1968-2018 : la descente aux enfers !

[Source : Les moutons enragés]

1968-2018 : la descente aux enfers !

Auteur : Claude Janvier

La crise sociale des Gilets Jaunes permet d’analyser ce qui s’est réellement passé depuis un peu plus de 50 ans. Les quelques miettes de droits acquis sont de plus en plus enfouies sous une dictature policière mondialiste. 

Les manifestations des Gilets Jaunes réprimées violemment depuis le début, illustrent mes propos ci-dessus. Pour preuve : au moins 10 morts sur des sites occupés par les Gilets Jaunes, 12 yeux crevés, 3 mains arrachés. En tout, 2891 blessés.

Au-delà des exagérations journalistiques qui rabâchent sans cesse que les Gilets Jaunes sont violents, il n’en est rien. Les quelques casseurs infiltrés n’entrent pas dans ce débat, ainsi que les quelques débordements. Si les 200 000 manifestants dans les rues lors de l’acte IV avaient été vraiment violents, le coup d’état aurait déjà eu lieu et l’armée serait depuis sur le pied de guerre. C’est peut-être pour ça que Macron vient d’accorder une prime exceptionnelle aux généraux. Armée bien payée, sécurité renforcée et soulèvement annihilé .  *1

Castaner et quelques procureurs ont beau aboyer que la France est dans un climat insurrectionnel, il n’en est rien. Mais il faut bien justifier l’emploi des armes de guerre, des chars remplis de poudre incapacitante et des milices plus ou moins privées. Excellente excuse aussi pour dédouaner les violences policières de plus en plus nombreuses. Le permis de mutiler et de tuer est open.

Revenons à la descente aux enfers depuis 68. En fait, la dégringolade commence bien avant, au moment où les plans mondialistes ont été mis en place. Impossible dans un court billet de tout exposer, mais dans les grandes lignes, on peut élaborer une synthèse.

À l’ouest la main mise américaine en Europe commence en 1917. Coïncidence ou pas, la révolution bolchevique démarre la même année.

24 octobre 1945, création de l’ONU. Grande base de la mondialisation. L’ONU est là pour garantir la paix dans le monde. Vu le nombre de conflits depuis sa création, elle a échoué. Mais elle permet d’étendre et de dicter la loi des pays industrialisés vers le reste du monde.

Création de l’OMS 7 avril 1948. Sous couvert d’actions humanitaires, pas mal de scandales. Les vaccins en sont un exemple *2 et *3 (Roselyne Bachelot et le H1N1)

Parallèlement, l’AAP (Association Américaine de Psychiatrie, fondée en 1844), explose en budget et en expérimentation diabolique depuis 1945.

Extrait de Wikipédia :  » La lobotomie connaît son essor après la Seconde Guerre mondiale, notamment avec l’invention américaine de Walter Freeman : le pic à glace. On estime que quelque 100 000 patients furent lobotomisés dans le monde entre 1945 et 1954 dont la moitié aux États-Unis. Freeman parcourt les États-Unis dans les années 1950 dans un autocar équipé pour pratiquer des lobotomies « en série », enfonçant ce pic à glace dans le lobe orbitaire des patients après avoir soulevé la paupière (lobotomie trans-orbitale), moyennant parfois une anesthésie locale. Cette pratique, le plus souvent combinée à des électrochocs, a alors un grand succès (grand mouvement de « l’hygiène mentale ») et on estime que Freeman à lui seul lobotomisa quelque 2 500 patients (ou 4 000 patients selon l’article « Lobotomie »).

On cauchemarde. Comment peut-on faire confiance encore aujourd’hui à une pseudo-science qui continue à pratiquer des électrochocs ? Pardon, le terme est plus chic aujourd’hui : l’électrochoc est devenu sismothérapie. Une petite sismo ma chère ? Un électro chic ?

Et pourtant, la psychiatrie et la psychologie ont envahi notre quotidien. Pire que la gangrène. Si vous cherchez qui est responsable du déclin culturel de notre civilisation, vous avez une partie majeure de la réponse. D’œuvres d’art hideuses achetées à prix d’or par nos institutions en passant par le groupe « musical » invité par Macron le 21 juin dernier à l’Elysée conforteront cette déduction. *4 (Jamais entendu quelque chose d’aussi nul et de mauvais goût. Un spectacle dégradé, autorisé, et voulu par le maître des lieux)

Le ministère de l’Éducation nationale n’est pas en reste. Il est totalement anéanti par les Psychs. Pour preuve, le niveau catastrophique des élèves aujourd’hui. Le niveau d’éducation est complètement à la ramasse. Pas étonnant que bon nombre de jeunes soient paumés et incapables de travailler correctement.

En résumé, nous avons la main mise américaine et européenne sur le monde entier. La grande finance internationale (Rothschild, Rockefeller, Morgan Sachs, Georges Soros, Bill Gates), les géants de la chimie (Monsanto, Syngenta), les géants agro-alimentaires (Nestlé, Associated British Foods PLC, Coca-Cola, Danone, Général Mills), les laboratoires pharmaceutiques (Bayer, Hoechst), les ventes d’armes (Palmarès dans l’ordre : USA, Russie, France, Allemagne et Chine), les pétroliers (ExxonMobil, BP, Total), les services secrets et une immigration massive incontrôlée et déstabilisante. (Une immigration bien faite est nécessaire. Pas le pacte de Marrakech que Macron vient de signer *5)

Revenons aux évènements de 1968 :
Les prémices du mouvement de contestation ont effectivement eu lieu le 22 mars 1968, à l’issue d’une assemblée générale emmenée par Daniel Cohn-Bendit à la faculté de Nanterre. (Bien rangé et riche le lascar. Mais pas blanc-bleu).
Ces événements, enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante à Paris, puis gagnant le monde ouvrier  par le biais des syndicats sur une grande partie du territoire, constituent le deuxième plus important mouvement social de l’histoire de France du XXe siècle. (le plus important mouvement social étant celui de 1936)

À l’aube du 21eme siècle le mouvement social des Gilets Jaunes dépasse le mouvement de mai 68. Aura-t-il gain de cause ? Je l’espère.

Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968 survient au terme d’une décennie de prospérité inégalée. Sur le plan économique, c’est l’apogée des « Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l’ordre de 5  %.

Chiffres de 1968 :
– nombreuses fermetures d’usines dans le textile, la mécanique, la métallurgie
– entre 470 000 et 500 000 demandeurs d’emploi
– cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté
– deux millions de personnes perçoivent des salaires de l’ordre de 400 ou 500 francs par mois.
– Bidonvilles à Nanterre

Chiffres de 2018 :
– Les bidonvilles n’existent plus, mais les SDFs s’entassent sous les ponts. 14,628 millions de personnes touchées par la crise du logement selon la fondation Abbé Pierre *6
– la plupart des usines importantes ont fermé et ou sont délocalisés.
– 3,718 millions de demandeurs d’emploi
– 8,8 millions de pauvres

Pourtant, 68 a débouché sur une augmentation de 35 % du SMIG à 600 francs par mois et de 10 % d’augmentation des salaires. (entre autres)

Cherchez l’erreur. Incompétence des gouvernements depuis 68 ? Incontestablement car la situation s’est considérablement dégradée.

Un vernis social bobo inventé depuis Mitterrand a donné l’impression que le SMICARD était plus heureux. Il n’en est rien.

Les bobos ont brouillé les pistes en changeant les appellations et en nous assommant de taxes indirectes. Ils ont donné l’impression de prendre en considération la France d’en bas. Ça fait plus chic d’appeler sa femme de ménage une technicienne de surface. L’éboueur a eu droit à son terme ronflant : un agent de propreté urbaine et caissière des supermarchés est devenu hôtesse de caisse … Tout ce cirque est à vomir, car la paye et les conditions de travail ont peu évolué. Nombreux CDDs et cadences infernales dans les grandes surfaces….

La loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, a bien enfoncé le clou. Depuis l’État, passe par le système des banques privées  pour financer son endettement et surtout il n’est plus maître de sa monnaie. Mais au fait Emmanuel Macron, est lui aussi, issu de la banque Rothschild… Voyez-vous le lien ?

Dégringolade masquée mais réelle depuis 68. La mondialisation voulue par une poignée de milliardaires sordides et criminels est de plus en plus omniprésente.

En 1995, l’OMC a vu le jour. Inconnue du grand public, l’Organisation Mondiale du Commerce a été créée dans le but d’étendre l’hégémonie économique des USA en Europe. [Note du Nouveau Monde : l’ancêtre de l’OMC était le GATT, créé en 1947 et entré en vigueur en 1948]. Le TAFTA (Traité Transatlantique) est toujours dans les tuyaux. Le CETA est déjà en vigueur et c’est un désastre, sauf pour les USA of course. *7

Les mondialistes ont avancé leurs pions soigneusement. La seule inconnue reste le facteur humain. Ils ne pouvaient pas prévoir que les gueux se réveilleraient. Le pion Macron va sauter ou alors la situation va se durcir encore plus. Nous avons déjà un état policier, avec tout juste le droit de s’exprimer. (pour combien de temps encore ?)

Bruxelles à la botte des USA est un rouleau compresseur. Aidé du Gladio de l’OTAN *8, de l’Eurogendfor *9, et des milices privées (Benalla and cie) , les heures les plus sombres de l’histoire risquent de nous envahir de nouveau. D’ailleurs, Edouard Philippe annonce un durcissement de la répression. *10

Face à cette dictature mondiale, un seul adage à appliquer pour nous et nos générations futures :
« Pire que les bruits de bottes, le silence des pantoufles ».

Claude Janvier

*1 http://www.fawkes-news.com/2019/01/le-gouvernement-octroie-une-prime.html

*2 https://www.alterinfo.net/L-OMS-avance-en-secret-pour-mener-a-bien-son-projet-de-vaccination-obligatoire-et-son-programme-demographique_a34965.html

*3 https://www.jp-petit.org/Presse/curseur/enquete_sur_OMS.htm

*4 https://www.youtube.com/watch?v=r8TxKhqY2vM

*5 https://fr.sputniknews.com/international/201812191039364411-pacte-marrakech-information-cachee/

*6 https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-nombre-de-sdf-augmente-de-50-en-10-ans-denonce-la-fondation-abbe-pierre-1485854307

*7 https://www.huffingtonpost.fr/jose-bove/nationalisme-ceta-canada_a_21714673/

*8 http://www.alterinfo.net/Reseau-terroriste-de-l-OTAN-La-liaison-djihadistes-et-une-operation-Gladio-2-0-se-confirme_a109934.html

*9 https://lesobservateurs.ch/2014/11/21/arriva-eurogendfor-gestapo-al-soldo-dei-burocrati-di-bruxelles-prove-di-dittatura-ue/

*10 http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/gilets-jaunes-philippe-au-20h-de-tf1-pour-des-annonces-dordre-public-face-aux-violences/ar-BBRV9Xz?li=BBoJIji&ocid=hpdhp




Le réseau 5G périlleux – La vitesse au lieu de la sécurité

[Version française non corrigée : http://www.relaxation-sante.com/]

[Source : The Truth About Cancer — (La vérité sur le cancer)]

Le réseau 5G périlleux – La vitesse au lieu de la sécurité

Par Ty Bollinger

Close up of group of friends reading messages on smartphones and using wifi

Aujourd’hui, la plupart des Américains sont constamment connectés au monde de l’information numérique via les smartphones et autres appareils mobiles. On estime que 95% possèdent un type de téléphone portable, tandis que 77% possèdent un smartphone – qui fonctionne actuellement sur la technologie 4G.1,2

Selon des experts techniques, au moins une centaine d’opérateurs de télécommunication du monde entier se préparent à passer à la technologie 5G, qui devrait être pleinement déployée d’ici 2020. Il sera nécessaire de faire fonctionner les 28 milliards d’appareils en ligne estimés en ligne. avant 2021.2 Avant de poursuivre, comprenons ce que signifient tous ces «G» et ce à quoi la 5G est conçue.

Qu’est-ce que la 5G et que fera-t-il?

Le «G» en 3G, 4G et 5G signifie «génération». La première technologie de téléphonie sans fil a marqué l’apparition de la première génération. Plus tard, la 2G a commencé lorsque les gens ont pu envoyer des messages texte entre leurs téléphones.

L’avènement de la 3G a permis aux gens de passer des appels, envoyer des SMS et de naviguer sur Internet à l’aide de leur téléphone, tandis que la 4G offrait un accès sans fil plus rapide et une meilleure connectivité. L’évolution à long terme (LTE) a donné à la 4G un accès encore meilleur et des vitesses plus rapides.

La 5G a été conçue pour étendre considérablement la technologie 4G LTE afin d’augmenter considérablement la capacité de stockage, tout en augmentant les vitesses de connexion et de navigation.

À l’heure actuelle, les entreprises de sans fil en sont encore au stade des tests et des prototypes en ce qui concerne la technologie 5G. Cependant, la 5G est déjà en cours de déploiement dans plusieurs villes test, notamment Sacramento, Washington DC, Atlanta, Dallas, Miami et New York.3

Selon Verizon, lorsqu’elle se matérialisera enfin, la 5G fournira « environ 50 fois le débit de la 4G LTE actuelle, une latence de quelques millisecondes » et sera en mesure de «gérer de manière exponentielle davantage d’appareils connectés à Internet», ce qui devrait «prendre en charge la [… ] explosion de l’Internet of Everything ».2

La technologie 5G devrait avoir des effets positifs sur le support client, la productivité des employés et la qualité des produits. Les joueurs, qui dépendent des connexions hautes performances nécessaires pour jouer sur les réseaux mobiles, vont également adorer la 5G.

La 5G aura également un impact considérable sur ce qu’on appelle «l’Internet des objets» – le réseau d’appareils physiques, de véhicules et d’appareils ménagers contenant l’électronique et les logiciels qui leur permettront de se connecter efficacement les uns aux autres, tout en collectant des données. et échanger des informations.

Il ne fait aucun doute que le lancement de la 5G entraînera une augmentation spectaculaire de l’utilisation du téléphone portable, du nombre d’émetteurs, ainsi que du nombre et de la variété d’appareils compatibles avec Internet.

woman feeling pain from cell phone

C’est très excitant du point de vue technologique, mais que signifie la 5G pour notre santé et notre bien-être, d’autant plus qu’il a déjà été prouvé qu’une exposition à un rayonnement équivalent à celui d’une tour de téléphonie cellulaire provoquait le cancer chez des souris lors d’expériences en laboratoire?4

Voyons comment la 5G sera déployée pour comprendre les effets qu’elle est susceptible d’avoir sur notre santé.

Comment la 5G sera-t-elle déployée?

Pour permettre le déploiement 5G, les fournisseurs de services sans fil utiliseront des ondes submillimétriques et millimétriques dans des gammes de fréquences comprises entre 6 GHz et 100 GHz et au-delà, de sorte que davantage de données puissent être transmises dans le même délai.3,5

Cependant, ces ondes haute fréquence ne peuvent pas transporter de données très loin.Pour les utiliser, les entreprises de téléphonie mobile devront mettre en place une vaste infrastructure comprenant littéralement des milliers de petits émetteurs afin d’accroître la portée et la capacité du signal. On estime qu’un émetteur devra être placé tous les deux à dix maisons séparément.3

Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de cela?

Les champs électromagnétiques (CEM) non ionisants sont générés par des appareils émettant des rayonnements RF, notamment des téléphones portables, des téléphones sans fil et leurs stations de base, une connexion Wi-Fi, des antennes de diffusion, des compteurs intelligents et même des moniteurs pour bébé. Les dispositifs et infrastructures électroniques utilisés pour fournir de l’électricité générant des champs électromagnétiques à très basse fréquence produisent également des champs électromagnétiques.

La proximité de ces appareils, des tours de téléphonie mobile et des émetteurs augmente le risque d’effets néfastes sur la santé du fait de l’exposition aux CEM. L’augmentation massive du nombre d’émetteurs requis pour permettre le déploiement de la 5G signifie qu’il peut devenir impossible d’éviter l’exposition.

cell phone tower

Malgré les protestations communautaires et les litiges municipaux, de nombreux gouvernements d’États, ainsi que le gouvernement fédéral, souhaitent autoriser l’installation d’émetteurs 5G devant les maisons sans le consentement des propriétaires.6

La perspective de tant d’émetteurs émettant des radiations a alarmé les experts de la santé qui s’inquiètent à juste titre de leurs éventuels effets néfastes sur notre santé, en particulier compte tenu des résultats préliminaires d’une étude du gouvernement fédéral.7

Le déploiement de la 5G entraînera des niveaux de RF supérieurs à ceux de la 3G et de la 4G

Les documents montrent que les entreprises sont conscientes du fait que le déploiement de la 5G entraînera des niveaux plus élevés de rayonnements radiofréquences nocifs à proximité des émetteurs 5G, par rapport aux 3G et 4G.8 Selon un expert de haut niveau dans le domaine des champs électromagnétiques et de la santé chez Ericsson Research, le déploiement proposé du réseau 5G présentera des défis difficiles – telles que des évaluations plus complexes de la conformité aux CEM et des exigences de conception de site, ainsi que des zones d’exclusion plus vastes.8

Des pays tels que la Chine, l’Inde, la Pologne, la Russie, l’Italie et la Suisse ont des limites de rayonnement inférieures à celles des États-Unis. Jusqu’à présent, ils ont refusé l’autorisation du déploiement de la 5G, car l’accroissement correspondant des niveaux de rayonnement dépasserait ces limites.

Selon Ericsson, si la limite nationale des champs électromagnétiques pour un pays donné est le dixième de la limite standard internationale proposée en 1998 par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) 9, la taille de la zone out « très difficile ». Si la limite nationale était égale à un centième de celle de l’ICNIRP, la taille de la zone d’exclusion rendrait apparemment le déploiement de la 5G «un problème majeur, voire impossible».

La 5G affectera-t-elle notre santé?

Avant de discuter des ramifications de la 5G sur la santé, tenez compte de ceci: des preuves scientifiques publiées et examinées par des pairs indiquent que même les technologies sans fil actuelles d’exposition aux radiofréquences posent un risque grave pour la santé des êtres humains, des animaux, des plantes et de l’environnement.3

Par exemple, il a été démontré que les fréquences sans fil dans la plage millimétrique et submillimétrique interagissent directement avec notre peau, en particulier les glandes sudoripares. Notre peau est notre plus grand organe. L’ICNIRP, tout en élaborant des recommandations sur les limites d’exposition du public, semble envisager de classer notre peau comme une extrémité. En d’autres termes, notre peau serait classée dans la catégorie des membres plutôt que de la tête ou du torse, ce qui lui permettrait d’être exposée à plus de radiations que ce qui serait autrement autorisé.3

Dans son rapport «Un avenir sans fil 5G: cela nous donnera-t-il une nation intelligente ou contribuera-t-il à un pays insalubre?». Cindy Russell soulève d’autres préoccupations concernant la sécurité de base des technologies sans fil actuellement utilisées10. Elle souligne que les fréquences 5G proposées n’ont pas été testés pour la sécurité à court ou à long terme.

5G LTE

Le rapport de M. Russell, fondé sur un examen des dizaines d’études réalisé en 1998,11 explique les fondements scientifiques de l’électrosensibilité et des dommages biologiques causés par les CÉM. Il détaille en outre les nombreux effets indésirables des fréquences de la 5G, notamment les arythmies, la variabilité du rythme cardiaque, les effets bactériens, la résistance aux antibiotiques, les effets sur le système immunitaire, les effets de la chromatine, les effets tératogènes, la modification de l’expression des gènes et la cataracte.10,11

Le Dr. Russell prévient: « La possibilité d’induction d’effets néfastes sur la santé par une irradiation locale de faible intensité MMW (ondes millimétriques) est potentiellement importante pour la définition de normes de santé et de sécurité et requiert une attention particulière. »

Pour protéger la santé publique, le Dr Russell recommande, entre autres, les étapes suivantes :

  • Déploiement des technologies 5G uniquement après l’achèvement d’études sur leur impact sur la santé
  • Création d’une agence multidisciplinaire indépendante chargée de définir les règles de sécurité, les tests avant commercialisation et les besoins en matière de recherche dans un environnement transparent avec la participation du public
  • Étiquetage des informations sur les champs électromagnétiques sur les dispositifs, ainsi que des avertissements de précaution appropriés.

Il a également été démontré que les champs électromagnétiques déclenchent le stress oxydatif,10 défini comme un déséquilibre entre les radicaux libres et les espèces réactives de l’oxygène et leur élimination par des mécanismes de protection appelés antioxydants. Ce déséquilibre est connu pour déclencher de nombreuses maladies aiguës et chroniques.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe actuellement les champs électromagnétiques associés aux RF comme «potentiellement cancérogènes pour l’homme».3,5 Toutefois, selon une récente monographie publiée dans la revue Environmental Research, l’utilisation du téléphone portable est associée à un risque accru de lésions cérébrales, tumeurs du nerf vestibulaire et des glandes salivaires, ainsi qu’un risque potentiellement plus élevé de cancers du sein, des testicules et de la thyroïde.12

Sur la base de ces preuves, les auteurs de la monographie recommandent que la catégorisation actuelle du RFR par le CIRC en tant que cancérogène possible pour l’homme soit transformée en cancérogène pour l’homme.

Les champs électromagnétiques peuvent sérieusement compromettre notre santé. Malheureusement, comme il s’agit de la première génération à être exposée dès sa naissance à des niveaux de radiofréquences artificiels aussi élevés, il faudra des années, voire des décennies, pour que toutes les conséquences sur la santé soient connues.

Pour ces raisons, de nombreux experts recommandent vivement que des recherches sur les effets de la 5G sur la santé humaine soient menées et que les limites d’exposition existantes soient réexaminées et révisées afin de garantir la protection des personnes et de l’environnement.

Par exemple, M. Russell appelle les longueurs d’ondes RF auxquelles nous sommes actuellement exposés «une toxine pour les systèmes biologiques» et recommande un moratoire sur le déploiement de la 5G, ainsi que la création de conseils consultatifs indépendants sur la santé et l’environnement, composés de membres possédant une expertise spécifique des effets biologiques de Exposition RF.13

Les études du programme national de toxicologie

La FDA a chargé le National Toxicology Program (NTP) d’étudier l’exposition aux RF des téléphones portables car, comme nous l’avons déjà vu, la plupart des Américains l’utilisent. En outre, les directives de sécurité actuelles visent uniquement à protéger les utilisateurs contre les blessures graves en raison de la chaleur générée par les téléphones cellulaires, alors que les effets potentiels sur la santé d’une exposition à long terme au rayonnement des téléphones portables sont mal connus. Certaines études humaines ont montré des preuves limitées d’un risque accru de cancer lié à l’utilisation d’un téléphone cellulaire.

Pour ces études, les rats ont été exposés à des fréquences 2G et 3G de 900 et 1900 mégahertz – actuellement utilisées dans les appels vocaux et les textos aux États-Unis – pendant un total d’un peu plus de 9 heures par jour, pendant 10 minutes à 10 heures et 10 minutes. minute par incréments. Des résultats partiels, rapportés en mai 2016, ont révélé une faible incidence de tumeurs dans le cerveau et le cœur de rats mâles.7 Des tumeurs ont été rapportées ailleurs, chez des rats mâles et femelles, mais ces résultats ne sont pas encore concluants.14

microscope

Les résultats complets de ces études, attendus plus tard en 2018 ou début 2019, aideront le gouvernement fédéral à mieux comprendre les risques, pour la santé, de l’exposition aux rayonnements des téléphones cellulaires et joueront probablement un rôle important dans la détermination des futures politiques gouvernementales en matière de sécurité d’utilisation du téléphone cellulaire.

Un appel extraordinaire

Le numéro de décembre 2015 de l’European Journal of Oncology contient un document extraordinaire appelé «International EMF Scientist Appeal» (Appel international de scientifiques de la FEM), dans lequel plus de 240 scientifiques de 40 pays – qui sont eux-mêmes activement engagés dans l’étude des effets biologiques et sur la santé des substances non ionisantes. CEM – ont publié une déclaration selon laquelle le poids global des preuves rapportées dans les études scientifiques examinées par des pairs est fortement favorable à la prise de mesures de précaution supplémentaires pour réduire ou éliminer l’exposition.15

Cet appel a été soumis aux Nations Unies, à l’OMS et au Programme des Nations Unies pour l’environnement, ainsi qu’à tous les pays membres des Nations Unies.

Le paragraphe d’introduction dit :

De nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et nationales. Les effets incluent un risque accru de cancer, un stress cellulaire, une augmentation des radicaux libres nocifs, des dommages génétiques, des changements structurels et fonctionnels du système reproducteur, des déficits d’apprentissage et de mémoire, des troubles neurologiques et des effets négatifs sur le bien-être général de l’homme. Les dommages vont bien au-delà de la race humaine, car il existe de plus en plus de preuves d’effets nocifs sur la vie tant végétale qu’animale.

puppy smelling flower

Selon les scientifiques qui ont rédigé le présent appel, les agences responsables de la mise en place de normes de sécurité ont échoué à créer et à appliquer des directives appropriées pour protéger notre santé et notre bien-être, en particulier les enfants, qui sont plus sensibles aux CEM.

Par exemple, en 1998, l’ICNIRP a publié les «Lignes directrices pour limiter l’exposition aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques variables dans le temps (jusqu’à 300 GHz)».9 Ces lignes directrices sont acceptées par l’OMS et de nombreux pays. En fait, l’OMS a appelé toutes les nations à adopter ces directives afin d’encourager la normalisation mondiale des normes de sécurité relatives aux CEM.

En 2009, l’ICNIRP a publié un communiqué dans lequel elle affirmait réaffirmer ses principes directeurs de 1998, car apparemment, la littérature scientifique publiée depuis «ne fournit aucune preuve d’effets néfastes inférieurs aux restrictions de base et ne nécessite pas de révision immédiate de ses principes limiter l’exposition aux champs électromagnétiques à haute fréquence ».16

Plus de 240 scientifiques ayant signé l’appel sont en profond désaccord avec l’ICNIRP. Ils affirment que de plus en plus de preuves scientifiques contredisent les affirmations de la CIPRNI – autrement dit, que ces directives sont insuffisantes pour protéger la santé publique.

L’OMS a adopté la classification du CIRC des champs électromagnétiques à très basse fréquence en 2002 et la RF en 2011. Selon cette classification, les champs électromagnétiques sont un possible cancérigène pour l’homme, comme nous l’avons noté précédemment. Malgré cela, l’OMS maintient qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour justifier l’abaissement des limites d’exposition aux CEM.

Les signataires de l’appel ont recommandé que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) finance un comité multidisciplinaire indépendant chargé d’explorer d’autres options permettant de réduire l’exposition humaine aux RF et aux champs électromagnétiques à très basse fréquence.

Les signataires déclarent en outre que, même s’il est essentiel que l’industrie soit impliquée et coopère dans ce processus, elle devrait être empêchée d’influencer de quelque manière que ce soit ses processus ou ses conclusions.

Enfin, les signataires de ce document ont également demandé collectivement que des mesures soient prises pour :

  • Protégez les enfants et les femmes enceintes
  • Renforcer les directives et les normes réglementaires
  • Encourager les fabricants à développer une technologie plus sûre
  • Maintenir une qualité d’alimentation adéquate et assurer un câblage électrique approprié dans les services publics responsables de la production, du transport, de la distribution et de la surveillance de l’électricité, afin de minimiser les courants de terre nocifs
  • Informer pleinement le public des risques potentiels pour la santé liés à l’énergie électromagnétique et enseigner les stratégies de réduction des méfaits
  • Sensibiliser les professionnels de la santé aux effets biologiques de l’énergie électromagnétique et les former à traiter les patients présentant une sensibilité électromagnétique
  • Persuader les gouvernements de financer la formation et la recherche sur les champs électromagnétiques et la santé indépendamment de l’industrie, tout en imposant une coopération entre l’industrie et les chercheurs
  • Veiller à ce que les médias divulguent les relations financières des experts avec l’industrie lorsqu’ils citent leurs opinions sur les aspects liés à la santé et à la sécurité des technologies d’émission de CEM
  • Établissez des zones exemptes de radiations, appelées zones blanches.

Que pouvez-vous faire pour réduire votre exposition aux champs électromagnétiques et à l’électricité sale?

Comme nous l’avons vu, de nombreux experts s’inquiètent des effets sur la santé de l’augmentation massive proposée des émetteurs nécessaires au déploiement de la 5G et s’efforcent de nous protéger de leurs effets nocifs. En attendant, nous devons nous protéger autant que possible en attendant que les limites d’exposition existantes soient révisées. Voici quelques recommandations pour réduire ou éliminer l’exposition aux CEM nocifs et à l’électricité sale:17,18

  1. Conservez tous les appareils dans une autre pièce la nuit. Portez-les dans un sac plutôt que dans des vêtements
  2. Essayez d’avoir des conversations téléphoniques sur une ligne fixe au lieu de mettre votre téléphone cellulaire à la tête pendant de longues périodes.
  3. Les écouteurs et les chargeurs peuvent augmenter l’exposition aux CEM des téléphones portables. Ne les utilisez donc pas pendant la charge.
  4. Évitez les casques traditionnels. Optez plutôt pour des oreillettes à tube à air qui produisent un son de qualité sans exposition aux champs électromagnétiques
  5. La mise en mode avion de votre téléphone cellulaire interrompt la connectivité avec les tours, minimisant ainsi l’exposition aux radiations.
  6. Débarrassez-vous des couvertures chauffantes, des matelas à eau et des coussins chauffants électriques
  7. Utilisez un étui de téléphone de qualité conçu pour bloquer diverses formes de rayonnement.
  8. Achetez des rallonges blindées et mises à la terre et des cordons d’alimentation pour un usage domestique
  9. Modifiez le disjoncteur de votre chambre pour exclure les détecteurs de fumée, les alarmes, etc., puis désactivez-le la nuit.
  10. Utilisez des réveils à piles
  11. Laissez au moins huit pouces d’espace entre votre lit et votre mur. Le câblage (même dans les murs) peut émettre un champ magnétique important
  12. Placez votre lit le plus loin possible des sources de champs magnétiques puissants, y compris le poteau électrique, le réfrigérateur et le centre de divertissement à domicile.
  13. Oubliez les casques Bluetooth. Utilisez le mode haut-parleur pour maintenir votre téléphone aussi loin que possible de votre corps.
  14. Si vous utilisez un ordinateur portable à la maison, évitez le Wi-Fi et optez pour des connexions Ethernet câblées.
  15. Achetez un compteur de fréquence radio qui vous permettra de localiser les points chauds EMF
  16. Réduisez ou supprimez les gradateurs de lumière, les produits sans fil, les imprimantes, les scanners, les ordinateurs, les téléviseurs et autres appareils permettant d’économiser de l’énergie.

Sources et Références




L’Iran démystifié

[Source : Sputnik News]

«Mais vous n’êtes pas en Iran!»: une Russe démystifie les mythes sur ce pays du Moyen-Orient

[©Photo. Kristina__bo]

Par Ekaterina Yanson

Cette
Russe habite à Téhéran, porte le voile selon la loi et admire la bonté
de son mari iranien. Dans un entretien à Sputnik, elle évoque les
nuances de sa vie dans sa deuxième patrie et détruit de nombreux
stéréotypes, ce qui a suscité dans un premier temps une incrédulité et
des réactions tels que «vous êtes peut-être dans un autre pays».

Kristina
Bochtchekh est née à Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient russe, s’est
mariée à un Iranien et habite depuis plus de deux ans dans la République
islamique. Ayant commencé à partager ses impressions sur ce pays dans
un blog, elle s’est heurtée à la méfiance et à l’incompréhension.

«Pour la plupart des gens, l’Iran est
un pays arabe habité par des Arabes qui parlent l’arabe. C’est
absolument faux, l’Iran n’a jamais été un pays arabe», indique-t-elle
dans un entretien à Sputnik. «Les Iraniens sont Perses et parlent le
farsi.»


https://www.instagram.com/p/B4AKaGQhndZ

«Même la branche religieuse est différente», précise Kristina qui
n’est pas croyante, mais qui a eu l’occasion d’évaluer la situation
religieuse. «Les Arabes sont pour l’essentiel musulmans sunnites et les
Iraniens musulmans chiites, ils ont donc pas mal de divergences».

«Beaucoup de stéréotypes négatifs»

Pour elle, qui partage le «grand chagrin du peuple iranien», la mort du général Qassem Soleimani
et qui considère l’Iran comme sa deuxième maison, après la Russie, la
plus grande difficulté au début résidait dans l’abondance des préjugés
négatifs.

«Le plus difficile a été d’être confrontée aux réactions négatives,
le hate», confie Kristina. «L’Iran n’est pas l’Italie ou la France,
entourées de beaux stéréotypes. Il y a beaucoup de stéréotypes négatifs
sur l’Iran.»

Ses abonnés lui écrivaient: «Mais
comment pouvez-vous y vivre, c’est tellement horrible, mauvais», se
souvient-elle. «Quand je montrais en stories les rues ordinaires de
l’Iran, de Téhéran, quand j’entrais dans un supermarché, que je montre
des centres commerciaux, on m’écrivait parfois (maintenant on ne l’écrit
plus): « Ce n’est pas vrai, mais vous n’êtes pas en Iran! Qu’est-ce que
vous inventez? Vous êtes peut-être dans un autre pays. Vous ne faites
que nous mentir que c’est l’Iran »».


https://www.instagram.com/p/B3bo7hnh_sh

Il a fallu du temps aux gens pour croire que les Iraniens avaient une
vie normale dans un pays moderne, qu’ils «ne vivent pas dans de petites
maisons d’argile et ne se déplacent pas à dos de chameau».


https://www.instagram.com/p/BxZx3xfB49_

«La plupart des gens s’étonnaient lorsque je leur montrais les
montagnes enneigées, car l’Iran est un pays de diversité, mais certains
pensent que c’est un grand désert.»

Femmes en Iran

La gent féminine en Iran
est un domaine très stéréotypé, confirme Kristina. «Il existe de
nombreux stéréotypes à propos des femmes selon lesquels les femmes n’ont
aucun droit, ce qui n’est pas vrai. À mon avis, une femme en Iran est
juste protégée, dans certaines sphères en particulier, en cas de
divorce. De plus, les femmes peuvent travailler, faire leurs études à
l’université, conduire une voiture. La seule restriction est qu’une
femme ne peut pas travailler, par exemple, comme pompier ou juge».


https://www.instagram.com/p/B3yy7S5hxYa


https://www.instagram.com/p/B4xhSAlh1V6

Kristina se rappelle avoir pensé avant de se rendre en Iran que les
femmes y étaient couvertes de la tête aux pieds, en noir, que tout était
très strict. Mais, à son arrivée, la réalité s’est avérée être toute
autre.

Code vestimentaire

«Naturellement, le pays a un code vestimentaire que toute personne se
trouvant en Iran doit respecter, quelle que soit sa nationalité ou
religion», poursuit-elle. Pour les hommes, les restrictions sont les
shorts, les débardeurs, pour les femmes sont obligatoires le voile et
des vêtements amples qui ne mettent pas l’accent sur les formes, mais
les cachent. Autrement dit, pas de robes courtes, jupes, etc.

La plupart des Iraniennes portent des jeans, ils peuvent être troués mais les trous ne doivent pas être trop grands.


https://www.instagram.com/p/B6QNUt2BYdF

Récemment, l’État est devenu plus tolérant sur la façon de
s’habiller, constate Kristina. Ce qui reste obligatoire, c’est un
foulard sur la tête et les fesses couvertes d’un long tissu.


https://www.instagram.com/p/B0TfBhBhYNA


https://www.instagram.com/p/B6FkoddBAwq

«Autrement dit, si vous portez un jean, vous avez besoin d’un
cardigan long. Mais en général, les Iraniennes s’habillent de couleurs
vives, à la mode, de façon moderne. Certaines peuvent remplacer un
foulard en hiver par un chapeau. En été, il peut s’agir d’une casquette.
Ce n’est pas tout à fait permis, mais beaucoup, surtout dans les
grandes villes, s’habillent ainsi dans la capitale», raconte-t-elle.

Travailler en Iran

Pour un étranger s’étant installé en Iran il est obligatoire de
connaître la langue, le farsi, s’il veut trouver du travail, car la
majorité des Iraniens ne parlent pas anglais. Mais tout dépend de ses
capacités, de l’instruction et du milieu, pointe Kristina:

«Il faut prendre en compte la
mentalité des Iraniens et, peut-être, il y aura des difficultés d’abord
du point de vue de l’organisation, car les Iraniens ont leur propre
vision, leur propre temps, leurs propres règles et ordres. Cela peut
paraître inhabituel pour un Européen. Par exemple, les Iraniens ne sont
pas tout à fait ponctuels. Ils peuvent venir en retard et cela ne leur
semble pas anormal, comme pour les Européens.»

Un Iranien typique en cinq traits de caractère

Les Iraniens sont très lents, ce qui se manifeste dans tous les
domaines, ajoute la blogueuse. Il ne faut pas les presser, c’est
inutile.

L’hospitalité est un autre trait: ils
«aiment beaucoup les hôtes, donnent tout ce qu’il y a de meilleur pour
eux. Même si l’on passe chez une famille très pauvre, ils vont faire
preuve d’hospitalité au maximum, vont donner le dernier morceau de
viande à l’hôte.»


https://www.instagram.com/p/B3WQwSLB2Y6

Fiers et susceptibles, ils ont un caractère très «doux», pour eux
l’âme est très importante, ce qui rapproche les mentalités russe et
iranienne, fait-elle remarquer. Les grands écrivains classiques russes,
comme Tchekhov ou Dostoïevski sont une passion pour les Iraniens.

«Pour moi, c’est un signe que nous avons les mêmes questions,
problèmes dans la vie qu’eux», les sphères de l’amour, de la famille
sont «essentielles», résume Kristina.




La ruée vers une société sans cash ne sert que les intérêts globalistes

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 29 novembre 2019 − Source Alt-Market.com

L’un des piliers fondamentaux d’un véritable marché libre est l’existence d’un choix : la disponibilité d’options allant des producteurs aux fournisseurs pour des mécanismes de commercialisation sans ingérence des gouvernements ou de monopoles d’entreprises. Le choix est synonyme de concurrence, et la concurrence stimule le progrès. Le choix peut également entraîner des changements au sein de la société, car si les gens savent qu’il existe une meilleure façon de faire les choses ou une façon plus sûre de le faire, pourquoi voudrait-on rester coincé dans un système limité ? À tout le moins, les gens devraient pouvoir choisir les mécanismes économiques qui conviennent le mieux à leur situation particulière.

Ce n’est PAS ainsi que fonctionne notre société aujourd’hui, et le marché libre n’existe nulle part dans les nations modernes, y compris aux États-Unis. Chaque fois que j’entends quelqu’un (généralement un socialiste) blâmer le « capitalisme » du marché libre pour justifier les maux oppressifs du monde, je dois rire. L’alliance entre les gouvernements et les monopoles d’entreprises (ce que Mussolini appelait le national-socialisme ou le fascisme) rend le libre marché totalement impossible. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est un amalgame d’ingérence économique socialiste et de corporatocratie. Notre système est très restrictif et microgéré pour tout le monde, sauf pour les élites financières, qui elles, n’ont pas à suivre les mêmes règles que nous autres.

Bien sûr, je prêche peut-être dans le vide quand il s’agit de ces
questions. Mais, il y a quelques développements sous-jacents qui sont
poussés en avant par les globalistes sortis tout droit des enfers sur un
système monétaire global unique et un gouvernement global unique dont
même beaucoup de militants de la liberté ne sont pas pleinement
conscients.

Dans les cercles économiques alternatifs, le dollar américain est
considéré comme la panacée de la domination de la monnaie fiduciaire. De
nombreux militants y voient la clé du pouvoir des élites globales et
ils pensent que la Réserve fédérale est le sommet de la pyramide
globaliste. Ce n’est pas tout à fait vrai.

Le dollar américain n’est en soi qu’un autre outil de la cabale
bancaire, et les outils perdent parfois de leur utilité avec le temps.
Si l’on peut dire qu’au cours des dernières décennies, le dollar en tant
que monnaie de réserve globale a été au cœur de l’influence globaliste,
la situation est sur le point de changer et nous pouvons en voir les
signes aujourd’hui. La ruée vers une société sans cash au cours des
dernières années est surprenante et, malheureusement, trop d’activistes
de la liberté ont été amenés à penser que c’est une bonne chose.

Il y a plusieurs raisons à cela. Comme mentionné plus haut, les
militants voient le dollar (ou monnaie de la Fed) comme un carburant
pour la machine globaliste, et ils aimeraient donc évidemment le
descendre en flammes. Ils sont aussi généralement partisans de
l’économie de marché et l’explosion des crypto-monnaies leur a donné
l’illusion que le « choix » revient, en terme économique, par la « concurrence monétaire ».
Je comprends le fondement de cette attitude, et je comprends d’où il
vient. Je n’ai jamais non plus été un partisan du dollar ou de tout
autre système fiduciaire de la banque centrale. Cet article ne doit pas
être interprété à tort comme une défense de l’hégémonie du dollar.

Cela dit, l’ordre du jour est beaucoup plus vaste et le dollar n’en
est qu’une partie qui s’estompe, car il est en train d’être
tranquillement remplacé par un cadre entièrement numérique. Nous devons
une fois de plus nous poser la question suivante : à qui profite
réellement un changement soudain dans le monde économique et monétaire ?
Qui acquiert le pouvoir politique et social par le biais d’une société
sans cash ? Est-ce le public ? Ou s’agit-il des mêmes élites bancaires
et globalistes qui ont toujours dominé notre structure économique ?

En 2017, j’ai publié un article intitulé « La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin« . J’y avertissais que le marketing à la mode des crypto-monnaies auprès du grand public par les médias grand public était extrêmement suspect et contraire à l’idée que l’ordre établi était « terrifié » par le fait que le Bitcoin ou la technologie de la chaîne de blocs les mettait en danger. J’ai également mis en garde contre la forte implication de banques internationales comme Goldman Sachs et JP Morgan dans les progrès de l’infrastructure de la chaîne de blocs, et plus particulièrement Goldman Sachs et l’histoire d’amour du FMI avec les systèmes monétaires numériques. Goldman Sachs a même qualifié la chaîne de blocs de « nouvelle technologie de la confiance…« .

Il est clair que les élites bancaires ne s’inquiètent pas de cette
technologie. En fait, ils y ont beaucoup investi. Mais pourquoi ? J’ai
longtemps soutenu que les crypto-monnaies populaires actuelles ne sont
rien de plus qu’un bêta test pour un système monétaire numérique global
contrôlé par les élites.

Cela ne veut pas dire que beaucoup de gens sont familiers avec
l’utilisation de Bitcoin ou d’autres crypto-monnaies. En fait, seul un
infime pourcentage de la population entre en contact avec les cryptos ou
en fait le commerce. Ce que je veux dire, c’est que la terminologie,
l’idée des crypto-monnaies, est maintenant répandue.

Grâce à une grande attention médiatique, Bitcoin est une marque grand public même si la plupart des gens n’ont jamais possédé un bitcoin (ou une partie d’un bitcoin). Les gros investisseurs ont fait exploser à la hausse le prix du bitcoin et de certaines autres crypto-monnaies à des niveaux qui dépassent toute raison puisque la demande du monde de l’investissement et des gens moyens pour ce mécanisme est au mieux minime. Ces flambées de prix, quoique brèves, ont éveillé la curiosité du public. Et dans l’esprit de beaucoup de gens, si quelque chose est considéré comme précieux, peu importe que la mesure soit éthérée ou arbitraire, il doit y avoir une raison… n’est-ce pas ? Par conséquent, dans l’esprit des pom-pom girls du bitcoin, les prix élevés du marché prouvent par défaut que le bitcoin et les crypto-monnaies sont nécessaires et souhaitables et que toute personne critique ou sceptique est simplement « contrariée » d’avoir « manqué cette opportunité ».

J’ai toujours dit quand on m’interrogeait sur ma position sur le
Bitcoin et les cryptos que si vous voulez essayer de gagner de l’argent
avec une de ces monnaies et que vous penser pouvoir jouer sur ce marché,
alors c’est à vos propres risques. Mais, pour ceux qui pensaient que
les crypto-monnaies sont un outil d’activisme et de lutte contre les
banques centrales, tout ce que je peux dire, c’est que vous vous êtes
fait avoir.

En moins d’une décennie, les masses se sont acclimatées à l’idée d’un système de monnaie numérique. Elles sont maintenant acclimatées à l’idée que les monnaies physiques devraient être supprimées et remplacées par la technologie de la chaîne de blocs « plus efficace » – Mort au dollar, mort à la Fed et mort aux globalistes disent les activistes qui encouragent le nouveau paysage numérique ! Mais ce n’est pas ce qui se passe réellement. La mort du dollar et de l’argent liquide n’est que l’amorce d’un ordre mondial encore plus envahissant.

Au cours des deux dernières années, l’idée d’un système sans numéraire et d’une monnaie unique s’est généralisée. Les plans dénoncés par des analystes du Mouvement de la liberté qui étaient traités de « théoriciens du complot » il y a une dizaine d’années sont aujourd’hui connus de tous. Le dernier tir de barrage de propagande a été lancé par le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, qui a ouvertement mis en garde contre la fin du statut de réserve mondiale du dollar, le comparant à la fin du statut de réserve de la livre sterling après la Seconde Guerre mondiale. Il a également noté que le dollar pourrait être remplacé par un nouveau système monétaire numérique et que cela serait avantageux pour le système bancaire.

Ceci s’inscrit dans le prolongement des propos tenus en 2017 par Mohamed El-Erian, globaliste et PDG de PIMCO, qui déclarait dans un éditorial que le système du panier des droits de tirage spéciaux du FMI pourrait être utilisé pour remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale et que cela contribuerait à « combattre la montée du populisme ».

Ensuite, Facebook a introduit le concept de la monnaie numérique « Libra », dont Mark Carney a également suggéré que les banques centrales la surveillent de près. « Libra », à mon avis, est un test conçu pour attirer un plus large public vers l’utilisation de la monnaie numérique sur une base régulière. Comme nous l’avons noté, le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies ont été mieux exposés, mais ne se sont pas diffusés dans le grand public. Là où ils n’ont pas réussi à infiltrer le commerce quotidien du citoyen moyen, la « Libra » peut finalement réussir.

Jusqu’à présent, je pense que la réaction n’est pas celle que les globalistes espéraient. Au lieu de cela, Facebook prend son temps en introduisant un nouveau système de paiement interne appelé « Facebook Pay » similaire à Paypal. Libra, ou quelque chose comme ça, réapparaîtra probablement dans les deux prochaines années sur Facebook et sur d’autres plateformes.

Ensuite, l’ancien chef de la BCE Jean-Claude Trichet a plaidé en faveur d’une version numérique du système de panier des DTS lors de la conférence de Caixin à Pékin, arguant que les monnaies bitcoin et autres crypto-monnaies n’étaient pas assez stables ou « légitimes » pour assumer le rôle de devise de banque centrale. Beaucoup affirment que c’est la preuve que les globalistes ont peur des crypto-monnaies. Au contraire, je vois cela comme un nouvel exemple de la bataille truquée en cours entre banquiers et cryptos. Ils critiquent certains aspects de la technologie tout en y investissant et en la promouvant. Tout comme le faux paradigme gauche/droite, il existe aussi une sorte de faux paradigme banque centrale/cryptos.

L’argument de Trichet en faveur d’une cryptomonnaie dominée par le FMI a certainement été bien accueilli à Pékin, où les Chinois soutiennent depuis longtemps la prolifération des DTS et ont demandé que le DTS remplace le dollar. Les Chinois ne sont pas les seuls. Le gouvernement russe a également appelé le FMI à prendre le contrôle du système monétaire global avec le panier de DTS.  La Russie s’est pratiquement découplée du dollar, se débarrassant de ses bons du trésor américains, stockant une grande quantité d’or et supprimant le dollar dans des accords commerciaux bilatéraux avec d’autres pays.

L’année dernière, l’Europe a commencé à mettre en place une nouvelle alternative au système de paiement SWIFT contrôlé par les États-Unis. L’Allemagne, en particulier, a critiqué le système américain en tant qu’arme géopolitique. Aujourd’hui, une association de grandes banques en Allemagne et dans l’UE réclame un euro numérique basé sur le grand livre de la chaîne de blocs.

Le FMI a publié ouvertement des livres blancs qui confirment l’évaluation de la nécessité d’une monnaie numérique globale, et avec l’ancienne directrice du FMI, Christine Lagarde, qui est maintenant en charge de la BCE, il est probable qu’un système de crypto-monnaies autour de l’euro fera bientôt une apparition publique.

Dans l’intervalle, de multiples banques centrales poursuivent la mise en place d’un système sans cash et à base de leurs propres monnaies numériques. La Chine a annoncé la mise en place d’un système national de monnaie numérique au cours des 18 prochains mois. La banque centrale suisse étudie les possibilités de monnaie numérique et la Russie envisage également de lancer une crypto-monnaie.

La rhétorique des médias grand public et de l’establishment bancaire
est que les méthodes physiques de paiement vont bientôt disparaître.
C’est ce qu’on appelle la « démocratisation de l’argent », et l’« ordre global multipolaire » ; je suis désolé de dire que c’est exactement le contraire.

L’affirmation est que la fin du cash et plus particulièrement la fin du dollar se traduira par un plus grand choix dans le monde monétaire. Mais la fin de l’argent physique est en fait une suppression du choix et le résultat est PLUS de centralisation. Les élites bancaires sont très enthousiastes à l’égard du modèle de monnaie numérique parce qu’il prive le commerce de toute vie privée. Comme je l’ai souligné dans des articles précédents, la crypto-monnaie et la technologie de la chaîne de blocs n’offrent aucun anonymat, malgré les affirmations initialement diffusées par les partisans et les activistes de la crypto. Il est également clair que les banques centrales ont l’intention d’introduire leurs propres monnaies hautement gérées et que la plupart des autres crypto-monnaies seront enterrées dans le processus.

Les mèmes multipolaires et multilatéraux de l’ordre mondial sont
aussi une fraude. La Chine, la Russie, l’Europe et d’autres pays exigent
une alternative au dollar, mais si cette alternative finit par être une
version numérisée du panier de DTS sous le contrôle du FMI comme ces
pays l’ont suggéré, alors cela signifie une centralisation globale
totale et NON une décentralisation.

Une véritable décentralisation signifierait la suppression du contrôle bureaucratique et de la microgestion. Cela signifierait que les monnaies physiques soutenues par l’or et l’argent pourraient être offertes comme une option alternative, pas seulement des monnaies cryptographiques ou des fiat soutenus par rien. Après tout, l’or et l’argent ont beaucoup plus d’investisseurs individuels dans le monde que les crypto-monnaies. Que diriez-vous d’une véritable concurrence au lieu d’une suppression des prix des métaux par des gens comme JP Morgan ?

Cela signifierait des monnaies localisées et des systèmes de paiement adossés à des produits de base, et non pas une seule monnaie globale et un système de paiement adossé à rien. Cela signifierait que les pays se libéreraient non seulement de leur dépendance à l’égard du dollar, mais aussi des institutions globalistes comme le FMI, la BRI et la Banque mondiale. Les globalistes tentent de nous vendre l’esclavage en le présentant comme un « marché libre ». La solution est de ne pas utiliser les systèmes dont ils font la promotion et d’être prêts à se battre bec et ongles pour une véritable décentralisation.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par San pour le Saker Francophone




Éviter la venue de l’ère glaciaire

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 28 novembre – Source Club Orlov

La
plupart des gens aiment la prévisibilité dans leur vie. Certains aiment
un peu d’excitation et de folie, mais même là, ils ont tendance à
préférer que le résultat soit prévisible ; finalement, ils veulent
rentrer à la maison et retourner au travail plutôt que de se retrouver
coincés sur une île déserte ou mangés par un ours blanc. Les désirs de
prévisibilité du public créent un marché de niche pour les gens qui font
des prédictions. Curieusement, peu importe que les prédictions soient
exactes ou non. La météo est chaotique, et donc pas particulièrement
prévisible au-delà de quelques jours, mais les gens aiment se plaindre,
et les prévisions météorologiques leur donnent de quoi se plaindre. Les
marchés boursiers sont également chaotiques, mais il y a des analystes
pour tous les goûts, de très haussier à très baissier.

Les phénomènes cycliques sont les plus faciles à prévoir avec précision.
L’industrie de la prédiction a commencé il y a des milliers d’années,
lorsque les prêtres et les chamans ont commencé à regarder les étoiles
et les planètes et à aligner des cailloux pour les représenter. Ils ont
utilisé l’information obtenue par l’observation des étoiles pour prédire
avec précision les meilleurs moments pour planter des cultures ou aller
pêcher. Les gens ont été dûment impressionnés par de tels exploits et
ont pensé qu’il s’agissait d’une sorte de magie. Parfois, ils sont
restés impressionnés pendant des milliers d’années. Dans l’Égypte
ancienne, par exemple, ils croyaient que le Nil n’inonderait et
n’irriguerait pas leurs champs à moins que le Pharaon n’accomplisse ses
rituels et ne s’accouple avec sa sœur pour produire le prochain Pharaon.
C’est ce qu’on appelle la « pensée magique » et, d’une
certaine manière, elle continue encore aujourd’hui. Aux États-Unis, par
exemple, les gens croient que si le président de la Réserve fédérale
continue d’accomplir ses rituels, leur pays ne sera pas en défaut de
paiement sur sa dette et que l’argent circulera à jamais.

Les phénomènes parfaitement cycliques sont très faciles à prédire si
vous savez quoi chercher mais, à part les phénomènes célestes, il n’y en
a pas beaucoup. Les phénomènes semi-cycliques sont beaucoup plus
fréquents ; pour ces derniers, les cycles sont apparents mais il y a
aussi beaucoup de variabilité et de chaos. Ici aussi il est possible de
faire des prédictions précises, sauf en ce qui concerne le calendrier.
Par exemple, il y a plus d’une décennie, j’avais courageusement prédit
que l’empire américain s’effondrerait à un moment donné (parce que tous
les empires finissent par s’effondrer – sans exception !), mais j’ai
hésité à faire des prédictions quant au moment de son effondrement. J’ai
suivi sa progression vers l’effondrement depuis, avec de bons
résultats. À ce stade, je suis tenté de me mettre dans une situation
délicate et de prédire que si tout va bien (pour moi), je serai encore
en vie lorsque cet effondrement se produira réellement. Quand ce sera le
cas, je serai sans doute insupportablement suffisant pendant une courte
période de temps, mais je devrai ensuite prédire d’autres choses parce
que les prédictions ne sont intéressantes que si elles concernent
l’avenir, alors que les prédictions concernant le passé sont totalement
sans intérêts.

C’est pareil pour les prédictions sur l’avenir lointain. Les
astrophysiciens prédisent que dans un milliard d’années, ou plus, notre
soleil va gonfler au-delà de l’orbite terrestre et nous brûler. C’est,
bien sûr, sans importance pour nous, puisque des espèces de mammifères
comme la nôtre disparaissent après quelques millions d’années. Nos
espèces en particulier ont tendance à courir un risque d’extinction
beaucoup plus élevé chaque fois qu’il y a une période glaciaire. Pendant
ces périodes, de petits groupes de personnes vêtues de fourrure
s’assoient dans des grottes humides (où il fait plus chaud), brûlent des
os pour se tenir au chaud et rongent des carcasses. Les périodes
glaciaires se produisent assez régulièrement, durent des dizaines de
milliers d’années et, durant cette période, les populations humaines se
réduisent à presque rien. D’après les preuves historiques, nous pouvons
bravement prédire qu’une autre ère glaciaire approche à grands pas et
qu’elle pourrait commencer n’importe quel siècle à partir de maintenant.
Puisque cette prédiction particulière sur l’avenir n’est pas non plus
excitante, essayons de faire des prédictions sur le passé.

Un type de prédiction sur le passé est actuellement considéré comme
très excitant. Cette prédiction est faite sur la base de modèles
climatiques : des programmes informatiques qui simulent le climat de la
Terre à partir de théories scientifiques sur le fonctionnement du climat
et de divers types de preuves indirectes comme les cernes des arbres et
les carottes de glace et de sédiment. Ils sont considérés comme plus
fiables que, disons, les feuilles de thé ou les entrailles de chèvre
parce qu’ils sont rétro-validés : leurs prédictions sur l’avenir sont
supposées être exactes en raison de l’exactitude de leurs prédictions
sur le passé. Ils sont modifiés jusqu’à ce qu’ils correspondent aux
données historiques en truquant divers paramètres. Puis, sur la base
d’un gigantesque acte de foi, ils sont supposés être capables de voir
dans l’avenir. Cette imputation repose sur l’hypothèse rarement discutée
que le climat est prévisible plutôt que chaotique.

Le climat semble plutôt chaotique, du moins à court terme (siècles et
millénaires). Il y a eu un épisode de refroidissement qui a coïncidé
avec l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Puis il y a eu un
épisode de réchauffement au cours duquel les tribus slaves ont proliféré
dans toute l’Europe de l’Est et ont cultivé la terre jusqu’au cercle
polaire arctique. Au cours de cette même période, la population de
nomades pastoraux de toute la steppe eurasienne a explosé. Finalement,
elle s’est organisée autour des Mongols dirigés par Gengis Khan et a
créé un empire qui, à un moment donné, comprenait la majeure partie de
l’Eurasie, y compris la Chine, la Russie, l’Inde et la Perse, et
l’Europe orientale jusqu’aux portes de Vienne. S’ensuivit une vague de
froid au cours de laquelle l’Empire mongol s’effondra. L’information sur
ce qui s’est exactement passé est incomplète parce que les données
fiables sont rares et les explications des raisons pour lesquelles ces
changements climatiques se sont produits quand ils se sont produits sont
encore plus incomplètes. En matière de climatologie, le passé est un
peu obscur, mais l’avenir est aussi radieux que possible.

Tout cela est très intéressant, mais il y a un point essentiel à
faire valoir : les prévisions basées sur des modèles climatiques n’ont
pas été validées par l’observation. Bien sûr, elles peuvent être
rétro-validés par rapport aux données historiques, mais ce n’est qu’une
ruse scientifique. Si vous voulez faire rire un courtier en valeurs
mobilières, dites-lui que vous avez un programme informatique qui prédit
avec précision le cours des actions de la semaine dernière. Il faudra
attendre quelques siècles pour savoir si les prédictions faites à partir
des modèles climatiques auront été exactes. Entre-temps, un peu de
scepticisme à l’égard de ces prédictions semble tout à fait justifié.
Les prédictions qui n’ont pas été validées par une observation
subséquente ne peuvent pas être considérées comme de la « science établie »
– par définition. Elles sont purement théoriques. Jusqu’à présent, nous
avons environ une alerte de 1ºC par rapport à ce qui est supposé être « la température moyenne mondiale préindustrielle »
qui n’a jamais été mesuré directement. Ce niveau d’avertissement est
plus que subjectif. Pendant le maximum thermique paléocène-éocène, il y a
environ 55,5 millions d’années, les températures moyennes mondiales
auraient été jusqu’à 14ºC plus chaudes qu’aujourd’hui.

Comme la science ne connaît pas encore l’ampleur de l’augmentation
future de la température mondiale (faute de temps pour faire les
observations nécessaires à la validation de la théorie), nous devons
supposer qu’il ne s’agit pas d’une science mais d’une secte
scientifique. En fait, le degré d’émotivité dont fait preuve
actuellement le thermomètre à l’égard de ce qu’il a à dire est tout à
fait inhabituel pour quiconque participe à une entreprise scientifique,
quelle qu’elle soit, et indique plutôt une quelconque expérience
religieuse. Il y a aussi un aspect politique désagréable à cette
rhétorique en surchauffe concernant le réchauffement de la planète : les
pays développés, qui ont déjà dilapidé leurs ressources en combustibles
fossiles et ne sont donc plus en développement, peuvent être soupçonnés
d’utiliser la moralisation basée sur la science climatique pour
contrecarrer les efforts des pays en développement pour combler leur
retard et même dépasser les pays développés. Mais cela ne marche pas, ce
qui peut expliquer l’hystérie inexplicable provoquée par une hausse de
1ºC de la température moyenne mondiale.

Puisque c’est le cas, il est justifié de s’engager dans une
méta-théorie : former des théories politiques et sociologiques sur les
théories du climat. Particulièrement intéressants sont celles que nous
pouvons tester. Une hypothèse particulière est que les théories
climatiques qui prédisent le réchauffement climatique sont plus
susceptibles d’être populaires que celles qui ne prédisent rien de
particulièrement dramatique ou ne prédisent rien du tout, et que les
théories qui prédisent un réchauffement climatique vraiment dramatique
seront probablement encore plus populaires. Nous pouvons vérifier ces
prédictions à l’aide de tests AB, qui sont largement utilisés dans la
publicité. Supposons que vous dirigiez une agence de publicité et que
vous ayez un concepteur qui veut ajouter des lignes sinueuses à une
publicité et un directeur de compte qui déteste les lignes sinueuses.
Vous pouvez résoudre ce dilemme en publiant des annonces avec des lignes
sinueuses (A), et d’autres sans (B), sur différents marchés aux publics
similaires pour déterminer laquelle fonctionne le mieux en fonction de
ses effets sur les ventes.

Je crois que ces tests AB des théories climatiques montreront définitivement que les gens préféreront les théories qui prédisent avec confiance le réchauffement climatique et les calamités associées plutôt que celles qui prédisent plus ou moins un statu quo ou ne prédisent rien en particulier. Mais de tels tests ne sont peut-être même pas nécessaires. Dans les années 1970, la théorie du climat prévoyait que la prochaine période glaciaire pourrait commencer n’importe quand à partir de maintenant, mais cette théorie a été abandonnée il y a quelque temps. Cela n’a tout simplement pas retenu l’attention du public de la même façon que le réchauffement de la planète. L’Age de Glace est l’histoire pour enfant d’un écureuil obsédé par les glands nommé Scrat, alors que le réchauffement climatique est un genre adulte et héroïque qui inclut Mad Max et Waterworld. Les périodes glaciaires interminables sont difficiles à vendre ; personne ne veut vraiment passer des heures à regarder des gens poilus vêtus de fourrure essayer de tuer des animaux avec des bâtons pointus, puis se blottir autour d’un feu en rongeant des os.

Les climatologues ont clairement compris que le réchauffement de la
planète est porteur et que l’ère glaciaire ne l’est pas, et ils se sont
comportés en conséquence. On peut facilement observer des gens utiliser
des termes tels que « opinion scientifique » et « consensus scientifique » sur le réchauffement de la planète, et certains qualifient même d’« écrasantes »
les preuves d’un changement climatique catastrophique. Notez,
cependant, que en science, le terme opinion n’a aucune consistance. La
mode scientifique non plus. Ce qui fait de la science une science, c’est
l’utilisation de la méthode scientifique. Les scientifiques élaborent
des théories, utilisent ces théories pour faire des prédictions,
conçoivent des expériences pour tester ces prédictions, mènent les
expériences et observent les résultats. Si les résultats correspondent
aux prédictions, la théorie demeure ; sinon, elle est rejetée, peu
importe à quel point elle s’est avérée à la mode. En ce qui concerne le
changement climatique, l’expérience n’a pas encore été menée (puisque
cela prendra au moins quelques siècles), nous n’avons donc que de la
théorie et quelques prévisions à la mode mais non testées.

Néanmoins, beaucoup de gens à l’heure actuelle sont très émotifs au
sujet des prévisions du réchauffement de la planète qui sont basées sur
des modèles climatiques informatiques non testés. Certains préconisent
de prendre des mesures draconiennes pour tenter d’y mettre un terme,
notamment en réduisant les émissions de dioxyde de carbone. Pourtant,
les gens préconisent depuis des décennies de prendre de telles mesures,
sans grands résultats. Mais il y a de bonnes nouvelles pour eux : les
ressources en combustibles fossiles faciles d’accès s’amenuisent
rapidement, et bien que les réserves globales d’hydrocarbures fossiles
soient, à toutes fins pratiques, illimitées, les quantités qui peuvent
encore être produites de manière rentable sont elles plutôt limitées ; à
savoir, l’extraction de pétrole et de gaz de schistes aux États-Unis a
été un gaspillage net d’argent. La plupart des pays ont déjà dépassé
leur pic en tant que producteurs de combustibles fossiles. C’est une
bonne nouvelle si vous voyez le réchauffement climatique comme un
problème et une mauvaise nouvelle si vous le voyez comme la solution à
un problème encore plus grand, qui est son contraire : le
refroidissement global, suivi par le gel global.

A l’échelle des décennies et des siècles, le climat semble plutôt
chaotique, mais si vous faites un zoom arrière à l’échelle des
millénaires et plus loin dans le temps, un modèle semi-cyclique devient
évident. Il y a des indications que les cycles sont liés aux
fluctuations du rayonnement solaire et de l’orbite de la Terre, mais ce
qui est intéressant, ce n’est pas ce qui donne naissance à ce modèle,
mais ce qu’il signifie pour le climat futur. Étant donné toute
l’attention accordée au réchauffement de la planète, vous serez
peut-être surpris d’apprendre que la Terre est actuellement en période
glaciaire – et l’a été au cours des 2,6 millions d’années passées.
L’Antarctique est recouvert d’une moyenne de 2000m de glace ; c’est
pareil pour le Groenland. Le permafrost couvre 22,8 millions de km2 de
l’hémisphère Nord, soit environ 23 000 milliards de dollars de terres
agricoles (aux prix moyens américains actuels) qui ne peuvent être
exploitées parce qu’il fait trop froid. Soit dit en passant, c’est aussi
la valeur de la dette fédérale américaine.

Dans le graphique ci-dessous, les périodes interglaciaires sont
indiquées en vert. Notez qu’elles ont été plutôt courtes par rapport aux
périodes glaciaires, et que notre période actuelle est beaucoup plus
longue que toutes les autres.

La Terre n’a pas toujours été aussi froide. La période « récente »
la plus chaude se situe entre -60 et -100 millions d’années, alors que
les températures moyennes mondiales étaient de 10ºC plus chaudes, qu’il y
avait très peu de glace sur la surface du globe, que le Sahara était
luxuriant et boisé et que les alligators folâtraient dans l’Arctique. Si
les humains avaient existé à l’époque, ils se seraient amusés à chasser
les dinosaures jusqu’en Arctique. Depuis, les températures mondiales
n’ont cessé de chuter, avec une séquence de longues périodes glaciaires
interrompues par des périodes plus chaudes beaucoup plus courtes. La
vague de chaleur actuelle, qui dure depuis 10 à 12 000 ans, est
anormalement longue, et une nouvelle ère glaciaire nous attend d’ici un
siècle. Cette nouvelle devrait être plutôt alarmante pour les millions
de personnes qui vivent dans des endroits qui finiront par être gelés en
permanence et éventuellement écrasés par l’avancée des glaciers.

Heureusement, il y a quelque chose que nous pouvons faire pour
repousser le prochain âge d’au moins un demi-million d’années : brûler
plus de combustibles fossiles. Selon certains calculs, la quantité de
combustibles fossiles brûlés à ce jour est loin d’être suffisante ; pour
obtenir l’effet désiré, il faudrait tripler cette quantité. Dans le
graphique ci-dessous, la ligne rouge supérieure sinueuse modélise
l’effet du triplement du dioxyde de carbone atmosphérique par rapport à
ses niveaux actuels, et prédit courageusement que cela permettra
d’éviter l’ère glaciaire pendant au moins un demi-million d’années, ce
qui pourrait être assez long pour que les humains disparaissent comme
c’est le lot de tous les mammifères.

La seule source d’énergie fossile suffisamment abondante est le charbon. En tant que source d’émissions de dioxyde de carbone, le charbon est très puissant, étant trois fois plus efficace par unité d’énergie que le gaz naturel. Malheureusement, il n’y a peut-être plus assez de charbon accessible et la plupart des réserves de charbon restantes sont de qualité plutôt médiocre : une grande partie de l’anthracite de la meilleure qualité, comme le charbon gallois, a déjà été extraite, et ce qui reste est du lignite de qualité bien inférieure qui n’est pas aussi dense en énergie. Si l’on ne trouve pas assez de charbon pour éviter la prochaine période glaciaire, il peut s’avérer nécessaire de libérer autant de méthane que possible. Il existe d’abondantes quantités de méthane sous forme de clathrates océaniques, ou de glace de méthane, à de grandes profondeurs, et elles pourraient être libérées, peut-être en faisant tomber périodiquement de petites charges nucléaires en profondeur sur les dépôts de clathrate plus importants. Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant – 30 fois plus efficace que le dioxyde de carbone – mais il ne dure pas aussi longtemps dans l’atmosphère, de sorte qu’il faudrait répéter périodiquement cette procédure d’atomisation des océans.

Certains craignent que les émissions de gaz à effet de serre ne
provoquent un réchauffement climatique galopant et ne rendent la Terre
aussi chaude et sans vie que Vénus. Un peu de physique et de
mathématiques de secondaire contribuerait grandement à dissiper ce mythe
ridicule. La distance du Soleil à Vénus est de 108 millions de km
tandis que du Soleil à la Terre, elle est de 149 millions de km.
L’intensité du rayonnement solaire varie en fonction du carré inverse de
la distance et de l’intensité du rayonnement solaire.

149-2 / 108-2 ≅ 2

Ainsi, Vénus tire deux fois plus d’énergie du soleil que la Terre.
Pendant ce temps, la température moyenne de la Terre est de 14,9ºC
(58,85ºF) alors que sur Vénus, elle est de 462ºC (863,6ºF). Par rapport à
la température de l’espace, qui est de 2,73º Kelvin, la Terre est à
285,32ºK, Vénus est à 722,42ºK et 725/288 ≅ 2.5.
Ainsi, Vénus est 25% plus chaude qu’elle ne devrait l’être du seul fait
du rayonnement solaire, et si la Terre avait une atmosphère vénusienne,
elle serait peut-être aussi chaude que 356,65ºK ou 83,5ºC (182,3ºF).
Mais nous ne devrions pas être trop prompts à conclure que c’est dû à
l’effet de serre vénusien parce que les spécificités de Vénus sont assez
différentes.

D’une part, Vénus tourne lentement : Le jour vénusien dure 2802
heures, ce qui signifie que le côté jour cuit au soleil pendant très,
très longtemps et devrait être beaucoup plus chaud que le côté nuit.
Pourtant, ce n’est pas le cas : les deux côtés sont à la même
température, et les pôles sont aussi chauds que l’équateur. D’autre
part, Vénus est beaucoup plus volcaniquement active, avec des champs de
lave géants, plus de volcans que toute autre planète du système solaire
et, très probablement, de fréquentes éruptions volcaniques. Enfin, Vénus
est protégée en permanence du soleil par une épaisse couverture
nuageuse qui réfléchit la majeure partie de la lumière du soleil.

Ainsi, l’effet de serre peut être un facteur mineur contribuant au
climat de serre chaude vénusien, mais la vraie raison pour laquelle il
fait si chaud n’est pas due à la lumière du soleil (dont la plupart est
réfléchie directement dans l’espace) mais parce que c’est une boule de
roche en fusion. Il n’y a donc aucune raison de passer en
hyperventilation avec l’idée que les émissions de gaz à effet de serre
pourraient transformer la Terre en une autre Vénus. Les gens qui ont
fait des calculs beaucoup plus détaillés sur cette question ont conclu
qu’aucune quantité d’émissions de gaz à effet de serre ne forcera le
climat de la Terre au-delà de ce qui a été atteint pendant le maximum
thermique paléocène-éocène, pendant lequel les alligators et les
hippopotames pataugeaient dans l’Arctique, où le Groenland était
entièrement vert et où l’Antarctique était peut-être couvert de forêts.

Même si cela devait se produire, cela ne signifierait pas nécessairement la fin de la vie sur Terre. Malgré les températures ridicules à la surface de Vénus, les sondes soviétiques Venera ont repéré d’étranges créatures à trois pattes traînant à sa surface, laissant des traces de pas dans la poussière. D’autres créatures vénusiennes ont été enregistrées émergeant de sous la terre vénusienne, avant de se ré-enfouir. D’autres créatures ne bougeaient pas, mais avaient une taille constante et une forme oblongue caractéristique suggérant une tête et une queue, la queue arborant un motif en chevron. De toute évidence, d’autres recherches sont nécessaires pour savoir de quoi il s’agit, mais les preuves intrigantes recueillies par ces sondes rendent Vénus plutôt intéressante – plus que les deserts de Mars, gelés en permanence et relativement sans air. Étant donné que ni Mars ni Vénus ne conviennent le moins du monde à l’habitation humaine, une telle exploration n’a eu aucun mérite pratique, même si la technologie unique qu’elle a forcée les scientifiques et les ingénieurs à développer pourrait avoir des applications importantes ici sur Terre.

Le plan de brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons
obtenir pour éviter pendant un demi-million d’années que la Terre ne
sombre dans une autre ère glaciaire pourrait être raisonnable, sauf en
cas de doute tenace. Si l’on examine les records de température pendant
le dernier demi-million d’années, on constate que les courtes périodes
chaudes interglaciaires ont toutes tendance à se terminer assez
soudainement, et il semble plausible de penser que l’apparition d’une
ère glaciaire est spécifiquement déclenchée par une hausse des
températures de la planète. Voici comment cela pourrait se produire.

La substance la plus importante sur Terre, et qui influence à peu
près tout, est l’eau. L’évaporation et la concentration de vapeur d’eau
dans l’atmosphère augmentent à mesure que la température augmente,
doublant à peu près pour chaque augmentation de 10ºC (20ºF) de la
température. Au fur et à mesure que le globe se réchauffe, même de
quelques degrés seulement, la concentration de vapeur d’eau dans
l’atmosphère augmente considérablement. Cela peut durer un certain
temps, le temps devenant de plus en plus chaud et humide. Mais ensuite,
une éruption volcanique, un astéroïde ou une guerre nucléaire mettent
beaucoup d’aérosols fins dans la stratosphère, et de là, ils circulent
sur toute la planète, transportés par le jet-stream. Les aérosols
fournissent des points de nucléation autour desquels la vapeur d’eau se
condense, formant une couverture nuageuse épaisse et ininterrompue qui
peut persister pendant une longue période de temps. Cette couverture
nuageuse réfléchit suffisamment le rayonnement solaire pour refroidir
considérablement la surface de la planète – suffisamment pour que la
neige et la glace persistent toute l’année sur une partie importante de
la surface, continuant à réfléchir la lumière solaire même après la
dissipation des nuages. Au cours des décennies et des siècles suivants,
le manteau neigeux s’accumule et finit par former des glaciers sur une
grande partie de l’hémisphère nord.

Si c’est ce qui se produit chaque fois qu’un épisode de réchauffement
de la planète a fini par provoquer l’ère glaciaire suivante, alors
brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons trouver, les
clathrates océaniques nucléaires ou tout autre produit que nous
pourrions mettre au point pour éviter la prochaine ère glaciaire ne
fonctionnera pas. Il serait très utile que les climatologues dépassent
leur obsession médiatique du réchauffement climatique et se penchent sur
cette question. En l’état actuel des choses, le réchauffement de la
planète devient un peu difficile à vendre, de sorte que les
climatologues voudront peut-être se diversifier et se préparer à prendre
un autre train de mesures avant que l’argent des subventions ne cesse
de circuler. Les Chinois construisent plus de centrales au charbon que
l’ensemble de l’UE n’en a actuellement, alors que le réchauffement
climatique est maudit. Et n’essayez même pas de dire aux bonnes gens de
Verkhoyansk, Yakoutie, Russie (1122 habitants), où il fait actuellement
-52ºC (-61ºF), qu’ils devraient arrêter de brûler autant de charbon
parce que la planète entière devient trop chaude pour le goût personnel
de certaines personnes.

L’évitement d’une ère glaciaire semble être une merveilleuse nouvelle
priorité. Les climatologues pourront encore faire peur à tout le monde –
assez pour que l’argent des subventions continue d’affluer – en plus,
ils seront populaires auprès de tous ceux qui frissonnent de froid et
qui trouvent leur message actuel sur le réchauffement climatique peu
convaincant. Bien sûr, ce n’est qu’une prédiction basée sur ma théorie
personnelle, donc ils devraient d’abord essayer le test AB.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Marcel Leroux et le Réchauffement climatique

[Source : Guerre de Classe]

Par Adrien

Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie, nous expose dans ces deux articles une analyse radicalement différente de la vulgate officielle du réchauffement climatique anthropique portée par le GIEC, officine inter-étatique de falsification institutionnelle. Il convient de rappeler que toute vérité officielle est mensonge de classe par essence, que Marcel Leroux fait partie d’une longue liste de chercheurs ostracisés et que tout totem idéologique aboutit inévitablement aux mêmes conclusions culpabilisantes…



« La vérité n’est-elle pas tout simplement ce que le gouvernement ordonne, la recherche n’étant qu’un tiers superflu et importun, mais qu’il faut se garder de désavouer complètement, à cause de l’étiquette ? »

Karl Marx – Remarques à propos de la récente instruction Prussienne sur la censure -1843

« À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont, entre autres choses, une conscience aussi, et c’est pourquoi ils pensent. Il va de soi que, dans la mesure où ils dominent en tant que classe et déterminent une époque dans tout son champ, ils le font en tous domaines ; donc, qu’ils dominent, entre autre choses, comme penseurs aussi, comme producteurs de pensées ; bref, qu’ils règlent la production et la distribution des idées de leur temps, si bien que leurs idées sont les idées dominantes de l’époque. »

Karl Marx – L’idéologie Allemande – 1845


Marcel Leroux :

Le réchauffement climatique est un mythe !

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT
N° 18 – OCTOBRE 2004

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un
colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le
réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de
l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses
aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des
exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université
Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de
Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier
livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du
temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The
Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en
2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality,
qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui
conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations
climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en
compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes
lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000
km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant
vers l’équateur.

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur,
moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de
réchauffement climatique ?

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de
température globale publiée tous lesans par l’OMM (Organisation
MétéorologiqueMondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur
le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une
moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la
planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous
la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de
1860 à nosjours, soit la différence de température qu’on
observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel
extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une
fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi,
est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure.
Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes
effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne
montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que
les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des
températures marines, continentales, urbaines et surtout des
températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se
réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du
Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège
se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne
peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927)
avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il
avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son
époque, celui du futur et la température correspondante. C’est
exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui
dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche
qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas
prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus
qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la
réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas
compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation
et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant
présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises
en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils
n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les
inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de
2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à
l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle
l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une
augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est
six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les
climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y
a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC,
présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un
groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses
membres est politique, et ne répond pas à des critères
scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont
pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel,
qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les
connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis
l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament
« climatologues » sont en réalité des
informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à
la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens
physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues,
comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar,
qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des
phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen,
restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement
climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France,
c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues
réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs
regroupés en association, dont l’une particulièrement active est
intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très
simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup
plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la
dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie,
et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun
est capable d’observer que la température est fonction de ces
brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire.
L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses
d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou
sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le
mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour
le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le
long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche,
magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres
astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans
le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne
prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ?
L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même
insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre
n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur
d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre
n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En
revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui
suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est
très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs
modèles sont incapables de restituer ces variations régionales !
Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs
régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de
la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec
précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du
GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans
connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément
cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la
façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors
que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie.
L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée
orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement
résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des
trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de
vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées
quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol,
sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs
pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité
que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre,
ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des
régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles,
ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser
: dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou
dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où
arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la
banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit
correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le
gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation,
voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même
qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte
hausse supposée de la température, la surface de la banquise a
globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland,
certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la
masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de
la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles
a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la
moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le
démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est
d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel
réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse
le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une
prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se
refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les
contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre
l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps
devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté
dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des
périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes
et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur
sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a
subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que
l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc
plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que
d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par
exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région
du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt
méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un
autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve
du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France.
Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan
anti canicule pourl’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu.
J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes
de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de
pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des
AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les
modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Un article paru dans le
quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du
cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement
climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus
redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC,
dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables
de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre
aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un
siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous
apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux
latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre
le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec
le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus
faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui,
puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC
oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique –
du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que
rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début
du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la
mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous
les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des
années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été
monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus
catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les
modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement
simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs
concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont
jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle
qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un
artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que
lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour
imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort
comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion
d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs
institutions internationales et certains hommes politiques, a
imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «
recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des
phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des
réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de
prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que
nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à
un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un
refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de
plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements
que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007

Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp.
15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances
provoquées par la société industrielle et l’économie de
gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets
sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités
préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies
qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est
la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème
d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la
peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel
Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du
LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du
CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société
météorologique de France.

NRH : Le propre du climat est
de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les
changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement
inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer
cette interprétation?

Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle
paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus
importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique,
lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et
15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient
inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et
le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la
forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum
climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les
températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la
forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il
recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois
méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était
parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins
rupestres.

NRH : Après avoir perdu la
longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre
mémoire immédiate en matière climatique ?

ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car
on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août
2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des
records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000,
lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que
la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler
de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une
pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone
sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en
Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation
agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de
tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a
progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

ML : Historiquement, nous pouvons constater que
les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes,
comme par exemple au début de notre ère lors des années
triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée
des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et
1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et
occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne
de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle
twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or”
avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de
températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue
par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval
(OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par
opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes
sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les
relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace”
entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers
1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au
cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension,
comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des
paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il
est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est
synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de
l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de
résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc,
c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable
douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage
allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !

NRH : Vous soutenez que si
le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons
habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique
durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique
où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à
l’élévation des températures ?

ML : L’histoire nous montre que toutes les
périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses,
notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500)
des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de
la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de
“réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le
GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en
effet souligner que sous les tropiques les précipitations
tombent majoritairement en saison chaude. Si un
réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une
amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le
glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du
Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a
débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre
18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de
1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles
mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des
pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé
du GIEC, des écologistes et des médias.

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement
une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les
années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les
Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa)
présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des
moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce
qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique
des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique
climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements
écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de
cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent
auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon
vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes,
de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans
le même temps, tout fut hypersimplifié par des délégués désignés par les
gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des
scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007,
le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à
l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec
force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés,
les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De
cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat
scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité
de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du
climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les
politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme
du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que
dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge
de glace” !

NRH : Venons-en, si vous le
voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les
médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du
changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?

ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la
vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente,
quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la
vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine
naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2
et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement
un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de
serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines
et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre
total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion
insignifiante, voire tout à fait négligeable.Il est donc stupide de
prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650
000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les
études paléoclimatiques n’ont révélé aucune relation entre le
CO2 et la température ! En résumé, aucune relation
causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été
établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi
baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori,
aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et
le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du
changement climatique.

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

ML : La température moyenne dite “globale” a
augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007).
Mais, surtout, les données d’observation montrent que des
régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines
régions se sont ainsi refroidies comme l’Artique occidental et le
Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer
de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver
de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace
Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un
refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en
hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de
Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la
planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de
“réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De
plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du
climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun
cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Artique et sur l’Antarctique ?

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie
et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande
et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et
intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les
incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités
physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antartique se disloque.

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses
couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du
sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle
en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite
prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève
de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à
l’Antartique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain
de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique
constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa
latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers
le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les
dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable.
Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur
trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température
de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le
voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région
Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule
antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est
commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air
chaud et humide de lointaine origine tropicale.

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

ML : Afin de répondre à votre question de façon à
être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de
l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit
et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus
puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions
transportent davantage d’air chaud et humide d’origine
subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et
au-delà. En conséquence, la température s’élève et les
précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la
Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la
tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses
atteignant des latitudes plus septentrionals (A. Pommier, 2005). Comme
l’Europe occidentale est située sur la trajectoire ees remontées
cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire
localement d’un excès de pluie.

Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination
anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores,
est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est
pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert,
subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent
voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus
froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe
centrale), tandis que la pression de surface est également croissante.
C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2,
qui est responsable dans nos régions à la fois de longues
séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la
situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur,
voire de canicule comme en août 2003.

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus
réduits encore dans les Alpes au Moyen Âgen et que la longueur
aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur
alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant
plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper
médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la
température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme
ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

ML : Les spécialistes de météorologie tropicale
ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils
affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée.
Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa
Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique
mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut
être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea,
spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour
” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus
et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les
cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux
journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne,
alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une
catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le
moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler,
c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique
soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit
aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve,
sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140
ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions,
souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles
climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier
lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les
mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés
sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les
conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur
prédictive” (B. Beauzamy 2006).

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques
sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle
depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à
contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de
prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le
changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment-
est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est
actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression
atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce
changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le
GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu
de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et
les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à
la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les
autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont
pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront
elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution
ou s’investir dans le développement durable.


Voir aussi :




Le monde bizarre de l’hypothèse du temps fantôme

Note d’Alliance : Article un peu spécial, mais fort intéressant si vous aimez l’histoire des peuples. Est-ce possible qu’une partie de notre civilisation manque de références ou même de temps ?

Il y a de nombreuses théories de conspiration … La Terre plate, les clones de célébrités, les reptiliens; le Programme Spatial Secret, le réchauffement climatique, et j’en passe…. Il ne semble pas y avoir de fin à ce que nous essayions de comprendre vis à vis de la réalité qui nous est présentée, parfois par le biais d’hypothèses qui peuvent soulever quelques interrogations.

L’une d’entre elles est l’idée que non seulement plusieurs siècles de l’histoire que vous pensez connaître sont inexistants, mais que vous vivez maintenant au 18ème siècle et que la plupart de ce que vous savez de l’histoire est complètement faux. C’est l’histoire [Hypothèse] d’un « black program » qui remonterait au pape Grégoire XIII…

Bienvenue dans le monde étrange de la théorie du temps fantôme

Tout commence avec un historien, éditeur et auteur allemand Heribert Illig,
qui était un fervent défenseur du révisionnisme historique et qui avait
un intérêt obsessionnel pour réviser et mettre à jour les chronologies
conventionnelles de la préhistoire et de l’Égypte ancienne en
particulier.

Il s’est ensuite tourné vers le début du Moyen Âge, dont il était
convaincu que la période était étrangement dépourvue de documents
historiques profonds et détaillés. Il a donc commencé à élaborer et à
concocter une hypothèse pour en tenir compte.

Sa réponse était pour le moins étrange, car, de l’avis de
Illig, il s’agit du fait que, selon lui, les années 614-911 de notre ère
ne se sont tout simplement pas produites. 

Selon Illig, tout tourne autour de l’empereur romain, Otto II et du
pape Sylvestre II, ainsi que probablement de l’empereur byzantin
Constantin VII.

Il semble que tous ces dirigeants avaient en commun d’avoir pensé
qu’il serait utile de gouverner le millénaire en l’an 1 000, car ce fut
une étape millénaire dans «anno domini» ou «l’année du problème. Le
problème était qu’il leur manquait plusieurs centaines d’années.

Illig affirmait ainsi qu’ils avaient comploté pour faire avancer le
calendrier européen de plusieurs centaines d’années afin que ce soit la
date souhaitée.

Pour ce faire, ils ont prétendument réécrit l’histoire future,
modifié le calendrier, modifié les enregistrements, falsifié des
documents et tout simplement inventé des événements et des personnages
historiques, le tout dans une transformation intentionnelle sophistiquée
et orchestrée de l’histoire, laissant à peu près 300 ans sur le sol de
la salle de coupe, ce qui nous ramène à 1000 après JC.

Selon ce que l’on a appelé l’hypothèse de l’époque du fantôme,
tout ce que nous croyons savoir qui s’est passé au début du Moyen Âge a
été soit inventé à d’autres époques, soit simplement fabriqué, dans une
série de ce que Illig appelle «des distorsions chronologiques divines».

Selon lui, nous vivons actuellement au 18ème siècle.

Heribert Illig

Il y a beaucoup de «preuves» que Illig et les défenseurs ultérieurs de l’idée ont présentées.

La principale chose que Illig a utilisée pour illustrer son
hypothèse concerne le calendrier grégorien, introduit en 1582 par le
pape Grégoire XIII et que nous utilisons aujourd’hui.

Il a été conçu par Gregoire comme un moyen de corriger un décalage de
10 jours qui existait dans l’ancien calendrier julien et qui avait été
mis en vigueur en 45 av JC. La différence a été causée par le fait que
chaque année du calendrier julien était trop longue de 10,8 minutes.

Le calcul commun de Gregoire était que 1257 années s’étaient
écoulées entre les deux calendriers, mais selon les calculs d’Illig, il a
été modifié pour ressembler davantage à une différence de 13 jours, ce
qui la rapprocherait de celle de 1 627 années.

Il y a aussi la notion posée par Illig selon laquelle bon nombre des
événements supposés se produire et des personnes supposées exister
pendant les années mystérieusement ajoutées ne se résument pas et ne
s’additionnent pas.

Il cite de nombreuses lacunes et incohérences historiques et affirme
que les histoires de personnages tels que l’empereur romain germanique
Charlemagne et le souverain Alfred le Grand étaient si incroyables
qu’elles devaient sûrement être des personnages de fiction.

Selon Illig, une autre contradiction majeure concerne la grande ville
de Constantinople, qui fut autrefois la capitale des empires romain et
byzantin. Selon la logique d’Illig, il semble étrange que la ville ait
été au début un modeste village agricole en 558 et qu’elle ait été
achevée en 908, ce qui signifie qu’il a fallu inexplicablement 350 ans
pour construire la ville. pour en rendre compte.

Il cite également l’existence d’une architecture romane claire
présente dans l’Europe occidentale du Xe siècle, ce qui signifie que
l’époque romaine s’est terminée plus tard que prévu, ainsi que de
nombreuses incohérences dans la datation du début du Moyen Âge.

Il remet en cause confiance qu’on peut accorder aux écrits de cette
époque, et prétend que l’histoire a probablement été construite, et
présente tout cela comme preuve que ces siècles n’ont tout simplement
jamais eu lieu. Selon lui, il est également  étrange que la plupart des
rares preuves archéologiques tirées de cette époque n’aient pas été
datées de manière fiable pour coïncider avec ces années.

Il y a en outre le détail suspect qui l’a amené à l’hypothèse de
départ, à savoir qu’il existe de nombreux événements historiques et
significatifs qui se sont produits avant et après la période de 614 à
911. Ces années elles-mêmes semblent avoir peu d’importance et sont en
fait plutôt ennuyeuses, ce qui est révélateur du fait qu’elles sont en
quelque sorte une création échafaudée.

Ceci est encore exacerbé par le fait qu’il y a eu également très peu
de progrès technologiques ou d’évolution dans des domaines tels que
l’architecture, la céramique, la littérature et l’agriculture au cours
de la période en question.

De plus, selon Illig, cette période semble bien moins étoffée que le ères précédentes ou suivantes, en terme de progrès.

L’idée qu’il y ait eu un complot pour ces 300 ans et que nous
vivons vraiment au 18ème siècle semble totalement absurde, pour la
grande majorité des historiens.

Non seulement toutes les «preuves» légitimant cette hypothèse,
publiées pour la première fois en 1991, sont au mieux circonstancielles,
mais en plus, ce très grand bond en avant vers un postulat étrange est
fondé sur quelques incohérences dans les archives historiques qui
pourraient avoir beaucoup d’autres explications.

Il y a aussi le fait que l’hypothèse semble très euro-centrique, et
efface en quelque sorte les preuves évidentes de ces périodes dans le
monde islamique, la Chine, l’empire byzantin et l’Angleterre
anglo-saxonne. Car cela aurait alors été une entreprise de grande
envergure qui semblerait avoir été au-delà de la portée de quelques
dirigeants comploteurs qui pensaient qu’il serait cool de gouverner en
l’an 1000 de notre ère.

Il existe également certains événements et des prédictions
astronomiques qui semblent s’être indiscutablement produites au cours
des années fantômes d’Illig, faisant du « temps fantôme » une
pseudo-histoire pour le grand public.

Cependant, il existe en fait un nombre surprenant de
personnes qui souscrivent à l’hypothèse du temps fantôme et en discutent
et en débattent à ce jour.

L’un des plus connus est le Dr. Hans-Ulrich Niemitz, qui en 1995 a publié un article intitulé Le début du Moyen Âge existait-il vraiment?

De nombreux chercheurs de la « Nouvelle chronologie» affirment que
notre calendrier est parasité par 297 ans ! Les historiens seraient
ainsi victimes d’une multitude de documents faux, falsifiés
volontairement ou non, depuis le Moyen Age. Cela signifierait que tous
les artefacts (documents, œuvres d’art, tombes etc.) attribués à ces
trois siècles appartiennent à d’autres périodes, et que tous les
événements ont bel et bien eu lieu mais soit avant soit après cette
période reconstruite.

La genèse de l’idée semble émerger avec les nombreux problèmes de datation des documents médiévaux.

Horst Fuhrmann, président de la Monumenta Germaniae Historica et
médiéviste reconnu, explique qu’il y un grand nombre de contrefaçons et
de documents suspects et souligne que de nombreux documents historiques
sont truqués.

Nous ne serions pas en 2019, mais en 1722… Mais quels sont les arguments qui viennent étayer cette thèse?

D’autres chercheurs ont également proposé des modifications
de la chronologie conventionnelle: certains ne variant que légèrement de
la chronologie académique, d’autres nécessitant un réagencement
significatif.

Anatoly Fomenko (né le 13 mars 1945), est un
scientifique russe, docteur ès sciences, professeur, titulaire de la
chaire de géométrie différentielle et des applications de la faculté
mécanico-mathématique de l’Université de Moscou. Il a reçu en 1996, le
prix d’État de la Fédération de Russie, mais il est plus connu comme
l’un des principaux théoriciens de la « Nouvelle Chronologie »
historique.

La nouvelle chronologie selon Anatoly Fomenko est, une
réécriture de l’Histoire, fondée sur le fait que la chronologie du monde
tel que nous le connaissons aujourd’hui est fondamentalement erronée.
La « nouvelle chronologie » est nettement plus courte que la chronologie
traditionnelle.

En 1980, Fomenko et quelques collègues du département de
Mathématiques de l’Université de Moscou, ont publié plusieurs articles
sur les «nouvelles méthodes mathématiques dans l’histoire» dans plusieurs revues scientifiques. Ces articles ont évidemment suscité des controverses.

Au début des années 1990, Fomenko tire les conséquences de
cette hypothèse à partir d’exemples : une série d’événements ont été,
selon lui, enregistrés à plusieurs reprises à partir de perspectives
différentes, et à chaque itération, l’événement aurait été affecté à une
période différente.

L’idée de l’existence de doublons chronologiques remonte au début du
XVIIIe siècle et à Newton ou à Hardouin qui ont estimé que de nombreux
anciens documents historiques sont beaucoup plus récents qu’on ne le
croit.

En effet,l’un des plus grands scientifiques de l’Histoire,
Sir Isaac Newton (1643-1727), avait lui-même mis en avant le problème de
la chronologie conventionnelle :
les données historiques officielles étaient, pour lui, inexactes .

Il affirmait que les Grecs classiques devaient être replacés et se situer environ 300 ans plus proches de nous.

Jean Hardouin (1646-1729) était un érudit français
qui avait une prédilection pour la littérature classique. En 1685, il
publia une remarquable édition de l’Histoire Naturelle de Pline.

Selon Hardouin, la majorité des classiques de la littérature grecque et romaine n’avait pas été produite par des auteurs grecs et romains, mais avait été forgée au Moyen Age par un groupe de moines bénédictins.

Hardouin soutenait que tous les conciles censés avoir eu lieu avant celui de Trente étaient fictifs et dans ses Chronologiae ex nummis antiquis restitutae
(1696), il entendait prouver que, à l’exception des œuvres d’Homère,
d’Hérodote et de Cicéron, de l’Histoire naturelle de Pline, des
Géorgiques de Virgile, et des Satires et des Épîtres d’Horace, tous les
écrits classiques de la Grèce antique et de Rome étaient des faux,
fabriqués par des moines du XIIIe siècle, sous la direction d’un
certain Severus Archontius.

Il niait l’authenticité de la plupart des œuvres d’art, des
pièces de monnaie et des inscriptions anciennes, et assurait que le
Nouveau Testament avait été à l’origine écrit en latin.

Nouvelle chronologie du monde : une fascinante hypothèse

Avec Anatoly Fomenko et Heribert Illig, d’autres érudits tels que Uwe
Topper ou Hans-Ulrich Niemitz, se sont mis en quête de distorsions
chronologiques.

Uwe Topper émet l’hypothèse que la plus grande partie de l’Histoire mondiale a été écrite après le XVIe siècle, et que beaucoup des événements qui auraient eu lieu avant 1400 ne doivent pas être considérés comme des faits authentiques.

Selon Illig et Niemitz, nous ne disposons actuellement que de
témoignages écrits et archéologiques plutôt approximatifs sur le Haut
Moyen Age.

Dans son article « Did the Early Middle Ages Really Exist ? », le Dr. Hans-Ulrich Niemitz indique :

Si certains de nos collègues nous accusent d’être des irréalistes
ou de fantaisistes, je tiens à dire que ce n’est pas un péché mortel
que d’interroger les paradigmes existants de la science. Notre thèse
produit de nouveaux problèmes et donc de nouvelles questions. 
Nous
devons résoudre les problèmes de l’historiographie du Haut Moyen Age.
Évidemment notre projet est s’inscrit dans le cadre d’une recherche
interdisciplinaire. C’est seulement de cette façon que nous pouvons
avoir la distance nécessaire. »

Ce n’est pas le Moyen-Âge dans l’Histoire qui est remis en
question, mais une certaine histoire du Moyen- Âge, la durée qui nous
sépare de l’Antiquité gréco-romaine devant alors être revue à la baisse.

Si ces courants de pensée d’Histoire alternative parvenaient à
ébranler la chronologie conventionnelle, il s’agirait d’une de ces
révolutions profondes, de celles qui bouleversent entièrement
l’Humanité…

Réalisé à partir de plusieurs sources

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Greta et l’État vert Profond

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 8 octobre – Source Club Orlov

Severn Cullis-Suzuki et Greta Thunberg

Ces dernières semaines, le phénomène Greta Thunberg – la
militante de quinze ans qui milite pour le changement climatique – a
balayé l’hémisphère occidental, pour culminer avec son discours
passionné devant l’ONU. Le reste du monde, y compris le plus grand
émetteur de gaz à effet de serre au monde (la Chine), a estimé qu’il
était indigne de réagir face à un enfant surmené et psychiatriquement
anormal qui semble avoir été manipulé par des oligarques véreux qui
poursuivent un programme globaliste.
Certains sont même allés jusqu’à qualifier ce phénomène de « pédophilie politique »
et à demander que les personnes qui l’ont manipulée soient poursuivies.
Mais l’Occident, où la dignité fait actuellement défaut, a connu de
grandes manifestations de jeunes : dans 156 villes, avec 100 000
personnes défilant à Berlin, 60 000 à New York, soit un total de quatre
millions de participants en tout. Ils ont appelé à un « Green New Deal »
qui éliminerait toute consommation de combustibles fossiles d’ici 2030.
Je crois qu’il s’agit d’une sorte de stupidité imposée forçant des
solutions simples et irréalisables à des problèmes complexes et non
résolus.

Je ne sais pas si je dois répondre au phénomène Greta. Après tout, elle n’est qu’une enfant parmi une longue série d’autres qui ont défilé devant les médias dans le cadre d’un stratagème politique. Il y a eu, par exemple, Severn Cullis-Suzuki, la fille de David Suzuki, qui, à l’âge de douze ans, a parlé du danger des trous dans la couche d’ozone lors d’une conférence des Nations Unies sur le climat à Rio en 1992. Depuis lors, la couche d’ozone est restée à peu près la même et personne ne peut prouver si cela a quelque chose à voir avec le Protocole de Montréal. Severn a poursuivi ses études à Yale, puis a fait carrière dans l’activisme environnemental et le journalisme, alors tout est bien qui finit bien, nonobstant les trous d’ozone. Peut-être que Greta fera tout aussi bien, en dépit des émissions de carbone et du réchauffement climatique. Après tout, sa Suède natale est plutôt bien isolée des fluctuations climatiques. Le début de la prochaine ère glaciaire (qui doit commencer à l’aube d’un nouveau millénaire) la rendrait invivable pendant des dizaines de milliers d’années, mais ce n’est pas une grande inquiétude aussi loin que les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de Greta sont concernés.

Mais alors j’ai pensé que tout ne va pas forcément bien chez Greta,
qui semblait désemparée, pour ne pas dire perturbée émotionnellement,
dans sa concentration monomaniaque sur une question qu’elle ne comprend
sûrement pas (parce que personne ne la comprend). Ce genre d’obsession
est contagieux et, si elle n’est pas maîtrisée, cela pourrait entraîner
une psychose de masse chez les jeunes. Ceux d’entre nous qui ont atteint
un minimum de sagesse et de perspective ont la responsabilité de parler
aux jeunes et d’essayer de contrer les influences hystériques de ceux
qui voudraient les égarer pour leurs propres fins politiques. J’ai donc
décidé d’écrire une lettre ouverte à Greta (ouverte à tous les membres
du Club Orlov et, bien sûr, à Greta, si elle souhaite nous rejoindre).


Chère Greta,

Félicitations pour cette traversée de l’Atlantique à la voile. J’ai
souvent rêvé d’en faire autant. Mais je n’ai jamais eu accès à un yacht
de quatre millions d’euros en fibre de carbone, ni aux 40 000 euros
nécessaires pour acheter cette traversée de l’Atlantique, ni aux billets
d’avion pour mon équipage et moi-même pour rentrer (vous êtes revenus
en avion, n’est-ce pas ?). Et même si j’avais eu tout cela, je
m’inquiéterais pour tous les dommages environnementaux causés par
l’énorme quantité d’énergie fossile contenue dans la coque en fibre de
carbone, les voiles en kevlar et tout le matériel de haute technologie
pour un bateau comme celui-ci. Si vous aviez fait le calcul (vous
étudiez les mathématiques, n’est-ce pas ?), vous auriez constaté que
vous auriez pu économiser beaucoup d’émissions de dioxyde de carbone et
d’autres dommages environnementaux si vous aviez pris l’avion de
Stockholm à New York et retour.

Mais oublions un instant l’environnement. Vous avez fait un super
voyage, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est vraiment quelque chose dont vous
pouvez être reconnaissante. Très peu de jeunes de 15 ans ont le droit de
partir en voyage comme ça. Vous êtes sur la bonne voie et vous ferez
probablement une carrière illustre dans l’activisme environnemental,
tout comme votre prédécesseur Severn Cullis-Suzuki avec l’urgence de la
couche d’ozone. Vous devriez vous amuser comme jamais, mais en écoutant
votre discours à l’ONU, j’ai eu l’impression que vous étiez amère et en
colère plutôt qu’heureuse et insouciante. Je connais un peu les
Aspergers et le trouble obsessionnel-compulsif. Les gens qui en sont
atteints ont tendance à être sérieux et sincères, alors je ne pense pas
que vous faisiez semblant. Maintenant, toutes ces émotions négatives
sont vraiment malsaines, alors je pense que cela vaut la peine
d’explorer pourquoi vous êtes si en colère.

Dans votre discours à l’ONU, vous avez dit : « Depuis plus de 30 ans, la science est claire comme de l’eau de roche. » Je suppose que vous parlez de la science du climat. Mais 30 ans, c’est vraiment peu de temps pour faire une moyenne. Et c’est ce qu’est le climat : une moyenne sur une longue période de temps. Les changements climatiques majeurs sont observables sur des durées beaucoup plus longues – un siècle ou plus. Et prédire le climat, c’est un peu comme prédire le temps qu’il va faire, sauf que c’est beaucoup plus difficile ! Et comment avez-vous décidé que la science a pu être « limpide » pendant plus longtemps que vous n’avez été en vie ? Je suis en vie depuis beaucoup plus longtemps, et je me souviens d’une époque, au cours des 30 dernières années, où les climatologues se penchaient sur l’affaiblissement du Gulf Stream et prédisaient qu’une autre ère glaciaire allait commencer. Mais la mode scientifique a changé et tout le monde a sauté dans le train du réchauffement climatique.

Et quand vous dites que la science a été claire comme de l’eau de
roche, je suppose que vous voulez dire que les climatologues ont
tendance à être d’accord les uns avec les autres. Mais c’est plus un
effet social que scientifique. Voyez-vous, les scientifiques qui font
des prédictions alarmantes ont tendance à faire plus de bruit et à
attirer plus de financement, et c’est l’accès au financement qui
détermine quel genre de science est étudié et quel genre est ignoré. Les
climatologues qui croient qu’il est impossible de prédire le climat
parce que c’est trop compliqué n’obtiennent aucun financement et
abandonnent complètement la science du climat. Maintenant, quand un tas
de scientifiques sont d’accord les uns avec les autres, c’est ce qu’on
appelle une « pensée de groupe » et ça ne veut rien dire. La
seule chose qui signifie quoi que ce soit en science, c’est si les
résultats expérimentaux sont en accord avec la théorie, et quand il
s’agit de la théorie du climat, l’expérience prendra quelques milliers
d’années pour fonctionner.

Le terme « limpide » implique que la science qui sous-tend
les théories du changement climatique est une science établie. Mais cela
va à l’encontre des faits : 222 060 articles sur ce sujet ont été
publiés entre 1980 et 2014. Comparons cela à la science qui se cache
derrière les interrupteurs pour éclairage : il n’y a eu aucun article
scientifique publié à ce sujet au cours de cette même période. Voilà à
quoi ressemble la science établie : il n’y a rien à écrire. Tous les
scientifiques, où qu’ils soient, diront toujours que « plus de recherche est nécessaire »
(tant qu’il y a des subventions à glaner), mais lorsqu’il s’agit des
interrupteurs, il est trop difficile d’argumenter. La boule de cristal
de la climatologie, par contre, semble elle encore un peu trouble.

Dans votre discours, vous avez parlé de la réduction des émissions
provenant de la combustion des combustibles fossiles comme d’un moyen de
« rester en dessous de 1,5 degrés[Celsius], et du risque de
déclencher des réactions en chaîne irréversibles hors du contrôle
humain »
. C’est probablement basé sur quelque chose qu’un adulte
vous a soufflé, et je déteste avoir à vous le dire, mais ça ne me semble
pas juste. Tout d’abord, les réactions en chaîne ne se produisent qu’à
l’intérieur des réacteurs nucléaires, et elles sont toutes
irréversibles, alors que les climatologues parlent de rétroactions
positives et de rétroactions négatives. Les boucles de rétroaction
positives font exploser les choses ; les boucles de rétroaction
négatives les empêchent.

Et ensuite, quel est ce chiffre de 1,5ºC ? C’est probablement une
estimation de l’augmentation moyenne de la température mondiale par
rapport aux niveaux préindustriels. Quels étaient ces niveaux ?
Honnêtement, on n’en sait rien. Il y a une quarantaine d’années, nous
avons commencé à recevoir des données de satellites qui couvraient la
planète entière, mais avant cette date, nous avions des relevés de
thermomètres qui ne couvraient que certains endroits, principalement en
Europe, en Amérique du Nord et dans quelques régions d’Asie. Sur la base
d’informations aussi limitées, il faudra beaucoup de temps pour arriver
à une estimation globale des températures préindustrielles, et nous ne
devrions pas nécessairement nous y fier. Pour les parties du monde pour
lesquelles nous avons des données remontant loin dans le temps, comme
l’Europe du Nord, nous constatons que le 12e siècle était beaucoup plus
chaud qu’il ne l’est aujourd’hui, puis il y a eu une mini ère glaciaire,
et ces deux périodes étaient clairement préindustrielles. Alors,
laquelle de ces deux températures ne doit-on pas dépasser de plus de
1,5ºC, la « température globale préindustrielle », celle qui est plus élevée que maintenant ou celle qui est plus basse ? On devrait peut-être tirer à pile ou face.

Une question encore plus importante est la suivante : comment
pouvons-nous savoir quelle sera l’ampleur du réchauffement de la
planète ? Les estimations (et c’est tout ce qu’elles sont) sont basées
sur des modèles climatiques, qui sont essentiellement des jouets
climatiques construits dans un ordinateur. Ce sont des jouets parce que
pour représenter tous les systèmes géophysiques de la Terre dans les
moindres détails, il faudrait un ordinateur de la moitié de la taille de
la planète et il faudrait des siècles pour trouver une réponse, alors
la solution est de se rapprocher le plus possible des choses. Ces
modèles climatiques sont certainement utiles pour tester diverses
théories sur le fonctionnement du climat, mais peut-on dire qu’ils
peuvent servir de base pour prédire les changements climatiques à long
terme ? Les météorologues ne peuvent pas nous donner des prévisions
précises cinq jours à l’avance, et pourtant les climatologues prétendent
connaître les décennies et les siècles à venir ; est-ce bien sérieux ?

Il semble étrange de faire autant confiance aux modèles climatiques, étant donné que nous sommes mauvais sur tous les autres types de prévisions. De plus, nous savons que les climatologues truquent les choses. Ils l’admettent eux-mêmes. Par exemple, les nuages sont très difficiles à modéliser avec précision parce que beaucoup de choses dépendent de ce qui se passe à l’échelle microscopique. Si le sommet d’un nuage se compose de gouttelettes d’eau, elles agissent comme de minuscules miroirs et réfléchissent la lumière du soleil dans l’espace, refroidissant ainsi la planète, mais si elles se composent de cristaux de glace, elles agissent comme de minuscules prismes et dispersent l’énergie dans le nuage, réchauffant l’air. Parfois, le nuage se réchauffe suffisamment pour faire fondre les cristaux de glace et les faire agir comme de minuscules miroirs, ce qui entraîne une rétroaction négative. Mais les climatologues commencent à peine à se rendre compte à quel point tout cela est compliqué, et pour l’instant, ils ne font que débroussailler ce qu’on appelle des « fudge factors / facteurs enjoliveurs ». Ils ajustent leurs modèles jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être instables et commencent à prédire ce qu’ils veulent qu’ils prédisent.

Voici un autre exemple : les courants océaniques sont extrêmement
importants pour déterminer le climat. Lorsqu’ils fonctionnent, ils
redistribuent la chaleur de l’équateur vers les pôles, gardant ainsi la
planète au chaud. Mais lorsqu’ils s’arrêtent, des calottes glaciaires et
des glaciers se forment près des pôles. Ils réfléchissent beaucoup de
lumière du soleil dans l’espace et nous vivons alors une ère glaciaire.
En remontant des milliers d’années en arrière, nous observons une
tendance : de longues périodes glaciaires et de courtes périodes
interglaciaires. Nous approchons de la fin d’une période interglaciaire.
Et bien que ce ne soit qu’une autre théorie, ce qui semble déclencher
le début des glaciations, c’est le réchauffement climatique : la planète
se réchauffe suffisamment pour faire fondre rapidement la calotte
glaciaire du Groenland, ce qui fait couler de l’eau douce dans
l’Atlantique Nord, empêchant le Gulf Stream de plonger et cela arrête
tout le tapis roulant. Qu’en disent les modèles climatiques ? Eh bien,
il s’avère que les grands courants comme le Gulf Stream sont aussi
importants que les petits courants et les interactions à très petite
échelle qui déterminent le mélange de l’eau salée chaude et de l’eau
douce froide. C’est trop compliqué à modéliser, et il s’agit donc d’un
autre facteur enjoliveur.

Le dernier sur notre liste de facteurs enjoliveurs est la lumière du
soleil elle-même. Les modélisateurs du climat considèrent la production
solaire comme constante, même si nous savons qu’elle fluctue. Le soleil
semble avoir son propre rythme, mais nous ne savons pas quelle en est la
cause ni à quel point cela est fiable. Tout ce que nous savons, c’est
que nous ne pouvons pas prédire la production solaire, mais qu’elle a un
impact important sur le climat.

Nous ne pouvons pas non plus prédire les éruptions volcaniques qui
peuvent émettre d’énormes quantités de gaz à effet de serre, et une
grande éruption peut projeter suffisamment de poussière dans la
stratosphère pour faire disparaître le soleil et causer quelques étés
qui ressemblent à des hivers, avec de mauvaises récoltes et une famine
massive. L’éruption de Salamas en 1257 aurait déclenché la mini
glaciation médiévale. Mais nous ne pouvons pas prédire de tels
événements, et tous les modèles climatiques devraient donc porter une
mise en garde : « à condition qu’il n’y ait pas d’éruptions volcaniques massives ».

Ainsi, étant donné que les nuages, les courants océaniques,
l’activité solaire, les éruptions volcaniques sont trop difficiles à
modéliser, les climatologues se sont emparés d’un élément qu’ils peuvent
à la fois mesurer et modéliser : le dioxyde de carbone. On pense qu’il
cause le réchauffement de la planète, bien qu’il y ait deux façons
différentes d’y penser. On pourrait penser que l’augmentation de la
concentration atmosphérique de dioxyde de carbone provoque le
réchauffement de la planète en emprisonnant les rayons solaires. On
pourrait aussi penser que le réchauffement de la planète entraîne une
augmentation des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone,
ainsi que d’autres gaz à l’état de traces qui réchauffent le climat
comme le méthane, l’oxyde nitrique et la vapeur d’eau. N’oubliez pas que
ces derniers gaz à l’état de traces sont beaucoup plus puissants en
tant que gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone. Mais il est
difficile de comprendre d’où ils viennent, et encore plus difficile de
savoir qui en est responsable, alors qu’avec le dioxyde de carbone, nous
pouvons blâmer les humains qui brûlent des combustibles fossiles.

Et c’est ce que le plan semble être : blâmer les gens de brûler des
combustibles fossiles et essayer de les faire cesser, ou du moins les
faire se sentir coupables à ce sujet et investir beaucoup d’argent
public dans les technologies vertes comme l’éolien et le solaire. Bien
sûr, ces dernières ne produisent de l’électricité que parce que les
carburants liquides à base de pétrole nécessaires au transport sont
disponibles, mais l’électricité qu’ils produisent est intermittente,
c’est-à-dire peu fiable. Donc si vous n’avez que du vent et du soleil,
vous aurez des ruptures sans fin et la société cessera de fonctionner.
Pour que cela fonctionne, il faut aussi entretenir des centrales au gaz,
c’est-à-dire autant qu’il en faudrait sans vent ni soleil. Elles
passeraient beaucoup de temps à tourner quasiment à vide, mais seraient
toujours prêtes à produire de l’énergie dès qu’il ferait nuit ou que le
vent tomberait. Les centrales au gaz peuvent le faire, contrairement aux
centrales nucléaires ou au charbon qui ont besoin de beaucoup de temps
pour se mettre en marche. Mais il s’agit d’un mode de fonctionnement
très inefficace, et donc très coûteux, si coûteux que tout pays qui ira
dans ce sens sera confronté à des tarifs d’électricité si élevés qu’il
ne pourra se permettre de fabriquer une grande partie de quoi que ce
soit, comme des panneaux solaires, des générateurs éoliens ou des
turbines à gaz. Et qu’est-ce qu’il faut faire pour le transport ? Tous
les navires, les locomotives et les camions long-courriers ont besoin de
diesel, et il n’y a pas d’autre technologie disponible pour les
remplacer.

Mais ce n’est pas tout. Toute cette « nouvelle technologie verte »
n’est probablement qu’une tentative de peindre un visage heureux sur
une triste situation, à savoir que les combustibles fossiles s’épuisent.
Le charbon encore disponible est de qualité de plus en plus médiocre ;
la production de pétrole conventionnel, facile à obtenir, a atteint son
apogée en 2005-2006 ; et le gaz naturel restant, qui est privilégié
parce qu’il brûle proprement et produit trois fois moins de dioxyde de
carbone par unité d’énergie que le charbon, se trouve surtout dans trois
pays : Russie, Iran et Qatar. La conclusion inévitable est qu’il y aura
beaucoup moins d’énergie disponible, mesures climatiques ou pas.

Et c’est là, Greta, que vous intervenez. Voyez-vous, vos sponsors et
sympathisants, qui comprennent d’anciens officiels américains comme
Barack Obama et Al Gore, des oligarques comme George Soros et le clan
bancaire Rothschild (le yacht qui vous a fait traverser l’océan
s’appelait à l’origine « Edmond de Rothschild »), ont un
problème. Compte tenu de leurs échecs combinés, ils ont très peu à
offrir aux jeunes de l’Ouest. Déjà, les deux générations précédentes ont
vu s’amenuiser leurs perspectives de mener une vie normale. Par
exemple, de nombreux jeunes de votre pays ont été contraints de vivre
chez leurs parents au lieu de se marier, de déménager et de fonder une
famille. La situation ne fera qu’empirer à mesure que la crise de
l’énergie se développera.

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Alors, comment expliquer aux jeunes qu’ils ne pourront pas mener une
vie normale, mais qu’ils vivront plutôt sur une couchette dans une ruche
de co-habitat et de co-travail hors de prix, sans famille, sans enfants
et sans animaux de compagnie ? Comment faire en sorte qu’ils acceptent
ce plan de plein gré et qu’ils ne se rebellent pas, qu’ils ne renversent
pas les oligarques et les fonctionnaires qui sont à l’origine de ce
fiasco du développement ? Eh bien, Greta, c’est là que vous intervenez :
votre travail est de les culpabiliser suffisamment au sujet de
l’environnement et du réchauffement climatique pour qu’ils supportent
ces mauvais traitements et ne se plaignent pas. En fait, si vous faites
bien votre travail, ils se sentiront auto-satisfaits et vertueux même si
leur vie entière est réduite au seul écran rougeoyant de leurs gadgets
connectés à Internet (tant que le réseau électrique tiendra le coup).
Votre idée de sécher les cours le vendredi pour l’environnement, au
fait, est géniale ! Il est beaucoup plus facile d’amener les gens à
arrêter de faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire que de les
amener à faire quelque chose, comme planter des arbres.

Vous ne devriez pas laisser tout ça vous faire de la peine. Après tout, votre travail consiste à faire en sorte que les gens dont la vie sera inévitablement très triste se sentent mieux dans leur peau. En apparence, contrairement à la plupart de vos pairs, vous aurez un avenir brillant, heureux et prospère, plein d’aventures marines et d’apparitions publiques entourées de fans admiratifs. Ne laissez rien de sérieux avoir prise sur vous. Profitez de la vie et profitez du reste de votre enfance, et ne vous inquiétez pas trop pour la Terre. Elle existe depuis 4,5 milliards d’années, ce qui est beaucoup plus que vos quinze ans. Prenez soin de vous, et laissez la Terre prendre soin d’elle-même durant son propre temps interglaciaire si doux.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




L’économie tablant sur le pillage

[Source : Réseau International]

Les
capitalistes s’étant prétendus responsables de l’ancienne performance
économique des États-Unis d’Amérique, il faut mettre les choses au
clair. Cette réussite n’a rien à voir avec le capitalisme, mais ça ne
veut pas dire que les États-Unis auraient mieux réussi avec une chose
similaire à la planification centrale soviétique.

Avant 1900, les frontières étant alors
fermées, la réussite fut entretenue par le pillage de l’environnement
vierge et des abondantes ressources naturelles. Les individus et les
entreprises prospérèrent simplement en occupant la terre et en prenant
les ressources existantes.

Au fur et à mesure de la croissance de la population, l’épuisement des ressources fit diminuer la dotation en ressources par habitant.

Les États-Unis trouvèrent un second
souffle avec la Première Guerre Mondiale. Celle-ci dévasta les
puissances européennes et permit l’émergence de la jeune puissance
mondiale des États-Unis. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à l’Europe
et passa la suprématie économique et financière à Washington. Le dollar
étasunien prit le rôle de monnaie de réserve mondiale à la livre
sterling, ce qui permit aux États-Unis de payer leurs factures en
imprimant de l’argent. Le rôle du dollar comme devise mondiale, plus que
les armes nucléaires, fut à l’origine de la puissance des États-Unis.
La Russie est une puissance égale ou supérieure par ses armes
nucléaires, mais c’est le dollar et pas le rouble qui sert à régler les
échanges internationaux.

Grâce à sa monnaie mondiale, les
États-Unis ont l’hégémonie financière. Ce pouvoir, ainsi que le FMI et
la Banque mondiale, leur ont permis de piller les ressources des
étrangers, tout comme les siennes qui sont en voie de disparition.

Nous
pouvons en conclure que le pillage des ressources naturelles et la
capacité de faire supporter par d’autres une grande partie des coûts,
ont largement favorisé la réussite du capitalisme des États-Unis.
Michael Hudson a décrit ce processus de pillage dans ses nombreux livres
et articles (par exemple, dans Guerre économique des États-Unis et défenses probables des étrangers), de même que John Perkins, dans Confessions d’un assassin économique.

Fondamentalement, le capitalisme est un
mécanisme de pillage. Il génère des profits à court terme et fait
supporter par d’autres les coûts à long terme. Il épuise les ressources
naturelles, l’air, la terre et l’eau, pour faire des bénéfices
temporaires, tout en faisant supporter la majorité de ses coûts, comme
la pollution, par l’environnement. Exemple, la destruction de la forêt
amazonienne par les bûcherons. Le monde perd un formidable puits de
carbone qui stabilise le climat mondial, et ceux qui exploitent la forêt
réalisent des profits à court terme, qui ne représentent qu’un
pourcentage infime des coûts à long terme.

Ce processus destructeur est amplifié
par les perspectives à court terme inhérentes à l’activité capitaliste,
qui voit rarement au-delà du trimestre suivant.

Le succès économique des États-Unis fut
aussi dû à la vigueur de la demande du consommateur, alimentée par les
salaires réels en hausse, à l’époque où le progrès technologique dans le
secteur manufacturier accroissait la productivité du travail et le
pouvoir d’achat. La classe moyenne devint dominante. Quand j’étais
étudiant en économie, Paul Samuelson nous apprit que notre prospérité
reposait entièrement sur le vaste marché de consommation intérieur, et
avait peu à voir avec le commerce extérieur. Effectivement, le commerce
extérieur n’était qu’un facteur mineur du PIB. Les États-Unis avaient un
marché de consommation intérieur si vaste, qu’ils n’avaient nul besoin
du commerce extérieur pour réaliser des économies d’échelle.

Tout cela changea avec la montée de
l’idéologie du marché libre et l’effondrement de l’Union soviétique.
Quand j’étais étudiant, on nous apprenait que les conseils
d’administration et les dirigeants d’entreprise avaient des
responsabilités envers leurs employés, leurs clients, leurs communautés
et leurs actionnaires. Ces responsabilités étant toutes tout aussi
valables, il fallait y répondre de manière équilibrée.

Pour répondre aux libéraux qui voulaient
imposer de plus en plus de ‘charges sociales’ aux entreprises, les
économistes du marché libre avancèrent l’argument que les entreprises
n’avaient en réalité que des responsabilités envers leurs propriétaires.
À tort ou à raison, cet argument fut imputé à Milton Friedman. Les
établissements conservateurs se mirent à enseigner aux juristes et aux
législateurs, que les entreprises n’avaient de devoirs qu’envers leurs
propriétaires.

On enseigna aux juges que la propriété
étant particulière, elle ne peut être restreinte par le gouvernement qui
imposerait aux propriétaires d’investir dans des charges qui ne leur
sont pas avantageuses. Cet argument fut utilisé pour mettre fin à toutes
les responsabilités, excepté envers les actionnaires, et faire de la
maximisation des profits l’objectif principal des entreprises.

Ainsi, quand l’Union Soviétique
s’effondra et que la Chine et l’Inde ouvrirent leur économie aux
capitaux étrangers, les entreprises étasuniennes furent libres se
débarrasser de leur main-d’œuvre, de déserter leurs villes d’origine et
d’aller à l’étranger pour employer de la main-d’œuvre moins chère, afin
de produire des biens et services pour les États-Unis. Cela augmenta
leurs profits, et donc les primes des dirigeants et les plus-values des
actionnaires, aux dépens des moyens de subsistance de leur ancienne
main-d’œuvre nationale et de l’assiette fiscale de leurs communautés, et
de leur État d’origine. Les coûts externes des plus grands bénéfices
furent supportés par leurs anciens employés et par la dégradation de la
situation financière des États et des localités. Ces coûts dépassent
largement les profits les plus élevés.

En général, les économistes partent du
principe de ne pas tenir compte des coûts externes. Leur mantra est que
le progrès corrige tout. Mais leur méthode de mesure du progrès est
trompeuse. Les économistes écologiques, comme Herman Daly, ont soulevé
la question de savoir si, du fait de négliger les coûts externes et de
la façon imprécise de mesurer le PIB, les augmentations de PIB annoncées
dépassent bien en valeur le coût de leur production. En effet, il est
tout à fait possible que la croissance du PIB ne soit qu’un effet de la
non prise en compte de tous les coûts de production.

À l’approche de la fin de la deuxième
décennie du 21e siècle, la longue histoire du capitalisme des États-Unis
se nourrissant de pillage, semble se terminer en même temps que la
capacité de la banque centrale à protéger la richesse financière
existante, en créant de plus en plus d’argent pour soutenir le prix des
actions, des obligations et de l’immobilier. En Amérique latine, les
États-Unis ont une longue tradition de renversement de régimes
réformistes qui menacent la mainmise étasunienne sur leurs ressources.
Les coups d’État de Washington contre la démocratie et
l’autodétermination ont marché jusqu’à ce qu’il s’en prenne au
Venezuela. Le coup d’État de Washington contre Chavez a été bloqué par
la population et les militaires vénézuéliens. Jusqu’ici, la tentative de
renverser Maduro, le successeur de Chavez, a échoué.

La tentative de renversement du
gouvernement syrien a été enrayée par la Russie, et celle-ci et la Chine
vont très probablement empêcher Washington de renverser le gouvernement
iranien. En Afrique, les Chinois se révèlent être de meilleurs
partenaires commerciaux que les sociétés spoliatrices des États-Unis.
Continuer à alimenter l’empire et ses coûts ruineux, devient de plus en
plus difficile.

La politique de sanctions de Washington
rend cela encore plus difficile. Pour éviter les sanctions arbitraires
et illégales, d’autres pays commencent à abandonner le dollar et à
régler leurs échanges internationaux en devise nationale. La Route de la
Soie chinoise englobe la Russie et une grande partie de l’Asie. Elle
forme un bloc commercial indépendant du système financier occidental. En
espérant échapper à la prédation des États-Unis, d’autres pays se
tournent vers la Russie et la Chine pour garder leur souveraineté. Ces
évolutions vont réduire la demande de dollars et porter atteinte à
l’hégémonie financière des États-Unis. Les alternatives à la Banque
mondiale vont mettre à l’abri du pillage des régions entières du monde.

Les ressources à piller disparaissant,
le capitalisme des États-Unis, fortement dépendant de la rapine, va voir
partir en fumée l’un des piliers de sa réussite. La demande de
consommation globale s’effondrant du fait de l’absence de croissance du
revenu réel, du manque d’emplois pour la classe moyenne et de l’extrême
concentration des revenus et des richesses, un autre pilier du
capitalisme des États-Unis disparaît. Les investissements des
entreprises flanchant aussi, comme en témoignent leurs bénéfices et
leurs emprunts servant à racheter leurs propres actions, en se
décapitalisant au passage, la demande globale s’effondre.

L’absence de croissance de demande
globale fera que l’écart entre le cours élevé des actions et les sombres
perspectives de bénéfices des entreprises, sera trop grand pour être
comblé par la Réserve fédérale qui déverse de l’argent pour racheter ses
actifs financiers libellés en dollar. Sans la possibilité de soutenir
le prix des actifs financiers [en les rachetant] grâce à la création
monétaire, la fuite de ces actifs financiers pourrait faire s’effondrer
le dollar.

Ce qui restera sera la ruine.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/08/01/americas-collapse-2-in-a-series/

Traduction Petrus Lombard




Le réseau 5G utilise les mêmes ondes EMF que le «système de contrôle de foule» du Pentagone

Par Jonathan – octobre 7, 2018 Exoportail

Le
déploiement mondial de la 5G est en marche, et nous pourrions bientôt
voir de nouvelles petites tours de téléphonie cellulaire à proximité de
toutes les écoles, dans toutes les rues résidentielles, dispersées dans
l’environnement naturel et un peu partout. Mais la sécurité de cette
technologie est sérieusement remise en question, et il y a une bataille
acharnée pour arrêter la mise en œuvre de la 5G financée par les
contribuables : 

Des villes américaines bloquent la mise en service de la 5G sur les accusations que cela cause le cancer

Le nouveau réseau cellulaire utilise des ondes radiofréquence millimétriques à haute bande passante pour transmettre des données à tout appareil situé à portée de vue.

«Les
réseaux cellulaires et Wi-Fi d’aujourd’hui utilisent les micro-ondes –
un type de rayonnement électromagnétique qui utilise des fréquences
allant jusqu’à 6 gigahertz (GHz) pour transmettre sans fil de la voix ou
des données. Toutefois, les applications 5G nécessiteront le déverrouillage de nouvelles bandes de fréquences dans les gammes de fréquences supérieures à 6 GHz à 100 GHz et au-delà,
en utilisant des ondes submillimétriques et millimétriques – pour
permettre la transmission de débits de données très élevés dans le même
laps de temps que les déploiements précédents de rayonnement micro-ondes
.» [Source]
«L’une
des façons dont la technologie 5G permettra d’atteindre cet objectif
est d’exploiter de nouvelles bandes inutilisées dans la partie
supérieure du spectre radioélectrique. Ces bandes hautes sont connues
sous le nom d’ondes millimétriques (ondes millimétriques) et ont
récemment été ouvertes à l’octroi de licences par les organismes de
réglementation. Ils n’ont pratiquement pas été touchés par le public,
car l’équipement nécessaire pour les utiliser efficacement était
généralement coûteux et inaccessible
.» [Source]

Parmi les nombreux problèmes potentiels liés à l’exposition aux ondes radio 5G, il y a les problèmes cutanés, ce qui est intéressant quand on sait que cette technologie est déjà utilisée dans l’armée pour le contrôle des foules.

«Ce genre de technologie, qui se trouve dans bon nombre de nos maisons, interagit avec la peau et les yeux des humains. Ce résultat choquant a été rendu public par le biais d’études de recherche israéliennes qui ont été présentées lors d’une conférence internationale sur le sujet l’année dernière. Vous trouverez ci-dessous une conférence du Dr Ben-Ishai du Département de physique de l’Université hébraïque. Il explique comment les glandes sudoripares humaines agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’ondes qui sont produites par les appareils qui utilisent la technologie 5G.» [Source]

L’armée américaine a mis au point un système d’armes non létales de contrôle des foules appelé Active Denial System (ADS). Il utilise des ondes radiofréquence millimétriques dans la gamme des 95GHz pour pénétrer la couche supérieure de 1/64 de pouce de la peau sur l’individu ciblé, produisant instantanément une sensation de chaleur insupportable qui fait fuir l’individu.

Cette
technologie devient omniprésente dans les plus grandes armées du monde,
ce qui montre à quel point cette énergie radiofréquence peut être
réellement efficace pour causer du tort aux humains et à tout le reste.

«Les agences de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine ont mis au point des armes qui s’appuient sur la capacité de cette technologie électromagnétique à créer des sensations de brûlure sur la peau, pour contrôler la foule. Les ondes sont des ondes millimétriques, également utilisées par l’armée américaine dans les canons de dispersion de la foule appelés Active Denial Systems.» [Source]

Conclusion : 

La
lutte pour la 5G s’intensifie au niveau communautaire, et la prise de
conscience de cette question importante se répand rapidement. Pour en
savoir plus sur la 5G, regardez le documentaire «Take Back Your Power»
(Reprenez votre pouvoir), mettant en vedette Tom Wheeler, ancien
président du conseil d’administration de FAC et lobbyiste d’entreprise,
qui prononce un discours plutôt intimidant et présomptueux pour louer
cette nouvelle technologie. La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau
des collectivités, cependant, et le moment est venu de s’élever contre
elle.

Le documentaire «Take Back Your Power» : https://exoportail.com/documentaire-excellent-sur-les-compteurs-intelligents-take-back-your-power/

Source : https://www.wakingtimes.com/2018/10/05/5g-network-uses-same-emf-waves-as-pentagon-crowd-control-system/

Traduction + Ajouts : ExoPortail




Forbes: La guerre du réchauffement de la planète contre le capitalisme: une leçon d’histoire importante

[Source : Conscience du peuple]

*
Cet article du Forbes, publié en janvier 2013, est incroyablement
révélateur, voire même la preuve de la fabrication du 
« réchauffement climatique d’origine anthropique ». Vous
comprendrez les origines de cette prétendue « urgence
climatique » menaçant l’humanité d’une catastrophe certaine,
nécessitant un effort unifié des grandes puissances pour susciter
une intervention politique mondiale concertée. Obliger tous les pays
du monde à se soumettre aux diktas du lobby de la « taxe
carbone », création de « ceux qui font pousser l’argent dans
les arbres » et qui font croire que le CO2 contribue au
réchauffement planétaire alors qu’il enrichie la croissance de la
forêt dans laquelle ils récoltent leur papier-monnaie! Sans compter
que ces faussaires et imposteurs ont réussi à taxer l’air! Faut le
faire…

Lors de
la dernière réunion alarmiste des Nations Unies sur le climat à
Doha (2012), le Qatar a connu une sorte de crise provoquée par un
homme sous la forme d’un typhon nommé Christopher
Monckton, troisième vicomte de Benchley, conseiller de l’ancienne
Première ministre Margaret Thatcher et climatologue. Occupant
temporairement un microphone vacant attribué à un délégué de
Birmanie, il a donné à tout l’auditoire une nouvelle très
terrifiante… « depuis
16 ans que nous assistons à ces conférences, il n’y a eu aucun
réchauffement climatique ».

Si ce
n’était pas assez effrayant, entre blasphème et chahuts, Moncton
foudroie l’assemblée en poussant le blasphème le plus total: « Si
nous prenons action comme ils le proposent toujours, le prix de cela
serait bien plus élevé que de prendre des mesures d’adaptation plus
tard. Donc, notre recommandation est que nous devons nous engager
très rapidement à une révision de la science [du climat, des
rapports du GIEC] afin de nous assurer que nous sommes tous sur la
bonne voie. »

Oui,
vous avez bien lu. Il a eu l’audace d’interroger la « science »
derrière les demandes de fonds basées sur la crise climatique de
l’ONU. Et en réalité, ce n’est vraiment pas une si mauvaise idée.

Pour
commencer, rappelons-nous quelques décennies avant cette nouvelle
science, une petite histoire remontant aux années 1970 et au début
des années 1980, lorsque les pays du tiers monde, par la force du
nombre, et les partis verts socialistes européens ont pris le
contrôle des Nations Unies. Ils ont rapidement commencé à réclamer
un nouvel ordre économique international.

À la
fin des années 1980, une peur basée sur des modèles climatiques
théoriques et primitifs qui prédisaient que les émissions de
carbone d’origine humaine provoquaient un réchauffement planétaire
sans précédent et dangereux a parfaitement servi ces objectifs. En
réponse, les Nations Unies ont rapidement établi une
Convention-cadre sur le changement climatique (FCCC) pour organiser
des conférences, ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de mener des études
scientifiques.

[Le
marché du « crédit carbone »: un marché payant pour le
lobby du réchauffement climatique et pour certaines méga
industries!]

La
stratégie centrale de la FCCC pour lutter contre ce qui était promu
comme un changement climatique «anthropique» (créé par l’homme)
était brillante… donner des « crédits carbone » aux
industries de combustibles fossiles qui réduisent leurs émissions
de dioxyde de carbone, puis laisser les autres industries qui
produisent des quantités d’émissions de CO2 en excès acheter des
« crédits carbone » d’elles. En d’autres termes, ils
créeraient un marché commercial pour acheter et vendre de l’air!

Ce
programme commercial du « crédit carbone » serait mis en
œuvre à l’échelle internationale, pays par pays, par le biais du
protocole de Kyoto, pénalisant les pays développés qui émettent
beaucoup de CO2 en les forçant à acheter des crédits à des pays
moins développés (gratuits pour eux). La Chine et l’Inde, qui
émettent d’énormes quantités de CO2, ont obtenu un
laissez-passer en raison de leur statut de pays en développement.

Coup
d’envoi de la clameur de la crise climatique à l’ONU

Le
Directeur exécutif du Programme Environnement de la FCCC, Maurice
Strong [qui a organisé le premier Sommet de l’ONU sur le
climat (Earth) à Rio de Janeiro (1992)] a exposé d’une manière
très franche une priorité sous-jacente: « Nous
pouvons arriver au point où la seule façon de sauver le monde sera
d’amener la civilisation industrialisée à s’effondrer. N’est-ce
pas notre responsabilité d’y arriver? »

En
1966, Maurice
Strong démissionne du poste de PDG de la Power
Corporation du Canada pour prendre la tête de la future
Agence canadienne de développement international. De la fin 1970 à
la fin 1972, il est secrétaire général de la Conférence des
Nations unies sur l’environnement. Cette même année 1972, il
participe également à la fondation
Rockefeller en tant qu’administrateur et membre du comité
exécutif. De 1976 à 1978, il est CEO de Petro-Canada.

Il est l’un des membres fondateurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) créé en novembre 1988 à la demande du G7 par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Strong [qui a fréquenté les multimilliardaires de ce monde toute sa vie] n’a laissé aucun doute vers où et vers qui diriger les blâmes concernant les problèmes mondiaux, il a déclaré dans le rapport de la conférence : « Il est clair que les modes de vie et les modes de consommation actuels de la classe moyenne aisée… impliquant une consommation élevée de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de commodité, la propriété de véhicules à moteur, de terrains de golf, de petits appareils électriques, de la climatisation domestique et commerciale et de logements de banlieue n’est pas durable… Un changement est nécessaire pour adopter des modes de vie moins axés sur des modes de consommation dommageables pour l’environnement « .

L’ancien
sénateur américain Timothy Wirth (D-CO), qui représentait alors
l’administration Clinton-Gore en tant que sous-secrétaire
d’État américain pour les questions mondiales, a rejoint Maurice
Strong pour s’adresser au public lors du Sommet sur le climat. Il a
déclaré : « Nous
devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si
la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons
comme il convient en termes de politique économique et de politique
environnementale. »

S’adressant
également à la conférence de Rio, Richard
Benedick, assistant d’État adjoint, qui a ensuite dirigé les
pisions de la politique du département d’État américain, a convenu
que le protocole de Kyoto devrait être approuvé, qu’il ait ou non
un rapport avec le changement climatique:  « Un
traité sur le réchauffement climatique doit être appliqué même
s’il n’existe aucune preuve scientifique concernant l’effet de
serre [renforcé par l’humain] ».

Timothy
Wirth avait déjà été un proche collègue du sénateur Al Gore,
sénateur de l’époque, et l’avait aidé à organiser ses audiences
du Comité sénatorial des sciences, de la technologie et de l’espace
en 1988, qui avaient déclenché une frénésie du réchauffement
planétaire au cours d’un été chaud sur la Côte Est cette
année-là. Dans une interview
avec PBS Frontline Wirth a raconté: « Nous
avons appelé le bureau météorologique pour savoir quel jour serait
le plus chaud de l’été et nous avons programmé l’audience ce
jour-là et bingo, ce jour a été le plus chaud jamais enregistré à
Washington… nous sommes allés la nuit précédente de l’audience
ouvrir toutes les fenêtres pour que la climatisation ne fonctionne
pas, pour qu’il fasse chaud dans la salle. »

Considérez
que si le climat est généralement défini sur une période d’au
moins trois décennies, le spectacle du sénateur Al Gore, alors
soigneusement mis en scène, ne s’est produit que légèrement plus
d’une décennie après que de nombreux scientifiques eurent prédit
une crise inverse. L’un de ceux-ci était le regretté professeur
Stephen Schneider de l’Université de Stanford, auteur de The Genesis
Strategy, un livre de 1976 qui mettait en garde contre les risques
liés à un refroidissement mondial, constituant une menace pour
l’humanité. Schneider a ensuite modifié cette vue à 180 degrés,
devenant l’auteur principal des éléments importants de trois
rapports séquentiels du GIEC.

Entre
1994 et 1996, lorsque le sénateur Wirth est devenu sous-secrétaire
d’État aux affaires mondiales au sein de l’administration
Clinton-Gore, il a commencé à collaborer étroitement avec Enron
pour faire pression sur le Congrès afin d’accorder à l’EPA le
pouvoir de contrôler le CO2 . Dans les années 1990, Enron était
devenue propriétaire du plus grand gazoduc existant hors de Russie,
un réseau inter-États colossal. Mais comme ce combustible, qui
faisait face à une concurrence féroce sur le marché avec le
charbon, l’entreprise recherchait l’aide nécessaire à
Washington pour faire pencher la balance. Le battage médiatique
croissant à propos de la crise du réchauffement de la planète
annoncée par les auditions très médiatisées du Congrès de 1988,
par le sénateur Al Gore, a été une opportunité de rêve.

Les
Sénateurs Wirth et John Heinz (R-PA) avaient récemment coparrainé
le «Projet 88», qui devait permettre de transformer les problèmes
environnementaux en opportunités commerciales. L’alarme
suscitée par les médias concernant les pluies acides avait fourni
une base à une législation permettant de créer des marchés pour
l’achat et la vente de crédits d’excès de dioxyde de soufre
(SO2) et dioxyde d’azote, et le Projet 88 est devenu le Clean Air
Act de 1990.

Depuis
qu’Enron est devenu un acteur majeur du marché du SO2, cela a amené
cette société et d’autres à se demander… pourquoi ne pas faire
la même chose avec le CO2? Étant donné que le gaz naturel est
moins émetteur de CO2 que le charbon, ce développement changerait
certainement la rentabilité. Mais il y avait un problème.
Contrairement au SO2, le CO2 n’était pas un polluant, du moins pas à
l’époque, et l’EPA n’avait aucun pouvoir pour le réglementer.

Une
lettre datée du 1er septembre 1998, adressée au président Clinton
par Kenneth Lay, président d’Enron, lui demandait de «modérer
les aspects politiques» de la discussion sur le climat en nommant
une «commission du ruban bleu». Son intention était claire:
éliminer les mécréants de la crise climatique et couper le débat
à ce sujet. Auparavant, M. Lay avait eu des contacts directs avec la
Maison-Blanche lorsqu’il aurait rencontré le président Clinton et
le vice-président Gore le 4 août 1997 pour préparer une stratégie
américaine en vue du prochain sommet sur le climat de Kyoto en
décembre. Le protocole de Kyoto a présenté la première étape
vers la création d’un marché du carbone qu’Enron souhaitait
vivement que le Congrès soutienne.

Fin
1997, John Palmaisano, lobbyiste d’Enron, écrivait avec
enthousiasme à Kyoto: « S’il est appliqué, le [Protocole de
Kyoto] fera plus pour promouvoir les activités d’Enron que toute
autre initiative réglementaire autre que la restructuration des
industries de l’électricité et du gaz naturel en Europe et aux
États-Unis. L’approbation des échanges de droits d’émission a
été une nouvelle victoire pour nous… Cet accord sera bénéfique
pour le stock d’Enron !! »

Malheureusement
(pour Enron), cela ne devait pas être. Dans un rare esprit de
solidarité, le Sénat a adopté à l’unanimité (95-0) une
résolution bipartisane du Sénat américain Byrd-Hagel (S Res 98)
précisant que les États-Unis ne seraient signataires d’aucun
accord qui «entraînerait de nuire à l’économie des États-Unis ».
Le président Clinton, qui n’était pas étranger au pragmatisme
politique, a compris le message et n’a jamais soumis la demande
d’approbation nécessaire des États-Unis à la ratification du
Congrès.

Bien que
les États-Unis ne se soient jamais inscrits, le protocole de Kyoto a
été adopté en 1997 et est en vigueur depuis 2005. Les signataires
ont convenu de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par
rapport aux niveaux de 1990.

Et
comment cela a-t-il fonctionné? Eh bien, le Japon, qui avait promis
une réduction de 6%, a plutôt enregistré une augmentation de 7,4%
malgré 20 ans de stagnation économique; L’Australie, qui s’est
engagée à laisser le carbone n’augmenter que de 8%, a connu une
augmentation de 47,7%; les Pays-Bas, qui ont promis une réduction de
6%, ont enregistré des émissions supérieures de 20% à la fin de
2010; et le Canada, qui s’est engagé à réduire de 6%, a enregistré
une augmentation de 24%. Dans l’ensemble, l’UE a atteint son
objectif grâce principalement au marasme économique, à la
fermeture d’industries inefficaces de l’ère soviétique et à
l’exportation de la production industrielle à l’étranger pour
échapper aux pénalités de plafonnement et d’échange. À
l’instar du Canada, la Nouvelle-Zélande, la Russie et le Japon ont
maintenant renoncé à l’accord.

(….)

Leçons
de science politique du GIEC

En 2006,
l’Institut de recherche en politiques publiques (IPPR), un groupe de
réflexion qui soutient les réductions de CO2, a fourni une analyse
des circonstances entourant les débats sur le réchauffement
climatique qui se déroulaient au Royaume-Uni: « Le
changement climatique est caractérisé par un lexique incorporant un
ton urgent et des codes cinématiques. Il utilise un registre quasi
religieux de mort et de malheur et utilise un langage d’accélération
et d’irréversibilité.”
 Le IPPR a même qualifié
l’alarmisme concernant le climat comme du « climate porn »!

Mike
Hume, directeur du Centre britannique de recherche sur le changement
climatique, a reconnu que même si le changement climatique est réel
et que les êtres humains peuvent y contribuer, « nous devons
prendre une profonde respiration et faire une pause. Le langage de la
catastrophe n’est pas le langage de la science. »

La
situation épeurante sur le climat que les médias mondiaux martèle
allègrement vient du GIEC, un organe de l’ONU, organisation
hautement politisée qui n’effectue aucune recherche climatologique
originale. Au lieu de cela, il publie simplement des évaluations sur
la base d’enquêtes prétendument indépendantes et de recherches
publiées. Toutefois, certaines de ses conclusions les plus
influentes, résumées dans ses rapports, n’ont été ni fondées
sur des recherches véritablement indépendantes, ni correctement
validées par le biais de processus acceptés par les pairs.

Un
exemple est un rapport de 1996 du GIEC qui utilisait des données
sélectives, des graphiques falsifiés et des modifications de texte
apportées après l’approbation par les scientifiques de
l’évaluation et avant leur impression. Frederick Seitz, physicien
de renommée mondiale et ancien président de l’Académie nationale
des sciences des États-Unis, de l’American Physical Society et de
l’Université Rockefeller, a écrit dans le Wall Street Journal : « Je
n’ai jamais assisté à une corruption plus inquiétante que ce
processus d’évaluation par les pairs que les événements ayant
conduit à ce rapport du GIEC. ”

Plusieurs
dizaines de milliers de scientifiques ont officiellement protesté
contre les pratiques non scientifiques du GIEC. Certains critiques
incluent d’anciens alarmistes du changement climatique. James
Lovelock, un scientifique de renom, a prédit que la poursuite des
émissions de CO2 par l’homme entraînerait une calamité climatique.
En 2006, il a déclaré: « Avant la fin du siècle, des milliards
d’entre nous vont mourir et les quelques couples de reproducteurs qui
survivront seront dans l’Arctique, où le climat restera tolérable. »

Récemment,
cependant, il a manifestement réagi au réchauffement climatique en
tant que crise, reconnaissant à MSNBC qu’il avait exagéré le cas
et maintenant reconnu que: « nous ne savons pas ce que le climat
fait. Nous pensions savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des
livres alarmistes… le mien inclus… parce que ça avait l’air
évident… mais ce n’est pas arrivé. » Lovelock a souligné:
« Une vérité qui dérange » d’Al Gore et « The Weather
Makers » de Tim Flannery comme autres publications alarmistes.

Le
Dr. Fritz Vaherenholt, un des fondateurs du mouvement écologiste
allemand qui dirigeait la pision des énergies renouvelables de la
deuxième plus grande entreprise de services publics du pays, est un
autre ancien alarmiste du réchauffement climatique qui est
maintenant un critique acharné du GIEC. Son récent ouvrage
intitulé « Le soleil froid: Pourquoi le désastre climatique ne
se produira-t-il pas », dénonce le GIEC d’incompétence
flagrante et de malhonnêteté, notamment en ce qui concerne
l’exagération alarmante de l’influence climatique des émissions de
CO2 provenant de l’homme.

Vahrenholt
n’est pas le seul scientifique allemand important à avoir découvert
que les prévisions du GIEC sur le réchauffement planétaire sont
exagérées. Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de
recherche sur l’impact du climat de Potsdam, est également le
conseiller du gouvernement allemand en matière de protection du
climat. Schellnhuber a co-écrit un article réfutant la fiabilité
des modèles climatiques mondiaux sur lesquels étaient fondées
leurs prévisions alarmistes pour 2001, concluant que les tendances
en matière de gaz à effet de serre de CO2 étaient clairement
surestimées.

Schellnhuber
a récemment admis dans un discours à des experts agricoles que « des
températures plus chaudes et des concentrations plus élevées de
CO2 dans l’air pourraient très bien conduire à des rendements
agricoles plus élevés ».

Peter
Moore, cofondateur de Greenpeace, a déclaré lors de sa
comparution sur Fox Business News aux côtés de Stewart Varney en
janvier 2011, que les avantages d’un réchauffement planétaire, dans
la mesure où cela se produit pour une raison quelconque, sont
grandement sous-estimées: « Nous
n’avons aucune preuve que nous sommes la cause du réchauffement
climatique survenu au cours des 200 dernières années …
L’alarmisme nous pousse par des tactiques alarmistes à adopter des
politiques énergétiques qui vont créer une énorme quantité de
pauvreté énergétique chez les pauvres, ce n’est ni bon pour les
hommes, ni pour l’environnement … Dans un monde plus chaud, nous
pouvons produire plus de nourriture. »

Quand
on a demandé à Moore qui était responsable de la promotion de la
peur injustifiée et quelles étaient leurs motivations, il a
déclaré: « Une puissante convergence d’intérêts.
Des scientifiques à la recherche de subventions, des médias à la
recherche de titres, des universités à la recherche d’énormes
subventions, des institutions, des fondations, des groupes
environnementaux et des politiciens voulant faire croire qu’ils
sauvent les générations futures. Et tous ces gens ont convergé sur
cette question. »

S’il
ne fait aucun doute que la crise climatique artificielle génère des
industries scientifiques de plusieurs milliards de dollars et de
réglementation énergétique EPA, l’ONU a des objectifs beaucoup
plus ambitieux. Comme l’a dit Christine Stewart, alors ministre
canadienne de l’Environnement, devant les rédacteurs et les
journalistes du Calgary Herald en 1998, « Peu importe si
la science du réchauffement planétaire est fausse… le changement
climatique [fournit] la plus grande opportunité de rendre justice et
l’égalité dans le monde. « 

Et,
comme le reconnaît un responsable du GIEC, Ottmar Edenhofer, en
novembre 2010, « … il
faut se libérer de l’illusion que la politique climatique
internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela,
la politique de lutte contre le changement climatique concerne la
manière dont nous redistribuerons de facto la richesse mondiale …
« 

(…)

Pensez
également aux paroles d’un discours prononcé par le président
français Jacques Chirac, qui
soutenait un objectif clé du protocole de Kyoto en Europe
occidentale: « Pour
la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de
gouvernance mondiale, qui devrait trouver sa place dans le monde.
L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union
européenne souhaiteraient voir instaurer. »

Les
rapports du résumé à l’intention des décideurs du GIEC proposent
des recommandations pour la répartition de la richesse et la
redistribution des ressources, y compris les économies régionalisées
(petites) afin de réduire la demande de transport, réorientant les
modes de vie de la consommation, le partage des ressources via la
copropriété et encourageant les citoyens à profiter de leur temps
libre.

[Traduction
partielle de l’article trouvé sur:

https://www.forbes.com/sites/larrybell/2013/01/22/the-u-n-s-global-warming-war-on-capitalism-an-important-history-lesson-2/#5f7c450229be

Global Warming Petition Project est une pétition lancée en 1998 qui a été signée par 31 487 scientifiques, dont plus de 9 000 titulaires d’un doctorat en science de l’atmosphère, sciences de la Terre, climatologie et environnement. Aucun de ces scientifiques hautement respectés n’acceptent la théorie du réchauffement climatique.




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular

On ne sait toujours pas comment les astronautes américains ont traversé les ceintures de Van Allen sans aucun signe d’irradiation radioactive ou d’apparition de cancers connexes plus tard dans la vie.

Comme les doutes internationaux entourent les prétentions américaines, diffusées dans le monde entier depuis des années, selon lesquelles les États-Unis auraient débarqué des hommes sur la Lune, le chef de l’agence spatiale russe « Roscosmos » Dmitry Rogozin a proposé à plusieurs reprises de vérifier si les Américains étaient vraiment allés sur la Lune.

Les États-Unis ont affirmé que six missions ont débarqué des hommes sur la Lune, à commencer par celle d’Apollo 11 en juillet 1969, au cours de laquelle Neil Armstrong est apparemment devenu le premier homme à marcher sur la Lune. Apollo 13 devait se poser sur la Lune, mais on a dit qu’il s’était limité à un survol en raison d’un dysfonctionnement à bord du vaisseau spatial. Étonnamment, les neuf missions habitées sont retournées sur Terre en toute sécurité.

Comme l’a rapporté Forbes en 2015, la NASA a publiquement affirmé que « Les États-Unis ne possédaient plus la technologie ou le savoir-faire nécessaires pour renvoyer des astronautes sur la Lune ». Cette affirmation a déconcerté les experts, car il n’y a jamais eu de régression aussi soudaine et massive des connaissances scientifiques dans l’histoire connue. Même l’âge des ténèbres a été un processus qui a pris plusieurs siècles qui ont suivi la période classique se terminant avec Justinien.

Don Pettit NASA : « We dont have the technology to do that anymore, we used to, but we destroyed it. »

Avec ces doutes à l’esprit, et en réponse aux questions des journalistes, Dmitry Rogozin a fait la déclaration suivante lors d’une visite à la société russe Space Systems, avec le président moldave Igor Dodon, rapportée par RIA Novosti.

« Nous nous sommes fixé une telle tâche – y aller pour vérifier : s’ils y ont été ou non… Ils disent qu’ils y ont été, nous allons vérifier. »

Selon Rogozin, aucun pays au monde ne peut maintenant mettre en œuvre un programme lunaire, alors il serait heureux de travailler avec les États-Unis pour étudier le satellite naturel de la Terre, la Lune.

Un peu plus tôt à « Roscosmos », ils ont dit qu’un nouveau programme d’État sur l’exploration de la Lune se matérialiserait bientôt ; les tâches des stations automatiques que la Russie prévoit d’envoyer sur le satellite Terrestre en 2020 seront décrites dans ce programme. Il est également prévu de créer un nouveau vaisseau et de résoudre le problème des radiations, créé par les ceintures Van Allen, pour la sécuritéKristian BirkelandCarl Størmer et Nicholas Christofilos avaient étudié la possibilité de piéger des particules chargées avant l’ère spatiale. Explorer 1 et Explorer 3 ont confirmé l’existence de la ceinture au début de 1958 au temps de James Van Allen à l’Université de l’Iowa.

Selon le concepteur général des complexes habités Evgeny Mikrin, le premier atterrissage des cosmonautes russes sur la Lune n’aura pas lieu avant 2030, une fois que le problème des ceintures de rayonnement Van Allen sera résolu.

Source:  Joaquin Flores / Réseau International via Aphadolie

Vidéo sur : https://stopmensonges.com/missions-apollo-la-russie-veut-verifier-si-le-voyage-des-americains-sur-la-lune-netait-pas-un-canular-video/

 




Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]




La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

[Source : Polemia]

[Par Yvan Blot]

La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

Le problème des valeurs

Les valeurs ne sont pas une connaissance. Le vrai, le bien et le beau sont des objectifs pour l’action. Leur origine n’est pas la création par un petit père des peuples, ou par une commission interministérielle mais elle est immémoriale.   L’Europe et la Russie partagent des valeurs communes parce qu’elles sont issues de la même civilisation, issue de la Grèce et de Rome, transfigurées par le christianisme. Refuser que l’Europe soit « un club chrétien », comme l’ont dit plusieurs politiciens comme Jacques Delors ou le premier ministre turc Erdogan, revient à nier l’identité historique de l’Europe.

Les valeurs montrent leur importance sociale à travers leurs fruits. Le meurtre ou la malhonnêteté ne sont pas généralisables. La société s’effondrerait. L’honnêteté ou le respect de la vie sont généralisable. Le fait d’avoir des enfants aussi. C’est le signe qu’on est en présence de valeurs authentiques.

Le problème des valeurs est qu’elles ne sont pas issues de la raison comme l’ont montré des philosophes comme Hume ou le prix Nobel Hayek. Elles se situent entre l’instinct et la raison. Le 18esiècle européen avec son culte de la raison et son éloge de la libération de la nature, donc des instincts, a été une catastrophe pour les valeurs. La raison, cette « crapule » comme disait Dostoïevski, a servi à justifier les instincts. Or les hommes ont une vie instinctive chaotique à la différence des animaux. L’homme a par nature besoin des disciplines de la culture, de la civilisation, comme l’a écrit l’anthropologue Arnold Gehlen. Du 18e siècle à nos jours, on a assisté en Occident à la destruction des valeurs traditionnelles issues du christianisme et du monde gréco-romain. Quatre faux prophètes ont joué un rôle majeur : Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Au 20e siècle, les idéologies scientistes totalitaires ont provoqué des meurtres de masse au nom de la raison.

Plus récemment, la révolution culturelle des années soixante, partie des universités américaines, a affaibli nos valeurs de façon décisive avec des slogans tels qu’« il est interdit d’interdire » ou qu’« il n’existe pas d’hommes et de femmes mais des choix subjectifs d’orientation sexuelle ».

Le fait est que le nombre de crimes et de délits en France resté stable autour de 1, 5 millions d’actes entre 1946 et 1968  a monté depuis lors au chiffre de 4,5 millions. Le record des prisonniers est détenu de loin par les Etats-Unis d’Amérique où le nombre de meurtre par habitant est quatre fois celui de la France. Face à cette situation, les gouvernements n’ont guère réagi sauf celui de la Russie.

Si l’on reprend les quatre causes d’Aristote matérielle, formelle, motrice et finale, on a quatre groupes de valeurs culturelles qui sont le socle de la civilisation et de la société, on a les valeurs comme normes obligatoires incarnées par l’Etat et le droit, on a les valeurs familiales qui s’étendent aussi à l’économie et enfin les valeurs spirituelles incarnées par les religions. Dans quelle situation sommes-nous par rapport à ces quatre groupes de valeurs ? L’utilitarisme américain qui réduit l’homme à une matière première de l’économie remet en cause beaucoup de nos valeurs traditionnelles.

Les valeurs culturelles et morales

L’Europe et la Russie ont dans ce domaine un héritage majeur, celui de l’Empire romain et des anciens Grecs. Il s’agissait de la « paidéia » (παιδεία), l’éducation de l’homme afin qu’il devienne « beau et compétent » de corps et d’âme (καλὸς κἀγαθός). D’où la recherche de l’excellence morale par l’exemple des grands hommes de l’histoire. Cette éducation humaniste, qui était aussi bien catholique que laïque en France, a été reniée. On cherche à former des techniciens et des commerciaux sans culture générale et non des citoyens autonomes. L’homme doit devenir un simple rouage de la machine économique comme l’a montré le philosophe Heidegger. On assiste à un effondrement de la culture générale et de la lecture. En même temps, le sens moral s’affaiblit, à commencer chez les élites car « c’est toujours par la tête que commence à pourrir le poisson ».

Au nom des droits de l’homme, on sape la morale traditionnelle car on ignore la nature véritable de l’homme. Celui-ci a trois cerveaux, reptilien pour commander les instincts, mammifères pour l’affectivité (mesocortex) et intellectuel et calculateur (neocortex). En Occident, le cerveau affectif qui commande le sens moral n’est pas favorisé : il est considéré comme réactionnaire ! La morale est réactionnaire ! Seuls sont promus le cerveau reptilien (les instincts) et le cerveau calculateur (intelligence) mis au service du reptilien. Cela donne des personnalités au comportement déréglé comme un ancien directeur du FMI. Plus gravement, cette dégénérescence a produit aussi les criminels comme Hitler ou Pol Pot ! La raison au service de l’agression reptilienne, c’est la barbarie !

Il faut réaffirmer l’importance de la morale, notamment civique, laquelle n’est pas fondée sur la raison mais sur des traditions que l’on acquiert avec l’éducation du cœur, comme l’a toujours affirmé le christianisme. C’est essentiel pour l’Europe comme pour la Russie. Nous partageons l’idéal de la personne qui recherche l’excellence, idéal issu des anciens Grecs, de l’empire romain et du christianisme.

L’offensive contre les valeurs familiales

A partir de mai 1968  pour la France, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68  était « jouir sans entraves » comme disait l’actuel député européen Daniel Cohn Bendit accusé aujourd’hui de pédophilie. Depuis les années soixante dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser le monopole du mariage normal, hétérosexuel. Depuis les mêmes années, la natalité s’effondre dramatiquement en Europe. L’Europe ne se reproduit plus et sa démographie ne se maintient en quantité que par l’immigration du tiers monde. Le tissu social se déchire par les échecs familiaux et par l’immigration de masses déracinées. La France favorise la gay pride, autorise le mariage gay et réduit les allocations familiales. Par contre, la Russie créé pendant ce temps une prime de 7700 euros à la naissance à partir du deuxième enfant, et crée une fête officielle de l’amour de la fidélité et du mariage avec remises de décoration.

Une idéologie venue des Etats-Unis affirme le choix de vie « childfree » (libre d’enfants) opposé à « childless » sans enfants par fatalité. Avec une telle idéologie, l’Europe contaminée est en danger de mort démographiquement. Ce  fut le cas de la Russie après la chute de l’URSS  mais le redressement s’affirme depuis trois ans environ.

Il faut aussi lier les valeurs familiales et celles de la propriété et de l’entreprise. Dans le passé, la famille était la base de l’économie. Le système fiscal français démantèle la propriété et empêche les travailleurs d’accéder à la fortune par le travail. On sait grâce aux exemples allemand et suisse que les entreprises familiales sont souvent les plus efficaces et les plus rentables.  Or on est dans une économie de « managers » de gérants qui cherchent le profit à court terme pour des actionnaires dispersés. L’Etat est aussi court termiste dans sa gestion et s’endette de façon irresponsable, droite et gauche confondues. Une société sans valeurs familiales est aussi une société tournée vers le court terme, qui se moque de ce qu’elle laissera aux générations futures. Là encore, l’Europe pourrait s’inspirer de la récente politique familiale russe et la Russie avec son faible endettement est un bon contre-exemple par ailleurs.

La crise des valeurs nationales.

Le socialiste Jaurès disait : « les pauvres n’ont que la patrie comme richesse » : on cherche aujourd’hui à leur enlever cette valeur. La patrie repose sur un certain désintéressement des hommes : mourir pour la patrie fut un idéal de la Rome antique à nos jours. La marginalisation des vocations de sacrifice, celle du soldat et celle du prêtre n’arrange rien. La classe politique est gangrenée par l’obsession de l’enrichissement personnel. La patrie est vue comme un obstacle à la création de l’homme nouveau utilitariste et sans racines.

En outre en France surtout, on a cherché à dissocier le patriotisme de l’héritage chrétien, ce qui est contraire à tout ce que nous apprend l’histoire. L’Eglise dans beaucoup de pays d’Europe a contribué à sauver la patrie lorsque celle-ci notamment était occupée par l’étranger.

La patrie, du point de vue des institutions politiques, est inséparable de la démocratie. Or en Europe à la notable exception de la Suisse, on vit plus en oligarchie qu’en démocratie. Ce n’est pas nouveau. De Gaulle dénonçait déjà cette dérive. Il faut rétablir une vraie démocratie,  au niveau national comme de l’Union européenne, organisation oligarchique caricaturale, et ré enseigner le patriotisme aux jeunes pour retisser un lien social qui se défait.

La marginalisation des valeurs spirituelles

L’Europe comme la Russie sont issues d’une même civilisation issue de l’Empire romain et du christianisme. Le christianisme est unique en ce qu’il est une religion de l’incarnation, du Dieu fait homme pour que l’homme puisse être divinisé comme l’ont dit Saint Athanase en Orient et saint Irénée en Occident. Le christianisme met donc l’accent sur le respect de la personne humaine que l’on ne peut séparer des devoirs moraux.

Cet équilibre est rompu avec l’idéologie des droits de l’homme où les devoirs sont absents. Dostoïevski, cité par le patriarche russe Cyrillel II  a montré que la liberté sans sens des devoirs moraux peut aboutir à des catastrophes humaines. De même l’égalité sans charité débouche sur l’envie, la jalousie et le meurtre comme les révolutions l’ont montré. Quant à la fraternité, sans justice, elle débouche sur la constitution de mafias, qui sont des fraternelles mais réservées aux mafieux  au détriment des autres.

L’égalité en droit des différentes religions n’est pas en cause. Mais il n’y a rien de choquant à reconnaître le rôle du christianisme dans notre histoire commune et à en tirer des conséquences pratiques. Comme l’a dit l’ancien président Sarkozy, un prêtre peut être plus efficace pour redonner du sens moral et retisser le tissu social que la police ou l’assistance sociale. Il en appelait à une laïcité positive, non anti-religieuse.

Là encore, la Russie tente une expérience intéressante qu’il ne faut pas ignorer de collaboration entre l’Etat et l’Eglise. La destruction du rôle public des Eglises a mené au totalitarisme, à un Etat sans contrepoids moral ; il ne faut pas l’oublier.

Redressement culturel et démocratie authentique

Qui pousse en Occident à l’effondrement des valeurs traditionnelles ? Ce n’est certes pas le peuple mais plutôt les élites profitant de leur pouvoir oligarchique, médiatique, financier, juridique et en définitive politique sur la société. Si on faisait un référendum sur le mariage gay, on aurait sans doute des résultats différents du vote de l’Assemblée Nationale.

Ce qui caractérise l’Europe d’aujourd’hui est une coupure croissante entre les élites acquises à la nouvelle idéologie pseudo religieuse des droits de l’homme et le peuple attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, de la morale classique et de la patrie.

Ce fossé, par contre, existe moins, semble-t-il en Russie où le président et le gouvernement reflètent bien la volonté populaire, quitte à être critiqués par quelques oligarchies occidentalisées. C’est pourquoi je pense, contrairement à une idée reçue, que la Russie d’aujourd’hui est sans doute plus démocratique que la plupart des Etats européens car la démocratie, c’est d’abord le fait de gouverner selon les souhaits du peuple. En Occident, les pouvoirs sont manipulés par des groupes de pression minoritaires. Ils négligent la volonté du peuple et la preuve en est qu’ils ont peur des référendums.

La démocratie russe est jeune mais est-ce un défaut ? Une démocratie trop vieille peut être devenue vicieuse et décadente, et perdre ses vertus démocratiques d’origine pour sombrer dans l’oligarchie. La Russie est donc peut-être plus démocratique car plus proches des valeurs du peuple que nos oligarchies occidentales dont de puissants réseaux d’influence souhaitent changer notre civilisation, la déraciner, créer de toutes pièces une morale nouvelle et un homme nouveau sans le soutien du peuple. Démocrates d’Europe et de Russie ont en tous cas un même héritage culturel à défendre et à fructifier face à ces réseaux.

Face au déclin des valeurs, déclin surtout importé d’Amérique depuis les années soixante, il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien. Comme disait De Gaulle, il faut s’appuyer sur les peuples d’Europe de ‘Atlantique à l’Oural, ou plutôt à Vladivostok. Il a écrit dans les Mémoires de guerre : «  Les régimes, nous savons ce que c’est, sont des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». J’ajouterai qu’il en est de même de leurs valeurs éternelles car elles sont inscrites dans la nature humaine et dans la transcendance ».

Yvan Blot
(Institut de la démocratie et de la coopération, 10 juin 2013)

Source :
Metapo Info
http://metapoinfos.hautetfort.com




« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »

[Source : Réseau International]

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu

Auteur :Général Dominique Delawarde

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu
philippe_de_villiers 20190313_

S’appuyant sur des documents écrits provenant des archives US déclassifiées, dont nul ne peut contester la teneur ou l’authenticité
, Philippe de Villiers vient de faire publier un livre sous le titre :
« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu». Il y fait
apparaître le rôle «intéressé» joué par les Etats
Unis et par trois personnages «complices» Robert Schuman, Jean Monnet et
Walter Hallstein dans la construction européenne. Tout cela était déjà
connu des initiés, mais la notoriété de l’auteur et ses sources
irréfutables renforcent la crédibilité de la thèse exposée.

Je vous conseille vivement la lecture de ce livre ou, à défaut, le visionnage de la vidéo de sa présentation (18 minutes) dans l’émission de Thierry Ardisson du 9 mars dernier sur le lien suivant : https://www.dailymotion.com/video/x73ug4b


Le travail d’historien de Philippe de Villiers vient confirmer un constat quasi identique présenté en conférence par François Asselineau dès le 24 avril 2014, à la maison des mines à Paris.

À voir sur le lien suivant : https://www.upr.fr/conferences/les-origines-cachees-de-la-construction-europeenne-2/

Cette conférence étant très longue, on retrouvera les convergences avec le livre de De Villiers à partir de 1h28′.

Cette conférence de Asselineau permet de bien comprendre ce qui se
passe actuellement: par exemple le projet de Traité transatlantique, la
mainmise des grands groupes industriels et financiers sur la vie
politique, économique et sociale du continent européen, les événements
en Ukraine, l’hostilité de plus en plus manifeste de l’UE contre la
Russie et le monde musulman, la soumission à Washington et à Berlin….etc

Pour les non initiés, François Asselineau est le Président de l’Union
Populaire Républicaine, parti politique dont les effectifs sont en très
forte ascension à l’approche des élections européennes (35 000 membres
aujourd’hui). Ce parti se prononce pour la sortie de la France de l’UE
(Frexit), de l’OTAN, et de l’Euro.

Le site internet de ce parti est aujourd’hui, de loin, le plus visité de tous les sites de partis politiques français : https://www.upr.fr/actualite/france/en-depassant-le-site-de-en-marche-le-site-upr-fr-se-hisse-au-1er-rang-mondial-des-sites-de-tous-les-partis-politiques-francais-et-renforce-encore-sa-1ere-place-nationale/

les raisons cachées du désordre mondial 20190313

Enfin, dans le même ordre d’idée, un nouveau livre de Valérie Bugault va paraître le 29 mars prochain aux éditions SIGEST sous le titre : «Les raisons cachées du désordre mondial».

On y apprendra comment l’idée de démocratie a cédé le pas au chaos universel et, derrière les apparences, qui sont les réels protagonistes de la géopolitique mondiale.

Valérie Bugault fait une analyse
juridique, institutionnelle, économique et monétaire, qui considère les
évolutions historiques nationales et internationales, et permet de
saisir la réalité cachée du pouvoir actuel.

Elle propose des solutions juridiques,
institutionnelles et monétaires permettant de sortir de la nasse
civilisationnelle dans laquelle nous nous sommes collectivement
enferrés.

Bonne lecture.

Dominique Delawarde




Des scientifiques russes découvrent des bactéries qui neutralisent les déchets nucléaires

[Traduction par Stop Mensonges]

Des scientifiques russes découvrent des bactéries qui neutralisent les déchets nucléaires

Cette bactérie unique, découverte dans
un site de stockage de déchets nucléaires en Sibérie, semble prometteuse
en tant qu’outil permettant de créer une barrière naturelle contre la
propagation des radionucléides.

Des chercheurs de l’Institut Frumkin de
physico-chimie de Moscou et du Centre fédéral de recherche en
biotechnologie de l’Académie des sciences de Russie ont réussi à isoler
des micro-organismes qui peuvent être utilisés pour protéger
l’environnement environnant des déchets radioactifs liquides.

Les scientifiques ont fait cette
découverte lors d’études microbiologiques des eaux souterraines sur le
site d’enfouissement des radiations profondes de Seversky, dans la
région de Tomsk, en Sibérie, où sont stockés les déchets radioactifs
liquides du Combinat chimique sibérien, qui fournit et retraite
l’uranium faiblement enrichi en combustible nucléaire.

Leurs recherches, publiées récemment
dans Radioactive Waste, une revue scientifique russe, suggèrent que la
bactérie est capable de convertir les ions radionucléides, y compris
ceux qui se trouvent dans l’uranium et le plutonium, en formes
sédentaires, empêchant ainsi la propagation des rayonnements dangereux
dans le milieu environnant. Grâce à l’expérimentation en laboratoire,
les scientifiques ont pu mettre au point les conditions nécessaires pour
que la bactérie puisse mener à bien son travail utile.

Les chercheurs affirment que leurs
découvertes constituent une première étape dans la création d’une
barrière biogéochimique pour les radionucléides utilisés dans les sites
d’enfouissement profond contenant des déchets radioactifs liquides.

La recherche sur les outils
microbiologiques permettant de limiter les effets des déchets nucléaires
est menée depuis les années 1980, les scientifiques du monde entier
affirmant que les processus microbiens doivent être pris en compte dans
les projets d’enfouissement et de stockage des déchets nucléaires qui
peuvent autrement se décomposer sur une période de millions, voire de
milliards d’années.

Source : https://sputniknews.com/science/201810081068701682-nuclear-waste-neutralizing-bacteria/




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »