5G La nouvelle utopie

[Source : recit.be]

Par Miguel Coma

Table des matières

Introduction

  1. La technologie 5G en bref (version simplifiée)
  2. Arguments Sanitaires
    • Des milliers d’études scientifiques démontrant des impacts biologiques
      • National Toxicology Program (USA)
      • Institut Ramazzini (Italie)
      • BioInitiative (International)
    • Risques sanitaires posés par les caractéristiques des ondes de la 5G
      • Des fréquences encore inexploitées dans les réseaux mobiles
      • Des faisceaux concentrés ciblant directement les personnes
      • Une exposition permanente à de fortes puissances
      • Un échauffement supérieur de la peau mais plus encore
      • Des effets sanitaires mal connus dus aux ondes millimétriques et au massive MIMO
      • Mises en garde sur les ondes millimétriques
      • Conclusions sanitaires concernant les caractéristiques des ondes de la 5G
    • Problèmes posés par les “directives de sécurité”
    • Sensibilité du vivant aux caractéristiques des radiofréquences
      • Intensité du rayonnement
      • Fréquence porteuse du rayonnement
      • Modulation et pulsation du rayonnement
      • Polarisation du rayonnement
    • Effets des radiofréquences sur la santé à des niveaux non-thermiques
      • Cancer et tumeurs cancéreuses
      • Effets sur l’ADN cellulaire
      • Effets sur la fertilité
      • Maladies et malformations congénitales
      • Effets cognitifs, neurologiques et neuropsychiatriques
      • Apoptose ou mort cellulaire
      • Stress oxydant et dommages causés par les radicaux libres
      • Troubles cardiaques
      • Maladies dégénératives
      • Hypersensibilité Électromagnétique (HSEM ou EHS)
      • Effets sur le système endocrinien (hormonal)
      • Effets sur le système immunitaire
    • Mécanismes d’action des champs et rayonnements électromagnétiques
    • Conclusions sur les impacts sanitaires de la 5G
  3. Arguments environnementaux
    • Impacts significatifs de la 5G sur la consommation électrique
      • Consommation électrique du numérique et de la 4G en 2019
      • Facteurs d’évaluation du surplus de consommation électrique du réseau 5G
      • Efficacité énergétique du réseau 5G : des questions encore sans réponse
      • Estimation minimale du surplus de consommation électrique du réseau 5G
      • Inconnues sur la consommation électrique des terminaux 5G
    • Impacts énergétiques liés à la production de matériel 5G
    • Consommation énergétique de la 5G: synthèse
    • Impact de la 5G sur le changement climatique/span><
    • Pollutions intrinsèques aux équipements télécoms 5G
      • 5G, lithium et besoins en eau
      • Une exploitation minière extrêmement polluante et dénaturant le paysage
      • Une catastrophe écologique et sanitaire liée aux terres rares et à la délocalisation
      • Des décharges monumentales et un recyclage improbable voire impossible
      • Conclusions au sujet des pollutions intrinsèques de la 5G
    • Raréfaction des ressources naturelles et décroissance accélérée
    • Impacts sur la faune et la flore
    • Impact environnemental des ondes millimétriques
      • Effets thermiques sur les organismes et organes exposés de petite taille
      • Mise en résonance des organismes exposés de petite taille
      • Impact sur les bactéries et résistance aux antibiotiques
      • Abattage des arbres entravant la propagation des ondes millimétriques
      • Interférences avec les prévisions météo et le suivi du changement climatique
    • Vers un Internet plus durable
    • Conclusions sur les impacts environnementaux de la 5G
  4. Arguments économiques
    • Une industrie mobile en permanente mutation
    • Les promesses économiques de la 5G
    • Les failles du Plan d’Action 5G européen
    • Les intérêts économiques des acteurs de la 5G
      • Les intérêts des constructeurs de matériel 5G
      • Les intérêts des Etats
      • Les intérêts du monde académique
      • Les intérêts des opérateurs
    • Le dilemme des opérateurs de téléphonie mobile
      • Une industrie déjà en grande difficulté économique
      • Après l’échec économique de la 4G, le gouffre de la 5G
        • Les opérateurs critiques face à la 5G
        • Le dilemme de l’opérateur prisonnier de la 5G
        • La 5G implique une hausse spectaculaire des coûts pour les opérateurs
        • Des réductions des coûts aux impacts limités et incertains
        • Des revenus sans hausse significative attendue
        • Un retour sur investissement plus qu’incertain
      • Les opérateurs développent des stratégies de survie
    • Pertes économiques collatérales causées par la 5G
    • Conclusions sur les impacts économiques de la 5G
  5. Arguments légaux et régulatoires
    • Le déploiement mondial de la 5G est contraire aux Lois internationales
    • Les “limites de protection” sont définies sur des bases pseudo-scientifiques
    • La science biaisée par l’industrie
    • L’ICNIRP est sous le contrôle de l’industrie
    • Conclusions sur les problèmes légaux et régulatoires liés à la 5G
  6. Arguments démocratiques et sociétaux
    • Des appels internationaux alarmants
    • Les associations citoyennes en action
    • Opinion majoritaire contre la 5G et mobilisation
    • La place du vivant, des écosystèmes et des ressources dans notre société
    • Des conditions de vie inhumaines liées à l’extraction des minerais
    • Les objets connectés et la protection de la vie privée
    • La 5G : une menace à la sécurité des personnes, des données et des nations
      • Une cybercriminalité en hausse et de plus en plus organisée
      • La 5G pose de nouveaux risques pour les vies humaines
      • Des faiblesses de sécurité inhérentes à la conception de la 5G
      • La sécurité nationale et l’équilibre géopolitique mis à mal par la 5G
    • La 5G pose des questions d’ordre éthique
      • Le changement climatique mènera-t-il à la régression ou à l’évolution de la société ?
      • La 5G : expérimentation de masse
      • Des personnes hypersensibles bannies de la société
      • Des phénomènes d’addiction à la technologie
      • La 5G : nécessité, besoin, ou envie ?
      • La place de l’humain dans un monde tout-connecté
      • L’Intelligence Artificielle et le soulèvement des machines
      • La 5G ouvre la voie vers un monde hypermnésique
      • La place des mondes virtuels dans le monde réel
      • L’industrie aux manettes de l’OMS et du pouvoir ?
      • Les dérives du capitalisme de surveillance
      • Une hausse de la fracture numérique
      • La censure des anti-5G et l’absence d’un vrai débat citoyen
    • Conclusions sur les impacts sociétaux de la 5G
  7. Faux arguments sur la 5G
    • Faux arguments technologiques
      • Il n’y aurait pas d’alternative à la 5G pour le futur de la connectivité169 LE MYTHE DE LA 5G169 LE RÔLE DU CÂBLE ET DE LA FIBRE OPTIQUE
      • La 5G serait indispensable à l’innovation dans de nombreux secteurs
      • Les besoins futurs en vitesse ne seraient pas satisfaits sans la 5G
      • Les besoins futurs en latence ne seraient pas satisfaits sans la 5G
      • Les besoins futurs en capacité ne seraient pas satisfaits sans la 5G
      • La 5G est une vision déconnectée de la réalité
        • L’Internet des Objets aurait besoin de la 5G
        • La Réalité Virtuelle et Augmentée auraient besoin de la 5G
        • Le secteur de la santé tirerait profit de la 5G
        • Les véhicules autonomes auraient besoin de la 5G
        • Les drones auraient besoin de la 5G
        • Les réseaux intelligents auraient besoin de la 5G
        • L’accès mobile à large bande aurait besoin de la 5G
        • La mobilité accrue aurait besoin de la 5G
        • Les communications en temps réel auraient besoin de la 5G
        • Les services de secours auraient besoin de la 5G
        • La robotique industrielle aurait besoin de la 5G
        • Les prévisions météo seraient améliorées grâce à la 5G
    • Faux arguments sanitaires
      • La 5G remplacera les 2G et 3G et il n’y aurait donc pas plus de danger
      • La 5G nous exposerait à moins de danger que la 4G
      • Les antennes de la 5G seraient moins puissantes et donc moins nocives
      • Les effets des ondes millimétriques sur la santé seraient négligeables
      • Les ondes 5G n’auraient pas assez d’énergie pour endommager nos cellules
      • Les ondes de la 5G ne cibleraient que les appareils qui en ont besoin
      • La 5G nous exposerait moins par ses transferts de données plus courts
      • La portée réduite des ondes de la 5G réduirait le danger
      • Les bâtiments nous protégeraient des ondes de la 5G
      • La 5G serait moins nocive que les rayons du soleil
      • La 5G serait nécessaire pour sauver des vies
      • La toxicité cancéreuse des radiofréquences ne serait pas un problème
      • Il n’y aurait pas d’explication plausible à l’impact sanitaire des radiofréquences
      • Les études scientifiques indiquant un risque sanitaire seraient biaisées
    • Faux arguments environnementaux
      • La 5G serait plus efficace énergétiquement que les précédentes générations
      • La 5G soutiendrait les économies d’énergie dans d’autres secteurs
  8. La sonnette d’alarme avant le basculement ?
  9. L’alternative à la 5G
    • Un déploiement de la 5G ciblé à ses bénéficiaires
    • Des alternatives câblées et sans fil
    • L’heure des choix décisifs pour notre avenir connecté
    • Une vision alternative de la connectivité

Conclusions

Annexes

La technologie 5G en bref (pour les geeks)

Liste non exhaustive de substances nécessaires à la production de smartphones

Glossaire

Abréviations

Quelques extraits

« Les êtres humains sont des systèmes bioélectriques. Nos cœurs et nos cerveaux sont régulés par des signaux bioélectriques. L’exposition à des Champs Électro-Magnétiques artificiels (CEM) peut interagir avec les procédés fondamentaux du corps humain La corrélation entre l’exposition aux CEM et les cancers et maladies neurodégénératives est suffisamment forte pour mériter des actions préventives. Les normes actuelles sont loin d’être adéquates pour protéger la santé publique. »

En 2007, sur ces bases scientifiques, le groupe formule une recommandation d’intensité maximale d’exposition aux antennes mobiles, revue en 2012 suite à l’analyse des nouvelles études. L’intensité recommandée est 3 millions de fois inférieure à la limite internationale. En raison du manque d’études sur les expositions à long terme ou sur les populations plus sensibles comme les enfants, cette recommandation tient compte du principe de précaution. En effet, des effets biologiques ont été observés à partir de niveaux 300 000 fois inférieurs à la limite actuelle définie par l’ICNIRP depuis 1998.

Le Dr Agostino Di Ciaula, MD, de l’Azienda Sanitaria Locale Barletta-Andria-Trani (Italie), publie en février 2018 :

« Des observations préliminaires ont montré que les ondes millimétriques augmentent la température de la peau, modifient l’expression des gènes, favorisent la prolifération cellulaire et la synthèse des protéines liées au stress oxydant, aux processus inflammatoires et métaboliques, pourraient générer des dommages oculaires, affecter la dynamique neuromusculaire. » (notre traduction)

Conclusions concernant les limites d’exposition :

  • Une révision à la baisse des limites d’exposition est absolument nécessaire pour préserver la santé des citoyens. Ceci implique non seulement une diminution des normes en fonction des recommandations publiées par le monde médical et scientifique, conformément au principe ALARA50, en particulier dans les lieux où séjournent des enfants, des femmes enceintes, des malades, des personnes âgées, mais également une remise en cause complète des fondements mêmes des “directives de sécurité” afin de tenir compte des résultats des études scientifiques indépendantes et des connaissances accumulées en matière d’impact sanitaire des rayonnements.
  • Cette demande est appuyée par un grand nombre de scientifiques et de membres du corps médical
  • La révision à la baisse des normes d’exposition pour protéger la population demandera un courage politique certain.

Effets des radiofréquences sur la santé à des niveaux non-thermiques

Nous avons tenu à répertorier très sommairement les effets sanitaires déjà identifiées lors des expositions aux rayonnements de radiofréquences à ce jour. Chaque maladie ou trouble mériterait bien sûr un traitement bien plus détaillé et en profondeur, mais ce n’est pas le propos de ce rapport qui adopte une perspective large des problématiques.

Vu le nombre important d’études scientifiques disponibles sur le sujet, et afin d’éviter d’alourdir notre rapport, nous référons le lecteur aux listes bibliographiques en fin de dossier du rapport ondes.brussels de novembre 201888.

Lorsqu’un effet sanitaire est repris par le Conseil Supérieur de la Santé en Belgique en 2019, nous y référons le lecteur en bas de page.

Sans doute est-il utile de mentionner que toutes les conséquences sanitaires des technologies déjà en place n’ont pas encore été entièrement révélées. Des pathologies comme le cancer, par exemple, se développent sur le long terme. Ainsi se peut-il qu’il faille plusieurs décennies d’exposition avant que des augmentations significatives de cas ne soient rapportées.

Cancer et tumeurs cancéreuses

Le CIRC89 a classé en 2011 les émissions de hautes fréquences (radiofréquences / micro-ondes) parmi les substances cancérogènes possibles (classe 2B). Il est prévu que cette classification soit réévaluée avant 2024. Compte tenu des études les plus récentes sur le sujet et selon l’avis de nombreux scientifiques (dont ceux de l’institut Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale), il est probable que les émissions de hautes fréquences soit classées au niveau cancérogène certain (classe 1).

Les nombreuses études réalisées sur cette catégorie ont identifié entre autres les effets suivants:

  • initiation, promotion et progression tumorale
  • invasion tissulaire
  • métastases

Les types de cancers et tumeurs aggravés et/ou causés par les radiofréquences selon ces études sont les suivants :

  • Tumeurs cérébrales malignes ou bénignes dont gliomes90 (tumeurs malignes des cellules gliales) et neurinome de l’acoustique (tumeur bénigne du nerf acoustique) :
    • En lien avec l’utilisation du téléphone mobile
    • Plausibilité d’une relation de cause à effet renforcée par l’apparition de tumeurs homolatérales, c’est-à-dire des tumeurs qui se développent du côté de la tête où le téléphone a été majoritairement utilisé. Une équipe de chercheurs s’est notamment intéressée à l’incidence du type le plus malin de tumeur cérébrale, le glioblastome multiforme, en Angleterre entre 1995 et 2015. Dans un article publié en juin 201891, les auteurs montrent une augmentation linéaire, importante et statistiquement très significative des tumeurs primaires de type glioblastome multiforme sur cette période de 21 ans, en particulier dans les lobes frontaux et temporaux du cerveau, à savoir les parties les plus exposées aux rayonnements provenant du téléphone portable sans fil.
  • Tumeur de la glande parotide
    • En lien avec l’utilisation du téléphone portable
  • Leucémie92
    • En lien avec l’exposition du corps entier (ex. dans le domaine militaire)
  • Lymphome (cancer du système lymphatique)
    • En lien avec l’exposition du corps entier (ex. dans le domaine militaire)
  • Cancer du sein

Concernant les effets cancérologiques encore à étudier, ils sont repris à la section Des effets sanitaires mal connus dus aux ondes millimétriques et au massive MIMO.

Certains types de tumeurs du cerveau pourraient être expliquées par une action néfaste (seule ou en combinaison avec d’autres facteurs) des rayonnements de radiofréquences sur la barrière hémato-encéphalique dont le rôle est de filtrer les agents toxiques présents dans le sang afin qu’ils ne pénètrent pas dans le cerveau.

Effets sur l’ADN cellulaire

Divers effets ont été constatés confirmant un effet sur l’ADN, qui est la molécule essentielle à toute forme de vie connue et contenant le code génétique.

On constate les effets suivants sur l’ADN suite à une exposition à des rayonnements non ionisants du type micro-ondes utilisé par les télécommunications mobiles :

  • ruptures simple brin et double brin
  • effets sur les bases oxydées dans l’ADN cellulaire
  • mutations chromosomiques produites par les ruptures double brin d’ADN

Des dommages à l’ADN peuvent apporter une explication plausible notamment à l’apparition de tumeurs cancéreuses, de problèmes de fertilité, de maladies congénitales ainsi que de malformations.

Les dommages causés à l’ADN par les rayonnements de radiofréquences sont aujourd’hui largement établis mais les conséquences génotoxiques et mutagènes des rayonnements électromagnétiques non ionisants sont encore controversées.

Le lien entre exposition aux rayonnements de radiofréquences et mutations semble pourtant bien observé, sur base d’expériences scientifiques. Voir également la section Maladies et malformations congénitales.

Effets sur la fertilité

Les rayonnements de radiofréquences utilisés par la téléphonie mobile et le sans-fil en général, peuvent avoir des conséquences multiples sur la fertilité féminine et masculine, observées dans la littérature scientifique :

  • Fertilité masculine
    • remodelage tissulaire au niveau des testicules
    • baisse du nombre de spermatozoïdes, de leur motilité et autres paramètres des spermatozoïdes
  • Fertilité féminine
    • remodelage ovarien
    • chute des ovocytes (follicules)
    • baisse des taux d’œstrogène, de progestérone et de testostérone (taux des hormones sexuelles)
    • augmentation du risque de fausse couche
    • baisse de libido

Maladies et malformations congénitales

Vu le caractère aléatoire des gènes endommagés, il serait vain de tenter de dénombrer de façon exhaustive les maladies congénitales et malformations potentielles liées à l’exposition aux radiofréquences. Nous ne citerons donc qu’une seule étude à ce sujet afin d’illustrer le potentiel de dommages sur le vivant. Ensuite, nous identifierons les mécanismes par lesquels des conséquences à long terme peuvent apparaître sur le génome et en particulier celui de l’humain.

Des malformations congénitales ont été observées chez les poulets suite à une exposition à la téléphonie mobile. Une étude93 de 2012 exposant les poulets de façon intermittente (quatre fois 15 minutes par jour), a observé notamment des embryons plus gros, des saignements sous- cutanés, des malformations cérébrales, une augmentation de la croissance des yeux, une augmentation significative de l’épaisseur de la rétine de l’œil ainsi que d’autres problèmes rétiniens.

Ainsi, bien qu’encore peu nombreuses, des études existent sur le sujet des dommages congénitaux en lien avec l’exposition aux rayonnements des technologies sans fil. Elles indiquent que des malformations et maladies congénitales peuvent apparaître dès la première génération exposée.

Plus inquiétant encore, certains dommages causés aujourd’hui à l’ADN et pouvant mener à des malformations ou maladies congénitales sont susceptibles d’être transmis aux générations suivantes.

Les conséquences peuvent ne pas apparaître directement mais seulement après plusieurs générations94 :

« Croyez-le ou non, la perte de fertilité induite électromagnétiquement est la bonne nouvelle puisque cela signifie que les embryons gravement endommagés sont moins susceptibles d’être conçus. La mauvaise nouvelle est que tout gène endommagé nécessaire au développement de l’embryon mais non nécessaire au fonctionnement normal de l’ovule ou du sperme, ne sera pas éliminé de cette manière. Ces gènes peuvent encore trouver leur chemin dans le fœtus et causer des dommages génétiques permanents. L’effet peut ne pas être apparent dans la première génération puisqu’un gène non fonctionnel d’un parent peut souvent être compensé si l’autre parent fournit une bonne version du même gène. En fait, de graves problèmes peuvent ne pas survenir pendant de nombreuses générations jusqu’à ce que par hasard deux versions défectueuses du même gène se retrouvent dans le même fœtus. Ce qui se passe alors dépend du gène concerné, mais il est peu susceptible d’être bénéfique et peut être mortel ». (notre traduction)

Barrie Trower, retraité de la Royal Navy britannique, expert de longue date en armement basé sur les micro-ondes, a ainsi développé une large connaissance liée à leurs effets sanitaires (volontaires dans ce cas précis). Il détient un profil rare combinant des connaissances en physique et en physiologie. Il nous met particulièrement en garde sur les risques de dommages irréparables aux cellules humaines les plus vulnérables : les ovules des jeunes filles.

Militant contre l’installation du Wi-Fi dans les écoles, voici un court extrait de son témoignage assermenté devant la Cour de Portland (Oregon, USA)95 :

« Le problème posé aux jeunes filles est que l’irradiation par micro-ondes endommagent la structure génétique dans leurs ovaires. Les filles naissent avec tous les ovules dont elles ont besoin dans leurs ovaires. Ce sont des œufs immatures, donc sensibles aux dommages pendant la croissance. Les micro- ondes sont génotoxiques (des expériences montrent qu’un rayonnement de téléphonie mobile de bas niveau sur des enfants perturbe la biochimie des cellules folliculaires dans l’ovaire), par conséquent, l’irradiation par micro-ondes pourrait affecter la structure génétique dans les ovules. Le problème est ici que l’ADN mitochondrial, les gènes à l’intérieur des ovaires, est irréparable. Si vous avez une petite fille chez qui il y a des dommages, par ce mécanisme, à la structure génétique de l’un de ses ovules et qu’elle a une fille, cette fille portera ce problème génétique. C’est irréparable. Et sa fille portera à son tour ce problème génétique, car il est irréparable. Et chaque femme pour toujours, dans cette lignée, portera ce problème à perpétuité, car il est irréparable. » (notre traduction)

Andrew Goldsworthy cité plus haut conclut son étude ainsi :

« La conclusion générale est que les dommages génétiques causés par l’exposition aux rayonnements électromagnétiques peuvent avoir un effet presque immédiat sur la fertilité, mais que les dommages à la progéniture peuvent prendre plusieurs générations à apparaître. Si nous ne faisons rien pour limiter notre exposition aux rayonnements électromagnétiques, nous pouvons anticiper un lent déclin de la viabilité du génome humain pour de nombreuses générations à venir. Il est ironique qu’ayant tout juste découvert le génome humain, nous nous sommes déjà mis à le détruire systématiquement. » (notre traduction)

Effets cognitifs, neurologiques et neuropsychiatriques

De nombreux effets cognitifs ou neurologiques étudiés dans la littérature scientifique, seraient en lien avec l’exposition aux rayonnements de radiofréquences artificiels :

  • troubles du sommeil/insomnie
  • fatigue/fatigabilité
  • maux de tête
  • dépression/symptômes dépressifs
  • manque de concentration/attention/déficience cognitive, TDAH
  • étourdissements/vertiges
  • troubles de la mémoire
  • nervosité, tension, anxiété/stress/agitation, irritabilité
  • troubles du comportement et du langage chez l’enfant96
  • démence, voir aussi maladie d’Alzheimer
  • différentes formes d’autisme
  • acouphènes
  • tremblements

L’humain est un être électromagnétique dont les fonctions sont régulées par des extrêmement basses fréquences, qui sont présentes naturellement sur Terre.

Notre nature électromagnétique est confirmée notamment dans une étude de 2018 qui indique que la fréquence de 10 Hz97 correspond à celle des ondes alpha du cerveau. Son utilisation dans les signaux pulsés du Wi-Fi, perturbe l’horloge biologique interne et l’électro-encéphalogramme des sujets même des heures après l’exposition aux ondes, et ce à des niveaux bien en-dessous des limites de sécurité.

Une action néfaste des radiofréquences sur la barrière hémato-encéphalique protégeant le cerveau d’agents toxiques présents dans le sang, pourrait également jouer un rôle dans l’apparition de troubles cognitifs, neurologiques et neuropsychiatriques.

Apoptose ou mort cellulaire

Le processus d’apoptose intervient dans l’apparition de maladies neurodégénératives ainsi que dans l’infertilité, explorées plus haut. Il est donc utile d’indiquer que cette mort cellulaire peut expliquer le lien entre une exposition aux rayonnements de radiofréquences et ces catégories de pathologies. Cependant, les mécanismes biologiques complexes impliqués dans l’apoptose dépassent le cadre de ce rapport.

Stress oxydant et dommages causés par les radicaux libres

Les radicaux libres interviennent dans des mécanismes importants causant un stress oxydant, impliqué dans les maladies chroniques, le vieillissement précoce, ainsi que les dommages à l’ADN cellulaire. Ce rapport n’a pas pour ambition de traiter ces processus complexes délétères. Il est néanmoins utile de garder à l’esprit le rôle néfaste que peut jouer le stress oxydant suite à une exposition aux ondes des télécommunications sans fil.

Troubles cardiaques

Divers troubles cardiaques parfois mortels ont été étudiés et identifiés dans le cadre d’études

sur l’exposition humaine aux rayonnements radiofréquences :

  • tachycardie
  • arythmie
  • bradycardie
  • arrêt cardiaque (infarctus)

Maladies dégénératives

Des études rapportent que les rayonnements de radiofréquences peuvent contribuer à l’apparition de :

  • maladie d’Alzheimer
    Cette maladie dégénérative apparaît à des âges de plus en plus précoces.
    Selon le Prof. Dominique Belpomme98, il existe une vingtaine d’études épidémiologiques indiquant un lien entre l’exposition aux champs électromagnétiques et la maladie d’Alzheimer.
  • sclérose latérale amyotrophique

Ces maladies sont énumérées dans une méta-étude de 202099 reprenant une vue très large couvrant 5400 études dans la littérature scientifique.

Hypersensibilité Electromagnétique (HSEM ou EHS)

Il existe une forte présomption de causalité entre la pollution électromagnétique toujours croissante liée aux technologies sans fil, et un véritable problème épidémique voire pandémique faisant de plus en plus de victimes parmi les personnes électro-hypersensibles (HSEM ou EHS).

L’OMS a bien identifié ce trouble mais n’admet pas l’existence d’un lien de cause à effet avec les champs et rayonnements électromagnétiques, prétextant le manque d’études scientifiques à ce jour100. Elle n’admet pas non plus qu’on puisse en faire un diagnostic médical. Elle se contente d’en énoncer les symptômes sans pouvoir établir un lien avec les causes : symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). L’OMS n’a pas revu son opinion sur la question de l’EHS depuis 2014.

L’association belge francophone pour la reconnaissance de l’électrohypersensibilité, l’AREHS101 identifie d’autres symptômes non repris par l’OMS : maux de tête, troubles de sommeil, troubles de la mémoire, acouphènes, troubles de la vision, douleurs musculaires et articulaires, ou irritabilité.

Le corps médical se trouve encore démuni face à ce syndrome qui n’est pas abordé dans le cursus académique. La formation médicale semble donc un pilier fondamental encore à construire afin de limiter les conséquences sanitaires liées aux champs électromagnétiques artificiels. Des premières initiatives ont été lancées à Bruxelles et à Genève afin d’intégrer l’EHS dans le cursus universitaire102.

Les associations de défense des personnes électro-hypersensibles se multiplient à travers le monde et leurs rangs sont toujours plus nombreux. Pourtant, par manque de reconnaissance et donc de statistiques officielles, il est très difficile d’évaluer leur nombre parmi la population. Le Prof. Olle Johansson a rassemblé un ensemble d’études à travers le monde, et conclut en janvier 2020 à une incidence de l’EHS située entre 3,5 et 13,3% de la population. L’EHS semble frapper toutes les catégories sociales et toutes les classes d’âges, indépendamment du style de vie. Le nombre de cas d’hyper sensibilité électromagnétique serait plus élevé chez les femmes (65% des cas) d’après certaines études. Selon les associations et divers médecins, les victimes des champs électromagnétiques ne naissent pas EHS. Elles développent une hypersensibilité suite à une exposition relativement forte et/ou prolongée aux rayonnements électromagnétiques artificiels. La réaction biologique à l’exposition peut être immédiate et cesser tout aussi immédiatement suite à l’arrêt de l’exposition. Cependant la réaction biologique peut être également décalée dans le temps, survenir après le début de l’exposition ou suite à une accumulation de l’exposition, et se prolonger plus ou moins longtemps après l’exposition.

Les causes médicales encore controversées de l‘EHS ainsi que le manque de protection des populations, posent un problème sociétal et éthique, repris à la section Des personnes hypersensibles bannies de la société.

En complément à la lecture cette section, nous vous invitons à découvrir deux auditions enregistrées en vidéo103 au Sénat de Belgique. A la fin de la première vidéo, le Prof. Dominique Belpomme dénonce un « crime de santé publique » et une « pandémie électromagnétique ».

Effets sur le système endocrinien (hormonal)

Afin de rappeler le rôle, l’importance et la complexité du système hormonal, mais aussi du système immunitaire, nous reprendrons un extrait du site de Physicians for Safe Technology104 :

« Les systèmes immunitaire et endocrinien sont des systèmes organiques critiques qui sont également étroitement liés au système nerveux et peuvent avoir un impact profond sur la reproduction, le développement et la fonction du fœtus ainsi que sur la promotion / prévention du cancer, la défense contre les infections, la cicatrisation des plaies, la fonction neurologique, l’homéostasie métabolique et le vieillissement. Le système immunitaire peut également cibler les propres tissus sains du corps, qui se manifestent par diverses maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1, le lupus, la polyarthrite rhumatoïde et le psoriasis. » (notre traduction).

Cette source indique l’observation d’effets néfastes sur la fonction thyroïdienne.

Des changements dans les hormones stéroïdiennes et non stéroïdiennes ont été observés suite à une exposition aux rayonnements de radiofréquences artificiels. Par exemple, le stress oxydant et l’inflammation provoqués par l’exposition peuvent mener à une diminution de la production de mélatonine (appelée parfois « hormone du sommeil »). A cela s’ajoute le fait que la mélatonine, un antioxydant puissant, est consommée par l’organisme pour pallier les effets du stress oxydant. A la longue, un déficit en mélatonine peut apparaître qui peut être à l’origine de plusieurs types de troubles, dont des troubles du sommeil.

Pour aller plus loin, Physicians for Safe Technology référence de nombreuses sources liées aux effets des rayonnements de radiofréquences sur le système endocrinien.

Effets sur le système immunitaire

Selon Physicians for Safe Technology, la recherche à ce stade n’est pas toujours cohérente dans ses méthodes ni ses résultats, au sujet du système immunitaire.

Les effets des rayonnements de radiofréquences sur le système immunitaire sont encore mal connus et parfois incohérents. Joel Moskowitz105 de l’Université Berkeley de Californie indique qu’il semblerait que des expositions de longue durée peuvent déprimer certaines fonctions immunitaires, alors que des expositions de courte durée semblent au contraire les stimuler.

Dans une brochure publiée en 2007219, le biologiste Ulrich Warnke rappelle que :

« C’est un fait avéré et les résultats de la recherche sont accessibles à tout un chacun depuis plusieurs dizaines d’années : les champs magnétiques et électriques naturels et leurs variations constituent des conditions essentielles à l’orientation et aux déplacements d’un grand nombre d’animaux. »

En avril 2020, une centaine d’étudiants belges en biologie et médecine tiraient la sonnette d’alarme220 à l’encontre de la 5G et indiquaient que la survie de l’humanité dépend des écosystèmes. Parmi les observations corrélées à l’exposition aux radiofréquences, ils citent, entre autres, l’effondrement des colonies d’abeilles (80% des abeilles ont disparu en Europe) et l’endommagement de la capacité des insectes à s’orienter à l’aide du champ magnétique terrestre (magnétoréception), la production de protéines de stress, une baisse de moitié de la fécondité, une atteinte aux facultés cognitives, de locomotion, d’apprentissage, et la perte totale de mémoire avec certains effets irréversibles.

L’effondrement des populations d’insectes impacte les populations d’animaux qui s’en nourrissent : oiseaux,

amphibiens et mammifères insectivores par exemple. Le déclin des pollinisateurs a des conséquences sur la chaîne alimentaire.

Les végétaux subissent également les impacts négatifs des radiofréquences. Ils présentent par exemple des anomalies morphologiques et de croissance, une chute prématurée ou un changement de couleur des feuilles, ou la mort de branches221. Or la végétation joue un rôle capital dans l’absorption du gaz carbonique et la régulation de l’effet de serre, mais aussi dans l’alimentation humaine et du bétail.

En mars 2020, le WWF publiait un plaidoyer222 mettant en garde l’humanité sur le risque accru de pandémies (zoonoses) lié à la dégradation de la biodiversité.

En bref, avec une explosion dramatique des niveaux d’exposition aux rayonnements de radiofréquences (en ce compris les ondes millimétriques), la 5G fait peser une lourde menace sur la biodiversité, sur la survie des écosystèmes, et donc sur la survie de l’espèce humaine.




Sortir de l’instinct grégaire ?

Par Dr Nicole Delépine

« Ce n’est pas d’un vaccin pour s’immuniser contre les infections virales dont l’humanité a besoin, mais d’un vaccin contre la peur afin de s’immuniser contre la stratégie du choc et les manipulations politiques qui sont en train de l’asservir. »

Vincent Mathieu, Ph.D.

« L’instinct grégaire est animal. Il nous ravale au stade du mouton à quatre pattes, quand dans la crainte on s’aplatit, on s’agenouille comme cette petite chose qu’on tond allègrement depuis des siècles pour faire des vêtements nous réchauffant. Êtres frileux dans tous les sens du terme, que ces humains craintifs qui se cachent derrière le derrière de l’autre, collés les uns aux autres, formant une masse qui s’agglutine, tête en bas, au ras du sol, pour ignorer la clarté et la lumière que nous offre le ciel de nos propres idées. »

« Dociles, maladifs, médiocres » disait Nietzsche, parlant de ces personnes ayant gardé cet instinct bestial. Instinct nous poussant tous, plus ou moins, à courber l’échine, à redevenir des enfants marchant à quatre pattes et aussi obéissants qu’eux, par peur, « de manière aveugle et sans réflexion ». Ainsi le nazisme a pu voir le jour. Ainsi une foule a regardé une femme se faire abuser en pleine journée dans un métro bondé comme cela fut le cas à Lille récemment. C’est l’esprit d’égalité qui sous-tend probablement cet instinct primitif. Tous pareils, tous aussi poltrons et peureux, sans audace ni courage.(([1] Extrait de « à la recherche de la vérité, l’histoire de Clothilde » par Agnès Beaufeuil.))

Le plus fascinant dans la période que nous vivons est l’enthousiasme des foules et pas seulement françaises, pour se précipiter se faire tester, et pire se faire vacciner. Pourtant il faut vraiment vouloir ne pas savoir que le coronavirus de l’année 2019 est très peu mortel et en tous cas pas plus que la grippe qui n’a jamais entraîné un tel délire collectif.

Une hystérie mondiale qui continue malgré les preuves accumulées de la faible nocivité du virus, l’existence de traitements précoces efficaces, de la mascarade des tests PCR faux positifs à 97% quand ils sont utilisés en dépistage chez des gens sains, des doutes majeurs sur l’efficacité et la toxicité des vaccins dont l’expérimentation (phase 3) ne se terminera qu’en 2023.

Bizarre, bizarre, la ruée vers l’or (transformée en plomb) qui se poursuit malgré le défilé quotidien d’informations sur tel EHPAD allemand, puis norvégien ou espagnol dans lesquels un tiers des résidents autrefois bien portants sont morts très vite dans les jours ou semaines qui ont suivi l’injection vaccinale miraculeuse. Pour rejoindre le ciel plus vite ? Et bien sûr, sans recul suffisant, on ne sait que très peu de choses de ce qui pourrait se passer chez les vaccinés rencontrant le coronavirus d’ici quelques semaines. On peut être inquiet quand on connaît les expériences sur les animaux dans la tentative de vaccin contre les précédents coronavirus pathogènes, SRAS et le Mers et les décès des animaux vaccinés. Évidemment on aurait pu penser que cela rendrait prudents expérimentateurs apprentis sorciers, et citoyens cobayes, mais il n’en est rien. La puissance des médias répétant inlassablement les mêmes mensonges est fascinante et surtout inquiétante pour l’avenir de notre démocratie. Après les députés godillots (qui prolongent indéfiniment l’état d’urgence), de trop nombreux juges français qui valident sans examen réel tout ce qui vient de l’exécutif, les médias, dernier pilier de la démocratie se sont à leur tour agenouillés devant l’exécutif, empêchant le pluralisme de s’exprimer.

Pourtant les scientifiques et médecins réunis résument bien les éléments importants sur cette crise covid (suivre par exemple collectif ISOFIA sur Telegramm pour infos en temps réel).

Voici une petite synthèse.

1. Nous n’avons JAMAIS dans le passé, réussi à vacciner contre un coronavirus

Un vaccin efficace contre un coronavirus n’a jamais été mis au point. Les scientifiques ont essayé pendant des années de fabriquer un vaccin contre le SRAS et le MERS, toujours sans succès. En fait, certains des vaccins anti-SRAS ont causé une hypersensibilité au virus du SRAS. Cela signifie que les souris vaccinées pourraient potentiellement faire la maladie plus sévèrement que les souris non vaccinées.

2. ll faut habituellement de 5 à 10 ans pour qu’un vaccin soit entièrement mis au point, processus lent et ardu et de nombreuses années entre le développement et les essais jusqu’à l’approbation à l’usage public. Les différents vaccins pour Covid ont tous été développés et approuvés en moins d’un an. Bizarre ?

Aucun des vaccins n’a encore fait l’objet d’études appropriées. Beaucoup d’entre eux ont complètement sauté les premières études (animales en particulier), n’ont pas publié leurs données, et les études humaines tardives n’ont pas été évaluées par des pairs, ne se termineront pas avant 2023, ou ont été annulées après des « effets indésirables graves ».

3. Le « vaccin » Covid est basé sur une nouvelle technologie jamais approuvée pour utilisation sur l’homme. Alors que les vaccins traditionnels fonctionnent en exposant l’organisme à une souche affaiblie du micro-organisme responsable de la maladie, ces nouveaux vaccins Covid sont des vaccins à ARNm.

Théoriquement, les vaccins contre l’ARNm (acide ribonucléique messager) fonctionnent en injectant de l’ARNm viral dans l’organisme, où il se réplique dans les cellules et stimule l’organisme à reconnaître les protéines spike du virus et à produire des antigènes contre eux. Ils font l’objet de recherches depuis les années 1990, mais aucun vaccin contre l’ARNm n’a jamais été approuvé avant 2020.

4. Si le vaccin entraîne des accidents ou tue, les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas être poursuivies. Dès le printemps 2020, de nombreux gouvernements du monde entier ont accordé aux fabricants de vaccins l’immunité contre la responsabilité civile en se référant aux lois existantes ou en rédigeant de nouvelles lois.

La Loi de préparation au public et de préparation aux situations d’urgence (PREP) des États-Unis accorde l’immunité au moins jusqu’en 2024.

La loi UE sur l’approbation des produits fait de même, et des clauses de responsabilité confidentielle ont été signalées dans les contrats conclus par l’UE avec les fabricants de vaccins.

Le Royaume-Uni est allé encore plus loin, donnant au gouvernement et à ses employés une indemnité juridique permanente pour tout préjudice causé par le traitement d’un patient pour Covid19 ou « covid19 présumé ».

Or rappelons que 99,8% des gens survivent à Covid19.

Le taux de mortalité par infection par le Sars-Cov-2 est certainement beaucoup plus faible que tous les modèles initiaux prévus. À l’origine, il était massivement excessif, l’OMS a supposé 3,4%. Des études ultérieures ont montré qu’il est beaucoup plus faible, dans certains cas même en dessous de 0,1%. Un rapport publié dans le propre bulletin de recherche de l’OMS en octobre a révélé un CFR de 0,23 %, « ou peut-être significativement inférieur »

Cela signifie que même selon l’OMS, au moins 99,77 % des personnes infectées par le virus survivront.

Pourquoi tant de hâte ?

Nous sommes enfermés de fait depuis onze mois et l’obsession de tout un chacun est de sortir de prison. L’emprise des mondialistes qui ont concocté et appliqué ce plan terrible explique probablement les réactions tout à fait extravagantes envers les tests PCR et surtout les vaccins auxquelles nous assistons.

Une grande partie de la planète a subi cet enfermement doublé de bourrage de crâne pluriquotidien, transformant des milliards d’individus en adeptes d’une « secte covid19 » dont il est terriblement difficile de s’extraire comme de toute secte. Il nous faudrait des psychiatres efficaces et compétents pour une immense thérapie de groupe.

Jusqu’où courberons-nous l’échine ?

« En tant que professionnel de la santé mentale, j’ai entendu maintes histoires de personnes qui se sont mises à genoux devant leur intimidateur en pensant retrouver la paix et la vie d’avant. La peur, la culpabilisation et l’emprise sont les armes des manipulateurs pervers. Elles mènent les gens à faire bien des courbettes et les ingénieurs sociaux le savent très bien.

Telle une personne abusée, la population se trouve-t-elle présentement tétanisée et soumise devant le harcèlement brutal du gouvernement ? »

(([2] Ces éduqués non cultivés. L’ère de la pensée unique : Menace autoritaire et gouvernement mondial | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation))

Serions-nous atteints d’un syndrome de Stockholm ?(([3] Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique s’observant chez des otages qui vivent pendant une période prolongée avec leur(s) ravisseur(s). Le syndrome s’exprime par une sympathie et un sentiment de confiance grandissants de l’otage envers le ravisseur et une certaine hostilité ressentie à l’égard de ceux qui cherchent à combattre le ravisseur. Ce serait une manifestation inconsciente de l’instinct de survie permettant de se sentir hors de danger, mais aussi d’influer sur ses réelles chances de survie par cette fraternisation avec le ravisseur.)) Eric Fromm décrit un phénomène semblable dans son livre « la peur de la liberté ».

« Il élabore sur la façon dont le citoyen peut affectionner ou vénérer les figures autoritaires afin d’échapper à l’angoisse que provoquerait une remise en question ou une confrontation du régime politique. L’identification à la pensée dominante et l’idéalisation de ceux qui nous régentent deviennent les palliatifs à une réflexion complexe et rationnelle sur la situation sociale vécue ».

Un silence abyssal

On peut s’étonner et s’effarer de l’absence de réactions construites et raisonnées sur la gestion de cette pseudo-crise sanitaire construite depuis le début avec la mise sur le marché des tests PCR non spécifiques par le conseiller de Mme Merkel, C. Drosten actuellement poursuivi pour fausses déclarations médiatiques et conseils politiques inadaptés en Allemagne.

Les fausses prévisions des prophètes Ferguson en Angleterre et alter ego en Allemagne sur des modélisations mathématiques adaptées à la demande des politiques ont été dénoncées relativement tôt dans l’année 2020 et n’ont recueilli aucun écho ni des politiques de tous bords, ni des « intellectuels », artistes, universitaires en dehors de quelques exceptions dénommées curieusement lanceurs d’alerte.

Citons ici les révélations « colossales » de « Slobodan Despot, (8/02/2021 COVID-19)

Kolossale ! Les politiques dictaient les analyses « scientifiques » !

« La Welt-am-Sonntag du 7 février révèle qu’en mars 2020, un groupe de juristes du ministère fédéral de l’Intérieur allemand a pris contact avec diverses institutions scientifiques et médicales — dont le Robert-Koch-Institut de Berlin — et leur a demandé d’élaborer un modèle de propagation de l’épidémie sur la base de laquelle le ministère d’Horst Seehofer pourrait justifier les mesures les plus dures dans la lutte contre le coronavirus.

Dans les plus de 200 pages d’échanges par e-mail, on découvre par exemple que le secrétaire d’État Markus Kerber lui-même demande aux chercheurs de travailler à un modèle qui permette de justifier des « mesures préventives et répressives ». Selon ces échanges, les scientifiques ont rédigé, en étroite collaboration avec le ministère et en moins de quatre jours, un document astucieusement classifié « SECRET », que l’on a ensuite laissé filtrer dans la presse. La cerise sur le gâteau fut le scénario du pire prédisant un million de morts en Allemagne.

A Paris, comme à Berlin et ailleurs, pourtant, les politiques nous ont assuré qu’ils s’appuyaient sur les analyses des spécialistes — en particulier des médecins — pour prendre leurs décisions. Mais que faudra-t-il penser si l’on découvre que les analyses « scientifiques » ont été dictées — au sens propre — par les politiques eux-mêmes ? »

Idem au Québec :

« En date du 9 décembre 2020, le directeur de santé publique québécois, Dr Horacio Arruda, nous a confirmé que les directions de santé publique (DSP) au Québec n’ont pas recommandé la fermeture des lieux publics comme les restaurants et les cinémas. Ces décisions ont été totalement prises par le politique alors qu’on prétendait se baser sur des données scientifiques ».

Ces démonstrations de la tromperie monumentale changent-elles quelque chose ? Non, aujourd’hui circulent des pétitions afin que les vaccins soient accessibles à tous ! Mais ceux qui diffusent cette demande se rendent-ils compte qu’ils sont complètement captés par la « propagande vaccinale », comme pour n’importe quel objet commercial et font le jeu du gouvernement mondial qui veut nous soumettre, ne serait-ce que par le passeport vaccinal ?

« Nos intellectuels gradés semblent en effet vivre dans un monde désincarné du réel. Un monde où le simulacre est pris pour le vrai. C’est à croire qu’ils sont inconscients de l’impact des coteries oligarchiques sur la géopolitique internationale ».

(([4] Ibid. 2))

ET POURTANT il serait temps que les populations se réveillent de cette immense sidération organisée et discutent du but réel de cet abrutissement généralisé et organisé.

Ce n’est évidemment pas ce pauvre virus, mais bien le plan des milliardaires pour sortir de leur crise endémique depuis de nombreuses années et nous réduire en esclaves obéissants, pucés, dépossédés, sagement cloîtres dans des appartements loués (fin de la propriété individuelle) en échange du revenu universel minimal proposé par Hamon et cie.

« L’insécurité et l’impuissance propres à l’individu le mènent souvent à calquer sa pensée sur les idées dominantes. Sentir faire partie du groupe est parfois plus fort que le désir de trouver la vérité ».

La citation suivante de Bertrand Russell résume tout :

« Là où les enfants vont à l’école et que les écoles sont contrôlées par le gouvernement, les autorités peuvent fermer les esprits à tout ce qui est contraire à l’orthodoxie ». On leur apprend à parler et à penser pour ne blesser personne, utilisant un langage pauvre, non genré et carboneutre ».

Est-ce que le choc traumatique de la réalité va les réveiller alors que ce Grand Reset se met en place ?

Pour se remémorer le projet, écouter l’économiste Verhaeghe parler de son livre « le Grand Reset mythes et réalité ». Great Reset : mythes et réalités par Eric Verhaeghe (Vidéo) – Terre et Peuple – Résistance Identitaire Européenne

https://youtu.be/c2yfii_deGY

Petit résumé de la vidéo :

« Klaus Schwab a fondé le forum de Davos dans les années 1970 qui est une entreprise, initialement think tank de management. Thierry Malleret, le coauteur, est dans la sphère de la 2e gauche qui prétend vouloir une gauche libérale. (il cite Rocard).

Leur principe est que les grandes entreprises ont besoin de têtes pensantes. Le « soft power » est un pouvoir d’influence, ces gens n’imposent rien de fait. Ils font se rencontrer entre eux des gens qui ont besoin de se rencontrer, construisent un « mainstream » avec des personnes qui influencent les décisions des décideurs de façon feutrée.

Les idées du Great Reset : l’épidémie de coronavirus est l’occasion de mettre en place les idées qu’ils concoctaient et en particulier les idées de la quatrième révolution numérique. (voir livre de Schwab de 2017.)

On trouve dans le livre de Schwab et Malleret une compilation détaillée de toutes les technologies utilisées pour changer les comportements individuels. La surveillance généralisée, comme à Singapour, des promeneurs.

De façon explicite, les auteurs pensent que l’épidémie doit légitimer les outils de privation de la vie privée, traçage permanent savoir qui rencontre qui et en relation avec outils de reconnaissance faciale. Ce qui est prôné est Orwell 1984, la surveillance de l’individu au sens de la protection de la collectivité prioritaire sur l’individu.

Schwab prône la suppression de la propriété privée et veut imposer la location généralisée. L’économie circulaire est l’expropriation généralisée. Quelques grandes multinationales vont louer la TV, la machine à laver. Rien ne vous appartiendra plus. Outil de mort sociale, expropriation, collectivisation des biens.

Fascination de Schwab avec le dirigeant chinois invité à Davos en 2017 et cette année. Quelle est la relation d’intérêt entre KS et le président chinois ? Il faudrait investiguer dit Verhaeghe.

Néanmoins, les milliardaires et dirigeants à la tête du gouvernement mondial en gestation ne sont pas tous d’accord. Soros désapprouve les liens de KS avec le président chinois. Soros est pour la suppression des États-nations. Il finance les militants de décolonisation en France, mais reste très hostile au rapprochement avec la Chine et à l’inclination de l’Europe pour la stratégie chinoise.

Nous sommes dans une phase de décroissance du rendement du capital et donc il y a une dynamique économique du capitalisme à la suppression des frontières ; dans les syndicats des riches, il y a des divergences entre des puissants plus morcelés.

La Chine parie sur le multilatéralisme et certains pays pensent que les partenariats avec la Chine sont plus intéressants.

La question du Great Reset : où ferons-nous du profit demain ?

L’essentiel du profit est fondé sur la surconsommation, biens à obsolescence programmée et gaspillage. Cela ne pourra pas durer. Et donc, comment faire si on arrête de gaspiller ?

Chercher des substituts : transformer l’écologie en business. Ainsi, au lieu de les vendre, on va louer les biens aux gens, comme le font déjà Microsoft pour certains de ses programmes informatiques et de nombreux constructeurs de voitures. On va influencer par la pensée dominante l’économie circulaire, surveiller les gens. Œuvre d’une stratégie de faiblesse. Chant du cygne du capitalisme tel qu’on l’a connu. Ce n’est pas un modèle durable, car le totalitarisme des GAFAM est inacceptable pour les peuples.

En France, combat entre mondialistes et souverainistes ? Savoir si notre avenir passe par l’État-nation ou par une organisation comme l’UE.

Revenir à l’état nation, cela veut dire être compétitif. Il faudra 560 milliards d’euros dépensés pour le système de protection sociale en 2020. Il devrait être réduit à 400 milliards. Et pourtant ce qui a apporté la liberté est bien l’État-nation.

Ce qui est vraiment étonnant, c’est dans quelle mesure, nous, en tant que sociétés, permettons aux politiciens qui n’ont pas de qualifications en médecine de déployer des décrets draconiens.

Ces mesures sont vraiment l’intention de diviser la population pour prévenir les troubles civils parce que le système socialiste s’effondre et qu’ils avaient besoin d’une excuse pour jeter toutes les restrictions économiques par la fenêtre ».

Quand les gens se réveilleront-ils et se rendront-ils compte que tout cet ensemble de règlements, des masques(([5] Aucune preuve scientifique que les masques obligatoires pour tous diminuent les contagions et la seule étude prospective randomisée sur le sujet (pourtant réalisée par ses partisans) a été incapable de prouver qu’il servait à quelque chose !)) aux confinements(([6] Toutes les études dans le monde réel des résultats sanitaires des confinements, couvre-feux et autres restrictions concluent qu’ils n’empêchent guère la propagation des virus, n’évitent au total aucune mort virale, mais causent infiniment plus de victimes par défaut de soins, anxiété, suicide, famine…)), n’est vraiment qu’un moyen de suppression des libertés pour faire avancer le programme de l’oligarchie ?

Il ne s’agit pas de santé. Même le Washington Post, qui déteste le capitalisme, a dû admettre que les masques n’ont pas fonctionné pendant l’épidémie de grippe espagnole de 1918 où près de 3% de la population est morte(([7] Toutes les études sur les causes de mort de cette pandémie et, en particulier, celle d’Antony Fauci, ont prouvé que la « deuxième vague » n’était pas virale, mais bactérienne.)).

Voilà quelques mots extraits de la vidéo à écouter en totalité pour tous les détails. De plus en plus de personnes expriment des avis souvent différents sur le net et même parfois maintenant sur les radios et TV.

Diffusons-les en espérant faire sortir les covidiens de leur secte et pouvoir tous ensemble refaire société civilisée.


Notes




Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…)

Par Joseph Stroberg

Parallèlement à la croissance exponentielle de la téléphonie mobile et de l’usage du Wi-Fi, la médecine constate aussi une telle croissance de divers problèmes de santé. Il reste à déterminer de manière suffisamment probante s’il existe un lien de cause à effet entre les deux. Un tel lien a déjà été suspecté depuis plusieurs décennies. Et ce sera à chacun de choisir s’il préfère continuer à utiliser ou non de telles technologies.

Ceux qui travaillent pour le big business de la télécommunication et de l’informatique refusent généralement d’admettre le moindre effet négatif des ondes électromagnétiques pulsées et des micro-ondes sur la santé des êtres humains (et des êtres vivants en général). Pour cela, ils ne considèrent que les effets thermiques de ces ondes utilisées pour la télécommunication d’informations digitales (Wi-Fi, téléphonie, compteurs intelligents, Bluetooth…). Ils ignorent, sciemment ou non, les autres effets (en dehors des effets ionisants qui ne se produisent normalement pas avec les ondes porteuses utilisées, souvent dans la bande de fréquence des micro-ondes).

La physique a permis de connaître les effets ionisants des rayons électromagnétiques de très haute fréquence et très pénétrants que sont les rayons X, les rayons gamma et les rayons cosmiques. Ces rayons altèrent facilement l’ADN des êtres vivants et sont connus pour leur caractère mutagène, cancérigène, et même létal à forte dose. Les rayons moins énergétiques, à fréquence moins élevée, n’ont généralement pas été considérés comme aussi dangereux, car les seuls effets que la médecine tendait à leur reconnaître étaient d’ordre thermique (dus à la chaleur produite). Et de ce point de vue, les plus néfastes sont les rayons ultra-violets qui peuvent provoquer des brûlures plus ou moins graves selon l’intensité et la durée du rayonnement. Les coups de soleil en sont un exemple très connu. Cependant, même dans leur cas, il a été relativement démontré l’existence d’une augmentation des cancers de la peau chez les personnes abusant du bronzage (voir notamment ici).

Les rayonnements suivants, de moins en moins énergétiques, sont habituellement considérés sans danger, excepté, peut-être, en cas de forte exposition : lumière visible, rayons infrarouges, micro-ondes, ondes radio, ondes de basses fréquences, très basses fréquences et extrêmement basses fréquences. Cependant, ces rayonnements peuvent avoir des effets autres que thermiques, même si ceux-ci sont le plus souvent ignorés (volontairement ou par méconnaissance).

L’un des phénomènes est celui de résonance (voir Futura Sciences ou Wikipédia). Par son biais, l’application d’une onde électromagnétique de faible intensité peut suffire à produire des effets physiques notables, notamment sur le corps humain. Il suffit alors que la fréquence de l’onde soit égale à la fréquence propre de tissus biologiques, des cellules ou des composants cellulaires touchés, et qu’elle soit maintenue pendant un certain temps qui dépend de l’intensité. Une onde de grande intensité n’a pas besoin d’être maintenue longtemps pour obtenir un effet notable, alors qu’une onde de faible intensité requiert une application plus longue. De la même manière, de fortes poussées exercées sur un enfant assis sur une balançoire permettent de le propulser presque à l’horizontale en peu de temps, alors qu’il faut un grand nombre de petites poussées pour le balancer aussi fortement. Dans les cas extrêmes, la résonance peut briser l’objet qui la subit (voir notamment Pont brisé par résonance).

L’autre est l’induction électromagnétique et les phénomènes reliés que sont les courants induits et l’auto-induction (voir Wikipédia ou ici). Un champ magnétique variable engendre un courant électrique dans les métaux proches. Et inversement, un métal parcouru par un courant électrique émet un champ magnétique. Une onde électromagnétique contient une composante magnétique et une composante électrique. Le professeur Paul Héroux de l’Université McGill à Montréal a notamment démontré qu’un faible champ magnétique variable tel que celui induit par les téléphones cellulaires suffit à perturber de manière notable le métabolisme du sucre dans le corps humain. Ce champ nuit plus ou moins gravement à la fabrication d’ATP à partir du glucose dans les mitochondries, en inhibant la rotation des nanomoteurs électriques naturels que sont les molécules d’ATP syntase. Le glucose non transformé en ATP tend alors à s’accumuler et un excès de 20% de glucose dans le cerveau a pu être relevé. Un des effets connexes serait l’altération même des brins d’ADN et donc une altération du génome transmissible à la descendance.

Ces deux phénomènes, pouvant agir de pair, sont très probablement responsables, ou sont au moins des facteurs nettement aggravants, des problèmes de santé suivants :

  • Symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, nausées, difficultés de concentration, perte de mémoire, irritabilité, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, faiblesse, spasmes musculaires, altération des réflexes, douleurs articulaires, douleurs dans les jambes, fièvre, ainsi que des symptômes plus sévères pouvant inclure des paralysies ou encore des psychoses.
  • Symptômes cardiaques : palpitations, arythmie, douleur dans la poitrine, modification de la pression sanguine, modification du rythme cardiaque, manque de souffle.
  • Symptômes respiratoires : sinusites, bronchites, pneumonies, asthme.
  • Symptômes dermatologiques : rougeurs, démangeaisons, sensation de brûlure.
  • Symptômes ophtalmologiques : douleurs et sensations de brûlure, tension oculaire, détérioration de la vision, cataracte.
  • Autres symptômes : problèmes digestifs, douleur abdominale, problème de thyroïde, douleurs aux ovaires ou aux testicules, sécheresse de la bouche, de la langue, des yeux, grande soif, déshydratation, saignements du nez, saignements, modification dans l’assimilation de sucre, problèmes immunitaires, perte de cheveux, douleurs dans les dents, détérioration des sens, perte d’odorat, bourdonnement dans les oreilles.

(Voir Définition de l’HEM, Hypersensibilité Électromagnétique – Fait ou Fiction?, Description du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques).

Un problème supplémentaire intervient lorsque les ondes électromagnétiques sont pulsées par suite d’un codage binaire de 0 et de 1 tel que pour le Wi-Fi, la téléphonie sans fil, le Bluetooth et les compteurs intelligents. Les informations transmises ainsi par ces ondes équivalent à des milliards d’impulsions reçues chaque seconde par les cellules du corps. Chaque impulsion est comparable à un coup de marteau ou à un éclair de foudre frappant la cellule ou un de ses composants (selon la fréquence de l’onde porteuse). Une telle onde n’est bien sûr pas naturelle et le corps n’y est nullement adapté. Les impulsions sont trop rapides et trop brèves, intervenant des milliards de fois par seconde, et le champ magnétique induit au niveau cellulaire est donc beaucoup trop instable pour que la cellule et ses composants puissent s’y adapter et s’en prémunir.

De plus, en physique, une telle impulsion est équivalente, par transformée de Fourier, à la superposition de centaines de milliers d’ondes de fréquences différentes. Ces fréquences sont d’autant plus nombreuses que l’impulsion est verticale, raide ou brutale. Et ceci est d’autant plus le cas que l’on rapproche les impulsions pour en coder un très grand nombre par seconde afin de transmettre d’autant plus d’informations. En d’autres termes, la 5G sera encore pire à ce niveau que pouvaient l’être les prédécesseurs comme la 3G et la 4G. Non seulement la cellule recevra davantage de coups de marteau par seconde, mais les fréquences équivalentes seront présentes en plus grand nombre. Et plus il y aura de fréquences distinctes dans le signal reçu, plus il y aura de possibilités de trouver une résonance avec des composants cellulaires et avec les cycles biologiques impliqués. Autrement dit, plus la technologie de télécommunication évolue vers la 5G et au-delà, plus cela augmente ses possibilités d’interagir sur les êtres vivants et d’affecter leur santé et leur patrimoine génétique. De ce point de vue, la première génération de téléphones sans fil (qui était analogique et non pas digitale) était nettement moins nocive.

En plus des effets nocifs sur la santé physique, cette technologie de transmission d’informations par ondes pulsées présente des effets psychologiques, dans le cas particulier des réseaux sociaux et de l’Internet. Elle tend à provoquer une cyberdépendance similaire à la dépendance aux drogues et à l’alcool.

Enfin, certaines sources indiquent également un effet occulte (qui reste cependant à démontrer) : la destruction des relations télépathiques ou psychiques invisibles entre les êtres humains qui utilisent cette technologie au lieu d’une communication plus directe (en chair et en os) ou filaire (réseaux câblés et téléphonie filaire).

Comme souvent, pour chaque étude indépendante démontrant la nocivité d’un élément technologique donné, le monde de l’industrie est capable de produire dix fois plus d’études contraires, mais généralement biaisées, puisque dans ce cas, il est à la fois juge et partie. Alors, c’est à chacun de se renseigner, d’exercer son discernement, et de déterminer ce qui sonne le plus juste à son coeur et à sa tête et à qui il préfère accorder sa confiance. Notamment, est-ce qu’il préfère le faire envers des chercheurs indépendants qui ont souvent tout à perdre dans leur démarche? Ou bien est-ce qu’il préfère l’accorder à ceux qui disposent de bien meilleurs moyens financiers et de bien meilleurs salaires? Les premiers sont souvent discrédités quand ils ne sont pas simplement ignorés. Les seconds sont souvent présentés comme des experts incontournables par les médias dominants. Chacun en tire les conclusions qui lui conviennent ou lui semblent les plus justes.




La pandémie des ondes ? (mise à jour mineure)

Par Joseph Stroberg

Les grands médias et une bonne partie des médias alternatifs avalent sans difficulté l’hypothèse d’une épidémie mondiale qui serait causée par un coronavirus mutant multiforme (puisqu’on en aurait déjà trouvé plusieurs souches selon les nations et régions touchées). Dans le même temps, peu d’entre eux ont remarqué l’étrange coïncidence suivante : les endroits du monde affectés initialement ont été Wuhan et la Corée du Sud, les deux premiers à s’être équipés en technologie 5G fonctionnelle. D’autres pays se sont lancés dans la course, avec plus ou moins de retard dans le déploiement ou les essais sur le terrain : Italie, France, Allemagne, Suède, Canada, États-Unis, etc. (dans le désordre) et ils sont, à leur tour, touchés par cette apparente pandémie. Un autre pays fortement affecté actuellement est l’Iran qui pourtant ne semble pas avoir tellement progressé dans le domaine de la 5G. Cependant, il est en état de guerre larvée contre les États-Unis, l’Arabie Saoudite et Israël (entre autres) et risque d’autant de se trouver sous le feu d’émissions électromagnétiques diverses (notamment dans les bandes de fréquence des micro-ondes et des ondes millimétriques, par des radars et des satellites d’espionnage).

La vidéo présentée dans l’article « Complément à l’arc-en-ciel invisible » présente comme un fait l’hypothèse que les virus ne seraient pas des créatures vivantes autonomes, mais seraient produits (ou directement alimentés) par des morceaux d’ARN ou d’ADN de cellules humaines ou animales du fait de leur empoisonnement. Il est d’ailleurs reconnu que ces « virus » ne savent pas se reproduire par eux-mêmes (mais qu’ils le feraient par le biais des cellules animales ou humaines envahies). Elle affirme aussi, comme l’article « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie », qu’aucune expérience médicale n’aurait pour l’instant réussi à démontrer l’hypothèse de la transmission d’une maladie prétendument virale par contact et même par inoculation des virus. Si ceci est fondé (ce qu’il reste à vérifier), alors les épidémies de grippe, de SIDA et d’autres supposés virus auraient en réalité chaque fois une tout autre cause, comme un empoisonnement d’une manière ou d’une autre, par une substance chimique ou par une autre cause capable d’affecter les cellules de manière plus ou moins radicale.

Il est scientifiquement démontré que des ondes électromagnétiques de forme et de fréquences particulières n’ont pas besoin d’une grande énergie pour affecter de manière notable le fonctionnement des cellules vivantes, de tissus biologiques, d’organes entiers… et donc d’êtres vivants, êtres humains y compris. Elles le font par le biais de plusieurs phénomènes, tels que l’induction électromagnétique et la résonance (voir notamment « L’intolérance aux ondes est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité », « L’imposture de la mesure des ondes numériques » et « Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…) »). De plus, il existe maintenant des milliers d’études, dont une majorité d’indépendantes, qui tendent à démontrer l’impact nocif des ondes électromagnétiques (d’autant plus lorsque ces ondes sont pulsées) et des champs électriques sur la santé. Les ondes électromagnétiques et les champs électriques peuvent ainsi, même à basse énergie, « empoisonner » les cellules.

En plus des effets nocifs des lignes électriques, surtout à haute tension, de l’électricité « sale » dans la plupart des habitations, des ondes d’émetteurs radio, de celles des satellites de communication, des antennes relais de cellulaires pour la 2G, la 3G et la 4G, etc. les êtres humains subissent ou subiront d’ici quelques mois (selon les pays et endroits) les effets encore plus négatifs de la technologie 5G. Celle-ci utilisera des puissances plus élevées et un réseau encore plus dense d’antennes afin de compenser le relativement faible pouvoir pénétrant des fréquences utilisées et ainsi de pouvoir copieusement arroser tous les citadins des environs. Il pourrait s’y ajouter les émissions 5G depuis l’espace par des milliers de satellites (le chiffre de 20 000 a été avancé).

Les êtres humains, les animaux et les plantes ne sont pas biologiquement habitués à toutes ces ondes artificielles qui envahissent leurs lieux de vie et dont l’effet d’empoisonnement est un peu similaire à celui de l’arsenic (en ce sens qu’une faible dose ajoutée quotidiennement finit par produire une saturation, par dépasser un seuil de tolérance et par avoir alors plus ou moins soudainement des conséquences dramatiques ou létales). « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie » laisse entendre que l’électricité et les ondes électromagnétiques artificielles seraient en fait les principales responsables des maladies cardiovasculaires, du diabète et même des diverses formes de cancer. La plupart de ces maladies étaient d’ailleurs inconnues il y a plusieurs siècles. La croissance de la proportion de personnes touchées suit approximativement celle des technologies reliées à l’électricité et aux ondes électromagnétiques.

Selon l’influence électrique et électromagnétique subie par une population donnée, il peut s’écouler en moyenne un temps plus ou moins long entre les causes (la mise en route des technologies et des instruments produisant des champs électriques ou des ondes électromagnétiques) et l’apparition des symptômes des maladies qui jusqu’à présent sont plutôt attribuées à d’autres causes (telles que des virus ou encore des désordres psychologiques). Il s’est ainsi écoulé un certain nombre de mois entre la mise en route effective de la 5G en 2019 à Wuhan et en Corée du Sud, et l’apparition assez récente de l’épidémie de « coronavirus ». Et plus la 5G s’étendra, plus il y aura de telles épidémies. Les pays les plus épargnés seront ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce type de technologie ou qui l’ont volontairement refusée, dans la mesure où ils ne seront pas non plus soumis à de fortes émissions électromagnétiques depuis l’espace ou depuis les pays voisins (voire par des bases militaires au sein même de ces pays).

Tant qu’à remuer des idées ou des thèses que de nombreux médias qualifient de « complotistes », signalons aussi les autres points suivants :

  • L’article « L’utilisation militaire cachée de la technologie 5G » mentionne l’intérêt de forces armées pour la 5G ;
  • Le déploiement de la 5G dans le monde se fait sans consultation des peuples et contre l’avis de nombreux chercheurs qui ont présenté les dangers de cette technologie (voir « APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace ») ;
  • La crise du coronavirus permet la mise en place de mesures qui autrement auraient eu peu de chances d’aboutir (état d’urgence ou loi martiale, de manière plus ou moins progressive, dans un nombre croissant de nations du monde) ;
  • L’épidémie pourrait permettre une vaccination massive rendue obligatoire (et les adjuvants métalliques contenus dans la plupart des vaccins ne feront qu’amplifier les effets néfastes de la 5G) ;
  • Etc.

En reliant tous les points évoqués, nous pourrions facilement déduire que cette crise est provoquée et permettra la finalisation du Nouvel Ordre Mondial. Est-ce véritablement le cas ? À chacun d’en juger. Mais c’est l’avenir qui apportera la réponse définitive. Cependant, l’envisager peut aider à mieux s’y préparer, matériellement, émotionnellement, mentalement, psychologiquement et/ou spirituellement… au cas où malheureusement une telle hypothèse deviendrait réalité au cours des prochaines années ou des prochains mois.




5G : attendez-vous à des problèmes de peau et de santé généraux

[Source : La maison du 21e siècle]

Docteur en biologie (1970), Hugo Schooneveld fut chercheur principal, neurobiologiste et endocrinologue comparatif des insectes à l’Université agricole de Wageningen (1965-1999). Il y a aussi conduit des enquêtes pour évaluer les problèmes de santé après une exposition aux champs électromagnétiques (CEM), évalué l’intensité des CEM dans les maisons et les lieux de travail, développé des outils analytiques pour étudier la structure des CEM et les mélanges de fréquences générés par les équipements électroniques et les lampes à économie d’énergie, et évalué l’importance de l’électricité « sale » (interférence de hautes fréquences transitoires). Aujourd’hui retraité, il est conseiller auprès de la Fondation néerlandaise de l’électrohypersensibilité. Voici notre version française de son texte The 5G communication system – Expect skin and general health problems. AF

Résumé

Aux Pays-Bas, les premiers émetteurs de la téléphonie mobile de 5e génération ont été mis en service par trois entreprises de télécommunications. Leurs émetteurs fonctionnent principalement sur la fréquence 700 MHz. Il s’agit en quelque sorte d’émetteurs « d’entrée de gamme 5G », sans les caractéristiques des émetteurs de 3,5 GHz attendus en 2022 et ceux de 26 GHz qui arriveront en 2027 ou plus tard. Certaines personnes pourraient donc éprouver des problèmes supplémentaires de stress électrique, bref de l’électrohypersensibilité (EHS). Ceci non seulement en raison des impulsions chroniques de synchronisation 50 Hz dans le signal, mais aussi en raison des très nombreuses microantennes de 3,5 GHz qui doivent être installées et qui augmenteront ainsi l’exposition. Les émetteurs 26 GHz proposés augmenteront le risque de lésions cutanées et de perturbation des fonctions physiologiques dues à des effets non thermiques. La peau est un organe large, délicat, fin et fragile. Les limites d’exposition de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) récemment mises à jour ne prennent pas en compte la position et les fonctions spéciales de la peau. Le rayonnement 5G provoquera des effets sur la matière biologique, mais personnes n’étudie actuellement les liens entre ces effets physiologiques et de possibles problèmes de santé. Il est temps de mettre en place un groupe de travail pour élucider spécifiquement les effets du rayonnement 5G sur la peau et sur le bien-être – et ajuster les limites d’exposition en conséquence.

Émetteurs et effets biologiques par ordre d’apparition

En Hollande, trois fournisseurs Internet, KPN, VodafoneZiggo et T-Mobile, ont mis en service leurs canaux 5G après l’acquisition de licences de diffusion lors de la vente aux enchères du 21 juillet 2020. Ces licences concernent les fréquences dans la bande 700 MHz (plus 1400 et 2100 MHz). Les champs électromagnétiques (CEM) de cette fréquence atteignent une grande distance et pénètrent encore mieux les murs des maisons que ceux des émetteurs existants. Les émetteurs seront provisoirement installés sur les tours de transmission actuelles, qu’ils soient ou non intégrés aux systèmes 4G.

Dans quelques années, nous aurons les systèmes 3,5 GHz avec MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) limité, qui seront principalement installés dans les rues et les espaces publics. Ceux-ci pourront gérer beaucoup plus de conversations et de données.

Ce n’est qu’après des années que la bande 26 GHz deviendra opérationnelle. Ces émetteurs avancés sont équipés de toutes les options 5G1, telles que les connexions ultrarapides pour de nombreux usagers simultanément avec MIMO massif et formation de faisceaux de micro-ondes pulsées. Cela donnera à tous ceux qui s’enregistrent avec un téléphone intelligent 5G leur propre connexion groupée avec l’émetteur, où qu’ils se trouvent. Compte tenu de la fréquence élevée et donc de la faible longueur d’onde, les champs de ces émetteurs seront constitués d’ondes millimétriques (ondes mm). Les systèmes 5G rayonnent tous les champs pulsés, jour et nuit, à une fréquence d’impulsion de 50 (ou 60) Hz.

Les fournisseurs d’accès Internet n’ont jamais étudié les effets potentiels sur la santé et n’ont pas l’intention de le faire2. Des centaines de scientifiques ont exprimé leurs préoccupations dans l’appel 5G, adressé à l’ONU, à l’OMS et au Programme des Nations Unies sur l’environnement3. Les raisons de ces préoccupations sont énumérées ci-dessous.

Effets sur la santé

Les champs pulsés sont généralement nocifs

Les personnes peuvent développer une hypersensibilité (allergie) au rayonnement basse fréquence des appareils électroménagers ou au rayonnement de radiofréquence (RF) des émetteurs à la maison ou à l’extérieur, ou aux deux. L’électronique numérique est dans de nombreux cas le coupable, en particulier l’alimentation à découpage de l’électronique qui produit une onde pulsée « sale » sur les câbles électriques. Environ 3 % des citoyens ont développé une hypersensibilité à cela, appelée « hypersensibilité électrique » ou électrohypersensibilité (EHS)4,5.

En outre, plusieurs appareils domestiques polluent l’éther avec des signaux de transmission de RF/micro-ondes pulsés, tels que les téléphones sans fil digitaux (DECT), le Wi-Fi, les téléphones mobiles, les protocoles Bluetooth et Zigbee et autres modes de communication. Toutes ces sources de CEM de hautes fréquences sont pathogènes. Le remède est d’éteindre ou de retirer ces équipements, sinon de s’en éloigner le plus possible6.

Les émetteurs des systèmes de téléphonie mobile de deuxième (2G), troisième (3G) et quatrième génération (4G) génèrent également des problèmes d’EHS comparables chez les riverains de ces antennes : fatigue chronique, problèmes de sommeil, bourdonnements dans les oreilles, maux de tête et nombreux problèmes dérivés7.

Ces signaux de transmission sont également pulsés. Une caractéristique physique des impulsions en électronique est que les fronts montants et descendants du signal, tels que ceux qui peuvent être visualisés sur un oscilloscope, sont très prononcés et que la durée de l’impulsion est très courte : de quelques à plusieurs centaines de microsecondes.

Certains processus physiologiques du corps sont perturbés par ces impulsions et les mécanismes impliqués ne font pas encore consensus chez les experts. Vraisemblablement, une ou plusieurs fonctions du système nerveux sont affectées, bien que ces effets précis n’aient pas été davantage analysés.

Les champs des émetteurs 5G sont également pulsés à la fréquence 50 (ou 60 Hz) par seconde8. L’arrivée de plus d’émetteurs 5G provoquera une augmentation de la pression électromagnétique sur les humains. Avec l’installation prévue d’un nombre sans précédent d’émetteurs 3,5 GHz sous forme de petites cellules dans les rues et de picocellules dans les bureaux et en tant qu’applications de l’Internet des objets (IdO) dans les maisons, il s’agira d’une hausse faramineuse du nombre total d’émetteurs8. Nous craignons pour la santé de bien des gens.

ICNIRP : « La peau doit protéger le corps contre les ondes millimétriques. »

Foutaise! La peau fait partie intégrante du corps. La peau recueille toutes les ondes mm et est susceptible de subir des dommages et – en conséquence – également l’intérieur du corps. Les ondes mm sont absorbées par les molécules d’eau, ce qui hausse la température dans les tissus, tout comme dans un four à micro-ondes. Les ondes mm pénètrent dans le corps à seulement 1 mm de profondeur ou moins et se coincent ainsi dans les structures contenant de l’eau dans la peau qui devient ainsi le principal récepteur.

La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP)10 voit simplement la peau comme une sorte de coquille qui absorbe les ondes mm et ainsi protège le corps contre leurs effets. Elle ne considère pas la peau séparément en termes de limites d’exposition, mais comme un membre11. L’avantage de ce raisonnement, pour les télécoms, est que l’on peut augmenter l’intensité du rayonnement par un facteur de 2,5. Alors que l’ICNIRP tolère que la température corporelle puisse augmenter en moyenne de 2 °C, pour un membre c’est jusqu’à 5°C. Ceci mine la peau en y concentrant toute l’énergie radiante réellement destinée à l’ensemble du corps. La peau a une épaisseur d’environ 1 mm12, une surface de jusqu’à 2 m2 et une masse de 7 kg représentant environ 10 % de la masse corporelle13. En capturant toute énergie incidente, la peau accumule en théorie dix fois plus d’énergie électromagnétique que prévu. En fait, ce serait le cas si elle avait une structure homogène. Mais la peau contient des couches aux propriétés hydrophiles ou lipophiles. Seules les structures contenant de l’eau peuvent absorber l’énergie des ondes mm et ce sont précisément ces couches qui sont maintenant fortement surchargées. Les impacts restent à définir.

La peau, un organe large et délicat

La peau est un organe métaboliquement actif avec une structure très complexe et assure de nombreuse fonctions organiques14,  endocriniennes et immunologiques. Elle contient une série de récepteurs, dont de nombreuses terminaisons nerveuses nues (non protégées par la myéline isolante)  avec des substances neuroactives, des cytokines et d’autres composés régulateurs. Les fonctions exactes de tout cela n’ont été que partiellement clarifiées. Compte tenu de la vulnérabilité de tous ces composants aux CEM et aux ondes mm en particulier, on craint des effets sur la santé de la peau et du corps16.

Morphologie de la peau

La figure 1 ci-dessous montre la structure en couches de la peau, avec à l’extérieur la couche cornée avec des cellules mortes. Les ondes mm peuvent être partiellement réfléchies par cette couche, en fonction de sa teneur en humidité. En dessous se trouve la couche de cellules épithéliales formant la corne de l’épiderme, les kératinocytes. Le derme en dessous est la partie la plus volumineuse de la peau avec de nombreuses structures, telles que des vaisseaux sanguins, des glandes sudoripares avec drainage, des fibres musculaires, des branches du système nerveux, souvent remplies de nombreux types de capteurs de substances émettrices neuroactives, cellules sensorielles et cheveux, et divers types de cellules en mouvement libre, telles que les leucocytes, les macrophages et les cellules du système immunitaire. À la base, l’hypoderme, associé à une membrane basale et à des couches musculaires.

Figure 1. Représentation schématique d’une coupe transversale de la peau. Couches : A- stratum corneum; B- épiderme; C- derme; D- hypoderme; E- membrane basale; F- couche musculaire. Composants complets avec innervation et apport sanguin : 1- cheveux; 2- follicule pileux; 3- muscle; 4- tissu adipeux; 5- terminaisons nerveuses nues ramifiées; 6- macrophage; 7- glande sudoripare avec tube de drainage vers l’extérieur, en spirale; 8- couche musculaire; 9- veine; 10- artère. Source : Alamy Stock Photo

Fonctions de la peau

La peau n’est pas seulement l’organe cible du système nerveux et du système neurohormonal, elle est surtout une source riche de plusieurs types d’hormones et de substances immuno-actives17. La peau peut être vue comme un organe périphérique semi-autonome qui sert à protéger le reste du corps contre les dommages causés par des forces mécaniques, la déshydratation, le chaud et le froid. De plus, elle est équipée de plusieurs types de sens et senseurs pour monitorer des facteurs environnementaux pertinents.

La peau a un réseau nerveux périphérique dense pour la communication avec le système nerveux central en amont et en aval. Il existe également une communication via la circulation sanguine et des substances de signalisation du système immunitaire. Toute « expérience » est « remarquée » et conduira à des réponses compensatoires pour assurer l’homéostasie.

Effets thermiques des ondes 5G de 26 GHz

Les structures étirées dans la peau agissent comme des antennes de réception pour le rayonnement millimétrique18. Celles-ci peuvent être les vaisseaux sanguins, les espaces intercellulaires remplis de liquide et en particulier les canaux de drainage des glandes sudoripares. L’extrémité de forme hélicoïdale de ces canaux remplis d’humidité conductrice de la sueur, convient parfaitement comme19 une antenne captant les micro-ondes. On peut donc s’attendre à ce que ces canaux soient surchauffés, ce qui endommagerait la cellule elle-même et le tissus environnants.

Ce serait encore pire par endroits car les structures biologiques ne sont pas des masse conductrices homogènes. Dans une approche modèle avec des cerveaux bovins morts, le premier millimètre de masse cérébrale a été réchauffé à 35 °C après une irradiation de 30 minutes avec un champ de 39 GHz20. C’est un réchauffement environ 175 fois plus élevé qu’avec un champ de 1,9 GHz et il est expliqué par la microarchitecture du tissu cérébral. Évidemment, les méninges ne sont pas de la peau, et il y a plus d’incertitudes dans les hypothèses utilisées. Néanmoins, cela montre la simplification excessive des principes de l’ICNIRP. Le réchauffement est considéré comme un simple processus de diffusion de chaleur; en fait, la diffusion de la chaleur diffère dans les couches de tissu composite complexes.

Effets tissulaires non thermiques des ondes millimétriques

Les effets non thermiques des ondes sont d’importance biologique. Ils concernent, entre autres, les effets physiques sur la structure des biomolécules et sur le changement de fonction des processus biologiques dans lesquels la température ne joue pas de rôle21. Ces effets non thermiques se produisent à des densités de champ bien inférieures aux limites d’exposition de l’ICNIRP22.  

Effets neurologiques

Il existe plusieurs exemples de l’influence stimulante (non thermique) des ondes mm sur l’activité des tissus nerveux et cérébraux. Ce ne sont pas les corps cellulaires des neurones de la moelle épinière qui sont sensibles aux perturbations des ondes. Ce sont les morceaux « nus » d’éperons nerveux – dendrites et neurites / axones – qui ne sont pas partiellement entourés par les gaines gliales isolantes. Les nerfs « nus » dans la patte de la souris répondent à la stimulation par ondes mm avec une diminution de l’activité de pointe spontanée. Cela est dû à une diminution supplémentaire du potentiel négatif de la paroi cellulaire, ce qui la rend moins sensible à la transmission de stimulus23.

Dans une culture in vitro de neurones prélevés dans une fine tranche de cortex cérébral de rat, l’activité neuronale a pu également être supprimée par l’irradiation d’ondes milimétriques. Ce résultat a nécessité une dose ajustée avec précision (une force de stimulation faible ou trop élevée avait un effet sous-optimal). Cela est dû à la complexité du réseau de neurones dans ce morceau de tissu. L’intensité du champ de stimulation la plus efficace était des ordres de magnitude inférieure à la limite thermique pour cette gamme de fréquences24.

La fréquence de stimulation est également importante car elle peut induire des résonances selon la fréquence dans la membrane axonale nue. Là, des déplacements de membrane élastique se produisent et conséquemment les portes ioniques de la membrane ne peuvent plus se propager de manière optimale sur la membrane lipoïde et fonctionnent comme un canal ionique25.

Effets moléculaires

De nombreux effets moléculaires et cellulaires ont été trouvés avec une exposition aux ondes mm dans la gamme supérieure des GHz. Dans l’ex-Union soviétique, de nombreuses recherches ont déjà été menées à ce sujet au siècle dernier. Plusieurs problèmes de santé ont ainsi été traités avec succès30, 31. Les ondes mm ont également été démontrées efficaces pour le traitement du cancer32, mais dans le monde occidental, les publications (la plupart russes) n’ont jamais attiré beaucoup d’attention.

À la recherche des effets des ondes mm sur l’homme, Dariusz Leszczynski33 n’a trouvé que 99 articles dans les bases de données biologiques, dont seulement 11 concernaient l’homme. Il n’y a toujours pas d’image claire des principaux effets physicochimiques ou moléculaires des ondes mm sur quelque matériel biologique que ce soit. Des effets sur les cellules muqueuses, les fibroblastes, les kératinocytes, les lymphocytes et les mélanocytes ont été trouvés dans des cellules humaines in vitro. Il y avait une variabilité considérable des effets sur différents types de peau et entre les personnes. L’état de santé influe également sur la force des effets.

Des effets des ondes mm ont été trouvés sur l’expression génique, les cassures chromosomiques, le stress oxydatif, les processus immunologiques, la génotoxicité et l’inflammation, entre autres. On dit souvent que l’énergie des ondes mm serait trop faible pour influencer les interactions biochimiques. Cependant, les résonances avec les structures cellulaires ou les groupes de biomolécules chargées peuvent expliquer les effets des ondes mm, y compris la rupture des liaisons hydrogène ou les influences des forces de van der Waals34.

Changement structurel des biomolécules

L’opinion générale est que les CEM peuvent générer des résonances dans des groupes chimiques chargés à la surface des macromolécules, telles que les protéines. En raison des changements de configuration, les connexions entre la protéine et le substrat peuvent également se produire ou non. Cela s’applique à tous types de récepteurs et aux canaux ioniques de calcium voltage-dépendants35. Les groupes chargés sur les protéines des portes ioniques peuvent subir un changement de forme en raison des champs électriques alternatifs, si bien que la perméabilité des canaux calciques change. Cela s’applique également aux portes ioniques pour d’autres types d’ions36. Un apport incontrôlé d’ions peut perturber la fonction de la cellule ou de l’organe – et donc de tout l’organisme.

Effets sur le génome

La plupart des expérimentations avec les ondes mm ont été faites au cours des dernières années et sont résumées par la référence numéro26. Les recherches concernaient les effets sur les biomolécules, les potentiels de membrane cellulaire, les portes d’ions et la division cellulaire27 chez les animaux. Il y a aussi des effets sur l’expression génique, la transcription, la forme des protéines, le stress oxydatif, les réactions immunitaires et autres fonctions29. L’exposition à long terme aux champs de 35 GHz donne à la fois un stress thermique et une inflammation de la peau32. L’irradiation des rats par des champs de radiofréquences d’un téléphone sans fil numérique (DECT) ou d’un téléphone intelligent produit des changements majeurs dans la configuration des protéines dans le cerveau des souris39. En outre, l’irradiation de la peau humaine pendant une heure avec des champs de 900 MHz à partir d’un téléphone utilisant la norme GSM à un débit d’absorption spécifique de 1,3 W/kg a montré un changement dans la synthèse de huit protéines40. Ces observations indiquent que les champs de radiofréquences modifient l’expression de l’ADN et de l’ARN28.

Il faut plus de recherche, mais quel type?

Des expériences antérieures ont été menées avec des ondes mm de fréquences et d’intensités très différentes, mais aucune d’entre elles ne contenaient la fréquence précise et la modulation des données des ondes 5G actuellement utilisées. De plus, les tests ont souvent été réalisés avec des intensités de champ très supérieures aux limites ICNIRP que nous jugeons trop élevées. Nous devons répéter les expériences avec les paramètres de terrain actuels rencontrés dans la vie quotidienne. Et ceci, alors que la mise en œuvre des systèmes 5G s’effectue rapidement37.

Quel type de recherche faut-il alors faire?

Nous cherchons des « cibles » d’impact des CEM sur le corps1, 28. Il est évident qu’il y a des dommages aux cellules et à l’ADN, mais leur importance pour le développement de problèmes de santé est encore inconnue. Certains prétendent que l’augmentation de l’incidence du mélanome en Suède est le résultat d’une augmentation des lésions tissulaires par radiofréquence41. Aux Pays-Bas, il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre de cancers de la peau, de type carcinome basal, au cours des dernières années, en particulier dans la région de la tête et du cou42. C’est entièrement spéculatif, mais peut-il y avoir une connexion avec une exposition excessive des patients aux champs des téléphones cellulaires 4G? À quoi faut-il alors s’attendre des fortes densités des ondes 5G?

Des études biologiques fondamentales sur la perturbation des processus physiologiques sont indispensables, mais des études épidémiologiques bien conçues sont également nécessaires. Un rapport du Parlement européen soutient15 ce besoin. Malgré le fait que l’Union européenne ait accepté le principe de précaution38, rien n’indique que des initiatives pour de nouvelles recherches sont annoncées.

Références

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  2. US Senator Richard Blumenthal 2019, US Senator Blumenthal Raises Concerns on 5G Wireless Technology Health Risks at Senate Hearing. https://tinyurl.com/y3mmlg3p
  3. 5G Appeal 2020 – Scientists warn of potential serious health effects of 5G http://www.5gappeal.eu/the-5g-appeal/
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  9. Virnich, Martin H. 2020b. Volle Beschleunigung mit 5G. https://tinyurl.com/yxdq3nql
  10. ICNIRP Guidelines 2020 for limiting exposures to electromagnetic fields (100 kHz – 300 GHz). https://tinyurl.com/y29uhtru
  11. Croft, R. 2020. PP-presentatie: ICNIRP, 5G, Guidelines & Health. https://tinyurl.com/y43am7u4
  12. Sasaki K. et al. 2017. Monte Carlo simulations of skin exposure to electromagnetic field from 10 GHz to 1 THz. Med. Biol. 62: 6993-7010. https://tinyurl.com/y3smyhx9
  13. Slominski A 2005. Neuroendocrine system of the skin. Endocrinology 211: 199-208. https://tinyurl.com/y4argbue
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Pourquoi les malades et les femmes enceintes doivent éviter l’électrosmog

[Source : La Maison du 21e Siècle]

Auteur : André Fauteux

Dr Dietrich Klinghardt

Adapté de mercola.com

(Lire le commentaire de l’ingénieur Marc Robert à la toute fin)

Le
Dr Dietrich Klinghardt refuse de traiter les malades qui ne font pas
tout en leur pouvoir pour éviter les champs électromagnétiques (CEM) et
il soutient que les femmes devraient prendre des mesures draconiennes
pour réduire leur exposition aux CEM pendant la grossesse afin de
diminuer le risque d’avoir un enfant autiste. « Plus le patient est
malade, plus radicale doit être la protection », affirmait récemment le
médecin américain en entrevue avec le Dr Joseph Mercola. Et que la
personne soit consciemment sensible ou non aux CEM, les résultats sont
flagrants, car les CEM nourrissent la maladie, selon plusieurs experts. «
C’est presque le jour et la nuit », dit-il. Il voit ses patients
environ aux quatre mois et lorsqu’ils ne prennent pas du mieux, il leur
demande ce qu’ils ont fait pour se protéger. « Les gens qui vont mieux,
ils ont agi en ce sens, et leur amélioration s’avère proportionnelle aux
mesures de protection. »

Fondateur du Klinghardt Academy, au New Jersey, et du Sophia Health Institute, dans l’État de Washington, ce médecin d’origine allemande évalue ses patients notamment avec la kinésiologie, une technique qui teste leur force musculaire. Qu’ils se montrent électrosensibles ou non, ils deviennent tous affaiblis par les émissions de micro-ondes des téléphones cellulaires allumés et se retrouvant à environ 12 pieds de distance (des niveaux de champs nocifs sont typiquement mesurables jusqu’à 30 pieds, selon le Dr Mercola). « Les taux de cancer sont les mêmes, on constate la même incidence de maladies neurologiques et de cerveaux embrouillés que vous sentiez ou non que vous êtes électrosensibles », souligne le Dr Klinghardt.

Les médecins allemands utilisent des CEM pulsés à des
modulations, fréquences et doses bénéfiques depuis la fin des années
1800. Ils sont très conscients des maladies comme la leucémie infantile
et le cancer du cerveau causées par l’exposition chronique aux basses
fréquences (60 hertz) des lignes et appareils électriques, ainsi qu’aux
hautes fréquences (de milliers, millions ou milliards de hertz)
provenant des antennes et des appareils de télécommunication sans fil.
Dans les années 1960, son professeur de physique à l’école secondaire
disait qu’il ne fallait pas dormir à côté d’une prise électrique, d’une
lampe ou d’un réveil matin électriques. Il s’est souvenu de cela une
fois établi aux États-Unis. « Je regardais cette incroyable crise de
l’autisme et j’ai commencé à soigner les enfants autistes à la fin des
années 1990. Je suis allé aux réunions médicales pour étudier diverses
approches de traitement, et ce qui manquait totalement dans ces
conférences, c’était l’exposition des enfants aux CEM. »

Le Dr Klinghardt a donc dirigé une étude pilote, malheureusement jamais publiée, qui consistait à mesurer les CEM de basses et hautes fréquences présentes dans la chambre où des mères d’enfants autistes avaient dormi pendant leur grossesse, quitte à les reproduire au même endroit si elles avaient déménagé. « Nous avons découvert que l’exposition moyenne d’un enfant autiste était vingt fois supérieure à celle d’un enfant non autiste. » Or, une étude publiée a permis de découvrir que les niveaux de micro-ondes mesurables dans l’air ambiant sont vingt fois plus élevés dans l’utérus. Bref, la dose reçue par les enfants autistes était 400 fois plus élevée en moyenne! [Et les garçons sont plus sensibles à l’exposition in utero.]

Il
dit qu’il traite deux types d’enfants autistes : ceux qui s’améliorent
et ceux qui s’améliorent considérablement. « La différence est que
certains parents comprennent l’importance de minimiser l’exposition aux
CEM créés par l’homme. » Il souligne qu’en Chine les femmes enceintes
sont obligées de porter des vêtements tissés d’argent qui blindent
contre les champs électriques de basses fréquences et les
radiofréquences. « Quand on entend des histoires de futures mères qui se
font arrêter par la police à Pékin pour vérifier si elles portent des
vêtements protecteurs, je me dis que nous sommes encore loin de là chez
nous. »

Selon le Dr Klinghardt, la Russie et l’Iran ont certaines des règles les plus strictes régissant l’amplitude du rayonnement des téléphones portables. Son frère lui a envoyé une vidéo d’une conférence donnée par Vladimir Poutine. Un employé russe de Klinghardt l’a traduite. Poutine y a déclaré : « Nous n’avons pas besoin d’aller en guerre avec l’Amérique. Elle est en train de commettre un suicide collectif par la façon dont ils utilisent l’électricité, il suffit d’attendre qu’ils soient tous à l’hôpital psychiatrique. » [Lire sur un fusil à micro-ondes en développement en Russie : Putin targets foes with ‘zombie’ gun which attack victims’ central nervous system.] Selon Klinghardt, Poutine veut que la Russie redevienne une nation forte, et pour cela il réduit l’électrosmog

« pour créer une toute nouvelle génération d’enfants qui grandiront pour être intelligents, des leaders dans le monde, des scientifiques. Les États-Unis représentent une nation en voie de disparition, en raison de la façon dont nous fluorons l’eau, de la façon dont nous avons adapté le programme de vaccination, l’électrosmog. Nous avons créé une tempête parfaite pour rendre stupide toute la nation. »

Réelle menace d’extinction humaine 

Tout comme les pesticides et autres polluants chimiques, les CEM se trouvent notamment liés à l’infertilité croissante et à une foule de maladies neurologiques et psychiatriques, de l’alzheimer à la dépression, toutes des maladies dont l’incidence a bondi. Le Dr Klinghardt rappelle que Barrie Trower, physicien spécialisé en armes électromagnétiques pour la Marine royale britannique à partir de 1960, ne cesse de lancer l’alerte. « On estime que si l’exposition continue à ce même rayonnement et se poursuit sur deux ou trois générations, nous serons tous stériles et nous mourrons en tant qu’espèce », observe Dietrich Klinghardt.

Ce médecin erre toutefois en affirmant que Trower aurait volontairement exposé des orphelins et des psychiatrisés à des micro-ondes de 2,4 gigahertz (GHz) — la fréquence porteuse aujourd’hui utilisée par les services de téléphonie cellulaire et le Wi-Fi —, qui les auraient endormis et même stérilisés. M. Trower nous a précisé par courriel qu’il contactera Dr Klinghardt pour lui dire que cela est faux. « Ma religion perpétuelle interdirait l’expérimentation sur une seule mouche à fruits; c’est aussi simple que ça! » L’ingénieur britannique Alasdair Philips, webmestre du site powerwatch.org.uk et inventeur de l’Acoustimeter, populaire appareil de lecture de radiofréquences, nous a par ailleurs transmis cette citation de Trower que l’on peut lire sur plusieurs sites web :

« Durant les années 1950 et 1960, pendant la guerre froide, on réalisa que les micro-ondes étaient utilisées comme des armes furtives par les Soviétiques. Ceux-ci ont irradié l’ambassade américaine pendant la guerre froide et cela a donné le cancer [ou autres problèmes de santé, notamment de thyroïde] — des cancers du sein et des leucémies — à tout le monde qui a travaillé [plusieurs années] à l’ambassade. Nous avons réalisé que les micro-ondes de faible intensité étaient l’arme furtive idéale pour les groupes dissidents du monde entier, parce que vous pouviez rendre les dissidents malades, leur donner un cancer, changer leur vision de la vie à leur insu […]. J’ai passé onze ans à interroger des espions capturés… Une de mes tâches particulières consistait à apprendre les fréquences particulières de micro-ondes qu’ils utilisaient, sur quelles victimes particulières […] et quel a été le résultat […]. Je suis probablement la seule personne au monde avec la liste complète […]. J’ai construit un dossier sur quelles fréquences d’impulsion [ou modulations] de micro-ondes causent quels dommages psychologiques ou physiologiques à une personne. Les gouvernements et les sociétés de technologie doivent être tenus responsables d’avoir collaboré à l’empoisonnement de masse de l’humanité et de toutes les autres formes de vie. »

Tel que Barrie Trower le mentionne dans cette entrevue sur Youtube :

« Je crois que quiconque installe du Wi-Fi dans une école devrait être emprisonné pour le reste de sa vie…. car il n’a pas pris connaissance de la recherche. Peu importe ses motivations, ça ne vaut pas les problèmes génétiques que les [futurs] parents devront affronter quand leurs enfants seront nés. Et si vous pensez à un seul parent, une mère qui a un enfant malformé génétiquement, elle se sentira coupable et sera inquiète à chaque seconde de son existence… Vous condamnez à la fois les parents et les enfants à une vie d’enfer absolu. »

Le Dr Klinghardt cite également Olle Johansson, neuroscientifique suédois et longtemps professeur titulaire à l’Institut Karolinska, de Stockholm, qui décerne les prix Nobel. Il a découvert que les régions où l’incidence de la maladie d’Alzheimer se trouvait la plus élevée étaient celles où l’on recevait les plus fortes expositions aux champs électromagnétiques. Lanceur d’alerte depuis les années 1980, Johansson fut le premier à découvrir les problèmes d’électrohypersensibilité, notamment les problèmes de peau, chez les personnes surexposées aux émissions des écrans cathodiques. L’Institut Karolinska l’a récemment forcé à prendre sa retraite en fermant son laboratoire de dermatologie expérimentale. « L’industrie des téléphones portables a menacé de retirer son financement à l’Institut s’il restait », explique Klinghardt. Johansson demande actuellement des dons privés pour poursuivre son travail sur les CEM. L’industrie des télécommunications est estimée de cinq à six fois plus puissante que l’industrie pharmaceutique, alors aucun politicien ne peut budgéter sans en tenir compte, ce qui fait que la science [sur les méfaits des CEM] ne se traduit pas en politiques. » L’industrie finance d’ailleurs la vaste majorité des études qui concluent que les CEM sont sans effets néfastes et elle fait tout pour discréditer les études qui prouvent le contraire et pour que leurs auteurs perdent leur financement. C’est la stratégie scientifique classique des industries du tabac, commente le Dr Mercola. Il faut savoir que le fondateur de Microsoft Bill Gates a reçu un doctorat honorifique de l’Institut Karolinska dont il finance la recherche en santé publique. La Fondation Bill and Melinda Gates est aussi le principal donateur privé de l’Organisation mondiale de la santé, organisme qui affirme qu’il n’est pas prouvé que les CEM causent les symptômes d’électrohypersensibilité, condition pourtant reconnue par la Suède et autres pays nordiques en 2000 comme maladie professionnelle dont les « symptômes disparaissent dans les environnements non électriques »!

Résultats spectaculaires

La bonne nouvelle, c’est que des médecins comme le Dr Klinghardt obtiennent des résultats spectaculaires en demandant à leurs patients atteints de cancer, de sclérose en plaques et autres maladies de réduire leur exposition aux CEM. Et même pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie dévastatrice autrefois rare mais aujourd’hui aussi répandue que la sclérose en plaques, dit-il. Cette dernière est une maladie devenue aujourd’hui contrôlable et l’espérance de vie est d’au moins vingt ans, notamment si on retire les amalgames au mercure de la bouche des patients, explique le médecin. « La plupart des gens atteints de SLA meurent en dedans de deux ans après avoir reçu leur diagnostic. Mais nous avons découvert des bienfaits formidables, et le premier traitement qui fonctionne contre la SLA est la protection radicale contre les CEM. »

Le Dr Klinghardt traite aussi la
plupart de ses patients avec de la vitamine C et du glutation par
intravéneuse, mais le traitement ne peut fonctionner qu’en réduisant
l’électrosmog. Il en va de même contre la maladie de Parkinson, liée
notamment à l’exposition aux herbicides, à la présence d’un microbe
intestinal ainsi que de mercure et de manganèse dans le corps du
patient.

Les champs électromagnétiques causent des dommages en raison d’un certain nombre de mécanismes différents. Le Dr Klinghardt explique que 98 % de notre ADN provient du microbiote et que ces microbes intestinaux sont extrêmement sensibles aux micro-ondes. Pour lui, les pathogènes n’existent pas, la nocivité des microbes dépend seulement de comment le corps communique avec eux.

« Nous savons que l’exposition aux micro-ondes a créé la plus grande confusion dans cette partie du corps, à tel point que les microbes ne savent plus qui ils sont, qui sont leurs amis et leurs ennemis. Ils se sentent constamment attaqués par les micro-ondes. Or, lorsqu’un microbe est attaqué, il change de l’état de bibitte symbiotique pour devenir un pathogène. Comme nous ne sommes que 2 % de l’équation génétique, imaginez si 98 % de nous est notre propre ennemi, celui que nous créons… Après le glafusay [sic], les CEM émergent comme le premier facteur convertissant les microbes symbiotiques en pathogènes agressifs qui travaillent contre nous. »

Parmi ses autres armes dans l’arsenal médical, le Dr Klinghart prescrit le thréonate de magnésium, forme hautement biodisponible qui traite les lésions cérébrales en traversant la barrière hématoencéphalique. Ce type de magnésium est très important car il combat l’ouverture des canaux de calcium, dans la membrane externe de nos cellules, ouverture déclenchée par le voltage. Comme l’ont démontré d’éminents chercheurs, tels le biologiste américain Martin Pall et le physicien québécois Paul Héroux, l’augmentation du calcium intracellulaire et l’augmentation concomitante de la signalisation du calcium semblent être responsables de la majorité des dommages causés par les CEM. Pour plus de détails, voir l’interview du Dr Mercola avec Martin Pall. Par ailleurs, le thréonate de magnésium représente aussi une arme de choix contre les rétrovirus impliqués dans de nombreuses maladies neurologiques et immunitaires comme l’autisme et le cancer. Le Dr Klinghardt affirme que l’on peut augmenter la dose tant qu’on ne souffre pas de diarrhée et il le combine toujours avec du phosphate de calcium 12X (calcium phosphorique), un médicament homéopathique qui permet de moduler les canaux calciques. Le thréonate de magnésium apparaît particulièrement bénéfique car il agit comme un puissant agent antirétroviral. Klinghardt recommande de le porter à la tolérance de l’intestin, ce qui signifie que vous augmentez la dose jusqu’à ce que vous perdiez légèrement les selles.

Stratégies pratiques de remédiation

L’essentiel des solutions recommandées par Klinghardt et Mercola proviennent de l’Institut allemand de baubiologie, qui recommande des limites d’exposition aux CEM basées sur les réactions biologiques. Elles ont été écrites par l’ancien journaliste Wolfgang Maes qui a développé de sérieux problèmes de santé. Après des années de souffrances (diabète, insomnie grave, problèmes neurologiques, cardiaques, etc.), sa condition s’est améliorée seulement le jour où un géobiologue lui a recommandé de se débarrasser des extensions électriques situées sous son lit parce qu’elles émettaient des champs électriques nocifs. Ceux-ci sont produits par tout appareil ou câble sous tension, même si l’appareil n’est pas allumé. Pensez à un boyau d’arrosage sous pression. Un champ magnétique n’est créé que lorsqu’un appareil est allumé et que le courant circule — quand on ouvre le « robinet » électrique, en quelque sorte. (Maes a fondé Gigahertz Solutions, le fabricant de lecteurs de CEM le plus réputé au monde, et a rédigé les valeurs indicatives SBM-2015 en baubiologie pour les zones de repos, en matière d’exposition aux radiations, moisissures et autres polluants domestiques.)

Gardez à l’esprit que si vous êtes malade, la
simple réduction de l’utilisation de votre téléphone portable à
quelques heures par jour ne risque pas de vous aider sufisamment. Vous
devrez vraiment prendre des mesures plus importantes pour limiter, et
idéalement éliminer complètement l’exposition aux CEM, au moins la nuit.
La chambre est la première pièce qu’il faut nettoyer, car la nuit
représente le moment le plus important pour votre cerveau. « C’est
pendant le sommeil profond que le système lymphatique de votre cerveau
est activé, que s’accumule l’acétylcholine, un neurotransmetteur de la
mémoire et de la pensée supérieure. » L’équilibre précaire du cerveau se
voit facilement perturbé par les CEM, ce qui l’empêche d’éliminer les
déchets accumulés, dont les protéines amyloïdes bêta qui, lorsqu’elles
se retrouvent en grand nombre, deviennent des indicateurs de la maladie
d’Alzheimer.

L’idéal est de vivre dans un immeuble doté de câblage électrique blindé (de type commercial, autrefois appelé BX) à l’aide d’une gaine d’aluminium qui bloque les champs électriques. Sinon, l’on peut débrancher les appareils autour du lit ou, encore mieux, mettre les circuits hors tension la nuit. Cela peut se faire automatiquement avec un interrupteur à distance comme celui vendu par em3e.com. Si vous êtes malade ou enceinte, il serait sage de suivre la recommandation plus stricte de Klinghardt, soit de couper l’électricité dans toute la maison — à l’exception d’appareils essentiels comme le réfrigérateur et le chauffage. Pourquoi pas seulement le circuit dans votre chambre? « Les champs électriques sont très drôles : vous pouvez éteindre le champ électrique dans votre chambre et l’avoir dans deux pièces, et par induction, le champ peut encore passer d’un circuit à l’autre. Vous vous retrouvez alors encore dans un champ nocif. Je parle du voltage corporel, il s’accumule lorsque vous êtes dans un champ de basse fréquence, le champ de 60 Hz de l’électricité domestique. » C’est pourquoi le Dr Klinghardt recommande à ses patients de se doter d’une lampe de poche la nuit.

Il recommande aussi aux malades de
déménager des immeubles multilogement, car leurs voisins immédiats les
exposent à leurs CEM de basses et hautes fréquences. « Sinon vous pouvez
créer un mur de protection simplement en utilisant une feuille
d’aluminium, le côté plus brillant vers le voisin. Le mur complet doit
être couvert et si nécessaire le plancher » (on recouvre idéalement
l’aluminium d’un autre revêtement de sol). Surtout, l’aluminium doit
être mis à la terre avec une pince alligator liée par un fil que l’on
branche dans la prise de terre murale. Cette mesure très abordable
fonctionne aussi magnifiquement contre les micro-ondes émises par les
téléphones, routeurs et autres appareils de télécommunication sans fil
de vos voisins d’à côté, en dessous et au-dessus de vous, fait-il
remarquer. Sinon, l’on peut se procurer de la peinture au graphite Y-Shield (vendue sur em3e.com) qui doit aussi être mise à la terre.

Les pires coupables se trouvent dans votre propre maison

Il ajoute : « Il est important de réaliser que si vous avez un routeur Wi-Fi, vous avez l’équivalent d’une tour de téléphonie cellulaire à l’intérieur de votre maison. Idéalement, vous éliminez le Wi-Fi en utilisant simplement une connexion internet filaire (par câble éthernet). Aujourd’hui, la plupart des commerces offrent le Wi-Fi gratuit (Free Wi-Fi), mais certains dotés de ces câbles se vantent d’être libres de Wi-Fi (Wi-Fi Free)! » Si vous devez absolument avoir un routeur, vous pouvez le placer dans un sac blindé lorsqu’il n’est pas utilisé. Vous pouvez trouver divers autres types de blindages en ligne (par exemple sur lessemf.com ou en créer avec tissu argenté de marque Swiss Shield, également vendu sur sur em3e.com.

Sachez que certaines autres formes de rayonnement nocif peuvent être très difficiles à blinder, incluant les fréquences « tetra » dans la gamme 400 000 Hz (400 kilohertz) que la police et les pompiers utilisent et que Klinghardt qualifie de « dévastatrice ». « Si une personne habite près d’un poste de police ou d’une caserne de pompiers et souffre de problèmes de santé, je recommande qu’elle déménage, car il est pratiquement impossible de bloquer cette fréquence avec une technologie connue. »
Pour la plupart des gens, cependant, la pire exposition provient des câbles et appareils domestiques, comme le téléphone sans fil, le routeur Wi-Fi et les ordinateurs (de bureau ou portable), les cellulaires et les tablettes (à moins de les mettre en mode Avion, ce qui éteint le mode Wi-Fi et prolonge la charge des batteries). Malheureusement, de plus en plus de gens sont accros au Wi-Fi, si bien que le Dr Klinghardt connaît des ados qui disent préférer que leur mère meurt du cancer du sein que de devoir se passer de leur connexion sans fil la nuit. Pourtant, il existe des adapteurs USB offrant une connexion filaire pour iPad.

L’atténuation diurne

Réduire votre exposition aux CEM pendant la journée s’avère plus difficile, car la plupart d’entre nous ont besoin d’utiliser l’électronique pendant la journée, et de se déplacer dans des zones dotées du Wi-Fi. Pour les patients gravement malades, Klinghardt recommande d’utiliser des « filtres » Graham-Stetzer pour réduire le niveau d’interférence électromagnétique (ou « électricité sale ») générée par les erreurs de filage ainsi que les appareils à commutation. En hachurant le courant, ces appareils génèrent des hautes fréquences transitoires (HFT) pulsées nocives, comme les ondes tetra. Selon l’épidémiologiste américain Sam Milham, les HFT seraient des cancérogènes universels (ciblant plusieurs organes). Heureusement, l’on peut utiliser ces filtres — en fait, des condensateurs — au travail. Stéphane Bélainsky, de EM3E, en vend, ainsi que ceux de marque Greenwave, mieux tolérés par certaines personnes hypersensibles. Bien que certains vendeurs recommandent d’en installer au moins une douzaine dans une maison, M. Bélainsky affirme qu’un seul par phase de 110 volts suffit si l’on mitige les autres sources de HFT — correction d’erreurs de câblage, évitement des rhéostats (« dimmers ») et des ampoules et tubes fluorescents (qui émettent des vapeurs de mercure toxiques si on les casse), etc. « Chaque ampoule fluocompacte est comme une petite tour de téléphonie cellulaire émettant des radiofréquences, ce qui est absolument dévastateur pour la santé des gens », soutient Klinghardt, qui recommande de les remplacer par des ampoules incandescentes classiques, bien que les diodes électroluminescentes (DEL) soient moins nocives que les fluocompactes.

Comme la densité du CEM diminue au carré de la distance, s’éloigner de quelques pieds des câbles et appareils électriques peut mener à un énorme changement. M. Bélainsky vend aussi des câbles blindés contre les champs électriques des ordinateurs et autres appareils à câble détachable. La nuit, les baubiologistes recommandent d’éviter de s’exposer à des champs électriques 60 hertz mesurant plus de 1 volt par mètre (V/m), à des champs magnétiques 60 hertz de plus de 20 nanotesla (0,2 milligauss ou 0,02 microtesla) et à des radiofréquences de plus de 0,006 V/m (ou 0,1 microwatt par mètre carré) la nuit.

Si vous devez utiliser un cellulaire, écourtez vos conversations et préférez les textos le plus souvent possible. Ne téléphonez pas lorsque la réception est faible (par exemple dans les transports) et ne posez pas de matière blindante sur le téléphone, car l’appareil émettra plus fort, ce qui augmentera votre exposition. Ne tenez jamais un cellulaire ou un appareil Wi-Fi contre votre corps. Utilisez un casque d’écoute de type stéthoscope tel le Blue Tube ou l’Air Tube. Les écouteurs classiques et Bluetooth sont une catastrophe, selon le Dr Klinghardt, car ils conduisent les CEM directement dans votre cerveau à travers vos oreilles.

« En général, les gens devraient revenir en arrière et insister pour avoir des lignes de téléphone terrestres à la maison et au travail et les utiliser autant que possible. N’utilisez le téléphone portable qu’en tant qu’appareil de secours ou pour envoyer des textos. »

Enfin, il existe des vêtements et sous-vêtements de protection filés d’argent vendus sur em3e.com et lessemf.com. À ses patients autistes et autres personnes atteintes de maladie neurologique, il recommande de porter un t-shirt blindé 24 heures par jour. « En protégeant votre plus grande partie du corps avec le t-shirt, vous bénéficiez de plus d’avantages pour votre cerveau que lorsque, par exemple, vous portez une casquette blindée. »

Impacts environnementaux des CEM

Le Dr Klinghardt note également que l’électrosmog joue un rôle important, avec certains pesticides, dans la disparition des abeilles et d’autres pollinisateurs cruciaux. Et, au fur et à mesure que les insectes bénéfiques meurent, les tiques porteuses de maladies deviennent plus fréquentes, car elles se révèlent plutôt insensibles au rayonnement des téléphones portables.

« Ce qui s’avère dévastateur réside dans le fait que ce sont les oiseaux qui autrefois contrôlaient les tiques. Les oiseaux mangent les tiques, mais ils doivent aussi manger d’autres insectes, alors il y a eu une disparition dramatique des oiseaux chanteurs et autres oiseaux par manque d’insectes, explique Klinghardt. Or, il y a une réduction spectaculaire des insectes seulement là où il y a une exposition élevée aux micro-ondes. Nous avons des images allemandes qui montrent des arbres, des forêts entières, qui meurent simplement parce qu’une tour de téléphonie cellulaire a été érigée. Le rayonnement du téléphone portable, dans son utilisation actuelle, est complètement contre la vie et est aggravé par les métaux lourds qui se retrouvent en nous, en particulier l’aluminium qui vient du ciel et de l’air que nous respirons. Nous savons que le glyphosate [Roundup], l’atrazine et autres pesticides, ainsi que les agents de conservation alimentaires, ont tous un effet cumulatif dans notre corps. Nous avons fondamentalement créé une tempête parfaite contre laquelle nous pouvons encore nous protéger en mangeant des aliments certifiés biologiques et en évitant certaines choses, certains environnements. »

Le Dr Klinghardt conclut que la réduction de l’exposition constante et incontrôlée aux CEM demeure notre première arme de défense contre la plupart des maladies chroniques, car elle entrave le rétablissement. Son expérience clinique confirme cela parce que ses patients guérissent rarement à moins qu’ils ne s’y attardent radicalement. Enfin, le médecin déconseille l’usage des dispositifs (autres que les filtres Graham-Stetzer) censés nettoyer ou harmoniser l’électricité. Une expérience faite sur des poules avec de tels dispositifs s’est avérée catastrophique.

« Au début, c’était fantastique, elles avaient l’air plus heureuses. Elles couraient partout. Elles pondaient deux fois plus d’œufs que l’autre groupe [contrôle, non « protégé »] qui se rassemblait dans les coins pour éviter l’éclairage électrique qui les éclairait 24 heures sur 24. Mais à la fin de l’étude, cinq ans plus tard, les poules exposées à l’électricité nettoyée ont vécu seulement la moitié de la durée de vie de l’autre groupe. Ce que je veux communiquer clairement, c’est que si vous utilisez des dispositifs pour vous faire sentir bien pendant que vous êtes dans des champs dévastateurs qui causent des maladies, vous aurez des taux de cancer plus élevés. Vous mourrez avant vos amis qui n’ont pas ces dispositifs et sentent de l’inconfort. Ils ont de l’insomnie la nuit quand leurs routeurs Wi-Fi sont allumés et jusqu’à ce qu’ils les éteignent. »

Commentaire de l’ingénieur québécois Marc Robert :

« J’ai lu attentivement ce texte. J’aime bien la notion de protection le jour versus la nuit. On mentionne également la perturbation du biotope, un point important trop négligé dans les études. C’est un bon document de synthèse. Toutefois ces deux messieurs sont des médecins et il ne faut pas prendre au pied de la lettre certaines affirmations techniques. Par exemple, dire que le Wi-Fi est comme avoir une tour de cellulaire dans sa résidence est nettement disproportionné en termes d’exposition. Les antennes cellulaires émettent à des puissances pouvant atteindre 250 watts (comme on peut voir lors de la recherche des émetteurs sur le web), alors que le Wi-Fi émet à moins de 200 milliwatts. Il serait plus exact de dire que le Wi-Fi qui est dans nos propres résidences et aussi dangereux que la tour de cellulaire qui est dans son quartier. L’idée que veulent exposer ces deux messieurs est qu’il faut, en priorité, porter attention aux sources d’émission d’onde qui sont les plus près de soi, notamment dans sa propre demeure, tel le Wi-Fi et le téléphone sans fil.

Je pense qu’il y a erreur à la page 9 où l’on mentionne le 400,000 Hz qui serait utilisé par les pompiers et policiers. Il faudrait écouter l’enregistrement. On veut probablement dire le 400 MHz qui est la bande fréquence dédiée à ces fonctions. Oui, c’est plus difficile à blinder que le Wi-Fi et le cellulaire, mais les bons produits pour le blindage sont aussi performants à cette fréquence. Il y a une légende urbaine au sujet de la pénétration de cette bande de fréquence qui prend origine au début de son utilisation à partir de 1979. Ces fréquences étaient également utilisées dans les tunnels et puits d’ascenseur pour les pagettes.

Enfin, l’application permettant de faire de son cellulaire un appareil de mesure des CEM n’est valable que pour les fréquences de cellulaire et rien d’autre. Elle est donc très limitée. »




L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie

[Image tirée de : http://www.astronoo.com/fr/articles/spectre-electromagnetique.html]

[Source de l’article : La Maison du 21e siècle]

Voici
une lecture pour les récalcitrants qui croient encore que seuls les
effets thermiques des ondes peuvent nuire à la santé. Il s’agit d’un
livre écrit par Arthur Firstenberg qui nous plonge dans l’histoire de
l’électricité et de la Vie depuis le 18ème siècle. Ce livre
nous dévoile que les scientifiques connaissent les effets biologiques
depuis plus de deux siècles! L’ingénieur en mécanique (spécialisé en
aéronautique) Sosthène Berger a réalisé un résumé fort utile de ce livre de 508 pages dont une bibliographie de 134 pages.

L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie par Arthur Firstenberg

(Titre d’origine en anglais:  The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life)


L’arc-en-ciel invisible – Résumé informatif

Introduction

Concernant l’auteur

Arthur Firstenberg
est un scientifique et journaliste à l’avant-garde de la démolition du
tabou concernant l’innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant.
Il est diplômé en mathématique de l’Université de Cornell et a
fréquenté l’Université de Californie, Irvine School of Medicine, de 1978
à 1982, études qu’il a dû interrompre à cause de séquelles subséquentes
à une dose excessive de rayons-X. Depuis, il s’est consacré à la
recherche, à la consultation, comme auteur et comme orateur dans le
domaine des effets environnementaux des radiations électromagnétiques.

Concernant l’ouvrage

Ce
livre remarquablement documenté et bien référencé est une pierre
angulaire dans le sens qu’il retrace le déploiement de
l’électricité dans notre civilisation, sous le jour de son interaction
avec le matériel Vivant, depuis les tout débuts de sa découverte dans
les années 1750, jusqu’à nos jours comprenant même des projections dans
le futur. À noter que le titre se réfère à l’ensemble du spectre
électromagnétique comprenant les couleurs de l’arc-en-ciel, mais
également toutes les fréquences invisibles, comme le sont
les radiofréquence ou les champs générés autour des fils conducteurs.

1ère partie : l’électricité capturée dans une bouteille

En
1746, les premières découvertes liées à l’électricité virent le jour en
Europe. L’expérience de Leyde consistait à mettre en évidence le fluide
électrique grâce au frottement de la main sur un globe de verre mis en
rotation rapide. L’électricité statique produite faisait grande
impression dans les écoles, les foires et chez les privés qui
avaient les moyens financiers d’acquérir ce dispositif, en produisant
qui des arcs électriques, qui des électrocutions passagères. Le
phénomène de mode était tel qu’il était mal vu de penser que cette
électricité pouvait être dangereuse, même que les
électrocutions produisait céphalées, saignements de nez, fatigues chez
certains expérimentateurs ainsi que chez les animaux utilisés dans les
tests. La société était prise d’électromanie et les plus fervents à se
faire électrocuter en bonne compagnie, entre deux coupes de champagne
commencèrent à percevoir des symptômes néfastes. Malgré tout,
les établissements médicaux s’équipèrent de la fiole de Leyde (ancêtre
du condensateur) à des fins d’expérimentations médicales pour les
avortements ou d’autres applications. Ainsi naquit un tout nouveau
domaine de connaissances concernant les effets biologiques de
l’électricité sur les gens, les plantes, les animaux, connaissances qui
étaient alors bien plus vastes que celles de nos médecins contemporains
qui voient au quotidien des patients atteints des effets de
l’électricité sans même les reconnaître et qui pour la plupart ignorent
jusqu’à l’existence de ces connaissances.

Le sourd entend et le boiteux marche

Notant
les effets – rarement positifs – plus souvent négatifs de l’application
de tensions électriques aux organismes vivants, les chercheurs et
médecins en ont conclu que les organismes vivants fonctionnent en
conjonction avec l’électricité. Certaines guérisons ont été obtenues en
utilisant l’électricité, comme par exemple en 1851, le
neurologiste Duchenne qui traita la surdité de quelques dizaines de
patients au moyen d’impulsions électriques appliquées localement.
D’autres mises en évidence de la stimulation des systèmes nerveux,
cardiaque, cardiovasculaire, gustatif, sudatoire et autres,
par l’électricité produite dans des couples galvaniques furent
expérimentées, notamment par Volta en Italie, parmi d’autres chercheurs
en occident. Il fut constaté que le nombre des effets curatifs était
nettement moindre que les effets délétères dont on peut lire la liste
et qui comprennent les symptômes de l’électro-sensibilité (ES ) connus
aujourd’hui, comme céphalées, vertiges, nausées, confusion mentale,
fatigue, dépression, insomnie, etc.

Sensibilité électrique

Le
botaniste français Thomas-François Dalibard – qui a mené des
expériences électriques sur le Vivant – confie à Benjamin Franklin dans
une lettre datée de 1762 qu’il ne peut plus aller de l’avant pour cause
d’intolérance électrique de son organisme. C’est un des premiers
électro-hypersensibles (EHS) déclaré formellement. A en lire le
contenu, ce botaniste devait être fortement affecté. D’autres
professeurs et chercheurs font la même et triste expérience et doivent
cesser leurs travaux. Même le si renommé Benjamin Franklin fut atteint
d’une maladie neurologique chronique durant ses recherches sur
l’électricité, dès 1753, et les symptômes font largement penser à
de l’électro-hypersensibilité. Tant et si bien qu’à la fin du 18 ème
siècle, il fut de renommée populaire que l’électricité pouvait rendre
malade, selon le sexe, la morphologie et la condition physique des
individus. De même, on avait observé que certains individus réagissaient
fortement aux changements de météo, souvent corrélés à des
modifications électriques de l’atmosphère. Certains de ces sujets sont
connus jusqu’à nos jours, comme Christophe Colomb, Dante, Charles
Darwin, Benjamin Franklin, Goethe, Victor Hugo, Leonardo DaVinci, Martin
Luther, Michel-Ange, Mozart, Napoléon, Rousseau, et Voltaire.

La route délaissée

Durant
les années 1790, la science se trouva face à une crise d’identité quant
à l’interprétation et l’unification des quatre différents fluides que
sont l’électricité, la lumière, le magnétisme et la chaleur. Pour ce qui
est de l’électricité, on avait d’un côté la perception selon Luigi
Galvani qui considérait que l’électricité faisait partie intégrante
du Vivant et de l’autre Volta qui pensait que l’électricité n’était
qu’un effet « secondaire » des réactions chimiques internes au vivant.
Volta, inventeur de la pile électrique fort utile et pouvant
potentiellement être la source de retombées pécuniaires, eut gain de
cause contre la vision plus globale de l’interaction entre électricité
et vivant.

Maladie électrique chronique

Dès
la fin du 19 ème siècle, le paysage des villes fut métamorphosé par
l’installation de lignes de télégraphe partout dans les pays
industrialisés. Cette technologie utilisait des tensions de l’ordre de
80 volts sur un seul conducteur, le retour du signal se faisant par
la Terre. Alors naissent les premiers courants vagabonds auxquels le
Vivant fut exposé. On vit alors apparaître des maladies de civilisation
telle que la neurasthénie dont furent affectés Frank Lloyd Wright et
Theodore Roosevelt parmi d’autre personnalités. Notons au passage que la
neurasthénie s’apparente de très près à l’électro-hypersensibilité,
terme plus moderne pour désigner la même sensibilité à l’électricité.
Les télégraphistes employés à manipuler le courant électrique envoyé
dans les lignes, donc exposés à des champs électromagnétiques importants
furent frappés du mal télégraphique pour la moitié d’entre-eux environ.
Encore une fois, les symptômes étaient les mêmes que ceux de l’EHS.
Plus tard, vers 1915, ce furent les téléphonistes qui seront confrontés
aux même symptômes, car exposés durant de longues heures aux
champs électromagnétiques des communications, devant leur pupitre. En
1989, il fut noté qu’a Winnipeg, 47 % des opérateurs téléphoniques
étaient atteints des mêmes symptômes. 

Toutefois, en 1894, un
célèbre psychiatre viennois écrivit un article dont l’influence
fut grandement néfaste à tous les malheureux qui souffraient du mal
télégraphique, de neurasthénie, du syndrome des micro-ondes ou d’EHS. Au
lieu de voir la cause extérieure de la pollution électromagnétique, il
attribue ces symptômes à des pensées désordonnées ou à des émotions mal
contrôlées. Ainsi, on médicalise des millions de citoyens affectés par
le smog électronique au lieu de réduire leur exposition à ce polluant.
Sigmund Freud renomma la neurasthénie – dont on connaissait bien
l’origine électrique – en névrose d’angoisse ou attaque d’anxiété ou
encore attaque de panique. Ainsi, le déploiement sans précaution de
l’électrification put continuer sans entrave. A noter qu’en Russie, la
neurasthénie est listée comme maladie environnementale car la
redéfinition abusive de Freud fut refusée.

Le comportement des plantes

Sir
Jagadis Chunder Bose ainsi que d’autres chercheurs menèrent de
nombreuses expérimentations électriques sur les plantes et d’autres
organismes vivants, avec des résultat démontrant de nets effets. Il
découvrit que les nerfs végétaux ou animaux ont des comportements
variables et que la résistivité de ceux-ci peut fortement varier
en fonction du courant appliqué et de sa polarité. Aussi, il nota que
l’intensité de courant nécessaire à modifier la conductivité des nerfs,
respectivement la tension appliquées est infinitésimale, de l’ordre de
0,3 microampères (0,3*10-6 ). Il se trouve que ce courant
est nettement inférieur au courant induit par une conversation
téléphonique au moyen d’un cellulaire. Bose découvrit également que le
seuil de bio-activité d’un courant est de un femtoampère (1*10-15 )
! Comme ce chercheur étaient également versé dans les transmissions par
radiofréquences, il essaya de soumettre une plante à un signal radio
de 30 MHz à 200 mètres de distance et constata que la plante retarda sa
croissance durant le temps de l’émission. De même il démontra que la
circulation de la sève dans la plante était ralentie lorsque celle-ci
était irradiée par le même signal radio.

Maladie électrique aiguë

Dans
les années 1880, Londres fut alimentée en courant continu, mais
certains physiciens avaient découvert que la distribution du courant
alternatif générait moins de pertes ohmiques dans les fils. Il s’en
suivit une bataille des courants malgré que de nombreux scientifiques
dénonçaient les effets plus dangereux du courant alternatif,
dont Edison. D’ailleurs, ironiquement, c’est bel et bien du courant
alternatif qui est utilisé dans la chaise électrique, justement parce
qu’il est plus nocif. Tout le monde sait que le courant électrique de
secteur est… alternatif ! 

En 1889, l’électrification à grand
échelle débuta aux États-Unis et peu après en Europe. Cette même année,
comme par hasard, les médecins furent pris d’assaut par des malades de
la grippe qui jusque là n’apparaissait que rarement. Les symptômes
des victimes étaient bien plus neurologiques, du style neurasthénie, à
l’exclusion de troubles respiratoires. Cette pandémie dura quatre ans et
fit au moins un million de morts. 

En 2001, l’astronome canadien
Ken Tapping démontra que les trois derniers siècles de pandémies
grippales étaient corrélés à des pics d’activité solaire magnétique, sur
un cycle de onze ans. Il a également été constaté que certaines
épidémies de grippe se répandent sur des contrées énormes en juste
quelques jours, fait difficilement explicables par la contagion de
proche en proche. De même, de nombreuses expériences liées à
la contagion de proche en proche par contact, par projections de mucus
ou autres procédés se révélèrent infructueuses. 

Depuis 1933 à nos
jours, les virologues ne peuvent présenter aucune étude expérimentale
démontrant que la grippe se propage par contact normal entre
personnes. Toutes les tentatives ont échoué.

Le mystère de l’île de Wight

En
1904, les abeilles commencèrent à mourir sur l’île de Wight, suite à
l’installation d’émetteurs d’ondes radio par Marconi. Ces émetteurs
travaillent sur des fréquences proches du mégahertz. 

De l’autre
côté de la Manche, Jacques-Arsène d’Arsonval démontra que les
signaux électromagnétiques « pointus et crochus » sont beaucoup plus
toxiques que les signaux sinusoïdaux. 

En fait, Marconi, après un
an et demi d’expérimentation avec des émetteurs radio, en pleine santé à
22 ans, a commencé à développer des fièvres. Ces accès ne
disparurent pas jusqu’à la fin de sa vie. En 1904, alors qu’il était
occupé à réaliser un émetteur puissant pour des communications
transatlantiques, ces fièvres étaient si intenses qu’on a pensé à la
malaria. En 1905, il se maria à Beatrice O’Brien et après leur lune de
miel, ils s’installèrent sur l’île, à proximité d’un émetteur. Aussitôt
que Béatrice fut installée, elle nota des acouphènes. Après trois mois,
elle tomba malade d’une mauvaise jaunisse. Elle dut rentrer à Londres
pour donner naissance à un bébé qui ne vécut que quelques semaines et
mourut de « causes inconnues ». Dans le même laps de temps,
Marconi passa plusieurs mois dans la fièvre et le délire. Entre 1918 et
1921, il souffrit de dépression suicidaire, alors qu’il travaillait sur
un émetteur à ondes courtes. En 1927, alors qu’il était en voyage de
noce de son deuxième mariage, il s’effondra de douleurs thoraciques et
fut diagnostiqué de graves troubles cardiaques. Entre 1934 et 1937
alors qu’il développait la technologie micro-ondes, il subit neuf crises
cardiaques, la dernière le tua à l’age de 63 ans. 

Sur la même
île, à Osborn House, la reine Victoria fut atteinte
d’hémorragies cérébrales et mourut le soir du 22 janvier 1901, juste au
moment ou Marconi mit en marche un nouvel émetteur à moins de vingt
kilomètres de là. 

En 1901 il n’y avait « que » deux émetteurs
alors qu’en 1904, il y en avait quatre, faisant de ce cette île
l’endroit le plus irradié de la planète, ne laissant plus aucune
place aux abeilles pour survivre. En 1906, une enquête fut menée pour
constater que 90 % des abeilles avaient bel et bien disparu sans raison
apparente… De nouvelles colonies furent apportés sur l’île mais celle-ci
succombèrent également en une semaine. 

Cette épidémie se
propagea à travers l’Angleterre puis à travers le monde occidental pour
se stabiliser peu à peu, jusqu’à ce que les armées s’équipent de divers
émetteurs radio de haute puissance, vers la fin du premier conflit
mondial, en 1918, provoquant comme on l’a vu ci-dessus, la pandémie de
grippe espagnole qui en réalité débuta aux États-Unis, dans la Naval
Radio School de Cambridge, Massachusetts avec 400 cas. Cette épidémie se
propagea rapidement à 1 127 militaires au Camp Funston (Kansas), où
on avait introduit les connexions sans fil. Ce qui intrigua les médecins
fut que 15 % de la population civile était affectée de saignements de
nez alors que 40 % des marins de la US Navy en souffraient. D’autres
saignements apparurent également et un tiers des morts l’étaient par
hémorragie interne des poumons ou du cerveau. En fait, c’est la
composition du sang qui était modifiée, mesurée par le temps de
coagulation plus que doublé. Ces indications jurent avec les effets des
virus respiratoires de la grippe, mais sont totalement cohérents avec
les effets néfastes de l’électricité. Une autre incohérence était que
les victimes étaient pour deux tiers des jeunes en bonne santé. Encore
un symptôme atypique de la grippe, le pouls descendait à des valeurs de
36 à 48, alors que ce genre de situation sont courantes lorsqu’on est
exposés aux champs électromagnétiques. Aussi, certains purent être
soignés par des administrations massives de calcium. 

Le Dr.
Militaire George A. Soper, témoigna que le virus se propageait plus vite
que la vitesse de déplacement des personnes. Différentes expériences
furent menées pour contaminer des sujets de proche en proche, par
contact direct, ou inoculation de mucus ou de sang, sans pouvoir
démontrer la contamination. 

On observe que chaque nouvelle
pandémie de grippe correspond à une nouvelle avancée technologie
électrique, comme la grippe asiatique de 1957-58 subséquente
à l’installation d’un puissant système de surveillance par radars, la
grippe de Hong-Kong dès juillet 1968, subséquente à la mise en service
de 28 satellites militaires de surveillance spatiale à la hauteur des
ceintures de Van Allen nous protégeant des rayonnements cosmique.

L’enveloppe électrique de la Terre

La
Terre en rotation avec son centre constitué en majorité de fer,
protégée par, en premier lieu la ionosphère, puis la plasma-sphère –
délimitée par les ceintures de radiation de Van Allen entre 1 000 et 55
000 km d’altitude –, et sa traîne qu’est la magnétosphère, exposée aux
vents solaires en provenance de notre astre du jour, constitue une sorte
de dynamo, un système électrique complexe. Les échanges électriques
entre la croûte terrestre et l’atmosphère, voire la ionosphère sont
permanents et constants. Ils sont en équilibre précaire et une sorte de «
respiration » électrique, de tout le système a permis à la vie de se
développer sur notre planète chargée de ions négatif, par opposition à
la ionosphère chargée positivement. On note un champ électrique vertical
moyen de l’ordre de 130 volts par mètres, avec des valeurs
pouvant s’élever à 4 000 volts par mètre dans les orages par exemple. En
1953, on a aussi découvert un des paramètres primordiaux de cette
oscillation électrique de notre environnement, avec les fréquences de
Schumann (Winfried) respirant à 7,83 hertz, avec des harmoniques à 14,
20, 26, 32 Hz, appelées Très Basses Fréquences (TBF) ou Very Low
Frequencies (VLF).

Pas étonnant que les organismes vivant dans cet
environnement se soient imprégnés de ces valeurs physiques et que par
exemple nos rythmes cérébraux se situent dans ces plages de fréquences,
comme le rythme alpha entre 8 et 13 Hz. Si nous percevons les fréquences
visible – du bleu au rouge –, du spectre électromagnétique, certains
animaux sont en mesure de voir d’autres fréquences électromagnétiques,
comme les abeilles qui voient les ultra-violets ou ces salamandres ou
poissons-chat qui peuvent voir les basses fréquences électriques, alors
que les serpents voient les infra-rouges. 

Des expériences en
laboratoire sur les hamsters, par exemple, démontrèrent que la réduction
de la température et de la durée du jour ne suffisait pas à les mettre
en hibernation. De même, des hamsters élevés en cage de Faraday
refusaient d’hiberner même que les paramètres de lumière et de
température étaient hivernaux, jusqu’au moment où la protection de
Faraday fut supprimée. D’autres expériences furent menées, par exemple
en 1967, à l’institut Max Plank, par le physiologiste Rütger Wever,
en utilisant deux chambres enterrées, sans fenêtre ni contact extérieur,
l’une blindée électromagnétiquement, l’autre non. Il fut démontré que
dans la chambre blindée, les rythmes circadiens des sujets volontaires
se désynchronisaient et pouvaient varier entre 12 et 65 heures, avec des
troubles métabolique, alors que les sujets de la chambre immergée dans
les champs terrestres gardaient un rythme cohérent proche de 24
heures et que leur métabolisme continuait de fonctionner plus
normalement. On a démontré scientifiquement que le Vivant a besoin
d’être baigné dans le système électromagnétique de notre environnement
naturel pour bien fonctionner. 

D’ailleurs, l’acupuncture,
médecine traditionnelle millénaire chinoise utilise nos propriétés
électriques en modifiant les connexions des méridiens. Il fut
démontré récemment, dès les années 1950, que ces méridiens correspondent
bel et bien à des circuits électriques et que le Qi chinois correspond à
la notion d’électricité. Ces méridiens ont double fonctions, d’une part
ils transportent les informations et l’énergie interne à l’organisme
d’un organe à l’autre, mais encore, ils servent d’antennes pour capter
les flux électromagnétiques environnementaux. 

Au début des années
1970, les physiciens atmosphériques découvrirent que le
champ magnétique terrestre était passablement dérangé par l’activité
électrique humaine. En effet, en injectant un signal dans l’espace et en
captant son écho, on s’aperçut que le signal initial avait été modifié
par des multiples des 60 Hz du réseau électrique utilisé en Amérique du
Nord. 

Ceci n’empêcha pas de lancer le projet HAARP pour délibérément modifier les propriétés électromagnétiques de notre planète. 

De
même, les ceinture de Van Allen nous protégeant des rayons cosmiques,
ont été déjà altérées par notre activité électrique et il se pourrait
qu’initialement, ces ceintures double n’aient été qu’une ceinture simple
qui, face à l’émission de charges électriques humaines dans l’espace se
soient détériorées en son milieu. 

Des observations satellites
montrent que les rayonnements produits par les lignes de haute tensions
occultent souvent les rayonnements naturels des éclairs. 

Dans ce
contexte, il est logique de penser que les pandémies de grippes connues
ces dernière décennies soient liées à l’activité électrique humaine.

Porphyrines et la base de la Vie

Dans
toute transformation d’énergie dans le domaine biologique, les
porphyrines [pigments formés de quatre molécules de pyrrole] sont
impliquées. Si nos nerfs peuvent fournir leur office, c’est grâce entre
autre aux porphyrines qui sont impliquées dans le fonctionnement de nos
cellules. Ce sont des molécules spéciales qui sont l’interface
entre l’oxygène et la vie. Ces molécules sont hautement réactives et
elles interagissent avec les métaux toxiques ou les éléments
synthétiques issus du pétrole, les champs électromagnétiques, qui s’ils
sont en excès provoquent la porphyra, plus une
sensibilité environnementale qu’une maladie. 

Les recherches du Dr
William E. Morton démontrèrent que les personnes atteintes
de sensibilité chimique multiples (MCS) sont également à 90% déficientes
en l’une ou l’autre formes d’enzymes porphyriques, de même que pour les
personnes électro-hypersensible, ce qui signifie que les deux formes de
sensibilités ne sont que des manifestations différentes d’une même
cause. La porphyrie découverte en 1891 affecte environ 10% de la
population moderne et son apparition est concomitante avec
l’électrification générale de l’Occident dès 1889. 

Les
porphyrines sont centrales dans le smog électronique non pas seulement à
cause de l’EHS, la MCS ou la porphyrie, mais également en ce qui
concerne les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, du fait
qu’elles sont impliquées dans une multitude de processus énergétiques
biologiques. 

Le biologiste Allan Frey ainsi que Wlodzimierz
Sedlak démontrèrent dans les années 1960 que nos organismes ont bien une
composante bio-électronique et que certaines de nos cellules se
comportent tantôt comme des conducteurs, ou des capacitances, ou
des semi-conducteurs (transistors) comme les composant que nous trouvons
dans nos appareillages électroniques. Ainsi, il en va de la myéline
–gaine de nos nerfs–, qui contient de la porphyrine intriquée avec du
zinc. Si des poisons environnementaux comme les produits chimiques ou
métaux toxiques affectent cet équilibre, la gaine est altérée, ce qui
change l’excitabilité des nerfs qu’elle entoure. Le système nerveux
entier devient alors hyper-réactif au stimulus de toutes natures, comme
les champs électromagnétiques. Le système entre dans un état
d’instabilité divergente, l’effet devenant la cause. 

Contrairement
à la conception que les mitochondries sont les éléments de nos
cellules produisant l’énergie, l’idée que la gaine de myéline est une
mitochondrie géante voit le jour. 

La connexion entre porphyrie et
zinc a été découverte dans les années 1950 par Henry Peters à la
Medical Schoold du Wisconsin. Les patients souffrant de porphyrie et
de symptômes neurologiques excrétaient beaucoup de zinc dans les urine,
ainsi il lui vint à l’idée qu’une chélation du zinc pourrait améliorer
leur état. Il constata une amélioration, malgré l’idée répandue qu’une
carence en zinc est liée aux troubles cités. De même, certaines
expériences montrent que la chélation du zinc améliore la condition
d’Alzheimer. Une équipe médicale australienne démontra par autopsie que
les cerveaux de sujets atteints d’Alzheimer contenaient deux fois plus
de zinc que ceux de patient sains.

2e partie : au présent

Cœur irritable

En
1980, les arrêts cardiaques chez les jeunes athlètes étaient rares,
seulement neuf cas sur l’année. Á partir de cette date, les cas
augmentèrent constamment de 10% par année jusqu’en 1996 ou soudainement
ce taux doubla pour atteindre 64 cas puis, 66 l’année suivante et 76 la
dernière année de l’étude. La communauté médicale américaine n’avait pas
d’explication, tandis qu’en Europe, en 2002, un appel des
médecins environnementaux allemands demandait un moratoire sur les
antennes-relais car leurs ondes provoquaient des troubles
cardiovasculaires. C’était l’Appel de Fribourg

Le Dr Samuel Milham,
épidémiologiste du département de la santé américain, démontra dans ses
travaux que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le
cancer sont largement, si pas entièrement provoqués par l’électricité. 

Paradoxalement,
les études sur le cholestérol datant du début du vingtième siècle
ne démontraient pas un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
corrélées au taux de cholestérol, contrairement à ce qui est communément
admis de nos jours. Une étude sur les animaux du zoo de Philadelphie
montre que de 1916 à 1964, le taux de cholestérol chez les mammifères et
les oiseaux augmenta d’un facteur 10 à 20, alors que leur régime
alimentaire était resté strictement le même ! Le paramètre qui
avait drastiquement changé était bien l’augmentation des
radiofréquences. 

Durant la seconde guerre mondiale, un certain
nombre de soldats se plaignit de symptômes similaires à la neurasthénie.
D’abord, on pensa selon la doctrine de Freud, qu’ils étaient affectés
de trouble anxieux, puis, une étude sur 144 cas fut menée par le Dr
Mandel Cohen. Cette étude révéla qu’effectivement, ces soldats
étaient physiologiquement moins résistants, avec un cœur irritable. Ils
souffraient d’une difficulté d’assimilation de l’oxygène et devaient
respirer deux fois plus que leurs collègues en meilleure santé pour
capter suffisamment d’oxygène. Il s’avéra que leurs
mitochondries étaient inefficientes. Au bout du compte, il fut démontré
que ces soldats étaient hypersensibles au sens général, mais en
particulier à l’électricité. 

En Union Soviétique, dès les années
1950, il fut aussi observé que les radiofréquences modifiaient les
électrocardiogrammes des personnes exposées, par la modification de
l’efficacité des mitochondries. (Lire l’article de Firstenberg sur l’histoire de l’électrohypersensibilité.)

Les diagrammes de Milham des statistiques
du nombre de morts par maladies cardiaques en fonction du degré
d’électrification des états américains en 1931 et 1940 sont en
outre également très explicites, ne laissant aucun doute quant à la
toxicité des champs électromagnétiques sur la cœur, innocentant le
cholestérol et l’alimentation jugée trop riche en graisses.

La transformation du diabète

Thomas
Edison, impliqué dans les découvertes liées à la technologie électrique
et donc baignait dans les champs électromagnétiques plus que le reste
de ses concitoyens de l’époque fut diagnostiqué d’une maladie fort rare
en 1882, le diabète. Un autre chercheur, Alexander Graham Bell, actif
dans le domaine de la télégraphie et inventeur du téléphone, était connu
pour ses plaintes incessantes concernant ses symptômes de
neurasthénie, appelés aujourd’hui EHS. En 1915, il fut diagnostiqué de
diabète également. 

En 1876, l’ouvrage Diseases of Modern Life
par Ward Richardson décrit le diabète comme une maladie moderne rare,
causée par l’épuisement aux travaux mentaux ou par choc du système
nerveux. 

Naturellement, l’apport excessif en sucre toxique et
addictif dans notre alimentation moderne a la part belle pour expliquer
qu’aujourd’hui, le diabète, incluant le pré-diabète, touche plus de la
moitié des américains. Mais l’explication est simpliste. 

Elliot Joslin
a montré qu’entre 1900 et 1917, l’apport en sucre avait augmenté de 17%
alors que la mortalité par diabète avait doublé. Plus tard, en 1987,
une étude sur les Amérindiens fut menée, démontrant des proportions
radicalement différentes de mort par diabète selon les territoires,
variant de 7 pour mille dans le nord-ouest à 380 pour mille en Arizona !
Durant ces années, ni le mode de vie ni le régime alimentaire
ne pouvaient justifier un pareil écart. Par contre un facteur
environnemental peut expliquer une telle différence. En effet,
l’électrification des réserves d’indiens fut inégalement menée et celles
du nord-ouest n’ont été électrifiées que bien plus tardivement.
Par contre, la réserve de l’Arizona est située aux abords immédiat de
Phoenix. Par ailleurs cette communauté indienne avait sa propre
installation électrique et son entreprise de télécommunication. 

Un
autre exemple étant la population brésilienne, gros producteur de sucre
depuis des siècles qui ne connaissait pas le diabète en 1870 alors
qu’il apparaissait déjà comme maladie de civilisation en Amérique du
Nord. Aujourd’hui encore, les Brésiliens consomment 70 kg de sucre
raffiné par an et par personnes, plus que les Nord-Américains, et malgré
cela, ils ont passé deux fois et demi moins de cas de diabète qu’aux
USA. 

Au Bhoutan, le diabète était pratiquement inexistant
jusqu’en 2002, après que l’électrification du pays ait commencé. En
2004, 634 nouveaux cas de diabète furent annoncés, en 2005 944, en 2006
1 470, en 2007 2 540 avec 15 morts. En 2012, on dénombra 91 morts et le
diabète était la huitième cause de mortalité dans le pays, malgré que le
régime alimentaire n’avait pas changé ! 

Le smog électronique
agissant sur les mitochondries, comme nous l’avons vu au chapitre
précédent, empêche une bonne utilisation du sucre absorbé, à savoir
la combustion du sucre. Celui-ci, ne pouvant pas être converti en
énergie mécanique est stocké sous forme de graisse par l’organisme. 

Les diagrammes des statistiques du nombre de morts par diabète
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur l’apparition du
diabète à grande échelle, innocentant la consommation de sucre, dans une
certaine mesure. 

En 1997, on note aux USA, une augmentation des
cas de diabète de 31 %, sur une année. Elle correspond exactement à
l’introduction massive des téléphones cellulaires dans ce pays. 

Cancer et le déficit de Vie

En 2005, la Cour suprême d’Italie condamna le Cardinal Roberto Tucci,
président sortant de Radio Vatican d’avoir créé par négligence, une
nuisance publique en polluant l’environnement de radiofréquences. En
effet, dans la période de 1997 à 2003, les enfants demeurant dans un
rayon de 12 kilomètres des antennes eurent des taux de leucémie,
lymphomes ou myélomes huit fois supérieurs à ceux qui résidaient à une
plus grande distance. Il en alla de même pour les adultes, avec un taux
sept fois supérieur. 

Otto Heinrich Warburg docteur et professeur
allemand, prix Nobel de médecine en 1931, démontra que le cancer est une
régression des cellules privées d’oxygène, les poussant à se multiplier
anarchiquement comme dans un monde primitif où l’oxygène n’était pas
présent tel qu’il l’est aujourd’hui. La privation d’oxygène initiale est
elle due à un dysfonctionnement des mitochondries, dont on a vu
ci-dessus qu’il peut être provoqué par les champs électromagnétiques ou
d’autres polluants comme la fumée, les pesticides, les additifs
alimentaires et la pollution de l’air. Le même principe de déficit
d’oxygène aux cellules est valable pour le diabète et c’est pourquoi, on
trouve un taux plus élevé de cancers chez les diabétiques que dans le
reste de la population. 

Au zoo de Philadelphie, dans la période
de 1901 à 1955, on nota une élévation du taux de tumeurs malignes chez
les mammifères variant entre 2 fois plus et 22 fois plus entre les deux
dates. 

Des statistiques de morts par cancer montrent une bonne
corrélation entre l’électrification des pays et le taux de cancers. Par
exemple aux USA, sur le période de 1841 à 1850, le taux était de 6,6
pour mille. Il fit plus que doubler pour la prochaine période de 1851 à
1860, avec un taux de 14 pour mille. L’explication est fournie par
le déploiement massif du télégraphe en 1854. 

En 1914, parmi les
63 000 Amérindiens vivant dans des réserves sans électrification, on
dénombra deux morts par cancer, alors que dans le reste du pays le taux
de mortalité par cancer était 25 fois plus élevé. 

Entre 1920 et
1921, la mortalité par cancer augmenta entre 3 et 10 % dans les
pays occidentaux, suite à l’introduction des premières stations
d’émission radio AM. 

Les chercheurs suédois Olle Johansson et Orjan Hallberg
démontrèrent une nette corrélation entre les taux de cancer du sein, de
la prostate et des poumons, avec l’exposition de la population aux
radiofréquences. Ils ont consigné une augmentation significative de ces
taux en 1920, 1955, 1969 et une diminution (!) en 1978, ce
qui correspond à l’évolution du smog provoqué par les radiofréquence,
respectivement l’introduction de la radio AM, celle de la radio FM et la
TV1, arrivée de la TV2 en couleur, puis cessation des émission en radio
AM. Ces même chercheurs ont également découvert une excellente
corrélation linéaire entre le nombre d’émetteurs radio FM par unité
de surface et l’incidence des mélanomes, les endroit exposés ayant 11
fois plus de mélanomes que les zone blanches. De plus, ils ont mis en
évidence que les mélanomes n’apparaissent que rarement sur les zones du
corps les plus exposées au soleil, comme le front, le nez, les épaules
et les pieds, mais plutôt aux endroits du corps habituellement protégés
du soleil. Qui plus est, la prolifération des cancers de la peau arriva
avant la mode des vacances balnéaires ou l’exposition solaire est
intense. La démonstration est faite que les mélanomes ne sont pas
l’objet principal du soleil, mais celui des radiofréquences. 

Les diagrammes des statistiques de la mortalité par cancer
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, tels qu’ils le sont pour
le diabète et les maladies cardiovasculaires, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur la prolifération
des cancers. 

Les données honnêtes concernant les tumeurs du
cerveau sont rares car le lobby de la téléphonie mobile s’est infiltré
depuis des décennies dans ce milieu pour mandater des études biaisée.
L’une d’elle montrant même une diminution de l’incidence de
tumeurs corrélée à l’usage intensif du téléphone cellulaire! Toutefois,
un chercheur de l’Université de Calgary mit en évidence une augmentation de 30 % d’incidence de tumeur malignes du cerveau sur la période de 2012 à 2013 et Dr Lennart Hardell,
professeur d’oncologie à l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède,
démontra que 2 000 heures d’usage d’un cellulaire augmente le risque de
tumeur d’un facteur compris entre trois et huit, dépendant de l’âge du
sujet et de ses habitudes téléphoniques. 

En 2000, Neil Cherry analysa les taux de cancer des enfants de San Francisco
en fonction de la distance entre leur résidence et l’émetteur
télévision et radio FM Sutro Tower. Les enfants vivant sur des collines
ou sur des crêtes furent plus touchés. Ceux qui vivaient à moins de un
kilomètre de l’antenne eurent des occurrences 9 fois supérieures de
leucémies, 15 fois plus pour le lymphome, 31 fois pour le cancer du
cerveau. Dans l’ensemble, un taux 18 fois supérieur à ceux qui vivaient
en dehors de ce rayon de un kilomètre.

Vie ralentie

Dans
le Traité pratique de l’épuisement nerveux de George Miller Beard,
électrothérapeute et ami de Thomas Edison, publié en 1880, on peut lire
une observation intrigante : Même si ces difficultés ne sont pas
directement fatales, qu’elles n’apparaissent pas directement dans les
tables de mortalité, au contraire, elles pourraient tendre à prolonger
la vie et à protéger l’organisme des maladies inflammatoires, il n’en
demeure pas moins que la souffrance est énorme. Ceux qui souffraient le
plus semblaient plutôt jeunes pour leur âge. Plus loin, Beard note
qu’une rare maladie semble plus volontiers habiter les sujets
neurasthéniques que le reste de la population, il s’agit du
diabète. Beard, avait déjà observé que l’extension de l’espérance de vie
n’allait pas de paire avec la qualité de celle-ci. La mystérieuse
corrélation entre les souffrances des neurasthéniques – dont les
symptômes sont les même que ceux des personnes électrohypersensibles
contemporaines –, et l’extension de leur vie montrait du doigt
un dysfonctionnement majeur. 

En outre, de longue date il a été
observé qu’un mode de vie ascétique, doté d’une alimentation pauvre en
calorie avait pour faculté de prolonger l’espérance de vie et la santé.
C’est par exemple le cas de la population d’Okinawa dont le nombre de
centenaires est quarante fois supérieur à la population des préfectures
plus riches, situées plus au nord. 

Des chercheurs dans le domaine
du vieillissement ont souligné que le moteur de notre vie est le
système de transport des électrons dans les mitochondries de
nos cellules. C’est là que se combinent l’air que nous respirons et ce
que nous mangeons, à une cadence qui détermine notre taux de
vieillissement, d’où notre espérance de vie. Si un ralentissement de la
combustion réalisé au sein de nos cellules en modérant la quantité
d’énergie acheminée peut être bénéfique, un autre mode de
ralentissement peut par contre lui être néfaste. C’est l’empoisonnement
de la chaîne de transport des électrons. Une des possibilités
d’empoisonnement est l’exposition chronique aux
champs électromagnétiques artificiels. Cette pollution qui ne cesse de
croître exerce des forces extérieures sur les électrons de nos
mitochondries, les ralentissant, privant nos cellules d’oxygène et
provoquant les symptômes de l’EHS.

Vous dites que vous pouvez entendre l’électricité ?

En
1962, une femme contacta l’université de Santa Barbara (CA, USA) pour
qu’on l’aide à trouver la source du son mystérieux qu’elle entendait
partout chez elle, dans un quartier pourtant calme. Cela l’empêchait de
dormir et nuisait à sa santé. Des mesures montrèrent effectivement des
champs électromagnétiques particulièrement forts émanent de tous les
conducteurs électriques, aussi bien du réseau que des radiateurs
ou autres éléments métalliques, mais le stéthoscope restait quant à lui,
silencieux. L’ingénieur se livra à une expérience, enregistrant sur
bande les champs mesurés et les diffusa à la femme affectée par ces
bruits. Elle confirma que c’est bien ce qu’elle entendait. Ainsi, cette
femme entendait les champs électromagnétiques de son environnement. Des
installations de mise à la terre et des filtres électroniques
furent installées afin de réduire les perturbations à un niveau
acceptable. 

Mais auparavant, entre autres chercheurs, Volta avait
déjà expérimenté la production de sons variés en appliquant une tension
au niveau des oreilles avec succès. Bien plus tard, dans les années
1960 également, le biologiste Allan Frey publia des articles sur la capacité de certains sujets à entendre les émissions d’une installation de radar. 

Le
modèle mécanique de fonctionnement de l’oreille tel qu’il est enseigné
dans les écoles ne permet pas d’expliquer ces phénomènes observés.
Constatant cela, le biochimiste Lionel Naftalin développa un nouveau
modèle de fonctionnement de l’oreille humaine, prenant en compte le
phénomène de piézo-électricité, bien connu et utilisé par les
électroniciens, qu’il découvrit dans le gel recouvrant les cils de
l’oreille interne. Dans ce gel trouvé nul part ailleurs dans le corps
humain et ayant des propriétés électriques très particulières, une
tension de 100 à 120 millivolts était présente, ce qui est beaucoup dans
le domaine de la bio-électronique. Ce gel piézo-électrique transforme
les ondes sonores en un signal électrique communiqué aux cils de
l’oreille interne. Ce nouveau modèle révisé du fonctionnement de
l’oreille humaine permet alors d’expliquer que, non seulement certains
sujets dans certaines conditions arrivent à entendre un
signal électromagnétique, mais également que tant de citoyens
contemporains souffrent d’acouphènes, ou encore que certains groupes de
citoyens entendent le bourdonnement (hum), un peu partout autour de la planète à raison de 2 à 11% de la population. 

Aujourd’hui,
environ 44 % des adultes américains ont des acouphènes à divers niveaux
d’intensité, alors qu’en Suède, le nombre de jeunes affectés était de
12 % en 1997 et de 42 % en 2006 ! Ces bruits parasites sont en grande
partie le résultat d’un environnement fortement pollué en champs
électromagnétiques artificiels de toutes natures.

Abeilles, oiseaux, arbres et humains

Alfonso
Balmori Marinez, biologiste espagnol, a corrélé la densité de
population de moineaux aux valeurs d’irradiations en radiofréquences de
leurs endroits de vie. Dans les lieux le plus irradiés, au-dessus de 3
V/m, les moineaux ne peuvent plus vivre, alors qu’ils sont encore 42
sujets par hectare si le niveau est de 0.1 V/m. Il a également observé
une nette modification du comportement des cigognes qui se battent au
sein du couple plutôt que de construire le nid ou couver les œufs, si
elle sont à proximité (200 m) d’une antenne-relais. 

Le
Royaume-Uni a classifié le moineau domestique comme espèce en voie
de disparition après que sa population ait décliné de 75 % entre 1994 et
2002, période qui coïncidence avec le déploiement de la téléphonie
mobile. 

Les éleveurs de pigeons voyageurs de plusieurs continent
constatent que jusqu’à 90 % des volatiles lâchés ne retrouvent pas le
chemin de retour au pigeonnier, alors que traditionnellement, cette
proportion était négligeable. En 2000, les éleveurs anglais tentèrent de
modifier le trajet de la course afin d’éviter les antenne-relais pour
laisser une meilleure chance aux pigeons. En 2004, ces mêmes éleveurs
mandatèrent de plus amples études sur l’impact des micro-ondes sur les
pigeons. 

En 2002, le US National Park Service diffusa une note
aux biologistes étudiant le comportement des animaux sauvages expliquant
que les puces RFID de localisation par radiofréquences attachées à ces
animaux peuvent radicalement modifier leur comportement du fait des
radiofréquences générées. 

Dans des milieux pollués par les champs
électromagnétiques, les pinsons n’arrivent pas à s’orienter pour la
migration, alors que s’ils sont dans une cage de Faraday, ils
y parviennent. 

Une expérience sur les têtards de crapaud élevés
dans deux bassins distincts, à 140 mètres d’une antenne-relais, l’un
sans blindage électromagnétique et l’autre avec, montra un taux de
mortalité de respectivement 90 % et 4 % ! 

On trouve le même genre
d’effets délétères chez les insectes, lorsqu’ils sont soumis au smog
électronique que nous rencontrons au quotidien, et le Dr Panagopoulous
ayant expérimenté sur les drosophiles, nous informe que les expositions
aux micro-ondes à des niveaux communs, ne serait-ce que quelques minutes
par jour durant quelques jours, sont le pire agent stressant dont nous
ayons connaissance dans nos vies courantes. Pire que les produits
chimiques ou les champs électromagnétiques basse fréquences. 

Les
abeilles sont également impactées comme nous l’avons vu au début de ce
résumé traitant de l’île de Wight. Le Dr Daniel Favre (Suisse) a
démontré qu’en présence de micro-ondes, les abeilles émettent le son
typique entendu lors de l’essaimage, ce qui porte à croire que les
insectes veulent fuir la source d’émission. Communément, on incrimine le
varroa dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais on oublie
que cette mite a cohabité durant longtemps avec les abeilles. De plus,
on observe que même une colonie morte n’est aujourd’hui pas prise
d’assaut par les parasite, alors que c’était le cas « avant ». On
incrimine également les pesticides, mais comme on l’a vu plus haut, les
abeilles de l’île de Wight avaient bien disparu à 90 % sans que
l’endroit n’ait été traité aux pesticides. La véritable cause de
l’effondrement des colonies, ces sont les champs électromagnétiques
humains, spécialement la téléphonie mobile. 

Dans les années 1980,
un nouveau sujet d’actualité vit le jour : la mort des forêts. Le blâme
fut jeté sur les pluies acides, mais les régions les plus reculées,
baignées que dans de l’air pur furent touchées également. Des recherches
en Allemagne et en Suisse furent entreprises. Effectivement, le sol des
forêts touchées était acide, mais on détermina par observation et par
expérimentation que cette acidité peut également provenir
d’une électrolyse lente du sol via les arbres exposés à des ondes radar,
par exemple. D’ailleurs, les arbres des crêtes étaient plus touchés car
plus exposés par les nouveaux radars installés dans les années 1970. 

Une
autre observation fut faite lors de la chute du mur de Berlin. Les
gigantesques radars russes à Skruda qui irradiaient fortement toute la
région dans leur tâche de surveillance de l’ouest, avaient provoqué des
dégâts non seulement à la forêt, mais aux animaux et aux hommes
également. Après de multiples études, on trouva notamment que les
cercles de croissance des arbres durant les années de fonctionnement des
radars étaient nettement moins large qu’avant ou après celles-ci. 

A
Schwarzenbourg, en Suisse, une antenne de radio à ondes courtes fut
installée en 1939, puis la puissance d’émission fut augmentée à 450 kW
en 1954. S’en suivit une dégradation de la santé des habitants qui se
plaignaient des symptômes propres à l’EHS. Les enfants de ce village
avaient des difficultés à l’école et semblaient ne pas pouvoir accéder à
une formation supérieure contrairement aux enfants des villages voisins
moins exposés. Enfin, en 1992 une étude fut menée, confirmant que les
paramètres des analyses physiologiques des Hommes et des animaux du lieu
étaient anormales, ceci dans un rayon de 900 mètres autour de
l’antenne. Il fut également constaté que les anneaux de croissance des
arbres étaient compressés, mais seulement du côté d’où venaient les
radiations. Le 28 mars 1998, l’émetteur fut arrêté et une étude «
avant-après » fut réalisée, démontrant que le taux de mélatonine des 58
sujets testés remonta. Un villageois de 50 ans put enfin dormir une nuit
complète sans interruption, pour la première fois de sa vie. Le 29 mai
1996, Philippe Roch, directeur de l’Office de l’environnement déclara «
qu’une corrélation entre les troubles du sommeil et les opérations de
transmissions était prouvée ».

Au pays des aveugles

Combien
faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire « ton cellulaire me
tue ! » plutôt que « Je suis électrohypersensible ». Et pourtant le
nombre de gens souffrant de céphalées à cause de l’usage de leurs
cellulaires est énorme. En 2010, deux tiers des étudiants à l’université
ukrainienne interrogés admirent le fait. La question étant qu’il n’est
pas socialement acceptable de l’admettre ouvertement. Madame Gro Harlem Brundtland
était EHS, alors qu’elle dirigeait l’Organisation mondiale de la
santé. Elle ne s’en cachait pas, mais un an plus tard, elle a dû laisser
sa place. Les autres personnages publiques de haut rang ne seront pas
aussi loquaces. 

Seule une minorité des personnes souffrant de la
pollution électromagnétique savent de quoi elles souffrent, alors qu’une
large majorité l’ignore. La population entière est électrocutée à
distance et l’on doit presque s’excuser d’être électrosensible ou
plus exactement électrohypersensible, comme si on devait s’excuser
d’être « cyanurehypersensible », car la vérité est que l’électricité
telle qu’utilisée actuellement est toxique. D’ailleurs, les graphes
statistiques montrent clairement une augmentation de la mortalité des
citoyens de neuf villes américaines, peu après la mise en service
des premières antenne-relais. Cette surmortalité va de 25 à plus 80 %. 

Une
enquête demandant aux New-Yorkais de s’annoncer si un certain nombre
de symptômes relatifs à l’EHS étaient apparus chez eux à partir du 15
novembre 1996, par le biais d’un journal quotidien, récolta des
centaines de témoignages, toutes classes raciales ou sociales
confondues. La date en question était celle de la mise en service
du premier réseau de téléphonie mobile cellulaire. 

L’organisation Cellular Phone Task Force
qu’Arthur Firstenberg a démarrée en 1996, croule sous les demandes
d’aides de personnes blessées par les radiofréquence micro-ondes. Il
semble qu’il n’y ait bientôt plus nulle part où aller tant les émetteurs
de toutes natures ont proliféré, tant WiFi, que WiMAX, stations radar
ou encore les irradiations venant du ciel, comme les satellites de
télécommunication. 

Pr Olle Johansson,
du célèbre institut Karolinska décernant les prix Nobel de médecine,
s’occupa dès 1977 de démontrer les effets du smog électronique sur le
Vivant. Le succès de ses études le marginalisa dans son institut, les
budgets pour ses recherches disparurent, il reçut des menaces de mort et
à une occasion, il échappa de peu à une tentative de meurtre par
sabotage de sa moto. Malgré tout, il continue d’informer le monde sur la
vérité pour défendre, entre autre, les EHS dont la vie est un enfer
sur Terre. Il est dégoûté de la façon dont les autorités de pays
soit-disant « démocratiques » laissent tomber les victimes des
radiofréquences. 

Dr Erica Mallery-Blythe
a la double nationalité anglaise et américaine, termina ses études en
1998. En 2007, suivant son mari pilote de F-16 aux USA, elle
devint sévèrement atteinte par l’EHS, à son insu. Ses recherches sur
internet lui permirent enfin de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se
demanda en tant que médecin, comment une atteinte aussi profonde et
invalidante pouvait exister sans qu’elle n’en ait jamais entendu parler
dans sa profession. Par acquit de conscience, elle décida de se
soumettre à un IRM, afin d’éliminer tous risques de cancer du cerveau.
Elle crut que sa fin était imminente alors que les pulsations hautes
fréquence furent enclenchées. Elle retrouva toute sa santé et sa
vitalité à la Death Valley épargnée des radiofréquence. Désormais, elle
se consacre à informer et aider les au moins 5 % de personnes EHS,
totalement laissées pour compte par les autorités. 

Yury Grigoriev,
considéré comme le grand-père de la recherche sur le CEM en Russie, est
très inquiet pour les jeunes en particulier, tout en mentionnant que
c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on expose
ouvertement son cerveau aux micro-ondes, ce qui est grave aux yeux d’un
radiobiologiste. Il cite notamment une étude coréenne démontrant que le
trouble du déficit de l’attention (ADHD) chez les enfants va de pair
avec l’usage du cellulaire connecté. 

Leif Salford,
un neurochirurgien suédois, et son équipe, prouva dans la fin des
années 1990 que le cellulaire rend perméable la barrière
hémato-encéphalique, provoquant la maladie d’Alzheimer. En 2003 ils
démontrèrent qu’une exposition unique de seulement deux heures laisse
des dommages permanents au cerveau. 

En 2015, des scientifiques
turcs irradièrent des rats, une heure par jour pendant un mois, au moyen
d’ondes typiques de téléphone cellulaire. Les rats irradiés avaient 10
% de moins de cellules cérébrales que ceux qui avaient été épargnés. La
même équipe expérimenta sur des rattes portantes, pendant 9 jours au
même taux de radiations. Leur descendance montrait des dégénérescences
de leur cerveau, moelle épinière, cœur, reins, foie, rate, thymus et
testicules. La même expérience répétée sur des jeunes rats provoqua une
atrophie de la moelle épinière avec diminution de la myéline, similaire à
ce que l’on observe dans la sclérose en plaque. 

En septembre
1998, les 66 premiers satellites de la téléphonie spatiale furent mis
en service, causant un accroissement de la mortalité nationale
américaine de près de 5 %, durant les deux semaines suivantes. Durant la
même période, on observa que les oiseaux ne volaient plus et les
personnes EHS étaient spécialement malades. Aujourd’hui, nous sommes
survolés par environ 1’100 satellites artificiels, mais plusieurs
entreprises projettent de lancer jusqu’à 4 600 nouveaux satellites de
communication chacune d’ici 2020, pour couvrir toute la planète en accès
internet rapide. Il s’agit de Google, Facebook, SpaceX, OneWeb et
Samsung. En 1968, même la première flottille de 28 satellites militaires
provoqua une pandémie de grippe mondiale. Contrairement
aux antenne-relais dont les radiations sont très atténuées en arrivant
dans la magnétosphère, les satellites agissent directement sur celle-ci,
selon des mécanismes encore mal compris, compromettant la Vie sur
Terre. Nous oublions les avertissements de Ross Adey, le grand-père de
la bio-électromagnétique et du physicien atmosphérique Neil Cherry
que nous sommes électriquement réglés pour le monde nous entourant et
que le niveau d’exposition en radiofréquences sûr est zéro. Le besoin
urgent d’agir contre cette initiative potentiellement catastrophique
peut être réalisé en s’approchant de l’association Global Union Against Radiation Deployment from Space (GUARDS)

En
2014, le médecin Tesuharu Shinjyo publia une étude « avant-après ». Il
évalua la santé de 122 habitants d’un immeuble sur lequel étaient
installées des antenne-relais. 21 souffraient de fatigue chronique, 14
de vertiges ou maladie de Ménière, 14 de céphalées, 17 de douleurs ou
infections oculaires, 14 d’insomnies, 10 de saignements de
nez chroniques. Cinq mois après que les antennes aient été éliminés, il
ne subsista que 2 cas d’insomnies, 1 cas de vertiges, 1 cas de céphalées

L’urgence en matière de droits humains qui touche des
centaines de millions de citoyens à l’échelle planétaire et l’urgence
environnementale menaçant d’extinction de si nombreuses espèces
végétales et animales doit être affrontée avec clairvoyance.


Pour sensibiliser les étudiants et les scientifiques, l’association ARA a fait don du livre “The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life” d’Arthur Firstenberg aux bibliothèques universitaires de Genève, Fribourg, Lausanne, Zürich, Berne et Bâle.
Le livre (ISBN 978-0-692-68301-9) est disponible en prêt via https://www.swissbib.ch




Existe-t-il un lien entre la 5G et CoVid-19 ?

[Source (anglais) : Dr. Magda Havas, PhD. ici]

21 mars 2020.  

Plusieurs personnes m’ont posé la question qui circule parmi les experts des CEM (champs électromagnétiques) : « Y a-t-il un lien entre le déclenchement du CoVid-19 et le déploiement des réseaux 5G dans le monde ? »

J’ai suivi les conversations à ce sujet et mon opinion est la suivante :

1. Affaiblissement du système immunitaire

La meilleure preuve scientifique dont nous disposons est que l’exposition à l’électrosmog (rayonnement non ionisant dans la gamme des micro-ondes [et des ondes radio]) altère le système immunitaire. Ceci est bien documenté dans la littérature scientifique. Si votre système immunitaire est compromis à cause de l’électrosmog ou à cause de certains médicaments que vous prenez ou parce que vous êtes âgé ou très jeune, vous êtes susceptible d’avoir une réponse plus sévère et/ou prolongée au CoVId-19. Le Dr Joel Moskowitz a un blog sur son site Web, Recherche sur les effets de l’exposition aux rayonnements sans fil sur le système immunitaire, que je vous recommande de lire. Voici le résumé d’une publication du Dr Stanislaw Szmigielski.

Szmigielski S. 2013. Réaction du système immunitaire aux expositions RF/MW de bas niveau. Science de l’environnement total.454-455: 393-400.(anglais)

Résumé
Le rayonnement radio fréquence (RF) et micro-ondes (MW) est utilisé dans le monde moderne depuis de nombreuses années. L’utilisation de plus en plus rapide des téléphones cellulaires au cours des dernières années a suscité un intérêt accru pour les effets possibles sur la santé de l’exposition aux rayonnements RF/MW. En 2011, un groupe d’experts internationaux organisé par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer à Lyon) a conclu que les radiations RF/MW devaient être répertoriées comme cancérigènes possibles (groupe 2B) pour l’homme. La connaissance incomplète des risques de cancer liés aux RF/MW a initié des recherches d’indicateurs biologiques suffisamment sensibles pour mesurer la « faible influence biologique » des RF/MW. L’un des principaux candidats est le système immunitaire, qui est capable de réagir de manière mesurable à des stimuli environnementaux discrets [= discontinus, pulsés].

Dans cette étude, les impacts des champs RF/MW faibles, y compris le rayonnement des téléphones portables, sur diverses fonctions immunitaires, à la fois in vitro [études sur cultures cellulaires] et in vivo [études sur des animaux vivants], sont discutés. La plupart des preuves disponibles indiquent clairement que divers changements dans le nombre et/ou l’activité des cellules immunocompétentes [cellules qui peuvent développer une réponse immunitaire] sont possibles, mais les résultats sont incohérents. Par exemple, un certain nombre de fonctions lymphocytaires [petits globules blancs particulièrement présents dans le système lymphatique] se sont révélées être améliorées et affaiblies au cours d’expériences uniques basées sur l’exposition à des intensités similaires de rayonnement MW.

Certaines prémisses existent qui indiquent qu’en général, une exposition de courte durée à un rayonnement MW faible peut temporairement stimuler certaines fonctions immunitaires humorales* ou cellulaires, tandis qu’une irradiation prolongée inhibe les mêmes fonctions.

Voici une excellente vidéo sur votre système immunitaire vu au microscope(anglais).

2. Variabilité de la fréquence cardiaque

Nous avons des preuves que certaines personnes ont une réponse du système nerveux autonome au rayonnement micro-ondes. Ils ont une fréquence cardiaque irrégulière ou rapide lorsqu’ils sont exposés aux micro-ondes. Nous avons publié [une étude] sur ce sujet et fournissons également une vidéo youtube sur les recherches menées.

Cela est connu depuis des décennies et on a recommandé à ceux qui travaillent avec le rayonnement micro-ondes de faire des examens cardiaques pour [détecter] toute anomalie, afin d’assurer leur sécurité. Si le cœur devient irrégulier, il a du mal à pomper suffisamment de sang vers toutes les parties du corps et comme le sang est ce qui apporte l’oxygène aux cellules, cela peut entraîner une anoxie (manque d’oxygène) et rendre la respiration plus difficile.

Havas M, Marrongelle J, Pollner B, Kelley E, Rees CRG et Tully L. 2010. Une étude de stimulation utilisant la variabilité de la fréquence cardiaque montre que le rayonnement micro-ondes d’un téléphone sans fil 2,4 GHz affecte le système nerveux autonome. Effets non thermiques et mécanismes d’interaction entre les champs électromagnétiques et la matière vivante Mattioli 1885, 2010: 273-300, ISBN 9788862611664

Résumé
Objectif : L’effet du rayonnement micro-ondes (MW) pulsé (100 Hz) sur la variabilité de la fréquence cardiaque (VRC [Variation du Rythme Cardiaque]) a été testé dans une étude en double aveugle.
Matériel et méthodes: Vingt-cinq sujets du Colorado âgés de 37 à 79 ans ont rempli un questionnaire d’électrohypersensibilité (EHS). Après avoir enregistré leur VRC orthostatique, nous avons effectué une surveillance continue en temps réel du VRC dans une étude de stimulation, où des sujets couchés ont été exposés pendant des intervalles de 3 minutes à des radiations générées par un téléphone sans fil à 2,4 GHz ou à une exposition fictive.
Résultats: Questionnaire: Sur la base des auto-évaluations, les participants se sont classés comme extrêmement sensibles électriquement (24%), modérément (16%), légèrement (16%), non sensibles (8%) ou sans opinion (36%) sur leur sensibilité. Les 10 principaux symptômes ressentis par ceux qui se disent sensibles comprennent des problèmes de mémoire, des difficultés de concentration, des problèmes oculaires, des troubles du sommeil, des malaises, des maux de tête, des étourdissements, des acouphènes, une fatigue chronique et des palpitations cardiaques. Les cinq objets les plus courants qui auraient provoqué une sensibilité étaient les lampes fluorescentes, les antennes, les téléphones portables, le Wi-Fi et les téléphones sans fil.
Expérience de stimulation: Quarante pour cent des sujets ont connu des changements dans leur VRC attribuables au rayonnement MW à impulsions numériques (100 Hz). Pour certains, la réponse a été extrême (tachycardie), pour d’autres modérée à légère (modifications du système nerveux sympathique et/ou du système nerveux parasympathique). et pour certains, il n’y a pas eu de réaction observable soit à cause de la capacité adaptative élevée, soit à cause de l’épuisement neurovégétatif systémique.
Conclusions: Le VRC orthostatique combiné à des tests de provocation peut fournir un test de diagnostic pour certaines personnes souffrant d’EHS lorsqu’elles sont exposées à des dispositifs émettant des [ondes] électromagnétiques. Il s’agit de la première étude qui documente des changements immédiats et spectaculaires à la fois de la fréquence cardiaque et de la variabilité de la fréquence cardiaque associés à l’exposition aux MW [micro-ondes] aux niveaux (18-havas : 18-havas 11-10-2010 9:14 Page 273) bien en dessous ( 0,5%) [de la norme] selon les directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1 000 microW/cm 2).

Voici une autre étude documentant les changements dans la VRC (variabilité de la fréquence cardiaque) pour ceux qui sont exposés à un rayonnement électomagnétique de fréquence moyenne.

Bortkiewicz, A, E Gadzicka et M Zmysl. 1996. Variabilité de la fréquence cardiaque chez les travailleurs exposés à des champs électromagnétiques de moyenne fréquence. Journal du système nerveux autonome 59 (3): 91-7.

Résumé
Cette étude a été entreprise pour évaluer la régulation neurovégétative du cœur chez les travailleurs exposés professionnellement à des champs électromagnétiques (EM) à fréquence moyenne (MF). Les sujets étaient 71 travailleurs de stations de radiodiffusion MF, âgés de 20 à 68 ans (moyenne 47,1) avec une durée de travail sous exposition allant de 2 à 40 ans et 22 travailleurs de stations de liaison radio, âgés de 21 à 65 ans (moyenne 46,9) qui n’étaient pas exposés aux champs MF EM. La répartition de l’âge et de l’ancienneté dans les deux groupes ne différait pas de manière significative. La variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) a été analysée sur la base de 512 évolutions cardiaques normales enregistrées au repos, à partir de la surface du corps, en utilisant le système Medea-HRV. L’analyse a porté sur les paramètres des domaines temporel et fréquentiel du VRC en utilisant une transformation de Fourier rapide. Le spectre de puissance dans les bandes de fréquences basses (0,05-0,15 Hz) et hautes (0,15-0,35 Hz) (LF et HF, respectivement) a été déterminé. Des différences statistiquement non significatives trouvées entre les groupes exposés et non exposés ont été trouvées soit dans les paramètres temporels ou fréquentiels du VRC. Aucune corrélation entre le spectre de puissance et l’âge des sujets n’a été notée. Une telle relation a toutefois pu être observée dans le groupe témoin. Dans le groupe d’étude, une corrélation négative statistiquement significative a été trouvée entre l’intensité maximale des champs électromagnétiques et le spectre de puissance HF. Ainsi, il a été conclu que l’exposition professionnelle aux champs électromagnétiques entraîne des altérations de la régulation neurovégétative de la fonction cardiovasculaire.

3.  Formation de rouleaux sanguins

Nous avons des preuves que certains individus développent des rouleaux [agglomération ou empilements] de leurs globules rouges. En d’autres termes, leurs globules rouges au lieu de se repousser commencent à coller ensemble, rendant le sang plus visqueux. Cela pourrait entraver l’apport d’oxygène aux cellules, rendant la respiration plus laborieuse. Nous avons également publié [une étude] à ce sujet. Voici une vidéo youtube “Dr. Magda Havas’ Live Blood & Electrosmog”. Havas, M.  2013.

Le rayonnement de la technologie sans fil affecte le sang, le cœur et le système nerveux autonome. Examens sur la santé environnementale 28 (2-3): 75-84.

Résumé
L’exposition à l’électrosmog généré par les technologies électriques, électroniques et sans fil s’accélère au point qu’une partie de la population subit des effets indésirables lorsqu’elle est exposée. Les symptômes de l’électrohypersensibilité (EHS), mieux décrits comme le syndrome de vieillissement rapide, ressentis par les adultes et les enfants ressemblent aux symptômes ressentis par les opérateurs radar dans les années 1940 à 1960 et sont bien décrits dans la littérature [NdNM : et à la neurasthénie (voir L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie)]. Une réponse de plus en plus courante comprend l’agglutination (formation de rouleaux) des globules rouges, les palpitations cardiaques, la douleur ou la pression dans la poitrine accompagnée d’anxiété, et une régulation à la hausse du système nerveux sympathique coïncidant avec une régulation à la baisse du système nerveux parasympathique typique du « lutte ou fuite ». Les études de stimulation présentées dans cet article démontrent que la réponse à l’électrosmog est physiologique et non psychosomatique. Ceux qui subissent une EHS grave et prolongée peuvent développer des problèmes psychologiques en raison de leur incapacité à travailler, de leur capacité limitée à voyager dans notre environnement hautement technologique et de la stigmatisation sociale voulant que leurs symptômes soient imaginés plutôt que réels.

4. 60 GHz et hypothèse d’absorption d’oxygène.

Certains affirment que l’épidémie de CoVic-19 est plus grave dans les zones qui ont déployé des ondes millimétriques 5G tôt et que, d’une manière ou d’une autre, ce rayonnement rend le virus plus infectieux ou que les gens réagissent aux ondes millimétriques plutôt qu’au virus. C’est une possibilité mais actuellement il n’y a aucune preuve pour étayer cette affirmation. Nous avons des preuves que certains agents infectieux sont devenus plus virulents suite au déploiement d’autres parties du spectre électromagnétique et un excellent livre à ce sujet est « The Invisible Rainbow » par Arthur Firstenberg [voir: L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]. C’est l’un des meilleurs livres détaillant l’histoire et les effets biologiques de la pollution électromagnétique. Vous pouvez l’acheter chez Chelsea Green Publishing.
L’une des affirmations est que des fréquences de 60 GHz sont utilisées dans la province de Wuhan et sur les Princess Cruise Lines et que les fréquences de 60 GHz sont absorbées par l’oxygène dans l’atmosphère. Si quelqu’un inhale de l’oxygène stimulé par cette fréquence, cela modifiera la qualité vibratoire des molécules d’oxygène et elles ne se lieront pas aussi facilement à l’hémoglobine, ce qui entraînera un déficit en oxygène. Nous avons des preuves que l’oxygène a un pic d’absorption à 60 GHz, mais les autres affirmations, à ma connaissance, ne sont pas étayées par des données scientifiques. De toute évidence, davantage de recherches sont nécessaires.

Mise à jour: 22 mars 2020


[Image d’entête provenant de : http://tapnewswire.com/2020/01/5g-causes-flu-like-symptoms-5g-launches-in-wuhan-weeks-before-coronavirus-outbreak/]




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


Références

[1] De Grasse M. AT & T décrit l’architecture de réseau 5G. RCR Wireless News, 20 octobre 2016. https://www.rcrwireless.com/20161020/network-infrastructure/att-outlines-5g-network-architecture-tag4. Consulté le 9 juillet 2018.

[2] Hong
W, Jiang ZH, Yu C et al. Technologies d’antenne multi-faisceaux pour
les communications sans fil 5G. IEEE Tr Ant Prop. 2017; 65 (12):
6231-6249. doi: 10.1109 / TAP.2017.2712819.

[3] Chou
H-T. Méthodologie de conception du réseau d’antennes multi-phases à
faisceaux multiples avec secteur de couverture relativement arbitraire.
Document de conférence: 11ème Conférence européenne sur les antennes et
la propagation 2017; Paris, France. doi: 10.23919 / EuCAP.2017.7928095.

[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

[10] Glaser
Z. Index cumulatif de la bibliographie sur les effets biologiques
signalés et les manifestations cliniques attribuées aux rayonnements
hyperfréquences et radiofréquences : rapport, suppléments (n o 1 à 9).
Bulletin d’information de BEMS (B-1 à B-464), 1971-1981. http://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2018/06/Zory-Glasers-index.pdf.
Consulté le 26 juin 2018. Rapport et 9 suppléments publiés par le Naval
Medical Research Institute, Bethesda, MD ; Division de la recherche,
Bureau de médecine et de chirurgie, Département de la marine,
Washington, DC ; Bureau de projet sur les radiations électromagnétiques,
Commandement de la recherche et du développement dans le domaine
médical naval, Bethesda, MD ; Centre naval d’armes de surface, Dahlgren,
VA ; et Institut national pour la sécurité et la santé au travail,
Rockville, MD. Index de Julie Moore et associés, Riverside, Californie,
1984. Le lieutenant Zorach Glaser, PhD, a répertorié 5 083 études,
livres et rapports de conférence pour la marine américaine jusqu’en
1981.

[11] Sage
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d’exposition du public fondée sur la biologie pour le rayonnement
électromagnétique. Sage Associates; 2012. www.bioinitiative.org.
Consulté le 10 juin 2018. Le rapport BioInitiative de 1 470 pages,
rédigé par un groupe international de 29 experts, a passé en revue plus
de 1 800 nouvelles études et est continuellement mis à jour.

[12] Grigoriev
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de toxicité aiguë (résultats de recherches russes). Annu Russ Natl Comm
Protéger Radiat Non-Ionizing. 2004 : 16-73. http://bemri.org/publications/biological-effects-of-non-ionizing-radiation/78-grigoriev-bioeffects07/file.html. Consulté le 17 juin 2018.

[13] Obajuluwa
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électromagnétiques radiofréquences modifie l’expression des gènes de
l’acétylcholinestérase, ainsi que le comportement lié à la coordination
exploratoire et motrice chez le rat mâle.Toxicol Rep. 2017 ; 4 :
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[14] ND
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[15] Eghlidospour
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[20] Zwamborn
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[23] Houston
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peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
incontestés. les araignées le sentent et modifient leur comportement en
conséquence.»

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résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

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mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

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SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

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trouble pathologique unique. Rev Environ Health 2015; 30 (4): 251–271. https://www.jrseco.com/wp-content/uploads/Belpomme-Environmental-health-2015.pdf. Consulté le 18 juin 2018.

[104] Hecht
K. Conséquences sur la santé d’une exposition à long terme à
l’électrosmog. Initiative de compétences pour la protection de
l’humanité, de l’environnement et de la démocratie. 2016: 16, 42-46. http://kompetenzinitiative.net/KIT/wp-content/uploads/2016/07/KI_Brochure-6_K_Hecht_web.pdf. Consulté le 20 juin 2018.

[105] Belyaev
I, Dean A, Eger H, et al. Directive EUROPAEM EMF 2016 pour la
prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des
maladies liés aux CEM. Rev Environ Health. 2016; 31 (3): 363-397. Date:
10.1515 / reveh-2016-0011.

[106] Schreier
N, Huss A, Röösli M. La prévalence des symptômes attribués à
l’exposition aux champs électromagnétiques: enquête représentative
transversale réalisée en Suisse. Soz Praventivmed. 2006; 51 (4):
202-209. doi: 10.1007 / s00038-006-5061-2. Consulté le 16 juillet 2018.

[107] Schroeder
E. Perspectives des parties prenantes 26. BImSchV: Rapport sur les
perspectives des parties prenantes sur le processus de révision de la
26ème ordonnance fédérale sur le contrôle des émissions: résultats de
l’enquête téléphonique menée par le gouvernement fédéral Protection
contre les radiations). Schr / bba 04.02.26536.020. Munich, Allemagne.
2002 (allemand).https://www.bfs.de/SharedDocs/Downloads/BfS/DE/berichte/emf/befuerchtungen.pdf?__blob=publicationFile&v=3. Consulté le 19 juillet 2018.

[108] Hallberg
Ö, Oberfeld G. Lettre au rédacteur en chef : Allons-nous tous devenir
électrosensibles ? Electromagn Biol Med. 2006 ; 25 : 189-191. https://www.criirem.org/wp-content/uploads/2006/03/ehs2006_hallbergoberfeld.pdf. Consulté le 22 juin 2018.

[109] Déclaration
scientifique internationale de Bruxelles sur l’hypersensibilité
électromagnétique et la sensibilité chimique multiple. Institut ECRI. http://eceri-institute.org/fichiers/%201441982765_Statement_EN_DEFINITIF.pdf. Publié en 2015, consulté le 10 juin 2018.

[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
JB, Mumford K. La durabilité écologique en tant que concept de
conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




Une conférence sur l’électrohypersensibilité truffée de sommités médicales

[Source : La maison du 21e siècle]

Auteur : André Fauteux

Lyn Patrick ND

Après de nombreuses années de pratique et d’enseignement de la médecine environnementale aux médecins allopathes, la docteure en naturopathie américaine Lyn Patrick ND est soudainement devenue un cas clinique lorsqu’elle a perdu sa tolérance aux champs électromagnétiques (CEM). Des picotements aux doigts, des acouphènes (bourdonnements dans les oreilles) et d’autres symptômes révélateurs l’ont soudainement sensibilisée à la question des CEM. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’experte de la surcharge chimique, de l’intoxication par les moisissures et des maladies infectieuses est fière coprésidente — avec la Dre Lisa Nagy — de la conférence médicale Diagnosing and Treatment : Effects of Electromagnetic Fields Exposure (Diagnostic et traitement : effets de l’exposition aux champs électromagnétiques), qui aura lieu du 6 au 8 septembre 2019 à Santa Cruz, en Californie.

L’électrohypersensibilité s’améliore à 85 % avec un bon traitement axé d’abord sur la réduction de l’exposition aux ondes, a démontré le Dr WJ Rea dès les années 1990.

Cet événement truffé de sommités médicales est organisé en mémoire de son instigateur, le chirurgien cardiothoracique William (Bill) J. Rea, décédé en août dernier après une brillante carrière à l’Environmental Health Center – Dallas
(EHC-D), centre mondialement reconnu qu’il avait fondé en 1974. Tout a
commencé après que son fils et plus tard le Dr Rea lui-même ont été
empoisonnés par une surexposition à des pesticides. Ils furent traités
par le Dr Theron Randolph,
le célèbre allergologue qui a fondé l’Académie américaine de médecine
environnementale en 1965 et qui allait devenir son mentor. En 1991, le Journal of Bioelectricity publiait une étude historique de provocation (Electromagnetic Field Sensitivity ou Sensibilité
aux champs électromagnétiques) dirigée par le Dr Rea. Celle-ci
confirmait pour la première fois que l’électrohypersensibilité (EHS)
était un véritable problème de santé déclenché par les CEM.

5G : des conséquences dévastatrices

« En avril 2018, Bill Rea a prononcé un discours lors du symposium sur la santé environnementale que je dirige, a raconté la Dre Patrick dans une interview disponible sur notre chaîne YouTube. Il est venu vers moi et m’a dit : « J’ai vraiment besoin de ton aide pour organiser une conférence sur les CEM, car il y aura un déploiement de fréquences 5G [la technologie cellulaire de cinquième génération] et cela aura des conséquences dévastatrices sur la santé publique ». Bien sûr, j’ai été honorée et j’ai dit oui. Nous devons informer les prestataires de soins de santé à ce sujet. » [Lire Un futur sans fil 5G, signé par le médecin californien Cindy Russell.]

Cette
conférence réunira des sommités en matière de CEM et de santé, qui
enseigneront aux médecins l’art stratégique de détecter et de traiter
les effets des rayonnements électromagnétiques de basses et hautes
fréquences. Les CEM agissent en synergie avec les polluants biologiques
et chimiques, un facteur critique de maladie négligé par la plupart des
médecins et autres professionnels de la santé, selon la Dre Patrick.
« Je suis à jamais frustrée par les médecins qui donnent des produits
miracles de désintoxication à leurs patients, sans même comprendre
quelles sont les expositions que les gens doivent éviter; alors, ils
continuent simplement de s’exposer. C’est bon pour les médecins, non?
Ils gagnent beaucoup d’argent en traitant des personnes pendant de
longues périodes, sans faire de la médecine environnementale de manière
éthique. »

La Dre Stephanie McCarter, qui a travaillé pendant 15 ans avec le Dr Rea au sein de l’EHC-D, y poursuit son héritage avec son nouveau propriétaire, la Dre Elizabeth Seymour, spécialiste de la médecine familiale et fonctionnelle. Toutes deux compteront parmi les orateurs de classe mondiale présents à Santa Cruz. Elles parleront notamment de l’importance de faire l’historique de l’exposition environnementale de leurs patients et des outils de diagnostic et de traitement de pointe qu’elles utilisent. Un bon exemple est le test de provocation-neutralisation qui permet de détecter et de neutraliser les déclencheurs de multiples hypersensibilités alimentaires, microbiennes et chimiques, ainsi qu’aux pollens, moisissures, métaux et implants. Des conditions communes à la grande majorité de leurs patients.

La santé est environnementale à 75 %

La plupart des patients qui arrivent à EHC-D sont dans le même état critique que la Dre
McCarter a vécu en 2000, lorsqu’elle a consulté le Dr Rea après que 10
autres médecins n’eurent pas réussi à l’aider. Il découvrit rapidement
qu’elle avait été empoisonnée par des moisissures et des pesticides dans
ce qu’elle pensait être une maison de rêve, dans l’Indiana, sans parler
d’une mauvaise réaction aux anesthésiques utilisés lors d’un
accouchement par césarienne. « Je n’ai jamais appris cela à l’école de
médecine. Nous traitions seulement les symptômes avec des médicaments…
La première fois que je suis entrée dans sa clinique, mes symptômes
persistants ont commencé à disparaitre. Cela m’a aidé à comprendre une
des choses les plus importantes que Dr Rea enseignait, soit que 75 % du
traitement médical devrait être axé sur le contrôle de
l’environnement. »

Selon la Dre McCarter (visionnez notre entrevue sur YouTube), EHC-D est probablement la seule clinique au monde qui présente des niveaux de composés organiques volatils cinq fois plus faibles que la norme et une salle de provocation protégée des CEM où les patients peuvent être soumis à un test EHS et se remettre d’une surexposition aux radiations. La plupart des patients qu’elle voit sont tellement accablés par des années de lésions environnementales qu’il faut plusieurs jours pour que leurs symptômes immunitaires, neurologiques et autres se calment dans cet environnement vierge. Beaucoup ne peuvent même pas prendre de vitamines ni de suppléments, car ils y réagissent.

Lyn
Patrick explique : « Ils ont perdu leur capacité à différencier le
non-soi — ce qui ne fait pas partie du corps humain — qui est sans
danger de celui qui est dangereux. Comme Bill Rea le disait, cette perte
de tolérance représente une étape cruciale dans le développement des
maladies environnementales. Donc, ces personnes ont depuis longtemps
perdu leur tolérance. La guérison s’avère un processus très spécifique
consistant à les aider à commencer à se détoxifier dans un environnement
sûr et à tolérer lentement les intrants de nutrition et de botanique
ainsi que certains médicaments. »

La Dre Lisa Nagy,
coprésidente de l’EMF Conference, est une spécialiste en médecine
d’urgence qui pratique à Boston, dont le Dr Rea a également sauvé la
peau. « Elle se passionne pour la reconnaissance de
l’électrohypersensibilité et collabore avec des organismes fédéraux tels
que le ministère des Anciens Combattants et l’Institut national des
sciences de la santé environnementale (NIEHS), un sous-groupe des
Instituts nationaux de la santé. En fait, elle a aidé à mettre en place
une conférence avec le NIEHS que l’on peut visionner sur le Web. Elle est l’un de nos grands leaders. »

À
l’instar de la Dre McCarter et de nombreux autres patients atteints de
MCS et d’EHS, la Dre Nagy est devenue électrohypersensible après avoir
été affectée par la moisissure et le galvanisme oral (les plombages au
mercure et autres métalliques en bouche agissent comme des antennes et
peuvent libérer des poisons dans le corps). « D’après les recherches qui
seront présentées par nos collègues européens, nous savons que les
personnes exposées aux mycotoxines résultant de dégâts d’eau et de la
moisissure sont beaucoup plus à risque d’être sensibles à l’exposition
aux CEM », explique la Dre Patrick.

Un programme d’avant-garde

Les autres orateurs célèbres de l’EMF Conference seront :

  • La toxicologue canadienne Magda Havas PhD, dont les recherches novatrices portent notamment sur l’électrothérapie, l’électricité sale, les courants terrestres et d’autres types de champs électromagnétiques qu’elle a notamment associés à des risques accrus de maladies neurologiques et cardiaques ainsi qu’au diabète.
  • Erica Mallery-Blythe MD, urgentologue britannique et fondatrice de l’organisme Physicians’ Health Initiative for Radiation and Environment (Initiative de santé des médecins pour le rayonnement et l’environnement).
  • Le neuroscientifique suédois Olle Johansson PhD, auteur de plus de 600 communications scientifiques, qui a inventé le terme « dermatite de dépistage », une condition développée par des personnes qui avaient passé de longues heures devant des terminaux d’affichage vidéo ou qui avaient été exposées à des radars ou autres radiofréquences. Ses recherches ont permis à la Suède de reconnaître la déficience fonctionnelle EHS. De plus, en 2000, les pays nordiques ont classé ‘l’intolérance électromagnétique’ parmi les“conditions dont l’étiologie est attribuée à des facteurs environnementaux – mécanismes pas encore compris ». Contrairement à ce que l’Organisation mondiale de la santé a écrit en 2005, le Conseil nordique des ministres a déclaré que ses symptômes  « disparaissent dans des environnements non électriques ».
  • L’épidémiologiste américaine Devra Davis PhD, présidente de l’Environmental Health Trust et auteure à succès (The Secret History of the War on Cancer, When Smoke Ran Like Water et Disconnect: The Truth about Cell Phone Radiation). Conseillère auprès du président Clinton en matière de risques chimiques, elle fut directrice fondatrice du Conseil sur les études environnementales et la toxicologie, au Conseil national de recherche américain, ainsi que du Centre d’oncologie environmentale de l’Institut du cancer de l’Université de Pittsburgh.
  • Dr Dominique Belpomme MD, oncologue français, responsable de l’Association pour la recherche sur le traitement du cancer et de l’Institut européen de recherche sur le cancer et l’environnement. Depuis 2008, son équipe médicale a étudié plus de 700 patients européens atteints d’hypersensibilité électromagnétique et/ou chimique. Il a mis au point des méthodes de diagnostic de l’EHS (qu’il préfère désigner comme syndrome d’intolérance aux CEM) basées sur des tests sanguins et d’urine et une échographie Doppler pulsée du cerveau. Ses recherches ont montré que les personnes souffrant d’hypersensibilité chimique et électromagnétique avaient « des biomarqueurs très similaires dans le sang et dans l’urine, reflétant une très grave inflammation », a expliqué la Dre Lyn Patrick.
  • Dr Victoria Dunckley MD, pédopsychiatre intégrative américaine maintes fois primée. C’est une sommité de l’impact du temps passé devant un écran sur la santé et le développement du cerveau. Elle est une voix influente en ce qui concerne l’impact des écrans sur les troubles psychiatriques, la dépendance et la surmédication chez les enfants.
  • La professeure espagnole de médecine Pilar Muñoz-Calero, directrice médicale de l’hôpital ambulatoire Alborada et codirectrice de la Chaire de pathologie et de l’environnement de l’Université Complutense de Madrid. Spécialisée en pédiatrie, néonatologie, stomatologie et médecine de la toxicomanie, elle pratique également la médecine de l’environnement et est membre de l’International Lyme and Associated Diseases Society.
  • Dre Toril Jelter MD, pédiatre et médecin généraliste d’origine norvégienne. Dans le cadre de ses recherches sur les effets nocifs des rayonnements faites depuis plus de 30 ans, elle a mis au point le « Protocole No/Low EMR » visant à calmer le comportement des enfants atteints de TDAH ou d’autisme en réduisant leur exposition aux CEM. Ce protocole est disponible sur le site Web Electronic Silent Spring.
  • Dr Gunnar Heuser MD, toxicologue d’origine allemande, formé en médecine expérimentale et en chirurgie avec le pionnier du stress Hans Selye, à l’Université de Montréal, ainsi qu’en neurophysiologie et en médecine légale. Longtemps professeur de médecine à l’Université de la Californie à Los Angeles et membre de son Institut de recherche sur le cerveau, cet octogénère se spécialise désormais dans le traitement de patients sensibles aux champs électromagnétiques. Le Dr Heuser a publié de nombreux ouvrages sur les effets des produits chimiques toxiques et des CEM sur le cerveau et la fonction immunitaire.
  • Dre Sharon Goldberg MD est une spécialiste en médecine interne intégrative. Ancienne professeure de médecine à New York et à Miami, elle est spécialisée dans le traitement des maladies liées à l’environnement, y compris l’EHS, que les Soviétiques ont baptisé « syndrome des micro-ondes » dans les années 1960. Elle est membre du comité de rédaction de la revue scientifique Electromagnetic Biology and Medicine.
  • Dre Kalpana Patel MD est une légende américaine en médecine environnementale. Interniste et gastroentérologue, elle est fondatrice et directrice de l’Environmental Health Center-Buffalo et ancienne présidente de l’American Academy of Environmental Medicine. Elle a reçu le prix du médecin de l’année 2004 et de nombreux autres prix nationaux et internationaux, notamment pour ses travaux sur les effets dévastateurs sur la santé des habitants de Love Canal (New York), bâti sur une décharge de rebuts industriels toxiques et où 950 familles ont dû êtres évacuées en 1978.
  • Peter Sierck, hygiéniste industriel et baubiologue (biologiste du bâtiment) d’origine allemande, menant des enquêtes sur la qualité de l’air intérieur et l’environnement dans les bâtiments depuis 1986. Formé en Baubiologie en Allemagne, il a été l’un des premiers instructeurs américains en biologie du bâtiment, y compris les enquêtes de champ électromagnétique.

Enfin,
un panel d’intervenants sur les politiques publiques interviendra le
samedi 7 septembre. Il sera constitué de Cece Doucette, Theodora
Scarato, Elizabeth Kelley, la Dre Cindy Russell, la Dre Erica Mallery
Blythe et Peter Sullivan.

Je suis très impressionné par la qualité
de ces admirables conférenciers réunis par les organisateurs de la
conférence, dont la directrice Pam Chaloult, qui a produit et animé des
centaines de conférences sur le changement social.

Au plaisir de vous en parler dans notre numéro d’hiver 2020 ainsi que sur notre chaîne YouTube cet automne.

https://emfconference.com/




10 produits cancérigènes à éliminer de votre maison et dangers du Wi-Fi

[Source anglaise : https://www.healthyandnaturalworld.com/cancer-causing-products-to-remove-from-your-home/]

Par Jenny Hills, nutritionniste et écrivain médical

En
tant que parent et conjoint, vous essayez de faire en sorte que votre
famille soit en bonne santé et heureuse et vous faites tout ce qui
est en votre pouvoir pour assurer sa sécurité. Vous ne pensez pas
que les produits que vous utilisez pour les protéger peuvent les
mettre en danger.

Lorsque
vous pensez à la santé et au bien-être, une nutrition adéquate et
des suppléments figurent souvent en tête de liste des moyens de
protéger votre famille. Vous n’envisagez pas, par exemple,
d’analyser les produits que vous utilisez pour le nettoyage.

La
vérité est qu’il existe dans notre maison un certain nombre de
substances cancérogènes connues qui se cachent sous la douche, dans
les toilettes, dans l’armoire de la cuisine et dans le reste de la
maison et qui sont susceptibles d’augmenter considérablement le
risque de cancer.

Voici
une liste des dangers potentiels, des désodorisants et des bougies
parfumées aux rideaux de douche, auxquels vous pouvez vous attendre
pour rendre votre maison plus sûre. À la fin de l’article, je
discuterai également des signes avant-coureurs que les rayonnements
Wi-Fi / cellulaires affectent votre santé et de la façon de réduire
les dangers du Wi-Fi.

1. Désodorisants

Selon un rapport publié par le Natural Resources Defense Council, de nombreux désodorisants que nous utilisons régulièrement chez nous contiennent des composés à potentiel cancérigène. La grande majorité des assainisseurs d’air, même certains marqués «tout naturel» ou «non parfumé», contiennent des composés appelés phtalates.

Différents
types de phtalates ont des conséquences différentes sur la santé,
bien que la majorité d’eux affecte la santé de la reproduction.
Beaucoup d’entre eux peuvent exacerber des problèmes respiratoires
tels que l’asthme.

Lorsque
les gens utilisent des assainisseurs d’air, les phtalates sont
libérés dans l’air où ils peuvent être inhalés ou peuvent se
poser sur la peau et être absorbés. Une fois que ces produits
chimiques pénètrent dans le sang, ils peuvent modifier les niveaux
d’hormones et causer d’autres problèmes de santé.

Un article paru dans le Journal of Environmental Health Perspectives mentionnait que l’exposition aux phtalates pouvait être liée à un risque accru de cancer du sein.

Un autre rapport médical suggère que les phtalates favorisent la prolifération des cellules cancéreuses de la prostate.

Les
assainisseurs d’air faits maison sont l’un des produits les plus
simples à fabriquer. L’eau distillée et quelques gouttes de vos
huiles essentielles préférées dans une bouteille de spritz, c’est
tout ce dont vous avez besoin pour que votre maison garde une bonne
odeur. Bien agiter avant chaque utilisation et vaporiser le
brouillard autour de votre maison lorsque vous souhaitez rafraîchir
l’air. Ou vous pouvez l’utiliser dans un diffuseur d’aromathérapie.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les huiles essentielles, vous pouvez trouver des informations utiles dans mon e-book Magical Aromatherapy . Ce livre électronique vous aidera à découvrir le pouvoir des huiles essentielles et les moyens les plus efficaces de les utiliser.

Vous pouvez également utiliser ces 10 installations de filtrage d’air .

2. bougies

Selon
plusieurs études, les particules de bougies allumées sont
extrêmement dangereuses pour la santé.

Les particules de bougies allumées ont un effet plus puissant que les particules d’échappement de diesel

Une expérience scientifique sur des souris a révélé que des particules provenant de bougies allumées provoquaient des réactions inflammatoires dans les poumons et des cellules endommagées. Les chercheurs ont également constaté que les particules provenant de bougies allumées avaient un effet plus puissant que les particules d’échappement de diesel .

Le Dr Amid Hamidi de l’Université de Caroline du Sud, qui a dirigé l’étude, a déclaré qu’une exposition occasionnelle à une bougie à la paraffine et à ses émissions ne vous affectera probablement pas. Cependant, en éclairer un grand nombre tous les jours pendant des années, ou fréquemment dans une salle de bain non ventilée, par exemple, peut poser problème.

L’exposition aux particules de bougies allumées peut raccourcir la vie

Une autre étude scientifique sur des souris a révélé que l’exposition aux particules provenant de bougies allumées augmentait considérablement la progression des artères obstruées (athérosclérose). Les artères obstruées augmentent considérablement le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et même de décès.

La même expérience a également révélé que l’exposition aux particules provenant de bougies allumées induisait le raccourcissement des télomères dans les poumons et la rate. Des études récentes indiquent que la longueur des télomères, qui peut être affectée par divers facteurs liés au mode de vie, peut influer sur le rythme du vieillissement et l’apparition de maladies associées à l’âge.

Les bougies peuvent contenir du plomb

Bien
que le Conseil américain des consommateurs ait interdit la vente de
bougies contenant des mèches en plomb, il est toujours judicieux de
vérifier vos bougies pour vous assurer qu’elles ne contiennent pas
cette substance potentiellement dangereuse. De nombreux produits
parfumés contiennent également des dizaines de toxines et de
substances cancérigènes nocives. Vérifiez donc les produits
chimiques utilisés pour créer les odeurs de vos produits.

Un
moyen simple de vérifier vos bougies consiste à utiliser un morceau
de papier. En tenant la mèche, essayez de tracer une ligne sur le
papier. S’il n’y a pas de ligne, la mèche ne contient probablement
pas de plomb. Vous pouvez également allumer la bougie et tenir le
papier bien au-dessus de la flamme. Si un résidu de suie grise se
forme, vos bougies peuvent contenir du plomb.

La US Environmental Protection Agency a constaté que les bougies parfumées dégagent plus de suie que les bougies non parfumées.

Toujours
brûler vos bougies dans un endroit bien ventilé.

Essayez
de choisir des bougies à base de cire d’abeille non toxique ( comme
celle-ci

). Une autre option pour apporter un parfum apaisant dans votre
maison consiste à utiliser cet
ensemble diffuseur d’aromathérapie et huiles essentielles

.

3. Rideaux de douche et autres plastiques

Le
prochain danger vient des toxines plastiques qui semblent être
partout dans la maison. Vous pouvez reconnaître le polychlorure de
vinyle par son abréviation: PVC. Le PVC est le troisième type de
plastique le plus produit au monde. Bien que le PVC puisse être sans
danger pour certaines applications, comme les canalisations d’égout
par exemple, mais lorsqu’il est utilisé dans des environnements
pouvant libérer des composés toxiques cancérigènes du PVC, ce
polymère plastique pourrait devenir une bombe à retardement.

Les rideaux de douche contiennent du PVC et d’autres composés toxiques qui peuvent être libérés sous la douche. Ces toxines peuvent affecter le système reproducteur, le système respiratoire et peuvent également être cancérigènes. Certains des produits en plastique utilisés dans la fabrication de jouets, de contenants et d’autres matières plastiques pour enfants peuvent également constituer un risque pour la santé (lisez mon article précédent sur 7 bonnes raisons de laisser tomber les contenants en plastique ).

Des
alternatives plus saines pour les rideaux de douche comprennent les
rideaux en coton naturel (comme celui-ci
) ou les rideaux en EVA (l’EVA est une alternative non toxique au
PVC) comme celui-ci
. Vérifiez les jouets de vos enfants et vos emballages en plastique
pour vous assurer qu’ils ne contiennent pas de PVC.

4. Nettoyants à tapis et shampooings textiles

De nombreux shampooings pour tapis et nettoyants pour tissus conçus pour offrir un pouvoir anti-taches supérieur utilisent un produit appelé perchloréthylène. Le perchloréthylène, également appelé tétrachloréthylène, a été associé à une augmentation des risques de cancer du poumon .

Les
produits de nettoyage pour tapis et les shampooings pour tissus
contiennent parfois un composé appelé naphtalène. Le naphtalène
est l’ingrédient principal des boules antimites et l’exposition
au naphtalène est liée à un risque accru de cancer de la gorge et
du poumon.

Le
bicarbonate de soude est un excellent désodorisant et le vinaigre
blanc est efficace pour enlever la saleté et les taches. Si vous
souhaitez vous débarrasser de votre shampooing pour tapis,
saupoudrez vos tapis de bicarbonate de soude, ajoutez du vinaigre à
votre eau pour shampooing, puis attendez que vos tapis soient secs.
Saupoudrez de nouveau du bicarbonate de soude si nécessaire, puis
aspirez la poudre restante.

Le nettoyage à la vapeur est une autre option saine pour garder vos tapis propres sans les produits chimiques contenus dans le shampooing pour tapis. Vous pouvez trouver plus d’utilisations du vinaigre blanc dans mon article sur les 10 utilisations surprenantes du vinaigre dans les ménages .

5. Produits de nettoyage à sec

Selon
l’American Cancer Society, un autre agent cancérigène dissimulé
dans vos armoires pourrait être le tétrachloréthylène ou le
perchloréthylène qui a été utilisé pour vos articles nettoyés à
sec. Ces produits chimiques sont souvent inclus en tant que solvants
dans des produits tels que les produits de nettoyage à sec.

Le
port de vêtements nettoyés à sec peut vous exposer
involontairement à ces substances nocives. Assurez-vous que votre
nettoyeur local n’utilise pas de perchloréthylène pour nettoyer vos
chiffons.

6. Insecticides et pesticides

Le terme famille s’applique généralement à nos amis à fourrure. On pourrait penser que les produits promus comme acceptant les animaux de compagnie seraient effectivement favorables aux animaux de compagnie et aux humains. Cependant, à l’instar de vos produits de nettoyage, de nombreux produits chimiques potentiellement cancérogènes sont également présents dans de nombreux produits de lutte contre les tiques, les puces et les poux.

Certains
produits contre les tiques et les puces contiennent des insecticides
organophosphatés, de la perméthrine et des carbamates. Ces produits
sont répertoriés comme susceptibles d’être cancérogènes pour
l’homme.

Vous pouvez utiliser des méthodes naturelles et obtenir plus d’informations dans mon article sur la façon de se débarrasser naturellement des puces de votre maison, de votre jardin et de vos animaux de compagnie . Vous pouvez également lire mes articles sur la façon de se débarrasser naturellement des araignées , des fourmis , des moustiques et des mouches .

7. Produits antibactériens

Nous
sommes souvent trompés en pensant que certains produits sont
automatiquement sûrs. Cela est particulièrement vrai des produits
tels que les produits antibactériens qui sont supposés être conçus
pour rendre nos environnements plus sûrs.

Les
préoccupations récentes concernant un ingrédient utilisé dans de
nombreux produits antibactériens ont conduit à une interdiction
d’utilisation de ce produit dans des régions telles que l’UE. Le
triclosan est un ingrédient antibactérien et antifongique présent
dans de nombreux produits cosmétiques, savons, détergents et même
dans les dentifrices (comme Colgate Total).

Les
preuves suggèrent que le triclosan peut être cancérogène. Bien
que les tests initiaux n’aient été effectués que sur des souris,
les inquiétudes étaient suffisantes pour interdire le produit dans
l’UE.

Des produits tels que l’argent ont été utilisés pour leurs propriétés antibactériennes et antimicrobiennes (par exemple, les biotechnologies avancées incorporent de l’argent ionisable dans les tissus à usage clinique afin de réduire le risque d’infections), et l’utilisation de l’argent ne semble pas poser de danger majeur pour l’homme. Cependant, à la maison, vous pouvez fabriquer votre propre savon antiseptique naturel ou votre propre nettoyant ménager naturel assainissant .

8. Déodorants

Certains
affirment que les déodorants pourraient vous être nocifs et même
causer le cancer.

Le Dr Philip Harvey, rédacteur en chef du Journal of Applied Toxicology, a examiné les interactions entre les cosmétiques et votre corps. Il dit qu’essuyer les produits chimiques trouvés dans les déodorants sous vos bras et sur les côtés de votre poitrine ou de vos seins «pourrait constituer une voie d’exposition presque directe au tissu sous-jacent contenant des récepteurs d’oestrogènes».

Cela est préoccupant, car les parabènes et l’aluminium, présents dans les déodorants, sont des produits chimiques «œstrogéniques», ce qui signifie qu’ils interagissent avec les hormones ou les cellules de votre corps de manière similaire à l’œstrogène. Selon le National Cancer Institute, un excès d’œstrogènes joue un rôle dans la croissance des cellules cancéreuses, ce qui est très préoccupant en raison de notre exposition quotidienne aux déodorants. Harvey dit que ses calculs suggèrent que ces produits chimiques cosmétiques peuvent «considérablement alourdir les charges œstrogéniques».

Il existe des points de vue opposés sur le lien entre l’utilisation de déodorants et le cancer. Une étude médicale n’a pas trouvé de corrélation entre l’utilisation d’anti-transpirants et le cancer du sein. La FDA a déclaré: «À l’heure actuelle, nous ne disposons pas d’informations indiquant que les parabens, tels qu’ils sont utilisés dans les cosmétiques, ont un effet sur la santé humaine. »

Mais le Dr Philip Harvey a déclaré que « l’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence ».

Pourquoi prendre le risque? Au lieu d’utiliser des déodorants du commerce, vous pouvez facilement fabriquer un déodorant à l’huile de noix de coco ou un déodorant à la lavande naturelle .

9. Dentifrices contenant du triclosan

L’utilisation
d’un produit chimique appelé triclosan dans un dentifrice très
vendu, Colgate Total, a provoqué de nombreux débats par le passé.
Le dentifrice en question, fabriqué par Colgate-Palmolive Co., a été
approuvé par la Federal Drug Administration (FDA) en 1997.

À
la suite d’un procès en vertu de la loi sur la liberté
d’information (FOIA), l’agence a publié toutes les données de
sécurité qu’elle avait dissimulées sur ce produit. Il est apparu
qu’au cours des 18 dernières années, des millions de personnes ont
régulièrement mis dans la bouche une toxine potentiellement liée
au cancer, aux troubles endocriniens, à la stérilité et à
d’autres problèmes de santé.

Qu’est-ce que le triclosan?

Le
triclosan est un pesticide et ressemble à un composant majeur de
l’arme chimique Agent Orange pulvérisée pendant la guerre du
Vietnam. Il est également connu sous le nom de 5-chloro-2-
(2,4-dichlorophénoxy) phénol, et a été initialement utilisé dans
les exfoliants chirurgicaux pour les mains et autres désinfectants.
C’est un dérivé du 2,4-D, qui est un herbicide hautement toxique.
Pas exactement une substance que vous vous attendriez à trouver dans
votre dentifrice.

Colgate
affirme que son dentifrice est sans danger; une affirmation étayée
par plus de 80 études cliniques portant sur 19 000 personnes. Le
porte-parole de Colgate, Thomas DiPiazza, cite une étude
indépendante menée en 2013 par Cochrane, qui n’a révélé aucune
preuve d’effets nocifs associés à l’utilisation de Total.

Cependant,
le triclosan a été progressivement éliminé des autres produits de
soins personnels courants, à l’exception de ce dentifrice. De plus,
l’Union européenne a interdit le triclosan à tous les produits en
contact avec les aliments.

Cela
soulève des questions. La FDA elle-même n’était pas tellement
sûre de l’approbation du dentifrice en tant que médicament en
vente libre, et craignait que le produit chimique n’augmente le
risque de cancer. Pourtant, ça a marché et ça a marché.

La recherche sur le triclosan

Une
partie du problème réside dans le fait que, lorsque la FDA a pris
sa décision concernant Total, elle n’a examiné que les résultats
de la recherche provenant des laboratoires de Colgate. La société a
mené une étude sur le cancer, mais même la FDA admet qu’il est
difficile de savoir à quel point elle était complète.

Les
études montrant des malformations osseuses mortelles chez la souris
et le rat, susceptibles de signaler des perturbations du système
endocrinien, ont été écartées comme non pertinentes. Cependant,
les experts s’accordent à dire que lorsqu’un produit chimique est
considéré comme dangereux pour les animaux, il serait extrêmement
risqué de le transmettre à la population humaine.

Lorsqu’une étude présumée indépendante a montré que le triclosan n’avait aucun effet détectable sur la fonction thyroïdienne chez l’homme, il a été révélé que trois auteurs sur cinq avaient reçu une subvention de Colgate. L’un des auteurs affirme que la société n’a pas contribué à la collecte ou à l’analyse de données, mais les doutes ont néanmoins été soulevés.

Produits sans triclosan

D’autres
entreprises n’utilisent pas de triclosan dans leurs produits de soin
buccal. Comme le produit chimique est également utilisé dans une
gamme d’autres produits, à la suite du débat, de nombreuses
entreprises ont annoncé l’arrivée d’une gamme de produits sans
triclosan, tels que les distributeurs d’aliments pour animaux
domestiques.

Toutefois,
le fabricant de Total n’envisage pas de modifier la formule de son
dentifrice et continue de le commercialiser comme produit qui
favorise la santé de vos dents et de vos gencives. Tous avec les
bénédictions de la FDA.

10. Batterie de cuisine antiadhésive en téflon

Chimiquement,
le téflon est connu sous le nom de polytétrafluoroéthylène.
Il s’agissait à l’origine d’un sous-produit résiduaire de la
production de Fréon, nom commercial des liquides ou gaz
ininflammables moyennement toxiques qui sont utilisés comme
réfrigérants et comme propulseurs d’aérosols. Le fréon et le
téflon sont tous deux produits par la même société, DuPont.

Le
téflon est fabriqué à partir d’ acide
perfluorooctanoïque

(PFOA), associé à des tumeurs et à des problèmes de développement
chez les animaux.

Selon la London School of Hygiene and Tropical Medicine , un certain nombre de maladies sont liées à l’exposition à l’APFO:

  • Diabète
    (type 2)

  • Cancer

  • Faible
    poids de naissance

  • Puberté
    précoce

  • Infertilité
    et troubles de la reproduction

  • Troubles
    auto-immuns

  • Maladie
    du foie et des reins

  • Maladie
    thyroïdienne

  • Taux
    de cholestérol élevé

Que pouvez-vous faire pour réduire les risques associés au téflon?

  • Ne
    préchauffez jamais une casserole vide.

  • Si
    vous utilisez des casseroles antiadhésives, n’allez pas au-dessus
    de la chaleur moyenne.

  • Si
    vous voyez que votre casserole est déchiquetée ou endommagée,
    jetez-la. Les batteries de cuisine antiadhésives doivent être
    remplacées tous les deux ans pour éviter les fuites toxiques.

  • Utilisez
    uniquement des cuillères en bois pour mélanger les aliments et
    évitez les ustensiles en métal sur les casseroles antiadhésives.

  • Les
    batteries de cuisine plus lourdes sont généralement de meilleure
    qualité et chauffent un peu plus lentement, alors choisissez-les.

  • Utilisez
    une batterie de cuisine sans produits chimiques. Optez pour les
    ustensiles en verre et en argile, les casseroles en acier inoxydable
    et en cuivre, ainsi que les marmites en fonte. La fonte et l’acier
    inoxydable sont une bonne alternative aux casseroles antiadhésives
    et sont durables.

Alternatives au téflon

Verre

Le
verre convient parfaitement à la cuisson, comme les plats en pyrex.
Ils ne sont généralement pas conçus pour une utilisation sur une
cuisinière.

De
plus en plus de gens choisissent des pots en verre pour leur design
simple, leur couleur élégante et leur style élégant. De plus, la
surface lisse des pots en verre facilite leur nettoyage.

Fonte
de fer

La
fonte est parfaite pour une utilisation au four ou sur une
cuisinière. La fonte est ma préférée parce qu’elle est si
polyvalente. Bien que les ustensiles de cuisson en fonte ne
contiennent pas d’APDFO, il est important de s’assurer que les
ustensiles de cuisine que vous choisissez répondent à toutes les
réglementations en matière de niveaux de plomb et de cadmium.

Acier
inoxydable

Cela
peut être un peu délicat, car je trouve que la nourriture a
tendance à coller à ma batterie de cuisine en acier inoxydable,
mais beaucoup de gens préfèrent l’utiliser.

Bien
que des recherches soient nécessaires pour trouver les meilleures
alternatives non collantes à votre goût, je le recommande vivement.
Si vous préparez la plupart de vos repas à la maison, il est
important de ne pas vous exposer aux risques inhérents à la cuisson
avec un antiadhésif.

Ne prenez pas la sécurité pour acquis

La
liste de produits ci-dessus n’est qu’un échantillon des dangers
potentiels des produits que nous prenons pour acquis. Vous devez vous
intéresser activement aux produits sur lesquels vous comptez pour
assurer la sécurité de votre famille. Recherchez les produits que
vous utilisez régulièrement et recherchez les ingrédients.

La détoxification de votre maison fait partie intégrante du concept de désintoxication. Cela inclut non seulement la détoxification de votre corps, mais également la détoxification de votre esprit et des environnements les plus proches. Vous pouvez trouver plus d’informations sur ce concept dans mon livre électronique The Detox Guide ( Guide de désintoxication) , qui vous apprendra comment utiliser la détoxication pour purifier et dynamiser votre corps et votre esprit, et comment désintoxiquer votre maison.

Panneaux d’avertissement indiquant que le rayonnement Wi-Fi / cellulaire affecte votre santé et comment réduire les dangers du Wi-Fi

Il
est pompé dans nos ordinateurs, téléphones, ordinateurs portables
et tablettes. Il flotte autour de nos maisons, de notre lieu de
travail, de nos trains et même de nos avions. Depuis sa création au
début des années 90, le Wi-Fi fait désormais partie de notre
quotidien, mais devrions-nous lui faire aveuglément confiance? Le
Wi-Fi est-il mauvais pour la santé?

Bien
sûr, le Wi-Fi est une commodité miraculeuse pour la personne
moderne. Des centaines de millions de personnes l’utilisent
quotidiennement pour se connecter au Web. Cela nous aide à
travailler, à rester divertis et à communiquer avec les autres.
Mais est-ce bon pour notre santé?

Les
dangers du Wi-Fi font encore l’objet de spéculations dans le monde
médical car il est devenu trop commode de le remettre en question.
Le fait est que les champs électromagnétiques générés par notre
technologie ne sont pas naturellement conçus pour être absorbés
par notre corps. La question de l’impact des champs
électromagnétiques sur notre santé ne vient que récemment de
susciter l’inquiétude des experts médicaux.

Syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (EHS)

Le
syndrome d’hypersensibilité électromagnétique, ou EMS, concerne
les personnes exposées à des champs électromagnétiques. Des
études montrent à présent que ce problème médical est beaucoup
plus crédible que nous l’aurions pensé.

Selon une étude , une station de base de téléphone sans fil placée à environ un mètre de votre tête et branchée pendant trois minutes à la fois peut perturber considérablement le rythme cardiaque. Cette étude est dirigée par Magda Havas, Ph.D., du département des études environnementales et des ressources de l’Université Trent, au Canada.

Jusqu’à
présent, les experts ont pu classer les personnes touchées en deux
groupes. Il y a les personnes qui souffrent de symptômes mineurs et
celles qui sont plus gravement touchées.

Le
docteur suisse Thomas Rau de la clinique Paracelsus a constaté que
dans les zones modernisées, près de 40% des patients avaient des
effets secondaires négatifs dus aux CÉM, tandis que 8% présentaient
des symptômes plus graves.

Symptômes mineurs d’EHS

Vous
êtes peut-être quelqu’un avec EHS et vous ne le réalisez même
pas. Se promener simplement dans les zones à fortes concentrations
de CEM peut aggraver les symptômes suivants:

  • Sensations
    de faiblesse, étourdissements ou vertiges

  • Sensations
    de démangeaisons et de brûlures sur votre peau

  • Maux
    de tête spontanés et obstinés

  • Douleur,
    inconfort et douleur dans les muscles

  • Sensation
    de nausée ou de maladie

  • Manque
    de concentration et de clarté

Des dangers plus graves d’EHS

Certains
médecins pensent que l’exposition aux champs électromagnétiques
peut également entraîner des problèmes plus graves chez les
personnes extrêmement sensibles. Selon le Dr Rau, l’exposition à
des charges électromagnétiques peut contribuer aux problèmes
médicaux suivants:

  • ADD et ADHD
  • Migraine chronique
  • Insomnie
  • la maladie de Parkinson
  • Mal de dos chronique
  • Arythmie
  • Cancer

Presque inévitable

Il
semble étrange qu’un problème médical ayant un potentiel négatif
aussi grave retienne si peu l’attention. Comment une partie aussi
commode de notre vie quotidienne peut-elle avoir ces effets négatifs?
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de recherche en cours?

Les
entreprises qui économisent des millions de dollars grâce à leurs
services Wi-Fi ne veulent probablement pas répondre à cette
question autant qu’elles ne veulent pas que vous leur posiez la
question. Le Wi-Fi et les CEM connaissent une croissance
exponentielle et ne montrent aucun signe de ralentissement. Selon
certaines estimations, le nombre de points chauds devrait tripler
d’ici à 2015.

Vous
n’avez pas besoin d’être un expert en technologie pour être exposé
aux CEM tous les jours, ils vous trouveront quand même. Une forte
majorité des personnes autour de vous émettent des signaux
directement dans leurs poches et leurs sacs à dos.

Les
magasins et les restaurants exploitent le potentiel de revenus du
Wi-Fi et l’installent dans leurs établissements. Même si vous
n’avez pas du tout de téléphone portable, vous pouvez être une
victime.

Il
peut être difficile d’éviter de s’imprégner de notre culture
saturée de médias, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas
prendre de mesures pour réduire l’exposition. Quelques changements
mineurs dans la vie peuvent vous épargner le risque d’une absorption
excessive des CEM.

7 étapes pour réduire les dangers du Wi-Fi

Renforcez la force de votre système immunitaire. C’est le plan d’action le plus important car il permettra à votre corps de rejeter plus efficacement les effets des radiations. Un régime solide d’aliments biologiques, une grande quantité d’eau et une quantité adéquate de vitamines et de minéraux vous feront du bien. Vous pouvez également lire mon autre article sur la manière de renforcer votre système immunitaire naturellement .

Utilisez
des lignes fixes à la maison, au travail et partout où cela est
possible. Cela cause beaucoup moins d’exposition qu’un téléphone
cellulaire. Si possible, restez sur les téléphones avec fil – ils
constituent le moyen le plus sûr de communiquer sans pénétration
de CEM.

Ne
gardez pas votre téléphone dans vos poches, vos vêtements ou votre
ceinture. Essayez de le transporter quelque part en dehors de votre
corps, comme dans une valise ou un sac à main.

Gardez
les ordinateurs portables sur vos genoux. Je sais que le nom de
l’appareil contredit ce concept, mais les ordinateurs portables
reçoivent et émettent constamment des ondes électriques.

Si
vous devez utiliser un téléphone portable, faites de la messagerie
une priorité sur les appels. Non seulement il est plus pratique,
mais il est également moins dangereux que de placer le téléphone
directement à côté de votre cerveau.

Si
vous avez des enfants, éloignez-les des téléphones portables. Les
enfants ayant un corps en développement sont les plus vulnérables
aux effets mystérieux du Wi-Fi et des autres champs
électromagnétiques. Ils peuvent vous en vouloir, mais c’est pour le
mieux.

Apprenez
à utiliser le mode avion chaque fois que vous le pouvez avec vos
appareils. Il désactive les données Wi-Fi et cellulaires, ce qui
permettra également d’économiser une tonne de vie de la batterie.
Si vous ne vous attendez pas à donner ou à recevoir une
communication pendant la nuit, éteignez complètement votre
téléphone avant de vous coucher.

Notre
connaissance des champs électromagnétiques est encore limitée,
mais pourquoi le risquer? Avec la spéculation que cela pourrait agir
comme cancérigène et nuire à votre ADN, il est clair qu’il ne faut
pas en tenir compte. Si vous prenez les choses en main et tentez de
réduire l’exposition, vous pourriez vous préparer un avenir heureux
et plus sain. Ne croyez pas que le monde sera fini non plus – les
humains s’entendraient bien sans technologie pendant des milliers
d’années!

Articles Liés:

Resources

[1]Hidden Hazards of Air Fresheners
[2]http://www.cpsc.gov
[3]http://www.snopes.com/
[4]http://www.washington.edu/
[5]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25015929
[6]http://www.epa.gov/
[7]http://www.cancer.org/
[8]http://www.humanesociety.org/
[9]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16766878
[10]http://time.com/3922814/deodorant-cancer/
[11]http://www.bloomberg.com/news/2014-08-11/in-35-pages-buried-at-fda-worries-over-colgate-s-total.html
[12]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14639125
[13]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12381712
[14]https://www.cancer.gov/about-cancer/causes-prevention/risk/myths/antiperspirants-fact-sheet
[15]https://www.cancer.org/cancer/cancer-causes/antiperspirants-and-breast-cancer-risk.html
[16]Lung inflammation and genotoxicity in mice lungs after pulmonary exposure to candle light combustion particles

Source URL – https://www.healthyandnaturalworld.com/cancer-causing-products-to-remove-from-your-home/




Chronique de l’opposition mondiale à la 5G en 2019: Comment les télécoms sont en train de perdre la bataille pour imposer la 5G contre la volonté de la population

[Source : Mondialisation.ca]

Par Claire Edwards et Jean Hudon

Une série de photos du photographe américain Eric Pickersgill montre des gens regardant l’endroit où se trouve normalement leur téléphone
[Note de NM : Les liens présents dans le tableau plus bas ne sont pas fonctionnels et renvoient seulement sur des images partielles de celui-ci. La version anglaise de l'article comporte par contre des liens effectifs vers les vidéos ou les documents cités.]

Tous les faits consignés ici sont appuyés par des hyperliens vers les documents, articles ou vidéos d’origine, où les lecteurs peuvent vérifier les informations présentées et effectuer des recherches plus approfondies.

Les opérateurs de télécommunications et les médias traditionnels
voudraient vous faire croire que rien ne pourra arrêter la course au
déploiement de la 5G ; que vous n’êtes rien ni personne face à un
sinistre programme de centaines de milliards de dollars imposé par
certaines des entités les plus puissantes de la planète.

Ils pensaient que s’ils appelaient «5G» ou cinquième génération leur
prétendue nouvelle «technologie de communication», adaptée de la
technologie militaire Active Denial System (Système de Déni
Actif : système d’armes à énergie dirigée développé par l’armée
américaine pour disperser, par exemple, des manifestants), le public
supposerait simplement qu’elle est comparable à la 4G, 3G ou 2G ; et que
s’ils pouvaient caractériser son lancement comme une course, le public
n’aurait pas le temps de découvrir à quel point la technologie 5G peut
être mortelle. Comme ils avaient tort ! Le public a non seulement
découvert le pot aux roses, mais de plus en plus de gens savent
désormais à quel point les précédentes générations de technologies sans
fil, qui seront utilisées simultanément avec la 5G, sont également
mortelles.

Vous trouverez ci-dessous la preuve que dans nombre de pays les
contestations sont considérables et grandissantes. Les opérateurs de
téléphonie cellulaire ont perdu la guerre de la propagande, malgré le
contrôle qu’ils exercent sur les grands médias, qui gardent le silence
sur les dangers de la 5G, et sur les médias sociaux et YouTube, et qui
ont fait disparaître d’innombrables comptes afin de faire taire les
opposants.

Alors que cet article allait être publié, un soutien est arrivé d’une source inattendue. Dans un discours passionné prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 24 septembre 2019, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que l’autoritarisme numérique ne s’agit pas d’un fantasme dystopique, mais d’une réalité émergente. Il a qualifié l’Internet des objets, les villes «intelligentes» et l’intelligence artificielle d’immense nuage orageux qui s’assombrisse sur la race humaine at qui s’amoncèle pour redessiner l’avenir de l’humanité sans que celle-ci ne puisse le contrôler ni peut-être bientôt plus s’en cacher.

Il a demandé si l’on peut confier nos vies et nos espoirs à des algorithmes, et si l’on doit permettre aux machines de nous condamner à un avenir froid et cruel dans un monde orwellien conçu pour la censure, la répression et le contrôle. Il a rappelé la Déclaration universelle des droits de l’homme et a soutenu ses idéaux de défense de la liberté d’opinion et d’expression, de la protection du caractère privé du domicile et de la correspondance, ainsi que du droit de chercher et de communiquer des informations et des idées.

S’adressant aux comités académiques, aux conseils d’administration et
aux groupes de l’industrie responsables de l’élaboration des normes qui
sont actuellement en cours de définir les règlements qui régiront le
futur, d’émettre des jugements éthiques et de choisir ce qui sera rendu
possible ou non, il les a exhorté à trouver le juste équilibre entre
liberté et contrôle, entre innovation et réglementation, entre
l’entreprise privée et le contrôle du gouvernement. Il a insisté sur le
fait que les jugements éthiques inhérents à la conception de nouvelles
technologies doivent être rendus transparents pour tous et que des
efforts conjoints doivent être déployés pour convenir d’un ensemble
commun de principes mondiaux définissant les normes et les critères qui
guideront le développement des technologies émergentes.

Vous trouverez ci-dessous la liste des actions prises en 2019 visant à
mettre fin à la 5G, ainsi que des rapports et des plaintes discréditant
cette tentative machiavélique d’imposer au monde une technologie
désastreuse. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive et je présente mes
excuses à tous ceux et celles dont j’ai peut-être négligé ici de
mentionner les efforts. J’aimerais aussi exprimer toute ma
reconnaissance envers tous ceux et celles qui ont contribué au succès de
cette contestation mondiale.

Cependant, nous ne pouvons pas nous permettre de sous-estimer
l’ampleur de ce défi et, en particulier, nous devons œuvrer ensemble
pour empêcher l’utilisation des orbites terrestres et de la stratosphère
pour saturer la Terre de rayonnements 5G, car cela mettrait en danger
l’ionosphère et la planète toute entière. Nous devons également veiller à
ce que l’installation des lampadaires à DEL émettant de la lumière
bleue dans le cadre de ce programme anti-vie soit rapidement inversée.

Les efforts entrepris pour arrêter la 5G continuent de prendre de
l’ampleur et nous devons continuer à travailler ensemble et sans relâche
pour protéger toute vie sur Terre jusqu’à ce que ce plan dément soit
relégué aux livres d’histoire en tant que complot le plus diabolique de
l’histoire de l’humanité.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Claire Edwards et Jean Hudon, Mondialisation.ca, 2019




L’intolérance aux ondes est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité

[Source : La maison du 21e siècle]

[Auteur :] Pierre Dubochet

L’auteur est un ingénieur radio suisse devenu expert en pollution électromagnétique après avoir été lui-même handicapé par les ondes. Son site : http://pierredubochet.ch/

Un cerveau humain traite chaque seconde des milliards et des milliards d’informations (plus exactement 1024 [1 suivi de 24 zéros]) sous forme d’impulsions électriques. C’est sans aucune comparaison possible avec les plus puissants supercalculateurs électroniques, misérables escargots.

L’organisme perçoit l’environnement de
différentes manières grâce à d’innombrables récepteurs sensoriels
généraux ou spécialisés adaptés pour traiter un stimulus propre, par
exemple la température, la pression, la vibration, la faim, la soif,
l’étirement, la lumière, l’équilibre, le son, le goût, l’odeur…

C’est
notamment grâce à la spécialisation de ses terminaisons nerveuses que
l’Homme a pu augmenter son efficacité et ses chances de survie.
  
Ces informations se propagent électriquement dans nos cellules jusqu’à
notre cerveau. Une partie de ces informations produisent des réponses
réflexes. D’autres informations sont traitées par l’inconscient. Une
toute petite partie devient notre perception consciente.

Affinités de la modulation numérique avec les transmissions nerveuses

Il
se trouve que la modulation numérique produite par les appareils sans
fil présente de fortes affinités avec certaines transmissions
électriques de nos tissus nerveux. Durant notre évolution, notre
organisme n’a pas conçu de protection contre cette électricité qui
dépasse maintenant des millions de millions de fois le rayonnement
naturel.
  
Lorsque nous sommes touchés par un environnement
hostile, par exemple une différence de température, un manque d’oxygène,
un empoisonnement ou l’exposition à ces rayonnements, notre corps
produit des protéines de stress. Ces protéines aident à l’autodéfense.
Elles activent un réflexe de vigilance qui permet d’échapper aux
attaques environnementales.

À courte durée, le stress est
bénéfique. Lorsqu’il devient chronique — ce qui est le cas quand nos
bureaux, nos habitats reçoivent constamment ces rayonnements — le stress
faire courir de nombreux risques sur les fonctions nerveuses,
cardiovasculaires et digestives. L’exposition chronique risque aussi
d’épuiser le système endocrinien et le système immunitaire.

Fatigabilité, état inflammatoire et intolérance aux rayonnements

Tout cela mène à diverses possibilités. Une fatigabilité accrue. Un état inflammatoire plus ou moins étendu, avec augmentation du risque de maladies chroniques. Une diminution de la tolérance aux rayonnements.

L’intolérance
aux rayonnements est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité,
ou EHS. Être intolérant aux ondes ne signifie pas qu’on les détecte. Un
sujet intolérant souffre de symptômes handicapants après un temps
variable, car son organisme ne parvient pas à gérer la présence d’un
élément physique, que ce soit un aliment, un produit chimique, ou un
rayonnement.

On parle d’électrohypersensibilité lorsque les rayonnements peuvent être perçus par les nocicepteurs, les récepteurs de la douleur.

Modification de l’équilibre énergétique 

L’exposition
à des rayonnements excite un nombre important de cellules qui
déclenchent des phénomènes indésirables. Cela nuit aux équilibres
biologiques. L’organisme compense ces réactions indésirables en
mobilisant d’autres cellules.

L’exposition chronique à des
rayonnements augmente donc la consommation d’énergie. Les besoins accrus
peuvent conduire à des carences en vitamines, en oligoéléments et en
aminoacides.

La présence de rayonnement contraint l’organisme à
modifier la consommation d’énergie. L’équilibre énergétique est
essentiel pour les enfants et plus encore pour les bébés. Le nourrisson
dort environ seize heures par jour. Ainsi, la majeure partie de son
énergie sert à sa croissance et un peu d’énergie seulement sert aux
muscles.

Toute exposition chronique aux rayonnements peut modifier
l’équilibre énergétique et entraîne des conséquences pour l’être en
devenir.

Notre personnalité, fruit d’infimes variations électriques

Encore
une chose. Notre cerveau est dans une logique d’adaptation constante.
Nos activités mentales, intellectuelles et physiques affectent à la fois
le nombre et la localisation des connexions entre les neurones.

Trois
exemples. Les chauffeurs de taxi utilisent constamment leur mémoire
vidéospatiale. Ils ont un hippocampe plus volumineux que la moyenne. Les
musiciens professionnels ont un cortex — zone qui contrôle les
mouvements des doigts — plus dense que la  normale. Celui qui médite
durant des années développe la région préfrontale gauche du cortex,
siège des émotions positives, et développe plus facilement des ondes
cérébrales gamma.

Les infimes variations  électriques naturelles
du cerveau s’ajustent constamment pour produire nos capacités
intellectuelles et notre personnalité.
  
Notre cerveau ne fait
pas la distinction entre les champs électriques internes naturels et des
champs électriques artificiels physiquement ressemblants. Le
rayonnement des appareils sans fil déstructure notre cerveau. 

Le rayonnement modifie des trajectoires de vie

Le
rayonnement des appareils sans fil modifie des trajectoires  de vie. Il
rend l’apprentissage plus difficile. Il transforme la personnalité. Il
épuise. Il favorise les maladies chroniques. Il favorise la
dégénérescence des tissus du cerveau. Il crée des variantes du
vieillissement normal. 

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons
besoin de privilégier la vision scientifique de la médecine
environnementale et son approche préventive. 

Vous avez certainement des amis qui seraient intéressés de lire cet article. Ils apprécieront que vous partagiez maintenant le lien de cette page à votre réseau.


[Voir aussi sur La maison du 21e siècle :

Sur le blogue Nouveau Monde : dossier 5G et ondes pulsées]


Au sujet de l’auteur

Ingénieur suisse handicapé par le rayonnement électromagnétique, Pierre est conférencier, auteur et consultant en hygiène électromagnétique et chargé de cours en Haute École de la santé. En 2010, il constate qu’il a plus de difficultés à se concentrer et à maîtriser son état d’esprit selon les endroits. Petit à petit, d’autres symptômes apparaissent. Pressions derrière les yeux, douleurs articulaires, sensations de vertige, acouphènes, maux de tête, variations de température, troubles de la vision, de la concentration, d’idéation, etc. Il a perdu presque toute mémoire à court terme : il doit tout noter. À cette période, son organisme est tellement stressé qu’il lui est impossible de dormir plus de trois heures par jour durant près d’une année. Vingt années de recherches sur l’esprit lui servent à différencier effet physiologique et effet psychologique. Ses recherches poussées lui apprennent qu’il est exposé à un niveau extrêmement significatif de rayonnements non ionisants qui traversent ses murs. Après plus d’une année, il comprend le lien formel entre cette exposition et la sérieuse dégradation de sa qualité de vie. Pierre n’a pas été informé professionnellement des effets de l’exposition aux ondes, et la question ne l’avait pas effleuré. Pierre a relié l’exposition à des champs électriques à basse fréquence, des champs magnétiques à basse fréquence, au Wi-Fi, au DECT, à la téléphonie mobile, à différents effets dans ses cellules. Il a fait sa force de ces années de souffrance, qui lui ont donné un talent et une expérience uniques dans la création d’environnements sécuritaires qui accélèrent le rétablissement. Il conserve ce savoir à jour en entretenant des liens étroits avec les experts du monde entier. Pierre —souvent cité dans la littérature relative aux rayonnements non ionisants— a les compétences pour mesurer le rayonnement non ionisant et pour proposer des solutions d’atténuation et de blindage. Il se déplace sur site pour protéger les personnes des effets de l’exposition aux rayonnements non ionisants dans l’environnement privé et professionnel et pour les inciter à se protéger de toute exposition inutile. Enfant, Pierre est attiré par le son. En 1982, il s’oriente vers une profession spécialisée et devient ingénieur. Sollicité par le directeur d’une station de radio, il occupe le poste de chef technique, puis fonde une société qui introduit des services numériques révolutionnaires dans les années 1990. Il s’intéresse à la méditation qu’il pratique pour son bien-être.




La guerre de la 5G – L’homme vs la technologie

[Source : Dr. Mercola Fr via Sott]



En bref

  • La 5G fonctionne principalement avec des bandes d’ondes
    millimétriques, dont on sait qu’elles provoquent des sensations de
    brûlure douloureuses. Elles sont également associées à des troubles
    oculaires et cardiaques, à l’affaiblissement du système immunitaire, à
    des dommages génétiques ainsi qu’à des problèmes de fertilité
  • La FCC reconnait qu’aucune étude n’a été effectuée ni financée par
    l’agence ou par l’industrie des télécommunications, s’agissant de la
    sécurité de la 5G, et qu’aucune n’est programmée
  • La FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
    perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
    l’industrie du tabac

Dr. Mercola

L’exposition aux champs électromagnétiques (EMF) et aux rayonnements
radiofréquences (RF) représente dans notre monde moderne un danger de
plus en plus important pour la santé.

Le site internet ‘Cellular Phone Task Force’ (« Groupe d’étude sur
les téléphones portables ») possède une longue liste de gouvernements et
d’organisations qui ont émis des mises en garde ou interdit différents
types de technologies sans fil, dans différentes circonstances, depuis
1993.

Les nombreuses préoccupations soulevées par la 5G en matière de santé



(Vidéo en anglais)

Le magazine Fortune rapporte que Sunil Rajgopal, analyste de Wall
Street, a récemment signalé que les préoccupations de plus en plus
nombreuses en matière de santé risquaient de retarder l’implantation de
la 5G.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour ralentir le déploiement
de la 5G en raison des risques qu’elle présente pour la santé, souligne
Sunil Rajgopal. La question est : peut-on la stopper ?

Les essais de 5G ont récemment été interrompus à Bruxelles, en
Belgique, et la Suisse a retardé le déploiement de sa 5G afin de créer
un système qui permette de contrôler les rayonnements.

La ville de Syracuse, dans l’état de New York, essaye également de
mettre en place des mesures de protection, et a « négocié le droit de
réaliser des inspections de sécurité des antennes 5G sur demande », afin
d’apaiser les inquiétudes de la population.

Quel niveau d’EMF l’Homme peut-il supporter ?

L’exposition aux EMF, à de nombreuses fréquences ayant des effets biologiques, telles que celles qu’utilisent les téléphones portables et les Wifi, a été multipliée par environ 1 quintillon en cent ans.

Malheureusement, l’exposition aux EMF est aujourd’hui si généralisée
qu’il est devenu pratiquement impossible de réaliser des études
démographiques contrôlées, car plus aucune population n’échappe
totalement aux rayonnements ni à leurs effets.

Du fait qu’il n’existe plus de groupe de contrôle, il est aujourd’hui très difficile de déterminer leurs effets réels.

Ceci étant dit, une étude d’exposition contrôlée a été réalisée,
révélant que les rayonnements ne sont pas aussi inoffensifs que le
pensent les gens, et de loin.

Au début du 20ème siècle, les États-Unis présentaient deux types de
population : la population rurale, et la population urbaine. Les régions
urbaines étaient généralement reliées aux réseaux électriques, tandis
que les zones rurales ne l’ont été qu’à partir des années 1950.

Les problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G

Les préoccupations supplémentaires que font naître la 5G sont liées
aux ondes millimétriques (MMW). On sait que cette largeur de bande, qui
se situe essentiellement entre 30 gigahertz (GHz) et 300 GHz, peut
traverser la peau de l’Homme sur une profondeur allant jusqu’à 2
millimètres, provoquant une sensation de brûlure.

C’est précisément pour cette raison que les MMW ont été choisies
comme agent de lutte antiémeute (Active Denial System) par le
département américain de la défense. Les MMW sont également utilisées
dans les scanners corporels que l’on trouve dans les aéroports.

La recherche a montré que les canaux sudorifères présents dans la
peau agissent comme des récepteurs, ou des antennes, pour les
rayonnements de la 5G, et font ainsi pénétrer les rayonnements dans
l’organisme en provoquant une élévation de la température. Ceci explique
en partie l’effet douloureux.

Les MMW sont également associées à :

  • Des problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du
    cristallin, associée au développement de la cataracte, et à des dommages
    oculaires chez le lapin
  • Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence
    cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme
    cardiaque (arythmie) chez la grenouille
  • Des douleurs
  • L’affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la croissance et à l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Comprendre les mécanismes nuisibles des EMF

Ainsi qu’il est expliqué dans mon interview de 2017 du Dr. Martin Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’université d’état de Washington, le principal danger des EMF en général est qu’elles provoquent un stress oxydatif excessif qui entraine un dysfonctionnement des mitochondries.

Selon Martin Pall, les CCVD sont 7,2 millions de fois plus sensibles
aux rayonnements micro-ondes que les particules chargées présentes à
l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules, ce qui signifie que les
standards de sécurité pour cette exposition sont 7,2 millions de fois
trop élevés.

Les rayonnements micro-ondes basse fréquence ouvrent vos CCVD,
permettant un apport anormal d’ions calcium dans les cellules, ce qui
active l’oxyde nitrique (NO) et le superoxyde, qui réagissent presque
instantanément pour former du péroxynitrite.

Ceci entraîne la fabrication de radicaux libres carbonates, des
espèces réactives de l’oxygène parmi les plus nocives connues, dont on
pense qu’elles sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques
actuelles.

Votre organisme est capable de réparer ces dommages grâce à une
famille de 17 enzymes différentes, que l’on appelle les poly
(ADP-ribose) polymérases (PARP).

Cependant, si les PARP fonctionnent bien, elles ont besoin de NAD+
comme carburant, et lorsqu’elles en manquent, elles cessent de réparer
votre ADN.

Le cancer n’est pas le principal danger que font courir les EMF

La tension électrique dans notre organisme joue un rôle important au
regard de la santé et des maladies. L’électricité produite par votre
corps permet à vos cellules de communiquer et d’exécuter les fonctions
biologiques de base qui sont nécessaires à votre survie.

Toutefois, votre organisme est conçu pour fonctionner à des niveaux et à des fréquences très spécifiques.

Il semble logique que le fait d’être entouré d’EMF d’origine humaine,
qui sont 1 quintillion de fois plus élevées que les EMF naturelles de
la Terre, puisse interférer avec la capacité de votre ADN à recevoir et à
transmettre des signaux biologiques.

Le risque de cancer du cerveau est probablement réel

Si les maladies cardiovasculaires, la démence et l’infertilité
surpassent le risque de cancer du cerveau, ce risque existe bien, et
pourrait être bien plus préoccupant que ce que nous imaginons pour les
jeunes enfants, qui grandissent en étant entourés de technologies sans
fil.

Le fait est que nous ne saurons que dans dix ou vingt ans, lorsque
les jeunes enfants d’aujourd’hui auront grandi, si leur exposition in
utéro et l’utilisation précoce de téléphones portables augmente
l’incidence du cancer du cerveau.

De plus en plus de recherches suggèrent que les rayonnements émis par
les téléphones portables influent certainement sur ce risque, et il est
difficile d’ignorer les nombreux rapports anecdotiques convaincants qui
existent à ce propos.

La FCC est la proie d’intérêts, et n’est pas une agence fiable

Le Dr. Davis souligne également un autre problème crucial, le fait
que la FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
l’industrie du tabac.

La 5G compromet les prévisions météorologiques

Fait intéressant, en dehors de ses répercussions potentielles sur la
santé, un réseau 5G mondial compromettrait également notre capacité à
établir des prévisions météorologiques ce qui, en plus de faire courir
des risques aux populations civiles, mettrait en péril les forces
navales.

Selon un article paru récemment dans la revue ‘Nature’, une
couverture étendue de la 5G empêcherait les satellites de détecter les
variations de vapeur d’eau, qui permettent aux météorologues de prévoir
les changements de météo et les orages.

Informez-vous à propos des dangers de la 5G pour la santé, et protégez votre famille de ses effets nocifs

J’écris actuellement un livre sur les dangers des EMF, qui sera une
source d’information complète sur les technologies actuelles.

En attendant, pour en savoir plus à propos de la 5G et vous aider à
informer votre entourage, vous pouvez télécharger une fiche
d’information de deux pages sur la 5G, sur le site de l’Environmental
Health Trust.

Vous trouverez également sur ce site une longue liste d’études
scientifiques publiées qui démontrent l’existence de sources
d’inquiétudes.

Pour réduire votre exposition aux EMF, consultez les conseils ci-dessous et appliquez-les au mieux, dans la mesure du possible.

Mesures de protection pour la nuit
Utilisez des filtres Stetzer ou Greenwave pour
éliminer les surtensions transitoires de votre réseau électrique, et
utilisez un appareil de mesure pour vérifier qu’elles se situent dans
les limites de sécurité.
Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux.
J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les
malvoyants.
Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre
chambre au lieu d’utiliser un moniteur de surveillance. Vous pouvez
également choisir d’utiliser un moniteur câblé.
Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque
vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler
l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Il est
important de comprendre que si vous avez un routeur Wifi, cela revient à
avoir une antenne relais dans votre maison. L’idéal est d’éliminer la
Wifi et d’utiliser une simple connexion câblée Ethernet.

Si vous avez absolument besoin d’un routeur, vous pouvez le placer
dans une housse de protection anti-rayonnements lorsque vous ne
l’utilisez pas. Vous trouverez des accessoires de protection en ligne,
mais vous pouvez en fabriquer vous-même avec du tissu de la marque Swiss
Shield.
Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d’un port Ethernet,
un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet
via une connexion câblée.

Pour bénéficier d’une protection renforcée, vous
pouvez peindre les murs et le plafond de votre chambre avec une peinture
spéciale qui bloque les RF provenant de sources extérieures, telles que
les antennes relais, les compteurs intelligents et les antennes radio
et télé.
Les fenêtres peuvent être protégées par un écran ou un film
anti-ondes métallisé. Pour votre lit, vous pouvez opter pour un ciel de
lit de protection anti-ondes.
Méthodes pour réduire l’exposition superflue aux EMF dans la journée
Pour réduire votre exposition aux EMF dans la
journée, vous pouvez utiliser des filtres Stetzer pour réduire la
production d’électricité sale ou d’interférences électromagnétiques.
Vous pouvez également les emporter au travail ou lors de vos
déplacements.
Il s’agit sans doute de la meilleure méthode qui soit pour réduire
les dommages provoqués par l’exposition aux EMF, dont la plupart sont
générés par des fréquences que ces filtres parviennent à bloquer.
Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre
ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en
mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris,
systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour
les versions filaires.
Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à
moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre
chambre lorsque vous dormez, sauf également s’il est en mode avion. Les
téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en
mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.
Ils sont vraiment très abordables et ne coûtent que 10 dollars les
deux. Je les ai testés et ils sont vraiment très efficaces pour bloquer
les rayonnements.
Lorsque vous utilisez votre téléphone portable,
servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de
vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au
téléphone.
J’utilise le mien généralement moins de 30 minutes par mois, et
principalement lorsque je suis en déplacement. Utilisez plutôt des
logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à
internet via un câble ou, mieux encore, utilisez un téléphone fixe.
Mesures de protection générales pour la maison
Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je
vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui
réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus
sûre.
Évitez d’utiliser des dispositifs « intelligents »
et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil.
Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou «
smart TV »).
Elles sont qualifiées d’intelligentes car elles émettent un signal
Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur,
il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d’utiliser un
grand écran d’ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal
Wifi.
Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à
incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de
votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais
elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous
en approchez.
Les rhéostats sont une autre source d’électricité
sale, il vaut donc mieux installer des interrupteurs classiques on/off
que des rhéostats.
Refusez l’installation de compteurs intelligents
dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs
intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections
réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

[Voir aussi :