Vaccinations obligatoires : j’ai choisi mon camp !

[Source : La lettre du Dr Rueff]

Par Dr. Dominique Rueff

LA PÉTITION QUE J’AI SIGNÉE

Parmi les pétitions qui circulent contre les 11 vaccins obligatoires, je vous recommande celle-ci, à laquelle je m’associe pleinement et que j’ai signée.

>> JE SIGNE LA PÉTITION EN CLIQUANT ICI <<

Dr Dominique Rueff


Chère amie, cher ami,

Oui, j’ai choisi mon camp dans l’affaire des 11 vaccins.

Dès que l’on commence à s’intéresser à ce débat on est immédiatement frappé par le dogmatisme des prises de positions.

D’un côté les « pro », de l’autre les « anti ». A chaque fois que
l’on est confronté à un dogme, on pourrait, pardon, on devrait
s’interroger : mais qu’y a-t-il derrière, qu’y a-t-il que l’on ne nous
dit pas ?

Je n’ai pas l’ambition démesurée de répondre à cette question, encore moins d’ériger un troisième dogme.

Je souhaiterais plutôt vous proposer une réflexion personnelle qui
vous permettra de vous positionner dans ce débat complexe et enflammé.

Je voudrais d’abord éliminer, d’emblée, les deux camps les plus « ultra » :

– D’un côté les « archi-contre », qui sont et restent
fondamentalement contre toute vaccination, qui vous taxent
systématiquement de « militer contre les médecines naturelles », de
« défendre Big Pharma » dès que vous vous exprimez ;

– De l’autre « les archi-pour », ceux qui défendent sans nuance toute
obligation vaccinale quelle que soit le vaccin, sa nécessité, l’âge,
les conditions physiques[1] ou immunologiques de la personne vaccinée,
le danger potentiel du vaccin…et vous traitent de « sectaires
authentiques » dès que vous annoncez la moindre réserve.

Cela fait, revenons au débat, qui est quasiment un débat « postélectoral ».

Car la Ministre de la santé précédente n’avait pas caché ses opinions
favorables qui sont reprises par la Ministre actuelle[2] : inscrire
dans la loi l’obligation vaccinale, avant l’âge de deux ans, pour ces 11
vaccins : poliomyélite, tétanos, diphtérie, coqueluche, rougeole,
oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae,
pneumocoque, méningocoque C, avec une durée théoriquement limitée à 5
ans.

Impossibilité de remettre le DTP sur le marché ?

Cette affaire est très curieuse et soulève, au final, le problème de la liberté d’expression.

Saisi de 2300 requêtes de citoyens et de nombreuses pétitions[3]  que
vous n’avez pu ignorer, le 8 février 2017, le Conseil d’Etat a enjoint
le gouvernement français de rendre disponible sur le marché la triple
vaccination DTP. On a argumenté qu’il y avait eu des complications
allergiques (tiens je croyais que les vaccins étaient inoffensifs ?) ce
qui expliquerait son remplacement, sur le marché par un vaccin
hexavalent recommandé en 2002, coûtant 7 fois plus cher, et remboursé
depuis 2006.

Répondant à cette injonction, Marisol Touraine, alors Ministre de la
Santé, a saisi, début 2017, l’Agence Nationale pour la Sécurité des
Médicaments (ANSM) et s’est vue répondre par les « experts » qu’il était
impossible d’envisager et d’obtenir autorisations et validations d’une
tel vaccin dans ce délai. Je cite l’article du journal « Le Monde » du 8
février 2017 où François Béguin et Juliette Garnier écrivaient : « Face
à cette impossibilité de remettre sur le marché le vaccin DTP, a
fortiori dans un délai aussi court, le gouvernement pourrait donc
décider de changer les règles en matière d’obligation vaccinale »
.

« Le travail annoncé s’inscrira dans la réflexion engagée sur la
politique vaccinale qui pourrait faire évoluer le cadre législatif
actuel » avait annoncé Marisol Touraine
. En d’autres termes, « c’est une forte incitation à rendre tout obligatoire »,
avait-elle estimé le 31 janvier, en marge des vœux à la presse,
précisant toutefois que cette formule était une « demi-boutade ».

Volonté de dissimuler les preuves ?

La réplique n’était-elle pas déjà dans les cartons (!!!) puisque le 2 décembre (je cite le même journal) « le
Comité d’Orientation de la Concertation Citoyenne mis en place par Mme
Touraine pour restaurer la confiance envers la vaccination, avait
préconisé de rendre obligatoires les vaccins contre onze maladies[4]
 ».

Ce comité, présidé par le Professeur Fischer et de nombreux médecins
qui n’ont jamais caché leurs opinions favorables à l’obligation
vaccinales (et leurs liens avec l’industrie) a rendu ses conclusions le
30 novembre 2016.

Les critiques ne se sont pas fait attendre : “Les avis de ces
jurys relatifs à la sécurité des vaccins n’ont pas été pleinement pris
en compte, alors que cette question contribue à la défiance actuelle de
la population envers la vaccination
”, écrit Virginie Bagouet, le 2 décembre 2016 (APM – Agence de Presse Médicale) “Certains sujets ont été balayés d’un revers de main, comme s’ils dérangeaient” ajoute Laurence Cohen, sénatrice.

Le « Comité traitant de la myosfascite à macrophage » dit « E3M »[5]
 a refusé l’invitation de ces experts,  le 12 juin 2016[6], à cause d’un
manque d’indépendance (conflits d’intérêts entre des membres du comité
et l’industrie pharmaceutique) ayant déclaré, je cite E3M ; « qu’il y
avait une absence d’experts réellement indépendants qui n’est pas
conforme à la loi »…. « Il existe deux versions des annexes du rapport.
L’une (453 pages) comprenant les débats internes du comité sur les
conflits d’intérêts et la charte de l’expertise, l’autre (446 pages) qui
les a fait disparaître. Selon l’heure de la journée, il était possible
d’accéder à l’une ou l’autre version des rapports.

Selon l’association de « Malades de la myofascite à macrophages »
cette volonté de dissimuler les preuves est très grave. Elle conclut : « Face
à la méfiance des Français vis-à-vis de la politique vaccinale, le
comité Fischer a choisi le passage en force : extension de l’obligation
vaccinale, refus d’entendre les attentes de la population pour des
vaccins sans aluminium, mépris pour la démarche de concertation
citoyenne et, pire, violation de la loi en refusant d’appliquer la
Charte de l’expertise »
.

La pertinence et les dangers de chaque vaccination

Pardonnez-moi d’être un peu technique, mais il me paraît important d’être précis.

Alors, les vaccins sont-ils bénéfiques ou dangereux ?

Sujet qui prendrait beaucoup de place si je devais aborder chaque vaccination une à une.

Bien qu’il ait été rédigé par des médecins qui semblent plutôt
favorables à d’autres approches préventives, le petit « Pocket » publié
en 2008 aux éditions Jouvence « Qui aime bien vaccine peu » rédigé par
un groupe médical dit « Groupe médical de réflexion sur les vaccins »
nous propose un certain nombre de pistes.

Parmi ces dernières, je cite l’interrogation à propos de la
vaccination contre l’Haemophilus B (HIB). Cette dernière est
partiellement reprise par Sylvain Fèvre qui publie sur son blog[7], la
courbe de disparition de cette maladie de 1991 à 2014 en s’interrogeant
sur le rôle exact de la vaccination dans cette disparition. A ce propos,
le « groupe médical de réflexion[8] » composé de médecins
essentiellement suisses, cite une étude de pharmacovigilance menée par
un laboratoire fabricant « qui admet 4,4 effets secondaires pour 100.000 vaccinés, soit un chiffre 4 fois supérieur à celui de la maladie » et de ce fait recommande de ne pas vacciner avant l’âge de 4 ans.

Au chapitre « peurs et responsabilités », on avance souvent
l’argument que se vacciner permet de mieux protéger les
« non-vaccinés ». C’est un argument qu’il semble difficile d’avancer
pour des maladies non transmissibles d’homme à homme comme le tétanos.

Précisons que 18 pays européens[9] n’obligent à aucune vaccination.
Leurs dirigeants sont-ils plus irresponsables que les nôtres ?

Selon les auteurs de « Qui aime bien vaccine peu » la justification
de chaque vaccination devrait dépendre de cinq facteurs (pages 13 et
14) :

  1. La gravité de la maladie : une maladie bénigne comme la varicelle justifie t’elle d’éventuelles complications vaccinales ?
  2. La fréquence de la maladie dans la population à vacciner : une maladie très rare justifie-t-elle la prise d’un risque vaccinal ?
  3. L’efficacité d’éventuels traitements : si une maladie est facile à
    diagnostiquer et à soigner – comme la tuberculose- dans une population
    aisée bénéficiant d’une couverture sanitaire efficace, l’usage
    systématique du vaccin n’est-il pas discutable ?
  4. L’efficacité du vaccin qui, et contrairement au discours des
    vaccinalistes fanatiques (ou en conflits d’intérêts non déclarés ?) 
    n’est pas toujours facile à prouver car la grande majorité des maladies
    infectieuses, même celles qui n’ont pas de vaccin, ont diminué
    d’intensité et de gravité au cours des derniers siècles, du fait des
    progrès de l’hygiène et des traitements.
  5. Les effets secondaires du vaccin : les médecins, auteurs de cet
    ouvrage affirment que les complications sont bien plus fréquentes que
    celles que nous annoncent les « vaccino-intégristes ». Lisez le livre du
    Professeur Romain Gherardi (Toxic Story) et regardez des extraits ou la
    totalité du film  « L’aluminium, les vaccins et les deux lapins »[10].
  6. Même si la preuve de la relation entre myofascite et injections
    intra-musculaires de vaccins contenant de l’aluminium n’a pas été
    définitivement reconnue par toutes les instances officielles
    internationales, on est en droit, au nom du « principe de précaution »
    d’avoir des doutes, pour sa santé et surtout pour celle de  ses propres
    enfants.
  7. Romain Gherardi reconnaît, lui-même, qu’il faudra encore beaucoup de
    moyens financiers pour présenter des preuves formelles. Est-ce
    seulement une question de moyens ou une volonté de protéger certains
    intérêts ?

Quelques vaccins « à la loupe » selon le Comité Médical de Réflexion sur les Vaccins

Concernant le vaccin contre l’hépatite B, qui a fait
l’objet de nombreuses polémiques, rappelons que le nombre de cirrhoses,
observées après avoir contracté une telle hépatite, est plus limité
qu’on ne le dit. Les auteurs suggèrent donc que ce vaccin devrait être
réservé aux populations à risque.

La Cour de Justice de l’Union européenne s’est prononcée, ce 21 juin 2017,
en faveur d’un lien de cause à effet entre la vaccination contre
l’hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques (SEP). Un avis qui
ne repose pas sur des faits scientifiques mais sur « des indices
graves, précis et concordants ». La famille de ce patient français,
aujourd’hui décédé, après rejet du pourvoi devant la cour d’Appel de
Paris avait saisi la Cour de Cassation qui s’est finalement tournée vers
la Cour de Justice Européenne.

Le vaccin contre la varicelle n’est efficace qu’à
70% et l’immunité baisse rapidement après 3 ans. C’est une maladie
bénigne et le vaccin devrait donc être réservé aux populations à risque.

La rubéole est une maladie bénigne sauf chez la
femme enceinte. De ce fait, si la vaccination des petits enfants est un
non-sens, celle des jeunes filles devrait être systématique après
résultats d’un test sanguin indiquant qu’elles ne sont pas naturellement
protégées.

Les oreillons sont une maladie bénigne dont les
complications sont plus rares qu’on ne le pense. L’inflammation des
testicules ne touche généralement qu’un seul côté et ne conduit pas
systématiquement à l’infertilité. Je suis bien placé pour le savoir
puisque ma fille est née juste après que j’ai eu cette maladie à l’âge
de… 25 ans. Le comité ne justifie la vaccination que pour les
adolescents qui n’ont pas acquis d’immunité naturelle.

Le vaccin contre la rougeole a longtemps été
suspecté de favoriser la survenue de l’autisme. Il semble qu’aujourd’hui
ces accusations ne soient plus de mise. Cette maladie est le plus
souvent bénigne chez les jeunes enfants qui vont alors acquérir une
immunité certaine et durable. Le comité recommande de reculer l’âge de
la vaccination à la puberté si cette immunité n’a pas été acquise.

Rappelons que les trois vaccins (rougeole, oreillons, rubéole) sont
associés dans le ROR qui est généralement pratiqué dans la petite
enfance. Ces trois vaccins font partie de la liste proposée à
l’obligation vaccinale précoce !

Le docteur Michel Georget[11] confirme bien, dans son dernier
ouvrage, « que le rôle majeur attribué aux vaccinations dans la
régression des maladies infectieuses est tout à fait contestable ».

Bien qu’elle ne fasse pas partie des « obligations vaccinales » je crois utile de s’intéresser à la vaccination que l’on propose aux jeunes filles pour les protéger du virus HPV, en partie responsable du cancer du col de l’utérus.

J’avais fait une mise au point à propos de ce vaccin, en 2013, sur
mon blog personnel[12]. A ce propos, les mêmes experts suisses du
« groupe médical de réflexion » soulignent :

  • Que le vaccin ne couvre pas toutes les infections HPV ;
  • Que la période d’essai (4 ans) de ce vaccin a été trop courte ;
  • Qu’infection HPV ne signifie pas « cancer » ;
  • Qu’il n’y a pas de preuve scientifique de l’efficacité de ce vaccin ;
  • Que d’autres facteurs sont responsables du cancer du col ;
  • Que « le système américain de pharmaco vigilance a recueilli
    jusqu’en avril 2009, 10699 déclarations d’effets secondaires, dont 501
    hospitalisations, 2148 cas avec des séquelles persistantes et 33 décès
     ».

Ils notent que cette vaccination pourrait inciter à un refus de
protection plus généraliste contre les maladies sexuellement
transmissibles (MST) et notamment contre celui du préservatif et
recommandent, pour l’instant, de sursoir à cette vaccination.

Quand un expert de l’industrie des vaccins parle des risques… de la vaccination !

Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins
viraux chez Sanofi Pasteur et chef de projet Recherche &
Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS
et également consultant pour l’OMS a fait d’incroyables confidences dans
une vidéo publiée, avec d’autres propos, sur le site « initiative citoyenne »[13].

Il évoque clairement la possibilité d’introduire un virus à l’homme
par l’intermédiaire d’un vaccin. Pour lui, c’est le risque principal de
la vaccination, le risque qui préoccupe prioritairement l’industriel et
qui alimente de nombreux débats aux Etats-Unis.

Il souligne également, dans cette même vidéo, le risque potentiel lié
à la mauvaise désactivation de vaccins produits à partir de cultures de
cellules animales [14] et termine en rappelant « qu’il n’existe pas de recette pour fabriquer un vaccin » sinon il y a longtemps que l’on aurait un vaccin contre le HIV !

Disposer de son corps

Ce débat de Société va maintenant beaucoup plus loin que
celui de la liberté des vaccinations : celui de la liberté de disposer
de son corps.

Je reprends partiellement les propos du Docteur Sylvain Fèvre publiés le 30 juin 2017 sur le site chronimed : « Il est vrai que la rougeole a tué des enfants en France. C’est un argument qui fait réfléchir la ministre sur l’extension de l’obligation vaccinale. Entre le 1/01/2008 et le 31/12/2016, dix enfants sont morts de la rougeole. Dix morts en huit ans. On ne parle ici que de la mortalité, il y a évidemment aussi les complications à prendre en compte. Parlons froidement de la mortalité. Posons-nous la question suivante : quelle est la première cause de mortalité des enfants de moins de 15 ans en France ?

Réponse : Les accidents domestiques

230 décès chez les moins de 15 ans parmi les 15 à 20 000 décès
annuels. S’il faut réfléchir à rendre obligatoire le vaccin contre la
rougeole, maladie qui a tué à 10 reprises en 8 ans, alors que
pourrions-nous imposer pour éviter les 230 décès annuels d’enfants
causés par les accidents domestiques ? Allons plus loin.

Le tabac tue 79 000 personnes par an en France soit 216 décès/j
ce qui en fait la première cause de mortalité évitable. Quant à
l’alcool, c’est 49 000 morts par an et 1 200 000 malades. Un seul
ministre de la santé a-t-il déjà réfléchi à interdire le tabac et
l’alcool ?

Et les maladies cardiovasculaires, je vous laisse aller chercher
le nombre de morts. Pourrait-on envisager l’obligation d’exercice
physique pour les prévenir ? Pourrait-on envisager l’obligation de prise
de médicaments pour éviter qu’elles ne s’aggravent chez ceux qui en
souffrent ?

N’est-ce pas dans cette logique-là où l’on souhaite nous
entraîner ? Je suis modeste médecin, non expert, je propose des vaccins,
je pratique des vaccins, l’extension de l’obligation vaccinale
faciliterait mon quotidien et me ferait gagner du temps. Malgré tout, je
crains que cela radicalise et gonfle les rangs des « antis » tout en
glorifiant des experts suffisamment pédants et loin de la réalité de
terrain. Quant à l’effet sur les esprits nuancés, je le vois proche de
zéro.

En 2017, je crois surtout que notre société a passé ce stade
d’infantilisation et que pour lutter contre les morts prématurées, il y a
d’autres priorités à réfléchir. »

Les quelques études et citations précédentes montrent que beaucoup de
ces vaccinations que l’on propose de rendre obligatoires avant l’âge de
deux ans ne sont, en l’état de la science, ni formellement
indispensables à tous, ni totalement sans dangers.

Aucune loi ne devrait donc permettre :

  • De les imposer à tous sans une raison particulière ;
  • De les pratiquer sans s’être assuré que la personne ou
    l’enfant ne présentait pas un risque ou une contre-indication
    particulière ;
  • De les imposer sans une explication médicale (dûment
    écrite), un dialogue singulier patient-malade (ou parent) surtout
    lorsqu’il est demandé.

L’information de chaque patient est une obligation déontologique
absolue. Pouvoir injecter 11 vaccins à un patient, sans qu’il y ait une
obligation légale d’informer celui-ci des effets secondaires possibles,
est choquant.

Lorsque l’on menace ou condamne des parents, lorsqu’on refuse
l’entrée en crèche à leurs enfants, il leur faut toutes les informations
légales pour se défendre.

« Info Vaccins France » est une association informant sur les
différents problèmes juridiques soulevés par l’obligation vaccinale. Son
site[15] vous permettra un accès à toutes ces informations.

La Ministre devait aussi intégrer dans sa proposition que la décision
de rendre obligatoire de multiples vaccinations est en train de mettre
une partie de l’Italie dans la rue[16] et selon le journal « Marianne »,
du 16 juin 2017[17], 130 familles italiennes ont demandé un asile
politique en Autriche ! Véridique !

Elle est probablement en train d’y réfléchir puisqu’à
l’heure où j’écris ces lignes elle annonce chercher un moyen légal de
proposer une exemption aux parents qui seraient réticents. A
mon avis, du « jamais vu dans l’histoire » : au moment où l’on annonce
la promulgation d’une loi, on annonce simultanément qu’il y aura une
façon « légale » de la contourner.

Quel semble son état d’esprit ?

Dans une interview donnée ce 9 juillet 2017 à Ruth Elkrief (BFMTV)
elle compare déjà ces récalcitrants auxquels rien n’est promis
aux….témoins de Jéhovah !

Les « moutons enragés » se définissent eux-mêmes comme un groupe de
parole, un groupe de « voltigeurs » qui en a marre des petits secrets et
réclame une meilleure information. Sur leur site[18], en date du 4
juillet 2017, ils publient une quantité importante d’informations sur :

  • La sécurité des vaccins et leurs contre-indications ;
  • Le scepticisme du public et d’une grande partie du corps médical ;
  • La prise en charge, en France, de l’indemnisation et la décision aux Etats Unis de la Cour Suprême en 2010[19] ;
  • La longue liste publiée aux États-Unis, par les « Centers for
    Disease Control » (Centres pour le contrôle et la prévention des
    maladies) des personnes qui ne devraient pas être vaccinées.

Enfin ils concluent, comme je le ferais moi-même : « les vaccins obligatoires sont fondamentalement en contradiction avec la notion de propriété de son propre corps ».

En l’absence d’une innocuité formellement démontrée ou d’une
situation particulière établissant scientifiquement d’une façon
clairement compréhensible la nécessité d’une obligation vaccinale, nulle contrainte légale n’est admissible.

On en est loin. Et les arguments du docteur Saluzzo[20] le démontrent clairement.

Selon le site « Atlantico »[21], le gouvernement serait-il prisonnier de Sanofi ?

Les pétitions contre les 11 vaccins obligatoires sont une étape.

Vous êtes, bien entendu, libres de les signer en vous rendant sur le site de l’une d’entre elles [22]. Voici celle que j’ai signée personnellement : cliquez ici.

Les Italiens sont descendus dans la rue. Que feront les Français ? Sans faire de procès d’intention systématique, refusons d’être gouvernés et dirigés par la peur ou les menaces et d’être traités comme des ignorants. Réclamons, au vu de l’histoire des vaccins et de la seule science, le droit au doute et au recul, le droit de disposer d’un élémentaire principe de précaution pour son propre corps et celui de nos enfants.

Ajoutons que la Suède vient d’interdire l’obligation vaccinale au
prétexte que « l’obligation violerait les droits constitutionnels des
citoyens de choisir ce qui peut ou non convenir à leur propre santé ».
Ce pays monarchiste aurait-il une autre conception des droits
constitutionnels que notre République ?

Je ne voudrais pas terminer sans citer un article de l’Obs du 25 juin
2017 signé d’Elodie Lepage qui définit les limites de l’obligation
vaccinale (même pour les partisans de la vaccination) [23].

J’ai choisi mon
camp : celui de défendre, avec force et vigueur, notre liberté de
conscience, celui de l’absence de dogmatisme, celui de l’humanisme ! Je
suis donc opposé au projet d’obligation vaccinale tel qu’actuellement
projeté par le gouvernement de notre pays.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout.

Surveillez bien votre boîte aux lettres !

Docteur Dominique Rueff