« Une gratitude sans limites » : le Français secouru par la Flotte russe dans l’Atlantique raconte

[Source : fr.sputniknews.africa]

Secouru fin janvier par les marins russes de la Flotte du Nord sur son yacht en détresse dans l’Atlantique, le Français Lucas Monteu a fait part de son histoire dans une vidéo publiée par la Défense russe. On y voit également l’opération de son sauvetage.

La Défense russe a rendu publique la séquence montrant le sauvetage d’un naufragé français dans l’Atlantique en janvier par la Flotte russe du Nord. Dans cette vidéo, il raconte ce à quoi il a fait face.

Le passage entre le Cap vert et la Guyane française n’a pas été facile pour Lucas Monteu, seul à bord, en janvier. S’il espérait tenir deux ou trois semaines de plus, la tempête a complètement perturbé ses projets. L’eau a commencé à s’infiltrer, la situation empirait.

Sauvetage miraculeux

« Je n’ai rien vu sur l’écran radar, mais une fois avant d’aller me coucher, j’ai vu dessus [le pétrolier] « Kama ». J’ai envoyé un appel de détresse sur le canal d’urgence, l’équipage du navire m’a immédiatement demandé où j’étais. Je savais que je n’étais pas visible sur le radar, alors j’ai lancé une fusée éclairante et, deux minutes plus tard, j’ai vu le Kama changer de cap pour venir me sauver », se souvient Lucas.

Le pétrolier faisait partie de la flotte dirigée par la frégate Amiral Gorchkov. Il a dévié de sa route pour gagner la zone de l’accident.



« Une gratitude sans limite »

L’équipage russe a aidé le Français et son chien à monter à son bord, Lucas a reçu les premiers soins. Par la suite, cela leur a pris plus d’une semaine pour se rendre au Cap, en Afrique du Sud, où le groupe du pétrolier devait faire escale.

« Chaque membre de l’équipage a été plus qu’amical avec moi et mon chien, et nous avons été accueillis comme des ambassadeurs », a confié M.Monteu. Les parents de l’aventurier ont envoyé une lettre à l’ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov, pour remercier les marins russes d’avoir sauvé leur fils et son chien.

« Je ressens une gratitude sans limite pour le capitaine et son charmant équipage… J’aimerais rester et travailler avec eux jusqu’à la fin de leur voyage, mais si je ne peux pas, je les attendrai à Mourmansk. Ils ont ma parole », résume le navigateur tricolore.