De Villiers sur Macron




LE STUNAMI DU MAL…

Par Pierre Aubrit Saint Pol

« Tout ce qui aura été caché, sera révélé(([1] Révélation faite à plusieurs âmes privilégiées dont Marie-Julie Jahenny))»

Le 7 décembre dernier, était publié un entretien, accordé par Mme Merkel, au Die Zeit. L’ancienne chancelière de la République Fédérale d’Allemagne nous confirme ce que nous pressentions :

« Les accords de Minsk avaient été signés pour donner à l’Ukraine le temps nécessaire à se préparer, en vue d’une confrontation avec la Russie. »

L’ancien président Porochenko reconnaît que les politiques ukrainiens n’avaient jamais eu l’intention d’appliquer les accords de Minsk. Un piège était tendu aux dépens de russophones qui ne demandaient qu’à vivre en paix, et qui furent contraints à réclamer leur rattachement à la Russie contre les intérêts de l’Ukraine puisque ces régions russophones sont les plus riches. Il faut donc comprendre que le gouvernement ukrainien a œuvré contre les intérêts de son peuple pour satisfaire un plan ourdi par les mondialistes selon le projet de l’État d’Israël qui veut faire de cette région une province satellite, un espace « colonisé » et soulager ainsi sa population. Un projet logique, puisque la majorité de ceux qui gouvernent l’État d’Israël est issue des Khazars originaires de l’ouest de l’Ukraine. Ce projet dément est également une opportunité pour les mondialistes qui veulent soumettre la Russie à leur Nouvel Ordre Mondial.

En considérant la faiblesse militaire de l’Ukraine, il se comprend aisément, que les puissances majeures de l’OTAN, balaie à chiotte du mondialisme, soient derrière cette volonté d’en découdre avec la Russie. Les acteurs du mondialisme, de l’état profond, n’acceptent pas que la Russie rejette et résiste au Nouvel Ordre Mondial, proclamé par Bush senior lors de sa rencontre avec Gorbatchev à Malteet réitéré à Reykjavik. Ils pensaient pouvoir manipuler le Président Boris Eltsine, et lui suggérer un successeur à leurs bottes, ce ne fut pas le cas et c’est heureux pour la civilisation chrétienne.

Afin de parvenir à briser cette opposition, ils devaient faire en sorte d’entraîner la Russie dans un conflit. Ils espéraient, par ce biais et par la multiplication de sanctions, l’épuiser financièrement et économiquement et qu’elle viendrait à manger dans leurs mains. C’est l’effet inverse qui se produit. Un nouvel échec. Car malgré le tour du monde Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État de Nixon et membre actif de l’état profond, ils n’y sont pas parvenus. Ils avaient en tête de s’appuyer sur la cadence Spike qui ordonnait les conflits selon une cadence de 1160 années.

Ils avaient préparé ce projet depuis des décennies. En effet, de hauts responsables US reconnaissaient que les USA n’avaient pas cessé de financer et de former des sections nazies depuis 1942, surtout pour l’Ukraine et d’autres pays slaves comme la Pologne. Peut-on imaginer que la Russie resterait immobile en sachant que l’Ukraine est un espace pour les nazis, et qu’ils persécutent les russophones ? Le Peuple russe n’a pas oublié le drame de la Seconde Guerre Mondiale — 25 millions de morts.

Il n’est pas impossible que le sort de l’État ukrainien ait été acté lors de la rencontre en Turquie des responsables des services secrets y compris russes, et que l’agitation depuis ces trois derniers mois n’est là que pour distraire l’attention des responsables ukrainiens. Il y a la menace d’un conflit majeur mondial. Mais n’est-il pas trop tard ? Il est à craindre qu’au-delà des États se manœuvre la volonté d’un conflit mondial comme lors des années qui précédèrent le conflit de 14-18. Qui actionnera le premier la manœuvre fatale ? Une main noire se constitue : USA, Royaume-Uni, Israël, la France. La Russie n’est pas le danger, la Chine l’est davantage. Attention à ses avancées au Moyen-Orient et en Afrique Noire. Une coalition irano-chinoise. Redoutable !

La Russie, par son retrait de quelques kilomètres du territoire conquis, ne fait pas preuve d’échec, elle prend le temps de renforcer son économie de guerre, et d’asseoir l’opinion publique en la faveur de ce conflit. Le temps et le général hiver ont toujours été son arme de prédilection. La Chine se resserre et organise une économie de guerre. Nous avons perdu la confiance des États du Moyen-Orient et, avec le scandale de corruption au Parlement européen et l’implication du Qatar, au-delà de son dévoilement, il y a l’intention d’en finir avec une organisation dont les seules lettres de noblesse seront d’avoir accumulé les lois contre nature, de s’être déracinée de sa civilisation chrétienne. L’U.E. est confrontée à un raz-de-marée de salissures et pourritures. Elle va être purgée.

L’Occident est face à une crise économique et financière sans précédent, il ne s’est jamais relevé de celle de 2007. Cette guerre est voulue pour donner le change en faisant porter la situation économique délabrée sur la Russie. C’est aussi pour certains l’occasion d’entrer dans la grande porte de l’histoire… Le délire d’esprits immatures et sans conscience morale.

Les mondialistes ou la cabale se sont saisis de la crise russo-ukrainienne pour organiser les pénuries alimentaires et énergétiques, et ce n’est que le début. Il n’y a que Macron pour croire que ce régime infâme puisse survivre à l’assaut de la Russie. Il est incompréhensible que le Peuple ukrainien puisse ne pas réagir contre une marionnette aussi improbable que le président Zelensky ? Nous sommes en présence d’un criminel de guerre.

Ce conflit a plusieurs objectifs :

1— La Livre S²terling est adossée au marché diamantaire d’Afrique du Sud. La Russie est la plus grande réserve diamantaire au monde. Il suffirait que Moscou décide de répandre, à moindre prix et massivement, ses diamants pour réduire à rien l’économie et la monnaie du Royaume-Uni. C’est pourquoi la City de Londres a besoin que le conflit russo-ukrainien se prolonge, surtout depuis sa sortie de l’U.E.

2— Ce conflit est une opportunité pour soumettre les peuples à un pouvoir qui apparaît bienveillant, alors qu’il organise la disette, la crise énergétique. Il peut surveiller au plus près les citoyens, et ce, dans des supposées démocraties, et pour la France, à coup de 49-3. Et le peuple continue de se taire, pourvu qu’il puisse continuer d’aller chercher sa baguette avec son auto… Les Français ont l’art d’être des veaux.

3— La pandémie de la Covid19, dans cet esprit du contrôle des peuples et leur appauvrissement a été un premier pas grandiose. Car, pour atteindre certains objectifs, il faut programmer la dépopulation. C’est le crime contre l’humanité légal, souriant, malgré le masque. Une étape pour le Nouvel Ordre Mondial.

Mais, pour le catholique et l’homme juste, ce qui importe le plus : comprendre la raison de ces événements. Il faut pour cela faire une lecture eschatologique.

L’accumulation des péchés individuels et le rejet massif de Dieu, les transgressions du législateur permettent cette succession dangereuse de crises internationales et nationales. Comprenons que nous sommes dans les temps de purification, et ce, depuis la renonciation du Pape Benoît XVI, qui en a été contraint par les mêmes acteurs. Il faut que l’Écriture, le scandale du péché personnel et l’accumulation des transgressions s’accomplissent. L’homme d’iniquité, l’Antéchrist, doit se révéler.

Les événements n’iront pas en s’arrangeant bien au contraire, le temps de la Miséricorde se referme, celui de la Justice s’ouvre. Les hommes et les femmes de prière, les justes c’est-à-dire ceux qui s’attachent au respect de la loi naturelle, la loi morale, doivent continuer de prier, de faire le bien pour espérer atténuer la rudesse de la Justice divine.

Il n’est plus d’aucune utilité d’entendre ce que nous dit le Saint-Siège. Le réalisme thomiste nous interdit d’user de la méthode Coué. Il n’a jamais été dans la mission de l’Église de faire de la politique, elle n’en a pas la grâce d’état. Les récentes déclarations au sujet de l’Ukraine reflètent un parti-pris comme lors de l’élection du Président Trump et le soutien imprudent au Président Biden sont hors de la mission de l’Église. Le fidèle s’en trouve humilié et blessé ; il n’a plus de repère, l’image universelle du père et du docteur est effacée, sa parole est inaudible. Sa prise de position vis-à-vis des apparitions et aux alertes concernant la venue inévitable de la Justice divine est contraire au Magistère et ne fait que jeter le trouble dans le peuple de Dieu. Elles paralysent les actions possibles du fidèle qui ne sera pas préparé spirituellement à faire face à ce qui est maintenant une évidence. Le Saint-Siège fait le jeu des mondialistes, sans un mot pour ceux qui s’efforcent de maintenir la doctrine catholique, et s’obligent à une charité sans faille. Le fidèle est en exode. Il est seul. Puisqu’il en est ainsi, il lui faut sortir du carcan administratif de l’Église et reprendre en main sa dignité et liberté d’enfant de Dieu. Il doit soutenir des membres de la hiérarchie instituée qui aient un authentique souci du salut et sont décidés à entrer dans la clandestinité si nécessaire. Si nous devons continuer d’aimer l’Église, nous ne sommes pas obligés de nous attacher à une hiérarchie qui est au bord de l’apostasie, et qui ne cesse de se compromettre avec les pouvoirs en place. Est-il encore utile et possible d’entendre Rome ? Le successeur de Pierre demeure le signe visible de notre unité, pour le voir et le comprendre il faut faire un effort surnaturel héroïque. C’est difficile à comprendre. Nous devons privilégier l’Église que le Christ a fondée et non pas l’institution administrative qui obscurcit l’institution ecclésiale.

Nous voulons une Église pauvre, humble qui nous donne le pain du Ciel, nous guidant au salut. Nous rejetons une Église écolo, qui n’annonce plus Jésus-Christ Sauveur, et fait des traités sans aucune autre référence qu’à l’homme, celui de la Renaissance. Nous ne voulons pas d’une Église qui célèbre avec les rites païens, et ose installer la Pachamama sur l’autel de Pierre. Nous ne voulons pas non plus d’une Église intransigeante, qui met la morale et l’ordre au-dessus de l’amour de charité et le rite liturgique dans la naphtaline. Nous voulons une pauvreté royale qui annonce la vérité par l’amour et sans concession avec le monde. Nous ne voulons plus d’évêques républicains, mais des pasteurs, plus de prêtres francs-maçons copulant avec les mondialistes. Seigneur revient nous donner ton Église.

Pierre Aubrit Saint Pol





La plus grande réinitialisation — Le film

L’ascension de la Bête.

[NDLR Si la vidéo manifeste un problème technique à environ 1 h 29 min, relancer son affichage, et positionner son curseur vers 1 h 30 pour pouvoir voir la suite.]



VO : https://odysee.com/@FlowerPower2:e/THE-GREATEST-RESET-FULL-MOVIE:cclub de romekissingerklaus schwabla plus grande réinitialisationvatican

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X
Sur la nanotechnologie et l’hydrogel :
Nanotechnologie et « vaccins »
Micropucage des enfants et nanotechnologies dans les injections anti-Covid : une réalité qu’ils ne cachent plus
Nouveau dossier : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique]
Nanoparticules et nanotechnologies
La nanotechnologie dans les vaccins
Que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ?
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies
Que pourraient-ils mettre dans le vaccin COVID?
Sur le graphène :
Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Sur la 5G :
Graphène et 5G
Étude sur les liens entre le Covid-19 et les rayonnements électromagnétiques, y compris la 5G
PhoneGate, l’enquête sur un scandale sanitaire mondial
Existe-t-il un lien entre la 5G et CoVid-19 ?
Dossier 5G et ondes pulsées
Sur le transhumanisme :
Obsession vaccinale et transhumanisme
Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Preuve que la pandémie a été planifiée avec un but
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019
Grand Jury, jour 1 : extrait de la transcription écrite de l’intervention de Reiner Fuellmich, le résumé parfait de la pLandémie !]




SpaceX d’Elon Musk lance Starlink pour les gouvernements

[Source : strategika.fr]

Source : analisidifesa.it

Traduction : Strategika

SpaceX (dont Musk est le fondateur et le PDG) a annoncé un nouveau service sur son site web : Starshield, un “réseau satellitaire sécurisé pour les agences gouvernementales”. Selon le site web, alors que le service Internet par satellite Starlink est destiné aux utilisateurs finaux et aux entreprises, “Starshield est conçu pour un usage gouvernemental”.
La nouvelle n’est pas surprenante. Comme certains le font remarquer, Elon Musk est un “entrepreneur militaire”, et Starshield semble être la continuation d’un chemin déjà tracé avec Starlink.

“L’armée et les gouvernements sont les plus gros clients de SpaceX, et même le service Starlink, destiné au grand public et initialement conçu pour connecter les zones rurales mal desservies, fait désormais partie de l’effort de guerre. Le Pentagone a payé la facture de nombreux terminaux Starlink en Ukraine et a déjà fait un usage intensif du réseau de satellites et des fusées de SpaceX. ‘La NASA est l’un des plus grands partenaires de SpaceX et la société a lancé pour la première fois des systèmes dans l’espace pour l’armée de l’air en 2018’, écrit The Verge.

En outre, SpaceX a signé en août un accord de 2 millions de dollars avec l’armée de l’air américaine pour fournir un accès Internet par satellite. Le lancement de Starshield fait suite à l’annonce, début décembre, que la Commission fédérale des communications (FCC) avait autorisé SpaceX à faire voler 7 500 satellites supplémentaires.

[NDLR Alors que Musk promeut aussi l’IA et les implants cérébraux, qu’il applique une liberté d’expression à deux vitesses, qu’il permet le prolongement de la guerre en Ukraine, il aura ainsi encore plus de mal à passer pour un vrai résistant au Nouvel Ordre Mondial.
Voir aussi : https://numidia-liberum.blogspot.com/2022/12/elon-musk-est-une-creature-du-deep-state.html]

Nous avons abordé ce sujet dans un article approfondi publié il y a quinze jours sur le site Network Wars. Pourquoi Starlink est si important dans cette guerre, et dans les stratégies militaires futures.

Source originale :  Guerre di Rete – newsletter di notizie cyber a cura di Carola Frediani




RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




Pourquoi la Chine craint : cest un bêta-test pour le Nouvel Ordre Mondial et un modèle pour les mondialistes

[Source : businessbourse.com]

LE MONDE DYSTOPIQUE DE LA CHINE : « Oui, la Chine commence tout juste à se révolter… Mais les Chinois ont été capables d’accepter l’INTOLÉRABLE ! En Occident, nous avons été très proches des Chinois à certains moments… La Chine est tout simplement un bêta-test du NOUVEL ORDRE MONDIAL !!! »

Par Brandon Smith

Depuis plus d’une décennie, il y a eu une obsession mondialiste d’émerveillement du modèle gouvernemental chinois – Une histoire d’amour, si vous voulez. De nombreux grands partisans de la centralisation mondiale, dont Henry Kissinger et George Soros, ont fait l’éloge de la Chine dans le passé et ont laissé entendre que le pays communiste est en train de devenir un acteur majeur du Nouvel Ordre Mondial. Soros a parfaitement exprimé ce sentiment en 2009, à peu près au moment où la Chine a commencé à courtiser le FMI et à émettre des milliards de dettes du Trésor basées sur le yuan afin de rejoindre leur initiative monétaire mondiale.

Plusieurs années plus tard, la Chine a été intronisée dans le panier des droits de tirage spéciaux du FMI. Le PCC soutient désormais avec avidité la création d’un nouveau système monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

C’est une réalité sur laquelle j’écris depuis de nombreuses années : la Chine ne s’oppose PAS à la centralisation mondiale sous le contrôle des oligarques occidentaux. Tout ce qu’ils veulent, c’est une place de premier plan à la table lorsque la « Grande réinitialisation » démarre et que la centralisation totale commence. Mais les informations ci-dessus ne suggèrent pas qu’une relation économique entre la Chine et les mondialistes. L’alliance va-t-elle encore plus loin que cela ?

Récemment, Klaus Schwab du Forum économique mondial a accordé une interview à la CGTN contrôlée par le gouvernement chinois lors du sommet de l’APEC. Dans cette interview, Schwab fait l’éloge de la Chine en tant que modèle pour de nombreux autres pays. Cela pourrait choquer certaines personnes considérant que l’économie chinoise vacille, avec leurs exportations mondiales plongeant en 2022 et leur marché du logement en ruine. Cette baisse est en grande partie due à la stagflation mondiale, mais aussi à leur politique insensée de « zéro Covid » qui a maintenu la nation sous confinement pandémique pendant des années.

Vous souvenez-vous de tous ces fanatiques Covid qui encourageaient la Chine l’année dernière ? Vous souvenez-vous quand ils ont affirmé que la Chine était un exemple parfait de la raison pour laquelle les confinements sont nécessaires et la preuve qu’ils fonctionnent ? Ouais, ces gens étaient des abrutis.

L’économie chinoise est maintenant en chute libre avec sa base manufacturière sous le stress extrême des obligations vaccinales. De plus, il semblerait que la population chinoise en ait finalement marre des conditions draconiennes et commence à se révolter.

Dans la vidéo ci-dessous, des manifestations éclatent dans l’usine phare d’iPhone de Foxconn en Chine après que les employés ont quitté l’usine. Ils y avaient été détenus en quarantaine contre leur gré avec de mauvaises conditions de travail et peu de nourriture.

Le gouvernement chinois a envoyé des troupes vêtues de matières dangereuses pour réprimer la rébellion tout en piétinant les manifestants dans le sol. Prenez note et souvenez-vous de cette vidéo lorsque vous entendez parler de l’hostilité d’Apple aux politiques de liberté d’expression d’Elon Musk sur Twitter — Apple aime l’autoritarisme, comme toutes les sociétés dirigées par les mondialistes.

La Chine continue de terroriser les citoyens avec des visites de la police secrète aux dissidents vocaux et des flottes de drones planant au-dessus des rues de la ville, surveillant le trafic piétonnier et diffusant des messages de propagande. Certains drones pulvérisent même des produits chimiques inconnus sur des pâtés de maisons entiers. Entre-temps, la Chine a pleinement mis en œuvre des systèmes de passeports vaccinaux numériques liés aux lieux publics et aux magasins de détail. Vous ne pouvez pas évoluer dans une grande ville chinoise sans un passeport vaccinal à jour ou un test Covid négatif effectué toutes les deux semaines.

Tous ces événements et conditions sont souvent traités comme déconnectés ou associés par coïncidence. Personne ne pose les bonnes questions. La grande question étant POURQUOI ? Pourquoi le gouvernement chinois sabote-t-il sa propre économie avec des confinements et opprime-t-il la population au point d’une révolte ouverte (une rareté parmi le peuple chinois normalement soumis) ?
Pourquoi maintenir les confinements alors qu’il est clair pour le reste du monde que la pandémie est terminée et que les confinements et les masques n’ont jamais fonctionné ?

Je poserais aux responsables du PCC une question simple que beaucoup d’entre nous en Amérique ont également posée à notre propre gouvernement il y a plus d’un an : si les vaccins fonctionnent, pourquoi appliquer des obligations vaccinales et des confinements ? Si c’est parce que les vaccins ne fonctionnent pas, alors pourquoi essayer de forcer la population à se faire vacciner ? Au-delà de cela, si les masques et les confinements fonctionnent, alors pourquoi la Chine fait-elle face à une autre supposée vague d’infection par le Covid ?

De toute évidence, le PCC ne se soucie pas du bien-être du citoyen chinois moyen. Il n’y a aucune logique à tout ce qu’ils font, tout comme il n’y avait aucune logique à tout ce que Biden, Fauci et le CDC faisaient aux États-Unis. La différence est que les Américains ont pu forcer les mondialistes aux États-Unis à abandonner leur programme d’obligation vaccinale, probablement parce que nous sommes lourdement armés et qu’ils ont réalisé que trop d’entre nous n’étaient pas conformes. En Chine, il n’y a pas d’équivalent de la milice civile.

Le pays était une dystopie avant, maintenant c’est quelque chose de différent – C’est une expérience de tyrannie technocratique qui est poussée à l’extrême. La Chine est prête à affamer, arrêter, battre et même tuer des personnes qu’elle prétend essayer de protéger du virus.

Ce n’est pas une erreur que presque toutes les politiques mises en œuvre par la Chine sont une copie directe des politiques suggérées par le FEM [Forum Économique Mondial] et des institutions comme l’Imperial College de Londres en 2020 au début de l’épidémie. Les mondialistes ont fait valoir que « nous ne revenons pas à la normale » et que le public devrait sacrifier nombre de nos libertés pour arrêter la pandémie. En réalité, aucune de leurs politiques n’a été efficace pour arrêter la propagation, mais elles ont été très efficaces pour réprimer la population. Et dans le cas de la Chine, rien n’est jamais revenu à la normale.

La justification tacite, à mon avis, est directement liée à la relation à long terme de la Chine avec les mondialistes et à leur désir de faire partie du Nouvel Ordre Mondial, également appelé « ordre mondial multipolaire », la 4e révolution industrielle, le Grand Reset et une dizaine d’autres noms. Si vous voulez connaître la véritable vision mondialiste de l’avenir, jetez un coup d’œil à la Chine d’aujourd’hui, puis multipliez par cent la douleur et la souffrance. La Chine est un test à très grande échelle.

C’est peut-être un test pour voir quel niveau de tyrannie les gens sont prêts à endurer. Peut-être un test de la fonctionnalité de différents systèmes de surveillance et mécanismes de contrôle. Peut-être une course d’entraînement pour les inévitables émeutes et rébellions qui se produiraient dans de nombreux pays et la meilleure façon de les gérer. Les mondialistes comme Klaus Schwab ne s’intéressent pas seulement à la Chine en tant que modèle économique, il considère la Chine comme un modèle sociétal pour une grande partie de l’Occident, avec quelques ajustements ici et là.

Le problème pour l’establishment est que s’il existe des exemples visibles de liberté malgré le Covid, alors d’autres nations commenceront à remettre en question la nécessité de leurs propres confinements. Même le peuple chinois commence à riposter. Ils ne peuvent pas mettre en œuvre leur NOM [Nouvel Ordre Mondial] un pays à la fois, ils devront opprimer plusieurs pays en même temps comme ils l’ont fait au début de la stratégie vaccinale.

Comme je le dis depuis un an à certaines des personnes les plus nihilistes du mouvement pour la liberté qui pensent que tout est perdu, comprenez que vous avez de la chance de vivre aux États-Unis en ce moment et que vous devriez être reconnaissant pour les millions de conservateurs qui activement et vocalement refusé de se conformer aux obligations vaccinales. Ils ont sauvé le pays d’une plus grande tyrannie. Si les mondialistes avaient obtenu ce qu’ils voulaient vraiment, nous ressemblerions beaucoup à la Chine en ce moment.

Nous étions près de ce soleil noir et avons dansé avec le diable, mais nous ne sommes pas encore battus.

Dans l’état actuel des choses, la Chine continue de représenter un modèle de rêves autoritaires ; une étude de recherche sur la torture psychologique de masse. Loin d’être un contrepoint aux mondialistes, c’est en fait un travail globaliste en cours. Regardez attentivement ce qui s’y passe, car les maux qui y sont perpétrés finiront par être tentés ici, chez vous.

Source : [alt-market.us via] zerohedge




Flambée de cancers sous pseudovax : conseils aux naïfs tentés par un nième booster

Par Dr Nicole Delépine

Si répéter est la base de l’enseignement, il est bien une technique que possèdent les gouvernants du Nouvel Ordre Mondial (et donc les nôtres), celui de ressasser encore et encore une propagande contraire aux faits avérés pour conduire les administrés à obéir et à se faire injecter ce poison inefficace et dangereux alors qu’elle est démentie par des milliers d’articles internationaux.

Il convient de répéter aux menteurs compulsifs (et grassement payés ?) des plateaux télé :

Non, le masque ne protège pas de ce virus contrairement aux dires et supplications de la ministre.1

Non, le pseudovax n’est pas un vaccin, malgré les changements de définition du Petit Robert et cette injection encore expérimentale en AMM provisoire ne protège ni des contaminations ni des formes graves sinon il n’y aurait pas plus de décès2 liés, reconnus par les agences de santé internationales, chez les vax que chez les non-vax. Les appels internationaux à stopper le désastre sont nombreux.3

REFUSEZ LE BOOSTER À CEUX QUE VOUS AIMEZ

Si vous aimez vos proches injectés (par confiance mal placée aux médias menteurs, ou par nécessité vitale pour vivre), protégez-les du booster proposé, car les effets s’accumulent avec les doses successives, et surtout le contenu de ces nouveaux pseudovax paraît de plus en plus riche en substances toxiques. Les premières doses contenaient beaucoup de placebos, mais les suivantes sont de plus en plus riches en ARNm et en graphène, dont une multiplication des complications que chacun peut constater dans son entourage s’il ne se voile pas la face.

Comme clinicienne, je veux attirer votre attention sur les flambées de cancer qui désolent les cancérologues pourtant taiseux.

En octobre dernier 2022, une étude suédoise a révélé que la protéine de pointe associée à la maladie COVID-19 et ses vaccins expérimentaux pénètre dans le noyau des cellules et interfère de manière significative avec les fonctions de réparation des dommages à l’ADN, compromettant l’immunité adaptative d’une personne et encourageant peut-être la formation de cellules cancéreuses.

En mars 2021, le Dr Ryan Cole a signalé une « hausse » massive de diverses maladies auto-immunes et cancers chez les patients vaccinés contre la COVID.

« Depuis le 1er janvier 2021, en laboratoire, je constate une multiplication par 20 des cancers de l’endomètre par rapport à ce que je vois sur une base annuelle ». En ce qui concerne l’immunité adaptative globale, Cole décrit : « Après le vaccin, ce que nous voyons est une baisse de vos cellules T tueuses » qui « gardent tous les autres virus sous contrôle », laissant le patient vulnérable à une variété de maladies.

En janvier 2022 trois militaires décorés de haut rang, médecins et responsables de la santé publique aux USA, ont déclaré sous serment qu’à la suite de l’adoption du vaccin COVID dans l’armée américaine ils avaient constaté une augmentation des cancers de 296 %.4

Un post d’alexandra pour sensibiliser les humains au risque de cancer après injection anticovid5

« Je remarque que l’humain comprend mieux sur l’animal que sur lui-même. Alors je vous raconte l’histoire de Kimani, le petit gorille, né dans un zoo à Calgary. Il est né le 9 mars 2016 d’une mère Kioja, âgée de 15 ans (primipare) et d’un père illustre Kakinga, connu comme le “gentle giant” (le gentil géant), mort à 37 ans d’une déchirure dans l’aorte. Bénéficiant du nec plus ultra du traitement de l’humanité, le jeune Kimani âgé de 6 ans a été injecté début avril 2022 avec les premières doses anti-COVID19 disponibles au zoo. En moins de 2 mois, l’état de santé de Kimani s’est profondément dégradé. Il est dans un état critique, et seuls les soins palliatifs sont désormais envisagés. Il a été diagnostiqué d’un cancer du foie… Cancer pédiatrique du foie ». 6

Ces cancers foudroyants que médecins et vétérinaires n’essaient même pas de traiter, nous les appelons entre cancérologues les TURBO CANCERS. Merci d’en parler autour de vous, car il nous faut trouver un moyen pour les prendre en charge, mais aussi pour en limiter l’incidence, ce qui revient probablement à la sagesse de la déclaration du médecin en chef Dr @LeibowitzRaya : NE PLUS SE FAIRE INJECTER

Les témoignages se multiplient par mail, téléphone, rencontre. Tel un voisin bien portant de 83 ans injecté qui meurt en deux mois d’un cancer du pancréas, cancer au premier rang des récits pris au hasard, peut-être parce que ce cancer est particulièrement difficile à traiter et rapidement mortel.

Un des autres cancers les plus rapportés dans nos contacts récents est le lymphome chez de jeunes adultes…

Et tous ces articles qui fusent et disparaissent rapidement via la censure7.

« En tant qu’oncologue, je vois des personnes atteintes d’un cancer stable [qui a] progressé rapidement après avoir été forcées de recevoir un rappel ». Et suit une lettre du Dr Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’Université St George de Londres, au Dr Kamran Abbasi, rédacteur en chef du BMJ.

Il écrit à l’appui de l’appel d’un collègue au Dr Abbasi pour que le BMJ fasse du consentement éclairé valide pour la vaccination Covid un sujet prioritaire.

« Cher Kamran Abbasi,

Covid n’a plus besoin d’un programme de vaccination étant donné que l’âge moyen de décès de Covid au Royaume-Uni est de 82 ans et de toutes les autres causes est de 81 ans et en baisse.

Le lien avec les caillots, la myocardite, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux est maintenant bien accepté, tout comme le lien avec la myélite et la neuropathie. (Nous avons prédit ces effets secondaires dans notre article de juin 2020 Sorensenet al. 2020, l’analyse de l’explosion ayant révélé 79 % d’homologies avec les épitopes humains, en particulier PF4 et la myéline.)

Cependant, il y a maintenant une autre raison d’arrêter tous les programmes de vaccination. En tant qu’oncologue praticien, je vois des personnes atteintes d’une maladie stable progresser rapidement après avoir été forcées de prendre un rappel, généralement pour pouvoir voyager.

Même au sein de mes contacts personnels, je vois une maladie à base de cellules B après les rappels. Ils décrivent être nettement malades quelques jours à quelques semaines après le rappel — une leucémie en développement, deux collègues de travail lymphome non hodgkinien et un vieil ami qui a eu l’impression d’avoir eu le Covid long depuis qu’il a reçu son rappel et qui, après avoir eu une douleur osseuse intense, a été diagnostiqué comme ayant de multiples métastases d’une maladie rare des cellules B.

J’ai suffisamment d’expérience pour savoir que ce ne sont pas les anecdotes fortuites que beaucoup suggèrent, d’autant plus que le même schéma est observé en Allemagne, en Australie et aux États-Unis.

Les rapports d’immunosuppression innée après ARNm pendant plusieurs semaines conviendraient, car tous ces patients à ce jour ont un mélanome ou des cancers à base de cellules B, qui sont très sensibles au contrôle immunitaire — et c’est avant les rapports de suppression du gène suppresseur par ARNm dans les expériences de laboratoire.

Cela doit être diffusé et débattu immédiatement ».

Angus Dalgleish Professeur d’oncologie à St George’s, Université de Londres.

Quant aux mécanismes ils sont débattus par les chercheurs8, mais l’urgence pour chacun d’entre nous est de résister à l’injection poison dont les effets toxiques ne sont plus à démontrer.

https://twitter.com/JosefSa39957439
La relation possible avec les cancers du sang et les vaccins COVID-19 et les mécanismes scientifiques avérés qui peuvent l’expliquer… Mieux que quiconque, les scientifiques qui travaillent sur l’immunologie/pathologie peuvent l’expliquer et montrer comment la hausse des cancers depuis 2021 est désormais de 9-sigma…
Le cancer est à une hausse de 9 sigma. Les chiffres sont plus que clairs à ce sujet.
Le cancer est un navire difficile à tourner, lent à se déplacer 1-sigma. C’est un virage difficile pour le cancer, ce qui signifie que quelque chose est devant nous. Et le CDC a suffisamment paniqué à ce sujet pour risquer une fraude pour le dissimuler.


L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels.

« Les dépistages différés n’ont pas produit cela. Nous voyons des cancers rares/bizarres et des augmentations hors saison. Les dépistages différés ne déclenchent pas une augmentation des cancers en une seule semaine. Il s’agit d’une intervention spécifique, intense et inédite » selon THE Random Dude ☀ @EthicalSkeptic sur twitter9

Et si vous n’y croyez toujours pas, pensez à ce voisin dont le cancer a flambé et lisez l’article suivant 10

Par exemple on comprend pourquoi les injections suivant la première sont plus toxiques :

« Lorsqu’il y a une stimulation du système immunitaire, la microglie ramifiée passe au stade de la microglie amorcée. Les pseudopodes sont rétractés et cela devient une cellule plus arrondie. À l’intérieur de la microglie amorcée, il y a une intense régulation à la hausse de la production de cytokines, de chimiokines et d’excitotoxines — mais elles ne sont pas libérées de la cellule, il peut donc y avoir une réaction immunitaire mineure, mais sinon il n’y a pas beaucoup de signes de réaction. C’est ce qui se passerait avec la première injection de cet injectable qu’ils appellent un “vaccin” », a déclaré le Dr Blaylock.

Il est important de noter que les chimiokines attirent les macrophages, ou globules blancs, vers le cerveau. Un macrophage dans le cerveau ressemble exactement à la microglie et peut également subir un amorçage.

« Avec la deuxième stimulation immunitaire, [qui serait la deuxième injection et] qui peut être des mois plus tard, cette microglie amorcée devient complètement activée. Et lorsque cela se produit, il libère tous ces composants toxiques… vous obtenez une microglie activée de manière chronique, [un] état suractivé et il y a une réaction inflammatoire 3 fois plus élevée que celle que vous obtiendriez normalement avec l’activation microgliale. »

Il insiste sur les dangers sur les fœtus et les risques prévisibles à long terme. « Chez le bébé, il y a le même processus qui se produit chez les adultes, l’amorçage et l’activation et une activation microgliale à long terme — par exemple, lors de l’examen de l’autisme adulte, après 40 ans, la microglie était toujours activée. Le Dr Blaylock a averti :

« Je pense que nous allons tout voir [comme conséquence des injections de Covid]. Nous allons assister à une augmentation considérable des troubles du spectre autistique. L’autre trouble dont on ne parle jamais est la schizophrénie. Ce que nous voyons, c’est que si nous stimulons le système immunitaire au cours du troisième trimestre, l’incidence de la schizophrénie augmente d’environ 6 fois. Mais ça n’arrive qu’à l’adolescence donc ça va être long avant qu’on le voie.

“Mais je pense que tout — les malformations augmentent déjà de 300 à 400 %, les fausses couches — nous allons voir des choses que nous n’avons jamais vues auparavant. C’est la tragédie de tout cela.

Que les organisations pédiatriques approuvent les injections de Covid est monstrueux. »

Le Dr Ryan Cole a remarqué qu’il y avait une augmentation considérable des cancers agressifs après le déploiement de l’injection de Covid. Il a également remarqué que les personnes qui avaient des cancers bien contrôlés développaient des cancers incontrôlables et mouraient très rapidement.

De longues publications abordent maintenant ce sujet. L’important en urgence est de stopper ces injections et de les éviter à vos proches en attendant une suppression mondiale.





Alexandre Juving-Brunet placé en détention provisoire

[Source : France Bleu Provence]

Par Sophie Glotin

    Il a voulu créer sa propre monnaie pour « sauver la France ». Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes, a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.

    Alexandre Juving-Brunet, 40 ans, ancien capitaine de gendarmerie,
    a également tenté de se présenter à l’élection présidentielle. 
    © Maxppp – PHOTOPQR/L’ALSACE/MAXPPP

    Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes et meneur lors des rassemblements anti-vaccins de l’été 2021  à Toulon (Var), a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il est écroué depuis le vendredi 25 novembre 2022 au centre pénitentiaire de La Farlède a appris France Bleu Provence auprès de sources judiciaires. Cet ancien capitaine de gendarmerie a créé dans le courant de l’été le Franc Libre« monnaie de la résilience et de la résistance ». Il nie toute tentative d’escroquerie.

    Persuadé que le système monétaire actuel va s’écrouler et pour tenter de « sauver la France », Alexandre Juving-Brunet a créé une monnaie numérique : le Franc Libre sur la base de change 1 Franc Libre = 1 euro. Plus de 4.000 personnes ont souscrit au projet en échangeant plus d’1,3 million d’euros en Francs Libres selon le site internet dédié à la monnaie.

    [Il ne s’agit pas d’une monnaie « numérique », mais tangible.
    Voir :
    LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses
    Les Francs Libres sont prêts
    Quelle souveraineté sans liberté ?
    Lancement de la BFL — Banque de France Libre
    Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
    Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
    Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
    Franc Libre et tournée CSP : point de situation
    Résilience et Résistance pour la France]

    [Note de Joseph :
    Si Alexandre ne se relève pas de ce coup, et puisqu’il n’existe pas d’autres démarches collectives sérieuses pouvant désintégrer le système de contrôle ne serait-ce qu’en France, sachant que la Russie tend à s’enliser en Ukraine dans sa propre démarche, il devient de plus en plus probable qu’aucune solution purement humaine ne permettra de faire tomber le Nouvel Ordre Mondial. Les Résistants devraient donc se préparer mentalement, psychiquement et spirituellement à en baver, à être pourchassés. Ceci semble bien avoir été précisément annoncé par Jean de Patmos, il y a près de 2000 ans.]

    Mis en garde par la Banque de France, l’homme âgé de 40 ans a malgré tout poursuivi son projet jusqu’à l’édition de billets il y a quelques semaines. Ces billets de 1000 Francs Libres à l’effigie de Clovis ou de 100 Francs Libre à l’effigie de Napoléon ont décidé la Banque de France à saisir la justice pour infraction au code monétaire et financier. L’homme, suivi par plus de 60.000 personnes sur YouTube, n’a reçu aucun agrément pour émettre une monnaie numérique et  encore moins pour battre monnaie.

    Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont également découvert que l’ancien candidat aux élections législatives dans le Var aurait utilisé une partie de l’argent versée par les souscripteurs à des fins personnelles. L’homme nie toute tentative d’escroquerie et explique qu’il avait besoin de cet argent pour développer sa monnaie et élargir son réseau de commerçants acceptant le Franc Libre. Des médecins, des coiffeurs ou encore des électriciens auraient ouvert des comptes en Franc Libre. À cette heure, aucun souscripteur ne s’est manifesté auprès de la justice.

    Alexandre Juving-Brunet a fait appel de son placement en détention provisoire. La cour d’appel d’Aix-en-Provence devrait se prononcer dans les jours qui viennent.




      Comment le CFR a appris à Klaus Schwab à ne pas s’inquiéter et à aimer la bombe

      [Source : crashdebug.fr]

      Le Forum économique mondial n’est pas simplement l’idée de Klaus Schwab, mais il est en fait né d’un programme de Harvard financé par la CIA, dirigé par Henry Kissinger et mené à bien par John Kenneth Galbraith et le « vrai » Dr Folamour, Herman Kahn. Voici l’histoire étonnante des vrais hommes qui ont recruté Klaus Schwab, qui l’ont aidé à créer le Forum économique mondial et qui lui ont appris à ne plus s’inquiéter et à aimer la bombe.

      [Voir aussi :
      Les valeurs familiales de Schwab
      Klaus Schwab de la lignée Rothschild
      Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président]

      Par Johnny Vedmore

      L’histoire enregistrée du Forum économique mondial a été fabriquée pour faire croire que l’organisation était une création strictement européenne, mais ce n’est pas le cas. En fait, Klaus Schwab disposait d’une équipe politique américaine d’élite travaillant dans l’ombre qui l’a aidé à créer cette organisation mondialiste basée en Europe. Si vous avez une bonne connaissance de l’histoire de Klaus Schwab, vous savez qu’il a fréquenté Harvard dans les années 1960, où il a rencontré le professeur Henry A. Kissinger, un homme avec lequel Schwab a noué une amitié durable. Mais, comme pour la plupart des informations tirées des annales du Forum économique mondial, ce qui vous a été dit n’est pas toute l’histoire. En fait, Kissinger a recruté Schwab au séminaire international de Harvard, qui avait été financé par la Central Intelligence Agency des États-Unis. Bien que ce financement ait été révélé l’année où Klaus Schwab a quitté Harvard, le lien est passé largement inaperçu — jusqu’à présent.

      Mes recherches indiquent que le Forum économique mondial n’est pas une création européenne. En réalité, il s’agit plutôt d’une opération qui émane des grands de la politique américaine des époques Kennedy, Johnson et Nixon, qui avaient tous des liens avec le Council on Foreign Relations et le mouvement associé de la « Table ronde », avec un rôle de soutien joué par la Central Intelligence Agency.

      Il y avait trois hommes extrêmement puissants et influents, dont Kissinger, qui allaient guider Klaus Schwab vers leur objectif ultime, à savoir la domination mondiale complète de l’empire américain par le biais de la création de politiques sociales et économiques. En outre, deux de ces hommes étaient au cœur de la fabrication de la menace toujours présente d’une guerre thermonucléaire mondiale. En examinant ces hommes dans le contexte plus large de la géopolitique de l’époque, je montrerai comment leurs chemins se sont croisés et rapprochés au cours des années 1960, comment ils ont recruté Klaus Schwab par le biais d’un programme financé par la CIA, et comment ils ont été la véritable force motrice de la création du Forum économique mondial.

      Henry A. Kissinger

      Heinz Alfred Kissinger est né en Bavière, en Allemagne, le 27 mai 1923, de Paula et Louis Kissinger. La famille fait partie des nombreuses familles juives qui fuient les persécutions en Allemagne pour arriver en Amérique en 1938. Kissinger changera son prénom en Henry à l’âge de 15 ans lors de son arrivée en Amérique, après une brève émigration à Londres. Sa famille s’installe d’abord dans l’Upper Manhattan et le jeune Henry Kissinger fréquente la George Washington High School. En 1942, Kissinger s’inscrit au City College de New York, mais, au début de 1943, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine. Le 19 juin 1943, Kissinger est naturalisé citoyen américain. Il est rapidement affecté à la 84e division d’infanterie, où il est recruté par le légendaire Fritz Kraemer pour travailler dans l’unité de renseignement militaire de la division. Kraemer combattra aux côtés de Kissinger pendant la bataille des Ardennes, et deviendra plus tard extrêmement influent dans la politique américaine de l’après-guerre, influençant de futurs hommes politiques tels que Donald Rumsfeld. Henry Kissinger décrira Kraemer comme étant « la plus grande influence unique sur mes années de formation », dans un article du New Yorker intitulé « The Myth of Henry Kissinger », écrit en 2020.

      L’auteur de cet article, Thomas Meaney, décrit Kraemer comme :

      « Fauteur de troubles nietzschéens jusqu’à l’autoparodie — il portait un monocle à son bon œil pour faire travailler davantage son œil faible — Kraemer prétendait avoir passé la fin des années Weimar à combattre les communistes et les chemises brunes nazies dans les rues. Titulaire de doctorats en sciences politiques et en droit international, il a mené une carrière prometteuse à la Société des Nations avant de s’enfuir aux États-Unis en 1939. Il a averti Kissinger de ne pas imiter les intellectuels « intelligents » et leurs analyses coûts-bénéfices exsangues. Estimant que Kissinger était « musicalement à l’écoute de l’histoire », il lui a dit : “Ce n’est que si vous ne « calculez » pas que vous aurez vraiment la liberté qui vous distingue des petites gens.”

      Henry Kissinger, Klaus Schwab et Ted Heath lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de 1980

      Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Kissinger servait dans le corps de contre-espionnage américain, il a été promu au rang de sergent et a servi dans la réserve de renseignement militaire pendant de nombreuses années après la déclaration de paix. Au cours de cette période, Kissinger prend la tête d’une équipe chargée de traquer les officiers de la Gestapo et d’autres responsables nazis qualifiés de « saboteurs ». Après la guerre, en 1946, Kissinger est réaffecté pour enseigner à l’European Command Intelligence School, un poste qu’il continue à occuper en tant que civil après avoir officiellement quitté l’armée.

      En 1950, Kissinger obtient un diplôme en sciences politiques à Harvard, où il étudie sous la direction de William Yandell Elliott, qui sera conseiller politique de six présidents américains et servira également de mentor à Zbigniew Brzezinski et Pierre Trudeau, entre autres. Yandell Elliott, ainsi que bon nombre de ses élèves vedettes, serviront d’intermédiaires entre l’establishment américain de la sécurité nationale et le mouvement britannique de la « table ronde », incarné par des organisations telles que Chatham House au Royaume-Uni et le Council on Foreign Relations aux États-Unis. Ils chercheront également à imposer des structures de pouvoir mondiales partagées par les grandes entreprises, l’élite politique et le monde universitaire. Kissinger continue d’étudier à Harvard, où il obtient sa maîtrise et son doctorat, mais il tente déjà de se forger une carrière dans les services de renseignement, cherchant apparemment à être recruté comme espion du FBI à cette époque.

      En 1951, Kissinger sera employé comme consultant pour l’Operations Research Office de l’armée, où il sera formé à diverses formes de guerre psychologique. Cette sensibilisation aux opérations psychologiques se reflète dans son travail de doctorat au cours de cette période. Son travail sur le Congrès de Vienne et ses conséquences fait appel aux armes thermonucléaires en guise d’introduction, ce qui rend un travail autrement ennuyeux un peu plus intéressant. En 1954, Kissinger espère devenir professeur adjoint à Harvard, mais c’est le doyen de Harvard de l’époque, McGeorge Bundy — un autre élève de William Yandell Elliott — qui recommande Kissinger au Council on Foreign Relations (CFR). Au CFR, Kissinger commence à diriger un groupe d’étude sur les armes nucléaires. De 1956 à 1958, Kissinger devient également directeur des études spéciales pour le Rockefeller Brothers Fund (David Rockefeller est vice-président du CFR à cette époque), et dirige plusieurs groupes d’étude chargés de produire des rapports sur la défense nationale, qui retiennent l’attention internationale. En 1957, Kissinger scellera sa place en tant que figure de proue de l’establishment sur la guerre thermonucléaire après avoir publié Nuclear Weapons and Foreign Policy, un livre publié pour le Council on Foreign Relations par Harper & Brothers.

      En décembre 1966, le secrétaire d’État adjoint aux affaires européennes, John M. Leddy, annonce la formation d’un groupe de 22 conseillers pour aider à « façonner la politique européenne ». Les cinq acteurs les plus éminents de ce groupe de conseillers étaient les suivants, Henry A Kissinger représentant Harvard, Robert Osgood du Washington Center of Foreign Policy Research (financé par des fonds Ford, Rockefeller et Carnegie), Melvin Conant de la Standard Oil de Rockefeller, Warner R Schilling de l’université Columbia et Raymond Vernon qui était également de Harvard. Les autres membres du panel comprenaient quatre membres du Council on Foreign Relations, Shepard Stone de la Ford Foundation, le reste étant un mélange de représentants des principales universités américaines. La formation de ce panel pourrait être considérée comme la pose de la proverbiale première pierre marquant l’intention de la branche américaine de l’établissement de la « Table ronde » de créer une organisation telle que le Forum économique mondial, par laquelle les impérialistes anglo-américains façonneraient les politiques européennes comme ils l’entendent.

      L’Europe d’après-guerre est à un stade vital de son développement et le puissant empire américain commence à voir des opportunités dans la renaissance de l’Europe et l’identité émergente de sa jeune génération. Fin décembre 1966, Kissinger est l’une des vingt-neuf « autorités américaines sur l’Allemagne » à signer une déclaration affirmant que « les récentes élections en Allemagne de l’Ouest n’indiquent pas une renaissance du nazisme ». Ce document, également signé par des personnalités comme Dwight Eisenhower, était destiné à signaler que l’Europe prenait un nouveau départ et devait commencer à reléguer les horreurs des guerres européennes dans le passé. Certaines des personnes impliquées dans la création du document susmentionné étaient celles qui avaient déjà influencé la politique européenne depuis l’étranger. En particulier, l’un des signataires, aux côtés de Kissinger et d’Eisenhower, était le professeur Hans J. Morgenthau, qui représentait également le Council on Foreign Relations à l’époque. Morgenthau était l’auteur d’un article célèbre intitulé : « Scientific Man versus Power Politics », dans lequel il s’opposait à une « confiance excessive dans la science et la technologie comme solutions aux problèmes politiques et sociaux ».

      En février 1967, Henry Kissinger accusait la politique européenne d’être à l’origine d’un siècle de guerres et de troubles politiques sur le continent. Dans un article intitulé « Fuller Investigation », publié dans le New York Times, Kissinger déclare qu’un ouvrage de Raymond Aron, Peace and War. A Theory of International Relations, avait remédié à certains de ces problèmes.

      Dans cet article, Kissinger écrira :

      « Aux États-Unis, le style national est pragmatique ; la tradition jusqu’à la Seconde Guerre mondiale était largement isolationniste ; l’approche de la paix et de la guerre avait tendance à être absolue et légaliste. Les écrits américains sur la politique étrangère ont généralement eu tendance à se classer en trois catégories : analyses de cas spécifiques ou d’épisodes historiques, exhortations justifiant ou résistant à une plus grande participation aux affaires internationales, et enquêtes sur les bases juridiques de l’ordre mondial. »

      Il était clair que le professeur Henry A. Kissinger avait identifié la participation américaine à la création de la politique européenne comme étant vitale pour la paix et la stabilité futures du monde. À cette époque, Kissinger était basé à l’université de Harvard à Cambridge, dans le Massachusetts. C’est là que le futur fondateur du Forum économique mondial, le jeune Klaus Schwab, attire l’attention de Henry A. Kissinger.

      Kissinger était le directeur exécutif du séminaire international, que Schwab mentionne souvent lorsqu’il se souvient de son séjour à Harvard. Le 16 avril 1967, on apprend que divers programmes de Harvard ont reçu des fonds de la Central Intelligence Agency (CIA). Il s’agissait notamment d’un financement de 135 000 dollars pour le séminaire international de Henry Kissinger, financement dont Kissinger a affirmé qu’il ignorait qu’il provenait de l’agence de renseignement américaine. L’implication de la CIA dans le financement du séminaire international de Kissinger a été révélée dans un rapport de Humphrey Doermann, l’assistant de Franklin L Ford, qui était doyen de la faculté des arts et des sciences. Le rapport de Humphrey Doermann, rédigé en 1967, ne porte que sur le financement de la CIA entre 1961 et 1966, mais le séminaire international de Kissinger, qui avait reçu le plus de fonds parmi tous les programmes de Harvard financés par la CIA, se poursuivra jusqu’en 1967. Klaus Schwab est arrivé à Harvard en 1965.

      Le 15 avril 1967, The Harvard Crimson publiera un article, attribué à aucun auteur, concernant le rapport de Doermann qui déclare : « L’aide n’était assortie d’aucune condition, de sorte que le gouvernement ne pouvait pas influencer directement la recherche ou empêcher la publication de ses résultats. » L’article dédaigneux, intitulé « Les liens financiers de la CIA », se termine nonchalamment en déclarant : “Quoi qu’il en soit, si l’université refusait d’accepter les subventions de recherche de la CIA, l’agence de l’ombre n’aurait aucun mal à canaliser ses offres par le biais d’un autre accord. (agrecy étant un jeu de mots signifiant une forme d’intelligence).

      Les preuves indiquent que Klaus Schwab a été recruté par Kissinger dans son cercle d’impérialistes de la “Table ronde” via un programme financé par la CIA à l’université de Harvard. En outre, l’année où il a obtenu son diplôme serait également l’année où il a été révélé qu’il s’agissait d’un programme financé par la CIA. Ce séminaire financé par la CIA a permis à Schwab de rencontrer des décideurs américains extrêmement bien informés qui l’ont aidé à créer ce qui est devenu le plus puissant institut de politique publique européen, le Forum économique mondial.

      En 1969, Kissinger siège à la tête du Conseil national de sécurité des États-Unis, dont le président en exercice, Richard Nixon, va « accroître l’importance » au cours de son mandat. Kissinger a été assistant du président pour les affaires de sécurité nationale du 2 décembre 1968 au 3 novembre 1975, tout en étant secrétaire d’État de Richard Nixon depuis le 22 septembre 1973. Kissinger va dominer l’élaboration de la politique étrangère américaine pendant l’ère Nixon et le système qu’il apportera au Conseil national de sécurité cherchera à combiner les caractéristiques des systèmes précédemment mis en place par Eisenhower et Johnson.

      Henry Kissinger, qui avait été l’un des artisans des tensions entre les puissances thermonucléaires au cours des deux décennies précédentes, devait désormais jouer le rôle de « pacificateur » pendant la période Nixon. Il se concentre sur l’impasse européenne et cherche à apaiser les tensions entre l’Occident et la Russie. Il négocie les pourparlers sur la limitation des armes stratégiques (qui aboutissent au traité SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques. Kissinger tente de se refaire une image d’homme d’État et de diplomate de confiance.

      Au cours du second mandat de l’administration du président Richard Nixon, leur attention se tourne vers les relations avec l’Europe occidentale. Richard Nixon décrira 1973 comme étant « l’année de l’Europe ». Les États-Unis s’attachent à soutenir les États de la Communauté économique européenne (CEE), qui sont devenus des rivaux économiques des États-Unis au début des années 1970. Kissinger saisit le concept de l’” Année de l’Europe » et met en avant un programme, non seulement de réforme économique, mais aussi de renforcement et de revitalisation de ce qu’il considère comme une « force en déclin », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Tout au long de cette période, Kissinger a également promu la gouvernance mondiale.

      Des années plus tard, Henry Kissinger prononcera le discours d’ouverture de la conférence du Forum économique mondial de 1980, déclarant aux élites de Davos : « Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est véritablement mondiale. »

      John K. Galbraith

      John Kenneth Galbraith (souvent appelé Ken Galbraith) était un économiste, diplomate, décideur de politique publique et intellectuel canadien-américain de Harvard. Son impact sur l’histoire américaine est extraordinaire et les conséquences de ses actions, rien qu’à la fin des années 1960, se font encore sentir aujourd’hui dans le monde entier. En septembre 1934, Galbraith rejoint la faculté de l’Université de Harvard en tant qu’instructeur avec un salaire de 2400 dollars par an. En 1935, il est nommé tuteur à la John Winthrop House (communément appelée Winthrop House), l’une des douze résidences de premier cycle de l’université de Harvard. Cette même année, l’un de ses premiers étudiants sera Joseph P. Kennedy Jr, et John F. Kennedy arrivera deux ans plus tard, en 1937. Peu après, le Canadien Galbraith est naturalisé américain le 14 septembre 1937. Trois jours plus tard, il épouse sa compagne, Catherine Merriam Atwater, une femme qui, quelques années auparavant, avait étudié à l’université de Munich. Là-bas, elle avait vécu dans la même maison de chambres-dortoir que Unity Mitford, dont le petit ami était Adolf Hitler. Après son mariage, Galbraith voyagera beaucoup en Europe de l’Est, en Scandinavie, en Italie, en France, mais aussi en Allemagne. Galbraith devait passer un an comme chercheur à l’université de Cambridge sous la direction du célèbre économiste John Maynard Keynes, mais ce dernier ayant eu une crise cardiaque soudaine, la nouvelle épouse de Galbraith le persuade d’aller étudier en Allemagne. Au cours de l’été 1938, Galbraith étudie les politiques foncières allemandes sous le gouvernement d’Hitler.

      L’année suivante, Galbraith se retrouve impliqué dans ce que l’on appelle à l’époque « l’affaire Walsh-Sweezy » — un scandale national américain impliquant deux instructeurs radicaux qui ont été renvoyés de Harvard. Les liens de Galbraith avec cette affaire feront que son poste à Harvard ne sera pas renouvelé.

      Extrait de l’interview de Galbraith avec Charlie Rose

      Galbraith sera rétrogradé pour travailler à Princeton, où il acceptera peu après une invitation du National Resource Planning Board à faire partie d’un comité d’examen des dépenses et des programmes d’emploi du New Deal. C’est dans le cadre de ce projet qu’il rencontre pour la première fois Franklin D. Roosevelt. En 1940, alors que la France tombe aux mains des forces nazies, Galbraith rejoint le personnel du National Defense Advisory Committee, à la demande du conseiller économique de Roosevelt, Lauchlin Curry. Bien que ce comité soit rapidement dissous, Galbraith se retrouve rapidement nommé à l’Office of Price Administration (OPA), à la tête de la division chargée du contrôle des prix. Il sera renvoyé de l’OPA le 31 mai 1943. Le magazine Fortune avait déjà essayé de recruter Galbraith dès 1941, et l’a bientôt recruté comme rédacteur dans son équipe.

      Le plus grand changement d’orientation de Galbraith se produit en 1945, au lendemain de la mort de Roosevelt. Galbraith quitte New York pour Washington, où il sera dûment envoyé à Londres pour assumer la direction d’une division de l’United States Strategic Bombing Survey, chargée d’évaluer les effets économiques globaux des bombardements en temps de guerre. Lorsqu’il arrive à Flensburg, l’Allemagne s’est déjà officiellement rendue aux forces alliées et la tâche initiale de Galbraith va changer. Il accompagne George Ball et participe à l’interrogatoire d’Albert Speer. En un seul geste, Galbraith est passé du statut de conseiller politique s’occupant de statistiques et de projections relatives à la fixation des prix à celui de co-interrogateur d’un criminel de guerre nazi de haut rang. Speer avait occupé plusieurs postes importants pendant la guerre, notamment celui de ministre de l’Armement et de la Production de guerre du Reich, l’un des hommes clés derrière l’organisation, l’entretien et l’armement de chaque partie de la Wermacht nazie.

      Peu après, Galbraith sera envoyé à Hiroshima et Nagasaki pour évaluer les effets des bombardements. En janvier 1946, John Kenneth Galbraith participe à l’un des moments les plus importants de l’histoire économique américaine. Il participe aux réunions de l’American Economic Association à Cleveland, où, aux côtés d’Edward Chamberlin de Harvard et de Clarence Ayres du Texas, il débat avec Frank Knight et d’autres partisans de l’économie classique. Cet événement marque l’avènement de l’économie keynésienne, qui finira par dominer l’Amérique de l’après-guerre.

      En février 1946, Galbraith retourne à Washington, où il est nommé directeur de l’Office of Economic Security Policy. C’est là, en septembre 1946, que Galbraith est chargé de rédiger un discours pour le secrétaire d’État, William Byrnes, exposant la politique américaine en matière de reconstruction, de démocratisation et d’admission éventuelle de l’Allemagne aux Nations unies. Galbraith, qui s’oppose au groupe de politiciens de l’époque appelé « les guerriers froids », démissionne de son poste en octobre 1946 et retourne au magazine Fortune. La même année, il reçoit la médaille présidentielle de la liberté. En 1947, Galbraith cofonde l’organisation Americans for Democratic Action, aux côtés d’autres personnes comme Eleanor Roosevelt, Arthur Schlesinger Jr. et Ronald Reagan. En 1948, Galbraith retourne à Harvard en tant que professeur d’agriculture, de foresterie et de politique d’aménagement du territoire. Peu de temps après, il est nommé professeur à Harvard.

      En 1957, Galbraith commence à se rapprocher de son ancien élève John F. Kennedy, qui est alors sénateur junior du Massachusetts. L’année suivante, JFK déclare publiquement que Galbraith est le « Phileas Fogg du monde universitaire » après avoir reçu un exemplaire du livre de Galbraith, A Journey to Poland and Yugoslavia, où il examine de près la planification socialiste. C’est également en 1958 que Galbraith publie « The Affluent Society », acclamé par la critique, où il invente des termes tels que « sagesse conventionnelle » et « effet de dépendance ». C’est à peu près à cette époque que Galbraith devient titulaire de la chaire d’économie Paul M. Warburg à Harvard. C’est ce même poste qu’il occupera lorsqu’il sera présenté pour la première fois au jeune Klaus Schwab.

      En 1960, John Kenneth Galbraith est devenu conseiller économique pour la campagne de Kennedy. Après l’élection de ce dernier, Galbraith se met au service de la nouvelle administration et est célèbre pour avoir recommandé Robert S. McNamara comme secrétaire à la défense. En 1961, Kennedy nomme Galbraith ambassadeur en Inde et, plus tard dans l’année, Galbraith se rend au Viêt Nam, à la demande du président, pour donner un deuxième avis sur le rapport Taylor-Rostow. Sur les conseils de Galbraith, Kennedy commence à retirer ses troupes du Viêt Nam.

      En 1963, Galbraith rentre aux États-Unis, refusant l’offre de Kennedy d’occuper un poste d’ambassadeur à Moscou, afin de retourner à Harvard. Le jour de l’assassinat de Kennedy, Galbraith se trouve à New York avec l’éditrice du Washington Post, Katharine Graham. Galbraith se rendra directement à Washington et sera l’homme qui rédigera la version originale du discours du nouveau président devant la session conjointe du Congrès. L’année qui suit l’assassinat de JFK, Galbraith retourne à Harvard pour élaborer un cours de sciences sociales célèbre et très populaire qu’il enseignera pendant la décennie suivante. Il conserve son poste de conseiller du président Johnson, mais passe le reste de l’année à rédiger ses dernières revues universitaires, exclusivement en économie.

      En 1965, Galbraith s’oppose de plus en plus fermement à la guerre au Viêt Nam, écrivant des discours et des lettres au président. Ce désaccord persistera entre Galbraith et Johnson, Galbraith prenant finalement la présidence de l’association Americans for Democratic Action et lançant une campagne nationale contre la guerre du Viêt Nam intitulée « Negotiations Now ». En 1967, le fossé entre Galbraith et Johnson ne fera que s’élargir lorsque le sénateur Eugene McCarthy sera persuadé par Galbraith de se présenter contre Johnson lors des prochaines élections primaires. Robert F. Kennedy espérait également recruter Galbraith pour sa propre campagne mais, bien que Galbraith ait noué un lien étroit avec feu JFK, il n’avait pas été aussi enthousiaste à l’égard du style distinctif de Robert F. Kennedy.

      À la fin des années 1960, John K. Galbraith et Henry A. Kissinger étaient tous deux considérés comme deux des conférenciers, auteurs et éducateurs les plus éminents d’Amérique. Ils étaient également tous deux grands maîtres à Harvard, Galbraith en tant que professeur d’économie Paul M. Warburg et Kissinger en tant que professeur de gouvernement, et les deux hommes se concentraient sur la création d’une politique étrangère à la fois pour l’Amérique et pour la nouvelle Europe émergente. Le 20 mars 1968, il est annoncé que Kissinger et Galbraith seront les premiers orateurs de la session de printemps de ce que l’on appelle la « série de conférences Mandeville », qui doit avoir lieu à l’université de Californie, à San Diego. Le discours de Galbraith s’intitulera « Foreign Policy : The Cool Dissent », tandis que le discours de Kissinger s’intitulait « America and Europe : A New Relationship ».

      Kissinger présente Klaus Schwab à John Kenneth Galbraith à Harvard et, à la fin des années 1960, Galbraith aide Schwab à faire du Forum économique mondial une réalité. Galbraith s’est rendu en Europe, avec Herman Kahn, pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. Lors du premier symposium/forum européen sur le management (le nom original du WEF), John Kenneth Galbraith sera l’orateur principal.

      Herman Kahn

      Herman Kahn est né à Bayonne, dans le New Jersey, le 15 février 1922, de Yetta et Abraham Kahn. Il est élevé dans le Bronx avec une éducation juive, mais deviendra plus tard athée dans ses croyances. Tout au long des années 1950, Khan rédige à l’Institut Hudson divers rapports sur le concept et l’aspect pratique de la dissuasion nucléaire, qui deviendront par la suite la politique militaire officielle. Il compile également des rapports pour des audiences officielles, comme celle du Subcommittee on Radiation. C’est dans l’hystérie primordiale des premières années de la guerre froide que Kahn se voit offrir l’espace intellectuel, et certains pourraient dire éthique et moral, pour « penser l’impensable ». Kahn appliquera la théorie des jeux — l’étude des modèles mathématiques d’interactions stratégiques entre des agents rationnels — pour élaborer des scénarios et des résultats potentiels concernant la guerre thermonucléaire.

      En 1960, Kahn publie The Nature and Feasibility of War and Deterrence, qui étudie les risques et les conséquences d’une guerre thermonucléaire. La Rand Corporation résume les types de dissuasion abordés dans les travaux de Kahn comme suit : la dissuasion d’une attaque directe, l’utilisation de menaces stratégiques pour dissuader un ennemi de s’engager dans des actes très provocateurs autres qu’une attaque directe contre les États-Unis et, enfin, les actes qui sont dissuadés parce que l’agresseur potentiel a peur que le défenseur ou d’autres personnes prennent des mesures limitées, militaires ou non, pour rendre l’agression non rentable.

      Herman Kahn (à gauche) avec Gerald Ford et Donald Rumsfeld

      L’année suivante, Princeton University Press publie pour la première fois l’ouvrage fondamental d’Herman Kahn, On Thermonuclear War. Ce livre aura un impact énorme sur l’avenir proche et lointain de la politique mondiale et incitera les politiciens de l’establishment américain à élaborer une politique étrangère spécifiquement conçue pour contrer le pire scénario thermonucléaire potentiel. Lors de la publication de l’ouvrage terrifiant de Kahn, le sociologue et « communautariste » israélo-américain Amitai Etzioni aurait déclaré : « Kahn fait pour les armes nucléaires ce que les partisans de l’amour libre ont fait pour le sexe : il parle franchement d’actes dont d’autres murmurent derrière des portes closes ».

      Les théories complexes de Kahn ont souvent été paraphrasées de manière erronée, la plupart de ses travaux étant impossibles à résumer en une ou deux phrases, ce qui est emblématique de ses idées concernant la guerre thermonucléaire. L’équipe de recherche de Kahn étudiait une multitude de scénarios différents, un monde en constante évolution, dynamique et multipolaire, et de nombreuses inconnues.

      Sur la guerre thermonucléaire a eu un impact instantané et durable, non seulement sur la géopolitique, mais aussi sur la culture, exprimé en quelques années par un film très célèbre. L’année 1964 a vu la sortie du classique de Stanley Kubrick, Dr Folamour, et dès le moment de sa sortie, et depuis, Khan est considéré comme le véritable Dr Folamour. Lorsqu’on l’interroge sur cette comparaison, Khan déclare à Newsweek : « Kubrick est un de mes amis. Il m’a dit que le Dr Folamour n’était pas censé être moi. » Mais d’autres souligneront les nombreuses affinités entre le personnage classique de Stanley Kubrick et la vie réelle de Herman Kahn.

      Dans un essai écrit pour le Council on Foreign Relations en juillet 1966, intitulé « Our Alternatives in Europe », Kahn déclare :

      « La politique américaine actuelle a généralement été orientée vers l’intégration ou l’unification politique et économique, ainsi que militaire, de l’Europe occidentale comme moyen d’assurer la sécurité européenne. Certains ont considéré l’unification comme une étape vers l’unité politique de l’Occident dans son ensemble, voire du monde. Ainsi, la réalisation d’une forme plus qualifiée d’intégration ou de fédération de l’Europe, et de l’Europe avec l’Amérique, a également été considérée comme un objectif intrinsèquement souhaitable, en particulier parce que les rivalités nationales en Europe ont été considérées comme une force fondamentalement perturbatrice dans l’histoire moderne ; par conséquent, leur suppression, ou leur adaptation dans un cadre politique plus large, est indispensable à la stabilité future du monde. »

      Cette déclaration suggère que la solution préférée pour les futures relations Europe/Amérique serait la création d’une Union européenne. L’idée de créer un super-État américain et européen unifié était encore plus préférable pour Kahn.

      En 1967, Herman Kahn écrit l’un des ouvrages futuristes les plus importants du 20e siècle, The Year 2000 : A Framework for Speculation on the Next Thirty-Three Years. Dans ce livre, coécrit par Anthony J Wiener, Khan et compagnie prédisaient où nous serions technologiquement à la fin du millénaire. Mais un autre document a été publié peu après The Year 2000 de Kahn, qui avait été écrit simultanément. Ce document intitulé Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, devait indiquer comment réaliser la société future que Kahn avait envisagée dans son ouvrage « The Year 2000 ».

      Dans une section intitulée « Besoins éducatifs spéciaux des décideurs », le document déclare : « Il convient d’envisager très sérieusement l’opportunité d’éduquer explicitement les décideurs afin qu’ils soient mieux à même, en fait, de planifier le destin de la nation, ou d’exécuter les plans formulés dans le cadre d’un processus plus démocratique. Une facette de cette procédure serait la création d’un ensemble commun de concepts, d’un langage commun, d’analogies communes, de références communes… » Il poursuit dans la même section en affirmant que : « Un ré-enseignement universel dans l’esprit de la tradition humaniste de l’Europe — au moins pour son groupe de direction global — pourrait être utile à bien des égards. »

      Lorsque l’on étudie la rhétorique mentionnée précédemment et que l’on déchiffre ce qu’elle signifie, dans ce document, Herman Kahn suggère de subvertir la démocratie en ne formant qu’un certain groupe de la société en tant que leaders potentiels, ces quelques personnes présélectionnées qui sont préparées pour le pouvoir étant capables de définir ce que devraient être nos valeurs communes en tant que société. Herman Kahn serait peut-être d’accord avec le programme Young Global Leader du Forum économique mondial, qui est la manifestation exacte de sa suggestion originale.

      En 1968, un journaliste a demandé à Herman Kahn ce qu’ils faisaient à l’Institut Hudson. Il a répondu : « Nous adoptons le point de vue de Dieu. Le point de vue du président. Grand. Aérien. Global. Galactique. Éthéré. Spatial. Globale. La mégalomanie est le risque professionnel standard. » Cette phrase aurait été suivie par Herman Kahn se levant de sa chaise, pointant son doigt vers le ciel et criant soudainement : « Mégalomanie, zoom ! ».

      En 1970, Kahn se rend en Europe avec Galbraith pour soutenir la campagne de recrutement de Klaus Schwab pour le premier symposium européen sur le management. En 1971, Kahn assiste au discours de John Kenneth Galbraith lors de la première session historique de l’organisation politique qui deviendra le Forum économique mondial.

      En 1972, le Club de Rome publie « Les limites de la croissance », qui prévient que les besoins de la population mondiale dépasseront les ressources disponibles d’ici l’an 2000. Kahn a passé une grande partie de sa dernière décennie à argumenter contre cette idée. En 1976, Khan publie une vision plus optimiste de l’avenir, The Next 200 Years, qui affirme que le potentiel du capitalisme, de la science, de la technologie, de la raison humaine et de l’autodiscipline est illimité. The Next 200 Years écarte également l’idéologie malthusienne pernicieuse en prédisant que les ressources de la planète ne fixent aucune limite à la croissance économique, mais que les êtres humains « créeront de telles sociétés partout dans le système solaire et peut-être même dans les étoiles ».

      Les trois mentors de Schwab

      Kahn, Kissinger et Galbraith étaient devenus trois des personnes les plus influentes en Amérique en matière de dissuasion thermonucléaire, de création de politique étrangère et d’élaboration de politiques publiques, respectivement. Tout au long de leur carrière, ces hommes se sont surtout concentrés sur l’Europe et la guerre froide. Cependant, leurs rôles divers dans d’autres événements importants de la période ont tous le potentiel de détourner facilement les chercheurs d’autres événements plus subversifs et bien cachés.

      Ces trois Américains puissants étaient tous liés les uns aux autres de diverses manières, mais un fil conducteur intéressant et notable les relie entre 1966, avec la création du groupe de 22 conseillers dirigé par Kissinger pour aider à « façonner la politique européenne », et 1971, avec la fondation du Forum économique mondial. Les trois hommes étaient membres du Council on Foreign Relations, la branche américaine du mouvement anglo-américain impérialiste de la « Table ronde ». Kissinger avait déjà des liens profonds avec le CFR, puisqu’il avait été recruté par eux dès la fin de ses études. Galbraith aurait démissionné du CFR de « manière très publique » en 1972, déclarant que le CFR était ennuyeux et disant à un journaliste : « La plupart des procédures impliquent un niveau de banalité si profond que la seule question qu’elles soulèvent est de savoir si l’on doit y assister. » Bien qu’il n’y ait pas de date publique à laquelle Galbraith est devenu membre du CFR, il avait écrit pour leurs publications dès juillet 1958 avec « Rival Economic Theories in India », publié dans Foreign Affairs, le journal/magazine officiel du CFR. Khan a également publié certains de ses essais par l’intermédiaire du CFR, en écrivant « Our Alternatives in Europe » en juillet 1966 et « If Negotiations Fail » en juillet 1968, tout en travaillant comme conseiller officiel au département d’État.

      Avant les années 1960, ces trois intellectuels américains extrêmement influents s’étaient tous trois profondément impliqués dans la compréhension des problèmes de l’Europe d’après-guerre et dans la définition de l’avenir de ce continent frappé par la guerre. Galbraith avait beaucoup voyagé en Europe, notamment pour étudier les politiques menées en Allemagne sous le Troisième Reich. Après l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne, Galbraith allait étudier les systèmes soviétiques de la même manière. L’influence de Galbraith sur le futur président, John F. Kennedy, dès son plus jeune âge, ne peut être sous-estimée, et Galbraith était suffisamment puissant pour que JFK commence à retirer ses troupes du Vietnam sur sa recommandation. Lorsque Kennedy est assassiné à Dallas, Galbraith sera l’homme qui rédigera le premier discours à la nation du nouveau président, mais il sera bientôt relégué au second plan. Au cours de l’agitation des années 1960, Galbraith sera proche de Henry Kissinger, tous deux professeurs à Harvard, membres du CFR, et ayant le même objectif de rendre l’Europe stable afin que le continent soit bien défendu contre toute agression soviétique potentielle.

      Pour Galbraith et Kissinger, ainsi que pour l’Establishment politique américain au sens large, l’Europe était la principale menace non seulement pour la stabilité mondiale, mais aussi pour l’hégémonie américaine en général. La stabilité relative de l’Europe pendant l’après-guerre était perçue comme étant due à l’impasse thermonucléaire et, très tôt, Kissinger a identifié cette dynamique et a commencé à manipuler la situation au profit de la suprématie américaine. Henry Kissinger n’était pas le seul à essayer de comprendre la dynamique complexe en jeu dans la dissuasion thermonucléaire et la manière dont elle affectait l’élaboration des politiques. Herman Kahn était la figure de proue de la planification stratégique thermonucléaire à la même époque et le travail de Kissinger sur le même sujet à partir du milieu des années 50 l’a vu croiser Kahn à de nombreuses reprises.

      Kahn a offert à Kissinger quelque chose que tous les politiciens et les décideurs politiques recherchent, la capacité de prédire les événements futurs avec une relative précision. Kahn était un véritable prophète concernant les avancées technologiques d’un avenir pas si lointain, et son travail, bien que souvent stoïque et dépourvu d’émotion humaine, a très bien résisté à l’épreuve du temps. Les objectifs de Kahn et de Kissinger se chevauchent au milieu et à la fin des années 1960, et à mesure que les évaluations des menaces faites par Kahn à cette époque deviennent plus optimistes, Kissinger considère que le travail de Kahn est fondamental pour offrir un nouvel avenir aux peuples du monde.

      Cependant, la vision de l’avenir d’Henry Kissinger n’était pas celle d’une société libre et équitable avançant ensemble dans un « meilleur des mondes », mais plutôt celle d’une image du monde qui avait été déformée par sa propre perspective de l’Establishment friqué. Bien qu’il ait tenté de se faire passer pour un véritable homme d’État, Kissinger a continué à subvertir non seulement les processus démocratiques étrangers, mais aussi à saper le système américain au profit d’un programme mondialiste. Lorsque Schwab a été reconnu par Kissinger comme un futur leader mondialiste potentiel, le relativement jeune Allemand a été présenté à Galbraith et Kahn. Cela coïncide avec le travail de Kahn, qui identifie le besoin de former spécifiquement les individus ayant un potentiel de leadership, séparément de ceux qui suivent les modèles éducatifs standard.

      Klaus Schwab lors de la réunion inaugurale du Forum économique mondial, 1971.

      L’année où Klaus Schwab quitte Harvard, il est approché par Peter Schmidheiny, qui vient de vendre Escher Wyss au groupe Sulzer. L’usine Escher Wyss de Ravensberg avait été gérée par le père de Schwab, Eugen Schwab, pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à la fabrication de turbines à eau lourde pour l’effort secret des nazis en matière de bombe atomique. Dans une interview, Schwab parle du moment où Schmidheiny l’a appelé en disant : « Vous venez de Harvard et vous connaissez les méthodes de gestion modernes, aidez à faire de l’intégration un succès. » Ce que Klaus n’a pas mentionné dans cette interview, c’est qu’il allait aider Sulzer et Escher Wyss à fusionner, donnant naissance à une nouvelle société appelée Sulzer AG. Cette société, dont Schwab serait le directeur, violerait ensuite le droit international en aidant le régime d’apartheid sud-africain dans son programme illégal de bombe thermonucléaire.

      Klaus Schwab venait à peine de quitter la sphère d’influence de certains des plus grands experts en matière de guerre thermonucléaire que, dans l’année même où il quittait Harvard, il dirigeait la fusion d’une société s’occupant de la propagation de la technologie des bombes thermonucléaires à des régimes despotiques.

      Pour ceux d’entre nous qui n’élaborent pas de scénarios d’extinction terrifiants, il est possible que nous soyons amenés à penser que l’Afrique du Sud sous l’apartheid qui obtiendrait la bombe nucléaire à ce moment de l’histoire serait l’une des pires choses qui aurait pu arriver. Mais les scénarios de catastrophe thermonucléaire d’Herman Kahn avaient conduit le génie rondouillard à croire que, sauf catastrophe, sabotage ou accident, aucune grande puissance nucléaire n’oserait tirer une arme thermonucléaire en tant qu’acte d’agression dans un avenir prévisible. En fait, la pensée de l’Establishment avait considérablement évolué, au point qu’Herman Kahn et d’autres conseillaient que, dans certains scénarios, faire d’un pays comme la France une puissance nucléaire pouvait avoir des avantages significatifs pour la sécurité à la fois régionale et mondiale, tout en contribuant à réduire les dépenses de défense des États-Unis.

      La guerre thermonucléaire n’était plus l’alpha et l’oméga de la politique de défense stratégique, et c’est dans les dernières années des années 1960 que les personnes qui avaient suscité la peur d’une apocalypse thermonucléaire ont vraiment cessé de s’inquiéter et ont appris à aimer la bombe.

      Attention : Humains fragiles à venir

      Klaus Schwab est-il le véritable cerveau de la création du Forum économique mondial ? Que penser de l’implication de la CIA dans le séminaire que Kissinger a utilisé pour recruter Schwab ? Les puissances qui se cachent derrière des organisations comme le CFR étaient-elles les véritables fondateurs de l’organisation d’élaboration des politiques mondialistes ? Le Forum économique mondial visait-il simplement à unir l’Europe ? Ou était-il en fait destiné à unir l’Europe et l’Amérique, puis les autres super-États, dans un nouvel ordre mondial conçu par les grands du CFR comme Kissinger, Khan et Galbraith ?

      Ces trois hommes puissants voyaient chacun en Schwab le reflet de leurs propres désirs intellectuels. Klaus était né dans la seconde moitié de la décennie qui avait vu naître le mouvement technocratique et il était issu de la première génération à avoir vécu ses années de formation dans un monde d’après-guerre. Les prédictions de Khan pour l’avenir n’avaient pas seulement été un exercice d’émerveillement humain, mais aussi un projet visant à faire de ces prédictions une réalité aussi rapidement que possible et quelles qu’en soient les conséquences.

      En 1964, Klaus Schwab essayait de décider ce qu’il allait faire de sa carrière. Il a 26 ans et cherche une direction, qu’il trouvera auprès d’une source familiale. Son père, Eugen Schwab, s’était trouvé du mauvais côté de l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à l’effort nazi en faveur de la bombe atomique. Eugen Schwab dira à son fils que ce n’est qu’à Harvard qu’il pourra vraiment s’épanouir. Dans l’Allemagne divisée de l’après-guerre, la peur intense que suscite la menace toujours imminente et dramatisée d’une guerre thermonucléaire est devenue un élément quotidien de la psyché des gens. Harvard est bien connu à l’époque pour son rôle central dans l’élaboration des politiques de la guerre froide visant les affaires européennes, et Klaus Schwab se place parmi les principaux acteurs de la scène de la catastrophe thermonucléaire.

      Alors qu’il était à Harvard, Schwab a assisté au « séminaire international » de Kissinger, financé par la CIA par le biais d’un intermédiaire connu. Grâce à ce processus, Klaus Schwab est présenté à un groupe d’hommes qui tentent activement d’influencer la politique publique européenne par tous les moyens, y compris en utilisant la peur d’une catastrophe nucléaire imminente. Ils reconnaissent immédiatement son potentiel, à tel point qu’ils seront aux côtés de Schwab tout au long de la création du Forum économique mondial, Kahn, Kissinger et Galbraith apportant une crédibilité apparente au projet. Il n’était pas facile pour Schwab d’expliquer seul aux élites européennes ce qu’il avait l’intention de faire. Il a donc fait venir Kahn et Galbraith en Europe pour persuader d’autres acteurs importants de prendre part au projet. Galbraith sera le premier orateur principal du forum, la présence de Kahn suscitant également un grand intérêt, mais le deuxième Forum économique mondial s’arrêtera sans la présence des grands noms et Klaus Schwab sait qu’il aura besoin de quelque chose pour attirer les foules pour la troisième édition de la réunion annuelle de son forum.

      En 1972, le fondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, avait publié son livre controversé « Les limites de la croissance », un ouvrage commandé par le Club de Rome qui adoptait une approche malthusienne de la surpopulation. Ce livre remet en question la durabilité de la croissance économique mondiale et Peccei est invité par Schwab à prononcer le discours d’ouverture du Forum économique mondial de 1973. Cette stratégie de relations publiques risquée a porté ses fruits pour Schwab et son organisation. À partir de ce moment, le forum ne cessera de croître en taille, en envergure et en puissance. Mais tout a commencé par un cours financé par la CIA et dispensé par Henry Kissinger à Harvard.

      Aurelio Peccei (à l’extrême droite) lors d’une réunion du Club de Rome à Paris en 1975

      Schwab est devenu plus qu’un simple technocrate. Il n’a pas caché son intention de fusionner ses identités physique et biologique avec les technologies du futur. Il est devenu la caricature vivante d’un méchant de type « evil bond », menant des réunions secrètes avec les élites, dans les chalets des montagnes suisses. Je ne pense pas que l’image que nous avons de Schwab soit un accident. Dans les années d’après-guerre, quelque chose de tout à fait unique s’est produit dans la culture occidentale, lorsque le gouvernement a commencé à utiliser les médias grand public comme un outil pour cibler le public avec des opérations psychologiques de niveau militaire. L’Establishment au pouvoir a découvert qu’il était extrêmement utile de combiner le drame des scénarios de conflit avec des médias tels que le cinéma, ce qui revenait presque à créer une propagande auto-propagée dans certains cas. Des films comme Dr Strangelove de Stanley Kubrick ont été des véhicules fantastiques pour faire comprendre aux gens l’absurdité de la planification de scénarios de catastrophes thermonucléaires.

      Si les gens vous perçoivent comme un méchant tout puissant, vous n’obtiendrez peut-être pas le soutien du commun des mortels, mais vous attirerez l’attention de ceux qui recherchent le pouvoir et la richesse, ou, comme Klaus Schwab les appellerait, des « parties prenantes » de la société. Il est très important de le comprendre : la projection d’une richesse et d’un pouvoir extrêmes attirera et amènera les « parties prenantes » de la société à la table du Forum économique mondial. Avec ces « parties prenantes » à bord, le principal produit idéologique de Klaus Schwab, le « capitalisme des parties prenantes », verra le transfert du pouvoir loin des véritables processus démocratiques vers un système de gouvernance par un petit groupe de dirigeants présélectionnés, qui seront formés pour poursuivre l’agenda qui leur a été fixé par la génération précédente, comme l’a prédit Herman Kahn. Ils détiendront toutes les cartes, tandis que le commun des mortels n’aura plus que des processus pseudo-démocratiques illusoires, la pauvreté et des opérations psychologiques absurdes pour nous distraire en permanence. Klaus Schwab allait bientôt devenir tout ce que Herman Kahn avait craint lors de ses prédictions les plus pessimistes. Lorsque le Club de Rome a produit le rapport « Les limites de la croissance », Herman Kahn en a réfuté les conclusions et s’est rallié à son pessimisme, tandis que, dans le même temps, Klaus Schwab l’a placé au centre de sa machination et a fait de son fondateur l’orateur principal de son forum de Davos.

      Notre situation géopolitique actuelle semble régresser vers la dynamique Est-Ouest de l’époque de la guerre froide. Encore une fois, avec les récents événements en Ukraine, les médias grand public régurgitent des points de discussion sur le nucléaire qui sont complètement parallèles à ceux d’il y a 60 ou 70 ans. Je pense qu’il y a une raison très évidente à notre retour à la rhétorique de la guerre froide — c’est un signe très évident que Klaus Schwab et ses partisans sont à court d’idées. Ils semblent revenir à un paradigme géopolitique dans lequel ils se sentent plus en sécurité et, surtout, qui suscite une peur massive de la guerre thermonucléaire. Ce cycle de rinçage et de répétition se produit toujours lorsqu’un mouvement idéologique est à court d’idées originales. Depuis la fin des années 1960, Klaus Schwab tente de créer le monde prédit par Herman Kahn. Mais la vision de l’avenir de Kahn, même si elle est assez précise, a plus d’un demi-siècle. Le mouvement technocratique de Schwab dépend du développement réussi de technologies innovantes qui nous feront progresser vers une vision largement fabriquée en 1967. Il suffit d’étudier une liste plus fine des prédictions de Kahn pour constater que toutes les idées promues par Schwab sont presque entièrement fondées sur l’« an 2000 » de Kahn et sur cette vision documentée de ce à quoi notre avenir pourrait ressembler, des prédictions qui remontent à la fin des années 60. Mais ce que Schwab semble ignorer, tout en nous imposant ce programme futuriste, c’est que nombre des prédictions de Kahn étaient également assorties d’avertissements sur les dangers qui résulteront des futures avancées technologiques.

      Alors que Schwab arrive à la fin de sa vie, il semble être prêt à tout pour faire avancer un programme futuriste radical dont le potentiel de désastre mondial est évident. Je pense que le Forum économique mondial est en train d’atteindre son niveau maximal d’expansion avant son inévitable effondrement, car les personnes qui aiment leur propre identité nationale finiront par se dresser contre la menace immédiate qui pèse sur leurs cultures spécifiques et ils se battront contre la domination mondialiste. Tout simplement, vous ne pouvez pas faire de tout le monde un mondialiste, quelle que soit la quantité de lavage de cerveau appliquée. Il existe une contradiction naturelle entre la liberté nationale et la domination mondialiste, ce qui rend les deux totalement incompatibles.

      Pour conclure, Herman Kahn a écrit quelque chose d’extrêmement important l’année même où Schwab a quitté Harvard. Dans le document susmentionné de l’Institut Hudson de 1967 intitulé, Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, Khan écrit :

      « Il est devenu de plus en plus clair que nos réalisations technologiques et même économiques sont des bénédictions mitigées. Le progrès soulève des problèmes tels que l’accumulation, l’augmentation et la prolifération des armes de destruction massive ; la perte de la vie privée et de la solitude ; l’augmentation du pouvoir gouvernemental et/ou privé sur les individus ; la perte de l’échelle et de la perspective humaines et la déshumanisation de la vie sociale ou même du soi psychobiologique ; la croissance de centralisations dangereuses, vulnérables, trompeuses ou dégradables de systèmes administratifs ou technologiques ; la création d’autres nouvelles capacités, si intrinsèquement dangereuses qu’elles risquent sérieusement de donner lieu à des abus désastreux ; et l’accélération de changements trop rapides ou cataclysmiques pour permettre un ajustement réussi. Le plus important est peut-être que les choix posés sont trop vastes, complexes, importants, incertains ou globaux pour être laissés en toute sécurité à des humains faillibles. »

      Auteur

      Johnny Vedmore

      Johnny Vedmore est un journaliste d’investigation totalement indépendant et un musicien de Cardiff, au Pays de Galles. Son travail vise à exposer les personnes puissantes qui sont négligées par les autres journalistes et à apporter de nouvelles informations à ses lecteurs. Si vous avez besoin d’aide, ou si vous avez un conseil à donner à Johnny, contactez-le via johnnyvedmore.com ou en écrivant à johnnyvedmore@gmail.com.

      Source : Unlimitedhangout.com




      Du système de domination au changement de paradigme – La dernière guerre de l’hégémonie financière

      [Source : valeriebugault.fr]



      1°) Il y a selon vos mots, Valérie Bugault, un “système de domination” qui s’exerce sur les populations occidentales avec un recul des libertés et maintenant une crise énergétique qui découle des sanctions contre la Russie. Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?

      • La crise énergétique française n’est due qu’à 15% au problème d’approvisionnement en gaz russe ;
      • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des intérêts énergétiques français par les dirigeants successifs qui ont d’abord :

      • Ces conditions de marché (de dupe) ont conduit, particulièrement pour la France et les Français (dindons éternels de la farce fédérale européenne), à des coûts plus élevés par rapport aux solutions reposant sur la coopération transfrontalière.
      • Stratégie, menée par l’UE et par des dirigeants français compradors, de sabotage de l’État français en le privant de ses moyens énergétiques.
        Cf. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019L0944&from=NL

      Je rappelle que cette stratégie de soumission par le sabotage ne concerne pas seulement l’énergie mais toute l’économie, l’agriculture avec la PAC, et, bien sûr, la monnaie.

      De trahison en sabotage, la France, ne dispose plus d’aucun levier pour assurer sa subsistance de façon autonome.

      Nous avons été enchaînés et soumis à des intérêts supranationaux menés par les grandes banques internationalistes. Car la soumission aux intérêts supérieurs atlantistes ne doit pas être considéré du point de vue géographique, en particulier concernant les USA, mais d’un point de vue financier internationaliste.

      Les objectifs recherchés sont évidemment, et aujourd’hui officiellement (cf. déclarations d’Attali, Davos, OMS…), le contrôle intégral des ressources et le pouvoir mondial par l’émergence d’un gouvernement mondial dédié.

      2°) Concernant l’idée d’un revenu universel, le Sénat a créé une mission commune d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France le 11 octobre dernier. Quels en seraient les résultats ?

      Avant de parler des résultats, il faut parler des causes de ce « revenu de base ».

      A partir du moment où l’endettement de la France est irrémédiablement en augmentation exponentielle, il entraine de façon mécanique, une augmentation des charges publiques et une disparition des services publics, toutes les ressources étant accaparés par les créanciers du « non-État ».

      Ce système entraîne également, de façon automatique, l’augmentation de tous les prix et la disparition du tissu économique formé par les PME – de moins en moins autonomes, tant juridiquement qu’économiquement.

      Ce mouvement d’endettement se conjugue avec : 

      • Des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement dus notamment à des troubles, parfaitement organisés (par des fermetures arbitraires de l’économie pour des prétextes fallacieux : covid), dans les circuits logistiques ; sans même parler de l’aubaine des crises politique géopolitique utilisées par les accapareurs pour augmenter arbitrairement les prix en organisant la raréfaction de l’offre. Tout ceci aggrave l’appauvrissement général ;
      • L’énorme gain quantitatif (augmentation de la production et donc de l’offre) et qualitatif de production dus à la mécanisation et à la numérisation, bientôt renforcées par la mise en œuvre de l’intelligence artificielle, qui rendent la production de plus en plus facile et performante. Les coûts de production diminuent, mais les prix de vente ne suivent pas la même courbe = les propriétaires des entités de production deviendront toujours plus riches pendant qu’ils supprimeront les emplois et appauvriront les populations ;
      • La mise en œuvre, dans les services, de l’intelligence artificielle va entraîner une baisse mécanique de l’emploie dans ce secteur également.

      La conjugaison de l’appauvrissement artificiellement organisé et généralisé avec la perte d’activité et d’employabilité des individus (remplacés par des robots et l’IA) va entraîner des troubles sociaux inévitables. Afin de garder une certaine paix sociale, les banquiers qui supportent l’économie, vont devoir assurer un niveau minimal de vie à une population qui n’aura plus d’activité – du moins celle qui survivra à l’époque troublée que nous vivons – ce qui se traduit en effet par un revenu universel.

      Ce revenu universel marquera la soumission totale et définitive des individus aux banques créancières et, par voie de conséquence, la fin de toute liberté.

      3°) Toujours dans l’idée d’un contrôle accru, le pass-carbone : où en est-on ?

      L’idée du pass, ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.

      Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.

      Selon cette méthode, il ne fait aucun doute, qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.

      Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :

      • Par la stratégie de long terme de soumission des États nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par « l’Union Européenne sous contrôle globaliste » ;
      • Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
      • Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques organisés par les dirigeants compradors des pays européens :

        • Sabotage des filières énergétiques ;
        • Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
        • Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
        • Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ;
        • Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…

      Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.

      Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.

      4°) Brièvement, à quand remonte l’avènement de ce système de domination ? Les peuples n’ont-ils pas toujours été dominés d’une façon ou d’une autre ?

      Il faut comprendre que si le concept de domination est aussi vieux que la naissance de l’humanité, ce dernier, tant que les oppresseurs étaient identifiables, soulevait des oppositions et initiait des confrontations, ce qui générait des contrepouvoirs réels.

      Tout autre est le système de domination actuel qui repose sur l’anonymat et l’irresponsabilité des décideurs réels. Cet anonymat empêche mécaniquement la manifestation de réactions car il n’est jamais possible d’imputer une faute à une personne précise.

      L’anonymat des décideurs réels impose leur irresponsabilité en même temps que leur absolutisme. Ce dernier absolutisme n’a rien, strictement rien à voir, avec le prétendu absolutisme monarchique sans cesse décrié, car il a organisé la disparition de tout type de contrepouvoir.

      Le modèle de ce concept, nouveau et très efficace, de domination reposant sur l’anonymat remonte à l’année 1600, qui est la date de création de la première compagnie des indes, britannique en l’occurrence.

      Ces compagnies ont servi de modèle à notre système mondial actuel, dans lequel le partenariat public-privé se traduit par la privatisation des profits et par la nationalisation des pertes, jusqu’à la disparition ultime de toute notion de « bien public » et de « bien commun ».

      Ce système d’irresponsabilité a aujourd’hui été mis en œuvre à tous les niveaux : monétaire (par l’arrivée des banques centrales), économiques (par l’anonymat capitalistique), et même politiques car le personnel politique, payé par le con-tribuable, ne doit jamais rendre de compte à qui que ce soit pour ses décisions publiques létales.

      5°) Ces forces économiques, constitutives de ce système de domination, comment se sont-elles imposées ?

      Elles se sont imposées par la ruse, la malversation, le mensonge et la corruption tous azimuts, illimités ; qui se cachaient derrière un faux semblant démocratique, tant dans l’organisation même des États que dans l’organisation du système économique.

      Dans cette imposture généralisée, la réalité cachée derrière l’apparence possibilité d’enrichissement privé et collectif (bien-être public), fut toujours l’accaparement par concentration ultime des ressources dans quelques mains anonymes.

      6°) Cette crise énergétique et l’inflation qui l’a précédé vont-elles se poursuivre longtemps ? Le krach financier que beaucoup redoutent, comment le voyez-vous survenir ? (Italie, Allemagne, Pays-Bas, faillite de banque) L’UE aura-t-elle une chance de survivre à cet événement ? (chute de l’euro : 0,60 € pour 1$ ?)

      Bien sûr, cette multi-crise va se poursuivre jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale soit de la haute finance mafieuse soit des populations libérées de son joug.

      L’inaptitude du dollar en tant que monnaie mondiale et le krach financier qu’elle a engendré est à l’origine des problèmes politiques et géopolitiques actuels.

      L’origine de la crise est à rechercher dans la défaillance du dollar en tant que monnaie mondiale, sa réalisation provient du fait que la haute finance (devenue spéculative pour cette raison) a mis en danger l’équilibre financier global, laissant une sorte de vide hégémonique dans lequel les pays les plus forts se sont engouffrés pour retrouver leur indépendance économique et politique : Chine en tête mais aussi, Russie, et dans une moindre mesure, Turquie, Iran, Indes, lesquels entrainent – par un mouvement de fond – dans leur sillage peu ou prou, tous les pays victimes de l’hégémonie financière (d’origine) anglo-saxonne depuis le XIXème et surtout le XXème siècle (Egypte, Afrique noire…).

      La survie de l’UE n’est en aucune façon souhaitable car ces instances supranationales sont justement nées de l’hégémon financier, lequel contrôlait précédemment les États mais de façon moins centralisée.

      Quant à l’euro, qui ferait contrepouvoir au dollar US, il s’agit de l’une des plus grandes supercheries de notre monde frelaté ! Les banques européennes sont toutes sous perfusion de dollars US, ce qui fait de l’indépendance proclamée de l’euro une vaste plaisanterie comme l’explique parfaitement Bruno Bertez[1] :

      • « Certes la BCE semble pouvoir émettre sa propre monnaie, mais c’est sans compter avec la situation réelle des banques euros ! les banques euros recyclent, elles sont suremployées en dollars.

      Les banques euros en cas de pepin seront absorbées ou garanties par les pays d’Europe, et le système européen se retrouvera demandeur d’une masse considérable de dollars pour refinancer les engagements de ses banques !

      Celles-ci sont surexposées en dollars alors que leur banque centrale, la BCE n’est pas créatrice de dollars. Donc la BCE sera obligée de faire comme elle le fait à chaque crise, elle devra mendier des dollars aux États Unis, elle devra baisser os pantalon pour bénéficier de Swaps en dollars.

      Vous comprenez mieux je l’espère la vassalitude structurelle de l’UE ! »

      Si les grands argentiers perdent la guerre totale qu’ils ont déclenchée, l’UE ne survivra pas. Si, au contraire, ils la gagnent, non seulement l’UE survivra mais le gouvernement mondial sera en marche.

      Dans cette lutte à mort, les intérêts des peuples européens ne sont clairement pas les intérêts défendus par les instances dites européennes et par les dirigeants compradors des pays membres.

      Tout ceci explique que le krach financier en cours s’accompagne inévitablement d’une crise géopolitique majeure – je parle ici de guerre mondiale – qui met en scène, d’un côté les pays sous contrôle de la finance anglo-saxonne hégémonique et, de l’autre côté, tous les pays qui entendent recouvrir leur indépendance économique, politique, culturelle et monétaire, Chine et Russie en tête.

      7°) Où en est l’Union européenne de son projet de fédéralisation des nations ?

      Les grands argentiers profitent des crises pour faire avancer leur agenda, lequel passe par une fédéralisation définitive des territoires compris dans l’UE : c’est ainsi qu’après avoir étendu ses pouvoirs sanitaires, ladite Union Européenne, peu à peu, étend et centralise ses prérogatives au niveaux énergétiques, militaires et policiers, numériques… Le tout dans la plus profonde violation des Traités européens qu’ils ont pourtant eux-mêmes écrits, à leur avantage exclusif…

      N’oublions pas que le passeport numérique bio-codé (ADN disponible) est sur le métier européen, piloté par le français Thierry Breton en tant que représentant des tenanciers économiques qui enserrent et soumettent les peuples européens.

      J’ajoute que parler de « fédéralisation des nations » n’a pas de sens. On ne peut fédéraliser que des entités politiques qui ne sont pas des nations mais des territoires plus ou moins indépendants.

      Fédéraliser une nation signifie la faire disparaître, l’éclater jusqu’à disparition. La fédéralisation des nations passe, de façon mécanique, par le préambule de leur éclatement ; situation précisément vécue par la France depuis la vaste entreprise de « régionalisation » initiée par Mitterrand. Vous voyez que ce mouvement stratégique de disparition de l’État français a des origines lointaines… Il ne s’agit pas, et il ne s’est jamais agi, d’une régionalisation à la française mais d’une régionalisation à visée européenne, destructrice de la nation française.

      8°) Dans quelle mesure le conflit à l’Est serait-il susceptible de se transformer en guerre mondiale ?

      Dans toutes les mesures possibles. En particulier dans celle où l’hégémon anglo-saxon se trouve contesté par des puissances montantes.

      On retrouve aujourd’hui le même schéma d’escalade que celui ayant abouti à la 1ère guerre mondiale. Alors qu’à l’époque l’empire britannique était contesté et mis en danger par la puissance germanique susceptible de s’allier à la Russie, c’est aujourd’hui l’empire américain qui est contesté par la puissance chinoise montante alliée à la Russie.

      Mais il s’ajoute aujourd’hui un paramètre nouveau par rapport à la 1ère Guerre Mondiale : la dissociation, au sein des élites anglo-saxonnes dominantes, entre :

      • Les intérêts financiers reliés à la City qui contrôlent tous les paradis fiscaux de la planète (représenté aux USA par le clan Biden) et ;
      • Les intérêts américains stricto-sensu, ceux qui sont géographiquement centrés sur la domination mondiale au profit des intérêts délimités par le territoire américain (Trump).

      Cette guerre, intestine à l’hégémon, s’est manifestée par la contestation du dollar en tant que monnaie mondiale par les élites rattachées à la City et au Delaware (plus grand paradis fiscal au monde). Elle a notamment vu la disparition de la banque Lehman Brothers, victime de la vindicte de la J-P Morgan. Elle a également généré la résiliation-démission, inouïe et indédite dans l’histoire de l’Église, d’un pape au profit d’un autre, plus centré autour des intérêts financiers apatrides.

      Nous assisterons bientôt, le 8 novembre prochain, à un dénouement partiel de cette guerre avec l’arrivée des mid-terms américaine ; lesquels risquent fort d’entraîner, à terme, la dislocation des USA tels que nous les connaissons, dans un genre de guerre de sécession à rebours.

      9°) Vous dites qu’après la volonté atlantiste d’en finir avec la Russie, ça sera le tour de la Chine. Les Américains ont-ils les moyens de soumettre Pékin à leur volonté de domination ? Comment jugez-vous l’opposition du régime chinois à l’hégémonie finissante des Etats-Unis ? Les Etats-Unis sont-ils voués au déclassement ? La Chine a-t-elle intérêt à cette guerre avec l’Amérique alors qu’elle a besoin du marché américain pour ses exportations ?

      La Chine est le véritable ennemi des USA en tant qu’empire américain. Elle a, en revanche, longtemps été considérée, peut-être à tort, comme une alliée fidèle par la haute finance apatride, dont le QG est à la City.

      Malheureusement pour l’hégémon financier anglo-saxon et heureusement pour les populations du monde, la Chine est aujourd’hui, après de nombreuses années d’assainissement de ses élites compradores par Xi Jinping, en mesure de s’opposer à toute domination externe.

      Les Chinois ne veulent plus ni de la domination de la City, ni de celle de l’empire américain. Ils ont acquis, et sont encore en cours d’acquisition, d’une autonomie technologique (armement et espace, cybernétique, numérisation, intelligence artificielle…) qui, avec l’appui des circuits énergétiques russes, leur permettra largement de se passer dans un proche avenir du renfort technologique de l’Ouest.

      Ils travaillent par ailleurs à développer, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique, leur propre pays ; ce qui passe par l’aide au développement de tous les pays situés sur les traditionnelles routes de la soie.

      C’est ainsi qu’opérant un grand mouvement stratégique historique, la Chine a décidé de lancer les « nouvelles routes de la soie », qui leur permettra d’étendre leur zone commerciale naturelle, de s’affranchir de la domination des transits maritimes par les puissances de l’ouest et, in fine, de se passer de la con-sommation de l’ouest du monde. Inutile de préciser que ce mouvement stratégique de l’État chinois a été perçu par l’hégémon financier anglo-saxon comme une véritable déclaration de guerre !

      Quant au papier vert, il est loisible d’imaginer que la Chine est prête à sacrifier ses avoirs en dollar pour reconquérir sa liberté et sa puissance politique.

      La Russie, longtemps ennemie des seuls britanniques, pourrait également devenir l’ennemie des intérêts américains stricto sensu en raison du virage économique et politique que la démence occidentale l’a poussé à entreprendre au profit du grand Est, c’est-à-dire de l’Asie en générale et de la Chine en particulier.

      Il résulte de cette analyse que non seulement l’empire américain mais aussi toute la zone d’influence occidentale soumise à la puissance financière des banquiers globalistes, est irrémédiablement compromise, promise au déclassement, voire à l’anéantissement, dans un futur proche.

      Rappelons au passage que l’armée américaine et l’OTAN (laquelle est dirigée par l’armée américaine) sont les deux jambes de l’hégémonie impériale. Ces deux organisations militaires assurent la pérennité de la puissance financière de l’ouest. Ce qui signifie que la contestation de l’hégémonie monétaire et économique débouchera de façon automatique, sans aucune marge d’erreur, sur une guerre globale d’ordre militaire, la troisième guerre mondiale.

      Toutefois, la scission au sein des élites financières impacte également les structures officielles de l’OTAN et de l’armée américaine puisque la stratégie militaire suivie par l’armée américaine et par l’OTAN dépend de l’orientation du Président américain, globaliste ou américaniste.

      Mais, ici encore, il faut préciser que les structures secrètes et non officielles (utilisation de mercenaires…) de ces deux entités ont été et restent probablement sous le contrôle des banquiers globalistes siégeant à la City.

      Ces subtilités rendent, quel que soit l’orientation du pouvoir politique américain, le jeu géopolitique partiellement imprévisible, et par voie de conséquence, la situation mondiale extraordinairement dangereuse.

      Il faut aussi considérer qu’il existe, dans tous les grands pays (Chine, Russie, Inde, Iran…), des joutes et désaccords entre partisans de l’indépendance nationale et partisans du développement du gouvernement mondial lancé par les élites financières dont le Quartier Général se situe à la City of London.

      Ainsi l’issue finale de cette guerre qui comprend, d’un côté la volonté de domination financière anglo-saxonne globale et, de l’autre côté l’émancipation des Nations, dépendra, en grande partie, des clans qui prendront le pouvoir interne dans chacun des grands pays : USA, Chine, Russie en tête, mais aussi Turquie, Iran, Brésil, Argentine…

      Rappelons que la tendance de fond, devenue réalité politique, est à la prise de contrôle patriotique dans ces pays, en premier lieu en Chine mais aussi en Russie. Ce phénomène explique les multiples tentatives de l’hégémon global pour semer le désordre et créer des changements de régimes dans tous les pays tentés par l’émancipation menée par le tandem Chine-Russie.

      10°) Les médias français jugent la Russie aujourd’hui isolée. Qu’en pensez-vous ? La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a-t-elle rompu ses liens avec la Russie ?

      L’assertion consistant à prétendre que la Russie est isolée est tout simplement grotesque, à la mesure précise de ce que sont devenus les médias en occidents : de purs organes de propagandes au profit de l’hégémon financier dont le bras armé se trouve être, lato sensu (mercenaires y compris), l’armée américaine et l’OTAN.

      Avec la réserve, indiquée plus haut selon laquelle il existe, au sein de chacun des grands pays, des partisans du globalisme, il suffit de savoir compter les pays et les populations pour comprendre l’ineptie d’une telle assertion.

      La Chine et la Russie étant actuellement dirigés par des partisans de la souveraineté nationale, il faut considérer :

      Ainsi, ce n’est plus seulement en terme quantitatif de territoire et de population mais aussi désormais en termes de poids économique et financier que les pays contestant la domination anglo-saxonne doivent être appréciés.

      Rappelons que « la Chine est désormais, et de loin, le premier exportateur mondial de marchandises. En valeur, cela représente 2600 milliards de dollars pour l’empire du Milieu, contre 1400 milliards de dollars pour les États-Unis. »(([4] Cf. https://www.lejdd.fr/International/la-chine-est-elle-devenue-la-premiere-puissance-economique-mondiale-4108118#:~:text=La%20Chine%20est%20donc%20d%C3%A9sormais,dollars%20pour%20les%20%C3%89tats%2DUnis)).

      Dans cette lutte pour l’émancipation de la Chine et de la Russie du carcan créé par l’hégémon financier, l’UE ne joue qu’un rôle de figurant, de pion amené à être sacrifié militairement après l’avoir été économiquement. Il est tout à fait inutile de mentionner l’UE qui, soumise à la domination globale anglo-saxonne, est un acteur secondaire, déjà sacrifié, en termes de compétitivité économique : aucun État membre de l’UE ne peut, par sa fonction même d’État membre, échapper à cette règle d’airain ; l’application de la dure loi de causalité fait que « soumission » et « sacrifice » vont de pair.

      Si, de jure, la Banque des Règlements Internationaux comprend toujours la Russie comme membre officiel(([5] Cf. https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/la-russie-peut-toujours-compter-sur-la-banque-des-reglements-internationaux/article-normal-1531229.html?cookie_check=1665507848#:~:text=La%20Banque%20des%20r%C3%A8glements%20internationaux%20(BRI)%20compte%2063%20membres%2C,fait%20%C3%A9galement%20partie%20des%20membres)), de facto, les liens sont rompus en raison des sanctions infligées par l’occident à la Russie et, en particulier, par la rupture des toute les relations interbancaires avec des établissements russes depuis que Swift a généralement désactivé les banques Russes(([6] Cf. https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2022/03/11/pourquoi-couper-la-russie-de-swift/)).

      11°) Pourquoi faites-vous de la réforme de l’entreprise un combat d’avant-garde quant à la sauvegarde des peuples ?

      Tout simplement parce que les tenanciers du système économique, ceux qui l’ont instauré et répandu comme la peste au niveau mondial, ont pris le contrôle du pouvoir politique – qui n’en est plus un – dans tous les pays occidentaux mais aussi, bien au-delà, dans tous les pays ayant adopté le parlementarisme représentatif et une banque centrale.

      Ainsi, il faut déconstruire le radeau de la méduse économique fondé sur l’anonymat et l’irresponsabilité pour avoir une chance de retrouver un réel champ d’action politique disponible aux populations.

      12°) Quel modèle politique prônez-vous pour la France et quels seraient les moyens pour y parvenir ?

      J’invite toutes les personnes à se préparer à un avenir qui ne ressemblera en rien à ce qu’elles ont déjà connu. Il va falloir faire montre de souplesse et d’adaptabilité, « entreprendre comme si nous étions immortels, et vivre au jour le jour comme si nous allions mourir demain »…

      En un mot, j’invite tous les auditeurs à faire face à la réalité de l’effondrement imminent de tout ce en quoi ils ont cru, et à rejoindre le combat de Révoludroit pour préparer un avenir nouveau en réinventant la politique et les institutions.

      Comprendre en profondeur les mécanismes de notre asservissement actuel m’a permis d’élaborer les solutions historiques nous permettant d’en sortir. J’ai regroupé ces solutions dans un concept appelé Révoludroit, exposé dans le site internet du même nom(([7] Cf. https://revoludroit.fr/)).

      Encore une fois, il ne s’agit pas de réécrire toute l’histoire humaine et repartant de zéro, supprimant au passage tout lien avec notre passé et notre histoire. Car une telle démarche relèverait purement et simplement des mécanismes de domination actuelle, véritable système totalitaire qui appelle à l’avènement d’un homme et d’un État nouveau.

      Il s’agit tout au contraire, de tirer des leçons de l’histoire et de faire la synthèse bénéfique de nos expériences politiques :

      • Il s’agit de redonner aux gens un pouvoir politique effectif qui s’applique dans la réalité de leur quotidien => ce qui se traduit dans Révoludroit, par l’instauration de Groupements d’Intérêts ;
      • Il s’agit de réinitialiser le concept de hiérarchie de normes et donc d’État de droit en redécouvrant les grands principes du droit naturel, qui ont été élaborés en Europe tout au long du Moyen-Âge par les grands penseurs de l’Église, en particulier au sein du clergé régulier ;
      • Il s’agit de réinstaurer le concept de droit commun, qui est civil ou n’est pas, dans le respect des normes du droit naturel ; tous les droits d’exception doivent disparaître ;
      • Il s’agit de rendre au pouvoir la responsabilité qui l’accompagne de façon naturelle ; comme de rendre, par principe, à chaque droit le devoir qui va avec ;
      • Il s’agit de rendre à la monnaie son sens naturel initial, perverti par la domination, de type mafieux, des banquiers coalisés au niveau mondial.

      Ces quelques principes fondamentaux doivent évidemment être mis en œuvre dans la régulation des relations économiques, ce qui impose une réforme de l’entreprise, mais aussi dans la redéfinition des relations politiques ; la Réforme de l’État s’imposant au même titre que la réforme de l’entreprise.

      13°) Croyez-vous à la victoire des nations et des patriotes ou à celle du nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial ?

      Je crois définitivement à la victoire du plus fort et du plus déterminé ; ce dernier élément restant à identifier.

      Rien n’est encore écrit :

      • Si les peuples acceptent de se relever et de combattre leur véritable ennemi, le Gouvernement Mondial n’aura aucune chance d’arriver à son terme.
      • Si, en revanche, les populations abruties de propagandes massives, se retournent contre elles-mêmes, en se répandant en guerre civile par exemple, au lieu de combattre leur adversaire, le Gouvernement Mondial arrivera de façon certaine, et probablement plus tôt que nous ne le pensons…




      Le B20 invite le G20 à adopter des passeports vaccinaux internationaux et une identité numérique

      [Source : medias-presse.info]

      Par Francesca de Villasmundo

      Vous avez cru que la pandémie covidienne avec toutes ses folies liberticides, restrictions drastiques, passes sanitaires et Green Pass vaccinal, était derrière vous ? Que nenni, les puissants de ce monde, réunis à Bali pour le sommet annuel du G20, le groupe de 19 pays « aux économies les plus développées » plus l’Union Européenne, en collaboration avec le B20, The Business 20, le forum officiel de dialogue du G20 avec le monde des affaires, vous tiennent et ne veulent pas vous lâcher. La transformation du monde doit s’opérer que les peuples le veuillent ou non ! 

      Le B20 a ainsi demandé au G20 d’adopter des passeports vaccinaux selon les normes de l’OMS et de promouvoir les systèmes d’identité numérique. Compte tenu du sommet du Groupe des 20 (G20) du 15 novembre, le Business 20 (B20) a tenu son sommet à Bali, en Indonésie, du 13 au 14 novembre.

      Le premier jour du sommet B20, le ministre indonésien de la Santé, Budi Gunadi Sadikin, a déclaré que les pays du G20 devraient adopter un certificat de santé numérique « qui utilise les normes de l’OMS » et qu’il faut essayer d’introduire ce type de passeport vaccinal dans « les réglementations sanitaires internationales » lors de la prochaine Assemblée mondiale de la Santé à Genève.

      Les futurs déplacements soumis à la détention d’un passeport vaccinal

      « Nous avons un certificat de santé numérique reconnu par l’OMS. Si vous avez été vacciné ou testé correctement, vous pouvez vous déplacer », telle est son idée.

      « Les pays du G20 se sont mis d’accord sur ce certificat numérique en utilisant la norme OMS et nous le présenterons à la prochaine Assemblée mondiale de la santé à Genève en tant que révision de la législation sanitaire internationale » continue Budi Gunadi Sadikin. « Pour la prochaine pandémie, au lieu de bloquer le mouvement des personnes à 100% […] il sera possible de garantir un certain mouvement de personnes, de biens et de l’économie », a-t-il conclu lors du sommet B20.

      Avant de devenir ministre indonésien de la Santé, Sadikin a occupé de hauts postes, non pas dans le milieu médical comme on pourrait s’y attendre, mais dans le milieu bancaire : à la Banque de Bali, à la Banque Mandiri, à l’ABN AMRO Bank Indonesia, à PT Bank Danamon et à IBM. C’est étonnant cette volonté des banquiers de contrôler les déplacements des personnes…

      La demande du ministre indonésien de la Santé concernant un certificat sanitaire numérique, qui fait office de passeport pour les vaccins, fait désormais partie des recommandations de politique officielle du B20 au G20.

      Selon le communiqué de presse final du B20 Indonesia 2022, de 132 pages, dans le chapitre des Recommandations politiques au G20, les pays membres devraient « promouvoir de nouveaux échanges et une utilisation stratégique et un partage de la science, de la technologie et des données appropriées pour la détection des crises, créant un cadre de coordination mondial pour l’atténuation future des crises ». En clair, voici écrites quelques-unes des dispositions nécessaires pour mettre en place une gouvernance mondiale à l’échelle supranationale. Un nouvel ordre mondial en somme…

      Un Nouvel Ordre Mondial en marche 

      Ces recommandations politiques comprennent, sans s’y limiter : l’adoption de la documentation numérique des certificats COVID-19 ; la création de directives solides sur la préparation aux urgences sanitaires pour garantir une réponse coordonnée au niveau mondial aux crises futures, renforcées par une infrastructure sanitaire mondiale « toujours active » et rendue possible par la technologie, la mise en place et l’extension de la reconnaissance mutuelle des vaccins covid-19.

      Pourtant l’OMS elle-même conteste la fiabilité des vaccins covid-19, et donc des passeports vaccinaux, pour ralentir et contenir une épidémie de coronavirus : en août 2021, elle a publié un guide de 99 pages sur la mise en œuvre de la documentation numérique des certificats COVID-19, alias passeports vaccinaux, indiquant que « un laissez-passer de santé basé uniquement sur le statut de vaccination individuel peut augmenter le risque de propagation de maladies ».

      En effet, il n’a jamais été démontré que les « vaccins contre la covid empêchent la transmission ou l’infection, et il est récemment apparu au Parlement européen que Pfizer n’a jamais testé son produit comme moyen de bloquer la transmission.

      Mais bien que ces connaissances soient du domaine public, le B20 continue de recommander des preuves de vaccination comme moyen de voyager.

      « Ces passeports vaccinaux servent par nature de forme d’identité numérique » soulignait le Forum économique mondial en février 2022. Et peut-être est-ce bien là l’objectif qui pousse ces puissants à imposer des passeports vaccinaux pour voyager.

      « Le G20 devrait soutenir la conception de politiques visant à promouvoir les identités numériques en tant qu’élément constitutif de la confidentialité des données et de la confiance numérique » est d’ailleurs une des recommandations politiques du B20 réuni à Bali en cette année 2022.

      Une identité numérique comprend tout ce qui vous rend unique dans le domaine numérique et est un système capable de consolider toutes vos données intimes les plus personnelles, y compris les sites Web que vous visitez, vos achats en ligne, vos dossiers médicaux, vos comptes financiers et les personnes avec lesquelles vous êtes ami sur les réseaux sociaux.

      Identité Numérique = crédit social

      Ce système d’identité numérique, via le passeport vaccinal universel voulu par le B20 peut donner aux gouvernements et aux entreprises le pouvoir d’inciter, de forcer ou de manipuler autrement le comportement humain au sein d’un système de crédit social.

      Les identités numériques peuvent être utilisées pour déterminer quels produits, services et informations sont à la disposition du citoyen lambda et peuvent certainement être utilisées par des organismes publics et privés pour lui refuser l’accès à certains biens. Alors que le B20 promeut cette « recommandation politique » au G20 en soutenant que « le G20 devrait demander aux BMD [Banques multilatérales de développement] d’aider les gouvernements à développer et à mettre en œuvre des systèmes d’identité numérique afin de renforcer l’inclusion », le Forum économique mondial, qui ne cache plus son but de contrôle admet :

      « Cette identité numérique détermine les produits, services et informations auxquels nous pouvons accéder – ou, au contraire, ce qui nous est exclu ».




      Piratage d’humains – Individus ciblés



      [Voir aussi :
      Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
      Intégrer les nouvelles technologies directement dans notre corps est l’une des ambitions du Forum économique mondial d’ici 2030
      Disparition de l’argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
      Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous
      Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
      Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
      Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
      Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
      Quel sort pour les « sert-pu-à-rien »* humains dans le Nouvel Ordre Mondial ?
      L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste
      En route vers l’esclavage de l’Humanité ?
      Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
      Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales
      Nanotechnologie et « vaccins »]

      Capsule à voir absolument :
      https://odysee.com/@Vivresainement:f/film-covid-26-raisons-pour-refuser-les-vaccins:8

      Voici le lien pour vous inscrire à la plateforme Odysee afin d’éviter la censure et obtenir une récompense :
      https://odysee.com/$/invite/@Vivresainement:f

      Abonnez-vous à ces associations pour entrer dans la résistance :
      https://reaction19.fr/
      http://www.bonsens.info/
      https://reinfocovid.fr/

      Questionnaire pour signaler des effets secondaires :
      https://bonsens.info/actualites-bonsens-n-2021-21-du-24-mai-2021/
      Regardez ce site pour suivre tous les soldats digitaux :
      https://reinfovf.com/

      France soir, le seul vrai média d’informations :
      https://odysee.com/@francesoir:2
      https://www.francesoir.fr/

      Version originale : https://www.youtube.com/watch?v=jwFR7tjGItQ

      Sources :




      Policiers et gendarmes protègent Macron : l’appel d’un colonel en retraite pour que ça change

      [Source : profession-gendarme.com]

      Par verdi verdi

      Je recommande l’excellent site de Ronald Guillaumont « Profession Gendarme », un site de référence pour la résistance à la dictature macronienne, que les parlementaires lâches laissent perdurer : 
      https://www.profession-gendarme.com/rappel-lettre-ouverte-aux-gardien-ne-s-de-la-paix/

      Nouvelle attaque grave contre la liberté d’expression et de manifester, Macron veut infliger des amendes lourdes à ceux qui voudront le contester, de 500 à 1600 €. L’alerte du député LFI, Antoine Léaument :
      https://www.youtube.com/watch?v=1A3503GHFEs

      Scandaleux!! A Dijon, une femme de 77 ans décède au CHU après avoir été abandonnée seule sans soins ni nourriture pendant 4 jours :
      https://profidecatholica.com/2022/11/09/le-chu-de-dijon-laisse-mourir-une-patiente-de-77-ans-video/

      La vérité sur le mouvement transgenre :
      https://www.youtube.com/watch?v=SMeB6URFwW4

      Intimidation des soignants suspendus, une énième atteinte à la liberté par Macron, avec la complicité de la police : 
      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/10/alerte-des-soignants-suspendus-discretement-convoques-par-la-police/

      La Nupes refuse de baisser la TVA sur l’énergie de 20 à 5,5% :
      https://planetes360.fr/coucou-les-pauvres-cette-nuit-en-marche-et-la-nupes-ont-vote-contre-la-tva-a-55-sur-lenergie-elle-restera-donc-a-20/




      Jacques-Marie Bourget, reporter de Guerre et écrivain : « Il y a longtemps que la presse occidentale a perdu son honneur »

      [Source : lexpressiondz.com via investigaction.net]

      Par Hocine NEFFAH

      Jacques-Marie Bourget est un grand reporter de guerre et écrivain dans le domaine politique. Il analyse la propagande des médias occidentaux et leur propagande qu’ils mènent sur la guerre en Ukraine. Il aborde le nouvel ordre mondial qui s’esquisse actuellement en soulignant qu’« il se met chaque jour en place ». Il ne ménage pas les Etats-Unis, en martelant que « la trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan ». Il aborde le rôle de l’Algérie à l’aune de la crise énergétique qui frappe le monde en général et l’Occident en particulier. À ce propos il souligne que « L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le «renouvelable», devrait puiser plus de richesse de ce chaos ».

      L’Expression : Quelle analyse faites-vous du traitement médiatique de la guerre en Ukraine par les médias occidentaux?

      Jacques-Marie Bourget : Pour répondre à votre question, il est nécessaire de garder son calme tant la situation est extravagante, jusque-là inconnue même lors des autres guerres néocoloniales de l’Otan et de la « Communauté internationale ». Nous assistons à un épisode historique que l’on peut qualifier de disparition de l’intelligence, de la pratique du doute et de tout exercice de la logique. Intellectuellement, cette guerre a provoqué un chaos. Il est bon de rappeler qu’au début de la Première Guerre mondiale, des journaux français ont titré: « Les balles boches ne tuent pas ».. Nous sommes revenus à cette époque. Un exemple, la « Charte de Munich », née en 1971 mais reprenant la « Charte des devoirs professionnels des journalistes français », de 1918, sert aujourd’hui de paillasson.
      Cette Charte précise par exemple qu’un journaliste ne doit pas hésiter à prendre des risques pour respecter la vérité. L’article 9 exige de ne pas confondre le métier de journaliste avec un acte de propagande. Je ne vais pas plus loin, mais vous mesurez où en est rendue la folie de presse.
      Toute « l’information » publiée, diffusée est de source inconnue, et quand elle l’est, elle provient uniquement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou de l’Otan et bien sûr d’Ukraine. Nous n’avons aucun contrepoids ou contre-mesure.
      Tout est propagande. Mieux on mobilise la psychologie de Café du commerce pour se mettre, au choix, « dans la tête de Poutine », ou globalement dans la peau de la Russie. Heureusement pour la presse ce n’est pas grave puisqu’il y a longtemps qu’elle a perdu son honneur. Il suffit de rappeler l’horrible séquence des Armes de Destruction Massive de Saddam Hussein, un bobard sciemment forgé à Washington. Autant que possible, lors des guerresprécédentes de l’Otan, la presse tentait mollement d’avoir un ennoyé spécial du côté de « l’ennemi »… C’est fini. Qui rapporterai un crime commis contre les Russes serait professionnellement liquidé comme un « complice de Poutine ». Je n’ai jamais vu une telle haine unanime.

      Sommes-nous à la veille d’un nouvel ordre mondial qui se fera dans la douleur?

      Oui, il se met chaque jour en place. La Russie fait géographiquement partie de l’Europe, et culturellement aussi, Voltaire et Diderot se réfugiaient à St Pétersbourg.
      En 1990, lors de la fin de l’Urss, la logique voulait que la Russie renoue avec ce passé et forme un bloc. Cette perspective a effrayé les intérêts américains qui veulent garder « leur » Europe des 27 comme cette colonie spécialement fondée pour eux par Jean Monet, agent de la CIA, et Schumann, ministre de Pétain. Autre but parallèle, si possible détruire les capacités économiques et militaires de la Russie. Poutine était en quelque sorte « contraint » de se protéger à l’ouest des avancées de l’Otan… Et dès lors, de se retourner vers l’Asie et l’Afrique. Le nouvel ordre mondial est en marche, sous nos yeux. Et il est positif pour l’Afrique du Nord et tout le continent.

      Quel est le rôle des USA dans l’exacerbation de la crise en Ukraine et quelles seront les conséquences de cette guerre sur l’Europe?

      Son rôle est essentiel, moteur, puisque les USA se sont discrètement installés en Ukraine juste après la fin d’Hitler. À partir de 1990 ils ont agi à visage découvert jusqu’au coup d’État de Maïdan, provoqué par Washington. C’est lui qui marque l’arrivée de la Maison-Blanche au pouvoir en Ukraine, aidée par le Royaume-Uni dont le rôle de supplétif est primordial. Les conséquences pour l’Europe? Ce sont la ruine, la division, peut-être l’éclatement avec une Allemagne qui rompt les amarres de la « solidarité » et se lance dans la construction d’une armée toute neuve et surpuissante. Berlin peut se vivre enfin, sans entraves, en pion américain et israélien, ce qui est dans ses gènes depuis 1950. Pour l’Europe vont rester le chômage, une augmentation folle des prix et une extrême paupérisation.

      Assistons-nous à un déplacement du centre de décision mondial sur fond de résistance de l’Occident en général et les USA en particulier?

      La trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan. Il ne peut aller plus loin et l’Ukraine est sa dernière carte en dépit des désirs du lobby militaro-industriel qui, de fait dirige le pays. Après, si la folie continue de présider, il faudra s’attaquer à la Chine, peut-être à l’Inde, et alors l’Amérique reviendra au temps des cow-boys. D’autant que la situation intérieure du pays ne tient que grâce à la planche à imprimer des dollars. Indubitablement, Washington va devoir descendre de la première marche du podium des maîtres du monde.

      Comment expliquez-vous l’attitude de l’Europe à l’égard de l’Ukraine alors que quand il s’agit de la Palestine elle fait dans l’indifférence tous azimuts?

      Nous venons d’avoir une terrible suite d’assassinats de Palestiniens. Israël réduit chaque jour ses règles qui n’ont rien à voir avec le droit. Tout cela ne fait pas une ligne dans les journaux occidentaux. Après l’attentat du 11 septembre, les USA et Tel-Aviv ont réussi à faire croire au monde que les Palestiniens étaient tous des « terroristes islamiques ». Dès lors, ils ont cessé d’apparaître dans la presse otanesque. Israël occupe une terre, la Palestine, puis Jérusalem et le Golan…
      Pas de protestations. L’Otan décide de retirer le Kosovo à la Serbie, son chœur historique, et bombarde cette nation d’Europe… Tout va bien. En 1991 à Bagdad, les Américains pulvérisent 400 femmes et enfants dans l’abri. Cela n’est pas un crime de guerre et cette honte n’est jamais mentionnée. Seule la mise en place d’un nouvel ordre mondial peut placer Israël en situation de fragilité et l’obliger à changer sa politique criminelle.
      Par ailleurs, il faut noter le rôle joué par l’Algérie dans la réconciliation des factions palestiniennes alors que, sur le terrain, de nouvelles entités combattantes voient le jour, non directement liées à l’OLP, avec pour but l’instauration d’une véritable guérilla contre l’État d’occupation

      Pensez-vous que le monde unipolaire est devenu obsolète?

      Oui, ce monde se conjugue au passé. À l’intérieur même de l’Europe ne nouveaux pôles vont apparaître. Antonio Gramsci l’avait annoncé, mais cette fois le « vieux monde » est mort.

      Quel rôle pourrait jouer l’Algérie au niveau international à l’aune de la crise gazière inédite qui affecte l’Europe?

      L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le « renouvelable », devrait puiser plus de richesse de ce chaos. Un moment stratégique afin d’investir ces revenus de façon égalitaire et visionnaire. Ce qui n’est pas facile. Il faut en même temps préparer la fin du gaz et du pétrole, même si cela survient dans un siècle. Cette richesse du sous-sol, et une position de « non alignée », doit permettre à l’Algérie d’être un lieu d’échange entre de nouveaux alliés. La Russie, la Turquie, l’Inde et même les Émirats vont désormais compter ici. Ce qui repousse les rêves américains -et français- dans les limbes.




      L’industrie de la FinTech a placé un homme de confiance à la tête du gouvernement britannique ! Famine et dépopulation probables

      [Source : lilianeheldkhawam.com]

      Par Vincent Held

      [Source : https://www.efinancialcareers.com/news/2022/10/rishi-sunak-goldman-sachs]
      Rishi Sunak, premier ministre britannique, est un ancien Goldman Sachs et l’heureux époux de l’héritière du fondateur de Infosys, le partenaire des banquiers centraux chargé de mettre au point les Monnaies centrales numériques. Infosys est aussi un développeur de metaverse. Cette entreprise est donc un des pivots-clés du Nouveau Monde cybernétique hébergeant des cyborgs. https://www.infosys.com/services/metaverse.html Commentaire LHK

      Avant-propos :

      L’article a été entièrement effacé au moment de sa mise en ligne!

      Avec mes excuses qui sont indépendantes de ma volonté.

      Bonne soirée!

      Il faut une « campagne de type militaire » ! Et même un « état de guerre » ! Tout ceci pour « sauver la planète » !

      On connaît le style parfaitement martial avec lequel le tout nouveau roi d’Angleterre enjoint tout un chacun, depuis quelques années déjà, à « réduire les émissions » de gaz carbonique. Ceci en vue de combattre « le changement climatique », comme on l’aura compris.

      Un engagement écologiste bien dans l’air du temps et qui n’est manifestement pas pour déplaire à certains milieux d’affaires internationaux. En janvier 2020, celui qui n’était alors encore que prince de Galles avait ainsi été mis à l’honneur par le Forum de Davos en tant que porteur d’un « message vital pour sauver la planète ». Rien de moins ! Le futur Charles III y avait même été gratifié d’une couronne infographique aux couleurs des 17 « objectifs de développement durable » de l’Agenda 2030 de l’ONU. Objectifs qui incluent, bien évidemment, l’inévitable « protection du climat ».

      Or voilà que la même année (2020, donc), le ministre des Finances britannique, un certain Rishi Sunak, annonçait l’engagement de son gouvernement en faveur de l’objectif de « zéro émissions nettes [de gaz carbonique] ». Et ce, dans une vidéo publiée non par son ministère ou par le gouvernement britannique… mais bien, là encore, par le Forum de Davos !

      Quelques mois plus tard, on retrouvait le même Rishi Sunak à la fatidique COP26, déclarant son ambition de faire du Royaume-Uni « le premier centre financier aligné sur le ‘zéro émission nette’ ».

      L’accession à quelques semaines d’intervalle de Charles III à la couronne d’Angleterre et de Rishi Sunak à la tête du gouvernement britannique augure ainsi d’une paupérisation inédite de l’ancien Empire, d’ores et déjà ravalé au rang « d’économie émergente » par les marchés financiers…

      Alors que les dirigeants du pays semblent sur le point de déclarer la guerre aux « énergies fossiles », à la viande et à maint autres aliments, produits et activités suspectés de « nuire au climat », des millions de Britanniques sont en effet aujourd’hui placés face au dilemme « heat or eat » : se chauffer ou manger ! L’ancien premier ministre Gordon Brown prévoyant pour sa part déjà le retour d’une société « à la Dickens »

      De fait, il est de notoriété publique depuis Malthus (lui-même anglais !) et son célèbre essai de 1798 « sur le principe de population », que la paupérisation (pour ne pas dire la famine) est un puissant facteur de réduction de la natalité – et donc de compression de la démographie.

      « Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, si sa famille n’a pas le moyen de le nourrir, ou si la société n’a pas besoin de son travail, cet homme, dis-je, n’a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture : il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature il n’y a point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s’en aller… » (Un extrait de l’ouvrage susmentionné dans lequel l’auteur – un pasteur anglican, notons-le – expose ses convictions quant à la valeur de la vie humaine)

      https://reorganisationdumonde.com/
      roduit/civilisationencrise/

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      Or, cette approche résolument (et même brutalement) anti-nataliste rejoint parfaitement les préoccupations climatiques de nos oligarques davossiens ! De fait, comme nous avons eu l’occasion de le relever dans notre Civilisation en crise (2020) :

      Voilà qui nous offre l’occasion de remettre quelques pendules à l’heure, en soulignant cette évidence : les récentes alertes médiatiques invitant à « réduire la population mondiale » pour « sauver la planète » concernent en réalité avant tout les pays occidentaux ! C’est ce qu’expliquait le quotidien Le Monde en janvier 2010 déjà :

      « [L’ONU] a affirmé […] que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale. […] Faut-il pour autant réduire la natalité dans les pays où elle est la plus élevée, à savoir les pays en développement ? Pas forcément […] chaque bébé qui naît aux États-Unis est responsable de [5 fois plus d’émissions de CO2] qu’un bébé [chinois] et 91 fois plus qu’un enfant [né au] Bangladesh. »

      Dans le même opus, nous remarquions bien avant les récentes vagues de surmortalité et de dénatalité encore inexpliquées :

      « Le World Economic Forum et l’ONU travaillent ainsi sur deux axes complémentaires :
      1) la baisse de la natalité et
      2) la hausse de la mortalité. »

      Une évolution qui, en ce qui concerne la surmortalité tout au moins, ne semble pas être totalement étrangère à la campagne de « vaccination contre le covid » si agressivement promue par nos systèmes politico-médiatiques. La surmortalité de +55% (!) observée en Islande au mois de juillet pouvant par exemple difficilement s’expliquer par « la canicule » de l’été dernier (or il s’agit-là de l’explication-phare p. ex. de BFM TV pour appréhender ce phénomène « mystérieux »…)

      Voilà qui pourrait dès lors expliquer l’allégeance enthousiaste du tout nouveau souverain britannique au projet de « Grande réinitialisation » lancé par Davos à la faveur de « la rare opportunité » (dixit Klaus Schwab) offerte par la « pandémie de covid-19 » :

      « Il n’y a pas d’alternative. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour reconstruire d’une manière plus verte, plus durable et plus inclusive, nous aurons de plus en plus de pandémies et de plus en plus de désastres causés par un réchauffement global et un changement climatique en constante accélération. […] Nous avons une fenêtre d’opportunité inédite […] d’apprendre la leçon et de nous réinitialiser (reset) en empruntant une voie plus durable. » (Allocution du futur Charles III au cours du sommet « The Great Reset », organisé par le Forum de Davos en juin 2020)

      Au-delà de la tiers-mondisation annoncée du Royaume, l’avènement du binôme Sunak-Charles III pourrait ainsi bel et bien être le signe avant-coureur d’une intensification à venir des mesures de contrôle social nécessaires à la poursuite d’une « politique sanitaire » de moins en moins présentable.

      À cet égard, la proximité avérée de Rishi Sunak avec la Big Tech indienne Infosys pourrait bien nous apporter quelques clés de compréhension tout à fait appréciables.

      Infosys : une Big Tech indienne au cœur de la Grande réinitialisation monétaire

      Comme on le sait désormais en effet, Rishi Sunak n’est pas simplement le tout nouveau premier ministre britannique. C’est aussi le gendre du milliardaire indien Narayana Murthy, connu pour avoir fondé dans les années 1980 le géant du numérique Infosys, basé à Bengalore. Une entreprise qui emploie « plus de 345’000 personnes » d’après ses propres indications – et qui se retrouve aujourd’hui au cœur de la réorganisation de nos systèmes financiers !

      Car Infosys a conclu en 2018 déjà un partenariat avec R3, une société certes bien plus récente (elle a été fondée en 2015) et à la taille nettement plus modeste (elle ne compte pas même 500 employés !), mais qui opère « la plateforme blockchain opensource » Corda. Or il s’agit-là du système qui doit permettre d’opérer les futures monnaies numériques non seulement de la Bank of India, mais encore des banques centrales européenne, française, suisse, canadienne, australienne, japonaise, suédoise, singapourienne, kazakhe, brésilienne, indonésienne… Entre autres exemples connus.

      De quoi supposer en tout cas que R3 (avec son « équipe de 180 professionnels »…) n’est en réalité qu’une coquille vide, destinée à distribuer les produits d’Infosys auprès des principaux acteurs (privés et publics) du système financier occidental… pour ne pas dire mondial.
      Un échantillon des projets menés dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda, un service destiné à « aider les banques centrales à accélérer l’émission, la gestion et la distribution des monnaies numériques de banque centrale ».
      On notera que R3 conduit certains de ses projets de développement de monnaies numériques de banque centrale (MNBC) en collaboration directe avec la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais). Ce qui semble confirmer le rôle central joué par cette PME balbutiante dans la refonte du système monétaire international.
      https://reorganisationdumonde.com/produit/test/
      L’adoption généralisée des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) : une évolution que nous avions annoncée il y a quelques années de cela déjà !

      Or voilà qu’en octobre 2021, alors qu’il occupait encore le poste de ministre des Finances britannique, Rishi Sunnak avait justement fait la promotion de ces « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont il supervisait alors la création au Royaume-Uni en collaboration avec la Banque d’Angleterre :

      « Les monnaies numériques de banque centrale pourraient servir d’argent numérique. [Ce serait] un peu comme des billets numériques qui pourraient être utilisés en plus des billets physiques et des pièces [de monnaie].« 

      Un projet d’une actualité aujourd’hui brûlante (rappelons que le « Great Reset » renvoie à l’origine à une notion de « réinitialisation monétaire ») et qui pourrait bien expliquer la manière quelque peu expéditive dont Rishi Sunak a été propulsé au poste de premier ministre par son parti. (On notera en effet que les députés tories ne lui ont pas opposé de rival, alors qu’il n’y avait pas moins de huit candidats à la succession de Boris Johnson au mois de juillet ! A croire qu’il s’agissait d’assurer le coup… et d’accélérer un peu le cours des choses.)

      « Le gouvernement indien a annoncé l’introduction de la « roupie numérique » dans les mois à venir en tant que monnaie numérique de banque centrale (MNBC) du pays. […] Infosys Finacle [la filiale du groupe qui travaille sur la plateforme R3/Corda] met à profit ses capacités pour aider à faire de cette vision des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) une réalité. » (« La construction des MNBC », Infosys Finacle, 2022)

      « Tous les participants [dont R3/Corda] ont confirmé que la fonctionnalité offerte […] permettrait à leurs systèmes […] d’effectuer les paiements en monnaie [numérique] de banque centrale. » (Banque d’Angleterre, juillet 2018)

      Malgré une incontestable discrétion, il y a quelque raison de penser que la Banque d’Angleterre pourrait bien, elle aussi, être cliente de R3/Corda pour la création de sa monnaie numérique. (Photo tirée de la visioconférence : « Monnaies numériques de banque centrale : une opportunité de collaboration entre les secteurs privé et public », 12/11/2020)
      Un responsable de R3/Corda étrangement présenté par son employeur, logo à l’appui, comme « l’ancien chef de la technologie blockchain d’Infosys Finacle »… De quoi largement confirmer notre impression selon laquelle R3 ne serait en réalité que le faux-nez de la Big Tech indienne, si étroitement liée à Rishi Sunak…

      Quoiqu’il en soit, la proximité avérée entre le sémillant nouveau premier ministre britannique et la société Infosys (dont sa femme détiendrait pour quelque 700 millions de dollars d’actions) mérite que l’on se penche un peu plus précisément sur les activités de cette entreprise aussi discrète que tentaculaire.

      Grâce à ses actions Infosys, la femme de Rishi Sunak aurait déjà touché l’équivalent de 15,3 millions de dollars en dividendes cette année, à en croire le Times of India. De quoi certainement nourrir l’enthousiasme de son mari pour les monnaies numériques – et les autres domaines d’activité de cette véritable poule aux œufs d’or.

      Great Reset (2ème partie) : suppression du cash, crédit social et omni-surveillance au menu ?

      Avant tout, il convient de relever que Mohit Joshi, l’actuel président d’Infosys, est un fervent militant de la suppression du cash. Dans une tribune publiée en août 2020 par le Forum de Davos (et cosignée par le président de Deutsche Bank…), celui-ci opposait le caractère pratique des « monnaies numériques de banques centrales » aux risques mortels posés par l’emploi de l’argent liquide :

      « Il existe également des inquiétudes crédibles quant au fait que le papier-monnaie puisse transmettre le [corona]virus. Des recherches ont montré que le billet de banque européen moyen abrite environ 26 000 colonies de bactéries. Le virus de la grippe humaine peut survivre jusqu’à 17 jours sur un billet de banque […]

      Qui peut alors reprocher à la Banque populaire de Chine (PBOC) d’avoir annoncé en février qu’elle détruirait les espèces collectées dans des environnements à haut risque, tels que les transports publics, les marchés ou les hôpitaux ? »

      Et si le prochain épisode de la saga covid représentait l’occasion rêvée d’introduire les « monnaies numériques de banque centrale » tout en suspendant (temporairement, cela va de soi) l’emploi de l’argent liquide ?

      « Quand on parle des monnaies numériques de banque centrale (MNBC), on tend à faire une équivalence avec le cash. Mais il y a une grande différence. On ne sait pas par exemple qui utilise un billet de 100 dollars, ou un billet de 1000 pesos. Une des grandes différences avec [les monnaies digitales], c’est que les banques centrales auront le contrôle absolu sur les règles et limitations qui détermineront l’emploi de ces [moyens de paiement] – et ça, ça fait une immense différence par rapport à l’argent liquide. » (Agustin Carstens, président de la Banque des règlements internationaux, janvier 2022)

      On rappellera brièvement ici que la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais) travaille main dans la main avec R3/Corda au développement des futures « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont l’arrivée ne devrait plus trop tarder…

      De quoi en tout cas relativiser les déclaration de Rishi Sunak selon lesquelles les monnaies numériques auraient vocation à être utilisées à l’avenir « en plus des billets physiques et des pièces de monnaie »…

      Mais au-delà de la suppression programmée de l’argent liquide, il nous faut également relever qu’Infosys propose à ses clients un système « basé sur l’intelligence artificielle » qui doit permettre d’évaluer « si un emprunteur remboursera » une dette. Et ce en se fondant sur « l’analyse des réseaux sociaux », c’est-à-dire en examinant les « publications » des Internautes sur le web.

      Grâce à une analyse lexicale de nos publications web, Infosys entend déterminer « en 15 secondes » notre degré de « véracité », autrement dit notre degré d’honnêteté en général.(([1] Nous avons observé par ailleurs que diverses entreprises suisse et allemandes notamment emploient un système très similaire lors de leurs processus de recrutement, ainsi que pour surveiller la manière dont leurs employés communiquent entre eux.)) Autant dire que ces méthodes « d’évaluation des emprunteurs » utilisent des techniques qui ne sont pas sans rapport avec celles du fameux système de « crédit social » chinois. (On notera du reste qu’Infosys est présente en Chine depuis 2003 et qu’elle ne semble pas être exempte de tout lien avec la Banque populaire de Chine.(([2] C.f également le « projet Lionrock » (Hong-Kong / 2019) mené dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda.)) ) Une observation assez loin d’être anodine, alors que des projets de notation des citoyens sur la base du Big Data sont d’ores et déjà en « phase d’essai » en Europe.

      On ne sera ainsi pas trop étonné d’apprendre que la Banque d’Angleterre est elle aussi active dans la collecte de données personnelles sur le web. Et ce depuis bien des années déjà, comme nous l’avions relevé il y a quelque temps de cela dans Après la crise (2018) :

      En 2014 déjà, [la Banque d’Angleterre] s’était justement tournée vers les réseaux sociaux (notamment Twitter et Facebook) pour alimenter ses « modèles d’analyse » !

      Une information spectaculaire qui avait été révélée par la chaîne de télévision Sky News… en pleines fêtes de Noël ! Au cours de son interview, le chef économiste de la banque centrale britannique avait bien évidemment insisté sur le fait que les données des Internautes seraient entre de bonnes mains.

      Les explications d’Andrew Haldane n’étaient pourtant pas exemptes d’une certaine ambigüité. Il apparaissait, par exemple, que la Banque d’Angleterre pouvait décider elle-même si elle voulait – ou non – rendre les données personnelles collectées anonymes

      Et le même Andrew Haldane d’ajouter : « Les goûts des gens pour les livres, la télévision et la radio peuvent également offrir une fenêtre sur leur âme. »(([3] Will Big Data Keep Its Promise? – speech by Andrew Haldane, Bank of England, 30.042018))

      On constate dès lors que ce sont bel et bien des informations individualisées que la Banque d’Angleterre cherche à glâner sur tout un chacun, supposément en vue d’alimenter ses « modèles d’analyses » macro-économiques. En d’autres termes, la banque centrale britannique est depuis belle lurette entrée dans une logique de surveillance, dont l’établissement d’un système de « crédit social » ne serait, somme toute, que l’aboutissement naturel.

      De telle sorte que les velléités de l’administration américaine ou de la Commission européenne de « réguler les réseaux sociaux pour combattre la désinformation » pourraient bel et bien déboucher sur un système de « notation sociale » à la chinoise. Le tout assorti de de sanctions pécuniaires et autres restrictions (accès aux transports publics ? à l’essence ?), chargées de dissuader les mal-pensants de répandre leurs opinions déviantes… (Barack Obama accusait récemment la « désinformation sur les réseaux sociaux » au sujet des vaccins covid de « causer des morts »… La suite n’est pas trop difficile à deviner.)

      Dans des temps prochains, la censure pourrait ainsi être pleinement intégrée au cahier des charges des banques centrales. Celles-ci se voyant dès lors chargées d’infliger des amendes aux contrevenants en piochant directement dans leurs avoirs bancaires (et pourquoi pas de bloquer purement et simplement les comptes des plus entêtés, comme cela s’est vu faire récemment au Canada à l’occasion de la manifestation dite « des Truckers »).

      « Vacciner le monde entier »… Tout comme ses collègues de la Réserve fédérale et de la Banque d’Angleterre, Christine Lagarde considère la vaccination comme essentielle pour surmonter les « vagues » de covid successives…

      Mais cet arsenal de contrôle social numérique serait très incomplet sans la surveillance automatisée de la stricte application des « gestes barrière » dans l’espace public et du « traçage numérique complet » de la population (déjà acté publiquement en Suisse, par exemple). Une « mesure » qui permettra de détecter sans l’accord des intéressés les « contacts avec des personnes infectées » – dans les supermarchés ou les transports publics, par exemple…

      Or, là encore, il semblerait qu’Infosys – qui entretient des partenariats avec des Big Tech aussi omniprésentes qu’IBM, Microsoft, Google, SAP, IPSoft… – ait des « solutions » à apporter, grâce à des logiciels de « surveillance » proposant des fonctionnalités telles que la « reconnaissance faciale » et autres système de « reconnaissance biométrique »… Sans compter le développement d’une offre liée à la réalité augmentée (le fameux « métavers »), qui pourrait un jour permettre aux heureux propriétaires de smartphone de « scanner » leur environnement pour détecter, par exemple, des personnes testées « positives » au covid (ou autres « cas contact ») et qui devraient dès lors se trouver en quarantaine. Vous n’êtes pas un délateur, vous vous protégez et vous protégez les autres

      Quel que soit le rôle qu’Infosys soit appelée (ou non) à y jouer, on commence en tout cas à entrevoir à quoi pourrait ressembler la « campagne de type militaire » envisagée par le nouveau roi d’Angleterre en vue de « sauver la planète »…

      Et pour conclure, nous observerons que si Sky News déplore la « politisation » de Charles III, celle-ci n’en présente pas moins, à notre sens, l’avantage de clarifier ce en quoi consiste, en définitive, l’écologie à la Greta.

      Ce n’est du reste sans doute pas un hasard si celle-ci avait démarré sa carrière internationale de prophète de l’Apocalypse juvénile au Forum de Davos, très précisément.

      « La planète » est décidément bien petite…

      Vincent Held


      Annexe – Ce papier qui commence à me poser des problèmes :

      https://lilianeheldkhawam.com/2022/09/09/deces-de-elisabeth-ii-un-obstacle-au-reset-leve-refondation-de-la-france/




      L’Arnaque à l’Energie Verte

      Les bénéfices « verts » sont corrélés à la réduction des libertés

      Par J.B. Shurk

      Traduction du texte original : The Green Energy Profiteering Scam

      [Illustration :
      Les véhicules électriques sont-ils aussi puissants que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations une énergie électrique fiable et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ? Photo : une voiture électrique à une borne de recharge à Berlin, en Allemagne. (Photo de Carsten Koall/Getty Images)]

      Sur les marchés libres, les marchandises achetées et vendues possèdent une valeur perçue. Lorsqu’un acheteur et un vendeur fixent ensemble le prix d’un produit, il se produit une « communion des esprits ». La valeur d’une matière première naturelle est proportionnelle à sa rareté. Plus elle est abondante et facile d’accès, moins elle a de valeur. Un marchand de cailloux ne peut pas gagner sa vie tant son produit est abondamment et librement réparti sur le sol. En revanche, l’or ou de l’argent, les diamants ou les rubis, « roches » difficiles à trouver, valent une petite fortune.

      Il existe cependant, deux manières de transformer des cailloux en or ! Un vendeur peu scrupuleux peut les peindre en doré, prétendre que ces banals cailloux sont rares, et tromper un client sans méfiance. Par la fraude, le vendeur peut détourner la valeur perçue d’une marchandise et saper la « communion des esprits » entre lui-même et le client trompé. Ses pierres n’avaient rien de « précieux », mais elles lui ont procuré un profit mal acquis. Toutefois, au fil du temps, ce type de fraude ne dure pas. Des clients plus exigeants comprennent la ruse, et l’information atteint l’oreille de tous les acheteurs potentiels. Le vendeur peu scrupuleux aura intérêt alors à aller gruger les résidents d’une autre ville car les personnes déjà filoutées auront à cœur de mettre fin à son gagne-pain, voire pire encore. Frauder fait encourir de graves risques personnels.

      Une autre technique de valorisation des cailloux, beaucoup plus sure, existe. Le vendeur peut aller trouver le roi et lui demander un droit exclusif de stockage et de commercialisation des cailloux. Si par extraordinaire, une telle licence lui était accordée — à savoir que de banals cailloux ne pourraient être possédés que s’ils portent la marque du vendeur — alors une ressource naturelle abondante deviendrait rare du jour au lendemain. Un bien gratuit deviendrait un bien réglementé et son prix serait fixé par le vendeur et la chancellerie du royaume. Certes, certaines personnalités jouissant d’un statut spécial ou d’une proximité officielle avec le roi profiteraient toujours de cailloux à prix zéro. Mais pour tous les autres, une mécanique classique de l’offre et de la demande serait imposée. Même si le prix officiel d’un caillou restait bas, sa valeur sur les marchés secondaires sera entièrement déterminée par la rareté des pierres estampillées par les vendeurs.

      Quelle peut être la valeur de minéraux que l’on est obligé d’acheter sous licence ? Lorsqu’un roi et un vendeur conspirent pour ne mettre sur le marché qu’une petite fraction des roches disponibles, leur « indisponibilité » artificielle les rend extrêmement précieuses. Cette rareté légalement organisée génère peu de risques personnels. Le monopole sur les produits à forte demande se transforme en autorisation pour imprimer de l’argent.

      À ce stade du raisonnement, il est facile de comprendre pourquoi tant d’investisseurs aiment l’intervention gouvernementale sur les marchés de l’énergie.

      Les gouvernements ont le pouvoir de créer une valeur artificielle en votant des lois qui bloquent l’accès au marché de toute personne qui ne financerait pas d’abord un privilège. L’un de ces schémas consiste à cibler une matière première essentielle à toute production industrielle et commerciale — l’énergie — et à la réglementer de bout en bout. Lorsque des sources abondantes d’hydrocarbures sont fortement réglementées, les actifs à base d’hydrocarbures approuvés par le gouvernement prennent de la valeur. Lorsque les gouvernements limitent le forage et l’extraction des hydrocarbures, ils fabriquent de la rareté. Lorsque les gouvernements limitent l’utilisation du pétrole, du charbon et du gaz naturel, la large utilité industrielle de ces énergies leur assure une demande de plus en plus élevée. Lorsque les entreprises sont contraintes de limiter leur « empreinte carbone » ou d’acheter des « crédits carbone » (des cailloux ordinaires) auprès de fournisseurs « verts » agréés, les copains du gouvernement engrangent des bénéfices (et le trésor public aussi).

      Certains particuliers et entreprises fortunés peuvent continuer de prospérer en dépit d’un prix artificiellement élevé des hydrocarbures, mais les jeunes pousses et les petites entreprises seront éjectées du marché. Ceux qui sont postés au sommet de la pyramide des richesses pourront y demeurer parce que les ressources énergétiques bon marché qu’ils ont utilisées pour amasser des fortunes sont désormais refusées à leurs compétiteurs.

      Une guerre contre les « combustibles fossiles » est une superbe tactique pour protéger une part de marché. Cette cause idéologique profite également aux recettes publiques, ainsi qu’aux finances des « associations à but non lucratif » spécialisées dans la défense de l’environnement et autres intérêts spéciaux qui se nourrissent aux auges du gouvernement en échange de la promotion du jeu « vert ».

      Les voitures électriques sont-elles aussi puissantes que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations des réseaux électriques fiables et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ?

      La population mondiale pourra-t-elle éviter la famine et les privations si les agriculteurs sont contraints de revoir leurs méthodes de production végétale et animale afin de se conformer à des lois « vertes » qui limitent l’utilisation ou la libération de dioxyde de carbone, de méthane, d’azote et de phosphate — toutes molécules et [tous] composés essentiels à l’agriculture de base et aux engrais à haut rendement ?

      Les auteurs de ces initiatives « vertes » finiront par ressembler trait pour trait à ces escrocs qui peignent des cailloux en doré — ou en vert brillant — et les vendent en les faisant passer pour des minéraux très rares.

      N’est-ce pas là le rôle des normes qui composent la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) imposées aux marchés ? La RSE n’est-elle pas un effort concerté pour plier les marchés commerciaux à des objectifs extrêmement politiques ? Ne s’agit-il pas de récompenser des entreprises et des investissements qui se plient à des croyances idéologiques au détriment de celles qui cherchent surtout à générer des bénéfices ?

      Lorsque les conseils d’administration et les investisseurs survalorisent certaines actions et certains actifs, simplement parce qu’ils sont peints en « vert » brillant, alors ils faussent le fonctionnement des marchés libres. La surévaluation par la RSE transforme des fantasmes erronés, mais « politiquement corrects » en or. Les marchés qui tendent vers une « rencontre des esprits » objective et transparente subissent un détournement idéologique. Il y a une fraude tacite, mais indubitable.

      Même des adversaires aussi irréductibles que la Russie et les États-Unis se sont mis d’accord pour limiter l’usage des hydrocarbures et « passer au vert ». Jusque-là, l’idée que quelqu’un puisse tirer profit du vent ou du soleil aurait semblé aussi absurde qu’un commerce de cailloux librement disponibles. D’un autre côté, faire fortune avec de l’eau en bouteille aussi semblait absurde.

      L’environnementalisme imposé par le gouvernement a créé une classe de milliardaires « verts ». Partout et chaque fois que les gouvernements ont exigé que les citoyens achètent certains biens ou subissent les conséquences juridiques de leurs choix, les producteurs de ces biens ont connu des réussites scandaleuses.

      Qui ignorait auparavant l’existence de ce minable capitalisme de connivence a sans doute compris une chose ou deux en voyant comment les commandes mondiales de vaccins ont accru les bénéfices de l’industrie pharmaceutique, tandis que les clauses d’indemnisation accordées par le gouvernement exonéraient ces mêmes fabricants de vaccins de toute indemnisation des patients victimes d’effets secondaires imprévus

      Quand les gouvernements subventionnent des secteurs industriels entiers, forcent le consommateur à acheter les produits de ces industries et protègent ces industries des conséquences juridiques des dommages causés par leurs produits, font affluer l’argent dans les poches des actionnaires.

      Lorsque les rois ordonnent de remplacer les moteurs à essence par des batteries au lithium, les fabricants de véhicules électriques sont en position d’imprimer de l’argent. Tout comme un fournisseur de cailloux qui se place sous protection royale. Ceux qui ont pris le train « vert » en marche et ont investi tôt dans des technologies qui sont présentées comme allant remplacer inéluctablement les machines traditionnelles fonctionnant aux hydrocarbures ont engrangé d’immenses fortunes. La principale force motrice de la révolution « verte » n’a pas été une préoccupation environnementale, mais cette bonne vieille cupidité.

      La mutation « verte » s’est donc avérée très lucrative, mais ce gain peut-il durer ? C’est là où la réglementation des hydrocarbures et les contraintes liées au crédit carbone confinent au magique. Si les fournisseurs « verts » préférés du gouvernement exigent de s’enrichir davantage, il suffit aux politiciens d’augmenter la douleur énergétique des autres. Moins les entreprises et les citoyens seront « autorisés » à consommer des énergies fossiles, plus ils seront prêts à payer pour obtenir des « crédits ». Par le biais de mandats d’autogestion, les gouvernements créent des actifs « verts » qui s’apprécient artificiellement. Le ciel est la limite !

      À terme, n’aboutit-on pas à la confiscation totale de la richesse et des fruits du travail de chacun ? Si les gens ordinaires ne peuvent pas renoncer à leur consommation d’hydrocarbures aussi facilement que les agents de l’État l’exigent, alors ils devront alors se passer d’automobiles, de technologies modernes, de confort ordinaire, de climatisation et même de chauffage.

      Aucun coût personnel, n’est semble-t-il trop élevé pour répondre aux exigences du Nouvel Ordre Mondial Vert (et faire en sorte que les producteurs de « vert » et leurs amis du gouvernement fassent affaire ensemble). Les profits « verts » ne peuvent augmenter que si les libertés sont revues à la baisse.

      Tout ceci ne colle-t-il pas remarquablement à une autre philosophie politique fondée sur l’abolition de la propriété privée ? Qu’est-ce que ce vieil adage un peu apocryphe attribué à Vladimir Lénine ? « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Aujourd’hui, les capitalistes « verts » s’enrichissent en raréfiant la nourriture et le carburant, applaudis par les pères-la-vertu « verts » qui se congratulent de cette suppression de la concurrence, tandis que les citoyens occidentaux de plus en plus appauvris plongent dans le dénuement.

      Une chose est sûre : quelle que soit la « sagesse » politiquement correcte qui prévaut en Occident et la « folie des foules » écologistes, si la base d’hydrocarbures de l’économie mondiale devait être échangée contre des cailloux « verts » sans valeur, ni les capitalistes riches ni les citoyens pauvres ne survivraient très longtemps.

      JB Shurk écrit sur la politique et la société.




      Arrêter le « Great Reset » en raison de ses conséquences dramatiques pour l’humanité

      [Source : kla.tv]

      Transcription

      Le World Economic Forum (FME) et d’autres organisations créées par des oligarques financiers proclament depuis des années la nécessité d’un « Great Reset ». Celui-ci doit ramener la structure sociale de tous les peuples ainsi que l’économie mondiale et financière à une « nouvelle normalité ». Il s’agirait d’une mesure inévitable au vu des nombreuses crises que traverse le monde aujourd’hui. Mais quelles en seront les conséquences, quel en sera le prix ? — Des archéologues et des historiens démontrent que notre historiographie officielle est pleine de lacunes et d’invraisemblances. Ils mettent en évidence des « resets » historiques qui ont à chaque fois été accompagnés de pertes dramatiques pour l’humanité. D’autres chercheurs mettent en évidence des phénomènes inexpliqués et signalent des technologies géniales, mais tombées dans l’oubli. Et les spécialistes du cerveau considèrent comme avéré le fait que l’humanité actuelle ne peut plus utiliser que 10 % de ses capacités cérébrales réelles [NDLR Cette croyance à la vie dure est démentie par les recherches récentes en neurologie (avec notamment l’imagerie cérébrale) qui tendent au contraire à démontrer que nous utilisons la totalité du cerveau, même si toutes les zones ne sont pas actives en même temps, étant donné leur spécialisation]. Et si nous étions déjà victimes de « resets », si nous n’étions que des humains génétiquement réduits et le substitut des « humains originels » ? Cette émission un peu exigeante doit inciter à l’analyse, à la réflexion, à la discussion et à l’action. Car elle met en évidence les conséquences extrêmement graves des aménagements prévus pour le « Great Reset », actuellement envisagé par l’oligarchie financière motivée par l’eugénisme.

      Indices d’une civilisation avancée antérieure

      Sur tous les continents, on trouve des bâtiments (églises et dômes, mosquées, bibliothèques ouvragées, bâtiments gouvernementaux) dont le style architectural est remarquablement similaire. En raison de leur perfection technique et artistique et de leur énorme stabilité, ces bâtiments ne correspondent pas du tout à l’époque qui leur a été attribuée, qui ne possédait que des voitures à cheval et aucun moyen technique développé. S’agit-il d’indices d’une civilisation avancée antérieure, qui s’étendait apparemment sur une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et même de l’Asie ? Un événement cataclysmique, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui, a-t-il anéanti en grande partie cette civilisation avancée ? Nous ne trouvons rien à ce sujet dans les livres d’histoire officiels. L’humanité est-elle sciemment mise sur une fausse piste en ce qui concerne sa préhistoire ?

      La coulée de boue — un passé enfoui

      Dans le monde entier, on trouve dans presque toutes les grandes villes comme Berlin, Chicago, Moscou, de vieilles maisons qui semblent avoir été enfoncées dans le sol. Des sous-sols avec des fenêtres se révèlent lors de fouilles être d’anciens rez-de-chaussée. Des comparaisons de photos, de cartes et de témoignages indiquent qu’au début du 19e siècle, un événement mondial inexplicable, appelé « coulée de boue », a enseveli des civilisations entières. En outre, la topographie de différents pays, notamment d’Amérique et d’Asie, a considérablement changé à cette époque. Ensuite, selon les documents d’époque restants, de nombreuses villes ont été en grande partie inhabitées pendant environ 30 ans. Il est frappant de constater que l’ère industrielle a ensuite commencé. Des centaines de milliers d’orphelins ont été envoyés dans le monde entier pour travailler dans les usines. Bien que ce cataclysme* d’une ampleur incroyable ne remonte qu’à 200-250 ans, il a été rayé de notre histoire.

      [NDLR De telles hypothèses ou affirmations demandent à être étayées par des éléments probants en quantité et qualité suffisantes.]

      *Catastrophe qui détruit tout

      Effacé de la conscience : Le grand empire de Tartarie

      Au 18e siècle encore, la Tartarie était le plus grand empire du monde avec 3 050 000 miles carrés. Il s’étendait sur une grande partie de l’actuelle Russie, de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord et possédait une culture ancestrale de haut niveau. Dans l’Encyclopædia Britannica de 1771, ce grand empire était encore décrit en détail et montré sur une carte. Dans l’édition suivante, la Tartarie avait déjà été totalement supprimée de l’encyclopédie. De même, la catastrophe mondiale de la coulée de boue qui a énormément ravagé le grand empire il y a environ 300 ans n’a plus été mentionnée nulle part. Comment cela a-t-il pu se produire ? Les empires européens ont effectué un Great Reset. Elles ont conquis dans le sang tous les pays du monde et ont détruit en profondeur les anciennes cultures. Elles ont ainsi créé leur nouvel ordre mondial. Ils ont également falsifié l’historiographie afin de dissimuler ces crimes.

      Îles disparues, terres et villes transformées

      Sur les anciennes cartes des 16e et 17e siècles, on peut encore voir dans la région du pôle Nord quatre continents et des îles, comme la « Frise », qui ne figurent plus sur aucune carte aujourd’hui. L’Islande, le Groenland et la région polaire sont représentés sans glace et traversés par des fleuves. Des fouilles récentes en Europe centrale suggèrent que l’ancien Berlin, par exemple, était recouvert d’une « couche de tourbe » de 2,5 m de haut. Ici, les bâtiments historiques de plus de 200 ans présentent les signes typiques d’une élévation du niveau du sol. Les ruines d’anciennes villes importantes existent dans le monde entier et témoignent de civilisations autrefois puissantes. Dix des villes englouties ou abandonnées les plus connues sont Runghold, Yonaguni, Machu Piccu, Kuélap, Cappadoce, Teotihuacán, Troie, Angkor, Moenjo daro et la légendaire Atlantide. Tous ces lieux portent les marques évidentes d’une grave transformation et soulèvent la question : Le dépeuplement a-t-il été causé par un grand malheur — et pourquoi en savons-nous si peu ?

      Pôles Sud et Nord — libres de glace et peuplés

      La célèbre carte du monde de l’amiral turc Piri Reis de 1513 montre — avec une précision cartographique étonnante — la côte de l’Antarctique libre de glace, bien qu’il reconnaisse s’être appuyé pour cela sur des cartes des Phéniciens malheureusement disparues. Mais que s’est-il passé pour que — premièrement — la vie y soit anéantie par l’actuelle carapace de glace et que, deuxièmement, la technique de mesure manifestement très précise des Phéniciens soit perdue, voire pour ainsi dire « mise au rebut » ou « confisquée » ? Le pôle Nord, quant à lui, est représenté sur de nombreuses cartes anciennes, remontant jusqu’aux temps modernes (par exemple la carte du monde du célèbre cartographe Mercator de 1569), comme un mini-continent libre de glace et divisé par quatre fleuves. Et en effet : des analyses par sondeur ont pu y déceler des traces claires d’une infrastructure déjà développée. Et là encore, la question se pose : qu’est-ce qui a provoqué leur disparition ou qui l’a provoquée ?

      L’Afrique du Nord — autrefois florissante, aujourd’hui dévastée

      Des cartes de l’Afrique du Nord vieilles de plus de 300 ans ne montrent pas le désert, mais plutôt des dizaines de grandes villes et une végétation luxuriante. Il semblerait que le Sahara n’ait pris sa forme actuelle qu’il y a quelques siècles. Où sont passées ces villes et ces agglomérations ? Il est possible qu’elles aient été détruites par un événement majeur que nous ne retrouvons pas dans nos livres d’histoire. En revanche, on trouve toujours sur le territoire du Sahara des formations rocheuses qui ressemblent à des ruines après de grands incendies ou des bombardements. Dans la partie occidentale du Sahara se trouve également ce qu’on appelle « l’œil de l’Afrique », une formation de plusieurs anneaux rocheux concentriques d’environ 42 kilomètres de diamètre. Officiellement, on attribue cette formation rocheuse à l’impact d’une météorite ou à l’activité volcanique. Cependant, des structures similaires à plus petite échelle sont connues grâce à des expériences de physique des plasmas, suite à des décharges de plasma. Se pourrait-il que ces formations désertiques n’aient pas été créées par le vent et les intempéries, mais par d’énormes décharges électriques ? S’agissait-il d’un phénomène naturel ou d’une utilisation massive d’armes à énergie à l’époque préhistorique ?

      Des villes fondues ?

      En divers endroits du monde, il existe des villes rocheuses dont les pièces, les fenêtres et les passages ont prétendument été taillés dans la pierre par l’homme. Mais à la vue de ces formations rocheuses, on ne peut s’empêcher de penser à des constructions en pierre qui, pour une raison ou une autre, ont été ramollies, déformées puis figées à nouveau. Les soi-disant cheminées de fées en Cappadoce (Turquie) en sont des exemples, où l’on reconnaît même les toits pointus des anciennes maisons, en plus des pièces, des portes et des fenêtres. À Uplistsikhe, en Géorgie, on reconnaît encore un portail d’entrée de style gréco-romain avec une voûte et un plafond à caissons, mais apparemment fondu et donc déformé. Il en va de même pour la ville rocheuse de Petra en Jordanie, ainsi que pour les grottes de Guyaju et de Yungang en Chine. Aucun tailleur de pierre de l’Antiquité n’aurait réalisé une voûte avec autant de négligence. Quelle force était capable de faire fondre des constructions en pierre ? Était-ce un phénomène naturel ou l’utilisation de techniques d’armement avancées ?

      Gratte-ciel historiques

      Partout dans le monde, on trouve des tours énigmatiques pouvant atteindre 90 mètres de haut, dont la date de construction et l’utilité sont encore aujourd’hui totalement inconnues. À Bologne, il y avait jusqu’à 180 (!) tours de ce genre, mais on en trouve aussi dans l’Himalaya, en Chine, dans le Caucase… Leur destination et leur utilisation ne sont pas claires. Elles sont en effet trop étroites pour servir d’habitation ou d’entrepôt, et inutilisables pour la défense. Les 20 tours restantes à Bologne reposent aux angles sur des fondations en cristal de sélénite, la façade d’origine a manifestement été démontée. Cela met immédiatement la puce à l’oreille de tout chercheur alternatif : Les tours servaient-elles à produire de l’énergie à partir de l’atmosphère ? Une raison suffisante pour aller voir de plus près ces étranges constructions.

      Les villes en étoile — des beautés architecturales dépourvues de sens ?

      Des photos aériennes du monde entier montrent des villes historiques parfaitement formées et construites en étoile. Selon les cartes historiques, presque toutes les villes allemandes étaient à l’origine des villes en étoile. Le centre des vieilles villes l’est encore en partie aujourd’hui. On trouve la même chose dans le monde entier, comme par exemple à Milan (Italie), Strasbourg (France), etc. Il est intéressant de noter que ces villes sont reliées entre elles, c’est-à-dire qu’elles sont orientées les unes vers les autres. Le degré de précision est impressionnant, car il est impossible que les villes aient été construites avec les outils qui nous sont parvenus. Même de nos jours, il serait très difficile de réaliser ce que les magnifiques vues aériennes nous montrent. Mais alors, comment et par qui ? Pourquoi une forme d’étoile ? Une ville ronde aurait nécessité beaucoup moins de matériaux ! Quelle était la fonction des villes en étoile ? Au plus tard depuis l’invention de la poudre à canon, les forteresses en forme d’étoile n’ont plus de sens. De toute évidence, nous sommes privés d’une partie importante de notre histoire et de notre enseignement.

      Conclusion

      L’idée que, d’un point de vue historique, l’humanité ne se trouve pas, comme on nous l’a dépeint de manière trompeuse, dans une évolution constante vers le haut et vers le développement, mais dans une spirale descendante répétitive, peut être très décourageante au premier abord. Mais face au « Great Reset » annoncé, il peut ensuite fortement motiver, non seulement pour y faire face avec détermination, mais aussi pour renverser ensemble la vapeur. Souvenons-nous de nos prédispositions : Nous sommes faits pour tout transformer en mieux. Par exemple, que l’humanité retrouve globalement sa spirale ascendante prévue à l’origine et que les dévastateurs tombent dans leur propre fosse. Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?




      Dites à vos proches de se préparer pour la Grande Réinitialisation

      [Source : businessbourse.com]

      Dites à vos proches de se préparer pour le grand reset – Robert Kiyosaki, Warren Buffet

      Le Great Reset — ou Grande réinitialisation — pourrait sortir la planète de la crise dans laquelle elle est plongée, selon le Forum économique mondial de Davos. Quand certains voient dans ce projet une future gouvernance mondiale liberticide ou encore une vaste opération de marketing vert, d’autres y voient au contraire l’opportunité de propulser la quatrième révolution industrielle et refonder le capitalisme. Décryptage du « monde d’après Covid » souhaité par les dirigeants économiques de la planète.

      La « Grande réinitialisation » promue par le Forum de Davos depuis juin 2020 est une somme de pratiques et de réformes à mettre en place au niveau mondial afin de créer une nouvelle donne économique, environnementale et sociale face à la crise sanitaire. Ce projet a pour ambition de créer un monde futur meilleur : « Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement », explique l’organisation sur son site web. La nouvelle session annuelle du Forum économique mondial, traitant de la Grande Réinitialisation, a été repoussée à l’été à cause de la pandémie de Covid-19. Du 25 au 29 janvier, le Forum organisera de façon virtuelle les « Dialogues de Davos ».

      https://youtu.be/0bOOoqk2LSM
      Robert Kiyosaki : « Les banques centrales font partie du marxisme.
      La banque centrale, c’est le communisme, l’économie contrôlée par la centrale. »

      [Voir aussi :
      L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
      Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?
      La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
      Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?
      Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
      Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
      Racines nazies de la famille royale britannique ?
      La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
      La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
      La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
      D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
      Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
      Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
      Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
      Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
      Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
      Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
      Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
      Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
      Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
      Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
      La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
      L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
      LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
      Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
      La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
      Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
      Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
      Klaus Schwab de la lignée Rothschild
      Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
      Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
      Etc.
      D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes RéinitialisationKlaus SchwabNouvel Ordre MondialBill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]




      Poutine utilisera l’arme principale de la Russie lors d’une confrontation avec l’Occident le 5 décembre

      [Source : reseauinternational.net]

      [NDLR Traduction automatique]

      Par Monsieur Z

      Épigraphe : « Tout simplement fou ! »

      (V. V. Poutine à propos de l’Occident, Valdai 2022)

      Le 27 octobre de cette année, Poutine a de nouveau pris la parole lors de la réunion annuelle du Club de discussion international Valdai*. Ce discours était attendu, on s’y préparait, toute l’attention de la presse internationale s’y était portée. L’attaché de presse de Poutine, Dmitri Peskov, l’anticipant, a promis aux journalistes qu’ils « étudieraient, liraient et reliraient » ce discours pendant longtemps encore. Et Poutine n’a pas déçu, prouvant une fois de plus qu’il est un véritable sensei du genre familier, un as des interventions verbales — il sait tenir une pause d’atelier, et tel que certains après doivent être sortis de la salle, et de visser un mot mordant quand il le faut, d’où ça empire vraiment pour tout le monde. Ce discours, bien sûr, sera lu et relu. Mais le plus drôle, c’est que Poutine n’a pas dit un mot sur l’essentiel, bien qu’il ait semblé répondre à toutes les questions brûlantes et passé en revue tous les points du programme. Je vais devoir le faire pour lui.

      [*Voir :
      Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin]

      « La décennie la plus imprévisible et la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale » a commencé. Attachez vos ceintures de sécurité !

      Épigraphe : « La confiance en son infaillibilité est un état dangereux »

      (V. V. Poutine)

      Pour beaucoup, sinon pour tous, il est déjà devenu évident que la bataille entre l’Occident collectif et la Russie est entrée dans une phase décisive, aucun des adversaires ne va reculer. Pour nous, la retraite signifie la mort littérale — la destruction de la Russie à la suite de processus centrifuges internes qui frapperont inévitablement la société russe, qui, en raison de nos caractéristiques mentales, ne pourra pas accepter et comprendre cette défaite (les Russes ne savent pas comment perdre et ne vont pas l’apprendre !), par conséquent, [c’est] pourquoi la Fédération de Russie risque de s’effondrer en 20 à 30 quasi-États en guerre les uns contre les autres pour le plus grand plaisir de nos ennemis, qui ont commencé tout cela juste pour le plaisir de celui-ci. C’est-à-dire des menaces existentielles pour nous, remettant en cause l’existence même de l’État russe. C’est pourquoi même un match nul, c’est-à-dire la paix aux conditions de la préservation du régime fasciste de Kyiv à quelque titre que ce soit, est comme la mort pour nous. Notre ennemi ne risque rien de tel, pour lui l’Ukraine ne signifie absolument rien, au contraire, en s’en débarrassant, il se débarrassera de l’actif toxique qui lui coûte un joli centime chaque mois, mais néanmoins, l’Occident uni, mordant le mors, a décidé d’aller jusqu’au bout. Jusqu’à notre fin ! C’est la disposition actuelle.

      Où est la sortie ? De nombreux détracteurs du Kremlin ne peuvent même pas s’expliquer comment ils se sont réunis pour vaincre leurs ennemis ? Une guerre pour épuiser nos ressources n’est pas notre plan, à long terme nous perdons face à l’Occident collectif précisément dans une guerre conventionnelle, et nous ne pouvons pas sortir du cadre de la convention sur la non-utilisation des ADM [Armes de Destruction Massive] pour des raisons compréhensibles pour tout bon sens [de] la personne. Il n’est même plus possible d’effrayer l’Occident avec l’utilisation d’ADM — en raison de sa propre stupidité, il a perdu la peur. C’était le résultat de la dégradation au cours des trois dernières décennies de ses élites dirigeantes en raison de la sélection naturelle négative. Où est la sortie ? Beaucoup le voient comme une continuation du SVO sur le théâtre d’opérations ukrainien, ce qui, pour nous personnellement, est une route vers l’abîme.

      Je suis trop paresseux pour énumérer pourquoi. Je dirai seulement que c’est exactement ce que l’Occident attend de nous, et c’est déjà la principale raison de ne pas le faire, car la poursuite à long terme du Nouvel Ordre Mondial, étalée sur des années, conduira à une surcharge de l’ensemble de notre économie, son secteur financier et l’épuisement de nos ressources, notamment humaines. Pensez avec votre tête — en avons-nous besoin ? Même lorsque nous gagnons (attention, j’écris « quand » et non « si »), aucun d’entre vous ne sait quoi faire avec la population locale déloyale qui a foncé tête baissée, dans chaque famille dont il y aura des victimes de cette guerre, environ le fait que nous devrons aussi restaurer l’économie qui a été détruite là-bas, je me tais déjà. Et surtout, qui vous a dit qu’en Ukraine tout finirait pour nous ? Et si à ses frontières occidentales la même Pologne insensée avec une meute de « tigres » de poche de la Baltique nous attend (et une telle réalité ne peut être ignorée), que ferez-vous alors ? L’Occident collectif a suffisamment de chiens de garde pour notre siècle (et restera également en abondance). Où est la sortie de ce piège ?

      Et pourtant il l’est. Et Poutine le connaît. Car toutes les guerres ont tendance à se terminer lorsque le financement s’épuise. C’est une vérité commune, et vous le savez tous aussi. L’Europe est déjà sortie de ce jeu — en faisant exploser nos gazoducs, le vieux Joe pensait qu’il jouait contre nous, privant Poutine de son principal atout — une mainmise gazière, mais ce faisant il a automatiquement fait de l’armée européenne — complexe industriel non rentable — des vecteurs énergétiques très coûteux [qui] annuleront toute industrie sidérurgique, et toutes les armes, malheureusement, ne sont pas en plastique, mais en métal. Sur l’industrie lourde européenne et son complexe militaro-industriel, le grand-père Joe a ainsi mis une grande et audacieuse croix (comme les stands sur les chars ukrainiens et allemands). Remerciez-le pour cela. Il ne reste plus à Poutine qu’à s’occuper du complexe militaro-industriel américain, qui a déjà doucement fermé les yeux en prévision de nouvelles commandes militaires pour la guerre européenne. Et Poutine commence à mettre en œuvre ce plan.

      Il n’y a pas de bagatelles en politique ! Surveillez bien vos mains

      Peu de gens ont prêté attention à la visite du président des Émirats arabes unis à Saint-Pétersbourg, qui a eu lieu le 11 octobre de cette année. Mais en vain ! Je ne dis rien du fait que le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan est devenu le premier invité de l’étranger lointain à rencontrer le président russe après l’annexion de quatre de ses nouvelles régions à la Fédération de Russie. Pour le cheikh arabe, cette visite en Russie était la première en tant que président des Émirats arabes unis. Il a été élu à ce poste en mai de cette année après la mort de son frère aîné Khalifa bin Zayed. Avant cela, Cheikh Mohammed s’est rendu 11 fois en Russie à divers titres et, en 2019, au nom de son frère, il a reçu le président de la Fédération de Russie à Abou Dhabi. Et ce fut une visite si mémorable que Vladimir Poutine l’a spécifiquement mentionné lors d’une réunion dans la capitale du nord.

      Depuis, les deux dirigeants ne se sont plus revus. Comme l’a déploré Mohammed ben Zayed, la pandémie de COVID-19 a fait obstacle. Désormais, il n’y a plus d’obstacles à la rencontre, même si peu de dirigeants étrangers oseraient venir en Russie, en particulier ceux qui entretiennent des contacts étroits avec l’Occident. Le président des Émirats arabes unis a non seulement pris sa décision, mais a également choisi un moment très intéressant pour cela — presque immédiatement après que la Russie a annoncé la décision d’annexer de nouvelles régions à son territoire. De plus, la visite s’est déroulée au plus fort du débat autour du projet de résolution de l’Assemblée générale de l’ONU avec des critiques sur cette décision. Un document de sens similaire a été soumis le 30 septembre à l’examen du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie l’a bloqué. Le Brésil, le Gabon, l’Inde et la Chine se sont abstenus. Mais les Émirats arabes unis, qui font désormais partie du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent, ont voté pour. Dans une situation similaire, début mars, les Émirats arabes unis, lors d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU, ont également rejoint la majorité des pays qui ont condamné le début de l’opération militaire spéciale russe (cependant, ils se sont déjà abstenus de voter au Conseil de sécurité).

      Cette visite du cheikh arabe lève tout soupçon sur la position de son pays sur cette question. Les Émirats arabes unis, comme l’Arabie saoudite, ainsi qu’un certain nombre de pays du tiers monde, prennent place du côté blanc de l’affrontement sanglant qui a éclaté sur le continent européen entre les forces du Bien et du Mal (qui est « blanc » et qui est « noir », a lui-même désigné le président de l’Ukraine devant l’Assemblée générale de l’ONU dans un T-shirt portant l’inscription en anglais : « Come to the dark side! »). C’était le deuxième coup dans le ventre de Papy Joe, le premier qu’il a raté le 5 octobre, lorsque les pays membres de l’OPEP+ ont voté de manière consolidée pour réduire les quotas de production de pétrole de 2 millions de barils par jour. Après cela, les prix du pétrole ont commencé leur remontée rapide. Comment cela a affecté l’Amérique, je dirai ci-dessous, après cela, le grand-père Joe a dû ouvrir de toute urgence sa réserve de pétrole d’urgence, mais cela ne l’a pas sauvé, mais Vladimir Poutine, disant au revoir au cheikh arabe, l’a abrité du vent froid Saint-Pétersbourg avec son manteau, qui est parti avec le président des Émirats arabes unis pour Abu Dhabi. Un geste qui en dit long !

      En politique en général, il n’y a pas de bagatelles. Quel genre de réunion a été organisée par le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed bin Salman au grand-père Joe, arrivé à Riyad en juillet pour demander une augmentation des quotas de production de pétrole, tout le monde s’en souvient — aucun président américain n’a jamais « honoré » une telle humiliation auparavant — le prince héritier saoudien ne l’a même pas rencontré à l’aéroport, y envoyant même pas un fonctionnaire de second ordre, mais un fonctionnaire de troisième ordre (et a augmenté les quotas, en se moquant, de 100 XNUMX barils par jour, de sorte qu’en six mois ils s’effondreraient de un million). Une revanche orientale vraiment sophistiquée !

      Les nuages ​​s’amoncellent sur grand-père Joe. Le 5 décembre, Poutine prédit des précipitations. Peut-être un tsunami

      Attendez-vous toujours l’aggravation de la base de données sur le théâtre d’opérations ukrainien d’ici décembre-janvier ? Poutine a d’autres plans, c’est probablement pourquoi il creuse la ligne Wagner. La meilleure victoire est une victoire remportée sans coup férir ! Pourquoi ruiner les soldats quand l’Ukraine elle-même tombera à nos pieds pour des raisons purement économiques et politiques (mais j’en reparlerai dans le prochain texte, croyez-moi, ça va vous surprendre, je suis moi-même sous le choc !).

      Je reviens à l’Amérique. Alors que nous est-il arrivé ? Après avoir assommé le principal atout gaz de Poutine, le grand-père Joe a pensé qu’il pouvait désormais se balancer sereinement sur les lauriers du vainqueur, en regardant comment les troupes de Poutine ont battu leurs poings dans le sang contre l’inexpugnable Ukraine, qui a été défendue par toute l’humanité progressiste en la personne de grand-père, les vassaux stupides de Joe du célèbre milliard d’or. Et maintenant, le méchant Poutine n’a plus de leviers de pression sur ces vassaux, car le grand-père rusé Joe a neutralisé le principal atout du président russe — le chantage au gaz avec un coup moyen à l’estomac. Mais l’embuscade s’est glissée d’où ils ne s’attendaient pas. Poutine a fait une pause de grand maître, après quoi, de sa manière asymétrique préférée, il n’a pas frappé l’Europe, mais Biden lui-même. De plus, il a frappé pour que grand-père Joe nage — jambes de pâtes dans le contexte d’une « inconscience » complète, où il se trouve et quoi faire. Grand-père Joe n’est pas étranger à dire bonjour à l’air, mais dans ce cas, cette situation de son dossier médical est également entrée dans la vie réelle. Et ce serait bien si [c’était] seulement dans la vraie vie de grand-père Joe. Non, Cela a touché la vie de millions d’Américains. Et c’est déjà grave — vous ne pouvez donc pas vivre jusqu’aux prochaines élections et « ne pas vivre » dans le vrai sens du terme. Oui, ce n’est pas encore un KO, mais déjà technique abattre. Le prochain tour pour le client d’Alzheimer pourrait être son dernier, et le méchant Poutine n’a même pas encore découvert ses missiles hypersoniques.

      Je vais probablement devoir expliquer ce que je veux dire, même si je suis sûr que la plupart d’entre vous ont déjà tout compris. La Russie, comme vous le savez, en plus du gaz, fournit également du pétrole aux marchés mondiaux. Mais cette circonstance n’a clairement pas été prise en compte par grand-père Joe. Non, bien sûr, il n’est pas un imbécile, et avec ses sanctions sur la limitation du prix maximum du pétrole russe, qui entrent en vigueur le 5 décembre, il espérait appuyer Poutine sur le clou, tout en essayant simultanément d’appuyer sur le club fermé des exportateurs de pétrole, mieux connus sous le nom d’OPEP, à l’autre clou. Mais ce n’était pas là. Akela a raté ! Poutine a surenchéri sur ces brillants messieurs. L’Orient, vous savez, c’est une affaire délicate ! Un manteau jeté sur les épaules d’un cheikh arabe, arrivé dans le froid de Saint-Pétersbourg en sandales pieds nus, n’est pas khukhra-muhra pour vous, c’est un tel signe de respect que l’Orient apprécie et comprend particulièrement.

      Mais grand-père Joe n’a clairement pas pris en compte de telles circonstances, en juillet dernier, en nommant publiquement le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman Al Saud, responsable du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul. Mais le pauvre journaliste y a été démembré et le corps a été sorti en morceaux. Et grand-père Joe a-t-il personnellement blâmé Bin Salman pour cela ? Je ne sais pas à quoi il pouvait s’attendre après ça ?! D’ailleurs, Papy Joe a dit cela directement aux yeux du prince saoudien, qu’une telle dérision des têtes couronnées n’avait pas encore connue. Il ne faut pas du tout comprendre l’Orient pour commettre de telles bêtises. Mais même cela n’était pas suffisant pour le client d’Alzheimer, et lors d’une conférence de presse après sa visite désastreuse à Riyad, il a déclaré qu’il ne regrettait rien et qu’il n’allait pas faire de l’Arabie saoudite un pays paria, et encore moins s’excuser.

      Je ne regrette rien de ce que j’ai dit. Ce qui est arrivé à Khashoggi était scandaleux.

      Faut-il s’étonner que lorsque grand-père Joe s’est mis en colère, ils lui ont publiquement craché au visage sans uriner dessus ? La vengeance est, vous savez, un plat qui se mange froid. En Orient, ils en savent beaucoup à ce sujet ! Poutine, je pense, n’a pas eu longtemps pour persuader son ami bin Salman de ne pas augmenter les quotas de production de pétrole. De plus, les deux parties en profitent — à la fois la Russie et l’Arabie Saoudite.

      Pourquoi pensez-vous que notre grand maître danse avec le sultan turc ? Vous avez vous-même proposé de remplir son museau turc même après que notre Su-24 ait été abattu dans le ciel au-dessus de la Syrie. Mais il ne l’a pas rempli et maintenant il déchire l’OTAN et les États-Unis, et le sultan n’est pas non plus une erreur — il l’utilise parfaitement. Et l’utilisera longtemps ! Pensez-vous qu’un hub gazier en Turquie est un signe de faiblesse ? Non, c’est un leurre qui joue si longtemps, avec l’aide duquel nous pourrons tirer profit de la situation à notre avantage et au sultan pendant longtemps sans perte. Mais désormais, toutes les routes gazières contournant notre « Turc » partent du plus grand champ du monde en termes de réserves de gaz prouvées dans le nord et le sud de Pars, qui est divisé entre l’Iran et le Qatar, ainsi que d’autres champs gaziers de cette région (il y a apparaît également l’Irak, et Israël, et même le Turkménistan) ont été mis sous clé à partir d’ici. Et le sultan veillera avec vigilance à ce qu’aucune « mouche » gazeuse ne s’infiltre de là vers l’Europe, essayant de nuire à son monopole turc. La clé de ce coffret s’ouvre simplement — son nom est Chypre du Nord, c’est la porte de l’Europe sur la route de tous les tuyaux du Moyen-Orient, et dès que le sultan déclenche les hostilités avec la Grèce pour le droit de contrôler ces portes, cela n’est qu’une question de temps (les gazoducs ne sont pas construits aussi rapidement, mais à travers la ligne des hostilités en général).

      J’espère avoir expliqué de manière populaire pourquoi le sultan turc est plus intelligent que le chancelier allemand et pourquoi il est beaucoup plus facile pour Poutine de traiter avec des gens de parole qu’avec les héritiers sexuellement excités des fascistes inachevés. Scholz n’a même pas compris quelle sorte de poule aux œufs d’or a été héritée par grand-mère Merkel. Le prix de sa stupidité progressiste et de son manque d’indépendance politique sera le sort de son grand (sans aucune exagération) pays. Vous ne reverrez plus jamais la Grande Allemagne. C’est le début de sa fin. Et que les Allemands remercient leur stupide chancelier et leur grand-père rusé Joe pour cela. Si à la fin l’Allemagne ne s’effondre pas à nouveau en deux pays – Est et Ouest, je serai même surpris. Mais ce ne sera pas si tôt. Nous sommes dans la décennie la plus imprévisible, comme l’a dit Poutine. Et ça a déjà commencé !

      Les Russes attellent lentement, mais ils roulent vite. Bientôt grand-père Joe ne sera définitivement plus à la hauteur de l’Ukraine

      Mais revenons à notre pétrole. Grand-père Joe espérait qu’à partir du 5 décembre, nous vendrions nos hydrocarbures exclusivement à ceux qui en seraient informés aux États-Unis, et exactement pour l’argent que Washington nommerait. Il est impuissant de voir comment la marge de partenaires respectés grandit, de ressentir votre richesse comme une source de difficultés et de dépenses. Être imprégné de la conviction que « en fait » les hydrocarbures sont vraiment du siècle dernier, et pourquoi s’en préoccuper, n’est-il pas plus facile de les prendre tous et de les vendre en vrac à nos partenaires américains. Le fameux plafond des prix — après tout, c’était à peu près ça.

      Mais Poutine peut être appelé n’importe quoi, mais pas faible. Pourquoi grand-père Joe a-t-il décidé que Poutine vendrait son pétrole au prix spécifié par grand-père ? Et que se passera-t-il si le président de la Fédération de Russie cesse complètement de le vendre ? Au fait, le gaz aussi. Que se passera-t-il alors ? Et alors la main invisible du marché libre commencera à fouiller dans les poches du contribuable américain. Que se passe-t-il lorsqu’il y a moins de pétrole sur le marché ? C’est vrai, les prix augmentent, et à partir de fin septembre, ils ont commencé à augmenter, commençant à 85 dollars le baril, se précipitant jusqu’à la barre des 100 dollars (actuellement 96 dollars le baril). Et c’est loin d’être fini, puisque Poutine n’a encore rien fait et que le pétrole russe continue d’entrer sur les marchés. Mais les marchés attendent déjà le pire et stockent comme des sourds-muets. Le rallye des prix a commencé !

      Poutine félicitera certainement grand-père Joe pour le Noël catholique, après avoir fermé les vannes de gaz et de pétrole la veille. Le gaz est pour l’Europe, et le pétrole est pour grand-père Joe personnellement. Si deux mois plus tard, le prix du baril de pétrole ne franchit pas le plafond de 200 dollars le baril, vous pouvez me cracher au visage. Déjà maintenant, un gallon d’essence en Amérique oscille autour de 6 à 7 dollars le gallon, ce qui nuit déjà aux Américains habitués au prix de 3,5 à 3,75 dollars, et après l’arrêt de l’approvisionnement en pétrole russe, le prix du gallon double avec un valet rapide, franchissant la barre des 10-12 dollars, après quoi la chanson de grand-père Joe sera chantée. Les Américains ne se soucient pas des succès américains en Ukraine et de la raison pour laquelle Poutine a suspendu l’approvisionnement en pétrole russe, ils ont déjà une inflation à deux chiffres de la consommation, que de nombreux Américains n’ont pas vue au cours de leur vie de 40 ans, et si les prix doublent après cela (et un gallon d’essence se trouve dans chaque produit), alors la dernière chose dont grand-père Joe aura mal à la tête, c’est comment il va en Ukraine, car en Amérique, il fera aussi mal qu’une personne éloignée des politiciens.

      À la veille des élections de mi-mandat, se battant pour les votes, grand-père Joe était déjà entré dans sa réserve stratégique intouchable, ouvrant une capsule pétrolière, en déversant environ 180 millions de barils de pétrole sur le marché pour stabiliser les prix dans les stations-service. Au 14 octobre, il restait environ 405 millions de barils dans la réserve d’État, malgré le fait qu’au cours des 10 dernières années, la Nouvelle-Zélande a constamment dépassé les 600 millions, c’est-à-dire que la réserve a déjà diminué d’une fois et demie. Auparavant, un tel système fonctionnait — l’Amérique ouvrait le bouchon des œufs, jetait immédiatement un excès de pétrole sur le marché et son prix baissait. Maintenant, ce stratagème ne fonctionne pas parce que le cartel des exportations de pétrole joue contre lui. Le marché n’écoute pas Biden. Et Moscou en est l’un des acteurs les plus influents. Le manque de pétrole russe, si, à Dieu ne plaise, Poutine arrête son approvisionnement, il n’y aura tout simplement rien à compenser. Et grand-père Joe, par chance, s’est disputé non seulement avec la Russie, mais aussi avec l’Iran et le Venezuela.

      Tout cela a conduit au fait que grand-père Joe et ses associés de l’UE ont décidé de ne pas introduire de plafond sur le prix du pétrole russe à partir du 5 décembre, invoquant quelques raisons légales (on connaît ces « raisons » !), dans l’espoir de garder Volumes russes de pétrole sur le marché, maintenant ainsi le prix actuel de l’essence, tout en coupant les revenus de la Fédération de Russie en augmentant la marge sur l’assurance, le fret et le soutien juridique pour le fret. Mais ce plan astucieux ne fonctionnera pas si Poutine arrête l’approvisionnement de son fichu pétrole. Mais Poutine le fera ! Il adore les surprises de Noël. Et pour la première fois depuis les années 1940, Washington se retrouve sur le marché mondial sur un pied d’égalité avec les autres acteurs. Oh, comme c’est douloureux quand les ressources administratives américaines tant vantées et même la force militaire brutale ne fonctionnent pas. Mais la décennie la plus imprévisible promise par Poutine ne fait que commencer. J’espère que vous avez bouclé vos ceintures ?

      Sur ce je vous dis au revoir. Le prochain texte sera encore plus cool. Il semble que les problèmes de grand-père Joe décrits ci-dessus ne soient que des fleurs. Il y aura de telles baies que je suis moi-même sous le choc. Croyez-moi, grand-père Joe est déjà un cadavre politique, et tous les habitants du bureau du clown mal rasé (avec lui) risquent de ne pas savoir comment tout cela se termine. Ils répéteront le sort de Vladislav Sikorsky, l’ancien Premier ministre polonais en exil pendant la Seconde Guerre mondiale (il semble s’être noyé avec son B-24 au-dessus de Gibraltar dans des circonstances peu claires, quand Staline était d’accord avec Churchill, les clowns de Kyiv aussi en savent trop pour les laisser Direct).

      C’est tout pour le moment. Ne sautez pas le texte suivant.
      Votre Monsieur Z

      Photos utilisées : kremlin.ru

      Source : Reporter




      Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives

      Par DJERRAD Abdelmoumene*

      Les développements technologiques au cours des 30 dernières années ont modifié considérablement les systèmes opérationnels de paiements traditionnels, et ce, de deux manières : la première c’est la conversion des traitements manuels des opérations en traitements informatisés, ce qui a eu pour conséquence l’augmentation de la vitesse d’exécution des transactions tout en réduisant les risques opérationnels. La deuxième c’est l’émergence de nouveaux systèmes de paiements à faible coût, à l’exemple des transactions monétaires effectuées par téléphonies mobiles.

      [Voir aussi :
      Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
      La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés
      Cryptomonnaie ou monnaie digitale, la marque de la bête est déjà brevetée
      Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
      Crypto : la spéculation des pauvres !
      CRYPTO-MONNAIES: Qui tire les ficelles ?… Olivier Delamarche Balance TOUT !
      La ruée vers une société sans cash ne sert que les intérêts globalistes
      La dépendance technologique et la fin de la liberté]

      Quelques éléments historiques

      Historiquement, il y a eu de nombreuses manifestations différentes de la monnaie, à la fois physique et récemment électronique. Les économistes identifient la monnaie à travers le rôle qu’elle sert dans la société. En effet, du point de vue de la théorie économique, la cryptomonnaie peut être considérée comme monnaie, dans la mesure où elle sert d’unité de compte et de moyen d’échange avec laquelle s’effectue des transactions de paiements ou comme réserve de valeur pour transférer le pouvoir d’achat des biens et services. Lorsque les banques ont émergé au XVIe siècle, elles tenaient des registres de dépôt d’or effectués par leurs clients, et ce contre l’émission de billets comme reconnaissances de dette. Ces reconnaissances de dette pourraient être transférées d’un individu à un autre, mais dans la même banque seulement, en raison de l’absence d’interconnexion entre les banques ; les billets ne pouvaient être remboursés qu’à la banque où ils ont été délivrés. Ainsi, toute transaction nécessitait le transfert d’argent vers une autre banque obligeait le porteur du billet à le convertir en « or », puis le transporter physiquement vers la nouvelle banque. Au fil du temps, cette nécessité d’effectuer des transactions interbancaires a conduit à l’émergence de la banque centrale de « compensation », auprès de laquelle toutes les banques membres pouvaient détenir des comptes et faciliter les paiements interbancaires de leurs clients. Cette innovation a rendu le commerce plus pratique, car les commerçants pouvaient désormais déposer leurs billets dans d’autres banques directement, éliminant ainsi le fardeau de convertir le papier-monnaie en or afin de transférer les fonds.

      Innovation technologique et cryptomonnaie

      Ces dernières années, il y a eu un développement important des innovations technologiques de paiement et des devises alternatives, visant à rendre les paiements plus accessibles à un plus large éventail d’utilisateurs. En effet, dans les zones où l’accès à l’infrastructure bancaire traditionnelle est limité, le développement et l’adoption de nouveaux systèmes de paiement permettent de répondre à une nouvelle demande. Des innovations plus récentes ont introduit une structure décentralisée non liée à une autorité centrale, fondamentalement différente des systèmes de paiements traditionnels, et ce, en s’appuyant sur la cryptographie. La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle, au format numérique utilisant des algorithmes cryptographiques pour assurer la validation sécurisée des transactions, elles sont considérées comme la monnaie du futur permettant à leurs utilisateurs d’effectuer des paiements de manière anonyme, et ce, grâce à une série de transactions complexes en utilisant l’innovation clé des systèmes de monnaie numérique qu’est la « Blockchain », ou chaîne de blocs, qui est « une base de données distribuée, consultable, qui répertorie l’ensemble des actions du réseau depuis l’origine. Les informations… sont groupées dans des blocs. ». Cette dernière permet aux paiements d’être effectués de manière décentralisée. La cryptomonnaie occupe une position unique en tant que précurseur d’une technologie potentiellement transformatrice du système financier traditionnel. Elle a le potentiel de palier les faiblesses des technologies financières actuelles et d’aider à résoudre les problématiques posées par les banques, principalement celui des individus non bancarisés en leur permettant de réaliser des transactions sans avoir besoin d’un tiers de confiance, pour superviser la transaction. À noter qu’une partie importante de la population des pays en développement n’est pas bancarisée. En Amérique latine par exemple, 60 % des 600 millions d’habitants n’ont pas accès à des comptes bancaires alors que, 70 % des Latino-Américains ont accès à la téléphonie mobile, permettant ainsi l’utilisation des cryptomonnaies, principalement le bitcoin qui est la première monnaie numérique fonctionnelle lancée en 2009. Développé par le secteur privé, le bitcoin est un système de devises et de paiement basé sur Internet, elle ne nécessite aucune intermédiation ni contrôle bancaire pour le traitement des transactions de paiements.

      Déjà, en 1976, l’Autrichien Friedrich von Hayek, prix Nobel d’économie, prédisait dans son ouvrage « La dénationalisation de la monnaie » une alternative ou l’état allait perdre le monopole d’émission de la monnaie fiduciaire. C’est son idée qui a été reprise, dans les années 90, par la communauté « crypto-anarchiste » pour créer une monnaie dite « peer-to-peer » qui devait permettre des paiements affranchis des contrôles étatiques.

      Des centaines de cryptomonnaies et des questionnements

      Il existe actuellement plusieurs centaines de cryptomonnaies, telles qu’Ethereum, Tether, USD Coin, BNB, Binance USD, Cardano, etc. dont la plupart d’entre elles ont été inspirées du bitcoin. La problématique actuelle demeure dans le fait que la cryptomonnaie est passée d’un système fermé et hiérarchisé (banques commerciales et banques centrales) à un système de paiement ouvert ou des acteurs non bancaires et non régulés peuvent émettre des moyens de paiement, c’est-à-dire des émetteurs de monnaie qui ne sont pas dans le cadre d’une régulation et d’un système de paiement hiérarchisé dans lequel la souveraineté est assumée par cette hiérarchisation. Le système décentralisé des cryptomonnaies a fait que les gouvernements mènent actuellement un combat contre l’existence de certaines monnaies numériques, notamment le bitcoin. En effet, comparativement aux devises réelles, les cryptomonnaies ne génèrent aucun flux de trésorerie, additivement à l’absence de la nature des transactions effectuées, raison pour laquelle de nombreux investisseurs les considèrent comme un produit d’investissement spéculatif, basé sur le pari et non un véritable investissement adossé à un actif tangible. Dans les prochaines années, les cryptomonnaies auront pas mal d’obstacles à franchir pour que l’adhésion des utilisateurs se généralise. En effet, les fluctuations de valeur réduisent la confiance des utilisateurs et affectent leurs décisions d’investissement en ce type de monnaie, additivement aux activités de fraudes constatées, généralement dues à la faiblesse du système de sécurité dont sa mise en œuvre est lente, pour cause d’une part de la nouveauté technologique et d’autre part de la nature décentralisée empêchant un effort unifié des propriétaires de serveurs pour les sécuriser.

      Il existe aussi des lacunes d’importance dans les réglementations qui régissent l’utilisation de la cryptomonnaie et l’absence de norme de sécurité au-delà des exigences présentées par les cryptomonnaies. Tous ces facteurs sont considérés comme contraignants et limitent la confiance des utilisateurs. Il existe également des concurrents qui rivalisent avec la cryptomonnaie et tentent de fournir des alternatives à la monnaie numérique, à l’exemple de PayPal qui connaît un grand succès en tant que système d’échange d’eBay et pourrait potentiellement basculer vers le paiement mobile. Des entreprises comme Amazon et Google qui disposent de budgets marketing importants, avec une présence sur le marché des applications mobiles, ont un énorme avantage sur les utilisateurs relativement modestes de bitcoin. Ainsi, le bitcoin aurait du mal à se rallier pour battre ses concurrents.

      Les perspectives de la cryptomonnaie sont souvent remises en question. Cette monnaie numérique s’efforce de pénétrer le courant dominant en innovant et en résolvant les problématiques de la finance traditionnelle. Les partisans voient un potentiel illimité dans les 20 prochaines années, à l’exemple des marchés européens et latino-américains qui explosent avec les transactions bitcoin, tandis que les opposants ne voient que des risques. Les experts cependant restent sceptiques, mais ils concèdent qu’il existe certaines applications où la cryptomonnaie est vraiment une solution viable.

      La cryptomonnaie : une invention non fortuite

      L’apparition de la cryptomonnaie n’est certainement pas fortuite. Sa création doit obéir sans aucun doute à un besoin qui ne peut être que le souci de disposer de sa richesse librement de façon indépendante sans avoir l’épée Damoclès des barons financiers occidentaux en particulier américains qui spéculent, sanctionnent, saisissent, ou rapinent par « coup de Bouse » vos biens financiers libellés en leur monnaie. Ce sont ces actions prédatrices qui ont fait que des gens, des entités et des états ne font plus confiance à ces devises dominantes devenant plutôt des moyens de chantages pour dominer et déposséder. Quand ce n’est pas suffisant, ils changent de règles en imposant d’autres, plus drastiques, pour vous appauvrir ; sinon par la force armée ou les éliminations ! Les pays, leurs citoyens et les entreprises sont donc, désormais, suffisamment avertis, par des preuves visibles, pour ne pas être des attrape-nigauds de ce système économique et financier moribond — érigé par eux pour leurs intérêts exclusifs — bâti sur la tricherie et le vol. Leurs investissements, placements, actifs financiers ou leurs immobiliers ne sont plus sécurisés. Ils resteront toujours sujets à d’éventuelles spoliations pour peu que la politique d’un pays n’arrange pas leurs objectifs sournois, illicites, écrasants. Négocier en dollar américain vous lie aux dispositions juridiques des USA, quel que soit l’endroit de la transaction. Leurs règles extraterritoriales vont de l’amende jusqu’à l’interdiction d’utiliser leurs dollars. La BNP Paribas s’est vue sanctionnée par une énorme amende (8,9 milliards de dollars en 2014) pour avoir violé l’embargo US.

      Il a fallu l’occasion du conflit atlantico-russe, par proxy ukrainien sur son sol, pour découvrir toute la mystification et l’escroquerie occidentale, avec son amoralité, pour que le reste du monde se réveille en cherchant un substitut plus sécurisant et plus juste. Cela, au moment où le système financier mondial, basé sur la spéculation, le virtuel et non sur le réel (la production de biens et services) est bousculé par une dédollarisation de l’économie, où tous les pays du monde, subissant les contraintes ou les punitions des barons de la finance et de la politique US, réfléchissent aux autres opportunités d’échanges et de paiements dont la cryptomonnaie.

      En effet, il y a bien matière à réfléchir à d’autres issues et moyens quand on se ligue pour vous bloquer, par le chantage, tous les moyens d’échange dans le but de vous soumettre à leurs ambitions. Certainement celui d’un « nouvel ordre mondial multipolaire » qui respecte la souveraineté des états et des peuples sans dictat ou tutelle d’une puissance hégémonique.

      La légalisation de la cryptomonnaie devrait être une étape dans la marche vers l’émancipation monétaire surtout, par exemple, pour certains pays africains qui peut être une étape vers la sortie du franc CFA, monnaie néocoloniale (adossée à l’euro pour le pire), par la création d’une monnaie nationale gérée par les africains eux-mêmes au travers de leurs banques centrales nationales !

      Cryptomonnaies enjeux d’influences géopolitiques

      Pour ce faire, il est indispensable que des blocs (ou groupes d’intérêts) communs se constituent avec leurs règles pour faire face à l’hégémonie atlantiste prédatrice. Le BRICS (et les pays souhaitant y adhérer) apparaît comme le socle pour ce nouvel ordre.

      Actuellement, les cryptomonnaies sont au cœur des jeux d’influences géopolitiques, à l’exemple de la Chine et de la Russie qui ne sont pas hostiles à ce que les monnaies numériques puissent contribuer à faire perdre au dollar américain sa dimension de monnaie de réserve et fragiliser ainsi l’influence envahissante des États-Unis. Surtout pour en avoir fait, avec l’Euro, un instrument de sanction et de chantage allant jusqu’à déposséder les états et leurs citoyens de leurs avoirs ou de leurs biens inscrits sur leur territoire. Et même, paradoxalement, jusqu’à renier leur principe cardinal, berceau du libéralisme, qui est le marché, en s’évertuant à vouloir imposer au vendeur (la Russie) un prix plafond de son énergie pour l’empêcher de réaliser des « superprofits », disent-ils, suite à la forte augmentation des prix, conséquence justement de leurs sanctions !

      Dans ce contexte des sanctions, sans précédent contre la Russie, suite à sa réaction sur le terrain ukrainien, la cryptomonnaie ne faisait pas partie des plans de la Russie pour contourner les restrictions afin de supporter les effets des sanctions. Les experts en cryptographie considèrent cela comme peu probable. Jake Chervinsky de la Blockchain Association ne considère pas que les cryptomonnaies font partie des plans de la Russie :

      « la Russie n’a jamais eu l’intention d’utiliser la cryptomonnaie pour échapper aux sanctions, sa stratégie était de diversifier les réserves en yuan et en or et non en cryptomonnaie et de déplacer les échanges commerciaux vers l’Asie et non vers les blockchains et de renforcer la production intérieure ».

      Selon Ari Redbord, de TRM Labs, qui enquête sur les crimes liés aux cryptomonnaies, les besoins financiers de la Russie dépassent la capacité du marché de la cryptographie à les satisfaire, au regard des marchés d’exportation de la Russie, précisant que :

      « La Russie ne peut pas remplacer des centaines de milliards de dollars par des cryptomonnaies, qui peuvent être bloquées ou gelées ».

      L’une des raisons des cryptomonnaies est d’éviter ces menaces et risques puisqu’elles s’affichent indépendantes des États et des banques. Elles assurent, affirme-t-on, une sorte « d’immunité » aux mesures prises par les États. Cependant, il a été constaté le blocage de 25 000 portefeuilles russes (devises numériques) par la plateforme Coinbase pour des « activités illégales » liées à l’Ukraine. Il y a donc bien surveillance quelque part ! « Au cours des dernières semaines, les gouvernements du monde entier ont imposé une série de sanctions à des individus et à des territoires en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les sanctions jouent un rôle essentiel dans la promotion de la sécurité nationale et la dissuasion des agressions illégales et Coinbase soutient pleinement ces efforts des autorités gouvernementales », a déclaré Paul Grewal, directeur juridique de la société. Il ajoute que l’identité des contrevenants a été communiquée au gouvernement américain pour « mieux soutenir l’application des sanctions » (selon le Figaro Tech & Web).

      Notons qu’il existe des sites décentralisés (moins rémunérés) qui ne réalisent pas d’opérations d’identification du client.

      Presque tous les narratifs des occidentaux sur les cryptomonnaies, depuis l’imposition des sanctions, tournent autour de la possibilité, de la capacité des Russes à les contourner. C’est même la hantise des décideurs occidentaux évitant de voir que c’est leur économie qui sombre dans la récession du fait des effets retour des sanctions.

      La « dédollarisation » provoquée par les USA

      Dès lors que les redoutables sanctions visent à « anéantir l’économie de la Russie » en lui coupant les moyens d’échanger en dollars, cette dernière active l’adoption des monnaies locales pour les paiements des transactions en particulier le yuan, la roupie, le rouble et même des cryptomonnaies pour certaines opérations d’échanges. Jamie Dimon (JPMorgan Chase Co), avertissait début mars sur les conséquences de l’exclusion de la Russie de Swift :

      « être exclu de Swift, c’est dire que je ne peux pas utiliser un outil de communication. Mais ce n’est pas dire que je ne peux pas faire de business ».

      Ce qui veut dire que les sanctions peuvent être contournées avec d’autres options que le dollar dans les échanges qui doivent permettre de casser le monopole du Swift.

      La « dédollarisation » est un processus provoqué par les USA eux-mêmes par leur politique d’exclusion aggravée par l’apparition des cryptomonnaies. Il a fallu la crise ukrainienne et les formidables sanctions contre la puissante Russie pour que cette dernière, avec l’accord de la puissante Chine, pour voir la « dédollarisation » faire partie des objectifs de ces deux puissances. La Russie a depuis longtemps augmenté ses réserves en or au détriment du dollar. La Chine a réduit sa dépendance du fait de sa forte économie, ses importations/exportations et ses investissements à travers le monde. En mars 2022 déjà, devant les médias chinois, Sergueï Lavrov insistait :

      « Il faut réduire les risques de sanctions en renforçant notre autonomie technologique, en passant à des règlements en monnaies nationales et mondiales autres que le dollar. Nous devons nous éloigner progressivement de l’utilisation de systèmes de paiement internationaux contrôlés par l’Occident ».

      La question des cryptomonnaies reste donc encore ouverte. Des législations vont suivre les évolutions de la pratique, de nouvelles méthodes apparaîtront. Il s’agit bien de ne pas se retrouver soumis à des sanctions imposées par des États ou par des organismes par abus ou revanche. On a constaté que même la Suisse (connue pour sa neutralité) a suivi la bande atlantiste en bloquant les actifs cryptos de certains citoyens russes.

      On comprend que l’on procède à des blocages actifs cryptos ou autres dans les cas de criminalités (blanchiment d’argent, détournement, terrorisme, etc.), mais dans le cas d’espèce contre la Russie on a affaire à un cas atypique de sanction politique — dans le but de « détruire son économie » — illégale, dictée par une position dominante de monopole contraire à toutes les règles commerciales concertées. Il suffit de voir la rapidité avec laquelle les décisions de sanctions ont été prises. Si telle était la règle légale quelles seraient alors les sanctions contre les pays occidentaux auteurs de l’esclavage, de la colonisation et des agressions, comparé à l’action de la Russie qui était défensive, après des années de mises en garde !

      Terminons par cet extrait de discours du Président Vladimir Poutine lors du forum de discussions du Club Valdaï le 27 octobre 2022 :

      « L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

      La période historique de domination sans partage de l’Occident… touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. … La décennie qui s’ouvre… est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. … La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi…

      Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux…, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

      Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme… Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — pour construire une symphonie de la civilisation humaine. »

      Djerrad Abdelmoumene

      * Master en organisation et stratégies,
      * Doctorant en Management




      Brésil — Réjouissons-nous de la « victoire » officielle de Lula !

      Brésil — Réjouissons-nous de la « victoire1 » officielle de Lula !

      Par Alain Tortosa

      Et non, je n’ai pas pris de drogues, du moins pas encore.

      Pas la joie !

      Lorsque j’ai appris hier matin la « victoire » de Lula au Brésil j’ai ressenti un profond sentiment de tristesse, d’abattement, mais aussi de colère.

      Sommes-nous condamnés à vivre indéfiniment dans une dictature mondiale
      qui n’avouerait pas sa réalité macabre ?

      D’abord Biden puis Macron et maintenant Lula…
      Comment rester debout face à un tel déferlement de mauvaises nouvelles ?

      Fraude électorale ?

      En ce qui concerne les USA j’invite mes lecteurs à regarder le documentaire captivant « 2000 mules2 ».
      Il va de soi que les « vrais journalistes », les mainstreams, ont fait leur travail pour démonter ce film.

      Pour l’élection présidentielle :
      Les Français ont quant à eux été surpris de voir en direct sur France 2, Marine Le Pen passer d’une avance face Emmanuel Macron à un retard.
      Une perte de presque 3 millions de votes !
      Ici encore on plaide une « erreur3 » de retranscription de données qui arrivent en flux direct de l’Élysée.

      Le vote électronique et par correspondance

      En France 1,3 million d’électeurs auraient accès au vote électronique.
      Le vote par correspondance est quant à lui autorisé uniquement pour les Français de l’étranger (2,5 millions, dont 25 % de mineurs4), mais dans les faits il n’y aurait eu que 30 000 votants par correspondance5 aux élections présidentielles.

      Aux USA 100 millions d’Américains ont voté par anticipation dont 64 millions par correspondance6.

      Et au Brésil, le vote est 100 % électronique !

      Un constitutionnaliste français se réjouissait sur France info :

      « Le vote électronique a permis de mettre fin à la fraude7 »

      Il n’y a donc que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
      Le Conseil Constitutionnel8 précisait pour autant en 2007 :

      « L’intrusion des machines à voter (…) rend opaque ce qui était visible. Elle met fin à une “communion citoyenne”. Elle prive le corps électoral de la surveillance collective des opérations dans lesquelles s’incarne le suffrage universel. »

      Pour Lula c’est à proprement parlé extra-ordinaire (en deux mots).

      Je vous rappelle que les médias le donnaient gagnant au premier tour avec 15 % d’avance sur Bolsonaro.
      Ils ne s’attendaient pas à un tel raz de marée du « candidat d’extrême droite » malgré la propagande exclusive au bénéfice de Lula, ce qui a contraint un 2e tour aux élections.
      Finalement l’écart ne fut que de 4 % au premier tour en faveur de Lula9.

      Aujourd’hui la presse et les politiques sont unanimes (un consensus de plus) pour saluer la victoire de Lula.

      Clémentine Autain député NUPES LFI a déclaré le 31 octobre sur BFM :

      « C’est une immense joie et un soulagement pour le peuple brésilien. »

      Les Échos10 de titrer :

      « Brésil : la victoire de Lula unanimement saluée à travers le monde »

      Le terme « unanimement » est de nature suffisante pour prouver que les médias continuent de mentir et manipuler.

      Tout va aller mieux grâce à lui !

      HispanTV11 relate que :

      « L’ancien président brésilien, Inacio Lula da Silva, a promis de redresser le pays et d’enquêter sur le phénomène de la corruption “masquée”. »

      « Le leader du Parti des travailleurs (PT) a également promis de poursuivre la lutte contre la corruption, dénonçant le fait que le discours anticorruption qui s’est installé au Brésil il y a des années avec l’opération Lava Jato a pris une voie politique, dont le but était de “condamner Lula” »

      Comment pourrions-nous douter d’une telle « sincérité » ?

      Pour ceux qui seraient un peu pinailleurs, je rappelle que Lula avait été condamné à 17 ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent assorti d’une peine d’inéligibilité. Cette peine avait été confirmée en appel.12

      Bien « heureusement », il est sorti au bout d’un peu plus d’un an et lavé par la Cour Suprême.
      Qui pourrait douter de la justice du pays et de la probité du personnage ?

      En France, on fait les vierges effarouchées avec un Dupond-Moretti mis en examen…

      Et voici que le gars est déclaré vainqueur, normal non ?

      Il faut dire que sa victoire est tellement « source d’espoir » après des années de post-fascisme, de dictature déguisée et de destruction de l’environnement par l’infâme Bolsonaro.

      Comment ne pas se réjouir de la victoire de Lula, RFI déclarant :

      « Victoire de Lula au Brésil : un espoir pour l’Amazonie et le climat. »

      Franchement le nouveau Lula est formidable, l’ancien c’est plus délicat selon Greenpeace en 2009 :

      « Lula ne protège pas l’Amazonie.
      À l’international, le président Lula affiche sa volonté de protéger la forêt amazonienne. Mais en pratique, il ferme les yeux sur les processus de déforestation. »

      Il est intéressant de constater que durant le règne de Lula la destruction de la forêt amazonienne13 était officiellement sur une courbe descendante et tandis qu’elle allait en augmentant sous Bolsonaro.
      Est-ce à dire que la forêt amazonienne a été plus détruite sous Bolsonaro ?
      Et bien non !
      Sous Bolsonaro ce serait 50 000 km2 de forêt détruite14 et sous Lula 126 000 km2, étonnant, non ?

      Il faut dire que la pute de Lula a vraiment tout fait pour être élue.
      En grand progressiste, donc de gauche, et bouffant à tous les râteliers, il avait encore déclaré récemment qu’il était « personnellement contre l’avortement15. »
      Il est donc logique que toute la gauche et les LFI se réjouissent de la victoire de ce grand homme de bien qui va en plus sauver la forêt et le climat !

      Il faut dire que l’annonce de sa victoire ne faisait pas totalement l’unanimité dans les médias mainstream. Peut-être une forme de rappel suite à un retard dans l’acheminement des pots-de-vin ?!

      Quelques rares médias avaient ainsi osé dire brièvement que ce n’était pas gagné d’avance pour lui…

      Le Monde16, si, si, nous disait le 3 octobre :

      « Duel Lula-Bolsonaro au Brésil : “La dynamique est aujourd’hui du côté de l’extrême droite” »

      Le but était peut-être de nous alerter sur la nécessité d’un sursaut républicain pour lutter contre l’extrême droite brésilienne.

      Le Soir.be17 le 28 octobre était encore plus « pessimiste ».

      « Brésil : le scénario du pire (élection de Bolsonaro) semble inévitable »

      « À la veille du second tour de l’élection présidentielle, les politologues brésiliens sont assez unanimes pour reconnaître que le président sortant, Jair Bolsonaro, les a “bluffés” pendant cette campagne présidentielle. “Il a obtenu un bon score au premier tour, et il arrive pour ce deuxième tour dans une position confortable, même s’il aura bien du mal à l’emporter ce dimanche”. »

      Lula a donc « gagné ».
      À 0,9 % des voix pour Bolsonaro au lieu de Lula, il y aurait eu égalité !

      De nombreux Brésiliens ne semblent pas dupes et nous assistons à de nombreuses manifestations et blocages du pays18.
      Des autoroutes sont barrées dans tout le pays par des camionneurs19 ou des paysans qui crient à la fraude électorale.

      Il est évident que le vote par correspondance et les machines à voter sont un instrument formidable d’accès à la fraude électorale.
      Et tout du moins de nature à introduire le doute et la suspicion afin de monter une partie du peuple contre l’autre.

      Il ne fait aucun doute pour nombre d’entre nous que ces élections ont été volées.
      La joie des Macron, Biden et autres Van Der Machine ne sont pas de nature à penser que l’élection de Lula est clean.

      Les « médias »

      La partie fraude lors du vote n’est que la partie émergée de l’iceberg.

      Le point commun pour ces trois élections est la participation active et l’unanimité des médias.

      Que ce soit pour les USA, la France et le Brésil, ils ont agi pour manipuler l’opinion publique et faire élire le « bon » candidat en faisant allégeance à l’ordre mondial.

      Sans compter la collaboration active des instituts de sondage qui sont tout sauf indépendants.

      Philippe De Villiers le confirmait :

      « On reprochait jadis aux communistes de bourrer les urnes, je reproche aujourd’hui aux sondeurs et à leurs acolytes des partis politiques de bourrer les crânes. Ils ont répandu de fausses informations20. »

      La déroute du nouvel ordre mondial

      Cette nécessité absolue de frauder les élections n’a strictement rien d’anodin.

      Lors d’élections précédentes, il n’était pas aussi vital de faire élire tel ou tel autre.

      Pour la simple raison que les deux candidats étaient les deux faces d’une même pièce.

      En France nous voyons que « gauche » ou « droite » vont conduire une politique mondialiste.

      Aux USA il en était de même avec des candidats démocrates ou républicains dont la politique était quasiment la même.

      La donne a changé !

      Cet acharnement à vouloir faire perdre ou gagner un candidat est la preuve d’événements inédits.

      S’il y a une opposition contrôlée, ledit contrôle n’est pas ou plus de nature suffisante à autoriser ou prévenir son élection.
      D’autant plus que les frontières sont floues.

      Je ne suis pas capable de dire de quel côté est Meloni en Italie.
      Pour autant, quand bien même elle serait financée par le nouvel ordre mondial, quand bien même elle tiendrait des discours d’allégeance, le fait est que les soignants suspendus sont aujourd’hui réintégrés en Italie.
      On ne peut pas dire de même du triste sire Macron qui poursuit leur condamnation dans un but purement politique.

      Il existe donc de vraies oppositions sur le fond.
      Nous en avons eu la preuve avec Trump contre Biden qui ont des visions diamétralement opposées du type de société et c’est aujourd’hui la même chose au Brésil.

      Bien entendu les « journalistes » parlent de « populisme », « d’extrême droite », de « post-fascisme » car ils n’ont strictement aucun argument à opposer.

      Une partie de la population française est suffisamment bête ou hypnotisée pour croire les médias qui annoncent que ces « populistes » vont détruire les libertés et la démocratie.
      Cela pourrait faire marrer si ce n’était pas triste à pleurer.

      Dans les faits :

      Macron a interdit aux médecins de prescrire, nous a enfermés, nous a interdit d’aller au restaurant, nous a obligés à porter des muselières, nous a obligés à nous injecter une substance expérimentale, a interdit à des professionnels de travailler, a détruit la cohésion sociale, a fait monter les extrémismes, a détruit la famille et nos valeurs, a détruit l’économie, a provoqué une inflation délirante avec l’Ukraine, nous oblige à jeter des voitures en parfait état de marche au nom de l’écologie et j’en passe…

      Et c’est ce gars qui serait le « garant des libertés face aux fascistes » ?

      Soros, le World Economic Forum, les destructeurs des valeurs, de millénaires de civilisation, ceux qui veulent faire de nous des objets du droit, ne supportent pas l’idée d’un retour de Trump.

      Il n’y qu’à voir l’acharnement médiatique contre celui-ci, preuve en est que le personnage dérange au plus haut point.

      Ils ont perdu la main

      Je vois dans ces événements la preuve que l’Ordre Mondial ne contrôle plus
      l’ensemble des candidats qui ont une chance de gagner des élections.

      Ils sont obligés de tricher à mort avec la propagande des journaux, celle des instituts de sondage, puis contraints de frauder factuellement sur les résultats pour parvenir à leur fin.

      Et même ainsi, ils ne sont plus certains à 100 % de l’emporter.
      Il va être très très dur de truquer les prochaines élections américaines, le peuple va se défendre.

      Nous sommes de plus en plus nombreux à voir l’escroquerie démocratique.

      Des citoyens sentent, aussi bien avec le Covid que l’Ukraine, que ce n’est pas leur intérêt qui est mis en avant par les gouvernants.

      Les promesses d’avenir meilleur dans les années 50 sont remplacées par des promesses de souffrances, de guerres, de maladies, de précarité énergétique et de fin du monde.

      Cela veut dire que les enculés maîtres du monde vont se retrouver à court terme face à un choix limité :

      • Soit ils suppriment carrément les élections (ou les verrouillent à la mode république bananière africaine) et nous basculons dans la dictature au grand jour.
      • Soit ils capitulent, cherchent à sauver leur peau et laissent revenir le choix des peuples.

      Notez que l’option dictature serait préférable à la situation actuelle.

      Elle finirait d’ouvrir les yeux de celles et ceux qui se mentent encore à eux-mêmes et font semblant de croire que nous vivons en démocratie.

      Les résistants n’attendent qu’une chose, le réveil des peuples !

      Merci.

      Alain Tortosa21.
      1er novembre 2022. https://7milliards.fr/tortosa2022111-victoire-lula-defaite-mondialistes.pdf





      Dernier acte, dernière scène

      [Source : regischamagne.fr]

      Par Régis Chamagne

      Après plus de huit mois d’Opération Militaire Spéciale (OMS), tout le monde évoque une guerre existentielle, pour les uns et les autres. Enfin ! La stratégie de Vladimir Poutine est donc payante. Et les résultats d’une stratégie se jugent à l’aune de ses objectifs.

      Les objectifs

      Il suffisait d’écouter les discours successifs de Vladimir Poutine depuis le début, ainsi que les interventions de Sergueï Lavrov et de Dmitri Medvedev, pour savoir que l’OMS [NDLR à ne pas confondre ici avec l’Organisation Mondiale de la Santé] n’avait pas pour objectif de simplement ramener les territoires du Donbass au sein de la Fédération de Russie, mais bien de promouvoir un nouveau paradigme géopolitique, un Nouvel Ordre Mondial si vous voulez.

      [Voir :
      Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple
      Vladimir Poutine officialise l’annexion de quatre territoires ukrainiens
      Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin
      Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022
      Discours du Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, du 21 septembre 2022]

      Aujourd’hui, tout le monde finit par s’y accorder et surtout par le dire ouvertement, tel, récemment, le général Mark A. Milley, chef d’état-major des armées US. Il n’y a plus d’ambiguïté pour personne. Cette guerre est bel et bien une guerre existentielle.

      La stratégie

      Si la Russie avait opéré une guerre éclair, et elle en a les moyens, cela n’aurait rien changé fondamentalement aux règles du jeu des relations internationales, de la même façon qu’après le retour de la Crimée dans la Fédération de Russie. La classe médiatico-politicienne occidentale aurait poussé des hurlements d’orfraie pour dénoncer une vile agression du méchant ours russe contre un gentil pays souverain. On en serait resté là, pour un certain temps encore.

      En choisissant une guerre d’usure, la Russie a décidé d’user les pays du Bloc Altantico-Occidental (BAO), sur les plans militaire, économique, et bientôt culturel.

      Sur le plan militaire, à force de livrer des armes au régime de Zélenski, dont une bonne partie s’en vont directement dans des réseaux mafieux, les pays du BAO se sont épuisés. Ils n’ont plus suffisamment de ressources. Le virage vers une stratégie du faible au fort centrée sur des opérations de terrorisme, que j’évoque dans mon précédent article, en est un indicateur consistant. Aujourd’hui, l’évocation répétée d’une possible montée au nucléaire par les dirigeants et les médias occidentaux en dit long. Ils ne leur reste plus que cela, le nucléaire ; ils arrivent au bout du bout. Mais sur cette question, les classes dirigeantes occidentales n’ont pas encore saisi que la Russie dispose d’une forme de dissuasion intermédiaire, non nucléaire, contre laquelle ils ne peuvent rien : les missiles hypersoniques. Il suffirait d’une bordée de missiles hypersoniques pour pulvériser le pentagone et le centre de commandement de l’OTAN, même sans charge militaire, c’est-à-dire sans explosif à l’intérieur. La simple énergie cinétique de ces missiles serait suffisante [l’énergie cinétique est proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse. Ainsi un missile Kinzhal qui est trois fois plus lourd et douze fois plus rapide qu’un Tomawak possède une énergie cinétique 432 fois supérieure]. Espérons toutefois que les militaires du pentagone, qui eux, savent de quoi il s’agit, tempéreront les ardeurs bellicistes et suicidaires des fous-furieux de Washington.

      Sur le plan économique, l’effet boomerang des sanctions étasuniennes et européennes se met à produire des résultats au détriment des populations occidentales. Cette fois-ci, on ne peut pas dire que c’est la faute du méchant Poutine, mais plutôt à cause de la sublime intelligence autoproclamée et dévastatrice de nos propres dirigeants et experts en tout genre. Et cela ne fait que commencer. L’hiver sera rude !

      Sur le plan culturel, il va s’agir du retour à la réalité pour nos propagandistes de plateau qui vivent dans un monde virtuel et idéologique fait de fantasmes et d’injonctions et qui formatent l’opinion, quoique de moins en moins. Avec la fin de cette Sainte Inquisition médiatico-politicienne qui a tenté d’imposer son nouvel ordre moral appelé « politiquement correct » en vouant aux gémonies tous les sceptiques, tous les curieux [Les mêmes ont jadis brûlé les sorcières], le nouvel obscurantisme qui s’est mis en place depuis trois décennies au moins va laisser la place à un nouveau réalisme en attendant le moment du GRAND DEBRIEFING. Je n’entrerai pas dans le détail de tout ce que contient le « politiquement correct », chacun y trouvera ce qu’il cherche.

      Dernier acte, dernière scène

      Le général Hiver arrive, et ce général est russe. Napoléon et Hitler l’on appris à leurs dépends, mais un peu tard. Ainsi, pour mettre l’OTAN à genoux et reconquérir la Novorussia, la Russie s’apprête à lancer l’offensive décisive, avec le soutien du général Hiver. Rappelons que la Novorussia inclut toute la côte de la mer noire et qu’elle va jusqu’à la frontière de la Transnistrie. Elle avait été conquise sous Catherine-II au cours des guerres contre l’empire ottoman, entre 1768 et 1774. Elle fut donnée à l’Ukraine par Lénine en 1920, mais restait au sein de l’URSS… jusqu’à l’éclatement de celle-ci.

      Les manœuvres préparatoires à l’offensive décisive ont lieu : mobilisation, entraînement et déploiement de 300 000 réservistes, bombardements stratégiques sur les arrières (système électrique, centres opérationnels et logistiques militaires, nœuds de communication…), nomination d’un nouveau commandant de théâtre, le général Sergueï Sourovikine qui a fait ses preuves en Syrie.

      On peut même inclure dans ces manœuvres préparatoires la destruction du meilleur de l’armée de Kiev au cours des huit mois de guerre, mais il est vrai que cela a été grandement facilité par la stupidité et le cynisme des chefs militaires de l’OTAN à la manœuvre et de Zélenski lui-même.

      Cette offensive aura lieu sur tous les fronts, avec probablement une manœuvre de déception et un emploi ad’hoc de la guerre électronique. Dans ce domaine on en sait peu, sinon que la Russie a atteint un très haut niveau en la matière, probablement le plus haut. Mais en matière de guerre électronique, il faut être prudent. Quand on a utilisé une certaine forme de brouillage, si l’adversaire en a les moyens, et l’OTAN les a, il peut écouter, enregistrer et analyser les signaux afin de développer des contre-mesures. Ainsi, l’usage de la guerre électronique doit être adapté (ce qui est nécessaire mais pas plus), ciblé et intelligent. Il est fort probable que pour l’offensive décisive, la Russie va employer des moyens qu’elle n’a pas encore utilisé.

      Un monde s’effondre, un autre naît

      Nous assistons peut-être à la fin d’un cycle de quatre siècles. Dans son ouvrage « Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine » Carroll Quigley, s’appuyant sur d’importantes archives et grâce à un travail de bénédictin, explique comment les élites anglo-saxonnes ont élaboré, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux États-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street. Elle a émergé dans un monde déjà préparé par un système financier et bancaire qui s’était développé depuis la fin du XIVe siècle afin, au départ, de financer les expéditions vers les Amériques. Ce long processus est très bien expliqué par Paul Grignon dans un film d’animation de 52 minutes « L’argent dette ». C’est ce monde là qui est en train de disparaître, et avec lui la toute puissance du dollar et la fin de la domination anglo-américaine sur le monde, en particulier dans le domaine monétaire. La mission des portes-avions américains était d’imposer le dollar au reste du monde. C’est fini !

      On peut même se poser des questions sur l’avenir de la monarchie britannique.

      En parallèle, depuis 2017 véritablement, se construit à l’Est une volonté de développer de nouvelles relations internationales fondées sur la souveraineté des nations, et donc sur la garantie de sécurité pour toutes les nations.

      Les chemins que prennent l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et les BRICS illustrent l’attrait de plus en plus grand des pays autres que ceux du BAO, c’est-à-dire plus de 80 % de l’humanité, pour ces organisations et ce qu’elles proposent. La dernière réunion de Samarcande en est une illustration magistrale. Les exemples de cet attrait sont nombreux et plus ou moins furtifs. Du reste, moins ils deviennent furtifs, mieux ils illustrent la bascule en train de se produire. Pour ne citer qu’un exemple, l’attitude du roi d’Arabie Saoudite envers le président des États-Unis en dit long ; cela n’aurait jamais pu avoir lieu il y a dix ans. En Afrique, en Amérique latine, au proche et moyen Orient, en Asie du sud-est, tous les peuples attendent leur libération. Il y a moult signaux faibles partout dans le monde, et depuis longtemps déjà. Si on les perçoit, on n’est alors pas surpris quand ils deviennent des signaux fort puis des actes. La fin est inéluctable, quelque soit le chemin suivi.

      L’hiver sera rude pour nous, mais possiblement, l’été prochain sera lumineux.

      Régis Chamagne

      NB : j’écris peu sur mon blog. Certains me le reprochent. Mais j’ai choisi d’écrire sous l’angle du changement de paradigme géopolitique. Cela demande du temps de réflexion afin de présenter mes analyses de la façon la plus intelligible possible, et surtout, j’écris quand c’est utile, pour ne pas trop me répéter. Ainsi je ne commente pas les opérations militaires au niveau tactique ni même opératif ; certains le font excellemment bien et c’est tant mieux.




      Nouvelle note sur les manifestations

      Par Joseph Stroberg

      Plus d’un an après Note sur les manifestations sous le règne du NOM, un bref rappel sur les forces en présence :

      Du côté du Nouvel Ordre Mondial

      Celui qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle les gens

      Du côté des gens ordinaires




      Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin

      [Source : donbass-insider.com]

      Le 27 octobre 2022, lors du forum de discussions du Club Valdaï, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé un discours fort, lors duquel il a annoncé que la période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, et que le monde se trouve à un tournant historique. Voici la traduction complète en français de son discours.


      Chers participants à la session plénière ! Mesdames et Messieurs ! Mes amis !

      J’ai eu un petit aperçu des discussions qui ont eu lieu ici les jours précédents — très intéressantes et instructives. J’espère que vous n’avez pas regretté de venir en Russie et de communiquer entre vous.

      Je suis heureux de vous voir tous ici.

      Au Club Valdaï, nous avons parlé à plusieurs reprises des changements — des changements sérieux et importants — qui se sont déjà produits et qui se produisent dans le monde, des risques associés à la dégradation des institutions mondiales, à l’érosion des principes de sécurité collective, à la substitution du droit international par de soi-disant règles — je veux dire, on comprend qui les a établies, mais ce n’est peut-être pas précis — dont on ne sait généralement pas qui les a établies, quels sont les fondements de ces règles, et ce qu’elles contiennent.

      Apparemment, il y a seulement une tentative d’établir une règle afin que ceux qui sont au pouvoir — nous avons parlé aujourd’hui des autorités, je parle du pouvoir mondial — puissent vivre sans aucune règle et être autorisés à faire ce qu’ils veulent, à s’en tirer comme ils veulent. Ce sont, en fait, ces règles que l’on nous répète sans cesse, comme on dit, dont on parle sans cesse.

      La valeur des discussions de Valdaï réside dans le fait qu’une variété d’évaluations et de prévisions ont été faites. La vie elle-même, l’examinateur le plus strict et le plus objectif — la vie — montre à quel point elles étaient exactes. Cela montre à quel point nos discussions préparatoires étaient précises les années précédentes.

      Hélas, les événements ont jusqu’à présent continué à suivre le scénario négatif dont nous avons parlé de nombreuses fois lors des réunions précédentes. En outre, ces événements se sont transformés en une crise systémique de grande ampleur, non seulement dans la sphère politico-militaire, mais aussi dans les sphères économique et humanitaire.

      Ce qu’on appelle l’Occident — conventionnellement, bien sûr, il n’y a pas d’unité là-dedans — il est clair que c’est un conglomérat très complexe, néanmoins disons que cet Occident a fait un certain nombre de pas vers l’aggravation ces dernières années et surtout ces derniers mois. En fait, ils jouent toujours pour aggraver la situation, il n’y a rien de nouveau ici non plus. Il s’agit notamment de l’incitation à la guerre en Ukraine, des provocations autour de Taïwan et de la déstabilisation des marchés alimentaires et énergétiques mondiaux. Ce dernier point, bien sûr, n’a pas été fait exprès, il n’y a aucun doute là-dessus, mais en raison d’un certain nombre d’erreurs systémiques commises précisément par les autorités occidentales que j’ai déjà mentionnées. Et comme nous pouvons le voir maintenant, la destruction des gazoducs paneuropéens s’est également ajoutée à cela. C’est la chose la plus scandaleuse qui soit, mais nous sommes néanmoins témoins de ces tristes événements.

      Le pouvoir sur le monde est précisément ce sur quoi l’Occident susmentionné a parié. Mais ce jeu est assurément un jeu dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur identité et leur singularité, et n’accorde aucune valeur aux intérêts des autres États. Du moins si cela n’est pas explicitement déclaré comme un déni, c’est néanmoins ce qui est fait dans la pratique. Personne, à l’exception de ceux qui formulent les règles que j’ai mentionnées, n’a le droit de développer sa propre identité : tous les autres doivent être « passés au peigne fin » en fonction de ces mêmes règles.

      Dans ce contexte, je rappelle les propositions de la Russie aux partenaires occidentaux sur l’instauration de la confiance et la construction d’un système de sécurité collective. En décembre de l’année dernière, elles ont une fois de plus été simplement écartées.

      Mais dans le monde d’aujourd’hui, rester assis n’est pas une option. Ceux qui sèment le vent récolteront, comme on dit, la tempête. La crise est vraiment devenue mondiale, elle touche tout le monde. Il ne faut pas se faire d’illusions.

      L’humanité a maintenant essentiellement deux choix : soit continuer à accumuler les problèmes qui nous anéantiront inévitablement, soit essayer de trouver ensemble des solutions, certes imparfaites, mais réalisables et susceptibles de rendre notre monde plus stable et plus sûr.

      Vous savez, j’ai toujours cru et je continue de croire au pouvoir du bon sens. Je suis donc convaincu que, tôt ou tard, les nouveaux centres de l’ordre mondial multipolaire et l’Occident devront commencer à parler d’un avenir commun pour nous, sur un pied d’égalité, et le plus tôt sera le mieux. Dans ce contexte, je voudrais souligner quelques points importants pour nous tous.

      Les événements actuels ont éclipsé les questions environnementales — curieusement, c’est par là que je voudrais commencer. Les questions relatives au changement climatique ne sont plus en tête des priorités. Mais ces défis fondamentaux n’ont pas disparu, ils ne vont nulle part, ils ne font que croître.

      L’une des conséquences les plus dangereuses du dérèglement écologique est la réduction de la biodiversité dans la nature. Et j’en viens maintenant au sujet principal pour lequel nous sommes tous réunis : l’autre diversité — culturelle, sociale, politique, civilisationnelle — est-elle moins importante ?

      Dans le même temps, la réduction, l’effacement de toutes les différences est devenu presque l’essence de l’Occident moderne. Qu’est-ce qui se cache derrière cette réduction ? C’est d’abord la disparition du potentiel créatif de l’Occident lui-même et la volonté de freiner, de bloquer le libre développement des autres civilisations.

      Bien sûr, il y a là aussi un intérêt mercantile direct : en imposant leurs valeurs, leurs stéréotypes de consommation, leur uniformisation, nos adversaires — je les appellerai ainsi sans ambages — tentent d’élargir les marchés de leurs produits. Tout est très primitif à la fin sur ce morceau. Ce n’est pas un hasard si l’Occident prétend que sa culture et sa vision du monde doivent être universelles. S’ils ne le disent pas directement — bien qu’ils le disent souvent aussi directement — mais s’ils ne le disent pas directement, ils se comportent et insistent sur le fait que, par le jeu de la vie, leurs politiciens insistent sur le fait que ces mêmes valeurs doivent être acceptées inconditionnellement par tous les autres participants aux interactions internationales.

      Voici une citation du célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard. En 1978, il notait que l’Occident était caractérisé par un « aveuglement persistant de supériorité » — qui perdure encore aujourd’hui — qui « soutient l’idée que toutes les vastes régions de notre planète devraient se développer et être dominées par les systèmes occidentaux actuels… ». 1978. Rien n’a changé.

      Au cours du dernier demi-siècle, cet aveuglement dont parlait Soljenitsyne — de nature ouvertement raciste et néocoloniale — est devenu tout simplement hideux, surtout depuis que le monde dit unipolaire a vu le jour. Que voulez-vous que je réponde à ça ? La confiance en son infaillibilité est un état très dangereux : il n’y a qu’un pas à franchir pour que les « infaillibles » eux-mêmes puissent simplement détruire ceux qu’ils n’aiment pas. Comme on dit, « effacer » — réfléchissons au moins à la signification de ce mot.

      Même au plus fort de la guerre froide, au plus fort de la confrontation des systèmes, des idéologies et des rivalités militaires, il n’est venu à l’idée de personne de nier l’existence même de la culture, de l’art et de la science de ses adversaires. Cela n’a effleuré personne ! Oui, certaines restrictions ont été imposées aux relations éducatives, scientifiques, culturelles et, malheureusement, également aux relations sportives. Néanmoins, les dirigeants soviétiques et américains de l’époque ont compris que la sphère humanitaire devait être traitée avec délicatesse, en étudiant et en respectant l’adversaire et en lui empruntant parfois quelque chose afin de préserver, au moins pour l’avenir, une base de relations raisonnables et fructueuses.

      Et que se passe-t-il maintenant ? Les nazis en étaient venus à brûler des livres en leur temps, et maintenant, les « libéraux et progressistes » occidentaux en sont arrivés à interdire Dostoïevski et Tchaïkovski. La soi-disant culture de l’effacement, mais qui est en fait — nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises — une véritable suppression de la culture, prive de toute vie et de toute créativité et ne permet pas à la libre pensée de se développer dans aucun domaine : ni en économie, ni en politique, ni en culture.

      L’idéologie libérale elle-même a changé au point d’être méconnaissable aujourd’hui. Alors que le libéralisme classique comprenait à l’origine la liberté de chacun comme la liberté de dire ce que l’on veut, de faire ce que l’on veut, dès le XXe siècle, les libéraux ont commencé à dire que la société dite ouverte avait des ennemis — il s’avère que la société ouverte a des ennemis — et que la liberté de ces ennemis peut et doit être restreinte, voire abolie. Ils ont maintenant atteint le point d’absurdité où tout point de vue alternatif est déclaré comme de la propagande subversive et une menace pour la démocratie.

      Tout ce qui sort de Russie est un « complot du Kremlin ». Mais regardez-vous ! Sommes-nous vraiment si tout-puissants ? Toute critique de nos adversaires — toute ! — est perçue comme un « complot du Kremlin », « la main du Kremlin ». C’est absurde. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Utilisez votre cerveau, exprimez quelque chose de plus intéressant, présentez votre point de vue d’une manière plus conceptuelle. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le compte des intrigues du Kremlin.

      Tout ceci a été prophétiquement prédit par Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski au XIXe siècle. L’un des personnages de son roman Les Possédés, le nihiliste Chigaliov, a décrit l’avenir radieux qu’il imaginait : « Je quitte une liberté sans limites pour aboutir à un despotisme sans limites », ce qui, soit dit en passant, est ce à quoi nos adversaires occidentaux ont fini par adhérer. L’autre personnage du roman, Piotr Verkhovenski, lui fait écho en déclarant que la trahison, la délation et l’espionnage sont nécessaires partout, que la société n’a pas besoin de talents et de capacités supérieures : « Cicéron a la langue coupée, Copernic a les yeux crevés, Shakespeare est lapidé à mort ». Voilà où en sont nos adversaires occidentaux. Qu’est-ce que c’est, sinon une culture occidentale moderne de l’effacement ?

      Les penseurs étaient grands, et je suis reconnaissant, je vais être honnête, à mes assistants qui ont trouvé ces citations.

      Que pouvons-nous répondre à cela ? L’histoire remettra sûrement tout à sa place et annulera non pas les plus grandes œuvres des génies universellement reconnus de la culture mondiale, mais ceux qui, aujourd’hui, pour une raison quelconque, ont décidé qu’ils avaient le droit de disposer de cette culture mondiale à leur guise. La vanité de tels personnages est hors norme, comme on dit, mais dans quelques années, personne ne se souviendra de leur nom. Et Dostoïevski survivra, tout comme Tchaïkovski et Pouchkine, n’en déplaise à certains.

      Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.

      Je voudrais ici évoquer un autre philosophe russe — Alexandre Alexandrovitch Zinoviev, dont nous célébrerons le centenaire dans quelques jours à peine, le 29 octobre. Il y a plus de 20 ans, il a déclaré que pour la survie de la civilisation occidentale au niveau atteint par celle-ci, « la planète entière en tant qu’environnement d’existence est nécessaire, toutes les ressources de l’humanité sont nécessaires ». C’est ce à quoi ils prétendent, tout ce qu’il y a.

      De plus, dans ce système, l’Occident a d’abord pris une énorme avance, car il a développé ses principes et ses mécanismes — comme aujourd’hui ces principes dont on parle sans cesse et qui sont un incompréhensible « trou noir » : ce qu’il est — personne ne le sait. Mais dès que non pas les pays occidentaux, mais d’autres États ont commencé à bénéficier de la mondialisation, et nous parlons bien sûr en premier lieu des grands États asiatiques, l’Occident a immédiatement modifié ou annulé de nombreuses règles. Et les principes dits sacrés du libre-échange, de l’ouverture économique, de l’égalité de concurrence, voire du droit de propriété, ont été soudainement et complètement oubliés. Dès que quelque chose devenait rentable pour eux, ils changeaient les règles à la volée, au fur et à mesure de la partie.

      Ou un autre exemple de la substitution de concepts et de significations. Pendant des années, les idéologues et les politiciens occidentaux ont répété au monde entier qu’il n’y avait pas d’alternative à la démocratie. Il est vrai qu’ils parlaient du modèle occidental, dit libéral, de démocratie. Ils ont rejeté toutes les autres variantes et formes de démocratie avec mépris et — je tiens à le noter — du bout des lèvres, avec arrogance. Cette façon de faire s’est structurée depuis longtemps, depuis l’époque coloniale : le reste du monde est considéré comme des personnes de seconde catégorie et seuls eux-mêmes sont exceptionnels. Il en a été ainsi pendant des siècles et cela continue encore aujourd’hui.

      Mais aujourd’hui, la grande majorité de la communauté mondiale exige la démocratie dans les affaires internationales et n’accepte aucune forme de diktat autoritaire de pays individuels ou de groupes d’États. Qu’est-ce que c’est, sinon l’application directe des principes de la démocratie au niveau des relations internationales ?

      Et quelle est la position de l’Occident « civilisé » — entre guillemets — ? Si vous êtes démocrates, vous devriez apparemment accueillir favorablement ce désir naturel de liberté pour des milliards de personnes — mais non ! L’Occident appelle cela la mise à mal de l’ordre libéral, fondé sur des règles, lance des guerres économiques et commerciales, des sanctions, des boycotts, des révolutions de couleur, prépare et mène toutes sortes de coups d’État.

      L’un d’eux a conduit aux conséquences tragiques en Ukraine en 2014 — ils l’ont soutenu, disant même combien d’argent a été dépensé pour le coup d’État. De manière générale, ils sont juste fous, ils n’ont honte de rien. Ils ont tué Soleimani, un général iranien. Vous pouvez traiter Soleimani comme vous voulez, mais c’était un représentant officiel d’un autre pays ! Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et ont dit : oui, nous l’avons fait. De quoi s’agit-il ? Où vivons-nous ?

      Washington, comme à son habitude, continue de qualifier l’ordre mondial actuel de libéral américain, mais en fait, chaque jour, ce fameux « ordre » amplifie le chaos et, j’ajouterais, devient de plus en plus intolérant envers les pays occidentaux eux-mêmes, envers leurs tentatives de faire preuve d’une quelconque indépendance. Tout est supprimé jusqu’à la racine, et des sanctions sont imposées à leurs propres alliés — sans honte ! Et ces derniers acceptent tout, la tête baissée.

      Par exemple, les propositions des parlementaires hongrois en juillet visant à inscrire dans le traité de l’UE un engagement en faveur des valeurs et de la culture chrétiennes européennes n’ont même pas été perçues comme une fronde, mais comme un sabotage hostile direct. Qu’est-ce que c’est ? Comment le comprendre ? Oui, certains peuvent aimer ça, d’autres non.

      En Russie, une culture unique d’interaction entre toutes les religions du monde s’est développée depuis plus de mille ans. Il n’y a pas besoin d’effacer quoi que ce soit : ni les valeurs chrétiennes, ni les valeurs islamiques, ni les valeurs juives. D’autres religions du monde sont présentes dans notre pays. Nous devrions simplement nous traiter mutuellement avec respect. Dans de nombreuses régions de notre pays — je le sais de première main — les gens sortent ensemble, célèbrent les fêtes chrétiennes, islamiques, bouddhistes et juives, et le font avec enthousiasme, se félicitant et se congratulant les uns les autres.

      Mais pas ici. Pourquoi pas ? Au moins, on en parlerait. Incroyable !

      Tout ceci est sans exagération non pas même une crise systémique, mais une crise doctrinale du modèle néolibéral d’ordre mondial à l’américaine. Ils n’ont aucune idée de création et de développement positif, ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur domination.

      Je suis convaincu que la véritable démocratie dans un monde multipolaire présuppose avant tout la possibilité pour toute nation, je tiens à le souligner, toute société, toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système sociopolitique. Si les États-Unis et l’Union européenne ont ce droit, les pays asiatiques, les États islamiques, les monarchies du golfe Persique et les États des autres continents l’ont aussi. Bien sûr, notre pays, la Russie, a également ce droit, et personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société nous devons construire et sur quels principes.

      La menace directe pour le monopole politique, économique et idéologique de l’Occident est que des modèles sociaux alternatifs peuvent émerger dans le monde — plus efficaces, je tiens à le souligner, plus efficaces dans le monde d’aujourd’hui, plus brillants, plus attrayants que ce que nous avons. Mais de tels modèles vont se développer — c’est inévitable. D’ailleurs, les politologues américains, les experts, ils écrivent précisément à ce sujet. Il est vrai que les autorités ne les écoutent pas encore beaucoup, même si elles ne peuvent s’empêcher de voir ces idées exprimées dans les pages des revues de sciences politiques et dans les débats.

      Le développement doit se faire dans le cadre du dialogue des civilisations, sur la base de valeurs spirituelles et morales. Oui, les différentes civilisations ont une compréhension différente de l’homme, de sa nature — elle n’est souvent différente qu’en apparence, mais toutes reconnaissent la dignité suprême et l’essence spirituelle de l’homme. Et ce qui est extrêmement important, c’est le terrain commun, la base commune sur laquelle nous pouvons certainement construire, et devons construire, notre avenir.

      Qu’est-ce que je veux souligner ici ? Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats auxquels tout le monde devrait adhérer. Bien sûr que non. Elles se distinguent des valeurs dites néolibérales en ce qu’elles sont uniques dans chaque cas, car elles sont issues de la tradition d’une société particulière, de sa culture et de son expérience historique. Par conséquent, les valeurs traditionnelles ne peuvent être imposées à quiconque — elles doivent simplement être respectées, en chérissant ce que chaque nation a choisi depuis des siècles.

      Telle est notre conception des valeurs traditionnelles, et cette approche est partagée et acceptée par la majorité de l’humanité. Les sociétés traditionnelles d’Orient, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Eurasie constituent la base de la civilisation mondiale.

      Le respect des spécificités des peuples et des civilisations est dans l’intérêt de tous. En fait, c’est aussi dans l’intérêt de ce que l’on appelle l’Occident. Perdant sa suprématie, il devient rapidement une minorité sur la scène mondiale. Et bien sûr, le droit de cette minorité occidentale à sa propre identité culturelle, bien sûr, je tiens à le souligner, doit être garanti, il doit être traité avec respect, mais, je tiens à le souligner, sur un pied d’égalité avec les droits de tous les autres.

      Si les élites occidentales croient qu’elles pourront introduire dans l’esprit de leurs peuples, de leurs sociétés, de nouvelles tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la gay pride, alors qu’il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu’ils veulent ! Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, c’est d’exiger que les autres suivent la même direction.

      Nous pouvons constater que les pays occidentaux connaissent des processus démographiques, politiques et sociaux complexes. Bien sûr, il s’agit d’une affaire interne pour eux. La Russie n’intervient pas dans ces affaires et n’a pas l’intention de le faire — contrairement à l’Occident, nous ne nous mêlons pas des affaires des autres. Mais nous espérons que le pragmatisme prévaudra et que le dialogue de la Russie avec l’Occident authentique et traditionnel, ainsi qu’avec d’autres centres de développement égalitaire, sera une contribution importante à la construction d’un ordre mondial multipolaire.

      Je voudrais ajouter que la multipolarité est une réelle chance, et en fait, la seule chance pour cette même Europe de restaurer sa souveraineté politique et économique. Certes, nous comprenons tous, et c’est ce qu’on dit en Europe : aujourd’hui, la souveraineté juridique de l’Europe est — comment dire gentiment, pour ne froisser personne — sévèrement limitée.

      Le monde est intrinsèquement diversifié et les tentatives de l’Occident de faire entrer tout le monde dans un modèle unique sont objectivement vouées à l’échec.

      L’aspiration arrogante au leadership mondial, ou en fait au diktat, ou au maintien du leadership par le diktat, entraîne en fait un déclin de l’autorité internationale des dirigeants du monde occidental, y compris les États-Unis, et un manque croissant de confiance dans leur capacité à négocier en général. Un jour ils disent une chose et le lendemain une autre ; ils signent des documents et le lendemain ils refusent de les signer ; ils font ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune stabilité dans quoi que ce soit. On ne sait absolument pas comment les documents sont signés, ce qui a été dit, ce que l’on peut espérer.

      Alors qu’autrefois seuls quelques pays se permettaient d’argumenter avec l’Amérique et que cela faisait presque sensation, il est désormais courant que divers pays refusent les exigences infondées de Washington, même si celle-ci tente toujours de bousculer tout le monde. Une politique absolument erronée, qui ne mène nulle part, tout simplement. Laissez-les faire, c’est aussi leur choix.

      Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.

      Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme — de même que toutes les manifestations de xénophobie.

      Il faut simplement bien comprendre qu’il y a, comme je l’ai déjà dit, deux Occidents, au moins deux, ou peut-être plus, mais au moins deux : l’Occident des valeurs traditionnelles, tout d’abord chrétiennes, de la liberté, du patriotisme, de la richesse culturelle, et maintenant aussi des valeurs islamiques, parce qu’une partie importante de la population de nombreux pays occidentaux professe l’islam. Cet Occident est proche de nous dans un certain sens, à bien des égards nous avons des racines communes, voire ancestrales. Mais il existe un autre Occident — agressif, cosmopolite, néocolonial, agissant comme un outil pour les élites néolibérales. Bien sûr, la Russie ne supportera jamais les diktats de cet Occident.

      En 2000, après mon élection à la présidence, ce à quoi j’ai été confronté, je m’en souviendrai toujours — souvenez-vous du prix que nous avons payé pour détruire le nid de terroristes dans le Caucase du Nord, que l’Occident soutenait presque ouvertement à l’époque. Tous les adultes ici, la plupart d’entre vous présents dans cette salle comprennent ce dont je parle. Nous savons que c’est exactement ce qui s’est passé dans la pratique : soutien financier, politique et informationnel. Nous l’avons tous vécu.

      En outre, [l’Occident] a non seulement soutenu activement les terroristes sur le territoire russe, mais a aussi, à bien des égards, entretenu cette menace. Nous le savons. Néanmoins, une fois que la situation s’est stabilisée et que les principales bandes terroristes ont été vaincues, notamment grâce au courage du peuple tchétchène, nous avons décidé de ne pas revenir en arrière, de ne pas jouer les offensés, d’aller de l’avant, de nouer des relations même avec ceux qui travaillaient réellement contre nous, d’établir et de développer des relations avec tous ceux qui le souhaitaient, sur la base d’un bénéfice mutuel et du respect de l’autre.

      On pensait que c’était dans l’intérêt commun. La Russie, Dieu merci, a survécu à toutes les difficultés de cette époque, a résisté, s’est renforcée, a fait face au terrorisme interne et externe, a préservé son économie, a commencé à se développer et sa capacité de défense a commencé à s’améliorer. Nous avons essayé d’établir des relations avec les principaux pays occidentaux et avec l’OTAN. Le message était le même : cessons d’être des ennemis, vivons ensemble en tant qu’amis, engageons le dialogue, instaurons la confiance et, partant, construisons la paix. Nous étions absolument sincères, je tiens à le souligner, nous avions bien compris la complexité de ce rapprochement, mais nous nous dirigions vers cela.

      Et qu’avons-nous obtenu en réponse ? Nous avons, en somme, reçu un « non » dans tous les principaux domaines de coopération possible. Nous avons reçu une pression toujours plus forte sur nous et la création de foyers de tension près de nos frontières. Et quel est, si je puis me permettre, le but de cette pression ? Qu’est-ce que c’est ? C’est juste pour s’entraîner ? Bien sûr que non. L’objectif est de rendre la Russie plus vulnérable. L’objectif est de faire de la Russie un outil pour atteindre leurs propres objectifs géopolitiques.

      En fait, il s’agit d’une règle universelle : chacun est transformé en outil pour utiliser ces outils à ses propres fins. Et ceux qui ne se soumettent pas à cette pression, qui ne veulent pas être un tel outil — des sanctions sont introduites contre eux, toutes sortes de restrictions économiques leur sont imposées et contre eux, des coups d’État sont préparés ou, lorsque c’est possible, réalisés et ainsi de suite. Et au final, si rien ne peut être fait, l’objectif est le même : détruire, rayer de la carte politique. Mais il n’a pas été et ne sera jamais possible de déployer et de mettre en œuvre un tel scénario à l’égard de la Russie.

      Que pourrais-je ajouter ? La Russie ne défie pas les élites de l’Occident — elle défend simplement son droit d’exister et de se développer librement. En même temps, nous ne deviendrons pas nous-mêmes un nouvel hégémon. La Russie ne propose pas de remplacer l’unipolarité par la bipolarité, la tripolarité et ainsi de suite, la domination occidentale par la domination de l’Est, du Nord ou du Sud. Cela conduirait inévitablement à une nouvelle impasse.

      Et ici, je veux citer les paroles du grand philosophe russe Nikolaï Yakovlevitch Danilevski, qui croyait que le progrès ne consiste pas à aller dans une seule direction, comme certains de nos adversaires nous poussent à le faire — dans ce cas, le progrès cesserait rapidement, dit Danilevski — mais à « parcourir tout le champ, qui constitue le champ d’activité historique de l’humanité, dans toutes les directions ». Et il ajoute qu’aucune civilisation ne peut se vanter de représenter le point le plus élevé du développement.

      Je suis convaincu que seul le libre développement des pays et des peuples peut s’opposer à la dictature, que seul l’amour envers l’être humain comme envers le Créateur peut s’opposer à la dégradation des individus, et que seule la complexité épanouie des cultures et des traditions peut s’opposer à l’uniformisation et aux interdits primitifs.

      La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d’intégration, il existe effectivement des possibilités de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, être libre, particulier et juste.

      Ainsi, l’économie et le commerce mondiaux doivent devenir plus justes et plus ouverts. La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plates-formes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-ce possible ou non ? Bien sûr que c’est possible. Cela demandera beaucoup d’efforts, les efforts combinés de nombreux pays, mais c’est possible.

      Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. D’autant plus qu’en utilisant le dollar comme une arme, les États-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. Elles ont d’abord été dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis — d’un coup de patte — ils ont fait main basse sur nos réserves internationales.

      Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain — inévitablement. Cela dépend, bien sûr, de l’état des émetteurs de ces monnaies, de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire.

      En outre. Aujourd’hui, les nouveaux centres de développement mondial possèdent déjà des technologies et des développements scientifiques uniques dans toute une série de domaines et, dans de nombreux secteurs, peuvent concurrencer avec succès les entreprises multinationales occidentales.

      Il est évident que nous avons un intérêt commun, tout à fait pragmatique, pour un échange scientifique et technologique équitable et ouvert. Ensemble, chacun en profitera davantage que séparément. Les bénéfices devraient revenir à la majorité, et non à des sociétés individuelles super riches.

      Comment cela se passe-t-il aujourd’hui ? Si l’Occident vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, il ordonne de tuer les produits pharmaceutiques et les élevages nationaux, en fait, dans la pratique, tout se résume à cela ; s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif.

      Le développement technologique ne doit pas exacerber les inégalités mondiales, mais les réduire. C’est ainsi que la Russie a traditionnellement mis en œuvre sa politique technologique étrangère. Par exemple, en construisant des centrales nucléaires dans d’autres États, nous y créons simultanément des centres de compétence, nous formons du personnel national — nous créons une industrie, nous ne nous contentons pas de construire une entreprise, nous créons une industrie entière. En fait, nous donnons à d’autres pays la possibilité de réaliser une véritable percée dans leur développement scientifique et technologique, de réduire les inégalités et d’amener leur secteur énergétique à un nouveau niveau d’efficacité et de respect de l’environnement.

      Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables.

      Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation, l’imposition du modèle occidental au monde entier, l’intégration, au contraire, est le déblocage du potentiel de chaque civilisation au profit de l’ensemble, au profit de tous. Si le mondialisme est un diktat, c’est à cela que tout se résume en fin de compte, l’intégration est le développement conjoint de stratégies communes bénéfiques pour tous.

      Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces, par essence, constituent la base d’un ordre mondial multipolaire — une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux.

      L’unité du genre humain ne se construit pas par le « fais comme moi », « sois comme nous ». Elle est formée en tenant compte et en se fondant sur les opinions de tous, dans le respect de l’identité de chaque société et nation. C’est le principe sur lequel une interaction à long terme dans un monde multipolaire peut se développer.

      À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive.

      Permettez-moi de vous rappeler que la civilisation occidentale n’est pas la seule, même dans notre espace eurasien commun. En outre, la majorité de la population est concentrée précisément à l’est de l’Eurasie — où sont apparus les foyers des plus anciennes civilisations de l’humanité.

      La valeur et l’importance de l’Eurasie résident dans le fait que ce continent est un complexe autosuffisant qui possède des ressources gigantesques de toutes sortes et un potentiel énorme. Et plus nous nous efforçons d’accroître la connectivité de l’Eurasie, de créer de nouveaux moyens, de nouvelles formes de coopération, plus nous réalisons des progrès impressionnants.

      Les activités réussies de l’Union économique eurasienne, la croissance rapide de l’autorité et de l’influence de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les initiatives à grande échelle dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route », les plans de coopération multilatérale pour la mise en œuvre du corridor de transport Nord-Sud et de nombreux autres projets dans cette partie du monde, j’en suis sûr, marquent le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape dans le développement de l’Eurasie. Les projets d’intégration ne se contredisent pas, mais se complètent, bien sûr, s’ils sont réalisés par les pays voisins dans leur propre intérêt, plutôt que d’être introduits par des forces extérieures pour diviser l’espace eurasien et le transformer en une zone de confrontation entre blocs.

      Une partie intégrante de la Grande Eurasie pourrait être son extrémité occidentale, l’Europe. Cependant, nombre de ses dirigeants sont entravés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu’ils ne doivent pas participer à des entreprises sur un pied d’égalité avec les autres. Ils ne remarquent même pas qu’ils sont eux-mêmes devenus périphériques et qu’ils sont essentiellement devenus des vassaux, souvent sans droit de vote.

      Chers collègues !

      L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

      La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. Nous nous trouvons à un tournant historique. La décennie qui s’ouvre devant nous est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire, et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. C’est la contradiction majeure de la nouvelle ère. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi, selon les termes du classique.

      Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux ou d’une chaîne de conflits, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

      Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — construire une symphonie de la civilisation humaine.

      Je voudrais terminer ici en vous remerciant de la patience dont vous avez fait preuve en écoutant mon message.

      Merci beaucoup.

      Vladimir Poutine

      Source : Site officiel du Kremlin

      Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




      Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos

      [Source : reseauinternational.net]

      Par F. William Engdahl

      Il est important de comprendre qu’il n’y a pas une seule idée nouvelle ou originale dans le programme de la fameuse Grande Réinitialisation de Klaus Schwab pour le monde. Son programme de la Quatrième Révolution industrielle n’est pas non plus le sien, pas plus que sa prétention à avoir inventé la notion de capitalisme des parties prenantes n’est fondée. Klaus Schwab n’est guère plus qu’un agent de relations publiques habile pour un programme technocratique mondial, une unité corporatiste du pouvoir des entreprises avec le gouvernement, incluant l’ONU, un programme dont les origines remontent au début des années 1970, et même avant. La Grande Réinitialisation de Davos n’est qu’un plan actualisé d’une dictature dystopique mondiale sous le contrôle de l’ONU, dont l’élaboration remonte à plusieurs décennies. Les acteurs clés étaient David Rockefeller et son protégé, Maurice Strong.

      [Voir aussi :
      Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
      Racines nazies de la famille royale britannique ?
      La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
      La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
      La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
      D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
      Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
      Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
      Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
      Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
      Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
      Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
      Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
      Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
      Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
      Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
      La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
      L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
      LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
      Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
      La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
      Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
      Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
      Klaus Schwab de la lignée Rothschild
      Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
      Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
      Etc.
      D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes Réinitialisation, Klaus Schwab, Nouvel Ordre Mondial, Bill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]

      Au début des années 1970, il n’y avait sans doute personne de plus influent dans la politique mondiale que feu David Rockefeller, alors surtout connu comme président de la Chase Manhattan Bank.

      Créer le nouveau paradigme

      À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les cercles internationaux directement liés à David Rockefeller ont lancé un éventail éblouissant d’organisations d’élite et de groupes de réflexion. Parmi ces organisations, citons le Club de Rome, le 1001 : A Nature Trust, lié au World Wildlife Fund (WWF), la conférence de Stockholm des Nations unies sur la Journée de la Terre, l’étude du MIT intitulée « Limits to Growth » et la Commission trilatérale de David Rockefeller.

      Le Club de Rome

      En 1968, David Rockefeller a fondé un groupe de réflexion néo-malthusien, le Club de Rome, avec Aurelio Peccei et Alexander King. Aurelio Peccei, était un cadre supérieur de la société automobile Fiat, propriété de la puissante famille italienne Agnelli. Gianni Agnelli de Fiat était un ami intime de David Rockefeller et un membre du comité consultatif international de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. Agnelli et David Rockefeller étaient des amis proches depuis 1957. Agnelli est devenu un membre fondateur de la Commission trilatérale de David Rockefeller en 1973. Alexander King, chef du programme scientifique de l’OCDE, était également consultant auprès de l’OTAN. C’était le début de ce qui allait devenir le mouvement néo-malthusien « les gens polluent ».

      En 1971, le Club de Rome a publié un rapport profondément erroné, « Limits to Growth » (Les limites de la croissance), qui prédisait la fin de la civilisation telle que nous la connaissions en raison de la croissance rapide de la population, associée à des ressources fixes comme le pétrole. Le rapport concluait que sans changements substantiels dans la consommation des ressources, « le résultat le plus probable sera un déclin plutôt soudain et incontrôlable à la fois de la population et de la capacité industrielle ». Il s’appuyait sur des simulations informatiques bidon réalisées par un groupe d’informaticiens du MIT. Il énonçait une prédiction audacieuse : « Si les tendances actuelles de croissance de la population mondiale, de l’industrialisation, de la pollution, de la production alimentaire et de l’épuisement des ressources se poursuivent sans changement, les limites de la croissance sur cette planète seront atteintes au cours des cent prochaines années ». C’était en 1971. En 1973, Klaus Schwab, lors de sa troisième réunion annuelle des chefs d’entreprise à Davos, a invité Peccei à Davos pour présenter « Limits to Growth » aux chefs d’entreprise réunis.

      En 1974, le Club de Rome a déclaré avec audace : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’homme ». Puis : « Le monde est confronté à un ensemble sans précédent de problèmes mondiaux interdépendants, tels que la surpopulation, les pénuries alimentaires, l’épuisement des ressources non renouvelables (pétrole), la dégradation de l’environnement et la mauvaise gouvernance ». Ils ont fait valoir que :

      « Une restructuration “horizontale” du système mondial est nécessaire… des changements radicaux dans la strate normative — c’est-à-dire dans le système de valeurs et les objectifs de l’homme — sont nécessaires pour résoudre les crises énergétique, alimentaire et autres, c’est-à-dire que des changements sociaux et des changements dans les attitudes individuelles sont nécessaires pour que la transition vers une croissance organique ait lieu. »

      Dans son rapport de 1974, « Mankind at the Turning Point » (L’humanité à la croisée des chemins), le Club de Rome affirme en outre que :

      « L’interdépendance croissante entre les nations et les régions doit alors se traduire par une diminution de l’indépendance. Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d’elles renonce à une partie de sa propre indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Le moment est venu d’élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial fondé sur une répartition mondiale de toutes les ressources finies et un nouveau système économique mondial.

      Telle était la formulation initiale de l’Agenda 21 de l’ONU, de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation de Davos en 2020.

      David Rockefeller et Maurice Strong

      L’organisateur de loin le plus influent du programme de « croissance zéro » de Rockefeller au début des années 1970 était l’ami de longue date de David Rockefeller, un pétrolier milliardaire nommé Maurice Strong. Le Canadien Maurice Strong a été l’un des principaux propagateurs de la théorie scientifiquement frauduleuse selon laquelle les émissions de CO2 d’origine humaine provenant des véhicules de transport, des centrales au charbon et de l’agriculture sont à l’origine d’une hausse spectaculaire et accélérée de la température mondiale qui menace « la planète », ce que l’on appelle le réchauffement de la planète.

      En tant que président de la conférence de Stockholm des Nations unies organisée en 1972 à l’occasion de la Journée de la Terre, Strong a promu un programme de réduction de la population et d’abaissement du niveau de vie dans le monde entier afin de “sauver l’environnement”. Strong a énoncé son programme écologiste radical : “Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité de provoquer cela ?” C’est ce qui se passe actuellement sous le couvert d’une pandémie mondiale hyper médiatisée.

      Strong était un choix curieux pour diriger une initiative majeure de l’ONU visant à mobiliser l’action sur l’environnement, car sa carrière et sa fortune considérable s’étaient construites sur l’exploitation du pétrole, comme un nombre inhabituel des nouveaux défenseurs de la « pureté écologique », tels que David Rockefeller ou Robert O. Anderson de l’Aspen Institute ou John Loudon de Shell.

      Strong avait rencontré David Rockefeller en 1947 alors qu’il était un jeune Canadien de dix-huit ans ayant abandonné ses études secondaires et, à partir de ce moment-là, sa carrière est devenue liée au réseau de la famille Rockefeller. Grâce à sa nouvelle amitié avec David Rockefeller, Strong, à l’âge de 18 ans, se voit confier un poste clé aux Nations Unies sous la direction du trésorier de l’ONU, Noah Monod. Les fonds de l’ONU sont gérés de manière assez pratique par la Chase Bank de Rockefeller. C’était un exemple typique du modèle de “partenariat public-privé” que Strong allait déployer — le gain privé du gouvernement public.

      Dans les années 1960, Strong était devenu président de l’énorme conglomérat énergétique et compagnie pétrolière de Montréal connu sous le nom de Power Corporation, alors propriété de l’influent Paul Desmarais. Power Corporation aurait également été utilisée comme caisse noire politique pour financer les campagnes de certains politiciens canadiens tels que Pierre Trudeau, le père de Justin Trudeau, le protégé de Davos, selon la chercheuse d’investigation canadienne Elaine Dewar (Elaine Dewar, op cit. p. 269-271).

      Sommet de la Terre I et Sommet de la Terre de Rio

      En 1971, Strong est nommé sous-secrétaire des Nations unies à New York et secrétaire général de la conférence du Jour de la Terre, la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain (Sommet de la Terre I), qui se tiendra à Stockholm, en Suède. Cette année-là, il est également nommé administrateur de la Fondation Rockefeller, qui finance le lancement du projet de Journée de la Terre à Stockholm (Elaine Dewar, op. cit. p.277). À Stockholm, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) est créé avec Strong à sa tête.

      En 1989, Strong est nommé par le secrétaire général des Nations unies à la tête de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement de 1992 ou CNUED (« Sommet de la Terre de Rio II »). Il y a supervisé la rédaction des objectifs de l’ONU en matière d’« environnement durable », l’Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Strong, qui était également membre du conseil d’administration du WEF de Davos, s’était arrangé pour que Schwab soit l’un des principaux conseillers du Sommet de la Terre de Rio.

      En tant que secrétaire général de la conférence de l’ONU à Rio, Strong a également commandé au Club de Rome un rapport intitulé « La première révolution mondiale », rédigé par Alexander King, qui admettait que l’affirmation du réchauffement de la planète par le CO2 n’était qu’une ruse inventée pour forcer le changement :

      « L’ennemi commun de l’humanité est l’homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine et d’autres choses semblables feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention de l’homme, et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ».

      Le délégué du président Clinton à Rio, Tim Wirth, a admis la même chose en déclarant : « Nous devons nous occuper de la question du réchauffement de la planète. Même si la théorie du réchauffement climatique est fausse, nous ferons ce qu’il faut en termes de politique économique et de politique environnementale »1.

      À Rio, Strong a introduit pour la première fois l’idée manipulatrice de « société durable » définie par rapport à cet objectif arbitraire d’élimination du CO2 et des autres gaz dits à effet de serre. L’Agenda 21 est devenu l’Agenda 2030 en septembre 2015 à Rome, avec la bénédiction du Pape, avec 17 objectifs « durables ». Il déclare entre autres :

      “La terre, en raison de sa nature unique et du rôle crucial qu’elle joue dans l’établissement humain, ne peut être traitée comme un actif ordinaire, contrôlé par des individus et soumis aux pressions et aux inefficacités du marché. La propriété foncière privée est également un instrument principal d’accumulation et de concentration des richesses et contribue donc à l’injustice sociale… La justice sociale, la rénovation et le développement urbains, la fourniture de logements décents et de conditions saines pour la population ne peuvent être atteints que si la terre est utilisée dans l’intérêt de la société dans son ensemble”.

      En bref, la propriété foncière privée doit être socialisée pour « la société dans son ensemble », une idée bien connue à l’époque de l’Union soviétique, et un élément clé de la Grande Réinitialisation de Davos.

      À Rio en 1992, où il était président et secrétaire général, Strong a déclaré :

      « Il est clair que les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée – impliquant une forte consommation de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de plats préparés, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, de la climatisation des maisons et des lieux de travail, et de logements en banlieue – ne sont pas durables ».

      Strong n’a pas tenu compte de son propre appel. Ce que Strong n’a pas dit à ses alliés écologistes à Rio, c’est qu’il avait également fait un achat important de la Colorado Land and Cattle Company, auprès du marchand d’armes saoudien et actif de la CIA, Adnan Khashoggi.

      À cette époque, Strong était au cœur de la transformation de l’ONU en un véhicule permettant d’imposer furtivement un nouveau fascisme technocratique mondial, en utilisant des avertissements alarmants sur l’extinction de la planète et le réchauffement climatique, en fusionnant les agences gouvernementales avec le pouvoir des entreprises dans un contrôle non élu de presque tout, sous le couvert frauduleux de la « durabilité ». En 1997, Strong a supervisé la création du plan d’action qui a suivi le Sommet de la Terre, l’Évaluation de la diversité mondiale, un plan directeur pour le déploiement d’une Quatrième Révolution industrielle, un inventaire de toutes les ressources de la planète, la façon dont elles seraient contrôlées et comment cette révolution serait réalisée.

      À cette époque, Strong était co-président du Forum économique mondial de Davos de Klaus Schwab. En 2015, à la mort de Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, a écrit : “Il était mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami ; un conseiller indispensable ; et, pendant de nombreuses années, un membre de notre conseil de fondation”.

      Manifest Destiny : Democracy as Cognitive Dissonance

      Avant d’être contraint de quitter l’ONU en disgrâce à la suite d’un scandale de corruption lié au programme « Food-for-Oil » en Irak, Strong était membre du Club de Rome, administrateur de l’Aspen Institute, administrateur de la Fondation Rockefeller et de la Fondation Rothschild. Strong était également directeur du Temple occulte de la compréhension du Lucifer Trust (alias Lucis Trust), situé dans la cathédrale Saint-Jean-le-Dieu de New York, « où les rituels païens consistent notamment à escorter les moutons et le bétail jusqu’à l’autel pour la bénédiction ». Ici, le vice-président Al Gore a prononcé un sermon, tandis que les fidèles se dirigeaient vers l’autel avec des bols de compost et des vers… ».

      Telle est l’origine sombre du programme de la Grande Réinitialisation de Schwab, selon lequel nous devrions manger des vers et ne pas avoir de propriété privée afin de « sauver la planète ». Ce programme est sombre, dystopique et destiné à éliminer des milliards d’« humains ordinaires ».

      source : F. William Engdahl

      traduction Réseau International




      Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

      [Source : lemediaen442.fr]

      Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


      “Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

      Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

      Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

      La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

      Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

       

      Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

      Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

      Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

      Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

      « L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

      Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

      Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

      “Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

      Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

      Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

      Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

      [Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
      (Quelques vidéos en ordre chronologique) :
      Résilience et Résistance pour la France
      Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
      Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
      Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
      Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
      Lancement de la BFL — Banque de France Libre
      Quelle souveraineté sans liberté ?
      Les Francs Libres sont prêts]

      La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

      Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

      Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

      « Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

      Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

      Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

      De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

      Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

      « Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

      Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

      Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

      Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

      Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

      Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

      Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

      Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

      « Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

      Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

      Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

      Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

      Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

      « La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

      Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

      Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

      Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

      « Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

      Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

      Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

      Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

      Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




      Coup d’État planétaire, le livre qui annonçait le Great Reset en 2019, en lecture libre

      [Source : lilianeheldkhawam.com]

      [Voir aussi, le premier tome de la trilogie :
      Dépossession]

      Par Liliane Held-Khawam

      Chers amis lecteurs,

      Après le succès de la diffusion de Dépossession en libre accès, voici la suite indispensable : Coup d’État planétaire. Ce livre est la suite de Dépossession et je le mets lui aussi en libre accès.

      Je rappelle que ce livre a été publié en septembre 2019, soit plusieurs mois AVANT le Covid-circus. Or, il y est soigneusement décrit les bases contractuelles (Traités supragouvernementaux) qui devaient aboutir à un RESET de l’ordre planétaire. Exemples:

      1.- Avant-propos :

      Aux dernières nouvelles, les banques centrales se ruent sur l’achat d’or physique. En tête de celles-ci on trouve la Russie, dont le premier vice-gouverneur de sa banque centrale, Dmitry Tulin, disait en 2018 que l’or, était « une garantie à 100% contre les risques juridiques et politiques ».  Zerohedge relayait en mai de la même année l’information selon laquelle la totalité de l’or turc avait été rapatrié en Turquie suite aux tensions que le pays connaissait au niveau de sa politique américaine(([1] « Turkey Repatriates All Gold From The US In Attempt To Ditch The Dollar», zerohedge.com)). Mais voilà qu’un rapport suisse de la Schweiz am Wochenende, tout en confirmant que le rapatriement était terminé, et que la banque centrale turque avait retiré toutes ses réserves d’or des États-Unis, le journal suisse note qu’environ 19 tonnes d’or turc ont été stockées à la Banque des règlements internationaux, basée à Bâle… Contrairement au transfert annoncé en avril par la presse turque vers le… Istanbul Stock Exchange(([2] « L’or, thème stratégique des banques centrales », lilianeheldkhawam.com)). La globalisation monétaire demande la création d’une banque centrale mondiale unique. Elle agirait en tant que régulateur des liquidités du système monétaire mondial et préteur de dernier ressort. Le rapport du FMI prend la Réserve Fédérale américaine en candidate possible. Mais cela peut être tout aussi bien la BRI par exemple.

      Bref, la fin du système qui a vampirisé la planète avec une monnaie sans consistance est actée. L’or physique retrouvera sous une forme ou une autre une place de choix dans le nouveau modèle. Mais attention, les dettes devront être honorées le jour du « reset ».

      Avant-Propos Coup d’Etat planétaire

      2.- Extrait de l’introduction

      À la tête de cette oligarchie se trouvent les bénéficiaires finaux de l’endettement mortifère de la planète. Ces individus sont inconnus. Grâce au mutisme des médias d’investigation, et à une barrière infranchissable constituée d’une infinité de structures, à la fois supra et infranationales, dotées de personnalités juridiques, parfaitement anonymes, ces conquérants du monde demeurent dans l’ombre. Bien que leur identité soit inaccessible, il n’en demeure pas moins que ces individus existent forcément, et bénéficient de l’élément central qui leur permet de conquérir le monde : le seigneuriage de la monnaie. De fait, les bénéfices de la confiscation de la création monétaire de la planète par les nouveaux seigneurs sont incalculables. Notre hypothèse de travail de fond est qu’ils ont pu, grâce à ce privilège régalien transmis par l’ensemble des pays, s’approprier la planète et ses ressources, y compris humaines.

      Dotés d’un pouvoir holistique, global, ces maîtres d’un genre inédit vont imposer un nouveau paradigme, ou reset, dans tous les domaines du globe. Au plus tard en 2030, le nouveau monde devra être opérationnel.

      Introduction Coup d’Etat planétaire

      Nous sommes donc à la croisée des chemins. Les modèles monétaires, financiers, économiques, fonciers, éducatifs, ou culturels de l’ancien monde sont en voie de liquidation. Les richesses associées ont néanmoins été captées par une oligarchie privée et corporatisée, qui se rend maîtresse de tous les leviers. Parallèlement à cela, elle tente d’unifier la planète sous des prétextes messianiques, auxquels sont rattachés des programmes de développement. Pour l’heure, nous avons pu constater que le concept générait une décrépitude de l’humanité et de la planète. A l’opposé, se trouve la micro-élite dotée de seigneuriage qui bénéficie d’une prospérité historique. Tout dépend donc de quel côté on se place pour évaluer l’écart entre les résultats promis et ceux observés. Les programmes mis en place sont porteurs d’un succès parfait pour les uns et d’un drame tout aussi prégnant pour le reste des vivants (animaux et planète inclus).

      Pour atteindre le nouveau paradigme, les seigneurs mettent en place une révolution sociétale dans laquelle l’humanité risque de perdre ses dernières libertés et ses droits, avec en particulier le droit à la propriété privée. Ce faisant, elle dépendra du système omniprésent pour assurer sa subsistance. Un revenu universel et une économie de partage seront mis à disposition du terrien contre services rendus à la communauté.

      3.- Pénuries organisées

      Forte des piliers monétaires et financiers, l’oligarchie peut conquérir le pilier économique. Les FTN sont devenues des armes destructrices de l’économie de marché, de ses lois, mais surtout de la myriade des agents économiques privés et publics. Maintenant, si l’on ajoute le fait que cette micro-élite de la haute finance est détentrice (directement ou indirectement) de l’ensemble des dettes de la planète, aussi bien du public, que des ménages, et aussi des dettes pharaoniques des entreprises, on peut raisonnablement l’imaginer en marche vers un pouvoir planétaire absolu !

      Tous les mécanismes économiques ont été soigneusement cassés. Il ne faut s’attendre à aucun imprévu venant des mécanismes de marché, ou d’un contre-pouvoir quelconque. Ceux qui se permettent des prédictions n’ont pas compris le contexte global dans lequel s’inscrivent les crises.

      Détenant les leviers essentiels de la vie économique, seules les personnes aux manettes de la planète finance-industrie sont capables de décider du jour et de l’heure du « reset ». C’est à ce moment que sera annoncé le nouveau paradigme sociétal promis par Brzezinski. Un modèle qui brillera par un totalitarisme d’ampleur inédite. Une révolution historique se déroule en ce moment même dans le silence consternant des médias.

      Chapitre 17: Ce libéralisme qui tue le marché

      Voilà chers amis. Par ces quelques exemples qui font référence au Reset, vous voyez que tout était déjà là car le Great Reset est un projet planétaire dont les bases ont été jetées il y a de très nombreuses décennies.

      Cela fait de nombreuses années que j’observe les gens marcher dans la rue sans qu’ils se rendent compte le moins du monde de la révolution par le haut qui se déroulait en silence. Je me disais que finalement ce n’était pas plus mal, car ils profitaient tranquillement de la vie.

      Je me demandais juste comment les dirigeants pensaient imposer leur projet alors qu’ils parlaient sans cesse de peuple souverain et de démocratie. Au sujet du Grand Genève par exemple, je me demande depuis un paquet d’années si l’eurorégion va être détachée de la Suisse et si tel devait être le cas, comment les dirigeants suisses l’annonceraient alors aux Romands…

      Je m’arrêterais là, je ne vais pas réécrire le livre. Cependant, si vous preniez le temps de lire cet ouvrage pensez qu’il a été mis sur le marché en 2019. L’écriture ayant commencé bien avant.

      Bref, le virus est arrivé et les dirigeants suisses (et mondiaux) vont invoquer la « pandémie » pour imposer le nouveau modèle liberticide et violemment intrusif. On aurait pu invoquer le hasard ou le concours de circonstances…?

      Même pas puisque l’émergence du virus n’est un mystère que pour ceux qui ont trop peur de se confronter à la dure réalité. Soyez sûr que je ne jetterai pas la pierre à celui qui serait dans ce cas. Le déni actif est une protection comme une autre et pas forcément pire que d’autres.

      Courage mes amis. Le plus dur est à venir, car les problèmes de virus et d’énergie ne sont que des hors-d’œuvre. Pourtant, il faut garder espoir, optimisme et même enthousiasme, car celui qui a créé le monde est toujours là. Il n’a ni vieilli ni abdiqué.

      Avec mes chaleureuses pensées,

      LHK

      Rappel




      D’ici 2028, BlackRock et Vanguard posséderont « presque tout »

      [Suite de Black Rock : un problème majeur pour l’humanité]

      [Source : mondialisation.ca]

      On a vu que BlackRock et Vanguard, possèdent à la fois Big Pharma et la grande majorité des médias de masse.

      Les « nouvelles » télévisées sont constamment interrompues par des publicités présentant les derniers médicaments proposés par Big Pharma, puisque c’est Black Rock et Vanguard qui décident tout et qui tiennent à vous laver le cerveau en permanence…

      Leur couverture collective des événements mondiaux s’articule toujours et en permanence autour de la même propagande mensongère. 

      Black Rock a dernièrement englouti des biens immobiliers à un prix bien supérieur au prix demandé. C’est une des raisons pour lesquelles les prix de l’immobilier n’ont jamais été aussi élevés. 

      « C’est une redistribution de la richesse, et ce n’est pas la richesse des riches qui est redistribuée », a tweeté le compte @APhilosophae. « C’est la classe moyenne américaine normale, la richesse du sel de la terre qui se dirige vers les mains des entités et des individus les plus puissants du monde. Le véhicule financier traditionnel a disparu pour toujours. » 

      Un rapport de Bloomberg affirme que ces deux sociétés en l’an 2028 auront ensemble des investissements d’un montant de 20 000 milliards de dollars. Cela signifie qu’elles posséderont presque tout. 

      « Vous ne serez plus propriétaire de rien et vous serez heureux ! »

      En réalité, BlackRock et Vanguard sont, comme on l’a déjà vu, la propriété de quelques grandes familles qui font pression pour un Nouvel Ordre Mondial et il semblerait qu’elles soient sur le point d’atteindre leur objectif par la destruction des systèmes financiers mondiaux, l’accaparement de tous les biens immobiliers, et prochainement l’abolition totale de la propriété privée. 

      Big Pharma est une autre partie importante de ce processus, car l’industrie continue à produire des médicaments et des vaccins qui permettent de contrôler la population mondiale et d’en éliminer une grande partie devenue inutile pour le Capitalisme autosuffisant…

      Pour parvenir à leur fin, les médias devaient jouer ce rôle important de la manipulation des masses, du mensonge avéré, de la falsification de toutes les données statistiques y compris scientifiques, jusqu’à ce qu’il soit déjà trop tard. Nous en sommes là aujourd’hui, alors que le système financier mondial vacille volontairement, réclamant et faisant tout son possible maintenant pour obtenir une guerre, de préférence nucléaire, justifiant cette chute irréversible qui n’est pas un accident, mais qui était sciemment prévue pour « éclaicir » la Planète d’une surpopulation devenue problématique à gérer !

      Deux tours de pouvoir dominent l’avenir de l’investissement et abolissent toute concurrence. 

      Le fondateur de Vanguard, Jack Bogle, considéré comme le créateur du fonds indiciel, soulève la question de savoir si trop d’argent se trouve entre trop peu de mains, BlackRock, Vanguard et State Street Corp. 

      Cela représente environ 20 % de la propriété de cet oligopole de trois sociétés, déclarait M. Bogle lors d’une intervention le 28 novembre au Council on Foreign Relations à New York.  

      Vanguard est sur le point de transformer ses 4 700 milliards de dollars d’actifs en plus de 10 000 milliards de dollars dès 2023, tandis que BlackRock pourrait atteindre cette marque deux ans plus tard, contre près de 6 000 milliards de dollars aujourd’hui, selon les projections de Bloomberg News basées sur les taux de croissance annuels moyens des actifs des sociétés sur les cinq dernières années. 

      Les investisseurs, des particuliers aux grandes institutions telles que les fonds de pension et les fonds spéculatifs, ont afflué vers ce duo, séduits en partie par leurs fonds à faible coût et l’étendue de leurs offres. 

      Selon les estimations de Jim Ross, président de la division mondiale des ETF de State Street, les actifs mondiaux des ETF pourraient atteindre 25 000 milliards de dollars américains d’ici 2025. Cette seule somme représenterait des milliards de dollars supplémentaires pour BlackRock et Vanguard, sur la base de leur part de marché actuelle. 

      « La croissance n’est pas un objectif, et nous ne faisons pas de projections sur la croissance future », a déclaré John Woerth, porte-parole de Vanguard, à propos des calculs de Bloomberg.

      La domination de BlackRock et Vanguard soulève des questions sur la concurrence et la gouvernance. Selon une étude de l’université d’Amsterdam, ces sociétés détiennent plus de 5 % de plus de 4 400 actions dans le monde.

      Cela met les régulateurs mal à l’aise, et Kara Stein, commissaire de la SEC, s’est interrogée en février : « La concentration de la propriété affecte-t-elle la volonté des entreprises de se faire concurrence ? » 

      Pour l’instant, la progression du duo semble irrémédiable, et les avantages qu’ils ont apportés avec les investissements à faible coût pourraient l’emporter sur certains des problèmes structurels. 

      « Étant donné qu’ils sont devenus si importants parce que leurs frais sont si faibles, c’est le genre de monopoles qui ne m’empêche pas de dormir la nuit », a déclaré Thaler. Bloomberg.com

      L’économie mondiale a été détournée et l’humanité kidnappée par un récit complètement faux. 

      Les actions des plus grandes entreprises du monde sont détenues par les mêmes investisseurs institutionnels. Ils sont tous propriétaires les uns des autres, avons-nous déjà dit. Cela signifie que des marques « concurrentes » ne le sont pas vraiment, puisque leurs actions sont détenues par exactement les mêmes sociétés d’investissement, fonds de placement, compagnies d’assurance, banques et, dans certains cas, gouvernements. 

      Cette organisation est devenue le Gouvernement du monde

      Bloomberg appelle Black Rock « la quatrième branche du gouvernement », car c’est la seule agence privée qui travaille directement avec les banques centrales. Black Rock prête de l’argent à la banque centrale tout en étant son conseiller ! Elle développe également les logiciels utilisés par la banque centrale. De nombreux employés de BlackRock sont passés par la Maison-Blanche avec Bush et Obama. Son PDG. Larry Fink peut donc compter sur un accueil favorable de la part des dirigeants et du petit monde des politiques. 

      Larry Fink ne tire pas les ficelles lui-même, car Black Rock est également détenue par des actionnaires dont le plus gros est Vanguard ! Or, Vanguard est une société privée : les actionnaires sont donc officiellement inconnus ! 

      90 % des médias internationaux sont détenus par neuf conglomérats médiatiques.

      Qui sponsorise les organisations et les agences de presse produisant nos informations ? Avec Project Syndicate, nous découvrons que ce sont la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Open Society et le Centre européen du journalisme. Les sociétés qui fournissent les nouvelles sont payées par des organisations à but non lucratif, appartenant à la même élite qui possède également l’ensemble des médias. Il y a également une partie de l’argent des contribuables qui est utilisée pour les payer. Au final tout converge d’une façon ou d’une autre vers ce duo infernal Black Rock/Vanguard.

      Ce sont d’énormes sociétés d’investissement qui déterminent le cours des flux d’argent. Elles sont les personnages principaux de la pièce à laquelle nous assistons : le véritable gouvernement qui gouverne ! 

      La sénatrice Elizabeth Warren voulait que Black Rock soit placé sous surveillance fédérale comme l’une des entités financières désignées comme « trop grosses pour faire faillite », car elles nous entraîneraient tous dans leur chute, disait-elle. 

      Black Rock travaille avec le gouvernement américain. Elle a été la société choisie par l’administration Obama pour faire le ménage après la crise financière de 2008, en rachetant des actifs toxiques que la Fed n’était pas légalement autorisée à acheter. Ce sont les dirigeants de BlackRock qui ont proposé la réinitialisation économique qui est entrée en vigueur en mars 2020 aux USA, lorsque la banque centrale a renoncé à son indépendance historique et a accepté de joindre la politique monétaire à la politique budgétaire. 

      Black Rock l’avait proposé en 2019, mais la COVID-19 a créé l’occasion rêvée : une urgence pour laquelle un « expert indépendant » pouvait être nommé par la banque centrale afin d’éviter une crise budgétaire. 

      Black Rock a été nommé expert indépendant. Il a également remporté un contrat sans appel d’offres pour gérer une caisse noire de 454 milliards de dollars, en l’utilisant comme levier pour plus de 4 000 milliards de dollars de crédit de la Réserve fédérale. Black Rock joue donc sur les deux tableaux, en achetant principalement ses propres fonds pour le compte de la banque centrale. 

      Le PDG de BlackRock, Larry Fink, s’est porté candidat au poste de secrétaire au Trésor lorsqu’il semblait que Hillary Clinton pourrait être présidente. Il a brièvement fait partie d’un comité consultatif pour Donald Trump et a été fortement promu au poste de secrétaire au Trésor dans l’administration Biden. L’ancien chef de cabinet de Fink chez Black Rock, Adewale « Wally » Adeyemo, est désormais secrétaire adjoint au Trésor américain. Brian Deese, ancien cadre de BlackRock, est le principal conseiller économique de M. Biden ; Michael Pyle, ancien cadre de BlackRock, est le principal conseiller économique de la vice-présidente Kamala Harris.

      Un article de Vassar dit ouvertement : 

      « Des directions imbriquées, des portes tournantes de personnel et des participations de participations financières relient les médias d’entreprise à l’État, au Pentagone, aux fabricants de défense et d’armes et à l’industrie pétrolière. »

      2017 : Black Rock prend les commandes à l’Élysée 

      Sarkozy était le président des riches. Macron est, quant à lui, le président des ultrariches. Le 22 janvier 2018, il offrait un dîner à Versailles, avec l’argent des contribuables, aux représentants de 140 multinationales, juste avant de s’envoler à Davos, comme eux, pour discuter de changement climatique. Mais son favori est le PDG de BlackRock : Larry, ou plus exactement Lawrence Fink ; il offre au gouvernement le mode d’emploi pour faire accepter aux Français le remplacement progressif, à dose homéopathique, de leur retraite par des actions dans les entreprises, en commençant par les cadres puis en élargissant avec un système « universel ». 

      De cette façon, les fonds de pension, des retraités américains et anglais ont perdu en 2008 les économies qu’ils avaient investies en Bourse. Investir en actions est ce qui est prévu depuis l’élection d’Emmanuel Macron le 7 mai 2017. Le 6 juin 2017, le PDG de BlackRock était reçu à l’Élysée. Le 17 octobre 2017, le Comité action publique 2022 (une trentaine « d’experts », dont Jean-François Cirelli, président de BlackRock France) travaillait sur la réforme de l’État. Objectif : tendre vers 100 % de démarches administratives numérisées à l’horizon 2022. C’est pour simplifier ! Quant à ceux qui n’ont pas compris les démarches à effectuer ou qui n’ont pas internet, qu’ils ne comptent plus être conseillés par des êtres humains. Le 25 octobre 2017, Lawrence Fink revenait à l’Élysée avec son équipe… 

      BlackRock fait voter la loi Pacte 

      Le 22 mai 2019 était votée la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Quel rapport avec les retraités ? L’épargne des retraités sera pompée pour être transférée aux entreprises « pour financer l’innovation et la croissance de demain ». Les quinquagénaires au chômage auront des revenus d’actions au moment où leur retraite s’éloignera d’eux de plus en plus. Bien entendu, les investissements seront moraux : ils se feront dans « la transition vers zéro émission nette de gaz à effet de serre ». Black Rock est prête à tous les élans lyriques pour faire passer la pilule. Son site parle d’un véritable « mouvement tectonique des flux de capitaux », de « décarbonisation », disons d’une philanthropie verte au service du portefeuille. Après le vote de la loi Pacte, le 10 juillet 2019, BlackRock & Cie étaient de retour à l’Élysée. Le 1er janvier 2020, Jean— François Cirelli, à la tête de BlackRock France, était nommé officier de la Légion d’honneur (page 5 de la liste de la promotion). 

      Dernière étape de la stratégie de BlackRock en France

      La « réforme » transformant les économies des retraités en fonds de pension devait passer en douce dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), sous la forme d’un amendement de dernière minute — un discret « cheval de Troie ». Si les députés se montraient trop réticents, le 49.3 serait utilisé. S’ils songeaient à déposer une motion de censure (Art. 49. de la Constitution) pour ne pas avoir trop l’air d’une chambre d’enregistrement, Emmanuel Macron dégainerait le premier. Il dissoudrait « tout de suite » l’Assemblée (Art. 12. de la Constitution). 

      En réalité l’Assemblée n’est pas prête à déposer une motion de censure. Elle devrait recueillir une majorité absolue, soit 289 suffrages (Nupes, RN et Les Républicains), ce qui est peu probable. Il faut se rappeler la dernière déculottée de l’Assemblée. Elle a eu lieu le 27 juillet, dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances rectificative. Les députés avaient voté contre l’avis du gouvernement un déblocage de 500 millions pour les retraités. 

      Bruno Le Maire demandait une seconde délibération. Un nouveau scrutin a donc eu lieu et l’amendement de réécriture du gouvernement était adopté (224 pour, 121 contre). Les retraités n’ont pas eu leurs 500 millions. La Nupes et le RN ont voté contre, tandis que Les Républicains ont voté pour. Les députés ont donc le droit de voter, mais seulement si le gouvernement est d’accord. Sinon ils revotent. Emmanuel Macron n’a rien à craindre d’une telle Assemblée Nationale et les retraités rien à en attendre. 

      Qu’il y ait une motion de censure déposée par les députés suivie de la dissolution du gouvernement ou « tout de suite » une dissolution de l’Assemblée par le président, cela ne change strictement rien, puisque dans les deux cas, il faudrait refaire des élections législatives. Alors, pourquoi cette comédie ? 

      D’abord, Macron n’aime pas qu’on lui résiste et puis, avec le flingue de BlackRock sur la tempe, il n’a pas vraiment le choix. Afin de ridiculiser le processus dit démocratique, avant de le supprimer totalement, il a confié les négociations à Élisabeth Borne. « On a fait le choix du dialogue et de la concertation », a-t-elle expliqué. « Le dialogue ne viendra pas de notre côté », a-t-elle ajouté, révélant, par ce lapsus, sa conception de la concertation. Elle souhaitait une « entrée en vigueur de la réforme à l’été 2023 ». On ne peut pas mieux dire que le vote de l’Assemblée est acquis d’avance. 

      Mais pourquoi tant de soumission de la part des députés ? De nouvelles élections risqueraient de rebattre les cartes avec un risque élevé de perdre sa place, pour chacun des députés. Or, l’indemnité parlementaire de base est de 5 623,23 €, l’indemnité de résidence de 168,70 € et l’indemnité de fonction de 1 447,98 €, soit un total de 7 239,91 € par mois. L’Assemblée Nationale est une organisation parasite qui ne sert pas les intérêts du bien commun, mais qui est au service de la tyrannie de l’État profond jacobin. 

      Jean-Yves Jézéquel

      À  suivre …

      Sources :

      La source originale de cet article est Mondialisation.ca
      Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




      Black Rock : un problème majeur pour l’humanité

      [Source : mondialisation.ca]

      Par Jean-Yves Jézéquel

      Pendant trois ans, nous avons observé le théâtre des opérations coronavirus, nous les avons analysées, commentées, disséquées, mais que se passait-il en coulisse ? Qui était derrière tout cela, qui tirait de très loin les ficelles dans la plus opaque invisibilité ? Oui, d’une certaine manière, on l’a déjà dit dans les derniers articles : la haute Finance internationale et le cénacle privé de quelques milliardaires aux ordres du Nouvel Ordre Mondial ! Mais comment tout cela a-t-il pu si efficacement fonctionner ? Nous allons descendre au dernier sous-sol de cette surprenante organisation, car il y a encore des choses que nous devons mieux comprendre.

      Le simple fait de se pencher un peu plus attentivement sur cette organisation de la haute finance mondiale, transnationale, nous permet de déceler ce qui est invisible aux yeux du grand nombre, et répond non seulement aux « comment » se font les crises, mais aussi aux « pourquoi » elles ravagent l’humanité en ne servant que la cause exclusive des plus riches !

      Examiner les méthodes Black Rock, c’est aussi comprendre la logique d’extermination qui est en route depuis au moins 1976 (Les accords de la Jamaïque exclusivement en faveur des mafias financières mondiales).

      Crise « sanitaire »

      Début 2020, la crise de la Covid-19 engendrait un désastre sanitaire, par le mensonge scientifique érigé en vérité médicale, mais surtout un désastre économique absolu. Toute personne sensée se demandait « pourquoi volontairement provoquer un tel désastre économique à l’occasion de ce qui était présenté comme une « pandémie » ? Où était la logique réelle d’autant plus que ces mesures de destruction étaient largement imposées contre tout bon sens ! 

      La toute première réponse à faire à cette question, c’est qu’à cette occasion, Black Rock engrangeait des sommes astronomiques records !

      Cette organisation mafieuse, comme nous allons le voir, gère désormais plus de 7 800 milliards de dollars !

      Bien entendu, inspirée par Machiavel, elle assure hypocritement vouloir mettre sa fortune au service de la lutte contre le réchauffement climatique : une parfaite supercherie puisque nous savons ce que deviennent systématiquement les accords internationaux sur le sujet ! 

      C’est donc la crise du Coronavirus et le cirque qu’elle a engendré avec elle, qui a provoqué l’effondrement des marchés, au premier semestre 2020, et qui a fait grossir subitement et démesurément cette entreprise. Au troisième trimestre, elle encaissait presque 129 milliards de dollars. Black Rock gère désormais 7 808 milliards de dollars d’encours. Un record absolu. À titre de comparaison, c’est deux fois le PIB de l’Allemagne, presque trois fois celui de la France ! Une réelle anomalie et un réel danger pour tout ce qui appartient au vivant dans ce monde…

      « La pandémie a créé cette peur de l’avenir, et la réponse est un taux d’épargne plus élevé en Amérique, et un taux d’investissement plus élevé à long terme », explique Larry Fink, PDG de BlackRock.

      (Voir « Sources » en fin d’article)

      Cette organisation de haute finance transnationale faisait un bénéfice de 1,36 milliard de dollars au dernier trimestre 2020 et une croissance de 20 % de son cours en Bourse, depuis le début de l’année 2020 marquée pourtant par le massacre généralisé du monde. 

      Réchauffement climatique

      Début 2020, dans sa traditionnelle lettre à ses grands clients, Larry Fink assurait mettre le réchauffement climatique au sommet de ses priorités. « Nous estimons que l’investissement durable représente désormais le meilleur gage de robustesse pour les portefeuilles des clients », écrivait-il. Selon lui, le changement climatique constitue une « crise beaucoup plus structurelle et de plus long terme », que n’importe quelle crise économique. 

      Fin octobre 2020, Black Rock appelait à une standardisation du reporting des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) par toutes les entreprises. « Les investisseurs et les autres parties prenantes ont besoin d’une image plus claire de la façon dont les entreprises gèrent le développement durable aujourd’hui et planifient l’avenir », martelait le financier. 

      C’est ce que décrit la dernière enquête de Majority Action sur les votes aux Assemblées générales. Cette ONG regardait de près les votes des grandes sociétés de gestion comme BlackRock, Vanguard ou encore Fidelity. Et selon ces données, ces derniers continuaient de voter contre les résolutions actionnariales pour le climat et à soutenir les dirigeants des grands groupes quelle que fut leur politique environnementale. BlackRock se défend en disant que sa politique consiste à voter contre les administrateurs, plutôt que pour les résolutions climatiques et déclare l’avoir fait pour 49 entreprises dont les progrès sur le climat n’étaient pas suffisants ! On devrait gober ce discours et leur donner le Bon Dieu sans confession !

      JP Morgan Chase voulait que la banque aligne ses financements sur les objectifs de l’Accord de Paris, en arrêtant de soutenir les énergies fossiles, par exemple. Cette résolution aurait été adoptée si BlackRock et Vanguard l’avaient soutenue, mais ce ne fut pas le cas. 

      Industrie pharmaceutique

      Qui sait que les grands groupes pharmaceutiques comme les médias grand public appartiennent majoritairement à BlackRock et à Vanguard ? L’industrie pharmaceutique, dans l’affaire coronavirus, a mis en danger la santé publique au lieu de l’optimiser ! Les médias grand public ont été des complices consentants dans la diffusion d’une honteuse propagande hautement mensongère. Ce récit falsifié a égaré le public et alimenté une peur totalement construite sur des mensonges avérés ! 

      Vanguard est le plus grand actionnaire de BlackRock. 

      Ce que le New York Times et une majorité d’autres médias traditionnels ont en commun avec Big Pharma, c’est qu’ils sont majoritairement détenus par BlackRock et le groupe Vanguard, les deux plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde. Il est aussi important de souligner que ces deux sociétés forment un monopole secret possédant pratiquement tout ce qui est commercialisé sur Terre.

      « Les actions des plus grandes sociétés du monde sont détenues par les mêmes investisseurs institutionnels. Ils sont tous propriétaires les uns des autres. Cela signifie que les marques « concurrentes », comme Coke et Pepsi, ne le sont pas vraiment, puisque leurs actions sont détenues par exactement les mêmes sociétés d’investissement, fonds d’investissement, compagnies d’assurance, banques et, dans certains cas, gouvernements. 

      Les petits investisseurs sont détenus par de plus gros investisseurs. Ces derniers sont détenus par des investisseurs encore plus importants. Le sommet visible de cette pyramide ne comporte que deux sociétés : Vanguard et Black Rock. »

      Non seulement ces deux sociétés possèdent la majorité des actions de presque toutes les grandes entreprises, mais aussi les actions des investisseurs dans ces entreprises. Cela leur donne un monopole complet. Ce mastodonte mondial, détenu par des mondialistes fait pression pour une « Grande Réinitialisation », incluant le transfert de la richesse et de la propriété des mains du plus grand nombre vers celles d’un très petit nombre. 

      Vanguard

      Il est intéressant de noter que Vanguard est le principal actionnaire de BlackRock, depuis mars 2021.

      Vanguard elle-même, en revanche, a une structure d’entreprise « unique » qui rend sa propriété plus difficile à discerner. Elle est détenue par ses différents fonds, qui sont à leur tour détenus par les actionnaires. En dehors de ces actionnaires, elle n’a pas d’investisseurs extérieurs et n’est pas cotée en bourse. 

      « L’élite qui possède Vanguard n’aime apparemment pas être sous les feux de la rampe, mais bien sûr, elle ne peut pas se cacher de qui veut bien creuser. Les rapports d’Oxfam et de Bloomberg indiquent que 1 % de la population mondiale possède plus d’argent que les 99 % restants. Pire encore, Oxfam affirme que 82 % de l’argent gagné en 2017 est allé à ces 1 %. »

      Ces deux sociétés d’investissement, Vanguard et BlackRock détiennent un monopole dans toutes les industries du monde et elles sont, à leur tour, détenues par les familles les plus riches du monde, dont certaines sont de la famille royale d’Angleterre et autres monarchies prospères de l’Occident…

      Un simple regard rapide sur l’identité de ces familles, démontre que Rothschild Investment Corp. et Edmond de Rothschild Holding sont très largement présentes dans ce consortium financier à long terme. Rothschild est également très présent dans ces familles qui dominent la Terre. On y trouve encore la famille Orsini, la famille américaine Bush, la famille royale britannique, la famille du Pont, les Morgan, les Vanderbilt et les Rockefeller, comme principaux propriétaires de Vanguard. 

      Ainsi donc, BlackRock/Vanguard possèdent Big Pharma.

      Selon Simply Wall Street, en février 2020, BlackRock et Vanguard étaient les deux plus grands actionnaires de GlaxoSmithKline, avec respectivement 7 % et 3,5 % des actions. Chez Pfizer, la propriété est inversée, Vanguard étant le premier investisseur et BlackRock le deuxième plus grand actionnaire.

      BlackRock et Vanguard, individuellement et ensemble, possèdent suffisamment d’actions à tout moment pour être certains qu’ils contrôlent à la fois Big Pharma et les médias de masse centralisés, et bien plus encore. 

      Médias

      Vanguard et BlackRock sont les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés médiatiques qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain. 

      BlackRock et Vanguard forment un monopole secret qui possède à peu près tout ce qui existe sur Terre… À eux deux, 

      « ils possèdent des participations dans 1600 Srms américaines qui, en 2015, avaient des revenus combinés de 9,1 trillions de dollars. Si l’on ajoute le troisième plus grand propriétaire mondial, State Street, leur propriété combinée englobe près de 90 % de toutes les Srms du S&P 500. » 

      Les médias grand public aux mains de Black Rock/Vanguard, ont très largement contribué à supprimer les informations sur les anciens médicaments facilement disponibles qui se sont avérés très efficaces contre la Covid-19. En ce qui concerne le New York Times, en mai 2021, BlackRock est le deuxième plus grand actionnaire avec 7,43 % du total des actions, juste après The Vanguard Group, qui possède la plus grande partie (8,11 %). 

      Outre le New York Times, Vanguard et BlackRock sont également les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés de médias qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain.

      Inutile de dire que si vous contrôlez autant de médias, vous pouvez contrôler des nations entières par le biais d’une propagande centralisée soigneusement orchestrée et organisée, déguisée en journalisme.

      BlackRock et Vanguard forment un monopole caché sur les avoirs mondiaux et, grâce à leur influence sur nos médias centralisés, elles ont le pouvoir de manipuler et de contrôler une grande partie de l’économie et des événements mondiaux, ainsi que la façon dont le monde perçoit tout cela. 

      BlackRock annonçait en 2018 qu’il avait des « attentes sociales » de la part des entreprises dans lesquelles il investit et il faisait connaître son rôle potentiel en tant que plaque tournante centrale dans la « Grande Réinitialisation » et son plan mondialiste.

      Black Rock sape consciencieusement la concurrence en détenant des actions dans des entreprises concurrentes et ce groupe financier brouille les frontières entre le capital privé et les pouvoirs publics en travaillant en étroite collaboration avec les régulateurs. BlackRock/Vanguard et leurs propriétaires mondialistes sont en mesure de faciliter la « Grande Réinitialisation » et la révolution dite « verte », qui font toutes les deux, partie du même plan du pillage des richesses. 

      Le monde appartient à BlackRock et Vanguard ! 

      Il est important de noter que BlackRock travaille également en étroite collaboration avec les banques centrales du monde entier, y compris la Réserve fédérale américaine, qui est une entité privée et non fédérale. Elle prête de l’argent à la banque centrale, agit en tant que conseillère auprès d’elle et développe le logiciel de la banque centrale.

      BlackRock/Vanguard possèdent également des actions d’une longue liste d’autres sociétés, dont Microsoft, Apple, Amazon, Facebook et Alphabet Inc. Comme l’illustre le graphique du réseau de propriété de BlackRock et Vanguard, présenté dans l’article de 2017 « These Three Firms Own Corporate America » de The Conversation, il serait presque impossible de les énumérer toutes. 

      Comment pouvons-nous lier BlackRock/Vanguard — et les familles mondialistes qui les possèdent — à la Grande Réinitialisation ? En l’absence d’une confession publique, nous devons examiner les relations entre ces énormes sociétés appartenant aux mondialistes et considérer l’influence qu’elles peuvent exercer à travers ces relations. Comme l’a noté Lew Rockwell :

      « Lorsque Lynn Forester de Rothschild veut que les États-Unis soient un pays à parti unique (comme la Chine) et ne veut pas que les lois sur l’identification des électeurs soient adoptées aux États-Unis, afin que davantage de fraudes électorales puissent être perpétrées à cette fin, que fait-elle ? »

      Elle organise une conférence téléphonique avec les 100 plus grands PDG du monde et leur demande de qualifier publiquement de « Jim Crow » l’adoption par la Géorgie d’une loi anticorruption et elle ordonne à ses PDG consciencieux de boycotter l’État de Géorgie, comme nous l’avons vu avec Coca-Cola et la Major League Baseball et même la star hollywoodienne Will Smith. 

      Dans cette conférence téléphonique, nous voyons des nuances de la Grande Réinitialisation, de l’Agenda 2030, du Nouvel Ordre Mondial. L’ONU veut s’assurer, tout comme le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, qu’en 2030, la pauvreté, la faim, la pollution et la maladie ne seront plus un fléau pour la Terre !!!

      Pour y parvenir, l’ONU veut que les impôts des pays occidentaux soient répartis entre les méga-corporations de l’élite pour créer une toute nouvelle société. Pour ce projet, l’ONU dit que « nous avons besoin d’un gouvernement mondial, à savoir l’ONU elle-même ». 

      La fausse pandémie de COVID-19 a été orchestrée par l’OMS, c’est-à-dire par l’ONU, pour faire naître ce Nouvel Ordre Mondial, et en corollaire la « Grande Réinitialisation ». Et au milieu de tout cela, le centre vers lequel se dirigent tous les flux de la richesse mondiale, c’est tout bonnement BlackRock et Vanguard !

      Dans notre monde, nous voyons d’innombrables marques, noms, logos qui semblent tous se concurrencer les uns les autres. Il y a pléthore de sociétés dans les domaines de l’habillement, de l’alimentation, du voyage, de la technologie, de l’agriculture, de la finance. Pepsi Cola et Coca-Cola sont théoriquement concurrentes sur le territoire des sodas !

      Samsung et iPhone sont théoriquement concurrents dans le domaine des smartphones !

      Les ordinateurs Mac et PC se disputent théoriquement la plus grande part du marché des ordinateurs personnels !

      Facebook et Twitter se livrent théoriquement une concurrence féroce pour obtenir la plus grande audience dans les médias sociaux… !

      En réalité, aucune de ces sociétés n’est en concurrence l’une avec l’autre. Ce n’est qu’une façade pour les consommateurs maintenus volontairement dans l’ignorance. Certes, ces marques étaient en concurrence dans le passé, mais il y a belle lurette que le scénario s’est modifié. La masse des braves gens n’est considérée purement et simplement que comme un troupeau d’esclaves qui sont là uniquement pour servir les intérêts de ces maîtres et Seigneurs tout-puissants qui ont décidé de supprimer une bonne partie du troupeau refusant la totale soumission…

      Aujourd’hui, toutes ces grandes marques qui semblent être en concurrence sont essentiellement détenues par une seule et même société : Black Rock/Vanguard. 

      BlackRock/Vanguard est la seule entité financière au monde qui possède virtuellement toutes les grandes industries de la Planète, qu’il s’agisse de l’industrie pharmaceutique, des médias d’information, des hôpitaux, de la technologie, du voyage, de l’alimentation, de l’exploitation minière, du gaz, du pétrole, de la banque … Tout a été confisqué entre les mains de quelques-uns, les autres ne sont que des figurants !

      Pratiquement tout ce que vous mangez, ce que vous buvez, ce avec quoi vous vous habillez, dormez, conduisez, voyagez, lisez, regardez, écoutez, communiquez, travaillez, tout cela est la propriété d’un petit groupe d’individus : la ploutocratie, les très riches, les maîtres du monde, ceux qui décident si vous devez vivre ou si vous devez mourir et le pire c’est que l’immense majorité des humains ne le sait toujours pas !

      La stratégie de Black Rock/Vanguard était simple :

      « Nous allons acquérir la majorité des actions de toutes les entreprises sur le marché boursier, puis acquérir les actions des autres entreprises qui possèdent le reste des actions. Nous aurons ainsi la propriété complète de tout, ce qui nous permettra ensuite de contrôler le monde, en lui imposant notre seule et unique loi de domination incontestable. »

      C’est ainsi qu’ils ont pu contrôler tous les hôpitaux, les médias, les compagnies aériennes, en pleine fausse pandémie. Déclencher une fausse pandémie était un jeu d’enfant : ceux qui se trouvaient au sommet de ce monopole financier mondial n’avaient juste qu’à dire un mot et tous les médias inféodés, les grands hôpitaux, les compagnies aériennes, les hôtels, une pléiade d’autres entreprises avec les Gouvernements eux-mêmes, se mettaient au garde-à-vous pour obéir à ces ordres incohérents du masque obligatoire, du confinement forcé, d’une fausse « vaccination », des tests bidons obligatoires, la suppression et l’interdit criminel d’un usage par les médecins eux-mêmes de tous les traitements naturels qui fonctionnaient parfaitement, mais qui échappaient au monopole des mondialistes ploutocrates, du massacre des économies locales afin de réaliser ce pillage pour instituer enfin une seule économie mondiale, sans broncher, sans sourciller, sans hésiter… Les médecins récalcitrants seraient interdits d’exercice de la médecine par les Ordres de Médecins collaborateurs dévoués à cette caste criminelle ! Le Vatican lui-même recevait la visite des Ploutocrates quelques jours avant la déclaration de guerre contre l’humanité et le pape se mettait à genoux en s’exécutant et en condamnant puis en sanctionnant tous ceux qui, dans l’État du Vatican, ne se feraient pas « vacciner », ou ce qui revient au même, ceux qui refuseraient d’être marqués du signe de la Bête ! (Cf., www.mondialisation.ca du 22 août 2021, « Le covidisme, le vaccinalisme et le pape »)

      De plus, la plupart des nations sont structurées comme des sociétés à but lucratif ! C’est pourquoi elles sont elles aussi détenues par cette ploutocratie, et n’ont plus d’autre choix que celui de se plier aux ordres de leur « propriétaire » : Black Rock/Vanguard.

      BlackRock/Vanguard possède virtuellement le monde entier tel que nous le connaissons. Cela permet à un petit groupe de pervers de manipuler toute l’humanité, de faire ce qu’il veut, où il veut, quand il veut.

      Des médecins sauvant la vie de patients ont été renvoyés de leurs hôpitaux, et l’utilisation de traitements efficaces a été interdite dans pratiquement toutes les nations du monde.

      Un ordre a été donné, et les innombrables serviteurs de Black Rock/Vanguard ont exécuté les ordres sans discuter !

      Conclusion

      Peu nombreux sont ceux qui pouvaient se rendre compte qu’il était parfaitement possible, pour ces gens-là, de déclencher une fausse pandémie et tout ce qui allait s’en suivre ! On traitait aussitôt les gens lucides et éveillés de « complotistes » ou de « délirants ». 

      Lorsque vous comprenez comment le monde est structuré, en constatant qu’une ploutocratie possède pratiquement tout dans le monde ; lorsque vous discernez sa mainmise sur les gouvernements, alors vous comprenez à quel point il est très facile d’organiser une fausse pandémie, et une brutale tyrannie de masses.

      L’un des objectifs principaux de la fausse pandémie était, dans un premier temps, de renforcer le monopole de ce petit groupe de personnes. Ces personnes ont exigé des « confinements » qui ne pouvaient que détruire les petites entreprises dans le monde entier, afin que les milliards de consommateurs quittent ces entreprises indépendantes pour les mégas entreprises du système dominant. Le jeu pervers mis en route était diabolique et d’une efficacité redoutable : personne n’y voyait que du feu !

      Les petits magasins, les petites entreprises locales se mettaient à l’arrêt obligatoire ; les petites épiceries devaient fermer pendant un an, de sorte que la population mondiale allait se procurer sa nourriture dans les supermarchés seuls autorisés à rester ouverts, et qui sont la propriété effective de ces criminels. Ils ont gagné des milliards de dollars pendant que les petits commerçants et toute l’organisation des économies locales sombraient dans la ruine assurée entraînant avec elle un désastre humain concomitant. Tous les secteurs préservés étaient exclusivement ceux qui avaient un lien direct avec la puissance financière de la ploutocratie BlackRock/Vanguard !

      Souvenez-vous : aucune des grandes corporations, grandes surfaces, ne devait fermer pendant le « confinement ». Elles sont toutes restées ouvertes, dans le monde entier. Seuls, les petits commerces drainant quotidiennement quelques clients étaient contraints de fermer sous prétexte sanitaire, alors que les supermarchés qui sont fréquentés par des milliers de personnes, n’étaient pas concernés par l’impératif sanitaire !

      Comment des masses de gens ont-elles accepté, sans se poser de questions, une telle folie « pour leur sécurité », tout en traitant ceux qui étaient lucides de « complotistes » ou de « délirants » ? 

      Il va de soi que notre monde est ouvertement attaqué par un très petit groupe de personnes démesurément riches, qui collaborent entre elles pour prendre le contrôle absolu de tout ce qui n’est pas encore entre leurs mains.

      Ces tyrans de la finance sont derrière les organisations comme l’O.M.S., qui est détenue et utilisée par ces criminels, pour exécuter leur programme de domination mondiale, sous le couvert d’urgences sanitaires, qu’ils fabriquent en utilisant des tests frauduleux, la manipulation des données, la suppression des traitements, et la psychose de masse par le biais des médias inféodés manipulant la peur à souhait.

      Ce sont les mêmes qui sont également à l’origine du Forum économique mondial et des Nations unies, qui prétendent améliorer l’état du monde, alors qu’en fait leur objectif est de terminer la prise de pouvoir totale sur l’ensemble de l’humanité, en exigeant que toutes les ressources, toutes les informations, tous les gouvernements, tous les pouvoirs, toutes les industries soient remis entre leurs mains pour un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.

      Nous devons impérativement boycotter tout ce qui vient de ces tyrans. Regardez le film MONOPOLY, et les preuves du GRAND JURY, vous serez convaincus ou déniaisés.

      Les petites entreprises doivent se connecter entre elles pour construire des réseaux parallèles hors domination des Black Rock/Vanguard. 

      Entraînez-vous à faire vos achats en toute sécurité dans un vaste réseau de commerces non conformes, qui n’exigent pas l’imposture d’un statut « vaccinal » bidon. 

      Ne regardez que « local », car le local n’intéresse pas le mondial. Trouvez des agriculteurs, des éleveurs, des bouchers, dans votre environnement local et achetez directement auprès d’eux. Organisez la démonétisation, un type d’échanges qui permet de sortir des monnaies dette…

      Créez votre propre existence en vous émancipant du système tout entier. Que la justice soit soucieuse de ce qui est juste et que la vérité soit la seule préoccupation de ceux qui vont défendre les humbles en recherchant ce qui est vrai et non pas en appliquant des lois qui ont toutes été imposées par la caste des ploutocrates. Black Rock/Vanguard vous tient en laisse : coupez la laisse sans tarder et reprenez votre liberté d’être vivant souverain. Vous n’avez qu’un seul maître : Mère Nature et la Surconscience qui l’habite !

      Pour faire obstacle à cette crise artificielle, organisée, nous devons comprendre qui sont les réels acteurs de cette mise en scène criminelle ; d’où viennent ces dictats hautement néfastes et pourquoi ces faux récits, cette falsification de la science, ce narratif mensonger, sont sciemment créés en amont de tout ce qui vient ensuite détruire le monde. 

      Comme l’indique le rapport de décembre 2020 de Global Justice Now intitulé « L’histoire horrible de Big Pharma », nous ne pouvons tout simplement plus permettre aux laboratoires pharmaceutiques – « qui ont une longue expérience de la priorité donnée au profit des entreprises sur la santé des gens » – de continuer à dicter les réponses à la COVID-19. 

      Jean-Yves Jézéquel

      [Voir aussi :
      Qui possède le monde ?
      Les 4 firmes qui possèdent les USA
      Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]

      Sources :

      La source originale de cet article est Mondialisation.ca
      Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




      Petite leçon de « démocratie 2.0 » à l’usage de la Corée du Nord ou de la Chine

      Par Alain Tortosa

      1

      Dictateurs, dictateuses voyez plus loin, évoluez dans votre gouvernance !

      Nous apprenons qu’une délégation gouvernementale s’est rendue dans ces beaux pays afin de leur enseigner « l’art de vivre à la française2 ».

      La « démocratie french touch ».
      (Comme ils disent là bas3.)

      Nous sommes trop nombreux à avoir une vision étriquée et idéaliste de la dictature remontant à des centaines d’années.

      Interrogez un quidam et il vous répondra que :

      « Dans une dictature les opposants politiques sont emprisonnés, torturés
      et exécutés au petit matin dans la brume. »

      L’on reconnaît une dictature lorsque les peuples vivent dans la terreur de voir débarquer la police politique à 5 heures du matin pour les embarquer et ne plus jamais les revoir.

      L’objet de cette visite amicale de la délégation française est de leur montrer ô combien la France est une démocratie innovante, un exemple à suivre.

      Nous avons une vision romantique de la dictature :

      « La vie en dictature est tellement infernale que même les couleurs disparaissent ! »

      Des nuages noirs, de la brume, de la grisaille, de la pluie, des vêtements sombres… tout est noir en dictature.

      La conscience du fait

      Si vous regardez la Chine, vous verrez que les gens s’aiment, rient, se marient, font des enfants, ont des projets d’avenir, vont au restaurant, en discothèque, prennent des vacances, voyagent, ont accès aux biens de consommation… Bref tout ce que peut faire un Occidental ou un Français. Il est probable que la quasi-intégralité des Chinois ne pensent pas vivre en dictature4 !

      Avouez que cela semble totalement délirant pour nous les « démocrates viscéralement chevillés à la liberté ». Sans doute ne savent-ils pas ce qu’est la vraie démocratie et c’est une raison pour laquelle nous ne nous retrouverons jamais en dictature sans le savoir. Une justification de plus à la visite de la délégation française.

      La réalité visible

      Pour la Corée du Nord, c’est un peu plus complexe, on ne voit pas la même évolution que pour la dictature chinoise. Elle demeure totalement conservatrice et attachée aux traditions.

      Revenons donc à la Chine5 qui, selon certaines organisations, exécuterait plus de 8000 prisonniers par an ! Il y aurait aussi des milliers de prisonniers politiques, chiffre difficile à contrôler par essence et certains seraient internés en hôpital psychiatrique, comme au bon vieux temps.

      Nostalgie quand tu nous tiens !

      Nous voyons bien là une difficulté pour la Chine de tourner le dos à des pratiques millénaires qui demeurent séduisantes.

      Mais c’est quoi cette vision passéiste ? Un peu de modernisme que diable !

      Une erreur marketing

      Nous avons la critique facile en France et pourtant on voit bien que ces dictatures auraient bien besoin de cabinets de conseil. Ce n’est pas de l’argent jeté par la fenêtre si cela permet d’améliorer l’emprise, pardon, « l’épanouissement » du peuple par le gouvernement.

      Si voulez un succès commercial, il faut à la fois que votre produit soit bien ficelé, mais aussi une bonne campagne publicitaire.

      De nombreuses dictatures gagneraient à s’inspirer du travail de la France en faveur des droits de l’homme. Rome ne s’est pas faite en un jour, mais le fait est que :

      « Nous disposons aujourd’hui d’un outil démocratique
      qui pourrait faire des jaloux parmi les tyrans. »

      Marquer les esprits !

      C’est sans doute la grande erreur marketing des Chinois. Ils ont remplacé la dictature impériale par la dictature de Mao !

      Je critique, mais en France on s’est aussi un petit peu emporté au moment de la Révolution.

      Nous avons décapité le roi, ce qui était formidable pour symboliser la fin de la dictature monarchique.

      Après il y a eu quelques flottements, un petit excès de zèle pour couper des têtes, un petit dictateur nommé Napoléon qui a un peu oublié que nous avions supprimé le roi pour permettre la démocratie.

      Ensuite il nous a fallu plusieurs « républiques » pour s’approcher de la quasi-perfection grâce à la 5e République.

      Le bicamérisme

      Oh qu’il est beau le mot !

      Ce principe consiste à avoir deux chambres dans les démocraties. En France nous avons la chambre basse (députés élus au suffrage universel direct) qui permet aux représentants du peuple de voter les lois et une chambre haute (sénateurs élus par leurs copains) qui est là pour contrôler que la chambre basse ne s’excite pas trop et respecte la Constitution.

      On voit tout de suite que les élus du peuple ne peuvent pas faire n’importe quoi !

      Le côté sympa est qu’en gros le Sénat ne décide de rien, il peut raconter ce qu’il veut, mais au final c’est la chambre basse, les députés, qui décident.

      Reconnaissez que d’un point de vue « démocratique », ça en jette !

      « Nous on est là pour le peuple souverain ! »

      La Cinquième République

      Il nous a fallu presque deux siècles et demi pour parvenir à cette quasi « perfection démocratique ».

      C’est au libérateur de la France, au gardien de la démocratie et des libertés, au patriote, le général de Gaulle, que nous devons cette Constitution.

      C’est grâce à lui que les Français peuvent élire leur Président au suffrage universel direct, garant de la démocratie.

      5e qui donne en gros les pleins pouvoirs au Président de la République durant toute la durée de son mandat. Mais comme il est « démocratiquement élu » au suffrage universel, il ne pourrait être dictateur que pendant 5 ans !

      J’explique ceci pour nos amis étrangers et chinois qui feraient bien de s’inspirer de notre modèle de lumières.
      (J’ai peut-être quelques lacunes ou imprécisions, mais dans le fond mon discours est plutôt conforme à la réalité.)

      Prenez des notes, c’est important !

      Pas plus de deux mandats consécutifs

      Depuis 2008 le Président est limité en termes de mandats consécutifs, une manière de renforcer encore plus notre démocratie et éviter qu’un Président le reste ad vitam aeternam.

      Sans changer la constitution, il a donc la possibilité de faire une pause de 5 ans après 10 ans de règne puis de revenir au pouvoir.

      C’est cette hypothèse qui est soulignée par le journal mainstream La Tribune6 il y a quelques jours.

      « Et si Emmanuel Macron préparait en secret une “Poutine-Medvedev”, un scénario de retour au pouvoir après une pause de cinq ans. Évoquer un troisième mandat de l’actuel président de la République, réélu cette année, est sans doute audacieux. Mais dans un monde aussi imprévisible, plusieurs indices y compris sur le site internet de l’Élysée montrent que l’hypothèse n’est pas si farfelue, tout comme le vrai-faux bluff de la menace de dissolution. La faire circuler permet à l’intéressé de tenter de conserver le contrôle face aux ambitions naissantes. Reste à savoir quel loyal serviteur acceptera de faire l’intérim de 2027 à 2032. »

      Vous remarquerez que le journaliste n’a pas écrit « accepterait », mais « acceptera ».

      Le dernier Président à avoir fait cela était l’odieux dictateur Poutine7 qui avait placé Medvedev le temps qu’il puisse à nouveau briguer le poste. Remercions Dieu une fois de plus de nous faire vivre en démocratie !

      Président de la République

      N’importe quel Français de plus de 18 ans peut briguer le poste de Président de la République et ce sans examen psychiatrique !

      Pour se présenter, il doit obtenir la signature de 500 grands électeurs8 (maires, députés, sénateurs, etc., soit environ 42 000 élus.)

      • Cela permet d’éliminer officiellement les « rigolos », mais aussi empêcher qu’il y ait 200 000 candidats à la présidence.
      • Un candidat qui voudrait changer le système ne pourra donc pas se présenter. (Aux dernières élections, le seul candidat un peu sérieux qui voulait quitter l’Europe et qui pouvait faire tache dans cette belle communion n’a pas pu obtenir ses 500 signatures.)
      • Depuis quelques années le parrainage est public. Il est donc possible de savoir qui a parrainé qui, et donc exercer des pressions pour contrôler son vote.
      • Dans les faits si vous n’avez pas le soutien d’un parti politique implanté vous ne pourrez pas avoir vos signatures.

      Une fois candidat, il vous faut :

      • De l’argent. Pour les deux tours, le candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22 millions d’euros.
        • Un soutien des partis politiques et des milieux d’affaires et d’influence.

        Un candidat populaire, sans ressources, sans soutien d’un parti politique ou des milieux d’affaires ne pourra JAMAIS avoir ses 500 signatures et s’il les avait ne pourrait JAMAIS faire campagne et être élu Président.

        Vous commencez à toucher du doigt ce que l’on appelle la « démocratie à la française ».

        Mais ce n’est pas tout !

        Les élections à deux tours :

        C’est une des mesures géniales de notre constitution. Comment donner les pleins pouvoirs à un candidat élu qui aurait moins de la majorité des votants ?

        Par un tour de passe-passe, il a été décidé que les deux candidats qui ont obtenu le plus de voix au premier tour des présidentielles ont le droit de se présenter au 2e. Et celui qui obtient la majorité des voix au 2e devient Président.

        Pour faire passer l’arnaque, il est d’usage de dire que « les Français choisissent au premier tour » puis « éliminent au 2e ».

        On aurait pu faire un 3e tour avec un candidat unique et ainsi le Président aurait été élu avec 100 % des voix, mais peut-être que quelques journalistes fins limiers auraient pu flairer l’arnaque.

        Notons au passage qu’il y a une escroquerie dès le premier tour. Comme il est connu que ce n’est pas forcément le candidat qui a le plus de voix au premier tour qui sera nommé Président, le plus important est de passer l’obstacle du premier tour pour être qualifié pour le second. De fait des partis s’entendent dès le premier tour pour s’unir et présenter une force suffisante pour aller au second. (C’est ce qu’a tenté la Nupes pour la dernière élection, regroupant des forces hétéroclites ne dépassant pas les 10 %.) Cela devrait être interdit et d’autant plus qu’une fois élus (députés), ils se sont re-séparés pour créer chacun leur groupe10.

        Deuxième escroquerie :
        Les perdants du premier tour se désistent et appellent à voter pour un candidat du 2e tour, souvent moyennant la promesse d’un poste de Ministre ou autre. Certains se présentant au premier tour dans l’unique but de mettre ses voix aux enchères.

        Troisième escroquerie :
        Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas comptabilisés et seuls les « exprimés » le sont.

        Sans cela et malgré l’élection à deux tours, le Président élu risquerait d’avoir moins de 50 % des votants.

        Dernière escroquerie :
        Les médias subventionnés n’ont strictement aucune neutralité et prennent parti.

        Tout ceci fait que le Président de la République est obligatoirement issu du monde politique de l’entre-soi. Au final moins de 20 % des Français en âge de voter auront réellement voté pour lui11 (moins de 15 % des Français).

        Nous voyons qu’il n’est pas vraiment nécessaire de mettre en place une fraude électorale pour sélectionner le « bon » Président.

        Les députés représentants de la chambre basse

        Vous pourriez me dire que les députés votent les lois et comme ils sont élus au suffrage universel nous sommes donc bien en démocratie et le Président ne serait que le gardien de la constitution.

        Le seul problème est que le cirque est le même. Pour être député, il faut avoir une puissance financière, le soutien d’un parti et quand bien même vous auriez la majorité des voix au premier tour, vous seriez balayé au 2e par le jeu des alliances et des reports de voix. Et comme c’est une élection à deux tours à la majorité, celui qui gagne le 2e tour rafle la mise. C’est ainsi que le Front National, premier parti de France (et autorisé) n’avait quasi aucun député à l’assemblée.

        La chambre des députés est un entre-soi et certainement pas un reflet de l’opinion politique des Français.

        Mais ce n’est pas tout. Bien que le système soit verrouillé, il était possible que le Président élu (exemple « de droite ») se retrouve avec une majorité de députés opposés (ex « de gauche ») et que son pouvoir soit entamé. Qu’à cela ne tienne…
        Il a donc été décidé que l’élection du Président et celle des députés se fassent quasi conjointement.

        Le peuple a beau être manipulable et versatile, il est peu probable qu’il vote à l’opposé 15 jours après avoir « choisi » son Président.

        Nous avons donc mis en œuvre un maximum de sécurités afin de réduire au silence la chambre des députés en permettant au Président élu d’avoir une majorité de députés de son bord.

        Bien entendu les lois ne sont pas votées à la majorité des deux tiers pour asseoir leur légitimité, mais à la majorité des suffrages exprimés. Une loi peut donc passer avec moins de 50 % de députés qui l’ont approuvée.

        Attendez, ne riez pas les niakoués, il y a encore mieux !

        Je vous sens à la fois crédules, admiratifs et jaloux.

        Si d’aventure le Président pressent qu’il n’aura pas la majorité pour une loi, il peut brandir l’article 49.3. Celui-ci est désormais un peu encadré, mais c’est pas loin de l’open-bar. Ce 49.3 est une façon de court-circuiter tout simplement le parlement.

        Le Chef de l’État décide seul de faire passer des lois sans le moindre contre pouvoir ou opposition.
        (L’opposition quant à elle n’a strictement aucune chance de faire passer une loi qui ne serait pas approuvée par le Président.)

        Ça c’est du parlement, du contre-pouvoir, la voix du peuple !

        Je précise que lors d’un 49.3 les députés peuvent déposer une « motion de censure » qui si elle obtient la majorité peut faire sauter le gouvernement et entraîner de nouvelles élections législatives.

        Mais je vous rappelle que « la soupe est bonne. Qui me dit que je serai réélu si on provoque des élections ? je vais m’abstenir, on ne sait jamais ».

        Notre démocratie permet donc de donner légalement les pleins pouvoirs à un Président de la République (élu avec une minorité des voix et forcément issu de l’entre-soi) avec un parlement purement décoratif. Il faudrait vraiment être un imbécile pour regretter la monarchie.

        Les médias et les sondages

        Que serait une démocratie sans une presse « libre » ?

        En France 100 % des médias mainstream sont détenus par quelques milliardaires qui ont financé l’élection du Président. Ces médias ne survivent que par les milliards de subventions, mais aussi de publicité financée par l’État. Il a donné 2 milliards d’euros à la presse12 en 2020 ! L’État est donc à la fois mécène, mais aussi un client important pour le chiffre d’affaires des journaux. Et ce sans parler du pouvoir de corruption, de copinage et de « service rendu ».

        Ajoutons à cela que l’information provient exclusivement de l’Agence France Presse, officiellement « indépendante ».

        « Le chiffre d’affaires de l’AFP est de 270 millions d’euros par an ; l’État apporte par voie d’abonnements 110 millions d’euros. C’est à la fois beaucoup, mais pas non plus autant que ce que l’État apporte aux télévisions et radios publiques, qui ne manquent pourtant pas d’affirmer leur indépendance rédactionnelle. Aucune agence de presse dans le monde n’en reçoit toutefois autant13 ! »

        Quant à l’actuel président de l’AFP :

        « Le 12 avril 2018 Fabrice Fries a été élu PDG de l’AFP par son conseil d’administration au terme du troisième tour de scrutin et bien qu’étant le seul candidat en lice suite au retrait, dès avant le premier tour, de l’autre candidat, à savoir le PDG sortant Emmanuel Hoog. Selon une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, ce dernier a reçu, “le jour même de la réunion du Conseil d’Administration ayant pour objet l’élection du Président de l’Agence, […] un appel de [la] directrice de cabinet [de la ministre de la Culture] pour lui signifier que l’État lui retirait son soutien14.” »

        C’est on ne peut plus clair. Le PDG de l’AFP est choisi par la Présidence.

        Cerise sur le gâteau, j’apprends que celui-ci aurait été mis en examen pour diffamation suite à ses publications à charge contre le documentaire Hold-up15. Cette information datant de 24 heures, je n’ai pu la recouper. Si cela s’avérait exact c’est d’autant plus intéressant qu’elle n’a été reprise par AUCUN média mainstream !

        Notons que la présidente de Radio-France, Sibyle Veil, est camarade de promo de Macron à l’ENA16.

        Les instituts de sondage appartiennent aussi aux milliardaires copains. Instituts dont un des clients est l’État. Ce qui a fait dire au magazine Capital :

        « Le deal juteux entre Matignon et les principaux instituts de sondages17 »

        Entre la crise du Covid, le « réchauffement climatique », la guerre en Ukraine, il ne faut pas être un devin pour déduire que les médias font l’histoire.

        Pour la dernière élection présidentielle, ils n’ont fait que détruire Éric Zemmour et valorisé Marine Le Pen qui était alors présidentiable et sympathique pour mieux la détruire au 2e tour et permettre à Emmanuel Macron d’être élu. Celle-ci devenant un danger pour la France et même pour l’humanité, car détenant le bouton de l’arme nucléaire18.

        Les médias ne sont que doxa et censure19 à la botte du gouvernement et des maîtres du monde comme je l’ai développé dans un de mes derniers textes. C’est dans ce paysage que s’exprime la démocratie à la française.

        Ce que permet la démocratie française

        Messieurs les Chinois et Coréens, vous n’avez rien compris à la dictature (surtout les Coréens).

        Voici une liste non exhaustive de ce que permet la démocratie en France en toute légalité et sans entamer les Droits de l’Homme, bien au contraire…

        • Elle permet de choisir un candidat compatible avec l’ultralibéralisme et le Nouvel Ordre Mondial.
        • Elle permet de créer un Conseil de défense opaque pour court-circuiter le parlement (qui est déjà fantoche).
        • Elle permet de créer des lois d’urgence, des lois d’exception en temps de paix.
        • Elle permet d’assigner à résidence l’ensemble des Français sans procès ni condamnation.
        • Elle permet de masquer son peuple en bonne santé y compris des enfants.
        • Elle permet que le peuple réclame des chaînes au nom de la liberté et de la sécurité.
        • Elle permet de faire taire les oppositions sans avoir besoin de les interner (à part le professeur Fourtillan20).
        • Elle permet de mettre en place un Crédit social avec le passe vaccinal et de créer un apartheid de fait.
        • Elle permet de priver de salaire, de travail et de dignité tous les soignants « libres » qui ont désobéi.
        • Elle permet d’interdire aux médecins de prescrire en conscience et en responsabilité.
        • Elle permet d’interdire la prise de parole de médecins, d’enseignants, de chercheurs ou d’avocats en les condamnant devant leur Conseil de l’ordre.
        • Elle permet que des entreprises privées comme Facebook, Twitter ou YouTube censurent la parole y compris d’élus.
        • Elle permet de faire des campagnes de dénigrement, de mettre au ban de la société, de ridiculiser tous les opposants, les « complotistes » qui vont à l’encontre du discours national.
        • Elle permet de réduire les oppositions au silence médiatique et ose ensuite parler de « consensus ».
        • Elle permet de dénigrer et couper les comptes bancaires de journalistes qui reviennent du Donbass.
        • Elle permet de geler et confisquer les avoirs de personnes liées au régime russe sans procès ni condamnation21.
        • Elle permet de priver de financement les médias de liberté d’expression ou d’opposition comme France-soir.
        • Elle permet de fermer des médias d’opposition (opposition réelle) comme RT (Russia Today).
        • Elle permet de marginaliser et détruire la carrière politique d’élus non corrompus (cf. Martine Wonner).
        • Elle permet d’empêcher des opposants à se présenter aux élections présidentielles. (M. Asselineau a été privé de la dernière élection alors qu’il avait obtenu plus de 300 000 voix en 2017 malgré l’opposition active des médias officiels.)
        • Elle permet la corruption de scientifiques, d’élus, de médecins, d’enseignants, de médias.
        • Elle permet à ces derniers d’avoir une parole publique sans avoir à exposer leurs conflits d’intérêts.
        • Elle permet de condamner lourdement France-soir qui réclamait l’équité de référencement sur Google.
        • Elle permet d’héberger les données privées des Français sur des serveurs étrangers.
        • Elle permet à des ministres soupçonnés de viol ou d’escroquerie de garder leur poste.
        • Elle permet les chaises musicales, des responsables politiques placés à la tête d’entreprises privées comme l’industrie pharmaceutique ou des banques d’affaires et inversement.
        • Elle permet et va permettre une surveillance de masse accrue avec la suppression des paiements en espèce, etc.
        • Elle permet l’usage de la force contre des manifestants pacifiques :
          • Elle permet de faire des guerres (sans les nommer) ou donner des milliards à un belligérant sans consulter ses habitants, ni même le parlement.
          • Elle permet de faire exploser les bénéfices d’entreprises tentaculaires en provoquant une spéculation grâce aux « sanctions » prises contre les Russes.
          • Elle permet de confirmer la légalité constitutionnelle de toutes les mesures citées.
          • Elle va permettre de mettre en place le passe-carbone.
          • Et j’en passe…

          Et tout cela au nom de la « démocratie et des Droits de l’Homme » pour « le camp du bien ».

          Pourriez-vous me dire en toute sincérité ce que permet une dictature qui ne serait permis en France par la démocratie, hormis interner et tuer les opposants politiques ?

          Appel aux vieilles dictatures de notre planète !

          Pourquoi mettre en œuvre une dictature qui internerait des opposants ou les tuerait ?

          Pourquoi montrer une violence policière alors que l’on peut détruire médiatiquement ?

          En les tuant, vous en faites des héros et des martyrs et vous nourrissez leurs idées !

          En les dénigrant, en les ridiculisant, en les mettant au ban de la société, vous en faites des merdes !

          Du pain, du vin et des jeux

          Formatez la jeunesse dès le plus jeune âge. Abrutissez les masses avec des émissions débiles et de la bonne télé-réalité. Prônez des divertissements avec des artistes de talent qui jouent du piano avec leur bite23 ! Tuez leur Dieu. Détruisez la famille. Donnez-leur suffisamment de moyens financiers pour s’endetter à vie. Donnez leur soif de consommation à l’infinie. Rendez leur emploi précaire. Et surtout, faites-leur peur avec des virus imaginaires, des guerres ou la destruction de la planète due à l’homme.

          Non seulement vous n’aurez pas besoin de camps de rééducation, mais…

          Vous obtiendrez une armée d’esclaves zombis prêts à mourir pour défendre leur statut !

          Rejoignez-nous, mes frères oppresseurs !

          Tyrans du monde entier, sortez de l’âge de pierre, sortez de l’obscurantisme, rejoignez le camp du « bien » !

          Devenez des démocraties exactement comme la France !
          Vous pourrez réduire à l’état d’esclave l’ensemble de votre peuple sans tirer un seul coup de feu et surtout sans risquer de retrouver votre tête au bout d’un pic !

          Vous aussi pouvez être une patrie des « Droits de l’Homme ».

          Pour cela, c’est très simple, il suffit de l’affirmer toute la journée et de désigner ses ennemis, toutes ces pourritures comme Poutine qui les bafoue jour après jour.

          Reconnaissez le rôle de la France et son apport à la civilisation !

          Une « démocratie » comme la France peut faire exactement
          comme les dictatures, mais sans heurs et sans violence.

          Voici le message d’espoir que je voulais vous transmettre.

          Rejoignez la dictature démocratie 2,0 !

          Amen.

          Alain Tortosa24

          22 octobre 2022
          https://7milliards.fr/tortosa20221022-democratie-france-vs-dictature.pdf




          Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (III)

          [Source : reseauinternational.net]

          Par Bertrand Hédouin.

          3e épisode

          Comme le Beaujolais nouveau, le IVème Reich est arrivé !

          Le IVe Reich se nomme également le Saint-Empire germano-atlantiste.

          Saint parce que, comme le Vatican avait soutenu le IIIe Reich et l’Allemagne hitlérienne contre l’URSS et les pays du Pacte de Varsovie(([1] Pacte de Varsovie https://fr.wikipedia.org/Pacte_de_Varsovie)) pendant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier soutient aujourd’hui inévitablement le camp atlantiste (États-Unis, Union européenne et OTAN) contre la Russie, non pas contre le communisme, mais contre le Russe. Il soutient donc le IVe Reich. Tout ceci est cohérent.

          Je vous rappelle qu’il est commun en Euro-Amérique de souffrir du suprématisme anthropologique.

          Le dimanche 27 février 2022, dans son discours d’investiture en tant que Chancelier allemand, Olaf Scholz annonce au Bundestag la politique générale de l’Allemagne sous ses auspices. Pour reprendre un titre de l’Opinion, le Chancelier « annonce dans son discours les défis du tournant stratégique opéré par l’Allemagne ». Nous comprenons que cela a lieu dans le cadre du Great Reset.(([2] https://legrandcontinent.eu/fr/2022/02/28/le-jour-ou-la-politique-etrangere-allemande-a-change))

          Olaf et son grand-père à gauche. « Hey ! Vous ne trouvez pas qu’on se ressemble, moi et papi ? (photo depuis anti-chief/livejournal.com

          Toujours à ce propos, Olaf est effectivement le petit-fils d’un haut gradé SS de l’armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, Fritz von Scholz. Il était Gruppenführer, ce qui équivaut au grade français de général de division. Les « lobotowokés » de Wikipédia n’en parlent évidemment absolument pas.(([3] https://fr.wikipedia.org/Fritz_von_Scholz))

          Un des défis d’Olaf Scholz est le réarmement de l’Allemagne face à « l’agression » russe en Ukraine (en fait face à la réaction russe devant les provocations et les plans, notamment de l’Allemagne). Pour cela est spécialement créé un fonds de 100 milliards d’US Dollars qui doit financer ce réarmement. Il s’agit d’une dérogation aux règles budgétaires fixées par la Constitution allemande. Il est prévu d’acheter du matériel militaire avant tout aux États-Unis comme, par exemple, 35 des très fameux F35. Le matériel sera conventionnel dans la mesure où l’Allemagne peut profiter de l’armement nucléaire américain basé sur son sol.(([4] https://www.lesechos.fr/guerre-en-ukraine-lallemagne-va-deroger-a-sa-constitution-pour-investir-dans-son-armee
          https://www.deutschland.de/une-enveloppe-de-100-milliards-deuros-pour-la-bundeswehr))

          Ce réarmement est nécessaire et urgent… évidemment face à « l’agression » russe.

          Le Fonds spécial doit contribuer à une « Bundeswehr performante et moderne. Elle va vraisemblablement devenir la plus grande armée conventionnelle au sein du système européen de l’OTAN ». « Avec le budget 2022 et le fonds spécial pour la Bundeswehr, nous veillons à la sécurité en ces temps incertains, tout en posant les jalons d’un nouvel élan vers l’avenir », annonce Scholz.(([5] https://www.bundesregierung.de/discours-scholz-bundestag))

          Excusez-moi d’insister, mais tout cela est prévu dans le cadre du Great Reset pour l’avènement du Gouvernement mondial des malades psychiatriques dont nous avons déjà parlé dans les précédents épisodes. L’Allemagne, notre voisin, vient de voter un énorme budget pour créer l’armée du IVe Reich. Il y a peut-être de quoi réagir plutôt que de l’accompagner avec entrain comme le fait Macron.

          « Ach so, Klaus ! Es ist wunderbar ! »
          [« Ah oui, Klaus ! C’est merveilleux ! »]

          Klaus, j’ai failli t’oublier ! Excuse-moi (Klaus Schwab — Forum économique mondial de Davos, un des gourous de toute cette lourde mise scène). Comme tu as pu concevoir l’armement atomique pour l’Afrique du Sud sous apartheid, tu réalises dorénavant la même chose maintenant en Europe. C’est grandiose !

          SI cela arrivait, les Russes vont de nouveau raccompagner chez eux les néonazis comme en 1944, mais il serait dommage pour nous, au moins en France, de ne pas participer avec les Russes à ce type de raccompagnement maintenant que nous savons. Ah oui, mais j’oubliais ! Le suprématisme anthropologique ! Oui, c’est effectivement un poids pour notre réaction collective. C’est vrai, nous sommes supérieurs, j’avais oublié !

          En tous les cas, de toute évidence, le discours d’Olaf officialise le IVe Reich qui se forme en fait depuis déjà quelque temps, notamment à partir de Bruxelles et son armée d’experts « lobotowokés ». Dès 2014, Olga Tchetverikova, professeur émérite russe de relations internationales et de l’histoire des religions, nous parlait déjà de ce nouveau Reich dans une interview donnée à un canal de télévision russe, en 2014 (!) et non en 2022.(([6] Entretien avec Olga Tchetverikova datant du 11 juin 2014 retranscrit et diffusé sur le fameux portail orthodoxe russe « Moscou, Troisième Rome » (en russe) https://3rm.info/na-ukraine-uzhe-stroitsya-chetvertyy-reyh-olga-chetverikova. Je reprends cette interview dans la postface de la traduction de son précieux ouvrage qui peut et qui doit nous aider à guérir de notre mal : Le Vatican, totem moralisateur du Nouvel Ordre Mondial, octobre 2022. L’interview est retranscrite en français dans le prochain épisode de notre série.))

          Olga Tchetverikova dans les studios de Den TV

          Outre le contenu du discours de Scholz qui est un recueil évident de thématiques fascistes, le « jeu scénique » de Scholz est la copie conforme de certains discours prononcés par Adolf Hitler, tant pour ce qui concerne la gestuelle que pour la rythmique et les intonations. Ben oui après tout ! Ça avait bien marché alors, pourquoi ça ne remarcherait pas maintenant ? Scholz s’est mis à faire du théâtre. Bon, encore un peu de persévérance et il pourrait à terme produire quelque chose de pas totalement abject.

          Récemment, le 1er juin 2022, dans une émission politique russe, nous pouvons effectivement voir les deux compères, d’un côté Hitler et de l’autre Scholz, sur des écrans mis en parallèle sur le plateau prononcer leur discours et comparer les comportements et attitudes. Cette émission très intéressante en début de soirée débute sur le thème du discours de Scholz et de la nouvelle fascisation-émancipation de l’Allemagne.

          Dès le lendemain, il n’était déjà plus possible de voir l’émission dans sa forme originale, à savoir que l’écran représentant Hitler a été depuis brouillé. Dommage parce que c’était absolument génial. Je vous donne le lien de l’émission concernée.(([7] https://all-make.net/minut-ot/01/06/2022 (2ème écran vers le bas) ))

          Vous vous doutez bien qu’accéder à l’information russe n’est plus tout à fait du goût de nos chers dirigeants démocrates. C’est ainsi qu’il peut être difficile de regarder sur internet une émission russe, qui plus est politique, en passant par nos Google et autres moteurs. Je n’ai aucun problème pour le faire. Avoir un VPN aide à ce que le flux ne soit pas trop lent ou instable. Ensuite, vous rejoignez à partir des Google et autres https://dzen.ru. Dans la barre de recherche, vous copiez-collez l’adresse URL de l’émission que je fournis en notes, vous cliquez sur OK et le tour est joué. Et c’est encore parfaitement légal, ne vous inquiétez pas.

          Dzen.ru

          Pour le sujet « Olaf, Hitler et le IVe Reich » et le spectacle qui nous intéresse ici, il s’agit du début de l’émission. Si vous parlez ou comprenez le russe, il est intéressant de regarder l’émission en son entier, voire de regarder régulièrement cette émission pour pouvoir vous détacher quelque peu de l’outrancière désinformation euro-américaine.

          Vous remarquerez que Scholz ne joue pas aussi bien que jouait Hitler. Il semble un peu « woké », un peu abruti, ne faisant que lire un texte que l’on a disposé devant lui pour qu’il n’y ait pas d’écart avec le discours qui aura été consciencieusement élaboré, évidemment, par des experts. Cela lui donne la possibilité de se concentrer sur ses gestes et son intonation.

          C’est d’ailleurs dorénavant la méthode de travail de tout notre petit monde politique et journalistique qui déshumanise l’être humain, tout comme peuvent le faire les smartphones utilisés pour penser à notre place. Le sens des propos se retrouve dans les mouvements de bras et de mains peu cohérents et peu expérimentés. Le transhumanisme est parfaitement lancé (en Euro-Amérique, mais pas seulement) et tout cela est parfaitement pensé et prévu dans le cadre du Great Reset, justement parce que les nouvelles générations en donnent la possibilité (cf. instrumentalisation et manipulation de l’être humain, spécialité des espèces nazies et néonazies).

          Ainsi, en 2022, l’Allemagne peut de nouveau s’émanciper et vouloir reprendre la forme de Reich à partir de l’institution européenne qui, comme on l’a rappelé précédemment dans les premiers épisodes, a été créée par un haut dignitaire nazi allemand promu par les Américains. Rien n’a changé en Occident depuis un siècle et demi, c’est l’immobilité parfaite, celle des suprématistes anthropologiques.

          L’Allemagne et les États-Unis se tiennent toujours la main et avancent gaiement, comme si de rien n’était, vers la création de l’État mondial fasciste (le peuple ne représentera plus qu’un grand ensemble de consommateurs dégénérés jetables). Pour ce faire, ils veulent tuer le Russe qui les gêne par son autonomie matérielle et spirituelle. Seules l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, l’Afrique et l’Asie ne veulent pas suivre ces « tout-puissants », soit 82 % de l’humanité, face à la « Communauté mondiale » représentant 18 % de cette même Humanité.

          « C’est ç’la, oui, mais encore… » (photo depuis www.27avril.com)

          Le 10 juin 2022, Olaf Scholz a entrepris une visite dans les Balkans. Ça, c’est original ! Comme Hitler l’avait fait en 1938 dans le contexte des Accords de Munich ! Quel talent ! En effet, il a exigé de la Serbie qu’elle se plie à cette « Communauté internationale » et qu’elle reconnaisse le Kosovo État indépendant, le Kosovo restant « en même temps » le berceau de la nation serbe, bien évidemment. Comme on dit, « on ne refait pas l’histoire ! ». Ainsi, à cette condition, la Serbie pourra entrer dans l’Union européenne, ou plutôt dans le IVe Reich.

          Il est grand temps pour les pions Macron ou Karl Nehammer, chancelier fédéral d’Autriche, de quitter le bateau vérolé. Même Mario Draghi, connu pour aimer lécher les mondialistes anglo-saxons, vient de faire le premier pas pour prendre ses distances, lorsqu’il a demandé au Président italien Sergio Mattarella sa démission du poste de Premier ministre le 14 juillet 2022. Sa démission sera finalement acceptée et effective le 21 juillet 2022. Qu’est-ce que cela peut annoncer de bon !

          Le 11 juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue à Kiev pour discuter de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne alors que la plupart des membres de l’Union y sont opposés. Le sujet va être de nouveau débattu à la Commission européenne le 17 juin 2022. La Commission européenne a recommandé aux États membres d’accorder à l’Ukraine le statut de pays candidat à l’adhésion.

          Dès septembre 2022, le duo Scholz-von der Leyen remet ça avec encore plus de sauce.

          Scholz persévère. Le vendredi 16 septembre, il déclare : « Notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe »(([8] https://www.lefigaro.fr/l-Allemagne-doit-devenir-la-force-armee-la-mieux-equipee-d-europe-declare-scholz/2022/09/19)). À côté de cela, les nombreuses fondations et think tanks spécialisés en géopolitique n’en finissent pas de se demander s’il s’agit de la bonne solution pour arriver à détruire la Russie. Quel plaisir de voir les suprématistes anthropologiques se regrouper et s’adonner au travail ! Il est très possible qu’au bout d’un certain temps, ils soient obligés de se soigner.

          Le 15 septembre, Ursula von der Leyen se rend de nouveau rapidement à Kiev pour rencontrer Zelensky et lui réitérer le soutien de l’Union européenne « aussi longtemps qu’il le faudra » (donc le soutien au régime fasciste en place à Kiev). N’oublions pas qu’elle est avant tout médecin et est aidée dans ses discours et ses positions en matière de géopolitique par le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité qui n’a en fait que le rôle d’un consultant auprès de ceux qui veulent bien encore l’écouter, à savoir Josep Borrell Fontelles. Sous son air quelquefois narquois et désabusé, nous sommes sûrs qu’il trouvera toujours son réconfort avec las patatas fritas et la cerveza. Hein, Josep, qu’en dis-tu ? La vie est tellement belle avec tes conseils !

          Ursula von der Leyen prononce un discours devant le Parlement européen ce même 15 septembre. « La solidarité de l’Europe avec l’Ukraine (nazie, jaune et bleue comme l’Europe – NDA) demeurera indéfectible ». Elle a exhorté les États membres à ne pas relâcher la pression sur la Russie.

          « Chers Députés européens, comprenez bien que Arbeit macht frei ! »

          Vous remarquerez en passant l’aspect purement providentiel de la couleur de sa veste et de son polo, de la couleur du drapeau de l’Union européenne et du drapeau ukrainien. L’harmonie parfaite règne à Bruxelles et à Kiev.

          Dans son tweet du 17 septembre, Ursula écrit : « La matière première alimentera notre avenir. Mais quelques pays contrôlent désormais les approvisionnements et la transformation. Nous ne devrions pas tomber dans les mêmes vieilles dépendances. Je vais donc présenter une loi sur les matières premières critiques. Avec des projets stratégiques sur l’extraction, le raffinage, la transformation et le recyclage ».(([9] https://twitter.com/vonderleyen))

          Indépendance, ne plus dépendre de la Russie en matière d’approvisionnement (quitte à avoir faim et froid pendant un moment), se servir de l’énergie sur le territoire même de la Russie… Tant qu’à faire.

          Cela suppose donc que le Reich détruise et envahisse la Russie. Il n’y a pas d’autre alternative à son plan. Ensuite, elle reprend quasiment mot pour mot les propos et plans du célèbre nazi allemand Alfred Rosenberg pendant la Seconde Guerre mondiale. Je vous renvoie à l’article paru sur ReseauInternational le 27/04/2022, « L’Ukraine nazie : tout se prépare officiellement depuis 1941 avec Alfred Rosenberg »(([10] https://reseauinternational.net/lukraine-nazie-tout-se-prepare-officiellement-depuis-1941-avec-alfred-rosenberg)). Ursula, qu’est-ce que tu peux manquer d’imagination (ou de savoir) !

          Il paraît clair aujourd’hui que nous avons tous les éléments montrant l’évolution de la construction d’un système dictatorial promu par nos malades psychiatriques occultes que les « lobotowokés » ne peuvent pas, par définition, freiner ou contredire, car ils sont leurs produits mêmes. De très nombreuses personnes ne verront pas non plus la nécessité de lutter contre ces malades, sachant que leur seul intérêt est de continuer à pouvoir se faire de temps en temps un barbecue dans le jardin et de regarder paisiblement et grassement la télé qui lobotomise. « Que l’État fasse ce qu’il veut, bon sang ! Nous avons d’autres choses à penser ! »

          Il reste les gens qui observent, les gens conscients. Ce seront les seules personnes pour lutter contre cette mort psychique assurée. Mais qui dit lutter dit se regrouper, non pas se regrouper virtuellement, même par téléphone, mais physiquement, peu importe les convictions politiques et les couleurs de peau. Se regrouper pour travailler : « Comment va-t-il être possible de mettre fin au pouvoir que sont décidées à détenir des strates sociales euro-américaines malades et meurtrières au niveau international ? ».

          Pas mal comme programme, vous ne trouvez pas ? Il y a du pain sur la planche. Est-ce que cela va pouvoir commencer à nous occuper avant la fin 2022 ? Je rappelle que 2022 est une année charnière, une année butoir pour nos malades occultes, comme avaient été un moment butoir le siècle dernier 1973 pour choquer les mentalités euro-américaines. Nous sommes les rejetons de ces chocs psychologiques et, je précise, cela ne veut pas dire que nous soyons obligatoirement tous sérieusement choqués.

          Le 7 octobre a été une superbe journée pour l’aide des euro-américains prodiguée aux ukronazis. Ursula von der Leyen annonce une mise à disposition de deux milliards d’Euros à l’Ukraine nazie. On n’aura rien demandé au préalable aux contributeurs citoyens européens.

          Le même jour, Macron annonce la création d’un fonds grâce auquel l’Ukraine pourra se recharger en armements européens. La somme n’est que de 100 millions d’Euros. En même temps, « la France ne souhaite pas une nouvelle guerre froide et s’efforce de mettre fin au conflit en Ukraine », notamment grâce à ses différentes livraisons de systèmes d’artillerie Caesar, produit de Nexter, « canon de 155 mm monté sur camion capable de tirer 6 coups par minute à une distance de 40 km ».

          C’est merveilleux, les Caesars sont mis gratuitement au service des ukronazis travaillant pour les suprématistes américains, les superviseurs du nazisme et du néonazisme dans le monde (l’Ukraine ne pourra jamais les rembourser pour peu que l’État ukrainien existe encore à terme).

          Un petit Caesar pour défendre la démocratie !

          Le 25 octobre 2022 se tiendra à Berlin sous la gouverne du Chancelier Scholz la Conférence internationale de Berlin qui aura pour thème « Les instruments d’aide à long terme de l’Ukraine ». On ne discutera pas de nouvelles garanties de la part de Kiev. Nous pouvons ainsi affirmer que la guerre entre l’Union européenne et la Russie est dorénavant directe, comme avec les États-Unis et l’OTAN.

          Encore une fois, l’Allemagne décide pour l’Europe, toutes deux dépendant des États-Unis, notamment des straussiens(([11] https://www.scienceshumaines.com/leo-strauss-et-la-politique-de-l-empire-americain)) qui s’occupent de la politique internationale (Blinken, Nuland).

          Macron chante et confirme être prêt à continuer de fournir des armes au régime nazi kiévien. La déclaration de guerre de la France à la Russie est aussi directe, même si non prononcée. Il est prévu d’envoyer de 6 à 12 nouvelles batteries Caesar en Ukraine, au départ prévues et commandées par le Danemark. Cela s’appelle… ? Oui, « CO-LLA-BO-RA-TION » ! Gagné !

          Toujours le même jour, le 7 octobre, le ministre des Affaires étrangères polonais et abruti Mateusz Morawiecki propose, tout guilleret, de partager les actifs gelés russes entre Kiev et l’Union européenne (350 milliards d’Euros). Les Européens commencent à tirer la langue. Cela rappelle le très bon récit soviétique « Les douze chaises » d’Ilf et Petrov (1928) à partir duquel ont été réalisés de très bons films : « Monsieur, je ne mange pas (depuis) six jours ».(([12] https://www.dailymotion.com/video/x29edfh))

          L’attentat contre le pont de Crimée commis le 8 octobre 2022, organisé par les services spéciaux de Kiev, met un terme à l’hystérie des présidents et Premiers ministres financiers euro-américains. Ils ont depuis cessé de piailler.

          No comment !

          Ces piailleurs et piailleuses semblent jouer le tout pour le tout, ne plus pouvoir revenir en arrière. Effectivement, cela me paraît difficile. Ils mènent ainsi une politique jusqu’au-boutiste dirigeant les populations européennes vers la guerre, donc vers l’extermination. À moins de s’attaquer à ces piailleurs et piailleuses avant qu’il ne soit trop tard et ne pas attendre les Russes comme en 1944-1945 contre Hitler. Du copier-coller, 1945 et 2022. Cela est de NOTRE responsabilité, pas de celle des Russes, encore moins de Manu et de son mari professeur de théâtre (qui ne porte pas plainte contre ces affirmations pour ne pas avoir à se mettre à poil au poste de police, ce qui rendrait parfaitement publique la chose).

          Je suis certain que nous pouvons encore agir face à un ordre qui nous pousse au fond du trou parce que cet ordre lui-même, notamment face à la Russie et à la Chine, est en train de disparaître.

          Dans le prochain épisode, je reprends l’interview de Olga Tchetverikova du 11 juin 2014 dont j’ai parlé précédemment.

          Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia





          Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

          [Source : Réseau International]

          Par Bertrand Hédouin

          Nous vous proposons une série de quatre articles ou épisodes sur ce thème absolument essentiel pour mieux comprendre ce que nous, les Euro-Américains, nous vivons aujourd’hui et savoir comment se protéger le mieux possible du poison qu’inoculent en permanence à l’humanité, dorénavant de manière très intense et à très grande échelle, certains individus et organisations caractérisés par une maladie psychiatrique dangereuse : le suprématisme anthropologique lui-même entretenu par le mythe de l’élection divine.

          Les premiers épisodes sont indiqués ci-après. D’autres articles suivront encore portant sur ce thème relativement large.

          1. La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVe Reich
          2. Petite histoire des Reich
          3. Comme le Beaujolais nouveau, le IVe Reich est arrivé !
          4. En Ukraine se construit le IVe Reich[1]

          Oui, cela peut faire un peu mal de devoir des fois se regarder réellement dans la glace, mais ce n’est que comme cela que l’on pourra peut-être trouver des issues à certaines situations aujourd’hui très inconfortables, voire très dangereuses, pour nous et pour le monde plus généralement (en admettant que nous en ayons encore le temps).

          « Ursula, par pitié, tais-toi ! … » (image © Boulevard Voltaire)

          1er épisode

          La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich

          Sur Telegram, compte de Sergueï Lavrov (en russe)[2], je trouve en ce 14 septembre ce petit mot intéressant :

          « Ouverture de la session du Parlement européen : discours officiel d’Ursula von der Leyen ».[3]

          « La Russie n’a pas seulement déclenché une guerre contre l’Ukraine. Il s’agit, de plus, d’une guerre contre notre énergie, d’une guerre contre notre économiecontre nos valeurs, une guerre à l’encontre de notre avenir. Il s’agit d’une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Aujourd’hui, ici même, je suis certaine que grâce à notre courage et à la solidarité que nous devons montrer, Poutine va essuyer un échec et l’Ukraine et l’Europe vont remporter la victoire ».

          Chacun de ses propos est ici intéressant, notamment sa phrase lorsqu’elle parle de la guerre contre NOTRE Énergie.

          Elle en a simplement trop dit, la petite dame. L’Ukraine et l’Europe mènent une guerre pour NOS ressources énergétiques. Ensuite, que nous menions une guerre contre leurs valeurs et contre la démocratie, je n’ai rien à redire là-dessus, la bêtise est stupéfiante.

          Ainsi, lors d’un événement officiel, une personnalité officielle a ouvertement déclaré qu’elle menait une guerre contre la Russie.

          Cette personne est néanmoins restée très discrète quant à l’initiateur du conflit.

          Bon, nous conclurons de son discours que l’Union européenne, les États-Unis et l’OTAN nous font la guerre et que nous menons une opération spéciale en Ukraine. » Sergueïl Lavrov. 14/09/2022. 19 h 32

          Sergueï n’en peut plus, comprenez-le !

          Le discours de von der Leyen repris par Lavrov entérine tout simplement l’existence du IVe Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qu’avait officiellement déjà annoncé devant le Bundestag Olaf Scholz lors de son investiture en tant que Chancelier allemand le 27 février 2022.

          Nous assistons au copié-collé de la Seconde Guerre mondiale avec d’autres techniques et technologies pour la mener, mais le mégaprojet qui dirige ces guerres reste le même : création du gouvernement mondial par quelques clans de barbares qui veulent gérer le monde et qui agissent à travers des pouvoirs fascistes qu’ils aident à mettre en place. La rengaine, en somme.

          Le petit plus dans ce discours est bien de faire comprendre que l’Allemagne et l’Union européenne représentent ce IVe Reich (sauf peut-être actuellement la Hongrie). L’Allemagne dirige l’Union européenne qui est elle-même supervisée par les États-Unis qui maîtrisent l’Allemagne.

          Tout a été pour cela organisé à l’avance. Il suffit de constater qu’aux plus hauts postes de pouvoir dans les pays européens se trouvent des hommes et des femmes issus non pas du milieu politique mais du milieu financier. Le sens donné à la vie en Euro-Amérique est aujourd’hui parfaitement restreint à la richesse financière et matérielle qui ne se retrouvera que dans les poches de certains. La jeunesse d’ailleurs le dit : « Nous ne voyons absolument rien dans l’avenir ».

          Nous rappellerons ici que l’Union européenne a été pour beaucoup l’œuvre d’anciens nazis allemands recrutés par les services de la CIA américaine après la Seconde Guerre mondiale. La Commission européenne, née le 16 janvier 1958, a eu pour premier président un ancien haut responsable nazi, Walter Hallstein.

          Bravo Walter, félicitations pour le poste, bien joué !

          Nous remarquons à ce propos que cette caractéristique somme toute importante n’est absolument pas rappelée, ni révélée dans les documents officiels occidentaux, saut très rarement sur des sites d’information pas totalement formatés et sclérosés ou sur des sites dits de réinformation.[4]

          Dans le même terrier, nous rencontrons également, par exemple, le premier secrétaire du Club Bilderberg depuis 1954, le prince Bernhard des Pays-Bas (Bernhard de Lippe-Biesterfeld) qui avait débuté sa carrière au service des SS nazis. Comme ça, pour occuper son temps.

          Surtout ne pas se regarder dans la glace, car le funeste mégaprojet euro-américain se poursuit ! Certains nous forcent à l’oubli de l’histoire par sa réécriture, activité essentielle pour « lobotowoker » les populations et continuer le mégaprojet de mainmise et d’esclavagisme de la planète au profit de quelques bandes inhumaines, au premier rang desquelles nous retrouvons la plupart de nos chers néo-libéraux, nos fascistes ainsi que nos élus kabbalistes notamment talmudiques et calvinistes. Voilà pour le poisson tout frais sur l’étalage.

          Ah ben ça alors ! Frau von der Leyen est la femme d’un businessman allemand de la Big Pharma qui produit aux États-Unis pour le compte de Pfizer des substances géniques pour injection expérimentale à ARN messager vendues sous l’appellation de vaccins. Ursula se plaît à embrasser le PDG de Pfizer, le médecin vétérinaire Alfred Bourla, et à lui acheter des millions de doses de ces substances qu’elle veut faire injecter à des millions d’Européens.

          Dans la perception qu’a Bourla du monde, tout cela paraît certainement cohérent. Des millions de petits chiots, par magie, se font piquer à plusieurs reprises en masse, et même avec entrain !. Il faut savoir que l’Union européenne n’a aucun droit d’imposer ces injections expérimentales aux nations composant l’Union européenne, sauf si la nation se soumet aux fourberies de la Frau.

          Le dernier discours d’Ursula a choqué certaines personnes de l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne, mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Le fascisme est consubstantiel à l’Euro-Amérique. Encore une fois, cette maladie est proprement euro-américaine.[5]

          Les similitudes de la Commission européenne sous la présidence d’Ursula von der Leyen avec la Commission européenne sous la présidence de Walter Hallstein sautent aux yeux. En remarque, il suffit d’oser regarder la page Wikipédia en français portant sur Ursula von der Leyen pour s’assurer des qualités du personnage.

          Notre splendide vierte (quatrième) Reich, bastion de la démocratie ! ?
          (En 2022, les couleurs ont changé. Dorénavant le drapeau est bleu et jaune. C’est beaucoup plus printanier.)

          En 2022, la boucle semble être totalement bouclée. Le IVe Reich est censé laisser ensuite place au gouvernement mondial qui sera tenu par nos quelques malades dont nous venons de parler. Ce gouvernement est apparemment attendu et prévu pour 2030, vous savez, à l’occasion du nouvel Agenda pour l’humanité, après que Bergoglio le pape ait imposé au monde une éducation type.[6]

          Cela dit, les Russes ne démordent pas de rester souverains et ont également eu le temps de s’habituer au caractère entropique et meurtrier de la civilisation euro-américaine depuis au moins un siècle et demi et pourraient de nouveau être amenés à sauver le monde. En tous les cas, ils y sont décidés et il va être extrêmement difficile de les arrêter.

          Pour finir, en France, et plus encore en Euro-Amérique, nous devons enfin réellement nous regarder dans une glace, en particulier pour prendre conscience de ce que nous faisons au niveau international, au niveau de la planète. Je peux également m’adresser ici aux personnes les plus gentilles, les plus sages, les plus cordiales, les plus instruites, les plus amicales, les plus heureuses de notre civilisation, sachant que le travail de fond opéré sur nos consciences depuis au moins un siècle et demi, notamment à partir des médias, nous a fortement imprégnés. Nous n’en sommes pas toujours très conscients. Il nous suffira de regarder nos médias « de grands chemins » (pour reprendre l’expression pensée par Slobodan Despot) et à écouter les conversations autour de soi.

          En vérité, nous agissons en complète contradiction avec les grands rêves hystériques que l’on aura inoculés chez nos chers « lobotowokés » (urgence climatique, CO2, autocratie contre démocratie, etc.). Comme si le fait de, ne serait-ce que, prononcer ces mots nous libérait la conscience et nous déresponsabilisait de ce que nous tramons à l’échelle de la planète depuis les XV-XVIe siècles. Combattons contre le réchauffement climatique ! Cela peut donner un sens à la vie à une société totalement rivée sur le genre imaginaire des êtres et le smartphone.

          Ces « rêves » nous éloignent de la réalité. Notre société s’enfonce dans la schizophrénie la plus complète. Cela avait déjà été le cas dans le cadre des deux premières guerres mondiales. Puis cela a été remis sur la scène lors du premier choc des consciences imposé en Occident avec les crises toutes préparées des années 1970, mais le public n’avait pas à ce moment les moyens de pouvoir analyser la situation jusque dans les coulisses.

          Tout est monté, tout est calculé par certains monstres. Il semble qu’en 2022, choisir de tenter de prendre conscience de ce que nous, les Euro-Américains, nous sommes et faisons réellement sur la planète est dorénavant vital, physiquement comme spirituellement.

          Je finirai ce premier épisode de notre série en citant Tzvetan Todorov (1935-2017), fameux critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français d’origine bulgare. Ces propos sont repris de La Peur des barbares.[7]

          « Une autre manière d’avancer de la barbarie vers la civilisation consiste à se détacher de soi pour devenir capable de se voir comme du dehors, comme à travers les yeux d’un autre, donc d’exercer un jugement critique non seulement à l’égard des autres mais aussi de soi-même. Dans les échanges sociaux, en renonçant à toujours privilégier son point de vue, on se rapproche des autres. Là non plus, il ne s’agit pas de préférer le dénigrement de soi à la fierté d’être ce qu’on est : ce serait oublier que ni barbarie ni civilisation ne qualifient durablement les êtres, mais seulement leurs états et leurs actions, dont certains sont source d’orgueil, d’autres de remords. On gagne en revanche à être capable, quand c’est nécessaire, de tourner un regard scrutateur sur soi, sur sa communauté, sur le peuple dont on fait partie, afin d’être prêt à découvrir que ʺnousʺ sommes capables d’actes de barbarie. »

          Oui, mais je n’y suis pour rien, moi ! C’est le RÉ-GLE-MENT !

          Reprenons-nous, ensemble !

          Ne tardons plus !

          Au prochain épisode.

          Bertrand Hédouin – Responsable du projet Acte Eurasia





          Lancement de la BFL — Banque de France Libre

          [Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

          https://banquedefrancelibre.fr/

          [Voir aussi :
          Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
          Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
          Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
          Franc Libre et tournée CSP : point de situation
          Résilience et Résistance pour la France]




          La Mémoire des Peuples : pourquoi le Nouvel Ordre Mondial EFFACE les Nations

          [Source : Guilhem Cayzac]

          Quand une partie de toi-même c’est d’être Alsacien, Chti, Breton, Corse, et qu’on te l’enlève, c’est très facile de le remplacer par Autre Chose.

          Cet Autre Chose ne se voit plus parce qu’on baigne dedans : culture mondiale, modes de vies, attitudes, pensée unique, standards obligatoires sur le commerce ou la santé (OMC, OMS). La diversité fait partie de la vie, pourtant chaque particularité est nivelée, standardisée, puis automatisée.

          Si on a les bons yeux pour le voir, on se rend compte que sous le NOM Nouvel Ordre Mondial, cet Autre Chose… c’est la dictature mondiale.

          [Voir aussi :
          Manifeste pour un nouveau monde
          Les villes sont le cancer de la Terre
          Réenchanter le monde
          Retour à la nature
          L’âme d’une nation]