Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




La vallée européenne de ceux qui sont tombés : réflexions sur Franco, le féminisme et la fin de l’homme.

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Par Gearóid Ó Colmáin

La
Journée internationale des femmes est devenue plus militante ces
dernières années. Alors que la civilisation européenne entre dans
une période de crise terminale, le féminisme et la confusion des
genres sont devenues les composants clé de la dictature de classe.
Nous sommes retournés au chaos de la Chute ; sinon dans cet épisode,
Eve tue Adam, bloquant tout espoir de salut.

Le
8 mars dernier, Journée internationale des femmes, j’ai visité la
Valle de los Caídos – la Vallée de ceux qui sont tombés, à San
Lorenzo de El Escorial, à l’extérieur de Madrid. Une gigantesque
croix de 150 mètres est érigée sur la coupole d’une basilique
taillée dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama. Taillée dans
une crête de granit, la Basilique de la Santa Cruz del Valle de los
Caídos (basilique de la Sainte Croix de la Vallée de ceux qui sont
tombés) est l’une des merveilles du monde.

L’ancien
dictateur d’Espagne, Francisco Franco et le leader phalangiste José
Antonio Primo de Rivera sont enterrés dans la basilique. Franco a
ordonné aux architectes Pedro Muguruza et Diego Méndez de
construire la basilique dans le style Renaissance espagnole pour
refléter la « grandeur des monuments anciens qui défient le temps
et la mémoire. » L’enceinte qui abrite la basilique couvre 1300
hectares de forêts. Le site abrite aussi une abbaye bénédictine et
une auberge.

Le
général Franco voulait que le monument constitue « un acte
national d’expiation » pour les horreurs de la Guerre d’Espagne
(1936 – 1939). 40.000 personnes des côtés républicains et
nationalistes du conflit sont enterrés là. La gauche espagnole veut
que le corps de Franco soit exhumé de la basilique pour transformer
le bâtiment en musée contre le fascisme mais Santiago Cantera, le
prieur de l’abbaye bénédictine adjacente à la basilique, refuse
de permettre aux autorités d’entrer dans le bâtiment. Il dit que
le gouvernement ne peut exhumer le corps sans le consentement de
la famille de Franco. Cantera, un universitaire et intellectuel, a
été auparavant un politicien du parti phalangiste indépendant
avant de devenir un moine bénédictin.

La
Vallée de ceux qui sont tombés détient les dépouilles de
centaines de victimes des deux côtés de la Guerre d’Espagne (1936
– 1939). Il a été construit comme une tentative de réconcilier un
pays divisé. On ne peut imaginer endroit du monde plus « patriarcal
» à visiter pour la Journée internationale des femmes que la tombe
de Franco car à coup sûr, le régime de Franco était la
quintessence de l’oppression masculiniste des femmes. Cependant,
Pio Moa, un ancien opposant communiste de Franco, dans son
livre Franco
para Antifranquistas – 36 preguntas clave – Franco pour les anti-
franquistes, 36 questions clés, 
dit
que l’inverse est le cas en fait. L’étude qui suit est une
réflection sur le concept de la libération dans le contexte de
l’Espagne de Franco et le patriarcat en général. Les régimes
autoritaires et patriarcaux oppressent-ils les femmes ? L’Église
catholique romaine est-elle misogyne ?

Le
patriarcat est la condition de la libération des femmes

Durant
la dictature de Franco, les femmes espagnoles, argumente-t-il, se
sont plus épanouies qu’auparavant. Quelques statistiques
intéressantes ont été rassemblées pour soutenir ses déclarations.
Bien que Franco n’ait jamais été un membre de la Phalange
espagnole, beaucoup de ses membres ont collaboré avec son régime.
La Phalange a une idéologie sociale révolutionnaire. Ils voulaient
transformer et renouveler la société espagnole qu’ils
voyaient comme décadente et corrompue par le capitalisme.

La
Phalange avait une section spéciale féminine. la Sección
Feminina 
glorifiait
les scientifiques femmes Marie Curie et Lisa Meitner comme modèles à
suivre pour les femmes espagnoles.Même la célèbre nonne
lieutenant, Catalina de Erauso, était étudiée. Catalina de Erauso
était une religieuse espagnole qui s’est échappée de son couvent
déguisée en homme et qui s’est embarquée dans une série
d’aventures militaires et lesbiennes en Amérique Latine. Dans le
discours post-structuraliste, Catalina de Erauso est un parfait
exemple de « fluidité de genre » – un exemple à suivre. Mais dans
l’Espagne franquiste, elle a été considérée comme une
merveilleuse excentrique devant être étudiée et appréciée en
tant que part de l’histoire et du folklore – et non un modèle à
suivre.

L’éducation des femmes s’est développée de façon exponentielle pendant la dictature de Franco. En fait, le nombre de filles surpassait celui des garçons dans les écoles primaires et l’éducation du troisième cycle était encouragée.

Avant
1970, la participation des femmes dans l’industrie avait augmenté
de 25%. Pilar Primo de Rivera, la chef de la Sección
Feminina 
de
la Phalange, était responsable de la promulgation des droits
politiques, professionnels et ouvrières des femmes de 1961. On dit
que les phalangistes ont promu une vision de la femme inférieure aux
hommes. Il n y a aucune preuve de telles déclarations. La vision
phalangiste des femmes était qu’elles étaient différentes des
hommes, et par conséquent, avaient des roles différents dans la
société – ce qui ne serait pas une position particulièrement
radicale ou sujet à controverse dans une culture rationnelle.

La
Phalange espagnole voulait une Espagne moderne et progressiste où,
comme ils l’avaient souligné, les femmes seraient plus propres,
les enfants en meilleure santé, les gens plus heureux et les foyers
plus lumineux. C’est vrai que le vote à l’échelon municipal
était le fait des hommes car ils étaient les chefs de leurs
familles et la famille était la base de la société. Encore une
fois, pourquoi cela serait-il un problème pour les femmes ?
Aujourd’hui bien des femmes tendent à se fier à leurs maris pour
décider comment elles vont voter, et dans le même temps, des femmes
informées politiquement vont souvent influencer leurs maris.

Dans une famille unie, le vote des hommes devraient représenter tous les intérêts de la famille dans son ensemble. Dans l’arène politique, la famille parlerait d’une seule voix.

La
vue phalangiste des femmes étaient en accord avec l’enseignement
social de l’Église catholique : les femmes avaient un rôle
spécial dans la société en tant que mères et premières
pourvoyeuses de soins aux enfants. Cela a été souvent interprété
comme étant la promotion de la femme « inférieure » à
l’homme, mais quelle sorte de culture considérerait la
reproduction de la vie comme inférieure aux autres activités ?
Peut-être une société hyper capitaliste où le but de la vie
humaine est de servir pour maximiser les profits des prêteurs
d’argent ?

Pendant
la dictature de Franco, l’économie espagnole était deuxième
derrière le Japon dans le rythme rapide de son développement
économique. 

Le
modèle d’économie politique corporatiste et protectionniste a
assuré l’augmentation des salaires modestes et des gains
importants pour la classe ouvrière. Le chômage est resté en
dessous des 2% pendant la plus grande partie des années Franco grâce
au rapide développement industriel du pays. Il a immédiatement
augmenté de façon astronomique après 1975.

Pendant
cette période, l’Espagne est devenue l’un des pays les plus
développés du monde. Les femmes ont énormément bénéficié de la
stabilité sociale. La violence domestique contre les femmes était
bien plus faible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le viol était
rare ; aujourd’hui, il augmente de façon exponentielle.

Pour justifier l’introduction du divorce dans les années 1980, la gauche espagnole a déclaré qu’un demi million de personnes étaient en attente de séparation. Cependant, en 1987, seul 20.000 couples avaient divorcé. Dès 2006, le nombre avait monté à 100.000.

Aujourd’hui,
plus de 30% des mères ne sont pas mariées, le taux de natalité est
en chute et comme par exemple en 2011, 118.000 avortements ont été
pratiqués en Espagne. Nous sommes bien loin des suppliantes voilées
dans la basilique de Franco ! Avec 63%, l’Espagne a le cinquième
plus haut taux de divorce en Europe. L’avortement a été légalisé
en 1937 par le régime « socialiste » de Francisco Largo Caballero.
Il est nécessaire de savoir que les sociétés réellement
socialistes comme l’URSS de Staline avaient interdit l’avortement
et encourageaient les familles nombreuses. Demandez à n’importe
quel gauchiste ce qu’il pense de l’avortement et vous obtiendrez
de la tergiversation. Les gauchistes proclament leur opposition aux
guerres et à l’oppression des plus faibles mais arracher des bébés
des ventres de leurs mères à une échelle industrielle, les jeter
dans des poubelles et utiliser leurs membres pour des expériences
médicales est parfaitement civilisé et progressiste !

Alors
que j’étais dans la Vallée de ceux qui sont tombés, j’ai parlé
au frère Cantera. A la porte de l’accueil du monastère, j’ai
été reçu froidement par un moine assez méfiant. Il semblait qu’il
croyait que j’allais être hostile. Je pouvais voir de la peur dans
ses yeux. Une fois qu’il sembla satisfait que je ne sois pas un
autre ennemi, il est devenu la personne la plus aimable du monde et a
arrangé une rencontre avec le frère Cantera.

 Pendant
ma rencontre avec frère Cantera, nous avons parlé du  déclin
de la Chrétienté en Europe et de l’effondrement de la
civilisation.

Il m’a montré un article au sujet de la « conversion écologique » des oecuménistes dans l’Église catholique, qui désormais organisent des groupes de prières avec des membres d’autres croyances pour adorer la Mère Nature.

«
Cela ressemble à une rencontre de druides ». Il a secoué la tête.
« C’est fondamentalement diabolique » s’est-il lamenté. Frère
Santiago est régulièrement diabolisé dans la presse espagnole.
J’ai trouvé que c’est un homme réfléchi, gentil et
profondément humble.

Lorsque
je suis retourné à Madrid, les rues étaient remplies de féministes
avec des cheveux tondus aux couleurs criardes, des bottillons
Dr.Martens et des piercings au nez. Nombre d’entre elles
ressemblaient à Catalina de Erauso !

Franco
était un ennemi invétéré et sans pitié de la franc-maçonnerie
et des sociétés secrètes. A l’extérieur de l’un des
principaux cinémas, une publicité énorme pour une série télévisée
américaine récente « American Gods » avec l’habituelle et
rabâchée symbolique illuminati de la culture poubelle.
Contrairement à un mythe populaire, Franco ne s’est jamais opposé
à la République espagnole. Son opposition était contre la montée
de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes. En tant que
général dans l’armée espagnole, il a été témoin de la montée
néfaste des francs-maçons parmi ses rangs et dans l’arène
politique.

Les
francs-maçons ont parlé de « démocratie » et de la «
volonté populaire » mais Franco avait compris que la volonté
populaire en Espagne à cette époque, c’était le catholicisme.

Le
gens ne voulaient pas d’un soi-dans « état laïc » mais
d’emplois et de progrès économique.

La
soi-disante séparation de l’Eglise et de l’Etat est un mythe.
L’Église catholique a toujours fait la distinction entre la sphère
spirituelle et la sphère temporelle.

Le
fascisme est-il l’idéologie de la classe ouvrière ?

Arrivés
à ce point, les esprits de certains lecteurs doivent résonner
d’échos intempestifs du mot fascisme. Ainsi, qu’en est-il du
fascisme ? Franco était-il fasciste et suis-je moi-même fasciste ?
peu de gens en fait comprennent le terme fascisme.

Le mouvement fasciste en Italie s’est développé au sein des luttes ouvrières et paysannes à la fin du XIXe siècle en Sicile. C’était un mouvement des pauvres contre les riches propriétaires terriens et les capitalistes.

Les Fasci
Siciliani dei Lavoratori 
(ligues
de travailleurs siciliens) était un mouvement de gauche, composé
principalement de socialistes et de communistes qui se battaient pour
l’émancipation prolétarienne en Sicile.

Le
mot fascio signifie
faisceau. Un fasciste est un confectionneur de faisceaux. Les batons
peuvent facilement être cassés mais il est plus difficile de casser
des faisceaux. En s’unissant, la classe ouvrière peut réaliser
des gains importants contre les capitalistes et quelque fois même
les renverser. Dans un sens étymologique, néanmoins, tout groupe
d’intérêt ouvrier est fasciste. Mais il y a par conséquent un
sens sociologique qui est aussi vraie aujourd’hui. Si vous soutenez
la classe ouvrière, vous êtes un fasciste. L’idéologie de
l’élite dirigeante n’est-elle pas anti-fasciste ?

Si
nous devons faire le moindre progrès politique ce siècle-ci, nous
devons nous ré-approprier la langue et la décontaminer.

Le
fascisme signifie le collectivisme et en tant que tel, cela peut être
une bonne comme une mauvaise chose, qui dépendent de ce que sont les
politiques concrètes.

Le
fascisme était une idéologie radicale qui cherchait à combiner ce
qu’il y avait d’important dans la tradition, en clair le
catholicisme avec ce qu’il y avait de nécessaire pour le travail,
en clair une rémunération décente. C’était de gauche en terme
de travail et de droite en terme de valeurs. Mais les conservateurs
considérait le fascisme comme un mouvement radical et de gauche.
Franco était conservateur. Alors qu’il admirait bien des aspects
du national-socialisme allemand et du fascisme italien, son idéologie
est mieux décrite en tant que catholique, monarchiste et
conservatrice. C’est la raison pour laquelle Franco a marginalisé
la Phalange radicale espagnole.

La
Phalange espagnole a été dirigée par José Antonio Primo de
Rivera, un intellectuel dont les idées ont été inspirées par José
Ortega Y Gasset, Lénine, Spengler, Nietzsche et Mussolini.

La
Phalange espagnole luttait contre la classe dirigeante mais voulait
un état corporatiste organique.

Beaucoup
d’analystes font la confusion entre le corporatisme et la
corporatocratie. La dernière étant une société contrôlée par
les corporations.

Le
corporatisme est une forme de société basée sur les corporations
professionnelles ou les guildes et la collaboration de classe.
Cela correspond aux structures des guildes médiévales. Certains s’y
réfèrent comme une forme de socialisme de guilde.

Les corporatistes croient que la démocratie au travail devrait remplacer la démocratie parlementaire. Mais, au contraire des communistes, Ils croient dans les hiérarchies naturelles et la loi naturelle.

Les
communistes ont toujours considéré le fascisme comme une forme
d’oligarchie financière – un système terroriste utilisé par les
oligarques pour éviter la révolution sociale. Mais cela correspond
plus à la démocratie libérale qu’au fascisme. Comme le
communisme, le fascisme est devenu un mot vide de sens dans le
discours contemporain. Le terme est utilisé par les élites pour
faire taire la classe ouvrière. Le problème du militantisme ouvrier
aujourd’hui n’est pas qu’il soit fasciste mais plutôt qu’il
ne le soit pas !

Franco
l’anti-fasciste

Lorsque
Franco a pris le pouvoir, il a marginalisé les phalangistes radicaux
et a crée un régime hybride qui a préservé une bonne partie de la
classe dirigeante corrompue. Pour cette raison, les phalangistes
d’Espagne l’ont considéré comme un traître.

La différence entre le franquisme et le phalangisme pourrait être comparé aux Menchéviks et aux Bolchéviks au sein des démocrates sociaux russes.

Les
Menchéviks, dont Trotksy était un membre, étaient compatibles avec
les intérêts impérialistes, alors que les Bolchéviques voulaient
une révolution sociale.

Plus
qu’une dictature du prolétariat comme dans l’Union Soviétique de
Staline où les moyens de production étaient socialisés, José
Antonio Primo de Rivera appelait à un état dirigiste travaillant de
façon organique avec les syndicats. En termes marxistes, la vision
de

Riviera
serait parvenu au capitalisme alors que l’extraction du la valeur en
surplus provenant du travail aurait été maintenu.

La
critique marxiste classique du phalangisme est qu’il s’agit d’une
idéologie petite bourgeoise qui échoue à surmonter les
contradictions fondamentales de l’accumulation du capital.

Mais
il est néanmoins intéressant d’imaginer comment une telle société
aurait fonctionné dans le contexte d’une Église revigorée
prêchant contre l’usure.

Le
fascisme soviétique

Après
1957, les réformes de Krouchtchev en URSS qui établissaient à
nouveau les relations capitalistes de production, il n’y avait plus
de morale supérieure pour guider les travailleurs autres que le
« parti » quasi divin et la nomenklatura de plus en plus
corrompue. Ce n’est pas le socialisme qui a échoué en URSS, mais
plutôt le capitalisme d’état. Le socialisme sous Staline a amené
le plus grand progrès social et économique de l’histoire de la
Russie.

Après la contre-révolution khrouchtchévienne en 1956, si subtilement décrite par le grand communiste irlandais Neil Gould, des marxistes-léninistes comme Bill Bland ont décrit l’URSS comme un état fasciste.

En
d’autres mots, pour Bland, l’URSS post-Staline était un état qui
proclamait être socialiste mais dans lequel les relations
capitalistes de production dirigeait l’économie. La restauration
capitaliste en URSS a entraîné 30 ans de déclin économique
jusqu’au surgissement du néo-libéralisme dans les années 1990.

C’est
aussi l’Amérique « socialiste » de Roosevelt qui a mené à
la plus grande prospérité économique et pas seulement en Amérique.

Goebbels a loué les politiques économiques de Roosevelt qui avaient des similitudes avec celles des nationaux-socialistes allemands.

Lorsque
José Antonio Primo de Rivera a été arrêté et jugé par le
gouvernement Républicain en 1936, il a expliqué que lui aussi avait
combattu contre l’élite dirigeante espagnole. Il a été néanmoins
exécuté. Cela atteste de la médiocrité de la gauche
petite-bourgeoise en Espagne du fait qu’il avait fusillé un ennemi
sympathisant sur bien des points à leur propre cause.

La
collaboration finale de Franco avec l’OTAN et les institutions
financières américaines dans les années 1960 étaient opposée par
les phalangistes. Dans notre monde post-moderne de slogans sans
aucun sens, de clichés et d’enseignement de l’ignorance, nous nous
engageons rarement dans un débat qui a du sens, de discussion ou
d’échanges d’idées. En m’instruisant sur José Antonio Primo de
rivera, les Fasci
Siciliani 
et
d’autres mouvements, cela m’a fait comprendre que peut-être que je
suis sous certains aspects, un « fasciste » ou un
phalangiste.

Bien sûr, la subtilité des polémiques que j’essaye d’articuler ici va être perdue pour le simple d’esprit.

J’ai
souvent été accusé d’être un fasciste. Désormais, je
considérerai l’appellation comme un compliment pour lequel je n’ai
peu de mérite !

Comme
les fascistes et les phalangistes, je ne crois pas à la démocratie
parlementaire. Comme les phalangistes espagnols, mais au contraire de
bien des fascistes, je crois que seul une résurgence du catholicisme
romain traditionnel en Europe sauvera l’humanité de
l’auto-destruction. La doctrine catholique sur la dignité du travail
et les maux de l’usure la rend incompatible avec le capitalisme.

En
tant qu’ancien communiste, j’apprécie la valeur, le sens de l’amitié
et l’héroïsme de la lutte communiste dans la Guerre d’Espagne, si
bien documentée dans le livre d’Arthur Landis Spain
: the Unfinished Revolution (Espagne : la révolution inachevée
).
Les phalangistes affirment que les communistes ont commis des
atrocités contre les catholiques pendant la Guerre d’Espagne mais
ils ignorent le fait que des trotskystes ont, dans une proportion
importante, infiltré le mouvement communiste. Dans son livre, Soviet
Policy and Its Critics (Politique soviétique et sa critique
),
J.R. Cambell a écrit :

 » Cependant, l’un des problèmes les plus importants auquel faisaient face les travailleurs espagnols était de gagner lespaysans à la mentalité religieuse pour le Front Populaire. L’incendie d’églises créait des difficultés à cette tâche vitale et aidait la contre-révolution à un tel point que dans différentes parties du pays, avant la rébellion fasciste, les groupes fascistes étaient surpris la main dans le sac en train de brûler des églises. Il n y avait pas d’illusion à se faire sur l’utilisation qu’ils pouvaient faire de l’incendie d’églises « dans la manière ancestrale de paysans opprimés ». La résistance de la masse de travailleurs catholique en dehors de l’Espagne à l’organisation d’actions de solidarité effectives est quelque part le prix à payer pour l’incendie d’églises. »

Les
anti-communistes feraient mieux de méditer les lignes au dessus.

Exactement
comme les anti-franquistes ont servi l’opportunisme néolibéral, les
mensonges anti communistes ont servi les mêmes forces.

Les
vues phalangistes et communistes sur la Guerre d’Espagne ont été
effacées de l’histoire. A la place, beaucoup d’opinions sur la
guerre se sont basé sur le trotskyste britannique et espion de la
police George Orwell et son livre Hommage
à la Catalogne
.
Il est vrai néanmoins que les nationalistes espagnols ont de bonnes
raisons de détester les Soviétiques pour leur intervention dans la
guerre séparatiste catalane mais peu de nationalistes espagnols sont
conscients que des milliers de crimes atroces commis contre le clergé
catholique ont été menés par des trotskystes et des anarchistes et
ont été condamnés par les communistes.

Le
catalan et l’Union des républiques russes sionistes

Aujourd’hui
l’Espagne fait face à une autre crise séparatiste en Catalogne. Il
est évident selon les reportages biaisés de la presse russe à
l’étranger que Moscou soutient les séparatistes. Ils sont aussi,
ironiquement, soutenus par l’UE. Et par Israël. Le plan mondialiste
à long terme pour les nations européennes est la régionalisation.
L’Espagne va se fragmenter en micro- états « indépendants »
contrôlés – non pas par l’Union Européenne qui va s’effondrer –
mais par l’Union Eurasienne. C’est la raison pour laquelle
l’eurasisme n’est pas la réponse à long terme à nos problèmes.
Comme Orwell l’a exprimé : « Océania était en guerre contre
Eurasia ; par conséquent, Océania avait toujours été en guerre
contre Eurasia. »

Selon l’ancien député du parti populaire Milián Mestre, La Russie et Israël veulent des bases militaires en Catalogne. Dans un article précédent, j’ai déjà démontré la proximité des liens financiers et sécuritaires entre les séparatistes catalans et Israël. Milián Mestre, qui a rencontré personnellement Poutine, déclare que les Russes aimerait étendre leur influence dans la Méditerranée occidentale.

Les
Russes déclarent être des négociateurs de paix dans l’affaire
séparatiste catalane mais il est clair qu’ils sont du côté des
séparatistes, les élites européennes les soutiennent. Ils
comprennent que les nations doivent disparaître et laisser la place
à un système d’un état global en « deux-partis »
avec Eurasia à droite et Océania à gauche, les deux étant
contrôlés par la même oligarchie mondialiste.

Il
y a quelque chose de troublant concernant ces auteurs de dystopies du
XXe siècle : Orwell, Huxley et Wells. C’est comme s’ils avait eu
l’histoire interne sur l’avenir ou peut-être, en tant qu’importantes
figures politiques parmi l’élite, ils avaient secrètement accès à
des plans qu’ils pouvaient divulguer uniquement sous forme de
fiction.

Le but à long terme des sionistes est de provoquer une guerre entre la Russie et les Etats-Unis pour qu’Israël puisse soutenir les deux côtés et émerger en tant qu’état dirigeant du monde.

Il
est probable que l’Europe va encore être le théâtre de cette
guerre. Cela prend un sens géopolitique pour la Russie de soutenir
le mouvement d’indépendance catalan mais cela ne consolera pas les
nationalistes espagnols qui veulent sauver un état-nation qui existe
depuis au moins le douzième concile de Tolède en 681.

Nous ne pouvons pas dire que la Russie de Poutine est un acteur volontaire ou involontaire dans les plans d’Israël pour la guerre mondiale. Ce qui est certain cependant, c’est que les juifs russes sont lourdement impliqués en Catalogne ; ils ont un pouvoir significatif en Russie et Israël est leur état. La force de police catalane, les « Mossos » sont entraînés par les Israéliens et les officiels catalans de haut-rang ont dit qu’Israël est leur banque. Nous pouvons remarquer sans surprise que les gauchistes juifs « pro russes » en Occident sont déjà ralliés autour du mouvement sioniste catalan pour « l’indépendance ».

Comme
c’est ironique que les féministes et les anarchistes catalans aient
une couverture favorable des agences de presse de leur némésis
Poutine ! 

Le
retour au jardin d’Eden

(Adam et Eve (1932) par le peintre phalangiste Rosario de Velasco)

Pour
approfondir notre conceptualisation des femmes sous les régimes
autoritaires catholiques, nous devons retourner à la théologie.

Dans
la Genèse, Eve, séduite par les fruits de l’Arbre de Vie, succombe
à Satan, causant la chute d’Adam. Dans le Christ, Dieu est devenu un
nouvel Adam et a été lui même cloué sur l’arbre pour qu’il puisse
être réconcilié avec Lui et ne pas être condamné à erreur pour
toujours dans la vallée de ceux qui sont tombés sous la
tyrannie de Satan. C’est peut-être la signification la plus profonde
de la Valle de los Caídos dans notre contexte contemporain.

Alors qu’il agonisait sur la croix, le Christ dit à sa mère Marie :  » Mère, voilà votre fils. ». Il faisait allusion à l’apôtre Jean qui était debout près d’elle au pied de la croix. Puis le Christ dit à Jean : « Voilà ta mère « . A la suite, Notre seigneur s’exclama : « tout est consommé !  » Marie est devenue l’Église catholique et apostolique romaine qui restera jusque la fin des temps, le roc éternel contre lequel les pouvoirs de l’Enfer ne prévaudront pas.

En
tant qu’Église, elle devient la mère de l’humanité. La mort du
Fils de l’Homme devient des noces divines : la sanctification de
l’éternelle régénération de la vie. La Vierge bénie est une
nouvelle Eve à qui les enfants bannis du Jardin d’Eden pleurent de
la vallée du deuil et des sanglots, la Vallée de Ceux qui sont
tombés. Fulton Sheen nous dit que la Vierge bénie passe à travers
trois phases. La première, comme un rêve dans l’esprit de Dieu,
puis en tant que mère et finalement en tant qu’épouse. Le Nouveau
et l’Ancien Testament de la Bible peuvent être vus comme un mariage
entre Dieu et Israël. Dans Isaïe 54:5, Dieu dit à Israël : « car
ton créateur est ton époux. »

Marie représente l’Israël de l’Ancien Testament attendant le futur Messie. Au pied de la croix, Marie, en tant qu’Israël, deviens l’épouse du Seigneur, de l’Eglise universelle.

L’Ancien
Testament est matriarcal, violent et irrationnel. Doit-on s’étonner
que les Juifs se conduisent de cette façon, ayant voilé leur coeurs
de la vérité du Nouveau Testament ? Doit-on s’étonner qu’ils
fassent la promotion du féminisme, de l’homosexualité, de toutes
sortes de pseudo-science et de la perversion morale du monde ? Car si
Marie était restée l’Ancien Testament, ne serait-elle pas plutôt
Marie-Madeleine avant sa repentance, la prostituée de Babylone
? Et n’est-ce pas l’idéal de l’éco-féminisme, de l’Union
Européenne, de notre Nouvelle Babylone ?

Le
christianisme est la structure neurologique de la raison humaine.

Notre chute de la grâce nous a banni du monde sombre et barbare de l’Ancien Testament, dans les mains du matriarcat et de l’irrationalité, en clair, de la tyrannie. La prêtrise de la nouvelle tyrannie est la judéo-maçonnerie. L’objet de sa dévotion est la Mère Nature qui tue Dieu dans son ventre.

Le
christianisme est accusé de façon erronée de dénigrer les femmes.
La vérité est qu’aucune civilisation dans l’histoire n’a élevé le
statut de la femme dans la société plus que le christianisme. C’est
une femme, et non un homme, qui est couronnée aux Cieux. Dieu est
venu au monde par l’intermédiaire d’une femme et chaque homme est
appelé à imiter les souffrances du Christ pour son bien-être.
Chaque homme vient à la vie par une femme et passe à la vie
éternelle par le ventre de la Mère Eglise.

Avant
l’infiltration maçonnique de l’Église catholique à la
conférence de Vatican II de 1962-1965, les femmes portaient le voile
à l’Eglise – non pas parce qu’elles étaient inférieures aux
hommes mais parce que, dans la théologie catholique, les femmes ont
une relation particulière avec Dieu. Le rôle de l’homme est
d’être à la tête de la famille. Il lui est par conséquent
demandé de se sacrifier pour sa famille, comme le Christ l’a fait
sur la croix.

Être le chef de famille ne rend pas les hommes maîtres de leurs femmes et libres de les traiter selon leurs caprices. Au contraire, cela demande une totale dévotion à elles ; une perspective qui terrifierait bien des hommes modernes. 

Le
sacrifice du Christ sur la croix donne naissance à l’Église et
Marie est sa mère. L’Église est le seul moyen par lequel la
perdition des âmes peut être évité ; c’est le ventre de la vie
éternelle où la création se produit. Pendant la messe, nous
mourrons spirituellement et nous renaissons par le corps mystique du
Christ dans l’Eucharistie.

Tout
comme le tabernacle et le ciboire sont couverts pendant la messe, la
femme l’est aussi ; son voile signifie sa sainteté. Dans le
catholicisme, le but de la vie n’est pas la carrière, le pouvoir
et le profit mais la sainteté. Le catéchisme du l’Eglise
catholique est simplement un livre de règles de base visant à
sortir de ce monde de souffrance vivante ! Il ne nous permet pas
l’utopie dans cette vie-ci mais les outils de base pour rester
humain face à la souffrance.

Dans
une Europe post-chrétienne, l’homme est devenu une personne en
deuil dans la Vallée des ceux qui sont tombés. Dans ce ténébreux
Théâtre de l’Absurde, la géolocalisation de la gauche et de la
droite est devenue un bavardage sans aucun sens.

La
guerre contre le christianisme est une guerre contre la vérité.

Partout
en Europe, les églises sont vandalisées et profanées. Bien des
attaques sont à peine mentionnées dans les médias libéraux. En
Espagne, les religieuses sont de façon routinière attaquées
verbalement et physiquement par les féministes. Des activistes Femen
nues protestent dans les églises.

Le
mouvement féministe tout entier est une insulte à l’intelligence
humaine ; il a été conçu par des oligarques américains dans les
années 1960 pour aliéner les femmes de leur nature, les
incitant à imiter les hommes et les transformer en esclaves du
salariat.

Le féminisme est la misogynie ultime. les oligarques qui font la promotion du féminisme se sont vantés de leurs exploits.

C’est
le féminisme qui rend nos femmes esclaves, et non le patriarcat. Les
filles dans nos écoles sont endoctrinées dans le nouveau culte ;
c’est une forme perverse de rébellion institutionnalisée : les «
rebelles » sont aidées et soutenue par le système auquel elles
affirment s’opposer. J’ai vu une illustration poignante de cela à
Madrid lors de la Journée internationale des femmes : un supermarché
avait fait une offre spéciale pour ses clients pour célébrer la
journée des femmes. Un groupe de féministes ont inscrit un graffiti
sur la publicité avec les mots « féminisme ou barbarie ». Que
c’est ironique et d’une stupidité abêtissante !

Cela
a pris 18 ans au régime de Franco pour construire la basilique de la
Vallée de ceux qui sont tombés. La gauche espagnole a essayé
d’affirmer que le travail esclavagiste a été utilisé dans sa
construction. En fait, les travailleurs ont eu de bon salaires et les
prisonniers de guerre ont eu des réductions de peine massives en
échange de leur labeur.

En
2010, le gouvernement socialiste espagnol a fermé la basilique sous
le prétexte que la sécurité n’y était pas assurée. Après une
protestation massive par les catholiques espagnols, la basilique a
été ouverte à nouveau. La Vallée de ceux qui sont tombés est un
symbole convaincant de l’Europe elle- même : un corps pourrissant
disputé par les vautours. La controverse sur la tombe de Franco est
vraiment sur les mondialistes essayant de s’approprier l’histoire.

Franco en est venu à représenter tout ce que les mondialistes essayent de détruire : la loi naturelle, la famille, la Chrétienté et le patriotisme.

La
basilique et la croix sont des symboles puissants de la capacité du
christianisme à ressurgir. Alors que je quittais la Vallée de ceux
qui sont tombés, on venait d’annoncer que le recours en justice
des moines pour retarder l’exhumation de Franco avait été
accepté. Cela n’a rien avoir avec Franco ; les mondialistes
veulent transformer la basilique en un temple de Satan. Le recours
bénédictin est la dernière bataille du catholicisme contre le
Nouvel Ordre Mondial. 

Article source : http://www.gearoidocolmain.org/europes-valley-of-the-fallen-reflections-on-franco-feminism-and-the-end-of-man/




Un examen du culte gauchiste et de leur religion

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 18 juin 2019 − Source Alt-Market.com

Les nouveaux militants du mouvement pour la liberté croient à tort que l’idée du « faux paradigme gauche/droite » signifie qu’il n’y a pas de spectre politique ; que toute cette notion de gauche contre droite est une invention. Ce n’est pas exactement le cas. Quand on parle de faux paradigmes en matière de politique (ou de géopolitique), il s’agit en fait de la classe élitiste, aussi connue sous le nom de globalistes, et du fait qu’elle n’a aucune orientation politique de droite ou de gauche. Ils ne se soucient ni des démocrates ni des républicains, ils n’ont aucune loyauté envers l’un ou l’autre parti. Leur loyauté va à leur propre agenda, et ils exploiteront les DEUX côtés pour obtenir ce qu’ils veulent chaque fois que possible.

Au-delà des globalistes, les gens moyens tombent en effet sur un
spectre politique qui pourrait être décomposé et simplifié en un
ensemble d’idéaux ou d’idéologies de base. Du côté gauche du spectre,
nous trouvons les collectivistes et les socialistes, qui croient que la
société (le groupe) est beaucoup plus importante que l’individu et que
les actions des individus doivent être strictement contrôlées et
gouvernées pour éviter des effets négatifs sur le groupe.

L’argument central des gauchistes est : « Nous faisons tous
partie de la société et devons agir en harmonie avec la société pour que
le système continue de fonctionner. Les besoins du plus grand nombre
l’emportent sur les besoins du plus petit nombre … »

Du côté droit du spectre, on trouve les individualistes, les
militants de la souveraineté et les vrais conservateurs. Des personnes
qui, à des degrés divers, croient que la société devrait être restreinte
dans sa capacité de dicter la vie de l’individu et que la participation
au groupe devrait être volontaire. Là où les gauchistes cherchent à
centraliser, les gens de droite cherchent à décentraliser.

L’argument du conservateur est : « Sans l’individu, le groupe
n’existe pas. Le groupe est une abstraction créée par l’esprit. Lorsque
des groupes se forment, ils ne devraient exister que pour servir et
protéger les droits inhérents des individus, et non être utilisés comme
un mécanisme de contrôle par des personnes faibles qui ont peur de
fonctionner par elles-mêmes … »

Cette séparation des philosophies est simple et facile à suivre. Mais
c’est là que les choses commencent à devenir confuses et alambiquées,
lorsque des « gardiens » politiques ou des experts et des
médias contrôlés par les globalistes s’en mêlent et brouillent les
cartes. Par exemple, il y a des interprétations erronées flagrantes des
principes conservateurs dans les médias dominants, surtout dans des
endroits comme l’Europe où le mot « conservateur » est
considéré comme sale et est à peine audible. Les gardiens de la pensée
qui n’ont aucune loyauté envers les valeurs conservatrices réelles ont
tenté de ternir l’image des conservateurs dans leur ensemble en les
trompant, les menant dans la mauvaise direction ou en agissant comme de
faux représentants.

Inévitablement, ces joueurs de flûte tentent d’attirer les
conservateurs pour soutenir les idéologies de gauche, comme l’ingérence
du gouvernement dans la vie des gens, ou dans la politique d’autres
nations, ou même dans les marchés libres. En d’autres termes, ils
veulent saboter les vrais conservateurs en les faisant passer pour des
hypocrites. Mais, les idéaux du conservatisme et de la centralisation
s’excluent mutuellement – Si un conservateur soutient un grand contrôle
gouvernemental, il n’est plus un conservateur. Point final.

Il est certain que des gardiens similaires du côté gauche du spectre
trompent les gens de gauche à des fins destructrices, mais pas de la
même manière qu’ils essaient d’induire les conservateurs en erreur.
Alors que les globalistes tenteront d’amener les conservateurs à se
comporter davantage comme des socialistes, ils ne tenteront pas d’amener
les gauchistes à se comporter davantage comme des conservateurs. Au
contraire, ils poussent les gauchistes à devenir encore plus extrémistes
dans leurs tendances collectivistes.

L’objectif final de la cabale globaliste est d’arriver à un point où
TOUT LE MONDE est un partisan de la centralisation totalitaire – un
monde où chacun est un gauchiste, qu’il le réalise ou non.

La façon dont ils prévoient d’atteindre cet objectif est plutôt
indirecte, mais potentiellement très efficace. En poussant un camp (la
gauche politique) à l’extrême, ils espèrent pousser l’autre camp (les
conservateurs) à réagir par des mesures extrêmes qu’ils considéreraient
autrement contraires à leurs principes. Pour éviter ce résultat, les
conservateurs doivent comprendre les motivations profondes et les
contradictions de ce qui est devenu le culte gauchiste. Pour éviter de
tomber dans la folie, nous devons examiner les comportements des fous.

Il est difficile de dire exactement quand la gauche a commencé à s’éloigner d’une politique plus centriste et à devenir communiste plein pot. D’aucuns diront que cela a commencé lorsque l’école de Francfort s’est transplantée aux États-Unis pendant et après la Seconde Guerre globale, apportant avec elle l’idéologie du marxisme culturel. Certains diront qu’il en est ainsi depuis les années 1960 et 1970, à l’époque de la montée du mouvement anti-guerre et de la deuxième vague du féminisme. Mais si les gauchistes étaient des socialistes virulants à l’époque, pendant des décennies après cette génération chaotique, il y a eu au moins une certaine autodiscipline parmi eux pour ce qui est de révéler directement leurs véritables intentions.

Je placerais leur transformation, ou mutation violente, plus près, il
y a 20 ans, lorsque les campus universitaires ont complètement basculé
d’un accent mis sur les compétences pratiques et les sciences classiques
(sciences, technologie, génie et mathématiques) pour se tourner vers
les sciences sociales bornées. C’est à ce moment que le complot pour
radicaliser complètement la gauche a été réellement mis en œuvre.

Les universités devinrent des lieux de culte, d’une nouvelle religion appelée « justice sociale ».
Cette religion s’appuie sur le fait que les anciens conflits sociaux
sont revivifiés comme s’ils n’avaient pas déjà été abordés par des
personnes beaucoup plus intelligentes des décennies auparavant. Les Social Justice Warriors
agissent comme si l’Amérique n’avait jamais fait face à l’esclavage, au
racisme, aux droits des femmes, à l’orientation sexuelle, etc., comme
si tous ces problèmes bouillonnaient dans l’ombre en attendant que les
guerriers de la justice sociale nous fassent enfin grâce de leur
présence et les résolvent. La réalité est que s’il y aura TOUJOURS des
conflits liés à ces questions, il n’y a pas besoin de l’existence d’une « justice sociale » aujourd’hui. Ce sont des rebelles sans cause légitime, et donc ils se créent des causes à partir de rien.

De nombreux experts de la gauche politique font attention à ne pas s’associer publiquement aux Social Justice Warriors
et tentent de présenter les démocrates et les progressistes comme des
personnes distinctes. Et pour certaines de ces personnes, c’est
peut-être vrai. Mais les mantras de justice sociale et la désinformation
ont absolument imprégné le langage et la conversation des Démocrates.
Des organes de presse comme le New York Times, Vox et The Atlantic
ont veillé à ce que cela se produise alors qu’ils inondent les espaces
web orientés vers la démocratie d’articles et d’éditoriaux chargés de
diatribes, présentés comme s’ils produisaient du journalisme factuel.

Beaucoup de ces articles sont plutôt écrits comme des récits
biographiques personnels et des anecdotes ; chaque écrivain de gauche
réclame de devenir le prochain Steinbeck plutôt qu’un enquêteur objectif
des faits. Le vrai journalisme est maintenant mort dans les médias
dominants. Des journaux, devenus des poubelles, comme The New York Times et Vox l’ont tué et l’ont remplacé par un sauna romain de narcissisme et d’iniquité.

Le seul travail de ces points de vente est maintenant de continuer à
alimenter la foi gauchiste. Les universités ont fait de leurs étudiants
des fanatiques, des dévots fous de leur culte, et les médias les
maintiennent sur ce chemin et veillent à ce qu’ils ne s’égarent pas.
Mais quelles croyances définissent cette religion au-delà des notions
vagues de « justice sociale » ?  Examinons quelques exemples….

Tout brûler ?

Alors que le cocktail Molotov a été inventé (ou du moins popularisé) par les Finlandais pendant la guerre d’hiver pour aider à stopper une invasion communiste massive venant d’Union soviétique, il est aujourd’hui devenu une sorte de symbole de rébellion communiste en Occident. L’école de Francfort et le marxisme en général enseignent que les systèmes existants ne sont pas modifiés diplomatiquement, mais démolis violemment par l’exploitation des conflits sociaux. Dans le marxisme traditionnel, l’idée était d’utiliser le conflit de classe économique, de rallier les classes inférieures pour renverser les classes supérieures. Le marxisme culturel ne repose pas seulement sur les disparités économiques, mais aussi sur les tensions raciales et politiques pour faire tomber une civilisation.

Après que la poussière se soit dissipée, les socialistes/communistes cherchent à introduire leur propre système « utopique »
et à prendre le contrôle alors que la nation est faible et impuissante
au milieu d’un effondrement total. Quand le système existant et le
gouvernement travaillent en leur faveur et nourrissent leur sens de
l’influence publique, les gauchistes chantent ses louanges. Quand il
cesse de travailler à 100% pour eux (même si ce n’est qu’en surface),
ils cherchent à le déchirer et à le refaire. Ce sont les gens avec qui
vous ne pouvez pas jouer aux échecs. Dès qu’ils commencent à perdre, ils
crient à l’injustice, balayent l’échiquier et le jettent au sol avec
rage.

Tout le monde est né pareil ?

Cette notion est biologiquement absurde, mais elle gagne du terrain
dans les mouvements gauchiste. Essentiellement, les collectivistes
croient que tous les êtres humains naissent comme des ardoises vierges
et que leur personnalité entière est un produit de leur environnement.
Bien que les psychologues, les anthropologues et les scientifiques de
tous les horizons, de Carl Jung à Joseph Campbell en passant par Stephen
Pinker, aient tous montré de nombreuses preuves de traits
psychologiques innés et de constructions inhérentes au psychisme humain,
ces preuves sont totalement ignorées par les gauchistes car elles vont à
l’encontre de la plupart de leurs hypothèses fondamentales.

Si chacun naît différent, alors l’équité dans la société devient
subjective et inapplicable, et seuls l’accomplissement, le travail
acharné et le mérite peuvent déterminer ce qui est « juste ».
Si les personnages ne sont pas nécessairement régis par leur
environnement, cela signifie qu’il ne sert à rien de créer une utopie
sociale pour micro-gérer chaque aspect de notre vie. Si les psychopathes
ne sont pas fabriqués mais naissent ainsi, alors la question du mal
inhérent devient une possibilité, et selon les gauchistes, il n’y a pas
de personnes mauvaises, seulement des systèmes mauvais qui gâchent
l’esprit des gens bons. Si le genre est inné et que la grande majorité
des gens tombent d’un côté ou de l’autre psychologiquement, pas
seulement biologiquement, alors les gauchistes ne peuvent plus prétendre
que le genre est une construction sociale qui doit être démantelée.

L’ardoise blanche, ou Tabula Rasa, est un facteur clé de la religion
gauchiste qui doit être défendu à tout prix. Sinon, la moitié de leur
idéologie s’effondre.

Tout peut et doit être juste ?

Quiconque a vécu dans le monde pendant un certain temps seul sait
très bien que la vie n’est pas faite pour être juste. Certaines
personnes naissent avec des avantages et d’autres avec des handicaps.
Certains avantages et inconvénients ont trait à la famille et à la
richesse, tandis que d’autres sont simplement génétiques. Il n’y a rien
que l’on puisse faire à ce sujet qui ne détruirait pas notre espèce. Ce
que les gauchistes ne semblent pas comprendre, c’est que le désavantage
perçu n’est pas toujours une mauvaise chose.

Les gens qui luttent et surmontent les obstacles de la vie ont
tendance à être beaucoup plus sages et plus compétents que ceux qui
n’ont jamais eu à faire d’efforts. Les gauchistes veulent éliminer toute
adversité, non pas au nom de l’égalité des chances, mais au nom de
l’égalité des résultats. Ce faisant, ils rendent l’ensemble de la
société plus faible, plus lâche, moins innovante et moins productive.
Dans un monde de gauchiste, l’humanité devrait créer des « camps d’adversité »
artificiels juste pour conserver ses instincts de survie. Mais alors,
bien sûr, ces camps seraient également soumis au filtre de l’équité…

L’intellect est plus important que l’expérience ?

Les gauchistes vénèrent l’intellect comme une puissance divine. À tel
point que la notion d’expérience du monde réel leur vient rarement à
l’esprit comme un élément important dans la prise de décisions ou la
formation d’opinions. Quand les guerriers de la justice sociale parlent
de choses comme le « racisme », la plupart d’entre eux n’ont
jamais été et ne seront probablement jamais témoins d’un racisme
légitime. Ils l’ont lu dans des livres et en entendent parler dans des
conférences, mais ils n’ont aucun lien personnel avec lui. Ils croient
qu’il est omniprésent partout, à chaque coin de rue et sous chaque lit
parce qu’ils le doivent. Leur réalité dépend d’une foi aveugle que c’est
vrai.

L’idée de l’inégalité sociale entre les hommes et les femmes repose
aussi sur une foi aveugle dans des statistiques déformées et des récits
frauduleux de crimes qui n’ont jamais été commis. Aujourd’hui encore,
ces personnes continuent de soutenir que l’« écart salarial entre les sexes »
est une réalité, malgré le fait qu’il a été démonté à l’infini. Ce
comportement exige une dévotion sectaire à la fantaisie. Ce n’est pas
normal ou logique, c’est une maladie mentale extrême. Si ces gens
allaient dans le monde du travail et étudiaient de vrais modèles
d’affaires et discutaient avec des hommes et des femmes qui ne sont pas
membres de leur propre chambre d’écho, ils verraient par expérience que
leurs hypothèses sont fausses, mais lorsque les notions intellectuelles
l’emportent sur les observations directes, il n’y a aucun espoir.

Les conservateurs sont-ils le mal incarné ?

J’ai commencé à écrire cet essai en partie parce que j’ai remarqué un
flot constant d’articles dans les médias grand public se faisant passer
pour des études sur les « extrémistes conservateurs ». Je me
dis que s’ils nous analysent de façon inexacte, nous pouvons faire mieux
et les analyser le plus précisément possible. En lisant certains de ces
articles, je constate que les gauchistes ont créé leur propre langue
complètement séparée du reste du monde et de la réalité. Ce qu’ils
interprètent comme du « racisme », de la « misogynie » ou du « fascisme »
ne correspond pas à la définition classique de ces termes. Ils ont
développé leur propre vocabulaire ahurissant rempli de mots inventés et
de concepts illogiques pour décrire le monde d’une manière qui
correspond à leurs désirs et soutient leurs accusations.

Les conservateurs ne vivent pas dans ce monde et franchement, nous ne
le voulons jamais. Pour eux, nous sommes des hérétiques, des barbares. A
leurs yeux, nous sommes des intouchables sales, des « déplorables ».
Nous ne pouvons pas être sauvés, et nous devons être détruits. Les
zélotes cherchent toujours à traiter les étrangers idéologiques comme
des ennemis mortels, même lorsque ces individus ne leur ont rien fait.
Le fait est que la plupart des crimes et génocides politiques modernes
ont été perpétrés au nom des idéaux socialistes, au nom des concepts
chers à la gauche. Nous continuons à souffrir sous ces idéaux au nom de
la globalisation.

Combien de personnes ont souffert à cause de la décentralisation et
des droits individuels ? Pas beaucoup, voire aucun. Combien de personnes
ont été exterminées au nom du principe de non-agression ? Répondez :
Zéro. Les conservateurs ne sont certainement pas méchants ou
extrémistes. Mais dans la zone crépusculaire de la pensée de gauche,
nous sommes les monstres.

C’est pourquoi le comportement de la gauche devient si
incompréhensible. Des géants du monde des affaires comme Sony, Disney,
Netflix, Facebook, Google, etc. ont choisi d’alimenter de force
l’idéologie de la justice sociale publique, et ont mis leur entreprise
en danger parce que de moins en moins de gens achètent la religion
qu’ils vendent. Il en va de même pour des entreprises comme Gillette ou
Starbucks, qui sont prêtes à insulter leur propre clientèle et à se
saboter pour prêcher l’évangile de la justice sociale. Pourquoi
feraient-ils ça ? Parce qu’ils voient les conservateurs comme une force
démoniaque qui doit être effacée de la société civilisée. Nous n’avons
même pas le droit d’être entendus, sinon la mauvaise magie de nos
arguments hypnotisera les masses et les détournera de la lumière du
marxisme culturel.

Une autre raison plus secrète est que, grâce à l’utilisation des
médias populaires et à l’influence des entreprises, les globalistes sont
capables d’exploiter les idiots utiles gauchistes et de les manipuler
pour qu’ils agissent de manière encore plus absurdes qu’ils ne le font
déjà. Et, par extension, ils espèrent terrifier les conservateurs en les
poussant à rejeter la Constitution et à devenir des fascistes à part
entière comme réponse défensive. Ils sont tout à fait disposés à
démanteler des structures d’entreprise entières pour rendre cela soit
possible. Ils sont en train de jouer le tout pour le tout.

Les dieux gauchistes

La justice sociale embrassant l’athéisme semble les avoir laissés
insatisfaits car leurs explications de l’existence ne satisfont pas la
relation humaine innée à la métaphysique. En conséquence, le culte
gauchiste est toujours à la recherche de dieux de nos jours, avec tout
le gouvernement qui l’entoure comme substitut pour le moment. La
divinité suivante du gauchiste est clairement la nature, ou la « terre-mère », car ce dieu satisfait leur besoin d’une force vengeresse et toute puissante.

Beaucoup de gauchistes désirent désespérément une sorte d’apocalypse,
mais une apocalypse à leurs conditions. Les globalistes leur en donnent
une, ou du moins une version grotesque appelée « changement climatique »,
dans laquelle l’homme irrite la nature avec sa production et son
progrès, mais est frappé par la catastrophe tandis que les pieux
gauchistes regardent dans leur pureté en disant « Nous avons essayé de vous avertir, mais vous ne vous repentez pas… ».
Il s’agit bien sûr d’une fiction, fondée sur une science de pacotille
financée par des organisations dont le but est de miner la vraie science
et le bon sens.

La solution à cette apocalypse, par coïncidence, finit toujours par
être plus de gouvernement, plus de contrôle sur le commerce et le
progrès humain, la réduction de la population et peut-être même la
gouvernance globale de tous les aspects de la vie. Sinon, nous risquons
de subir la colère du grand dieu de la destruction de la grande guerre
gauchiste – le réchauffement climatique alimenté par le carbone. Dans
l’esprit des gauchistes, ce sera le moment où nous comprendrons tous
qu’ils étaient sains d’esprit, que leur culte avait raison depuis le
début, et nous viendrons à eux de plein gré, nous prosternant devant
leur puissante supériorité intellectuelle.

C’est ce type de pensée ignorante qui fait du gauchisme un outil
facilement exploitable pour les pouvoirs en place. C’est aussi la source
de calamités à travers les âges. Tenter de faire appel à la meilleure
nature de ces gens ne nous aidera pas, car ils sont trop perdus dans
leur propre dimension, pas plus que d’utiliser le grand gouvernement
comme une arme contre eux. C’est un véritable casse-tête.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Quand des féministes harcèlent des scientifiques

[Source : Le Point]

Peggy Sastre – Quand des féministes harcèlent des scientifiques

CHRONIQUE. Au nom d’une discrimination positive devenue folle, des
physiciens se voient cloués au pilori, sans rapport aucun avec leur
compétence scientifique.

Par Peggy Sastre

Publié le
14/03/2019 à 11:11
| Le Point.fr

Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien apres des accusations de sexisme.
Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien après des accusations de sexisme.
© FABRICE COFFRINI / AFP

L’ère de l’investigation scientifique factuelle est-elle terminée ?
Dans les labos, la frontière entre discrimination positive et
harcèlement idéologique ne cesse de s’effacer. Mais privilégier les
opinions et l’identité des scientifiques à la qualité de leurs
recherches entrave des carrières et génère de véritables persécutions.

« Pour le moment, je préfère rester anonyme. Je n’en suis pas fier, mais il faut que je mange et je suis aussi responsable des opportunités de recherche de mes étudiants et de mes postdocs. » L’astrophysicien qui me dit cela n’a tué personne, il vient simplement de me raconter qu’il a choisi de quitter l’Australie, le pays où il a été diplômé et où s’est déroulé le gros de sa carrière, pour la Chine. Pourquoi ? Parce que, en tant que chercheur, il s’y sent plus libre. C’est sans doute un comble, mais c’est la réalité. Pour de plus en plus de scientifiques, les pressions et la mise au pas du « politiquement correct » (faute de meilleure formule) au sein des universités et autres établissements de recherche sont telles que s’exiler dans un pays non démocratique, où les opposants disparaissent et les minorités religieuses sont parquées dans des camps de rééducation, devient un pis-aller si vous souhaitez travailler normalement. « J’ai quitté l’Australie parce que j’en avais marre de voir les postes et les financements se réduire comme peau de chagrin pour les vrais astrophysiciens », résume, dépité, ce spécialiste de radioastronomie.

Nous sommes aujourd’hui (à peu près) tous d’accord : qu’il soit sexuel, scolaire, moral ou en Ligue du LOL, le harcèlement est un fléau à combattre. Mais le consensus est bien moins solide quand les individus persécutés, jusqu’à en perdre le goût de travailler ou de vivre, sont des scientifiques ostracisés pour « mauvaise pensée », indépendamment de l’intégrité, du sérieux et de la qualité de leurs travaux. Et ce, même lorsque les brimades reposent sur des cabales mensongères et diffamatoires.

« Déclaration de diversité »

« Le climat politique dans les universités australiennes a effectivement été l’une des raisons principales de mon départ. C’est aujourd’hui très difficile d’obtenir un poste permanent si vous ne faites pas partie d’un groupe protégé (hélas, je suis un homme blanc, hétérosexuel et chrétien, pas de bol !) et/ou si vous ne faites pas suffisamment d’activisme visible (ou, du moins, de virtue signalling) pour un certain nombre de sujets chéris par la gauche écologiste », précise mon interlocuteur. « En Chine, il est très probable que des astronomes chinois subissent l’interférence politique du Parti communiste, mais, en tant qu’étranger, on me laisse tranquille. Je peux faire de l’astronomie en paix, sans perdre de temps sur des projets “diversitaires”. Ici, les postes sont toujours donnés aux meilleurs candidats, qu’importe leur sexe, leur genre ou leur origine ethnique. Et contrairement à mon patron australien, mon patron chinois ne m’a jamais reproché de ne pas être assez socialiste. »

Comme ailleurs, les tracas qui ont poussé ce physicien à l’exil académique relèvent globalement d’une discrimination positive devenue folle. « Les degrés de discrimination sont nombreux », m’explique l’astrophysicien. « Déjà, il y a de plus en plus de postes, de bourses et de subventions qui sont officiellement réservés aux femmes et aux membres des “nations premières”. Ensuite, dans les postes ouverts aux hommes blancs, vous avez des clauses spéciales garantissant l’embauche de candidats d’un seul profil idéologique. Par exemple, on va vous demander de rédiger une “déclaration de diversité” [qui n’est rien d’autre qu’un serment d’allégeance] dans laquelle vous devrez détailler tout le “leadership” dont vous avez su témoigner dans vos recherches ou vos enseignements antérieurs (en organisant des séminaires ou des conférences réservées aux femmes, par exemple). »

Préjugés idéologiques

Il y a
quelques semaines, dans le cadre d’une enquête en cours sur le
darwinisme contemporain, deux chercheurs français en sciences cognitives
m’ont demandé le « off » pour une raison similaire : apparaître
nommément dans Le Point, publication jugée trop « à droite »,
équivaudrait à se tirer une balle dans le pied auprès de leurs collègues
et étudiants. Le souci, c’est qu’il est très difficile de ne pas
comprendre – voire de donner tort – aux scientifiques préférant se
cacher ou changer de pays pour ne pas avoir à subir les foudres de
l’orthodoxie morale contemporaine. Alessandro Strumia, professeur de
physique des particules à l’université de Pise et entre autres coauteur
de l’étude sur la découverte du boson de Higgs, en est l’une des toutes dernières victimes.

Le 28 septembre
2018, au Cern (Genève), le physicien intervient dans un séminaire
intitulé « Théorie des hautes énergies et genre ». Œuvrant depuis
plusieurs mois à la conception d’algorithmes visant à améliorer le système d’évaluation des publications scientifiques, Strumia profite de sa conférence pour présenter des données bibliométriques
– internationales et courant sur un demi-siècle – relatives à l’autorat
et à l’embauche en physique fondamentale. Selon ses calculs, elles
permettent d’attester d’un fait somme toute réjouissant : les femmes ne
sont pas victimes de discriminations sexistes dans sa discipline. Des
observations cohérentes, par exemple, avec un grand rapport
publié en octobre 2014 par l’Association américaine de psychologie
scientifique (APS) qui concluait que, « malgré de fréquentes
affirmations contraires », la « neutralité de genre » – les chercheurs
sont jugés en fonction de leurs compétences, pas de leur identité – est
la règle en physique, comme en géosciences, ingénierie, économie,
mathématiques et sciences informatiques. Soit autant de champs
scientifiques où les hommes sont en général beaucoup plus nombreux que
les femmes et que l’on soupçonne, pour cela, de carburer aux
« discriminations systémiques ». Selon Strumia, une telle appréciation
tiendrait davantage d’un préjugé idéologique empreint de « marxisme culturel » que
d’une réalité tangible et mesurable. Si discrimination il y a, Strumia
observe qu’elle serait plutôt favorable aux femmes, qui obtiennent en
moyenne des postes plus tôt dans leur carrière et avec moins de
publications et de citations que leurs collègues mâles.

Deux jours plus tard, la chasse est lancée sur Twitter. Jessica Wade, physicienne affiliée à l’Imperial College de Londres et militante engagée pour une plus grande participation féminine dans les STEM (acronyme de « science, technology, engineering and mathematics »), accuse Strumia (qu’elle identifie à tort comme le directeur du département de physique théorique du Cern) d’avoir déroulé un exposé « sexiste » dans lequel il aurait argué de l’infériorité des femmes physiciennes (une autre contre-vérité, et non des moindres). Après des centaines de likes et retweets, Wade en vient à susciter une réaction de Marika Taylor, l’une des organisatrices du séminaire, qui confirme que la présentation de Strumia était pleine d’« attaques personnelles », de « faits erronés », et traduisait un « manque de professionnalisme patent ». Taylor, par ailleurs directrice du département de mathématiques appliquées de l’université de Southampton, annonce l’imminence de plaintes officielles. Quelques heures plus tard, malgré la « procédure équitable » promise par Taylor – donnant donc à Strumia le droit de se défendre –, les captations audio et vidéo de sa conférence ainsi que ses slides sont retirés manu militari du site du Cern. Quand l’affaire en vient à être révélée par la BBC, la messe est dite : Strumia est un dangereux misogyne persuadé que les femmes ne sont « pas faites » pour la physique.

Lire aussi Sur Twitter, on récolte ce qu’on sème

Campagne d’indignation

Ce qu’il n’a jamais dit. Mais ni la machine médiatique, ni la campagne d’indignation, ni les procédures disciplinaires décidées par le Cern et l’université de Pise ne s’embarrasseront de telles nuances. Le 18 janvier 2019,
c’est sur la base de propos faussement attribués à Strumia dans la
presse – notamment, qu’il aurait insulté Fabiola Gianotti, directrice
générale du Cern – que l’université de Pise l’accuse de violations
déontologiques. Le 7 mars, le Cern annonce
retirer au physicien son statut de « chercheur invité » et réaffirme
son « attachement aux valeurs capitales de respect et de diversité sur
le lieu de travail ».

Dans l’article qui en fait état, la BBC tronque une nouvelle fois les propos du physicien. De son slide sur les discriminations qu’ont pu effectivement subir les femmes au cours de l’histoire de la physique, le journal ne retient que « la physique a été inventée et construite par des hommes, pas par invitation », en omettant le reste de son propos et sa référence à Marie Curie. « Historiquement », explique Strumia, « la physique moderne a été inventée il y a des siècles par des hommes comme Galilée ou Newton. Nous savons qu’à l’époque, la majorité des gens (et en particulier les femmes) n’avaient pas la possibilité d’étudier. Et des hommes se sont donc mis à concevoir les institutions nécessaires pour développer une culture fondée sur l’intégrité et le mérite scientifiques. Personne n’avait d’accès privilégié, tout le monde pouvait venir, essayer, et être jugé sur ses seules réussites, pas sur son genre, sa race, etc. Marie Curie est un exemple de la façon dont des femmes brillantes sont appréciées dans la communauté des physiciens depuis maintenant de nombreuses années. Même si, à l’époque, personne n’avait entendu parler d’une femme étudiant la physique, grâce à son travail extraordinaire, elle n’a pas reçu un, mais deux Nobel ». Un cercle prodigieusement exclusif, quelles que soient vos caractéristiques identitaires.

Lire aussi La « féminité toxique » existe-t-elle ?

En réalité, Strumia ne défend rien d’autre qu’une « égalité des opportunités » en sciences. En d’autres termes, comme il le précise : « C’est la personne la plus qualifiée qui doit avoir le boulot, indépendamment de son genre, sa race, son orientation politique, etc. » Sauf qu’à l’heure actuelle, cette position, pourtant en phase avec les fondamentaux de la méthode scientifique, ne cesse d’être remise en question, quand elle n’est pas assimilée à une « micro-agression ». Strumia, comme d’autres, déplore les glissements autoritaires et sectaires de la défense de la diversité, de l’inclusion et de l’égalité. Il estime que ces « slogans » cachent une « idéologie politique ne cherchant pas l’égalité des opportunités, mais l’égalité des résultats ». Ce qui exige d’en passer par « des discriminations pour que des groupes […] deviennent plus égaux que les autres. En pratique, l’égalité des opportunités fait en sorte que des groupes surreprésentés ne tirent pas avantage de leur position. Mais l’égalité des résultats signifie imposer des quotas en attaquant des groupes surreprésentés par des récits victimaires et une mauvaise compréhension des différences humaines ». Et Strumia d’ajouter qu’il a « osé parler » parce qu’il a fait « passer [s]on intégrité scientifique avant ce [qu’il] risquai[t] de perdre ». Ce qui n’aurait jamais dû être un motif de sanctions.

Une « chasse aux sorcières »

Janice Fiamengo, professeure de littérature anglaise à l’université d’Ottawa et par ailleurs spécialiste des attaques féministes contre la liberté d’expression, a suivi l’affaire Strumia depuis le début. Et elle n’est pas optimiste. Selon elle, la décision du Cern « envoie un signal évident à l’ensemble de la communauté scientifique : l’ère de l’investigation scientifique factuelle (qui a sans doute toujours été imparfaite et qui était en voie de disparition ces derniers temps) est réellement terminée.

Lire aussi Pourquoi la science n’est pas à l’abri de la censure

À
partir d’aujourd’hui, tout scientifique saura qu’il doit s’assurer que
tous ses déclarations, travaux et recherches sont approuvés par les
féministes. Toute recherche portant sur des questions sociales
contemporaines, et notamment celles liées au statut de la femme (mais
aussi à la race, la religion et d’autres questions brûlantes), devra
désormais confirmer les orthodoxies idéologiques de notre époque.
À savoir : il n’y a pas de différence d’intérêts et d’aptitudes entre
les populations ou les groupes, et toute inégalité de résultat est
forcément la conséquence d’injustices généralisées et des
discriminations que subissent les groupes sous-représentés. Même
lorsqu’il existe des données factuelles démontrant que ces injustices et
ces discriminations n’existent pas (voire que c’est en réalité le
“groupe opprimé” qui est avantagé, comme dans la présentation de
Strumia). À partir d’aujourd’hui, ces données devront être ignorées,
niées et, encore mieux, conspuées ».

« Le Cern vient d’annoncer
qu’il prêtait allégeance à un groupe fanatique d’idéologues plutôt
qu’aux impératifs d’une recherche fondée sur la vérité », résume
Fiamengo, excédée. « C’est une chasse aux sorcières, purement et
simplement, qui montre combien les nouveaux puritains ont réussi à
percer jusque dans les sciences physiques, forteresse jadis
imprenable. »

Une dernière ironie de l’histoire pour la route ? C’est aussi à l’université de Pise que fut professeur un certain Galilée.

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Bill Gates : un Sataniste déguisé en brebis?

[Source : Henry Makow]

Publié par henrymakow

Lorsque Warren Buffett a donné 31 milliards de dollars à la Fondation de Bill Gates, j’ai supposé que cela ferait avancer le Nouvel Ordre Mondial. Mais quand un lecteur m’a montré la connexion de Gates avec l’antisémite et païen Lucis Trust (anciennement Lucifer Trust), j’ai pris du recul et entrepris des recherches sur le sujet.

Créée par Alice Bailey en 1922, la maison d’édition de Lucifer (Lucifer Publishing Company) a changé son nom l’année suivante pour des raisons évidentes. Basé au 120 Wall Street, le « Lucis Trust » est un élément essentiel du culte satanique qui contrôle le monde occidental. Il a initié le mouvement New Age pour introniser la société à leur état d’esprit luciférien. Il est l’éditeur officiel de l’Organisation des Nations Unies et gère sa « salle de méditation ».

Bailey était la chef de la Société Théosophique fondée en 1875 par Helena Blavatsky. La Théosophie est une branche de la Franc-maçonnerie. Selon Constance Cumbey, la théosophie a également donné naissance aux sociétés occultes qui, à son tour ont créé Adolf Hitler et l’idéologie Nazie. (“The Hidden Dangers of the Rainbow: The New Age Movement and the Coming Age of Barbarism” 1983)

En 1949, Bailey a écrit que l’holocauste juif était dû au mauvais karma des Juifs : « le mauvais karma du Juif d’aujourd’hui est destiné à mettre fin à son isolement, de l’amener à renoncer à des objectifs matériels, de renoncer à une nationalité qui a tendance à être quelque peu parasite… » (« La Guérison Ésotérique », p. 263)

Bailey enseigne que les Juifs font partie d’un autre système solaire et que les Orientaux et les Noirs sont d’une engeance différente. Les races occidentales doivent contrôler le monde, car ils sont l’engeance la plus évoluée. (Cumbey, 115)

Cela doit être une préoccupation car un axe majeur de la fondation Gates consiste à fournir des millions de dollars de vaccins pour les pauvres dans les pays du Tiers-Monde.

LES LIENS ENTRE GATES ET LE LUCIS TRUST

La Fondation Bill et Melinda Gates a doublé de taille en raison de la donation Buffet, et est cinq fois plus grande que la Fondation Ford qui est la plus importante des U.S.A. La Fondation Gates est mentionnée en tant que membre financier du sous-groupe Lucis : « Le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde. » (Voir la rubrique « $$ » sur leur site internet. Les photos de Nelson Mandela, Cindy Sheehan et Michael Moore sont également présentes sur ce site.)

Bill Gates est également mentionné sur le site du Lucis Trust : «Grâce au travail philanthropique et humanitaire de personnes comme George Soros, Bill Gates, Kofi Annan, et Bono, pour n’en nommer que quelques-uns, les gens commencent à reconnaître les besoins des personnes démunies et de faire quelque chose à leur sujet. Il y a un discours de Soros et d’un autre penseur, James Tobin, au sujet de la création d’un certain type de taxe sur les transactions financières qui serait utilisé pour soutenir les programmes nationaux dans le monde en développement. L’humanité a certainement la capacité de mettre en place ces changements, elle a juste besoin de la volonté pour le faire. »

Une taxe sur les transactions financières fait partie de ce que le Lucis Trust appelle «Le Plan». Cela commence par la proclamation de « Maitreya », le Messie du New Age qu’ils sont occupés à façonner depuis plus de trois décennies.

Selon Cumbey, qui est un avocat, le «régime» comprend également un nouveau gouvernement mondial et l’instauration d’une religion en vertu de Maitreya ; d’un système de carte de crédit universel ; d’une autorité qui permettrait de contrôler l’approvisionnement alimentaire ; d’une taxe universelle, et d’un projet universel.

«Ils ont l’intention d’interdire toutes les pratiques actuelles et les symboles religieux des Juifs orthodoxes et des Chrétiens» écrit Cumbey. «Les adeptes du New Age ont menacé de violence et même d’extermination les nations des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans qui ne coopéreraient pas avec Maitreya et sa nouvelle religion.» (20)

LUCIFER EST DIEU

La Société Théosophique croit que Lucifer est Dieu qu’ils identifient avec le Soleil. Dans «La Doctrine Secrète», Blavatsky écrit : «Dans ce cas, il est tout naturel… de considérer Satan, le Serpent de la Genèse comme le véritable créateur et bienfaiteur, le Père de l’humanité spirituelle.»

«Car c’est lui qui était le « porteur de lumière», brillant radieux Lucifer, qui a ouvert les yeux de l’automate (Adam) créé par l’Éternel, comme il est prétendu, et celui qui fut le premier à murmurer : «Du jour où vous mangerez de ces fruits, vous serez comme Elohim, connaissant le bien et le mal» – ne peut être considérée qu’à la lumière du Sauveur. Un «adversaire» à l’Éternel… il reste encore dans la vérité ésotérique à jamais le «Messager» aimant… qui nous conféra l’immortalité spirituelle au lieu de physique…

Satan, ou Lucifer, représente l’active «énergie centrifuge de l’Univers» dans un sens cosmique… digne il est… et ses adhérents… sont précipités dans la «mer de feu», parce que c’est le Soleil… la source de la vie dans notre système, où ils sont pétrifiés… et brassés pour les arranger pour une autre vie ; ce Soleil qui, en tant qu’origine du principe actif de notre Terre, est à la fois l’accueil et la source du banal Satan…

http://www.conspiracyarchive.com/NewAge/Lucis_Trust.htm

«Les adeptes du New Age ne répudient généralement pas ouvertement le Christianisme», écrit Cumbey. «Ils redéfinissent le Christ pour mettre les dieux païens sur un même plan, et élargir la définition du Christ pour qu’il corresponde à leur essence propre.» (146)

Tandis que les adeptes du New Age « feraient à juste titre le piquet pour empêcher une manifestation nazie, ils ne voient pas que point par point le programme du mouvement New Age présente une identité complète avec le programme d’Hitler. » (56, Cumbey établi la comparaison aux pp.114-120)

Le « New Age » professe un grand amour de la paix et manifeste pour le désarmement, mais Cumbey cite Bailey disant que les armes nucléaires seront l’apanage de l’Organisation des Nations Unies pour exercer « la menace d’en faire usage en cas d’action agressive de la part de n’importe quelle nation dressant sa tête hideuse. » (70)

L’AGENDA CACHÉ

De même, les luttes contre la faim et pour l’environnement servent toutes un agenda caché de l’élite. Cumbey écrit que les partisans de la lutte contre la faim sont invités à soutenir des mesures pour l’avortement, l’insémination artificielle, la limitation forcée de la taille de la famille, le contrôle génétique et même l’euthanasie.» (56)

Buffett a déclaré en 2006 «qu’il était un étudiant de la plupart des mêmes philanthropes auquel Gates lui-même se référait – le pétrolier John D. Rockefeller, et le magnat de l’acier Andrew Carnegie.»

Ces «philanthropes» ont utilisé leur argent exonéré d’impôt pour corrompre la Civilisation Occidentale depuis près d’un siècle. Par exemple, un Rockefeller se vantait auprès d’Aaron Russo qu’ils avaient commencé le féminisme pour forcer les femmes à intégrer le milieu du travail et ainsi récolter le paiement des impôts, afin qu’ils puissent endoctriner la jeune génération dans les garderies. De manière significative, une autre préoccupation de la Fondation Gates est « l’amélioration des lycées américains. »

Ils sont à la pointe de la destruction des cultures traditionnelles par l’éclatement de la famille. Ils se font les champions « des droits des femmes » par le biais principal des prêts aux femmes afin de les rendre indépendantes des hommes.

CONCLUSION

Je me vantais d’avoir échappé à la mystification Communiste des banquiers, mais je me rends maintenant compte que le Communisme était le «plan» pour la génération de mes parents. Je suis tombé la tête la première dans le «New Age» qui visait ma génération. Exactement comme le Communisme, faisant appel à notre idéalisme, mais ayant un agenda caché insidieux.

Je pense toujours que quelques expériences de drogues peuvent ouvrir la porte au mysticisme et à la connaissance religieuse. Dieu demeure au sein de l’amour universel, mais le Dieu des Illuminati n’est pas un dieu d’Amour. Il divinise l’homme dans sa bassesse et non dans sa grandeur. Il nous cryogénise dans notre propre crasse.

Nous vivons à une époque intéressante. Nos dirigeants traditionnels nous ont vendus. La société a largué les amarres de la vérité et est dirigé par des mégalomanes. Faisons des canots de sauvetage pour la vérité.


[Voir aussi :




Pas d’enfantement, pas de peuple

[Source : Réseau International]

Il est paradoxal
qu’avec d’autres mouvements idéologiques, le féminisme ait détruit la
nature des femmes et fait d’elles des objets sexuels. La jeune fille de
19 ans qui pense se faire ligaturer les trompes, devient une pure bête
de sexe. Après des décennies de propagande féministe réduisant le lien
amoureux entre homme et femme, à la « possession du corps de la femme
par l’homme », il est paradoxal que des femmes se transforment en
poupées sexuelles. Les féministes ont maintenant accompli ce qu’elles
discréditaient.

Le féminisme n’a pas libéré les femmes, il les a émancipées de leur
rôle. Les liens durables et engagés que connaissaient naguère les hommes
et les femmes, sont rares aujourd’hui, sauf chez les générations plus
anciennes.

Comme l’a récemment écrit The Saker, nous vivons dans une
civilisation qui perd peu à peu l’entièreté de sa raison d’être, qui a
été vidée de sa tradition, de son objectif fondamental, de son
intégrité, de sa spiritualité et de sa conscience morale. Après des
décennies de propagande contre les hommes, il est douteux que les
relations entre hommes et femmes puissent être restaurées. Par
conséquent, la famille est en péril. Les ethnies blanches disparaissent
de la Terre, leur taux de natalité étant inférieur au taux de mortalité,
et les femmes de 19 ans ont les trompes ligaturées.

La civilisation occidentale a commis beaucoup de mauvaises actions,
le plus souvent du fait de gouvernements qui dissimulaient leurs
desseins au peuple. Mais des actes pervers peuvent être trouvés dans
toutes les races et ethnies. Il est difficile d’imaginer pire mal que ce
que font les Israéliens aux Palestiniens ou le génocide au Rwanda,
quand les Hutu massacrèrent un million de Tutsi. Mais la seule
perversion mise sous le feu des projecteurs, c’est celle des Blancs.

Nous entendons sans cesse que l’histoire des États-Unis est l’asservissement des Noirs par les Blancs. L’histoire a été fabriquée dans un but caché de désunion. L’esclavage noir est né lors des guerres esclavagistes du roi noir du Dahomey.

Quand le Dahomey avait accumulé un surplus d’esclaves, il les vendait
aux Arabes et plus tard aux colons européens du Nouveau Monde. Au lieu
d’apprendre les faits historiques, les élèves sont manipulés par de la
propagande, de manière à ce qu’ils perdent confiance envers les Blancs
et pour que les Noirs haïssent les Blancs.

La civilisation occidentale a été détruite par une minuscule poignée de gens. En Suède, le ministère de l’Éducation nationale a l’intention de supprimer entièrement l’histoire occidentale jusqu’aux environs de 1700, afin de faire de la place à l’enseignement du rôle des sexes et de l’immigration, et pour chasser de la mémoire toute connaissance de l’histoire du peuple suédois. Comme George Orwell l’a justement exprimé : « Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »

Une poignée de féministes fanatiques ont réussi, malgré l’opposition des femmes qu’elles prétendaient défendre, à les éloigner des activités qu’elles aiment et des tâches pour lesquelles elles sont considérées. Il y a d’innombrables exemples. Ainsi, les danseuses primées d’Alba, le club de basket-ball allemand, ont été révoquées ce mois-ci, parce qu’elles « ne convenaient plus à notre époque ».

De lâches allemands ont cédé à une poignée de féministes fanatiques
qui prétendaient que les danseuses mettaient en avant de mauvaises
valeurs féminines, et que le club de basket-ball devrait plutôt motiver
les femmes à devenir des basketteuses. L’Australie a interdit le catch
de filles sur le ring, pour les remplacer par des hommes, parce que les
féministes s’opposaient à ce que les filles soient « traitées comme des
objets. » Les filles interdites de ring veulent savoir qui a donné aux
féministes le droit ridicule de leur refuser « leur droit fondamental au
travail. » Malgré leurs objections, les femmes ont été écartées des
courses de F1, parce que les féministes fanatiques prétendent que c’est
« sexiste et dégradant. » L’opinion contraire n’a pas été prise en
compte.

Pom-pom girls, danseuses de discothèque, tout vêtement féminin
décolleté, tout est censé « faire des femmes des objets. » Les
féministes ne seront satisfaites que quand toute femme occidentale
portera le tchador. Les femmes elles-mêmes n’ont pas voix au chapitre.
La position féministe est que toutes les femmes qui s’opposent à leur
ordre du jour, ont été conditionnées par un lavage de cerveau, afin de
servir d’objets sexuels aux hommes.

Tout ce qui reliait la civilisation occidentale ayant coupé, elle est
en train de s’effondrer. Le gouvernement des États-Unis et la police
locale appliquent le principe « la force prime le droit. » La majorité
des jeunes générations ne peuvent faire la part des choses entre fait et
opinion. L’intégrité est comprise comme une gêne à la réussite. La
réussite se mesure à la quantité d’argent. On ne peut avoir confiance en
rien. La démocratie est neutralisée, parce que tout ce qui nous est
raconté obéit à quelque dessein caché. La liberté d’expression, garantie
par la Constitution du pays, étant offensante, elle est entrain de
disparaître. Les seules bourses et recherches que les universités
autorisent et que les institutions financent, sont celles qui appuient
les racontars officiels et les intentions cachées des hautes sphères.
Comme le prouvent le RussiaGate et la dernière accusation
contre Trump, les preuves comptent pour du beurre. Même dans les
affaires criminelles, la condamnation s’appuie uniquement sur des
allégations dans 97% des cas.

Tout au long de ma vie, j’ai observé la destruction en cours des
États-Unis. Ceux qui sont nés dans un pays détruit ne savent pas qu’il a
été brisé. Comme la destruction progresse, chaque nouvelle génération
pense simplement que ce qu’elle voit est naturel. Plus la génération est
jeune, moins elle peut savoir que son pays a été détruit. Comme les
jeunes sont éduqués de manière comprendre que leur histoire a été
édifiée sur l’esclavage, ils pensent que tout ce qui a été perdu est
l’esclavage. Face à l’inculture des jeunes, comment pourrait-on recoller
les morceaux de ce qui a été brisé ?

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/09/28/no-motherhood-no-people/

Traduction Petrus Lombard




Le Coran est-il la source du sexisme de l’Islam ?

[Source : Oumma]

par Dr Al ‘Ajamî

Nous
avons traité à de multiples reprises de sujets au cœur de la
discrimination genrée dont les musulmanes font en Islam l’objet. À dire
vrai, toutes les femmes, de tous les horizons – non pas depuis la nuit
des temps mais depuis que le pouvoir existe en société – sont victimes
de l’oppression ordinaire de la part d’hommes ordinaires. Quant aux
femmes musulmanes, elles ont la particularité d’être doublement
victimes : de leur statut de femme et de leur statut de croyante.

En regard du Coran, l’Islam a commis un triple détournement de sens, une triple injustice, envers les femmes,[1] envers les esclaves[2] et envers les Gens du Livre.[3] La présente réflexion s’inscrit donc en une double perspective : le combat féministe pour une libération des femmes en Islam et la démonstration de ce que le Coran n’est pas coupable du crime sexiste commis par l’Islam. Toutefois, cette juste lutte féministe revêt divers aspects, des plus sécularisées, qui prônent une libération des femmes selon un modèle occidental, au plus religieuses qui, au nom de l’Islam lui-même, souhaitent réformer la situation des musulmanes. Notre proposition est donc de rappeler à ces deux tendances générales que si l’Islam est indubitablement patriarcal, misogyne et inégalitaire, le Coran ne l’est étonnamment pas.

Notre titre : « le Coran est-il la source du sexisme de l’Islam ? » pose d’emblée la nature du lien entre le Coran et l’Islam et, en la matière, jamais la différence entre le Coran et l’Islam[4] n’a été aussi flagrante. Or, nous verrons qu’il est essentiel pour penser juste et utile de bien identifier et, surtout, dissocier ces deux entités : le Coran et l’Islam. Mais que faut-il entendre par Source ? L’Islam, à la différence du judaïsme et du christianisme actuels, se réclame du Coran en tant que religion révélée, en quelque sorte une religion descendue du Ciel, ce que nul historien des religions ne peut valider et ce que la raison ne peut comprendre.Publicité

Une source pour trois rivières

Méthodologiquement
et exégétiquement, une question se pose : quel est le lien
herméneutique exact entre le Coran-source et l’Islam-religion ?
L’image-réponse est la suivante : toute eau de source lorsqu’elle arrive
au pied des montagnes sacrées s’offre aux hommes qui, ayant peur de
perdre ce précieux don du Ciel, l’apprivoise, mais aussi l’endigue. Les
eaux ainsi maîtrisées, comme si elles n’avaient plus de profondeur, sont
alors le miroir de nos désirs, miroir qui renvoie sa propre image à
celui qui s’y penche. Le premier cercle herméneutique est ainsi
fondamentalement narcissique. L’homme n’entend plus la Parole, l’eau
murmurer, il y contemple son propre reflet. L’Homme éclaire ce qui
devait l’éclairer !

Toute rupture de ce cercle herméneutique
primitif est donc une blessure narcissique que nous ne sommes guère
enclins à affronter. C’est ce besoin de protection intime de notre être
musulman qui explique que nous acceptons confortablement de comprendre
le Coran en fonction du paradigme islamique selon lequel l’Islam est le fruit du Coran. Ceci implique qu’en réalité nous lisons le Coran avec les yeux de l’Islam, ce qui constitue le cercle herméneutique islamique. À l’opposé, nous proposons de comprendre le Coran en fonction du paradigme coranique selon lequel Le Coran est le fruit de lui-même. Nous lisons alors le Coran avec ses propres yeux, ce qui constitue le cercle herméneutique coranique.
Ce n’est qu’à cette condition de la rupture du cercle herméneutique
narcissique et du cercle herméneutique islamique que l’on peut rétablir
réellement le Coran en tant que source fondamentale du renouveau de la
pensée religieuse. La question est alors : en quoi le Coran lorsqu’il
est lu par lui-même peut-il participer à la cause du féminisme
islamique ?

Sept questions pour un seul Dieu

Quels
que soient les camps concernés : orthopraxie, islamisme, islamologie,
féminisme islamique, le Coran est sans nul doute la source scripturaire
admise par tous, l’argument d’autorité par excellence. Or, si le Coran
et l’Islam n’étaient que deux aspects d’un même discours, alors l’on est
en droit de se poser et de poser les questions suivantes :

  • Si le Coran et l’Islam tiennent le même propos, alors Dieu serait-Il sexiste ?
  • Dieu est-Il donc machiste, phallocrate, misogyne, patriarcal ?
  • Dieu est-Il un homme, un mâle ?
  • Dieu a-t-il alors créé l’homme à son image ?
  • Ou bien sont-ce les hommes, les mâles, qui ont refaçonné Dieu à leur propre image ?
  • Pourquoi un Dieu mâle, sans Compagne, aurait-il voulu que l’on opprimât les femmes des hommes ?
  • Faut-il alors parler de sexisme du Coran ou de sexisme de l’Islam ?

Si
à ces questions en tant que croyantes et croyants nous répondons : non,
alors nous devons partir du principe que le Coran n’est pas en lui-même
sexiste. Nous sommes ainsi dans l’obligation de supposer que seules les
interprétations du Coran faites par un Islam sexiste lui donnent en apparence ce caractère.

Sept niveaux d’égalité homme femme

En l’article consacré à l’Égalité homme femme selon le Coran et en Islam,[5] nous avons montré à l’aide d’une série de versets-clefs que contrairement à ce que nous supposons, conditionnés par l’Islam, le Coran établissait clairement l’égalité de genre.  Ainsi le Coran établit-il de manière remarquable sept niveaux d’égalité homme-femme. Étant entendu que l’analyse littérale[6] de ces versets a été réalisée dans l’article susmentionné, nous ne ferons que de brefs rappels.

1- Égalité ontologique :

« Ô Hommes ! Craignez pieusement votre Seigneur, Lui qui vous a créé d’un être/nafs unique/wâḥida dont Il créa son équivalent/zawja-hâ, et qui de ces deux suscite grand nombre d’hommes et de femmes… »

S4.V1.

L’unicité initiale/wâḥida de l’être/nafs implique que le mot zawj ait ici son sens premier de équivalent. Le terme zawj, tout comme celui d’équivalent, est mixte, ce qui renforce le concept d’égalité ontologique créationnelle de l’homme et de la femme.

2- Égalité de genre :

« À Dieu la royauté des cieux et de la terre, Il crée ce qu’il veut, Il fait don de fille à qui Il veut et fait don de garçon à qui Il veut. »

S42.V49.

Ceci
s’inscrit en faux contre les mœurs des Arabes qui s’honoraient de la
naissance d’un nouveau-né mâle et s’affligeaient de la naissance d’une
fille :

« Lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit gravement, il suffoque. Il ne veut point laisser apparaître aux gens ce mal que l’on vient de lui annoncer. En gardera-t-il la honte ou devra-t-il l’ensevelir sous terre. Combien est mauvais ce qu’ils pensent !»

S16.V58-59.

3- Égalité intellectuelle :

« …Puis, lorsque tous deux eurent goûté de l’Arbre et qu’ils prirent conscience de leur nudité […] leur Seigneur les interpella : Ne vous avais-je pas à tous deux interdit cet Arbre ? Je vous dis qu’en vérité le Shaytân est, de vous deux, ennemi déclaré ! Tous deux répondirent : Nous nous sommes lésés ! Si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement au nombre des perdants ! »

S7.V22-23.

Le Coran
revisite ici le mythe misogyne judéo-chrétien dit de la Genèse. La femme
n’est plus la seule coupable et l’éternelle tentatrice. En ce verset, tous deux
sont responsables à parts égales de la décision prise et ils en
assument conjointement les conséquences. Ainsi, fondamentalement, la
Femme n’est pas inférieure à l’Homme en matière de raison, mais elle est
son exact similaire.

4- Égalité sociale :

« Les croyants et les croyantes sont soutien intime les uns pour les autres. Ils s’appliquent à ce qui est convenable et s’opposent à ce qui est blâmable, ils accomplissent la prière, font l’aumône, obéissent à Dieu et Son messager. À ceux-là Dieu leur fera miséricorde, Dieu, certes, est Tout-puissant, infiniment Sage.»

S9.V71.

Est
ici manifestement indiquée une parfaite réciprocité de participation
des hommes femmes et tous forment une même et unique communauté sociale
de participation conjointe et solidaire. Ceci est une base coranique
concrètement importante pour le combat des femmes musulmanes.

5- Égalité en foi :

« Mais qui aura œuvré en bien, homme ou femme, en tant que croyant, ceux-là entreront au Paradis, et ils ne seront point lésés d’un iota. »

S4.V124.

Cette égalité en foi des hommes et des femmes sous-entend une égalité quant à la pratique de la foi,
rien donc en la matière ne devrait distinguer les hommes des femmes. Ce
n’est bien évidemment pas le cas en Islam où les hommes détiennent
toutes les prérogatives religieuses.

6- Égalité spirituelle :

« Lorsque les Anges dirent : Ô Marie ! En vérité, Dieu t’a élue et purifiée. Il t’a élevée au-dessus des femmes de tous les mondes. Ô Marie ! Dévoue-toi à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent.»

S3.V42.43.

Selon
le Coran, Marie est le modèle insurpassable de la réalisation
spirituelle. Ceci avant même qu’elle ne fût enceinte de Jésus. La Voie
spirituelle féminine est donc hautement célébrée.

7- Égalité eschatologique :

« Seigneur ! Donne-nous ce que tu nous as promis par Tes Messagers et ne nous affliges pas au Jour de la Résurrection, car Tu es Celui qui point ne faillit à sa promesse. Leur Seigneur les a exaucés : Je ne délaisserai pas le moindre acte que vous aurez accompli, homme ou femme, les uns comme les autres…»

S3.V194-195.

Il
découle logiquement des niveaux successifs d’égalité que nous venons
d’évoquer qu’hommes et femmes seront égaux au Jour du Jugement. Le seul
critère mis en jeu, maintes fois répété dans le Coran, est la prise en
compte de ce qu’auront  « accompli, homme ou femme », ce en toute équité et toute égalité.

Sept inégalités coraniques ?

En
les conditions de parfaite égalité hommes femmes que nous venons de
rappeler, comment le Coran, alors en pleine contradiction, pourrait-il
donc avoir édicté pour l’éternité les sept grandes inégalités que nous
allons envisager et, conséquemment, comment le Coran pourrait-il
soutenir autant d’injustices à l’encontre des femmes ?

Il ne
s’agira pas d’une liste exhaustive, mais les points que nous allons
examiner sont tout autant des poncifs répétés à l’envi par les franges
conservatrices de l’Islam que par le front d’une islamophobie assumée.
Bien évidemment, il s’agit aussi d’inégalités majeures au cœur même du
combat féministe. Or, nous allons l’entendre, ce n’est pas le Coran qui
prône ces inégalités, mais l’interprétation que les hommes de l’Islam,
les mâles, ont faite d’un certain nombre de versets-clefs coraniques !

1- Inégalité en matière de témoignage

Cette inégalité est connue de tous : le témoignage de la femme ne vaudrait que la moitié de celui d’un homme ; un seul verset est en cause, verset portant sur la mise par écrit d’une dette/dayn à terme. En l’article intitulé le Témoignage de la femme selon le Coran et en Islam,[7] nous avons démontré que le Coran postule clairement et à trois reprises de l’égalité de l’homme et de la femme en matière de témoignage.[8] Sous faute d’incohérence, le Coran ne peut donc avoir affirmé que le témoignage de la femme ne vaut que la moitié de celui de l’homme, contrairement à ce que l’Islam soutient.

De fait, l’analyse
littérale de ce verset-clef a montré qu’en réalité il y avait égalité en
matière de témoignage entre homme et femme et que la présence souhaitée
de deux témoins femmes ne se justifiait qu’à cause des pressions que
les hommes de cette époque pouvaient exercer sur les femmes tant leur
participation aux affaires économiques voulue par le Coran était contre
les usages d’alors. Ce qui était de la part du Coran une mesure de
protection des femmes contre l’âpreté aux gains des hommes a été
transformé par l’Islam en minoration sexiste de la valeur des femmes !

2- Inégalité en matière d’héritage

Pour l’Islam, l’homme a globalement droit au double de la part attribuée à une femme. Cependant, en l’article l’Héritage des femmes selon le Coran et en Islam[9] nous avons montré que l’Islam pour parvenir à ce résultat profondément inégalitaire avait procédé à une double inversion des mesures coraniques. D’une part, alors que le Coran a institué le legs testamentaire/al–waṣiya comme mesure prioritaire selon laquelle les hommes et les femmes ont potentiellement droit à la même part, l’Islam a priorisé l’héritage à quotes-parts/al–warth ou al–irth procédé qui pour le Coran n’était qu’une mesure destinée à distribuer le reliquat de ce qui n’aurait pas été légué par voie de legs testamentaire/al–waṣiya. D’autre part, alors que pour le Coran le legs testamentaire/al–waṣiya est obligatoire et l’héritage à quotes-parts/al–warth facultatif, l’Islam a inversé cette capitale hiérarchie coranique.

3- Inégalité au sein de couple

Un des phares de l’obscurantisme inégalitaire en Islam est sans nul doute le segment suivant : « ar–rijâlu qawwâmûna ‘alâ–n–nisâ’i », énoncé que les hommes de l’Islam entendent comme signifiant : « les hommes ont autorité sur les femmes », S4.V34. En l’article Frapper les femmes selon le Coran et en Islam,[10] l’analyse littérale a largement démontré que le propos coranique avait pour sens littéral « les hommes ont des responsabilités quant aux femmes en fonction de ce que Dieu favorise certains [hommes] d’entre eux [en moyen de subsistance] par rapport à d’autres [hommes] ». Là encore l’Islam conçu par une culture hautement patriarcale et sexiste s’est opposé au message du Coran.

4- Inégalité en matière de dignité

Nous
retrouvons la suite du même verset… elle aussi tristement célèbre.
Selon l’Exégèse de l’Islam, le segment en question est compris comme
suit : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les/wa–ḍribû-hunna».

En l’article Frapper les femmes selon le Coran et en Islam
nous avons également apporté la démonstration linguistique de ce que ce
segment compris selon le paradigme coranique en son axe égalitaire et
respectueux des femmes se comprenait sans peine comme signifiant « Quant à celles dont vous craignez l’impiété manifeste/nushûz, exhortez-les, et délaissez-les en leurs lits, et éloignez-vous d’elles/wa–ḍribû-hunna». Quoi qu’en dise l’Islam, il n’est donc pas possible de frapper sa femme avec le Coran !

5- Inégalité sexuelle

Le sujet de l’inégalité sexuelle peut être traité par le biais de la polygamie puisque celle-ci est avant tout une manifestation dissymétrique de la sexualité. En l’article la Polygamie selon le Coran et en Islam,[11] l’analyse littérale a mis en évidence plusieurs contradictions et anomalies résultant de la compréhension classique de l’unique verset coranique mis ici en jeu par l’Islam : S4.V1.

Ce constat littéral a
permis de démontrer que contrairement à l’idée reçue de tous et de
toutes, le Coran n’a pas légiféré sur la polygamie en limitant le nombre
de coépouses à quatre. Cependant, il a établi en ce verset un parallèle
entre l’injustice commise à l’encontre des orphelins par leurs tuteurs
et l’injustice que la polygamie représente envers les femmes. Nous avons
par ailleurs montré qu’au nom de la justice et de l’équité le propos
réel coranique ouvrait la voie à la disparition de la polygamie au
profit de la monogamie.

6- Inégalité en matière d’espace public

Ce thème est parfaitement représenté par la manifestation la plus visible du sexisme de l’Islam : le voile. En l’article le Voile selon le Coran et en Islam nous
avons démontré que la position de l’Islam n’est pas coranique. En
réalité, elle emprunte au sexisme de Paul de Tarse et aux pratiques et
conceptions des juifs et des chrétiens. Pour parvenir à imiter ces
modèles antiques, l’Islam a surinterprété le bien connu v31 de S24, citons le segment-clef : « et qu’elles rabattent leurs voiles/khumur sur leurs poitrines ».

En
l’état, l’Exégèse a tout de même été dans l’obligation de forcer le
sens en usant de sources non coraniques, afin que nous nous imaginions
que ledit voile couvrait aussi la tête. En réalité, le propos du Coran
est simple et explicite et recommande seulement la chose suivante : « et qu’elles couvrent de leurs étoffes/khumur leurs décolletés/juyûb… ».

L’objectif
textuellement déclaré est donc un rappel de pudeur compréhensible
supposant implicitement que les femmes manifestent leur présence
publiquement. À l’opposé, le port du voile prescrit par l’Islam est une
fiction exégétique destinée à occulter les femmes de l’espace public,
celui des hommes.

7- Inégalité en matière de mariage interreligieux

Le fait est connu de tous et, surtout, de toutes : l’homme musulman peut épouser une juive ou une chrétienne, alors que la femme musulmane reste propriété de l’Islam qui lui interdit tout mariage interreligieux. En l’article le Mariage interreligieux selon le Coran et en Islam,[12] nous avons montré que le Coran ne fixait qu’une seule limite, tant aux hommes qu’aux femmes musulmanes : l’interdiction de mariage avec un ou une polythéiste.

Le verset référant est le suivant :

« Mais n’épousez pas les polythéistes/mushrikât tant qu’elles n’ont pas adhéré à la foi, une esclave croyante est certes préférable à une polythéiste, ce quand bien même vous enchanterait-elle. Et ne donnez point épouses à des polythéistes/mushrikîn tant qu’ils n’ont pas adhéré à la foi, un esclave croyant est certes préférable à un polythéiste, ce quand bien même vous enchanterait-il. Ceux-là appellent au Feu, alors que Dieu convie au Paradis et au Pardon, de par Sa prévenance, et qu’Il explicite Ses versets aux hommes afin qu’ils puissent s’en rappeler. »

S2.V221.

Présentement, nous noterons qu’en ce verset volonté et désir de la femme ont même valeur et degré que ceux de l’homme.

Conclusion

À
partir de ces quelques exemples paradigmatiques, nous aurons aisément
constaté que l’Islam est indubitablement sexiste et que, pour ce faire,
il se réclamait, entre autres, du Coran. Cependant, dès lors que nous
comprenons le Coran sans passer par la grille de lecture surimposée et
imposée par l’Islam, il apparaît que le Coran était fondamentalement égalitaire et qu’il ne pouvait être considéré comme la source du sexisme en Islam.

Resituée dans son contexte historique, cette prise de position coranique : l’égalité vraie entre les hommes et les femmes
si elle ne peut pas être qualifiée de féministe sous peine
d’anachronisme – n’en était pas moins révolutionnaire pour son temps.
Or, du fait même de son caractère précurseur, le message égalitaire du
Coran n’a pas été entendu par les premiers hommes, mâles, de la période
post-coranique.

Le Dieu du Coran n’est donc ni machiste, ni
misogyne, ni patriarcal et, que l’on soit croyant ou non, force est de
constater qu’il existe un réel hiatus, un différentiel, entre le texte
coranique et les interprétations que l’Islam en a promues. Ainsi,
pouvons-nous affirmer que le Coran n’est pas coupable du crime sexiste
de l’Islam ! Néanmoins, qui il y a-t-il d’étonnant à ce que la
religion-islam soit sexiste puisque, comme toute religion, l’Islam est
le fruit d’une longue élaboration humaine inscrite dans l’Histoire et
marquée du sceau des mentalités de ces penseurs et concepteurs.

À
bien comprendre, ce n’est ni le Coran en lui-même ni l’Islam par
lui-même qui sont responsables des injustices faites aux femmes, mais
les hommes eux-mêmes. Les références scripturaires ne sont que
pré-textes invoqués par les hommes pour justifier leurs injustifiables
comportements sexistes.

Nous aurons de même souligné la
possibilité et l’intérêt pour la pensée et la lutte féministe islamique
de pouvoir sainement s’appuyer sur la source originelle qu’est le Coran,
à condition bien sûr qu’il soit compris indépendamment de l’Islam. Il
ne s’agit donc pas de combattre le Coran à cause de l’Islam, mais, bien
au contraire, de prendre le Coran comme allié en la juste lutte du
féminisme dit islamique.

Ainsi, la cause des femmes peut-elle et
doit-elle se prévaloir de la protection et des encouragements du Coran,
l’argument d’autorité par excellence, ne l’oublions pas. Si toute lutte
féministe est nécessairement sociale, politique, le combat des
féministes en Islam a donc pour particularité d’être aussi un défi
exégétique, voire théologique. En cela, notre meilleure arme reste le
Coran une fois bien compris, c’est-à-dire pour ce qu’il dit et non pas
pour ce que les hommes lui font dire.

Bien que cela puisse sembler une aporie intenable pour les laïcistes et les ultra-séculiers, l’on est en droit d’espérer une libération des femmes par la Révélation.
Mais, parce qu’en toute passion il faut savoir raison garder, je
voudrais indiquer que les efforts de toutes et de tous ne doivent pas
tomber dans le même travers. Ainsi, si incontestablement les mâles
exégètes ont interprété le Coran en usant de leur textostérone, la juste cause féministe doit-elle éviter en retour d’interpréter le Coran en mode féministe, c’est-à-dire en réaliser une œstroxégèse !

Enfin,
ne peut-on pas espérer que sous les auspices du Coran, musulmanes et
musulmans parviennent à trouver un lieu de partage, de fraternisation et
de paix. Des réponses apportées il en va de notre humanisme, car, de la
dignité des femmes, dépend, en vérité, la dignité des hommes.

[Notes]

[1] En cet article, nous donnerons au fur et à mesure de l’exposé les liens pour les articles principaux traitant de la question des femmes selon le Coran et en Islam.

[2] Voir :
L’esclavage selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2019/05/12/lesclavage-selon-le-coran-et-en-islam/
L’esclavage sexuel de celles qui possèdent vos mains droites selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2019/05/14/lesclavage-sexuel-de-celles-que-possedent-vos-mains-droites-selon-le-coran-et-en-islam/

[3] Voir notamment :
La jizya et les dhimmî selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/28/la-jizya-et-les-dhimmi-selon-le-coran-et-en-islam-2/
La Pluralité religieuse selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2016/10/02/la-pluralite-religieuse-selon-le-coran-et-en-islam/

[4] Le Coran et l’Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/21/le-coran-et-lislam/

[5] L’Égalité homme femme selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/25/egalite-homme-femme-selon-le-coran-et-en-islam/

[6] L’analyse littérale du Coran : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/20/analyse-litterale-du-coran/

[7] Le témoignage de la femme selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/24/le-temoignage-de-la-femme-selon-le-coran-et-en-islam/

[8] Lors du témoignage requis pour la rédaction du testament ante-mortem/al–waṣiya, S5.V106 et lors de la procédure de séparation entre époux, laquelle doit être faite devant témoins, S65.V2. Rien n’indique en ces deux versets le genre des témoins, ils doivent seulement être tous deux « intègres ». Il en est de même, concernant l’accusation d’adultère lors de la procédure dite du li‘ân. En cette circonstance, le témoignage du mari accusant sa femme d’adultère, S24.V6-5, est exactement équivalent à celui de la femme qui en accuse son mari, S24.V8-9.

[9] L’héritage des femmes selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/11/27/lheritage-des-femmes-selon-le-coran-et-en-islam/

[10] Frapper les femmes selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/11/06/frapper-les-femmes-selon-le-coran-et-en-islam-2/

[11] La Polygamie selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/26/la-polygamie-selon-le-coran-et-en-islam/

[12] Le mariage interreligieux selon le Coran et en Islam : https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/24/le-mariage-interreligieux-selon-le-coran-et-lislam/




Sodome, tu dépasses les bornes

[Source : Le Grand Réveil]
[Auteur : Louis d’Alencourt]

[NdNM : en ces temps de pensée unique et de liberté d’expression de plus en plus réduite, est-il encore possible qu’un article tel que le suivant permette un échange respectueux de points de vue et d’arguments plutôt que des réactions émotionnelles épidermiques dégénérant trop souvent en insultes ?]

Sodome, tu dépasses les bornes

Non Bilal Hassani ne représente pas la France. Il représente une certaine
France, la plus pourrie, la plus perverse, enlisée dans le péché et qui
s’en glorifie insolemment. Oh certes cette France des loges
maçonniques, des gauchistes et de la synagogue de Satan, cette France
luciférienne dirige aujourd’hui notre pays et en possède les pouvoirs
législatifs, culturels, économiques et médiatiques, mais elle n’est pas
« la » France et ne le sera jamais.

Non, un juif inverti et dégénéré ne représente pas la France, il
représente les ennemis de la France, ceux qui veulent en faire un
cloaque immonde d’impuretés.
Il y en a marre de la perversion des mœurs et des esprits voulue par une certaine élite, celle qui détient les clés du pouvoir.
Il y en a marre de ces provocations volontaires, de cette arrogance d’un
système qui place volontairement de tels pions avec deux objectifs :
faire progresser la perversion des esprits, et tester le niveau de soumission de la population.
Il n’y a pas que les chrétiens qui soient choqués ; une bonne
partie de la population l’est probablement, et n’approuve pas de tels
comportements. Mais elle n’a pas le droit de le dire ; les médias se
gardent bien de publier les avis contraires, tout fonctionne comme une propagande à sens unique.
Car parallèlement, l’univers médiatique au sens large affiche une belle
unanimité concernant cet « artiste » comme s’il était parfaitement
normal qu’un garçon se promène en robe de mariée et s’affiche en
travesti assumé.

Ceci est le reflet d’un problème de fond beaucoup plus grave.

Ce n’est pas tellement le fait que Bilal Hassani soit un dégénéré de plus, c’est
qu’il est la représentation visible d’une société dégénérée qui veut
nous imposer sa dégénérescence comme la nouvelle norme.
Cette société utilise des méthodes déloyales parce qu’elle
déploie conjointement l’imposture intellectuelle et la police de la
pensée. L’imposture intellectuelle consiste à distiller insidieusement
une nouvelle mentalité et un nouvel état d’esprit en cachant ses
véritables intentions, et la police de la pensée empêche et interdit
toute réaction hostile. Ce sont des méthodes dignes d’un régime
totalitaire, puisque non seulement l’opposition à cette dégénérescence
est interdite mais aussi tout débat contradictoire, puisque relevant,
disent-ils, de l’homophobie. Ainsi d’une part on annihile les opposants
en les contraignant au silence, et d’autre part on procède à une
véritable propagande en faveur de ces nouvelles idées et de cette
nouvelle mentalité par la formation des esprits via l’école et la télévision sous prétexte d’information ou de combat contre les préjugés.
Absence d’opposition, interdiction de penser le contraire, rouleau
compresseur d’une propagande incessante et diversifiée, d’abord et avant
tout à destination des jeunes… il y a là une véritable transformation
des esprits et de la morale à grande échelle que l’on ne peut absolument
pas enrayer ni même empêcher de progresser ou encore de contrebalancer.

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres »
(Isaïe 5:20) ; non seulement la prophétie d’Isaïe se constate tous les
jours, mais celle-ci s’accomplit dans des conditions encore pires
puisque le système bloque tout contrepoids possible.
Pourtant les tenants de cette politique immonde de
transformation et de corruption des esprits devraient méditer le sort
que subit la ville de Sodome
, détruite par une pluie de feu
en une nuit à cause du péché, notamment, dont on a tiré le nom… ce
n’est pas un hasard si Sodome est le symbole de l’homosexualité.
Or si dans la bible Dieu punit l’homosexualité si violemment -et par
extension toutes les déviations sexuelles et les dérives de la chair- et
si par la suite saint Paul puis l’Eglise ont condamné sans appel, sans
équivoque et sans discontinuer l’homosexualité, ne croit-on pas qu’en
accumulant ainsi autant de charbons ardents sur nos têtes, nous n’allons pas nous attirer le même type de châtiment ?

Quand je pense que certains attendent encore le Nouvel Ordre Mondial… mais de quoi s’agit-il précisément, si ce n’est du nouvel ordre moral de ce nouvel ordre mondial qui prend corps et progresse sous nos yeux ?

Des méthodes déloyales et redoutables

Détaillons en quelques mots ce mécanisme de retournement et
d’avilissement des esprits. C’est le cerveau qui est visé, nos propres
référents culturels et moraux. Ceci n’a rien d’anodin et les enjeux sont
énormes parce qu’irréversibles à long terme et transmissibles aux
générations suivantes.
Un énorme travail de fond de changement des mentalités est accompli à
l’aide de grands outils, dont les principaux sont l’arsenal législatif,
l’Education Nationale et les médias.
Car ainsi, les populations éduquées à ce nouvel état d’esprit par 15 ans
d’école (!) et parallèlement par une même propagande médiatique répétée
inlassablement par la télévision (car à ce niveau il ne faut pas parler
d’information mais de « formation » des esprits via
les journaux télévisés, les émissions, les reportages, les films, les
séries…), finissent par reproduire elles-mêmes la pensée et les
comportements voulus et les répandre à leur tour via les réseaux
sociaux, internet et youtube ; ainsi la propagande et la formation des
esprits volontairement dispensés par l’école et les médias sont répétés à
l’infini par les populations elles-mêmes avec de surcroît un accent de
sincérité encore plus trompeur : les gens sont de bonne foi puisqu’ils
répètent ce qu’ils ont appris à l’école et à la télé… redoutable.
Jeudi dernier je lisais dans des toilettes publiques à Paris un message écrit en gros sur le mur : « marre de cette société dégueulasse » -je me dis tiens ça commence bien, mais j’ai vite déchanté car pour l’auteur anonyme de cette inscription, le dégueulasse est que la société soit « raciste, homophobe, inégalitaire et sexiste« . Il a bien appris sa leçon, il est bien dans le moule.
Ne nous y trompons pas, l’école forme ainsi nos enfants, les dégâts dans
les esprits sont quasiment irréversibles. Il n’est pas loin le jour où
la population nous lynchera avec sincérité, persuadée de rendre un grand
service à la société en mettant hors d’état de nuire les défenseurs
d’une société traditionnelle et morale s’élevant contre l’homosexualité
ou l’IVG… parce qu’ils ont acquis la mentalité d’un nouvel ordre moral
totalement en contradiction et même inversé par rapport à l’ancien. Un
nouvel ordre moral au fonctionnement particulièrement totalitaire, lui
qui appartient à un régime qui se prétend le défenseur des libertés.
Lesquelles ? Les siennes exclusivement ?

Le grand remplacement

Le grand remplacement est une formule de Renaud Camus ; celui-ci fait
référence à l’immigration massive que connaît l’Europe depuis un
demi-siècle, vaste mouvement s’apparentant à une invasion de nos pays
par des populations de races, de cultures, de langues et de religions
différentes. Ce grand remplacement se concrétise dans nos contrées non
pas par une assimilation mais par une juxtaposition des populations, que l’on appelle mixité ou multiculturalisme. Ces termes sont des aveux en soi.
Dans l’esprit des concepteurs et autres édiles à l’origine de cette
politique, définie d’ailleurs dans les loges maçonniques, ce
regroupement de populations n’est viable que dans la mesure où toutes
communient dans le même intérêt supérieur général, celui des droits de
l’homme, qui repose sur 3 principes fédérateurs (liberté, égalité,
fraternité) et sur un système politico-mystico-religieux, la laïcité.
Ceci cache le but final poursuivi en réalité : un changement d’ordre civilisationnel, le grand remplacement d’une civilisation (chrétienne) par une autre que nous savons luciférienne.
Car le grand remplacement n’est pas uniquement ethnique et culturel, il est global :
Grand remplacement civilisationnel
Grand remplacement religieux
Grand remplacement historique
Grand remplacement moral
Grand remplacement des esprits

Nous ne détaillerons pas ici chacun de ces thèmes -bien que ce soit
instructif- mais nous allons juste aborder quelques points-clés de ce
changement de civilisation.
Ce dernier nous été signifié à l’échelon mondial le 21 décembre 2012 : fin du monde voulait dire « fin du monde chrétien »
; à la civilisation inspirée du christianisme s’est substituée en 150
ans une civilisation d’inspiration luciférienne que le 21/12/2012 a
entériné et confirmé : après l’ère du Christ, celle de Satan. Quand ce
n’est pas le Christ qui règne, c’est l’autre qui prend la place, on l’a
vu tout à l’heure avec l’émergence de la culture LGBT qui paraît
naturelle aujourd’hui ; effectivement, dans une culture luciférienne,
c’est normal.

Dans ce grand remplacement civilisationnel, la méfiance remplace la
confiance, la cupidité remplace la charité et la jouissance remplace la
sagesse.
Le système est basé non plus sur la confiance, mais sur l’encadrement
des populations, un encadrement liberticide où l’Etat décide de tout ce
que doivent faire les hommes avec un enchevêtrements de lois, de
décrets, de normes, de recommandations, de préconisations etc…  C’est
lui qui décide ce qui est bon ou mauvais. L’Etat est la nouvelle
Providence, d’ailleurs les mots trahissent la stratégie luciférienne
puisque l’Etat-Providence a remplacé la Providence divine.
Ce nouvel état d’esprit a pour corollaire un refus de la loi naturelle,
le démon faisant l’inverse de Dieu, qui se concrétise notamment par
l’égalitarisme, qui est le refus de reconnaître les différences
intrinsèques entre hommes et femmes. Or ces différences sont naturelles
et complémentaires ; reconnaitre, accepter et même favoriser les
différences et la complémentarité hommes-femmes participe de
l’équilibre psychique des populations et en définitive de l’équilibre
social.
En fait, déstabiliser les individus tant à l’échelle
individuelle qu’à l’échelle collective par l’égalitarisme pervertit tout
le processus parce qu’en définitive, personne n’est à sa bonne place ; 
ni l’homme ni la femme pris tant individuellement que dans la cellule
familiale ou sociale, et ceci se répercute dans les rapports avec les
enfants, au travail et dans l’administration du pays.
D’où un sentiment généralisé de malaise, ce fameux malaise traduit
maladroitement par le mouvement des gilets jaunes, mais aussi la
difficulté à identifier les causes de ce malaise, car ce serait alors
reconnaître un mauvais choix d’ordre civilisationnel entamé au bas mot
il y a 50 ans ; mai 68 est un bon repère pour le point de départ
effectif de ce nouvel ordre mondial, qui est en réalité un changement de
civilisation par une modification de l’ordre moral et culturel dont les
populations souffrent au plus profond d’elles-mêmes. Elles en souffrent
d’autant plus qu’elles ne savent pas l’expliquer clairement (et pour
cause) et que les remèdes sont inefficaces et inadaptés car ils ne
s’appliquent qu’aux conséquences, dont on essaie de réduire les mauvais
effets, et non aux causes ; pire même, les causes empirent car on
assiste à une fuite en avant sur les thèmes à la base de ce changement
civilisationnel : féminisme, égalitarisme, sexualité débridée et
inversée (LGBT), socialo-capitalisme d’Etat, technocratie, robotisation
et omniprésence du numérique, etc…
A partir du moment où l’idéologie prime sur la loi naturelle, il est
normal que cette dernière soit d’abord niée, puis réécrite et
réinterprétée dans le sens idéologique voulu, ce qui finit par donner
l’exact contraire : par exemple, l’homosexualité est une pratique
contre-nature. Or le maître de l’inversion, depuis toujours, c’est
Satan. Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui est ton dieu.

Il est d’ailleurs significatif de constater que celui qui devrait
être l’opposant numéro un à ce nouvel ordre mondial, le pape, en est
aujourd’hui un des plus ardents défenseurs. Le pape François se préoccupe uniquement des thèmes chers aux partisans du Nouvel Ordre Mondial
: parti-pris en faveur des migrants et donc du grand remplacement,
promotion du socialisme d’Etat, soumission à la laïcité et aux droits de
l’homme, partisan de la lutte contre les inégalités (pur produit de
l’inversion de la loi naturelle), adhésion au mythe du dérèglement
climatique (qui est à la fois le résultat de ce nouvel état d’esprit et
un business planétaire), politique favorable envers les LGBT qu’il
préconise d’accueillir dans l’Eglise (!!) sans jamais évoquer le péché
grave qu’ils commettent, dépassant ici de loin les positions de ses
prédécesseurs. Mais pour qui travaille-t-il ? Pour Jésus-Christ
ou pour la franc-maçonnerie, à l’origine de tous les thèmes que nous
venons de lister ?
Le salut des âmes semble être le cadet de ses soucis, par contre le salut des thèses maçonniques, alors là, ça c’est important!

Conclusion

Il faut donc être bien conscient du travail en profondeur effectué
sur les mentalités depuis des décennies. Il ne s’agit pas seulement
d’éradiquer l’ordre social et moral issu du christianisme, il s’agit de
le remplacer parallèlement par un autre ordre : le fameux Nouvel Ordre
Mondial.
Le Nouvel Ordre Mondial est constitué d’un nouvel ordre moral (inversion des valeurs), d’un nouvel ordre mental (inversion des esprits), d’un nouvel ordre social (multiculturalisme), d’un nouvel ordre économique (obligation de croissance financée par la dette), d’un nouvel ordre politique (mondialisme, c’est à dire fusion du capitalisme et du socialisme), d’un nouvel ordre naturel (l’homme modifie la loi naturelle selon ses vues) et d’un nouvel ordre religieux (primauté de la religion des droits de l’homme sur toutes les autres, qui doivent s’y soumettre).
Le Nouvel Ordre Mondial n’est donc pas en devenir : il est là, il est construit, et sa naissance officielle nous a été signifiée le 21 décembre 2012. Ce jour-là, ils nous ont dit en substance : « votre monde (chrétien) est mort et le nôtre (luciférien) est prêt, il prend désormais le relais. »
Mais attention, Babylone, que l’Apocalypse appelle aussi Sodome -et pour
cause !- c’est quand tu te crois vainqueur que le feu du ciel te tombes
dessus.
L’incendie de Notre-Dame n’est pas qu’un avertissement pour l’Eglise ;
c’est aussi un avertissement pour Sodome-Babylone, l’annonce du feu
purificateur.

Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : Sodome, tu dépasses les bornes

Illustration : la tenue de gala de Bilal Hassani à l’Eurovision 2019
était une robe de mariée (?? Je rappelle que c’est un garçon…). Mariage
avec qui ? Lucifer son maître, ou Sodome-Babylone, autre fille de
Lucifer ?




Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

[Source : Le Grand Soir]

Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

Auteur : Caitlin JOHNSTONE

Des médias comme MSNBC et Politico ont fait les manchettes enthousiastes avec des titres comme « Le complexe militaro-industriel est maintenant dirigé par des femmes » et « Comment les femmes ont pris le contrôle du complexe militaro-industriel« . Apparemment, quatre des cinq meilleurs « entrepreneurs » de la défense américaine sont maintenant des femmes, dont je ne me donnerai pas la peine d’apprendre les noms ou d’en rendre compte parce que je m’en fiche.

Ces manchettes sont ridiculisées, et à juste titre, par les critiques de l’état d’esprit au sein de l’establishmentet cette auto-parodie caricaturale du libéralisme d’entreprise. Presque tout dans le libéralisme américain se résume en fin de compte à promouvoir le meurtre de masse, l’exploitation et l’écocide à des fins lucratives tout en brandissant des banderoles « Ouais, Vive la diversité ! » pour que la foule du politiquement correct puisse se sentir bien dans sa peau. Mais le fait que ces histoires existent et ont un auditoire illustre les échecs du féminisme dominant.

Beaucoup d’hommes (et parfois des femmes servilement sectaires) aiment se plaindre du féminisme moderne comme si c’était quelque chose qui blesse les hommes, menace les hommes, diabolise les hommes ou les prive de leur place dans la société ou de tout autre prérogative auquel ils auraient droit. Tout cela n’est que bêtise et caprice d’enfant pour la perte de contrôle des hommes sur les femmes, contrôle qu’ils n’auraient jamais dû avoir, pour commencer ; ce sont des maîtres qui se plaignent de perdre leurs esclaves. Ce n’est pas ça le problème du féminisme dominant. Ce qui ne va pas avec le féminisme dominant est parfaitement illustré dans ce défilé médiatique célébrant l’ascension des femmes au sommet de l’industrie la plus dépravée sur terre.Voir l’image sur Twitter

Le problème que le véritable féminisme cherche à résoudre n’est pas celui du nombre de femmes à la tête des entreprises, ni le fait que les Américains ont refusé en 2016 d’élire une femme pour bombarder, exploiter et opprimer. Le problème a toujours été que nous essayons de valoriser les femmes avec un système de valeurs créé par une poignée d’hommes très puissants. En laissant en place le système de valeurs créé par le patriarcat (c’est-à-dire le capitalisme), nous valorisons maintenant les femmes uniquement pour leur capacité à jouer à des jeux d’hommes. Personne n’est jamais devenu milliardaire en étant mère, même la meilleure mère du monde, et personne ne le sera jamais parce que le capitalisme a été conçu par les hommes, pour les hommes, pour valoriser les qualités des hommes. Ce qui a créé un déséquilibre menaçant pour les espèces parce que l’inégalité fait partie intégrante du système. Dans les années 60, lorsque les hommes ont autorisé à contrecœur les femmes à sortir de leurs cages-foyers, ils l’ont fait à la condition de ne pas changer. Les femmes pouvaient participer au jeu, mais ce sont elles qui devaient changer. Comme d’habitude.

Il est intéressant de revenir à des textes précurseurs comme « The Female Eunuch » de Germaine Greer et de voir combien à l’époque les féministes passaient de temps à réfléchir à la façon dont les femmes pouvaient être payées pour le travail domestique et l’éducation des enfants. Il y a cinquante ans, les féministes voyaient bien comment la violence financière sévissait dans le cadre du mariage parce que les femmes ne sont pas payées pour la majorité de leur travail. Ils comprenaient qu’il fallait corriger cela pour que les femmes puissent un jour être vraiment libres. Si vous n’êtes pas payé, vous ne pouvez pas partir, et si vous ne pouvez pas partir, vous êtes un esclave. Aujourd’hui, et malgré tous les acquis du féminisme, si vous osez suggérer que les femmes soient payées pour avoir des enfants, vous serez raillés. A un moment donné, il fut décidé que, d’accord, très bien, vous pouvez être un faux homme si vous le voulez, mais ne vous attendez pas à être valorisée pour autant. Les hommes ont refusé d’accorder de la valeur au travail des femmes, c’est pourquoi la plus grande partie de ce travail est encore essentiellement de l’esclavage. Ce fut une erreur cruciale et menaçante pour la planète.

En refusant de valoriser les femmes et les compétences qu’elles apportent naturellement, l’humanité a continué à ne pas valoriser le méta travail féminin. Nous avons continué à ne pas valoriser la santé de notre environnement, l’état de notre cohésion sociale, la santé mentale des uns et des autres. En refusant d’accorder une valeur absolue à l’environnement, à la santé, à la solidarité, à la redistribution des biens, au recyclage, à la collaboration et au bonheur, nous renforçons tous leurs contraires.

Beaucoup d’hommes rétorqueront qu’ils sont eux aussi esclaves de la corporatocratie, et c’est vrai. C’est ce que vous obtenez lorsque vous ne changez pas un système de valorisation qui a été créé par des propriétaires d’esclaves pour distraire leurs esclaves de les tuer et pour qu’ils continuent à travailler quand même. C’est ce que vous obtenez quand vous insistez pour que tout le monde change pour s’adapter à un système qui a été créé par le pouvoir pour maintenir le pouvoir en place. Nous rions des peuples autochtones qui ont été bernés à céder de vastes étendues de terres en échange d’une poignée de coquillages, alors que nous mêmes aujourd’hui offrons notre travail, nos terres, nos droits et nos libertés en échange d’une poignée de rectangles de papier.

Le vrai féminisme ne soutient pas que le monde serait mieux loti si les femmes dirigeaient ; passer d’un sexe à l’autre ne changerait pas grand-chose tant que le système actuel d’évaluation des valeurs demeurera en place. Le vrai féminisme soutient que toute l’humanité doit changer son système de valeurs pour un système qui récompense le travail féminin autant que le travail masculin, au lieu de récompenser seulement les femmes quand elles réussissent à gravir l’échelle du paradigme patriarcal.

Lorsque des femmes contrôlent le complexe militaro-industriel, ce n’est pas du féminisme, c’est de la masculinité toxique. C’est le fruit du système de valorisation qui pollue notre air, empoisonne notre eau, remplit les océans de plastique, rase les forêts tropicales et nous rapproche de l’Armageddon nucléaire. Le vrai féminisme, c’est se détourner d’un système de valeurs toxiques qui récompense les sociopathes les plus ambitieux, pour aller vers un système qui valorise l’empathie, la collaboration, l’éducation et la paix.

Caitlin Johnstone

Traduction « tant qu’on accordera plus d’importance à ce que l’on a entre les cuisses qu’entre les oreilles… » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : https://medium.com/@caityjohnstone/this-is-is-that-is-that-is-wrong-wi…

URL de cet article 34344 
https://www.legrandsoir.info/voici-tout-ce-qui-ne-va-pas-avec-le-feminisme-dominant.html




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone