Violences totalitaires contre la France…

Par Lucien SA Oulahbib

Pour une fois que des Musk français (Lagardère/Bolloré) tentent par exemple de secouer le cocotier médiatique en insufflant un peu d’air frais dans les médias — C-News, Europe 1, JDD… — (mais pas trop quand même), ne voilà-t-il pas que, mécontents de ne contrôler « que » 99 % du PMPC (Paysage Médiatique Politiquement Correct), les gardes-chiourmes (à la solde de la Secte SHAA) veulent faire passer une loi scélérate conditionnant les « aides » à la presse à la présence d’une direction « adéquate » : sans-frontièriste, nihiliste, azertienne (LGBTIQ+ en référence au clavier Azerty…).

Ce sera une loi totalitaire, une de plus, sommant le quidam de penser comme il faut, car à la différence d’une loi dictatoriale qui ne peut guère empêcher la vie intérieure ou intime, la loi totalitaire veut tout contrôler y compris celle-ci en y semant le trouble, la mauvaise conscience, faire honte, avoir peur (de mourir socialement), afin que tout un chacun soit son propre tribunal non pas pour se peaufiner telle une ascèse, mais s’inspecter sur toutes les coutures pour observer si l’on est bien « déconstruit » — entendez copie conforme au discours nihiliste (adepte du Rien), voire post-nihiliste (comme chez Blanchot maître de Foucault), au sens de ne plus rien vouloir, valoir, voir par « soi-même » puisque le « soi » n’existe pas, effacé, brisé, éclaté, « déjà mort »…

Mais les éclats seront récupérés par les nouveaux ferrailleurs numériques, ils serviront de sous-munitions de mines larmoyantes avec les larmes reportage, cris d’excitation, hantise du faire-valoir à tout prix (entendu sur France Inter : « je suis actrice, mon combat est pour le climat et donc contre le capitalisme », dit-elle avant de jouer dans une production payée par… un « capitaliste » ou par nos « impôts » la transportant également ici et là pour promouvoir un énième déjà-vu…).

Pendant ce temps, l’on meurtrit, égorge, viole de 7 à 77 ans (et +), et cette déconstruction sanglante ne se fait pas seulement par des « étrangers », mais aussi par des cent-papiers ayant toutes ces cartes en main, mais refusant de les jouer, préférant brûler, saccager, détruire en vrai et pas seulement sur les plateaux, accusant ici « la » société, là-bas « le » capitalisme, jusqu’à exiger une partition de fait (mais pas en droit pour l’instant bien sûr) pour se faire « pardonner »… Ce qui fait que l’on en concocte l’idée dans la « loi sur l’immigration », par exemple, les émeutes venant à point d’ailleurs pour l’avancer enfin, bien que le pays réel n’en veuille pas, comme la cagnotte pour aider la famille du policier l’a montré (les 502 la confirmant) ; ce qui fait que la béance entre le désir de France et le souci de se faire assister s’agrandit, du moins en apparence, car il suffirait de mieux payer — d’où la nécessité de repenser toute l’assiette fiscale et assurantielle (ainsi les éboueurs ne sont plus en majorité d’origine étrangère). Mais à propos, en matière de béance, peut-on aller plus loin encore que le grand écart ?…

Oui, visiblement, et il se nomme le « grand bon en avant » (déjà joué dans la Chine de la Révolution Culturelle admirée par Althusser, Badiou et Sollers : des millions de morts), puisque le réel a été en fait effacé depuis longtemps au profit de son double soucieux, lui, d’annihiler ce qui reste encore comme traces de l’original : ainsi la loi (encore) sur « les » réseaux dits « sociaux » s’appliquera fin août, claironne Thierry Breton, avide de censures clés en main, afin d’épurer, normaliser, aseptiser les dernières poches de la « Révolte », ou l’hygiénisme là aussi, mais étendu au mental et pas seulement au sanitaire ; même si sur ce dernier aspect, la volonté de réaffirmer la nécessité du consentement (qui existe formellement) aura été cependant écartée par les deux faces de la médaille totalitaire : nupes et macronie — « je t’aime moi non plus » au-delà des noms d’oiseaux prononcés devant les caméras, affairisme oblige…

Manque l’alarmisme pour couronner le tout (dernière lettre de SHAA…), alors l’« on » fera en sorte de jongler avec les degrés météo et les avancées/reculs du front à l’Est ; à l’Ouest, rien de nouveau