Un navire de guerre américain a tenté de violer la frontière russe en mer du Japon, selon Moscou

[Source : RT en français]

Un destroyer américain a tenté ce 15 octobre de pénétrer sans autorisation dans les eaux territoriales russes près de Vladivostok, d’après le ministère russe de la Défense. Cette tentative aurait été avortée par un navire militaire russe.

Un navire militaire russe de la flotte du Pacifique aurait déjoué, ce 15 octobre, une tentative du destroyer USS Chafee de violer les eaux territoriales de Russie dans la mer du Japon.

Selon le ministère russe de la Défense, le navire de lutte anti-sous-marin Amiral Tribouts a mis en garde le vaisseau américain, qui s’approchait de la frontière russe, par le biais d’un canal de communication international. Le ministère russe poursuit dans un communiqué : «Après l’avertissement, le destroyer Chafee, au lieu de changer de cap pour quitter la zone, a hissé les drapeaux indiquant la préparation au décollage d’un hélicoptère depuis son bord, signifiant ainsi qu’il ne pouvait changer de cap ou de vitesse, et a essayé de violer les frontières de l’Etat de la Fédération de Russie dans le golfe de Pierre le Grand. Agissant dans le cadre des règles internationales de navigation, l’Amiral Tribouts a mis le cap sur l’intrus pour le chasser des eaux territoriales russes.»

D’après la même source, le vaisseau américain, «comprenant la détermination de l’équipage du navire russe à ne pas permettre la violation des frontières de l’Etat», a fini par changer de direction, alors que l’Amiral Tribouts se trouvait à moins de 60 mètres de lui.

Plus tard dans la journée, le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir convoqué l’attaché militaire des Etats-Unis. «Le représentant des forces armées américaines a été informé de la position de l’armée russe dans le cadre d’une tentative du destroyer de la marine américaine Chafee de violer les frontières de l’Etat de la Fédération de Russie dans le golfe de Pierre le Grand le 15 octobre», précise le texte.

Selon l’agence Reuters, les Etats-Unis n’ont pas commenté l’événement à ce stade.