Après les tests PCR, le principe du confinement condamné par la justice

[Source : FranceSoir]

Un tribunal allemand déclare le confinement régional INCONSTITUTIONNEL, décision politiquement majeure

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Un tribunal allemand déclare le confinement régional INCONSTITUTIONNEL, décision politiquement majeure[1]

Weimar sera-t-elle à nouveau le lieu de révolutions juridiques comme au temps où fut élaborée, après la première guerre mondiale, la constitution mettant fin à l’empire.[2] En tous cas le jugement qui déclare inconstitutionnel le confinement fait grand bruit en Allemagne et donne lieu à plusieurs articles. Espérons qu’il réveillera aussi les consciences françaises, leur donnant le courage d’attaquer en justice ces mesures liberticides et injustifiées inspirées par l’OMS qui guide nos gouvernements[3] et leur promet des aides financières via le FMI comme le président de Biélorussie l’a clairement exposé.[4]

Le jugement de Weimar considéré comme majeur

Les règles de distanciation sociale imposées par le gouvernement de Thuringe sont jugées incompatibles avec la Constitution du pays. Grâce à l’analyse médico-légale des données officielles, le jugement affirme que la situation épidémique utilisée pour justifier la loi n’existe pas. L’avocat Reiner Fuellmich qui a initié les premières plaintes et procédures allemandes et américaines commente ainsi[5] :

« Nous considérons ce jugement comme extraordinaire et d’une importance fondamentale. Il est transférable à toutes les violations des mesures Covid19. Il est également transférable au Confinement actuel renouvelé et à toutes les réglementations liées au coronavirus en vigueur. Parce que les “nombres de cas” diminuent, tout comme les patients des unités de soins intensifs ! Le juge le confirme avec une excellente démonstration. »

Récit

 A l’occasion d’un jugement d’un homme ayant selon l’accusation « violé » (voilà un bien grand mot), le confinement strict imposé par le gouvernement de l’État central de Thuringe au printemps dernier, la légalité des mesures imposées en Allemagne pour juguler une épidémie de gravité discutable revient à la une. Ceci est d’autant plus intéressant que certains pays dont le nôtre parle de reconfinement alors que l’épidémie stagne ou diminue, qu’il existe des traitements précoces efficaces et que l’écrasante majorité des hôpitaux ne sont pas pleins contrairement à ce que nos autorités annoncent ci et là.

Les faits

Ce monsieur avait célébré un anniversaire avec ses sept[6] amis. Le 24.04.2020, l’intéressé se trouvait dans la soirée avec au moins sept autres personnes dans l’arrière-cour de la maison X-Straße 1 à W. pour célébrer l’anniversaire de l’un des participants. Les huit participants au total se répartissaient entre sept ménages différents. Or le séjour dans l’espace public n’est autorisé que seul, dans le cercle des membres de son propre foyer et, en outre, au maximum avec une autre personne non-domestique » selon le règlement local.

 Le juge de Weimar a condamné une restriction limitant les rassemblements privés aux membres d’un même foyer et à une personne extérieure à celui-ci, règlement que n’avait pas respecté l’accusé. Le juge a déclaré que le gouvernement régional lui-même avait violé la « dignité humaine inviolablement garantie » garantie par l’article 1 de la loi fondamentale allemande en imposant de telles restrictions.

L’accusé a été acquitté et dispensé de la nécessité de payer une amende de 200 euros (243 dollars).

Aucune raison suffisante au confinement

 Selon le tribunal, le gouvernement n’avait pas de motifs suffisants pour imposer ces restrictions puisqu’il n’y avait pas de « situation épidémique d’importance nationale » à l’époque et que le système de santé ne risquait pas de s’effondrer, l’Institut Robert Koch ayant signalé que le coefficient de multiplication de Covid-19 était alors tombé en dessous de 1.

À aucun moment, il n’y a danger concret que le service de santé soit submergé par une « vague » de patients atteints de COVID-19. Selon le registre établi le 17 mars 2020, une moyenne d’au moins 40% de lits de soins intensifs en Allemagne étaient disponibles en permanence. En Thuringe, 378 lits ont été enregistrés occupés le 3 avril, dont 36 chez   des patients covid-19. Pendant ce temps, il y avait 417 lits vacants. Le 16 avril, deux jours avant la publication du règlement, 501 lits ont été enregistrés occupés, 56 covid-19, et 528 lits étaient vacants… La Thuringe a enregistré son plus grand nombre de patients covid-19 notifiés au printemps à 63 (le 28 avril). Ainsi, à aucun moment le nombre de patients atteints de COVID-19 n’a atteint un niveau qui aurait pu justifier les craintes d’un débordement du système de santé.

Cette estimation des dangers réels du COVID-19 au printemps 2020 est confirmée par une évaluation des données de 421 cliniques appartenant à l’Initiative Qualitätsmedizin, qui a constaté que le nombre de cas d’infections respiratoires aiguës ( IRA sévère)  hospitalisées en Allemagne au premier semestre 2020 était de 187 174 – inférieur au chiffre du premier semestre 2019 (221 841 cas) , même si ce chiffre incluait les cas d’IRA causés par covid. La même analyse a montré que le nombre de cas en soins intensifs était inférieur au premier semestre 2020 à celui de 2019…

Le juge a également déclaré que le gouvernement régional n’avait pas le droit d’introduire des mesures d’une telle portée puisqu’il appartenait au législateur de le faire (du parlement et non aux juridictions de district).

Le tribunal de Weimar a affirmé que le confinement printanier de la Thuringe était une « décision politique catastrophiquement erronée, avec des conséquences dramatiques pour presque tous les domaines de la vie des gens ».[7]

Situation sanitaire et confinement : décision disproportionnée

Le confinement imposé en Thuringe représente « les restrictions les plus complètes et les plus profondes des droits fondamentaux dans l’histoire de la République fédérale », a déclaré le tribunal, qualifiant ces mesures d’attaque « disproportionnée » contre les « fondements de notre société  ».

Conséquences d’une ordonnance régionale

La décision n’est pas juridiquement contraignante en dehors de Weimar, bien que chaque tribunal allemand puisse rendre un jugement sur la constitutionnalité des ordonnances émises par toute autorité autre que le Bundestag, parlement fédéral ou un parlement régional.  Sauf loi votée, chaque tribunal peut contredire les règlements s’ils paraissent injustifiés

Retentissement du jugement de Weimar parmi certains fonctionnaires et médias locaux

Comme les autres pays soumis au conseil sanitaire international de l’OMS, les mesures de confinement sont régulièrement re-imposées, et clairement sans aucun lien avec la virulence de l’épidémie variable selon les régions, mais suivant  fidèlement le schéma de Ferguson qui a prévu en mars 2020 (rapport 9) la succession de six confinements, afin de pouvoir passer à la grande réinitialisation prévue par le forum économique et mondial de Davos (lire le précis de Klaus Schwab disponible sur internet du même nom). Cette crise est purement politique avec un prétexte sanitaire.

L’Allemagne applique à nouveau un confinement strict assez similaire à celui qui a été imposé par le gouvernement fédéral en novembre et qui a été étendu et renforcé à plusieurs reprises depuis lors[8]. Le cabinet de la chancelière Angela Merkel a prolongé les restrictions jusqu’à la mi-février.

Appel de la région contre le jugement du tribunal de Weimar

Le ministère public régional de Thuringe a déposé une plainte contre la décision de justice, demandant qu’elle soit réexaminée et éventuellement annulée, l’affaire étant confiée à un autre juge. Le jugement doit être « révisé pour développer la loi et assurer une juridiction unifiée » en ce qui concerne le confinement et sa violation, selon un porte-parole du bureau du procureur, Hannes Gruenseisen, aux médias locaux.

Le confinement passe mal en Allemagne, d’autant que le pays a beaucoup mieux résisté que la France à l’épidémie probablement en raison du traitement précoce et discret des malades par l’hydroxychloroquine, antibiotiques et vitamines etc., dès le début, un isolement des malades, et souffre en conséquence[9] un plus faible taux de mortalité (622/million au 26/1, d’après l’OMS. La France au contraire a interdit les traitements précoces et pratiqué un confinement dit aveugle car mélangeant malades et bien portants conduisant à une explosion de la mortalité directe (1113/M) et indirecte par défaut de soins et autres complications du confinement.

L’Allemagne a connu à plusieurs reprises des manifestations contre cette mesure dans différentes villes au cours de l’automne et de l’hiver 2020. À un moment donné, les manifestants ont même comparé leur lutte à la résistance anti-nazie, ce qui n’a pas plus au ministre allemand des affaires étrangères Heiko Maas.

Justification de l’annulation de l’accusation

L’intéressé a dû être acquitté pour des raisons juridiques parce que les articles lesquels se basaient l’accusation sont inconstitutionnels et donc annulés.[10]

Le tribunal a décidé lui-même de la constitutionnalité des normes, car l’obligation de soumission selon la jurisprudence constante de la Cour constitutionnelle fédérale  s’applique uniquement aux lois officielles fédérales et des États, mais pas aux ordonnances statutaires de district.

« Le jugement est puissant[11] :

Le juge a conclu qu’il n’y avait pas de « lacunes inacceptables en matière de protection » qui auraient pu justifier le recours à des règlements généraux.  Ces mesures « violent la dignité humaine garantie inviolable » à l’article 1, paragraphe 1 de la Constitution fédérale. »

Accusation dévastatrice contre le gouvernement fédéral.

 Il est frappant de constater à quel point le juge Weimar a conclu froidement cette discussion de plusieurs mois :  l’interdiction générale des contacts est une intervention sévère en matière de droits civiques. Il fait partie des libertés fondamentales de l’individu dans une société libre de déterminer par lui-même avec qui (sur présomption de consentement) et dans quelles circonstances il ou elle entrera en contact.

La rencontre libre entre les gens à toutes fins imaginables est aussi une base fondamentale pour la société.

L’obligation de l’État en l’espèce est catégoriquement de s’abstenir de toute intervention qui réglemente et limite délibérément cette mesure. Les questions du nombre de personnes qu’un citoyen peut inviter à son domicile ou du nombre de personnes qu’un citoyen peut rencontrer dans un lieu public pour se promener, faire du sport, faire des courses ou s’asseoir sur un banc de parc n’ont absolument aucun intérêt légitime pour l’État.

En imposant une interdiction générale du contact, l’État – bien qu’avec de bonnes intentions – attaque les fondements de la société en imposant une distance physique entre les citoyens (« distanciation sociale »).

 Personne, même en janvier 2020, n’aurait pu imaginer, en Allemagne, être empêché par l’Etat sous peine d’une amende d’inviter ses parents chez eux sans bannir d’autres membres de leur famille de la maison, le temps qu’ils étaient là. Personne n’aurait pu imaginer qu’il soit interdit de s’asseoir avec trois amis sur un banc de parc. Jamais auparavant, en Allemagne, l’État n’avait eu l’idée d’imposer de telles mesures pour contrer une épidémie.

Même l’analyse des risques en 2013

« Pandémie causée par le virus de type SRAS » (publication du Bundestag 17/12051), qui décrivait un scénario de 7,5 millions de morts en 3 ans, ne considère pas d’interdiction générale des contacts (ou d’interdiction de quitter le domicile ou de suspension générale de la vie publique). Outre la quarantaine et l’isolement des personnes infectées, les seules mesures anti-épidémies dont il parle sont la fermeture d’écoles, l’annulation d’événements de masse et la question des recommandations d’hygiène »

(BT 17/12051, p. 61f).

« Bien qu’il semble qu’un changement de valeurs ait eu lieu au cours des mois de la crise de Covid, avec pour conséquence que beaucoup de gens trouvent des procédures  autrefois considérées comme absolument exceptionnelles plus ou moins « normales » – ce qui, bien sûr, modifie également les perspectives sur la Constitution – il ne fait aucun doute qu’en imposant une interdiction générale des contacts, le parlement  démocratique a brisé ce qui était auparavant considéré comme un tabou évident. »

« Il convient également de noter – comme un aspect digne d’une attention particulière – que l’État, en imposant son interdiction générale des contacts dans le but de se protéger contre l’infection, traite chaque citoyen comme une menace potentielle pour la santé de tiers. Si chaque citoyen est considéré comme une menace dont les autres doivent être protégés, ce citoyen est également privé de la possibilité de décider quels risques prendre – qui est une liberté fondamentale. »

Le choix d’un citoyen de visiter un café ou un bar le soir et de courir le risque d’une infection respiratoire au nom de l’interaction sociale et du plaisir dans la vie, ou de faire preuve de prudence parce qu’il a un système immunitaire affaibli et préfère donc rester à la maison, est supprimé en vertu des dispositions d’une interdiction générale des contacts. »

Le rapport détaille ensuite l’examen par le juge des dommages collatéraux causés par le confinement

  • Les baisses de bénéfices, les pertes subies par les entreprises, les commerçants et les professionnels indépendants comme conséquences directes des restrictions imposées à leurs libertés. Pertes pour les fournisseurs d’entreprises directement touchées ; pertes résultant de la rupture des chaînes d’approvisionnement entraînant des arrêts de production ; pertes résultant de restrictions de voyage.
  • Pertes salariales dues à des heures réduites ou au chômage
  • Faillites et destruction des moyens de subsistance et coûts conséquents des faillites et destruction des moyens de subsistance ».

Pour Berlin, l’administration sénatoriale a rapporté une augmentation de 23 % des mauvais traitements infligés aux enfants pour le premier semestre 2020[12].

 Selon une enquête représentative (Steinert/Ebert), pendant la période de confinement  au printemps, environ 3 pour cent des femmes en Allemagne ont été victimes de violences physiques à domicile, 3,6 pour cent ont été violées par leur partenaire, et dans 6,5 pour cent de tous les foyers les enfants ont été sévèrement punis.

Le nombre de suicides enregistrés statistiquement en Allemagne n’est pas encore disponible pour 2020, mais l’administration sénatoriale de Berlin a fait état d’une augmentation potentiellement significative du nombre de suicides.

Lors du confinement du printemps, plus de 908.000 opérations ont été annulées en Allemagne, non seulement d’opérations dites non urgentes, telles que l’implantation de prothèses de l’articulation du genou et de la hanche, de l’arthroscopie du genou, des chirurgies de la cataracte, etc., mais aussi de 52 000 opérations contre le cancer.[13]

Selon une méta-analyse publiée (British Medical Journal) en novembre[14]  ce retard augmente déjà le risque de décès de 6 à 13 % selon le type de cancer, un report de huit semaines pour le cancer du sein de 13 pour cent, un report de douze semaines de 26 pour cent. Sans pouvoir chiffrer plus en détail, il ne fait aucun doute que l’annulation des opérations a également entraîné des décès en Allemagne.

Une étude menée par la Clinique du Haut-Rhin Waldshut-Tiengen[15] a examiné la surmortalité dans le district de Waldshut (170.000 habitants) en avril 2020. En moyenne, 165 personnes y sont mortes entre 2016 et 2019 en avril, contre 227 en 2020, soit une surmortalité de 37 %. Sur les 62 décès supplémentaires, 34 seulement ont pu être associés au covid19, 28, soit 45% de la surmortalité sont dus à d’autres causes de décès. Les auteurs de l’étude attribuent ces cas à la réduction de l’utilisation des structures médicales d’urgence. Deux fois plus de personnes ont été retrouvées mortes chez elles que la moyenne comparative.  Ces chiffres indiquent que des décès sont dus à une sous-utilisation ou à un retard dans l’utilisation des soins de santé.

Des dommages à court moyen et long terme ont été pointés par le tribunal

  • (1) Perte de scolarité, d’enseignement et atteinte au développement psychosocial des enfants en raison de l’échec ou des restrictions de l’enseignement scolaire ou de la fermeture d’autres établissements d’enseignement
  • (2) Perte de suggestions culturelles ou d’expériences dues à la fermeture de théâtres, de salles de concert ou d’opéra et de nombreuses autres institutions culturelles
  • (3) Perte de possibilités d’épanouissement artistique par des interdictions qui interdisent la musique commune dans les orchestres ou les chœurs.
  • (4) perte d’expériences communautaires/de cohabitation sociale personnelle en interdisant les réunions dans les associations, manifestations, rassemblements, en fermant les bars, etc.
  • (5) Réduction de possibilités de développement social pour les enfants en fermant les écoles maternelles
  • (6) Isolement des enfants dans des logements sans contact avec d’autres enfants en fermant des écoles, des jardins d’enfants et des aires de jeux

Le rapport du jugement souligne que l’école n’est pas seulement un lieu de transmission des connaissances, mais un lieu d’apprentissage social. Les fermetures d’écoles suppriment pratiquement totalement l’apprentissage social et défavorisent l’intégration des enfants et des jeunes.

L’enseignement par les parents est difficile particulièrement dans certains milieux défavorisés. La fracture sociale est donc renforcée. L’apprentissage de l’allemand chez les enfants de familles migrantes est également gravement perturbé. « La connaissance de  l’ allemand ? Catastrophique pour un tiers des élèves[16].

Conséquences économiques du confinement

 Selon le jugement de Weimar, on note

  • (1) Aides apportées par l’État fédéral et les Länder aux agents économiques
  • (2) Pertes fiscales dues à la limitation de l’activité économique due au confinement
  • (3) Allocations de chômage partiel et allocations de chômage qui ont dû être versées à la suite du confinement
  • (4) Aide sociale aux personnes dépendantes de l’aide sociale

Le « bouclier coronavirus », un paquet législatif adopté le 27.03.2020, en Allemagne  représentait à lui seul 1,173 milliards d’euros (353,3 milliards d’euros d’aide, 819,7 milliards d’euros de garanties). Les derniers budgets fédéraux étaient de 356,4 milliards d’euros (2019) et de 346,6 milliards d’euros (2018). Même si les garanties fournies ne sont pas en soi « perdues », les charges globales devraient atteindre le niveau global de plusieurs budgets fédéraux

Dommages sanitaires et économiques dans les pays du Sud secondaires aux confinements des pays riches occidentaux

 Les dommages collatéraux déjà survenus ou à prévoir sont énormes. Les raisons en sont l’interruption des programmes de lutte contre la tuberculose, des programmes de vaccination contre les maladies infantiles, les interruptions de l’approvisionnement alimentaire due à l’effondrement des chaînes d’approvisionnement, etc..

L’ONU prévoit la famine de plus de 10 000 enfants par mois pendant la première année de pandémie (plus de 10 000 enfants meurent de faim chaque mois à cause du covid19[17]

Rien qu’en Afrique, selon le ministre fédéral du Développement, M. Müller, 400.000 victimes supplémentaires sont attendues à cause du paludisme et du VIH et un demi-million de morts de tuberculose à la suite du confinement (plus de victimes par confinement que par le virus : en Afrique, les crises ont été considérablement aggravées. Selon un article de John Ioannidis [18] 1,4 million de décès supplémentaires de la tuberculose devraient même être à craindre au cours des cinq prochaines années.

À long terme, les mesures de surmortalité liées au confinement seront probablement nettement plus importantes que le nombre de morts de la COVID 19.

Étant donné que la politique de confinement en Thuringe fait partie d’une politique générale de la quasi-totalité des pays industrialisés occidentaux, ces dommages sont la conséquence indirecte également imputable au prorata et sont donc en principe liés à l’examen de proportionnalité.

Pour cette seule raison, les normes à évaluer ici ne répondent pas à l’exigence de proportionnalité. À cela s’ajoutent les restrictions directes et indirectes à la liberté, les dommages financiers gigantesques, les dommages immenses pour la santé et les dommages spirituels.

Le mot « disproportionné » est trop incolore pour indiquer les dimensions de ce qui s’est passé. La politique de confinement mise en œuvre par le gouvernement du Land au printemps (et aujourd’hui à nouveau), dont l’interdiction générale des contacts était (et reste) essentielle, est une « erreur politique catastrophique, avec des conséquences dramatiques pour presque tous les secteurs de la vie humaine, pour la société, pour l’État et pour les pays du Sud du monde entier ».

Constitutionnalité des normes

Dans le cas d’ordonnances légales qui n’ont pas été adoptées par le Bundestag ou un parlement régional, chaque tribunal est autorisé à décider lui-même de leur constitutionnalité.  Les articles cités[19] par l’accusation ne sont pas constitutionnels, car ils ne reposent pas sur une loi votée au parlement.

Ils sont inconstitutionnels pour des raisons formelles, car les dispositions qui empiètent profondément sur les droits fondamentaux ne sont pas couvertes par la base légale d’habilitation dans la loi sur la protection contre les infections.

Le législateur doit prendre lui-même toutes les décisions essentielles dans des domaines normatifs fondamentaux, en particulier dans le domaine de l’exercice des droits fondamentaux – dans la mesure où cette réglementation étatique est accessible – et ne doit pas les déléguer à l’exécutif régional.

Plus les règlements juridiques essentiels ou les autres actes de l’exécutif interfèrent avec les droits fondamentaux, plus les dispositions de la loi d’exécution doivent être précises.

Atteinte à la dignité humaine 

Ainsi en ce qui concerne l’isolement et interdiction de contact avec les personnes extérieures à la famille, Une interdiction générale de contact pose -au moins – la question de l’atteinte de la garantie de la dignité humaine.

 Ici l’interdiction pose problème car elle constitue une atteinte grave à la liberté d’action générale et aussi à la liberté de réunion, d’association, de religion, de profession et d’art, non seulement parce qu’elle s’adresse à tous les citoyens, indépendamment de la question de savoir s’ils sont ou non des suspects de maladie ou de contamination. 

En interdisant à tous les citoyens de se réunir avec plus d’une personne extérieure au ménage, en l’interdisant non seulement à l’espace public, mais aussi aux libertés dans le noyau familial, l’interdiction générale des contacts entraîne inévitablement d’autres restrictions aux droits fondamentaux.

 La loi fédérale dispose que si des personnes suspectes de maladie, contamination d’une maladie transmissible ont été identifiés, la restriction ne peut être prise que « dans la mesure nécessaire à la prévention de la propagation de la maladie », ce dernier n’étant rien de plus qu’une référence explicite au principe de proportionnalité déjà en vigueur.

Il ne s’agit là que de conditions minimales absolues. La loi ne peut porter que des mesures individuelles, telles que la fermeture de stations balnéaires (individuelles) et non une interdiction générale de contact.

Dans la mesure où une interdiction générale de contact peut être conforme à la Constitution, il faudrait au moins exiger une réglementation précise des conditions d’organisation afin de concrétiser précisément la situation de danger nécessaire, mais des dispositions concrètes seraient également nécessaires du point de vue des conséquences juridiques.

Le principe de l’État de droit est l’impératif de précision dans la législation. Les lois ne peuvent pas simplement imposer des règlements généraux, ce qui donnerait aux autorités la licence d’agir selon des caprices, ce qui équivaudrait à une règle arbitraire.

Selon la Loi fédérale sur la protection contre les infections (API), les « autorités compétentes » doivent imposer « les mesures de sécurité requises ». En temps normal, cela signifie que les épandeurs ou les personnes soupçonnées de propager une infection peuvent être placées des zones isolées ou contaminées fermées.

Plus un acte juridique de l’exécutif intervient dans les droits fondamentaux, plus les règlements de la loi d’habilitation doivent être PRECIS.

Les mesures à forte intensité d’intervention qui, en soi, nécessitent un régime spécifique, ne peuvent être autorisées que dans le cadre de « développements imprévus » en utilisant des clauses générales, cette condition n’est pas remplie en l’état.

Confinement local responsable au prorata des conséquences dans les pays industrialisés,  liés à l’examen de proportionnalité.

« Il ne fait aucun doute que le nombre de décès imputables aux mesures de la politique de confinement dépasse de plusieurs fois le nombre de décès évités par celui-ci. Pour cette seule raison, les normes à évaluer ici ne répondent pas à l’exigence de proportionnalité. À cela s’ajoutent les restrictions directes et indirectes à la liberté, les dommages financiers gigantesques, les dommages immenses pour la santé et les dommages spirituels ».

Le mot « disproportionné » est trop incolore pour indiquer les dimensions de ce qui s’est passé.


[Notes]

[1] Un tribunal allemand déclare le confinement régional INCONSTITUTIONNEL dans une décision «politiquement explosive» (exoportail.com).

[2] Nom donné au régime de l’Allemagne après la Première Guerre mondiale (1919-1933). Née de l’effondrement du régime impérial, la première république allemande, proclamée par le social-démocrate Scheidemann à Berlin, le 9 novembre 1918, ne prend forme qu’après l’écrasement de la révolution spartakiste (novembre 1918-janvier 1919). Elle tire son nom de la ville où se réunit en février 1919 une Assemblée nationale dominée par les sociaux-démocrates et les modérés, dont les travaux aboutissent à la promulgation (août 1919) d’une Constitution qui fait de l’Allemagne un État fédéral, le Reich, composé de 17 États (Länder) autonomes, eux-mêmes représentés au Reichsrat. Encyclopédie Larousse en ligne – République de Weimar.

[3] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr).

[4] 950 Millions d’euros lui furent promis s’il confinait son pays. Il a dit non et raconté que d’autres pays avaient refusé mais soupçonnait que les plus obéissants avaient cédé au mirage de l’argent facile.

[5] Tribunal d’instance Weimar 6 OWi-523 Js 202518/20 : Free Download, Borrow, Streaming : Internet Archive https://archive.org/details/tribunal-dinstance-weimar-6-owi-523-js-202518-20 via @internetarchive.

[6] pas une rave partie à 2000 qui au passage n’a d’ailleurs pas entrainé aucune vague de malades du Covid, ni même de poussée de contaminations, ni le moindre cluster.

[7] Tribunal d’instance Weimar, jugement du 11.01.2021 – 6 OWi-523 Js 202518/20 from Éditions Dédicaces https://www.rt.com/news/513443-german-court-covid-unconstitutional/ et https://openjur.de/u/2316798.html.

[8] Néanmoins toujours moins rigide qu’en France.

[9] Nous n’en avons eu confirmation que très tardivement.

[10] Le tribunal a décidé lui-même de la constitutionnalité des normes, car l’obligation de soumission selon l’article 100 Abs.1 GG selon la jurisprudence constante de la Cour constitutionnelle fédérale (BVerfG, arrêts du 20 mars 1952, 1 BvL 12/51, 1 BvL 15/51, 1 BvL 16/51, 1 BvL 24/51, 1 BvL 28/51) s’applique uniquement aux lois officielles fédérales et des États, mais pas aux ordonnances statutaires.

[11] 2020 news traduction de Northumbrian Nomad.

[12] Le niveau journalier du 02.07.2020, https://www.tagesspiegel.de/berlin/corona-krise-trifft-frauen-und-kinder-besonders-gewalt-eskaliert-in-berlin-immer-haeufiger/25970410.html).

[13] https://www.welt.de/wirtschaft/article208557665/Wegen-Corona-In-Deutschland-wurden-908-000-OPs-aufgeschoben.html).

[14] Hanna, Mortality due to cancer treatment delay: systematic review and meta-analysis, BMJ 2020, 371, https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4087).

[15] (Kortüm, Corona-Independent Excess Mortality Due to Reduced Use of Emergency Medical Care in the Corona Pandemic: A Population-Based Observational Study, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.27.20220558v1)

[16] ». MONDE du 11.01.2021, https://www.welt.de/politik/deutschland/plus224000152/Geschlossene-Schulen-Was-das-fuer-Kinder-in-sozialen-Brennpunkten-bedeutet.html),

[17] https://rp-online.de/panorama/coronavirus/mehr-als-10000-kinder-verhungern-jeden-monat-krise-durch-corona-verschaerft_aid-52446949).

[18] Global perspective of COVID-19 epidemiology for a full-cycle pandemic, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/eci.13423),

[19] III.L’article 2, paragraphe 1, et l’article 3, paragraphe 3, paragraphe 1, 3. ThürSARS-CoV-2-EindmaßnVO

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




Union Européenne — TESTS PCR ET AFFAIRE COVID : UN SCANDALE INTERNATIONAL

Par Dr Nicole Delépine

L’UE impose des « tests négatifs » aux frontières alors que le test PCR est condamné en justice comme invalide dans plusieurs pays ! Déconnexion totale des décisions politiques de la réalité sanitaire et juridique. 

Les tests PCR IMPOSÉS AUX VOYAGEURS

À partir de dimanche 24 janvier minuit, un test PCR négatif de moins de 72 heures sera exigé pour l’entrée des Européens sur le territoire français. Décision confirmée à l’issue du Conseil européen tenu jeudi en visioconférence, la France rejoignant ainsi des pays ayant déjà mis en place cette mesure, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie. Et également annoncée par E Macron.

Cette décision démontre une nouvelle fois le caractère complètement hors sol et purement politique des décisions de l’UE et de la France en particulier dans cette « AFFAIRE COVID ». Car nous sortons bien d’une crise qui se prétend sanitaire depuis un an, date à laquelle la pseudo-épidémie a bousculé nos vies et pour laquelle on refusait tous les contrôles frontaliers. À l’époque, la recette des pays asiatiques (contrôle aux frontières, et l’isolement vrai des malades (avec symptômes cliniques avérés) aurait ralenti la diffusion de l’épidémie surtout si on l’avait complété par le traitement précoce des patients avec des traitements déjà connus depuis les précédentes épidémies de coronavirus de 2003 en particulier.[1]

Le dramatique échec de la politique sanitaire française décidée d’en haut par le conseil prétendument scientifique et de défense où ne siègent pas ou très peu de médecins cliniciens (les vrais docteurs, ceux qui soignent des malades au stade précoce des maladies) justifie d’en changer.

L’ensemble des Français devrait pouvoir reprendre une vie normale, sans restriction sanitaire ou autres. Or la soumission à l’autorité (en l’occurrence à Emmanuel Macron, Angela Merkel et l’OMS, appliquant le programme du forum de Davos)[2] est telle que chacun tente de trouver une demi-solution personnelle comme les restaurateurs et leurs plexiglas, certains médecins et leur conseil de masques partout[3] et pour tous (même à l’extérieur et même chez les enfants) alors que toutes les études scientifiques sérieuses montrent l’inefficacité[4] [5] et même le danger[6] [7] d’une telle mesure.

Et les biologistes au lieu de dire STOP DÉPISTAGE inefficace vont disserter des heures sur un test qui serait peut-être moins mauvais que la PCR. Peut-être pour des raisons financières[8], ils tentent de trouver un test qui cherchera un virus dont on se moque, car ne tue ni enfants, ni adultes et très peu de vieillards s’ils sont soignés précocement par les traitements disponibles.

Non, tant que vous êtes asymptomatique, refusez tous les tests y compris le dernier venu sorti du chapeau en janvier 21, quand le scandale de la PCR éclate pour faire croire au peuple qu’il y a intérêt à se faire tester quel que soit le test proposé. Ne soyez plus soumis. Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui tuent progressivement le pays et ses habitants.

Un test PCR positif après plus de 30 cycles d’amplification ne signifie pas qu’une personne sans signe clinique ne soit ni contaminée, ni contagieuse[9] [10] [11] [12] ainsi que l’a affirmé l’OMS dès le 8 juin[13] : « il semble rare qu’une personne asymptomatique transmette la maladie » et récemment confirmé un dépistage massif portant sur 10 millions de Chinois[14].

Et si vous avez des symptômes, voyez un médecin qui pratique encore la médecine, l’examen clinique et le traitement en l’occurrence précoce qui fera disparaître vos signes en moins de 48 h. Il est temps de revenir à une vraie pratique de notre métier qui ne se résume pas à une ordonnance de radio pour une douleur dorsale ni à des tests pour un rhume ou une bronchite. La médecine 2.0 n’est pas de la médecine comme les malades en ont fait l’expérience dramatique toute l’année 2020 avec le pschitt de la télémédecine et la hausse des morts secondaires en l’absence de diagnostic pointu et de traitement adapté pour toutes les autres pathologies hors covid19.

Scandales du dépistage systématique des malades à l’entrée aux urgences, et des visiteurs des anciens en EHPAD

Ce scandale du dépistage s’ajoute à celui que nous dénonçons avec d’autres des mesures dites sanitaires privant de fait les vieillards en EHPAD de visites à travers les tests multiples imposés à répétition aux résidents et aux personnels alors que ces contacts sont nécessaires à leur survie pour éviter le syndrome de glissement et qu’il n’existe aucune démonstration scientifique de leur utilité ni de leur légalité.

Depuis plusieurs mois, des enquêtes suivies de plaintes et de procédures judiciaires ont démontré que ces tests ne sont qu’une supercherie[15]. La peur, outil magique du gouvernement mondial via l’OMS a été entretenue grâce aux médias et les mensonges permanents sur le nombre des malades, puis les cas, puis maintenant les variants de différentes provenances au fur et à mesure que la tricherie se dévoile. Ce test PCR est dénoncé depuis plusieurs mois et C. Drosten qui l’a vanté et mis sur le marché avec la complicité de l’OMS en janvier 2020 est maintenant poursuivi devant le tribunal de Berlin.

Drosten doit rendre des comptes : le « Monsieur Corona » allemand, le virologue Christian Drosten, va devoir répondre devant la justice des prémisses faussées de la gestion de crise. Il est poursuivi par l’avocat Reiner Fuellmich. Une nouvelle fois, il faut parler des tests PCR que les dirigeants, mais aussi les préfets, les patrons, les directeurs d’école continuent à imposer comme s’ils signifiaient quelque chose. Les pires sont les citoyens lambda qui courent se faire tester pour se « rassurer ». De quoi ont-ils peur ? Les virus sont des milliards autour de nous et manifestement ce coronavirus n’est pas pire que les autres (mortalité globale comparable aux années précédentes et mortalité spécifique inférieure à celle de la grippe asiatique). »[16]

À propos du test PCR : Maitre Fuellmich reproche à Drosten :

« Il n’a pas échappé à votre sagacité qu’un test PCR ne peut pas différencier un virus capable de se reproduire et des fragments de virus sans vie, et entre contamination et infection.

À propos de la valeur Ct, vous avez admis le 1er septembre 2020 [17] que la signification du résultat du test dépend de la charge virale. Cependant, vous vous êtes prononcé contre le réglage de Ct = 30 comme limite supérieure, car il existe des différences dans la qualité des réactifs de test et des machines. Vous admettez vous-même qu’un résultat de test positif n’est pas toujours un résultat de test positif. »[17]

Faux et usages de faux

Comment après tant d’articles scientifiques dénonçant l’absence de fiabilité des tests PCR peut — on aujourd’hui un an après le début de la mascarade exiger un faux à l’entrée d’un pays et imposer sept jours de confinement en attente de ce résultat non fiable aux non-résidents européens ? Officiellement pour des raisons sanitaires alors que cette épidémie proche de la grippe n’est pas plus mortelle que les autres et que l’épidémie est terminée, sauf dans les pays qui vaccinent le plus[18]. Le scénario tragique de la mise en condition des peuples dans un but de réorganisation de l’ordre mondial selon les critères de la clique de Davos est de plus en plus évident.

Nous rappellerons ici les principaux écueils du test PCR déjà détaillés ailleurs.[19]

LES ÉLÉMENTS PRINCIPAUX UTILISES EN JUSTICE CONTRE LES TESTS PCR DROSTEN

Les fautes majeures de la supercherie mise en place par Drosten en janvier 2020 sont exposées ici.

Erreurs dans la conception et le protocole des tests PCR pour SARS-CoV-2 [20]

  • « Le virus n’a pas été correctement isolé » la séquence génétique complète n’est pas incluse pour servir d’étalon — or » ou de guide standard pour le test PCR. »
  • « Conception inadéquate des “amorces” avec faible spécificité pour la détection de SARS-CoV-2. »
  • « Protocole de test inefficace, permet de conclure comme positif un échantillon avec seulement des fragments de virus SARS-CoV-2 (donc non infectieux) ou même d’autres coronavirus différents du SARS-CoV-2 qui peuvent être présents jusque chez 30 % de la population. »
  • Nombre recommandé de Cycles d’amplification trop élevé (au-dessus de 40) qui sensibilise excessivement le test, générant de la positivité chez les personnes en bonne santé. À Ct = 35, valeur utilisée pour signaler un résultat positif pour la PCR, moins de < 3 % des personnes testées positives au PCR ont des cultures positives ». (Jaafar, décembre 2020). « Le nombre de cycles recommandé pour les échantillons SARS-CoV-2 par l’étude Corman et Drosten […] varie entre 40 et 45 cycles, ce qui entraîne la positivité pour les échantillons non contagieux. »
  • « Le pharynx humain est l’un des plus contaminés du règne animal, il est très difficile d’isoler un échantillon viral purifié. » « L’écouvillon pharyngé réalisé pour les diagnostics de coronavirus est généralement contaminé par un matériel génétique abondant et qui, lors de son amplification, il peut facilement fausser les résultats. »
  • « une bonne proportion de “nouveaux” cas bénins et de personnes ne sont pas infectieux ou contagieux, éliminent simplement les particules virales inoffensives que leur système immunitaire a combattues efficacement. » (Santos, 23 septembre 2020).

L’inventeur de la PCR, Karys Mullis avait d’emblée averti que ce n’était pas un test permettant seul un diagnostic. Ce test manque de spécificité, en particulier lorsqu’il ne recherche qu’un marqueur (un seul fragment du virus). Et ce seul marqueur peut éventuellement se retrouver dans le génome d’autres virus tels que d’autres coronavirus sources d’infection saisonnière banale.

Pour pallier cette spécificité trop faible, les Chinois en recherchent plusieurs. La sensibilité et la spécificité dépendent beaucoup du nombre de cycles d’amplification réalisé ; lorsque ce nombre est faible, le test est spécifique, mais peu sensible ; mais lorsque le nombre de cycles d’amplification augmente et dépasse les 30, le test est très sensible, mais la spécificité devient très faible.

En France, comme dans beaucoup d’autres pays, le nombre d’amplifications dépasse les 40 entraînant un nombre considérable de faux positifs. Et même lorsque le test est juste, il ne signifie pas que la personne est malade, mais seulement qu’elle a rencontré le virus ». Ceci a conduit J. Salomon à demander un avis par saisine de la DGS[21].

Avis concernant l’interprétation de la valeur de Ct

« En médecine, même en situation épidémique ou pandémique, il est dangereux de placer les tests, examens, techniques au-dessus de l’évaluation clinique (symptômes, signes). C’est le contraire qui garantit une médecine de qualité. »

On a plaisir à lire cette évidence, mais on aimerait qu’elle soit appliquée en pratique quotidienne.

« La limite (faiblesse) principale du test RT-PCR, dans la situation pandémique actuelle, est son extrême sensibilité (faux positif) si on ne choisit pas un seuil de positivité (Ct) adapté. Aujourd’hui, des experts préconisent d’utiliser un seuil Ct maximal à 30 ».

« Ce seuil Ct doit être renseigné avec le résultat RT-PCR positif afin que le médecin sache comment interpréter ce résultat positif, surtout chez une personne asymptomatique, afin d’éviter des isolements, quarantaines, traumatismes psychologiques inutiles ».

« Outre la mention du Ct utilisé, les laboratoires doivent continuer de garantir la spécificité de leurs kits de détection au SRAS-CoV-2, en tenant compte de ses mutations les plus récentes, et doivent continuer d’utiliser trois gènes du génome viral étudié comme amorces ou, sinon, le mentionner. »

La société de microbiologie insiste sur une évidence oubliée pendant les derniers mois, l’IMPORTANCE DE LA CLINIQUE !

« Comme tout résultat biologique, l’interprétation qui doit en être faite pour estimer le risque infectieux doit prendre en compte divers paramètres tels que :
– La symptomatologie présentée par le patient puisque la toux et les éternuements sont les symptômes majoritairement associés à un risque d’aérosolisation dans l’environnement
– La date de début des signes cliniques pour les patients symptomatiques
– Le statut immunitaire individuel et la présence de comorbidités
– Les conditions environnementales de l’individu (entourage familial, vie en collectivité, situation d’hospitalisation, prise en charge en EHPAD…) »[22]

COMMENT LES TESTS POSITIFS SIGNALÉS CHAQUE SOIR À LA TÉLÉVISION PEUVENT-ILS AVOIR BÉNÉFICIÉ DE CETTE PROCÉDURE MÉDICALE NORMALE devenue exceptionnelle ?

« il convient de limiter au maximum les analyses de RT-PCR SARS-CoV-2 itératives chez les individus ne présentant pas de formes graves et de privilégier les stratégies de levée d’isolement selon une approche clinique prenant en compte les délais de précautions recommandées.

Ainsi, les réanalyses doivent être considérées au cas par cas et uniquement si la situation clinique l’exige (immunodépression profonde, nouveaux symptômes respiratoires quel que soit le résultat du bilan de sérologie anti-SARS-CoV-2, en cas de bilan pré hospitalisation/admission en structure collective si jugé nécessaire) »

Pourquoi avoir autorisé les gens à s’auto-prescrire à répétition de surcroît les tests gratuits (payés par nos cotisations) sans aucune régulation médicale ?

L’avis récent de l’OMS déconseille les tests PCR à l’aveugle

Mais cela continue en France et le ministre prévoit un million de tests chez les jeunes qui ne sont presque jamais malades (et jamais gravement), ne contaminent personne, ni les autres enfants ni les adultes. C’est inadmissible.

Le document du 7 décembre 2020, publié le 14 décembre, par l’Organisation Mondiale de la Santé, confirme que les tests utilisés pendant toute la période de médiatisation à outrance 24 h/24 h (presque toute l’année 2020 jusqu’à la date de cette notice — WHO-identifier 2020/5 version 1) au moins, sont non conformes pour la détection du SARS-CoV-2.

Rappelons-nous les solides études précitées, ainsi que les mises en garde de l’inventeur du PCR. : 97 % de faux positifs publiés comme positifs au public et souvent comme « malades » ont été utilisées — en France et dans le monde —, pour la définition de la politique de santé nationale et internationale, pour confiner, limiter et ruiner la santé, la vie sociale et économique des habitants de la France et d’une grande partie des pays de la planète.

La complicité de la presque totalité des médias avec le pouvoir politicofinancier, est évidente et leur responsabilité considérable, car tous les textes cités ici sont publics et disponibles facilement. Le ministre qui soi-disant soigne son dossier pénal ne se rend-il pas compte qu’il aggrave son cas à chaque décision antiscientifique, comme celle de tester un million de jeunes, et de mettre sur le marché des « vaccins géniques » très insuffisamment testés en particulier chez les pensionnaires d ’Ehpad alors que l’explosion des contaminations et de la mortalité depuis la vaccination en Israël et en Grande-Bretagne justifie au contraire de temporiser ?

La très tardive notice de l’OMS de décembre 2020 et rappelée le 13 janvier 2021 précise :

« Les utilisateurs de réactifs RT-PCR doivent lire attentivement la notice d’utilisation pour déterminer si un ajustement manuel du seuil de positivité de la PCR est nécessaire pour tenir compte de tout bruit de fond pouvant conduire à ce qu’un échantillon avec une valeur de seuil de cycle élevé (Ct) soit interprété comme un résultat positif.

Le principe de conception de la RT-PCR signifie que pour les patients présentant des niveaux élevés de virus en circulation (charge virale), relativement peu de cycles seront nécessaires pour détecter le virus et donc la valeur Ct sera faible.

Inversement, lorsque les échantillons renvoient une valeur Ct élevée, cela signifie que de nombreux cycles ont été nécessaires pour détecter le virus. Dans certaines circonstances, la distinction entre le bruit de fond et la présence réelle du virus cible est difficile à établir. »

Le vent tournerait-il ?

En conclusion, nous rappellerons que de nombreuses procédures[23] sont par le monde contre l’usage fallacieux du test PCR de Drosten et que chaque personne soumise autoritairement à ce test peut se retourner vers les tribunaux indépendants afin d’obtenir réparation de la part de l’autorité qui lui a imposé le test. Souhaitons que les dirigeants prennent conscience de leur responsabilité. Le statut d’intouchable n’existe pas. Même certains capos nazis ont été condamnés à Nuremberg.

Le procès de Nuremberg du Covid est en gestation. Ils feraient bien d’y réfléchir au lieu de foncer dans le mur. Les gens se réveillent.

Les voyageurs devraient se rebeller contre ces mesures liberticides injustifiées concourant à la mise en scène d’une pseudo-pandémie pour transformer des peuples libres en esclaves du métro-boulot-dodo dépourvus de pensée libre et donc de culture, histoire, etc.


Notes

[1] Étude du Lancet de Fauci disant que l’hydroxychloroquine est efficace

[2] Lire le livre de Klaus Schwab sur covid et grande réinitialisation disponible sur internet

[3] En particulier à l’extérieur alors que la seule étude randomisée sur le sujet (Danmask 19) a démontré que le port du masque à l’extérieur ne diminuait pas le risque de contamination

[4] Nicolas Dugré – Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public PEER umbrella systematic review Vol 66: JULY | JUILLET 2020 Le Médecin de famille canadien https://www.researchgate.net/publication/343047403_Masks_for_prevention_of_viral_respiratory_infections_among_health_care_workers_and_the_public_PEER_umbrella_systematic_review

[5] Dr François Pesty « Bas les masques : une efficacité trop incertaine » France Soir du 21/7/2020

[6] L’élastique des masques chirurgicaux peut-il stimuler la protrusion d’oreille chez les enfants ? Plast Surg esthétique 2020 octobre ; 44 (5) : 1947-1950.doi : 10.1007/s00266-020-01833-9. En ligne du 18 juin 2020.

[7] Dr Nicole Delépine MASQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS : MALTRAITANCE SANS FONDEMENT SCIENTIFIQUE
Économie Matin 14/11/2020 12438 180

[8] Le coût actuel des tests s’élèverait à plus de 3 milliards d’euros après actualisation des données publiées par l’express Le vrai coût des tests Covid : une facture à 2,8 milliards d’euros pour l’assurance maladie 14/1/21

[9] Dr Gérard Delépine Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! France soir https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-bien-portants-dits-asymptomatiques-ne-transmettent-pas-le-covid19-etude

[10] Andrew N. Cohen False positives in reverse transcription PCR testing for SARS-CoV-2 May 2020 medRxiv preprint https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.26.20080911v1.full.pdf

[11] Rita Jaafar Corrélation entre 3790 échantillons positifs de réaction en chaîne de polymérase quantitative et cultures de cellules positives, y compris 1941 isolats de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère « On constate qu’à Ct = 25, jusqu’à 70 % des patients sont positifs en culture et à Ct = 30 cette valeur tombe à 20 %. Notons que même à Ct = 35, valeur utilisée pour signaler un résultat positif pour la PCR, moins de < 3 % des personnes testées positives au PCR ont des cultures positives ».

[12] Elena Surkova False-positive COVID-19 results : hidden problems and costs September 29, 2020
https://doi.org/10.1016/S2213-2600(20)30453-7

[13] Téléconférence du 8 juin de Maria Van Kerkhove

[14] Shiyi Cao, Yong Gan, Chao Wang, Max Bachmann, Shanbo Wei, Jie Gong, Yuchai Huang, Tiantian Wang, Liqing Li, Kai Lu, Heng Jiang, Yanhong Gong, Hongbin Xu, Xin Shen, Qingfeng Tian, Chuanzhu Lv, Chanson de Fujian, Xiaoxv Yin & Zuxun Lu Post-lockdown SARS-CoV-2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China Nature Communications volume 11, Article number: 5917 (2020) : https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w

[15] Acté le 11 octobre par la cour d’appel de Lisbonne (Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés) ordonnant à ce motif la libération de touristes allemands mis en quarantaine sur la foi de tests PCR

[16] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[17] « Vos déclarations de sept 2020 se rapportent-elles à celles du 7 mai 2020 (Coronavirus Update n ° 39, transcription p. 3), lorsque vous avez fait référence à une étude qui préconisait Ct = 25 comme “limite magique” ?

[18] Israël et la Grande-Bretagne ou les contaminations ont explosé depuis le début des vaccinations

[19] Tests PCR condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

[20] D’après le rapport très détaillé de German Sarlangue avec totalité des références : adoratio : Dossier RT-PCR (adoratioiesuchristi.blogspot.com)

[21] SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MICROBIOLOGIE (SFM) « Avis du 25 septembre 2020 de la Société Française de Microbiologie (SFM) relatif à l’interprétation de la valeur de Ct (estimation de la charge virale) obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prélèvements cliniques réalisés à des fins diagnostiques ou de dépistage » Version 1 25/09/2020.
https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/09/Avis-SFM-valeur-Ct-excr%C3%A9tion-virale-_-Version-Finale-25092020.pdf

[22] actuellement mi-janvier, les résultats PCR rendus au patient ne mentionnent pas systématiquement le nombre de Ct

[23] Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr)

« Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays (francesoir.fr)

Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr)

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr

RAPPORT-DICTATURE-2020.pdf

Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)




La vaccination de masse anti Covid-19 prépare-telle une catastrophe sanitaire mondiale ?

Par Dr Gérard Delépine

Voir aussi sur mondialisation.ca.

Les communiqués de victoire des fabricants de vaccin à ARN messager proclamant 95% d’efficacité a été très efficace sur leurs cours de bourse, mais a mal caché l’absence de données sur la mortalité et en particulier sur la seule cible éventuelle des vaccins : les personnes très âgées avec comorbidités multiples.

En l’absence de données probantes publiées, les campagnes massives de vaccination en Israël et en Grande-Bretagne constituent des essais thérapeutiques phase 3 sur des populations mal informées. Leurs résultats constatés du premier mois font craindre qu’elles se transforment bientôt en catastrophe/scandale sanitaire.

Signal d’alerte fort venant d’Israël

Les médias sacrent Israël, le champion de la lutte anti covid19 par le vaccin Pfizer. Superbe opération financière pour Pfizer qui a obtenu un bonus de prix de 40% pour cette priorité accordée à Israël. Depuis le 20 décembre, en un mois, près de 25% de la population (plus de 2 millions de personnes) auraient été vaccinées.

Mais depuis cette date, selon les chiffres de l’OMS, les nombres quotidiens de contaminations et de morts attribuées au Covid19 explosent.

Les contaminations quotidiennes sont ainsi passées de 1886 cas le 21/12 à 5674 cas le 20 janvier 21.[1]

Le Dr Sharon Elrai-Price,[2] des services de santé publique au ministère israélien a averti le 12/1/2021 qu’une seule dose du vaccin contre le coronavirus n’offrait pas une protection suffisante contre l’infection par le virus.

Elle a ajouté que « 17% des patients gravement malades actuellement hospitalisés sont des patients qui ont reçu une première dose du vaccin avant leur hospitalisation ». Les données montrent qu’à cette date, 4.500 personnes ont été diagnostiquées positives au coronavirus après avoir reçu la première dose de vaccin.

« Le nombre de cas confirmés a atteint un nouveau sommet, nous avons passé la barre des 9.000 tests positifs. Il n’y a jamais eu un tel chiffre » et la mortalité journalière a été multipliée par 3 passant de 18 le 20 décembre à 50 le 19 janvier 2021, et conduisant le gouvernement à prolonger le 3ème confinement du pays pour une durée indéterminée.

Forte inquiétude en Grande-Bretagne depuis la vaccination

La Grande-Bretagne est le second pays dans la course à la vaccination qui a débuté le 4 décembre avec le vaccin développé par Pfizer et BioNTech.

Depuis cette date, le nombre de contaminations quotidiennes a explosé passant de 14898 le 4/12/2020 à 33355 le 20/1/2021 (après un pic de 68063 le 9 janvier 2021.

Et malheureusement la mortalité Covid19 aussi, qui après une augmentation de près de 300% (414 le 4/12 à 1610 le 20/1/2021) dépasse de 30% celle observée en mars-avril 2020 (pic maximal 1224 le 22 avril 2020) 

Dans ces deux pays les vaccins, présentés comme le moyen de sortir des confinements mortifères, aboutissent en fait à les prolonger !

Inquiétudes aux USA

Depuis le début de la vaccination, la mortalité Covid19 a augmenté de près de 200% (1296 le 28/12 à 3557 le 17/2021) et dépasse la moyenne des décès quotidiens observés en mars-avril 2020.

Ces augmentations considérables et simultanées des incidences journalières des contaminations et des décès après la première dose de vaccin Pfizer dans les trois pays à la couverture vaccinale les plus élevées sont très inquiétantes et constituent des signes d’alarme forts.

Alerte en Norvège pour les personnes fragiles

La Norvège a émis le 15/1/2021 une alerte après la constatation de 23 décès liés au vaccin Pfizer[3] [4]chez des personnes âgées en Ehpad. Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles. Selon l’Institut norvégien de santé publique : « pour les personnes les plus fragiles, même des effets secondaires relativement légers peuvent avoir des conséquences gravesPour ceux qui ont une durée de vie restante très courte de toute façon, les avantages du vaccin peuvent être marginaux ou non pertinents » et l’Institut national de santé publique a modifié le guide de vaccination contre le coronavirus, y ajoutant de nouveaux conseils de prudence sur la vaccination des personnes âgées fragiles.

Évolution en France non vaccinée pendant cette période

En France, tant le nombre de nouveaux cas que le nombre de morts quotidiennes ont diminué lentement durant cette période à un niveau beaucoup plus faible (par million) que dans les pays champions de la vaccination.

On est donc frappé par les différences évolutives de l’épidémie Covid19 entre les pays gagnants de la course à la vaccination et la France plus lente à vacciner.

Cet éloge de la lenteur rappelle qu’il n’y a pas de médicaments ou de vaccin sans risque et qu’ils peuvent paradoxalement augmenter la gravité de la maladie qu’ils sont censés combattre.

Vaccins anticancer à risque et vaccin contre le SIDA et la dengue

Cela a été constaté avec les vaccins prétendument anticancer (les vaccins anti-hépatite B censés prévenir le cancer du foie[5] et les vaccins anti-papillomavirus prétendument anticancer du col de l’utérus)[6], quelques candidats vaccins contre le Sida et plus récemment avec le scandale du vaccin contre la dengue aux Philippines qui a entraîné plusieurs centaines de morts. 

Mais les leçons de la catastrophe du Dengvaxia n’ont pas été tirées et la propagande provaccin actuelle, en l’absence d’essais suffisants, met en danger ceux qui se font vacciner contre le Covid19.

Peter Doshi, un associé de l’Université du Maryland chargé de recherche sur les services de santé pharmaceutiques a prévenu dès novembre 2020 : « attendons de disposer des données complètes des essais » car les communiqués de victoire de l’industrie sont imprécis et incomplets. Il a rappelé aussi que les essais n’étudiaient pas le seul critère pertinent, la mortalité[7] seulement le nombre de cas basé sur des tests souvent faux[8] « le monde a tout parié sur les vaccins pour apporter la solution à la pandémie, mais les essais ne sont pas centrés sur la démonstration qu’ils le seront ».

Après examen du dossier remis à la FDA, il estime : « l’efficacité réelle beaucoup plus faible que celle affirmée jusqu’à présent : “bien en dessous du seuil d’efficacité de 50 % fixé par les autorités réglementaires pour l’approbation ». Ce chiffre ne serait donc pas de 95% mais bien en dessous, entre 19% et 29%. Si ces données avaient été présentées et analysées, il n’y aurait pas été possible d’obtenir d’autorisation de diffusion de ces vaccins par les autorités compétentes.

Les anticorps facilitateurs sont-ils responsables de cette catastrophe annoncée ?

Après vaccination, les anticorps peuvent entraîner une aggravation paradoxale de la maladie. Ce phénomène immunologique particulier est appelé anticorps facilitateur (en anglais Antibody-dependent enhancement[9]).

Chez l’homme, un tel phénomène a été observé dans les essais de vaccins contre le virus respiratoire syncytial[10](VRS) et lors de la campagne de vaccination contre la dengue[11] entraînant plusieurs centaines de morts aux Philippines en 2017, l’arrêt de la vaccination et une cascade de procès en attente de jugement.

Chez le chat, le vaccin contre le coronavirus responsable de la péritonite virale féline  a été abandonné à cause de ce mécanisme[12]. Chez les macaques vaccinés contre le SARS-COV spike protéine, les infections post vaccinales ont été marquées par l’aggravation de la pathologie pulmonaire. Lors d’essais de vaccin contre le coronavirus du Mers, les lapins développent des anticorps mais leur pathologie pulmonaire est aggravée.

Dans un communiqué récent l’Académie de médecine[14]  avertit :

« sur le plan collectif, l’obtention d’une couverture vaccinale élargie, mais fragilisée par un faible niveau d’immunité, constitue un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination »

Ni pro ni antivaccin, je suis fermement opposé pour l’instant à la généralisation d’un vaccin insuffisamment évalué et dont les premiers résultats en population réelle sont catastrophiques.

Contrairement à ce que prétendent les décodeurs/déconneurs liés à l’industrie pharmaceutique, je ne suis pas contre la vaccination. Je suis pro-vaccin lorsqu’un vaccin est efficace, sans danger et qu’il permet d’éviter une maladie grave.  Je suis contre un vaccin lorsqu’il est inutile, comme pour les maladies transmises uniquement par l’eau (polio, typhoïde, choléra) dans les pays à l’hygiène publique disposant d’eau potable et de traitement des eaux usées ou lorsqu’il n’a pas été correctement étudié et évalué : vaccin contre la dengue (qui a causé des centaines de morts), vaccin Gardasil (qui augmente paradoxalement le risque de cancer du col).

L’indication de n’importe quel traitement ou vaccin doit reposer sur l’évaluation de sa balance avantages/ risques.

On ne peut espérer aucun avantage individuel à vacciner contre le Covid les moins de 65 ans, puisque la maladie est chez eux plus bénigne que la grippe ; cette population ne peut donc rien espérer des vaccins anticovid si ce n’est des complications.

Et l’argument sociétal (on se vaccine pour protéger les autres) n’est pas non plus pertinent puisqu’il n’est pas démontré que le vaccin soit capable d’empêcher ou de ralentir les transmissions virales.

En l’état actuel des connaissances, la vaccination des plus âgés présentant des facteurs de risques (population où un vaccin efficace et sans danger pourrait être utile) n’a pas été correctement évaluée, car les essais refusent d’inclure cette population à risques.

Le principe de précaution soulevé par l’alerte norvégienne justifie de ne pas les vacciner systématiquement, tant qu’on ne disposera pas de données transparentes en nombre suffisant affirmant l’efficacité et l’absence de toxicité en population réelle.

En conclusion

Il faut se réjouir paradoxalement de la lenteur que met le gouvernement à généraliser la vaccination anti Covid19. Les résultats actuels du vaccin génique dans les populations israélienne et britannique laissent en effet craindre un possible catastrophe sanitaire vaccinale.

Dr  Gérard Delépine chirurgien, statisticien 


Notes

[1] T Zrihen Dvir Israël : plus ils nous vaccinent, plus la pandémie progresse Riposte Laique 20 janvier 2021 

[2]i24NEWS Israël/Covid-19 : 4.500 personnes infectées après avoir reçu la première dose de vaccin janvier 2021

[3] La Norvège lance une alerte après la découverte de 23 décès liés au vaccin Pfizer Businessman 15/1/2021 https://fr.businessam.be/la-norvege-lance-une-alerte-apres-23-deces-possiblement-lies-au-vaccin-pfizer/

[4] Norway Warns of Vaccination Risks for Sick Patients Over 80 https://www.infobae.com/en/2021/01/15/norway-warns-of-vaccination-risks-for-sick-patients-over-80/

[5] https://docteur.nicoledelepine.fr

[6] Hystérie vaccinale, N et G Delépine éditions Michalon 2018

[7] Peter Doshi : Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—let’s be cautious and first see the full data November 26, 2020 https://blogs.bmj.com/bmj/2020/11/26/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-lets-be-cautious-and-first-see-the-full-data/

[8] Peter Doshi associate editor Will covid-19 vaccines save lives ? BMJ 27 10 2020 Current trials aren’t designed to tell us : BMJ 2020 ;371 :m4037 http://dx.doi.org/10.1136/bmj.m403.

[9] Dejnirattisai, W. et al. Cross-reacting antibodies enhance dengue virus infection in humans. Science 328, 745–748 (2010).

[10] Polack, F. P. Atypical measles and enhanced respiratory syncytial virus disease (ERD) made simple. Pediatr. Res. 62, 111–115 (2007).

[11] Sridhar, S. et al. Effects of dengue serostatus on dengue vaccine safety and efficacy. N. Engl. J. Med. 379, 327–340 (2018

[12] Vennema, H. et al. Early Death after feline infectious peritonitis virus challenge due to recombinant vaccinia virus immunisation. J. Virol. 64,1407–1409 (1990).

[13] Hohdatsu, T., Nakamura, M., Ishizuka, Y., Yamada, H. & Koyama, H. A study on the mechanism of antibody-dependent enhancement of feline infectious peritonitis virus infection in feline macrophages by monoclonal antibodies. Arch. Virol. 120, 207–217 (1991).

[14] Communiqué de l’Académie du 11 janvier 2021 : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages ?




Tests PCR condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants !

Par Dre Nicole Delépine

Tests PCR[1] condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants[2] !

« Nous sommes tous des Indiens maintenant »

Faux et usages de faux

Depuis plusieurs mois, la politique dite sanitaire des pays qui suivent les consignes de l’OMS, prend comme prétexte le taux des contaminations basées sur les tests PCR, pour justifier des mesures antidémocratiques inefficaces, quel que soit l’état épidémique réel de leur propre pays[3].

À partir de mai-juin 2020, les vrais malades Covid (ceux qui consultent leurs médecins de ville, vont aux urgences et sont hospitalisés pour traitement) se sont raréfiés. Pour continuer à imposer les mesures liberticides du projet Schwab (forum de Davos), nos dirigeants ont remplacé le décompte des malades par de faux malades, « les cas » simples porteurs d’un test PCR positif, même asymptomatiques (quand ce ne fut pas par le décompte des consultations de SOS Médecins ou aux urgences pour crainte de covid !).

Contexte des plaintes multiples

Les auditions d’une centaine de scientifiques, médecins, économistes, avocats et personnes invitées par le Comité coronavirus de Berlin depuis le 10 juillet 2020 organisé par Maître Reiner Fuellmich et al. ont montré que le scandale Corona n’a jamais porté sur la santé.

Le coronavirus provoquant le covid19 n’est pas plus dangereux que celui des grandes grippes de l’ère des transports aériens. La dangerosité de cette nouvelle souche de coronavirus est semblable à celui d’une grippe sévère, non seulement selon les études du Pr J. Ioannides (Université Stanford), mais aussi selon l’évaluation de l’OMS récente.

En résumé, voici les constatations majeures de Reiner Fuellmich et coll. qui ont permis d’éclairer l’escroquerie mondiale[4].

Les tests PCR sont de faux étalons-or qui permettent toutes les manipulations

Les tests PCR inventés par Drosten en janvier 2020 ne sont pas adaptés au dépistage des infections Covid19 actives. La direction de l’OMS les a pourtant recommandés à toute vitesse, comme l’étalon-or mondial pour la détection du covid19 deux jours après la publication de Drosten en janvier 2020[5].

Dénoncée entre autres depuis plusieurs mois par le Pr Denis Rancourt au Canada, le Dr Pascal Sacré, réanimateur belge, l’arnaque est ensuite analysée collectivement et de très nombreux articles y sont consacrés dans la littérature internationale, sans effet pour l’instant.

Le 27 septembre, 22 scientifiques font une analyse indépendante « par les pairs » de l’article original de Drosten et Corman et démontrent que le travail présente 9 erreurs majeures qui rendent les tests invalides pour le diagnostic d’infection par Sars-CoV-2. Dans leur publication de novembre 2020,[6] les chercheurs déclarent :

« l’utilisation des tests PCR en tant que méthode de mesure des infections, n’est pas seulement un non-sens scientifique,

mais a apparemment été délibérément conçue pour créer autant de faux positifs que possible (et paniquer ainsi le monde). »

Ceci est grave, car même si la supercherie était visible, nous n’avions pas imaginé une falsification préméditée. Ces universitaires internationaux très respectés ont rédigé un article de demande de rétractation appelant le rédacteur en chef du journal à retirer immédiatement ce non-sens. [7]

Les asymptomatiques positifs ne sont pas des malades

La deuxième affirmation faite par Drosten en janvier 2020 selon laquelle il existe des malades porteurs d’infections asymptomatiques est également fausse. Une étude récente chinoise vient de le prouver à nouveau par une grande étude impliquant 10 millions de personnes de Wuhan, que les asymptomatiques « positifs » n’excrètent pas de virus et sont incapables de contaminer leurs contacts. [8]

Une personne qui ne présente aucun symptôme est en bonne santé. En conséquence, cela signifie que personne ne doit avoir peur des autres s’ils ne présentent pas de symptômes, et ne doit pas les forcer à se masquer.

Personne ne doit avoir peur d’un résultat de test positif et ne doit pas imaginer que la personne asymptomatique testée positive est infectée.

La surcharge des lits hospitaliers est récurrente et voulue (fermeture continue des lits) :

Les images pénibles de lits dans les couloirs d’hôpitaux réapparaissent presque chaque année pendant les épidémies hivernales de grippe ou de bronchiolite chez les tout petits. Elles sont maintenant instrumentalisées pour attiser la panique Covid.

Il n’y a toujours pas de surmortalité globale en Allemagne, il est « normal » que davantage de personnes meurent en hiver. Idem en France.

La clique de Davos au pouvoir veut faire disparaître la classe moyenne et les petits commerces

On peut supposer que la clique de Davos se sentant assez puissante a décidé de prendre directement le pouvoir. Elle est composée d’élites autoproclamées des entreprises mondialisées, de la finance et de dirigeants politiques, qui collaborent intensivement depuis au moins 20 ans dans le cadre des réunions de l’organisation privée World Economic Forum (WWF).

Paul Schreyer décrit très clairement cette imbrication des « élites » dans son rapport « Jeux de simulation de pandémie ».[9][10]

Et l’ancienne vice-ministre du Logement et banquier d’investissement américaine C. Austin Fitts explique dans « Catherine Austin Fitt’s Full Interview Planet Lockdown : « comment ces « élites » s’emparent économiquement des actifs de la classe moyenne ».

Des secteurs de la restauration et de la vente au détail sont autoritairement fermés par le confinement, de sorte que ces entreprises ne peuvent plus générer de revenus, payer leurs charges, ni rembourser leurs emprunts. L’aide est annoncée, mais en réalité versée avec grande parcimonie, ou pas du tout, afin de conduire ces entreprises à la faillite pour permettre ensuite à des « investisseurs » fiscalement privilégiés par leur implantation mondiale, de les reprendre pour presque rien.

https://www.youtube.com/watch?v=qoILpvheLWE
[Vidéo déjà censurée].

Alors, comment se défendre ?

Si seulement 10 % de la population le reconnaît, le château de cartes s’effondre immédiatement.

Il faut informer sur la supercherie de la pandémie et les moyens de s’en sortir, dont les procédures judiciaires

Vers les litiges : « un certain nombre d’institutions et de cabinets d’avocats du monde entier se sont coordonnés afin de faire établir les antécédents susmentionnés avec l’aide des tribunaux, puis d’exiger une compensation de la part des bailleurs de fonds et des entreprises responsables pour les nombreuses victimes du confinement reposant sur les tests PCR de Drosten ».

Riposte mondiale juridique organisée

Les différends juridiques qui se déroulent actuellement dans le monde ne surviennent pas au hasard, mais résultent principalement d’une planification conjointe détaillée par les scientifiques et les avocats impliqués.

LES ÉLÉMENTS PRINCIPAUX UTILISÉS EN JUSTICE CONTRE LES TESTS PCR DROSTEN

Les fautes majeures de la supercherie mise en place par Drosten en janvier 2020 sont exposées ici.

Erreurs dans la conception et le protocole des tests PCR pour SARS-CoV-2 [11]
  • « Le virus n’a pas été correctement isolé » la séquence génétique complète n’est pas incluse pour servir d’étalon — or » ou de guide standard pour le test PCR. »
  • « Conception inadéquate des “amorces” avec faible spécificité pour la détection de SARS-CoV-2. »
  • « Protocole de test inefficace, permet de conclure comme positif un échantillon avec seulement des fragments de virus SARS-CoV-2 (donc non infectieux) ou même d’autres coronavirus différents du SARS-CoV-2 qui peuvent être présents jusque chez 30 % de la population. »
  • « Nombre de Cycles d’amplification recommandé trop élevé (au-dessus de 40) qui sensibilise excessivement le test, générant de la positivité chez les personnes en bonne santé. »
  • « On constate qu’à Ct = 25, jusqu’à 70 % des patients sont positifs en culture et à Ct = 30 cette valeur tombe à 20 %. Notons que même à Ct = 35, valeur utilisée pour signaler un résultat positif pour la PCR, moins de < 3 % des personnes testées PCR positifs ont des cultures positives ». (Jaafar, décembre 2020). »
  • « Le nombre de cycles recommandé pour les échantillons SARS-CoV-2 par l’étude Corman et Drosten […] varie entre 40 et 45 cycles, ce qui entraîne la positivité pour les échantillons non contagieux. »
  • « Parce que le corps humain a en moyenne 10 micro-organismes (virus, bactéries, levures, champignons, protozoaires) pour chaque cellule humaine, il est très difficile d’isoler le matériel génétique d’un seul micro-organisme dans un échantillon. Et c’est pourquoi ce test n’est utile que dans des conditions de laboratoire. »
  • « Le pharynx humain est l’un des plus contaminés du règne animal, il est très difficile d’isoler un échantillon viral purifié. » « L’écouvillon pharyngé réalisé pour les diagnostics de coronavirus est généralement contaminé par un matériel génétique abondant et qui, lors de son amplification, il peut facilement fausser les résultats. »
  • « une bonne proportion de “nouveaux” cas bénins et de personnes ne sont pas infectieux ou contagieux, éliminent simplement les particules virales inoffensives que leur système immunitaire a combattues efficacement. » (Santos, 23 Septembre 2020).

L’inventeur de la PCR, Karys Mullis avait d’emblée averti que ce n’était pas un test permettant seul un diagnostic. Ce test manque de spécificité, en particulier lorsqu’il ne recherche qu’un marqueur (un seul fragment du virus). Et ce seul marqueur peut éventuellement se retrouver dans le génome d’autres virus tels que d’autres coronavirus sources d’infection saisonnière banale.

Pour pallier cette spécificité trop faible, les Chinois en recherchent plusieurs. La sensibilité et la spécificité dépendent beaucoup du nombre de cycles d’amplification réalisé ; lorsque ce nombre est faible, le test est spécifique, mais peu sensible ; mais lorsque le nombre de cycles d’amplification augmente et dépasse les 30, le test est très sensible, mais la spécificité diminue fortement.

En France, comme dans beaucoup d’autres pays, le nombre d’amplifications dépasse les 40 (pourquoi, qui a décidé ?) entraînant un nombre considérable de faux positifs. Et même lorsque le test est juste, il ne signifie pas que la personne est malade, mais seulement qu’elle a rencontré le virus ». Ceci a conduit le directeur général de la santé à demander un avis en septembre 2020, devant la polémique PCR de plus en plus difficile à étouffer[12].

Avis concernant l’interprétation de la valeur de Ct

« Par saisine de la DGS en date du 11 septembre 2020, le Directeur Général (Pr J.SALOMON) et la conseillère médicale Dr WORMS (cellule de gestion de crise sanitaire) de la DGS ont demandé à la Société Française de Microbiologie en lien avec le Centre National de Référence (CNR) des Virus respiratoires d’émettre un avis concernant l’interprétation de la valeur de Ct (cycle threshold, estimation de la charge virale) obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prélèvements cliniques respiratoires réalisés à des fins diagnostiques ou de dépistage.

« En médecine, même en situation épidémique ou pandémique, il est dangereux de placer les tests, examens, techniques au-dessus de l’évaluation clinique (symptômes, signes). C’est le contraire qui garantit une médecine de qualité. »

On a plaisir à lire cette évidence, mais on aimerait qu’elle soit appliquée en pratique quotidienne.

« La limite (faiblesse) principale du test RT-PCR, dans la situation pandémique actuelle, est son extrême sensibilité (faux positif) si on ne choisit pas un seuil de positivité (Ct) adapté. Aujourd’hui, des experts préconisent d’utiliser un seuil Ct maximal à 30 ».

« Ce seuil Ct doit être renseigné avec le résultat RT-PCR positif afin que le médecin sache comment interpréter ce résultat positif, surtout chez une personne asymptomatique, afin d’éviter des isolements, quarantaines, traumatismes psychologiques inutiles ».

« Outre la mention du Ct utilisé, les laboratoires doivent continuer de garantir la spécificité de leurs kits de détection au SRAS-CoV-2, en tenant compte de ses mutations les plus récentes, et doivent continuer d’utiliser trois gènes du génome viral étudié comme amorces ou, sinon, le mentionner. »

La société de microbiologie insiste sur une évidence oubliée pendant les derniers mois, l’IMPORTANCE DE LA CLINIQUE !

« Comme tout résultat biologique, l’interprétation qui doit en être faite pour estimer le risque infectieux doit prendre en compte divers paramètres tels que :

  • La symptomatologie présentée par le patient puisque la toux et les éternuements sont les symptômes majoritairement associés à un risque d’aérosolisation dans l’environnement.
  • La date de début des signes cliniques pour les patients symptomatiques.
  • Le statut immunitaire individuel et la présence de comorbidités.
  • Les conditions environnementales de l’individu (entourage familial, vie en collectivité, situation d’hospitalisation, prise en charge en EHPAD…). »[13]

COMMENT LES TESTS POSITIFS SIGNALÉS CHAQUE SOIR À LA TÉLÉVISION PEUVENT-ILS AVOIR BÉNÉFICIÉ DE CETTE PROCÉDURE MÉDICALE NORMALE devenue exceptionnelle ?

« il convient de limiter au maximum les analyses de RT-PCR SARS-CoV-2 itératives chez les individus ne présentant pas de formes graves et de privilégier les stratégies de levée d’isolement selon une approche clinique prenant en compte les délais de précautions recommandées.

Ainsi, les réanalyses doivent être considérées au cas par cas et uniquement si la situation clinique l’exige (immunodépression profonde, nouveaux symptômes respiratoires quel que soit le résultat du bilan de sérologie anti-SARS-CoV-2, en cas de bilan pré hospitalisation/admission en structure collective si jugé nécessaire) »

Pourquoi avoir autorisé les gens à s’auto-prescrire, à répétition de surcroît, les tests gratuits (payés par nos cotisations) sans aucune régulation médicale ?

L’avis récent de l’OMS déconseille les tests PCR à l’aveugle

Mais cela continue en France et le ministre prévoit un million de tests chez les jeunes qui ne sont presque jamais malades (et jamais gravement), ne contaminent personne, ni les autres enfants ni les adultes. C’est inadmissible.

Le document du 7 décembre 2020, publié le 14 décembre, par l’Organisation Mondiale de la Santé, confirme que les tests utilisés pendant toute la période de médiatisation à outrance 24h/24h (presque toute l’année 2020 jusqu’à la date de cette notice (WHO-identifier 2020/5 version 1) au moins, sont non conformes pour la détection du SARS-CoV-2.

Rappelons-nous les études critiques et solides précitées, ainsi que les affirmations de l’inventeur du PCR. 97 % de faux positifs publiés comme positifs au public et souvent comme « malades » ont été utilisées — en France et dans le monde —, pour la définition de la politique de santé nationale et internationale, pour confiner, limiter et ruiner la santé, la vie sociale et économique des habitants de la France et d’une grande partie des pays de la planète.

La complicité évidente de la presque totalité des médias avec le pouvoir politicofinancier est capitale, car tous les textes cités ici sont publics et disponibles facilement. Le ministre qui soi-disant soigne son dossier pénal ne se rend-il pas compte qu’il aggrave son cas à chaque décision antiscientifique, comme celle de tester un million de jeunes, et de mettre sur le marché des « vaccins géniques » très insuffisamment testés en particulier chez les pensionnaires d’Ehpad ?

La très tardive notice de l’OMS de décembre 2020 précise :

« Les utilisateurs de réactifs RT-PCR doivent lire attentivement la notice d’utilisation pour déterminer si un ajustement manuel du seuil de positivité de la PCR est nécessaire pour tenir compte de tout bruit de fond pouvant conduire à ce qu’un échantillon avec une valeur de seuil de cycle élevé (Ct) soit interprété comme un résultat positif.

Le principe de conception de la RT-PCR signifie que pour les patients présentant des niveaux élevés de virus en circulation (charge virale), relativement peu de cycles seront nécessaires pour détecter le virus et donc la valeur Ct sera faible.

Inversement, lorsque les échantillons renvoient une valeur Ct élevée, cela signifie que de nombreux cycles ont été nécessaires pour détecter le virus. Dans certaines circonstances, la distinction entre le bruit de fond et la présence réelle du virus cible est difficile à établir. »

Le vent tournerait-il ?

Plaintes internationales en cours

Il est évident que ces énormes aberrations dans l’usage du test PCR, pivot de la justification des mesures liberticides quasi mondiales, ont conduit à des réactions juridiques. Les plaintes se sont multipliées dans le deuxième semestre 2020, partout où la politique publique autour du test PCR suit la politique de santé dictée pour l’Organisation Mondiale de la Santé[14] et l’étude truquée de Cormen-Drosten[15].

Les procédures sont de plus en plus nombreuses. Nous rapportons ici quelques exemples centrés sur la supercherie du test PCR, mais de nombreuses autres sont en cours contre le port du masque, contre les vaccins géniques[16], contre le confinement, etc.

Allemagne

Une pandémie de tests

L’action en Justice du Dr Fuellmich[17][18] est symbolique et reproductible : le test Drosten ne peut détecter à lui seul aucune infection, et il n’y a pas de « malades asymptomatiques », et donc pas de pandémie (au mieux une pandémie de test PCR). Ceci est d’une importance capitale pour les décisions de tous les litiges juridiques menés dans le monde entier.

Cela devrait provoquer selon Fuellmich « l’effondrement du château de cartes des fraudeurs pandémiques ». En combien de temps ? Diffusons les informations le plus vite et le plus largement possible.

Tout ce qui est établi aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Italie, en France, etc. dans ce contexte, avec l’aide de témoins et d’experts, peut être utilisé comme preuve dans toutes les autres juridictions du monde. Cela donne du poids et gagne du temps.

Nouvelles des Procès contre le test PCR du Dr Wodarg et du procès contre Drosten, par Reiner Fuellmich

« Ce procès est en cours devant le tribunal régional de Berlin sous le numéro de dossier 27 O 436/20.

En raison d’un “oubli” extrêmement étrange, la plainte n’a été signifiée à l’autre partie que des semaines après son dépôt. Il semblerait que les frais de justice que nous avons payés aient été imputés par “inadvertance” comme paiement sur une facture finale, et ce n’est que lorsque — après notre appel — cet “oubli” a pu être clarifié, la présentation de la plainte à l’autre partie a eu lieu… Bizarre…

Le procès sera finalisé dans les prochains jours puis soumis au tribunal régional de Berlin ».

Une forme de recours collectif allemand :  informations par Maître Fuellmich

« Nous travaillons avec un groupe d’avocats pour préparer un certain nombre de procès, mais surtout (parce que c’est plus rapide et moins cher) un grand nombre de demandes de dommages et intérêts contre les responsables.

Les dommages garantissent que les marionnettes visibles Drosten, Wieler, mais aussi les responsables de la Leopoldina[19] et d’autres (y compris ceux personnellement responsables auprès des autorités des décrets de quarantaine et autres) sont mis sous pression, mais la justification nécessaire des demandes de compensation prend alors plusieurs mois ».

Pendant ce temps, quelques-uns des litiges juridiques précédents (qui concernent tous les tests PCR et les asymptomatiques) avec les preuves nécessaires (audition de témoins et d’experts) seront menés.

Leurs résultats pourront être utilisés pour le jugement de la procédure parallèle, qui jusque-là « dormait » comme procédure de relance, car ces litiges, jusque-là dormants, ne peuvent plus conduire à un résultat différent, sur fond de faits établis dans les précédents parallèles.

Canada : « Nous sommes tous des Indiens maintenant »

Nous avons rapporté antérieurement la procédure collective[20]. Les plaignants exigent des déclarations contre les gouvernements fédéral, provincial et municipal, sur une base provisoire, pour suspendre les mesures COVID-19 jusqu’à ce que la nécessité de telles mesures soit démontrée par la science et l’opinion médicale.

Ils demandent des

  • Dommages-intérêts généraux pour douleur, souffrance et perte de la jouissance de la vie
  • Dommages spéciaux dont le montant reste à déterminer
  • Dommages pour perte de revenu et/ou autre perte économique pour des montants déterminés
  • Les dommages-intérêts punitifs
  • Intérêts avant et après jugement conformément aux tribunaux Loi, LRO 1990, ch. C43 tel que modifié
  • Les frais de cette action sur une base d’indemnité substantielle plus la TVA
  • Tout autre redressement que cette honorable Cour peut juger juste

Le recours collectif canadien est de fait le recours collectif international pour toutes les victimes du confinement et des tests PCR.

Les avocats canadiens autour de Michael Swinwood ont déposé ce recours collectif. Le groupe de plaintes — initialement représenté — se compose des Indiens et, entre autres, d’un groupe de petits entrepreneurs et d’un représentant des handicapés.

Ce procès — contrairement à tous les autres procès intentés jusqu’à présent — fournit également un aperçu clair du contexte historique des structures de pouvoir construites au cours des siècles, derrière la clique de Davos mentionnée ci-dessus.

Les Indiens (Algonquins) en tant que groupe de plaignants revêtent une importance particulière, car ils ont été la cible de tentatives de génocide par les soi-disant conquérants pendant des siècles — tout comme les Indiens aux États-Unis et en Amérique latine.

Maintenant, comme l’explique Michael Swinwood, nous sommes tous des Indiens !

Procès du test PCR à New York le 16 décembre 2020

Les collègues américains dirigés par Robert F. Kennedy, Childrens Health Defence Group — conseillé par les mêmes experts que Fuellmich — ont déposé une plainte contre le test PCR à New York au nom d’un certain nombre de plaignants.

Autres états des États-Unis [21]

« L’État de Floride demande une étude des tests PCR, pour donner suite à plusieurs expertises menées dans les États du Massachusetts, de New York et du Nevada. »

« 1. Les experts ont compilé trois ensembles de données avec des responsables des États du Massachusetts, de New York et du Nevada qui concluent : “Jusqu’à 90 % des personnes testées positives ne portaient pas de virus”.

« 2. Le Wadworth Center, un laboratoire de l’État de New York, a analysé les résultats de ses tests de juillet à la demande du NYT : 794 tests positifs avec un Ct de 40 : “avec un Ct seuil de 35, environ la moitié de ces tests PCR ne peuvent plus être considérés comme positifs”, a déclaré le NYT. Environ 70 % ne seraient plus considérés comme positifs avec un Ct de 30 ».

« 3. Une nouvelle étude de l’Infectious Diseases Society of America a constaté qu’à 25 cycles d’amplification, 70 % des tests PCR “positifs” ne sont que des “cas” puisque le virus ne peut pas être cultivé (il est incomplet et incapable de se reproduire). Et à 35 cycles : 97 % des positifs ne sont pas cliniques ».

« 4. La PCR ne teste pas la maladie, il teste un fragment d’ARN spécifique et c’est le pivot clé. Lorsque vous montez à 25 cycles d’amplification, 70 % des résultats positifs ne sont pas vraiment “positifs” au sens clinique du terme, car cela ne peut pas vous rendre malade, vous ou quelqu’un d’autre. »

Le Portugal

a jugé qu’il était parfaitement illégal de placer un citoyen en quarantaine sur la base d’un « test PCR non fiable ».Cette décision récente et importante a été rendue par la Cour d’appel de Lisbonne le 11 novembre 2020 (1783/20.7T8PDL.L1-3, Margarida Ramos de Almeida. Ce premier jugement d’une cour d’appel du Portugal a donc acté que les tests PCR ne sont pas capables de détecter des infections ou diagnostiquer même des maladies. L’assignation à résidence était inconstitutionnelle.

Le tribunal portugais a levé le 11 novembre le confinement de 4 touristes allemands isolés pour avoir trouvé chez l’un d’entre eux un test PCR positif pour SARS-Cov-2.

« Au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test est, en lui-même, incapable de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu’une telle positivité correspond, en fait, à l’infection d’une personne par le virus SRAS-CoV-2 »[22].

CONSÉQUENCES EN ALLEMAGNE DE LA JURISPRUDENCE PORTUGAISE ET ÉQUATORIENNE

Cette décision de la cour d’appel du Portugal entache tous les jugements des tribunaux administratifs allemands, obligés de reconnaître en référé que les tests PCR ne peuvent détecter aucune infection.

Mais néanmoinsau cours d’une perversion évidente de la loi — des tribunaux allemands ont estimé que malgré des déclarations erronées se référant aux tests PCR, ils devraient tout de même suivre l’institut Robert Koch et accepter la menace de demandes excessives sur le système de santé ! Où va la justice allemande ?

L’Équateur

Une décision de la Cour constitutionnelle équatorienne annoncée le 2 et 21 janvier a décidé que toutes les mesures anti-Corona étaient jusqu’à présent basées sur de simples hypothèses sans aucune base factuelle.

Au bout de 9 mois, les juges pensent qu’il doit enfin être possible pour les politiciens de communiquer des déclarations claires et fondées sur des preuves, et de fonder leurs mesures sur elles. Comme cela n’est pas le cas, toutes les mesures sont déclarées inconstitutionnelles[23] (lien vers le jugement sur le site du Comité Corona et celui des demandes de dommages-intérêts).

Les avocats allemands regrettent que le tribunal équatorien donne une leçon sur l’état de droit aux tribunaux allemands ! Aucun des tribunaux administratifs qui ont jusqu’à présent statué sur les demandes urgentes en Allemagne, pas même la Cour constitutionnelle fédérale, n’a jusqu’à présent pris cette décision d’inconstitutionnalité qui devrait s’appliquer également en Allemagne, en l’absence de preuves de la valeur du test PCR.

Conclusion : espoir de libération des peuples via les procédures juridiques

La liste des plaintes internationales ici survolée s’allonge de jour en jour, faisant espérer que le Droit fera exploser la supercherie des tests PCR et des mesures qui en découlent à travers la panique organisée. En effet confinement, masques et vaccins ne trouvent plus aucune justification possible par les dirigeants et médias à partir du moment où sera démontrée largement qu’il n’y a pas pandémie renouvelée, au maximum une pandémie de tests !

Ne vous faites plus tester ! N’acceptez pas les tests chez vos enfants dont le risque létal est quasiment zéro. Sans tests, pas de pandémie.


[Notes]

[1] Coût des tests PCR évalués en décembre par l’express : 2,7 Milliards d’€… Pour achever la sécurité sociale ?

[2] Une soignante d’EHPAD me disait en être à son dixième test en 2 mois… Et si vous arrivez pour une fracture de jambe, vous n’échappez pas au test avant tout autre soin !

[3] Curieusement cette similitude est soulignée par les médias à longueur d’émission pour justifier les mesures aberrantes du gouvernement !

[4] Newsletter 355, 6 janvier 2020 : Money Talks VI et les procès mondiaux

[5] Lui-même coéditeur de la revue ce qui lui a permis une pony express « revue par le comité de lecture » en deux jours

[6] Review Report by an International Consortium of Scientists in Life Sciences (ICSLS) – Corman-Drosten et al., Eurosurveillance 2020 (Updated : 29.11.2020)

[7] Conclusions de l’article original de Cormen-Drosten « le travail présente 9 erreurs graves qui déterminent l’invalidité des tests PCR pour Sars-CoV-2.
« Parmi les auteurs, l’ancien chef de la recherche de Pfizer, Dr Michael Yeadon, le généticien Kevin McKernan, initiateur du projet sur le génome humain, qui possède divers brevets dans le domaine des Diagnostics PCR, le généticien moléculaire Dr Pieter Borger, le Dr Fabio Frankchi, microbiologiste et immunologiste Prof. émérite Dr Makoto Ohashi et biologiste cellulaire Prof. Dr Ulrike Kämmerer. »
« Les scientifiques ont demandé au magazine Eurosurveillance de retirer l’article “Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel”, publié dans le numéro 25 en janv. 2020 qu’ils jugent non scientifique. » « Ceci représente la base des tests PCR et cette critique invalide totalement son utilité. »
Ils ont noté les conflits d’intérêt, toujours absents de la version PubMed
« Olfert Landt PDG de TIB Molbiol (le plus grand et le plus important fabricant de tests PCR). »
« Marco Kaiser chercheur principal pour GenExpress et conseiller scientifique de TIB Molbiol. »
TIB Molbiol, société qui aurait été la « première » à produire les kits de PCR (Light Mix) sur la base du protocole publié dans le manuscrit Drosten : « Nous rapportons l’établissement et validation d’un flux de travail de diagnostic pour la détection et la confirmation spécifiques du 2019-nCoV, CONÇU EN L’ABSENCE D’ISOLATIONS DE VIRUS DISPONIBLES OU D’ÉCHANTILLONS ORIGINAUX DE PATIENTS. La conception et la validation rendues possibles grâce à l’étroite relation génétique avec le SRAS-CoV 2003 et technologie des acides nucléiques synthétiques. » (Drosten, 2020) »

[8] Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[9] Il y décrit également comment ces « élites » ont essayé pendant des années de conserver leur pouvoir illégitime, l’étendre à l’infini à l’aide des mécanismes de contrôle les plus massifs et inhumains avant que les objets de ces mécanismes de contrôle — à savoir nous — le remarquions et s’y opposent.

[10] Prof. Dr Rainer Mausfeld explique (complètement indépendamment de Corona en début 2019), dans sa conférence « Pourquoi les agneaux se taisent-ils » comment la politique pendant de nombreuses années — inaperçue du public — a mis en scène à plusieurs reprises la peur et la panique afin d’amener les gens à soutenir des décisions politiques qu’ils ne soutiendraient pas autrement. https://www.youtube.com/watch?v=-kLzmatet8w

[11] D’après le rapport très détaillé de German Sarlangue avec totalité des références : adoratio : Dossier RT-PCR (adoratioiesuchristi.blogspot.com)

[12] SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MICROBIOLOGIE (SFM) « Avis du 25 septembre 2020 de la Société Française de Microbiologie (SFM) relatif à l’interprétation de la valeur de Ct (estimation de la charge virale) obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prélèvements cliniques réalisés à des fins diagnostiques ou de dépistage » Version 1 25/09/2020.
https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/09/Avis-SFM-valeur-Ct-excr%C3%A9tion-virale-_-Version-Finale-25092020.pdf

[13] actuellement mi-janvier, les résultats PCR rendus au patient ne mentionnent pas systématiquement le nombre de Ct

[14] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[15] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[16] En Italie Dr Renate Holzeisen :« action en annulation de l’approbation des vaccins factuellement non testés et hautement dangereux contre la Commission européenne », qui au moins pour les fabricants Bioentech/Pfizer et Moderna sont en réalité des expériences génétiques — interdites — sur l’homme par la législation en cours.
En France procédure contre les vaccins géniques par Maître Brusa : voir www.reaction19fr

[17] « Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays (francesoir.fr)

[18] Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr)

[19] Même principe que notre conseil scientifique français

[20] Canadian National Procedure Against WHO and its Allies (francesoir.fr)
Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr)

[21] : ADRIANA AVILES, Individually and as Parent and Natural Guardian of N.A., N.A. and A.A., STEPHANIE DENARO, Individually and as Parent and Natural Guardian of D.D. and H.D., CHRISTINE KALIKAZAROS, Individually and as Parent and Natural Guardian of Y.K., GAETANO LA MAZZA, Individually and as Parent and Natural Guardian of R.L., CRYSTAL LIA, Individually and as Parent and Natural Guardian of F.L., and CHILDREN’S HEALTH DEFENSE vs. BILL de BLASIO, in his official capacity as Mayor of the City of New York, DR. DAVIS

[22] « Correlation between 3790 qPCR positives samples and positive cell cultures including 1941 SARS-CoV-2 isolates » par Rita Jaafar, Sarah Aherfi, Nathalie Wurtz, Clio Grimaldier, Van Thuan Hoang, Philippe Colson, Didier Raoult, Bernard La Scola, Clinical Infectious Diseases, ciaa1491, https://doi.org/10.1093/cid/ciaa1491, à https://academic.oup.com/cid/advance-ar

[23] lien vers le jugement sur le site du Comité Corona et celui des demandes de dommages-intérêts https://ricapod.buzzsprout.com/1409218/7133344-verfassungsgericht-kippt-ausnahmstatus-wir-machenauf ?




Terrorisme d’État, crime contre l’humanité ?

Par Dr Nicole Delépine

« Terrorisme d’Etat, crime contre l’humanité. Une avocate dénonce les mesures sanitaires et la manipulation autour du Covid-19 [Interview] (breizh-info.com) 3/12/2020 »

Une avocate française dénonce les mesures sanitaires et la manipulation autour du Covid-19 sur breizh-info.com. Après la plainte allemande initiée par Reiner Fuellmich en vue d’un Nuremberg 2[1], et la jurisprudence portugaise condamnant l’utilisation du test PCR comme moyen insuffisant de diagnostic, d’autres juristes s’intéressent au sujet. Nous citerons come exemple, une interview de l’avocate Virginie de Araujo-Recchia sur Breizh-info (reprise par dreuz info) relatant son point de vue particulièrement sévère de la situation de notre pays, depuis presque un an.

A la suite de l’article de Breiz info s’interrogeant sur la possibilité de faire reconnaitre les mesures sanitaires et leurs conséquences sur la population française avec la dénomination de « torture », l’avocate a adressé au site cité un rapport accablant pour l’Etat Français.

Elle rapporte avoir relevé de nombreuses et graves atteintes à l’intégrité physique, psychique et morale des citoyens ainsi que de nombreuses atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation. Elle fait part de son analyse au regard des principes juridiques applicables et son anticipation des problématiques relatives à la vaccination.

Ce rapport contient une partie spécifique concernant le port du masque obligatoire pour les enfants et adolescents dès six ans, car l’atteinte à leur développement et à leur santé est extrêmement préoccupante.

Conclusions de l’avocate :

« Les mesures prises depuis le début de la crise et les techniques de manipulation employées tendent à qualifier pénalement ces actes de terrorisme d’Etat et de crime contre l’humanité, étant donné les graves atteintes portées à la santé physique et mentale des citoyens et plus généralement aux intérêts fondamentaux de la Nation, en troublant l’ordre public par l’usage de la peur et de la terreur.

En ce qui concerne les enfants et les adolescents, le fait d’imposer le port du masque obligatoire dès 6 ans, avec les conséquences que cela implique pour leur santé, correspond pénalement à un acte de maltraitance et de torture.

En outre, dans l’hypothèse où le vaccin/thérapie génique serait imposé dans le futur (à un groupe ou à l’intégralité de la population) par la voie légale ou par la terreur, alors qu’il s’agit d’un traitement expérimental, des poursuites pénales pourraient alors être engagées par dépôt de plainte pour acte de terrorisme et crime contre l’humanité. »

Virginie de Araujo-Recchia dit avoir analysé les faits pris dans leur ensemble afin de les qualifier juridiquement. Les actes de terrorisme et les crimes contre l’humanité sont clairement définis par le Code pénal français (articles du Code pénal repris in extenso dans le rapport).

« Pensez-vous que le fait de bâillonner et de confiner toute une population sans justification scientifique établie, le fait de manipuler la population en employant des techniques de torture décrites dans la Charte de Biderman ou les expériences de Milgram pour soumettre la population ne sont pas des procédés disproportionnés et criminels ? »

dit -elle.

Les griefs énoncés correspondent aux faits constatés et croyez-moi, cela ne me réjouit absolument pas de faire ce terrible constat.

 D’après Virginie de Araujo-Recchia : des actions juridiques sont envisageables à plusieurs niveaux :

– Sur le plan pénal, les tests PCR, utilisés pour justifier toutes les mesures liberticides prises en cascade ont déjà été condamnés par la cour d’appel de Lisbonne (arrêt du 11 novembre 2020 – 1783/20.7T8PDL.L1-3, Margarid Ramos de Almeida). Ce jugement a déclaré illégale une mesure de quarantaine car basée sur les seuls tests PCR positifs [2]

L’Allemagne a engagé des poursuites pour crime contre l’humanité et des associations de consommateurs italiennes ont déposé plainte auprès de neuf parquets, pour délit de fraude aggravée, fausse idéologie et homicide involontaire à l’encontre du gouvernement italien.

– L’avocate imagine encore que des parlementaires intègres pourraient engager les procédures suivantes :

« Une procédure de destitution du président de la République étant donné les graves manquements à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat dont la mise en péril des intérêts fondamentaux de la Nation, terrorisme d’Etat et crime contre l’humanité (article 68 de la Constitution).

Une procédure de motion de censure à l’égard du gouvernement étant donné le caractère objectivement disproportionné des mesures prises depuis le début de la crise et pour les mêmes raisons sus-indiquées (article 49,3 de la Constitution) ».

L’avocate pense qu’il est urgent d’agir car « un test d’obéissance a été effectué à grande échelle et il porte ses fruits ». L’Europe serait pour elle, « un véritable champ d’expérimentation pour les plus grandes fortunes de la planète, adeptes du transhumanisme, vers un monde aux antipodes des aspirations de la majorité des citoyens ».

Virginie de Araujo-Recchia souhaite dire aux citoyens, qu’il n’est pas trop tard pour agir et revendiquer nos libertés les plus fondamentales, mais le temps nous est compté.

Quant aux dirigeants,

« ils sont responsables de dommages conséquents et irréversibles. A ce titre, l’atteinte est telle qu’ils ne pourront jamais indemniser les citoyens du temps de vie perdu tout au long de ces mois confinés, masqués, réprimés, abusés, manipulés, torturés, humiliés. »

« Il est encore temps de limiter les conséquences désastreuses de leurs décisions. Il est temps pour eux de démissionner pour laisser place à des personnes compétentes et intègres, qui ne seront pas à la solde d’intérêts supranationaux. Les citoyens français ont besoin qu’on leur fasse confiance et ils ont besoin de faire confiance pour avancer et reprendre le cours normal de leur existence ». [3]

Le rapport de l’avocate est très intéressant.[4] Il rappelle que 

« le principe de respect de la dignité de la personne humaine fait partie du bloc constitutionnel (i.e. ensemble des principes et dispositions que doivent respecter les lois, cet ensemble prime sur les Traités, les Conventions et le Droit européen dans la hiérarchie des normes).

« Concrètement, le principe de dignité exige, pour reprendre la formule du Conseil constitutionnel, de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ». La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même. »

Elle détaille dans son rapport des Décisions allant à l’encontre des intérêts fondamentaux de la Nation et des citoyens :

« Depuis la publication de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, des ordonnances, décrets, lois de prorogation ont été appliqués sans qu’aucun pouvoir n’ait été en mesure de remettre en cause le caractère inconstitutionnel de ces mesures.

Nous pouvons notamment le constater à la lecture de la décision du Conseil constitutionnel n°2020-808 DC du 13 novembre 2020, relative à la loi autorisant la prolongation de l’état d’urgence sanitaire , par laquelle le Conseil constitutionnel refuse  de censurer ladite loi alors que: – le gouvernement a utilisé la procédure des votes bloqués (art. 44, al.3 de la Constitution), empêchant ainsi d’adopter un amendement réduisant la période de confinement (amendement qui avait été adopté lors du premier vote), l’exécutif bafoue continuellement le bloc constitutionnel depuis le début de la crise.

Les conséquences découlant de ces confinements sont désastreuses pour la santé,

– la vie des citoyens et l’économie du pays en violant par là même les droits du peuple :

  • Violation de la liberté individuelle et du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
  • Violation de la liberté de circuler/d’aller et venir : en ce sens l’Etat est coupable de détention arbitraire à l’égard des citoyens en temps de paix. Les citoyens qui contreviennent à une mesure de confinement sont verbalisés.
  • Volonté de mettre à l’isolement des citoyens « positifs » au test et non pas malades s’apparentera à des mesures de séquestration. L’État entend verbaliser les personnes qui enfreindraient la « quarantaine » à hauteur de 10 000 euros.
  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction d’aller rendre visite à un proche en EPHAD, de restreindre la possibilité d’assister aux funérailles et d’interdire toute possibilité de se réunir en famille.
  • Violation de la liberté d’entreprendre et inégalité de traitement : les P.M.E. soit les commerçants, les indépendants, le secteur tout entier de la culture, la restauration, le secteur de l’habillement, le secteur de l’esthétique, le secteur du tourisme, le secteur de l’évènementiel etc.

En somme tous les non-fonctionnaires (or alimentaire, pharmacie, journaux et tabac) pâtissent de ces mesures liberticides et mortifères. De nombreuses procédures de liquidation judiciaire sont attendues, mais les mesures ne sont pas levées malgré l’appel du peuple.

  • Violation du droit de manifester et de se rassembler : violences à l’encontre des manifestants ou interdiction pure et simple.
  • Violation du droit à l’éducation durant le premier confinement.
  • Violation de la liberté de culte en refusant la tenue de messes dans les Églises de France alors que les croyants ont besoin d’apaisement.
  • Accord de la France concernant le plan de relance européen, lequel ouvre la porte à l’intégration européenne en créant un budget européen, sans qu’aucun débat politique n’ait été mené en France. Les citoyens doivent désormais s’attendre à la création d’un impôt européen. »

Il est évident que ce rapport est une mine d’informations qui justifiera plus amples commentaires et permettra à l’auteur de défendre les citoyens devant les tribunaux. Merci à elle pour cette immense aide pour tous.

Nos droits fondamentaux sont bafoués sans aucune raison sanitaire réelle. Nous ne pourrons retrouver nos libertés qu’en appuyant les plaintes en justice par des actions collectives massives.


[Notes]

[1] L’objectif des 5000 cas par jour : encore une énorme arnaque

« Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays

Vers le faire part de décès des tests PCR

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr

Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Nicole Delépine

Recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine

[2] Car les tests PCR positifs réalisés chez des sujets asymptomatiques avec plus de 40 cycles d’amplification correspondent dans 90% des cas à des personnes ni malades ou ni contagieuses.

[3] Propos recueillis par YV Breiz-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

[4] Télécharger ici.




Le 3e confinement n’aura pas lieu si la supercherie des tests PCR est dénoncée

Par Dr Nicole Delépine

Le gouvernement et l’ensemble des médias aux ordres nous affirment que Noël est dangereux et accusent déjà les Français d’être responsables d’un prochain confinement.

Mais en réalité, la décision des prochains confinements n’a rien à voir avec l’évolution de l’épidémie : le président applique strictement les recommandations de Ferguson dont la prophétie1 2 prévoyait 6 vagues successives de maladie et prescrivait 6 confinements pour que les populations exténuées acceptent de se faire vacciner.

Peu leur importe que ces prédictions soient totalement fausses et que les confinements causent bien plus de morts que le non-confinement. Le président croit en ses maîtres et sa foi ne serait pas discutable. Il fait partie d’un ensemble mondial et joue son rôle le plus correctement possible. Certes nous faire croire à l’épidémie devient de plus en plus difficile, mais pourquoi ne pas essayer et en tous cas imposer.

Les prédictions de Ferguson sont totalement fantaisistes.

La démarche scientifique consiste à confronter les hypothèses aux faits constatés ; si les faits démentent, l’hypothèse doit être abandonnée. Mais ni le conseil scientifique, ni le conseil de défense, ni le président ne paraissent le savoir ou plutôt ne voient pas le problème de cette façon. Un programme est par l’OMS3, ils le suivent.

Des erreurs de 1000 % sur les prévisions de mortalité ! La prophétie Ferguson annonçait 70 000 morts en Suède et 100 000 aux Pays bas si ces pays ne confinaient pas. Ils n’ont pas confiné et au 7/12/2020, près d’un an d’épidémie, ils n’en déplorent respectivement que 7067 et 9674. Dans ces deux cas, la simulation Ferguson se trompe donc de 1000 %. Est-ce étonnant ? Combien de Français déjà exilés en Suède pour éviter le suicide ?

Des erreurs totales sur la saturation des services hospitaliers

Les prophéties de Ferguson et de ses élèves étrangers affirmaient qu’en l’absence de confinement aveugle et policier les services hospitaliers seraient dépassés et qu’on ne pourrait plus soigner les malades ordinaires. Cela n’a été observé qu’en Italie et pour une courte période.

En France, pendant que les médias faisaient pleurer les foules sur la surcharge de certains services de réanimation des hôpitaux publics, que le gouvernement mettait en scène des TGV Covid, des évacuations sanitaires aériennes et dressait un hôpital militaire de campagne dans l’Est4, les services de réanimation des cliniques privées étaient vides et devaient mettre leur personnel au chômage puisque les ARS leur avaient interdit d’opérer, pour qu’elles puissent accueillir des malades Covid qu’elles n’en ont, à de rares exceptions, jamais vus. Depuis début novembre et cette pseudo deuxième vague, les témoignages concordants de médecins expliquent que les malades atteints de pathologies pulmonaires sont essentiellement atteints de pathologies bactériennes ou liées à des champignons, favorisées par les masques portés en continu dans des conditions très différentes du port en salle blanche ou en salle d’opération que les twittos de bonne foi ou trolls s’évertuent à comparer.

De plus, contrairement à l’objectif affiché du confinement aveugle, les pays qui l’ont imposé ont abandonné les malades non-covid les transformant en victimes collatérales du confinement en raison de l’absence de soins (près de 30 000 morts collatérales du confinement en France).

Dans les pays qui ont refusé le confinement aveugle (Suède, Pays-Bas, Biélorussie, Finlande) les services hospitaliers n’ont jamais été dépassés et pu assumer leur rôle en soignant tous les malades, covid et non-Covid

Une erreur de 250 % sur l’efficacité du confinement

En Belgique, la mortalité observée ne correspond pas non plus aux prédictions de Ferguson qui prétendait que le confinement limiterait à 3300 décès au 7 mai. Ce jour-là malgré un confinement encore plus strict qu’en France, il y avait déjà presque 3 fois plus de morts que prévu.

Tout vrai scientifique, constatant de pareilles erreurs, les reconnaîtrait et modifierait son modèle pour le mettre en conformité avec la réalité. Mais Ferguson se comporte-t-il en croyant et ne met-il donc pas sa foi en doute ? Ou bien se comporte en fidèle sujet de l’OMS et de Bill Gates et établit les prévisions attendues, comme d’habitude.

Les analyses de Ferguson sur l’efficacité du confinement sont des escroqueries

Ferguson et ses élèves se glorifient sans cesse de l’efficacité des confinements. Au lieu de comparer les faits observés dans les pays qui confinent à l’aveugle à ceux qui ne confinent pas, ils comparent le nombre de morts observés à ceux qu’ils avaient prévus et qualifient la différence de « sauvés par le confinement ». Des sauvés virtuels !

Plus ils se sont trompés dans leur simulation initiale, et plus ils se glorifient du confinement !

C’est ainsi qu’un trio français de l’EHESP qui avait estimé le 16/3 la mortalité Covid-19 à 110 005 a prétendu, un mois plus tard, que le confinement aurait sauvé 60 000 Français !

PROPAGANDE À LA GOEBBELS

Fiction de propagande bourrée d’erreurs méthodologiques bien mises en évidence par des épidémiologistes sérieux6 7 8. La comparaison des résultats des pays qui ont confiné à l’aveugle comme la France, à l’Allemagne qui n’a pas confiné montre que le confinement français a abouti à une sur mortalité Covid19 (400 %) et à au moins 30 000 morts Covid supplémentaires (auxquels il faut ajouter 20 000 à 30 000 morts collatérales par défaut de soins et 10 000 suicides à venir).

L’équipe de Ferguson a revendiqué avoir sauvé 3 millions d’européens par le confinement9 10 en faisant la différence entre les morts virtuels de ses prévisions folles et la réalité.

Mais en voulant trop se glorifier, on se démasque. Ainsi, dans leur tableau qui détaille les sauvés virtuels par pays, ils affirment que le confinement aurait « sauvé » 26 000 Suédois et 560 000 Allemands, alors que ni la Suède, ni l’Allemagne n’ont confiné leurs populations, la Suède se contentant de conseils et l’Allemagne ayant utilisé la technique traditionnelle de l’endiguement que le rapport 9 affirmait incapable d’enrayer l’épidémie.

Que le comité de lecture de Nature ait pu accepter de publier une telle aberration confirme, comme celui du Lancet, qu’ils ne sont plus à la hauteur de leurs réputations, mais au service de la coalition Big Pharma finances.

LA MANIPULATION DES PEUPLES PAR LES TESTS FAUX POSITIFS, À DÉMASQUER D’URGENCE

Et c’est le scénario canular/catastrophe et les faux tests positifs qui continuent de guider notre politique sanitaire !

Les tests rendus positifs grâce à une amplification démente

« Le PCR — Polymerase Chain Reaction » est inadapté pour diagnostiquer seul la COVID-19 et encore plus pour savoir si une personne est contagieuse ou pas. Cette technique consiste à « amplifier (multiplier) » les petits segments d’ADN retrouvés dans les prélèvements pour voir s’ils correspondent à une partie du virus. Le test ne recherche donc pas un virus entier capable de se reproduire dans les cellules de l’hôte, mais de simples fragments de l’ARN viral qui ne sont en aucun cas infectieux.

En France, le nombre de cycles d’amplification n’est jamais fournis avec le résultat (sur interdiction par le gouvernement aux laboratoires). Il atteint le plus souvent 45, comme en Allemagne.

Or à ce niveau d’amplification, considérablement exagéré, la positivité ne signifie pas que le testé est malade, ni contagieux.

C’est sur ces données scientifiquement indiscutables que la cour d’appel portugaise11 12 13 a fait libérer des touristes allemands mis en quarantaine forcée sur la seule foi d’un test positif. Dans ses attendus14, il est clairement statué :

« Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
Un test positif ne signifie pas que vous êtes contagieux ».

Pour transmettre la maladie, une personne contaminée doit recéler des virus entiers (son génome complet) et l’excréter en quantité suffisante.
Pour évaluer la contagiosité d’une personne infectée, il faut donc voir si les prélèvements permettent de faire pousser le virus en culture. Deux très larges études récentes comparant positivité des tests (3790 tests positifs) et positivité des cultures montrent qu’il existe une bonne corrélation (supérieure à 70 % des cas) pour un nombre de cycles d’amplification inférieur à 25, puis qu’elle diminue fortement à mesure que le nombre de cycles augmente (environ 10 % pour 34 cycles et moins de 5 % au-delà)

Au niveau d’amplification couramment réalisé en France la contagiosité n’est possible que dans 3 % des cas positifs. Dans 97 % des cas, le testé ne peut transmettre la maladie et est mis en quarantaine sans raison sanitaire valable.

Pour rendre ce test utile à la santé publique, il faudrait ne retenir que les tests positifs avec nombre de cycles d’amplification inférieur à 30.

Mais dans ce cas le nombre quotidien de positifs chuterait fortement et passerait au-dessous de 5000, ce que ne désire manifestement pas notre gouvernement qui veut prolonger le plus longtemps possible l’état d’urgence et l’enfermement des Français, la fermeture catastrophique des restaurants, bars et universités, etc.

DÉMASQUER L’IMPOSTURE DES TESTS PCR QUI ENTRAÎNE LES MESURES LIBERTICIDES COMME LE CONFINEMENT EST L’URGENCE ACTUELLE

Les autres mesures en découlent. Si les Français prennent conscience qu’il n’y a plus d’épidémie, les malades actuels relevant d’autres pathologies infectieuses en particulier, il n’y aura plus de panique, ni peur et ils résisteront mieux à la propagande infâme du vaccin qui pourrait nous sauver.

Notons que le but de ce scénario tragique du covid devrait continuer au-delà du vaccin comme l’a expliqué le ministre. Il faudrait poursuivre la distanciation, le masque jusqu’à ce que le plan de Davos du forum économique et social soit achevé. Ce plan n’est pas une idée complotiste. Il est à la disposition de tous sur internet dans le livre de Klaus Schwab paru en juillet 2020.

Seuls des mouvements de protestations massifs ramèneront nos dirigeants totalitaires à la raison et à respecter la démocratie. Ne protestons pas seulement pour la réouverture des magasins, des restaurants, des spectacles, des églises, des salles de sport, ou des stations de sports d’hiver.

Battons-nous pour toutes nos libertés fondamentales ! Les suédois, les néerlandais, les finlandais, les Allemands n’ont jamais été confinés et pleurent beaucoup moins de morts que nous. Le confinement tue inutilement la France et les Français. À bas cette mesure moyenâgeuse ! Vive la démocratie et la liberté !

Notes

  1. N. Ferguson. Report 9 : Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand 16 March 2020 Imperial College COVID-19 Response Team.
  2. Delépine : Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement Economie.
  3. Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr).
  4. Qui resta vide ou presque.
  5. Roux J, Massonnaud C, Crépey P (2020) COVID-19 : One-month impact of the French lockdown on the epidemic burden. https://www.ea-reperes.com/wp-content/uploads/2020/04/ImpactConfinement-EHESP-20200322v1.pdf.
  6. Éric Le Bourg, Quentin de Larochelambert, Jean-François Toussaint : Étude critique d’une modélisation des effets du confinement.
  7. Gilles PECH de LACLAUSE, Arnaud DELENDA : Confinement strict, surcharge hospitalière et surmortalité. Analyse statistique et étude mathématique de l’épidémie de Covid 19 10 mai 2020.
  8. Aurélie Haroche : Quand les politiques confondent modélisations mathématiques et astrologie [Paris, le samedi 25 avril 2020 – De 300 000 à 500 000 morts de Covid-19 en l’absence de confinement, dans le pire des cas. C’est la terrifiante prédiction qui avait été présentée par les chercheurs de l’Imperial College concernant la France. Pour tous les pays du monde, d’aussi sinistres perspectives(…) JIM.fr – Les posts]
  9. Seth Flaxman, Swapnil Mishra, Axel Gandy : Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7 (2020).
  10. Delépine : Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue ! Dimanche 14/6/2020.
  11. 11 novembre 2020, décision de la 3ème chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés.
  12. Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr).
  13. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr.
  14. Acórdão do Tribunal da Relação de Lisboa disponible en portugais sur http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30



Christian Drosten : l’heure des comptes ?

[Source : FranceSoir]

[Auteure : Nicole Delépine]

Le « Monsieur Corona » allemand, le virologue Christian Drosten, va devoir répondre devant la justice des prémisses faussés de la gestion de crise. Il est poursuivi par l’avocat Reiner Fuellmich.

Une nouvelle fois, il faut parler des tests PCR que les dirigeants, mais aussi les préfets, les patrons, les directeurs d’école continuent à imposer comme s’ils signifiaient quelque chose. Les pires sont les citoyens lambda qui courent se faire tester pour se « rassurer ». De quoi ont-ils peur ?  Les virus sont des milliards autour de nous et manifestement ce coronavirus n’est pas pire que les autres (mortalité globale comparable aux années précédentes et mortalité spécifique inférieure à celle de la grippe asiatique).

Il faut vraiment ouvrir les yeux et rappeler tous les mensonges qui nous ont conduit à la situation catastrophique actuelle. La responsabilité des décideurs et de certains de leurs conseillers est engagée et les problèmes actuels de C.Drosten leur ouvriront peut-être les yeux.

La plainte engagée contre le conseiller de Merkel résume toutes les fausses informations mondiales[1]

Ça chauffe pour Christian Drosten, le biologiste favori de Mme Merkel et grand ordonnateur des tests PCR frelatés dans le monde et en conséquence, des mesures liberticides, confinement, masques, fermetures des commerces, écoles, universités etc., bref, de la ruine des pays occidentaux soumis aux recommandations de l’OMS et imposées par une majorité des gouvernants des pays riches.

Lettre d’injonction de réparation

Le 15 décembre 2020, l’avocat Reiner Fuellmich, dont la plainte du 23 novembre centrée sur la fraude des tests PCR, a été largement médiatisée[2][3], diffuse une missive au Prof. Dr. Christian Drosten, en faveur de son client de Green Mango GmbH, patron d’un bar avec karaoké, représentée par Nils Roth.

Cette lettre longue de 18 pages de l’avocat Fuellmich défendant les intérêts de son client, expose au dr Drosten les dommages que ce dernier lui a fait subir, et lui fait l’injonction forte de les réparer avant le 22 décembre, faute de quoi se profilera un procès pénal.[4]

Mon client « a subi et subit encore des dommages considérables en raison des mesures manifestement disproportionnées imposées sans aucune base factuelle pour contenir la pandémie de COVID-19 ».

Démonstration de la cause des dommages du patron de bar allemand en grandes difficultés, par l’avocat.

Vous avez conseillé les politiques et affirmé des FAITS FAUX.

 « Vous êtes personnellement responsable de ces dommages parce que vous, en tant que l’une des personnes qui ont été impliquées dans le conseil politique de manière significative et décisive, avez intentionnellement affirmé et maintenez toujours des faits faux et – de même délibérément – caché des faits essentiels ».

La lettre détaille ensuite les points étayant la désinformation dont C Drosten est personnellement responsable et qu’il devrait retirer officiellement avant le 22 décembre.  Résumons ici les principaux arguments illustrés dans le texte de Reiner Fuellmich, par de nombreuses références bibliographiques disponibles sur PUBMED.

HYPOTHÈSES DE BASE DE LA POLITIQUE ANTICORONAVIRUS FAUSSES

Les hypothèses de base de la politique du coronavirus en Allemagne (qui seront suivies via l’OMS dans le monde et donc en France) sont basées sur des hypothèses fausses qui ont conduit à des mesures drastiques injustifiées.

1. La première fausse affirmation : pas d’immunité de base

« La thèse selon laquelle il s’agit d’un agent pathogène complètement nouveau devrait être confirmée si l’on voulait affirmer que personne n’est à l’abri du virus.

 En revanche, vous avez vous-même souligné dans plusieurs épisodes de votre podcast que le SRAS CoV-2 est étroitement lié à l’ancien virus du SRAS de 2003[5].

 Si le SRAS CoV-2 était vraiment un agent pathogène complètement nouveau, il serait impossible d’expliquer pourquoi (et aussi et surtout dans les États non verrouillés) tant de personnes ont survécu à la pandémie »[6] , « il ne serait pas non plus explicable pourquoi le taux de mortalité par infection se situe maintenant manifestement dans la plage d’une vague de grippe normale ».[7]  Ce point est confirmé par l’OMS elle-même, en octobre 2020.

« Il existe déjà une pré-immunité et pour cette raison, dans aucun des pays examinés, plus de 20% de la population était déjà infectée par le SRAS CoV-2. Les affirmations selon lesquelles personne n’est à l’abri et que n’importe qui peut être infecté ne sont pas fondées. »

L’avocat ne nie pas la possibilité de formes graves mais insiste sur le fait que l’ampleur qualitative a été largement surestimée.

2. Le mensonge terrible sur les bien-portants (dits « asymptomatiques »)

 La deuxième fausse allégation concerne les asymptomatiques, de fait les bien-portants qui pourraient transmettre silencieusement le virus.

« L’hypothèse est qu’une personne pourrait contracter le COVID-19 de façon complètement inaperçue et transmettre le virus à d’autres personnes de façon tout aussi inaperçue, car il ne présente aucun symptôme est un énorme mensonge ».

La rumeur encore présente en cette fin d’année continue à se propager via le premier ministre français. L’avocat démontre que cette fake news – comme on dit maintenant- a commencé le 5 mars quand Drosten a publié dans une revue autrefois noble, le NEJM, à propos d’une chinoise qui aurait rempli ces cases.  « De fait nous sûmes plus tard qu’elle avait reçu des médicaments pour ses symptômes ! PURE FRAUDE SCIENTIFIQUE JAMAIS RETIREE ». Nous en connaitrons bien d’autres au fil des mois et la rétractation de ces articles mensongers tarde, la rumeur court, et Castex veut nous faire déguster la dinde avec le masque entre deux bouchées.

« L’hypothèse d’une infection pré-symptomatique, que l’institut Robert Koch retient, a été massivement attaquée dans la littérature spécialisée[8]. L’immunologiste Beda Stadler, professeur émérite à l’Université de Berne, a souligné dans un article très remarqué de la Semaine suisse mondiale que l’idée que les virus peuvent se multiplier de manière incontrôlée dans le corps humain sans que nous nous en rendions compte est immunologiquement impensable. »

L’avocat décrit avec pur réalisme la société dans laquelle nous sommes entrés depuis la diffusion massive de cette allégation des bien-portants contagieux. La suspicion est partout et sert de prétexte à la séparation cruelle et honteuse des familles. L’image de cette petite fille de deux ans qui fait des sourires à sa grand-mère emprisonnée derrière une vitre en EHPAD est emblématique de la perversité de ce monde imposée par les puissants qui ne sauraient être dupes de leur rouerie. Encore la petite a-t-elle échappé au masque sadique, quelle chance !

« La fausse affirmation selon laquelle une personne peut transmettre le virus sans symptômes est particulièrement perfide car elle détruit la société : tout le monde ne voit que ses semblables comme un lanceur de virus très dangereux et y réagit avec dégoût, agressivité ou du moins avec peur et panique. Les écoliers étant également endoctrinés par les parents et les enseignants de cette manière, des troubles massifs du comportement et du développement sont déjà prévisibles. Vous serez également tenu responsable de cela. »

Des enfants ont d’ores et déjà présenté des troubles graves induits par ces peurs additionnées et le port du masque. Les orthophonistes ont récemment lancé un nouvel appel de détresse dans le désert médiatique.[9]

3. La troisième fausse allégation : les diagnostics basés sur la PCR

Les bien-portants ne nous mettent pas en danger, les asymptomatiques ne sont ni porteurs et contagieux. Le pseudo-risque porté par les asymptomatiques (en langage énarchique et orwellien) est un mensonge réitéré chaque heure, chaque jour dans tous les pays soumis à l’OMS, prive votre famille des câlins, bisous si nécessaire à l’équilibre mental, et devient vérité à force de répétition (comme expliquait Goebbels).

Comment affoler les foules, recruter les médias pour le tour de passe-passe du « tout le monde est à risque ».
N’embrassez personne, même chez vous et surtout n’allez pas voir les vieux, vous risqueriez de les contaminer avant qu’on ait eu le temps de leur injecter le Rivotril à la moindre toux.

ILS SONT FABULEUX : PAS DE CONTAGIEUX, PAS DE MALADES, pas de problème, ON EN INVENTE. L’histoire retiendra sûrement que le gouvernement mondial à l’essai auquel nos dirigeants ont obéi, doigt sur la couture du pantalon, furent créatifs de mesures aberrantes, en mesures grotesques, entrainant une sidération mentale majeure seule à même d’expliquer la folie mondiale et la bêtise apparente de milliards d’individus. Néanmoins, trop sûrs d’eux, ils ont diffusé les mêmes pubs mensongères au mot près dans des pays comme l’Allemagne et la France, dévoilant trop vite que l’on ne combattait pas un virus bien sensible à de nombreux traitements, mais bien des peuples et plus précisément les classes moyennes.[10]

« Et sans le mensonge d’un risque d’infection sans symptômes, personne n’aurait pensé à tester même des personnes en parfaite santé pour le SRAS CoV-2 en utilisant la PCR. »

Nous ne reprendrons pas ici toutes les démonstrations déjà publiées sur le test PCR frauduleux comme témoin d’une infection latente potentiellement dangereux[11] [12] [13] . Malgré les articles sur les tromperies de la PCR et les plaintes déjà victorieuses contre ces tests, le monde des puissants fait semblant de les ignorer et des politiques pensent se faire une beauté en proposant des tests à grande échelle dans leur fief. Bêtise, aveuglement ou compromission ?[14]

 Écoutons Maitre Fuellmich :

« Néanmoins, les tests continuent d’être effectués à grande échelle – malgré la prévalence encore faible du COVID-19. Et tous les systèmes de test utilisés ne sont pas également spécifiques – ne serait-ce que pour la raison qu’il n’est nulle part prescrit la spécificité minimale qu’un tel système doit avoir pour pouvoir être utilisé du tout.

Un exemple est un incident qui est devenu connu d’Augsbourg, que parmi une cohorte de 60 personnes, 58 ont testé des faux positifs. Et ceci à un moment proche de la décision de confinement de la conférence du premier ministre. Les résolutions de ce type sont prises sur la base de ces chiffrages de cas mal déterminés et ont donc des conséquences considérables ».

« Lorsque les nouveaux comptes de cas sont à nouveau additionnés, il n’est nulle part vérifié à quelle valeur Ct le seuil a été établi dans le cas de test positif respectif.

Le résultat d’un test PCR est donc très sensible à la manipulation – et donc sensible à l’influence politique lorsque des chiffres élevés de cas sont à nouveau « nécessaires » pour intimider la population. Dans tous les cas, les valeurs déterminées sur la base d’un test PCR ne sont pas une base suffisante pour bloquer complètement la vie publique et interférer avec les droits des personnes à la liberté d’une manière sans précédent.

Un test PCR ne permet pas de différencier une simple contamination d’une infection. » 

Un test PCR positif n’est pas toujours un test PCR positif

« Mike Yeadon, ancien médecin-chef de la société pharmaceutique Pfizer, déconseille d’urgence l’utilisation de la PCR pour le diagnostic du COVID-19 dans un article récent (https://lockdownsceptics.org/lies-damned-lies-and-health-statistics-the-deadly-danger-of-false-positives/).

 Et pourtant, chaque test positif est inclus dans les statistiques de l’Institut Robert Koch comme une prétendue « nouvelle infection » et donc dans la variable qui sert de base aux décisions politiques. Un autre facteur de complication est que si une personne est testée plusieurs fois en succession rapide, chaque résultat de test positif est déclaré comme une « nouvelle infection ».

« Les tests PCR ne conviennent pas seulement pour le diagnostic individuel, mais aussi pour le dépistage. Le seul facteur décisif est le nombre de personnes qui tombent malades, combien doivent être hospitalisées, combien sont traitées dans l’unité de soins intensifs et combien doivent être ventilées ».

4. Quatrième fausse affirmation : menace de surcharge des systèmes de santé

On constate dans le détail de la lettre de Fuellmich à C.Drosten que les mêmes mensonges, les mêmes récits sordides ont été racontés en Allemagne qu’en France. Les Allemands furent particulièrement surpris qu’après des mesures de restriction (plus relatives qu’en France) les médias annonçaient que l’Allemagne allait recevoir des malades français et italiens. Surchauffe ou foutage de g… Et finalement comme nous l’écrivions en France dans un grand silence :

« Les cliniques souffraient de sous-utilisation parce que les services médicaux essentiels n’étaient pas fournis aux autres patients, car il pourrait y avoir une forte attaque de patients COVID-19 à un moment donné. Les médecins et les infirmières ont été envoyés en chômage partiel ».

Comme en France décidément. Reiner écrit : « dans la mesure où les cliniques sonnent l’alarme sur la surcharge, ce n’est pas à cause d’un virus « nouveau et insidieux », mais parce que notre système clinique atteint ses limites de capacité chaque année dès que la saison grippale nous frappe ».

Comme chez nous, la dégradation des hôpitaux date de plusieurs années et des restrictions imposées par le FMI et l’UE ; un seul exemple parmi d’autres : « dès le 19 février 2013, WELT écrivait sous le titre « la vague de grippe à Cologne fermement sous contrôle » : « pénurie de lits dans les hôpitaux de Cologne ». Comme en France, le problème est lié au manque de personnel.

En décembre 2020, la situation n’a pas changé.  « Pire encore : malgré une supposée pandémie, les cures d’austérité en médecine de soins intensifs se sont poursuivies et au lieu de prendre des contre-mesures, des consultants comme vous conseillent que seul l’arrêt complet de la vie sociale devrait être la panacée. »

Dans son réquisitoire, l’avocat évoque la situation italienne et française où des fausses images ont été distribuées dans le monde dès mars 2020 et des faux rapports : une intervention ciblée de l’OMS par la nomination d’un gouverneur de l’OMS qui n’a pas hésité à falsifier les données dans les plans de pandémie. Un rapport de l’OMS, qui expliquait déjà en partie ces circonstances, a été retiré lorsqu’il est devenu clair qu’un plan de pandémie prétendument de 2016 était de 2006 et que la date avait été falsifiée.[15]

5. La cinquième fausse information : la privation de liberté serait un recours efficace

Si les mesures de confinement avaient dû apporter quelque chose, les pays qui ont imposé les coupes les plus sévères auraient dû obtenir les plus grands succès.

Au contraire : il existe aujourd’hui de nombreuses études qui prouvent l’inefficacité des mesures de confinement. Même l’OMS a publié en octobre un article de 91 pages dans lequel elle explique à quel point ces mesures (fermetures d’écoles, quarantaine de contact, éloignement social, etc.) sont peu adaptées à la lutte contre la grippe. Et tout cela devrait-il être le salut en cas de Covid19 ?

Reiner Fuellmich démontre à son tour que les confinements aveugles ont été nocifs à la population y compris les restrictions moins lourdes en Allemagne.

« Les dommages collatéraux causés par les restrictions à la liberté : des personnes atteintes de démence sont décédées faute de soins. Il y avait manifestement moins d’accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques. Des cadavres pourris ont été trouvés, personnes barricadées chez elles qui pourrissaient dans leurs propres appartements au vrai sens du terme. Une augmentation significative des suicides a été signalée.

Les tests réalisés à grande échelle conduisent à des rejets mortels des autres malades chez les autorités sanitaires car elles ne rendent pas possibles les autres tâches. Le contrôle de l’eau potable est donc complètement paralysé ; il y a plus de décès par légionelles qu’auparavant.

Tous ceux qui ont encouragé des coupes dans la vie publique, décrété et imposé de tels blocages ont tué des milliers de personnes, y compris vous, le professeur Drosten. »

On retrouve dans les descriptions de l’avocat les situations vécues en France et décrites ici avec beaucoup plus de transparence que dans nos contrées. En particulier nous n’avons guère eu d’informations sur les cadavres retrouvés au domicile en France, et en aucun cas leur nombre, ni sur les légionelloses et la qualité de l’eau.

6. Le confinement et ses avantages : des allégations délibérément fausses

L’idée de confinement plus ou moins aveugle et sévère repose toujours sur l’existence factice de porteurs sains chez les bien-portants et potentiellement contagieux.  Ces mesures inappropriées sont perpétuées sans égard à la réalité de la situation, nous explique l’avocat.

«  Chacun de nous, c’est la doctrine[16], pourrait être le messager du virus mortel sans être reconnu ». Maintenant, en automne et en hiver, lorsque tous les agents pathogènes sont multiples. « De nouvelles infections » augmenteront le nombre de « cas » qui sera utilisé par les politiciens pour justifier de nouvelles coupes dans nos libertés.

« Parce que, malgré une meilleure connaissance, les tests positifs sont assimilés à de nouvelles infections, l’augmentation du nombre de « nouvelles infections » déclarées de cette manière alimentera à son tour le mensonge selon lequel le virus est très contagieux et que personne n’est à l’abri, et qu’il y a donc un risque d’effondrement du système de santé. »

La façon dont le processus d’infection est actuellement décrit est spécifiquement conçu pour garantir que le verrouillage ne se termine jamais.  

Puisque beaucoup de virus peuvent positiver le test, « si la présentation des données se poursuit de cette façon trompeuse et n’est pas arrêté le plus rapidement possible, nous serons tous enfermés jusqu’au printemps prochain. Tout le monde, vous y compris, peut imaginer ce que cela signifie pour le développement économique, mais aussi pour le développement sanitaire de la population, esquissé ci-dessus. »

Reiner Fuellmich insiste sur la responsabilité personnelle de Drosten qui n’a pas démenti les mensonges circulants

Dans vos déclarations, vous avez vous-même souligné la relation génétique entre le SRAS CoV-2 et l’ancien virus du SRAS. La question du niveau d’immunité de la population dépend de la connaissance d’un agent pathogène par l’organisme humain. Donc dire que les allemands n’avaient aucune immunité est une tromperie.

« D’un point de vue juridique, les assertions troubles confirment l’acte d’intention conditionnelle ».

 « Vous prétendez que nous ne sommes pas immunologiquement protégés contre le virus. Vous ne tenez pas compte de toutes les constatations divergentes dont vous avez connaissance qui indiquent que l’immunité de base existe depuis longtemps ».

Sur le risque d’infection sans symptôme : à ce stade, vous êtes accablé d’une faute particulièrement grave

Vous prétendez que nous ne sommes pas immunologiquement protégés contre le virus.

Vous ignorez toutes les constatations divergentes dont vous avez connaissance qui indiquent que l’immunité de base existe depuis longtemps. De toute évidence, vous n’avez pas démenti votre affirmation délibérément fausse selon laquelle des personnes pourraient s’infecter mutuellement avec le SRAS CoV. -2 sans symptômes.

« Le 1er novembre 2020 (vous avez dit sur ZDF ( https://www.zdf.de/nachrichten/panorama/coronavirus-drosten-ostern100.html ), que tout le monde devrait se comporter envers l’autre comme s’il était lui-même infecté et veulent protéger les autres d’eux-mêmes ; en même temps, il faut prétendre que l’autre est infecté et que l’on se protège de lui.

Ce faisant, vous alimentez exactement l’attitude d’esprit qui conduit de plus en plus à l’agression et à la brutalité dans la société : tout le monde ne voit tout le monde que comme le porteur du virus. Et vous pensez évidemment que c’est parfaitement bien ».

À propos du test PCR

« Il n’a pas échappé à votre sagacité qu’un test PCR ne peut pas différencier un virus capable de se reproduire et des fragments de virus sans vie, et entre contamination et infection.

À propos de la valeur Ct, vous avez admis le 1er septembre 2020[17] que la signification du résultat du test dépend de la charge virale.  Cependant, vous vous êtes prononcé contre le réglage de Ct = 30 comme limite supérieure, car il existe des différences dans la qualité des réactifs de test et des machines. Vous admettez vous-même qu’un résultat de test positif n’est pas toujours un résultat de test positif.[18] »

Vos recommandations de confinement

« Déjà dans le podcast du 18 mars 2020 19], vous avez appelé à une intervention drastique et intense (qui ne pouvait être que politique) pour empêcher la propagation prétendument exponentielle du coronavirus.

 Et peu de temps avant que le deuxième verrouillage ne soit décidé le 28 octobre 2020, vous avez fait un suivi dans le podcast NDR du 27 octobre 2020 (Coronavirus Update n ° 62) : au vu du nombre de cas, vous avez recommandé un verrouillage limité dans le temps aux politiciens ».

TROMPERIE CONSCIENTE ET RÉITÉRÉE

« Votre propre présentation dans le podcast du 7 mai 2020 montre que vous savez exactement à quel point la signification d’un test PCR diminue lorsque le nombre de cycles requis augmente. Néanmoins, vous avez recommandé le confinement, sans même remettre en question l’origine des nombres de cas ».

Vous ne pouviez pas ignorer les dommages collatéraux des mesures anticovid19. En recommandant un nouveau verrouillage le 27 octobre 2020 sans peser les menaces pour la vie humainevous êtes personnellement responsable de tous les dommages causés par les mesures anticovid.

Le papier Leopoldina du 8 décembre 2020 prévoit le confinement dur après Noël

Vous faites partie des signataires du papier Leopoldina du 8 décembre 2020, qui recommande un verrouillage dur après Noël.

 Même la description de la prétendue nécessité d’agir montre que, comme tous les cosignataires, vous vous êtes complètement éloigné des principes de la science factuelle.

 « Au cours des 7 derniers jours, plus de personnes sont mortes du coronavirus qu’en 2019. « Le facteur décisif, la préposition avec versus du, n’est pas utilisé. Les auteurs de l’article eux-mêmes admettent qu’ils parlent de décès pour lesquels la causalité du SRAS CoV-2 n’a pas été prouvée. »

« Selon votre article Leopoldina, un verrouillage renforcé devrait apporter la rédemption d’ici le 10 janvier 2021.

Qui devrait encore croire que le nombre d’infections générées artificiellement chutera à nouveau à partir du 11 janvier 2020 ? »

 L’Institut Robert Koch a admis dans le Bulletin Epidémiologique n ° 45/2020 que des tests non évalués s’accumulent dans les laboratoires depuis des semaines et avec une tendance croissante – ce qui est le cas des tests de masse insensés sur des personnes asymptomatiques.

 Cette évaluation sera effectuée à tout moment afin de produire de nouveaux résultats de tests positifs, sur la base desquels la population continuera alors à être harcelée et conduire l’économie allemande à la ruine finale. »

 Vous avez cosigné l’article de Leopoldina le 8 décembre 2020. Vous êtes entièrement responsable du contenu.

En réalité, les recommandations de verrouillage n’ont jamais été conçues pour promettre la libération aux gens après des semaines de privation. Ils nous poussent tous – dans le monde entier, et pas seulement en Allemagne – avec leurs conseils délibérément faux, dans le sens de dommages délibérément immoraux, à un confinement permanent.

Ils seront donc entièrement soumis au droit pénal et civil.

La responsabilité de C Drosten est mise en cause directement

Ceci est fondamental et devrait faire réfléchir les décideurs qui parlent, conseillent se croyant dépourvus de toute responsabilité le jour venu. L’avocat explique à Drosten qu’il ne pourra échapper à sa responsabilité personnelle pour tous ces dommages conseillés aux politiciens et aux autorités, qui ont décidé de toutes ces mesures désastreuses.

Au contraire, les dommages peuvent toujours lui être attribués en tant que son travail. Il ne peut pas avoir échappé au fait que ses conseils ont un impact sur les décideurs politiques et que ces derniers le consultent, car ils se sentent incapables d’évaluer correctement le risque posé par le SRAS CoV-2. Fournir une contribution aussi décisive est la véritable tâche de tout consultant en politique.

L’impact de ses fausses allégations sur la situation du Coronavirus est particulièrement évident dans les tribunaux : ce qui sort de sa bouche est repris sans contrôle.

PERSONNE N’A PROTÉGÉ LA POPULATION DES MENSONGES POLITIQUES ET MÉDIATIQUES

« Personne – jusqu’à présent – n’a protégé la population en général et les entreprises en particulier contre la désinformation sur laquelle se fonde la politique de verrouillage. Et pour cette désinformation, vous, en tant que personne dont le gouvernement a le plus écouté les conseils, êtes personnellement responsable, à la fois pénalement et civilement ».

« Vous avez un préjudice moral à de nombreuses personnes – et aussi un préjudice moral à notre client. Votre aide a eu un impact majeur sur ce qui s’est passé. Parce que les gens ne faisaient confiance aux gouvernements et aux autorités que parce qu’ils pensaient que l’évaluation des risques était scientifiquement fondée. Et les gens ont investi cette croyance précisément à cause de vous ».

CONSEQUENCES DE VOS CONSEILS : LE GOUVERNEMENT FEDERAL VA UTILISER LA BUNDESWEHR CONTRE LE PEUPLE

« C’est finalement grâce à vos conseils désastreux que les autorités sanitaires ne sont plus « en retard » dans l’évaluation des tests de masse et de la recherche des contacts et le gouvernement fédéral a ainsi un prétexte pour utiliser le levier de l’article 35 GG pour utiliser la Bundeswehr dans la recherche des contacts et donc pour intimider encore plus la population ».

Conséquences juridiques : la responsabilité civile et pénale de Mr Drosten est directement engagée

« En donnant délibérément des recommandations scientifiquement infondées à des politiciens ou en promouvant de telles mesures à partir d’une position influente, vous lui avez également délibérément infligé des dommages immoraux et êtes donc responsable envers notre client des dommages déjà subis en vertu de l’article 826 du Code civil allemand.

 En outre, vous devez personnellement corriger les informations erronées que vous avez fournies au monde de manière égale et de cette manière pour éviter d’autres dommages à notre client ».

Dommages civils réclamés à Mr Drosten

Les dommages déjà survenus s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros. Et chaque jour où le bar karaoké de notre client n’est pas autorisé à ouvrir, les dégâts continuent de s’aggraver.

« Nous réclamons par la présente un montant partiel de 50 000 € au nom et pour le compte de notre client. Nous vous demandons ce montant à notre client sur le compte bancaire indiqué dans le papier à en-tête de payer comptant. Nous attendons ce paiement jusqu’au 22 décembre 2020 avec impatience. »

L’avocat demande également à Mr Drosten de

« corriger les déclarations suivantes à l’intention des responsables politiques et du public.

Précisez officiellement

  • qu’il n’y a aucune raison de supposer que le SRAS CoV-2 pourrait causer un nombre incontrôlable de décès et de patients en soins intensifs
  • Précisez que l’étude de cas du New England Journal of Medicine du 5 mars 2020, dans laquelle vous étiez impliqué et qui est censée prouver un risque asymptomatique d’infection, repose sur une base de données incorrecte et aurait donc dû être retirée depuis longtemps !
  • Précisez qu’un test PCR positif ne peut pas détecter une infection active et n’est donc pas adapté pour établir seul un diagnostic de COVID-19 !
  • Précisez que les restrictions collectives de liberté ne garantissent pas qu’elles contribueront en quoi que ce soit à contenir la propagation, mais qu’il peut être démontré qu’elles causent d’énormes dommages collatéraux !

Nous vous demandons également de vous abstenir de déclarations contraires à l’avenir.

Les politiciens ne doivent plus être informés par des informations scientifiquement insuffisantes. Et le public ne doit plus être perturbé par de telles informations.

 Nous vous demandons également de soumettre la déclaration de cessation et de désistement et d’obligation jointe à cette lettre avant le 22 décembre 2020.

 Sachez que chaque jour où vous maintenez votre évaluation des risques délibérément faussés du COVID-19, vous ne faites qu’empirer les choses – pour d’innombrables personnes dans ce pays, mais aussi pour vous-même.

Car nous allons rendre toute cette lettre disponible pour des collègues prêts à représenter les clients qui ont subi des dommages à la suite des mesures anticovid19.

Si vous ne vous conformez pas à notre demande ci-dessus, un litige sera inévitable. Dans le cadre de ce différend, toute la vérité sur le verrouillage fera l’objet de preuves judiciaires ».

Références

[1]Avocat Dr. Reiner Fuellmich Green Mango GmbH, représentée par Nils Roth c. Prof. Dr. Christian Drosten

[2] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – (nicoledelepine.fr)

[3] Recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[4] « Au nom et pour le compte de notre client, nous prétendons que vous corrigiez votre contribution erronée aux conseils politiques en rapport avec la crise du COVID-19 et que vous indemnisiez notre client pour les dommages déjà survenus ». 

[5] Par exemple dans le podcast du 18 mars 2020, Coronavirus Update n ° 16, transcription p. 3.

[6] Collectif d’auteurs de premier plan attire l’attention du lauréat du prix Nobel de chimie, Michael Levitt (Udi Qimron / Uri Ga vish / Eyal Shahar / Michael Levitt in Haaretz le 20 juillet 2020, https://www.drop box.com/s/72hi9jfcqfct1n9/Haaretz-20Jul20_ENGLISH%20120820%20v3.PDF).

[7] Confirmé par la méta-étude de John Ioannidis, qui a été publiée en ligne dans le Bulletin de l’OMS en octobre 2020 (https://www.who.int/bulletin/online_first/BLT.20.265892.pdf).

[8]Mark Slifka / Lina Gao dans Nature Medicine, https://doi.org/10.1038/s41591-020-0869-5 [2020]

[9] Cf article de France soir par les orthophonistes déc. 2020

[10] Par exemple l’épouvantable clip répétitif sur nos chaines de tv de cette petite fille qui embrasse sa grand-mère lors d’un repas familial, et la retrouve en réanimation quelques semaines plus tard.

[11] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques (nicoledelepine.fr)

[12] Recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales (nicoledelepine.fr)

[13] Terrorisme d’Etat, crime contre l’humanité ? (nicoledelepine.fr)

[14] Malheureusement l’exemple de Laurent Wauquiez dans sa région avec la publicité pour cette terrible manipulation 

[15] Plan de pandémie prétendument de 2016 était de 2006 et que la date avait été falsifiée. https://www.dors.it/documentazione/testo/202005/COVID-19-Italyresponse.pdf affirmation: les restrictions de

[16] Expression curieusement utilisée par le ministre en mai lors de son changement de position vis à vis du masque. La doctrine a changé. Mêmes mots, mêmes ordres venus de l’OMS dont les pays appliquant le plan : https://www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont

[17] Coronavirus Update n ° 54, transcription p. 15)

[18] Vos déclarations de septembre 2020 se rapportent-elles à celles du 7 mai 2020 (Coronavirus Update n ° 39, transcription p. 3), lorsque vous avez fait référence à une étude qui préconisait Ct = 25 comme « limite magique » ?

[19] Coronavirus Update n ° 16, transcription p. 2

Auteur(s): Nicole Delépine




La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ?

Par Dr Nicole Delépine

La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ? [1]

Pour l’avocat Rolf Karpenstein[2] : le confinement viole le droit européen. Formidable espoir que cette affirmation de l’avocat allemand dont nous allons résumer ici l’interview qu’il a donné à un journal allemand.

Il est de plus en plus évident que le scénario tragique de la supercherie Covid19 n’est qu’un leurre pour transformer la crise monétaire héritée de 2008 en coup de bourse gagnant pour les multinationales. Il est clair que ça marche bien pour l’instant, puisqu’en cette année si difficile pour les peuples, les milliardaires auraient augmenté très largement leurs revenus[3]… Les restrictions seraient donc utilisées par les grandes entreprises et les politiciens pour saper de façon permanente les libertés civiles et transformer en esclaves obéissants et sous-payés les masses salariées et diminuer les pensions de retraite[4].

L’avocat examine le confinement du point de vue du droit européen.

Il est convaincu que la politique sanitaire des gouvernements (fédéral et des États) n’est pas orientée vers la meilleure protection de la santé possible pour les groupes à risque, mais vers des objectifs politiques et fiscaux. Plus le temps passe, et plus il devient évident également en France que les mesures liberticides décrétées quasiment chaque semaine n’ont aucun rapport avec une quelconque situation virale.

Les interdictions aux entrepreneurs et aux commerçants liées au confinement en cours ne sont pas compatibles avec les libertés de l’UE.

Il assure au Nordkurier qui l’interviewe qu’il ne veut inciter personne à enfreindre ouvertement la loi. Mais son point de vue est le suivant : les restrictions dites sanitaires elles-mêmes sont une violation de la loi.

Compatibilité de l’extension des confinements avec le droit européen

Karpenstein dit :

« après avoir longuement traité des arguments des organisations internationales et des agences gouvernementales ainsi que des faits complexes et des connexions mondiales depuis février 2020, il est clair pour moi qu’aucune des restrictions basées sur le Coronavirus n’est compatible avec le droit de l’Union qui prévaut. D’autant que dans tous les cas, cela s’applique à toutes les restrictions qui affectent les personnes asymptomatiques, c’est-à-dire en bonne santé ». 

Les personnes sans symptômes de la maladie sont pratiquement à peine contagieuses et ne doivent pas être placées sous le soupçon général, dans les démocraties, d’être un danger grave pour les autres.[5]

Dans le champ d’application du droit de l’UE, la libre circulation (article 21 TFUE), la libre circulation des services (article 56 TFUE), la liberté d’établissement essentiellement identique (article 49 TFUE) et la libre circulation des marchandises (article 28 TFUE) sont importantes pour les opérateurs économiques concernés par les blocages en Allemagne. Étant sous la même législation européenne, on peut soupçonner que les mêmes articles du droit européen s’appliquent à la France et les avocats français seront interrogés sur ces points par les nombreuses victimes de ces mesures arbitraires et dangereuses pour l’économie, la santé mentale et physique, l’enseignement, etc.

Ces normes ont préséance sur toute loi allemande (ou française soumise au même droit), qu’elle soit constituée d’une loi, d’une ordonnance, d’un acte administratif ou d’un acte réel d’un organe étatique. Le libellé des règlements mentionnés doit être respecté.

Les articles mentionnés sont des normes prohibitives adressées à chaque agence gouvernementale. Par exemple, l’article 56 du TFUE stipule qu’il est interdit à l’État membreet à toute agence gouvernementale au sens le plus large — de restreindre la libre prestation de services.

Une autorité étatique ne devrait déroger à cette interdiction que si elle prouve que des justifications exceptionnelles au sens des dispositions du droit de l’Union interviennent dans son interprétation par la jurisprudence de la CJCE.

De cette interdiction de rang supérieur découle une loi directement applicable des opérateurs économiques qui peuvent invoquer le droit de l’Union, qui peut s’opposer à toute agence gouvernementale.

 Et tout opérateur économique qui exerce au moins une profession potentiellement transfrontalière peut invoquer le droit de l’Union.

 Pour cela, il suffit, par exemple, que les investisseurs étrangers de l’UE soient également intéressés par le service limité. L’applicabilité immédiate des libertés de rang supérieur du droit de l’UE est une épée très tranchante contre les restrictions basées sur la supposée pandémie de coronavirus.

Exemple de l’hôtelier

Par exemple, un hôtelier peut directement contrer l’employé des autorités ou de la police qui lui demande de mettre en place une restriction basée sur le Coronavirus (ex. : masques au buffet) en répondant que cette restriction ne peut pas être appliquée. L’hôtelier invoque le droit de l’Union suprême, à savoir la libre prestation de services.

L’employé de l’autorité est lié par le droit de l’Union de rang supérieur et doit respecter sa priorité d’application. Même s’il ne veut souvent pas l’admettre, le fonctionnaire est contraint par une loi supérieure de s’abstenir de son plan et de l’application du règlement national sanitaire anti Covid19.

En tant que commerçant local, vous pouvez vous défendre contre le droit allemand et vous référer au droit de l’UE. Cependant, il faut généralement affirmer catégoriquement l’applicabilité directe des libertés civiles en vertu du droit de l’Union.

L’exemple des paris sportifs en Allemagne

Prenons l’exemple des milliers de bureaux de paris sportifs dans les centres-villes. Tous les bureaux de paris sportifs violent la loi allemande. Ils n’ont pas de « permis d’exploitation » depuis des décennies. L’exploitation sans permis est interdite et punissable — mais uniquement en vertu de la loi allemande. 

« Toutes les restrictions et normes pénales allemandes seront alors remplacées par le droit de l’Union et pourront ne pas être appliquées. 

Les tribunaux allemands et les autorités responsables l’ont compris et n’ont pas appliqué les restrictions et les normes de sanction allemandes à l’encontre des fournisseurs de paris. Cependant, cela a nécessité un travail intensif de la part des avocats des prestataires de paris sportifs ».

Pourquoi les régulateurs et les autorités ne se conforment-ils pas seuls aux normes d’interdiction les plus élevées du droit de l’Union ?

Malheureusement, la plupart des opérateurs économiques et des autorités ont encore une mauvaise compréhension ou connaissance du droit de l’Union.  La Cour de justice de l’Union européenne avait déjà précisé dans les années 1960 que le droit de l’Union et les libertés qui en découlent priment sur toute loi des États membres et sont directement applicables.

Mais trop peu d’avocats invoquent le droit de l’Union sur le problème des restrictions imposées sous prétexte de lutte contre le coronavirus. Et les tribunaux, du moins les tribunaux administratifs, sont malheureusement généralement en retard sur la politique. 

Les avocats devraient agir massivement et exiger le respect du droit de l’UE avec beaucoup plus de pugnacité.

Jusqu’à présent, l’avocat Karpenstein n’a relevé en Allemagne aucune décision de justice traitant du droit de l’Union au plus haut niveau. 

C’est difficile, car la protection de la santé est également explicitement mentionnée à l’article 36 du TFUE afin de légitimer les restrictions à la libre circulation des marchandises. Mais le simple recours à la protection de la santé ne suffit pas pour briser la priorité d’application de la libre prestation de services et de la libre circulation des marchandises.

De simples termes comme « événements infectieux » ou « cas d’infection » ou même « incidence » ne sont certainement pas suffisants pour justifier des restrictions aux libertés fondamentales en vertu du droit de l’Union ou même leur négation totale, tel qu’un confinement.

Les exigences de justification dans la jurisprudence de la CJCE sont complexes et élevées.

Selon l’avocat et son expérience récente, en aucun cas, une restriction fondée sur le Coronavirus n’a satisfait aux exigences de la jurisprudence de la CJE, pour une justification fiable en vertu du droit de l’Union.

« Tout d’abord, ce qui suit s’applique à la libre prestation de services : selon la jurisprudence de la CJCE, la restriction “vraiment” (au sens de véridique et pas simplement hypocrite) doit poursuivre l’objectif de l’intérêt général, invoqué par l’autorité. Ce n’est généralement pas le cas en matière d’argent et de pouvoir ».

Exemple mensonger des jeux d’argent dont le pouvoir revendique le monopole pour des raisons sanitaires

« Prenons l’exemple du monopole allemand des jeux d’argent, que les États fédéraux revendiquent pour eux-mêmes depuis des décennies, niant ainsi la liberté des opérateurs économiques privés de fournir des services : dans les jeux de hasard, les agences publiques s’appuient sur la protection de la santé pour exclure la concurrence au détriment des prestataires privés. Mais cela ne se produit que de manière hypocrite, pour ne pas dire : mensongère.

 En fait, le monopole allemand des jeux sert l’objectif de maximisation des revenus pour les États fédéraux et donc également des objectifs politiques ».

L’avocat fait le parallèle avec les mesures sanitaires sous prétexte de coronavirus

Et supposez-vous la même chose avec l’État en ce qui concerne les mesures corona ?

Il dit n’avoir pas vu une seule mesure depuis mars 2020, fédérale ou étatique vraiment sérieuse et visant systématiquement à renforcer le système immunitaire des groupes à risque. Et pourquoi demande-t-il le gouvernement fédéral dépense des millions de dollars de l’argent des contribuables pour imposer ses restrictions basées sur l’épidémie de coronavirus.

Si Covid 19 était la peste avec une forte possibilité d’infection, tout le monde serait volontairement prudent. Quand il y a plein de malades graves ou de morts dans votre entourage, il n’y a pas besoin de matraquage permanent à la télévision ou à la radio pour vous rendre prudents, ni d’un test PCR pour trouver ce virus censé vous sauter dessus.

Alors pourquoi tant de soumission ? Défendez-vous, en toute légalité

Un hôtelier auquel on impose la fermeture au lieu de mendier les aides qui ne viendront probablement jamais peut faire jouer le droit européen.

L’autorité qui interfère avec la libre prestation des services d’un hôtelier a la charge de la preuve. Il devrait légitimer sa violation des libertés de l’UE de rang supérieur auprès des citoyens et des tribunaux. 

Si l’autorité ne peut pas prouver par des faits, que sa décision est « vraiment » — dans le sens de « effectivement » — sur la meilleure protection sanitaire possible, la justification est écartée d’emblée.

Pour Maître Karpenstein, les restrictions de libertés dans presque tous les pays de l’UE qui sont justifiées par le coronavirus sont toutes infondées.

« Oui, en principe — sans connaître la situation exacte dans chaque État membre. Au cours de ma longue expérience professionnelle, je n’ai jamais vu que la politique et les grandes entreprises derrière la politique ont un réel intérêt à protéger de manière optimale la santé des petits groupes à risque ».

L’industrie pharmaceutique a besoin de clients, et ce sont les malades.

« Et Spahn[6] est un lobbyiste pour l’industrie pharmaceutique et non un apôtre de la santé qui veut la meilleure santé possible pour les gens. Si l’industrie et “leurs” politiciens voulaient la meilleure santé possible pour les gens, nos politiciens auraient préconisé depuis mars 2020 que les groupes à risque devraient faire de l’exercice, manger sainement, consommer des vitamines C, D et du zinc et avoir beaucoup d’air frais et de lumière pour renforcer leur système immunitaire. C’est exactement le contraire qui a été fait ».

Concordance des analyses avec le comité corona initié en juillet 2020 par les avocats Fuellmich et Fischer et al[7]

Reiner Füllmich a clairement démontré qu’il était convaincu que les objectifs politiques et budgétaires de pouvoir étaient à l’origine des restrictions globales attribuées au coronavirus : destruction de la classe moyenne ensuite reprise par les grandes entreprises pour peu d’argent. Il serait urgent que les restaurateurs, propriétaires de discothèques, bars ou de station de ski le comprennent et ne se laissent pas endormir par les promesses d’aides et leur bonne volonté contre un virus banal et disparu comme les autres coronavirus devenus de simples rhumes.

Le grand reset n’est pas du complotisme : il a été décrit dans le livre de Klaus Schwab patron du forum économique et social bien avant la crise actuelle.

Le reset s’étend à la grande réinitialisation du monde entier et à la quatrième révolution industrielle planifiée par le Forum économique mondial. Toutes ces politiques de pouvoir et ces intérêts mondialistes fiscaux sont évidents. Maintes déclarations depuis plus de 10 ans, disponibles sur internet en particulier celles d’Attali ou du milliardaire eugéniste Bill Gates ont décrit par avance ce qu’ils sont en train de nous imposer. Ces « penseurs » les gouvernements ont réussi le miracle de nous faire croire au danger extrême d’un petit virus pourtant curable si traité précocement par la bithérapie du Pr Raoult décrite dès fin février et médiatisée, ce qui explique la rage des autorités contre lui. Mais comme ils possèdent la grande majorité des médias mainstream ils ont pu redresser le tir en prolongeant la peur et en calomniant 24h/24 notre éminent infectiologue. Pour réinformer la population, les donneurs d’alerte ne disposent plus que les réseaux sociaux.

Ce résidu de liberté devenant de plus en plus insupportable pour les multimilliardaires en quête d’un pouvoir totalitaire ils ont créé des « décodeurs de fake news » qui traitent les donneurs d’alerte de complotistes et de fascistes pour discréditer leurs messages et les GAFA censurent toute opinion contraire à la doxa des gouvernements liés à l’OMS et Gates (tentative avortée de loi Avia en France).

En supprimant le compte tweeter du président des USA, ils ont oublié ses 88 millions et plus de followers mécontents et depuis le 9 janvier on assiste à une migration à toute vitesse des twittos sur les autres réseaux et à la chute de Twitter en Bourse. Ah si on pouvait supprimer ces peuples… ce serait si beau la France sans les Gaulois réfractaires ! Mais la vérité est tenace et la vie humaine qui a traversé des millions d’années ne va pas avoir peur d’un Zuzu (de facedebouc) tout puissant, mais moins qu’il ne l’imagine, ni de son affreux collègue barbu possesseur de Twitter.

À qui profite le crime des restrictions aberrantes ?

au prétexte d’une grippe sévère comme bien d’autres avant elle dont la grippe asiatique de 1958 qui a tué 2 millions de personnes dans le monde dont environ 100 000 en France.

La politique sert principalement les puissants et les super-riches et non les petits groupes à risque dans les maisons de retraite. Qui a pu faire croire aux « jeunes » que l’on fermait les universités, les bars et discothèques, bibliothèques, musées et stations de ski pour protéger les grands-parents qu’on reléguerait tout de même à la cuisine avec la bûche de Noël ? France Info, Libération, Le Figaro, l’Express ?

S’ils avaient lu quelques articles sur Agoravox, France Soir, Mondialisation.ca ou encore nouveau-monde.ca, ils auraient tilté sur le décret Rivotril signé par le Premier ministre Édouard Philippe et O. Veran qui interdisaient dès fin mars de traiter précocement les patients atteints de pneumonie compatible avec le covid, et conseillaient fortement de les « endormir » au Rivotril pour une euthanasie douce non demandée par le malade potentiel (contraire à la loi Leonetti) ni sa famille tenue à distance par ces interdictions monstrueuses de visite à des vieillards dont c’est le seul plaisir.

Les bénéficiaires des restrictions corona sont clairement visibles. En 2020, la richesse de la classe moyenne touchée par les confinements a été drainée vers les grandes entreprises, que les experts estiment à plus de 1 milliard de dollars. Les milliardaires ont gagné cette année plus de 269 milliards de plus pendant le Covid-19.

Qui dirige le Monde ? Ce sont les entreprises mondiales telles qu’Amazon, Black Rock, Google, Facebook et les banques. Et le comportement de FB, YouTube et Twitter bloquant l’expression du président des usa est la démonstration qu’il fallait pour ouvrir les yeux de tous ceux qui ne voulaient pas croire au « complot ». De fait ce n’est pas un complot, mais bien des décisions froides et délibérées de quelques milliardaires et leur armée d’affidés d’organiser le monde à leur façon, en astreignant les peuples au » boulot, métro, dodo » et quelques jeux télévisés à la place des jeux du cirque comme au temps des empereurs romains. Ne savent-ils pas que cela se finit toujours mal POUR EUX ?

Le confinement sur Noël a achevé la classe moyenne et a en grande partie tout transféré vers Amazon & Co. Avec des sommes aussi gigantesques, il est clair qu’il ne s’agit pas de mesures de protection pour les peuples. Le leurre du covid s’efface peu à peu et si trop de gens rivés à Bfm et France Info ont encore peur, l’éveil se fait progressivement sans que nul ne puisse prévoir les formes que prendront les explosions inéluctables.

Victimes et avocats devraient orienter les défenses sur les raisons profondes des mesures liberticides

« les tribunaux ne traitent pas du tout des motivations mondialistes qui sont vraiment derrière les restrictions : aucune restriction ne sert “vraiment” au bien-être de la population et certainement pas au bien-être de “l’homme ordinaire” ou même au bien-être des groupes à risque vulnérables » insiste l’avocat ».

Si une autorité poursuit réellement un intérêt légitime pour le bien commun — elle devrait prouver qu’il s’agit d’un intérêt supérieur. Les exigences du droit de l’Union sont ici plus élevées que celles du droit constitutionnel.

Dans le droit de l’Union, on ne peut pas simplement déclarer que tout le monde court un « risque général de mort », comme le font les politiques et aussi la Cour constitutionnelle fédérale, malheureusement plus ou moins soumise.

Comment justifier des restrictions de libertés fondamentales ?

Pour justifier une restriction des libertés fondamentales, il ne suffit en aucun cas de dire qu’il existe des maladies potentiellement létales. Les maladies ont toujours existé ! Si toutes les libertés civiles pouvaient être sapées par le mot clé protection de la santé ou « incidence », plus aucune liberté ne serait justifiée, puisque la mortalité est inéluctable de même que les maladies graves.

Un intérêt affirmé pour le bien commun

doit donc être impératif,

si impératif que la fermeture d’une entreprise et la suppression associée des droits à la liberté garantis par le droit de l’Union sont impératives.

Il n’y a pas d’alternative.

Mesures liberticides et proportionnalité

Selon l’avocat de Hambourg, Karpenstein, « il n’est certainement pas “impératif” d’imposer un verrouillage pour se protéger contre les maladies infectieuses. Je n’ai pas encore vu d’argument compréhensible pour légitimer un confinement ou la fermeture d’un magasin, d’un hôtel ou d’un restaurant avec des exigences impérieuses en matière de protection de la santé ».

L’accent doit être mis uniquement sur le manque de proportionnalité des restrictions liées au coronavirus. Les restrictions ne sont pas « réellement » fondées sur la protection de la santé ni « obligatoires ». Si une restriction est « réellement » fondée sur la protection de la santé et que, en même temps, il est prouvé qu’elle est absolument nécessaire pour atteindre le but recherché, cette restriction doit également être proportionnée. Il existe également d’innombrables arrêts de la CJE qui étayent l’exigence de proportionnalité en vertu du droit de l’Union.

Un confinement basé sur corona n’est proportionné sous aucun aspect imaginable.

Proportionnalité et cohérence

« Selon la jurisprudence constante de la Cour de justice du Luxembourg, une restriction à la libre prestation de services, tels que ceux d’un hôtelier ou d’un restaurateur, mais aussi de l’exploitant d’un domaine skiable, doit non seulement être obligatoire et proportionnée, mais aussi systématique et cohérente.

La restriction devrait s’inscrire dans un système global, logiquement et sans contradictions, et ne devrait pas être fragmentaire ».

La Cour européenne de justice se concentre sur la cohérence à la fois de la réglementation nationale et de sa mise en œuvre dans la pratique.

Entre la théorie et la pratique, la cohérence et les systématiques sont trop souvent oubliées.

« L’exigence de systématique et de cohérence est dans la législation et la pratique administrative des États, au moins dans les cas où la politique de pouvoir et les intérêts fiscaux ne sont en fin de compte en jeu, en fait jamais rencontrés ». « Les revenus issus des jeux de hasard étatiques sont utilisés par la politique pour se rendre “populaire” parmi la population. Les restrictions dans ce domaine sont donc uniquement basées sur l’hypocrisie de la protection de la santé (risque de dépendance au jeu) ».

En conséquence, il existe d’innombrables contradictions dans la réglementation et la pratique des autorités.

Karpenstein poursuit la comparaison entre les mesures pseudo sanitaires prises en Allemagne pour les jeux d’argent et les mesures liberticides soi-disant contre le corona.

« En Allemagne, vous pouvez mettre 50 € dans une machine dans les casinos publics, mais seulement deux euros dans les casinos privés. Il n’y a ici ni systématique ni cohérence, de sorte que la restriction à deux euros ne peut pas être justifiée au regard du droit de l’Union.

Dans le même temps, en raison du manque d’approche systématique et du manque de cohérence, les restrictions dans le domaine des paris sportifs ne peuvent être justifiées ».

« Les contradictions dans la réglementation et dans la pratique de la politique de jeu de l’État montrent clairement que les autorités de l’État ne sont pas vraiment concernées par les exigences impératives du bien commun, mais par les politiques de pouvoir et les intérêts fiscaux de ceux qui bénéficient des restrictions ».

Il en va de même pour les restrictions prétendument basées sur Corona.

Restrictions anti-corona et cohérence

« Ces restrictions ne sont pas systématiques et cohérentes, ni dans la réglementation ni dans la pratique. Prenons simplement la contradiction selon laquelle le gouvernement fédéral a convenu d’un verrouillage avec les États fédéraux au printemps 2020, mais interdit en même temps l’autopsie exacte de ceux qui seraient décédés sur ou avec Corona ».

« Personne en politique ne s’intéresse à la connaissance réelle du Corona, c’est-à-dire à la connaissance qui est effectivement bénéfique pour la santé et la protection des groupes à risque.

Chaque mesure prise par le gouvernement va de pair avec la restriction des libertés civiles, qui se reflète malheureusement de plus en plus dans le comportement de la police qui n’était auparavant connu que des États totalitaires ».

Les contradictions de la politique corona sont gigantesques et révélatrices

« Dans chaque État fédéral, pratiquement dans chaque municipalité, des réglementations et des pratiques administratives différentes s’appliquent. En fin de compte, tout est pur arbitraire et chicane. Aucune restriction n’est basée sur des preuves, encore moins un verrouillage complet. » décrit l’avocat sur la situation de l’Allemagne. On ne peut que faire le parallèle avec la situation vécue en France, pourtant non fédérale où la rigueur des amendes sur le port du masque, ou le respect du couvre-feu dépend très largement du maire et/ou du préfet et de son bon vouloir.

Exemple de réaction possible en mars 2020 et que personne n’a eu en raison de la sidération créée par la campagne de peur orchestrée de main de maître.

Contrairement à ce qui a été pensé et exprimé pendant les premiers mois de la supercherie, les gouvernements impliqués dans cette manipulation mondiale n’ont pas été incompétents, mais bien pervers. Ordres et analyses contradictoires d’un jour à l’autre, couplés à un discours déprimant quotidien comme un rituel, ont pour base connue l’ingénierie sociale pour mettre au pas les populations et les emporter, via la dissonance cognitive, vers le totalitarisme. De nombreux sociologues ont décrit le phénomène, tellement vrai que Twitter aujourd’hui rapporte les multiples bandes dessinées qui naissent alors que le livre 1984 tombe dans le domaine public et que les twitts comparant le récit d’Orwell et la situation actuelle abondent.

Qu’aurait-on pu faire en mars devant l’injonction de fermer mon hôtel ? Refuser !

Préciser à l’autorité la situation juridique en droit de l’Union à laquelle je fais référence et précisé à l’autorité qu’elle seule a la charge de me prouver qu’il est impératif, proportionné, systématique et cohérent que je ferme mon entreprise. 

Le droit de l’Union est directement applicable et ne nécessite pas de confirmation judiciaire pour avoir son effet principal.

Si l’autorité ne veut rien savoir et le fait tout de même ?

Faire usage de tous les recours juridiques et des recours juridiques contre l’exécution immédiatement. Intenter une action en justice contre l’autorité pour la responsabilité de l’État pour la violation du droit de l’Union pour les dommages encourus et futurs.

Personnellement, contacter le fonctionnaire responsable. Parce que cet employé est également lié par le droit de l’Union supérieur et doit protester contre des instructions contraires.

« S’il ne le fait pas, bien que je lui ai montré la bonne situation juridique, il court le risque d’être personnellement responsable, car l’autorité responsable de l’indemnisation peut intenter un recours contre lui. De plus, il se peut que l’employé de l’agence soit inculpé et condamné pour perversion à la loi — c’est-à-dire d’un crime — avec toutes les conséquences pour son avenir professionnel ».

Pour Maître Karpenstein, ce ne sont pas seulement le gouvernement fédéral et des États qui ont un devoir ici, mais également les employés des autorités individuelles ?

Oui, il le dit à l’article 339 du Code pénal qui non seulement prend délibérément des décisions erronées par les juges au détriment d’un opérateur économique sous peine de délit, mais aussi des décisions délibérément erronées des administrateurs en matière juridique au détriment du citoyen. 

« De nombreux responsables négligent le fait que l’arbitraire au détriment du citoyen relève de l’épée de Damoclès à l’article 339 du Code pénal. La peine minimale est d’un an et les conséquences pour les administrateurs ne sont pas vraiment roses » conclue l’avocat allemand.

Que recommandez-vous aux commerçants concernés par la fermeture qui souhaitent rouvrir ? En savoir plus sur la situation juridique régie par le droit de l’Union, puis décider quoi faire.

Toute personne dont le service ou la transaction commerciale a un lien transfrontière peut invoquer le droit de l’Union. Cette référence transfrontalière est interprétée au sens large par la Cour. Il n’est en aucun cas nécessaire que le service franchisse directement la frontière dans tous les cas, par exemple, qu’un avocat allemand ne fasse appel qu’à la CJE au Luxembourg.

Une référence transfrontalière « potentielle » est suffisante pour l’applicabilité du droit de l’Union.

« Dans le domaine de la libre prestation de services, cela signifie qu’il suffit, par exemple, qu’un investisseur ait un “intérêt transfrontalier garanti” dans le service limité. Cet intérêt transfrontalier garanti peut être accepté dans pratiquement tous les domaines qui existent également dans d’autres États membres, par exemple dans le domaine de l’exploitation d’hôtels ou de restaurants ou de stations de ski, etc. ».

« Dans le domaine de la libre circulation des marchandises, il est également vrai qu’une relation transfrontalière existe déjà dans la possibilité potentielle que la distribution restreinte affecte le commerce transfrontalier ».

Un bon exemple est le cas de la CJE Bluhme : le Danois Bluhme voulait garder des abeilles ordinaires sur l’île danoise de Lasö. Il a été condamné à une amende, car seule l’abeille spéciale « Apis mellifera mellifera » était autorisée sur l’île. Un avocat danois ingénieux a objecté à l’amende danoise devant un tribunal danois que l’amende violait la libre circulation des marchandises. On ne peut exclure que M. Bluhme gagne du miel avec ses abeilles et le vende à l’Allemagne, par exemple. La CJCE a confirmé l’applicabilité de la libre circulation des marchandises et donc l’inapplicabilité fondamentale de la restriction danoise !

Dans une affaire purement nationale, un résident peut invoquer les libertés fondamentales du droit de l’Union en raison de la possibilité d’exporter ses marchandises.

 Si cette jurisprudence de la CJCE est désormais appliquée aux restrictions coronavirus, il devient clair que le confinement actuel ne peut être justifié de manière fiable en vertu du droit de l’Union.

Cette revue était nécessaire pour exposer différents aspects de la loi européenne qui pourraient servir à protéger nos libertés individuelles, en particulier celles de circuler et de travailler. Espérons que les victimes des restrictions disproportionnées imposées sauront s’en saisir et que des avocats efficaces parviendront à les faire déclarer illégales en Europe et tout particulièrement en France.


[Notes]

[1] https://www.nordkurier.de/politik-und-wirtschaft/koennte-eu-recht-den-corona-lockdown-sprengen-0641971201.html Simone Schamann 01/06/2021

[2] spécialisé en droit européen, maintenant « droit de l’Union », depuis des décennies

[3] En dix ans, la #fortune des #milliardaires français a augmenté de 439 %

[… Que feriez-vous avec 360,7 milliards de dollars ? Cette somme astronomique correspond aux gains cumulés des milliardaires français sur la période 2009-2020, selon une étude publiée début octobre par la banque suisse #UBS et le cabinet d’audit et de conseils #PWC. Nos chers premiers de cordée se sont enrichis de 439 % dans la dernière décennie. De 82,2 milliards de dollars en 2009, leurs fortunes cumulées représentent désormais la bagatelle de 442,9 milliards de dollars…] En dix ans la #fortune des #milliardaires. | Alain Mondino (vk.com)

[4] Les pensions de retraite pourraient baisser en 2021 L’union 2/1/2021 https://www.lunion.fr/id220017/article/2021-01-02/les-pensions-de-retraites-pourraient-baisser-en-2021

[5] Confirmé par l’étude chinoise sur dix millions de personnes, les bien portants dits asymptomatiques ne transmettent pas le virus Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[6] Ministre allemande de la Santé depuis 2018

[7] Vers la mise en place d’un Nuremberg du Covid – (ripostelaique.com)
Nuremberg-Covid : les confinements furent inutiles, et le demeurent (3) — ripostelaique.com) 




Notre expérience de la violation des lois éthiques de Nuremberg

Par Dr Nicole Delépine

[Photo : « Le consentement éclairé est un droit, pas une option. »]

NOTRE EXPÉRIENCE DE LA VIOLATION DES LOIS ÉTHIQUES[1] de NUREMBERG[2]

Conséquences désastreuses de la faillite des agences françaises en santé, le consentement éclairé est de plus en plus souvent bafoué

De nombreux essais thérapeutiques respectent encore le code éthique établi lors des procès de Nuremberg et mis à jour par l’Association Médicale Mondiale (déclaration d’Helsinki) ou l’ONU.

Malheureusement la pratique de beaucoup d’autres (en particulier les essais de nouveaux médicaments sponsorisés par l’industrie dans le but d’obtenir ou d’élargir l’Autorisation de Mise sur le Marché) le bafoue régulièrement et de plus en plus « naturellement » avec l’assentiment des agences sanitaires et d’hommes politiques manipulés ou corrompus sous prétexte d’un « possible progrès pour les malades futurs. » « Corruption ou crédulité » selon le titre d’un ouvrage du Pr Philippe Even sur le sujet.

Soulignons quelques-unes de ces violations des règles éthiques :

Pertes de chances des malades inclus dans les essais

Rappelons les articles 8 et 14 de la déclaration d’Helsinki à laquelle les promoteurs d’essai prétendent se conformer.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Art. 8

…Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement…. si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Art. 14

La déclaration de l’AMM rappelle clairement qu’un essai n’est licite que s’il peut rendre service aux malades qui y sont soumis ; or ce n’est que trop rarement le cas en cancérologie.

En cancérologie pédiatrique, où on constate habituellement une perte de chances de guérison pour les malades inclus dans les essais comparés aux traitements de référence, nos macroanalyses, présentées en communication entre autres, lors du congrès international sur la chaîne des médicaments organisé par le GEIRSO à Montréal en septembre 2007 sous le titre « Méta-analyse des essais sur l’ostéosarcome de haut degré de malignité» mettent en évidence une perte de chances de guérison de plus de 25% pour les patients inclus dans les essais randomisés multicentriques.

Ce fait est observé dans l’écrasante majorité des essais et a même été reconnu par un directeur de l’IGR le plus fervent défenseur du tout essai dès les années 2000, mais il ne fallait surtout pas le dire au patient, ni le publier !

Pourtant nos autorités de tutelle, y compris les comités de protection de la personne humaine (dont le financement est malheureusement assuré en partie par les promoteurs des essais) acceptent très facilement que le bénéfice soit seulement ‘espéré pour les futurs malades’.

Ce qui est exactement ce que faisaient certains médecins nazis dans leurs expériences de tolérance au froid sur les prisonniers russes qu’ils sacrifiaient en espérant mettre au point des techniques permettant de sauver des soldats allemands, et qui leur a valu la pendaison !

Et jamais les promoteurs d’essai, ni les comités d’éthique n’évaluent, une fois l’essai terminé ces pertes de chances de guérison pour les malades inclus, contrairement à ce qui est prévu.

Consentement des malades insuffisamment éclairé

Rappelons les articles 22 et 25 de la déclaration d’Helsinki :

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche…

Art. 22

Cette recommandation n’est jamais réellement respectée et lorsqu’en comité éthique ce point est réclamé, celui qui le demande passe pour un dangereux retardataire anti scientifique et se tait surtout s’il n’est pas médecin ! Ceci pose un problème sur la place des non-médecins qui parait plus formelle qu’efficace dans les comités d’éthique.

Il s’agit pourtant d’une information cruciale pour la décision du sujet de participer ou non. Le désir d’engagement du patient est en effet différent selon que le promoteur de l’essai est un organisme éthique sans but lucratif ou un major de l’industrie dont la motivation est le profit.

La confiance qu’accorde le sujet à l’investigateur est également différente selon que le chercheur altruiste n’est motivé que par le désir de connaissance ou qu’il l’est par des avantages personnels conséquents financiers, universitaires ou autres…

Lors d’un congrès sur la chaîne du médicament qui s’est tenu à Montréal en 2007, lors d’une session plénière à forte assistance internationale, à ma question « Informez-vous les patients des avantages financiers dont vous bénéficier lors de l’inclusion d’un patient ? » il m’a été répondu :

« Vous n’y pensez pas ! comment pourrais-je expliquer au malade à revenu modeste que le fait de l’inclure me rapporte environ 2 mois de son salaire ».

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Art. 25

Dans les essais des big pharma, le consentement du sujet n’est qu’exceptionnellement libre et vraiment éclairé. De nombreux malades ignorent qu’ils sont inclus dans un essai thérapeutique et croient avoir signé une autorisation de soins alors qu’il s’agit d’une autorisation d’essai3. L’information qu’on leur donne fait tout son possible pour leur cacher qu’il s’agit d’un traitement expérimental, dont on ne connaît pas, par définition, les résultats.

Elle parle habituellement de « protocole de traitement » et non pas d’essai. On a changé les mots pour plus d’opacité. Les patients pensent recevoir le traitement « standard » que tout le monde pratique. Il est effectivement standardisé, mais c’est un essai thérapeutique « caché » en jouant sur les mots. Certains formulaires inscrivent maintenant « protocole d’essai clinique ». Le patient assommé par le diagnostic de cancer qui vient de lui tomber sur la tête (ou les parents d’un enfant sont –ils en état de voir la subtilité. Ils vous disent tous, des mois plus tard, que c’était à cent lieues de leurs préoccupations ; donc l’enfumage est à la portée de tous.

Pour éviter que le malade comprenne que son traitement va être tiré au sort, on indique (au mieux) qu’il y aura « randomisation ».

Le plus grave est qu’on leur cache les autres options thérapeutiques (traditionnelles aux résultats publiés et connus) en prétendant que « tout le monde fait la même chose ». On leur fait miroiter que la drogue nouvelle qui va les améliorer voire les guérir (alors que par définition dans un essai on n’en sait rien) ne leur sera administrée que s’ils acceptent d’être inclus…

C’est doublement grave, car souvent même les jeunes médecins ne connaissent pas les autres options thérapeutiques. A la limite, ils sont sincères. ! On ne leur enseigne plus les résultats des travaux des quarante dernières années « c’est ringard » ! Un jeune neurochirurgien me disait à propos d’un enfant de trois ans atteint d’un médulloblastome, on ne peut rien faire puisqu’il n’a pas répondu à la chimiothérapie, le protocole dit qu’on ne fait la radiothérapie que si l’enfant est en rémission après la chimiothérapie. Incroyable perversion du système qui met sous le joug des chimiothérapeutes (eux-mêmes sous l’ukase des essais), les chirurgiens et les radiothérapeutes qui ne recevront les patients que sous autorisation des autres spécialistes. Dans ces conditions de pensée unique, déformée de surcroit, il n’y a véritablement plus d’information éclairée, puisque le médecin lui-même ne la connait plus. Il faudra peut-être passer par le droit pour imposer au médecin de prendre connaissance des travaux antérieurs avant d’informer un patient. Quelle éthique pour les robots ? Que signifie alors consentement éclairé !!!!

Instrumentalisation de la justice pour imposer l’inclusion dans un essai

ll y a maintenant plus de 15 ans, en France, l’atteinte aux droits de l’homme (de l’enfant), est devenue caricaturale en instrumentalisant la justice » pour imposer l’inclusion dans un essai lorsque les parents voulaient simplement choisir les soins médicaux pour leur enfant et avoir le droit de choisir les traitements éprouvés, publiés.

Des parents refusant d’inclure leur enfant dans l’essai thérapeutique en cours se sont vu retirer leur droit parental pour imposer un traitement expérimental à leur enfant. Une famille s’est fait retirer la garde de son enfant le temps de l’amputer contre leur volonté. Un enfant de 15 ans a été hospitalisé d’office avec interdiction du juge de lui permettre de voir ses parents tant qu’il n’accepterait pas une greffe de moelle (c’était la deuxième qu’on lui proposait après échec de la première et la suite a montré qu’elle était techniquement impossible !). Il a pu finalement récupérer sa liberté pour venir dans notre service grâce à une intense mobilisation associative et médiatique qui a permis d’obtenir une décision favorable en cour d’appel ! (Son témoignage télévisé est disponible puisque le patient a pu s’exprimer sur TF1).[4]

La perte du choix des traitements depuis le plan cancer

Depuis 2003, avec les plans cancer, le totalitarisme par et pour les Big pharma s’est institutionnalisé en France avec suppression administrative programmée de l’offre de soins qui n’appliquerait pas scrupuleusement les recommandations de l’Institut national du cancer INCa (dirigé par les promoteurs zélés du tout essai).

Cancérologues, médecins, chirurgiens ou radiothérapeutes sommes maintenant soumis, pour garder notre droit de traiter les cancéreux au bon vouloir de l’agence régionale de santé locale ( une par région)[5] qui accrédite ou pas les établissements dans lesquels nous travaillons (quels que soient nos résultats ou notre notoriété internationale).[6] Ainsi notre unité d’oncologie pédiatrique très réputée dans le traitement des sarcomes a été fermée car elle défendait la liberté thérapeutique, l’individualisation du traitement à chaque patient et le droit des malades au choix de leur traitement pourtant inscrits dans tous les textes internationaux et dans notre code de santé publique. Ainsi en France actuellement en traitement des cancers de l’enfant, il n’existe qu’un monopole duquel il est impossible de sortir sauf en choisissant de partir à l’étranger.

L’absence de publication des résultats défavorables aux drogues testées

Contraire aux articles 26 et 36 de la déclaration d’Helsinki :

… Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Art. 26

…. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis…. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts.

Art. 36

Ce droit et ce devoir ne sont pas respectés en France.

Il y a plus de 15 ans, une famille de malade et l’association Ametist7 qui voulaient obtenir les résultats d’un essai sur l’ostéosarcome (dans lequel le malade avait été inclus) ont frappé à toutes les portes, en vain. Après six mois de demande infructueuse, ils ont finalement été reçus au ministère pour s’entendre dire (8 ans après le début de l’essai) « c’est trop compliqué, nous n’avons pas eu le temps d’analyser les résultats ! » Cet essai qui n’a rien apporté à la science a finalement été publié 15 ans après son début et ses résultats ne montraient aucun progrès sensible.

Depuis la fin du siècle précédent, nous avons tenté, avec l’association Ametist, d’attirer l’attention des pouvoirs publics français sur les dérives de certains essais thérapeutiques (en général ceux financés par les big pharma afin d’obtenir une Autorisation de mise sur le marché) et sur le non-respect des droits de l’Homme dans leur pratique. Nos mises en garde ont été ignorées, caricaturées, et nous avons subi une intense campagne de calomnies et de harcèlement moral et professionnel, que seuls les whistle blowers internationaux (Genève) nous ont permis de comprendre lorsqu’ils nous ont conseillés de « cherchez l’argent et vous comprendrez ».

Des recherches génétiques dont vous n’êtes pas informées

Bafouant l’article 32 de la déclaration d’Helsinki

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les bio banques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concernée.

Art. 32

Depuis le plan cancer, en France le malade n’est habituellement pas informé de l’utilisation de ses tissus et cellules. Les promoteurs du « tout génétique » prétendent guérir le cancer par l’analyse des tissus des individus et de leurs tumeurs. Ils ont inclus dans leur directive la nécessité pour tout établissement qui traite les tumeurs d’avoir une convention avec une banque de tissus agréée et d’y adresser toutes les tumeurs (par l’intermédiaire des anatomo- pathologistes).

Ainsi le consentement pour utilisation des prélèvements biologiques et tumoraux parait le plus souvent bafoué dans la pratique. Sauf condamnation particulière, les citoyens peuvent refuser l’inclusion de leur empreinte génétique dans les banques de données judiciaires. Les malades ignorent généralement qu’ils sont systématiquement inclus dans des bio banques « scientifiques » dont le seul vrai but est de rechercher une anomalie brevetable qui permettra peut-être de proposer un test ou un traitement expérimental et couteux dont les bénéfices financiers iront à une start-up privée.

Pourquoi une telle attaque aux droits fondamentaux ?

Parce que de trop nombreux scientifiques sont corrompus par l’industrie, que la quasi-totalité des experts sont en situation de conflits d’intérêts majeurs et que les gains pour l’industrie mondialisée sont colossaux justifiant une campagne de lobbying intense, de corruption et au besoin de chantage aux emplois. Ces différents moyens lui ont permis de prendre progressivement le contrôle de fait du ministère de la santé et des agences sanitaires chargées de la sécurité sanitaire.

Des campagnes de publicité massives et constamment répétées (souvent sous le patronage du ministère de la santé !) enfoncent dans les têtes que seuls les essais font progresser la science pour nous guérir, alors que les essais actuels payés par les laboratoires ne sont le plus souvent destinés qu’à obtenir l’Autorisation de Mise sur le Marché (au besoin en truquant les résultats s’ils ne sont pas assez favorables). Pourtant, en 2013 l’Institut Gustave Roussy a avoué qu’il n’y a pas eu de progrès depuis 15 ans en cancérologie infantile (depuis qu’ils ont imposé le tout essai) ![8]

Pour éviter que des médecins trop respectueux de leur serment d’Hippocrate utilisent de vieux protocoles de traitements qui ont le tort de ne pas être assez onéreux (malgré leur efficacité prouvée), on leur retire leur droit de traiter (ou à leur service ou établissement) et on impose à tous les cancéreux des traitements expérimentaux (dits innovants) payés par la sécurité sociale à un prix souvent plus élevé que celui du diamant (au poids de principe « actif ») ![9] [10]

La « capture » règlementaire ou (instrumentalisation des agences de régulation au profit d’intérêt privés)

La théorie de la capture règlementaire a été énoncée et détaillée dès 1971 par le prix Nobel d’économie George Stigler dans son article « The Theory of Economic Regulation »[11]. Elle décrit une situation dans laquelle une institution publique de régulation, bien que destinée à agir en faveur de la collectivité, finit par servir prioritairement des intérêts commerciaux et/ou privé.

Trop de régulateurs, au ministère de la santé et dans les agences sanitaires, sont en forte empathie avec le discours et les intérêts des secteurs qu’ils régulent, dont ils finissent par partager totalement les points de vue. J Delpla fournit en un témoignage caricatural[12]

« un représentant du ministère de la Santé nous a indiqué, avec bonne conscience, que, pour le secteur des pharmaciens qu’il régule, les positions du gouvernement de la France à Bruxelles sont écrites par le lobby des pharmaciens … De même, les décrets concernant les pharmaciens sont écrits par le lobby et le gouvernement ne fait que les entériner. »

Les associations anticorruptions invitées au ministère de la santé pour donner leur avis sur la loi anticorruption ont fini par quitter la salle de discussion lorsqu’elles ont constaté que 

« les décrets d’application de la loi étaient en fait rédigés par les représentants de l’industrie pharmaceutique » aboutissant à une « Opacité totale sur les prestations de service des leaders d’opinion »[13] .

Cette instrumentalisation de la puissance publique (pourtant censée protéger l’intérêt général) par les grands groupes financiers pour leurs seuls intérêts s’observe de la même façon dans d’autres domaines aux dépens des droits de l’Homme. Ainsi la plupart des ministères en France se bornent à n’être que les porte-parole des secteurs qu’ils sont censés réguler.

Selon le journaliste Stéphane Horel :

« Sans aucun doute le public éprouve-t-il ce sentiment qu’il est brutalisé par erreur par un système devenu aveugle. Ou peut-être le système s’est-il totalement retourné contre lui et agit-il désormais à l’encontre de l’intérêt général. Car le programme de « capture » de la décision publique mis en œuvre par les industriels du tabac, de la chimie, de l’agrochimie, du pétrole ou de l’agroalimentaire implique que les intérêts du marché passent avant tout. Tout, y compris la santé des personnes et la préservation de l’environnement qui rend possible notre existence à tous. La réussite de ce programme repose, on l’a vu, sur la complicité des appareils gouvernementaux, des administrations, des agences règlementaires, et sur la neutralisation de tout ce qui est identifié par eux comme une adversité.

Agriculture : où les lobbys ont interdit l’usage de nombreuses semences traditionnelles au profit des produits brevetés et bientôt OGM, imposé les pesticides et les engrais chimiques sans limites, des conditions d’élevage et de production ignobles aux porcs et aux poules et qui utilisent antibiotiques et hormones sans se préoccuper des conséquences sanitaires pour l’homme…

Énergétique ou le tout nucléaire est imposé sans vrai débat.

Rappelons-nous Rabelais 1532 : « Science sans conscience n’est que la perte de l’âme ».

La situation en 2021

Ce rappel historique et éthique nous semble indispensable pour tous médecins, journalistes, citoyens assommés par la propagande orwellienne sur le vaccin génique expérimental du covid[14], que le gouvernement aimerait bien rendre obligatoire.

Le Nuremberg 2 prévu par une commission extraparlementaire allemande sous la direction de l’avocat Reiner Fuellmich constitue un réel espoir[15].


[NOTES]

[1] Biomédecine et droits de l’Homme : l’état des lieux vu du terrain par des cancérologues français en 2013

Par les docteurs Gérard Delépine chirurgien orthopédiste et oncologue et Nicole Delépine pédiatre et oncologue. www.nicoledelepine.fr nicole.delepine@bbox.fr

[2] Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante » (francesoir.fr)

[3] On parle de protocole, de test

[4] Nombreux exemples et témoignages dans neuf petits lits au fond du couloir chez Michalon par N Delépine et dans « ma liberté de soigner » chez Michalon par N Delépine ou auprès de l’association Ametist www.ametist.org ou sur sa page fb

[5] À quoi servent les ARS : à empêcher les docteurs de soigner ! – (ripostelaique.com)

[6] Le cancer un fléau qui rapporte Nicole Delépine 2013 éditions Michalon dans lequel l’auteur expose les règles juridiques qui régissent maintenant le traitement du cancer en France aboutissant à un véritable monopole dont le caractère éthique tant que légal au regard des lois européennes devra un jour ou l’autre être revisité.

[7] http://association.ametist.org/ ou sa page facedebouc

[8] http://www.lasantepublique.fr/politiques-publiques-et-organisation-des-soins/18062013, cancers-pediatriques-aucun-changement-depuis-15-ans, 346.html

[9] depuis 2003 en France le ministère établit une liste dite « en sus » de thérapies ciblées dites innovantes ou possiblement telles que la sécurité sociale paie directement aux firmes non facturées aux hôpitaux à des prix exorbitants décrétés par le laboratoire, les prix n’étant discutés qu’au moment de l’AMM. Ces molécules en expérimentation chez l’homme sont des essais cliniques payés par la sécurité sociale et malgré rapport IGAS 2012 et autres cela continue et revient pour la cancérologie à un milliard et demi d’euros annuel !

[10] De nombreux livres détaillent le détournement de la médecine scientifique depuis l’ancienne rédactrice en chef du Nejm Marcia Angel puis de son successeur Kisserer, du fondateur du Cochrane, Peter Goetsche et son livre remèdes mortels et crime organisé. Nous avons aussi publié chez Michalon médicaments nouveaux peu fiables souvent toxiques et hors de prix.

[11]https://tspppa.gwu.edu/sites/g/files/zaxdzs2001/f/Carrigan%20Coglianese%202015%20George%20J.%20Stigler.pdf

[12] Jacques Delpla Un Etat capturé par les lobbys les échos 7 février 2008 https://www.lesechos.fr/2008/02/un-etat-capture-par-les-lobbys-480377

[13] Prescrire Décret sur la transparence en santé : opacité inacceptable sur les contrats des soignants avec les firmes https://www.prescrire.org/Fr/3/31/48599/0/NewsDetails.aspx

[14] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[15] http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr

RAPPORT-DICTATURE-2020.pdf

Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

Terrorisme d’Etat, crime contre l’humanité ? – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)




Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Jour après jour, décret après décret, nos droits inscrits dans la Constitution et dans les nombreuses conventions internationales signées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont supprimés. La liberté de circuler est soumise à autorisation depuis plus de 10 mois, le droit de travailler aboli pour de nombreuses professions, l’obligation du port du masque est imposée depuis six mois, et le droit d’exprimer ses opinions limité chaque jour davantage[2] [3] [4] [5].

Le pouvoir mondialiste financier représenté chez nous par le président[6], fait appliquer les consignes dictées par l’organisme en cas de pandémie, comme dans la plupart des pays ayant signé l’accord avec l’OMS[7]. Il a suffi de déclarer une pandémie en janvier 2020 après en avoir modifié les critères, pour que la plupart des pays occidentaux obéissent à des directives pseudo-sanitaires liberticides comme le confinement policier, le masque, les faux tests PCR[8]et maintenant une vaccination expérimentale (aux dires même de Pfizer dans la rédaction de son essai publié sur clinicaltrials.gov)[9].

L’oubli de l’Histoire qu’ont instauré les pédagogues post-soixante huitards rend utile de rappeler les fondements de l’éthique médicale moderne que nos gouvernants piétinent allègrement.

Je fus un jour sidérée qu’un réanimateur pédiatrique, compétent par ailleurs, mais habitué à « AIDER » des petits patients handicapés à « partir » m’avoue ne pas connaitre le procès de Nuremberg, alors que je l’interpellais sur la « nouvelle mode » en oncologie pédiatrique depuis le début du siècle d’euthanasier les enfants considérés comme perdus[10].

Ce qui me choquait énormément, c’est que son raisonnement ignorait ou considérait sans intérêt le droit au choix de l’enfant et de ses parents. La médecine au service du malade que nous avions choisie comme vocation se transformait sous nos yeux ébahis en machine à essai thérapeutique et/ ou à décision individuelle du Dieu médecin.

A l’occasion de la cérémonie commémorative du 75ième anniversaire du procès de Nuremberg, début décembre nous avons souhaité en reparler. Les semaines passent, mais la situation s’aggrave, la dérive totalitaire s’imposant très vite, comme si nos dirigeants craignaient de ne plus avoir le temps…

Le procès de Nuremberg

« La véritable partie plaignante à la barre, c’est la civilisation », déclarait le procureur américain Robert Jackson, dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

Alors que l’épidémie de covid ou pseudo-pandémie se meurt et n’a pas à ce jour fait plus de morts dans le monde que la grippe asiatique (2 millions de morts), la cérémonie commémorative du procès de Nuremberg s’est tenue à huis clos, sans public. Tout un symbole de lourde signification.

N’est -ce pas déjà un enterrement de première classe pour cet évènement, un des plus importants de l’histoire contemporaine que certains voudraient voir disparaitre des mémoires au nom du sempiternel ringardisation du passé. 

 Et pourtant la période troublée que nous vivons semble particulièrement bien choisie pour rappeler les bases éthiques de la civilisation que ce procès a énoncées et que nous sommes très nombreux, et singulièrement en Allemagne,[11] à vouloir consolider. La commission extraparlementaire corona fondée en juillet par les avocats Reiner Fuellmich et Viviane Fischer et al.[12] a d’emblée envisagé la mise en place à terme d’un Nuremberg du covid, et dans cette attente multiplie les plaintes contre les responsables de la mystification coronavirus, leurre pour détruire les fondements de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions et l’apprécions.

Définition des crimes

 20 NOV 1945

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Ceux-ci sont définis comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».

 La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu’en 1948.[13] ce procès hors-norme qui s’est tenu dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison était encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, reste depuis la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires…). 

« Ce procès a marqué l’acte de naissance de la justice internationale, prolongée des décennies plus tard par la création de tribunaux pour juger des génocidaires rwandais ou des acteurs de la guerre en ex-Yougoslavie, puis par la mise en place de la Cour pénale internationale »

“Les idéaux de Nuremberg ont été oubliés »(france24.com)

Le 20 novembre 1945 s’ouvrait le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis. L’Américain Ben Ferencz fut procureur en chef du « plus grand procès de l’Histoire », et il a ensuite voué sa carrière à la création d’une cour pénale internationale.

L’extraordinaire histoire de Ben Ferencz 

À seulement 27 ans, Ben Ferencz doit rassembler les preuves qui permettront de soutenir l’accusation contre ces hommes et devient le plus jeune procureur en chef de Nuremberg directement chargé de l’un des procès spéciaux, celui de 22 membres des Einsatzgruppen, ces unités responsables du massacre de plus d’un million de civils dans les territoires occupés en Europe de l’Est.

Toute sa vie, Ben Ferencz a été hanté par la répétition d’un nouvel Holocauste, avocat engagé, militant inlassablement pour l’émergence d’une vraie justice internationale.

 Son vœu est enfin devenu réalité en 1998 avec la signature du Traité de Rome prévoyant la création de la Cour pénale internationale

 À 95 ans, toujours actif, il participe notamment à de nombreuses conférences sur la paixIl explique à France 24 que « la justice est toujours le seul moyen qui permettra à l’humanité de survivre dans les 70 prochaines années »

« Nuremberg a défini un modèle dans son ensemble. Ce qui a été réalisé était la meilleure solution : faire traduire en justice des individus responsables de crimes, de limiter le procès aux responsables et de traiter chacun équitablement sous le coup de la loi. Cela a permis de faire condamner ce qui était alors un droit national, c’est-à-dire le droit de partir en guerre quand on estime que ses intérêts nationaux sont menacés. Ce droit national s’est transformé en crime international.

Mais les guerres ont continué et les idéaux de Nuremberg, dont nous espérions qu’ils allaient influencer le reste du monde, ont été oubliés. Les États-Unis les ont eux-mêmes bafoués lorsqu’ils sont allés au Vietnam par exemple. Au lieu d’utiliser des moyens pacifiques, nous avons voulu atteindre nos objectifs par la force. Nous avons payé un prix très sévère en raison de cette erreur fatale. Nous continuons de le payer aujourd’hui. »  

 Il est très pessimiste sur le devenir de l’humanité :

 « À moins d’accepter le principe de régler les conflits pacifiquement, il n’y aura plus personne sur notre planète dans 70 ans.

La Terre sera une planète vide, comme des milliards dans l’espace. Notre capacité à tuer dépasse de loin notre capacité à créer des institutions nécessaires pour empêcher ces violences. Si nous ne changeons pas, non seulement notre manière de vivre et notre façon de penser, mais aussi les méthodes selon lesquelles nous réglons les conflits, il ne restera plus personne dans 70 ans.

Je regarderai alors en bas depuis le paradis, ou en haut depuis l’enfer ou de je ne sais où, et je dirai ‘Je vous l’avais dit’.

Le Procès des médecins ou Procès des docteurs et le programme AKTION T 4[14]

 Le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s’agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l’Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi – SA et SS)[1].

20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables ( car selon eux, ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés de plusieurs chefs : l’expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l’expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d’Helsinki dont nous allons parler.

Parmi les accusés :

 Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l’Institut d’hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l’Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l’injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose, médecin commettant des sévices sur ses patients, condamné à mort.

Sont acquittés  Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains., Adolf Pokorny , dermatologue, accusé d’avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté « pas à cause de, mais malgré sa défense » qui était d’avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n’était valable.

Qu’est devenu le Tribunal ?

Le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l’association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d’expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d’une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n’avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Le code de Nuremberg et l’AMM (World Medical Association)

sont nés de ce procès. La déclaration d’Helsinki énonce les principes élaborés à la suite du procès de Nuremberg appelés code de Nuremberg.

La Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains- a été adoptée par la 18e Assemblée générale de l’AMM, Helsinki, Finlande, Juin 1964 et amendée par les 29e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 1975, 35e Assemblée générale de l’AMM, Venise, Italie, Octobre 1983,

Puis 41e Assemblée générale de l’AMM, Hong Kong, Septembre 1989

48e Assemblée générale de l’AMM, Somerset West, Afrique du Sud, Octobre 1996

52e Assemblée générale de l’AMM, Edimbourg, Ecosse, Octobre 2000

53e Assemblée générale de l’AMM, Washington DC, Etats Unis, Octobre 2002 (ajout d’une note de clarification)

55e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 2004 (ajout d’une note de clarification)

59e Assemblée générale de l’AMM, Séoul, République de Corée, Octobre 2008

64e Assemblée générale de l’AMM, Fortaleza, Brésil, Octobre 2013

Qu’est- ce que la déclaration d’Helsinki ?  Un tout indissociable

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables.[15]

Citons ici les énoncés exacts de la déclaration d’Helsinki.

Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins, mais cependant les autres personnes engagées dans la recherche médicale impliquant des êtres humains à adopter ces principes.

Le serment d’Hippocrate a été remplacé par la déclaration de Genève. La déclaration de Genève a remplacé le serment d’Hippocrate, serment médical adopté par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale à Genève en septembre 1948. Elle a fait l’objet de 6 révisions, la dernière étant celle d’octobre 2017.

La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la plénitude de son savoir et de sa conscience.

Cette déclaration s’attache spécifiquement à définir les objectifs humains de la médecine.

« la santé de mon patient prévaudra sur toutes les autres considérations » et le Code International d’Ethique Médicale déclare qu’un « médecin doit agir dans le meilleur intérêt du patient lorsqu’il le soigne ».

L’objectif premier de la recherche médicale impliquant des êtres humains :

comprendre les causes, le développement et les effets des maladies et d’améliorer les interventions préventives, diagnostiques et thérapeutiques (méthodes, procédures et traitements). Même les meilleures interventions éprouvées doivent être évaluées en permanence par des recherches portant sur leur sécurité, leur efficacité, leur pertinence, leur accessibilité et leur qualité.

La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination, la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées dans la recherche.

La responsabilité de protéger les personnes impliquées dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.

Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et standards internationaux.

Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement dans la mesure où elle se justifie par sa valeur potentielle en matière de prévention, de diagnostic ou de traitement et si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Ce protocole devrait contenir une déclaration sur les enjeux éthiques en question et indiquer comment les principes de la présente Déclaration ont été pris en considération.

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche et des informations concernant les mesures prévues pour soigner et/ou dédommager celles ayant subi un préjudice en raison de leur participation à la recherche.

Dans les essais cliniques, le protocole doit également mentionner les dispositions appropriées prévues pour l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique. Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.

L’investigateur doit être attentif aux dispositions éthiques, légales et réglementaires applicables à la recherche sur les sujets humains dans son propre pays ainsi qu’aux règles internationales applicables. Aucune disposition nationale d’ordre éthique, légal et réglementaire ne doit conduire à affaiblir ou supprimer les mesures protectrices énoncées dans la présente déclaration.

Comités d’éthique de la recherche

Le protocole de recherche doit être soumis au comité d’éthique de la recherche concerné pour évaluation, commentaires, conseils et approbation avant que la recherche ne commence. Ce comité doit être transparent dans son fonctionnement, doit être indépendant du chercheur, du promoteur et de toute autre influence indue et doit être dûment qualifié. Il doit prendre en considération les lois et réglementations du ou des pays où se déroule la recherche, ainsi que les normes et standards internationaux, mais ceux-ci ne doivent pas permettre de restreindre ou exclure l’une des protections garanties par la présente Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche.

  Le comité doit avoir un droit de suivi sur les recherches en cours. Le chercheur doit fournir au comité des informations sur le suivi, notamment concernant tout évènement indésirable grave. Aucune modification ne peut être apportée au protocole sans évaluation et approbation par le comité. A la fin de la recherche, les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.

Vie privée et confidentialité

 Toutes les précautions doivent être prises pour protéger la vie privée et la confidentialité des informations personnelles concernant les personnes impliquées dans la recherche.

Consentement éclairé

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Les études sur l’être humain doivent être conduites par des personnes scientifiquement qualifiées et sous le contrôle d’un médecin compétent. La responsabilité à l’égard d’un sujet inclus dans une recherche doit toujours incomber à une personne médicalement qualifiée et non au sujet, même consentant.

Toute étude doit être précédée d’une évaluation soigneuse du rapport entre d’une part, les risques et les contraintes et d’autre part, les avantages prévisibles pour le sujet ou d’autres personnes. Cela n’empêche pas la participation à des recherches médicales de volontaires sains. Le plan de toutes les études doit être accessible.

La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informé de son droit de refuser d’y participer ou de s’en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion. Une attention particulière devrait être accordée aux besoins d’informations spécifiques de chaque personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche ainsi qu’aux méthodes adoptées pour fournir les informations.

Lorsque le médecin ou une autre personne qualifiée en la matière a la certitude que la personne concernée a compris les informations, il doit alors solliciter son consentement libre et éclairé, de préférence par écrit. Si le consentement ne peut pas être donné par écrit, le consentement non écrit doit être formellement documenté en présence d’un témoin.

Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. Dans ce cas, le consentement éclairé doit être sollicité par une personne qualifiée en la matière et complètement indépendante de cette relation.

Personnes incapables ou inconscientes

Lorsque la recherche implique une personne incapable de donner un consentement éclairé, le médecin doit solliciter le consentement éclairé de son représentant légal.

Les personnes incapables ne doivent pas être incluses dans une recherche qui n’a aucune chance de leur être bénéfique sauf si celle-ci vise à améliorer la santé du groupe qu’elles représentent, qu’elle ne peut pas être réalisée avec des personnes capables de donner un consentement éclairé et qu’elle ne comporte que des risques et des inconvénients minimes.

Lorsqu’une personne considérée comme incapable de donner un consentement éclairé est en mesure de donner son assentiment concernant sa participation à la recherche, le médecin doit solliciter cet assentiment en complément du consentement de son représentant légal.

Le refus de la personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche devrait être respecté.   La recherche impliquant des personnes physiquement ou mentalement incapables de donner leur consentement, par exemple des patients inconscients, peut être menée uniquement si l’état physique ou mental empêchant de donner un consentement éclairé est une caractéristique nécessaire du groupe sur lequel porte cette recherche.

Dans de telles circonstances, le médecin doit solliciter le consentement éclairé du représentant légal. En l’absence d’un représentant légal et si la recherche ne peut pas être retardée, celle-ci peut être lancée sans le consentement éclairé. Dans ce cas, le protocole de recherche doit mentionner les raisons spécifiques d’impliquer des personnes dont l’état les rend incapables de donner leur consentement éclairé et la recherche doit être approuvée par le comité d’éthique de la recherche concerné. Le consentement pour maintenir la personne concernée dans la recherche doit, dès que possible, être obtenu de la personne elle-même ou de son représentant légal.

Lorsque le consentement ne peut être obtenu sous forme écrite, la procédure de recueil doit être formellement explicitée et reposer sur l’intervention de témoins.

Informations détaillées à fournir au participant

Le médecin doit fournir des informations complètes au patient sur la nature des soins liés à la recherche. Le refus d’un patient de participer à une recherche ou sa décision de s’en retirer ne doit jamais nuire à la relation patient-médecin.

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les biobanques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concerné.

Utilisation de placebo

Les bénéfices, les risques, les inconvénients, ainsi que l’efficacité d’une nouvelle intervention doivent être testés et comparés à ceux des meilleures interventions avérées, sauf dans les circonstances suivantes :

Lorsqu’il n’existe pas d’intervention avérée, l’utilisation de placebo, ou la non-intervention, est acceptable ; ou bien lorsque pour des raisons de méthodologie incontournables et scientifiquement fondées l’utilisation de toute intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, l’utilisation d’un placebo, ou la non-intervention, est nécessaire afin de déterminer l’efficacité ou la sécurité d’une intervention, et lorsque les patients recevant une intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, un placebo, ou une non-intervention, ne courent pas de risques supplémentaires de préjudices graves ou irréversibles du fait de n’avoir pas reçu la meilleure intervention éprouvée.

« Le plus grand soin doit être apporté afin d’éviter tout abus de cette option », dont on décèle immédiatement les dangers….

Conditions de l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique

« En prévision d’un essai clinique, les promoteurs, les chercheurs et les gouvernements des pays d’accueil devraient prévoir des dispositions pour que tous les participants qui ont encore besoin d’une intervention identifiée comme bénéfique dans l’essai puissent y accéder après celui-ci.

Cette information doit également être communiquée aux participants au cours du processus de consentement éclairé. »

Enregistrement des recherches, publication et dissémination des résultats

Toute recherche impliquant des êtres humains doit être enregistrée dans une banque de données accessible au public avant que ne soit recrutée la première personne impliquée dans la recherche.

   Les chercheurs, auteurs, promoteurs, rédacteurs et éditeurs ont tous des obligations éthiques concernant la publication et la dissémination des résultats de la recherche. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis. Ils devraient se conformer aux directives acceptées en matière d’éthique pour la rédaction de rapports. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts. Les rapports de recherche non-conformes aux principes de la présente Déclaration ne devraient pas être acceptés pour publication.

Principes applicables à la recherche médicale conduite au cours d’un traitement

Dans le cadre du traitement d’un patient, faute d’interventions avérées ou faute d’efficacité de ces interventions, le médecin, après avoir sollicité les conseils d’experts et avec le consentement éclairé du patient ou de son représentant légal, peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, rétablir la santé ou alléger les souffrances du patient.

Cette intervention devrait par la suite faire l’objet d’une recherche pour en évaluer la sécurité et l’efficacité. Dans tous les cas, les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Le médecin ne peut mener une recherche médicale au cours d’un traitement que dans la mesure où cette recherche est justifiée par un possible intérêt diagnostique, thérapeutique ou de prévention. Quand la recherche est associée à des soins médicaux, les patients se prêtant à la recherche doivent bénéficier de règles supplémentaires de protection.

Les avantages, les risques, les contraintes et l’efficacité d’une nouvelle méthode doivent être évalués par comparaison avec les meilleures méthodes diagnostiques, thérapeutiques ou de prévention en usage. Cela n’exclut ni le recours au placebo ni l’absence d’intervention dans les études pour lesquelles il n’existe pas de méthode diagnostique, thérapeutique ou de prévention éprouvée.

Tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme des moyens diagnostiques, thérapeutiques et de prévention dont l’étude aura montré la supériorité. (Note explicative)

Le médecin doit donner au patient une information complète sur les aspects des soins qui sont liés à des dispositions particulières du protocole de recherche. Le refus d’un patient de participer à une étude ne devra en aucun cas porter atteinte aux relations que le médecin entretient avec ce patient.

Lorsqu’au cours d’un traitement, les méthodes établies de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique s’avèrent inexistantes ou insuffisamment efficaces, le médecin, avec le consentement éclairé du patient, doit pouvoir recourir à des méthodes non éprouvées ou nouvelles s’il juge que celles-ci offrent un espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou de soulager les souffrances du malade. Ces mesures doivent, dans toute la mesure du possible, faire l’objet d’une recherche destinée à évaluer leur sécurité et leur efficacité. Toute nouvelle information sera consignée et, le cas échéant, publiée. Les autres recommandations appropriées énoncées dans la présente déclaration s’appliquent.

En conclusion, ces rappels de conventions signées par la France et la grande majorité des pays devraient être lus et relus soigneusement par chacun d’entre nous, et particulièrement si nous sommes amenés à autoriser une recherche chez une autre personne comme un ainé en EHPAD, un enfant amené à être inclus dans un essai thérapeutique pour un cancer, ou encore un parent comateux en réanimation incapable de donner un consentement.

Des décisions lourdes qui entacheront le reste de votre vie et pas seulement celle du patient concerné. Comme les familles qui ont donné accord à l’euthanasie d’un proche, dans un moment de détresse et donc de faiblesse et qui ne s’en remettent jamais….

Bref, certains résidents d’EHPAD auraient reçu un document d’une cinquantaine de pages avant accord pour essai du vaccin expérimental Pfizer (selon les termes du laboratoire dans sa présentation sur  le site officiel américain clinicaltrials.gov). Tant mieux ! Et qu’ils les lisent ou au moins leurs proches ! Arrêtons, dans la foulée de certains ministres de prendre les résidents d ‘Ehpad pour des débiles. Même si certains souffrent de démence sénile, d’autres ont choisi ces établissements pour ne pas vivre seuls et être aidés dans leurs activités motrices. Ils ne savaient pas ce que certains d’entre eux allaient endurer, en particulier de perdre leurs droits de citoyens. Le chantage que certains subissent pour accepter le vaccin anticovid est inacceptable : si vous refusez la piqûre, vous resterez isolé dans votre chambre, privé des activités collectives et des visites de vos proches.[16]

 La longueur du document a fait curieusement  rire des commentateurs des médias,  un peu trop rapidement. Je leur conseille de se plonger dans le code de Nuremberg, ou s’ils préfèrent, le livre de Bruno Halioua sur le procès des médecins de Nuremberg ou encore « la resistible ascension d’ Arturo-UI de Bertold Brecht[17].

Il est des tragédies dont il faut garder souvenir pour tenter d’éviter, ou au moins minorer les malheurs à venir.   

 « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »[18]

[Notes]

[1] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire (france24.com)

[2] C’est ainsi que certains médecins sont poursuivis par l’ordre pour avoir émis des opinions qui déplaisent au pouvoir

[3] Qu’une radio (RMC) est condamnée par le CSA pour n’avoir pas appliqué l’« obligation de maîtrise de l’antenne » face à un médecin qui rappelait que l ’efficacité de la chloroquine contre le covid était démontrée, ce que vient pourtant de confirmer la plus haute juridiction Italienne

[4] Que certains journaux sont menacés de perdre le statut de presse s’ils continuent de critiquer le dogme officiel

[5] [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins (francesoir.fr)

[6] Comme au Canada par le premier ministre

[7] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[8] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Delépine (nicoledelepine.fr) ; recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[9] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[10] Cf ma conférence à l’institut Bull en 2013 euthanasie pédiatrie – Bing

[11] Très marqués par le passé allemand de leurs grands-parents et le poids du nazisme qu’ils portent encore sur leurs épaules. Les allemands de l’est ont eux connus les affres de la dictature et de l’interdiction de parler, même à voix basse ou/et à son voisin et ne veulent à aucun prix revivre quelque chose qui y ressemblerait. De nombreux témoignages d’allemands en guerre contre la fraude covid nous sont parvenus.

[12] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[13] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire Publié le : 20/11/2020

[14] Officiellement (The United States of America v. Karl Brandt, et al.) l’été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d’occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale

[15] Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains – WMA – The World Medical Association

[16] Ce qui prouve que personne ne pense que les vaccinés seraient totalement protégés car sinon pourquoi éloigner les non vaccinés ?

[17] Une pièce qui démonte les mécanismes de la montée du totalitarisme, et dont le personnage central Arturo Ui s’inspire à la fois de l’ascension d’Hitler et de Richard III. Profitant du déclin du Trust du Chou-Fleur, ce petit gangster crevant d’ambition, propose aux marchands de légumes victimes du racket un nouveau système de protection…La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht : tirade d’Arturo Ui | La Compagnie Affable

[18] In 17

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




Le conseil d’État italien approuve enfin le traitement précoce par Hydroxychloroquine !

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

Mieux vaut tard que jamais, mais combien de morts inutiles ?

Alors que le Conseil de l’Ordre des Médecins français poursuit le Pr Raoult et 5 autres médecins pour utilisation et/ou promotion de « traitement dont l’efficacité n’a pas été reconnue » (chloroquine à faibles doses en phase précoce, entre autres), ce traitement vient d’être reconnu en Italie par sa plus haute juridiction, après l’examen d’un rapport exhaustif du problème par les Professeurs Alessandro Capucci, Luigi Cavanna et Paola Varese du 7 décembre 2020.[1 et 2]

Cette reconnaissance officielle de l’efficacité de l’Hydroxychloroquine et des autres antipaludéens sur le Covid19 s’ajoute à celles déjà actées dans plus de 20 pays [3] dont les populations cumulées dépassent les 3 milliards d’humains.

Mais le conseil de l’ordre doit s’estimer plus qualifié scientifiquement que les experts internationaux.

Le rapport d’expertise scientifique des Professeurs Alessandro Capucci, Luigi Cavanna et Paola Varese mérite d’être lu en entier (30 pages). Nous en donnons ci-après quelques courts extraits commentés.

Sécurité de l’Hydroxychloroquine (HCQ) à faibles doses : le mythe des risques cardiaques

HCQ est un médicament sur le marché depuis 1959 pour les maladies chroniques. Plusieurs travaux ont mis en évidence l’innocuité de l’utilisation du HCQ à la fois dans les thérapies prolongées et dans les cycles thérapeutiques courts avec des doses de 200 mg 3 fois par jour.

Le médicament est actuellement utilisé en Italie par environ 60000 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de lupus. Le Pr Roberto Gerli, président de la Société italienne de rhumatologie, a confirmé, « depuis 35 ans qu’ils [les rhumatologues] l’utilisent, ils n’ont pas enregistré d’effets indésirables significatifs au niveau cardiologique ».

La macroanalyse de Risch (2020) confirme l’innocuité absolue du médicament, utilisé à des doses thérapeutiques et en évitant les patients prédisposés aux réactions cardiaques. L’étude de Pascarella et coll. spécifiquement consacrée à l’examen de l’association entre HCQ et les risques cardiaques (2020), montre que l’utilisation de HCQ n’est pas associée à l’allongement de l’intervalle QT chez une importante cohorte de patients atteints de maladies rhumatismales inflammatoires chroniques.

Les données confirmant l’innocuité de HCQ ont récemment été présentées au Congrès annuel de l’American College de Rhumatologie[4]. La sécurité de HCQ pour la Covid 19[5] concluait :  l’hydroxychloroquine est protectrice pour le cœur, pas nocive.

À l’exception de certains rapports d’effets bénins (allongement de QT dans 23% des sujets), HCQ est même associé à une incidence réduite des événements cardiaques défavorables mortels.

Shivraj Padiyar dans sa revue récente[6] conclue « la plupart des données disponibles et crédibles suggèrent que l’HCQ est un médicament sûr, y compris l’essai RECOVERY indiquant l’absence de cardiotoxicité par l’HCQ. »

Les travaux de Hung 2018 décrivent un risque réduit de maladie coronarienne chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traitée avec HCQ.

Selon les données de Sharma en 2016, les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par HCQ avaient une réduction de 72% des risques cardiovasculaires.

Ces observations expliqueraient la réduction de la mortalité globale de l’étude Gentry et coll. 2020, qui a analysé l’utilisation de HCQ chez les anciens combattants souffrant de maladies rhumatismales et démontré une augmentation de leur survie par rapport aux contrôles, sur la même base que d’autres médicaments immunomodulateurs et stéroïdes.

 Isaac V. Cohen dans une revue récente des évènements indésirables[7] liés au traitement par chloroquine (CQ) et HCQ[8] remarque que « plusieurs rapports de cas décrivent la mortalité cardiaque associée à l’inflammation du myocarde. L’utilisation de CQ et HCQ dans les cohortes de lupus érythémateux et polyarthrite rhumatoïde, pour l’étude est une coïncidence bénéfique, car ce sont également des conditions inflammatoires affectant le système cardiovasculaire qui sont également traitées avec CQ et HCQ.

L’efficacité de la chloroquine à faible dose dans la Covid est démontrée par de nombreuses études rétrospectives

L’étude CORIST, étude rétrospective italienne, analyse l’évolution de 3451 patients admis dans 33 centres cliniques en Italie du 19 février 2020 au 23 mai 2020. 76,3 % des patients ont été traités par HCQ avec une réduction de 30 % de la mortalité et de la morbidité intra-hospitalière

Celle de Catteau et coll. est une étude observationnelle avec un échantillon très important de sujets hospitalisés : 8075 dont 4542 en monothérapie HCQ et 3533 dans le groupe témoin). Des décès ont été enregistrés chez 17,7 % des sujets du groupe HCQ contre 27,1 % du groupe sans HCQ, ce qui équivaut à une différence de mortalité de 30 % pour les patients hospitalisés recevant un traitement par HCQ.

L’efficacité de la chloroquine précoce à faible dose est démontrée par de nombreuses études prospectives du traitement de la Covid

Ainsi Ladapo et coll. dans leur méta-analyse de 5577 patients[9] inclus dans 5 essais randomisés montrent que l’utilisation du médicament HCQ réduit le risque d’infection, d’hospitalisation ou de décès de 24 %, sans aucune interruption de la thérapie due à la toxicité.

Selon les méta-analyses publiées, l’efficacité du médicament HCQ dépend de la posologie et disparait en cas de surdosage (apport quotidien supérieur à 600 mg) ne respectant pas les recommandations nationales d’utiliser HCQ 200 mg trois fois par jour pendant 5 à 7 jours. Ainsi, si on exclue les 4 publications randomisées utilisant des doses trop élevées (dont les deux grands essais de l’OMS, RECOVERY et SOLIDARITY qui ont utilisé 800 mg/j pendant 9 ou 10 jours respectivement, et une dose totale de 9 200 ou 10000 mg HCQ, on observe une réduction de la mortalité jusqu’à 35%.

La pertinence des faits avérés

« Les données probantes sur le terrain, qui sont les plus importantes pour les malades démontrent avec une très grande certitude statistique l’efficacité et l’innocuité du médicament ».

Dans le cas d’études observationnelles non contrôlées, la référence pour évaluer l’ampleur de l’effet d’un médicament en termes comparatifs est le taux d’hospitalisation dans l’échantillon de malades traités précocement par rapport à la population soumise à d’autres protocoles de traitement ou à leur absence.

Les faits recueillis spontanément dans diverses régions d’Italie au cours de la première phase épidémique (mars-avril 2020) montrent de façon constante et répétée que la comparaison entre le taux d’hospitalisation des personnes traitées à l’hydroxychloroquine (±azithromycine) est de 5 à 6 %, par rapport à un taux de 20% chez les sujets atteints du SRAS-COV-2 soumis à d’autres protocoles thérapeutiques, tel que rapporté par les rapports de l’Institut Supérieur de Santéde la même période.

Cela est constamment relevé dans des situations différentes, menés par des médecins différents dans différentes parties de l’Italie (et dans diverses régions du monde), avec comme seul élément commun : le même protocole de traitement l’hydroxychloroquine (±azithromycine).

Une méthodologie rigide qui aurait rendu aveugle

Le rapport italien propose une explication généreuse[10] aux errements de l’Agence italienne du médicament :

« probablement par excès de zèle, l’Agence Italienne du médicament (AIFA) ainsi que les autres agences internationales de médicaments et instituts supranationaux (FDA, EMA, OMS, etc.) chargés de sauvegarder la santé des citoyens, ont fondé leur jugement sur des données qui n’étaient absolument pas pertinentes à l’élucidation de la question relative à l’efficacité et à l’innocuité de HCQ dans les soins à domicile de la première étape de l’infection par le SARS-CoV-2.

Ils ont vraisemblablement été submergés par la quantité considérable d’informations reçues avec un important biais de l’information des principaux producteurs de connaissances de ce secteur – c’est-à-dire les compagnies pharmaceutiques elles-mêmes, et les instituts de recherche financés par eux… »

« En favorisant les exigences méthodologiques de validité interne, les agences pharmaceutiques ont été contraintes, en raison de l’absence d’études expérimentales menées sur la population de référence réelle (patients covid-positifs traités à domicile), de violer l’exigence de validité externe, qui prime toutefois tout autre critère, car elle détermine la pertinence de la preuve.

Cette violation est confirmée par l’utilisation de critères d’évaluation inadéquats, tels que le taux de mortalité ou la période de séjour à l’hôpital, alors que le critère de jugement le plus approprié pour vérifier l’utilité clinique (et pharmaco-économique) de l’hydroxychloroquine est celui du taux d’hospitalisation des sujets traités. »

Conflits d’intérêt et prise de contrôle (dite « capture » selon le terme international)[11] des agences de régulation

La pratique réglementaire montre la persistance de certains problèmes fondamentaux. Deux d’entre eux sont les phénomènes de conflits d’intérêts et les conséquences de la prise en main (capture) des organismes de réglementation par les régulés eux -mêmes.

La prise de contrôle du régulateur par les régulés eux-mêmes compromet l’intégrité et l’exactitude des décisions publiques, qui ne visent plus à la protection et la satisfaction des intérêts généraux, mais celle des intérêts privés de groupes spécifiques.

L’analyse des cas de capture ou détournement du contrôle des agences de régulation (regulatory capture) a généré des milliers de contributions scientifiques, théoriques et empiriques, appartenant à un large éventail de disciplines académiques qui sont généralement ignorées du grand public. Elles sont malheureusement ignorées complètement en France.[12]

Diverses causes et mécanismes convergent pour permettre la « capture » du régulateur par le régulé.

Tout d’abord, il y a un état général d’asymétrie d’information qui afflige le régulateur et les experts qu’il utilise, qui provient de la plus grande expérience de l’industrie régulée par rapport au régulateur, la difficile mesurabilité des phénomènes biomédicaux, l’imperfection des processus de validation expérimentale et de publication scientifique, le déficit de ressources publiques ou d’inertie institutionnelle. Les firmes en représentant partiellement les différents éléments de risque et de décision, peuvent conduire à des décisions publiques erronées ou sous-optimales dans la défense de la sécurité sanitaire.

Un tel pouvoir de conditionnement est renforcé par le fait que dans certains pays, il y a un manque de garanties réglementaires spécifiques pour la transparence et la réglementation des activités de lobbying et/ou d’autres mécanismes de participation des parties prenantes comme celui des « pantouflages », dans lesquelles les régulateurs complaisants sont ensuite embauchés à prix d’or par les régulés, (La Pira et Thomas, 2017).

Comme le montre la littérature, les phénomènes d’asymétrie de l’information, de lobbying, de pantouflage aboutissant à la capture du régulateur sont particulièrement fréquents dans le monde de la santé, en raison de l’importance économique des intérêts en jeu, de l’urgence dans laquelle les décisions sont souvent prises, de la puissance financière de l’industrie du médicament (qui gère la gestion de la quasi-totalité des essais cliniques), des ressources souvent limitées du régulateur et de l’utilisation stratégique faite par l’industrie privée de la hiérarchie des preuves scientifiques et des publications.[13]

En Italie (comme en France), des épisodes de prise en main de la formation biomédicale et de mise à jour professionnelle ont été mises en évidence. Enfin, il convient de noter que, bien que dans les cas les plus graves, il existe des épisodes de corruption, extorsion ou détournement de fonds (comme, par exemple, dans les événements qui ont abouti à la condamnation n ° 5756 de 2012 de la Cour Suprême, United Civil Sections).

L’asymétrie d’information et les autres moyes de capture du régulateur peuvent le conduire à prendre des décisions erronées même s’il agit en parfaite bonne foi.

Parmi les solutions proposées dans la littérature, il y a le renforcement de recettes déjà proposées dans le passé, mais pour la plupart non appliquées : comme l’interdiction / limitation du parrainage privé d’événements scientifiques biomédicaux, une plus grande implication des sociétés scientifiques dans la détection des conflits d’intérêts, l’ouverture aux différentes parties prenantes, la transparence des documents et accès aux comptes rendus des séances des agences, aux documents réglementaires, utilisation du benchmarking international afin d’acquérir et d’évaluer des preuves du contraire, aux fins d’enquêtes complémentaires.

Que retenir de ce rapport scientifique qui a conduit le Conseil d’État Italien à approuver le traitement précoce par HCQ ?

HCQ à faibles doses n’est pas nocive et parait même protectrice pour le cœur.

Le traitement précoce par HCQ à faibles doses diminue d’environ 30% le risque d’hospitalisation des malades atteints de Covid19. Le traitement précoce par HCQ à faibles doses diminue d’autant la mortalité.

Les agences sanitaires ont été et sont sous influence des laboratoires pharmaceutiques et de leurs complices, qui ont détourné le pouvoir réglementaire des agences dans les seuls intérêts de l’industrie et affidés politiques et scientifiques et/ou médecins, pharmaciens, biologistes, sociétés savantes etc. L’exemple savoureux et dramatique du Remdesivir est le plus récent. Mais c’est une autre saga.


[Notes]

[1] L’usage de l’hydroxychloroquine autorisé en Italie : le rapport scientifique complet – PLANETES360

[2] Hydroxychloroquine approuvée en Italie – PaSiDupes (wordpress.com)

[3] Dont la Chine, l’Inde, le Maroc, la Tunisie, la Malaisie, de nombreux pays arabes du moyen orient…

[4] ParkE, et coll. L’utilisation du HCQ n’a pas été associée à l’augmentation de l’intervalle QT dans une grande cohorte de patients atteints de LSL et de PR 2020 (étude portant sur 681 patients)

[5] New Microbe and New Infect 2020; 37:100747) https://doi.org/10.1016/j.nmni.2020.10074 [lien dysfonctionnel] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7439006/

[6] Shivraj Padiyar 1, Debashish Danda Revisiter la sécurité cardiaque de l’hydroxychloroquine dans les maladies rhumatologiques à l’ère du COVID-19 : faits et mythesEur J Rheumatol 8 octobre 2020. doi : 10.5152/eurjrheum.2020.20174 [–> Revisiting cardiac safety of hydroxychloroquine in rheumatological diseases during COVID-19 era: Facts and myths (eurjrheumatol.org)]

[7] Isaac V. Cohen Événements indésirables cardiaques associés à une exposition à la chloroquine et à l’hydroxychloroquine au cours de 20 ans de rapports de surveillance de l’innocuité des médicaments Sci Rep. 2020 ; 10 : 19199

[8] IsaacV. Cohen Cardiac adverse events associated with chloroquine and hydroxychloroquine exposure in 20 years of drug safety surveillance reports https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7644696/pdf/41598_2020_Article_76258.pdf

[9] Joseph A. Ladapo Randomized Controlled Trials of Early Ambulatory Hydroxychloroquine in the Prevention of COVID-19 Infection, Hospitalization, and Death : Meta-Analysis https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.30.20204693v1

[10] Ne soulignant pas les conflits d’intérêts pourtant majeurs dans la prise de décisions

[11] « il est plausible que le gouvernement et les organismes supranationaux soient victimes du phénomène de « la capture réglementaire ». Il s’agit d’un phénomène aujourd’hui bien connu dans la littérature qui décrit les effets de l’asymétrie de l’information entre l’industrie (en l’occurrence pharmaceutique) et l’organisme de réglementation, au détriment de ce dernier, qui doit se prononcer sur des questions pertinentes pour l’industrie, avec des informations et des critères interprétant les éléments de preuve, fourni par ce dernier.

Dans cette relation asymétrique, le régulateur n’est pas seulement un décideur autonome, car il dépend de l’industrie comme principale source d’information, mais finit par assumer son « état d’esprit » en absorbant aussi son axiologie.

[12] https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/02/Aristote-relations-m%c3%a9decins-industrie.pdf

[13] Mitnick, B., (2011), « Capturing ̳Capture » : Definition and Mechanisms, dans : Levi-Faur D., (2011), Handbook on the Politics of Regulation, E. Elgar




Les implications capitales de la jurisprudence portugaise concernant les tests PCR

[Source : FranceSoir]

Par Nicole Delépine

Les principales conclusions juridiques sont :

Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.

La justice n’a pas vocation à poser un diagnostic en lieu et place d’un médecin.

Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.

Le diagnostic posé sur un test PCR viole l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme signée par le Portugal et autres pays européens. Elle n’est pas respectée car il n’a pas eu de consentement éclairé des personnes.

Nous avons informé les lecteurs de France Soir[1] de l’aventure portugaise de quatre touristes allemands isolés sous contrainte dans un hôtel sous le fallacieux prétexte que l’un d’entre eux avait un test PCR positif à l’arrivée de l’avion (alors qu’il était négatif au départ). La plainte de ces personnes retenues et isolées de force en raison d’un simple test positif a été très utile à l’ensemble des populations de la planète soumise à cette hégémonie d’un test que son inventeur H Mullis[2] estimait lui-même absolument inadapté pour poser un diagnostic d’une infection virale.

La justice a donc statué sur l’enfermement des plaignants, l’a jugé illégal et ordonné leur libération[3]. Curieusement l’agence de santé, imbue de ses pouvoirs inquisitoriaux comme les françaises, a fait appel. Nous vous résumons ici les principaux enseignements à retenir de ce jugement qui pourrait bien faire jurisprudence au bénéfice de tous et à  terme faire cesser cette pratique injustifiée médicalement et extrêmement coûteuse, (plus de deux milliards d’€ imputés au budget de la sécurité sociale) pour des tests inutiles, dangereux pour la vie quotidienne interrompue et pour le moral et l’angoisse des personnes auxquelles on a beau répété depuis cet été que ces tests dans leur très grande majorité sont faux, le doute entretenu par les médias persiste.

Mister Bean, notre cher (très cher de fait) remboursera -t-il ces milliards indus à la sécurité sociale ?  En tous cas comment pourra-t-il réparer les dégâts psychiques des étudiants etc… Rappelons s’il en est besoin que les mesures liberticides qui entrainent fermetures et faillites des restaurants, des bars, des petits commerçants des discothèques, des artisans sans salariés et sans aide etc.,  reposent sur la publication emphatique de ces résultats de tests fallacieux par le ministre, le directeur général de la santé, le premier ministre (qui met les grands parents à la cuisine pour la bûche de Noel) et in fine le président.

Combien de complices dits scientifiques à Mister Bean et quand répondront-ils de leurs crimes contre le peuple ? Probablement jamais … Comme d’habitude …

A lire aussi : Vers le faire part de décès des tests PCR

La décision portugaise de première instance du 26 aout stipule :

 « La demande d’habeas corpus a été accordée, car il était illégal de les détenir, déterminant la restitution immédiate de la liberté des demandeurs ».

Dires de la cour d’appel de Lisbonne

L’ARS [Autorité Régionale de la Santé] locale digne des nôtres dans sa volonté hégémonique a fait appel, et le 11 novembre 2020, la décision de la 3ème chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne est tombée.

Nous vous en donnons ici les extraits les plus informatifs pour le grand public, renvoyant les experts juridiques à la totalité du document disponible en portugais sur le web[4].

Première affirmation : l ’agence régionale de santé n’est pas habilitée à faire appel d’une décision d’habeas corpus pour n’avoir aucune légitimité à agir

L’extrait 2 concerne l’absence de valeurs du test PCR indépendamment de la détention des plaignants

« Cependant, au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test est, en soi, incapable de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu’une telle positivité correspond, en fait, à l’infection d’une personne par le virus SARS-CoV-2, par plusieurs raisons, dont nous en soulignons deux (à laquelle s’ajoute la question de l’étalon-or que, en raison de sa spécificité, nous n’aborderons même pas) :

  • Pour cette fiabilité dépendent du nombre de cycles qui composent le test;
  • Pour cette fiabilité dépendent de la quantité de charge virale présente. « 

Extrait 3 (extrait spécifique) 

Il est très important que la cour portugaise rappelle que le diagnostic de malade du covid devrait être posé par un médecin inscrit à l’ordre des médecins et non pas un simple test pratiqué et interprété par des non-médecins. Le médecin se doit d’examiner son patient, prescrire des examens complémentaires éventuels, de l’interroger, avant de poser un diagnostic[5].

Poser un diagnostic sans un acte médical réalisé par un médecin inscrit à l’ordre viole également la disposition de l’article 97 du Statut de l’Ordre des médecins (portugais), article 358 al. B (Usurpation de fonctions) du code Pénal.

Poser ce diagnostic sans médecin, « viole également n ° 1 de l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme, que le Portugal a souscrit et est tenu de respecter en interne et en externe, car aucun document prouvant que le consentement éclairé qu’impose cette Déclaration n’a été présenté dans le dossier ».

Dans l’Extrait 4 (extrait spécifique) la cour revient sur l’absence de fiabilité des tests PCR

 » la fiabilité éventuelle des tests PCR réalisés dépend, d’emblée, du seuil de cycles d’amplification qu’ils contiennent, de telle sorte que :

  • jusqu’à la limite de 25 cycles, la fiabilité du test sera d’environ 70% ;
  • si 30 cycles sont effectués, le degré de fiabilité tombe à 20% ;
  • si 35 cycles sont atteints, le degré de fiabilité sera de 3%. « 

Extrait 5 (extrait global) la cour portugaise s’étonne que l’agence de santé fasse appel en justice d’une affaire médicale, alors que c’est son job.

 « Depuis quand revient-il à un tribunal de poser des diagnostics cliniques, de sa propre initiative et sur la base d’éventuels résultats de tests ? Ou l’ARS ? Depuis quand le diagnostic d’une maladie est-il posé par décret ou par loi ? »  Et insiste sur le fait que poser un diagnostic est un acte médical et rappelle le règlement portugais : règlement n ° 698/2019, du 5.9 (règlement qui définit les actes propres des médecins),

Et rappelle que :

« Les médecins actuellement enregistrés auprès de l’Association médicale portugaise sont les seuls professionnels qui peuvent pratiquer les actes des médecins, conformément aux dispositions du statut de l’Association médicale portugaise, approuvé par le décret-loi n ° 282/77 du 5 juillet, avec les modifications introduites par la loi 117/2015 du 31 août et le présent règlement ».  Et la cour précise que l’internement obligatoire ne peut être effectué que par des médecins [6]

Il est fort réconfortant de lire que « tout diagnostic ou tout acte de surveillance de la santé (comme c’est le cas pour la détermination de l’existence d’une infection virale et d’un risque élevé d’exposition, qui se révèlent couverts par ces concepts) posé sans observation médicale préalable des demandeurs, sans l’intervention d’un médecin inscrit à l’Ordre des Médecins qui a procédé à l’évaluation de ses signes et symptômes, ainsi qu’aux examens qu’elle jugeait appropriés à son état), viole ce règlement, ainsi que la disposition de l’article 97 du Statut de l’Ordre des médecins.

Il viole également n ° 1 de l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme, que le Portugal a souscrit et est tenu de respecter en interne et en externe, car aucun document prouvant que le consentement éclairé qu’impose cette Déclaration n’a été présenté dans le dossier.

Donc la justice n’est pas là pour remplacer le médecin qui lui, en particulier obtiendra selon son serment et les conventions signées par le Portugal (et aussi par la France) son consentement éclairé. Un acte et un diagnostic médical ne peuvent qu’être posés que par un médecin inscrit à l’ordre, enlevant tout caractère légal aux décisions prises arbitrairement par des médecins « virtuels » de nos ARS imposant isolement, arrêt de travail, information sur cas contacts et persécution de ceux-ci pour qu’ils passent ce fameux test.

Regardez le paragraphe suivant de conséquences capitales :

« Il est donc clair que la prescription de méthodes diagnostiques auxiliaires (comme c’est le cas des tests de détection d’une infection virale), ainsi que le diagnostic de l’existence d’une maladie, vis-à-vis de chaque personne, est une question qui ne peut être effectuer par la loi, la résolution, le décret, le règlement ou toute autre voie normative, car ce sont des actes que notre système juridique réserve à la compétence exclusive d’un médecin, étant sûr que, en conseillant son patient, il doit toujours essayer d’obtenir son consentement éclairé. »

Revenant sur l’enfermement des allemands, la cour s’étonne qu’aucun médecin ne les ait seulement rencontrés !

« En effet, ce qui découle des faits tenus pour acquis, ce n’est qu’aucun des requérants n’a même été vu par un médecin, ce qui est franchement inexplicable compte tenu de la gravité alléguée de l’infection ».

Et la cour revient sur le fait que seul un test PCR par ailleurs non fiable a été réalisé !

« Cependant, au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test est, en soi, incapable de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu’une telle positivité correspond, en fait, à l’infection d’une personne par le virus SARS-CoV-2. »

Suivent ensuite les explications basées sur les connaissances scientifiques des tests PCR et la pratique courante de ces tests ne respectant pas le nombre faible d’amplifications des débris de virus détectés et aboutissant à des surdiagnostics innombrables comme en France avec les conséquences sanitaires dramatiques et arbitraires prises par les autorités.

C’est le résultat, entre autres, de l’étude de corrélation très récente et complète entre 3790 échantillons positifs de PCR et cultures de cellules positives dont 1941 isolats de SRAS-CoV-2 [7]

Cette étude conclut « A un seuil de cycle (ct) de 25, environ 70% des échantillons restent positifs dans la culture cellulaire (c’est-à-dire qu’ils étaient infectés) : dans un ct de 30, 20% des échantillons sont restés positifs ; dans un ct de 35, 3% des échantillons sont restés positifs ; et à un ct supérieur à 35, aucun échantillon n’est resté positif (infectieux) en culture cellulaire (voir diagramme).

« Si une personne a un test PCR positif à un seuil de cycle de 35 ou plus (comme dans la plupart des laboratoires aux États-Unis et en Europe), les chances qu’une personne soit infectée sont inférieures à 3%. La probabilité qu’une personne reçoive un faux positif est de 97% ou plus ».

[NdNM : au Québec, le nombre de cycles est de 45 ! Voir : Des experts internationaux suggèrent que jusqu’à 90 % des cas canadiens de COVID pourraient être des faux positifs]

Or en France comme au Portugal, y compris aux Açores et à Madère le nombre de cycles d’amplification avec lesquels les tests PCR sont effectués, est inconnu, car nous n’avons pas pu trouver de recommandation ou de limite à cet égard et l’état n’autorise pas les laboratoires à afficher les taux d’amplification.

Insistons sur le fait que cette étude est parue en septembre et que nos gouvernants qui ont continué à nous terroriser, isoler, avec arrêt de travail, fermetures d’écoles, d’atelier, de chaines de production etc. ne pouvaient pas ne pas connaitre ces études et leur bonne foi ne peut être en aucun cas alléguée. La cour rapporte une autre publication importante : [8]

« Tout test de diagnostic doit être interprété dans le contexte de la possibilité réelle de la maladie, existant avant sa réalisation.

Pour Covid-19, cette décision d’effectuer le test dépend de l’évaluation préalable de l’existence des symptômes, des antécédents médicaux de Covid 19 ou de la présence d’anticorps, de toute exposition potentielle à cette maladie et de l’absence d’un autre diagnostic possible. »

« L’une des raisons potentielles de présenter des résultats positifs peut résider dans l’excrétion prolongée d’ARN viral, qui est connue pour se prolonger pendant des semaines après la guérison, chez ceux qui ont déjà été exposés au SRAS-CoV-2.

Cependant, et ce qui est plus pertinent, il n’existe aucune donnée scientifique suggérant que de faibles niveaux d’ARN viral par RT-PCR équivalent à une infection, à moins que la présence de particules virales infectieuses n’ait été confirmée par des méthodes de culture en laboratoire » 

TOUT Y EST et aucune justification à la poursuite de la pratique des tests PCR, aveugle et multiple n’est acceptable depuis ces publications. Les décisions politiques qui en ont découlé sont criminelles et devront être jugées.

Ainsi, au vu de ces informations scientifiques solides et en l’absence de tout acte médical, le recours formé est jugé irrecevable, faute de légitimité et de désintérêt à agir de la part du requérant, ainsi que manifestement non fondé, il devra être rejeté,[9]  le recours formé par l’Autorité Régionale de la Santé , représentée par la Direction régionale de la santé de la région autonome des Açores , est rejeté .
 
Ces conclusions de la cour d’appel de Lisbonne contre l’enfermement abusif de quatre personnes n’ayant pas vu un médecin alors que la propagande médiatique plaide pour ces mesures en raison d’une maladie qui serait grave, sont majeures et serviront, nous l’espérons à étoffer, par sa jurisprudence, les nombreux procès qui s’élèvent de par le monde contre la pratique de ces tests. Et particulièrement par l’utilisation qui en est faite par les gouvernants qui adoptent ces ukases pour priver les populations des pays, de leurs droits fondamentaux, de leur liberté et d’humanité (distanciation, limite du nombre de convives à Noel etc.).

Il est évidement que toutes ces mesures plus aberrantes les unes que les autres reposent vis-à-vis du peuple sur l’existence de ces clusters qui menaceraient notre santé. Pourtant la létalité du covid19 est faible, comparable aux autres grippes et ne concerne pas plus de 0,05% de la population, toutes dans l’âge où l’on va quitter ce monde. Bloquer les universités, les stations de ski pourtant innocentées par l’étude de l’INSERM aux Contamines[10], ruiner les restaurants, les bars, les spectacles etc. ne relèvent pas d’une politique sanitaire mais d’une volonté totalitaire, dont les sources sont à étudier à Davos et dans le livre de klaus Schwab en juillet 2020 (covid19 la grande réinitialisation). Il est grand temps que le peuple si prompt à aller se faire gratter le nez malgré toutes les mises en garde sur le caractère fallacieux du test PCR, se réveille avant que la situation ne soit irréversible ou au prix de monstrueux dégâts.

La prise de conscience semble arriver, en témoigne ce reportage de Paris Match pourtant très fidèle au pouvoir : Covid-19 : les tests PCR contestés (parismatch.com)   Dr Philippe Gorny

« L’usage à grande échelle d’un test aussi sensible génère un grand nombre de résultats inexacts

Ce test requiert de grandes quantités de réactifs, des équipements de laboratoire coûteux, des professionnels hautement qualifiés travaillant avec des masques, une double paire de gants, des surchaussures et mille autres précautions. Les possibles biais techniques sont légion et une source importante de résultats erronés : mauvais prélèvement, erreurs d’étiquetage, contamination d’un réactif, mauvais pipetage, faute d’interprétation, etc. Un laboratoire bostonien a suspendu ses tests de dépistage après la découverte de 400 faux positifs en une seule journée. Des écouvillons n’ayant jamais servi envoyés à des laboratoires pour analyse sont revenus positifs (signifiant qu’ils y furent contaminés). Le président de la Tanzanie, John Magufuli, a fait savoir à la terre entière qu’il avait secrètement envoyé des échantillons provenant d’une papaye, d’un mouton et d’une chèvre à un laboratoire de dépistage du Covid. Tous sont revenus positifs ! Doit-on en rire ? Pas vraiment. Le fait est que l’usage à grande échelle d’un test aussi sensible génère un grand nombre de résultats inexacts ».

On sait tout cela depuis plusieurs mois, mais question à cent sous, les gens et en particulier les jeunes ont continué à jouer à la roulette du test PCR y retournant quatre à cinq fois (toujours test gratuit pour eux mais payé par notre sécu et nos impôts) afin d’avoir enfin un test positif et là l’ARS s’en donne à cœur joie pour persécuter les contacts dénoncés leur faisant croire qu’ls sont « obligés » de subir un test. Quelle soumission de notre jeune génération, comme celle de jupe trop courte, etc.

Le docteur Mike Yeadon, ex-directeur scientifique de Pfizer pendant seize ans, a récemment déclaré : « Plus de la moitié des positifs sont susceptibles d’être des faux, voire potentiellement tous. » Eh oui ! Ce que la PCR détecte réellement n’est que la présence de séquences partielles de l’ARN du virus intact. Elles peuvent être un morceau de virus mort ou d’un virus non viable. Leurs porteurs n’ont alors aucun symptôme, ne sont pas contaminants, mais néanmoins dits positifs.     ALORS STOP TESTS !

« On imagine les conséquences que le confinement inutile de telles personnes faussement positives peut avoir sur l’économie et leur vie professionnelle ou sociale » … conclut le journaliste de Paris Match.

 Même le célèbre docteur Anthony Fauci, [11] directeur de l’Institut national américain des allergies et maladies infectieuses a expliqué qu’au-delà de 35 cycles d’amplification, tous les PCR sont des faux positifs, liés à des débris viraux, non cultivables en laboratoire et non contagieux.

Pour le siège des Centers for Disease Control and Prevention, à Atlanta, il est rarissime de détecter du virus vivant au-delà de 33 cycles. Aux Etats-Unis, pourtant, la routine pousse souvent l’amplification au-delà de 40 cycles, et c’est la même chose en France ! Dans son avis du 18 septembre 2020 notre Haute Autorité de santé a recommandé de rester entre 35 et 40 cycles, c’est-à-dire au-dessus du seuil de 35.

Autrement dit, la stratégie sanitaire actuelle a pour base des résultats qui ne reflètent pas la réalité ! Certains experts s’en inquiètent : « la PCR serait-elle intentionnellement utilisée pour multiplier le nombre de cas ? Et si oui, dans quel but ? » conclue le dr Gorny.

 « Avec la pratique des tests actuels, il se peut que le Covid-19 ne disparaisse jamais. C’est de l’humour anglais. Les Français apprécieront » conclue Gorny.

Surtout si leur premier ministre reste en place et empêche les étudiants de retourner à la fac et de profiter de leur jeunesse.

De quel droit priver les sportifs de leur sport préféré dont la dernière trouvaille est d’ouvrir les stations de ski, mais pas les remonte pentes. Ces énarques ont peut-être une belle carrière sur le papier mais cela ne les rend pas gai…. Bûche de Noel dans la cuisine… Elle va rester célèbre, celle-ci. Plus que sa tragique mise en place de la tarification à l’activité dont Mr Castex fut l’artisan et qui a fini de ruiner les hôpitaux et l’organisation du système de santé. Il se plaint maintenant du manque de lits…

[Notes]

  • [1] Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr)
  • [2] Kary Mullis : « Le test PCR ne permet pas de savoir si vous êtes malade » (laveritesansmasque.blogspot.com)
  • [3] Lisbonne, le 11 novembre 2020 Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés
  • [4] http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30
  • [5]  » Ainsi, tout diagnostic ou tout acte de surveillance de la santé (comme c’est le cas pour la détermination de l’existence d’une infection virale et d’un risque élevé d’exposition, qui se révèlent couverts par ces concepts) posé sans observation médicale préalable des demandeurs, sans l’intervention d’un médecin inscrit à l’OM (qui a procédé à l’évaluation de ses signes et symptômes, ainsi qu’aux examens qu’elle jugeait appropriés à son état), viole ce règlement »
  • [6]« Même en vertu de la loi sur la santé mentale, loi n ° 36/98 du 24 juillet, le diagnostic de la pathologie pouvant conduire à l’internement obligatoire est obligatoirement effectué par des médecins spécialistes et leur jugement technique et scientifique – inhérent à l’évaluation clinique-psychiatrique – est exclue de l’évaluation gratuite du juge (voir articles 13, 3, 16 et 17 de ladite loi). »
  • [7] Par Rita Jaafar, Sarah Aherfi, Nathalie Wurtz, Clio Grimaldier, Van Thuan Hoang, Philippe Colson, Didier Raoult, Bernard La Scola, Maladies infectieuses cliniques, ciaa1491, https://doi.org/10.1093/cid/ciaa1491,em https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093 / cid / ciaa1491 / 5912603, publié fin septembre de cette année, par Oxford Academic, réalisé par un groupe qui rassemble certains des plus grands experts européens et mondiaux dans le domaine.
  • [8] Elena Surkova et al  https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(20)30453-7/fulltext The Lancet, Respiratory Medicine
  • [9] Aux termes de la dans les articles 401 nº1 al. A), 417 nº6 al. b) et artº420 nº1 als. a) et b), tous les CP pénaux. Lisbonne, le 11 novembre 2020 Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés – décision. Compte tenu de ce qui précède et conformément aux dispositions de l’article 417, paragraphe 6, al. b) et 420 nº1 als. a) et b), tous deux du Code de procédure pénale,
  • [10] L’enfant positif revenant de Singapour n’a contaminé aucune des personnes avec lesquelles il était en contact, même pas ses frères et sœurs. 
  • [11] Le 30 octobre dernier, lors d’une interview

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique

[Source : France Soir]

Auteurs : Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert

ANALYSE : Le communiqué du 2 juin du conseil scientifique se décerne un satisfécit sans regarder les faits et tente par des scénarios improbables (issues de modélisation erronées) de faire perdurer la peur qui paralyse la population et l’empêche de défendre ses libertés.  Ainsi il prétend sans avoir étudié cette cinétique :  

« La période du confinement a permis de ralentir la dynamique de l’épidémie de façon marquée »

L’utilisation des analyses de rupture de tendance lui aurait permis de constater que le confinement aveugle et policier à la française n’a été suivi du moindre ralentissement des contaminations dans aucun des pays qui l’a pratiqué et que la baisse des contaminations a été observée bien plus tard (5 semaines) et naturellement de la même manière dans les pays confinés ou pas.

La comparaison entre la Belgique et les Pays bas permet de suggérer même que le confinement strict accélère les contaminations.

Epidémie terminée et « en même temps » confinement relatif poursuivi 

Les conséquences du confinement sont désastreuses et vont nous faire souffrir plusieurs années. Alors que ces deux mois et demi furent délétères pour la France, les limites lourdes à la liberté imposées par le gouvernement empêcheraient-elles la vie de reprendre normalement, tant sur le plan psychique que médical, scolaire, social, économique?

Pourtant nous sommes en fin d’épidémie et les quelques cas encore décelables ne justifient en aucun cas de bloquer 67 millions d’habitants. En revanche, ils justifieraient d’un traitement efficace, utilisé dans le monde entier.

Pourquoi les en priver et en conduire certains à une maladie éventuellement longue sur plusieurs semaines ?

Un but subliminal : poursuivre la terreur ?

Ceci nous conditionnerait à accepter des vaccins (qui ne verront sûrement jamais le jour), ou au moins une drogue chère comme le Remdesivir de Gilead. Il suffit de jetter un rapide coup d’œil aux cours en Bourse de Gilead et de laboratoires tonitruants sur un éventuel vaccin, pour voir que les acrobaties médiatiques du genre Lancet ne sont pas gratuites. Elles permettent, en quelques jours, de doper le cours de l’action boursière et pour les initiés de gagner beaucoup d’argent.

Depuis le desserrement du confinement policier mortifère qui nous a été imposé inutilement, le lobby de la peur essaie d’entretenir la panique créée par les médias et le gouvernement, afin de maintenir notre soumission et l’abandon de notre bien le plus précieux, notre liberté.

En témoignent de nombreux articles mensongers qui prétendent que le confinement aurait « sauvé des vies », qu’il faut « craindre une deuxième vague » d’épidémie parce que « l’immunité collective serait insuffisante » (note 1,2,3), que « l’application stop Covid serait utile ». Même le syndicat des avocats a dénoncé cette application à éviter absolument et à désinstaller, si elle a été installée silencieusement lors d’une mise à jour de votre portable (Note 4).

En réalité, l’épidémie se termine en France comme partout en Europe. Il n’y aura pas de vraie deuxième vague de Covid19, car cela n’est jamais observé dans les maladies virales (Note 5). Et il ne faut pas se préoccuper de la faible prévalence de la maladie dans la population, car l’observation des épidémies précédentes montre que l’immunité collective ne détermine presque jamais leur évolution. L’enthousiasme pour les tests, toujours peu au point, et non spécifiques, ne repose que sur l’envie du gouvernement de perpétuer la peur, et de nous maintenir dans l’angoisse de nouvelles contaminations. Ils n’ont pas d’intérêt alors que l’épidémie est terminée.

Ne cédez pas à la pression des médias et des autorités pour vous faire ficher ; l’usage du test est devenu une arme politique pour faire croire qu’on s’occupe de son peuple, de sa ville. Il n’a plus aucun intérêt à ce stade de disparition de cette virose. 

Le confinement aveugle et policier n’a ni diminué, ni ralenti l’épidémie

Contrairement aux prédictions issues des simulations qui l’ont motivé (Note 6), le confinement policier n’a ni ralenti, ni diminué la propagation de l’épidémie. Plutôt que de croire aux annonces de propagande basées sur les succès virtuels de modélisations biaisées (Note 7) qui encensent cette technique moyenâgeuse et inefficace (Note 8), ou de ceux qui veulent à tout prix se consoler d’avoir été emprisonné sans faute, il faut regarder les faits réels, les faits observés, les faits constatés.

Résultats comparatifs des pays confinés ou non, d’après les chiffres OMS

Les données publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Dans les pays confinés, les évolutions du nombre de contaminations quotidiennes avant et après le verrouillage, ne montrent en effet aucun signe de discontinuité (Note 9), ni dans leurs taux de croissance, ni dans leurs temps de doublement. Cette remarque a été le sujet d’un article bien documenté (Note 10). Ceux qui prétendent que le confinement aurait évité l’accélération, protégeant de fait d’une surcharge des hôpitaux, sont démentis par les faits que démontrent les résultats comparés entre pays voisins de même culture.

Résultats comparatif par pays sur le confinement – FranceSoir

Résultats comparatif par pays sur le confinement - FranceSoir

Infections cumulées Belgique versus Pays-Bas

Et si on compare la propagation de l’épidémie dans les pays adeptes du confinement autoritaire à la française à celle observée dans les autres pays, on s’aperçoit que le confinement aveugle a été délétère. A titre d’exemple, la comparaison des courbes d’infections cumulées entre la Belgique (confinée) et les Pays-Bas (non confinés), pays proches, suggère que le confinement policier aurait même pu accélérer l’épidémie. En effet c’est dix à quinze jours après le début du confinement belge que la propagation de l’épidémie s’accélère dans ce pays, alors qu’elle reste stable aux Pays-Bas non confinés.

Le confinement aveugle augmente le risque d’infection – FranceSoir

Le confinement aveugle augmente le risque d'infection - FranceSoir

Le bilan médical actuel du confinement aveugle franco-italien appliqué aussi en Belgique et en Espagne est catastrophique

Pour évaluer la balance avantages/risques du confinement, il ne faut pas se baser sur les résultats des simulations (Note 10) qui inventent des morts virtuels, théoriques, mais se baser uniquement sur les faits réels, avérés et publiés.

Mortalités comparées

D’après les données publiées par l’OMS le 30 mai 2020 (note 11), la mortalité directe du Covid19 est beaucoup plus élevée dans les pays qui ont pratiqué le confinement aveugle (sans séparer les porteurs de virus des autres) et autoritaire (avec contrôle policier), que dans ceux qui ont pratiqué la quarantaine ciblée (réservée aux seuls porteurs de virus) et fait confiance à leurs citoyens (conseillés et non astreints à domicile).

Au 29 mai 2020, exprimée par million d’habitants, la mortalité officielle directement liée au Covid19 atteint 810 en Belgique, 621 en Espagne, 548 en Italie et 459 en France, pays adeptes du confinement aveugle et policier, contre 100 en Allemagne, 98 au Danemark et 4 à 7 dans les pays asiatiques démocratiques qui n’ont pas confiné leur population.

En adoptant les mesures sanitaires de l’Allemagne, nous aurions probablement 23 000 morts de Covid19, en moins à déplorer. Et sans aucune mesure sanitaire, à l’instar des Pays-Bas, nous pourrions avoir eu 6100 morts directes du Covid19 en moins.

Mortalités comparées par méthode de confinement – FranceSoir

Mortalités comparées par méthode de confinement - FranceSoir

Morts de Covid19 ou suspectés, et morts « politiques « liées aux conséquences d’une mesure politique et non sanitaire (note 12)

A ce surplus de mortalité directe lié au confinement aveugle, il convient d’ajouter les victimes collatérales et en particulier les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, arrêt imposé par le plan Blanc (note 13) et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Les morts pendant le confinement, et les décès anticipés, non dus au Covid19 mais au retard de soins (note 14)

Depuis le début du confinement, 75000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en inquiète dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Plus d’un million d’interventions auraient été déprogrammées, remises aux calendes grecques, puisqu’on ne sait toujours pas quand le véritable déconfinement aura lieu, et que les mesures déjà discutables au début de l’épidémie sont maintenant imposées alors qu’elles sont aujourd’hui devenues complètement inutiles.

De combien de morts supplémentaires ces retards aux traitements seront-ils responsables ? Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. (note 15)

Alors que l’épidémie se termine et que les hôpitaux sont aux trois quarts vides, le plan blanc a interdit jusque récemment aux chirurgiens d’opérer (note 16), blocage maintenu par les agences régionales de santé pour une durée indéterminée et un nombre croissant de victimes supplémentaires. (note 17). L’étau semble se desserrer, mais les cliniques craignent de manquer de produits anesthésiques, alors que les besoins en réanimation sont en grande baisse.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier les suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne (note 18, 19 20)et qui pourrait atteindre jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent (note 21). Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Les raisons du dramatique échec médical du confinement à la française

Les simulations des prophètes de l’OMS qui ont convaincu de nombreux gouvernements de confiner aveuglément leurs populations ont très largement surestimé le risque réel de la maladie virale et oublié les autres pathologies, le gain espéré de leur mesure et refusé de prendre en compte les complications médicales, sociétales et économiques qui s’annoncent catastrophiques. Nos gouvernants, plutôt que de croire ces prophètes de malheur auraient dû suivre l’exemple des pays asiatiques démocratiques qui ont protégé leurs populations du covid19 et des complications du confinement policier aveugle à la française.

Dans toute l’histoire de l’humanité la lutte contre les épidémies repose sur l’hygiène, la compréhension des modes de propagation des maladies infectieuses, la mise en place de mesures efficaces de désinfection et la séparation des porteurs de germes de la population saine.  Ainsi, actuellement le règlement sanitaire international prévoit en cas de peste, l’isolement de tout le groupe de voyageurs, même si une seule personne est touchée, tandis qu’en cas de fièvre jaune ou de choléra, seul l’isolement de la personne atteinte est obligatoire.

Le confinement aveugle de toute une population tel qu’il nous a été imposé est une mesure connue pour être inefficace. En France, elle avait été utilisée pour la dernière fois lors de la peste de Marseille entraînant la mort de la moitié de la population de la ville, sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence avec 70 000 victimes supplémentaires. Cette méthode du passé, remise à la mode par la dictature chinoise, a été présentée par le mathématicien -prophète de l’OMS, N Ferguson comme la méthode la plus efficace (note 23 24) de lutte contre l’épidémie.

Mais la simulation de l’Imperial College n’avait apparemment pas envisagé que le confinement d’un adulte malade à la maison (avec seulement du doliprane) constituait le meilleur moyen de contaminer toute la famille, voire les voisins.

Un confinement aveugle sans réflexion

Il eut fallu réfléchir à l’illogisme d’enfermer soignants, policiers ou agents de transport RATP, bus, etc. exposés à de fortes charges virales qui vont et viennent avec leurs familles bloquées à domicile, en milieu clos peu aéré (en raison de la peur transmise sur les médias du vol de virus à travers l’air extérieur, « au-dessus d’un nid de coucous »).

Même si les autorités n’y avaient pas pensé, rien ne les empêchait de rajuster la mise lorsqu’il apparut au début de l’épidémie et la virulence du coronavirus que les soignants étaient les plus rapidement et fortement touchés. D’ailleurs soulignons que les autorités nous ont vanté, tout au long de cet enfermement liberticide accompagné de mesures humiliantes, le modèle de Wuhan. Mais les Chinois, eux, recherchaient avec opiniâtreté les citoyens fiévreux dans les appartements et extrayaient les personnes suspectes pour les isoler rapidement de leur famille.

Nous n’avons retenu que l’autoritarisme chinois, mais moins la logique sanitaire.

Incompétence ou malveillance des ARS ?

Les directions des Agences Régionales de Santé ont imposé aux responsables d’EHPAD de garder les infectés de retour des urgences, y compris après un séjour à l’hôpital où ils avaient été étiquetés Covid19. Ils revinrent sans traitement autre que le doliprane et donc rien ne permettant de faire baisser la charge virale. Ils rejoignirent les autres résidents au moins dans les premières semaines et personne ne s’étonna de la forte contamination chez les ainés, de plus fragiles. N’auraient-ils pas dû comprendre qu’ils favorisaient ainsi la contamination de tous les pensionnaires pourtant les plus fragiles d’entre nous, ceux qu’ils devaient protéger ?

Au-delà du 20 Mars et la circulaire précédent le décret Rivotril du 26 mars (note 24) interdisant le traitement actif des ainés et autorisant l’injection de Rivotril en cas d’insuffisance respiratoire possiblement Covid, les patients ne furent même plus envoyés aux urgences pour préciser le diagnostic. Les habituels infarctus, embolies pulmonaires ou pneumonie bactérienne furent laissés de côté et le résident atteint bientôt euthanasié et étiqueté Covid19.

Que penser du ministre dont les décrets ont interdit la chloroquine soi-disant dangereuse pour prôner le Rivotril à coup sûr mortel en cas de complications respiratoires !

Curieusement, les simulations n’imaginèrent pas non plus que les soignants (qui ne disposaient pourtant pas de protection lors du premier mois de l’épidémie) puissent contaminer leurs malades venus consulter ou leurs voisins dans les transports publics.

Ni que les employés des transports publics et les policiers puissent être contaminés et contaminants parce que non protégés (même interdits de l’être par leur ministre). On entendit ainsi un haut responsable de la santé déclaré à la télévision que les soignants malades s’étaient infectés chez eux !

La sommation de ces erreurs explique que les pays adeptes du confinement strict, mais sans isolement des malades ou des personnes à risque, comme les soignants, comptent davantage de morts que ceux qui ont pratiqué les méthodes médicales éprouvées de l’endiguement (quarantaine) et même que ceux qui n’ont presque rien imposé à leurs populations (Pays-Bas, Suède, Islande).

Le rôle et la responsabilité de l’OMS, ainsi que de Neil Ferguson de l’Imperial College seront à évoquer en détail lors d’une enquête sur le devenir et l’efficacité de nos contributions à cette organisation ainsi qu’à ses publications.  La confiance n’excluant pas le contrôle, il sera d’autant plus important de conduire un audit approfondi des recommandations faites par l’OMS qui a ce jour donne plus le sentiment de se comporter comme la FIFA jadis.  Verra-t-on le prochain scandale venir des modes opératoires de l’OMS ? FIFA gate, OMS gate ?

Il faudra aussi auditer les décisions publiques autoritaires qui ont été prises en France ont été particulièrement nocives et justifient des enquêtes approfondies (note 25) pour éviter que cela ne puisse se reproduire.  Un regard sur la politique italienne de réduction de la mortalité journalière est parlant.

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Heureusement, l’épidémie se termine en France comme dans les autres pays d’Europe

Les données publiées par l’OMS montrent que l’épidémie se termine en Europe continentale et en Méditerranée orientale. Depuis la seconde semaine d’avril, le nombre moyen quotidien de nouvelles contaminations a régulièrement diminué ; ce recul atteint 92% en France et dépasse les 85% chez la plupart de nos voisins, même ceux qui présentaient les plus gros chiffres de contaminations depuis le confinement.

L’épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

L'épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

La comparaison de l’évolution de l’épidémie en Belgique et aux Pays-Bas, proches par leur situation géographique et leurs modes de vie, est particulièrement frappante et questionne une fois de plus sur l’utilité même du confinement. En effet, les Pays-Bas, qui n’ont pas restreint les libertés publiques, bénéficient de la même régression (83%) de l’épidémie et dans les mêmes délais que la Belgique confinée policièrement après avoir pleuré au total 344 décès par million d’habitants contre 810/1000000 en Belgique.

Il n’y aura pas de deuxième vague (note 26) ou se sera une vaguelette comme pour les autres épidémies

Lors des épidémies virales il n’existe pratiquement jamais de deuxième vague du même virus. Il y a eu précédemment deux épidémies comparables : le SRAS et le Mers et aucune ne s’est exprimée en plusieurs vagues.

Après quelques mois et sans qu’on ne sache pourquoi, l’épidémie s’éteint même si au total peu de personnes ont été immunisées. Contrairement à ce que prétendent les simulations et en particulier celle de Ferguson ou de ses élèves de l’institut Pasteur parisien, ce n’est pas le pourcentage de personnes immunisées qui explique l’arrêt des contaminations.

Le professeur Jean-François Toussaint, lors d’un entretien à la Charente Libre, précise que l’hypothèse d’une deuxième vague est très peu crédible « sur l’analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie ».

Mais certaines épidémies, comme la grippe dont le virus ne dure le plus souvent qu’une saison, reviennent chaque année.

Et jusqu’ici, nous surmontions ces épreuves sans imposer à la population des mesures autoritaires injustifiées et souvent ubuesques qui ont aggravé la situation sanitaire immédiate et impacté l’économie pour plusieurs années.

Le tsunami économique qui nous attend sera pire que celui de 1930

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (Note 27), les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros (soit 5 points de PIB). Les secteurs les plus durement touchés sont ceux des transports, de l’hébergement et de la restauration, la construction et les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du rétablissement ralenti par la persistance incongrue des mesures de déconfinement, l’impact global pour 2020 serait de -10 points de PIB.

D’après l’INSEE, le PIB français diminuerait d’environ 20 % au deuxième trimestre 2020 (après –5,8 % au premier). Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre.

L’Organisation Internationale du Travail alerte sur les ravages sanitaires et sociaux de la crise qualifiant l’impact sur l’emploi de profond, d’une grande portée et sans équivalent. 1,25 milliard de travailleurs sont exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus, du fait du confinement dans le monde.

Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée :  celle du « Grand Confinement » par Gita Gopinath.  Selon les prédictions du FMI, l’économie mondiale va connaître « sa pire récession depuis la Grande Dépression ».

Et lorsqu’on constate que l’étendue (5 817 385 infectés) et la mortalité mondiale (362 705) du Covid19 au 30 mai, se situent dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une vraie misère.

En urgence, lever les mesures liberticides inutiles et toxiques

Ces constatations conduisent à demander en urgence aux décideurs de lever les mesures coercitives de confinement encore imposées : 

Reprendre les activités scolaires partout, à tous les âges et sans mesure de distanciation ni masques, particulièrement chez les petits très traumatisés par ce théâtre tragique.

Libérer les « EHPAD » dans lesquels nos ainés sont devenus des bêtes de zoo, dans leurs prisons même pas dorées. (Note 28) Signez les pétitions pour accélérer leurs sorties de prison, alors que leur seule faute est le grand âge et/ou la dépendance.

Libérez l’activité économique, dans les cafés, restaurants etc. Ces mesures de distanciation imposées sont grotesques, alors que l’épidémie se termine et bloquent de fait la reprise économique dont le pays a tellement besoin.

Impérativement rendre aux médecins de ville et d’hôpital leur liberté de soigner, en particulier libérer la prescription de chloroquine après le triste feuilleton de l’étude biaisée ou inventée du Lancet et la décision brutale du ministre d’aggraver encore le décret mortifère du 26 Mars.

Abroger les décrets liberticides du 26 mars et sa prolongation injustifiée.

Faire stopper complètement le plan blanc, afin que les chirurgiens puissent reprogrammer leurs patients, les rassurer et finalement les soigner. Le bilan spécifique du plan blanc devra être passé à la loupe, car complètement inutile et extrêmement toxique pour les patients et leurs équipes chirurgicales. 

Selon Frédéric Bizard, « l’impact sur le volume de la crise Covid19 a été estimé en chirurgie avec une baisse comprise entre 1,7 million et 2 millions d’actes chirurgicaux, soit une chute du volume comprise entre 25% et 29% selon la date de levée du plan blanc. L’évolution des tarifs a été estimée selon les engagements gouvernementaux de 2019 pour les années 2020 à 2022 en chirurgie.  L’impact économique global est compris entre 4,2 milliards d’euros et 5 milliards d’euros de baisse des dépenses de chirurgie pour l’assurance maladie en 2020 ». (Note 29)

Activités médicales interdites pour RIEN ! Tout Covid, rien que Covid

Les lits libérés restèrent vides tant en privé qu’en public, et la surcharge en réanimation jamais soulagée par cette privation générale d’activité, les ARS, encore elles, ayant refusé de transférer les malades dans les lits privés (sauf en IDF dans quelques établissements), préférant jouer à la guéguerre à coups d’hélicoptères, et de TGV avec transferts en France ou à l’étranger.  En public, ce fut la même chanson, pas d’autres malades que covid19 sauf urgence extrême. Les internes se sont beaucoup ennuyés pendant deux mois et racontent avec beaucoup d’émotion les pertes de chance de leurs patients « habituels ».

Quant au Ségur (Note 30), il est certain que si l’on en espère quelque chose, il serait impératif qu’il se déroule avec une équipe neuve, sous la houlette d’un ministre non responsable des erreurs récentes avant et pendant la crise sanitaire, et surtout après la prise de position ahurissante du ministre de la santé interdisant la chloroquine sur la foi d’un article complètement caviardé, qu’il ne peut avoir lu, et qui fait de nous la risée du monde entier.

Bien curieux film que la gestion de ce Covid19 qu’aucun scénariste n’aurait osé écrire. Pas crédible !


[Notes]

Note 1 : Jean-François Delfraissy, le Président du conseil scientifique, a annoncé que « le taux d’immunité de la population française face au coronavirus est plus faible que prévu ».

Note 2 : Simon Cauchemez dans Le Monde « dans tous les cas, on sera très loin des 70 % dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème »

Note 3 : Toute cette propagande de la terreur repose sur des simulations mathématiques dont « l’étude de Pasteur qui a utilisé l’un des meilleurs modèles qui existe actuellement » ; ce modèle prédisait 70000 morts en Suède si elle refusait de confiner. La Suède n’a pas restreint les libertés et ne comptait au 30 mai que 4266 morts soit quatorze fois moins qu’annoncé.

Note 4 : Allez sur réglages, confidentialité, puis santé avec un cœur rouge et là si installée, désinstaller et vérifier régulièrement, sauf si vous souhaitez cette application, mais ce doit être un choix et non pas une manœuvre cachée.

Note 5 : La soi-disant « deuxième vague » de la grippe espagnole était en fait une poussée d’infections bactériennes favorisées par la malnutrition et l’épuisement de la population après l’épidémie de grippe ; une telle complication ne peut plus se reproduire depuis l’arrivée des antibiotiques (sauf si on refusait d’en donner aux patients comme cela s’est passé avec l’injonction Rivotril et rien d’autre, imposée en début d’épidémie de Covid, mais les français se seront réveillés.

Note 6 :  http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 7 https://ripostelaique.com/le-confinement-na-pas-sauve-61-000-vies-mais-i…

Note 8 La dernière fois que cette technique a été utilisée en France au 18ème siècle, elle a abouti à la mort de 50% de la population marseillaise sans empêcher l’extension de l’épidémie à la Provence (70000 morts supplémentaires) et à l’Italie.

Note 9 : Analyse de recherche de changement de tendance (break point analysis) négative = aucune différence sur la vitesse de propagation du virus n’est apparue entre la période d’avant le confinement et pendant le confinement. Le confinement n’a pas ralenti l’épidémie contrairement à trop de racontars sur les TV. Seuls les chiffres font foi.

Note 14 : http://www.academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/6ef75…

Note 15 : http://academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/449c6ce34…

Note 16 : www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confi… ?

Note 17 : https://youtu.be/eay-Txlr-GQ

Hôpitaux & Cliniques : Interdiction d’opérer » Dr Nicole DELÉPINE 16 MAI 2020

Note 18 : https://www.telegraph.co.uk/news/2020/05/07/australia-fears-suicide-spike-due-virus-shutdown/

Note 19 : https://www.breitbart.com/health/2020/05/07/report-suicide-rise-from-lockdowns-to-kill-more-than-coronavirus-in-australia/

Note 20 : https://www.sbs.com.au/news/australia-s-suicide-rate-could-surge-due-to-economic-fallout-of-coronavirus

Note 21 : Petterson, Steve et al. “Projected Deaths of Despair During the Coronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org

Note 22 : Présentée comme le technique ‘extinction’ de la maladie dans la simulation du rapport 9 d l’Impérial College

Note 23 : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 24 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion…

Note 25 : Car il s’agit de récidivistes ; les précédentes simulations de Ferguson sur le Sida, la grippe H1N1, la maladie de la vache folle, l’Ebola ont été toutes aussi fausses, exagérant à chaque fois considérablement les risques

Note 26 : http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-genese-et-consequences-dune-hys…

Note 27 : Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”,

Note 28 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epidemie-terminee-mesures-224795

Note 29 : Et combien d’autres professions impactées : « l’activité chirurgicale génère en amont du geste opératoire de l’activité pour d’autres secteurs (secrétariats médicaux, analyses biologiques, prothèses, masques, produits d’hygiène, activités de recherche…) ainsi qu’en aval (infirmières, aide soignantes, kinésithérapeutes en ville, soins de suite, ambulances, taxis, laboratoires d’anatomopathologies…). »

Note 30 : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-contes-de-segur-revus-et-…

Auteur(s): Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert pour FranceSoir




Leipzig : le peuple allemand se lève pour défendre les libertés

[Source : https://ripostelaique.com]

[Auteure : Nicole Delépine]

Amazing freedom rally in Leipzig, Germany. Lights in the dark
(Incroyable rallye de la liberté à Leipzig, en Allemagne. Lumières au bout du tunnel ?) :

Senta Depuydt, la journaliste belge qui ne compte pas son énergie pour sauver la liberté et la civilisation de notre monde a partagé avec nous la vidéo de la manifestation de Leipzig qui fait suite à celle de berlin occultée par les médias, mais qui malgré tous les énormes efforts du camp mondialiste avait été une réussite formidable avec plus d’un million de participants. La présence de Robert Jr Kennedy, neveu de l’illustre président des USA avait galvanisé les foules avec son évocation du « i bin ein berliner » de son oncle à Berlin quelques décennies plutôt.

Senta raconte : « 7 novembre… « Das Folk », le peuple est à nouveau dans la rue. Des milliers de personnes se sont rassemblées au cœur de la ville de Leipzig lors d’un autre événement pour la paix, l’amour et la liberté. Des manifestations ont eu lieu dans toute l’Europe ces dernières semaines, mais ce qui se passe en Allemagne est vraiment unique… »

(…) Oui, nous savions que l’Allemagne serait un moment historique, quelque chose de significatif. Et c’était… au-delà de notre imagination !!!
Malgré tous les efforts déployés par les responsables de la ville de Berlin pour interdire l’événement et décourager les gens de venir, plus d’un million de personnes de toutes les régions d’Allemagne et d’Europe se sont jointes à l’un des plus grands rassemblements pour la liberté du siècle. Le discours inoubliable de Robert F. Kennedy, Jr., faisant écho aux paroles de son oncle en 1963 dans un message pour défendre le « peuple libre de Berlin » contre la menace du communisme et de la dictature, a instantanément atteint des dizaines de millions de personnes dans le monde. Et son avertissement était très clair. La démocratie est à nouveau en danger, cette pandémie est un coup d’État et nous sommes ici ensemble pour lutter pour nos droits ».

Senta raconte également ce que nous percevons des messages de nos amis allemands qui se battent bec et ongles pour libérer le monde de ce nouvel ordre mondial qui ne se cache plus ! Les avocats appellent à un Nuremberg 2.

Le « plus jamais cela » a une énorme signification pour eux, alors même que les petits français et même certains médecins qui appliquent des vaccins obligatoires ou euthanasient des patients sans leur consentement, ne connaissent même pas ce que signifie le code de Nuremberg .

Les Allemands ne sont pas remis de la honte du nazisme, tandis que les français ont intériorisé le combat de magnifiques résistants, comme le leur, mais sont prêts aujourd’hui à dénoncer leur voisin pour une fête familiale interdite par le sieur Castex … sans compter les monceaux de lettres anonymes de dénonciation encore en stock à la bibliothèque nationale. Des héros ? Non certains oui le furent au-delà de notre imagination ; mais pas tous les français.

Les Français de la deuxième guerre mondiale ont-ils été globalement plus innocents que les Allemands de la même époque ?

Pourquoi notre pays a -t-il autant ce sentiment de supériorité, d’invulnérabilité qui nous mène à la soumission outrancière, au massacre des cerveaux de nos enfants aggravé encore par ce port du masque obligatoire au- delà du stress psycho traumatique subi pendant le confinement et les aberrantes et honteuses mesures de « distanciation » imposées à l’école pour calmer les foules, les syndicats bien conditionnés par les représentants zélés de big pharma via la peur induite par les relais gouvernementaux obéissants.

Senta raconte ce que nous lisons trop souvent de la part de nos amis allemands. « Chaque personne que j’ai rencontrée à Berlin m’a raconté la même histoire :

« En tant qu’Allemands, nous avons dû grandir avec la honte du régime nazi et la misère du communisme. Cela ne peut plus jamais se reproduire ! Il n’y a tout simplement aucun moyen d’accepter une autre société totalitaire. C’est une question de vie ou de mort … »

« Les Allemands sont dans les rues tous les samedis depuis août dans des dizaines de villes. Des centaines, voire des milliers de médecins sont totalement en désaccord avec les « coronamesures ». Ils s’expriment, soutenus par des dizaines d’avocats, de scientifiques, d’artistes, de sportifs, d’hommes d’affaires, de parents. Il est difficile d’estimer le nombre de personnes au courant de la situation en Allemagne, mais certains disent que cela pourrait représenter jusqu’à 20% de la population.

Les combattants de la liberté ont défilé chaque semaine avec des portraits de Ghandi, des messages d’amour, des prières, des chants de paix et de la méditation et semaine après semaine, ils ont été qualifiés d’extrémistes, de fascistes et de criminels violents par leurs médias et leur gouvernement. Des blocs noirs se sont infiltrés dans leurs rangs pour provoquer des incidents, les forces de l’ordre ont tenté de les intimider. Lors de l’une des récentes manifestations à Berlin, nous avons vu des images de nos bons amis brutalisés et arrêtés par des « robocops » alors qu’ils se promenaient simplement dans la foule. Mais les voici de nouveau. Rien ne les arrêtera. »

Nous-mêmes et nos médias se taisent, taisent le comportement du voisin soi-disant notre modèle, taisent le fait qu’ils ont contrôlé de façon beaucoup plus adaptée de la crise covid. Les allemands ont non seulement évité le confinement mortifère et ses victimes collatérales de non ou retard de traitement et surtout évité un grand nombre de morts en laissant ses médecins choisir le traitement adapté, précocement, en d’autres termes l’usage de la chloroquine.

Relayons le combat de nos voisins allemands et nous ferons écho aux manifestations italiennes, espagnoles etc… dans d’autres tribunes.

« Je vous invite à regarder ce moment unique à Leipzig. La police a annoncé la fin de la manifestation à 15 heures “parce que la foule ne respectait pas la distance sociale et ne portait pas de masques”. Mais lorsque les organisateurs ont quitté la scène, les gens ont tout simplement refusé d’y aller. Ils ont montré tant de force, tant de courage, ils étaient si nombreux que personne ne pouvait les forcer à partir. Nos amis ont résisté avec paix et amour et une part croissante des forces de police se tourne de leur côté. Tel est le nouvel esprit du peuple allemand, un esprit qui doit à la fois nous éveiller et nous inspirer. »

« Regardez cette belle vidéo des habitants de Leipzig. (…) Laissez le nouvel esprit de l’Allemagne vous surprendre et vous guider, comme une lumière qui monte du plus profond des ténèbres. »

Les rues de Leipzig, le 7 Novembre

Nicole Delépine