Lettre ouverte adressée à l’Agence européenne des médicaments (EMA) et à son équivalent anglais (MHRA) par des survivants de l’Holocauste et certains de leurs descendants

[Source : Truth11.com]

Open letter addressed to the European Medicines Agency (EMA) and its English equivalent (MHRA) by Holocaust survivors and some of their descendants.(([1] Holocaust survivors send open letter to the MHRA demanding an end to the Covid-19 Vaccine roll-out because they are seeing another Holocaust unfold before their eyes | Truth11.com))

Lettre ouverte adressée à l’Agence européenne des médicaments (EMA) et à son équivalent anglais (MHRA) par des survivants de l’Holocauste et certains de leurs descendants


August 25, 2021

Mesdames et Messieurs,

Nous, les survivants des atrocités commises contre l’humanité pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sentons tenus de suivre notre conscience et d’écrire cette lettre.

Il est évident pour nous qu’un autre holocauste de plus grande ampleur se déroule sous nos yeux. La majorité de la population mondiale ne réalise pas encore ce qui se passe, car l’ampleur d’un crime organisé comme celui-ci dépasse leur champ d’expérience. Nous savons pourtant. On se souvient du nom de Josef Mengele. Certains d’entre nous ont des souvenirs personnels. Nous vivons un déjà-vu si horrible que nous nous levons pour protéger nos pauvres frères humains. Les innocents menacés comprennent désormais des enfants, et même des nourrissons.

En seulement quatre mois, les vaccins COVID-19 ont tué plus de personnes que tous les vaccins disponibles combinés de mi-1997 à fin 2013 — une période de 15,5 ans. Et les personnes les plus touchées ont entre 18 et 64 ans — le groupe qui ne figurait pas dans les statistiques Covid.

Nous vous demandons d’arrêter immédiatement cette expérience médicale impie sur l’humanité.

Ce que vous appelez « vaccination » contre le SRAS-CoV-2 est en réalité un empiétement blasphématoire sur la nature. Jamais auparavant la vaccination de la planète entière n’avait été réalisée en délivrant un ARNm synthétique dans le corps humain.

C’est une expérience médicale à laquelle le Code de Nuremberg doit être appliqué.

Les 10 principes éthiques de ce document représentent un code d’éthique médicale fondamental qui a été formulé lors du procès des médecins de Nuremberg pour garantir que les êtres humains ne seront plus jamais soumis à des expérimentations et procédures médicales involontaires.

Principe 1 du Codex de Nuremberg :

(a) « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela signifie que la personne concernée doit avoir la capacité juridique de donner son consentement ; doit être situé de manière à pouvoir exercer le libre choix, sans l’intervention d’aucun élément de force, de fraude, de tromperie, de contrainte, d’excès ou de toute autre forme ultérieure de contrainte ou de coercition ; et devrait avoir une connaissance et une compréhension suffisantes des éléments du sujet en cause pour lui permettre de prendre une décision éclairée et éclairée.

(b) Ce dernier élément exige qu’avant l’acceptation d’une décision affirmative par le sujet expérimental, il lui soit fait connaître la nature, la durée et le but de l’expérience ; la méthode et les moyens par lesquels elle doit être menée ; tous les inconvénients et dangers raisonnablement prévisibles ; et les effets sur sa santé ou sa personne qui peuvent éventuellement provenir de sa participation à l’expérience.

(c) Le devoir et la responsabilité de vérifier la qualité du consentement incombent à chaque individu qui initie, dirige ou s’engage dans l’expérience. C’est un devoir et une responsabilité personnels qui ne peuvent être délégués à autrui en toute impunité.

Remarque pour (a) : Il n’est pas question d’une décision libre. Les médias de masse répandent la peur et la panique et utilisent la règle de la propagande de Goebbels en répétant des contrevérités jusqu’à ce qu’on les croie. Depuis des semaines, ils appellent à l’ostracisme des non-vaccinés. S’il y a 80 ans c’étaient les juifs qui étaient diabolisés comme des propagateurs de maladies infectieuses, aujourd’hui ce sont les non-vaccinés qui sont accusés de propager le virus. Intégrité physique, liberté de voyager, liberté de travailler, toute coexistence a été enlevée aux gens pour leur imposer la vaccination. Les enfants sont incités à se faire vacciner contre le jugement de leurs parents.

Remarque pour (b): Les 22 effets secondaires terribles déjà énumérés dans l’autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA n’ont pas été divulgués aux sujets de l’essai expérimental. Nous les énumérons ci-dessous au profit du public mondial.

Par définition, il n’y a jamais eu de consentement éclairé.

En attendant, des milliers d’effets secondaires enregistrés dans de nombreuses bases de données sont enregistrés. Alors que les soi-disant numéros de cas sont bipés à des intervalles de 30 minutes par tous les médias, il n’y a aucune mention des effets secondaires indésirables graves, ni comment et où les effets secondaires doivent être signalés. Pour autant que nous le sachions, même les dommages enregistrés ont été supprimés à grande échelle dans chaque base de données.

Le principe 6 du Code de Nuremberg exige : « Le degré de risque à prendre ne doit jamais dépasser celui déterminé par l’importance humanitaire du problème à résoudre par l’expérimentation ».

La « vaccination » contre le Covid s’est avérée plus dangereuse que le Covid pour environ 99 % de tous les humains.

Comme l’a documenté Johns Hopkins, dans une étude portant sur 48 000 enfants, les enfants ne courent aucun risque de contracter le virus. Vos propres données montrent que les enfants qui ne sont pas exposés au virus ont eu des crises cardiaques après la vaccination ; plus de 15 000 ont subi des événements indésirables, dont plus de 900 événements graves. Au moins 16 adolescents sont décédés suite à la vaccination aux États-Unis. Comme vous le savez, à peine 1 % environ sont signalés. Et les chiffres augmentent rapidement au moment où nous écrivons. Avec vos connaissances.

Principe 10 du Code : « Au cours de l’expérience, le scientifique responsable doit être prêt à mettre fin à l’expérience à tout moment, s’il a des raisons probables de croire, dans l’exercice de la bonne foi, d’une compétence supérieure et d’un jugement prudent exigé de lui, que la poursuite de l’expérience est susceptible d’entraîner des blessures, une invalidité ou la mort du sujet expérimental.

Environ 52 % de la population mondiale aurait reçu au moins une injection.

La divulgation honnête du nombre réel de « vaccinés » blessés, en phase terminale et décédés dans le monde se fait attendre depuis longtemps. Ce sont des millions en attendant. Fournissez-nous maintenant le nombre réel de victimes du vaccin Covid.

Combien suffiront à éveiller votre conscience ?

Liste des effets indésirables connus de la FDA avant l’approbation d’urgence

  1. Syndrome de Guillain-Barré
  2. Encéphalomyélite aiguë disséminée
  3. Myélite transverse
  4. Encéphalite/encéphalomyélite/méningo-encéphalite/méningite/encéphalopathie
  5. Convulsions/convulsions
  6. AVC
  7. Narcolepsie et cataplexie
  8. Anaphylaxie
  9. Infraction aiguë du myocarde
  10. Myocardite/péricardite
  11. Maladie auto-immune
  12. Décès
  13. Grossesse et issues de la naissance
  14. Autres maladies démyélinisantes aiguës
  15. Réactions allergiques non anaphylactiques
  16. Thrombocytopénie
  17. Coagulation intravasculaire disséminée
  18. Thrombo-embolie veineuse
  19. Arthrite et arthralgie/douleurs articulaires
  20. Maladie de Kawasaki
  21. Syndrome inflammatoire multisystémique chez les ENFANTS
  22. Maladie renforcée par le vaccin.

Signé

Survivants des camps de concentration, leurs fils, filles et petits-enfants, y compris les personnes de bonne volonté et de conscience.




L’exemple d’un grand Résistant : Stéphane Hessel

[Source : Cairn.info]

La vie miraculeuse de Stéphane Hessel(([1] Ce texte s’inspire d’un discours que l’auteur a tenu au Rotary Club de Cabourg lors de son Meeting du 23.10.2017 au Grand Hôtel de Cabourg.))

De Berlin à Paris : Jules et Jim

Stéphane Hessel est né le 20 octobre 1917 à Berlin, « l’année de la révolution soviétique », aimait-il à rappeler, dans une famille juive convertie au luthéranisme. Son père Franz Hessel ,(([2] En hommage à Franz Hessel un prix franco-allemand de littérature contemporaine a été conçu et organisé par la Villa Gillet à Lyon et la Fondation Genshagen. Depuis 2010 ce prix récompense chaque année de jeunes auteurs d’expression française et allemande. Le prix reçoit le soutien du Délégué du gouvernement fédéral allemand pour la Culture et les Médias (BKM) et du Ministère français de la Culture et de la Communication.)) un écrivain et traducteur, s’installe en 1906 à Paris où il rencontre une jeune peintre allemande, Hélène Grund. Ils se marient à Berlin en 1913, avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. De ses années parisiennes, Franz Hessel a conservé l’amitié d’Henri-Pierre Roché, peintre, écrivain, collectionneur. La paix revenue, ils se retrouvent lors de vacances en Bavière où Hélène succombe au charme d’Henri-Pierre Roché. La mère de Stéphane aime donc Henri-Pierre Roché qui reste le meilleur ami de son père. En 1924, Hélène Hessel décide de venir vivre à Paris avec ses enfants Stéphane, 7 ans, et son frère Ulrich 10 ans, auprès de son amant. Henri-Pierre Roché a décrit cette relation triangulaire dans un roman Jules et Jim, le livre a paru en 1953. Le film de François Truffaut, sorti en 1962, immortalise « le ménage à trois » des parents de Stéphane Hessel avec Henri-Pierre Roché. Pour mémoire, les acteurs en sont Jeanne Moreau, Oskar Werner et Henri Serre.

Stéphane Hessel est élève de l’École alsacienne où il est reçu au bac philo en juillet 1933. Il n’a pas seize ans. Sa mère l’inscrit ensuite à la London School of Economics où l’on enseigne l’économie et la diplomatie. En juillet 1937, Stéphane Hessel est reçu au concours d’entrée de Normale sup. Le 20 octobre 1937, date de son vingtième anniversaire, il obtient son décret de naturalisation.

De la résistance au camp de concentration de Buchenwald

En 1939, quand le gouvernement décrète la mobilisation générale, il est affecté à l’école des aspirants de Saint-Maixent. La même année il se marie avec Vitia Mirkine Guetzévitch.(([3] Après le décès de Vita Mirkine Guetzévitch en 1985 Stéphane Hessel s’est remarié deux ans plus tard avec Christiane Chabry.)) À peine le mariage scellé, Stéphane Hessel rejoint son régiment près de Forbach. Prisonnier de guerre, il a écouté le discours que le général de Gaulle a prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940 prononcé sur les ondes de la BBC, un appel aux armes dans lequel il demande de ne pas cesser le combat contre le Troisième Reich. L’appel du Général de Gaulle n’avait pas eu un grand écho immédiat. Dans ses Mémoires de Guerre, de Gaulle évoque les prémices de l’Appel du 18 juin et la situation dans laquelle il se trouvait à Londres au début de ce mois de juin 1940 : « Je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord d’un océan qu’il prétendait franchir à la nage. ».(([4] Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, T1, L’Appel 1940-1942, Plon Paris 1959.)) Le gouvernement de Vichy le caricaturait comme « “Colonel en retraite” sans importance… ».

Stéphane Hessel décide sans hésitation de rejoindre la France libre à Londres. Le 20 mars 1941, Stéphane Hessel pose le pied en Angleterre à Bristol. Un mois après son arrivée, il franchit enfin le seuil du siège des Français libres à Carlton Gardens. On le dirige en juin vers Camberley, dans le Surrey, où s’opère le dispatching des volontaires. Durant neuf mois, il suit comme membre des Forces aériennes françaises libres une formation de la Royal Air Force comme navigateur. En mars 1942 il passe l’examen et devient air observer.

Le contingent français qui a suivi le Général de Gaulle en Angleterre n’étant pas très nombreux, celui-ci a pris l’habitude d’inviter de temps en temps – peu importe leur rang militaire – quelques volontaires de l’armée française libre à un déjeuner à sa résidence à Londres, qui se trouvait à l’hôtel Connaught, Carlos Place, Mayfair. Stéphane Hessel a été un des rares qui aient eu en mai 1941 le privilège d’être invité à la table du Général et de Madame de Gaulle. Il décrit en ces termes cette seule rencontre personnelle qu’il ait eue avec le Général : « Je le trouve beau, grand, j’aime bien sa façon de s’exprimer. Il se montre très courtois dans l’écoute de ses invités en prenant garde de ne pas trop écraser le déjeuner de sa présence. ».(([5] Manfred Flügge, Stéphane Hessel – Ein glücklicher Rebell, Aufbau Verlag, Berlin 2012, p. 80.)) En surmontant sa timidité il lui a confirmé l’admiration que les étudiants, et en particulier les normaliens ont exprimée pour son engagement à côté des Alliés et de leur dégout concernant la position prise par le Maréchal. Selon Hessel, la manière dont le Général s’exprimait, plutôt dans une manière littéraire que militaire, a facilité leur rapport. Madame de Gaulle observait une distance sans jamais dépasser les strictes conventions. Pour Stéphane Hessel la pression sur de Gaulle exercée par les autorités britanniques était visiblement énorme. Il a gardé de lui l’image d’un leader fier et jeune…

Ses supérieurs à Camberly jugèrent que ses capacités multilingues pourraient être plus utiles pour la libération de la France que ses connaissances comme navigateur dans les Forces aériennes françaises libres. Après un séjour de trois ans en Angleterre Stéphane Hessel accepte de rejoindre les services du contre-espionnage, c’est-à-dire le Bureau de renseignements et d’action (BCRA). Pour sa mission d’action à Paris où il arrive fin mars 1944 il prend le pseudonyme GRECO. Hélas, son service n’a duré qu’une centaine de jours : le 10 juillet 1944 il se fait arrêter lors d’un piège tendu par la Gendarmerie française au Café des Quatre Sergents, pas loin du cimetière Montparnasse où 70 ans plus tard il est enterré.

Après des interrogatoires – pour ne pas dire tortures – par la Gestapo à son siège parisien, 84 Avenue Foch, Hessel est déporté le 8 août 1944 au camp de concentration de Buchenwald (Weimar) où il arrive le 16 août 1944 comme prisonnier # 10003. Condamné à mort il arrive à survivre grâce à l’intervention incroyable d’un autre prisonnier, Eugen Kogon. Celui-ci, attaché au médecin-en-chef de Buchenwald, arrive à transférer à Stéphane Hessel l’identité d’un autre jeune français, Michel Boitel d’Amiens, mort le 20 octobre 1944 du typhus. Le même jour, son 27e anniversaire, la Ville de Weimar a établi un certificat de décès attestant la mort de « Stéphane Hessel, né à Paris, étudiant de philosophie ». Jusqu’à sa libération en mai 1945, Stéphane Hessel a donc porté le nom de Michel Boitel. Après sa libération, il a déclaré que, à plusieurs reprises que c’était « grâce à sa mort [qu’il avait] pu survivre ». Dans ce contexte macabre, il est étonnant que la même Ville de Weimar, exactement 68 ans plus tard, a refusé de décerner à Stéphane Hessel, devenu une célébrité mondiale, à l’occasion de son 95e anniversaire le 20 octobre 2012 sa citoyenneté d’honneur « par manque de justification des relations particulaires » avec cette ville.

Roland Dumas, ancien ministre et comme Stéphane Hessel lauréat du prix Adam-Mickiewicz, nous a livré le témoignage suivant :

« Stéphane Hessel était un de mes bons amis de la Résistance, de la guerre et de l’Occupation. Nous avons travaillé ensemble dans le Club des 22 survivants de la guerre.Il était marié avec l’une de mes amies. Pour vous dire que je souscris pleinement à votre idée de créer une société à sa mémoire. C’était un héros, il a quitté son pays, il a tourné le dos à l’Allemagne nazie, s’est engagé dans la Résistance et a été déporté.Il m’avait même demandé avant sa mort d’essayer de lui trouver dans les archives allemandes le procès-verbal d’audition qu’il avait eu avec les autorités de l’Occupation quand il a été arrêté. Je n’ai pas pu faire le nécessaire pour arriver à temps, il était mort avant ». (([6] Lettre à l’auteur du 19 octobre 2017.))

À maintes reprises Stéphane Hessel a souligné l’actualité du programme, mis au point de 1943 à 1944, et proclamé, le 15 mars 1944, du Conseil National de la Résistance (CNR) et qui réunissait les différents mouvements de la Résistance, puis les partis, les syndicats d’avant-guerre, etc. C’était un programme de gouvernement pour après la Libération. « Un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ». « Ces principes et ces valeurs, nous en avons aujourd’hui le plus grand besoin », note Stéphane Hessel qui ajoute : « Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers ; pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. ».(([7] Stéphane Hessel : « indignez-vous ! », Indigène éditions, Montpellier 2010, p. 7.))

INDIGNEZ VOUS (millebabords.org)

Les rescapés se retrouvent, chaque année, sur le plateau des Glières, haut lieu symbolique de la Résistance, qui avait réussi, en février-mars 1944, à transformer, sur cette plate-forme savoyarde, une défaite des armes en « victoire morale » des maquis de l’intérieur.

Au service de la diplomatie française

Admis, en novembre 1945, au concours des Affaires étrangères, il est affecté en 1946 comme son chef de cabinet auprès d’Henri Laugier, Secrétaire-Général adjoint au siège de l’ONU, qui se trouvait entre 1945-1951 temporairement à Lake Success (Nassau County, N.Y.). Comme secrétaire dans la troisième commission de l’assemblée générale chargée de préparer la rédaction de la charte des droits de l’homme, il est affecté à la section chargée de réunir les documents concernant les questions sociales et les droits de l’homme. Ces cinq années passées à l’ONU ont sans aucun doute marqué à jamais sa manière de voir les problèmes de l’humanité qui constituent le fil conducteur de sa pensée pendant toute sa vie. Et pourtant ayant quitté le siège de l’ONU pour retourner à Paris au Quai d’Orsay, il constate dans son autobiographie qu’il a eu « le sentiment d’avoir perdu la plupart de ses illusions concernant les Nations unies… ». Avant de rentrer à Paris, il a pris un congé de six mois à la campagne à Nemours pour rédiger un texte anthropologique-politique intitulé La société du vouloir-faire, qu’il n’a en fin de compte jamais terminé. Bien sûr, Hessel n’a jamais voulu mettre en doute l’importance de l’ONU, cette « formidable institution », comme il l’appelait. Mais comme idéaliste incorrigible jusqu’à la fin de ses jours, il était impatient devant l’absence d’une volonté politique commune des pays membres de l’organisation mondiale pour attaquer ensemble les problèmes souvent analysés et bien connus auxquels les peuples du monde doivent faire face.

Rentré en France an 1950, il poursuit sa carrière diplomatique dans divers postes, secrétariat des conférences au Quai d’Orsay, liaison avec Matignon, Conseiller aux Ambassades de Saigon et d’Alger, Conseiller auprès du Directeur-Général de l’UNESCO, Administrateur adjoint au PNUD, Ambassadeur et Délégué Permanent auprès de l’ONU et des organisations internationales à Genève. En 1982 il prend sa retraite. À la fin de sa carrière le Président Mitterrand l’a élevé à la dignité d’Ambassadeur de France. Voilà son commentaire ému : « Ça n’a l’air de rien, mais pour un Berlinois devenu français à l’âge de 20 ans, c’est assez formidable. Suprême symbole de ma francité qui me resterait attaché jusqu’à la mort. D’autant plus immérité, d’autant plus savoureux, que mon parcours au ministère avait été peu orthodoxe : aucune grande ambassade, pléthore de multilatéralisme. »

Stéphane Hessel, l’Europe et le Triangle de Weimar

Peut-être à cause de ses racines familiales : La famille paternelle de Stéphane Hessel est d’origine juive-polonaise, il est né allemand et a obtenu dans sa jeunesse la nationalité française. Ce sont sans doute ces racines familiales qui ont fait que la coopération étroite entre la France, l’Allemagne et la Pologne dans le cadre du Triangle de Weimar a eu pour lui une certaine fascination. Ainsi il a bien voulu accepter mon invitation de servir comme membre du Conseil consultatif du Comité pour la coopération franco-germano-polonaise dès sa formation. Il a participé comme orateur à de nombreuses conférences en France, en Allemagne et en Pologne.

L’Ambassadeur Stéphane Hessel, lui-même ancien déporté à Buchenwald, a dit sa déception de voir ce qu’on pourrait faire dans le cadre politique du Triangle de Weimar, lancé dès 1991, et qu’on ne fait pas. « La référence à Weimar doit être prise dans son sens le plus profond : Goethe et Buchenwald sont liés dans l’esprit des anciens et aussi des jeunes. » « Nos trois pays ont souffert du manque de liberté avec des réactions profondes, les mouvements révolutionnaires français, la résistance allemande au nazisme, Solidarnosc… Il y a une tradition de défendre la liberté, une volonté de combat contre tout ce qui opprime. / Il faudrait nommer trois personnes, un petit triangle, avec qui tous les littérateurs et chercheurs pourraient travailler. / Il faut redonner à l’Europe une dimension, une pensée : elle est la patrie du droit et des révoltes contre l’oppression, la patrie de la liberté. ».(([8] Extrait du compte rendu du Colloque trilatéral « Un nouveau souffle pour le Triangle de Weimar », organisé sous l’impulsion du Comité Triangle de Weimar le 2 avril 2009 à l’Ambassade de Pologne à Paris.))

S. Wolf, Maire de Weimar, H. von Moltke, Stéphane Hessel, Z. Najder, R. Süssmuth, KH Standke

En 2012, Stéphane Hessel s’associe à une initiative collective sous les auspices du Comité Triangle de Weimar lancée du Palais Présidentiel à Varsovie par Wladislaw Bartoszewski, Président du Comité Auschwitz-Birkenau, Jack Lang, ancien ministre, Rita Süssmuth, ancienne Présidente du Parlement allemand (Bundestag), Michal Kleiber, ancien ministre, Président de l’Académie des Sciences et moi-même. Cette démarche a permis de faire la collecte d’un montant de 120 000 € pour l’organisation d’une exposition itinérante et le financement d’un catalogue en langue allemande, française et polonaise « Redécouverts ».(([9] Stiftung Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora, Katalog zur Ausstellung Wiederentdeckt. Zeugnisse in der KZ-Gedenkstätte Mittelbau-Dora, 12. April- 31. Juli 2013, Jens-Christian Wagner (Éd.) im Auftrag der Stiftung Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora, Göttingen 2013.)) fait de documents et témoignages du camp de concentration de Holzen, disparus lors des marches de la mort du mois d’avril 1945, et qui ont fait une réapparition surprise au cours de l’été 2012 : 200 portraits de détenus et des annotations en provenance du kommando « Hecht », un camp extérieur du camp de Buchenwald près de Holzen, dans la région du Weserbergland. L’exposition, placée sous les auspices du Comité Triangle de Weimar, a été ouverte le 13 avril 2013 au camp de concentration de Mittelbau-Dora par la ministre-présidente de Thuringe, Christine Lieberknecht. Après sa fuite du camp de concentration de Buchenwald, Stéphane Hessel avait repris et envoyé au camp de Mittelbau-Dora où il est resté jusqu’à sa libération en mai 1945.

Stéphane Hessel et le Collegium International éthique, scientifique et politique

En 2002, des théoriciens et chercheurs de renom dans les domaines de la philosophie et des sciences se sont réunis dans le cadre du Parlement européen à Bruxelles pour créer le Collegium International éthique, politique et scientifique pour évaluer les dérèglements mondiaux. Président : Michel Rocard, Vice-Présidents : Stéphane Hessel et Mola Kučan. Secrétaire-Général : Sacha Goldman. www.collegium-international.org.

Mola Kučan. Michel Rocard, Stéphane Hessel

Pour mieux comprendre le « credo » de Stéphane Hessel, il me parait indispensable de situer la dernière décennie de sa vie dans le contexte du Collegium International dont il était un des co-fondateurs. Le texte qui suit nous offre une excellente synthèse de sa pensée :

« Il n’y a plus de temps à perdre. Les défis auxquels nous devons faire face dans l’immédiat sont connus, repérés et décrits. Les responsables sont ceux qui détiennent le pouvoir politique et ceux qui détiennent le pouvoir financier. Ce ne sont pas les mêmes. Les premiers n’ont pas appris à soumettre les seconds.

Nous savons ainsi que les défis sont interdépendants, aussi bien géographiquement que thématiquement. Ils ne concernent pas un pays, même le plus puissant, ni même une région aussi riche qu’elle soit, mais dans leur complexité, la planète tout entière. Le défi de la misère face à la richesse scandaleuse de quelques-uns, le défi de leur surexploitation des ressources de notre Terre, et enfin le défi de la haine des uns et la violence des autres doivent être abolis ensemble. C’est pourquoi il nous faut mettre en place un programme de réformes radicales autour duquel toutes les cultures et les civilisations conjuguent leurs efforts ».

Le Collegium International éthique scientifique et politique s’attèle à cette mission depuis maintenant dix ans. Il s’efforce de faire dialoguer entre eux, se répondre, s’écouter, d’anciens chefs d’États ou membres de gouvernement et des gens qui ont mené une réflexion individuelle forte sur les grands problèmes de l’économie, de la science, du devenir de l’humanité. Quand ils se rencontrent, ils doivent avoir un objectif commun qui est le bien de l’humanité… Attention, cette tâche est ardue mais elle est indispensable. Si on a un autre objectif, cela ne vaut rien. Il faut avoir cet objectif-là et si ces gens réunissent leurs expériences pour essayer d’élaborer la façon dont on peut l’atteindre, ils montreront la voie à suivre.

Leçon de la mondialisation par excellence, aucun État n’est aujourd’hui en mesure de faire respecter un ordre mondial et d’imposer les Indispensables régulations globales. Il faut donc travailler avec des modèles d’organisation alternatifs à l’hégémonie. Prix Nobel ou pas, le président des États-Unis (NB : Barack Obama KHS) n’est plus l’homme le plus puissant de la planète. La fin du rêve impérial américain, ensablé entre Bagdad et Kaboul, fait écho à la dislocation de l’empire soviétique, il y a une vingtaine d’années déjà. Après plus de trois siècles sous le régime westphalien de l’absolutisme des États nationaux, une autre ère s’ouvre dans les relations entre peuples, bousculant le réflexe national sur lequel reposent encore nos cultures politiques modernes.

Catastrophe écologique, récession économique, famines et pénuries, pandémies virales, instabilité politique, menaces terroristes et nucléaire… Il nous faut des réponses mondiales aux problèmes mondiaux. Devant ces crises monétaires, nous devons absolument prendre conscience de notre interdépendance. C’est la survie de l’humanité qui est en jeu ! Et cette survie passe par l’instauration d’une gouvernance mondiale digne de ce nom – pour sortir de la cacophonie décourageante qu’on a malheureusement pu constater à maintes occasions récentes. Car quels que soient les espoirs suscités par la mise en place d’un G20 ou par les gesticulations enthousiastes du président français (NB François Hollande KHS), il n’a, à l’heure actuelle, aucune gouvernance mondiale. Certes, des éléments de régulation internationale et quelques institutions agissent à l’échelle globale, mais la gouvernance mondiale, c’est bien plus : c’est la capacité de s’élever au-delà des marchandages entre intérêts nationaux pour prendre des décisions politiques planétaires – au nom de l’humanité.Hélas ! Aujourd’hui malgré quelques frémissements, la nécessité vitale de ce type de gouvernance n’est pas encore comprise. Les intérêts nationaux, autant dire « les égoïsmes, prévalent encore, transformant chaque rencontre internationale en séance de marchandages sordides. Que ce soit en manière de lutte contre le climat, sur les questions énergétiques, la sécurité collective ou le commerce international, l’incapacité à s’élever au niveau des enjeux est patente. Tous les échecs sont évidemment connectés et il est impensable de les considérer séparément. : dans ce genre de jeu somme nulle, chaque concession est vécue comme une défaite. Cette myopie persistante des acteurs étatiques est la marque d’un terrible échec politique.

Ne nous y trompons pas, ce que révèle, par exemple, l’incapacité des marchés intégrés à prendre en compte les externalités négatives de l’économie mondialisée, ce sont les limites flagrantes d’un système international purement étatique. Plus que jamais, les défis planétaires du XXIe siècle viennent remettre en question La notion de souveraineté étatique et son expression internationale : l’intergouvernementalisme. L’intervention croissante d’acteurs non étatiques (firmes multinationales, réseaux criminels, terroristes ou mafieux, organisations transnationales) a, depuis quelques décennies complètement bouleversé le jeu traditionnel de l’équilibre des puissances. Portant une vision alternative de l’intérêt général, parfois en opposition avec celle que sont censés incarner les États, certaines grandes ONG incarnant même, au niveau global, une nouvelle forme de représentation citoyenne. À l’heure où se joue notre avenir à tous, il est temps d’intéresser les peuples du monde au façonnement de leur propre destin, en tant qu’humanité.

Ainsi, la réforme en profondeur du seul embryon de gouvernance mondiale existant aujourd’hui, l’Onu, semble indispensable. De la Déclaration universelle des droits de l’homme à la proclamation des Objectifs du millénium ou de la Sécurité humaine, les valeurs qui inspirent n’ont jamais eu meilleure pertinence. Il ne s’agit pas uniquement de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies, même si c’est nécessaire. Il s’agit d’approfondir, la représentativité, la responsabilité et la légitimité de tous ses organes. Après soixante années de relative hibernation à l’ombre glaçante d’empires totalitaires ou de démocraties impériales, son action peut enfin devenir efficace et contribuer à l’émergence d’une gouvernance politique mondiale.

Bien qu’indispensable, la réforme de cette formidable institution ne suffira pas. Car toute la problématique est de parvenir à dépasser l’intergouvernementalisme. Bien sûr, les États restent légitimes pour représenter leurs peuples, cependant l’heure n’est plus à la souveraineté nationale, mais à la souveraineté mondiale. Au moment où se dessinent les contours d’une véritable société-monde, c’est une double légitimité que nous devons construire : celle de la règle de droit comme principe d’organisation, et celle d’un système d’organes capable de catalyser des décisions politiques planétaires – au nom de l’homme.

Nous en appelons à fonder cette « communauté mondiale » dont il est temps de préciser enfin la stratégie opérationnelle sur les valeurs inaliénables, comme celles qui figurent dans le Préambule des Nations unies. Elle ne peut pas demeurer cette entité vague dénuée d’incarnation politique et trop souvent méconnue comme une forme déguisée de passé colonial.

Légitimité et représentativité des acteurs non-étatiques, souveraineté de l‘humanité, régulations internationales, droit universel… : le chantier de la gouvernance universelle se prête aujourd’hui plus que jamais à une réflexion existentielle profonde et urgente.

Pour finir, voici une pensée qui m’est très chère de Rainer Maria Rilke, qui nous dit : “Nous sommes des abeilles qui butinons le visible pour lui donner toute sa force dans l’invisible.” ».(([10] Stéphane Hessel et al.Le monde n’a plus de temps à perdre. Appel du Collegium International pour une gouvernance mondiale solidaire et responsable avec Mireille Delmas-Marty, Michael W. Doyle, Stéphane Hessel, Bernard Miyet, Edgar Morin, René Passet, Michel Rocard, Peter Sloterdijk.
Coordination éditoriale : Sacha Goldman. LLL Les liens qui libèrent, Paris 2012.))

L’héritage de Stéphane Hessel

Un jour, à Weimar, Stéphane Hessel m’avait confié, plein d’ironie et de sarcasme : « pour être reconnu dans ce monde, on doit passer le cap des 90 ans ». En effet, sa notoriété mondiale a commencé lorsqu’il a publié à l’âge de 93 ans une brochure de quatorze pages qui n’a même pas la longueur d’un script de conférence. Indignez vous(([11] Indigène éditions, Montpellier 2010.)) a obtenu un succès sans précédent. Ce petit livre a fait de lui « une sorte d’icône de toutes les révoltes, un porte-parole des sans-voix, protecteur des justes causes. Son ange gardien n’a même pas eu le temps de le prévenir que SH était hissé au rang de grande conscience internationale réclamé de partout… ».(([12] Jean Michel Helvig, Stéphane Hessel : L’homme du siècle, La Libération, 27 février 2013.
Mars 2012, AFP.)) Selon Stéphane Hessel lui-même, le succès foudroyant de sa brochure, publiée à 4,5 millions d’exemplaires et traduite en quarante langues, « est encore un étonnement pour moi, mais cela s’explique par un moment historique. Les sociétés sont perdues et se demandent comment faire pour s’en sortir et cherchent un sens à l’aventure humaine ». Dans une de ses dernières interviews Stéphane Hessel a répondu à la question « Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes d’aujourd’hui ? » comme suit : « Garder sa faculté d’indignation, de non-acceptation. Les jeunes ne doivent pas accepter l’injustice, la cupidité, le pouvoir non contrôlé. Quelle que soit la cause, ayez le goût de résistance, ne serait-ce pour rester digne… ».

Un hommage national a été rendu le 7 mars 2013 à Stéphane Hessel, aux Invalides. Dans son éloge funèbre, le Président de la République a salué en Stéphane Hessel « une conscience, un grand Français, un Juste ». Les honneurs militaires ont été rendus à l’ancien résistant. Stéphane Hessel a été inhumé au cimetière Montparnasse. Edgar Morin et Michel Rocard ont prononcé les discours d’adieu. Les émouvantes obsèques populaires, à la fois familiales et amicales, ont été marquées par deux discours, l’un de Michel Rocard, l’autre d’Edgar Morin.

Après la mort de Stéphane Hessel un groupe de ses amis a déclaré : « Nous avons maintenant une mission : celle de transmettre ses valeurs, sa pensée qui doivent à tous et particulièrement aux jeunes générations, nous servir de modèle pour l’avenir. » Dans le même esprit des personnalités qui se sentent proches de Stéphane, ses fidèles et ses admirateurs ont répondu favorablement à ma suggestion de fonder en sa mémoire, le 20 octobre 2017, le jour de son 100e anniversaire, une « Société Franco-Allemande Stéphane Hessel – Deutsch-Französische Stéphane-Hessel-Gesellschaft » dont le siège est à Berlin et à Paris.(([13] Parmi les membres fondateurs on trouve les noms de Peter von Becker, Roland Dumas, Sacha Goldman, Hans Herth, Michael Kogon, Jack Lang, Christine Lieberknecht, Hélène Miard-Delacroix, Edgar Morin, Klaus-Heinrich Standke, Hans Stark, Rita Süssmuth, Uwe Thomas, Jérôme Vaillant, Gilles Vanderpooten, Georges Wagner-Jourdain, Jens-Christian Wagner, Nike Wagner, Bernard A. Wolfer et al.
Christiane Chabry-Hessel en a accepté la Présidence d’honneur.))

À l’occasion d’un Dîner solennel donné par Christiane Hessel le 14 novembre 2017 pour le centenaire de la naissance de son mari au Théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes, Edgar Morin a rendu un hommage émouvant à son ami :

« Au centenaire de la naissance de Stéphane, quatre années après son décès, son esprit reste vivant, plus vivant que jamais. Son message profond contient l’indignez-vous mais ne s’y résume pas.Son message profond est d’abord RÉSISTEZ.Résistez comme il l’a fait toute sa vie, après sa résistance contre le nazisme, dans la résistance à l’injustice, à l’humiliation, à toutes les vieilles barbaries renaissantes de domination, haine et mépris et aussi contre la barbarie glacée de la domination du calcul insensible et du profit insatiable née de notre civilisation même.ENGAGEZ-VOUS dans l’aventure incertaine de l’humanité vouée à tant de périls qui nous relie en une communauté de destin planétaire.Engagez-vous pour que s’épanouisse en vous et en autrui la poésie de l’existence qui est communion, ferveur, amour AIMEZ. Dans la lutte gigantesque et infinie entre Éros et Thanatos, prenez hardiment le parti d’Éros, il vous tonifiera comme il a tonifié notre ami le grand Stéphane Hessel. »

Notes




Un message de Robert F. Kennedy, Jr. un an après le rassemblement historique de Berlin : « L’heure est à la désobéissance civile (pacifique) ! »

[Source : Children’s Health Defense Europe (childrenshealthdefense.eu)]



Robert F. Kennedy Jr. explique dans cette vidéo récente pourquoi nous devons tous nous mobiliser maintenant et résister par la désobéissance civile pacifique.

Maintenant que la FDA a « approuvé » le vaccin Covid de Pfizer, de nombreuses questions restent sans réponse.
Comme de nombreuses études nous le montrent, le vaccin ne présente aucun avantage en terme de mortalité toute cause confondue.

Le vaccin n’a pas d’impact positif sur la mortalité globale et il met en danger les groupes d’âge les plus jeunes.
« Un enfant en bonne santé n’a aucun risque de contracter cette maladie. Et pourtant, le risque lié au vaccin est très élevé. »

Il est devenu clair : il ne s’agit pas de santé. Il s’agit de contrôle.

C’est pourquoi nous devons tous faire entendre notre voix et exprimer notre opposition.


TRANSCRIPTION

0:00:01.2 : Je suis Robert F. Kennedy, Jr. et je suis très heureux d’être de retour parmi vous et d’avoir l’occasion de m’adresser à tous mes amis de Berlin et aux militants et amoureux de la liberté de toute l’Europe. Nous sommes aujourd’hui le 23 août, et je voudrais commencer par vous parler de quelques études qui ont été publiées récemment et dont nous devrions tous avoir connaissance. L’une d’entre elles, probablement la plus importante, est l’essai clinique de MERCK, de Pfizer, pour son vaccin Covid-19. Nous disposons maintenant de six mois de données que Pfizer était tenu de déposer auprès de la FDA et de les montrer au public. Et quiconque qui sait lire peut voir dans ces données la preuve frappante que ce vaccin ne présente aucun avantage en termes de mortalité toutes causes confondues. Cela signifie que les personnes qui ont été vaccinées sont plus nombreuses à mourir que celles qui ont eu le placebo. Et si vous allez dans le detail et l’analyse du vaccin, ce que cette étude montre est que le vaccin empêche un petit nombre de décès dus au Covid-19, mais pour chaque vie sauvée par le vaccin contre le Covid-19, trois personnes sont mortes d’une crise cardiaque. Parmi les vaccinés, il y a eu 20 décès, et dans le groupe placebo, 14 décès.

0:01:46.7 : Cela indique que certains groupes d’âge spécifiques ou certaines personnes avec comorbidités peuvent prendre ce vaccin, mais il serait tout à fait immoral pour un gouvernement ou une entreprise d’imposer ce vaccin à tout être humain réticent à se faire vacciner.

0:02:12.1 : Une autre étude dont je vais vous parler était une version pré-publiée de l’étude du Lancet le 10 décembre. Elle s’appelle Chau et al. C-H-A-U, et elle a été réalisée par l’Oxford Research Group, qui regroupe l’Université d’Oxford et Ho-Chi-Minh-City. Cette étude s’est intéressée aux personnels de santé de première ligne qui ont été confinés pendant plusieurs mois à Ho-Chi-Minh-City pendant la résurgence du variant Delta. L’étude montre que les personnes vaccinées présentaient un nombre très, très élevé du variant Delta dans leur pharynx et leurs narines. En fait, ils avaient une concentration du variant Delta dans leurs narines 250 fois plus importante que quiconque ayant contracté le Coronavirus n’avait avant la vaccination.

0:03:22.1 : Eh bien, cela montre que quelque chose dans le vaccin dégage les pharynges nasales pour faire de vous un porteur… Un porteur pré-symptomatique du Covid, donc au lieu d’arrêter la réplication virale, et au lieu d’arrêter la transmission, le vaccin facilite presque certainement la transmission ! Selon cette étude, ces personnes qui avaient le Covid dans leur nez pouvaient transmettre le Covid à d’autres travailleurs. Et il est presque certain qu’ils le transmettaient aussi à des patients non vaccinés et à d’autres personnes de leur entourage.

Une chose fondamentale à retenir est que les vaccins ne sauvent pas de vies. Nous savons, grâce à la première étude, à l’étude Pfizer et à l’étude d’Oxford, que cela n’empêche pas la transmission, et qu’en fait, cela peut l’augmenter. Ce sont les données scientifiques les plus certaines que nous ayons aujourd’hui.

La troisième étude que je voudrais vous faire connaître est une étude de Johns Hopkins, publiée dans The Lancet. L’étude de Johns Hopkins montre qu’il est pratiquement impossible de trouver un enfant en bonne santé dans le monde qui soit mort du Covid-19. Les enfants ont un risque nul, un enfant en bonne santé a un risque nul avec cette maladie, et pourtant le risque du vaccin lui est très élevé !

0:04:56.8 : En fait, nous constatons qu’avec le vaccin, les personnes les plus susceptibles de tomber malades, ou de mourir, sont les jeunes. Le Covid-19 a tendance à tuer des personnes très âgées avec des comorbidités, mais le vaccin a tendance à blesser, à nuire et à tuer des personnes jeunes, qui sont au début de leur vie. Et les personnes qui ont un infarctus du myocarde à cause de ce vaccin, des maladies du myocarde à cause de ce vaccin, ne guérissent jamais. Leur cœur se transforme simplement en tissu cicatriciel et ne guérit pas.

0:05:33.2 : La raison pour laquelle je parle des études est qu’aujourd’hui, la FDA a promulgué une approbation sans précédent, qu’elle présente de manière très bizarre.

0:05:52.7 : Comme une approbation officielle du vaccin Pfizer. La signification de cette approbation est qu’elle permettra aux gens d’imposer légalement le vaccin dans notre pays. Mais ce qui est étrange, c’est qu’il n’y a eu aucun respect de processus réglementaire… La FDA a ignoré tout le processus réglementaire, elle n’a pas convoqué le comité d’experts extérieurs qui approuve normalement les nouveaux vaccins. Ils n’ont pas créé de notice pour le fabricant. Ils n’ont pas expliqué la science sur laquelle ils se basent. Ils n’ont pas expliqué les données sur lesquelles ils se basent. Ils ne disent même pas techniquement qu’il s’agit d’une approbation. Ils l’encadrent en quelque sorte dans leur lettre comme une extension du processus d’utilisation d’urgence; ils l’encadrent dans leurs communiqués de presse comme une approbation. Et dès que cette mesure prise a été, l’armée américaine a déclaré aux soldats qu’ils devaient être vaccinés avant vendredi ou être renvoyés sans honneur. Et dans tout le pays, les entreprises privées et entreprises publiques imposent maintenant des mandats.

Je vous dis tout cela parce que je veux être clair avec vous… les gens qui poussent ces vaccins, qui ont poussé depuis le début cette étrange entreprise sont sortis du placard, et ont révélé aujourd’hui qu’ils ont abandonné toute prétention de parler de santé publique, de démocratie et de protection du public. Ils ont fait savoir très clairement au public qu’il s’agit de pouvoir, et d’imposer un totalitarisme d’un genre que l’humanité n’a jamais connu. Tous les régimes totalitaires de l’histoire ont cherché à contrôler tous les aspects du comportement humain.

0:08:08.3 : Ils n’ont jamais été capables de le faire parce que, bien sûr, le gouvernement ne pouvait pas lire dans votre esprit, ni vous suivre toute la journée, vous empêcher de parler à certaines personnes, de vous suivre chez vous et savoir ce que vous faites…. A qui vous parlez et ce que vous dites. Mais devinez quoi ? Les gouvernements d’aujourd’hui ont ce pouvoir. Et nous savons qu’ils l’utilisent, et qu’ils utilisent cette urgence comme une excuse pour imposer un contrôle totalitaire sur chacun d’entre nous. Un niveau de contrôle autoritaire qu’aucun gouvernement dans l’histoire n’a eu. Et à ce stade, nous avons maintenant le devoir, à mon avis, de résister. Et de résister à chaque occasion que se présente à vous. Chacun d’entre nous doit s’engager dans de multiples désobéissances simples et pacifiques chaque jour.

0:09:06.5 : Je fais cela depuis de nombreuses années, et je n’ai jamais dit à personne qu’il fallait sacrifier son travail, sa réputation ou ses revenus en sortant et en parlant de ces questions, cela a toujours été dangereux. Depuis 17 ans que je fais cela, j’ai toujours été confronté à la censure, à diverses formes d’intimidation et de punition. Mais j’ai été particulièrement capable, résilient, grâce à d’autres choses que j’ai dans ma vie, mon nom, ma réputation, mon gagne-pain… Le fait que je sois avocat, les avocats ont tendance à être tolérants envers la dissidence. Et donc j’avais une capacité à faire face à ce genre d’attaques d’une manière que beaucoup de gens n’ont pas. Et j’ai toujours évité de dire aux autres, « Vous devez sortir et parler de ce que vous croyez. »

0:10:02.0 : Les gens venaient me voir et me disaient, « Je suis d’accord avec vous, mais j’ai trop peur pour en parler », et je disais, j’ai toujours dit, « C’est bon ». Vous nous soutenez discrètement. Vous n’avez pas besoin de vous exposer.

Et aujourd’hui, je vous dis quelque chose de différent : « nous devons tous commencer à nous exposer » Nous devons dire aux gens dans la rue, « si on vous empêche d’entrer dans un magasin, vous devez parler au propriétaire du magasin ». Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas être poli, doux et pacifique. Dieu était poli, doux et pacifique et il a quand même résisté. Et nous devons résister de cette façon. Il y a une histoire célèbre où Henry David Thoreau était en prison pour avoir protesté, pour avoir refusé de payer ses impôts parce que l’argent de ses impôts servait à soutenir la guerre hispano-américaine, qu’il considérait comme une guerre injuste. Et le célèbre philosophe qui était son ami, Ralph Waldo Emerson, est venu dans sa cellule de prison dans le Massachusetts, et il a parlé à Thoreau à travers  les barreaux de la fenêtre… Et il a dit, « David, que fais-tu là-dedans ? » Et Henry David Thoreau lui a dit : « Ralph, qu’est-ce que tu fais là dehors ? » Et c’est la question que nous devons maintenant poser à tout le monde, « Que faites-vous là dehors ? » Nous devons tous descendre dans la rue, nous devons tous résister.

0:11:34.0 : Si votre travail vous dit que vous devez vous faire vacciner et que vous ne croyez pas que c’est bon pour votre santé, ne le faites pas ! Faites-vous virer et poursuivez-les en justice ! Nous devons résister. Il s’agit du même type de crise désespérée que celle à laquelle les fondateurs de notre pays ont été confrontés pendant la Révolution américaine, et nombre d’entre eux ont renoncé à leur vie, à leurs moyens de subsistance, à leurs biens, à leur argent, à leur santé afin de nous fournir notre Déclaration des droits de ce pays, la Constitution. Ils savaient qu’il y avait des choses bien pires que la mort : la perte de nos libertés. Et ils ont sacrifié leurs vies et leurs moyens de subsistance, afin que nous puissions avoir cette constitution. Mais au cours des 12 derniers mois, nous avons perdu cette Déclaration des droits, nous avons perdu la possibilité d’avoir des procès avec jury dans notre pays pour les entreprises qui fabriquent des produits imprudents et négligents qui nous blessent. Nous avons perdu les droits de propriété que nous avions autrefois dans ce pays où un million d’entreprises ont été fermées du jour au lendemain sans compensation équitable et sans procédure régulière… Nous avons perdu la capacité de parler librement. Nous avons perdu la possibilité de pratiquer notre culte pendant toute une année, les institutions religieuses et les églises ont été fermées dans notre pays sur simple décision du gouvernement, bien que les magasins d’alcool aient été déclarés commerces essentiels et laissés ouverts.

0:13:03.2 : Mais la Constitution ne protège pas les magasins d’alcool, elle protège les églises. Aujourd’hui, nous avons perdu la capacité de participer à la réglementation. La réglementation est maintenant faite par des non-élus… c’est un docteur qui dirige maintenant le gouvernement américain. Il n’y a pas de processus réglementaire, il n’y a pas d’avis et de commentaires sur les règles. Il n’y a pas de participation du public. Il n’y a pas d’audiences publiques. Toutes les étapes habituelles de la promulgation de notre réglementation, qui exigent la participation du public, ont toutes été abandonnées. Et donc nous avons donc désormais perdu notre démocratie maintenant en Amérique. Et nous l’avons perdue dans toute l’Europe, et nous l’avons perdue au Canada, et nous l’avons perdue en Australie. Et la seule façon de nous défendre contre ces forces très sinistres, les barons voleurs de la Silicon Valley, les grandes institutions bancaires, l’armée et les agences de renseignement qui collaborent à ce processus, à cette prise de pouvoir totalitaire, à ce coup d’État contre la démocratie et la liberté libérale occidentale que nous voyons aujourd’hui. Toutes ces forces collaborent les unes avec les autres pour nous asservir. Et nous devons nous lier les uns aux autres, et nous devons riposter.

Et chacun d’entre vous doit faire au moins trois désobéissances civiles pacifiques par jour ! Et nous devons commencer à faire ça partout, et c’est comme ça que nous allons recruter de nouvelles personnes pour notre cause, et que nous allons commencer à résister !

0:14:55.5 : Je tiens à vous remercier tous pour vos efforts pour venir à Berlin, et je sais que je verrai beaucoup d’entre vous sur les barricades.

Merci !




Une étude israélienne montre enfin que l’immunité naturelle est 13 fois plus efficace que les vaccins pour arrêter le variant Delta

[Source : nicolasbonnal.com]

Photo de Tyler Durden

PAR TYLER DURDEN

Le Dr Anthony Fauci et le reste des conseillers COVID du président Biden se sont encore une fois trompés sur « la science » des vaccins COVID. Après avoir dit aux Américains que les vaccins offrent une meilleure protection que l’infection naturelle, une nouvelle étude en Israël suggère que le contraire est vrai : l’infection naturelle offre une bien meilleure protection contre la variante delta que les vaccins.

L’étude a été décrite par Bloomberg comme « la plus grande analyse du monde réel comparant l’immunité naturelle – acquise grâce à une infection antérieure – à la protection fournie par l’un des vaccins les plus puissants actuellement utilisés ». Il y a quelques jours, nous avons noté à quel point il était remarquable que la presse grand public donne enfin la parole aux scientifiques pour critiquer la pression du président Biden pour commencer à distribuer des coups de rappel. Eh bien, cette étude remet davantage en question la crédibilité de s’appuyer sur les vaccins, étant donné que l’étude a montré que les vaccinés étaient finalement 13 fois plus susceptibles d’être infectés que ceux qui étaient infectés auparavant, et 27 fois plus susceptibles d’être symptomatiques.

Voici un extrait d’un rapport de Science Magazine :

La nouvelle analyse s’appuie sur la base de données de Maccabi Healthcare Services, qui compte environ 2,5 millions d’Israéliens. L’étude, dirigée par Tal Patalon et Sivan Gazit de KSM, la branche de recherche et d’innovation du système, a révélé dans deux analyses que les personnes qui ont été vaccinées en janvier et février étaient, en juin, juillet et la première moitié d’août, de six à 13 ans. fois plus susceptibles d’être infectées que les personnes non vaccinées qui ont déjà été infectées par le coronavirus. Dans une analyse, comparant plus de 32 000 personnes dans le système de santé, le risque de développer un COVID-19 symptomatique était 27 fois plus élevé chez les vaccinés, et le risque d’hospitalisation huit fois plus élevé.

Cette fois, les données laissent peu de doute sur le fait que l’infection naturelle est vraiment la meilleure option pour se protéger contre la variante delta, malgré le fait que les États-Unis ne reconnaîtront pas que les personnes déjà infectées possèdent des anticorps les protégeant du virus.

En tant que premier pays à atteindre une large couverture vaccinale, Israël se trouve désormais dans une situation impensable : le nombre de cas quotidiens a atteint de nouveaux records alors que la variante delta pénètre la protection des vaccins comme un couteau brûlant tranchant du beurre.

Source : Bloomberg

À tout le moins, les résultats de l’étude sont une bonne nouvelle pour les patients qui ont déjà lutté avec succès contre le COVID, mais montrent le défi de compter exclusivement sur les vaccinations pour surmonter la pandémie.

« Cette analyse a démontré que l’immunité naturelle offre une protection plus durable et plus forte contre les infections, les maladies symptomatiques et les hospitalisations dues à la variante delta », ont déclaré les chercheurs.

Malheureusement, l’étude a également montré que toute protection est limitée dans le temps. La protection offerte par l’infection naturelle diminue avec le temps, tout comme la protection offerte par les vaccins : le risque d’un cas delta de percée vaccinale était 13 fois plus élevé que le risque de développer une deuxième infection lorsque la maladie d’origine s’est produite en janvier ou février 2021. C’est considérablement plus que le risque pour les personnes qui étaient malades plus tôt dans l’épidémie.

De plus, donner une seule injection de vaccin à ceux qui avaient déjà été infectés semblait également renforcer leur protection. Pourtant, les données ne nous disent rien sur les avantages à long terme des doses de rappel.(…)

https://www.zerohedge.com/covid-19/ends-debate-israeli-study-shows-natural-immunity-13x-more-effective-vaccines-stopping




Le virus existe-t-il ? Le CoV-2 du SRAS n’a toujours pas été isolé ? « La plus grande fraude de l’histoire de la médecine »

[Source : Centre de Recherche sur la Mondialisation]

Par Prof Michel Chossudovsky

L’enfer est vide, tous les démons sont ici.

William Shakespeare, The Tempest, 1610-1611

Introduction

Une série de mensonges et d’affabulations sont utilisés pour justifier des décisions politiques de grande envergure qui, au cours des 18 derniers mois, ont littéralement détruit la vie des gens dans le monde entier.

La « fausse science » est utilisée pour justifier le confinement, la distanciation sociale, le masque facial, l’interdiction des rassemblements sociaux, des événements culturels et sportifs, la fermeture de l’activité économique, qui sont tous maintenus comme moyen d’éradiquer le « virus tueur ».

Qui est ce « virus tueur » qui a été personnifié par les médias et nos gouvernements, tenu pour responsable du déclenchement du chaos économique et social dans le monde entier ?

Vous vous souvenez peut-être qu’au plus fort de l’effondrement financier de février 2020, « V le Virus » a été tenu pour responsable du plus grand krach boursier depuis 1929.

Le « virus tueur » a-t-il été identifié ? Le SRAS-CoV-2 a-t-il été isolé ?

Cet article passera en revue cette question litigieuse qui se dresse depuis le début de la crise en janvier 2020. Une partie de cette analyse est basée sur des recherches menées au début de 2020.

La question centrale soulevée dans cette analyse est la suivante: l’OMS et les autorités sanitaires nationales fournissent-ils des preuves fiables et irréfutables que le présumé virus SRAS-CoV-2 a été isolé/purifié à partir d’un « échantillon non falsifié prélevé d’un patient malade » ?

Alors que le présumé virus a été initialement défini comme le nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) en janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en janvier 2020 qu’elle n’avait pas en sa possession de détails concernant l’isolement/l’épuration et l’identité du 2019-nCoV.

Et comme les détails concernant l’isolement / la purification n’étaient pas disponibles, l’OMS a décidé de « personnaliser » le test de réaction en chaîne de la polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) en utilisant le prétendu virus du SRAS 2003 « similaire » (rebaptisé ultérieurement SRAS-1) comme « point de référence » pour la détection de fragments génétiques du nouveau 2019-nCoV.

Ce que cette décision implique, c’est que le nouveau 2019-CoV-2 n’est PAS un nouveau virus. Il a été classé par les autorités chinoises et l’OMS comme « semblable » au SRAS-CoV de 2003 ainsi qu’au SRMO. 

2003 Le CoV-SRAS a ensuite été renommé SRAS-CoV-1.

Historique : Isolement du virus

Autorités sanitaires chinoises

Les autorités chinoises ont annoncé le 7 janvier 2020 qu‘ »un nouveau type de virus » avait été identifié « semblable à celui associé au SRAS et au MERS » (rapport connexe, ce n’est pas la source originale du gouvernement chinois). La méthode sous-jacente est décrite ci-dessous :

Nous avons recueilli et analysé prospectivement des données sur les patients atteints d’une infection à nCoV 2019 confirmée en laboratoire par RT-PCR en temps réel et séquençage de prochaine génération.

Les données ont été obtenues à l’aide de formulaires de collecte de données standardisés partagés par l’OMS et le Consortium international pour les infections respiratoires aiguës aiguës et émergentes à partir de dossiers médicaux électroniques. (c’est nous qui soulignons)

L’article suivant intitulé A new coronavirus associated with human respiratory disease in China « (En Chine, un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire affectant les humains) (Nature, 3 février 2021) a été parmi les premiers à faire rapport sur le nouveau coronavirus chinois :(…) [Nous] avons recueilli du liquide de lavage broncho-alvéolaire (BALF) et effectué un séquençage méta-transcriptomique profond. L’échantillon clinique a été manipulé dans un laboratoire de niveau de biosécurité 3 au Shanghai Public Health Clinical Center. L’ARN total a été extrait de 200 μl de BALF et une bibliothèque méta-transcriptomique a été construite pour le séquençage en bout de paire (150 pb de lecture) à l’aide d’un Illumina MiniSeq comme décrit précédemment 4,6,7,8..Au total, nous avons généré 56 565 928 lectures de séquence qui ont été de novo-assemblées et criblées pour des agents étiologiques potentiels.(…)La séquence génomique de ce virus, ainsi que ses terminaisons, ont été déterminées et confirmées par PCR à transcription inverse (RT-PCR)10 et 5′/3′ amplification rapide des extrémités de l’ADNc (RACE), respectivement. Cette souche virale a été désignée sous le nom de coronavirus WH-Human 1 (WHCV) (et a également été appelée « 2019-nCoV ») et sa séquence génomique entière (29 903 nt) a reçu le numéro d’accession GenBank MN908947.L’organisation du génome viral du WHCV a été déterminée par l’alignement de la séquence avec deux membres représentatifs du genre Betacoronavirus : un coronavirus associé à l’homme (SRAS-CoV Tor2, numéro d’accession GenBank AY274119) [2003] et un coronavirus associé aux chauves-souris (chiroptelle SL-CoVZC45, numéro d’accession GenBank MG772933) . (Nature, 3 février 2020)

Il n’est pas clair, d’après les citations ci-dessus ni sur les documents consultés, si les autorités sanitaires chinoises ont entrepris un isolement/purification du spécimen provenant d’un patient.

Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux États-Unis

À la suite de l’annonce chinoise du 28 janvier 2020, le CDC a déclaré que le virus corona novela avait été isolé. La déclaration du CDC datée du 28 janvier 2020 (mise à jour en décembre 2020) est sans équivoque :

Le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, a été isolé en laboratoire et est disponible pour la recherche par la communauté scientifique et médicale.


Calendrier :

  • Le 20 janvier 2020, le CDC a reçu un échantillon clinique prélevé sur le premier patient américain infecté par le SRAS-CoV-2. Le CDC a immédiatement placé l’échantillon en culture cellulaire pour développer une quantité suffisante de virus pour l’étude.
  • Le 2 février 2020, le CDC a généré suffisamment de SRAS-CoV-2 cultivé en culture cellulaire pour être distribué aux chercheurs médicaux et scientifiques.
  • Le 4 février 2020, le CDC a expédié le SRAS-CoV-2 au dépôt de ressources BEI.
  • Un article traitant de l’isolement et de la caractérisation de cet échantillon de virus est disponible dans Maladies infectieuses émergentes.

(…)

Une façon importante pour le CDC d’appuyer les efforts mondiaux visant à étudier et à en apprendre davantage sur le SRAS-CoV-2 en laboratoire était de cultiver le virus en culture cellulaire et de veiller à ce qu’il soit largement disponible. Les chercheurs de la communauté scientifique et médicale peuvent utiliser le virus obtenu à partir de ces travaux dans leurs études.

Les souches du SRAS-CoV-2 fournies par le CDC et d’autres chercheurs peuvent être demandées gratuitement auprès du référentiel de ressources de recherche sur la biodéfense et les infections émergentes (BEI) icône externe par les établissements établis qui répondent aux exigences de l’EIM. Ces exigences comprennent le maintien d’installations et de programmes de sécurité appropriés, ainsi que l’expertise appropriée. BEI fournit des organismes et des réactifs à l’ensemble de la communauté des chercheurs en microbiologie et en maladies infectieuses. (C’est nous qui soulignons).

Voir également l’étude connexe qui a été affichée sur le site Web des CDC.

Les CDC reconnaissent que le CoV-2 du SRAS n’a pas été isolé.

Le document officiel du CDC, (daté du 21 juillet 2021) intitulé « CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel » se lit comme suit :

Étant donné qu’aucun isolat viral quantifié du nCoV 2019 n’était disponible pour le CDC au moment de la mise au point du test [janvier 2020] et que cette étude a été menée, des essais conçus pour la détection de l’ARN 2019-nCoV ont été testés avec des stocks caractérisés d’ARN complet transcrit in vitro (gène N ; accession GenBank : MN908947.2) du titre connu (copies d’ARN/μL) enrichi en un diluant consistant en une suspension de cellules A549 humaines et d’un milieu de transport viral (TMV) pour imiter l’échantillon clinique. (c’est nous qui soulignons, page 40)

Comparez l’énoncé ci-dessus à l’avis du 28 janvier 2020 des CDC confirmant l’isolement du SRAS-CoV-2:

Le 20 janvier 2020, le CDC a reçu un échantillon clinique prélevé sur le premier patient américain infecté par le SRAS-CoV-2. Le CDC a immédiatement placé l’échantillon en culture cellulaire pour développer une quantité suffisante de virus pour l’étude.


Voir l’analyse des réponses du CDC dans la section ci-dessous sur les demandes d’accès à l’information.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas entrepris l’isolement / la purification d’un spécimen

D’après les documents cités ci-dessous, les autorités chinoises n’ont pas fourni à l’OMS un échantillon de SRAS-CoV-2   isolé / purifié.

Et comme les détails concernant l’isolement n’étaient pas disponibles, l’OMS a décidé de « personnaliser » son test de réaction en chaîne de la polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) en utilisant un soi-disant isolat du virus SRAS-CoV « similaire » à celui de 2003 (rebaptisé ultérieurement SRAS-CoV-1) en tant que « point de référence » (ou proxy) pour détecter les fragments génétiques du SRAS-CoV-2 2019.

L’OMS a demandé l’avis du Dr. Christian Drosten, et ses collègues de l’Institut de virologie de Berlin à l’hôpital Charité. L’étude intitulée « Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel ») a ensuite été soumise à l’OMS.

Alors que l’étude de Drosten et al a confirmé que « plusieurs séquences génomiques virales avaient été libérées », dans le cas du 2019-nCoV, « des isolats de virus ou des échantillons de patients infectés n’étaient pas disponibles …« 

Les recommandations à l’OMS étaient les suivantes :

« Les séquences génomiques suggèrent la présence d’un virus étroitement lié aux membres d’une espèce virale appelée CoV liée au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), une espèce définie par l’agent de l’épidémie de SRAS de 2002/03 chez l’homme [3,4].

Nous rendons compte de l’établissement et de la validation d’un flux de travail de diagnostic pour le dépistage du nCoV 2019 et la confirmation spécifique [à l’aide du test RT-PCR], conçu en l’absence d’isolats de virus disponibles ou d’échantillons de patients originaux. La conception et la validation ont été rendues possibles par l’étroite parenté génétique avec le SRAS-CoV-1 de 2003 et facilitées par l’utilisation de la technologie des acides nucléiques synthétiques. »

(Eurosurveillance, 23 janvier 2020, soulignez-le).

Ce que cette déclaration audacieuse suggère, c’est que l’isolement / purification du nCoV 2019 n’était pas nécessaire et que la « validation » serait rendue possible par « l’étroite parenté génétique avec le SRASCoV-1 de 2003″.

Les recommandations de l’étude Drosten (soutenue et financée par la Fondation Gates) concernant l’utilisation du test RT-PCR appliqué au 2019-nCoV ont ensuite été fermement approuvées par le directeur général de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom. (Pour plus de détails, voir Michel Chossudovsky, Livre électronique, chapitre II).

Liberté d’information : Aucun dossier sur l’isolement-purification du SRASCoV-2 

Un important projet d’enquête continu et détaillé de Christine Massey, M.Sc. de l’Ontario, Canada, s’intitule :

Freedom of Information Requests: Health/ Science Institutions Worldwide “Have No Record” of SARS-COV-2 Isolation/Purification

Demandes d’accès à l’information : Les établissements de santé et scientifiques du monde entier « n’a aucun dossier » d’isolement/purification du SRAS-COV-2 (travail en cours depuis 2020)

par Fluoride Free Peel, le 04 août 2021

Un texte connexe montre la liste des institutions contactées

90 établissements de santé et de sciences dans le monde entier n’ayant même pas réussi à citer un seul enregistrement de purification du « SRAS-COV-2 », par n’importe qui, n’importe où, jamais 

Par Fluoride Free Peel, le 04 août 2021

Le rapport d’enquête fournit une documentation détaillée basée sur les demandes d’accès à l’information adressées à quatre-vingt-dix établissements de santé / sciences dans un grand nombre de pays.

Les réponses à ces demandes confirment qu’il n’existe aucun dossier d’isolement / purification du SRASCoV-2 « ayant été effectué par quiconque, n’importe où, jamais ».

« Les 90 établissements de santé / sciences qui ont répondu jusqu’à présent ont fourni et/ou cité, au total, zéro dossier de ce type :

Nos demandes [sous la « liberté d’information »] n’ont pas été limitées aux dossiers d’isolement effectués par l’institution respective, ni aux documents rédigés par l’institution respective, mais étaient plutôt ouvertes à tout document décrivant l’isolement/la purification du « virus de la COVID-19 » (alias « SRAS-COV-2) effectué par quiconque, jamais, n’importe où sur la planète. »

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC)

L’auteur de ce rapport a contacté la CCL sous la forme de quatre demandes distinctes : 2 novembre 2020, 1er mars 2021, 3 mars 2021, qui sont examinées ci-dessous :

Le 2 novembre 2020 :

Les CDC ont admis qu’ils n’avaient aucun dossier d’isolement/purification réel par qui que ce soit, n’importe où, jamais, par quelque méthode que ce soit » :USA-CDC-Virus-Isolation-Response-Scrubbed.pdf

Le 1er mars 2021 :

Les CDC ont de nouveau clairement indiqué qu’ils n’ont toujours aucun dossier sur l’isolement du « SRAS-COV-2 » effectué par quiconque, n’importe où sur la planète, jamais… tout simplement pas en tant que tel. Au lieu de cela, les CDC ont absurdement laissé entendre que l’isolement/purification du « SRAS-COV-2 » nécessiterait la réplication d’un « virus » sans cellules hôtes et est donc impossible. (La demande n’avait rien à voir avec la réplication.)

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/03/CDC-March-1-2021-SARS-COV-2-Isolation-Response-Redacted.pdf

Le 3 mars 2021 :

Les CDC ont une nouvelle fois omis de fournir/citer tout document décrivant l’isolement/la purification du « SRAS-COV-2 » par qui que ce soit et où que ce soit… mais ils ne se contentent plus de le dire (comme ils l’ont fait le 2 novembre) ; au lieu de cela, ils font de la figuration en citant l’étude de Harcourt et al. qui est la même que celle publiée sur le site Web des CDC

Les CDC n’ont toujours pas fourni/cité d’enregistrements décrivant l’isolement/purification du « SRAS-COV-2 » par quiconque n’importe où… mais n’ont plus simplement dit (comme ils l’ont fait le 2 novembre) ; au lieu de cela, ils font de la réthorique en citant l’étude de Harcourt et al. qui est la même que celle publiée sur le site Web des CDC :

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/03/CDC-March-3-2021-SARS-COV-2-purification-FOI-response.pdf

Le 7 juin 2021 :

Les CDC ont admis qu’ils n’avaient aucun dossier de purification « SRAS-COV-2 » à partir d’un échantillon de patient par macération, filtration et utilisation d’une ultracentrifugeuse, par quiconque, n’importe où, jamais :

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/06/CDC-FOIA-request-response-no-records-SARS-COV-2-purification.pdf

Résultats concluants de l’enquête

Ce que l’auteur de ce rapport incisif et détaillé a confirmé, c’est que :

Chaque établissement n’a pas fourni ne serait-ce qu’un seul dossier décrivant l’isolement, alias purification de tout « virus COVID-19 » directement à partir d’un échantillon de patient qui n’a pas été falsifié pour la première fois avec d’autres sources de matériel génétique. (Ces autres sources sont généralement les cellules rénales de singe alias « Vero » et le sérum bovin fœtal).

Voici 5 pdf de compilation contenant les réponses à la FOI de 79 institutions dans 22 pays/juridictions, concernant l’isolement/la purification/l’existence du « SRAS-COV-2 », ainsi que des courriels d’auteurs d’études qui ont affirmé avoir « isolé le virus » et un courriel du chef du laboratoire de consultants en microscopie électronique diagnostique des agents pathogènes infectieux de l’Institut Robert Koch d’Allemagne, dernière mise à jour le 13 juillet 2021

La capture d’écran d’une sélection de réponses est fournie ci-dessous : Nouvelle-Zélande, Canada, Royaume-Uni.

Consultez les archives complètes des lettres et des réponses. Ce travail a été entrepris sur une période de plus de 12 mois.

Réponse de Public Health England

Il ressort de l’étude détaillée ci-dessus qu’il n’y a aucune preuve que le virus du CoV-2 du SRAS a été isolé/purifié à partir de l’échantillon d’un patient, comme en témoignent les réponses « en vertu de la liberté d’information » (FOI) de quelque 90 établissements de santé / sciences dans le monde entier.

Jusqu’à présent (le 9 juillet 2021) 27 institutions canadiennes ont fourni leurs réponses. (cliquez sur le lien pour accéder à la liste)

République d’Irlande : « Le virus n’existe pas »

« Gemma O’Doherty est journaliste d’investigation en Irlande.

« Cette enquête irlandaise sur la Covid montre que le ministère de la Santé refuse de confirmer l’existence d’un « virus » par écrit. Confirmation révélant que le virus n’a jamais été isolé. »

VIDÉO



« Dans le cadre de notre action en justice, nous avions exigé la preuve que ce virus existe réellement [ainsi que] la preuve que les confinements ont réellement un impact sur la propagation des virus ; que les masques faciaux sont sûrs et dissuadent la propagation des virus – ils ne le font pas. Il n’existe pas de telles études ; que la distanciation sociale est basée sur la science – ce n’est pas le cas. C’est inventé ; que la recherche des contacts (traçage) a une incidence sur la propagation d’un virus – bien sûr que non. Cette organisation ici – est en train de tout inventer au fur et à mesure. » – Gemma O’Doherty

Isolement du virus. La bataille juridique en Alberta. Patrick King

Patrick King. Le virus n’a pas été isolé !

« Non, je n’ai pas gagné le procès ». [Cependant] « Ils n’ont pas les preuves ».

La vidéo suivante montre Patrick King dans sa bataille juridique contre le gouvernement de l’Alberta.

Il y a beaucoup de gens en Alberta et dans le monde qui luttent contre le grand mensonge.

Vidéo : Patrick King incarne la Vérité.



REGARDER SUR ODYSEE, ou BITCHUTE, ou REGARDER SUR RUMBLE 

[Voir aussi : Un citoyen canadien de l’Alberta demande la preuve de l’existence du SARS-CoV-2 au tribunal, une semaine plus tard toutes les restrictions sont levées dans cette province]

Mot de la fin : « La plus grande fraude médicale de l’histoire du monde »

Le CoV-2 du SRAS n’a pas été isolé. Le virus existe-t-il ?

Ni les autorités chinoises, ni les CDC, ni l’OMS, ni les gouvernements nationaux, ni les autorités scientifiques / sanitaires n’ont fourni de preuve que le CoV-2 du SRAS a été isolé / purifié.

Sur la base des recherches d’enquête de Christine Malley, nous avons accès aux réponses de nombreux gouvernements et autorités sanitaires, y compris celle fournie par la République d’Irlande à la journaliste Gemma O’Doherty.

Ce que cela signifie, c’est que tout le récit [officiel] de la Covid s’écroule.

Nous avons été systématiquement induits en erreur.

Tout ce que vos gouvernements vous ont dit est un mensonge, un amalgame de mensonges et de faussetés.

Il n’y a pas de véritable pandémie. L’isolement / purification du virus n’a pas été réalisé.

Toutes les politiques adoptées par les gouvernements du monde entier, qui étaient prétendument imposées pour « sauver des vies », sont illégales, socialement destructrices et en violation des droits humains fondamentaux.

Ces politiques ont contribué à « détruire la vie des gens ».

Le Dr. Stephen Frost qualifie la prétendue « pandémie de Covid » comme « la plus grande fraude médicale de l’histoire de l’humanité ».

Dès le début, en janvier 2020, le test RT-PCR défaillant et invalide a été utilisé pour « détecter » le présumé virus SARS-CoV-2 de 2019, malgré le fait que les détails concernant l’isolement/la purification du virus original n’étaient pas disponibles.

Toutes les décisions politiques de grande envergure imposées aux personnes à l’échelle mondiale étaient basées sur une banque de données de faux cas positifs associée à de fausses données sur la mortalité et se rapportant à des décès attribués à la maladie Covid-19.

Freiner la prétendue pandémie de SRAS-CoV-2 par l’imposition de masques faciaux, la distanciation sociale, la fermeture des économies nationales est tout simplement criminel et ces mesures n’ont aucune légitimité.

La souche originale du CoV-2 du SRAS n’a pas été isolée / purifiée : comment cela peut-il affecter le processus de prétendue »détection » de « variants mortels » du virus original ?

Mortalité et morbidité : Bien qu’il n’y ait « Pas de virus tueur », il y a un « vaccin tueur ».

Alors que le virus SARS-CoV-2 est présenté par les médias et les gouvernements comme un « virus tueur » (alors qu’en fait l’OMS et les CDC le décrivent comme « similaire à la grippe saisonnière »), un vaccin anti Covid-19, totalement invalide et inefficace, est actuellement imposé à l’ensemble de la population de la planète : 7,9 milliards de personnes.

Il s’agit d’une entreprise [pharmaceutique] de plusieurs milliards de dollars dans laquelle Pfizer est le chef de file, établissant ainsi un monopole quasi mondial pour la vente et la distribution du vaccin tueur à ARNm.

Question importante :

Comment Big Pharma a-t-elle réussi à développer un vaccin (parrainé par l’OMS, GAVI, la Fondation Gates et al) dont le rôle est de « protéger les gens » contre un virus qui n’a pas été isolé/purifié à partir d’un « échantillon non altéré prélevé sur un patient malade » ?

De plus, le CoV-2 du SRAS 2019 a été classé comme similaire au CoV-SRAS de 2003, ce qui signifie que le CoV-2 du SRAS 2019 n’est pas un nouveau virus.

La légitimité du projet de vaccin contre la Covid repose sur les centaines de milliers de faux cas positifs RT-PCR dans le monde entier combinés à de fausses données sur la mortalité lié à la Covid.

Le vaccin à ARNm de Big Pharma a entraîné d’innombrables décès et séquelles [injuries] dans le monde entier. Cela n’est pratiquement pas rapporté par les grands médias.

Bien que nous n’ayons pas de chiffres pour l’ensemble de la planète, les derniers chiffres officiels de l’Union européenne et des États-Unis sont révélateurs. Gardez à l’esprit qu’ils sous-estiment considérablement les tendances réelles de la mortalité et de la morbidité liées au vaccin :UE/EEE/Suisse au 31 juillet 2021 – 20 595 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 1,94 million de séquelles [injuries], selon la base de données EudraVigilance.

Royaume-Uni au 21 juillet 2021 – 1 517 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 1,1 million de blessures, selon le système de carton jaune de la MHRA.

États-Unis au 23 juillet 2021 – 11 940 décès liés à l’injection du vaccin anti Covid-19 et plus de 2,4 millions de séquelles, selon la base de données VAERS.

TOTAL pour l’UE / le Royaume-Uni/ les États-Unis – 34 052 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 5,46 millions de blessures signalées – le 1er août 2021

Notez Bien : Il est important de savoir que les chiffres officiels ci-dessus (rapportés aux autorités sanitaires) ne représentent qu’un faible pourcentage des chiffres réels. En outre, les gens continuent de mourir (et de subir des blessures) des vaccins tous les jours. (D4CE)

Alors, pourquoi les gouvernements font-ils pression sur les gens pour qu’ils se fassent vacciner ?

Les chefs d’État et de gouvernement du monde entier font l’objet de pressions, de pots-de-vin, de cooptation et/ou de menaces de la part de puissants intérêts financiers pour qu’ils acceptent le consensus sur le vaccin anti Covid.

Le passeport vaccinal est la phase finale constituant une transition vers la tyrannie numérique.

L’étude et les rapports analysés dans cet article devraient être utilisés pour confronter les politiciens ainsi que pour informer et sensibiliser les gens dans les villes, les villages, à travers le pays, au niveau national et international.

À ce stade de notre histoire, la solidarité est absolument fondamentale.

Le virus existe-t-il ?

Les gouvernements et l’OMS n’ont aucune preuve sur laquelle s’appuyer. Et Bill Gates non plus.

Ce que nous devons chercher, c’est de faire face à un consensus très fragile, basé sur la fraude et la tromperie.

Michel Chossudovsky

Le 10 août 2021

.
[Voir aussi :
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial]
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Lien vers l’article original:

Does the Virus Exist? SARS-CoV-2 Has Not Been Isolated? “Biggest Fraud in Medical History”,
publié le 10 août 2021.

Traduit par Maya pour Mondialisation 

Note de l’auteur

Je remercie grandement Christine Massey pour ses recherches approfondies et ses enquêtes sur la question de l’isolement / purification du virus.

À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres, dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003), [traduit en français : La mondialisation de la pauvreté], America’s « War on Terrorism » (2005), The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il contribue à l’Encyclopaedia Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à l’adresse suivante :crgeditor@yahoo.com

Voir Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2021




Après la suspension du passe sanitaire dans les Yvelines, obtenez la même chose près de chez vous !

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Dans les Yvelines, le passe sanitaire ne sera plus d’application dans les centres commerciaux. Ainsi vient d’en décider le juge des référés du tribunal administratif de Versailles, à la demande d’un habitant du département, lui-même avocat. Cette importante décision fondée sur le principe selon lequel l’État ne peut empêcher les personnes d’accéder aux biens de première nécessité, même sous un motif sanitaire, est facilement transposable sur le reste du territoire national. Voici un mode d’emploi pour demander la même mesure au Préfet de votre département, avec l’aide de Maître X, notre conseillère secrète !


Suspension du passe sanitaire par le tribunal administratif de Versailles from Société Tripalio

Dans les Yvelines, le tribunal administratif se prononçait hier en référé sur la question épineuse de l’instauration du passe sanitaire dans les centres commerciaux. On se souvient que l’avis du Conseil d’Etat avait mentionné la difficulté d’inscrire dans la loi une disposition revenant à exclure une partie de la population de l’accès aux biens de première nécessité. La loi avait finalement prévu de laisser les Préfets instaurer ce passe sanitaire au vu des situations locales… liberté dont le gouvernement a abusé en imposant des mesures générales d’inaccessibilité aux centres commerciaux par décision préfectorale. 

L’avocat Yoann Sibille, habitant des Yvelines, a déposé un recours contre cette mesure en considérant notamment qu’elle portait une atteinte excessive à la liberté d’aller et venir. Le tribunal administratif l’a suivi, en constatant d’abord que Maître Sibille était un habitant des Yvelines, ce qui lui conférait “l’intérêt à agir” contre cet arrêté. Il faut bien s’arrêter sur ce point, car il signifie que vous ne pourrez pas déposer un recours contre un arrêté pris dans un département où vous n’habitez pas…

Un motif transposable à votre département

La juge des référés de Versailles, Julie Florent, a développé une argumentation au fond assez logique pour justifier l’annulation du passe sanitaire dans les centres commerciaux : l’atteinte à la liberté des personnes, notamment à la liberté d’accéder à des biens de première nécessité, est disproportionnée. On ne peut donc fermer un centre commercial purement et simplement aux personnes qui ne détiennent pas un passe sanitaire. Le Préfet doit s’assurer que l’accès aux biens de première nécessité y est garanti (achats alimentaires et pharmacie, en particulier). 

C’est une décision importante, dans la mesure où elle permet de faire jurisprudence ailleurs. Tout centre commercial peut en effet faire l’objet d’une décision identique…

Les bons conseils de Maître X pour obtenir la même décision chez vous

Maître X (elle souhaite conserver l’anonymat, mais j’atteste de sn existence) a rédigé pour vous un courrier à envoyer à votre Préfet de département pour obtenir les mêmes dispositions concernant le centre commercial près de chez vous. 

Elle vous conseille de verser une copie de l’ordonnance du tribunal administratif de Versailles pour étayer votre argumentation. 

La démarche à suivre demande un peu de rigueur :

vous trouvez au Bulletin départemental les références de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès des non-vaccinés aux centres commerciaux

vous adaptez le courrier-type suivant :

Mme/M. ………….
Préfet de ………..
……………………..
 ……………………

Concerne – Accès aux biens de première nécessité

TA Versailles 24/8/2021
Recommandé avec A.R.

 

   Madame/Monsieur le Préfet,

   Par un arrêté n° ………………………………..en date du …………………………, vous avez rendu obligatoire le contrôle des “passes sanitaires” à l’entrée de différents centres commerciaux du département.

La liste des centres commerciaux concernés figure dans cet arrêté est la suivante :

  • ….
  • ….
  • ….

   Dans une ordonnance rendue hier en référés par le Tribunal administratif de Versailles, et dont copie en annexe pour votre facilité, il a toutefois été considéré que la restriction de l’accès aux commerces proposant des biens de première nécessité n’était pas conforme aux dispositions légales en vigueur, et notamment la loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire modifiée par la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 et le le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 modifié par le Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021. En effet, l’application combinée de ces dispositions doit malgré tout garantir l’accès des personnes ne disposant pas de passe sanitaire aux biens et services de première nécessité.

    En conséquence, le tribunal administratif de Versailles, faisant application de la loi, a levé cette mesure avec effet immédiat comme vous le constaterez à la lecture de cette ordonnance.

   Afin d’assurer aux citoyens du territoire l’égalité de traitement notamment consacrée par l’article 1er de la Constitution, il semble dès lors nécessaire, pour le département des Pyrénées Atlantiques, et conformément à la décision rendue, d’ajouter à  votre arrêté du 16 août dernier un arrêté qui prévoira les conditions garantissant l’accès des personnes ne disposant pas de passe sanitaire aux établissements commercialisant des biens de première nécessité situés dans l’enceinte de ces centres commerciaux.

   Vous remerciant par avance de bien vouloir me confirmer que des dispositions seront prises en ce sens, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de mes salutations distinguées.

vous joignez une copie de l’ordonnance du tribunal de Versailles

Vous envoyez le tout par lettre recommandée

Ne manquez pas de nous tenir informés de vos démarches, cela nous intéresse. 




Le seul parti politique fédéral canadien qui propose autre chose que la répression sanitaire

[Source : Parti populaire du Canada]

POLITIQUE COVID
UNE APPROCHE RATIONNELLE QUI RESPECTE NOS DROITS ET LIBERTÉS

ENJEU

La réponse sans précédent des gouvernements à la pandémie de covid-19 a eu des répercussions extrêmement négatives sur la santé physique et mentale des Canadiens, leur bien-être économique, ainsi que leurs droits et libertés.

L’approche standard de la gestion d’une pandémie a toujours été de protéger les personnes vulnérables et de permettre au reste de la population en bonne santé de vaquer à leurs occupations normales tout en renforçant l’immunité collective. Le confinement de populations entières n’a jamais fait partie d’une planification pandémique pré-covid.

Cette approche expérimentale a été largement inefficace pour réduire la propagation du virus, mais a causé des dommages collatéraux importants. La grande majorité des victimes de covid étaient des patients âgés avec comorbidités dans des CHSLD que les gouvernements n’ont pas réussi à protéger. Les mesures de confinement entraîneront encore plus de décès à plus long terme en raison de maladies liées au stress, dépression, reports d’interventions chirurgicales, surdose de drogue, suicide, violence domestique, etc.

Les gouvernements ne veulent pas admettre qu’ils se sont trompés et imposent des mesures de plus en plus autoritaires à la population, notamment des passeports vaccinaux. Tant les vaccinés que les non vaccinés souffriront d’un régime de ségrégation, de contrôle et de surveillance constants. Il est illusoire de croire que le virus peut être éradiqué. Nous devons apprendre à vivre avec, sans détruire notre mode de vie ce faisant.

FAITS

Les confinements, obligations de porter un masque, fermetures d’écoles et autres mesures sanitaires autoritaires n’ont eu aucun effet notable sur le cours de la pandémie. Les régions ou les pays qui ont mis en place des mesures strictes ont été aussi impactés que ceux qui ne l’ont pas fait.

Les vaccinés et les non vaccinés peuvent être infectés et transmettre le virus, ce qui nie la justification de la ségrégation et des passeports vaccinaux.

L’article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés stipule que des limites raisonnables à nos droits et libertés ne peuvent être imposées que s’il a été démontré qu’elles sont justifiées dans une société libre et démocratique. Une telle démonstration n’a pas été faite pour les restrictions liées à la covid, dont la plupart sont sans doute inconstitutionnelles.

NOTRE PLAN

Bien que la plupart des mesures en réponse à la pandémie de covid aient été mises en œuvre par les gouvernements provinciaux, Ottawa a un rôle de coordination important à jouer au niveau national et peut influencer les politiques provinciales. L’agence fédérale de santé publique coordonne les politiques avec les agences provinciales. Ottawa a également encouragé et soutenu les politiques de confinement en transférant des dizaines de milliards de dollars d’aide financière aux provinces et territoires.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Fera la promotion d’une approche rationnelle et fondée sur la science de la pandémie qui met l’accent sur la protection des plus vulnérables, garantit la liberté des Canadiens de prendre des décisions fondées sur un consentement éclairé, et rejette la coercition et la discrimination.
  • Congédiera l’administratrice en chef de la santé publique du Canada Theresa Tam et la remplacera par quelqu’un qui travaillera avec les agences provinciales pour mettre en œuvre une approche rationnelle de la pandémie, au lieu de suivre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
  • Mettra fin aux obligations de vaccination et aux tests réguliers pour les fonctionnaires fédéraux et les travailleurs des industries sous réglementation fédérale.
  • Abolira les passeports vaccinaux pour les voyageurs.
  • S’opposera à la vaccination obligatoire, aux passeports vaccinaux et à d’autres mesures autoritaires imposées par les gouvernements provinciaux, et soutiendra les individus et groupes qui contestent ces mesures devant les tribunaux.
  • Soutiendra les mesures d’urgence provinciales mises en œuvre pour protéger les plus vulnérables, mais arrêtera de renflouer financièrement les provinces qui imposent des confinements destructeurs sur le plan économique.
  • Soutiendra la recherche médicale et le développement de thérapies pour traiter la covid-19 et d’autres maladies virales.

APPUYEZ-VOUS CETTE CAUSE?

Signez sur le site




Pour gagner en liberté, il faut agir librement. La liberté doit être prise, pas mendiée, et cela ne nécessite même aucune violence ou agression

[Source : Guy Boulianne : auteur, éditeur et journaliste indépendant]

Par Guy Boulianne

Henry Makow écrit dans son article en date du 24 août dernier : « Les Américains sont pour la plupart complaisants et dociles face à leur disparition imminente. Une pandémie avec un taux de survie de 99,7 % n’est pas une pandémie. Une maladie sans symptômes n’est pas une maladie. À moins que nous ne retrouvions notre bon sens et que nous réalisions que le Covid est une opération psychologique politique et un canular, nous sommes finis. » Je partage avec vous le dernier article du conseiller financier et planificateur successoral à la retraite, aujourd’hui chroniqueur, Gary D. Barnett. Celui-ci écrit : « L’intention des maîtres choisis et non choisis qui ont été autorisés à régner sur cette population faible et pathétique est maintenant devenue si audacieuse qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans examen minutieux. L’ignorance des Américains [Canadien, Québécois, etc.] a atteint un tel niveau que pratiquement tout ce que l’État fait pour gagner plus de pouvoir et de contrôle est applaudi et immédiatement accepté par cette foule de serfs effrayés qui se croient toujours libres. » 

Je vous souhaite une bonne lecture.


Gary D. Barnett : Pourquoi je fais ça ?

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J’écris sur ces questions concernant l’indépendance, la liberté et la souveraineté de l’individu depuis plus de deux décennies, et regardez où nous en sommes aujourd’hui. J’ai vu ce pays continuer à empirer chaque année depuis ma naissance, et maintenant nous sommes confrontés au défi ultime, et la seule défense évidente est les efforts d’un petit nombre. Oui, on parle de refoulement et de menaces de ne pas se conformer, mais ce n’est rien de plus que des paroles. Il y a aussi plus de protestations, du moins dans d’autres parties du monde, mais ce qui est nécessaire, ce n’est pas protester après tout, car protester dans la plupart des cas n’est rien de plus qu’un effort futile. Cela dépend de la dépendance d’une population faible à l’égard de leurs geôliers qui les gouvernent, ce qui leur donne un certain soulagement. Pour gagner en liberté, il faut agir librement.

La liberté doit être prise, pas mendiée, et cela ne nécessite même aucune violence ou agression ; cela nécessite juste de la désobéissance et de la dissidence, et un refus de se conformer aux ordres, mandats et tentatives de corruption de ce gouvernement odieux pour vous contrôler.

L’intention des maîtres choisis et non choisis qui ont été autorisés à régner sur cette population faible et pathétique est maintenant devenue si audacieuse qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans examen minutieux. L’ignorance des Américains [Canadien, Québécois, etc.] a atteint un tel niveau que pratiquement tout ce que l’État fait pour gagner plus de pouvoir et de contrôle est applaudi et immédiatement accepté par cette foule de serfs effrayés qui se croient toujours libres. La stupidité d’esprit qui est nécessaire pour que cette prise de contrôle de la société ait lieu dépasse l’imagination de toute gauche capable de penser même en termes simples. Je suis abasourdi par cette posture, mais je ne suis pas du tout surpris.

Beaucoup m’ont insulté, m’ont dit que j’étais trop dur et brutal dans mon approche, ont dit que je ne parlais que de malheur et ont tenté de me réprimander pour avoir dit la vérité qu’ils ne voulaient pas entendre. J’ai été censuré, menacé, rejeté et maudit, simplement pour avoir mis en garde contre ce qui est maintenant bien en vue. J’ai été étiqueté comme un cinglé du complot et ignoré au milieu des yeux qui roulent. A quoi pensent tous ces gens aujourd’hui en voyant leur vie disparaître ?

Avec la collusion massive de Bill Gates et de la Fondation Gates, de l’industrie pharmaceutique, du gouvernement et des organisations mondiales de « santé », et des autres pires éléments criminels de la société, la FDA a approuvé ce que l’on appelle ridiculement les « vaccins Covid » chez Pfizer et BioNTech, le premier de beaucoup, et maintenant le début de la fin est certainement là pour rester. En quelques instants, New York, la Californie, Porto Rico, et probablement plus au moment où j’écris ceci, exigent que tous se fassent injecter ou sinon. C’est peut-être le bon moment pour dire que je vous l’avais dit !

Préparez-vous, si vous ne voulez pas être un esclave, à recevoir une injection complète de poison mortel pour survivre. Ceux d’entre nous qui ne veulent pas suivre maintenant sont les cibles non seulement de la dictature criminelle et meurtrière des États-Unis, mais de tous nos voisins et soi-disant amis. Bientôt, toute possibilité de voyager, toute entrée dans les magasins, les restaurants, les épiceries, les écoles et un certain nombre de lieux « publics » seront fermés à ceux qui choisissent de ne pas se faire piquer, mais à ce stade, l’agression contre les vrais dissidents intelligents sera portée à un niveau très élevé. Il pourrait facilement devenir — dans un avenir très proche — presque impossible de fonctionner sans conformité. Mais cela ne se terminera pas avec des mandats de « vaccination », cela se terminera par une tyrannie totale et la mort.

La frustration est exaspérante, car savoir où cela se dirigeait depuis des années n’est pas une consolation compte tenu de l’enfer auquel nous sommes confrontés maintenant. Dans les jours, les semaines et les mois à venir, ce pays se sera transformé en un cauchemar totalitaire jamais vécu auparavant dans l’histoire. Tous vos enfants courent de grands risques, et je dis cela non pas pour être sensationnel, mais pour mettre en garde contre la destruction de l’esprit et du corps de tous les jeunes qui a été planifiée et ouvertement annoncée pendant toute cette fausse « pandémie » par cet État méchant, et bien sûr, il a été promu une fois de plus aujourd’hui par le diabolique Biden.

Alors pourquoi je fais ça ? Pourquoi j’écris ? Pourquoi est-ce que je continue mes tentatives pour réveiller les masses pathétiques ? À quoi bon, quand la plupart sont encore endormis et n’ont aucun désir de se protéger ou de protéger leur famille ? Je le fais pour moi et ma famille, parce que si je ne fais rien, ma vie n’aura aucun sens, tout comme la majeure partie de la vie des masses n’aura aucun sens. Je vais donc continuer, mais je crois que plus cette parodie est autorisée à continuer, plus ce sera un grand risque. J’écrirai et je me battrai pour moi-même, ma famille et tous ceux qui ont le courage de défendre ce qui est juste. Je me défendrai à tout prix contre l’agression de l’État et n’acquiescerai jamais à cet État. Quant à ceux qui s’apitoient sur leur sort, refusent de s’exprimer et désobéissent, se cachent de la vérité et s’attendent à être protégés par les autres, vous êtes livrés à vous-même.

Cette société est malade mentalement au point de confusion totale apathique

« Ce n’est pas pour rien que notre époque réclame la personnalité rédemptrice, celle qui peut s’émanciper de l’emprise de la psychose collective et sauver au moins sa propre âme, celle qui allume un phare d’espoir pour les autres, proclamant qu’il y a ici au moins une personne qui a réussi à extirper son identité de l’attachement funeste de la psyché de groupe. »

Carl Jung

LawrenceArabie


À propos de Gary D. Barnett

Gary Barnett est un conseiller financier et planificateur successoral à la retraite, et il a géré l’argent des clients de son entreprise pendant plus de trente ans. Il a également possédé deux autres entreprises au cours de sa vie et a parfois eu une course folle.

Gary a écrit sur une gamme complète de sujets concernant la liberté pendant de nombreuses années, et a écrit pour lewrockwell.comThe Future of Freedom Foundation et plusieurs autres publications au cours de cette période. Il considère que c’est une grande passion dans la vie d’apprendre et de continuer à s’éduquer, de promouvoir et de diffuser les idées de liberté à tous ceux qui sont prêts à écouter. La liberté n’est pas due à la politique ou aux constitutions, elle ne peut exister que dans l’esprit des individus.

Gary est apparu en tant qu’invité dans plusieurs émissions de radio Internet et nationales, notamment Freedom Watch avec le juge Andrew Napolitano, le Brian Wilson Show, Antiwar Radio, le Karen Kwiatkowski Radio Show, Liberty News Radio et Radio Liberty.

Il vit actuellement à Lewistown, dans le Montana, avec sa merveilleuse épouse Yoshie et son fils Leo. Il aime le plein air, la cuisine et la gastronomie, les chiens, les plages, la musique, la pêche à la mouche et les voyages exotiques.

En ce qui concerne sa philosophie, c’est un anarchiste pacifique qui croit en la loi naturelle sans restriction de l’État. Bien que Gary comprenne le scepticisme de la plupart concernant la mise en œuvre de ce type de structure politique individuelle, c’est le seul système où la liberté peut être pleinement atteinte. L’anarchie pacifique est basée sur la responsabilité individuelle, l’autonomie, l’échange volontaire sur les marchés libres, la non-agression et la liberté individuelle ; tout ce qui est nécessaire pour atteindre la paix et l’harmonie. Le collectivisme, le gouvernement central et la guerre ne sont pas et ne seront jamais la réponse.

L’écriture est la passion de Gary, et maintenant qu’il est à la retraite, il peut se concentrer à plein temps sur cette entreprise. Écrire depuis une plage chaude serait préférable, mais vivre dans le Montana ne permet pas ce luxe. Il peut cependant, enfiler son short et ses tongs assis devant son ordinateur pendant les blizzards et le froid brutal des hivers du Montana, et rêver.


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[Voir aussi : La clef de la libération]
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Pour ce chirurgien, « vaccination » = génocide

[Source : nrpyrenees.fr]

Par Sophie Loncan/C.Vignes

Dans le cadre de la manifestation qui s’est déroulée samedi dernier à Tarbes, un chirurgien de l’hôpital a qualifié la vaccination de « génocide » et appelé l’auditoire, huit cents personnes environ, à la refuser. L’établissement hospitalier a fait un signalement.

« Nous sommes choqués par les propos de ce praticien. » Le service de communication de l’hôpital de Tarbes indique que la direction de l’établissement a signalé le discours public de l’un de ses chirurgiens orthopédiques, tenu dans le cadre de la manifestation anti-pass et anti vaccin samedi 21 août à Tarbes, auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie.

Lors de sa prise de parole, le chirurgien orthopédique Arnaud Huboud-Peron, micro en main devant le hall d’entrée de l’hôpital de Tarbes face à 800 manifestants, déclare : « Cette injection est responsable de… alors on appelle ça des effets indésirables, mais ça s’appelle des complications. Ce qui se passe actuellement est dramatique car à l’hôpital, depuis hier (vendredi 20 août), deux jeunes de 17 et 20 ans ont des myocardites deux jours après la vaccination. »

Interrogés sur cette affirmation, le service de communication de l’hôpital de Tarbes et Manon Mordelet, directrice de l’ ARS Hautes-Pyrénées, disent « ne pas vouloir aller sur ce terrain et outrepasser le secret médical. » Laurie Lassalle, directrice de la communication du centre hospitalier d’ajouter : » De plus, nous ne savons pas comment il peut affirmer une telle chose. Parle-t-il de patients hospitalisés dans son service ou dans d’autres ? Tout ça est très vague. »

Mais le praticien va plus loin et appelle à un « refus de l’injection » , qu’il qualifie de « génocide. » Interrogé dans l’auditoire à propos de solutions thérapeutiques efficaces, le docteur Huboud-Peron répond que « oui, elles existent. L’hydroxychloroquine, l’azithromycine, l’ivermectine, le zinc, la vitamine D, la vitamine C, tout ça, ça fonctionne, ça marche très bien. Mes collègues en ville qui ont utilisé ces protocoles n’ont hospitalisé aucun patient », a affirmé le professionnel de santé, Des propos qui soulèvent de vives réactions dans la communauté médicale et scientifique.

Indignation et incompréhension

L’affaire est pour le moins « sérieuse », déclare la directrice de l’ ARS 65. « Oui, j’ai pu, comme beaucoup d’autres, visionner les vidéos où le docteur Huboud-Peron. Il y tient des propos qui interrogent sur la déontologie de ce professionnel de santé. Des propos qui devront être minutieusement analysés par le Conseil de l’Ordre, que nous avons immédiatement saisi. Ensuite, il appartient à la direction de l’hôpital de saisir le Centre National de Gestion qui gère les praticiens hospitaliers, et voir quelles sont les suites à donner à cette affaire. »

Chose faite du côté de la direction de l’hôpital qui précise « que les consignes de cette autorité compétente en la matière sont attendues et seront appliquées par l’établissement. Ce praticien est en congés depuis le 16 août et reprend le travail le 30. Nous ne l’avons donc pas revu. »

Pour le docteur Le Coustumier, président de la commission médicale d’établissement, « le docteur Huboud-Peron est un excellent chirurgien qui tient à bout de bras son service, dans des conditions difficiles. Mais il aurait dû se cantonner à son rôle de chirurgien qu’il accomplit parfaitement. Je rappelle que dans notre serment d’Hyppocrathe, la première chose c’est de ne pas nuire au patient. »

Pour l’heure, nous ne sommes pas parvenus à joindre le chirurgien. Un entretien entre Christophe Bouriat, directeur de l’hôpital de Tarbes, et le praticien pourrait se tenir lundi prochain, à leur retour respectifs de congés, selon le service communication du centre hospitalier de Bigorre.

Le chirurgien orthopédique de l’hôpital de Tarbes, Arnaud Huboud-Peron, micro en main devant le hall d’entrée de l’hôpital de Tarbes face à 800 manifestants.




Le mensonge et l’hypocrisie domineront le monde avant la délivrance

[Source : Site du Rav Haim Dynovisz (ravdynovisz.tv)]






Utiliser le paracétamol contre la Covid est une erreur thérapeutique majeure!

[Source : AIMSIB]

Attention, cet article est complexe mais pourtant absolument fondamental pour qui souhaite comprendre que la médecine ne se décrète pas sur les bancs de l’Assemblée Nationale. Non, en cas de Covid, le paracétamol ne doit pas être utilisé « en attendant d’aller mieux », car vous « irez » en vous aggravant. Merci au remarquable Jean Umber, ancien chimiste à l’ENS St Cloud, de nous en démontrer factuellement le mécanisme. On précise immédiatement que les références constantes à wikipédia sont intentionnelles, ce site démontre un sérieux sans faille en matière de chimie. Alors pourquoi l’absurde antienne gouvernementale Doliprane-domicile-dodo peut mener à … Décès? Bonne lecture…

Introduction

À la lecture de l’article du 6 janvier 2021 publié par France-Soir (1): « Le paracétamol aurait-il tué ? » , j’ai voulu approfondir mes propres connaissances à son sujet, et essayer d’étayer de manière plus rationnelle leur thèse, qui, à mon avis, n’allait pas jusqu’au bout des questions posées. Mon étude porte à penser que la paracétamol a favorisé l’apparition de difficultés respiratoires au bout du temps nécessaire pour que la quantité de glutathion cellulaire devienne insuffisante pour gérer le métabolisme d’absorption de l’oxygène. Tout ce qui suit étant connu dès 2018, on peut se demander quel a été le motif (obscur) de l’ordre de prescription du paracétamol, exclusivement à tout autre AINS.

Paracétamol

Je me suis intéressé pour la première fois au paracétamol vers l’an 2000, après avoir découvert dans un bouquin de chimie organique (2) à la page 1357 le mécanisme (partiel) de l’action du paracétamol sur le glutathion. Il était indiqué que le métabolisme humain oxyde le paracétamol en une iminoquinone (3), laquelle réagit par la suite avec le soufre du glutathion pourrait donner une liaison stable soufre carbone qui enlève toute propriété antioxydante au glutathion.

Je m’étais intéressé auparavant à ce glutathion (L-γ-glutamyl-L-cysteinyl-glycine) (4) , car il était beaucoup question de ce tripeptide dans la survie des HIV positifs, particulièrement de la part l’équipe de Herzenberg à Stanford, US (5). C’est à cette époque que je m’étais dit que, si la trithérapie fonctionnait si bien, c’était peut-être aussi à cause du soufre de la lamivudine (6), ce qui pouvait permettre de compenser plus ou moins la déficience en glutathion. Cette même équipe de Herzenberg (Ghezzi et al) s’est également intéressé au problème du paracétamol (7).

Je m’intéressais également de longue date (depuis que j’ai découvert la chimie grâce à Linus Pauling à l’âge de 12 ans) aux divers oxydes de l’azote car je me suis étonné de la grande diversité des structures azote – oxygène. Ce n’est que vers l’an 2000 également que je découvris l’importance métabolique du monoxyde d’azote (8) et des peroxynitrites (9) que je découvris par la même occasion. C’est Koppenol (10) qui a détaillé tout cela en 1998.

Rôle des NO-synthases

Je compris mieux alors l’importance des NO-synthases (11) que l’on retrouve finalement dans beaucoup de cellules vivantes, puis celle du peroxynitrite formé très rapidement, sans catalyseur, par réaction instantanée du monoxyde d’azote NO sur l’ion superoxyde O-O(-) (12). Car ces deux structures comportent toutes deux un électron célibataire qui leur permet de se lier très facilement. Une des principales caractéristiques biochimiques de ces peroxynitrites est leur capacité à réagir, en présence de CO2, avec les cycles aromatiques phénoliques (ou mieux, riches en électrons) par formation facile et rapide d’un composé nitré: fixation d’un groupement NO2 sur un cycle benzénique, cela explique par exemple la formation naturelle du chloramphénicol (13). Pacher et al. décrivent les propriétés physiologiques de ces deux composés (14).

Naproxène, amoxicilline

En furetant, je suis tombé vers 2010 dans une librairie sur un ouvrage de McMurry et Begley (édité par de Boeck en 2008) : « Chimie organique des processus biologiques« . J’y ai trouvé quelque chose qui me permettait d’utiliser les connaissances acquises précédemment : à partir de la page 363, ils décrivent les résultats des études sur la biosynthèse des prostaglandines (15), responsables en particulier des phénomènes inflammatoires. Ils indiquent p 366, que les peroxynitrites sont les initiateurs probables de cette synthèse. Je me suis dit alors : si les peroxynitrites sont piégés, les prostaglandines ne se formeront pas. Mais qu’est-ce qui piège ces peroxynitrites ? On l’a vu plus haut : ce sont en particulier les phénols et les cycles benzéniques riches en électrons. Exemples : le naproxène (16), qui est un éther de naphtol (17), son cycle est encore plus riche en électrons que celui du paracétamol. On se rend rapidement compte que tous ces AINS sont de la même famille chimique. Il en est de même pour le paracétamol.

A noter que l’amoxicilline (18) est également un phénol, ce qui pourrait lui conférer des propriétés antiinflammatoires expliquant sa rapidité d’action par rapport à celle d’autres pénicillines.

Prostaglandines

Il me fallait trouver les travaux de référence. Je les ai trouvés dans la publication de Schildknecht et al. (2008) : « Acetaminophen inhibits prostanoid synthesis by scavenging the PGHS-activator peroxynitrite » (19). Ils donnent bien entendu les références des autres travaux qui confortent leur expérience. Je trouvais par la même occasion une confirmation possible à mon hypothèse concernant le mécanisme de l’inhibition de certaines prostaglandines par le paracétamol.
Cependant, il y avait une contradiction entre les deux réactions biochimiques attribuées au paracétamol. Selon Herzenberg (20) , Clayden (21), Jaeschke (22), Tatiana Obukhanych, le paracétamol modifié (oxydé) par le cytochrome CYP2E1 (23), agit comme un oxydant et forme un adduct avec le glutathion, adduct éliminé par la suite, avec donc consommation du paracétamol, qui donc n’est plus en quantité suffisante pour permettre d’enrayer la synthèse des prostaglandines, où il joue au contraire le rôle de réducteur chimique.

Les travaux de Chan et al en 2018 (24) permettent de résoudre ce paradoxe. On constate que l’adduct ipso (voir schéma p 2), qui met en jeu non seulement le groupement thiol (-SH) du glutathion, mais également ceux des protéines comme la cystéine (25), conserve son pouvoir oxydant et va réagir avec un nouveau groupement thiol (du glutathion ou d’une protéine) en décomposant l’adduct ipso pour former un disulfure (noté Pr-S-S-G ici)(Pr = protéine soufrée, G étant le glutathion) en libérant le paracétamol (APAP). Le bilan est donc nul pour le paracétamol dont la concentration va demeurer constante, et la véritable réaction consiste en l’oxydation des thiols (-SH)x2 en disulfures (-S-S-) par le cytochrome, réaction qui n’a pas lieu dans le métabolisme normal. Le paracétamol reste donc disponible pour bloquer la synthèse des prostaglandines.

Ce comportement chimique du paracétamol montre qu’il agit comme un catalyseur (26). Il catalyse donc la diminution par oxydation de la quantité de thiols (glutathion) disponibles et il empêche l’oxydation de l’acide arachidonique (27) en prostaglandine (28).

Le travail de Khomich et al. (2018) (29) montre bien l’association de l’augmentation des entités oxydantes réactives (ROS et NOS) dans les maladies virales respiratoires, ainsi que la diminution de l’antioxydant principal, le glutathion (GSH), que l’on ne doit surtout pas confondre avec le glutathion oxydé GSSG (un disulfure) qui lui, justement est le produit de la réaction des ROS (ou NOS) avec GSH.

La première conclusion générale est qu’il ne faut pas faire diminuer la quantité de glutathion circulant, et que toute action en ce sens est une erreur,…, que nos « autorités » ont faite en imposant le paracétamol. L’apparition de difficultés respiratoires au bout de 10 jours pourrait bien être le fait des 4g de paracétamol prescrits journellement.

Conclusion

D’ailleurs, pourquoi avoir imposé l’évitement des autres AINS, sinon pour utiliser cette propriété du paracétamol consistant à faire diminuer le glutathion, ce que ces autres ne possèdent pas ?
Autre étude importante, celle de Hati et al. (2020) : « Impact of Thiol–Disulfide Balance on the Binding of Covid-19 Spike Protein with Angiotensin-Converting Enzyme 2 Receptor  » (30) dont le résumé succinct est le suivant : la liaison entre la Spike et le récepteur ACE2 est d’autant plus faible que la quantité de groupement thiol est importante : thiols = glutathion.

On retrouve le fait que la maladie est d’autant plus dangereuse que le taux de glutathion est faible, tendance que l’on retrouve bien entendu d’abord chez les personnes âgées, mais aussi sans doute chez celles ayant abusé de paracétamol. Les personnes décédées de la covid n’auraient-elles pas présenté un important déficit en glutathion ?

Et cette alerte pourrait également être appliquée à la « thérapie génique », qui est censée faire produire cette protéine spike par la cellule vivante.

Je rebondis sur l’article d’André Fougerousse (31) qui indique que c’est bien l’excès d’oxydants qui est à l’origine de la thrombose, oxydants qui sont normalement réprimés par le glutathion. Les thromboses associées à la spike ne seraient donc pas dues au hasard.

Ces deux références se retrouvent dans l’analyse de Sestili et Fimognari : « Paracetamol-Induced Glutathione Consumption: Is There a Link With Severe COVID-19 Illness? » (32)

Le rôle du glutathion est bien entendu beaucoup plus étendu. J’ai voulu mettre en exergue deux points qui nous concernent particulièrement aujourd’hui.

Jean Umber
Aout 2021

Notes et sources:

(1) https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/covid-19-le-paracetamol-aurait-il-tue
(2) Clayden, Greeves, Warren, Wothers chez Oxford University Press https://www.academia.edu/35755359/Organic_Chemistry_By_Clayden_Greeves_Warren_and_Wothers
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/N-Ac%C3%A9tyl-p-benzoquinone_imine
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Glutathion
(5) https://www.pnas.org/content/94/5/1967
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamivudine
(7) https://herzenberglab.stanford.edu/sites/g/files/sbiybj10046/f/publications/lah579_cysdef.pdf
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Monoxyde_d%27azote
(9) https://fr.wikipedia.org/wiki/Peroxynitrite
(10) https://www.researchgate.net/publication/26351868_The_chemistry_of_peroxynitrite_a_biological_toxin
(11) https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxyde_nitrique_synthase
(12) https://fr.wikipedia.org/wiki/Peroxynitrite
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Chloramphénicol
(14) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2248324/pdf/nihms38119.pdf
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostaglandine
(16) Le naproxène est largement utilisé en médecine à ce jour sous son nom DCI mais aussi sous les noms commerciaux d’Apranax©, Antalnox©, Alève©…   
https://fr.wikipedia.org/wiki/Naprox%C3%A8ne
(17) https://fr.wikipedia.org/wiki/Naphtol
(18) Antibiotique de la famille des Béta-lactamines universellement utilisé à ce jour, vendu seul sous son nom de DCI, mais aussi sous des noms commerciaux tels que Clamoxyl© : En association avec de l’acide clavulanique l’assemblage a vu le jour sous le nom d’Augmentin© en France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amoxicilline
(19) https://faseb.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1096/fj.06-8015com
(20) https://herzenberglab.stanford.edu/sites/g/files/sbiybj10046/f/publications/lah579_cysdef.pdf
(21) https://www.academia.edu/35755359/Organic_Chemistry_By_Clayden_Greeves_Warren_and_Wothers
(22) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21296090/
(23) https://en.wikipedia.org/wiki/CYP2E1
(24) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6166671/pdf/zjw2034.pdf
(25) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cystéine
(26) https://fr.wikipedia.org/wiki/Catalyse
(27) https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_arachidonique
(28) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostaglandine
(29) https://www.mdpi.com/1999-4915/10/8/392/htm
(30) https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsomega.0c02125
(31) https://www.aimsib.org/2019/11/17/lexplication-sur-la-thrombose-qui-va-vous-en-boucher-un-coin/
(32) https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2020.579944/full#B24




Teinture Mère d’aiguilles de pin sylvestre

[Source : NewsLetter de Michel Dogna]

Par Michel Dogna

Cette newsletter s’adresse particulièrement à trois catégories de gens :

  • Ceux qui se sont laissés vaxxer à regret pour avoir le droit de continuer à gagner leur vie et nourrir leur famille.
  • Ceux qui, bernés par les mensonges de la télé, se sont fait vaxxer volontairement et sont maintenant très inquiets par ce qu’ils ont appris depuis sur les risques de santé graves, voire mortels, qu’ils encourent maintenant.
  • Ceux qui ne sont pas vaxxés mais qui risquent d’être infectés par la proximité permanente ou imprévisible de vaxxés qui sont en fait des pollueurs ambulants de graphène.

Mais elle ne s’adresse pas à ceux qui pensent avoir fait un choix judicieux et sage.
À ce sujet, je voudrais ici mettre en défaut un raisonnement tronqué venant des « Zélites médico-politiques » concernant les sujets fragiles, que par une grande mansuétude on place prioritaires pour bénéficier du « vaxxin sauveur », il s’agit bien sûr des gens âgés, particulièrement ceux des EHPADs, mais aussi des gens à risques comme les diabétiques et les obèses, dont les défenses immunitaires sont souvent déficientes.

Or on sait que la première ligne de défense anti graphène (poison confirmé) est le L-glutathion, alors que celui-ci est automatiquement en déficit chez ces gens-là. Devinez qui risque de gagner la partie… Alors ne pensez-vous pas qu’il s’agirait plutôt d’une volonté de « débarrasser le plancher » des éclopés considérés comme des encombrants inutiles ?

Comment peut-on encore croire des politiques qui depuis toujours n’ont fait que nous mentir sur tout ? Ceux qui n’ont pas encore compris que nous vivons dans un monde à l’envers où les cadeaux sont toujours empoisonnés, sont bien naïfs.

Une compartimentation regrettable des spécialités médicales

Différentes sommités de la recherche en virologie ont sonné l’alarme en affirmant qu’il n’y aurait aucun retour en arrière possible pour les doubles vaxxés, particulièrement au niveau des dégâts physiologiques et neurologiques résultant de ces faux vaxxins ARNm. Cela n’a pas empêché des millions de gens sous hypnose TV de courir les yeux fermés se faire injecter le poison libérateur… Evidemment les alerteurs indépendants n’ont jamais eu accès TV.

En outre, je me demande pourquoi les sommités connues de la virologie qui ont accès au moins à Internet continuent à tourner en rond, centrés sur les coronas V, persistant à ignorer les vrais agents du crime parfait contenus dans les vaxxins, en l’occurrence l’oxyde de graphène, la protéine Spike S (au graphène) et le gel hydroalcoolique. Je rappelle que c’est ce qu’ont trouvé plusieurs labos espagnols selon La Quinta Columna, après avoir analysé des ampoules de « vaxxin » Pfizer, mis à part quelques mini ingrédients d’usage et aucune trace de souche corona ! Ce qui prouve bien que ce n’est pas fait pour vaxxer mais pour empoisonner.

L’histoire compliquée de la suramine

De son côté, le Docteur Judy Mikovits, chercheuse de haut niveau, pensait qu’il était impossible que les promoteurs criminels de l’holocauste vaxxinal n’aient pas prévu une échappatoire pour eux-mêmes et leurs protégés.

Ainsi, Judy Mikovits et ses collaborateurs ont fini par découvrir la botte secrète que ces gens avaient à disposition confidentielle dans le corps médical depuis près de 100 ans, la Suramine, utilisée pour le traitement de la maladie du sommeil humaine (causée par des parasites, les trypanosomes).

Or cette suramine est dérivée du bleu trypan appelé ainsi parce qu’il tue les trypanosomes. Celui-ci a été synthétisé pour la première fois par le scientifique allemand Paul Ehrlich en 1904. Mais ce n’est pas tout, car lorsque l’on remonte la filière des chimistes, on apprend que le trypan est lui-même dérivé de la toluidine, issue du toluène… qui est extrait de l’huile de pin !
Et cela a été la piste de Judy Mikovits.

Bref historique des aiguilles de pin sylvestre

L’histoire nous montre que les aiguilles de pin sylvestre, ou de différentes autres espèces de pin, ont été largement utilisées depuis des millénaires chez différents peuples comme les amérindiens, si bien que ce pin était surnommé « l’arbre aux mille vertus ». Les herboristes du monde entier connaissent depuis longtemps les bienfaits de ces aiguilles de pin en tisane, en Teinture Mère, en poudre, ou en huile essentielle.
Aussi, la richesse des aiguilles de Pin sylvestre en pinène et multiples autres constituants volatils ou non volatils, et en vitamine C (le Pin a été utilisé dans le soin du scorbut) et A, leur confère un pouvoir guérisseur reconnu ciblant particulièrement les affections respiratoires en tant que :

  • Antiseptique,
  • Anti-inflammatoire,
  • Expectorant,
  • Mucolytique,
  • Antioxydant puissant (d’après une étude sud-coréenne en 2011),
  • Stimulant de la corticosurrénale.

Mais aussi de :

  • Booster l’état général,
  • Améliorer la circulation sanguine et lymphatique,
  • Favoriser la diurèse et donc éliminer les toxines.

Une piste en impasse

Là nous entrons dans un sac d’embrouilles avec la recherche de la suramine – version naturelle – supposément concentrée dans les aiguilles, celle-là non agressive comparée à celle qui est de synthèse :

L’analyse d’une teinture mère réalisée à partir d’aiguilles de Pin sylvestre fraîchement récoltées, étude faite par un laboratoire sérieux et doté d’appareillages performants, n’a révélé aucune trace de suramine.
La teinture mère contient le précurseur de cette molécule, le toluène (découvert initialement dans le Baumier de Tolu, un grand arbre d’Amérique du sud, d’où le nom de ce composant) : le toluène est en effet soluble dans l’éthanol contenu dans l’alcool impliqué dans la fabrication de la teinture mère.

Mais cet extrait ne contient pas de suramine, molécule obtenue par voie de synthèse, comme expliqué ci-dessus : la suramine n’est présente dans aucune plante, elle ne se trouve pas à l’état naturel : cette molécule est une création de la chimie analytique ! L’infusion d’aiguilles de Pin sylvestre ne contient pas non plus de suramine, pas plus que la teinture mère ou tout autre extrait du Pin sylvestre, ou tout autre espèce de Pin !

Alors pourquoi ça marche ?

Il est clair que si Judy Mikovits avait raconté des sottises, pourquoi l’aurait-on empêché de parler en la mettant en prison (comme JB Fourtillan) ? A notre avis, elle ne s’est pas trompée sur les résultats, mais a dû mal interpréter la complexité du processus réel de l’action thérapeutique des aiguilles – la suramine serait donc un faux drapeau, et il y aurait autre chose qui fait le travail, mais quoi ?

  1. Notre problème central est la neutralisation du graphène qui est un peroxydant. Or les extraits d’aiguilles de pin étant, nous l’avons vu, un puissant antioxydant apportent une aide extérieure importante au L-glutathion, principal antioxydant endogène qui peut être très insuffisant.
     
  2. Par ailleurs tout le monde sait que les pinèdes dégagent beaucoup d’ions négatifs extrêmement tonifiants qui donnent une sensation de légèreté. Les aiguilles en sont en grande partie le siège.

D’un autre côté l’oxyde de graphène étant électropositif a besoin d’être dans un milieu électropositif pour pouvoir fonctionner. A noter aussi sa capacité exceptionnelle de conduction électrique et magnétique.
Ceci a donné lieu, chez des milliers de personnes à des phénomènes amusants d’aimantation de petits objets ferreux sur le point d’inoculation du vaccin.
Mais malheureusement aussi à des réactions dramatiques presque immédiates de gesticulations violentes incontrôlables et continues insupportables à voir (pauvres gens !) – Il semble que tout le système cérébro-spinal soit en court-circuit.

La vérité est que les extraits d’aiguilles de pin peuvent neutraliser l’électropositivité du graphène le rendant inactif et le piégeant magnétiquement. Pour en savoir plus, je vous renvoie en référence à la thèse d’un scientifique anglais – cliquez sur :

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01325244

Comme le dit Hugo Barès :

La suramine, c’est l’antidote du graphène pour les élites,
mais les aiguilles de pin, c’est l’antidote du peuple.

Conclusion

Les gros dommages physiques et psychiques post-vax peuvent être grandement évités ou atténués grâce aux aiguilles de Pin sylvestre en préventif avant le vax, ceci permettant de se mettre en règle naturellement sans trop de risques avec le scandaleux passeport vert.

En curatif post vax, il parait aussi possible dès le départ de bloquer le graphène, mais je ne suis pas sûr que par la suite il soit possible de rattraper tous les dégâts déjà occasionnés.

  • NOTA :
    Vu sur ProFide Catholica : en Espagne les produits dérivés d’aiguilles de Pin ont été interdits courant mai 21 !
    C’est bien la preuve que ça marche !…

Recommandations PRÉ ET POST VAX

Alcoolature ou Teinture Mère d’aiguilles fraiches de pin sylvestre

  • 15 gouttes dans de l’eau avant chacun des 3 repas, pendant 25 jours, cure à renouveler après arrêt d’une semaine. Un flacon de 100 ml suffit pour deux cures. 
     

Nota : Hélas, il est possible que beaucoup de gens
n’aient pas accès à ces informations ou n’y croiront pas,
parce que cela ne sera pas diffusé à la télé…

Garantie Qualité

  • Les aiguilles de Pin sylvestre sont coupées et mises en macération sur le site même de la cueillette, dans de la Blanche d’Armagnac 55°, certifiée Demeter et Ecocert.
  • La teinture mère est labellisée Ecocert, Nature et Progrès, Demeter. Elle a un titre alcoolique de 35° environ.

Commande

Vous pouvez vous procurer la Teinture Mère d’aiguilles de pin sylvestre ici :




L’évêque orthodoxe Mar Mari Emmanuel s’en prend à présent aux fers de lance du Nouvel Ordre Mondial et de la vaccination Covid

[Source : Le libre penseur]



Voir aussi : L’évêque Mar Mari Emmanuel s’adresse au gouvernement Australien




Le soma de Huxley et le vaccin mondialiste : feint-sacrement, destruction de l’empire US et avènement de l’ordre banquier universel

[Source : nicolasbonnal.com]

Par Nicolas Bonnal

Les mondialistes se rapprochent de leur but. Ils détruisent à Kaboul et ailleurs ce qui reste d’empire américain, même si les distraits pensent que cela met fin au Nouvel Ordre Mondial — alors que cela ne fait que le mettre en place. L’Amérique était une dernière protection, il serait temps de le dire. Voyez mon texte sur le tyran de Syracuse Denys (une femme prie pour que ce tyran reste au pouvoir) : elle a en effet compris que le tyran suivant est toujours PIRE. C’est maintenant que l’on va déguster avec la tyrannie des banquiers et des informaticiens.

Ils sont obsédés par ce vaccin imposé. Il doit bien y avoir une raison. Je me suis rappelé alors du soma de Huxley. Et comme je préfère la copie à l’original (le « retour » au Meilleur des mondes »), je le relis et lis ceci :

« Le soma était une plante dangereuse, si dangereuse qu’elle rendait même malade le grand dieu du ciel en personne, Indra. Les simples mortels mouraient parfois d’une dose un peu trop forte, mais l’expérience procurait une telle béatitude transcendante et une telle illumination qu’elle était considérée comme un privilège qu’on ne pouvait payer trop cher. »

https://youtu.be/A9OuIaU9JPU

Le soma (boisson védique et sacrée bien expliquée par Guénon) chez Huxley a une fonction politique. Il est là pour assurer le pouvoir et la nouvelle autorité temporelle, comme le feint-sacrement est là pour assurer le pouvoir satanique de la mondialisation qui accompagne l’écroulement de l’empire américain décidé par Davos à Kaboul — à ce propos lisez Thomas Luongo qui est le seul à l’avoir compris avec nous et qui annonce la prise du pouvoir par Yellen en lieu et place de Biden et Harris. Nous serons nus devant les banquiers.

Mais autorité rime vite avec tyrannie et avec maladie. Voyez le texte straussien de mon ami Laurent Guyénot sur cet instinct sacerdotal qui rend définitivement fous les hommes : Nietzsche en parlait déjà (Généalogie, première dissertation). Huxley :

« Aussi, ce genre de toxicomanie n’était-il pas un vice personnel, mais bien une institution politique, l’essence même de la Vie, de la Liberté et de la Poursuite du Bonheur garanties par la Déclaration des Droits. Mais ce privilège inaliénable des sujets, précieux entre tous, était en même temps l’un des instruments de domination les plus puissants dans l’arsenal du dictateur. L’intoxication systématique des individus pour le bien de l’État (et, incidemment, pour leur propre plaisir) était un élément essentiel du plan des Administrateurs Mondiaux. »

Les administrateurs sont mondiaux dans le Meilleur des Mondes. Huxley est toujours plus fort qu’Orwell : l’État est mondial chez lui, la drogue omniprésente, le citoyen abruti plus qu’apeuré. Il poursuit :

« Karl Marx déclarait que la religion était l’opium du peuple, mais dans le Meilleur des Mondes la situation se trouvait renversée : l’opium, ou plutôt le soma, était la religion du peuple. Comme elle, il avait le pouvoir de consoler et de compenser, il faisait naître des visions d’un autre monde, plus beau, il donnait l’espoir, soutenait la foi et encourageait la charité. »

Le vaccin c’est la religion et c’est le corps de cet Antéchrist mondialiste d’ailleurs encouragé par tous les clergés ; d’où la chasse aux hérétiques. Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux, disait Debord en reprenant Hegel. Évidemment la drogue ou le soma sont dangereux comme le vaccin :

[Voir aussi : La religion de l’Antéchrist]

« Par exemple, le calmant classique est l’opium, mais c’est aussi un stupéfiant dangereux qui, depuis les temps néolithiques jusqu’à aujourd’hui, a fait des toxicomanes et ruiné des santés sans nombre. On peut en dire autant de l’alcool, euphorisant classique, qui, selon les termes du psalmiste, “réjouit le cœur de l’homme”. Malheureusement, il ne fait pas que cela ; pris en quantités excessives, il provoque la maladie, l’accoutumance et, depuis huit à dix mille ans, il a été une cause majeure de crimes, de chagrins domestiques, de dégradation morale et d’accidents évitables. »

Dans la religion (ou la contre-religion, mais elles se rejoignent en ce moment, malheureusement), tout est contrôle et possession des esprits. Aujourd’hui cette possession assistée par ordinateur fonctionne à merveille, même dans la rue ou le métro. Dans le monde postmoderne (le Retour au Meilleur des mondes date de 1957), tout n’est que contrôle et manipulation. Huxley précise que la démocratie est un luxe qu’on ne peut plus se payer (trop de gens et trop de consommation) :

« Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d’organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l’intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. Ces procédés seront étudiés dans les chapitres suivants ; bornons-nous pour le moment à ces forces impersonnelles qui sont en train de rendre le monde si peu sûr pour les démocraties, si peu hospitalier pour la liberté individuelle. »

Le discours est libéral et néolibéral (toujours pour les imbéciles en retard d’une guerre : même Malraux avait compris déjà que le capitalisme n’était plus qu’une volonté d’organisation), mais la réalité est étatique et super-étatique :

« Un état de crise continu justifie le contrôle continu de tout et de tout le monde par les agents du gouvernement et c’est précisément cette tension entretenue à quoi l’on peut s’attendre, dans un monde où la surpopulation crée une situation telle que la dictature sous les auspices communistes devient presque inévitable. »

Le virus et la crise permettent comme on sait de liquider les derniers petits commerces. Huxley disait déjà avec l’exemple du fascisme sous les yeux que ces commerces étaient condamnés : la nuit de cristal avait détruit le petit commerce juif en Allemagne et c’est ce à quoi nous avons affaire en ce moment, mais à un niveau mondial.

« Dans un tel univers, les Petits, avec leurs fonds de roulement insuffisants, sont gravement désavantagés ; dans la concurrence avec les Gros, ils perdent leur argent et finalement leur existence même, en tant que producteurs indépendants — les Gros les ont dévorés. À mesure que les Petits disparaissent, la puissance économique en vient à être concentrée entre des mains de moins en moins nombreuses. Dans une dictature, les Grosses Affaires, rendues possibles par des progrès techniques constants et la ruine des Petites Affaires qui en est résultée, sont sous le contrôle de l’État — c’est-à-dire celui d’un groupe peu nombreux de chefs politiques et des soldats, policiers, fonctionnaires exécutant ses ordres. »

Et Huxley de mettre les points sur les I :

« Dans une démocratie capitaliste comme les USA, elles sont sous la coupe de ce que le professeur C. Wright Milis a appelé I’Élite du Pouvoir. »

Nous étions calculés depuis longtemps. La suite va être effarante (voyez mon texte sur Sitra et le 666) d’autant que la foule ne comprend toujours pas et ne comprendra pas. Elle regardera la télé et dénoncera les hérétiques qui ne sont pas vaccinés. Mais au point où on en est…

Sources principales :





Âme génétique et résonance morphique

[Source : E&R]

Par Laurent Guyénot

« Nous sommes des machines à survie, des robots aveuglément programmés pour préserver ces molécules égoïstes que l’on appelle des gènes. » Ainsi s’exprime Richard Dawkins dans Le Gène égoïste [1]. Comme il le constatait en 1989, sa théorie « est devenue l’orthodoxie des manuels scolaires », car elle est simplement « une conséquence logique du néodarwinisme orthodoxe, mais exprimée comme une image nouvelle ».

[Voir aussi : L’Homme programmé ou l’Homme libre ?]

L’image est trompeuse. Dawkins ne croit pas littéralement que les gènes sont des entités égoïstes animées par une volonté de se répliquer. S’ils l’étaient, ils seraient comme des sortes d’âmes transgénérationnelles. Dans le modèle néodarwinien, les gènes ne sont pas des âmes, mais simplement des molécules régies par les lois déterministes de la chimie. Et ils sont le résultat d’une série d’accidents chimiques sur des millions d’années, à partir de la première protéine capable de s’autorépliquer.

J’ai déjà écrit pour E&R deux articles critiques sur le darwinisme : « Généalogie du darwinisme »  et « Le singe devenu dieu » (où je montrais le lien logique entre darwinisme et transhumanisme). Je vais ici prolonger cette critique, présenter brièvement l’alternative, en particulier la théorie de Rupert Sheldrake, et conclure par une réflexion « métagénétique » pour sortir du paradigme individualiste. Je voudrais ainsi apporter une modeste contribution au débat passionnant entre Alain Soral, Xavier Poussard et Lucien Cerise animé par Monsieur K, en rappelant que l’essence du vivant est le génétique, et que, pour l’être humain, le génétique, ou le générationnel, est la substance organique du politique.

La catastrophe darwinienne

[Voir aussi :
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée]

Nietzsche l’avait prédit dans la seconde de ses Considérations inactuelles : le darwinisme est un poison civilisationnel.

« [Si de telles idées], avec la folie de l’enseignement qui règne aujourd’hui, sont jetées au peuple pendant une génération encore, personne ne devra s’étonner si le peuple périt d’égoïsme et de mesquinerie, ossifié dans l’unique préoccupation de lui-même. Il commencera par s’effriter et par cesser d’être un peuple. À sa place, nous verrons peut-être apparaître, sur la scène de l’avenir, un enchevêtrement d’égoïsmes individuels, de fraternisations en vue de l’exploitation rapace de ceux qui ne sont pas des « frères », et d’autres créations semblables de l’utilitarisme commun. »

Bien qu’il disait tenir la théorie de Darwin « pour vraie, mais pour mortelle », Nietzsche en critiqua la nature mécanique, qui néglige la « volonté de puissance » inhérente à la vie, dont il avait appris l’importance chez son maître Arthur Schopenhauer. Dans sa préface à la seconde édition de La Volonté dans la nature (1836), soit cinq ans avant la parution de L’Origine des espèces, Schopenhauer avait mis en garde contre :

« le zèle et l’activité incomparables affichés dans toutes les branches des sciences naturelles qui, comme cette recherche est principalement entre les mains de gens qui n’ont rien appris d’autre, menace de conduire à un matérialisme grossier et stupide, dont le côté le plus immédiatement offensant est moins la bestialité morale de ses résultats ultimes, que l’incroyable absurdité de ses premiers principes ; car de cette manière, même la force vitale est niée, et la nature organique est dégradée en un simple jeu de hasard des forces chimiques. »

Pour mesurer où nous a conduit cette conception mécanique de la vie, un bon indicateur est le succès planétaire de la dernière star darwinienne Yuval Noah Harari. Ses livres se sont vendus à près de 30 millions d’exemplaires en 60 langues. Dans Sapiens (2015, publié initialement en hébreu), il enfonce le clou de la morale darwinienne : « La vie n’a pas de scénario, pas d’auteur, pas de metteur en scène, pas de producteur – et pas de sens. » Puis dans Homo Deus (2017), il nous apporte la bonne nouvelle transhumaniste, l’autodéification de l’Homme par le miracle de la haute technologie : « ayant sorti l’humanité de la brutalité des luttes pour la survie, nous allons chercher à hisser les hommes au rang de dieux, à transformer Homo sapiens en Homo deus. »

« les bio-ingénieurs vont […] se saisir du vieux corps de Sapiens et en réécrire délibérément le code génétique, recâbler ses circuits cérébraux, modifier son équilibre biochimique, voire lui faire pousser des membres nouveaux. […] Le génie cyborg ira plus loin, et fusionnera le corps organique avec des appareils non organiques, tels que des mains bioniques, des yeux artificiels ou des millions de nanorobots qui navigueront dans nos vaisseaux sanguins, diagnostiqueront les problèmes et répareront les dommages. »

Désormais, la « machine-robot » de Dawkins peut commencer à se transformer en un immortel zombie électronique. Un tel fantasme d’immortalité physique et d’omnipotence est risible à notre époque de covidophobie aiguë, mais il y a un lien très étroit : il s’agit toujours d’enfoncer dans le crâne des masses ahuries que le but de la vie est d’éviter la mort (la mort physique individuelle, s’entend).

La conception mécanique du vivant

La maladie mentale qui conduit l’Homme à se prendre pour une machine a été inoculée aux Européens par le Français René Descartes (1596-1650). Descartes était fasciné depuis son enfance par les nouvelles machines de son époque. Comme tout homme intelligent et instruit, il était aussi impressionné par les descriptions mécaniques du Système solaire faites par Kepler et Galilée. Il voulut donc étendre ce modèle au monde vivant. « Mon but, écrivait Kepler en 1605, est de montrer que la machine céleste ne doit pas être comparée à un organisme divin mais plutôt à une horloge. » L’analogie de l’horloge convenait aux êtres célestes, dont les mouvements réguliers avaient fourni à l’Homme ses mesures du temps. La découverte que les mouvements des planètes pouvaient être conceptualisés en termes purement mathématiques conduirait à la théorie révolutionnaire de la gravitation d’Isaac Newton. En revanche, la théorie de Descartes sur la machine animale n’a conduit à aucun progrès en biologie. En vivisectant des chiens, il a observé que le cœur fonctionnait comme une pompe, mais on le savait déjà.

Selon la tradition platonicienne et aristotélicienne, adoptée par Thomas d’Aquin, les êtres vivants différaient essentiellement de la matière inanimée par leur principe vital, leur anima. Mais voyant « l’organisme cosmique » désormais privé de son anima mundi et converti en mécanisme, Descartes a voulu se débarrasser de l’anima aussi chez les animaux, et prouver que les organismes biologiques eux-mêmes étaient en réalité des mécanismes biologiques. Il fut assez prudent pour faire une exception pour l’Homme, à qui il accordait une âme rationnelle logée dans la glande pinéale.

La théorie cartésienne, c’est-à-dire mécanique, de la vie eut un succès limité et a été constamment combattue par une école de pensée qu’on a appelée « vitalisme » au XIXe siècle. Les vitalistes affirment que les phénomènes de la vie ne peuvent pas être entièrement expliqués par des lois mécaniques ou chimiques dérivées de l’étude des systèmes inanimés, et que les processus de morphogenèse et de reproduction nécessitent un facteur causal irréductible à ces lois. Les vitalistes ont été parmi les premiers à théoriser l’évolution des espèces, qui pourrait s’expliquer si « l’élan vital » (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907) inclut une sorte de « volonté d’évoluer » à la Schopenhauer. Bergson écrit :

« Plus on fixe son attention sur cette continuité de la vie, plus on voit l’évolution organique se rapprocher de celle d’une conscience, où le passé presse contre le présent et en fait jaillir une forme nouvelle, incommensurable avec ses antécédents. »

En 1802, Jean-Baptiste de Lamarck pensa vaincre le vitalisme avec sa doctrine du transformisme, qui expliquait comment les espèces évoluaient les unes à partir des autres par héritage des caractères acquis. Darwin proposa ensuite un mécanisme d’évolution différent (« descente avec modification »), sans nier le facteur lamarckien (ce que fera son disciple zélé August Weismann).

Le darwinisme marque le triomphe de la théorie mécanique de la vie. Mais il a en outre l’avantage de rendre inutile l’« hypothèse Dieu » : les machines nécessitent normalement un concepteur (Newton imaginait Dieu « très doué en mécanique et en géométrie »), mais les organismes n’en ont pas besoin s’ils ont évolué progressivement par variation et sélection naturelle. Seuls « le hasard et la nécessité » (Jacques Monod, 1970) ont créé toutes les formes de vie, de la bactérie à l’Homme.

Avec la redécouverte des lois de l’hérédité de Mendel, le darwinisme a évolué vers ce que Julian Huxley a appelé la « synthèse moderne » (rebaptisée plus tard néodarwinisme). Dans les années 1930, grâce au microscope électronique, la quête de l’explication de la vie passe du niveau cellulaire au niveau moléculaire. La biologie s’efforce de devenir une branche de la chimie. Francis Crick, qui partagea le prix Nobel pour la découverte de la structure de l’ADN, a rendu ce programme très explicite dans son livre Of Molecules and Men (1966) : « Le but ultime de la modernité en biologie est en fait d’expliquer tous les phénomènes biologiques en termes physico-chimiques. » [2]

Paradoxalement, c’est l’accent mis sur le niveau moléculaire qui a dévoilé la complexité époustouflante du vivant, laquelle pose aujourd’hui un défi gigantesque au modèle simpliste de l’évolution darwinienne par mutations accidentelles et sélection naturelle.

Le dessein intelligent

Michael Behe ​​est un biochimiste de premier plan qui défend l’hypothèse du « dessein intelligent » (Intelligent Design). Il explique dans son livre Darwin’s Black Box :

« La biochimie a démontré que tout appareil biologique impliquant plus d’une cellule (comme un organe ou un tissu) est nécessairement un réseau complexe de nombreux systèmes identifiables différents, d’une complexité effroyable. La cellule de réplication autosuffisante « la plus simple » a la capacité de produire des milliers de protéines différentes, et d’autres molécules, à des moments différents et dans des conditions variables. Synthèse, dégradation, génération d’énergie, réplication, maintenance de l’architecture cellulaire, mobilité, régulation, réparation, communication : toutes ces fonctions ont lieu dans pratiquement chaque cellule, et chaque fonction elle-même nécessite l’interaction de nombreuses parties. » [3]

Une telle complexité peut-elle être le résultat d’une série d’erreurs accidentelles dans la réplication des gènes ? Il est important de comprendre en effet que, selon Darwin, le seul processus créatif dans l’évolution réside dans « des variations produites accidentellement ». La sélection naturelle ne crée rien ; elle n’agit que négativement en éliminant les variations désavantageuses. Elle n’est pour rien dans l’apparition des variations avantageuses, qui est le résultat d’accidents dans la réplication de l’ADN.

Puisque les tenants du « dessein intelligent » soutiennent que la complexité de la vie, qui devient de plus en plus grande avec chaque nouvelle découverte, est la preuve la plus convaincante de l’existence de Dieu – ou de l’Esprit –, les scientifiques déicides sont entrés en mode croisade contre ces hérétiques. D’où la campagne agressive pour interdire les professeurs d’université favorables à l’Intelligent Design, bien documentée dans le film Expelled : No Intelligent Allowed (à voir en français ici sur Égalité et Réconciliation). Il y a maintenant une sélection darwinienne dans le milieu universitaire pour éliminer les scientifiques non darwiniens. J’en ai fait moi-même l’expérience à un faible niveau, lorsque, muni de mon doctorat en « Études médiévales anglaises », j’ai postulé en 2010 pour un poste d’assistant à l’université ; après m’avoir dit que je correspondais exactement au profil recherché, on m’a soudain claqué la porte au nez pour la raison – qui m’a clairement été signifiée – que j’avais traduit, édité et préfacé le livre de Phillip Johnson, Le Darwinisme en question. Science ou métaphysique ?

Stephen Meyer, qui défend également la théorie du dessein intelligent dans son livre Darwin’s Doubt, écrit :

« Les entités qui confèrent des avantages fonctionnels aux organismes – de nouveaux gènes et les protéines qu’ils codent – constituent de longues chaînes linéaires de sous-unités séquencées avec précision, des bases nucléotidiques dans le cas des gènes et des acides aminés dans le cas des protéines. Pourtant, selon la théorie néodarwinienne, ces entités complexes et hautement spécifiées doivent d’abord apparaître et fournir un certain avantage avant que la sélection naturelle puisse agir pour les préserver. Étant donné le nombre de bases présentes dans les gènes et les acides aminés présents dans les protéines fonctionnelles, un grand nombre de changements dans la disposition de ces sous-unités moléculaires devraient se produire avant qu’une nouvelle protéine fonctionnelle et sélectionnable puisse apparaître. Pour que même la plus petite unité d’innovation fonctionnelle – une nouvelle protéine – se produise, de nombreux réarrangements improbables des bases nucléotidiques devraient se produire avant que la sélection naturelle n’ait quelque chose de nouveau et d’avantageux à sélectionner. » [4]

Meyer souligne que la révolution de la biochimie a conduit à la prise de conscience que la vie n’est pas fondamentalement une question de matière ; c’est une question d’information. Et l’information ne peut être produite que par une intelligence. L’ADN « code » des informations, qui peuvent être « transcrites » en molécules d’ARN, puis « traduites » en une séquence d’acides aminés au fur et à mesure que des molécules de protéines sont synthétisées. « Depuis que la révolution de la biologie moléculaire a mis en évidence la primauté de l’information sur le maintien et la fonction des systèmes vivants, les questions sur l’origine de l’information sont passées au premier plan des discussions sur la théorie de l’évolution. » [5] Des changements aléatoires ou accidentels dans toute séquence contenant des informations ne font que dégrader les informations et ne peuvent en aucun cas ajouter de nouvelles informations. C’est pourquoi le défi majeur du darwinisme est venu des mathématiciens : en 1966, un groupe distingué de mathématiciens, d’ingénieurs et de scientifiques s’est réuni pour un colloque à l’Institut Wistar de Philadelphie intitulé « Les défis mathématiques de l’interprétation néodarwinienne de l’évolution ». [6]

La Résonance Morphique

Pour Stephen Meyer, « la découverte d’informations numériques même dans les cellules vivantes les plus simples indique l’activité préalable d’une intelligence créatrice à l’œuvre à l’origine de la première vie ». Mais cette « intelligence créatrice » ne doit pas nécessairement être conçue comme un Dieu exclusivement transcendant, extérieur à sa création. En d’autres termes, le paradigme du dessein intelligent ne doit pas être réduit à une version moderne de l’horloger (en l’occurrence le concepteur d’ordinateurs), qui crée de temps en temps de nouveaux modèles. Il est également possible de suivre une ligne de pensée plus panthéiste ou animiste et de supposer que l’intelligence est inhérente à la vie elle-même. Des documentaires sur « l’intelligence des plantes » peuvent nous aider à le concevoir (ici ou ici, vidéos en anglais non sous-titrées).

Il existe, en fait, un foisonnement de théories tentant de dépasser ou abandonner le darwinisme sans pour autant se satisfaire du « dessein intelligent ». Un site leur est consacré : www.thethirdwayofevolution.com. Certains des savants cités s’intéressent aux processus épigénétiques, d’autres explorent les mécanismes holistiques de la vie (comme Denis Noble, auteur de La Musique de la vie. La biologie au-delà du génome). Est mentionné dans ce site le professeur Didier Raoult, auteur en 2010 de Dépasser Darwin.

Mais je voudrais ici présenter, pour ceux qui ne le connaissent pas, le biologiste de Cambridge Rupert Sheldrake, connu pour sa théorie des « champs morphogénétiques ». Il n’a pas inventé cette notion et en attribue le crédit à Hans Spemann, Alexander Gurwitsch et Paul Weiss, qui, au début des années 1920, ont proposé que la morphogenèse soit organisée par champs « développementaux », « embryonnaires » ou « morphogénétiques ». Ces champs organisent le développement de l’embryon et guident les processus de régulation et de régénération après dommages. Sheldrake écrit dans The Presence of the Past (traduit en français sous le titre La Mémoire de l’Univers, Éditions du Rocher, 2002) :

« La nature spécifique des champs, selon Weiss, signifie que chaque espèce d’organisme a son propre champ morphogénétique, bien que les champs d’espèces apparentées puissent être similaires. De plus, au sein de l’organisme, il existe des champs subsidiaires dans le champ global de l’organisme, en fait une hiérarchie imbriquée de champs dans les champs. » [7]

La notion de champs, initialement introduite pour expliquer le magnétisme, puis la gravitation, tend aujourd’hui à s’imposer dans tous les domaines de la physique, comme l’explique le physicien David Tong dans cette conférence (en anglais, non sous-titrée en français) à Cambridge. D’une certaine manière, cette notion réconcilie la pensée scientifique avec l’idéalisme platonicien. Werner Heisenberg, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, a déclaré :

« Je pense que la physique moderne a tranché en faveur de Platon. Car les plus petites unités de matière ne sont pas des objets physiques au sens ordinaire du terme, mais des formes, des idées qui ne sauraient être exprimées de manière claire qu’en langage mathématique. » [8]

Penser en termes de champs est nécessaire en biologie, soutient Sheldrake, parce que l’information génétique ne peut pas être localisée uniquement dans les gènes. Sheldrake écrit dans Morphic Resonance : The Nature of Formative Causation (Une nouvelle science de la vie : l’hypothèse de la causalité formative, Éditions du Rocher, 2003) :

« Le concept de programmes génétiques est basé sur une analogie avec les programmes informatiques. La métaphore implique que l’œuf fécondé contient un programme prédéterminé qui coordonne en quelque sorte le développement de l’organisme. Mais le programme génétique doit impliquer quelque chose de plus que la structure chimique de l’ADN, car des copies identiques d’ADN sont transmises à toutes les cellules ; si toutes les cellules étaient programmées de la même manière, elles ne pourraient pas se développer différemment. » [9]

Une partie de l’information qui « donne forme » à l’organisme n’est donc pas matériellement codée ; elle est contenue dans les champs morphogénétiques et non dans l’ADN. Sheldrake utilise une métaphore simple qui rend l’idée facile à comprendre :

« Considérez l’analogie suivante. La musique qui sort du haut-parleur d’un poste radio dépend à la fois : 1) des structures matérielles du poste et de l’énergie qui l’alimente et 2) de la transmission sur laquelle le poste est réglé. La musique peut bien sûr être affectée par des changements dans le câblage, les transistors, les condensateurs, etc., et elle s’arrête lorsque les piles sont retirées. Quelqu’un ne sachant rien de la transmission de vibrations invisibles, immatérielles et inaudibles à travers le champ électromagnétique pourrait conclure que la musique pourrait être entièrement expliquée en termes de composants de la radio, de la manière dont ils étaient disposés et de l’énergie dont leur fonctionnement dépendait. S’il envisageait la possibilité que quelque chose vienne de l’extérieur, il la rejetterait en découvrant que l’appareil pesait le même poids allumé et éteint. Il devrait donc supposer que les schémas rythmiques et harmoniques de la musique sont apparus dans l’appareil à la suite d’interactions extrêmement compliquées entre ses parties. Après une étude et une analyse minutieuses de l’ensemble, il pourrait même être en mesure d’en faire une réplique qui produirait exactement les mêmes sons que l’original, et il considérerait probablement ce résultat comme une preuve frappante de sa théorie. Mais malgré son exploit, il resterait complètement ignorant du fait qu’en réalité la musique provenait d’un studio de radiodiffusion à des centaines de kilomètres de là. » [10]

Sur la notion de champs morphogénétiques, Sheldrake construit celle de « résonance morphique ». Puisque les champs morphogénétiques contiennent une mémoire inhérente, cette mémoire n’est pas immuable, mais est influencée par rétroaction. En d’autres termes, tous les organismes (ou organes, ou cellules) animés par un certain champ entrent en résonance les uns avec les autres, et cette résonance constitue le champ lui-même.

« La résonance morphique a lieu sur la base de la similitude. Plus un organisme est similaire aux organismes précédents, plus leur influence sur lui par résonance morphique est grande. Et plus il y a eu de tels organismes, plus leur influence cumulative est puissante. » [11]

C’est ce que Sheldrake appelle aussi la « causalité formative » : « selon l’hypothèse de la causalité formative, la forme d’un système dépend de l’influence morphique cumulative des systèmes similaires précédents » ; « Les champs morphiques ne sont pas définis avec précision mais sont des structures de probabilité qui dépendent de la distribution statistique de formes similaires précédentes. » [12] Cela n’explique toujours pas l’apparition de nouvelles espèces. À mon sens, la théorie de Sheldrake n’exclut pas, bien au contraire, l’hypothèse d’une Intelligence créatrice suprême, qui serait comme le cœur nucléaire du Champ morphique universel, ce dernier étant assimilable au Logos ou à la Sophia des néoplatoniciens.

L’âme génétique

Je connais la théorie de Sheldrake depuis une vingtaine d’années, et elle n’a cessé d’accompagner ma réflexion depuis. J’y ai repensé récemment en lisant de nombreux articles américains par des auteurs réagissant à l’agression culturelle sans précédent contre la « race blanche » ou la « civilisation blanche ». Nombre de ces auteurs formulent leur défense de la civilisation blanche selon le paradigme darwinien, et je pense que c’est une stratégie désastreuse, car le darwinisme ne donne aucun sens à la vie. Comment le darwinisme pourrait-il insuffler une nouvelle âme aux peuples européens alors qu’il s’agit d’une théorie matérialiste qui n’accorde aucune place aux forces spirituelles. Le darwinisme mécanise la vie et déshumanise l’humain. C’est d’ailleurs une arme maniée avec beaucoup plus d’efficacité par les adversaires de la civilisation blanche : le catéchisme darwinien n’affirme-t-il pas en effet que les races n’existent pas – surtout la race blanche ?

La théorie de Sheldrake permet de penser une anthropologie qui accorde toute son importance à la nature généalogique de l’être humain, mais sans réduire celle-ci à sa dimension matérielle, chimique. La résonnance morphique, dont Sheldrake étend et teste l’application aux domaines psychologiques et même parapsychologiques, suggère que les hommes sont liés spirituellement de manière organique et holistique, c’est-à-dire que l’âme individuelle est enveloppée dans une hiérarchie d’âmes groupales, et que cette hiérarchie est fondée non pas exclusivement mais principalement sur la consanguinité. Ce modèle rejoint la théorie de Ludwig Gumplowicz (1838-1909), l’un des pionniers de la sociologie, qui fait du « sentiment syngénique » fondé sur la consanguinité le principal facteur de cohésion des sociétés humaines.

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Représentation symbolique d’un système holistique

En définitive, la métaphore de Dawkins n’est pas sans valeur, si seulement nous lui restituons une dimension spirituelle. Les gènes, écrit-il, « nous ont créés, corps et esprit ; et leur préservation est la raison ultime de notre existence ». Préservation n’est pas le bon concept ; on ne peut que partager ses gènes. Mais cela mis à part, dans une conception sheldrakienne du génétique, on est conduit à concevoir que l’Homme, en tant qu’être spirituel et non seulement matériel, est un être essentiellement collectif, qui s’inscrit dans une lignée.

Le « sang » est le nom que l’on donnait jadis aux qualités spirituelles et morales qui se transmettent des parents aux enfants, lorsqu’on ne savait encore rien de l’ADN. Cette notion traditionnelle du « sang » est totalement étrangère à la modernité. Le « sang » n’évoque pour la plupart des Européens ou des Américains qu’une substance chimique qui prolonge notre misérable vie individuelle.

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Une startup propose des transfusion de sang jeune pour rajeunir le corps

Le sang, au sens traditionnel d’âme génétique, est l’impensable de l’individualisme matérialiste, qui est le fondement théorique de la société libérale des droits de l’homme. L’individu est déclaré être la réalité humaine ultime, en fait la seule réalité humaine. Sur le plan politique, cela a justifié les théories « contractualistes », qui commencent avec Thomas Hobbes (Léviathan, 1651) et passent par Adam Smith (La Richesse des nations, 1776). Postulant, comme Hobbes, que les hommes sont motivés exclusivement par leur intérêt personnel et matériel, Smith imagine que, par la magie de la libre concurrence, la somme des individualismes égoïstes engendrerait une société juste. Selon lui, les hommes contribuent mieux au bien public lorsqu’ils ne s’occupent que de leur bien personnel. Nous connaissons le résultat ; l’argent n’est pas le sang d’une société organique faite de cellules et d’organes, mais le carburant d’une société mécanique où les individus sont interchangeables. Le patrimoine génétique et le syngénisme sont la véritable richesse des nations.

Il faut sans doute avoir atteint un certain âge pour comprendre combien la personnalité et la destinée des hommes sont formées, à leur insu, par leur généalogie, par l’histoire des générations dont ils découlent. À la fin de sa vie, Carl Jung évoquait « l’étrange communauté de destin qui me rattache à mes ancêtres », ainsi que le « sentiment d’être sous l’influence de choses et de problèmes qui furent laissés incomplets et sans réponses par mes parents, mes grands-parents et mes autres ancêtres » [13]. La psychologie transgénérationnelle a apporté de nombreuses confirmations de l’intuition de Jung. Un de ses pionniers était Ivan Boszormenyi-Nagy, qui s’est intéressé à ces « loyautés invisibles » qui nous rattachent inconsciemment à nos ancêtres et façonnent notre destin de façon largement inconsciente, sur la base d’un système de valeurs, de dettes et de mérites : « L’élaboration de la loyauté est déterminée par l’histoire de la famille et par le type de justice que cette famille pratique et par les mythes familiaux. Elle trouve résonance en chacun des membres de la famille. » [14] Vincent de Gaulejac, dans L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, évoque les « nœuds sociopsychiques » et « impasses généalogiques » qui peuvent parasiter le destin d’un individu cherchant à se déraciner de sa famille :

« À vouloir rompre à tout prix, il reste attaché sans comprendre pourquoi. À tenter de se construire dans un ailleurs, il reste surdéterminé par une filiation qui s’impose à lui quand bien même il penserait lui échapper. Ces inscriptions inconscientes conduisent à postuler l’existence d’un passé généalogique qui s’impose au sujet et structure son fonctionnement psychique. » [15]

Cette part de déterminisme généalogique, bien qu’incontestable, est une aberration du point de vue de l’utopie libérale. Mais il faut bien admettre qu’elle est également étrangère au christianisme, et que l’individualisme philosophique qui sous-tend la modernité est en partie le rejeton du christianisme (voir Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne », dans Essais sur l’individualisme [16]).

À l’inverse, les Juifs reconnaissent et valorisent cette vérité anthropologique du sang, inscrite au cœur de la Bible hébraïque. Les Juifs, a écrit Martin Buber, font du sang « la couche la plus profonde et la plus puissante de [leur] être ». Le Juif perçoit « quelle confluence de sang l’a produit. […] Il sent dans cette immortalité des générations une communauté de sang » [17]. Nathan Wachtel, dans un livre sur la dispersion marrane, rappelle que le terme « nation », qui vient du latin natio, « naissance », a d’abord été utilisé au XVIe siècle par les marranes portugais et espagnols dispersés à travers le monde, « qui ne professent pas officiellement la même foi religieuse, et cependant partagent le sentiment d’appartenir à une même collectivité, désignée lapidairement par un mot : la Naçã  » [18].

Notre faiblesse à nous, Goyim européens, est l’individualisme. Notre sens du sang, de la lignée, est faible, et s’affaiblit d’année en année, produisant des êtres fragiles, incapables de se donner un destin commun, même au niveau familial. Il y aura bientôt un siècle, un mouvement européen était entièrement basé sur le droit naturel du sang (voir à ce sujet Johann Chapoutot, La Loi du sang. Penser et agir en nazi, Gallimard, 2014). La dénazification de l’Europe s’est depuis accompagnée d’une guerre sans pitié contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à cette idéologie du sang (lire mon article « Jusqu’où ira la dénazification ? »)

L’anthropologie moderne a démontré que le réseau complexe de parenté qui enveloppe chaque personne de la naissance à la mort forme la structure distinctive de chaque société. Notre ancien système de parenté, hérité du monde romain et organisé autour de l’autorité du père, après avoir été affaibli par le christianisme, est aujourd’hui déchiqueté avec une sauvagerie inouïe.

Chacun de nous est membre d’un arbre généalogique : c’est notre identité première. Il me semble que l’affirmation de cette loi naturelle devrait revenir au premier plan dans un puissant mouvement culturel. Que nous voulions sauver notre civilisation ou en préparer une nouvelle, nous devrions peut-être travailler à la restauration du clan. La définition la plus simple du clan est « la communauté au sein de laquelle on ne se marie pas ». Il s’agit de la famille élargie, de trois ou quatre générations, auxquels il faut ajouter les aïeuls, dont la présence symbolique est primordiale. Construire une nouvelle culture du clan est un grand défi, car le clan ne peut se maintenir que sur la base des hiérarchies naturelles, qui se heurtent à nos « valeurs » démocratiques et mercantiles.

Mais si nous donnons la priorité à la construction de grandes familles solidaires et durables, des hommes et des femmes de valeur en sortiront – des héros, peut-être. Cela me rappelle d’ailleurs quelque chose que Laurence Leamer a écrit sur les Kennedy :

« Joseph P. Kennedy a créé une grande chose dans sa vie, et c’était sa famille. […] Joe enseignait aux siens que le sang régnait et qu’ils devaient se faire confiance et s’aventurer dans un monde dangereux plein de trahisons et d’incertitudes, pour retourner toujours dans le sanctuaire de la famille. » [19]

Laurent Guyénot

Notes

[1] Richard Dawkins, Le Gène égoïste, Odile Jacob, 2003 (première édition anglaise, 1976).

[2] Cité dans Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, Albin Michel, 2012, p. 82

[3] Michael Behe, Darwin’s Black Box : The Biochemical Challenge to Evolution, S&S International, 2006, p. 46.

[4] Stephen Meyer, Darwin’s Doubt : The Explosive Origin of Animal Life and the Case for Intelligent Design, HarperOne, 2013, p. 177.

[5] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 168.

[6] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 170.

[7] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past : Morphic Resonance and the Habits of Nature, Icon Books, 2011.

[8] Cité dans Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[9] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance : The Nature of Formative Causation, Park Street Press, 2009, p. 9.

[10] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 111-112.

[11] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[12] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 94, 109.

[13] Carl G. Jung, Ma vie, Gallimard, 1991.

[14] Ivan Boszormenyi-Nagy, Invisible Loyalties : Reciprocity in Intergenerational Family Therapy, Harper & Row, 1973, p. 56.

[15] Vincent de Gaulejac, L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Petite Bibliothèque Payot, 2012, p. 141-142, 146-147.

[16] Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne, une vue modifée de nos origines », Le Débat, 15, septembre-octobre 1981, repris dans Essais sur l’individualisme. Une perspective anthropologique sur l’idéologie moderne, Seuil, 1983, p. 35-81, sous le titre « De l’individu-hors-du-monde à l’individu-dans-le-monde ».

[17] Cité par Brendon Sanderson dans sa critique du livre de Geoffrey Cantor et Mark Swetlitz, Jewish Tradition and the Challenge of Darwinism, dans The Occidental Observer.

[18] Nathan Wachtel, La Foi du souvenir. Labyrinthes Marranes, Seuil, 2001, p. 26.

[19] Laurence Leamer, Sons of Camelot : The Fate of an American Dynasty, HarperCollins, 2005.




Le jour où j’ai compris la supercherie

[Source : REINFOCOVID]

Par Alain MANET

Dans un contexte dominé par la terreur, la peur, lorsque le vaccin est apparu, inondé par les informations toutes plus alarmistes les unes que les autres, j’ai vu du soleil, même si je me disais « comment est-ce possible, si simple, si vite ? ». Mais comme 100 % des médias disaient c’est formidable et qu’« il n’existe que cela »…

Ma mère, 87 ans, était inquiète, impossible d’avoir un rendez-vous par téléphone pour avoir « son vaccin ». Je prends rendez-vous pour elle par internet. Elle est rassurée. Elle prend sa 1re dose, puis la deuxième… qui la fatigue beaucoup quelques jours…

Puis elle appelle : elle est chez elle, essaie de colmater une hémorragie nasale sans succès. Appel des pompiers. Le médecin présent lui demande ce qui se passe :

« Je crois que c’est un vaccin, en 87 ans je n’ai jamais saigné du nez.
— C’est lequel ?
— Cominarrty, répond-elle.
— Ah, oui, ça ne m’étonne pas ».

Aux urgences, une grosse mèche dans le nez, très douloureuse. Ramenée chez elle, une heure plus tard, 2e hémorragie, sa petite fille arrive, une flaque de sang par terre, tout se déverse par l’autre narine : pompiers, retour à l’hôpital où l’on met une deuxième mèche en expliquant que cela aurait dû être fait avant… ?

Sa petite fille la récupère debout, accolée à un mur dans le couloir d’entrée. Il y a le COVID, faut pas rester là… Je la récupère, car j’habite loin pour la surveiller le week-end, le sang coule, elle prie, elle pense qu’elle va mourir.

J’essaie de refaire des mèches… ça ne tient pas, trop de sang et dès qu’elle touche, ça part. Je vais dans le plus grand hôpital du département. D’abord aux vaccinations. Un monsieur est en train de rassurer les futurs vaccinés :

« vous verrez, c’est sûr à 99 % ».

« Bonjour, je suis les 1 %
— Pardon ?
— Oui ma mère est assise là et elle fait des hémorragies depuis sa vaccination, que fait-on ? »

Le médecin m’attrape vite le bras devant les futurs vaccinés inquiets…

« Mais monsieur, il faut aller aux urgences, ici on ne s’occupe pas de cela ».

À l’autre bout de l’hôpital, les urgences, il faut attendre pour faire l’admission. J’explique. La personne qui fait l’admission lève les bras au ciel :

« Et encore une de plus, ça n’arrête pas, et dire qu’ils veulent que nous, on se vaccine ! Ça ne risque pas !!! ».

Et il donne un coup de coude à sa collègue :

« Tu as vu ? Encore une Pfizer ! ».

Les mèches sont refaites, 18 de tension. On donne donc un médicament pour faire tomber la tension, l’hémorragie se calme.

Je réclame un bilan sanguin, il faut insister, mais il est fait et on repart. Finalement, qu’est-ce que cela veut dire ? J’appelle la pharmacovigilance, il faut saisir un formulaire compliqué.

« Vous ne l’avez pas dans vos données ?
— Non, il faut le saisir vous-même ».

Je fais le dossier sur internet et rappelle :

« Pourriez-vous me dire si vous avez eu beaucoup de cas et si vous avez une solution ?
— Non, le cas de votre maman, on n’a pas vu et il faut qu’elle voie son médecin ».

Mais alors ces fameux centres de pharmacovigilances qui alimentent l’ANSM des cas graves, si l’hôpital ne fournit pas les données, si l’interne dit qu’il ne voit passer que cela alors que le centre de pharmacovigilance n’est qu’à 300 mètres dans le même hôpital….Qu’est-ce que cela veut dire sur la validité des données que l’on communique ? Qu’arrive-t-il aux personnes qui ont des effets graves, vu qu’on leur dit : « circulez ! Allez voir votre médecin » ????

Son médecin :

« Oh ! À votre âge, il faut prendre ces médicaments toute votre vie. C’est plus sûr.
— Mais je n’en ai jamais eu besoin avant. Je ne peux pas arrêter au bout d’un mois ou 2 ?
— Non, c’est dangereux ».

………?????

Nous avons effectivement basculé dans un autre monde, le monde du vaccin incontestable, celui qui ne doit pas poser de problèmes. S’il en pose, il faut cacher les victimes, ne pas les comptabiliser, si elles meurent en silence c’est même mieux. De toute façon, elles gênent le « progrès », celui qui est « en marche ». Si on ne répond pas bien au vaccin, si on le conteste on ne marche pas.

Depuis c’est un combat, car même avec ce témoignage, on peine à convaincre de la dangerosité. Je ne suis même pas arrivé à convaincre mes enfants. L’un est allé, angoissé, dans un centre, car il avait peur qu’on lui interdise d’aller enseigner aux enfants à la rentrée et faire sa première année de professeur… Dans le centre on demande :

« Pour quelle raison venez-vous ?
— Pour le PASS.
— Ah, oui, c’est le cas de tous ceux que j’ai vus aujourd’hui ».

Il était le 1000e piqué de la journée.

« Il faut remplir et signer le formulaire de consentement ».

Consentement de quoi, pour quoi et pour qui ? Pour dire que l’on accepte ce que l’on nous impose ? Quelle est cette mascarade ? Pour que l’État se décharge de toute responsabilité ?

Il ne soigne déjà plus les malades du vaccin, il ne les reconnaît même pas. Il dit qu’ils n’existent pas ! Et que dire des dizaines de millions pour payer les vigiles des hôpitaux payés pour empêcher des malades d’entrer à l’hôpital.

Nous avons en quelque mois inventé le PASS de la HONTE.

Alors, résistons à ce monde dirigé par toute cette cruauté, pour nous, pour nos enfants, pour l’avenir de l’humanité, pour rester libre et pouvoir avoir des choix.

Alain MANET




La débâcle de l’Afghanistan, Zalmay Khalilzad et la Grande Réinitialisation

[Source : reseauinternational.net]

Par F. William Engdahl.

Une grande partie du monde est choquée par l’apparente incompétence de l’administration Biden dans la catastrophe humaine et géopolitique qui se déroule en Afghanistan. Alors que Biden dit une chose et son contraire, déclarant que tout le monde est à blâmer pour ses décisions, puis déclarant « la responsabilité s’arrête ici », cela ne fait qu’ajouter à l’impression que l’unique superpuissance est en phase terminale d’effondrement.

Se pourrait-il que tout cela fasse partie d’une stratégie à long terme visant à mettre fin à l’État-nation en préparation du modèle totalitaire mondial que la cabale de Davos appelle parfois la Grande Réinitialisation ? L’histoire de 40 ans de la guerre américaine en Afghanistan et des Pachtounes afghans qui ont façonné la politique jusqu’à aujourd’hui est révélatrice.

Les ondes des grands médias du monde entier sont remplies de questions sur l’incompétence militaire, l’échec des services de renseignement ou les deux. Il est intéressant d’examiner le rôle du représentant spécial de Biden pour la Réconciliation en Afghanistan au Département d’État, Zalmay Khalilzad, d’origine afghane. Pour une personnalité qui a façonné la politique étrangère stratégique des États-Unis depuis 1984 au sein de l’administration de Bush père, qui a été ambassadeur des États-Unis en Afghanistan et en Irak à des moments clés des guerres américaines dans ces pays et qui est le personnage clé de la débâcle actuelle, il est étonnant que les médias n’aient accordé que peu d’attention à cet agent de 70 ans né en Afghanistan.

L’ombre de Khalilzad

Khalilzad, un Pachtoune de souche qui est né et a grandi en Afghanistan jusqu’au lycée, est sans doute l’acteur clé du drame afghan, à commencer par l’époque où il était l’architecte de la transformation radicale, sous Bush Jr, de la doctrine stratégique américaine en « guerres préventives ». Il a été impliqué dans chaque étape de la politique américaine en Afghanistan, de la formation par la CIA des islamistes taliban moudjahidin dans les années 1980 à l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001, en passant par l’accord de Doha avec les Taliban et l’effondrement désastreux actuel.

Le New York Times du 8 mai 1992 a fait état d’une fuite d’un projet du Pentagone, appelé plus tard « doctrine Wolfowitz », du nom du responsable du Pentagone sous la direction du secrétaire à la Défense de l’époque, Dick Cheney. Paul Wolfowitz avait été chargé par Cheney de rédiger une nouvelle posture militaire mondiale des États-Unis après l’effondrement de l’Union soviétique.

Selon la fuite du Times, le document affirmait que « les États-Unis doivent devenir la seule superpuissance mondiale et doivent prendre des mesures agressives pour empêcher les nations concurrentes – même les alliés comme l’Allemagne et le Japon – de contester la suprématie économique et militaire des États-Unis ». Il est également précisé que « nous devons maintenir le mécanisme permettant de dissuader les concurrents potentiels d’aspirer à un rôle régional ou mondial plus important ». Il s’agissait de facto d’une déclaration d’impérialisme unilatéral.

À l’époque, Zalmay Khalilzad travaillait sous les ordres de Wolfowitz en tant que sous-secrétaire adjoint à la défense pour la planification de la politique, où il était chargé de rédiger la nouvelle doctrine, en collaboration avec Wolfowitz et des consultants extérieurs, dont le professeur de Khalilzad, titulaire d’un doctorat à l’Université de Chicago, le « parrain » néoconservateur de RAND, Alfred Wohlstetter. Wolfowitz avait également étudié à Chicago sous la direction de Wohlstetter. Ce groupe est devenu le noyau des soi-disant faucons de guerre néo-conservateurs.

Khalilzad a déclaré un jour que Cheney avait personnellement crédité le jeune Afghan pour le document de stratégie, en disant prétendument à Khalilzad : « Vous avez découvert une nouvelle justification de notre rôle dans le monde ». Cette « découverte » allait transformer le rôle de l’Amérique dans le monde de manière désastreuse.

La proposition politique très controversée de Khalilzad, bien qu’elle ait été supprimée par la suite du document publié par la Maison Blanche de Bush, est réapparue une décennie plus tard sous le nom de Doctrine Bush sous Bush Jr, également connue sous le nom de « guerres préventives » et a été utilisée pour justifier les invasions américaines de l’Afghanistan et plus tard de l’Irak.

Bush Jr, dont le vice-président était Dick Cheney, a lancé l’invasion de l’Afghanistan en octobre 2001, poussé par son conseiller afghan, Zalmay Khalilzad, sous prétexte qu’Oussama Ben Laden, l’architecte présumé des attentats du 11 septembre, se cachait sous la protection du régime des Taliban en Afghanistan, et que les Taliban devaient donc être punis.

En mai 2001, quelque quatre mois avant le 11 septembre, Condoleezza Rice, conseillère à la Sécurité nationale de Bush, avait nommé Khalilzad « assistant spécial du président et directeur principal pour le Golfe, l’Asie du Sud-Ouest et les autres questions régionales ». Les « autres questions régionales » allaient devenir énormes.

Khalilzad avait dirigé l’équipe de transition Bush-Cheney pour le Département de la Défense. Son influence, il y a vingt ans, était énorme et largement cachée au public. L’ancien patron de Khalilzad, Wolfowitz, était le numéro deux du Pentagone de Bush Jr. et Don Rumsfeld, était secrétaire à la Défense.

Bush a déclaré la guerre au régime des Taliban pour avoir refusé d’extrader le djihadiste saoudien Ben Laden. Il n’y a eu aucun rôle de l’ONU, aucun débat au Congrès. C’était la nouvelle doctrine américaine de Khalilzad, Wolfowitz et leur cabale néo-con, selon laquelle la force fait le droit. C’est ainsi qu’a commencé la débâcle américaine en Afghanistan, qui dure depuis 20 ans et qui n’aurait jamais dû commencer dans un monde sain et respectueux de la loi.

Les origines des Taliban

Les origines des Taliban remontent au projet de la CIA, initié par le conseiller à la Sécurité de Carter, Zbigniew Brzezinski, en 1979, de recruter et d’armer des islamistes radicaux du Pakistan, d’Afghanistan et même d’Arabie Saoudite, afin de mener une guerre irrégulière contre l’Armée rouge soviétique alors présente en Afghanistan. La CIA lui a donné le nom de code d’Opération Cyclone, qui a duré dix ans jusqu’au retrait de l’Armée rouge en 1989.

Un agent de la CIA saoudienne, Oussama ben Laden, a été amené au Pakistan pour travailler avec les services de renseignement pakistanais de l’ISI afin d’attirer de l’argent et des djihadistes des États arabes dans cette guerre. Un nombre important d’étudiants pachtounes afghans radicalisés, appelés Taliban ou « chercheurs », ont été recrutés dans des madrases radicales, dont certaines au Pakistan où l’ISI les protégeait.

Cette guerre de la CIA est devenue l’opération la plus longue et la plus coûteuse de son histoire. En 1984, Khalilzad était au milieu de tout cela, en tant que spécialiste de l’Afghanistan du Département d’État américain.

Au cours de la dernière partie de la guerre de la CIA en Afghanistan dans les années 1980, Khalilzad, qui travaillait avec des moudjahidines islamistes radicaux et des mercenaires taliban, est devenu la personnalité la plus influente de la politique américaine en Afghanistan.

En 1988, Khalilzad est devenu le « conseiller spécial » du Département d’État pour l’Afghanistan sous la direction de l’ancien chef de la CIA, George Bush père. À ce poste, il est celui qui traite directement avec les moudjahidin, incluant les Taliban.

Il était alors devenu proche du stratège de Jimmy Carter pour la guerre en Afghanistan, Zbigniew Brzezinski. Entré au Département d’État américain en 1984 après avoir enseigné à l’Université Columbia de Brzezinski, Khalilzad est devenu directeur exécutif de l’influent lobby des Amis de l’Afghanistan, dont Brzezinski et Lawrence Eagleburger, associé de Kissinger, étaient membres.

Les Amis de l’Afghanistan, avec l’argent de l’USAID, ont fait pression sur le Congrès pour que les États-Unis apportent un soutien majeur aux moudjahidin. Khalilzad a également réussi à faire pression pour donner des missiles Stinger américains avancés aux moudjahidin. Au cours de cette période, Khalilzad a traité avec les moudjahidin, les Taliban, Oussama Ben Laden et ce qui est devenu Al-Qaïda.

Au sein de l’administration George W. Bush, Khalilzad a été nommé envoyé présidentiel spécial en Afghanistan au début de l’année 2002, et a été directement responsable de l’installation d’un agent de la CIA, Hamid Karzai, comme président afghan en 2002. Le frère de Hamid, chef de guerre de la plus grande province d’opium du pays, Kandahar, était payé par la CIA au moins depuis 2001. Khalilzad était clairement au courant.

Khalilzad lui-même aurait été « sélectionné » par le recruteur de la CIA, Thomas E. Gouttierre, lorsque Zalmay était un étudiant de l’école secondaire d’échange AFS à Ceres, en Californie, dans les années 1960. Goutttierre dirigeait le Centre d’Études afghanes financé par la CIA à l’Université du Nebraska à Omaha. C’est ce qui explique que, plus tard dans sa carrière, il ait acquis une influence extraordinaire sur la politique afghane des États-Unis et au-delà.

Il est à noter que l’actuel « président en fuite » afghan, Ashraf Ghani Ahmadzai, nommé par les Américains « coprésident » de l’Afghanistan, était un camarade de classe de Khalilzad au début des années 1970, alors qu’il était étudiant à l’Université américaine de Beyrouth, tout comme leurs futures épouses. Le monde est petit.

En 1996, après plusieurs années de guerre civile entre les factions rivales des moudjahidin soutenus par la CIA, les Taliban, soutenus par l’ISI du Pakistan, ont pris le contrôle de Kaboul. La prise de contrôle de l’Afghanistan par les Taliban en 1996 était une conséquence directe de l’armement et du soutien apportés par Khalilzad aux moudjahidin dans les années 1980, notamment à Oussama ben Laden.

Ce n’était pas un accident ou une erreur de calcul. La CIA avait pour objectif d’armer l’Islam politique et Khalilzad était et reste un acteur clé de ce projet. Khalilzad a été membre du conseil d’administration de la Fondation pour l’Afghanistan pendant les années Clinton, qui préconisait que les Taliban s’allient aux groupes de résistance moudjahidin anti-taliban.

À la fin de la présidence Clinton, Khalilzad a joué un rôle clé dans l’élaboration de l’agenda militaire du président suivant en participant au Projet pour un nouveau Siècle américain (PNAC), aux côtés de Cheney, Wolfowitz, Don Rumsfeld, Jeb Bush et d’autres qui ont joué des rôles politiques clés dans la présidence de George W. Bush.

Après les attentats du 11 septembre 2001, Khalilzad a orchestré la guerre de Bush contre les Taliban en Afghanistan et est devenu l’envoyé de Bush en Afghanistan. En novembre 2003, Khalilzad était ambassadeur des États-Unis en Afghanistan où le président Karzai, choisi par Bush, a été installé. En février 2004, l’ambassadeur Khalilzad accueille à Kaboul le secrétaire américain à la Défense, Rumsfeld, et un général de brigade, Lloyd Austin. Austin connaît Khalilzad.

En décembre 2002, Bush avait nommé Khalilzad ambassadeur itinérant pour les Irakiens libres afin de coordonner « les préparatifs d’un Irak post-Saddam Hussein ». Khalilzad et ses copains néoconservateurs du PNAC préconisaient une guerre pour renverser Saddam Hussein depuis la fin des années 1990, bien avant le 11 septembre. Deux ans plus tard, après le début de la guerre américaine contre l’Irak, Khalilzad a été nommé ambassadeur en Irak.

Personne n’a été plus responsable de la montée en puissance des groupes terroristes de l’Islam radical, des Taliban à Al-Qaïda, dans ces deux pays que Zalmay Khalilzad.

Pas de « défaillance du renseignement »

En 2018, Khalilzad a été recommandé par le secrétaire d’État américain et ancien chef de la CIA, Mike Pompeo, pour être le « représentant spécial pour la Réconciliation en Afghanistan » de l’administration Trump. Il n’y avait aucune allusion à la réconciliation de la part de Khalilzad ou des Taliban.

C’est là que le rusé Khalilzad a entamé des pourparlers exclusifs entre les États-Unis et les Taliban avec leurs envoyés en exil à Doha, au Qatar, l’État du Golfe pro-Taliban qui abrite des figures de proue des Frères musulmans ainsi que des Taliban. Le Qatar serait une source d’argent importante pour les Taliban.

Khalilzad a réussi à faire pression sur le Pakistan pour qu’il libère le cofondateur des Taliban, le mollah Abdul Ghani Baradar, le principal stratège de la victoire des Taliban en 1996, afin que Baradar puisse mener les discussions avec Khalilzad à Doha. Le président Trump de l’époque aurait approuvé que Khalilzad négocie à Doha uniquement avec les Taliban, sans la présence du régime de Kaboul.

Baradar a signé « l’accord » de février 2020 négocié par Khalilzad et les Taliban, dit accord de Doha, dans lequel les États-Unis et l’OTAN ont accepté un retrait total, mais sans aucun accord de partage du pouvoir entre les Taliban et le gouvernement Ghani de Kaboul, les Taliban refusant de le reconnaître.

Khalilzad a déclaré au New York Times que les Taliban s’étaient engagés à « faire le nécessaire pour que l’Afghanistan ne devienne jamais une plateforme pour des groupes ou des individus terroristes internationaux ».

C’était très douteux et Khalilzad le savait, car les Taliban et Al-Qaïda sont intimement liés depuis l’arrivée d’Oussama ben Laden en Afghanistan dans les années 1980. L’actuel chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, serait en vie et se trouverait dans un refuge des Taliban en Afghanistan.

En bref, il s’agit de « l’accord » que Khalilzad a conclu avec les Taliban pour le président Trump à l’époque, un accord qui a été accepté par l’administration Biden avec seulement un changement mineur stipulant initialement que le 11 septembre 2021 serait la date du retrait final des États-Unis. Vous parlez de symbolisme.

La chute de l’Afghanistan n’est pas le résultat d’un « échec du renseignement » de la CIA ou d’une erreur de calcul militaire du secrétaire Austin et du Pentagone. Tous deux savaient, tout comme Khalilzad, ce qu’ils faisaient.

Lorsqu’Austin a approuvé, le 4 juillet, l’abandon secret, à la tombée de la nuit, de la base aérienne stratégique de Bagram, la plus grande base militaire américaine en Afghanistan, sans en avertir le gouvernement de Kaboul, il a fait comprendre à l’armée afghane formée par les États-Unis que ces derniers ne lui accorderaient plus de couverture aérienne.

Les États-Unis ont même cessé de les payer depuis des mois, ce qui a encore sapé leur moral. Ce n’était pas un accident. C’était délibéré et Zalmay Khalilzad était au cœur de tout cela. Dans les années 1980, son rôle a contribué à la prise de contrôle des Taliban en 1996, à la destruction des Taliban en 2001 et à la restauration des Taliban en 2021.

Le véritable gagnant de cette folie est le programme mondialiste de la cabale de Davos dite de la « Grande Réinitialisation », qui l’utilise pour détruire l’influence mondiale des États-Unis, alors que Biden détruit l’économie de l’intérieur.

Aucune nation, ni Taïwan, ni le Japon, ni les Philippines, ni l’Inde, ni même l’Australie, ni aucune autre nation espérant la protection des États-Unis à l’avenir ne pourra faire confiance à Washington pour tenir ses promesses.

La chute de Kaboul marque la fin du siècle américain. Il n’est pas étonnant que les médias chinois soient remplis de Schadenfreude et de jubilation alors qu’ils discutent de la Route de la Soie avec les Taliban.

source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International




Joe Biden : destitution, démission ? Le dilemme impossible des démocrates

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir

CHRONIQUE – Depuis le désastre de la gestion par Joe Biden du départ des troupes américaines d’Afghanistan, les discussions à Washington DC vont bon train, à droite comme à gauche, concernant la nécessité de mettre un terme aux fonctions du président au plus vite.

État d’incapacité mentale

Ce qui était déjà évident pour le public informé pendant la campagne électorale en 2020 est devenu impossible à camoufler par les grands médias : Joe Biden n’est pas seulement incompétent, il est frappé d’incapacité mentale, ce qui est très différent.

Les innombrables montages vidéo montrant Joe Biden incapable de formuler une phrase compréhensible font fureur sur les médias sociaux depuis son élection. Pour prendre un exemple récent, à la question « quand les enfants de moins de douze ans pourront-ils se faire vacciner ? », Joe Biden a répondu de la façon suivante, devant les yeux éberlués du journaliste : « Et la question est de savoir si oui ou non nous serons en position où vous, euh… hum… êtes, pourquoi les… les… les experts ne sont, ne peuvent dire nous savons que ce virus est en fait un… hum… euh… Va être, ou excusez-moi, quand nous saurons pourquoi tous les médicaments approuvés ne sont pas approuvés temporairement mais sont approuvés de façon permanente. Et c’est en route aussi… ». (CNN Town Hall du 21 juillet 2021). Puis il s’est mis à parler de l’homme qui a marché sur la Lune et des extraterrestres ! (sic)

Quand il prononce des phrases compréhensibles (en lisant sur un téléprompteur), le résultat est tout autant inquiétant. Lors d’une conférence de presse organisée le 7 juillet dernier, il déclarait : « La prise de l’Afghanistan par les talibans n’est pas inévitable parce que vous avez 300 000 troupes afghanes, bien équipées, aussi bien que ne l’est n’importe quelle armée dans le monde, avec une force aérienne, contre environ 75 000 talibans. Ce n’est pas joué. La probabilité que les talibans contrôlent tout et détiennent le pays en entier est très faible ».

Autrement dit, Joe Biden n’est plus connecté au monde réel, il n’est plus maître de ses moyens intellectuels. Il n’arrive pas à évaluer les différentes options et à assimiler l’avis de ses conseillers, il ne comprend pas les conséquences de ses actions (ou de son inaction), ce qui fait courir un grand danger au pays, qu’il s’agisse des affaires intérieures (crise migratoire, inflation, dette publique, criminalité, etc…) ou des affaires étrangères, sujet sur lequel le président agit seul en tant que Commander in Chief.

La question n’est donc pas tant de savoir s’il va être destitué mais plutôt par qui. En effet, deux options sont envisageables à ce stade.

Vers un impeachment en 2023 ?

Il ne fait désormais plus aucun doute que si les républicains recouvrent la majorité dans les deux chambres du Congrès à la suite des élections du mois de novembre 2022, un procès en destitution (impeachment) sera immédiatement tenu contre Joe Biden. La procédure est constituée de deux étapes. Une mise en accusation conduite par la Chambre des représentants (à la majorité simple) suivie d’une condamnation ou d’un acquittement par le Sénat (à la majorité renforcée).

Les sujets de condamnation ne manquent pas. Les soupçons de trafic d’influence orchestré de concert avec son frère et son fils, alors que Joe Biden était le vice-président de Barack Obama, pourraient refaire surface.

Il est toutefois probable que le chef d’inculpation relèvera plus de la haute trahison. L’abandon volontaire du contrôle de la frontière avec le Mexique associé à la déroute du départ des troupes américaines d’Afghanistan constituent un cocktail explosif. Réussir à provoquer deux crises humanitaires en l’espace de quelques mois est inédit, de la part d’un président dont le slogan électoral était « America is back » (l’Amérique est de retour).

Concernant l’Afghanistan, Joe Biden aura donc été incapable d’anticiper les conséquences de sa politique. Il a fait partir l’intégralité des troupes – en fermant l’aéroport militaire de Bagram – avant d’organiser l’évacuation des diplomates, des citoyens américains et des alliés (étrangers ou afghans) ainsi que le rapatriement des prisonniers de guerre (immédiatement libérés par les talibans) et des armes, munitions et équipements militaires parmi les plus sophistiqués du monde (y compris hélicoptères Apaches de dernière génération, des drones, etc…). Une erreur de jugement dramatique mettant directement en cause la sécurité nationale des États-Unis.

À ce jour, une douzaine de milliers d’Américains sont tenus en otage par les talibans. Le général (en retraite) Don Bolduc précise sur Fox News (22 août) : « Il est évident qu’il s’agit d’un désastre absolu aux conséquences géopolitiques inconcevables. Il n’y a aucun doute que nous avons d’ores et déjà une situation d’otages. J’ai opéré à Kaboul chaque année (ndlr: pendant dix ans), je connais la situation intimement. Il ne sera pas possible de rejoindre l’aéroport de Kaboul sain et sauf dans les conditions qui ont été établies par la stratégie de ce retrait. C’est insensé ».

« Joe Biden a supervisé une politique étrangère qui a généré la plus grande humiliation de l’histoire des États-Unis. Les nations du monde, amies et ennemies, nous observent et se disent « que s’est-il donc passé en Amérique en si peu de temps ? » Ils n’en reviennent pas. Ils ne respectent plus les États-Unis et son président »

(Donald Trump, discours du 21 août en Alabama).

La culpabilité du président sera incontournable notamment si les membres de la Chambre des représentants parviennent, dans le cadre de leur enquête, à prouver que Joe Biden a dirigé les opérations en Afghanistan en faisant fi des avis et conseils de son entourage (renseignement, État-major, ministre de la Défense).

Le sénateur républicain Lindsey Graham annonce la couleur :

« Si Joe Biden ne rapatrie pas l’intégralité des citoyens américains, s’il ne rapatrie pas ceux qui ont combattu à nos côtés, ils vont être massacrés et Joe Biden aura commis un crime grave (ndlr un « high crime » justifiant un impeachment comme le prévoit la Constitution). S’il fait ça, il doit partir. N’importe quel officier militaire passerait en cour martiale pour cela ».

Voir aussi : Joe Biden : une gestion « covid » calamiteuse

Destitution par Kamala Harris

La seconde option consisterait pour la vice-présidente Kamala Harris à anticiper l’impeachment et à recourir – de façon préventive avant les élections de mi-mandat – à la procédure de destitution prévue par le 25ème amendement constitutionnel.

D’après cet amendement, lorsqu’un président en fonction n’est plus en capacité d’agir (physiquement ou mentalement), le vice-président peut formellement constater ladite incapacité (sénilité, démence).

Puis, si une majorité des membres du gouvernement se rangent derrière l’avis du vice-président, ce dernier remplace automatiquement le président dans ses fonctions.

Si le président s’oppose à sa propre destitution, le Congrès est alors saisi pour un vote à la majorité des deux tiers en faveur ou contre la destitution. Le vice-président remplace alors le président destitué, ce qui, en l’occurrence, porterait au pouvoir Kamala Harris.

Cette même Kamala Harris, en qui 55 % des Américains voient une personne qui n’est pas qualifiée pour exercer les fonctions de président (sondage Rasmussen Research d’août 2021). Cette même Kamala Harris qui s’est vantée devant les caméras de CNN au mois d’avril dernier d’avoir été fortement impliquée dans les discussions du retrait des troupes d’Afghanistan, opération qu’elle approuvait dans ses moindres détails, précisant toutefois malicieusement que « la décision finale appartient à Joe Biden ».

Claudia Tenney, membre républicain de la Chambre des représentants (élue de New York) résume bien la situation (interview du 20 août) : « Avec la vice-présidente Harris, je sais que nous n’avons pas un problème de déclin cognitif. Elle n’est peut-être pas compétente pour être présidente, mais au moins elle sera capable de tenir compte de l’avis de ses conseillers et elle comprendra la réalité de la situation sur le terrain ».

Le scénario de la démission

Pour éviter l’humiliation de l’une ou de l’autre de ces deux hypothèses (impeachment ou destitution), il est également envisageable que l’entourage de Joe Biden réussisse à le convaincre de démissionner, notamment si le président continue de plonger dans les sondages d’opinion.

Depuis quelques semaines en effet – avant même que n’intervienne la débâcle de Kaboul ! – Joe Biden est « sous l’eau » (under water) : les Américains qui désapprouvent sa politique étant désormais plus nombreux que ceux qui l’approuvent. Par ailleurs, d’après un sondage récent (Rasmussen Research), si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Donald Trump l’emporterait avec 6 % d’avance sur Joe Biden. Les prochains sondages d’opinion post épisode Afghan risquent d’être fracassants.

La démission de Joe Biden avant les élections de mi-mandat viserait ainsi à éviter que le président entraîne l’ensemble des élus du parti démocrate dans sa chute.

La problématique du Sénat

En cas de destitution ou de démission de Joe Biden intervenant avant les élections de mi-mandat, se posera alors la problématique du contrôle du Sénat.

On rappellera que le Sénat est actuellement composé de 50 sénateurs démocrates et de 50 sénateurs républicains. En cas de blocage, Kamala Harris, en sa qualité de vice-présidente, vient apporter la 101ème voix. Les démocrates sont donc actuellement majoritaires au Sénat.

Mais si Kamala Harris devient calife à la place du calife, les démocrates perdent la majorité au Sénat. Il reviendra en effet aux 100 sénateurs de désigner le nouveau vice-président successeur de Kamala Harris (sans que celle-ci ne puisse participer au vote), ce qui forcera les deux partis à se mettre d’accord sur un candidat « neutre » que les démocrates ne contrôleront pas.

Les démocrates ont donc le choix entre conserver Joe Biden à la présidence quel que soit son état de santé jusqu’aux élections de mi-mandat, quitte à faire sombrer le navire entier, ou remplacer Joe Biden par Kamala Harris lorsque la situation ne sera plus tenable, perdant au passage la majorité au Sénat.

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir




Les chauffeurs routiers australiens s’engagent à bloquer toutes les routes principales dans le cadre d’une grève radicale contre le confinement

[Source : Aube Digitale]

Alors que les Australiens descendent dans la rue pour protester contre les mesures de confinement prises par le pays, et qu’ils ont récemment affronté la police au cours du week-end, les chauffeurs routiers australiens prévoient de fermer toutes les routes principales du pays et ont conseillé aux gens de faire des provisions.

Un chauffeur, selon le Daily Mail, a déclaré dans une vidéo que les camionneurs « prévoient de fermer le pays » pour « supprimer le gouvernement de m*rde » le 31 août à partir de 9 heures du matin.

« C’est parti. Les camionneurs le font. Les camionneurs vont fermer le pays », dit l’homme, ajoutant : « Ce que cela signifie, c’est que vous devez faire vos courses maintenant, prendre ce que vous pouvez pour la semaine ou les deux semaines à venir, remplissez votre réfrigérateur, vos congélateurs ».

Il a déclaré que les chaînes d’approvisionnement seraient bientôt interrompues et a exhorté les Australiens à faire le plein de produits d’épicerie pour leur permettre de passer les deux prochaines semaines.

Une page GoFundMe a depuis été lancée pour soutenir financièrement les camionneurs qui se préparent à faire grève à partir de 9 heures le mardi 31 août, ce qui impliquera « le blocage de toutes les autoroutes entrant dans chaque État en même temps »

Daily Mail

Selon l’homme, les camionneurs ont discuté avec des personnes du « monde entier » et ont travaillé avec des vétérans de guerre pour mener à bien la manifestation.

« Les camionneurs sont partants, les vétérans sont partants, je suis partant. Je suis prêt à aller en prison pour sauver mon pays et mes enfants », a déclaré l’homme.



On ignore combien de camionneurs sont impliqués dans la manifestation, mais des camionneurs du monde entier ont mis en ligne des conseils sur la manière d’entraver les efforts des autorités pour remorquer leurs véhicules.

Une page GoFundMe, qui semble avoir été retirée, avait recueilli près de 4 000 dollars pour cette action.

Si la manifestation a lieu, ce ne sera pas la première fois que des camionneurs bloquent des routes pour protester contre les restrictions liées à la pandémie. Le mois dernier, plusieurs camions ont protesté contre la fermeture temporaire d’un chantier à Sydney en garant leurs véhicules sur l’autoroute et en faisant retentir leurs klaxons.

Un convoi de camions proteste contre la fermeture temporaire d’un chantier à Sydney le mois dernier.




États-Unis : quand les fraudes sont désormais des faits…

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir

CHRONIQUE – Le cyber-symposium organisé par l’entrepreneur Mike Lindell à Sioux Falls dans le Dakota du Sud a réuni les chercheurs pour récapituler les faits avérés sur ce qui s’est véritablement passé le 3 novembre 2020 lors des élections présidentielles. Du 10 au 12 août, législateurs et représentants élus des 50 États, procureurs et avocats, geeks, représentants de la presse, citoyens et patriotes ont découvert comment les votes ont été manipulés par des algorithmes exécutés via les machines de votes dans tous les États, et constaté par eux-mêmes la montagne d’évidences rassemblées par les différents groupes de citoyens indépendants experts, ingénieurs, statisticiens attestant du plus vaste cyber-crime jamais perpétré dans le monde occidental. Rappelons que ces groupes sont non partisans, et beaucoup de ces chercheurs n’ont pas voté pour Donald Trump. Ces volontaires physiciens, mathématiciens, hackers et spécialistes de cyber sécurité ont mis leurs compétences au service du recouvrement de l’intégrité du système électoral. Ils croient en leur République et en la Constitution et ont refusé d’adhérer aux mensonges martelés par les médias, constatant dès la nuit de l’élection – et pour les spécialistes du renseignement, plusieurs semaines avant la date – que « quelque chose clochait vraiment avec les résultats ».

Les algorithmes identifiés et révélés au public

Durant la soirée de dépouillement des élections le 3 novembre, la mathématicienne Draza Smith observe ces mouvements singuliers dans la progression des votes, y compris des votes soustraits au président Trump ou des fractions de votes attribués aux candidats, tout cela en temps réel. Grâce à ces mouvements, elle repère le fonctionnement de systèmes de perturbation connus en mathématiques des cyber experts, et mis en œuvre pour aboutir à un résultat prédit à l’avance, à partir d’un historique de données, en l’occurrence l’historique des votes d’un État donné. Ces systèmes s’appellent des régulateurs PID, ces algorithmes rectifient au fur à mesure les données reçues, en effectuant des actions correctives proportionnelles, intégrales et dérivées pour aboutir aux résultats recherchés. Mais le fait que de trop nombreux citoyens se soient déplacés pour voter pour Trump a saturé ces régulateurs. Ceci explique pourquoi les États clés ont arrêté de compter sous divers prétextes fallacieux durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 : les régulateurs n’avaient plus assez de votes en réserve pour effectuer les mouvements d’oscillation prévus en direction de la victoire de Biden.

Ces observations viennent compléter la découverte par le physicien Douglas Frank d’un autre algorithme installé pour faire aller l’élection dans le sens voulu par l’État profond. Ce système applique des clés de modification des votes par tranche d’âge pour changer les votes au fur et à mesure du processus de l’élection, sur la base du recensement de 2010. La stratégie a été établie par État, puis déclinée par comté en utilisant des algorithmes polynomiaux du sixième ordre. Le recensement de 2010 est un choix astucieux des cyber criminels, car il donne au système une ligne de crédit, autrement dit des réserves de voix d’électeurs fantômes par tranche d’âge, tout en respectant la courbe du recensement : les citoyens qui ne votent pas, les électeurs décédés et ceux qui ont quitté l’État et auraient dû être retirés des listes électorales. Pour faire tourner les algorithmes, il faut voter avec des machines, que celles-ci soient programmées et connectées à Internet. Le professeur Frank a appliqué ce même algorithme et a ainsi pu prédire les résultats de tous les comtés de l’Ohio. En ajustant les clés, il a réitéré le calcul et a retrouvé les résultats de 13 autres États : une clé par État, selon la courbe de sa population. Rien de naturel dans ces résultats donc, mais l’application dudit algorithme. Comme l’a affirmé le professeur Frank durant le séminaire : « Nous possédons les preuves mathématiques des fraudes électorales massives intervenues dans tous les comtés des États-Unis ; il s’agit maintenant de faire passer le message au grand public, en expliquant ces manœuvres techniques sophistiquées de la manière la plus compréhensible possible. »

Les fraudes constatées par comté

De son côté, le capitaine Seth Keshel, vétéran du renseignement militaire et spécialiste de l’analyse des probabilités, a présenté un travail statistique remarquable accompli sur l’ensemble des 3242 comtés des 50 États. Croisant pour chaque État l’historique des résultats des élections précédentes en remontant parfois jusqu’à 1948, les mouvements de population et l’évolution du nombre d’inscrits aux différents partis sur les listes électorales, pour établir les résultats prévisionnels dans chaque circonscription, il a déterminé les comtés où la fraude est plus que probable (cf. la carte ci-dessous). Selon les États, les fraudes ont été perpétrées via les bulletins de vote par correspondance ou grâce aux algorithmes, ou en combinant les deux procédés. Suite à ses calculs, S. Keshel incite les élus et les citoyens à exiger un audit judiciaire complet des élections dans ces comtés. Ses projections statistiques conduisent aux mêmes résultats que les autres chercheurs indépendants. Donald Trump a gagné tous les États clés : l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie, le Nevada, le Minnesota, le Wisconsin. D’après Keshel, ce système frauduleux a aussi servi à voler leur siège à cinq sénateurs républicains lors des dernières élections. Il encourage les États où Trump a gagné, comme le Texas, à conduire des audits dans certains comtés où des fraudes ont également été commises. Dans ces circonscriptions, Trump a bénéficié d’une part importante du vote hispanique et a gagné beaucoup plus largement que les résultats officiels. Il appelle à l’action les législateurs des États concernés pour soutenir et conduire les audits judiciaires nécessaires, aller au bout du processus et rétablir la vérité sur les élections générales.

La détermination des patriotes renforcée par ce symposium

Rassembler en un même lieu à la fois un panel d’experts non partisans, parvenus aux mêmes conclusions de manière indépendante, diffuser en temps réel les présentations des analyses et des preuves devant un parterre où les 50 États sont représentés, a porté un sacré coup à « l’État profond ». Pendant le symposium, les attaques se sont multipliées, en interne et à l’extérieur, l’équipe de Mike Lindell a été infiltrée, les serveurs utilisés pour la retransmission du séminaire ont crashé, ces intimidations ont touché aussi les personnes : Mike Lindell a été menacé dans le hall de son hôtel. Tina Peters, une des rares employées électorales du comté de Mesa dans le Colorado, ayant osé témoigner durant le séminaire, a confirmé que les machines de vote Dominion sont connectées à Internet, et que les mots de passe sont aux mains uniquement du secrétaire d’État et des employés de Dominion. Pendant son absence, les machines de vote, routeurs et équipements électroniques ont été saisis dans son bureau. Le colonel Phil Waldron, impliqué depuis le début dans l’identification des fraudes, a rejoint l’équipe d’experts rassemblée par Lindell. Cet expert en cyber attaques a identifié ces perturbateurs dont le rôle est de discréditer les législateurs venus participer au symposium : activité connue des services de renseignement et destinée à diviser le peuple, que ce soit par les préférences politiques, la couleur de peau ou la religion.

Comme l’a expliqué le professeur de droit David Clements, organiser une telle fraude à l’échelle nationale est l’œuvre d’un véritable cartel criminel, avec ses commanditaires, organisateurs, spécialistes, complices et hommes de main. Avant d’enseigner, D. Clements a acquis une longue expérience de procureur et instruit plus de 120 affaires devant différents jurys, il a enquêté, poursuivi et mis sous les verrous les membres de cartels de la drogue. Il s’agit maintenant de découvrir les commanditaires, acteurs et complices du cartel qui a organisé le vol électoral dans tout le pays. Il avertit publiquement les complices, qu’ils soient parmi les fonctionnaires électoraux, les employés des fabricants de machines de votes Dominion, IMS ou Smartmatic, et politiciens de tous bord des différents États, qu’il est temps de venir témoigner afin d’alléger leur peine.

Grâce à ce symposium, et malgré les opérations menées pour déstabiliser et décrédibiliser Mike Lindell et ses équipes, la synergie créée entre les participants constitue le ferment d’actions citoyennes dont l’envergure s’accroît. Les législateurs, représentants du congrès et sénateurs des États repartent avec un plan d’action, ils ressortent soudés et déterminés à mener les audits judiciaires pour faire la lumière sur les élections, et se sentent soutenus et renforcés dans leur responsabilité constitutionnelle et leur serment de servir leur peuple. Trop d’Américains sont maintenant déterminés à connaître la vérité sur ces élections. Le rapport complet sur l’audit judicaire du comté de Maricopa en Arizona devrait être rendu public dans la deuxième semaine de septembre. D’autres audits sont engagés – tout en faisant face à de nombreux obstacles -, en Pennsylvanie et en Géorgie.

Durant la campagne, Joe Biden a commis un lapsus qui ne faisait certainement pas partie du script qu’on lui avait préparé, déclarant publiquement : « Nous avons mis au point le système de fraude électorale le plus étendu et le plus inclusif dans l’histoire de la politique américaine. »

Celui-ci est en train d’être démantelé et révélé au public.

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir




«Zone libre» : les restaurateurs affichent leur refus de contrôler le passe sanitaire

[Source : Médias Citoyens Diois (mediascitoyens-diois.info)]

Par Paul Sugy

[Illustration : La page Facebook du collectif «Zone libre». Capture d’écran Facebook]

Un collectif veut garantir aux clients que le passe sanitaire ne sera pas contrôlé dans certains établissements. Cette petite «pastille verte» commence à faire des adeptes, au risque d’attirer l’attention des autorités.

Pour ce restaurateur d’une ville de l’est de la France, il était hors de question de contrôler ses propres clients : il n’est «pas leur mère». Avec ou sans passe sanitaire, donc, tous continuent d’être accueillis dans son établissement, et l’entrée en vigueur des mesures estivales n’y a rien changé. Il faut dire que l’irréductible aubergiste n’en est pas à son coup d’essai: pendant le confinement, il continuait de servir trente à quarante couverts par jour, comme si de rien n’était…

Mais voilà : sur fond de contestation grandissante, ce réfractaire tient là un véritable argument marketing. Et les clients du troquet ne s’y sont pas trompés, qui viennent plus nombreux qu’à l’accoutumée siroter avec leur cervoise le goût savoureux de la liberté. «Les gens me connaissent depuis longtemps, explique-t-il. Ils savent que je ne suis pas dans la conformité… Ils se le disent entre eux, ils en parlent, et la rumeur se répand. Ceux qui viennent boire ici aujourd’hui le font en partie parce qu’ils savent que je ne les embêterais pas.»

L’un d’entre eux ajoute tout de même que la configuration des lieux aide aussi à prendre le risque de s’y attabler, même sans passe sanitaire : donnant sur une petite cour, la taverne offre une confortable «issue de secours» au cas où les forces de l’ordre viendraient effectuer une visite impromptue. Quant au risque d’une fermeture administrative, le patron le redoute mais le relativise quelque peu: «Avec un référé-liberté , on peut réduire considérablement le temps de fermeture; mais enfin chaque jour compte, et quand je reste fermé je n’ai pas d’argent qui rentre». Alors, s’il faut en passer par là, il reste toujours les vieilles combines. Comme celle-ci : on peut scanner cinq fois le même QR code pour cinq clients différents. L’application dont disposent les restaurateurs, elle, ne fait pas la différence et le gérant des lieux pourra toujours expliquer s’être fait berner au cas où la patrouille arrive.

Du reste, la ville assure de son côté au Figaro n’avoir «pas connaissance» de cette initiative, et poursuivre malgré tout les contrôles dans les établissements de son territoire soumis à l’obligation de vérifier le passe sanitaire.

«TOUS BIENVENUS»

Ce restaurant qui clame haut et fort son rattachement à la «zone libre» n’est pas le seul; et pour encourager à la désobéissance, un mouvement est même né sur les réseaux sociaux, proposant aux récalcitrants d’appâter les clients non-vaccinés au moyen d’un discret petit macaron vert distribué à qui en fait la demande. «Ici, on respecte votre liberté, votre dignité et le secret médical» peut-on y lire, au milieu d’un slogan, «tous bienvenus», qui forme une drôle de contrefaçon du célèbre «venez comme vous êtes» d’une enseigne de fast-food bien connue.

«Zone libre», proclame ce macaron vert affiché sur la vitrine de certains restaurateurs. Capture d’écran Facebook

À l’origine, l’initiative n’était pourtant pas si insolente que cela: «J’ai eu l’intuition qu’il fallait un message positif pour contrebalancer la morosité des annonces d’Emmanuel Macron», confie l’instigateur du mouvement. Au lendemain de l’introduction du passe sanitaire, il propose alors à ceux des commerçants de son quartier qui ne sont pas soumis à l’obligation de contrôler le passe d’afficher le petit macaron vert, pour rappeler aux clients qu’il subsiste «quelques espaces de liberté». «C’était une façon de fédérer derrière un message réjouissant, mais je n’avais pas en tête de lancer un mouvement de désobéissance civile», ajoute-t-il.

L’appétit vient en mangeant. Alors que l’autocollant connaît un vif succès, il est vite sollicité par des restaurateurs («une vingtaine en quelques jours») qui imaginent déjà en faire l’emblème de leur refus d’appliquer les consignes. Et d’inoffensif qu’il était, voilà le petit macaron vert devenu malgré lui un symbole dissident.

L’ennui, c’est qu’être visible est à double tranchant. De même que l’idée, un temps imaginée par le collectif, de constituer un annuaire des établissements réfractaires, en est toujours au point mort. Et s’il se «garde bien de communiquer les noms et adresses des restaurateurs» qui lui ont demandé des macarons, le fondateur de «Zone libre» admet donc que concilier la volonté de publiciser ces établissements, tout en les préservant d’un contrôle administratif désagréable, constitue un drôle de numéro d’équilibriste. Encore que tous les restaurants concernés n’ont pas le même souci de la discrétion: certains n’hésitent pas même à communiquer auprès de la presse locale, comme ici à l’endroit de nos confrères de La Dépêche .

Pour les plus prudents, le petit rond vert reste néanmoins planqué dans le tiroir-caisse, et on ne le sort que discrètement, pour quelques photos avec des clients de connivence. Beaucoup du reste le reconnaissent: si l’on veut recevoir des clients non-vaccinés sans trop attirer l’attention, le plus sûr reste de compter sur le bouche-à-oreille. Message reçu cinq sur cinq pour beaucoup d’abonnés de la page Facebook du mouvement «Zone libre», qui ne publient que des informations très vagues («Zone Libre à […] chez un restaurateur courageux») et ne communiquent ensuite les bonnes adresses que par message privé.

Paul Sugy




Piqûre de rappel : Pfizer et les pharmaceutiques au pouvoir

[Source : journaldemontreal.com]

CA_LeoPaul_Lauzon

Par
LÉO-PAUL LAUZON
 
24 octobre 2013

La société américaine Pfizer est la plus grosse compagnie pharmaceutique au monde et elle n’est pas mal plus importante et plus riche que le Canada. En termes de ressources économiques, le Québec est un nain par rapport à Pfizer et à la tyrannie du cartel pharmaceutique qui font la pluie et le beau temps dans le monde grâce à leurs milliers de lobbyistes, d’universitaires franchisés, de groupes de recherches commandités et d’ex-politiciens à leur emploi. Comme pour les pétrolières, les banques, les chemins de fer, les firmes de génie, etc., et on repassera pour la supposée vive concurrence qu’est censée se livrer les agents économiques de tout marché. Dans plusieurs secteurs économiques, la concurrence et de ce fait l’économie de marché ne sont que des vues de l’esprit.

Mentionnons aussi que comme à l’accoutumée, Québec est chiche envers le monde ordinaire mais très généreux avec la caste supérieure, ce qui se concrétisera par le versement annuel de plusieurs centaines de milliers par année en fonds publics versés par la province à des pharmaceutiques milliardaires. Ça fait que c’est le Québec qui est le plus généreux en aide gouvernementale et où le prix des médicaments est le plus élevé au Canada. Même en leur donnant notre chemise, les mammouths pharmaceutiques en veulent toujours immonde et à flusher des milliards d’employés.

L’éthique et Pfizer

Commençons par une «joke» à vous faire mourir de rire. Elle vient de Scott Wilks, un haut dirigeant de Pfizer Canada, qui a dit très sérieusement, en entrevue au journal Les Affairesdu 7 avril 2012 que : «Il faut payer les médicaments à un prix équitable». Imaginez, faut avoir du front, et un gros en plus de ça, tout le tour de la tête pour nous parler de «prix équitable» des médicaments en particuliers et «d’équité» en général. Franchement, les pharmaceutiques qui détournent des milliards de dollars annuellement dans les paradis fiscaux par le biais de leurs filiales qui y logent et de leurs prix de transfert; des cadeaux princiers qu’ils distribuent aux médecins, aux pharmaceutiques et aux chercheurs universitaires pour services rendues à leur publicité trompeuse et mensongère, etc.

Tiens, prenons le titre de cet article de journal du 8 août 2012 : «Pfizer versera 60 millions$ US pour une affaire de corruption» et de celui-ci du 3 septembre 2009 : «Pfizer paie une amende record pour publicité abusive». Un petit 2,3 milliards$ US en amende auquel, selon moi, il aurait fallu aussi condamner les dirigeants de l’entreprise à la prison. Il y a aussi cet article du 10 décembre 2010 qui nous signale que «Pfizer a embauché des enquêteurs privés chargés de trouver des informations incriminantes sur le ministre de la justice du Nigéria qui poursuivait le géant pharmaceutique pour 75 millions de dollars» et également cet autre du 31 mai 2008 intitulé «Depo-Provera. Le recours collectif contre Pfizer peut aller de l’avant». Et après, ils ont le culot de se faire les apôtres de l’éthique et de la responsabilité sociale.

À genoux devant Pfizer

Contrairement à son engagement pris en 1987 d’investir 10% de leurs revenus en recherche au pays, en échange de subventions et de faveurs comme la durée prolongée de vie des brevets, de façon unilatérale et en vrai petit dictateur, Pfizer met fin à ses belles promesses : «Pfizer remet en question son engagement» (La Presse, 8 décembre 2010). Et nos élus affranchis s’écrasent face à ce comportement despotique.

Et même si c’est le Québec qui leur en donne le plus sur le bras de la population, Pfizer ne fait «pas de promesse pour le Québec» (16 mai 2012). Pfizer peut toutefois aider les provinces à «mieux gérer et prévoir ses coûts lorsque de nouveaux médicaments sont inscrits sur les listes». On appelle ça du mépris. Ce sont ces mêmes canailles qui provoquent intentionnellement des pénuries de médicaments moins rentables afin de vendre au gros prix leurs nouveaux médicaments qui sont quasi identiques aux vieilles pilules.

Des promesses de pertes d’emplois

Contrairement à ce que disent les boss de Pfizer, oui, ils peuvent faire des promesses de…. Pertes d’emplois et soyez assurés qu’ils tiennent parole. Tiens, prenons le titre de ces articles de journal récents : «Autre coup dur pour la recherche à Montréal. Pfizer élimine 150 postes» (3 février 2011). Puis, Pfizer dans Saint-Laurent : Quarante postes abolis» (26 mai 2012) et enfin : «Hémorragie dans l’industrie pharmaceutique. Pfizer sabre 300 emplois, dont la majorité à Montréal» (29 octobre 2012). Pourtant, Stephen Harper nous avait juré que les importantes baisses d’impôt sur le revenu consenties aux entreprises allaient créer des jobs, stimuler l’investissement et la croissance et créer beaucoup de richesse. Un autre mensonge des politiciens.

La recherche fondamentale sous-traitée

Et dire que nos gouvernements récidivent et nous enfoncent encore plus dans les entrailles du cartel pharmaceutique en sortant la recherche fondamentale pour de nouveaux médicaments des universités afin de les sous-traiter à des bineries biotechnologiques privées subventionnées à fonds par des fonds publics et à des fonds d’investissement spéculatifs qui s’associent aux transnationales pharmaceutiques. Ça, ça fait que les affairistes, les spéculateurs et les multinationales s’enrichissent et la population s’appauvrit et devient toujours à la merci du diktat des géants pharmaceutiques. Faut faire comme plusieurs pays et compte tenu de l’importance des médicaments pour le bien-être et la souveraineté de tout peuple et de leurs prix sur les budgets des familles et de la santé publique, faut remettre dans les institutions publiques la recherche fondamentale en santé. C’est trop important pour laisser ça à des gens qui sont principalement guidés par la cupidité bien avant le bien commun et la santé des gens. On a qu’à voir comment l’industrie pharmaceutique est peu émue par les millions de décès reliés aux VIH, s’est comportée en Afrique, ce qui fait dire que dans certains pays on meurt plus du sida que ou, encore, les profits avant la santé.




Toxicité du sans-fil : jugement américain historique

[Source : La Maison du 21e siècle]

La Cour d’appel des États-Unis pour le circuit du District de Columbia se prononce en faveur des groupes de santé environnementale et des pétitionnaires ; elle estime que la FCC a violé la loi sur la procédure administrative et n’a pas répondu aux commentaires sur les dommages environnementaux. 

Source : Communiqué de l’Environmental Health Trust (EHT)

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Ce vendredi 13 août, la Cour d’appel des États-Unis pour le circuit du District de Columbia a statué dans l’affaire historique EHT et al. v. the FCC que la décision de décembre 2019 de la Federal Communications Commission (FCC) de conserver ses limites de sécurité de 1996 pour l’exposition humaine aux radiations sans fil était « arbitraire et capricieuse. »

Le tribunal a estimé que la FCC n’avait pas répondu aux « preuves documentaires selon lesquelles l’exposition aux rayonnements RF à des niveaux inférieurs aux limites actuelles de la Commission peut avoir des effets négatifs sur la santé sans rapport avec le cancer ». En outre, l’agence a fait preuve d’une « absence totale de réponse aux commentaires concernant les dommages environnementaux causés par les rayonnements RF ».

« Nous sommes ravis que le tribunal ait confirmé la règle de droit et ait estimé que la FCC doit fournir un dossier d’examen raisonné pour les milliers de pages de preuves scientifiques soumises par Environmental Health Trust et de nombreuses autres autorités expertes dans cette affaire qui fait jurisprudence. Aucune agence n’est au-dessus de la loi. Le peuple américain est bien servi », a déclaré le Dr Devra Davis, président de Environmental Health Trust.
Environmental Health Trust tiendra une conférence de presse lundi. Heure à déterminer.

Edward B. Myers, avocat de Environmental Health Trust, le principal requérant dans l’affaire EHT et al. v. the FCC, a déclaré :

« Le tribunal a accordé les demandes de révision parce que, contrairement aux exigences de la loi sur la procédure administrative (APA), la commission n’a pas fourni d’explication motivée pour son affirmation selon laquelle ses lignes directrices protègent adéquatement contre les effets nocifs de l’exposition aux rayonnements de radiofréquence ».

« Je suis très heureux de voir que la Cour d’appel américaine pour le circuit du District de Columbia a statué que la FCC a ignoré des décennies d’études sur les effets nocifs potentiels des radiations des téléphones cellulaires sur la santé et qu’elle doit examiner adéquatement ce matériel avant de prendre une décision sur une nouvelle réglementation des téléphones cellulaires », a déclaré le Dr Jerome Paulson, ancien président du Conseil de la santé environnementale de l’Académie américaine de pédiatrie et maintenant professeur émérite de pédiatrie et de santé environnementale et professionnelle à l’École de médecine et des sciences de la santé de l’Université George Washington et à l’École de santé publique de l’Institut Milken.

« Il est très important que le tribunal ait décidé que la FCC doit se pencher sur les impacts des rayonnements de radiofréquences sur la santé des enfants accumulés depuis 1996. » 

La soumission de l’American Academy of Pediatrics (APA) à la FCC demandait une révision des limites de sécurité pour protéger les enfants et les femmes enceintes.

En annulant la détermination de la FCC pour son manque de décision raisonnée, le tribunal a écrit que la commission ne peut pas s’appuyer sur des agences comme la Food and Drug Administration (FDA) si les conclusions de la FDA sont fournies sans explication.

« Si l’imitation peut être la plus haute forme de flatterie, elle n’atteint même pas le faible seuil d’analyse raisonnée requis par l’APA en vertu de la norme d’examen déférente qui régit ici. L’adoption inexpliquée par une agence d’une analyse déraisonnable ne fait qu’aggraver le vide analytique au lieu de le vider. En d’autres termes, deux maux ne font pas un bien », a écrit la Cour.

Le tribunal a également noté que la FCC n’a pas répondu à environ 200 commentaires versés au dossier par des personnes ayant souffert de maladies ou de blessures dues aux rayonnements électromagnétiques.
Le tribunal a ordonné à la commission de

« (i) fournir une explication motivée de sa décision de conserver ses procédures de test pour déterminer si les téléphones cellulaires et autres appareils électroniques portables sont conformes à ses lignes directrices,

(ii) aborder les impacts des rayonnements RF sur les enfants, les implications pour la santé d’une exposition à long terme aux rayonnements RF, l’omniprésence des appareils sans fil et d’autres développements technologiques qui ont eu lieu depuis la dernière mise à jour des lignes directrices de la commission,

et (iii) aborder les impacts des rayonnements RF sur l’environnement. »

Télécharger la décision du 13 août 2021 de la Cour d’appel des États-Unis, District of Columbia Circuit ENVIRONMENTAL HEALTH TRUST, ET AL, PETITIONNAIRES c. FEDERAL COMMUNICATIONS COMMISSION ET ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

Cette affaire historique porte sur la décision de la FCC de ne pas mettre à jour les limites d’exposition aux rayonnements sans fil des téléphones cellulaires, des tours de téléphonie cellulaire et des appareils sans fil qu’elle avait fixées en 1996. Les experts de l’Environmental Health Trust soutiennent depuis longtemps que les limites dépassées de la FCC font courir des risques aux Américains partout dans le monde, surtout à l’ère de la 5G. En réponse à la décision historique du tribunal, l’Environmental Health Trust et les pétitionnaires ont publié les déclarations supplémentaires suivantes : Devra Davis PhD, MPH, présidente de l’Environmental Health Trust, auteure de Disconnect : The Truth About Cell Phone Radiation, What the Industry Is Doing to Hide It and How to Protect Your Family.

Si les téléphones portables étaient une drogue, ils auraient été interdits il y a des années. La 5G n’aurait jamais été autorisée à être commercialisée. Un nombre sans cesse croissant d’études publiées – ignorées par la FCC – indique clairement que l’exposition aux rayonnements sans fil peut entraîner de nombreux effets sur la santé, en particulier chez les enfants. La recherche indique que le rayonnement sans fil augmente le risque de cancer, endommage la mémoire, altère le développement du cerveau, a un impact sur la santé reproductive, et bien plus encore. De plus, la façon dont la FCC mesure notre exposition quotidienne aux rayonnements des téléphones cellulaires et des tours de téléphonie cellulaire est fatalement erronée et donne un faux sentiment de sécurité. 

L’Environmental Health Trust a soumis des centaines de pages de preuves scientifiques à la FCC au cours des dernières années, documentant les données scientifiques montrant les dommages, la nécessité pour les agences de santé de créer des limites de sécurité qui protègent contre les effets biologiques, et l’urgence d’une politique d’infrastructure qui donne la priorité aux communications câblées plutôt qu’aux communications sans fil pour réduire l’exposition du public. Bien qu’il reste beaucoup de travail à faire, la décision d’aujourd’hui est une étape importante dans la protection des personnes contre les dommages causés par l’exposition aux rayonnements sans fil.

Malheureusement, l’industrie des télécommunications est en train de pousser des millions de nouvelles antennes sans fil 5G dans les quartiers et des milliards de nouveaux appareils sans fil, mettant chaque jour davantage de personnes en danger.

Alors que nous célébrons la victoire d’aujourd’hui, nous devons regarder vers l’avenir. Que faisons-nous à partir de maintenant ? Nous avons besoin d’une audience du Congrès sur la façon dont cette agence a opéré au-dessus de la loi pour s’assurer que cela ne se reproduira plus jamais. S’engager dans la 5G ne fait qu’assurer le succès commercial de la vente de nouveaux appareils et ne peut pas combler la fracture numérique où de nombreux groupes défavorisés n’ont pas accès aux technologies de base. Comme nous l’expliquons en détail dans la lettre de l’EHT au président Biden, la priorité en matière d’infrastructure devrait être accordée aux connexions Internet câblées plutôt que sans fil. Les États-Unis ont besoin d’un plan d’action fédéral sur la question du rayonnement sans fil qui devrait être informé par les dernières données scientifiques montrant que les niveaux actuels de rayonnement peuvent nuire à la santé humaine et à l’environnement.  

Theodora Scarato MSW, directrice exécutive de Environmental Health Trust et pétitionnaire dans cette affaire

C’est une victoire pour nos enfants, notre avenir et notre environnement. La décision de la Cour devrait être un signal d’alarme dans le monde entier. Les téléphones cellulaires et les réseaux sans fil n’ont fait l’objet d’aucun test de sécurité avant leur mise sur le marché il y a plusieurs décennies. Comme le souligne la Cour dans son arrêt, le silence des agences fédérales de la santé et de l’environnement « ne constitue pas une explication motivée de la décision de la Commission ». Cet arrêt souligne l’absence d’examen scientifique de l’ensemble des recherches scientifiques visant à garantir la protection des personnes et de l’environnement. Aucune agence fédérale n’a examiné la science indiquant des impacts sur le cerveau, la reproduction, les arbres ou la faune – ni la Food and Drug Administration, ni les Centers for Disease Control, ni le National Cancer Institute, ni l’Environmental Protection Agency. Pendant des décennies, chacune de ces agences a minimisé les effets sur la santé des radiations sans fil sur leurs sites Web publics. Un scientifique financé par les télécoms a rédigé des pages web qui seront mises en ligne par notre gouvernement fédéral. Lorsque les gens essaient d’empêcher la construction d’une tour cellulaire devant chez eux, leurs élus leur répondent qu’ils ne peuvent pas prendre en compte la question des effets sur la santé en raison de la loi sur les télécommunications de 1996. Il faut que cela cesse.

Nous avons besoin d’une enquête sur la façon dont notre pays s’est retrouvé dans cette situation et d’un plan d’action fédéral pour veiller à ce que cela ne se reproduise plus jamais. Il est impératif que nos agences fédérales agissent immédiatement pour protéger la santé humaine et l’environnement.  

Déclaration de Cindy Franklin de Consumers for Safe Cell Phones, une organisation qui était un pétitionnaire dans l’affaire

La FCC doit maintenant admettre que ses directives d’exposition vieilles de 25 ans sont bidons. Nos agences de réglementation fédérales sont mandatées pour protéger les personnes et l’environnement des dommages biologiques connus résultant de l’exposition aux rayonnements de radiofréquences micro-ondes. Cette décision montre qu’elles n’ont pas réussi à faire leur travail. L’industrie du sans-fil ne peut plus se cacher derrière les soi-disant directives d’exposition « sûres » de la FCC. 

Déclaration de Liz Barris de la fondation People’s Initiative

Ce jour est attendu depuis longtemps ! Tant de gens souffrent des effets des radiations sans fil et tant de gens ne font même pas le lien entre leurs symptômes, leurs maladies, leurs cancers et même leurs décès et les radiations qui en sont la cause parce qu’ils font confiance à leur gouvernement ! La FCC n’a répondu à AUCUN des documents qui lui ont été soumis et qui montrent que les gens sont blessés par TOUS les types de radiations sans fil, des téléphones cellulaires et du Wi-Fi aux compteurs intelligents et aux tours de téléphonie cellulaire. Nous avons besoin de limites, soutenues par la science, qui ne nuisent pas aux personnes ni à notre environnement et, jusqu’à présent, la science montre que le seul rayonnement sans fil sûr est l’absence de rayonnement sans fil. Des connexions ethernet câblées avec des portails de prise partout pour les téléphones cellulaires et l’internet pourraient être notre meilleure option.  

Déclaration d’Ellen Marks, présidente de la California Brain Tumor Association

Nous sommes ravis que le tribunal se soit prononcé contre la FCC et ait mis en lumière la collusion entre l’industrie des télécommunications, la FCC et la FDA. Trop de personnes ont souffert inutilement et cette folie doit cesser. C’est sans aucun doute un pas dans la bonne direction et j’apprécie le travail acharné de toutes les personnes impliquées.  

Extrait de la déclaration du Dr Joel Moskowitz de l’Université de Californie, Berkeley

Aujourd’hui, le barrage du déni a commencé à se fissurer. Une cour d’appel fédérale s’est prononcée contre la Federal Communications Commission (FCC) en faveur des défenseurs de la sécurité des communications sans fil. Cette décision représente une victoire dans le combat mené depuis des décennies pour que notre gouvernement adopte des limites d’exposition aux rayonnements sans fil qui protègent notre santé et l’environnement. La Cour a statué que la FCC doit « fournir une explication motivée de sa détermination que ses directives protègent adéquatement contre les effets nocifs de l’exposition aux rayonnements de radiofréquences non liés au cancer » et justifier ses procédures de test pour les téléphones cellulaires et autres appareils sans fil.

J’espère que cette décision servira de signal d’alarme au Congrès et à l’administration. En 2015, une publication du Centre d’éthique de l’Université Harvard, Captured Agency, résultant d’une enquête sur le contrôle de l’industrie sur la FCC, concluait : « En tant qu’agence capturée, la FCC est un exemple parfait de corruption institutionnelle. Les fonctionnaires de ces institutions n’ont pas besoin de recevoir des enveloppes gonflées d’argent liquide. Mais même leurs efforts les mieux intentionnés sont souvent écrasés par un système qui favorise de puissantes influences privées, généralement au détriment de l’intérêt public. »  La FCC n’a pas d’expertise en matière de santé et doit s’en remettre aux agences sanitaires fédérales pour obtenir des conseils sur l’établissement de limites de sécurité sans fil. Cependant, le Congrès a financé les recherches de l’Agence de protection de l’environnement sur le rayonnement sans fil dans les années 1990. Le CDC s’est appuyé sur des scientifiques affiliés à l’industrie pour formuler des recommandations sur les rayonnements sans fil. Bien que la FDA se soit rangée du côté de la FCC, l’agence a rejeté à tort les résultats des recherches qu’elle avait demandées, à savoir l’étude de 30 millions de dollars du National Toxicology Program qui a trouvé des « preuves évidentes » d’une augmentation de l’incidence du cancer due aux radiations des téléphones portables chez les rats mâles et des dommages à l’ADN chez les rats et les souris mâles et femelles dus à l’exposition aux radiations des téléphones portables. 

À propos de l’affaire

Dans l’affaire EHT et al. v. the FCC, les pétitionnaires ont fait valoir que la FCC a ignoré des milliers de pages de recherches et de témoignages d’experts montrant les effets nocifs des rayonnements de radiofréquences sans fil sur les humains, la faune et l’environnement lorsqu’elle a décidé que les limites des rayonnements sans fil de 1996 n’avaient pas besoin d’être mises à jour avec un examen complet de la santé et de la sécurité.

L’Environmental Health Trust a déposé son dossier devant la Cour d’appel avec Consumers for Safe Cell Phones, Elizabeth Barris et Theodora Scarato, MSW. Ils étaient représentés par l’avocat Edward B. Myers. L’affaire d’EHT a ensuite été consolidée avec une affaire distincte déposée par Children’s Health Defense, Michelle Hertz, Petra Brokken, Dr. David O. Carpenter, Dr. Toril Jelter, Dr. Paul Dart, Dr. Ann Lee, Virginia Farver, Jennifer Baran, et Paul Stanley M.Ed. Children’s Health Defense était représenté par les avocats Scott McCollough et Robert Kennedy Jr. Les preuves ont été déposées conjointement. Scott McCullough a représenté Environmental Health Trust, Children’s Health Defense, et les pétitionnaires lors des arguments oraux.

Les plaidoiries ont eu lieu le 25 janvier 2021 devant un panel de trois juges de la Cour d’appel des États-Unis pour le circuit du District de Columbia, dont les juges Karen Henderson, Patricia Millett et Robert Wilkins.

Edward B. Myers, avocat de l’Environmental Health Trust, est déjà intervenu dans l’affaire opposant le Natural Resources Defense Council (NRDC) et plusieurs tribus amérindiennes à la FCC. Dans cette affaire antérieure, le tribunal a confirmé la pertinence de la loi sur la politique environnementale nationale (NEPA). Le NRDC a également déposé un mémoire d’amicus curiae dans l’affaire EHT et al. contre FCC.

La FCC est représentée en interne par William J. Scher, Ashley Stocks Boizelle, Jacob M. Lewis et Richard Kiser Welch. 

Décision finale du tribunal

Lire le 13 août 2021 United States Court of Appeals, District of Columbia Circuit ENVIRONMENTAL HEALTH TRUST, ET AL, PETITIONERS v. FEDERAL COMMUNICATIONS COMMISSION AND UNITED STATES OF AMERICA,

Lire les mémoires et preuves sur le site de l’EHT.

À propos de l’Environmental Health Trust

L’Environmental Health Trust, un organisme scientifique à but non lucratif, travaille sur les radiations sans fil et la santé depuis une décennie. Les scientifiques de l’EHT ont publié de nombreuses études sur les effets nocifs des rayonnements électromagnétiques sur la santé et organisé des conférences scientifiques nationales et internationales sur la question.

La cofondatrice et présidente de l’EHT, Devra Davis PhD, MPH, a été l’une des directrices fondatrices du Board on Environmental Studies and Toxicology du National Research Council, National Academy of Sciences (NAS) des États-Unis, et a travaillé sur de nombreuses expositions environnementales, des produits chimiques au plomb en passant par la pollution atmosphérique. Parmi les rapports de la NAS qu’elle a dirigés figurent ceux qui recommandent de supprimer la fumée de tabac des avions et de l’environnement des jeunes enfants. Elle a également été nommée par le président Clinton au Chemical Safety and Hazard Investigation Board, a été conseillère principale du secrétaire adjoint à la santé du ministère américain de la santé et des services sociaux et a fait partie de l’équipe de scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat qui a reçu le prix Nobel de la paix avec l’honorable Al Gore, en 2007.

Le Dr Ronald Herberman, cofondateur de l’EHT, a fondé l’Institut du cancer de l’université de Pittsburgh (UPCI) et a contribué à la découverte de cellules tueuses naturelles capables de tuer le cancer. En 2008, Herberman, alors directeur de l’UPCI, a émis les premières recommandations d’une institution médicale américaine à sa faculté et à son personnel pour qu’ils réduisent les radiations des téléphones portables dans un mémo de l’UPCI présenté dans l’article du New York Times Researcher warns of brain cancer risk from cell phones.

La note de Herberman de 2008 a été incluse dans la première des 27 ébauches du guide sur les téléphones cellulaires du Département de la santé publique de Californie, finalement publié en 2017 après une action en justice intentée contre l’État par le Dr Joel Moskowitz de l’Université de Californie Berkeley qui en a forcé la publication.

Le Dr Davis a témoigné lors de l’audience de la sous-commission du Sénat américain de 2009 sur les effets de l’utilisation des téléphones portables sur la santé, non seulement sur les données scientifiques, mais aussi sur les attaques de l’industrie contre les scientifiques qui ont découvert des effets nocifs à des niveaux non thermiques. Elle a également expliqué en détail aux sénateurs les avertissements en petits caractères des fabricants de téléphones portables, qui recommandent de garder le téléphone à distance du corps. (Transcription complète de l’audition et vidéo du Cable-Satellite Public Affairs Network ou C-SPAN) Le Dr Ronald Herman a témoigné lors de l’audition du Congrès de 2008 Tumeurs et utilisation des téléphones portables : Ce que dit la science, sur les preuves scientifiques indiquant que les enfants sont plus vulnérables aux radiations des téléphones portables et reçoivent des expositions plus élevées que les adultes. (Transcription complète de l’audition et vidéo C-SPAN). 

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Theodora Scarato

Theodora Scarato

Theodora est directrice générale de l’Environmental Health Trust (EHT) où elle dirige les programmes et coordonne les programmes scientifiques aux États-Unis et à l’étranger avec les conseillers scientifiques de cet organisme. Elle est l’analyste politique principale et la chercheuse de la base de données de l’EHT sur la collection la plus complète d’informations sur les actions politiques concernant les téléphones cellulaires et le sans fil.

Mme Scarato a publié un document de référence sur les raisons et les moyens de réduire les radiofréquences sans fil dans les bâtiments et a fait des présentations aux National Institutes of Health, à la Commission 5G de l’État du New Hampshire, au San Francisco Teachers Union, à l’Université de Californie à San Francisco et à l’American Federation of Teachers. Elle siège au conseil d’administration de PhoneGate Alert.

Elle a cofondé plusieurs organisations, tant au niveau local que national, qui s’intéressent aux questions de santé et de sécurité environnementales. En tant que psychothérapeute clinique, elle a travaillé pendant vingt ans avec des enfants et des adolescents, notamment en dirigeant un programme de thérapie intensive pour l’éducation spécialisée dans les écoles du comté de Montgomery et en travaillant comme psychothérapeute dans une clinique spécialisée dans le traitement du TDAH. Ses recherches portent non seulement sur les effets de l’exposition aux rayonnements, mais aussi sur les effets socio-affectifs de la surutilisation des technologies.




Norbert Bolz, scientifique des médias, répond à la question : a-t-on raison de dire « Je ne crois plus les médias » ?

[Source : lemediaen442.fr]

Lors de l’émission de Peter Hahne du 01.05.2017, Norbert Bolz, scientifique des médias, répond à la question : a-t-on raison de dire : « Je ne crois plus les médias » ?

« La presse mensongère est en fait une abréviation inexacte. Je voudrais dire quelque chose : c’est bien pire : ils dissimulent. Ils ne font pas ce que l’on attend d’eux, à savoir informer sur la réalité. »

« À cet égard, la véritable catastrophe est que les personnes qui se comptent parmi une élite autoproclamée croient que la vérité est bénéfique pour elles-mêmes, mais visiblement pas pour les autres. »



Transcription :

2017, Norbert Bolz, scientifique des médias, répond à la question: a-t-on raison de dire : « Je ne crois plus les médias » ?

Émission de Peter Hahne du 01.05.2017.

Les gens ont-ils raison lorsqu’ils disent : « Je ne crois plus les médias ? »

Norbert Bolz : En tout cas, il y a de bonnes raisons de le dire. Ce n’est pas parce que les médias mentiraient. La presse mensongère est en fait une abréviation inexacte. Je voudrais dire quelque chose : c’est bien pire : ils dissimulent. Ils ne font pas ce que l’on attend d’eux, à savoir informer sur la réalité. Et ils le font, comme vous l’avez dit à juste titre dans l’autre modération, par considération mal comprise. Et apparemment, le sentiment que l’on ne peut pas imposer la vérité aux Allemands, qu’ils réagissent mal à ce qui est vrai, et que nous devons donc l’emballer et la formuler soigneusement.

Moderator : Vous avez également fait des recherches à ce sujet pendant plusieurs décennies, que peut-on attendre de la population ? Combien de vérité le peuple peut-il supporter ?

Norbert Bolz : Je suppose que nos citoyens sont des citoyens matures, qu’ils sont adultes. Et c’est aussi la condition préalable à la démocratie. Si nous n’acceptons plus vraiment et ne partageons plus ce préalable, nous devrons vivre ensemble d’une manière complètement différente. Et je pense que personne ne veut ça.

À cet égard, la véritable catastrophe est que les personnes qui se comptent parmi une élite autoproclamée croient que la vérité est bénéfique pour elles-mêmes, mais visiblement pas pour les autres. Et que les citoyens sont pris pour des imbéciles, ou simplement considérés comme stupides, incapables de faire face à la vérité. Une arrogance incroyable émane de certaines élites, qu’il s’agisse de journalistes ou de politiciens, et l’on constate également une tendance croissante au paternalisme dans d’autres domaines de la vie. En d’autres termes, ils veulent prendre les citoyens par la main d’en haut et leur dire ce qu’il est bon de vivre, au lieu de les laisser décider par eux-mêmes.

À l’époque, il y avait une proportion extrêmement élevée d’Albanais du Kossovo dans certains actes criminels. Le problème est même que l’on y pense, – et je pense que c’est incontestable dans les rédactions; pensez à Cologne, la veille du Nouvel An – que l’on réfléchisse au fait que l’on communique ou non certaines informations vraiment extrêmement pertinentes pour la seule raison – et c’est le motif permanent dans toutes ces situations – de la crainte que l’on attise la xénophobie avec ces informations. Et je pense que cela signifie simplement déclarer les gens immatures.

Certaines personnes, notamment à la télévision publique, dans les grands programmes d’information, ne se contentent pas de proposer des informations, mais les présentent de telle manière que l’on ne peut avoir qu’une seule opinion à leur sujet. Et c’est précisément le problème central. Lorsque vous avez dit tout à l’heure qu’il serait possible d’écouter différentes sources d’information, différentes opinions, afin de se forger la sienne – parfait, ce serait bien. Mais nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des sujets, notamment avec le problème des réfugiés, où l’on ne peut avoir qu’une seule opinion si l’on ne veut pas être de droite, voire d’extrême droite, c’est-à-dire nazi.




Le psychiatre Alessandro Meluzzi : « Les VIP reçoivent de “faux vaccins”, je le jure sur la tête de ma fille ! »

[Source : lemediaen442.fr]

Par Marcel D. 

Lors d’un cycle de conférences « De la Santé et de la Liberté » organisé par l’Association Santé Active, au Parc Ausa près de Serravalle, Saint-Marin, Alessandro Meluzzi, célèbre médecin italien, psychiatre, essayiste, a parlé des thèmes de l’Information-Communication, Liberté Individuelle-Liberté Sociale et des effets psychologiques des limitations aux libertés individuelles, en relation avec la santé.

Dans un extrait de son discours circulant sur les médias sociaux, qui est devenu viral, Meluzzi affirme que « La plupart de ceux qui ont été vaccinés, à partir d’une certaine sphère, ont fait de faux vaccins. J’en suis sûr, ils me l’ont aussi proposé ! Je le jure sur ma fille adorée. »

À cette occasion, nous demandons à nos lecteurs de se remémorer le scandale de la première tentative de vaccination de masse — qui avait échouée — avec le H1N1. Le gouvernement allemand avait un vaccin spécial contre la grippe, réservé au gouvernement. Le quotidien Bild détenait une bombe et avait cité des experts accusant le gouvernement d’ « offrir une médecine de seconde classe à ses citoyens ». Un vaccin qui ne contient pas d’adjuvants pour les VIP et un vaccin-merdasse pour la populace.

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ? Rien ! Il reste toujours des privilégiés, comme les députés et sénateurs qui votent le pass sanitaire, donc l’obligation vaccinale pour les Français et s’en exemptent pour eux-mêmes. Ils ne sont pas soumis à ce qu’ils imposent au peuple.

Florian Philippot : « Richard Ferrand a refusé le pass sanitaire pour accéder à l’Assemblée nationale. Eh oui, tout ça c’est pour les gueux ! » a réagi le président des Patriotes.

Marcel D. pour Le Média en 4-4-2.




La dangerosité des nouveaux vaccins anti-covid est un fait historique

[Source : REINFOCOVID]

Par : Laurent MUCCHIELLI, sociologue, directeur de recherche au CNRS Hélène BANOUN, pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM Emmanuelle DARLES, maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université Éric MENAT, docteur en médecine, médecin généraliste Vincent PAVAN, maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université Amine ULMILE, pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de pharmacovigilance du Centre hospitalier de Cholet

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La vaccination anti-Covid, destinée à l’intégralité de la population, appliquée à marche forcée, ne fait l’objet d’aucun débat en France. Il s’agit en effet d’une idéologie politique (incarnée et promue activement par le président de la République en personne) et non d’une idée scientifique, ni d’une stratégie de santé publique. La science comme la santé publique sont des choses complexes, des séries de vérités partielles, adaptables et révisables en fonction des réalités de terrain ou d’expérience. Dans toutes les idéologies (politiques ou religieuses), le débat est au contraire posé en termes binaires et enfantins. On est pour ou contre, et le monde se divise entre amis (ici les pro-vax) et ennemis (ici les anti-vax). Que cette idéologie ait pris le pouvoir en France et qu’elle impose les termes mêmes du débat est une catastrophe à tous points de vue : intellectuel, démocratique et sanitaire.

Les influenceurs se déchaînent, certains journalistes les suivent

Dans un tel contexte, la mise en évidence d’une dangerosité vaccinale inédite associée aux quatre vaccins anti-covid anglo-saxons (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen) constitue une dissonance cognitive telle que beaucoup ne peuvent tout simplement pas l’entendre. La réalité est pourtant que l’un de ces quatre vaccins (celui d’AstraZeneca) a déjà été suspendu en février-mars 2021 dans de très nombreux pays et définitivement retiré voire interdit dans certains d’entre eux (le Danemark, la Norvège, la Suisse, l’Afrique du Sud, le Venezuela ainsi que les Etats-Unis). De fait, nous avons montré dans notre précédent article que ce vaccin était manifestement responsable du niveau de déclarations de décès particulièrement élevé au Royaume-Uni, qui l’a utilisé massivement (s’agissant du produit d’une firme suédo-britannique). Pourtant, à la fin du mois d’avril, Emmanuel Macron continuait à le recommander et cherchait à « casser la défiance » des Français à son égard, nous expliquait alors Le Monde. Position idéologique et non scientifique ou médicale, avons-nous déjà dit. Et la plupart des commentateurs s’exprimant dans le débat public s’y enferment derrière le président. Toutes ces personnes qui, pour une raison ou une autre, se sont impliquées dans la campagne gouvernementale de vaccination générale (élus, hauts fonctionnaires, médecins, journalistes, etc.), ne peuvent pas discuter tranquillement du problème posé. Ils y voient une remise en cause insupportable de l’idéologie qu’ils ont adoptée. Dès lors, au lieu de contribuer à réfléchir au problème et à l’étayer de données ou d’arguments, ils cherchent le moyen de l’évacuer purement et simplement. Et, comme l’on sait, le meilleur moyen de faire disparaître un message est de tuer le messager.

Le journal Mediapart, sur lequel l’un d’entre nous publie toute son enquête sur la gestion politico-sanitaire de cette crise depuis la fin du mois de mars 2020, a ainsi censuré notre dernier épisode (republié toutefois ici et ici) et ce malgré notre appel préalable au dialogue. Sa décision – cocasse pour un journal qui prétendait jusque-là défendre la liberté d’expression et les lanceurs d’alerte – a donné des ailes à la meute des influenceurs et lobbyistes qui nous dénigrent de toutes les façons possibles sur les réseaux sociaux depuis un an et demi. Cette fois-ci, non contents de voir notre travail censuré, ils ont ensuite harcelé sur Twitter l’institution (le CNRS) du premier signataire de cet article, espérant ainsi lui nuire de façon personnelle et directe. D’autres journalistes se sont empressés de le répercuter dans des articles, comme ici au Figaro, avec quelques copier-coller.

Il semble que notre lancement d’alerte du 30 juillet n’a pourtant pas été inutile. Ainsi, la Direction générale de la santé a envoyé un message d’alerte (« DGS-Urgent, n°2021-75 ») à tous les professionnels de santé le 3 août, pour leur demander de « maintenir un suivi des échecs vaccinaux ». Le lendemain (4 août), la revue Prescrire a mis à jour « de façon anticipée » sa fiche relative aux « effets indésirables connus mi-2021 des vaccins covid-19 à ARN messager », reconnaissant notamment des complications cardiaques graves jugées toutefois « très rares ». On va voir que cette « rareté » se discute (voir note 1).

Mais revenons aux arguments employés pour justifier la censure. A lire un peu l’ensemble des commentaires suscités ici et là par notre précédent article, il apparaît que toutes les personnes qui prétendent avoir de vrais arguments intellectuels n’en ont en fin de compte que deux. Ces deux arguments sont de type méthodologique. Ils visent à contester l’usage des déclarations d’effets indésirables remontés par la pharmacovigilance, et ils concluent invariablement que nous avons alarmé à tort et qu’en réalité tout va bien. Le premier argument est l’« imputabilité », le second la « mortalité attendue » (voir par exemple les verbatims de médecins collectés dans la dépêche de l’AFP écrite contre notre article). Les deux notions sont, en soi, tout à fait intéressantes et importantes à discuter. Mais leur détournement à des fins rhétoriques de protection de l’idéologie vaccinale est facile à montrer.

Imputabilité et mortalité attendue : les vrais-faux arguments du déni

Sur le papier (ou plutôt devant un écran d’ordinateur), les choses peuvent être discutées sans fin et dans un confort intellectuel rassurant. Cela s’appelle la ratiocination. Dans la vraie vie, les choses sont à la fois plus simples et plus brutales pour les personnes directement concernées par les effets indésirables des médicaments. Pour les victimes, il s’agit de savoir comment affronter ces effets parfois graves dans un contexte général de déni. Pour les soignants, il s’agit de savoir comment catégoriser et enregistrer ces effets apparus très rapidement (le plus souvent dans les 48h) après la vaccination.

Concernant l’imputabilité, notre précédent article posait déjà explicitement le problème : il est évident qu’il est très difficile de déterminer la cause exacte d’un effet indésirable grave lorsque le malade présente (ou présentait s’il est décédé) des comorbidités importantes, ou lorsque son dossier médical est insuffisamment connu. Le raisonnement vaut d’ailleurs aussi pour les morts réputés causées par la covid. Et c’est aussi pour cette même raison que, quel que soit le médicament concerné (vaccin ou autre), il ne faut jamais l’administrer uniformément mais bien au cas par cas en fonction de l’état de santé général de la personne et des éventuelles spécificités de son histoire médicale. De plus, en matière de mortalité, la preuve ultime de l’imputabilité qu’est la répétition du même symptôme à la suite de la même médication ne peut par définition pas être fournie (on ne meurt qu’une fois…). Il n’en reste pas moins qu’il existe des faits (des effets indésirables graves sont constatés dans les heures et les jours qui suivent un acte médical) et qu’il n’est pas possible de s’en débarrasser d’un revers de la main au prétexte que la causalité directe (a fortiori unique) n’est pas établie. C’est un peu comme si on voulait contester l’existence d’un homicide au motif que l’on n’a pas encore trouvé le coupable. Les déclarations de pharmacovigilance relatives aux effets indésirables graves de la vaccination sont là, il faut les interpréter et non tenter de les cacher sous le tapis.

Concernant la « mortalité attendue », l’argument utilisé par nos savants critiques nous paraît tout aussi rhétorique. Il consiste à dire au fond qu’il est normal que des gens meurent à tout âge, vaccinés ou pas, et donc qu’il n’y a pas lieu de s’interroger plus avant sur les décès. Mais aucun des utilisateurs de cet argument n’est allé vérifier réellement si cette mortalité était attendue ou pas. Par ailleurs, en quoi le fait que des gens meurent tous les jours d’un cancer invalide-t-il l’interrogation sur la responsabilité de la vaccination quand le malade en question meurt dans les heures qui suivent l’injection ? Il nous semble que l’argument sert encore une fois à évacuer la question au lieu de la problématiser.

En fin de compte, ces deux arguments sont incapables d’aider à comprendre le réel que nous avons sous les yeux et qui peut se résumer le plus souvent ainsi : un médecin constate l’apparition d’effets indésirables plus ou moins graves dans les heures qui suivent un acte vaccinal, il fait donc un signalement de ce qui lui apparaît logiquement comme étant lié d’une façon ou d’une autre à cet acte vaccinal qui vient juste d’être pratiqué. Qu’y a-t-il de compliqué à comprendre dans cette situation très concrète de la vie quotidienne ? Rien en réalité.

Enfin, et de manière très révélatrice, nos critiques semblent n’avoir lu que la première partie d’un article qui en comportait deux. La première était consacrée aux données françaises de pharmacovigilance. La seconde fournissait des comparaisons avec la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis et la communauté européenne. Et, dans le cas des Etats-Unis, nous avons montré que la preuve du caractère inédit de la mortalité liée aux nouveaux vaccins anti-covid est fournie par la comparaison temporelle. On va y revenir ici en détail. Puis on étudiera les données suisses, qui convergent elles aussi vers le constat d’une mortalité vaccinale inédite liée à ces nouveaux vaccins anti-covid.

La comparaison confirme que nous avons affaire à un événement historique

Que l’on pense que la comptabilité des effets indésirables par la pharmacovigilance les exagère ou au contraire les minimise (ce qui est communément admis en pharmacovigilance), le problème ne varie guère d’une année sur l’autre. Et les mêmes problèmes d’interprétation des déclarations se posent pour d’autres vaccins, ceux contre la grippe saisonnière par exemple. Or la mortalité associée en Occident à la vaccination anti-covid du fait des 4 vaccins ADN ou ARN fabriqués par des firmes anglo-saxonnes constitue un fait historique inédit. Mis en graphique, à partir ici des années américaines de pharmacovigilance (VAERS) qui recense les effets indésirables associés aux vaccins depuis 1990, cela donne ceci (Figure 1) :

Figure 1 : la mortalité associée aux vaccins aux Etats-Unis de 1990 à 2021

Que cela plaise ou non, nous avons bien affaire à un événement historique qu’il faut essayer de comprendre et non de cacher sous le tapis. Précisons qu’il ne s’agit pas là de vagues imputations déclarées des semaines voire des mois après la vaccination. Ce sont des effets qui ont été constatés principalement dans les 7 jours suivant immédiatement l’injection (Figure 2). Nous sommes donc bien dans la situation concrète résumée ci-dessus.

Figure 2 : les délais de survenue des morts associés aux vaccins anti-covid aux Etats-Unis

Comme nous l’avions indiqué dans notre précédent article, la base de données américaine recense les effets indésirables des médicaments depuis 1990. Il est donc possible de comparer cette mortalité des nouveaux vaccins anti-covid à celle de tous les autres vaccins administrés depuis 31 ans dans ce pays. La première analyse que nous en avions faite comporte une erreur de calcul qui nous avait amené à estimer que la campagne vaccinale anti-covid était responsable d’environ 36% du total des décès associés à la vaccination depuis 1990. Nous n’avions pas vu en effet qu’il existait des doubles comptages dans les résultats affichés. Nous avons donc refait le calcul et le résultat est plus impressionnant encore. Aux Etats-Unis, après l’actualisation du 30 juillet 2021, ce sont 10 672 décès qui sont remontés en pharmacovigilance comme associés à la vaccination depuis 1990, sur la totalité des vaccins utilisés. Parmi eux, 2 842 sont associés au vaccin anti-covid de Moderna, 2 768 à celui de Pfizer, 545 à celui de Janssen et 28 dont la marque de vaccin n’est pas connue. Le total des quatre donne un total de 6 183 décès, ce qui équivaut à près de 58% du total de la mortalité associée à un vaccin quel qu’il soit depuis 31 ans. Ceci est bien un événement historique inédit. L’interprétation est ouverte au débat. Mais le fait, lui, ne peut pas être évacué.

Le détail des décès, hospitalisations et incapacités permanentes aux Etats-Unis

Les décès associés à la nouvelle vaccination anti-covid sont évidemment les effets indésirables les plus graves. Mais, comme on le résume dans le tableau 1 ci-dessous, les données américaines donnent aussi à voir des invalidités graves (près de 7 000 fin juillet), des morts fœtales (près de 300) et des hospitalisations (près de 28 000).

Tableau 1 : effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA

Source : VAERS

Il est par ailleurs possible d’observer la répartition par tranches d’âges de ces effets indésirables graves associés à la vaccination anti-covid. Le tableau 2 ci-dessous en donne la répartition pour tous les cas où l’âge est connu. On y observe sans surprise que les effets les plus graves (décès et invalidités permanentes) sont logiquement concentrés aux âges les plus avancés, c’est-à-dire sur les personnes les plus fragiles. 63% des cas concernent ainsi les personnes âgées de plus de 60 ans. Toutefois, on note qu’un quart des cas concernent les personnes âgées de 40 à 59 ans, et que près de 12% des cas concernent même les jeunes adultes (18-39 ans).

Tableau 2 : répartition par classes d’âge des effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA

Source : VAERS

Mortalité, létalité : la comparaison prouve la dangerosité inédite de ces vaccins à ARN messager

Dans notre précédent article, nous indiquions que les données de la VAERS permettent de comparer la mortalité associée aux vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale aux Etats-Unis depuis 30 ans. Nous venons de confirmer et même d’amplifier le constat : à elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 58% de la totalité de la mortalité vaccinale depuis 31 ans. Nous avions également fait la comparaison avec les vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal) et constaté que, sur la même période, ces vaccins sont associés à 1 106 décès (soit 6,66% du total de la mortalité vaccinale globale). Il faut donc conclure que, aux Etats-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 9 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 31 ans.

Certains commentateurs honnêtes nous ont reproché à juste titre d’avoir discuté la mortalité mais pas la létalité, faute de fournir des données sur l’ampleur des vaccinations autres que covid ces dernières années. Nous avons donc cherché cette information qui est publiée sur le site du Center for Disease Control and Prevention. On y constate (sans surprise) que les Etats-Unis sont un pays qui vaccine énormément contre la grippe saisonnière ces dernières années. De 23,3 millions de doses injectées en 1990-1991, l’on est passé à 193,8 millions en 2020-2021. Au cours des 4 dernières années (2017-2020), près de 650 millions de vaccins contre la grippe ont été réalisés. Et 194 déclarations de décès ont été enregistrées dans la base. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement faible de 1 décès pour 3,3 millions d’injections. La vaccination anti-grippe saisonnière n’est donc pas dangereuse pour les populations.

Mais voici la comparaison avec les vaccins anti-covid : en 2021, en six mois, environ 165 millions de personnes ont été entièrement vaccinées aux Etats-Unis. Et nous avons vu que 6 183 décès ont été déclarés. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement forte de 1 décès pour 27 000 injections. En d’autres termes, la létalité potentielle des nouveaux vaccins anti-covid est environ 120 fois supérieure à celle des vaccins anti-grippe saisonnière.

Les données de la pharmacovigilance suisse confirment l’alerte

Alerté par un article publié par le pasteur Martin Hoegger sur le blog de l’économiste Liliane Held-Khawam, nous avons également exploré le site de l’agence suisse de pharmacovigilance (Swissmedic). Les données mises à disposition permettent de faire des calculs équivalents à ceux que nous avons fait pour les Etats-Unis. En voici les principaux résultats.
Du 1er janvier au 21 juillet 2021, plus de 4,5 millions de personnes ont reçu ces nouveaux vaccins en Suisse. Et la pharmacovigilance fait remonter 2 782 effets non graves (soit environ 1 cas sur 1 600), 1 537 effets graves (soit environ 1 cas sur 3 000) et 128 morts (soit environ 1 cas sur 35 000, ce qui est cohérent avec ce que nous avons constaté pour d’autres pays européens).

M. Hoegger a ensuite fait avec les données suisses le même raisonnement et le même type de calcul que nous. Il a comparé cette mortalité associée aux nouveaux vaccins anti-covid à celle des précédents vaccins contre la grippe saisonnière. Il a ainsi constaté que, en 9 ans (de 2011 à 2019), 99 événements indésirables graves ont été déclarés, ainsi que 2 décès. Partant du constat officiel qu’environ 14% de la population suisse a été vaccinée contre la grippe en 2018-2019, et en appliquant ce taux à toute la période, il estime donc qu’environ 10,5 millions de vaccinations anti-grippe ont été effectuées en Suisse en 9 ans. Cela donnerait donc un taux infime de 1 décès pour plus de 5 millions de vaccinations anti-grippe.

Par comparaison, la vaccination anti-covid a concerné environ 4,5 millions de personnes en Suisse au 21 juillet, pour 128 décès associés, ce qui donne un taux de 1 décès pour 35 000 vaccinations, soit une létalité potentielle environ 140 fois supérieure à celle des vaccins contre la grippe saisonnière. Voici à nouveau un constat, qu’il faut interpréter et non dissimuler.

Conclusions

Comme écrit à la toute fin de notre précédent article, la mortalité associée aux vaccins anti-covid est manifestement inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Et toutes les ratiocinations autour de la question de l’imputabilité ou de la mortalité attendue ne sont que des diversions servant à masquer une réalité qui dérange l’ordre établi. Ceci n’est pas sans rappeler la controverse sur l’hydroxychloroquine où la discussion méthodologique des doctus cum libro (« Comment, vous n’avez pas randomisé en double aveugle ? mais ça ne vaut rien alors ! ») servait à éviter d’avoir à aller voir sur le terrain (médical) si ce traitement précoce permettait ou non de réduire le nombre et/ou la sévérité des maladies. La réalité de terrain est que ces nouveaux vaccins provoquent incroyablement plus d’effets indésirables plus ou moins graves que les autres vaccins destinés à la population générale, et qu’il faut une forte dose d’aveuglement idéologique ou d’hypocrisie pour ne pas le reconnaître. En Allemagne, le débat a au moins le mérite d’exister entre médecins et scientifiques (un exemple ici). En France, l’idéologie l’interdit et le pouvoir exécutif veille à ce qu’elle s’impose sans partage. Comme le disait déjà Roland Gori en 2019, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, le président de la République ne gouverne pas les Français, il les soumet.

Voir et entendre tellement de journalistes et d’« experts » (ou supposés tels) disserter sur la méthodologie de la pharmacovigilance a quelque chose que l’on imagine difficilement supportable pour les personnes qui subissent ces effets indésirables. Cette population qui obéit au terrible chantage qui lui est fait (vaccine-toi sinon tu ne pourras plus travailler, tu ne pourras plus aller au restaurant, au cinéma, au musée, au concert ou au parc d’attractions, tu ne pourras plus voyager, etcetera), qui s’en soucie ? Qui la protège ? Personne. Elle doit s’auto-organiser. C’est ainsi que, parallèlement au Réseau des victimes d’accidents vaccinaux constitué en 2018 par des victimes du vaccin contre l’hépatite B, un groupe baptisé « Recensement effets indésirables vaccin Covid Officiel » s’est créé sur Facebook mi-juillet et a rassemblé 200 000 abonnés en à peine trois semaines. Mais qui sait s’il ne sera pas censuré par Facebook cette fois-ci ? Comme les innombrables témoignages qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Rappelons aussi à tous que le portail officiel de signalement des « événements sanitaires indésirables », destiné aussi bien aux soignants aux malades, se trouve ici.

Concluons. L’examen des données disponibles suggère clairement qu’une mortalité vaccinale inédite est en train de se développer partout en Occident, en lien avec l’usage des nouveaux vaccins anti-covid. Le débat est ouvert sur l’interprétation, mais le fait est là, sous nos yeux. Et cette mortalité vaccinale n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait donc conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets secondaires graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle est censée les protéger. Par cet article, comme par le précédent, nous appelons donc solennellement les gouvernements des pays occidentaux à suspendre immédiatement cette campagne vaccinale afin que, dans le cadre d’enquêtes parlementaires, des comités scientifiques et médicaux indépendants du pouvoir exécutif puissent analyser les données de pharmacovigilance dont nous disposons à l’échelle mondiale et les exposer à l’ensemble des citoyens en toute transparence.

Note :

(1) La « rareté » est une notion bien vague. Est-ce 1 pour 1 000 ? Un pour 10 000 ? S’agissant de la plus grande opération de vaccination de toute l’histoire, la question est importante aussi bien sur le plan scientifique que sur celui de la santé publique (et de son éthique). De ce dernier point de vue, nous avons vu (cet article et le précédent) que, dans les pays occidentaux, la mortalité vaccinale présumée des nouveaux vaccins anti-covid est probablement de l’ordre de 1 décès pour 30 000 vaccinations intégrales. Pour 30 millions de vaccinations, cela fait donc 1 000 décès. Pour 300 millions, 10 000 décès. Etcetera. Est-ce assumable éthiquement ? Par ailleurs, sur le plan scientifique, la question est également importante. En effet, indépendamment même de toute autre question méthodologique (transparence des protocoles, représentativité de l’échantillon, sincérité des analyses, etc.), les essais cliniques des industriels ont porté sur des populations de 30 000 (Moderna) à 44 000 personnes (Pfizer), ce qui peut paraître important vu de loin. En réalité, divisé en deux groupes (un groupe vacciné, un groupe placebo), cela donne des populations vaccinées d’environ 15 000 à 22 000 personnes. De sorte que des effets indésirables très graves (a fortiori mortels) survenant dans 1 cas sur 30 000 peuvent ne jamais y avoir été constatés.




Urgent: pourquoi un week-end décisif ?

[Source : La Minute de Ricardo]



[Voir aussi :
La clef de la libération
Note sur l’avenir
L’avenir se crée maintenant
Liberté et responsabilité
Souveraineté
Comment s’unir
Dépasser le conflit
Quand la paix existera-t-elle vraiment ?
Masse critique
Prendre sa santé en main
Sortir de la crise
L’âme d’une nation
L’enjeu majeur de notre époque
Entendre et écouter pour communiquer, maintenant et dans l’Humanité future
Note sur les problèmes et les opportunités]




Bill Gates détient des actions importantes à la fois dans Pfizer et BioNTech, et il est le principal bailleur de fonds de l’Agence britannique de réglementation des produits de santé et de médecine

[Source : ZEjournal]

Une enquête a révélé que la Fondation Bill & Melinda Gates est le principal bailleur de fonds de l’Agence britannique de réglementation des produits de santé et de médecine, et que la Fondation détient également des actions importantes dans Pfizer et BioNTech.

La médecine et les produits de soins de santé Regulatory Agency (MHRA) a prolongé l’autorisation d’urgence de l’ARNm Pfizer / BionTech Commission paritaire de recours au Royaume – Uni pour lui permettre de donner aux enfants âgés de 12 – 15 sur le 4 e Juin ici 2021.

À l’époque, le directeur général de la MHRA, le Dr June Raine, a déclaré que la MHRA avait « examiné attentivement les données d’essais cliniques chez les enfants âgés de 12 à 15 ans et a conclu que le vaccin Pfizer est sûr et efficace dans ce groupe d’âge et que les avantages l’emportent sur tout risque ».

Nous nous demandons si le Dr June Raine et la MHRA ont même lu les résultats de l’étude extrêmement courte et petite. S’ils l’avaient fait, ils auraient vu que 86% des enfants de l’étude ont subi une réaction indésirable allant de légère à extrêmement grave.

Seulement 1 127 enfants ont participé à l’essai, mais seulement 1 097 enfants ont terminé l’essai, dont 30 n’ont pas participé après avoir reçu la première dose du vaccin Pfizer. Les résultats n’indiquent pas pourquoi les 30 enfants n’ont pas terminé l’essai.

Les informations sont accessibles au public et contenues dans une fiche d’information de la FDA qui peut être consultée  ici  ( voir page 25, tableau 5 et suite ).

Il ne faisait aucun doute que la MHRA autoriserait d’urgence l’utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech chez les enfants si l’on considère qu’un certain M. Bill Gates détient des actions à la fois dans Pfizer et BioNTech et est le principal bailleur de fonds de la MHRA .

La Fondation Bill & Melinda Gates a acheté des actions de Pfizer en 2002, et en septembre 2020, Bill Gates a veillé à ce que la valeur de ses actions augmente en annonçant aux médias grand public dans une interview à CNBC qu’il considérait le coup de Pfizer comme le leader du Course au vaccin contre le Covid-19.

« Le seul vaccin qui, si tout se passait parfaitement, pourrait demander la licence d’utilisation d’urgence d’ici la fin octobre, serait Pfizer. »

La Fondation Bill & Melinda Gates a également acheté « par coïncidence » pour 55 millions de dollars d’actions de BioNTech en septembre 2019, juste avant que la prétendue pandémie de Covid-19 ne frappe.

La MHRA a reçu une subvention de la Fondation Bill & Melinda Gates en 2017 à hauteur de 980 000 £ pour une « collaboration » avec la fondation. Cependant, une demande d’accès à l’information à laquelle la MHRA a répondu en mai 2021 a révélé que le niveau actuel des subventions reçues de la Fondation Gates s’élève à 3 millions de dollars et couvre « un certain nombre de projets ».

Pouvons-nous vraiment faire confiance à la MHRA pour rester impartiale alors que son principal bailleur de fonds est la Fondation Bill & Melinda Gates, qui détient également des actions dans Pfizer et BioNTech ? Nous ne le pensons pas.
– Source : The Daily Expose (Royaume-Uni)




Le rapport de Graphika : soft power et guerre de 4e génération contre l’Algérie

[Source : ahmedbensaada.com]

Par Ahmed Bensaada

Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. Son succès repose donc sur l’impression de ne pas y avoir pas été contraint. Ainsi, le soft power n’atteint ses objectifs que s’il n’est pas perçu comme de la manipulation ou de la propagande.

Selon son concepteur, le très influent Joseph Nye, le soft power est soutenu par trois piliers : les valeurs politiques, la culture et la politique étrangère. Commentant cette théorie, le professeur G. John Ikenberry donne les précisions suivantes dans la célèbre revue Foreign Affairs:

« Les États-Unis peuvent dominer les autres, mais ils ont également excellé dans la projection du soft power, avec l’aide de leurs entreprises, fondations, universités, églises et autres institutions de la société civile; la culture, les idéaux et les valeurs des États-Unis ont été extrêmement importants pour aider Washington à attirer des partenaires et des partisans ».

L’exportation de la démocratie, qui est un champ établi et prépondérant de la politique étrangère américaine, utilise évidemment le soft power. Dans son article traitant du soft power américain dans les révolutions colorées, l’anthropologue Boris Pétric mentionne que des « ONG américaines sont les principaux acteurs de cette promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté […] ».

Cette relation entre les ONG et le soft power est très bien explicitée par Susan Liautaud dans son article « Soft Power of NGOs: Hard Responsibility, Hard Strategy, and Hard Accountability » dans lequel elle note que « les ONG et les autres acteurs du secteur à but non lucratif sont tenus d’utiliser le soft power de façon responsable et de rendre compte des conséquences induites par cette utilisation »

Il a été aussi montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe. La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation.

Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien.

Tel que noté par Albert A. Nofi, le soft power est une des ressources sur lesquelles s’appuient la guerre de 4e génération (G4G), cette guerre moderne qui, d’après François-Bernard Huyghe, « correspondrait à la révolution de l’information » tout en précisant qu’elle « mobiliserait des populations entières en un antagonisme gagnant tous les domaines politique, économique, social, culturel ».

En ce qui concerne l’utilisation militaire de l’information, Christina M. Knopf et Eric J. Ziegelmayer nous expliquent que :

« l’information est un produit qui se prête à l’arsenalisation et l’environnement informationnel est devenu vital pour le succès des opérations militaires. Le domaine de l’information, l’Internet en particulier, est aujourd’hui un terrain crucial à saisir pour exercer une influence économique et diplomatique dominante.  C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont officiellement incorporé à leur doctrine […] la « guerre des communications » ».

Cette « arsenalisation » de l’information a été rendue efficace grâce à l’essor fulgurant de l’Internet et des médias sociaux. À ce sujet, Waseem Ahmad Qureshi donne quelques précisions :

« Les progrès technologiques actuels (accès plus facile aux blogs médiatiques et à Internet) rendent la propagande et la manipulation des faits plus facilement accessibles tout en élargissant les conséquences des opérations de guerre de l’information en provoquant des effets dommageables massifs »

La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement.

Hirak, soft power et guerre de 4e génération

Un livre et de très nombreux articles ont été consacrés au rôle des organismes américains d’exportation de la démocratie et leurs relations avec le Hirak et ses « ténors ». Cet aspect du soft power ne sera pas traité dans ce travail, mais les lecteurs intéressés sont invités à consulter les liens suggérés.

Il faut cependant préciser que le soft power utilisé dans les G4G possède d’autres techniques aussi efficaces les unes que les autres.

Il a été fait mention d’une de ces techniques dans un de mes articles datant de décembre 2019. Il s’agit de mandater un universitaire crédible pour écrire, dans une revue crédible, un texte complétement fallacieux afin de suggérer un comportement donné et le présenter comme étant juste et approprié alors que, dans la réalité, il est complétement déraisonnable. Un exemple typique est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs. En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique).

Hallucinant! D’après ce professeur vivant dans un pays supposé être démocratique « ne pas voter est un acte démocratique »! Mais quel genre de démocratie désire exporter ce professeur loufoque?

L’histoire retiendra néanmoins l’odieuse campagne d’intimidation des électeurs lors de ce scrutin, ignominie qui a dû tellement faire plaisir à M. Zaretsky, certainement commandité pour nuire à l’Algérie.

Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cybermanipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques.

Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport.

Encore un organisme américain qui s’attaque à l’État algérien en général et aux institutions présidentielle et militaire en particulier! Décidément, ils ne lâcheront jamais ces Américains!

Mais qui est donc Graphika? Qui est derrière ce joli nom, quels sont ses champs d’intérêts et qui la finance?

Contrairement à Émilien Hertement, le journaliste du Figaro qui a bêtement rapporté la nouvelle, nous allons nous intéresser, dans un premier temps, à cette société pour comprendre ses motivations et nous enquérir de son sérieux. Ensuite, nous étudierons en détail son rapport cité par Le Figaro.

Graphika et ses connexions sulfureuses

D’après les informations figurant sur son site officiel, Graphika est

« une société d’analyse de réseau, fondée en 2013 par le Dr. John Kelly qui a étudié, dans sa thèse, l’essor fulgurant des conversations sur Internet en utilisant l’analyse de réseau des relations entre les auteurs en ligne, et pas seulement le contenu de leurs messages ».

Toujours selon son site, Graphika est financé par la DARPA, la « Minerva Initiative », l’« US Senate Select Committee on Intelligence » et la « Knight Foundation ».

DARPA est l’acronyme de la « Defense Advanced Research Projects Agency » (Agence pour les projets de recherche avancée de défense) qui est une agence du ministère de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à l’usage militaire.

La « Minerva Initiative » est une initiative de recherche universitaire en sciences sociales parrainée par le ministère de la Défense des États-Unis axée sur des domaines d’importance stratégique pour la politique de sécurité nationale des États-Unis. Lancée en 2008 par Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’époque, elle a pour objectif d’améliorer la compréhension de base du ministère de la Défense en ce qui concerne les forces sociales, culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis. Dès le début, le programme s’est focalisé , entre autres, sur les recherches universitaires traitant de la Chine, de l’Irak, du terrorisme et de l’islam radical. À son lancement, le projet a reçu 50 millions de dollars du ministère de la Défense des États-Unis pour financer ces recherches.

Les subventions de recherche sont supervisées par des gestionnaires de programme affiliés à deux organisations militaires de recherche fondamentale : le Bureau de la recherche scientifique de l’Armée de l’air (AFOSR) et le Bureau de la recherche navale (ONR).

L’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) est un comité créé par le Sénat américain en 1976 pour superviser et faire des études continues sur les activités et programmes de renseignement du gouvernement des États-Unis.

La « Knight Foundation » se présente comme une fondation nationale américaine qui investit dans le journalisme et les arts et dont l’objectif est de favoriser des communautés informées et engagées qu’elle croit essentielles à une démocratie saine. Cette fondation collabore cependant activement avec l’Open Society de George Soros, la National Endowment for DemocracyFreedom House et l’USAID.

Ces quatre organisations forment la colonne vertébrale du dispositif américain pour l’exportation de la démocratie dont il a été question précédemment.

Et ce n’est pas tout. Graphika déclare être associé avec des groupes de défense des Droits de l’homme du monde entier « pour surveiller les menaces numériques ciblant les utilisateurs vulnérables ».

En fait, il s’agit de Human Rights Watch (HRW), Amnesty International (AI) et « The Syria Campaign ». Il est de notoriété publique que les deux premières organisations (HRW et AI) sont largement financées par l’Open Society.  Et il ne faut surtout pas oublier qu’elles ont été toutes deux (avec d’autres entités droitdelhommistes) derrière la résolution du Parlement européen contre l’Algérie, juste quelques jours après le référendum sur la nouvelle Constitution algérienne. Drôle de coïncidence, n’est-ce pas? Comme la coïncidence de l’article de notre pitoyable professeur Zaretsky, un an plus tôt.

L’association de Graphika avec « The Syria campaign » est très révélatrice du rôle de désinformation, de propagande et d’étroite collaboration de cette société avec les gouvernements américains et britanniques.

« The Syria campaign » qui se dit « organisation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni » est étroitement lié aux « White Helmets » (casques blancs), organisme de protection civile syrien qui a défrayé la chronique en 2016 (lire mon article sur ce sujet, rédigé à l’époque).

En fait, ces « secouristes » présentés comme des héros en occident, sont financés par l’USAID (United States Agency for International Development), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie. Un document de l’USAID datant de 2018 précise qu’une subvention de 6,25 millions de dollars a été octroyée aux « White Helmets », en plus des 33 millions de dollars qui leur ont été versés depuis 2013. Ces « casques blancs » ont aussi été très largement financés par la Grande-Bretagne via le « Foreign and Commonwealth Office ». En date du 31 mars 2018, le montant total du financement que le gouvernement britannique leur a fourni s’élevait à 38 425 591,23 £. Ce qui fit dire à Julie Hyland, journaliste et militante britannique :

« Financés par le « Conflict, Stability and Security Fund » du gouvernement britannique et le programme USAID du gouvernement américain, ils [les « White Helmets »] font partie d’un réseau de forces djihadistes soutenues par l’Occident pour organiser un changement de régime ».

The White Helmets: The greatest scandal to hit Syria

Selon Vanessa Beeley, journaliste indépendante qui a beaucoup travaillé sur le terrain en Syrie et dans de nombreux autres pays de la région, les « White Helmets » « étaient liés financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie […] et que des membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Ahrar Al-Cham ».

Le mythe des « casques blancs » a été démoli par un grand nombre de journalistes et chercheurs de renom dont Eva BartlettJohn PilgerGareth Porter,Phillip GiraldiCraig Murrayet l’ancien inspecteur des armements de l’ONU Scott Ritter.

Graphika et ses figures publiques

Parmi les figures publiques de Graphika, on retrouve les noms de l’anglais Ben Nimmo (directeur des recherches) et de la française Camille François (directrice de l’innovation).

Ben Nimmo a rejoint Graphika en 2019, pourtant, rien ne le prédestinait à ce poste. Son parcours singulier a été décrit dans un article détaillé du New York Times (NYT).

En effet, il a étudié la littérature à l’Université de Cambridge, a travaillé comme instructeur de plongée sous-marine en Égypte, ainsi qu’écrivain et journaliste de voyage en Europe. En 2011, il a été recruté par l’OTAN comme attaché de presse principal sur la Russie et l’Ukraine jusqu’en 2014. Ensuite, il est devenu chercheur indépendant et a commencé à travailler sur la Russie sous contrat pour des think tanks pro-démocratie comme l’« Institute for Statecraft » qui pilote un projet  financé par le « Foreign and Commonwealth Office » nommé « The integrity initiative ». Créé en 2015, ce programme avait pour objectifs de contrer et sensibiliser à la désinformation provenant de pays comme la Russie et la Chine ainsi que de groupes extrémistes comme Daech. Comme par hasard, il s’agit de pays et ou organismes ciblés aussi par la « Minerva Initiative ».

Au cours de la campagne électorale américaine de 2016, M. Nimmo a collaboré avec l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN.

Pour se faire une idée de l’importance de ce « groupe de réflexion », il n’y a qu’à consulter l’impressionnante liste des membres de son Conseil d’administration. On y trouve, entre autres, Henry Kissinger, Joseph Nye (le concepteur du soft power), le général David H. Petraeus (commandant de la coalition militaire sous Bush fils et chef des troupes de l’OTAN ainsi que Directeur de la CIA sous Obama), Stephen Hadley (conseiller à la sécurité nationale de Bush fils), Robert Gates (cité précédemment – Directeur de la CIA sous Bush père et Secrétaire à la défense sous Bush fils et Obama). On y trouve aussi James Baker, Léon Panetta, Colin Powell, James Woosley, Peter Ackerman et j’en passe car la liste donne le tournis (le lecteur est invité à consulter ces pages pour plus de détails: lien 1 et lien 2). Pour la petite histoire, James Woosley a été directeur de la CIA sous Bill Clinton et a dirigé Freedom House . De son côté, Peter Ackerman a aidé à la création de l’Albert Einstein Institution dirigé par son professeur, l’illustre Gene Sharp, le théoricien de la « lutte non-violente » qui a été utilisée dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. Sa théorie a été développée dans de nombreux livres et tout particulièrement dans « De la dictature à la démocratie », ouvrage qui est devenu le livre de chevet de tous les révolutionnaires en herbe à travers le monde.

Revenons maintenant à Ben Nimmo. Il a aidé à fonder le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, un groupe basé à Washington qui étudie la désinformation en ligne.

En 2018, Facebook a annoncé un partenariat avec DFRLab pour « identifier, exposer et expliquer la désinformation lors des élections dans le monde », accordant à l’Atlantic Council et à Nimmo l’accès aux données privées de milliards d’utilisateurs de Facebook.

Facebook a fait de lui et du laboratoire les premiers étrangers autorisés à étudier les réseaux de désinformation sur son site avant que l’entreprise ne ferme les réseaux.

À la fin de son article, le NYT précise que Graphika et DFRLab ont tous deux reçu un financement de Facebook.

Le 5 février dernier, Ben Nimmo annonçait son départ de Graphika pour rejoindre Facebook où il aiderait « à diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d’influence ». Sans oublier, bien sûr, de faire « coucou » à sa collègue et collaboratrice, Camille François.

Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, bien au contraire. Sur The Grayzone, par exemple, on pouvait lire un article intitulé « Facebook hires ex-NATO press officer and social media censor Ben Nimmo as intel strategist » (Facebook embauche Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l’OTAN et censeur des médias sociaux, en tant que stratège du renseignement), alors que Mint Press News titrait « Facebook partners with Hawkish Atlantic Council, a NATO lobby group, to “protect democracy” » (Facebook s’associe au belliciste Atlantic Council, un groupe de pression de l’OTAN, pour « protéger la démocratie »).

Passons maintenant à la seconde figure publique de Graphika qui se nomme Camille François. Diplômée de Sciences-Po et boursière Fulbright, elle a été membre de la « New America’s Cybersecurity Initiative » (NACI), chercheure principale chez Jigsaw, a dirigé des projets de recherche sur la cybersécurité et les droits de l’homme pour la « Defence Advanced Research Projects Agency », et a travaillé pour l’équipe « Market Insights » de Google (consulter ce lien).

La « New America’s Cybersecurity Initiative » est un organisme financé (entre autres) par le Département d’état américain, la Knight Foundation, Open Society, Google, Microsoft, Apple et Facebook.

Jigsaw (anciennement Google Ideas) est un groupe de réflexion et un incubateur technologique au sein de Google/Alphabet dirigé par Jared Cohen. Ce dernier a travaillé au Département d’État américain comme membre du comité de planification des politiques du département d’État américain, puis a été très proche conseiller des secrétaires d’État Condoleezza Rice et Hillary Clinton. C’est, par exemple, lui qui avait personnellement contacté le cofondateur et président de Twitter, Jack Dorsey, pour lui demander de reporter les travaux de maintenance des serveurs de Twitter afin de ne pas perturber les activités des cyberactivistes iraniens lors de leurs manifestations antigouvernementales en 2009.

Mais ce qui attire le plus l’attention, c’est son rôle dans la formation des cyberactivistes arabes en préparation du « printemps » arabe. En effet, Jared Cohen fut un des fondateurs de AYM « Alliance of Youth Movements » (rebaptisée Movements.org) qui se définit comme une organisation américaine à but non lucratif (d’après leur site) qui affiche clairement sa mission : i) identifier des cyberactivistes dans des régions d’intérêt ; ii) les mettre en contact entre eux, avec des experts et des membres de la société civile ; et iii) les soutenir en les formant, en les conseillant et en leur procurant une plateforme pour initier les contacts et les développer dans le temps (pour plus de détails, consulter mon article sur le sujet).

Comme expliqué précédemment, la « Defence Advanced Research Projects Agency » (DARPA) est l’agence du ministère de la Défense des États-Unis qui finance Graphika. Comme le monde est petit!

D’après ce qui est mentionné sur son CV, Camille François a été aussi recrutée par Google, dans l’équipe de « Market Insights ». Directrice de recherche associée, elle s’est spécialisée dans la recherche en ligne sur les PME françaises et a géré les trackers de marque et de confidentialité de Google pour la perception parmi le public et les faiseurs d’opinion clés.

Pour boucler la boucle, Mme François s’est formée, en 2014, à l’École de l’OTAN d’Oberammergau (Allemagne) sur les « cyber-opérations » tel que précisé également sur son CV.

Graphika, la main dans le sac

La société Graphika a été impliquée dans de nombreuses controverses en relation avec i) le « repérage » d’un type particulier et ciblé de désinformation sur les médias sociaux et ii) son rôle de « chien truffier » dressé pour servir des commanditaires militaristes, atlantistes et occidentalistes.

Pour clarifier ce point, nous allons citer deux exemples pédagogiques.

1- L’affaire Jeremy Corbyn

La très large élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste britannique avec près de 60% des voix en 2015 a été suivie par une campagne médiatique « mainstream » ayant pour but de diaboliser sa personne et de lui ôter toute légitimité politique de premier plan.

Tout d’abord, ses positions pro-palestiniennes lui ont valu des attaques du lobby sioniste pour des allégations d’antisémitisme après son succès électoral. Quelques années plus tard, à l’approche des élections législatives de 2019, les accusations sont montées d’un cran, devenant plus incisives. Il n’était pas question qu’un socialiste « antisémite » soit logé au 10, Downing Street.

En plus de ces accusations fallacieuses, une autre affaire a été planifiée pour porter le coup de grâce à la possibilité que Corbyn puisse, un jour, occuper le fauteuil de Premier ministre britannique : sa « collusion » avec la Russie. Cette accusation, mêlée avec ce « sport » occidental communément appelé « Russia Bashing », allaient être, ni plus ni moins, un coup de grâce à ce projet.

À ce sujet, les journalistes d’investigation Ben Norton et Max Blumenthal écrivaient le 8 décembre 2019:

« À quelques jours des élections nationales britanniques du 12 décembre, les agences de renseignement britanniques et les organisations soutenues par le gouvernement américain ont intensifié leurs attaques contre Corbyn, empruntant des tactiques à l’hystérie américaine du Russiagate et faisant de grands efforts pour le présenter – sans aucune preuve substantielle – comme une supposée marionnette de l’ignoble Kremlin ».

Le journaliste Matt Kennard a, quant à lui, publié une enquête détaillée au titre très explicite : « Comment l’establishment militaire et du renseignement britannique s’efforce d’empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre ».

Il y mentionna que des responsables de l’armée et du renseignement britanniques ont été à l’origine d’au moins 34 reportages majeurs publiés dans les médias nationaux présentant Jeremy Corbyn comme un danger pour la sécurité britannique.

Le 27 novembre 2019, en pleine campagne électorale, l’équipe de Jeremy Corbyn présenta un imposant dossier traitant de négociations secrètes entre le gouvernement conservateur de Boris Johnson et l’administration américaine dans le but de privatiser le National Health Service (NHS) britannique, démentant ainsi les promesses de son rival conservateur.

Moins d’une semaine plus tard, l’artillerie lourde fut sortie pour faire face à l’accusation.

Ben Wallace, le Secrétaire d’État à la Défense britannique, déclara que 

« Jeremy Corbyn a joué le rôle d' »idiot utile » pour le Kremlin en minant l’OTAN pendant des décennies et cela le rend inapte à être Premier ministre ».

Comme pour confirmer ses dires, le journal pro-conservateur The Daily Telegraph titrait à la Une « Le dossier de Corbyn pointe du doigt les Russes ».

The Guardian emboîta le pas en précisant que les documents de Corbyn ont été « mis en ligne par des affiches utilisant des méthodes russes ». D’autres médias comme The Daily Beast, la BBC ou le Washington Post reprirent également la nouvelle.

Ce n’est pas le « clonage » de cette information qui attire l’attention mais le fait que tous les médias se sont basés sur une et une seule source : Graphika et son directeur des recherches, Ben Nimmo. Tiens donc!

Extrait de l’article du Guardian :

« Ben Nimmo, le chef des enquêtes chez Graphika, a déclaré : « Ce que nous disons, c’est que les efforts initiaux pour amplifier la fuite du NHS ressemblent beaucoup aux techniques utilisées par Secondary Infektion dans le passé, une opération russe connue. Mais nous n’avons pas toutes les données qui nous permettent de prendre une décision finale dans cette affaire » ».

Une accusation aussi grave, reprise par des médias lourds et influents, basée sur une seule source et…du vent.

Ce qui fit dire à Norton et Blumenthal :

« Pas un seul article couvrant l’histoire n’a pris la peine d’informer les lecteurs qui était Nimmo, ni n’a offert de détails sur les puissantes forces étatiques derrière Graphika ».

Et d’ajouter :

« En fait, Nimmo n’est pas un expert en données ou un journaliste, mais un ancien attaché de presse de l’OTAN qui a précédemment travaillé pour l’usine de propagande secrète « Integrity Initiative », qui était financée par le ministère britannique des Affaires étrangères et dédiée à engendrer des conflits avec la Russie ».

La suite de l’histoire vous la devinez certainement : Jeremy Corbyn a évidemment perdu les élections du 12 décembre 2019.

2- Le Russiagate

Le Russiagate est l’affaire politico-judiciaire qui a été invoquée pour qualifier les allégations d’ingérence de la Russie dans les élections présidentielles américaines de 2016. Un branle-bas de combat médiatique a été orchestré afin de démontrer que la défaite de Hillary Clinton n’était due qu’à une collusion entre l’équipe de Donald Trump et le Kremlin via une armée de trolls russes écumant les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter.

Comme on peut s’y attendre, la démonstration a été confiée à une équipe de l’Université d’Oxford et …la société Graphika. Cette dernière était représentée par son fondateur, John Kelly, et Camille François.

Le rapport, commandité en 2018 par l’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) dont il a été question auparavant, confirme évidemment les allégations. On peut y lire :

« L’Agence russe de recherche Internet (IRA) a lancé une attaque prolongée contre les États-Unis en utilisant une propagande informatique pour désinformer et polariser les électeurs américains ».

« Les données sur l’IRA fournies au SSCI par les plateformes américaines de médias sociaux et Internet démontrent un effort soutenu pour manipuler le public américain et saper la démocratie. Avec des années d’expérience dans la manipulation de l’opinion publique en Russie, l’IRA a utilisé les principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter, pour cibler les électeurs américains et polariser les utilisateurs des médias sociaux américains ».

Une année plus tard, le rapport du procureur Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016, était publié. La principale conclusion stipulait qu’il n’y a pas eu d’entente entre les membres de l’équipe de Trump et la Russie.

Le Monde diplomatique qualifia le Russiagate de « débâcle » et commenta le rapport ainsi :

« Les premiers éléments connus du Rapport Mueller représentent une défaite pour la fraction la plus modérée du parti démocrate, pour le parti de la guerre à la Russie, pour les médias. […] Enfin, ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi-totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps ».

Une gifle aussi à Graphika et ses « experts ».

La chasse aux sorcières s’est poursuivie jusqu’aux élections présidentielles américaines de 2020. Graphika produisit un autre rapport en septembre 2020 signé par, entre autres, Ben Nimmo et Camille François ciblant un site nommé PeaceData supposément financé par l’Agence russe de recherche Internet (IRA).

À ce sujet, le New York Times écrivit :

« Le groupe russe qui s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2016 est de retour, utilisant un réseau de faux comptes et un site Web conçu pour ressembler à un site d’information de gauche, ont déclaré mardi Facebook et Twitter. La campagne de désinformation menée par le groupe soutenu par le Kremlin, connu sous le nom d’Internet Research Agency, est la première preuve publique que l’agence essaie de répéter ses efforts d’il y a quatre ans et d’éloigner les électeurs du candidat démocrate à la présidentielle, Joseph R. Biden Jr., pour aider le président Trump ».

PeaceData a vivement réagi à ces accusations les qualifiant de calomnies et de mensonges.

En effet, certains observateurs perspicaces notèrent que, contrairement à ce qui était dit par Graphika et NYT, le site web PeaceData avait publié plusieurs articles critiquant durement Trump, dont un qui l’a qualifié de « instable et déséquilibré ». D’autre part, Graphika ne donna aucune preuve du financement du site par l’IRA dans son rapport.

Les comptes Facebook et Twitter de PeaceData ont évidemment été fermés sur la base du rapport de Graphika et de ses « experts », Ben Nimmo et Camille François.

Graphika et l’Algérie

Après avoir passé en revue l’imposant réseau de connexions politico-militaires dont dispose Graphika et ses « experts » ainsi que les « missions » de haut niveau dont ils ont été chargés, plusieurs questions viennent à l’esprit : Pourquoi l’Algérie? Pourquoi maintenant? Quel est le but recherché? Qui a commandé l’étude? Qui l’a financée? Et qui a collaboré avec eux pour leur fournir les détails nécessaires?

Tout d’abord, il faut reconnaître que si Graphika s’est intéressée à l’Algérie, c’est que ce pays représente un enjeu géostratégique important pour les États-Unis. Cela confirme ce qui a été avancé dans mes nombreux articles et mes récents livres sur le sujet.

Le timing est lui aussi important. En effet, comme le Hirak « frelaté » bat de l’aile, cette évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie cherche à créer une nouvelle agitation malsaine dans la vie politique du pays.  En plus, il est quand même étrange que sa publication intervienne juste après le scandale Pegasus qui a ciblé l’Algérie. De victime, l’Algérie est présentée comme coupable par Graphika.

Pour tenter de répondre plus amplement aux questions, revenons au rapport de Graphika sur l’Algérie.

Le résumé du rapport donne le ton :

« Facebook a partagé un ensemble de comptes, de pages et de groupes avec Graphika pour une analyse plus approfondie avant de les supprimer de ses plateformes. Notre enquête a révélé un effort multiplateforme sur plusieurs années pour faire avancer les intérêts du président algérien Abdelmadjid Tebboune, depuis sa candidature à la présidentielle de 2019, jusqu’à un référendum constitutionnel l’année dernière et des élections législatives largement boycottées en juin. Cette activité s’est entrelacée avec une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant le mouvement de protestation du Hirak en Algérie, qui, au cours des deux dernières années, a rassemblé des milliers de personnes dans les rues du pays pour demander que l’élite dirigeante soit chassée et la fin de la corruption. Ces tentatives combinées pour manipuler, déformer et polariser la conversation politique en ligne en Algérie doivent être considérées dans le contexte de la répression signalée par le gouvernement contre les voix de l’opposition et de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a contraint de nombreux Algériens à déplacer leurs manifestations en ligne ».

On en tire les conclusions suivantes :

  • Comme expliqué précédemment, Facebook travaille avec Graphika;
  • Les sites jugés « indésirables » sont supprimés sur recommandation de Graphika;
  • Graphika fait de la politique et non de l’analyse de réseaux;
  • La démarche constitutionnelle adoptée par l’État algérien pour sortir de l’impasse ne plait pas à Graphika;
  • Graphika supporte la politique du « Yetnahaw Gaa » prônée en particulier par les ongistes (formés et financés par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie), les islamawistes « offshore » et les makistes séparatistes;
  • Graphika se positionne contre les institutions de l’État algérien et soutient les groupes cités précédemment, dont deux sont considérés comme des organisations terroristes;
  • L’État algérien manipule l’information, mais aucun mot sur l’incommensurable manipulation des trois groupes cités;
  • Facebook (et les autres médias sociaux) autorise (encourage?) les manifestations en ligne pour ceux qui militent pour la phase de transition, mais ferme les comptes de ceux qui soutiennent la démarche constitutionnelle.

Passons maintenant à ce que Graphika appelle des preuves à ses allégations. Le rapport commence avec un article concernant Noureddine Boukrouh qui est commenté comme suit :

« Dans l’ensemble, les comptes et les pages identifiés par Facebook ont montré des signes clairs de coordination, ainsi que l’utilisation de fausses identités et d’autres pratiques trompeuses pour induire les utilisateurs en erreur. Dans une illustration particulièrement frappante en juin de cette année, 42 des pages identifiées ont publié la même photo avec des légendes identiques attaquant des opposants au gouvernement algérien. Beaucoup de ces pages se sont présentées comme des groupes pro-démocratie ou des médias indépendants »

Quel niveau d’analyse! Hercule Poirot en aurait perdu sa moustache!

Mensonge et inversion des rôles:

1- Graphika prétend que Noureddine Boukrouh a été qualifié de « fou » alors que c’est lui qui a traité le Président de la république algérienne de la sorte.

2- En plus, Graphika affirme qu’il s’agit d’une « attaque coordonnée contre un opposant » alors qu’il s’agit d’un de mes articles, publié sur mon site, en réponse au sien.

Il s’avère qu’il s’agit de MON article intitulé « Un goujat nommé Boukrouh » qui a été publié sur mon site avec la même photo, mais qui a aussi été repris par d’autres sites (site 1site 2site 3, etc.). Il est donc normal que des pages Facebook le reprennent comme c’est le cas de tous mes articles. Mon récent poème en hommage à Djamel Bensmaïl, par exemple, a été repris intégralement par des dizaines de pages. Où est le problème? Les réseaux sociaux ne servent-ils pas à cela? Ou alors c’est halal pour certains et haram pour d’autres?

Au-delà de cet aspect, ce qui attire l’attention, c’est la légende :

« Captures d’écran montrant la publication coordonnée d’une attaque décrivant la figure de l’opposition Noureddine Boukrouh comme « folle » peu de temps après avoir critiqué Tebboune ».

Il s’agit d’un pur mensonge! C’est M. Boukrouh qui a traité le président Abdelmadjid Tebboune de fou dans un post sur Facebook! En toute lettre dans le titre!

Question pour Graphika et Facebook : accuser fallacieusement un président en exercice de folie ne mérite pas la fermeture du compte de M. le « sain d’esprit »?

En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire algérienne qui a été dénigrée, comme si ces mêmes institutions, aux États-Unis ou en Occident n’avaient pas le droit de s’exprimer sur l’état de la Nation. Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses institutions étatiques et s’exprime dans les médias qu’elles jugent adéquat à son message.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le rapport de Graphika critique le droit à l’institution militaire de faire des reportages sur les « fake news » et de dénoncer les agissements de certains groupes qui menacent la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.

Le rapport cite nommément « Karim Tabbou » (cité 3 fois), « Amir DZ » (cité 4 fois), « Rachad » (cité 4 fois), « Mohamed Larbi Zitout » (cité 5 fois) et Mourad Dhina.

« Les cibles clés depuis 2019 comprenaient : Karim Tabou – une figure de l’opposition qui a été arrêtée par la police algérienne en 2020 et 2021 ; Amir Boukhors (« Amir DZ »), un dissident anti-régime en France ; et deux co-fondateurs du groupe politique « Rachad » – Mohamed Larbi Zitout, qui vit en exil à Londres, et Mourad Dhina, qui vit en Suisse. En mars 2021, un tribunal algérien aurait émis des mandats d’arrêt contre Boukhors et Zitout pour « terrorisme » ».

Les « ténors autoproclamés du Hirak », en l’occurrence Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, sont aussi présentés comme des « critiques du régime algérien ».

Comme par hasard, toutes les personnes citées, sans aucune exception, collaborent ensemble tel qu’expliqué dans mon livre sur le Hirak et sont, bien évidemment, toutes pour la phase de transition.

Décidément, la vision de Graphika (et de ses commanditaires) est dichotomique :  il y a des bons et des mauvais. Les bons sont ceux qu’elle nomme « les figures de l’opposition » et les mauvais sont les institutions étatiques, présidentielle et militaire.

Par contre, aucun mot n’est prononcé sur le nombre incalculable de comptes Facebook qui sont, directement ou indirectement, liés à ces « figures » et qui, nuit et jour, dénigrent ces mêmes institutions.

Pour plus de détails et pour comprendre le rôle de ces groupes qui ont surfé sur le Hirak algérien, le lecteur est invité à consulter mon interview sur le sujet.

Il faut dire que certains passages du rapport Graphika frôlent la dérision. Jugez-en.

« Les pages et les comptes du réseau ont constamment fait l’éloge de l’Armée nationale populaire algérienne (الجيش الوطني الشعبي الجزائري). Le réseau a amplifié des images d’exercices d’entraînement et d’autres événements, ainsi que des mèmes et des dessins animés pro-militaires, présentant tous l’armée algérienne comme des protecteurs forts et bien équipés du peuple algérien ».

Est-il donc interdit de faire l’éloge de l’armée de son pays? N’en déplaise à Graphika, l’institution militaire protège non seulement le peuple algérien, mais aussi l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Encore une ineptie racontée dans le rapport : Graphika reproche à certaines pages d’avoir fait la promotion des élections législatives du 12 juin 2021.  Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir encourager les citoyens à accomplir leur devoir électoral? Pourquoi alors n’avoir rien dit sur ces « grands démocrates », vulgaires factotums de ces « figures de l’opposition » qui, à l’étranger, empêchaient violemment les personnes de voter? Il est clair que les informateurs « autochtones » ne leur ont pas raconté toute l’histoire aux « experts » de Graphika. Ou alors est-ce cette dernière qui a filtré les informations pour diaboliser les institutions étatiques algériennes et sanctifier cette « opposition » qui travaille à la destruction du pays avec la bénédiction de l’Oncle Sam et de l’OTAN?

Il faut le dire clairement : un travail scientifique crédible doit nécessairement analyser les activités des deux protagonistes et non faire preuve de cécité sélective en faveur de celui qu’on veut soutenir. Le rapport de Graphika montre une faiblesse méthodologique si flagrante que son soi-disant travail « scientifique » n’est en réalité que de la propagande pour un camp choisi, le même qui a été sélectionné par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans le but de réaliser un « regime change » en Algérie par le biais du soft power.

Graphika ne s’arrête pas là. Elle va jusqu’à consacrer une section sur le Maroc et la France intitulée « Maroc malveillant, France traîtresse ».

Elle y prétend que les médias de ces deux pays sont des bisounours et que l’Algérie les calomnie. Alors qu’elle attaque les chaines de télévision étatiques algériennes, Graphika présente France 24 comme une chaine inoffensive, ne précisant pas qu’il s’agit d’une des chaines étatiques françaises qui travaille directement avec le Quai d’Orsay  et dont le rôle dans le Hirak a été très partial (pour ne pas dire hostile à l’Algérie) comme expliqué dans un de mes articles publié en 2019. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que son accréditation en Algérie lui a été retirée en juin 2021.

Quant au Maroc, son action belliqueuse et agressive sur les réseaux sociaux contre l’Algérie est passée, elle aussi, sous silence. Il faudrait peut-être rappeler à Graphika l’affaire Pegasus dont elle n’a, bien sûr, pas soufflé mot. Le Maroc n’a-t-il pas espionné 6000 personnes en Algérie, ou est-ce encore une « fake News » des institutions présidentielle ou militaire?

Il fallait s’y attendre. Mohamed Larbi Zitout, un des membres du mouvent Rachad cité dans le rapport Graphika, en a fait ses choux gras dans une de ses interminables logorrhées cyberspatiales.

Ce qui répond tout naturellement à l’importante question : Cui Bono?

Conclusion

Cette étude nous permet de tirer les conclusions suivantes :

  • La société Graphika est financée par des entités directement ou indirectement reliées à l’administration américaine, à l’administration britannique, à l’OTAN et à des organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • La société Graphika ne fait pas d’études pour informer les citoyens. Elle ne s’intéresse qu’aux médias sociaux de pays ciblés par les États-Unis ou par certains pays membres de l’OTAN comme la Grande-Bretagne;
  • Ces dernières années, les principaux pays ciblés par les études de la société Graphika sont la Russie, la Chine et l’Iran.
  • Les études sur la Russie sont très nombreuses et très agressives, ce qui confirme l’influence de l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN;
  • La société Graphika possède des relations avec certains géants du Web, soit directement, soit à travers ses « experts »;
  • La société Graphika collabore directement avec Facebook et lui fournit la liste des pages à supprimer;
  • Ce faisant, Facebook n’est pas indépendante, mais se comporte comme une entreprise impliquée dans la mise en œuvre de la politique étrangère étasunienne et de l’OTAN (Ceci n’est pas nouveau : la collusion entre certains géants du Web et l’administration américaine a été longuement discutée dans mon livre « Arabesque$ » et certains de mes articles);
  • La société Graphika n’a pas étudié les médias sociaux algériens fortuitement. Le timing, le parti pris et les attaques frontales contre les institutions fondamentales de l’État algérien indiquent que cette étude a été commanditée par des groupes ou des états qui favorisent un « regime change » en Algérie et qui y travaillent;
  • Ce dernier point est évident à la lecture du rapport qui présente négativement les institutions étatiques algériennes et positivement ce qu’il appelle « les figures de l’opposition »;
  • Aucune étude n’a par contre été réalisée sur l’utilisation des médias sociaux par « les figures de l’opposition », ce qui enlève toute scientificité au rapport et en fait, par voie de conséquence, un pur outil de propagande contre l’Algérie;
  • Les relations entre certaines « figures de l’opposition » et l’administration américaine (explicitées dans mon livre sur la question) ayant été complètement occultées dans le rapport, on en déduit que Graphika joue un rôle analogue et complémentaire aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • Ces trois derniers points indiquent que Graphika, ainsi que les diverses institutions (étatiques ou non) avec lesquelles elle collabore, supportent et soutiennent activement « les figures de l’opposition » contre l’État algérien;
  • Tout cela nous amène à conclure que Graphika est un outil de plus dans l’arsenal du soft power américain, spécialisé dans un nouveau « champ de bataille » qui n’est autre que le monde virtuel des médias sociaux.
  • Les actions menées de manière agressive par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie, combinées à celles des ONG droitdelhommistes ainsi que les attaques de la société Graphika montrent, de manière non équivoque, que l’Algérie est actuellement sous le feu nourri d’une guerre de quatrième génération.



Les Etats-Unis autorisent pleinement le vaccin de Pfizer, obligation vaccinale pour l’armée

[Source : RT en français]

[Photo : © KIM HONG-JI Source: Reuters]

Washington a pleinement approuvé le vaccin de Pfizer, qui bénéficiait jusqu’ici d’une autorisation temporaire d’urgence. Dans la foulée, le Pentagone a annoncé que le vaccination contre le Covid allait devenir obligatoire dans l’armée américaine.

L’Agence américaine des médicaments, la Food & drug administration (FDA), «a approuvé le premier vaccin contre le Covid-19» dans le pays, a-t-elle déclaré ce 23 août dans un communiqué. Le vaccin de Pfizer bénéficiait depuis décembre d’une autorisation d’urgence. Il continue à être disponible pour les enfants et adolescents de 12 à 15 ans sous cette autorisation conditionnelle, a précisé la FDA.Lire aussi L’EMA examine de possibles nouveaux effets secondaires liés aux vaccins anti-Covid à ARN messager

«Même si des millions de personnes ont déjà reçu de façon sûre des vaccins contre le Covid-19, nous reconnaissons que pour certains, cette autorisation pourra donner plus de confiance dans la vaccination», a déclaré la responsable par intérim de la FDA, Janet Woodcock, citée dans le communiqué. «L’importante étape d’aujourd’hui nous rapproche un peu plus de renverser le cours de la pandémie aux Etats-Unis», a-t-elle ajouté. 

«Nous avons évalué les données scientifiques et les informations incluses dans des centaines de pages [et] conduit notre propre analyse de la sûreté et de l’efficacité» du vaccin, a détaillé Peter Marks, responsable scientifique au sein de la FDA. Il a précisé que le processus de production du vaccin avait également été vérifié, y compris via des visites d’usines.

Cette autorisation complète pourrait permettre à certaines autorités d’imposer la vaccination sans crainte de recours légaux. De fait, dans la foulée l’homologation définitive du sérum de Pfizer, le Pentagone a annoncé que le vaccin contre le Covid-19 allait devenir obligatoire dans l’armée américaine.

«Maintenant que le vaccin de Pfizer a été approuvé, le ministère va diffuser une directive imposant à tous les personnels engagés de se faire vacciner», a ainsi déclaré le porte-parole militaire John Kirby. 




Les CDC enterrent une étude selon laquelle le port du masque par des élèves ne présente « aucun avantage statistiquement significatif »

[Source : Aube Digitale]

Il y a moins de trois mois, les Centers for Disease Control (CDC) ont publié une étude à grande échelle, pour la plupart ignorée, sur la transmission du virus Covid-19 dans les écoles américaines. Cette étude a conclu que si le fait de masquer les enseignants alors non vaccinés et d’améliorer la ventilation était associé à une baisse des niveaux de transmission du virus dans les écoles – la distanciation sociale, les barrières dans les salles de classeles filtres HEPA et le fait d’obliger les élèves à porter des masques n’ont pas entraîné de bénéfice statistiquement significatif.

Quelques grands médias ont couvert sa publication en rappelant brièvement le résumé de l’étude : le fait de masquer les enseignants non vaccinés et d’améliorer la ventilation en augmentant la quantité d’air frais était associé à une moindre incidence du virus dans les écoles. Ce sont des mesures de bon sens, et le fait qu’elles semblent fonctionner est rassurant mais pas surprenant. D’autres résultats tout aussi importants de l’étude ont cependant été absents du résumé et n’ont pas été largement rapportés. Ces conclusions jettent un doute sur l’impact de bon nombre des mesures d’atténuation les plus courantes dans les écoles américaines. La distanciation, les modèles hybrides, les barrières dans les salles de classe, les filtres HEPA et, surtout, l’obligation de masquer les élèves n’ont pas eu d’effet bénéfique statistiquement significatif. En d’autres termes, on ne peut pas dire que ces mesures soient efficaces.

NYMag

Selon le rapport, les scientifiques estiment que la décision des CDC d’omettre intentionnellement les conclusions sur le masquage des élèves dans un résumé de l’étude équivaut à une « mise sous pli » des conclusions – la pratique consistant à enterrer les études qui n’ont pas de résultats statistiquement significatifs.

« Le fait qu’une exigence de masquage des étudiants n’ait pas permis de démontrer un bénéfice indépendant est une conclusion importante et très intéressante », selon Vinay Prasad, professeur associé au département d’épidémiologie et de biostatistique de l’université de Californie à San Francisco. « Elle aurait dû être incluse dans le résumé ».

L’épidémiologiste Tracy Hoeg, auteur d’une autre étude des CDC sur la transmission du Covid-19 dans les écoles, a déclaré que « le résumé donne l’impression que seul le masquage du personnel a été étudié », ajoutant « alors qu’en réalité, il y avait cette détection supplémentaire importante sur une exigence de masquage des étudiants n’ayant pas d’impact statistique. »

Comme le note Twitchy, David Zweig du NYMag s’est demandé pourquoi les États-Unis exigent le port de masques alors que d’autres pays ne le font pas.

David a été rejoint par d’autres personnes soulignant des faits similaires :

Plus d’informations via Twitchy :

Mais il n’y a pas que cette étude des CDC. Il n’y a aucune étude que Zwieg – ou qui que ce soit – puisse trouver qui « montre de manière concluante que le port de masques par les enfants à l’école a un quelconque effet sur leur propre morbidité ou mortalité ou sur le taux d’hospitalisation ou de décès dans la communauté qui les entoure » :

En attendant, comme nous l’avons noté à plusieurs reprises la semaine dernière, de nombreuses études concluent que les masques n’offrent qu’une protection minimale, voire nulle.

  1. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.05.18.21257385v1.full-text
  2. https://swprs.org/face-masks-evidence/
  3. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29395560/
  4. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32590322/
  5. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15340662/
  6. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26579222/
  7. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31159777/
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4420971/
  9. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.01.20049528v1
  10. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047217v2
  11. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp2006372
  12. https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2749214
  13. https://www.cmaj.ca/content/188/8/567
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5779801/
  15. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19216002/
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4420971/
  17. https://academic.oup.com/cid/article/65/11/1934/4068747
  18. https://www.jstage.jst.go.jp/article/bio/23/2/23_61/_pdf/-char/en
  19. https://link.springer.com/article/10.1007/BF01658736
  20. https://www.journalofhospitalinfection.com/article/0195-6701(91)90148-2/pdf90148-2/pdf)
  21. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2493952/pdf/annrcse01509-0009.pdf
  22. https://web.archive.org/web/20200717141836/https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data
  23. https://www.nap.edu/catalog/25776/rapid-expert-consultation-on-the-effectiveness-of-fabric-masks-for-the-covid-19-pandemic-april-8-2020
  24. https://www.nap.edu/read/25776/chapter/1#6
  25. https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/5/19-0994_article
  26. https://academic.oup.com/annweh/article/54/7/789/202744
  27. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6599448/
  28. https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-1342
  29. https://link.springer.com/article/10.1007/s00392-020-01704-y
  30. https://clinmedjournals.org/articles/jide/journal-of-infectious-diseases-and-epidemiology-jide-6-130.php?jid=jide
  31. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1130147308702355

Alors pourquoi fait-on porter aux enfants américains des sacs d’avoine tous les jours ?

Traduction de Zero Hedge par Aube Digitale


[Voir aussi :
Covid : la validité de l’imposition du port du masque s’effondre à son tour !
Effets nocifs des masques]




Traitement Covid-19 : première étude scientifique sur l’homme avec du dioxyde de chlore à usage thérapeutique

[Source : Andreas Kalcker – Site officiel]

[Ndlr : le dioxyde de chlore est un produit chimique plutôt dangereux.]

Andreas Kalcker

ÉTUDES CLINIQUES AVEC LE DIOXYDE DE CHLORE

Un espoir de mettre fin à la pandémie de COVID-19.

L’étude clinique a montré que le dioxyde de chlore est efficace chez les patients traités par ClO2 par voie orale et que son utilisation dans la pandémie COVID-19 devient et se positionne comme un grand espoir de le contrôler, sur la base des fondements scientifiques révélés dans des recherches antérieures.

Le dioxyde de chlore s’est avéré bénéfique dans le traitement du COVID-19, rendant la RT-PCR négative à 7 jours chez cent pour cent des patients qui l’ont pris pendant l’étude clinique, atténuant rapidement leurs symptômes associés à cette maladie et réduisant considérablement les paramètres de laboratoire à la normale dans un espace de 14 à 21 jours.

En outre, les chercheurs ont observé que les patients qui consommaient du dioxyde de chlore comme traitement du COVID-19 réduisaient également considérablement les symptômes post-maladie, par rapport aux patients non traités avec ClO2.

Nous sommes confrontés à une solution qui peut mettre fin à la pandémie, désormais scientifiquement prouvée.

CDS sauve des vies ! Vous avez maintenant l’occasion de lire la première étude clinique multicentrique réalisée dans plusieurs pays d’Amérique latine qui démontre clairement que le dioxyde de chlore est un traitement totalement efficace contre le COVID-19

Voir l’étude clinique




Le chercheur Walter Chesnut prévient: “Les injections répétées seront mortelles”

[Source : 1scandal.com]

La protéine de pointe du vaccin covid détruit l’immunité naturelle et la Télomérase

Une analyse indépendante de l’échec immunitaire qui a tendance à se produire après qu’une personne se soit “vaccinée” pour le coronavirus a révélé qu’au moins l’une des causes est une accumulation de protéines de pointe induites par le vaccin à l’intérieur du corps.

Walter Chesnut de WMCResearch.org prévient que la “réponse immunitaire robuste” déclenchée par les injections “peut avoir un coût mortel”, que cela se manifeste immédiatement ou plus tard.

Après avoir examiné une étude scientifique évaluée par des pairs et une conférence informative, Chesnut a découvert qu’une fois que les protéines de pointe du vaccin s’installent vraiment et commencent à faire ce pour quoi elles ont été conçues, la télomérase d’une personne injectée devient inactivée.

La télomérase, au cas où vous ne la connaîtriez pas, est une enzyme de l’ADN humain qui régule le vieillissement. À mesure que les télomères qui encapsulent l’ADN se raccourcissent avec le temps, le vieillissement commence vraiment à s’accélérer.

Cela suggérerait que les injections COVID accélèrent le processus de vieillissement.

https://twitter.com/Parsifaler/status/1426720994367057920?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1426720994367057920%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2F1scandal.com%2Fle-chercheur-walter-chesnut-previent-les-injections-repetees-seront-mortelles%2F

L’étude dont Chesnut a tiré ses conclusions, publiée dans le Journal of Bacteriology & Parasitology , “démontre de manière convaincante” que les protéines de pointe du vaccin ont “des effets délétères sur la télomérase , altérant sa synthèse”, explique Chesnut.

« quand cette activité est inhibée, il faut du temps pour que l’épuisement inévitable des cellules immunitaires apparaisse », ajoute-t-il. « Cela peut être le « cadeau » caractéristique du cheval de Troie de la protéine de pointe. Quelle que soit la réponse immunitaire de courte durée, c’est de l’or du fou qui remplace la capacité du système immunitaire à se reconstituer. »

Les vaccins Covid détruisent la télomérase des gens tout comme la chimiothérapie, les faisant vieillir rapidement

Ce phénomène est déjà observé en Israël, l’un des pays les plus vaccinés au monde. contre le Covid.  Les effets à long terme des injections s’accélèrent dans leur manifestation, montrant que les protéines de pointe du vaccin “peuvent être chroniquement présentes” dans le corps des personnes où elles “suppriment continuellement la télomérase”.

Sans télomérase, prévient la conférencière Elizabeth Blackburn, « les cellules clés du corps sont incapables de se reconstituer et « s’épuisent » bien avant qu’elles ne le devraient au cours d’une vie normale. »

Vous pouvez regarder la conférence de Blackburn ci-dessous :

« Nous voyons essentiellement les effets de la CHIMIOTHÉRAPIE avec la protéine de pointe. Mais d’une manière tout à fait unique », dit Chesnut. « Les cellules à réplication rapide sont épuisées. Nous pouvons maintenant expliquer les rapports trop courants de perte de cheveux, par exemple. »

En d’autres termes, les vaccins contre le Covid bombardent le corps des gens avec des protéines de pointe qui agissent de la même manière que la chimiothérapie, provoquant l’effondrement de leur système immunitaire et le non-renouvellement. Ce ne sont rien de plus que des injections mortelles déguisées en « médicaments ».

Cela expliquerait pourquoi la grande majorité des nouveaux patients « covid » admis dans les hôpitaux sont des personnes qui ont reçu les injections par obéissance au gouvernement et paient désormais le prix de leur erreur.

Rien de tout cela n’est une surprise pour quiconque a prêté attention à tout ce que les experts indépendants ont mis en garde concernant les vaccins et leurs protéines de pointe. 

“Ils vont bientôt mendier un remède contre cette nouvelle peste qu’ils ont invitée dans leur corps”, a écrit un commentateur d’ Infowars sur ce qui deviendra finalement de tous ceux qui ont pris le jab.

« Peut-être que les ‘morts vaccinés’ seront le groupe qui se soulèvera et détruira leurs créateurs, un peu comme dans le livre « Frankenstein ». Ce serait ironique, mais je suis sûr que ces salauds qui ont fabriqué le « vaccin » ont déjà envisagé ce scénario comme une possibilité. »

Un autre commentateur a demandé pourquoi les Américains permettaient à des gens comme Fauci de s’en tirer en poussant ouvertement ces injections de génocide alors qu’il menaçait de fermer à nouveau le pays si les réfractaires «non vaccinés» refusaient d’obéir à ses ordres.

Il semble de plus en plus que la véritable “pandémie” se cache à l’intérieur des vaccins et que le virus n’était qu’une ruse pour amener les gens à faire la queue et à recevoir des injections mortelles, dont le contenu serait ensuite “déversé” sur d’autres, y compris des personnes qui a refusé les vaccins en premier lieu.

Dans un tweet plus récent sur la façon dont les gens peuvent faire face à la destruction des télomères induite par le vaccin, qui est associée à la maladie d’Alzheimer, à la maladie de Parkinson, à la ferroptose, à l’hypothalamus et à l’autophagie, Chesnut a tweeté un lien vers un article sur le champignon reishi – voir ci-dessous :

https://twitter.com/Parsifaler/status/1427711144605667333?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1427711144605667333%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2F1scandal.com%2Fle-chercheur-walter-chesnut-previent-les-injections-repetees-seront-mortelles%2F

La protéine de pointe du vaccin covid « désactive la transcription de / épuise les télomères AUF1 et WRN », a écrit Chesnut dans un autre tweet. « C’est une catastrophe. C’est ce dont vous ne voyez maintenant que le début. »

« Vous pouvez SUPPRIMER LES TELOMERES », prévient en outre Chesnut. « Nous rapportons ici que les cellules dépourvues de WRN présentent une SUPPRESSION DES TÉLOMÉRES. Une forme de mort cellulaire que vous ne connaissez peut-être pas : la létalité synthétique. Épuisement du WRN induit. »

N’oubliez pas de consulter le site Web de Chesnut pour vous tenir au courant de ses dernières recherches.

Vous trouverez plus d’informations sur le programme de vaccination contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19) sur ChemicalViolence.com .

Les sources de cet article incluent :
Infoguerres.com
WMCResearch.org
Archive.is
NaturalNews.com




Les effets de la vaccination sur le sang

[Source : reseauinternational.net]

Voici une vidéo très didactique qui montre l’impact de la vaccination sur le sang au microscope.

Elle constitue une démonstration visuelle de tous les articles qui décrivent la survenue des thromboses, tronc commun, semble-t-il, à toutes ces injections.

Elle a aussi l’avantage d’être courte. « Une image vaut mille mots… »




[Ndlr : les ondes pulsées telles que le Wi-Fi, la 4G et la 5G produisent des effets similaires.
Voir Existe-t-il un lien entre la 5G et CoVid-19 ?]