Campagne d’Emmanuel Macron : McKinsey la main dans le sac ?

[Source : bvoltaire.fr]

Par Clémence de Longraye

Énième rebondissement dans le feuilleton McKinsey. Cinq mois après l’ouverture de deux informations judiciaires pour soupçons de financement illégal des campagnes électorales d’Emmanuel Macron et favoritisme présumé, une enquête journalistique menée par la cellule investigation de Radio France vient apporter de nouveaux éléments. Sur fond de témoignages, les journalistes du service public révèlent que des consultants du désormais célèbre cabinet de conseil auraient participé de façon « active », si ce n’est « intrusive », à la campagne d’Emmanuel Macron. Et ce, sans facturer la moindre prestation.

Le bénévolat de McKinsey

Cinq mois d’enquête et les perquisitions s’enchaînent. Le 22 mars dernier, la police a perquisitionné le domicile de Clarisse Magnin-Mallez, directrice associée senior et directrice générale de McKinsey France, et celui d’un ancien collaborateur du chef de l’État. Après les révélations du rapport sénatorial de mars 2022 sur l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques, la Justice cherche à savoir si des consultants de McKinsey n’auraient pas fourni gratuitement des prestations qui auraient, en réalité, dû être comptabilisées dans les comptes de campagnes d’En marche ! Les enquêteurs vérifient également si, en échange de ce « bénévolat », le cabinet n’aurait pas, par la suite, bénéficié d’un certain favoritisme de la part du gouvernement dans l’attribution des marchés publics.

Il faut dire que les liens entre McKinsey et les campagnes d’Emmanuel Macron sont étroits, sinon troubles. Dès 2016, d’après un témoignage recueilli par Radio France, une dizaine de consultants viennent grossir les équipes du candidat. « On essayait d’avoir le moins d’interactions possible avec eux, explique à nos confrères un ancien conseiller du Président. Mais certains étaient très intrusifs. » Ces nouveaux arrivants « brillants », « au cerveau ultra-rapide », sont vite préférés par le candidat Macron et réalisent alors diverses prestations. Karim Tadjeddine, alors directeur associé senior de McKinsey, aidé de deux autres consultants, participe ainsi au lancement de la plate-forme Au service de tous qui se voulait être un site de recueil des doléances des citoyens. Son collègue, Guillaume de Ranieri, directeur associé du cabinet en charge du secteur aérospatial et défense, produit, de son côté, une note « Projet défense et sécurité » pour les équipes du candidat. Toutes ces prestations qui auraient pu être facturées plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été réalisées à titre individuel et bénévole.

Une zone grise

Mais c’est là que le bât blesse. Où est la frontière entre une prestation professionnelle de conseil et un travail bénévole individuel ? Devant les sénateurs, en janvier 2022, Karim Tadjeddine est formel : McKinsey « ne sert pas les partis ou les personnalités publiques ; ses statuts l’interdisent » (page 164 du rapport). Cependant, à y regarder de plus près, la réalité semble plus difficile à décrypter. La note produite par Guillaume de Ranieri, par exemple, a demandé un important investissement : diagnostic de « la Grande Marche », benchmark des positions des autres candidats, positionnement d’Emmanuel Macron, premiers éléments d’orientation… Le résultat final s’apparente en tous points à un « livrable » digne d’un cabinet de conseil. Une analyse partagée par une ancienne consultante interrogée par Radio France pour qui cette note adopte « vraiment la charte graphique de McKinsey et leur genre de typographie ». Or, le Code électoral interdit formellement aux entreprises de participer à une campagne électorale.

À cela s’ajoute la question des horaires. Si certains assurent avoir travaillé pour Emmanuel Macron seulement pendant leur temps libre (soirée et week-ends), d’autres témoignages indiquent que des consultants auraient également participé à des réunions « en journée ». Et, il y a enfin la question des adresses mail professionnelles utilisées par certains membres de McKinsey. Une « erreur », concède Karim Tadjeddine, mais qui pourrait peser dans la balance lors de l’enquête. La Justice devra ensuite déterminer s’il y a eu favoritisme et recel de favoritisme en faveur de McKinsey, dont certains consultants ont obtenu des postes au sein du parti présidentiel ou du gouvernement après l’élection d’Emmanuel Macron.






Trudeau a conclu un contrat avec McKinsey jusqu’en 2100

[Source : lapresse.ca]

Contrats octroyés à la firme McKinsey
Ottawa a conclu un contrat jusqu’en 2100

Par Mylène Crête

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
La firme McKinsey estime que son « travail auprès du gouvernement canadien est entièrement non partisan » et qu’il « se concentre sur des points de gestion fondamentaux, tels que la numérisation et l’amélioration du fonctionnement ».

(Ottawa) Le gouvernement fédéral a signé un contrat ouvert jusqu’en 2100 avec McKinsey pour des services informatiques. L’information a fait surface au premier jour de l’enquête en comité parlementaire sur la centaine de millions de dollars en contrats accordés à la firme de consultants par le gouvernement fédéral.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

  • Sept organismes fédéraux ont déboursé 62 millions de dollars entre mars 2021 et novembre 2022 pour divers contrats accordés à la firme de consultants McKinsey ;
  • Des ministres fédéraux et des dirigeants de la firme de consultants McKinsey doivent s’expliquer devant les élus du comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires ;
  • En 2021, le gouvernement Legault a fait appel à la firme de consultants pour obtenir des services-conseils en matière de relance économique post-pandémie ;
  • Durant les premiers mois de la pandémie, McKinsey recevait 35 000 $ par jour pour conseiller le gouvernement du Québec.

« Qu’est-ce qui justifie un contrat ouvert pendant les 81 prochaines années ? », a demandé la députée du Bloc québécois Julie Vignola, s’étonnant que le gouvernement ne puisse pas embaucher ses propres spécialistes sur une si longue période.

Elle questionnait alors la professeure en administration publique Amanda Clarke, de l’Université Carleton, qui a longuement étudié le processus d’approvisionnement au gouvernement fédéral.

« Cette idée d’avoir des contrats ouverts sur 81 ans semble scandaleuse, a-t-elle répondu. Je pense que c’est là où il faut se demander à quoi ça sert d’avoir une fonction publique. »

Le contrat accessible en ligne a été attribué le 31 août 2019 et doit prendre fin le 31 janvier 2100. La fiche ne précise pas quel montant le gouvernement doit débourser. Il est plutôt écrit qu’il s’agit d’un contrat de 0 $ pour des services professionnels en informatique.

Le gouvernement est dans la tourmente depuis le début de l’année après que ses contrats avec la firme McKinsey ont de nouveau fait les manchettes. Le montant total atteint 104,6 millions pour 24 contrats attribués depuis 2015. Les trois principaux partis de l’opposition veulent forcer le gouvernement à dévoiler l’entièreté des documents.

Selon la professeure Clarke, ce genre de contrat remet en cause un principe au cœur du Statut de Westminster, celui d’une fonction publique neutre, axée sur le mérite et qui est en mesure de servir le gouvernement, peu importe le parti au pouvoir.

Elle a avancé que le gouvernement a probablement signé un tel contrat pour aller plus rapidement au lieu de devoir chaque fois faire un nouvel appel d’offres. « C’est un processus compliqué », a-t-elle conclu.

La députée de Beauport–Limoilou a tenté de savoir combien ce contrat de 81 ans allait coûter aux contribuables. Le conseiller principal en politiques pour le Conseil du Trésor, Sean Boots, s’est fait couper par le président du comité avant qu’il ne puisse répondre et devra envoyer sa réponse par écrit.

[Voir la suite de l’article :
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-01-30/contrats-octroyes-a-la-firme-mckinsey/ottawa-a-conclu-un-contrat-jusqu-en-2100.php]





France : en pleine tourmente judiciaire, la directrice communication de McKinsey s’apprête à « prendre la fuite »

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

En pleine tourmente judiciaire, la Dircom (directrice de communication) de McKinsey s’apprête à quitter son poste à la fin de l’année. Cette information a été révélée ce 14 décembre, date à laquelle une perquisition a été menée au siège parisien du cabinet de conseil américain visé par une enquête du PNF (Parquet National Financier).

Les rats s’apprêtent-ils à quitter le navire? Cette question se pose au moment où l’étau se resserre autour du cabinet de conseil McKinsey et de ses relations très suspectes avec le gouvernement français. Et c’est dans ce contexte houleux qu’un poids lourd du cabinet de conseil américain va quitter son poste à la fin de l’année.

Cette personnalité n’est autre que Charlotte Pasternak, nommée directrice de la communication du cabinet McKinsey en France en mai 2021. D’après le média Consultor spécialisé en cabinets de conseil, Pasternak a tout simplement décidé de quitter ses fonctions.

« Charlotte Pasternak, une ancienne de Danone (dont McKinsey est un consultant de choix) et du PMU (dont la DG est également une ancienne du cabinet), arrivée aux fonctions de directrice de la communication de McKinsey en France en mai 2021, quittera ses fonctions à la fin de l’année, a appris Consultor. Elle a eu à gérer une des plus importantes crises de réputation de l’histoire de la firme depuis qu’elle s’est implantée dans l’Hexagone en… 1964 », révèle la source.

Et Consultor d’ajouter : « ainsi, encore tout récemment, apprenait-on que Charlotte Pasternak avait initié un appel d’offres pour protéger sa réputation ». En effet, il y a moins d’un mois, le média d’investigation Lettre A révélait que le cabinet de conseil américain avait lancé un appel d’offres pour nettoyer sa réputation.

« Le numéro un mondial du conseil, McKinsey, a lancé un marché début novembre pour améliorer son image, en réaction à la divulgation de son recours à l’optimisation fiscale. Plusieurs agences planchent sur l’e-réputation de la marque, qui affronte une nouvelle tempête judiciaire sur le financement de la campagne d’Emmanuel Macron », nous a appris Lettre A le 25 novembre dernier.

Il faut dire que cette tentative de redorer son image intervient dans un contexte extrêmement difficile pour la multinationale américaine secouée par de nombreux scandales en France, aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays du monde, tels que l’Afrique du Sud.

En France, le cabinet est accusé de favoritisme et d’avoir touché plusieurs millions d’euros de l’Etat français qui n’a cessé de recourir à ses services. D’ailleurs, en novembre dernier, il a été révélé que l’Etat français a dépensé 28 millions en cabinets de conseil lors de la pandémie et de cette somme, 6,7 millions sont allés tout droit dans les poches de McKinsey.

C’est du moins ce que nous a appris le média Marianne. En effet, d’après cette source qui cite un rapport du sénat français, 28 millions d’euros ont été dépensés en cabinets de conseil lors de la pandémie à Coronavirus. La source précise que l’information est apparue dans le rapport « Santé » du Budget de l’Etat et a été confirmée par la députée Véronique Louwagie.

Les cabinets ayant bénéficié de cette immense ont été cités. Il s’agit de : Citwell Consulting, Accenture, CGI (comprenant sa filiale française CGI France) et McKinsey, qui travaillait avec sa société Orphoz. Et les dépenses ont connu une hause vertigineuse lors de la période allant de mars 2021 à mai 2022.

« En novembre 2021, Véronique Louwagie avait évalué à 11,2 millions d’euros, le montant de la première facture liée au recours aux consultants entre mars 2020 et février 2021. Au total, ce sont ainsi 28,6 millions d’euros qui ont été dépensés par l’exécutif auprès de cabinets privés pour gérer la crise sanitaire », renseigne la source. Et sans surprise! Le cabinet américain McKinsey a touché le jackpot en empochant 6,7 millions d’euros pour trois missions réalisées entre mars et août 2021.

« Le cabinet de conseil américain, champion de l’évasion fiscale, était notamment venu en appui de la task force de vaccination du ministère de la Santé. Pour compléter le podium : Accenture a remporté 19 appels d’offres, pour un montant global de 5,3 millions d’euros, suivi juste derrière de la société Citwell, qui a empoché 3 millions d’euros. Cette dernière avait été appelée en renfort, d’avril à juillet 2021, pour l’accompagnement logistique et la distribution des vaccins contre le Covid-19 », détaille le rapport.

Le départ de Charlotte Pasternak est certainement dû à la crise qui secoue le cabinet de conseil sous le feu des critiques depuis le début de la pandémie. D’ailleurs, ce 14 décembre, son siège parisien a été perquisitionné par la justice française qui mène une enquête sur ses liens avec la campagne présidentielle de Macron en 2017.





McKinsey et Covid-19 : l’étau judiciaire se resserre sur l’État macroniste

[Source : BV]

Le père Noël est en avance ! Le parquet national financier (PNF) a confirmé à BV, ce mercredi 14 décembre, qu’il avait mené des perquisitions en haut lieu, le mardi 13 décembre. « Je vous confirme que des perquisitions ont eu lieu hier au siège parisien de McKinsey ainsi qu’aux sièges du parti Renaissance et de l’association de financement de Renaissance », indique à BV Antoine Jocteur-Monrozier, vice-procureur financier, secrétaire général et chargé de communication du PNF. Ces perquisitions ont été conduites par les juges d’instruction dans le cadre de deux informations judiciaires, l’une « ouverte le 20 octobre 2022, notamment des chefs de tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne ». L’objet minoré ? « Les conditions d’intervention de cabinets de conseils dans les campagnes électorales de 2017 et 2022. » Voilà qui sent le soufre. L’autre information judiciaire est ouverte depuis le 21 octobre 2022 « des chefs de favoritisme et recel de favoritisme ». Tiens ?

Tout cela fleure bon le renvoi d’ascenseur, l’entre-soi velouté, la clarté obscure des hôtels de luxe, l’honnêteté en option, la manipulation tranquille et le mépris des Français, bien loin des numéros de claquettes servis à ceux qui ont glissé naïvement dans l’urne leur bulletin Macron. Certainement bien conseillé, McKinsey explique (à France Info) que « le cabinet collabore pleinement avec les autorités publiques, comme cela a toujours été le cas ». Oui, c’est même un peu le fond du problème…

Car nos amis de McKinsey sont carrément soupçonnés de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » depuis qu’un rapport du Sénat a relevé que le cabinet de consultants n’avait pas payé d’impôts sur les sociétés en France entre 2011 et 2020. L’enquête a dû poser quelques questions, puisque le parquet national financier a donc décidé d’ouvrir une information judiciaire sur le financement de la campagne électorale d’Emmanuel Macron.

Bien sûr, empressons-nous de préciser que tout ce petit monde lié par l’argent et le pouvoir (beaucoup d’argent et beaucoup de pouvoir) est présumé innocent comme l’agneau de lait. De là à prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, il y a un pas…

Justement, ce 14 décembre, pendant que le PNF enquête, la Cour des comptes publie un rapport sur le recours orgiaque du pouvoir macroniste aux très coûteux cabinets de conseil en général et à… McKinsey en particulier (l’un des plus coûteux du marché, sinon le plus cher). Même Le Monde s’en émeut, c’est dire !

La Cour dénonce une distribution des masques « organisée en urgence et mise en œuvre dans des conditions parfois critiquables ». On appréciera la nuance. Mais elle stigmatise « des retards »« des surcoûts » et se penche surtout sur « les conditions problématiques de recours à des prestations de conseil générales ».

Quelques chiffres ? L’État avait prévu pour McKinsey 604 000 euros de budget en 2021. Le cabinet, véritable cerveau de cette crise, a finalement facturé, l’an dernier… 4,4 millions d’euros pour ses précieux conseils en « stratégie vaccinale ». Plus de sept fois la somme prévue ! À lui seul, le cabinet chéri de la Macronie a englouti près de la moitié du budget de consulting prévu par la Direction générale de la santé (DGS) au titre de la crise du Covid-19 (9,5 millions au total). Résultat : les stocks de masques et autres matériels sont énormes…

Le Conseil d’État énumère en conclusion l’illustration de la Macronie : « Une forte centralisation des décisions » au sein du cabinet du ministre, une gabegie de consultants, soit « la mobilisation de cabinets de conseil privés, parfois au-delà des expertises techniques n’existant pas au sein de l’État [], y compris dans des domaines relevant de compétences purement administratives » ou encore « un Parlement maintenu en grande partie à l’écart des décisions prises »… Soit une gestion très très autoritaire.

La Cour des comptes prépare un rapport pour le premier semestre 2023 sur le recours de l’État dans son ensemble aux cabinets de conseil privés. On en salive d’avance. Il faudra, en effet, expliquer aux Français comment un des États les plus taxés du monde libre, un de ceux qui emploient le plus de fonctionnaires, parvient encore à faire la fortune de cabinets de consulting proches du pouvoir… sur le dos décidément très large des contribuables français.

Macron, lui, avec son assurance coutumière, crâne : « Je ne crains rien », a-t-il affirmé, le 25 novembre. Voilà six mois, il lançait : « S’il y a des preuves de manipulation, [que] ça aille au pénal ! » Chiche !




Dans l’ombre, la firme McKinsey était au cœur de la gestion de la pandémie au Québec

[Source : ici.radio-canada.ca]

Le gouvernement Legault n’a pas tout dit du rôle joué par les consultants, payés 35 000 $ par jour.

MM. Legault, Dubé et Arruda marchant dans un corridor de l'Assemblée nationale.
Le premier ministre, François Legault,
le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé,
et le directeur national de santé publique, Horacio Arruda,
juste avant une conférence de presse sur la COVID-19 durant la pandémie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
Thomas Gerbet

Par Thomas Gerbet

Le 14 décembre 2020, alors que les tout premiers vaccins viennent d’être injectés aux Québécois, le directeur de la campagne de vaccination Daniel Paré reçoit un courriel d’une associée du cabinet-conseil McKinsey : « Bravo pour cette première journée qui se déroule bien. Voici mes notes sur les suivis (action, responsable, délais). N’hésitez pas à faire des changements. »

En coulisses, McKinsey a joué un rôle central dans le plan de match de la campagne de vaccination au Québec, en s’appuyant sur son expérience avec d’autres États, révèle une enquête de Radio-Canada. Mais le cabinet-conseil américain a fait plus que ça.

En mai 2020, le gouvernement Legault avait rejeté une demande des partis d’opposition pour rendre publique la transmission de tous les avis et documents produits par la firme.

Radio-Canada a pu reconstituer plus précisément le rôle joué par McKinsey par l’intermédiaire de plus de 200 courriels, des contrats et des documents de travail. Certains de ces éléments ont été obtenus de sources, d’autres par des demandes d’accès à l’information.

La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux
dans 65 pays et regroupant 30 000 consultants.
PHOTO : MCKINSEY

Les documents confidentiels que nous avons obtenus démontrent que les consultants privés ont contribué à des décisions cruciales durant la pandémie en donnant des conseils au gouvernement Legault, notamment pour la stratégie de communication. Ils ont élaboré des scénarios d’achats d’équipements de protection et travaillé à la stratégie de tests PCR. Ils ont aussi proposé des solutions pour remédier à la pénurie de personnel en CHSLD.

La firme privée a coordonné les équipes décisionnelles et convoqué les hauts fonctionnaires qu’elle voulait, en rencontre de groupe comme en rencontre individuelle. On voit même un associé de McKinsey tutoyer le secrétaire général du gouvernement, Yves Ouellet, le plus haut fonctionnaire de l’État québécois.

35 000 $ par jour

Les conseils de McKinsey ont été facturés au Québec 215 000 $ par semaine, plus taxes, soit 35 000 $ par jour, pour la période d’avril à juin 2020. En décembre, une autre facture pour une semaine de travail donne un total de 247 196 $, soit toujours 35 000 $ quotidiens.

Au total, le gouvernement a déboursé 1,7 million de dollars, officiellement pour que McKinsey l’aide à préparer son plan de déconfinement, et 4,9 millions pour l’appuyer dans le plan de relance de l’économie.

Le cabinet-conseil a piloté des comités, organisé des rencontres stratégiques, distribué des rôles sur des groupes de travail… Il a aussi eu accès à des informations confidentielles, montrent les courriels et documents obtenus.

À ces documents s’ajoutent des entretiens avec trois personnes en santé publique qui ont eu à travailler avec la firme durant la pandémie. Nous avons aussi pu compter sur la collaboration de deux personnes qui ont activement préparé la vaccination au Québec. Toutes sont soumises à des ententes de confidentialité avec leur employeur. C’est pourquoi nous avons accepté de protéger leur identité.

Le recours à McKinsey suscite le malaise d’un syndicat de fonctionnaires qui accuse le gouvernement d’avoir tourné le dos à l’expertise interne. La présence des conseillers a aussi irrité des membres de la santé publique qui ont collaboré avec la firme. Le gouvernement, de même que certains experts en gestion consultés, pense toutefois que le caractère exceptionnel de la crise le justifiait.

Les 10 000 préposés aux bénéficiaires, une idée inspirée par McKinsey?

La firme de consultants a travaillé étroitement avec le gouvernement au dossier des ressources humaines en santé. Le 26 mai 2020, McKinsey envoie un document pour discussion intitulé Leviers pour faire face aux enjeux RH en CHSLD. L’objectif est de trouver des solutions pour remédier à la pénurie de personnel.

Parmi les idées évoquées, on trouve celle de créer [des] programmes de formation accélérés et sans frais […] pour réduire le temps de formation avant le déploiement en CHSLD. Le lendemain, le 27 mai, Legault annonce qu’il veut recruter 10 000 préposés aux bénéficiaires en trois mois.

Nous avons recensé la présence de 10 consultants différents de McKinsey ayant collaboré étroitement avec les hauts fonctionnaires québécois, en 2020.

Qui est McKinsey?

La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux dans 65 pays et regroupant 30 000 consultants.

Durant la pandémie, elle avait pour clients des gouvernements (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Mexique, Ontario…), des entreprises de tous les secteurs économiques, notamment pharmaceutiques, et des organisations internationales (Organisation mondiale de la santé, Fondation Bill et Melinda Gates…).

Selon un rapport du Sénat français, McKinsey avait Pfizer comme client durant la pandémie. Au début de la campagne de vaccination, Pfizer est le seul fournisseur de vaccin autorisé au Canada.

Liste de clients de McKinsey obtenue par une commission d’enquête du Sénat, en France.
PHOTO : SÉNAT DE LA FRANCE

[Voir aussi :
articles et vidéos sur McKinsey]

Le 25 novembre, McKinsey écrit à Jérôme Gagnon, un sous-ministre adjoint qui vient de se faire confier, en interne, la responsabilité de la campagne de vaccination. La consultante écrit : Les travaux de planification sont entamés sur plusieurs chantiers de travail […] Nous n’avons pas d’avance, même un peu de retard si nous souhaitons être prêts à une vaccination massive et si nous ne passons pas par notre processus de distribution habituel.

McKinsey lui propose de renforcer la structure de gouvernance et détaille toute la marche à suivre pour lancer la campagne de vaccination, en s’appuyant sur un plan de match autour de sept dimensions clés, un concept que l’on trouve dans plusieurs écrits de McKinsey.

Le lendemain, le 26 novembre, François Legault présente au public Jérôme Gagnon, son général responsable de la vaccination.

Dans un mémorandum de fin de mandat, McKinsey explique avoir aidé le gouvernement à bonifier sa stratégie et son plan de vaccination à la lumière des meilleures pratiques dans le domaine.

La firme ajoute avoir fait l’évaluation du niveau d’avancement de la préparation à la vaccination et avoir fait l’identification des décisions en suspens concernant la planification. Elle a aussi procédé à la révision de la structure/cadence de gouvernance proposée.

Dans ce contexte, notre mandat consistait à baliser le plan créé par le gouvernement, sans toutefois le rédiger, précise la firme. Cette responsabilité était celle des autorités compétentes.

Des recommandations concernant Pfizer

Des courriels montrent des conseils formulés par la firme au sujet de Pfizer. En novembre, McKinsey recommande de passer une entente avec le manufacturier Pfizer au sujet des lieux de distribution.

Dans un courriel de décembre, une consultante encourage le nouveau responsable de la vaccination, Daniel Paré, à discuter avec Pfizer des enjeux de transport. La firme explique au directeur de la campagne de vaccination le fonctionnement de l’acheminement des fioles réfrigérées afin de les administrer en CHSLD.

La campagne de vaccination a débuté le 14 décembre 2020, au Québec,
avec uniquement des vaccins Pfizer.
PHOTO : RADIO-CANADA / HADI HASSIN

À la mi-décembre, la consultante propose à Horacio Arruda et à Richard Massé, le bras droit du directeur national de santé publique, de faire une recommandation au ministre sur l’importance d’avoir une discussion de fond avec Pfizer quant au besoin de garder la 2e dose.

Québec accepte de ne pas connaître les autres clients de McKinsey

Comme d’autres cabinets-conseils, McKinsey travaille simultanément pour plusieurs clients publics et privés dont les intérêts peuvent être divergents. La firme le reconnaît elle-même dans son entente avec Québec.

Il est arrivé que McKinsey représente au même moment un fournisseur de médicament et l’autorité publique qui autorise ce médicament, comme l’a révélé le New York Times.

Le contrat du 2 avril avec Québec indique que le prestataire de services [la firme] s’engage à éviter toute situation qui mettrait en conflit son intérêt personnel et l’intérêt du ministre [ici, le premier ministre].

Parallèlement, la firme a obtenu un avenant (modification) au contrat, le 6 avril, qui indique, notamment, qu’elle ne divulgue pas au gouvernement du Québec qui sont ses autres clients.

« McKinsey ne peut ni informer le Client ni le consulter sur le fait que McKinsey effectue des missions pour des concurrents du Client ou d’autres parties. »

Une citation de  Avenant au contrat entre McKinsey et le gouvernement, le 6 avril 2020

Selon le Conseil exécutif, l’entente balisait bien le risque de conflit d’intérêts. En cas de défaut, les contrats prévoient les mesures requises pour remédier à la situation ou leur résiliation, dit la porte-parole du MCE, Marie-Ève Fillion.

La sous-traitance de la gestion de crise à McKinsey fait polémique en France

Le rôle de McKinsey a été l’objet d’une vive polémique lors des dernières élections présidentielles françaises, à la suite d’une Commission d’enquête relative à l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques, tenue par le Sénat.

La campagne électorale d’Emmanuel Macron a été ternie par la controverse
sur le rôle du cabinet-conseil durant la pandémie.
PHOTO : REUTERS / SIPHIWE SIBEKO

Après quatre mois d’enquête, les sénateurs ont conclu que des pans entiers de la gestion de crise [avaient été] sous-traités à des cabinets de conseil et qu’en France, McKinsey a été la clef de voûte de la campagne vaccinale.

Le rapport mentionne que McKinsey organise la journée des agents de santé publique. Selon les sénateurs français, la pratique est en réalité courante dans le secteur du conseil : les consultants peuvent travailler en équipe intégrée chez leurs clients et sont alors quasiment assimilés à des agents publics.

« L’intervention des consultants doit rester discrète : lors de la crise sanitaire, McKinsey indique qu’il restera behind the scene, en accord avec le ministère. Le cabinet n’utilise pas son propre logo pour rédiger ses livrables, mais celui de l’administration. »

Une citation de  Extrait du rapport de la commission d’enquête du Sénat français

Il s’est produit la même chose au Québec. Nous avons mis la main sur plusieurs documents de travail produits par McKinsey qui portaient le logo du gouvernement du Québec et l’indication « Votre gouvernement ».

Dans leur rapport, les sénateurs français proposent d’interdire aux consultants d’utiliser les logos de l’administration publique et de leur imposer une déclaration d’intérêt.

Le ministère de la Santé ne divulgue pas sa collaboration avec McKinsey

Le 11 juillet 2022, la demande d’accès à l’information suivante a été adressée au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) : J’aimerais savoir quelles recommandations provenant de la firme McKinsey vous avez reçues.

Réponse du MSSS : Nos recherches dans le cadre du traitement de votre requête n’ont permis de repérer aucun document détenu par le ministère sur ce sujet.

Pourtant, nous avons comptabilisé au moins quatre documents de travail reçus par le ministère en provenance de McKinsey, sans compter les nombreux courriels.

Dans un message du 29 avril 2020, l’administratrice d’État au ministère de la Santé [aujourd’hui sous-ministre] Dominique Savoie demande au ministère du Conseil exécutif (MCE), le ministère du premier ministre, de pouvoir bénéficier du soutien de McKinsey.

« Dans le cadre de nos travaux de planification des besoins en ÉPI à long terme, j’aimerais que la firme McKinsey nous soutienne pour établir des scénarios qui nous permettraient de viser un bon niveau de réserves et une modulation pour les deux prochaines années dans nos achats et stocks pour nos équipements prioritaires (masques et blouses). »

Une citation de  Dominique Savoie, alors administratrice d’État à la gestion des ressources gouvernementales en santé, le 29 avril 2020

L’affaire est rapidement entendue, puisque le 4 mai, on voit apparaître un comité formé de McKinsey et Dominique Savoie afin d’élaborer des scénarios pour définir le bon niveau d’achats et d’inventaires pour les deux prochaines années.

Le MSSS confirme avoir participé à des rencontres en présence de la firme McKinsey, mais n’a pas voulu en dire plus. Il nous a renvoyés vers le MCE.

L’INSPQ ignorait que ses cadres avaient collaboré avec McKinsey

L’Institut national de santé publique du Québec nous a affirmé à deux reprises ne pas avoir eu de collaboration avec McKinsey. Lorsque nous avons montré des preuves dans des courriels, l’INSPQ a finalement confirmé que sa vice-présidente aux Affaires scientifiques, Jocelyne Sauvé, a bien participé à des rencontres avec la firme, mais l’Institut affirme que rien n’en est ressorti.

Officiellement, le mandat de McKinsey était de mettre en place une méthodologie pour opérationnaliser les décisions entourant la levée des mesures de ralentissement de la pandémie COVID-19, dit le MCE. Elle s’impliquait également dans l’élaboration et la validation de scénarios de déconfinement des différents secteurs d’activités économiques et sociales.

La firme privée a eu accès à des informations confidentielles du gouvernement

Quand les consultants commencent un de leurs mandats, ils demandent accès à une quantité d’informations. On le voit dans un courriel du 23 novembre 2020, adressé à des sous-ministres adjoints. Pour entreprendre son travail afin de bonifier le plan de préparation à la vaccination, McKinsey demande accès au processus de commandes, à la logistique, au transport et à l’entreposage.

C’est bien indiqué dans l’avenant (modification) au contrat qui lie Québec et la firme. On y lit que le gouvernement s’engage à mettre à la disposition de McKinsey des données, informations et personnel nécessaires à l’exécution des tâches ou responsabilités qui lui seraient, le cas échéant, dévolues.

Il est aussi écrit que Québec partagera des informations confidentielles avec la firme. Par exemple, les ressources humaines du ministère de la Santé ont dévoilé aux consultants « les enjeux et les défis spécifiques ayant mené au manque de main-d’œuvre », partageant ainsi des informations sur la vulnérabilité du gouvernement.

Plusieurs courriels indiquent la présence de spécialistes des données et de l’intelligence artificielle de McKinsey dans les échanges avec le gouvernement. À quelles données la firme a-t-elle eu accès? Elle ne peut pas répondre, car c’est confidentiel.

Le contrat indique toutefois que la firme s’est engagée à restreindre l’accès à l’information gouvernementale aux seules personnes qui doivent y avoir accès aux fins de l’exécution du présent contrat.

Pourquoi faire appel à McKinsey?

Le jour où le ministère du Conseil exécutif, celui du premier ministre, signe un contrat d’urgence, de gré à gré (donc sans appel d’offres), avec McKinsey, la situation est très difficile au Québec sur le front de la COVID-19. En ce 2 avril 2020, la province ne dispose que de deux millions de masques d’intervention, ce qui est insuffisant pour tenir quatre jours.

Pour s’approvisionner, ça joue dur. Des pays plus fortunés rachètent les cargaisons de masques sur le tarmac des aéroports chinois et le Canada en est victime. Le premier ministre Legault avoue même que des représentants de son gouvernement se promènent avec des valises de billets pour acheter de l’équipement.Début du widget YouTube. Passer le widget?

Tout le monde était débordé, dans un état de stress, raconte une source en santé publique pour expliquer le recours à McKinsey. Il y avait tellement de choses à organiser, ajoute une autre source à la santé publique. Il fallait tout faire très vite.

Invité à réagir à notre enquête, le ministère du Conseil exécutif justifie le recours à McKinsey par la situation exceptionnelle de la COVID-19.

« Dans l’objectif d’assurer la meilleure gestion possible de cette crise et d’en limiter au maximum les impacts sur la population et les entreprises, le gouvernement du Québec avait besoin d’un regard externe et de l’expertise précise et chevronnée de toute une équipe de chez McKinsey. »

Une citation de  Marie-Ève Fillion, porte-parole du ministère du Conseil exécutif

Le ministère du premier ministre ajoute que McKinsey disposait de ces compétences dans son équipe.

En avril dernier, le ministre Christian Dubé a vanté l’aide inestimable apportée par McKinsey, sans donner de détails.

Lorsque Radio-Canada avait interrogé McKinsey en juin 2022, la firme avait répondu : Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec les fonctionnaires du Québec en leur fournissant des informations essentielles, basées sur les faits, dont ils avaient besoin (à ce moment) pour prendre les meilleures décisions sur des questions cruciales de santé publique, dans l’intérêt de l’ensemble des Québécois.

Dans le cadre de la présente enquête, le cabinet-conseil a refusé de faire plus de commentaires. Nous devons respecter nos ententes de confidentialité, explique l’associé senior de McKinsey à Montréal, Éric Gaudet.

Malaise dans la fonction publique

Une source en santé publique reconnaît qu’il manquait de ressources humaines pour agir sur le front de la vaccination et que McKinsey a comblé ce manque. Mais il y a du monde qui était irrité par sa présenceil y avait de la grogne, ajoute-t-elle.

C’est la déresponsabilisation de l’État, croit une deuxième source. Je ne comprends pas pourquoi ils étaient là.

« Ce n’étaient pas des consultants en santé publique, mais des gens en organisation. »

Une citation de  Une troisième source à la santé publique, qui a collaboré avec McKinsey.

Ils arrivaient avec des propositions et nous consultaient, raconte cette source. Les experts étaient consultés, mais ce sont eux qui organisaient. Ils nous testaient. Elle ajoute : C’est comme si on était convoqués, on avait des documents à discuter.

La présidente par intérim du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) Lydia Martel est estomaquée par nos révélations. On en a des personnes qui ont une grande expertise en gestion, y compris la gestion de crise, dit-elle.

Je m’explique mal pourquoi les compétences internes n’ont pas été appelées à jouer ce rôle de coordination, de gestion de haut niveau, ajoute-t-elle.

« [Au gouvernement], on est persuadé que nous, on est des pas bons qui ne peuvent pas trouver de bonnes formules et de bonnes façons de faire à appliquer. »

Une citation de  Lydia Martel, présidente par intérim du SPGQ

La présidente du syndicat ne voit pas de mal à ce qu’une firme externe apporte des modèles qui ont fait leurs preuves ailleurs, mais elle pense que ce recours aux cabinets-conseils doit se limiter à des compétences spécifiques que nous n’avons pas en interne.

En juin 2020, le gouvernement avait déjà expliqué à Radio-Canada que les services de McKinsey étaient complémentaires à l’expertise des employés de l’État et s’inspiraient des expériences d’autres pays.

Le cabinet-conseil avait quant à lui affirmé que son travail sur la COVID-19 visait à soutenir, et non à remplacer, la prise de décision des autorités gouvernementales et que McKinsey possède une expertise et une expérience pertinentes dans la gestion de questions de santé publique.

Des experts partagés

Selon l’avocat Patric Besner, vice-président de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), une aide externe était peut-être nécessaire pour coordonner le travail de plusieurs ministères sur une même gestion de crise. Je ne vois pas de problématique dans le principe, devant l’ampleur de la situation et voyant que les ressources étaient très limitées à l’interne.

Le professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM Benoit Duguay est quant à lui renversé par les réalisations de McKinsey durant son mandat. Ce n’est pas le genre de rôle que j’ai l’habitude de voir dans un cabinet-conseil.

« Il faut faire une distinction entre l’interne et l’externe dans un gouvernement. Comment se fait-il qu’un cabinet-conseil soit dans une relation aussi proche? »

Une citation de  Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

L’expert admet que l’appareil gouvernemental est très lourd : Peut-être que c’était pour aller plus vite, parce qu’on était dépassés par les événements, parce que la pandémie était horrible et c’était peut-être la bonne chose à faire.

En revanche, Benoit Duguay reproche au gouvernement d’avoir manqué de transparence quant au rôle joué par McKinsey : S’ils sont venus nous aider et si on leur doit une fière chandelle, alors dites-nous ce qu’ils ont fait, qu’on aille les remercier.

« Si on a besoin de conseillers pour coordonner l’action de différents ministères, au secours. Je ne sais pas si nous avons cette expertise-là, mais nous devrions l’avoir. Nous devrions être capables de gérer une crise [sans l’aide de consultants]. »

Une citation de  Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

Une médecin parmi les associés de McKinsey

Dans un courriel du 23 novembre 2020, on voit apparaître une nouvelle associée de McKinsey, dont le profil la distingue de ses collègues. Il s’agit d’une médecin urgentologue québécoise associée à un bureau de McKinsey aux États-Unis.

Le 10 décembre, un des courriels de McKinsey indique qu’au même moment, cette consultante de la firme travaille avec plusieurs États dans leur stratégie de vaccination.

Des conseils en communication

Le Conseil exécutif a affirmé à Radio-Canada que McKinsey n’a eu aucune responsabilité pour les communications gouvernementales. Pourtant, dans les courriels, on voit que la firme est présente dans le groupe de travail qui prépare la « stratégie de communication ».

Dans un message du 22 avril 2020, une consultante présente un plan travaillé avec la santé publique et le MCE dont l’objectif est de maintenir la confiance envers le gouvernement et la santé publique et de maintenir le suivi des règles par la population.

Il est question de l’importance des points de presse et de la complicité [entre] le Dr Arruda, M. Legault et Mme McCann.

Le plan fait aussi référence au besoin d’une communication spécifique au sujet des enfants et de la reprise scolaire et des garderies. Le courriel suggère d’impliquer d’autres acteurs influents de la santé, donnant l’exemple de pédiatres, pour dire que la reprise scolaire est envisageable.

Plus tard le même jour, François Legault annonce aux Québécois qu’un plan sera bientôt présenté pour un retour graduel en classe.

Dans un document de travail fourni par la firme au gouvernement, on lit aussi que McKinsey a soutenu [le] narratif des premières communications entourant la réouverture des différents secteurs (exemple : critère de santé publique comme étant primordial).

Le 14 mai 2020, McKinsey planifie une rencontre stratégique avec différents cadres de la santé publique, dont Horacio Arruda. En prévision, elle leur remet un document sur l’utilisation du couvre-visage dans le monde (pays qui l’obligent ou pas), toujours flanqué du logo du gouvernement du Québec.

La consultante de la firme annonce dans le courriel les trois questions à discuter lors de la rencontre. Parmi celles-ci, elle leur demande : Est-ce que le gouvernement devrait fournir un soutien aux citoyens pour faciliter l’accès à des couvre-visages? (par exemple : distribution à l’entrée des transports en commun…)

Le lendemain, le 15 mai, François Legault annonce le don d’un million de masques à Montréal et de l’argent pour les sociétés de transport afin qu’elles distribuent des masques.

McKinsey a contribué à la stratégie de déploiement des tests PCR

Le gouvernement avait besoin d’aide pour déterminer la capacité du système de santé à tester la population. McKinsey a estimé le nombre de tests requis et recommandé d’acheter des machines supplémentaires. La firme affirme aussi avoir accompli le développement des premiers jalons de la stratégie de testing, dans un document remis au gouvernement.

McKinsey a participé à l’élaboration de la stratégie de tests PCR et estimé les quantités requises.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Dans un courriel du 4 mai signé par McKinsey, on peut lire : Testing – Élaborer la stratégie de testing  (priorisation des tests entre différents groupes de population) Richard Massé en collaboration avec McKinsey – EN COURS.

Et un autre : Estimer la quantité de tests requise pour la stratégie de testing entérinée (McKinsey en collaboration avec Jocelyne Sauvé [INSPQ] et équipe de modélisation).

La firme produit aussi un rapport de tout ce qui se fait ailleurs dans le monde en matière de tests. Elle remet ce document le 11 mai.

Le 13 mai, François Legault utilise ces informations en conférence de presse pour montrer que le Québec fait mieux que des pays comme l’Allemagne ou les États-Unis en termes de test par million d’habitants.

Notre enquête démontre qu’entre avril et juin 2020, McKinsey a aussi collaboré avec d’autres ministères et organismes, comme le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, le ministère de la Sécurité publique, la CNESST et le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes.

Les courriels consultés ne montrent pas de liens directs avec le ministère de l’Éducation. Toutefois, McKinsey écrit dans un document de travail avoir mis en lumière des enjeux relatifs à la réouverture des CPE et des écoles primaires (par exemple : mesures de protection et ratios étudiants-professeurs).

Un associé de McKinsey dans une réunion de la ministre de la Culture avec les musées

Le 29 avril 2020, la ministre de la Culture Nathalie Roy organise une rencontre téléphonique avec 14 représentants de musées et galeries d’art du Québec à propos de la relance de ce secteur. Son agenda indique que Julien Truchon-Poliardengagement manager chez McKinsey, est aussi présent sur la ligne, en compagnie d’une représentante de la santé publique.

La firme McKinsey a été mandatée par le gouvernement du Québec pour apporter des conseils de gestion pendant la crise sanitaire, explique la direction des communications du ministère. M. Truchon-Poliard est la ressource de la firme qui a été affectée au ministère de la Culture et des Communications. C’est pourquoi il a été invité à la rencontre.

McKinsey a contribué au plan de relance économique du Québec

En juillet 2021, le ministère de l’Économie et de l’Innovation a conclu un contrat de gré à gré de 4,9 M$ avec McKinsey pour l’aider à planifier la relance économique du Québec et à choisir les chantiers à prioriser.

Dans le décret spécial, on peut lire que des services-conseils spécialisés, dans le contexte de la pandémie mondiale de la COVID-19, sont nécessaires pour réussir la relance économique.

Ces travaux visaient à permettre au gouvernement de mettre en place les conditions pour accélérer la croissance de l’économie du Québec afin de réduire l’écart de richesse avec les États-Unis et l’Ontario, explique la porte-parole du MCE, Marie-Ève Fillion.

Elle ajoute que, pour ce faire, il souhaitait obtenir un regard externe, complémentaire à ses propres données, pour mieux évaluer la portée de l’ensemble de ses mesures économiques et des programmes qu’il avait mis en place.

L’Ontario a fait pareil et ça a déplu à la vérificatrice générale

Alors que le Québec signait un contrat de 1,7 M$ avec McKinsey le 2 avril 2020, l’Ontario signait le lendemain un contrat avec la même firme pour 1,6 M$.

L’objectif était d’élaborer une structure organisationnelle d’intervention pour répondre à la crise. Quelques mois plus tard, le gouvernement de Doug Ford a ajouté une somme de 3,2 millions de dollars destinée à la même firme pour l’aider à la planification de la reprise par rapport à la COVID-19 et à la préparation de la stratégie de réouverture pour l’éducation.

Dans un rapport publié en novembre 2020, la vérificatrice générale (VG) de l’Ontario critique la province qui a réagi à la crise en embauchant un consultant externe pour créer une structure de gouvernance.

La VG affirme que le coût du consultant était supérieur aux taux standards de l’industrie.

Selon le National Post, le recours aux consultants en tout genre devrait représenter des dépenses de plus de 17 milliards de dollars en 2022 comparativement à 8,3 milliards en 2016 pour le gouvernement canadien.

En France, le rapport des sénateurs conclut à un phénomène tentaculaire et à un recours massif à ces consultants, ce qui soulève des questions quant à la bonne utilisation des deniers publics et à notre vision de l’État et de sa souveraineté face aux cabinets privés.

Le recours aux consultants constitue aujourd’hui un réflexe : ils sont sollicités pour leur expertise (même lorsque l’État dispose déjà de compétences en interne) et leur capacité à apporter un regard extérieur à l’administration.

« Une relation de dépendance peut s’installer entre l’administration et ses consultants. […] Les cabinets de conseil organisent la dépendance à leur égard. »

Une citation de  Extrait du rapport de la commission d’enquête du Sénat français

Quand McKinsey frappe de nouveau à la porte du gouvernement

Le 20 juillet 2020, alors que le mandat de la firme est terminé depuis près de deux mois, McKinsey tente une approche auprès d’un cadre du ministère de François Legault.

Est-ce que la structure de gestion de la COVID-19 évolue à ton goût? demande le représentant du cabinet-conseil dans le courrielN’hésite pas si on peut aider avec quoi que ce soit.

Et il l’informe que plusieurs juridictions en Amérique du Nord réfléchissent présentement à la modernisation de l’État et à la préparation à de futures pandémies.

Québec fera de nouveau appel aux services de la firme quatre mois plus tard, puis encore une fois un an après.




La catastrophe des opioïdes aux USA, prescription sous influence de McKinsey

Par le Dr Gérard Delépine

La crise des opioïdes représente une catastrophe médicamenteuse trop peu connue en France.

Une catastrophe hors norme

Par son ampleur, la crise dépasse de très loin les catastrophes médicamenteuses précédentes.

Depuis 20 ans, aux USA le nombre de décès par surdose ne fait qu’augmenter. En 2002 on recensait 2 surdoses mortelles pour 100 000 habitants. En 2012, ce chiffre avait quadruplé (8/100000) et en 2021 il atteint 31/100000. Quinze fois plus qu’il y a 20 ans !

Depuis 2017, les opioïdes font chaque année plus de victimes que les accidents de la route.

Fin 2017, le président Trump a déclaré l’état d’urgence sanitaire et alloué un budget de six milliards de dollars pour améliorer l’éducation des patients et des professionnels et favoriser l’accès aux traitements sans que cela ait stoppé la croissance de la mortalité.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies(([1] CDC offices gouvernementaux)), près d’un demi-million d’Américains sont morts de surdoses entre 1999 et 2018

Morts par surdose impliquant des opioïdes aux États-Unis (2000-2016). Morts par 100 000 habitants.

Lors de la pandémie de COVID-19, une nouvelle augmentation importante du nombre de décès consécutifs à une surdose d’opioïdes de synthèse a été observée(([2] CDC Emergency Preparedness and Response: Increase in Fatal Drug Overdoses Across the United States Driven by Synthetic Opioids Before and During the COVID-19 Pandemic, 17 décembre 2020 – lien : https://emergency.cdc.gov/han/2020/han00438.asp)) avec pour la seule année 2021 plus de 107 000 morts (33/100000 soit autant que le diabète et la maladie d’Alzheimer réunis) et presque le double du nombre de soldats américains tombés durant les 20 ans de guerre du Vietnam !

Les salles d’urgence et les ressources de nombreux états sont mises à rude épreuve pour tenter de répondre à l’épidémie. Le Massachusetts, le Vermont et d’autres États ont décrété un « état d’urgence » ou créé des groupes de travail spéciaux pour faire face à la crise qui leur coûte chaque année des milliards de dollars, sans, non plus, d’amélioration visible.

Une catastrophe qui affecte même l’espérance de vie des Américains !

Le nombre de morts par surdose d’opioïdes est tel qu’il diminue l’espérance de vie des Américains. L’espérance moyenne de vie des Américains progressait depuis plus de 50 ans et atteignait 78,9 ans en 2012. Depuis, elle stagne ou diminue : 77 ans en 2020 et 76,6 ans en 2021.

Espérance de vie à la naissance en années (1980-2020).

La catastrophe des opioïdes ne touche pas seulement les États-Unis

Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis représentent 80 % de la consommation mondiale d’opioïdes et concentrent la grande majorité des morts par surdose.

Toutefois, l’usage abusif des opioïdes se répand dans d’autres pays notamment en Grande-Bretagne, phénomène favorisé par la hausse des prescriptions médicales laxistes et à un trafic croissant de drogues illicites.

Selon l’OCDE, hors États-Unis, les pays les plus touchés par les morts par surdoses d’opioïdes étaient le Canada (85 morts par million d’habitants, en 2015), l’Estonie (81), la Suède (55), la Norvège (49), l’Irlande (44) et le Royaume-Uni (41).

À l’origine de la catastrophe, un scandale médical

Il s’agit d’un problème de société qui a été initié par un scandale sanitaire : l’utilisation abusive d’opiacés de synthèse dans la prise en charge des douleurs chroniques non cancéreuses.

Ces prescriptions qui ont créé la dépendance de toute une partie de la population sont la conséquence d’une mise sur le marché trop laxiste (non accompagnée de mises en garde adéquates) puis mal surveillée par la FDA, de recommandations discutables de sociétés médicales et de campagnes de promotion intenses et mensongères des laboratoires pharmaceutiques.

La FDA a approuvé le fentanyl en 1968, puis les fentanyls à libération immédiate transmucosale (TIRF) conçus pour pénétrer dans la circulation sanguine en quelques secondes. Ils sont plus dangereux que la plupart des opioïdes en raison de leur très grande puissance et de leur délai d’action rapide.

Ils n’ont été approuvés par la FDA que pour les patients cancéreux adultes « qui reçoivent déjà et qui tolèrent un traitement aux opioïdes pour leur douleur cancéreuse persistante ».

L’origine de la crise actuelle date du début des années 1990, quand des campagnes d’information organisées par des sociétés savantes et des associations de patients (parfois sponsorisées par l’industrie pharmaceutique) ont sensibilisé l’opinion et le corps médical sur la prise en compte parfois insuffisante du traitement de la douleur.

Des sociétés savantes trop proches de Big Pharma ont émis des recommandations incitant les médecins à prescrire des opiacés pour des douleurs chroniques « même non-cancéreuses. »

Des campagnes de marketing agressives ont été répétées par les industriels, dont Purdue Pharma, suivant les conseils de cabinet spécialisés, dont McKinsey. Elles ont instrumentalisé des études mensongères du début des années 1980 prétendant que ces nouveaux opioïdes ne produisaient pas de risque d’addiction.

Ces manipulations des médecins ont été efficaces. Les prescriptions d’opioïdes ont augmenté de 350 % entre 1999 et 2015. Pendant vingt ans, laboratoires et distributeurs ont ainsi bénéficié d’un marché de 8 milliards de dollars par an.

Mais rapidement de nombreux malades traités par ces opioïdes ont développé une forte addiction aux opiacés les poussant à rechercher leurs drogues auprès des trafiquants lorsque les prescriptions médicales ne leur suffisaient plus. Les hospitalisations et les morts liées aux surdoses d’opioïdes ont alors fortement augmenté.

La FDA, agence captive, n’a pas rempli sa fonction de protection de la population

Lorsque le problème est devenu évident, la FDA n’a pas imposé de mesures strictes pour empêcher une utilisation inappropriée de TIRF. Elle n’a réalisé aucune enquête indépendante, mais s’est contentée des rapports lénifiants que lui adressait l’industrie du médicament.

Cette incapacité de la FDA de protéger la population de l’utilisation de médicaments dangereux n’est pas accidentelle, mais témoigne de sa « capture » par les laboratoires pharmaceutiques qu’elle est censée réguler.

La capture réglementaire (ou captation de la réglementation) est une corruption de l’autorité qui se produit lorsqu’un organisme de réglementation privilégie les intérêts commerciaux d’une industrie, ou d’une profession au lieu de défendre l’intérêt général pour lequel elle a été créée.

Cette capture réglementaire est une conséquence de la défaillance de l’État qui, depuis plusieurs décennies, n’assure plus un financement suffisant pour garantir l’indépendance de l’agence et lui demande de compléter son financement par les entreprises qu’elle doit réguler. Ainsi aux USA près de la moitié du budget de la FDA est assurée par les entreprises du médicament qui en ont ainsi effectivement pris le contrôle. Depuis lors, les décisions de la FDA privilégient presque toujours l’intérêt de l’industrie sur celui de la sécurité médicamenteuse.(([3] Lire à ce sujet le livre de R F Kennedy :
« Dès mon entrée à reculons dans le débat sur les vaccins en 2005, je fus stupéfait de constater que le réseau tentaculaire des profonds enchevêtrements financiers entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales de santé avait permis une capture réglementaire musclée. Par exemple, les CDC possèdent 57 brevets de vaccins et consacrent 4,9 % de leur budget annuel de 12 milliards de dollars (en 2019) à l’achat et à la distribution de vaccins. Les NIH sont propriétaires de centaines de brevets de vaccins et tirent souvent profit de la vente des produits qu’ils sont censés réglementer. Des fonctionnaires haut placés, dont le Dr Fauci, reçoivent des émoluments annuels allant jusqu’à 150 000 $ en redevances sur des produits qu’ils contribuent à développer puis à faire homologuer. La FDA reçoit 45 % de son budget de l’industrie pharmaceutique, par le biais de ce qu’on appelle, par euphémisme, les “frais d’utilisation” »
KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages 27 26/01/22 09:01 28 ANTHONY FAUCI, BILL GATES ET BIG PHARMA))

L’industrie s’était plainte de la lenteur des procédures de mise sur le marché qui l’empêchait de bénéficier pleinement de la période d’exclusivité octroyée par ses brevets. La FDA a considérablement réduit les procédures classiques et inventé différents motifs d’examens très allégés au détriment de la sécurité des malades, dont les injections anti-covid constituent un exemple démonstratif.

Mais cet allègement des procédures s’est fait au détriment de la sécurité médicamenteuse.

En témoigne la multiplication des scandales médicamenteux depuis plus de 20 ans.

Rappelons celui des antidépresseurs tels que le Prozac (susceptible de favoriser le passage à l’acte et en particulier suicide et tuerie de masse), resté sur le marché alors que Lilly savait depuis les années 1980 que la fluoxétine — principe actif du Prozac — pouvait altérer le comportement des malades, et l’a soigneusement caché ou minimisé.(([4] https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2005/01/04/la-pilule-ne-passe-plus-aux-etats-unis))

Pfizer a également été obligé de faire savoir que son médicament vedette, le Celebrex, pouvait entraîner des infarctus.

Et depuis trois ans, Bayer a dû cesser de vendre son Baycol à cause des graves troubles musculaires qu’il peut occasionner, pouvant conduire au décès des patients.

En 2004, devant une commission sénatoriale enquêtant sur le scandale du Vioxx(([5] Voir la Face cachée du médicament, N Delépine, éditions Michalon, 2011)) (responsable d’au moins 100 000 victimes, dont 40 000 morts aux USA sans que la FDA intervienne), David Graham, un des cadres supérieurs de la FDA, a déclaré devant la commission d’enquête du sénat(([6] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf)):

« d’autres scandales sont à venir, et le pays est pratiquement sans défense contre les médicaments à risque, qui entrent si facilement dans les foyers américains. La FDA est aujourd’hui incapable d’empêcher cela ».

Dès 2005, le Journal of American Medical Association (JAMA) constatait : « la FDA est dépassée et ne remplit plus du tout son rôle. Et nous ne sommes certainement pas les seuls à le penser ».

Le Wall Street Journal précise :

« sur les 327 millions de dollars que l’agence dépense pour les médicaments, seulement 27 sont consacrés à la recherche d’effets secondaires de ceux présents sur le marché. »

Cette incapacité de la FDA à s’opposer aux intérêts des firmes pharmaceutiques a permis à la corruption et aux campagnes mensongères de propagande médicamenteuse organisées par des cabinets de conseil de prospérer.

Les menées de McKinsey contre la Santé publique

Ce cabinet de conseil a fortement contribué à la crise des opioïdes en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals.

Durant la même période, McKinsey a omis de divulguer ses conflits d’intérêts graves et de longue date à la FDA, violant potentiellement les exigences contractuelles et la loi fédérale.

Lors d’un communiqué du 13 avril 2022, Maloney Carolyn B présidente de la commission d’enquête sénatoriale a déclaré(([7] United States. Congress. The Firm and the FDA:: McKinsey & Company’s conflicts of interest at the heart of the opioid epidemic : interim majority staff report / Committee on Oversight and Reform, U.S. House of Representatives.
https://permanent.fdlp.gov/gpo182429/2022-04-13.McKinsey%20Opioid%20Conflicts%20Majority%20Staff%20Report%20FINAL.pdf)):

« l’enquête du Comité de surveillance met en lumière le monde non réglementé et secret des cabinets de conseil privés comme McKinsey qui créent des conflits d’intérêts en travaillant à la fois pour le gouvernement fédéral et les industries réglementées. »

Le rapport d’aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA s’appuyait sur les conseils de McKinsey pour garantir la sécurité des médicaments et protéger les vies américaines, la société était également payée par les entreprises mêmes qui alimentent l’épidémie mortelle d’opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte de ces médicaments dangereux.

« McKinsey a employé au moins 22 consultants à la fois à la FDA et chez les fabricants d’opioïdes sur des sujets connexes, y compris en même temps. Dans les coulisses, les consultants de McKinsey ont tiré parti de leurs relations fédérales pour obtenir encore plus d’affaires dans le secteur privé et ont tenté d’influencer les principaux responsables de la santé publique au nom de clients comme Purdue Pharma. Les consultants de McKinsey ont discuté de la suppression de documents liés à leur travail pour Purdue :

les documents obtenus par le Comité révèlent que dès mai 2017, les partenaires de McKinsey ont discuté des moyens d’empêcher que les documents de McKinsey ne soient découverts dans les poursuites en cours de Purdue. »

Une cinquantaine de procureurs généraux, dont Maura Healey, la procureure générale du Massachusetts, tête de pont dans ce dossier, ont mis en accusation McKinsey.(([8] https://gunandsurvival.com/2022/04/28/maura-healey-blasts-mckinseys-opioid-schemes-in-house-hearing/))(([9] En France le scandale McKinsey a pour l’instant été étouffé à l’approche des élections. Néanmoins il ne saurait disparaître définitivement. «  Quelles missions McKinsey a-t-il effectuées pour l’État ? »
« Sous le mandat d’Emmanuel Macron, le cabinet McKinsey a été chargé de plusieurs missions. Il a notamment, pendant deux ans et avec le cabinet Accenture, été chargé d’évaluer la stratégie nationale de santé (coût : 1,2 million d’euros). C’est lui qui a également été missionné pour contrôler la viabilité des solutions informatiques de la CAF dans le cadre de la réforme des APL (3,88 millions d’euros). Surtout, de novembre 2020 à février 2022, McKinsey a été chargé de la campagne vaccinale avec l’organisation logistique, la mise en place d’indicateurs et d’outils de suivi ou encore l’établissement d’un plan d’action pour la campagne de rappel pour la 3e dose de vaccin anti-Covid ».
McKinsey : où en est l’enquête ? Le résumé de l’affaire (linternaute.com) ))

« Notre travail nous a permis de mettre en lumière des schémas marketing qui allaient bien au-delà des premières entreprises que nous avions ciblées dans notre enquête. Au terme de notre travail, il est devenu très clair où nombre de ces schémas marketing trouvaient leur origine : de consultants de McKinsey […]. Pendant ce temps-là, des millions d’Américains sont devenus accrocs, ont fait des overdoses et sont décédés », a-t-elle déclaré.

Il est reproché à McKinsey d’avoir contribué à la crise des opioïdes aux États-Unis en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals, d’avoir poussé à l’augmentation du nombre de visites de représentants commerciaux auprès des plus importants prescripteurs d’opioïdes, d’avoir ciblé des médecins avec des messages spécifiques pour les convaincre de prescrire plus d’OxyContin (le médicament produit par Purdue Pharma), d’avoir encouragé plusieurs producteurs d’opioïdes à s’unir pour résister aux régulations de la FDA qui cherchait à limiter les prescriptions et d’avoir tenté d’influencer des représentants du gouvernement, y compris le secrétaire de l’administration Trump à la santé et aux services sociaux (HHS) Alex Azar, pour faire avancer les intérêts de ses clients du secteur privé. .

Le 4 février 2022, pour éviter un procès public qui aurait possiblement révélé d’autres violations de la loi, McKinsey a proposé de payer 573,9 millions de dollars(([10] Dyer O. McKinsey agrees to pay $574m to US states to settle opioid claims BMJ 2021; 372 : n360 doi:10.1136/bmj.n360)) (5 % de son chiffre d’affaires) en réparation aux états. McKinsey paiera environ 80 % de l’argent immédiatement pour renforcer les programmes de traitement et renforcer les budgets de la police mis à rude épreuve par l’abus accru des opioïdes.

Un scandale médicamenteux aggravé par la corruption du corps médical

Les laboratoires offrent volontiers des cadeaux aux médecins qui prescrivent leurs produits vedettes en prétextant souvent qu’il s’agit de faciliter l’enseignement ou la recherche. Pfizer a ainsi déclaré avoir versé ces quatre dernières années 631 millions de dollars (465 millions d’euros) à environ 300 000 professionnels, dont 173 millions pour 2012 (pour un chiffre d’affaires américain de 23 milliards de dollars).

Fabricant et distributeurs d’opioïdes condamnés

Purdue, basée à Stanford, dans le Connecticut premier fabricant d’opioïdes, a demandé la protection contre la faillite en 2019 après avoir été engloutie dans un tsunami de poursuites (plus de 3000) déposées par les gouvernements des États et locaux.(([11] The Family That Built an Empire of Pain | The New Yorker))

Il a accepté de régler 8,3 milliards de dollars après avoir plaidé coupable de trois crimes pour sa commercialisation d’OxyContin.

C’était la deuxième fois en 13 ans que la société plaidait coupable à des accusations criminelles pour ses tactiques de vente d’opioïdes.

En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans et les distributeurs McKesson, Cardinal Health et AmerisourceBergen — fournisseurs de quelque 90 % des médicaments américains 21 milliards sur 18 ans. Ces sociétés espèrent ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

Danger des opioïdes en France

D’après les données de l’assurance maladie, environ 10 millions de Français ont consommé des opioïdes en 2015. En une dizaine d’années, la consommation de ces médicaments a fortement augmenté. Entre 2006 et 2017 la prescription d’opioïdes forts, dominée par l’Oxycodone, a cru de près de 150 %, et leurs mésusages ont plus que doublé entre. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a augmenté de 15 à 40 hospitalisations pour un million d’habitants. Entre 2000 et 2015, le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 1,3 à 3,2 par million d’habitants, avec au moins 4 décès par semaine.

Le Tramadol serait le premier médicament responsable de ces mésusages, et le premier responsable des décès observés suivi de la morphine, l’Oxycodone puis le fentanyl transdermique à action rapide.

Les modalités de prise en charge et de surveillance par les prescripteurs, ainsi que l’accès restreint à ces médicaments, ont pour l’instant permis d’éviter le pire. Rappelons les recommandations de la ANSM :

« UNE PRESCRIPTION D’ANTALGIQUE OPIOÏDE DOIT SYSTÉMATIQUEMENT S’ACCOMPAGNER D’UNE INFORMATION AU PATIENT SUR LE TRAITEMENT ET SUR SON ARRÊT, ET D’UNE SURVEILLANCE DE CES RISQUES MÊME LORSQU’IL EST INITIALEMENT PRESCRIT DANS LE RESPECT DES CONDITIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ ».






McKinsey, symbole de l’ère Macron

Par Francis Bergeron

Mardi, sur les Champs-Elysées, à la hauteur du numéro 90, entre Zara et Sephora, de nombreux policiers filtraient les badauds. 

Ce n’était pas les Gilets jaunes qui étaient visés, mais le personnel de McKinsey. Une perquisition était en cours au siège de ce cabinet de conseil, installé à cette adresse prestigieuse. 

Les policiers portaient des brassards « douane » car une enquête est ouverte sur une présomption de fraude fiscale mondiale.

Tout a commencé en mars 2022, lorsque le Sénat, sous la direction d’Arnaud Bazin, sénateur LR, a publié le fruit d’une enquête sur les cabinets de conseil. Ce rapport a mis en avant le fait que, pour la seule année 2021, l’État a dépensé plus d’un milliard d’euros pour des travaux menés par de tels cabinets, dont McKinsey (18 000 consultants dans le monde, et parmi eux 720 basés en France, ces derniers générant un chiffre d’affaires annuel de 320 millions d’euros). L’enquête du Sénat a révélé ou confirmé un certain nombre d’anomalies concernant en particulier ce prestataire américain.

Le rapport sénatorial confirme par exemple que McKinsey, malgré ses 720 consultants et des clients aussi prestigieux que le gouvernement français, ne paye pas d’impôts en France : tout remonte aux États-Unis. Le rapport soutient que le directeur associé, qui a la charge des prestations en direction du secteur public, le dénommé Karim Tadjeddine, aurait fait un faux témoignage devant le Sénat, le 18 janvier dernier, alors qu’il était entendu sous serment…

Mais le premier scandale, c’est le fait que l’État, les ministères, très largement en sureffectif par rapport aux pratiques dans des pays équivalents, se croient obligés de confier à des sociétés privées des études pour lesquels ils sont censés avoir les compétences suffisantes au sein des équipes de hauts fonctionnaires.

Le deuxième scandale, c’est que de telles études soient confiées à des entreprises étrangères comme McKinsey plutôt qu’à des prestataires français ou au moins européens. Le fait que Victor Fabius, le fils de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, soit directeur associé de McKinsey France paraît un motif assez léger pour privilégier ce cabinet, qui a notamment piloté le déploiement du passe sanitaire pour le compte du ministère de la Santé, avec la pertinence que l’on sait.

Le troisième scandale tient au fait que les pratiques fiscales de McKinsey semblent aller au-delà d’une légitime « optimisation fiscale », mais pourraient relever tout simplement de la fraude fiscale. À en croire le Sénat, McKinsey aurait organisé une véritable filière d’évasion fiscale vers le Delaware, qui est un État américain considéré comme un paradis fiscal. S’agit-il simplement d’optimisation fiscale quand on apprend que, dans la ville de Wilmington (comté de New Castle, État du Delaware), McKinsey ne disposerait que d’une simple boîte postale ? Pour en faire le siège de McKinsey France, il faut oser.

C’est d’abord un scandale d’État

Ultime scandale : le patron de McKinsey qui ment sous serment aux sénateurs. Si cette affirmation de la commission sénatoriale est confirmée, les sanctions à l’encontre de McKinsey devraient être radicales. Même Macron s’est dit « choqué » après la lecture du rapport. Il ne pouvait dire moins.

La perquisition de mardi est menée à l’initiative du parquet national financier (le même qui a enfoncé Fillon et Sarkozy). L’enquête ne vise donc que le statut fiscal de McKinsey France.

Mais c’est aussi une affaire d’État, par cette pratique consistant à mettre entre les mains d’entreprises américaines aux pratiques douteuses (et à la compétence contestée) les intérêts de notre pays. De ce point de vue, il est vraiment regrettable que, lors de son face-à-face du second tour avec Macron, le 20 avril dernier, Marine Le Pen ne soit pas montée au créneau sur un dossier qui est loin d’avoir encore livré tous ses secrets.

Francis Bergeron

Article paru dans Présent daté du 25 mai 2022




McKinsey et Big Pharma sont dignes du baron de la drogue Pablo Escobar

[Voir aussi :
L’utilisation du paracétamol dans le COVID : une erreur/obstination préjudiciable pour la santé?]


[Source : francesoir.fr]

Affaire des opioïdes: le triptyque McKinsey-Purdue Pharma-FDA cumule les conflits d’intérêts

La corruption dans le domaine de la santé…
Pexels

Auteur(s): FranceSoir

Aux États-Unis, après le scandale des fabricants d’opioïdes, le cabinet McKinsey se retrouve une fois de plus en première ligne.

Après avoir payé 573 millions de dollars en février 2021, pour solder les plaintes de 49 États américains qui l’accusaient d’avoir contribué à la crise des opioïdes, elle-même ayant abouti à la multiplication par quatre du nombre de décès sur ordonnances liés à des surdoses, le cabinet McKinsey est sous le coup d’un nouveau scandale.

Lire aussi : L’affaire McKinsey est-elle un scandale d’État ?

De quoi s’agit-il ? Cette fois, c’est une vaste affaire de conflits d’intérêts qui implique non seulement le cabinet et les laboratoires pharmaceutiques, mais également la Food and Drug Administration (FDA).

L’enquête, menée par quatre journalistes du New York Times (Christ Hamby, Wait Bogdanich, Michael Forsythe et Jennifer Valentino-DeVries), révèle que le cabinet américain conseillait les laboratoires pharmaceutiques, notamment Purdue Pharma LP, tout en siégeant au sein de la FDA. 

« Depuis 2010, au moins 22 consultants de McKinsey ont travaillé à la fois pour le géant pharmaceutique Purdue (fabricant d’opioïdes) et la FDA« , ont révélé les journalistes.

Quel était le travail du cabinet au sein du régulateur ? Si la réorganisation devait être sa principale mission — ce qui n’empêche pas les conflits d’intérêts, certaines sources évoquent un délit plus grave encore. La direction de McKinsey aurait autorisé ses consultants à préparer les documents qui devaient être, plus tard, validés par les différents régulateurs en charge de contrôler les médicaments. Ils sont au four et au moulin.

L’OxyContin, une molécule au cœur du scandale

Au cœur du scandale, la molécule OxyContin de Purdue est particulièrement visée, bien qu’elle ne soit pas la seule.

Depuis 1995, l’OxyContin était prescrite pour soulager des douleurs sévères comme celles liées au cancer. Mais après une campagne de communication offensive, orchestrée par le cabinet McKinsey, elle aurait fait l’objet d’ordonnances abusives de la part du corps médical, qui l’aurait prescrite pour de nombreuses pathologies moins douloureuses. Pour ce faire, le géant pharmaceutique n’a pas hésité à employer les grands moyens en achetant des scientifiques renommés pour publier des études cliniques minimisant la dangerosité du médicament et les risques d’addictions. Devenue rapidement l’un des opioïdes les plus prescrits, cette molécule serait à l’origine de 52 000 décès depuis 2010.

« Au cœur des 15 ans de relation entre McKinsey et Purdue, il a été question pour le cabinet américain de mettre en place une stratégie ayant pour but de relancer les ventes d’OxyContin en ciblant les médecins, c’est-à-dire ceux qui publiaient des grands articles scientifiques faisant l’éloge du médicament », révélait le New York Post. 

Si dès 2006, certains membres du corps médical alertent quant au nombre de surdosages en constante augmentation, ce n’est qu’en 2017 que le scandale des opioïdes éclate aux États-Unis. Fin décembre 2016, le directeur du CDC Thomas Frieden déclarait que « L’Amérique baigne dans les opioïdes. Il est urgent d’agir ». Conscient du problème, le président Trump instaure une commission pour gérer la crise et se dit prêt à donner 500 millions de dollars pour combattre ce fléau.

La continuation des activités de Purdue

À la suite de ces révélations, Purdue rencontre des difficultés financières. Le laboratoire fait appel une nouvelle fois au cabinet McKinsey pour réorganiser ses activités. Jeff Smith, un partenaire associé très influent du cabinet, accepte cette délicate mission en décembre 2017. Avec ses collaborateurs, il examine les plans d’affaires et les nouvelles molécules proposées par le laboratoire.

Mais le travail de conseil, pour Purdue, n’est pas la seule mission du cabinet. Parallèlement, Jeff Smith et ses collaborateurs aident également la Food and Drug Administration à réorganiser le service qui donne les autorisations de mise sur le marché de la gamme de nouveaux médicaments proposés par le laboratoire.

Depuis ces révélations, le scandale ne cesse de prendre de l’ampleur à mesure que les différents médias s’en emparent. Dans un communiqué relayé par la chaîne CBS, Carolyn Malonye, présidente d’un comité sénatorial américain, demande que le cabinet de conseil soit poursuivi en justice.

« La révélation faite aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA dépendait des conseils de McKinsey pour garantir que le médicament était sûr et pouvait protéger les vies américaines, l’entreprise [McKinsey] était rémunérée par les mêmes géants pharmaceutiques (qui ont déclenché cette épidémie mortelle) afin de les aider à contourner les sévères régulations prévues contre les laboratoires » a-t-elle déclaré.

Malgré le fait que le scandale soit connu depuis plusieurs années, il n’y a eu aucun ralentissement dans la prescription. C’est même le contraire qui s’est produit, puisqu’avec la pandémie de SARS-CoV-2, l’anxiété générée par les confinements et l’inactivité des personnes a aggravé la crise, diminuant la possibilité d’être soigné ou secouru en cas de surdosage des victimes. Ainsi, entre avril 2020 et avril 2021, la population a continué de recourir massivement à ces antalgiques fortement addictifs à base d’opiacés. 100 306 personnes en sont mortes par surdosage, un chiffre en augmentation de 28,5 % par rapport à l’année précédente, qui déplorait 78 056 décès.


[Source : francesoir.fr]

L’affaire McKinsey est-elle un scandale d’État ?

Emmanuel Macron s’exprime lors d’un forum sur la croissance économique
organisé par l’Institut Montaigne et le McKinsey Global Institute à Paris, le 23 juin 2016.
AFP / DR

Auteur(s): FranceSoir

Depuis plusieurs semaines, le McKinsey Gate infuse comme un long poison dans la campagne présidentielle absente d’Emmanuel Macron, mais les grandes chaines de télévision ont enfin décidé d’interroger le président sur le sujet.

Le recours aux cabinets de conseil, une pratique qui n’est pas nouvelle

Cela fait plus de 20 ans que les consultants de cabinets privés, majoritairement anglo-saxons, orientent la politique des États et pas seulement de la France. Dans un livre sorti le 17 février 2022 et intitulé « Les infiltrés », Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre relatent cette mainmise de ces cabinets, installés au cœur des États qui prennent en charge plusieurs dossiers comme la gestion de l’épidémie, la politique vaccinale ou encore la stratégie militaire.

Conseiller les plus hautes autorités de l’État sur les possibles évolutions des politiques publiques, en décliner les orientations stratégiques et piloter l’ensemble des administrations et des services publics dans leur mise en œuvre, tel est le rôle des cabinets comme McKinsey.

Dès mars 2021, France 2 est revenu sur l’affaire McKinsey et sa proximité avec le pouvoir lors d’un numéro de l’émission  « Complément d’enquête » dans lequel Jacques Attali avait accepté de témoigner pour raconter la rencontre d’Emmanuel Macron avec les consultants de McKinsey.

L’épisode se situe en 2007, lorsque Nicolas Sarkozy fait appel à Jacques Attali pour constituer une commission dont l’objectif est de lui proposer des réformes économiques. Pour ce faire, ce dernier s’entoure de consultants de cabinets majoritairement anglo-saxons. Le patron de McKinsey France, Éric Labaye, fait partie de cette commission. Avec lui, plusieurs Young global leader dont Karim Tadjeddine, qui a passé quatre ans au ministère de l’Économie avant de rejoindre le cabinet. Emmanuel Macron, 30 ans, est également présent, comme rapporteur général. L’occasion pour lui de rencontrer ceux qui huit ans plus tard vont assurer la conduite de sa campagne présidentielle.

La campagne présidentielle de 2016-2017

En 2016, Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Économie, crée « En Marche » et entraîne quelques milliers de militants censés élaborer un programme dans une ambiance de start-up nation.

« Faire de la politique aujourd’hui, ce n’est pas aller dans une salle voter une motion déjà décidée. C’est faire sur le terrain » déclare-t-il le 5 novembre 2016.

Pourtant, parallèlement à cette horizontalité, à cette démocratie interne affichée, c’est une toute autre stratégie qui se met en place dans l’ombre. Soutenu par une certaine France technocratique, une dizaine de consultants de McKinsey rédigent bénévolement en quelques semaines le programme du parti qui prendra les lettres du nom de l’actuel locataire de l’Élysée.

L’affaire est révélée deux jours avant le second tour de la campagne présidentielle de 2017 suite au piratage de l’équipe de campagne du candidat. Appelée les Macron Leaks, piratés par des hackers inconnus, c’est plus de 20 000 mails qui sont rendus publics notamment les échanges d’emails entre Karim Tadjeddine envoyés depuis sa boîte mail professionnelle. 

Une campagne empêchée par les révélations de la commission d’enquête sénatoriale

En décembre 2021, le Sénat ouvre une commission d’enquête intitulée ‘Influence des cabinets privés sur les politiques publiques ». S’ensuit une investigation très minutieuse dont l’objectif est « d’en finir avec l’opacité ». Pour ce faire, la chambre haute organise pas moins de 40 auditions dont 22 sous serment et recueille 7000 documents confidentiels.

En déplacement à Dijon sur les terres de François Rebsamen, ancien socialiste passé à En Marche, le président peine à masquer sa gêne suite à la polémique qui enfle un peu plus chaque jour autour de l’argent versé à McKinsey.

« Ce n’est pas moi qui signe les contrats. Je vous invite à regarder le code des marchés publics. Le président de la République n’autorise aucune dépense », lance t-il nerveux.

Hélas, les conclusions de la commission sénatoriale sont là pour rappeler que les dépenses de l’État dépassent le milliard d’euros et que « des pans entiers des politiques publiques déléguées à des consultants, n’ont aucune légitimité démocratique« .

Devant la presse, le président, tenant à apporter quelques explications pour justifier ces dépenses, déclare : « Les trois quarts, même plus, ce sont des recours à des prestataires informatiques et à des entreprises pour financer le cyber et l’évolution aux nouveaux risques. L’État a parfois besoin d’avoir des compétences extérieures« .

Un argument immédiatement réfuté par Arnaud Bazin, le président LR de la commission d’enquête de la Haute Assemblée, qui rappelle que le milliard d’euros est une estimation minimale, puisque la commission n’aurait « évalué que les dépenses des ministères et celles de 44 agences de l’État (Pôle emploi, Caisse des dépôts et consignations, etc.), soit seulement 10 % des opérateurs ».
Contestant également les propos d’Emmanuel Macron sur la cybersécurité, il précise que « sur 893 millions de dépenses en conseil effectuées par les ministères en 2021, 445 millions sont des conseils en stratégie et en organisation. 448 millions sont des conseils en informatique, soit la moitié (et non les trois quarts). »

Lire aussi: McKinsey au Sénat : « les conseillers peinent à répondre aux questions de la Commission » 

L’enquête de la commission sénatoriale a par ailleurs révélé que McKinsey n’aurait pas payé d’impôt sur les sociétés depuis plus de 10 ans, suspectant un des dirigeants de faux témoignage. Les sénateurs soupçonnent les filiales françaises de McKinsey d’avoir transféré chaque année d’importantes sommes d’argent à la maison mère, dont le siège se situe dans l’État du Delaware, véritable paradis fiscal aux États-Unis. 

Répondant à la polémique et aux affirmations de la commission de la chambre haute, le cabinet a déclaré que « toutes les entités de McKinsey en France sont assujetties à l’impôt sur les sociétés« . Sans donner tous les détails, il déclare avoir payé « 422 millions d’euros d’impôts et de charges sociales, soit près de 20% de son chiffre d’affaires cumulé« , et assure avoir payé l’impôt « les années où le cabinet a réalisé des bénéfices en France« . 

Tandis que le scandale se précise un peu plus chaque jour, le président a lancé : « s’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal« .

Visiblement agacé par les questions du journaliste, c’est un président fébrile qui peine à justifier les dépenses de l’État dans les cabinets de conseils pour concevoir sa politique. De plus en plus de Français se posent des questions sur le doublon de l’administration publique par ces cabinets dont l’apport stratégique, longtemps mis en avant par le chef de l’État et certains de ses ministres, n’est pas toujours facile à saisir.




Le string de Coralie pour masquer le McKinsey de Véran

Par Nicole Delépine

La petite culotte qui masque la propagande mensongère de députés invités sur les plateaux par des journalistes révérencieux et soumis le plus souvent

LE VRAI SCANDALE MASQUÉ PAR LES PETITES CULOTTES DE CORALIE DUBOST, EX-COMPAGNE DE VÉRAN – MINISTRE DE LA SANTÉ, INVITÉE PERMANENTE DES PLATEAUX

« La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, députée de l’Hérault sur la 3e circonscription, a été épinglée dans un rapport confidentiel remis au déontologue de l’Assemblée nationale pour des notes de frais inappropriées et pour la gestion de ses collaborateurs, selon une enquête de “Mediapart” publiée ce vendredi 29 avril après-midi intitulée “Les mirobolantes notes de frais de la députée Coralie Dubost”, les faits qui sont reprochés à la députée remontent à 2018, soit quelques mois à peine après son élection. »

(([1] Montpellier : Coralie Dubost, députée de la majorité, épinglée sur la gestion de ses frais de mandat – midilibre.fr. Notons que c’est à nouveau Richard Ferrand qui choisit les candidats députés pour LREM. Voulez-vous recommencer ?))

Je n’avais aucune envie de m’étendre sur le scandale financier de la députée Dubost concernant hôtels de luxe et petites culottes, comparables à l’histoire DE RUGY et les homards, aussi choquant soit-il. Mais il permet de faire oublier très OPPORTUNÉMENT LE SCANDALE INTERNATIONAL MCKINSEY OU ROTHSCHILDGATE passé sous silence dans lequel son ex-compagnon est impliqué pour les décisions concernant la crise du covid.(([2] Depuis la publication, en mars, d’un rapport sénatorial accablant sur le rôle des cabinets de conseil privés dans les décisions de l’État, le cabinet américain McKinsey est au cœur d’un scandale présidentiel.
◆ Un rapport accablant
Le rapport explique que « le recours aux consultants constitue aujourd’hui un réflexe », ces cabinets étant « au cœur des politiques publiques ». Il dénonce une sorte de « dépendance » de l’État envers ces cabinets. Il met également en avant l’explosion des dépenses liées au conseil dans les différents ministères. En 2021, le gouvernement a ainsi dépensé la somme de 893,9 millions d’euros contre 379,1 millions en 2018.
Philippe de Villiers dénonce les liens entre le président Macron, Pfizer et le cabinet McKinsey – Nexus))

Occupons le chaland, qu’il rigole un peu en plus, le Français goguenard oubliera vite qui nous dirige et leurs vrais scandales :

McKinsey : le Parquet a ouvert une enquête pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale » – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) puis silence :

Olivier Véran, marionnette de McKinsey ? – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« Combien de Français se seraient fait vacciner s’ils avaient su que le vaccin est toujours en phase de test et qu’ils contribuent en se vaccinant à déterminer si les injections sont sûres, comme le précise sur son propre site l’ANSM ? Combien savent que la Commission européenne a rappelé, le 13 janvier 2022, que l’actuelle vaccination contre le COVID est un essai clinique est qu’elle ne peut à ce titre être imposée à aucun citoyen, dont le consentement éclairé est une condition sine qua non ? »

« Les PDG de Pfizer et Moderna ne se sont jamais cachés de ne pas être en mesure d’apporter les garanties minimales de sécurité attendues d’un vaccin, ils l’ont chacun reconnu publiquement :

« Si vous vouliez avoir des données scientifiques parfaites de 10 ans de recul et de sécurité, il faut attendre 10 ans, il n’y a pas de miracle. C’est une question de balance bénéfice-risque. C’est bien sûr une question personnelle. »

Stéphane Bancel, 10 décembre 2021

Et pendant ce temps-là, les accidents vaccinaux se multiplient et des scandales de plus en plus graves sont révélés si bien que le Danemark par exemple stoppe sa campagne de vaccination comme le Japon et que la Pologne refuse de recevoir et de payer de nouvelles doses Pfizer, quitte à affronter la Commission européenne qui a commandé 1,3 milliard de doses.

Des données de l’armée américaine remettent en cause le discours sur la sécurité des vaccins – ANTIDOTES (wordpress.com)

Et ce jour 29 avril 2022, 1.2 Million Reports of Injuries After COVID Vaccines, VAERS Data Show • Children’s Health Defense (childrenshealthdefense.org)

« Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont publié aujourd’hui de nouvelles données montrant qu’un total de 1 247 131 rapports d’événements indésirables consécutifs aux vaccins contre la COVID-19 ont été soumis entre le 14 décembre 2020 et le 22 avril 2022 au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). VAERS principal système financé par le gouvernement pour la déclaration des effets indésirables des vaccins aux États-Unis.

Les données comprenaient un total de 27 532 signalements de décès – une augmentation de 183 par rapport à la semaine précédente – et 224 766 blessures graves, y compris des décès, au cours de la même période – en hausse de 1 930 par rapport à la semaine précédente. »

CACHER CE DRAME INTERNATIONAL MAJEUR PAR UNE PETITE HISTOIRE GRIVOISE DONT RAFFOLENT LES FRANÇAIS CQFD

De Griveaux à Dubost en passant par De Rugy et ses homards, on oublie l’essentiel et E M a beau jeu de se refaire une santé morale en refusant l’ investiture de Coralie à la candidature de député LREM(([3] La députée Coralie Dubost écartée des Législatives par Emmanuel Macron (entreprendre.fr) )). Je vous parie qu’on va en parler beaucoup plus que des scandales McKinsey et autres cabinets de conseil accumulés. Brouillard tactique…

Ce qui est frappant et désolant dans la succession des posts qu’on peut lire au sujet de cette députée en particulier sur tweeter, est le silence complet sur le rôle qu’elle a joué depuis plusieurs années sur la question de l’obligation vaccinale et du pass. Il était ahurissant de voir la déférence et le silence des éditorialistes devant ses affirmations péremptoires et infondées et l’oubli associé de signaler qu’elle était la compagne du ministre de la Santé.

En revenant quelques semaines en arrière, on voit qu’elle défend la vax des femmes enceintes alors que les fausses couches se multiplient pour les grossesses de moins de vingt semaines.

Extraits(([4] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/04/19/les-vaccins-covid-accroissent-ils-la-disparition-des-enfants-a-naitre/)):
Le Dr Peterson Pierre a présenté des statistiques montrant que le taux de mortalité fœtale par vaccin administré aux États-Unis avait, en fait, massivement augmenté d’environ 2000 % depuis la mise à disposition des vaccins COVID.

Il rapporte une multiplication par plus de 50 du nombre de grossesses extra-utérines qui entraînent également la mort du fœtus.
Pfizer est d’ailleurs parfaitement conscient des risques tout en dénigrant les principes de précaution qu’il a lui-même établis.

Selon la section 10.4.2 du protocole d’essai de Pfizer BioNTech, les femmes enceintes ou susceptibles de devenir enceintes ne doivent pas prendre les injections d’ARNm. La section 10.4.1 avertit également les hommes prenant les injections d’ARNm de « s’abstenir de rapports hétérosexuels » et de ne pas donner de sperme.(([5] Documents publiés sur injonction de la justice américaine à la FDA)) (…)

MENSONGES EN DIRECT

Et on le sait depuis longtemps, mais malgré tout, l’ex de Veran affirme sur le plateau de Cnews :

Le scandale monstrueux est de lui donner la parole sans personne en face pour lui répondre !

Et vous pouvez trouver X interviews de cette députée qui passait pour spécialiste santé  et dont les liens avec le ministre décideur restaient dans l’ombre. On pourrait en écrire un livre modèle Schiappa, du coup.

Coralie Dubost : « ce pass sanitaire est indispensable pour préserver nos… » (sudradio.fr) juillet 2021 alors que ce pass est médicalement inefficace et même contreproductif et qu’il a été abandonné pour ces raisons dans la plupart des pays qui l’ont imposé.

VIDÉO – « Vous ne pouvez pas dire ça » : Coralie Dubost et Pascal Praud en désaccord sur le pass sanitaire – Gala

« À quoi ça sert aujourd’hui ? », s’est interrogé Pascal Praud, alors qu’il débattait sur l’utilité du pass sanitaire dans L’Heure des Pros.
Notons qu’il évolue par moments. Inquiétude pour son avenir de journaliste et pour ses proches ?

Ce mercredi 17 novembre 2021, le présentateur de CNews a reçu Coralie Dubost. Connu pour son franc parler, l’intéressé a souhaité aborder un sujet d’actualité, fâcheux pour certains, avec son invitée du jour. « Vous avez voté jusqu’à fin juillet le pass sanitaire ? Vous trouvez que c’est bien, vous ? », s’est interrogé le collègue d’Ivan Rioufol.

Coralie Dubost, elle aussi réputée pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a répondu en toute franchise à la question qui lui était posée : 

« Oui oui, moi je l’ai voté parce que je pense que c’est utile pour protéger les Français, sinon je ne le voterais pas. »

Peu convaincu par l’application de cette mesure, Pascal Praud a cherché à comprendre sa véritable utilité : « À quoi ça sert aujourd’hui le pass sanitaire, parce qu’on a toujours des contaminations ? », a-t-il demandé :

« Il sert à réguler la circulation du virus et faire en sorte qu’il ne se propage pas de façon inédite », a-t-elle déclaré, avant de se faire interrompre par Pascal Praud. « Mais non ! Il circule de la même manière ! », s’est-il exclamé. Et l’intéressée de s’agacer : « Non, ah non ! Vous ne pouvez pas dire ça. »

Il aurait pu citer les chiffres officiels de l’OMS illustrés par l’université John Hopkins qui montrent que partout en Europe ou en Israël les instaurations des pass ont précédé une augmentation considérable des contaminations !

Et en décembre 2021, cette déclaration publique n’est-elle pas plus grave encore que cette histoire de strings ?

Tous les poursuivre pour déclaration mensongère mettant en danger la vie d’autrui est capital, mais se fait dans le grand silence médiatique. Et les victimes s’accumulent.(([6] Les « vaccins » augmentent-ils le risque de contamination et de mort par Covid19 ? Confirmation un an plus tard – La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org) ))

Quelques exemples de mensonges médiatiques par une députée de la République, donc a priori crédibles pour les téléspectateurs, en particulier ces pauvres boomers attaqués de partout alors qu’ils sont MANIPULÉS. Que faire dans un EHPAD sinon regarder la chaîne choisie par la direction ?

22 déc. 2020

utah2828 – #Macron2022 @infernale95

Coralie Dubost : Un vaccin trouvé dans des délais records, fait par les meilleurs chercheurs du monde entier. Cette campagne de vaccination concertée, c’est une grande réussite européenne, politique et sanitaire @CBeaune

Mais comment peut-on être ainsi déconnecté de la vérité constatée par l’OMS ?

Marquis de Dreslincourt

@dreslincourt 5 janv.22

Situation effarante: pour justifier les propos injurieux de Macron, les députés LREM mentent sur un sujet aussi grave que le covid. Coralie Dubost hystérique affirme qu’avec la 3e dose, elle protège « son père fragile! » Praud: Mais le vaccin ne protège pas de la transmission même Véran l’a reconnu!

Annie royal

@annieroyal1

@CNEWS

Coralie Dubost, LREM, compare le pseudo-vaccin de Pfizer au vaccin de la grippe!

Le virus de la grippe mute et le vaccin s’adapte chaque année aux nouveaux variants ! Or, depuis sa sortie, la même substance est injectée, quel que soit le variant!

Que Dubost la boucle!

10:46 AM · 5 janv. 2022·Twitter

Et rappelons qu’aucune recommandation de vacciner contre la grippe la population générale n’a jamais été proposée.

utah2828 – #Macron2022 @infernale95

Coralie Dubost : « Les précautions de départ sur un vaccin nouveau étaient compréhensibles. Désormais, nous avons du recul, et nous savons que le vaccin est la clef de sortie de l’épidémie ». 10:01 AM · 3 juil. 2021·Twitter.

Ignore-t-elle que l’OMS a déclaré que « les doses de rappel ne mettront pas fin à la pandémie » et que ses experts ont précisé « Une stratégie de vaccination basée sur des rappels répétés » des premiers vaccins « a peu de chances d’être appropriée ou viable ».

A-t-elle seulement regardé une seule fois les chiffres officiels des agences gouvernementales sur les effets secondaires accumulant décès rapides ou lors d’efforts chez les sportifs, mais aussi énormément de complications cardiaques chez les jeunes mettant en péril la qualité de leur avenir ?

INCOMPÉTENCE OU FRAUDE CONSCIENTE ? MANIPULATION MAJEURE CAMOUFLÉE PAR UN STRING ?

Pas assez de tissu … Dénonçons les scandales majeurs, mal cachés par un string et battons-nous pour informer chaque citoyen des dangers du vax particulièrement pour les enfants.

À moins que nos députés ne soient les nouveaux mannequins pour défendre la mode française dans le monde ?





Olivier Véran, marionnette de McKinsey ?

[Source : lepointcritique.fr]

Olivier Véran s’est toujours défendu d’avoir menti aux Français pendant la pandémie, allant jusqu’à qualifier la diffusion de fakenews de crime de « haute trahison ». Il n’aura pourtant reculé devant aucun mensonge pour forcer les Français à se faire vacciner. Le conflit d’intérêts soulevé par le scandale McKinsey est-il le chaînon manquant permettant enfin d’expliquer pourquoi il a choisi d’hypothéquer leur santé en leur dissimulant des informations cruciales ?

Six mensonges d'Olivier Véran, marionnette de McKinsey ?
© Anita Jankovic

Combien de Français se seraient fait vacciner s’ils avaient su que le vaccin est toujours en phase de test et qu’ils contribuent en se vaccinant à déterminer si les injections sont sûres, comme le précise sur son propre site l’ANSM ? Combien savent que la Commission européenne a rappelé, le 13 janvier 2022, que l’actuelle vaccination contre le COVID est un essai clinique est qu’elle ne peut à ce titre être imposée à aucun citoyen, dont le consentement éclairé est une condition sine qua non ?

Peu sans doute, et c’est bien pour cela que l’obligation vaccinale n’a fait l’objet d’aucune loi. Convaincre plutôt que contraindre, mais à quel prix ? L’objectif de cet article n’est pas de faire l’inventaire des mensonges commis pendant deux ans par Olivier Véran mais de l’interpeller sur six d’entre eux, constitutifs d’une extorsion de consentement dont les conséquences sont potentiellement gravissimes pour le ministre mais aussi et surtout pour les Français.

Au-delà de cet inventaire, il nous paraît urgent, à l’heure de reconduire, ou pas, Emmanuel Macron à la tête de l’État, d’appeler un chat un chat et de demander au ministre s’il a bénéficier de contreparties pour accepter de prendre un tel risque.

Mensonge no 1 : Le vaccin n’est plus en phase de test

« Je vais me permettre peut-être d’éclaircir les choses. Lorsqu’un vaccin a été autorisé, ce qui a été le cas pour les vaccins que nous avons autorisés en France, il y a ensuite une phase d’examen en population générale qui va durer plusieurs années pour voir, et c’est pareil avec tous les médicaments et les produits de santé, ça s’appelle pas un médicament qui est en test, ça s’appelle si vous voulez un médicament qui est en phase de post-test. Un médicament qui est totalement validé ou un médicament qui est validé. […] On le sera pendant des années et ça n’a jamais posé de problème aux Français qui souffrent de maladies chroniques, lorsqu’un médicament innovant arrive et qu’il est validé, c’est-à-dire qu’on sait qu’il est sûr et efficace, derrière on va regarder en population générale. »

Olivier Véran, On est en direct, 26 mars 2022

Non, et le ministre le sait parfaitement, le vaccin ne bénéficie à ce jour que d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, ce qui signifie concrètement que :

« L’acheteur reconnaît que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont actuellement pas connus et qu’il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont actuellement pas connus. » (Contrat albanais Pfizer, p. 19)

Source : PfizerLeak  les contrats Pfizer et leurs clauses surprenantes

  • Les PDG de Pfizer et Moderna ne se sont jamais cachés de ne pas être en mesure d’apporter les garanties minimales de sécurité attendues d’un vaccin, ils l’ont chacun reconnu publiquement :

« Si vous vouliez avoir des données scientifiques parfaites de 10 ans de recul et de sécurité, il faut attendre 10 ans, il n’y a pas de miracle. C’est une question de balance bénéfice-risque. C’est bien sûr une question personnelle. »

Stéphane Bancel, 10 décembre 2021

  • Le vaccin n’a jamais été évalué pour les utilisations suivantes [1, page 124-126] :
    Utilisation durant la grossesse et l’allaitement
    Utilisation chez les personnes immunodéprimées
    Utilisation chez les personnes fragiles avec comorbidités, dont : bronchite pulmonaire obstructive chronique (BPCO), diabète, maladie neurologique chronique, troubles cardio-vasculaires
    Utilisation chez les patients atteints de troubles auto-immuns ou inflammatoires
    Interaction avec d’autres vaccins
    Données de cancérogénicité et de génotoxicité » (p. 56)
  • On sait aujourd’hui que la mise sur le marché des vaccins est entachée d’une série de fraudes ou de manquements déontologiques gravissimes. La COVID Canadian Covid Care Alliance a publié plusieurs documents, dont une vidéo, une lanceuse d’alerte de l’entreprise Ventavia ayant coordonné l’essai clinique pour Pfizer attaque aujourd’hui le laboratoire. Son avocat expliquait le 23 février dernier :

« Les essais cliniques de Pfizer sont truffés de fraude et d’abus du processus scientifique au point qu’il ne reste plus aucune crédibilité. »

Mensonge no 2 : Les myocardites postvaccinales sont rares et d’évolution toujours favorable

« Aux États-Unis, ils ont fait 7 millions d’injections chez les 5-11 ans. Sur 7 millions d’injections, 14 effets indésirables à titre de myocardite réversible, c’est-à-dire qu’il y a plus de risques, et même beaucoup plus de risques statistiques de faire une forme grave de COVID quand on a entre 5 et 11 ans même quand on n’a pas de comorbidités que d’avoir un effet indésirable grave et réversible lié aux vaccins. »

Olivier Véran, BFM, 22 décembre 2021

Le Pr P. McCullough, cofondateur et actuel président de la Cardiorenal Society of America, alertait au contraire à nouveau, le 26 janvier 2022, sur le risque de myocardite et de péricardite induites par les vaccins ARN messager, évoquant plus de 200 études confirmant la réalité d’un tel risque qui concernerait l’ensemble des enfants et des adultes de moins de 50 ans.

Il explique dans une autre intervention le rôle joué par les nanoparticules lipidiques :

« Les myocardites dues au covid sont légères. Par contre, la myocardite induite par le vaccin est un gros problème. Il y a des changements spectaculaires dans l’ECG. Les troponines sont de 10 fois à 100 fois plus élevées qu’avec l’infection naturelle. »

Selon une étude du réseau de soins américain Kaiser Permanente, publiée en preprint le 27 décembre 2021 [2], ce risque tous vaccins ARNm confondus (Pfizer et Moderna) serait de :

  • 1/2 700 pour les garçons de 12-17 ans.
  • 1/1 860 pour les hommes de 18-24 ans.

Ces incidences sont cohérentes avec celles retrouvées dans de nombreuses études [3-7], mais aussi et surtout avec la cardiotoxicité de la protéine Spike que le ministre de la Santé ne peut pas ignorer [8-13].

Peut-on supposer que les myocardites postvaccinales sont réversibles et sans gravité ?

  • Une étude parue en 2016 [14] décrit la myocardite comme « une maladie potentiellement mortelle associée à une morbidité élevée chez certains patients pédiatriques, en raison de sa capacité à se présenter comme une maladie aiguë et fulminante et à évoluer vers une cardiomyopathie dilatée ». Pourquoi supposer qu’il en serait autrement aujourd’hui ?
  • Les pathologistes allemands et américains disent avoir observé la présence de cicatrices précoces lors de l’autopsie de plusieurs adolescents vaccinés et alertent sur le fait que, dans la mesure où les cellules du cœur ne se renouvellent quasiment pas, les dommages induits par les myocardites postvaccinales sont irréversibles [15-18].
  • Ce risque est aujourd’hui confirmé par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains [19] et par la Food and Drug Administration (FDA), qui reconnaît dans son rapport d’évaluation du booster Pfizer « des risques graves de myocardite et de péricardite », et n’exclut pas des séquelles potentielles à long terme.
  • La FDA a conditionné l’homologation du vaccin pédiatrique Pfizer à la réalisation d’une série d’essais pour évaluer la fréquence de cet effet secondaire, sa gravité, son mécanisme d’apparition et ses éventuelles séquelles. Six essais ont été exigés par le régulateur américain dont l’issue n’est pas connue à ce jour.
  • Enfin, dans un document daté du 26 octobre 2021, Pfizer reconnaît qu’il a besoin d’un délai de cinq ans pour déterminer si les myocardites vaccinales induiront ou non des séquelles. Dans un autre document (formulaire de consentement, p. 20), il estime que leur incidence se situe entre 1/1 000 et 1/10 000 cas.

Pour comprendre la gravité de ce phénomène, c’est la première fois dans l’histoire que les médecins sont confrontés à des infarctus chez les enfants, comme le relate ici une infirmière américaine lors de la table ronde COVID-19: A Second Opinion organisée fin janvier par le sénateur Ron Johnson :

« J’ai transporté à l’hôpital un enfant de 10 ans avec une crise cardiaque. Le médecin m’a dit : ce n’est pas possible, les enfants de 10 ans ne font pas de crise cardiaque ! Je lui ai répondu : il a été vacciné hier, c’est parfaitement possible ! »

(Nicole Sirotec, 26 janvier 2022)

Comment comprendre dans ces conditions le silence du corps médical français face à une telle situation et l’actuel acharnement à vouloir les vacciner dès l’âge de 5 ans alors qu’ils ne sont pour la majorité d’entre eux pas concernés par le COVID ?

On rappellera que ce n’est pas parce qu’une autorisation est délivrée afin de permettre l’administration du médicament, il doit nécessairement être imposé à l’ensemble d’une population :

  • au Japon, la revue MedCheck alerte sur « le risque de décès de causes cardio-vasculaires, en particulier AVC hémorragique et TV/PE » auquel la vaccination COVID-19 serait étroitement associée. Les éditeurs évoquent un risque de mortalité lié à la vaccination 5 fois plus élevé que celui lié au COVID-19 chez les personnes âgées de 20 à 29 ans ;
  • les autorités de santé britanniques ne recommandent pas le vaccin chez les adolescents en raison d’une balance bénéfice-risque qu’ils estiment défavorable [20] ;
  • la Floride recommande aujourd’hui de ne pas vacciner les enfants en bonne santé. C’est le premier État à le faire ;
  • après l’arrêt de la vaccination Moderna chez les jeunes adultes dans plusieurs pays d’Europe, le Vietnam et Taïwan ont suspendu la vaccination des adolescents et des enfants suite à des décès et des effets secondaires graves (TrialSite News). Le Brésil déclare l’envisager à son tour selon l’agence Reuters.

Combien de médecins se souviennent aujourd’hui que le premier principe qui leur a été inculqué lorsqu’ils débuté les études est « d’abord de ne pas nuire » (primum non nocere), qu’une balance bénéfice-risque s’évalue toujours individuellement et que le critère pour stopper un essai clinique n’est pas qu’il tue moins la maladie qu’il prétend combattre (est-ce seulement encore le cas depuis que l’on sait que l’immense majorité des personnes estampillées décédées du COVID sont simplement mortes avec le COVID ?), mais simplement qu’il tue ? Pour rappel, le Pr P. McCullough rappelait en juillet 2021 :

« Pour le vaccin de la grippe porcine 1976, ils l’ont arrêté après 25 décès. La limite pour arrêter un programme est de 25 à 50 morts. »

Mensonge no 3 : La balance bénéfice-risque de la vaccination serait systématiquement en faveur des vaccins, notamment chez les enfants

« Il y a plus de risque statistique de faire une forme grave de COVID-19 quand on a entre 5 et 11 ans, même quand on n’a pas de comorbidité que d’avoir un effet indésirable grave et réversible lié au vaccin. »

Olivier Véran, BFM, 22 décembre 2021

Combien de parents ont fait vacciner leur enfant sur la base des déclarations du ministre de la Santé ? Nous avons détaillé cette balance dans un précédent article.
Parlons-nous la même langue que le ministre ?

Plus récemment, la chercheuse Stefanie Seneff (MIT) a cherché à calculer pour chaque tranche d’âge non pas la balance bénéfice-risque de la vaccination mais la balance coût-risque des injections, c’est-à-dire le risque de mourir de l’inoculation versus celui de mourir du COVID et le bénéfice de la vaccination pour réduire le risque de décéder du COVID.

Ses calculs aboutissent aux ratios suivants, sans appel pour les enfants et les adultes, y compris ceux de plus de 75 ans, le bénéfice (0,13 %) n’étant perceptible qu’au-delà de 80 ans et le risque de décès étant augmenté par la vaccination pour toutes les tranches d’âge [28] :

  • Âge < 18 ans : les personnes de cette tranche d’âge ont un risque augmenté de mourir du COVID si elles sont vaccinées et elles sont 51 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir du COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 18 à 29 ans : les personnes sont 16 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 8 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que du COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 30 à 39 ans : les personnes sont 15 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 7 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 40 à 49 ans : les personnes sont 9 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 5 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 50 à 59 ans : les personnes sont 2 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont légèrement plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.

Ses calculs sont par ailleurs cohérents avec plusieurs études majeures publiées récemment (PantazatosMeyerCrawfordOhanaKuhbandner) [29-33].

Le Pr Peyromaure dénonçait il y a quelques mois une hérésie (Europe 1). Le Pr Claverie et le Pr La Scola mettent en garde contre l’absence de recul concernant les risques vaccinaux, notamment d’apparition de pathologies cancéreuses ou dégénératives à moyen et long terme, l’étude clinique sur laquelle a été évaluée le vaccin ne comportant que 1 000 enfants.

L’article de Kostoff et al. de décembre 2021 Pourquoi vaccinons-nous les enfants contre le COVID-19 ? recense l’ensemble des arguments qui plaident contre l’utilité des injections au sein de cette tranche d’âge, au regard notamment des risques qu’elles engendrent [34]. Comment un ministre peut-il encore les recommander 4 mois plus tard après la publication de cette étude ?

Mensonge no 4 : Le vaccin est sûr pour les femmes enceintes

Conférence de presse d’Olivier Véran concernant la situation sanitaire et la vaccination, 26 août 2021

« Dire qu’on manquerait de recul sur les vaccins est erroné. Nous avons une expertise des vaccins plus importante que sur nombre de médicaments d’usage courant. […] Et je redis ici, les femmes enceintes doivent se faire vacciner pour se protéger et protéger leur bébé. »

Olivier Véran, 26 août 2021

Est-ce vraiment ce que dit la science ?

  • Les femmes enceintes et allaitantes ont été exclues de l’essai clinique, le vaccin n’a donc jamais été testé sur elles en amont de la campagne de vaccination. Les études viennent tout juste de commencer : les résultats ne seront pas connus avant août 2022 (Pfizer), 2024 (Moderna) et fin 2025 pour l’étude C-VIPER.
  • Olivier Véran a pourtant expliqué, le 26 août 2021, qu’aucune agence sanitaire ne peut autoriser l’inoculation d’un produit en l’absence de données cliniques. Or il n’y en a pour l’instant aucune.
  • Le risque d’effets nocifs sur l’embryon ou le fœtus est clairement mentionné dans le Plan de gestion des risques du vaccin Comirnaty® Pfizer [35, p. 110] qui mentionne l’existence de cinq essais en cours visant à évaluer ses risques (le premier se terminera le 30 avril 2023) [35, p. 133, 146, 155].
  • Une étude parue en novembre 2021 met à son tour en garde contre l’impact potentiel de la vaccination maternelle contre la COVID-19 sur le développement fœtal et néonatal [36] : « N’avons actuellement aucune donnée pour évaluer les résultats de la vaccination maternelle contre le COVID-19 sur la santé de la progéniture, et cela peut prendre des années à générer. »
  • Le Plan de management des risques du vaccin Pfizer est d’ailleurs formel :

« L’administration du vaccin ARNm COVID-19 pendant la grossesse ne doit être envisagée que lorsque les avantages potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus. » [35, p. 86]

Sur quelles bases s’est faite et continue à se faire la vaccination des femmes enceintes ? L’enthousiasme planétaire des agences de santé et leur confiance instinctive dans le vaccin sont-il une raison suffisante à leur imposer le vaccin ?

  • Les auteurs d’une étude parue en septembre 2021, bien après l’élargissement de la vaccination à l’ensemble des femmes enceintes, dénoncent des recommandations « à la fois mitigées et contradictoires » et « la nécessité d’identifier, de rassembler et de diffuser rapidement les données disponibles sur l’innocuité des vaccins » [37].
  • L’ANSM indique qu’aucun signal de sécurité n’existe à ce jour mais identifie à ce jour 6 événements indésirables à surveiller : événements thromboemboliques, contractions utérines douloureuses, morts in utero, HELLP syndrome, métrorragies, mastites [38, p. 9]. Les parturientes en sont-elles informées ?
  • Bien que l’Agence affirme que les données de pharmacovigilance française n’ont pas « montré de conséquences des vaccins à ARN messager sur le déroulement de la grossesse », elle réalise pourtant en parallèle une étude (Covacpreg) visant à suivre le déroulement des grossesses des femmes vaccinées.
  • Au 4 mars 2022, elle recensait 588 événements indésirables tous vaccins confondus [39], dont 70 % d’événements indésirables graves (+ 25 % en deux mois), alors que ce taux est seulement de 24 % en population générale. À aucun endroit ne sont précisés ni le nombre de doses administrées ni donc l’incidence de ces événements.
  • À titre d’information, trois médecins du Pentagone ont récemment alerté sur une explosion des effets au sein de l’Armée américaine depuis le déploiement des vaccins, la gravité de ces accusations ayant provoqué le lancement d’un essai clinique visant à les confirmer :
  • Fausses couches : + 279 % (x 3,79) ;
  • Malformations congénitales : + 155 % (x 2,55) ;
  • Infertilité féminine : + 471 % (x 5,71) ;
  • Dysfonctionnement ovarien : + 437 % (x 5,37).

Mensonge no 5 : Le vaccin n’a aucun impact sur la fécondité

« Non, les vaccins à ARN messager ne perturbent en aucun cas la fertilité des femmes. C’est aussi quelque chose qu’on entend souvent. Il n’y a aucun lien qui n’existe, ni en théorie ni dans la pratique, et ce après des mois de recul et des milliards de femmes vaccinées. »

Olivier Véran, Conférence de presse, 26 août 2021

Non, il est impossible de l’affirmer et là encore, Olivier Véran ne peut l’ignorer puisque les études concernant les troubles menstruels n’ont commencé que fin juillet. Il le peut d’autant moins au regard des alertes émises par la communauté scientifique :

  • Des milliers de femmes dans le monde ont signalé l’apparition des troubles menstruels depuis le début de la campagne de vaccination : fausses couches, absence temporaire ou disparition des règles, entraînant un diagnostic de ménopause précoce. Ménopause ou stérilité ?
    D’autres évoquent des saignements ininterrompus pendant plusieurs semaines, avec pour possible conséquence la destruction prématurée de leur stock d’ovocytes. Le Collectif Où est mon cycle ? relate le cas d’une jeune femme ayant déclaré une endométriose peu de temps après sa vaccination, qui s’est résolue par l’ablation de son utérus.
    L’association Vérity (France), le collectif Real Not Rare (États-Unis) ou le Testimonies Project (Israël) diffusent quotidiennement de nouveaux témoignages de possibles effets secondaires des vaccins dont un grand nombre concerne des problèmes gynécologiques.

La parole se libère, les témoignages sont aujourd’hui légion (le collectif Où est mon cycle ? était reçu ces derniers jours au Parlement européen et par les sénateurs français) mais la question suivante se pose : ces drames étaient-ils évitables ?

La stérilité masculine est un autre point d’inquiétude :

  • Deux études parues l’une en octobre 2020 [45], l’autre en novembre 2020[46] ont montré que la protéine Spike se lie aux cellules ovocytaires, placentaires, mais également testiculaires, comme le montrait l’étude de biodistribution conduite par Pfizer [AMM p. 54].
  • De nouvelles données ont confirmé ce risque en 2021 : une étude publiée le 20 décembre 2021 [48] montre un remaniement des ovaires par la protéine Spike chez le Poisson-zèbre ; une autre, datée du 11 mai 2021 [49] identifie l’implication de la protéine Spike sur le système de reproduction masculin et la fertilitévia notamment la formation d’anticorps contre une hormone (la kisspeptine).

Peut-on raisonnablement dire qu’aucun lien n’existe ni en théorie ni dans la pratique et se satisfaire des propos rassurants du ministre évoquant les milliards de femmes injectées quand on sait que :

Mensonge no 6 : Le vaccin ne modifie pas le génome

« Non le vaccin ARN messager ne modifie pas le génome. D’ailleurs il ne peut même pas rentrer dans le noyau des cellules. Les noyaux sont des sortes de citadelles imprenables. L’ARN il est détruit en quelques heures, de jours, le temps de faire produire hors du noyau par nos cellules des anticorps contre le virus. »

Olivier Véran, Conférence de presse, 26 août 2021

Aucune étude de génotoxicité n’a été réalisée par les laboratoires [1, p. 50], mais plusieurs scientifiques ont alerté en amont de la campagne de vaccination sur l’existence d’un possible risque de modification du génome par les vaccins ARNm [52, 53].

Les récentes découvertes scientifiques leur donnent aujourd’hui raison :

  • Ce risque a été confirmé in vitro dès mai 2021 par l’Académie des sciences [54].
  • Une étude publiée en juin 2021 a montré que les cellules de mammifères possèdent une transcriptase inverse native (la polymérase thêta, Polθ) permettront donc de réinscrire des segments d’ARN peuvent dans notre ADN [55, 56].
  • Un article daté du 25 février 2022 mettant en évidence une transformation de l’ARN du vaccin Pfizer en ADN dans des cultures de cellules hépatiques clôt à cette polémique [57].

Combien auraient accepté de « se faire injecter dans le corps un produit de thérapie ou cellulaire », qui est la catégorie dans laquelle la FDA et l’Agence européenne des médicaments classent les vaccins à ARN messager (pages 7 et 23 du formulaire de déclaration d’inscription en bourse de BioNTech) ? Selon Stefan Oelrich, le PDG de Bayer, qui s’interrogeait à voix haute lors du World Helath Summit 2021, ils auraient été… 0,5 %.

Ceci explique-t-il cela ?

De l’obligation vaccinale à l’extorsion de consentement

Nous n’avons relevé ici que les affirmations du ministre de la Santé qui sont factuellement mensongères. D’autres sont éminemment problématiques (le vaccin ne donne pas le cancer, le sida, la maladie de Creutzfelds-Jakob…), car elles ne reposent sur aucun fondement scientifique et sont donc de nature à biaiser le consentement des Français :

Nous avons dénoncé il y a plusieurs semaines le mensonge du ministre de la Santé devant la représentation nationale visant à exclure a priori le rôle du vaccin dans les décès recensés par l’ANSM, dont il est par ailleurs légitime de penser qu’ils sont largement sous-estimés par rapport à nos voisins européens :

  • pas de cause de décès retrouvée dans 44 % des cas étudiés ;
  • aucune ne recherche des causes du décès pour les personnes de plus de 50 ans, la conduisant à exclure de ses investigations 75 % des cas ;
  • pas d’objectif d’exhaustivité dans le recensement des cas (site de l’ANSM).

Son silence interroge et inquiète d’autant plus aujourd’hui puisque le Gouvernement refuse toujours catégoriquement de supprimer le passe vaccinal et de réintégrer les soignants alors que plus rien ne le justifie (déclarations d’Olivier Véran et d’Emmanuel Macron).

Risques vaccinaux réévalués

Études, données de pharmacovigilance, autopsies… les alertes concernant les risques vaccinaux ne cessent de se multiplier. Jamais un vaccin n’aura été associé à un volume aussi élevé d’effets secondaires, dont on considère habituellement (rapport Lazarus) [62]), comme l’a d’ailleurs confirmé récemment Martin Blachier, qu’ils ne sont déclarés qu’à hauteur de 1 % (selon d’autres études, le facteur de sous-déclaration serait de 20 [29] ou de 41 [63, 64]) :

  • L’OMS dénombre à ce jour (5 avril 2022) 3 541 451 effets secondaires observés dans le monde (source : http://www.vigiaccess.org/), dont 40 % se manifestent chez les 18-44 ans.
  • À titre de comparaison, elle dénombre 272 202 effets secondaires pour le vaccin contre la grippe, 15 085 pour le vaccin contre le tétanos, 711 pour le vaccin contre les oreillons survenus depuis 1968, c’est-à-dire survenus en plus de 30 ans versus 1 an. Ces événements indésirables représentent donc 13 fois le nombre d’effets secondaires recensés en plus de 50 ans après une vaccination contre la grippe.
  • Aux États-Unis, le VAERS recense 1 205 753 effets secondaires post vaccination COVID, dont 26 396 décès pour un total de 2 074 104 d’effets secondaires et 35 763 décès post-vaccinaux, ce qui représente 74 % des décès post-vaccinaux et 58 % des effets indésirables recensés en 31 ans, tous vaccins confondus sur le territoire américain.
  • En Europe, la base EudraVigilance (base officielle de l’EMA) recense début avril plus de 42 000 décès post vaccination COVID, tous vaccins confondus, le chiffre symbolique des 1 000 000 effets secondaires a été dépassé fin septembre, il s’élève aujourd’hui à 1  746 550.
  • En France, l’ANSM recensait en décembre 2021 [38] : 121 486 événements indésirables (soit 271 % des 45 000 cas/an moyens tous médicaments confondus), dont 29 157 événements indésirables graves, 1 512 décès (dont 1 167 pour le vaccin Pfizer), auxquels s’ajoutent : 8 454 hospitalisations ;
    680 invalidités ;
    1 300 mises en jeu du pronostic vital.
    Elle recense 152 308 événements indésirables au 04 avril 2022, soit 25 % de plus en 3 mois .

Le lien avec le vaccin est-il avéré ? Impossible de l’affirmer, mais la comparaison au sein de chaque base avec les années précédentes et les autres vaccins est édifiante. Pourquoi se cantonner aux seules données françaises, dont la présentation est particulièrement opaque alors que la promotion des vaccins s’est faite sur la base des données mondiales ? L’explication est peut-être à trouver ici :

D’autres signaux sont éminemment préoccupants, notamment :

  • La multiplication des études portant sur des séries de cas cliniques et/ou des mécanismes physiopathologiques pouvant expliquer l’incidence de ces effets secondaires : plus de 1 000 selon une revue de la littérature (non exhaustive) actualisée au 10 janvier 2022. À titre d’exemple, une étude parue le 3 avril 2022 dénonce, encore une fois, une toxicité cardiaque des vaccins COVID-19 « sans précédent » selon les auteurs [65].
  • Les premières autopsies de personnes vaccinées réalisées en Allemagne [16, 17, 66, 67] et aux États-Unis [18] : les pathologistes alertent depuis plus de six mois sur leurs découvertes (lésions inédites, incidence hors norme de décès de personnes jeunes, notamment mineures).
  • La réévaluation du nombre d’effets indésirables déclarés dans en pharmacovigilance sur la base d’une série d’études [28-33, 63, 64] et, de manière plus inquiétante, sur les données des assureurs allemands : 10 fois plus d’effets secondaires selon l’assureur allemand BKK ProVita. L’un des plus éminemment pathologistes au monde, le Dr Peter Schirmacher, qui a réalisé les toutes premières autopsies de personnes vaccinées alertait à nouveau le 23 mars 2022 30 % des décès suspects imputables au vaccin dans sa pratique, de nombreux cas probablement non signalés et l’inefficacité de la vaccination obligatoire en population générale.
  • L’identification régulière de nouveaux signaux potentiels de sécurité : aphasie postvaccinale (52 en 2019 vs 3 057 rattachés au COVID), pemphigoide bulleuse auto-immune, déjà évoquée comme possible effet secondaire en octobre 2021 (série de cas, dont un mortel), troubles auditifs (l’OMS se décide à enquêter), ces signaux viennent compléter une liste hors norme de pathologies postvaccinales (plus de 1 200 types d’effets secondaires surveillés par Pfizer, recrutement de 1 800 employés supplémentaires pour analyser les signalements d’effets secondaires) [68, p. 6, 30-38].
  • La publication des premières études visant à comparer les effets secondaires des vaccins contre le COVID et du vaccin contre la grippe [69]. Le résultat est sans appel :

« La dyspnée, l’arrêt respiratoire, l’embolie pulmonaire, l’infarctus du myocarde, la thrombose, les hémorragies cérébrales et la pneumonie étaient les effets indésirables les plus fréquemment mentionnés dans les rapports de décès. […] Il existe un important excès de risque de décès, d’hospitalisation et de rapports mettant en jeu le pronostic vital pour tous les vaccins COVID-19 par rapport aux vaccins antigrippaux. »

Que se passe-t-il avec le vaccin Pfizer, alors même que la FDA, dont le directeur général a récemment divulgué comment les laboratoires négociaient l’homologation de leurs produits (ce que confirme la lettre d’accompagnement du virement adressé par Pfizer à l’attention de la scientifique principale de la FDA, le Dr Marion Gruber, qui a démissionné de son poste en novembre 2021 après avoir approuvé le vaccin Pfizer et dont l’époux est le vice-président de la recherche et développement clinique des vaccins), a dû être contrainte par la justice de divulguer les données cliniques de la vaccination Pfizer (en cours de publication).

https://twitter.com/Anaiss_tea/status/1494059501070479360

Les études montrent par ailleurs aujourd’hui que :

  • les effets secondaires sont majorés en cas de vaccination d’une personne ayant été précédemment infectéeOn le sait depuis septembre 2021 : comment comprendre le slogan « Une injection = une infection », considéré comme aberrant par un grand nombre de scientifiques ? [70]
  • les injections répétées induisent une fatigue du système immunitaire et/ou une auto-immunité systémique [71-74]. On le sait en réalité depuis une étude de 2009 selon laquelle : « Une immunisation répétée avec un antigène provoque une auto-immunité systémique chez des souris autrement non sujettes à des maladies auto-immunes spontanées. » [74] Sur quels fondements scientifiques reposent les boosters, actuellement contestés par l’EMA et l’OMS ?
  • le PDG de Moderna l’a d’ailleurs confirmé en 2016 en mettant en cause l’exposition répétée aux nanoparticules lipidiques :

« Ces nanoparticules peuvent entraîner des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années. »

  • le mécanisme vaccinal auquel se réfère le ministre de la Santé a été démenti il y a plusieurs mois : la protéine Spike est non seulement toxique [75-84] mais elle atteint l’ensemble des organes [85-93] (c’est écrit noir sur blanc dans les AMM de Pfizer et de Moderna [93, p. 47]) où elle persiste pendant au moins 60 jours [94, 95] sans qu’on sache si le corps l’éliminera un jour ni pendant combien de temps l’ARNm de synthèse injecté continue d’en produire [96].

Cet échange entre deux médecins concernant l’explosion des décès dans l’Armée américaine devrait logiquement glacer le sang de tout ministre de la Santé :

« Il y a une augmentation de 4 133 % des notifications de décès de militaires dans VAERS (pharmacovigilance vaccinale) entre 2020 et 2021 ! […] Le Dr Theresa Long (lanceuse d’alerte) m’a dit que l’an dernier 88 soldats de Fort Bragg avaient été retrouvés morts dans leur lit ! »

Bénéfices individuels et collectifs imaginaires

Le miracle vaccinal s’est définitivement dissipé il y a plus de six mois :

  • les personnes vaccinées et non vaccinées transmettent le virus de la même manière [97-104] ;
  • une étude d’envergure a démontré en septembre 2021 que le nombre de contaminations n’est pas corrélé au niveau de la couverture vaccinale [105], les pays vaccinés étant au contraire ceux où le virus circule le plus (OMS).
  • l’Afrique enregistrait en octobre 2021 la baisse des nouveaux cas la plus significative malgré un niveau de vaccination le plus faible dans le monde alors que l’Europe rapporte le taux d’incidence hebdomadaire des cas le plus élevé (OMS). À titre d’exemple, le Nigeria, pionnier dans le recours aux traitements précoces, totalise 3 142 morts pour une population de 206 millions d’habitants (136 fois moins qu’en France) malgré le taux de vaccination le plus faible au monde (8 %).

Le variant Omicron a définitivement rebattu les cartes :

  • en France, le taux d’incidence est actuellement le plus élevé en Bretagne, région la plus vaccinée. Son plus bas niveau est a contrario observé en Guadeloupe, département le moins vacciné. Avec l’émergence du variant Omicron, on parle désormais d’une efficacité négative du vaccin sur les contaminations.
  • en Norvège, une étude vient de chiffrer l’efficacité du vaccin chez les adolescents deux mois après leur deuxième dose : 23 % [106], confirmant les résultats de l’étude danoise de décembre 2021 qui avait déjà montré que les personnes doublement vaccinées s’infectent désormais plus que les personnes non vaccinées (efficacité négative de – 76,5 % pour le vaccin Pfizer et – 39,3 % pour le vaccin Moderna) [107].
  • les données récentes de la littérature pointent au contraire une contribution majeure du vaccin dans le développement de formes graves (anticorps facilitants, patients immunodéprimés jamais inclus dans les essais cliniques…), les décès causés par Omicron touchant essentiellement des personnes vaccinées (> 94 %), quasi exclusivement de plus de 60 ans.
Statistiques des décès COVID France par statut vaccinal, décembre 2021, issues de la Drees

Le mythe de l’épidémie de vaccinés est désormais une illusion à ce point criante qu’aucun Français, y compris vacciné, ne peut décemment croire en une quelconque utilité du passe sanitaire.

Comment comprendre dès lors la volonté d’Olivier Véran et du Président de la République de continuer à imposer une obligation vaccinale, illégale au regard du droit européen, au nom d’un risque sanitaire qu’aucune donnée scientifique ne soutient plus désormais, sans s’alarmer à aucun moment ni de la gravité des alertes émises par les scientifiques, ni du poids que font peser sur l’hôpital et sur la société les effets secondaires des vaccins dont Olivier Véran a lui-même reconnu que 24 % d’entre eux étaient des effets secondaires graves ? Jusqu’à combien de doses sont-ils prêts à aller avant de reconnaître que ces vaccins ne sont pas efficaces, s’interrogeait à voix haute un professeur de biologie il y a déjà six mois ? [108]

Israël, laboratoire à ciel ouvert de la vaccination Pfizer avait déjà prévenu en août 2021 : « Ne pensez pas que les boosters sont la solution. » [109] La toute dernière étude du New England Journal of Medicine parue le 5 avril 2022 [110] le confirme pour la quatrième dose, avec :

  • une chute de l’efficacité à près de 10 % en deux semaines ;
  • qui commence à s’effriter après 4 semaines ;
  • qui reste relativement élevée contre les formes graves mais jusqu’à la 6e semaine seulement.

Chacun jugera s’il souhaite ou non se faire inoculer une quatrième fois en un an, en fonction de son risque individuel, mais il doit pouvoir décider en connaissance des risques. Selon le pathologiste Ryan Cole dont nous publions une interview il y a quelques semaines [60], la balance ne plaide pas en faveur d’une énième injection.

https://twitter.com/Anaiss_tea/status/1512309617522528259

Jacques Cohen, Pr émérite à l’URCA de Reims et immunologiste, le confirme d’ailleurs et exprime ses craintes concernant de futures injections : « On a vacciné avec un certain nombre d’incidents. Mais si on met une troisième dose, là, c’est un peu tenter le diable, c’est-à-dire augmenter le taux d’effets secondaires. » Les Dr Michael Palmer et Sucharit Bhakd du collectif Doctor for ethics l’expliquaient dans un article publié le 10 janvier 2022 [111].

La « réactogénicité plus sévère après la 2e dose » figure déjà parmi les signaux actuellement sous surveillance de l’ANSM. Sur quels critères scientifiques est-elle imposée aujourd’hui aux Français, il y a quinze jours au plus de 80 ans, depuis aujourd’hui au plus de 60 ans, et demain ?

L’ombre de la méthode McKinsey ?

Aucun médecin ne peut lucidement soutenir aujourd’hui un programme de vaccination non ciblée, encore moins l’imposer à la population. Aucune institution garante de la Constitution ne peut permettre une telle dérive et une telle entorse au droitpiétant plus de 10 textes de lois, dont le Code de Nuremberg. C’est précisément l’intelligence diabolique du passe sanitaire, qui présente accessoirement l’avantage pour le Gouvernement de ne pas avoir demain à indemniser les victimes, du moins si l’on en croit le rejet de l’amendement proposé par le sénateur Alain Houpert visant à corriger cette injustice puisqu’Olivier Véran a assuré le contraire, comme il avait assuré le 23 décembre 2020 que la vaccination ne serait jamais obligatoire et le passe sanitaire, limité aux événements exceptionnels :

Pourquoi en sommes donc nous là aujourd’hui ? Pourquoi des doses continuent-elles d’être commandées ? Pourquoi les Français doivent-ils vivre avec l’angoisse de devoir se soumettre à des injections objectivement délétères, sans aucune raison apparente ?
Est-on en droit de parler d’escroquerie ou de tromperie aggravée compte tenu de l’absence d’impact des vaccins sur la mortalité COVID, pourtant revendiquée dans l’AMM pour justifier la précipitation de sa mise sur le marché [1] ?

Le conflit d’intérêts entre le président du Conseil constitutionnel et le cabinet McKinsey est connu depuis des mois. On apprend aujourd’hui à la faveur du contexte électoral que c’est le même cabinet McKinsey qui assure depuis l’origine le pilotage de la stratégie vaccinale française sous la tutelle du ministre de la Santé.

Premier problème, des membres de McKinsey accompagnent gracieusement Emmanuel Macron depuis la création d’En marche ! dont plusieurs cadres sont également des associés du cabinet.

Y a-t-il eu appel d’offres ? On l’ignore, mais si tel est le cas, jamais il n’aurait pu être remporté par un prestataire dont le siège est basé dans un paradis fiscal, en l’occurrence le Delaware. Le Paquet national financier enquête, mais déjà certains s’interrogent.

Est-ce McKinsey qui a recommandé d’interdire aux médecins de prescrire, y compris pour eux-mêmes ou pour les proches ?
Lui a-t-il le cas échéant également dicté la liste des molécules censurées ?
Le gouverneur du Kansas vient de réhabiliter leur utilisation et de requalifier en « négligence délibérée » le refus de prescrire ou de délivrer de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine dont l’efficacité est à leurs yeux avérée :

Est-ce le cabinet McKinsey qui a suggéré que l’on remplace l’évaluation clinique des patients par des tests PCR dont on savait depuis le début qu’ils ne permettent pas d’identifier si une personne est contagieuse ou malade et dont on sait aujourd’hui qu’ils ont effectivement produit un nombre de faux positifs estimé dans certains pays à… 97 % ? (§ 17, iii du jugement rendu par la Cour d’appel de Lisbonne le 11/11/2020) ?

Est-ce également lui qui a proposé que les médecins puissent administrer du rivotril hors AMM sur la base d’un test PCR ?

Est-ce enfin le cabinet McKInsey qui a conseillé au Sénat de rejeter la demande du Pr Toubiana qui réclamait un accès complet aux statistiques de mortalité toutes causes confondues en fonction du profil de vaccination ? Peut-on parler d’« obstruction » comme le pense son auteur ?

Est-ce le cabinet McKInsey qui a encouragé les confinements dont l’échec est aujourd’hui acté [112-114] et dont le retentissement dramatique sur l’économie et la santé mentale autorise à le qualifier de « barbare » ?
Combien de Français se sont fait vacciner pour ne plus jamais revivre ça, combien de jeunes l’ont fait en toute confiance suite aux déclarations d’Olivier Véran ?
On se souvient du slogan qu’il avait utilisé, lors de la visite d’un vaccinodrome :

« Le vaccin est 100 % efficace contre les confinements » ?

Second problème, McKinsey est également actionnaire du laboratoire Pfizer [115, p. 262] dont il a assuré le placement des vaccins dans 78 pays (c’est en tout cas le nombre de pays où il est implanté), via les mandats de vaccination et les passeports sanitaires. Autrement dit, des obligations vaccinales déguisées reposant sur trois piliers fondamentaux : la pression économique, sociale et morale, le refus de soins pour les personnes non vaccinées et la confiance dans le vaccin. Or c’est là que les choses se compliquent.

Faut-il voir dans les mensonges d’Olivier Véran et dans les provocations du Président de la République à l’encontre des non-vaccinés une manière de responsabiliser les Français, quoi qu’il en coûte pour leur santé, ou bien plutôt une méthode de vente agressive ? McKinsey était-il informé des conclusions de l’essai clinique, dont la publication récente des données,sur ordre de la justice confirment selon Philip G. Kerpen ce que les scientifiques ont mis depuis en évidence :

  • Des effets secondaires plus graves et plus fréquents chez les plus jeunes, qui tendent à augmenter en fonction de la dose (p. 324)
  • Une baisse de l’immunité les deux jours suivant l’injection, persistante pendant sept jours (p. 319)
  • Pas ou peu de bénéfices chez ceux ayant déjà contracté le COVID.

Si tel était le cas, Olivier Véran l’était-il également ? La récente nomination (26 août 2021) au poste de directeur de l’Innovation de Pfizer de l’ancien consultant de McKinsey, Aamir Malik, alors en poste lors de la campagne de 2017 interdit-elle de le penser ?

Accélérer alors que tous les signaux sont au rouge, c’est en substance la méthode qu’a utilisée le cabinet McKinsey lors de la crise des opioïdes pour aider l’entreprise Purdue Pharma à augmenter ses ventes. Les décès par overdose augmentent et dissuadent les pharmaciens de maintenir la distribution d’Oxycontin ? Offrez-leur des rabais ! Cynique ? Oui. Bilan : 500 000 morts, un recul de l’espérance de vie des Américains et le plus gros scandale sanitaire de ce siècle. McKinsey sera condamné par la justice, en pleine crise du COVID, peu avant d’être reconduit dans ses missions par le Gouvernement, et s’engagera à ne plus conseiller aucune entreprise pour placer ses produits.

Les passeports sanitaires seraient-ils une alternative relevant du même procédé ? La justice le dira, une plainte a été déposée par plusieurs associations pour « corruption » et « recel de favoritisme ». Mais on ne peut que s’étonner du mimétisme entre la stratégie vaccinale française et celle adoptée pour le compte de Purdue Pharma puisque, depuis la promesse de ne pas imposer la vaccination aux Français et de limiter le pass sanitaire à des situations exceptionnelles, la réponse du Gouvernement face à la terreur des Français de se faire injecter le vaccin a toujours été la suivante :

  • élargir le nombre d’activités et de lieux soumis au pass sanitaire ;
  • augmenter le nombre d’injections requises pour son maintien ;
  • réduire arbitrairement la durée d’immunité sans jamais tenir compte des alertes émises par la communauté scientifique.

Il manquait en effet une explication rationnelle permettant de comprendre comment un ministre de la Santé avait pu mentir aux Français avec un tel aplomb et leur faire courir de tels risques.

Faut-il en conclure que l’acharnement vaccinal qu’ils subissent depuis un an et l’injonction qui leur est faite de se sacrifier au nom de l’intérêt supérieur de la nation n’a jamais eu d’autre finalité que de les transformer en produits de consommation de l’industrie pharmaceutique ?
Combien de millions ont-ils offerts aux laboratoires en leur permettant de tester gratuitement une nouvelle technologie et en effectuant pro bono le placement de leurs « vaccins » ?
Une compensation a-t-elle été négociée en échange de ce cadeau commercial ?

S’il y a une autre explication, il est urgent de la donner.

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Le site lepointcritique.fr ne se fixe pour mission que d’informer le public. Il n’a donc en aucun cas vocation à se substituer ni à un avis ni à un diagnostic médical, encore moins à conseiller ses lecteurs sur l’usage ou le non-usage d’un médicament.




Où il est encore question de McKinsey

[Compilé par Nicole]

[Source : marianne.net]

« McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le parquet ne déclenche pas d’enquête »

Tribune

Par Tribune collective

Ils sont magistrats, tenus donc à une certaine réserve. Mais bien qu’ils le fassent anonymement, ils ont choisi de prendre la parole. Parce que pour eux, dans l’affaire McKinsey, il y a matière à ouvrir une enquête préliminaire. Ne pas le faire, disent-ils, ce serait alimenter, à raison, le soupçon des Français…

L’ampleur et la dimension des informations révélées par le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets de conseil publié le 17 mars dernier a le mérite d’éclairer les citoyens sur l’état de délabrement de nos institutions, gravement menacées depuis plusieurs années par des dérives susceptibles de relever du champ pénal, et à tout le moins, osons le dire, de donner à voir un État possiblement frappé par la corruption.

Les articles publiés sur ce sujet par des journalistes d’investigation, notamment celui du 30 mars par le Canard enchaîné sur « l’incroyable myopie » du fisc français, devraient en principe conduire le procureur de la République, qu’il s’agisse du parquet de Paris ou du PNF, à ouvrir une enquête préliminaire, comme il l’a récemment fait pour d’autres dossiers.

À LIRE AUSSI : Affaire McKinsey : le PNF « étudie » l’opportunité de lancer une enquête

Nous savons en effet, et selon le fonctionnement normal des institutions, que le PNF a ouvert une enquête préliminaire en 2022 du chef de détournement de fonds publics concernant des suspicions d’emploi fictif visant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle. De même, et plus récemment, en période de campagne électorale, et comme il l’a fait en 2017 avec François Fillon, le PNF vient d’ouvrir une enquête concernant des soupçons de favoritisme visant Laurent Wauquiez dans l’attribution d’un marché public au Puy-en-Velay et a mené mardi 29 mars une perquisition dans la mairie de la préfecture de Haute-Loire : « Une enquête préliminaire est en cours des chefs de favoritisme, de corruption et de trafic d’influence, a confirmé le PNF. Des perquisitions ont eu lieu ce matin », peut-on lire dans la presse, selon un communiqué du PNF du 29 mars 2022.

Les magistrats du parquet ont principalement pour mission d’apprécier les plaintes mais aussi les dénonciations qui sont portées à leur connaissance, et de déclencher des enquêtes auprès des services de police ou de gendarmerie qui effectuent des investigations sous leur contrôle, avant d’y donner suite ou non.

Mais que faire lorsque le chef de l’État, garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire et de la séparation des pouvoirs, est lui-même menacé par des révélations pouvant le mettre pénalement en cause ? Que faire lorsque le garde des Sceaux, nommé par ce chef de l’État – qu’il soutient par ailleurs comme candidat –, est le supérieur hiérarchique du Parquet national financier dont le procureur a été choisi par son écurie ?

Pour éviter le soupçon

En notre qualité de magistrats ayant prêté le serment solennel de servir sans réserve et fidèlement la justice rendue au nom du peuple français, au nom de cette promesse essentielle de maintenir un État de droit, dont les juges sont les gardiens, nous alertons par la présente tribune les citoyens sur la nécessité d’une véritable réforme concernant le statut du parquet et le principe d’opportunité des poursuites dans les dossiers les plus sensibles. Pour que la justice ne soit pas soupçonnée de protéger ou favoriser tel homme politique, ne faudrait-il pas instaurer un principe de légalité des poursuites, c’est-à-dire obligatoire, au nom du principe d’égalité de traitement de chacun des responsables politiques devant la loi ?

À LIRE AUSSI :McKinsey : « L’omniprésence des cabinets de conseil est un scandale démocratique »

À l’heure où l’indépendance de la justice et la confiance en elle sont soi-disant au cœur du débat démocratique, la question de savoir si les magistrats du parquet peuvent encore être considérés comme des autorités judiciaires indépendantes ou être réduits à n’être que des sous-préfets aux ordres de l’exécutif, est au cœur du débat.

Si les autorités judiciaires ont été saisies en application de l’article 40 du Code de procédure pénale selon le communiqué du Sénat, du faux témoignage du directeur de McKinsey, les faits portés à la connaissance du public par ce rapport sont susceptibles de révéler d’autres infractions pénales d’une gravité bien supérieure, et légitiment à tout le moins le déclenchement d’une enquête préliminaire.

L’ombre d’un scandale d’État

Ces faits concernent tout un système susceptible de mettre en cause les plus hautes instances de l’État : les ministres placés à la direction d’administrations centrales, ordonnateurs des deniers publics ayant engagé des dépenses au nom de l’État, et selon des procédures de marchés publics dont il appartient à la justice d’en vérifier la régularité.

Il serait anormal que le parquet ne déclenche pas une enquête et des investigations sur ce qui pourrait être un véritable scandale d’État. Nous osons espérer que cette enquête qui sera à charge et à décharge, aura lieu à court terme.

Fraude fiscale, détournements de fonds, conflit d’intérêts…

En effet, le processus d’intervention des cabinets conseils dans le champ étatique et public devrait attirer l’attention de tout magistrat du parquet normalement « constitué » sur les points suivants :

– La régularité de la procédure d’attribution des marchés au regard du code des marchés publics et du délit de favoritisme. Cette question ne peut qu’être posée au vu des liens mis en évidence entre les acteurs privés et publics de ces marchés.

– La fraude fiscale, concernant le non-paiement de l’impôt par la société de conseil basée en France au regard de son niveau de transfert. Si le procureur ne peut certes pas agir en matière de fraude fiscale sans plainte préalable de l’administration fiscale, tel n’est pas le cas en matière de fraudes aux marchés publics et à la commande publique. Le délit de concussion, qui consiste pour un agent public à ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû, est également concerné.

– La réalité des prestations effectuées par le cabinet (cette question se pose très sérieusement concernant les 950 000 euros versés pour les États généraux de la justice). En effet, le rapport indique que si les ministères ont du mal à indiquer quelles sont les actions demandées aux cabinets de conseil, c’est aussi car les salariés de ces entreprises privées travaillent parfois directement dans les administrations, auprès des fonctionnaires. « Si vous aviez voulu [les documents] estampillés par McKinsey présents dans le dossier, vous auriez eu une feuille blanche », a ainsi admis le ministre de la Santé Olivier Véran lors de son audition par la commission le 2 février dernier.

À LIRE AUSSI : Derrière le programme du candidat Macron, les recommandations de McKinsey

En effet, au cours de la crise sanitaire, des consultants ont pu écrire des notes administratives, non sous le sceau de leur cabinet, mais sous celui du ministère des Solidarités et de la Santé. Un tel niveau de confusion des genres ne peut qu’interroger. Et si les prestations facturées correspondent à des travaux fictifs non justifiés, il convient de s’interroger si ces paiements correspondent à un remboursement, une contrepartie (par exemple : un remboursement de dons versés pour une campagne électorale). Ces faits sont susceptibles de qualifications pénales : détournements de fonds publics, corruption passive, active, la liste n’étant pas exhaustive en la matière…

– La question du conflit d’intérêts concernant les représentants de l’État, acteurs de ces pratiques, dont les éventuels liens directs ou indirects avec les cabinets de conseil ne peuvent qu’interroger sur le processus décisionnel ensuite. Car, si la société en cause a été choisie parmi d’autres candidats, encore faut-il s’interroger sur quels critères, au vu des liens entretenus entre cette société et les représentants de l’État.

Ne pas devenir une République bananière

La justice ne saurait être complice de ces dévoiements, il en va de la survie de notre État de droit si nous ne voulons pas devenir une république bananière.

Nous magistrats, refusons de légitimer toute inertie, refusons de laisser croire aux citoyens que la justice protégerait un homme politique, et serait soumise à un garde des Sceaux en campagne électorale.

Une véritable réflexion sur la conduite des enquêtes politico-financières y compris en période électorale doit être menée, et devra faire partie des sujets incontournables au lendemain du scrutin.


[Source : atlantico.fr]

PETITS MEURTRES PHARMACEUTIQUES ENTRE AMIS

Ce scandale McKinsey venu des États-Unis qui révèle le danger (littéralement) mortel du recours incontrôlé aux cabinets de conseil

Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey aurait aussi été payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte, selon le New York Times. Depuis 2010, au moins 22 consultants McKinsey ont travaillé à la fois pour une entreprise pharmaceutique et pour l’organisme régulateur du secteur.

Avec Jean-François Kerléo

Atlantico : Les États-Unis font face à un scandale mettant en cause McKinsey et révélé par le New York Times. Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey est aussi payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte des médicaments dangereux et les mêmes individus gèrent parfois les deux dossiers. Comment expliquer que de tels conflits d’intérêts apparaissent ? 

Jean-François Kerléo : Je pense que les cabinets de conseil naviguent en pleine liberté et dans l’absence de contrôle de leur activité. En Europe, cela s’explique par l’absence de statut de cette profession. Aux États-Unis un droit de la compliance plus développé existe quant aux conflits d’intérêts. Cela montre que, même quand des obligations sont définies, elles demeurent inefficaces si elles ne sont pas assorties d’un strict contrôle. Et il n’existe pas puisqu’il est soumis au bon vouloir des entreprises elles-mêmes. Ce sont aux firmes elles-mêmes d’établir si elles sont en situation de conflit d’intérêt. Pour être efficace, le contrôle doit être externe.

La deuxième explication est à chercher dans le réflexe du recours aux cabinets de conseil. Il devient de plus en plus fréquent, ce qui crée un écosystème public/privé où les membres se sollicitent mutuellement. Ainsi les entreprises privées participent-elles à la réflexion et indirectement à la prise de décision des autorités publiques dans un mouvement qui devient de plus en plus naturel.

Troisièmement, les liens ambigus entre secteur public et secteur privé justifient paradoxalement le recours aux cabinets de conseil. C’est leur expertise en benchmarking, en parangonnage, qui est valorisée. Puisqu’elles agissent auprès de tous, partout dans le monde, elles connaissent les grandes tendances et en informent les autres pays pour, qu’éventuellement, ils les reproduisent. Ils ont ainsi la capacité d’informer les pouvoirs publics sur les orientations, par exemple celles des laboratoires pharmaceutiques. Ils ont une vision panoramique là où les grands corps tournent en silo. Donc le conflit d’intérêt est presque, d’une certaine manière, la justification du recours aux cabinets de conseil. Et puisqu’ils sont des deux côtés du jeu, on peut avoir le sentiment que ce sont eux qui décident.

Vouloir avoir une vraie imperméabilité entre les missions est donc impossible, voire pas même désiré ?

A priori, ce n’est effectivement pas ce qui est recherché. En France, on a vu l’accélération du recours aux cabinets de conseil. Et c’est une autre vision de l’État qui se profile. Pour autant, il faut rappeler que le recours aux cabinets de conseil n’est pas problématique en soi quand il se fait dans un cadre précis, sur une mission particulière, à condition que l’État ait fait la preuve de son incapacité à faire les choses en interne et que les avis produits ne soient pas immédiatement transformés en décisions publiques. Ils doivent rester des avis confrontés à d’autres avis, ceux des experts publics, des universitaires, etc. Mais plus on avance vers l’externalisation, plus l’État se retrouve incapable de faire lui-même ses expertises. Cela renforce le pouvoir des cabinets de conseil et le risque des conflits d’intérêts. À terme, l’État va se retrouver dépossédé. C’est d’ailleurs pour cette raison que la commission sénatoriale préconise que les cabinets suppriment leurs documents à la fin d’une mission. 

D’autant qu’il y a un danger plus important encore, qui est l’atteinte à la souveraineté des États. Les cabinets ont accès à de nombreuses informations, y compris « secret défense ». Évidemment, il n’y a pas de divulgation d’informations, mais une connaissance générale des données qui est utilisable. Il est salutaire de se poser ces questions car cela interroge sur le rôle de l’État. Ce recours massif au cabinet pose une vision de l’État qui doit être discutée.

En France, avons-nous des exemples concrets de conflits d’intérêts de la même ampleur que ce qui est révélé actuellement aux États-Unis ?

Pour l’instant, sans doute pas. L’implantation des cabinets de conseil est plus récente en France, on y a encore moins recours qu’ailleurs en Europe. Mais il est probable que le même genre de situations arrive à terme. Dans un autre registre, la CNIL avait mis en garde contre le stockage par ces cabinets de données sensibles sur des serveurs Microsoft qui, selon une réforme récente, pourraient devoir être transmises aux autorités. Aux États-Unis, le conflit d’intérêts soulevé par le NYT est de conseiller deux acteurs intervenant dans le même secteur avec des intérêts divergents. Pour caricaturer, un avocat ne pourrait pas défendre l’accusé et la partie civile. En France, le conflit d’intérêts se matérialise plutôt sous une forme d’endogamie entre élites du public et élites du privé. Les diplômés des grandes écoles publiques vont désormais pantoufler dans les cabinets de conseil et multiplient les allers-retours. Je préconise que les cabinets de conseils qui sont recrutés par le public communiquent systématiquement la liste de leurs clients.

Lorsque l’on regarde le conflit d’intérêt entre la FDA et le secteur des opioïdes, dans un contexte de forte addiction aux États-Unis, on ne peut pas s’empêcher de présumer de conséquences néfastes, voire mortelles, sur la santé des citoyens américains. Le conflit d’intérêts nuit-il forcément au citoyen ? 

La question est difficile, car il n’est pas exclu que, par hasard, le conflit d’intérêts, des évaluations biaisées – parce que défendant des intérêts privés – conduisent à améliorer la politique publique. Mais il est peu probable que ce soit le cas. Notamment parce que la situation sape toute concurrence, toute possibilité d’approches différentes en favorisant un client. Donc en règle générale, il n’y a pas de politique publique efficace dans un contexte de corruption. En particulier dans le domaine de la santé ou de l’environnement. Et sauf exception, cela portera préjudice, comme dans le cas étasunien, à tous les citoyens. En quoi McKinsey peut-il savoir quelle est la meilleure politique publique sur les opioïdes ? J’aimerais bien le savoir.


https://twitter.com/le_g_media/status/1517148117350551558?s=11




Affaire McKinsey : quelques vidéos pour ceux qui n’ont pas envie de lire

[Source : vududroit.com]

Par Régis de Castelnau

L’affaire McKinsey est un scandale d’État assez considérable. On l’appelle de cette façon par commodité, mais il ne concerne pas seulement la firme américaine. C’est par milliards d’euros que l’État a confié, parfois avec des marchés de complaisance, des missions à l’utilité souvent douteuse.

Avec l’arrogance qui le caractérise Emmanuel Macron, reprenant sa technique du « qu’ils viennent me chercher » avait conseillé aux soupçonneux « d’aller au pénal ». J’ai publié quelques papiers pour baliser le chemin qu’il fallait emprunter en dressant la liste des infractions.

J’ai également enregistré quelques vidéos que l’on trouvera ci-dessous, dans lesquelles j’expose verbalement les éléments que j’ai déjà publiés. J’ajoute également une interview de Béatrice Brugère dirigeante d’un syndicat de magistrats qui donne son opinion. Ce qui permet de constater que je ne dis pas que des bêtises.

[Voir aussi :
McKinsey : le Parquet a ouvert une enquête pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale »
Les nombreuses fois où McKinsey a été mêlé à des scandales
L’opportun scandale Servier qui cache la forêt McKinsey
McKinsey Gate — Suite
McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !
Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ?]




McKinsey : le Parquet a ouvert une enquête pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale »

[Source : lemediaen442.fr]

L’étau se resserre autour du président de la République, Emmanuel Macron. À la veille des présidentielles ce mercredi 6 avril 2022, le Parquet national financier (PNF) annonce avoir ouvert une enquête préliminaire sur le chef de « blanchiment aggravé de fraude fiscale », après un rapport du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques pendant le mandat d’Emmanuel Macron.

Plus tôt, Marianne titrait sur le mécontentement de magistrats français : « McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le Parquet ne déclenche pas d’enquête. » Ces magistrats, tenus à une certaine réserve, ont choisi de parler anonymement, car ils considèrent que « Dans l’affaire McKinsey, il y a matière à ouvrir une enquête préliminaire. Ne pas le faire, disent-ils, ce serait alimenter, à raison, le soupçon des Français… »




Les nombreuses fois où McKinsey a été mêlé à des scandales

[Source : trtworld.com]

La semaine dernière, McKinsey and Co. a accepté de verser 574 millions de dollars aux autorités américaines dans le cadre d’un règlement pour son rôle dans la crise des opioïdes, qui a tué des centaines de milliers d’Américains. 

Le géant mondial du conseil a travaillé avec des sociétés pharmaceutiques telles que Purdue Pharma, qui a gagné des milliards en poussant son analgésique OxyContin sur le marché. 

Les procureurs ont découvert que McKinsey a conseillé ses clients pharmaceutiques sur la manière de vendre agressivement les médicaments qui créent une dépendance. Dans certains cas, McKinsey a suggéré que les opioïdes soient commercialisés par des médecins qui étaient plus susceptibles de les prescrire. 

« Ils n’ont jamais payé une pénalité aussi importante. Peu d’entreprises ont déjà payé une pénalité aussi importante, pour quoi que ce soit. En ce qui concerne l’examen, McKinsey est clairement confronté à plus qu’auparavant », Duff McDonald, auteur de The Firm : The Story of McKinsey and Its Secret Influence on American Business, a déclaré à TRT World.

McKinsey, qui se targue d’avoir une longue histoire d’aide aux entreprises pour sortir des crises, a fait l’objet de multiples controverses ces dernières années. 

En 2019, le New York Times et ProPublica ont publié une série d’articles mettant en lumière la manière dont McKinsey contournait les règles pour obtenir des contrats gouvernementaux et privilégiait les profits à l’éthique.

La société privée Mckinsey est présente dans le secteur du conseil depuis plus de 90 ans. Elle est connue pour recruter des talents issus des meilleures universités et un passage dans cette société est souvent synonyme de carrière prospère pour les diplômés en commerce. 

Discrète sur son travail et ses clients, son armée de 2 000 associés et de milliers d’autres employés conseille les entreprises et les gouvernements sur la meilleure façon d’exécuter les projets.

[Voir aussi :
L’opportun scandale Servier qui cache la forêt McKinsey
McKinsey Gate — Suite
McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !
Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ?]

Mais il lui est arrivé de s’attirer des ennuis pour le travail qu’elle accomplit. En voici quelques exemples. 

L’acolyte anti-immigrés de Donald Trump 

Peu après son entrée en fonction, début 2017, l’ancien président américain Donald Trump a exposé son plan pour contrôler le flux d’immigrants. 

Il a vanté la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique, a appliqué des restrictions en matière de visas pour les pays musulmans et a introduit des politiques qui ont conduit à la séparation des enfants de leurs parents immigrés. 

Washington a été sévèrement critiqué pour sa mauvaise gestion des migrants dans les centres de détention de l’ICE.

Washington a été sévèrement critiqué pour sa mauvaise gestion des migrants dans les centres de détention de l’ICE. (Archives AP)

McKinsey, qui a commencé à travailler avec l’agence américaine de l’immigration et des douanes (ICE) avant l’élection de Trump, a fait l’objet d’un examen minutieux après que des groupes de défense des droits ont exprimé des inquiétudes quant aux mauvais traitements infligés aux migrants dans les centres de détention de l’ICE. 

Le cabinet de conseil a reçu 20 millions de dollars pour ses services, qui consistaient notamment à conseiller l’ICE sur la meilleure façon de gérer ses centres de détention de manière rentable. 

Il a proposé des réductions budgétaires. Par exemple, il a recommandé à l’ICE de faire des économies sur la nourriture servie aux détenus ou d’envoyer les migrants dans des centres situés dans des zones rurales afin de réduire les dépenses. 

Ces recommandations ont même mis les responsables de l’ICE mal à l’aise, selon un rapport de ProPublica. 

McKinsey a rompu son contrat avec l’ICE après qu’un article du New York Times a révélé ce lien en 2018. 

Le scandale de l’Afrique du Sud 

Au cours des dernières années, McKinsey a accepté de payer plus de 100 millions de dollars au gouvernement sud-africain en compensation de son implication dans un vaste scandale de corruption.

Le cabinet de conseil a surfacturé Eskom, un service public d’électricité, et a travaillé avec un sous-traitant lié aux frères Gupta qui ont financé l’ancien président sud-africain Jacob Zuma. 

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est accusé de corruption pour des transactions qui ont également mis en lumière le rôle de McKinsey.

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est accusé de corruption dans le cadre de transactions qui ont également mis en lumière le rôle de McKinsey. (AP)

Zuma, qui a été contraint de démissionner en 2018, fait face à des accusations de corruption. 

McKinsey a gagné des millions de dollars en honoraires de conseil en s’associant à la société Gupta qui est accusée d’avoir soudoyé des fonctionnaires pour obtenir des contrats. 

Si son contrat avec Eskom s’était concrétisé, il aurait représenté les plus gros honoraires de McKinsey en Afrique, soit 700 millions de dollars, pour ses services visant à trouver des moyens de mettre fin aux pannes d’électricité récurrentes. 

Le désastre de Swissair 

Jusque dans les années 1990, Swiss Air était l’une des meilleures compagnies aériennes du monde, connue pour sa ponctualité et la qualité de son service – aussi fiable qu’une montre suisse. 

Lorsqu’elle a cherché à se développer, McKinsey, son conseiller de longue date, a élaboré un plan d’affaires qui a conduit la compagnie aérienne autrefois fière au bord de la faillite. 

Au lieu de se concentrer sur son activité principale, le transport de passagers, la compagnie a développé son activité de restauration et d’autres services au sol. Swissair étant elle-même un transporteur de taille moyenne, contrairement à Lufthansa, et souhaitant réaliser des économies d’échelle, elle a commencé à prendre des participations dans des compagnies aériennes régionales. 

La seule condition pour ses investissements dans ces petites compagnies aériennes en difficulté, telles que les compagnies françaises Air Littoral, AOM et Air Liberte, la compagnie nationale belge Sabena et LOT Polish Airlines, était qu’elles utilisent les services au sol de Swissair. 

Il s’agissait essentiellement d’acheter des clients. Mais la stratégie de McKinsey n’a pas fonctionné comme prévu et ces compagnies aériennes ont non seulement perdu de l’argent, mais ont également obligé Swissair à injecter des centaines de millions de dollars pour les maintenir à flot. 

En fin de compte, Swissair n’a pas seulement abandonné la stratégie, mais a également montré la porte à McKinsey. 

Le désastre d’Enron 

McKinsey a gagné des dizaines de millions pour les services de conseil vendus à Enron, le négociant en énergie qui s’est effondré en 2001 après une fraude comptable massive. 

Jeff Skilling, qui était à la tête de la transformation d’Enron d’une société de négoce d’énergie en un mastodonte qui traitait tout, du gaz naturel au haut débit, était un ancien employé de McKinsey. 

Après l’effondrement d’Enron, qui a ébranlé les marchés boursiers américains, McKinsey s’est dégagé de toute responsabilité, affirmant qu’il n’était pas un conseiller en matière de finances et d’information. 

Mais jusqu’à la fin, elle a fait la promotion du modèle économique d’Enron, en particulier de ses pratiques comptables hors bilan, et a encouragé les autres à suivre son exemple. 

Selon l’un des articles de son magazine McKinsey Quarterly, « le déploiement de fonds hors bilan utilisant des fonds d’investissement institutionnels a favorisé les compétences d'[Enron] en matière de titrisation et lui a permis d’accéder à des capitaux à des taux inférieurs à ceux des grandes compagnies pétrolières ».

Un partenaire de McKinsey a même écrit un livre intitulé « Creative Destruction » dans lequel il vante le modèle économique d’Enron. 

Mais même après toutes ces controverses, les dirigeants d’entreprise et les responsables gouvernementaux continuent d’affluer chez McKinsey pour obtenir des conseils. 

« McKinsey vend clairement quelque chose que ses clients pensent valoir la peine d’acheter », a déclaré M. McDonald. 





L’opportun scandale Servier qui cache la forêt McKinsey

[Voir aussi sur RL]

Par Nicole Delépine

L’arbre qui voudrait cacher la forêt du McKinsey conseiller sanitaire du gouvernement et ses milliards d’€ ? Le Canard ressort le Mediator !

SERVIER, UNE SUBVENTION DE 800 000 €, peut-être ou pas… LES PAUVRES ! Certes il y a de quoi protester, mais les 3 milliards d’€ déjà donnés à Pfizer(([1] à ce jour, d’après l’OMS, 154 105 693 doses de vaccin ont été administrées au prix moyen de 20 euros.)) pour des pseudo-vaccins toxiques et inutiles n’ont droit qu’au silence des médias et du Canard. ET LES DEUX MILLIARDS ET DEMI POUR CONSEIL DE MCKINSEY, SILENCE ? Pourquoi ?

Ce n’est pas nouveau. Feuilletez le site de Marc Girard(([2] https://www.rolandsimion.org/13524-2/ )) pour plus d’informations sur ce scandale bien médiatisé onze ans après sa dénonciation.

23/08/2011 Dr Marc Girard(([3] Élargissement des obligations vaccinales : mystérieuse épidémie chez les lanceurs d’alerte – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) ))

« Que les médicaments dangereux (et, plus encore, leurs effets indésirables parfois désastreux) soient protégés par une certaine omerta, cela n’est pas douteux. C’est d’ailleurs l’une des raisons de mon scepticisme à l’égard des « scandales » complaisamment médiatisés, tels que celui de Mediator actuellement en France : car il faut bien comprendre que ceux dont on parle, si choquants soient-ils, ne sont qu’une infime fraction de ceux qui existent. »

SUBVENTION ACCORDÉE À SERVIER ?

Un jour oui, un jour non, tout dépend de l’émotion des foules… Drôle de façon de faire de la politique en France, à moins que le cabinet McKinsey ne soit trop occupé en ce moment pour conseiller le gouvernement, avec les milliers de tweets qui trouvent bizarre cette façon de gérer la France. Bizarre, vous avez dit bizarre…

Bref il était question d’une subvention de l’État accordée à Servier… Et puis le canard a couiné… et l’indignation des victimes du Mediator a conduit le Président à annuler la subvention le samedi 26 mars en plein scandale McKinsey et la ministre à écrire aux victimes du Mediator. Comme diraient certains : « ben voyons… »

Petit rappel : Le Mediator, médicament antidiabétique commercialisé par le laboratoire Servier, a été retiré du marché en 2009, présumé d’être à l’origine de graves lésions cardiaques. Le nombre de décès est estimé entre 500 à 2 000 personnes.

Pendant 33 ans, de 1976 à 2009, le Mediator a bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché en France. Ce médicament était indiqué chez les personnes ensurcharge pondéraleatteintes de diabète de type 2. Toutefois, ce traitement a surtout été prescrit comme coupe-faim à 5 millions de personnes.

Le 29 mars 2021, le tribunal de Paris a rendu son jugement et a condamné les laboratoires Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour « tromperie aggravée » en ayant « sciemment dissimulé les propriétés “coupe-faim” et les dangereux effets secondaires » du médicament. »

Très tôt après sa commercialisation, le Mediator® est soupçonné de multiplier le risque de valvulopathies cardiaques !

En 1999, il est retiré du marché en Italie en raison de son risque pour la santé. La Haute autorité de santé (HAS) se prononce contre le remboursement du Mediator, jugeant qu’il ne présente pas d’intérêt médical.

En 2003, il est retiré du marché espagnol.

En 2007, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, devenue ANSM) recommande de ne plus le prescrire comme coupe-faim. On se réveille.

En 2007, Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest relance l’alerte connue, mais ignorée sur les dangers du Mediator, après avoir enquêté pendant 10 ans sur ses effets cardiaques. Elle signale des cas de valvulopathies cardiaques à l’Agence du médicament.

Le 30 novembre 2009, le Mediator et ses génériques sont enfin retirés de la vente en France par l’Afssaps. La vérité éclate dans la presse et l’affaire tourne et la catastrophe sanitaire devient un scandale. Xavier Bertrand, ministre de la Santé de l’époque, souhaite que tous les patients ayant été traités par le Mediator consultent leur médecin. Au total, 5 millions de personnes ont utilisé le Mediator® en France entre 1976 et novembre 2009. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux a reçu plus de 9 000 demandes d’indemnisation.

Dix ans après la révélation de ce scandale sanitaire en France, le procès du Mediator s’est ouvert le 23 septembre 2019 au tribunal de grande instance de Paris. Les prévenus, à savoir des cadres du laboratoire Servier et de l’Agence du médicament, ont été jugés pour tromperie aggravée avec mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires et trafic d’influence.

Le 29 mars 2021, soit 11 ans après la fin de la commercialisation du Mediator et plus de 517 heures d’audience, le tribunal de Paris a condamné le laboratoire Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour « tromperie aggravée » Il a fait appel. L’ex-numéro 2 du groupe Servier a été condamnée à 4 ans de prison avec sursis. Le groupe pharmaceutique a toutefois été relaxé du délit d’escroquerie. L’Agence du médicament (ANSM) a été condamnée à 303 000 euros d’amende.(([4] Mediator : affaire, effets du médicament, nombre de morts (journaldesfemmes.fr) ))

LE SCANDALE DU JOUR

L’État devait octroyer 800 000 € d’aide au laboratoire Servier qui a réalisé 4,7 milliards d’€ de CA en 2021, « pour relocaliser la production de 5 médicaments. 2 sont jugés “inefficaces”, voire “dangereux”, par la Haute autorité de Santé, ce qui pourrait se discuter néanmoins, car il faut avoir en tête que tous les vieux médicaments efficaces ou non finissent par disparaître ou en tous cas non remboursés (sous prétexte d’inefficacité) pour être remplacés par d’autres, beaucoup plus onéreux. Donc l’argument d’inefficacité est à prendre avec des pincettes. Ce qui ne justifie en rien la subvention pour autant.(([5] « En plus de sa production historique du Mediator, certains médicaments aujourd’hui fabriqués dans cette usine sont jugés inutiles, voire dangereux, par les autorités de santé. Par exemple, le Triplixam, un diurétique, n’est pas remboursé par la Sécurité sociale, car la Haute autorité de Santé (HAS) l’a jugé inutile. Même chose pour le Vastarel, contre les vertiges et acouphènes ». On peut se demander pourquoi ils ont été si longtemps remboursés…))

Le but officiel : le gouvernement avait décidé de verser cette subvention au groupe pharmaceutique dans le cadre du plan de réindustrialisation du médicament.

INFO FRANCE INFO. Le gouvernement annule sa subvention de 800 000 euros aux laboratoires Servier (francetvinfo.fr)

Un courrier envoyé aux collectifs de victimes du Mediator : sauve qui peut

Dans une lettre envoyée le 26 mars, la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher écrit que “compte tenu de cette émotion que nous entendons, et dans un esprit d’apaisement, je tenais à vous informer que nous avons décidé d’annuler cette subvention au bénéfice du site de Gidy.”

La ministre justifie cependant l’octroi initial de cette subvention dans un souci de “reconstruction du tissu industriel français” et de “réappropriation de notre souveraineté industrielle”. Elle explique également qu’il fautrattraper le sous-investissement, voire le désinvestissement, dans certaines industries de santé.”

“C’est une prime aux délinquants et aux marchands de poison”, Irène Frachon, lanceuse d’alerte de l’affaire Mediator, indignée par la subvention de 800 000 € accordée aux laboratoires Servier par le gouvernement, mais n’aurait pas été choquée semble-t-il, il y a quelques mois par la publicité pour le “vaccin” anticovid » en essai thérapeutique, ni par les obligations vaccinales des tout petits en 2017. Indignation à géométrie variable. Restons vigilants.

DES LIENS DE LONGUE DATE AVEC L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET SERVIER EN PARTICULIER

L’équipe de campagne du candidat Macron connaissait-elle l’existence du site internet mis en place par le gouvernement après l’affaire Mediator, la base Transparence Santé se demande la journaliste… :

« Si elle l’avait regardé, aurait-elle choisi le Pr Jean-Jacques Mourad, interniste à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour être le conseiller Santé du candidat à la présidentielle ? Car tout était là. Une liste longue comme le bras de liens d’intérêts avec Servier, le fabricant du Mediator ».

Entre le 1er janvier 2013 et fin juin 2016, le Pr Mourad a comptabilisé plus de 66 interventions payées par le groupe pharmaceutique (donc une à deux par mois) et plus de 80 000 euros de frais de restaurant et de transport. Le 20 janvier 2014, il a même bénéficié d’une nuit d’hôtel d’un prix de 900 euros.

L’alerte concernant le Pr Mourad est venue du Formindep, l’association qui milite pour une information médicale indépendante. Elle a questionné sur Twitter : « Qui parle ? Le porte-parole de Macron ou le speaker de Servier ? » Le Formindep s’est ému après la participation du médecin aux Rencontres de l’officine, le 4 mars 2017, à Paris, où il représentait Emmanuel Macron.

« Quand vous faites du mal à vos laboratoires pharmaceutiques, comme on l’a fait, ils détruisent de l’emploi, ils ferment des sites. »

Discours de Nevers en 2017.

Le 6 janvier 2017, lors d’un discours à Nevers, Emmanuel Macron dit :

« Vous le savez, nous prenons à 100 % en charge les affections longue durée (ALD). En 2011, une mauvaise décision a été prise : celle qui a consisté à sortir des ALD l’hypertension artérielle. (…) Il y a 1 million d’hypertendus sévères, il y en a 50 000 chaque année. Et là c’est une bêtise de ne pas bien les couvrir. Pourquoi ? Parce qu’ils font, ces hypertendus, des accidents vasculaires cérébraux plus facilement, des pathologies, des lésions, des maladies beaucoup plus graves qui vont nous coûter beaucoup plus cher dans six mois, dans un an. Et donc je veux que les hypertendus sévères soient désormais pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. »

Le Pr Mourad démissionnaire est — oh surprise — un grand spécialiste de… l’hypertension. Et que le laboratoire Servier a justement pour médicaments phares des hypotenseurs.

Auprès de E. Macron, reste un conseiller Santé, le Pr Jérôme Salomon, un « Kouchner boy », proche de Didier Tabuteau, premier directeur de l’Agence du médicament de 1993 à 1997… à des dates clés du Mediator. La boucle est bouclée ».(([7] il est vice-président du Conseil d’État depuis le 5 janvier 2022, après en avoir présidé la section sociale du 6 juin 2018 au 5 janvier 2022. A travaillé dans les cabinets ministériels auprès de Claude Évin (Santé, 1988-1991), de Martine Aubry (Emploi et solidarité, 1997-2000) et de Bernard Kouchner (Santé, 1992-1993 et 2001-2002). Il est également le premier directeur général de l’Agence du médicament (1993-1997). Tous, cabinets de ministères supposés de gauche pour ceux qui douteraient des liens politiques du président qui vient de le nommer en janvier 2022 vice-président du Conseil d’État.
Dans le secteur privé, il a occupé la direction générale de la Fondation Caisses d’épargne pour la solidarité pendant neuf ans (2003-2011).))

En conclusion, ne nous laissons pas abuser par les nuages de fumée qui visent à masquer avec l’aide du Canard (volontaire ou non ?) le gigantesque scandale de McKinsey qui dirige de fait la France et tant d’autres pays qui prennent du coup les mêmes décisions depuis des années avec une accélération sous ce quinquennat. Souhaitons-nous que cela perdure ?

Et lisez en détail l’article du Nouveau-monde.ca :

Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ? — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Nicole Delépine

Notes




McKinsey Gate — Suite. Mise à jour 3

Après McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
et L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !

Mise à jour 3

https://twitter.com/josycesarini/status/1508492693323886602

Mise à jour 2

https://twitter.com/naboscope/status/1507641596866711563?s=11

Mise à jour

https://twitter.com/Nonoisback/status/1507583028574498820?s=20


https://twitter.com/zenon71647295/status/1505155127245684738?s=11

https://twitter.com/elianecarrier/status/1507318399457763339?s=11




McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc

[Source : linsoumission.fr]

McKinsey, un de ces cabinets qui conseillent Macron, pour la bagatelle de plus d’1 milliard d’euros en 2021, n’aurait pas payé d’impôts sur les sociétés en France pendant 10 ans. Ce même cabinet qui conseille à nos dirigeants l’austérité budgétaire, aux conséquences sanglantes notamment dans nos hôpitaux. Jeudi 17 mars, une commission d’enquête du Sénat publiait un rapport au vitriol sur ces cabinets de conseil et leur place grandissante dans la sphère publique, sans aucune légitimité démocratique et aux coûts exorbitants. Il y a un mois, Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, nous racontaient l’histoire d’un « phénomène tentaculaire« , en parlant d’un « putsch progressif » au sein de l’Etat. Des révélations édifiantes.

[Voir aussi :
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !]

Par Nadim Février

Fraude fiscale : un mensonge sous serment du directeur associé de McKinsey France ?

Quelle ironie ! McKinsey est un cabinet de conseil connu dans le monde entier, au réseau étendu et détenant une influence très importante dans la conduite de l’action publique de nombreux pays, que peu d’entre nous pouvons mesurer. Un cabinet qu’Emmanuel Macron connaît bien puisqu’il l’a conseillé lors de sa campagne présidentielle. Bien que puissant, c’est un cabinet qui semble souhaiter rester discret. C’est raté. Il est désormais mis sur le devant de la scène suite à des accusations de fraude fiscale.

Après 4 mois de travaux menés par une commission d’enquête du Sénat, cette dernière a révélé que McKinsey n’avait pas payé d’impôts sur les sociétés en France depuis 10 ans. Ce même cabinet qui n’hésite pas à prodiguer de nombreux conseils à nos dirigeants, comme celui de charcuter dans les dépenses publiques et de s’attaquer à l’Etat social. Des recommandations qui sont elles-mêmes vendues à prix d’or. En 2021, les sommes dépensées par la macronie en direction des cabinets de conseil atteignaient 1 milliard d’euros. Un record. Il fallait oser.

Concernant les accusations de fraude fiscale, les rapporteurs de la commission d’enquête « évoquent un exemple caricatural d’optimisation fiscale. » Pourtant, la question avait été posée avait été posée à Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey France, lors de son audition par la même commission d’enquête. En effet, celui avait déclaré : « Nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salariés qui y travaillent sont dans une société de droit français. » Face à ces révélations à ce qui semble être un mensonge sous serment, le sénateur Arnaud Bazin, président de la commission d’enquête, a indiqué que le Sénat allait saisir le procureur de la justice pour une « suspicion de faux témoignage ». Les preuves semblent accablantes. Affaire à suivre.

Des cabinets de conseil qui coûtent une fortune à l’Etat

Combien coûtent ces cabinets privés ? Combien coûtent tous ces « power point », ces « missions d’évaluation » parfois inutiles ? Très cher. Que l’État paye autant pour sous-traiter ses fonctions, souvent pour ce soient toujours les mêmes conseils qui soient appliqués (cure d’austérité sanglante, baisse du nombre de fonctionnaires, réorganisation managériale de la fonction publique à la sauce du privé) est un scandale démocratique. Surtout si, comme McKinsey, ceux-ci ne paient même pas leurs impôts à l’Etat, Etat qu’ils dépècent en se substituant à lui sur de plus en plus de missions. Les chiffres sont édifiants.

Le record d’argent versé aux cabinets de conseil date de l’année 2021 : les dépenses de l’Etat ont dépassé le milliard d’euros en 2021. 1 milliard d’euros d’argent public. Amélie de Montchalain, ministre de la transformation et de la fonction publique avançait le chiffre de 140 millions d’euros par an. De 2018 à 2021, la progression des dépenses est constante. Les dépenses des ministères de la macronie en la matière ont été multipliées par 2,36.

McKinsey payé 4 millions d’euros… pour conseiller de baisser les APL de 5 euros

Le cabinet McKinsey a été payé 4 millions pour réfléchir à l’une des premières réformes qui a confirmé le caractère de président des ultra-riches de Jupiter. « Nous avons également identifié une prestation de 4 millions d’euros de McKinsey pour mettre en oeuvre la réforme des APL, cette même réforme qui réduisait les aides de 5€ par foyer » , a expliqué Eliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat et rapporteure de la commission d’enquête.

Parfois même, certains dépenses de conseil ne servent à rien. L’Etat a en effet payé 497 800 euros à McKinsey pour réfléchir « aux évolutions attendues du marché de l’enseignant » en vue d’un colloque. Ce dernier a été annulé du fait de la pandémie, mais le demi-million d’euros, lui, il a bien été dépensé. C’est l’équivalent de 1 600 purificateurs dans 1 600 restaurants scolaires ou 1 million de FFP2. Enfin, l’omniprésence des cabinets de conseil pendant la crise sanitaire a été majeure. 68 commandes ont été passées à ces derniers « pour un montant total de 41,05 millions d’euros ». La campagne de vaccination, elle, a été en partie sous-traitée à McKinsey pour la somme de 12 millions d’euros. Des chiffres phénoménaux.

Cabinets de conseil : « un putsch progressif » et inquiétant au sein de l’État

L’influence grandissante des cabinets de conseil à l’image de McKinsey au sein de l’État pose de nombreux problèmes. D’abord, quelle est leur légitimé démocratique ? La question se pose d’autant plus que les consultants ont été en première ligne tout le long du quinquennat d’Emmanuel Macron. Selon le rapport de la commission d’enquête, « les cabinets de conseil sont intervenus sur la plupart des grandes réformes du quinquennat, renforçant ainsi leur place dans la décision publique ». Certains ministres minimisent leur influence et parle du caractère ponctuel, notamment pendant la crise sanitaire.

Pourtant, « le recours du gouvernement aux cabinets de conseil a été massif tout au long du mandat d’Emmanuel Macron, et ce bien avant la pandémie ». Ainsi, 1 600 missions auraient été réalisées par différents cabinets de conseil, comme McKinsey, Citwell et Accenture. Eliane Assassi met ainsi en cause leur légitimité, tant leur influence n’a jamais été aussi grande : « Des pans entiers des politiques publiques sont délégués à des consultants, qui n’ont toutefois aucune légitimité démocratique. Il s’agit d’une intrusion en profondeur du secteur privé dans la sphère publique. » La sénatrice déplore un recours aux cabinets de conseil qui est devenu « un réflexe de la part de celles et ceux qui nous gouvernent, et peu importe l’argent qu’on y met. »

La place prise par ces cabinets de conseil dans la sphère publique est inquiétante. Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, n’hésitent pas à parler « putsch progressif » au sein de l’Etat. Selon Caroline Michel-Aguirre, « on a parlé de putsch progressif, mais consentant, parce que ce n’est pas un coup d’Etat au sens où l’Etat ne l’aurait pas voulu. Au contraire ! Les politiques et les hauts fonctionnaires eux-mêmes ont ouvert grand les portes. » C’est donc bien « un choix politique » selon les deux auteurs.

Ce choix politique a commencé sous Nicolas Sarkozy au milieu des années 2000, qui a mis en place la « Révision Générale des Politiques Publiques » (RGPP). Ce qui s’est joué en réalité, c’est un grand plan de réduction des coûts de l’Etat qui a été confié à des consultants, ainsi qu’une « volonté d’appliquer des méthodes différentes à la fonction publique, importées par des multinationales du conseil » comme McKinsey.

Quand l’État paye pour disparaître

Ces multinationales sont arrivés petit à petit dans la sphère publique pour y diffuser les méthodes du privé, en s’attaquant à l’État dans son fonctionnement. Ils ont ainsi appliqué à la sphère publique leur vision du « mieux d’Etat, c’est moins d’Etat » en participant à l’application de politiques d’austérité aux conséquences sanglantes que l’on connaît. Une réduction des dépenses, à laquelle ne s’est pas ajoutée une réduction du champ des compétences de l’État, car selon eux, on peut faire toujours « autant avec moins. »

C’est là où le serpent néolibéral se mord la queue. L’État paie des conseillers une fortune pour des PowerPoints qui semblent inoffensifs, mais qui ont des conséquences réelles pour la vie des gens, car l’État est dépecé de ses fonctions fondamentales, et a de moins en moins de moyens pour mener ses missions essentielles, pour ses services publics qui sauvent la vie des gens. Pour pallier à cela, l’État a recours de manière plus intense aux consultants qu’il pait toujours une fortune pour leurs sous-traiter certaines missions.

Enfin, certains de ces cabinets qui aident l’État à réduire ses dépenses, ne paieraient même pas leurs impôts en France, coûtant d’autant plus cher à l’État et à la société. L’État paie pour disparaître. Définitivement, « le recours aux prestataires privés fonctionne comme un « cliquet » à la fois technique et budgétaire, qui interdit tout retour ». Il est temps de balayer l’oligarchie néolibérale qui nous gouverne et d’enfin mettre en place un plan de séparation de l’argent et de l’État.

Par Nadim Février


https://twitter.com/divizionair/status/1506171319511097346?s=11




L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts ! Mise à jour

[Source : Nexus]

Conflit d’intérêts : peut-on être membre du conseil d’administration et actionnaire d’un grand groupe pharmaceutique et, dans le même temps, P-DG d’une agence de presse internationale se revendiquant « vérificateur de faits » ?

Reuters est une des plus grandes agences de presse internationales, dont les dépêches sont régulièrement reprises dans les journaux du monde entier. Le groupe Thomson Reuters annonçait le 25 février 2020 le départ de son P-DG, James C. Smith, remplacé par Steve Hasker. Le premier a été président de l’agence de presse tout en étant membre du conseil d’administration et actionnaire du laboratoire Pfizer durant six ans, alors que le second a travaillé pendant dix ans pour le cabinet de conseil McKinsey & Co en tant que consultant média.

◆ Les agences de presse, pourvoyeuses d’information

Pour rappel, « une agence de presse est une organisation qui vend aux médias de l’information (textes, photos, vidéos, etc.) à la manière d’un grossiste fournissant des détaillants, ce qui permet à ces médias de s’informer sur des pays dans lesquels ils n’ont pas, ou pas assez, de correspondants, et dans des domaines où l’agence peut compléter ou renforcer leur propre production », selon la définition de Wikipédia. Autrement dit, ces agences sont la source des informations que retransmettent ensuite les médias nationaux.

Mais en plus d’informer, ces agences de presse souhaitent maintenant lutter contre la désinformation, en faisant du fact-checking. Reuters a, par exemple, signé un accord avec Twitter et Facebook pour « fournir plus rapidement des informations crédibles sur le réseau social dans le cadre d’un effort visant à lutter contre la propagation de la désinformation » et pour « vérifier les faits ».

 Des journaux sous influence ?

Depuis le début de la crise Covid-19 et la découverte d’un vaccin contre le virus, la grande majorité des médias mainstream ont relayé des informations consistant à prouver que la vaccination de masse était la seule solution pour sortir de la crise, tendant à maximiser les bienfaits des vaccins et à minimiser leurs effets secondaires. Toute critique du vaccin était (et est encore) taxée de complotisme. Plus de 22 000 articles mentionnant Pfizer et son vaccin ont été publiés, majoritairement en faveur de celui-ci.

Pfizer indique sur son site que l’ancien P-DG de Thomson Reuters est administrateur du groupe pharmaceutique depuis 2014 alors qu’il travaillait encore pour le groupe de presse. N’y a-t-il pas dans ce cas un énorme conflit d’intérêts ? James C. Smith aurait-il pu influencer la campagne médiatique pro-vaccination de Reuters et par conséquent de nombreux médias et la population ?

De même, les dix années passées par le nouveau P-DG de ce groupe de presse en tant que consultant média chez McKinsey & Co, le cabinet américain à l’origine de la politique de vaccination de masse de nombreux gouvernements, auraient-elles pu influencer les choix de rédaction de Reuters ?

 McKinsey & Co, le cabinet qui dirige le monde

McKinsey & Co est un cabinet privé de conseil ayant une influence mondiale. Il n’est pas rare de voir d’anciens employés du cabinet parachutés à des postes influents que ce soit dans  le privé ou dans le public.

La France a décidé de faire appel à ce cabinet en décembre 2020. Le 27 décembre commençait la campagne de vaccination. Rappelons que McKinsey conseille entre autres les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie sur leur stratégie vaccinale.

Le cabinet américain a également travaillé, par le passé, avec le groupe Pfizer et un des responsables actuels des ventes de vaccins pour Pfizer aux États-Unis a travaillé pendant huit ans chez McKinsey.

L’impressionnante toile tissée par le cabinet McKinsey & Co et le conflit d’intérêts flagrant entre Reuters et Pfizer posent question. Les médias, les gouvernements et les populations ne seraient-ils pas sous influence?

Lire notre article papier « Profits outranciers, manigances et délits d’initiés chez McKinsey » dans notre nouveau numéro 138 en vente en kiosque et en ligne :


[Bonus]

Mise à jour

https://twitter.com/brugerie/status/1505824482581229570?s=11




Chronique d’une descente aux enfers annoncée

[Source : place-armes.fr]

Par le Général Antoine MARTINEZ

Devant l’évolution funeste de notre pays dans tous les domaines qui s’accélère élection après élection et plonge dorénavant les Français dans la souffrance et la désespérance, la question qui se pose aujourd’hui n’est plus de savoir si la rupture du lien entre les dirigeants politiques et le peuple peut se produire — c’est manifestement déjà fait — mais si ce dernier pourra longtemps accepter sa descente aux enfers. Car il est impensable en démocratie de refuser indéfiniment, comme c’est le cas depuis notamment la fin de l’année 2018, d’entendre ce que dit le peuple souverain ignoré, méprisé et malmené. On ne gouverne pas ainsi, en effet, impunément contre lui. Alors, comment en est-on arrivé là ? Comment la classe politique peut-elle dans sa grande majorité cautionner de voir sombrer notre pays un peu plus chaque jour ?

Dans un premier temps, il est important de rappeler comment notre Constitution qui représente le socle de notre démocratie est bafouée et instrumentalisée depuis longtemps du fait de la conception très personnelle de l’exercice du pouvoir que se font les présidents de la République successifs. Les dernières modifications de la Constitution sont probablement, au moins en partie, à l’origine de cette dérive. En effet, depuis l’instauration du quinquennat, le dévoiement de l’esprit, voire de la lettre de notre Constitution dans son application par le président de la République, censé pourtant être le garant des institutions, s’est imposé par étapes successives. Ce dernier, en décidant d’être en permanence à la manœuvre dans tous les domaines et occuper ainsi l’espace médiatique, a oublié le rôle qui est le sien. De ce fait, le président ne préside plus avec la hauteur de vue qui convient, mais gouverne ce qui est le rôle du Premier ministre qui détermine et conduit la politique de la nation en dirigeant l’action du gouvernement selon les articles 20 et 21 de la Constitution. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, dans cette conception très particulière de l’exercice du pouvoir, le Premier ministre, n’étant plus qu’un exécutant, ne peut logiquement être considéré comme un fusible en cas de crise. Le véritable Premier ministre et seul responsable, c’est désormais le président. M. Sarkozy l’avait bien compris ainsi en maintenant son Premier ministre pendant tout son mandat. Sur ce point, il était cohérent. En revanche, cette cohérence assumée ne caractérise certainement pas ses deux successeurs, M. Hollande ayant nommé trois Premiers ministres et M. Macron deux, au cours de son premier mandat, et deux après deux ans de son second mandat, ce qui permet d’éventuelles autres nominations avant 2027. Cette absence de cohérence avec leur conception de l’exercice du pouvoir révèle, en fait, le refus d’assumer personnellement leurs responsabilités lors de la survenance de crises qu’ils ont eux-mêmes créées. Dans ces circonstances et particulièrement aujourd’hui, le changement de Premier ministre, simple paravent protecteur, n’est qu’une supercherie dont le but n’est que de relancer le président affaibli et contesté et d’occuper l’espace médiatique pour occulter les vrais problèmes. Cette transgression de l’esprit de notre Constitution est dangereuse, car elle engendre d’autres dérives. S’étant emparé des attributions du Premier ministre, le président de la République se comporte comme tel, c’est-à-dire comme chef de la majorité parlementaire et non plus comme président de tous les Français.

Dans un deuxième temps, il faut insister sur les conséquences de ces dérives de l’exercice d’un pouvoir trop personnel sans lien avec les aspirations du peuple qui conduisent progressivement le pays vers des drames.

En 2005 par exemple, les Français ont rejeté par référendum le projet de traité constitutionnel sur l’Europe à près de 55 %. Les Néerlandais en faisaient de même à plus de 60 %. Pourtant, trois ans plus tard, M. Sarkozy décidait de ratifier par la voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait l’essentiel du texte rejeté par le peuple français ! Moralement et juridiquement cette faute est condamnable et impardonnable. Comment qualifier cette atteinte à la volonté du peuple souverain sinon de forfaiture ? Quant aux parlementaires, censés être les représentants du peuple et qui se sont prêtés à cette mascarade, ne se sont-ils pas déshonorés ? Dans une vraie démocratie, cette offense infligée à nos institutions et au droit du fait du simple bon vouloir du prince ne doit pas se produire. Malheureusement, les conséquences d’une telle forfaiture deviennent, une quinzaine d’années après, insupportables avec une submersion migratoire non combattue et le terrorisme islamiste qui en découle, une révolte du monde paysan, une guerre en Ukraine et la crise énergétique provoquée par les sanctions sur la Russie avec une Union européenne (UE) devenue despotique et corrompue. Le résultat est accablant !

De son côté, M. Hollande, « président normal », a également manqué aux devoirs les plus élémentaires attachés à sa fonction avec en particulier son renoncement et le non-respect de son devoir de discrétion révélés par ses confessions accordées à deux journalistes du journal Le Monde qui ont publié, en octobre 2016, un ouvrage qui a suscité une immense polémique. S’agissant de l’immigration, après avoir avancé qu’on ne pouvait « continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle et qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là », il évoque lui-même la sécession des territoires. « Comment éviter la partition ? Car c’est quand même cela qui est en train de se produire, la partition. » Mais qu’a-t-il entrepris pour enrayer cette évolution mortifère et prévisible depuis des années pour l’avenir de la nation puisqu’il en était conscient ? Rien ! Par ailleurs, il a également dévoilé dans ses confessions aux deux journalistes non habilités des dossiers classés secret-défense sur notamment des opérations aériennes projetées sur la Syrie et sur des assassinats ciblés dans ce pays. Cette infraction est normalement punie de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende (art. 413-10 du Code pénal). Mais le président bénéficie dans l’exercice de sa fonction d’une immunité judiciaire totale ! Une proposition de destitution avait été signée par 79 parlementaires, mais rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale. Les drames successifs (Charlie Hebdo, Hypercasher, Bataclan, Nice…), sans oublier l’invasion migratoire de l’Europe déclenchée par l’État islamique à l’été 2015 et qui se poursuit aujourd’hui, n’ont en rien modifié le renoncement du président d’affronter les réalités malgré l’évidence de la menace exercée sur l’unité et la sécurité de la nation par cette immigration hostile à notre pays. Les conséquences sont aujourd’hui catastrophiques. Le résultat est désastreux !

Quant à M. Macron, le la était donné avant même son élection lors d’un déplacement en Algérie avec sa déclaration infamante accusant la France de crime contre l’humanité en évoquant la colonisation. Il ignore, en réalité, qu’en débarquant sur les côtes nord-africaines en 1830, la France a mis fin à l’esclavagisme, ce crime contre l’humanité pratiqué depuis plus de trois siècles par les barbaresques mahométans de la régence turque d’Alger. Il renchérissait peu après en affirmant qu’il n’existe pas de culture française. Chacun se souvient, ensuite, des conditions de son élection en 2017 acquise après un hold-up démocratique fomenté par des officines liées au pouvoir et épaulées par certains médias pour priver de sa victoire le candidat de la droite donné gagnant. Cela dit, ses sept ans de présidence témoignent d’une volonté froide d’exercer le pouvoir de manière autoritaire sans tenir compte des aspirations du peuple qu’il n’aime pas et pour ne servir qu’un programme européiste qui sacrifie les intérêts de la France et du peuple français et qui s’inscrit dans un projet davocratique prônant un ordre mondial nouveau. Lorsqu’on est attaché au principe que l’État doit viser le bien commun et rechercher continuellement l’intérêt de la nation, on ne peut pas comprendre cette volonté affichée de diviser pour mieux réaliser des objectifs peu conformes avec l’intérêt et les aspirations des Français. La méthode cynique et machiavélique utilisée pour obtenir la promulgation de la loi sur l’immigration n’est-elle pas révélatrice d’un exercice pervers du pouvoir ? On feint de passer un accord avec la droite qu’on piège en acceptant ses amendements, on force sa majorité à voter la loi pour qu’elle soit adoptée pour mieux la détruire ensuite en saisissant le Conseil constitutionnel. Le président peut ainsi poursuivre son projet immigrationniste funeste d’autant plus que l’appel à ne pas signer le Pacte de Marrakech (2018) et celui lancé dans la lettre à nos gouvernants présentée comme la tribune des généraux (2021) ont été totalement ignorés. Que dire, par ailleurs, des décisions prises dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie qui aurait pu être évité et que l’Europe n’a aucun intérêt à alimenter ? En 1962, en pleine guerre froide, la crise des fusées de Cuba déployées par l’ex-URSS provoqua un risque de guerre nucléaire, car il s’agissait d’une question existentielle évidente pour les Etats-Unis, soutenus fort justement par la France. L’ex-URSS céda. Avec l’Ukraine, le problème posé aujourd’hui est le même : il s’agit d’une question existentielle non moins évidente, cette fois pour la Russie, et la France n’a choisi ni la voie de la raison ni celle de ses propres intérêts. « Être prêts à agir, défendre et appuyer l’Ukraine, peu importe ce qui se passera », est-ce bien raisonnable et les Français sont-ils prêts à mourir pour Kiev ? C’est peu probable. En tout cas, les conséquences économiques pour les peuples européens sont désastreuses. Par ailleurs, pourquoi le Parlement n’est-il pas consulté depuis le début de ce conflit sur les livraisons d’armes et surtout sur l’accord de sécurité récemment signé avec l’Ukraine qui lie la France et engage ses finances pour dix ans ? N’est-ce pas, parmi les différentes dérives évoquées, l’exemple même d’une violation de notre Constitution ? Enfin, il ne faut pas oublier le deux poids, deux mesures utilisé dans l’emploi de la violence légitime de l’État selon le principe ignoble du fort au faible et du faible au fort. La différence de traitement des Gilets jaunes et des émeutes ethniques de juin 2023 en est l’illustration. Il ne faut pas oublier non plus le Benallagate ni la gestion criminelle de la crise sanitaire (covid) construite sur une stratégie de la peur, sans oublier le McKinseygate qui a mis en évidence l’intrusion d’agences privées étrangères au cœur même du fonctionnement de l’État avec la mise en danger des intérêts fondamentaux de la nation. Le pays sombre un peu plus chaque jour. Le résultat est tragique !

Alors, dans un troisième temps, on le constate, les conséquences des dérives et des décisions contraires aux intérêts de la France et des Français évoquées ne font qu’aggraver la situation et ne peuvent que mener le pays au naufrage par des dirigeants qui, maniant indifféremment, selon le besoin, l’abus de pouvoir ou le renoncement, veulent surtout dessaisir le peuple de sa souveraineté pour l’exercer à sa place et ainsi mieux la déléguer à l’UE. Cela dit, non seulement cette UE ne protège pas les intérêts des peuples européens, mais elle les trahit pour participer à la construction d’un ordre mondial nouveau dirigé par l’oligarchie financière peu soucieuse du sort des peuples, dans une optique purement économique et visant logiquement la destruction des nations peu compatibles avec cette vision d’un monde nouveau sans frontières. Dans cette perspective, avoir accepté de signer le Pacte de Marrakech, en 2018, a permis à l’UE d’établir en cohérence avec ce dernier son propre pacte migratoire qu’elle veut imposer aux Européens sans leur consentement. Ces quatre derniers quinquennats auront donc progressivement conduit, par l’exercice d’un pouvoir personnel de plus en plus coupé du peuple et de ses aspirations contraires au projet de la Davocratie, au déclassement, au délitement de la France et à la mise en danger des Français. Ce désastre incontestable sur tous les plans trouve en grande partie sa source dans les ravages — au mieux ignorés, au pire acceptés par idéologie immigrationniste, par des dirigeants politiques irresponsables dans les deux cas — d’une immigration de peuplement subie depuis plus de quatre décennies et complétée, depuis 2015, par une invasion migratoire organisée auxquelles s’ajoute aujourd’hui le risque d’entraînement dans une guerre qui n’est pas celle de la France. L’instauration du quinquennat, en laissant s’établir un régime « présidentiel », a donné au Chef de l’État les clés de la toute-puissance exercée aujourd’hui en marginalisant le gouvernement et le Parlement, ce dernier n’exerçant plus vraiment son rôle de contrôle de l’exécutif, l’Assemblée nationale étant devenue une chambre d’enregistrement, et en ignorant totalement le peuple. De plus, on l’a constaté dernièrement, une fois de plus, le « gouvernement des juges » a défait la loi votée par les parlementaires et s’est opposé ainsi, lui aussi, comme le président de la République, à la volonté exprimée par le peuple par l’intermédiaire de ses représentants dans un domaine qui le concerne directement, car il touche à l’âme même de la France, à son identité et à son droit légitime à la continuité historique. Dans ce domaine précis, est-il dans les attributions du président de décider seul contre la volonté du peuple souverain en l’empêchant de s’exprimer ? En tout cas, il n’a pas été élu pour cela. Au contraire, un chef d’État doit défendre son peuple et non pas accepter, voire participer à son effacement progressif. C’est le devoir de tout responsable politique d’oser le lui dire. Le général de Gaulle aurait-il permis une telle invasion par des populations de culture incompatible et hostile à la nôtre ? Aurait-il interdit au peuple français de résister à une invasion qui se traduit en réalité, aujourd’hui, par une véritable colonisation ? Que deviendrait d’ailleurs dans ces circonstances notre outil militaire avec des effectifs qui refuseraient, pour une partie d’entre eux, d’être loyaux à la France en cas de guerre ? C’est, en fait, de la survie de la nation qu’il s’agit ! Alors, où en sera la France en 2027, au terme du présent quinquennat ?

Dans ce contexte alarmant et angoissant, les Français sont sérieusement affectés par le déclassement et le délitement de la France. Ils sont notamment meurtris et tourmentés par d’une part, la colonisation de notre pays qui constitue LE sujet majeur, car existentiel par nature et que le pouvoir politique ne pourra pas éviter très longtemps, d’autre part par le risque d’entraînement dans une guerre en Ukraine qui n’est pas la nôtre, enfin par le risque d’une atteinte à la liberté d’expression par des mesures illibérales édictées par l’UE ou par nos gouvernants pour étouffer les voix discordantes, car conscients de la révolte qui gronde. La souffrance et la colère manifestées violemment par les agriculteurs à l’ouverture du salon de l’agriculture témoignent de cette révolte qui monte. S’agissant de la colonisation de notre pays, la situation de Mayotte préfigure celle que pourrait connaître la France si nos dirigeants ne prennent pas sérieusement et rapidement la mesure de la menace. La suppression du droit du sol, contrairement à la préconisation du gouvernement, ne doit pas être territorialisée avec ce seul département d’outre-mer, mais instaurée et appliquée sur tout le territoire national. Il faut redonner la parole au peuple et un référendum dans ce sens devrait être organisé pour lui permettre de s’exprimer clairement, première étape pour engager une reprise en main de son destin confisqué, le référendum permettant d’empêcher l’action du « gouvernement des juges ». Aux Français de se manifester résolument et massivement pour l’obtenir. Quant au risque d’entraînement de la France dans la guerre, le silence de la grande majorité des parlementaires est assourdissant alors que les décisions successives prises par l’exécutif depuis le début et couronnées par l’accord de sécurité signé pour dix ans avec l’Ukraine pourraient nous entraîner dans un engrenage incontrôlable. Il faut cependant saluer et soutenir l’initiative du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan qui ont saisi en référé le Conseil d’État sur la foi de l’article 53 de notre Constitution pour que le Parlement, qui doit prendre ses responsabilités, ratifie ou pas l’accord de sécurité signé. Rappelons que dans cette guerre par procuration qui aurait pu être évitée, la Russie est une puissance nucléaire de premier plan et qu’il s’agit pour elle dans ce conflit d’une question existentielle. Elle ne peut donc pas perdre cette guerre. C’est une simple question de bon sens. Alors, sommes-nous prêts à déclencher l’apocalypse ?

Dans cette descente aux enfers annoncée, devant le cavalier seul du pouvoir négligeant le Parlement et ignorant totalement les aspirations des citoyens, le sursaut ne pourra donc venir que du peuple lui-même et de personne d’autre. Il peut, en effet, reprendre en main son destin s’il refuse d’accepter de plonger dans la résignation et le désespoir. « La plus haute forme de l’espérance est le désespoir surmonté. » (Georges Bernanos)

Le 25 février 2024 Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Place d’armes vous invite à envoyer une lettre au président, au palais de l’Élysée, 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (l’affranchissement du courrier n’est pas nécessaire), pour exiger un référendum sur la suppression du droit du sol et une initiative de la France pour la mise en œuvre de négociations de paix pour le conflit Ukraine-Russie.




Tedros: le parcours du directeur de l’OMS depuis ses débuts au sein d’une organisation terroriste

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

En réaction aux dernières déclarations de Tedros qui se plaint du « torrent de fake news » qui s’abat sur lui et sur les futurs « traités pandémies », le Dr Meryl Nass, experte en politiques de santé publique, s’est lâchée : « Tedros a la langue fourchue » !

Il faut bien l’avouer, on n’en peut plus de son éternel blabla de compassion et d’équité, alors qu’il devrait être derrière des barreaux avec ses acolytes de l’OMS. Certains diront que j’exagère. Mais le désastre infligé par la déclaration d’une urgence sanitaire injustifiée est un crime à l’échelle planétaire. Et il a même récidivé, lorsqu’il a tenté de remettre la sauce avec la variole du singe en mai 2022, histoire de faire voter en urgence quelques amendements au Règlement sanitaire international. Et que dire des scandaleuses études sur l’hydroxychloroquine où des patients sont morts à cause des surdosages préconisés par l’OMS ?

En réalité, Tedros est un loup qui se déguise en agneau. Il n’est pas question de laisser ce bonhomme prendre la tête « d’une gouvernance mondiale par la santé » comme ce serait peut-être le cas si le « traité pandémies » ou la révision du règlement sanitaire international sont adoptés à la prochaine Assemblée de l’OMS fin mai 2024. (voir mes articles et vidéos à ce sujet)

Voilà pourquoi je reprends un portrait du personnage que j’avais publié dès le début de la « pandémie », le 16 avril 2020 sur Health Impact News (et dont j’avais aussi parlé dans l’émission d’André Bercoff sur Sud Radio).

L’OMS est-elle dirigée par un terroriste ? Tedros Adhanom Ghebreyesus…

Gates et la Chine engagés dans la bataille mondiale pour le leadership

En quelques semaines, le sort de la planète entière semble avoir été placé sous le commandement de l’Organisation mondiale de la santé et de son leader, Tedros Gherbreyesus. Mais au cours des derniers jours, sa gestion de la crise des coronavirus et ses relations avec la Chine ont mis le président de l’organisation sous le feu des projecteurs, beaucoup appelant à sa démission. [1] 

Alors, qui est cet homme qui a notre destin entre ses mains ?

Le directeur de l’OMS, Tedros, et le directeur du NIAID, le Dr Anthony Fauci, ont signé en 2018 un protocole d’accord entre le NIAID et l’OMS pour améliorer les futures collaborations sur les activités de recherche menées en réponse aux nouvelles flambées de maladies infectieuses et aux urgences de santé publique.

Au cours d’une des nombreuses conférences de presse de Covid-19 à la Maison Blanche, le Dr Fauci a montré toute son appréciation pour Tedros Ghebreyesus, son nouveau héros :

« Tedros est vraiment une personne exceptionnelle. Je le connais depuis qu’il était ministre de la Santé en Éthiopie. L’OMS a très bien réussi sous sa direction. »[2]

Mais après ce qui semblait avoir été de nombreuses « bévues » dans les annonces et recommandations de l’OMS depuis le début de la pandémie, beaucoup le voient maintenant suivre la marche de la honte, plutôt que celle de la gloire.

Né le 3 Mars 1965 à Asmara (Ethiopie), Tedros Adhanom Ghebreyesus a été élu Directeur général de l’OMS en 2017.

Il est le premier Africain à diriger l’agence de santé et le premier à ne pas être médecin. Il détient un B.Sc. en biologie de l’Université d’Asmara en Érythrée, un doctorat en santé communautaire de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni en 2000 et il a été ministre de la Santé de l’Éthiopie de 2005 à 2012.

De 2009 à 2011, Tedros Ghebreyesus a également été directeur du Fonds mondial, un programme de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lancé par la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que chef du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA.

Membre du conseil d’administration de l’Alliance pour la vaccination GAVI (B. Gates), Tedros Ghebreyesus était en outre étroitement associé à la Fondation Clinton et à la Clinton AIDS Initiative (CHAI). Souriant et posé, il est décrit comme une figure humble et compatissante, un bienfaiteur de l’humanité, dévoué à ses lourdes responsabilités.

Le Front de libération du peuple tigré (TPLF)

Il est assez étonnant de découvrir que la carrière politique de Tedros Ghebreyesus a commencé au bureau politique du Tigray People’s Liberation Front (TPFL), une organisation terroriste, inscrite à la US Homeland Security. Cette base de données sur le terrorisme mondial a classé le TPFL parmi les organisations terroristes de niveau III [4] pour une série d’enlèvements, d’attentats à la bombe et de vols à main armée. [3]

Dans son manifeste de 1975, la TPFL avait déclaré une « guerre éternelle » contre les populations voisines, principalement les ethnies amhara et oromo, représentant 30 % et 34 % de la population.

Après plusieurs années de guérilla, le TPFL a renversé le régime de Mengistu avec l’aide d’un autre mouvement de libération érythréen et a pris le pouvoir en 1991 en tant que branche d’un seul parti d’inspiration marxiste, le Front révolutionnaire démocratique du peuple éthiopien (EPDRF), dont seul le nom est démocratique.

Alarmes répétées des organisations de défense des droits de l’homme

Amnesty International a dénoncé sa violence politique depuis des décennies [5]. Un rapport publié dans une revue de droit international [6] affirmait qu’en dépit des efforts pour dissimuler sa dictature, le TPFL « abusait en fait des notions d’autodétermination et de démocratie pour piller l’Éthiopie ».

C’était aussi l’alarme déclenchée par un document de l’Oakland Institute qui estimait que les 3,5 milliards de dollars d’aide financière reçus par l’Éthiopie (60 % du budget national) étaient principalement utilisés pour la répression politique. [7]

Cela a aussi été confirmé par Human Rights Watch (HWR), qui a accusé le Parlement européen en 2016 d’avoir négligé les nombreuses violations commises par le régime éthiopien qu’il subventionne. [8]

HWR a affirmé que sous la direction de l’EPRDF, le gouvernement avait détourné des fonds des programmes d’aide internationale, les utilisant comme armes politiques pour contrôler la population, punir la dissidence et réprimer ses opposants. Les programmes d’aide alimentaire, d’agriculture, de microcrédit ou de soins de santé ont profité exclusivement à certains groupes ethniques (e. a. Tigray), tandis que d’autres en ont été systématiquement privés.

Accusations de génocide

On pourrait peut-être donner à Tedros Ghebreyesus le bénéfice du doute, en l’imaginant comme un noble réformateur qui, s’étant égaré au début, se serait transformé en un humanitaire dévoué apportant sa lumière dans l’obscurité d’un mauvais régime.

Cette illusion s’estompe rapidement lorsque l’on découvre le dossier accablant présenté par l’Amhara Professional Union (APU), l’accusant d’avoir mené une véritable politique génocidaire en tant que ministre éthiopien de la Santé. [9]

L’ethnie Amhara affirme avoir perdu plus de 2,5 millions de personnes entre les recensements de 1997 et 2007, alors que les autres grands groupes ethniques ont augmenté en moyenne annuelle de 2,6 %, les Amharas ont connu une croissance démographique plus lente, avec seulement 1,9 %.

Ils ne bénéficiaient pas des mêmes services de santé et ne bénéficiaient pas des mêmes ressources que la population dominante du Tigré. Les habitants du Tigray avaient une couverture sanitaire 5 fois supérieure en termes d’infrastructures et de nombre de prestataires de soins. Le seul programme en faveur des Amhara était la campagne de contraception.

Les femmes Amhara recevaient beaucoup plus de contraceptifs injectables, tels que Depo-Provera, tout en ayant moins d’informations sur la planification familiale et les autres méthodes contraceptives (Tigray a reçu 2 à 3 fois plus d’informations sur TV, Radio et Print).

Le Depo-Provera est un produit très controversé qui a reçu un avertissement de boîte noire [10, 11] aux États-Unis pour une incidence accrue d’ostéoporose et un risque plus élevé de cancer du sein. Il a également été associé à une augmentation des cas de sida et à des difficultés à retrouver la fertilité après une utilisation prolongée, deux conditions qui semblaient également prévaloir parmi la population d’Amhara. L’APU a accusé le gouvernement éthiopien de discrimination raciale en poussant l’utilisation de Depo sur leurs femmes, sans obtenir leur consentement éclairé. [12]

Selon un autre rapport « Depo-Provera Violence Reproductive Mortelle Contre les Femmes », [13] la planification familiale faisant la promotion de ce médicament en Afrique s’engage dans des politiques de discrimination de facto, par de fausses déclarations sur les effets du produit, en omettant d’informer les femmes sur ses méfaits et ses effets secondaires.

Ces produits ont été limités ou même interdits en Europe et aux États-Unis, mais ils sont toujours inclus dans la planification familiale de l’OMS, et des programmes tels que le FP2020, soutenu et dirigé par la Fondation Bill et Melinda Gates (et Tedros).

Cela a suscité de vives critiques [14] de la part des groupes de santé et des défenseurs des droits de l’homme.

Peut-être que l’administration Trump a également pris en compte certains de ces arguments lorsqu’elle a annoncé qu’elle cesserait de financer le Fonds des Nations Unies pour la population et les politiques qui exécutent ou fournissent des informations sur l’avortement.

Bill Gates a déclaré qu’il était « profondément troublé » par les coupes annoncées aux États-Unis, mais lors du sommet international sur la planification familiale qui s’est tenu à Londres plus tard en 2017, le Royaume-Uni, le FMI, la Banque mondiale et des ONG internationales se sont engagés à un nouveau financement pour un total de 2,5 milliards de dollars.

Tedros Ghebreyesus, qui a assisté à la réunion en tant que nouveau chef de l’OMS, a promis de « défendre personnellement la question des droits sexuels et reproductifs comme une priorité absolue » [15], réaffirmant son intérêt personnel à participer aux politiques de contrôle des naissances.

Tout sauf le choléra

Mais Tedros Ghebreyesus est également connu pour avoir dissimulé plusieurs épidémies de choléra en Éthiopie (2006, 2009, 2011), en les renommant « Diarrhée aqueuse aiguë » (AWD). [16]. Il y avait pourtant des rapports d’expert de l’OMS certifiant que le choléra avait bien été identifié comme l’agent causal. [17]

Tedros a préféré ne pas nuire à l’image de son parti et de son pays. En refusant de déclarer l’épidémie, il a privé ces populations de l’aide de base dont elles avaient besoin, comme des mesures de réhydratation et l’assainissement de l’eau.

Le même scénario s’est répété en 2009 et 2011, même sous sa direction à l’OMS, lorsqu’il a ignoré une épidémie massive au Soudan, voisin en conflit avec l’Éthiopie, selon une lettre ouverte signée par une équipe de médecins américains et Genocide Watch. [18]

Le Fonds mondial est un partenariat dirigé par la Fondation Bill et Melinda Gates pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme. 

En juillet 2009, Tedros a été élu président du conseil d’administration du Fonds pour un mandat de deux ans. Dans un profil publié en avril 2010, The Lancet a indiqué qu’il était « un nom familier au Secrétariat du Fonds mondial » et que ses réalisations ont conduit à nommer l’Éthiopie comme un pays hautement performant et exemplaire.

Une conclusion surprenante, quand on découvre que sous sa direction, l’utilisation des fonds d’aide internationale qu’il supervisait était très discutable.

En 2012, un audit [19] du Fonds mondial a examiné les dépenses du programme de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans plusieurs pays africains, dont l’Éthiopie, qui avait reçu 1,3 milliard de dollars de subventions dans ce cadre.

L’inspecteur général John Parson qui était en charge de l’audit, a révélé un manque flagrant de transparence et de nombreuses lacunes dans la comptabilité et la gestion des fonds, au point de suggérer un remboursement minimum de 7 millions de dollars à l’organisation.

Surtout, l’enquête a également montré un écart important entre les résultats présentés comme exemplaires et la réalité observée en Éthiopie lors des visites sur le terrain.

Exemplaire ? 77 % des centres médicaux construits n’avaient pas d’eau potable et 32 % n’avaient pas d’installations sanitaires. Seulement 14 % avaient un microscope ou une table d’accouchement et seulement 12 % avaient une pharmacie.

Le rapport aurait dû conduire à une série de mesures garantissant plus de transparence et d’efficacité dans la gestion du programme, mais l’inspecteur général et ses conclusions ont été écartés.

De toute évidence, de bonnes relations avec les dirigeants des gouvernements africains avaient une importance bien plus grande.

Sanglant ministre des Affaires étrangères

Puis, en 2012, à la fin de son mandat au ministère de la Santé, Tedros Ghebreyesus a été nommé chef des Affaires étrangères (de 2012 à 2016), ce qui confirme qu’il était toujours resté au cœur des décisions du Parti et de ses objectifs et méthodes criminelles.

Par exemple, en 2013, lorsque l’Arabie saoudite a choisi de renvoyer des immigrants de différentes nations, le seul pays qui n’a pris aucune mesure pour rapatrier ses ressortissants était l’Éthiopie. Cette inaction, dont il était responsable, a provoqué des violences contre les Éthiopiens par les Saoudiens. [20]

En 2014, Tedros, l’ancien terroriste du TPLF, a également organisé l’enlèvement, l’extradition et la condamnation de plusieurs dirigeants dissidents et de centaines de demandeurs d’asile au Yémen, avec la complicité du gouvernement yéménite. [21]

Elu à l’OMS par Bill Gates et la Chine

On se demande comment un tel homme a pu devenir directeur général de l’OMS. Nul doute que le travail réalisé par l’agence de communication américaine Mercury Public Affairs (spécialisée dans les campagnes politiques) pour préparer la présentation de sa candidature a été efficace, à la fois en ce qui concerne l’édulcoration de son image sulfureuse et en le poussant comme « la voix des pays en développement ». Certains États membres de l’OMS se sont pourtant immédiatement opposé à lui.

Lorsque les candidats ont été entendus avant l’élection, l’ambassadeur du Brésil a demandé à Tedros comment il entendait « représenter la voix des pays en développement en proposant un programme beaucoup plus aligné sur les priorités des pays du Nord ». Il faisait ainsi référence à son approche de la santé par la sécurité (préparation à une pandémie), et à sa volonté de traiter la notion « d’égalité » en termes de « couverture vaccinale » (vaccins), plutôt que dans le développement de systèmes de santé universels (par exemple, infrastructure médicale et formation ou accès à l’eau).

Il a également fait remarquer que Tedros n’avait rien proposé de concret en termes de développement durable pour les pays vulnérables. [22] 

En fait, ce « programme pour le Nord » était très aligné sur les priorités du Programme de sécurité sanitaire mondiale (Global Health Security Agenda), promu par les principaux bailleurs de fonds et influenceurs de l’OMS, en particulier celle de Bill Gates.

Dans un article publié quelques semaines avant le vote intitulé « Rencontrez le médecin le plus puissant du monde : Bill Gates » [23], le journal Politico écrivait :

« Certains milliardaires sont satisfaits de s’acheter une île. Bill Gates s’est payé une agence des Nations Unies à Genève. »

Des insiders ont déclaré qu’il était traité comme un chef d’État, non seulement à l’OMS, mais également au sommet du G20, et qu’il avait une influence démesurée sur l’agenda de l’organisation. Bien entendu, Tedros était le candidat préféré de Bill Gates, compte tenu de leurs liens étroits avec le Fonds mondial et les politiques de planification familiale.

Mais l’élection de Tedros à l’OMS en mai 2017 a également été soutenue par la Chine. En tant que membre du gouvernement éthiopien, il avait déjà établi une collaboration de longue date avec Pékin.

M. Tedros Ghebreyesus au Forum international des politiques publiques
de l’Université de Pékin, mars 2017

Pour commencer, le TPLF est un mouvement d’inspiration marxiste qui s’engage dans le même genre de politique autoritaire. Mais aussi, la Chine a fait d’énormes investissements en Ethiopie. Les Chinois ont développé près de 70 % des infrastructures éthiopiennes et financent la construction du siège du futur Centre africain de prévention et de contrôle des maladies.

Pour sa part, l’Éthiopie occupe une position stratégique, car elle est la porte d’entrée du continent africain, en venant de l’Est. Pas étonnant qu’en mars 2017, deux mois avant les élections à l’OMS, Ghebreyesus ait été invité à prononcer un discours d’ouverture à l’Université de Pékin.

Fait intéressant, Bill Gates a participé au même événement, avec une conférence intitulée « Regard vers l’avenir : innovation, philanthropie et leadership mondial » [24], dans laquelle il a résumé ses partenariats avec le gouvernement chinois dans quatre domaines essentiels : la santé, l’agriculture, les technologies informatiques, et même l’énergie nucléaire. Voici quelques citations révélatrices qui montrent que Bill Gates investit en Chine parce qu’elle est pour lui, « le nouveau leader mondial » :

« La Chine est prête à devenir un leader mondial. C’est formidable de voir la Chine monter en puissance pour combler le vide du leadership. Elle est particulièrement bien équipé pour le faire. Aucun autre pays n’a accompli ce que la Chine a accompli au cours des dernières décennies (…) à une échelle et à une vitesse sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Et en encourageant l’investissement grâce à des mécanismes de financement innovants comme le Fonds de développement Chine-Afrique, la Chine renforce non seulement la capacité économique de l’Afrique, mais aussi, au fil du temps, les marchés des produits chinois.

La Chine a une grande opportunité d’être un leader mondial de l’innovation en santé. Avec son riche bassin de scientifiques talentueux et sa capacité à développer de nouveaux médicaments et vaccins, la Chine a été notre choix évident pour créer un nouvel Institut mondial de découverte de médicaments pour la santé. Cet institut — une collaboration entre notre fondation, le gouvernement municipal de Pékin et l’Université Tsinghua — aidera à accélérer la découverte et le développement de nouveaux médicaments vitaux. »

Mais Gates n’est évidemment pas le seul allié de la Chine. Ses liens avec une grande partie de l’élite mondialiste occidentale méritent une enquête plus approfondie.

En regardant les membres du conseil d’administration [25] de l’École d’économie et de gestion de l’Université Tsinghua, hébergée par Wang Qishan, le vice-président de la République de Chine, nous trouvons des individus tels que Henry Paulson, PDG de Goldman Sachs, Jamie Dimon de JP Morgan Chase, Corbat de Citigroup, Mark Zuckerberg, Elon Musk, Tim Cook, Laurence Fink et les PDG de Dell, McKinsey, IBM, Walmart, General Motors, BlackRock, Tata et bien d’autres.

Que font-ils vraiment au conseil d’administration d’une université chinoise ? Cela ne ressemble-t-il pas plutôt à un conseil stratégique mondial ?

Le rôle de Tedros dans la pandémie de coronavirus

Ces liens expliquent notamment pourquoi la gestion par l’OMS de la crise de Covid-19 a été largement influencée par Pékin et pourquoi Tedros a ouvertement félicité le gouvernement chinois après sa rencontre avec Xi Jinping.

« Nous apprécions le sérieux de la réponse de la Chine à cette épidémie, en particulier la force de son leadership [26] et la transparence dont ils ont fait preuve. » [27]

et

« La Chine illustre de nouvelles normes en matière de préparation et de riposte aux épidémies. » [28]

Tedros a même qualifié les mesures de quarantaine draconiennes prises par le gouvernement de Pékin d’« héroïques » [29], tout en insistant paradoxalement sur le maintien du trafic aérien avec la Chine. Le 3 février, Tedros a réprimandé les États-Unis et d’autres pays qui avaient fermé leurs frontières quand il est devenu clair que la nation communiste ne contenait pas la propagation du virus.

[Voir aussi :
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur,
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »,
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)]

« Il n’y a aucune raison pour que des mesures interfèrent inutilement avec les voyages et le commerce internationaux. Nous appelons tous les pays à mettre en œuvre des décisions fondées sur des preuves et cohérentes », a-t-il déclaré.

Bien que la plupart des compagnies aériennes aient rapidement suspendu leurs vols, Ethiopian Airlines est l’une des rares à avoir maintenu des connexions avec la Chine tout au long de la crise. [30]

Le Forum sur la coopération sino-africaine a rapporté un appel téléphonique [31] entre le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali et Xi Jinping qui confirme une fois de plus les liens étroits entre les deux pays.

« Cet appel téléphonique ainsi que les deux lettres de sympathie du Premier ministre témoignent de la profonde amitié et du soutien mutuel entre la Chine et l’Éthiopie en tant que partenaires de coopération stratégique globale. L’Éthiopie a suivi les recommandations de l’OMS et a maintenu ses liens et échanges normaux avec la Chine. La Chine apprécie cette expression de confiance. »

Le contrôle de la santé et de l’économie de l’Afrique est évidemment un enjeu important dans la gestion de l’épidémie de coronavirus. L’administration Trump a mis en garde contre l’espionnage chinois dans la future installation du Centre africain de contrôle des maladies, affirmant qu’elle cesserait de financer si Pékin poursuivait la construction de son siège social en Éthiopie.

Le Financial Times [32] a cité un responsable de l’administration américaine :

« C’est une menace pour l’Afrique. L’Afrique possède de grandes quantités de données génomiques et les Chinois veulent construire le CDC pour éventuellement voler les données de tous les autres centres », se référant à cinq centres régionaux des CDC africains, « ils traitent les virus à haut risque, les crises sanitaires, la recherche et la collecte de données. »

Washington a déclaré que les États-Unis avaient investi 900 millions de dollars pour soutenir la santé en Afrique au cours des 15 dernières années et avaient donné 14 millions de dollars au CDC africain lors de sa première année de fonctionnement, en 2017. Mais les Chinois sont allés de l’avant et ont investi 200 millions de dollars dans la construction du centre de conférence de l’Union africaine, « sur écoute », qui abrite actuellement le secrétariat du CDC africain. Il semble que la Chine et les États-Unis aient trouvé un accord de coopération sur la question sous l’administration Obama, mais cela ne pourrait pas durer très longtemps sous la présidence de Trump.

L’OMS et la Chine jouent-ils un rôle dans la situation italienne ?

Au début de l’épidémie, Ghebreyesus a appelé les Italiens (1er pays à avoir déclaré des cas après la Chine) « à ne pas stigmatiser les Chinois » en insistant sur le fait que « le temps n’était pas au jugement, mais à la solidarité. » Les précieuses recommandations du directeur de l’OMS ont ainsi empêché le gouvernement italien de confiner les personnes de retour de Chine. Pire encore, le maire de la ville de Florence, qui compte un nombre important d’immigrants chinois, a été encouragé à lancer une campagne nationale invitant ses concitoyens à « embrasser un chinois dans la rue ! »[33]. Mais une telle complaisance envers la Chine est également due au fait que l’année dernière, le gouvernement Salvini a été le premier pays du G7 à signer un partenariat économique avec la Chine dans le cadre du projet Belt and Road, qui leur donnerait un accès direct à la Méditerranée.

Maintenant que le parti de Salvini a quitté le gouvernement, le déclenchement de l’épidémie de coronavirus a peut-être incité la nouvelle majorité à réévaluer ses liens avec Pékin. L’Italie est en tous cas devenue le premier gouvernement occidental à interrompre ses vols en provenance de Chine. Mais le pays pourrait payer le prix de son infidélité, car il est fort isolé politiquement. Ses partenaires européens ont refusé de l’aider, alors que la Chine tente de maintenir son emprise en envoyant une aide médicale et des experts pour résoudre la crise. Entre-temps, l’OMS, qui a son siège européen à Venise, l’une des principales zones touchées, a délégué un de ses principaux experts pour diriger la réponse à la pandémie. Malgré (ou à cause de ?) cela, le nombre de cas de décès en Italie continue de monter en flèche et dépasse de loin les autres pays. Aucune explication scientifique convaincante n’a été fournie, même si des facteurs tels qu’une population plus âgée et un manque d’unités de soins intensifs ont aggravé la situation et si la notification des cas est biaisée.

Interpellée par la situation, la Russie a envoyé toute une équipe d’experts et de médecins militaires pour aider le nord de l’Italie à faire face à la crise. Il est certain que cette délégation mènera sa propre enquête sur la situation italienne. Quoi qu’il en soit, il est maintenant évident que l’OMS et ses dirigeants ont un programme de riposte à la Pandémie qui a plus à voir avec le gouvernement mondial et le leadership mondial qu’avec la santé.

Bill Gates semble mener l’initiative avec le fonds CEPI pour accélérer la production de vaccins.

Il fait avancer son programme de gouvernance mondiale avec son armée d’experts en santé dévoués, tels que les membres du Coronavirus Response Task Force, Fauci et Birx, qui sont des partenaires de longue date de la campagne du Fonds mondial contre le sida. Étant donné leurs liens proches avec Pékin, il n’est pas étonnant que Fauci ait refusé de répondre à la presse quand elle lui a demandé de commenter le fait que Tedros louait l’exemple de la Chine.

… (fin de l’article rédigé en avril 2020)

Références




Commencement d’année : tristesse ou espoir ?

Par Christian Darlot

Tandis que les massacres sont filmés en direct sans que les spectateurs horrifiés puissent rien faire pour les atténuer, sans que même la Cour de Justice Internationale puisse les arrêter, pendant que les Israéliens génocident les habitants de Gaza pour agrandir le lebensraum et coloniser entièrement la Palestine devenue palästinienrein, la France sombre dans le vaudeville. L’Élysée-spectacle présente sa nouvelle attraction de début d’année, mix de Fellini et de Cage aux folles. On regretterait presque la féerie précédente, avec Babette en meneuse de revue, bas résille, tronche en biais et rideau de fumée vapotante. Vaporisée par les 23 coups de 49-3 tirés pour imposer des réformes (entendez : régressions) abjectes, la vapoteuse est virée. Et quand la Borne est virée, il n’y a plus de limite. La nouvelle escouade n’est pas un gouvernement, c’est une gay-pride, dont seuls les participants en marche tirent fierté, ravis de ne pas tirer le Diable par la queue et d’avoir tiré leur coup politique en public. Ceux qui ne sont pas déjà connus — entendons « connus de la Justice » quand elle fonctionne encore un peu — sont d’obscurs comparses de sombres malversations, dont il est seulement clair qu’ils vendraient leur cul pour conserver leur siège. Le Conseil des ministres joue au petit train ou à la couronne. L’hymne qu’ils entonnent n’est pas La Marseillaise, mais « C’est la chenille qui commence… ! ».

Born (stein) remplacée par Attal (i) c’est bonnet noir et noir bonnet, avec toutefois une nuance de noir : une apparatchike marchant à la vapeur, au cœur sec, acariâtre et soumise, mais connaissant, sinon le monde, du moins l’administration qu’elle savait mettre au service du capitalisme de connivence, cède la place à un giton ignorant, vaniteux, sans scrupules et sans nulle expérience de rien, chargé de commettre de nouvelles ignominies : imposer l’euthanasie dont la décision échappera bientôt aux victimes — comme pendant la tragique pantalonnade covidingue — et tenter le transfert de la souveraineté nationale à la tyrannie européiste. Excellent pour faire disparaître définitivement la France, besogne prescrite depuis six ans aux équipes successives amalgamées autour du détritus.

Significativement, quoique le Premier ministre ait été remplacé, la presse ne parle pas de nouveau gouvernement, mais de remaniement, tant il est évident que le gouverneur de province placé à l’Élysée applique les ordres reçus et n’emploie le PM que comme figurant à usage domestique. Depuis le coup d’État de 2005, lors de l’AVC de Chirac et du retour de l’agent de la CIA Sarközy, la France est réduite à un protectorat de l’empire financier zanglo-zélu, dont les fondés de pouvoir sont tenus par le chantage et imposés au peuple par une propagande intense et l’absence d’alternative réelle. Le déchet accomplit la mission assignée par ses maîtres : humilier la France et accabler les Français, pour préparer le coup de force européiste annoncé, supprimant le peu de démocratie résiduelle et vassalisant les États à un pouvoir étranger, non élu et atlantiste. D’où le choix de politichiens grotesques. Peut-on confier un armement atomique et un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU à une telle bande de branquignols ? Certes pas. La sûreté du monde sera donc mieux garantie par le sérieux germanique de la Commission européenne, sous contrôle anglo-saxon et financier !

Outre la préparation du carnaval, le char à voile et à vapeur où s’est juché le ramassis de pantins qui se croient ministres a un autre rôle dont ces bateleurs ne sont sans doute même pas conscients : accélérer l’instauration du totalitarisme mondial. En effet, le tempo de la covidinguerie a été plus lent qu’escompté, cette peste d’entrée de gamme n’a pas causé autant de morts qu’espéré, ni assez abattu les courages. Hâte maladroite dans la mise en œuvre, excès de propagande, résistance passive ou active inattendue, doute se répandant dans la population : l’affaire est à demi ratée. La résistance se raidit, et, voyant leurs proches succomber à des maux foudroyants, même les naïfs, pikouzés comme des veaux en batterie, commencent à comprendre qu’ils ont été trompés. En même temps, la guerre contre la Russie déçoit les matamores, quoiqu’elle réussisse à faire s’entretuer deux peuples très proches, au vrai deux rameaux d’un même peuple, et à les saigner convenablement.

Nul plan n’est parfait, et les conseillers de l’oligarchie ont prévu des variantes pour atteindre le but final d’asservir une population mondiale assez réduite pour être contrôlable. Il faut donc passer à un plus grand braquet. Et si cela ne marche pas ce coup-ci, on y reviendra plus tard. L’oligarchie n’est jamais arrêtée par un scrupule et ne renonce jamais.

Pour les dirigeants de l’empire financier, la France était à envoyer par le fond. C’est fait. Le bateau coule normalement. Même si un gouvernement patriote pouvait être constitué, il faudrait longtemps pour pomper et remettre à flot, dans un monde ayant beaucoup changé.

Pour le gouvernement d’un petit État côtier du Proche-Orient, la France doit rester la base arrière. Dans la partie ouest de la Palestine, des affiches interrogent les dirigeants de plusieurs pays sur leur réaction si leur conjoint était retenu en otage. Macronescu est ainsi interpellé sur ce qu’il ferait si tel était le sort de Jean-Michel. Chantage d’État, à prendre au sérieux tant est longue la liste des coups fourrés commis par des gens au caractère maussade. Rappel du risque de vouloir s’émanciper, ces affiches sont moins adressées à la marionnette qu’à ses animateurs. Elles révèlent une divergence d’intérêts entre deux factions : les mondialistes, et les suprémacistes qui tiennent ce petit État côtier. Pour ne pas compromettre leur buzyn-esse, les mondialistes ne se commettent pas avec les criminels, et les critiquent à demi-mots. Donc les criminels rétorquent en menaçant de révéler une partie du secret de Polichinelle. Passe d’armes restant toutefois dans les limites du partage du pouvoir. Forts de leurs bombes H et de leurs comparses partout infiltrés, les assassins s’efforcent d’étendre leurs ravages.

Comment ils tiennent le minus ? Tafiote avérée maquée à un travelo, acteur et menteur professionnel, fourbe par instinct, mais peu apte à penser, insolent comme un valet de comédie, méprisant le peuple, mais obséquieux envers les maîtres qui l’ont fabriqué (rappelez-vous le changement de classement à l’ENA), le microbe obéit chaque jour aux injonctions transmises via un collaborateur demi-zélu et malfrat intégral. Pour rappel, tout est factice dans ce suppôt de McKinsey et laquais de la maison Blasonrouge, dont il porte la livrée. Sa fulgurante carrière dans la maison suggère qu’il est de la famille par quelque main gauche. On ne sait rien de son origine, si ce n’est qu’il n’est ni le fils de ses parents ni le frère de son frère, mais ressemble comme deux gouttes d’eau à un prétendu cousin de sa supposée « femme », femelle improbable dont le passé réel est tout aussi occulté. Ressemblance n’est pas preuve, mais le portrait de feue Liliane Blasonrouge a circulé comme celui d’une aïeule possible. Vrai ou faux ? Par son visage banal, le rebut paraît apparenté à la moitié de l’Europe. Mais peut-être des fouinards facétieux ont-ils remonté la trace généalogique, ou ont-ils suivi la piste des millions obtenus par la grâce de trois opérations financières, et évaporés depuis. Ce traître d’opéra-bouffe — nuisible cependant très efficace — joue admirablement le rôle du bâtard de grande famille, utilisable pourvu qu’on le paye et qu’un mirage miroite, mais destituable pourvu qu’une sinécure lui soit octroyée afin de ne pas décourager d’autres créatures. Aiguillonner cet animau est l’enfance de l’art pour des professionnels. Ils le feraient sauter à travers un cerceau enflammé.

Incidemment, le bruit a couru que Sainte Greta, désormais à la retraite, aurait été reconnue par la famille Blasonrouge, authentiquement authentifiée, estampillée, tamponnée comme une carcasse de génisse par un vétérinaire. Ainsi on aurait pu dire que rien n’avait été caché. Mais, grande déception, ce serait une fausse nouvelle, une fabulation infondée. Selon une autre rumeur, la famille serait représentée par la madame qui cornaque l’héroïne. Mystère. On prête facilement aux riches banquiers.

Quoiqu’il en soit, chacun peut constater qu’en France et aux E-U l’oligarchie a nommé aux postes décisifs des zélus, côté paternel ou maternel, ou les deux. Sur ce point, mondialistes et suprémacistes s’accordent. C’est bien commode : toute critique peut être taxée d’antisémitisme. Les petites mains couvertes de cambouis sont souvent celles de femmes, africaines si possible : ouh, les vilains misogynes racistes ! Les Français accablés paraissent d’autant plus résignés à être soumis à des intérêts étrangers qu’il est impossible de dire en public ce que tout le monde se dit en privé. Situation malsaine.

Depuis huit décennies, l’oligarchie agite le souvenir de l’affreuse persécution nazie, dont elle était à l’abri et qu’elle ne chercha pas sérieusement à empêcher. Prétexte à faire taire toute contestation de son pouvoir, elle en use et abuse sans retenue depuis qu’ont disparu les témoins de cette horrible réalité, à présent amplifiée jusqu’au dogme religieux. Outrage scandaleux à la mémoire des victimes. Insulte aussi aux petits zélus, maintenus dans la peur pour qu’ils marchent dans la combine. Le mythe les persuade de se croire plus proches de leurs coreligionnaires que de leurs voisins. Ils ne comprennent pas qu’en cas de bourrasque les grands les laisseraient tomber, comme ils ont laissé les fourreurs et les bottiers de Pologne être exterminés, prétexte à ouvrir leur succursale au Proche-Orient.

Or les abus des grands font lever l’orage.

Tout cela tournera mal.

Hélas, on voit que de tout temps/les petits ont pâti des sottises des grands.

La Fontaine (Les deux taureaux et les grenouilles).

L’espoir doit-il cependant disparaître ?

Les gouvernements des États du continent européen se comportent de plus en plus en bureaux de gérance provinciaux, assujettis à la structure englobante, engluante, l’Union européenne pilotée de Washington et de la Cité de Londres. Le prévôt mandaté, l’Allemagne, est un pays soumis, occupé militairement, dont les veules dirigeants ont confirmé leur servilité en acceptant sans protester la destruction du gazoduc et les allégations rocambolesques sur les fauteurs du sabotage. Ces va-t-en-guerre flasques grugent leurs concitoyens. Toutefois, après les Néerlandais, les Allemands manifestent. Le peuple allemand regimbe enfin, plutôt que d’obéir comme toujours à ses dictateurs. Réjouissons-nous ! Les agriculteurs français se rebiffent à leur tour, et pourraient être rejoints par tous ceux que le libre-échange appauvrit depuis des décennies. Cette effervescence sera-t-elle efficace ? À court terme peut-être pas, mais les peuples d’Europe finiront par se soulever : à temps ou trop tard ? Les Étasuniens sont-ils moins inhibés ? Puisque le peuple est plus exposé à tomber dans la misère aux États-Unis qu’en Europe, une véritable révolte pourrait éclater.

Dans tous les pays soumis à l’empire du mensonge, le peuple pourrait bientôt contraindre l’oligarchie à mettre à l’eau des radeaux de la Méduse. Tâchons d’aider à scier les planches.

Gardarem lo moral !




La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans

[Source : reponsesbio.com]

Innovafeed et McKinsey inondent d’insectes France, Belgique, États-Unis et Canada

Par Jean-Baptiste Loin — 19 novembre 2023

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.

Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.

Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.

Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild1, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.

Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron2, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.

Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte « comestible » à la banqueroute.

En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, « cultivant » des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.3

Faisant sans conteste de cette « French Tech » la principale usine de production d’insectes au monde.

Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.

Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la « French tech » en donnant un visage au « pacte de parité » imaginé par son gouvernement.4

Offrant à la fois :

  • – une initiative semblant tout d’abord dédiée à l’alimentation des animaux d’élevage de poules, porcs et poissons ;
  • – une dynamique économique « green » prisée par les régions, censée favoriser l’emploi ;
  • – un discours soigneusement poli et diffusé par les médias avec parcimonie, prenant soin de ne pas trop en dire…

Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?

Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisée par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.

Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.

McKinsey et son pilotage des démocraties occidentales

Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey « conseille » et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.

Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme — La Firme — emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.5

Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.6

Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.

Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses « conseils » ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.7

Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une « rébellion interne » pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.

Plus de mille de ses employés ont ainsi signé une lettre commune déclarant, je cite :

« Notre inaction et notre soutien au sujet des émissions — de gaz à effet de serre — des clients — de la Firme — pose un risque sérieux pour notre réputation » mais aussi « pour les relations avec nos clients ».

« Depuis plusieurs années, nous disons au monde d’être audacieux et de s’aligner sur une trajectoire d’émissions pour atteindre 1,5 °C ; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil ».9

Conseil qu’elle a pourtant le toupet de prétendre suivre, en organisant des stratagèmes échafaudés dans le but de coincer les consommateurs dans un processus introduisant différentes sortes d’insectes dans leurs assiettes, snacks et autres produits de consommation.

Bien que l’entomophagie ait déjà été majoritairement rejetée, et ce à plusieurs reprises au fil de ces dix dernières années, McKinsey continue de disposer ses pions sur l’échiquier.

À l’aide de son influence légendaire auprès des médias « mainstream », mais aussi et surtout en utilisant ses ouailles dans le cadre d’une approche de longue haleine. Dorant soigneusement leur blason en mettant financements, atouts politiques et démarches pseudo écologiques de leur côté. Tentant de faire passer de jeunes requins pilotés par IA, pour de gentils idéalistes.

C’est le cas, entre tous, d’Innovafeed, que le gouvernement français se félicite de compter parmi son élite entrepreneuriale.

Obtenant en novembre 2022 le certificat B Corp, leur permettant de prétendre « officiellement » exécuter un « business » au service des « forces du bien ».10

La phase 2 d’Innovafeed

Après avoir patiemment lissé son discours en évitant de trop déborder sur l’alimentation pour humains, prétextant venir à la rescousse d’éleveurs qu’elle est en réalité en train d’exterminer, la Biotech Innovafeed s’attaque aussi à la nourriture pour animaux de compagnie et commence à fournir les plus grosses « agro-tech » à destination de l’alimentation industrielle, pondant des produits déjà disponibles dans vos supermarchés.11

Non contente de l’ouverture des deux plus grosses fermes d’insectes au monde, Innovafeed vient de s’associer à l’industriel ADM, pour ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis, dans l’Illinois.12

Au programme une large gamme d’aliments pour animaux domestiques, tout en ouvrant indirectement le marché des plats cuisinés qui embarqueront les premières huiles et farines de « mouches soldat noires ».13

Augmentant une production actuelle initialement démesurée, de soixante mille tonnes de protéines, vingt mille tonnes d’huiles, ainsi que quatre cent mille tonnes de fertilisants à base d’insectes par an.

Agitant numériquement ses tentacules robotisées sur des bacs de culture de cinq étages, s’étalant sur une surface globale de plus de quatre-vingt-dix mille mètres carrés.14

Destinés, en plus des animaux de compagnie, des animaux d’élevage et des engrais, à la production de barres énergétiques et boissons pour sportifs ainsi qu’une panoplie de nouvelles marques venant éclore comme des œufs.

Un marché qui atteindra d’ici la fin de l’année le milliard et demi de Dollars, créé de toute pièce par McKinsey et l’ONU à travers les branches de la FAO et du PAM, le Programme Alimentaire Mondial, respectivement dirigés par Qu Dongyu, ancien vice-Ministre de l’agriculture chinois, et Madame Cindy McCain, veuve du sénateur McCain et héritière d’une dynastie agroalimentaire, pour atteindre les habitudes de près de deux milliards d’individus en 2023.15

Sans même compter le potentiel du marché des animaux d’élevages, que le président d’Innovafeed estime à quarante-huit milliards d’Euros par an.

Toutefois, puisqu’il ne leur est pas encore facile de convaincre tout le monde, les « dealers » d’insectes n’hésitent pas à passer par les niches économiques les plus surprenantes, ne semblant effrayés par la moindre antinomie.

C’est en tout cas ce que semble penser Alexandra Kazaks, Docteur à la division nutrition de l’Institut de technologies alimentaires américain.

Selon elle, « un surprenant nombre de végans en achète déjà ».16

D’autres fabricants tentent d’ailleurs de s’inviter dans les rayons bio, à l’image d’Entomo Farms, une structure canadienne proposant différentes sortes de produits à base d’insectes comme des snacks ne laissant présager aucune présence de poudre de crickets sur l’emballage, indiquant uniquement, discrètement, la présence de « poudre de criquet biologique » dans la composition du produit.17

Sentiers que la marque française Avenia essaie de suivre en s’invitant dans les Biocoop après avoir passé le cap des muffins et desserts à base d’insectes.18 19

Ou encore la marque Hi, à traduire par « Salut », déjà largement critiquée pour sa volonté à « faire de l’argent avant tout », qui tente de s’immiscer dans l’industrie du cannabis avec des produits édulcorés demandant une attention toute particulière pour pouvoir y détecter la présence de poudre d’insectes.20

Innovafeed aussi veut intégrer le marché de la bio, cependant tout en discrétion, passant d’abord par la conquête du label allemand Naturland en plaidant pour la première « guideline » dédiée à l’élevage d’insectes bio.21

Rejoignant par la même occasion le marché de la santé avec le développement de nouveaux médicaments à base d’insectes, ainsi que de compléments alimentaires.

La phase 3 d’Innovafeed

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin puisque l’alimentation pour bestiaux, animaux domestiques et humains lui semble déjà acquise ?

Le prochain tournant d’Innovafeed est cousu de fil blanc.

En plus de mourir de malnutrition, les branches alimentaires de l’ONU, soit la FAO et le PAM, bâtissant les fondations dictatoriales d’un nouveau programme alimentaire mondial, augurent qu’en 2050 l’humanité risquerait davantage de mourir d’infections microbiennes que de cancers… contre lesquelles le seul remède serait, vous vous en doutez, la bio-ingénierie d’insectes.

C’est en tout cas ce que prédisent les entomologistes du centre de biotechnologies pour insectes LOEWE, installé à Giessen, en Allemagne.22

De son côté, avec un nouveau produit lancé depuis quelques mois, « NovaGain », Innovafeed s’intéresse déjà à la santé des crevettes d’élevage en formulant le premier complément alimentaire pour animaux destinés à la consommation humaine.23

Pendant que des « Agri-Tech » spécialisées dans la biologie génétique comme FreezeM, développent des mouches soldats noires modifiées génétiquement pour optimiser le rendement, la taille et la capacité à moins consommer pour se développer. Cette nouvelle espèce de mouches mutantes atteignant deux à trois fois la taille d’une mouche normale a été baptisée « BSF-Titan ».

Promettant une ouverture de marché de la mouche soldat aussi suspecte qu’inquiétante.

Que se passera-t-il quand ce genre d’insectes sera amené à « s’échapper » et se reproduire dans la nature ?

Question ne semblant guère préoccuper Innovafeed, qui dès le début avait toutes les cartes en main pour éviter les pièges recensés par McKinsey après plus d’une décennie d’échecs des fermes d’insectes françaises, belges, néerlandaises, israéliennes, canadiennes et américaines.

Sa principale usine se trouvant à proximité des productions de Tereos, le plus important sucrier de betterave de l’hexagone, un accord était vraisemblablement prévu en amont pour nourrir les mouches de la Biotech avec les déchets de leur production de sucre avant l’implantation de l’usine.24

De même que son récent contrat avec Cargill, le lobbyiste de l’agriculture internationale ayant atteint les plus hautes sphères gouvernementales.

S’ouvrant de plus en plus de portes en direction des hypermarchés et produits de consommation de masse, en entretenant ses partenariats avec des structures comme Labeyrie et Auchan.25

Les insectes débarquent dans les supermarchés et produits bio

Depuis 2013 la marque Crickeat est disponible dans des hypermarchés Auchan du sud de la France.26

Suivie ces dernières années par le groupe Carrefour et ses équivalents belges et néerlandais.27

Concrétisant ses bonnes relations avec Innovafeed en insérant discrètement dans ses rayons les premières truites28, poulets29 et porcs30 nourris à la mouche noire soldat, Auchan, qui n’en est plus à son coup d’essai, devrait bientôt passer à la vitesse supérieure, mais cette fois dans le nord de la France.

Or, bien que l’approche soit encore timide, selon une source anonyme, tout porte à croire que l’introduction de denrées à base d’insectes dans les magasins bio et Biocoop soit déjà en cours de négociation.

Une troupe d’investisseurs formant une nouvelle forme de trust

Comment une jeune entreprise comme Innovafeed a pu devenir la première licorne de la tech française en « disruptant » agriculture et élevage traditionnels en quelques années ?

Tout simplement parce qu’en plus de l’influence et des services de McKinsey, elle compte dans son capital la majorité des entreprises lui ayant permis un développement foudroyant.

Vous vous souvenez d’ADM et Cargill, ses deux derniers plus gros contrats ? Eh bien figurez-vous qu’ils sont actionnaires d’Innovafeed.31

Et avec eux le géant Temasek, faisant partie des fonds souverains de Singapour, ouvrant actuellement de nouveaux bureaux à Paris après avoir jeté son dévolu sur Bruxelles et Londres.32

Mais aussi Futur French Champions, fonds d’investissement du Qatar, et Grow Forward, le magnat d’investissements du secteur agroalimentaire de Chicago.

Un ensemble d’atouts largement introduits dans les habitudes alimentaires des Américains, mais aussi des Français et des Européens, s’assurant qu’au final l’insecte soit bel et bien la protéine la plus plébiscitée et la moins chère de la consommation du futur.33

Montrant que l’argument selon lequel l’alimentation à base d’insectes ne « peut pas envahir la consommation humaine à cause d’un prix trop important », ne sera bientôt plus qu’un vague souvenir.

Il est pourtant si facile d’aller dans le bon sens et, avant d’avouer l’environnement et l’humanité vaincus par un futur incertain, de miser sur le développement présent de l’agriculture biologique, de l’artisanat, de l’élevage bio lié au respect animal, et de certaines protéines végétales quasi autosuffisantes, comme, par exemple, le propose la charte de la boutique de Réponses Bio, ayant ouvert ses portes la même année qu’Innovafeed sans jamais avoir été aidée ou financée autrement que par le choix de ses nombreux abonnés, clients et lecteurs et lectrices.34

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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Sources et références :




Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

Les éditions de l’École Normale Supérieure (ENS) viennent de publier la traduction française d’un livre important de Sergio Sismondo, professeur de philosophie des sciences et des techniques à la Queen’s University de Kingston au Canada, intitulé Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma. Elles ont eu de surcroît la bonne idée de le mettre intégralement en accès libre en ligne. [NDLR Le voici inséré ici :]



Sa lecture vaut le détour. Elle est même cruciale pour qui veut mieux comprendre la façon dont, au cours des dernières décennies, les industries pharmaceutiques ont pris le contrôle de notre santé, en corrompant massivement non seulement le milieu de la recherche médicale, mais aussi celui des autorités de contrôle nationales et internationales, ainsi que le monde de l’édition scientifique médical, le tout avec l’aide de cabinets de conseils comme McKinsey.

[NDLR Les surlignages en jaune et les petites notes entre crochets sont des ajouts non présents dans l’article original de Laurent Mucchielli.]

Comme le rappelle dans sa préface Mathias Girel (à qui l’on doit déjà la préface de la traduction française du livre majeur de Robert Proctor, Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, en 2014), « les fantômes dont il est question ici sont bien réels, et ils ne se déplacent pas seuls : ce sont des rédacteurs fantômes, c’est-à-dire des personnes, travaillant pour l’industrie pharmaceutique, qui écrivent des articles qui sont ensuite signés par des chercheurs, mais aussi des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion ». Il s’agit ainsi de remonter toute la chaîne de production dont l’aboutissement est d’un côté la publication dans les revues scientifiques médicales, de l’autre la prescription individuelle des médicaments par les médecins, voire leur usage en population générale par les gouvernements dans le cadre des politiques de santé publique. Et, tandis que ces aboutissements sont ultra-médiatisés, la chaîne de production qui se cache derrière reste, elle, invisible. D’où le titre du livre : le management fantôme de la médecine. Pour Sismondo, il s’agit rien moins que d’un « nouveau modèle de science », une « science d’entreprise, réalisée par de nombreux travailleurs cachés, à des fins de marketing, et qui tire son autorité de la science académique traditionnelle ». Au fond, comme le dit l’auteur dans sa postface, « Le management fantôme de la médecine est un livre qui explore la manière dont l’industrie pharmaceutique fusionne science et marketing, en particulier en Amérique du Nord et en Europe ». Et ce système de fabrication des connaissances repose sur une « corruption systémique » à laquelle l’auteur a également consacré un article récent (Sismondo, 2021).

La fabrique d’une pseudo-science au profit de l’industrie pharmaceutique

[Note de Joseph : cela fait quelques années que nous récoltons, sur Nouveau Monde, des articles (dont certains placés dans le dossier Vaccins et virus) qui pris ensemble démontrent que la virologie est une pseudo-science parce que l’hypothèse virale a été scientifiquement et implacablement réfutée et parce que ses méthodes ne relèvent pas de science, mais de religion avec notamment ses rituels (comme la prétendue « culture virale »), ses dogmes (comme celui de l’existence de méchants virus), ses grands prêtres (y compris prétendument « résistants » au Nouvel Ordre Mondial), ses idoles (comme les vaccins) et ses saints intouchables ou nobélisés (comme Montagnier ou Pasteur) à défaut d’être canonisés. Cela fait quelques années que nous dénonçons la mainmise croissante de l’industrie pharmaceutique, alias Big Pharma, sur la (dé)formation des médecins lors de leurs études universitaires et après. Ce livre apporte de l’eau au moulin de la réinformation.]

Dans ce livre, qui repose sur d’innombrables entretiens, observations de réunions, lectures de documents produits par les industriels et leurs affidés, Sismondo analyse « les principales tactiques et pratiques utilisées par les compagnies pharmaceutiques pour influencer la médecine ». Il décrit « les chemins que parcourent l’information et les savoirs relatifs aux médicaments depuis les organismes de recherche sous contrat [ORC] (qui effectuent la majeure partie de la recherche pharmaceutique), jusqu’aux planificateurs de publication (qui dirigent la production d’articles de revues écrits par des rédacteurs fantômes), en passant par les leaders d’opinion (qui sont déployés pour éduquer les médecins aux médicaments) et au-delà ». Il nous permet ainsi de comprendre les mécanismes de production, de circulation et de consommation du savoir médical tels que l’industrie pharmaceutique les conçoit, c’est-à-dire dans un univers intellectuel où « la recherche, l’éducation et le marketing ont fusionné ». Et l’auteur de nous rappeler que « l’avalanche de connaissances que les entreprises créent et diffusent n’est pas conçue pour le bien de l’Humanité, mais pour augmenter les profits ». Et même, « il arrive parfois que la recherche de profits aille totalement à l’encontre de l’intérêt général ». Comment cela est-il rendu possible ?

Les industriels font d’abord produire des recherches (les essais cliniques) par des organismes de recherche sous contrat, qui utilisent à leur tour des sous-traitants : « l’industrie finance à peu près la moitié de tous les tests cliniques — souvent des essais contrôlés randomisés, la [soi-disant] plus précieuse forme de savoir médical — et parraine la plupart des nouveaux essais entrepris chaque année ». Les ORC (organismes de recherche sous contrat) travaillant pour leur compte « planifient et mènent des essais cliniques pour faire approuver des médicaments et pour élaborer de nouveaux arguments en faveur de la prescription de médicaments. Ils recrutent des médecins, qui recrutent des sujets d’essai, dont les tissus, fluides et qualités observables peuvent être transformés en données ». Les ORC sont ainsi « les premiers fantômes de l’industrie pharmaceutique ».

Ensuite, grâce à ces données récoltées, « l’industrie pharmaceutique produit une part significative de la littérature scientifique sur les médicaments brevetés ou en cours de brevetage. Dans les revues médicales les plus prestigieuses, près de 40 % des articles récemment approuvés sont le fait du management fantôme ». Des « planificateurs de publication » mettent alors au point des « stratégies de publication », mettent sur pieds « des équipes de professionnels pour penser et rédiger des articles », puis « sélectionnent les revues auxquelles ces articles seront soumis et choisissent les leaders d’opinion qui en seront les auteurs putatifs ». C’est ainsi que « les sciences médicales sont façonnées pour servir des objectifs marketing. (…) Le résultat ressemble à de la science médicale, et peut même être [apparemment] une science de haute qualité, mais c’est une science conçue pour vendre des médicaments ».

En outre, « le management fantôme se poursuit avec la communication des sciences médicales sur le terrain. En donnant des conférences, les leaders d’opinion contribuent à l’énorme influence que l’industrie pharmaceutique exerce sur le savoir médical. Les leaders d’opinion sont les zombies de l’industrie, des morts-vivants missionnés pour exécuter les ordres de l’industrie pharmaceutique ».

Puis vient l’étape de la diffusion, c’est-à-dire de la communication : « une industrie de services sophistiquée enserre toute communication médicale. (…) En qualité d’agents des sociétés pharmaceutiques, les sociétés de formation médicale et de communication créent des cours, planifient des conférences et des séminaires, mènent des enquêtes et rédigent des articles et des études. Tout ce matériau est ensuite remis aux éducateurs, aux chercheurs et aux médecins qui les utiliseront à bon escient ». Pour parachever le tout, « ces entreprises nourrissent les journalistes qui écrivent dans les journaux généralistes et les magazines médicaux, en leur transmettant des détails techniques, des articles scientifiques, des noms d’experts à contacter et même des lignes narratives. Ils fournissent même des clips vidéo aux chaînes de télévision qui diffusent ensuite des reportages sur les dernières avancées médicales ».

Enfin, l’industrie a appris à utiliser à son profit les défenseurs des patients et les associations de défense des patients (ADP) qui sont ainsi devenus « d’autres maillons essentiels dans la nébuleuse du marché du médicament ». C’est ainsi que, aux États-Unis, les deux tiers de ces associations reçoivent un financement de l’industrie, avec un ciblage particulier pour celles « qui donnent des conférences ou participent aux discussions qui ont lieu à la Food and Drug Administration ». Sismondo note même que, « dans certains cas extrêmes, les ADP sont des créatures de l’industrie. Elles sont entièrement financées par une ou plusieurs entreprises, le recrutement de leur personnel est pris en charge par des professionnels, et elles trouvent des patients à enrôler a posteriori ».

Au final, les industries pharmaceutiques « exercent une pression systématique sur la circulation du savoir scientifique et les pratiques médicales qui en découlent. Il s’agit d’un système d’influence rendu plus efficace du fait même qu’il est opaque et fantomatique ». Et ce système d’influence est probablement bien plus efficace que la publicité, même si les industries utilisent toujours très largement ce moyen de propagande (Sismondo rappelle ainsi que, « par exemple, en 2016 aux États-Unis, l’industrie pharmaceutique dans son ensemble a acheté pour plus de 3 milliards de dollars de publicités télévisées et a dépensé presque autant en publicités dans les magazines, journaux et autres médias. Sur ce montant, 300 millions de dollars ont été consacrés à des annonces dans des revues médicales »).

La grande « pharmaceutisation » de la société (ou le retour de Knock)

Le constat économique est là : « l’ensemble des ventes de médicaments augmente de près de 10 % par an, que l’année soit bonne ou mauvaise ». Aux anciennes maladies, se sont en effet ajouté les nouvelles, issues de nos modes de vie modernes [ou produites par les médicaments et les vaccins eux-mêmes]. Mais le problème est bien plus grave encore car, comme le rappelle Sismondo, même quand les maladies n’existent pas, ou pas vraiment, les industries pharmaceutiques ont une réponse : « les maladies peuvent être façonnées et ajustées pour créer un marché plus fort et plus rentable ». Sismondo rappelle ici ce fait déjà bien connu au terme duquel, pour augmenter leurs ventes, les entreprises pharmaceutiques tentent de « vendre de la maladie », selon la formule de Moynihan et Cassels (2005). Concrètement, les industriels « s’efforcent d’accroître la sensibilisation aux maladies pour lesquelles leurs médicaments peuvent être prescrits, et d’augmenter ainsi la probabilité que les gens se croient atteints de ces maladies » [Voir aussi : Expliquer l’effet nocebo, la contagion émotionnelle et l’hystérie collective]. Il ne s’agit plus d’une médicalisation croissante de la vie, mais, plus précisément et plus globalement, d’une « pharmaceutisation » (pharmacolisation) de la société. Ce concept suscite une petite littérature scientifique (notamment sociologique) depuis une quinzaine d’années aux États-Unis (Abraham, 2020 ; Williams et coll., 2011). Sismondo en rappelle des exemples qui, pour être bien connus des spécialistes, n’en demeurent pas moins majeurs et édifiants.

Commençons par une maladie psychique, la dépression, qui constitue désormais « l’une des maladies les plus évidemment régies par l’existence de médicaments ». Sismondo résuma ainsi l’évolution de la maladie et de sa pharmaceutisation : « jusque dans les années 1960, la dépression était un diagnostic relativement peu répandu, et était plutôt associée aux personnes âgées. Elle est devenue, dans les années 1970, un peu plus visible grâce aux fabricants de la première génération d’antidépresseurs. Cependant, depuis l’arrivée sur le marché du Prozac de la compagnie Eli Lilly en 1987, un nombre toujours plus important de personnes furent diagnostiquées dépressives. Le nombre de personnes touchées par la dépression a augmenté (au point que l’OMS l’annonce comme le problème de santé bientôt le plus répandu au monde), les critères du diagnostic de dépression n’ont cessé de s’élargir et les estimations de la prévalence de la dépression ont augmenté de façon spectaculaire. La dépression est devenue le “rhume” des troubles mentaux ». Le premier grand succès financier de ces nouveaux « antidépresseurs » sera le Prozac. Grâce à lui, les industriels parviendront à « commercialiser à la fois le médicament et la maladie ». De fait, « ils ont investi massivement dans la recherche sur la dépression et les antidépresseurs. Ils ont largement promu une théorie de la dépression fondée sur la carence en sérotonine, puis une théorie du déséquilibre chimique, pour lesquelles il n’existe pas beaucoup de preuves. Ils ont établi des liens étroits avec des psychiatres et d’autres médecins qui rédigent des manuels, des articles et des guides de pratiques cliniques. Ils ont financé des campagnes de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation. Les entreprises ont réussi à donner un statut à la maladie tant sur le plan médical que culturel, en aidant les médecins à volontiers la reconnaître et à la diagnostiquer et les patients à interpréter leurs sentiments et leurs expériences dans les coordonnées de la dépression — peut-être même à façonner leur identité autour d’elle ».

Bien d’autres maladies chroniques de la société contemporaine sont également l’objet de cette pharmaceutisation, notamment l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’ostéoporose.

Une autre façon pour Sismondo de le dire est celle-ci : « Il fut un temps où les gens se considéraient le plus souvent en bonne santé, sauf s’ils tombaient malades ou présentaient des fragilités ou des symptômes inhabituels ». Or, désormais, on parle de « risque » et nous sommes tous concernés, tous potentiellement malades. « Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore », faisait dire Jules Romains au docteur Knock en 1923. Un siècle plus tard, sa prédiction s’est réalisée au-delà même de ce qu’il entrevoyait. Désormais, comme l’écrit Sismondo, « nous sommes tous, toujours, en mauvaise santé. La plupart des maux dont nous souffrons sont chroniques, les traitements peuvent ainsi durer toute une vie. Et comme nous sommes tous à bien des égards en mauvaise santé, le traitement — même réussi — des facteurs de risque ou des pathologies n’a jamais de fin ». Pour Big Pharma, c’est le jackpot. Et la suite est plus grave encore.

Une criminalité (très bien) organisée

Sismondo développe notamment l’exemple des opioïdes aux États-Unis, car on y retrouve « presque tous les éléments évoqués dans le reste du livre ».

Rappelons les faits : au cours des vingt dernières années, plus de 200 000 citoyens américains sont morts à cause d’opioïdes vendus sur ordonnance comme antidouleurs, mais qui étaient en réalité tout aussi dangereux et addictifs que l’héroïne. En cause, « la flambée de prescriptions d’analgésiques, en particulier l’OxyContin », autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) depuis 1995. L’affaire est la suivante : « l’antidouleur contenu dans l’OxyContin est l’oxycodone, un ancien dérivé de la morphine semblable à l’héroïne dans sa structure et ses effets généraux. L’argument de vente du nouveau médicament était sa concentration élevée en oxycodone combinée à un mécanisme de libération continue que son fabricant, Purdue Pharmaceuticals, appela “Contin”. Le mécanisme dit Contin, breveté en 1980, était censé modérer les effets euphoriques et semblables à ceux de l’héroïne, et soulager la douleur pendant douze heures. Le résultat, affirmait-on, était un opioïde peu addictif. Pour Purdue, l’OxyContin était un bon substitut à son précédent opioïde à libération lente, le MS Contin, qui avait fait l’objet d’abus en tant que drogue récréative ». Parallèlement, la Drug Enforcement Administration (DEA) autorisait les quotas de production des analgésiques susceptibles d’entraîner une dépendance, ce qui « a permis de multiplier par près de quarante la production d’oxycodone entre le début des années 1990 et aujourd’hui ».

Ainsi donc un industriel a fait fortune en vendant une drogue équivalente à l’héroïne qui a tué des centaines de milliers de personnes, le tout avec la bénédiction du gouvernement américain. Comment cela est-il possible ? Entouré tout au long de son opération par des cabinets de conseils comme l’Américain McKinsey et le Français Publicis, l’industriel a commencé par inviter plus de 5 000 participants à plus de 40 conférences sur la gestion de la douleur, tous frais payés. « Ces conférences ont permis d’établir une base de prescripteurs et, plus important encore, une base de leaders d’opinion pour siéger à l’agence de conférenciers de Purdue et donner des présentations rémunérées à d’autres prescripteurs ». Cette liste comprenait 2 500 médecins, parmi lesquels 1 000 étaient actifs. Grâce à la force d’influence des leaders d’opinion, Purdue a pu financer plus de 20 000 événements éducatifs afin de faire valoir l’utilisation des opioïdes pour traiter la douleur de manière énergique ». Ensuite, l’industriel a passé un accord rémunéré avec la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations, qui se présente comme une « organisation indépendante à but non lucratif » composée de médecins et qui est à l’origine du système d’accréditation américain. Grâce à cet accord, et avec l’aide d’un autre industriel disposant de davantage d’infrastructures (Abbott), Purdue a pu diffuser son produit dans tous les hôpitaux américains.

Et la corruption ne s’arrête pas là. L’industriel a aussi fait des cadeaux aux étudiants en médecine ainsi qu’à des organisations comme l’American Geriatrics Society et l’American Academy of Pain Medicine. C’est ainsi que, « dans un panel de l’American Geriatrics Society qui a rédigé des directives pour le traitement de la douleur chronique chez les personnes âgées, plus de la moitié des membres avaient été payés pour des consultations ou des conférences par l’une ou l’autre des compagnies qui fabriquent des opioïdes ». La corruption ira très loin puisque, après le vote d’une loi en 2016 (le Ensuring Patient Access and Effective Drug Enforcement Act), l’industriel « fit en sorte que la DEA ne puisse pas enquêter sur la distribution ou sur les compagnies. Bien que la DEA se soit farouchement opposée à la loi, elle fut muselée par une stratégie à deux volets : les employés de la DEA se voyaient systématiquement offrir des postes directement ou indirectement liés à l’industrie — au total, cinquante employés furent mutés — et des législateurs grassement financés subordonnèrent leur soutien global à la DEA au silence de celle-ci sur cette loi ».

Enfin, bien sûr, durant toute cette immense opération de marketing, l’industriel s’est assuré le soutien des scientifiques. D’abord en finançant de nombreux essais cliniques randomisés, publiés ensuite dans les plus grandes revues médicales sous des signatures collectives, sans toutefois que l’on sache qui a réellement mené la recherche, qui a rédigé l’article, etc. « En d’autres termes, il est presque sûr que ces études furent managées de façon fantôme ». Il a fallu par ailleurs dissimuler les effets indésirables du « médicament », en l’occurrence l’addiction parfaitement semblable à celle provoquée par l’héroïne et le risque de mort par overdoses tout aussi létales.

Au final, les ventes d’OxyContin ont fait la fortune de l’industriel concerné (Purdue Pharmaceuticals), dont les propriétaires (la famille Sackler, qui pratique bien entendu la philanthropie, à destination notamment des universités) se sont incroyablement enrichis à cette occasion. Les quelques 600 millions de dollars d’amendes payés par la suite ne sont qu’une goutte d’eau comparée aux dizaines de milliards qu’a rapportés cette drogue légale. Cela fait partie du business plan. Le bilan sanitaire et social de cette affaire est pourtant catastrophique car, non seulement l’industriel a contribué directement la mort de centaines de milliers de personnes, mais il a de surcroît bouleversé le marché américain des drogues en jetant des centaines de milliers de personnes (appartenant principalement à la classe ouvrière) devenues dépendantes dans les bras des trafiquants de drogues (Quinones, 2015). Au demeurant, comme l’écrivent Anne Case et Angus Deaton (2021), « beaucoup de ceux qui ont suivi de près le scandale des opioïdes ne voient guère de différence entre le comportement de ces dealers légalisés et celui des fournisseurs illégaux d’héroïne et de cocaïne qui sont si largement méprisés et condamnés ». Il s’agit dans les deux cas « de se remplir les poches en détruisant des vies ». Sauf qu’ici, ces crimes organisés se commettent avec la bénédiction des autorités publiques.

Des éléments qui aident également à comprendre la crise du Covid

Dans cette traduction française, Sergio Sismondo a ajouté une postface inédite (rédigée en juin 2023) dans laquelle il revient sur la crise du Covid, d’une façon qui conforte pleinement nos propres analyses (Mucchielli, 2022a). Il constate d’abord que « la pandémie ayant été définie comme une crise de santé publique, et non comme un simple problème de santé individuelle, les industries pharmaceutiques ont directement engagé le dialogue avec les gouvernements, en essayant de faire de ces derniers — qui sont les régulateurs des dépenses de santé en général et en médicaments en particulier — leurs alliés ». Dès lors, il est clair que « la pandémie a accéléré l’effacement des frontières entre l’industrie pharmaceutique et les autres parties prenantes, telles que les gouvernements, les organismes de réglementation et les établissements universitaires. Les collaborations et les partenariats sont devenus essentiels pour accélérer les processus de recherche, de développement et de distribution. Toutefois, cet enchevêtrement a également suscité des inquiétudes quant aux conflits d’intérêts, à l’influence indue et au risque de compromission dans la prise de décision ». Ensuite, Sismondo constate également que « les industries pharmaceutiques se sont également adressées directement à un large public de non-spécialistes, en présentant leurs vaccins comme la solution à cette crise, grâce aux outils des relations publiques » (toujours les mêmes cabinets de conseil à commencer par McKinsey).

Sismondo développe ensuite deux exemples concrets. Le premier est la façon dont ce vaste système de corruption a d’abord permis à l’industriel Gilead Sciences de refourguer un antiviral (le Remdesivir) pourtant déjà reconnu comme inefficace dans des épidémies virales précédentes (Hépatite C et Ebola), le tout avec la bénédiction des services sanitaires gouvernementaux américains dirigés par Anthony Fauci. Le second est la façon dont d’autres industriels (aux premiers rangs desquels Pfizer et Moderna) ont prétendu avoir mis au point des « vaccins sûrs et efficaces à 95 % » et les ont vendus un peu partout dans le monde avec la bénédiction non seulement des gouvernements nationaux, mais aussi des organisations internationales aux premiers rangs desquels l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Européenne (UE). Il en conclut que « si l’on ne connaît pas les taux d’infection de fond dans les populations étudiées, si l’on ne fait pas preuve d’une transparence totale sur les méthodologies des essais et si l’on ne rapporte pas de manière exhaustive les effets indésirables, ces scores élevés d’efficacité vaccinale ne nous disent pas tout ce que nous avons besoin de savoir pour évaluer les vaccins. Mais en tant qu’outils de relations publiques, ils ont été très efficaces ».

Sismondo termine en écrivant que « dans l’idéal, le livre aurait donc dû inclure des recherches sur les stratégies de l’industrie pour traiter avec les gouvernements et le grand public, deux éléments cruciaux pour le succès commercial de leurs produits en période de pandémie ». De fait, le moins que l’on puisse dire est que la crise du Covid illustre parfaitement le propos de l’auteur, qui aurait pu par exemple s’intéresser de plus près à d’autres dimensions de cette crise telles que le scandale du Lancet (Mucchielli, 2022b) ou encore aux graves effets indésirables provoqués par l’administration contrainte en population générale de ces thérapies génétiques expérimentales. Mais il est sans doute encore un peu trop tôt pour que les effets de cet immense rapt sur les consciences et sur les corps soient reconnus et analysés par des intellectuels qui, pour la plupart, n’ont pas été capables sur le moment de comprendre et de résister à une propagande industrielle et politique déployée avec plus de force que jamais. Ils retrouveront certainement davantage de lucidité et de courage dans les mois et les années qui viennent.

Laurent Mucchielli

Références :

Abraham J. (2010), « Pharmaceuticalization of Society in Context: Theoretical, Empirical and Health Dimensions », Sociology, 44 (4), p. 603-622.

Case A., Deaton A. (2021), Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme, Paris, Presses Universitaires de France.

Moynihan R., Cassels A., (2005), Selling Sickness. How drug companies are turning us all into patients, Crows Nest, Allen and Unwin.

Mucchielli L. (2022a), La doxa du Covid. Tome 1 : Peur, santé, corruption et démocratie, Bastia, éditions Éoliennes.

Mucchielli L. (2022 b), « “Fin de partie” pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intellectuelle (le Lancetgate) », in Mucchielli L. (dir.), La doxa du Covid. Tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise, Bastia, éditions Éoliennes, p. 99-110.

Quinones S. (2015), Dreamland. The True Tale of America’s Opiate Epidemic, London, Bloomsbery Press.

Proctor R., (2014), Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, Paris, éditions des Équateurs.

Sismondo S. (2021), « Epistemic Corruption, the Pharmaceutical Industry, and the Body of Medical Science», Frontiers in Research Metrics and Analytics, 8 (6), 614013.

Sismondo S. (2023), Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, Paris, ENS éditions (en ligne).

Williams S., Martin P. et Gabe J. (2011), « The Pharmaceuticalisation of Society? A Framework for Analysis», Sociology of Health & Illness, 33 (5), p. 710-725.




Police contre justice : derrière le psychodrame, la crise

Très bonne analyse de mon point de vue.
Je partage totalement les trois derniers paragraphes

Jacques Amiot

[Source illustration : vududroit.com]

Les propos du directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, à l’occasion de l’incarcération d’un policier de la BAC de Marseille, ont déclenché un ouragan médiatique de réactions indignées.
Police d’un côté, justice de l’autre, exécutif entre deux feux…
Pour Régis de Castelnau, l’affaire peine à masquer la déliquescence totale du régime macronien.


Par Régis de CASTELNAU

Les faits, d’abord.

Festival d’hypocrisie autour des déclarations intempestives et juridiquement stupides du DGPN (Directeur général de la Police nationale) Frédéric Veaux, approuvé par le préfet de police de Paris, déclarant à propos de l’incarcération d’un policier à Marseille. « Je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ».

Dans chaque camp, la main sur le cœur, l’indignation en bandoulière, on prend la pose, brandit les grands principes, et traite les autres d’apprentis fascistes.

Mention spéciale à Jean-Luc Mélenchon qui n’a pas pu se retenir et nous a gratifiés sans surprise d’une de ses incantations vitupérantes, en sommant « les policiers entrés en sécession factieuse de respecter les institutions républicaines ».

Le tout dans la confusion juridique et judiciaire, hélas habituelle dans notre pays.

Alors, avant de formuler quelques observations sur la pantomime et le jeu de rôles déclenché par cette affaire, il faut revenir sur la dimension juridique du problème et sur les principes qui le gouvernent.

Retour aux principes

Premier principe dont il est toujours bon de rappeler l’existence : la présomption d’innocence.

L’État dispose, selon l’expression consacrée par Max Weber, du « monopole de la violence légitime » et peut punir ceux qui ont transgressé la règle sociale après une procédure où un juge indépendant et impartial prend la décision. Celle-ci doit être définitive, toutes les voies de recours étant épuisées. Jusqu’à ce moment-là, la personne poursuivie dispose de toutes les prérogatives d’un citoyen de plein exercice.

Deuxième principe : si la liberté est la règle et l’incarcération l’exception, l’intérêt de la procédure destinée à établir une « vérité judiciaire » utilisable par le juge peut justifier des mesures de restriction de la liberté. Mesures qui peuvent aller jusqu’à la privation de cette liberté et l’incarcération. C’est l’article 144 du code de procédure pénale qui prévoit et définit les critères d’une telle décision provisoire, qui ne peut être ordonnée que si elle constitue l’unique moyen :

  • – De conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
  • – D’empêcher une pression sur les témoins, les victimes ainsi que sur leur famille ;
  • – D’empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
  • – De protéger la personne mise en examen ;
  • – De garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
  • – De mettre fin à l’infraction ou de prévenir son renouvellement ;
  • – De mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle.

Bien évidemment, la décision d’incarcération est donc fonction de critères objectifs et pas de la qualité de la personne poursuivie, qu’il soit policier ou simple citoyen. Cependant, s’agissant des six premiers alinéas de l’article 144, on voit bien que la qualité de policier permet de prendre les mesures de contrôle judiciaire qui mettront l’instruction à l’abri. À cet égard, la déclaration du DGPN aurait pu être recevable, à condition de ne pas revendiquer l’application d’une règle générale. Toute décision de privation de liberté doit être prise en fonction de l’analyse des circonstances par le juge des libertés.

Un psychodrame politique, comme d’habitude

Ces précisions étant apportées, voyons ce que nous raconte cette affaire, dont le retentissement médiatique lui donne tous les airs d’un nouveau psychodrame. Avec le rappel préalable que l’auteur de ces lignes ne connaît pas le fond des dossiers en cause, mais que son analyse repose sur la connaissance qu’il a du fonctionnement de la machine judiciaire.

Comme d’habitude, les magistrats sont montés au créneau, par l’intermédiaire de leurs organisations syndicales dont chacun sait qu’elles n’agissent que comme des officines politiques.

Alors comme à l’habitude, on entend toujours les mêmes glapissements, les mêmes accusations sur les atteintes à leur indépendance (c’est-à-dire l’absence d’influence extérieure dans leur jugement).

En oubliant encore une fois que cette indépendance n’est pas mise en cause, mais que c’est leur partialité (c’est-à-dire, en vocabulaire juridique, l’existence de partis pris) qui interroge. Partialité politique dont souvent ils ne se gardent même plus.

Un exemple frappant tiré de l’histoire récente : leur extrême discrétion quant au précédent déshonorant de la répression judiciaire massive du mouvement des Gilets jaunes. Une répression directe, généralisée, avec des milliers de peines de prison ferme pour des primo-délinquants ; mais également une répression indirecte, qui a vu la couverture d’une violence policière débridée. Et ce malgré les nombreux éborgnés et amputés, qui n’ont guère occasionné de poursuites, et bien sûr aucun mandat de dépôt.

La décision d’incarcération du policier auteur du tir mortel sur Nahel était judiciairement injustifiée au regard des six premiers alinéas de l’article 144, mais reposait probablement sur le 7e. Il s’agissait de prendre une décision spectaculaire et médiatisée, destinée à tenter de désamorcer la colère. Il est donc difficile de contester l’utilisation du critère du « trouble à l’ordre public ». Et ce d’autant que la mise en examen pour « homicide volontaire », qualification criminelle, le permettait. Mais cela établit une chose qu’il est difficile de contester : nous sommes là en présence d’une décision politique. Une décision réclamée par le parquet et donc voulue par le pouvoir.

L’incarcération dans l’affaire de Marseille obéit quant à elle aux mêmes considérations. L’infraction a été qualifiée en application de l’article 222-8 du Code pénal qui considère comme criminels « les coups et blessures volontaires en réunion » commis par des agents publics. Juridiquement possible, le mandat de dépôt d’un des protagonistes poursuit lui aussi des objectifs politiques. Mais des objectifs politiques qui ne sont pas les mêmes, cette affaire n’ayant pas eu les mêmes conséquences que celle de Nanterre en matière de trouble à l’ordre public. Il s’agit probablement d’envoyer un message à la police sous la forme d’un rappel à l’ordre après la « licence » dont elle aurait bénéficié pour juguler émeutes et autres pillages après l’affaire de Nanterre. En clair, on confirme à la police que frapper les couches populaires qui constituaient le gros des Gilets jaunes, ça passe, mais que le lumpenprolétariat, présenté par les belles âmes comme une jeunesse en révolte, pas touche.

C’est pourtant condamnable dans les deux cas, la loi étant la même pour tous.

Et tout le poulailler politique de s’offusquer et de caqueter en prenant la pose pour affirmer ses exigences républicaines et son saint respect des grands principes.

Emmanuel Macron est bien embêté, car en adepte proverbial du « en même temps », il sait l’importance décisive de la complaisance judiciaire apportée à son système, mais également le nécessaire soutien policier à son régime vermoulu. Alors il a quand même fini par prendre la parole en ménageant une fois encore la chèvre et le chou, c’est-à-dire les deux institutions qui lui sont indispensables pour tenir. Pour finir par conclure par cette solennelle sentence : « Nul en République n’est au-dessus de la loi ».

Eh bien si, M. le Président, il y a plein de gens dans votre système qui sont au-dessus de la loi.

À commencer par vous-même, ce qui est fort normal en raison de votre immunité constitutionnelle.

Mais également par l’indulgence judiciaire dont vous bénéficiez pour vos activités antérieures à votre entrée à l’Élysée, indulgence étendue à vos amis. Jusqu’à présent François Bayrou, Richard Ferrand, Alexis Kholer, Thierry Solère, Olivier Dussopt, François de Rugy, Jean-Paul Delevoye, Muriel Pénicaud, Agnès Buzyn, Bruno Le Maire, les dirigeants de McKinsey France, les protagonistes de l’affaire Alstom, ceux de l’affaire du fonds Marianne, de l’affaire Bpifrance, etc. Tous ceux-là et bien d’autres encore sont au-dessus de la loi.

Il paraît qu’Emmanuel Macron, lors d’un dîner du 18 juillet dernier, aurait félicité ses ministres avec ces mots : « on peut collectivement être très fier de ce qui a été fait ces derniers mois ». Au vu des évènements de cette année 2023 qui a suivi sa réélection, c’est à croire que l’effondrement de l’État français est bien son projet. Ou bien que sa perception du réel est lourdement obérée.

Parce qu’au fond, le spectacle de cet affrontement police-justice ne raconte rien d’autre que la crise d’un régime corrompu, qui ne maîtrise plus rien et s’en remet à aggraver sa dérive autoritaire.




C news, Europe 1, (donc Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk, Christine Kelly…), d’« extrême-droite » selon le ministre français de l’Éducation nationale…

Par Lucien SA Oulahbib

La seule issue pour ce gouvernement fantasque (faire prendre des vessies pour des lanternes question maintien de l’ordre) gouvernement fantoche (« croissance, santé, énergie » laissées à vau-l’eau) — monceau de bras cassés en fait qu’il serait peut-être possible d’envoyer « en même temps » que les missiles Scalp sur le front anti-russe, consiste pour y pallier à se donner encore une image vendable (« éthique ») envers une opinion désillusionnée au vu de ses non-résultats malgré leur dilatation médiatique pour le masquer.

Comment y pallier, comment se mettre, soi-même, en soins palliatifs ? En jouant l’éternel « moi ou le chaos », sans se douter que ce « ou » n’est pas alternatif, mais introduit un synonyme entre les deux mots ; donc le chaos empire ; mais comme il faut un bouc émissaire pour le faire oublier, ce seront alors tous ceux qui s’y opposent en réalité et c’est facile, il suffit de les traiter d’extrême droite ; le journaliste Berkoff en a subi l’effet : son opposant avait littéralement ce seul mot comme… explication, même pas une désignation que l’on tente ensuite de justifier, non, pas besoin désormais, la démonstration c’est bon pour les démocrates, en régime totalitaire on affirme et cela doit suffire : CQFD : des citoyens arrêtent des voyous pilleurs ? Ils alimenteraient le racisme, des citoyens se défendent lors d’attaque ? Ils alimenteraient la « haine » ; des citoyens refusent l’amalgame entre rôle social sexualité et sexe ? Ils alimentent « l’homophobie » ; des citoyens estiment que les étrangers doivent sinon s’assimiler du moins respecter les lois et les mœurs françaises, et que la France ne peut se substituer à l’ONU ? Ils alimentent le « chauvinisme » (terme léniniste) ; alors que tous ces dénis peuvent se résumer en un seul mot : nihilisme, avec un sortilège sémantique : extrême-droite.

Quel est en effet l’argument majeur du ministre de l’Éducation nationale ? En substance ceci : « J’ai le droit de dire que C news, Europe 1 (donc Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk, Christine Kelly) sont d’extrême droite ». Le mot EST la chose, ou comment le relativisme et la fabulation sont devenus les deux mamelles d’un ministre qui sait qu’en portant un tel discrédit, aucun prof ne se risquera de citer le passage d’un livre de ces trois femmes journalistes réputées (au-delà de ce que l’on peut en penser) ou l’autodafé de facto, mais désormais en distanciel, feutré, lâche soulagement du « je m’achète une virginité à bon compte » auprès des gardiennes de la Galerie des Glaces des médias subventionnés…

Un ministre qui par ailleurs promeut des théories farfelues sur le racisme « systémique » tout en y participant puisque ce dernier est produit par un « système » en l’occurrence également étatique qu’il est censé… représenter ; mais il n’est pas à une contradiction près, lui qui a mis ses enfants à une École Alsacienne rouage majeur de ce « racisme systémique »… Sans oublier « la » sexualité « dégenrée » à enseigner dès le plus jeune âge sous peine d’être taxé d’extrême-droite, mot-valise au fond qui a remplacé les termes de réactionnaire, conservateur, bourgeois… Ces trois termes étant devenus plutôt désuets, voire quelque part « bon chic bon genre », dans certains salons discrets qui servent aussi de filtres paradoxaux pour la Secte afin de tout de même choisir des personnes non encore démantelées psychiquement en vue de faire tourner sa boutique hors consultants McKinsey réservés au Sommet de la Pyramide…

Ce sont donc certes des bras cassés, de la piétaille, mais ceux qui les manipulent sont par contre très malins ; et là, à ce stade vous encourrez tout de suite d’être étiqueté avec l’autre terme infamant, mais un peu moins en vogue ces temps-ci celui de « complotiste » ; même si ce dernier terme (englobé dans « extrême-droite » à vrai dire cela fait presque pléonasme) souligne seulement que les mots de « stratégie », « tactique », « plan », « planification », « ruse », etc., sont des termes désignant une élaboration, une intention, un calcul qui nécessitent certes d’être démontrés ; du moins si l’on reste rationnels et démocrates, ce que nos dirigeants ne sont plus ou ne l’ont jamais été… Ce qui reste à démontrer ?… Non, la démonstration est faite, encore faut-il l’accepter… Mais les fanatiques au pouvoir ne peuvent pas l’admettre… Il n’y aurait donc pas d’autres issues que de les écarter en réclamant la dissolution de l’Assemblée Nationale ; encore faudrait-il en avoir la volonté « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »… Non, rien, hormis les barbes devenues bleues au lieu de quelque chose…




La folie des grandeurs

[Source : politiquemagazine.fr]

Par Hilaire de Crémiers

C’est le régime qui la suscite. Celui qui tient le pouvoir, veut y briller comme un homme providentiel.

Vous écrivez toujours la même chose, nous dit-on. C’est évidemment parce que c’est toujours la même chose. Et qu’y peut-on ? La République française ne s’améliore pas, c’est un fait. Malgré la propagande éhontée du gouvernement et les propos rassurants du président de la République qui n’hésite pas à relever le ton jusqu’à l’exhortation et l’admonestation. Même les cérémonies funéraires en l’honneur des morts en service commandé servent à ce genre d’exercice : une explication des malheurs du temps qui ne sauraient relever de ses responsabilités !

Pourtant, les commentateurs du malaise français, indéniable et durable, et qui s’aggrave maintenant dangereusement, n’y vont plus par quatre chemins dans leurs explications qui se répètent, elles aussi, fort naturellement, et se croisent fort justement. Il suffit d’écouter — et ne serait-ce, pour prendre cet exemple, que sur l’actualité politique — un Mathieu Bock-Côté, une Charlotte d’Ornellas, une Gabrielle Cluzel, un Guillaume Bigot, un Yvan Rioufol, pour repérer de manière précise ce qui ne va plus — mais plus du tout — au royaume de France. Sans même chercher à citer ces dizaines d’autres brillants intervenants, particulièrement sur TVLibertés et sur Radio Courtoisie qui disent enfin tout haut ce qu’une bonne partie des Français pense tout bas. Car — et tout le monde le sait bien —, le contrat social du régime, renouvelé dernièrement, et qui est imposé aux Français, leur interdit de penser ce qu’ils pensent et leur commande de penser comme le régime leur signifie de penser. C’est ainsi, aussi monstrueux juridiquement que cela puisse paraître. Huxley et Orwell combinés ! Rien n’est plus évidemment contraignant aujourd’hui que cet impératif catégorique de la République. Chaque ministre y va de sa leçon et Madame Borne n’est pas en reste. Encore dernièrement. Dans sa fonction, elle désigne le Mal ; elle dit le Bien ; elle est le Bien. Comme son chef, Macron.

Interdit de pensée

Les analyses des commentateurs avertis qui dénoncent unanimement cette « bienpensance » officielle ne sont plus isolées. Loin de là ! Elles prennent leur force de tant de convergences. Elles ne changent rien au cours des choses — car ainsi va la politique démocratique ; mais elles témoignent. Et, à ce titre, depuis maintenant quelque temps, cette critique aiguisée et répétée fait peur à toutes les classes politiques et médiatiques qui vivent des illusions de leur domination et qui cherchent à justifier les principes sur lesquels repose leur pouvoir, cette autorité usurpée puisqu’elle s’érige au-dessus des contingences dont elle est issue, et qui autorise à se permettre tout, y compris le pire, pourvu qu’il aille dans le sens de leur démagogie ; en même temps qu’elle interdit formellement et métaphysiquement de penser, de parler, de s’exprimer, à ceux qui contestent un tel système. Jusqu’à interdire des réunions comme un colloque d’Action française ou vouloir supprimer un défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc — et qui n’a jamais causé aucun trouble public —, organisé par cette même Action française !

C’est ainsi que, devant ce qui s’annonce, tant d’essayistes essaient de voir clair. Christophe Guilluy avec ses Dépossédés, qui montre comment tout a été fait pour priver le peuple français de tout ce qui le constitue ; Patrick Buisson avec Décadanse après La fin d’un monde, qui relève toutes les causes — voulues — qui depuis cinquante ans détruisent systématiquement la société française ; Marcel Gauchet avec Le débat, qui porte un jugement de plus en plus sévère sur la politique macronienne et qui parle de « crise morale des institutions » ; Jérôme Fourquet avec La France sous nos yeux et L’archipel français, qui explique l’éclatement de la France et l’existence de communautarismes exacerbés et juxtaposés ; Pierre Manent avec sa Situation de la France, fort critique sur une fragmentation entretenue délibérément par des politiques aberrantes, promues par des philosophies totalitaires et exclusives, sous prétexte, ô paradoxe, de libéralisme progressiste ; Rémi Brague avec son dernier essai Sur l’islam où il énonce de simples vérités sur un sujet qu’il connaît parfaitement, mais que la pensée officielle refuse même d’entrevoir, alors qu’elle se nourrit de faux principes qu’elle applique dans l’éducation, la vie sociale, la communauté politique, si bien que rien ne résistera demain à un islam conquérant. Oui, ce sont cent auteurs de cette qualité qu’on peut aujourd’hui citer, à droite, à gauche, peu importe, même des Jacques Julliard, même des Rosanvallon, même des Peyrelevade, le vieux banquier de la gauche mitterrandienne, qui s’indignent de la situation actuelle et qui lancent de sombres pronostics sur la république macronienne. Éric Zemmour, déjà bien avant eux, avait dénoncé Le suicide français, Macron n’étant que l’aboutissement de cinquante ans de décisions politiques, économiques et financières sacrifiant la souveraineté française, l’indépendance nationale, les intérêts concrets du peuple français à la folie de pouvoirs supranationaux, considérés comme le nec plus ultra de toute conception politique ! L’évolution politique d’un Renaud Camus, homme de gauche s’il en fut et soixante-huitard, est en elle-même significative. On ne fait pas le bonheur d’un peuple contre la volonté d’un peuple, au risque d’annihiler ce peuple ou de le « remplacer ». Ça commence à se dire dans tous les milieux, y compris au centre, sauf à l’extrême-centre macronien ! Qui continue imperturbablement dans son déni de réalité.

La cause : la République

Il ne s’agit pas seulement de se contenter d’aligner des constats, ou des idées et des propositions. Il faut voir les liens de cause à effet. Cette politique dite nationale, malfaisante dans ses principes, incohérente dans ses applications, est le fruit direct du régime, pas seulement des hommes et des femmes qui nous gouvernent avec cette idée démiurgique de diriger l’ensemble de nos vies, de la naissance, possible ou non, à la mort organisée et préparée, de notre éducation, de notre instruction, de notre travail, de notre retraite, de nos droits classés, réglementés, bref tout, loi sur loi, décret sur décret, règlement sur règlement. Tout cela dans un désordre écrasant qui se veut un ordre. Ils n’ont tant de pouvoir que par la grâce de ce régime, car c’est une grâce pour ainsi dire religieuse d’adhésion au dogme fondamental de la République qui les investit de ce droit supérieur, littéralement exorbitant de tout droit et de toute norme naturelle, et qui tourne, sous couvert de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, principes abstraits, s’il en fut, et contradictoires, au totalitarisme le plus absolu, camouflé en libéralisme avancé, mais obligatoire.

S’ils sont là, ces bandes et ces clans improbables, d’aventuriers de passage, aux multiples ramifications d’affaires et aux collusions de toutes sortes — les commissions parlementaires saisies, Énergie et nucléaire, autoroutes, fonds Marianne, et autres McKinsey, n’aboutissent et n’ont jamais dans le passé abouti qu’à rien —, oui, s’ils sont là, c’est parce qu’ils correspondent aux intérêts de ce régime. Pas besoin d’être très finaud pour le saisir. Et c’est bien un régime politique — au sens étymologique du terme — qu’ils sont d’abord chargés de maintenir tout en développant son emprise, fût-ce aux dépens de la France et des Français. Leur République, d’abord. Écoutez-les tous, tant qu’ils sont ! Elle leur appartient ; elle est là pour eux comme ils sont là pour elle. C’est un pacte.

Ne pas comprendre ce lien nécessaire entre les institutions et ceux qui les tiennent et sont censés les représenter, c’est s’aveugler sur la véritable cause de nos maux. Et s’imaginer que le régime serait améliorable par de nouvelles équipes qui seraient dotées d’un sens politique supérieur, et qui s’empareraient de cet État tel qu’il fonctionne dans ses principes et sa pratique est l’illusion dans laquelle la France traîne régulièrement, en croyant qu’un coup de balai électoral suffira à régler le problème. Consultez les journaux de l’époque : on croyait la même chose en 1900 !

Le régime est constitutionnellement vicié et le système actuel en est devenu la naturelle expression. La France est mal représentée ; elle n’est même pas du tout représentée dans sa réalité ; les intérêts français ne sont pas pris en compte ; les ministères et les innombrables agences et autorités décident officiellement sur des normes qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt national. La famille française est sans cesse attaquée ; on connaît l’état de l’industrie et ce n’est pas le Choose France de Macron qui remédiera à une crise existentielle — la fabrication de batteries n’est rien en comparaison des destructions en cours —, sauf à brader la France à des intérêts étrangers, invités gracieusement à faire leurs emplettes chez nous et à toucher les subventions de l’État, puis à partir avec les technologies. L’agriculture française est abandonnée et voilà que Monsieur Moscovici, l’ancien commissaire européen, jouant de son autorité à la Cour des comptes, ne pense qu’à restreindre drastiquement l’élevage français. Tout est broyé, déstructuré. Même ce qu’on appelle les territoires. Le pouvoir législatif n’est qu’une figuration instrumentalisée par le gouvernement et les partis. Borne a, d’ailleurs, clairement signifié qu’elle préférait LFI au RN. Les LR malgré leurs propositions de lois sur l’immigration n’ont aucune illusion à se faire. Tant de querelles intestines pour aboutir à quoi ? Même la proposition de loi pour revenir sur l’âge de la retraite du groupe LIOT ne franchira pas le cap de la velléité parlementaire et ça risque de se voir dès le 8 juin.

L’exécutif est le maître du jeu ; et l’exécutif n’a plus aucun lien avec la France. Il se contente de pourchasser tout adversaire, en le qualifiant d’« ultra-droite ». Il trafique avec l’argent qu’il emprunte à coups de milliards pour dissimuler les effroyables problèmes qu’il accumule, avec l’intention de taxer ce que Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, appelle les ultra-riches, c’est-à-dire tous les braves gens.

Et, là-dessus, domine Macron. Un seul regard et vous comprenez tout de cet étrange gamin immature et forcené : il a reçu à part à son sommet de Versailles le 15 mai Elon Musk. La photo est parlante. Il est fasciné par la réussite de l’homme qui se croit fait pour dominer le monde et lui imposer sa loi dans tous les domaines, Tesla, SpaceX, implants électroniques, Twitter, etc. Tout est là. Il se rêve en Elon Musk de la politique, dans la libre affirmation d’une personnalité géniale faite pour fasciner l’univers. Et, donc, jusqu’au bout du monde. Et pourquoi pas alors un appareil d’État français pour transporter son ami Zelenski de sommet en sommet ? En se croyant ainsi l’indispensable maître de la guerre et de la paix. « Le problème avec la folie des grandeurs, c’est qu’on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie », disait le dessinateur argentin Quino qui, avec Sempé, se voulait un résistant de l’humour. Y a-t-il seulement un humour qui puisse résister à Macron ?




Sortir la France du Nouvel Ordre Mondial

[Source : profession-gendarme.com]

Par Virginie Dornier

Dossier de présentation

[Illustration : Land Art « LIBERTE » — Franck Bonneau — Land Art & Co]

Ce Dossier est la présentation de l’ensemble du travail d’enquête réparti sur 7 Tomes où chacun d’entre eux vise à mettre en lumière la gouvernance de la franc-maçonnerie exercée insidieusement par l’ensemble des présidents de la Ve République (Constitution, Lois, symboles nationaux…). Il donne également diverses représentations anatomiques du cartel du Nouvel Ordre Mondial en se basant sur de nombreuses déclinaisons allant des mythes les plus connus à des organismes biologiques et parasitaires tels que le Mérule ou le Blob. Ce dernier, dont les diverses recherches scientifiques, l’engouement médiatique qui en fait la promotion notamment auprès du jeune public (vente libre) couplé avec les différentes données liées aux conséquences des injections nous interpellent.

[Note de Joseph : on connaît d’autant mieux un individu que l’on plonge dans son univers. Celui des élites mondialistes est largement imprégné d’occultisme et d’ésotérisme (kabbale, hermétisme, gnose, alchimie, astrologie, cartomancie, géomancie, divination, numérologie, symbolisme, sorcellerie, thaumaturgie, etc.]

Article 2

Version en vigueur depuis le 05 août 1995
Modifié par Loi constitutionnelle n° 95-880 du 4 août 1995 — art. 8

La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout, qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain vous me frappez d’un son mélodieux,
Si le terme est impropre, ou le tour vicieux ;
Mon esprit n’admet pour un pompeux barbarisme,
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse ;
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu
Que d’un art délicat les pièces assorties
N’y forment qu’un seul tout de diverses parties ;
Que jamais du sujet le discours s’écartant
N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique.
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer ;
Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères,
Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ;
Mais sachez de l’ami discerner le flatteur :
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous loue.
Un flatteur aussitôt cherche à se récrier :
Chaque vers qu’il entend le fait extasier.
Tout est charmant, divin : aucun mot ne le blesse ;
Il trépigne de joie, il pleure de tendresse ;
Il vous comble partout d’éloges fastueux : impétueux.
La vérité n’a point cet air
Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible,
Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible :
Il ne pardonne point les endroits négligés,
Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés,
Il réprime des mots l’ambitieuse emphase ;
Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase.
Votre construction semble un peu s’obscurcir ;
Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir.
C’est ainsi que vous parle un ami véritable.

Boileau, Art poétique, Chant I, v. 147-207

SOMMAIRE

  • NOTE AUX LECTEURS
  • REMERCIEMENTS
  • AVERTISSEMENT AUX DÉTRACTEURS
  • GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

    • AVANT-PROPOS
    • COMMENT S’ARTICULE LE DOSSIER

      • Dossier de Présentation
      • Dossier 1
      • Dossier 2
      • Dossier 3
      • Dossier 4
      • Dossier 5
      • Dossier 6
      • Dossier 7
      • Dossier « annexes »

    • Les références
    • Bibliographie

  • MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

    • INTRODUCTION
    • QUELQUES REPÈRES
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL, LEUR ATTRAIT POUR LA NUMÉROLOGIE
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LEURS DIFFÉRENTES RÉFÉRENCES

  • L’ANATOMIE DU N.OM : DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE (VISION

    • INTERNATIONALE)
    • LE N.OM : LÉVIATHAN OU BÊTE DE L’APOCALYPSE
    • LE N.OM : UN SYSTÈME « FLUIDE »
    • LE N.OM : MONSTRE À 7 TÊTES

      • a) Les 7 Merveilles du Monde du N.OM
      • b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne

    • LE N.OM : MONSTRE À 10 CORNES

      • a) Les 10 empires économiques mondiaux
      • b) Les 10 secteurs économiques mondiaux
      • c) Les diadèmes ou couronnes

    • CONCLUSION

  • SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VE RÉPUBLIQUE)

    • INTRODUCTION

      • a) La boîte de Pandore
      • b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne
      • c) La prostituée biblique : la France sur le trottoir depuis 1958

  • LE NOM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

    • QUELQUES INFORMATIONS SUR LA SERPULA LACRYMANS OU MÉRULES

      • a) Phase 1 : « infestation exogène »
      • b) Phase 2 : « cycle de réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule
      • c) Phase3 : Expansion du NOM selon exogène du NO.OM selon le principe de la Mérule

    • LE BLOB

      • a) Sommaire du Vikidia
      • b) Définition
      • c) Reproduction et cycle de vie
      • d) Sommaire du Vikidia

    • CONCLUSION
    • SYNTHÈSE

Note aux lecteurs

Vous venez de recevoir « Les dossiers » en version papier, par clé USB ou en dématérialisée. Avant toute chose, il est important de vous en expliquer la Genèse et son articulation puisque nous avons choisi de ne pas traiter le sujet crise sanitaire et le mandat actuel directement.

Pour bien comprendre la démarche, il faut expliquer qui nous sommes, pourquoi nous avons mis du temps à rédiger nos dossiers qui n’ont absolument rien à voir avec ce que nous avions envisagé initialement.

Nous sommes deux anciens salariés de l’industrie pharmaceutique. Me concernant, j’ai travaillé 17 ans dans le secteur du médicament. J’ai eu la chance de commencer ma carrière — avant l’an 2000, détail important — comme administrative au siège de ce qui était le premier groupe français de prestation de services. « Etait », puisque le consortium a fait les frais du système mondialiste et a littéralement « servi d’exemple » à l’ensemble des prestataires du secteur. Justement au moment où en coulisses les pouvoirs publics, les laboratoires, mais surtout le système dit globaliste et mondialiste mettaient en place l’ensemble des paramètres pour nous amener à la situation sanitaire et accessoirement politique actuelle. Tout ce qui est relatif au secteur de la Santé est traité dans le dossier conjoint.

Sur les conseils de ma hiérarchie et de mon mari, j’ai obtenu le Diplôme Universitaire de Visiteur Médical après un passage à la faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry. J’ai poursuivi ma carrière tant que déléguée médicale ville, d’abord prestataire multi produits (c’est-à-dire que dans mon portefeuille produits pour le compte de plusieurs laboratoires) puis j’ai fini par être intégrée dans un laboratoire français. Ce qui m’a valu une fin de carrière brutale et compliquée puisque j’ai directement fait les frais de la franc-maçonnerie. Je n’en dirai pas plus, à une exception près : mon expérience m’aidera tout au long de mon enquête. J’ai également une certification propre aux métiers de la recherche clinique qui m’aurait permis d’exercer le métier d’attachée de recherche clinique.

Bien que sortie du circuit depuis 2011, j’ai toujours gardé un œil sur le secteur. Partagée entre l’envie de « reprendre la sacoche » et la route pour exercer mon métier, tel que ma première entreprise le véhiculait (avec éthique et déontologie), et la défiance à l’encontre d’un milieu en totale mutation spécifiquement depuis les années 2000. Finalement, je n’ai pas réintégré l’industrie pharmaceutique, pour diverses raisons. Cependant j’ai toujours maintenu un intérêt certain pour ce secteur en continuant à me tenir informée et parfois même en envisageant un retour sur le terrain.

Depuis mars 2020, je n’ai jamais autant renoué avec la pharmacie ; mais pour la dénoncer. Quant à mon mari, il est de nous deux le plus expérimenté, et de très loin un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée.

Ce que je peux en dire d’un point de vue professionnel : 30 ans d’expérience en santé, trois ans d’études en médecine puis la rencontre avec l’industrie pharmaceutique. Une carrière exclusivement dédiée à l’information médicale. Ancien cadre sénior terrain pour un block Buster de l’industrie. Un homme pour qui l’éthique, la déontologie, la médecine faisaient sens. Un professionnel respecté par nos homologues et en qui les prescripteurs généralistes et spécialistes plaçaient leur confiance puisqu’il « parlait le même langage » : le patient avant tout.

Un homme qui a su se remettre en question et quitter le secteur du médicament pour le matériel médical et a eu le courage de faire valoir son droit de retrait dans son entreprise en refusant de se plier au dictat de l’état (pass et injection). Alerter sa hiérarchie en interne lui a valu la perte de son emploi. Il est de nous deux le plus expérimenté, un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée. Aucun regret, assurément.

Nous avons décidé de dédier nos compétences, nos connaissances du secteur de l’industrie pharmaceutique « de l’intérieur » et une bonne partie de notre temps pour dénoncer l’infamie que nous subissons sans exception.

Pour ma part, cela fait bientôt 24 mois. Étant désormais thérapeute en auto entreprise, autant dire que j’ai totalement remisé mon activité, y compris les emplois d’appoint que j’ai exercé le temps de remplir mon agenda.

L’ironie est bien entendu que les ¾ de nos proches sont parmi les plus radicaux. Masques, gel hydroalcoolique, poly injectés et injecteurs. Dialogue impossible, même — voir surtout — chez les soignants en exercice ou retraités qui ont perdu pied qu’ils soient de notre famille, ou d’anciens prescripteurs avec lesquels nous avons travaillé et qui pour certains étaient devenus nos amis.

Forts de ce constat, nous avons alors décidé d’enquêter et d’alerter avec une approche différente. Je me suis centrée sur ma commune et mon département. Recueillant les données de la préfecture, de l’ARS, communiquant sur les réseaux sociaux et surtout en allant directement confronter les représentants de l’état, en l’occurrence la mairie.

J’ai fini par porter plainte de façon nominative contre la maire de ma commune et certains adjoints ainsi que la police municipale. Plainte enregistrée et validée en trois semaines par le tribunal d’instance puisque mes arguments sont factuels.et locaux. Ayant déjà eu recours à la justice lorsque j’ai porté plainte contre mon dernier employeur, et compte tenu des éléments que j’ai mis à disposition du juge, c’est donc en qualité de Lanceuse d’alerte conformément à la Loi n° 2016-1691 du 09/12/2016 dite Sapin 2 ainsi que la Directive (EU) 2019/1937 du Parlement Européen et du Conseil du 23/10/2019 ma plainte a été enregistrée et que cela est mentionné dans le cadre des auditions avec la gendarmerie. Je vous donnerai plus de détails dans une partie du dossier.

Mais ce qui nous a motivés à enquêter et est à l’origine de cette compilation d’éléments à charge, ce sont les enfants. Et plus particulièrement le fait qu’il y ait eu une translation de nos compétences professionnelles dans le milieu scolaire. Translation non seulement de nos compétences auprès d’un public mineur qui deviennent des prospecteurs auprès de

leur famille et entourage, mais également incitation à l’exercice de la formation médicale qui est destinée aux adultes enseignants et encadrants. La formation médicale étant du ressort de professionnels laboratoires (médecins ou pharmaciens par exemple) qui forment les équipes terrain. Le tout validé par l’ensemble des acteurs concernés : ministères, les entreprises du médicament (LEEM) qui auraient dû réagir et empêcher cela.

Ce fut le point de non-retour pour nous, et nous sommes partis en quête d’informations complémentaires à toutes celles déjà conséquentes réunies par l’ensemble des alerteurs, connus ou non. Professionnels de la santé ou non, avec une audience ou non.

Notre unique volonté, apporter une nouvelle approche, un autre « angle d’attaque » qui permettra de créer des passerelles entre toutes les informations déjà partagées.

Remerciements

Je remercie chaleureusement les personnes qui nous ont soutenus. Franck Bonneau, qui nous a généreusement autorisés à utiliser l’une de ses créations pour illustrer les dossiers. Un grand merci à Mariannick et son fils Frédéric qui font partie de notre famille depuis 9 ans désormais ainsi qu’à ma belle-mère qui a toujours cru en nous. Merci à Lucie, Marie-Lou, Laurent, Sissi et tant d’autres qui nous ont encouragés pendant des semaines qui se sont transformées en mois.

Je remercie également, et vous comprendrez pourquoi dans la partie « Reine Blanche de l’échiquier », les gendarmes de ma commune ainsi que le Juge du Tribunal d’Instance qui a validé ma plainte à l’encontre de l’équipe municipale et la police municipale.

Nous remercions et saluons grandement l’ensemble des alerteurs qui ont su créer un élan de Résistance. Par leur engagement, leur ingéniosité, leur générosité, ces hommes et ces femmes nous ont maintenus hors de l’eau et continuent de le faire. Ils ont fait un travail colossal qui vous a apporté les éléments factuels sur la situation actuelle. J’ai eu le privilège d’échanger avec certains d’entre eux, et je salue leur courage, car pour ma part je n’aurai jamais pu. Je pense notamment à toutes les chaînes résistantes.

À titre personnel, je remercie — contre attente — toutes les personnes de mon entourage (famille, amis, collègues) qui à l’inverse nous auront tournés le dos parfois de façon extrêmement violente, tant dans les mots que dans les actes. Ainsi « dégagée » de tout affect, j’ai pu me concentrer exclusivement à l’enquête et la rédaction de ce dossier, puisque je le rappelle ici les ¾ de nos proches suivent la narrative et sont poly injectés. C’est là que « majeurs et vaccinés » prend hélas tout son sens… Nous sommes parents.

Enfin, j’ai une pensée particulière pour le Professeur Luc Montagnier et tous ceux qui nous ont quittés parfois prématurément (y compris parmi nos collègues à l’international).

Avertissement aux détracteurs

Dans ces travaux je vais aborder des sujets tabous, notamment la religion au sens large et pas seulement. Si d’aventure quelques « esprits » mal tournés avaient pour velléité de nous accoler des étiquettes telles que : racistes, antisémites, antimusulmans, antichrétiens, antihomo ou tout autre non-arguments, je préfère les prévenir :

• Pour les esprits mal tournés qui imagineraient que les trois hexagones qui ponctuent l’ensemble des dossiers soient en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique et que par conséquent je serai une opposante contrôlée : j’ai simplement choisi l’hexagone pour rappeler la forme de la France. Il ne s’agit en aucun cas d’une référence de près ou de loin avec les « 3 points » maçonniques avec lesquels j’ai eu maille à partir.

• « Racisme » : non recevable. Notre famille est Black-Blanc-Beur (Noirs, Blancs, métis, quarterons).

• « Antireligieux (juifs, chrétiens, musulmans…) » : non recevable. Notre famille est pluricultuelle : juifs, catholiques, musulmans, témoins de Jéhova, Bouddhistes, Athées… Et la plupart de nos amis médecins sont juifs. L’antisémitisme est non compatible avec le métier que nous exercions et les secteurs que nous prospections. CQFD. En revanche, toutes les informations liées aux religions sont argumentées et illustrées.

• « Homophobes ou apparentés » : non recevable, toujours pour les mêmes raisons.

• « Anti médecin/pharmacien » : non recevable pour toujours les mêmes raisons. Premièrement, des « blouses blanches » dans notre famille il y en a… beaucoup (en activité ou retraités) des aides-soignants aux médecins spécialistes. Deuxièmement, ni mon mari ni moi ne « crachons dans la soupe ». Nous défendons la pratique de la médecine et la pharmacie propre contre le système mérulaire.

Dans notre famille, jamais une croyance religieuse, la couleur de peau, ni même les « couleurs » politiques ou le statut social n’ont été des problèmes. Et si toutefois nous sommes en désaccord avec certains proches (famille, amis, ex-collègues) ce n’est pas pour ces « non arguments », mais bel et bien pour et à cause de « la crise sanitaire » qui aura emporté dans une psychose généralisée certains proches.

Quoi que me concernant, je le reconnais, être praticienne en hypnose et médium de surcroît, et ne pas avoir réintégré l’industrie pharmaceutique ou un schéma professionnel normatif en a dérangé quelques-uns parmi ces mêmes proches aujourd’hui poly injectés. Ajoutez à cela le fait qu’avec Jean-Pierre, mon binôme de mari, nous soyons Lanceurs d’alerte… C’est leur problème, pas le nôtre.

La vérité est non négociable. L’incorruptibilité aussi. Nous avons été formés au respect de l’éthique et de la déontologie, nous entendons bien continuer ainsi. Notre seul objectif : que nos travaux, nous le souhaitons de tout cœur, apportent des points d’appui pour les professionnels du droit, des gardiens de la paix, des enseignants, des professionnels de la Santé, des politiques non corrompus et à vous tous… y compris ceux qui sont encore dans le déni.

GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

Avant-propos

Ce dossier dans son ensemble a pour but d’apporter un autre regard sur la situation que nous subissons. Il est le fruit de nombreuses recherches et enquêtes transversales puisqu’il n’aborde pas directement la crise sanitaire ni même le quinquennat qui s’achève.

L’objectif était de trouver des arguments et des « faisceaux d’indices » mettant en lumière l’orchestration de l’ensemble des acteurs et spécifiquement ceux de la Ve République pour dilapider la France et créer un terreau propice à la mise en place d’une gouvernance mondiale scientiste. Débusquer des informations complémentaires qui pourraient aider non seulement les personnes conscientes de la prise de pouvoir tyrannique, mais aussi, et peut être même surtout les personnes qui refusent tout dialogue concernant l’actualité.

L’élaboration du dossier n’a pas été chose facile dans le sens où nous avons dû à maintes reprises en repenser le fond et surtout la forme. Il fallait trouver une articulation logique pour ordonner l’ensemble des informations que nous avons recueillies et, autant faire se peut, aborder les événements actuels d’une manière différente et cohérente.

À mesure que nos recherches progressaient, il a fallu nous adapter d’autant plus que sont abordés des sujets peu connus, voir totalement abstraits pour nombre de personnes et même tabous. Considérez chaque partie qui constitue l’ensemble de nos travaux comme des pièces d’un puzzle. Affirmer que la franc-maçonnerie et apparentés sont les réels dirigeants de la France est une chose. Trouver les faisceaux d’indices pour le démontrer en est une autre. Toutes nos investigations n’ont visé qu’à démontrer cela et pour ce faire, rien de mieux que de partir de leurs croyances, symbolisme et culte.

Comment s’articule le Dossier ?

Il s’agit d’un Dossier « à tiroirs ». D’un côté, vous avez le fruit des enquêtes menées par mon mari : « Santé Publique, Bien commun, nanomédecine ; La servitude érigée en raison d’état ». Son travail est exclusivement basé sur la Santé. Il a exhumé des Avis, des textes, des lois, une chronologie et mis en lumière l’ensemble du système mafieux où Politique et laboratoires pharmaceutiques œuvrent de concert pour mettre en place le Nouvel Ordre Mondial. Si l’approche plus vaste mettant en évidence les pratiques occultes de la franc-maçonnerie et autres sociétés hermétiques, rites sacrificiels politiques ne vous est pas familière, je vous encourage vivement à commencer par cet opus.

De mon côté, je me suis concentrée sur le système parasitaire de type Serpula Lacrymans — ou mérule — pour cerner initialement « l’Organisation » et l’orchestration de la crise sanitaire. La plus grande difficulté a été de trouver un titre pour le dossier. Nous l’avions intitulé ce « Projet FFMOS » pour Fédération Française Métropolitaine et Outremer Souveraine. Somme toute, nous n’étions pas convaincus et surtout nous ne voulions pas être confondus avec d’autres mouvements plus politisés alors que notre objectif est tout sauf de cet ordre.

Et puis, au fil de nos enquêtes, ce qui est ressorti c’est la perte ou plutôt le vol et l’inversion de valeurs communes à tous et toutes quel que soit l’époque où le lieu de vie. Depuis nos plus lointains ancêtres jusqu’à notre époque et pour les siècles à venir sur tous les continents. Des valeurs qui devraient être non négociables que sont la Dignité, l’Équité, l’Universalité et la Solidarité. Il s’avère que l’acronyme donne DéUS.

Après, FFMOS « trop politisé » et DéUS « trop religieux », ou « sortir de la matrice » trop filmographie ; j’ai opté pour les valeurs. Après tout, le camp d’en face utilise et nous fait utiliser à mauvais escient les mots Liberté, Égalité, Fraternité ; nous faisant croire en des principes et valeurs humainement recevables alors qu’il n’en est rien.

Je ne pensais pas que ce dossier serait aussi vaste et conséquent. À maintes reprises j’ai dû en modifier son « squelette », pour finalement aboutir à la version finale. Notez que, vous aurez beaucoup de sujets divers voir de prime abord « non congruents ». J’ai dû chercher un maximum de faits, de faisceaux d’indices qui attestent de la mainmise des sociétés occultes sur notre pays depuis des décennies et même des siècles.

Mon approche est donc pluridisciplinaire. Je m’appuie avant toute chose sur « leurs croyances, leurs rites » en cherchant des preuves matérielles qui attestent de la véracité de l’enquête. C’est triste à admettre, mais nous sommes immergés dans un système occulte. L’affirmer est une chose, le démontrer c’est indispensable, je le répète, mais c’est indispensable. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à apporter un maximum d’illustrations (schémas, photos, dates, références politiques, historiques, religieuses et évidemment des éléments scientifiques puisque nous avons par recoupement défini une chronologie pour les années à venir).

Ont été traduit et décrypté un nombre conséquent de textes : des passages de la Bible, des discours et allocutions de politiques, des peintures maçonniques et autres symboles. J’ai dû également étudier de près certaines lois (loi 1901 et loi 1905) et bien sûr notre Constitution. Mais pas que.

Ce dossier a pour vocation de vous démontrer que c’est l’ensemble des politiques de la Ve République qui est à dénoncer ; pas uniquement « cette présidence ». Si des plus anciens il ne reste plus grand monde, nous avons encore suffisamment d’acteurs majeurs en exercice ou sortis du circuit pour les traduire en justice. En réalité, vous le constaterez c’est bien plus vaste, cependant il me fallait faire des choix.

Ne soyez pas étonnés si je n’aborde que très peu le Sarscov2 ou la « crise sanitaire ». Mon enquête étant axée sur ce qui a mené notre situation actuelle, je ne traite de ce sujet — y compris le gouvernement actuel — que sur la base d’un système plus vaste.

Ne soyez pas non plus offusqués si je dénonce l’ensemble des religions en m’appuyant sur des comparaisons factuelles comme notamment « le Nouvel Ordre du Monde » de la Genèse versus le « Nouvel Ordre Mondial » actuel puisqu’en réalité les élites n’en sont pas à leur premier coup d’essai.

Tout étant intriqué, la difficulté a été pour moi de donner une couleur, un thème spécifique à chaque partie du dossier, le challenge étant d’aborder le modus operandi des sociétés hermétiques en restant centrée sur le factuel, le démontrable et ainsi éviter de ne définir que l’aspect rituel, l’occultisme qui pour nombre de personnes s’apparente à des fantasmes.

Ainsi, chaque chapitre — devenu dossier à part entière — aborde un sujet particulier. Ils sont autonomes et peuvent se lire indépendamment. Cependant, il existe une certaine logique dans l’organisation et la mise en place des informations. Logique résumée en pages suivantes.

Dossier de présentation :

Celui que vous avez entre les mains vous donne la physionomie, l’anatomie du « Nouvel Ordre Mondial 2 .0 ». Il ne s’agit pas ici de reprendre les études faites et partagées par des experts, mais de vous présenter les mondialistes sous un prisme différent.

Si historiquement, il est coutumier de les comparer à une pieuvre, je me suis vite rendu compte que cela n’était pas exactement le reflet de la réalité. Trop restrictif. Et surtout, la « base 8 » n’est pas suffisamment et directement présente pour être significative et le reflet de la réalité. Néanmoins, cette base 8 existe et est non négligeable (les octets en informatique en sont un exemple) et vous verrez dans le déroulé du dossier ce qui se cache derrière ce chiffre « concrètement ».

J’ai donc été amenée à rapprocher le système mondialiste d’organismes vivants bien différents d’octopussy. Une fois que l’on connaît le système parasitaire comparable, il est plus facile ensuite d’aborder son mécanisme d’action.

Parallèlement, conformément au fil rouge décrit précédemment, je me suis penchée sur des analogies plus mythiques, voir mystiques et religieux et qui reprennent les rituels et le culte commun à l’ensemble des mondialistes.

Dossier 1 :

Aborde le système parasitaire ou mérulaire franco-français. Pour ce faire, j’ai défini les contours historiques et politiques en axant sur le système félon et spécifiquement en montrant le mécanisme « unicellulaire » de la Ve République. Dans ce dossier je tire des liens entre le rôle de chaque président de notre République actuelle, et chaque phase du mérule.

Mais, j’y développe également des similitudes avec un passage biblique : l’Apocalypse de Jean, non pas de façon théologique, mais clairement géopolitique. C’est troublant et pertinent. L’ensemble des gouvernements qui se sont succédé depuis Pompidou jusqu’à nos jours sera remis en exergue afin de commencer à démontrer « le système mondialiste » et la préparation minutieuse de l’ensemble des présidences pour démanteler notre pays.

Dossier 2 :

Une fois le cycle du mérule intégré, j’ai pris le pli de placer la chronologie des événements marquants en France et à l’international selon un principe de comptage des mondialistes (francs-maçons et apparentés). Il s’agit d’un découpage en 7 ans. Ces 7 années étant elles-mêmes scindées en 2 phases. Ce dossier est répétitif dans la présentation, puisque je le débute le 1er janvier 2000 jusqu’au 31 décembre 2021. Cependant, il a le mérite de rafraîchir la mémoire et de m’avoir permis d’y incorporer des informations « à charge », toujours en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique : des liens avec les attentats en France et à l’étranger, les implications réelles des politiques français dans les actes terroristes notamment l’intrication avec le Mali bien d’autres informations somme toutes que nous avons choisi pour mettre en avant les rites maçonniques couverts par des événements officiels tels que des inaugurations ; mais qui sont en réalité des actes cultuels et des mystifications à la vue de tous.

Dossier 3 :

Dans la continuité des dossiers précédents, sont amenés des éléments et informations complémentaires qui devraient donner des sueurs froides aux mondialistes français « tout corps d’état ». Parmi les éléments, par exemple, je vous donne des informations qui attestent du fait que le Consortium République Française a été cédé à l’OMS en mars 2020 et est devenue un Dominion de l’Organisation Mondiale de la Santé. Que le VRP première classe n’est nul autre que Jean Yves le Drian qui en échange de ses bons et loyaux services à obtenu le fief Bretagne. Mais aussi que la gestion de la crise sanitaire a été calquée sur le « Plan France Ebola » commandé par Emmanuel Walls à Jean-François Delfraissy en 2014, alors qu’il existe un autre plan d’action visant à prendre en charge des épidémies de type coronavirus ou d’autres catastrophes sorti la même année. D’autres informations « à charge » sont présentes dans ce dossier, comme le rôle des « immortels », à savoir l’Académie de la Morale et de la Politique et bien d’autres choses encore. Je mettrai en lumière ces autres « acteurs » — bien discrets — qui ont largement contribués à la mise en place d’un régime autoritaire de type Dominat Romain, cette Académie de la morale et de la politique » qui a travaillé durant l’année 2020, à la demande d’Emmanuel Macron, sur un seul thème : « le pouvoir ». Enfin je vous donnerai également des pistes pour identifier, trouver et apporter des éléments à charges.

Il s’agit ici de la partie la plus chronologique quant à la mise en place de la politique d’Emmanuel Macron, version coulisses. Celle qui devrait donner des pistes de recherches complémentaires pour les professionnels du droit, mais aussi les acteurs politiques qui s’opposent au « gouvernement de façade » actuel et à toutes personnes qui ont besoin d’arguments tangibles pour démontrer l’orchestration des décisions.

Je vous donnerai et partagerai également d’autres informations concrètes et retours d’expériences sur le terrain comme, par exemple, le fait que ma plainte auprès du tribunal d’instance n’ait pas été déboutée.

Dossier 4 :

Il traite de l’un des idéaux maçonniques : la ruche et le système pyramidal qui en découle et réciproquement. Dans ce dossier je vous apporte des éléments de compréhension sur le principe de l’Eusocialité (mode sociétal des insectes de type hyménoptère comme les abeilles, les fourmis et a fortiori les « guêpes maçonnes »). Pour mener à bien cette partie, j’ai dû remonter plus loin dans notre Histoire, au siècle des Lumières, puis revenir à notre actualité et le modelage social ou sociétal auquel depuis des siècles les francs-maçons se sont attelés pour préparer le Nouvel Ordre Mondial.

Dossier 5 :

En écho aux propos tenus par Emmanuel Macron, ce dossier ou chapitre aborde le Système Jupitérien. Cette partie est complexe. Y sont abordées des informations mythologiques et mythiques, historiques, et politiques (entre autres). Et vous verrez que la Loi 1905 de séparation de l’église et du pouvoir politique a largement été remaniée, y compris depuis l’investiture d’Emmanuel Macron.

Dossier 6 :

Ce chapitre quant à lui est centré sur la parèdre (jumelle et épouse) de Jupiter selon la mythologie grecque. Le thème est simple : rechercher les symboles cachés francs-maçons et significations réelles de nos emblèmes nationaux. Sujet passionnant puisque je décrypte le Grand Sceau de France, l’hymne national — entre autres — mais depuis les coulisses. Et l’envers de décors et révoltant.

Dossier 7 :

Il s’agit essentiellement de mettre en avant la signification de certains symboles franc-maçonniques et/ou religieux. Mais aussi de donner des informations vérifiables évidemment sur certaines réalités telles que : ce qui se cache dans les textes dits sacrés.

Je préfère vous avertir, dans ce dernier dossier, très conséquent tant sur les thèmes que les nombres d’éléments traités, j’y aborde des sujets difficiles. À la fois par le biais des liens philosophiques, religieux, scientifiques.

Je vous décrypte en partie seulement la réalité de certaines peintures maçonniques, le sens des piliers Boaz et Jaquin (mais pas la version édulcorée et rabatteuse en vue de se faire une virginité et recruter des apprentis), j’y ajoute même des perspectives scientistes sur l’une des volontés cachées des injections biochimiques avec bien entendu des démonstrations.

Dossier « annexes » :

Nous avons complété nos enquêtes avec un dossier annexe. Étant donné le nombre de ressources que nous avons eu à traiter, vous apporter des éléments autrement qu’en citant les références nous a semblé opportun. En effet, il faut comprendre que par références nous parlons de plusieurs centaines, de diverses natures et sous divers formats.

Les références

Vous constaterez que les dossiers sont riches d’illustrations. J’ai opté pour ce format pour appuyer les informations que partagés. Elles sont de natures très variées (photos, schémas, tableaux…), mais permettent une meilleure compréhension, surtout lorsque des sujets touchant au symbolisme, à l’ésotérisme (ou occultisme) des mondialistes sont mis en avant.

Cela explique le volume de l’ensemble de l’enquête.

Il y a également de nombreux apartés étymologiques puisque l’une des « armes » de manipulation massive utilisées par les mondialistes est justement l’écart-type entre leur manière de communiquer et l’appauvrissement de connaissances en vocabulaire de plus en plus généralisé. Vous constaterez qu’ils manipulent les mots avec autant d’aisance que des chercheurs les tubes à essai.

Quant aux références — proprement dites — il m’a été compliqué de les inscrire de façon académique et conventionnelle. Comme c’est le cas pour le Dossier conjoint. La plupart figurent en fin de pages, mais il faut bien comprendre que pour un seul sujet donné, il a été nécessaire de chercher parfois sur diverses ressources, divers articles de journaux (français et étrangers).

Prenons l’exemple de la Constitution de la Ve République : pour l’aborder, il aura fallu travailler sur la version initiale de 1958, en faire une analyse point à point (article/alinéa), en traduire la signification « au réel » dans le contexte de l’époque tant sur l’intrinsèque (la France géopolitique avec ses territoires et ses colonies) que sur l’extrinsèque (relations internationales). D’emblée il en ressort de VRAIES ANOMALIES.

Ensuite, comme pour les lois, chaque articulation du squelette de la Constitution a été prise individuellement pour comparer les modifications (ajout/retrait) par alinéa, en prenant soin d’en préciser le contexte politique (quel président, quel gouvernement, et que penser des modifications).

Conjointement, on a pris en compte des attributs importants qui représentent la France comme le grand Sceau de France et les remarques faites par des spécialistes tels que le Président des Sceaux (à ne pas confondre avec le Garde des Sceaux), là encore : ANOMALIE.

Sans compter les comparaisons entre les différentes autres Constitutions qui ont précédé, et les différentes ressources ayant permis de comprendre le scénario écrit de toute pièce par le cartel français maçonnique.

On peut dès lors comprendre qu’inscrire l’ensemble des ressources en références a été matériellement impossible, autant mettre l’ensemble de la toile, livres d’histoire, archives INA et vos bibliothèques communales. Multiplié par l’intégralité des sujets abordés, bien entendu.

Cependant, ajouter une bibliographie permet de donner du corps, c’est la raison pour laquelle elle a été inscrite ici dans le déroulé du « Tome 0 » puisqu’elle est commune a tous les dossiers. La liste n’est qu’indicative, comme pour le reste des ressources sur lequel on a travaillé.

Bibliographie

• « Trésors d’Égypte. Les merveilles du Musée égyptien du Caire » (sous la direction de Francesco Tiradritti, photographies de Araldo de Luca. Édition Gründ).

• « La vie quotidienne de Mayas et des Aztèques » (Eric Taladoire. Édition Hachette).

• « Secret maçonnique ou vérité catholique » (Serge Abad-Gallardo. Édition Artège).

• « Traité de la couleur thérapie pratique » (Pierre Van Obberghen. Guy Trédaniel éditeur).

• « Mayas, Incas, Aztèques… L’histoire des empires précolombiens. Les dernières découvertes » (Géohistoire — hors-série).

• « Créatures et autres monstres… Une histoire des peurs ancestrales » (Toutes les mythologies/ n° 7 Sept.Oct.Nov. 2021).

• « De la démocratie en Amérique. Tome II, partie IV » (Toqueville.Edition Flammarion).

• « La Bible de Jérusalem » (Édition Cerf)

• « La République » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Le Banquet » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Discours de la méthode » (Descartes. Edition Garnier Flammarion)

• « De la démocratie en Amérique Tome II » (Tocqueville. Edition Garnier Flammarion).

• L’ensemble des Constitutions depuis la Révolution française,

• Loi 1901

• Loi 1905 de séparation de l’église et de l’état.

• Le Livre Blanc de la Sécurité intérieure et son annexe (Préfacés par Gérard Darmanin).

• Dossier Ebola France (Commandé par Manuel Walls à Jean-François Delfraissy).

• Dispositif ORSAN.

• Atlas 2000 (Édition Nathan, 1990 versus 2021)

• 20 ans d’archives professionnelles (comme la revue spécialisée « Visite actuelle », les cours de faculté de pharmacie),

• « Anat, Physio, Bio » (Arne Schäffler, Sabine Schmidt. Édition Maloine).

• « Visiteur médical, un vrai métier » (Karen Weic-Ennedam. Édition Heures de France)

• « Le métier de médecin » (Georges Tchobroutsky et Oliver Wong. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

• « L’industrie pharmaceutique » (Jean-Paul Juès. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

Divers ouvrages en apiculture, des références en égyptologie (newsletter Academia.EU), en histoire gréco-romaine, en mythologies diverses, en symbolisme, en pharmacie et médecine également, en peinture, sculpture, ainsi que de nombreuses ressources étrangères et les ouvrages traitant d’occultisme et de franc-maçonnerie….

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture.

MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

Introduction

Dans ce chapitre, l’objectif est de définir le Nouvel Ordre mondial, mais avec une approche quelque peu différente de ce qui est couramment partagé et fait consensus. Reprendre les travaux expliquant le rôle des Khazars, de la City du Londres, du Vatican ou autres sujets d’actualité n’auraient eu aucune pertinence. Ici, il s’agit de donner une anatomie à ce système, en quelque sorte.

De plus en plus de personnes sont conscientes des influences de la franc-maçonnerie, des mondialistes, des Global Goals ou tout autre groupe tel que les nazis. Les noms associés à ces « influenceurs » sont connus internationalement, qu’ils soient en lien avec le monde des finances, de la politique, de la religion, de l’industrie ou du divertissement. Mais il fallait, pour donner un canevas au dossier, décrire une anatomie compatible avec le mode de fonctionnement de l’ensemble des différents corpus.

Le challenge a été de rapprocher l’ensemble des éléments et de trouver un ou des équivalents pouvant correspondre. Et comme expliqué en présentation, la pieuvre est par trop restrictive. Il aura fallu comprendre que ce que nous appelons aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial est un système polymorphe décrit depuis des millénaires, de façon mythique, mystique, historique et politique sur tous les continents et dans toutes les cultures.

Ce qui suit n’est qu’un aperçu de ce que peut être cette entité en commençant par une vision mythique-religieuse puisqu’il s’agit du Léviathan, pour établir des analogies plus concrètes et proches de nous dans la mesure où l’on fera des parallèles avec des organismes de type parasite.

Quelques repères

Pour commencer, il est important de rattacher les mondialistes à leur calendrier. Si les dossiers ont commencé à être rédigés et les informations compilées à partir du mois d’octobre 2021 ; pour les francs-maçons et affiliés, nous étions en 6021.

Ce décalage de 4000 ans atteste du fait que ce mouvement est bien antérieur aux dates officielles de création des loges maçonniques. Le fait est qu’il ne portait pas le même nom tout en ayant le même mode opératoire. Le fonctionnement des mondialistes contemporains étant identique à leurs prédécesseurs (c’est la seule chose immuable les concernant), pour définir des « planches anatomiques » les dépeignant, il aura fallu remonter dans le temps.

Il existe un nombre conséquent de calendriers, qu’ils soient solaires, lunaires, semi-lunaire, chaque civilisation a créé son outil de calcul des cycles du temps pour des raisons diverses et variées. Sur le même principe de l’astronomie : sur deux critères majeurs, le premier absolument « terrestre » ou exotérique et le second étant ésotérique et donc « céleste ».

Pour les premiers, il s’agissait de prévoir les cycles strictement liés à la nature pour des raisons pragmatiques et tangibles visant à ce que l’humanité devenant de plus en plus sédentaire et agricole puisse anticiper les semences et récoltes. C’est de façon schématisée le principe de l’almanach.

Les seconds quant à eux, sont destinés à des pratiques plus ésotériques. Par ésotérisme, il ne faut pas entendre « pratiques occultes », bien que pour les mondialistes ce soit l’essence de leurs rituels et cultes. Ici, il s’agit des connexions avec ce qui s’apparente à l’intangible de la façon la plus large possible. Dans ce cas, ce comptage calendaire s’apparente plus à de l’astronomie ou de l’astrologie et fait appel à des mythes et croyances propres à chaque civilisation.

Dans certaines contrées plusieurs calendriers cohabitaient comme par exemple, chez les méso-américains, comme les Aztèques et les May as. En effet, ils utilisaient deux « échelles de temps » ou calendriers. L’un rituel et religieux (le calendrier Tzolk’in est basé sur un cycle de 13 × 20 = 260 jours à caractère divinatoire et religieux du calendrier maya) et le second, civil généralement appelé « cycle long » en opposition au cycle court et au calendrier cosmique (solaire et vénusien).

Le fonctionnement concomitant de plusieurs « temporalité » est finalement le schéma qui est le nôtre : le calendrier des initiés, celui des francs-maçons par exemple et celui des sociétés civiles. Concernant les francs-maçons, leurs calendriers au nombre de 4 sont basés sur la création du monde dite symbolique ou « Anno Lucis » (traduit par le maçon en « Année de la Lumière ») à différencier de l’Anno Mundi (traduit par « année du monde »). Une année franc-maçonne Anno Lucis début le 1er mars1. On trouve l’Anno Ordinis en soustrayant 1118 de la date actuelle.

L’Anno Ordinis est utilisé par les Chevaliers Templiers du Rite d’York. Le dernier calendrier étant Anno Inventionis : l’année de la découverte directement liée au Roi Salomon. Le calendrier maçonnique utilisé par l’Arche Royale (qui regroupe les degrés 4 à 7 du Rite d’York) date de l’année où Zorobabel a fait construire le second temple de Jérusalem, en 530 avant notre ère. On trouve donc l’Anno Inventionis en ajoutant 530 ans à la date actuelle.

Le fait qu’il soit dit que les francs-maçons soient lucifériens provient très probablement de l’Anno Lucis.

Par principe, tout ce qui est partagé par les mondialistes — d’où qu’ils viennent — n’est pas à prendre au pied de la lettre. Ainsi, la version officielle accessible de tous justifiant le choix d’ajouter 4000 ans à notre calendrier civil et internationalement reconnu n’est pas satisfaisante.

Il faut chercher d’autres motivations, et voici une hypothèse qui peut tout à fait expliquer le chiffre « rond » des 4000 ans et le 1er Mars comme premier jour de l’année maçonnique. Il ne faut pas oublier que les mondialistes ont pour obligation de toujours communiquer sur leurs projets et actions, et toutes les informations sont présentes dans leur communication. Seule « coquetterie », si le fond doit être présent ; la forme est libre.

  • Si l’on part du principe qu’Anno Lucis ne veut pas dire « année de la lumière », mais « Année Lumière », dans ce cas les francs-maçons font référence à une distance astronomique et absolument pas symbolique comme ils s’entendent à le faire savoir. Il se trouve que de plus en plus régulièrement dans le milieu des astronomes, des découvertes sont faites justement à l’échelle des 4000 années-lumière.2
  • Il y a d’abord une exoplanète diamantine baptisée « 55 Cancri e »,3 car située dans l’ère du Cancer. Son nom commun est Janssen, comme le laboratoire. Il existe différentes versions concernant cette exoplanète dotée d’une sœur jumelle Galileo. Cependant, les points de convergence avec le calendrier franc-maçon sont suffisamment présents pour vous le mentionner.
  • Ensuite, depuis ces dernières années et plus particulièrement ces derniers mois, le milieu de l’astronomie communique de plus en plus souvent sur les phénomènes provenant de cette distance (pas nécessairement en lien avec la planète Janssen). Il s’agit ici de « pulsation radio »4.
  • En cherchant de façon plus large, il s’est avéré que le site de vente par correspondance « Ali express » avait comme thème justement « 4000 années-lumière »5. Ce détail pourrait sembler insignifiant ou totalement décalé. Dans ce cas, il est bon de rappeler quelques points sur Jack Ma qui fut PDG de cette entreprise. En 2001, Jack Ma6 a été nommé « Young Global Leader » par le World Economic Forum. Il a reçu la distinction de « Chevalier de la Légion d’Honneur en 2016 (remis par Laurent Fabius7). Notez que le Journal du Dimanche indiquait dans son article que Jack Ma avait également rencontré le « ministre le plus en vue du gouvernement » de l’époque : Emmanuel Macron. Fait intéressant : la disparition du PDG chinois plusieurs en 2020 (en pleine turpitude covidienne) et son retrait du monde des affaires officialisé par vidéo en 2021.
  • Retour en arrière : à cette époque en mai 2016, il est toujours ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Emmanuel Macron lance samedi 28 mai une « grande marche » des adhérents de son propre mouvement politique, « En marche ! » créé le 6 avril à Amiens (Somme)8 (7). Aujourd’hui, Emmanuel Macron est président de la République, Laurent Fabius9 est Président du Conseil constitutionnel français, en fonction depuis le 8 mars 2016 (8) et accessoirement l’un de ses fils, Victor Fabius10, est directeur associé du Cabinet Mc Kinsey. Notez tout de même que sur la biographie du fils il est notifié qu’il est « Membre du pôle d’activité Consommation et Distribution de McKinsey, Victor Fabius est le chef de file en France du pôle de compétences Marketing et Ventes. »(9)
  • Autre indicateur à prendre en compte : le premier jour de l’année maçonnique, soit le 1er Mars. Il faut relier ce mois au dieu Mars11 du panthéon romain (10). Dans la mythologie romaine, Mars est le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence, dieu de première importance dans la Rome antique en tant que père de Romulus et Rémus, fondateur et protecteur de la cité. Associé à deux autres Dieux majeurs comme Jupiter (Dieu du ciel et de la terre) et secondaire (Quirinus communément définit comme le Dieu des hommes). Ce dernier sera par la suite assimilé à Romulus l’un des jumeaux.
  • Nous avons donc pour le calendrier maçonnique le mois de mars faisant référence au dieu guerrier appartenant à la triade précapitoline, terme qui dans sa version contemporaine fait entre autres écho à des organisations criminelles (Triade de Hong Kong), mais aussi d’un point de vue strictement religieux à la Trinité et d’un point de vue géométrique au triangle. Et en l’occurrence, le triangle est l’un des symboles les plus connus de cette organisation.
    La triade capitoline formée par Jupiter-Junon (sa parèdre et jumelle) et Minerve sera détaillée ultérieurement.
  • À noter que, pour appuyer le fait que deux calendriers coexistent à notre époque sur les modèles méso-américains (l’un cultuel, le second civil), le premier jour de l’année en janvier aux temps antiques romains correspond à la vie politique de type républicaine : plus précisément au début d’exercice et nomination des magistrats. En ce temps-là, il n’était pas question de Saint-Sylvestre — fête romaine visant à chasser les mauvais esprits — ou de fête religieuse honorant le Pape Sylvestre 1er.

Il va de soi, que l’ajout de 4000 ans, un chiffre rond, a contrario du calendrier juif qui régit l’anno mundi largement expliqué par les francs-maçons eux-mêmes. Ici, n’ont été apportées que des remarques permettant d’élargir la compréhension du mécanisme des loges. Elles sont la résultante de recherches se voulant justement en dehors des sentiers battus ou consensuelles.

Cependant, l’ouverture sur des sujets connexes aura permis de trouver un nombre incalculable d’éléments congruents qui seront étayés tout au long des 7 dossiers ou tomes résumant l’ensemble des recherches.

Après une prise en main qui d’emblée montre que le monde vit sur des temporalités différentes — un monde à deux vitesses et plus — il est temps de décrire ce nouvel ordre mondial selon différents modèles ou facettes. Par commodité, l’acronyme NOM sera utilisé.

Le Nouvel Ordre Mondial, leur attrait pour la numérologie

Faire le lien entre le NOM et le symbolisme des chiffres est un passage obligé. Dès lors que l’on intègre que tous — sans exception — sont initiés aux pratiques occultes au sens le plus large qui nous soit donné de connaître. Par « sens le plus large », il faut entendre les diverses sources de connaissances et savoirs des pratiques occultes.

Là encore, il ne fait plus aucun doute qu’au fil des siècles les apports cultuels et rituels distribués sur l’ensemble des continents ont abouti à ce que l’on pourrait résumer en un patchwork d’influence… ou la « mondialisation occulte » qui n’est pas non plus exclusivement destinée à être pratiquée dans les bas-fonds des loges ou autres temples voués à leurs « divinités »

Si le chiffre 666 est celui qui est le plus médiatisé de part et d’autre de l’échiquier, le constat fait par nos enquêtes a mis à jour l’importance d’un autre chiffre, qu’il soit pris en solo ou démultiplié.

Comme énoncé précédemment, la difficulté que j’ai rencontrée pour cerner « la physionomie » du Nouvel Ordre Mondial est de ne pas rester campée sur les seules informations qui circulent, à juste titre — sur les points d’accroche des « 1 % ». Puisque nous sommes dans un monde dual, ou polarisé à la manière d’une simple pile.

Ainsi, le rôle ou la polarité du chiffre 7 n’a pas la même signification si l’on est le joueur d’échecs aux pièces blanches ou l’adversaire.

Pour les biologistes ou experts de la faune ou la flore, le 7 est présent dans de nombreux domaines : le cycle de vie ou les 7 « métiers » des insectes comme les abeilles ou guêpes qui sera repris dans un dossier dédié pour décrypter l’idéal sociétal maçonnique. La gamétogénèse ou le cycle des cellules reproductives (ovulation répartie par cycle de 7 jours), également analysés par analogie avec le mythe de la Caverne de Platon dans le dossier 7… Justement.

Pour les praticiens en numérologie, cartomancie ou toute autre approche spirituelles/ésotérique « positive », la symbolique est abordée selon un seul prisme qui confère un sens lui aussi bénéfique et divin.

Pour les croyants (juifs ou chrétiens par exemple), il leur est enseigné que le 7 est le chiffre de la perfection divine. Les références dans les textes sacrés sont pléthores.12 Le 7e jour, les 7 péchés capitaux, les 7 cavaliers de l’Apocalypse, les 7 orifices de la tête…

Certaines de ces références en lien avec les textes dits sacrés seront — elles aussi — abordées sous un prisme, un regard totalement différent, dès ce dossier puisque nous rapprocherons le nouvel ordre mondial avec le monstre mythique et ou mystique le Léviathan. Quant aux 7 cavaliers de l’Apocalypse, démonstrations à l’appui, ils seront mis en relation avec chaque président de la Ve République française.

Prenons deux exemples bien concrets à la fois anatomiques et chromatiques qui sont également présents dans les religions monothéistes actuelles ainsi que dans les cultures notamment au Congo13 :

  • Les 7 orifices de la tête
  • Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel.

Nous démontrerons qu’à l’instar d’une médaille, le chiffre 7 a son avers (de polarité positive) et son revers (ce qui nous est caché ou nous formate et induit en erreur). Il ne faut pas oublier que l’objet de ce chapitre est de définir les raisons qui poussent les mondialistes à accorder une importance particulière à ce chiffre 7. Rien que leur attrait doit susciter une interrogation de type « qu’est-ce que cela cache ? »

• Les 7 orifices de la tête :

2 yeux, 2 oreilles, 2 narines, 1 bouche. Rien de plus basique. Sauf que, si les six premiers orifices fonctionnent par paires et n’ont qu’une fonction rattachée à un sens pour faire simple. La bouche quant à elle est bien plus complexe dans son fonctionnement. Il est vrai que les narines servent à la respiration (inspire, expire et à l’olfaction) cependant les fonctions sont très proches et liées.

Alors que la bouche sert à s’abreuver et s’alimenter, à parler, également à respirer dès lors que le nez ne peut plus jouer son rôle. Jusque-là rien de nouveau. Pourtant, la bouche est le seul orifice qui voit chacune de ses fonctions doublées en quelque sorte ou polarisées.
Ainsi, pour l’alimentation liquide et solide : soit on ingère, soit on vomit.
Pour les paroles : même principe, soit on parle avec bienveillance, soit on s’exprime avec malveillance.
De la même manière, soit on embrasse, soit on mord.

Il est clair qu’ici les points abordés seront indicatifs. Il ne s’agit pas de détailler ou de faire une thèse sur le sujet. Mais cela permet d’aborder la signification du 7 d’une manière moins partiale. Ici, le 7e orifice de la tête (ou cap pour reprendre un terme désuet) voit donc chacune de ses fonctions multipliées par deux et il est certes plus agréable de recevoir des mots doux plutôt que du vomi.

• Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel :

Ici aussi, nous sommes face à concept « faux ami ». S’il est courant de lire que le prisme chromatique est composé de 6 couleurs distinctes — les trois couleurs primaires alternées avec les secondaires — parler de 7 couleurs est un raccourci à plus d’un égard.
Première erreur : ne pas prendre en considération le fait qu’il existe deux types de couleurs. La couleur lumière et la couleur objet14. L’immatériel et le matériel. L’intangible et le tangible.

Ainsi, dire que le blanc est une couleur est faux. C’est la résultante du mélange des 6 couleurs contenues dans l’arc-en-ciel et perceptibles par nous. D’autres espèces ne distinguant pas les mêmes prismes chromatiques que l’humain.
Dire que les 6 couleurs précitées donnent la couleur blanche est partiellement vrai, et donc partiellement faux. C’est le cas si l’on considère « la couleur lumière », mais il est bien de le spécifier.
Ce n’est pas le cas si l’on évoque « la couleur objet ». Généralement, on est plus proche du noir que du blanc lorsque l’on mélange les gouaches.

Si l’on reprend le sujet « chiffre 7 ». Par la démonstration très schématique des couleurs, on voit que pour un même sujet — le mélange des teintes — le résultat obtenu diffère en fonction de la source : immatériel d’un côté et matériel de l’autre. Blanc versus noir. Le principe de la polarité ou du damier de l’échiquier a fortiori maçonnique.
D’où l’importance de véritablement remonter à la source ou du moins de s’en approcher et de veiller à ce que les termes de l’énoncé soient impartiaux en quelque sorte et le plus exhaustif possible.

Le schéma suivant donne une vision du processus. Bien qu’il s’agisse ici de mélange de couleur à partir de même source, ce qu’il est intéressant de noter c’est l’aspect « addictif ou soustractif ». Par extension cela nous ramène à la symbolique du 7 selon les mondialistes. Rappelez-vous que l’objectif est de borner le système de ces derniers en donnant des arguments synthétiques justement.

Une chose est certaine, c’est que sur toute la planète le 7 suscite bien des interrogations et des croyances. À la fois craint et vénéré. Il suffit de regarder sur internet pour se rendre compte de l’envergure des informations relatives à ce chiffre.

Voici la « version officielle » maçonnique extraite du site en référence 17.

• Les francs-maçons et le chiffre 715 16 17

Voici ce que les maçons présentent à propos du symbolisme du chiffre 7 :

Le Sept

L’origine du sept remonte aux sept fonctions de Dieu émanées dans tout l’univers. Le sept le plus connu est celui des jours de la Genèse.

En Franc-Maçonnerie, il correspond au chandelier à sept branches avec l’ordre d’allumage des bougies :

Il représente ainsi la transmutation de l’homme qui part du cœur (soleil).

Cette idée est souvent retrouvée dans la théosophie chrétienne notamment dans la lignée de Jacob Boehme. Par exemple, dans la théosophia practica nous trouvons l’image suivante :

Sur cette image on constate que le feu central immergé dans le cœur de l’homme est entouré d’un serpent qui ferme et empêche la propagation de la lumière. Une fois cet obstacle franchi le feu va pouvoir se propager dans tout le corps par sept centres qui sont eux-mêmes à déboucher.

• Les 7 devoirs des francs-maçons18

  1. Combattre pour la liberté absolue de conscience
  2. N’imposer aucun livre sacré en loge
  3. Accepter le dialogue sur tous les sujets
  4. Placer le Bien de l’humain en référence de la morale
  5. Œuvrer au progrès de l’humanité
  6. Soutenir la laïcité
  7. Défendre la République

Remarque :

Si l’on considère ce chiffre 7 exclusivement selon la version altérée ou négative propre aux sociétés secrètes ou hermétiques ou simplement l’occultisme voici ce qui ressort :

Concernant le 7e devoir des FM. Il faut comprendre que République ne signifie pas Démocratie. En réalité, c’est tout le contraire, dans le sens où le modèle auquel se réfèrent les francs-maçons — et apparentés — relève du modèle antique romain fondé sur l’esclavage généralisé. Ce sujet sera détaillé dans les dossiers suivants.

La Laïcité, autre hypocrisie maçonnique. Comment une organisation qui se réfère à des cultes aux origines multiples peut-elle « soutenir la laïcité » ? De plus en décryptant la loi 1905 de séparation de l’église et de la politique, vous constaterez que la France est littéralement sous la coupe des hermétiques mondialistes.

Quant aux autres « devoirs », ils sont à mettre sur le même registre.

Tout au long des 7 dossiers — à prendre comme un pied de nez à l’égard des mondialistes — seront mis en avant les liens avec le chiffre 7. Que ce soit sur les années clés, le mois de juillet, les jours ou tout autre événement ou support.

L’intérêt porté à ce « numéro magique » nous a été soufflé en quelque sorte en écoutant un discours de Christine Lagarde tenu le 15 janvier 2014 à Washington DC au « the National Press Club ».

Dans son intervention Christine Lagarde, alors Directrice générale du Fonds monétaire international, ne s’est pas contentée de rappeler l’importance des calendriers maçonniques « anno mundis » et « anno Lucis » (dès 1 minute 40 dans les vidéos accessibles sur YouTube). Elle a littéralement donné un cours de numérologie à l’ensemble des personnes présentes ainsi que toutes celles qui regarderaient des retransmissions. Elle a décrit ce chiffre comme « magique », et donne des méthodes de calcul numérologique comme « la compression » ; c’est-à-dire réduire les numéros de telle sorte que l’on obtienne un chiffre compris entre 1 et 9.

• 12345 : 1 +2 +3 +4 +5 = 15, 15= 1 +5= 6. 6 est le résultat numérologique compressé.

Ensuite, Christine Lagarde explique que le zéro n’existe pas en numérologie en s’appuyant sur un exemple concret :

• 2014. Il ne faut tenir compte que des 2, 1 et 4 qu’elle additionne pour obtenir 7. Parenthèse, le zéro ayant été apporté par les érudits arabes, il est probable que cette pratique ésotérique soit antérieure à la création dudit zéro.

S’ensuit une succession de « dates anniversaires » qu’elle corrobore avec la numérologie.

Il faut reconnaître que cette information nous a été d’une grande aide dans nos recherches, à commencer par le tri et la priorité que l’on devait accorder à l’ensemble de nos archives, sur le choix des années à étudier, les mois de juillet, les jours 7, 14, 21, 28 entre autres puisque cela peut tout aussi bien concerner des distances, des références de tout type.

Par exemple le célébrissime James Bond, agent 007. En faisant des recherches sur le patronyme Bååt19 pour les besoins de nos enquêtes. Il se trouve que l’un des noms de famille dérivés est Bond(e). Ajoutez à cela le 007, vous obtenez des informations qui prises individuellement semblent peu importantes, mais qui mises dans un ensemble donnent un canevas plus que pertinent.

Plus proche de nous et bien moins fictif : le 14 juillet. Le jour de la fête nationale est incontestablement une date maçonnique. Le mode de calcul est quelque peu différent. Ainsi, il ne faut pas additionner les chiffres comme précédemment, mais raisonner en multiple de 7.

  • 14 donne 2X7 et mieux encore 7 +7
  • 07 donne 7.

La résultante est que le 14 juillet correspond à une suite de trois 7 ou 777

Là encore ce n’est pas à mettre sous le tapis. En effet, tout comme le 666 a une signification particulière, il en est de même pour 777.

Cette suite entre dans le giron de la Kabbale20 (Les Qliphoth — en hébreu, תופילק, parfois orthographié Klipoth ou qelipoth — qui signifient « écorces » ou « coquilles » se réfèrent aux forces du mal ou aux impuretés de la matière dans le cadre de la Création) et la kabbale hermétique21 « 777 et autres écrits kabbalistiques » d’Aleister Crowley est une collection d’articles écrits par Aleister Crowley. Il a été édité et présenté par le Dr Israel Regardie.

Ce qui ressort des articles mis en référence, c’est le côté pratique démoniaque et hermétisme lié à certains chiffres bien particuliers. Et si l’on reprend la citation d’Albert Camus, selon cette lecture, on comprend alors pourquoi le « XXIe doit être spirituel ou ne sera pas. »

• XXI donnant 21, soit 3X7 ou 777…. Comme l’année 2021 qui double la mise en quelque sorte.

Par hermétisme, il faut bien sûr faire le lien avec le lien avec Hermès le Dieu Grec des voleurs, du commerce et de la négociation)2223. La fourberie, le mensonge font également partie des qualificatifs de ce dieu, pourtant « messager des Dieux ».

Si l’on considère que les mondialistes se prennent pour des individus supérieurs ; dans ce cas les médias sont la transposition d’Hermès. On comprend mieux le mensonge. L’hermétisme définit également le secret. Enfin, et ce n’est pas des moindres, l’un des attributs de ce dieu (hormis le casque ailé d’Astérix) est un caducée.

Ce caducée est différent de celui d’Asklépios (ou Esculape)24. Asklépios25 étant l’ancêtre des médecins Asclépiades, une dynastie exerçant à Cos et Cnide, dont Hippocrate est le plus illustre membre.

Avec la crise sanitaire et l’apparition des « médecins de plateaux » accompagnés de chroniqueurs et autres « messagers des dieux », nous assistons à l’émergence d’un troisième caducée. Un hybride pourvu non pas d’un ou de deux serpents, mais plutôt de trois.

L’une des armes utilisées par les mondialistes depuis des millénaires c’est la programmation mentale, et désormais lorsque les termes « spiritualités » ou « spirituel » sont utilisés, ils suscitent des réactions antagonistes : le côté totalement perché, n’ayons pas peur des mots, et le rejet justement lié à l’image galvaudée ou véhiculée par manque de connaissance. Or la spiritualité n’a rien de tout cela.

Pour ne pas induire d’erreur d’appréciation, en lieu et place de la spiritualité ; pour celles et ceux qui se sont pas à l’aise avec ce mot et en méconnaissent le sens, il est conseillé de changer le terme par « esprit ou mental » voire « réflexion » ou « pensée ».

Si l’on reprend la citation d’Albert Camus et que l’on en change le mot clé, cela donne une approche plus proche de notre réalité et du langage courant. Dire que le XXIe Siècle sera celui de la réflexion ou ne sera vue notre actualité prend tout son sens puisque nous sommes véritablement confrontés à une « guerre » de schémas de pensées où la réflexion, ou son absence, détermine au quotidien les choix de tout à chacun.

Puisque le nouvel ordre mondial agit contre l’ensemble du vivant, humanité incluse depuis ce que l’on va appeler la nuit « de leur temps », soit au moins 6021 années ; tout ce qui est à notre disposition en matière de ressources historiques, mythologiques, religieuses… peut et doit servir à trouver des indicateurs ou indices pouvant les mettre devant des faits avérés.

Par exemple, que ce soit le XXIe Siècle — qui n’en est pas encore à son premier quart — qui connaisse de tels mouvements, de tels chaos, n’est pas un hasard. Dès lors que toute l’histoire qui nous a précédés a été orchestrée selon leurs scénarii avec en point d’orgue des rites, des fréquences, bien spécifiques ; au fil des dossiers l’importance de la numérologie pour les mondialistes et — entre autres — les francs-maçons sera une évidence.

Et si nous résistons aux divers assauts des mondialistes, il faut s’attendre à ce que 2025 soit une année particulièrement tendue puisque Christine Lagarde dans son discours de 2014, expliquait que les 25 ans de la chute du mur de Berlin était une date clé en base 7 (2 +5= 7).

Les chapitres suivants vont définir le nouvel ordre mondial selon d’autres critères, d’autres paramètres et d’autres références. Après la signification du chiffre 7, il va s’agir de définir des critères récurrents utilisés par les mondialistes, peu importe leur nom d’emprunt. Par la suite seront abordés quelques repères anatomiques et physionomiques du nouvel ordre mondial.

Partant du principe que ce cartel est millénaire (nouvel ordre mondial actuel = « nouvel ordre du monde » de la Genèse) et polymorphe ; les sources de comparaisons seront diverses et variées, alliant mythes, mythologies, histoire des civilisations… Bien entendu dans le dossier de présentation, il n’est pas question de détailler, mais de donner des points d’accroche à la manière des murs de varappe.

Le Nouvel Ordre Mondial et ses différentes références

Tel qu’énoncé précédemment, on va dresser une liste non exhaustive des éléments incontournables qu’utilise le nouvel ordre mondial. Certains sont très anciens, mais pas désuets pour autant. Bien au contraire, ils n’ont jamais autant été présents dans nos environnements… jusque dans nos placards.

Parmi les piliers des francs-maçons et consorts, l’on trouve :

  • Les mythes
  • Les panthéons des Dieux, peu importe qu’ils soient égyptiens, gréco-romains, méso-américains…
  • Les jeux de société comme, par exemple, « les échecs »
  • Le système politique romain (la République)
  • Le modèle social des ruches (ne pensez pas qu’il s’agisse des abeilles, puisqu’il s’agit en réalité des guêpes)
  • L’ésotérisme occulte et démonologie de toute sorte : tribal, religieux, païen…
  • L’alchimie occulte
  • L’ensemble des religions majeures (en grande partie leur création)
  • L’astronomie et autres arts et sciences passés sous silence
  • La philosophie, ou plutôt le sophisme et la maîtrise des discours et méthode (pour reprendre le titre d’un ouvrage de Descartes)26
  • La maîtrise des fragmentations cognitives que l’on retrouve dès l’enseignement religieux (catéchisme catholique, mais pas que), donc très ancienne et ayant évoluée au fil des temps pour aboutir au MK-Ultra, aux messages subliminaux visuels, olfactifs, auditifs, tactiles. Tout ce qui est en lien avec les sens primaires et physiques (5 sens), ainsi que les sens adjacents. On touche alors à la perte du sens de l’orientation, sens de l’humour, précognition, etc.
  • Etc.

Tous ces éléments sont détaillés de la manière la plus andragogique possible dans chaque sous-dossier qui constitue l’ensemble de l’enquête. L’objectif étant de démontrer combien le nouvel ordre mondial a imprégné chaque pan de nos vies. J’ai donc cherché à débusquer les informations qui permettent de les confronter à leur vrai dessein. Il s’en suit non pas une série d’accusations sur le modèle de Victor Hugo, mais un recueil de faisceaux d’indices qui permettent d’affirmer que les francs-maçons et analogues sont plus que présents, que la France aurait pu devenir une réelle démocratie en 1848, mais en a été empêchée de l’intérieur. Que depuis lors nous sommes effectivement dans un sous-régime rétrograde et esclavagiste de type République Romaine.

En définitive, l’intégralité des recherches vise à lever le voile de l’hypnose collective au-delà même de l’épisode Covid et de la mandature d’Emmanuel Macron.

L’ANATOMIE DU N.OM :
DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE
(VISION INTERNATIONALE)

Le N.OM : Léviathan27 28 ou Bête de l’Apocalypse

Première analogie permettant d’établir un portrait-robot du cartel mondialiste : Le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse. Partir des mythes pour définir l’anatomie du nouvel ordre mondial permet d’illustrer au réel ce qu’est cette organisation dans sa version internationale et mondiale. De la même manière que le lien entre la Ve République française et l’alter ego terrestre du serpent marin sera faite par la suite.

S’il est une représentation universelle, c’est bien celle du Mal incarné. Dans toutes les civilisations, le côté obscur est représenté sous la forme ovidienne ou reptilienne. Serpent marin, par excellence c’est le cas du Léviathan.

Léviathan : « Le Léviathan est un monstre colossal, dragon, serpent et crocodile, dont la forme n’est pas précisée ; il peut être considéré comme l’évocation d’un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d’en bousculer l’ordre et la géographie, sinon d’anéantir le monde. Sa description évoque par périphrase le redoutable crocodile du Nil qui abondait alors au pays des pharaons. »

Cette description est un extrait de la page Wikipédia mise en référence.

Bête de l’Apocalypse : selon la tradition chrétienne « La Bête de l’Apocalypse (τὸ Θηρίον (tò thēríon) en grec ancien) est une figure de l’eschatologie chrétienne qui apparaît dans le chapitre 13 de l’Apocalypse de Jean, en écho à la Vision des quatre bêtes du Livre de Daniel. »

Il existe de nombreuses interprétations concernant ce monstre allant de sa création jusqu’à sa mise à mort. Ce qui semble faire consensus c’est que :

  • La bête aurait été créée par Dieu — lequel ? Celui en qui les religions nous font croire ou celui qui considère l’humanité comme du bétail (agneaux/moutons/caprins) que les bergers (religieux) sacrifient quotidiennement (deux fois par jour : holocauste) sur les autels des temples…
  • Créature marine ayant reçu les pouvoirs de Satan ne meure [que] sous la lame de l’Archange Mickael.
  • Créature terrestre, alter ego de la première.29

Une fois les présentations faites, on va désormais ajouter une autre façon de comprendre ce que peut être dédoublée de l’Apocalypse conjointement au Léviathan qui lui aussi est affublé d’un alter terrestre : le Béhémot30.

Le principe du polymorphisme ayant été évoqué d’emblée, vont s’ajouter d’autres concepts à prendre en considération, comme :

  • la personnalité multiple ou fractionnée
  • le principe de la fractale
  • et plus que la dualité, on va introduire une notion que les chimistes et professionnels de l’industrie pharmaceutique connaissent bien puisqu’il s’agit de l’énantiomère (explicité dans le dossier 7).
  • Vision systémique, politique, etc.

Ainsi, dégagé de toute approche dogmatique et religieuse, il a été plus facile de faire nos recherches en s’appliquant à trouver des arguments probants. C’est donc en partant du descriptif mythique du monstre aquatique à 7 têtes et 10 cornes couronnées que les passerelles et translations avec le cartel mondial a été fait.

Les éléments exposés sont évidemment peu de choses, comparés à l’étendue du système, néanmoins ils peuvent donner une « assise » ou un début de représentation physique. Puisqu’il s’agit d’un « Guide » exposant le cartel version 2.0, l’illustration ci-après est la plus pertinente trouvée sur le net.

31

Illustration extraite du dessin animé Digimon.

Par ailleurs, il n’a pas été pertinent de reprendre des illustrations plus anciennes. Vu les mutations qu’à subit l’Organisation mondialiste au fil des siècles le plus simple a été d’en créer une qui reprend le descriptif au sens le plus strict.

Figure 1
Léviathan selon les écrits historiques, mythologique et religieux/
Virginie Dornier. 10/2021

Version reprenant les écrits : monstre aquatique, 7 têtes, 10 cornes couronnées. Avec un rappel sur Poséidon : trident présent également sur les symboles et iconographies liés à la psychologie (Symbole des psychologues avant modifications, mais aussi symbole Héraldiques et lié à Shiva)

Vous remarquerez ici que les 10 cornes couronnées sont placées sur le corps du Léviathan et non sur la partie antérieure (les 7 têtes).

C’est un postulat volontaire pour faciliter la compréhension du N.O.M

Les paragraphes suivants vont définir le cartel auquel nous sommes confrontés :

  • Le monde aquatique
  • Les 7 têtes et la traduction au réel.
  • Les 10 cornes au réel
  • Les diadèmes/couronnes au réel

Le NOM : un système « fluide »

Le monde marin est encore inexploré. Il fait l’objet de spéculations multiples. L’eau se trouve partout sur la planète, plus encore que les terres et continents en termes de surfaces et avec des profondeurs abyssales qui de tout temps sont synonymes de mystères. L’eau est en élément pouvant se présenter sous trois formes : gazeux, liquide, solide. Dans les airs, sur terre, sous terre, et bien sûr du ruisseau aux océans.

Par extension, le Léviathan est partout et nulle part à la fois. Indispensable pour toute forme de vie l’eau devient alors source de méfiance, voire de danger.

Au réel, le Nouvel Ordre Mondial apparaît comme un élément présent dans tous les secteurs de nos vies.
De la conception à la mort : Cycle des 3 états de l’eau. Gaz/vapeur, liquide et solide.
De l’individu à l’Humanité : de la goutte à l’océan.
Du plus abstrait des éléments ou plus concret.

Des lois aux actes du quotidien : C’est pourquoi des « idées » émanant de personnes en responsabilité accordée par le Peuple, mais totalement dédiées désormais au Nouvel Ordre Mondial rendant le quotidien de chacun invivable.

Depuis le 4 octobre 1958, les « Vassaux » félons ont prêté allégeance au N.O.M amenant le chaos, la perte de nos richesses individuelles et collectives.
Vendant au plus offrant, nos savoirs, nos héritages, nos existences… que les acquéreurs soient du Parti Communiste Chinois, de l’OMS, de l’OTAN ou tout autre « empire couronné » du Léviathan.

La fluidité du système ressemble trait pour trait aux principes de l’eau.

Sans oublier le continent qu’ils se sont créé bien qu’ils s’en défendent (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) : TerraMar Project créé par Guislaine Maxwell officiellement en 2012 (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) et dissout en 2019.

Un concept ? Un véritable continent ? Quoi qu’il en soit, Guislaine Maxwell en fait la promotion avec en première ligne la famille Gates.32 33

Loin d’être une théorie le « Terra Mar Project »34 était présenté comme une « organisation à but non lucratif » à visée écologique. Le cœur de leurs actions étant « la préservation des Océans ». En étudiant de près les divers gouvernements français de la Ve République, ainsi que les enjeux économiques, politiques et militaires rattachés au domaine maritime, il ne fait aucun doute que cette organisation est bien plus que ce qu’elle prétendait être. Et le fait qu’elle soit dissoute suite au scandale sexuel ne signifie pas pour autant que l’activité rattachée à cette organisation se soit arrêtée. C’est un avis.

• Le projet TerraMar
• TerraMar (Royaume-Uni)
Le logo du projet TerraMar
Formation septembre 2012 ; il y a 9 ans
Dissous décembre 2019 ; il y a 2 ans
Taper Environnement
Statut légal • Organisation à but non lucratif
But • charité
Lieu New York (2012-2015)
Woburn, Massachusetts (2016-2019)
Salisbury, Royaume-Uni (2013-2019)
Région desservie Global

Il est intéressant de se pencher sur le logo et la fiche d’identité consultable sur Wikipédia.

  • « Charité » ou « charité/caritative » est un moyen détourné de faire référence à l’un des 3 piliers de l’arbre de vie de la Kabbale. Celui-ci sera abordé sur différents aspects registre dans le dernier dossier. En cherchant des informations en lien avec TerraMar Project et l’arbre des Séphiroth en sont ressortis les points suivants !
  • Il est un consensus disant que le Yin37 correspond à l’aspect féminin en toute chose. De façon réductrice ce symbole asiatique, présent notamment en médecine chinoise, est associé aux émotions. Les émotions sont associées à l’eau. C’est la raison pour laquelle l’on a fait le lien entre TerraMar et le pilier yin de l’arbre kabbalistique.
  • On avait déjà évoqué le principe de la polarité. Avec ces deux illustrations complémentaires, cela est plus flagrant.
  • L’hypothèse sous-jacente est que derrière les activités « caritatives » et vertueuses de TerraMar Project (ainsi que des autres organisations mondiales) un pouvoir impérialiste cultivant le secret. Ce qui correspond en tout point à Binah, Géburah et Hod du pilier Jugement.
  • Évidemment ce principe est applicable à toutes les fondations dirigées par des mondialistes patentés comme Bill et Melinda Gates, George Soros, pour ne citer qu’eux.

Autre point intéressant : le logo de TerraMar Project. Tout comme pour Gmail, TerraMar Project reprend les codes de certains tabliers maçonniques.

Ci-après, en l’inversant versus les symboles de Poséidon et Neptune.

Il s’agit ici, d’une vue d’ensemble du cartel mondialiste selon la matrice du Léviathan ou de la Bête de l’Apocalypse. Ce secteur maritime sera argumenté dans d’autres dossiers en fonction du thème. Il n’est donc pas utile de développer plus ici, le système « fluide ».

Le NOM : monstre à 7 têtes :

Il n’est pas utile de revenir sur l’explication relative au symbolisme de ce chiffre. Cependant, et pour faire le lien avec le chapitre précédent, il est probable que pour le cartel du nouvel ordre mondial le domaine maritime soit considéré comme un territoire à part entière, objet de convoitises, et de pressions politiques diverses. Un territoire convoité et marqué par les courses impérialistes diverses selon les époques ; pour finalement aboutir à une seule entité mondiale. Ce qui ferait du monde marin et maritime le 7e Continent.

Voyons si les têtes du monstre mondialiste peuvent être identifiées autrement (polymorphe). On n’ira pas chercher du côté des sept péchés capitaux bien que la citation suivante soit plutôt appropriée.

« Ce sont l’orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, liée à la tristesse spirituelle), la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Ils sont capitaux au sens où ils sont à la tête d’autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes comme l’assassinat. » (Définition extraite de Wikipédia)

Par contre, ce qui découle de ces péchés permet de donner une orientation dans les recherches. Quoi de mieux que les « 7 merveilles du Monde » pour sceller un peu plus le pouvoir des mondialistes ?

C’est donc en toute logique que l’on a pris des informations sur ces listes des sites et leurs méthodes de sélection.

Fait étonnant, mais à la réflexion, peu surprenant : il existe depuis peu 2 listes distinctes de sites remarquables qui se font concurrence. On tentera de donner les motivations de cette coexistence, bien que le principe en soit simplissime : d’un côté, vous avez les mondialistes et leurs 7 merveilles du Monde. De l’autre leurs opposants. Nous sommes bien engagés dans une partie d’échecs.

Explication en pages suivantes.

a) Les 7 Merveilles du Monde du N.O.M :

« Les Sept Merveilles du monde moderne »38 est une liste, établie par l’American Society of Civil Engineers, consacrant les monuments du XXe siècle. Elle fait directement référence aux Sept Merveilles du monde antique39. » (Wikipédia).

À noter que peu d’informations sont présentes sur la page Wikipédia dédiée.
La liste des pays est : France, Royaume Unis, Canada, USA (Deep State), Brésil (Deep State), Paraguay, Pays-Bas, et Panama.
Ici, les 7 Merveilles du Monde Moderne — 7MMM — sont des ouvrages stratégiques, tous en lien avec les trafics de toutes natures (échanges commerciaux, trafics humains, armes, drogues). Les pays concernés sont la plaque tournante de ces trafics.

Nous attirons votre attention sur les sites classés « Merveilles de leur Monde Moderne ». Ils sont tous en lien avec le secteur maritime et fluvial (d’où le code couleur bleu). Ils sont potentiellement voués à auto –destruction/ attentat de la part du Nouvel Ordre Mondial. Notamment le Tunnel sous la Manche. Ce que l’on appelle communément des actes sous « faux drapeaux ». Pour compléter ce volet il existe une série docufiction intitulée « les 7 merveilles du monde industriel ». (Diffusée sur BBC en 2003)40.

b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne41,

« Les sept nouvelles merveilles du monde ont été désignées à la suite d’un vote organisé par la New Seven Wonders Foundation, liée à la New Open World Corporation, et dont les résultats ont été dévoilés le 7 juillet 2007 à Lisbonne. » (Notez la date : 07/07/2007).

Ici, il est important de noter que cette nouvelle liste a fait l’objet de controverses.

Au-delà de la date significative du 07/07/07, il faut rapprocher les 7 sites de la nouvelle liste des « 7 Nouvelles Merveilles du Monde Moderne » (7NMMM) du Chapitre 2 de l’Apocalypse de Jean.

En effet, chaque site de cette liste correspond à chacune des sept églises du texte biblique. Comprenez que l’étude des textes sacrés a été faite de façon géopolitique voir stratégique et non de façon théologique ou religieux au sens dogmatique.

Ainsi, l’église d’Éphèse correspond à la Jordanie, l’église de Pergame à l’Italie, l’église de Thyatire au Brésil, etc.

Pour des raisons évidentes de sécurité et de confidentialité, nous ne pourrons expliciter plus en détail les éléments. Ceci étant, ce qu’il faut comprendre c’est que l’Alliance a travaillé depuis longtemps pour faire des sept pays ici sur ce schéma des états satellites de l’alliance. Notez également que seules « les 7 têtes » du Léviathan ont été abordées tout en ne compromettant pas les aspects purement stratégiques. Mais, vous en conviendrez, en comparant avec l’actualité géopolitique, ces merveilles sont bien sympathiques.

Le NOM : monstre à 10 cornes :

Dans l’illustration du Léviathan, les Cornes couronnées ont délibérément été placées sur le corps et non la partie supérieure du Léviathan.
Ce postulat permet de bien scinder les deux organes majeurs du Nouvel Ordre Mondial.

Ainsi, de tout temps, et quelques soient les continents ou les noms attribués aux 10 cornes couronnées, le système est reproductible. Seule la translation en fonction des « progrès et avancées » technologiques en a modifié la forme, mais elles ont toujours été 10 actives simultanément.

Ce sont les EMPIRES. Ayant subi diverses mutations depuis des millénaires, passant des empires géographiques (Incas/ Sumériens/ Britannique, français…) à des formes plus diffuses comme, par exemple, l’empire cinématographique, médiatique, pharmaceutique… qui ne connaissent ni frontière, ni problème pour franchir les océans. Chaque corne en est l’une des représentations et toujours sur le même principe polymorphique. Cela signifie qu’au fil du temps les empires changent de formes.

De nos jours, on y retrouve notamment :

a) Les 10 empires économiques mondiaux qui correspondent aux pays (qui varient depuis plus de 6000 ans)

b) Les 10 secteurs économiques (évoluant en fonction des avancées technologiques et du programme des mondialistes)

En page suivante, vous trouverez quelques exemples chiffrés

a) Les 10 empires économiques mondiaux (source libanaise 2018) :

  • 10— Canada, produit intérieur brut estimé à 1763 milliards de dollars (plus de 987 000 milliards de FCFA).
  • 9 — Italie, produit intérieur brut estimé à 2048 milliards de dollars (plus de 1 146 000 milliards de FCFA).
  • 8 — Brésil, produit intérieur brut estimé à 2199 milliards de dollars (plus de 1. 231 000 milliards de FCFA).
  • 7 — Inde, produit intérieur brut estimé à 2654 milliards de dollars (plus 1. 485 000 milliards de FCFA).
  • 6 — Royaume-Uni, produit intérieur brut estimé à 2661 milliards de dollars (1. 489 000 milliards de FCFA).
  • 5 — France, produit intérieur brut estimé à 2765 milliards de dollars (1. 547 000 milliards de FCFA).
  • 4— Allemagne, produit intérieur brut estimé à 3934 milliards de dollars (2. 201 000 milliards FCFA).
  • 3— Japon, produit intérieur brut estimé à 5063 milliards de dollars (2. 833 000 milliards de FCFA).
  • 2— Chine, produit intérieur brut estimé à 13 118 milliards de dollars (7. 342 000 milliards de FCFA).
  • 1— États-Unis, produit intérieur brut estimé à 20 199 milliards de dollars (11 305 000 milliards de FCFA).

Ci-après l’illustration montre qu’en réalité l’adversaire de l’Humanité, le N.0.M ou cartel, utilise toujours une base chiffrée en lien avec les spécificités de « la Bête de l’Apocalypse » ou Léviathan.

Si pour les 7 têtes nous retrouvons les mêmes organisations : politiques, religions, pour les 10 cornes vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Source : financial Afrique. Com

Il est intéressant ici de noter les points suivants :

  • Entre 1992 et 2008, on constate des mouvements dans l’ordonnancement des pays. Si l’on reprend « la règle de calcul » mise en avant par les acteurs majeurs du N.O.M, alors l’an 2000 en est la ligne d’horizon. En retranchant 7 ans, on arrive à 1993 qui, semble-t-il, marque le début de la décroissance régulière de la France. Il serait intéressant d’avoir d’autres chiffres antérieurs afin de préciser et affiner ce propos.
  • Le « Bug de l’an 2000 » n’avait rien à voir avec un quelconque chamboulement dans les horodateurs des systèmes informatiques, mais une permutation de l’ordre « des choses ». Une inversion de polarité non pas magnétique (pôle Nord/ pôle Sud), mais des valeurs humaines, des systèmes économiques, politiques, sociétaux. En résumé : on passe à la dernière phase d’inversion.
  • Le projectif est éloquent : la France devenant 10e du classement en 2024, les pays occidentaux perdant au moins une place au classement, la Russie également le tout au profit des pays « émergeants » des pays orientaux et de l’Empire du Soleil Levant.

Vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Lorsque seront abordées les « 10 couronnes », vous verrez pourquoi aujourd’hui il semble quasiment insoluble de faire tomber le système mondialiste. Pourtant, près 6 mois après début de nos recherches et de la rédaction des dossiers, le colosse apparaît de plus en plus fragilisé. Les peuples se lèvent, la France bouge malgré un enkystement dont on a — pour partie — identifié des raisons plus que possibles. Raisons qui sont largement détaillées point par point dans les dossiers 5 et 6 et spécifiques à notre histoire. Mais si l’on devait donner une ligne directrice, elle serait la suivante : si l’on devait comparer la France « contemporaine » à un insecte pour décrire sa situation, ce serait la chenille bloquée dans sa chrysalide par des influences extérieures.

Cette mue, en comparant les diverses Constitutions, correspond à la Seconde République de 1848 sabordée de l’intérieur. Depuis, de génération en génération nous sommes dans un système matriciel visant à nous réduire en esclavage jusqu’au coup de grâce. Du moins selon le cartel maçonnique. Rendez-vous aux dossiers traitant de Jupiter et sa parèdre pour découvrir une partie de l’envers du décor.

b) Les 10 secteurs économiques mondiaux :

  1. Les startups investies dans les clean Tech, l’intelligence artificielle, la Food Tech, etc.)
  2. La santé
  3. La cybersécurité
  4. Les industries culturelles et créatives : écoles d’excellence, art, design, festivals, musique électronique, jeux vidéo, films d’animation…
  5. L’art de vivre : gastronomie, vin, mode, loisirs et tourisme
  6. L’eau, l’économie maritime et les énergies
  7. L’industrie du futur ou Tech (armement, Quantique…)
  8. Les transports et la mobilité
  9. Le secteur du luxe
  10. L’agriculture et l’agroalimentaire

Selon le descriptif fait du monstre marin, il est dit que les 10 cornes sont pourvues de couronnes. Pour compléter la présentation, il va s’agir d’en donner une interprétation permettant de visualiser le cartel différemment.

c) Les diadèmes ou couronnes.

Là aussi il faut se détacher de la symbolique collective qui veut que les couronnes soient des royautés.
En d’autres termes, il faut les appréhender non plus comme des ornementations du type couronne royale posée sur la tête de personnes de pouvoirs, mais comme la couronne en dentisterie qui recouvre la dent.

Par exemple : la Couronne qui chapeaute l’empire ou corne « Santé » est l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Ce qui vaut pour l’un des 10 secteurs ou empires actuels vaut pour l’ensemble. Ainsi, le secteur de l’alimentation est couronné par la FAO42 (Organisation Mondiale pour l’agriculture et l’alimentation) et ainsi de suite.

Comparer le cartel mondialiste avec le Léviathan n’est pas une nouveauté. En revanche, décortiquer l’anatomie de la Bête biblique en envisageant les diadèmes non plus comme des attributs royaux, mais comme une structure recouvrant chaque corne est peut-être novateur. C’est pourquoi nous mettrons une illustration dentaire pour mieux expliciter le propos.

Il est important de comprendre ici que si des personnes « tombent » dans l’un des 10 systèmes, la couronne protège l’ensemble. C’est pourquoi par exemple des scandales comme celui de la représentante australienne de l’OMS n’ébranleront pas le système. Du moins si l’on exclut l’exception française, le levier de force (ou talon d’Achille).

La couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan :
Ici l’illustration aura été adaptée au secteur qui nous préoccupe tous : la santé et la Dictature mondiale.
Notez que ceci est valable pour toute forme « d’empire » (OTAN et défense, cinéma…).

Figure 2
Couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan

Pour « couronner le tout », et apporter d’autres illustrations : dans le langage courant, il est des mots et des expressions qui apportent des compléments d’information. Si, l’accent a été mis sur la symbolique du chiffre 7 très utilisée par les mondialistes (mais également pour des « vertus » positives) ; le chiffre 5 n’est pas en reste.

Le cinq représente le côté naturel en quelque sorte. Et contrairement à ce que l’on peut lire, il est ce qui par essence définit la création. Lorsque l’on observe la nature, voici ce que l’on constate :

• En coupe sagittale, les fruits sont dotés de 5 alvéoles contenant des pépins.

• Nous sommes pourvus de 5 doigts par main et 5 orteils par pied, au cas où les scientistes nous feraient croire le contraire. Sait-on jamais.

• Deux mains apparemment identiques et pourtant non superposables ce qui est le principe des énantiomères en chimie et pharmacie. (développé dans le dossier 7). Le paradoxe étant que la main gauche — dite la main du cœur pour certains — est aussi considérée comme « la main du diable » par ces mêmes personnes.
Effectivement, l’alliance se porte à l’index gauche et il n’y a pas si longtemps les enfants gauchers devaient apprendre à écrire de la main droite pour des raisons dogmatiques… y compris dans les écoles publiques. Les années 50, ce n’est pas si lointain.

Il n’est pas question de décliner les exemples, simplement de rebondir sur quelques mots clés qu’utilisent volontiers les mondialistes, depuis toujours. Parmi ces mots, l’on trouve bien entendu la main et ses déclinaisons et le chapeau.

  • Faire main basse
  • Avoir la mainmise
  • Manipuler
  • Chapoter
  • Capoter
  • Capitole
  • Capituler…

Le sujet est tellement vaste, qu’il est difficile de faire un tri dans les informations à mettre dans le dossier. Ne soyez pas étonnés si d’aventure les exemples de toutes natures sont mis ici.
On comprend mieux l’ampleur du Nouvel Ordre Mondial/Léviathan avec ce schéma qui reprend le Global Compact (ou Pacte Mondial) des Nations Unies43. Voir illustration en page suivante.

De ce schéma très explicite, on retiendra ici :

• que les Nations Unies et particulièrement le « Global compact » correspondent à l’anatomie de la Bête de l’Apocalypse. Ce qui n’amoindrit nullement les implications de factions ou familles telles que les Rothschild puisqu’ils sont dans la boucle.
« phrases d’accroche ».

• les accroches des items « Les entreprises sont invitées à ». Si de prime abord, il est légitime de penser que cela ne concerne que les entreprises privées ; en réalité cela inclut également les pays. Du moins ceux qui sont officiellement des sociétés comme c’est le cas de la France44. Ce volet « entreprise » est développé en dossier 3.

Conclusion :

Le fait de comparer le cartel mondialiste au Léviathan ou à la Bête de l’Apocalypse n’est pas une nouveauté. D’autres l’on fait bien avant. De même pour la numérologie et l’ensemble des symboles et rituels propres aux sociétés hermétiques (alchimie, culte égyptien…).

Ici, l’objectif a été de trouver de quoi apporter des éléments pouvant répondre à ces questions

  • À quoi pourrait ressembler le cartel mondialiste ?
  • En quoi le cartel mondialiste peut-il être comparé à la bête de l’Apocalypse ?
  • Quels indices ou informations peut-on chercher pour les « débusquer » ?

Si la démonstration est parfois maladroite, il ne faut pas perdre de vue que je ne suis ni politologue, ni économiste, ni écrivain et surtout que je n’ai pas eu la possibilité de peaufiner le style. La priorité est de pouvoir diffuser le fruit de mes enquêtes. De proposer, de la façon la plus argumentée possible, un panel d’éléments qui posent question et méritent d’être investigués cette fois-ci par des experts et professionnels.

Pour conclure ce chapitre, voici une ultime interprétation liant numérologie, dualité, et culte égyptien. Il s’agit de Jeu d’échecs.

• Numérologie : de part et d’autre de l’échiquier, on a 17 pièces (16 sur le damier + le joueur).

• « Echec et Mat » est une déformation de noms de Divinités égyptiennes. Il existe plusieurs combinaisons possibles, mais « Seth et Maât » est la plus probable puisque Seth rappelle le chiffre 7). D’ailleurs au tennis on retrouve le même principe avec « Jeu/Set et Match » que l’on doit transposer en J45 (10e lettre de l’alphabet et 7e consonne)/Seth et Maât.

• Lettre J que l’on retrouve également sur les cartes à jouer pour le Joker ou Jack ou le Mat (Maât) dans le tarot.

• Jack ou Jacques que l’on retrouve dans la bible46 (notamment l’un des demi-frères de Jésus Christ)

SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VRÉPUBLIQUE)

Introduction

Dès le début de ce dossier ou guide ont été abordés des points qui permettait de définir le système du cartel ou consortium selon la vision internationale. Ce qui nous a amenés à faire le parallèle avec le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse.

Cependant, ce qui nous importe c’est la situation française. Il se trouve qu’à bien des égards la France (non pas le peuple) est la représentation alter de ces deux mythes.

Si l’on considère la version biblique, dans ce cas notre République serait la variation terrestre de la bête aquatique et sa morphologie (tête de lion et pattes d’ours) est expliquée dans le dossier X, tout comme l’alter du Léviathan — ou Tarasque Gasconne — le sera.

Si le système international mondialiste est polymorphe, change d’identité et de forme comme des reptiles peuvent muer ; c’est également le cas pour la France. Et pour être au plus proche de notre réalité, l’idée de comparer la République française à la prostituée biblique est également valable.

Ce qui peut différencier l’une ou l’autre des comparaisons est la période ou l’époque. Sur le principe de la géochronologie qui permet d’ordonner et classifier les étapes de vie de la terre47, l’influence du cartel sur la France pourrait ressembler à ceci :

Terre France analogie
Éonothèmes Éons Antérieure à la monarchie X
Érathèmes Ère Apparition de la Monarchie48 X
Systèmes Période De 1789 à nos jours Boîte de Pandore
Séries Époque VRépublique Tarasque
Étages Âge Dictature Sanitaire/Dominat/Mandat Emmanuel Macron Prostitué /Babylone

Ce tableau est très schématique, voire réducteur, mais il pose le décor. Sur le principe de la fractale qui reproduit un même modèle partant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, l’inverse existe. De même que la boîte de Pandore et la Tarasque pourraient être interverties. Ici, il ne s’agit pas de jouer la carte de la « quadrature du cercle », simplement de fournir des aides visuelles pour mieux appréhender l’ensemble du dossier.

a) La boîte de Pandore 49 50:

Sur le modèle des ovidiens la France a subi différentes mues. La question de savoir si elles ont été initiées pour de réelles bonnes intentions ou a contrario pour réinitialiser le système des élites ne se posera pas ici, du moins pas dans cette partie présentation.
Il est un fait entendu : la Révolution française n’est pas à l’initiative du peuple, mais a été orchestrée par les francs-maçons. Sachant que la franc-maçonnerie de cette époque n’est que la version « actualisée » de factions préexistante. Il y eut auparavant les templiers, la rose croix, les jésuites ; tout comme il y eut en des temps plus reculés d’autres influenceurs politiques, religieux, économiques qui tous puisent leur modèle 4000 ans avant notre ère.

Pointer du doigt la franc-maçonnerie demande une clarification. Lorsque l’on dénonce les actions des sociétés hermétiques, que l’on mentionne et spécifie la maçonnerie, la kabbale, les illuminati, ne sont visés QUE le haut du pavé. Le gratin, les hauts gradés, voire même au-delà : les inaccessibles.
Ceux « du bas » n’imaginent pas en entrant en loge qu’ils financent et alimentent un système mafieux.

De la même manière qu’en travaillant pour l’industrie pharmaceutique, la majorité d’entre nous ignoraient tout de l’envers du décor, de ce qui se trame en coulisse. Et c’est valable pour quasiment tous les secteurs, y compris les religions.

Pandore dépeinte comme étant la première femme de l’humanité par le poète Hésiode ouvre une jarre ou boîte contenant tous les maux et les vices de la terre qui s’en échappent… Il est dit que dans cette jarre se trouve également l’Espoir (véritable antidote). Seulement ce dernier, plus lent à se mouvoir, n’a pu empêcher les malheurs de s’abattre sur le monde et les hommes.
Transposer à l’histoire de France ; Pandore la jeune femme prend les traits de la Révolution française de 1789.
L’ouverture de la jarre ou de la boîte, nous la situons à l’époque napoléonienne et particulièrement la période des campagnes d’Égypte et Champollion. Cette période marque un tournant dans notre histoire puisque les cultes et rituels égyptiens seront implémentés dans les pratiques maçonniques d’origines indo-européennes.

À partir de ce moment, la franc-maçonnerie va durcir ses actions à l’égard du peuple, tout en étant secouée en interne par des jeux de pouvoirs et d’influence. Aujourd’hui le modèle politique français est calqué sur la République Romaine (héritage de la maçonnerie intracontinentale), en revanche les moyens utilisés pour faire appliquer et perdurer la République romaine — vantée à tort — comme vertueuse sont pour l’essentiel importés de la civilisation pharaonique.

Précision : les influences trans méditerranéennes sont antérieures à Napoléon Bonaparte puisque Paris — la capitale — doit son nom à un clan qui vouait un culte à Isis. (Parisis).
À force de lectures, l’hypothèse que les campagnes d’Égypte aient permis de réactiver des cultes et pratiques occultes perdus et plus que probable. Ce qui explique en partie, la mainmise et l’influence de la capitale, sans cesse croissante, sur le reste des territoires français (sont comptabilisées les colonies de l’époque).

Si d’aventure, certains ont cru pouvoir utiliser des pratiques et rituels occultes en se considérant plus forts et dans la maîtrise, sur le principe du Roi Salomon auquel les francs-maçons se réfèrent, il est clair que le résultat escompté est le strict opposé.
Cela nous ramène à la boîte de Pandore, car depuis lors la France n’a cessé d’être secouée par des conflits internes et externes, subi des mutations quasi génétiques dans ses us et coutumes, ses valeurs, ses mœurs.

Si toutefois le parallèle entre le vécu commun de la France et Pandore n’est pas convaincant, il existe bien d’autres confrontations possibles.
Entre autres le Conte « Aladin et la lampe merveilleuse »51. Si l’on considère que les francs-maçons et apparentés de l’époque se sont servis de pratiques occultes (et c’est le cas) à la manière d’Aladin frottant la lampe magique ; dans ce cas le génie qui en est sorti correspond aux vices de la boîte de Pandore.

Ce qui fait que la France a ouvert le bal d’une nouvelle ère : l’époque contemporaine par excellence. À force de recherches, d’enquêtes et de recoupements, notre conviction est que c’est depuis notre pays que c’est « échappé » le génie ; il est donc normal que celui-ci réintègre sa lampe au bout de 3 vœux. En l’occurrence, par vœux il faut entendre catastrophes. Et le compte y est.

Si l’on rapproche les fléaux qui se sont échappés de la jarre aux 3 vœux du génie et qu’on les transpose à l’Histoire de la France nationale et internationale :

• La 3e guerre mondiale que le médium patenté Jacques Attali ne cesse de claironner ne peut pas être déclarée. En effet, si l’on reprend l’ensemble de la géopolitique depuis la Révolution française, il se trouve que le premier conflit international partant du vieux continent européen est la guerre de 1870.52 Bien qu’à tort appelée « Guerre franco-allemande » ; le conflit en coulisse a été mondial et occulte.

Par « occulte », il faut véritablement entendre « occultisme ». Ce point est d’une importance capitale et fait le lien avec le dossier dans lequel sont décryptés les attributs officiels et surtout officieux de la France. En l’occurrence le Grand Sceau de France.

Pour faire simple, pour que les rites maçonniques soient efficaces, il fallait donner à notre pays une forme hexagonale qui reprend les célèbres sceaux attribués au roi Salomon.

• La guerre de 14-18 devient alors le second conflit international de l’ère contemporaine et par conséquent, à partir de 1939 débute l’ultime conflit mondial. N’en déplaise à certains, mais depuis 1939 le monde n’a jamais plus connu la paix et par le système des vases communicants et surtout de l’OTAN ; nous avons toujours été en guerre. Nos soldats ont toujours mené des combats. Ceux des autres nations également. Seuls la géographie et les sites des conflits ont évolué au gré des intérêts du cartel mondialiste.

• Les bonnes nouvelles — car il y en a — sont que nous sommes à l’aube de voir cette 3e guerre mondiale se terminer. Jacques Attali et son prédécesseur Aleister Crowley53 et tant d’autres prédicateurs ayant mis tellement d’énergie à nous endoctriner, nous faisant croire en une paix retrouvée alors que cela n’a jamais été le cas doivent « l’avoir mauvaise », et certains même [doivent] se retourner dans leurs tombes. Les autres tentent autant que faire se peut de maintenir la chape de plomb sur nos têtes et dans esprits.

• Quant aux autres fléaux, fonctionnant par 3 eux aussi, le principe est le même lorsque l’on considère exclusivement « l’ère moderne » depuis la Révolution française, ou le XXIe siècle. Les crises sanitaires, le cycle amorce son déclin (crise covid) ; les crises économiques qui fonctionnent par séquence de sept ; nous sommes dedans…

En revanche, si l’on a pris le pli de comparer la situation de la France au mythe de Pandore et au conte des mille et une nuits ; il faut comprendre également que la France est l’équivalent de la jarre/boîte et de la lampe. Fléaux et génie doivent donc rentrer au bercail. Ce qui signifie que notre pays sera très probablement celui qui sortira de l’emprise en dernier lieu.

b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne54 55

Dans la mythologie, dans les ouvrages religieux et plus proche de nous à travers l’ensemble de l’histoire de France nous pouvons attester du fait que celle-ci représente l’alter ego terrestre de la bête de l’Apocalypse version française et occitane. La légende la décrit comme une bête s’apparentant au dragon, au crocodile et au serpent. Une description proche donc du monstre biblique.

Cet animal chimérique est fêté en pays gascon depuis le moyen-âge. Semant la terreur dans la région — comme d’autres légendes sur le territoire — elle fut vaincue par une jeune femme. Cette allégorie est d’emblée a rapprocher d’une lame des jeux du tarot d’inspiration maçonnique : La Force.
Cette légende appuyée par la lame du tarot est à mettre en miroir avec notre actualité… qui ne fait que se répéter depuis des centaines d’années, où la bête serait la personnalisation du système mondialiste franco-français (le cartel) et la jeune femme présente sur les deux supports (la légende et le jeu de cartes divinatoire maçonnique) incarnerait la France. Mais attention, il s’agit ici du peuple français, pas de la République. Doit-on rappeler que la Ve République EST la tarasque ? Du moins c’est ainsi que nous la décrivons.

Si l’on s’appuie sur des références mythologiques ou mythiques, ce n’est pas un hasard. Elles ont traversé les époques et sont connues de tous sinon du plus grand nombre et permettent de faciliter la rédaction du dossier. Ainsi donc Pandora et la bête gasconne ne font elles qu’une. La boîte renfermant quant à elle les fléaux qui nous accablent depuis la révolution et surtout on le répète depuis la campagne d’Égypte.

Seulement, c’est avec la Ve République que cela s’est amplifié et accéléré jusqu’à son paroxysme en 2017 où d’un système félon nous sommes passés à une réelle dictature. Ce qui rapporté aux systèmes politiques de la Rome Antique revient à emporter sciemment le pays d’un « principat »56 à un « dominat »57. Autrement dit d’un système de République romaine (non démocratique, mais qui se désigne comme telle) à une tyrannie basée sur le culte de la personnalité, toujours sous la bannière de la République ce qui est le cas à l’heure actuelle.

c) La prostituée biblique : La France sur le trottoir depuis 1958

Lévitique 19:29
Concept des Versets
« Tu ne profaneras point ta fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes. »58

Et ce quinquennat, c’est tout naturellement qu’on le compare à la prostituée de la bible. Chaque notion abordée dans ce dossier de présentation fait l’objet d’approfondissements que l’on a autant que faire se peut regroupés dans des dossiers spécifiques. Les chapitres suivants abordent le mode de fonctionnement du cartel mondialiste et français selon deux modèles vivants bien réels cette fois-ci.

Dans les faits — on l’abordera dans le dossier 3 — la fille en question est la France. Et, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été livrée aux proxénètes du cartel mondialiste dès l’entrée en vigueur de la VRépublique.
Passant d’Escort girl pour clients argentés au trottoir depuis le quinquennat d’Emmanuel Macron.

LE N.OM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE
DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

Quelques informations sur la Serpula lacrymans ou Mérule :

La Serpula Lacrymans est une moisissure ou un champignon de la famille des Mérules59. Connue depuis des millénaires pour les ravages qu’elle peut provoquer, elle est même citée dans la Bible.
Ce champignon dévoreur de cellulose peut « digérer » l’intégralité d’un bâtiment selon un mode bien particulier.
La Serpula lacrymans s’implante sur des sites et structures créés par l’homme, c’est pour cela qu’elle est peu répandue en pleine nature. Il existe cependant des variétés « cousines » de cette moisissure.

Lorsque le champignon investit un lieu, il commence par s’attaquer in situ à la cellulose des structures en bois (plinthes, poutres, charpente…).
Rapporté au Nouvel Ordre Mondial cela correspond à la « l’épisode d’infestation endogène » que nous développerons ultérieurement.

Arrivée à maturation sur site, la Serpula lacrymans va développer des spores qui se propageront facilement du fait de leur légèreté. C’est l’équivalent de la « Phase 2 » ou Réplication » pour le Nouvel Ordre Mondial.

Une autre particularité de la moisissure pour se propager de proche en proche cette fois-ci est qu’elle développe des cordons mycéliens (rhizophores), sorte de filaments qui permettent au-delà de l’expansion à partir du site primaire d’infestation de transporter de l’eau.
Ce principe qu’extension par filaments est celui que nous développerons en « Phase 3 » ou expansion exogène.

À noter, la Serpula lacrymans s’attaque également à d’autres matériaux tels que ciment, plastique fragilisant encore plus les structures. Les traitements existent, notamment un champignon antagoniste Trichoderma ou va jusqu’à la destruction pure et simple du bâtiment.

Dans les paragraphes suivants, nous allons créer des passerelles entre le mode d’implantation et de développement de cette moisissure et les méthodes du Nouvel Ordre Mondial pour infester, se cloner et enfin se répandre de proche en proche jusque dans les foyers.

Nous nous appuierons sur des exemples concrets, et nous en varierons les secteurs pour vous permettre de mieux en cerner l’ampleur.

Cette carte de la métropole indique les zones à risques et les zones particulièrement sensibles voir infestées par ce champignon. Il est intéressant de voir quelles sont celles qui figurent en rouge : Paris et la pointe Bretagne. L’ironie est que cela est proche de la réalité de l’implantation du nouvel ordre mondial actuel.
En effet, si pour Paris cela ne fait aucun doute, puisqu’il s’agit de la capitale, pour la Bretagne c’est tout autant le cas. Il se trouve que c’est le fief de Jean-Yves le Drian — l’un des personnages les plus impliqués et assurément des plus compris de la Ve République qui a pour ainsi dire récupéré « en sous-marin » l’ensemble des territoires bretons en 2020 pour service rendu au Nouvel Ordre Mondial.

Si l’on se permet d’écrire ceci, c’est évidemment que l’on a trouvé des éléments plus qu’intriguant le concernant. Et lorsque l’on fait un regroupement d’informations concernant les activités et la carrière de ce ministre au gouvernement actuel, cela laisse peu de place au doute. (Voir dossier 3)

a) Phase 1 : « Infestation exogène » du N.O.M selon le principe de la Mérule

Lorsque l’ennemi de l’Humanité agit, il commence par s’implanter in vivo dans un secteur, un système politique, religieux… dans tous les secteurs en réalité.

Ce qui est valable pour chaque individu est valable pour des « organismes » bien plus étendus, puisque c’est un mode « Fractal ».

Historiquement et depuis des millénaires, ce modus operandi n’a jamais changé. Seule la forme a évolué avec son temps, mais le schéma est identique et reproductible.
C’est par exemple, pour notre histoire de France le cas de traître qui tirent les ficelles du pouvoir politique royal ou présidentiel. Les illustres et fameux « conseillers ». Mazarin, Pompidou, Attali pour ne citer qu’eux.

Des femmes également interviennent bien plus souvent qu’il n’y paraît.

Dès lors que l’EMPRISE (anagramme d’empire) opère, le Léviathan ou la mérule sont derrière. Ce qui est valable de nos jours existait donc chez peuples d’Asie (Attila et sa politique de la Terre Brûlée), en Amérique du Sud (anciennes civilisations toltèques et mayas) en Europe.

Cette EMPRISE est la Phase 1 de l’implantation du Nouvel Ordre Mondial, puisque c’est son nom désormais.

« Des spores » ou émissaires du système mondialistes vont s’implanter dans un secteur de préférence solide et porteur. Un secteur ayant pignon sur rue ou ayant l’approbation de la population, voir la confiance.

Ainsi, des grandes religions, des secteurs tels que les syndicats, les industries, la politique se voient infestés par des porteurs d’idées, de concepts du N.O.M. Ce fut probablement le cas de la franc-maçonnerie qui s’est vue elle aussi infestée et dupliquée pour donner ce système à double vitesse : celui du bas de la pyramide maçonnique et celui des hauts initiés (parfois non connus des hauts gradés eux-mêmes).

Si l’on prend l’exemple d’une entreprise florissante : elle se verra sans le savoir initialement embaucher des personnes dont l’objectif correspond au développement de type moisissure.

« Porteurs d’idées novatrices et ambitieuses », ces émissaires vont radicalement changer le sens premier de l’entreprise jusqu’à la rendre méconnaissable par les premières personnes concernées : les salariés et ceux qui sont les créateurs initiaux de ses grandes sociétés. Développement à croissance exagérée, et artificielle (avec la complicité des systèmes bancaires).

Se faisant, l’infestation se développe. En général, il faut compter des périodes de 7 ans, rarement 7 mois entre la primo-infestation et la ruine du secteur ou entreprise (notons ici que la durée des mandats présidentiels était de sept années).

C’est exactement ce qui s’est passé dans mon entreprise. Celle où j’ai débuté ma carrière dans le secteur de « industrie pharmaceutique, sans m’étendre sur le sujet. Une entreprise phare qui a intégré dans son équipe dirigeante à la maison mère un ancien Rothschild (et accessoirement ayant été membre du Savour Club60) désormais PDG d’une structure exclusivement Biotech. Une « spore » en quelque sorte n’agissant pas seul évidemment.

Une croissance anormalement rapide en 7 ans (notez la base 7) boostée par 7 banques, pour finalement aboutir à un démantèlement total du groupe et des milliers de salariés et cadres sur le carreau. Certains s’en sortiront mieux que d’autres d’autant que le dépôt de bilan et la cessation du groupe intervenaient exactement au moment où les mesures prises par Pierre Bérégovoy commençaient à être appliquées, entraînant une refonte totale du paysage de l’industrie pharmaceutique : réduction des effectifs terrain, Charte des bonnes pratiques, obligation de diplômes pour l’information médicale auprès des prescripteurs…
Avec du recul et surtout en faisant le lien avec l’ensemble des éléments récoltés, je suis convaincue que mon entreprise a servi d’exemple pour l’ensemble du secteur de la prestation.

Le fait que le groupe ait été placé en liquidation judiciaire le 17/01/2007 compte tenu de l’importance qu’accordent les francs-maçons, la kabbale et l’ensemble de ces formations hermétiques ne fait que me convaincre plus encore.

Et si l’on compare avec d’autres secteurs, comme l’informatique, l’industrie textile… c’est exactement la même chose, le même schéma. D’un autre côté, c’est le seul que le cartel reproduit depuis plus de 6000 ans.

Pour faire simple, parmi les « spores » nous retrouvons des personnes issues de la sphère Rothschild (banque et Savour — ex Savour Club — qui en cherchant plus d’informations posent plus que des interrogations sur la réalité de cette société très en lien avec la Chine depuis l’accord passé entre la France et ce pays par Monsieur Raffarin alors Premier ministre, Christine Lagarde entre autres. Ce sujet sera abordé en annexe), mais aussi des personnes désormais — en 2021 — en affaire avec Hong Kong.

b) Phase 2 : « Cycle de Réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule

Cette deuxième Phase de processus de la Serpula Lacrymans rapporté au Nouvel Ordre Mondial intervient lorsque le site d’infestation n’a plus de nourriture à apporter. Techniquement cela se résume en deux principes :

  • l’ensemble de l’édifice ou société (ou secteur public/privé) est exsangue de savoirs et compétences. Le NOM n’a plus rien à apprendre du site infesté.
  • Les spores ont proliféré et pour survivre la Serpula lacrymans va alors se répliquer ou dupliquer au moyen de ses spores initiales et de ceux qui se seront développés au sein même de la structure.

Rapporté à l’exemple vécu : cela revient à après liquidation judiciaire du groupe à voir l’ensemble des salariés disséminé. Que ce soient ceux qui étaient « du bon côté » du secteur de l’industrie pharmaceutique, mais aussi « les Spores » initiales et les jeunes pousses.

En toute logique, ces spores vont intégrer d’autres structures et procéder de la même manière. Infester le milieu en « ingérant les savoirs et compétences » intrinsèques de chaque entreprise (publique ou privée). Se les approprier pour ensuite les cloner tout en sabordant à nouveau. On constater généralement des liquidations rapides après n « sauvetage artificiel » pour les entreprises en difficulté. Ce qui est l’autre versant de l’infiltration du système mérulaire après celui de la croissance anormale (que l’on peut comparer à la fable de « la grenouille et le bœuf » de la Fontaine). Ce qui nous amène à la « phase 3 » du système d’expansion du nouvel ordre mondial selon le modèle de la serpula lacrymans.

c) Phase3 : “Expansion exogène du N.O.M selon le principe de la Mérule

Le système d’expansion de proche en proche étant de manière préférentielle celle des initiés aux arcanes du Nouvel Ordre Mondial. On parlera ici des « Spores » initiales qui elles resteront sur le même segment d’exercice, mais sur le mode « Phase 3 » du développement de la Mérule.

Ces individus, une fois le « sale boulot » effectué ne seront pas inquiétés. Au contraire, ils feront comme pour tous les autres secteurs économiques et a fortiori en politique « un crochet » dans leur carrière.

Entendez par là qu’ils trouveront un poste similaire dans des structures proches de celles qu’ils ont mises à sac. Cependant, les enjeux ne seront pas tant de viser des entreprises ayant pignon sur rue comme le consortium français. Disons plutôt que la nuance réside dans le fait que les structures « tampon » permettent de ne pas avoir de rupture sur les C.V. tout en maintenant la « philosophie » du NOM : fragiliser des entreprises, soit pour les détruire, soit pour les faire absorber par de faux concurrents… ou enfin pour permettre le clonage des structures initialement allopathiques (voir homéopathiques) en laboratoires orientés biotechnologie chapeautés par un cabinet-conseil américain l’ERDYN61 62 63

Nous mettrons l’accent sur ce cabinet-conseil ayant des succursales à Paris, Rennes et Lyon dans notre troisième partie du Guide Stratégique. Et également dans le dossier conjoint puisque dans le volet « Littératie appliquée à l’éducation nationale », le rôle de ce cabinet-conseil auprès du ministère de l’Éducation nationale est expliqué

En effet, cet élément fait partie des Biais que nous avons trouvés au cours de nos enquêtes, notamment pour ce qui concerne un sujet qui nous touche particulièrement : les jeunes et la pression mise sur eux dans le cadre du système scolaire.

Particularité de ces personnes généralement placées en haut de l’organigramme : elles ont toutes des activités annexes en lien avec des actions philanthropiques ou de promotion du « savoir-vivre à la française » qui d’une façon ou d’une autre nous ramène au groupe Rothschild. Certaines déposent même des « noms de marques » à l’INPI (sujet troublant qui si nous en avons l’occasion fera l’objet d’une annexe).

Quoi qu’il en soit, tous et toutes gravitent de près ou de loin avec la Chine et le commerce lié au secteur viticole via le Savour Club. Ce club nous interpellant lui aussi, vu les noms importants et leur influence dans le secteur des fonds de dotations comme le Thôt.64 Dont on a placé en références un document extrait du Journal Officiel (Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels 2010) Détail pour le moins intéressant : la page Wikipédia « Fond de dotation Thot » a disparu. Ce qui n’est pas dramatique puisqu’elle avait été archivée et sera mise en annexe. Sachant que les dirigeants de cette structure franco-suisse ont dirigé les regroupements de mutuelles comme MMA et ont été également occupés des postes clés au Savour Club plus d’autres informations pour le moins incontournables de nos jours, il y a fort à parier que de plus en plus d’informations vont disparaître de la toile. Il est d’autant plus intéressant d’aller y voir de plus près sur ce qu’est un fond de dotation65.

Sur le principe de la mérule, lorsque plusieurs après le début des enquêtes nous essayons de trouver des informations sur ce désormais mystérieux fond, on trouve ceci :

• L’école THOT66 pour « Transmettre un Horizon à Tous ». Par principe, tout ce qui est d’inspiration ancienne Égypte, gréco-romaine et spécifiquement les dieux, le domaine apicole, vinicole sont liés au nouvel ordre mondial. Concernant cette école, on ne saurait que trop vous conseiller d’aller sur le site et de bien regarder ce qu’il en est. En veillant à bien lire chaque page sans oublier les rubriques qui se trouvent tout en bas et qu’on ne lit jamais.

Ici a été reproduit le plus fidèlement possible le processus de la Serpula lacrymans ou Mérule rapporté à notre société au sens large. Cela implique tous les secteurs économiques, politiques, religieux en France comme à l’international. Et pour donner un autre visage à cette organisation criminelle, c’est avec le BLOB que nous terminerons de définir l’anatomie du Nouvel Ordre Mondial.

Le Blob

De tous les articles que j’ai lus sur cet organisme vivant de la famille des amibes, c’est celui du site « Vikidia »67 qui est le plus intéressant et riche d’informations. Terminer la description du nouvel ordre mondial en le comparant au Blob permet de véritablement se représenter ce cartel aussi bien sur le fond que sur la forme.

Il est plus que conseillé d’aller consulter le site mis en référence bas de page ; vous y trouverez beaucoup de schémas, des vidéos pédagogiques et si l’on remplace le terme Blob par « Nouvel Ordre Mondial », nul doute qu’il sera plus facile de cheminer tout au long de l’enquête.

Anecdote, c’est l’engouement des sites médiatiques mainstream qui a attiré notre attention. « Trop de tapage » en quelques sortes, et surtout un schéma récurrent du discours unique qui occulte totalement le fait que ce blob n’ait pas tout dit de lui. La force avec laquelle les scientifiques — notamment du CNRS — promeuvent cette « chose » ; le fait qu’elle soit commercialisée et en vente libre, et spécifiquement sous forme de « Kit laboratoires » à destination des jeunes, n’a fait que nous alerter… Une fois de plus.

Ce qui suit sont des extraits du site Vikidia, la seule modification apportée sera l’ajout des termes « Nouvel Ordre Mondial », « cartel » ou tout autre déterminant.

a) Sommaire du site Vikidia

b) Définition

‘Physarum polycephalum (Nouvel Ordre Mondial), plus communément appelé blob, est une espèce de myxomycète faisant partie de la famille des Physaraceae et du règne des Amoebozoaires (comme l’amibe). Ce curieux organisme est composé d’une seule et unique cellule géante. Bien que dépourvu de cerveau ou de système nerveux, cet organisme vivant est tout de même capable d’apprendre. Ce n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon. Il vit dans les sous-bois depuis plus d’un milliard d’années. À l’état naturel, il se nourrit de bactéries et de moisissures (champignons). En laboratoire, les scientifiques leur donnent des flocons d’avoine, mais ils se nourrissent en fait des bactéries présentes sur l’avoine. Il existe plus de 1 000 espèces différentes de blobs.’

c) Reproduction et cycle de vie

Reproduction

“Le blob (Nouvel Ordre Mondial) est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents (équivalant au principe du polymorphisme énoncé ultérieurement). Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores — individu infiltrant un système publique/privé ; une entreprise, une association, un mouvement populaire. Principe déjà évoqué par l’analogie avec la serpula larcymnans…) comme pour les champignons) partent en quête d’une cellule de type sexe différent. Avec plus de 720 possibilités, la tâche est plutôt facile. Lorsque deux cellules de sexes différents (appelés gamètes) se rencontrent, elles fusionnent pour devenir une cellule unique (œuf). Mais là, contrairement à nous, la cellule ne va pas se diviser, seul son noyau va le faire (phénomène de duplication ou clonage du nouvel ordre mondial. Par exemple, l’industrie pharmaceutique allopathique a été dupliquée ou clonée. Ils gardent “leur apparence initiale”, conservent le même nom ; la même vitrine, les mêmes axes de communication puis le remplacement se fait progressivement pour migrer vers la biotech exclusivement. C’est le cas pour tous les laboratoires y compris ceux dont on n’entend plus parler comme Servier) Le blob grandira donc au gré des divisions de ses noyaux jusqu’à atteindre des tailles record”. (C’est le principe de la phase 3 expliqué avec la mérule)

Plasmode

La principale phase du blob (du cartel) est le plasmode, ou plasmodium. Ce plasmode est constitué de réseaux de veines qui assurent la distribution des nutriments (par nutriments il faut comprendre systèmes bancaires, prosélytismes idéologiques, informations/désinformations au moyen des supports adaptés à l’époque. Manuscrits, imprimerie, télévisuelle, audiovisuelle…), et de nombreux noyaux (par exemple : si les Nations unies sont le « noyau source » ; les « nombreux noyaux » dans le descriptif correspondent à l’ONU, l’OTAN, l’OMS…) C’est au cours de cette étape que l’organisme cherche de la nourriture (nous, en individuel et/ou collectif). Le blob (Nouvel Ordre Mondial/ la franc-maçonnerie…) entoure sa nourriture (toujours nous) et sécrète des enzymes pour la digérer (guerre, épidémie, famine, Traffic en tout genre, atteintes à la dignité touchant tout le monde vivant : faune/flore/humanité…). Ce procédé est appelé phagocytose. Si les conditions environnementales entraînent la déshydratation du blob lors de l’alimentation ou de migration, il se formera alors un sclérote. Le sclérote est constitué de tissus très renforcés servant de stade de dormance, assurant ainsi la protection du blob pendant de longues années. Une fois les conditions favorables revenues, le blob réapparaît pour poursuivre sa quête de nourriture (c’est comme cela que ce cartel a traversé les temps, alternant des périodes actives et des périodes de sommeil). D’un point de vue historique, on peut rapprocher ces périodes de « dormance » — façon Hibernatus (ou cryogénie chère à Laurent Alexandre) — aux disparitions subites des civilisations majeures et de leurs cultes. Mésoaméricains/Egyptiens/Grèce antique/Sumériens… Un détail, lorsque cette « organisation » se réveille, elle reprend son cycle, mais adapté à l’époque. C’est pourquoi on passe du « nouvel ordre du monde » dans la Genèse au « Nouvel Ordre du Monde » au XXIe siècle).

Sporification

« Quand les réserves alimentaires sont épuisées et qu’il a atteint une taille suffisante, le blob (l’organisation, les 1 %) entre en phase de reproduction. Des poches contenant les spores (sporocystes) se forment dans le plasmode (voir le chapitre serpula lacrymans). Elles se forment habituellement à l’air libre pour que les spores soient dispersées par le vent (entendez par là que tout est fait à la vue de tous, comme, par exemple, l’ensemble de la politique d’Emmanuel Macron qui finit de saccager la France. Annoncé en amont par Jacques Attali qui “habitue” les gens à vivre des catastrophes. Cela concerne également les entreprises qui essaiment à tout vent…) Les spores peuvent rester viables pendant des années. Lorsque les conditions environnementales sont favorables à la croissance, les spores germent et libèrent des cellules flagellées. Les cellules fusionnent ensuite pour former un nouveau plasmode ». (C’est le cas actuellement avec le mouvement néonazi qui de groupuscules épars « insignifiants » a fusionné avec une autre cellule pour donner le gouvernement actuel en Ukraine)

Schéma décrivant le cycle de vie du blob.

Il ne s’agit pas de décliner l’ensemble de l’article ici. Simplement de vous donner un aperçu de la transposition qui peut être faite entre cet organisme particulier et les élites mondialistes.

Concernant le chapitre « La personnalité chez les blobs », il est intéressant de noter que selon les continents le mécanisme d’un organisme à un autre diffère. Par exemple, dans l’article en s’appuyant sur les travaux d’Audrey Dussutour68 et David Vogel, on apprend que certains blobs sont cannibales.
De la même manière, il apparaît que les surfaces d’infestation diffèrent selon le type d’amibes.

Les volets « Apprentissage et mémoire » et « Anticipation » ne peuvent pas être mis de côté. Sur le même principe, ils seront recopiés intégralement et des translations en lien avec le Nouvel Ordre Mondial seront ajoutées.

Apprentissage et mémoire

L’expérience de Toshiyaki69 sur l’optimisation d’un réseau.
Le blob apprend en l’absence de cerveau. Dans un article publié par l’équipe d’Audrey Dussutour dans une revue scientifique internationale. « Le segment de la mémoire du blob est la substance elle-même, résume la chercheuse. C’est un peu comme si pour apprendre ses devoirs, un élève devait les manger ». Malgré sa simplicité apparente, le blob démontre une forme d’intelligence primitive. Il est ainsi capable de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe, de former des réseaux optimisés ou d’équilibrer son régime alimentaire. Une étude réalisée par le professeur japonais Toshiyaki Nagakaki démontre que le blob est capable d’optimisation. Il disposa des flocons d’avoine sur une surface de manière à reproduire le réseau ferroviaire japonais. Il y plaça un blob et observa la façon dont celui-ci relie les différentes sources de nourriture. Le résultat fut surprenant : le blob avait créé un réseau mieux optimisé et plus efficace que le réseau japonais en seulement 24h, alors que des ingénieurs avaient passé plus de 50 ans à le concevoir ! Et même si une rame était inutilisable, il était quand même possible de relier le tout.

Anticipation

En générant de façon répétée des stimuli de chaud et de froid au blob et ce avec 60 minutes d’intervalle, des biophysiciens de l’Université d’Hokkaidō (dont le professeur Toshiyaki Nagakaki) ont découvert que le blob peut anticiper ces stimuli en y réagissant même quand ceux-ci étaient absents. Ils ont également montré que ces résultats pouvaient être obtenus en appliquant les stimuli avec un intervalle de 30 ou 90 minutes.
Ce paragraphe est intéressant si l’on considère que par anticipation et mémorisation les élites mondialistes connaissent mieux la nature humaine que nous. Ce qui permet par exemple de savoir exactement « où, quand, comment » procéder pour mener l’humanité exactement comme elles l’entendent.
En agissant sur les instincts primaires (survie), rien de plus facile en effet que de provoquer des psychoses généralisées (pandémie/guerre/écologie…). Si en plus cet organisme a développé des outils pour absorber les mémoires collectives en quelque sorte, l’exercice est enfantin.

L’expérience de Toshiyaki sur l’optimisation d’un réseau.

Parmi les éléments mis à disposition du public visé dans l’article (les 8-13 ans), il en est qui ne doivent pas être mis de côté :

  • Sont référencés plus de 1000 espèces de blobs à travers le monde.
  • Ils sont présents sur tous les continents, mais aussi dans le milieu aquatique et dans des zones où les températures sont extrêmes (déserts/glaciers).
  • Des recherches sont faites en robotique pour « coupler » ces organismes primitifs à des robots. Voir page suivante.

« À Bristol, le professeur Andrew Adamatzky7071 utilise l’activité électrique du blob pour créer de nouveaux protocoles pour les robots. En greffant un blob à un robot, celui-ci se déplace en fonction des impulsions électriques du blob. Cette découverte permettrait à l’avenir de créer des robots capables de s’adapter constamment à leur environnement et de réagir et en conséquence, à la manière du blob. »

Ci-dessus quelques couvertures d’ouvrages d’Andrew Adamastzky. Lorsque l’on s’attarde sur ses recherches, et ses centres d’intérêt, que l’on met en parallèle les produits biotechnologiques (Pfizer, Moderna…) et que l’on regroupe l’ensemble des informations, émettre l’hypothèse que des savants fous puissent inoculer des spores en plus du graphène et autres HIV, semble être une piste sérieuse à explorer.

Pourquoi cette remarque ?
Si l’on en juge les propos tenus par Laurent Alexandre72, l’avenir de ces « privilégiés » est la cryogénisation. Sa crainte : que les générateurs et sources d’énergie tombent en panne.
Ce qui reviendrait à les transformer — lui et les autres — en momie dans son sarcophage high-tech façon Toutankhamon. Pourquoi ne pas imaginer que des scientifiques planchent sur le moyen de générer de l’énergie autrement et d’éviter la panne électrique comme le mentionne Laurent Alexandre ?

À force de récolter une somme conséquente d’informations (y compris scientifiques), cette projection qui consiste à préparer nos organismes à devenir des piles Duracell n’est pas à mettre de côté. Loin s’en faut. Et opérer à un switch du fer dans l’Hème (contenu dans l’hémoglobine) par du cuivre n’a rien d’une utopie.

Étudier ce personnage qu’est Laurent Alexandre73 a permis d’ouvrir des pistes d’investigations connexes — certes glaçantes — mais très efficaces. Rendez-vous dans le dossier « Reine Blanche » pour avoir plus d’informations.

Conclusion

En rapprochant le Nouvel Ordre Mondial d’organismes vivants comme la serpula lacrymans et plus encore le blob, on peut désormais avoir une projection physique et anatomique de ce cartel millénaire.

Il faut bien comprendre que les recherches nous amènent à explorer des vecteurs d’informations réellement disparates. Ainsi, lorsque l’on a visité les sites en lien avec l’informaticien Andrew (ou Andy) Adamastzky, sont ressortis des éléments récurrents et qui posent interrogations, avec entre autres cette volonté d’attribuer des termes dont l’usage entre dans le registre des sciences du vivant à des secteurs manufacturés (architecture, urbanisme, informatique). De la même manière, et sur le même site internet, on découvre que des termes propres à des insectes de la famille des hyménoptères (abeilles, guêpes…) aux humains, voire des rapprochements mnémotechniques qui font assimiler technologie et génétique. La capture écran de ce site catalan (Iaac : Institut d’architecture avancée catalan74) donne qu’un aperçu.

Une chose est certaine, on assiste à une réelle infestation de tous les secteurs selon le principe « mérule/blob » avec en plus des hybridations illimitées : où l’on mélange règne animal ou des insectes avec l’humain (selon l’idéal maçonnique) ; ou technologie et amibes sont couplées… il n’y a plus de limites. Le monde des chimères, des hybrides de tout type.

Pour les cinéphiles et les plus anciens d’entre nous, le Blob est un film d’horreur des années 50 avec l’acteur Steve Mc Queen où il est question d’un « monstre gélatineux dévorant tout sur son passage ». Film faisant écho à un livre de science-fiction « Invasion of the Body Snatchers » (l’invasion des voleurs de corps75). Il va de soi que l’on fait le lien avec cet ouvrage, plusieurs fois adapté au cinéma, non pas pour le côté « invasion extra-terrestre, même végétale » — bien que parfois il est à se demander si nos élites vivent sur la même planète — mais sur le modèle de clonage-réplication vu également avec la serpula lacrymans. À méditer.

Synthèse

Dans ce dossier de présentation, ont été placés des éléments de natures diverses qui tous sont en lien avec les pratiques du Nouvel Ordre Mondial sans exception. On a travaillé exclusivement à débusquer « les empreintes » laissées par le cartel français, pour ensuite les regrouper par thèmes.

Le reste du document réparti en dossiers à thématique vise, non seulement à en faire la démonstration, mais aussi, et surtout : donne des faisceaux d’indices, des hypothèses de travaux complémentaires et outils pour donner à tous ceux qui le souhaitent — experts, professionnels ou simplement des personnes désireuses de changer de paradigme — des moyens, des arguments permettant de les confronter.

L’objectif étant de comprendre « comment nous en sommes arrivés là ». Si l’ensemble des fichiers apporte des décryptages et une sélection d’éléments « à charge », l’un d’entre eux — a contrario — est une succession d’informations irréfutables qui donnera l’articulation, la chronologie ou le squelette du Plan français pour céder la France aux mondialistes.

Rapporté au jeu de stratégie des Échecs, cela revient en définitive à considérer ce dossier comme la « Reine Blanche » sur le damier ou à la lame de la Force dans le jeu des Tarots de Marseille ou Besançon (qui, on le rappelle ici étaient maçonniques pour l’un et dissident pour l’autre).
Plutôt que de rester focus sur notre actualité politique, sanitaire, économique ; ce dossier tout comme celui qui analyse le secteur de la Santé traitent les informations de façon panoramique sans distinction de temporalité ni de thème. En réalité, on a enquêté de façon globale, terme emprunté aux mondialistes du cartel.

Rappel :

• Si vous ne croyez pas en l’occultisme EUX si.

• Le système du cartel millénaire est millénaire et les informations sont disséminées sur toutes sortes supports : religieux, artistiques, politiques sans distinction d’époque, de culture ou de géographie (de tout temps et sur l’ensemble des continents) d’où la variété de références et illustrations.

« À cœur vaillant, rien d’impossible ».

On a mis nos vies entre parenthèses pour mener nos recherches et tout notre cœur pour monter ces dossiers. Ne reste plus qu’à vous souhaiter le meilleur et surtout de commencer à entrevoir des pistes de solutions.

[Voir aussi :
500 millions
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]





Macron : le pouvoir de l’abus

[Source : tvl.fr]

La Macronie a-t-elle tous les droits ? Depuis 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, la question s’est posée à de multiples reprises. Des Gilets Jaunes en passant par les réformes du travail ou des retraites, de la gestion des manifestations aux interdictions de manifester, le président français n’a jamais hésité à s’émanciper du droit et des lois, en les tordant parfois à l’extrême.

La réforme des retraites a subi un « parcours » législatif inédit, où la majorité présidentielle en minorité au Parlement a littéralement obstrué les débats, tout en accusant le camp d’en face. 47.1, 49.3, tous les articles étaient bons pour avancer au pas de charge et faire passer le texte au tempo d’un calendrier effréné où la parole de l’opposition a largement été muselée. Des abus impossibles sans le concours infaillible du Conseil constitutionnel qui a visiblement décidé de renier sa fonction initiale de garde-fou.

Et si le pouvoir législatif n’a jamais semblé aussi dévoyé et imperméable à la démocratie réelle, la justice fait elle aussi front commun avec l’exécutif. Tandis que les Français sont frappés par des gardes à vue arbitraires et abusives, qu’ils sont réprimandés au moindre crime de lèse-majesté, les affaires du pouvoir bénéficient quant à elles d’une surprenante lenteur sinon bienveillance. Où en sont donc les affaires McKinsey, le scandale de la privatisation des autoroutes, la vente d’Alstom à General Electric contre les intérêts français, les conflits d’intérêts potentiels d’Alexis Kohler et MSC, le cynisme incroyable du Fonds Marianne ? Quel est donc ce pouvoir qui se permet tant d’abus ? Sur quels mécanismes reposent-ils ?

Philippe Prigent, avocat au barreau de Paris, normalien et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, revient en détail sur des méthodes cavalières et discutables.




Les derniers cent jours de Macron avant son Waterloo ?

Par Gérard Le Maître

Bien maladroit, méconnaissant L’Histoire de France MacroLéon croyait enfumer le peuple avec ses 100 Jours et son propre Waterloo…

https://www.ladepeche.fr

Les « Cent jours » désignent la dernière et éphémère période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l’île d’Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.

Comme Napoléon avait eu son Trafalgar le 21 octobre 1805, MacroLéon a eu le sien le 24 avril 2022 !

Pour faire oublier la très néfaste réforme des retraites à laquelle il a consacré deux minutes ! MacroLéon veut faire avaler aux Français qu’il va rétablir en moins de trois mois ce qu’il a démoli en même pas six ans !!

Non seulement il ne connaît pas L’Histoire de France (qu’il méprise) et choisit le pire symbole pour essayer de se sortir de l’impasse dans laquelle il s’est mis… Son Waterloo est au bout de l’impasse…

Et on peut s’étonner qu’aucun des multiples conseillers et technocrates cornaqués par McKinsey à coup de centaines de millions ne l’ait retenu de s’engouffrer dans cette voie sans issue, en fait il s’est fixé sa propre limite…

Et ses 100 jours d’ici le 14 Juillet ne seront que 87 ! 

Peut être assisterons nous à La Fuite de Varennes comme Louis XVI avait tenté pour reprendre en main La France en 1791, mal lui en a pris il a été arrêté et conduit à la guillotine en 1793…

IL FAUT VITE DESTITUER MACRON. L’inconscience de Macron face à la crise politique est un « cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec son mandat ». 

Les députés DOIVENT lancer la destitution (Art.68 Constitution).






Retraites — Faut-il diminuer notre espérance de vie ?

Par Gérard Le Maître

Bonne soirée de cogitations, en écoutant la musique qui adoucit les mœurs…

Aujourd’hui [le 13] est jour de manif encore une fois, et veille du rendu de la décision ou de l’acquiescement probable avec peut être un semblant de retouche (espérant calmer Le Peuple ?) du Conseil Constitutionnel, surnommé Conseil des Sages, ce qu’ils ne sont pas du tout. Ils ne sont qu’une bande de soumis bien disciplinés à La Macronie qui leur a distribué pour la plupart d’entre eux ce copieux fromage dont ils se goinfreront longtemps, et en particulier celui qui préside ce conseil qui est de sinistre mémoire le « responsable-mais-pas-coupable » du scandale du sang contaminé, également de la triste affaire du Rainbow Warrior où des lampistes ont été condamnés, abandonnés par leur hiérarchie — le Ministre de La Défense de l’époque, Charles Hernu, avait démissionné aussitôt connu le fiasco de l’opération qui aurait dû rester secrète, en protégeant ainsi Le Premier Ministre… Laurent Fabius !

Rappelons aussi que L. Fabius fut interdit d’assister aux obsèques de Charles Hernu quelques années plus tard…

Rappelons aussi que l’un des fils Fabius : Victor Fabius est directeur associé de McKinsey & Company. Basé à Paris, il opère principalement dans le pôle d’activité Consommation et Distribution. Il pilote le pôle de compétences Marketing et Ventes en France.

On connaît désormais les accointances entre La Macronie et McKinsey qui est le Gouvernement bis de La France, ordonnateur des basses œuvres…

https://www.mckinsey.com/our-people/victor-fabius/fr-FR

Pourquoi Macron n’a pas voulu céder sur la réforme des retraites et qu’elle sera appliquée quoi qu’il arrive…

C’est une histoire de chantage à 40 milliards de L’UE…

En juillet 2020, les États membres de l’UE se sont accordés sur un vaste plan de relance européen dont la France va percevoir 40 milliards d’euros d’ici à 2026. Des conditions spécifiques doivent être remplies afin que la somme soit débloquée, notamment l’adoption de la réforme des retraites. « Cette relance sera liée à un certain nombre de réformes économiques qui l’accompagnent », avait alors précisé l’ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, expliquant que la France s’engagerait à mener plusieurs réformes, citant celle « des retraites ».

Écoutez bien… ce Journaliste qui nous explique tout en PJ.

ALORS FAUT-IL REPOUSSER À 64 ANS OU PAS ??






Le prix de l’eau

[Source : alternatif-bien-etre.com]

Par Rodolphe Bacquet

Chers amis,

Ce qui se passe depuis plusieurs mois autour de l’eau m’inquiète.

Je ne vous parle pas de la sécheresse que nous avons vécue l’été et l’hiver derniers, mais plutôt de ce à quoi cette sécheresse sert de prétexte : la confiscation de l’eau.

Et, pire que cela, sa privatisation et sa transformation en objet de spéculation boursière, au même titre que des matières premières comme l’or ou le pétrole.

Nous sommes, depuis plusieurs mois et en ce moment même, en train de rentrer dans cette logique très grave de transformation d’un bien commun, indispensable à la vie, en un objet coté en bourse.

Ces derniers jours, les évènements autour de la mégabassine de Sainte-Soline et les annonces d’Emmanuel Macron au sujet d’un futur « éco-watt » de l’eau pour en restreindre la consommation donnent corps à ce changement très préoccupant.

Je vais y revenir plus en détail dans un instant, mais avant j’aimerais rappeler le caractère absolument essentiel de l’eau pour notre santé.

Les premiers problèmes de santé commencent dès 1 % d’eau en moins

Nous sommes faits d’eau. Une mauvaise hydratation a des conséquences bien plus sévères que la seule sensation d’une bouche pâteuse et d’une gorge sèche.

Il suffit d’une perte d’eau d’1 % à peine pour que votre corps ne puisse plus réguler sa température correctement, que votre endurance à l’effort s’amenuise et que vous vous sentiez plus fatigué [1].

Le cerveau, qui contient 76 % d’eau, se ratatine littéralement s’il manque d’eau. Une perte de 2 % d’eau suffit à altérer l’humeur, la mémoire et la vigilance. Si cette faible déshydratation se prolonge, les principales fonctions cognitives peuvent être durablement perturbées [2].

Les premiers signes d’une déshydratation se logent à peu près à tous les étages de votre organisme :

  • Vous avez les yeux secs ;
  • La voix enrouée, ou cassée ;
  • À plus long terme, votre peau se durcit, les rides apparaissent plus vite, ainsi que des taches cutanées ;
  • Votre transit intestinal se ralentit, et vous souffrez régulièrement de constipation ;
  • Vous accumulez les toxines dans les reins et la vessie, qui n’ont plus assez de liquide pour les évacuer ;
  • Vous êtes plus sujet à la fièvre (à cause du rôle de l’eau dans la fonction métabolique de thermorégulation) ;
  • Etc.

L’accès à l’eau potable est donc non seulement un droit fondamental, mais une nécessité sanitaire absolue.

En France, comme dans la plupart des autres pays de l’OCDE, cette nécessité semble, sans jeu de mots, couler de source. Contrairement à plusieurs autres pays moins bien lotis, l’eau n’a pratiquement jamais cessé de couler du robinet.

C’est plutôt le contenu de cette eau qui devient très préoccupant, et qui depuis plusieurs décennies préfigure la confiscation de l’eau à laquelle nous arrivons peu à peu.

De moins en moins d’eau… de plus en plus contaminée

En France, la potabilité de l’eau répond à des normes précises : 63 critères exactement, qui fixent les seuils de valeurs à ne pas dépasser concernant le chlore, les nitrates, l’arsenic, le cyanure, le mercure, etc., etc.

Mais il y a deux problèmes avec ces normes.

Le premier, c’est que ces seuils sont insuffisants : le chlore à lui seul a déjà été démontré comme dangereux aux seuils officiellement admis en France, augmentant les risques de fausse couche chez la femme enceinte, et de cancers de la vessie ou du côlon dans la population générale [3].

Le second problème, c’est que dépasser ces seuils… n’empêche pas l’eau d’être distribuée. Il suffit à la commune de demander une dérogation. Il y a dix ans, en France, 400 communes disposaient d’une telle dérogation [4] (dont un tiers en seule Seine-et-Marne).

Je n’ai pas trouvé les chiffres des dérogations pour 2023. Mais je peux déjà vous livrer une information sûre et certaine, et qui n’a rien d’un scoop : l’eau potable, en France, est aujourd’hui encore plus polluée qu’il y a dix ans.

Ce jeudi 6 avril, l’ANSES a publié un rapport démontrant que la proportion de contamination de l’eau potable a atteint dans notre pays des proportions inouïes, en particulier celle des eaux souterraines et de surface provoquée par un produit de dégradation d’un pesticide utilisé en France entre 1970 et 2019, le chlorothalonil R471811 [5].

Ce métabolite (issu de la dégradation du pesticide après usage) est classé parmi les substances cancérigènes.

L’ensemble du bassin parisien, capitale comprise, recevrait une eau 4 à 5 fois plus concentrée en résidus de chlorothalonil que les seuils tolérés.

Toujours d’après l’ANSES, ce serait aujourd’hui au moins 34 % de l’eau potable distribuée en France métropolitaine qui serait non-conforme aux réglementations sanitaires ; et d’après le journal Le Monde, qui a interrogé un opérateur d’eau public, ce serait en réalité plus de la moitié de la population française qui serait concernée [6].

Même les eaux en bouteille, comme celle d’Evian, ne seraient pas épargnées !

Ne comptez pas sur les politiques au pouvoir pour vous défendre

Une fois ce constat hallucinant effectué, on pourrait espérer que les pouvoirs publics se saisissent du problème et décident de réduire drastiquement les sources de contamination par des substances cancérigènes, et rétablissent des seuils de potabilité corrects.

D’une, c’est (hélas) très difficile.

Et de deux… la volonté de dépolluer l’eau, au plus haut niveau de l’État, est absente.

Il y a à cela une raison désespérément limpide : l’argent des lobbys.

On voit, avec le chlorothalonil, comment cinquante années d’utilisation ininterrompue d’un pesticide ont irrémédiablement dégradé, en surface (l’eau des rivières, des fleuves) comme sous terre (les nappes phréatiques), les eaux.

Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, il faudrait a minima réduire voire interdire les pesticides dont le caractère polluant et dangereux pour la santé est avéré.

C’est exactement l’inverse qui se produit.

Notre ministre de l’agriculture actuel, Marc Fesneau, est actuellement engagé dans une croisade… pour contrecarrer l’interdiction du S-Métolachlore, substance active d’un herbicide utilisé pour désherber, notamment les champs de maïs, de soja ou de tournesols [7].

Là encore, c’est la dégradation de ce produit, une fois usagé, qui pollue l’eau de notre pays.

Aussi l’ANSES a-t-elle demandé l’interdiction de cet herbicide au nom de la santé des Français… mais le ministre de l’agriculture lui-même défend son usage pour, officiellement, que les produits issus de l’agriculture française restent compétitifs !

L’eau est-elle une matière première comme les autres ?

La même logique est à l’œuvre avec l’ahurissante affaire des mégabassines.

Je le rappelle, le principe des mégabassines consiste à puiser l’eau des nappes phréatiques où elle reste au frais, pour la stocker en surface… où elle peut donc s’évaporer.

Cette opération est donc non seulement absurde, mais illustre la gestion à venir de l’eau dans notre pays, placée sous le signe de l’appropriation et de la confiscation.

Au nom de quoi ?

Du profit, et seulement du profit. Cette opération d’extraction et de stockage de l’eau s’apparente à celle du pétrole : on considère que le produit appartient à celui qui fore, aspire et exploite l’eau en sous-sol, comme si c’était une matière première parmi d’autres.

Et au détriment de quoi ?

De la santé publique, puisque le niveau des nappes phréatiques, déjà anormalement abaissé par les sécheresses successives, va directement déterminer nos accès à l’eau potable dans les prochains mois.

Et c’est là que nous entrons dans une logique insidieuse, mais implacable.

Car ce stress hydrique pousse les pouvoirs publics, et M. Macron en tête, à prendre des mesures « préventives » en vue des pénuries d’eau à venir.

Or la démarche du pouvoir ne consiste pas à interdire ce phénomène de confiscation de l’eau à des fins mercantiles… mais à le renforcer.

L’entrée en Bourse de l’eau

Le Président de la République a annoncé les grands axes de son « plan eau », le 30 mars dernier.

Ce plan, qui consiste en 53 mesures, peut se consulter dans le dossier de presse réalisé par le gouvernement (et, je suppose, McKinsey ou quelque autre « cabinet de conseil »), disponible dans le lien en source [8].

Ce plan part d’un constat de bon sens — l’eau est précieuse — et d’une bonne intention — économisons-la.

Mais certaines mesures interpellent, notamment la n° 50 :

« Un outil simple d’accès et d’utilisation sera déployé afin que chacun puisse connaître les restrictions qui s’appliquent en fonction de sa géolocalisation et de sa catégorie d’usager, et les éco-gestes recommandés au regard de la situation hydrologique locale. »

Le déploiement de cet « outil » est prévu pour l’été 2023 ; autrement dit demain. On l’appelle déjà l’« écowatt de l’eau » : il incite à faire des économies d’eau — O.K., très bien — mais reste flou quant à la vraie dimension contraignante de son emploi.

Je crains, pour ma part, que cet outil rejoigne le système de crédit social qui se met progressivement en place dans notre pays et dans la plupart des pays développés [9].

La surveillance et le contrôle de l’usage individuel de l’eau réunissent les critères pour nourrir le modèle social dont le pass vaccinal a été la première expérimentation : le conditionnement d’une existence sociale normale à de « bons comportements » dictés par le pouvoir.

Ces « bons comportements », dont la règle de conduite est en apparence déterminée par le bien commun, est en réalité dictée par la finance et une idéologie de marchandisation tous azimuts, où tout citoyen est puni ou récompensé selon son mode de consommation.

J’en veux pour preuve le changement discret, mais gravissime du statut de l’eau, qui entérine sa confiscation par les sphères financières privées, et son exploitation comme matière première.

Le 7 décembre 2020, l’eau est en effet entrée en bourse au Chicago Mercantile Exchange [10].

Pour le dire simplement : l’eau est devenue, officiellement, une valeur financière sur laquelle on peut spéculer et faire varier les prix selon le bon vouloir des places financières.

Concrètement, l’eau n’est plus seulement considérée comme une ressource à vendre et à acheter (ce qu’elle est depuis longtemps, puisque vous achetez votre eau en bouteille au supermarché), mais comme un « indice » dont on peut faire artificiellement varier la valeur.

Concrètement, ce système fait qu’il peut devenir plus rentable, pour un agriculteur, de vendre l’eau dont il dispose, que de s’en servir pour arroser ses cultures. C’est déjà ce qui se produit en Californie [11].

C’est insensé. L’usage et l’exploitation de l’eau deviennent ainsi un « marché » dont la valeur varie en fonction des circonstances : inutile de vous dire qu’en cas de sécheresse, le « prix de l’eau » va atteindre des sommets…

Ce sera une catastrophe pour 99,99 % de la population humaine, mais une opération financière juteuse pour les 0,01 % ayant des parts dans les sociétés intéressées.

Le rapporteur spécial pour l’ONU Pédro Arrojo-Agudo dénonçait, fin 2021, cette financiarisation de la ressource naturelle :

« Sous le prétexte originel d’être plus performants pour répondre à une période de sécheresse, les acteurs privés ont priorisé le marché au détriment des droits humains et de l’intérêt général. [12] »

Je ne saurais mieux dire.

Au lieu d’économiser l’eau, on spécule dessus

Résumons-nous : nous sommes face à un État qui,

  • 1 — complice des géants de l’agroalimentaire, laisse l’eau, bien universel et essentiel à la vie, être irrémédiablement polluée par des substances dangereuses pour la santé ;
  • 2 — est en train de préparer et d’organiser la confiscation à grande échelle de l’eau et sa gestion « rationnalisée » sur le modèle de n’importe quelle autre matière première non essentielle et cotée en bourse.

Cette financiarisation de l’eau fait complètement abstraction de son statut de ressource vitale.

Autrement dit, l’eau était déjà, depuis l’avènement de l’ère industrielle, une victime collatérale de la recherche effrénée de profit — par la pollution de l’eau douce, ou salée — et devient, par sa raréfaction même et le stress écologique qu’elle subit… une source de profit purement financier.

Je suis convaincu que nous devons nous battre, de toutes nos forces, contre cette dénaturation et cette confiscation de l’eau.

Nous arriverons bientôt pour de bon dans un monde où l’accès à une eau pure et potable, voire à l’eau tout court, sera un privilège accessible à ceux qui en auront les moyens… qu’ils auront acquis sur le dos de la planète, et de la population mondiale.

Si vous avez des idées ou des initiatives pour contrer cette perspective glaçante, merci de les partager en commentaire.

Portez-vous bien,

Rodolphe







Où va-t-on ?

Par Henry Roure

Je suis persuadé que les Français dans leur immense majorité savent, au fond d’eux-mêmes, qu’il faudra modifier le système de retraite et allonger l’âge où l’on se retire de la population active. Ils savent que l’allongement de la durée de vie, de manière homothétique, proportionnelle, augmente la nécessité de travailler plus longtemps. Dans leur refus catégorique et global de la réforme, concoctée par les gestionnaires gouvernementaux, je subodore qu’ils rejettent tout autre chose. Leur révolte s’adresse à un système et surtout au personnage qui l’incarne. En 6 ans, il a laminé la puissance française. Il a élargi les lèvres des blessures infligées, déjà, par ses deux prédécesseurs, mais pire, il a ouvert d’autres plaies, commettant faute sur faute et erreur après erreur.

Ce fidèle du capitalisme étatsunien ne pouvait que dégrader toute idée de Patrie, de grandeur et de vertu. Son but était d’offrir une population qu’il aurait décérébrée et dénaturée, à titre d’exemple catalyseur, à un dispositif étranger, centralisé et déjà totalitaire. Il y a du nihilisme dans cette pensée. Nietzsche écrivait que « Le nihilisme est non seulement la croyance que tout mérite de périr, mais qu’il faut détruire ». Le peuple lui-même, n’étant dans son idée, qu’une masse, une glaise, que l’on peut modeler dans la forme souhaitée. Ce mépris de la France dans sa nature profonde est devenu insupportable au peuple français qui a fini par comprendre que son existence était en jeu.

L’agitation autour des retraites est à la fois exemplaire de ses souhaits, mais aussi, de l’expression d’une nation rétive. Au début, souvenez-vous, il s’agissait de mettre progressivement à terre, le principe de la retraite par répartition, où s’expriment concrètement la solidarité et la fraternité du peuple français. L’énorme fonds de pension étatsunien BlackRock s’était proposé de gérer le futur système… Il s’agissait de confier l’intimité des Français au plus grand gestionnaire d’actifs au monde, disposant d’environ 6 500 milliards de dollars. Larry Fink, le président de ce gigantesque outil capitaliste étatsunien, a été reçu à l’Élysée et à Matignon dès juin 2017, avant même que les représentants de l’AFG, l’association française de gestion des actifs, n’y soient conviés. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est ensuite rendu aux États-Unis pour, à nouveau, le rencontrer. Le 26 octobre 2017, le président et son gouvernement ont reçu solennellement les dirigeants de BlackRock. Le ton était donné !

J’ajoute, pour simple rappel, que le 14 juillet 2017, le président étatsunien Trump fut invité à assister au défilé. J’avais écrit à l’époque un papier auquel j’avais donné le titre de Deux Américains à Paris. Des freins divers ayant empêché que le projet de destruction du système traditionnel de retraites n’aboutisse, le chef de l’État actuel s’est rabattu sur une société de contrôle étatsunienne, à la réputation sulfureuse, impliquée dans de nombreux scandales par le monde, McKinsey. Cette firme étatsunienne a mené de soi-disant expertises, que l’administration nationale, disposant de services de vérification, de contrôle et de proposition beaucoup plus honnêtes et efficaces, aurait conduites et même avait conduites, sans que ce travail eût engagé un centime de plus des finances publiques. Précisons que les relations entre BlackRock et McKinsey sont étroites. Ainsi l’ancienne représentante de McKinsey à Londres, Sandy Boss, est à la tête de l’engagement actionnarial de BlackRock. Cette bizarrerie relationnelle n’était, en fait, qu’une confirmation de l’attachement washingtonien du président actuel. Rappelons-nous qu’à l’époque où, venu de la banque Rothschild, il devenait ministre des Finances, il cédait la partie énergie d’Alstom, un de nos fleurons industriels, à la société étatsunienne General Electric. Il offrait donc, à un évident impérialisme étranger, une autorité sur notre filière nucléaire.

Les Français ont engrangé ces informations au fil de l’actualité. Pour la plupart ils n’ont pas analysé les faits, mais ils ont parfaitement compris que la France n’était pas défendue par le plus haut responsable politique du pays. D’autres turpitudes se sont amoncelées n’entraînant aucune conséquence pour les responsables. Il y eut la débâcle sanitaire, lors de la période COVID, mettant en lumière un étrange partenariat avec les firmes pharmaceutiques étatsuniennes où exerce M. von der Leyen, le mari de ce personnage, non élu, qui au nom de l’UE voudrait décider de tout à notre place. Il y eut l’idée de partager le siège permanent de la France au conseil de sécurité des Nations unies avec l’Allemagne, puis de le remettre à l’UE. Il y eut les mensonges sécuritaires et l’acceptation d’une immigration massive et la condamnation de l’expression « grand remplacement ». C’était logique, pour lui, ni l’histoire, ni la culture françaises n’existent. Il l’a dit et il a même condamné son propre pays pour crime contre l’humanité. Il a d’ailleurs, pour continuer sans doute à banaliser le pays à la tête duquel il a été mis, ruiné nos relations avec les pays africains francophones. Ils représentaient pourtant un sérieux atout de notre dimension mondiale. Dans la même veine, il a offensé la langue française en violant l’article 2 de la Constitution, s’exprimant, dès qu’il le pouvait, dans la langue des États-Unis ou encore, en contribuant à dénaturer l’Organisation Mondiale de la Francophonie en promouvant la candidature à sa présidence, d’une Ruandaise anti-française. Il a disloqué le corps préfectoral et surtout le corps diplomatique sur lequel repose encore notre action politique dans le monde… Mettant un indigéniste au ministère de l’Éducation Nationale, il a ainsi confirmé que la formation des générations futures ne devait pas chercher l’excellence, mais plutôt la massification. Pour complaire à l’Allemagne, il a longtemps abondé dans l’opprobre gauchiste sur notre filière nucléaire. Elle brillait pourtant et s’avérait un des piliers de notre puissance. Sans réflexion géopolitique, il nous a entraînés à la suite des États-Unis et de l’OTAN, dans le soutien invraisemblable à l’Ukraine, un pays corrompu où nous n’avons aucun intérêt. Il a réussi ainsi à dénaturer notre dissuasion nucléaire. La seule raison invoquée fut la défense du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit par ailleurs refusé aux populations russes et russophones de Crimée et du Donbas, mais hier accordé aux musulmans du Kosovo, terre d’origine des Serbes. Je n’insisterai pas sur le refus peureux de traiter les questions de l’immigration et de l’insécurité, qui lui est étroitement liée. Je pourrais ajouter bien d’autres actions de même fond idéologique. Il ne faut donc pas s’étonner du rejet populaire de ce projet de loi, même si le Parlement l’a adopté. L’âge de départ à la retraite n’est que le prétexte immédiat, un motif offert, pour rassembler tous les mécontentements.

Dire que l’on ne veut pas travailler « plus » est une affirmation synthétique. En réalité les Français préciseraient volontiers « dans les conditions actuelles ». L’action étatique ne leur promet aucun enthousiasme. Elle est banalement technocratique et gestionnaire. Ils ne trouvent de ferveur commune que dans quelques brillantes équipes sportives ; bien piètre succédané. Il n’existe aucune incitation pour les fédérer, aucun but transcendant, aucun objectif national qui encouragerait à s’investir collectivement. Notre peuple a besoin d’orgueil et de rêve. Il faut malheureusement constater que l’UE n’est que le songe d’une minorité et le cauchemar de beaucoup. Il est manifeste, aussi, que mener la politique de minorités extrémistes ou délirantes, finit par contrevenir aux idées de l’immense majorité.

Le peuple est malheureux et il cherchera de plus en plus un refuge dans des mirages.
Le peuple français est un peuple solide, difficile à manipuler longtemps. Le président actuel s’est déjà heurté au rejet de son attitude et de sa politique. Ainsi déjà, les Gilets jaunes se sont levés, au motif de contester l’augmentation des prix des carburants. La spontanéité du mouvement et son absence de structure confirment que cette révolte allait bien au-delà de ce qui n’était qu’un prétexte. Les Français commençaient à comprendre la manipulation dont ils avaient été victimes lors des élections présidentielles. Désormais, ils ont parfaitement compris les objectifs des barons qui les gouvernent.

Je ne suis pas un procureur ; je suis un simple citoyen pour le moins inquiet de ce qu’il constate et anxieux pour l’avenir de son pays.

Henri ROURE




Les contrats de Justin Trudeau avec le crime organisé

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Merci à tous ceux qui contribuent à faire connaître la vérité sur le crime organisé pharmaceutique en faisant un don ou en partageant !
[Voir sur le site de l’auteure, journaliste indépendante, en début d’article.]


« Les députés de l’opposition siégeant au Comité des comptes publics de la Chambre des communes veulent voir les contrats de plusieurs milliards de dollars entre le gouvernement fédéral et les fabricants de vaccins contre la COVID-19, mais les libéraux demandent que les députés signent un accord de non-divulgation avant de le faire », écrivait le Epoch Times le 20 février dernier.

On peut d’emblée se demander comment l’idée même d’un État démocratique est compatible avec celle de la signature de contrats secrets. Comment peut-on prétendre à la démocratie quand les représentants du peuple ne divulguent pas à ce dernier ce qu’ils font avec son argent ?

Cette opacité de l’État est d’autant plus révoltante dans le cas des injections expérimentales contre la covid, puisque les citoyens ont été contraints de s’y soumettre, sous peine de tout perdre, ou les ont accueillies comme le messie après avoir subi un atroce mélange de torture psychologique et de propagande omniprésente de style soviétique.

On peut même parler sans exagération de terrorisme, si l’on se fie à la définition du Robert :

« 1. Histoire. Gouvernement par la terreur.

2. Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique ; les actes de violence (attentats, destructions, prises d’otages). Actes de terrorisme.

3. Attitude d’intolérance, d’intimidation. Terrorisme intellectuel. »

De nombreux consentements ont été extorqués par le Premier ministre lui-même, comme si l’extorsion était devenue légale au Canada. Or, il s’agit d’un crime et ce crime a été commis à grande échelle.

L’article 346 du Code criminel stipule :

« 346(1) Commet une extorsion quiconque, sans justification ou excuse raisonnable et avec l’intention d’obtenir quelque chose, par menaces, accusations ou violence, induit ou tente d’induire une personne, que ce soit ou non la personne menacée ou accusée, ou celle contre qui la violence est exercée, à accomplir ou à faire accomplir quelque chose. »

Ceux qui ont résisté ont été victimes d’intolérance et d’intimidation, deux formes de violence verbale et psychologique selon le gouvernement du Québec. Ils ont été dépeints comme des malades mentaux, des illettrés d’extrême droite, de violents amoureux de la liberté, métamorphosée en valeur fasciste, ennemie du bien commun.

Les résistants sont devenus les ennemis de l’État, les ennemis du peuple, les ennemis de la vie même, si l’on en croit Marie-Ève Carignan et ses confrères, auteurs du rapport Lignes de faille publié en janvier dernier.

Le Conseil des académies canadiennes (CAC), financé par le gouvernement fédéral, a mandaté un comité d’experts pour produire ces 288 pages d’ignorance dogmatique, digne des études sur le tabac financées par les cigarettiers. Le sujet ? Les « conséquences socioéconomiques de la mésinformation en science et en santé ».

Ce rapport contient 830 fois le terme « vaccin » (incluant les mots qui commencent par les mêmes lettres), présenté comme produit sûr et efficace, alors que les injections covid ne sont ni l’un ni l’autre. Rappelons que le rapport fait 288 pages.

Rappelons également que le Lancet vient de publier une méta-analyse confirmant l’égalité, voire la supériorité de l’immunité naturelle sur les injections :

« Notre analyse des données disponibles suggère que le niveau de protection offert par une infection antérieure est au moins aussi élevé, sinon supérieur, à celui fourni par la vaccination à deux doses utilisant des vaccins de haute qualité. » (Soulignements ajoutés)

Une étude récente du Mercatus Center de l’Université George Mason conclut par ailleurs ceci sur les obligations vaccinales implantées à Boston, Chicago, Los Angeles, New Orleans, New York, Philadelphie, San Francisco, Seattle et Washington D.C. :

« Ces obligations ont imposé des restrictions sévères à de nombreux citoyens et propriétaires d’entreprise. Pourtant, nous n’avons trouvé aucune preuve que les obligations étaient efficaces pour atteindre leurs objectifs de réduction des cas et des décès liés à la COVID-19. » (Soulignements ajoutés)

Aujourd’hui, les preuves démontrant non seulement l’inefficacité, mais aussi la nocivité des injections sont abondantes et indéniables, mais elles demeurent largement ignorées par les grands médias, qui ont joué le rôle de représentants des pharmaceutiques depuis le début de la campagne de « vaccination ».

Les pharmaceutiques ont menti sur l’efficacité et l’innocuité de leurs injections, comme le démontre dans cette présentation la Dre Jessica Rose :



Ces mensonges ont permis aux pharmaceutiques de faire des profits records.

En 2022, les profits de Pfizer ont atteint 100 milliards de dollars. Les profits de Moderna ont excédé les 12 milliards de dollars en 2021 grâce à son injection Spikevax. C’était la première fois que cette jeune société engrangeait des profits de toute son existence.

Pour en revenir aux contrats de ces pharmaceutiques avec le gouvernement fédéral, le 13 février dernier, la députée du Bloc québécois, Nathalie Sinclair-Desgagné, a déposé une motion « exigeant du gouvernement qu’il permette aux membres du comité de regarder les contrats lors d’une séance à huis clos au bureau du greffier, “sous la supervision du greffier” et sans “qu’aucun appareil mobile ou électronique personnel ne soit permis dans la pièce pendant cette journée” ».

Pourquoi ne pas demander la divulgation complète des contrats au peuple qui a non seulement payé pour ces produits, mais a été contraint de se les injecter dans le corps pour pouvoir exercer ses droits fondamentaux, subitement métamorphosés en privilèges ?

Le député libéral Anthony Housefather a répliqué 3 jours plus tard en proposant « un amendement pour demander la permission des fabricants de vaccins afin de permettre aux députés de consulter les documents non expurgés seulement après avoir signé un accord de non-divulgation ». (Soulignements ajoutés)

Cette suggestion, à elle seule, montre l’influence démesurée des pharmaceutiques sur nos élus et le manque total de considération de ces derniers pour les citoyens canadiens, qu’ils ont le devoir de protéger contre ce genre d’influence.

Le crime organisé pharmaceutique

Si l’on en croit des spécialistes de la corruption en santé, le modèle d’affaires des pharmaceutiques va bien au-delà de l’influence indue sur les institutions publiques et convient parfaitement à la description du racket et du crime organisé.

Dans son livre extrêmement bien documenté, Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé (2013), Peter Gøtzsche, l’un des fondateurs de la Cochrane Library, explique que la « clé de voûte de la US Organized Crime Control Act de 1970 (Loi de contrôle du crime organisé) est la Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO) » (Loi sur les organisations corrompues et influencées par des racketteurs), une loi inexistante au Canada :

Peter Gøtzsche

« Le [racket]* consiste à commettre un certain type d’offense à plus d’une reprise. La liste des offenses qui constituent du [racket] inclut l’extorsion, la fraude, les infractions fédérales liées à la drogue, la corruption, les détournements de fonds, l’obstruction de la justice, l’obstruction de l’application de la loi, la subornation de témoins et la corruption politique. Les grosses pharmaceutiques s’adonnent si souvent à tout cela constamment qu’il ne peut y avoir aucun doute que son modèle d’affaires satisfait aux critères du crime organisé. » (Soulignements ajoutés)

Cette facette très sombre de l’industrie pharmaceutique a été complètement ignorée par les médias et les intellectuels payés pour donner une crédibilité académique à la diabolisation de quiconque critique cette industrie corrompue.

Pourtant, ce ne sont pas les preuves ni les rapports accablants sur le sujet qui manquent.

En 2013, le Journal of Law Medicine and Ethics publiait l’article « Institutional Corruption of Pharmaceuticals and the Myth of Safe and Effective Drugs » (La corruption institutionnelle des produits pharmaceutiques et le mythe des médicaments sûrs et efficaces), où l’on expose les conséquences de cette corruption pharmaceutique sur les patients :

« Une vaste gamme d’études et de poursuites judiciaires documentent déjà des stratégies par lesquelles les sociétéspharmaceutiques cachent, ignorent ou déforment des preuves au sujet de nouveaux médicaments, faussent la littérature médicale et présentent de façon inexacte des produits aux médecins prescripteurs.

Nous nous concentrons sur les conséquences pour les patients : des millions de réactions indésirables. Après avoir défini la corruption institutionnelle, nous nous concentrons sur les preuves qu’elle est à l’origine de l’épidémie de préjudices et de la rareté des bienfaits. » (Soulignements ajoutés)

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L’iatrogénèse, c’est-à-dire les effets secondaires des médicaments et les risques associés aux interventions médicales, serait d’ailleurs la 5e cause de mortalité dans le monde.

En 2019, les erreurs médicales étaient la 3e cause de décès au Canada avec 28 000 décès par an.

Marie-Ève Carignan

Mais pour Marie-Ève Carignan et ses collègues, les produits les plus néfastes sont, vous l’aurez deviné, les suppléments vitaminiques et autres produits naturels.

Dans leur rapport Ligne de faille cité plus haut, les auteurs affirment que la surveillance des médicaments au Canada fait l’objet d’une réglementation très rigoureuse. Ils affirment que « l’exactitude et la présentation des allégations de traitement, des effets indésirables et des ingrédients sont soumises à des normes strictes ». (Soulignements ajoutés)

La recherche scientifique et médicale « est soumise à une norme d’intégrité par une variété d’acteurs », ajoutent-ils.

En revanche, c’est tout le contraire selon eux en ce qui concerne les produits naturels :

« Les pratiques actuelles de surveillance au Canada ont été jugées inadéquates pour garantir l’innocuité et l’efficacité des produits de santé naturels(BVG, 2021). De plus, les étiquettes des produits de santé naturels sont souvent déficientes et trompeuses(BVG, 2021). » (Soulignements ajoutés)

Ces chercheurs sont-ils à ce point ignorants de la corruption institutionnelle et des nombreuses violations répétées de l’industrie pharmaceutique, incluant des étiquettes « souvent déficientes et trompeuses » ? Ignorent-ils les innombrables scandales pharmaceutiques passés comme celui du Vioxx et du Mediator ou le plus récent scandale des opioïdes impliquant la firme McKinsey, chouchou des libéraux de Justin Trudeau, ou sont-ils payés pour détourner le regard vers les « dangereux » produits naturels, protégeant du même coup des criminels récidivistes de haute voltige ?

Pas plus tard que le 10 février dernier, on apprenait que des médicaments contenant des pseudoéphédrines et vendus sans ordonnance comme Sudafed, Benadryl, Benylin et Sinutab faisaient l’objet d’un examen d’innocuité de l’Agence européenne du médicament :

« Le comité de sécurité de l’AEM (PRAC) a entamé un examen des médicaments contenant de la pseudoéphédrine à la suite de préoccupations concernant le risque de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR), des affections affectant les vaisseaux sanguins du cerveau[…]

Le SEPR et le SVCR peuvent impliquer une réduction de l’apport sanguin (ischémie) au cerveau et peuvent entraîner des complications majeures et potentiellement mortelles dans certains cas […] Les médicaments contenant de la pseudoéphédrine présentent un risque connu d’événements ischémiques cardiovasculaires et cérébrovasculaires (effets secondaires impliquant une ischémie cardiaque et cérébrale), y compris les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Des restrictions et des avertissements sont déjà inclus dans les informations sur le produit des médicaments afin de réduire ces risques. » (Soulignements ajoutés)

Image coiffant l’article de Metro.uk,
« Sudafed, Nurofen and Day & Night Nurse could be banned health report state ».

Prescrire.org suggère d’ailleurs d’écarter des soins les décongestionnants, car ils « exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels (poussées hypertensives, accidents vasculaires cérébraux, troubles du rythme cardiaque dont fibrillations auriculaires), des colites ischémiques et des neuropathies optiques ischémiques, effets indésirables disproportionnés pour des médicaments destinés à soulager des troubles bénins et d’évolution rapidement favorable tels que ceux du rhume ». (Soulignements ajoutés)

Il est fort à parier que le commun des mortels ignore que ces médicaments en vente libre comportent de tels dangers.

Il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres des dangers méconnus des médicaments approuvés par les autorités et soumis à « des normes strictes ». Ces décongestionnants pourraient être retirés du marché, comme bien d’autres produits l’ont été après avoir causé toutes sortes de préjudices, incluant la mort.

En 2022, une foule de médicaments en vente libre pour combattre l’acidité et contenant de la ranitidine ont été retirés du marché parce qu’ils pourraient contenir de la NDMA, un agent cancérogène.

Sanctions historiques, accords d’intégrité et récidives

En mars 2016, Public Citizen, qui se décrit comme « une organisation à but non lucratif de défense des consommateurs qui défend l’intérêt public dans les couloirs du pouvoir », publiait le rapport Twenty-Five Years of Pharmaceutical Industry Criminal and Civil Penalties : 1991 Through 2015 (Vingt-cinq ans de sanctions pénales et civiles dans l’industrie pharmaceutique : de 1991 à 2015).

Ce rapport conclut :

« De 1991 à 2015, un total de 373 règlements ont été conclus entre les deux paliers gouvernementaux (fédéral et étatiques) et les fabricants de produits pharmaceutiques, pour un total de 35,7 milliards de dollars. »

À l’époque, les pires contrevenants étaient respectivement GlaxoSmithKline, Pfizer et Johnson & Johnson. Les violations les plus fréquemment citées étaient la surfacturation des programmes de santé gouvernementaux et la promotion illégale de médicaments.

En date d’aujourd’hui, voici à quoi ressemble le bilan de Pfizer selon le site Violation Tracker :

Si la société n’est pas détentrice du record d’amendes, elle semble détenir le record de violations, soit 90, suivie de Merck (81) et de Johnson & Johnson (73).

Ce bilan catastrophique comprenant de multiples violations quant à la sécurité et à la santé (25) ainsi que des violations liées aux marchés publics (20) confirment l’analyse de Gøtzsche. Nous avons bien affaire à une forme de crime organisé.

En 2009, Pfizer est devenue tristement célèbre dans le « plus grand règlement de fraude civile de l’histoire contre une société pharmaceutique », dixit le département étasunien de la Justice.

Le 2 septembre 2009, ce dernier faisait l’annonce suivante :

Il convient de citer une bonne partie de ce communiqué pour bien saisir l’ampleur de la fraude :

« Le géant pharmaceutique américain Pfizer inc. et sa filiale Pharmacia & Upjohn Company Inc. (ci-après ensemble “Pfizer”) ont accepté de payer 2,3 milliards de dollars, le plus grand règlement de fraude en matière de soins de santé de l’histoire du ministère de la Justice, pour résoudre les problèmes criminels et de responsabilité civile découlant de la promotion illégale de certains produits pharmaceutiques, a annoncé aujourd’hui le ministère de la Justice.

Pharmacia & Upjohn Company a accepté de plaider coupable à une violation criminelle de la loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques pour avoir mal étiqueté Bextra avec l’intention de frauder ou d’induire en erreur. Bextra est un médicament anti-inflammatoire que Pfizer a retiré du marché en 2005[…] Pfizer a promu la vente de Bextra pour plusieurs utilisations et dosages que la FDA a spécifiquement refusé d’approuver en raison de problèmes d’innocuité. La société paiera une amende pénale de 1,195 milliard de dollars, la plus grande amende pénale jamais infligée aux États-Unis pour quelque affaire que ce soit.

En outre, Pfizer a accepté de payer 1 milliard de dollars pour résoudre les allégations en vertu de la loi civile sur les fausses déclarations selon lesquelles la société aurait illégalement promu quatre médicamentsBextra ; Geodon, un médicament antipsychotique ; Zyvox, un antibiotique ; et Lyrica, un médicament antiépileptique — et ont provoqué la soumission de fausses déclarations aux programmes gouvernementaux de soins de santé pour des utilisations qui n’étaient pas des indications médicalement acceptées et donc non couvertes par ces programmes. Le règlement civil résout également les allégations selon lesquelles

Pfizer aurait versé des pots-de-vin aux prestataires de soins de santé pour les inciter à prescrire ces médicaments, ainsi que d’autres. La part fédérale du règlement civil est de 668 514 830 $ et la part du programme étatique Medicaid est de 331 485 170 $.

Il s’agit du plus grand règlement de fraude civile de l’histoire contre une société pharmaceutique.

Dans le cadre du règlement, Pfizer a également accepté de conclure un vaste accord d’intégrité d’entreprise avec le Bureau de l’inspecteur général du ministère de la Santé et des Services sociaux. Cet accord prévoit la mise en place de procédures et d’examens pour éviter et détecter rapidement un comportement similaire à celui qui a donné lieu à cette affaire. » (Soulignements ajoutés)

Fausses déclarations sur quatre médicaments, fraude, pots-de-vin.

Rien de moins.

Malgré cela, les grands médias et les intellectuels se sont empressés de promouvoir les mérites des injections covid de Pfizer, « efficaces à 95 % », sur la simple base des affirmations de ces menteurs pathologiques et criminels, de ces fraudeurs récidivistes.

Difficile d’attribuer ce niveau d’aveuglement uniquement à l’incompétence.

Par ailleurs, Pfizer n’a aucunement respecté son accord d’intégrité puisque, depuis 2009, la société a perpétré 48 violations, dont la plupart pour fausses déclarations et violation de la protection du consommateur, les cinq dernières de ce type datant de 2022.

En février 2021, le Bureau of Investigative Journalism nous apprenait ceci :

« Pfizer a été accusée d »’« intimider » les gouvernements latino-américains dans les négociations sur le vaccin Covid et a demandé à certains pays de mettre en place des actifs souverains, tels que des bâtiments d’ambassade et des bases militaires, comme garantie contre le coût de toute future affaire judiciaire ». (Soulignements ajoutés)

En octobre 2021, Public Citizen publiait l’article « Pfizer’s Power » (Le pouvoir de Pfizer), où l’on affirme ceci :

« Les contrats offrent un rare aperçu du pouvoir qu’une société pharmaceutique a acquis pour réduire au silence les gouvernements, limiter l’offre, transférer les risques [aux gouvernements] et maximiser les profits dans la pire crise de santé publique depuis un siècle. »

Pfizer a visiblement employé des techniques dignes de la mafia, comme l’omerta.

Les institutions canadiennes protègent des criminels récidivistes

Dans son rapport final sur l’invocation des mesures d’urgence par Justin Trudeau pour mettre fin au Convoi de la liberté, on peut lire dans Le Devoir que le juge Paul Rouleau « en arrive au diagnostic que les revendications du Convoi de la liberté “ont été modelées par un paysage en ligne complètement truffé de désinformation” ».

« Selon lui, poursuit Le Devoir, tous les ordres de gouvernement devraient maintenant étudier l’impact sur la société de la désinformation présente sur les réseaux sociaux. »

S’il avait véritablement voulu protéger le public de la désinformation, le juge Rouleau aurait plutôt recommandé que l’on étudie les impacts de la mafia pharmaceutique sur la société et ses institutions.

En fermant les yeux sur la pléthore de désinformation criminelle de l’industrie pharmaceutique, à l’instar des médias, des intellectuels et des agences gouvernementales de réglementation, le juge Rouleau appose un sceau de légalité à cette forme de criminalité et suggère aux gouvernements de s’attaquer à ceux qui dénoncent ces criminels à cravate adulés par la haute société.

Il convient de lire ce que dit la Gendarmerie royale du Canada au sujet du crime organisé :

« L’article 2 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée stipule que l’expression “groupe criminel organisé” désigne un groupe structuré de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel.

La plupart des principaux groupes criminalisés internationaux sont actifs au Canada. Ces groupes sont notamment de souche asiatique, est-européenne, italienne et latino-américaine, et englobent aussi les bandes de motards criminalisés et divers groupes canadiens. »

En mentant sur les effets nocifs et l’inefficacité des injections covid, et en présentant ces produits comme l’unique solution à une crise fabriquée afin d’en tirer un avantage financier, l’industrie pharmaceutique a commis de graves infractions qui correspondent à la définition des « groupes criminels organisés ».

À la lumière de ce qui précède, force est d’admettre que les pharmaceutiques forment une catégorie de criminels qui échappe à toutes les institutions censées protéger les citoyens canadiens. Ces institutions ont plutôt fait la démonstration qu’elles protègent ces criminels récidivistes tout en criminalisant ceux qui les dénoncent.

Justin Trudeau répète sans cesse qu’il veut nous « protéger ».

Tout ce que Justin Trudeau protège, c’est le crime organisé.


Note

* Le terme « racketérisme » est employé dans la traduction originale. Toutefois, le terme exact est « racket », puisque, selon l’Office québécois de la langue française et la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada (Termium), « racketérisme » fait uniquement référence au milieu syndical :

« Pratique qui consiste, pour un fonctionnaire syndical, à profiter systématiquement de son poste en vue d’en retirer des avantages pécuniaires ou autres par voie de menace, intimidation, chantage, voire de l’usage de la violence physique auprès des employeurs ou des travailleurs. »

Sur Termium, on ajoute une observation :

« En retour d’un pot-de-vin, le racketeer offrira protection aux employeurs contre les grèves, les bris de machinerie, etc., assurera un emploi aux travailleurs, etc. »




Délitement de l’État-Macron et déconfiture de l’UE

[Source : observatoiredumensonge.com]

Par Daniel Desurvire

Sommaire
1°) Il n’y a pas de relent complotiste à pressentir le collectivisme dans l’idéation mondialiste
2°) La corruption, une gangrène qui gagne toutes les sphères politiques
3°) Une intrigue manichéenne où l’emprise chtonienne du pouvoir et de l’avoir l’emporte sur la morale et l’honneur
4°) Telle une razzia de barbares, la macronie, en selle sur la secte WEF, se fait le chancre de la dégénérescence des valeurs de France.

1°) Il n’y a pas de relent complotiste à pressentir le collectivisme dans l’idéation mondialiste

Je ne saurais me convaincre de prémonition autour de quelque projection d’avenir, si d’aventure il m’arrive d’avoir vu juste sur la coïncidence des faits, notamment depuis janvier 2021 avec « L’absurde traitement du Covid-19 qui préluda une manipulation tant sociale que génétique du vaccin » et la dizaine d’autres ouvrages qui suivirent aux éditions Observatoire du Mensonge. Des évènements à échoir peuvent survenir de façon prévisible, perceptible eu égard au profil singulier de certains personnages publics, ce qui n’est pas un don de clairvoyance, mais un réflexe de lucidité. C’est avec des cas d’école, tels Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, lesquels brûlent dans la constance de leurs obsessions dominatrices et vénales, qu’apparaît lisiblement leur l’appétence du pouvoir et de l’argent.

Pour briguer de tels objectifs, tous les moyens leur sont bons. Pour preuve, un rapport venant de la médiatrice européenne Emily O’Reilly, étayé par l’expertise de deux ONG (StopAids et GHA), accable la politique vaccinale contre la Covid emmenée par Ursula von der Leyen (in, Euractiv France, Clara Bauer-Babef, 20 janv. 2023). Cette enquête dénonce sans ambages l’influence démesurée du lobbying des firmes pharmaceutiques, en particulier chez Pfizer, sur le commerce des vaccins-Covid dans l’Union, avec des marchés menés dans une opacité critique par la présidente de la Commission européenne. Des intérêts privés ont très rapidement pris le pas sur la notion de « bien commun » engagée par les décideurs européens durant la pandémie.

De fait, dès juin 2020, la Commission passa des commandes aux laboratoires, dont la précipitation laisse pantois ; à savoir qu’un délai si court entre la pandémie reconnue fin 2019 et la mise au point de ces vaccins dont les premières doses furent administrées dès 2020 ne saurait permettre de respecter les étapes cliniques de contrôle, de randomisation et d’AMM, pourtant rendues obligatoires, eu égard aux principes de précaution imposés aux produits pharmaceutiques. Dans cette précipitation, l’Agence européenne des médicaments (EMA) autorisa l’injection des produits livrés par Pfizer, Moderna, AstraZenica, Janssen, Novavax et Valneva, avec ± 70 % des adultes vaccinés, dans les États membres de l’Union, fin juillet 2021.

L’absence de transparence sur ces contrats financés par les fonds publics met en exergue des malversations vraisemblables, dont il est fait état par le secret entretenu autour des échanges de SMS entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer Albert Bourla, portant sur la négociation de commandes pour 1,8 milliard de doses de vaccins-Covid. Alors que le vice-président de la commission, Margaritis Schinas prend la défense de sa patronne en prétextant qu’un tel marché ne se négocie pas par SMS, Marc Botenga pour la commission d’enquête rétorqua, « Qu’il s’agit de prendre connaissance de l’influence de ces SMS sur la négociation ». Cette absence de coopération d’Ursula von der Leyen sur ces échanges laisse planer un doute, quant à une suspicion qui plane sur la nature de ces contrats possiblement entachés de corruption, ce que laisse entendre Rowan Dunn, coordinatrice du plaidoyer pour l’Union chez GHA.

Sous le sceau de l’urgence, l’absence de garantie des produits et la clause de non-recours en cas d’accident consécutif à cette prophylaxie d’expérience, auront permis auxdits laboratoires d’opposer la propriété intellectuelle sur leurs vaccins, dont le monopole autorise des profits considérables selon le député européen Marc Botenga de l’ONG ; « Un hold-up sur notre sécurité sociale » ! Le manque de coopération de Pfizer, lequel a emporté une très large majorité des contrats, ajouté au silence complice d’Ursula von der Leyen dans les coulisses de ces tractations, le pire apparaît envisageable en termes d’enrichissement personnel, de trafic d’influence, de concussion et de népotisme entre son époux, le Dr Heiko directeur dans une filière du Big Pharma, et l’un de ses fils David, directeur d’un cabinet-conseil McKinsey, principal intermédiaire dans ces marchés.

Les contrats d’achat des vaccins conclus entre le géant pharmaceutique Pfizer et l’exécutif européen seraient, selon l’expression des ONG*, « caviardés », rendus illisibles alors que la médiatrice de l’UE appelle à les rendre publics. StopAids* et GHA* exhortent que les négociations contractuelles, entre les firmes et les commanditaires de l’UE, soient « totalement ouvertes et transparentes, avec des processus établis, plutôt que passées par des canaux informels ». Pour preuve qu’il y a un loup dans la bergerie, puisque les textos passés entre Pfizer et la présidente de la Commission restent enfouis dans les tiroirs de la confidentialité, et ce jusqu’à que soit diligenté une enquête judiciaire. Du côté de l’Élysée, nous observons le même cas de figure avec Emmanuel Macron, qui tout seul mène sa barque dans les canaux souterrains des ententes pour dissimuler ses secrètes complicités entre McKinsey, Pfizer et Ursula von der Leyen, inférant des gesticulations inquiétantes depuis le clair-obscur de sa troublante idiosyncrasie.

Emmanuel Macron n’a certes pas la carrure d’un gestionnaire, pas plus qu’il ne semble habité d’une capacité mentale suffisante. C’est avant tout un arriviste, et même un forcené dès lors qu’il est investi dans une idéologie qui l’envahit et le phagocyte. Par exemple, parvenir à se hisser à la canopée des hommes les plus influents du monde, ou entrer dans le noyau dur de la secte WEF, correspond à ses ambitions mondialistes, où même avoir la main sur un pays comme la France semble pour lui un objectif dépassé, puisque c’est chose faite. Sauf qu’à défaut d’avoir su gérer son pays, il l’a coulé de tous les côtés depuis l’économie, l’industrie, la finance, l’éducation, le social et la politique extérieure, ainsi qu’il fut constaté par l’ensemble des observatoires et instituts indépendants, depuis le sacre présidentiel de ce dernier des rois maudits. Cet esbroufeur n’aurait vraisemblablement pas même su tenir un kiosque à journaux, car il aurait déjà pillé la caisse avant d’honorer ses factures, de la même manière qu’il le fit avec les administrations du 139 rue de Bercy et du 14 avenue Duquesne, parmi les quinze autres ministères ; tous spoliés avec la même avidité.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE