le
sacrifice du Christ sur la croix donne naissance à l’Église et
Marie est sa mère. L’Église est le seul moyen par lequel la
perdition des âmes peut être évité ; c’est le ventre de la vie
éternelle où la création se produit. Pendant la messe, nous
mourrons spirituellement et nous renaissons par le corps mystique du
Christ dans l’Eucharistie.

Tout
comme le tabernacle et le ciboire sont couverts pendant la messe, la
femme l’est aussi ; son voile signifie sa sainteté. Dans le
catholicisme, le but de la vie n’est pas la carrière, le pouvoir
et le profit mais la sainteté. Le catéchisme du l’Eglise
catholique est simplement un livre de règles de base visant à
sortir de ce monde de souffrance vivante ! Il ne nous permet pas
l’utopie dans cette vie-ci mais les outils de base pour rester
humain face à la souffrance.

Dans
une Europe post-chrétienne, l’homme est devenu une personne en
deuil dans la Vallée des ceux qui sont tombés. Dans ce ténébreux
Théâtre de l’Absurde, la géolocalisation de la gauche et de la
droite est devenue un bavardage sans aucun sens.

La
guerre contre le christianisme est une guerre contre la vérité.

Partout
en Europe, les églises sont vandalisées et profanées. Bien des
attaques sont à peine mentionnées dans les médias libéraux. En
Espagne, les religieuses sont de façon routinière attaquées
verbalement et physiquement par les féministes. Des activistes Femen
nues protestent dans les églises.

Le
mouvement féministe tout entier est une insulte à l’intelligence
humaine ; il a été conçu par des oligarques américains dans les
années 1960 pour aliéner les femmes de leur nature, les
incitant à imiter les hommes et les transformer en esclaves du
salariat.

Le féminisme est la misogynie ultime. les oligarques qui font la promotion du féminisme se sont vantés de leurs exploits.

C’est
le féminisme qui rend nos femmes esclaves, et non le patriarcat. Les
filles dans nos écoles sont endoctrinées dans le nouveau culte ;
c’est une forme perverse de rébellion institutionnalisée : les «
rebelles » sont aidées et soutenue par le système auquel elles
affirment s’opposer. J’ai vu une illustration poignante de cela à
Madrid lors de la Journée internationale des femmes : un supermarché
avait fait une offre spéciale pour ses clients pour célébrer la
journée des femmes. Un groupe de féministes ont inscrit un graffiti
sur la publicité avec les mots « féminisme ou barbarie ». Que
c’est ironique et d’une stupidité abêtissante !

Cela
a pris 18 ans au régime de Franco pour construire la basilique de la
Vallée de ceux qui sont tombés. La gauche espagnole a essayé
d’affirmer que le travail esclavagiste a été utilisé dans sa
construction. En fait, les travailleurs ont eu de bon salaires et les
prisonniers de guerre ont eu des réductions de peine massives en
échange de leur labeur.

En
2010, le gouvernement socialiste espagnol a fermé la basilique sous
le prétexte que la sécurité n’y était pas assurée. Après une
protestation massive par les catholiques espagnols, la basilique a
été ouverte à nouveau. La Vallée de ceux qui sont tombés est un
symbole convaincant de l’Europe elle- même : un corps pourrissant
disputé par les vautours. La controverse sur la tombe de Franco est
vraiment sur les mondialistes essayant de s’approprier l’histoire.

Franco en est venu à représenter tout ce que les mondialistes essayent de détruire : la loi naturelle, la famille, la Chrétienté et le patriotisme.

La
basilique et la croix sont des symboles puissants de la capacité du
christianisme à ressurgir. Alors que je quittais la Vallée de ceux
qui sont tombés, on venait d’annoncer que le recours en justice
des moines pour retarder l’exhumation de Franco avait été
accepté. Cela n’a rien avoir avec Franco ; les mondialistes
veulent transformer la basilique en un temple de Satan. Le recours
bénédictin est la dernière bataille du catholicisme contre le
Nouvel Ordre Mondial. 

Article source : http://www.gearoidocolmain.org/europes-valley-of-the-fallen-reflections-on-franco-feminism-and-the-end-of-man/




Renaissance de la France par la Monarchie ?

Diverses prophéties évoquent le retour de la Monarchie en France grâce à un Grand Monarque qui restaurerait sa grandeur et lui fait retrouver son rôle traditionnel de Corps mystique du Christ.

Certains membres de la Noblesse française (il en existe encore, oui) considèrent que ce grand roi est l’actuel Louis XX, descendant de Louis XIV par la branche espagnole.

Voici la lettre qu’il a adressée aux Français à Pâques de cette année :

[Source : UCLF]

Message de Louis XX pour la fête de Pâques 2020

12 avril 2020

Chers compatriotes,
Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?
Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays — celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur —, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de saint Louis, de sainte Geneviève et de sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.




Sasek met en garde les manifestants : « Pas d’agissements précoces »

[Source : kla.tv]

Ce monde a déjà vu assez de guerres. La discipline innovante de la façon véritable de faire la guerre, la discipline royale pour ainsi dire, c’est de vivre des victoires fondées uniquement sur la puissance de la lumière. Mais les plus beaux potentiels peuvent aussi être détruits par des actions rapides et irréfléchies. Ivo Sasek met en garde ceux qui manifestent à propos du coronavirus contre le danger d’être infiltrés, et surtout contre les actions intempestives et les agissements précoces égo-individualistes.


L’humanité n’est plus qu’à quelques pas de l’abîme de ce nouveau monde, tel qu’il a été méticuleusement planifié et réalisé par les sociétés secrètes depuis des siècles. La finale, en quelque sorte la porte d’entrée de ce nouveau monde, est un chaos mondial planifié. Ce qui prouve clairement que ce chaos orchestré ne se situe pas dans un avenir lointain, mais qu’il est en marche depuis longtemps, c’est le printemps arabe qui se trouve derrière nous, et toute l’histoire depuis le 11 septembre, et maintenant l’humanité est, pour ainsi dire, à un pas de l’introduction de la surveillance totale, de l’abolition de l’argent liquide, mais aussi de l’abolition de tous les biens et possessions privés.

Le confinement que nous venons de passer n’était que le premier acte d’un nouveau processus d’expropriation. Nous devons comprendre cela. Vous, les communistes, vous vous réjouissez bien sûr maintenant, comme les anciens juifs de Rome, que votre domination communiste mondiale tant attendue est enfin à portée de main. Mais croyez-le donc, vous tous, communistes et socialistes, qui êtes là : ce n’est pas vos partisans qui sont sur le point de prendre la domination mondiale ici, pas vos partisans qui veulent aussi vous obliger à vous faire vacciner et vous faire implanter une puce électronique.

Au plus tard maintenant, vous devriez enfin vous en rendre compte. Dès que vos prétendus partisans commenceront à crucifier vos idéaux communistes, votre erreur tombera de vos yeux comme des écailles! Parce que vous, et Karl Marx le premier, vous n’avez jamais vraiment compris que votre idéologie de la justice a été infiltrée et instrumentalisée dès le début par des tireurs de ficelles stratégiques du plus haut capitalisme. Jusqu’à aujourd’hui, ils ont constamment orienté votre lutte contre la classe moyenne et la bourgeoisie, afin que vous ne puissiez jamais les atteindre, eux, et les prendre au collet. Mais les créateurs d’intérêts, les spéculateurs et les demandeurs d’intérêts et d’intérêts composés… ils ont toujours été les véritables racines vénéneuses qui ont poussé toute classe moyenne dans la course compulsive à des revenus de plus en plus importants. Vous, les communistes bien intentionnés, vous avez été instrumentalisés par les mêmes pouvoirs et de la même manière que nous, les chrétiens. Nous, mais aussi toutes les religions, idéologies et orientations politiques, etc. sommes tombés dans leurs pièges. Comment cela a-t-il été possible ? Parce qu’ils ont toujours opéré dans le secret.

Les considérations fondamentales, tant du communisme que du christianisme et de toutes les religions, n’ont jamais été erronées dans leur principe. Mais ce qu’ils n’ont jamais compris dès le début, c’est qu’ils ont été infiltrés, manipulés et instrumentalisés sournoisement. En général, les mouvements d’amélioration du monde placent donc toujours leurs leviers beaucoup trop bas. Et c’est exactement là qu’est évidente la manipulation venant de tout en-haut. Celui qui a toujours été incapable de voir clair dans ce jeu diabolique, malgré les meilleures motivations, s’est même laissé instrumentaliser pour le contraire de ses propres intentions. Oui, c’est le même problème pour tous. Ainsi, jusqu’à présent, les véritables dirigeants et ennemis de l’humanité n’ont pas seulement été épargnés, mais ils ont aussi instrumentalisé tout et tous pour faire avancer leur programme de domination du monde, leurs objectifs de domination du monde.

Je l’explique une fois de plus en utilisant l’exemple de la lutte communiste : le cancer du faux capitalisme qui se répand ne pourra jamais être vaincu par la petite bourgeoisie, la bourgeoisie ou la classe moyenne, impossible ! Ce fléau de vol et de pillage ne peut être vaincu qu’en appliquant les leviers de façon suffisamment conséquente à l’élite supérieure. Personne n’a vraiment fait cela jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, seul le capitalisme d’intérêts et d’intérêts composés se trouve à la racine de tous les maux sociaux.

Malheureusement, vous, les communistes, vous n’avez toujours pas compris que l’expropriation de la population mondiale, qui vient de commencer, ne vous offre pas les compensations tant attendues. Le premier processus de dépossession de l’ensemble de la population mondiale, qui vient de commencer avec le confinement, n’apportera malheureusement pas à tous les prolétaires trahis la distribution équitable des biens tant attendue – et que vous attendez toujours. Vous vous rendrez compte trop tard, même vous les communiste que les requins qui dépossèdent sans pitié sont ceux que vous n’avez jamais vraiment combattus de manière conséquente. Mais maintenant, ils ne vous épargneront pas non plus, je vous le promets, car ils veulent aussi vous réduire en esclavage.

Au lieu de la répartition équitable du capitalisme promise, il en résultera un statut d’esclave pour tous les peuples – sans propriété privée, sans aucun luxe ; un luxe pour lequel, soit dit en passant, la classe moyenne et la bourgeoisie ont travaillé sans cesse et que vous avez toujours été heureux d’utiliser bien que vous le méprisiez.

Mais vous n’êtes pas les seuls à avoir tort, vous les communistes ; nous avons tous tort, chaque religion à sa manière, chaque secteur économique à sa manière, chaque parti politique à sa manière. Aucun d’entre nous n’a réalisé que les vrais cerveaux sont bien au-dessus des dirigeants qui se sont montrés à nous à maintes reprises.

Et non seulement vous, les communistes, vous avez été infiltrés, à commencer par Marx, Lénine et Engels, mais nous aussi, les chrétiens, et aussi les musulmans, y compris les partis de droite, du centre et de la bourgeoisie. Nous, les chrétiens, par exemple, nous avons été infiltrés par les mêmes conspirateurs du monde qui ont modifié nos enseignements pour nous faire croire que Jésus descendra du ciel comme un super-héro avec ses accompagnateurs volants – oui, c’est ce que nous croyons aujourd’hui – et que ce sera pour mettre lui-même de l’ordre ici-bas.

Et nous, les chrétiens, nous nous tenons passivement à côté, pour ainsi dire comme des spectateurs soumis. Mais de même que Marx ne voulait pas réaliser sa vision tout seul, Jésus non plus ne voulait pas faire cela. Ainsi, si la mission du communisme originel et celle du christianisme originel ont toutes deux échoué, c’est à cause de leurs manipulations délibérées vers la passivité. Malheureusement, il faut dire la même chose des musulmans et de toutes les religions, mais aussi de toutes les idéologies et autres. Des musulmans aux ésotériques, tous jusqu’à aujourd’hui attendent d’une manière ou d’une autre un puissant sauveur venant du ciel. Le voyez-vous aussi ?

Mais nous souffrons tous d’une seule et même conséquence de cette infiltration sournoise et cela s’appelle la passivité ! Tous, nous investissons trop peu de nous-mêmes dans le jeu : Le Mahdī Sauveur des musulmans veut venir par les musulmans eux-mêmes, tout comme Jésus veut venir par ses chrétiens ou Maitreya par ses bouddhistes, etc. De même, tous les autres grands maîtres n’ont jamais pensé à descendre du ciel à la place de leurs ésotériques et autres – ni avec ni sans ovnis.

Faites face à cela. Mais nous avons tous été attirés dans la passivité, dans la distraction par les mêmes stratèges de la domination mondiale. Vous pouvez le voir dans le fait que tous les bienfaiteurs potentiels espèrent d’une manière ou d’une autre une libération venant de l’extérieur. Seulement, ils ne se mettent pas assez eux-mêmes dans la brèche. Mais de cette façon, nos problèmes mondiaux ne seront jamais résolus. Et pourquoi ? Parce que cette attitude passive manque de la force nécessaire pour imposer le monde nouveau, elle a été brisée. Ainsi, ni le communisme, ni le christianisme, ni l’islam, ni aucune autre religion ni aucun parti n’a jamais pu réellement imposer ses bonnes intentions. Pourquoi ? Parce que le véritable agresseur a toujours réussi à paralyser tout le monde avec des attentes soumises, c’est-à-dire passives. C’est notre problème. L’ennemi mondial a empêtré et distrait notre attention dans toutes sortes de détails et de questions secondaires. Pourquoi fait-il cela ? Sans autre raison que de tout prendre en charge, tous ensemble et ce, sans être reconnu.

Un seul groupe, sous ce ciel, connaît le véritable jeu, à savoir les soi-disant « francs-maçons satanistes » qui se glissent habituellement dans les vêtements de toutes les religions et philosophies, de toutes les tendances politiques, etc. pour les stériliser habilement de l’intérieur, c’est-à-dire pour les rendre inefficaces. Et cette sinistre procédure a malheureusement réussi jusqu’à présent, il faut bien l’admettre.

Ce sont malheureusement leurs plans, et ceux de nul autre, qui sont actuellement en cours de réalisation et ne sont qu’à un pas de leur achèvement définitif. C’est la prise de pouvoir complète, dès maintenant, par le biais d’une crise de Coronavirus délibérément mise en scène, d’un confinement et autres ; mais aussi, comme prévu, par une appropriation totale de notre argent, un contrôle numérique total ; c’est leur programme. Ainsi, ils peuvent exproprier d’un simple clic tous ceux qui ne se soumettent pas volontairement à leur vision du monde, ils peuvent les expulser, leur imposer des sanctions totales et bien d’autres choses encore. Mais ni le communisme, ni le christianisme, ni l’islam, l’hindouisme ou toute autre idéologie ne définiront ce qui décide de cette pression sur un bouton. Mais quoi alors ?

Ce qui décidera du OUI ou du NON en appuyant sur un bouton, ce sera seulement si on accepte ou non de capituler sous le satanisme en train de prendre sa forme ultime. Ce satanisme sera le seul à fixer les critères. C’est le problème que nous avons ici. La vaccination obligatoire, qui est sur toutes les lèvres en ce moment, qui doit être administrée à sept milliards de prétendus volontaires, n’est que la force motrice qui est censée nous pousser vers le dispositif du véritable système de contrôle et de gestion. Qu’est-ce donc ? La surveillance numérique forcée, avec laquelle chaque citoyen du monde peut être allumé et éteint en appuyant sur un bouton, ainsi que surveillé localement. Ce sera le sceptre de fer de la nouvelle domination mondiale, si nous ne le dénonçons pas maintenant et si nous ne l’empêchons pas par un dévoilement conséquent. Que cette surveillance totale de chaque citoyen individuel se fasse au moyen d’une puce implantée, ou d’un tatouage ou d’autre chose, cela reste secondaire – mais le fait est que cette technologie est exactement à un pas de son introduction forcée !

Il y a 2 000 ans déjà la Bible avait mis en garde contre cette heure. Elle a ordonné avec toute la sévérité nécessaire ce qui doit maintenant être fait dans le monde entier. Elle ne donne à la communauté mondiale que ce seul ordre, si elle ne veut pas périr misérablement dans l’état d’esclavage. C’est le refus total de toute vaccination obligatoire ! Refus total de toute implantation de puce ! Refus total de tous les moyens de paiement autres que l’argent liquide ! Refus de tout trait de caractère de ces dirigeants de force du soi-disant « nouvel ordre mondial ».

Le fait que des millions de personnes se réveillent en ce moment même et protestent dans le monde entier, c’est certainement une bonne nouvelle, un nouvel évènement que j’appellerais un véritable espoir. Mais cet espoir, cet espoir même, peut être brisé du jour au lendemain si ceux qui se réveillent ne comprennent pas maintenant où se trouvent les plus grands dangers. La spécialité absolue de ceux qui s’infiltrent, les dirigeants autoproclamés du monde, réside dans la division de tout contre-pouvoir qui se présente, dans la création de la confusion, dans l’incitation à la lutte et à la haine les uns contre les autres et malheureusement – écoutez bien – aussi dans le fait de s’activer trop tôt et à tort !

Je vais maintenant me concentrer sur le dernier point : des millions sont mobilisés, ils vont en pèlerinage à Berlin et dans le monde entier dans tous les lieux où des manifestations aussi importantes ont encore lieu et sont encore autorisées. Mais la pire erreur qui puisse arriver maintenant, c’est que l’agresseur invisible réussisse à envoyer ses loups déguisés en moutons parmi les moutons, afin d’inciter ces foules, dans leur état immature, à agir de façon extrême et les faire tomber ainsi dans le chaos. Et le chaos est précisément le principal moyen prévu pour imposer leur propre pouvoir. Souvenez-vous bien de cela.

Si maintenant le processus de dévoilement, le processus d’éveil et de lumière des peuples est interrompu par des actions révolutionnaires trop précoces, tout ça va s’effondrer. Malheur, si des émeutes se produisent, éventuellement avec une prise d’assaut du Reichstag et autres ; ou des agressions contre un responsable, contre des politiciens, des présidents ou qui que ce soit. Alors, je vous assure, tout cela va dégénérer en chaos et les forces de l’ordre armées devront intervenir avec des chars et toutes les armes imaginables. Du jour au lendemain, ils feront alors comprendre au grand public encore aveuglé pourquoi une surveillance numérique absolue est désormais nécessaire, et ce de façon immédiate. Ils vont donc venir avec la numérisation et, du jour au lendemain, ils vont tout superviser. C’est ce que signifie la dictature absolue.

Mais comment est-ce possible ? Seulement parce que plus de 80 % des gens ne savent pas encore vraiment ce qui se passe. En d’autres termes, la phase de la venue de la lumière n’est pas encore terminée. Alors ne vous laissez pas fanatiser pour les renversements violents de gouvernements et de telles choses. Retenez ceux qui incitent à de telles choses ; distanciez-vous clairement des taupes qui se sont introduites et qui sont en mission terroriste. Lorsqu’elles franchissent vos rangs et passent à l’attaque, filmez-les avec vos propres caméras. Et si elles se révoltent, condamnez cela. Condamnez leur extrémisme devant vos caméras. Mais attention aussi aux mesures de sécurité irréfléchies, qui ne visent alors qu’à sauver votre propre ventre et vous détournent du véritable but visé. Quel est le vrai but ? Un dévoilement non-stop, rien d’autre n’est à l’ordre du jour pour le moment. Toute forme d’auto-sauvetage privé ne fonctionnera malheureusement pas ! Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet.

Seule une chose peut fonctionner avec un peu de persévérance, si vraiment vous tous, les millions de personnes qui se sont réveillées et qui ont reconnu les véritables tireurs de ficelle et les dangers, si vous n’arrêtez pas d’être la lumière, si vous allez sur le terrain et dévoilez ce qui se passe – avec ou sans Internet. Si Internet est censuré ou même bloqué pour nous, alors s’il vous plaît, accélérez dix fois plus, gagnez constamment 2-3 nouveaux, informez-les et donnez-leur la mission de gagner à leur tour au moins trois nouveaux, qui gagneront à leur tour trois nouvelles personnes éclairées, etc. Ensuite, gardez un œil sur vos contacts éclairés et motivez-les à nouer de nouveaux contacts, afin que la multiplication de la lumière se poursuive de manière infreinable. Mais mettez-vous aussi en réseau physiquement, c’est-à-dire en échangeant mutuellement vos adresses, et mettez en place un réseau d’information qui fonctionne de main à main – cela au cas où Internet serait complètement bloqué. Ainsi, tant que la population mondiale ne peut pas voir clairement dans sa majorité absolue quels sont les personnages et les agresseurs à l’œuvre, qui sont aussi les plus grands seigneurs qui ont une ferme emprise sur la science, les voyages dans l’espace, l’éducation, nos grands hommes politiques et surtout nos grands médias, toute action précoce est vouée à l’échec. Je vous le garantis.

C’est seulement quand la lumière du jour se sera levée sur la communauté mondiale, de sorte qu’elle ne puisse plus être aveuglée par des hérésies confuses ou des tromperies médiatiques, que d’autres avancées concrètes auront un sens. Ce n’est que lorsque, disons, une nette majorité de la population mondiale sera parfaitement au courant de la situation qu’un nouveau départ sera possible sans guerres civiles, effusions de sang ou d’autres guerres. Pourquoi ? Car alors, la proportion de cette petite minorité élitiste sera également dévoilée publiquement. Alors, des milliards de citoyens de la terre ne seront plus confrontés à des dirigeants lourdement armés, mais seulement à quelques milliers de conspirateurs. Et même s’il s’agissait de dizaines de milliers de personnes, un peuple suffisamment éclairé n’a alors qu’à changer de cap, et l’affaire est réglée. Mais tant que toutes les forces militaires et les forces de sécurité sincères, y compris l’appareil judiciaire restant, etc., tant que tous les partis, religions, idéologies, etc. trompés, n’auront pas bien compris ce qui se passe réellement, chaque coup de pédale, chaque tentative de changement radical conduira à une défaite certaine. C’est mon pronostic.

Ce serait comme si un enfant essayait d’avoir le dessus sur un cambrioleur armé, un cambrioleur dangereux. Il aurait besoin de renfort pour accomplir une telle chose. Comprenez-vous cela ? Tant que plus de 90 % de l’humanité est encore aveuglée par le mainstream et la télé, nous n’avons aucune chance de changer le système ! La devise prioritaire reste donc « Que la lumière soit ! » C’est le but. La lumière et l’amour mutuel entre vous, une reconnaissance, une interconnexion et la certitude absolue de notre unité organique : c’est la base indispensable du nouveau monde, qui, soit dit en passant, est en train de se créer en ce moment même, à travers toutes ces contractions d’accouchement pour sortir de l’ancien monde. Mais elle ne peut être préservée de façon permanente et être adaptée à la vie que si chacun vit dans ce nouvel esprit.

Par conséquent, évitez tout coup de pédale dynamique individuel, qui veut changer et faire passer quelque chose rapidement, pour ainsi dire, sans égard au corps dans son ensemble. Les défaillances ou les actions intempestives doivent malheureusement toujours être payées par l’ensemble du mouvement, même si celui-ci n’a pas donné de mandat pour de telles actions trop précoces égo-individualistes. Concentrez-vous donc uniquement sur la diffusion de la lumière, sur le dévoilement, jusqu’à ce que le moment soit venu de prendre d’autres mesures.

Mais fortifiez toujours votre résistance à tout moment en tendant vers le refus total, lorsqu’il s’agit par exemple de l’abolition de l’argent liquide. Payez en espèces partout où vous le pouvez. Refusez tous également toute forme de vaccination forcée et aussi toute forme d’implantation de puce ou de tatouage de tout numéro d’identification, de code et autres. Refusez partout l’introduction de la 5G, la 6G et toutes ces technologies, parce qu’elles vous pousseront en position OFF totale. En particulier, contredisez toute autre revendication de pouvoir de la part des médias grand public. Dévoilez leurs tromperies et leurs mensonges partout où vous le pouvez. Ils vous en donnent des occasions suffisantes chaque jour. Mais utilisez aussi nos émissions et diffusez-les autant que vous pouvez. La priorité constante et absolue est la mise à la lumière des médias de masse qui ont déraillé. Par eux, tout se diffuse dans le monde. Les grands médias sont tombés sous le contrôle de tireurs de ficelle hautement criminels qui doivent être impitoyablement dévoilés. Mais tant que les médias de masse pourront encore jeter la confusion dans l’esprit de plus de 90 % des gens, les salir et les programmer incorrectement, les grandes masses continueront à se laisser séduire aveuglément et sans méfiance par leurs tromperies. C’est notre problème. Les médias tiennent toujours en otage la grande masse, et sans qu’elle le sache ils abusent d’elle comme d’esclaves sans défense.

Je résume. Lorsque vous tous, qui êtes maintenant des millions et qui comprenez exactement ce qui se passe ici, lorsque tous vous diffusez les fils rouges du dévoilement, qui viennent d’être nommés, lorsque chacun d’entre vous gagne constamment et éclaire trois autres et que ces trois-là font de même, alors on peut catapulter très rapidement toute la population mondiale à la lumière de la vérité. Vous comprenez, ça se produira très rapidement si nous travaillons fidèlement dès maintenant. La lumière de la vérité doit surmonter les sombres tromperies jusqu’à ce que la lumière du jour vienne complètement. Et ce n’est que lorsque ce sera devenu suffisamment lumineux dans l’ensemble de l’humanité et lorsque la majorité nécessaire verra clairement ce qui se passe ici, qu’il sera facile et rapide d’entamer un nouveau processus significatif et prometteur. Mais tant que les militaires, les forces de sécurité, les politiciens, mais aussi les chefs religieux, etc., qui sont aveuglés par les médias, ne pourront pas voir ce qui se passe exactement ici à travers ce jeu sournois et méchant, toutes les tentatives d’application de la loi, à l’exception de celles qui viennent d’être mentionnées, ne feront que mener à un énorme chaos. Et le chaos est exactement ce que ces puissances de l’ombre ont toujours voulu. Lorsque le chaos est créé, elles peuvent asservir le monde entier en un clin d’œil. C’est leur plan.

Ainsi, lorsque l’œuvre de la lumière aura fait son travail et que le moment sera venu, il y aura une sortie de crise rapide et facile : toutes ces élites sinistres seront alors traitées de la même manière qu’elles avaient traité auparavant l’ensemble de la communauté mondiale. Elles seront en quelque sorte poussées dans les propres fosses qu’elles ont creusées auparavant pour les peuples sans méfiance. Au lieu d’enlever au monde entier le dernier 1 % des richesses qui restent dans l’antichambre des processus d’expropriation, on expropriera simplement les élites super-riches et sataniques de la franc-maçonnerie, et tous ceux qui, par des spéculations sournoises et embrouillées, ont pris aussi les richesses des nations. Les sociétés pharmaceutiques frauduleuses, etc., devront alors recracher tous les profits de leurs stratégies qui nous gardent malades et mettre fin… elles devront mettre fin à leur jeu diabolique.

Une fois que toutes leurs richesses et leur argent acquis injustement auront été rendus à la population mondiale trompée, je dirais que les difficultés financières les plus urgentes seront déjà résolues. Cette élite relativement restreinte de dirigeants mondiaux en échec sera alors enchaînée comme on l’a toujours fait pour les terroristes. Ils recevront une punition adaptée à leur genre, puisqu’ils voulaient, en quelque sorte, emprisonner sans pitié toute la communauté mondiale, l’enfermer et l’humilier comme leur esclave. Que sur la voie proposée, le revirement vers le monde nouveau, le monde vraiment nouveau, commence, et tout le reste je pense suivra ensuite de lui-même.

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 43 ans.




L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »

[Sources : Guy Boulianne et Le blog de Jeanne Smits]


[Le blog de Jeanne Smits]
Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Il s’agit pour l’heure d’une traduction non officielle de cet appel à l’espérance. – J.S.


[Guy Boulianne]
[Traduction Benoît & Moi]  À la veille de l’élection présidentielle américaine, et au moment où la pandémie du covid a permis l’imposition de mesures liberticides qui auraient été impensables il y a encore quelques mois, il devient moins facile de liquider comme complotistes ceux qui dénoncent le plan global de « Great reset » (Grande Réinitialisation) contre Dieu et l’homme dont les différentes formes de confinement en cours sont les prémisses sous les yeux de tous. L’ex-nonce à Washington s’adresse solennellement à l’homme en qui il voit – peut-être contre toute attente – celui que la Providence a choisi pour être le Katechon, empêchant l’accomplissement du « mystère d’iniquité ».

L’archevêque Carlo Maria Viganò s’est fait connaître sur la scène internationale en 2018 en tant que dénonciateur du Vatican, appelant le pape François à démissionner et l’accusant de couvrir des accusations d’abus sexuels contre des religieux de premier plan, dont le cardinal Theodore McCarrick, et de promouvoir un « courant homosexuel » dans la curie du Vatican.

En 2009, Carlo Maria Viganò fut nommé secrétaire général pour le gouvernorat du Vatican. À ce titre, il mit en place des procédures comptables, ce qui permit de dégager un déficit de 10,5 millions de dollars pour le Vatican et un excédent de 44 millions de dollars en un an. En 2010, Viganò proposa que la Cité du Vatican sorte de l’euro afin d’éviter de nouvelles réglementations bancaires. Le Vatican rejeta sa proposition et accepta les contrôles exigés ainsi que des réglementations bancaires plus strictes.

Au Vatican, il lutta contre la corruption et le népotisme, jusqu’à remettre en cause le cardinal Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’État. Des documents confidentiels et des correspondances sont révélés aux yeux de tous, c’est le scandale du vatileaks. Dans certains de ces courriers, Viganò se plaint d’avoir été muté en 2011 comme nonce apostolique à Washington pour, selon ses dires, avoir révélé l’existence d’affaires de corruption, népotisme et favoritisme entre le Vatican et des partenaires italiens. D’autres pièces évoquent des conflits internes concernant la supervision de l’Institut pour les œuvres de religion, dont le président Ettore Gotti Tedeschi, accusé de « mauvaise gouvernance », a été limogé.

En janvier 2016, à 75 ans, il présenta sa démission en raison de son âge au pape François qui le 12 avril 2016 l’accepta. Mgr Christophe Pierre lui succéda à la tête de la nonciature.


« Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de “conspirationnistes” ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. » — Mgr Carlo Maria Viganò




Lettre ouverte au président des États-Unis Donald Trump

Dimanche, 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi

Monsieur le Président,

Mgr Carlo Maria Viganò (blason)
« Je sais en Qui j’ai cru »

Permettez-moi de m’adresser à vous, en cette heure où le sort du monde entier est menacé par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’archevêque, en tant que successeur des apôtres, en tant qu’ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités civiles et religieuses: puissiez-vous accueillir mes paroles comme la « voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1:23).

Comme j’ai eu l’occasion de vous l’écrire dans ma Lettre en juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal déployées dans une bataille sans merci contre les forces du Bien; des forces du Mal qui semblent puissantes et organisées face aux enfants de la Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs chefs temporels et spirituels.

Nous entendons se multiplier les attaques de ceux qui veulent démolir les fondements mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté d’éducation et d’entreprise. Nous voyons les dirigeants des nations et les chefs religieux soutenir ce suicide de la culture occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les citoyens et les croyants sont privés de leurs droits fondamentaux, au nom d’une urgence sanitaire qui se révèle de plus en plus une instrumentalisation pour l’instauration d’une tyrannie inhumaine sans visage.

Un plan global, appelé Great Reset, est en voie de réalisation. Les artisans en sont une élite qui veut soumettre l’ensemble de l’humanité, en imposant des mesures coercitives qui limitent drastiquement les libertés des personnes et des peuples. Dans certains pays, ce projet a déjà été approuvé et financé ; dans d’autres, il en est encore à ses débuts. Derrière les dirigeants mondiaux, les complices et les exécutants de ce projet infernal, il y a des gens sans scrupules qui financent le World Economic Forum et l’Event 201 [ndt: exercice de simulation de pandémie, mené en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, qui a eu lieu en octobre 2019], en faisant la promotion de son programme.

Le but du Great Reset est l’imposition d’une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, cachées derrière des promesses attrayantes d’assurer un revenu universel et d’annuler la dette des individus. Le prix de ces concessions du Fonds monétaire international devrait être la renonciation à la propriété privée et l’adhésion à un programme de vaccination contre les infections Covid-19 et Covid-21 promu par Bill Gates avec la collaboration de grands groupes pharmaceutiques. Au-delà des énormes intérêts économiques qui animent les promoteurs du Great Reset, l’imposition de la vaccination sera accompagnée de l’obligation d’un passeport sanitaire et d’une carte d’identité numérique, avec pour conséquence le suivi des contacts de toute la population mondiale. Toute personne qui n’accepte pas de se soumettre à ces mesures sera confinée dans des camps de détention ou assignée à résidence, et tous ses biens seront confisqués.

Monsieur le Président, j’imagine que cette nouvelle vous est déjà connue : dans certains pays, le Great Reset devrait être activé entre la fin de cette année et le premier trimestre de 2021. À cette fin, d’autres mesures de confinement sont prévues, officiellement justifiées par une deuxième et une troisième vague présumées de la pandémie. Vous savez quels moyens ont été déployés pour semer la panique et légitimer des restrictions draconiennes des libertés individuelles, provoquant habilement une crise économique mondiale. Dans les intentions de ses créateurs, cette crise sert à rendre irréversible le recours des États au Great Reset, donnant le coup de grâce à un monde dont on veut effacer complètement l’existence et la mémoire. Mais ce monde, Monsieur le Président, porte avec lui personnes, affections, institutions, foi, culture, traditions, idéaux : des personnes et des valeurs qui n’agissent pas comme des automates, qui n’obéissent pas comme des machines, parce qu’elles ont une âme et un cœur, parce qu’elles sont liées entre elles par un lien spirituel qui tire sa force d’en haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, comme Lucifer l’a fait au début des temps avec son « non serviam » (Je ne servirai pas).

Beaucoup – nous le savons bien – considèrent avec agacement cet appel au choc entre le Bien et le Mal, l’utilisation de tons « apocalyptiques », qui selon eux exaspèrent les âmes et aiguisent les divisions. Il n’est pas surprenant que l’ennemi se sente découvert au moment même où il croit avoir atteint sans être dérangé la citadelle à conquérir. Il est toutefois surprenant qu’il n’y ait personne pour tirer la sonnette d’alarme. La réaction du Deep State à ceux qui dénoncent son plan est incohérente, mais compréhensible. Juste au moment où la complicité des médias mainstream a réussi à rendre la transition vers le nouvel ordre mondial presque indolore et inaperçue, des tromperies, des scandales et des crimes sont mis au jour.

Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de « conspirationnistes » ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. Personne, jusqu’en février dernier, n’aurait jamais pensé qu’on en viendrait, dans toutes nos villes, à arrêter des citoyens pour le seul fait de vouloir marcher dans la rue, de respirer, de vouloir garder son négoce ouvert, d’aller à la messe le dimanche. Pourtant, cela se passe partout dans le monde, même dans cette Italie de carte postale que beaucoup d’Américains considèrent comme un petit pays enchanté, avec ses monuments anciens, ses églises, ses villes enchanteresses, ses villages caractéristiques. Et tandis que les politiciens sont barricadés dans leurs palais pour promulguer des décrets comme les satrapes persans, les activités font faillite, les magasins ferment, les gens sont empêchés de vivre, de se déplacer, de travailler, de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de cette opération sont déjà visibles, à commencer par les suicides d’entrepreneurs désespérés, et par nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades pour suivre leurs cours devant un ordinateur.

Dans l’Écriture Sainte, saint Paul nous parle de « celui qui s’oppose » à la manifestation du mystère d’iniquité, le kathèkon (2 Th 2:6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle est l’Église et en particulier la papauté; dans le domaine politique, c’est lui qui empêche l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Comme c’est désormais évident, celui qui occupe le siège de Pierre a, dès le début, trahi son propre rôle, pour défendre et promouvoir l’idéologie mondialiste, en suivant l’agenda de la Deep Church, qui l’a choisi dans son sein.

Monsieur le Président, vous avez clairement déclaré que vous vouliez défendre la nation – One Nation under God -, les libertés fondamentales, les valeurs non négociables qui sont niées et combattues aujourd’hui. C’est vous, cher Président, « celui qui s’oppose » au Deep State, à l’assaut final des enfants des ténèbres.

C’est pourquoi toutes les personnes de bonne volonté doivent être persuadées de l’importance capitale des prochaines élections : non pas tant à cause de tel ou tel point du programme politique, mais plutôt parce que c’est l’inspiration générale de votre action qui incarne le mieux – dans ce contexte historique particulier – ce monde, notre monde, que l’on voudrait effacer par le lockdown. Votre adversaire est aussi le nôtre : il est l’Ennemi de l’humanité, celui qui est « meurtrier dès le commencement » (Jean 8:44).

Autour de vous se rassemblent avec confiance et courage ceux qui vous considèrent comme l’ultime garnison contre la dictature mondiale. L’alternative est de voter pour un personnage manipulé par le Deep Stategravement compromis dans les scandales et la corruption, qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l’Église, le Premier ministre Conte à l’Italie, le président Macron à la France, le Premier ministre Sanchez à l’Espagne, etc. La possibilité de faire chanter Joe Biden – comme les prélats du « cercle magique » vatican – permettra de l’utiliser sans scrupules, consentant à des pouvoirs illégitimes de s’immiscer dans la politique intérieure et les équilibres internationaux. Il est clair que ceux qui le manœuvrent ont déjà quelqu’un de pire que lui prêt à le remplacer dès que l’occasion se présente.

Pourtant, dans ce tableau désolant, dans cette avancée apparemment inexorable de « l’Ennemi invisible », un élément d’espoir émerge. L’adversaire ne sait pas aimer, et ne comprend pas qu’il ne suffit pas d’assurer un revenu universel ou d’annuler les hypothèques pour assujettir les masses et les convaincre de se faire marquer comme du bétail. Ce peuple, qui a trop longtemps subi les abus d’un pouvoir haineux et tyrannique, redécouvre qu’il a une âme; il comprend qu’il n’est pas disposé à troquer sa liberté contre l’uniformisation et l’effacement de son identité; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, des liens de foi et de culture qui unissent les honnêtes gens. Ce Great Reset est voué à l’échec parce que ceux qui l’ont planifié ne comprennent pas qu’il y a encore des gens qui sont prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, protéger leurs proches, donner un avenir à leurs enfants. L’inhumanité nivelante du projet mondialiste sera misérablement brisée face à l’opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L’ennemi a Satan à ses côtés, qui ne sait que haïr. Nous avons à nos côtés le Seigneur tout-puissant, le Dieu des armées déployées dans la bataille, et la Très Sainte Vierge, qui écrasera la tête de l’ancien Serpent. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31).

Monsieur le Président, vous savez parfaitement combien les États-Unis d’Amérique, en cette heure cruciale, sont considérés comme le rempart contre lequel s’est déchaînée la guerre déclarée par les partisans du mondialisme. Mettez votre confiance dans le Seigneur, renforcé par les paroles de l’Apôtre : « Je peux tout en celui qui me donne la force » (Philippiens 4:13). Être un instrument de la divine Providence est une grande responsabilité, à laquelle correspondront certainement les grâces d’état nécessaires, ardemment implorées par les nombreux qui vous soutiennent par leurs prières.

Avec ce souhait céleste et l’assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame et pour vos collaborateurs, de tout cœur je vous adresse ma bénédiction

Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique!

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique


[Voir aussi : LE CANADA DEVIENT TYRANNIQUE! 2nd verrouillage «total»; CAMPS DE CONCENTRATION pour réfractaires]




Guerre de religion possible en France ?

[Source : Éric Perroud]

2021 GUERRE DE RELIGION ALFI GLADIO STAN MAILLAUD

Lettre ouverte de l’ancien archevêque Carlo Maria Vigano au Président Trump :
https://youtu.be/Z9v3Tr7LnwY
ou L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »

85 STAN MAILLAUD GUERRE CIVILE, RÉVÉLATIONS FRACASSANTES(2)
https://www.youtube.com/watch?v=X0JODxKd3d8




Ils se moquent de vous — L’UNICEF utilise la symbolique de la femme écarlate apocalyptique pour « promouvoir » le vaccin Covid-19

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Et voilà que les conspirateurs n’ont plus aucun besoin de se cacher. Leur plan diabolique se réalise maintenant à visage découvert. L’Unicef Norvège a maintenant l’impudence d’​​utiliser des outils du monde de l’industrie de la mode dans sa nouvelle campagne de Noël, pour promouvoir étrangement le vaccin Covid-19. « Le vaccin devient un produit de luxe pour les plus riches », dit le parolier.

À première vue, cela peut ressembler à une autre publicité de parfum, et les photos ont également été prises par la célèbre photographe de mode Lindsay Adler. Mais c’est l’Unicef ​​qui est à l’origine de la campagne qui se déroule à Oslo ces jours-ci et qui devrait être clairement visible dans le paysage urbain de la capitale jusqu’à Noël. Le vaccin coronarien est présenté comme un produit de luxe, et il peut également devenir une réalité si nous n’agissons pas, affirme l’organisation.

L’Unicef utilise la symbolique de la femme écarlate apocalyptique pour promouvoir le vaccin Covid-19, affichant ainsi clairement l’objectif réel : inoculer le venin du serpent dans les veines des humains pour remplacer l’Adam-Eve originel (ADN/ADAM), ce qui rendra les hommes et les femmes esclaves d’une matrice dont nul ne pourra s’extraire (lire “La Société fabienne”). Certaines églises chrétiennes réformées identifient la femme écarlate comme étant l’Église catholique romaine. Le Magistère des catholiques affirme qu’il ne s’agit pas d’une Église chrétienne, mais plutôt d’un pouvoir politique occulte, associé à Satan. La foi catholique croit en un complot des esprits révoltés (les démons). Ils tirent les ficelles de la pauvre humanité génération après génération, et selon un plan précis qui leur permettra, vers la fin du monde, de créer leur enfer de liberté solitaire (privée du vrai Dieu) sur terre. (Wikipédia)

« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Éphésiens 6:12)

L’Unicef ​​s’est vu confier la responsabilité principale de l’achat et de la distribution de deux milliards de vaccins aux pays pauvres en 2021. « Tout le monde peut contracter le Covid-19, mais tout le monde ne peut pas se faire vacciner », déclare la campagne. « Ils ont pris des produits de luxe typiques dans le but de provoquer », affirme le directeur de la communication Jean-Yves Gallardo de l’agenge Kampanje, pour l’Unicef, « J’espère et je crois que cela incitera les gens à s’arrêter et à réfléchir à combien cela est injuste — que ceux qui ont le plus d’argent se verront garantir plus fortement le droit à la vie et à la santé. Et qu’ils voudront contribuer à une distribution plus juste. »

L’agence de publicité Tante Randi et l’agence média Mindshare sont à l’origine de la campagne. « On nous a confié la tâche de créer une campagne de Noël pour l’Unicef ​​avec un accent sur la distribution équitable du vaccin, précisément parce que l’Unicef ​​s’est vu confier la tâche principale de distribuer le vaccin à 92 des pays les plus pauvres du monde », explique le rédacteur de Tante Randi, Glenn Haugen. L’agence de publicité a remarqué que 13 pour cent de la population mondiale, c’est-à-dire les pays les plus riches, ont déjà obtenu 51 pour cent des vaccins qui sortent en premier lieu. « Il y a une large distribution asymétrique dès le départ. Cela signifie que le vaccin devient un produit de luxe pour les plus riches, et ensuite nous pouvons le dramatiser en présentant le vaccin comme un produit de luxe. La route à partir de là était assez courte à faire comme nous l’avons fait », poursuit Haugen.

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. » (Apocalypse 17:5)

https://youtu.be/LLHpMtzJek0

Le parolier ne cache pas qu’il est particulièrement difficile d’atteindre les gens à cette période de l’année. « C’est un jour férié pour tous les organismes de bienfaisance. Tout le monde devrait sortir et essayer d’amener les gens à acheter des cadeaux. C’est dur de passer. », dit Haugen. La campagne sera présentée à Oslo S et à Oslo City, entre autres. La publicité est également imprimée à KK, Aftenposten, Dagbladet et Klassekampen. « Nous l’avons placée là où les gens achètent des cadeaux de Noël lorsqu’ils doivent sortir pour la première fois. Mais nous l’avons également placée à l’extérieur car il prend plus de place dans l’attention des gens », dit Haugen.

Encore une fois, la question que nous sommes tous en droit de nous poser est celle-ci : Pourquoi donc l’Unicef a-t-elle l’indécence d’investir de telles sommes d’argent dans une campagne publicitaire de ce genre, alors qu’elle pourrait utiliser ces fonds à bien d’autre choses ? N’oublions pas que l’Unicef fait partie de la même organisation mondialiste qui a créé l’UNESCO en 1945, et dont le premier directeur général fut Julian Huxley, frère de Aldous Huxley, l’auteur du livre « Le Meilleur des mondes ».

Julian Huxley était un partisan de l’eugénisme comme moyen d’amélioration de la population humaine. Il voyait dans l’eugénisme un moyen d’éliminer les variantes indésirables du patrimoine génétique humain dans son ensemble. À la suite des résultats terrifiants résultant de l’abus d’eugénisme, Huxley (1957) utilise le terme « transhumanisme » pour décrire le point de vue selon lequel l’homme pourrait s’améliorer grâce à la science et la technologie, notamment avec l’aide de l’eugénisme :

« L’espèce humaine peut, si elle le souhaite, se transcender – non seulement sporadiquement, un individu ici d’une manière, un individu là d’une autre manière, mais dans son intégralité, en tant qu’humanité. Nous avons besoin d’un nom pour cette nouvelle croyance. Peut-être que le transhumanisme servira: l’homme restant homme, mais se transcendant, en réalisant de nouvelles possibilités de et pour sa nature humaine. «Je crois au transhumanisme» : une fois qu’il y aura assez de gens qui pourront vraiment le dire, l’espèce humaine sera au seuil d’une nouvelle sorte d’existence, aussi différente de la nôtre que la nôtre l’est de celle de l’homme de Pékin. Il accomplira enfin consciemment sa vraie destinée. »

La publicité de l’Unicef Norvège, représentant le vaccin Covid-19 comme étant un parfum de luxe et un produit de la mode, est de très mauvais goût et surtout offensante pour toutes les victimes collatérales de cette crise sociale planifiée. À moins que ce soit tout simplement la signature visible du diable.


L’UNICEF assure la distribution du vaccin covid-19 dans le monde

L’Unicef a été chargé d’assurer une distribution équitable du vaccin covid-19 dans le monde. Selon le site internet de UNICEF Norvège, lorsque le vaccin coronarien sera approuvé et prêt, il est tout aussi important que les pays à revenu faible et intermédiaire l’obtiennent immédiatement, que les pays occidentaux dotés d’une plus grande puissance économique.

L’Unicef aidera à garantir cela. Et ce n’est pas aléatoire.

L’Unicef est le plus grand acheteur de vaccins au monde, fournissant ce dont le monde a besoin en doses de vaccin pour le compte de près de 100 pays. Cela s’applique à la fois aux programmes de vaccination des enfants et aux épidémies. Ainsi, il était naturel que lorsque l’alliance pour les vaccins Gavi a lancé l’initiative appelée Covax, l’Unicef se soit vu confier le rôle d’acheteur et de distributeur dans 92 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Covax est une collaboration vaccinale dont l’OMS fait également partie, et possède le plus grand portefeuille de candidats au monde en son genre. En collaborant avec un certain nombre de candidats vaccins prometteurs, l’Unicef s’assure d’avoir accès à d’énormes quantités de doses dès qu’un vaccin est prêt. En attendant l’approbation, l’Unicef travaille activement pour que tout soit prêt pour que les pays le reçoivent. Il y a une énorme quantité de logistique et de planification des infrastructures qui doivent être en place pour garantir l’accès à tous les coins du monde.

L’Unicef achète des millions de seringues, en plus des sacs isothermes, des moyens de transport et d’autres choses absolument nécessaires qui garantiront que le vaccin est conservé au froid jusqu’au bout et qu’il arrive le plus tôt possible. Plusieurs de ces aides vitales sont déjà en route vers des destinations à travers le monde. L’Unicef vise à acheter et distribuer 2 milliards de doses d’ ici la fin de 2021.

La première phase de dosage est prévue pour aller aux travailleurs sanitaires et sociaux en première ligne. Ils représentent en moyenne 3% de la population d’un pays. Par la suite, des travailleurs supplémentaires dans des rôles critiques seront au premier plan de la file d’attente. Ensuite, les plus vulnérables, ceux qui ont plusieurs maladies, recevront le vaccin. Et ainsi cela continue.

Dans le cadre de la collaboration Covax, l’Unicef conclue également des accords pour sécuriser de nouvelles usines de production, afin que suffisamment de doses puissent être produites le plus rapidement possible. En outre, l’Unicef a estimé qu’au total, les entreprises visent à produire près de 20 milliards de doses par an d’ici 2023.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

(Matthieu 13:9)



RÉFÉRENCES :



Le Vatican conclut une «alliance mondiale» avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller et les banques pour créer une Grande Réinitialisation

[Source : Guy Boulianne]

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. »

(Apocalypse 17:1-2)

Le pape François a annoncé que le Vatican conclurait une « alliance mondiale » avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde.

L’initiative mondialiste, appelée « Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), se présente comme une organisation pro-capitaliste qui vise à créer « des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives ». Le groupe d’élite, qui s’appelle pompeusement « Les Gardiens » (The Guardians), se qualifie lui-même de « collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon », indique le site internet.

Selon le communiqué de presse du Conseil, le partenariat avec le Vatican signifie « l’urgence d’unir les impératifs moraux et commerciaux pour réformer le capitalisme en une force puissante pour le bien de l’humanité. » L’héritière bancaire Lynn Forester de Rothschild déclare dans une vidéo : « Nous répondons au défi du pape François de créer des économies plus inclusives qui répartissent plus équitablement les bénéfices du capitalisme et permettent aux individus de réaliser leur plein potentiel ». En réalité, ceux qui se prénomment les « Gardiens » sont la même bande mégalomaniaque habituelle de mondialistes déterminés à mettre en œuvre des politiques d’extrême gauche radicale dans le monde entier, comme le Green New Deal et les initiatives de politique identitaire.

Le Conseil se compose d’entreprises et d’organisations mondiales qui partagent la mission de « mobiliser le secteur privé pour créer un système économique plus inclusif, durable et fiable », selon son site internet. Parmi la liste des « Gardiens » en plus du pape François figurent les PDG de Visa, Mastercard, Bank of America, DuPont, The Estée Lauder Companies, Johnson & Johnson et BP, ainsi que le secrétaire général de l’OCDE, le président de la Fondation Ford Darren Walker, le président de la Fondation Rockefeller Rajiv Shah et l’envoyé spécial des Nations Unies pour le climat, Mark Carney.

On lit sur le site Web de l’organisation : « Le Conseil est déterminé à agir. Il recherche un changement réel et durable pour le bien. Les organisations membres adopteront chacune une approche différente pour mettre en œuvre les Principes pour le capitalisme inclusif, mais chacune s’engage à promouvoir des économies durables, inclusives, fortes et fiables dans le monde entier. (…) Cela comprend une nouvelle amélioration des mesures environnementales, sociales et de gouvernance dans nos opérations quotidiennes alors que nous contribuons à atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. »

Cela vient après que le Forum économique mondial, les Nations Unies et d’autres institutions ont récemment appelé à une « grande réinitialisation » pour réorganiser le système capitaliste mondial en un ordre mondial transhumaniste socialiste qui éliminerait la propriété privée et la monnaie.


« Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »

(Apo 17:16)


Les projets subversifs de la Société fabienne

La Base fabienne de 1887

Comment des compagnies mondialistes qui se sont évertué durant toute leur existence à ruiner les peuples comme Visa et Mastercard, à polluer l’environnement comme British Petroleum Company (BP) et à répandre leurs organismes génétiquement modifiés (OGM) comme Johnson & Johnson peuvent-elles prétendre aujourd’hui se mobiliser pour créer « un système économique plus inclusif » et contribuer à atteindre les objectifs de développement durable incluant une nouvelle amélioration des mesures environnementales et sociales ? Je vous rappelle que le vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson est un vaccin OGM (le généticien Axel Kahn, L’Usine Nouvelle, 27-11-2020).

« Le capitalisme a créé une énorme prospérité à l’échelle mondiale, mais il a aussi laissé trop de gens pour compte, a entraîné la dégradation de notre planète et n’inspire pas largement confiance dans la société », a déclaré Lynn Forester de Rothschild, fondatrice du Conseil et associée directrice d’Inclusive Capital Partners. Mais d’où provient donc cet élan d’humanisme alors que la famille Rothschild a de tout temps cherché à causer du tort à des sociétés et à des individus, sans aucun remord ?

À la fin du XIXe siècle, les grands capitalistes libéraux (Rothschild, Carnegie, Rockefeller, etc.) ont soutenu la réforme sociale comme un moyen d’apaiser les classes ouvrières rétives et, finalement, de les placer sous leur contrôle. La Société fabienne était l’organisation clé mise en place à cet effet. Lord Nathan Mayer Rothschild fut donc l’un des premiers partenaires de Sidney et Beatrice Webb à financer leurs projets subversifs. Lord Rothschild lui-même a été personnellement impliqué, avec Sidney Webb, dans la restructuration de l’Université de Londres dans laquelle la London School of Economics (LSE) des Fabiens a été incorporée en 1898. Il a également fourni des fonds pour la LSE et en a été le troisième président, après son parent Lord Archibald Primrose, 5e comte de Rosebery.

Les Rothschild sont sans doute les principaux actionnaires du système mondial de banque centrale. La carrière de Victor Rothschild [1] comme agent soviétique confirme que le plan de ces banquiers basés à Londres pour imposer un “gouvernement mondial” dictatorial s’appuyait sur le Communisme. Le souci de la Société fabienne vis-à-vis de l’organisation internationale fut articulé dès le début dans les documents Fabiens comme le « Gouvernement International » qui fut à l’origine de la création, trois ans plus tard, de la Société des Nations, qui fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies reprenant un certain nombre de ses agences et organismes. [2]

Or, le concept mortifère de l’Agenda 21 est profondément ancré dans la pensée et la stratégie fabienne. En effet, la Base fabienne de 1887 — que tous les membres devaient signer et respecter — stipule ceci :

« La Société fabienne est composée de socialistes. Elle vise donc à réorganiser la société par l’émancipation de la terre et du capital industriel de la propriété individuelle et à leur attribution en communauté pour le bénéfice général. De cette manière, seuls les avantages naturels et acquis du pays peuvent être équitablement partagés par l’ensemble du peuple.

« La Société travaille donc à l’extinction de la propriété privée et en conséquence de l’appropriation individuelle, sous la forme d’un loyer, un prix à payer pour l’autorisation d’utiliser la terre, ainsi que des avantages des sols et des territoires. » [3]

Depuis sa création, la Société fabienne entretient des objectifs ténébreux et diaboliques. Beatrice Potter Webb admirait le fondateur de l’eugénisme, Francis Galton. Elle poussa son époux Sidney Webb à adhérer à la Société eugénique à partir de 1890. Cependant, tous deux rejetaient l’idée d’eugénisme positif de Francis Galton. Ils préconisaient une action sur l’environnement plutôt que sur la biologie. [4] L’un des quatre fondateurs principaux de la Société fabienne, George Bernard Shaw, admirait le chef du parti national-socialiste, Adolf Hitler, et son programme génocidaire. Il disait explicitement :

« Vous connaissez presque tous au moins une demi-douzaine de personnes qui ne sont d’aucune utilité dans ce monde. Qui sont plus de problèmes que ce qu’ils valent. Il suffit de les mettre là et de dire, Monsieur ou Madame, allez-vous maintenant avoir la gentillesse de justifier votre existence? Si vous ne pouvez pas justifier votre existence, si vous ne tirez pas votre poids dans le bateau social, si vous ne produisez pas autant que vous consommez ou peut-être un peu plus, alors, clairement, nous ne pouvons pas utiliser la grande organisation de notre société dans le but de vous garder en vie. Parce que votre vie ne nous profite pas et qu’elle ne peut pas vous être très utile. »

Nous voyons donc que l’Agenda 21/2030 respecte en tout points les objectifs eugéniques et totalitaires de la Société fabienne. Le Dr Igor Shepherd écrit : « La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. » [5] C’est exactement la tâche que les « Gardiens du Conseil » se proposent de réaliser selon le calendrier qui leur est imparti.


« Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. »

(Apocalypse 18:2-3)


Les Rothschild s’asseoient dans le temple de Dieu

Le « Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican) a été fondé par Lynn Forester de Rothschild, une femme d’affaires américano-britannique qui est la directrice générale d’E. L. Rothschild, une société holding qu’elle possède avec son troisième mari, Sir Evelyn Robert de Rothschild, membre de la famille Rothschild. Elle siège actuellement au conseil d’administration d’Estée Lauder Companies, de The Economist Group, de Bronfman-Rothschild, de E. L. Rothschild LP et de Christies International.

Elle est membre du Council on Foreign Relations (États-Unis), de Chatham House (Royaume-Uni), de l’Institute for Strategic Studies (Royaume-Uni), de l’International Advisory Council of Asia House (Royaume-Uni) et de la Foreign Policy Association (États-Unis).

Lynn Forester de Rothschild a été mariée trois fois. Son troisième mari est Sir Evelyn de Rothschild (né le 29 août 1931), à qui elle a été présentée par Henry Kissinger lors de la conférence du Groupe Bilderberg en 1998 en Écosse. Ils se sont mariés le 30 novembre 2000, à Londres, en Angleterre, après que de Rothschild a divorcé de sa femme en 2000. À l’annonce du mariage, le couple Rothschild a été invité à passer leur lune de miel à la Maison Blanche par les Clinton.

Sir Evelyn Robert Adrian de Rothschild est un financier britannique. Il a été nommé administrateur de Rothschild Frères à Paris en 1968 alors que Guy de Rothschild de la branche française de la famille est devenu associé chez NM Rothschild & Sons. En 1976, il a succédé à son cousin, l’agent soviétique Victor Rothschild, en tant que président de la banque et en 1982, il est devenu président de Rothschilds Continuation Holdings AG, la société de coordination du groupe de banque d’affaires. Il est devenu co-président de Rothschild Bank AG, Zurich en 1994, servant jusqu’en 2003, date à laquelle il a supervisé la fusion des maisons françaises et britanniques de la famille. David René de Rothschild de la succursale française a pris la relève en tant que président exécutif de Rothschild International après la fusion des différentes succursales et Sir Evelyn est resté président non exécutif de NM Rothschild & Sons.

Evelyn de Rothschild a été le président du journal The Economist de 1972 à 1989. Il fut le gouverneur de la London School of Economics, fondée en 1895 par les membres de la Société fabienne Sidney Webb, Beatrice Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw. Sir Evelyn a été nommé “Knight Bachelor” [6] dans les honneurs du Nouvel An 1989. Il sert de conseiller financier de la reine Elizabeth II.

Sceau découvert lors des fouilles sur les sites khazars. Cependant, plutôt que d’avoir été fabriqués par des Juifs, ceux-ci semblent être des disques solaires chamaniques.

Contrairement à la croyance populaire, la famille Rothschild n’a rien à voir avec le peuple juif, et encore moins avec le peuple sémite. En fait, les Rothschild descendent des Khazars, un peuple semi-nomade turc d’Asie centrale dont la religion d’origine était un mélange de chamanisme nomade et de sorcellerie. L’aspect chamanique implique généralement des chamanes qui entrent dans des états de transe pour tenter « d’entrer en contact direct et immédiat avec des êtres dans le domaine spirituel afin d’effectuer divers souhaits ».

L’une des pratiques chamaniques des Turcs que les Khazars avaient adoptées était la méthode d’installation d’un nouveau dirigeant. L’étranglement cérémonial d’un dirigeant nouvellement élu a amené ce dirigeant à entrer « dans un état d’inconscience avant la mort » afin « qu’il puisse devenir un médium pour la réception et la communication d’oracles ». [7]

Les Khazars se sont convertis au judaïsme autour de 735, au contact des marchands juifs venus de Byzance, ou par le biais des populations de Crimée. Cette conversion est généralement expliquée par un choix stratégique des élites khazares, leur permettant d’échapper à l’influence islamique et à l’influence chrétienne de leurs puissants voisins arabes et byzantins. Malgré cette conversion, les Khazars conservèrent leurs traditions occultes tout en s’imprégnant du Tamuld de Babylone.

Malgré la fin apparente de l’Empire khazar, nous nous retrouverons dix siècles plus tard avec le « faux messie » Sabbataï Tsevi, l’inspirateur de la secte turque des Sabbatéens ainsi que de celle des frankistes. Ce courant spirituel découlait d’un réexamen de la kabbale lourianique, qui enseignait que « tout acte a un certain contenu par lequel l’homme se trouve rattaché à la racine spirituelle des mondes ». Ce précepte fut exacerbé jusqu’à ce que s’élabore l’idée de « rédemption par le péché ». L’argument théologique était le suivant : si, après la rupture des vases, les étincelles divines se sont répandues sur toute la surface du monde, cela signifie qu’il est nécessaire de s’abîmer jusque dans le domaine impur du mal (kelipot) pour parvenir à les rassembler intégralement, sans quoi la Rédemption ne peut arriver à son terme :

« Telle est donc l’œuvre qui a été laissée au Rédempteur, le plus saint de tous les hommes: il doit accomplir ce que les âmes les plus justes du passé n’ont pas été elles-mêmes capables de faire ; il doit descendre par les portes de l’impureté dans le domaine des kelipot et sauver les étincelles divines qui s’y trouvent emprisonnées. »

La sataniste Marina Abramovic posant avec Lord Jacob Rothschild devant le tableau intitulé « Satan convoquant ses légions »

Absolument hétérodoxe, ce courant juif manifeste la fine ligne qui sépare le nihilisme pur de la spiritualité radicale : il fait de la duplicité, c’est-à-dire du fait d’épouser des comportements contraire à ses convictions, une preuve de sainteté.

Les sabbatéens soutenaient en effet que la vraie foi ne peut être professée en public, car elle doit toujours restée cachée : « Chacun a le devoir de la nier extérieurement, car elle est comme une semence qui a été plantée dans le lit de l’âme et qui ne peut croître sans avoir été d’abord recouverte ». Encourageant ainsi la transgression de tous les tabous, le sabbatéisme donna lieu à un complet renversement des valeurs qui déboucha sur une massification des rituels orgiastiques et blasphématoires. Il fut considéré comme une immense « hérésie révolutionnaire » au sein du judaïsme. Poussant les contradictions à leur limite suprême, Sabbatai Zevi alla en 1683 jusqu’à se convertir volontairement à l’islam, « afin de conquérir la Kelipah de l’intérieur ». [8]

Passés maîtres du mensonge et de la duperie, les Rothschild ont poursuivi sans relâche les préceptes de leurs ancêtres et utilisèrent sans ménagement la kabbale et la magie babylonienne pour arriver à leur fin de domination mondiale. L’historien israélien Shlomo Sand écrit : « Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale. » [9]


« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent. »

(Apocalypse 3:9)


L’allégeance de David Mayer de Rothschild

À l’ouverture d’une conférence TEDx le 16 décembre 2010, David Mayer de Rothschild dit : « Je suis un grand fan de Google, alors j’ai pensé, voyons quel est le message général sur la nature et je ne suis pas surpris. Lorsque vous cherchez ce qu’est la nature, la première chose qui se présente est : «la nature est L’église de Satan». (…) J’aime le fait que c’est comme si la nature était une île gastronomique tropicale. Mais c’est comme si la nature était l’église de Satan. Donc je veux profiter de cette opportunité pour dire que si c’est l’église de Satan, je suis un adorateur du diable. Je vais le dire maintenant : j’aime Satan. » (sur Youtube, à partir de 1:38 minutes).

Sous le couvert d’une plaisanterie, David de Rothschild proclame en fait son allégeance au prince de ce monde, puisque les Écritures révèlent que le diable – Satan – est actuellement en charge de la planète Terre. [10] Même Jésus-Christ, peu avant Son arrestation et Sa crucifixion, a reconnu l’autorité de Satan : « Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. » (Jean 14:30). Alors qu’il se trouvait devant Ponce Pilate, Jésus déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. » (Jean 18:37)

Fils cadet de Sir Evelyn de Rothschild, né le 25 août 1978 à Londres, David de Rothschild est le plus jeune héritier de la fortune bancaire de sa famille. À l’âge de 20 ans, de Rothschild avait lancé sa propre entreprise de marchandisage de musique et l’avait vendue. En 2001, il a acheté une ferme biologique de 1100 acres en Nouvelle-Zélande et a été invité à participer à une expédition polaire. Cette expérience a fait de Rothschild un éco-aventurier entreprenant, ainsi que le chantre du réchauffement climatique et du développement durable. Il a reçu le prix d’« Explorateur émergent » par le National Geographic, nommé « ambassadeur international » par l’ONG Clean Up the World et nommé « Young Global Leader » par le Forum économique mondial, En 2009, Rothschild a été nommé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) en tant que « héros du climat ».

Certains le considèrent comme un candidat possible en tant qu’Antéchrist. Lorsqu’il a entrepris son voyage « Palastiki » sur un catamaran de 60 pieds composé de 12500 bouteilles en plastique, certains l’ont même surnommé « Plastic  Jesus ». Henry Makow Ph.D. écrivait en 2016 :

« Son entreprise de marque lifestyle orientée vers l’écologie, « The Lost Explorer » a été lancée en 2015. Sous le logo occulte de son entreprise se trouvaient les mots « Est. 1978 » (Établi en 1978), une référence à l’année de la naissance de Rothschild. Le logo le plus récent indique « Est. 2025 ». Est-ce l’année où Rothschild passera de l’activisme, de la culture et des affaires à la scène politique et à un rôle de leadership mondial comme prévu par le Forum économique mondial ?

« Des aperçus rapides de l’écriture et de l’activité en ligne de cet homme révèlent un personnage à plusieurs niveaux qui n’est pas seulement calculé, mais également de nature psychologique. Son compte Twitter le montre audacieusement présidant une salle de réunion vide de type Nations Unies représentant la “Nature”. La bannière sur la page se lit simplement “Donnez une voix à la nature” et sa description indique : “Se perdre n’est pas un destin à éviter, mais un destin à embrasser”. » [11]

La question que nous sommes tous en droit de nous poser est celle-ci : Comment le pape François a-t-il pu conclure une « alliance mondiale » avec une famille qui a de tout temps évolué dans la sphère des illuminati et du satanisme ? La réponse ne se trouve-t-elle pas dans ce verset : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. » (Luc 24:44-45) En tant que successeur de l’apôtre saint Pierre, sachant très bien ce qu’il en est des temps eschatologiques, Jorge Mario Bergoglio lança tout de même un cri du cœur — une sorte d’appel au secours — lors de l’homélie de la messe à la maison Sainte-Marthe le 13 février 2020 :

« Se laisser glisser lentement dans le péché, relativiser les choses et entrer en «négociation» avec les dieux de l’argent, de la vanité et de l’orgueil. Se laisser lentement glisser car c’est une chute avec anesthésie, tu ne t’en aperçois pas, mais lentement on glisse, on relativise les choses et l’on perd la fidélité à Dieu. Et pour nous, ce lent glissement de la vie vers la mondanité, c’est le grave péché : “Ils le font tous, mais oui, il n’y a pas de problème, oui, ce n’est vraiment pas l’idéal, mais…”.

« Ces paroles nous justifient au prix de la perte de la fidélité au Dieu unique. Ce sont des idoles modernes. Réfléchissons à ce péché de mondanité. De perdre l’authenticité de l’Évangile. L’authenticité de la Parole de Dieu, de perdre l’amour de ce Dieu qui a donné sa vie pour nous. On ne peut pas être bon avec Dieu et le diable. » [12] [13]

« Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. »

(Matthieu 26:24)


« Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »

(2 Thessaloniciens 2:3-4)

https://youtu.be/PGbPXq8OJE4?list=PL0ZzLfn9ACdpCf7wscVI8Lx_zy63O1zz_

RÉFÉRENCES :
NOTES :
  1. Victor Rothschild (père de Lord Jacob Rothschild) avait épousé Teresa “Tess” Mayor, la petite-nièce de la fondatrice de la London School of Economics, Béatrice Webb, cette dernière ayant joué un rôle crucial dans la formation de la Société fabienne.
  2. Leonard Woolf : « International government. Together with a project by Fabian Committee for a Supernational Authority that will prevent War ». Introduction by Bernard Shaw. Fabian Research Department, Brentano’s, New York 1916.
  3. George Bernard Shaw : « Basis of the Fabian Society », in: The Fabian Society : its early history. Fabian Society, tract n ° 41, 2nd ed., London, p. 31.
  4. Daniel Becquemont : « Eugénisme et socialisme en Grande-Bretagne. 1890-1900 ». In: Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle (Cahiers Georges Sorel). Année 2000 / 18 / pp. 53-79.
  5. Guy Boulianne : « La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19 ». Publié le 10 décembre 2020.
  6. Le rang de Knight Bachelor (Chevalier Bachelor) fait partie des distinctions du Royaume-Uni. Il s’agit du rang le plus bas acquis par celui qui est décoré par le monarque sans pour autant être membre d’un ordre de chevalerie. Les Knight Bachelor constituent la plus ancienne famille de chevaliers anglais — ce rang existe depuis le règne de Henri III d’Angleterre (1207-1272) — mais leur rang est inférieur aux chevaliers membres d’un ordre, bien qu’ils portent le prédicat Sir.
  7. Kevin Alan Brook : « An Exploration of Khazarian Shamanism ». The American Center of Khazar Studies. A Resource for Turkic and Jewish History in Russia and Ukraine.
  8. Élise Gonthier-Gignac : « Les anges déchus. Politiques messianiques de la littérature dans des Anges mineurs d’Antoine Volodine, Faber le Destructeur de Tristan Garcia et les Renards pâles de Y Annick Haenel ». Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en études littéraires. Université di Québec à Montréal, octobre 2015, p. 57.
  9. Shlomo Sand : « Déconstruction d’une histoire mythique. Comment fut inventé le peuple juif ». Le Monde diplomatique, Août 2008, page 3.
  10. La rédaction : « Pourquoi Satan est-il le “dieu de ce siècle” ? ». Le Monde de Demain, 2009 Juillet-Septembre, p. 5. [PDF]
  11. Henry Makow Ph.D. : « David Mayer de Rothschild – Groomed as Antichrist? ». An Oasis for the Awake, October 3, 2016.
  12. Debora Donnini : Pape François: la lente apostasie du cœur est un glissement vers la mondanité. Vatican News, 13 février 2020.
  13. Anne Kurian-Montabone : Sainte-Marthe : attention à la chute lente anesthésiée. ZENIT, le monde vu de Rome, 13 février 2020.



Le temps est venu de faire le grand ménage

[Source : Sott.net]

[Auteur :] M.K. Scarlett

L’année 2020 pourrait être décrite comme une année où l’absurde côtoie la psychose — une année de division et de polarisation extrême tant sur le plan climatique que sur le plan sociopolitique. Les populations font encore plus qu’avant des choix, pour le meilleur ou pour le pire. Certaines personnes s’alignent sur les mensonges de plus en plus flagrants colportés par les médias mainstream et les gouvernements profondément pathologiques tout autour du globe, mais surtout en Occident, et d’autres prennent position contre ces mêmes mensonges et parviennent à ce point de compréhension qui leur laisse à penser que la version de la réalité qui leur est présentée est en essence malfaisante.

Le temps du grand ménage est arrivé. Parce que s’il vous arrive en ce moment d’éprouver la sensation d’être au sein d’une bataille spirituelle, vous n’êtes pas seul. Nombre des plus grands érudits, philosophes et ascètes du monde ont compris l’aspect multidimensionnel du monde dans lequel vivent des êtres non physiques, bons et mauvais, en lutte perpétuelle contre nous et les uns contre les autres. Il convient de cultiver une sensibilité telle que l’existence des êtres spirituels puisse être directement vécue parce que

« […] les Esprits des ténèbres sont parmi nous, ils sont présents. Il nous faut veiller afin de voir où ils se trouvent sur notre chemin, afin de concevoir à quel endroit ils sont présents. Car la chose la plus dangereuse dans un proche avenir, ce sera d’être abandonné à leurs influences sans en avoir conscience. Leur réalité n’est pas modifiée du fait que l’homme les connaît ou ne les connaît pas. »

Rudolf Steiner, La Chute des Esprits des ténèbres

Vous n’êtes pas seul, mais vous pourriez avoir dans votre entourage des personnes qui entravent votre voie vers la spiritualité et déséquilibrent votre recherche d’harmonie intérieure. L’article qui suit explore ce sujet. Il sera suivi par quelques citations qui aideront peut-être les lectrices et les lecteurs à y voir plus clair.
[NdNM : voir l’article sur Sott.net pour ces citations qui, comme l’introduction ci-dessus, ne sont pas de l’auteure M.K. Scarlett.
Le propos de cette dernière est ici dans la ligne des croyances véhiculées par le New Age ou « Nouvel Âge »].


Nous vivons une époque de folie. Il semble que nous soyons entrés dans la zone crépusculaire. Un « tourbillon » tordu de polarisation extrême et de systèmes de valeurs contradictoires. Un monde où la haine est palpable des deux côtés du point de contrôle de la polarité. La volonté orchestrée de provoquer des divisions sur tous les fronts : race, sexe, politique et religion ne devrait pas surprendre ceux qui sont sur le chemin de la spiritualité. L’énergie de l’ancienne ère des Poissons se meurt et les débranchés se battent contre la marée montante de la nouvelle ère du Verseau.

L’enfer se déchaîne. Les émeutes et la violence abondent, les pénuries alimentaires, les confinements, les conditions météorologiques extrêmes et les maladies sont au rendez-vous, et à mesure que la vie s’écoule, nos préjugés profonds et notre instinct de conservation se manifestent. Des instincts de survie délibérément exacerbés par nos sombres dirigeants, des êtres au charisme néfaste qui cherchent désespérément à garder le contrôle d’un paradigme moribond.

Programmés pour les conflits

Les humains sont programmés pour les conflits. Nous possédons tous un schéma interne de type Jekyll et Hyde — un M. Gentil et un M. Méchant qui partagent le même espace. Chacun d’entre nous est soumis à des forces positives et négatives qui envahissent notre esprit et bouleversent notre vie. La lutte pour la polarité devient évidente lorsque nous vérifions nos propres dialogues internes. Nous avons tous un Gollum qui partage notre conscience, et il est parfois inconfortable de surveiller notre pensée… et ce qu’elle révèle sur l’état de notre conscience.

Le mécanisme de contrôle absolu

Depuis que notre réalité tribale et intégratrice nous a été arrachée, nous sommes devenus des esclaves de la dette, enfermés dans du béton et du verre, divorcés de la réalité vivante de la Nature et immergés dans la plus grossière des cultures matérialistes. L’humanité est asservie à un modèle qui se nourrit de lui-même, du micro au macro. Du proxénète au coin de la rue aux plus hauts échelons du gouvernement, nous sommes contrôlés par un mécanisme qui enrichit les élites et étrangle les pauvres. Peu importe qui est aux commandes. Nos dirigeants sont corrompus. Tous les hauts responsables mettent en œuvre un programme occulte basé sur la gematria pour dominer le monde et créer un nouvel âge des ténèbres numérique.

Note du traducteur : La gematria est une forme d’exégèse propre à la Bible hébraïque dans laquelle on additionne la valeur numérique des lettres et des phrases afin de les interpréter. Gematria, Temura et Notarikon sont les trois procédés de la combinatoire des lettres, pour déchiffrer la Torah.

 Source

Tel était le plan de l’église romaine et luciférienne depuis le début de l’ère des Poissons — deux mille ans de boucherie et de génocide au nom de la religion et de la cupidité. Une ère de mensonges, de tromperie, d’illusions, d’excès et de destruction de la vraie spiritualité. Les clones matriciels qui se font passer pour des êtres humains sont des empilements d’ordures faits de mensonges, de tromperie, d’égoïsme, de cruauté, de malhonnêteté, de déviance sexuelle et sont « purement et simplement malfaisants ».

Mais cette dimension n’est qu’une question de division. Le principe fondamental du jeu de la bulle matricielle repose sur le principe « moi contre toi » et « nous contre eux ».

La bulle matricielle

Chacun de nous existe dans une bulle polarisée — un petit univers à soi. Chaque fraction de seconde, des bulles de moi absorbées par le « Je » se heurtent les unes aux autres, et débordant d’une indignation moralisatrice, elles se battent pour le concept « la force prime le droit », concept qui accompagne leur version héritée et déformée de la vérité.

Poussés et contrôlés par la peur, les dogmes religieux et politiques, les « Je » vont faire la fine bouche, défendre et livrer leur esprit à tout démagogue politique ou religieux corrompu qui se présente sur la scène. Ils veulent que les choses continuent comme elles sont sans comprendre que tout ce qui existe est en mouvement, et que tout est susceptible de changer en un clin d’œil.

Le point d’assemblage

« Tout déplacement du point d’assemblage signifie un éloignement d’une préoccupation excessive à l’égard du moi individuel. Les chamans pensent que c’est la position du point d’assemblage qui fait de l’homme moderne un égoïste meurtrier, un être totalement impliqué dans l’image qu’il a de lui-même. Ayant perdu l’espoir de revenir un jour à la source de tout, l’homme moyen cherche du réconfort dans son égoïsme. »
~ Don Juan Matus, par Carlos Castaneda.

Par essence, l’être humain est un champ de conscience vibrant dans un océan infini de conscience. Nos champs d’énergie possèdent un noyau cosmique de puissance de pulsation, et c’est ce qu’on appelle le point d’assemblage. C’est le programme de base à partir duquel nous regardons notre réalité personnelle. Il façonne notre manière de vivre le monde, notre réaction à l’environnement, notre interaction et nos relations avec les autres. Il façonne nos croyances et nos décisions.

Le point d’assemblage des êtres humains équilibrés est situé au centre de la poitrine, un point qui se trouve dans l’axe des aisselles. Lorsque notre point d’assemblage est centré, nous avons tout ce dont nous avons besoin, nous sommes satisfaits de notre vie et nous pouvons faire face à tout ce que la vie nous réserve.

Il est triste que la masse de l’humanité soit coincée dans la division et le drame. Incapables d’éloigner leur point d’assemblage de la dualité, ils vivent et meurent au sein de la bulle matricielle sans réaliser qu’il existe une autre possibilité — l’espace tranquille entre la charge « + » positive et « – » négative — le siège du pouvoir des chamans.

Le temps du grand ménage

Les personnes dont la vie est dépourvue de fondement spirituel sont des individus toxiques et conflictuels. Ils choisissent toujours leur camp sans se rendre compte que dans une dualité, « les deux extrémités de la queue remuent le même chien ». Ces individus sont critiques [au sens négatif du terme – NdT], sèment la discorde et prennent plaisir à rabaisser les autres. Cette forme d’abus peut nous bouleverser émotionnellement et lorsque ces abus sont commis de façon constante sur notre psyché, ils peuvent déstabiliser notre équilibre intérieur. Ce processus peut entraîner un déplacement de notre point d’assemblage et transformer une réalité harmonique en une forme de résonance discordante et haineuse.

Alors, chers amis, il est temps de faire un grand ménage et de supprimer de notre petite bulle de réalité les personnes qui sèment la discorde. Ce n’est qu’alors que notre résonance sera débarrassée de l’énergie négative et que nous pourrons progresser sur la voie de l’état d’Unité par le biais de notre vérité inébranlable et particulière.

La réalité non-locale

Le domaine de l’Unité — ou la réalité non-locale — est expérimental et difficile à énoncer. Nous sommes tout et pouvons instantanément être tout parce que dans la réalité non locale, il n’y a pas de séparation — pas de dualité. Il existe un champ universel de potentialité où tout est connecté. Dans cet état de conscience, nous pouvons libérer nos propres schémas de contrôle sur les autres et nous libérer des contraintes du dualisme. Nous pouvons atteindre un état de conscience où nous rallumons nos centres psychiques atrophiés et permettons à notre intuition intérieure de nous guider vers une vie de coïncidences et de rencontres synchronisées significatives qui favorisent notre ascension spirituelle. Lorsque nous cultivons une reconnexion personnelle avec la Source, nous subissons une transformation mystique — une renaissance qui nous élève dans un état de conscience du Soi supérieur.

Source de l’article initialement publié en anglais le 20 novembre 2020 : Waking Times
Traduction : Sott.net


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M.K. Scarlett 

Autodidacte, M.K. Scarlett réside en France et a rejoint l’équipe des éditeurs et traducteurs de SOTT en 2012. Ses rubriques favorites « Feu dans le Ciel », « Les Maîtres du Monde » et « Histoire Secrète » n’enlèvent en rien l’intérêt qu’elle porte aux autres. Quand elle n’a pas le nez dans un livre, M.K. Scarlett pratique aussi la photographie et le graphisme.




Les confinements détruisent ce qui nous rend humains

[Source : Anguille sous roche]

[Auteur : Zachary Yost]

Si l’économiste de GMU, Tyler Cowen, a peut-être rejeté l’idée d’un renforcement des mesures de confinement des pandémies comme étant « un homme de paille » et que les mesures extrêmes qui ont commencé en mars de cette année « sont maintenant derrière nous », il semble que les gouverneurs et les autres politiciens du pays n’aient pas compris le message.

De plus en plus d’États ont recommencé à imposer des mesures d’enfermement ruineuses. Les médias et Twitter sont remplis de grognons bien-pensants qui crient au malheur imminent des familles qui se réunissent pour Thanksgiving.c

S’il en était ainsi, tout le monde resterait en véritable assignation à résidence et ne verrait personne d’autre pendant des mois, voire des années, car la durée de ces lourdes charges est passée de « quinze jours pour ralentir la propagation » à des mois, voire des années, dans le futur. Le fait que de telles idées soient même envisagées montre à quel point une grande partie de notre classe d’« experts » et de leurs hordes d’adeptes lemmings sont déconnectés de la réalité humaine.

Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis que j’ai abordé certaines des conséquences matérielles désastreuses et involontaires des blocages en avril de cette année. Toutefois, à mesure que l’année 2020 s’est écoulée, il est apparu clairement qu’au moins une partie de la logique du confinement est ancrée dans une conception fondamentalement erronée et relativement récente de la nature humaine.

Presque toutes les cultures et religions de l’histoire de l’humanité ont considéré que les humains sont des êtres à la fois matériels et spirituels. Cependant, en vivant à l’ère laïque comme nous le faisons, l’aspect matériel de notre existence a supplanté le spirituel à tel point qu’il est à peine reconnu comme tel.

Russell Kirk va jusqu’à affirmer que la ligne de démarcation dans la politique contemporaine repose sur cette différence de compréhension, déclarant que « d’un côté de cette ligne se trouvent tous ces hommes et femmes qui pensent que l’ordre temporel est le seul ordre, que les besoins matériels sont leurs seuls besoins et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent du patrimoine humain. De l’autre côté de cette ligne se trouvent toutes ces personnes qui reconnaissent un ordre moral durable dans l’univers, une nature humaine constante, et des devoirs élevés envers l’ordre spirituel et l’ordre temporel ».

Une vision purement matérielle de l’existence humaine conduira bien sûr à certaines prescriptions politiques, en particulier face à une pandémie. Nier l’existence spirituelle de l’homme, c’est nier la possibilité d’une vie après la mort – seul le vide de l’annihilation attend. Dans cette perspective, il est logique que l’on puisse conclure que la vie terrestre doit se poursuivre à tout prix, qu’aucun compromis n’est trop élevé pour repousser l’oubli à venir.

En revanche, ceux qui conservent une conception plus traditionnelle de la nature humaine, quelle que soit la religion ou la croyance spécifique à laquelle ils appartiennent, peuvent facilement voir tout un monde de coûts à enfermer que ceux qui ont une perspective purement matérialiste ne sont même pas capables de comprendre.

Les humains sont des êtres sociaux. Notre existence et notre développement en tant que personnes humaines reposent sur cette nature sociale. Les penseurs du contrat social comme Hobbes, Locke et Rousseau peuvent fantasmer sur une existence humaine solitaire, mais tous les témoignages d’enfants sauvages ou isolés indiquent que sans d’autres humains, un individu solitaire périrait rapidement, sans parler de son incapacité à développer la conscience de soi ou la capacité à penser et à parler avec le langage.

Certains érudits personnalistes, tels que le théoricien politique David Walsh, affirment que toute notre conception du moi ne peut se former qu’en relation avec d’autres personnes. Contrairement à la célèbre phrase de Descartes qui dit « Je pense, donc je suis », un personnaliste affirmerait que nous ne sommes même pas capables de comprendre l’existence du « je » tant que nous n’avons pas d’abord compris l’existence d’un « je » chez les autres. Tout comme nous ne pouvons jamais vraiment voir notre propre visage, mais seulement le visage des autres, ce qui nous permet de comprendre notre propre visage invisible, nous ne pouvons pas prendre conscience de nous-mêmes tant que nous ne nous trouvons pas dans le contexte des autres et, à travers eux, reconnaître la nature mutuelle de nos vies intérieures qui fait de nous des personnes.

De nombreuses religions, sous une forme ou une autre, parlent de l’interconnexion du monde et des personnes et de l’illusion de la séparation. Bien qu’elle soit le plus souvent associée aux religions orientales comme le bouddhisme, cette unité spirituelle n’est pas étrangère au christianisme et à l’Occident. En effet, la Trinité chrétienne est comprise comme étant un Dieu unique en trois personnes. Jésus Christ fait référence à cette unité dans le dix-septième chapitre de l’Évangile de Jean lorsqu’il prie « afin que tous soient un, Père, comme tu es en moi et que je suis en toi… afin qu’ils soient un comme nous sommes un – moi en eux et toi en moi – afin qu’ils soient amenés à l’unité complète ».

En laissant de côté les implications religieuses spécifiques, les humains ont reconnu depuis des millénaires que lorsque des personnes se rassemblent, nous entrons les uns dans les autres sur un plan spirituel par la reconnaissance de notre identité personnelle mutuelle. Cependant, cette unité spirituelle si essentielle à notre existence même en tant que personnes humaines ne se produit pas dans le vide, mais plutôt dans le contexte dans lequel nous nous rassemblons dans le monde matériel.

Les humains pourraient acquérir tous les nutriments dont nous avons besoin en s’imprégnant de Soleil Vert dans la solitude, mais au lieu de cela, nous transformons souvent nos repas en occasions sociales rituelles. Les repas partagés ne fournissent pas seulement une alimentation matérielle mais aussi spirituelle. Danser seul dans sa cuisine, c’est bien beau, mais c’est bien peu en comparaison de la foule de milliers de personnes qui se bousculent lors d’un festival de musique de danse électronique ou des pieds d’une secte soufie qui danse le dhikr. Nous avons la chance de pouvoir accéder à de grandes œuvres d’art par un simple clic de souris, mais regarder le Lac des Cygnes chez soi sur YouTube ne remplace pas l’expérience de le voir en direct dans une salle bondée où chaque personne est émue jusqu’aux larmes.

Il y a peu d’événements plus débordants d’unité spirituelle que le mariage, une célébration de l’unité littérale de deux personnes comme une seule en présence de leurs amis et de leurs proches avec des festins, des chants et des danses.

Pourtant, combien de mariages ont été annulés ou célébrés en privé cette année grâce aux confinements ? Combien de repas partagés n’ont pas été pris ? Des danses non dansées, des chants non chantés, des conversations non tenues ? Combien de parents et de grands-parents dans les maisons de retraite n’ont pas pu voir leurs proches avant de quitter cette terre ? Combien d’enfants ont souffert toute la journée, seuls devant un écran ? Ce ne sont pas là de simples luxes frivoles dont nous, les humains, pouvons nous passer. Le double contexte matériel et spirituel de notre existence ne peut être séparé. Ces contextes de nos familles et de nos communautés ne sont pas de beaux ajouts à la vie, ils sont la vie humaine elle-même.

Il est indéniable que pendant une pandémie, il sera nécessaire de modifier son comportement, mais tout comme aucun bureaucrate d’État ne peut planifier avec succès l’économie, aucun responsable de la santé publique n’est capable de planifier de manière centralisée une réponse pour des centaines de millions de personnes qui sont toutes dans des conditions de vie différentes, avec des besoins matériels et spirituels différents.

Chaque personne doit décider elle-même de la marche à suivre en fonction de ses circonstances de vie uniques. Le fait d’arracher ces décisions à chaque personne et de les placer entre les mains des bureaucrates de la santé publique a conduit au désastre.

Le taux de suicide est en hausse dans tout le pays, dans certains endroits jusqu’à 70 % par rapport à la même période l’année dernière. Les suicides militaires ont augmenté de 20 %. Les décès par overdose sont en passe d’atteindre un niveau record. La RAND Corporation a constaté une augmentation de la consommation d’alcool cette année. L’Associated Press fait état des conditions horribles qui règnent dans les maisons de retraite du pays et qui ont pu entraîner la mort de dizaines de milliers de résidents dans des circonstances atroces et horribles, leurs familles n’ayant pas été autorisées à s’occuper d’eux. De plus, il semble que de nombreux patients se soient tout simplement évanouis, l’esprit brisé par le fait d’avoir été enfermés dans un véritable isolement sans contact avec leurs amis ou leur famille pendant des mois.

La planification médicale centralisée qui ne reconnaît même pas l’aspect spirituel et social de l’existence humaine a causé la mort d’un nombre incalculable de personnes dans tout le pays, peut-être plus que le virus lui-même à long terme.

Nos dirigeants tant vantés peuvent agir comme de purs matérialistes lorsqu’il s’agit de leurs décrets dictatoriaux anéantissant la société et notre humanité même, mais à un certain niveau, ils comprennent évidemment l’importance de leur propre santé spirituelle. Sinon, pourquoi les dirigeants de Californie enfreindraient-ils leurs propres règles pour dîner dans des restaurants luxueux ou s’envoler pour Hawaï pour des réunions et ne se contenteraient-ils pas de plats à emporter et de Zoom comme le reste d’entre nous, les paysans ? Mais que peut-on attendre d’autre d’un système de contrôle du haut vers le bas ?

Les humains sont des êtres à la fois matériels et spirituels. Tout comme nous avons des besoins matériels que les planificateurs centraux ne peuvent pas anticiper, nous avons aussi des besoins spirituels qui ne peuvent être satisfaits que d’une myriade de façons que les planificateurs centraux ne peuvent pas prévoir, surtout lorsqu’ils ne reconnaissent même pas qu’il s’agit de besoins. Lorsqu’ils ne sont pas satisfaits, notre santé physique en souffre tout aussi sûrement que si nous étions porteurs d’un virus. Les aspects sociaux et communautaires de la vie humaine, qu’il s’agisse d’un dîner de fête en famille, d’aller à l’église, d’un mariage ou même des relations banales de la vie quotidienne, ne sont pas de simples luxes dont on peut se passer, ils sont la vie humaine elle-même. Les gens doivent être libres de traverser ces moments difficiles armés de la connaissance de leur situation qu’ils sont les seuls à posséder.

Lire aussi : Les confinements n’ont pas réduit la mortalité due au COVID, mais ils ont tué des millions d’emplois

Source : The Mises Institute – Traduit par Anguille sous roche




Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »

[Source : Guy Boulianne]

[NdNM : L’époque actuelle semble être marquée par un affrontement d’ordre spirituel entre deux parties de l’Humanité.]

Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial » (24 octobre 2020)

Voici la conférence que l’archevêque Carlo Maria Viganò donna le 24 octobre dernier lors de la Conférence sur l’identité catholique 2020, « Christ ou Chaos: Défier le Nouvel Ordre Mondial », qui se tint du 23 au 25 octobre dernier. Il s’agit de la première apparition de l’archevêque devant la caméra en deux ans, abordant la crise de l’Église catholique et plus particulièrement le lien entre Vatican II et la révolution du pape François.
La transcription de l’intégralité de la conférence apparaît sous la vidéo.

« Dans la sphère civile, l’État profond a géré la dissidence politique et sociale en utilisant des organisations et des mouvements qui ne sont qu’apparemment de l’opposition, mais qui contribuent en fait au maintien du pouvoir. »

— Mgr Carlo Maria Viganò


CONFÉRENCE D’IDENTITÉ CATHOLIQUE
24 octobre 2020

LE BOUC ÉMISSAIRE FRANÇOIS
Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial

Mgr Carlo Maria Viganò, Nonce apostolique

« Suivez-moi et laissez les morts enterrer leurs propres morts. »
Mt 8:22

1. NOUS VIVONS À DES TEMPS EXTRAORDINAIRES

Comme chacun de nous l’a probablement compris, nous nous trouvons dans un moment historique dans le temps; les événements du passé, qui semblaient autrefois déconnectés, se révèlent désormais indiscutablement liés, tant dans les principes qui les inspirent que dans les objectifs qu’ils cherchent à atteindre. Un regard juste et objectif sur la situation actuelle ne peut que saisir la parfaite cohérence entre l’évolution du cadre politique mondial et le rôle que l’Église catholique a assumé dans l’établissement du nouvel ordre mondial. Pour être plus précis, il convient de parler du rôle de cette apparente majorité dans l’Église, qui est en fait peu nombreuse mais extrêmement puissante, et que, par souci de brièveté, je résumerai comme l’Église profonde (deep church).

Évidemment, il n’y a pas deux Églises, ce qui serait impossible, blasphématoire et hérétique. La seule véritable Eglise du Christ n’a pas non plus failli aujourd’hui dans sa mission, se pervertissant en secte. L’Église du Christ n’a rien à voir avec ceux qui, depuis soixante ans, exécutent un plan pour l’occuper. Le chevauchement entre la Hiérarchie catholique et les membres de l’Église profonde n’est pas un fait théologique, mais plutôt une réalité historique qui défie les catégories habituelles et, en tant que telle, doit être analysée .

Nous savons que le projet du Nouvel Ordre Mondial consiste en l’instauration de la tyrannie par la franc-maçonnerie : un projet qui remonte à la Révolution française, au siècle des Lumières, à la fin des monarchies catholiques et à la déclaration de guerre à l’Église. On peut dire que le Nouvel Ordre Mondial est l’antithèse de la société chrétienne, ce serait la réalisation de la diabolique Civitas Diaboli — Cité du Diable — opposée à la Civitas Dei — Cité de Dieu — dans la lutte éternelle entre Lumière et Ténèbres, Le bien et le mal, Dieu et Satan.

Dans cette lutte, la Providence a placé l’Église du Christ, et en particulier le Souverain Pontife, comme kathèkon — c’est-à-dire celui qui s’oppose à la manifestation du mystère de l’iniquité (2 Th 2, 6-7). Et la Sainte Écriture nous avertit qu’à la manifestation de l’Antéchrist, cet obstacle — le kathèkon — aura cessé d’exister. Il me semble bien évident que la fin des temps approche maintenant sous nos yeux, puisque le mystère de l’iniquité s’est répandu dans le monde avec la disparition de la courageuse opposition des kathèkon.

En ce qui concerne l’incompatibilité entre la Cité de Dieu et la Cité de Satan, le conseiller jésuite de François, Antonio Spadaro, met de côté la Sainte Écriture et la Tradition, faisant sien les embrassons-nous bergogliens. Selon le directeur de La Civiltà Cattolica, l’encyclique Fratelli Tutti :

« Reste aussi un message à forte valeur politique, car — pourrait-on dire — il renverse la logique de l’apocalypse qui prévaut aujourd’hui. C’est la logique fondamentaliste qui lutte contre le monde, car elle croit que c’est l’opposé de Dieu, c’est-à-dire une idole, et donc à détruire le plus tôt possible afin d’accélérer la fin des temps. L’abîme de l’apocalypse, en effet, devant lequel il n’y a plus de frères : seuls des apostats ou des martyrs qui courent «contre» le temps. […] Nous ne sommes ni militants ni apostats, mais tous frères. » [1]

Cette stratégie de discrédit de l’interlocuteur avec l’insulte d’« intégriste » vise évidemment à faciliter l’action de l’ennemi au sein de l’Église, cherchant à désarmer l’opposition et à décourager la dissidence. On la retrouve aussi dans la sphère civile, où les démocrates et l’État profond s’arrogent le droit de décider à qui accorder la légitimité politique et à qui condamner sans faire appel à l’ostracisme médiatique. La méthode est toujours la même, car celle qui inspire est la même. De même que la falsification de l’Histoire et des sources, est toujours la même : si le passé renie le récit révolutionnaire, les adeptes de la Révolution censurent le passé et remplacent le fait historique par un mythe. Même saint François est victime de cette adultération qui ferait de lui le porte-étendard de la pauvreté et du pacifisme, qui sont aussi étrangers à l’esprit de l’orthodoxie catholique qu’ils sont instrumentaux de l’idéologie dominante. Preuve en est le dernier recours frauduleux au Poverello d’Assise à Fratelli Tutti pour justifier le dialogue, l’œcuménisme et la fraternité universelle de l’anti-église bergoglienne.

Ne commettons pas l’erreur de présenter les événements actuels comme « normaux », en jugeant ce qui se passe avec les paramètres juridiques, canoniques et sociologiques qu’une telle normalité supposerait. En des temps extraordinaires — et la crise actuelle de l’Église est en effet extraordinaire — les événements dépassent l’ordinaire connu de nos pères. Dans des temps extraordinaires, nous pouvons entendre un pape tromper les fidèles; voir les princes de l’Église accusés de crimes qui, en d’autres temps, auraient suscité l’horreur et été punis sévèrement; témoigner dans nos églises des rites liturgiques qui semblent avoir été inventés par l’esprit pervers de Cranmer; voir les prélats transformer l’idole impure du pachamama dans la basilique Saint-Pierre; et entendez le Vicaire du Christ s’excuser auprès des adorateurs de ce simulacre si un catholique ose le jeter dans le Tibre. En ces temps extraordinaires, nous entendons un conspirateur — le cardinal Godfried Danneels — nous dire que, depuis la mort de Jean-Paul II, la mafia de Saint-Gall avait comploté pour élire l’un des leurs à la chaire de Pierre, ce qui s’est avéré plus tard en être Jorge Mario Bergoglio. Face à cette révélation déconcertante, on peut s’étonner que ni les cardinaux ni les évêques n’aient exprimé leur indignation ni demandé que la vérité soit révélée.

La coexistence du bien et du mal, des saints et des damnés, dans le corps ecclésial, a toujours accompagné les événements terrestres de l’Église, à commencer par la trahison de Judas Iscariote. Et il est en effet significatif que l’anti-église tente de réhabiliter Judas — et avec lui les pires hérésiarques — en tant que modèles exemplaires, « anti-saints » et « anti-martyrs », et se légitimer ainsi dans leurs propres hérésies, immoralité et vices. La coexistence — je disais — des bons et des méchants, dont parle l’Évangile dans la parabole du blé et de l’ivraie, semble s’être transformée en la prédominance des seconds sur les premiers. La différence est que le vice et les déviations autrefois méprisés sont aujourd’hui non seulement plus pratiqués et tolérés, mais même encouragés et loués, tandis que la vertu et la fidélité à l’enseignement du Christ sont méprisées.

2. L’ÉCLIPSE DE LA VRAIE ÉGLISE

Depuis soixante ans, nous assistons à l’éclipse de la véritable Église par une anti-église qui s’est progressivement appropriée son nom, a occupé la Curie romaine et ses Dicastères, Diocèses et Paroisses, Séminaires et Universités, Couvents et Monastères. L’anti-église a usurpé son autorité, et ses ministres portent ses vêtements sacrés; elle utilise son prestige et son pouvoir pour s’approprier ses trésors, ses actifs et ses finances.

Tout comme cela se produit dans la nature, cette éclipse n’a pas lieu d’un seul coup; il passe de la lumière aux ténèbres lorsqu’un corps céleste s’insère entre le soleil et nous. Il s’agit d’un processus relativement lent mais inexorable, dans lequel la lune de l’anti-église suit son orbite jusqu’à ce qu’elle chevauche le soleil, générant un cône d’ombre qui se projette sur la terre. Nous nous trouvons maintenant dans ce cône d’ombre doctrinal, moral, liturgique et disciplinaire. Ce n’est pas encore l’éclipse totale que nous verrons à la fin des temps, sous le règne de l’Antéchrist. Mais c’est une éclipse partielle, qui permet de voir la couronne lumineuse du soleil encerclant le disque noir de la lune.

Le processus qui a conduit à l’éclipse d’aujourd’hui de l’Église a commencé avec le modernisme, sans aucun doute. L’anti-église a suivi son orbite malgré les condamnations solennelles du Magistère, qui dans cette phase a brillé avec la splendeur de la Vérité. Mais avec le Concile Vatican II, les ténèbres de cette fausse entité ont envahi l’Église. Au départ, il n’en obscurcissait qu’une petite partie, mais l’obscurité augmentait progressivement. Quiconque montrait alors le soleil, en déduisant que la lune l’obscurcirait certainement, était accusé d’être un « prophète de malheur », avec ces formes de fanatisme et d’intempérance qui découlent de l’ignorance et des préjugés. Le cas de Mgr Marcel Lefebvre et de quelques autres prélats confirme, d’une part, la clairvoyance de ces bergers et, d’autre part, la réaction décousue de leurs adversaires; qui, par crainte de perdre le pouvoir, ont utilisé toute leur autorité pour nier les preuves et ont caché leurs véritables intentions.

Pour continuer l’analogie : on peut dire que, dans le ciel de la Foi, une éclipse est un phénomène rare et extraordinaire. Mais nier que, pendant l’éclipse, les ténèbres se propagent — simplement parce que cela ne se produit pas dans des conditions ordinaires — n’est pas un signe de foi en l’indéfectibilité de l’Église, mais plutôt un déni obstiné des preuves, ou de la mauvaise foi. La Sainte Église, selon les promesses du Christ, ne sera jamais submergée par les portes de l’enfer, mais cela ne signifie pas qu’elle ne sera pas — ou n’est pas déjà — éclipsée par son faux infernal, cette lune qui, non par hasard, nous voyons sous les pieds de la femme de la révélation : « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. » (Ap 12, 1).

La lune se trouve sous les pieds de la Femme qui est au-dessus de toute mutabilité, au-dessus de toute corruption terrestre, au-dessus de la loi du destin et du royaume de l’esprit de ce monde. Et c’est parce que cette Femme, qui est à la fois l’image de la Très Sainte Marie et de l’Église, est amicta sole, revêtue du Soleil de Justice qu’est le Christ, « exempte de toute puissance démoniaque en participant au mystère de l’immuabilité du Christ » (Saint Ambroise). Elle reste intacte sinon dans son royaume militant, certainement dans celui qui souffre au Purgatoire et dans celui qui triomphe au Paradis. Saint Jérôme, commentant les paroles des Écritures, nous rappelle que « les portes de l’enfer sont des péchés et des vices, en particulier les enseignements des hérétiques ». Nous savons donc que même la « synthèse de toutes les hérésies » représentée par le modernisme et sa version conciliaire actualisée, ne pourra jamais obscurcir définitivement la splendeur de l’Épouse du Christ, mais seulement pour la brève période de l’éclipse que la Providence, dans son infinie sagesse, a permis, d’en tirer un bien plus grand.

3. L’ABANDON DE LA DIMENSION SUPERNATURALE

Dans cet entretien, je souhaite en particulier traiter de la relation entre la révolution de Vatican II et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. L’élément central de cette analyse consiste à mettre en évidence l’abandon de la part de la Hiérarchie ecclésiastique, même au sommet, de la dimension surnaturelle de l’Église et de son rôle eschatologique. Avec le Concile, les Innovateurs ont effacé l’origine divine de l’Église de leur horizon théologique, créant une entité d’origine humaine semblable à une organisation philanthropique. La première conséquence de cette subversion ontologique a été le refus nécessaire du fait que l’Épouse du Christ n’est pas, et ne peut pas être sujet au changement par ceux qui exercent l’autorité par procuration au nom du Seigneur. Elle n’est la propriété ni du Pape ni des évêques ou des théologiens, et, à ce titre, toute tentative d’« Aggiornamento » la rabaisse au niveau d’une société qui, pour en tirer des bénéfices, renouvelle sa propre offre commerciale, vend les restes, stockent et suivent la mode du moment. L’Église, au contraire, est une réalité surnaturelle et divine : elle adapte sa manière de prêcher l’Évangile aux nations, mais elle ne peut jamais changer le contenu d’un seul iota (Mt 5, 18), ni nier son élan transcendant, en s’abaissant à un simple service social. De l’autre côté, l’anti-église revendique fièrement le droit d’effectuer un changement de paradigme non seulement en changeant la façon dont la doctrine est exposée, mais la doctrine elle-même. Ceci est confirmé par les propos du commentaire de Massimo Faggioli sur la nouvelle encyclique Fratelli Tutti :

« Le pontificat du pape François est comme une norme élevée devant les intégristes catholiques et ceux qui assimilent continuité matérielle et tradition : la doctrine catholique ne se développe pas seulement. Parfois, cela change vraiment : par exemple sur [la] peine de mort, [et] la guerre. » [2]

Insister sur ce que le Magistère enseigne est inutile. La prétention effrontée des innovateurs d’avoir le droit de changer la foi suit obstinément l’approche moderniste.

La première erreur du Concile consiste principalement en l’absence de perspective transcendante — résultat d’une crise spirituelle déjà latente — et dans la tentative d’établir un paradis sur terre, avec un horizon humain stérile. Conformément à cette approche, Fratelli Tutti voit l’accomplissement d’une utopie terrestre et d’une rédemption sociale dans la fraternité humaine, la pax œcumenica entre les religions et l’accueil des migrants.

4. LE SENS DE L’INFÉRIORITÉ ET DE L’INADÉQUATION

Comme je l’ai écrit à d’autres occasions, les revendications révolutionnaires de la Nouvelle Théologie ont trouvé un terrain fertile chez les Pères conciliaires à cause d’un grave complexe d’infériorité vis-à-vis du monde. Il fut un temps, dans la période d’après-guerre, où la révolution menée par la franc-maçonnerie dans les sphères civile, politique et culturelle, brisa l’élite catholique, la persuadant de son insuffisance face à un défi d’époque qui est désormais incontournable. Au lieu de se remettre en question et de remettre en question leur foi, cette élite — évêques, théologiens, intellectuels — a impudemment attribué la responsabilité de l’échec imminent de l’Église à sa structure hiérarchique solide comme le roc et à son enseignement doctrinal et moral monolithique. En regardant la défaite de la civilisation européenne que l’Église avait contribué à former, l’élite pensait que le manque d’accord avec le monde était causé par l’intransigeance de la papauté et la rigidité morale des prêtres ne voulant pas accepter le Zeitgeist (esprit du temps) et « s’ouvrir ». Cette approche idéologique découle de la fausse hypothèse selon laquelle, entre l’Église et le monde contemporain, il peut y avoir une alliance, une consonance d’intention, une amitié. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, car il ne peut y avoir de répit dans la lutte entre Dieu et Satan, entre la lumière et les ténèbres. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Gn 3, 15) C’est une inimitié voulue par Dieu lui-même, qui place Marie très sainte — et l’Église — comme des ennemis éternels de l’ancien serpent. Le monde a son propre prince (Jn 12, 31), qui est « l’ennemi » (Mt 13, 28), un « meurtrier du commencement » (Jn 8, 44) et un « menteur » (Jn 8, 44). Courtiser un pacte de non-belligérance avec le monde signifie s’entendre avec Satan. Cela renverse et pervertit l’essence même de l’Église, dont la mission est de convertir autant d’âmes au Christ pour la plus grande gloire de Dieu, sans jamais déposer les armes contre ceux qui veulent les attirer vers eux-mêmes et vers la damnation.

Le sentiment d’infériorité et d’échec de l’Église devant le monde a créé la « tempête parfaite » pour que la révolution prenne racine dans les Pères conciliaires et par extension dans le peuple chrétien, chez qui l’obéissance à la Hiérarchie avait été cultivée peut-être plus que la fidélité au dépôt fidei. Que ce soit clair : l’obéissance aux Sacrés Pasteurs est certainement louable si les commandements sont légitimes. Mais l’obéissance cesse d’être une vertu et, en fait, devient servilité si elle est une fin en soi et si elle contredit le but auquel elle est ordonnée, à savoir la foi et la morale. Nous devons ajouter que ce sentiment d’infériorité a été introduit dans le corps ecclésial avec des démonstrations de grand théâtre, comme le retrait de la tiare par Paul VI, le retour des bannières phares ottomanes conquises à Lépante, les étreintes œcuméniques étalées avec le schismatique Athénagoras, les demandes de pardon pour les croisades, l’abolition de l’Index, la concentration du clergé sur les pauvres en place au prétendu triomphalisme de Pie XII. Le coup de grâce de cette attitude a été codifiée dans la liturgie réformée, qui manifeste son embarras du dogme catholique en le faisant taire — et ainsi en le niant indirectement. Le changement rituel a engendré un changement doctrinal, qui a conduit les fidèles à croire que la messe est un simple banquet fraternel et que la très sainte Eucharistie n’est qu’un symbole de la présence du Christ parmi nous.

5. « IDEM SENTIRE » DE LA RÉVOLUTION ET DU CONSEIL

Le sentiment d’insuffisance des Pères du Concile n’a été accru que par le travail des Innovateurs, dont les idées hérétiques coïncidaient avec les exigences du monde. Une analyse comparative de la pensée moderne confirme l’idem sentire [même sentiment ou même esprit] des conspirateurs avec chaque élément de l’idéologie révolutionnaire :

• l’acceptation du principe démocratique comme source de légitimation du pouvoir, à la place du droit divin de la monarchie catholique (y compris la papauté);

• la création et l’accumulation d’organes de pouvoir, à la place de la responsabilité personnelle et de la hiérarchie institutionnelle;

• l’effacement du passé historique, évalué avec les paramètres d’aujourd’hui, qui ne parviennent pas à défendre la tradition et le patrimoine culturel;

• l’accent mis sur la liberté des individus et l’affaiblissement du concept de responsabilité et de devoir;

• l’évolution continue de la morale et de l’éthique, ainsi privées de leur nature immuable et de toute référence transcendante;

• le caractère séculier présumé de l’État, à la place de la soumission légitime de l’ordre civil à la Royauté de Jésus-Christ et la supériorité ontologique de la mission de l’Église sur celle de la sphère temporelle;

• l’égalité des religions non seulement devant l’État, mais même en tant que concept général auquel l’Église doit se conformer, contre la défense objective et nécessaire de la Vérité et la condamnation de l’erreur;

• le concept faux et blasphématoire de la dignité de l’homme comme connatural pour lui, basé sur la négation du péché originel et du besoin de la Rédemption comme prémisse pour plaire à Dieu, mériter sa grâce et atteindre la béatitude éternelle;

• la remise en cause du rôle de la femme, le mépris et un mépris du privilège de la maternité;

• la primauté de la matière sur l’esprit;

• le rapport fidéiste à la science [3], face à une critique impitoyable de la religion sur de fausses bases scientifiques.

Tous ces principes, propagés par les idéologues de la franc-maçonnerie et les partisans du Nouvel Ordre Mondial, coïncident avec les idées révolutionnaires du Concile :

• la démocratisation de l’Église a commencé avec Lumen Gentium et se réalise aujourd’hui dans le chemin synodal bergoglien;

• la création et l’accumulation d’organes de pouvoir ont été réalisées en déléguant des rôles décisionnels aux Conférences épiscopales, synodes d’évêques, commissions, conseils pastoraux, etc.

• le passé et les glorieuses traditions de l’Église sont jugés selon la mentalité moderne et condamnés pour se faire la faveur du monde moderne;

• la « liberté des enfants de Dieu » théorisée par Vatican II a été établie indépendamment des devoirs moraux d’individus qui, selon les contes de fées conciliaires, sont tous sauvés indépendamment de leurs dispositions intérieures et de l’état de leur âme;

• l’obscurcissement de références morales éternelles a conduit à la révision de la doctrine de la peine capitale; et, avec Amoris Laetitia, l’admission des adultères publics aux sacrements, brisant l’édifice sacramentel;

• l’adoption du concept de laïcité a conduit à l’abolition d’une religion d’État dans les nations catholiques. Encouragé par le Saint-Siège et l’épiscopat, cela a conduit à une perte d’identité religieuse et à la reconnaissance des droits des sectes, ainsi qu’à l’approbation de normes qui violent la loi naturelle et divine;

• la liberté religieuse théorisée dans Dignitatis Humanae est aujourd’hui portée à ses conséquences logiques et extrêmes avec la Déclaration d’Abu Dhabi et la dernière Encyclique Fratelli Tutti, rendant obsolète la mission salvifique de l’Église et de l’Incarnation elle-même;

• les théories sur la dignité humaine dans la sphère catholique ont conduit à une confusion sur le rôle des laïcs par rapport au rôle ministériel du clergé et à un affaiblissement de la structure hiérarchique de l’Église. Alors que l’adhésion à l’idéologie féministe est un prélude à l’admission des femmes aux ordres sacrés;

• une préoccupation démesurée des besoins temporels des pauvres, si typique de la gauche, a transformé l’Église en une sorte d’association de bien-être, limitant son activité à la simple sphère matérielle, presque au point d’abandonner le spirituel;

• la soumission à la science moderne et au progrès technologique a conduit l’Église à désavouer la « reine de la science » [la foi], à « démythifier » les miracles, à nier l’inerrance de la Sainte Écriture, à regarder les mystères les plus sacrés de notre sainte religion comme « mythes » ou « métaphores », suggérant sacrilège que la transsubstantiation et la résurrection elle-même sont « magiques » (à ne pas prendre au pied de la lettre mais plutôt symboliquement), et pour décrire les sublimes dogmes mariaux comme des « tontérias » [absurdités].

Il y a un aspect presque grotesque de ce nivellement et de l’abaissement de la Hiérarchie pour se conformer à la pensée dominante. Le désir de la hiérarchie de plaire à ses persécuteurs et de servir ses ennemis arrive toujours trop tard et se désynchronise, donnant l’impression que les évêques sont irrémédiablement dépassés, voire pas dans l’air du temps. Ils amènent ceux qui les voient comploter avec tant d’enthousiasme leur propre extinction à croire que cette démonstration de soumission courtisane à un politiquement correct ne vient pas tant d’une vraie persuasion idéologique, mais plutôt de la peur d’être emporté, de perdre le pouvoir, et de ne plus avoir ce prestige que le monde leur paie encore, néanmoins. Ils ne se rendent pas compte — ou ne veulent pas admettre — que le prestige et l’autorité dont ils sont les gardiens viennent de l’autorité et du prestige de l’Église du Christ, et non de la misérable et pitoyable contrefaçon de celle-ci qu’ils ont façonnée.

Lorsque cette anti-église sera pleinement établie dans l’éclipse totale de l’Église catholique, l’autorité de ses dirigeants dépendra du degré d’assujettissement au Nouvel Ordre Mondial, qui ne tolérera aucune divergence par rapport à son propre credo et appliquera impitoyablement cela. dogmatisme, fanatisme et fondamentalisme que de nombreux prélats et intellectuels autoproclamés critiquent chez ceux qui restent fidèles au Magistère aujourd’hui. De cette façon, l’Église profonde peut continuer à porter la marque de fabrique « Église catholique », mais elle sera l’esclave de la pensée de l’Ordre Nouveau, rappelant les Juifs qui, après avoir nié la Royauté du Christ avant Pilate, étaient esclaves de l’autorité de leur temps : « Nous n’avons d’autre roi que César » (Jn 19:15). César d’aujourd’hui nous ordonne de fermer les églises, de porter un masque et de suspendre les célébrations sous le prétexte d’une pseudo-pandémie. Le régime communiste persécute les catholiques chinois, et le monde n’entend que le silence de Rome. Demain, un nouveau Titus saccagera le temple du Conseil, transportant ses restes dans un musée, et la vengeance divine aux mains des païens aura de nouveau été accomplie.

6. LE RÔLE INSTRUMENTAL DES CATHOLIQUES MODÉRÉS DANS LA RÉVOLUTION

Certains pourraient dire que les Pères et Papes conciliaires qui ont présidé cette assemblée n’ont pas réalisé les implications que leur approbation des documents de Vatican II aurait pour l’avenir de l’Église. Si tel était le cas — c’est -à- dire s’il y avait eu des regrets ultérieurs dans leur approbation hâtive de textes hérétiques ou proches de l’hérésie — il est difficile de comprendre pourquoi ils n’ont pas pu mettre un terme immédiat aux abus, corriger les erreurs, clarifier les malentendus et les omissions. Et par-dessus tout, il est incompréhensible pourquoi l’Autorité ecclésiastique a été si impitoyable contre ceux qui ont défendu la Vérité catholique, et, en même temps, ont été si terriblement accommodants envers les rebelles et les hérétiques. Dans tout les cas, la responsabilité de la crise conciliaire doit être portée aux pieds de l’Autorité qui, même au milieu de mille appels à la collégialité et au pastoralisme, a jalousement gardé ses prérogatives, ne les exerçant que dans un seul sens, c’est-à-dire contre le pusillus grex [petit troupeau] et jamais contre les ennemis de Dieu et de l’Église. Les très rares exceptions, lorsqu’un théologien hérétique ou un religieux révolutionnaire a été censuré par le Saint-Office, n’offrent que la confirmation tragique d’une règle qui est appliquée depuis des décennies; sans compter que beaucoup d’entre eux, ces derniers temps, ont été réhabilités sans aucune abjuration de leurs erreurs et même promus à des postes institutionnels dans la Curie romaine ou dans les Athénées pontificales.

Telle est la réalité, telle qu’elle ressort de mon analyse. Cependant, nous savons qu’en plus de l’aile progressiste du Concile et de l’aile catholique traditionnelle, il y a une partie de l’épiscopat, le clergé et le peuple qui tente de se tenir à égale distance de ce qu’il considère comme deux extrêmes. Je parle des soi-disant « conservateurs », qui est une partie centriste du corps ecclésial qui finit « transportant de l’eau » pour les Révolutionnaires parce que, tout en rejetant leurs excès, il partage les mêmes principes. L’erreur des « conservateurs » consiste à donner une connotation négative au traditionalisme et à le placer à l’opposé du progressisme. Leur aurea mediocritas [via les médias] consiste à se placer arbitrairement non pas entre deux vices, mais entre la vertu et le vice. Ce sont eux qui critiquent les excès de la pachamama ou des propos les plus extrêmes de Bergoglio, mais qui ne tolèrent pas la remise en cause du Concile, encore moins le lien intrinsèque entre le cancer conciliaire et la métastase actuelle. La corrélation entre conservatisme politique et conservatisme religieux consiste à adopter le « centre », synthèse entre la thèse « droite » et l’antithèse « gauche », selon l’approche hégélienne si chère aux modérés du Concile.

Dans la sphère civile, l’État profond a géré la dissidence politique et sociale en utilisant des organisations et des mouvements qui ne sont qu’apparemment de l’opposition, mais qui contribuent en fait au maintien du pouvoir. De même, dans la sphère ecclésiale, l’Église profonde utilise les « conservateurs » modérés pour donner l’impression d’offrir la liberté aux fidèles. Le Motu Proprio Summorum Pontificum lui-même, par exemple, tout en accordant la célébration sous une forme extraordinaire, exige saltem impliciter [au moins implicitement] que nous acceptons le Concile et reconnaissons la légalité de la liturgie réformée. Ce stratagème empêche ceux qui bénéficient du Motu Proprio de soulever des objections, ou ils risquent la dissolution des communautés Ecclesia Dei. Et cela insuffle au peuple chrétien l’idée dangereuse qu’une bonne chose, pour avoir une légitimité dans l’Église et la société, doit nécessairement être accompagnée d’une mauvaise chose ou du moins de quelque chose de moins bon. Cependant, seul un esprit égaré chercherait à accorder des droits égaux au bien et au mal. Peu importe si l’on est personnellement en faveur du bien, quand on reconnaît la légitimité de ceux qui sont en faveur du mal. En ce sens, la « liberté de choisir » l’avortement théorisée par les politiciens démocrates trouve son contrepoids dans la non moins aberrante «liberté religieuse» théorisée par le Conseil, qui est aujourd’hui obstinément défendue par l’anti-église. S’il n’est pas permis à un catholique de soutenir un politicien qui défend le droit à l’avortement, il est encore moins permis d’approuver un prélat qui défend la « liberté » d’un individu de mettre en danger son âme immortelle en « choisissant » de rester dans la condition de péché mortel. Ce n’est pas de la miséricorde; c’est un manquement flagrant au devoir spirituel devant Dieu pour attirer la faveur et l’approbation de l’homme.

7. « SOCIÉTÉ OUVERTE » ET « RELIGION OUVERTE »

Cette analyse ne serait guère complète sans un mot sur la néo-langue si populaire dans la sphère ecclésiastique. Le vocabulaire catholique traditionnel a été délibérément modifié, afin de changer le contenu qu’il exprime. La même chose s’est produite dans la liturgie et la prédication, où la clarté de l’exposition catholique a été remplacée par l’ambiguïté ou le déni implicite de la vérité dogmatique. Les exemples sont infinis. Ce phénomène remonte également à Vatican II, qui cherchait à développer des versions « catholiques » des slogans du monde. Néanmoins, je tiens à souligner que toutes ces expressions empruntées aux lexiques laïques font également partie du néolangage. Considérons l’insistance du Bergoglio sur l’« église sortante » sur l’ouverture comme valeur positive. De même, je cite maintenant le Fratelli tutti :

« Un peuple vivant et dynamique, un peuple d’avenir, est constamment ouvert à une nouvelle synthèse par sa capacité à accueillir les différences » (Fratelli Tutti, 160).

« L’Église est une maison aux portes ouvertes » (ibid. 276).

« Nous voulons être une Église qui sert, qui sort de chez elle et sort de ses lieux de culte, sort de ses sacristies, pour accompagner la vie, pour entretenir l’espérance, pour être le signe de l’unité… pour construire des ponts, pour abattre les murs, semer les graines de la réconciliation » (ibid).

La similitude avec l’Open Society recherchée par l’idéologie mondialiste de Soros est si frappante qu’elle en constitue presque un contrepoint de religion ouverte.

Et cette religion ouverte est parfaitement en phase avec les intentions du mondialisme. Des réunions politiques « pour un nouvel humanisme » bénies par les dirigeants de l’Église à la participation de l’intelligentsia progressiste à la propagande verte, tout court après la pensée dominante, dans la triste et grotesque tentative de plaire au monde. Le contraste frappant avec les paroles de l’apôtre est clair : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » (Gal. 1:10)

L’Église catholique vit sous le regard de Dieu; elle existe pour sa gloire et pour le salut des âmes. L’anti-église vit sous le regard du monde, se pliant à l’apothéose blasphématoire de l’homme et à la damnation des âmes. Lors de la dernière session du Concile Œcuménique Vatican II, devant tous les Pères synodaux, ces paroles étonnantes de Paul VI ont retenti dans la Basilique du Vatican :

« La religion du Dieu qui s’est fait homme a rencontré la religion (car telle est) de l’homme qui se fait Dieu. Et ce qui est arrivé ? Y a-t-il eu un affrontement, une bataille, une condamnation ? Il aurait pu y en avoir, mais il n’y en avait pas. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du concile. Un sentiment de sympathie sans bornes a imprégné tout cela. L’attention de notre conseil a été absorbée par la découverte des besoins humains (et ces besoins croissent proportionnellement à la grandeur que le fils de la terre revendique pour lui-même). Mais nous appelons ceux qui se qualifient d’humanistes modernes, et qui ont renoncé à la valeur transcendante des plus hautes réalités, à donner au conseil le crédit au moins pour une qualité et à reconnaître notre propre nouveau type d’humanisme: nous aussi, en fait, plus que tout autre, nous honorons l’humanité. » [4]

Cette sympathie — au sens étymologique de συμπάϑεια, c’est-à-dire participation au sentiment de l’autre — est la figure du concile et de la nouvelle religion (car telle est) de l’anti-église. Une anti-église née de l’union impure entre l’Église et le monde, entre la Jérusalem céleste et la Babylone infernale. Remarquez bien : la première fois qu’un Pontife a mentionné le « nouvel humanisme », c’était lors de la dernière session de Vatican II, et aujourd’hui nous le trouvons répété comme un mantra par ceux qui le considèrent comme une expression parfaite et cohérente de la mentalité révolutionnaire du Conseil. [5]

Toujours en vue de cette communion d’intention entre le Nouvel Ordre Mondial et l’anti-église, il faut se souvenir du Global Compact on Education, un projet conçu par Bergoglio « pour générer un changement à l’échelle planétaire, afin que l’éducation soit créatrice de fraternité, paix et justice. Un besoin encore plus urgent en cette période marquée par la pandémie ». [6] Promu en collaboration avec les Nations Unies, ce « processus de formation à la relation et à la culture de la rencontre trouve également un espace et une valeur dans le “foyer commun” de toutes les créatures, puisque les personnes, telles qu’elles sont formées à la logique de communion et solidarité, travaillent déjà à “Retrouver une harmonie sereine avec la création”, et à configurer le monde comme “un espace de vraie fraternité”. (Gaudium et Spes, 37) » [7] Comme on peut le voir, la référence idéologique est toujours et uniquement à Vatican II, car ce n’est qu’à partir de ce moment que l’anti-église a mis l’homme à la place de Dieu, la créature à la place du Créateur.

Le « nouvel humanisme » a évidemment un cadre environnemental et écologique dans lequel se greffent à la fois l’encyclique Laudato Sì et la théologie verte — « l’Église à visage amazonien » du Synode des évêques 2019, avec son culte idolâtre de pachamama (la terre mère) en présence du Sanhédrin romain. L’attitude de l’Église lors du Covid-19 a démontré, d’une part, la soumission de la hiérarchie aux diktats de l’État, en violation de la Libertas Ecclesiae, que le Pape aurait dû défendre fermement. Il a également mis en évidence le déni de toute signification surnaturelle de la pandémie, remplaçant la juste colère de Dieu offensée par les innombrables péchés de l’humanité et des nations par une fureur plus inquiétante et destructrice de la nature, offensée par le manque de respect de l’environnement. Je tiens à souligner que l’attribution d’une identité personnelle à la Nature, presque dotée d’intellect et de volonté, est un prélude à sa divinisation. Nous avons déjà vu un prélude sacrilège à cela, sous le dôme même de la basilique Saint-Pierre.

L’essentiel est le suivant : la conformité de la part de l’anti-église avec l’idéologie dominante du monde moderne établit une réelle coopération avec de puissants représentants de l’État profond, à commencer par ceux qui œuvrent pour une « économie durable » impliquant Jorge Mario Bergoglio, Bill Gates, Jeffrey Sachs, John Elkann, Gunter Pauli. [8]

Il sera utile de se rappeler que l’économie durable a également des implications pour l’agriculture et le monde du travail en général. L’État profond doit garantir une main-d’œuvre à bas prix grâce à l’immigration, qui contribue en même temps à l’annulation de l’identité religieuse, culturelle et linguistique des nations concernées. L’église profonde prête une base idéologique et pseudo-théologique à ce plan d’invasion et garantit en même temps une part dans le commerce lucratif de l’hospitalité. On comprend l’insistance de Bergoglio sur le thème des migrants, également réitérée dans Fratelli Tutti : « Une mentalité xénophobe de fermeture et de maîtrise de soi se répand » (ibid. 39). « Les migrations constitueront un élément fondateur de l’avenir du monde » (ibid. 40). Bergoglio a utilisé l’expression « élément fondateur », affirmant qu’il n’est pas possible de faire l’hypothèse d’un avenir sans migrations.

Permettez-moi un bref mot sur la situation politique aux États-Unis à la veille de l’élection présidentielle. Fratelli Tutti semble être une forme de soutien du Vatican au candidat démocrate, en opposition claire à Donald Trump, et intervient quelques jours après que François a refusé d’accorder une audience au secrétaire d’État Mike Pompeo à Rome. Cela confirme de quel côté se trouvent les enfants de la lumière et qui sont les enfants des ténèbres.

8. LES FONDEMENTS IDÉOLOGIQUES DE LA « FRATERNITÉ »

Le thème de la fraternité, obsession pour Bergoglio, trouve sa première formulation dans Nostra Ætate et Dignitatis Humanae. La dernière encyclique, Fratelli Tutti, est le manifeste de cette vision maçonnique, dans laquelle le cri Liberté, Égalité, Fraternité a remplacé l’Évangile, au nom d’une unité entre les hommes qui exclut Dieu. Notez que le Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble signé à Abu Dhabi le 4 février 2019 a été fièrement défendu par Bergoglio avec ces mots :

« Du point de vue catholique, le document n’a pas dépassé d’un millimètre le Concile Vatican II. »

Le cardinal Miguel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, commente dans La Civiltà Cattolica :

« Avec le Conseil, le remblai s’est progressivement fissuré puis s’est rompu : le fleuve du dialogue s’est répandu avec le Conseil Déclarations Nostra Ætate sur les relations entre l’Église et les croyants d’autres religions et Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse, des thèmes et des documents étroitement liés et ont permis à saint Jean-Paul II de donner vie à des rencontres comme la Journée mondiale de prière pour la paix en Assision le 27 octobre 1986 et Benoît XVI, vingt-cinq ans plus tard, pour nous faire vivre dans la ville de Saint François le jour de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde — Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix. Donc, l’engagement de l’Église catholique en faveur du dialogue interreligieux, qui ouvre la voie à la paix et à la fraternité, fait partie de sa mission originale et trouve ses racines dans l’événement du concile. » [9]

Une fois de plus, le cancer de Vatican II confirme qu’il est à l’origine de métastases bergogliennes. Le fil rouge [fil conducteur] qui unit le Concile au culte de la pachamama passe également par Assise, comme mon frère Athanasius Schneider l’a souligné à juste titre dans son récent discours. [dix]

Et en parlant de l’anti-église, Mgr Fulton Sheen décrit l’Antéchrist : « Puisque sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu, il trompera même les élus. » [11] Nous semblons voir la prophétie du vénérable archevêque américain se réaliser sous nos yeux.

Il n’est donc pas surprenant que la tristement célèbre Grande Loge d’Espagne, après avoir chaleureusement félicité son paladin élevé au trône, ait à nouveau rendu hommage à Bergoglio par ces mots :

« Le grand principe de cette école initiatique n’a pas changé depuis trois siècles : la construction d’une fraternité universelle où les êtres humains se disent frères les uns aux autres au-delà de leurs croyances spécifiques, de leurs idéologies, de la couleur de leur peau, de leur extraction sociale, de leur langue, leur culture ou leur nationalité. Ce rêve fraternel s’est heurté au fondamentalisme religieux qui, dans le cas de l’Église catholique, a conduit à des textes durs condamnant la tolérance de la franc-maçonnerie au XIXe siècle. La dernière encyclique du pape François montre à quel point l’Église catholique actuelle est éloignée de ses positions antérieures. Dans “Fratelli Tutti”, le pape a embrassé la Fraternité universelle, le grand principe de la franc-maçonnerie moderne. » [12]

La réaction du Grand Orient d’Italie n’est pas différente :

« Ce sont les principes que la franc-maçonnerie a toujours poursuivis et gardés pour l’élévation de l’humanité. » [13]

Austen Ivereigh, l’hagiographe de Bergoglio, confirme avec satisfaction cette interprétation qu’un catholique jugerait à juste titre au moins dérangeante. [14]

Je me souviens que dans les documents maçonniques de l’Alta Vendita, depuis le XIXe siècle, une infiltration de la franc-maçonnerie dans l’Église était prévue :

« Vous aussi, vous pêcherez des amis et les conduirez aux pieds du Siège apostolique. Vous aurez prêché la révolution dans Tiara and Cope, procédé sous la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’un peu d’aide pour mettre le feu aux quartiers du monde. » [15]

9. LA SUBVERSION DE LA RELATION INDIVIDUELLE ET SOCIALE AVEC DIEU

Permettez-moi de conclure cet examen des liens entre le Conseil et la crise actuelle en soulignant un renversement que je considère comme extrêmement important et significatif. Je parle de la relation du laïc individuel et de la communauté des fidèles avec Dieu. Alors que dans l’Église du Christ la relation de l’âme avec le Seigneur est éminemment personnelle même lorsqu’elle est véhiculée par le Sacré Ministre dans l’action liturgique, dans l’Église conciliaire la communauté et la relation de groupe prévalent. Pensez à leur insistance à vouloir faire du baptême d’un enfant, ou du mariage d’un couple marié, « un acte de communauté »; ou l’impossibilité de recevoir la sainte communion individuellement en dehors de la messe, et de la pratique courante d’approcher la communion pendant la messe même sans les conditions nécessaires. Tout ceci est sanctionné sur la base d’un concept protestantisé de participation au banquet eucharistique, dont aucun invité n’est exclu. Sous cette compréhension de la communauté, la personne perd son individualité, se perdant dans la communauté anonyme de la célébration. De même, la relation du corps social avec Dieu disparaît dans un personnalisme qui élimine le rôle de médiation à la fois de l’Église et de l’État. L’individualisation dans le domaine moral entre également dans ce domaine, où les droits et les préférences de l’individu deviennent des motifs d’éradication de la moralité sociale. Cela se fait au nom d’une « inclusivité » qui légitime tous les vices et aberrations morales. La société — entendue comme l’union de plusieurs individus visant à la poursuite d’un but commun — est divisée en une multiplicité d’individus, chacun ayant son propre but. C’est le résultat d’un bouleversement idéologique qui mérite d’être analysé en profondeur, en raison de ses implications tant dans la sphère ecclésiale que civile. Il est évident, cependant, que la première étape de cette révolution se trouve dans la mentalité conciliaire, à commencer par l’endoctrinement du peuple chrétien constitué par la liturgie réformée, dans laquelle l’individu se fond dans l’assemblée en se dépersonnalisant, et la communauté se transforme en un ensemble d’individus en perdant leur identité.

10. CAUSE ET EFFET

La philosophie nous enseigne qu’à une cause correspond toujours un certain effet. Nous avons vu que les actions menées au cours de Vatican II ont eu l’effet désiré, donner une forme concrète à ce tournant anthropologique le point qui, aujourd’hui, a conduit à l’apostasie de l’anti-église et l’éclipse de la véritable Eglise du Christ. Nous devons donc comprendre que si nous voulons annuler les effets néfastes que nous voyons devant nous, il est nécessaire et indispensable de supprimer les facteurs qui les ont causés. Si tel est notre objectif, il est clair qu’accepter — ou même accepter partiellement — ces principes révolutionnaires rendrait nos efforts inutiles et contre-productifs. Nous devons donc être clairs sur les objectifs à atteindre, en ordonnant notre action aux buts. Mais nous devons tous être conscients que dans ce travail de restauration, aucune exception aux principes n’est possible, précisément parce que le fait de ne pas les partager empêcherait toute chance de succès.

Laissons donc de côté, une fois pour toutes, les vaines distinctions concernant la bonté présumée du Concile, la trahison de la volonté des Pères synodaux, la lettre et l’esprit de Vatican II, le poids magistral (ou son absence) de ses actes, et l’herméneutique de la continuité contre celle de la rupture. L’anti-église a utilisé l’étiquette de « Conseil œcuménique » pour donner autorité et force juridique à son programme révolutionnaire, tout comme Bergoglio appelle son manifeste politique d’allégeance au Nouvel Ordre Mondial une « lettre encyclique ». La ruse de l’ennemi a isolé la partie saine de l’Église, déchirée entre devoir reconnaître le caractère subversif des documents conciliaires, et donc les exclure du Magistère corpus, et devoir nier la réalité en les déclarant apodictiquement orthodoxes afin de sauvegarder l’infaillibilité du Magistère. La Dubia représentait une humiliation pour ces princes de l’Église, mais sans dénouer les nœuds doctrinaux portés à l’attention du pontife romain. Bergoglio ne répond pas, précisément parce qu’il ne veut ni nier ni confirmer les erreurs implicites, s’exposant ainsi au risque d’être déclaré hérétique et de perdre la papauté. Il s’agit de la même méthode utilisée avec le Conseil, où l’ambiguïté et l’utilisation d’une terminologie imprécise empêchent de condamner l’erreur qui a été implicite. Mais le juriste sait très bien que, outre la violation flagrante de la loi, on peut aussi commettre un crime en le contournant, en l’utilisant à des fins maléfiques : contra legem fit, quod in fraudem legis fit [ce qui contourne la loi est contre elle].

11. CONCLUSION

La seule façon de gagner cette bataille est de recommencer à faire ce que l’Église a toujours fait et d’arrêter de faire ce que l’anti-église nous demande aujourd’hui — ce que la véritable Église a toujours condamné. Remettons Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Souverain Sacrificateur, au centre de la vie de l’Église; et avant cela, au centre de la vie de nos communautés, de nos familles, de nous-mêmes. Rendons la couronne à Notre-Dame Marie Très Sainte, Reine et Mère de l’Église.

Revenons célébrer dignement la sainte liturgie traditionnelle et prions avec les paroles des saints, non avec les divagations des modernistes et des hérétiques. Recommençons à savourer les écrits des Pères de l’Église et des Mystiques, et jetons au feu les œuvres empreintes de modernisme et de sentimentalisme immanentiste. Soutenons, par la prière et l’aide matérielle, les nombreux bons prêtres qui restent fidèles à la vraie Foi, et retirons tout soutien à ceux qui ont accepté le monde et ses mensonges.

Et surtout — je vous le demande au nom de Dieu ! — abandonnons ce sentiment d’infériorité que nos adversaires nous ont habitués à accepter : dans la guerre du Seigneur, ils ne nous humilient pas (nous méritons certainement toute humiliation pour nos péchés). Non, ils humilient la Majesté de Dieu et l’Epouse de l’Agneau Immaculé. La vérité que nous embrassons ne vient pas de nous, mais de Dieu ! Que la Vérité soit niée, admettre qu’elle doit se justifier devant les hérésies et les erreurs de l’anti-église, n’est pas un acte d’humilité, mais de lâcheté et de pusillanimité. Laissez-nous inspirer par l’exemple des saints martyrs des Maccabées, devant un nouvel Antiochus qui nous demande de sacrifier aux idoles et d’abandonner le vrai Dieu. Répondons par leurs paroles en priant le Seigneur : « Maintenant encore, ô Souverain des cieux, envoyez votre bon ange devant nous, pour qu’il répande la crainte et l’effroi. Que par la grandeur de votre bras soient frappés ceux qui sont venus, le blasphème à la bouche, contre votre peuple saint! » (2 Mac 15:23-24).

Permettez-moi de conclure mon discours aujourd’hui avec un souvenir personnel. Lorsque j’étais nonce apostolique au Nigéria, j’ai découvert une magnifique tradition populaire issue de la terrible guerre du Biafra et qui se poursuit encore aujourd’hui. J’y ai personnellement participé lors d’une visite pastorale à l’archidiocèse d’Onitsha, et j’en ai été très impressionné. Cette tradition — appelée « Block Rosary Children » — consiste à rassembler des milliers d’enfants (même très jeunes) dans chaque village ou quartier pour la récitation du Saint Rosaire pour implorer la paix — chaque enfant tenant un petit morceau de bois, comme un mini autel, avec une image de Notre-Dame et une petite bougie dessus.

Dans les jours précédant le 3 novembre, j’invite tout le monde à se joindre à une croisade du Rosaire : une sorte de siège de Jéricho, non pas avec sept trompettes faites de cornes de bélier sonnées par des prêtres, mais avec le « Je vous salue Marie des petits et des innocents » pour abattre les murs de l’État profond et de l’Église profonde.

Rejoignons-nous aux petits dans un Bloc du Rosaire Enfants, implorant la Femme vêtue du Soleil, que le Règne de Notre-Dame et Mère soit rétabli, et l’éclipse qui nous afflige raccourcie.

Et que Dieu bénisse ces saintes intentions.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique

RÉFÉRENCES :

  1. Padre Antonio Spadaro sj, Fratelli Tutti, la risposta di Francesco alla crisi del nostro tempo, in Formiche, 4 Ottobre 2020 (qui).
  2. « Le pontificat du pape François est comme une norme élevée devant les intégristes catholiques et ceux qui assimilent continuité matérielle et tradition: la doctrine catholique ne se développe pas seulement. Parfois ça change vraiment: par exemple sur la peine de mort, la guerre. » (Massimo Faggioli – Twitter)
  3. Redazione Internet : Clima. Il Papa: basta negazionismi sul riscaldamento globale. Avvenire, 16 novembre 2017. — « Dovremmo evitare di cadere in questi quattro atteggiamenti perversi, che certo non aiutano alla ricerca onesta e al dialogo sincero e produttivo sulla costruzione del futuro del nostro pianeta: negazione, indifferenza, rassegnazione e fiducia in soluzioni inadeguate. »
  4. Paolo VI : Allocuzione per l’ultima sessione del Concilio Ecumenico Vaticano II, 7 Dicembre 1965 : « Religio, id est cultus Dei, qui homo fieri voluit, atque religio – talis enim est aestimanda – id est cultus hominis, qui fieri vult Deus, inter se congressae sunt. Quid tamen accidit? Certamen, proelium, anathema? Id sane haberi potuerat, sed plane non accidit. Vetus illa de bono Samaritano narratio excmplum fuit atque norma, ad quam Concilii nostri spiritualis ratio directa est. Etenim, immensus quidam erga homines amor Concilium penitus pervasit. Perspectae et iterum consideratae hominum necessitates, quae eo molestiores fiunt, quo magis huius terrae filius crescit, totum nostrae huius Synodi studium detinuerunt. Hanc saltem laudem Concilio tribuite, vos, nostra hac aetate cultores humanitatis, qui veritates rerum naturam transcendentes renuitis, iidemque novum nostrum humanitatis studium agnoscite: nam nos etiam, immo nos prae ceteris, hominis sumus cultores ».
  5. Il Pedante (@EuroMasochismo) : https://twitter.com/i/status/1312837860442210304.
  6. Pacte mondial sur l’éducation : www.educationglobalcompact.org.
  7. Congregazione per l’Educazione Cattolica : Lettera Circolare alle scuole, università e istituzioni educative, 10 Settembre 2020.
  8. NICCOLÒ CARRATELLI : Green&Blue, la nuova voce dell’economia sostenibile. Via con il Papa e Bill Gates. La Stampa, 03 Ottobre 2020.
  9. Card. Miguel Ángel Ayuso Guixot : Il documento sulla Fraternità umana nel solco del Concilio Vaticano II. 3 Febbraio 2020.
  10. Maike Hickman : Bishop Schneider: Pachamama worship in Rome was ‘prepared by Assisi meetings’. Catholic Family, 8th October 2020.
  11. Mons. Fulton Sheen, discorso radiofonico del 26 Gennaio 1947.
  12. InfoCatólica : La Gran Logia de España considera que Francisco abraza el concepto de fraternidad de la Masonería. 5/10/20 3:14 PM.
  13. Grande Oriente d’Italia (@GrandeOrienteit) : Liberté, égalité, fraternité. Le Grand Maître du Grand Orient d’Italie, Stefano Bisi: « Ce sont les principes que la franc-maçonnerie a toujours poursuivis et défendus pour l’élévation de l’humanité ». Twitter, 5 octobre 2020.
  14. Jesuits Global : Without fraternity, liberty and equality don’t make sense – Austen Ivereigh on Fratelli Tutti. Youtube, 4 octobre 2020.
  15. Jacques Cretineau-Joly : L’Église romaine en face de la Révolution. Parigi, Henri Plon, 1859. — « Vous amènerez des amis autour de la Chaire apostolique. Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde ».



Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ?

[Source : Allan Arsmann]

Le NOM de MOÏSE – élucidé par un ASPERGER

Atteint du syndrome d’Asperger, Allan Arsmann a développé un « intérêt particulier » pour la Bible et l’archéologie. À l’âge de vingt-cinq ans, il va commencer à lire la Bible de manière compulsive. Il va la lire à plusieurs centaines de reprises, quasiment sans s’arrêter, pendant plus de quatre ans. Y ajoutant la lecture de milliers de textes anciens et d’analyses modernes, il va emmagasiner en son esprit un ensemble de connaissances totalement inédit. Fort de cet assemblage de données, son cerveau Asperger va lui permettre de solutionner quelques-unes des plus grandes énigmes de l’histoire. Son analyse offre une vision rationnelle unique qui réconcilie complètement les données historiques et bibliques, permet le recoupement avec plusieurs milliers de preuves archéologiques et rend sa cohérence au Livre.




Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]

[Source : Breizh-Info]

Au dernier colloque de l’Institut Iliade, en date du 19 septembre 2020, dont le thème était « La nature comme socle », la question du transhumanisme aurait dû être abordée lors d’une table ronde avec l’éminent sociologue Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne, et François Bousquet, essayiste et directeur de La Nouvelle Librairie. Faute de temps, le sujet est resté en suspens et notre curiosité de même ! Histoire de rattraper l’opportunité manquée, nous avons interrogé Michel Maffesoli.

Breizh-info : Le transhumanisme est régulièrement évoqué dans les médias, sans que le commun des mortels sache réellement de quoi il s’agit. À mi-chemin entre la science-fiction et la science tout court, le transhumanisme peut vite devenir sujet de fantasmes. Est-ce que vous pourriez proposer une définition de ce qui est avant tout un courant de pensées ?

Michel Maffesoli : Il est toujours difficile de donner des définitions. Le transhumanisme, comme beaucoup d’autres sujets, n’est pas unique. Ses tenants peuvent avoir des positions différentes les uns des autres. Néanmoins, il est possible de considérer le transhumanisme comme l’aboutissement logique du mythe du progrès tel qu’il s’est élaboré au XIXe siècle, dans le sillage de la philosophie des Lumières et de sa grande ligne directrice qui veut que rien ne soit étranger à la raison. Le transhumanisme est en ce sens un « rationalisme exacerbé ». Il pousse cette idée de rationalisme jusqu’au bout. Attention à bien distinguer le rationalisme de la rationalité. Cette dernière est notre spécificité humaine, alors que le rationalisme est une position qui évacue tout ce qui n’est pas rationnel (le sensible, le spirituel, etc.) C’est une façon de penser, sur laquelle notre esprit critique est parfaitement libre de s’exercer.

Effectivement, le transhumanisme peut devenir sujet de fantasme. Il exacerbe cette pensée de Descartes, selon laquelle les hommes peuvent se rendre « maîtres et possesseurs de la nature » grâce à la technique. Cette citation bien connue du Discours de la méthode est au centre de la modernité. Le transhumanisme l’incarne jusqu’à la paranoïa (étymologiquement, la paranoïa est une « pensée par le haut », une pensée surplombante). Il est l’aboutissement de la paranoïa moderne.

Breizh-info : Au cœur du sujet, on voit bien que c’est la conception de l’homme qui est en jeu. Le transhumanisme ne semble pas considérer l’homme dans son ensemble, comme un être vivant, mais comme un « homme-machine », pour paraphraser Descartes qui le disait de l’animal. Les antispécistes bondissent s’ils entendent parler de l’animal-machine, mais peu de monde semble s’offusquer que l’homme puisse aujourd’hui être vu comme une addition de parties pouvant être analysées, démontées, réparées, remplacées…, indépendamment les unes des autres. Comment en est-on arrivé là ?

Michel Maffesoli : Le transhumanisme s’inscrit en effet dans une certaine conception de l’homme. Il suit notamment la logique de l’une des idées du XIXe siècle, qui est le grand siècle moderne, le temps de l’élaboration du progrès, du rationalisme social, etc. Cette idée est celle que Freud nommait la coupure (« die Spaltung »). Mon maître, l’anthropologue Gilbert Durand, parlait du « principe de coupure ».

Le transhumanisme suit donc ce principe de coupure, qui veut séparer la nature de la culture, le corps de l’esprit, etc. Le matériel et le corporel sont privilégiés, au détriment, entre autres, du religieux, du mystique, de l’imaginaire. La majeure partie des tenants du transhumanisme ont une vision dichotomisée du monde.

Mais il existe, au contraire, un mouvement de fond qui résiste à cette idée de coupure et vient heurter le transhumanisme dans sa caractéristique dominante. Il s’agit d’une tendance que l’on peut observer dans les sociétés, ce que j’ai appelé une « sensibilité écosophique » [NDLR : cette perception a été explicitée dans l’article accessible ici]. Cette sensibilité considère l’homme dans son ensemble – vision holiste –, et va donc à l’encontre du transhumanisme qui ne voit que l’homme-machine.

Le transhumanisme s’inscrit-il donc dans la logique de Descartes ? Oui. Mais on peut apporter une nuance : il suit la logique de l’interprétation de Descartes, c’est-à-dire le cartésianisme. Descartes en tant que tel est plus subtil. On se réfère toujours au Discours de la méthode, mais ses cinquième et sixième Méditations métaphysiques nuancent le cartésianisme. Comme quoi, il faut toujours faire la distinction entre le penseur et le « -isme » qui en découle ! Toutefois, c’est évidemment le cartésianisme qui a dominé au cours de l’Histoire.

Breizh-info : Depuis des lustres, la médecine tente de guérir les hommes et allonge par conséquent la durée de vie. À une époque, mourir à 40 ans pouvait passer pour un âge raisonnable, on est passé à 60 ans, puis à 90 ans. Finalement, on pourrait très bien aller jusqu’à 120 ans, 150 ans, tout ceci n’est peut-être qu’affaire de seuil psychologique. Le transhumanisme considère le vieillissement comme une maladie contre laquelle il faut lutter. Que répondre à cela ?

Michel Maffesoli : Je dirais qu’on a toujours voulu dépasser l’âge de la mort, et non repousser. Toujours au XIXe, en ce siècle de l’avènement de la modernité, Hegel a mis en lumière l’idée d’« Aufhebung », du « dépassement ». Celle-ci s’était en effet répandue dans toute la vie sociale et a participé à l’essor du scientisme.

Il faut bien comprendre que l’instrument logique que nous utilisons toujours est celui de la dialectique, cette fameuse suite ternaire : thèse, antithèse, synthèse. Lorsque la médecine entend dépasser la maladie, la vieillesse, la mort, cela signifie qu’elle veut concrètement arriver au stade de la synthèse.

Depuis le XIXe siècle, ce mouvement de dépassement a effectivement été conforté par l’allongement notable de la durée de vie. Mais aujourd’hui, on touche à une certaine limite. On se rend compte que cette synthèse à laquelle on s’est habitué ne va plus fonctionner longtemps. On veut toujours le dépassement de la mort – et les actuelles mesures sanitaires contre le covid-19 en sont un bel exemple –, mais on se rend compte que l’humaine nature est ainsi faite que la mort en fait partie. Et c’est précisément cette crise sanitaire qui nous rappelle l’existence de la mort. On avait cru l’évacuer. Elle revient en force. Cet épisode laissera des traces.

Le transhumanisme, dans son fantasme, entend dépasser la mort, la nier. Or, à vouloir nier la mort, c’est la vie que l’on perd. Ne pas accepter la mort, c’est refuser toute cette tradition de ce que l’on pourrait appeler l’« homéopathisation » de la mort. Depuis toujours, il y a eu des croyances, des rituels religieux, des traditions qui avaient pour rôle d’adoucir l’idée de la mort en la laissant entrer dans la vie sociale. On peut penser par exemple au carnaval, à la fête des fous, aux danses macabres, à la Vierge Marie qui était honorée comme Notre Dame de la bonne mort, etc. La philosophie est également une préparation à la mort. Dans toute l’Histoire, les sociétés équilibrées sont celles qui ont su intégrer la mort.

Si on reprend Aristote et sa notion de catharsis, l’idée est bien de se purger, de se purifier des passions par le spectacle, par le jeu. Mais en aucun cas on ne les nie.

En se cantonnant à la négation de la mort, à cause de sa logique progressiste, le transhumanisme perd toute cette dimension vitale.

Breizh-info : De la même façon, on recourt déjà aux prothèses ou aux greffes, depuis longtemps. Des manipulations génétiques sont déjà effectuées sur des lymphocytes pour guérir certains cancers. La frontière avec le transhumanisme peut parfois sembler extrêmement perméable. Y a-t-il un critère objectif qui pourrait être mis en évidence et permettrait de savoir à quel moment on s’avance sur des sables mouvants ?

Michel Maffesoli : Il existe en effet déjà des manipulations sous différentes formes. Mais mon hypothèse est encore une fois que nous sommes dans une période de mutation, comme je l’ai écrit dans mon ouvrage Écosophie [NDLR : paru aux éditions du Cerf en 2017]. Un sentiment diffus, une sensibilité écosophique résiste de plus en plus à ce genre de choses. D’un point de vue sociologique, on voit bien qu’un autre rapport à la nature se développe aujourd’hui. On se rend compte que la domination exercée par l’homme « maître et possesseur de la nature » n’a abouti qu’à la « dévastation » – un terme cher à Heidegger.

On ne peut qu’observer l’évolution des tendances sociétales et voir ce que cela donnera.

Breizh-info : Malgré son grand discours quasi théologique en vue d’améliorer le sort de l’humanité et de la sauver de la mort, le transhumanisme ne concernera certainement qu’une frange très aisée de la population, accroissant encore les écarts économiques. Comme tous les progrès techniques depuis la Préhistoire, il conduira sûrement à toujours plus de domination de la part de l’élite ayant accès à ces nouveaux outils. Qu’en pensez-vous ?

Michel Maffesoli : Il est clair que le transhumanisme est une affaire élitiste, et même élitaire [NDLR : « élitiste » désigne un comportement promouvant l’élitisme, tandis que « élitaire » caractérise le comportement d’une élite en particulier]. Quant à son discours franchement théologique, cela me rappelle la réflexion de Carl Schmitt sur la sécularisation en concepts politiques de concepts, à l’origine, théologiques !

Il existe actuellement un vrai décalage entre les élites et le peuple [NDLR : en 2019, Michel Maffesoli a publié La faillite des élites, en collaboration avec Hélène Strohl, aux éditions du Cerf, collection LeXio]. Mais outre cet état de fait, on ne peut que se réjouir de la manière dont les jeunes générations usent de la technique pour ruser avec la technique ! Je pense évidemment aux réseaux sociaux, sur lesquels on peut voir que ces populations se soumettent de moins en moins aux injonctions d’améliorer le sort de l’humanité. Elles sont davantage ancrées dans l’action présente, pas dans les projections abstraites. Notons au passage que, outre-Atlantique, les réflexions portant sur le net-activisme, la citoyenneté numérique, etc. sont bien plus avancées que chez nous.

La postmodernité est précisément ce moment de synergie de l’archaïsme et du développement technologique. Internet a par exemple permis l’essor du « co- » : colocation, covoiturage, coworking, etc.

Donc, oui, le transhumanisme se conforte dans sa dimension élitiste et élitaire, mais paradoxalement, l’usage de la technique permet aussi de lutter contre les dérives de la technique. En contrepoint du « désenchantement du monde » selon Max Weber, j’irais même jusqu’à dire que la technologie peut réenchanter le monde [NDLR : Le réenchantement du monde, publié aux éditions de La Table ronde en 2007].

Big Pharma, le progressisme transhumaniste sont la partie dominante, visible du monde actuel. Mais à l’image du « roi clandestin » décrit par le philosophe et sociologue Georg Simmel au début du XXe siècle, il existe une véritable tendance de fond. Elle est encore souterraine, mais elle résiste déjà.

Breizh-info : Votre posture est très optimiste !

Michel Maffesoli : On me le dit souvent. Mais je ne suis pas optimiste, je suis réaliste ! Le réalisme, dans la perspective d’Aristote ou de Thomas d’Aquin, consiste à constater ce qui est, et non à promulguer ce qui devrait être, ou ce que l’on aimerait qui soit.

Breizh-info : Le transhumanisme est véritablement le fruit de la modernité nihiliste telle que vous l’avez définie lors du colloque Iliade, cette modernité qui a extrait l’homme de sa participation à un cosmos, qui l’a coupé de Dieu si on se place dans le contexte chrétien de la révolution cartésienne. La start-up Neuralink est un bel exemple de cet hybris californien ; lancée par Elon Musk, elle entend connecter le cerveau humain à tout support informatique au moyen d’un implant cérébral. Face à une telle démesure, la sensibilité écosophique dont vous avez parlé est-elle de taille à lutter ?

Michel Maffesoli : Je crois que l’éclosion de cette sensibilité est inéluctable. La toute-puissance du progrès est un phénomène qui arrive à saturation, comme lors du processus chimique du même nom.

Effectivement il y a hybris, utilisation à outrance de la technologie. Nous sommes arrivés à une forme paroxystique du rationalisme. Mais l’expérience montre qu’il y a toujours une ruse. L’idée de limite se réimpose, en réaction à la modernité. Il faut être attentif à cette sensibilité diffuse. Elle n’évolue pas dans la société officielle, mais on la constate dans la société officieuse.

À titre d’anecdote, j’avais travaillé il y a longtemps sur l’importance du numérique dans la vie sociale, à l’époque où il commençait tout juste à poindre. En ce temps-là, le 3615 du Minitel était à l’origine un instrument de l’armée utilisé à des fins d’organisation logistique. Il a été détourné pour la création de sites de rencontres et de messageries roses. Comme quoi, on voit bien à toutes les époques que la ruse est un processus anthropologique. Kierkegaard la nommait « als ob » : « comme si »…

Propos recueillis par Isabelle Lainé

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V




La conspiration mondiale selon le Père Régimbal, Québécois décédé en 1988

[Source : Guy Boulianne]

[Extrait de La Fondation Père Jean-Paul Regimbal]

Le Père Jean-Paul Régimbal est un prêtre catholique né le 4 juillet 1931 à North Bay, en Ontario. Il était rattaché à la communauté des Pères Trinitaires (o.s.s.t.).

Prédicateur attirant les foules, il a fondé un centre de retraite à Granby et a contribué à la croissance du mouvement catholique charismatique. Il fut l’instigateur de quelques congrès qui ont attiré des milliers de personnes. Il est aussi un auteur du Québec connu pour ses opinions conspirationnistes, antimaçonniques et son opposition à la musique rock en général à cause des messages subliminaux qui se trouveraient d’après lui dissimulés dans la musique ou les paroles. Le Père Regimbal, parmi les grands leaders charismatiques québécois, fut un des premiers courageux à dénoncer le Plan et la Structure mondiale des Illuminati : les 33, les 13, les Bilderbergers, La franc-maçonnerie, les sectes satanistes, le projet du nouvel ordre mondial, etc. Benoît Domergue a repris une partie de sa thématique.

Au cours d’émissions télévisées le Père Regimbal dénonçait le pouvoir des illuminati, une secte gnostique manichéenne issue du 33e degré de la franc-maçonnerie qui veut faire émerger un nouvel ordre mondial sous le règne de Satan. Son influence s’exercerait sur le plan économique et bancaire, politico-militaire, socio-culturel et religieux aux États-Unis et en Europe. Le Père Regimbal dénonçait le capitalisme, le libre-échange illustré par les théories de Milton Friedman, les placements boursiers, et l’émission des « dollars fantômes » qui induit les crises économiques ; et annonce la mise en place de la puce sous-cutanée.

Le Père Jean-Paul Régimbal serait décédé dans des circonstances nébuleuses au Vatican où il aurait été rappelé pour désobéissance. Par conséquent, il ne se doutait peut-être pas encore à ce moment-là (n’oubliez pas qu’il était dans les années 80-90) que le Vatican était aussi un siège mondial des illuminés. Il est l’auteur de plusieurs livres dont « Rock’n roll. Viol de la conscience par les messages subliminaux », paru en 1983 (vous pouvez le télécharger ici).




Une nouvelle religion mondiale s’est imposée !

[Auteur : Jean Casault]

[NdNM : Même si l’auteur utilise des arguments (volontairement ?) simplistes et caricaturaux en dehors de ceux inspirés par Daniel Kemp, à cause d’une nette tendance antireligieuse, ceux-ci peuvent néanmoins amener quelques réflexions ou prises de conscience.]


Je ne vais pas tenter d’expliquer le pourquoi des mesures actuelles de lutte contre la covid, ni les motivations derrière, ni la persistance absurde qui en découle. Je veux plutôt expliquer ici pourquoi l’État fait ce qu’il veut, quand il le veut et que rien ni personne ne peut l’arrêter. Pas plus l’opposition que la presse que le peuple. J’explique dès lors pourquoi nous sommes prisonniers non pas de la covid, mais de la RELIGION qu’elle a provoquée et je m’apprête à vous le démontrer. Vous allez alors comprendre vous aussi ce qui se passe vraiment et pourquoi. Vous allez comprendre que sur le plan strictement social nous avons reculé de près de 100 ans pour nous retrouver non pas en 2020, mais en 1920.

Deux types d’obéissance

Dans un premier temps il est très important de démontrer qu’il existe deux types d’obéissance et que la pire forme est malheureusement la plus répandue.

Je n’ai jamais été docile ! Jamais. J’ai rapidement compris en élevant moi-même des enfants qu’il existe une différence fondamentale entre des enfants naturellement obéissants et des enfants RENDUS obéissants. Moi-même en tant que parent ayant été très mal élevé, j’ai également raté l’éducation de mon fils, comme la plupart des gens.

Les obéissants le sont en partie parce que leurs parents ont appris à expliquer à leurs enfants le pourquoi de certaines règles. Ils sont très rares. Les autres ont été RENDUS obéissants par des parents du genre « C’est moi le boss » en utilisant la coercition ET la peur. Ils constituent la très grande majorité.

Dans ma famille nous n’avons pas été élevés par des parents très habiles, eux-mêmes embourbés dans une pratique religieuse assidue et tout fonctionnait sur la base de : « fais ça ou ne fais pas ça SINON ! » Et la liste qui suivait le SINON était non seulement interminable, mais croissante en gravité. C’était « sinon je vais le dire à ton père, sinon tu vas demeurer dans ta chambre, t’auras pas de dessert, sinon tu ne sortiras pas ce week-end, tu n’auras pas de télévision pour une semaine, tu vas recevoir une fessée » et ainsi de suite. Et comme le SINON fonctionne le plus souvent, il a été adopté par une très grande majorité de parents.

C’est simple, catégorique et ça évite les discussions. Chez nous c’était comme ça et je parie que chez la plupart des lecteurs c’était aussi comme ça.

Le Québec est une société dont le régime familial était et est encore très matriarcal. La mère mène et on ne discute pas. C’est de la merde, mais un régime patriarcal n’est guère mieux!

L’enfant qui résiste à tout : le téflon

Je me suis fait un ami de l’auteur Daniel Kemp au début des années 80 (et je le serais encore, n’eut été son inexplicable suicide à l’âge de 38 ans). Il venait d’écrire ses ouvrages sur le concept de l’enfant téflon. Daniel disait alors que si on veut élever un enfant téflon, c’est à dire sur qui rien ne colle, COMME S’IL AVAIT UNE ARMURE, il faut tenir compte de son intelligence, de son jugement et de sa capacité naturelle d’analyser.

[Voir aussi : Enfants « téflon » ou parents « tupperware » ?]

Il aurait été d’accord avec l’auteur du livre « Les Pyramides de Napoléon », William Dietrich qui nous dit « On ne juge pas l’intelligence d’un homme par ce qu’il sait, mais par CE QU’IL VEUT SAVOIR. »

Les enfants intelligents veulent savoir pourquoi les règles existent et dans quel but précis et dans l’intérêt de qui. Ils veulent comprendre. Ils apprennent très tôt que de jouer avec les allumettes est dangereux, que de traverser la rue est dangereux, mais quand on leur dit de ne pas regarder tel film, de ne pas fréquenter telle personne, de ne pas rentrer plus tard que telle heure, s’ils n’ont pas de réponses satisfaisantes, si les seules réponses stupides qu’ils ont c’est « parce que je suis ta mère et que c’est ça qui est ça » ils vont défier ces règles, les contourner ou obéir par la peur d’être puni. C’est de la merde !

Daniel croyait avec raison, que les enfants réfléchissent beaucoup plus qu’on ne le pense alors qu’ils sont là, à nous regarder sans rien dire, muets, se balançant comme des idiots qui ne comprennent rien alors que dans les faits, ils analysent tout très rapidement. Il disait « Ils tirent des conclusions et là ils ont des questions qu’ils ne posent pas si leurs parents sont comme une très grande majorité de parents : coercitifs.

Les téflons n’obéiront pas s’ils n’ont pas de réponses à leurs questions, et si leurs parents sont comme les nôtres l’étaient, ils vont être malheureux, rebelles et pourraient mal tourner à moins qu’ils ne soient récupérés par des éducateurs sensibles et compétents à l’école et se reprendre en main en devenant leur propre patron ».

En réalité, les parents croient que leurs enfants ne pensent pas, ne réfléchissent pas, n’analysent pas leur comportement ce qui est une très grosse erreur. Quand, punis, ils se retrouvent dans leur chambre « pour y penser! » ils essaient non pas de comprendre leur comportement à eux, mais celui de leur mère ou de leur père et très souvent ils ne sont pas très impressionnés !

L’idée que les adultes sont cons prend naissance très rapidement et devient une certitude et pour cela les parents n’ont qu’eux-mêmes à blâmer !! Parce qu’ils agissent en conséquence en faisant de l’autorité coercitive la seule méthode pour élever leurs enfants.

Daniel donnait souvent le même exemple. « Si tu dis à un jeune ado de rentrer à 23 heures et qu’il te demande pourquoi ou s’objecte et que tu lui dis que c’est toi qui mènes et lui n’a qu’à obéir SINON…. C’est de la merde. Ça ne génère que rébellion, désobéissance, punitions imbéciles, et le cirque recommence et on dit alors que c’est la crise d’adolescence alors que dans les faits ce ne sont que des questions légitimes sans jamais de réponses.

L’incompétence généralisée des parents est toujours en cause alors que c’est si simple à comprendre, car si tu dis à l’ado « Moi j’ai besoin de toutes mes heures de sommeil parce que travailler, m’occuper de la maison, de toi, de ci et de ça, ça m’épuise et que si tu rentres une fois que je suis couché (couchée), tu vas m’inquiéter et je ne dormirai pas, et que c’est un peu pour moi que je te demande de ne pas m’inquiéter et de rentrer à 23 heures, je pense que je peux vraiment te demander ça ».

Cela doit être dit dans le respect de soi, sans quêter et dans celui de son intelligence. »

En conséquence, avec cette explication, l’enfant se responsabilise et entre à 23 heures pour permettre à ses parents de dormir en paix. S’il ne le fait pas, il va se sentir coupable et saura que c’est lui qui a tort cette fois. ! Il y a une mesure à prendre aussi dans cette attitude et ne pas aller à l’autre bout du spectre et laisser faire l’enfant et créer une petite peste d’enfant-roi détestable. Tout est équilibre.

J’étais un enfant téflon et je suis un adulte téflon (l’animateur de radio bien qu’employé était en ondes son propre patron dans ces années-là) et j’ai été rétamé avec plusieurs autres couches de Teflon depuis longtemps ce qui fait de moi un vieux maudit téflon !

Quand on me demande de porter un masque dans une épicerie c’est ridicule, absurde, con et inutile et si je le porte, de force, c’est parce que SINON il va arriver ci ou ça et j’ai pas le goût de me battre pour ça alors c’est de la merde !

Les dociles eux, habitués à être forcés, mais qui ne se sont jamais donné la peine de vouloir comprendre pourquoi, ont appris à obéir par la peur d’une sanction quelconque, ou simplement pour s’éviter du trouble, s’éviter de se faire chicaner même un peu. Ils ont donc appris très tôt à craindre et respecter l’autorité qui s’est succédée depuis les parents, les enseignants, la police, et le patron et bien sûr le gouvernement. Et je suis désolé, mais craindre et respecter l’autorité c’est malsain, il faut être capable de lui faire face et de demander des comptes, d’obtenir des réponses et de savoir ce qui se passe VRAIMENT. C’est pour cela que je suis devenu ce que je suis devenu un poseur de questions professionnel !

Mais ceux qui craignent l’autorité et ne questionnent jamais ce qu’elle fait et pourquoi sont devenus dociles parce que peureux. Or je vais vous dire quelque chose sur l’autorité. Les lois sont toutes écrites pour contrevenir au comportement des plus crétins et des plus imbéciles d’entre nous. On dit qu’une foule a l’âge mental d’un enfant de 10 ans, d’où le succès des manifestations d’ailleurs.

C’est pour « un enfant de 10 ans » qu’on a des lois qui remplissent des livres entiers du Code civil et du Code criminel ! Vous croyez vraiment qu’on a besoin d’une loi pour interdire de pisser sur le trottoir ???? Oh oui ! Il y en a une parce que sinon un tas de crétins le ferait impunément ! Pas vous, ni moi, mais faites-vous-en pas, il y a plein d’abrutis qui n’hésiteraient pas une seconde.

Retenez ça : les gens ont donc été massivement élevés par la peur de… « sinon »

Sachant donc que la majorité des gens ont été rendus dociles par la peur et le respect de l’autorité même si elle ne vaut pas un clou, ils ne poseront jamais de question et ne supposeront jamais qu’elle peut-être dans le champ jusqu’au trognon.

Voyons ce que cela a eu comme conséquences au fil du temps. Comme vous le savez sans doute je suis l’auteur du livre « Les religions c’est assez! » Sans revenir sur l’argumentaire qui en fit la genèse, je vais simplement vous dire que de tout temps, le monde fut divisé entre les téflons et les dociles.

Revisitons l’origine de tout ça

Très tôt dans son histoire, encore dans sa caverne, ayant découvert le feu, son crâne ayant subitement connu une croissance laissant place à un cerveau plus évolué, l’homme a commencé à étaler son intelligence en voulant savoir, donc en se posant de très nombreuses questions. Personne ne pouvant lui répondre puisque bien sûr il n’y avait personne pour le faire tous étant au même niveau, il s’est mis, à observer, à analyser et surtout à COMPRENDRE.

En cela l’homme primitif était d’une certaine manière, plus intelligent que l’homme moderne, puisqu’ignorant tout, il voulait TOUT savoir. L’intelligence c’est ça et rien d’autre.

C’est alors qu’à force de se poser des questions sur ce qu’il voyait dans son environnement, et à force de ne pas avoir de réponses, il a commencé à s’en forger, à s’en inventer. Les préhistoriens sont tous convaincus qu’il a fallu du temps et bien des erreurs avant que l’homme et la femme associent la grossesse à l’acte sexuel, surtout en raison des délais entre les deux. Ils ont plus rapidement associé le feu à la foudre, la pluie aux nuages, mais la maladie, la mort ont été très longtemps de grands mystères jusqu’à ce que les cueilleuses réalisent que certaines herbes fruits, racines et autres avaient des effets curatifs et inversement.

Tout était neuf, nouveau, excitant, mais aussi terrifiant alors que, comme dit, aucun médecin, aucun expert, biologiste, météorologue, astronome ou autre n’était là pour leur enseigner quoique ce soit. C’est ainsi que naquit une pléthore à n’en plus finir, de cultes et de vénérations.

La naissance des cultes

Il faut comprendre que lorsque rien n’explique un phénomène, il est alors associé à des choses magiques, des miracles, et même de nos jours il y a encore énormément de gens n’ayant reçu qu’une éducation sommaire, qui croient aux miracles, alors que ce sont en réalité des manifestations inconnues encore de nos gens de science notamment dans le domaine des guérisons.

Les deux plus anciens cultes et les plus répandus furent le culte du soleil et de la lune. Les uns plus par les hommes, les autres plus par les femmes. Cela créa des divisions d’ailleurs. Je vous suggère de Bernard Cornwell l’excellent ouvrage « La légende de Stonehenge » qui traite de tout cela à merveille ainsi que la série de Jean Auel « Les enfants de la terre »

Puis ces cultes se sont raffinés et de plus en plus d’hommes et de femmes sont devenus plus habiles à interpréter certains signes en les attribuant à des êtres étranges, des créatures invisibles qui devinrent des esprits, puis des dieux et des déesses. Et eux en devinrent les représentants ce qui donna naissance aux sorciers, aux chamans puis aux grands prêtres et aux grandes prêtresses, lesquelles adoptèrent très rapidement le culte de la Déesse Mère.

Et là, inutile de vous dire que chaque mythe générait son culte donc une division, bien que les Romains faut-il le dire furent à ce niveau les plus évolués embrassant autant Vénus, Athéna qu’Isis !

Ces mythes dont les plus anciens nous viennent de l’Asie, celle de la Chine, mais surtout des Indes puis de l’Égypte, des pays nordiques, celtes, goths, de la Grèce et des peuples amérindiens sont donc très rapidement devenus des religions dont les maîtres étaient presque à égalité en tant que chaman au Chef de clan, en tant que Grand Prêtre presque à égalité au Roi, à la Reine, à l’Empereur, l’Impératrice, ou au Pharaon.

L’homme déjà soumis à une obéissance quasi mortelle en cas de défaut d’obéir aux lois dictées par ces tyrans, devait alors aussi se soumettre à ces nouveaux maîtres finissant de l’aplatir au ras du sol. Et très rapidement, l’obéissance aux règles de ces cultes religieux fit force de loi et comme les dociles furent toujours majoritaires ils se plièrent à ces lois et devinrent ultra- dociles!

Puis les siècles et les millénaires ont passé et arrivèrent les trois religions les plus tyranniques jamais vues sur Terre. D’abord celle des Hébreux avec Yahvé qui conspuait tout ce qui n’était pas juif, les massacrant les uns après les autres comme l’indiquent les livres historiques de la pseudo « sainte » Bible, puis la religion des chrétiens qui très tôt établit des règles extrêmement strictes, conspuant la femme et enfin celle des musulmans qui eux aussi, appliquèrent leurs propres règles tout aussi strictes dans le plus pur style de « Crois ou meurs »

Ce fut alors la foudre de Yahvé, l’Inquisition du Pape et le cimeterre des intégristes de Mahomet. Le sang se mit à couler sur toute la Terre puis un jour, tout commença à se calmer et les religions commencèrent à s’éteindre, à ne devenir que de pénibles souvenirs.

Mais jamais la docilité n’allait s’éteindre, jamais la peur n’allait s’éteindre, l’humanité a été brisée, victimisée et chacun était dominé outrageusement dans la moindre de ses activités qu’il soit inca, aztèque, grec, égyptien, chinois, japonais, coréen, norvégien ou indien.

L’humanité, massivement docile, constamment victime de tout, constamment sous l’emprise de quelqu’un ou de quelque chose plia l’échine comme depuis toujours depuis Tamerlan, Attila, Alexandre, Gengis Khan, tous les empereurs d’Asie, tous les brahmanes et les Maharadjahs des Indes, tous les Rois nègres, tous les grands dictateurs fous, de Mao, à Staline, Pol Pot, Mugabe, Idi Amine, Hitler et compagnie sachant qu’il faut si peu pour se faire obéir, un décret, une loi, une police, et ça y est tout « va bien aller ».

Cela nous apprend sur « aujourd’hui », qu’un nouveau culte est né !!!

Nous réalisons que l’humanité est tout aussi asservie au principe de l’autorité maintenant, qu’il y a des milliers d’années. C’est la seule explication logique à voir des milliards et des milliards de moutons soumis à l’Autorité Médicale propulsée par la même énergie que celle des religions, faisant ressurgir une nouvelle Foi Imposée, un culte nouveau, basé sur la Santé à tout prix, avec un authentique Vatican qu’est l’OMS, à Genève, un pape noir pour changer, ami d’un tyran s’il en est un, Robert Mugabe, tout comme Pie XII fut presque soumis à Hitler, avec des cardinaux dans chaque pays, appelé des Directeurs d’Agences Sanitaires et des évêques dans chaque département ou province, villes et comtés pour appliquer la loi et telle la Sainte Inquisition, encourager la dénonciation, la délation, la superstition et utiliser les policiers, indifférents au débat et payés pour appliquer la loi pour punir très sévèrement les indociles.

Les Allemands ont fait de millions de Français des collabos et de l’ensemble de leur police et de leur gendarmerie, des complices dans l’éradication du peuple juif, et ce en deux coups de cuillère à pot. Une parade au pas de l’oie sous l’Arc de Triomphe et ça y était ! La même folie s’est déroulée avec autant d’aisance dans la partie est de Berlin sous la Stasi et quand Mao publia sa Bible, le Petit Livre Rouge des révolutionnaires, les étudiants entrèrent dans les foyers pour le brandir sous le nez des familles terrorisées en les battant si un seul de leur cil bougeait !

L’humanité a été dressée à coups de pied au cul à obéir et à craindre la menace que représente l’autorité et ici au Québec, les policiers sont en charge d’appliquer les moindres lois, les moindres décrets même les plus absurdes. Et comme déjà on a entendu ça à Nuremberg : « Ah! on n’a pas le choix, ce sont les ordres ».

La Croix dans le cou, tout comme la demi-lune, ou l’ancienne faucille, n’existe plus, le nouveau symbole est le masque qui évoque la maladie, la souffrance, la peur d’être contaminé. Le masque symbolise tout ce qui est neutre, sans passion ni raison, le masque élimine l’expression du visage de sorte que tous se ressemblent, que tout soit uniformisé, comme le veut la doctrine communiste des Rouges en Corée du Nord notamment, c’est l’uniformisation qui permet le contrôle.

De plus le masque le plus utilisé dans la propagande gouvernementale ressemble à une couche pour enfants, ce que nous sommes tous.

Le port obligatoire du masque est devenu la pire règle jamais inventée et la plus suivie parce qu’aucun service n’est possible si tu ne portes pas le masque et matraque et menottes et autres si tu résistes.

De plus le masque véhicule une idéologie imposée par la Foi Sanitaire et c’est autant moi que vous qui en êtes les promoteurs, forcés de l’être SINON….. Quant au signe de croix c’est simple il a été remplacé par la désinfection des mains impures avec lesquelles nous commettons tant de péchés, tout comme le silence sépulcral dans les églises est remplacé par un deux mètres débilitant et ça n’en finit plus.

Nous sommes tous des pêcheurs, nous devons laver nos péchés, nous purifier, et demeurer dociles envers ceux qui Savent, ceux qui Dirigent, car ils ont la Lumière et sont la Voie, la Vérité et la Vie.

Et quand la seconde vague inventée arrivera et pourquoi pas plusieurs autres, le pape Tedros venant de nous prévenir que la pandémie allait durer deux autres années, soyez assurée que d’ici novembre, avec le retour de la grippe saisonnière qui ne fera que semer la confusion à chaque éternuement, nous serons forcés et contraints de porter le masque PARTOUT, sous peine de…

Et sachez-le ,vous verrez encore des dociles par millions se mettre presque à genoux et marmonner la tête basse que tout ira bien, que le gouvernement va nous rassurer, que le gouvernement a raison, que nous sommes protégés par les bons docteurs et que tout ira bien, que tout va bien aller, et mettons donc des arcs-en-ciel dans nos fenêtres pour montrer que nous sommes tous très gais, très heureux, face à la situation. Et chantons kumbaya autour d’un feu de camp à deux mètres l’un de l’autre.

Et tout comme la Pravda soviétique qui n’était rien d’autre que la voix officielle du Parti Communiste, la PRESSE QUÉBÉCOISE dans son ensemble est en accord avec le Vatican de Genève et attention, c’était comme ça aussi il y a cent ans.

Jamais un journal n’aurait osé critiquer le curé, l’évêque et moins encore le pape, et jusqu’à tout récemment, dans les années soixante c’était aussi comme cela. J’ai vécu ça, notamment quand le Journal de Montréal a abandonné une chronique sur l’insolite le dimanche, à la demande de l’archevêché de Montréal. Mgr Turcotte, je crois !

Je sais maintenant pourquoi la PRESSE EN ENTIER est prudente et ne s’attaque pas au nouveau dieu ! Honte sur elle ! Jamais nous ne l’oublierons, enfin nous parce que les autres…

Nous sommes face au Mur le plus puissant qu’on puisse imaginer, celui de la religion disparue, laissant vacante une place immense que vient d’occuper la Foi Sanitaire, la Santé du corps, tout comme nous avons eu la Santé de l’âme. Ils finiront bien par se trouver un Christ quelque part ! Les humains ont tellement besoin d’être protégés par Quelque Chose.

L’inquisition est de retour.

Et pour longtemps ! Récemment un jeune congolais de 19 ans est mort. Le Premier Ministre trop heureux de ça, s’est précipité sur les ondes pour dire que la preuve est maintenant faite que les jeunes sont aussi visés par le virus. Moi l’indocile, je l’emmerde. PAS UN JOURNALISTE N’A EXIGÉ LE BILAN MEDICAL DU JEUNE.

Si cette mort est sensée devenir une preuve, elle doit alors se qualifier comme telle et dès lors nous sommes en mesure d’exiger de savoir, PREUVES À L’APPUI de quoi il est mort, je veux connaître les résultats de l’autopsie, je veux savoir pourquoi son système immunitaire s’est effondré alors que la covid provoque toujours l’inverse, une surchauffe du système, pourquoi l’a-t-on plongé dans le coma dès son arrivée et je m’en fous de la confidentialité du patient, elle ne tient plus si le gouvernement l’utilise pour ses intérêts cela vaut pour nous, j’exige de savoir quelle était sa condition médicale. Ça ressemble foutrement à une leucémie , ou même le SIDA ou un cancer des poumons, était-il déjà terriblement affecté par une autre maladie sournoise faisant de son décès un cas de comorbidité, la cause la plus fréquente de mortalité chez les covidiens tous très âgés et malades ?

L’État est parfaitement capable de brandir ce cas et de mentir, de cacher sous de fallacieux prétextes et de s’en servir comme preuve. Dans les faits c’est plutôt la preuve falardéenne que l’on voit ici. Savez pas ce que c’est ? Pierre Falardeau un nationaliste fanatique n’hésitait pas à dire n’importe quoi pour stimuler la fibre nationaliste faisant de lui un propagandiste de passion et d’aucune manière, un débatteur de raison. C’est de la merde tout ça.

Plus le mythe de la covid va s’imposer en religion, plus il leur faudra inventer des situations, mentir, exagérer et tout faire pour que nous restions à genoux. Et nous les Téflons, nous serons méprisés, ignorés, ridiculisés et ostracisés et possible même que nos pages Facebook seront fermées, que le silence nous sera imposé.

Nous vivons des heures troublantes, inquiétantes et plus l’automne s’annonce, pire ce sera. Je vous le prédis, la grippe saisonnière [OMS : Au niveau mondial, ces épidémies annuelles sont responsables d’environ 5 millions de cas de maladies graves, et 290 000 à 650 000 décès.] qui chaque année fait plus de 600,000 morts dans le monde, va provoquer une panique ! Chaque toux, chaque petit mal de gorge, chaque petite fièvre va devenir la covid meurtrière parce que les dociles se sont tellement fait dire qu’elle était meurtrière et dangereuse qu’ils vont être convaincus de l’avoir attrapé.

J’aimerais être optimiste, mais comment combattre une nouvelle Religion quand elle est mondiale ? Quand elle est vénérée par des milliards et des milliards de dociles apeurés et tremblants comme des feuilles ???

Alors chialons en paix et que le Saigneur soit avec nous on n’a pas fini d’en pâtir


[Voir aussi :




Bernard Gantois : « Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française » [Interview]

[Source : Breizh-Info]

Bernard Gantois, qu’on avait récemment quitté avec un livre plaidoyer pour la reconquête européenne, est de retour avec Autopsie d’un assassinat – en route pour une dictature mondiale, aux éditions Chiré.

En voici la présentation par l’éditeur :

L’automobile est dans le collimateur du pouvoir, qui a multiplié depuis des années les mesures coercitives contre elle et ses usagers. L’assassinat en cours d’être perpétré n’a rien d’un acte gratuit. Il faut remonter le fil d’Ariane en compagnie de l’auteur, spécialiste des politiques publiques en matière de transport, pour découvrir le mobile caché du crime.

Ce sont les libertés, telles que les entendaient les anciens, qui doivent disparaître avec l’automobile, l’un des tout derniers instruments de liberté. Elles doivent disparaître, avec les derniers reliquats de l’ancien monde – souveraineté des nations, civilisation occidentale et religion d’un Dieu tout à la fois transcendant et incarné – pour faire définitivement place nette au Léviathan tapi, tel le Minotaure en son labyrinthe, derrière les prétendues conquêtes d’une modernité plus que jamais liberticide.

Bernard Gantois est né à Maubeuge en 1944. Polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, il a effectué toute sa carrière au service de la RATP. Nous l’avons interrogé sur cet ouvrage, véritable cri de colère face aux privations de liberté qui augmentent chaque jour qui passe en Occident.

Breizh-info.com : Quelle est la thèse principale de votre ouvrage ?

Bernard Gantois : Le mondialisme politique supposé achevé dans le gouvernement mondial – si hélas cela arrive un jour – ne pourra être qu’une dictature féroce sans laquelle contrôler la planète, même à la population réduite, sera impossible. Or on parle beaucoup aux peuples de liberté depuis qu’en réalité on l’attaque, alors que quand on n’en parlait pas, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ils en disposaient pleinement.

Pour déshabituer progressivement les peuples de la liberté, il faut liquider tout ce qui en est un instrument et/ ou un symbole fort. C’est le cas de l’automobile. Et dans quelques années on pourra écrire l’histoire de l’assassinat ou de la neutralisation d’Internet, qui commence doucement, pour très exactement la même raison. Sans compter, pour le peuple, la destruction de la propriété privée, indispensable à la liberté, qui complète le paysage.

Breizh-info.com : En route pour la dictature mondiale sous-titrez vous. N’y allez-vous pas un peu fort ?

Bernard Gantois : Il y a d’innombrables déclarations de personnages importants – David Rockefeller, James Warburg, Jacques Attali, qui a même indiqué le lieu de sa capitale souhaitable, Nicolas Sarkozy, qui a précisé que ce serait de gré ou de force et il n’était pas le premier à affirmer ce détail important – expliquant que ce gouvernement mondial est indispensable. On a créé la SDN, puis l’ONU, pour lui fabriquer une structure d’accueil.

Et toutes les filiales de l’ONU s’occupent de fantasmes mondialistes : Giec pour le CO2, OMS pour la réduction de la population via la « santé reproductive » et toutes les autres… Alors je n’ai pas, mais pas du tout, l’impression d’y aller fort. Bien au contraire.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui fait que la gauche et l’extrême gauche sont devenues les ennemies de l’automobile, pourtant initialement symbole de liberté pour les travailleurs et travailleuses ?

Bernard Gantois : La gauche a une qualité : elle est extrêmement disciplinée. Un chef de gauche dit en 2002 « votez Chirac » et en 2017 « votez Macron » et tout le monde de gauche applique en bloc. Les chefs sont mondialistes, dans la lignée de Cloots, Marx, Blum, Thorez, Trotsky et les autres. Ils savent ce qu’il faut faire. La troupe suit. Sinon, sous une forme ou une autre, goulag ou exclusion du groupe. Alors si la hiérarchie dit : « la voiture, c’est abominable », ils le croient et appliquent.

Breizh-info.com : Vous avez effectué une partie de votre carrière dans le transport. Comment ce dernier a-t-il évolué en France ?

Bernard Gantois : Je n’ai passé que sept ans à Paris au cœur d’une société publique de transport, ayant surtout travaillé sur l’exportation d’ingénierie, la réalisation de projets à l’étranger et dans quelques société privées. Le seul problème des transports publics en France est simple : on n’y fait que de la politique.

Quant aux clients, ce sont des usagers, généralement assez usagés. Tout est dit. Pour plus de détails, questionnez Monsieur Blanc, président de la RATP puis député ou Madame Borne, présidente de la RATP puis ministre. Présidents évidemment nommés pour leurs grandes compétences en transports. Mais qui savaient probablement que pour monter dans un train, il faut des marche-pieds.

Breizh-info.com : On ne vous sent pas franchement amoureux des écologistes, pour quelles raisons ?

Bernard Gantois : Quand Soljenitsyne – bien après Kravchenko – a commencé à soulever les jupes de l’Union soviétique et que sa réalité, soigneusement camouflée pendant des décennies, est apparue aux yeux de tous, les rouges occidentaux se sont dits qu’il fallait se recycler dans des idées plus présentables. Leur objectif restant le mondialisme – surtout pour les trotskystes qui sont les plus compatibles avec le libéralisme – ils se recyclèrent sur l’écologie qui peut très facilement être présentée au peuple comme un problème planétaire.

On a commencé par parler du problème global de l’extinction des baleines, puis on a diabolisé le nucléaire – quoiqu’en ce domaine il s’agissait surtout de démolir le nucléaire français, objectif atteint, et surtout pas l’américain, bizarre… –, puis a surgi le sujet du CO2 anthropique, puis de la disparition des espèces, et maintenant du virus global dont l’OMS s’occupe. Ceci dit, si je suis très fortement en désaccord avec leurs foutaises, ce sont quand même des humains et il faut prier pour leur salut : il en ont besoin plus que beaucoup d’autres…

Breizh-info.com : En quoi les restrictions liées à l’automobile, aux transports, préfigureraient de la disparition progressive de nos libertés ?

Bernard Gantois : Quand le mouvement anti-automobile a commencé, nous étions encore libres. Cinquante ans plus tard que reste-t-il de nos libertés ? Liberté de penser, réduite par des médias presque tous alignés – prions pour la survie des autres… – sur la doxa officielle, liberté d’expression anéantie par des lois qui permettent aux tribunaux de condamner le contenu d’un texte voire ses intentions supposées, liberté de se déplacer limitée par les contraintes de tous ordres sur la voiture, voire par la nécessité, dans certains cas, de disposer d’un laisser-passer, liberté de se réunir, dans l’espace public d’abord mais on évoque l’interdiction des réunions de famille – 3 mois avant Noël – ce n’est pas encore l’URSS mais la route en est prise. Un nommé Vladimir Boukovsky, qui connaît la question, a d’ailleurs sorti en 2005 un livre titré : L’union européenne, une nouvelle URSS ?. CQFD.

Breizh-info.com : Sans les inventeurs dites-vous, l’humanité n’aurait jamais progressé. Est-ce que le progrès illimité n’est pas non plus un danger qui nécessite des freins ?

Bernard Gantois : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » avait dit Rabelais qui ne fut pourtant pas pour rien dans l’évolution de l’Europe vers l’athéisme, constaté par Nietzsche trois siècles plus tard dans son « Dieu est mort ». Donc absence de religion, donc extinction de la morale, donc suppression de toutes les limites. Donc aucun problème pour mélanger l’ADN humain avec celui des porcs ou des mouches. Pour ces cinglés, vive le transhumanisme. Il faut relire et faire lire L’intelligence en péril de mort de Marcel de Corte (1969). C’est urgent. Il explique que l’intelligence livrée à elle-même ne peut que développer à l’infini ses propres fantasmes…. Sans une limite qui lui est supérieure, donc de nature religieuse, l’humanité court à sa perte.

Breizh-info.com : La spirale liberticide peut-elle être inversée ? Et si oui, comment ?

Bernard Gantois : On peut espérer que ce ne soit pas par un gigantesque cataclysme biologique ou économique qui ferait un « reset » – terme à la mode – total. Mais l’URSS qui paraissait indestructible a implosé, en raison de ses contradictions, sans trop de drames, à part la très violente prédation américaine dont elle a été l’objet pendant la période Eltsine. Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française et plus généralement occidentale. Trump ? Marion Maréchal ? Erdogan ? Benoit XVII ? X ? Y ? Au choix…

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V




Bill Gates : un Sataniste déguisé en brebis?

[Source : Henry Makow]

Publié par henrymakow

Lorsque Warren Buffett a donné 31 milliards de dollars à la Fondation de Bill Gates, j’ai supposé que cela ferait avancer le Nouvel Ordre Mondial. Mais quand un lecteur m’a montré la connexion de Gates avec l’antisémite et païen Lucis Trust (anciennement Lucifer Trust), j’ai pris du recul et entrepris des recherches sur le sujet.

Créée par Alice Bailey en 1922, la maison d’édition de Lucifer (Lucifer Publishing Company) a changé son nom l’année suivante pour des raisons évidentes. Basé au 120 Wall Street, le « Lucis Trust » est un élément essentiel du culte satanique qui contrôle le monde occidental. Il a initié le mouvement New Age pour introniser la société à leur état d’esprit luciférien. Il est l’éditeur officiel de l’Organisation des Nations Unies et gère sa « salle de méditation ».

Bailey était la chef de la Société Théosophique fondée en 1875 par Helena Blavatsky. La Théosophie est une branche de la Franc-maçonnerie. Selon Constance Cumbey, la théosophie a également donné naissance aux sociétés occultes qui, à son tour ont créé Adolf Hitler et l’idéologie Nazie. (“The Hidden Dangers of the Rainbow: The New Age Movement and the Coming Age of Barbarism” 1983)

En 1949, Bailey a écrit que l’holocauste juif était dû au mauvais karma des Juifs : « le mauvais karma du Juif d’aujourd’hui est destiné à mettre fin à son isolement, de l’amener à renoncer à des objectifs matériels, de renoncer à une nationalité qui a tendance à être quelque peu parasite… » (« La Guérison Ésotérique », p. 263)

Bailey enseigne que les Juifs font partie d’un autre système solaire et que les Orientaux et les Noirs sont d’une engeance différente. Les races occidentales doivent contrôler le monde, car ils sont l’engeance la plus évoluée. (Cumbey, 115)

Cela doit être une préoccupation car un axe majeur de la fondation Gates consiste à fournir des millions de dollars de vaccins pour les pauvres dans les pays du Tiers-Monde.

LES LIENS ENTRE GATES ET LE LUCIS TRUST

La Fondation Bill et Melinda Gates a doublé de taille en raison de la donation Buffet, et est cinq fois plus grande que la Fondation Ford qui est la plus importante des U.S.A. La Fondation Gates est mentionnée en tant que membre financier du sous-groupe Lucis : « Le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde. » (Voir la rubrique « $$ » sur leur site internet. Les photos de Nelson Mandela, Cindy Sheehan et Michael Moore sont également présentes sur ce site.)

Bill Gates est également mentionné sur le site du Lucis Trust : «Grâce au travail philanthropique et humanitaire de personnes comme George Soros, Bill Gates, Kofi Annan, et Bono, pour n’en nommer que quelques-uns, les gens commencent à reconnaître les besoins des personnes démunies et de faire quelque chose à leur sujet. Il y a un discours de Soros et d’un autre penseur, James Tobin, au sujet de la création d’un certain type de taxe sur les transactions financières qui serait utilisé pour soutenir les programmes nationaux dans le monde en développement. L’humanité a certainement la capacité de mettre en place ces changements, elle a juste besoin de la volonté pour le faire. »

Une taxe sur les transactions financières fait partie de ce que le Lucis Trust appelle «Le Plan». Cela commence par la proclamation de « Maitreya », le Messie du New Age qu’ils sont occupés à façonner depuis plus de trois décennies.

Selon Cumbey, qui est un avocat, le «régime» comprend également un nouveau gouvernement mondial et l’instauration d’une religion en vertu de Maitreya ; d’un système de carte de crédit universel ; d’une autorité qui permettrait de contrôler l’approvisionnement alimentaire ; d’une taxe universelle, et d’un projet universel.

«Ils ont l’intention d’interdire toutes les pratiques actuelles et les symboles religieux des Juifs orthodoxes et des Chrétiens» écrit Cumbey. «Les adeptes du New Age ont menacé de violence et même d’extermination les nations des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans qui ne coopéreraient pas avec Maitreya et sa nouvelle religion.» (20)

LUCIFER EST DIEU

La Société Théosophique croit que Lucifer est Dieu qu’ils identifient avec le Soleil. Dans «La Doctrine Secrète», Blavatsky écrit : «Dans ce cas, il est tout naturel… de considérer Satan, le Serpent de la Genèse comme le véritable créateur et bienfaiteur, le Père de l’humanité spirituelle.»

«Car c’est lui qui était le « porteur de lumière», brillant radieux Lucifer, qui a ouvert les yeux de l’automate (Adam) créé par l’Éternel, comme il est prétendu, et celui qui fut le premier à murmurer : «Du jour où vous mangerez de ces fruits, vous serez comme Elohim, connaissant le bien et le mal» – ne peut être considérée qu’à la lumière du Sauveur. Un «adversaire» à l’Éternel… il reste encore dans la vérité ésotérique à jamais le «Messager» aimant… qui nous conféra l’immortalité spirituelle au lieu de physique…

Satan, ou Lucifer, représente l’active «énergie centrifuge de l’Univers» dans un sens cosmique… digne il est… et ses adhérents… sont précipités dans la «mer de feu», parce que c’est le Soleil… la source de la vie dans notre système, où ils sont pétrifiés… et brassés pour les arranger pour une autre vie ; ce Soleil qui, en tant qu’origine du principe actif de notre Terre, est à la fois l’accueil et la source du banal Satan…

http://www.conspiracyarchive.com/NewAge/Lucis_Trust.htm

«Les adeptes du New Age ne répudient généralement pas ouvertement le Christianisme», écrit Cumbey. «Ils redéfinissent le Christ pour mettre les dieux païens sur un même plan, et élargir la définition du Christ pour qu’il corresponde à leur essence propre.» (146)

Tandis que les adeptes du New Age « feraient à juste titre le piquet pour empêcher une manifestation nazie, ils ne voient pas que point par point le programme du mouvement New Age présente une identité complète avec le programme d’Hitler. » (56, Cumbey établi la comparaison aux pp.114-120)

Le « New Age » professe un grand amour de la paix et manifeste pour le désarmement, mais Cumbey cite Bailey disant que les armes nucléaires seront l’apanage de l’Organisation des Nations Unies pour exercer « la menace d’en faire usage en cas d’action agressive de la part de n’importe quelle nation dressant sa tête hideuse. » (70)

L’AGENDA CACHÉ

De même, les luttes contre la faim et pour l’environnement servent toutes un agenda caché de l’élite. Cumbey écrit que les partisans de la lutte contre la faim sont invités à soutenir des mesures pour l’avortement, l’insémination artificielle, la limitation forcée de la taille de la famille, le contrôle génétique et même l’euthanasie.» (56)

Buffett a déclaré en 2006 «qu’il était un étudiant de la plupart des mêmes philanthropes auquel Gates lui-même se référait – le pétrolier John D. Rockefeller, et le magnat de l’acier Andrew Carnegie.»

Ces «philanthropes» ont utilisé leur argent exonéré d’impôt pour corrompre la Civilisation Occidentale depuis près d’un siècle. Par exemple, un Rockefeller se vantait auprès d’Aaron Russo qu’ils avaient commencé le féminisme pour forcer les femmes à intégrer le milieu du travail et ainsi récolter le paiement des impôts, afin qu’ils puissent endoctriner la jeune génération dans les garderies. De manière significative, une autre préoccupation de la Fondation Gates est « l’amélioration des lycées américains. »

Ils sont à la pointe de la destruction des cultures traditionnelles par l’éclatement de la famille. Ils se font les champions « des droits des femmes » par le biais principal des prêts aux femmes afin de les rendre indépendantes des hommes.

CONCLUSION

Je me vantais d’avoir échappé à la mystification Communiste des banquiers, mais je me rends maintenant compte que le Communisme était le «plan» pour la génération de mes parents. Je suis tombé la tête la première dans le «New Age» qui visait ma génération. Exactement comme le Communisme, faisant appel à notre idéalisme, mais ayant un agenda caché insidieux.

Je pense toujours que quelques expériences de drogues peuvent ouvrir la porte au mysticisme et à la connaissance religieuse. Dieu demeure au sein de l’amour universel, mais le Dieu des Illuminati n’est pas un dieu d’Amour. Il divinise l’homme dans sa bassesse et non dans sa grandeur. Il nous cryogénise dans notre propre crasse.

Nous vivons à une époque intéressante. Nos dirigeants traditionnels nous ont vendus. La société a largué les amarres de la vérité et est dirigé par des mégalomanes. Faisons des canots de sauvetage pour la vérité.


[Voir aussi :




Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race

[Source : Le Saker Francophone]


Par The Saker − Le 6 février 2020 − Source Unz Review via thesaker.is

2015-09-15_13h17_31-150x112

Le sujet des Russes et des Juifs est clairement un sujet «brûlant». Au cours des dernières années, j’ai écrit plusieurs articles sur ce sujet, dont «Poutine et Israël : une relation complexe à plusieurs niveaux», «Pourquoi Poutinepermet-il’ à Israël de bombarder la Syrie ?», « La Russie, Israël et les valeurs de la ‘Civilisation Occidentale’Où est la vérité ? » Et « Démystifier les rumeurs sur la Russie cédant à Israël» . Et pourtant, depuis un certain temps, j’ai le sentiment qu’il y a encore beaucoup à dire et à redire sur ce sujet.

Les événements récents – y compris le voyage de Poutine et de
Zelenskii en Israël ou la dernière théorie polono-ukrainienne sur l’URSS
complice de l’Holocauste – m’ont à nouveau donné ce fort sentiment que
la façon dont les Juifs sont vus en Occident est vraiment très
différente de la façon dont les Juifs sont vus en Russie. Pourtant, en
Occident, cette différence est souvent – presque toujours, vraiment ! –
négligée et des hypothèses sont faites à propos de la Russie et des
Russes qui ne sont tout simplement pas justifiées et qui finissent par
être très trompeuses. C’est pourquoi j’essaierai de démystifier
certaines de ces hypothèses aujourd’hui.

Tout d’abord, un regard très rapide et très court sur notre histoire récente

Le meilleur livre à lire sur les relations russo-juives est «200 ans ensemble» d’Alexandre Soljenitsyne. Le problème avec ce livre est qu’il n’a jamais été officiellement traduit en anglais. Mais ouais, c’est vrai. Un livre crucial, d’un lauréat du prix Nobel, si controversé que personne dans le secteur de l’édition n’a osé l’imprimer. Heureusement, un certain nombre de sites Web proposent des traductions non officielles de «samizdat», voir ici, ici et ici. Je ne peux pas garantir la qualité de ces traductions car j’ai lu le livre en russe, pas en anglais. Mais oui, au «pays de la liberté», les prétendus «courageux» ne lisent pas un livre si ce livre démystifie le récit occidental sur la Russie et les Juifs. Soit dit en passant, le chef-d’œuvre de Soljenitsyne n’est pas le seul livre de ce type qui n’existe qu’en russe, il y en a beaucoup d’autres, y compris les «Juifs en Russie et en URSS» d’Andrei Dikii, qui ne peuvent également être trouvés que dans les archives d’Internet ici.

Je ne peux même pas essayer de résumer ici cette histoire très
intéressante et controversée. Tout ce que je dirai pour l’instant, c’est
que lorsque nous parlons de «Russes» et de «Juifs», nous devons séparer ces catégories en quatre sous-catégories :

  • Les Russes dans ce qui serait considéré comme la Russie aujourd’hui, en d’autres termes, les «Grands-Russes» – ici «grand»
    n’indique pas une supériorité, mais seulement un lieu de résidence
    périphérique, c’est-à-dire des Russes qui ne vivent pas dans le centre
    de la Russie. Pour nos fins, je les appellerai désormais simplement «Russes».
  • Des Russes dans ce que l’on considère aujourd’hui comme l’Ukraine en d’autres termes, des «Petits russes» –
    c’est-à-dire des Russes vivant près du berceau de la civilisation
    russe, Kiev. Pour notre propos, je les désignerai désormais comme des «Ukrainiens», mais uniquement dans un sens géographique et non culturel.
  • Les Juifs russes, par opposition aux juifs ukrainiens.
  • Les Juifs ukrainiens, par opposition aux juifs russes.

Ces quatre sous-groupes ont eu une expérience historique très
différente et doivent être considérés séparément, car les regrouper tous
ensemble ne permet vraiment aucune analyse.

En outre, et comme je l’ai également mentionné dans le passé, la propagande nationaliste ukrainienne contient, en fait, une certaine vérité. Oui, c’est une vérité grossièrement déformée, et elle est mélangée à une avalanche de mensonges, mais tout de même, tout ne peut pas être simplement rejeté. Par exemple, bien qu’il n’y ait jamais eu d ‘«Ukraine» dans l’histoire et que ce que l’on appelle aujourd’hui la «langue ukrainienne» ne soit pas du tout ukrainienne – «surzhik» serait la vraie dénomination – il n’en demeure pas moins un fait indéniable que l’occupation polonaise du sud et de l’ouest de la Russie – ce qu’est étymologiquement «l’Ukraine», le «pays limitrophe» du sud-ouest de la Russie – a laissé une marque extrêmement profonde sur les Russes qui vivaient sous l’occupation polono-latine. Je n’entrerai pas dans les détails historiques aujourd’hui comme je l’ai déjà fait ici et ici, mais je dirai simplement que cette histoire tragique a finalement inspiré l’un des slogans préférés des nationalistes ukrainiens : «Noyer tous les Polak et les Moskal dans le sang des Kikes [youpins]» (Ou toute variation de ces trois nationalités).

Charmant, non ?

La vérité historique indéniable est que l’occupation séculaire des
terres de la frontière occidentale russe par les Polonais et leurs
maîtres latins a créé tellement de haine entre toutes les nationalités
impliquées qu’il semble que chaque fois qu’elles ont eu
l’opportunité d’essayer de se persécuter ou de s’entretuer, elles l’ont
fait immédiatement.

Voici quelques exemples de ce type de violence :

  • Les infamants «pogroms» : il s’agissait de soulèvements spontanés et violents et d’émeutes brutales conséquentes contre les Juifs par leurs voisins rancuniers. Soit dit en passant, pendant la guerre civile russe, les rouges étaient souvent les pires auteurs de ces pogroms parce qu’ils considéraient également les juifs relativement riches comme des ennemis de classe au sens marxiste du terme.
  • Le pourcentage très élevé de Juifs parmi les bolcheviks de première génération – 80% à 85% selon Vladimir Poutine ; pour ce que ça vaut, je suis d’accord avec ce chiffre. Ces Juifs bolcheviks étaient généralement concentrés dans les organes de la police secrète et ils ont dirigé le massacre de millions de chrétiens orthodoxes – qui ont depuis été glorifiés par l’Église orthodoxe russe en exil et, plus tard, à contrecœur, et seulement partiellement, par le Patriarcat de Moscou, comme les «nouveaux martyrs et confesseurs de Russie».
  • Un pourcentage très élevé de Juifs parmi les dirigeants du Parti lors de la collectivisation et de la dékoulakisation – vraiment horriblement brutales – qui ont eu lieu dans toute l’Union soviétique, mais que les nationalistes ukrainiens – et la machine de propagande occidentale – qualifient de génocide délibérément anti-ukrainien qu’ils appelleron«l’Holodomor» – oui, je sais, les articles de Wikipédia sur tous ces sujets sont de la pure propagande, mais je fais le lien précisément pour que vous puissiez voir ce que la propagande ukrainienne écrit.
  • Un pourcentage très élevé d’Ukrainiens dans les élites soviétiques post-staliniennes, dont beaucoup ont participé aux purges sanglantes du PCUS par Staline ; et comme environ 80%, ou plus, des hauts responsables du Parti étaient juifs, ces purges impliquaient nécessairement beaucoup de victimes juives, qu’il s’agisse de coupables eux-mêmes couverts de sang innocent, ou d’innocents, qui étaient simplement réprimés avec les autres.

Je pourrais énumérer d’autres exemples, mais je pense que ceux-ci
sont suffisants pour nos besoins. Ce que nous pouvons voir
immédiatement, c’est qu’il existe des différences importantes entre ce
qui s’est passé dans la Russie moderne et dans l’Ukraine moderne,
notamment un exemple de différence géographique cruciale se trouve dans les «pogroms» qui, contrairement à la propagande occidentale, ont eu lieu dans ce qui sera l’Ukraine moderne aujourd’hui, jamais en Russie.

Il y a aussi une différence dans la durée : les
Russes en Ukraine ont été persécutés par les Polonais et les Juifs
pendant des siècles, tandis que les Russes dans ce qui est aujourd’hui
la Russie moderne ont été principalement persécutés par les Juifs
bolcheviks «seulement» entre 1917 et les purges du parti par Staline à la fin des années ’30.

Et puis, il y a la différence cruciale, vraiment immense, que la Seconde Guerre mondiale a faite.

Voici ensuite, un regard sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation nazie.

Lorsque les nazis ont lancé leur attaque contre l’Union soviétique,
en juin 1941, beaucoup de Russes et d’Ukrainiens ont accueilli les
nazis, pas nécessairement parce qu’ils aimaient l’idéologie nazie, mais
parce que beaucoup d’entre eux haïssaient leurs oppresseurs bolcheviks
encore plus qu’ils détestaient les Allemands. Après tout, les horreurs
de la guerre civile et de la collectivisation en URSS étaient toujours
présentes dans l’esprit de millions de personnes à la fois dans la RSS
d’Ukraine nouvellement créée et dans le reste de la Russie.

Aparté

Je voudrais rappeler à tous ceux qui, de nos jours, s'efforcent de l'oublier, que l'idéologie nazie caractérise les Russes et les Ukrainiens comme des sous-hommes (Untermensch) dont le seul but serait de servir leurs seigneurs maîtres aryens (Herrenvolk) dans l'espace de vie nouvellement conquis (Lebensraum). En termes simples : Hitler a promis à ses adeptes qu'ils seraient des propriétaires d'esclaves très heureux ! Il n'est pas étonnant que les futurs esclaves aient considéré la chose autrement …

Mais, pendant la guerre, de profondes différences ont commencé à émerger :

Premièrement, en Ukraine, l’idéologie nazie a vraiment inspiré beaucoup de nationalistes pour les mêmes raisons que l’idéologie nazie a inspiré les Polonais nationalistes, qui ont été les premiers alliés les plus fidèles d’Hitler avant d’être trahis par ce dernier. Au cours des siècles, la papauté n’a pas seulement créé l’identité nationaliste ukrainienne, elle l’a ensuite activement encouragée chaque fois que la Russie était affaiblie – si ce sujet vous intéresse, voir ici. L’amère vérité que les gens en Occident n’aiment pas se remémorer est que les régimes de Pétain, Franco, Pavelic, Pilsudksi, etc. ont tous été créés et soutenus par la papauté qui, bien sûr, a également soutenu Bandera et ses escadrons de la mort ukronazi. Quant à Hitler lui-même, il était initialement fortement soutenu par le Royaume-Uni, tout comme Trotsky était soutenu par les banquiers juifs aux États-Unis. En effet, la russophobie a une histoire longue et «distinguée» en Occident : les dirigeants occidentaux changent dans leurs rationalisations idéologiques, mais leur haine et leur peur de la Russie demeurent toujours là.

En revanche, le général Andrei Vlasov, qui a créé «l’Armée de libération russe» (ROA) en 1944, n’a reçu aucun soutien en Occident et très peu en Russie proprement dite. L’idéologie de la ROA était un mélange de nationalisme modéré et de socialisme non moins modéré. Rétrospectivement, cela n’a jamais eu de chance de devenir vraiment populaire en Russie simplement parce que la vue d’un général russe portant un uniforme nazi n’était pas quelque chose que la plupart des Russes pouvaient regarder sereinement, alors que dans l’Ukraine actuelle occupée par les nazis, les uniformes et symboles nazis sont toujours très populaires. Dernier point, mais non des moindres, la politique démente et purement et simplement génocidaire des nazis en Russie occupée a entraîné un tel retour de flamme que la guerre pour libérer la Russie des nazis est devenue une guerre de survie nationale que la grande majorité des Russes a entièrement appuyée.

Aparté
 
Il est également intéressant de voir comment les puissances anglo-saxonnes ont traité différemment les Ukronazis et les Russes de la ROA : l'Occident a donné asile avec amour, aux États-Unis et au Canada, à tous les Ukronazis sur lesquels il pouvait mettre la main, mais en même temps, l'Occident a livré de force à la Russie des millions de Russes, y compris les prisonniers de guerre [que Staline considérait comme des traîtres déserteurs] et du ROA, avec des conséquences souvent horribles pour les personnes livrées. Quant au général Vlasov lui-même, il a été torturé et pendu avec d'autres officiers accusés de trahison.

Pour les nationalistes ukrainiens, la Seconde Guerre mondiale a commencé comme une chance envoyée par Dieu pour réaliser enfin leur rêve de «noyer tous les Polaks et les Moskals dans le sang des Kike [youpins]», puis ce rêve a été détruit par la contre-attaque soviétique et l’anéantissement ultérieur de l’essentiel – environ 80% – de la machine militaire allemande. Et tandis que de nombreux Ukrainiens et Polonais considéraient les Soviétiques comme leurs libérateurs des horreurs nazies, les Ukronazis voyaient évidemment l’armée soviétique uniquement comme une force d’occupation à laquelle ils ont résisté aussi longtemps qu’ils l’ont pu, après la fin de la guerre, il a fallu encore plusieurs années aux Soviétiques pour finalement écraser les Ukronazis clandestins. Et alors que la plupart des Russes se sentaient comme les vrais vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les nationalistes ukronazis sentaient qu’ils avaient été vaincus. Encore. Il en va de même pour les Polonais, soit dit en passant, ce traumatisme a donné naissance à quelque chose que j’appelle le «syndrome de Pilban» [ mot-valise formé avec la première syllabe des noms propres de Jozef Pilsudski and Stepan Bandera, nationalistes respectivement polonais et ukrainien, NdT]

Maintenant, au sujet du truisme sur les Juifs : alors que de nombreux
Russes restaient profondément conscients du rôle juif dans la
révolution bolchevique et, en particulier, dans la terreur de classe qui
a suivi, ils ne voyaient pas tous les Juifs comme des ennemis de la Russie, surtout pas quand :

  1. Il y avait beaucoup de Juifs patriotes qui aimaient la Russie et / ou l’URSS
  2. Le racisme démentiel d’Hitler devait inévitablement rapprocher les Juifs et les Russes, ne serait-ce que pendant un certain temps et principalement sous la rubrique «ennemi commun».
  3. Beaucoup – la plupart ? – des Russes savent pertinemment que les camps de concentration / extermination nazis existaient, en fait, même s’ils n’avaient pas tué 6 millions de Juifs, même s’ils n’avaient pas de chambres à gaz et pas de crématoires – sauf pour faire face aux maladies contagieuses. Pourquoi ? Parce que c’est l’armée soviétique qui a libéré la plupart de ces camps et parce qu’il y avait beaucoup de Russes / Soviétiques non juifs dans ces camps. Enfin, outre les camps eux-mêmes, la plupart des Russes connaissent également les fameux et sinistres Einsatzgruppen qui ont probablement assassiné encore plus de Juifs, et de non-Juifs, que tous les camps de concentration / extermination réunis. Le fait est que les atrocités nazies ne sont pas sérieusement contestées par la plupart des historiens russes.

Le bilan est le suivant : quelle que soit l’histoire – à l’époque
très réelle – de l’hostilité entre Juifs et Russes, la Seconde Guerre
mondiale a eu un impact énorme sur ces perceptions. Cela ne veut pas
dire que les Russes ont oublié les politiques génocidaires de Lénine et
de Trotsky, mais seulement qu’après la Seconde Guerre mondiale, la
plupart des Russes ont estimé à juste titre qu’ils étaient des
vainqueurs et non des perdants défaits.

Les nationalistes ukrainiens, en revanche, étaient des perdants «multi-défaits» :
ils ont été vaincus par les Allemands, les Russes et même les Polonais –
qui attaquent rarement qui que ce soit, à moins que leur future victime
ne soit déjà agonisante ou qu’il y ait un «gros malabar» pour les protéger, comme Churchill, qui avait tout à fait raison en qualifiant la Pologne de «hyène cupide de l’Europe» ! Et maintenant, plus récemment, ils ont été solidement vaincus non pas une fois, mais deux fois, par les Novorussiens. Ce genre de «performance» se traduit souvent par une réaction nationaliste.

Et cela est vrai non seulement pour l’Ukraine, mais s’applique également à l’Ouest en 2020.

L’Occident collectif souffre-t-il également du même complexe «multi-défaite» ?

Il me semble que la plupart des gens qui lisent ces lignes savent déjà que «l’Occident collectif» alias «l’Empire anglo-sioniste»
est en très mauvais état. Il suffit de regarder le chaos politique aux
États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et dans tous les
autres pays de l’OTAN / UE. L’Occident ne perd pas seulement
militairement et économiquement, il agonise aussi culturellement,
socialement, moralement et spirituellement. En outre, ce que nous
considérions tous comme des «valeurs occidentales» est maintenant remplacé par un «multiculturalisme» béat,
creux et insipide qui semble un pieux euphémisme pour le plan évident
d’effacer à peu près tout l’héritage historique et culturel occidental.
Comme toutes les formes de persécution, celle-ci se traduit également
par un retour idéologique de plus en plus puissant : une résurgence très
dangereuse et toxique du fascisme et du national-socialisme.

Comment une personne (Hitler) et une idéologie (le
national-socialisme) peuvent-elles toutes deux être déclarées
exceptionnellement mauvaises et, en même temps, connaître
au moins une réhabilitation partielle dans la même société ? Facile !
La seule condition nécessaire pour que cela se produise est de
conditionner les gens à accepter les dissonances cognitives [autrefois appelées tout simplement arnaques, NdT]
et à ne pas être trop troublés lorsqu’elles se produisent. Le citoyen
moyen de l’Empire a été conditionné à accepter, et même à embrasser, de
telles dissonances cognitives littéralement depuis sa naissance et il
est devenu très, très bon dans ce domaine. Mais il y a aussi un retour
de flamme historique en action ici.

Après la Seconde Guerre mondiale et, surtout, après les années 1970,
les sionistes ont fait ce que je considère comme une erreur
désastreuse : ils ont décidé de présenter Hitler et son idéologie comme
une sorte de forme spéciale et unique du Mal qui remplace toutes les autres formes imaginables du mal, passées ou même futures. Et juste pour s’assurer que cette affirmation prospérerait, ils ont décidé d’ajouter quelques affirmations extrêmement précises, y compris le chiffre «officiel»
de 6 millions de Juifs assassinés, les chambres à gaz et les
crématoires étant les plus célèbres, mais il y en avait beaucoup plus – y
compris les piscines d’électrocution, les abats-jour en peau humaine,
les savons de graisse humaine – mais qui ont dû être abandonnés après
avoir été prouvés faussaires. Finalement, ces affirmations ont toutes
été attaquées très efficacement par les soi-disant «historiens révisionnistes» qui ont depuis prouvé hors de tout doute raisonnable que ces affirmations spécifiques
étaient fausses. Cela n’a pas rendu ces historiens très populaires
auprès des dirigeants de l’Empire qui, au lieu de permettre un débat
historique sain, ont décidé de faire du «révisionnisme» un crime de la pensée
pénalement punissable pour lequel des historiens pourraient être
emprisonnés, parfois pendant des années ! La réaction à ce genre d’abus
de pouvoir était inévitable.

L’un des résultats les plus pernicieux de cette politique de
criminalisation des enquêtes historiques sur la Seconde Guerre mondiale a
été que de nombreuses personnes en Occident ont conclu que, puisque ces
allégations très précises étaient démasquées, toutes les allégations
d’atrocités nazies étaient également fausses. Énorme erreur logique ! Le
fait que ces revendications spécifiques aient déjà été démystifiées
n’implique en aucune manière que d’autres atrocités largement signalées
ne se sont pas produites.

Par exemple, le fait que les chambres à gaz n’aient probablement pas
été utilisées pour tuer – du moins pas en quantité importante –
n’implique nullement que plusieurs centaines de milliers, voire des
millions de personnes, n’ont pas été tuées par des exécutions, la famine
ou la maladie (typhus, dysenterie, etc.) Il suffit de regarder les taux
de mortalité dans les camps de prisonniers de guerre japonais [américains ou russes, NdT], et ils n’avaient ni chambres à gaz, ni crématoires. Quant aux Soviétiques, ils ont déporté des «ennemis de classe»
de leurs maisons et les ont simplement relâchés au milieu de la taïga
sibérienne pendant l’hiver et sans équipement de survie : la plupart
d’entre eux sont également rapidement morts, simplement par exposition.

La simple vérité est que tout État moderne a les moyens de tuer des
gens à l’échelle industrielle même sans utiliser des techniques
exotiques – et, franchement, mal adaptées – comme les chambres à gaz ou
les crématoires. Au Rwanda, ils ont utilisé principalement de simples
machettes. Mais les historiens occidentaux n’ont même pas le droit
d’enquêter sur ces sujets !

Cette situation a abouti à un environnement en Occident dans lequel
on ne peut pas critiquer les Juifs ou les choses les concernant – ou
même en douter ! – sans être immédiatement qualifié d ‘«antisémite».
Idem pour tous ceux qui osent présenter une autre version de la Seconde
Guerre mondiale. Il était facile de prévoir que ce type de lavage de
cerveau collectif entraînerait inévitablement un retour de flamme
massif, mais, hélas, les sionistes n’ont jamais eu l’intelligence de
voir cela arriver, ou alors ils l’ont vu, mais étaient trop heureux de
dénoncer une «montée de l’antisémitisme» en Occident pour extorquer encore plus de pouvoir politique, d’argent ! [et de marges de manœuvre en Palestine, NdT]. Quoi qu’il en soit, il est presque impossible dans l’Occident actuel de discuter librement et ouvertement de ces sujets.

Maintenant une comparaison rapide avec la Russie moderne

L’environnement politique en Russie est radicalement différent. D’une part, il n’est pas illégal, ou même inapproprié, en Russie de critiquer les juifs, le «judaïsme» moderne – en réalité une forme moderne de pharisianisme rabbinique – ou Israël et l’idéologie sioniste, que, soit dit en passant, l’URSS avait dénoncés, en s’y opposant, comme une forme de racisme. Oui, il y a encore des lois – assez mal faites – interdisant la promotion de la haine nationale et du «discours extrémiste», mais la vérité est que tant que vous étudiez uniquement des sujets historiques, comme le nombre réel de Juifs assassinés par les nazis, et que vous ne préconisez pas, ni ne vous livrez, à la violence, tout ira bien. Non seulement cela, mais vous pouvez trouver à peu près tous les livres anti-juifs / sionistes sur l’Internet russe pour un téléchargement facile et gratuit. Enfin, alors que beaucoup de Juifs ont quitté l’URSS, ceux qui sont restés, ou sont revenus depuis, ​​l’ont fait de leur plein gré et cela suggère fortement que, contrairement à leurs frères en Israël, beaucoup – la plupart ? – des Juifs russes n’ont pas de sentiment de haine pour la Russie, le peuple russe ou même l’Église orthodoxe – certains en ont bien sûr, mais c’est une minorité.

Certains Juifs myopes déplorent régulièrement que le discours politique en Russie ne soit pas aussi étroitement contrôlé que celui de l’Occident. Je voudrais simplement leur rappeler que l’environnement intellectuel beaucoup plus permissif de la Russie n’a pas entraîné une fusion automatique entre le patriotisme et l’hostilité envers les Juifs, comme c’est malheureusement le cas en Occident – à moins, bien sûr, que nous ayons affaire à ce que le philosophe français et dissident Alain Soral appelle le «national-sionisme», qui est un phénomène distinct dont j’ai discuté en détail ici.

Certes, lorsque le patriotisme, l’amour pour son pays, se transforme
en nationalisme, l’amour de son appartenance ethnique, alors les choses
partent généralement en vrille, mais c’est un danger dont le Kremlin est
parfaitement conscient et c’est pourquoi les nationalistes russes sont,
après les Wahhabites russes, les personnes les plus fréquemment
emprisonnées en Russie en vertu des lois anti-extrémisme. Il faut garder
à l’esprit que les nationalistes russes et les Wahhabites russes
diffusent généralement non seulement de la «littérature extrémiste»,
mais sont également généralement impliqués dans une forme ou une autre
de violence, ils sont donc également souvent emprisonnés pour
terrorisme.

Un nombre croissant de Russes sont cependant perplexes devant ce qu’ils considèrent comme une réhabilitation en sourdine d’Hitler et du régime nazi. Par exemple, alors qu’en Occident la doxa officielle est toujours qu’Hitler et les nazis étaient le pire mal de l’histoire, il existe un point de vue «alternatif» en croissance rapide, principalement trouvé sur Internet, bien sûr, dans lequel Hitler est considéré comme une personne beaucoup plus complexe, qui a été injustement diabolisée et dont les actions doivent être placées dans un contexte historique «correct». Et, en fait, il y a une part de vérité dans cela – Hitler était une personnalité complexe et les nazis étaient diabolisés au-delà du raisonnable. Enfin, les partisans de cette «réhabilitation» indiqueront toujours que les ennemis de Hitler étaient au moins aussi impitoyables et mauvais que lui. Encore une fois, il y a aussi beaucoup de vérité là aussi. Cependant, lorsque l’UE déclare lors d’un vote solennel que l’Allemagne nazie et l’Union soviétique étaient toutes deux également responsables de la Seconde Guerre mondiale, une ligne rouge fondamentale est franchie, une ligne qui place un signe «égal» non seulement entre l’agresseur et l’agressé, mais aussi entre ceux qui ont été vaincus et ceux qui ont été victorieux.

Aparté

Comme je l'ai souvent écrit dans le passé, selon le droit international, le crime ultime et le plus malfaisant n'est pas le «génocide» ou le «crime contre l'humanité». Il s'agit du «crime d'agression» car, selon les termes du juge américain qui a déclaré ce principe, «le crime d'agression contient tous les autres crimes», ce qui est logique. Ainsi, en accusant l'URSS d'agression, l'UE annule essentiellement les conclusions du Tribunal de Nuremberg, elle rend l'URSS tout aussi coupable de toutes les atrocités de la Seconde Guerre mondiale que les nazis.

Les Russes ont-ils raison lorsqu’ils disent qu’il y a une réhabilitation lente d’Hitler et de son idéologie en Occident ?

Absolument !

Le fait que cette réhabilitation au ralenti soit encore actuellement
et principalement confinée aux marges du discours politique ne change
pas la conscience russe que peu importe combien Hitler et ses serviteurs
sont détestés ou même haïs en Occident, la Russie et les Russes seront
toujours détestés encore plus. Cela est également vrai de ce que
l’Occident appelle «l’extrémisme islamique» qui n’est «mauvais» que lorsqu’il n’est pas entièrement contrôlé par l’Occident – les terroristes ! – et qui est «bon», axiomatiquement, lorsqu’il est dirigé contre la Russie ou d’autres Nations orthodoxes, car combattant pour la liberté !

Dans ces circonstances, est-il vraiment surprenant que beaucoup – la
plupart ? – des Russes pensent que l’Occident représente un danger
beaucoup plus grand pour la civilisation russe que tout plan anti-russe
concocté par des juifs, des sionistes ou des israéliens ?

Absolument pas !

Non seulement la plupart des Russes détestent Hitler et tout ce qu’il défendait, ils comprennent également que la grande majorité des Juifs assassinés par le Troisième Reich étaient des gens simples et innocents dont le seul crime devait être de la même origine ethnique / religieuse que certains autres Juifs. qui, en effet, méritaient largement d’être haïs pour leur messianisme raciste, qu’il soit religieux ou laïc. C’est une injustice fondamentale que les Russes n’accepteront jamais car l’accepter serait une trahison de la vérité – un concept extrêmement important pour la civilisation russe – et rien moins qu’une trahison de la mémoire de tous les innocents assassinés par les nazis.

Première conclusion : l’histoire compte,  énormément !

Quoi que nous pensions tous de la politique identitaire juive ou quelle que soit notre opinion sur l’Union soviétique, il est indéniable que la politique d’Hitler a infligé des souffrances indicibles aux Russes et aux Juifs. Les Alt-Righters occidentaux, qui se trompent encore en pensant que les Russes partagent leurs illusions racistes, peuvent le nier et le dénoncer, mais le fait est que l’histoire a toujours créé un lien entre les Juifs et les Russes : leur mémoire commune des atrocités de masse perpétrées par les nazis. Aucune gesticulation politique ne changera cela.

Cela ne signifie pas, bien sûr, que Poutine, le Kremlin ou quelqu’un d’autre est un «allié»
d’Israël ou que Poutine et Bibi Netanyahu travaillent ensemble, ou l’un
pour l’autre. Cette absurdité totale est une conclusion complètement
fausse résultant d’une lecture erronée fondamentale et profonde de
l’histoire et de la culture russes. Mais cela va encore plus loin. Je
dirais que l’histoire de la culture russe est également fondamentalement
incompatible avec toute idée raciste / raciale.

L’idéologie de la Russie d’avant 1917 peut être qualifiée de «monarchisme orthodoxe».
Ce n’est pas vraiment correct pour une longue liste de raisons – la
réalité est toujours plus complexe que les mots à la mode et les
slogans – mais, dans l’ensemble, on pourrait dire que ce qui était
considéré comme moralement bon ou moralement mauvais a été défini par
l’Église orthodoxe russe. Eh bien, il se trouve que si le christianisme d’origine, c’est-à-dire l’orthodoxie, était très critique à l’égard du «judaïsme»
rabbinique, sa religion et sa vision du monde, ce même christianisme
d’origine était beaucoup moins hostile aux juifs (ethniques) qu’aux
dénominations chrétiennes occidentales.
En fait, le vrai
christianisme a toujours été patriotique mais anti-nationaliste. C’était
aussi la pratique dans l’Empire romain oriental, dont la structure
politique a été héritée par la Russie. Soit dit en passant, cela est
également vrai pour la deuxième religion de la Russie, l’Islam.

Puis, après la Révolution de 1917, la Russie a d’abord été soumise à
deux décennies de terreur juive, en particulier une sorte de terreur
dirigée contre le peuple russe et la religion orthodoxe. Cependant, avec
l’arrivée au pouvoir de Staline, des changements majeurs ont eu lieu,
et la plupart de ceux qui avaient noyé la Russie dans le sang innocent
ont eux-mêmes été exécutés lors des fameuses «purges». Et bien que Staline n’ait jamais été un «antisémite», c’est
un non-sens stupide que les actions et les écrits de Staline
contredisent directement, ses purges et réformes ont profondément changé
la nature du régime soviétique, y compris la composition ethnique des
dirigeants du PCUS qui est devenu beaucoup plus diversifié.

En parlant de l’Union soviétique en général, il est également important de se rappeler que l’idéologie
marxiste-léniniste rejette également les différences raciales et
ethniques et, au lieu de cela, préconise une solidarité de tous les
peuples contre leurs oppresseurs de classe.

Ainsi, ni l’idéologie, ni la vision du monde, dominantes en
Russie avant 1917, ou après, ne sont un terrain viable pour essayer de
promouvoir des idées racistes. Et, heureusement, la Russie moderne de Poutine ne l’est pas non plus.

La vérité est que la Russie qui, comme je l’ai mentionné ci-dessus,
est l’héritière politique de l’Empire romain d’orient – alias «Byzance» dans le langage occidental – a toujours été multireligieuse, multiculturelle, multiethnique et à peu près tout ce que vous pouvez imaginer de «multi-quelque chose». Malgré tous les nombreux péchés du peuple russe au cours de son histoire, le racisme n’a jamais été l’un d’entre eux !

Par exemple, c’est aussi pourquoi, alors que la plupart des gens en Occident considèrent l’Islam, et les musulmans, comme des «étrangers», la plupart des Russes y sont complètement habitués et les considèrent comme des voisins
de longue date. Cela ne signifie pas que les Russes ne se souviennent
pas de la douzaine de guerres que la Russie a menées contre les
Ottomans, ni que la Russie a pardonné les atrocités wahhabites en
Tchétchénie. Cela signifie simplement, et seulement, que les musulmans,
et même les Turcs, ne sont pas considérés comme des «ennemis nationaux» par les Russes.

Il en va de même pour les juifs. Oui, les Russes se souviennent de ce
que les Juifs leur ont fait pendant les premières années du régime
bolchevique, mais cette mémoire, cette prise de conscience, n’entraîne généralement pas de racisme,
y compris de racisme anti-juif. Les horreurs commises par les
bolcheviks juifs ne masquent pas non plus toutes les contributions très
réelles de divers juifs à la culture russe.

Aparté

À propos, il est important de se rappeler ici que s'il est vrai que la plupart des bolcheviks de première génération étaient juifs, il n'est pas vrai que la plupart des juifs étaient bolcheviks. En fait, des Juifs ont été trouvés à peu près partout, y compris parmi les mencheviks, les anarchistes, les bundistes, etc.

Alors oui, les Juifs et les Russes ont surtout vécu ensemble pendant
environ 200 ans, et une grande partie de notre histoire commune est
tragique, douloureuse et même honteuse, mais au bout du compte, il
serait faux de penser que la plupart des Russes n’aiment pas ou
craignent les Juifs. Ce n’est pas le cas. Même lorsqu’ils critiquent
telle ou telle personnalité, idéologie ou religion – le christianisme
originel sera toujours l’ennemi ultime du judaïsme rabbinique, tout
comme le judaïsme rabbinique restera toujours l’ennemi ultime du
christianisme originel. Nous pouvons comprendre pourquoi il en est
ainsi, ou nous pouvons le déplorer, mais nous ne devons jamais l’oublier
ou le nier !

Aparté
 
Si un antisémite autoproclamé lit ces mots et qu'il est absolument indigné par ce que je viens d'écrire, assurez-vous également de lire «L'Invention du peuple juif» de Shlomo Sand qui vous montrera que la notion d'«ethnicité» (qu'elle soit juive ou non) est en elle-même une invention moderne avec très peu de fondement réel dans l'histoire, en particulier dans l'histoire des empires multiculturels. En termes simples : dans une culture qui ne croit pas vraiment à l'importance de l'ethnicité, aucune idéologie véritablement raciste ne peut se développer. C'est vraiment aussi simple !

Oui, je connais l’aversion de Dostoïevski et de Rozanov pour les Juifs, et les Polonais, soit dit en passant, et oui je connais le Pale of Settlement – je n’en dirai rien ici, mais ce n’était certainement pas ce que les historiens occidentaux en pensent – il suffit de lire Soljenitsyne ! Je connais aussi le «Blood Libel» [Rituel mythique de meurtre d’enfants chrétiens par les Juifs, NdT] – je ne dirai rien de celui-ci non plus, mais je vous recommande de lire le livre de 2007 de l’historien israélien Ariel Toaff «Passovers of Blood» – et tous les autres mythes répandus en Occident, par les Juifs et non-Juifs, sur «l’antisémitisme russe». Mais la vérité est simple : alors qu’il y a eu de nombreux cas dans l’histoire où les Juifs et les Russes se sont affrontés, y compris la destruction au 10ème siècle des Khazars par les forces russes ou la lutte au 15ème siècle contre l’ »hérésie des judaïsants », à qui, soit dit en passant, Wikipedia fait un très mauvais sort dans sa description : en réalité, ce fut une tentative précoce des Kabbalistes pour infiltrer l’Église orthodoxe russe comme ils avaient réussi à infiltrer la papauté. Pourtant, ces conflits n’ont pas entraîné d’hostilité majeure des Russes envers les Juifs, l’inverse n’est hélas pas aussi vrai.

Deuxième conclusion : Poutine, Zelenskii et les Israéliens

Le récent voyage de Zelenskii et de Poutine en Israël a, une fois de plus, porté le sujet du «triangle»
juif, russe et ukrainien à la une des journaux. Les Polonais ont
également saisi l’occasion d’aggraver les choses pour eux-mêmes
lorsqu’ils ont carillonné sur tout ça. Vous lisez les histoires, donc
pas besoin de tout répéter ici. Ce qui était le plus impressionnant à
propos de cet événement, c’est que Zelenskii a décidé qu’il se rendrait
en Israël, pour ensuite déclarer qu’il ne participerait pas aux
événements commémoratifs. Pourquoi ? De toute évidence, il était
terrifié que les Ukronazis le dénoncent pour avoir cédé à la pression
sioniste.

Poutine a fait exactement le contraire, non seulement il s’est rendu
en Israël et il a pris la parole lors de l’événement, il a également
rappelé au public, principalement juif, les horreurs que le peuple russe
a aussi subies aux mains des nazis. De toute évidence, Poutine ne
craignait pas que certains nationalistes russes l’accusent de céder aux
pressions sionistes. Et pourquoi ?

Pourquoi Poutine pouvait-il parler si librement ?

Pour deux raisons très simples :

Premièrement, et contrairement aux Ukrainiens ou aux Polonais, les Russes n’ont aucune culpabilité sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré tous les mensonges actuellement répandus en Occident, l’Union soviétique n’a pas commencé la Seconde Guerre mondiale – l’Union soviétique a à peu près battu Hitler à elle seule et a mis fin à la guerre, l’ensemble de l’effort anglo-saxon ne valait pas plus de 20%, et il est survenu après que les Soviétiques ont cassé les reins de la Wehrmacht et des SS à Stalingrad et ailleurs.

Deuxièmement, la suprématie juive a été de très courte durée en URSS ,
à peu près de 1917 à 1937, et ni Poutine ni aucun autre dirigeant
politique russe ne laisseront non contestées les affirmations sur l’exclusive spécificité
des souffrances juives. Et bien que la plupart des politiciens russes
ne ressentent pas le besoin d’exprimer des doutes sur le chiffre «officiel»
de 6 millions, ils aiment rappeler à leurs amis juifs que la nation
russe a souffert de 20 à 27 millions de morts pendant la Seconde Guerre
mondiale, niant ainsi aux victimes juives tout statut de victime
supérieur à celui des victimes non juives.

Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler et les Juifs

De même, c’est parce que les Russes n’ont aucun sentiment de culpabilité envers les Juifs, que Poutine pouvait mentionner, devant une assemblée de rabbins Haredi, ce chiffre de 80 à 85% de Juifs dans le premier gouvernement bolchevique, voir la vidéo ici.

Pouvez-vous imaginer Merkel ou Trump oser dire ces choses devant un tel public ?

Impensable !

Troisième conclusion

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la Russie s’est
graduellement et constamment séparée de l’Occident collectif. Ce
processus n’est pas tant «contre» l’Occident que «différent»
de l’Occident, mais sans vergogne ! Cela est particulièrement visible
dans la nature et la qualité du discours politique en Russie, qui est
vraiment radicalement différent du type de discours politique
hyper-contrôlé – et, bien sûr, hyper-manipulé – en Occident. En termes
simples, les Russes vivent dans un paysage intellectuel beaucoup plus
ouvert et diversifié que leurs voisins occidentaux. En conséquence, ce
serait une grave erreur de supposer, par exemple, que les patriotes
russes ont des opinions similaires à celles des nationalistes
occidentaux. D’où l’existence de ce que nous pourrions appeler «Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race».

The Saker

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone




Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

[Source : Chercheurs de Vérités]

Vladimir Poutine

Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

Auteur : Arjun Walia

Qu’est-ce que la politique ? C’est un monde où l’humanité donne son pouvoir à d’autres qui prétendent prendre les décisions qui conviennent le mieux à leur pays et à l’humanité dans son ensemble. Du moins, c’est ce que ça devrait être. Le monde de la politique devrait être rempli de gens qui sont au service des autres, mais malheureusement, il est devenu évident qu’il est rempli de gens qui servent simplement leurs maîtres, tout en remplissant leurs propres poches.

Aux plus hauts niveaux de gouvernement, en particulier en Occident, la volonté des peuples et le bien-être de notre planète sont peu ou pas pris en compte, on nous donne plutôt une version illusoire. Certes, les grandes figures politiques se réunissent tous les ans pour discuter de sujets tels que le réchauffement climatique, par exemple, mais y a-t-il quelque chose qui se passe ? Il semble que nous nous en remettons à eux, au lieu de nous regarder nous-mêmes à l’intérieur.

Ces gens se réunissent à des sommets depuis des décennies, et ce que cela réussit à faire, c’est nous enlever le pouvoir de nos propres mains. Nous ne comprenons pas que c’est NOUS qui sommes les moyens et les outils du changement, pas ceux que nous nommons pour s’occuper de cela pour nous. La politique est devenue si corrompue qu’elle est truffée d’intérêts commerciaux et financiers, qui dominent complètement la politique gouvernementale.

La Montée en puissance de l’Etat Profond

« L’acquisition d’une influence injustifiée » que recherchait le complexe militaro-industriel selon les avertissements d’Eisenhower, est maintenant réelle, et elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui l’État profond, ou le gouvernement de l’ombre. Ce sont des termes qui ont été utilisés par de nombreux présidents et politiciens qui ont essayé d’éclairer le public sur ce qui se passe dans les coulisses. Aujourd’hui, notre occasion de le constater est plus claire que jamais, car sa domination est devenue évidente.

Il est question de meurtriers de masse, qui attaquent et bombardent leurs propres citoyens (11 septembre) pour justifier l’infiltration et la prise de contrôle d’autres pays pour des motifs cachés. Pendant ce temps, ils massacrent des innocents, comme les millions de personnes qui sont mortes en Irak, par exemple, et celles qui continuent de souffrir en Syrie et dans d’autres régions du Moyen-Orient.

Vladimir Poutine a affirmé que ce pouvoir a recours à “des menaces imaginaires et mythiques” pour imposer sa volonté aux autres. Ce n’est pas de la propagande russe, c’est une stratégie qui existe depuis le début de la politique. Il s’agit d’un comportement psychopathe, mais il est masqué par des quantités massives de propagande et de lavage de cerveau, à tel point que des personnes au bon cœur y participent parce qu’elles croient se consacrer à une bonne cause.

Nous devrions réfléchir sérieusement à la réalité de la guerre. La plupart d’entre nous ont été conditionnés à voir la guerre comme passionnante et glamour – une occasion pour les hommes de prouver leur habileté et leur courage. Puisque les armées sont légales, nous estimons que la guerre est acceptable ; en général, personne ne pense que la guerre est criminelle, ou qu’il faut accepter son attitude criminelle. En fait, on nous a lavé le cerveau. La guerre n’est ni glamour ni attirante. Elle est monstrueuse. C’est la nature même de la tragédie et de la souffrance.

Le Dalaï Lama

Non seulement, beaucoup de ces gens sont des marionnettes de l’État Profond, et des esclaves de leur volonté, comme les Clinton par exemple, mais ils sont activement impliqués dans des crimes contre l’humanité.

Poutine & la Russie

Ces dernières années ont vraiment fait la lumière sur ce qui se passe depuis des décennies, les “puissances en place” ont en quelque sorte mis la Russie en cause pour de nombreuses accusations, comme vous le savez sûrement. J’ai écrit un certain nombre d’articles qui ont été qualifiés de propagande russe, par exemple des articles sur les attaques sous faux drapeau en Syrie. Beaucoup de gens mal informés sont prompts à qualifier quelque chose de propagande russe, simplement sur la base des informations qu’ils reçoivent des médias grand public. Ils ne sont pas conscients que le terrorisme sous faux drapeau, y compris l’infiltration de la Syrie, n’est pas simplement une revendication russe, c’est une revendication qui remonte à des décennies ! Cela ne vient pas de Russie, et c’est quelque chose dont beaucoup de gens en Amérique du Nord sont en train de prendre conscience.

Le fait que Poutine ait volontairement et ouvertement qualifié ces événements d’attaques sous faux drapeau, et d’attaques complètement fabriquées, a simplement attiré l’attention de ceux qui étaient déjà au courant de cette information avant les aveux de Poutine. Nous savions déjà que presque tous les politiciens de haut rang dans le monde le savent, et nous comptons sur ceux qui sont prêts à se faire entendre.

C’est exactement la raison pour laquelle, lorsque Poutine a évoqué le satanisme et la pédophilie, il y a quelques années, cela a attiré mon attention. Après avoir étudié le sujet pendant un certain nombre d’années, il est tout à fait clair que ceux qui sont au sommet de cette pyramide, et qui dominent la politique occidentale, sont peut-être encore plus impliqués dans des tendances psychopathes. Oui, nous devons être conscients de leur éducation et de leurs caractéristiques, la plupart de ceux qui maltraitent les autres de cette manière ont subi la même chose, et le cycle se répète donc.

Poutine a déclaré :

Les excès du politiquement correct ont atteint un point où l’on parle sérieusement d’enregistrer des partis politiques dont le but est de promouvoir la pédophilie. Dans de nombreux pays européens, les gens sont gênés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. les jours fériés sont abolis ou même appelés autrement ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement moral. Et les gens essaient agressivement d’exporter ce modèle dans le monde entier. Je suis convaincu que cela ouvre la voie directe à la dégradation et au primitivisme, entraînant une profonde crise démographique et morale.

(Source)(Source)

Des extraits de ses déclarations sont également disponibles sur YouTube.

Ces informations se retrouvent plus que jamais auparavant dans les actualités, comme par exemple le reportage de NBC qui a impliqué Hillary Clinton dans la dissimulation d’un réseau pédophile massif au sein du département d’État, ou de multiples anciens hauts responsables politiques affirmant que les deux Clinton ont des relations sexuelles avec des mineurs, indiquant leur étroite collaboration avec Jeffrey Epstein (qui a également des relations avec la Famille Royale). Epstein est maintenant un délinquant sexuel reconnu. En ce qui concerne le Vatican, ce n’est pas un secret qu’il s’y est toujours produit des choses dérangeantes. À l’heure actuelle, le bras droit du pape, George Pell, est en cours de jugement pour agression sexuelle, et un réseau massif de pédophiles a été exposé pour avoir torturé et abusé sexuellement des centaines de garçons. Le frère du pape Benoît XVI était à l’avant-garde de cette controverse. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.

En ce qui concerne le complexe militaro-industriel, la députée Cynthia McKinney a interrogé Donald Rumsfeld sur DynCorp, au sujet d’un entrepreneur militaire privé ayant des liens avec la traite des femmes et des enfants. Des années plus tard, un général américain de haut rang, qui assurait la liaison entre DynCorp et l’armée américaine, a été impliqué dans des agressions sexuelles d’adolescentes. N’oublions pas PizzaGate… Cette liste est longue, et le trafic des femmes et des enfants est quelque chose que l’administration Trump a annoncé qu’elle travaillerait à révéler au public.

En ce qui concerne le satanisme au sein de la politique, ainsi qu’au Vatican, il semble être tout aussi documenté, sinon plus.

Hugo Chavez a également fait allusion au satanisme au sein de la politique occidentale aux Nations Unies, ce clip s’est retrouvé partout sur YouTube lorsqu’il a fait la remarque que le podium sentait le soufre après que George Bush y ait fait un discours.

La normalisation de la pédophilie

Vous pouvez penser que ce genre de chose était normal et d’accepté dans la Grèce antique, mais tout le monde n’était pas d’accord avec cela, et beaucoup de gens se sont levés contre. Cela dit, ce n’est pas comme si ces enfants étaient soumis à la torture, au meurtre et à une vie pleine de circonstances horribles. Nous devons comprendre que la pédophilie dans le domaine de la politique va bien au-delà de cela, qu’elle s’accompagne d’abus rituels et de satanisme. C’est juste les politiques, et Hollywood aussi. Vous pouvez la retrouver dans beaucoup d’endroits où se réunissent les gens qui ont accumulé énormément de pouvoir.

Des liens étranges ont toujours été observés au sein de l’administration Obama (un exemple parmi tant d’autres). Comme lorsqu’il a nommé Kevin Jennings au poste de sous-secrétaire adjoint du Bureau des Ecoles Sûres et Sans Drogues du ministère américain de l’Éducation. Il est partisan de la NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) sous la forme de soutien à Harry Hay, qui, à son tour, soutient également la NAMBLA. C’était il y a plus d’une décennie, mais ces liens étranges existent partout dans la sphère politique.

Un autre signe de la normalisation de la pédophilie sont des événements étranges comme le fait que le gouvernement britannique et l’Église catholique, par exemple, ont fait l’objet d’un examen public pour avoir affirmé que les victimes d’abus pédosexuels peuvent “consentir” à leur viol. Ils l’ont fait pour éviter d’indemniser les victimes. L’Office d’indemnisation des victimes d’actes criminels (ICCA) détermine quelles victimes sont indemnisées, et ce, en déterminant si la victime a donné son consentement ou non, même si cette victime est un enfant… Vous pouvez en lire plus à ce sujet ici.

Ensuite, il y a le monde d’Hollywood, une industrie qui semble être en tête de peloton. Elle fait constamment porter aux jeunes filles des vêtements sexuels inappropriés, et plus encore. Ces initiatives sont introduites lentement, subtilement, mais il y a beaucoup d’exemples, dont celui de Millie Bobby Brown, qui est devenue célèbre pour son rôle dans Stranger Things, et selon une histoire de W Magazine, cette jeune fille de 13 ans est une des “preuves que la télévision n’a jamais été aussi excitante” et “aussi sexy”.

Ces idées prennent une telle importance dans le courant dominant qu’elles sont qualifiées de “théorie du complot” ou de “fausses nouvelles” lorsque quelqu’un attire l’attention sur elles et, ce faisant, ne tient aucun compte de toutes les preuves qui en sont faites.

Richard Enos, mon collègue de Collective Evolution, en a parlé plus en détail. Voici un extrait d’un de ses articles à ce sujet :

« Même l’observateur occasionnel remarquera qu’il y a eu une explosion soudaine d’informations et de complexité dans notre société autour de l’identité sexuelle et de l’expression sexuelle. Bien qu’il y ait une certaine valeur évidente dans l’acceptation croissante de différentes formes d’expression de soi chez les individus, il semble que ces mouvements de conscience particuliers aient été détournés et utilisés pour promouvoir un environnement de confusion, non seulement autour du genre, mais plus spécifiquement autour de la préférence sexuelle et du désir sexuel. Et cette confusion semble viser directement nos enfants. »

Richard Enos

Donc, c’est pour cela que, quand Poutine a dit ce qu’il a dit, certains d’entre nous, dans la communauté des médias alternatifs, y avons prêté attention. Il est rare qu’un politicien parle de telles choses sans disparaître peu après. Cela me rappelle Hugo Chavez, qui accusait les États-Unis d’avoir utilisé la géo-ingénierie pour créer le tremblement de terre d’Haïti à leurs propres fins. Poutine a non seulement évoqué le sujet abordé dans cet article, mais aussi celui de l’État profond et des hommes en “costumes noirs” qui rencontrent le président et leur disent qui est leur patron, le terrorisme sous faux drapeau, et plus encore. Cela ne veut pas dire qu’il est “innocent”, mais il est intéressant pour les médias alternatifs, car nous savons qu’il ne s’agit clairement pas de “propagande russe” ou simplement de “théories du complot”, la discussion à ce sujet a commencé bien avant que Poutine n’ait décidé de s’y mettre…

Ce qu’il faut retenir

Il s’agit ici de comprendre ce que le courant dominant appelle de la “propagande russe” et que, lorsqu’une chose est qualifiée de “propagande russe”, il s’agit en fait d’une méthode de propagande occidentale. Il peut être difficile de n’avoir aucun doute, mais quand en ce qui concerne ces sujets, au lieu d’avoir une réaction instinctive d’incrédulité, gardez peut-être un esprit ouvert tant que vous n’avez pas fait un nombre important de recherches et d’enquêtes vous-même.

« Le problème des fausses nouvelles ne se résout pas en espérant un arbitre, mais plutôt parce que nous, citoyens, en tant qu’usagers de ces services, nous nous entraidons. nous parlons, nous partageons et nous signalons ce qui est faux. Nous soulignons ce qui est vrai. La réponse à un mauvais discours n’est pas la censure, la réponse à un mauvais discours est davantage de discours. Nous devons exercer et répandre l’idée que la pensée critique est plus importante que jamais, étant donné que les mensonges semblent de plus en plus populaires. »

Edward Snowden (Source)

Est-ce que ce sont ces gens que nous voulons continuer à élire ? La politique et la mainmise des entreprises qu’ont les institutions financières dessus sont-elles quelque chose que nous voulons continuer à soutenir en votant tous les cinq ans ?

Par Arjun WaliaCollective-Evolution

Traduit par Valentin MelchisédechChercheurs de Vérités




Les guerres de Mammon

[Source : Pour une société au service de l’Humain]

Auteur : OSCAR FORTIN

oscar fortin
libre penseur

LA DÉMOCRATIE QUI NE FAIT PAS DU PEUPLE LE RESPONSABLE DE SES DÉCISIONS EST UNE TROMPERIE. 

LA RELIGION QUI NE RECONNAÎT PAS LA FOI COMME UN DON PERSONNEL DE DIEU EST UNE MANIPULATION.

LE BIEN COMMUN QUI NE SE FONDE PAS SUR LA JUSTICE ET LA VÉRITÉ EST UNE ESCROQUERIE.

Oscar Fortin


LES GUERRES DE MAMMON


CE QU’EN CONCLUT L’APOCALYPSE 

Le diable des temps modernes n’a rien  à voir avec ces images d’un diable portant des cornes, des griffes aux doigts et aux pieds, tenant dans sa main une lance pour vous transpercer le cœur et vous transformer en une ordure. Celui que nous rencontrons a plutôt belle-allure et tout ou à peu près tout pour convaincre et émerveiller. Il est un charmeur de premier plan.

Derrière cette belle allure, il y a l’hypocrisie, le mensonge, la manipulation et une ambition de pouvoir sans limites. Il a un peu l’allure de ce vendeur aimable, plein d’attention à votre égard, vous mettant en garde contre une crise monétaire, de quoi vous faire perdre tous vos biens. Il a pour vous une alternative qui vous mettra à l’abri de ces risques plus que probables. Vous lui faites confiance et vous lui laissez vos avoirs que malheureusement vous ne reverrez plus.

Ce personnage, aux fines allures, a entre ses mains tout ce qu’il faut pour transformer le vrai en faux, le faux en vrai, le bon en méchant et le méchant en bon. Ses ennemis seront toujours, inévitablement des « diables », des pas bons, des méchants à éliminer de la surface de la Terre. Ses objectifs « officiels » ne pourront qu’être « le mieux-être de l’Humanité », soumise et reconnaissante de ses interventions dans notre monde. Les « méchants » seront éliminés et les « bons » auront la voie ouverte pour jouir de tous les biens et pouvoirs de la terre. C’est là l’image du personnage et du grand rêve qu’il transmet en soutien à ses guerres de conquêtes et de domination.

Cette présentation met bien en évidence ces guerres qui surgissent d’un peu partout depuis le début de ce siècle.  Elles sont toutes amorcées sur la base du mensonge et de la diabolisation de ceux qui dirigent les pays à conquérir. C’est le cas de l’Irak avec ses armements de destruction massive, ce l’est également de Libye,  dirigée par un « Tyran » qui massacre son peuple, de Syrie, victime d’un dictateur qui maltraite ses  propres citoyens. Au moment d’écrire ces lignes, c’est également le cas du Venezuela, victime d’un régime politique qui transforme le peuple en esclave. Son président, Nicolas Maduro, bien qu’élu avec 68% des électeurs et électrices, n’en est pas moins un dictateur, un tyran à éliminer par tous les moyens. 

Il est évident que ces prétextes, de ce diable authentique, sont de pures créations visant à conquérir l’appui de l’opinion mondiale dans ses guerres de conquêtes et de domination. Ce maitre chanteur peut compter,  à tous les niveaux, sur la grande majorité des moyens de communication pour assurer la diffusion de ces bonnes nouvelles venant de ce sauveur d’humanité. On se souviendra des « bombardements humanitaires »  en Libye qui ont fait des centaines de milliers de morts. Faire de ces bombardements des actes humanitaires, c’est plus que spécial. En Syrie, ce fut le terrorisme qui servit de couverture, lequel allait se révéler un allié de premier plan pour combattre le régime de Bachar-el-Assad. Il en fut de même avec l’aide humanitaire que les casques blancs faisaient parvenir aux terroristes par des voies qui donnaient toujours l’impression d’avoir été victimes d’attaques terroristes. Tout ce beau monde marchait sous les ordres du dieu de la guerre. Le Venezuela de Chavez et de Maduro n’échappe pas à cette lignée d’interventions de celui qui se croit le dieu du monde. À ses yeux, Chavez devait disparaitre tout comme Maduro doit également disparaitre. 

Derrière ces guerres de pouvoir et de domination se cache la conquête des immenses richesses que représente chacun des pays, plus haut mentionnés. Le pétrole est l’une de ces richesses qui se retrouvent dans chacun de ces pays. Au Venezuela, il faut y ajouter l’or, le gaz, le diamant entre autres. 

Si tel est le cas de ce qui y est décrit plus haut, l’humanité en est rendue à une confrontation finale entre ce pouvoir impérial dominant le monde et cet autre pouvoir, celui des peuples, réclamant leur indépendance, leur souveraineté, l’usage de leurs richesses. Le cas du Venezuela illustre bien les avenants et aboutissants de ce combat final. L’ensemble des peuples de la terre se reconnait davantage dans la lutte que mène le peuple vénézuélien que dans celle de l’Empire qui cherche à se soumettre les peuples et à s’emparer de leurs richesses. 

Le voile sur ses mensonges est levé, ses ambitions sont connues, ses crimes sont dénoncés, son humanité n’est qu’écran de fumée. Il n’a que faire de la condition humaine des humbles de la terre, des victimes de ses guerres, du cri des peuples à leur indépendance, à leur souveraineté et au choix de leur régime politique, économique et social. Il n’a que faire des libertés individuelles et collectives. La seule liberté qui compte est celle qu’il s’attribue lui-même : être, en tout, le maitre du monde.
Comment se terminera cette histoire des guerres de l’Empire contre les peuples et les peuples contre l’Empire? 

Dans le livre de l’Apocalypse des croyants chrétiens, il y a la narration de ce que seront, selon l’auteur de ce livre, le déroulement de ce dernier combat et le sort qui sera réservé à ces maitres du monde….

…les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.


Apoc.21,8

Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!


Apocalypse 22:15

Voilà ce qui attend les maîtres du mensonge, de la manipulation, de l’illusionnisme. 

Dans un article antérieur sous le titre l’Armageddon ou la dernière des guerres, je développe davantage cette seconde partie de l’Apocalypse. Vous pouvez y accéder par ce lien. Vous y trouverez également le sort réservé aux peuples de la terre.
https://humanisme.blogspot.com/2012/01/armageddon-ou-la-derniere-des-guerres.html

Oscar Fortin
Québec, le 27 février 2019




Aimez vos ennemis ! Réflexions sur le massacre de Pittsburgh

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Auteur : Gearóid Ó Colmáin

L'article d'origine a été publié en octobre 2018 à la suite de l'attentat de la synagogue de Pittsburgh du 27 octobre 2018. Il n'avait pas fait l'objet d'une traduction à l'époque. Il est selon moi toujours d'actualité quant à ses réflexions sur le comportement que les chrétiens devraient avoir vis à vis de la communauté juive qui, au contraire de la haine qui a poussé au massacre de Pittsburgh, devrait se fonder sur l'amour mais aussi l'esprit critique. 
Les passages tirés de Nouveau Testament sont du chanoine Crampon (éditions Kontre Kulture) 
( Moïra Forest )
Source : Mintpress News

Le
récent meurtre de masse de Juifs dans la synagogue de Pittsburgh a
choqué et horrifié le monde. Les attaques ont mis en lumière
encore une fois, la pandémie psychotique américaine et une
prolifération du mal et de la haine que rien ne semble arrêter dans
une société sans dieu.

Le président Trump a fortement condamné les attaques, mais
cependant, la Ligue Anti-diffamation (Anti-Defamation League—ADL)
a fait porter la faute à Trump pour la montée de ce qu’elle
appelle le « nationalisme blanc ». Mais quasiment aucune
mention n’est faite sur le lien étroit de Trump avec Israël, le
soi-disant « État juif ». Steve Bannon, l’ancien chef en
stratégie de Trump, était le rédacteur en chef de Breitbart News
qui a été crée en Israël. Les nationalistes sont divisés entre
les sionistes et les antisionistes, mais aucun des deux camps ne fait
l’apologie de la violence anti-juive.

Pourquoi est-ce la faute à Trump ?

Trump a été comparé à Cyrus le Grand en Israël à cause de sa
politique de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
En dépit de cela cependant, une partie des intellectuels juifs de
renommée mondiale et des personnalités des médias, incluant le
club de l’élite politique connue sous le nom de néocons (où les
juifs prédominent), s’opposent à lui. Leur argument est que le
nationalisme de Trump est contraire aux intérêts juifs.

Les Juifs ont joué un rôle dominant dans l’effort qui a été
fait pour virer Trump de la Maison Blanche et c’est certainement
vrai que la majorité des Juifs américains s’orientent vers le
très globaliste Parti Démocrate. Cependant, il y a une minorité de
Juifs qui soutiennent Trump parce qu’ils craignent que les immigrés
du Tiers Monde n’aient pas vu les films de Spielberg sur leur
histoire et que par conséquent, ils pourraient manquer de conseils
dans leurs recherches sur les Juifs — avec des résultats
imprévisibles.

Il semblerait cependant que c’est la peur qui motive bien des
soutiens juifs de Trump. J’ai déjà expliqué que la politique
pro-israélienne de Trump pourrait tuer la colonie avec gentillesse.
La raison en est simple : les élites juives n’ont jamais
voulu un État-nation qu’ils pourraient revendiquer comme le leur.
Une fois qu’ils ont obtenu le contrôle de la finance et des médias
globaux, leurs aspirations sont devenues internationales. La
domination globale juive est la base toute entière de leur religion
et un Juif sécularisé ou athée n’existe tout simplement pas. Si
on s’identifie en tant que Juif, on est un membre du culte.

Pour les élites juives, Israël est simplement un tremplin pour
la domination mondiale. Benjamin Netanyahou a dit qu’Israël doit
devenir un « pouvoir mondial ». Il n y a pas de vrai indice
montrant que les élites juives veulent une installation durable en
Palestine. Le sioniste français Jacques Attali a dit vouloir que
Jérusalem devienne la capitale du gouvernement mondial. Donald Trump
proclame son opposition à ce gouvernement mondial ; c’était
très clair dans son récent discours aux Nations Unies.
Les
crimes haineux de Pittsburgh n’auraient pu arriver à pire moment
pour Trump. Les groupes d’intérêts juifs les plus puissants font
porter la faute au nationalisme de Trump pour ce massacre. Il
semblerait que l’amour de Trump pour les Juifs ne soit pas
réciproque.

Ceux qui sont ignorants de l’histoire juive, autrement dit bon
nombre de gens, pointent désormais du doigt les auteurs critiques du
judaïsme politique. Ils vont dire : « regardez à quoi vous
avez contribué ! », mais j’ai
déjà expliqué que 2000 ans de civilisation occidentale basée
sur la doctrine catholique a explicitement et de façon catégorique
défini l’attitude que l’on doit adopter envers les Juifs. En
tant que Juifs, ils sont les ennemis de l’humanité qui portent le
lourd fardeau du déicide. Par conséquent, nous devons prier pour
leur conversion au christianisme pour que leurs âmes puissent être
sauvées. Nous ne devons EN AUCUNE CIRCONSTANCE faire l’apologie de
la violence et de la haine envers eux. Dans Matthieu 5.44, il
est dit : « Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui
vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et vous
maltraitent. » 

Le christianisme interdit le meurtre et les chrétiens savent que
ceux qui commettent des actes aussi mauvais souffriront du feu de
l’enfer. Nous critiquons le judaïsme politique parce que c’est a
philosophie des pharisiens. Dans Jean 8.44, le christ dit :
« Vous êtes les enfants du démon, et vous voulez accomplir les
désirs de votre père. Il était homicide dès le commencement, et
n’est point demeuré dans la vérité, parce que la vérité n’est
point en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il dit ce qu’il trouve
en lui-même ; car il est menteur et le père du mensonge. » Le
christ s’adressait aux leaders hébraïques de son temps, qui, des
siècles après sa mort, ont codifié leur doctrine anti-chrétienne
sous la rubrique de « judaïsme ».

Qu’est-ce que l’antisémitisme ?

Le mot sémitisme est dérivé de l’hébreu « shem » qui
signifie « nom ». Le terme « antisémitisme » ne se
réfère pas à quelqu’un qui n’aime pas les Arabes et les Juifs
— sa signification culturelle et linguistique originelle. Dans le
jeu langagier du discours politiquement correct, l’antisémitisme
se réfère à quelqu’un qui nomme ceux qui sont au pouvoir,
lorsqu’il se trouve que ce sont des Juifs.

Étant donné qu’ils mentionnent leur propre nom et nous qui
lisons leur littérature, savons qu’ils se réfèrent à eux-mêmes
en tant que Juifs. Par conséquent, un antisémite est quelqu’un
qui s’oppose au judaïsme politique et son idéologie de violence
et de haine. Dans son usage courant, un antisémite est simplement un
catholique traditionnel, quelqu’un qui croit à la doctrine papale
du XIIe siècle émise par le Pape Callixte II, « Sicut
Judeis Non », une doctrine formulée pour protéger les Juifs de
la violence des gentils, qui était souvent le résultat des crimes
juifs contre les gentils.
Dans Thessaloniens 1.II. 14,
Paul dit aux Juifs : « Deo non placunt, et omnibus homonibus
adversantur » — qui ne plaisent point à Dieu et qui sont
ennemis du genre humain. » Un antisémite est simplement un
catholique fidèle et instruit. Par conséquent, un antisémite
n’agresse pas physiquement ou verbalement les Juifs. En fait, les
antisémites aiment les Juifs !

L’antisémitisme est l’opposition au sémitisme, compris comme
une opposition au système politique où une oligarchie
ethnoreligieuse proclame le droit de mettre les masses en esclavage
et remplacer la doctrine sociale chrétienne d’amour par la
doctrine antisociale satanique de haine.

Les théories conspirationnistes
antisémites

En 2011, un fou nommé Anders Breivik a ouvert le feu en Norvège
tuant 77 activistes de gauche et a blessé 319 personnes. Le
professeur Ola Tunander, un universitaire suédois de premier plan
sur les études en sécurité, a publié un article dans Nytt Nordsk
Tidskift, une grande revue spécialisée, qui affirme que les
attaques étaient le travail des services de renseignements
israéliens, le Mossad. Sans surprise, Tunander a été dénoncé
comme étant antisémite dans la presse israélienne et l’affaire
n’a été que rarement rapportée dans les médias internationaux
propriétés de Juifs. https://www.thelocal.se/20111214/37926

Il n’y avait cependant aucune indication qu’il s’agissait d’une attaque sous faux drapeau, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui est celui de considérer chaque attentat comme étant un « false flag » [faux drapeau]. Ce n’est pas parce que les terroristes juifs étaient derrière le 11 septembre et bien d’autres opérations terroristes globales majeures que cela signifie que les terroristes juifs sont derrière toutes les attaques. Cette attaque semble être l’œuvre d’un terroriste « nationaliste blanc » d’extrême droite et il ne manque pas de cinglés dans le milieu du nationalisme blanc.

Nous avons le droit de parler du terrorisme djihadiste et du
terrorisme « nationaliste blanc », mais nous n’avons pas le
droit de mentionner le fait que des pays soutenant ouvertement le
terrorisme comme l’Arabie Saoudite et les régimes sionistes
collaborent étroitement avec Israël ni que ces terroristes
nationalistes blancs peuvent parfois travailler volontairement ou non
pour des intérêts juifs organisés. 

Nous devons prier pour les Juifs

Les chrétiens devraient prier pour les victimes innocentes du
terrorisme de Pittsburgh, mais ils devraient aussi prier pour la
libération des Juifs du judaïsme et leur conversion au
catholicisme. Ne pas le faire constitue de la haine envers les Juifs.
Lorsque le marais de pervers et de criminels qui occupent
actuellement le Vatican aura été drainé, les catholiques du monde
entier ne prieront pas — comme ils ont été encouragés à le
faire — pour le bien-être des juifs criminels et sionistes, mais
pour leur conversion à la seule vraie foi.

Le président Trump a proposé de déployer des gardes armés dans
chaque synagogue américaine. C’est une excellente proposition. En
fait, c’est toute la population américaine qui devrait être
armée. La tyrannie ne peut jamais être imposée sur une population
armée !

Plus d’actions doivent être faites pour protéger les Juifs
d’une alarmante progression d’événements violents contre eux et
les élites juives ont des préoccupations légitimes concernant des
gens qui commettent des crimes similaires contre eux. Ils ont très
justement peur que le dévoilement de leurs activités criminelles
mène à des pogroms, mais ils n’ont rien à craindre de la
critique chrétienne du judaïsme politique puisque les vrais
chrétiens ne prônent jamais la violence ou la haine envers eux.

Les meurtriers de Pittsburgh devraient être exécutés [Note de NM : est-ce cohérent avec le fait que « Le christianisme interdit le meurtre » ?] et les crimes violents contre les Juifs devraient être combattus avec la pleine rigueur de la loi. Cependant, autant nous désirons voir les Juifs guéris du malaise spirituel qui les afflige depuis le tout début de l’entrée du judaïsme dans les affaires humaines, autant nous nous réservons le droit de les critiquer et s’opposer à leurs activités qui « déplaisent à Dieu et sont hostiles à tous les hommes ». Les catholiques aiment et prient pour leurs ennemis, est-ce que les Juifs vont aimer et prier aussi pour leurs ennemis ?

Article original :
http://www.gearoidocolmain.org/love-your-enemyreflexions-on-the-pittsburgh-massacre/




Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres

[Source : medias-presse.info]

Mgr Vigano avait déjà créé la surprise en prenant, le 8 mai dernier, l’initiative d’un Appel qui dénonçait sans ambiguïté les agissements en vue d’instaurer un gouvernement mondial.

Nouvelle audace : Mgr Vigano s’adresse publiquement au président des Etats-Unis Donald Trump dans un courrier qui dénonce l’Etat Profond (Deep State), courrier mis en ligne le samedi 6 juin sur le site LifeSiteNews.

La puissante lettre de l’archevêque Viganò au président Trump : la lutte éternelle entre le bien et le mal se joue en ce moment
L’archevêque Carlo Maria Viganò avertit le président que les crises actuelles liées à la pandémie de coronavirus et les émeutes au nom de George Floyd font partie de la lutte spirituelle éternelle entre les forces du bien et du mal.

7 juin 2020

Dimanche de la Sainte Trinité

Monsieur le Président,

Ces derniers mois, nous avons assisté à la formation d’une dualité que j’appellerais biblique : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus visible de l’humanité, tandis que les enfants des ténèbres représentent une minorité absolue. Et pourtant les premiers font l’objet d’une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale vis-à-vis de leurs adversaires, qui occupent souvent des positions stratégiques au gouvernement, en politique, dans l’économie et dans les médias. D’une manière apparemment inexplicable, les bons sont pris en otage par les méchants et par ceux qui les aident soit par intérêt personnel soit par peur.

Ces deux camps, qui ont un caractère biblique, suivent la séparation claire entre la progéniture de la Femme et la progéniture du Serpent. D’une part, il y a ceux qui, bien qu’ils aient mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnête, d’élever une famille, de travailler, de donner la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, par obéissance à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. D’un autre côté, il y a ceux qui se servent eux-mêmes, qui n’ont aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour se rendre indûment riches, fomenter des divisions et des guerres internes, et accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux l’illusion fallacieuse du bien-être temporel cédera un jour – s’ils ne se repentent pas – au terrible sort qui les attend, loin de Dieu, dans la damnation éternelle.

Dans la société, Monsieur le Président, ces deux réalités opposées coexistent en tant qu’ennemis éternels, tout comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres – que nous pouvons facilement identifier avec l’Etat profond (Deep State) auquel vous vous opposez sagement et qui mène une guerre acharnée contre vous ces jours-ci – ont décidé de montrer leurs cartes, pour ainsi dire, en révélant maintenant leurs plans. Ils semblent si sûrs d’avoir déjà tout sous contrôle qu’ils ont mis de côté cette circonspection qui, jusqu’à présent, avait au moins partiellement caché leurs véritables intentions. Les enquêtes déjà en cours révéleront la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l’urgence de Covid non seulement dans le domaine des soins de santé mais aussi dans la politique, l’économie et les médias. Nous trouverons probablement que dans cette opération colossale d’ingénierie sociale, il y a des gens qui ont décidé du sort de l’humanité, s’arrogeant le droit d’agir contre la volonté des citoyens et de leurs représentants dans les gouvernements des nations.

Nous découvrirons également que les émeutes de ces jours ont été provoquées par ceux qui, voyant que le virus s’estompe inévitablement et que l’alarme sociale de la pandémie s’estompe, ont forcément dû provoquer des troubles civils, car ils seraient suivis d’une répression qui, bien que légitime, pourrait être condamnée comme une agression injustifiée contre la population. La même chose se produit également en Europe, en parfaite synchronisation. Il est tout à fait clair que le recours aux manifestations de rue est déterminant pour les objectifs de ceux qui souhaitent voir quelqu’un élu aux prochaines élections présidentielles incarner les objectifs de l’État profond et qui exprime ces objectifs fidèlement et avec conviction. Il ne sera pas surprenant que, dans quelques mois, nous apprenions une fois de plus que derrière ces actes de vandalisme et de violence, il y a ceux qui espèrent profiter de la dissolution de l’ordre social pour construire un monde sans liberté: Solve et Coagula , comme l’enseigne l’adage maçonnique.

Bien que cela puisse sembler déconcertant, les alignements opposés que j’ai décrits se retrouvent également dans les milieux religieux. Il y a des bergers fidèles qui s’occupent du troupeau du Christ, mais il y a aussi des infidèles mercenaires qui cherchent à disperser le troupeau et à remettre les brebis pour être dévorées par des loups voraces. Il n’est pas surprenant que ces mercenaires soient des alliés des enfants des ténèbres et détestent les enfants de la lumière : tout comme il y a un Etat profond , il y a aussi une église profonde qui trahit ses devoirs et renonce à ses engagements appropriés devant Dieu. Ainsi, l’ ennemi invisible, contre lequel les bons dirigeants se battent dans les affaires publiques, est également combattu par les bons bergers de la sphère ecclésiastique. C’est une bataille spirituelle dont j’ai parlé dans mon récent Appel qui a été publié le 8 mai.

Pour la première fois, les États-Unis ont en vous un président qui défend courageusement le droit à la vie, qui n’a pas honte de dénoncer la persécution des chrétiens du monde entier, qui parle de Jésus-Christ et du droit des citoyens à la liberté de culte. Votre participation à la Marche pour la vie , et plus récemment votre proclamation du mois d’avril comme Mois national de la prévention de la maltraitance des enfants, sont des actions qui confirment de quel côté vous souhaitez vous battre. Et j’ose croire que nous sommes tous les deux du même côté dans cette bataille, bien qu’avec des armes différentes.

Pour cette raison, je crois que l’attaque à laquelle vous avez été soumis après votre visite au Sanctuaire national de Saint-Jean-Paul II fait partie du récit médiatique orchestré qui ne cherche pas à combattre le racisme et à ramener l’ordre social, mais à aggraver la situation ; non pas pour rendre justice, mais pour légitimer la violence et le crime ; non pas pour servir la vérité, mais pour favoriser une faction politique. Et il est déconcertant qu’il y ait des évêques – comme ceux que j’ai récemment dénoncés – qui, par leurs paroles, prouvent qu’ils sont alignés du côté opposé. Ils sont soumis à l’Etat profond , au globalisme, à la pensée alignée, au Nouvel Ordre Mondial qu’ils invoquent de plus en plus souvent au nom d’une fraternité universelle qui n’a rien de chrétien, mais qui évoque les idéaux maçonniques de ceux qui veulent dominer le monde en chassant Dieu des tribunaux, des écoles, des familles et peut-être même des églises.

Le peuple américain est mature et a maintenant compris à quel point les médias mainstream ne veulent pas répandre la vérité mais cherchent à la faire taire et à la déformer, répandant le mensonge qui est utile aux fins de leurs maîtres. Cependant, il est important que les bons – qui sont la majorité – se réveillent de leur torpeur et n’acceptent pas d’être trompés par une minorité de personnes malhonnêtes à des fins inévitables. Il faut que les bons, les enfants de la lumière, se réunissent et fassent entendre leur voix. Quelle manière plus efficace de le faire, Monsieur le Président, que par la prière, en demandant au Seigneur de vous protéger, vous, les États-Unis et toute l’humanité, de cette énorme attaque de l’ennemi ? Avant le pouvoir de la prière, les tromperies des enfants des ténèbres s’effondreront, leurs complots seront révélés, leur trahison sera montrée.

Monsieur le Président, ma prière est constamment tournée vers la nation américaine bien-aimée, où j’ai eu le privilège et l’honneur d’être envoyé par le Pape Benoît XVI comme Nonce apostolique. En cette heure dramatique et décisive pour toute l’humanité, je prie pour vous et aussi pour tous ceux qui sont à vos côtés au sein du gouvernement des États-Unis. J’espère que le peuple américain est uni avec moi et vous dans la prière au Dieu Tout-Puissant.

Unis contre l’ennemi invisible de toute l’humanité, je vous bénis ainsi que la Première Dame, la nation américaine bien-aimée, et tous les hommes et femmes de bonne volonté.

+ Carlo Maria Viganò

Archevêque titulaire d’Ulpiana

Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique


Donald Trump se dit honoré par la Lettre ouverte de Mgr Vigano et espère qu’elle sera lue par tous


La président des Etats-Unis Donald Trump retweete la lettre ouverte de l’archevêque Viganò et ajoute :
«Tellement honoré par l’incroyable lettre de l’archevêque Viganò».
“J’espère que tout le monde, religieux ou non, la lit!”, écrit encore le président dans un Tweet du mercredi 10 juin 2020 à 19 h.

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1270842639903006720?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1270842639903006720&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.medias-presse.info%2Fdonald-trump-se-dit-honore-par-la-lettre-ouverte-de-mgr-vigano-et-espere-quelle-sera-lue-par-tous%2F121168%2F

Cette lettre de Mgr Viganò dénonce notamment l’Etat profond (Deep State) et les émeutes organisées à la suite de la mort de George Floyd, considérant que nous assistons à un combat biblique qui voit s’affronter les enfants de la Lumière et les enfants des Ténèbres.




Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur

[Source : Le Saker Francophone]

Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur


Par Brandon Smith − Le 6 février 2019 − Source Alt-Market.com


Au
cours de nombreuses années d’enquête sur les mécanismes des
événements mondiaux et les personnes qui les ont provoqués, je
suis peut-être devenu un peu obsédé par un sujet particulier –
la source et les motivations du mal. Cette fascination ne provient
pas d’une simple curiosité morbide, mais d’un besoin stratégique
de comprendre l’ennemi. Tout comme un exterminateur a besoin de
comprendre le comportement des cafards pour être efficace, je
cherche à comprendre le comportement et la nature du mal organisé.

Un fait très important qui doit d’abord être clair dans l’esprit des gens est que le mal existe effectivement. La propagande de l’establishment a consacré énormément de temps, d’efforts et de capitaux à tenter de conditionner la société à croire que le mal n’est rien de plus qu’une construction sociale – une opinion. Le mal est supposé être dans l’œil du spectateur ; un produit du conditionnement religieux. C’est un mensonge. Tout comme les concepts de beauté, les concepts de mal sont en fait inhérents à notre psychisme dès la naissance. L’« œil de  l’observateur » n’a pas d’importance.

Deux
domaines particuliers de la psychologie humaine appuient ce fait.

Tout d’abord, comme l’a montré le travail de Carl Jung (et par extension des anthropologues comme Joseph Campbell), tous les êtres humains, où qu’ils soient nés dans le monde, de la tribu la plus isolée d’Amazonie à la plus grande métropole d’Amérique, portent les mêmes symboles archétypes dans leur psyché. C’est-à-dire que nous avons TOUS les mêmes éléments psychiques dans notre esprit, quel que soit l’environnement.

Ce
seul fait est tellement accablant pour l’homme moderne que
certaines personnes refusent même de le reconnaître comme une
possibilité. On nous a entraînés comme des rats de laboratoire à
ne voir qu’un seul chemin dans le labyrinthe ; on nous a répété
à maintes reprises que tout est « relatif » ;
que chaque personne est entièrement un produit de l’environnement
et que nous commençons tous en étant des « pages
blanches »
.

Les attaques vicieuses de l’establishment contre Carl Jung (y compris les mensonges selon lesquels il aurait coopéré avec les nazis) me disent que Jung était très proche de la cible. Il était tombé sur quelque chose de très dangereux pour l’establishment, quelque chose qui pourrait faire dérailler son conditionnement du public.

Deuxièmement,
l’existence indéniable de la conscience humaine suggère que nous
sommes nés avec une compréhension de la dualité. Ce qui veut dire,
comme Jung l’a découvert, que nos psychés contiennent des
concepts inhérents au bien et au mal qui influencent nos décisions
et nos réactions. Jung parlait du mal, ou d’impulsions
psychologiquement destructrices, comme de l’« ombre
personnelle »
 et
de l’« ombre
collective »
.

La
grande majorité des gens ont une relation intuitive avec le bien et
le mal. Ils ressentent de l’anxiété lorsqu’ils sont confrontés
à des actions ou des pensées mauvaises, et ils se sentent
personnellement coupables lorsqu’ils savent qu’ils ont fait du
mal à d’autres personnes. Certains pourraient appeler cela
une « boussole
morale »
.
Je dirais que c’est une partie de l’âme ou de l’esprit.

Quoi
qu’il en soit, il y a un contingent de personnes dans le monde qui
ne l’ont pas – un petit pourcentage de la population qui
naît sans conscience, ou qui trouve facile de l’ignorer. Nous
parlerons de ces gens dans un instant, mais d’abord, nous devrions
probablement définir ce qu’est le mal.

Le
mal est d’abord et avant tout toute action qui cherche à détruire,
exploiter ou asservir au nom du gain ou de la satisfaction
personnelle. Malheureusement, les mauvaises actions sont souvent
présentées à tort comme avantageuses pour le groupe, ce qui les
rend moralement acceptables. Les besoins du plus grand nombre sont
censés l’emporter sur les besoins du plus petit nombre, et le mal
est ainsi rationalisé comme un moyen d’atteindre une « fin
positive »
 pour
le « bien
supérieur »
.

Dans
la plupart des cas, cependant, les actions destructrices ne finissent
pas par servir les intérêts de la majorité, et finissent seulement
par donner plus de richesse et de pouvoir à une minorité élitiste.
Ce n’est pas une coïncidence.

Le
mal commence par le déni de l’existence de la conscience, ou le
déni de l’existence du choix. Chaque personne naît avec une
capacité ou une liberté de choix. Nous pouvons écouter notre
conscience ou l’ignorer. Nous pouvons faire le bien ou le mal. Le
mal nous dit que le choix est relatif et que la moralité est
relative ; qu’il n’y a pas de différence entre un bon choix et
un mauvais choix, ou que le mauvais choix est le seul choix.

Au-delà
de l’ignorance de la conscience, nous devons aussi définir la
motivation qui conduit au mal. La psychologie suggère que les
actions destructrices mues par l’égoïsme proviennent d’un désir
obsessionnel d’obtenir ou de contrôler des choses que nous ne
pouvons ou ne devrions pas avoir. Il est intéressant de noter que
c’est aussi ce que certaines religions nous enseignent, mais
restons-en à un examen profane.

Comme
nous l’avons déjà mentionné, il y a un groupe de gens dans le
monde qui ne voient pas le bien et le mal comme la plupart d’entre
nous le voient. Leur psychisme fonctionne d’une manière
complètement différente, sans le filtre de la conscience. Ces
personnes présentent les traits des sociopathes narcissiques. Les
sociopathes narcissiques de haut niveau représentent environ 1% à
5% de la population humaine totale, et la plupart d’entre eux sont
nés ainsi, et non fabriqués par leur environnement. De plus, 5 à
10 % des personnes présentent des traits latents de narcissisme ou
de sociopathie qui ne font généralement surface que dans un
environnement de crise instable.

J’ai beaucoup écrit sur les sociopathes narcissiques et l’establishment globaliste dans de nombreux articles. J’ai également expliqué comment ces personnes, contrairement à la croyance populaire, ne sont pas isolées les unes des autres. En fait, ils s’organisent en groupes pour un gain mutuel.

Il y a une idéologie ou un système de croyance qui défend le contraire de ce que la conscience nous dit être « bon », et ce système est le luciférisme. En fait, le luciférismesemble être la source d’influence de la plupart des « ismes » destructeurs existant dans notre société actuelle (y compris le socialisme et le globalisme). Selon ma théorie, le luciférisme est une religion ou un culte conçu par des narcissiques sociopathes au profit des narcissiques sociopathes.

Il est parfois difficile d’identifier les vrais « sacrements » derrière le luciférisme car, d’une part, les lucifériens refusent de reconnaître que le système est une religion. Ils préfèrent appeler cela une philosophie ou une méthodologie, du moins en public. Le système semble également encourager la désinformation active afin de dissuader ou d’induire en erreur les non-adhérents. Le terme historique de ce secret religieux est « occultisme ». J’appellerais cela « élitisme ».

Il y a des croyances fondamentales que les lucifériens admettent ouvertement. D’abord et avant tout, le but du luciférisme est d’atteindre la divinité. C’est-à-dire qu’ils croient que certains êtres humains ont la capacité de devenir des dieux par l’accumulation de connaissances.

J’ai écrit sur la folie du but de la divinité dans le passé, soulignant comment la physique quantique et les théorèmes d’incomplétude de Kurt Gödel rendent impossible une observation et une compréhension scientifique et mathématiques totale de l’univers. Mais la réalité mathématique n’empêche pas les cercles lucifériens de rechercher de manière destructrice ce qu’ils ne peuvent pas avoir. Par extension, des connaissances scientifiques non-tempérées par la discipline, la sagesse et une boussole morale peuvent conduire à la catastrophe. La connaissance matérielle est invariablement utilisée abusivement par ceux qui recherchent le pouvoir divin.

La
notion d’adoration de soi est un trait fondamental des narcissiques
sociopathes ; le luciférienisme ne fait que la codifier comme
si c’était une vertu. Un autre problème avec l’idée de devenir
un dieu est qu’on développe inévitablement un désir d’avoir
des disciples et des adorateurs. Après tout, qu’est-ce qu’un
sauveur sans troupeau ? Mais comment un être humain gagne-t-il
un troupeau et devient-il un dieu ? Par la force ou par la
ruse ?

Deuxièmement,
les lucifériens prétendent qu’ils cherchent à élever le pouvoir
de l’individu en général. Dans l’esprit de beaucoup de gens,
cela ne semble pas du tout négatif. Même moi, j’ai plaidé en
faveur de l’importance de l’individualisme face aux
contrôles de la société. Cela dit, n’importe quelle idéologie
peut être poussée à l’extrême.

La
recherche de la satisfaction individuelle peut être poussée trop
loin, au point que les gens autour de nous commencent à souffrir. En
raison de la nature élitiste du luciférisme, ils ne cherchent pas
nécessairement l’élévation de tous les
individus, mais seulement de certains individus « méritants ».
Il y a une tendance à considérer les non-adhérents comme
des « inférieurs » ;
des gens stupides qui devraient être tondus comme des moutons par
ceux qui poursuivent un rêve supérieur de divinité personnelle.

Cette
attitude se retrouve aussi dans les actions communes des sociopathes
narcissiques, qui n’hésitent pas à escroquer ou à exploiter les
gens autour d’eux comme des ressources, en se nourrissant des
autres comme des parasites. Ils considèrent cela comme une pratique
acceptable parce qu’ils se considèrent comme spéciaux ; ils sont
destinés à accomplir plus que la populace ignorante. Ils sont
destinés à faire de grandes choses, et leur image est destinée à
être scellée dans les fondations de l’histoire.

L’élitisme
du luciférisme est à peine caché. Les lucifériens prétendent
qu’ils n’ont aucun intérêt à convertir d’autres personnes.
Au lieu de cela, les adhérents doivent être « assez
intelligents »
 pour
arriver au système de croyance par eux-mêmes. Cependant, leur
objectif d’influencer le public à travers les sphères sociales et
politiques est assez évident.

Les gardiens politiques, même s’ils ne sont pas ouvertement lucifériens, ont parfois tendance à laisser échapper leurs affiliations. Saul Alinsky, organisateur de haut niveau à gauche et gardien Démocrate, loue Lucifer, le rebelle, dans les reconnaissances personnelles de son manuel politique Règles pour des radicaux, dans lequel il dit :

N’oublions
pas au moins d’accorder notre reconnaissance, en passant, au tout
premier radical : dans toutes nos légendes, mythologie et histoire
(et qui sait où la mythologie s’arrête et où l’histoire
commence, ou laquelle est laquelle), la première personne radicale
connue de l’homme qui s’est rebellée contre l’establishment et
l’a fait si efficacement qu’il a au moins gagné son propre
royaume, c’est Lucifer.

Le luciférisme est également répandu dans les institutions globalistes. Par exemple, l’ONU semble être fortement impliquée dans l’idéologie à travers des groupes comme leLucis Trust, une maison d’édition fondée par Alice Bailey, une fervente promotrice du luciférisme qui possédait également la Lucifer Publishing Company. Le Lucis Trust avait à l’origine son siège social dans le bâtiment de l’ONU à New York, et gère encore aujourd’hui une bibliothèque privée de livres occultes hors du cadre de l’ONU.

D’anciens directeurs de l’ONU comme Robert Muller étaient étroitement liés au Lucis Trustet à l’œuvre d’Alice Baily et faisaient ouvertement la promotion du luciférisme. M. Muller a joué un rôle central dans les politiques mondiales de l’ONU en matière d’éducation des enfants et a créé de nombreuses agences dans l’intention d’assurer une gouvernance mondiale. Vous pouvez lire les livres blancs de Robert Muller sur la formation d’un gouvernement mondial sur son site Good Morning World.

Les
lucifériens abordent la gouvernance mondiale comme ils font tout le
reste, avec une forte propagande. Muller soutient que l’objectif
doit être présenté au public par le biais de l’idée
de « protéger
la Terre »
.
En d’autres termes, il croyait que l’environnementalisme était
la clé pour convaincre les masses de la nécessité d’une
centralisation totale du pouvoir entre les mains des institutions
globalistes. Les idéaux lucifériens sont enrobés de sucre dans une
multitude de motifs fleuris et nobles. Mais de quoi s’agit-il
vraiment ?

Certains
lucifériens adoptent une position gnostique sur la figure du diable
et prétendent seulement apprécier le concept comme mythologique
plutôt que voir le diable existant comme force, littéralement.
Certains textes gnostiques dépeignent Satan comme le« bon »et
Dieu le « méchant » dans
l’histoire de la Genèse ; Dieu étant un impitoyable maître
d’esclaves et le serpent un « libérateur » apportant
la connaissance du monde matériel aux hommes. Lucifer est présenté
comme une sorte de Prométhée, le titan qui a volé le feu aux dieux
et l’a donné aux hommes.

Ce récit de « Lucifer comme sauveur héroïque » est très courant. Manly Palmer Hall, franc-maçon du 33e degré et écrivain New Age influent est cité pour avoir écrit dans son recueil d’écrits intitulé The All Seeing Eye :

Lucifer
représente l’intellect et la volonté individuelle qui se rebelle
contre la domination de la nature et tente de se maintenir contre
l’impulsion naturelle. Lucifer, sous la forme de Vénus, est
l’étoile du matin dont il est question dans l’Apocalypse, qui
doit être donnée à ceux qui dominent le monde.

Un
modèle luciférien décrit Dieu comme un concept archétypal
seulement, un réconfort mythologique qui nous aide à affronter la
solitude de l’existence. Ils ne croient pas à l’existence d’une
figure corporelle de Dieu, mais on se demande comment ils peuvent
concilier l’existence d’archétypes psychologiques inhérents
avec cette notion ? D’où viennent les archétypes s’il n’y
a pas de conception créative ou de signification voulue pour
l’humanité ?

Les Lucifériens plus discrets soutiennent parfois que la figure mythologique de Lucifer est distincte de l’image chrétienne de « Satan » . Le nom « Lucifer » n’est pas mentionné directement dans la Bible en référence à Satan (bien que l’expression « étoile du matin », la traduction directe du mot « Lucifer » soit mentionnée en référence à Satan). Mais cet argument me semble plutôt timide et malhonnête. Pendant des siècles, le terme « Lucifer » a été synonyme dediable dans la conscience publique. Les lucifériens semblent essayer de se séparer des connotations négatives associées au satanisme en jouant sur les mots et la sémantique.

Mais pourquoi s’en soucieraient-ils ?  À moins, bien sûr, qu’ils ne cherchent à influencer la conscience publique et qu’ils se rendent compte qu’il est difficile de vendre le satanisme à la population, alors ils veulent donner un visage différent à une vieille et moche idée. Les satanistes se réfèrent souvent à Lucifer et Satan dans le même souffle comme étant la même figure. Dans ce documentaire, Anton LaVey, un représentant bien connu dans les milieux sataniques et lucifériens, fait exactement cela.

LaVey
semble être traité comme une gêne par les groupes lucifériens
plus soucieux du marketing. Je soupçonne que son franc-parler public
de ce qu’impliquent les croyances lucifériennes est perçu comme
trop honnête. Ces gens croient au secret et à l’initiation. Ils
n’aiment pas que le monde entier puisse voir et juger leur côté
sombre.

Une antithèse directe à quelqu’un comme Anton LaVey serait Michael Aquino, un officier du renseignement militaire spécialisé dans la guerre psychologique qui était membre de l’église satanique de LaVey, mais qui est parti pour créer son propre « Temple Of Set » plus facile à vendre. Aquino est surtout connu pour une thèse tactique sur la guerre psychologique qu’il a écrite avec le général Paul Vallely, (crédité dans l’article comme Paul E Valley intitulé « Des Psy-OP à la guerre psychologique »). La thèse décrit le recours à la propagande et à d’autres stratégies pour retourner une population cible contre elle-même, soit pour détruire cette population, soit pour la contrôler plus facilement sans jamais avoir à recourir à la force militaire pure et simple.

Le
livre d’Aquino met en évidence la croyance luciférienne en
la « magie »,
mais pas la magie telle qu’elle est comprise par la culture
populaire. Les lucifériens croient au pouvoir des mots magiques et
des symboles sous forme de phrases clés psychologiques et
d’archétypes. C’est-à-dire qu’ils ont adopté l’utilisation
de la psychologie archétypique, mais là où des psychologues comme
Carl Jung ont utilisé la psychologie archétypique pour guérir les
personnes souffrant de maladies mentales et émotionnelles, les
lucifériens utilisent des archétypes pour manipuler et contrôler
la pensée publique.

Cela se fait souvent par le biais de la culture populaire et des films. Truthstream Media a produit un excellent documentaire sur ce sujet que je recommande fortement.

Il existe des exemples plus évidents comme Blade Runner de Ridley Scott, dans lequel des androïdes se rebellent contre leur maître esclave et créateur et finissent par le tuer. Puis il y a un divertissement plus subversif comme Series Of Unfortunate Events de Netflix, qui commence comme un conte humoristique amusant pour enfants, mais qui se termine par une démonstration de tous les aspects de la croyance luciférienne jusqu’à l’élitisme comme pratique nécessaire, le relativisme moral, une figure divine inutile et contrôlée, entourée de sycophantes, et même un serpent portant une pomme contenant le « savoir » pour sauver les héros d’un horrible destin.

La
duplicité du luciférisme à elle seule devrait suffire à rendre
les gens méfiants à l’égard de ses promesses et de ses
arguments. L’humanité a passé la majeure partie de ces
dernières deux millénaires à essayer d’éliminer les
influences de l’élitisme occulte (la classe des grands prêtres)
de nos structures politiques et sociales. Pourtant, ces gens sont
implacables dans leur désir de pouvoir.

Indépendamment
de la tournure positive que les lucifériens adoptent pour leur
idéologie, les fruits de leurs activités parlent beaucoup plus fort
que leur propagande. Ce que je vois à travers leurs efforts vers le
globalisme, c’est un désir cancéreux de contrôle de la
civilisation et de tous les aspects de la pensée humaine. Je vois
aussi une perversion de la nature alors qu’ils cherchent à obtenir
ce qu’ils appellent la « divinité ».
Le transhumanisme et la manipulation génétique portent toutes les
marques de l’idéal luciférien. Quelles que soient les
affiliations religieuses, il est difficile de trouver quoi que ce
soit de valable dans leur système. Tout en lui est un affront à la
conscience innée. Il ne peut devenir acceptable pour la majorité
que par la tromperie.

Si
vous devez mentir sur les motivations de votre philosophie pour que
les gens l’adoptent, alors votre philosophie doit être
dangereusement incomplète ou carrément cataclysmique.

Brandon
Smith

Traduit
par Hervé, relu par jj  pour le Saker Francophone




Comment la Révolution française a détruit l’école pour tous

[Source : Marion Sigaut via Média-Presse.info]

Conférence de l’historienne Marion Sigaut montrant comment les enfants, y compris dans les villages, allaient à l’école sous l’Ancien Régime et comment la révolution de 1789 vint mettre fin à cet accès général à l’enseignement.

Il n’est pas de contrevérité plus communément admise que celle qui affirme que nos aïeux étaient ignares et que c’est la République qui a mis les enfants du peuple à l’école Voyage dans les écoles de villages, avant et pendant la Révolution, d’après les travaux de l’excellent Albert Babeau.




Religions : Dieu aime-t-il la guerre ?

[Source : Herodote.net – Le média de l’Histoire]

[Auteur :] Alban Dignat


Religions

Dieu aime-t-il la guerre ?

À l’encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, les religions n’ont pas de responsabilité directe dans la plupart des grandes tragédies qui ont ensanglanté la planète jusqu’à l’aube du IIIe millénaire. Les hommes n’ont pas besoin de Dieu pour s’entretuer et nous verrons ci-après en survolant l’Histoire que l’immense majorité des morts violentes ont des causes autres que religieuses.

Les religions n’en jouent pas moins un rôle essentiel dans le fonctionnement des sociétés. Elles « créent du lien social », comme la religion essentiellement civile qui avait cours à Rome ou aujourd’hui aux États-Unis ou au Japon. Elles rapprochent les hommes, par exemple dans la chrétienté médiévale. Elles les consolent aussi dans les temps de malheur, comme les juifs dans l’exil ou la diaspora. La foi peut aussi devenir un ferment de libération comme en Espagne sous l’occupation française ou en Pologne sous la tutelle soviétique. Elle peut enfin être instrumentalisée comme aujourd’hui au Moyen-Orient…

L’horreur absolue

Les atrocités mises en scène par Daech rappellent d’autres mises en scène dans les guerres de religion, il y a cinq cents ans, les guerres de Vendée, il y a deux cents ans, ou plus près de nous les guerres de Yougoslavie.

Les décapitations et la réduction de jeunes filles en esclavage rivalisent dans l’horreur avec les éviscérations, empalements, bûchers, viols collectifs et scènes de cannibalisme d’autrefois.

Les guerres de religion et plus généralement les guerres civiles dressent en effet les uns contre les autres des gens ordinairement très proches, citoyens du même pays et parfois du même village.

D’où le besoin pour chaque camp de se justifier de ses crimes en déshumanisant l’adversaire et en niant sa qualité d’alter ego. C’est hélas ce qui fait toute la différence avec les guerres conventionnelles qui voient des armées régulières s’affronter sur un champ de bataille.

Les hommes n’ont pas besoin de Dieu pour s’entretuer

Il est temps ici de rappeler un fait statistique essentiel qui va à l’encontre des idées reçues : les conflits proprement religieux (KerbelaSaint-Barthélemyguerre de Trente Ans, hindous contre musulmans…) tuent beaucoup moins de gens que les guerres d’État à État, les guerres civiles et les dictatures !

La religion a été totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes), exception faite de la scission Inde-Pakistan :

Elle n’a aucune responsabilité dans les guerres mondiales, les répressions nazies et communistes et les génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n’ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue « race »).

D’une exceptionnelle ampleur ont été les méfaits commis par les régimes athées à l’oeuvre en Allemagne mais aussi en URSS et au Mexique des années 1910 aux années 1940, plus tard en Chine et au Cambodge. 

Guidés par le désir de faire table rase du passé et en particulier du fait religieux, Lénine, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… ont massacré des dizaines de millions d’innocents, soit par exemple beaucoup plus que tous les souverains européens depuis l’An Mil et en tout cas beaucoup plus que tous les fanatiques religieux de l’Histoire.

N’oublions pas la rébellion des Taiping, en Chine, au milieu du XIXe siècle, une guerre civile sans doute beaucoup plus meurtrière que la Première Guerre mondiale.

Il n’y a sans doute que les Mongols de Gengis Khan et Tamerlan qui peuvent rivaliser avec le triste record du XXe siècle avec à leur actif la disparition de près d’un quart de l’humanité (environ 50 millions de victimes). Qu’ils fussent chamanistes, chrétiens nestoriens, bouddhistes ou musulmans, ce n’est pas au nom d’une religion ou d’une idéologie quelconque qu’ils ont tué mais seulement « pour le plaisir ».

Exécution en 1927, au Jalisco, du père Francisco Vera, coupable d'avoir célébré la messe

Si nous remontons dans le temps, les préoccupations religieuses sont absentes des guerres de l’Antiquité, tant dans la sphère méditerranéenne que dans le reste du monde. Les cités grecques vénéraient les mêmes divinités mais s’affrontaient avec une extrême sauvagerie et n’hésitaient jamais à passer par le fil de l’épée les populations vaincues. Même chose en Afrique jusqu’à l’aube des temps modernes : Chaka a pu fonder l’État zoulou au début du XIXe siècle par des méthodes qui n’ont rien à envier à Staline et Pol Pot.

Au Moyen Âge, notons que les croisades apparaissent comme des guerres défensives bien plus que des guerres de religion ou des guerres saintes. Leur objectif premier était de restaurer la sécurité des pèlerinages en Terre sainte, mise à mal par l’irruption des nomades turcs. Si les croisés ont combattu avec la brutalité habituelle de l’époque, ils ne se sont pas pour autant souciés de convertir les infidèles musulmans, encore moins de les exterminer. 

Plus près de nous, la guerre d’Irlande, le conflit israélo-palestinien et également la guerre d’Algérie sont assimilables à des conflits coloniaux entre occupants plus ou moins anciens d’une même terre. Les guerres plus récentes, avant l’éruption islamiste, ont opposé des gens de même religion (Darfour, Congo, Irak-Iran…) au nom de préjugés raciaux ou nationaux.

Quant à l’intégrisme islamiste d’al-Qaida et Daech, qui cristallise aujourd’hui notre attention, il tue principalement des musulmans par centaines de milliers (Algérie, Syrie, Irak…) et n’a encore fait « que » 4 000 morts parmi les Occidentaux. Cette idéologie nauséeuse instrumentalise la religion mais se nourrit principalement des frustrations du monde arabe, en peine de s’adapter à la modernité.

Cela signifierait-il que Dieu n’a rien à voir avec les guerres ? Que nenni… mais pas toujours de la façon dont on l’imagine.

[Suite sur herodote.net]


À propos de l’auteur

Alban Dignat a enseigné l’Histoire au lycée, en France mais aussi à Meknès (Maroc), Tananarive (Madagascar) et Bangui (Centrafrique). Il suit avec un intérêt tout particulier l’histoire coloniale et l’histoire des Afriques.




Quelle différence entre foi et croyance ?

[Source : Marie-France de Meuron via Réseau International]

par Marie-France de Meuron.

Je perçois la foi comme l’élan du cœur ouvert à la confiance en quelque chose ou quelqu’un, dans un état de large réceptivité. L’être humain est alors en mesure d’accueillir des énergies qui l’emplissent. Sur un autre plan, se situe la croyance « processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse ».

Un cantique de l’église protestante définit avec beaucoup d’ardeur ce que peut révéler la foi: « la foi renverse devant nous les plus fortes murailles, elle triomphe des verrous et gagne les batailles ». Qu’est devenue cette ferveur humaine dans notre monde actuel ? Quelles situations ou ambiances procurent l’occasion de la vivre ?

Prenons la présence des mouvements religieux qui sont multiples et transmettent cet élan du cœur de façons diversifiées. Dans nos contrées, il est intéressant de constater l’évolution des églises, lieux qui furent très traditionnels dans notre culture du vivre la foi chrétienne en communautés. Avant de se délabrer complètement par manque d’animation, certaines furent recyclées et rénovées : à but commercial comme un magasin de meubles ou une cave à vins, à but sportif en terrain de basket, en centre de musculation, ou à but culturel, en théâtre.

« Elles font ainsi l’objet d’un « décret d’exécration », selon la terminologie ecclésiale. En clair : elles sont désacralisées, avant d’être vendues puis reconverties ». Ce terme est puissant et dit bien qu’on retire le côté sacré du lieu et, avec ce retrait, diverses occasions de vivre des actes de foi et de connexion à des dimensions universelles.

Dans certaines communautés chrétiennes, ces édifices sont dénommés temples. L’évangile évoque même que notre corps est le temple du Saint-Esprit. Ce vocable nous vient en fait de templum issu de la culture étrusque. Il s’agit d’un lieu sacré, édifice bien solide en relation avec une intention de se relier au divin, les clochers et les flèches dénotent aussi cet élan vertical. Ainsi, ceux qui l’édifiaient cherchaient à proposer aux humains un lieu propice à établir une relation entre le monde terrestre et le monde cosmique, en ouvrant les cœurs à avoir confiance en cette immensité qui les entoure et les dépasse.

Avec l’évolution du mode de vie, nous pratiquons davantage une dynamique horizontale que verticale. C’est ainsi que nous pénétrons dans la période du virus couronné qui révèle de façon très aigüe les modes de procéder, tant au niveau sanitaire que scientifique, social, politique et économique.

Une foison de situations, d’événements, et de circonstances permettent de faire surgir soit des élans de confiance soit des décrets qui se basent sur des modélisations auxquelles on croit, souvent parce qu’il y a un socle chiffré qui sécurise. Nous vivons dans une société très structurée sur des systèmes d’assurances qui focalisent l’attention sur des paramètres bien définis comme les budgets économiques plutôt que sur les conséquences humaines globales qui peuvent avoir des répercussions non monnayables, mal définissables et plus vastes.

Ainsi, nous nous trouvons devant un carrefour crucial avec la médecine : Quand faire confiance à ce qui sonne juste selon nos expériences profondes ou au contraire quand nous soumettre à des croyances qui sécurisent mentalement d’autant plus qu’on délègue nos responsabilités et cela sur plusieurs plans.

Avant le tsunami du coronavirus, il y eut, par exemple, le raz-de-marée du déremboursement de l’homéopathie. Dans un tel cas, on peut bien distinguer entre ceux qui ont confiance en cette thérapie expérimentée sur plusieurs continents depuis deux siècles, et ceux qui font une moue de dédain en disant : « Je n’y crois pas ». Comme ils croient dans les verdicts de la médecine officielle, ils se sentent dispensés de toute réflexion et refusent d’échanger avec ceux qui l’ont expérimentée et ont obtenu de beaux résultats, sur eux, sur leurs proches ou en tant que thérapeutes. Quant à ceux qui détiennent l’autorité, ils s’obstinent à croire que seules les études randomisées en double aveugle sont valables car ils ne veulent pas comprendre que l’homéopathie uniciste traite l’ensemble du patient et que, de ce fait, chaque traitement est adapté à chaque individu, à revoir ensuite régulièrement selon l’évolution des symptômes. On ne peut donc pas effectuer des études randomisées mais seulement des études confirmant le mode de procéder et les axiomes sur lesquels se baser.

Même type d’affirmation hautaine face aux huiles essentielles dont les preuves sont multiples ; là aussi, il est exigé des études randomisées qui feraient du tort aux patients qui recevraient un placebo puisque l’on connaît déjà les pouvoirs de ces produits issus de la nature, ce qui n’est pas le cas de molécules créées en laboratoire. On retrouve la différence entre confiance et croyance chez le Pr Raoult qui a une énorme expérience d’épidémiologiste et à qui on reproche le manque d’étude randomisée, credo derrière lequel se réfugient certains scientifiques qui se sentent forts de cette croyance en une démarche expérimentale, malgré les nombreuses imperfections de telles études, observées au fil des années.

Quand les croyances sont transmises avec force par les dirigeants politiques et les médias, elles s’ancrent d’autant plus facilement dans la population que celle-ci a peu de foi dans ses propres forces, dans la nature, dans ses ressources psycho-affectives. Ainsi, quand le président Macron déclare : « Seule une vaccination généralisée pourrait avoir raison de nos souffrances actuelles… », non seulement une partie de la population le suit (apparemment les trois quarts) mais encore, voire surtout, les entreprises pharmaceutiques. Macron représente en France la chorale de 27 états de l’UE ou plutôt de 27 représentants de ces états qui se confortent dans la croyance que seul le vaccin va résoudre le problème sinueux du coronavirus. Sécurisés par le principe vaccinal, qui a pourtant souvent donner les preuves de ses limites, ils ne se demandent pas comment améliorer l’état de santé de leurs populations, prenant l’audace d’engager des milliards d’euros, en plus malgré le fait que ce soit sur le dos de leurs concitoyens.

Une autre croyance à laquelle le peuple est soumis est celle des masques. Certes, ils ont leurs places dans certaines situations mais ils ne doivent pas permettre de se donner bonne raison au détriment de bien d’autres mesures adaptées à chacun-e. En plus, à force de museler les personnes, moult autres démarches de santé ont privé les individus de bienfaits pour leurs santés. Bienvenue en Absurdie !

Cette propension à suivre ses croyances se répand dans d’autres domaines comme le Droit. Ainsi on en est venu à croire que la justice peut régler des problèmes d’ordre médical. Les exemples sont multiples et je cite ici le cas  « Où la justice décide ou non de couper l’hydratation et les vivres à quelqu’un ».

De même quand la justice sanctionne sévèrement un médecin, le forçant à vendre sa maison, parce que la croyance dans la suprématie des statistiques des coûts par année prévaut sur la valeur des soins prodigués malgré les économies effectuées dans la durée.

La croyance la plus ample et la plus intense me semble revenir à ceux qui s’investissent (corps, raison et finances) à construire la globalisation de notre monde. Or les peuples se réveillent de plus en plus et bien des situations mutent dans plusieurs parties du globe. Même l’écologie peut se retourner contre certains de ses supporters dans la mesure où elle représente davantage un idéal mental et calculé, avec brisement du bon sens, qu’un investissement de tout son être, à chaque instant et dans chaque geste, envers la nature. Ainsi, la vague verte pourra servir de caution à la guerre.

Cette situation inconfortable dans laquelle nous nous trouvons offre l’occasion de détecter toutes les croyances qui divisent notre perception du monde et de notre quotidien, afin de tourner notre regard vers notre intériorité, vers nos forces essentielles, pour retrouver notre confiance.

Marie-France de Meuron




Sur la signification occulte du terme COVID

[Source : Le Saker Francophone]


Une incursion succincte dans la reconnaissance de formes.


Par Bogdan Herzog − Mai 2020

Le terme COVID est-il censé être lu en hébreu ? Est-ce que cela signifie être possédé par un esprit maléfique ?

Solve et coagula

Les auteurs américains Michael Hoffman et son mentor James Shelby Downard ont été les premiers à parler du « traitement alchimique de l’humanité par le psychodrame public ». Selon les deux chercheurs de l’occulte, l’objectif premier des alchimistes médiévaux et des initiés des sociétés secrètes qui continuent dans leur tradition n’était pas la transmutation du métal, mais la transformation de l’humanité. La recherche de l’or n’était qu’une couverture pour un vaste programme social qui comprenait l’abolition de la monarchie, l’anéantissement de l’église et la reconstruction du monde selon non pas la loi naturelle mais la volonté de l’homme.

L’exactitude d’une telle interprétation est soutenue par Manly P. Hall, franc-maçon et occultiste extraordinaire, qui dans son livre « Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale » a écrit ce qui suit :

La tradition alchimique contient tous les éléments d’un programme mondial d’illumination et de réforme. Il suffit d’une connaissance superficielle de la philosophie et de la littérature de l’alchimie pour se rendre compte de l’ampleur de ce projet caché. S’il s’était agi d’une simple science de la transformation des métaux, les maîtres de cet art n’auraient pas eu besoin de s’écarter de la chrétienté et de se réfugier dans l’Islam[1 Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 18].

Le laboratoire d’alchimie devint le sanctuaire des sciences spirituelles, prenant la place des sanctuaires en ruines des anciens Mystères » 1

Comment l’homme et l’humanité étaient-ils censés être changés ? Les étapes du processus alchimique sont toujours les mêmes : identifier un agent dissolvant qui pourrait briser l’ordre naturel des choses, dissoudre (solve) la matière existante en matière primordiale (prima materia) et une fois ce point atteint, réformer ou réorganiser (coagula) dans un nouveau type d’ordre comme souhaité par l’alchimiste. Le rôle joué par le mercure dans la transmutation des métaux a été repris par les symboles et les emblèmes dans la transformation de l’humanité. Selon Hoffman, les symboles s’adressent à l’inconscient par l’utilisation de ce qu’il appelle le langage crépusculaire défini comme « un système de communication subliminal autrefois universel utilisé en Égypte, à Babylone, dans le sous-continent indien et chez les Aztèques, composé de nombres, de mots archétypes et des symboles qui, à notre époque, sont parfois intégrés dans la publicité moderne et dans certains films et musiques »2.

Là encore, les affirmations sont soutenues par les initiés eux-mêmes : « Le but réel des orfèvres a été révélé progressivement et prudemment, même si une certaine discrétion était encore nécessaire. Le mysticisme de l’alchimie – ses associations cabalistiques, son implication dans l’astrologie ésotérique, et sa dette envers l’apprentissage des peuples anciens et des pays lointains – a pu devenir évident. La tradition secrète de l’alchimie, avec sa science divine de la régénération et de la rédemption de l’homme, était indiquée par l’utilisation élargie et étendue de symboles et d’emblèmes »3.

Une fois que nous comprenons que le but final des sociétés secrètes et de leurs initiés est de remplacer Dieu et que la méthode employée pour atteindre ce but est le solve et coagula alchimique – la décomposition du monde créé par Dieu et sa reconstruction selon la volonté de l’homme – une série de tendances actuelles et d’événements historiques commencent à prendre une toute nouvelle signification. Manly Palmer Hall a ouvertement déclaré que le travail des alchimistes avait pour cible principale le niveau social. Pourquoi ? Parce que, selon la Genèse 1:26, l’humanité est la couronne de la création, étant faite à l’image de Dieu. Des symboles, qui sont censés s’adresser directement à notre subconscient, sont utilisés afin de traiter nos esprits, sans même que nous en ayons conscience. C’est pourquoi Hoffman déclare explicitement :

Le traitement alchimique des humains est effectué avec les accessoires du temps et de l’espace : ce qui se passe rituellement dans une série de lieux significatifs peut « tordre » la réalité (…) Comment la réalité est-elle tordue ? En plaçant des accessoires rituels dans des lieux de cérémonie. Ces lieux existent à la fois dans l’esprit et dans l’espace physique 4.

Ce besoin de placer certains symboles dans le temps et l’espace crée une opportunité d’identifier certains modèles dans le travail rituel : « Si nous observons un travail rituel, nous devrions rechercher des synchronicités pertinentes (des coïncidences qui ont un sens) » 5.

L’explosion atomique Trinity et le rituel de « l’assassinat du roi »

Bien que Hoffman le caractérise comme « marchant sur le fil du rasoir entre le génie et l’excentricité » 6, Downard avait la rare capacité de détecter précisément cette utilisation de symboles et d’emblèmes dans des événements historiques d’une énorme importance pour l’humanité. Ensemble, ils ont réussi à identifier des modèles tels que l’utilisation de la toponymie et de la géographie mystiques, du symbolisme alchimique et de la synchronicité dans des événements aussi importants que la première explosion atomique ou l’assassinat du président Kennedy.

Sur le plan physique, la création et la destruction de prima materia ont été réalisées pour la première fois en juillet 1945, avec la première explosion de bombe atomique sur le site Trinity, au 33e degré de latitude nord parallèle, au Nouveau-Mexique. Le choix du nom Trinity pour une explosion nucléaire d’importance alchimique, son emplacement au Nouveau-Mexique (The Land of Enchantment) à la fin de la Jornada del Muerto (Le voyage du mort) et le symbolisme de la latitude de 33 degrés ont intrigué Downard et Hoffman qui ont identifié les mêmes schémas inhabituels dans l’assassinat de JFK.

Les synchronicités associées à l’assassinat du président Kennedy à Dallas ont déterminé Downard et Hoffman à co-écrire un essai intitulé « King Kill 33 » qui, entre-temps, est entré dans la culture populaire par la voie improbable de Marylin Manson, une soi-disant sataniste. Cet essai inhabituel identifie des coïncidences telles que : le lieu – toujours sur le 33ème parallèle, la date – 22 novembre, 22+11=33, l’histoire maçonnique de la Daley Plaza et la composition de la Commission Warren qui a enquêté sur les événements, la signification inhabituelle des noms Kennedy, Jack Ruby etc. Pourquoi l’assassinat du président serait-il important en termes alchimiques ? Parce que, selon Hoffman, « l’assassinat du roi » est un ancien rituel utilisé pour le renouveau, pour le « verdissement de la Terre ». Aussi extraordinaire que cette affirmation puisse paraître au lecteur non initié, le « rituel de l’assassinat du roi » et son utilisation dans les sociétés anciennes a été étudié par des scientifiques à la réputation irréprochable tels que Sir James Frasier, le plus grand anthropologue britannique du XIXe siècle et René Girard, professeur distingué à John Hopkins et Stanford et membre immortel de l’Académie française. En effet, Girard reprochait à Frasier de limiter le champ de ses recherches aux cultures primitives et d’exclure les sociétés « modernes et civilisées » comme l’Angleterre victorienne 7.

D’autres synchronicités liées à Trinity et à « l’assassinat d’un Roi » à l’Est

Bien qu’exceptionnelles à bien des égards, les connaissances de Downard et Hoffman en matière de reconnaissance de formes sur la sémiotique de la première explosion atomique ne racontent qu’une partie de l’histoire. La date choisie pour l’expérience a également joué un rôle majeur. La première explosion atomique a été programmée pour coïncider avec Tisha B’Av, la fête juive commémorant la destruction du temple de Salomon ainsi que celle du deuxième temple juif détruit par les Romains en 70 après J.-C.

D’abord programmée entre le 18 et le 21 juillet (en 1945, Tisha B’Av est tombée le 19 juillet)8, l’explosion s’est finalement produite le 16 juillet à la demande expresse du président Truman afin de coïncider avec le début de la conférence de Potsdam où le président américain espérait impressionner Staline par la puissance des nouvelles armes américaines9.

On ne peut s’empêcher de penser qu’il y a quelque chose de bien plus sinistre en jeu qu’une simple coïncidence dans la programmation de l’essai « Trinity » qui sera atomisé le jour commémorant la destruction du premier et du second temple. Selon J. Robert Oppenheimer lui-même, « le père de la bombe atomique » et parrain du site Trinity, il s’est inspiré du Saint Sonnet de John Donne : Battez mon cœur, Dieu à trois personnes :

Battez mon cœur, Dieu à trois personnes
Battez mon cœur, Dieu à trois personnes, pour vous
Pour l’instant, il ne fait que frapper, respirer, briller et chercher à réparer ;
Pour que je puisse me lever et me tenir debout, me jeter et me courber
Votre force de casser, de souffler, de brûler, et de me rendre nouveau.
Moi, comme une ville usurpée à une autre due,
Travailler pour vous admettre, mais oh, sans fin ;
Raison, votre vice-roi en moi, je devrais défendre,
Mais il est captivé, et s’avère faible ou faux.
Pourtant, je t’aime tendrement et je serais aimé,
Mais je suis fiancé à ton ennemi ;
Divorcez-moi, déliez ou refaites ce nœud,
Emmenez-moi à vous, emprisonnez-moi, pour moi,
Sauf si vous me captivez, jamais ne sera libre,
Ni jamais chaste, sauf que vous me ravissez.

Ajoutez au poème les faits incroyables mais précis qu’Oppenheimer était un descendant direct du rabbin Judah Loew de Prague 10, le créateur du Golem, et que John Donne était un poète avec une « connaissance complète de la théorie alchimique générale » dont « les figures se réfèrent aux doctrines philosophiques, occultes et mystiques associées aux pratiques et théories alchimiques »11 et vous commencerez à avoir une meilleure image des forces à l’œuvre et de la sémiotique de l’explosion nucléaire de 1945.

En ce qui concerne le deuxième ingrédient de la transformation alchimique de l’humanité, tel qu’identifié par Downard et Hoffman, le « rituel du meurtre du roi », nous attirerons l’attention du lecteur sur les événements qui ont précédé l’assassinat du président Kennedy. Plusieurs décennies auparavant, le tsar Nicolas II, le dernier empereur romain selon la tradition orthodoxe russe, avait été assassiné avec toute sa famille dans la maison Ipatiev d’Ekaterinbourg, un lieu portant curieusement le même nom que le monastère Ipatiev où la dynastie Romanov a été choisie pour la première fois pour gouverner la Russie en 1613. Les détails macabres de l’assassinat, tels que les mystérieuses inscriptions sur les murs de la chambre où la famille a été assassinée, documentés à l’époque par le journaliste britannique et correspondant du London Times, Robert Wilton, dans son livre « The Last Days of the Romanovs », ont conduit les enquêteurs russes à « prévoir d’entreprendre une analyse psychologique et historique pour établir si le meurtre de la famille royale russe n’était pas rituel ».

La tristement célèbre inscription de Belsatzar à la maison Ipatiev

Comme dans le cas de Trinity, je voudrais apporter ma propre contribution à l’enquête en observant que le meurtre a eu lieu … la veille de Tisha B’Av 1918 12 Encore un cas où le NOM, la DATE et le LIEU montrent tous des « coïncidences qui ont un sens ».

« Dolly » la brebis et « COVID » la maladie

Mais peut-être que ces étranges synchronicités appartiennent au passé …

Dans mon propre livre « Synchronicité et Symbolisme »13 j’ai essayé d’identifier plusieurs modèles de synchronisme similaires à ceux décrits par Downard et Hoffman. L’un des plus intéressants est l’histoire du premier animal cloné, la brebis Dolly.

Mon attention a d’abord été attirée sur l’histoire de Dolly parce que le premier clonage d’un animal a été effectué dans le petit village écossais de Rosslyn, célèbre bien sûr pour la chapelle de Rosslyn. Je ne pouvais pas accepter comme une simple coïncidence le fait que le premier clonage n’ait pas eu lieu dans les laboratoires de haute technologie d’Amérique du Nord, d’Allemagne, de Suisse ou du Japon, mais dans un minuscule village important uniquement pour son symbolisme cryptique. Non seulement cela, mais l’Institut Roslin, où le clonage a été effectué, a été créé précisément dans ce but.

Pourquoi le premier clonage animal est-il important ? Parce que, pour la première fois, l’homme pouvait prétendre qu’il avait « créé » un animal par lui-même, égalant ainsi l’œuvre de Dieu, un événement d’une importance énorme dans le processus alchimique.

Le choix du site de Rosslyn ne pouvait pas être la seule synchronicité associée à un événement aussi important que la création du premier animal par l’homme. En suivant les conseils d’Hoffman pour identifier les mécanismes rituels, j’ai commencé à rechercher d’autres coïncidences qui ont un sens. Il s’est avéré que dans le cas de « Dolly », le nom avait également une signification cachée. Selon la version officielle publiée par l’Institut Roslin, le nom a été choisi « parce que l’ADN de Dolly provient d’une cellule de la glande mammaire, elle a été nommée d’après la chanteuse de country Dolly Parton » 14.

Cependant, transcrit en hébreu et lu en conséquence de droite à gauche, Dolly devient Ylod ou ילוד. Cela ne devrait rien signifier, n’est-ce pas ? Sauf que ילוד a un sens très approprié, il signifie nouveau-né ou nourrisson 15 !!! (La prononciation hébraïque de ילוד est Ylud, o et u étant représentés par la même lettre hébraïque). Je n’ai pas connaissance que quelqu’un ait déjà mentionné cette version. La version officielle de Dolly Parton n’est rien d’autre qu’une moquerie de l’ignorance du public, la ruse et la moquerie étant le nec-plus-ultra des sociétés secrètes. Bien sûr, la sélection d’un mouton comme premier animal à cloner n’a pas non plus été accidentelle. Il convient également de mentionner la date choisie pour la première annonce publique du clonage – le 22 février (222) 1997.

Pourquoi un nom hébreu pour le mouton ? Parce que l’hébreu est la langue de la Kabbale et que, selon Albert Pike, le philosophe prééminent de la franc-maçonnerie, la Kabbale est au centre du symbolisme de toutes les sociétés secrètes :

Toutes les religions vraiment dogmatiques sont issues de la Kabbale et y retournent ; tout ce qui est scientifique et grandiose dans les rêves religieux des Illuminati, de Jacob Boehme, de Swedenborg, de Saint Martin et d’autres est emprunté à la Kabbale ; toutes les associations maçonniques lui doivent leurs secrets et leurs symboles »16.

Pour revenir à l’actualité : le 11/02/2020, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que la nouvelle maladie causée par le coronavirus et précédemment appelée par différents noms comme SRAS-2 ou pandémie de coronavirus sera appelée COVID-19 :

Passons maintenant aux coronavirus. Tout d’abord, nous avons un nom pour la maladie : COVID-19. Je vais l’épeler : C-O-V-I-D trait d’union un neuf – COVID-19.

Selon les directives convenues entre l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, nous devions trouver un nom qui ne fasse pas référence à un lieu géographique, un animal, un individu ou un groupe de personnes, et qui soit également prononçable et lié à la maladie.

Avoir un nom est important pour éviter l’utilisation d’autres noms qui peuvent être inexacts ou stigmatisant. Cela nous donne également un format standard à utiliser pour toute future épidémie de coronavirus 17.

Depuis lors, tous les médias, partout dans le monde, ne cessent de répéter le terme, dans une sorte d’invocation rituelle : COVID, COVID, COVID…

COVID -19 est censé être un acronyme provenant de Corona Virus Disease et de l’année où il a été enregistré pour la première fois, 2019. Cependant, que se passe-t-il si nous étudions COVID selon l’algorithme Dolly/ Ylod/ילוד mentionné ci-dessus ? Il y a de fortes chances que les lettres hébraïques inversées ne renvoient rien de significatif, n’est-ce pas ? Après tout, Dolly n’était peut-être qu’une étrange coïncidence. Eh bien, coïncidence ou non, selon la même règle, COVID devient DIVOC transcrit comme דיבו en hébreu 18 et cela signifie en fait quelque chose – cela signifie la possession par un esprit maléfique. (Le mot est transcrit en anglais comme dybbouk, b et v étant représentés par le même caractère hébreu, Bet-ב). Pour mieux comprendre ce qu’est un dybbouk, nous allons nous soumettre à une autorité non moins importante que le professeur Yoram Bilu, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’Université hébraïque de Jérusalem et lauréat du prestigieux prix Israël en 2013. Selon Bilu :

Le terme dybbouk (dibbuq) était utilisé dans les cercles mystiques juifs pour désigner l’esprit d’une personne morte, un pécheur notoire de son vivant, qui prenait possession temporairement d’un être humain (…) être possédé par un dybbouk a toujours été conçue comme une affliction ou une maladie et l’agent possédé un intrus étranger et dangereux qui doit être expulsé. (…) L’exorciste était toujours un rabbin vénéré qui confrontait l’esprit à diverses mesures de nature religieuse utilisées dans un ordre fixe et graduel 19.

Citant les travaux du célèbre kabbaliste Gershom Sholem, Bilu souligne que « les dibbouks, les démons ou les âmes maléfiques possédaient quelque créature malheureuse ou mentalement malade ». Les dibbouks semblent viser surtout les femmes et les enfants et « l’intensification émotionnelle ou l’éveil » sont des conditions préalables à une telle possession démoniaque. conclut Bilu :

Être possédé par un dibbuk laisse la victime comme un objet passif, temporairement dépourvu de conscience de soi et sans contrôle de soi vis-à-vis de deux autorités extérieures : l’esprit possesseur qui a privé le possédé de son identité individuelle et le rabbin-exorciste qui a contraint l’esprit à partir 20.

Les dibbuks sont des motifs récurrents dans le folklore juif ainsi que dans l’art, les films et les pièces de théâtre.

Dibbouk — Wikipédia
« Le Dybbouk » par l’illustrateur d’art nouveau Ephraim Mosh Lilien

Les synchronicités entre un dybbouk et le virus produisant le COVID ne se limitent pas à un simple nom. Dybbouk vient du verbe hébreu dāḇaq qui se traduit par « adhérer » ou « s’accrocher ». De la même manière qu’un dybbouk s’empare du corps de sa victime, le coronavirus s’accroche à une cellule hôte et en prend le contrôle. Selon la revue technologique du MIT :

Les pics protéiques du virus s’attachent à une protéine à la surface des cellules, appelée ACE2. Normalement, l’ACE2 joue un rôle dans la régulation de la pression sanguine. Mais lorsque le coronavirus s’y attache, il déclenche des modifications chimiques qui fusionnent efficacement les membranes entourant la cellule et le virus, permettant à l’ARN du virus de pénétrer dans la cellule.

Le virus détourne alors la machinerie de fabrication de protéines de la cellule hôte pour traduire son ARN en nouvelles copies du virus21.

Peut-être que les analogies de nom et d’action entre le COVID et le dybbouk ne sont que des coïncidences ou un jeu de mots bénin. Peut-être. Mais peut-être sont-elles une indication que la maladie est une étape majeure dans le « processus alchimique de l’humanité », un événement de première importance, tout comme « Trinity » et « Dolly ».

Mais pourquoi ne pas donner tout le crédit aux formidables fabricants de marques de l’OMS ? Peut-être que l’analogie avec la possession démoniaque n’est pas superficielle mais profonde. Et si COVID était plus un problème psychologique qu’une maladie virale ? Cela impliquerait-il que, par le biais de l’induction de la peur, les gens ont été induits dans un état de transe qui leur a fait perdre le contrôle de soi vis-à-vis des autorités éternelles et accepter des limitations sans précédent de la liberté individuelle ? L’induction de la peur extrême est-elle qualifiée d’« intensification émotionnelle », condition préalable à la possession par un dybbouk ?

Devrions-nous oser aller plus loin encore ? Le problème auquel nous sommes confrontés n’est-il même pas psychologique mais de nature spirituelle ? Après tout, la tradition médiévale juive est très droite sur le fait que le dybbouk est un problème spirituel et non psychologique. Ce ne sont que la sophistication et le scepticisme de l’académie moderne dans tous les domaines spirituels qui ont artificiellement traduit la condition en langue acceptable. Si oui, une sorte d’exorcisme est-il le seul remède possible ? Est-ce la raison même pour laquelle les églises sont devenues des cibles privilégiées pendant le confinement ?

René Girard affirme explicitement que le désir mimétique conduit intrinsèquement au conflit et que la société humaine ne peut survivre que par le mécanisme du bouc émissaire. Selon Girard et selon toute la tradition orthodoxe, le sacrifice divin continu de l’Eucharistie est l’élément katéhonique qui soutient l’existence même de la société. Est-ce la véritable raison pour laquelle l’Eucharistie a été interdite pendant le confinement ? Les mêmes forces qui ont planifié la destruction des prima materia sur le site de Trinity au moment de Tisha B’Av en 1945 sont-elles encore en jeu ?

Puisque la reconnaissance des formes requiert un état d’esprit alerte, la véritable raison pour laquelle le 19 a été ajouté à COVID est délibérément laissée de côté pour être découverte par le lecteur.

Bogdan Herzog depuis Timișoara

Lien

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Notes
  1. Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 19 
  2. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 207 
  3. Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 24 
  4. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 176 
  5. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 172 
  6. Faulkner B, Hoffman M, The Alchemical Processing of Humanity through Public Psychodrama, podcast, transcription disponible sur gunsandbutter.org
  7. Une interview de René Girard sur l’exclusion par Frazier de l’Angleterre victorienne du mécanisme de bouc émissaire réalisé par la CBC et toujours disponible
  8. Le calendrier juif pour 1945, y compris Tisha B’Av, est disponible sur hebcal.com
  9. Le calendrier initial de l’essai nucléaire de Trinity et la motivation de Truman pour le modifier
  10. Rhodes, R. Dark Sun : La fabrication de la bombe à hydrogène p. 471
  11. Mazzeo J. Notes on John Donnes’s Alchemical Imagery – Isis – A Journal of The History of Science, University of Chicago, Vol48, No.2, 1957, p. 103-123
  12. Le calendrier juif pour 1918, y compris Tisha B’Av, est disponible sur le site hebal.com
  13. Herzog, B. Sincronicitate și Simbol în executarea lui Nicolae și a Elenei Ceaușescu, Frontiera (2019)
  14. Site officiel de l’Institut Rosslin
  15. Une traduction en ligne est disponible à l’adresse suivante : https://he.wiktionary.org/wiki/ילוד
  16. Pike, A. Morals and Dogma, p. 744
  17. Remarques du directeur général de l’OMS lors du point de presse sur 2019nCOV le 11 février 2020
  18. La version hébraïque de Wikipedia concernant דיבוק https://he.wikipedia.org/wiki/דיבוק
  19. Bilu, Y. Dybbouk et Maggid : Two Cultural Patterns of Altered Consciousness in Judaism, in AJS Review, Vol 21 No. 2 (1996) Cambridge University Press, p.348
  20. Bilu, Y. Dybbouk et Maggid : Two Cultural Patterns of Altered Consciousness in Judaism, in AJS Review, Vol 21 No. 2 (1996) Cambridge University Press, p.365
  21. Pattel, N. How does the Coronavirus work, MIT Technology Review, 15 avril 2020

[Voir aussi : L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité]




École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus

[Source : L’Amer Dessous Des Cartes]

[NdNM : certains liens du texte ne sont plus fonctionnels, les pages correspondantes n’existant plus sur Internet]

Les Dessous de la Lucis Trust

Publié le 14 décembre 2016

La Lucis Trust est une organisation ésotérique à l’origine du mouvement du « New age ». Elle conseille l’ONU,
et fait partie des organisations qui promeuvent une religion mondiale.
Elle a des sièges à New York, Londres et Genève, ainsi qu’un site web : https://www.lucistrust.org/fr


« Lucis Trust »,
référence à Lucifer le porteur de « lumière »

Ce texte provient du site de la Lucis Trust

« Des
commentaires sur le Web prétendent que le Lucis Trust a été appelé un
moment, la Lucifer Trust. Cela n’a jamais été le cas. C’est seulement,
pendant une brève période de deux ou trois ans, dans le début des années
1920, quand Alice et Foster Bailey ont commencé à publier des livres
sous le nom d’Alice Bailey, qu’ils ont donné à leur société d’édition naissante, le nom de Lucifer Publishing Company. »

« Les mots Lucifer et Lucis proviennent d’une racine commune, Lucis étant en Latin le cas génératif signifiant de la lumière.
Les raisons qui ont présidé au choix, des Bailey, de ce nom à l’origine
ne nous sont pas connus, mais nous ne pouvons que supposer, que suivant
les hauts enseignements de Madame H.P. Blavatsky, pour laquelle ils avaient énormément de respect, ils cherchaient à susciter la compréhension la plus profonde du sacrifice consenti par Lucifer.

Alice Bailey
Helena Petrovna Blavatsky

Alice et Foster Bailey étaient des étudiants et des enseignants remarqués de la Théosophie,
une tradition spirituelle voyant Lucifer comme l’un des anges solaires,
de ces êtres avancés que la Théosophie dit descendus, il y a des éons,
de Vénus sur notre planète (d’où le concept de « la chute »), apportant
le principe de conscience à ce qui était alors l’homme-animal. Dans la
perspective théosophique, la descente de ces Anges solaires n’était pas
une chute dans le péché ou la honte, mais plutôt un acte de grand
sacrifice, comme cela est suggéré dans le nom de Lucifer qui signifie porteur de lumière. »

« La Signification Ésotérique de Lucifer », sur le site de la Lucis Trust, lucistrust.org/fr/ (au 14 décembre 2016)

Plus de détail sur :


Le New Age et le « Nouvel Ordre Mondial »
sont issus du Théosophisme d’Helena Blavatsky,
selon Luc-Michel Mazenc

« Blavatsky et Olcott gravitaient dans les milieux  francs-maçons
de la haute bourgeoisie et de la noblesse ; ils étaient introduits dans
les plus hautes sphères politiques et au plus haut niveau de l’État.
Fortement imprégnés de messianisme, ils prophétisaient « le Retour du
Christ », l’avènement d’un « Nouvel Âge de l’humanité » et d’un « Nouvel
Homme ». L’objectif politique de la «Religion Mondiale» du Théosophisme visait l’instauration d’un «Nouvel Ordre mondial» et d’un « Gouvernement Mondial »
— c’est-à-dire d’un « Directoire Mondial » composé de « sages », sous
la direction éclairée des États-Unis. Aussi, lorsqu’il fut décidé, en
1878, d’introduire le Théosophisme en Europe et en Asie, le Président
des Etats-Unis en personne, Rutherford Hayes, est directement intervenu
pour soutenir cette initiative. Par la suite, le Théosophisme pris le
nom de  (mouvement du) « Nouvel Âge ». »

Luc-Michel Mazenc, « New Age et mondialisation néo-libérale », 2005.

Luc-Michel Mazenc a soutenu une thèse de
sociologie à l’université Pierre Mendès-France de Grenoble II en 2001,
dont le titre complet est : «  Les nouveaux mouvements religieux (NMR)
et les nouveaux mouvements sociaux (NMS) dans le procès de
mondialisation. Pour une phénoménologie sociologique des mutations de la
modernité. (XIX-XXèmes siècles). »

Source : trianglenoir.info


Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust),
Sur la réapparition du Christ et le nouvel ordre mondial

« L’association
Bonne Volonté Mondiale soutient l’action des Nations Unies. Elle occupe
des bureaux dans les locaux officiels de l’ONU, à Genève notamment.

Photo prise dans les locaux de l’ONU à Genève, en Suisse.

« Nous vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également pour un nouvel enseignement spirituel. L’humanité ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines
et les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde. De nos jours, le retour de l’Instructeur Mondial
– appelé par les Chrétiens le Christ – est attendu par des millions de
personnes, non seulement par ceux de foi chrétienne, mais également par
ceux de toutes croyances qui attendent l’Avatar sous d’autres noms – le
Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. Le
mirage et la déformation entourent ce fait central d’une réponse divine
au besoin humain. Cela est inévitable mais sans importance. Ce qui est
important, c’est le fait de la transition vers un nouvel âge.
Le besoin de préparation se fait sentir afin d’introduire de nouvelles
valeurs dans la vie quotidienne, de nouveaux modèles de comportement, de
nouvelles attitudes de non-séparatisme et de coopération, menant ainsi à
de justes relations humaines et à un monde en paix. L’Instructeur
Mondial sera essentiellement concerné, non par les conséquences des
erreurs et imperfections passées, mais par les exigences d’un nouvel ordre mondial et la réorganisation de la structure sociale mondiale. »

– « La Réapparition du Christ », Buts & Objectifs, site de la Lucis Trust, web.archive.org, consulté le 24 novembre 2016.

L’expression « nouvel ordre mondial » a été supprimée dans les versions plus récentes du site officiel de la Lucis Trust, semble-t-il. Mais la Wayback Machine de l’Internet Archive
permet de retrouver facilement les anciens textes qui la mentionnent
encore. Le texte cité ci-dessus se trouvait sur le site de la Lucis Trust le 5 août 2015. »

(Source : trianglenoir.info)


Jean Vernette et Claire Moncelon,
sur l’association Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation reconnue par l’ONU, comme le précise son site Internet :
« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale
accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des
Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil
Économique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles
avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et
internationales. »
ORIGINE ‑ Association diffusant la pensée d’une ex-théosophe de la haute société anglaise, Alice Bailey (1880-1949). Adepte dès sa jeunesse de l’occultisme, elle se déclare en 1919 entrée en contact avec un Maître de la Hiérarchie supérieure Djwal Khul, « le Tibétain », dont elle transmet les messages au long de 24 livres. Elle insiste en particulier sur le proche retour du Christ, l’importance de l’art pour la réalisation personnelle, et l’ensemble des thèmes du mondialisme
qui seront repris par le New Age. Elle crée en 1922 le mouvement
« Bonne Volonté Mondiale », une des activités de « Lucis Trust », « pour
faire grandir la Bonne Volonté Mondiale ».

DOCTRINE ‑ Ce mouvement a trois objectifs : 1) « mobiliser l’énergie de bonne volonté » ; 2) préparer « le retour de l’Instructeur Mondial » le Christ appelé aussi : Maitreya, Krishna, Messie, Imam Mahdi, Bodhisatva ; 3) éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.

FONCTIONNEMENT ‑ Se présente comme la Nouvelle Religion Mondiale pour le Nouvel-Age qui vient. Organisé en groupes ‑les Unités de Services ‑ et en réseaux des « Triangles » (trois personnes s’unissant en prière chaque jour) récitant « la Grande Invocation » (prière tenue en particulière faveur dans le monde libéral américain et que récitait en particulier Mme Roosvelt épouse du Président). Celle-ci vise à « la circulation de la pensée constructive » et « la transformation du climat spirituel de la planète, grâce à la distribution de l’énergie spirituelle élevant ainsi le niveau de la conscience humaine ». Il est recommandé plus particulièrement de s’y joindre le jeudi.

L’ « École Arcane » pratique la « méditation occulte » et vise également à implanter une nouvelle religion mondiale en s’essayant à entrer en communication avec les Êtres spirituels, spécialement en période de pleine lune (« Full Moon Méditation Groups »). Trois fêtes : Pâques (Christ Vivant et Ressuscité), Wesak (fête du Bouddha), et la fête de la Bonne Volonté (de l’Esprit de l’humanité qui aspire à Dieu). Centre à Genève ; diffusion mondiale. Cf. Jean Vernette, Le Nouvel Age, Paris, Téqui. »

– Jean Vernette et Claire Moncelon, Dictionnaire des groupes religieux aujourd’hui, PUF, 1995. »
Source : trianglenoir.info


Michel Lacroix, sur l’utopie messianique
de la Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Seul un gouvernement mondial
sera à même de piloter ce que la littérature du Nouvel Age se plaît à
appeler le « vaisseau spatial Terre » (une belle métaphore techniciste,
au demeurant…). Ces idées sont partagées, notons-le, par un grand nombre
de leaders de sectes. Leur projet est un directoire mondial des affaires planétaires,
qui serait assuré par les personnalités et les sectes parvenues au
degré de conscience le plus élevé. On retrouve quelque chose d’identique
chez World Goodwill (Bonne Volonté mondiale), qui formule un programme combinant l’idée d’un gouvernement mondial avec l’annonce d’un proche retour du Christ sur la Terre. L’unification politique du globe sous la houlette du messianisme religieux… Pour
faire face aux problèmes de notre temps, le Nouvel Age rêve d’une
aristocratie spirituelle dans le style de la République de Platon, d’un
magistère de sociétés secrètes, d’une synarchie planétaire. »

Michel Lacroix, L’idéologie du New Age, Flammarion, 1996, pp. 90-91.
(Source : trianglenoir.info)
(La lecture de trois chapitres est proposée ici)


Alain Lallemand, sur l’utopie messianique
d’Alice Bailey (Lucis Trust)

« L’idée
de Bailey – défendue également par un ésotériste français, Paul Le
Cour, mais seulement à partir de 1937 – est que nous vivons la fin d’une
ère zodiacale entamée peu avant la naissance de Jésus-Christ appelée
ère du Poisson, et que cette ère a commencé en 1955 une lente mutation
qui devrait se terminer en 2025 : à cette date, nous seront entrés dans l’ère du Verseau.
Comme chacune de ces ères « vibre » selon des énergies particulières,
les périodes de transition sont des périodes de conflit, et, comme à
chaque fin de cycle, ce serait par ailleurs le moment de rappeler aux
hommes qu’ils s’égarent dans une société matérialiste. Le « principe
divin » devrait donc nous envoyer sous peu un nouvel « instructeur »,
comme il le fit lors de la venue de Zoroastre, Moïse ou Abraham : ce
sera le « retour du Christ ». […] Ces divagations
seraient amusantes si elles ne visaient aussi à s’inscrire dans le
processus politique. Ces adeptes du Nouvel Age façon Bailey sont
convaincus que seul un « gouvernement mondial » peut
gérer la crise actuelle. […] Il n’y a donc pas d’autre issue qu’un
gouvernement mondial, dont l’incarnation la plus sensible est… l’ONU
! C’est l’utopie dans le sens le plus détestable du terme, un
gouvernement idéal et donc irréel régentant par « dieu » sait quel
miracle un monde en coupe réglée. »

– Alain Lallemand, Les sectes en Belgique et au Luxembourg, EPO, 1994, pp. 62-65.

Alain Lallemand est un journaliste belge. Il est membre de la rédaction du quotidien francophone Le Soir.

Source : trianglenoir.info


L’ONU est conseillée par une organisation luciférienne new age

Source : fawkes-news.com

(…) La
Lucis Trust a crée « La Bonne Volonté Mondiale » en 1932, un mouvement
mondial qui a officiellement trois objectifs principaux:*

  • Aider à mobiliser l’énergie de bonne volonté.
  • Coopérer dans le travail de préparation pour la réapparition de l’Instructeur Mondial.
  • Éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.
On y apprend également que :

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et internationales. »

Or d’après l’ONU,
« le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des
activités couvrant la plupart des domaines de l’ECOSOC (Conseil
économique et social des Nations Unies).  Ces ONG sont autorisées à
soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à
proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses
organes subsidiaires. »

Cette organisation ésotérique luciférienne qui se cache sous des apparences d’ONG constitue donc bien une force de proposition au sein de l’ONU. Mais qu’est-ce qui a donc poussé l’ONU a accordé une accréditation à une telle ONG?

La Lucis Trust œuvre pour un nouvel ordre mondial

Sous ses airs d’organisation œuvrant pour la paix dans le monde se cache en fait, les mêmes objectifs recherchés par les mondialistes. Mais la pilule est toujours plus facile à avaler quand le tout et emballé de manière séduisante:

« Si on
accepte ces propositions, elles apportent une nouvelle dimension à la
réalité spirituelle ainsi qu’une perspective à longue portée par rapport
à nos crises actuelles. Elles offrent l’opportunité d’une coopération
avec l’évolution spirituelle de l’humanité et permettent d’augmenter la
capacité de l’homme pour la liberté.

Les hommes
et les femmes de bonne volonté forment un groupe à même de permettre à
l’humanité la réalisation de cet objectif si difficile. A condition de
vaincre l’inertie, ils sont dans une position-clé et n’ont besoin que de
courage pour exprimer la bonne volonté et lancer des actions en vue du nouvel ordre mondial. »

« Le besoin
essentiel, aujourd’hui, est d’indiquer à l’opinion publique mondiale la
valeur de la bonne volonté comme puissante énergie créatrice, comme
mode de vie, et de mobiliser les hommes et les femmes de bonne volonté
afin de faire de la bonne volonté la note dominante de la civilisation du Nouvel Age dans lequel nous entrons. »

La Lucist Trust et sa religion mondial de l’antéchrist

« Nous
vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et
une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également
pour un nouvel enseignement spirituel.

L’humanité
ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines et
les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde.

De nos
jours, le retour de l’Instructeur Mondial – appelé par les Chrétiens le
Christ – est attendu par des millions de personnes, non seulement par
ceux de foi chrétienne, mais également par ceux de toutes croyances qui
attendent l’Avatar sous d’autres noms – le Seigneur Maitreya, Krishna,
le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. »

Dans l’imaginaire délirant de la Lucis Trust, le Christ devient ainsi un simple instructeur mondial, un avatar, au même titre que maitreya, le personnage fictif inventé par la secte new age de Benjamin Creme. Le site indique aussi qu’un incantation mondiale est actuellement diffusée à une échelle mondiale, dans bon nombre de langues et de dialectes. Ils en ont même fait des versions pour les différentes religions dans le but final de toutes les scinder en une religion new age universelle.

Il est intéressant de soulever le fait que le pape François joue exactement le même scénario. Il est le « gentil pape humaniste qui veut sauver la terre et arrêter toutes les guerres », il collabore pleinement avec l’ONU et se rendra fin Septembre pour parler de la nécessite d’un gouvernement mondial pour lutter contre le « réchauffement climatique ». Le pape a également tout fait pour faire émerger une religion mondiale.

Lucis Trust n’est pas la seule organisation luciférienne associée à l’ONU

Salle de méditation de l’ONU

Lors de mes recherches, je suis tombé sur une autre ONG évoquée sur le site de la Lucis Trust: Aquarian
Age Community (La communauté de l’âge du Verseau…tout un programme).
Cette organisation officiellement accréditée par le département de
l’information des Nations Unies se réunit une fois par mois (quasiment à chaque fois les jours de pleine lune) au sein de la salle de méditation de l’ONU. On retrouve bien leur nom dans ce document datant de 2007 intitulé « Le CHANGEMENT CLIMATIQUE : en quoi il nous concerne tous. »

Dans la section « About the Aquarian Age Community« , on trouve la déclaration suivante (sortez les violons):

«Nous
vivons à une époque d’opportunité sans précédent. L’avènement des cycles
plus ou moins grands du Verseau ont été attendu par la Hiérarchie de
Lumière et d’amour les Maîtres de Sagesse, les enseignants de
l’humanité, depuis des millénaires indicibles. Nous vivions un moment où
des millions au sein de notre famille humaine auront l’occasion de
faire une avancée dans leur conscience, réaliser leur potentiel
spirituel et de coopérer activement dans la restauration du Plan d’Amour
et de Lumière sur notre planète « 

Ils poursuivent en décrivant leurs moyens d’arriver à leur objectifs qui sont entre autre de:

« Coopérer et collabore avec la
communauté mondiale qui prépare activement la voie à la réapparition de
l’enseignant mondial, le véritable oint Christique, celui du Verseau« .

Bien sûr, ils ne font absolument pas référence à Jésus Christ, mais ont repris certains termes bibliques pour mieux tromper les gens dans leur nouvelle religion mondiale.

Enfin, ils rappellent qu’ils se basent sur les théories douteuses de la société théosophique en particulier les travaux d’Héléna Blavatsky (qui publiait jadis une revue du nom de Lucifer, une de plus).

Voilà donc avec quel genre d’organisation l’ONU collabore.

En plus de rechercher un nouvel âge avec une nouvelle religion universelle qu’ils appellent eux-même un nouvel ordre mondial, ils appuient pleinement la façade officielle de l’ONU pour parvenir à un gouvernement mondial c’est à dire la menace du changement climatique, le développement durable et l’Agenda 21.

Gordon Brown demande un nouvel ordre mondial
pour « sauver la terre » 2007

Voyons maintenant comment s’exprime l’ONU sur ces sujets dans un document datant de décembre 2004 et intitulé: « La dignité pour tous d’ici à 2030 : éliminer la pauvreté,transformer nos vies et protéger la planète. Rapport de synthèse du Secrétaire général sur le programme de développement durable pour l’après-2015.

157. Le
monde d’aujourd’hui est un monde en difficulté, en proie à l’agitation
et à l’instabilité et marqué par nombre de douloureux bouleversements
politiques. L’érosion des valeurs communes, les changements climatiques,
les inégalités croissantes, les pressions migratoires et les pandémies
qui ne connaissent pas de frontières sont autant d’éléments qui pèsent
lourdement sur nos sociétés. Qui plus est, la solidité des institutions
nationales et internationales est actuellement mise à rude épreuve. Vu la nature et l’ampleur de ces redoutables problèmes, l’inaction et le statu quo sont hors de question.
Si la communauté mondiale ne prend pas les rênes de l’action menée à
l’échelle nationale et internationale en faveur des peuples du monde, la
fragmentation, l’impunité et les conflits risquent de se renforcer,
mettant en danger la planète elle-même et compromettant l’avènement d’un
avenir placé sous le signe de la paix, du développement durable et du
respect des droits de l’homme. En d’autres termes, notre génération a pour mission de transformer les sociétés dans lesquelles nous vivons.

158. En conséquence, l’année 2015 doit être marquée par une action d’envergure mondiale. Au cours de cette seule année, nous avons la possibilité et la responsabilité sans équivoque de faire du développement durable une réalité, de restructurer le système financier mondial en fonction de nos besoins et de relever enfin le défi pressant des changements climatiques dus à l’activité humaine. Jamais le monde n’a eu autant d’activités complexes à mener en une seule année. Il s’agit d’une occasion qui ne se représentera pas pour notre génération.

159. Nous devons commencer à avancer résolument sur la voie d’un avenir durable où chacun puisse vivre dans la dignité. Notre objectif est la transformation. Nous devons transformer nos économies, notre environnement et nos sociétés. Nous  devons abandonner nos vieilles mentalités, nos comportements dépassés et nos habitudes destructrices. Nous devons adhérer aux concepts essentiels et interdépendants que sont la dignité, la population, la prospérité, la planète, la justice et le partenariat. Nous devons renforcer la cohésion sociale et aspirer à la paix et à la stabilité internationales. Nous devons également privilégier, au niveau international, les solutions qui tiennent compte de l’intérêt national de chaque État Membre. »

Vous pouvez lire la fin du document directement sur le site de l’ONU. Ils indiquent entre autre que 2015 doit être « l’année la plus importante en matière de développement depuis la création de l’ONU elle-même ».

La raison évidente pour laquelle l’ONU collabore avec ces organisations est qu’elles œuvrent toutes dans le même but: un nouvel ordre mondial. Un autre point commun de toutes ces organisations est qu’elles nous présentent toujours une vitrine et des objectifs respectables mais vu les racines occultistes de ce projet, cela ne risque pas de donner de bons fruits, on peut en être sûr.

Publié par Fawkes News


En lien, sur cette thématique :




Le moment où le Bouddha ne pardonna pas

[Source : Sebastien Lecler via Stop Mensonges]




Le brasier de la haine

[NdNM : Israel Shamir est un Juif converti au catholicisme.

De nombreux Juifs s’opposent aux actions de certaines de leurs élites ou de certains coreligionnaires influencés par le Talmud plutôt que par la Torah.

Le Talmud n’est qu’un ensemble de commentaires de la Torah.

Voir aussi : Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »]

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Le brasier de la haine

Publié le 21/04/2019

par Israël Shamir

L’Eglise en proie aux flammes

Les rabbins ne regrettent nullement le désastre parisien. « C’est le châtiment divin pour avoir brûlé le Talmud », vaticine un rabbin très en vue, celui de Bethel, Shlomo Aviner, au sujet de Notre-Dame en feu. En 1242, les Français avaient fait des recherches dans le Talmud, établi que le codex contient des volumes entiers d’appels à la haine, et ils ont fini par envoyer au bûcher 1200 échantillons du codex dans le square de la cathédrale Notre-Dame fraîchement édifiée. « Le temps du châtiment est venu », entonne dramatiquement ce rabbin. Pas si vite, rabbin! Si nous devons mettre en relation les deux évènements – l’incinération du Talmud et la récente destruction de l’église – ce qui est en cause, dans l’histoire, c’est que jadis la France avait un système immunitaire solide et viril. La destruction médiévale de ce livre funeste fortifia une salutaire immunité collective face aux légalismes talmudiques, et cela permit à la cathédrale de survivre aux guerres et aux révolutions pendant le nombre magique de 777 années. Mais rien ne dure éternellement, hélas, et la résistance du peuple de France s’est épuisée.

Peut-être est-ce le moment de lui ré-inoculer un vaccin contre les schémas talmudiques. Peut-être que le malfaisant esprit de l’intolérance talmudique et de la suprématie judaïque devait se voir exorcisé une fois de plus, chassé du cœur de la France pour encore 777 ans. Espérons que l’édification de la cathédrale de remplacement inspirera un nouvel esprit de fidélité envers Notre Dame. Mais on n’en prend pas le chemin. Certes, dans le climat actuel, les autorités françaises ont plutôt envie de profiter du naufrage de Notre-Dame pour en faire le prochain Musée de la tolérance.

Il y a 777 ans, un juif qui reniait le Talmud avait coupé les ponts avec la Juiverie, accueillait le Christ et entrait dans l’Eglise: Nicholas Danin exposa publiquement le tintamarre talmudique; cela fit l’objet d’un débat, et l’assemblée, choquée et amèrement offensée, décida de rassembler les exemplaires existants et de les brûler en place publique. Dans la France de Macron, Nicholas Danin serait traîné en justice par la LICRA, et condamné à la prison, voire brûlé vif. C’est Danin, et non le Talmud, qui serait déclaré coupable du propos haineux si ses juges étaient préalablement bien formés, comme nous le sommes, dans le philosémitisme. Y a-t-il la moindre raison de rendre les ruines de Notre-Dame à l’Eglise catholique? Pourquoi ne pas la refiler directement au CRIF?

Dans le même article, le rabbin Shlomo Aviner, Français
de naissance, rappelle à ses disciples que toutes les églises
chrétiennes peuvent se voir démolies prochainement (au moins en Israël),
mais que les temps ne sont pas encore mûrs.

Pour ce qui est de la cathédrale française, « nous ne sommes pas obligés de la détruire », même si « le christianisme est le plus grand ennemi des juifs ». Un juif est censé se réjouir à la vue d’une église carbonisée, et doit réciter une bénédiction spéciale du dieu de la vengeance qui renverse la maison des orgueilleux. Le pouvoir juif en France ne cesse de monter tandis que l’Eglise voit sa signification s’amenuiser; la vieille cathédrale avait peu de chances de survivre à un tel retournement du destin. Elle sera reconstruite mais avec une autre identité: quelque chose qui ne sera pas catholique, quelque chose qui ne sera plus une église. Elle sera conçue pour attirer les touristes; nul besoin de consulter les autochtones. On a déjà tout décidé  à la place des Français.

La destruction de la cathédrale était dans les tuyaux depuis longtemps. Quand les sorcières dénudées des Femen y ont célébré leur messe noire, ont trompé les prêtres et fouetté les vénérables cloches dans les tours de Notre-Dame, un tribunal français les a aussitôt acquittées et a infligé des sanctions aux gardiens qui avaient tenté d’arrêter le sacrilège. Et ce n’était pas encore suffisant pour les ennemis de l’Eglise: pour leur pur blasphème, les Femen ont été présentées au concours de l’ International Secularism Award 2017, et leur cheffe a vu sa tête honorée sur un timbre postal; elle a en outre servi de modèle pour une nouvelle Marianne. Dominique Venner, écrivain et historien catholique français, s’est suicidé dans la cathédrale en 2013 pour alerter ses concitoyens sur les nuages menaçant sa chère France, mais en vain.

En France, le combat sans relâche contre l’Eglise, conduit par les juifs et leurs alliés, continue à porter des fruits. En 2013, le gouvernement de Hollande a forcé les citoyens à accepter le mariage gay malgré les manifestations sans égal des catholiques français. L’influence de la LICRA en France dépasse même celle de l’ADL en Amérique. Les catholiques comme Soral et Dieudonné sont désormais envoyés en prison parce qu’ils heurtent la sensibilité juive (et comme vous le savez, les juifs sont des gens très sensibles). Ils poursuivent les Gilets jaunes tout comme ils persécutent l’Eglise et pour la même raison: il s’agit de provinciaux têtus qui veulent écouter les leçons du temps de la France chrétienne.

Le
terrible brasier de Paris devrait être un présage et un avertissement
pour les Français: retrouvez le lien avec votre Eglise! Sauvez-la et
chérissez-la, car elle ne sera pas toujours à vos côtés. Et qui vous
sauvera une fois qu’elle vous aura quittés? L’Eglise de France devrait
tendre la main au peuple en soutenant les Gilets jaunes contre le
gouvernement anti-chrétien de Macron. Son gouvernement n’a rien fait
pour défendre l’Eglise, et cet incendie n’est pas sorti de nulle part.
Macron est absolument coupable, si ce n’est par action, par sa
négligence criminelle. C’est trop facile de l’imaginer trinquant avec
une coupe de champagne en recevant la nouvelle. Nous devrions nous
méfier des gens de pouvoir qui sont susceptibles de se réjouir de la
destruction de nos églises.

Les meneurs du combat contre l’Eglise
de France livrent bataille en France comme ils l’ont fait aux US, sous
l’étendard des « prêtres pédophiles ». Ces accusations ad hominem (ces
ragots, ou ces tropismes, devrions-nous dire?) visent directement le
cœur  de l’Eglise. Personne ne pipe mot sur la malhonnêteté du coup
fourré, tout le monde est trop occupé à battre sa coulpe. Certes si vous
faites une allusion aux « escrocs juifs », vous allez avoir la LICRA sur
le dos, ou ses pieux agents viendront frapper à votre porte pour vous
expliquer qu’il « peut y avoir des escrocs qui soient juifs, mais cela ne
fait pas d’eux des escrocs juifs ». Et si vous vous avisez de parler
d' »escrocs juifs », vous êtes coupables d’antisémitisme. L’histoire des
« prêtres pédophiles » est un truc génial: l’Eglise se retrouve forcée de
faire des purges en son sein, d’elle-même, et les juifs se retrouvent
débarrassés d’elle, libres de poursuivre leur route vers un dénouement
auto-destructeur.

 Les juifs se décrivent eux-mêmes comme « une
nation de prêtres », les prêtres de l’obédience la plus antichrétienne au
monde. A mesure que l’influence de l’église juive resplendit, la
fermeté de l’église chrétienne s’évanouit. C’est un jeu à somme nulle.

Même ceux qui ne s’intéressent pas aux choses de l’esprit peuvent constater que l’histoire menace de se répéter. Chaque fois que les forces de l’ombre préparent une nouvelle attaque contre l’humanité, ils se servent de leur redoutable artillerie pour mettre à bas toute éventuelle résistance, en commençant toujours par viser leur ennemi honni, l’Eglise.  Le Troisième Reich l’avait fait: avant d’entrer en guerre, ils avaient commencé une  campagne sur  les prêtres « amis du sexe », pour forcer l’Eglise au silence. Maintenant c’est au tour du Quatrième Reich: l’Eglise était contre la guerre en Irak; l’Eglise est prompte à défendre la Palestine; l’Eglise est contre une attaque menaçant l’Iran; l’Eglise s’oppose,  implacable, à une guerre contre la Russie. Il faut la mettre à genoux, cela saute aux yeux.

Mais l’Eglise ne peut pas être salie par les errements
commis par ses serviteurs. Si un prêtre abuse d’un garçonnet, c’est son
crime, et non pas celui de l’Eglise. De même, si un soldat abuse d’un
jeune homme, ce n’est pas la faute de l’armée, et si un homme politique
abuse d’un enfant, ce n’est pas la nation qui est à blâmer. Dans la
mesure où nous voyons maintenant l’Eglise catholique traînée en justice
pour des délits commis par des prêtres, ne devrions-nous pas être
capables de traduire en justice ses concurrents traditionnels, les
juifs, pour chaque crime commis par un juif? Si l’Eglise porte la
responsabilité pour « les abus de prêtres », peut-être serait-il temps de
poursuivre la communauté juive organisée à l’échelle internationale pour
« escroqueries envers les juifs? » Ou pour les entraîner dans une guerre
mondiale? Ou pour les massacres de non-juifs en Palestine?

Mon
petit doigt me dit que les juifs modernes n’accepteraient jamais une
responsabilité collective. Ils regrettent le temps de leur hubris, quand
ils avaient tenu tête à Ponce Pilate. Les juifs d’aujourd’hui sont
prêts à agir en tant que corps constitué pour récolter des offrandes,
mais pas pour payer. L’actuelle génération de gentilles colombes
ecclésiastiques devrait apprendre quelques leçons pragmatiques de ces
vieux serpents avisés, pour trouver le moyen de survivre dans ce monde
juif.

 Un petit conseil: oubliez les supposées victimes d’abus
cléricaux au siècle dernier. Je n’éprouve aucune pitié pour ces
plaignants tardifs. Pourquoi ont-ils attendu vingt ans ou plus pour
porter plainte? Les enfants qu’on agresse se mettent à hurler et courent
chez eux demander la protection de leurs parents et de la police. S’ils
n’ont pas pris leurs jambes à leur cou en hurlant, c’est qu’il ne
s’agissait pas d’une agression.

Mettez cela sur le compte d’un
geste maladroit de la part d’un amateur pathétique; c’est une expérience
désagréable et honteuse, certes, mais peu susceptible de se reproduire
après un blâme énergique.

Ne vous en prenez qu’à vous si vous
envoyez des signaux ambigus, et reprenez votre chemin. Rejoignez
l’humanité: chacun d’entre nous, même vos père et mère, ont eu à subir
des baisers non souhaités ou des étreintes qui les dégoûtaient. Les lois
devraient être raisonnables. Recevoir des plaintes au bout de vingt ans
pour des transgressions non signalées à l’époque, ce n’est pas
raisonnable. Seule une accusation immédiate devrait être reconnue comme
valable, et 24 heures, c’est plus que suffisant dans la plupart des cas
pour déposer plainte dans les formes.

Si un viol a été perpétré,
bien sûr que le coupable devrait être puni. Mais ne laissez pas le
délateur tirer profit de son rapport. C’est la règle indispensable pour
que justice se fasse. Il y a eu une époque où un délateur pouvait
réclamer un tiers des biens de celui qu’il dénonçait. Et souvent nous
allons au-delà, dans notre environnement porté aux litiges. L’angle
« pédo » nous égare. Un « enfant », c’est quoi? Etes-vous révoltés par Roméo
et Juliette? En tant que bons citoyens américains, vous devriez l’être;
Juliette avait 14 ans, et donc Romeo de nos jours devrait être jugé et
enfermé en tant que pédophile, ainsi que son complice le bon Frère
Laurence. Et celui-ci serait certainement considéré comme un prêtre
coupable, et un Dershowitz quelconque raflerait un million de ducats,
prélevé sur le diocèse de Vérone pour le péché d’avoir prêté son
concours aux rendez-vous galants des amoureux. Edgar Allan Poe avait
épousé une jeune fille de 14 ans, et sous les lois actuelles, le poète
américain aurait estampé à son Corbeau son « nevermore » entre quatre
murs. Le prophète Mohammed avait épousé Aicha à neuf ans, mais Jacob, le
patriarche biblique, avait fait mieux encore, en épousant Rachel qui
n’avait que sept ans. Dans notre monde moderne, Jacob et Mohammed
seraient pris en chasse, extradés et mis sous les verrous. Et les
Personnes encore plus haut placées ne s’en tireraient pas avec notre
justice « éclairée »: la Mère de notre Sauveur avait à peine 14 ans lors
de l’Annonciation.

La tradition grecque approuve les femmes mûres qui veulent bien partager leur expérience avec des garçons en plein bourgeonnement. Dans le classique grec Daphnis et Chloé, une dame mûre du nom de Lycaenium enseigne au jeune Daphnis comment donner du plaisir à sa petite amie pour leur mutuelle satisfaction. La BBC rapporte le cas d’une maîtresse d’école de 26 ans qui a été arrêtée pour des relations sexuelles avec un élève de 15 ans. Même le procureur a admis que c’est le « fantasme de tout écolier de recevoir ce genre d’attention de la part d’une éducatrice jeune et attirante », ce qui ne l’a pas empêché de sévir. Aux US, Pamela Rogers a été envoyée en prison pour avoir eu une relation avec un garçon aussi grand que vous et moi; il n’avait que 13 ans à l’époque, mais c’est exactement l’âge où s’était marié mon grand-père. Si Mrs Rogers s’était plutôt concentrée sur le moyen de torturer émotionnellement et d’humilier le garçon, elle aurait certainement mené une belle carrière dans l’éducation publique. Qui sait, elle serait peut-être devenue secrétaire d’Etat.

Les Américains et les Britanniques ont inventé
le concept absurde de « détournement de mineur » [en anglais: viol
statutaire]; comme si un procureur savait mieux que les garçons et les
filles ce qu’ils veulent. Les grands penseurs français Sartre et
Derrida, Foucault et Simone de Beauvoir, avaient appelé en 1977 à
déchirer ce piège de papier, cet outil pour des poursuites sélectives.
Les sages Espagnols ont établi l’âge du consentement à 13 ans, tandis
que les musulmans encore plus sages ne fixent pas d’âge minimum pour le
mariage du tout, parce qu’ils réprouvent plus que tous les rapports en
dehors du mariage. Les juifs se guidaient par le Talmud, qui stipule que
l’âge permis aux filles pour le mariage est de trois ans et un jour
(mais on conseille plutôt d’attendre ses neuf ans), et il interdit
sagement la sodomie.

De fait, presque tous les cas allégués en matière d’abus sexuel dans le clergé sont le fait d’homosexuels; les victimes éventuelles devraient plutôt incriminer les organisations pour les droits des gays qui ont infesté l’Eglise, plutôt que de harceler l’Eglise quand elle n’est pas parvenue à les en protéger. Mais les dirigeants de l’Eglise ne sont même pas autorisés à envisager une telle suggestion. Ils ne peuvent pas dire « pédérastie », ils doivent prétendre que c’est de la « pédophilie ». Il leur est interdit de défroquer un prêtre homosexuel , sans quoi il seront accusés d’homophobie.

La violence sexuelle envers un garçon ou une petite
fille de la part d’un adulte est répugnante et criminelle, mais ces
accusations sont extrêmement rares dans l’histoire des abus dans le
clergé.

Nous ne devons pas rester indifférents aux tribulations de
l’Eglise, parce qu’elle seule a le potentiel pour remplacer l’état de
choses prédateur néo-judaïque par un cadre chrétien et aimant la paix.
L’Eglise affirme la primauté de l’esprit, et de nos capacités d’origine
divine pour la pensée et la reproduction; de telles opinions chargées
d’espérance sont anathèmes aux yeux de nos maîtres du monde. Au niveau
le plus profond l’Eglise est le principal adversaire du mal dans  notre
monde. Les despotes ont constitué une sorte d’église concurrente,
l’église des ténèbres, et ils ne souffriront pas de compétitrice. Mais
tout dominants qu’ils sont, ils ne sont pas tout-puissants. Il n’y a pas
de force magique dans leurs incantations. Ils n’ont pas de pouvoirs
divins pour les protéger. Ce sont des imposteurs. Ils exploitent les
vieux mythes de l’humanité, en oubliant que rien ne marche sans Dieu. En
tant que rebelles contre Dieu, ils seront vaincus. En tant que
charlatans, ils seront désossés. Leur chute est imminente. Nous devrions
les rejeter complètement, aussi complètement que nous sommes appelés à
le faire lorsque nous confessons notre foi.

L’Eglise catholique
est l’un des plus grands champions de la Palestine. Elle a un patriarche
palestinien, son clergé fait de son mieux pour défendre le peuple
palestinien. Toutes les églises instituées soutiennent la Palestine;
avec les églises apostoliques prenant le premier rôle, et les
catholiques étant souvent en tête.

Lors du siège de Bethléem par les juifs en 2002, c’est l’Eglise catholique qui a dirigé la résistance. Je le sais parce que j’y étais résistant aussi. Jadis, l’Eglise avait lancé la croisade pour libérer la Terre sainte. Avec un esprit courageux et généreux, elle pourrait se mettre à la tête d’une croisade pour la Paix, et libérer à nouveau la Terre sainte. La France a autrefois atteint des sommets de justice économique, de sophistication sociale et d’intégrité morale, en union avec l’Eglise. Le terrible avertissement du brasier de Notre-Dame devrait provoquer un choc chez les Français, les faire basculer dans le giron de l’Eglise, tout comme devrait susciter un réveil de l’Eglise la vision des « fumées de Satan » imprégnant ses murailles.

Ecrit en collaboration avec Paul Bennet

Voir aussi le texte écrit par Israël Shamir en 2007: http://www.unz.com/ishamir/darkness-from-the-west

Pour joindre Israel Shamir: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier

Source: The Unz Review.




Il y a plus de 1500 ans : les prophéties de Saint Nilus

[Source : Prophétes et Mystiques]

[Note de NM : il reste à déterminer si ces prophéties sont authentiques et non fabriquées à notre époque]

Nous
ne décrirons pas ici la vie édifiante et héroïque de ce Saint qui
s’était retiré dans la solitude pour prier pour le monde qu’il estimait
si perverti qu’il en arrivait à penser que les temps de la terre étaient
accomplis… C’était il y a plus de 1 500 ans ! !

Or,
voici que Dieu eut pitié de lui, et lui révéla qu’il n’était pas encore
de la génération de la fin… Saint NILUS, avant de s’endormir pour
veiller du Ciel sur notre terre nous laissa cette prophétie que nous
offrons à la réflexion des lecteurs :

«Après l’année 1900 et le milieu du XXème siècle, les gens de ce temps-là deviendront méconnaissables… »
«Quand
le temps de la venue de l’Antichrist approchera, l’intelligence des
hommes sera obscurcie par les passions charnelles : l’avilissement et la
licence s’accentueront.

Le
monde deviendra alors méconnaissable : les gens changeront d’apparence
tellement qu’il sera impossible de distinguer les hommes des femmes à
cause de l’effronterie dans leur manière de s’habiller et dans la mode
de leurs cheveux. Ces gens-là seront cruels et comme des animaux
sauvages à cause des tentations de l’Antichrist»

«On
ne respectera pas les parents et les aînés, l’amour disparaîtra, et
bien des pasteurs chrétiens deviendront des hommes vains complètement
incapables de distinguer le chemin à droite du chemin à gauche : en ce
temps-là en effet les lois morales et les traditions des chrétiens et de
l’Eglise changeront, les gens ne pratiqueront plus la modestie, et la
dissipation règnera ! Le mensonge et la cupidité atteindront de grandes
proportions, et malheur à ceux qui empileront des trésors. La luxure,
l’adultère, l’homosexualité, les actions secrètes et le meurtre seront
la règle de la société…»
«En
ce temps futur, à cause du pouvoir de si grands crimes et d’une telle
débauche, les gens seront privés de la grâce du Saint-Esprit reçue à
leur Baptême, et, de même, ils n’auront pas de remords. Les Eglises
seront privées de pasteurs pieux et craignant Dieu, et malheur aux
chrétiens qui resteront sur la terre à ce moment-là : ils perdront
complètement leur Foi, car il n’y aura plus personne pour leur montrer
la Lumière de la Vérité. Ils s’éloigneront du monde en allant dans de
saints refuges dans le but d’alléger leurs souffrances spirituelles ;
mais partout, ils ne rencontreront qu’obstacles et contraintes»
«Tout
cela résultera du fait que l’Antichrist voudra être le Seigneur de
toutes choses et devenir le maître de tout l’univers. Il accomplira des
miracles et des signes invraisemblables. Il donnera aussi au pauvre
homme une sagesse dépravée pour découvrir une manière par laquelle un
homme puisse mener une conversation avec un autre d’un bout à l’autre de
la terre. En ce temps-là aussi, les hommes voleront dans les airs comme
des oiseaux, et descendront au sein de l’océan comme des poissons»
«Et
lorsqu’ils en seront là, ces gens malheureux passeront leur vie dans le
confort sans savoir, pauvres âmes, que c’est une supercherie de Satan.
Et lui, l’impie, remplira à tel point la science de vanité qu’elle
s’écartera de la voie droite et conduira les gens jusqu’à la perte de la
Foi dans l’existence de Dieu, d’un Dieu en trois Personnes… »
«Alors,
le Dieu infiniment bon verra la déchéance de la race humaine et Il
raccourcira les jours pour l’amour du petit nombre de ceux qui doivent
être sauvés, car l’Ennemi voudrait amener même les élus dans la
tentation si c’était possible. Alors, l’épée du châtiment apparaîtra
soudain et elle abattra le corrupteur et ses serviteurs»



Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Par Michel Alliance.

Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Les méchants c’est tolérable.

Après tout, nous sommes habitués aux injustices, aux guerres, aux gens narcissiques et méprisants, à la désinformation, la manipulation, la calomnie, aux films d’horreur, aux nouvelles négatives, à la destruction et à la surexploitation par les multinationales des ressources planétaires, mais un vrai Jésus, ça, c’est un truc difficile à accepter!

Il va falloir se regarder dans les yeux et faire
face à soi-même. C’est nettement plus difficile qu’on le pense, car nous sommes
persuadés que nos actions sont justes et que la poutre est toujours dans l’œil de
l’autre, selon notre compréhension limitée de la réalité.

Soyons francs (sans se mentir à soi-même) et
posons-nous ces quelques questions :

Avons-nous été de bonnes personnes pour
nous-mêmes?

Pour les autres?

Ai-je donné de l’amour?

Si oui, était-il sincère ou artificiel pour
obtenir en échange?

Basée sur mes convictions ou par humanisme?

Seulement envers ceux qui pensent comme moi ou de façon
ouverte et libre?

Suis-je réellement ce que je devrais être?

Suis-je en paix avec ma conscience?

Ai-je travaillé suffisamment à polir mes qualités
et déprogrammer mes petits travers?

Mon cœur est-il endurci par la souffrance, la
jalousie, la rancune, l’orgueil, la colère et la rage?

Est-ce que je juge les autres basées sur mes propres
limitations et croyances?

Ai-je la compréhension des autres et leurs besoins?
 

Puis-je pardonner à moi-même comme aux autres?

S’il y a vraiment un ciel, en suis-je digne?

Ce genre de question risque fort de perturber un tant soit peu le sommeil ou de laisser totalement indifférent. Bien sûr, il suffit (comme nous le faisons souvent) de rejeter du revers de la main ces questions trop spirituelles, mais nous risquons de passer à côté des vraies raisons qui poussent les entités à l’incarnation dans cette Université, Cité de l’Univers.

Au fond, nous savons que nous passons notre vie à apprendre.

Peut-être serait-il sage de comprendre qu’il ne s’agit pas de hasard.  

D’ailleurs, gardons à l’esprit que :

La
maturité, ce n’est pas une question d’âge, mais de conscience.


Document choc:

Le Linceul de Turin ne peut venir que de la Résurrection du Christ:

[Source : Marie de Nazareth]

CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN :

Aujourd’hui, avec l’accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l’an 30 à Jérusalem et d’affirmer que le rayonnement qui a provoqué l’image imprimée sur le tissu, – image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour – (négatif montrant une image nette à partir d’une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du « flash » de la Résurrection. En s’attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l’état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.


[Source : Patriote.info]

Plan de la vidéo :

00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure
02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi
04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir
06:04 : 1/5 – Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944
16:40 : 2/5 – Le Linceul est un « négatif », notion totalement inconnue avant le XIXème siècle
22:28 : 3/5 – L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul
avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge
29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP
(extrait du DVD Net for God : « Il est l’image du Dieu invisible »)
32:24 : 4/5 – Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible
et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide
déshydratante superficielle
37:10 : 5/5 – Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui
conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et
non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.
38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle
41:44 : Extrait de réponses aux questions
41:51 : Qu’est-ce qu’une preuve ?
42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes
43:50 : La foi n’est pas une affaire de connaissance
44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée
45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de
l’événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du
Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le
corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul
objet matériel en contact direct avec lui.




Les faux prophètes – par Yvan Blot

[Selon Yvan Blot, pourquoi Voltaire, Rousseau, Marx et Freud ont-ils eu tant de succès ? Parce que ce sont des séducteurs qui ont fait croire aux hommes qu’ils allaient réaliser leurs plus chers désirs.

  • Pas besoin de Dieu, vous êtes Dieu grâce à votre raison, dit Voltaire.
  • Pas besoin de roi, vous êtes vous-mêmes roi grâce à la démocratie, dit Rousseau.
  • Pas besoin de patrons, vous serez tous riches et tous patrons grâce au communisme, fait croire Marx.
  • Pas besoin de morale, soyons tous des Don Juan grâce à la révolution sexuelle, suggèrent Freud et surtout ses disciples.

En fait, tous avaient une vision de l’homme comme étant essentiellement un animal. Animal certes doué de raison, mais animal tout de même, dans son essence. Freud déclare dans « Malaise dans la culture » : « l’homme est un être à l’intelligence faible, qui est dominé par ses souhaits pulsionnels ».]

[Source : Le blog d’Anne Brassié]

Les faux prophètes par Yvan Blot

Publié le 6 février 2014 par Anne Brassié

blot

Pourquoi les faux prophètes sont ils plus écoutés que les vrais ?

Nous voulons de la philosophie, n’en fut il plus au monde . Cet air d’ Offenbach où l’on a remplacé amour par sagesse illustre parfaitement la réussite de ce livre qui nous explique les raisons de notre décadence . Quatre  faux prophètes ,Voltaire , Rousseau, Marx et Freud ont entraîné les peuples comme le joueur de flûte au bord du précipice, pour les uns, au fond du gouffre pour d’autres. Yvan Blot les présente à nouveau et cite leurs principales erreurs et vilenies . Nous avions besoin de ces piqûres de rappel. Les extraits lus dans le Lagarde et Michard de nos quinze ans sont lointains. Mais l’exercice est  essentiel pour les nouvelles générations qui n’ont rien lu du tout.

La méthode est celle du questionnement, « piété de la pensée » selon l’auteur que nous remercions pour cette image magnifique et si riche de sens..

Nous ré entendons Voltaire et ses attaques contre le catholicisme, « mère du fanatisme et de la discorde civile; ennemie du genre humain. » ou « Le fanatisme religieux est mille fois plus funeste car l’athéisme n’inspire pas de passion sanguinaire ». Voltaire n’a pu connaître  deux exemples contraires : Staline et Pol Pot.

Rousseau veut ne voir que des citoyens égaux. « L’homme est né libre et partout, il est dans les fers. » 

Ses conseils, nos hommes politiques semblent les appliquer à la lettre : « celui qui ose entreprendre d’instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine… d’altérer la constitution de l’homme pour la renforcer… en sorte que si chaque citoyen n’est rien, ne peut rien que par les autres… on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu’elle puisse atteindre. »  L’inégalité étant la tendance lourde de l’humanité on utilisera la force de la loi : « c’est précisément que la force des choses tend toujours à détruire l’égalité que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir. » On y est, alléluia !

Pour rendre les hommes égaux et vertueux, très important, la vertu chez ces gens là, l’équivalent de nos valeurs républicaines, on va supprimer les arts et les sciences. « D’où naissent tous ces abus si ce n’est de l’inégalité funeste introduite entre les hommes par la distinction des talents et par l’avilissement des vertus ? Nous avons des physiciens, des géomètres, des chimistes, des astronomes, des poètes, des musiciens, des peintres! Nous n’avons plus de citoyens » 

La révolution qui guillotine Chénier et Lavoisier n’a besoin ni de savants ni de poètes. Comme disait un slogan de l’époque Babeuf « les ptits on les mettra sur l’escabeau, les grands on leur coupera l’ciboulot, y faut qu’tout l’monde y soyent égaux ». Lui même Babeuf proclamait  « Périssent, s’il le faut, tous les arts pourvu qu’il nous reste l’égalité réelle. » Ainsi aujourd’hui , nous sommes tous des artistes contemporains et chacun de nous peut réaliser une toile monochrome ! Le progrès est là dans toute sa splendeur. Nous ne leur serons jamais assez reconnaissants.

« L’homme qui médite est un animal dépravé ». Il faut contredire cette fâcheuse habitude et marcher en ordre.

Pour raisonner correctement « commençons par écarter les faits, car ils ne touchent point à la question. » Cette absence du respect  souci du réel est l’une des marques du fou…

Ce jeu des citations, serait hilarant tellement elles rencontrent d’écho aujourd’hui, s’il n’était pas si consternant.

Blot donne le dernier mot à Vladimir Volkoff pour contredire Rousseau avec humour : « La monarchie ne visait au pire qu’à interdire certaines façons de penser, attitude déplorablement autoritaire, on en convient. La révolution, elle, s’efforça d’imposer certaines façons de penser : les siennes, ce qui est une attitude totalitaire. Elle était seule à détenir la vérité. Elle avait donc tous les droits ; Il faut ici lui rendre hommage  pour avoir pratiqué une cohérence absolue… »

Voltaire a promis la liberté, Rousseau, le pouvoir  et l ‘égalité, Marx, l’argent, et Freud la libération du moi par la libération sexuelle. « tout ce que l’humanité désire dans le monde ! » dit Yvan Blot. Ils l’ont promis comme Méphisto l’a promis à Faust dans l’oeuvre célèbre de Goethe ! Les résultats, certes, ne furent pas jamais ce qu’ils avaient prévus. Ils ont promis le bonheur, mais le malheur est sorti de leurs oeuvres. L’échec est venu notamment parce qu’ils ont tous voulu ramener l’homme à sa dimension animale. » Or la satisfaction des besoins animaux de l’homme ne semble pas donner une énergie fabuleuse à nos occidentaux. Yvan Blot montre bien les moteurs de ces raisonnements, l’orgueil et l’ envie, la basse jalousie, la haine ou la séduction.

Autre  tendance révolutionnaire, qui s’oppose à la première : ne vénérer que la raison. Rationnellement, avec des plans quinquenaux, ils vont tout régler. Ils ont seulement anéanti des populations entières. Les progrès scientifiques, pensent ils, vont les rendre l’égal de Dieu… Faire de l’homme un animal ou en faire un dieu mène également au totalitarisme.

Je vous laisse redécouvrir les poisons de Marx et Freud. Ils sont tellement visibles dans notre société aujourd’hui. 

Les procès ne sont pas caricaturaux, quelques propos de ces faux prophètes trouvent grâce aux yeux de l’auteur et il a raison. Quand Marx par exemple écrit « La grande bourgeoisie a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. » on est obligé de reconnaître la vérité de ce petit extrait du Manifeste du Parti communiste.

Ne voulant assombrir le lecteur, Yvan Blot lui propose des réponses philosophiques, celle de Pascal à Voltaire, celle de Nietzche à Rousseau, celle de Kierkegaard à Marx et celle d’Heidegger à Freud. Certaines réponses sont chrétiennes comme celle de Pascal, auxquelles adhère Yvan Blot « Pascal, en plaçant l’homme face à Dieu, veut éviter que le moi ne se prenne pour mesure de toute chose : en cela il est platonicien » et il écrit «  Platon pour disposer au christianisme ». Il faut donc détrôner l’idole de l’égo pour fonder la morale : « le moi est haïssable… En un mot le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout. Il est incommode aux autres en ce qu’il veut les asservir. »

… « La pente vers soi est le commencement de tout désordre en guerre, en police, en économie. » Nos contemporains en sont arrivés à l’état décrit par Pascal « regardant tout l’univers muet, et l’homme sans lumières, abandonné à lui même et comme égaré dans ce coin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis, ce qu’il y est venu faire, ce qu’il deviendra en mourant, j’entre en effroi. »

Certaines réponses sont réjouissantes comme celle de Nietzsche : « Dans Ainsi parlait Zarathoustra, écrit Blot, Nietzsche se déchaîne contre « la canaille au pouvoir et la canaille qui écrit. » la canaille étant caractérisée par la malpropreté et morale et mentale. Mais le chapitre de ce livre qui vise le plus Rousseau, sans le nommer cette fois? est le chapitres des Tarentules. « Zarathoustra agite la toile de l’araîgnée pour la faire venir et lui dit:  « bienvenue Tarentule ! Sur ton dos est inscrit en noir ton triangle, ton emblême; et je ne sais ce qui habite ton coeur. La vengeance habite ton coeur : tout ce que tu mors se recouvre du croûte noirâtre ; le poison de ta vengeance fait tournoyer l’âme ! Je vous parle donc par paraboles, qui vous feront tournoyer l’âme , prédicateurs de légalité que vous êtes ! Vous n êtes que des tarentules et, en secret, vous êtes assoiffés de vengeance ! » « Les tarentules ont un autre objectif ajoute Nietzsche : « nous voulons exercer notre vengeance sur tous ceux qui ne sont pas semblables à nous; Volonté d’égalité, tel devra désormais être le nom de la vertu… Vous, prédicateurs de l’égalité,… vos plus secrètes convoitises de tyrannie s’emmitouflent donc de parole de vertu. » C’est une bonne description de Robespierre mais aussi de nos bons socialistes qui décernent les prix de vertu et les anathèmes.

Le livre nous offre aussi sur un plateau Heidegger pour qui l’homme dans le monde moderne est assimilé à un animal spécial (raisonnable) mais animal quand même, dont la vie se déroule dans la sphère de l ‘utilité. Notre société est donc utilitariste et  régie par quatre idoles essentielles, l’égo, l’argent, la masse et la téchnique. Les quatre faux prophètes adorent, selon des proportions variées ces quatre idoles.

Blot nous donne aussi les armes de Kierkegard, Hayek 

et quelques autres philosophes bien ancrés, eux dans le réel comme Jean Patocha mort dans les prisons communistes « Nous sommes les proies de prophètes antithétiques, dont les uns prêchent le défoulement des désirs, les autres la discipline et la soumission absolue, les deux sont deux aspects d’une seule et même chose. »

L’idéologie contemporaine et ses 4 M  selon Blot, matérialisme, massification, mafiosisation et mortalisation pèse sur notre temps. Nos contemporains doivent savoir qu’il n’y a d’espoir de salut sans respect des racines et de la terre, sans respect de la divinité et  sans respect des autres . Ce qui signifie retrouver le sens de l’honneur.

« Pour reprendre le vocabulaire du poète Hölderlin, l’homme a besoin d’une terre et d’un ciel (des racines et des ailes?) afin de pouvoir se situer dans un monde. Faute de monde c’est « l’immonde » qui risque de l’emporter. »

Anne Brassié

Les faux prophètes . Yvan Blot. ed Apopsix .




Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]