176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat

[Source : Insolentiae via Les moutons enragés]

« Non, pas ça ! Pas ça ! Pas ça !! 176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat !! » L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Vous vous souvenez sans doute de notre jeune candidat à la présidentielle, notre Manu (militari ?), devenu entre-temps notre Jupiter, qui hurlait lors d’un de ses meetings « pas ça, pas ça, pas ça »…

Je dois vous avouer que chaque jour, mes bras tombent un peu plus bas, et quand je vois le salaire de celle qui va animer le débat des pauvres gueux que nous sommes, j’ai envie de hurler « pas ça, pas ça, pas ça »…



J’aurais beau dire que moi, je veux bien leur organiser bénévolement leur grand débat genre… pour le bien commun et dans un objectif de concorde nationale, même gratos, ils ne retiendront pas ma candidature !!!

Je rappelle quand même, à toutes fins utiles, à nos fins limiers du Palais que les gilets jaunes, ils n’ont pas une thune, pas de flouze, de kopecks ou de blé. Pas plus d’oseille ou de fric… Les fins de mois sont difficiles, surtout pendant les 30 derniers jours…

Et vous savez quelle est leur dernière idée géniale ?

Filer 176 000 euros par an, soit presque 15 000 boules par mois, à l’organisatrice dudit débat…

Hahahahahahahahaha !!

Je rigole encore d’une telle finesse dans l’analyse qui a présidé à ces choix financiers.

Tenez, lisez et pincez-vous pour y croire :

« La lettre A révèle en effet que Chantal Jouanno va percevoir 176 000 euros de salaire en 2019 pour son poste de présidente de la Commission nationale du débat public, soit une rémunération mensuelle brute de 14 666 euros. C’est donc presque autant qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, qui perçoivent tous deux des salaires de 15 140 euros bruts par mois à l’Élysée et Matignon. Et c’est plus que les émoluments des membres du gouvernement puisque les ministres touchent 10 093 euros par mois et les secrétaires d’État, 9 559 euros. »

Heu, Monsieur le Président, là, va y avoir un gros malaise !!!

Bon, j’imagine déjà la gueule de la première réunion… « Et toi, avec tes 15 000 boules par mois, tu comprends quoi à ma vie »… Et encore, là, je viens de vous faire une version très soft et politiquement correcte.

De vous à moi, mes copains normands utilisent un vocabulaire disons, comment dire, nettement moins « rond » et susceptible de choquer profondément et durablement cette gente dame qu’est la dame Chantal.

C’est plus « rural », plus direct quoi… voyez… genre noms d’oiseau, machin toussa… L’avantage, c’est qu’au moins vous savez à quoi vous attendre, et que quand le gus en face de vous n’est pas content, eh bien… vous le comprenez sans ambiguïté !!

Pour autant, il ne faut pas que les bobos parisiens réduisent le campagnard à un être bourru ! À la campagne, on reste des gens sympas et très accueillants et même que l’on sait être polis aussi. Je dirais même qu’il y a un côté « vieille France » où la politesse tient une place que l’on a perdue de vue dans les grandes villes où tout se vaut et où plus grand-chose n’a de valeur. C’est aussi le choc de ces deux mondes devenus radicalement différents.

Croyez-moi, la Chantal, il ne faut surtout pas l’envoyer dialoguer avec les gilets jaunes fauchés et gagnant 800 euros par mois, parce que là, ils ont les crocs… Ils sont peut-être sans dents, mais avec beaucoup de mordant, et il est bien sûr évident que cela va très mal se passer !!

Celui qui animera le grand débat doit évidemment le faire sans émoluments, sans salaire, sans gagner quoi que ce soit, et cela ne peut être qu’un engagement volontaire avec uniquement le remboursement des frais (et pas pour 200 euros la note de resto !!).

Je me demande quand même à quoi ils pensent en hauts lieux !

Déjà que ce grand débat part très mal, il ne manquait plus que ce genre d’âneries et là encore, je suis aimable, parce que franchement, de vous à moi, là on atteint le niveau compétition olympique en connerie.

15 000 boules par mois pour aller débattre avec des gilets et des « gillettes » qui se débattent dans la précarité financière chaque jour… c’est du suicide politique en direct !

Faut vraiment être très, très crétin.

C’est confondant.

Consternant.

Les mots me manquent.

Pourtant, il faut apaiser les maux et pour cela, il faut parler avec les mots, plus qu’avec les poings.

La violence survient quand les mots ne sont plus suffisants, quand les mots ne sont plus entendus.

Nous sommes dans un moment où il ne faut pas mettre d’huile sur le feu, où il faut savoir raison garder et garder raison.

Se garder des outrances et tenter de dialoguer autour des complexités et des nécessités de la gestion de notre pays.

Il ne faut plus tenter « d’endoctriner » le citoyen, mais l’inciter à débattre à nouveau, à échanger. Il faut se hurler dessus s’il le faut, se crier nos désaccords ou brailler sur nos différences, on peut même s’invectiver et, pourquoi pas, s’insulter sur un plateau !

Cela ferait tellement de bien à tout ce pays qui s’asphyxie de voir la pensée étouffée depuis trop d’années, et si meugler fait mal aux oreilles, c’est nettement mieux que de nous entre-tuer dans les rues.

La réponse est politique. La réponse est démocratique.

Dans le contexte épidermique actuel, on ne fait pas mener un débat par une personne qui gagne 15 000 euros par mois… Qui aura le courage de prévenir le président ?

Mais quand j’entends ce que j’entends et que je vois ce que je vois, j’ai raison de penser ce que je pense, à savoir qu’il y a de quoi être inquiet.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

Un auteur invité de Miles Mathis revient sur
cette entourloupe de 1938, où le jeune Orson Welles récite un extrait du
roman de H.G. Wells, célèbre auteur de science-fiction (mais aussi d’un
livre intitulé « Le Nouvel Ordre Mondial »…). Si vous souhaitez écouter
ce « monument » radiophonique, je vous mets le LIEN vers une vidéo.

La Guerre des Mondes
Un nouveau regard sur une ancienne arnaque

Par les Self-Righteous Brothers
Traduit par Apolline

« Ce n’était qu’une tempête dans un verre d’eau »
– Jack Parr

Vous vous souvenez peut-être de la légendaire adaptation radio
par Orson Welles du roman de H.G. Wells, La Guerre des
Mondes
, diffusée dans la soirée du 30 octobre 1938 sur CBS avec
la troupe du théâtre Mercury. L’émission a acquis sa célébrité
en causant une panique générale en Amérique car les auditeurs ont
cru à un réel compte-rendu d’invasion extraterrestre – ou pour le
moins nazie – dans le New Jersey. Cet événement perdure à ce
jour comme le testament du pouvoir des médias de masse à nous
mystifier. Et c’est exact, mais pas de la manière dont vous pourriez
le penser.

Voyez-vous, les médias – PBS et Radiolab inclus – continuent
de se focaliser sur « l’hystérie collective » catalysée par
l’émission de Welles, comme si cela démontrait le pouvoir
des médias. Dans cette interprétation toujours en vogue, les
citoyens américains des années 1930 nous apparaissent comme un
troupeau naïf de gogos abrutis alors que nous, habitants éclairés
de l’Amérique du 21ème siècle, affirmons notre avance et
supériorité sur nos ancêtres moutonniers. Comme ils ont été
stupides, ces millions d’Américains, d’avoir cru à une invasion
martienne en l’entendant simplement à la radio ! Jamais nous ne
serions tombés dans ce panneau, disons-nous.

Mais c’est nous qui sommes les dindons de la farce car nous
continuons de croire à une hystérie collective qui ne s’est jamais
produite. Wikipédia l’admet dans le tout premier paragraphe de sa
page sur l’événement :

L’épisode devint célèbre pour avoir entraîné une panique
chez les auditeurs mais l’ampleur de cette panique est discutée car
le programme n’a eu que relativement peu d’auditeurs.

Un exposé de Slate en 2013 déclare carrément :

La prétendue panique a été si minime qu’elle en fut
pratiquement non mesurable lors de la nuit de l’émission… Presque
personne n’a été dupe de la radiodiffusion de Welles.

Autant pour nous qui nous croyons supérieurs à nos parents. Il s’avère que nous sommes bien plus crédules qu’eux.

En fait, d’après une remarque ultérieure de Frank Stanton, président de CBS, il n’y eut presque personne à écouter l’émission cette nuit-là. Ce qui contredit directement une étude de l’événement, publiée en 1940 par Hadley Cantril, professeur à Princeton, qui calcula que 6 millions de gens avaient écouté l’émission et que 1,7 million d’entre eux avaient cru à de vraies informations. On penserait qu’une étude publiée quelques années après et sortie d’une université si renommée serait quelque peu plus objective que les compte-rendus immédiats, mais des historiens ont conclu plus tard que l’étude de Cantril présentait de « sérieuses failles ». Elle était en fait totalement bidon. Cantril n’avait pas fait la distinction entre les personnes interrogées qui croyaient l’événement réel et celles qui savaient que c’était fictif et il ne fit que regrouper dans ses résultats tous les gens sondés qui disaient avoir été « excités », « perturbés » ou « effrayés » dans la catégorie des « paniqués ». « Paniqués » est un mot qui prête délibérément à confusion car il implique de croire à une chose réelle – sinon, pourquoi paniquer ?

Je ne vous ai rien appris jusqu’ici qui ne soit déjà connu. Vous pouvez lire tout ceci sur Wikipédia ou sur l’article de Slate ou à des dizaines d’autres endroits. Ce que vous ne lirez pas ailleurs, c’est que l’intégralité de l’événement a été mis en scène – pas seulement l’émission, mais également la fabrication d’une panique collective dans les journaux, la réaction de Welles aux faux compte-rendus et la couverture médiatique de Welles en réponse à ces compte-rendus. L’ensemble était prévu comme un test ; ils voulaient évaluer s’il était faisable de convaincre le public d’un événement à grande échelle qui ne s’était pas produit. Souvenez-vous que nous étions en 1938. L’Amérique était sur le point d’entrer en guerre, où un grand nombre de fausses morts, de faux bombardements et autres atrocités ont été mis en scène. Suite : http://bistrobarblog.blogspot.com/2018/12/larnaque-de-la-guerre-des-mondes.html#more




Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le pôle nord
magnétique de la Terre s’est éloigné du Canada en direction de la
Sibérie, entraîné par la fonte de fer liquide au cœur de la planète. Le
pôle magnétique se déplace si rapidement qu’il a contraint les experts
en géomagnétisme du monde à faire un geste rare: le 15 janvier, ils
mettront à jour le modèle magnétique mondial, qui décrit le champ
magnétique de la planète et qui sous-tend toute la navigation moderne,
les systèmes de gestion des navires en mer aux cartes Google Maps sur
les smartphones.

La
version la plus récente du modèle est parue en 2015 et devait durer
jusqu’en 2020, mais le champ magnétique change si rapidement que les
chercheurs doivent maintenant le corriger. «L’erreur augmente
constamment», déclare Arnaud Chulliat, géomagnétiste à l’University of
Colorado Boulder et aux centres nationaux d’information sur
l’environnement de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration).

Le problème
tient en partie au pôle en mouvement et en partie à d’autres changements
au plus profond de la planète. Le barattage de liquide au cœur de la
Terre génère la majeure partie du champ magnétique qui varie avec le
temps, à mesure que les flux profonds changent. En 2016, par exemple,
une partie du champ magnétique s’est temporairement accélérée, en
profondeur sous le nord de l’Amérique du Sud et dans l’est de l’océan
Pacifique. Des satellites tels que la mission Swarm de l’Agence spatiale
européenne ont suivi ce changement.

Au début de 2018,
le modèle magnétique mondial était en difficulté. Des chercheurs de la
NOAA et du British Geological Survey d’Edimbourg vérifiaient
annuellement dans quelle mesure le modèle captait toutes les variations
du champ magnétique terrestre. Ils se sont
rendus compte que c’était tellement imprécis que c’était sur le point de
dépasser la limite acceptable d’erreur de navigation.

Pôle errant

«C’était une
situation intéressante dans laquelle nous nous sommes retrouvés»,
déclare Chulliat. « Que se passait-il? » La réponse est double, a-t-il
déclaré le mois dernier lors d’une réunion de l’Union géophysique
américaine à Washington DC.

Tout d’abord,
l’impulsion géomagnétique de 2016 sous l’Amérique du Sud est arrivée au
pire moment possible, juste après la mise à jour de 2015 du modèle
magnétique mondial. Cela signifiait que le
champ magnétique avait vacillé juste après la dernière mise à jour,
d’une manière que les planificateurs n’avaient pas anticipée.

Deuxièmement, le mouvement du pôle magnétique nord a aggravé le problème. Le pôle se promène de manière imprévisible,
ce qui fascine les explorateurs et les scientifiques depuis que James
Clark Ross l’a mesuré pour la première fois en 1831 dans l’Arctique
canadien. Au milieu des années 90, il a pris de la vitesse, passant d’environ 15 kilomètres à environ 55 kilomètres par an.
En 2001, il était entré dans l’océan Arctique – où, en 2007, une équipe
comprenant Chulliat avait atterri sur la glace marine pour tenter de
localiser le pôle.

En
2018, le pôle a franchi la ligne de date internationale dans
l’hémisphère oriental. Il fait actuellement un pas en avant vers la
Sibérie.

La géométrie du champ magnétique terrestre amplifie les erreurs du modèle aux endroits où le champ change rapidement, comme le pôle Nord. «Le fait que le pôle avance rapidement rend cette région plus sujette à de grosses erreurs», déclare Chulliat.
Pour réparer le modèle magnétique mondial, lui et ses collègues l’ont alimenté sur trois années de données récentes, y compris l’impulsion géomagnétique de 2016. La nouvelle version devrait rester exacte, dit-il, jusqu’à la prochaine mise à jour régulière prévue en 2020.
Questions de base
Entre-temps, les scientifiques s’efforcent de comprendre pourquoi le champ magnétique change de manière si spectaculaire. Les impulsions géomagnétiques, comme celle de 2016, pourraient être attribuées aux ondes «hydromagnétiques» provenant des profondeurs du cœur. Et le mouvement rapide du pôle magnétique nord pourrait être lié à un jet de fer liquide à grande vitesse sous le Canada.
Le jet semble ternir et affaiblir le champ magnétique sous le Canada, a déclaré Phil Livermore, géomagnétiste à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, à la réunion de l’American Geophysical Union. Et cela signifie que le Canada est essentiellement en train de perdre un bras de fer magnétique avec la Sibérie.
«L’emplacement du pôle magnétique nord semble être régi par deux plaques de champ magnétique à grande échelle, l’une située sous le Canada et l’autre sous la Sibérie», a déclaré Livermore. « Le plaque sibérienne gagne le concours. »
Ce qui signifie que les géomagnétistes du monde auront beaucoup à faire pour les occuper dans un avenir prévisible.
Source: https://www.nature.com/articles/d41586-019-00007-1?sf205676708=1 Publié par Isabelle à 18:33 http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2019/01/le-champ-magnetique-terrestre-fait-des.html




La reprise du pouvoir !

Merci pour vos travaux si enrichissants.
Voici une petite video ….



A trés bientot dans un nouveau paradigme. A nous de mettre en place ce saut ontologique.

Olivier Charlionet




Point de vue d’un jeune Gilet jaune




Reprenez votre pouvoir 2017 (officiel) – documentaire sur les compteurs intelligents

Vidéo en anglais, mais avec sous-titres possibles en français
(cliquer sur les Paramètres en bas à droite, puis sur Sous-titres)




Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




La circoncision au huitième jour

https://www.youtube.com/watch?v=qF_1_4LBgTw



La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

[Source : Polemia]

[Par Yvan Blot]

La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

Le problème des valeurs

Les valeurs ne sont pas une connaissance. Le vrai, le bien et le beau sont des objectifs pour l’action. Leur origine n’est pas la création par un petit père des peuples, ou par une commission interministérielle mais elle est immémoriale.   L’Europe et la Russie partagent des valeurs communes parce qu’elles sont issues de la même civilisation, issue de la Grèce et de Rome, transfigurées par le christianisme. Refuser que l’Europe soit « un club chrétien », comme l’ont dit plusieurs politiciens comme Jacques Delors ou le premier ministre turc Erdogan, revient à nier l’identité historique de l’Europe.

Les valeurs montrent leur importance sociale à travers leurs fruits. Le meurtre ou la malhonnêteté ne sont pas généralisables. La société s’effondrerait. L’honnêteté ou le respect de la vie sont généralisable. Le fait d’avoir des enfants aussi. C’est le signe qu’on est en présence de valeurs authentiques.

Le problème des valeurs est qu’elles ne sont pas issues de la raison comme l’ont montré des philosophes comme Hume ou le prix Nobel Hayek. Elles se situent entre l’instinct et la raison. Le 18esiècle européen avec son culte de la raison et son éloge de la libération de la nature, donc des instincts, a été une catastrophe pour les valeurs. La raison, cette « crapule » comme disait Dostoïevski, a servi à justifier les instincts. Or les hommes ont une vie instinctive chaotique à la différence des animaux. L’homme a par nature besoin des disciplines de la culture, de la civilisation, comme l’a écrit l’anthropologue Arnold Gehlen. Du 18e siècle à nos jours, on a assisté en Occident à la destruction des valeurs traditionnelles issues du christianisme et du monde gréco-romain. Quatre faux prophètes ont joué un rôle majeur : Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Au 20e siècle, les idéologies scientistes totalitaires ont provoqué des meurtres de masse au nom de la raison.

Plus récemment, la révolution culturelle des années soixante, partie des universités américaines, a affaibli nos valeurs de façon décisive avec des slogans tels qu’« il est interdit d’interdire » ou qu’« il n’existe pas d’hommes et de femmes mais des choix subjectifs d’orientation sexuelle ».

Le fait est que le nombre de crimes et de délits en France resté stable autour de 1, 5 millions d’actes entre 1946 et 1968  a monté depuis lors au chiffre de 4,5 millions. Le record des prisonniers est détenu de loin par les Etats-Unis d’Amérique où le nombre de meurtre par habitant est quatre fois celui de la France. Face à cette situation, les gouvernements n’ont guère réagi sauf celui de la Russie.

Si l’on reprend les quatre causes d’Aristote matérielle, formelle, motrice et finale, on a quatre groupes de valeurs culturelles qui sont le socle de la civilisation et de la société, on a les valeurs comme normes obligatoires incarnées par l’Etat et le droit, on a les valeurs familiales qui s’étendent aussi à l’économie et enfin les valeurs spirituelles incarnées par les religions. Dans quelle situation sommes-nous par rapport à ces quatre groupes de valeurs ? L’utilitarisme américain qui réduit l’homme à une matière première de l’économie remet en cause beaucoup de nos valeurs traditionnelles.

Les valeurs culturelles et morales

L’Europe et la Russie ont dans ce domaine un héritage majeur, celui de l’Empire romain et des anciens Grecs. Il s’agissait de la « paidéia » (παιδεία), l’éducation de l’homme afin qu’il devienne « beau et compétent » de corps et d’âme (καλὸς κἀγαθός). D’où la recherche de l’excellence morale par l’exemple des grands hommes de l’histoire. Cette éducation humaniste, qui était aussi bien catholique que laïque en France, a été reniée. On cherche à former des techniciens et des commerciaux sans culture générale et non des citoyens autonomes. L’homme doit devenir un simple rouage de la machine économique comme l’a montré le philosophe Heidegger. On assiste à un effondrement de la culture générale et de la lecture. En même temps, le sens moral s’affaiblit, à commencer chez les élites car « c’est toujours par la tête que commence à pourrir le poisson ».

Au nom des droits de l’homme, on sape la morale traditionnelle car on ignore la nature véritable de l’homme. Celui-ci a trois cerveaux, reptilien pour commander les instincts, mammifères pour l’affectivité (mesocortex) et intellectuel et calculateur (neocortex). En Occident, le cerveau affectif qui commande le sens moral n’est pas favorisé : il est considéré comme réactionnaire ! La morale est réactionnaire ! Seuls sont promus le cerveau reptilien (les instincts) et le cerveau calculateur (intelligence) mis au service du reptilien. Cela donne des personnalités au comportement déréglé comme un ancien directeur du FMI. Plus gravement, cette dégénérescence a produit aussi les criminels comme Hitler ou Pol Pot ! La raison au service de l’agression reptilienne, c’est la barbarie !

Il faut réaffirmer l’importance de la morale, notamment civique, laquelle n’est pas fondée sur la raison mais sur des traditions que l’on acquiert avec l’éducation du cœur, comme l’a toujours affirmé le christianisme. C’est essentiel pour l’Europe comme pour la Russie. Nous partageons l’idéal de la personne qui recherche l’excellence, idéal issu des anciens Grecs, de l’empire romain et du christianisme.

L’offensive contre les valeurs familiales

A partir de mai 1968  pour la France, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68  était « jouir sans entraves » comme disait l’actuel député européen Daniel Cohn Bendit accusé aujourd’hui de pédophilie. Depuis les années soixante dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser le monopole du mariage normal, hétérosexuel. Depuis les mêmes années, la natalité s’effondre dramatiquement en Europe. L’Europe ne se reproduit plus et sa démographie ne se maintient en quantité que par l’immigration du tiers monde. Le tissu social se déchire par les échecs familiaux et par l’immigration de masses déracinées. La France favorise la gay pride, autorise le mariage gay et réduit les allocations familiales. Par contre, la Russie créé pendant ce temps une prime de 7700 euros à la naissance à partir du deuxième enfant, et crée une fête officielle de l’amour de la fidélité et du mariage avec remises de décoration.

Une idéologie venue des Etats-Unis affirme le choix de vie « childfree » (libre d’enfants) opposé à « childless » sans enfants par fatalité. Avec une telle idéologie, l’Europe contaminée est en danger de mort démographiquement. Ce  fut le cas de la Russie après la chute de l’URSS  mais le redressement s’affirme depuis trois ans environ.

Il faut aussi lier les valeurs familiales et celles de la propriété et de l’entreprise. Dans le passé, la famille était la base de l’économie. Le système fiscal français démantèle la propriété et empêche les travailleurs d’accéder à la fortune par le travail. On sait grâce aux exemples allemand et suisse que les entreprises familiales sont souvent les plus efficaces et les plus rentables.  Or on est dans une économie de « managers » de gérants qui cherchent le profit à court terme pour des actionnaires dispersés. L’Etat est aussi court termiste dans sa gestion et s’endette de façon irresponsable, droite et gauche confondues. Une société sans valeurs familiales est aussi une société tournée vers le court terme, qui se moque de ce qu’elle laissera aux générations futures. Là encore, l’Europe pourrait s’inspirer de la récente politique familiale russe et la Russie avec son faible endettement est un bon contre-exemple par ailleurs.

La crise des valeurs nationales.

Le socialiste Jaurès disait : « les pauvres n’ont que la patrie comme richesse » : on cherche aujourd’hui à leur enlever cette valeur. La patrie repose sur un certain désintéressement des hommes : mourir pour la patrie fut un idéal de la Rome antique à nos jours. La marginalisation des vocations de sacrifice, celle du soldat et celle du prêtre n’arrange rien. La classe politique est gangrenée par l’obsession de l’enrichissement personnel. La patrie est vue comme un obstacle à la création de l’homme nouveau utilitariste et sans racines.

En outre en France surtout, on a cherché à dissocier le patriotisme de l’héritage chrétien, ce qui est contraire à tout ce que nous apprend l’histoire. L’Eglise dans beaucoup de pays d’Europe a contribué à sauver la patrie lorsque celle-ci notamment était occupée par l’étranger.

La patrie, du point de vue des institutions politiques, est inséparable de la démocratie. Or en Europe à la notable exception de la Suisse, on vit plus en oligarchie qu’en démocratie. Ce n’est pas nouveau. De Gaulle dénonçait déjà cette dérive. Il faut rétablir une vraie démocratie,  au niveau national comme de l’Union européenne, organisation oligarchique caricaturale, et ré enseigner le patriotisme aux jeunes pour retisser un lien social qui se défait.

La marginalisation des valeurs spirituelles

L’Europe comme la Russie sont issues d’une même civilisation issue de l’Empire romain et du christianisme. Le christianisme est unique en ce qu’il est une religion de l’incarnation, du Dieu fait homme pour que l’homme puisse être divinisé comme l’ont dit Saint Athanase en Orient et saint Irénée en Occident. Le christianisme met donc l’accent sur le respect de la personne humaine que l’on ne peut séparer des devoirs moraux.

Cet équilibre est rompu avec l’idéologie des droits de l’homme où les devoirs sont absents. Dostoïevski, cité par le patriarche russe Cyrillel II  a montré que la liberté sans sens des devoirs moraux peut aboutir à des catastrophes humaines. De même l’égalité sans charité débouche sur l’envie, la jalousie et le meurtre comme les révolutions l’ont montré. Quant à la fraternité, sans justice, elle débouche sur la constitution de mafias, qui sont des fraternelles mais réservées aux mafieux  au détriment des autres.

L’égalité en droit des différentes religions n’est pas en cause. Mais il n’y a rien de choquant à reconnaître le rôle du christianisme dans notre histoire commune et à en tirer des conséquences pratiques. Comme l’a dit l’ancien président Sarkozy, un prêtre peut être plus efficace pour redonner du sens moral et retisser le tissu social que la police ou l’assistance sociale. Il en appelait à une laïcité positive, non anti-religieuse.

Là encore, la Russie tente une expérience intéressante qu’il ne faut pas ignorer de collaboration entre l’Etat et l’Eglise. La destruction du rôle public des Eglises a mené au totalitarisme, à un Etat sans contrepoids moral ; il ne faut pas l’oublier.

Redressement culturel et démocratie authentique

Qui pousse en Occident à l’effondrement des valeurs traditionnelles ? Ce n’est certes pas le peuple mais plutôt les élites profitant de leur pouvoir oligarchique, médiatique, financier, juridique et en définitive politique sur la société. Si on faisait un référendum sur le mariage gay, on aurait sans doute des résultats différents du vote de l’Assemblée Nationale.

Ce qui caractérise l’Europe d’aujourd’hui est une coupure croissante entre les élites acquises à la nouvelle idéologie pseudo religieuse des droits de l’homme et le peuple attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, de la morale classique et de la patrie.

Ce fossé, par contre, existe moins, semble-t-il en Russie où le président et le gouvernement reflètent bien la volonté populaire, quitte à être critiqués par quelques oligarchies occidentalisées. C’est pourquoi je pense, contrairement à une idée reçue, que la Russie d’aujourd’hui est sans doute plus démocratique que la plupart des Etats européens car la démocratie, c’est d’abord le fait de gouverner selon les souhaits du peuple. En Occident, les pouvoirs sont manipulés par des groupes de pression minoritaires. Ils négligent la volonté du peuple et la preuve en est qu’ils ont peur des référendums.

La démocratie russe est jeune mais est-ce un défaut ? Une démocratie trop vieille peut être devenue vicieuse et décadente, et perdre ses vertus démocratiques d’origine pour sombrer dans l’oligarchie. La Russie est donc peut-être plus démocratique car plus proches des valeurs du peuple que nos oligarchies occidentales dont de puissants réseaux d’influence souhaitent changer notre civilisation, la déraciner, créer de toutes pièces une morale nouvelle et un homme nouveau sans le soutien du peuple. Démocrates d’Europe et de Russie ont en tous cas un même héritage culturel à défendre et à fructifier face à ces réseaux.

Face au déclin des valeurs, déclin surtout importé d’Amérique depuis les années soixante, il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien. Comme disait De Gaulle, il faut s’appuyer sur les peuples d’Europe de ‘Atlantique à l’Oural, ou plutôt à Vladivostok. Il a écrit dans les Mémoires de guerre : «  Les régimes, nous savons ce que c’est, sont des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». J’ajouterai qu’il en est de même de leurs valeurs éternelles car elles sont inscrites dans la nature humaine et dans la transcendance ».

Yvan Blot
(Institut de la démocratie et de la coopération, 10 juin 2013)

Source :
Metapo Info
http://metapoinfos.hautetfort.com




« L’oligarchie au pouvoir » de Yvan Blot

[Source : Polémia]

[Présentation de Henri Dubost]

« L’oligarchie au pouvoir » de Yvan Blot

Sous une apparence de démocratie, le pouvoir réel est en fait oligarchique, c’est-à-dire dans les mains d’un petit groupe d’individus. Ce pouvoir vacille : les pôles de résistance de la société civile s’affirment de jour en jour. En dernier ressort, seule la démocratie directe pourra délivrer les Français de l’oligarchie. Telle est la triple thèse d’Yvan Blot dans cet ouvrage roboratif que nous fait découvrir Henri Dubost avec beaucoup d’élégance.

Défiance du peuple, défiance envers le peuple

Si, selon Aristote, l’aristocratie (gouvernement des meilleurs pour le bien commun) dérive nécessairement en oligarchie (gouvernement de quelques-uns pour leur bien personnel), force est de constater que la démocratie (idéalement « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », selon la formule d’Abraham Lincoln) est paradoxalement également sujette aux mêmes dérives oligarchiques. En France, mais aussi dans de nombreux pays occidentaux, on constate une méfiance croissante du peuple à l’encontre du système politique et des instruments de contrôle de l’opinion publique, médias et instituts de sondages. Il y a dix ans, les Français accordaient la note de 4,7 sur 10 à leur système politique ; elle n’est plus que de 3,7 sur 10 dans l’enquête de Bréchon et Tchernia de 2009, relève Yvan Blot. Si 73% des Français ont une image positive de l’armée et de la police, en revanche le parlement, bien qu’élu, ne recueille que 45% de bonnes opinions et les politiques ,18% ! Quant aux médias, 68% de nos concitoyens les considèrent comme « peu ou pas indépendants ». Des scores obtenus, il faut le remarquer, avant la nauséabonde saga Strauss-Kahn, le scandale Karachi ou encore les révélations des pléthoriques mises en examen tant dans les rangs du PS que de l’UMP. Le parfum de pourriture avancée qui flotte sur le monde politico-médiatique ne peut que déssiller chaque jour un peu plus les Français sur les prétendues vertus du Système…

Les représentants élus par le peuple ne contrôlent pas le gouvernement

Les candidats qui se présentent devant les électeurs sont désignés à l’avance par les partis, et sont donc choisis pour leur parfaite docilité. Ainsi, souligne Yvan Blot, « ceux qui pourraient contrôler sérieusement le gouvernement (la majorité) ne le souhaitent pas (par discipline de parti), alors que ceux qui voudraient contrôler le gouvernement (l’opposition) ne le peuvent pas, parce qu’ils sont minoritaires ». Certes, « des membres de la classe politique peuvent perdre les élections, mais ils sont remplacés par des équivalents dont la politique n’est jamais très différente de celle de leurs prédécesseurs ». En France, d’aucuns appellent ce système l’UMPS… D’autre part, « le pouvoir législatif est largement dans les mains de l’exécutif qui a l’initiative réelle des lois et qui les fait rédiger dans les ministères. Beaucoup de députés et sénateurs investissent peu sur ce travail de juristes qui parfois les dépasse et qui est peu compatible avec le travail électoral de terrain pour se faire réélire. Ils se bornent alors à signer les rapports préparés pour eux par les fonctionnaires des assemblées ». Un deuxième plafond de verre vers le ciel serein de la démocratie est ainsi constitué par l’administration (la technostructure), caste de hauts fonctionnaires non élus mais qui, de fait, concentrent entre leurs mains la réalité du pouvoir, ceci en parfaite adéquation avec l’idée d’Auguste Comte selon laquelle la souveraineté des experts doit remplacer la souveraineté du peuple. Il faut adjoindre à ce constat le fait que près des trois quarts des lois votées par les parlementaires ne sont que des implémentations dans le droit français de directives de Bruxelles. Pour Yvan Blot, sous le nom de démocratie dite représentative, nous vivons donc sous la coupe réglée des oligarchies : l’administration civile (les technocrates), les médias (qu’Yvan Blot nomme joliment les « prescripteurs d’opinion »), les dirigeants de syndicat, les groupes de pression culturels et cultuels, etc., qui forment des réseaux en interaction puissante, laissant le citoyen totalement désarmé.

Le Gestell

Yvan Blot fonde son analyse de l’oligarchie en référence constante au Gestell heideggerien, qu’on peut définir comme une vision du monde exclusivement matérialiste, utilitariste, techniciste. L’homme idéal selon le Gestell n’a pas de racines (ni famille, ni race, ni nation, ni culture, ni spiritualité, ni religion), n’a pas de passé (un culte mémoriel totalement virtualisé et instrumentalisé dans le sens d’une repentance mortifère lui en tient lieu), n’a pas d’idéal (pur producteur/consommateur interchangeable), n’a pas de personnalité (en lieu et place, un ego hypertrophié par la publicité). Nietzsche en a prophétisé l’avènement dans son Zarathoustra, sous le nom de dernier homme. Technique, masse, argent et ego sont les quatre idoles du Gestell dont le masque le plus pernicieux est l’égalitarisme : « Pas de berger, un seul troupeau ! », disait Nietzsche. « Tout historien sait qu’avant la guerre, il y avait bien plus de liberté de parole en France, souligne Yvan Blot. Il suffit par exemple de lire les débats à l’assemblée nationale avant guerre et maintenant. Les discours sont devenus de plus en plus techniques, convenus et plats ». Constat également alarmant sur l’extension du domaine de la barbarie : depuis 1968, soit en quelque 35 années, le nombre de crimes et délits est passé en France de 1,5 million à 4,5 millions… Quant à l’art contemporain (qu’il serait plus adéquat d’appeler art financier), il est la manifestation la plus écœurante de la transformation d’un monde classique, enraciné, en un im-monde postmoderniste, cosmopolite. Dans son ouvrage Le Siècle juif, Yuri Slezkine oppose d’ailleurs le monde mercurien des nomades et de l’astuce (la diaspora) au monde apollinien des guerriers et du sens de l’honneur militaire. « Obscurcissement du monde, fuite des dieux, destruction de la terre, grégarisation de l’homme, suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre », tel est le bilan du Gestell selon Heidegger.

Les justifications idéologiques de l’oligarchie

Selon Yvan Blot, le Gestell repose sur quatre piliers idéologiques : le progrès, l‘égalitarisme, le droit-de-l’hommisme, la gouvernance démocratique. Ces masques, qui se veulent séducteurs envers le peuple, mais qui constituent en fait de véritables poisons totalitaires, sont autant d’autojustifications du Gestell. Yvan Blot rappelle fort opportunément que Staline parlait volontiers de droits de l’homme et que l’URSS a voté la Charte universelle des droits de l’homme de 1948, alors même que le régime bolchevique menait une politique intérieure fondée sur une effroyable terreur. « Derrière le progrès, il y a l’utilitarisme du Gestell qui détruit les racines, fait de l’homme une matière première privée de patrie. Derrière l’égalité, il y a la destruction des libertés, l’oppression, et la diffusion d’un esprit de haine qui déchire le tissu social. Derrière les droits de l’homme, il y a la volonté de légitimer tous les caprices de l’ego, quitte à menacer l’ordre public et l’Etat de droit lui-même. Derrière la gouvernance démocratique, il y a l’oligarchie et la volonté d’empêcher le peuple de participer vraiment au débat public, sous prétexte d’étouffer le « populisme » », observe Yvan Blot. Ces oripeaux idéologiques duGestell se retrouvent d’ailleurs aussi bien à gauche qu’à « droite » : il existe une « droite » mondialiste, utilitariste, politiquement correcte, hostile à la famille et à la nation qui, comme la gauche, est totalement à la botte du Gestell.

« Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

Mais selon Yvan Blot, le Gestell, en tant qu’il nie l’essence de l’homme, ne peut que s’effondrer. La préférence pour l’immédiat, la déresponsabilisation des individus, la réification de l’humain et de la vie, le choix systématique de l’hédonisme et de l’esthétisme contre l’éthique, aboutissent à un effondrement civilisationnel, ainsi que l’ont montré Hans Herman Hoppe dans son ouvrage Democracy,the God that failed, et Jean-François Mattéi dans La barbarie intérieure. Entre autres dans le domaine de la démographie, la dictature du Gestell aura en Europe des conséquences catastrophiques dans les vingt prochaines années, souligne Yvan Blot, ceci en accord avec le démographe Yves-Marie Laulan pour lequel « la démographie scande l’histoire ». L’éviction des Serbes du Kosovo, qui nous rappelle d’ailleurs que l’histoire est tragique, est l’illustration la plus récente de ce principe. Pour Yvan Blot, un des contrepoisons au Gestell est l’ « autonomie de la pensée existentielle ». En termes plus triviaux : on ne peut mentir tout le temps à tout le monde… Yvan Blot prend entre autres l’exemple politiquement incorrect de l’immigration. Le bombardement systématique du slogan « L’immigration est une chance pour la France », avec statistiques et études enchanteresses à l’appui, après avoir pendant trente ans sidéré les foules et empêché toute prise de conscience du phénomène de substitution de population, finira par être perçu comme un insupportable mensonge par ceux-là mêmes qu’il était censé normaliser. Tout comme les citoyens de l’URSS ont fini par constater, malgré l’omniprésence de la propagande du régime, le gouffre béant entre l’idéologie et le réel. Pour Yvan Blot, cette Aléthéia (dévoilement en grec) « ne dépend pas de la volonté des hommes mais de changements internes à l’être du destin (ce que les Grecs appelaient Moira) ». Incontestablement, entre autres avec Internet, la parole s’est libérée, dans le peuple en général et parmi les jeunes tout particulièrement. L’Aléthéia semble donc irréversible. Ce qui est vrai des victimes de l’insécurité et de l’immigration l’est aussi de celles de la spoliation fiscale et patrimoniale. Yvan Blot insiste également sur ceux qu’ils nomment les « héros », les éveilleurs de peuples qui savent cultiver les vertus guerrières et le désintéressement, ainsi que sur le rôle du catholicisme, mais un catholicisme qui aurait naturellement retrouvé sa dimension combattante. Celui par exemple du pape saint Pie V dont les appels à la lutte contre l’islam aboutirent à la magnifique victoire de Lépante sur le Turc en 1571. Et Yvan Blot fait également sien le profond aphorisme du poète Hölderling : « Là où règne le péril, croît également ce qui sauve ! »

Les contrepoisons politiques : enracinement national et démocratie directe

« Vouloir séparer les notions idées de nation et de démocratie est un leurre » affirme Yvan Blot, remarquant avec Heidegger qu’il s’agit de mettre l’identité (qui rassemble) avant l’égalité (qui disperse). Lorsque les Athéniens se réunissaient sur l’agora pour décider de la chose commune, ils le faisaient au nom de leur famille et de leur lignée, non pas simples expressions de contrats comme le voudrait le Gestell, mais liens transcendants entre individus. Seule l’appartenance nationale est garante d’une cohésion sans laquelle il ne saurait y avoir de démocratie. Or « il n’y a pas de nation sans volonté politique de ses citoyens d’en faire partie ». D‘où le puissant levier de cohésion nationale qu’est la démocratie directe, laquelle est fondée sur deux outils essentiels : le référendum veto et l’initiative populaire. Le premier consiste à permettre au peuple d’annuler une loi votée par le parlement. La seconde est une pétition pour soumettre à référendum un projet de loi voulu par les citoyens signataires sur un sujet que le gouvernement ou le parlement ignorent ou ont peur d’aborder. En Suisse, une initiative populaire a abouti à un référendum anti-minarets, largement remporté par son initiateur, l’Union démocratique du centre, premier parti de la Confédération, et de très loin, en nombre d’électeurs. Les adversaires de la démocratie directe allèguent la non-maturité ou le manque d’ « expertise » des citoyens. Or des études universitaires très poussées, tant en Suisse qu’aux Etats-Unis, ont montré que les décisions du peuple, quand on consent à lui donner directement la parole, sont toujours modérées et raisonnables.

« En France, conclut Yvan Blot, il faudra sans doute une crise grave pour que l’oligarchie politique se résolve à introduire la démocratie directe ». Au vu des derniers événements, entre autre crises de l’euro et crise de l’endettement des Etats, nous n’en sommes plus très loin…

Henri Dubost 
7/11/2011

Yvan Blot, L’oligarchie au pouvoir, Editions Economica, 2011, 144 pages

Yvan Blot, ancien élève de l’ENA, docteur ès-sciences économiques, ancien député du Pas-de-Calais et ancien député européen. Créateur de l’association « Agir pour la démocratie directe » qui demande que l’on applique l’intégralité des articles 6 et 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui autorise le peuple à voter directement par référendums les lois et les impôts.




J’accuse !

[Source : Le Grand Soir]

Juif je suis, et Gilet Jaune

J’accuse !

Auteur : Serge GROSSVAK

J’accuse les hautes sphères politiques et médiatiques pour leur manipulation et leur trahison de la juste lutte contre l’antisémitisme.

J’accuse les pouvoirs politiques et médiatiques d’avoir construit de toute pièce l’accusation d’antisémitisme contre les Gilets Jaunes, contre le peuple rebelle.

J’accuse les principales autorités juives de pervertir la lutte contre l’antisémitisme par sa mise au service de visées politiciennes.

Le coeur me déchire de devoir formuler si graves accusations mais aujourd’hui, comme du temps de Zola, un travestissement des faits à caractère racial est commis à seule fin de protéger le pouvoir. Le coeur me déchire parce qu’étant juif ce à quoi j’assiste m’est plus blessant encore que les plus abjectes campagnes antisémites : cette manoeuvre contre le peuple trouve soutien et complicité dans les plus hautes autorités juives censées me représenter.

Au coeur des faits réels qui ont donné lieu à travestissements figurent 3 événements.

Le premier, pas nécessairement par ordre chronologique, est constitué par 3 actes antisémites concomitants. Les croix gammées sur les portraits de Simone Veil, la destruction des arbres souvenir d’Ilan Alimi, l’inscription « Juden » sur la devanture d’un magasin dont le propriétaire est juif. A ce jour nul ne sait quels sont les auteurs de ces actes odieux. A ce jour, nul ne peut être désigné coupable de ces gestes ignobles. A ce jour, nul individu, nul groupe ne peut être jeté à la vindicte. J’attends avec impatience que ceux-ci soient identifiés afin qu’ils soient condamnés, mais encore plus parce que je voudrais être certain que ces gestes infâmes ne sont pas le fruit d’un de ces groupuscules extrémistes qui infestent la communauté juive. Chacun a ses hypothèses, pour les uns l’origine vient des Gilets Jaunes, pour moi il faudrait regarder du côté des Ldj et Bétar, peut être l’enquête aboutira-t-elle sur quelqu’autres imbéciles qui dans tous les cas de figure ne représenteront qu’eux même. Ces 3 faits, aussi graves soient-ils, ne peuvent, ne doivent donner lieu au lynchage médiatique d’un mouvement populaire. Pervertir le combat contre l’antisémitisme ne peut que conduire à nourrir le racisme bien plus puissamment que les fanatiques de sale obédience.

Le second événement concerne monsieur Finkelkraut. Je tiens ce personnage pour abject, pour un infâme raciste qui mérite amplement la réprobation populaire qu’il peut rencontrer. La réprobation sans coup, sans racisme, simplement l’expression du dégout que ce sale type inspire. Si une personne profère à son encontre des propos racistes, qu’elle soit justement condamnée. Quel dommage qu’il n’en ait pas été de même lors des éructations islamophobes de l’académicien. Le combat anti raciste en aurait été renforcé.

Le troisième événement concerne une dizaine de poivrots exhibant la quenelle lancée par l’antisémite Dieudonné. Cet acte d’une poignée de crétins a donné lieu à d’amples indignations jusqu’au plus haut de l’Etat. Quel dommage que cette indignation face à des ivrognes n’ait pas eu son pendant à juste dimension lorsque les auteurs de faits indignes ont été, dans la même semaine, un Maire et une Sénatrice chassant d’un marché municipal une femme pour port d’un signe religieux (islamique il est vrai, donc racisme acceptable). Cet usage politicien du nécessaire combat anti raciste est le pire ennemi de ceux qui aspirent à une bonne entente.

Rien ne justifie d’induire de ces 3 faits réels une mise en procès de quelque groupe que ce soit. Rien en l’état ne justifie de porter sur le moment à l’indignation nationale la dénonciation de l’antisémitisme, si ce n’est un bas calcul politicien qui n’a rien à voir avec l’antiracisme.

Juif je suis, et Gilet Jaune. Ce que je vois dans Peuple vêtu de jaune est beau, est digne. Ces gens que j’ai le bonheur de croiser lèvent la tête, ont de l’éclat dans les yeux et ils parlent, et ils réfléchissent. Des juifs, je n’ai jamais entendu parler sur les ronds points, dans les réunions, ce n’est pas le sujet. Quelques fois sur Facebook surgissent des publications sur le sujet, étonnantes, portées par 2 ou 3 individus de passage jamais vus avant, jamais vus après. J’ai dénoncé ces publications racistes. La tendance est plûtot « on forme une famille » et les sujets sont le RIC, rend l’ISF, Macron démission, les médias devenus officines de propagande et les blessés, les blessés, les blessés…

J’éprouve une profonde admiration pour ces gens au quotidien si difficile qui soudain reprennent espoir. Il est des jours magiques et plein de soleil lorsque le peuple dit stop, déchire le silence, pulvérise l’oppressive fatalité. Ma famille Gilets Jaunes, je vous admire. Alors oui, je sais, avec une famille si nombreuse, couvrant tout un peuple, il y a fatalement parmi nous quelques voleurs, quelques brutes familiales, quelques pédophiles, quelques racistes, quelques antisémites… Enfin, toutes les déviances humaines existantes ne peuvent qu’être représentées dans un si grand nombre. Moi, je ne veux voir que le beau de cette révolte parce que le laid existait avant, bien avant et que seule la révolte est nouvelle. Parce que seule cette révolte de dignité peut faire, un peu, refluer le laid par la dimension humaine qu’elle porte. Tous les engagements du peuple sont confrontés à ce même dilemme, la Résistance, la Commune de Paris. A chaque fois, ceux du Peuple ou proches du Peuple (Victor Hugo !) y voient la grandeur, ceux du pouvoir, ceux de la haute, y cherchent les vilénies pour déverser leurs bassesses sur ceux d’en bas. Voilà ce que nous vivons une fois de plus. Rien de plus.

Vils prétentieux du pouvoir, je vous accuse de turpitude, de jeter de l’huile sur le feu du racisme. L’antisémitisme n’est pas un pion à jouer dans votre combat de domination. Vous n’avez rien appris de l’histoire !

Serge GROSSVAK
Juif Autrement Yid

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Le trésor transcendantal de la vérité, de la beauté et de la bienveillance s’estompe face au matérialisme et au postmodernisme

[Source : SOTT]

Le trésor transcendantal de la vérité, de la beauté et de la bienveillance s’estompe face au matérialisme et au postmodernisme

Auteur : Ann Gauger
Evolution News
mer., 02 jan. 2019 16:16 UTC

La Jeune Fille à la Perle de Johannes Vermeer
© Wikimedia Common
La Jeune Fille à la Perle, de Johannes Vermeer

Si vous voulez développer un esprit de gratitude, j’aimerais vous suggérer de passer du temps à méditer sur la vérité, la beauté et la bonté. Chacune représente pour nous des dons, des choses qui rendent la vie possible, intelligible et digne d’être vécue. Ce sont des qualités si essentielles que nous les appelons transcendantales. Elles transcendent nos savoirs de tous les jours et indiquent une source qui est au moins capable de vérité, de beauté et de bonté. 

Pourquoi les valorisons-nous ?

  1. Elles sont les fondations sur lesquelles une vie digne d’être vécue est construite.
  2. Elles permettent la découverte, la création et la solidarité.
  3. Ce ne sont pas des chimères.
  4. Elles sont transformatrices.
  5. Ce sont des indicateurs que le monde est riche, intentionnel et plein de sens.
  6. Elles sont le produit d’un concepteur qui connaît la vérité, la beauté et la bonté.

La vérité, la beauté et la bienveillance sont des concepts abstraits qui correspondent néanmoins à nos désirs les plus profonds. Il est peu probable qu’ils aient évolué selon un processus néo-darwinien. Plutôt, du néo-darwinisme, je m’attendrais à une absence de beauté ou à un déni de la beauté – une incapacité à l’apprécier. Il en va de même pour la vérité. Qu’en est-il de la bonté ? Si l’altruisme et la générosité sont considérés comme des signes de bonté, devrions-nous nous attendre à de la bienveillance dans le monde naturel ? Gardons cette idée en tête, pour y revenir plus tard. 

La beauté

Dans notre société actuelle, l’idée de valeurs transcendantes semble irréelle. On nous dit que tout est subjectif – il n’y a pas de norme précise pour la beauté. Tout est conditionnel – mon point de vue par rapport au vôtre. Les expositions dans les musées d’art ressemblent maintenant au contenu de mon placard empilé sur le sol, ou d’un stationnement abandonné, ou quelque chose d’épouvantable comme un crucifix plongé dans l’urine. 

Que s’est-il passé ? Avons-nous oublié ce qu’est la beauté ? En rejetant le passé de « l’hégémonie culturelle oppressive du mâle blanc » de l’Occident chrétien, nous avons abandonné beaucoup de belles choses. Je n’ai aucun problème à inclure de belles choses d’autres civilisations ou peuples – ne rejetez donc pas les trésors de millénaires de notre culture. 

Le David de Michel-Ange est un parfait exemple de cette beauté. Plus grand que nature, debout dans une position détendue, il semble respirer. Bien que fait de marbre, sa peau brille. Il est la beauté physique incarnée. 

Un autre exemple de beauté est la peinture classique de Vermeer, La Jeune Fille à la Perle. La fille regarde par-dessus son épaule, la tête enveloppée dans un foulard bleu et or. Ses yeux se concentrent sur nous, comme s’ils attendaient quelque chose, et une seule perle pend de l’oreille que nous pouvons voir. 

Une forme de beauté plus fonctionnelle apparait dans l’architecture. Ainsi, par exemple, les cathédrales gothiques attirent le regard vers le haut à la rencontre de la lumière, les palais baroques communiquent une exubérance extravagante, et les avenues majestueuses de Paris montrent la fierté d’une nation. En Amérique, comparez une église blanche à hauts remparts entourée de maisons à ossature blanche en Nouvelle-Angleterre avec les humbles murs de terre en pisé et les voûtes basses d’une mission de Californie, ou avec des maisons à colonnes blanches dans le sud, avec leurs larges vérandas et leurs plafonds hauts. Chaque style d’architecture est distinctif et reflète une partie différente de l’expérience américaine. 

La vérité

Avons-nous perdu de vue la vérité ? Dans notre monde moderne, tout est subjectif ; il n’y a pas de sens de valeurs absolues, du bien ou du mal, du vrai ou du faux ; et la vie est un tourbillon de demandes personnelles et de dénégation des droits des autres. La liberté civile devient l’émeute incivique. Tout ce qu’une personne désire, même si c’est loin d’être raisonnable, devient son droit. La liberté devient un droit. Un choix moral de préserver la vie devient un crime. On a de fausses nouvelles partout. Personne ne sait qui croire, et la débauche vieille de plusieurs dizaines d’années de gens qui vivent dans le mensonge détruit la confiance. 

La vérité est à l’épreuve depuis longtemps. 

Nous ne pouvons pas avoir de confiance sans vérité. C’est la base d’une société civile. La vérité doit être dite et entendue si l’on veut qu’une communauté continue à travailler et à être honnête, et si l’on veut répondre aux besoins des gens. Les familles ont aussi besoin de la vérité tempérée par l’amour pour fonctionner. Les enseignants doivent fonder leurs leçons sur la vérité, et les affaires et la politique doivent être menées à la lumière de celle-ci. 

Sans vérité, nous entrons dans un monde de déraison et de non-sens. La vérité, la vérité objective, sous-tend l’ensemble des mathématiques et des sciences. La logique est une exigence absolue pour en faire, et la base de toute logique est la vérité. Considérez ce qui suit :

  1. Si une affirmation est vraie, alors c’est vrai. Une chose est elle-même. Ce n’est pas autre chose.
  2. Les énoncés contradictoires ne peuvent pas être vrais dans le même sens en même temps. Il ne peut pas être vrai qu’un chat est noir et pas noir en même temps.
  3. Une déclaration est soit vraie, soit fausse. Ce n’est pas quelque chose au milieu. Il n’y a pas de demi-vérités. Soit il pleut, soit il ne pleut pas.

Connues respectivement comme le principe d’identitéle principe de la non-contradiction et le principe du tiers exclu, ces trois principes forment la base de la logique classique. Avez-vous remarqué l’utilisation répétée du mot « vrai » ? 

Le philosophe et apologiste chrétien J. P. Moreland a ceci à dire sur les principes de la logique :

« Ces lois fondamentales sont de véritables principes régissant la réalité et la pensée et sont assumées par les Écritures. Certains prétendent que ce sont des constructions occidentales arbitraires, mais c’est faux. Les lois fondamentales de la logique régissent toute réalité et toute pensée et sont connues pour être vraies pour au moins deux raisons : (1) Elles sont intuitivement claires et évidentes. Une fois que l’on comprend un principe fondamental de la logique, on peut voir que c’est vrai. (2) Ceux qui les nient utilisent ces principes dans leur réfutation, démontrant que ces lois sont inévitables et que c’est se réfuter soi-même que de les nier. »

Les préjugés sont une forme de contre-vérité. Lorsque des individus ou des groupes se voient refuser l’accès à des ressources, des opportunités ou la possibilité de participer en fonction de ce qu’ils sont ou de leurs opinions, ils subissent une discrimination injuste. 

Y a-t-il eu une époque où la vérité était la norme ? Pas depuis le Jardin d’Éden, je suppose. 

La bienveillance

La beauté et la vérité sont essentielles, mais aussi la bonté, notre dernière valeur transcendantale. Il est possible d’imaginer un endroit où la vérité est toujours dite scrupuleusement, mais où la bonté, la compassion et la tendresse n’existent pas. Ce serait un lieu terrible à vivre. 

La bienveillance est peut-être la valeur transcendantale la plus difficile à définir. Elle peut être considérée comme excellente, bienfaisante, bénéfique, utile et désintéressée. Cette description est pertinente :

« [La bonté] conduit à une vie caractérisée par des actes motivés par la droiture et le désir de faire le bien. . . . Le mot grec traduit par » bonté », agathosune, signifie « droiture du cœur et de la vie ». Agathosune est la bonté pour le bien des autres, et non la bonté simplement pour être vertueux. »

Il est difficile de trouver des exemples non mélangés de bienveillance. On l’associe généralement à des saints, comme Mère Teresa, ou à des héros, comme Florence Nightingale. Les personnes qui mettent leur vie en danger pour s’occuper des victimes de la peste ou qui mènent une vie simple afin d’avoir plus à donner aux pauvres peuvent aussi être qualifiées de bonnes. Les personnes qui s’occupent des malades, des orphelins, des veuves, des prisonniers et des sans-abri manifestent cette valeur transcendantale de bonté. Mais il en va de même pour une mère qui prend soin de ses enfants avec amour, ou pour un père qui se dévoue pour sa famille.

La question de l’altruisme

Alors maintenant, pour faire face à la question de l’évolution : Avons-nous fait évoluer notre appréciation de la bonté, de la vérité et de la beauté ? Les évolutionnistes avaient l’habitude de penser qu’en se sacrifiant pour ses proches parents, une personne pouvait assurer la survie des gènes qu’elle partageait avec ses proches. Mais en 2010, la sélection familiale, comme on appelle cette théorie, a été abandonnée comme modèle par son auteur, E.O. Wilson. La théorie du remplacement, la sélection collective, n’a pas fait mieux. Au lieu de cela, on soutient maintenant que la sélection naturelle standard et une génétique démographique rigoureuse pourraient être en mesure de faire le travail. 

Les caractéristiques et le comportement des abeilles et d’autres insectes eusociaux peuvent être considérés comme un modèle de l’évolution de la « bonté » chez les créatures plus primitives. Ces insectes ont une vie très sociale. Pourtant, bien que leur « altruisme » a été longuement étudié, aucune piste plausible pour son développement par l’évolution n’a été démontrée. Les points d’achoppement sont le nombre de mutations nécessaires pour chaque nouveau caractère altruiste et le temps nécessaire pour que les insectes acquièrent ces caractères et les répandent dans la population. 

La question de l’altruisme chez les êtres humains a également été étudiée sous l’angle de l’évolution. La description la plus approfondie que j’ai trouvée s’est en fait concentrée sur un problème à plus petite échelle, l’évolution de la coopération. Les auteurs de l’étude ont catalogué les comportements qui pourraient mener à une coopération, en cherchant à la fois une confirmation expérimentale et théorique. La réciprocité a été identifiée comme une caractéristique clé. On dit : « Tu me grattes le dos, je te gratte le tien. ». 

Le problème, c’est que des études comme celle-ci montrent que les humains ont des comportements altruistes, mais pas pourquoi nous le faisons. Même si nous avons des régions neuronales dédiées à ce comportement, cela ne signifie pas que les régions neuronales ou le comportement ont évolué sans ligne directrice. 

Quel est le problème avec ces arguments ? Tout d’abord, ils supposent (1) que l’usage des valeurs transcendantales est lié à un ou plusieurs gènes ; (2) que les valeurs de survie ou de reproduction ont une certaine importance par rapport à la reconnaissance des valeurs transcendantales ou dans l’étude de leurs perceptions ; et (3) que c’est au moins suffisamment bénéfique à la survie ou à la reproduction pour transmettre cette aptitude aux générations suivantes en priorité. Plus fondamentalement, ils supposent que la vérité, la beauté et la bonté ne sont pas des choses en soi, mais simplement des signaux qui nous permettent de faire de bons choix évolutionnaires. Compte tenu de ces hypothèses, j’aimerais que quelqu’un chiffre précisément le supplément de valeur pour la survie d’un groupe qu’entraine la capacité de ses membres à reconnaître la vérité, la beauté ou la bienveillance, puis à confronter le résultat à la loterie de la génétique des populations. 

Pas de concordance 

Le matérialisme scientifique ne peut rivaliser avec la beauté, la vérité ou la bonté. Ces valeurs transcendantales immatérielles donnent un sens à notre vie. J’espère que tous ceux qui lisent ceci ont fait l’expérience de la bienveillance, de la vérité et de la beauté dans leur vie. Si ce n’est pas le cas, recherchez-les en tant que guides de sagesse et en tant que dons qui nous ont été offerts pour aider à rendre la vie digne d’être vécue.

« Ce que vous créez dans la beauté, la bonté et la vérité vit pour toujours. Ne passez pas votre vie à accumuler des objets matériels qui ne deviendront que poussière et cendres. » – Denis Waitley 

« La vérité, la beauté et la bonté vont ensemble. Par la vérité, nous sommes mis en contact avec la réalité, que nous trouvons bonne pour nous et belle à voir. Dans notre connaissance, notre amour et notre plaisir, le don de la réalité nous apparait comme quelque chose d’infiniment et inépuisablement précieux et fascinant. » – Thomas Dubay

Traduction : SOTT




Nous sommes juifs et nous sommes antisionistes

[Source : Union Juive Française pour la Paix]

Nous sommes juifs et nous sommes antisionistes

mardi 19 février 2019 par Coordination nationale de l’UJFP

Nous sommes juifs, héritiers d’une longue période où la grande majorité des Juifs ont estimé que leur émancipation comme minorité opprimée, passait par l’émancipation de toute l’humanité.

Nous sommes antisionistes parce que nous refusons la séparation des Juifs du reste de l’humanité.

Nous sommes antisionistes parce la Nakba, le nettoyage ethnique prémédité de la majorité des Palestiniens en 1948-49 est un crime qu’il faut réparer.

Nous sommes antisionistes parce que nous sommes anticolonialistes.

Nous sommes antisionistes par ce que nous sommes antiracistes et parce que nous refusons l’apartheid qui vient d’être officialisé en Israël.

Nous sommes antisionistes parce que nous défendons partout le « vivre ensemble dans l’égalité des droits ».

Au moment où ceux qui défendent inconditionnellement la politique israélienne malgré l’occupation, la colonisation, le blocus de Gaza, les enfants arrêtés, les emprisonnements massifs, la torture officialisée dans la loi …
préparent une loi liberticide assimilant l’antisémitisme qui est notre histoire intime à l’antisionisme, 

Nous ne nous tairons pas.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 18 février 2019

Document(s) joint(s)

Communiqué de l’UJFP : « Nous sommes juifs et nous sommes antisionistes » le 8-02-2019

18 février 2019
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164.8 ko




Le secret de l’Atlantide

« Le secret de l’Atlantide » est un livre dont la version électronique est disponible sur le site Pagans Hyperboréens

Lien de téléchargement

Préface
de
l’ouvrage

« Ignorer
les travaux de Jürgen Spanuth c’est cacher la vérité »
« 
Polemique »,
« controverse », parfois les médias s’insurgent : « les
propos de M. Dupont ont provoqué la polémique ». Les chiens
de garde jettent l’opprobre sur ceux qui ne respectent pas les
limites définies par le « politiquement correct ». C’est un
sujet qui devient très vite tabou que d’aborder l’Atlantide de
façon sérieuse, car l’on finit toujours par déboucher sur ces
fameux mégalithes, véritables trésors archéologiques sur lesquels
repose néanmoins une véritable chape de plomb. Car s’il existe un
politiquement correct pour les propos tenus publiquement il en existe
également un en science historique et archéologique ! En réalité,
la plupart du temps, lorsqu’un sujet historique est controversé,
ou tout simplement ignoré c’est qu’il y a anguille sous roche,
c’est que les autorités souhaitent masquer une évidence qui gêne.
Nul besoin de rédiger un paragraphe pour expliquer que le
politiquement correct est un moyen moderne de censure, de restriction
de la liberté d’expression et qu’il ne repose pas sur la vertu.
Se faisant généralement protecteur des minorités, gardien de la
morale, il se cache des desseins tout à fait amoraux sous cette
belle façade. Le politiquement correct est en réalité une arme néo
inquisitrice, fruit d’années de recherches en ingénierie sociale.

Quelle
connaissance, quelle science est-elle la plus performante pour faire
de l’argent ou acquérir du pouvoir ? La maîtrise des marchés
financiers ? L’ingénierie de l’armement ? Non ! c’est
l’ingénierie sociale, c’est-à-dire l’étude des comportements
humains. Car bien avant l’argent, bien avant la guerre, il y avait
des humains ! Et pour que l’argent ait autant de valeur, il faut
des gens pour le désirer, pour que les guerres puissent avoir lieu,
il faut bien des hommes pour la faire. Le pouvoir c’est le contrôle
du mental de l’humain, le mot « gouvernement » veut dire
contrôle du mental.

Application de l’ingénierie sociale

Vous
envisagez de partir en voyage, vous utilisez votre GPS, celui-ci a
besoin de deux informations : votre lieu d’origine et votre
destination, c’est ainsi que vous allez apprécier votre voyage,
savoir
jusqu’où vous pouvez aller, etc. Votre lieu d’origine est
mémorisé puis c’est votre position instantanée qui évolue
pendant le voyage. Si votre GPS tombe en panne, vous êtes perdu !
Si l’on observe maintenant à l’échelle de votre vie d’homme
ou de femme, en tant qu’individu, vos moyens de repère et
d’orientation seront vos parents, votre environnement et votre
culture. Cela se complique un peu lorsqu’il ne s’agit plus de
prendre une direction pour vous seul, mais d’orienter un groupe
d’individus. Prenons le cas d’un peuple ou d’une tribu, c’est
une entité dont la durée de vie est beaucoup plus longue que celle
d’un individu, se reposant sur les générations futures, un peuple
est potentiellement immortel ! Le groupe d’individus se
reproduisant grâce à l’amour (dans l’idéal), il est affranchi
de la vieillesse et a donc un temps potentiellement infini devant lui
pour réaliser son projet de développement. Non limité dans le
temps, il est beaucoup plus puissant qu’un individu isolé. Si ce
peuple décide, par exemple, de vivre heureux et que pour se faire il
établit la vérité et la vertu comme valeurs premières de sa
culture, il s’unit grâce à cet objectif commun, il se donne un
nom et une raison d’être : c’est la naissance d’une tribu
ou d’une nation. Il va donc métaphoriquement inscrire ces
objectifs dans son GPS
qui
les gardera en mémoire. Il suffira à ce peuple de pérenniser le
GPS
pour
faire perdurer l’état d’esprit et l’identité de la tribu à
travers les générations. Sa force toute entière réside dans sa
capacité à durer, et donc sa propension à ne pas oublier son
passé, la transmission est son sang et la Tradition son cœur. Ce
GPS
qui
permet de transmettre sans failles la mémoire à travers les
générations existait autrefois, on l’appelait la Tradition.

On
comprend donc aisément qu’en altérant la mémoire d’une nation,
en lui portant atteinte, on agit directement sur la destinée de son
peuple, mais aussi de l’individu, car la nation remplit l’un des
besoins fondamentaux de l’être humain : le besoin
d’appartenance.

L’objectif
premier de l’ingénierie sociale étant de contrôler les masses,
son outil principal est le contrôle de la mémoire des peuples, la
reécriture de l’histoire en dépit, bien évidemment, de certaines
valeurs comme la vérité. C’est pourquoi avant d’être en mesure
d’effectuer de pareilles actions, il y eut au préalable un long
travail de sape effectue par les proto-ingénieurs sociaux qui se
sont attachés à casser la transmission entre générations,
c’est-à-dire la Tradition. Ce n’est que par l’inquisition
violente et le bourrage de
crâne
religieux qu’ils ont pu y mettre un terme. Une fois la chaîne de
transmission brisée, tout est devenu plus facile. Ils ont ensuite pu
s’attaquer aux valeurs, aux objectifs naturels de la vie qui
tendent à l’harmonie et à la beauté morale, pour les remplacer
par la réussite sociale. Cette réussite sociale étant totalement
conditionnée par la culture, elle aussi dans les mains des
ingénieurs sociaux, elle donne une souplesse confortable au
pouvoir : c’est ainsi que si dans les années vingt il fallait
absolument un travail pour être accepté socialement, aujourd’hui
il est beaucoup plus important d’être politiquement correct. Le
contrôle étant désormais prioritaire sur la productivité humaine,
nos ingénieurs sociaux réfléchissent à l’élaboration du
meilleur système de contrôle pour leur nouvel ordre
hypercentralisé.

Pourvoir
temporel et autorité spirituelle

Les
sciences, la mémoire, l’histoire et la culture sont les choses les
plus importantes, car elles orientent un peuple, un individu. Or,
orienter un peuple, c’est l’objectif du politique qui soutiendra
forcement les historiens enclins a aller dans son sens ! Les
scientifiques et historiens ont intérêt à aller dans le sens
politique pour être promus, c’est une forme de corruption passive
inhérente à ce système (et à l’abri de la loi : l’erreur
étant permise en science, elle fournit un alibi à la malhonnêteté).
Ce dysfonctionnement systémique a engendré la création d’une
néo-science : l’ingénierie sociale, l’art de manipuler les
masses. Pour éviter ce genre d’abus, il faudrait séparer le
pouvoir politique de l’autorité scientifique, malheureusement cela
n’est plus possible dans une société basée sur l’argent roi,
le pouvoir et la science étant dans une seule et même main :
celle des plus riches. Ce cloisonnement était autrefois appelé
pouvoir temporel et autorité spirituelle, c’était l’un des
fondements de la Tradition primordiale. Une règle qui paraît
évidente, mais qui n’est jamais évoquée dans les débats
politiques. « Avec
les pyramides, ce qui est génial c’est qu’on peut croire ce
qu’on veut » c
ette
phrase lâchée par un célèbre youtubeur grand public « Squeezie »
est
révélatrice de l’occultation dont font l’objet les pyramides de
Gizeh et l’Atlantide. Car garder le mystère c’est laisser libre
cours à la croyance, mais la croyance n’est pas la vérité. La
croyance donne toute liberté à l’ingénierie sociale pour établir
ses desseins de contrôle total. Le mystère laisse la place à la
religion dans son sens dogmatique, illogique, mystique et
fantasmagorique.

La
connaissance dissipe les croyances, elle est l’ennemie de la
religiosité. Croyez mes frères ! Le mysticisme religieux a mené
à des dérives autoritaires, a l’esclavage des paysans, mais aussi
à la perte de nombreuses connaissances, à un abaissement
intellectuel et scientifique à peine croyable. Les mathématiques et
la géométrie étaient en effet très mal vues, Pythagore considéré
comme un vulgaire païen. Lorsqu’on étudie l’histoire des moyens
agraires, on se rend compte qu’aucune avancée ne fut réalisée
entre l’époque gauloise et le XIXe siècle. Bien au contraire,
certaines techniques employées par les Gaulois, comme celle du
chaulage, furent oubliées pendant près de deux mille ans ! Pour
amender les terres trop acides, les Celtes répandaient de la chaux.
Mais l’oubli de cette méthode conduisit des territoires comme le
Segala (englobant une partie non négligeable du département de
l’Aveyron), à une grande pauvreté. Ce n’est en effet qu’au
XIXe siècle que les agriculteurs de ces régions redécouvrirent
l’emploi de la chaux et purent, ainsi, mettre fin à des famines
répétées ! Que l’on ne se trompe pas d’objectif, je ne ferai
pas de procès à la religion, je souligne simplement tous les
dangers de la croyance et surtout je souhaite mettre en lumière le
fait qu’il y a bien une très forte volonté institutionnelle de
maintenir le mystère sur le sujet des pyramides, de l’Atlantide et
des Hyperboréens.

Masquer
notre histoire, c’est propager l’ignorance, mentir par omission
pour laisser place à de véritables mensonges. Cette liberté qui
est offerte est du pain béni pour les manipulateurs, les gourous New
Age ou religieux. Là, il ne s’agit plus d’institutions
étatiques, mais d’indépendants qui profitent du vide pour prendre
la place. L’obscurantisme aboutit à la création de multiples
sectes, tout le monde y va de sa petite histoire, il y en a pour tous
les goûts. La vérité sur l’Atlantide dérange donc à la fois :

  • Les indépendants qui occupent le terrain pour faire de l’argent.
  • Les ingénieurs sociaux d’État, dont le but suprême semble la mise en place d’une dictature totale d’un genre nouveau, à partir d’un corpus de nouvelles croyances.



Le RIC est-il un piège tendu par l’oligarchie ?

Voir aussi : Le RIC suffira-t-il ?




Comment reprendre en main le pays face au Nouvel Ordre Mondial ?




Les sources occultes de la philosophie moderne

Alain Pascal – Les sources occultes de la philosophie moderne




Laïcité et Religion de la Franc-maçonnerie

[Source : F∴M∴ EXPOSÉE]

« Or si nous n’avons pas réussi, c’est que nous nous sommes occupés du matériel, on a remplacé dans le fond les aristocrates par les bourgeois, c’est ce qu’il s’était passé au 19ème siècle, mais on a laissé la domination intellectuelle à l’Église catholique, qui était extrêmement puissante. Et là, ils se disent non, il faut aussi qu’on s’occupe du spirituel et des consciences. Et je dois dire qu’il y a une importance déterminante de la franc-maçonnerie dans cette affaire-là. […]

Donc ils se disent il faut inventer autre chose, le catholicisme c’est l’oppression, le protestantisme ça marche pas, et cet autre chose va s’appeler la laïcité. Mais une laïcité qui, née dans les loges, nourrie de toute cette histoire, va d’abord apparaître comme une religion laïque, ce terme est employé, « religion », contre la religion catholique. Et lorsque les républicains, fondateurs d’ailleurs de la religion laïque, vont prendre le pouvoir à travers l’école, dans le fond, ils vont, à travers les instituteurs, à travers les cours de morale laïque qui étaient publiés, à travers les programmes scolaires, et bien ils vont essayer de constituer non seulement une République matérielle, mais une République spirituelle. »

Propos tenus par Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale française.




Louis T. – Apprenti autiste

[Source : Télé-Québec]

Documentaire

Apprenti autiste

Enquête pour comprendre l’autisme, signée Louis T.

Présentation

Été 2015, sur la scène du ZooFest, l’humoriste Louis T vit un moment difficile. Il a l’impression de présenter un bon numéro, mais dans la salle, les spectateurs ne rient pas. Ils ne le comprennent pas. Cet échec entraîne une réflexion qui le mène à un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme. À la suite de sa sortie dans les médias, Louis T reçoit maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications; pour lui et toutes les autres personnes atteintes.


[Source : Télé-Québec]

Apprenti autiste: penser au-delà du diagnostic

Comment vivre avec le spectre de l’autisme? Télé-Québec consacre une soirée complète à la question

« La majorité des humains possèdent une palette de 72 émotions, les Asperger comme moi n’en ressentent pas plus de sept. Sept nuances de bof, à vrai dire », confie l’humoriste.

Le mercredi 27 février prochain à 20 h, Télé-Québec diffuse le documentaire Apprenti autiste où l’humoriste Louis T présente la quête qu’il a menée pour mieux comprendre sa condition. Apprenti autiste adopte son ton et son regard: celui d’une personne autiste récemment diagnostiquée qui désire connaître les répercussions de ce syndrome sur son existence et apprendre à bien vivre avec cette réalité. Le documentaire sera suivi d’une table ronde aux Francs-tireurs, à 21 h, aux côtés de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, toutes les trois mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Apprenti autiste prend racine à l’été 2015, un soir où l’humoriste donne un spectacle et où le public ne rit pas. Ou presque pas. Cet événement entraîne une réflexion chez lui, qui le mène à consulter, puis, à obtenir un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Un an plus tard, après avoir vécu cette nouvelle situation avec ses proches, il décide d’en parler publiquement dans les médias. Immédiatement, il se met à recevoir maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications. Pour mener à bien son enquête, il discute avec des spécialistes du TSA, des autistes de différents niveaux et leurs parents, ainsi qu’avec ses proches.

« Quand je suis sorti du bureau du Dr Giroux il y a deux ans, j’avais envie de crier sur tous les toits que j’étais Asperger. J’étais tellement heureux de pouvoir enfin expliquer pourquoi j’étais bizarre », dit-il.

Ponctué de numéros d’humour, Apprenti autiste démystifie ce trouble bien connu, mais bien peu compris. Au fil d’une quête personnelle, mais qui semble relativement détachée de lui, un trait distinctif de l’autisme, il nous offre un documentaire lumineux et informatif, qui déboulonne les mythes entourant le TSA. On y aborde, entre autres, les différentes nuances du TSA, la différence entre autisme et syndrome d’Asperger, le rôle de l’hérédité et… les avantages qu’apporte cette condition.

« Jusqu’à tout récemment, c’étaient tous les gens autour de moi qui m’apparaissaient plutôt étranges. Puis, j’ai compris que c’était moi qui étais spécial », raconte Louis T.

Télé-Québec dévoile d’ailleurs la bande-annonce d’ Apprenti autiste aujourd’hui sur son groupe Facebook Les docuvores télé-québécois : visionnez-la ici.


[Source : La Presse]

Publié le 25 février 2019 à 12h04 | Mis à jour le 26 février 2019 à 06h49

Louis T: mieux comprendre l’autisme

À 34 ans, l'humoriste Louis T a reçu... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)

À 34 ans, l’humoriste Louis T a reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Sophie Allard
La Presse

Toute sa vie, l’humoriste
Louis T s’est senti bizarre sans trop savoir pourquoi. À 34 ans, il a
reçu un diagnostic: syndrome d’Asperger. Dans le documentaire Apprenti autiste,
diffusé mercredi à Télé-Québec, on assiste à sa quête pour comprendre
sa situation et déboulonner les mythes associés au trouble du spectre
de l’autisme.

Peu après avoir reçu ton diagnostic, tu l’as annoncé sur les réseaux sociaux. Tu dis que ton coming out à Tout le monde en parle a changé ta vie. De quelle façon?

Du côté personnel, le diagnostic m’a apporté un soulagement. Je compare
ce diagnostic à un coffre à outils, on m’a donné des outils pour mieux
me comprendre, je m’estime plus heureux. Du côté professionnel, j’ai
profité d’une tribune [de 1,8 million de téléspectateurs] que je n’avais
jamais eue.

On te dit souvent: «T’as pas l’air d’un autiste, Louis!» Les préjugés envers l’autisme sont-ils encore très présents?

Il y a beaucoup de méconnaissance et d’ignorance, c’est compréhensible
parce que c’est un sujet complexe. À titre personnel, j’ai passé
33 années de ma vie à essayer d’être normal et je suis devenu assez bon.
Je ne suis pas étonné aujourd’hui que les gens me disent que je n’ai
pas l’air autiste, j’ai passé la majorité de ma vie à essayer de le
masquer.

Te sens-tu submergé parfois par tous les témoignages que tu reçois?

Oui, sauf que j’assume la responsabilité de mon coming out et je connais mes limites. Les gens sont super gentils. Des monsieurs et des madames de 57 ans et 60 ans m’écrivent. Toute leur vie, ils n’ont pas compris ce qu’ils avaient et ont réussi à vivre normalement. Ils se reconnaissent en moi. Je ne suis pas expert du sujet, alors je réfère beaucoup au site autisme.qc.ca.

Te sens-tu investi d’une mission de faire le pont entre les autistes et les neurotypiques?

Sans dire que je me sens investi d’une mission, je crois que je suis en
mesure d’aider à faire le lien. J’aime dire que j’ai un pied dans la
normalité et un pied dans l’autisme. J’ai ma quête personnelle, mais mon
objectif est de faire comprendre aux gens aussi. La mission, que je
l’aie choisie ou pas, m’est tombée dessus. Voilà pourquoi j’ai accepté
de participer au documentaire.

Durant le tournage d’Apprenti autiste, y a-t-il eu des rencontres déstabilisantes?

Non, mais on est allé jouer dans mes émotions alors que je ne suis pas
particulièrement émotif dans la vie. Je me suis rendu compte que ça me
touchait beaucoup. J’ai vu des gens heureux, mais aussi fragiles et
forts à la fois. Je ne m’intéressais pas particulièrement à l’humain, ça
m’a réconcilié. Pendant trois mois, je n’ai rencontré que du bon monde.

Les confidences de ta conjointe à la caméra sont touchantes.
Elle raconte la difficulté pour vous de sortir entre amis, de souper en
tête à tête.

Ça fait de la bonne télé, hein? Ça m’a touché, même si on en avait déjà
parlé. Elle ne veut pas que les gens aient pitié pour elle, qu’ils
pensent que notre vie de couple est difficile. Je pense que ça va
rejoindre les gens, elle est authentique.

Dans le documentaire, on voit Julien qui tente d’obtenir un
emploi. Chez les personnes avec Asperger, le taux de chômage est de
40 %. Te sens-tu privilégié de connaître le succès professionnel?

Oui, tout à fait. Julien, c’est une belle rencontre. Je me suis reconnu
en lui quand j’étais jeune adulte, c’était difficile pour moi à
l’époque. J’ai eu la chance de choisir un métier atypique. Ça m’a permis
d’avoir un horaire flexible, d’avoir droit à mes excentricités. Je
regarde cheminer Julien, j’ai confiance que sa vie va s’améliorer, comme
la mienne s’est améliorée.

On sent ta mère peu à l’aise avec ta nouvelle «étiquette» d’autiste. «Il ne faut pas en abuser», dit-elle.

Je comprends la crainte de certaines personnes face à un effet de mode.
On en parle plus, donc ça donne l’impression qu’il y a de l’autisme
partout. Ce n’est pas ça. En pointant quelque chose qu’on ne connaissait
pas beaucoup, on le remarque plus dans la société. Ma mère m’a toujours
vu normal avec mes particularités et m’a toujours accepté comme ça. Le
diagnostic l’a brusquée. Je lui ai expliqué que, pour moi, ce n’était
pas une condamnation, mais un soulagement.

Qu’est-ce que tu attends de ce documentaire?

C’est comme un cours d’autisme 101. J’espère que ça va sensibiliser le
public, le rassurer. Mon souhait serait que, dans la société en général,
on s’ouvre à la différence, qu’on accepte les gens qui sortent des
normes. La différence n’est pas toujours agréable, pas toujours cute,
mais il faudrait être plus compréhensif.

Soirée sur l’autisme à Télé-Québec le mercredi 27 février

20 h: Apprenti autiste. Réalisation: Gabriel Allard-Gagnon. Productions Urbania.

21 h: Table ronde sur l’autisme aux Francs-tireurs, réunissant Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme.

Louis T est en résidence à la Place des Arts et au Petit Théâtre de Québec avec Vérités et conséquences… sur scène, un spectacle qui reprend le ton et certains thèmes abordés dans ses capsules web.


[Source : Le Devoir]

«Apprenti autiste»: autistiquement parlant

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.
Photo: Télé-Québec
L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.

Louise-Maude Rioux Soucy

23 février 2019

Louis T. a le chic pour quadriller un sujet, le décortiquant jusqu’à l’obsession dans ses capsules Vérités conséquences, méthode qui fait des merveilles dans le pénétrant documentaire Apprenti autiste.
Guidé par un souci de clarté exemplaire, l’humoriste part de son
diagnostic de syndrome d’Asperger pour sonder les mystères du trouble du
spectre de l’autisme (TSA) au moyen d’un savant mélange de faits
pointus et d’observation distanciées qui font mouche à tout coup.

À la caméra, Gabriel Allard-Gagnon tient le gouvernail avec aplomb,
se moulant à la personnalité rationnelle de son guide atypique à la
gamme émotive rappelant la palette de couleurs d’un daltonien. « Les
Asperger comme moi [ne] ressentent pas plus de sept [émotions] »,
dira-t-il. Et ils en usent mollement, se résumant souvent à « sept
nuances de bof », ajoutera-t-il. Paradoxalement, la quête de Louis T.
suscite, chez qui la partage et la regarde, de vrais transports. C’est
que derrière s’agitent des humains dont la différence prend soudain un
sens.

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal. Pudiques, les
segments avec sa conjointe, sa mère et son fils sont touchants, idem
pour ces moments partagés avec des autistes de différents niveaux, tous
très justes. À l’autre bout du spectre, intervenants médicaux et
scientifiques éclairent sa quête avec une remarquable efficacité. Apprenti autiste offre
ainsi de la haute voltige intellectuelle sans jamais forcer, ouvrant à
une réflexion de fond qui se poursuivra immédiatement après, aux Francs-tireurs, en compagnie de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un TSA.

Apprenti autiste

Télé-Québec, mercredi, 20 h ;
en reprise jeudi, 14 h
et le 3 mars, 20 h




Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation

[Source : Le Saker Francophone]

Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation


Et
un chinois cloué par le robot de son usine


Par SputnikNews –
Le 18 février 2019

On
estime à 2030 le nombre d’Australiens bénéficiant d’une forme
d’aide sociale ou autre qui sont morts après l’envoi de lettres
de menaces par le bureau gouvernemental chargée de payer ces aides,
lettres envoyées le plus souvent par erreur les avertissant que
leurs aides seront annulées.

Au
moins 2 030 bénéficiaires des services sociaux de base de
Centrelink, en Australie, sont décédés au cours d’une période
de deux ans après le lancement d’un programme d’automatisation
visant à corriger des écarts dans les données sur l’aide
sociale.

Selon
les rapports, après que Canberra a automatisé une grande partie de
ses services sociaux, des centaines de milliers de bénéficiaires –
en particulier ceux qui sont considérés comme psychologiquement « à
risque »
 –
ont reçu par erreur des lettres, entre juillet 2016 et octobre 2018,
exigeant de nouvelles preuves d’admissibilité aux aides sociales,
entraînant le décès de plus de 2030 personnes, selon Abc.net.au.

Le
programme Centrelink de Canberra fournit une aide sociale et de
nombreux autres services, y compris des soins de santé aux
retraités, aux Australiens autochtones, aux anciens combattants, aux
étudiants et aux familles avec de jeunes enfants, entre autres
groupes sociaux. Selon les données les plus récentes, on estime que
5,1 millions de personnes dépendent de l’un ou l’autre de ces
services.

Selon
des observateurs médicaux et gouvernementaux, les lettres générées
par la machine menacent d’interrompre le paiement, un événement
suffisamment grave pour que de nombreux bénéficiaires risquent de
se suicider.

« En
raison du fonctionnement actuel du système, les gens ne se sentent
pas en confiance ou ne se sentent pas en sécurité ou ne font pas
confiance à la personne à qui ils rendent compte pour signaler
qu’ils se sentent vulnérables ou qu’ils pourraient avoir une
mauvaise santé mentale à l’heure actuelle »
,
a déclaré la sénatrice Rachel Siewert, membre du Parti vert, citée
par Abc.net.au.

Siewert
a souligné les éléments de preuve recueillis dans le cadre d’une
enquête du Sénat qui révèlent que les avis de créances reçus
par des personnes à risque –  en particulier celles qui
sont reçues par erreur – peuvent entraîner une dépression
profonde et des pensées suicidaires.

Le
programme robotisé de Centrelink, conçu à l’origine pour
rationaliser un programme d’aide gouvernementale de grande
envergure, a plutôt eu pour effet d’imposer au bénéficiaire le
fardeau de la preuve pour les avis d’annulation émis par erreur,
car, selon les rapports, le service à la clientèle est de plus en
plus automatisé.

« Les
gens racontent se sentir stressés et anxieux avec ce système, se
sentir humiliés et être déprimés »
,
fait remarquer Siewert, ajoutant que l’utilisation d’une
interface machine « a
fait sonner une alarme en moi »
,
en raison de « la
proportion élevée de personnes vulnérables
.
Cela
devrait sonner aussi l’alarme pour le gouvernement afin qu’il
lance une enquête »
,
a-t-elle ajouté.

Le
programme Centrelink de Canberra, fait dans le but d’économiser de
l’argent, a commencé en juillet 2016 à utiliser une plate-forme
logicielle non identifiée pour faire correspondre les prestations
d’aide sociale des bénéficiaires à leurs dossiers fiscaux.

Au
fur et à mesure que le programme de la dette robotisée a été mis
en œuvre, les 20 000 lettres standard envoyées chaque année sont
devenues 20 000 lettres par semaine, qui ont souvent accablé les
bénéficiaires de demandes de renseignements supplémentaires et,
dans de nombreux cas, de données factuelles erronées.

« Robodebt
a émis des milliers d’avis de créances par erreur à l’intention
de parents, de personnes handicapées, d’étudiants et de personnes
à la recherche d’un emploi rémunéré, ce qui a eu pour effet
d’ensevelir des gens sous des dettes qu’ils ne doivent pas ou des
dettes supérieures à leurs obligations »
,
déclare le Dr Cassandra Goldie, directrice du Australian Council of
Social Service (ACOSS), cité par Abc.net.au.

« Il
s’agit d’un abus dévastateur de pouvoir de la part du
gouvernement qui a causé de graves préjudices, en particulier parmi
les personnes les plus vulnérables de notre communauté »
,
dit Mme Goldie.

Dans
de nombreux cas, ces demandes inutilement agressives de la part
d’agences de recouvrement de créances embauchées par Centrelink
auraient contribué aux suicides des bénéficiaires.

« Les
personnes souffrant de dépression grave ne gèrent pas la pression
financière »
,
déclare la mère d’une victime, qui a ajouté que dans les lettres
de recouvrement envoyées à son fils, les chiffres de la dette émise
par les robots « n’avaient
aucun sens »
,
cité par Abc.net.au.

Fin
de l’article

Et
dans le même sens :

En
chine, un robot enfonce ses clous dans un ouvrier.

Par Sputniknews –
Le 15 décembre 2018

Un
Chinois de 49 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital
après un terrible accident dans la province du Hunan, selon un
rapport du People’s
Daily Online
.
Un
ouvrier d’usine chinois a été percé à plusieurs reprises par
des pointes de métal d’un demi-pouce (1,5 cm) de large et de 10
pouces (30 cm) de long après qu’un bras robotique lui soit tombé
dessus, a rapporté People’s
Daily Online
.
Six des tiges ont atteint son épaule droite et sa poitrine, tandis
que quatre autres ont percé d’autres parties du corps, selon un
hôpital chinois qui a traité l’ouvrier.

Il
a immédiatement été transporté d’urgence à l’hôpital, et
les médecins ont dit que l’une des pointes avait manqué une
artère de 0,04 pouce (0,1 cm). L’accident s’est produit mardi
dernier alors que l’homme travaillait de nuit.

« Ils [les clous] étaient relativement grands et il n’y avait donc aucun moyen d’insérer le patient dans l’appareil à rayons X, car les clous eux-mêmes auraient pu interférer avec les rayons X », a déclaré Wu Panfeng, professeur associé de microchirurgie de la main.

Il
est dans un état stable et est capable de bouger à nouveau son bras
droit, bien qu’il ait besoin de traitement et de physiothérapie
pour récupérer complètement.

Traduit
par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




Un important professeur de biochimie met en garde: La 5G est « l’idée la plus stupide de l’histoire du monde »

[Source : Guy Fawkes News]

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous. « Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, PhD Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant: « La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes:

  1. Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
  2. La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
  3. Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
  4. Les apparentes
    interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés
    comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »

Il
commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les
technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les
directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets
indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures
auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils
sont aberrant en matière de sécurité.

Il
discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé
humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive:

  1. Fertilité réduite
  2. Effets neurologiques / neuropsychiatriques
  3. Dommages à l’ADN cellulaire
  4. Apoptose – Mort cellulaire programmée
  5. Stress oxydant et dommages des radicaux libres
  6. Effets endocriniens (hormonaux)
  7. Excès de calcium intracellulaire
  8. Cancer

Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. » La présentation qui suit est particulièrement utile pour quiconque souhaite mieux comprendre de quoi il s’agit et comment le combattre.

M. Pall n’est qu’un des nombreux professionnels émettant le même avertissement, mais le déploiement progresse sans retard.

Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, résume ici son évaluation :

« Nous avons créé quelque chose qui nous fait du mal et cela nous échappe. Avant l’ampoule d’Edison, il y avait très peu de rayonnement électromagnétique dans notre environnement. Les niveaux actuels sont plusieurs fois supérieurs aux niveaux de base naturels et augmentent rapidement en raison de tous les nouveaux appareils émettant ce rayonnement. En termes clairs, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément. »

Dr. Marin Blank

La docteure Sharon Goldberg, médecin et professeure, commente la 5G en s’adressant au Sénat américain :

« Le rayonnement sans fil a des effets biologiques. Point final. Ce n’est plus un sujet de débat lorsque vous consultez PubMed et la littérature examinée par des pairs. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie; plantes, animaux, insectes, microbes. Chez l’homme, nous avons maintenant des preuves évidentes du cancer: il n’y a pas de doute que nous avons des preuves de dommages à l’ADN, de la cardiomyopathie, précurseur de l’insuffisance cardiaque congestive, des effets neuropsychiatriques… La 5G est une application non testée d’une technologie que nous savons nuisible; nous le savons de la science. Dans les universités, on appelle cela la recherche sur des sujets humains. »

Dr. Sharon Goldber [Vidéo]


La 5G est une « guerre contre l’humanité »

Enfin, Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU, a lancé cet avertissement fort aux membres de haut rang des Nations Unies, qualifiant la 5G de « guerre contre l’humanité »:

Source: www.wakingtimes.com
Traduction: Santé Nutrition


La vérité sur la 5G





Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral

[Source : Conscience du peuple]

Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral: quelques citations de la déclaration envoyée au Comité sénatorial de la santé (29 février 2019) ÉTONNANTES DÉCLARATIONS À LIRE, À PARTAGER ET À CONSERVER…

« L’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose fermement à toute ingérence du gouvernement fédéral dans les décisions médicales, y compris les vaccins prescrits. Après avoir été pleinement informés des risques et des avantages d’une procédure médicale, les patients ont le droit de rejeter ou d’accepter cette procédure. La réglementation de la pratique médicale est une fonction de l’État et non pas du gouvernement fédéral. La préemption gouvernementale des décisions des patients ou des parents d’accepter des médicaments ou d’autres interventions médicales constitue une grave atteinte à la liberté individuelle, à l’autonomie et aux décisions des parents en matière d’éducation des enfants. »

« Les vaccins comportent nécessairement des risques, comme l’ont reconnu la Cour suprême des États-Unis et le Congrès. Le programme d’indemnisation des traumatismes liés aux vaccins a déboursé 4 milliards de dollars de dommages et intérêts, et des obstacles importants doivent être surmontés pour obtenir une indemnisation. Les dommages peuvent être si dévastateurs que la plupart des gens préféreraient que leurs fonctions soient rétablies à des dommages-intérêts de plusieurs millions de dollars. »

« La rougeole est la menace très médiatisée utilisée pour obtenir des mandats et constitue probablement la pire menace parmi les maladies évitables par la vaccination, car elle est extrêmement contagieuse. Il y a des épidémies occasionnelles, commençant généralement par une personne infectée venant de quelque part en dehors des États-Unis. La majorité, mais en aucun cas toutes les personnes qui attrapent la rougeole n’ont pas été vaccinées. Presque tous se rétablissent complètement, avec une immunité robuste et permanente. La dernière mort par rougeole aux États-Unis a eu lieu en 2015, selon le Centers for Disease Control and Prevention(CDC). Les complications potentielles de la rougeole, notamment le décès de personnes impossibles à vacciner en raison d’un déficit immunitaire, justifient-elles la révocation des droits de tous les Américains et la création d’un précédent imposant des restrictions encore plus grandes à notre droit de donner ou de refuser le consentement à des interventions médicales? Clairement pas. »

« De nombreuses complications graves ont suivi la vaccination ROR et sont répertoriées dans la notice du fabricant, bien que le lien de causalité n’ait peut-être pas été prouvé. Selon un rapport de 2012 de la Cochrane Collaboration, «la conception et la notification des résultats d’innocuité dans les études de vaccin RRO, avant et après commercialisation, sont largement inadéquates» ( cité par le Centre national d’information sur les vaccins ). »

« La rougeole est un problème épineux et une vaccination forcée ne le réglera probablement pas. De meilleures mesures de santé publique – détection plus précoce, recherche des contacts et isolement; un vaccin plus efficace et plus sûr; ou un traitement efficace sont tous nécessaires. Pendant ce temps, ceux qui choisissent de ne pas vacciner maintenant pourraient le faire en cas d’épidémie ou être isolés. Quoi qu’il en soit, les patients immunodéprimés peuvent choisir l’isolement, car les personnes vaccinées peuvent également transmettre la rougeole même si elles ne sont pas malades. »

Questions que le Congrès doit examiner:

– Les fabricants sont pratiquement à l’abri de toute responsabilité sur leurs produits, de sorte que l’incitation à développer des produits plus sûrs est fortement réduite. Les fabricants peuvent même refuser de mettre à disposition un produit considéré comme plus sûr, tel que le vaccin monovalent contre la rougeole plutôt que le vaccin RRO (rougeole-oreillons-rubéole). Le refus du consommateur est la seule incitation à faire mieux.

– Il existe d’énormes conflits d’intérêts impliquant des relations lucratives avec des fournisseurs de vaccins.

– La recherche sur les effets indésirables possibles du vaccin est à peu près inexistante, de même que la dissidence des professionnels.

-Il existe de nombreux mécanismes théoriques d’effets indésirables des vaccins, en particulier chez les enfants en développement du cerveau et du système immunitaire. Notez les effets dévastateurs du virus Zika ou de la rubéole sur les personnes en développement, même si les adultes peuvent avoir des infections bénignes ou asymptomatiques. De nombreux vaccins contiennent des virus vivants destinés à causer une infection bénigne. Les cerveaux des enfants se développent rapidement – toute interférence avec la symphonie complexe du développement pourrait être destructive.

– Les vaccins ne sont ni sûrs à 100% ni efficaces à 100%. Ils ne constituent pas non plus le seul moyen disponible pour contrôler la propagation de la maladie.

Source:https://aapsonline.org/measles-outbreak-and-federal-vaccine-mandates/?fbclid=IwAR14tPRiZV1l6KSINFXguIacuJBr68XytbAnxGDNYhGw1q_jjiCkCH_QLBQ




Sur la République

[Source : Revue Méthode]

Les pièges du débat sur les évolutions historiques de la Res Publica

par Valérie BUGAULT

Réponse à l’article
de Jacques Sapir « Les débats sur la souveraineté révélés par les
évolutions des représentations de la Res Publica » –
http://www.revuemethode.org/m121815.html –
https://reseauinternational.net/les-debats-sur-la-souverainete-reveles-par-les-evolutions-des-representations-de-la-res-publica/#comments

Cet
article se veut un commentaire critique de l’article de Jacques Sapir
commentant un ouvrage de Madame Claudia Moatti, professeur « d’histoire
intellectuelle », qui traite de « l’évolution de la chose publique, de
la Res Publica dans le monde romain »… c’est-à-dire des interprétations
de la notion de « chose publique mais aussi des notions de légitimité et
de droit ». Le présent article ne commentera pas ledit ouvrage, que
l’auteur n’a pas lu, mais se revendique en tant que critique
constructive à la présentation de cet ouvrage faite par Jacques Sapir.Il
est en effet intéressant, et sans doute non contestable, de savoir que
le concept de « Res Publica » a subi, au temps de la Rome antique, de
sérieuses variations tant quantitatives que qualitatives.Néanmoins,
ce genre d’analyse comporte, en particulier lorsqu’elle est mise en
parallèle avec les temps républicains actuels, un biais intellectuel et
cognitif. Une telle mise en perspective historique du concept de
république a pour effet direct de tronquer les débats institutionnels en
les enkystant définitivement autour du seul concept de République,
avec, en arrière-fond, l’idée que la République instaurée en 1789 est
incontournable.Or, précisément, les Républiques du XVIIIème
siècle ne sont pas nées par hasard ou par la simple nostalgie des temps
antiques. Les Républiques du XVIIIème siècle sont nées de la volonté
d’une nouvelle caste dominante, celle de la bourgeoisie menée par les
banquiers, de prendre le pouvoir politique à un ordre ancien dominé par
l’aristocratie et le clergé.Il est ici impératif de constater
que l’ordre politique de l’Ancien Régime était donc, tout imparfait
qu’il était, fondé sur deux forces de valeur quasi égale et qui se
faisaient face ; ces deux pouvoirs agissaient comme un contre-pouvoir
l’un sur l’autre, libérant au passage un espace public libre. C’est
justement sur cet espace de liberté qu’a pu se développer la bourgeoise
commerçante et financière.

Or,
avec l’avènement des Républiques du XVIIIème siècle, la domination par,
d’une part l’aristocratie et, d’autre part, le clergé catholique, a
laissé la place, sous couvert de « bien public », à la domination de la
seule caste de la bourgeoisie, menée par les banquiers commerçants. Pour
résumer, une domination bicéphale a laissé la place à une domination
monocéphale, dont nous voyons aujourd’hui l’aboutissement. Or, cette
domination des banquiers commerçants est restée anonyme, elle s’est
hypocritement cachée derrière :1°) des institutions politiques organisées autour du principe de « mandat représentatif » ;2°)
de belles pétitions de principes telles que la revendication de la
liberté pour tous, alors qu’il s’agissait principalement de la liberté
du commerce… de la libre concurrence qui bénéficie au bien commun, en
oubliant de préciser qu’en système concurrentiel, seuls les plus forts
s’en sortent…. Alors précisément que les critères de détermination « des
plus forts » étaient fondés sur des règles, non dites, d’interprétation
extrêmement flexible : ainsi, acquérir une fortune par malversations,
assassinats et autres vilénies, n’en reste pas moins un signe que
l’auteur de ces méfaits est « le plus fort ». La liberté de laquelle
sont nées les Républiques du XVIIIème siècle fait bon cas de la morale,
de la droiture et de la Justice au profit de ce qui s’apparente
juridiquement de facto à la glorification de la « voie de fait ».

Pour
résumer, il faut constater que la liberté proclamée par les Républiques
du XVIIIème siècle se cache derrière des institutions politiques
fondées sur la prééminence des parlements dont les membres sont cooptés
par des partis politiques avant que leur élection ne soit entérinée, sur
fonds de nombreuses et très opaques tractations médiatico-politiques,
par un public pris en otage. Ce public – le peuple – étant dans
l’incapacité totale et définitive de sanctionner les actions
particulières prises par ses représentants autrement que quelques années
après les faits en votant pour d’autres individus élus dans des
conditions tout aussi fallacieuses et pernicieuses.Pour
parler clairement, les parlements, d’origine anglaise, généralement
déployés dans le monde depuis le XVIIIème siècle ne sont rien d’autres
que la vitrine présentable du fait que le pouvoir politique échoie
désormais à des « partis politiques ». Or, lesdits partis ne peuvent
vivre que s’ils sont financés, ce qui permet aisément aux puissances
d’argent d’en prendre le contrôle. Cette prise de contrôle est d’autant
plus aisée que l’accaparement généralisée des richesses, par ces mêmes
puissances d’argent, est atteinte.Ainsi, le retour à
l’analyse de la Res Publica des temps antiques ne doit pas cacher les
raisons et le contexte de la naissance des Républiques des temps
modernes ! Il est donc impératif, pour éviter toute manipulation
intellectuelle, de rappeler que si l’on peut trouver des points de
ressemblance – notamment dans la terminologie utilisée – entre la Res
Publica antique et les républiques modernes, il faut impérativement
garder à l’esprit que les raisons profondes de la réapparition, en
occident, de la République ne sont pas tant dues à la nostalgie d’un
passé glorieux et libre, plus ou moins bien interprété et réapproprié,
qu’aux contraintes de la prise de pouvoir politique par une nouvelle
caste arrivée à maturité : celle des banquiers commerçants.




Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »

[Source : UJFP]

mercredi 27 février 2019 par Rabbin Gabriel Hagai

Suite à la polémique populaire récente autour de la définition du « sionisme » – et donc de la nature de l’opposition à cette idéologie –, je pense qu’il est important d’apporter ici quelques éclaircissements (en tant que juif orthodoxe séfarade franco-israélien).

Le sionisme est un projet politique séculaire
d’origine européenne qui usurpe l’identité juive pour la transformer en
nationalisme primaire. C’est donc par définition un mouvement raciste,
exclusiviste et hégémoniste, de facto faiseur d’apartheid. C’est cette
idéologie toxique qui a donné naissance à l’État d’Israël. Or, avant
cela, les juifs n’ont jamais été nationalistes, ni par leur histoire, ni
par leur religion.

L’amalgame entre « sionisme » et « judaïsme » est souvent dû au fait
que ce premier est un mouvement nationaliste juif, s’adressant aux
juifs, et dont le but est l’établissement d’un pays juif souverain
(l’État d’Israël) parlant une langue juive (l’hébreu en l’occurrence).
Du coup, le qualifier de « judaïsme » devient séduisant pour certains.
Mais c’est complètement méconnaître l’idéologie même du sionisme dont le
but est de remplacer la Torah (c’est-à-dire l’observance des préceptes
bibliques mosaïques) par du nationalisme. Être juif, pour le sionisme,
c’est être un citoyen de l’État sioniste, pour lequel toute pratique
religieuse est superflue, voire à combattre.

Le sionisme est donc l’adversaire idéologique de la Torah (de la
religion juive). Certes, il existe un mouvement sioniste religieux,
centré autour de la pensée de R. Tsevî-Yehûda Kook (1891-1982), mais
nombreuses y sont les incohérences, les réductions et les contradictions
vis-à-vis des sources religieuses juives authentiques.

Il faut bien comprendre qu’il n’existe pas plus de lien entre le
sionisme (l’État d’Israël) et la Torah – malgré la judaïté des sionistes
– qu’entre le Ku Klux Klan et l’Église Catholique (bien que les
klanistes soient chrétiens) ou qu’entre le FLN algérien et l’islam (bien
que ses membres soient de culture arabo-musulmane). Donc, on ne peut
pas plus affirmer que l’État israélien représenterait LES juifs (tous
les juifs, et le judaïsme en plus), que le Gouvernement algérien
représenterait les musulmans ou le Texas les chrétiens.

Malgré tout cela, l’État d’Israël utilise plusieurs sophismes afin de
s’établir en représentant légitime et exclusif du Peuple d’Israël. La
liste est longue et fallacieuse, et je n’en aborderai ici que
quelques-uns de ses éléments.

Le point le plus important de la propagande sioniste est de
« favoriser le “retour” du Peuple juif en Terre d’Israël » ! Or, à ma
connaissance, des juifs ont de tout temps vécu en Terre Sainte. De quel
« retour » parle-t-on alors, vu que les juifs n’ont jamais rompu leur
lien à cette Terre ? Du pouvoir politique ?

De plus, ce « Peuple juif » cité ici, qui est-il ? Il me semble que
la majorité du Peuple juif ne vit justement pas en Terre Sainte. Qui
donc peut s’établir là-bas en représentant exclusif de ce peuple (et
délégitimer ainsi les autres juifs vivant ailleurs) ?

Et puis, « en Terre d’Israël » – selon quelles frontières ? La Terre
d’Israël biblique comprend aussi l’autre rive du Jourdain (la Jordanie
actuelle) jusqu’à Damas (en Syrie actuelle). Devrait-on entendre par là
qu’il faudrait également que les juifs conquièrent ces territoires afin
d’y assoir leur gouvernance ?

Un autre élément de propagande est l’utilisation ad nauseam de
l’argument sécuritaire. Exactement comme en Afrique du Sud lors de
l’Apartheid – où les Blancs étaient convaincus par la propagande de
maintenir cet état de fait, sinon les Noirs allaient tous les égorger –,
ainsi les Israéliens sont manipulés à croire que tous les Arabes
veulent leur extermination.

Pour accentuer cette démagogie, le souvenir de la Shoah est agité
sans vergogne afin de distiller la peur de l’anéantissement. L’État
sioniste garantirait la sécurité des juifs dans le monde. Or, c’est tout
le contraire qui se passe ! Le raccourci est aisé : identification
entre l’État d’Israël et les citoyens israéliens, puis entre les
Israéliens et tous les juifs. Comment empêcher cet amalgame toxique ?
Les institutions juives françaises n’aident pas à calmer la situation,
au contraire. Leur soutien inconditionnel à l’État d’Israël – et leur
fait d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme –, ouvre le bal de
tous les amalgames. La communauté juive se retrouve prise en otage par
l’idéologie sioniste. Les discours s’enflamment de tous les côtés, et le
sang juif coule de par le monde.

Il est important de souligner ici que l’identité juive ne s’établit
pas vis-à-vis des aléas des persécutions (qui sont des épiphénomènes ne
nous définissant pas), mais vis-à-vis de la Torah. C’est elle qui
légitime notre histoire et notre identité en tant que peuple (ou plutôt
en tant que famille) – du coup, selon moi, un juif sans Torah, même si
cela existe de facto, n’a pas beaucoup de sens.

Car nous les juifs sommes une famille, pas une nation au sens
politique du terme. Nous sommes la « Famille de Jacob (Bêt-Ya‘aqov) »,
celle de ses descendants – à qui Dieu a donné Sa Torah par Moïse –, et à
laquelle on peut appartenir par trois moyens : 1. la filiation, 2.
l’adoption (ce qu’on appelle abusivement la « conversion ») et 3. le
mariage. C’est pour cela qu’il existe des juifs de toutes les ethnies,
fruits des mélanges entre nos populations originelles du Moyen-Orient et
les peuples qui nous ont accueillis tout au long de notre histoire.
Ainsi nos gènes sont communs avec nos sœurs et frères les Palestiniens,
qui partagent la même origine que nous.

Notre Torah est justement basée sur la justice, l’amour, l’humilité
et l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme
construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. Selon
notre Torah, on ne saurait donc établir une société saine sur
l’injustice envers ne fût-ce qu’une seule personne (fût-elle non-juive) –
a fortiori envers un peuple tout entier.

Les juifs sont donc les premières victimes de l’arnaque sioniste (la
liste est longue). Les seconds en sont les Palestiniens qui subissent
une occupation violente et un apartheid en règle – quand ils ne sont pas
purement et simplement massacrés.

Aujourd’hui, les personnes qui se disent « antisionistes » justifient
leur point de vue par un ou plusieurs des éléments suivants, parfois
antinomiques (selon Wikipédia) :

1. L’opposition idéologique de principe à l’État d’Israël ou à la
politique israélienne de manière générale, selon le point de vue
qu’Israël serait responsable de la situation et des conflits au
Moyen-Orient.

2. L’opposition à la politique de colonisation des territoires
palestiniens occupés, selon le point de vue que l’État d’Israël et
certains groupements se réclamant du sionisme y appliqueraient une
politique expansionniste dans la perpétuation du projet sioniste.

3. La condamnation de la situation des Arabes israéliens et des
Palestiniens pour lesquels certains estiment qu’ils subissent des
discriminations jugées proches de l’apartheid, voire qu’on perpètre à
leur encontre des « crimes de guerres » et ce, parce que le projet
sioniste serait par essence raciste.

4. Nonobstant la situation des populations non-juives, l’opposition
au caractère juif voulu par le sionisme de l’État d’Israël, selon le
point de vue que ce principe, qui est à la base du sionisme, ne serait
pas laïque et démocratique, mais religieux ou racial.

5. Dans le monde musulman, l’opposition à l’occupation de Jérusalem
et d’autres lieux saints de l’islam par l’État d’Israël ou par des
juifs ;

6. L’opposition à l’existence d’Israël en tant qu’état, ce qui est le
but principal du sionisme, selon le point de vue que seul un état
binational recouvrant toute l’ancienne Palestine historique serait
légitime ou pourrait apporter des solutions au conflit
israélo-palestinien, ce qui est contraire au fondement même du sionisme.

7. L’opposition au droit à l’existence même de l’État d’Israël ou
d’un état juif, souvent dénommé « Entité sioniste » dans ce contexte, et
selon le point de vue que le sionisme ne serait en rien légitime et
qu’il aurait spolié les Arabes palestiniens de leur pays.

Dans le dernier cas, cette opposition (des fois armée et violente) à
l’existence de l’État d’Israël peut même dégénérer en antisémitisme
(c.-à-d. en haine générale du juif) comme l’avait craint Habib Bourguiba
dès 1965 : « Dans le cas de la Palestine, cette haine conduit à
confondre l’antisionisme avec l’antisémitisme, ce qui engendre […] un
fanatisme qui sera dangereux le jour où il faudra négocier. » (dixit
Wikipédia)

L’expression « antisionisme » peut donc prêter à confusion, car elle
est aussi utilisée par ceux qui veulent purifier la Terre Sainte de
toute présence juive (par un massacre pur et simple de la population
israélienne) – ce qui n’est évidemment pas mon cas, ni le cas de mes
amis Palestiniens, ni celui de l’écrasante majorité des gens sains
d’esprit. Surtout que je suis plutôt un partisan de la non-violence, un
adepte de la paix et de la justice.

Une paix authentique en Terre Sainte ne sera possible que fondée sur
la justice pour tous les protagonistes, et non sur la simple absence de
violence ou sur le remplacement d’une injustice par une autre. La paix
ne se fera pas au détriment des Israéliens et au bénéfice des
Palestiniens, ou réciproquement, mais au bénéfice des deux, ensemble.

C’est pourquoi soutenir la paix c’est soutenir les deux camps – pas
les discours politiques, bien sûr, ni les gouvernements, mais les
habitants eux-mêmes –, et servir de médiateur afin qu’ils trouvent
d’eux-mêmes leur propres solutions à tous leurs problèmes. Je pense que
dès la reconnaissance par le Gouvernement israélien de ses erreurs,
l’abandon de l’occupation armée et l’octroi de leur droits aux
Palestiniens, qu’il n’y aura alors plus de problèmes (car plus de
sionisme).

Pour conclure, en tant qu’opposant à l’idéologie sioniste pour toutes
les raisons suscitées (1 à 7, entre autres), j’accepte d’être qualifié
d’« antisioniste » par défaut d’un meilleur terme.

Rabbin Gabriel Hagai

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  • Judaïsme

    • Au Maghreb, une civilisation judéo-musulmane oubliée
    • Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »
    • SI ON VEUT S’INSPIRER DES RABBINS – RON NAIWELD
    • Le rabbin Gabriel Hagai : « La Torah ne saurait légitimer le massacre des Palestiniens »
    • Ce que les juifs doivent aux musulmans

  • Sionisme

    • Les sionistes face à l’antisionisme
    • Antisémitisme, antisionisme. La confusion entretenue.
    • Débat sur antisionisme et antisémitisme
    • Anti-Zionism is an opinion, not a crime
    • L’antisionisme est une opinion, pas un crime




« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »

[Source : Réseau International]

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu

Auteur :Général Dominique Delawarde

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu
philippe_de_villiers 20190313_

S’appuyant sur des documents écrits provenant des archives US déclassifiées, dont nul ne peut contester la teneur ou l’authenticité
, Philippe de Villiers vient de faire publier un livre sous le titre :
« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu». Il y fait
apparaître le rôle «intéressé» joué par les Etats
Unis et par trois personnages «complices» Robert Schuman, Jean Monnet et
Walter Hallstein dans la construction européenne. Tout cela était déjà
connu des initiés, mais la notoriété de l’auteur et ses sources
irréfutables renforcent la crédibilité de la thèse exposée.

Je vous conseille vivement la lecture de ce livre ou, à défaut, le visionnage de la vidéo de sa présentation (18 minutes) dans l’émission de Thierry Ardisson du 9 mars dernier sur le lien suivant : https://www.dailymotion.com/video/x73ug4b


Le travail d’historien de Philippe de Villiers vient confirmer un constat quasi identique présenté en conférence par François Asselineau dès le 24 avril 2014, à la maison des mines à Paris.

À voir sur le lien suivant : https://www.upr.fr/conferences/les-origines-cachees-de-la-construction-europeenne-2/

Cette conférence étant très longue, on retrouvera les convergences avec le livre de De Villiers à partir de 1h28′.

Cette conférence de Asselineau permet de bien comprendre ce qui se
passe actuellement: par exemple le projet de Traité transatlantique, la
mainmise des grands groupes industriels et financiers sur la vie
politique, économique et sociale du continent européen, les événements
en Ukraine, l’hostilité de plus en plus manifeste de l’UE contre la
Russie et le monde musulman, la soumission à Washington et à Berlin….etc

Pour les non initiés, François Asselineau est le Président de l’Union
Populaire Républicaine, parti politique dont les effectifs sont en très
forte ascension à l’approche des élections européennes (35 000 membres
aujourd’hui). Ce parti se prononce pour la sortie de la France de l’UE
(Frexit), de l’OTAN, et de l’Euro.

Le site internet de ce parti est aujourd’hui, de loin, le plus visité de tous les sites de partis politiques français : https://www.upr.fr/actualite/france/en-depassant-le-site-de-en-marche-le-site-upr-fr-se-hisse-au-1er-rang-mondial-des-sites-de-tous-les-partis-politiques-francais-et-renforce-encore-sa-1ere-place-nationale/

les raisons cachées du désordre mondial 20190313

Enfin, dans le même ordre d’idée, un nouveau livre de Valérie Bugault va paraître le 29 mars prochain aux éditions SIGEST sous le titre : «Les raisons cachées du désordre mondial».

On y apprendra comment l’idée de démocratie a cédé le pas au chaos universel et, derrière les apparences, qui sont les réels protagonistes de la géopolitique mondiale.

Valérie Bugault fait une analyse
juridique, institutionnelle, économique et monétaire, qui considère les
évolutions historiques nationales et internationales, et permet de
saisir la réalité cachée du pouvoir actuel.

Elle propose des solutions juridiques,
institutionnelles et monétaires permettant de sortir de la nasse
civilisationnelle dans laquelle nous nous sommes collectivement
enferrés.

Bonne lecture.

Dominique Delawarde




Des scientifiques russes découvrent des bactéries qui neutralisent les déchets nucléaires

[Traduction par Stop Mensonges]

Des scientifiques russes découvrent des bactéries qui neutralisent les déchets nucléaires

Cette bactérie unique, découverte dans
un site de stockage de déchets nucléaires en Sibérie, semble prometteuse
en tant qu’outil permettant de créer une barrière naturelle contre la
propagation des radionucléides.

Des chercheurs de l’Institut Frumkin de
physico-chimie de Moscou et du Centre fédéral de recherche en
biotechnologie de l’Académie des sciences de Russie ont réussi à isoler
des micro-organismes qui peuvent être utilisés pour protéger
l’environnement environnant des déchets radioactifs liquides.

Les scientifiques ont fait cette
découverte lors d’études microbiologiques des eaux souterraines sur le
site d’enfouissement des radiations profondes de Seversky, dans la
région de Tomsk, en Sibérie, où sont stockés les déchets radioactifs
liquides du Combinat chimique sibérien, qui fournit et retraite
l’uranium faiblement enrichi en combustible nucléaire.

Leurs recherches, publiées récemment
dans Radioactive Waste, une revue scientifique russe, suggèrent que la
bactérie est capable de convertir les ions radionucléides, y compris
ceux qui se trouvent dans l’uranium et le plutonium, en formes
sédentaires, empêchant ainsi la propagation des rayonnements dangereux
dans le milieu environnant. Grâce à l’expérimentation en laboratoire,
les scientifiques ont pu mettre au point les conditions nécessaires pour
que la bactérie puisse mener à bien son travail utile.

Les chercheurs affirment que leurs
découvertes constituent une première étape dans la création d’une
barrière biogéochimique pour les radionucléides utilisés dans les sites
d’enfouissement profond contenant des déchets radioactifs liquides.

La recherche sur les outils
microbiologiques permettant de limiter les effets des déchets nucléaires
est menée depuis les années 1980, les scientifiques du monde entier
affirmant que les processus microbiens doivent être pris en compte dans
les projets d’enfouissement et de stockage des déchets nucléaires qui
peuvent autrement se décomposer sur une période de millions, voire de
milliards d’années.

Source : https://sputniknews.com/science/201810081068701682-nuclear-waste-neutralizing-bacteria/




« Arrêtons le cycle du pillage et de la récompense immorale et les structures élitistes s’effondreront » — Pr. Antony C. Sutton

[Source : Alter Info]

L’essentiel du Pr. Antony C. Sutton en versions PDF revues et corrigées par Jo Busta Lally en mars 2019

Auteur : JBL1960
Lundi 18 Mars 2019

L’essentiel du Pr. Antony C. Sutton en versions PDF revues et corrigées par Jo Busta Lally en mars 2019

Conseil aux Gilets Jaunes et ses sympathisants :

« Arrêtons le cycle du pillage et de la récompense immorale et les structures élitistes s’effondreront »

Voici la conclusion de l’ouvrage (chapitre 12) « Wall Street et la montée en puissance d’Hitler » du Pr. Antony C. Sutton,
qui se veut aussi être une conclusion sur son œuvre trilogique sur «
Wall Street » ; le tout en gardant présent à l’esprit que ceci fut écrit
par Sutton en 1977, il y a donc 42 ans !… Regardez et analysez le monde
d’aujourd’hui à la lumière de ses conclusions d’il y a plus de trente
ans… Sutton est l’exemple même de la véracité de la formule qui dit
qu’il faut connaître le passé pour comprendre le monde d’aujourd’hui et
anticiper celui de demain.

[…] Ce que l’histoire révisionniste nous apprend réellement est que notre volonté en tant que citoyens individuels à abandonner le pouvoir politique à une élite a coûté au monde environ 200 millions de vies humaines entre 1820 et 1975. Ajoutons à cela la misère non-dite des camps de concentration, des prisonniers politiques, de la suppression et de l’oppression de ceux qui essaient d’amener la vérité au grand jour.

Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cela ne s’arrêtera pas tant que nous n’agissons pas selon un axiome très simple : que le système du pouvoir ne continue que tant que les individus veulent qu’il continue et cela continuera seulement tant que les individus essaient d’avoir quelque chose pour rien. Le jour où une majorité d’individus déclarera ou agira comme s’ils ne voulaient rien du gouvernement, déclarera qu’elle s’occupera elle-même de ses intérêts et de son bien-être, alors ce jour-là les élites du pouvoir seront finies. La tentation attractive “d’aller avec ces élites du pouvoir” est l’attraction vers le quelque chose pour le rien. C’est l’appât. L’establishment offre toujours quelque chose pour le rien : mais ce quelque chose est toujours pris à quelqu’un d’autre, soit comme impôt, taxe ou pillage et donner quelque part d’autre en échange de soutien politique.

Les crises et guerres périodiques sont utilisées pour obtenir un soutien pour des autres cycles de pillage-récompense, ce qui a pour effet de resserrer le nœud coulant autour du cou des libertés individuelles. Bien sûr nous avons également les hordes d’éponges intellectuelles, d’hommes d’affaire amoraux et de profiteurs, pour agir comme les récipients non productifs du pillage.

Arrêtons le cycle du pillage et de la récompense immorale et les structures élitistes s’effondreront. Mais pas avant qu’une majorité ne trouve le courage moral et la force intérieure de rejeter ce jeu truqué du quelque chose pour rien et de le remplacer par des associations volontaires, des communes volontaires ou des réglementations locales et des sociétés décentralisées, pour que cesse enfin le meurtre et le pillage.

Pr. Antony C. Sutton

C’est pourquoi j’ai relu les 3 PDFs essentiels que Résistance71 avait initialement traduits et que j’avais déjà mis en version PDF, ICI.

En voici donc les dernières versions revues et corrigées, car
après ce qu’il vient de se (laisser faire) hier, samedi 16 mars 2019, en
France, pendant l’Acte XVIII des Gilets Jaunes et pour discréditer le Mouvement et rien d’autre ;

Mais également en Nouvelle Zélande avec cette nouvelle tuerie de masse par un suprémaciste blanc et sur le même modèle que Breivik, et je vous recommande vivement la lecture de l’analyse par Gordon Duff de Veterans Today, qui 7 minutes après la publication a été hacké et que Résistance 71 a entièrement traduite et publiée ;

Car c’est pour toutes ces raisons qu’il est grand temps que nous arrêtions le cycle du pillage et de la récompense immorale et ainsi les structures élitistes s’effondreront, comme je l’ai moi-même argumenté dans ce billet du 4 mars dernier ► Effondrer le colonialisme par apostasie collective ou renonciation au baptême – Jo Busta Lally, mars 2019

Car la suite logique pour le peuple après cet acte XVIII que le pouvoir en place a laissé aux mains des casseurs pour perpétuer le cycle pillage/récompense, c’est La Commune et la Commune des communes comme l’avait analysé Pierre Kropotkine d’ailleurs, il y a 138 ans et que tout Gilet Jaune et sympathisant devrait lire, relire et diffuser sans aucune modération, texte qui résonne du son de la fraîcheur et de l’évidence (et qui fera l’objet d’un prochain PDF d’ailleurs sur suggestion de Résistance 71) ► Le jour d’après le 18ème round, quelle suite logique pour le peuple ?

Ou comme l’avait affirmé, plus haut, le Pr. Antony C. Sutton (pas avant qu’une) majorité ne trouve le courage moral et la force intérieure de rejeter ce jeu truqué du quelque chose pour rien et de le remplacer par des associations volontaires, des communes volontaires ou des réglementations locales et des sociétés décentralisées, pour que cesse enfin le meurtre et le pillage.

Et bien c’est le moment !

  1. L’implication de Wall Street dans la Révolution russe (Bolchévique), par le Pr. Antony C. Sutton (nouvelle version PDF de 69 pages) ;
  2. Wall Street et la montée en puissance d’Hitler, par le Pr. Antony C. Sutton (nouvelle version PDF de 56 pages) ;
  3. Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter ; Discours du Pr. Antony Sutton à Miami Beach le 15 août 1972 (nouvelle version PDF de 14 pages)

JBL1960

Vous pouvez pousser la lecture des autres PDF dans cette page de mon blog ► https://jbl1960blog.wordpress.com/les-pdfs-realises-par-jbl1960/




La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs

[Source : Reporterre]

Auteur :Greta Thunberg

La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs

La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs

La grève de
l’école de la jeune Suédoise Greta Thunberg connaît une notoriété
internationale et lui vaut un certain nombre de critiques. Dans cette
tribune, elle défend l’honnêteté de son engagement.

Greta Thunberg est une jeune militante suédoise qui fait la grève de l’école pour alerter sur la crise climatique. Cette tribune est la traduction d’un post de sa page Facebook du 2 février 2019 dans lequel elle répond à ses détracteurs. Reporterre, dans une chronique, décrivait notamment « l’envers de ce conte de fées ».


Récemment, j’ai vu beaucoup de rumeurs circuler à mon sujet et
d’énormes quantités de haine. Ce n’est pas une surprise pour moi. Je
sais que, puisque la plupart des gens ne sont pas conscients de la
pleine signification de la crise climatique (ce qui est compréhensible
puisqu’elle n’a jamais été traitée comme une crise), une grève scolaire
pour le climat peut sembler très étrange aux gens en général.

Permettez-moi donc de clarifier certaines choses au sujet de ma grève de l’école.

En mai 2018, j’ai été l’une des lauréats d’un concours de rédaction sur l’environnement organisé par Svenska Dagbladet, un journal suédois. J’ai fait publier mon article et certaines personnes m’ont contactée, entre autres Bo Thorén, de Fossil Free Dalsland. Il appartenait à un groupe de personnes, surtout des jeunes, qui voulaient faire quelque chose au sujet de la crise climatique. J’ai eu quelques réunions téléphoniques avec d’autres militants. L’objectif était de trouver des nouveaux projets pour attirer l’attention sur la crise climatique. Bo avait quelques idées. Notamment une idée vague d’une grève scolaire (que les écoliers fassent quelque chose dans les cours d’école ou dans les salles de classe), inspirée par les étudiants de Parkland qui avaient refusé d’aller à l’école après la fusillade. J’ai aimé l’idée d’une grève scolaire. Je l’ai donc développée et j’ai essayé d’amener les autres jeunes à se joindre à moi, mais personne n’était vraiment intéressé. Ils pensaient qu’une version suédoise de la marche Zero Hour aurait des effets plus importants. J’ai donc continué à planifier la grève de l’école toute seule et après cela, je n’ai plus participé à d’autres réunions avec ce groupe.

Il n’y a personne « derrière » moi, sauf moi-même 

Quand j’ai parlé de mes projets à mes parents, ils n’ont pas été
conquis. Ils n’étaient pas favorables à une grève dans les écoles et ils
ont dit que, si je le faisais, je devais le faire toute seule et sans
leur soutien.

Le 20 août, je me suis assise devant le Parlement suédois. J’ai
distribué des tracts avec une longue liste de faits sur la crise
climatique et des explications sur les raisons de ma grève. La première
chose que j’ai faite a été d’afficher sur Twitter et Instagram ce que je
faisais et ça a vite été viral. Puis, les journalistes ont commencé à
arriver. Ingmar Rentzhog, entrepreneur suédois et homme d’affaires actif
dans le mouvement climatique, a été parmi les premiers. Il m’a parlé et
a pris des photos, qu’il a affichées sur Facebook. C’était la première
fois que je le rencontrais et que je lui parlais. Je n’avais jamais
communiqué avec lui, je ne l’avais jamais rencontré auparavant.

Beaucoup de gens aiment répandre des rumeurs disant que j’ai des gens « derrière moi » ou que je suis « payée » ou « utilisée » pour faire ce que je fais. Mais il n’y a personne « derrière »
moi, sauf moi-même. Mes parents étaient aussi éloignés que possible des
militants climatiques avant que je ne leur fasse prendre conscience de
la situation.

Je ne fais partie d’aucune organisation. Je soutiens et coopère parfois avec plusieurs ONG
qui travaillent dans les domaines du climat et de l’environnement. Mais
je suis absolument indépendante et je ne représente que moi-même. Et je
fais ce que je fais complètement gratuitement, je n’ai reçu aucune
somme d’argent ni aucune promesse de paiements futurs, sous quelque
forme que ce soit. Et personne lié à moi ou à ma famille ne l’a fait non
plus.

Et bien sûr, ça restera comme ça. Je n’ai pas rencontré un seul
militant climatique qui se batte pour le climat pour de l’argent. Cette
idée est complètement absurde. De plus, je ne voyage qu’avec la
permission de mon école et mes parents paient les billets et
l’hébergement.

Ma famille a écrit un livre sur la façon dont ma sœur Beata et moi
avons influencé la manière dont mes parents pensent et voient le monde,
surtout en ce qui concerne le climat. Et à propos de nos diagnostics.

Asperger n’est pas une maladie, c’est un don

Ce livre [1] devait paraître en mai [2018]. Mais comme il y avait un désaccord majeur avec la maison d’édition, nous avons fini par changer d’éditeur et le livre est sorti en août [2018] à la place.

Avant la sortie du livre, mes parents ont clairement indiqué que les
bénéfices qu’ils pourraient en tirer iront à huit associations
caritatives différentes travaillant dans les domaines de
l’environnement, du soutien aux enfants malades et de défense des droits
des animaux.

Eh oui, j’écris mes propres discours. Mais comme je sais que ce que
je dis va toucher beaucoup, beaucoup de gens, je demande souvent des
avis. J’ai aussi quelques scientifiques à qui je demande fréquemment de
l’aide pour exprimer certaines questions complexes. Je veux que tout
soit absolument correct afin de ne pas répandre des faits erronés, ou
des choses qui peuvent être mal comprises.

Un jeune admirateur de Greta Thunberg.

Certaines personnes se moquent de moi à cause de ma différence. Mais Asperger [2] n’est pas une maladie, c’est un don. Les gens disent aussi que, parce que j’ai Asperger, je n’aurais pas pu décider seule de me mettre dans cette position. Mais c’est exactement pour cette raison que je l’ai fait. Parce que, si j’avais été « normale » et sociable, j’aurais intégré une association, ou j’en aurais fondé une moi-même. Mais comme je ne suis pas très sociable, j’ai fait la grève de l’école à la place. J’étais tellement frustrée que rien ne soit fait pour lutter contre la crise climatique et j’avais l’impression que je devais faire quelque chose, n’importe quoi. Et, parfois, NE PAS faire les choses — comme simplement s’asseoir devant le Parlement et ne plus aller à l’école — parle bien plus fort que d’agir. Comme un murmure est parfois plus fort qu’un cri.

Il y a aussi une critique selon laquelle je « parle et écris comme un adulte ». À cela, je ne peux que répondre : ne pensez-vous pas qu’une adolescente de 16 ans puisse parler d’elle-même ? Il y a aussi des gens qui disent que je simplifie trop les choses. Par exemple, quand je dis que « la crise climatique a une réponse simple : c’est tout noir ou tout blanc », « nous devons arrêter les émissions de gaz à effet de serre » et « je veux que vous paniquiez ».
Mais je dis ça parce que c’est vrai. Oui, la crise climatique est la
question la plus complexe à laquelle nous ayons jamais été confrontés et
il va falloir tout faire pour y mettre fin. Mais la solution est
simple : nous devons mettre un terme aux émissions de gaz à effet de
serre.

Comme presque personne ne fait rien et que notre avenir même est en danger, nous pensons que nous devons continuer

C’est tout noir ou tout blanc, parce que, soit nous limitons le
réchauffement à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, soit nous
ne le faisons pas. Soit nous atteignons un point de basculement où nous
commençons une réaction en chaîne avec des événements hors du contrôle
humain, soit nous ne le faisons pas. Soit nous continuons en tant que
civilisation, soit nous ne le faisons pas. Il n’y a pas de zones grises
quand il s’agit de survie.

Et quand je dis que je veux que vous paniquiez, je veux dire que nous
devons traiter la crise comme une crise. Lorsque votre maison est en
feu, vous ne vous asseyez pas et ne parlez pas de la façon dont vous
pourrez la reconstruire une fois que vous aurez éteint le feu. Si votre
maison est en feu, vous sortez en courant et vous vous assurez que tout
le monde soit dehors pendant que vous appelez les pompiers. Cela exige
un certain niveau de panique.

Greta Thunberg.

Il y a un autre argument contre lequel je ne peux rien faire. Et c’est le fait que je ne suis « qu’une enfant et que nous ne devrions pas écouter les enfants ».
Mais, c’est facile de répondre : il suffit de commencer à écouter la
science, solide comme le roc, à la place. Parce que si tout le monde
écoutait les scientifiques et entendait les faits que j’évoque
constamment, personne n’aurait à m’écouter ou à écouter les centaines de
milliers d’autres écoliers en grève pour le climat dans le monde. On
pourrait tous retourner à l’école.

Je ne suis qu’un messager, et pourtant je reçois toute cette haine.
Je ne dis rien de nouveau, je dis simplement ce que les scientifiques
répètent depuis des décennies. Et je suis d’accord avec cette critique :
je suis trop jeune pour faire ça. Nous, les enfants, on ne devrait pas
avoir à faire ça. Mais, comme presque personne ne fait rien et que notre
avenir même est en danger, nous pensons que nous devons continuer.

Et si vous avez d’autres préoccupations ou doutes à mon sujet, vous pouvez écouter mon exposé TED dans lequel je raconte comment mon intérêt pour le climat et l’environnement a commencé.

Et merci à tous pour votre soutien ! Ça me donne de l’espoir.




Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

[Source : Monsieur Mondialisation]

Auteur : Marie Josée Cordeau

Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

L’autisme
est pluriel et ses aspects assez méconnus de la population. Il en
existe des formes lourdes, d’autres plus légères. Ces dernières,
surtout, sont plus difficiles à distinguer pour les personnes non
avisées et donnent lieu à des malentendus et de mauvaises
interprétations de leurs intentions. Des réactions qui peuvent causer de
vives souffrances chez les personnes autistes. Spécialiste de
l’autisme, Marie Josée Cordeau nous décrit quelques aspects d’une forme
d’autisme nommée communément le syndrome d’Asperger.

Bien que l’autisme et le syndrome d’Asperger soient des termes de plus en plus fréquemment lus et entendus dans les médias, leur connaissance réelle demeure à un niveau embryonnaire auprès du grand public. Il est d’ailleurs très compliqué d’en donner une définition simple, englobant l’ensemble des caractéristiques autistiques. Si l’on associe le terme de maladie à l’autisme, il est plus approprié de parler d’un état d’être différent. L’autisme touche en effet toutes les sphères de vie de la personne : ses relations sociales, sa perception du monde, sa manière de communiquer et ses champs d’intérêt. L’autisme apparaît dès la naissance de l’individu et demeure avec lui tout au long de sa vie.

Tout d’abord, chaque personne autiste est différente. Les
autistes ne forment pas un groupe homogène : certaines personnes
sont introverties, timides et réservées, et d’autres extraverties,
volubiles, cherchant volontiers la compagnie des autres. Loin du cliché d’un Rain Man, demeuré la référence populaire par excellence, l’autisme est d’une grande diversité, ce qui en rend la détection et la compréhension d’autant plus complexe.
D’ailleurs, de nombreux adultes actuellement sur le spectre autistique
ignorent en faire partie. La grande majorité d’entre eux, ceux qui sont
des adultes fonctionnels, ignorent leur affiliation à l’autisme, mais se sont toujours sentis différents et décalés par rapport à leur entourage.

Des intérêts particuliers

Certains traits communs définissent cependant les personnes autistes.
En premier lieu, les autistes des intérêts dits « restreints ». Alors
que Monsieur et Madame « Tout-le-monde » ont leurs domaines de passion
mais peuvent bavarder de tous les sujets, les personnes autistes sont moins généralistes dans leurs lectures et l’utilisation de leur temps. Ils tendent à se focaliser sur un ou quelques centres d’intérêt spécifiques qu’ils tendent à approfondir jusqu’à une expertise étonnante. Ces intérêts ne sont pas non plus soumis aux modes et aux influences environnantes. Une adolescence pourrait devenir éprise de poésie du XIXème siècle ou de cinéma des années 20 même si elle est la seule à des kilomètres à la ronde à y porter intérêt.

Les individus autistes peuvent ainsi discourir durant des heures sur leur sujet de passion du moment, mais devenir plus mutiques lors de la petite conversation sociale ordinaire. Cette particularité tend à rendre les contacts sociaux plus ardus,
car la personne autiste ne naviguera pas naturellement d’un sujet à
l’autre lors d’une conversation régulière. Les difficultés à entretenir
des conversations légères sont davantage liées à un manque de maîtrise de l’usage social
qu’à une tendance volontaire à refuser le contact informel. Les
autistes ont des sujets d’intérêts très différents les uns des autres,
bien au-delà de l’image du garçonnet qui mémorise des horaires de trains
ou qui ne parle que de dinosaures durant tout l’après-midi. Certains œuvrent dans des domaines artistiques, d’autres dans l’informatique, l’ingénierie ou les sciences.
Si les activités à caractère factuel sont souvent privilégiées, la
créativité et l’imagination sont bien présentes chez la plupart des
autistes.

Des difficultés relationnelles

Là où la plupart des personnes autistes ressentent leur différence, c’est au niveau de leurs relations sociales. Se faire des amis, les conserver, entretenir les relations amicales et amoureuses sur le long terme peut devenir un défi.
Alors qu’il est inné chez la majorité des gens d’apprendre en bas âge
par essai et erreur comment entretenir ses relations sociales, l’autiste
a besoin d’un mode d’emploi clair et explicite sur les
attitudes à prendre et la manière d’aborder les gens et d’interagir
dans diverses situations. Sa manière de s’exprimer différente des
attentes sociales peut nuire au développement de relations durables. Il n’y a là pourtant aucune mauvaise volonté de leur part, mais « le naturel » est moins présent.

L’autiste n’a pas, par exemple, le réflexe de saluer ses contemporains lors d’une rencontre
ou de répondre à la question « comment ça va ? » selon l’usage entendu
voulant que tout aille bien et de retourner la politesse. Il peut même
fréquemment arriver qu’à cette question, l’autiste apporte une réponse
détaillée sur son état de santé physique, ses soucis personnels trop
intimes et donne des informations jugées socialement inadmissibles.
Cette difficulté à absorber naturellement les signes sociaux admis dans
son entourage comme étant implicites, donc jamais verbalisés, peut conduire au rejet dans les milieux scolaires ou professionnels.

Une manière alternative de communiquer

L’autiste a tendance à dire la vérité sans filtre. Ses
commentaires peuvent donc être mal perçus, considérés comme impolis,
provocateurs et inappropriés. La méconnaissance des usages sociaux
l’amène à donner des informations utiles à ses yeux,
par exemple en disant à une collègue que sa coiffure n’est pas seyante.
L’autiste passe donc, à tort, facilement pour fruste, indélicat et
arrogant. Son intention pourtant n’est pas de blesser, mais d’énoncer la
vérité ; c’est pourquoi, d’ailleurs, les autistes sont particulièrement honnêtes.
Une gestuelle ou une attitude physique inadaptée peut se remarquer
aussi chez l’autiste, qui ne sait pas toujours à quelle distance des
autres se placer dans un cercle de discussion. Il peut arriver que l’on
décèle des différences dans son intonation de voix, parfois moins
nuancée et plus monocorde ou parfois en parlant trop fort alors que son
interlocuteur se trouve à moins d’un mètre d’elle.

L’autisme expliqué aux enfants

Dans la réception de la communication, l’ironie, les double-sens, le sarcasme, peuvent ne pas être perçus par l’autiste. Il pourrait ne pas réagir à une provocation verbale en apparence évidente pour les autres ou, à l’inverse, réagir excessivement à une taquinerie innocente
en ne percevant pas l’intention véritable de son interlocuteur. Déceler
l’intention de l’autre est souvent une course d’obstacles.
L’incompréhension des intentions de l’autre peut rendre l’autiste particulièrement vulnérable aux abus, aux moqueries et à l’intimidation,
voire au harcèlement. On le présume naïf, car souvent il ne sait pas se
défendre alors que son cerveau tourne en boucle à la recherche de
toutes les hypothèses logiques et potentielles d’une interprétation au
premier degré. Sa pensée n’est pas capable de saisir immédiatement le
second degré.

L’empathie

Les autistes ne seraient, croit-on souvent, pas empathiques. Pourtant, elles sont souvent extrêmement sensibles aux injustices
et aux situations difficiles de la vie. Il n’est pas rare de confondre
l’empathie avec la sympathie et de croire que l’autiste, n’utilisant pas
les termes consolateurs espérés, n’est pas empathique à son prochain.
Beaucoup de personnes autistes, même si elles ne donnent pas une petite
tape dans le dos et ne disent pas avec un triste regard « pauvre de toi,
je te comprends tellement », ressentent profondément la détresse et le besoin d’aide de l’autre.
Parfois, le manque de réactivité provient d’une incapacité à saisir
quelles sont les réactions adéquates à démontrer et quelles sont les
attentes à combler dans la situation présentée.

D’autres fois, ce sont les conseils pratiques qui seront prodigués,
même si la personne attristée ne ressent que le besoin de parler et de
partager ses émotions. Plus encline à être rationnelle, la personne autiste peut avoir le réflexe de donner une marche à suivre pour régler le problème
énoncé au lieu de mettre ses bras autour de la personne affligée et de
se contenter d’une écoute toute simple. Cette réaction, loin d’être
la marque d’un manque d’empathie, est la réponse humaine d’un individu qui ne vous dira jamais « tout va bien aller, ne t’en fais pas ». Surtout s’il n’a pas le pouvoir justement de faire disparaître le problème. Une fois encore, l’honnêteté sans filtre prime.

autisme
Image : Blaise Dehon

L’apparence de « normalité »

Plus la personne est considérée comme étant sur la partie haute du
spectre autistique (autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger, autisme
léger, etc.), plus son autisme paraît diffus et risque d’être oublié dans les petits gestes du quotidien.
Même avisé de l’autisme d’un proche, une tante, un ami, un grand-père
pourrait l’oublier et ne pas comprendre son mode de fonctionnement
différent.

Il est donc courant que les autistes, prenant conscience des attentes sociales qui leur sont étrangères, se sentent démunis. Comme l’autisme ne parait pas de l’extérieur sauf pour un œil averti et lors de circonstances particulières, la personne se voit attribuer des défauts qui n’en sont pas, puisque ses gestes et paroles sont interprétés selon les critères « standards ». On le dira capricieux s’il est incapable de faire une tâche considérée facile,
comme répondre au téléphone à la maison. On la jugera prétentieuse, car
ses sujets de conversation sont plus pointus et intellectuels et
qu’elle ne participe pas à la conversation courante. Les difficultés d’un adolescent à approcher ses camarades de classe
pourraient lui valoir la réputation d’être froid et hautain. Le
jugement est rugueux et brutal vis-à-vis de l’autiste, évalué selon des
critères ordinaires qui ne concordent pas sa façon d’être.

Intérieurement, une personne autiste peut développer des troubles anxieux,
car il lui est difficile d’interpréter le monde qui l’entoure. Sa
manière de voir le monde passe davantage par la logique et ce qui n’est
pas rationnel peut la consterner. Elle a besoin de repères et les changements de dernière minute et les imprévus peuvent venir chambouler ses plans
et créer un profond désarroi. On oublie également ses particularités
sensorielles, car souvent les bruits ambiants sont plus agressifs pour
elle. Elle peut être extrêmement sensible à la lumière vive ou au
contact de certaines matières ou au contact physique. Alors, elle devient hautement réactive à des stimuli qui généralement ne dérangent personne.
Les restaurants bondés, les centres commerciaux où elle se fait
bousculer, les lieux inconnus, tout peut la déstabiliser à tout instant.

Le grand défi est d’intégrer les autistes de tout niveau, leur permettre de demeurer elles-mêmes, de développer leur potentiel
selon leurs capacités propres et les accepter sans discrimination. Il
s’agit de cesser de les faire entrer dans un moule qui ne correspond pas
à leur forme d’être et, au contraire, les encourager à prendre leur place dans le monde en les aidant à valoriser leur potentiel d’adaptation
tout en tenant compte des limites et des besoins de chacun. Car les
autistes ont toujours été présents, sans aucun doute, à toutes les
époques de l’histoire.

– Marie Josée Cordeau


Auteure, conférencière et consultante, Marie Josée Cordeau s’est donné pour mission de faire le pont entre le mode de pensée autistique et le mode de pensée non autiste. Elle apporte sa connaissance personnelle de plus de 40 ans de vie comme autiste Asperger. Elle est également l’auteure du livre « Derrière le mur de verre ».




La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle

[Source : Le Saker Francophone]

La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle


Par Brandon Smith − Le 1er mars 2018 − Source Alt-Market.com

Il est presque impossible aujourd’hui de parcourir les nouvelles du Web ou les médias populaires sans être assailli par de vastes quantités de propagande sur l’intelligence artificielle (IA). C’est peut-être une mode pour mettre fin à toutes les modes, car l’IA est censée englober presque tous les aspects de l’existence humaine, de l’économie et de la sécurité à la philosophie et à l’art. Selon les affirmations courantes, l’IA peut faire presque tout et le faire mieux que n’importe quel être humain. Et, les choses que l’IA ne peut pas encore faire, elle sera capable de le faire un jour ou l’autre.

Chaque fois que l’establishment tente de saturer les médias d’un récit particulier, c’est habituellement dans l’intention de manipuler la perception du public d’une manière qui produit une prophétie auto-réalisatrice. En d’autres termes, il espère façonner la réalité en racontant un mensonge particulier si souvent qu’il sera accepté par les masses comme un fait au fil du temps. Il le fait avec l’idée que la globalisation est inévitable, que la science du changement climatique est « indéniable » et que l’IA est une nécessité technologique. Les globalistes ont longtemps considéré l’IA comme une sorte de Saint-Graal technologique pour la centralisation. Les Nations Unies ont adopté de nombreuses positions et même organisé des sommets sur la question, dont le sommet « IA pour Dieu » à Genève. L’ONU insinue que son intérêt premier dans l’IA est la réglementation ou l’observation de la façon dont elle est exploitée, mais l’ONU a aussi des objectifs clairs pour utiliser l’IA à son avantage. L’utilisation de l’IA comme moyen de surveiller les données de masse pour mieux instituer le « développement durable » est clairement inscrite à l’ordre du jour de l’ONU. Le FMI surfe également sur la tendance de l’IA, en tenant des discussions globales sur l’utilisation de l’IA en économie ainsi que sur les effets des algorithmes sur l’analyse économique. La principale source de développement de l’IA est depuis longtemps le DARPA. Le groupe de réflexion militaire et globaliste injecte des milliards de dollars dans cette technologie, ce qui fait de l’intelligence artificielle l’objectif sous-jacent de la plupart des travaux du DARPA. L’intelligence artificielle n’est pas seulement à l’ordre du jour des globalistes ; ils font le maximum pour sa création et sa promotion. Le désir globaliste pour la technologie n’est pas aussi simple que certains pourraient le supposer, cependant. Ils ont des raisons stratégiques, mais aussi des raisons religieuses pour placer l’IA sur un piédestal idéologique. Mais d’abord, je suppose qu’on devrait s’attaquer à l’évidence. Dans la plupart des Livres blancs rédigés par des institutions globalistes sur l’IA, l’accent est mis sur la collecte de données de masse et la surveillance. Les élites prennent soin de toujours affirmer que leurs intérêts sont axés sur le bien public. C’est pourquoi l’ONU et d’autres organismes soutiennent qu’ils devraient être les chefs de file en matière de surveillance de la collecte massive de données. C’est-à-dire qu’ils veulent nous faire croire qu’ils sont suffisamment objectifs et dignes de confiance pour gérer les règles de surveillance des données ou pour gérer les données elles-mêmes. Pour la sécurité du public, les globalistes veulent une gestion centralisée de toutes les collectes de données, ostensiblement pour nous sauver de ces mauvaises multinationales et de leur politique invasive autour de la confidentialité des données. Bien sûr, la plupart de ces entreprises sont également dirigées par des globalistes qui remplissent les bancs d’événements comme le Forum économique global (FEG) pour discuter des progrès et des avantages de l’IA. Le FEG s’est donné pour mandat de promouvoir largement l’IA et de convaincre le monde des affaires et le grand public des avantages de l’IA. Il faut prévenir les préjugés contre l’IA…

Il s’agit donc d’un autre faux
paradigme dans lequel les institutions globalistes s’opposent aux
entreprises pour ce qui est de l’utilisation de l’intelligence
artificielle. Pourtant, les entreprises et les institutions
globalistes développent à la fois l’IA et un sentiment pro-IA. Le
public, avec sa méfiance innée à l’égard de la boussole morale
des entreprises, est censé être convaincu de soutenir les réformes
réglementaires de l’ONU comme contrepoids. Mais en réalité, les
pouvoirs des entreprises n’ont pas l’intention de lutter contre
le contrôle de l’ONU, ils finiront par s’en réjouir.

C’était le but depuis le début.

L’efficacité réelle de l’IA
en tant que moyen d’aider l’humanité est discutable.
L’intelligence artificielle concerne principalement les
« algorithmes
d’apprentissage »
,
c’est-à-dire les machines programmées pour apprendre par
l’expérience. Le problème est qu’un algorithme d’apprentissage
n’est efficace qu’au niveau où les êtres humains le
programment. Autrement dit, l’apprentissage n’est pas toujours un
processus de cause à effet. Parfois, l’apprentissage est une
révélation spontanée. L’apprentissage est créatif. Et, dans
certains cas, l’apprentissage est inné.

Lorsqu’une machine est dressée
contre un humain dans un système construit sur des règles très
simples et concrètes, les machines ont tendance à prévaloir. Une
partie d’échecs, par exemple, est conçue autour de règles
strictes qui ne changent jamais. Un pion est toujours un pion et se
déplace toujours comme un pion ; un cavalier se déplace toujours
comme un cavalier. Tandis qu’il peut y avoir des moments de
créativité dans les échecs (c’est pourquoi les humains sont
encore capables à l’occasion de battre les ordinateurs au jeu),
l’existence des règles rend l’IA plus intelligente qu’elle ne
l’est.

Les systèmes humains et les systèmes
naturels sont beaucoup plus compliqués que les échecs, et les
règles ont tendance à changer, parfois sans avertissement. Comme la
physique quantique le découvre souvent, la seule chose prévisible
quand on observe l’univers et la nature est que tout est
imprévisible. Comment un algorithme ferait-il dans une partie
d’échecs où un pion pourrait soudainement évoluer pour se
déplacer comme un cavalier, sans aucun schéma prévisible
spécifique ? Pas très bien, je pense.

Et c’est là que nous entrons dans le
cœur de la façon dont l’image de l’IA est gonflée en une sorte
de demi-dieu électronique ; un faux prophète.

L’IA s’est insérée non
seulement dans les échecs, mais dans tout. La surveillance de masse
est impossible à gérer par les humains seuls ; la quantité de
données est écrasante. Ainsi, l’un des objectifs fondamentaux de
l’IA pour les globalistes devient clair — l’IA est destinée à
rationaliser la surveillance de masse et à l’automatiser. L’IA a
pour but de parcourir les médias sociaux ou le courrier électronique
à la recherche de « mots
clés »
pour
identifier les mécréants et les opposants potentiels. Elle vise
également à surveiller l’opinion du public à l’égard de
questions ou de gouvernements particuliers. L’objectif est de
mesurer et éventuellement de « prédire »
le comportement du public.

Cela devient plus difficile
lorsqu’on commence à parler d’individus. Bien que les groupes
soient plus faciles à observer et à cartographier dans leur
comportement, les individus peuvent être abrupts, volatils et
imprévisibles. La cartographie des habitudes personnelles par l’IA
est également importante aujourd’hui. Elle est plus visible dans
le monde de l’entreprise où le marketing est adapté aux habitudes
et aux intérêts des consommateurs individuels. Cela dit, les
gouvernements sont aussi très intéressés à suivre les habitudes
individuelles au point de créer des profils psychologiques pour
chaque personne sur la planète si possible. [Cela
explique la tendance à rationaliser le comportement des gens pour
simplifier la complexité des algorithmes, NdT].

Tout cela se résume à l’idée qu’un jour, l’IA sera capable d’identifier les criminels avant même qu’ils ne commettent un crime réel. En d’autres termes, l’intelligence artificielle est censée devenir l’œil « qui voit tout » et qui non seulement surveille notre comportement, mais qui lit aussi dans nos esprits comme une force pour une identification des crimes avant leur survenue.

La question n’est pas de savoir
si l’IA peut réellement nous dire qui va vers un futur criminel.
L’IA est manifestement incapable de prédire avec précision le
comportement d’une personne à un tel degré. La question est de
savoir si l’OMS est en train d’établir les normes permettant à
des IA de rechercher et d’identifier des « criminels »
potentiels. Qui fixe les règles du jeu d’échecs ? Si un
algorithme est programmé par un globaliste, alors l’IA qualifiera
les anti-globalistes de criminels potentiels ou actuels. L’IA ne
pense pas vraiment. L’IA n’exerce pas un pouvoir de choix dans
ses décisions. L’IA fait ce qu’elle est programmée pour faire.

L’obsession globaliste de l’IA,
cependant, va bien au-delà de la centralisation et du contrôle des
populations. Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a un
facteur religieux.

Dans mon récent article « Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur », j’ai esquissé la philosophie fondamentale derrière le culte globaliste. Le premier principe du luciférisme est l’idée (ou l’illusion) que certaines personnes spéciales ont la capacité de devenir des « dieux ». Mais, il y a certaines conséquences de cette croyance que je n’ai pas explorées dans cet article.

Premièrement, pour devenir un dieu, il
faudrait avoir un pouvoir d’observation total. Ce qui veut dire
qu’il faudrait être capable de tout voir et de tout savoir. Un tel
but est insensé, car tout observer ne signifie pas nécessairement
qu’une personne sait tout. L’observation totale exigerait une
objectivité totale. La partialité aveugle les gens face à une
vérité exposée juste devant leurs yeux en permanence, et les
globalistes sont parmi les gens les plus partiaux et les plus
élitistes de la planète.

L’observation totalement objective
est impossible, du moins pour les humains et les algorithmes qu’ils
programment. De la physique à la psychologie, l’observateur
affecte toujours l’observé, et vice-versa. Cela dit, je pense que
les globalistes ne se soucient pas vraiment de cette réalité. Il
leur suffit de se faire passer pour des dieux par la surveillance de
masse. Ils ne sont pas réellement intéressés à atteindre
l’illumination ou l’objectivité divine.

Deuxièmement, pour devenir un
dieu, dans un sens mythologique ou biblique, il faudrait créer une
vie intelligente à partir de rien. Je crois que dans l’esprit des
lucifériens, la création de l’IA est la création d’une forme
de vie intelligente, plutôt qu’un logiciel. Bien sûr, les
lucifériens ont une notion troublée de ce qui constitue une « vie
intelligente »
.

Comme je l’ai examiné dans mon
article qui décompose et démystifie l’idéologie luciférienne,
l’existence d’archétypes psychologiques inhérents constitue la
base de la capacité humaine de choisir ou d’être créatif dans
ses choix. L’existence d’une compréhension inhérente du bien et
du mal établit le fondement de la conscience humaine et de la
boussole morale – l’« âme »
si vous voulez. Les lucifériens argumentent que rien de tout cela
n’existe réellement, en dépit de nombreuses preuves qui le
démontre. Ils soutiennent que les humains sont des ardoises vierges
— des machines qui sont programmées par leur environnement.

Pour comprendre cette idéologie ou ce
culte fondé sur la théorie de l’ardoise blanche, il faut tenir
compte du fait que les globalistes présentent souvent les traits des
sociopathes narcissiques. Les sociopathes narcissiques à part
entière représentent moins de 1 % de la population humaine
totale ; ce sont des personnes qui n’ont aucune empathie
inhérente ou qui n’ont pas les outils de personnalité normaux que
nous associerions à l’humanité.  Il ne serait pas exagéré
de dire que ces personnes ressemblent plus à des robots qu’à des
personnes.

J’ai également théorisé que le
luciférisme est une religion conçue par des sociopathes
narcissiques pour des sociopathes narcissiques. C’est une sorte
d’outil de liaison ou d’organisation pour rassembler les
sociopathes en un groupe efficace pour un bénéfice mutuel — un
club de parasites. Si cette théorie est vraie, alors elle représente
quelque chose qui est rarement ou jamais traité dans l’observation
psychologique ou anthropologique dominante ; l’existence d’une
cabale de sociopathes narcissiques conspirant ensemble pour cacher
leur identité et pour devenir des prédateurs plus efficaces.

En résumé, le luciférisme est
le système de croyances parfait pour les sociopathes narcissiques.
Ils sont, d’une certaine façon, inhumains. Ce sont des ardoises
vierges dépourvues d’humanité, et ils adoptent donc une religion
qui traite cette notion comme une « normalité ».

Il est donc logique qu’ils
considèrent une chose aussi simple et vide que l’IA comme de la
vie intelligente. Tant qu’elle peut être programmée pour agir
« de manière
autonome »
(ce
qu’ils semblent considérer comme la sensibilité), leur définition
de la vie intelligente est accomplie. Il n’y a rien d’intelligent
dans l’intelligence artificielle quand il s’agit d’actions
morales ou créatives, mais les sociopathes narcissiques n’en ont
de toute façon aucune idée.

Je laisse aux lecteurs le soin de réfléchir à cette question ; l’année dernière, un programme d’IA s’est vu confier la tâche de créer ses propres œuvres d’art. Les résultats ont fait l’objet d’une grande publicité et une partie de la production a été vendue pour plus de 400 000 $. Je vous invite à regarder cette œuvre d’art ici si vous ne l’avez pas déjà vue.

D’après ce que j’ai vu, la
réaction humaine commune à cet « art »
est que les gens reculent d’horreur. Cela ressemble à une étrange
copie d’éléments humains de l’art, mais sans l’âme.
Intuitivement, nous comprenons que l’IA n’est pas la vie ; mais
pour les globalistes, c’est la définition même de la vie,
probablement parce que l’absence d’âme de la création reflète
l’absence d’âme des créateurs. Tout comme les chrétiens
croient que l’humanité a été faite à l’image de Dieu, les
lucifériens, dans leur quête de la divinité, ont créé une
« forme de vie »
qui peut-être ironiquement leur ressemble.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

[Source : Le Saker Francophone]

Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

Le grand défi du goulot d’étranglement de Sénèque

Par Ugo Bardi – Le 3 mars 2019 – Source CassandraLegacy

L’idée qu’un effondrement attend notre civilisation semble gagner du terrain, même si elle n’a pas atteint le débat dans les médias. Mais aucune civilisation avant la nôtre n’a échappé à l’effondrement, il est donc logique de penser que l’entité que nous appelons « Occident » va s’effondrer, durement, dans l’avenir. Puis, comme cela est arrivé aux Romains il y a longtemps, nous allons entrer dans un nouveau monde. Qu’est-ce que ce sera ? Est-ce que ça ressemblera au Moyen Âge ? Peut-être, mais qu’était exactement le Moyen Âge ? Il se peut bien que ce soit loin d’être l’âge de la barbarie que le nom d’« âge des ténèbres » semble impliquer. Le Moyen Âge a été plus une période d’adaptation intelligente à des ressources rares. Alors, pouvons-nous apprendre de nos ancêtres médiévaux comment gérer le déclin à venir ?

Lorsque les mines d’or et d’argent du nord de l’Espagne furent épuisées, à un moment du IIe siècle après J.-C., l’Empire romain perdit son principal atout : sa monnaie, l’argent utilisé pour payer les troupes, la bureaucratie, la cour, les nobles et tout le reste. Car sans argent, il n’y avait rien qui pouvait maintenir l’Empire soudé. Après le grand crash financier du IIIe siècle après J.-C., l’Empire romain d’occident s’est évanoui dans une galaxie de micro-états et de royaumes. Au 5e siècle, l’Europe entrait officiellement dans la période que nous appelons le Moyen Âge et cela allait durer environ un millénaire.

Aujourd’hui, nous avons tendance à considérer le Moyen Âge comme une période de barbarie et de superstition, un âge vraiment sombre de chasses aux sorcières et de guerres de religion. Mais sommes-nous sûrs qu’il en était ainsi ? En fait, le Moyen Âge a été une période d’adaptation intelligente au manque de ressources, une société qui pourrait anticiper ce que nous verrons peut-être dans notre avenir.

Tout d’abord, les peuples du Moyen Âge ont été confrontés au problème du manque de monnaie. Sans monnaie, il ne peut y avoir de commerce, il ne peut y avoir de gouvernement, et l’économie est réduite aux échanges locaux, ce qui est très inefficace. La monnaie romaine était basée sur l’or et l’argent, mais les mines finirent inondées [jusqu’à l’invention de la machine à vapeur et les pompes, NdT] et abandonnées, le métal précieux de l’Empire était soit parti en Chine [déjà, NdT], soit  enseveli à la suite d’une phase mortelle de déflation. Il n’y avait aucun moyen de redémarrer avec un système monétaire basé sur le métal.

Ici, nous voyons la première invention intelligente des gens du Moyen Âge : ils ont créé une monnaie virtuelle basée sur des reliques. Les reliques n’avaient pas besoin d’or ou d’argent, il s’agissait surtout d’ossements humains que l’Église, agissant comme une banque, garantissait avoir appartenu à un saint homme du passé. Cela a assuré la rareté et la valeur de la monnaie basée sur les reliques. Les reliques ont également résolu un problème fondamental : la convertibilité. Toute monnaie, pour être utile, doit pouvoir être changée en marchandises d’une sorte ou d’une autre. L’économie s’étant effondrée, il y avait peu de biens à acheter avec n’importe quelle devise. Mais les reliques pourraient être rachetées en termes de santé physique et spirituelle personnelle. Cela rendait les gens désireux de les avoir autant, peut-être plus, que d’être à la recherche d’or et d’argent.

Si les reliques ont résolu le problème de la monnaie, une économie a aussi besoin de routes, les marchandises doivent être transportées. Nous savons que le système romain de routes militaires s’est en grande partie effondré au Ve siècle, comme nous le raconte Namatianus dans son De Reditu Suo. Et, avec la disparition de l’État romain, il n’y avait plus de ressources ni de besoins militaires pour l’entretien des routes. Nous avons ici une autre invention astucieuse du Moyen Âge : les pèlerinages. Les gens voyagaient dans toute l’Europe et même plus loin pour vénérer les reliques les plus précieuses conservées dans les églises et les monastères. On disait que les pèlerinages étaient bons pour la santé spirituelle et le bien-être d’une personne, mais qu’ils permettaient aussi une forme d’économie non monétarisée. Les pèlerins avaient besoin de nourriture et d’abris, et cela a généré tout un système de soutien pour les voyageurs, les monastères, les hôtels, les abris, etc. Les seigneurs locaux ont été encouragés à entretenir les routes qui traversaient leurs domaines, toujours pour le prestige qu’ils pouvaient acquérir en favorisant les pèlerinages et la circulation des marchandises.

Alors, bien sûr, le commerce peut prendre la forme d’un pèlerinage, mais si les gens voyagent et échangent des choses, ils ont besoin de se parler entre eux. Ici, nous avons un autre succès du Moyen-Âge : les gens de l’époque ont réussi à maintenir le latin en tant que « lingua franca » européenne. Ce n’était pas la langue de tout le monde, mais un moine irlandais pouvait converser en latin avec un moine sicilien. Cela a empêché l’Europe de devenir un Babel de langues ingérable (toute référence à l’état actuel de l’Union européenne est intentionnelle). Le latin maintient les communications ouvertes et permet non seulement le commerce, mais aussi les relations diplomatiques entre les différents États et les micro-États.

Garder le latin, bien sûr, c’est garder les codes du droit romain et, par conséquent, maintenir l’État de droit, l’une des plus grandes conquêtes de la civilisation romaine. Ah… mais vous pensez à la chasse aux sorcières, n’est-ce pas ? Les gens du Moyen Âge consacraient-ils tout leur temps à brûler de pauvres femmes ? Non, cela fait partie de la mauvaise presse autour du Moyen Âge. Les sorcières n’ont pas été brûlées au Moyen Âge. Regardez les données d’un article récent de Leeson et Russ. Vous voyez que les procès et les exécutions de sorcières étaient pratiquement inexistants au Moyen Âge. L’idée a surgit à un moment donné vers la fin du 15ème siècle. L’apogée se situe au début du XVIIe siècle – l’époque de la chasse aux sorcières était la soi-disant et, oh, si civilisée « Renaissance ».

L’utilisation du latin comme lingua franca, mais aussi comme langue sacrée, visait à créer un corps d’intellectuels européens, faisant partie d’un réseau de monastères, tous gérés par l’Église romaine, et qui maintenait vivant le savoir qui avait été recueilli pendant l’Antiquité classique. Mais ne brûlait-on pas des livres au Moyen Âge ? Eh bien, non. Brûler des livres n’était pas une affaire particulièrement médiévale – vous pouvez voir dans l’article de Wikipedia sur le sujet que brûler des livres est surtout une affaire moderne. De plus, les livres écrits à la main coûtaient si cher que personne de sain d’esprit n’aurait voulu s’engager à les brûler.

Enfin, le Moyen Âge a vu un effort pour contrôler la violence de l’armée. À l’époque romaine, les soldats se battaient parce qu’ils étaient payés, ce qui permettait au gouvernement de contrôler étroitement l’armée. Mais, avec la disparition de la monnaie, les armées ont commencé à se battre pour piller, créant toutes sortes de catastrophes. L’une des tentatives pour les contrôler fut la création d’ordres militaires de moines guerriers. Au début du christianisme, l’idée a pris la forme de la milice du Parabalanoi. Ils se sont avérés indisciplinés et violents, entre autres choses, ils auraient tué l’intellectuelle païenne Hypathie en 415 de notre ère. Ils ont été dissous et ont disparu de l’histoire après le 6ème siècle environ. Plus tard, des ordres militaires ont été créés à la fin du Moyen Âge et employés principalement pour les Croisades, après l’an 1000. Les Chevaliers Teutoniques, les Templiers, les Chevaliers de l’ordre des Hospitaliers, et plusieurs autres, se sont avérés peu efficaces en tant que force de combat et difficiles à contrôler également. C’était une bonne tentative, mais celle-ci a échoué.

Enfin, la société médiévale a essayé de réduire l’oppression des pauvres et des gens comme Saint-Benoît et Saint-François d’Assise ont clairement indiqué que la richesse matérielle n’était pas le seul but à poursuivre. Le Moyen Âge n’a jamais été un paradis prolétarien, mais l’inégalité était probablement plus faible qu’elle ne l’est dans notre société actuelle. C’était aussi une époque où l’égalité entre les sexes était bien meilleure qu’à l’époque romaine.

Puis, bien sûr, nous savons comment cela s’est terminé : avec la grande expansion économique qui a suivi la peste noire en Europe, la monnaie est revenue avec la découverte de nouvelles mines d’argent en Europe de l’Est : le culte médiéval des reliques est devenu une superstition amusante. Désormais, les armées pouvaient être payées de nouveau avec de la monnaie métallique et envoyées à la conquête du monde que les nouveaux galions européens étaient en train de découvrir. L’invention de l’imprimerie a créé les langues nationales et mis fin à jamais au rôle du latin en tant que langue internationale. Les langues nationales ont également créé des États-nations, des entités agressives et puissantes qui dominent encore aujourd’hui l’Europe. Et cela a créé le monde d’aujourd’hui : agressif, violent, destructeur, insoutenable, et se précipitant à la vitesse la plus rapide possible vers sa propre destruction – l’effondrement de Sénèque de notre civilisation.

Qu’en est-il de notre avenir : peut-on imaginer un retour à quelque chose de semblable au Moyen Âge, le « Nouveau Moyen Âge » ? Il s’agit d’un concept largement débattu, souvent perçu en termes fortement négatifs parce que les gens voient encore le Moyen Âge historique comme un « âge sombre ». Plus que cela, la plupart des gens aujourd’hui semblent trouver inconcevable qu’une société complexe puisse exister à l’avenir sans combustibles fossiles. De ce point de vue, tout ce qui sortirait de l’effondrement à venir serait quelque chose comme « des paysans gouvernés par des brigands » ou, pire encore, un nouveau monde Olduvai de chasseurs et de cueilleurs affamés, voire l’extinction totale de l’humanité.

Peut-être. Mais il se peut aussi que cette attitude pessimiste soit tout aussi erronée que l’incapacité des Romains à concevoir une société quelconque sans Rome comme capitale d’un empire. Rutilius Namatianus a écrit quelque chose comme ça dans son De Reditu, au début du 5ème siècle après JC. Mais il avait tort, l’exemple du Moyen Âge nous dit qu’il est possible de garder une civilisation sophistiquée malgré le manque de ressources matérielles disponibles.

Il est probable que l’ancien monde ne puisse plus être sauvé, et probablement qu’il ne mérite pas de l’être. Mais, même sans les abondantes ressources minérales que nous avons utilisées pour créer notre situation actuelle, nous pourrions sortir du goulet d’étranglement de Sénèque et construire une société durable basée sur au moins une partie des connaissances scientifiques et littéraires actuelles en utilisant des énergies renouvelables et grâce à une gestion prudente des ressources minérales restantes de la Terre – exploiter nos ruines pourrait aussi aider, tout comme les peuples médiévaux l’ont fait pour les ruines romaines.

Nous ne pouvons pas dire si nos descendants seront capables de créer un tel monde, mais ils auront une meilleure chance si nous les aidons. Cela signifie qu’il faut semer les graines d’une infrastructure d’énergie renouvelable basée sur des ressources durables, et commencer à le faire avant que le changement climatique ne détruise tout. Nous pouvons le faire, mais nous devons commencer maintenant.

Après avoir écrit ce post, je viens de découvrir un post de 2013 sur « American Conservative » sur le monachisme chrétien qui a été commenté aujourd’hui même par Alastair Crooke. Il semble que l’idée que nous pouvons apprendre quelque chose du Moyen Âge se répand.

Ugo Bardi

Lien

Le texte d’Alastair Crooke a été traduit et commenté par dedefensa.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?

[Source : Le Saker Francophone]

Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?


L’adaptabilité et la flexibilité sont les traits fondamentaux qui assureront la survie des nations à l’avenir.


Par Charles Hugh Smith − Le 21 mai 2019 − Source Of Two Minds

Qu’est-ce qui distinguera les nombreux pays qui s’effondreront et ceux qui survivront – où même prospèreront – dans les vingt-cinq prochaines années, alors que la stabilité disparaît autour d’elles ? Comme je l’explique dans mon récent livre Pathfinding our Destiny : Preventing the Final Fall of Our Democratic Republic (Éclaireurs de notre destin : pour empêcher la chute finale de notre république démocratique), les facteurs qui auront de l’importance ne sont pas nécessairement culturels ou financiers. Travailler beaucoup et être en bonne santé  ne suffira pas à protéger un pays de l’effilochement.

Voici les facteurs importants pendant les 25 prochaines années :

*1. La capacité à survivre à l’affrontement avec le changement non-linéaire, qui est brutal, imprédictible et systémique, à l’opposé du changement linéaire, qui est graduel, prédictible et limité par nature.

Aucun des systèmes politiques courants n’est assez décentralisé et adaptatif pour survivre à l’ère non-linéaire dans laquelle nous entrons. Comme je l’expliquais dans What If Politics Can’t Fix What’s Broke ? (Que se passe-t-il si la politique ne peut plus réparer ce qui est cassé ?), les politiques fondées sur le compromis centralisé et progressif de même que les ajustements décidés par le haut sont absolument inadéquates pour traiter les perturbations non-linéaires.

*2. Les nations qui ne pourront pas se débarrasser de leurs élites sclérosées chuteront, mais celles qui auront assez de volonté politique pour les jeter par-dessus bord auront les moyens de survivre et même, de prospérer alors que le statu quo s’effondre autour d’elles.

Comme nous le savons tous, le problème est que des élites
parasitaires dirigent les hiérarchies centralisées de la politique et de
la richesse, et elles s’accrocheront au pouvoir même si le pays
qu’elles dirigent s’effondre.
La démesure, la suffisance et
l’avidité de ces élites parasitaires ne connaît pas de limites ; l’idée
que les structures politiques et financières qu’elles dominent ne
survivront pas n’existe tout simplement pas pour elles, à l’exception
des quelques-uns qui construisent des abris lointains et retranchés
pourvus de pistes d’atterrissage etc.

Malheureusement pour ceux-là, ils n’échapperont pas à l’imagerie par
satellite et par drone, ou aux paroles indiscrètes de leurs employés, de
leurs sous-traitants etc.

Au moment où la population prendra conscience de la précarité du statu quo, il sera trop tard pour effectuer des changements efficaces en se débarrassant des élites parasitaires.
De la même manière que Rome était trop épuisée pour résister à la fin,
les structures de gestion d’un contexte stable seront trop affaiblies
pour s’adapter avec assez de rapidité pour survivre.

*3. La centralisation de la richesse, du pouvoir et de l’administration a été la « solution » pendant des siècles, voire des millénaires. Nous approchons d’un Pic de centralisation et donc d’un échec systémique de la centralisation comme « solution » à tous les problèmes.

L’unique solution durable sera une radicale décentralisation du capital, du pouvoir politique et du contrôle des ressources.
La seule raison pour laquelle les élites parasitaires règnent sans
partage, c’est que la richesse et le pouvoir sont concentrés à l’extrême
dans quelques mains. Alors que les systèmes politiques et financiers
échoueront et se disloqueront, des solutions totalement extérieures aux
hiérarchies centralisées émergeront… si la population est libre de les
adopter.

*4. Ces solutions rendront obsolètes les structures actuelles centralisées. Toutes les réformes échoueront car les élites parasitaires ne rendront jamais leur contrôle sur le pouvoir. Le dénouement consistera donc en un effondrement complet des structures politiques et financières centralisées ainsi que des élites parasitaires qui les contrôlent.

*5. L’adaptabilité et la flexibilité seront les traits fondamentaux qui assureront la survie à l’avenir.

Les seules structures adaptables et assez flexibles pour réagir
rapidement et efficacement pour survivre sont les réseaux décentralisés –
non-hiérarchiques, distribués plutôt que centralisés ; auto-organisés
plutôt qu’organisés par en haut.

20 ans avant que Rome implose, peu des « citoyens de premier plan » anticipaient l’effondrement. Et ce qui était vrai alors l’est encore pour nos élites parasitaires. Un effondrement semble réellement « impossible »
dans l’état d’esprit actuel : on ne peut même pas concevoir que ce qui
fonctionne maintenant s’arrête un jour de fonctionner. Mais une
suffisance aveugle basée sur la croyance d’une stabilité éternelle
n’arrête pas l’usure et la rouille, et n’empêchera pas non plus
l’effondrement.

Comme Américain, j’espère que mes concitoyens finiront par comprendre
cette alternative simple et profonde : ou nous supportons la domination
de nos nombreuses élites parasitaires, ou nous jetons par-dessus bord
les structures centralisées dont les élites parasitaires ont besoin pour
imposer leur domination.

Charles Hugh Smith

Traduit par Michel pour le Saker Francophone