Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation

[Source : Le Saker Francophone]

Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation


Et
un chinois cloué par le robot de son usine


Par SputnikNews –
Le 18 février 2019

On
estime à 2030 le nombre d’Australiens bénéficiant d’une forme
d’aide sociale ou autre qui sont morts après l’envoi de lettres
de menaces par le bureau gouvernemental chargée de payer ces aides,
lettres envoyées le plus souvent par erreur les avertissant que
leurs aides seront annulées.

Au
moins 2 030 bénéficiaires des services sociaux de base de
Centrelink, en Australie, sont décédés au cours d’une période
de deux ans après le lancement d’un programme d’automatisation
visant à corriger des écarts dans les données sur l’aide
sociale.

Selon
les rapports, après que Canberra a automatisé une grande partie de
ses services sociaux, des centaines de milliers de bénéficiaires –
en particulier ceux qui sont considérés comme psychologiquement « à
risque »
 –
ont reçu par erreur des lettres, entre juillet 2016 et octobre 2018,
exigeant de nouvelles preuves d’admissibilité aux aides sociales,
entraînant le décès de plus de 2030 personnes, selon Abc.net.au.

Le
programme Centrelink de Canberra fournit une aide sociale et de
nombreux autres services, y compris des soins de santé aux
retraités, aux Australiens autochtones, aux anciens combattants, aux
étudiants et aux familles avec de jeunes enfants, entre autres
groupes sociaux. Selon les données les plus récentes, on estime que
5,1 millions de personnes dépendent de l’un ou l’autre de ces
services.

Selon
des observateurs médicaux et gouvernementaux, les lettres générées
par la machine menacent d’interrompre le paiement, un événement
suffisamment grave pour que de nombreux bénéficiaires risquent de
se suicider.

« En
raison du fonctionnement actuel du système, les gens ne se sentent
pas en confiance ou ne se sentent pas en sécurité ou ne font pas
confiance à la personne à qui ils rendent compte pour signaler
qu’ils se sentent vulnérables ou qu’ils pourraient avoir une
mauvaise santé mentale à l’heure actuelle »
,
a déclaré la sénatrice Rachel Siewert, membre du Parti vert, citée
par Abc.net.au.

Siewert
a souligné les éléments de preuve recueillis dans le cadre d’une
enquête du Sénat qui révèlent que les avis de créances reçus
par des personnes à risque –  en particulier celles qui
sont reçues par erreur – peuvent entraîner une dépression
profonde et des pensées suicidaires.

Le
programme robotisé de Centrelink, conçu à l’origine pour
rationaliser un programme d’aide gouvernementale de grande
envergure, a plutôt eu pour effet d’imposer au bénéficiaire le
fardeau de la preuve pour les avis d’annulation émis par erreur,
car, selon les rapports, le service à la clientèle est de plus en
plus automatisé.

« Les
gens racontent se sentir stressés et anxieux avec ce système, se
sentir humiliés et être déprimés »
,
fait remarquer Siewert, ajoutant que l’utilisation d’une
interface machine « a
fait sonner une alarme en moi »
,
en raison de « la
proportion élevée de personnes vulnérables
.
Cela
devrait sonner aussi l’alarme pour le gouvernement afin qu’il
lance une enquête »
,
a-t-elle ajouté.

Le
programme Centrelink de Canberra, fait dans le but d’économiser de
l’argent, a commencé en juillet 2016 à utiliser une plate-forme
logicielle non identifiée pour faire correspondre les prestations
d’aide sociale des bénéficiaires à leurs dossiers fiscaux.

Au
fur et à mesure que le programme de la dette robotisée a été mis
en œuvre, les 20 000 lettres standard envoyées chaque année sont
devenues 20 000 lettres par semaine, qui ont souvent accablé les
bénéficiaires de demandes de renseignements supplémentaires et,
dans de nombreux cas, de données factuelles erronées.

« Robodebt
a émis des milliers d’avis de créances par erreur à l’intention
de parents, de personnes handicapées, d’étudiants et de personnes
à la recherche d’un emploi rémunéré, ce qui a eu pour effet
d’ensevelir des gens sous des dettes qu’ils ne doivent pas ou des
dettes supérieures à leurs obligations »
,
déclare le Dr Cassandra Goldie, directrice du Australian Council of
Social Service (ACOSS), cité par Abc.net.au.

« Il
s’agit d’un abus dévastateur de pouvoir de la part du
gouvernement qui a causé de graves préjudices, en particulier parmi
les personnes les plus vulnérables de notre communauté »
,
dit Mme Goldie.

Dans
de nombreux cas, ces demandes inutilement agressives de la part
d’agences de recouvrement de créances embauchées par Centrelink
auraient contribué aux suicides des bénéficiaires.

« Les
personnes souffrant de dépression grave ne gèrent pas la pression
financière »
,
déclare la mère d’une victime, qui a ajouté que dans les lettres
de recouvrement envoyées à son fils, les chiffres de la dette émise
par les robots « n’avaient
aucun sens »
,
cité par Abc.net.au.

Fin
de l’article

Et
dans le même sens :

En
chine, un robot enfonce ses clous dans un ouvrier.

Par Sputniknews –
Le 15 décembre 2018

Un
Chinois de 49 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital
après un terrible accident dans la province du Hunan, selon un
rapport du People’s
Daily Online
.
Un
ouvrier d’usine chinois a été percé à plusieurs reprises par
des pointes de métal d’un demi-pouce (1,5 cm) de large et de 10
pouces (30 cm) de long après qu’un bras robotique lui soit tombé
dessus, a rapporté People’s
Daily Online
.
Six des tiges ont atteint son épaule droite et sa poitrine, tandis
que quatre autres ont percé d’autres parties du corps, selon un
hôpital chinois qui a traité l’ouvrier.

Il
a immédiatement été transporté d’urgence à l’hôpital, et
les médecins ont dit que l’une des pointes avait manqué une
artère de 0,04 pouce (0,1 cm). L’accident s’est produit mardi
dernier alors que l’homme travaillait de nuit.

« Ils [les clous] étaient relativement grands et il n’y avait donc aucun moyen d’insérer le patient dans l’appareil à rayons X, car les clous eux-mêmes auraient pu interférer avec les rayons X », a déclaré Wu Panfeng, professeur associé de microchirurgie de la main.

Il
est dans un état stable et est capable de bouger à nouveau son bras
droit, bien qu’il ait besoin de traitement et de physiothérapie
pour récupérer complètement.

Traduit
par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




Un important professeur de biochimie met en garde: La 5G est « l’idée la plus stupide de l’histoire du monde »

[Source : Guy Fawkes News]

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous. « Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, PhD Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant: « La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes:

  1. Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
  2. La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
  3. Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
  4. Les apparentes
    interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés
    comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »

Il
commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les
technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les
directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets
indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures
auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils
sont aberrant en matière de sécurité.

Il
discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé
humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive:

  1. Fertilité réduite
  2. Effets neurologiques / neuropsychiatriques
  3. Dommages à l’ADN cellulaire
  4. Apoptose – Mort cellulaire programmée
  5. Stress oxydant et dommages des radicaux libres
  6. Effets endocriniens (hormonaux)
  7. Excès de calcium intracellulaire
  8. Cancer

Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. » La présentation qui suit est particulièrement utile pour quiconque souhaite mieux comprendre de quoi il s’agit et comment le combattre.

M. Pall n’est qu’un des nombreux professionnels émettant le même avertissement, mais le déploiement progresse sans retard.

Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, résume ici son évaluation :

« Nous avons créé quelque chose qui nous fait du mal et cela nous échappe. Avant l’ampoule d’Edison, il y avait très peu de rayonnement électromagnétique dans notre environnement. Les niveaux actuels sont plusieurs fois supérieurs aux niveaux de base naturels et augmentent rapidement en raison de tous les nouveaux appareils émettant ce rayonnement. En termes clairs, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément. »

Dr. Marin Blank

La docteure Sharon Goldberg, médecin et professeure, commente la 5G en s’adressant au Sénat américain :

« Le rayonnement sans fil a des effets biologiques. Point final. Ce n’est plus un sujet de débat lorsque vous consultez PubMed et la littérature examinée par des pairs. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie; plantes, animaux, insectes, microbes. Chez l’homme, nous avons maintenant des preuves évidentes du cancer: il n’y a pas de doute que nous avons des preuves de dommages à l’ADN, de la cardiomyopathie, précurseur de l’insuffisance cardiaque congestive, des effets neuropsychiatriques… La 5G est une application non testée d’une technologie que nous savons nuisible; nous le savons de la science. Dans les universités, on appelle cela la recherche sur des sujets humains. »

Dr. Sharon Goldber [Vidéo]


La 5G est une « guerre contre l’humanité »

Enfin, Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU, a lancé cet avertissement fort aux membres de haut rang des Nations Unies, qualifiant la 5G de « guerre contre l’humanité »:

Source: www.wakingtimes.com
Traduction: Santé Nutrition


La vérité sur la 5G





Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral

[Source : Conscience du peuple]

Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral: quelques citations de la déclaration envoyée au Comité sénatorial de la santé (29 février 2019) ÉTONNANTES DÉCLARATIONS À LIRE, À PARTAGER ET À CONSERVER…

« L’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose fermement à toute ingérence du gouvernement fédéral dans les décisions médicales, y compris les vaccins prescrits. Après avoir été pleinement informés des risques et des avantages d’une procédure médicale, les patients ont le droit de rejeter ou d’accepter cette procédure. La réglementation de la pratique médicale est une fonction de l’État et non pas du gouvernement fédéral. La préemption gouvernementale des décisions des patients ou des parents d’accepter des médicaments ou d’autres interventions médicales constitue une grave atteinte à la liberté individuelle, à l’autonomie et aux décisions des parents en matière d’éducation des enfants. »

« Les vaccins comportent nécessairement des risques, comme l’ont reconnu la Cour suprême des États-Unis et le Congrès. Le programme d’indemnisation des traumatismes liés aux vaccins a déboursé 4 milliards de dollars de dommages et intérêts, et des obstacles importants doivent être surmontés pour obtenir une indemnisation. Les dommages peuvent être si dévastateurs que la plupart des gens préféreraient que leurs fonctions soient rétablies à des dommages-intérêts de plusieurs millions de dollars. »

« La rougeole est la menace très médiatisée utilisée pour obtenir des mandats et constitue probablement la pire menace parmi les maladies évitables par la vaccination, car elle est extrêmement contagieuse. Il y a des épidémies occasionnelles, commençant généralement par une personne infectée venant de quelque part en dehors des États-Unis. La majorité, mais en aucun cas toutes les personnes qui attrapent la rougeole n’ont pas été vaccinées. Presque tous se rétablissent complètement, avec une immunité robuste et permanente. La dernière mort par rougeole aux États-Unis a eu lieu en 2015, selon le Centers for Disease Control and Prevention(CDC). Les complications potentielles de la rougeole, notamment le décès de personnes impossibles à vacciner en raison d’un déficit immunitaire, justifient-elles la révocation des droits de tous les Américains et la création d’un précédent imposant des restrictions encore plus grandes à notre droit de donner ou de refuser le consentement à des interventions médicales? Clairement pas. »

« De nombreuses complications graves ont suivi la vaccination ROR et sont répertoriées dans la notice du fabricant, bien que le lien de causalité n’ait peut-être pas été prouvé. Selon un rapport de 2012 de la Cochrane Collaboration, «la conception et la notification des résultats d’innocuité dans les études de vaccin RRO, avant et après commercialisation, sont largement inadéquates» ( cité par le Centre national d’information sur les vaccins ). »

« La rougeole est un problème épineux et une vaccination forcée ne le réglera probablement pas. De meilleures mesures de santé publique – détection plus précoce, recherche des contacts et isolement; un vaccin plus efficace et plus sûr; ou un traitement efficace sont tous nécessaires. Pendant ce temps, ceux qui choisissent de ne pas vacciner maintenant pourraient le faire en cas d’épidémie ou être isolés. Quoi qu’il en soit, les patients immunodéprimés peuvent choisir l’isolement, car les personnes vaccinées peuvent également transmettre la rougeole même si elles ne sont pas malades. »

Questions que le Congrès doit examiner:

– Les fabricants sont pratiquement à l’abri de toute responsabilité sur leurs produits, de sorte que l’incitation à développer des produits plus sûrs est fortement réduite. Les fabricants peuvent même refuser de mettre à disposition un produit considéré comme plus sûr, tel que le vaccin monovalent contre la rougeole plutôt que le vaccin RRO (rougeole-oreillons-rubéole). Le refus du consommateur est la seule incitation à faire mieux.

– Il existe d’énormes conflits d’intérêts impliquant des relations lucratives avec des fournisseurs de vaccins.

– La recherche sur les effets indésirables possibles du vaccin est à peu près inexistante, de même que la dissidence des professionnels.

-Il existe de nombreux mécanismes théoriques d’effets indésirables des vaccins, en particulier chez les enfants en développement du cerveau et du système immunitaire. Notez les effets dévastateurs du virus Zika ou de la rubéole sur les personnes en développement, même si les adultes peuvent avoir des infections bénignes ou asymptomatiques. De nombreux vaccins contiennent des virus vivants destinés à causer une infection bénigne. Les cerveaux des enfants se développent rapidement – toute interférence avec la symphonie complexe du développement pourrait être destructive.

– Les vaccins ne sont ni sûrs à 100% ni efficaces à 100%. Ils ne constituent pas non plus le seul moyen disponible pour contrôler la propagation de la maladie.

Source:https://aapsonline.org/measles-outbreak-and-federal-vaccine-mandates/?fbclid=IwAR14tPRiZV1l6KSINFXguIacuJBr68XytbAnxGDNYhGw1q_jjiCkCH_QLBQ




Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

[Source : Monsieur Mondialisation]

Auteur : Marie Josée Cordeau

Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

L’autisme
est pluriel et ses aspects assez méconnus de la population. Il en
existe des formes lourdes, d’autres plus légères. Ces dernières,
surtout, sont plus difficiles à distinguer pour les personnes non
avisées et donnent lieu à des malentendus et de mauvaises
interprétations de leurs intentions. Des réactions qui peuvent causer de
vives souffrances chez les personnes autistes. Spécialiste de
l’autisme, Marie Josée Cordeau nous décrit quelques aspects d’une forme
d’autisme nommée communément le syndrome d’Asperger.

Bien que l’autisme et le syndrome d’Asperger soient des termes de plus en plus fréquemment lus et entendus dans les médias, leur connaissance réelle demeure à un niveau embryonnaire auprès du grand public. Il est d’ailleurs très compliqué d’en donner une définition simple, englobant l’ensemble des caractéristiques autistiques. Si l’on associe le terme de maladie à l’autisme, il est plus approprié de parler d’un état d’être différent. L’autisme touche en effet toutes les sphères de vie de la personne : ses relations sociales, sa perception du monde, sa manière de communiquer et ses champs d’intérêt. L’autisme apparaît dès la naissance de l’individu et demeure avec lui tout au long de sa vie.

Tout d’abord, chaque personne autiste est différente. Les
autistes ne forment pas un groupe homogène : certaines personnes
sont introverties, timides et réservées, et d’autres extraverties,
volubiles, cherchant volontiers la compagnie des autres. Loin du cliché d’un Rain Man, demeuré la référence populaire par excellence, l’autisme est d’une grande diversité, ce qui en rend la détection et la compréhension d’autant plus complexe.
D’ailleurs, de nombreux adultes actuellement sur le spectre autistique
ignorent en faire partie. La grande majorité d’entre eux, ceux qui sont
des adultes fonctionnels, ignorent leur affiliation à l’autisme, mais se sont toujours sentis différents et décalés par rapport à leur entourage.

Des intérêts particuliers

Certains traits communs définissent cependant les personnes autistes.
En premier lieu, les autistes des intérêts dits « restreints ». Alors
que Monsieur et Madame « Tout-le-monde » ont leurs domaines de passion
mais peuvent bavarder de tous les sujets, les personnes autistes sont moins généralistes dans leurs lectures et l’utilisation de leur temps. Ils tendent à se focaliser sur un ou quelques centres d’intérêt spécifiques qu’ils tendent à approfondir jusqu’à une expertise étonnante. Ces intérêts ne sont pas non plus soumis aux modes et aux influences environnantes. Une adolescence pourrait devenir éprise de poésie du XIXème siècle ou de cinéma des années 20 même si elle est la seule à des kilomètres à la ronde à y porter intérêt.

Les individus autistes peuvent ainsi discourir durant des heures sur leur sujet de passion du moment, mais devenir plus mutiques lors de la petite conversation sociale ordinaire. Cette particularité tend à rendre les contacts sociaux plus ardus,
car la personne autiste ne naviguera pas naturellement d’un sujet à
l’autre lors d’une conversation régulière. Les difficultés à entretenir
des conversations légères sont davantage liées à un manque de maîtrise de l’usage social
qu’à une tendance volontaire à refuser le contact informel. Les
autistes ont des sujets d’intérêts très différents les uns des autres,
bien au-delà de l’image du garçonnet qui mémorise des horaires de trains
ou qui ne parle que de dinosaures durant tout l’après-midi. Certains œuvrent dans des domaines artistiques, d’autres dans l’informatique, l’ingénierie ou les sciences.
Si les activités à caractère factuel sont souvent privilégiées, la
créativité et l’imagination sont bien présentes chez la plupart des
autistes.

Des difficultés relationnelles

Là où la plupart des personnes autistes ressentent leur différence, c’est au niveau de leurs relations sociales. Se faire des amis, les conserver, entretenir les relations amicales et amoureuses sur le long terme peut devenir un défi.
Alors qu’il est inné chez la majorité des gens d’apprendre en bas âge
par essai et erreur comment entretenir ses relations sociales, l’autiste
a besoin d’un mode d’emploi clair et explicite sur les
attitudes à prendre et la manière d’aborder les gens et d’interagir
dans diverses situations. Sa manière de s’exprimer différente des
attentes sociales peut nuire au développement de relations durables. Il n’y a là pourtant aucune mauvaise volonté de leur part, mais « le naturel » est moins présent.

L’autiste n’a pas, par exemple, le réflexe de saluer ses contemporains lors d’une rencontre
ou de répondre à la question « comment ça va ? » selon l’usage entendu
voulant que tout aille bien et de retourner la politesse. Il peut même
fréquemment arriver qu’à cette question, l’autiste apporte une réponse
détaillée sur son état de santé physique, ses soucis personnels trop
intimes et donne des informations jugées socialement inadmissibles.
Cette difficulté à absorber naturellement les signes sociaux admis dans
son entourage comme étant implicites, donc jamais verbalisés, peut conduire au rejet dans les milieux scolaires ou professionnels.

Une manière alternative de communiquer

L’autiste a tendance à dire la vérité sans filtre. Ses
commentaires peuvent donc être mal perçus, considérés comme impolis,
provocateurs et inappropriés. La méconnaissance des usages sociaux
l’amène à donner des informations utiles à ses yeux,
par exemple en disant à une collègue que sa coiffure n’est pas seyante.
L’autiste passe donc, à tort, facilement pour fruste, indélicat et
arrogant. Son intention pourtant n’est pas de blesser, mais d’énoncer la
vérité ; c’est pourquoi, d’ailleurs, les autistes sont particulièrement honnêtes.
Une gestuelle ou une attitude physique inadaptée peut se remarquer
aussi chez l’autiste, qui ne sait pas toujours à quelle distance des
autres se placer dans un cercle de discussion. Il peut arriver que l’on
décèle des différences dans son intonation de voix, parfois moins
nuancée et plus monocorde ou parfois en parlant trop fort alors que son
interlocuteur se trouve à moins d’un mètre d’elle.

L’autisme expliqué aux enfants

Dans la réception de la communication, l’ironie, les double-sens, le sarcasme, peuvent ne pas être perçus par l’autiste. Il pourrait ne pas réagir à une provocation verbale en apparence évidente pour les autres ou, à l’inverse, réagir excessivement à une taquinerie innocente
en ne percevant pas l’intention véritable de son interlocuteur. Déceler
l’intention de l’autre est souvent une course d’obstacles.
L’incompréhension des intentions de l’autre peut rendre l’autiste particulièrement vulnérable aux abus, aux moqueries et à l’intimidation,
voire au harcèlement. On le présume naïf, car souvent il ne sait pas se
défendre alors que son cerveau tourne en boucle à la recherche de
toutes les hypothèses logiques et potentielles d’une interprétation au
premier degré. Sa pensée n’est pas capable de saisir immédiatement le
second degré.

L’empathie

Les autistes ne seraient, croit-on souvent, pas empathiques. Pourtant, elles sont souvent extrêmement sensibles aux injustices
et aux situations difficiles de la vie. Il n’est pas rare de confondre
l’empathie avec la sympathie et de croire que l’autiste, n’utilisant pas
les termes consolateurs espérés, n’est pas empathique à son prochain.
Beaucoup de personnes autistes, même si elles ne donnent pas une petite
tape dans le dos et ne disent pas avec un triste regard « pauvre de toi,
je te comprends tellement », ressentent profondément la détresse et le besoin d’aide de l’autre.
Parfois, le manque de réactivité provient d’une incapacité à saisir
quelles sont les réactions adéquates à démontrer et quelles sont les
attentes à combler dans la situation présentée.

D’autres fois, ce sont les conseils pratiques qui seront prodigués,
même si la personne attristée ne ressent que le besoin de parler et de
partager ses émotions. Plus encline à être rationnelle, la personne autiste peut avoir le réflexe de donner une marche à suivre pour régler le problème
énoncé au lieu de mettre ses bras autour de la personne affligée et de
se contenter d’une écoute toute simple. Cette réaction, loin d’être
la marque d’un manque d’empathie, est la réponse humaine d’un individu qui ne vous dira jamais « tout va bien aller, ne t’en fais pas ». Surtout s’il n’a pas le pouvoir justement de faire disparaître le problème. Une fois encore, l’honnêteté sans filtre prime.

autisme
Image : Blaise Dehon

L’apparence de « normalité »

Plus la personne est considérée comme étant sur la partie haute du
spectre autistique (autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger, autisme
léger, etc.), plus son autisme paraît diffus et risque d’être oublié dans les petits gestes du quotidien.
Même avisé de l’autisme d’un proche, une tante, un ami, un grand-père
pourrait l’oublier et ne pas comprendre son mode de fonctionnement
différent.

Il est donc courant que les autistes, prenant conscience des attentes sociales qui leur sont étrangères, se sentent démunis. Comme l’autisme ne parait pas de l’extérieur sauf pour un œil averti et lors de circonstances particulières, la personne se voit attribuer des défauts qui n’en sont pas, puisque ses gestes et paroles sont interprétés selon les critères « standards ». On le dira capricieux s’il est incapable de faire une tâche considérée facile,
comme répondre au téléphone à la maison. On la jugera prétentieuse, car
ses sujets de conversation sont plus pointus et intellectuels et
qu’elle ne participe pas à la conversation courante. Les difficultés d’un adolescent à approcher ses camarades de classe
pourraient lui valoir la réputation d’être froid et hautain. Le
jugement est rugueux et brutal vis-à-vis de l’autiste, évalué selon des
critères ordinaires qui ne concordent pas sa façon d’être.

Intérieurement, une personne autiste peut développer des troubles anxieux,
car il lui est difficile d’interpréter le monde qui l’entoure. Sa
manière de voir le monde passe davantage par la logique et ce qui n’est
pas rationnel peut la consterner. Elle a besoin de repères et les changements de dernière minute et les imprévus peuvent venir chambouler ses plans
et créer un profond désarroi. On oublie également ses particularités
sensorielles, car souvent les bruits ambiants sont plus agressifs pour
elle. Elle peut être extrêmement sensible à la lumière vive ou au
contact de certaines matières ou au contact physique. Alors, elle devient hautement réactive à des stimuli qui généralement ne dérangent personne.
Les restaurants bondés, les centres commerciaux où elle se fait
bousculer, les lieux inconnus, tout peut la déstabiliser à tout instant.

Le grand défi est d’intégrer les autistes de tout niveau, leur permettre de demeurer elles-mêmes, de développer leur potentiel
selon leurs capacités propres et les accepter sans discrimination. Il
s’agit de cesser de les faire entrer dans un moule qui ne correspond pas
à leur forme d’être et, au contraire, les encourager à prendre leur place dans le monde en les aidant à valoriser leur potentiel d’adaptation
tout en tenant compte des limites et des besoins de chacun. Car les
autistes ont toujours été présents, sans aucun doute, à toutes les
époques de l’histoire.

– Marie Josée Cordeau


Auteure, conférencière et consultante, Marie Josée Cordeau s’est donné pour mission de faire le pont entre le mode de pensée autistique et le mode de pensée non autiste. Elle apporte sa connaissance personnelle de plus de 40 ans de vie comme autiste Asperger. Elle est également l’auteure du livre « Derrière le mur de verre ».




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

[Source : Le Saker Francophone]

Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

Le grand défi du goulot d’étranglement de Sénèque

Par Ugo Bardi – Le 3 mars 2019 – Source CassandraLegacy

L’idée qu’un effondrement attend notre civilisation semble gagner du terrain, même si elle n’a pas atteint le débat dans les médias. Mais aucune civilisation avant la nôtre n’a échappé à l’effondrement, il est donc logique de penser que l’entité que nous appelons « Occident » va s’effondrer, durement, dans l’avenir. Puis, comme cela est arrivé aux Romains il y a longtemps, nous allons entrer dans un nouveau monde. Qu’est-ce que ce sera ? Est-ce que ça ressemblera au Moyen Âge ? Peut-être, mais qu’était exactement le Moyen Âge ? Il se peut bien que ce soit loin d’être l’âge de la barbarie que le nom d’« âge des ténèbres » semble impliquer. Le Moyen Âge a été plus une période d’adaptation intelligente à des ressources rares. Alors, pouvons-nous apprendre de nos ancêtres médiévaux comment gérer le déclin à venir ?

Lorsque les mines d’or et d’argent du nord de l’Espagne furent épuisées, à un moment du IIe siècle après J.-C., l’Empire romain perdit son principal atout : sa monnaie, l’argent utilisé pour payer les troupes, la bureaucratie, la cour, les nobles et tout le reste. Car sans argent, il n’y avait rien qui pouvait maintenir l’Empire soudé. Après le grand crash financier du IIIe siècle après J.-C., l’Empire romain d’occident s’est évanoui dans une galaxie de micro-états et de royaumes. Au 5e siècle, l’Europe entrait officiellement dans la période que nous appelons le Moyen Âge et cela allait durer environ un millénaire.

Aujourd’hui, nous avons tendance à considérer le Moyen Âge comme une période de barbarie et de superstition, un âge vraiment sombre de chasses aux sorcières et de guerres de religion. Mais sommes-nous sûrs qu’il en était ainsi ? En fait, le Moyen Âge a été une période d’adaptation intelligente au manque de ressources, une société qui pourrait anticiper ce que nous verrons peut-être dans notre avenir.

Tout d’abord, les peuples du Moyen Âge ont été confrontés au problème du manque de monnaie. Sans monnaie, il ne peut y avoir de commerce, il ne peut y avoir de gouvernement, et l’économie est réduite aux échanges locaux, ce qui est très inefficace. La monnaie romaine était basée sur l’or et l’argent, mais les mines finirent inondées [jusqu’à l’invention de la machine à vapeur et les pompes, NdT] et abandonnées, le métal précieux de l’Empire était soit parti en Chine [déjà, NdT], soit  enseveli à la suite d’une phase mortelle de déflation. Il n’y avait aucun moyen de redémarrer avec un système monétaire basé sur le métal.

Ici, nous voyons la première invention intelligente des gens du Moyen Âge : ils ont créé une monnaie virtuelle basée sur des reliques. Les reliques n’avaient pas besoin d’or ou d’argent, il s’agissait surtout d’ossements humains que l’Église, agissant comme une banque, garantissait avoir appartenu à un saint homme du passé. Cela a assuré la rareté et la valeur de la monnaie basée sur les reliques. Les reliques ont également résolu un problème fondamental : la convertibilité. Toute monnaie, pour être utile, doit pouvoir être changée en marchandises d’une sorte ou d’une autre. L’économie s’étant effondrée, il y avait peu de biens à acheter avec n’importe quelle devise. Mais les reliques pourraient être rachetées en termes de santé physique et spirituelle personnelle. Cela rendait les gens désireux de les avoir autant, peut-être plus, que d’être à la recherche d’or et d’argent.

Si les reliques ont résolu le problème de la monnaie, une économie a aussi besoin de routes, les marchandises doivent être transportées. Nous savons que le système romain de routes militaires s’est en grande partie effondré au Ve siècle, comme nous le raconte Namatianus dans son De Reditu Suo. Et, avec la disparition de l’État romain, il n’y avait plus de ressources ni de besoins militaires pour l’entretien des routes. Nous avons ici une autre invention astucieuse du Moyen Âge : les pèlerinages. Les gens voyagaient dans toute l’Europe et même plus loin pour vénérer les reliques les plus précieuses conservées dans les églises et les monastères. On disait que les pèlerinages étaient bons pour la santé spirituelle et le bien-être d’une personne, mais qu’ils permettaient aussi une forme d’économie non monétarisée. Les pèlerins avaient besoin de nourriture et d’abris, et cela a généré tout un système de soutien pour les voyageurs, les monastères, les hôtels, les abris, etc. Les seigneurs locaux ont été encouragés à entretenir les routes qui traversaient leurs domaines, toujours pour le prestige qu’ils pouvaient acquérir en favorisant les pèlerinages et la circulation des marchandises.

Alors, bien sûr, le commerce peut prendre la forme d’un pèlerinage, mais si les gens voyagent et échangent des choses, ils ont besoin de se parler entre eux. Ici, nous avons un autre succès du Moyen-Âge : les gens de l’époque ont réussi à maintenir le latin en tant que « lingua franca » européenne. Ce n’était pas la langue de tout le monde, mais un moine irlandais pouvait converser en latin avec un moine sicilien. Cela a empêché l’Europe de devenir un Babel de langues ingérable (toute référence à l’état actuel de l’Union européenne est intentionnelle). Le latin maintient les communications ouvertes et permet non seulement le commerce, mais aussi les relations diplomatiques entre les différents États et les micro-États.

Garder le latin, bien sûr, c’est garder les codes du droit romain et, par conséquent, maintenir l’État de droit, l’une des plus grandes conquêtes de la civilisation romaine. Ah… mais vous pensez à la chasse aux sorcières, n’est-ce pas ? Les gens du Moyen Âge consacraient-ils tout leur temps à brûler de pauvres femmes ? Non, cela fait partie de la mauvaise presse autour du Moyen Âge. Les sorcières n’ont pas été brûlées au Moyen Âge. Regardez les données d’un article récent de Leeson et Russ. Vous voyez que les procès et les exécutions de sorcières étaient pratiquement inexistants au Moyen Âge. L’idée a surgit à un moment donné vers la fin du 15ème siècle. L’apogée se situe au début du XVIIe siècle – l’époque de la chasse aux sorcières était la soi-disant et, oh, si civilisée « Renaissance ».

L’utilisation du latin comme lingua franca, mais aussi comme langue sacrée, visait à créer un corps d’intellectuels européens, faisant partie d’un réseau de monastères, tous gérés par l’Église romaine, et qui maintenait vivant le savoir qui avait été recueilli pendant l’Antiquité classique. Mais ne brûlait-on pas des livres au Moyen Âge ? Eh bien, non. Brûler des livres n’était pas une affaire particulièrement médiévale – vous pouvez voir dans l’article de Wikipedia sur le sujet que brûler des livres est surtout une affaire moderne. De plus, les livres écrits à la main coûtaient si cher que personne de sain d’esprit n’aurait voulu s’engager à les brûler.

Enfin, le Moyen Âge a vu un effort pour contrôler la violence de l’armée. À l’époque romaine, les soldats se battaient parce qu’ils étaient payés, ce qui permettait au gouvernement de contrôler étroitement l’armée. Mais, avec la disparition de la monnaie, les armées ont commencé à se battre pour piller, créant toutes sortes de catastrophes. L’une des tentatives pour les contrôler fut la création d’ordres militaires de moines guerriers. Au début du christianisme, l’idée a pris la forme de la milice du Parabalanoi. Ils se sont avérés indisciplinés et violents, entre autres choses, ils auraient tué l’intellectuelle païenne Hypathie en 415 de notre ère. Ils ont été dissous et ont disparu de l’histoire après le 6ème siècle environ. Plus tard, des ordres militaires ont été créés à la fin du Moyen Âge et employés principalement pour les Croisades, après l’an 1000. Les Chevaliers Teutoniques, les Templiers, les Chevaliers de l’ordre des Hospitaliers, et plusieurs autres, se sont avérés peu efficaces en tant que force de combat et difficiles à contrôler également. C’était une bonne tentative, mais celle-ci a échoué.

Enfin, la société médiévale a essayé de réduire l’oppression des pauvres et des gens comme Saint-Benoît et Saint-François d’Assise ont clairement indiqué que la richesse matérielle n’était pas le seul but à poursuivre. Le Moyen Âge n’a jamais été un paradis prolétarien, mais l’inégalité était probablement plus faible qu’elle ne l’est dans notre société actuelle. C’était aussi une époque où l’égalité entre les sexes était bien meilleure qu’à l’époque romaine.

Puis, bien sûr, nous savons comment cela s’est terminé : avec la grande expansion économique qui a suivi la peste noire en Europe, la monnaie est revenue avec la découverte de nouvelles mines d’argent en Europe de l’Est : le culte médiéval des reliques est devenu une superstition amusante. Désormais, les armées pouvaient être payées de nouveau avec de la monnaie métallique et envoyées à la conquête du monde que les nouveaux galions européens étaient en train de découvrir. L’invention de l’imprimerie a créé les langues nationales et mis fin à jamais au rôle du latin en tant que langue internationale. Les langues nationales ont également créé des États-nations, des entités agressives et puissantes qui dominent encore aujourd’hui l’Europe. Et cela a créé le monde d’aujourd’hui : agressif, violent, destructeur, insoutenable, et se précipitant à la vitesse la plus rapide possible vers sa propre destruction – l’effondrement de Sénèque de notre civilisation.

Qu’en est-il de notre avenir : peut-on imaginer un retour à quelque chose de semblable au Moyen Âge, le « Nouveau Moyen Âge » ? Il s’agit d’un concept largement débattu, souvent perçu en termes fortement négatifs parce que les gens voient encore le Moyen Âge historique comme un « âge sombre ». Plus que cela, la plupart des gens aujourd’hui semblent trouver inconcevable qu’une société complexe puisse exister à l’avenir sans combustibles fossiles. De ce point de vue, tout ce qui sortirait de l’effondrement à venir serait quelque chose comme « des paysans gouvernés par des brigands » ou, pire encore, un nouveau monde Olduvai de chasseurs et de cueilleurs affamés, voire l’extinction totale de l’humanité.

Peut-être. Mais il se peut aussi que cette attitude pessimiste soit tout aussi erronée que l’incapacité des Romains à concevoir une société quelconque sans Rome comme capitale d’un empire. Rutilius Namatianus a écrit quelque chose comme ça dans son De Reditu, au début du 5ème siècle après JC. Mais il avait tort, l’exemple du Moyen Âge nous dit qu’il est possible de garder une civilisation sophistiquée malgré le manque de ressources matérielles disponibles.

Il est probable que l’ancien monde ne puisse plus être sauvé, et probablement qu’il ne mérite pas de l’être. Mais, même sans les abondantes ressources minérales que nous avons utilisées pour créer notre situation actuelle, nous pourrions sortir du goulet d’étranglement de Sénèque et construire une société durable basée sur au moins une partie des connaissances scientifiques et littéraires actuelles en utilisant des énergies renouvelables et grâce à une gestion prudente des ressources minérales restantes de la Terre – exploiter nos ruines pourrait aussi aider, tout comme les peuples médiévaux l’ont fait pour les ruines romaines.

Nous ne pouvons pas dire si nos descendants seront capables de créer un tel monde, mais ils auront une meilleure chance si nous les aidons. Cela signifie qu’il faut semer les graines d’une infrastructure d’énergie renouvelable basée sur des ressources durables, et commencer à le faire avant que le changement climatique ne détruise tout. Nous pouvons le faire, mais nous devons commencer maintenant.

Après avoir écrit ce post, je viens de découvrir un post de 2013 sur « American Conservative » sur le monachisme chrétien qui a été commenté aujourd’hui même par Alastair Crooke. Il semble que l’idée que nous pouvons apprendre quelque chose du Moyen Âge se répand.

Ugo Bardi

Lien

Le texte d’Alastair Crooke a été traduit et commenté par dedefensa.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?

[Source : Le Saker Francophone]

Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?


L’adaptabilité et la flexibilité sont les traits fondamentaux qui assureront la survie des nations à l’avenir.


Par Charles Hugh Smith − Le 21 mai 2019 − Source Of Two Minds

Qu’est-ce qui distinguera les nombreux pays qui s’effondreront et ceux qui survivront – où même prospèreront – dans les vingt-cinq prochaines années, alors que la stabilité disparaît autour d’elles ? Comme je l’explique dans mon récent livre Pathfinding our Destiny : Preventing the Final Fall of Our Democratic Republic (Éclaireurs de notre destin : pour empêcher la chute finale de notre république démocratique), les facteurs qui auront de l’importance ne sont pas nécessairement culturels ou financiers. Travailler beaucoup et être en bonne santé  ne suffira pas à protéger un pays de l’effilochement.

Voici les facteurs importants pendant les 25 prochaines années :

*1. La capacité à survivre à l’affrontement avec le changement non-linéaire, qui est brutal, imprédictible et systémique, à l’opposé du changement linéaire, qui est graduel, prédictible et limité par nature.

Aucun des systèmes politiques courants n’est assez décentralisé et adaptatif pour survivre à l’ère non-linéaire dans laquelle nous entrons. Comme je l’expliquais dans What If Politics Can’t Fix What’s Broke ? (Que se passe-t-il si la politique ne peut plus réparer ce qui est cassé ?), les politiques fondées sur le compromis centralisé et progressif de même que les ajustements décidés par le haut sont absolument inadéquates pour traiter les perturbations non-linéaires.

*2. Les nations qui ne pourront pas se débarrasser de leurs élites sclérosées chuteront, mais celles qui auront assez de volonté politique pour les jeter par-dessus bord auront les moyens de survivre et même, de prospérer alors que le statu quo s’effondre autour d’elles.

Comme nous le savons tous, le problème est que des élites
parasitaires dirigent les hiérarchies centralisées de la politique et de
la richesse, et elles s’accrocheront au pouvoir même si le pays
qu’elles dirigent s’effondre.
La démesure, la suffisance et
l’avidité de ces élites parasitaires ne connaît pas de limites ; l’idée
que les structures politiques et financières qu’elles dominent ne
survivront pas n’existe tout simplement pas pour elles, à l’exception
des quelques-uns qui construisent des abris lointains et retranchés
pourvus de pistes d’atterrissage etc.

Malheureusement pour ceux-là, ils n’échapperont pas à l’imagerie par
satellite et par drone, ou aux paroles indiscrètes de leurs employés, de
leurs sous-traitants etc.

Au moment où la population prendra conscience de la précarité du statu quo, il sera trop tard pour effectuer des changements efficaces en se débarrassant des élites parasitaires.
De la même manière que Rome était trop épuisée pour résister à la fin,
les structures de gestion d’un contexte stable seront trop affaiblies
pour s’adapter avec assez de rapidité pour survivre.

*3. La centralisation de la richesse, du pouvoir et de l’administration a été la « solution » pendant des siècles, voire des millénaires. Nous approchons d’un Pic de centralisation et donc d’un échec systémique de la centralisation comme « solution » à tous les problèmes.

L’unique solution durable sera une radicale décentralisation du capital, du pouvoir politique et du contrôle des ressources.
La seule raison pour laquelle les élites parasitaires règnent sans
partage, c’est que la richesse et le pouvoir sont concentrés à l’extrême
dans quelques mains. Alors que les systèmes politiques et financiers
échoueront et se disloqueront, des solutions totalement extérieures aux
hiérarchies centralisées émergeront… si la population est libre de les
adopter.

*4. Ces solutions rendront obsolètes les structures actuelles centralisées. Toutes les réformes échoueront car les élites parasitaires ne rendront jamais leur contrôle sur le pouvoir. Le dénouement consistera donc en un effondrement complet des structures politiques et financières centralisées ainsi que des élites parasitaires qui les contrôlent.

*5. L’adaptabilité et la flexibilité seront les traits fondamentaux qui assureront la survie à l’avenir.

Les seules structures adaptables et assez flexibles pour réagir
rapidement et efficacement pour survivre sont les réseaux décentralisés –
non-hiérarchiques, distribués plutôt que centralisés ; auto-organisés
plutôt qu’organisés par en haut.

20 ans avant que Rome implose, peu des « citoyens de premier plan » anticipaient l’effondrement. Et ce qui était vrai alors l’est encore pour nos élites parasitaires. Un effondrement semble réellement « impossible »
dans l’état d’esprit actuel : on ne peut même pas concevoir que ce qui
fonctionne maintenant s’arrête un jour de fonctionner. Mais une
suffisance aveugle basée sur la croyance d’une stabilité éternelle
n’arrête pas l’usure et la rouille, et n’empêchera pas non plus
l’effondrement.

Comme Américain, j’espère que mes concitoyens finiront par comprendre
cette alternative simple et profonde : ou nous supportons la domination
de nos nombreuses élites parasitaires, ou nous jetons par-dessus bord
les structures centralisées dont les élites parasitaires ont besoin pour
imposer leur domination.

Charles Hugh Smith

Traduit par Michel pour le Saker Francophone




Les cellulaires endommagent l’ADN radicalement plus que les lignes à haute tension

[Source : La maison du 21e siècle]

Auteur : André Fauteux

Les cellulaires endommagent l’ADN radicalement plus que les lignes à haute tension

ADN fragmenté de cellules ovariennes de drosophile exposée aux ondes GSM 900 MHz. © Dimitris Panagopoulos

Une nouvelle étude très importante¹ résume les mécanismes impliqués dans les dommages à l’ADN causés indirectement par le rayonnement des téléphones portables. Il démontre que la variabilité extrême de l’intensité et de la forme d’onde des signaux de communication sans fil (radiofréquences de type micro-ondes) est à l’origine des effets biologiques observés. Les ondes  déclenchent l’ouverture des canaux ioniques à voltage variable des membranes cellulaires qui deviennent surchargées en calcium. Ces membranes s’ouvrent et se referment chaque fois que survient un changement supérieur à 30 % dans leur tension. Tous les effets cellulaires physiologiques sont initiés par les changements de concentrations ioniques médiés par le déclenchement de canaux ioniques.

L’auteur Dimitris Panagopoulos a révisé les études effectuées par son groupe de recherche, de 2006 à 2016, et comparant les dommages génétiques causés par six différents types de champs électromagnétiques (CEM) sur les œufs de la mouche à fruits (ou du vinaigre) Drosophila melanogaster. Elle a permis de constater que les CEM des téléphones cellulaires sont plus dommageables que d’autres types de CEM, y compris les champs magnétiques des lignes électriques. Ils provoquent une plus grande fragmentation de l’ADN et étaient significativement plus bioactifs, même à des durées d’exposition beaucoup plus courtes.

Les rayonnements
des téléphones portables se sont même avérés encore plus dommageables
que des agents chimiques cytotoxiques (nocifs pour les cellules). Alors
que ces agents chimiques ne causaient des dommages qu’à certains stades
du développement de l’œuf, il a été constaté que les radiations des
téléphones portables provoquaient des dommages à TOUS les stades du
développement de l’œuf et des mutations de l’ADN héréditaires qui
pouvaient être transmises à la génération suivante.

Les résultats étaient statistiquement significatifs :
• Il y avait 35,77 % plus de dommages à l’ADN causés par l’exposition à
la fréquence de téléphonie cellulaire GSM 1800 mégahertz (MHz) au bout
de 36 minutes par rapport aux œufs non exposés (valeur-p <0,0005 réfutant la probabilité que cela soit le fruit du hasard),
• et 50,16% plus de dommages à l’ADN ont résulté d’une exposition à la
fréquence GSM 900 MHz en 36 minutes par rapport aux œufs non exposés (p
<0,0002);
• en revanche, seulement les auteurs n’ont observé que
7,5% (p <0,001) de dommages à l’ADN suite à une exposition de 120
heures à des champs magnétiques 60 Hz comparables à ceux de lignes
électriques.

Même si toutes les sources de champs
électromagnétiques étudiées dans les études étaient non ionisantes et ne
pouvaient donc pas causer de dommages directs à l’ADN, ceux-ci étaient
causés par la libération dans les cellules de radicaux libres oxydants
ou d’enzymes hydrolytiques comme les déoxyribonucléases. 

L’étude a révélé que les paramètres physiques les plus importants des CEM à l’origine de la bioactivité sont :
1) la polarisation (en combinaison avec la cohérence spatio-temporelle),
2) les composants d’extrêmement basses fréquences ELF (pulsation, modulation, etc.),
3) l’intensité du champ/rayonnement,
4) la durée d’exposition,
5) la variabilité du champ.

Le
paramètre crucial de la bioactivité intense semble être la variabilité
extrême des signaux polarisés, principalement due aux grands changements
d’intensité imprévisibles. Ceci s’applique à toutes les formes de
communication sans fil à micro-ondes, y compris les 2e, 3e et 4e générations de téléphones cellulaires, les téléphones sans fil DECT et le Wi-Fi.

Selon
Panagopoulos, les résultats de ces études sont applicables aux
mammifères, y compris les humains, car « toutes les cellules des
insectes (y compris Drosophila) et des mammifères (y compris
les humains) ont le même type de membranes cellulaires, regorgent de
milliards d’ions libres identiques comme le calcium (Ca + 2), le
potassium (K +), le sodium (Na +), etc., déclenchant et accompagnant
tous les événements cellulaires, et présentant les mêmes types
d’organites intracellulaires, comme les mitochondries, les ribosomes, le
réticulum endoplasmique, le noyau contenant l’ADN génomique de la
cellule avec la même structure de base, etc. Ces similitudes au niveau
cellulaire entre tous les animaux sont plus fondamentales que les
différences de volume, de masse, de forme, de fonctions macroscopiques,
d’intelligence, etc., puisque tous les effets sur la santé sont initiés
au niveau cellulaire. Il est donc raisonnable de supposer qu’un effet
cellulaire provoqué par les CEM sur la drosophile (par exemple, des
dommages à l’ADN) peut également se produire dans l’organisme humain. »

L’importance
de la variabilité de l’exposition implique la nécessité de définir des
normes de sécurité pour les expositions aux champs électromagnétiques
non seulement en fonction des composantes de fréquence et des valeurs
d’intensité moyenne (ce qui est actuellement le cas aux États-Unis et
dans d’autres pays), mais également en fonction de l’intensité maximale
et minimale, des variations de fréquence, onde pulsée ou continue,
modulation et polarisation.

Texte adapté d’un commentaire provenant d’une source scientifique qui préfère demeurer anonyme.

  1. Comparing
    DNA damage induced by mobile telephony and other types of man-made
    electromagnetic fields, Dimitris J. Panagopoulos, Mutation
    Research-Reviews in Mutation Research, 11 mars 2019.



Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ; il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

[Source : Initiative Citoyenne]

Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie
actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ;
il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

Brian Shilhavy, Health Impact News,  12 mars 2019

Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d'un demi siècle
Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d’un demi siècle

Le
Dr Richard Moskowitz est médecin depuis 1967. Il a fait ses études à
Harvard en sciences biochimiques et a reçu son diplôme de médecin à
l’Université de New-York en 1963. Après avoir fait un graduat en
philosophie à l’Université du Colorado, il a effectué un stage à
l’hôpital St. Anthony de Denver.

En
2015, lorsque la première hystérie au sujet de la rougeole a éclaté
dans les médias, le Dr Moskowitz a eu la gentillesse de nous autoriser à
publier son article : The Case against immunizations qui
reste l’un de ses écrits les plus brillants sur le sujet que nous ayions
jamais publié. Pour réaliser ce travail, le Dr Moskowitz s’est, bien
entendu, appuyé sur ses connaissances du sujet comme sur des décennies
de pratique de la médecine clinique.

Le
Dr Moskowitz vient de rédiger un autre article sur le thème des
« Epidémies de rougeole » en 2019, ainsi que sur le récent appel à une
vaccination obligatoire.

Il y expose le sophisme selon lequel « la science est bien établie » en matière de rougeole et de vaccins.

« Contrairement à ce que l’on nous a dit, la science est bien loin d’être établie sur l’efficacité des vaccins.

Ces
suppositions ne relèvent pas de la science, mais essentiellement du
scientisme, d’une foi quasi religieuse caractérisée par son dogmatisme
et  par l’étouffement de la pensée critique, du doute, du questionnement
par rapport aux vérités prétendument établies.  La véritable science a
bien d’autres exigences ! Tout ceci fait comprendre pourquoi les médias
s’abstiennent de signaler les dommages et les décès dus aux vaccins. »

Ces épidémies de rougeole : des pensées hors saison

Par le Dr Richard Moskowitz, M.D.

Alliance pour la protection de la Recherche

Extraits :

Avant
que l’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne dégénère encore
plus, un brin de bon sens pourrait nous aider à réfléchir plus
attentivement avant de nous dépêcher de prendre des mesures qui ne
fonctionneront pas et feront vraiment des dégâts.

Refuser
un traitement médical non souhaité est un droit fondamental que toutes
les nations civilisées ont juré de respecter, à la seule exception
possible d’une menace grave et imminente pour la santé publique. Les
quelques épidémies de rougeole localisées qui ne dépassent souvent pas
quelques dizaines ou centaines de cas ne correspondent pas en fait à ce
critère.

Toutes
ces épidémies sont typiques de celles qui se sont produites depuis
l’introduction du vaccin. D’autres épidémies semblables continueront
sans doute de se produire, même si la campagne bien financée de
l’industrie du médicament parvenait à vacciner tout le monde.

Pourtant,
le Département de la santé de l’Etat de Washington a déclaré une
urgence de santé publique sur cette base. Plusieurs autres Etats
envisagent de faire la même chose, et les médias se sont associés avec
enthousiasme à cette politique comme les éditoriaux du New-York Times,
du Boston Globe et autres grands magazines. Les stations radio comme les
émissions débats sur NPR, toutes bien intentionnées, mais propageant
sans cesse des peurs alarmistes et des exagérations, comme s’il
s’agissait de vérités bien établies. Ces médias citent souvent des cas
d’épidémies modestes comme justification suffisante pour éliminer les
exemptions aux vaccinations pour croyance personnelle, et qui ont encore
cours dans divers Etats.

Une
violation flagrante du Premier amendement et l’exemple le plus récent
et le plus inquiétant est la pression exercée par le Congrès sur
Facebook et autres médias sociaux pour censurer les publications qui
osent susciter des questions ou des doutes sur les vaccins, ainsi que
sur l’obligation vaccinale.

D’un
autre côté des politiciens et des journalistes n’ont rien fait de plus
que de croire les informations que des médecins et des autorités de
santé publique leur communiquent.

Malheureusement,
ce qui leur est communiqué ne relève pas seulement d’une mauvaise
éthique, mais aussi d’une mauvaise science, basée sur des hypothèses
totalement contredites par la recherche actuelle, tout en violant les
droits de l’homme les plus fondamentaux, ainsi que les valeurs morales
qui nous sont chères.

Souvent
supposées aller de soi sans même avoir besoin d’être énoncées, encore
moins prouvées, leurs hypothèses fondamentales sont en réalité deux
postulats qui s’appuient l’un sur l’autre pour les soutenir, à savoir 1)
que ces petites épidémies de rougeole et autres maladies infectieuses
contre lesquelles nous vaccinons sont en fait initiées et propagées par
des individus non vaccinés, et 2) que les vaccins sont, non seulement
miraculeusement sûrs, mais également uniformément efficaces pour
immuniser les personnes; de sorte que seules les personnes non vaccinées
restent susceptibles et donc capables de transmettre ces maladies à
d’autres.

Mais
il n’est pas possible d’avoir les deux à la fois. Car si ces postulats
étaient tout à fait vrais, si l’immunité conférée par le vaccin
antirougeoleux était vraiment comparable à l’immunité absolue et
permanente résultant de la maladie et de son rétablissement, les
non-vaccinés ne constitueraient une menace pour personne d’autre
qu’eux-mêmes, sur la base d’un libre choix de leur part ; de sorte que
ceux qui prennent le vaccin n’auraient absolument rien à craindre.

Inversement,
si les personnes vaccinées risquent effectivement de contracter la
maladie à partir de personnes non vaccinées, c’est que le vaccin est
manifestement inefficace au point que tout ce qu’il offre ne peut
constituer une immunité réelle ou authentiquement efficace.

Quoi
qu’il en soit, il existe de nombreuses preuves scientifiques solides
selon lesquelles ces deux hypothèses sont tout simplement fausses.

La
grande majorité des cas de rougeole, d’oreillons et d’autres maladies
que l’on prétend pouvoir être prévenues par un vaccin, au cours
d’épidémies passées ou récentes, ont été, dans 75 à 95% des cas,
observées chez des personnes vaccinées. Une étude récente sur la
rougeole en Chine, où plus de 99% de la population fut vaccinée en
fonction d’une loi rendant cette vaccination obligatoire a néanmoins
permis d’observer plus de 700 épidémies localisées, et ce, en une seule
année, pour un total de près de 26 000 cas.

Il
en va à peu près de même pour les éclosions récentes d’oreillons aux
États-Unis, où 95 à 100% des cas ont été trouvés chez des vaccinés.

Ainsi,
même si toutes les exemptions non médicales étaient éliminées et que
pratiquement tout le monde était vacciné, comme le nécessiteraient les
nouvelles lois proposées, des épidémies similaires continueraient sans
doute de se produire.

En
d’autres termes, la prétendue immunité conférée par les vaccins est une
astuce, une contrefaçon de la réalité et «l’immunité collective»,
objectif justifiant les obligations, généralement lié à un taux de
vaccination de 95% ou plus dans le cas de la rougeole, constitue une
chimère, des vœux pieux que la vaccination ne peut tout simplement pas
atteindre, contrairement à la maladie naturelle. Les experts de la santé
publique savent depuis longtemps que les épidémies de grande ampleur ne
se produisent plus lorsqu’au moins 80% de la population a été atteinte
par la maladie et en a guéri. C’est cela, et seulement cela, qu’est
l’immunité de groupe. S’attendre à ce que le vaccin atteigne un niveau
encore plus élevé, sans épidémie, est un pur fantasme et contraire de la
science pure et dure.

En
outre, des scientifiques ont également démontré que les personnes
vaccinées à partir de virus vivants, tels que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle, le rotavirus, la poliomyélite orale
et certaines versions de la grippe, les «répandaient» régulièrement
dans leur entourage et étaient donc contagieuses  pendant plusieurs
semaines.

En
ce qui concerne la réapparition de la coqueluche ces dernières années,
par exemple, de nombreuses études ont montré que les épidémies de plus
en plus importantes et fréquentes de la maladie étaient également
transmises par des individus vaccinés, même si la bactérie n’était plus
vivante, en partie par sélection naturelle de souches résistantes aux
vaccins, comme cela a été documenté dans le cas d’autres vaccins non
vivants (HiB, pneumocoques et, éventuellement, poliomyélite injectable).

« En
bref, la volonté de vacciner autant de personnes que possible et
l’intimidation et la colère contre les parents qui choisissent de ne pas
vacciner qui vont de pair, sont non seulement cruels et peu réalistes,
mais contribuent également à créer et à propager les maladies que les
vaccins ont été conçus pour éradiquer. »

Plutôt
que de simplement accepter le fait que les vaccins ont, au mieux, une
efficacité partielle et limitée, nous permettons au CDC et à l’industrie
du médicament de jouer sur nos craintes au point de transformer ces
épidémies localisées de rougeole en un semblant redoutable de menace
imminente, une urgence de santé publique, constituant une menace
sérieuse pour la société, justifiant la vaccination forcée de tous, même
contre la volonté des intéressés si nécessaire, et annulant ainsi tous
les codes et traités auxquels nous avions souscrit: le Code des droits
de l’homme de Nuremberg et la Déclaration d’Helsinki régissant la
recherche biomédicale, qui insistent tous deux sur le droit de chaque
patient et de chaque sujet de donner son consentement éclairé à toutes
les procédures médicales et chirurgicales, en interdisent explicitement
leur administration par la force.

La science n’est pas définitivement établie une fois pour toutes

Contrairement
à ce qu’on nous dit, la science est loin d’avoir dit son dernier mot
sur l’efficacité des vaccins. Cela serait déjà suffisant pour effacer le
mythe selon lequel la vaccination obligatoire serait nécessaire.

Mais ce n’est pas la seule raison, ni même la plus importante.

La sécurité des vaccins est encore très loin d’être établie, pour le dire gentiment et pour de très bonnes raisons.

En
premier lieu, de nombreuses études ont montré que les enfants qui
contractent des infections fébriles aiguës telles que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle et la grippe et guérissent dans la
suite sont beaucoup moins susceptibles de développer des maladies
auto-immunes chroniques et un cancer au cours de leur vie que les
enfants simplement vaccinés contre ces maladies.

D’autres
études encore relient les risques de décès, d’hospitalisation et
d’autres réactions indésirables graves, non pas à un vaccin ou à des
vaccins en particulier, mais plutôt au nombre total de vaccins
administrés, à la fois simultanément ou au cours de la vie du patient.

En
d’autres termes, ces terribles résultats ne peuvent pas simplement être
considérés comme des bizarreries individuelles, qui ne seraient
spécifiques qu’à certains individus hypersensibles, mais semblent plutôt
être liés à la nature même du processus de vaccination.

Ces
résultats sont déjà plus que suffisants pour remettre en question,
voire discréditer, le respect presque universel accordé au concept de
vaccination, sans parler du chèque en blanc qui permet et même incite
l’industrie pharmaceutique à développer, commercialiser et finalement
imposer de plus en plus de vaccins, partant du principe que les vaccins
sont sans danger et efficaces dans tous les domaines, qu’ils économisent
d’énormes sommes d’argent grâce à la non-prise en charge des patients
atteints de ces maladies, et qu’il est donc correct, voire souhaitable,
d’empiler autant de doses de nombreux vaccins différents qu’il est
possible de commercialiser, souvent sans autre raison que celle de
disposer de la capacité technique pour les fabriquer.

C’est
la même hypothèse qui permet à l’industrie pharmaceutique d’organiser
ses propres études d’innocuité sans véritable contrôle placebo des
individus non vaccinés. Cette façon de procéder limite les effets
indésirables à ceux qui sont examinés quelques heures ou quelques jours
après la vaccination, excluant ainsi automatiquement les maladies
chroniques qui pourraient survenir dans la suite; cela donne à
l’enquêteur principal le pouvoir illimité de déterminer si une réaction
indésirable rapportée est liée ou non à un vaccin, selon des critères
jamais spécifiés; et cela permet au CDC d’insister sur le fait que les
vaccins sont uniformément sûrs et efficaces sans mener leurs propres
études indépendantes, même si le Congrès a légiféré et la Cour suprême a
confirmé que les vaccins sont «inévitablement dangereux», afin
de protéger les fabricants de toute responsabilité par rapport aux décès
et aux dommages qu’ils provoquent, une « faveur » gratuite jamais
accordée à aucune autre industrie.

En bref, ces hypothèses ne relèvent pas de la science, mais simplement du scientisme, une religion qui prétend parler au nom de la science et qui se caractérise par un dogmatisme, qui étouffe l’esprit critique, le questionnement et le doute par rapport à des vérités prétendument établies. La véritable science est en droit d’exiger beaucoup plus. Tout ceci explique pourquoi les médias s’abstiennent de signaler les décès ou les dommages dus aux vaccins sans avoir à s’interroger, et pourquoi la plupart des médecins offrent à leurs enfants les mêmes vaccins que ceux qu’ils administrent à leurs patients.

Ce
qui m’amène à mon dernier point, à savoir que si la vaccination et les
vaccins étaient effectivement sûrs et efficaces dans leur ensemble,
alors les milliers de parents qui croient sincèrement que leurs enfants
sont décédés après avoir été vaccinés ou ont eu la santé endommagée par
les vaccins et doivent vivre chaque jour de leur vie avec cette terrible
réalité, sont soit de fieffés menteurs, ignorants ou stupides, et
méritent donc peut-être même que leurs histoires soient ignorées et
rejetées d’emblée par la communauté médicale, les médias et le grand
public !

Pourtant,
leurs souffrances, quelle qu’en soit la cause, appellent à tout le
moins à de la prudence, de la retenue et à une simple compassion pour le
point de vue de ceux dont l’expérience vécue est si tragiquement
différente de celle de tous ceux qui ont le privilège d’ignorer ou de se
montrer insensibles à  tous ces drames.

En
tant que médecin de famille qui a soigné bon nombre de ces enfants au
fil des ans, je peux affirmer avec une certitude absolue que la grande
majorité de ces parents ne sont en aucun cas des «anti-vaccins»
ignorants, crédules ou hostiles à la science.

Bien
au contraire, ils sont souvent bien éduqués, bien informés et ont
généralement consacré leur vie à percer le mystère de ce qui est
vraiment arrivé à leurs enfants et ne demandent plus qu’une seule chose,
c’est que les vaccins soient rendus aussi sûrs que possible, sur la
base d’une enquête minutieuse menée par des scientifiques indépendants de l’industrie du médicament.

Après
plus de cinquante ans passés « dans les tranchées », je puis également
attester que le sens instinctif et pratique de parents attentionnés est
souvent un guide beaucoup plus précis et plus fiable sur les causes des
tragédies qu’ils ont subies que des déclarations savantes qui les
prémuniraient contre le besoin de prendre réellement en compte les
détails de leur expérience vécue.

Enfin,
le respect généralisé et presque universel accordé à la vaccination,
fondé sur le catéchisme selon lequel les vaccins sont non seulement sûrs
et efficaces, mais également parmi les réalisations suprêmes de la
médecine moderne, m’a poussé à écrire. J’étais animé d’un réel
pressentiment, comme du sens de l’urgence, à un moment critique de notre
histoire, alors que les droits des patients de refuser un traitement
médical non souhaité ont depuis toujours été considérés comme sacrés. Il
en va de même pour le droit des parents de pouvoir prendre des
décisions au nom de leurs enfants. Ces droits sont aujourd’hui, comme
jamais, remis en question !

Je
me sentirais bien récompensé si mes paroles, mon raisonnement, la
tristesse, la peur et l’indignation que je ressens depuis longtemps à ce
sujet pouvaient favoriser un débat sain et permettraient de faire
davantage avancer le travail scientifique rigoureux qui reste à faire.

Source: Vaccine Impact

Voir aussi:

Audition du Dr Moss s’indignant du ramdam sur la rougeole et de l’omerta sur les 127 décès après ce vaccin…

Aveux
et conscience que l’autisme peut être lié aux vaccins (c’est d’ailleurs
en toutes lettres dans la notice du vaccin Tripedia contre diphtérie,
tétanos, coqueluche)

Les plans mondiaux de vaccination sont pilotés par l’OMS d’où la panique bien concertée et organisée en même temps dans tous les pays, par exemple sur la rougeole




Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, ou la chance de la France ?

[Source : Le blog de Chantal Dupille]

Par eva R-sistons

Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, comme le Système le pense, ou la chance de la France ?

par chantal dupille dite eva R-sistons

Effrayant
Nouvel Ordre Mondial, hyper technique, inhumain, barbare ! Chaque jour
il s’étend un peu plus, partout, jusque dans les moindres recoins, même
reculés, même dans un hameau loin de tout.

Ayant
pressenti que la France allait sombrer dans la dictature, pour le
plaisir du CRIF et le dégoût entre autres, des intellectuels, je l’ai
quittée voici quatre ans, juste après le crime d’Etat contre Charlie
Hebdo. Et j’ai choisi dans un pays hispanique, un hameau à l’ancienne,
sans Internet mais avec des bergers, des éleveurs, des agriculteurs – et
la solidarité : « Nous sommes une grande famille », me dit une voisine
lors de mon arrivée.

En
face de chez moi, un couple, un fils de 26 ans et à côté, la grand-mère
et son autre fils. Bref, cinq personnes. Pour moi, ils sont un modèle
pour le village – et pour tous ! Solidarité familiale, évidemment, mais
aussi autonomie presque complète: Chasse, culture, bois, vin,
artisanat… Lorsque j’ai montré mes mains désormais rugueuses avec les
travaux locaux, le père a cherché un flacon d’huile d’olives pour les
adoucir – également fabriquée par eux ! Bref, autonomie et solidarité.
Exactement ce que le Système déteste, lui qui a vu lors des deux
guerres mondiales, les ruraux survivre sur leurs terres ! Et qui
désormais, fait tout pour agglomérer les gens dans de grandes villes et
mieux, dans des mégapoles où chacun se replie sur soi et dépend de la
grande distribution.

Bref, joli hameau, perle de plus en plus rare. Mais….

Les
fêtes, il y en a, dans ce village ! Or déjà elles puent le Nouvel Ordre
Mondial qui se faufile et s’incruste sur toutes les terres, même celles
qui perpétuent la vie d’antan ! Les enfants ne célèbrent-ils pas
Halloween, fête divertissante ou plutôt satanique, bourrée de squelettes
et rendant culte au diable ? Et quel bal ? Comme hier, sur la place du
village, populaire avec tangos, pasodobles, valses, rock… bref tous
les styles, musique intense, variée, chaleureuse et locale, ambiance
guinguette, sourire et bonne humeur, couples qui dansent… vraie fête
!  Non, le bal de nos aiëux est enterré ! Celui-là est décadent, soirée
techno, sons électroniques, mix modernes, chacun s’agitant seul, de son
côté, sans partenaire..

Le bal du Nouvel Ordre Mondial, sans qu’on s’en aperçoive, conduit peu à peu à une société sans musique, individualiste, sans genre, où chacun se trémousse comme s’il était seul…  donc fragile
! Bref, musique ou plutôt bruit mondialiste sans particularismes, sans
âme, individualisme forcené, et genre unique : Il n’y a plus d’homme qui
invite une femme à danser, mais des êtres comme sans genre, menant au monde unisexe, égoïste, et sans identité.
Le Nouvel Ordre Mondial c’est une société sans famille ni procréation
naturelle, avec une seule nation, une religion, une race, un genre
unique, une pensée unique, etc…, et robotisée, où tout sera
artificiel, même l’intelligence ! Et gare à ceux qui ne se conforment pas à cette situation, dans le monde entier. Ils seront catalogués comme anormaux, voire malades à « redresser » ! 

Quid de la France ? 

La France est perdue, souillée, amputée, dénaturée, et même brûlée, sous la conduite de la mafia mondialiste ; On lui fait croire qu’il n’y a pas d’alternative au globalisme, à l’UE, à l’ultra-libéralisme-libertaire.
Et ceux qui se révoltent contre cette société toujours plus
inégalitaire et féroce, sont discrédités, accusés d’être des extrémistes
de droite ou de gauche, des fascistes, des casseurs, des homophobes,
des conspirationnistes, des racistes et même d’être antisémites si
quelques insultes fusent. Demain des malades mentaux, peut-être ? « La
prochaine épithète risque d’être : « des fous ». Ce n’est pas pure
spéculation. Car savez-vous que de nouveaux troubles sont inventés pour
dissimuler que c’est le système qui est malade ? Une liste est
régulièrement établie, classant les troubles mentaux, par les
Etats-Unis, reprise par l’OMS, l’Union européenne et donc par les pays
de l’Union. Les hôpitaux psychiatriques, les professionnels de la santé
mentale sont tenus de l’utiliser. Nombre d’entre eux dénoncent la «
normalisation » du « normal » et la tendance qui ne cesse de se
développer à classifier des comportements sociaux parmi les maladies
mentales nécessitant donc d’être « corrigés » par des traitements,
notamment médicamenteux… Car pour ces imbibés au néolibéralisme, c’est
toujours l’individu qui dysfonctionne, jamais le système idéologique et
politique… »
(1)

Il
apparaît clairement que tous doivent s’adapter à ce que les
mondialistes ont préparé, individualisme forcené, hommes et femmes
égaux, interchangeables, puis genre unique, individu-marché,
individu-productiviste, individu-consommateur, individu compétitif,
rentable, ultra performant, flexible, voué à son manager.. et surtout
docile, soumis !  Et pour mieux soumettre, on isole l’individu de la
famille (par exemple à l’école, on inculque à l’enfant le goût du sexe,
des expériences multiples, même déviantes), d’un partenaire comme dans
le bal « moderne » du hameau désuet (des citoyens isolés sont plus faciles à soumettre),
d’un groupe (surtout s’il est combatif), des lieux et des projets
collectifs !  Pire que tout : Ceux qui réfléchissent, critiquent,
s’opposent, sont stigmatisés, discrédités, mis à l’écart, voire
psychiatrisés (et il y a de plus d’hospitalisations sans consentement
!), éliminés de la « scène sociale », du circuit « normal » ! Alors que
c’est la société, qui est malade ! Mais elle est aveugle !

Les
Gilets Jaunes, opposés au Système qui broie, spolie, dénature, détruit,
sont de plus en plus dénigrés, diffamés, calomniés, malmenés… par le
régime macron, comme par les merdias. Parmi eux, il y a des personnes
qui souffrent de l’isolement, des retraités, des chômeurs, des
célibataires, des divorcés, des veufs, ou des personnes handicapées
socialement ou physiquement. Or en se retrouvant sur les ronds-points,
par exemple, ils ont noué des contacts, découvert la solidarité et l’action de groupe, et ils vivent de plus en plus la force du collectif.
Des meneurs se lèvent, les plus politisés partagent des idées, des
causes, des engagements : Liberté, égalité, fraternité, en actes !
Seuls, isolés, c’est la désunion, la faiblesse, l’inefficacité. Mais
l’union fait la force ! Couplée à de justes idées de changements, cette
union vitalise la France qui sous la coupe de prédateurs en col blanc,
perd son identité et ses atouts.

Le
Système ne supporte pas qu’on s’oppose à lui. Et lorsque les
mécontents, les victimes, se regroupent, par milliers, par millions,
c’est une vague qui peut l’emporter ! Seuls les Gilets Jaunes, lucides,
déterminés, courageux, prêts même à risquer leur vie, peuvent
aujourd’hui sauver la France, pas les Partis politiques ou les
Syndicats. Alors soutenons-les, rejoignons ces formidables résistants,
et TOUS UNIS, affrontons victorieusement les malades qui gouvernent la
France ! Les Gilets Jaunes sont la chance de notre pays.

Chantal Dupille dite eva R-sistons

(1) La camisole pour les Gilets Jaunes ! Par Andrée Hemet, membre du Conseil national du Parti de la démondialisation. http://www.pardem.org/actualite/luttes/945-la-camisole-pour-les-gilets-jaunes

Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, ou la chance de la France ?



Un remède pour le cancer supprimé depuis 80 ans : Ils finissent par admettre que Royal Rife avait raison

[Source : Prepare for Change]

(La crainte de germes de maladies détruits par Rays, affirmation d’un scientifique S.D.)

Une personne n’entend pas le son seulement par les oreilles; elle entend le son à travers tous les pores de son corps. Il imprègne tout l’être, et selon son influence particulière, il ralentit ou accélère le rythme de la circulation sanguine, il réveille ou apaise le système nerveux. Il éveille une personne à de plus grandes passions ou il l’apaise en lui apportant la paix. Selon le son et son influence, un certain effet est produit. Le son devient visible sous forme de rayonnement. Cela montre que la même énergie qui va sous forme de son avant d’être visible est absorbée par le corps physique. De cette façon, le corps physique récupère et se charge d’un nouveau magnétisme.

– Musicien soufi, mystique et guérisseur, Hazrat Inayat Khan

TOUT VIBRE. ABSOLUMENT TOUT.

Notre
réalité est telle que les fréquences ont sur nous un effet beaucoup
plus profond qu’on ne l’avait cru auparavant. Cette réalité ne peut plus
être ignorée.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Bien que l’on nous dise constamment que nous sommes à la fine pointe de la technologie, il y en a qui viennent d’être présentées au public comme étant “nouvelles” alors qu’elles ne sont pas du tout. Elles sont simplement réprimées depuis des décennies. Des choses comme les “nouveaux” bandeaux de Neuro numériques qui envoient des fréquences électromagnétiques spécifiques dans la tête d’une personne pour le “changement” de son humeur, par exemple.

Ces
dernières années, il est également apparu que les fréquences peuvent
guérir des maladies y compris le cancer. Le professeur et chercheur
Anthony Holland a même donné une conférence Tedx sur “Briser le cancer
avec des fréquences résonantes” il y a quelques années, discutant de la
capacité à détruire les cellules cancéreuses et les super bugs mortels
comme le SARM avec des champs électriques oscillants pulsés… non pas que
vous en ayez entendu parler aux nouvelles du soir ou quoi que ce soit
d’autre.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Comme
quelqu’un l’a fait remarquer dans les commentaires, des phrases comme
“Ils n’avaient rien vu de tel. Il semble qu’il s’agisse d’un phénomène
nouveau”, a fait en sorte que ceux qui connaissent la suppression
organisée de ces technologies depuis au moins les années 1930 veulent se
cogner la tête contre un mur.


VOICI LE DR ROYAL RAYMOND RIFE.

Dr.
Rife a été présenté, par ceux qui l’ont personnellement connu et ont
travaillé avec lui, comme d’un génie. Scientifique et inventeur à partir
des années 1920, Rife a commencé à construire un microscope grand et
complexe capable d’agrandir des objets 31 000 fois (contre peut-être
1700 fois sur des microscopes standard dans les années 1930 et 1940). En
1940, Rife avait un appareil de deux pieds de haut pesant 200 livres
qui comprenait quelque 5 682 pièces qui lui permettait de voir les virus
et les bactéries d’une façon qu’aucun autre scientifique n’avait.

Grâce
à ce travail, Rife compris que tous les êtres vivants, y compris les
bactéries et les virus, ont leur propre fréquence ou oscillation. Tout
comme une note musicale spécifique peut briser un verre de vin si elle
est chantée à la fréquence de résonance du verre, on a découvert que les
fréquences pourraient également être utilisées pour détruire les agents
pathogènes.

Alors qu’il continuait d’isoler les virus et les
bactéries et de localiser leurs fréquences de destruction, Rife affirma
qu’il avait découvert le virus responsable du cancer.

En utilisant la résonance, ou ce qu’il appela le “taux d’oscillation mortelle” du virus, il le tua. Encore et encore et encore.

Rife
effectua des centaines d’expériences sur des tumeurs chez des rats
délibérément infectés par ce virus cancéreux isolé avant même d’utiliser
ses fréquences cancérigènes mortelles chez les humains. En 1934, il
testa son appareil sur 16 patients atteints d’un cancer en phase
terminale. Sur 16, tous, sauf deux, ont été considérés comme
officiellement guéris en seulement trois mois. De son traitement, Rife
écrira plus tard :

“Avec le traitement par
instrument de fréquence, aucun tissu n’est détruit, aucune douleur
n’est ressentie, aucun bruit n’est audible et aucune sensation n’est
perçue. Un tube s’allume et 3 minutes plus tard, le traitement est
terminé. Le virus ou les bactéries sont détruits et le corps se rétablit
alors naturellement de l’effet toxique du virus ou des bactéries.
Plusieurs maladies peuvent être traitées simultanément.”

Un article du LA Times décrit la méthode pour le public en juin 1940.

(MERVEILLE TECHNOLOGIQUE – Raymond Rife avec son tout nouveau développé microscope

Un microscope géant pourrait révéler les secrets du monde des bactéries

Des scientifiques de San Diego ont mis au point un instrument complexe permettant de magnifier les objets 31 000 fois.

San
Diego, le 23 juin – Les virus, dit-il, survenant dans le cancer; grâce
au microscope géant et complexe, Rife insiste, il les désintègre; il
invente et construit de telles ondes radios.)

“Pour
les organismes trop petits pour être tachés, un ingénieux système
d’éclairage est utilisé. Ce système utilise la théorie de Rife selon
laquelle les organismes réagissent à certaines longueurs d’onde, une
théorie qu’il mène à son terme en bombardant les germes de la maladie
avec des ondes radio qui sont “accordées” à ces tueurs d’hommes minute.
Et le virus qui apparaît pour les cancers s’est désintégré sous ces
ondes radio.”

Rife a été salué dans les
communautés scientifique et médicale pour ses découvertes. En 1937, Rife
avait fondé avec plusieurs collègues une entreprise appelée Beam Ray et
14 de ses machines furent fabriquées.

Que s’est-il passé ?
Pourquoi ces machines ne se trouvent-elles pas dans tous les hôpitaux et
centres de traitement du cancer dans le monde d’aujourd’hui ?

En termes simples, le seul cancer que Rife ne pouvait pas sembler tuer était l’avidité.

COMMENT LE REMÈDE DU CANCER A ÉTÉ SUPPRIMÉ

Morris Fishbein

Une
opposition puissante contre les intérêts directs dans la médecine
allopathique (pharmaceutique et chirurgicale), le “traitement” du cancer
encore infantile appelé chimiothérapie et des professionnels de la
santé liés à la Fondation Rockefeller (avec son programme de contrôle de
la population basé sur l’eugénisme profondément enraciné) s’assuraient
que les machines de Rife ne soient jamais disponibles au grand public.

Morris Fishbein, directeur de l’Association Médicale Américaine (AMA) est décrit par Bob Wallace sur LewRockwell.com comme un “artiste ébranlé” déterminé à détruire les inventeurs en médecine naturopathique qu’il ne pouvait pas racheter :

“Fishbein
a envoyé un avocat pour tenter de racheter Rife. Rife a refusé. Bien
que personne ne connaisse les termes exacts de l’offre, elle était
probablement semblable à celle faite à Harry Hoxsey pour son remède contre le cancer de la peau (Fishbein, en cour, a dû admettre avoir travaillé sur le cancer de la peau).

Fishbein
et ses associés recevraient tous les profits pendant neuf ans et Hoxsey
ne recevrait rien. Puis, s’ils étaient convaincus que cela
fonctionnait, Hoxsey commencerait à recevoir 10% des profits. Lorsque
Hoxsey refusa, Fishbein se servi de ses relations politiques pour faire
arrêter Hoxsey 125 fois en 16 mois. Les accusations (basées sur la
pratique sans permis) ont toujours été rejetées hors cour mais Fishbein
harcela Hoxsey pendant 25 ans. La seule bonne nouvelle, c’est que le
scandale forca Fishbein à démissionner.

Fishbein offrit ensuite à
Phil Hoyland, un investisseur dans Beam Ray et un ingénieur électricien
qui avait aidé à construire les instruments de fréquence, une assistance
juridique pour tenter de voler l’entreprise à Rife et aux autres
investisseurs. Un procès suivit.”

Ce procès était le
début de la fin de Rife et de ses machines. Incapable de résister aux
attaques contre son personnage et l’œuvre de sa vie au tribunal, Rife
s’écroule et se tourne vers l’alcoolisme (malgré le fait qu’il finit par
gagner sa cause). Les frais de justice l’ont ruiné et sa société Beam
Ray fit faillite.

Fishbein continua d’exercer le pouvoir de l’AMA
pour empêcher toute autre enquête scientifique appropriée sur les
revendications de Rife ou de sa machine. Les médecins qui avaient
précédemment soutenu Rife et son travail furent soudainement silencieux.
Arthur Kendall, l’un des associés de Rife, se retira soudainement au
Mexique avec un “don” d’un quart de million de dollars. D’autres
médecins reçurent des subventions importantes et les honneurs de l’AMA
leur permirent de fermer la bouche et de recommencer à prescrire des
produits pharmaceutiques. D’importantes revues médicales, principalement
financées par les recettes publicitaires de la Grande Pharma,
refusèrent de publier les travaux de quiconque impliquant les théories
de Rife ou ses machines.

Le laboratoire de Rife a également été
cambriolé et la documentation de son travail, y compris des
photographies et même des morceaux de ses microscopes, fut volée et
vandalisée. Puis, dans ce qui était trop de coïncidence pour un film
hollywoodien, le laboratoire Burnett Lab de plusieurs millions de
dollars fut incendié et détruit au moment même où ses scientifiques
étaient sur le point de corroborer les conclusions de Rife.

Le laboratoire Burnett brûlé

La
police confisqua illégalement le reste des recherches de Rife… et c’est
tout. Fishbein entrerait dans l’histoire avec une prestigieuse carrière
médicale sur le thème de “l’exposition de charlatans” (ou,
alternativement, d’ennemis financiers du modèle de médecine chimique et
chirurgicale de Big Pharma).

Ce n’était pas seulement Fishbein. Il
y eu un effort coordonné pour s’assurer que les autres médecins
n’essayaient pas de suivre les traces de Rife.

Le Dr Cornelius P.
Rhoads, oncologue, ancien de l’Institut Rockefeller et chef du service
de guerre chimique au cours des deux dernières années de la Seconde
Guerre mondiale, passa deux décennies de 1939 à 1959 à la tête du
Memorial Sloan Kettering – le principal défenseur de la chimiothérapie
au pays – où Rhoads contribua à façonner le nouveau “traitement” du
cancer par chimiothérapie. Il empêcha également d’autres médecins
d’essayer même de reproduire le travail de Rife, tirant des ficelles
pour obtenir le financement de la recherche annulé pour ceux qui
essayèrent.

Rhoads empêcha non seulement  le Dr Irene Diller
d’annoncer la découverte du micro-organisme cancéreux à l’Académie des
sciences de New York en 1950 mais, rendit Dr Caspe avec une mauvaise
enquête de l’IRS et ses fonds de laboratoire furent annulé après qu’elle
ait annoncé une découverte similaire à Rome trois ans plus tard.

Les Rhoads, il faut le souligner, entreraient aussi dans l’histoire comme meurtriers potentiels.

Dans
les années 1930, alors que Rhoads était à Porto Rico pour la
Rockefeller’s Anemia Commission, après une nuit d’ivresse où il retrouva
sa voiture vandalisée, il écrivit
une confession raciste et dégoûtante à un collègue à propos de deux
meurtres et tentatives de meurtre pour injection de cancer sur des
personnes :

“Ils [les Portoricains] sont sans aucun doute la race
d’hommes la plus sale, la plus paresseuse, la plus dégénérée et la plus
espiègle qui ait jamais habité cette sphère. Ça vous rend malade
d’habiter la même île avec eux. Ils sont encore plus bas que les
Italiens. Ce dont l’île a besoin, ce n’est pas d’un travail de santé
publique mais d’un raz-de-marée ou de quelque chose pour exterminer
totalement la population. Elle pourrait alors être habitable. J’ai fait
de mon mieux pour faire avancer le processus d’extermination en tuant 8
personnes et en transplantant le cancer dans plusieurs autres. La
question de la prise en compte du bien-être des patients ne joue aucun
rôle ici – en fait, tous les médecins se réjouissent des abus et de la
torture des sujets malheureux.”

Au moins 13 personnes sont mortes sous les “soins” de Rhoads à Porto Rico.

Le
cabinet de relations publiques Rockefeller est sorti plus tard pour
dire que Rhoads écrivat simplement une lettre “fantastique et ludique”
pour son propre plaisir, une pièce satirique. Token investigations, y
compris une initiée par le Rockefeller Institute, affirma qu’il n’y
avait aucune preuve que Rhoads ait abusé ou négligé ses patients.
Formulation intéressante.

En ce qui concerne l’histoire, vous
pouvez croire que la lettre de Rhoads n’a pas été mise en évidence dans
sa biographie autrement illustre comme pionnier de la chimiothérapie.

ET AUJOURD’HUI ?

Combien de personnes sont mortes inutilement d’un
cancer qui aurait pu être guéri rapidement, sans douleur et à peu de
frais par la technologie Rife dans les années qui se sont écoulées
depuis que ses recherches ont été supprimées ? C’est une pensée
horrible.

Ma mère a failli mourir d’un cancer. Ils lui ont
administré des traitements de chimiothérapie éprouvants ainsi qu’un
traitement dont elle a découvert par la suite qu’il ne correspondait
même pas au type de cancer dont elle avait été diagnostiquée. En fin de
compte, son système immunitaire a été complètement détruit mais son
cancer est en rémission. Les médecins lui ont dit qu’il reviendrait
probablement dans cinq à dix ans.

CE. N’EST PAS. UN REMEDE.

La
raison pour laquelle la personne moyenne croit encore qu’une
chimiothérapie dangereuse et toxique “guérit” le cancer aujourd’hui est
liée à la même force cupide derrière la raison pour laquelle la majorité
des gens continuent de faire le plein d’essence dans leur voiture
malgré le fait que des solutions de rechange beaucoup plus efficaces,
peu coûteuses et respectueuses de l’environnement existent depuis des
décennies, mais ont été supprimées jusqu’à récemment.

La cupidité,
cependant, ne peut pas garder la vérité cachée de l’humanité pour
toujours… surtout ces vérités qui sont si fondamentalement évidentes.

On
est en 2017. Depuis combien d’années les gens donnent-ils de l’argent à
la recherche sur le cancer et font-ils de la “course pour la guérison”
sans même un coup d’œil au système de médecine allopathique sur la cause
?

Bien que discrètement, nous avons maintenant des chercheurs qui
sortent du bois pour vérifier le pouvoir des fréquences de résonance
pour tuer les virus et les bactéries et même guérir des maladies
potentiellement mortelles dont le cancer. Deux médecins en 2014 ont
publié un article dans Global Advances in Health and Medicine (Avancées
mondiales dans la santé et la médecine) intitulé “Le rythme de vie
en tant que symphonie de motifs oscillatoires : l’énergie
électromagnétique et la vibration sonore modulent l’expression génique
pour la signalisation biologique et la guérison
“. Ils y ont conclu :

Par
conséquent, non seulement les produits chimiques mais aussi les
énergies physiques comme les CEM et les vibrations sonores, nos
émotions, nos pensées, nos croyances et la façon dont nous développons
nos intentions et nos rythmes de vie peuvent transformer en profondeur
notre expression génique au niveau cellulaire. Cette découverte peut
révéler des chances inattendues de développer des processus
d’auto-guérison basés sur une utilisation accrue de ce potentiel humain
remarquable…

Le paradigme qui émerge ici passe d’un
point de vue purement biochimique basé uniquement sur les concepts
physiques de transfert d’énergie et de momentum et leurs implications
dans un paradigme holistique basé sur l’information. Bien qu’un murmure
puisse être plus grave que des mots criés, la science peut maintenant
découvrir les principes de base d’une biologie informationnelle plus
subtile dans laquelle des comportements de signalisation spécifiques
peuvent apporter le pouvoir de guérison.

Le pouvoir de guérison.

Après
plus de 70 ans, nous savons tous à quel point le modèle Big Pharma qui
consiste à nous remplir de produits chimiques et à arracher nos organes
vitaux, nous a bien servis… Ce ne sont pas des “remèdes”. Ce système ne
guérit pas.

Ce n’est qu’une question de temps avant que les
milieux médicaux et scientifiques ne soient forcés d’admettre que Rife
avait raison ou qu’ils ne perdent les derniers morceaux de crédibilité
qu’ils ont dans un monde où il est devenu trop évident que nous avons
été délibérément pris en otage dans une bulle technologique… à notre
détriment.

Sources et Ressources :

http://wakingtimesmedia.com/cancer-cure-suppressed-80-years-theyre-finally-admitting-royal-rife-right/?utm_source=Waking+Times+Newsletter&utm_campaign=cf8800589f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_25f1e048c1-cf8800589f-54394837

Traduction Lucy Pitt.




Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

Voir aussi :




Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910

[Source : Les moutons rebelles ou web.archive.org]

Comment l’industrie de la santé et du bien-être ont radicalement changé

J’ai maintenant 68 ans et, depuis des années, je compte sur des solutions médicales alternatives pour presque tous mes problèmes de santé. Un changement de régime, des aromates, des vitamines, des minéraux et une bonne dose de sport ont fini par être tous les médicaments dont j’ai jamais eu besoin.

En 2010, lorsque j’avais 61 ans, j’ai guéri de l’arthrite uniquement grâce à des vitamines et des minéraux. J’étais atteint depuis que j’avais la vingtaine. Mes médecins disaient que mon arthrite n’était pas curable, mais la médecine occidentale se trompait au sujet de l’arthrite.

Après cette simple cure, j’ai arrêté de souffrir, je suis devenu sceptique, et j’ai commencé à faire des recherches sur l’histoire de la médecine en Amérique du Nord. Ce que j’ai découvert est surprenant !

Dès ma jeunesse, j’étais fasciné par la technologie médicale. Quand j’avais environ 7 ans, en 1956, une très vieille voisine utilisait un ancien appareil de stimulation musculaire électrique sur ses muscles jambiers, qui étaient crispés. Elle racontait que ça lui faisait du bien.

En 1963, j’avais 14 ans. Mes parents partirent en vacances dans la Barbade, et me laissèrent avec un couple letton, propriétaire d’une ferme dans la campagne de Hamilton, dans l’Ontario. Ils faisaient pousser de nombreuses plantes mystérieuses appelées « herbes médicinales » guérisseuses dans leur ferme. Lorsqu’il me parlèrent de la phytothérapie en Lettonie, j’étais surpris d’apprendre que les médicaments provenaient d’herbes médicinales.

Mes parents ne connaissaient rien quant au rôle médical des herbes médicinales. Jusqu’alors, dans toute mon éducation, le sujet des « herbes médicinales » n’était jamais abordé. Quand j’ai effectué des recherches à ce sujet à la bibliothèque du coin, j’ai découvert que les herbes médicinales étaient utilisées pour faire des médicaments depuis des milliers d’années. Comment est-ce que l’histoire de la phytothérapie a-t-elle été quasiment effacée vers la moitié du 20ème siècle ?

L’histoire cachée des thérapies alternatives

En tant qu’inventeur, à l’âge de 65 ans, j’ai conçu des appareils électro-médicaux de stimulation cérébrale pour égayer l’humeur et pour relaxer.

Je fus étonné d’apprendre que des machines similaires étaient utilisées en France en 1903. Et j’étais étonné d’apprendre que l’électro-médecine fut utilisée pour la première fois en Egypte Ancienne, à l’aide d’anguilles électriques, qui servaient à traiter les migraines.

Dans la Rome Antique, les poissons électriques étaient utilisés pour traiter l’épilepsie et les maux de tête. L’électro-médecine est restée populaire dans le monde jusqu’au 20ème siècle, sauf en Amérique du Nord, où elle était quasiment inconnue jusqu’à la fin des années 1980. Comment est-ce que le l’usage des traitements électro-médicaux a été pratiquement effacé de notre culture nord-américaine ?

Les origines de la médecine occidentale

La création de la médecine moderne commence avec John D. Rockefeller (1839 – 1937), qui était baron du pétrole, et premier milliardaire d’Amérique. Dans les années 1800, l’industrie pétrochimique furent crées via la « chimie biologique » ou la chimie du charbon. Dans les années 1800, il est devenu apparent que divers remèdes à base d’herbes traditionnels contenaient des ingrédients actifs appelés « alcaloïdes ».

Ces alcaloïdes pouvaient souvent être produits de manière synthétique par l’industrie pétrochimique. Parfois, l’ingrédient actif d’une herbe médicinale pouvait être chimiquement modifié et breveté. Ce nouveau business était appelé « l’industrie pharmaceutique ». Le brevet médical en résultant pouvait se vendre très cher, en comparaison avec l’herbe dont il était dérivé.

Dès le début du 20ème siècle, Rockefeller contrôlait 90% de toute la production pétrolière aux USA, à travers une multitude de compagnies pétrolières qu’il possédait. En 1900, il y avait environ 1 000 voitures qui roulaient à l’essence. Les voitures ne pouvaient donc pas rapporter beaucoup. Cependant, l’industrie pétrochimique était florissante.

L’industrie pétrochimique promettait d’être l’une des parties les plus profitables de l’industrie pétrolière. Rockefeller investissa fortement dans les compagnies pharmaceutiques nouvellement créées. Il fonda la Fondation Rockefeller en 1913, et se focalisa sur les industries pharmaceutiques, et l’éducation médicale.

En 1900, Andrew Carnegie était lui aussi très riche. À la base, il avait fait fortune en investissant dans Columbia Oil en 1862, et il avait fait encore plus fortune dans l’acier. Il lança la Fondation Carnegie en 1905. La fondation était réputée pour son expertise en financement, et dans l’exécution d’entreprises à vocation éducative.

Le rapport Abraham Flexner

Début 1900, la toute récente American Medical Association, ou AMA, comprit que l’éducation médicale était dans un état chaotique. Elle décida donc de créer le Council of Medical Education, en 1904, afin d’étudier le besoin d’améliorations dans l’éducation.

Néanmoins, l’AMA ne pouvait se permettre de financer l’étude. Henry Pritchett, membre de la Fondation Carnegie, proposa de l’argent, et recruta Abraham Flexner pour mener à bien l’étude.

La Fondation Carnegie reprit ensuite la direction du Conseil d’Education Médicale, et investissa des millions de dollars dans le projet. Elle étudia chaque école médicale d’Amérique du Nord, et publia un compte-rendu en 1910, intitulé rapport Abraham Flexner. En toute honnêteté, le rapport Abraham Flexner contribua au moins à standardiser les pratiques médicales. Mais il eut également de nombreux effets négatifs.

L’étude fut financée par la Fondation Carnegie, avec des donations de John D. Rockefeller et d’autres industriels. En 1909, le Council of Medical Education était dirigé par les industriels. Ceux-ci étaient fortement impliqués dans l’industrie pharmaceutique, une branche de l’industrie pétrochimique.

Ces industries entraient directement en compétition avec les méthodes de guérison traditionnelles, telles que la phytothérapie, l’électro-médecine, la naturopathie, le massage, l’alimentation, le sport, etc.

Les effets du compte-rendu sur d’autres branches médicales est bien résumé par l’entrée de Wikipedia sur le rapport Abraham Flexner :

« On ordonna aux écoles médicales offrant un entraînement dans diverses disciplines, y compris la thérapie par champ électromagnétique, la photothérapie, la médecine éclectique, le physio-médicalisme, la naturopathie et l’homéopathie, soit de laisser tomber ces cours de leur cursus, ou de perdre leur habilitation et leur soutien garanti. Quelques écoles résistèrent pendant un moment, mais elles finirent toutes soit par obtempérer, soit par fermer leurs portes. »

Le rapport Abraham Flexner a également marqué le début de la fin de la maïeutique aux USA et au Canada. Après 1910, aux Etats-Unis et au Canada, les Etats et provinces interdirent le métier de sage-femme les uns après les autres.

En 1929, l’Institut Carnegie fut habilité à exercer son autorité sur les écoles médicales du Canada et des USA. Toutes les écoles médicales qui ne respectaient pas le rapport Abraham Flexner mirent la clé sous la porte.

Après 1935, les écoles médicales ne proposaient que des approches pharmacologiques, y compris des vaccins et de la chirurgie. Toutes les autres approches sanitaires traditionnelles furent effectivement éliminées de l’éducation médicale.

Après le publication du rapport, les Afro-Américains et les femmes furent expulsés de la pratique médicale. Ce fut malheureux pour les femmes et les Afro-Américains, parce qu’avant 1910, il y avait beaucoup d’Afro-Américains et de femmes médecins.

En 1950, notre culture médicale nord-américaine avait été purgée de toute approche médicale traditionnelle. Seules les méthodes de l’industrie pharmaceutique, ainsi que les vaccins et la chirurgie, furent conservés.

Au fur et à mesure que les vieux médecins prirent leur retraite, la phytothérapie, la naturopathie, l’électro-médecine, les massages et autres thérapies alternatives furent toutes oubliées, sans exception. Elles furent qualifiées de « médecine de charlatans », un terme popularisé après le rapport Abraham Flexner. La médecine de Rockefeller devint la médecine du courant dominant.

La ré-émergence des approches médicales traditionnelles dans les années 1960

Lorsque j’avais 17 ans, je faisais partie de la sous-culture hippie, et les herbes, les vitamines, les minéraux, l’acupuncture, la marijuana et les massages devinrent subitement cool. Nous avons contribué à la réforme de la scène médicale canadienne. En moins de dix ans, on trouvait des herbes, minéraux et vitamines partout.

Les magasins bio fleurissaient. Des années 1970 à aujourd’hui, des études scientifiques ont montré que les herbes fonctionnaient vraiment. Divers héros du monde scientifique ont protégé notre liberté, notamment des personnes telles que Linus Pauling, pour son soutien apporté à la vitamine C.

Heureusement, les temps changent, et les médecins écoutent les requêtes de leurs patients orientés vers la médecine naturelle. Aujourd’hui, de nombreux physiciens collaborent avec des naturopathes et chiropracteurs.

Mon propre médecin de famille, qui est ouvert d’esprit, ne me force pas à acheter des médicaments sur ordonnance. C’est encourageant de voir des médecins, comme Andrew Weil, qui travaillent sur la promotion d’un modèle de santé plus équilibré, incluant toutes les options, au niveau universitaire.

On ne peut pas blâmer les médecins du 20ème siècle pour leurs penchants pharmacologiques. Leur système éducatif a été compromis par les intérêts des industriels qui ont financé le rapport Abraham Flexner de 1910.

Protéger l’accès aux herbes et aux suppléments

Au Canada et aux USA, au cours de ma vie, il y a eu de nombreuses tentatives visant à établir des standards chers et excessivement rigoureux pour les herbes et suppléments qui sont relativement sûrs, par rapport aux médicaments. Ceci menace les herboristes et autres praticiens de médecine alternative.

C’est une menace sur la disponibilité de ces aides sanitaires. On ne peut que présumer que ces efforts étaient stimulés par les lobbyistes de l’industrie du médicament. Les groupes citoyens des USA et du Canada se sont fortement opposés aux nouvelles législations proposées, et nous les avons efficacement vaincus grâce à des pétitions adressées à nos Membres du Parlement au Canada ou membres du Congrès au USA. Une vigilance constante est requise de la part des citoyens.

Nous devons développer un système de test basique à double aveugle

Les médicaments font l’objet de tests approfondis pour être vérifiés d’un point de vue médical. Les herbes importantes, telles que le curcuma, ou les minéraux tels que le bore, sont raremet analysés, parce qu’ils ne permettent aucun profit. Néanmoins, les générations actuelles et futures seraient fortement récompensées si on réalisait l’analyse d’herbes et de suppléments.

Ceci pourrait être effectué à l’aide de la technologie moderne, en créant un site de test basique à double aveugle, où les données pourraient provenir de personnes ayant décidé de devenir leur propre « cobaye ». Les échantillons et placebo pourraient être envoyés par mail avec des numéros d’identification. On peut le faire ! Qui veut proposer une solution ?

Nous avons besoin d’une approche équilibrée

Les médicaments pharmaceutiques pour le traitement des maladies ont leur place dans le traitement de certaines maladies. Les antibiotiques ont révolutionné le domaine de la santé. Les anesthésiants ont rendu la chirurgie indolore.

Les approches médicales alternatives ont du mérite, et les approches alimentaires peuvent parfois même soigner les maladies, ce qui fait que nous n’aurions plus besoin de traitements ! Ces alternatives doivent co-exister avec la médecine pharmaceutique comme options que les guérisseurs peuvent recommander.

Par Ian Faulkner

Traduit par Valentin MelchisédechChercheurs de Vérités