Note sur la vision

Par Joseph Stroberg

Pour voir les choses, les êtres et lui-même de manière de plus en plus précise et de moins en moins déformée, l’homme gagne à rechercher la fluidité mentale qui se traduit notamment par :

  • une diversification de ses points de vue;
  • la capacité de passer de l’un à l’autre;
  • un élargissement des perspectives et de l’horizon;
  • une vision à la fois analytique et synthétique (et en particulier la capacité à relier les éléments apparemment séparés);
  • la conscience des biais cognitifs pour mieux dépasser ces derniers.

Cette fluidité ne peut s’acquérir sans transparence, ce qui implique :

  • la disparition progressive des filtres émotionnels et passionnels;
  • le souci de la vérité (ou l’absence de la tendance au mensonge, y compris envers soi-même).

L’Homme ne peut découvrir la vérité (c.-à-d. la traduction fidèle de la Réalité) sans se mettre à nu, sans se découvrir lui-même. Il se découvre selon deux voies complémentaires :

  • l’introspection, la plongée en lui-même, pour y atteindre le vide central (qui paradoxalement le relie à l’infini);
  • l’utilisation des miroirs que sont les autres, pour ainsi s’observer de l’extérieur.



Note sur la lecture des événements

Par Joseph Stroberg

Il paraît étonnant de constater comment une suite d’événements durant une période donnée peut être interprétée de manière radicalement différente selon les personnes qui se livrent à ce type d’exercice. Cela paraît flagrant dans le cas du premier mandat présidentiel de Trump aux États-Unis, à tel point qu’on peut le considérer comme un cas d’école. Selon les a priori, les intérêts, la couleur politique, les affinités ou les répulsions affectives, etc. du lecteur et interprète de la période considérée, la lecture événementielle et son interprétation peuvent produire aussi bien un rapport circonstanciel relativement fiable qu’un véritable roman déconnecté des faits.

Pour la plupart des démocrates américains et de leurs alliés étrangers, l’ère Trump représente une succession de mensonges, de collusions avec la Russie ou d’autres nations, d’actions incohérentes ou confuses, de contradictions, etc. Dans le même temps, pour des rapporteurs médiatiques traditionnels situés plutôt dans le camp républicain, même s’ils sont nettement plus rares, Trump est parvenu à des résultats exceptionnels en matière de redressement économique des États-Unis, ceci avant l’intervention funeste de la crise de la Covid-19, crise qui a tout fichu par terre ou presque.

Cependant, quelques médias alternatifs se sont livrés à des exercices plus périlleux, au risque d’y perdre toute crédibilité. À partir de messages cryptiques d’un certain QAnon — supposé groupe d’individus qui seraient liés à des agences américaines de services secrets —, ils ont construit tout un récit flatteur pour l’actuel président américain en le présentant en quelque sorte comme un genre de héros ou de sauveur de l’Amérique, voire du monde, face aux élites corrompues, sataniques ou psychopathes qui seraient responsables de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Tous les événements, même les moins avantageux pour Trump y sont alors interprétés selon la stratégie brillante qu’aurait ce dernier pour faire échec à « l’État profond », au « marais » qu’il veut drainer dans son propre pays.

D’autres alternatifs osent encore davantage, faisant intervenir une résistance interplanétaire, une armée spatiale secrète, et/ou une lutte contre la Matrice ou contre une Intelligence artificielle. Tous les événements y sont lus et interprétés par le biais d’un filtre ou de lentilles qui privilégient uniquement une telle approche, au détriment d’explications plus simples, plus plausibles et plus probables. Pour autant, comme il s’avère que parfois la réalité dépasse la fiction, on ne peut totalement écarter ces grilles de lectures et les récits plus ou moins fantastiques auxquels elles conduisent.

En définitive, c’est le temps qui nous dira ce qu’il en est réellement. Même si les mécanismes cérébraux de dissonance cognitive peuvent faire que certains lecteurs événementiels se raccrocheront le plus longtemps possible à leur récit des événements, il arrivera un point où le factuel ne pourra plus être nié.


Voir aussi :




Vers l’IA ou vers l’Humanité

Par Joseph Stroberg

De nos jours, depuis la dévalorisation, le dénigrement, la désintégration et la corruption des religions, les notions de « bien » et de « mal » sont souvent considérées comme étant toutes relatives et tributaires au besoin des circonstances, voire des objectifs. Pourtant, si l’on se rapporte à l’essence ou à l’esprit originel des grandes religions, le « bien » peut être défini comme ce qui est conforme à l’ordre, aux lois et au mouvement naturel de l’univers, alors que le « mal » est ce qui s’en écarte ou prétend s’y substituer.

De ce point de vue, les êtres humains tendent à se séparer de manière de plus en plus marquée ou radicale en deux groupes. Le premier, le plus large, est celui qui suit la nouvelle religion mondiale, assez récente dans l’Histoire multimillénaire : la science matérialiste qui s’est éloignée de l’esprit scientifique de recherche et d’exploration originel pour se muer en système de croyances sectaire, mais répandu à l’échelle de la planète. Le second est celui des personnes qui possèdent encore une conscience morale et spirituelle.

(Voir aussi :

Le clivage entre ces deux groupes est devenu tel que l’on peut dresser un tableau représentatif assez fidèle de leurs tendances générales nettement opposées, même si de nombreux membres du second groupe peuvent au moins momentanément être attirés par le chant des sirènes en provenance des miracles technologiques de la religion du premier groupe et se laisser séduire, au risque croissant de s’y perdre à leur tour. Certains êtres humains hésitent ou oscillent encore entre les deux et peuvent mêler des tendances des deux bords.

Voici donc, assez succinctement et schématiquement les deux lignes directrices correspondantes :

Nouvel Ordre Mondial Ordre Universel Naturel
Matérialisme et éthique élastique. Spiritualité et conscience morale.
Croyance dans les dogmes scientifiques (vaccination, maladies dues aux germes, conscience naissant dans le cerveau, pas de vie après la mort, l’Homme est un dieu, l’Homme au centre de l’univers, l’Homme a créé Dieu, etc.). Croyances diverses envisageant la prédominance de l’esprit et/ou de la conscience sur la matière. Croyance en un principe universel ou créateur supérieur à l’Homme ou dont il émane (que certains appellent Dieu, mais pas nécessairement de manière personnalisée, et d’autres La Source).
Attrait marqué et dépendance pour les gadgets technologiques (téléphonie mobile, tablettes, robots, interfaces homme-machine, implants, etc.), l’intelligence artificielle, la monnaie électronique, les réseaux sociaux virtuels, la médecine conventionnelle, etc. Attrait pour la nature, les médecines alternatives, la méditation, les relations humaines véritables, etc..
Croyance aveugle dans les médias dominants, la pensée unique et les préceptes de la bien-pensance. Intérêt pour les médias alternatifs et des points de vue variés.
Censure de la dissidence. Ouverture d’esprit.
Soumission à l’autorité et aux diktats. Écoute de l’intuition et de la conscience.
Résignation (éventuellement inconsciente) à la condition d’esclave pour obtenir plus de sécurité matérielle. Amour de la liberté d’action, d’expression et de pensée.
Tendance marquée au déni et à la dissonance cognitive. Orientation vers la fluidité mentale.
Tendance à la projection psychologique, à l’inversion accusatoire, au dénigrement de tout ce qui n’est pas compris ou qui sort du système de croyances. Tendance au respect de l’autre et recherche de compréhension mutuelle.
Goût pour le profit. Goût pour les échanges, le partage, le don, etc.
Uniformisation (théorie du genre, égalité artificielle…). Diversité et respect des différences.
Organisation pyramidale hiérarchique permettant le contrôle par une petite minorité. Respect de la souveraineté individuelle et collective.
Usage de pesticides, additifs alimentaires, nourriture industrielle, vaccins, etc. Recherche du biologique et du naturel.
Etc. Etc.
IA (Intelligence artificielle) Homme épanoui jusqu’au paranormal déployé.
La machine contrôle l’Homme cyborg L’Homme naturel n’a plus besoin de machines



Courte note sur la dimension occulte des masques

Par Joseph Stroberg

D’un point de vue spirituel, les masques empêchent à la lumière intérieure (provenant de l’Esprit ou de l’essence de l’Homme) de s’exprimer à l’extérieur. La lumière ne pouvant jaillir, seule l’ombre se manifeste. En conséquence, l’individu n’a plus de retenue morale ou de conscience et ses instincts bestiaux se manifestent sans contrôle. Les masques contribuent à faire sortir le pire de l’Homme et à éteindre ce qu’il y a de meilleur en lui. Ils le réduisent ou le ramènent à une condition purement animale où les instincts (tels celui de survie et celui d’accouplement) et les émotions (particulièrement la peur) ont la priorité. Son mental et donc ses facultés de réflexion et de discernement étant mis en veilleuse, il devient aisément manipulable et servile. Il ne discute plus les ordres, même les plus extravagants et incohérents, même ceux qui nuisent à sa santé et à son bien-être ainsi qu’à ceux de ses proches. Ces derniers peuvent aussi bien devenir à ses yeux des ennemis qu’il convient de dénoncer pour peu qu’ils ne se plient pas aux mêmes ordres.

Voir aussi, de Nicolas Bonnal : Comment leurs masques rendent bêtes et méchants




Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




Pourquoi l’obligation de la ceinture de sécurité et celle du masque ne sont pas comparables ?

Par Joseph Stroberg

Dans le but de discréditer les personnes qui refusent la dictature sanitaire et le port du masque obligatoire, d’autres qui fonctionnent encore dans la pensée unique propulsée par les médias mainstream établissent une comparaison entre l’obligation de la ceinture de sécurité dans les automobiles et l’obligation du port du masque. Cependant, les deux ne sont pas vraiment comparables. Ou, plutôt, tenter d’établir des points de rapprochement entre les deux risque fort d’aboutir au constat de leurs nombreuses différences. De plus, prétexter l’existence de mesures contraignantes, coercitives et restrictives de libertés pour en justifier de nouvelles du même type est le choix des tyrans et dictateurs de tous poils ou de leurs valets, mais certes pas celui d’individus qui ont à cœur le bien-être physique, moral, psychique et spirituel des autres.

Pour commencer, les pays qui ont adopté l’obligation de la ceinture de sécurité dans les véhicules motorisés sur les routes et dans les rues des villes l’ont généralement fait à la suite d’études comparatives, des débats parlementaires puis des votes démocratiques. Dans le cas du port du masque, il n’y a eu aucun vote démocratique, mais des décrets décidés sans la moindre consultation populaire. Il n’y a eu aucun débat contradictoire. Et les seules études mises en avant sont quelques rares études (souvent biaisées ou après décision) qui tendent à indiquer un léger avantage du port de certains masques (de type très particulier) en des circonstances spéciales difficilement applicables à la population en général, face à de nombreuses autres études qui n’indiquent pas d’avantage substantiel au port des masques, quels qu’ils soient.

Ensuite, mettre une ceinture de sécurité dans un véhicule automobile ne handicape que très peu les mouvements du conducteur et peu celui des passagers. Et ceci ne peut guère nuire à leur santé physique et mentale. Cela n’entrave pas non plus la respiration ni la vigilance. En cas d’accident, les statistiques indiquent une plus grande probabilité de s’en sortir vivant avec l’usage de la ceinture de sécurité, même si cela ne garantit pas de s’en sortir indemne. D’autres mesures sécuritaires ont été ajoutées (comme les coussins gonflables) pour augmenter la probabilité de faibles blessures. Par contre, un masque gêne plus ou moins gravement la respiration et la concentration, rend plus difficile la communication orale (et la rend impossible pour les malentendants), et semble également susceptible d’altérer le comportement social (voir : Comment leurs masques rendent bêtes et méchants). Cela peut également produire divers problèmes de santé, dont ceux dus à l’accumulation de moisissures, de bactéries et de virus.

Enfin, l’usage de la ceinture de sécurité ne concerne qu’un environnement isolé et sans grand impact social, celui d’un véhicule sur roues et ayant un espace très limité. Alors que le port d’un masque dans les lieux susceptibles d’accueillir un grand nombre de personnes (restaurants, bars, centres sportifs, cinémas, salles de concert, écoles, universités, magasins et centres commerciaux, etc.) et même, pour certains pays, en extérieur (dans les parcs, les rues, etc.), a un fort impact social et tend à diviser la population en deux blocs de plus en plus hostiles : ceux qui se plient aux dictats mondialistes par crainte de punitions, par peur de contamination ou simplement par servilité ; et ceux qui s’y refusent pour diverses raisons.

Concernant, l’idée ou l’hypothèse pandémique et de contamination virale, il s’agit avant tout d’une théorie scientifique et comme toute théorie, elle est susceptible de contestation, contradictions et révisions, et même de voir des preuves contraires s’accumuler contre elle. Combien même une théorie est largement répandue (comme, en son temps, celle de la Terre au centre de l’univers), il suffit d’un seul individu trouvant ses failles pour la mettre à terre (comme un Galilée ou un Giordano Bruno). Et les « scientifiques » perdent leur esprit du même nom s’ils se basent sur le consensus pour valider leurs thèses ou leurs modèles. Ils deviennent alors semblables à des religieux plus ou moins fanatiques qui s’appuient sur des dogmes et se lancent dans des campagnes inquisitoriales face à ceux qui ne les suivent pas. Concernant la justification que certains voudraient scientifique au port du masque, mais qui est bien plus religieuse dans son essence, la théorie virale est avancée. Cependant, elle fait face à une théorie révolutionnaire, celle des exosomes, qui pourrait la ravaler un jour au rang des théories dont on se demande maintenant comment on a pu y croire, comme celle de la Terre plate.

Si nous étions dans de véritables démocraties, les contradicteurs des théories officialisées, des gouvernements et des médias dominants seraient au moins écoutés et libres de s’exprimer sur tous les supports médiatiques. Nous aurions de vrais débats publics. Et nous ne recourions à des décisions coercitives que si celles-ci s’appuyaient sur des conclusions fiables et qui emportent un large assentiment populaire. L’obligation de la ceinture de sécurité n’a rencontré concrètement que très peu d’opposition dans les différents pays qui l’ont mise en place. Par contre, les opposants à l’obligation du port du masque représentent au moins un quart ou un tiers de la population dans les pays concernés. Et ils sont diabolisés, comme jamais les quelques opposants à la ceinture ne l’ont été. En cas de contravention, les amendes sont également souvent bien plus salées.

L’obligation du port du masque en comparaison de celle de la ceinture de sécurité marque incontestablement le glissement des démocraties modernes vers l’état factuel de dictatures. Elle est grandement favorable à la finalisation du Nouvel Ordre Mondial, mais devra être abandonnée si nous voulons construire un réel Nouveau Monde dans lequel les différences de toutes natures sont acceptées et respectées (y compris celles des croyances, des opinions et des points de vue).




Les deux témoins – antithèse

Par Joseph Stroberg

L’article Les deux témoins soulevait l’hypothèse que les deux témoins de l’Apocalypse puissent être les actuels présidents des deux pays du monde les plus puissants sur le plan militaire (bien sûr dans la perspective qui considère ce texte comme réellement prophétique et se rapportant à notre époque). Dans ce présent et court article, nous présentons une vidéo qui expose des faits et leur interprétation dans un sens qui tend à mettre à mal cette hypothèse, au moins en ce qui concerne Trump et dans une moindre mesure Poutine.

La vidéo considère QAnon comme une opération cabalistique menée par une secte et apporte des arguments en faveur de cette hypothèse.

QAnon n’a jamais mentionné lui-même le mot « CABAL »,
il a seulement cité des rumeurs !

Q n’a même pas rempli sa toute première promesse !
Hillary Clinton est toujours LIBRE et voyage !
Alors que Q a prédit son arrestation pour le 30 octobre 2017 !

Trump est AMI avec Bill Gates, les Clinton, Epstein…
Trump est Pro Vaccination, Pro 5G Technology & Science !
Trump n’a aucun pouvoir sur l’Amérique !!!

QAnon est un mouvement d’OPPOSITION CONTRÔLÉE !

Les adeptes fanatiques du culte de QAnon vont partout avec leurs mantras pour détruire les faits et diviser les gens !

https://youtu.be/og9slmpQRYY
[Source : BabylonDecodedFR]



Où conduisent le confinement, le port du masque et la distanciation ?

Par Joseph Stroberg

« Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.

Extrait de la Table d’émeraude.


Considérer la vie humaine individuelle et collective sous l’angle de l’analogie entre les lois de la matière et celles de la conscience permet de faire des découvertes étonnantes. Ainsi et par exemple, les oscillations d’un pendule se retrouvent dans l’alternance politique entre droite et gauche ainsi que dans l’alternance sociétale entre patriarcat et matriarcat. Et comme le mouvement d’un pendule est amorti par le frottement de l’air et finit par atteindre un état d’équilibre, on peut suspecter qu’au bout d’une longue période, la politique trouve une forme d’équilibre au centre et la société finit par laisser s’exprimer et agir femmes et hommes avec leurs caractéristiques propres en un tout harmonieux. Les diverses organisations sociales, culturelles, politiques, économiques, etc. s’éloignent progressivement des extrêmes. Cependant, de même qu’un choc brutal peut relancer l’oscillation du pendule, la civilisation n’est probablement jamais à l’abri de se trouver dans un nouvel état critique. Si le choc est trop violent, elle peut même éclater.

Maintenant, est-il possible de découvrir une analogie dans le monde des lois physiques pour ce qui concerne le confinement, le port du masque ou encore la distanciation sociale ? Avec un peu d’imagination, pourquoi pas ? Commençons par le confinement. En physique nucléaire, celui-ci est une voie choisie par les chercheurs pour parvenir à produire des réactions de fusion entre des noyaux d’hydrogène, de tritium ou d’hélium, ceci pour générer une importante quantité d’énergie. De manière plus abordable, les carabines à air comprimé reposent sur le confinement du gaz dans un petit volume. Dans chaque cas, le but est l’explosion ou la libération d’énergie en un temps bref. Cela ne présage alors rien de bon pour une société de se voir confinée artificiellement dans des espaces restreints, surtout si l’on prend en compte les expériences de laboratoire qui ont démontré que des rats en surpopulation devenaient agressifs et en venaient se battre entre eux. La société humaine vaut-elle sur ce plan tellement mieux que des rats ? L’existence des deux guerres mondiales et des conflits continuels ici ou là depuis lors permet d’en douter.

Un matériau fortement contraint finit par imploser, par exploser, par se briser ou par se désagréger d’une manière ou d’une autre. Une civilisation trop endiguée, par confinement ou par d’autres moyens, risque donc de se voir détruite ou transformée radicalement en quelque chose qui n’est pas nécessairement souhaitable. Les diverses lois liberticides auxquelles les différentes nations du globe sont soumises de manière croissante depuis les attentats du 11 septembre 2001 et plus récemment depuis la « plandémie » de la covid-19 vont incontestablement aboutir à une métamorphose complète ou à une explosion de nos sociétés. De nombreux indices (dont l’existence des Georgia Guidestones) concourent pour indiquer que le but d’au moins certaines élites serait d’éliminer une grande partie de l’Humanité pour descendre sous le milliard d’individus. Une nouvelle guerre mondiale ferait pour elles parfaitement l’affaire. Des pandémies qui parviendraient effectivement à tuer en masse le feraient aussi. Mais comme le corps humain ne leur semble pas accommodant pour cela, résistant bien plus que prévu (ou parce que les virus ne seraient en fait pas la cause des maladies virales ?), ils doivent trouver des alternatives pour accélérer les choses.

Les vaccins et leurs toxines — assaisonnés maintenant au besoin de fragments d’ADN ou d’ARN et de composant micro ou nano technologiques — pourraient finalement créer des épidémies artificielles. En sciences physiques, si une réaction chimique est trop lente, on y ajoute un ou plusieurs catalyseurs chargés d’en abaisser le seuil énergétique et donc de la faciliter. Pour détruire ou transformer plus rapidement des corps humains, les vaccins peuvent ainsi se révéler de bons moyens. Ils affaiblissent les corps et produisent des maladies auto-immunes. Même s’ils sont résistants, à force d’être plus ou moins régulièrement empoisonnés, ces derniers peuvent finir par céder, par s’effondrer.
Si le confinement ne parvient pas à briser psychologiquement les individus ou les nations, les vaccins les briseront physiquement. Et si cela ne suffit pas, on y ajoute un bon cocktail d’ondes pulsées (wi-fi, 2G, 3G, 4G, 5G, Bluetooth…) pour produire d’autres effets néfastes ou augmenter le potentiel destructeur des autres moyens.

Le port du masque, avec la limitation de la respiration et de la communication qu’il entraîne, trouve notamment sa correspondance dans les phénomènes optiques ou électromagnétiques d’interférence et de filtrage. Leurs effets sont une transformation ou un affaiblissement des signaux initiaux. Ce qui se présente à la sortie n’a plus grand-chose de commun avec ce qui se trouvait à l’entrée. Le port du masque vise ainsi à rendre l’Humanité plus docile, à lui faire accepter et même réclamer son asservissement, puisque nombreux sont maintenant les êtres humains qui y voient un moyen d’être épargnés par le prétendu méchant virus. Cet outil contribue à dénaturer ou à diminuer la communication et la vitalité. Les réseaux sociaux et la téléphonie sans fil avaient amorcé un mouvement dans le sens du morcellement social. En multipliant et en éparpillant les relations, ils en diminuaient d’autant la qualité. Le masque vient alors apporter sa contribution à la diminution de l’intensité dans les échanges.

La distanciation sociale, elle, est comparable à l’utilisation d’une barrière ou d’un champ répulsif qui empêchent deux particules de se rencontrer. Puisque dans les lieux clos elle s’accompagne souvent de cases et de parcours fléchés, on peut même la voir comme l’établissement d’un réseau cristallin. Et un cristal est particulièrement rigide. Ainsi, on peut s’attendre à ce que la distanciation ait pour objectif, ou au moins comme conséquence imprévue, la métamorphose vers une société sclérosée et qu’il serait désormais difficile de changer. En acceptant de satisfaire à toutes ces nouvelles règles qui veulent devenir des normes pour l’avenir, les êtres humains trop dociles creusent leur tombeau pour ressusciter en cyborgs ou en zombies.

En se pliant aux injonctions de confinement, de port du masque et de distanciation, l’Humanité contribue à construire un monde rigide, déshumanisé, régulé, contrôlé dans le moindre de ses aspects et dont les véritables contacts et échanges humains seront exclus et choses du passé. Les survivants des processus explosifs et destructeurs mis en place vivront dans un « Meilleur des mondes » hyper mécanisés et seront probablement eux-mêmes devenus partiellement des machines. Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas trente-six solutions. La seule consiste à refuser confinement, masque et distanciation, quel qu’en soit le prix ! Si nous avons peur de la maladie ou des amendes salées, peur de perdre notre maison ou notre confort, alors nous vivrons ce « Meilleur des mondes » possibles pour les élites, mais le pire pour nous. C’est cela qui s’en vient à grands pas si nous nous laissons faire. La seule alternative consiste à ne pas attendre que le voisin fasse le premier pas de la désobéissance civile.




Résurrection en terre étrangère

Par Joseph Stroberg

Voici mon premier roman de science-fiction, publié aux Éditions Dédicaces :

[4e de couverture]

Baldirr, un Vijnien, participe à l’expédition de 51 délégués de races galactiques diverses en direction de Solix, une planète à l’humanité peu avancée. Leur destination est une place forte locale pour tenter d’y nouer des relations commerciales. Sans aucun avertissement perceptible d’aucune sorte, les barbares locaux les y massacrent. Baldirr ressuscite grâce au cristal spécial qu’il avait près du cœur. Les autres délégués ne disposaient pas d’une telle technologie. Il se retrouve donc seul et abandonné sur cette planète étrangère, le vaisseau ayant été mystérieusement détruit. Sans ressources et à bout de forces, il survit malgré tout, grâce à une prêtresse autochtone, Lucida.

Il doit tout réapprendre sur cette nouvelle planète et y découvrir une expression émotionnelle et passionnelle qu’il avait négligée dans son monde originel plus mental. Parallèlement, une civilisation galactique puissante menace Vijnia qui ne dispose d’aucun armement. Sur Solix, Baldirr découvre la tentative d’infiltration d’une race reptilienne prédatrice et cherche comment s’opposer à elle avec ses faibles moyens. Le fils de Baldirr, très jeune Vijnien surdoué et génial participe à sa façon aux événements. (…)


Le livre est pour l’instant disponible, en version papier ou ebook, sur les sites suivants :




Société libre ?

Par Joseph Stroberg

Il est paradoxal que nos sociétés modernes mettent autant en avant les notions de démocratie et de liberté quand dans le même temps dans nos régimes prétendument démocratiques, les êtres humains se trouvent de plus en plus contraints, avec très peu de souveraineté et de pouvoir de décision (sauf lorsqu’ils se trouvent au sommet des hiérarchies). Des dizaines de milliers de lois et de règlements prétendent gérer nos vies jusqu’au plus petit détail, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, et ceci dans tous les secteurs : scolarité, métier, famille, santé, échanges, communication, loisirs, déplacements… et même jusqu’à notre respiration limitée par le port d’un masque. Nos gestes et paroles sont de plus en plus surveillés, scrutés à la loupe, et même dénoncés comme déviants ou « complotistes » lorsque nous ne marchons pas droit dans les rails du conformisme social, politique, culturel, professionnel, éducatif… et laïc. Parallèlement, par la destruction des religions et des valeurs morales, puis par l’anonymat et le caractère addictif des réseaux sociaux, et enfin par le fait de se cacher maintenant derrière un masque, les individus abandonnent tous les tabous et tendent à compenser leur manque de libertés concrètes par celle du discours et du jugement, critiquant tout et donnant leur avis trop souvent superficiel en toutes circonstances, même lorsqu’ils sont ignorants des domaines considérés. Si dans « l’autrefois » religieux la suprême sanction n’était pas tant la peine de mort que la promesse de l’enfer, dans notre « maintenant » matérialiste, elle a plutôt été remplacée par la perte du portefeuille ou d’un pouvoir social, au pire par la mort elle-même.

La liberté totale implique l’absence totale de règles et donc le règne de l’arbitraire. Si elle n’est pas régulée par un quelconque principe supérieur ou d’autorité, ne serait-ce que moral, elle a obligatoirement comme conséquence le chaos, car les diverses volontés individuelles partent dans toutes les directions et finissent tôt ou tard par se heurter plus ou moins violemment, à l’image des particules d’un fluide. Les sociétés humaines impliquant de multiples individualités aux volontés distinctes ont donc dû trouver, au cours de l’Histoire, des compromis entre le pur arbitraire non régulé et le totalitarisme qui règle le moindre aspect de la vie individuelle et collective. Parfois, le laxisme et l’absence de règles et de lois conduisaient à la barbarie. D’autre fois, des administrations, bureaucraties et systèmes gouvernementaux trop lourds favorisaient l’apparition de tyrannies sous le caractère arbitraire (ou l’arbitrage) d’un seul individu ou groupe d’individus. Les peuples pouvaient se voir alors confrontés à une dictature individuelle (dirigée par un monarque, un grand prêtre ou un chef marchand, selon la caste dominante) ou oligarchique (dirigée par une assemblée de nobles, de prêtres, ou de marchands). Dans la pratique, la caste des producteurs, la plus grande masse du peuple, n’a jamais elle-même vraiment dirigé les destinées de la nation ou du peuple considéré (même pas dans le cas des dictatures communistes, car dans celui-ci, les vrais dirigeants n’appartenaient plus, de facto, à la classe productrice ou ouvrière, mais à une clique, une « nomenklatura » qui jouait un rôle souvent équivalent à celui des anciens nobles, sans en avoir pour autant la grandeur).

L’exercice de la liberté d’action et de choix par un individu dans un groupe implique toujours des conséquences sur un ou plusieurs membres de ce groupe dès qu’il entre en interaction. Soit il agit en contrôlant un minimum ses mouvements et ses gestes (incluant les mouvements de sa langue, ou parole), de sorte à ne pas entrer en collision violente avec les autres, mais plutôt à seulement les effleurer ou à les toucher en douceur. Ou soit il ne se préoccupe guère des conséquences de ses mouvements et auquel cas il augmente plus ou moins considérablement la chance de heurter violemment les autres, de leur nuire, d’empiéter sur leur propre espace de liberté… Dans le premier cas, l’individu tend à agir avec maturité et responsabilité, limitant lui-même volontairement sa liberté. Il devient son propre arbitre, capable de juger l’impact potentiel de ses choix et actes (propos compris) avant de les accomplir. Il diminue volontairement son caractère arbitraire, se fixant lui-même des règles de conduite, comme certains chevaliers pendant le moyen-âge, ou encore comme certains moines, quelle que soit la religion considérée. Ce n’est bien sûr pas réservé à des castes ou à des types d’individus particuliers. C’est avant tout une question de conscience et de degré de maîtrise sur soi-même, quelle que soit la voie d’action choisie par l’individu. Néanmoins, combien existe-t-il à notre époque d’êtres humains qui vivent selon une telle approche, notamment prêts à sacrifier volontairement une partie de leur confort (matériel et même psychologique ou psychique) au profit de la collectivité ? Il ne s’agit pas ici d’une acceptation sous la contrainte, comme dans le cas du port d’un masque sous la menace d’amendes ou par peur d’attraper une maladie. Ce n’est pas non plus pour se faire bien voir ou apprécier. Non, c’est simplement pour ne pas nuire et par respect pour l’espace de liberté d’autrui.

Dans le second cas, l’individu pense prioritairement à lui-même ou est encore dominé par ses instincts, dont celui de survie. Il porte un masque par peur de la maladie ou de mal paraître. Lorsqu’il s’occupe des conséquences de ses actes, c’est le plus souvent à court ou à très court terme et sous un angle de vue plutôt restreint. Pour poursuivre sur l’exemple des masques, il se laisse le plus souvent guider par le conformisme ou par la voix dominante. Il étudie au mieux les conséquences sous le regard de psychopathes, un point de vue presque obligatoirement biaisé. Si on lui dit que la science indique que les vaccins sont sécuritaires et permettent d’empêcher les épidémies, mais qu’il faudra quand même continuer à porter le masque pour éviter que ses gouttelettes potentiellement porteuses de virus ne rendent malade quelqu’un d’autre, alors qu’il est lui-même en très bonne santé, il ne cherchera généralement pas plus loin, satisfait d’une explication simpliste, même si elle peut se révéler incohérente après une analyse plus approfondie. Il se conforte éventuellement dans l’idée qu’il est généreux parce qu’il empêche ainsi les autres d’attraper une maladie épidémique présentée comme très grave, bien qu’il ne voit personne dans la rue tomber raide mort à cause d’elle. Envisager que le confinement, la distanciation sociale et le port du masque puissent largement contribuer à détruire l’économie et le tissu social pour aboutir à moyen terme à un état bien pire que l’épidémie lui effleure rarement l’esprit.

Si l’on se fie par exemple un peu aux statistiques concernant le degré de docilité ou non face à la prochaine vaccination contre ladite maladie, le Québec présente un peuple largement soumis, un peuple qui a abandonné ce qu’il lui restait encore de liberté, sous le prétexte de sécurité sanitaire. Ceci vaut, à peu de choses près, pour de nombreuses autres nations « occidentales ». La tyrannie arbitraire de quelques tireurs de ficelles mondiaux a supprimé largement et presque totalement la liberté individuelle grâce à un ensemble supplémentaire de règles, cette fois orientées autour de la maladie et de la peur de la mort qu’elle engendre. L’incohérence et le changement presque quotidien, ou au moins hebdomadaire ou mensuel de ces règles favorisent la confusion et celle-ci à son tour facilite la diminution de la réflexion et de la lucidité face au réel. Par son degré de soumission, le peuple est ainsi sanctionné par un pouvoir tyrannique arbitraire, parce que les tyrans échappent eux-mêmes à toute possible sanction dans le cadre légal et le système qu’ils ont largement contribué à renforcer, sinon à créer. Leur liberté utilisée abusivement et sans contrôle s’est installée en retirant celle de ceux qui subissent au contraire un énorme contrôle de leur vie. Le « deux poids, deux mesures » est devenu si criant, si visible, qu’il faut être sourd pour ne pas l’entendre et aveugle pour ne pas le voir. La société humaine moderne a perdu la justice en cours de chemin. Les juges sont devenus de simples outils supplémentaires aux mains des dictateurs qui se cachent derrière le mot « démocratie » et derrière les gouvernements modernes.

Dans le passé, la liberté — née d’une situation sans règles écrites, mais avec seulement quelques lois ou commandements oraux ou religieux — aurait pu engendrer une pléthore de conséquences arbitraires. Chacun aurait pu devenir a priori un tyran pour ses voisins. Cependant, de suprêmes sanctions, des mesures de justice communément admises, permettaient de l’éviter. L’individu qui n’était pas capable de lui-même de maîtriser son degré de liberté par rapport à autrui vivait toujours sous la menace de la suprême sanction : enfer, décapitation, écartèlement, flagellation, lapidation par la foule, pendaison, etc. selon les peuples et les époques. Dans nos sociétés matérialistes, les valeurs morales disparues ont laissé la place à des idéologies corrompues, à l’inversion de principes universellement reconnus depuis la nuit des temps et, parallèlement, à la fin de ce type de sanctions suprêmes, puisque la peine de mort a pratiquement disparu de presque toutes nos nations si « civilisées » et que la religion et ses concepts tels que celui d’enfer ont pris également le bord. Les bagnes ont disparu et les prisons sont souvent devenues des hôtels de luxe, à la principale différence de la limitation des déplacements. Celles-ci ne dérangent plus guère les malfrats. Ces derniers peuvent souvent y poursuivre leurs petites « affaires » et préfèrent s’y trouver que dehors sous la neige. Les récidives sont fréquentes. Il en existe beaucoup moins en cas de décapitation.

L’Histoire humaine tend à démontrer que les sociétés les plus libres, à la différence de ce que nous connaissons aujourd’hui, reposaient sur pas ou peu de règles écrites. Les principales lois de vie commune étaient orales, souvent d’inspiration ou de guidance religieuse. La véritable liberté n’étant possible que conjointement avec la responsabilité, comme le sens de cette dernière n’est pas universellement présent en chaque être humain (il en faut probablement encore de beaucoup), pour la permettre néanmoins en de grandes proportions, l’Humanité doit alors mettre en place une mesure qui permette malgré tout de pallier l’irresponsabilité, même du plus grand nombre. Peut-elle trouver mieux que les sanctions suprêmes passées ? Sinon, il faudra probablement se résoudre à en réhabiliter quelques-unes pour ne pas s’enfoncer davantage dans le chaos, mais pour construire au contraire un Nouveau Monde.




Le pour et le contre

Par Joseph Stroberg

[photo : Getty Images]

Au cours de leur existence, individus et sociétés sont amenés à traverser différentes périodes critiques qui représentent autant de défis à relever, de portes à ouvrir vers l’inconnu. Chaque situation peut nécessiter une évaluation profonde des causes du malaise, afin de mieux pouvoir découvrir les remèdes, les solutions qui permettront de résoudre la crise, les clefs ou les mécanismes qui permettront d’ouvrir la porte. Dans chaque cas, nous gagnons à tirer profit de l’usage d’outils ou d’instruments adaptés à la mesure des éléments ayant contribué d’une manière ou d’une autre à produire ou à amplifier le problème. Cependant, s’il est généralement facile de mesurer les dimensions d’une boîte ou la température d’une pièce, il se révèle souvent bien plus complexe d’évaluer correctement les causes d’une crise et probablement aussi difficile de choisir ensuite la meilleure voie de résolution selon le degré de mise en évidence de ces dernières. Il nous est alors souvent nécessaire de peser le pour et le contre, de comparer les risques comportés par tels choix et les bénéfices qu’ils sont susceptibles d’apporter, puis d’en tirer un bilan.

La crise covid-19 se présente, d’un certain point de vue, comme un tableau hyper réaliste de certains peintres décorateurs ou comme une mécanique au moins aussi complexe qu’une automobile. En déterminer les causes est alors au moins aussi difficile que de deviner sans connaissances préalables comment le peindre a bien pu réaliser son œuvre et dans quel but, ou comment l’inventeur a pu créer son automobile et à quoi elle peut bien servir. Si des analyses techniques scientifiques, par divers instruments utilisant notamment des ondes électromagnétiques pénétrantes, peuvent éventuellement permettre de découvrir que la toile du peintre a été réalisée par couches semi-translucides successives (la première pour couvrir la surface avec les couleurs dominantes, la deuxième pour ajouter un niveau de détail, la troisième pour en augmenter la finesse, puis la dernière pour ajouter les jeux de lumière), le commun des mortels trouvera plus facile de regarder l’artiste peindre et ainsi de découvrir son secret.

Pour un novice qui n’aurait jamais vu une automobile, comprendre comment elle peut fonctionner sans être tirée par quelque animal relève aussi d’un gros défi. Sans être ingénieur, il peut avoir néanmoins l’idée d’en soulever le capot et de découvrir alors le moteur et ses instruments auxiliaires. Comprendre la fonction des différents composants, surtout sans pouvoir simultanément les voir fonctionner, n’est pas non plus une tâche aisée. S’il trouvait un peu plus loin ceux-ci éparpillés — vilebrequin, cardan, arbre à cames, bougies d’allumage, courroie de transmission, etc. — aurait-il la moindre chance de pouvoir reconstituer le puzzle ? Le succès serait plus probable en démontant la voiture pièce par pièce, ceci en notant minutieusement chaque emplacement pour pouvoir ensuite la remonter. Ceci lui faciliterait d’ailleurs sans doute aussi la compréhension du rôle de chacune d’elles.

Si analyser la disposition des pigments d’une toile et l’agencement des couleurs est comparable à décortiquer une automobile, dans un cas comme dans l’autre, cela ne suffit pas à comprendre la finalité et pourquoi ça « marche ». Pour obtenir la compréhension du mystère du réalisme saisissant du tableau ou du fonctionnement sans chevaux du véhicule, il ne faut pas rester le nez collé sur la toile ni les yeux sous le capot. Dans le premier cas, nous devons prendre un recul suffisant et découvrir la vision d’ensemble. Dans le second, nous devons nous asseoir au volant et mettre le moteur en marche puis piloter l’engin.

Pour espérer comprendre les véritables causes de ce qu’une instance internationale non élue (l’OMS), la plupart des dirigeants mondiaux et les médias mainstream ont appelé la pandémie Covid-19, nous gagnons à pratiquer une démarche qui combine au moins des approches et méthodes propices à l’analyse d’un tableau de maître décorateur et celles utilisées pour comprendre le fonctionnement d’une automobile. Cette crise comprend en effet une dimension statique — au moins celle des structures et institutions gouvernementales, des compagnies pharmaceutiques souvent multinationales, et de l’OMS — et des éléments dynamiques (principalement les décisions changeantes et contradictoires selon les pays et moments de l’année, et les « vagues » épidémiques et propagations).

L’analyse autant du tableau d’ensemble de la crise Covid-19 que de sa mécanique (notamment les confinements, l’usage des masques, le rituel du lavage des mains, la distanciation) a déjà été traitée sous plusieurs angles dans de nombreux articles alternatifs sur Internet. Lorsque l’on s’en tient aux faits, aux statistiques officielles, à la plupart des études médicales sur la question (surtout celles qui ne dépendent pas d’un financement donnant lieu à des conflits d’Intérêts), on ne peut qu’en déduire que cette crise est artificiellement montée en épingle et entretenue. En d’autres termes, l’interprétation du tableau par les médias dominants et par les gouvernements est erronée. L’explication du mécanisme de transmission et des mesures mises en avant pour y remédier l’est tout autant. Le virus, en admettant qu’il ait pu réellement être isolé (ce qui jusqu’à preuve du contraire n’a pas été fait) et, surtout, qu’il soit la vraie cause du phénomène épidémique dénommé Covid-19, n’a pas la dangerosité qu’on lui attribue officiellement. Tout ceci peut être considéré comme l’aspect « contre » la théorie officielle. Cependant, pour vraiment peser le pour et le contre d’une situation, d’une hypothèse ou d’une décision à prendre, il est quand même nécessaire d’examiner les éléments favorables, les « pour ». Ceux-ci sont ressassés en boucle par les médias mainstream, répétiteurs inlassables de la parole gouvernementale et des éventuelles forces situées derrière.

Peser le pour et le contre nécessite souvent une alternance entre les deux plateaux de la balance, les arguments se renvoyant la balle, les « pour » à gauche du terrain de tennis, et les « contre » à droite (ou vice-versa). Cela peut donner des échanges de questions et de réponses du type suivant, intérieurement pour celui qui s’interroge tout seul ou extérieurement entre plusieurs intervenants :

— Pourquoi le gars isolé dans sa cabane au Nunavut ou en Alaska attrape-t-il tout d’un coup la grippe un certain hiver alors qu’il n’a rencontré personne depuis plus d’un mois ?

— Euh ! Bin le virus dormait dans son corps.

— Mais le système immunitaire n’est-il pas censé tuer les virus ? Pourquoi est-il assez sympa pour en maintenir en vie quelques exemplaires pour la saison prochaine ?

— Euh ! Il faut demander aux virologues. Ils doivent bien avoir une explication. Il y a bien des « porteurs asymptomatiques » pour la covid-19, d’après eux, alors pour la grippe, ça doit bien être pareil.

— Des porteurs asymptomatiques ? Des gens dont le système immunitaire est assez gentil pour laisser traîner quelques poignées de virus ici et là, le temps qu’ils récupèrent avant de pouvoir mener une prochaine invasion tranquillement ? Et pendant ce temps, ils ne sont pas malade ?

— Eh bien, ils ne sont malades que si suffisamment de virus les envahissent ?

— Combien ? 1 million ? 1 milliard ?

— Ça dépend.

— De quoi ?

— De la maladie et de l’état de santé de la personne.

— Et si la personne est en bonne santé, y a-t-il besoin de plus de virus ?

— Peut-être bien que oui.

— Mais un virus n’est pourtant pas un être vivant, puisque notamment il ne sait pas se multiplier tout seul ?

— Parce qu’il utilise le code génétique d’une cellule pour s’y multiplier.

— Et pourquoi celle-ci se laisse-t-elle couillonner ?

— Bin pas toujours ! C’est là que le système immunitaire intervient. Il empêche le virus de rentrer dans la cellule en supprimant son enveloppe qui possède la clef. Et là le virus est bien mort.

— Mais ce n’est déjà pas un être vivant. Tout ce qu’il est censé faire, c’est se faire multiplier dans une cellule. Ce n’est qu’un genre de grosse molécule qui demande d’être dupliquée. Pourquoi cette molécule rendrait-elle malade par ailleurs ?

— Bin, parce qu’elle se multiplie.

— Mais même des milliards de virus, ça n’occupe pas beaucoup de place. Pourquoi ça rendrait malade ?

— Peut-être parce qu’en plus cette molécule est mauvaise pour l’organisme.

— Admettons. Maintenant, pourquoi le fait d’avoir la Covid-19 empêcherait-il d’avoir la Grippe ?

— Les virologues disent qu’en quelque sorte ça bloque l’entrée pour les autres virus.

— Ah bon ? Pourtant, les deux ont une clef d’entrée et peuvent entrer n’importe où sur la paroi cellulaire, tellement il y a de serrures. Et je doute fort que tous les emplacements soient occupés en même temps par une seule variété de virus, sachant que ces virus ne sont pas censés traîner à la porte d’entrée, mais se précipiter à l’intérieur.

— Je ne sais pas. Il faudrait demander à un virologue.

— Ouais, admettons qu’il ait une réponse logique et satisfaisante, et pas une nouvelle rustine à leur théorie qui me paraît de plus en plus foireuse. En attendant, c’est quand même une étrange coïncidence que depuis la covid-19, presque plus personne ne meure de la Grippe, comme si celle-ci avait été rebaptisée. As-tu entendu parler de la théorie révolutionnaire des exosomes ?

Pour pousser à fond une étude des « pour » et des « contre » concernant une théorie, on peut lui opposer une théorie alternative et regarder si cette dernière répond à davantage de points pour justifier des observations. Eh bien, par exemple, il semble que la théorie des exosomes soit plus efficace et plus réaliste que celle des virus (voir notamment : La théorie des exosomes contre celle des virus), même si elle est plus récente.

Toujours avec l’idée de faire la part des choses et d’évaluer le plus justement possible une situation, une théorie, ou une crise, voire même aussi le comportement d’un être humain individuel ou d’un groupe, nous gagnons à éviter le phénomène de projection, bien que ce puisse être difficile, surtout lorsque l’évaluation concerne d’autres personnes. En d’autres termes, il vaut mieux éviter de trop raisonner en fonction de nous-mêmes, de ce que nous aimons ou n’aimons pas, de nos croyances particulières, etc. Si nous jugeons par exemple un Trump de manière négative, nous devrions en fait commencer par nous interroger sur ce qu’il nous renvoie de nous-mêmes dans un jeu de miroirs, parce que chaque être humain peut servir de miroir aux autres. Le défaut que nous percevons chez l’autre peut provenir alors soit du même que nous n’aimons pas voir chez nous et/ou ne voulons pas reconnaître, soit d’une qualité opposée au défaut supposé et dont nous manquons ou croyons manquer. L’image renvoyée d’un Trump orgueilleux a par exemple une assez bonne chance de démontrer en réalité notre manque d’assurance ou d’affirmation de nous-mêmes. Ce que nous voyons chez l’autre est à la mesure de ce que nous sommes. Le degré de noirceur ou de lumière que nous y voyons dépend étroitement de notre propre lumière ou de sa relative absence, de la même manière que la lumière d’une torche renvoyée par un miroir aura nettement moins de puissance d’illumination que celle du Soleil.

Notre lumière intérieure permet d’effacer notre ombre aussi bien qu’elle permet de révéler la vie extérieure jusqu’au moindre détail. Ceci, si nous la laissons grandir et s’exprimer. C’est finalement elle qui révèle les contradictions, les mensonges, les faux-semblants… aussi bien que la cohérence, la vérité et la justice lorsqu’elles sont présentes. Pouvons-nous sérieusement évaluer et apprécier efficacement un être humain, une théorie, ou une situation critique sans d’abord faire croître et s’épanouir notre lumière intérieure ?




Dans la forêt lointaine

Par Joseph Stroberg

Dans une forêt perdue,
Loin des sirènes du monde,
Hors des cris et des guerres,
Un village vivait.
Dans une forêt ailleurs,
Loin des agités du monde,
Hors des routes et des cartes,
Un village respirait.
Dans une forêt humide,
Abrités du soleil,
Des villageois chantaient,
Simplement pour la vie,
Simplement pour l’été,
Des villageois riaient,
Pour les arbres et les fleurs,
Des villageois créaient,
Pour leurs frères animaux,
Des nids et des abris,
Des villageois dansaient,
Parmi les oiseaux.
Mais un jour arriva,
Un méchant promoteur,
Autre mot pour brigand,
Qui, des projets, avait.
Un jour apporta le malheur avec lui.
Les monstres mécaniques,
S’approchèrent en meutes,
Abattirent les arbres,
Et les animaux fuirent.
Les villageois pleurèrent,
Les villageois prirent peur,
Leurs dieux, ils supplièrent,
Mais aucun ne put vaincre,
Le dieu du promoteur,
Car celui-ci, puissant, était,
Et Argent se nommait.
Les villageois partirent,
Leur monde était mort,
Ils n’avaient plus d’espoir,
De le voir revivre,
Ils avaient peu d’espoir,
De retrouver un jour,
Ailleurs un paradis.




Manifeste pour un nouveau monde

Par Joseph Stroberg

Table des matières

Introduction

Alors que la Balance, avec notamment ses idées de justice, de justesse, d’harmonie, d’équilibre et d’équité, devrait symboliser et caractériser une bonne partie des systèmes d’organisations et de gouvernements humains, dans les faits, l’Humanité a presque toujours dû subir les pires aspects du symbole opposé, le Bélier(([1] Ces deux symboles astrologiques sont utilisés comme commodité pour tirer parti de leur pouvoir analogique.)). Ainsi, même sous couvert de démocratie, les peuples ont trop souvent dû endurer la tyrannie d’individus ou de groupes avides de pouvoir et de contrôle sur les autres et sur les situations. Les « chefs » de tous ordres, par autoproclamation, par ruse, par la force ou par tout moyen plus ou moins coercitif, violent ou malhonnête, se sont généralement levés pour écraser la masse de ceux qu’ils devraient au contraire servir. Leur profil psychologique a souvent relevé de psychopathie. Celle-ci était parfois extrême. Ils pouvaient alors tuer en série sans éprouver le moindre remords.

Alors que l’Humanité se rapproche davantage de la maturité après ses crises d’adolescence marquées notamment par les deux guerres mondiales et par la prétendue guerre au terrorisme, il serait temps de vivre la société sur des bases plus responsables, plus volontaires, plus créatrices, plus constructives… en bref plus adultes. Il serait donc temps d’envisager l’organisation et la vie sociales sous l’angle d’une réelle liberté telle que l’individu responsable et de bonne volonté peut y prétendre. Si un enfant peut encore devoir s’en remettre à l’autorité parentale ou tutélaire tant qu’il n’est pas capable d’assumer lui-même toutes les fonctions et tous les choix pouvant incomber à un être humain mature, un adulte responsable a-t-il encore besoin d’un gouvernement ou de toute autre forme de parent social pour vivre et s’épanouir individuellement et collectivement? La réponse qui sera développée ici est : non! Non, il n’a plus besoin de père ni de mère pour lui dicter quoi faire et ne pas faire. Il est assez grand pour décider en toute conscience de travailler ou de créer seul ou en collaboration dans le cadre de son projet de vie et de ses subsidiaires. Il est assez responsable et mature pour pouvoir s’associer au besoin dans le cas où ses objectifs rejoindraient temporairement ceux d’autres individus, ceci tout le temps nécessaire jusqu’à leur réalisation finale. Il est assez lucide pour pouvoir décider d’éventuelles personnes pouvant le représenter lorsqu’il ne peut assumer lui-même certaines tâches, ceci tant et aussi longtemps qu’il le souhaite.

La planète dispose encore de suffisamment de ressources pour que tous les individus et peuples puissent mener à terme leurs créations et leurs productions de biens et de services. Cependant, il sera nécessaire d’envisager sérieusement, puis de concrétiser, un partage de toutes les ressources planétaires, ou au moins un libre accès à ces dernières en fonction de l’importance des projets. Il sera également nécessaire de ne plus faire dépendre la concrétisation ni la réussite d’un projet de considérations financières. Et pour cela, le système économique lui-même devra être profondément réformé et ne plus dépendre de l’avidité d’une minorité d’individus thésaurisateurs ou contrôlants. Le pouvoir devra sortir des mains des élites actuelles pour passer dans celles de la grande masse des individus responsables. Seul un homme souverain est en mesure d’utiliser son plein potentiel et d’en faire bénéficier autrui librement.

Liberté, responsabilité, partage et bonne volonté seront parmi les notions les plus importantes présidant à la construction d’une nouvelle société, plus humaine, plus juste et plus sereine. Le respect des autres, de la vie en général et des lois naturelles, condition indispensable à l’établissement de relations saines, sera largement encouragé, stimulé et enseigné pour que toutes les générations, toutes les ethnies et toutes les cultures et traditions puissent vivre en harmonie suffisante et qu’enfin les guerres disparaissent de la surface de la Terre.

Un monde en Balance

Dans un monde dynamique comme celui de la Terre et de son humanité, l’équilibre ne peut être synonyme de fixité ni de rigidité. Le cycliste maîtrise son véhicule et son mouvement par la souplesse, la réactivité, les réflexes, l’adaptabilité… Tout groupe, système ou organisme humain gagne à éviter des lois et règlements trop rigides de même que toute tendance coercitive ou abusivement contraignante s’il veut durer dans une paix et une harmonie suffisantes. Un étau peut assurément maintenir un cycle en position verticale, mais tout aussi sûrement, il l’empêche d’avancer. Un groupe abusivement contrôlé n’aura guère d’autre choix que la révolte ou l’éclatement s’il veut retrouver une liberté de mouvement et pouvoir évoluer selon son souhait.

La Balance ne trouve sa pleine expression, l’entière manifestation de son symbole, que dans une perspective dynamique synonyme de liberté de mouvement et de choix. L’équilibre d’un couple ne vient pas de l’égalité de ses membres, encore moins de l’identité entre l’homme et la femme, mais d’un échange perpétuel d’énergies entre les deux, d’une libre circulation d’amour, de pensées, de sentiments, de sensations et d’actions allant de l’un à l’autre, puis de l’autre à l’un. La fluidité et la souplesse des individualités, leur accueil de la différence représentée par l’autre, leur respect pour la vie sous toutes ses formes… contribuent à l’équilibre et l’harmonisation des échanges de toutes natures au sein du groupe qu’elles constituent, ceci depuis le couple jusqu’à la nation et même à l’Humanité dans son ensemble.

Les êtres sont tous fondamentalement différents, et même deux clones physiques ne seraient pas habités par la même conscience. Dans les faits, il n’y a ni égalité physique (sachant que certains naissent aveugles, d’autres déficients intellectuels, d’autres atteints d’une maladie génétique pour l’instant incurable… alors que d’autres naissent dans un corps presque parfait, en excellente santé et avec une intelligence qui relève du génie), ni d’égalité de conditions (sachant que certains naissent dans des lieux ou des familles disposant de très peu de moyens physiques, affectifs, intellectuels, culturels ou encore spirituels… pendant que d’autres sont très bien lotis dans les mêmes secteurs). En conséquence, si la Balance peut signifier « égalité », ce n’est pas à un niveau aussi formel qu’il faut la chercher ou la revendiquer.

L’égalité à laquelle doit légitimement pouvoir prétendre n’importe quel individu est celle de « traitement », c’est-à-dire de quelle manière on va le traiter, le soigner, l’aider ou encore le considérer par rapport aux autres. À ce niveau, il peut revendiquer l’égalité. Qu’il soit de telle ethnie, de telle culture, de telle tradition ou confession religieuse, de tel milieu social, de telle intelligence… plutôt que tels autres ne doit rien changer aux rapports que l’on entretient avec lui, à ce dont les autres peuvent lui faire bénéficier, à la manière dont justice peut lui être rendue, etc. Sans une telle égalité de traitement, il n’y a ni équité, ni justice, ni harmonie possibles. En conséquence, les individus devront apprendre à faire fi de leurs différences apparentes pour chercher à se rapprocher sur le plan de la conscience et ainsi améliorer les rapports humains pour le bien de tous et de la planète.

Par-dessus tout, les êtres humains gagneront à apprendre à ne plus chercher à imposer leur propre vision des choses en tant que prétendus détenteurs de la Vérité. Si une telle vérité absolue existe et si éventuellement certains êtres peuvent percevoir certaines de ses facettes, tout individu dispose du droit légitime et naturel de ne pas voir ou de ne pas accepter cette vérité ou certaines de ses facettes, autrement dit, il a le droit à l’erreur. En conséquence, personne ne devrait chercher à imposer ses vues à autrui. Au contraire, les êtres gagnent à partager idées et points de vue. L’enrichissement mutuel provient du partage librement effectué et librement reçu.

Si un groupe veut se donner des règles, coutumes, traditions ou autres éléments pouvant traduire une certaine idée qu’il se fait de la vérité, ses membres peuvent être libres de les accepter (et restent alors intégrés à ce groupe) ou bien de les discuter, remettre en question ou refuser (et dans ce dernier cas peuvent librement quitter le groupe si celui-ci n’admet aucune dérogation). Un groupe s’enrichit et évolue d’autant plus qu’il est prêt à remettre en question règles ou fondements, ceci sous la pression d’événements extérieurs comme sous l’impulsion de certains de ses membres.

Un monde en Balance repose sur le respect, l’acceptation, l’accueil intégral de toutes ses composantes, représentants du règne humain aussi bien que des animaux, végétaux et minéraux. Ainsi notamment, une utilisation juste et judicieuse des ressources minérales présente autant d’importance et de nécessité que la justice et l’équité au sein des relations humaines.

Parmi les plus grandes significations de la Balance se trouvent les idées conjointes de justice et de justesse. Et cette dernière notion recouvre d’ailleurs aussi celles de vérité et d’authenticité. Ce qui est juste pour l’un est ce qui convient non seulement à l’individu concerné, mais aussi à l’ensemble du groupe dont il fait partie, et même à l’ensemble de l’Humanité. La justice qui lèse un être pour rendre justice à un autre n’est pas réellement juste. La sagesse permet de trouver un moyen de rendre justice sans léser personne. Au besoin, une telle sagesse est le fruit du partage des expériences et réflexions de divers individus. Un degré de sagesse qui ne peut être atteint seul peut l’être par la mise en commun des ressources intellectuelles et spirituelles de plusieurs.

Un monde en Balance est aussi un monde harmonieux, sur tous les plans. Il est beau, non seulement parce que la nature est respectée, mais également parce qu’il est mis en valeur par les « jardiniers » de la Terre. Il est pacifié par la recherche prioritaire de l’entente entre les êtres et du bénéfice commun provenant notamment de l’échange et du partage.

Une humanité ne peut devenir harmonieuse et équilibrée que par la reconnaissance des psychopathes afin de les empêcher dorénavant de nuire aux autres, à la société, à la planète et en fait aussi à eux-mêmes en tant que consciences. Une telle action relève de la responsabilité de tous ainsi que de tout éventuel dispositif éducatif mis en place. La psychopathie et la sociopathie peuvent être considérées comme des maladies psychologiques et, comme toute maladie, il faut en rechercher les causes, même lointaines, pour ensuite s’efforcer d’y remédier au mieux. Une guérison définitive ne peut provenir de l’élimination des symptômes, mais des causes, ainsi que d’un rééquilibrage de l’être après les dysharmonies et déséquilibres divers induits par sa maladie.

La psychopathie trouve une de ses causes fondamentales dans la coupure d’un lien avec la Conscience et dans une optique de vie fondamentalement matérialiste et égocentrique, optique découlant le plus souvent elle-même de peurs plus ou moins fondamentales, comme la peur de la mort et celle de perte de contrôle. Sa guérison devra faire appel à un processus d’accompagnement du malade l’amenant à retrouver son essence immortelle et la confiance en la vie, à accepter puis accueillir par conséquent sa vulnérabilité physique, à découvrir ou redécouvrir que son vrai et plein potentiel humain ne passe pas par l’exploitation des autres… Progressivement, le malade en phase de guérison et de réappropriation de sa véritable nature passera du service envers lui-même au service envers les autres et le monde.

L’inclination naturelle

Les êtres humains ont de manière naturelle et spontanée l’une des sept tendances suivantes dans leur interaction avec le monde formel (voir l’annexe I) :

  • Ils tendent à diriger les autres ou les processus amenant la création ou la disparition de formes d’organisations, d’échanges et de tout autre aspect ou système intervenant dans la vie collective;
  • Ils tendent à l’organisation cohérente ou au maintien de la cohésion de tout ce qui intervient dans la vie collective;
  • Ils stimulent les autres dans divers aspects de la vie collective, animent ou inspirent;
  • Ils tendent à l’harmonisation des individus, des diverses formes sociales ou de multiples aspects de la vie collective;
  • Ils recherchent, dans divers aspects de la vie, de nouvelles formes et les lois qui les régissent;
  • Ils cherchent à préserver les formes existantes et les acquis de la manière la plus idéale possible;
  • Ils cherchent à incarner les nouvelles formes découvertes ou envisagées, dans le respect des cycles naturels et de l’ordre des choses.

Dans la vie sociale et collective, ils peuvent tout naturellement jouer les rôles respectifs suivants :

  1. Direction (Tête, systèmes nerveux et cérébral);
  2. Organisation (Cœur, système circulatoire);
  3. Échanges, éducation (Poumons, Système respiratoire);
  4. Conciliation, assimilation, harmonisation (Systèmes digestif et urinaire);
  5. Recherche, enquête, invention (Systèmes hormonal, glandulaire et électrique);
  6. Service (Systèmes musculaire et d’entretien(([2] La notion de Système immunitaire suppose l’existence de méchants virus et autres microorganisme, alors que la théorie des germes et sa fille la théorie virale ont été scientifiquement réfutées au profit d’une approche basée sur le terrain. Dans un nouveau paradigme de la Santé, elle sera remplacée par celle de système d’entretien, de réharmonisation, et de nettoyage.)) );
  7. Création, construction (Systèmes reproductif, osseux, articulaire et tégumentaire);

Tendance à la direction

Les individus du premier groupe gagneront à considérer leur rôle non plus en termes de contrôle ou de coercition, mais de navigation. Ce seront les pilotes des projets communs. Ils seront chargés, d’un commun accord, d’amener le vaisseau à destination, celle librement choisie par tous ceux qui s’y embarquent. Chaque pilote disposera d’un plan, d’une feuille de route ou de navigation et, connaissant l’objectif du « voyage », s’efforcera au mieux de trouver la direction la plus appropriée, évitant les obstacles, prenant d’éventuels raccourcis, toujours dans un souci du bien-être des passagers. Les passagers accordent leur confiance au navigateur et celui-ci doit s’en montrer digne. Un pilote qui n’accomplit pas sa tâche de manière suffisamment humaine, efficace et sûre peut se voir retirer temporairement ou définitivement son rôle au profit d’un autre pilote espéré plus compétent ou moins fatigué.

Les notions actuelles de chef, directeur, président ou roi… seront remplacées par celle de navigateur, dans un esprit qui ne prédisposera pas aux abus de pouvoir. Tout navigateur ou pilote de projet collectif (comme celui de vivre ensemble en harmonie suffisante dans un même village ou dans une même nation) sera choisi librement d’une manière ou d’une autre par les individus qu’il mènera vers l’objectif commun. Il pourra être reconnu tacitement par ceux-ci, du fait de qualités et capacités déjà amplement démontrées, ou élu unanimement ou majoritairement par suffrage universel direct ou représentatif, etc. selon les modalités définies par toutes les personnes concernées, d’un commun accord. En d’autres termes, aucun peuple ni groupe ne se verra plus imposer un « chef » plus ou moins irresponsable et autocratique qui n’aurait pas de comptes à lui rendre. Les divers groupements humains seront libres de se choisir des pilotes divers pour tels ou tels projets et de les révoquer à tout moment. Le pouvoir émanera désormais de la base de la pyramide. Et tout navigateur sera en définitive avant tout un serviteur des peuples et des individus.

Tendance à l’organisation, à la planification ou à la cohésion

Les individus de ce second groupe montrent des prédispositions à l’organisation cohérente et inclusive des systèmes et des groupes. Ils s’efforcent d’en favoriser et d’en maintenir la cohésion. Ils établissent et entretiennent les voies concrètes et subtiles de communication entre les différentes parties d’un système ou d’un groupe. Si les navigateurs suivent les plans, eux les produisent ou peuvent servir de copilotes (les premiers décident du voyage ou de sa destination et les seconds établissent la feuille de route). Lorsqu’ils démontrent leurs qualités de cœur, ils représentent un contrepoids à l’autorité des navigateurs, un paratonnerre permettant d’éviter les abus de pouvoir grâce à la mise en avant de l’éthique. Ils sont parfaitement capables d’établir les règles de fonctionnement de tout système organisé ou social pour que celui-ci fonctionne de la manière souhaitée, du moins en théorie, car ils peuvent avoir besoin de l’appui de personnes appartenant davantage à d’autres groupes, notamment pour en peaufiner les détails relativement aux réalités concrètes et aux lois humaines, naturelles et/ou physiques. Ils savent organiser des réunions diverses entre individus ou entre groupes et peuvent également servir de ciment ou de facteur attracteur par leur charisme naturel lorsqu’il est n’est pas inhibé pour une raison ou une autre.

Les notions actuelles de ministre, gestionnaire, administrateur ou commissaire seront remplacées par celle plus générale et synthétique d’organisateur, dans un esprit d’alléger et de simplifier les divers systèmes humains et la vie sociale (comme individuelle) au lieu de chercher à mieux les contrôler, enrégimenter, catégoriser, morceler. Dans ce but, les individus de ce groupe gagneront à dépasser leurs peurs telles que celle de perte de contrôle. C’est malheureusement trop souvent la peur, particulièrement celle de la mort, qui est la cause la plus fondamentale des comportements extrêmes, aberrants ou destructeurs. Et c’est son dépassement qui permet la libération des plus belles qualités humaines. La peur transforme les capacités en défauts, alors que son dépassement réveille les qualités et le potentiel jusqu’alors endormis.

Tendance aux échanges ou à l’éducation

Les individus de ce troisième groupe montrent une inclination naturelle vers la stimulation des autres, par exemple sur le plan mental avec des idées philosophiques ou d’avant-garde, les échanges sur différents plans (commerciaux, affectifs, intellectuels)… l’éducation, l’enseignement, la transmission d’idées, l’animation de réunions ou de groupes… Ils savent trouver ce qu’il convient pour motiver les autres selon leurs centres d’intérêt que ce soit par l’argent, l’information, la connaissance, le jeu ou tout autre moyen potentiellement attracteur. Ils peuvent être ainsi les champions du marketing comme de la manipulation financière, aussi bien que des théories les plus fumeuses pourvu qu’elles aient un vif côté attrayant. Animateurs ou inspirateurs, ils ont souvent besoin de contacts et se complaisent dans les liens relationnels les plus divers, sauf dans les cas de certaines inhibitions qui peuvent les pousser au contraire à des comportements les plus misanthropes ou à de fortes tendances solitaires. Si les navigateurs sont la tête et les nerfs, et les organisateurs le cœur et le sang, eux sont les poumons et l’air dont les hommes ont besoin aussi bien pour vivre que pour se libérer de la pesanteur matérielle.

Les notions actuelles de commercial, de professeur, d’instructeur et d’animateur… seront synthétisées dans celle de motivateur pour stimuler, inspirer, favoriser non plus les préoccupations les plus matérialistes et égoïstes, mais les idées, idéaux, projets et réalisations les plus nobles, les plus libérateurs, les plus constructifs dont les individus et les peuples soient capables. En matière d’éducation et d’enseignement, l’accent sera désormais placé sur la découverte et la stimulation du potentiel individuel et collectif pour le bien-être commun.

Le motivateur, c’est à la fois le carburant dont a besoin de vaisseau pour atteindre le but de son voyage, mais aussi l’air ou le comburant sans lequel le carburant ne peut se consumer pour libérer son énergie. Dans un groupe, c’est celui qui dynamise, qui donne un élan, qui donne envie d’aller plus loin ou de se dépasser. C’est lui qui peut sans doute le mieux soutenir à la fois le pilote et le copilote ainsi même que tout l’équipage et les passagers. C’est finalement la source d’énergie du vaisseau, des projets, des groupes… et le ferment des jeunes générations qui prendront la relève.

Tendance à l’harmonisation des relations ou de l’environnement

Les personnes de ce quatrième groupe sont celles qui démontrent le plus d’intérêt, de propension et de facilité pour rendre beau et harmonieux tout ce qui les entoure, aussi bien sur le plan relationnel qu’environnemental. Si elles veulent éviter tout retard dans la matérialisation de ce qui peut effectivement contribuer à la beauté et à l’harmonie, elles gagneront à éviter tout conflit qui pourrait notamment découler d’une trop forte tendance à vouloir imposer leurs normes ou idées dans ces domaines. Elles peuvent être à l’aise en général aussi bien avec des tâches décoratives que dans l’arbitrage de conflits ou dans la recherche de solutions justes en cas de litiges. Elles sont habituellement précises, minutieuses et méthodiques et leurs éventuelles créations artistiques sont marquées par l’harmonisation des couleurs et des formes, avec une pureté des lignes toute mathématique. Elles seront recherchées pour agrémenter tout environnement aussi bien artificiel que naturel, pour améliorer aussi bien l’intérieur de maisons que l’aspect d’un paysage ou d’un jardin.

Leur rôle essentiel est celui de conciliateur entre différents individus ou groupe aussi bien qu’entre différents éléments de construction, de mobilier ou de toute autre création humaine. Elles amènent les différentes parties à collaborer, à s’entendre, à s’unir, à fonctionner en synergie… en bref, à s’harmoniser et à comprendre davantage le point de vue de l’autre dans le cas de conciliation relationnelle. Leur fonction ne doit surtout pas dériver vers l’imposition de leurs propres points de vue aux autres, mais de développer puis de mettre en œuvre leur art d’amener les autres à trouver compromis judicieux et solutions qui puissent satisfaire suffisamment toutes les parties, ou encore à leur permettre de trouver le meilleur moyen de réparer des préjudices qu’elles auraient provoqués. Les juges, notaires, avocats et autres magistrats et légistes disparaîtront au profit des conciliateurs. Les lois elles-mêmes, s’il continue à en exister certaines, ne seront plus que très générales et en nombre extrêmement réduit en comparaison des milliers de lois et règlement touchant actuellement toutes les nations et tous les secteurs de la vie.

Analogiquement, les conciliateurs sont ceux qui assurent la tenue de route du véhicule ou du vaisseau. Ils font en sorte que ce dernier arrive à destination en gardant son intégrité. Pour cela, ils contribuent à éliminer ce qui pourrait provoquer des vibrations catastrophiques, des chocs trop violents entre les diverses énergies et structures impliquées, entre les différents individus et groupes… D’un autre point de vue, ils représentent le système digestif et d’élimination des déchets. Ils assimilent ce qui peut l’être, accordant les vibrations, formes et énergies de ce qui est accueilli à l’ensemble existant et rejetant ce qui ne peut ou ne veut s’intégrer. Ils seront notamment particulièrement consultés en cas d’immigration ou de venue d’individus ou de groupes dans une région ou dans un projet existant, comme dans l’éventualité où certains d’entre eux se révéleraient réfractaires à toute intégration et pourraient nécessiter un bannissement ou une exclusion. Leur rôle sera sans doute un des plus difficiles et ils devront démontrer un grand recul face aux situations qu’ils seront amenés à gérer.

Tendance à la recherche, à l’étude, à l’enquête ou à l’exploration

Les personnes de ce cinquième groupe démontrent une tendance naturelle à la recherche, l’interrogation, l’étude, l’investigation ou l’exploration d’un ordre ou d’un autre. Elles fonctionnent de manière dominante sur le plan mental, même si leurs idées ou réflexions peuvent se concrétiser en inventions ou en découvertes (historiques, géographiques, scientifiques)… Elles sont généralement attirées par divers domaines scientifiques (y compris la criminologie), par le journalisme d’enquête ou encore par les grands voyages exploratoires (y compris l’exploration intérieure). Pour éviter cristallisation mentale et enfermement dans des raisonnements improductifs, elles gagnent à écouter leur intuition supérieure en synergie avec le mental, à laisser libre cours à leur créativité et leur imagination, à s’ouvrir l’esprit à tous les possibles…

Les différentes disciplines scientifiques actuelles pourront se fondre avantageusement dans la notion de découvreur. Si les personnes fonctionnant davantage dans ce groupe passent beaucoup de temps à chercher, étudier, enquêter ou explorer, ce qui les motive est ce qu’elles pourront découvrir au bout du compte, même si cela doit leur prendre toute la vie. Elles ont une plus grande facilité que d’autres à trouver des solutions à divers types de problèmes et de questions. Elles sont inventives et astucieuses. Elles peuvent mettre toutes leurs ressources et leur grande concentration au service de la recherche d’une solution à un problème donné ou d’une théorie explicative d’un phénomène.

Les découvreurs et tout ce que cela implique ici sont comparables au système hormonal. Les hormones sont produites pour apporter une solution à une situation donnée, par exemple pour favoriser la croissance du corps lorsque c’est nécessaire ou encore pour réguler la glycémie ou la température du corps. La réponse hormonale est fonction de la question corporelle ou du déséquilibre à régler. Les découvreurs peuvent également être en analogie avec le système électrique (connu plus traditionnellement comme le système des méridiens d’acupuncture) marquant une différence de résistance électrique de la peau en des points particuliers en rapport avec l’état d’un organe donné. En effet, par différents moyens, les découvreurs peuvent établir des diagnostics sur un système ou sur un organisme donné, notamment par des stimuli-réponses. Les découvreurs sont aussi comparables aux ingénieurs chargés de fabriquer par exemple le meilleur moteur pour le vaisseau ou de concevoir la meilleure coque (forme et matière comprises).

Tendance à la préservation, à la conservation ou au service

Les individus de ce sixième groupe sont les plus tournés vers la préservation de tout ce qui peut constituer leur environnement concret comme plus subtil. Ils protègent donc aussi bien leur famille que leur nation, leur territoire, leur maison, leur jardin, leur véhicule, leur corps, leur réputation, leurs valeurs, leurs croyances… et ceci du mieux qu’ils peuvent, de la manière la plus idéale possible à leurs yeux. Ils sont marqués par l’idéalisme en général et un certain esprit perfectionniste, cherchant les meilleurs moyens pour conserver, faire durer, entretenir, maintenir, soigner… Parmi les sept groupes, ce sont ceux qui sont naturellement les plus enclins à se dévouer corps et âme aux autres, aux organisations et aux systèmes dans le but notamment de maintenir les liens, les équilibres, les structures et les mécanismes.

Les notions de soldat, de policier, de pompier, de secouriste, de fonctionnaire… disparaîtront ou seront absorbées dans celle plus générale de veilleur. Les individus de ce groupe veilleront particulièrement à ce que toutes les formes existantes de relations humaines et de systèmes divers (philosophiques, éducatifs, religieux, sociaux, économiques)… reconnus soient maintenues en bon état, voire perfectionnées. Ils gagneront pour cela à éviter toute tendance extrémiste ou fanatique qui serait grandement préjudiciable à la poursuite de leur rôle et à l’atteinte des objectifs auxquels ils apportent leur dévotion. Leur plus grand défi sera probablement celui de savoir garder le sens de la mesure et une modération suffisante à leur dévouement pour leur tâche ou pour une cause.

Les veilleurs représentent les mécaniciens du vaisseau dans lequel l’humanité est embarquée. Ils contribuent à la réparation des pannes et dysfonctionnements, à la lubrification des rouages, à la réparation ou au soin des éléments défectueux, à l’adjonction de protections (peinture, antirouille, vernis, blindage…). Ils représentent aussi les muscles du corps, en tant que force et ardeur au travail, et le système immunitaire, dans leur capacité à protéger et à défendre. Ce sont les agents ouvriers dévoués et indispensables à la bonne marche de toute entreprise, quelle qu’en soit l’ampleur. Même le pilote ne peut rien faire sans un vaisseau en état de marche.

Tendance à la construction, à la création ou à l’ordre

Les personnes de ce septième et dernier groupe sont les plus sujettes à se préoccuper de la matérialisation des projets, de toute forme de création et même de procréation, de toute naissance… ceci en respectant au mieux l’ordre des choses et les lois naturelles tels qu’ils peuvent en avoir une connaissance instinctive ou innée. Ils cherchent à faire correspondre les mondes symboliques et archétypaux avec la forme la plus matérielle, à établir un lien entre le haut et le bas, entre le divin ou le « magique » et l’humain. Ils ont une plus grande tendance que les autres à suivre des rythmes de tâches ou de travail, à s’adonner à des rituels quotidiens ou mensuels, à calquer leurs créations sur le déroulement des saisons… Dans un groupe, ils savent spontanément qui devrait occuper telle place et effectuer telle fonction. Ils ont généralement un attrait plus marqué pour les ballets, les cérémonies et les rites de quelque domaine que ce soit. Ils représentent la structure et l’ordre, le vaisseau lui-même. Ce sont les agents de la matérialisation des projets, les maîtres d’œuvre, les maçons, les charpentiers, les artisans en général… et même les dessinateurs et autres techniciens. Si les membres humains du quatrième groupe se trouvent en affinité naturelle avec la beauté et l’harmonie, eux le sont avec l’ordre, l’agencement et l’articulation des choses. Ils connaissent ou établissent les liens entre les divers éléments d’un système, les rapports qui existent entre les choses, les correspondances, les analogies…

Les individus de ce groupe gagneront à éviter l’extrême tendance de la maniaquerie et des manies obsédantes qui finissent toujours par les emprisonner ou les hypnotiser ainsi que par provoquer des tendances au rejet de la part des autres plus ou moins assommés par la répétition implacable de ces manies ou de ces rites quasi permanents. À la base et en essence, un individu de ce groupe est un constructeur et ne devrait nullement adopter un comportement favorisant au contraire la destruction. Parfois, celle-ci peut s’avérer nécessaire ou la meilleure solution, par exemple lorsqu’une vieille bâtisse menace de s’écrouler. Cependant, elle doit être mûrement réfléchie et se faire dans un but au final constructeur (pour construire une maison neuve).

Par analogie, les constructeurs sont à la fois le système reproductif (créateur de nouvelles entités humaines ou plus exactement des véhicules amenant leur incarnation) et les systèmes assurant la structure du corps (os, peau, cheveux, articulations)… Ils représentent le vaisseau qui permet la manifestation, la concrétisation de l’objectif du voyage. Ils sont ou créent les véhicules d’incarnation des projets, ceci dans le respect des rythmes et des lois de l’Homme comme de la nature.

[Précision : les dénominations des sept groupes en termes de navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeur représentent essentiellement un résumé de leurs caractéristiques, un peu de la même manière que l’on parlait de la noblesse, du clergé, des marchands et des serfs pour discerner dans le passé quatre grandes tendances fonctionnelles ou organisationnelles disposées alors de manière pyramidale, sachant que les sept groupes gagnent à collaborer horizontalement. Voir aussi Changer le Système ?]

Collaboration entre les tendances

Les sept différents groupes représentés par les tendances naturelles correspondantes gagnent à collaborer en sachant que leur synergie est bénéfique à tous, alors que les dissensions, la compétition, les conflits, les abus de la part des uns ou des autres… sont largement préjudiciables non seulement à ceux qui les subissent directement, mais aussi au final et par retour du bâton à ceux qui les engendrent ou les stimulent. Si certains groupes présentent des affinités plus évidentes dans la réalisation de certaines tâches ou de certains objectifs communs, tous peuvent intervenir pour parvenir plus rapidement et plus efficacement au résultat projeté.

Il existe deux lignes principales d’affinités et d’énergies entre les sept groupes. La ligne que l’on pourrait qualifier d’active ou créatrice est la suivante :

  • 1)- le navigateur décide par exemple d’un projet ou d’une direction au sein du projet;
  • 3)- le motivateur stimule pour la réalisation projetée;
  • 5)- le découvreur envisage et trouve comment réaliser le projet;
  • 7)- et finalement, le constructeur concrétise le projet.

La ligne passive ou conservatrice est constituée des groupes restants

  • 2)- l’organisateur assure la cohésion du projet et de ses participants;
  • 4)- le conciliateur harmonise les éléments relatifs au projet et ses participants;
  • 6)- et le veilleur veille à la bonne marche du projet, à sa sécurité, aux soins des participants…

Les tendances dominantes peuvent être respectivement schématisées ainsi :

  • Décision — Inspiration — Invention — Manifestation
  • et Cohésion — Harmonisation — Préservation

Les moyens ou outils utilisés sont alors :

  • Force (ou Impulsion) — Adaptation — Mental — Incarnation (ou Liaison)
  • et Conscience — Vibration — Idéalisme

Et les principes ou énergies de base correspondants sont :

  • Volonté — Intelligence — Connaissance — Ordre
  • et Amour — Harmonie — Dévotion

Pour la réalisation équilibrée, les deux lignes gagnent à coopérer. Si l’impulsion fournie par un navigateur, l’expression de sa volonté, ou encore sa décision est abusivement autoritaire ou égocentrée et ne laisse notamment pas une place suffisante à la conscience, l’amour et l’éthique, les conflits ou les souffrances engendrées amèneront au moins des effets collatéraux destructeurs ou nocifs, au point éventuellement d’interrompre prématurément le projet ou de le concrétiser dans une direction qui n’avait pas du tout été souhaitée au départ.

En dehors des deux lignes majeures précédemment évoquées, il existe d’autres affinités particulières entre les différents groupes. Voici quelques exemples :

  • La Connaissance déployée et nécessaire au niveau du cinquième groupe est transmutée en Sagesse au niveau du second par l’intervention de l’éthique, de la conscience, du respect et de l’intuition. Au contraire, la science sans conscience ni éthique n’amène le plus souvent que des inventions destructrices ou asservissantes et favorise la guerre plutôt que la paix.
  • La beauté recherchée par le quatrième groupe est plus sûrement manifestée grâce à une collaboration directe avec le septième. Dans le cas contraire, on a des situations telles que la construction d’une très belle maison en elle-même, mais dans un village de style très différent qui la rend finalement disgracieuse par rapport aux autres. Ou encore, un peintre a beaucoup de belles couleurs dans sa tête, mais ne parvient pas à les étendre adéquatement sur une toile, par manque de sens pratique ou de technique.
  • L’inventivité du cinquième groupe a besoin des aptitudes et du réalisme du septième pour produire des inventions concrètes qui soient réellement utiles à l’époque et au lieu considéré.
  • La cohésion recherchée par le second groupe est plus sûrement atteinte grâce au dévouement d’individus du sixième, largement prédisposés à la préservation des formes et systèmes existants ou au maintien des conditions permettant de faire aboutir un projet.
  • Sans le sens de l’ordre du septième groupe, l’organisation du second peut rester lettre morte.

En raison de sa complexité, un être humain peut avoir des tendances et affinités relatives à plusieurs des sept groupes, voire à tous dans certains cas, à des degrés divers. Cependant, il a généralement une tendance principale nettement dominante par rapport aux autres. Il ne sera pas aussi habile avec les tendances, aptitudes et qualités des autres groupes. Ce qu’il ne peut faire facilement seul peut par contre être grandement facilité par l’aide et l’intervention de personnes des autres groupes (au moins une personne de chacun d’eux) pour les situations les plus complexes qui font intervenir un grand nombre de paramètres.

De même que les organes fondamentaux du corps sont indispensables à sa vie et sa bonne marche, les sept groupes sont indispensables à la vie et à la bonne marche de l’Humanité. Tous les types d’individus ont donc leur importance et gagnent non seulement à se respecter, mais aussi à collaborer le plus étroitement. La santé de la planète dépend dans une large mesure de la nature des relations humaines.

Une humanité adulte

Par analogie avec l’âge adulte d’un être humain et la maturité censée le caractériser alors, une société adulte repose sur des principes bien différents de celle encore adolescente ayant marqué notamment le vingtième siècle et le début du vingt et unième. On peut légitimement attendre d’une civilisation enfin adulte qu’elle connaisse et applique les différents principes de fonctionnement suivants :

Principes fondateurs

  • Les peuples, groupes et individus sont souverains.
  • La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.
  • La paix, l’ordre naturel et l’harmonie du monde découlent notamment de :

    • la bonne volonté;
    • l’utilisation intelligente des connaissances;
    • le partage équitable ou la libre disposition des ressources et techniques;
    • l’orientation vers le service et l’entraide;
    • le sens des responsabilités;
    • l’expression de la compassion.

  • L’épanouissement individuel est autant utile au groupe que la cohésion du groupe est utile à l’individu.
  • Toute action constructive et optimale découle d’une juste utilisation de l’énergie, conforme à la Loi d’économie : la nature suit toujours la ligne de moindre résistance.
  • Les échanges de services et de biens entre individus et/ou groupes peuvent se faire sans recours à une quelconque forme d’argent ou de monnaie s’ils s’accordent dans ce sens.
  • Une loi humaine ne peut être juste que si elle a une application universelle, sans aucune exception. Les êtres humains qui participent à la création, l’application et le respect d’une loi y sont également assujettis. Dans une société humaine juste, il ne peut y avoir ni privilèges ni dérogations. Pour qu’une loi puisse être applicable aussi bien à tous les types de personnes et à tous les âges, elle doit être suffisamment simple et générale, comme les énoncés suivants :

    • ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas subir toi-même;
    • on reçoit d’autrui en fonction de ce que l’on donne;

  • La maturité humaine n’attend pas nécessairement le nombre des années, mais se caractérise par la capacité à assumer soi-même ses propres choix, actes, propos et idées… Elle ne peut être basée sur des critères raciaux, intellectuels, affectifs, organiques, ni physiques. Une personne limitée physiquement ou sensoriellement, par exemple, peut très bien démontrer un caractère « adulte » avant d’avoir atteint son plein développement physique, voire dans certains cas avant même son adolescence.
  • Si un individu se définit et conçoit lui-même comme étant « adulte » ou mature, tout groupe qui l’inclut doit au moins lui laisser la chance de le démontrer ou, mieux, doit le considérer comme tel tant que son comportement ne vient pas le contredire de manière flagrante ou chronique.
  • Tout individu « adulte » a le droit de ne pas reconnaître un groupe ou un individu se prévalant de le gouverner (ou d’administrer certains aspects de sa vie ou certains de ses biens) et de ne pas en suivre les directives et les lois. La reconnaissance et l’acceptation de gouvernements, d’administrations, d’organisations et de lois doivent se faire sur une base volontaire. C’est l’individu adulte qui choisit librement les éventuelles personnes qu’il charge de gérer certains aspects de sa vie sociale et collective.
  • Si une collectivité est suffisamment mûre pour se passer de gouvernements, rien ne l’oblige à se choisir un chef pour la diriger, sachant que l’organisation collective peut se faire sur la base de réseaux et de mise en commun de ressources lorsque la majorité des individus manifeste de la bonne volonté.

Liberté et sens des responsabilités

L’une des caractéristiques et qualités majeures d’un être humain adulte est le sens des responsabilités, la capacité à assumer ses propres responsabilités sans rejeter cela sur autrui. Cela sous-entend entre autres l’engagement, l’implication réelle dans les projets dont on fait partie, l’acceptation entière de son propre rôle dans un projet, un groupe ou la société en général.

La responsabilité que l’on assume ne peut par ailleurs pas être finalisée ni même réellement effective si elle ne s’accompagne pas d’un sens suffisant de l’éthique. Quelqu’un ayant peu d’éthique n’assume généralement que les fonctions et tâches pour lesquelles il a quelque chose à gagner et il ne le fait que partiellement, que dans la mesure où cela concerne sa réputation ou l’affecte d’une manière ou d’une autre. Un individu dénué d’éthique se fiche complètement des conséquences de ses actes et paroles quand ceux-ci n’ont a priori aucun impact probable sur lui-même, sa réputation et sa vie, ou encore lorsqu’il croit contrôler suffisamment ceux qui par exemple pourraient nuire à sa réputation s’ils venaient à révéler ce qu’il a réellement fait et dit. Il est souvent prêt à tout pour améliorer les conditions matérielles de sa vie et pense qu’il peut maîtriser son destin s’il a suffisamment de moyens matériels pour éviter les impondérables. Par contre, il ne se préoccupe nullement de la manière dont il peut affecter la vie des autres. Il se croit libre parce qu’il a simultanément la capacité de bousculer la destinée d’autrui et celle de préserver la sienne, ceci en usant de son argent ou de son pouvoir. Cependant, il est prisonnier de la matière, de sa vision matérialiste des êtres humains et de la vie, de sa peur de manquer ou de perdre le contrôle sur sa propre vie… Sa prison n’est peut-être pas matérielle, même si certaines de ses « victimes » pourraient le réclamer, mais elle est psychique.

Un être humain qui ne manifeste pas d’éthique lorsqu’il assume ses responsabilités ou prétend le faire, n’est en fait pas adulte, mais se comporte bien davantage comme un adolescent, voire comme un enfant capricieux. Il « achète » sa liberté matérielle au détriment de sa liberté spirituelle et psychique. Au contraire, l’individu qui démontre un sens des responsabilités doublé d’éthique sait que même s’il ne maîtrise sans doute pas les grandes lignes de son destin, même si les circonstances de la vie l’amenaient à se retrouver matériellement démuni ou enfermé, les conséquences de ses actes peuvent malgré tout se révéler déterminantes non seulement pour lui, mais aussi pour un grand nombre d’autres personnes qui lui sont liées de près ou de loin. Il libère sa conscience et son psychisme en assumant son rôle, ses tâches et ses fonctions de la manière la plus éthique possible.

« … [la] liberté reste illusoire, factice ou seulement très temporaire
si elle n’est pas fondée à la fois sur la responsabilité et sur la vérité,
car l’irresponsabilité et le mensonge la détruisent plus ou moins rapidement. »

Changer le Système ?

Liberté ⇔ Responsabilité + Vérité

La liberté intérieure, celle qui pour l’âme et conscience est de loin la plus déterminante et a le plus d’impact, n’existe pas sans la mise en œuvre d’un sens suffisant des responsabilités et d’éthique. De plus, l’absence prolongée de liberté intérieure finit par produire des effets dans la forme, dans la matière concrète, dans la vie manifestée… et l’individu en vient tôt ou tard à expérimenter une variété ou une autre de prison matérielle, même s’il détenait auparavant les plus grands moyens concrets qui auraient dû en principe lui épargner de telles conséquences.

Ce qui vaut pour l’individu vaut aussi pour les groupes. Aussi, une société qui ne se libère pas intérieurement, qui se laisse enfermer psychiquement par de la propagande, des menaces, des rêves inaccessibles ou encore une approche matérialiste qui lui fait oublier son essence, alors, tôt ou tard, elle subit une dictature plus ou moins implacable, évidente et durable. Une telle société n’est pas adulte et n’assume pas ses responsabilités ou le fait sans démontrer réellement d’éthique. Elle vit dans la peur ou dans le rêve et l’illusion. Plus elle se pose en victime, et plus elle subit de contraintes, de violence, de viols… et plus elle a peur… jusqu’à ce que l’instinct de survie ou un vif appel de la Conscience se manifeste et lui fasse relever l’échine et la tête, jusqu’à ce qu’elle décide de faire face en adulte, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’en fait elle n’a plus rien à perdre, car elle a déjà perdu l’essentiel.

Une société adulte démontre sens des responsabilités et de l’éthique. De tels sens peuvent et gagnent à être enseignés dès les plus jeunes années, dans le cadre de l’apprentissage familial comme de toute éventuelle structure sociale ou commune éducative. Et toute société s’avère finalement le reflet de ses systèmes éducatifs et de la manière d’enseigner aux jeunes générations comment devenir adultes et comment découvrir leur potentiel.

Une pédagogie favorisant la responsabilisation, l’éthique et l’épanouissement individuel et collectif peut combiner les approches suivantes :

  • stimuler le goût de la découverte et celui d’apprendre par soi-même;
  • éviter le plus souvent possible de fournir des réponses toutes faites, mais développer chez le jeune sa capacité à trouver par lui-même, à déduire, à analyser, à réfléchir, à discerner, à remettre en question…;
  • employer aussi bien la répétition que les éléments de surprise, le rythme que l’aléatoire, le structuré que l’imprévisible… pour permettre le meilleur enregistrement de ce qui est appris (la soudaineté et l’imprévu facilitant la pénétration de l’information, et le rythme et la répétition favorisant son intégration, son ancrage);
  • recourir à des formes ludiques;
  • stimuler la participation et l’implication;
  • stimuler la créativité et l’imagination;
  • remplacer l’esprit de compétition par celui d’entraide, favoriser les projets communs;
  • laisser la liberté de suivre ou non tel enseignement;
  • laisser la liberté de l’orientation des objectifs de vie;
  • stimuler la réflexion sur les conséquences des actes et des paroles, chaque fois que l’occasion se présente;
  • stimuler l’empathie et la capacité à se mettre à la place des autres;
  • éveiller la curiosité, élargir les horizons;
  • varier les supports (audiovisuel, informatique, écrit, mise en situation, jeux de rôles)…;
  • amener à réaliser l’importance du respect des autres et des enseignants.

Partage des ressources

Aucun individu, aucun groupe ne disposent de la moindre légitimité à s’approprier une partie des ressources planétaires (minérales, végétales, animales, énergétiques, géographiques)… au détriment des autres. Celles-ci n’appartiennent à personne si ce n’est à la planète elle-même.

Un monde en Balance nécessite non seulement une utilisation juste des ressources naturelles et une collaboration entre les différents règnes de la nature, mais aussi une utilisation juste et libre de toutes les formes d’énergies, dont les énergies psychiques et mentales humaines. Une conséquence en est la mise à disposition générale libre et gratuite de toutes les ressources naturelles. Une autre en est que les ressources humaines (psychiques, mentales, intellectuelles, sensorielles, émotionnelles, physiques, spirituelles, éducatives)… représentent un bien commun qu’il serait vain de vouloir s’approprier individuellement et dont la transmission libre assure la multiplication des bénéfices pour tous.

La libre circulation des énergies, notamment de pensées et de sentiments, entre divers individus ou divers groupes nécessite l’élimination de tout ce qui est susceptible de l’entraver. Les entraves à une telle circulation sont, entre autres, l’irrespect, le dédain, le goût ou l’obsession du secret, l’absence d’authenticité (ou la fabrication d’images de soi et d’une personnalité factice), la peur, la violence, la haine… La peur elle-même est souvent la cause originelle de nombreux excès émotionnels et comportementaux, dont la volonté de contrôle de soi, des situations, des ressources et/ou des individus. Et la recherche de contrôle sur des groupes et des personnes est favorisée par le non-partage de l’information et de la connaissance pour garder ainsi un pouvoir sur autrui. Dans un monde réellement harmonieux et libre, tout ce qui concourt au secret, au contrôle et aux abus de pouvoir n’a plus sa place. Et des aberrations telles que les Services secrets, les Renseignements militaires ou apparentés et les sociétés secrètes n’existent plus. Dans un tel monde, les êtres humains cherchent avant tout à faire bénéficier autrui de leurs propres ressources, connaissances et potentiels, sachant qu’au final tout le monde en tire bénéfice.

La concentration des ressources entre les mains d’une minorité qui par ailleurs tend à se considérer comme l’élite mondiale n’est possible que par l’abandon de la souveraineté individuelle et collective au profit de cette minorité manipulante. Au cours et au travers des âges, cette minorité est parvenue à faire croire au reste de l’Humanité qu’elle seule avait la capacité à gérer concrètement les affaires humaines et les ressources permettant de le faire. Elle y est parvenue en dépit du fait que cette gestion laissait dramatiquement de côté l’essence et la conscience de l’individu et qu’elle dégradait considérablement l’environnement naturel. En recourant à des artifices, des ruses, de la désinformation, de la manipulation et un abrutissement général des masses, l’élite en est venue finalement à produire deux résultats radicalement opposés :

  • d’un côté, une grande partie de l’Humanité est maintenant comparable à une armée de zombis, d’aveugles ou de dormeurs, voire de moutons qui se laissent tranquillement amener à l’abattoir;
  • de l’autre, une fraction croissante a su tirer profit de conditions contraignantes, avilissantes et/ou abrutissantes en y réagissant, transcendant ses limitations concrètes par une ouverture de plus en plus importante sur les plans plus subtils que sont les mondes émotionnels, mentaux, psychiques, spirituels, supramentaux…

Les conditions instaurées par une prétendue élite mondiale pour contrôler les peuples et les ressources naturelles sont celles qui invariablement et inéluctablement amènent la libération psychique d’une masse critique d’individus, désormais souverains et capables de ne plus fonctionner dans les systèmes imposés ainsi que de changer conséquemment le visage du monde. Cette masse critique ne reconnaît alors plus comme légitimes ni valables les conventions, règles et lois imposées par l’élite, mais leur attribue un haut degré de caractère pernicieux, déshumanisant, pervers et/ou débilitant qui éloignait l’Homme de son essence en le retournant davantage à l’état de bête. Elle recourt spontanément au partage, à la responsabilisation et à la bonne volonté tant au niveau individuel que dans ce qu’elle cherche à mettre en œuvre au profit de tous.

Le partage profite à tous, autant à ceux qui donnent qu’à ceux qui ont davantage besoin de recevoir. Ce qu’un individu donne lui est retourné d’une manière ou d’une autre, sur un plan ou un autre, au moins par la vie et ses circonstances, ainsi que par la gratification subtile que cela procure. Au contraire, ce qu’il thésaurise ou s’approprie abusivement contribue à l’enfermer dans des peurs (comme celle de manquer ou de perdre), dans des mécanismes autodestructeurs (par culpabilité, même étouffée), dans une tour d’ivoire ou encore dans des attitudes et énergies noires (méchanceté, égoïsme, avarice, misanthropie, cruauté)… qui peuvent toujours finir par nuire un jour à sa santé mentale ou physique.

Le partage des ressources est une des conditions indispensables à la création d’un monde de paix, de beauté et d’harmonie.

Argent et échanges

L’argent étant une forme d’énergie (voir l’annexe II), s’il est utilisé dans des échanges de services ou de biens, son équivalence est celle de l’énergie dépensée pour réaliser le service ou créer le bien. En conséquence, s’il continue à circuler et à être utilisé dans certaines régions ou nations, il ne sera plus basé sur l’or ni sur un quelconque arbitraire tel qu’une monnaie locale, mais sera compté en unités énergétiques telles que la Calorie ou le Joule (ou éventuellement en unités horaires si l’on considère qu’en première ou grossière approximation les êtres humains travaillent en moyenne à peu près à la même vitesse).

L’énergie dépensée en un temps donné pour effectuer un certain travail, une action ou un mouvement sur un plan formel (comprenant physique, émotionnel et intellectuel) sera directement monnayable. Son estimation sera effectuée au besoin par les personnes compétentes dans le domaine des ressources énergétiques (physiciens en thermodynamique, notamment) et auxquelles on reconnaîtra ce type de compétences.

En absence d’estimation précise de la valeur d’un travail, d’une action ou d’un mouvement, une approximation plus ou moins grossière (basée, par exemple, sur une connaissance empirique de l’énergie moyenne habituellement dépensée en un temps donné pour accomplir un travail, une action ou un mouvement équivalents), pourvu que les différentes parties s’accordent sur cette approximation.

La valeur d’une ressource naturelle (minérale, par exemple) sera déterminée et modifiable en fonction de la technique particulière et de l’énergie conséquente utilisées pour son exploitation.

La valeur d’un objet ou d’un bien sera déterminée ou estimée en fonction de l’énergie dépensée pour le créer, selon les moyens utilisés et la dépense d’énergie physique (électrique, mécanique, musculaire…), émotionnelle et/ou intellectuelle pour y parvenir.

Un service est considéré comme un travail ou une action. Il peut être gratuit ou monnayable, selon le souhait de la personne qui le rend. En cas de demande de rémunération, sa valeur sera basée sur les mêmes critères que pour tout autre travail ou toute autre action, comme exposé plus haut.

Un travail, une action, un mouvement, un service, un bien… ne seront monnayés à un prix donné que si les deux parties (le donneur et le receveur) s’accordent sur sa valeur.

L’argent n’est pas indispensable et les échanges peuvent reposer sur la notion de don, sachant que ce que l’on donne un jour peut être retourné sous une forme ou une autre un jour suivant. On donne un jour et l’on reçoit un autre jour.

Centre monétaire

Pour faciliter les échanges accomplis par le moyen monétaire (par ceux qui choisiront ce moyen), il sera établi, si possible au niveau international, un centre monétaire unique remplaçant toutes les banques, y compris « centrales » ayant existé jusqu’alors. Un tel centre pourra cependant être d’abord mis en place uniquement dans une nation ou une région particulière, comme prototype.

Ce centre monétaire sera le cœur du nouveau système économique et la nouvelle forme d’argent, d’inspiration énergétique pure, en sera le sang, le fluide vital.

Le potentiel monétaire (et donc de prêt) du centre monétaire sera évalué sur la base de la totalité des ressources naturelles (de la planète, de la nation, ou de la région, selon l’échelle du centre institué), augmentée du produit intérieur brut sur un an et du capital immobilier privé et public.

Chaque année, le total des prêts alloués ne pourra dépasser le potentiel monétaire ainsi défini.

Tout prêt sera consenti au taux fixe de zéro pour cent, soit sans aucun intérêt.

Le centre monétaire sera la seule institution habilitée à prêter de l’argent aux êtres humains de la planète, de la nation ou de la région au sein de laquelle il sera institué, et toutes les transactions telles que le paiement de salaires pourront passer par lui.

Contrairement aux systèmes actuels pour lesquels les individus travaillent pour gagner de l’argent, ils recevront de l’argent pour travailler! Plus précisément, les salaires seront payés en début de périodes (semaines, quinzaines ou mois)… et remboursés par le travail. De même, les artistes et autres créateurs emprunteront l’argent qui sera estimé nécessaire à un travail créateur donné et rembourseront par la réalisation de la création.

Tous les échanges monétaires pourront passer par le centre, sans que ce soit une obligation. Les créateurs et les travailleurs du centre monétaire lui-même seront payés selon le même principe.

En fait, un tel centre monétaire pourrait très bien se ramener à l’équivalent d’un livre comptable d’enregistrement des entrées et des sorties (ou des dettes et des crédits).

Lorsque deux individus s’accordent sur la valeur d’un travail, d’un bien ou d’un service, celui qui achète peut choisir de recourir au centre financier s’il ne dispose pas d’un montant d’argent équivalent ni ne peut fournir en échange un autre travail, bien ou service de valeur équivalente et accepté comme terme de l’échange. Auquel cas, le receveur emprunte l’argent au centre et le donneur diminue d’autant sa propre dette éventuelle au centre, voire y dispose maintenant d’un crédit.

Pour les transactions avec les planètes, nations ou régions étrangères (selon l’échelle du centre) qui ne voudront ou ne pourront pas suivre le modèle d’échange ainsi institué, il sera adopté des taux d’intérêt et de change d’un commun accord en tenant compte des potentiels et réalités économiques des autres planètes, nations et régions considérées, ou les échanges pourront se faire par troc, au moins tant que l’économie de ces autres planètes, nations ou régions reposera sur un système d’intérêts ou d’usures.

Les régions et les villes elles-mêmes, en tant que regroupements humains, emprunteront à la banque centrale pour la réalisation de leurs grands travaux et pour leur fonctionnement annuel. Il n’y aura donc plus besoin d’un système d’impôts et de taxes.

Pouvoir et potentiel

Le pouvoir individuel est la capacité à utiliser la volonté transpersonnelle ou divine, ou le désir personnel ou égoïste pour produire des actions d’un ordre ou d’un autre. Dérivé de la notion scientifique de puissance, le pouvoir est, en d’autres termes, la capacité à effectuer un certain nombre de tâches, travaux ou actions en un temps donné. Plus l’individu est capable d’accomplir d’actions diverses (paroles, écrits, créations, manipulations, ordres, travaux)… ou d’atteindre d’objectifs différents en un temps donné et plus son pouvoir est grand.

Le pouvoir se conjugue selon les plans et les moyens considérés. Un individu peut ainsi disposer d’un grand pouvoir concret, notamment sur les événements sociaux ou sur les conflits, mais n’avoir qu’un pouvoir insignifiant sur des sphères plus subtiles, comme celles relatives à l’éducation ou aux mondes spirituels.

À puissance ou pouvoir donné, il peut y avoir des différences de résultats dans les faits. Cela dépend pratiquement de la manière dont l’individu utilise et applique son pouvoir dans et sur la Forme (les mondes formels ou concrets). Certaines orientations peuvent être destructrices ou au contraire constructrices. Certaines peuvent contribuer à façonner quand d’autres déforment ou dénaturent. Certaines produisent des souffrances alors que d’autres les soulagent…

Dans un monde en Balance, on ne recherche pas une application coercitive, mégalomane, psychopathe, ni égoïste du pouvoir, mais on utilise le pouvoir personnel avec intelligence et amour dans le but du développement puis de l’utilisation du potentiel personnel et collectif au service du bien commun.

L’enrichissement maximal d’un groupe, sur tous les plans, provient au départ du libre développement du potentiel de chacun de ses membres, puis de l’expression de ce potentiel dans le respect des autres et en toute conscience et responsabilité. Le développement du potentiel devrait être une des préoccupations principales de tout éducateur.

Le véritable pouvoir, c’est avant tout celui d’être soi-même et d’assumer ses propres choix, le pouvoir d’être et de donner de soi avant celui d’avoir ou de prendre des autres. Une société matérialiste, mettant en avant la possession matérielle et l’assouvissement égoïste des désirs sans se préoccuper des répercussions sur les autres, favorise le pouvoir formel destructeur ou contrôlant. Au contraire, une société basée sur des valeurs plus idéalistes ou spirituelles telles que l’altruisme, le respect des autres et de soi, la bonne volonté et le partage favorise l’expression du pouvoir intérieur, de création, de manifestation et de transcendance du potentiel humain quasi illimité.

La vie est mouvement et lorsque l’inertie d’une forme, d’un objet, d’un être ou d’un groupe s’oppose au mouvement de la vie, de la volonté ou du pouvoir d’action d’un être ou d’un groupe, alors, il y a friction et cette friction engendre généralement de la souffrance. Pour éliminer la friction entre vie ou mouvement d’une part et forme ou matière d’autre part, un troisième élément, un lubrifiant, est nécessaire. Entre la vie et la forme, le lubrifiant est la conscience. Entre le pouvoir et l’individu ou le groupe qui l’exerce, le lubrifiant est l’éthique. Le troisième élément est celui qui permet le lien, la synthèse, la cohésion, la synergie entre les deux autres qui autrement engendrent de la friction (ou de la souffrance) en raison de leurs natures ou de leurs mouvements antagonistes.

Vie Conscience Forme individuelle ou collective

Pouvoir Éthique Action individuelle ou collective

Volonté de mouvement — LubrifiantInertie s’opposant au mouvement

Potentiel créateur Inspiration Création

Le potentiel créateur et le pouvoir personnel ne portent des fruits mûrs et sains dans la matière, ne se concrétisent sous forme de manifestations tangibles et de créations concrètes constructives que par l’intervention de la conscience, de l’éthique et de l’inspiration. En absence de conscience, d’éthique, d’inspiration…, les fruits produits sont empoisonnés, engendrent la souffrance et la destruction. En présence de ces dernières, au contraire, l’être humain se réalise pleinement, développe et exprime son potentiel quasi infini… et la société commune, résultat et synthèse des potentiels et actions individuels, se dirige vers un nouvel âge d’or.

Conclusion

Face à toute nouvelle perspective socioculturelle et politique, on peut se poser la question de son caractère éventuellement utopique. Quand et comment alors passe-t-on de l’utopie au réalisable? De manière générale, un projet ou une vision devient concrétisable par un groupe lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  • les moyens concrets, notamment technologiques et scientifiques, de le réaliser existent;
  • certains aspects au moins du projet ou de la vision ont déjà pu être manifestés à petite échelle, spatialement et temporellement;
  • une partie suffisante du groupe impliqué a développé une conscience adaptée à ce projet ou cette vision et devient apte à en percevoir et comprendre les implications, les fondements et même la nécessité (ceci devant le caractère critique d’une situation présente, par exemple);
  • la volonté collective de voir le projet réalisé ou la vision manifestée devient plus importante que la résistance inertielle des volontés opposées, pour une raison ou une autre, au projet ou à la vision.

Face à la vision présentée dans le manifeste, au début du vingt et unième siècle, les deux premières conditions sont remplies, au moins en grande partie, et la troisième semble en voie de réalisation. La condition cruciale, non encore effective, est la dernière.

L’Humanité ou un groupe particulier peut satisfaire les quatre conditions par les moyens respectifs suivants :

  • le progrès scientifique et technologique et/ou le progrès parapsychique de l’Homme;
  • l’imagination, la créativité, l’inspiration et le désir ou la volonté de nouveauté;
  • l’éducation des consciences, processus plus ou moins subtil ne passant pas nécessairement par les structures éducatives existantes;
  • le phénomène d’entrainement des consciences et du mental humain par des pionniers qui dans certains cas extrêmes vont jusqu’à sacrifier leur vie et permettre que leur sang nourrisse le germe de la vision jusqu’à la complète floraison, parfois des centaines ou même des milliers d’années plus tard.

Des pionniers sacrifiés ont parsemé l’Histoire humaine et même si leur vision et le message subséquent ont parfois rarement été compris, les traces qu’ils ont laissées dans les consciences sont indélébiles, les germes vitaux qu’ils y ont déposés croissent lentement, mais implacablement et la puissance de leur exemple sert encore des millions d’êtres. Aujourd’hui, l’Humanité en crise est mûre pour une des plus importantes remises en question des formes sociales, culturelles, éducatives, économiques et autres, pour un changement radical d’orientation, pour la naissance effective d’un nouveau paradigme, pour un pas de géant dans l’avenir…

Annexes

Annexe I
Correspondances

1 2 3 4 5 6 7
Navigateurs Organisateurs Motivateurs Conciliateurs Découvreurs Veilleurs Constructeurs
Choix des formes à incarner, à préserver et à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Inspiration et stimulation pour amener les nouvelles formes adaptables aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives. Adaptation des formes (et des lois qui les régissent) Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation des formes de la manière la plus idéale possible Incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses
(Légende  : C = conscience ; V = vie ; F = forme)

Affinités des groupes

Le tableau suivant (en deux parties) représente essentiellement une base de réflexion par analogies.

Rôle Navigateur Organisateur Motivateur
Organes Tête Cœur Poumons
Chakra Coronal Cardiaque Laryngé
Systèmes Nerveux Circulatoire Respiratoire
Plan Essence/
Esprit
Conscience/
Âme
Intuition/
Inspiration
Qualité Volonté Amour/Sagesse Intelligence
Action Décider Organiser Communiquer
Concepts liés Liberté Responsabilité Échange
Sentier octuple Moyens justes et Éveil Attention juste et Éveil Parole juste et Éveil
Gestion de la Forme Choix des formes à incarner, à préserver ou à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Adaptation inspirée des nouvelles formes à l’existant et stimulation pour fonctionner avec
Rôle Conciliateur Découvreur Veilleur Constructeur
Organes Estomac Glandes endocrines Organes sensoriels Squelette et gonades
Chakra Solaire Frontal Sacré Coccygien
Systèmes Digestif et urinaire Hormonal et électrique Sensoriel et d’entretien Reproducteur et musculaire
Plan Forme/
Personnalité
Mental/
Intellect
Émotionnel/
Affectif
Physique/
Matériel
Qualité Justice Connaissance Dévotion Ordre
Action Harmoniser Imaginer Idéaliser Manifester
Concepts liés Assimilation/
Élimination
Réflexion Sécurité (Pro)création
Sentier octuple Vision juste et Éveil Pensée juste et Éveil Effort juste et Éveil Action juste et Éveil
Gestion de la Forme Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus qui les utilisent ou y participent Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation idéale des formes Incarnation des nouvelles formes dans le respect des lois naturelles et de l’ordre des choses

Annexe II
La nature de l’argent




Le Dr Gaétan Brouillard et l’importance de la pensée dans la santé

Diplômé en 1976 de l’Université de Montréal, le Dr Brouillard est médecin-conseil à l’hôpital Maisonneuve Rosemont où il a été chargé d’enseignement clinique pendant plus de 35 ans. Il possède une expertise dans la pratique de la médecine préventive — style de vie, nutrition, suppléments, gestion du stress, hormones — ainsi que dans les traitements de la douleur chronique et la médecine fonctionnelle.

Il a suivi la formation de L’Institute of Functional Medicine américain et il a rédigé plusieurs articles sur le renouveau de la médecine dans la revue l’Actualité Médicale. Il s’est intéressé aux médecines complémentaires dès 1982 et il a obtenu un diplôme en acuponcture. Subséquemment il a acquis des compétences dans divers domaines telles la naturopathie, l’ostéopathie et l’hypnothérapie.

Reconnaissant l’homme dans sa globalité, reconnaissant l’unité corps et esprit, il s’est passionné pour le yoga ainsi que pour la médecine énergétique lors de voyages au Népal, au Tibet, en Thaïlande et en Inde. Il encourage la recherche d’une médecine globale axée sur l’individu et non sur la maladie et prône l’intégration pour une vision renouvelée de la médecine honorant la grandeur et l’unicité de chaque être humain. Il est l’auteur du livre La santé repensée, paru aux Éditions de l’Homme, et dont le tirage dépasse déjà les 55 000 copies vendues.

[Source : Pour une médecine du corps, du cœur et de l’esprit, article de Marie-Josée Tardif]

« Nous sommes des êtres magnétiques au point que nos pensées, qui gravitent autour de nous, attirent des événements qui se matérialiseront tôt ou tard dans notre vie. En effet, à notre insu, nous invitons toutes sortes de situations dans notre existence. Les pensées — peurs, et appréhensions — se concrétisent, et notre vie se déroule comme nous l’avions imaginé. Nos pensées sont puissantes et créatives, et cela, sans que nous le demandions. Elles interviennent dans notre vie selon la loi de l’attraction. Il suffit de penser au bonheur pour que le corps réagisse favorablement et éprouve de la joie. Une pensée négative et vous voilà malheureux et pitoyable. Il suffit d’un seul instant, d’une seule pensée pour que « votre monde s’écroule autour de vous ».

Trop souvent, hélas !, nous mettons les freins à notre réussite en nous chargeant du poids inutile de nos peurs. Notre langage est souvent négatif, tout comme nos pensées. La loi de l’attraction n’est pas du simple positivisme et encore moins de la pensée magique. Même si, à bien y penser, des pensées positives dirigées et intentionnées positivement et en harmonie avec l’Esprit peuvent créer de la magie. Il s’agit d’un véritable travail sur soi, une action intelligente de conscientisation de tous les instants. Nous avons un rôle actif à jouer dans le cours des événements, tant sur le plan personnel que planétaire. Nous sommes redevables de qui nous sommes et de cette planète avec qui nous vivons de façon symbiotique. »

Dr. Brouillard

« La médecine n’est pas encore arrivée à ce niveau de compréhension, mais on sait très bien maintenant, par intuition et par expérimentation, que les messages
psychologiques non verbalisés, retenus, vont se condenser, se matérialiser dans le corps physique et se manifester sous forme de maladie. »

« À la rigueur, on pourrait même dire que la maladie est une leçon de vie qui nous parle. Chaque fois qu’une maladie se présente, prenons le temps de nous examiner, de voir ce qui se passe dans notre vie. »

Dr Brouillard (Pour une médecine du corps, du cœur et de l’esprit)

Comme ce docteur, de plus en plus de médecins tendent à considérer que nous sommes responsables de notre état de santé et que le pouvoir de guérison réside en nous-mêmes (selon la manière dont nous agissons, nous nourrissons, choisissons notre environnement, gérons le stress, pensons, etc.).

Et l’épigénétique tend même à démontrer que notre génétique peut changer (selon ces mêmes variables présentées succinctement ci-dessus).

Notre volonté semble cependant encore insuffisante pour, par exemple, régénérer nos dents cariées, nos disques vertébraux lésés, nos membres coupés… Peut-être nous manque-t-il pour cela un lien plus solide avec la Volonté supérieure, celle qui est probablement à l’origine du cosmos et en particulier de la vie terrestre.


Voir aussi :




Note sur la possibilité d’un monde basé sur le don

Est-ce que ceci serait impossible sous le prétexte que les mathématiques le démontrent ?
Est-ce que ceci serait impossible sous le prétexte qu’une société basée sur le don et la gratuité n’aurait jamais fonctionné sur Terre en dehors de petits groupes ?

Si les êtres humains s’étaient arrêtés à ce genre d’arguments, nous en serions encore à vivre dans des cavernes.
Les inventeurs des premiers avions ne sont pas laissés stopper par ceux qui leur rétorquaient que jamais quelque chose d’aussi lourd ne parviendrait à voler (en dépit de l’existence préalable des dirigeables et de l’observation des oiseaux). Ils sont parvenus à concrétiser ce qu’ils avaient d’abord imaginé, puis visualisé.

Pour ce qui est des mathématiques, elles ne démontrent rien par elles-mêmes en dehors de leur univers purement mental. Ce qui compte dans la nature et dans le domaine matériel, ce sont les lois physiques. Les mathématiques ne sont alors que des outils permettant de formuler ces dernières. Comme pour l’informatique, si on a au départ des données ou des hypothèses erronées, la conclusion ne peut pas être valide. « Garbage in, garbage out » [Détritus à l’entrée implique détritus à la sortie]. Il suffit de négliger ou d’oublier certains facteurs, certains aspects, certaines propriétés ou certaines variables pour rendre un modèle inadapté à décrire le réel ou le possible.

La nature est basée sur le don, la gratuité, le partage. Elle n’utilise aucune forme de monnaie. Elle n’utilise pas non plus nécessairement un système de troc. Le Soleil fournit généreusement sa lumière et sa chaleur aux plantes, au plancton et aux diverses plantes de la Terre, entre autres choses. La pluie ou les Hommes arrosent ces dernières. L’air leur fournit de quoi respirer et produire la photosynthèse. Des bactéries et des champignons s’associent à leurs racines pour leur permettre de prélever des nutriments du sol et fixer l’azote atmosphérique. Les bactéries reçoivent des glucides de la plante par l’intermédiaire des champignons. Etc. Il existe une véritable symbiose entre ces trois types d’espèces. Les fruits, les graines, les feuilles, les racines, etc. des plantes peuvent aussi nourrir d’autres familles d’êtres vivants, dont les humains. Les bactéries présentes dans nos propres intestins nous aident à assimiler certains nutriments pendant qu’elles en prélèvent leur propre nourriture. La nature est la preuve flagrante et implacable qu’une organisation complexe basée sur le don et le partage des ressources est possible. Quand un de ses participants donne quelque chose, il ne reçoit pas nécessairement une contrepartie directement des bénéficiaires. De plus, il peut exister un délai entre ce qui est donné et ce qui est reçu. Et le plus généreux donateur est le Soleil. Lui ne reçoit strictement rien en retour.

Pourquoi les êtres humains qui se croient si intelligents ne seraient-ils pas capables de faire aussi bien que les autres participants à la vie naturelle ? Qu’est-ce qui les en empêche ?
Eh bien, il semble que ce soit l’égoïsme, la tendance à prendre plutôt qu’à donner gratuitement, le parasitisme. Et cette tendance est fortement stimulée par l’existence des psychopathes. Cependant, à partir du moment où nous ne donnerons plus aucun pouvoir à ces derniers, nous évoluerons plus spontanément et facilement vers une société libérée des contraintes produites par l’existence de l’argent, à l’image de ce qui existe depuis la nuit des temps dans le reste de la nature.

Voir aussi :




Joseph Stroberg

*

Joseph Stroberg est le nom d’auteur d’un rat (son signe astrologique chinois) des champs (Deschamps) prénommé François.

Pour faire très bref, après quatre années de professorat en sciences physiques au Gabon puis en France, il s’est lancé en autodidacte dans l’informatique et travaille dans ce domaine depuis 1995. En marge de son activité professionnelle, il a réalisé divers logiciels dont il offre ici ceux qui sont les plus actuellement fonctionnels (les autres n’ayant pas été mis à jour pour les systèmes actuels).

Il a écrit Urane, l’éducation et les lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista, et traduit deux autres essais depuis l’anglais. Ses trois roman de science-fiction du triptyque Les couloirs du temps sont publiés aux Éditions Dédicaces :

Résurrection en terre étrangèreProjet VulcainLa voie du Rinn’dual

Il vit au Québec depuis 2003

https://vk.com/wall430568862_54840 (Émission avec Claude Janvier et Éric Montana)

Quatrième roman, proposé en lecture libre sur le site Nouveau Monde :
Le Tétralogue




L’enfant et l’oiseau

Par Joseph Stroberg

Sur les bords du petit lac,
Au milieu de l’été,
Sous un soleil doré,
Éclairant un ciel bleu,
Le parfum des fleurs
Et le chant des cigales,
Parvenaient aux passants.
Sur les bords du petit lac,
Sur un chemin de terre,
Sous un soleil de feu,
Chauffant l’herbe dorée,
Le parfum des cœurs légers
Et le chant des enfants,
Parvenaient jusqu’au ciel.
Sur les bords du petit lac,
Au centre du monde,
Sous le regard des passants,
Un enfant promenait,
La main dans la main,
Avec son fort, son grand papa.
Devant lui un oiseau,
De-ci, de-là, picorait,
Devant lui un oiseau,
Par moment, voletait,
Un oiseau sauvage,
Que tout effrayait,
Mais qui devait manger
Et qui devait boire,
Pour survivre à l’été.
Le papa s’approcha,
Quelques miettes en la main,
Le papa s’approcha,
Bien fier devant l’enfant,
De montrer comment pour l’oiseau,
L’amadouer, il pouvait,
L’apprivoiser, se faisait.
Mais l’oiseau recula,
L’oiseau, plus loin, s’envola.
Et plus le papa approchait,
Plus l’oiseau reculait.
Alors l’enfant,
Plein d’amour pour l’oiseau,
De son cœur, à chanter, se mit,
Alors l’enfant,
Confiant dans l’oiseau,
D’un pas sûr, avança.
L’enfant, serviteur des oiseaux,
Offrit sa joie, sa fraîcheur.
L’enfant, porteur de lumière,
Ouvrit sa main pour l’oiseau.
L’être de plumes s’envola,
Non pas au ciel, mais vers l’enfant,
Et celui-ci le caressa…




Le roi et le mendiant

Par Joseph Stroberg

Un roi dans son palais,
Adorait son trône d’or.
Fort comme un lion,
Rusé comme un serpent,
Il méprisait le faible,
Et insultait le beau.
Partout à la ronde,
L’on s’en cachait bien loin,
Il avait tant d’ennemis,
Mais aussi tant d’armées,
Que la guerre sévissait,
Depuis qu’il était roi,
Depuis qu’il dominait.
Le peuple avait peur,
Le peuple avait froid,
Le peuple avait faim.
Mais le roi s’en fichait,
Il était tout puissant,
Il était sans rival.
Le peuple se cachait,
Quand les armes approchaient,
Le peuple se terrait,
Quand la mort parlait.
Un jour un mendiant,
Au palais arriva.
Le roi aussitôt,
Le mit au cachot.
Alors, le mendiant rit,
Car le roi, vaincu, il avait,
Car maintenant, manger, il pouvait,
Car maintenant, le froid était loin,
Car maintenant, libre, il était,
Dans cette prison de pierre,
Son esprit, libéré, s’était.




À l’horizon du pont

Par Joseph Stroberg


À l’horizon du pont, un homme était assis,
À l’horizon du pont, il regardait le ciel.
Et le ciel était pur,
Et le ciel était beau,
Parce que le cœur de l’homme,
Lotus ouvert sur le lac,
Parce que le cœur de l’homme,
Joyaux brillant de mille feux,
Se voyait dans l’autre,
Se voyait partout,
Où son regard portait,
Au-delà des nuages,
Que chacun créait,
Au-delà des nuages,
Que chacun vivait.
À l’horizon du pont, un homme était assis,
À l’horizon du pont, il pleurait en silence,
Sur le sort de ses frères,
Sur le sort de ses sœurs,
Qui dans ce monde en feu,
Qui dans ce monde en peine,
Souffraient de leur sort,
Souffraient de leur haine,
Sur le sort de ses frères,
Sur le sort de ses sœurs,
Qui dans ce monde stérile,
Qui dans ce monde hostile,
Luttaient contre la mort,
Luttaient contre la vie,
Qui dans ce monde bleu,
Qui dans ce monde hideux,
Ne voyaient pas le mal,
Qu’ils se faisaient eux-mêmes,
Ne voyaient pas le mal,
Qu’ils créaient de leurs peurs,
Ne voyaient que le mal,
Et ne savaient plus aimer.
À l’horizon du pont, un homme était debout,
À l’horizon du pont, il parlait d’une voix ferme,
Pour que le ciel soit pur,
Pour que le monde soit bleu,
À l’horizon du pont, il parlait à ses frères,
À l’horizon du pont, il parlait à ses sœurs,
Il leur disait combien,
En ce jour de printemps,
La mort cachait la vie,
La nuit cachait le jour,
Et que seul importait,
Le fait d’être soi-même,
Sans fard, ni un seul masque,
Le fait d’être soi-même
Un homme plein d’amour,
À l’horizon du pont…




Jumelles

Par Joseph Stroberg

Âme prisonnière
Des rivages obscurs,
Sous les feux de Satan,
Sous l’éclat du Soleil,
Au fond des abysses,
Tu as chu pleurant,
Au fond de la chair,
Tu restes gisant.
Toi qui sans vie
Les mondes imagines,
Pour cacher ta peine
Et calmer ton regret
De ne pouvoir aller
Où hier tu vivais,
Toi qui ne connais plus
Que la peur d’être seule,
Depuis toujours tu cherches
Ta moitié disparue,
Éternellement tu souhaites
Ta jumelle retrouver,
Pour ne former plus qu’un,
Pour enfin l’aimer !




Le Sans Nom

Par Joseph Stroberg

Il est le temps qui passe,
Le ruisseau qui s’écoule,
La montagne qui s’élève
Et la mer qui s’étend.
Il est le vol d’un oiseau,
La course du guépard,
Toile d’araignée,
Coquillages sur le sable.
Il est le sourire d’une femme,
Le regard d’un homme,
La voix d’un enfant
Et la peau d’un vieillard.
Il est celui qui aime,
Il est celui qui crée ;
Chant est son nom,
Lumière son message.
Tu le verras partout
Où se poseront tes yeux,
Tu l’entendras partout,
Quand sauras écouter.
Mais d’abord, ouvre ton cœur ;
Il t’y attend,
De toute éternité.




L’Homme et l’enfant

Par Joseph Stroberg

Ô homme ! animal nuisible !
Combien de tes frères,
Combien de tes sœurs,
Sur ta mère la Terre,
Pourchasseras-tu ?
Sur ta mère la Terre,
Extermineras-tu ?
Si souvent, tu fermes les yeux,
Si souvent, tu fermes ton cœur,
À ton enfant qui crie,
À ton enfant qui pleure !
Empli de ton importance,
Du haut de ta morgue,
Comment pourrais-tu,
Pourquoi voudrais-tu
Te pencher sur les êtres
Que tu as mutilés,
Te pencher sur les êtres
Qui appellent dans la nuit
Une aide, un secours,
Qui attendent dans la nuit
Une réponse d’amour
Qui jamais ne vient ?




Gaïa

Par Joseph Stroberg

Ô, vestige de Gaïa,
Ton soleil s’en est allé !
Ô, Gaïa la splendide,
Au fond de tes océans sans vagues
Seul un noir silence existe ;
Au fond de tes océans sans âge,
Seule la mort repose !
Dans leur aveuglement maudit,
Dans leur orgueil insensé,
Les hommes ont fait leurs œuvres,
Les hommes t’ont détruite !
Et nul ne connaîtra plus
Tes forêts enchantées,
Ta faune chamarrée.
Et nul ne connaîtra plus
Tes vertes collines,
Tes montagnes blanches.
Nul ne connaîtra plus
Ton ciel azuré,
Tes nuages de coton,
Et tes parterres fleuris…
Tes mers se sont vidées,
Tes océans se glacent
Et tes continents figés,
Tes sols vitrifiés
Craquent,
Se lézardent,
Se déchirent,
Sous les météores…
Même la Lune t’a quittée,
Lasse d’observer ta ruine,
Triste pour ton sort cruel.
Monde hostile et pestiféré,
Seule, déchiquetée, ravagée,
Dans l’obscurité spatiale,
Entre les galaxies,
Tu erres désormais,
À jamais…
À cause des hommes !
À cause des hommes qui se sont suicidés,
Jamais plus la vie n’accueilleras
Et pour les siècles des siècles,
Ton nom signifie…
Mort !
À cause des hommes !




L’arbre

Par Joseph Stroberg

Dans le jardin d’Eden,
Vivait un arbre immense,
Le témoin éternel,
La sagesse infinie.
Cet arbre portait des fruits,
Depuis l’aube des temps,
Et les nourrissait,
Comme une mère ses enfants.
Cet arbre aimait ses fruits,
Pommes d’or par myriades,
Et ceux-ci étaient l’arbre,
Et ceux-ci s’entraimaient.
Univers à lui seul,
Il n’était qu’harmonie,
Et son sein vibrait,
Et son cœur chantait,
Vers le grand Créateur
Dont il émanait,
Vers le Un cosmique
Qu’il était aussi.
Mais un jour, mais une nuit,
Il y eut un éclair,
Il y eut un nuage.
Mais un jour, une nuit,
Naquit l’ombre en ses branches,
Et ses fruits dans la lumière,
De mille feux resplendirent,
Ses fruits dans la lueur,
L’un l’autre découvrirent.
Peaux lisses et nues sous l’informe,
Chairs dorées sur le vide,
Ses pommes virent l’ailleurs,
Respirèrent l’infini
Et souhaitèrent s’y fondre.
Un instant translucide,
Dans une goutte de temps,
Les deux tiers quittèrent l’arbre,
Pour tomber vers quoi ?
Pour tomber jusqu’où ?
Les deux tiers quittèrent l’arbre
Et churent longtemps,
Longtemps.
Et un jour ou une nuit,
Le sol, elles heurtèrent
Et amèrement s’y meurtrirent.
Et un jour d’une nuit,
Elles se coupèrent, se déchirèrent,
Et furent depuis lors
Séparées, désunies,
Et furent depuis lors
Par moitiés, perdues…




Après avoir exploré les horizons du monde

Par Joseph Stroberg

Après avoir exploré les horizons du monde,
L’univers des songes et celui des chimères,
Les chemins escarpés, les déserts de feu, les flots en furie
Et les terres enneigées, je demeure.
Après avoir cherché, longtemps, dans le silence de la foule,
Dans le bruit de la nuit, et dans les lointains espaces,
La clef des mystères, les clefs de la vie,
En moi-même, j’ai trouvé, ce que nul livre ne disait,
En moi-même, j’ai rencontré, ma plus belle source,
Celle de l’amour, de la lumière et de la vie,
En moi-même, j’ai trouvé… qui j’étais.
Et maintenant, je demeure, et maintenant je suis,
Je ne cherche rien d’autre que la plus grande Lumière,
La lumière ultime, le divin essentiel,
Qui par ma vie, sera, exprimé dans ma chair.




À celle qui sait

Par Joseph Stroberg

Par delà les mondes chimériques de la lune Alpha,
Vallée engloutie aux mystères insondables,
Révolte passée d’un empire disparu,
Dans les cavernes froides de l’ancienne mémoire,
Gisait la belle aux yeux de jade, au cœur rayonnant,
La femme solitaire dans son tombeau ouvert,
La femme solidaire des soldats perdus,
L’éternelle flamme du grand Jalussen,
Le Dieu immortel aux mille visages,
Le Dieu d’une reine qui n’attendait plus.
Cent siècles déjà, d’un long tourment issu,
La beauté incarnée irradiait d’or et pourpre,
Espérant le prince qui la comprendrait,
Inconnu des lointaines terres,
Des collines et monts délétères,
Sur son cheval ailé arrivant enfin.
Surgi un jour d’hiver, un moment magique,
Dans ses bottes salies par la neige grise,
L’homme avançait, en infinie paix,
Sûr de son destin, de la rencontre ultime,
Avec sa promise moitié, sa sœur de toujours,
Avec sa promise moitié, il vivrait l’Amour,
Le seul, le vrai, l’infini, l’immortel…
Les deux moitiés s’unirent d’une puissante étreinte,
Leur joie vibrait partout où le regard portait,
Ils étaient là, enfin complets, enfin unis,
Et aucune distance ne compterait plus
Car le lien établi l’était à jamais.
Ils s’étaient libérés, êtres lumineux au cœur pur,
Ils s’étaient libérés, homme et femme au cœur sûr,
Passant l’épreuve du temps, le dernier défi,
Passant l’épreuve du vent, de l’illusion subtile,
Et plus rien ne pouvait, plus rien de voulait,
Les empêcher en eux, de vivre l’éternité.




Peu importe où elle est

Par Joseph Stroberg

Peu importe où elle est,
Peu importe où elle va,
Le roi la connaît, le roi la verra.
Son âme est en lui, son âme est en elle,
Et d’un chemin au suivant,
De carrefours en impasses,
Seul ce qui compte
Est l’essence de l’amour.
Libres comme l’air,
Le vent et la vie,
Chacun poursuit son but,
Chacun donne son être,
À son destin humain,
À son frère et sa sœur.
Et dans l’immense clameur
De ceux qui cherchent encore
À ne plus souffrir,
À ne plus avoir peur,
Ils marchent d’un pas sûr,
Par la force de leur cœur,
Jusqu’à ce que tombe la nuit
Sur un monde qui demeure,
Jusqu’à ce que monte l’envie
D’un avenir meilleur.
Ils sont Homme, ils sont Femme,
Tant que leur corps les soutient,
Et demain verra naître
L’Esprit en leur sein,
Et demain sera jour
Pour le genre humain.