Où en est la propagande de guerre de l’OTAN ?

[NdNM : L’article suivant, de Thierry Meyssan peut nous en donner une idée.]

[Source : Réseau Voltaire]

Non plus « conspirationistes », mais « traîtres »

L’UE, l’Otan, NewsGuard et le Réseau Voltaire

par Thierry Meyssan

Le dispositif de propagande visant à étouffer toute voix dissidente a franchi un pas. Il ne s’agit plus simplement de les accuser de commettre des erreurs factuelles ou de mentir délibérément, mais de les présenter comme des traîtres à la solde d’une puissance étrangère.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


Selon ce site officiel de l’Union européenne, le Réseau Voltaire serait une bande de traîtres à la solde de la Russie chargée de diffamer l’armée des États-Unis.

Le Service européen pour l’action extérieure (European External Action Service) a créé en 2015 l’East StratCom Task Force, une unité chargée de lutter contre la désinformation des services secrets russes. Celle-ci édite un site internet, EUvsDisinfo.eu, et expédie chaque semaine des e-mails aux journalistes de l’Union afin qu’ils répercutent sa bonne parole. Nous avons déjà relaté que cette unité est reliée au Centre de communication de l’Otan à Riga [1].

Cette unité vient de mettre en garde les journalistes de l’Union et accessoirement tous ceux qui se sont abonnés à sa lettre d’information [2] que notre article du 31 mars, « Des putschistes à l’ombre du coronavirus » [3], est une désinformation russe [4].

Premièrement, nous sommes outrés de figurer sur un site officiel de l’Union chargé de recenser la désinformation russe —et ce n’est pas la première fois—. Nous n’avons aucun lien, ni avec les autorités russes, ni avec celles de quelque autre pays que ce soit. Ceci est de la pure diffamation.

Deuxièmement, la réfutation de l’UE se borne à indiquer que notre travail serait : « Une interprétation exagérée d’un article de Newsweek de la mi-mars. Newsweek décrit le rôle de l’armée américaine en cas d’incapacité des dirigeants politiques » (An exaggerated interpretation of a Newsweek article article from Mid-March. Newsweek describes the role of the US military, should the political leadership be incapacitated). Or, nous avons cité une partie de l’article de William Arkin sans le déformer et en analysant ses informations au regard d’autres qui ne sont pas plus contestées. C’est la mise en perspective de l’ensemble de ces données qui gêne l’UE.

Jusqu’à présent, les pouvoirs publics avaient financé des initiatives privées pour décrédébiliser les sources dissidentes. C’est par exemple la fonction du Decodex du Monde [5]. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et de les accuser de trahison.

Pour distinguer, le vrai du faux, exercez votre esprit critique !

NewsGuard, une société new-yorkaise créée pour évaluer la fiabilité des sites internet et faire apparaître une note sur les moteurs de recherche, nous a contactés nous demandant d’abord quelles sont nos relations avec l’État syrien, puis ce que nous « pensons de cette critique ».

NewsGuard est on ne peut plus neutre. Son Conseil d’administration est secret, mais son Conseil consultatif comprend aussi bien l’un des cofondateurs de Wikipedia (Jimmy Wales) que l’ancien directeur de la CIA et de la NSA (le général Michael Hayden), l’ancien secrétaire général de l’Otan (Anders Fogh Rasmussen), l’ancien secrétaire à la Sécurité de la Patrie (Tom Ridge) ou encore l’ancien sous-secrétaire d’État à la diplomatie publique —c’est-à-dire à la Propagande— (Richard Stengel) [6].

Sur son site français, NewsGuard se garde bien de donner les noms des membres de son Conseil consultatif, sauf un, Anders Fogh Rasmussen. N’hésitant pas à mentir, il présente l’ancien-secrétaire général de l’Otan non pas comme haut fonctionnaire de l’Alliance atlantique, mais des Nations Unies.

[NdNM : il semble que l’extrait présenté ci-dessus ait disparu du site NewsGuard]

De par les Traités européens, l’Otan protège l’UE. C’est-à-dire que l’Union européenne n’est que le volet civil d’un ensemble dont l’Otan est le volet militaire.

Après plusieurs tentatives d’enlèvement ou d’assassinat contre un de mes collaborateurs et contre moi dans quatre pays différents, nous avons toutes les raisons de penser que c’est l’Alliance atlantique qui, de nombreuses fois, a saturé, voire hacké, notre site internet. Nos adversaires semblent revenir à des moyens non-létaux : le mensonge et la diffamation.

La Propagande de guerre est un processus en trois phases visant à engager le public dans des causes que normalement il réprouverait :
- La première consiste à mêler le faux au vrai tout en accusant ceux qui disent la vérité d’être dans l’erreur ou dans le mensonge (fake news).
- La seconde à écarter tous les discours dissidents et à créer ainsi une apparence d’unanimité autour de la vérité trafiquée. À ce moment, les dissidents ne sont plus des hurluberlus affabulateurs, mais deviennent des traîtres.
- La troisième à pousser les cibles à pratiquer des actes symboliques d’acquiescement de la nouvelle idéologie.

Un pas vient d’être franchi.

Thierry Meyssan


[1] « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.

[2] “Subscribe

[3] « Des putschistes à l’ombre du coronavirus », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 mars 2020.

[4] “Disinfo : The bankers and the military prepare a takeover in the US”, EUvsDisinfo.eu, April 30, 2020.

[5] « L’Otan et l’Union européenne derrière le Décodex », Réseau Voltaire, 16 février 2017. « La vérité sur les « fake news » », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 janvier 2018.

[6] “Our Advisory Board”, NewsGuard, consulted May 3, 2020.




Le projet politique global imposé à l’occasion du Covid-19

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Les réactions ineptes de gouvernements européens au Covid-19 ont été dictées par d’anciens conseillers de Donald Rumsfeld et de George W. Bush. Contrairement à la rhétorique publique, elles n’ont aucune prétention médicale. Loin de répondre à la réalité de l’épidémie, elles visent à transformer les sociétés européennes afin de les intégrer à leur projet politico-financier.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


Indépendamment de savoir si l’épidémie de Covid-19 est naturelle ou a été provoquée, elle offre l’occasion à un groupe transnational d’imposer soudainement son projet politique sans qu’il soit discuté, ni même exposé.

En quelques semaines, nous avons vu des États prétendument démocratiques suspendre les libertés fondamentales : interdire sous peine d’amende ou de prison de sortir de chez soi, de participer à des meetings et de manifester. L’école obligatoire pour les moins de 16 ans a été provisoirement abolie. Des millions de travailleurs ont été privés d’emploi et placés d’office au chômage. Des centaines de milliers d’entreprises ont été autoritairement contraintes de fermer et ne pourront plus rouvrir.

Sans préparation, les gouvernements ont encouragé les entreprises au télétravail. Toutes les communications via internet ont immédiatement été enregistrées par le système Echelon. Ce qui signifie que les « Cinq Yeux » (Australie/Canada/Nouvelle-Zélande/Royaume-Uni/USA) disposent en archive des moyens de percer les secrets de presque tous les industriels européens. Pour cela, c’est déjà trop tard.

Aucune des transformations des sociétés n’a de justification médicale. Aucun ouvrage d’épidémiologie au monde n’a discuté et encore moins préconisé de « confinement généralisé obligatoire » pour lutter contre une épidémie.

Les dirigeants politiques des États membres de l’Union européenne ont été tétanisés par des projections mathématiques délirantes leur annonçant une hécatombe chez eux [1]. Puis, ils ont été réconfortés par les solutions toutes faites d’un puissant groupe de pression dont ils avaient rencontré les membres au Forum économique de Davos et aux Conférences sur la Sécurité de Munich [2].

Le « confinement généralisé obligatoire » a été conçu quinze ans plus tôt, au sein de l’administration Bush, non pas comme outil de santé publique, mais pour militariser la société états-unienne à l’occasion d’une attaque bioterroriste. Et c’est bien ce projet qu’il applique aujourd’hui en Europe.

Le plan initial, conçu il y a plus de vingt ans autour du patron du laboratoire pharmaceutique Gilead Science, Donald Rumsfeld, prévoyait d’adapter les États-Unis à la financiarisation globale de l’économie. Il s’agissait de réorganiser la planète en divisant géographiquement les tâches de chacun. Les zones non-encore intégrées à l’économie globale devraient être privées d’État et devenir de simples réservoirs de matières premières ; les zones développées (dont l’Union européenne, la Russie et la Chine) seraient responsables de la production ; et les États-Unis seuls assureraient l’industrie d’armement et de la police du monde.

Pour ce faire, un groupe fut créé au sein d’un think-tank, l’American Enterprise Institute, le « Projet pour un nouveau siècle américain ». Celui-ci annonça assez crûment une partie de son programme, mais une partie seulement ; celle destinée à convaincre de grands donateurs de soutenir la campagne électorale de Gorge W. Bush. Le 11-Septembre à 10 heures du matin, deux avions de ligne ayant percuté le World Trade Center à New York, le programme de « continuité du gouvernement » (CoG) fut déclaré bien que la situation ne soit pas du tout celle prévue par les textes. Le président Bush fut conduit dans une base militaire. Les membres du Congrès et leurs équipes furent emmenés dans un immense bunker à 40 kilomètres de Washington. Et le très secret Gouvernement de continuité, dont Rumsfeld faisait partie, assuma le Pouvoir jusqu’en fin de journée.

Profitant du choc émotionnel de cette journée, ce groupe fit adopter un volumineux Code antiterroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act ; créa un vaste système de surveillance intérieure, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) ; réorienta la mission des forces armées en fonction de la division globale du travail (Doctrine Cebrowski) ; et commença la « Guerre sans fin ». C’est dans le monde qu’ils ont façonné que nous évoluons depuis deux décennies comme dans un cauchemar.

Si nous n’y prenons pas garde, le groupe actuel, dont le docteur Richard Hatchett est l’élément visible, transposera ce programme des États-Unis vers l’Union européenne. Il imposera dans la durée une application téléphonique mobile de tracking afin de surveiller nos contacts ; ruinera certaines économies pour en transférer la force de production vers des industries d’armement ; et enfin nous convaincra que la Chine est responsable de l’épidémie et doit être endiguée (Containment).

Si nous n’y prenons pas garde, l’Otan que nous avons crue en état de mort cérébrale se réorganisera. Elle s’étendra dans le Pacifique avec, pour commencer, l’adhésion de l’Australie [3].

Si nous n’y prenons pas garde, l’école sera remplacée par un enseignement de savoirs à domicile. Nos enfants deviendront des perroquets dénués d’esprit critique, sachant tout, mais ne connaissant rien.

Dans le monde nouveau que l’on prépare aux Européens de l’UE, les grands médias ne seront plus financés par l’industrie pétrolière, mais par Big Pharma. Ils nous convaincront que toutes les mesures prises ont été les bonnes. Les moteurs de recherche noteront la crédibilité des médias non-conformes au regard des titres des signataires de leurs articles et non pas de la qualité de leurs raisonnements.

Il est encore temps de réagir.

Thierry Meyssan


[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[2] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[3] « L’Otan souhaite devenir l’Alliance atlantico-pacifique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 décembre 2019.




Confinement : pourquoi l’accès à la nature est tout simplement vital

[Source : Science et Vie]

Confinement : pourquoi l’accès à la nature est tout simplement vital © Christophe Lehenaff/Getty
Le premier mai, très peu de personnes ont pu aller cueillir du muguet dans les bois.

Pour les citadins coupés de la nature, l’impact du confinement est néfaste sur le plan social et psychologique. Un collectif de chercheurs appelle à rouvrir les parcs et jardins.

Le 12 mars 2020, dans une adresse solennelle aux Français, Emmanuel Macron annonçait la mise en place de mesures exceptionnelles destinées à freiner le développement de la pandémie du Covid-19. Des mesures précisées dans une nouvelle intervention présidentielle, quelques jours plus tard.

Ce confinement généralisé dure depuis maintenant plus de 40 jours et l’impossibilité d’accéder à la nature se fait de plus en plus pénible pour les populations confinées. Ce vendredi 1er mai, journée traditionnelle de recherche du muguet et de sortie dans la nature et les espaces verts de proximité, risque d’être particulièrement difficile à vivre pour certains.

La faune et la flore, bien présentes et visibles

Confinement, restriction des contacts et de la circulation (limitée à un rayon d’un kilomètre autour du domicile) entraînent une réduction très nette de la présence humaine dans l’espace public.

Cela permet aux espèces sauvages de sortir de leur propre confinement – habituel, lui – et d’avoir une présence plus importante, et surtout plus visible, dans les espaces habituellement monopolisés par l’espèce humaine. Les oiseaux, en pleine période de reproduction, peuvent par exemple exploiter de nouveaux sites, plus proches de leurs nids, pour nourrir leurs jeunes.

Cette sortie des territoires habituels est parfois motivée par la recherche effrénée de nourriture (les déchets pouvant faire l’affaire) qui n’est plus distribuée ou disponible dans les espaces désertés par les populations humaines. C’est ce que l’on a pu observer avec les cerfs sikas à Nara (Japon), des singes à Lopburi (Thaïlande) ou encore des coyotes à San Francisco (États-Unis).

L’entretien moindre des espaces favorise également le déploiement de la végétation. Dans les parcs et squares, des herbes hautes se frayent un chemin à travers les grilles, des bosquets de plantes généralement arrachées (orties, chardon, etc.) se forment. Parallèlement, la nature s’immisce dans les espaces publics : pieds d’arbres enherbés, jardins d’agréments foisonnants, plantes sauvages dans les failles de bitume et aux abords des immeubles…

Herbes expressives au pied d’un arbre. S. Muller/MNHN, CC BY-NC-ND

Un confinement intensifié par le manque de nature

Si ce temps inédit du confinement est donc propice au déconfinement d’espèces animales et à une végétation plus généreuse, il a en revanche des effets sociétaux et psychologiques non négligeables sur nous, en privant les individus d’une relation restauratrice aux espaces naturels.

Suite de la décision de confiner la population, la ville de Paris a décidé, dès le 16 mars, la fermeture au public des parcs et squares. Elle a été rapidement suivie par des arrêtés identiques dans la plupart des autres villes françaises.

Or les parcs et jardins sont autant d’espaces publics vitaux au cœur des villes. Ils constituent le patrimoine collectif de nature de nombreux citadins qui n’en possèdent pas personnellement. Pour ces derniers, c’est la double peine : enfermés dans de petits espaces domestiques et privés d’accès au peu de nature collective disponible en ville. La fermeture des parcs et des squares renforce ainsi les inégalités. Les classes les plus aisées sont nombreuses à être parties se « confiner » à la campagne, dans leurs résidences secondaires, tandis que les classes populaires restent captives de la « ville dense ».

La fermeture des parcs, jardins et squares restreint d’autant plus les espaces disponibles pour la promenade, le jeu, l’aération et la contemplation, qui sont alors limitées aux rues et à leur végétalisation souvent bien restreinte.

Le parc Montsouris (Paris, XIVᵉ) déserté. S. Muller/MNHN, CC BY-NC-ND

L’accès à la nature, essentiel au bien-être individuel et social

Les implications d’une déconnexion grandissante avec la nature, ses conséquences sur le bien-être individuel et les liens sociaux ont été clairement établies, notamment en psychologie environnementale et de la conservation.

Le confinement, alors même que le printemps fait renaître les élans vitaux, aggrave une telle déconnexion : l’impossibilité d’accès aux espaces de nature accentue le ressenti de la minéralité de nos environnements urbains.

On le sait, les bénéfices de la nature sont multiples, que ce soit pour la biodiversité ou l’adaptation au changement climatique des villes. La nature offre aussi une filiation avec le monde sensible, par les sensations et les sentiments qu’elle favorise, les imaginaires qu’elle suscite.

La littérature scientifique est également bien documentée pour souligner tous les bénéfices psychologiques de la nature sur notre bien-être ; elle nous offre de précieuses ressources pour réduire les stress urbains en favorisant les ressources adaptatives des individus et en concourant au recouvrement de leurs réserves cognitives et émotionnelles.

Dans ce champ, les travaux de Rachel et Stephen Kaplan, professeurs de psychologie environnementale à l’université du Michigan (États-Unis), explorent depuis les années 1980 les effets restaurateurs du contact avec les environnements et éléments naturels – parcs, forêts, jardins, lacs, mais aussi des arbres ou plantes d’intérieurs. Plus particulièrement, ils étudient la « restauration attentionnelle » – une fonction cognitive essentielle. Les stress du quotidien, la fatigue cognitive, etc., atténuent notre capacité attentionnelle et les conséquences sont importantes puisqu’elles s’accompagnent de la baisse des performances et d’une difficulté à résoudre des problèmes, à inhiber les pulsions, etc.

Les travaux des Kaplan montrent ainsi que la contemplation de la nature offre un moyen de rendre temporairement inutile le déploiement de l’attention soutenue, dirigée ou sélective, et donc de lui permettre de prendre du repos. Cette restauration est permise par le processus de fascination douce qui favorise la réflexion et permet de soutenir l’attention sans effort. La psychologue sociale Barbara Bonnefoy décrit ce phénomène comme une fonction contemplative, non captivante : regarder la neige tomber, les arbres, écouter le chant des oiseaux, sentir des plantes, se sentir connecté au vivant qui nous entoure…

Si la connexion avec des éléments naturels agit sur nos affects et nos comportements et apporte un temps de repos et une mise à distance des sources de stress, sa privation liée au confinement s’accompagne de difficultés, voire d’impossibilités, de se ressourcer, de ressentir et contrôler des émotions, d’apaiser notre stress.

Souffrances et désordres psychiques sont des menaces qui pourraient être évités pendant le confinement grâce à des expériences, voire des micro-expériences, restauratives de nature.

Jardins familiaux à Marseille. J.N. Consales/AMU, CC BY-NC-ND

Pour une réouverture au public des espaces naturels

Une pétition a ainsi été lancée il y a quelques jours pour solliciter l’autorisation d’accès aux espaces naturels pendant le confinement. De même, la fermeture des jardins potagers collectifs et familiaux a soulevé une forte opposition.

À cet égard, le traitement différencié de la fermeture de ces potagers urbains (d’une région à l’autre, voire d’une ville à l’autre), interpelle les jardiniers qui considèrent qu’en plus d’être des espaces de nature, leurs parcelles relèvent de l’accès à des produits de première nécessité.

La fermeture des parcs et jardins en ville suscite également des questionnements de la part des promeneurs et amoureux des espaces verts. Ne révèle-t-elle pas, en creux, leur nombre trop faible et leur superficie insuffisante pour répondre aux besoins des citadins ? L’Observatoire des villes vertes de France révèle à ce titre des différences très marquées entre agglomérations.

Des mesures de distanciation et de restriction des usages ont été rapidement mises en place dans les commerces. Ne serait-il pas envisageable, de la même manière, d’expérimenter des systèmes de contrôle d’entrée dans les parcs des grandes villes (en général fermés de grilles) afin d’en autoriser l’accès et l’usage moyennant des comportements barrières et un partage de l’espace disponible ?

Il y a aussi sans doute une vraie réflexion à mener sur la conception et l’organisation des parcs et de leurs cheminements pour offrir des espaces d’aération, de promenade et de récréation indispensables au bien-être des populations citadines voisines, quel que soit le contexte.

Les propos du Premier ministre à l’Assemblée nationale, ce mardi 28 avril, ont pris en compte cette demande de réouverture des parcs urbains pour les régions les moins touchées par la pandémie. Mais le problème reste entier pour les autres…

De manière plus générale, ce confinement devrait nous inciter à développer un urbanisme plus écologique, se traduisant par une nouvelle alliance entre la ville et la biodiversité. Pour le bien-être de tous.


[Auteurs :] Serge Muller, Professeur, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (UMR 7205 ISYEB, CNRS, MNHN, SU, EPHE), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN);
Dorothée Marchand, Chercheure en psychologie environnementale, Centre scientifique et technique du bâtiment, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC);
Emeline Bailly, Chercheure en urbanisme, Centre scientifique et technique du bâtiment, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC);
Jean-Noël Consales, Maître de conférences en aménagement du territoire, urbanisme et géographie, Aix-Marseille Université (AMU);
Philippe Clergeau, Professeur en écologie urbaine, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
et Xavier Bonnaud, Architecte, docteur en urbanisme, École d’architecture de Paris la Villette, École polytechnique


Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.




Tucker Carlson : les mesures de confinement sont-elles efficaces ?

[Source : Sott.net]

Tucker Carlson – Fox News

mer., 29 avr. 2020



Transcription / traduction :

Tucker Carlson : Dans un briefing de 50 minutes, le médecin et chercheur californien Dan Erickson et son collègue font le point sur les derniers chiffres en Californie.

Leur vidéo a reçu des millions de vues en quelques jours. Pour résumer, après avoir examiné attentivement les données, ces deux chercheurs sont arrivés à la conclusion que la Californie devait mettre fin au confinement.

Dr Dan Erickson :

Nous avons 1227 décès en Californie, avec un taux de contamination potentielle de 4,7 millions. Cela signifie que vous avez 0,03% de risque de mourir du COVID-19 dans l’État de Californie. 0,03%. Cela justifie-t-il le confinement ? Cela justifie-t-il de verrouiller le système médical ? Cela justifie-t-il de mettre les gens au chômage ?

Tucker Carlson : Il s’agit de gens sérieux qui font ce boulot depuis des décennies. Ils ont entre leurs mains les données les plus larges actuellement disponibles sur le sujet.

La question qu’ils posent après avoir analysé tous ces chiffres est : les mesures de confinement valent-elles la peine ? Quelle est la réponse à cette question ?

Ce qui est frappant, c’est de voir que de nombreux politiciens, ceux qui imposent le confinement, ne semblent pas intéressés par cette question. Ils font comme si de rien n’était.

Aujourd’hui, la région de la baie de San Francisco a annoncé qu’elle prolongerait le confinement jusqu’à la fin du mois de mai. C’est-à-dire dans 5 semaines. Quelle est la justification scientifique d’une telle mesure ? Ils ne nous le disent pas, parce qu’il n’y en a aucune. Aucune.

Vous vous rappellerez peut-être ce qu’ils nous ont dit en février et en mars : qu’il fallait prendre des mesures radicales afin d’« aplanir la courbe ». Six semaines plus tard, nous sommes heureux d’annoncer que la courbe a été aplanie, mais ce n’est probablement pas à cause du confinement. Le virus n’est pas aussi mortel que nous le pensions tous, y compris dans cette émisssion. Nous le croyions tous, mais il s’est avéré que ce n’était pas le cas. Les hôpitaux ne se sont jamais effondrés, si ce n’est dans une minorité de localités. Ils n’ont jamais été au bord de l’effondrement. En tout cas, pas à cause d’un afflux de patients infectés.

À la place, quelque chose d’incroyable s’est produit, quelque chose d’extraordinaire, sans précédent dans l’Histoire américaine : c’est le contraire qui s’est produit. En raison du confinement, des hôpitaux ont commencé à s’effondrer. Pourquoi ? À cause du manque de patients.
Des politiciens qui n’ont même pas le niveau 3e en biologie ont décidé que les médecins en activité ne devraient pas être autorisés à évaluer les risques de transmission du virus. « Ils ne sont tout bonnement pas qualifiés, disent-ils. Contrairement à nous ! »
Ces politiciens ont banni les procédures médicales jugées non essentielles, alors que nombre d’entre elles le sont.

Le résultat de cette mesure : dans de nombreux hôpitaux, des services entiers sont à l’arrêt, des médecins et des infirmières sont au chômage technique, en pleine pandémie.

C’est de la folie, ça affaiblit notre système de santé. Les effets perdureront de nombreuses années. Tout ça à cause du confinement.

Alors combien de temps devrons-nous vivre confinés ?

Ce mois-ci, le Dr Anthony Fauci, que la loi nous oblige à respecter quoi qu’il puisse raconter, a laissé entendre que nous pourrions ne pas être autorisés à reprendre une vie normale.

Anthony Fauci :

Si revenir à la normale veut dire qu’il n’y a jamais eu de coronavirus, je ne crois pas que ça va arriver jusqu’à ce que nous soyons en mesure de protéger complètement la population. Si vous voulez revenir à la situation pré-coronavirus, ça pourrait ne jamais arriver, au sens où la menace existe.

Tucker Carlson :

C’est le même Dr Fauci – et gardez ça pour vous, parce qu’on n’a pas le droit de faire preuve du moindre scepticisme – c’est le même Dr Fauci qui a a annoncé que la poignée de main, la coutume ancestrale qui consiste à se serrer la main, devait disparaître à jamais. Et qui, plus tard, a déclaré sur Snapchat que vous pouvez coucher avec des étrangers rencontrés sur Tinder, pas de problème. Voilà pour ses conseils épidémiologiques.

D’autres experts ont averti que des mesures de confinement strict pourraient être nécessaires jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin ou un traitement efficace. Ce qu’ils omettent de dire, c’est que les scientifiques n’ont jamais produit le moindre vaccin ni le moindre médicament testés et approuvés contre un seul coronavirus. Alors ça pourrait prendre un sacré bout de temps.

Cette perspective a semblé réjouir l’habitué des plateaux télé, Ezekiel Emanuel, qui a déclaré avec enthousiasme :

Le COVID-19 sera parmi nous pendant encore 18 mois, voire plus. Nous ne pourrons pas revenir à la normale tant que nous n’aurons pas trouvé un vaccin ou des traitements efficaces. La vérité, c’est que nous n’avons pas le choix.

Tucker Carlson : Oh, « la vérité, c’est que nous n’avons pas le choix ». Petit guide pratique si vous regardez beaucoup la télé : quand un manipulateur à la solde des politiciens comme Emanuel, connu pour ses nombreux mensonges, commence une phrase par : « la vérité, c’est que… », vous devez vous méfier. Quand il termine sa phrase par : « nous n’avons pas le choix », ça doit vous terrifier.

Il a tort : nous avons toujours eu le choix. D’autre pays ont fait des choix différents. Ils n’attendent pas un vaccin pour déverrouiller leur pays. Pourquoi le feraient-ils ? On n’a jamais vu ça. C’est un fait scientifique. Nous avons dépensé des millions de dollars en plus de 10 ans pour trouver un vaccin contre le SRAS, et les scientifiques n’en ont pas développé un seul. C’est regrettable, mais avons-nous verrouillé les États-Unis pour autant ? Non. Peut-être que vous ne vous souvenez même pas du SRAS. Ce qui est frappant, c’est que la science n’a pas changé tant que ça. Malheureusement, la politique américaine, elle, a beaucoup changé. Voilà la différence.

Extrait d’une émission diffusée le 27 avril sur Fox News.




Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Jadis les dirigeants politiques européens cédaient aux injonctions de leurs astrologues. Aujourd’hui, ils s’en référent identiquement aux statisticiens de l’Imperial College. Par le passé, ceux-ci leur ont fourni autant que de besoin des justificatifs de leur politique hospitalière libérale. Aujourd’hui, ils prédisent des millions de morts sans la moindre rigueur scientifique. Thierry Meyssan révèle comment ces charlatans ont pris le contrôle des politiques de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de certains États fédérés des États-Unis.

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Le professeur Neil Ferguson, grand-prêtre de la gestion libérale des hôpitaux et inventeur du confinement généralisé contre le Covid-19.

Aux débuts de la Guerre froide, il était d’usage en Occident de se gausser de l’aveuglement des Soviétiques qui croyaient aux balivernes du professeur Trofim Lyssenko. Le Premier secrétaire du Parti, Joseph Staline, avait interdit l’enseignement de la génétique et utilisait Lyssenko pour justifier scientifiquement du marxisme, mais il n’en tirait aucune conséquence pratique. Aujourd’hui la même maladie mentale a atteint l’Occident. Le professeur Neil Ferguson assure que les statistiques peuvent prédire le comportement d’être vivants. C’est stupide, pourtant de nombreux hauts dirigeants politiques le croient. Malheureusement, à la différence des Soviétiques, ils en tirent des conséquences politiques qui ruinent leurs pays.

La création du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

Depuis une vingtaine d’années, les dirigeants politiques occidentaux tentent d’utiliser les connaissances statistiques des épidémies pour déterminer les bonnes décisions à prendre en cas de danger. Suite à celle de SRAS en 2003, l’Union européenne s’est dotée en 2005 d’un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDPC). Durant le second semestre 2008, celui-ci et la présidence tournante française organisèrent un colloque pour étudier l’opportunité de la fermeture des écoles pour lutter contre une épidémie de grippe et déterminer quand celle-ci devrait intervenir et quand elle devrait cesser. On ne parlait pas encore de confinement généralisé de toute la population.

La principale contribution fut celle du professeur Neil Ferguson et de Simon Cauchemez de l’Imperial College de Londres. Elle comparaît ‎ les données statistiques des fermetures d’école à Hong Kong en 2003 et 2008, de celle occasionnée par la grève des professeurs en Israël en 2000, de l’impact des vacances par zones en France de 1984 à 2006, de la fermetures des écoles infectées par la grippe en France en 1957, et de celles de la grippe espagnole dans certaines villes US et en Australie en 1918. Et elle relevait les inégalités et les injustices liées aux fermetures d’école au Royaume-Uni et aux USA.

Dès ce moment-là‎, le problème était posé à l’envers. Les experts avaient observé que les fermetures d’école n’avaient pas d’incidence notable sur le nombre final de décès, mais uniquement sur la vitesse de propagation de la maladie. Ils avaient pour mission de prévoir une solution à la fermeture de lits d’hôpitaux qui n’étaient pas occupés au jour le jour. Les statistiques n’étaient plus au service de la santé des Européens, mais d’une idéologie, celle de la gestion libérale de l’État.

Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères qui organisa ce colloque, était celui qui, lorsqu’il était ministre de la Santé (1992-93, 1997-99, 2001-02) avait débuté la réorganisation du système hospitalier français non plus selon des critères médicaux, mais selon une logique de rentabilité. En une quinzaine d’années, la France a ainsi pu réaliser de substantielles économies en fermant 15 % de ses lits d’hôpitaux ; des économies dérisoires au regard du coût actuel du confinement.

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Le professeur Trofim Lyssenko prétendait, qu’en appliquant la dialectique marxiste aux sciences de la nature, avoir démontré que la science génétique petite-bourgeoise avait tort. Sur ce, il affirmait que de même que le Parti générait un Homme nouveau,il était possible de modifier la génétique des plantes selon l’organisation des champs. Ses âneries devinrent vérité officielle en URSS durant la période stalinienne. Science et Idéologie font toujours mauvais ménage.

Le charlatanisme du professeur Neil Ferguson

Le professeur Ferguson est toujours la référence européenne en matière de modélisation des épidémies.
- Pourtant c’est lui qui, en 2001, avait convaincu le Premier ministre Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidémie de fièvre aphteuse (une décision qui coûta 10 milliards de livres et qui est aujourd’hui considérée comme aberrante).
- En 2002, il calcula que la maladie de la vache folle tuerait environ 50 000 britanniques et 150 000 de plus lorsque elle se transmettrait aux moutons. Il y en eu en réalité 177.
- En 2005, il prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques. Il y en eu au total 457.

Peu importe, il est devenu conseiller de la Banque mondiale et de nombreux gouvernements. C’est lui qui fit parvenir le 12 mars une note confidentielle au président français Emmanuel Macron annonçant un demi-million de morts en France. Affolé celui-ci prit la décision de confinement généralisée le soir même. C’est encore le professeur Ferguson qui annonçait publiquement, le 16 mars, que, si rien n’était fait, on compterait jusqu’à 550 000 morts au Royaume-Uni et jusqu’à 1,2 million aux États-Unis, contraignant le gouvernement britannique à revoir sa politique.

Simon Cauchemez, qui était en 2009 son bras droit, dirige aujourd’hui l’unité de modélisation de l’Institut Pasteur. Il est bien sûr membre du Comité scientifique de l’Élysée où il a proposé le confinement généralisé. Ce comité a été constitué par le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, fils spirituel et ancien conseiller technique de Bernard Kouchner.

La prise de pouvoir de l’équipe Ferguson est fondée sur une escroquerie intellectuelle. La « biologie mathématique » (sic) pourrait justifier la gestion libérale des services de santé.

Malheureusement si les statistiques permettent d’évaluer après coup les effets de telle ou telle mesure, elles ne peuvent pas prévoir le comportement d’un organisme vivant, d’un virus. Celui-ci cherche à se propager, surtout pas à tuer, ce qu’il provoque involontairement lorsque l’espèce dans laquelle il se niche n’a pas encore d’anticorps appropriés. Aucun virus n’éliminera d’espèce, y compris les humains, car s’il les tuait tous, il disparaîtrait avec eux.

Au demeurant, l’extrapolation de mesures concernant des grippes à l’épidémie de Covid-19 est une absurdité : la grippe touche de nombreux enfants, pas le Covid-19 qui ne tue en termes démographiques que des personnes âgées ou diabétiques ou encore hypertendues. Les enfants contaminés au Covid-19 n’ont qu’une très faible charge virale, on ignore même à ce jour s’ils sont contagieux.

Le professeur Ferguson a reconnu, le 22 mars, avoir effectué ses calculs sur l’épidémie de Covid-19 exclusivement avec une base de données vieille de 13 ans relative aux épidémies de grippe.

Au demeurant, force est de se constater la dérive de ce guru qui ne se contente plus de justifier des politiques libérales appliquées à la Santé publique, mais en vient à préconiser de priver de liberté des peuples entiers. Pour masquer la réalité de cette dérive, les partisans du professeur Fergusson détournent l’attention du public en lui proposant l’usage de masques chirurgicaux dont nous avons déjà expliqué qu’il ne sont d’aucune utilité face à l’épidémie [1]

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Les résultats du professeur Didier Raoult parlent pour lui. Aussi, une campagne de communication a été orchestrée contre lui par les disciples du professeur Neil Ferguson exactement comme les généticiens soviétiques furent persécutés par les soutiens de Lyssenko.

La polémique avec le professeur Didier Raoult

Ces explications éclairent d’un jour nouveau la polémique qui a opposé les disciples du professeur Neil Ferguson à ceux du professeur Didier Raoult [2]. Contrairement à ce que l’on a dit, il ne s’agit pas d’un problème de méthodologie, mais bien de finalité.

Neil Ferguson est un charlatan happé par son escroquerie, tandis que Didier Raoult est un médecin clinicien. Les adeptes du premier ont besoin de morts pour croire en leur religion, ceux du second soignent leurs malades.

Le problème que nous affrontons n’est pas un débat scientifique, mais une guerre d’erreurs répétées contre la démarche scientifique. Il est stupéfiant d’entendre des membres du Conseil scientifique de l’Élysée reprocher au professeur Raoult de ne pas mener d’études comparatives avec un groupe témoin. Faut-il qu’en période de crise un médecin responsable ne soigne pas certains de ses patients et les sacrifie délibérément ?

Thierry Meyssan


[1] « Panique et absurdité politique face à la pandémie » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 7 avril 2020.

[2] « Covid-19 : propagande et manipulation » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 20 mars 2020.




Rappel 2010 : Pseudo-pandémie d’A(H1N1) – Alarmisme et gaspillage de fonds publics

[Source : Le Devoir]

[NdNM : à comparer avec la crise de la covid-19]

[Par :] Collectif d’auteurs

Il y a eu le 11 septembre 2001. Comme un écho à cette date fatidique, le 11 juin 2009, la peur prenait un nouveau visage: celui du virus A(H1N1). Il y a eu un an hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) élevait au niveau maximum son état d’alerte à ce qu’elle considérait comme une pandémie mondiale. Plusieurs scientifiques, surtout en Europe, ont sévèrement critiqué cet alarmisme: l’ancien patron de la Croix-Rouge française, Marc Gentilini, a parlé d’une «pandémie de l’indécence». Plus récemment, la gestion de ce dossier par l’OMS a été durement critiquée dans un éditorial publié dans le British Medical Journal et dans un rapport déposé le 4 juin dernier à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. En présentant ce rapport, le député britannique Paul Flynn a affirmé que «cette pandémie n’a jamais vraiment existé».

Nous sommes d’accord avec cette affirmation et nous croyons qu’il est important de faire l’autopsie de cette pseudo-pandémie.

Une pandémie de la peur

Au Québec, on a eu droit à une pandémie de la peur, surtout après le décès d’un jeune Ontarien porteur du virus. En l’absence d’autopsie chez le jeune garçon en question, il était irresponsable de laisser entendre que c’était l’A(H1N1) qui avait causé ce décès.

Inquiets, de nombreux parents et enfants ont envahi les urgences des hôpitaux: la situation était telle que, quelques jours plus tard, les urgentologues de Sainte-Justine et du Children’s Hospital publiaient un communiqué conjoint dans lequel ils déploraient ce qu’ils ont appelé «la psychose du H1N1» en spécifiant que «les gens doivent comprendre que c’est un microbe relativement bénin» (Le Devoir, 30 octobre 2009).

Relativement bénin, en effet: avant même le début de la campagne de vaccination, des centaines de milliers de Québécois ont été en contact avec le virus A(H1N1) 2009 et ont développé naturellement des anticorps qui les ont protégés et qui les protégeront contre ce virus s’il est encore présent à l’automne 2010, ici ou ailleurs dans le monde. La campagne massive de vaccination, à laquelle ont participé plus de quatre millions de Québécois, est arrivée trop tard, a coûté cher et n’était pas justifiée scientifiquement.

«Dispersion» n’égale pas «pandémie»

Si on ne se fie qu’à la dispersion géographique des virus pour définir une pandémie mondiale, on peut dire qu’il y a annuellement plusieurs pandémies de divers types d’influenza. Cependant, «virus» n’est pas équivalent à «maladie», et dispersion du virus n’égale pas «pandémie». Entre le virus et la maladie, il y a la capacité du système immunitaire des gens à composer avec le virus: dans le cas de l’A(H1N1), les données dont on disposait, à la fin de l’été 2009, permettaient d’affirmer que la très grande majorité des gens n’avaient rien à craindre de ce virus.

En mai 2009, cependant, l’OMS avait adopté un nouveau système de catégorisation des pandémies basé sur le critère de dispersion géographique et mettant de côté le critère de virulence (maladies graves, décès). C’est sur cette base que, le 11 juin 2009, l’OMS déclenchait une alerte planétaire en annonçant qu’on était en situation de «pandémie mondiale» d’A(H1N1): ce que l’OMS n’a pas dit, toutefois, c’est que, si elle avait appliqué sa nouvelle grille de catégorisation aux années antérieures, elle aurait dû déclarer une pandémie d’A(H1N1) ou d’A(H3N2) chaque année!

Il aurait été plus logique et fidèle à la tradition médicale de conserver dans la définition une référence à un nombre inhabituellement élevé de personnes très malades ou décédées. Selon ce critère, on n’avait pas affaire à une pandémie en 2009, mais bien à une épidémie comparable à l’épidémie de grippe saisonnière, et ce, même si le virus s’est répandu plus rapidement.

Un virus relativement bénin

Armées de plans de pandémies conçus pour des virus beaucoup plus dangereux et confondant «principe de précaution» et «précipitation», les autorités de santé publique ont commandé aux compagnies pharmaceutiques des centaines de millions de doses de vaccins.

Dans la plupart des pays, seule une minorité parmi les populations visées a choisi de se faire vacciner: aux États-Unis, c’est 25 % de la population; en France et dans le reste de l’Europe, c’est 10 % ou moins. À peu près partout, y compris au Québec, le vaccin est arrivé trop tard,

en même temps ou après la «deuxième vague» de la pseudo-pandémie. Ce fut un énorme gaspillage de fonds publics.

Facile de critiquer après coup, disent certains. «On ne savait pas avant», ajouteront-ils. C’est faux. En août 2009, on disposait de chiffres démontrant clairement que l’épidémie d’A(H1N1) 2009, en Australie, était d’une sévérité comparable à la grippe saisonnière. Durant notre été, c’était l’hiver là-bas, la saison de la grippe; l’épidémie d’A(H1N1) 2009 n’y avait pas pris une ampleur catastrophique, et ce, soulignons-le, malgré l’absence de vaccins contre la nouvelle forme de H1N1. À la fin de l’été 2009, «on savait» donc que c’était une fausse alerte.

Ce n’était pas une pandémie, mais une épidémie de grippe susceptible d’affecter certaines catégories de gens qu’on aurait pu cibler et sensibiliser à des mesures d’hygiène, en attendant qu’un vaccin soit prêt. On aurait pu prendre au Québec la décision de ne faire qu’une campagne de vaccination pour les personnes à risque et éviter un coûteux détournement de ressources financières et humaines: la vaccination de masse a privé le système de santé québécois d’une partie de son personnel qui a été affectée à la vaccination au détriment de soins jugés moins urgents. Les coûts associés à ce détournement seront-ils jamais évalués? […]

La bactérie Clostridium difficile

Au printemps et à l’automne 2009, la grande majorité des Québécois infectés par le virus A(H1N1) ne s’en sont pas rendu compte ou, s’ils ont eu la grippe, ils sont passés à travers sans complications. Chez moins de la moitié de 1 % des personnes infectées, une hospitalisation temporaire a été requise: il y a eu 2483 cas hospitalisés au Québec entre le 30 août 2009 et le 9 février 2010. Parmi ceux-ci, 360 ont nécessité des soins intensifs et 82 sont décédés. L’âge moyen des décès était de 60 ans. On a identifié des conditions sous-jacentes (cardiopathie, maladie pulmonaire, etc.) chez 80 des personnes décédées: au final, du 30 août au 9 février, il y a eu au Québec deux cas de décès imputés à l’A(H1N1) sans identification d’une condition sous-jacente.

Pendant la même période, il y a eu quatre fois plus de décès, dans les hôpitaux québécois, des suites d’une infection par la bactérie C. difficile. En 2008-2009, en effet, le chiffre officiel est de 457 décès imputables à cette bactérie. Les médias en parlaient-ils chaque jour? Non. Pourtant, avec des taux d’environ 60 décès par million de personnes, cela correspond à quatre fois le taux de décès imputés à l’A(H1N1) en 2009. Si les autorités de santé publique du Québec avaient fait mention de tous les décès qui se sont produits dans les hôpitaux à l’automne 2009, cela aurait pu être instructif. Sur une base hebdomadaire, on aurait eu droit à des chiffres comme ceux-ci: «Cette semaine, on rapporte dans les hôpitaux 300 décès attribués au cancer, six décès attribués à la bactérie C. difficile et deux décès attribués au virus A(H1N1) 2009.» Vu comme ça — c’est-à-dire sous l’angle de la réalité —, l’A(H1N1) fait moins peur.

Les autorités de santé publique nous informaient-elles, en 2008 ou 2007, de tous les décès qui se produisaient au Québec chez des gens infectés par les virus de la grippe saisonnière? Bien sûr que non, car on ne faisait pas systématiquement des prélèvements et on ne tenait pas des statistiques aussi précises qu’avec l’A(H1N1) 2009.

Médiatisation indécente

Selon la firme Influence Communications, le poids médias de cette grippe fut en 2009 de 6,7 % au Québec, de 2,4 % au Canada et de 1,4 % dans l’ensemble de 159 pays. Presque 7 % des nouvelles, pendant un an, c’est énorme et sans précédent dans le domaine de la santé!

On a eu droit à une médiatisation indécente de la mort de toute personne infectée par l’A(H1N1) 2009, comme s’il s’agissait du seul agent infectieux en circulation au Québec. On a assisté à une psychose collective qui a été alimentée par la Direction de la santé publique, qui tenait à la réussite de sa mégacampagne de vaccination. Les médias, pour la plupart, ont agi comme des amplificateurs d’une perception du risque totalement déformée: c’était comme si la mort venait d’être inventée!

L’influence de l’industrie pharmaceutique

Espérons qu’à l’avenir les autorités sauront garder leur calme et leur objectivité scientifique lorsqu’une nouvelle forme d’influenza se pointera le bout des antigènes: avant de signer de juteux contrats avec les fabricants de vaccins, les autorités devraient se montrer plus critiques envers le discours de certains scientifiques dont les recherches sont financées par l’industrie. Lorsque l’analyse de la situation est biaisée, l’invocation du principe de précaution est irrecevable. On ne peut pas justifier n’importe quoi, à n’importe quel prix, en invoquant l’idée de prudence.

Si on en juge par le rapport déposé récemment au Conseil de l’Europe, il est clair qu’au sein de l’OMS, certains conseillers étaient en situation de conflit d’intérêts. Nous ne pensons pas que les autorités sanitaires québécoises et canadiennes soient vaccinées contre ce genre d’influence. Il s’agit là d’un phénomène qui a pris, ces dernières années, une réelle ampleur… pandémique!


[Auteurs :]

  • Richard Gendron – Anthropologue spécialisé en santé/environnement
  • Pierre Biron – Médecin retraité et ancien professeur de pharmacologie à l’Université de Montréal
  • Marc Zaffran – Médecin et chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal



Hôpitaux vides ? Où sont tous les patients Covid-19 ?

[Source : Sott.net via Réseau International]

[Auteur :] D. Rodriguez

Remarquez la date. 11 jours plus tard : mais où sont les patients ?

Le hashtag #FilmYourHospital (Filme ton hôpital – NdT) fait le buzz sur Twitter. Avec un tiers de la population mondiale actuellement « confinée », certains ont décidé de minimiser leurs risques de péter les plombs en allant faire un tour dans leurs hôpitaux locaux pour documenter les scènes de chaos auxquelles ils s’attendaient à assister – pandémie mortelle galopante oblige. Or ils ont été étonnés de trouver des hôpitaux étrangement calmes et nullement débordés. Dans certains d’entre eux, il semble même régner (pardonnez ce jeu de mots) un calme mortel.

Certes, il se pourrait que si les gens voient des salles d’hôpital vides ou excessivement calmes, c’est parce que les cas de Covid-19 (suspectés et/ou confirmés) sont uniquement dirigés – pour l’instant – vers des centres hospitaliers désignés. Cela serait logique d’un point de vue épidémiologique : « confiner » les cas dans un minimum de « points chauds », car les hôpitaux eux-mêmes peuvent rapidement devenir d’importants foyers infectieux. Quelqu’un a-t-il vu des rapports ou des directives concernant une telle mesure administrative ? Je n’en ai pas encore vu. La plupart des rapports sur l’état de préparation des hôpitaux donnent l’impression que les établissements médicaux (tout du moins dans les villes) s’attendent à être « submergés à tout moment ».

Dans l’une des premières vidéos #FilmYourHospital publiées en ligne et intitulée « Mediziner gegen Medien Es gibt keine gefährliche Corona Pandemie », le journaliste allemand Billy Six commence sa visite de l’un des hôpitaux les plus fréquentés de Berlin en affirmant qu’il y a été envoyé par les administrateurs d’un autre hôpital qui lui ont dit que c’était« là-bas qu’on envoyait les cas de Covid-19 ». Mais au lieu de voir du personnel médical courant dans tous les sens pour traiter les cas de Covid-19, comme on pourrait s’y attendre, il a trouvé l’hôpital exceptionnellement calme.

La vidéo de Six contient de brèves séquences de sa visite à « l’hôpital Covid-19 » de Berlin, mais la majeure partie de son contenu est un montage de séquences d’entretiens avec des médecins et des virologues en Allemagne, en Italie et ailleurs, qui remettent en question les hypothèses de base sur la « pandémie de Covid-19 ». On notera avec intérêt que des itérations de cette vidéo ont été supprimées par YouTube pour « non-respect de sa politique », bien qu’en la visionnant, je n’aie rien remarqué qui prête à controverse. Enfin, si l’on omet l’impact que des hôpitaux « Covid-19 » déserts pourraient avoir sur le discours officiel concernant la « pandémie de coronavirus »…



Apparemment, la vidéo circule toujours sur YouTube (ici et ), mais cela pourrait ne pas durer, puisque les censeurs s’emploient à la supprimer.

Voici quelques autres vidéos de localités que les médias mainstream qualifient de « points chauds Covid-19 » – ou plutôt de « zones de guerre » – mais dans lesquelles c’est le calme plat. Elles proviennent des trois États américains qui, selon les dernières statistiques officielles, connaissent « le plus grand nombre de cas de Covid-19 » :

New York

https://twitter.com/i/status/1245200161048915969
https://twitter.com/i/status/1245193702047268865



New Jersey



Californie



Dans le meilleur des cas, et surtout pendant la grippe saisonnière, les hôpitaux sont remplis de patients en attente de traitements, d’examens et d’une foule d’autres services médicaux, qui – même si beaucoup ne sont pas primordiaux – sont néanmoins essentiels dans une société qui fonctionne normalement. Aujourd’hui, les besoins de ces patients ne sont pas pris en compte. Typiquement, nous voyons aussi, dans les hôpitaux à forte activité, des salles d’attente bondées et des services d’urgence en effervescence qui gèrent les accidents. Tout cela a été mis « en stand-by » pour faire face à cette « pandémie »… mais où est-elle donc ?

Il est vrai que les hôpitaux atteignent parfois un « point de saturation critique ». En janvier 2018, Time a fait un reportage sur l’épidémie de grippe hivernale aux États-Unis cette année-là, « une situation jamais rencontrée auparavant par le personnel hospitalier » :

Débordés par l’afflux de patients atteints de la grippe, les hôpitaux contraints de les accueillir dans des tentes

L’épidémie de grippe de 2017-2018 génère un afflux de patients dans les hôpitaux et dans les centres de soins d’urgence, dans tous les États ; les centres médicaux réagissent par des mesures extraordinaires : demander au personnel de faire des heures supplémentaires, installer des tentes de triage, restreindre les visites des proches et annuler les opérations chirurgicales facultatives, pour n’en citer que quelques-unes.

« Nous avons pratiquement atteint notre capacité maximale, et l’afflux est incontestablement différent des grippes saisonnières précédentes », affirme le Dr Alfred Tallia, professeur et titulaire de la chaire de médecine familiale au Robert Wood Johnson Medical Center de New Brunswick, New Jersey. « J’exerce depuis 30 ans, et cela fait bien 15 ou 20 ans que je n’avais pas été confronté à un épisode grippal et pseudo-grippal comme celui que nous subissons cette année ».

Tallia affirme que son hôpital « arrive à peine » à faire face à l’augmentation du nombre de malades depuis ces trois dernières semaines. Les centres de soins d’urgence de l’hôpital ont également été submergés, et les cliniques ambulatoires n’acceptent plus de rendez-vous.

Il y a deux ans, personne n’avait suggéré que l’ensemble de la population américaine soit confinée pour « éviter que les ressources hospitalières ne soient trop sollicitées ». Mais outre la question des épidémies de grippe hivernale qui provoquent périodiquement un afflux de patients dans les hôpitaux, nous devons garder à l’esprit que même lorsque les hôpitaux semblent être « débordés », il se peut qu’ils ne le soient pas en réalité.

Voici un reportage du Los Angeles Times réalisé en janvier 2018 et rendant compte de la situation des hôpitaux de Los Angeles durant l’épidémie de grippe de 2017-2018 mentionnée ci-dessus :

Les hôpitaux californiens confrontés à un afflux de patients atteints de la grippe – une véritable « zone de guerre »

Ana Oktay s’est précipitée à l’hôpital fin décembre. Pouvant à peine respirer, elle souffrait d’une forte fièvre (39°C) et d’une toux persistante.

Elle s’attendait à ce que les médecins lui disent qu’elle avait une pneumonie ou une bronchite.

« Ils m’ont dit : « C’est juste la grippe A. Elle circule en ce moment », raconte Oktay, 49 ans.

Une souche de type A connue sous le nom de H3N2 rend les gens si malades en Californie que ces dernières semaines, des milliers de personnes ont afflué dans les hôpitaux qui luttent tant bien que mal contre l’infection.

« Je suis restée alitée pendant 10 jours », raconte Oktay, qui vit à Palms. « C’est de loin la pire grippe que j’ai jamais eue. »

La cohorte de malades met également à rude épreuve le personnel hospitalier, aux prises avec ce qui pourrait s’avérer le pire épisode grippal de la décennie en Californie.

Les hôpitaux de l’État envoient des ambulances, font venir des infirmières par avion et interdisent aux enfants de rendre visite à leurs proches de peur qu’ils ne propagent la grippe. D’autres annulent des opérations et montent des tentes sur leurs parkings pour pouvoir filtrer les hordes de patients atteints de la grippe.

Ils ont envoyé des ambulances et fait venir des infirmières par avion ? Ça avait l’air sacrément grave.

Mais était-ce vraiment le cas ?

À l’époque, le journaliste Del Bigtree, qui a produit le documentaire Vaxxed, s’était rendu dans les hôpitaux qui, selon le LA Times, étaient débordés, pour vérifier la situation par lui-même :



Il semble donc que le LA Times ait médiatisé à outrance la gestion des cas de grippe par les hôpitaux pour promouvoir les vaccins antigrippaux. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la raison pour laquelle nous ne pouvons pas nous permettre de faire aveuglément confiance aux reportages des médias – qu’il s’agisse des alertes sanitaire ou de n’importe quel autre domaine d’investigation.

Aujourd’hui, les régions où le nombre de cas de coronavirus signalés est faible (voire nul dans nombre d’entre elles) ont mis leurs hôpitaux en « mode d’urgence Covid-19 ». Cela n’aide en rien le reste de la population, les +80% qui présentent des symptômes légers ou inexistants mais qui ont néanmoins besoin de services médicaux pour leurs maladies chroniques. Il est vrai que si vous souffrez d’une blessure par balle ou que vous êtes amené en ambulance, vous serez probablement vu par des médecins. Mais prenez garde à ce qu’ils ne vous classent pas comme un « cas Covid-19 », comme ce fut apparemment le cas pour ces personnes :


La presse veut faire croire aux gens que ces personnes ont contracté le Covid-19 et qu’elles en sont mortes.Alors, entre les médias qui publient des récits bidons et les hôpitaux qui se tiennent prêts à diriger les gens vers des « centres Covid-19 » désignés, l’objectif est-il de nous donner l’impression que la situation est devenue « incontrôlable » ?

Déterminer à quel moment une situation devient « incontrôlable » dépend du contexte. D’une manière générale, en Occident, la situation en milieu hospitalier est « incontrôlable » – ou peut-être, de façon moins hyperbolique, « les services de santé fonctionnent à un niveau suboptimal » – depuis de nombreuses années. The Guardian a rapporté en décembre 2012 que les hôpitaux britanniques étaient :

Les hôpitaux « saturés », la pénurie de lits atteint un seuil critique

Les hôpitaux sont « saturés » et l’utilisation des lits atteint des niveaux tellement « critiques » que le personnel à bien du mal à préserver la sécurité des patients et la qualité des soins qui leur sont fournis, affirme un rapport qui fait autorité, basé sur les propres données de performance du NHS.

Les taux d’occupation des lits sont souvent bien supérieurs à 85%, le seuil maximal pour que les patients soient bien pris en charge et ne soient pas exposés à des risques sanitaires, selon les statistiques officielles recueillies par le fournisseur d’informations sur les soins de santé Dr Foster Intelligence, dont le gouvernement détient la moitié des parts.

L’analyse a également révélé que les taux de mortalité dans plus d’une douzaine d’hôpitaux en Angleterre sont « alarmants ». Dans 12 trusts, les taux de mortalité étaient plus élevés que prévu pour deux des quatre indicateurs de mortalité hospitalière.

Les médecins-chefs ont averti que ces résultats reflétaient leurs efforts de plus en plus frénétiques pour trouver des lits pour le nombre croissant d’admissions d’urgence et que les dépassements répétés de la limite de 85% signifient que les patients – en particulier les personnes âgées – sont dispersés dans les hôpitaux. Le manque de lits dans les services spécialisés a pour conséquence que les patients sont envoyés dans des services où le personnel ne sait peut-être pas comment les prendre en charge correctement. Certaines opérations sont annulées à cause de ce « débordement », affirment les responsables du personnel hospitalier.

C’était il y a 8 ans. Globalement, la situation ne s’est pas améliorée, car chaque année, les budgets sont encore réduits et certains services supprimés. La situation du Royaume-Uni est similaire à celle d’autres pays. Ainsi, si le Covid-19 causait véritablement un problème de saturation, les hôpitaux n’auraient pas la place pour contenir les hordes de patients dont les médias grand public ne cessent de nous dire qu’ils ont besoin (ou qu’ils sont sur le point d’avoir besoin) d’une intervention d’urgence spectaculaire, avec des ventilateurs pour sauver leur vie. Curieusement, alors que ces hôpitaux sont, dit-on, débordés et en sous-effectif, on renvoie du personnel ! Mais bon, les hordes arrivent, ne vous inquiétez pas.

Se pourrait-il que, si nous constatons que les hôpitaux ne sont pas remplis de patients atteints de Covid-19, c’est parce que le virus SRAS-Cov-2 n’est pas mortel pour la grande majorité des gens ? De l’avis général, la plupart des gens qui l’attrapent sont asymptomatiques ou présentent des symptômes très légers. Comme nous le signalons depuis le début de ce fiasco, les chiffres qui ont servi à calculer les taux de mortalité rapportés par l’OMS, les gouvernements nationaux et les médias ne tiennent pas debout. Même si les infections et les décès du Covid-19 sont (probablement souvent) attribués à tort au virus, ils ne s’approchent même pas des chiffres qui permettraient d’affirmer objectivement qu’il s’agit d’un scénario « apocalyptique où nous allons tous mourir ».

Ainsi, après des semaines de sinistrose, nous attendons toujours. Plus cette mascarade se prolonge, plus les gens risquent de remettre en question le discours des autorités. Il est grand temps de le faire, vu l’expérience de psychologie à grande échelle que nous sommes tous en train de subir en acceptant volontairement d’être assignés à résidence pour une durée indéterminée.

Ce que rapportent les médias mainstream et nos gouvernements semble être en totale contradiction avec les faits sur le terrain. Nos libertés et nos droits fondamentaux sont en passe d’être anéantis par cette réponse totalement injustifiée à un virus qui, jusqu’à présent, n’a pas été aussi mortel qu’on nous le raconte. Si une véritable pandémie est en cours, nous devrions voir non seulement beaucoup plus de photos et de vidéos d’hôpitaux débordés – diffusées par d’autres sources que les médias mainstream, qui n’hésitent pas à réutiliser d’anciennes vidéos de Bergame, en Italiemais aussi les taux de mortalité effrayants qui vont avec. Or ce n’est pas le cas.




Le nouveau virus mortel chinois est-il une opération sous couverture ?

[Source : Le Saker Francophone]


Par Jon Rappoport − Le 22 janvier 2020 − Source No More Fake News

Nouveau virus en Chine. Attention, il se propage. Des animaux aux humains ? Une pandémie à venir ? Obéissez aux autorités médicales. Tout le monde sur le pont  ! Centrée sur Wuhan. Ville de 11 millions d’habitants. Vont-ils mettre en quarantaine et isoler Hong-Kong  ? Et les voyageurs porteurs du virus se rendant en Europe et an Amérique ? Quel est le nom du Virus ? 2019-nCOV ou nCoV2019. Quoi ? Dieu merci, les chinois vivent sous une dictature sévère, les autorités peuvent sévir et mettre en quarantaine n’importe qui sur un coup de tête. Si votre température corporelle est élevée lors d’un test, ils vous arrêtent ? Ouah ! On peut avoir besoin de ça aux USA, tant qu’ils ne m’arrêtent pas. La destitution ? Oublie, il y a le virus.

Au cours de mes 19 années sur ce site, la seule histoire que j’ai
recherchée et couverte plus que toute autre est celle de l’arnaque du virus de la mort : le SRAS, la grippe porcine, le virus Ebola, etc.

En voici maintenant un nouveau. Le prétendu Coronavirus en provenance de Chine.

À chaque fois que nous avons affaire à ces tueurs potentiels, nous sommes officiellement avertis. « Il pourrait s’agir du pire jamais vu. » Des millions de personnes pourraient tomber malades et mourir. Dans chaque cas, il y a des voyageurs. « Les gens qui reviennent de X ont le virus et ils le propagent. » Dans le cas du SRAS et de la grippe porcine, les symptômes des patients sont ceux typiques de la « grippe » : fièvre, fatigue, toux, faiblesse. Autrement dit, il n’y avait aucune raison de penser que la « nouvelle maladie » était différente de la maladie traditionnelle ordinaire.

La grande différence, et la seule, est que des chercheurs ont déclaré
avoir identifié un nouveau virus comme la cause de la maladie.

Tout d’abord, seuls les « chercheurs officiels » sont impliqués dans la « découverte »
du nouveau virus. Il n’y a pas de confirmation de la part de chercheurs
indépendants. Par exemple, dans le cas du SRAS (2003), ce sont dix
laboratoires appartenant à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui
ont effectué la « découverte » de ce coronavirus. Ils étaient reliés par un circuit fermé – aucun étranger n’était autorisé.

Finalement, un biologiste canadien travaillant pour l’OMS, Frank
Plummer, a déclaré à la presse qu’il était assez perplexe face à ce
qu’il voyait : de plus en plus de patients atteints du SRAS n’avaient
pas du tout le virus du SRAS. En fait, presque aucun nouveau patient
atteint du SRAS n’avait le virus. Or, quand on réfléchit au ridicule de
cette situation, on se rend compte qu’on ne peut pas dire qu’une
personne, avec des symptômes grippaux ordinaires, souffre d’une toute
nouvelle maladie si elle n’en n’a pas la cause. Mais la presse grand
public n’en a pas tenu compte et est passée à autre chose.

Dans le cas de « l’épidémie » de grippe porcine (2009), les
centres américains de contrôle des maladies (CDC) signalaient des
milliers de cas en Amérique. Mais la journaliste vedette de CBS Sharyl
Attkisson a découvert que le CDC avait, mystérieusement, cessé de
compter les cas. Comment cela a-t-il pu se produire ? Elle a trouvé la
réponse dévastatrice. L’écrasant pourcentage de tests sanguins effectués
sur des patients atteints de la grippe porcine revenaient des
laboratoires sans aucun signe du virus de la grippe porcine ou de tout
autre virus de la grippe. Cette histoire a été diffusée sur le site de CBS News, mais comme Attkisson me l’a dit dans une interview, les patrons de CBS ne l’ont pas autorisée à passer au journal télévisé national. Censuré. Et ce fut la fin de la couverture par CBS du canular de la grippe porcine. Pourtant, comme je l’ai rapporté : environ trois semaines après que CBS ait mis fin à l’histoire, WebMD
a publié un article dans lequel le CDC estimait qu’il y avait 22
MILLIONS de cas de grippe porcine aux États-Unis. Si vous avez la tête
qui tourne, c’est bien normal.

Le deuxième problème fondamental que pose l’annonce d’une « nouvelle maladie » ou d’une épidémie est l’absence de recherche sur ce que l’on pourrait appeler le « facteur infectieux ».
Laissez-moi vous expliquer. Pour ne serait-ce que commencer à dire
qu’un germe spécifique provoque une maladie spécifique, on doit
démontrer que le germe est présent dans le corps d’un patient en grands
nombres. Quelques petites particules virales qui flottent ici et là
n’ont aucune importance. Il en faut des millions. Donc, si un médecin ou
un chercheur ignare déclare : « Le patient a le coronavirus, donc il a la maladie »,
il est loin de prouver quoi que ce soit de valable. Où sont les tests
prouvant que le patient a des millions de copies du virus dans son
corps ? Nulle part.

Le troisième problème fondamental que pose l’annonce d’une « nouvelle maladie » ou d’une épidémie est le « facteur test ». Quel test (ou dépistage) est effectué sur un patient pour prouver qu’il a le « nouveau virus »
dans son corps ? La plupart du temps, il s’agit d’un test d’anticorps.
Continuez à me suivre, c’est important. Avant 1984, il était largement
admis qu’un test d’anticorps positif était un bon résultat. En résumé,
cela indiquait que le système immunitaire du patient était entré en
contact avec un germe et l’avait vaincu avec succès. Mais ensuite, pour
plusieurs raisons, cette science a été bouleversée. Un test d’anticorps
positif, à partir de ce moment-là, devenait la preuve que le patient
avait la maladie en question. Boum ! Ainsi, les statistiques sur les
maladies pouvaient facilement être gonflées. Et elles l’ont été. Et
elles le sont.

Supposer automatiquement que l’annonce d’une éventuelle épidémie est
une vérité – Et bien, c’est une erreur majeure, c’est le moins qu’on
puisse dire.

Le CDC et l’OMS sont dirigés par des chasseurs de virus. Leur métier
consiste à faire monter à leur porte-drapeau un nouveau virus. Ils se
précipitent dans une zone où une « épidémie » a été annoncée,
se retroussent les manches et cherchent le virus. Ils ne prêtent aucune
attention aux facteurs environnementaux, tels que l’approvisionnement en
eau contaminée ou en produits chimiques toxiques, la malnutrition ou le
manque d’installations sanitaires de base.

Les épidémies sont bonnes pour les affaires. Celles des industries
pharmaceutiques, celles de tous ceux qui vivent de la peur, mais aussi
la grande affaire d’arrêter le trafic de voyageurs, de détourner le
public des évènements clés, de le mettre sous surveillance et en
quarantaine, etc.

Je suis sûr que d’ici peu, il sera aussi question – Bravo la Chine –
de business. Bravo la Chine pour sa domination absolue sur sa
population. Votre capacité à arrêter n’importe qui pour n’importe quelle
raison et à dépister le « virus » a peut-être sauvé la planète d’un événement d’extinction. La liberté ? Oubliez-la. La « sécurité publique »
est le meilleur atout du jeu. Elle est gagnante à chaque fois. Diantre,
une bonne épidémie aux États-Unis, voilà ce qu’il nous faut pour
pouvoir exercer un meilleur contrôle sur les citoyens indisciplinés. Le
médecin est roi. Faites ce qu’il dit. Toujours. Combien y a-t-il de
vaccins maintenant ? Prenez-les tous. Chacun doit les prendre.

Il y a dix-neuf ans, lorsque j’ai lancé ce site web, je vous ai dit
que, de tous les cartels de ce monde, le plus important et le plus
puissant, à long terme, était le cartel médical. Depuis, rien ne m’a
fait changer d’avis.

Jon Rappoport

Traduit par Sistemics, relu par Kira pour le Saker Francophone




L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie

[Image tirée de : http://www.astronoo.com/fr/articles/spectre-electromagnetique.html]

[Source de l’article : La Maison du 21e siècle]

Voici
une lecture pour les récalcitrants qui croient encore que seuls les
effets thermiques des ondes peuvent nuire à la santé. Il s’agit d’un
livre écrit par Arthur Firstenberg qui nous plonge dans l’histoire de
l’électricité et de la Vie depuis le 18ème siècle. Ce livre
nous dévoile que les scientifiques connaissent les effets biologiques
depuis plus de deux siècles! L’ingénieur en mécanique (spécialisé en
aéronautique) Sosthène Berger a réalisé un résumé fort utile de ce livre de 508 pages dont une bibliographie de 134 pages.

L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie par Arthur Firstenberg

(Titre d’origine en anglais:  The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life)


L’arc-en-ciel invisible – Résumé informatif

Introduction

Concernant l’auteur

Arthur Firstenberg
est un scientifique et journaliste à l’avant-garde de la démolition du
tabou concernant l’innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant.
Il est diplômé en mathématique de l’Université de Cornell et a
fréquenté l’Université de Californie, Irvine School of Medicine, de 1978
à 1982, études qu’il a dû interrompre à cause de séquelles subséquentes
à une dose excessive de rayons-X. Depuis, il s’est consacré à la
recherche, à la consultation, comme auteur et comme orateur dans le
domaine des effets environnementaux des radiations électromagnétiques.

Concernant l’ouvrage

Ce
livre remarquablement documenté et bien référencé est une pierre
angulaire dans le sens qu’il retrace le déploiement de
l’électricité dans notre civilisation, sous le jour de son interaction
avec le matériel Vivant, depuis les tout débuts de sa découverte dans
les années 1750, jusqu’à nos jours comprenant même des projections dans
le futur. À noter que le titre se réfère à l’ensemble du spectre
électromagnétique comprenant les couleurs de l’arc-en-ciel, mais
également toutes les fréquences invisibles, comme le sont
les radiofréquence ou les champs générés autour des fils conducteurs.

1ère partie : l’électricité capturée dans une bouteille

En
1746, les premières découvertes liées à l’électricité virent le jour en
Europe. L’expérience de Leyde consistait à mettre en évidence le fluide
électrique grâce au frottement de la main sur un globe de verre mis en
rotation rapide. L’électricité statique produite faisait grande
impression dans les écoles, les foires et chez les privés qui
avaient les moyens financiers d’acquérir ce dispositif, en produisant
qui des arcs électriques, qui des électrocutions passagères. Le
phénomène de mode était tel qu’il était mal vu de penser que cette
électricité pouvait être dangereuse, même que les
électrocutions produisait céphalées, saignements de nez, fatigues chez
certains expérimentateurs ainsi que chez les animaux utilisés dans les
tests. La société était prise d’électromanie et les plus fervents à se
faire électrocuter en bonne compagnie, entre deux coupes de champagne
commencèrent à percevoir des symptômes néfastes. Malgré tout,
les établissements médicaux s’équipèrent de la fiole de Leyde (ancêtre
du condensateur) à des fins d’expérimentations médicales pour les
avortements ou d’autres applications. Ainsi naquit un tout nouveau
domaine de connaissances concernant les effets biologiques de
l’électricité sur les gens, les plantes, les animaux, connaissances qui
étaient alors bien plus vastes que celles de nos médecins contemporains
qui voient au quotidien des patients atteints des effets de
l’électricité sans même les reconnaître et qui pour la plupart ignorent
jusqu’à l’existence de ces connaissances.

Le sourd entend et le boiteux marche

Notant
les effets – rarement positifs – plus souvent négatifs de l’application
de tensions électriques aux organismes vivants, les chercheurs et
médecins en ont conclu que les organismes vivants fonctionnent en
conjonction avec l’électricité. Certaines guérisons ont été obtenues en
utilisant l’électricité, comme par exemple en 1851, le
neurologiste Duchenne qui traita la surdité de quelques dizaines de
patients au moyen d’impulsions électriques appliquées localement.
D’autres mises en évidence de la stimulation des systèmes nerveux,
cardiaque, cardiovasculaire, gustatif, sudatoire et autres,
par l’électricité produite dans des couples galvaniques furent
expérimentées, notamment par Volta en Italie, parmi d’autres chercheurs
en occident. Il fut constaté que le nombre des effets curatifs était
nettement moindre que les effets délétères dont on peut lire la liste
et qui comprennent les symptômes de l’électro-sensibilité (ES ) connus
aujourd’hui, comme céphalées, vertiges, nausées, confusion mentale,
fatigue, dépression, insomnie, etc.

Sensibilité électrique

Le
botaniste français Thomas-François Dalibard – qui a mené des
expériences électriques sur le Vivant – confie à Benjamin Franklin dans
une lettre datée de 1762 qu’il ne peut plus aller de l’avant pour cause
d’intolérance électrique de son organisme. C’est un des premiers
électro-hypersensibles (EHS) déclaré formellement. A en lire le
contenu, ce botaniste devait être fortement affecté. D’autres
professeurs et chercheurs font la même et triste expérience et doivent
cesser leurs travaux. Même le si renommé Benjamin Franklin fut atteint
d’une maladie neurologique chronique durant ses recherches sur
l’électricité, dès 1753, et les symptômes font largement penser à
de l’électro-hypersensibilité. Tant et si bien qu’à la fin du 18 ème
siècle, il fut de renommée populaire que l’électricité pouvait rendre
malade, selon le sexe, la morphologie et la condition physique des
individus. De même, on avait observé que certains individus réagissaient
fortement aux changements de météo, souvent corrélés à des
modifications électriques de l’atmosphère. Certains de ces sujets sont
connus jusqu’à nos jours, comme Christophe Colomb, Dante, Charles
Darwin, Benjamin Franklin, Goethe, Victor Hugo, Leonardo DaVinci, Martin
Luther, Michel-Ange, Mozart, Napoléon, Rousseau, et Voltaire.

La route délaissée

Durant
les années 1790, la science se trouva face à une crise d’identité quant
à l’interprétation et l’unification des quatre différents fluides que
sont l’électricité, la lumière, le magnétisme et la chaleur. Pour ce qui
est de l’électricité, on avait d’un côté la perception selon Luigi
Galvani qui considérait que l’électricité faisait partie intégrante
du Vivant et de l’autre Volta qui pensait que l’électricité n’était
qu’un effet « secondaire » des réactions chimiques internes au vivant.
Volta, inventeur de la pile électrique fort utile et pouvant
potentiellement être la source de retombées pécuniaires, eut gain de
cause contre la vision plus globale de l’interaction entre électricité
et vivant.

Maladie électrique chronique

Dès
la fin du 19 ème siècle, le paysage des villes fut métamorphosé par
l’installation de lignes de télégraphe partout dans les pays
industrialisés. Cette technologie utilisait des tensions de l’ordre de
80 volts sur un seul conducteur, le retour du signal se faisant par
la Terre. Alors naissent les premiers courants vagabonds auxquels le
Vivant fut exposé. On vit alors apparaître des maladies de civilisation
telle que la neurasthénie dont furent affectés Frank Lloyd Wright et
Theodore Roosevelt parmi d’autre personnalités. Notons au passage que la
neurasthénie s’apparente de très près à l’électro-hypersensibilité,
terme plus moderne pour désigner la même sensibilité à l’électricité.
Les télégraphistes employés à manipuler le courant électrique envoyé
dans les lignes, donc exposés à des champs électromagnétiques importants
furent frappés du mal télégraphique pour la moitié d’entre-eux environ.
Encore une fois, les symptômes étaient les mêmes que ceux de l’EHS.
Plus tard, vers 1915, ce furent les téléphonistes qui seront confrontés
aux même symptômes, car exposés durant de longues heures aux
champs électromagnétiques des communications, devant leur pupitre. En
1989, il fut noté qu’a Winnipeg, 47 % des opérateurs téléphoniques
étaient atteints des mêmes symptômes. 

Toutefois, en 1894, un
célèbre psychiatre viennois écrivit un article dont l’influence
fut grandement néfaste à tous les malheureux qui souffraient du mal
télégraphique, de neurasthénie, du syndrome des micro-ondes ou d’EHS. Au
lieu de voir la cause extérieure de la pollution électromagnétique, il
attribue ces symptômes à des pensées désordonnées ou à des émotions mal
contrôlées. Ainsi, on médicalise des millions de citoyens affectés par
le smog électronique au lieu de réduire leur exposition à ce polluant.
Sigmund Freud renomma la neurasthénie – dont on connaissait bien
l’origine électrique – en névrose d’angoisse ou attaque d’anxiété ou
encore attaque de panique. Ainsi, le déploiement sans précaution de
l’électrification put continuer sans entrave. A noter qu’en Russie, la
neurasthénie est listée comme maladie environnementale car la
redéfinition abusive de Freud fut refusée.

Le comportement des plantes

Sir
Jagadis Chunder Bose ainsi que d’autres chercheurs menèrent de
nombreuses expérimentations électriques sur les plantes et d’autres
organismes vivants, avec des résultat démontrant de nets effets. Il
découvrit que les nerfs végétaux ou animaux ont des comportements
variables et que la résistivité de ceux-ci peut fortement varier
en fonction du courant appliqué et de sa polarité. Aussi, il nota que
l’intensité de courant nécessaire à modifier la conductivité des nerfs,
respectivement la tension appliquées est infinitésimale, de l’ordre de
0,3 microampères (0,3*10-6 ). Il se trouve que ce courant
est nettement inférieur au courant induit par une conversation
téléphonique au moyen d’un cellulaire. Bose découvrit également que le
seuil de bio-activité d’un courant est de un femtoampère (1*10-15 )
! Comme ce chercheur étaient également versé dans les transmissions par
radiofréquences, il essaya de soumettre une plante à un signal radio
de 30 MHz à 200 mètres de distance et constata que la plante retarda sa
croissance durant le temps de l’émission. De même il démontra que la
circulation de la sève dans la plante était ralentie lorsque celle-ci
était irradiée par le même signal radio.

Maladie électrique aiguë

Dans
les années 1880, Londres fut alimentée en courant continu, mais
certains physiciens avaient découvert que la distribution du courant
alternatif générait moins de pertes ohmiques dans les fils. Il s’en
suivit une bataille des courants malgré que de nombreux scientifiques
dénonçaient les effets plus dangereux du courant alternatif,
dont Edison. D’ailleurs, ironiquement, c’est bel et bien du courant
alternatif qui est utilisé dans la chaise électrique, justement parce
qu’il est plus nocif. Tout le monde sait que le courant électrique de
secteur est… alternatif ! 

En 1889, l’électrification à grand
échelle débuta aux États-Unis et peu après en Europe. Cette même année,
comme par hasard, les médecins furent pris d’assaut par des malades de
la grippe qui jusque là n’apparaissait que rarement. Les symptômes
des victimes étaient bien plus neurologiques, du style neurasthénie, à
l’exclusion de troubles respiratoires. Cette pandémie dura quatre ans et
fit au moins un million de morts. 

En 2001, l’astronome canadien
Ken Tapping démontra que les trois derniers siècles de pandémies
grippales étaient corrélés à des pics d’activité solaire magnétique, sur
un cycle de onze ans. Il a également été constaté que certaines
épidémies de grippe se répandent sur des contrées énormes en juste
quelques jours, fait difficilement explicables par la contagion de
proche en proche. De même, de nombreuses expériences liées à
la contagion de proche en proche par contact, par projections de mucus
ou autres procédés se révélèrent infructueuses. 

Depuis 1933 à nos
jours, les virologues ne peuvent présenter aucune étude expérimentale
démontrant que la grippe se propage par contact normal entre
personnes. Toutes les tentatives ont échoué.

Le mystère de l’île de Wight

En
1904, les abeilles commencèrent à mourir sur l’île de Wight, suite à
l’installation d’émetteurs d’ondes radio par Marconi. Ces émetteurs
travaillent sur des fréquences proches du mégahertz. 

De l’autre
côté de la Manche, Jacques-Arsène d’Arsonval démontra que les
signaux électromagnétiques « pointus et crochus » sont beaucoup plus
toxiques que les signaux sinusoïdaux. 

En fait, Marconi, après un
an et demi d’expérimentation avec des émetteurs radio, en pleine santé à
22 ans, a commencé à développer des fièvres. Ces accès ne
disparurent pas jusqu’à la fin de sa vie. En 1904, alors qu’il était
occupé à réaliser un émetteur puissant pour des communications
transatlantiques, ces fièvres étaient si intenses qu’on a pensé à la
malaria. En 1905, il se maria à Beatrice O’Brien et après leur lune de
miel, ils s’installèrent sur l’île, à proximité d’un émetteur. Aussitôt
que Béatrice fut installée, elle nota des acouphènes. Après trois mois,
elle tomba malade d’une mauvaise jaunisse. Elle dut rentrer à Londres
pour donner naissance à un bébé qui ne vécut que quelques semaines et
mourut de « causes inconnues ». Dans le même laps de temps,
Marconi passa plusieurs mois dans la fièvre et le délire. Entre 1918 et
1921, il souffrit de dépression suicidaire, alors qu’il travaillait sur
un émetteur à ondes courtes. En 1927, alors qu’il était en voyage de
noce de son deuxième mariage, il s’effondra de douleurs thoraciques et
fut diagnostiqué de graves troubles cardiaques. Entre 1934 et 1937
alors qu’il développait la technologie micro-ondes, il subit neuf crises
cardiaques, la dernière le tua à l’age de 63 ans. 

Sur la même
île, à Osborn House, la reine Victoria fut atteinte
d’hémorragies cérébrales et mourut le soir du 22 janvier 1901, juste au
moment ou Marconi mit en marche un nouvel émetteur à moins de vingt
kilomètres de là. 

En 1901 il n’y avait « que » deux émetteurs
alors qu’en 1904, il y en avait quatre, faisant de ce cette île
l’endroit le plus irradié de la planète, ne laissant plus aucune
place aux abeilles pour survivre. En 1906, une enquête fut menée pour
constater que 90 % des abeilles avaient bel et bien disparu sans raison
apparente… De nouvelles colonies furent apportés sur l’île mais celle-ci
succombèrent également en une semaine. 

Cette épidémie se
propagea à travers l’Angleterre puis à travers le monde occidental pour
se stabiliser peu à peu, jusqu’à ce que les armées s’équipent de divers
émetteurs radio de haute puissance, vers la fin du premier conflit
mondial, en 1918, provoquant comme on l’a vu ci-dessus, la pandémie de
grippe espagnole qui en réalité débuta aux États-Unis, dans la Naval
Radio School de Cambridge, Massachusetts avec 400 cas. Cette épidémie se
propagea rapidement à 1 127 militaires au Camp Funston (Kansas), où
on avait introduit les connexions sans fil. Ce qui intrigua les médecins
fut que 15 % de la population civile était affectée de saignements de
nez alors que 40 % des marins de la US Navy en souffraient. D’autres
saignements apparurent également et un tiers des morts l’étaient par
hémorragie interne des poumons ou du cerveau. En fait, c’est la
composition du sang qui était modifiée, mesurée par le temps de
coagulation plus que doublé. Ces indications jurent avec les effets des
virus respiratoires de la grippe, mais sont totalement cohérents avec
les effets néfastes de l’électricité. Une autre incohérence était que
les victimes étaient pour deux tiers des jeunes en bonne santé. Encore
un symptôme atypique de la grippe, le pouls descendait à des valeurs de
36 à 48, alors que ce genre de situation sont courantes lorsqu’on est
exposés aux champs électromagnétiques. Aussi, certains purent être
soignés par des administrations massives de calcium. 

Le Dr.
Militaire George A. Soper, témoigna que le virus se propageait plus vite
que la vitesse de déplacement des personnes. Différentes expériences
furent menées pour contaminer des sujets de proche en proche, par
contact direct, ou inoculation de mucus ou de sang, sans pouvoir
démontrer la contamination. 

On observe que chaque nouvelle
pandémie de grippe correspond à une nouvelle avancée technologie
électrique, comme la grippe asiatique de 1957-58 subséquente
à l’installation d’un puissant système de surveillance par radars, la
grippe de Hong-Kong dès juillet 1968, subséquente à la mise en service
de 28 satellites militaires de surveillance spatiale à la hauteur des
ceintures de Van Allen nous protégeant des rayonnements cosmique.

L’enveloppe électrique de la Terre

La
Terre en rotation avec son centre constitué en majorité de fer,
protégée par, en premier lieu la ionosphère, puis la plasma-sphère –
délimitée par les ceintures de radiation de Van Allen entre 1 000 et 55
000 km d’altitude –, et sa traîne qu’est la magnétosphère, exposée aux
vents solaires en provenance de notre astre du jour, constitue une sorte
de dynamo, un système électrique complexe. Les échanges électriques
entre la croûte terrestre et l’atmosphère, voire la ionosphère sont
permanents et constants. Ils sont en équilibre précaire et une sorte de «
respiration » électrique, de tout le système a permis à la vie de se
développer sur notre planète chargée de ions négatif, par opposition à
la ionosphère chargée positivement. On note un champ électrique vertical
moyen de l’ordre de 130 volts par mètres, avec des valeurs
pouvant s’élever à 4 000 volts par mètre dans les orages par exemple. En
1953, on a aussi découvert un des paramètres primordiaux de cette
oscillation électrique de notre environnement, avec les fréquences de
Schumann (Winfried) respirant à 7,83 hertz, avec des harmoniques à 14,
20, 26, 32 Hz, appelées Très Basses Fréquences (TBF) ou Very Low
Frequencies (VLF).

Pas étonnant que les organismes vivant dans cet
environnement se soient imprégnés de ces valeurs physiques et que par
exemple nos rythmes cérébraux se situent dans ces plages de fréquences,
comme le rythme alpha entre 8 et 13 Hz. Si nous percevons les fréquences
visible – du bleu au rouge –, du spectre électromagnétique, certains
animaux sont en mesure de voir d’autres fréquences électromagnétiques,
comme les abeilles qui voient les ultra-violets ou ces salamandres ou
poissons-chat qui peuvent voir les basses fréquences électriques, alors
que les serpents voient les infra-rouges. 

Des expériences en
laboratoire sur les hamsters, par exemple, démontrèrent que la réduction
de la température et de la durée du jour ne suffisait pas à les mettre
en hibernation. De même, des hamsters élevés en cage de Faraday
refusaient d’hiberner même que les paramètres de lumière et de
température étaient hivernaux, jusqu’au moment où la protection de
Faraday fut supprimée. D’autres expériences furent menées, par exemple
en 1967, à l’institut Max Plank, par le physiologiste Rütger Wever,
en utilisant deux chambres enterrées, sans fenêtre ni contact extérieur,
l’une blindée électromagnétiquement, l’autre non. Il fut démontré que
dans la chambre blindée, les rythmes circadiens des sujets volontaires
se désynchronisaient et pouvaient varier entre 12 et 65 heures, avec des
troubles métabolique, alors que les sujets de la chambre immergée dans
les champs terrestres gardaient un rythme cohérent proche de 24
heures et que leur métabolisme continuait de fonctionner plus
normalement. On a démontré scientifiquement que le Vivant a besoin
d’être baigné dans le système électromagnétique de notre environnement
naturel pour bien fonctionner. 

D’ailleurs, l’acupuncture,
médecine traditionnelle millénaire chinoise utilise nos propriétés
électriques en modifiant les connexions des méridiens. Il fut
démontré récemment, dès les années 1950, que ces méridiens correspondent
bel et bien à des circuits électriques et que le Qi chinois correspond à
la notion d’électricité. Ces méridiens ont double fonctions, d’une part
ils transportent les informations et l’énergie interne à l’organisme
d’un organe à l’autre, mais encore, ils servent d’antennes pour capter
les flux électromagnétiques environnementaux. 

Au début des années
1970, les physiciens atmosphériques découvrirent que le
champ magnétique terrestre était passablement dérangé par l’activité
électrique humaine. En effet, en injectant un signal dans l’espace et en
captant son écho, on s’aperçut que le signal initial avait été modifié
par des multiples des 60 Hz du réseau électrique utilisé en Amérique du
Nord. 

Ceci n’empêcha pas de lancer le projet HAARP pour délibérément modifier les propriétés électromagnétiques de notre planète. 

De
même, les ceinture de Van Allen nous protégeant des rayons cosmiques,
ont été déjà altérées par notre activité électrique et il se pourrait
qu’initialement, ces ceintures double n’aient été qu’une ceinture simple
qui, face à l’émission de charges électriques humaines dans l’espace se
soient détériorées en son milieu. 

Des observations satellites
montrent que les rayonnements produits par les lignes de haute tensions
occultent souvent les rayonnements naturels des éclairs. 

Dans ce
contexte, il est logique de penser que les pandémies de grippes connues
ces dernière décennies soient liées à l’activité électrique humaine.

Porphyrines et la base de la Vie

Dans
toute transformation d’énergie dans le domaine biologique, les
porphyrines [pigments formés de quatre molécules de pyrrole] sont
impliquées. Si nos nerfs peuvent fournir leur office, c’est grâce entre
autre aux porphyrines qui sont impliquées dans le fonctionnement de nos
cellules. Ce sont des molécules spéciales qui sont l’interface
entre l’oxygène et la vie. Ces molécules sont hautement réactives et
elles interagissent avec les métaux toxiques ou les éléments
synthétiques issus du pétrole, les champs électromagnétiques, qui s’ils
sont en excès provoquent la porphyra, plus une
sensibilité environnementale qu’une maladie. 

Les recherches du Dr
William E. Morton démontrèrent que les personnes atteintes
de sensibilité chimique multiples (MCS) sont également à 90% déficientes
en l’une ou l’autre formes d’enzymes porphyriques, de même que pour les
personnes électro-hypersensible, ce qui signifie que les deux formes de
sensibilités ne sont que des manifestations différentes d’une même
cause. La porphyrie découverte en 1891 affecte environ 10% de la
population moderne et son apparition est concomitante avec
l’électrification générale de l’Occident dès 1889. 

Les
porphyrines sont centrales dans le smog électronique non pas seulement à
cause de l’EHS, la MCS ou la porphyrie, mais également en ce qui
concerne les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, du fait
qu’elles sont impliquées dans une multitude de processus énergétiques
biologiques. 

Le biologiste Allan Frey ainsi que Wlodzimierz
Sedlak démontrèrent dans les années 1960 que nos organismes ont bien une
composante bio-électronique et que certaines de nos cellules se
comportent tantôt comme des conducteurs, ou des capacitances, ou
des semi-conducteurs (transistors) comme les composant que nous trouvons
dans nos appareillages électroniques. Ainsi, il en va de la myéline
–gaine de nos nerfs–, qui contient de la porphyrine intriquée avec du
zinc. Si des poisons environnementaux comme les produits chimiques ou
métaux toxiques affectent cet équilibre, la gaine est altérée, ce qui
change l’excitabilité des nerfs qu’elle entoure. Le système nerveux
entier devient alors hyper-réactif au stimulus de toutes natures, comme
les champs électromagnétiques. Le système entre dans un état
d’instabilité divergente, l’effet devenant la cause. 

Contrairement
à la conception que les mitochondries sont les éléments de nos
cellules produisant l’énergie, l’idée que la gaine de myéline est une
mitochondrie géante voit le jour. 

La connexion entre porphyrie et
zinc a été découverte dans les années 1950 par Henry Peters à la
Medical Schoold du Wisconsin. Les patients souffrant de porphyrie et
de symptômes neurologiques excrétaient beaucoup de zinc dans les urine,
ainsi il lui vint à l’idée qu’une chélation du zinc pourrait améliorer
leur état. Il constata une amélioration, malgré l’idée répandue qu’une
carence en zinc est liée aux troubles cités. De même, certaines
expériences montrent que la chélation du zinc améliore la condition
d’Alzheimer. Une équipe médicale australienne démontra par autopsie que
les cerveaux de sujets atteints d’Alzheimer contenaient deux fois plus
de zinc que ceux de patient sains.

2e partie : au présent

Cœur irritable

En
1980, les arrêts cardiaques chez les jeunes athlètes étaient rares,
seulement neuf cas sur l’année. Á partir de cette date, les cas
augmentèrent constamment de 10% par année jusqu’en 1996 ou soudainement
ce taux doubla pour atteindre 64 cas puis, 66 l’année suivante et 76 la
dernière année de l’étude. La communauté médicale américaine n’avait pas
d’explication, tandis qu’en Europe, en 2002, un appel des
médecins environnementaux allemands demandait un moratoire sur les
antennes-relais car leurs ondes provoquaient des troubles
cardiovasculaires. C’était l’Appel de Fribourg

Le Dr Samuel Milham,
épidémiologiste du département de la santé américain, démontra dans ses
travaux que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le
cancer sont largement, si pas entièrement provoqués par l’électricité. 

Paradoxalement,
les études sur le cholestérol datant du début du vingtième siècle
ne démontraient pas un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
corrélées au taux de cholestérol, contrairement à ce qui est communément
admis de nos jours. Une étude sur les animaux du zoo de Philadelphie
montre que de 1916 à 1964, le taux de cholestérol chez les mammifères et
les oiseaux augmenta d’un facteur 10 à 20, alors que leur régime
alimentaire était resté strictement le même ! Le paramètre qui
avait drastiquement changé était bien l’augmentation des
radiofréquences. 

Durant la seconde guerre mondiale, un certain
nombre de soldats se plaignit de symptômes similaires à la neurasthénie.
D’abord, on pensa selon la doctrine de Freud, qu’ils étaient affectés
de trouble anxieux, puis, une étude sur 144 cas fut menée par le Dr
Mandel Cohen. Cette étude révéla qu’effectivement, ces soldats
étaient physiologiquement moins résistants, avec un cœur irritable. Ils
souffraient d’une difficulté d’assimilation de l’oxygène et devaient
respirer deux fois plus que leurs collègues en meilleure santé pour
capter suffisamment d’oxygène. Il s’avéra que leurs
mitochondries étaient inefficientes. Au bout du compte, il fut démontré
que ces soldats étaient hypersensibles au sens général, mais en
particulier à l’électricité. 

En Union Soviétique, dès les années
1950, il fut aussi observé que les radiofréquences modifiaient les
électrocardiogrammes des personnes exposées, par la modification de
l’efficacité des mitochondries. (Lire l’article de Firstenberg sur l’histoire de l’électrohypersensibilité.)

Les diagrammes de Milham des statistiques
du nombre de morts par maladies cardiaques en fonction du degré
d’électrification des états américains en 1931 et 1940 sont en
outre également très explicites, ne laissant aucun doute quant à la
toxicité des champs électromagnétiques sur la cœur, innocentant le
cholestérol et l’alimentation jugée trop riche en graisses.

La transformation du diabète

Thomas
Edison, impliqué dans les découvertes liées à la technologie électrique
et donc baignait dans les champs électromagnétiques plus que le reste
de ses concitoyens de l’époque fut diagnostiqué d’une maladie fort rare
en 1882, le diabète. Un autre chercheur, Alexander Graham Bell, actif
dans le domaine de la télégraphie et inventeur du téléphone, était connu
pour ses plaintes incessantes concernant ses symptômes de
neurasthénie, appelés aujourd’hui EHS. En 1915, il fut diagnostiqué de
diabète également. 

En 1876, l’ouvrage Diseases of Modern Life
par Ward Richardson décrit le diabète comme une maladie moderne rare,
causée par l’épuisement aux travaux mentaux ou par choc du système
nerveux. 

Naturellement, l’apport excessif en sucre toxique et
addictif dans notre alimentation moderne a la part belle pour expliquer
qu’aujourd’hui, le diabète, incluant le pré-diabète, touche plus de la
moitié des américains. Mais l’explication est simpliste. 

Elliot Joslin
a montré qu’entre 1900 et 1917, l’apport en sucre avait augmenté de 17%
alors que la mortalité par diabète avait doublé. Plus tard, en 1987,
une étude sur les Amérindiens fut menée, démontrant des proportions
radicalement différentes de mort par diabète selon les territoires,
variant de 7 pour mille dans le nord-ouest à 380 pour mille en Arizona !
Durant ces années, ni le mode de vie ni le régime alimentaire
ne pouvaient justifier un pareil écart. Par contre un facteur
environnemental peut expliquer une telle différence. En effet,
l’électrification des réserves d’indiens fut inégalement menée et celles
du nord-ouest n’ont été électrifiées que bien plus tardivement.
Par contre, la réserve de l’Arizona est située aux abords immédiat de
Phoenix. Par ailleurs cette communauté indienne avait sa propre
installation électrique et son entreprise de télécommunication. 

Un
autre exemple étant la population brésilienne, gros producteur de sucre
depuis des siècles qui ne connaissait pas le diabète en 1870 alors
qu’il apparaissait déjà comme maladie de civilisation en Amérique du
Nord. Aujourd’hui encore, les Brésiliens consomment 70 kg de sucre
raffiné par an et par personnes, plus que les Nord-Américains, et malgré
cela, ils ont passé deux fois et demi moins de cas de diabète qu’aux
USA. 

Au Bhoutan, le diabète était pratiquement inexistant
jusqu’en 2002, après que l’électrification du pays ait commencé. En
2004, 634 nouveaux cas de diabète furent annoncés, en 2005 944, en 2006
1 470, en 2007 2 540 avec 15 morts. En 2012, on dénombra 91 morts et le
diabète était la huitième cause de mortalité dans le pays, malgré que le
régime alimentaire n’avait pas changé ! 

Le smog électronique
agissant sur les mitochondries, comme nous l’avons vu au chapitre
précédent, empêche une bonne utilisation du sucre absorbé, à savoir
la combustion du sucre. Celui-ci, ne pouvant pas être converti en
énergie mécanique est stocké sous forme de graisse par l’organisme. 

Les diagrammes des statistiques du nombre de morts par diabète
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur l’apparition du
diabète à grande échelle, innocentant la consommation de sucre, dans une
certaine mesure. 

En 1997, on note aux USA, une augmentation des
cas de diabète de 31 %, sur une année. Elle correspond exactement à
l’introduction massive des téléphones cellulaires dans ce pays. 

Cancer et le déficit de Vie

En 2005, la Cour suprême d’Italie condamna le Cardinal Roberto Tucci,
président sortant de Radio Vatican d’avoir créé par négligence, une
nuisance publique en polluant l’environnement de radiofréquences. En
effet, dans la période de 1997 à 2003, les enfants demeurant dans un
rayon de 12 kilomètres des antennes eurent des taux de leucémie,
lymphomes ou myélomes huit fois supérieurs à ceux qui résidaient à une
plus grande distance. Il en alla de même pour les adultes, avec un taux
sept fois supérieur. 

Otto Heinrich Warburg docteur et professeur
allemand, prix Nobel de médecine en 1931, démontra que le cancer est une
régression des cellules privées d’oxygène, les poussant à se multiplier
anarchiquement comme dans un monde primitif où l’oxygène n’était pas
présent tel qu’il l’est aujourd’hui. La privation d’oxygène initiale est
elle due à un dysfonctionnement des mitochondries, dont on a vu
ci-dessus qu’il peut être provoqué par les champs électromagnétiques ou
d’autres polluants comme la fumée, les pesticides, les additifs
alimentaires et la pollution de l’air. Le même principe de déficit
d’oxygène aux cellules est valable pour le diabète et c’est pourquoi, on
trouve un taux plus élevé de cancers chez les diabétiques que dans le
reste de la population. 

Au zoo de Philadelphie, dans la période
de 1901 à 1955, on nota une élévation du taux de tumeurs malignes chez
les mammifères variant entre 2 fois plus et 22 fois plus entre les deux
dates. 

Des statistiques de morts par cancer montrent une bonne
corrélation entre l’électrification des pays et le taux de cancers. Par
exemple aux USA, sur le période de 1841 à 1850, le taux était de 6,6
pour mille. Il fit plus que doubler pour la prochaine période de 1851 à
1860, avec un taux de 14 pour mille. L’explication est fournie par
le déploiement massif du télégraphe en 1854. 

En 1914, parmi les
63 000 Amérindiens vivant dans des réserves sans électrification, on
dénombra deux morts par cancer, alors que dans le reste du pays le taux
de mortalité par cancer était 25 fois plus élevé. 

Entre 1920 et
1921, la mortalité par cancer augmenta entre 3 et 10 % dans les
pays occidentaux, suite à l’introduction des premières stations
d’émission radio AM. 

Les chercheurs suédois Olle Johansson et Orjan Hallberg
démontrèrent une nette corrélation entre les taux de cancer du sein, de
la prostate et des poumons, avec l’exposition de la population aux
radiofréquences. Ils ont consigné une augmentation significative de ces
taux en 1920, 1955, 1969 et une diminution (!) en 1978, ce
qui correspond à l’évolution du smog provoqué par les radiofréquence,
respectivement l’introduction de la radio AM, celle de la radio FM et la
TV1, arrivée de la TV2 en couleur, puis cessation des émission en radio
AM. Ces même chercheurs ont également découvert une excellente
corrélation linéaire entre le nombre d’émetteurs radio FM par unité
de surface et l’incidence des mélanomes, les endroit exposés ayant 11
fois plus de mélanomes que les zone blanches. De plus, ils ont mis en
évidence que les mélanomes n’apparaissent que rarement sur les zones du
corps les plus exposées au soleil, comme le front, le nez, les épaules
et les pieds, mais plutôt aux endroits du corps habituellement protégés
du soleil. Qui plus est, la prolifération des cancers de la peau arriva
avant la mode des vacances balnéaires ou l’exposition solaire est
intense. La démonstration est faite que les mélanomes ne sont pas
l’objet principal du soleil, mais celui des radiofréquences. 

Les diagrammes des statistiques de la mortalité par cancer
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, tels qu’ils le sont pour
le diabète et les maladies cardiovasculaires, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur la prolifération
des cancers. 

Les données honnêtes concernant les tumeurs du
cerveau sont rares car le lobby de la téléphonie mobile s’est infiltré
depuis des décennies dans ce milieu pour mandater des études biaisée.
L’une d’elle montrant même une diminution de l’incidence de
tumeurs corrélée à l’usage intensif du téléphone cellulaire! Toutefois,
un chercheur de l’Université de Calgary mit en évidence une augmentation de 30 % d’incidence de tumeur malignes du cerveau sur la période de 2012 à 2013 et Dr Lennart Hardell,
professeur d’oncologie à l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède,
démontra que 2 000 heures d’usage d’un cellulaire augmente le risque de
tumeur d’un facteur compris entre trois et huit, dépendant de l’âge du
sujet et de ses habitudes téléphoniques. 

En 2000, Neil Cherry analysa les taux de cancer des enfants de San Francisco
en fonction de la distance entre leur résidence et l’émetteur
télévision et radio FM Sutro Tower. Les enfants vivant sur des collines
ou sur des crêtes furent plus touchés. Ceux qui vivaient à moins de un
kilomètre de l’antenne eurent des occurrences 9 fois supérieures de
leucémies, 15 fois plus pour le lymphome, 31 fois pour le cancer du
cerveau. Dans l’ensemble, un taux 18 fois supérieur à ceux qui vivaient
en dehors de ce rayon de un kilomètre.

Vie ralentie

Dans
le Traité pratique de l’épuisement nerveux de George Miller Beard,
électrothérapeute et ami de Thomas Edison, publié en 1880, on peut lire
une observation intrigante : Même si ces difficultés ne sont pas
directement fatales, qu’elles n’apparaissent pas directement dans les
tables de mortalité, au contraire, elles pourraient tendre à prolonger
la vie et à protéger l’organisme des maladies inflammatoires, il n’en
demeure pas moins que la souffrance est énorme. Ceux qui souffraient le
plus semblaient plutôt jeunes pour leur âge. Plus loin, Beard note
qu’une rare maladie semble plus volontiers habiter les sujets
neurasthéniques que le reste de la population, il s’agit du
diabète. Beard, avait déjà observé que l’extension de l’espérance de vie
n’allait pas de paire avec la qualité de celle-ci. La mystérieuse
corrélation entre les souffrances des neurasthéniques – dont les
symptômes sont les même que ceux des personnes électrohypersensibles
contemporaines –, et l’extension de leur vie montrait du doigt
un dysfonctionnement majeur. 

En outre, de longue date il a été
observé qu’un mode de vie ascétique, doté d’une alimentation pauvre en
calorie avait pour faculté de prolonger l’espérance de vie et la santé.
C’est par exemple le cas de la population d’Okinawa dont le nombre de
centenaires est quarante fois supérieur à la population des préfectures
plus riches, situées plus au nord. 

Des chercheurs dans le domaine
du vieillissement ont souligné que le moteur de notre vie est le
système de transport des électrons dans les mitochondries de
nos cellules. C’est là que se combinent l’air que nous respirons et ce
que nous mangeons, à une cadence qui détermine notre taux de
vieillissement, d’où notre espérance de vie. Si un ralentissement de la
combustion réalisé au sein de nos cellules en modérant la quantité
d’énergie acheminée peut être bénéfique, un autre mode de
ralentissement peut par contre lui être néfaste. C’est l’empoisonnement
de la chaîne de transport des électrons. Une des possibilités
d’empoisonnement est l’exposition chronique aux
champs électromagnétiques artificiels. Cette pollution qui ne cesse de
croître exerce des forces extérieures sur les électrons de nos
mitochondries, les ralentissant, privant nos cellules d’oxygène et
provoquant les symptômes de l’EHS.

Vous dites que vous pouvez entendre l’électricité ?

En
1962, une femme contacta l’université de Santa Barbara (CA, USA) pour
qu’on l’aide à trouver la source du son mystérieux qu’elle entendait
partout chez elle, dans un quartier pourtant calme. Cela l’empêchait de
dormir et nuisait à sa santé. Des mesures montrèrent effectivement des
champs électromagnétiques particulièrement forts émanent de tous les
conducteurs électriques, aussi bien du réseau que des radiateurs
ou autres éléments métalliques, mais le stéthoscope restait quant à lui,
silencieux. L’ingénieur se livra à une expérience, enregistrant sur
bande les champs mesurés et les diffusa à la femme affectée par ces
bruits. Elle confirma que c’est bien ce qu’elle entendait. Ainsi, cette
femme entendait les champs électromagnétiques de son environnement. Des
installations de mise à la terre et des filtres électroniques
furent installées afin de réduire les perturbations à un niveau
acceptable. 

Mais auparavant, entre autres chercheurs, Volta avait
déjà expérimenté la production de sons variés en appliquant une tension
au niveau des oreilles avec succès. Bien plus tard, dans les années
1960 également, le biologiste Allan Frey publia des articles sur la capacité de certains sujets à entendre les émissions d’une installation de radar. 

Le
modèle mécanique de fonctionnement de l’oreille tel qu’il est enseigné
dans les écoles ne permet pas d’expliquer ces phénomènes observés.
Constatant cela, le biochimiste Lionel Naftalin développa un nouveau
modèle de fonctionnement de l’oreille humaine, prenant en compte le
phénomène de piézo-électricité, bien connu et utilisé par les
électroniciens, qu’il découvrit dans le gel recouvrant les cils de
l’oreille interne. Dans ce gel trouvé nul part ailleurs dans le corps
humain et ayant des propriétés électriques très particulières, une
tension de 100 à 120 millivolts était présente, ce qui est beaucoup dans
le domaine de la bio-électronique. Ce gel piézo-électrique transforme
les ondes sonores en un signal électrique communiqué aux cils de
l’oreille interne. Ce nouveau modèle révisé du fonctionnement de
l’oreille humaine permet alors d’expliquer que, non seulement certains
sujets dans certaines conditions arrivent à entendre un
signal électromagnétique, mais également que tant de citoyens
contemporains souffrent d’acouphènes, ou encore que certains groupes de
citoyens entendent le bourdonnement (hum), un peu partout autour de la planète à raison de 2 à 11% de la population. 

Aujourd’hui,
environ 44 % des adultes américains ont des acouphènes à divers niveaux
d’intensité, alors qu’en Suède, le nombre de jeunes affectés était de
12 % en 1997 et de 42 % en 2006 ! Ces bruits parasites sont en grande
partie le résultat d’un environnement fortement pollué en champs
électromagnétiques artificiels de toutes natures.

Abeilles, oiseaux, arbres et humains

Alfonso
Balmori Marinez, biologiste espagnol, a corrélé la densité de
population de moineaux aux valeurs d’irradiations en radiofréquences de
leurs endroits de vie. Dans les lieux le plus irradiés, au-dessus de 3
V/m, les moineaux ne peuvent plus vivre, alors qu’ils sont encore 42
sujets par hectare si le niveau est de 0.1 V/m. Il a également observé
une nette modification du comportement des cigognes qui se battent au
sein du couple plutôt que de construire le nid ou couver les œufs, si
elle sont à proximité (200 m) d’une antenne-relais. 

Le
Royaume-Uni a classifié le moineau domestique comme espèce en voie
de disparition après que sa population ait décliné de 75 % entre 1994 et
2002, période qui coïncidence avec le déploiement de la téléphonie
mobile. 

Les éleveurs de pigeons voyageurs de plusieurs continent
constatent que jusqu’à 90 % des volatiles lâchés ne retrouvent pas le
chemin de retour au pigeonnier, alors que traditionnellement, cette
proportion était négligeable. En 2000, les éleveurs anglais tentèrent de
modifier le trajet de la course afin d’éviter les antenne-relais pour
laisser une meilleure chance aux pigeons. En 2004, ces mêmes éleveurs
mandatèrent de plus amples études sur l’impact des micro-ondes sur les
pigeons. 

En 2002, le US National Park Service diffusa une note
aux biologistes étudiant le comportement des animaux sauvages expliquant
que les puces RFID de localisation par radiofréquences attachées à ces
animaux peuvent radicalement modifier leur comportement du fait des
radiofréquences générées. 

Dans des milieux pollués par les champs
électromagnétiques, les pinsons n’arrivent pas à s’orienter pour la
migration, alors que s’ils sont dans une cage de Faraday, ils
y parviennent. 

Une expérience sur les têtards de crapaud élevés
dans deux bassins distincts, à 140 mètres d’une antenne-relais, l’un
sans blindage électromagnétique et l’autre avec, montra un taux de
mortalité de respectivement 90 % et 4 % ! 

On trouve le même genre
d’effets délétères chez les insectes, lorsqu’ils sont soumis au smog
électronique que nous rencontrons au quotidien, et le Dr Panagopoulous
ayant expérimenté sur les drosophiles, nous informe que les expositions
aux micro-ondes à des niveaux communs, ne serait-ce que quelques minutes
par jour durant quelques jours, sont le pire agent stressant dont nous
ayons connaissance dans nos vies courantes. Pire que les produits
chimiques ou les champs électromagnétiques basse fréquences. 

Les
abeilles sont également impactées comme nous l’avons vu au début de ce
résumé traitant de l’île de Wight. Le Dr Daniel Favre (Suisse) a
démontré qu’en présence de micro-ondes, les abeilles émettent le son
typique entendu lors de l’essaimage, ce qui porte à croire que les
insectes veulent fuir la source d’émission. Communément, on incrimine le
varroa dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais on oublie
que cette mite a cohabité durant longtemps avec les abeilles. De plus,
on observe que même une colonie morte n’est aujourd’hui pas prise
d’assaut par les parasite, alors que c’était le cas « avant ». On
incrimine également les pesticides, mais comme on l’a vu plus haut, les
abeilles de l’île de Wight avaient bien disparu à 90 % sans que
l’endroit n’ait été traité aux pesticides. La véritable cause de
l’effondrement des colonies, ces sont les champs électromagnétiques
humains, spécialement la téléphonie mobile. 

Dans les années 1980,
un nouveau sujet d’actualité vit le jour : la mort des forêts. Le blâme
fut jeté sur les pluies acides, mais les régions les plus reculées,
baignées que dans de l’air pur furent touchées également. Des recherches
en Allemagne et en Suisse furent entreprises. Effectivement, le sol des
forêts touchées était acide, mais on détermina par observation et par
expérimentation que cette acidité peut également provenir
d’une électrolyse lente du sol via les arbres exposés à des ondes radar,
par exemple. D’ailleurs, les arbres des crêtes étaient plus touchés car
plus exposés par les nouveaux radars installés dans les années 1970. 

Une
autre observation fut faite lors de la chute du mur de Berlin. Les
gigantesques radars russes à Skruda qui irradiaient fortement toute la
région dans leur tâche de surveillance de l’ouest, avaient provoqué des
dégâts non seulement à la forêt, mais aux animaux et aux hommes
également. Après de multiples études, on trouva notamment que les
cercles de croissance des arbres durant les années de fonctionnement des
radars étaient nettement moins large qu’avant ou après celles-ci. 

A
Schwarzenbourg, en Suisse, une antenne de radio à ondes courtes fut
installée en 1939, puis la puissance d’émission fut augmentée à 450 kW
en 1954. S’en suivit une dégradation de la santé des habitants qui se
plaignaient des symptômes propres à l’EHS. Les enfants de ce village
avaient des difficultés à l’école et semblaient ne pas pouvoir accéder à
une formation supérieure contrairement aux enfants des villages voisins
moins exposés. Enfin, en 1992 une étude fut menée, confirmant que les
paramètres des analyses physiologiques des Hommes et des animaux du lieu
étaient anormales, ceci dans un rayon de 900 mètres autour de
l’antenne. Il fut également constaté que les anneaux de croissance des
arbres étaient compressés, mais seulement du côté d’où venaient les
radiations. Le 28 mars 1998, l’émetteur fut arrêté et une étude «
avant-après » fut réalisée, démontrant que le taux de mélatonine des 58
sujets testés remonta. Un villageois de 50 ans put enfin dormir une nuit
complète sans interruption, pour la première fois de sa vie. Le 29 mai
1996, Philippe Roch, directeur de l’Office de l’environnement déclara «
qu’une corrélation entre les troubles du sommeil et les opérations de
transmissions était prouvée ».

Au pays des aveugles

Combien
faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire « ton cellulaire me
tue ! » plutôt que « Je suis électrohypersensible ». Et pourtant le
nombre de gens souffrant de céphalées à cause de l’usage de leurs
cellulaires est énorme. En 2010, deux tiers des étudiants à l’université
ukrainienne interrogés admirent le fait. La question étant qu’il n’est
pas socialement acceptable de l’admettre ouvertement. Madame Gro Harlem Brundtland
était EHS, alors qu’elle dirigeait l’Organisation mondiale de la
santé. Elle ne s’en cachait pas, mais un an plus tard, elle a dû laisser
sa place. Les autres personnages publiques de haut rang ne seront pas
aussi loquaces. 

Seule une minorité des personnes souffrant de la
pollution électromagnétique savent de quoi elles souffrent, alors qu’une
large majorité l’ignore. La population entière est électrocutée à
distance et l’on doit presque s’excuser d’être électrosensible ou
plus exactement électrohypersensible, comme si on devait s’excuser
d’être « cyanurehypersensible », car la vérité est que l’électricité
telle qu’utilisée actuellement est toxique. D’ailleurs, les graphes
statistiques montrent clairement une augmentation de la mortalité des
citoyens de neuf villes américaines, peu après la mise en service
des premières antenne-relais. Cette surmortalité va de 25 à plus 80 %. 

Une
enquête demandant aux New-Yorkais de s’annoncer si un certain nombre
de symptômes relatifs à l’EHS étaient apparus chez eux à partir du 15
novembre 1996, par le biais d’un journal quotidien, récolta des
centaines de témoignages, toutes classes raciales ou sociales
confondues. La date en question était celle de la mise en service
du premier réseau de téléphonie mobile cellulaire. 

L’organisation Cellular Phone Task Force
qu’Arthur Firstenberg a démarrée en 1996, croule sous les demandes
d’aides de personnes blessées par les radiofréquence micro-ondes. Il
semble qu’il n’y ait bientôt plus nulle part où aller tant les émetteurs
de toutes natures ont proliféré, tant WiFi, que WiMAX, stations radar
ou encore les irradiations venant du ciel, comme les satellites de
télécommunication. 

Pr Olle Johansson,
du célèbre institut Karolinska décernant les prix Nobel de médecine,
s’occupa dès 1977 de démontrer les effets du smog électronique sur le
Vivant. Le succès de ses études le marginalisa dans son institut, les
budgets pour ses recherches disparurent, il reçut des menaces de mort et
à une occasion, il échappa de peu à une tentative de meurtre par
sabotage de sa moto. Malgré tout, il continue d’informer le monde sur la
vérité pour défendre, entre autre, les EHS dont la vie est un enfer
sur Terre. Il est dégoûté de la façon dont les autorités de pays
soit-disant « démocratiques » laissent tomber les victimes des
radiofréquences. 

Dr Erica Mallery-Blythe
a la double nationalité anglaise et américaine, termina ses études en
1998. En 2007, suivant son mari pilote de F-16 aux USA, elle
devint sévèrement atteinte par l’EHS, à son insu. Ses recherches sur
internet lui permirent enfin de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se
demanda en tant que médecin, comment une atteinte aussi profonde et
invalidante pouvait exister sans qu’elle n’en ait jamais entendu parler
dans sa profession. Par acquit de conscience, elle décida de se
soumettre à un IRM, afin d’éliminer tous risques de cancer du cerveau.
Elle crut que sa fin était imminente alors que les pulsations hautes
fréquence furent enclenchées. Elle retrouva toute sa santé et sa
vitalité à la Death Valley épargnée des radiofréquence. Désormais, elle
se consacre à informer et aider les au moins 5 % de personnes EHS,
totalement laissées pour compte par les autorités. 

Yury Grigoriev,
considéré comme le grand-père de la recherche sur le CEM en Russie, est
très inquiet pour les jeunes en particulier, tout en mentionnant que
c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on expose
ouvertement son cerveau aux micro-ondes, ce qui est grave aux yeux d’un
radiobiologiste. Il cite notamment une étude coréenne démontrant que le
trouble du déficit de l’attention (ADHD) chez les enfants va de pair
avec l’usage du cellulaire connecté. 

Leif Salford,
un neurochirurgien suédois, et son équipe, prouva dans la fin des
années 1990 que le cellulaire rend perméable la barrière
hémato-encéphalique, provoquant la maladie d’Alzheimer. En 2003 ils
démontrèrent qu’une exposition unique de seulement deux heures laisse
des dommages permanents au cerveau. 

En 2015, des scientifiques
turcs irradièrent des rats, une heure par jour pendant un mois, au moyen
d’ondes typiques de téléphone cellulaire. Les rats irradiés avaient 10
% de moins de cellules cérébrales que ceux qui avaient été épargnés. La
même équipe expérimenta sur des rattes portantes, pendant 9 jours au
même taux de radiations. Leur descendance montrait des dégénérescences
de leur cerveau, moelle épinière, cœur, reins, foie, rate, thymus et
testicules. La même expérience répétée sur des jeunes rats provoqua une
atrophie de la moelle épinière avec diminution de la myéline, similaire à
ce que l’on observe dans la sclérose en plaque. 

En septembre
1998, les 66 premiers satellites de la téléphonie spatiale furent mis
en service, causant un accroissement de la mortalité nationale
américaine de près de 5 %, durant les deux semaines suivantes. Durant la
même période, on observa que les oiseaux ne volaient plus et les
personnes EHS étaient spécialement malades. Aujourd’hui, nous sommes
survolés par environ 1’100 satellites artificiels, mais plusieurs
entreprises projettent de lancer jusqu’à 4 600 nouveaux satellites de
communication chacune d’ici 2020, pour couvrir toute la planète en accès
internet rapide. Il s’agit de Google, Facebook, SpaceX, OneWeb et
Samsung. En 1968, même la première flottille de 28 satellites militaires
provoqua une pandémie de grippe mondiale. Contrairement
aux antenne-relais dont les radiations sont très atténuées en arrivant
dans la magnétosphère, les satellites agissent directement sur celle-ci,
selon des mécanismes encore mal compris, compromettant la Vie sur
Terre. Nous oublions les avertissements de Ross Adey, le grand-père de
la bio-électromagnétique et du physicien atmosphérique Neil Cherry
que nous sommes électriquement réglés pour le monde nous entourant et
que le niveau d’exposition en radiofréquences sûr est zéro. Le besoin
urgent d’agir contre cette initiative potentiellement catastrophique
peut être réalisé en s’approchant de l’association Global Union Against Radiation Deployment from Space (GUARDS)

En
2014, le médecin Tesuharu Shinjyo publia une étude « avant-après ». Il
évalua la santé de 122 habitants d’un immeuble sur lequel étaient
installées des antenne-relais. 21 souffraient de fatigue chronique, 14
de vertiges ou maladie de Ménière, 14 de céphalées, 17 de douleurs ou
infections oculaires, 14 d’insomnies, 10 de saignements de
nez chroniques. Cinq mois après que les antennes aient été éliminés, il
ne subsista que 2 cas d’insomnies, 1 cas de vertiges, 1 cas de céphalées

L’urgence en matière de droits humains qui touche des
centaines de millions de citoyens à l’échelle planétaire et l’urgence
environnementale menaçant d’extinction de si nombreuses espèces
végétales et animales doit être affrontée avec clairvoyance.


Pour sensibiliser les étudiants et les scientifiques, l’association ARA a fait don du livre “The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life” d’Arthur Firstenberg aux bibliothèques universitaires de Genève, Fribourg, Lausanne, Zürich, Berne et Bâle.
Le livre (ISBN 978-0-692-68301-9) est disponible en prêt via https://www.swissbib.ch




COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada

[Source : Le Journal de Montréal]

CA-NORMAND-LESTER

[Auteur :] Normand Lester

Pour la première fois dans l’histoire moderne des
États-Unis, le Pentagone vient de recevoir des ordres secrets de se
préparer à assumer la «continuité du gouvernement», si la crise du
coronavirus engendre des situations qui empêchent les autorités civiles
d’exercer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité intérieure.
  

Selon Newsweek, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a signé, le 1er
février, des directives secrètes ordonnant au US Northern Command
(NORTHCOM) de «se préparer à se déployer» à l’appui de «missions
extraordinaires potentielles» que pourrait provoquer la pandémie.
Elles incluent «la possibilité d’une certaine forme de loi martiale»,
où des commandants militaires se verraient confier des pouvoirs
exécutifs à travers les États-Unis.  

Ces plans d’urgence «Above-Top Secret» portant les noms de code OCTAGON, FREEJACK et ZODIAC sont désormais en place, rapporte Newsweek

En principe, le soutien que le NORTHCOM fournit aux autorités
civiles est légalement limité par la loi du Posse Comitatus Act de 1878.
Adoptée en réponse aux séquelles de la guerre de Sécession, elle
restreint le rôle de l’armée américaine dans l’application des lois
nationales. 

Mais la loi créant le Northern Command prévoit qu’en cas d’urgence nationale, naturelle ou d’origine humaine, il peut prendre en charge la situation. 

Vous ne le saviez sans doute pas, mais le Canada et le Québec sont
dans le périmètre de sécurité américain relevant du Northern Command et
l’armée américaine peut légalement intervenir au Québec pour des
missions de sécurité intérieure. Remarquez, pas seulement au Canada,
mais aussi au Mexique et partout ailleurs en Amérique du Nord.  

Le Northern Command a été créé à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour planifier, organiser et exécuter
des missions de défense intérieure, de soutien aux autorités civiles et
de «gestion des conséquences d’un événement terroriste utilisant une
arme de destruction massive».  

Son aire de responsabilité englobe le Canada, le Mexique et le
littoral nord-américain jusqu’à 500 milles nautiques des côtes des
océans Atlantique et Pacifique, et comprend également le golfe du
Mexique, le détroit de Floride, les Bahamas et une partie des Caraïbes.
Contrairement au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui
assure la défense aérospatiale du continent, l’état-major du NORTHCOM,
dont le siège est au Colorado comme celui du NORAD, ne comprend aucun
général canadien.  

Les responsabilités que Washington attribue au NORTHCOM empiètent
sur la souveraineté du Canada, du Mexique et des Bahamas. Le Canada
a-t-il été forcé de s’y intégrer? Ce qu’on sait, c’est que peu après la
création du Northern Command, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a
signé, en décembre 2002, un «programme d’assistance civile» avec les
États-Unis, qui prévoit les conditions de déploiement de troupes
américaines au Canada à la suite d’une attaque terroriste ou d’une
catastrophe naturelle. La pandémie de la COVID-19 actuelle correspond
parfaitement à la définition d’une catastrophe naturelle. Elle est même
de très grande envergure.   

L’état-major du Northern Command développe présentement des plans
opérationnels d’intervention pour faire face à toute éventualité. Les
scénarios catastrophes envisagés comprennent des violences causées par
des pénuries alimentaires ou l’inaccessibilité aux soins de santé qui
engendreraient des troubles dans les grandes villes américaines. Aux
États-Unis, la dangerosité d’une telle situation serait amplifiée par la
libre circulation des armes à feu, dont des fusils d’assaut. 

D’ailleurs, le Pentagone a ordonné à tout le personnel en uniforme
de rester sur ou à proximité des bases militaires à travers les
États-Unis afin d’être en état d’alerte et disposé à se déployer
rapidement. L’armée américaine est elle-même vulnérable à la pandémie et
cette directive de confinement sert aussi à protéger les militaires de
la COVID-19.




Existe-t-il un lien entre la 5G et CoVid-19 ?

[Source (anglais) : Dr. Magda Havas, PhD. ici]

21 mars 2020.  

Plusieurs personnes m’ont posé la question qui circule parmi les experts des CEM (champs électromagnétiques) : « Y a-t-il un lien entre le déclenchement du CoVid-19 et le déploiement des réseaux 5G dans le monde ? »

J’ai suivi les conversations à ce sujet et mon opinion est la suivante :

1. Affaiblissement du système immunitaire

La meilleure preuve scientifique dont nous disposons est que l’exposition à l’électrosmog (rayonnement non ionisant dans la gamme des micro-ondes [et des ondes radio]) altère le système immunitaire. Ceci est bien documenté dans la littérature scientifique. Si votre système immunitaire est compromis à cause de l’électrosmog ou à cause de certains médicaments que vous prenez ou parce que vous êtes âgé ou très jeune, vous êtes susceptible d’avoir une réponse plus sévère et/ou prolongée au CoVId-19. Le Dr Joel Moskowitz a un blog sur son site Web, Recherche sur les effets de l’exposition aux rayonnements sans fil sur le système immunitaire, que je vous recommande de lire. Voici le résumé d’une publication du Dr Stanislaw Szmigielski.

Szmigielski S. 2013. Réaction du système immunitaire aux expositions RF/MW de bas niveau. Science de l’environnement total.454-455: 393-400.(anglais)

Résumé
Le rayonnement radio fréquence (RF) et micro-ondes (MW) est utilisé dans le monde moderne depuis de nombreuses années. L’utilisation de plus en plus rapide des téléphones cellulaires au cours des dernières années a suscité un intérêt accru pour les effets possibles sur la santé de l’exposition aux rayonnements RF/MW. En 2011, un groupe d’experts internationaux organisé par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer à Lyon) a conclu que les radiations RF/MW devaient être répertoriées comme cancérigènes possibles (groupe 2B) pour l’homme. La connaissance incomplète des risques de cancer liés aux RF/MW a initié des recherches d’indicateurs biologiques suffisamment sensibles pour mesurer la « faible influence biologique » des RF/MW. L’un des principaux candidats est le système immunitaire, qui est capable de réagir de manière mesurable à des stimuli environnementaux discrets [= discontinus, pulsés].

Dans cette étude, les impacts des champs RF/MW faibles, y compris le rayonnement des téléphones portables, sur diverses fonctions immunitaires, à la fois in vitro [études sur cultures cellulaires] et in vivo [études sur des animaux vivants], sont discutés. La plupart des preuves disponibles indiquent clairement que divers changements dans le nombre et/ou l’activité des cellules immunocompétentes [cellules qui peuvent développer une réponse immunitaire] sont possibles, mais les résultats sont incohérents. Par exemple, un certain nombre de fonctions lymphocytaires [petits globules blancs particulièrement présents dans le système lymphatique] se sont révélées être améliorées et affaiblies au cours d’expériences uniques basées sur l’exposition à des intensités similaires de rayonnement MW.

Certaines prémisses existent qui indiquent qu’en général, une exposition de courte durée à un rayonnement MW faible peut temporairement stimuler certaines fonctions immunitaires humorales* ou cellulaires, tandis qu’une irradiation prolongée inhibe les mêmes fonctions.

Voici une excellente vidéo sur votre système immunitaire vu au microscope(anglais).

2. Variabilité de la fréquence cardiaque

Nous avons des preuves que certaines personnes ont une réponse du système nerveux autonome au rayonnement micro-ondes. Ils ont une fréquence cardiaque irrégulière ou rapide lorsqu’ils sont exposés aux micro-ondes. Nous avons publié [une étude] sur ce sujet et fournissons également une vidéo youtube sur les recherches menées.

Cela est connu depuis des décennies et on a recommandé à ceux qui travaillent avec le rayonnement micro-ondes de faire des examens cardiaques pour [détecter] toute anomalie, afin d’assurer leur sécurité. Si le cœur devient irrégulier, il a du mal à pomper suffisamment de sang vers toutes les parties du corps et comme le sang est ce qui apporte l’oxygène aux cellules, cela peut entraîner une anoxie (manque d’oxygène) et rendre la respiration plus difficile.

Havas M, Marrongelle J, Pollner B, Kelley E, Rees CRG et Tully L. 2010. Une étude de stimulation utilisant la variabilité de la fréquence cardiaque montre que le rayonnement micro-ondes d’un téléphone sans fil 2,4 GHz affecte le système nerveux autonome. Effets non thermiques et mécanismes d’interaction entre les champs électromagnétiques et la matière vivante Mattioli 1885, 2010: 273-300, ISBN 9788862611664

Résumé
Objectif : L’effet du rayonnement micro-ondes (MW) pulsé (100 Hz) sur la variabilité de la fréquence cardiaque (VRC [Variation du Rythme Cardiaque]) a été testé dans une étude en double aveugle.
Matériel et méthodes: Vingt-cinq sujets du Colorado âgés de 37 à 79 ans ont rempli un questionnaire d’électrohypersensibilité (EHS). Après avoir enregistré leur VRC orthostatique, nous avons effectué une surveillance continue en temps réel du VRC dans une étude de stimulation, où des sujets couchés ont été exposés pendant des intervalles de 3 minutes à des radiations générées par un téléphone sans fil à 2,4 GHz ou à une exposition fictive.
Résultats: Questionnaire: Sur la base des auto-évaluations, les participants se sont classés comme extrêmement sensibles électriquement (24%), modérément (16%), légèrement (16%), non sensibles (8%) ou sans opinion (36%) sur leur sensibilité. Les 10 principaux symptômes ressentis par ceux qui se disent sensibles comprennent des problèmes de mémoire, des difficultés de concentration, des problèmes oculaires, des troubles du sommeil, des malaises, des maux de tête, des étourdissements, des acouphènes, une fatigue chronique et des palpitations cardiaques. Les cinq objets les plus courants qui auraient provoqué une sensibilité étaient les lampes fluorescentes, les antennes, les téléphones portables, le Wi-Fi et les téléphones sans fil.
Expérience de stimulation: Quarante pour cent des sujets ont connu des changements dans leur VRC attribuables au rayonnement MW à impulsions numériques (100 Hz). Pour certains, la réponse a été extrême (tachycardie), pour d’autres modérée à légère (modifications du système nerveux sympathique et/ou du système nerveux parasympathique). et pour certains, il n’y a pas eu de réaction observable soit à cause de la capacité adaptative élevée, soit à cause de l’épuisement neurovégétatif systémique.
Conclusions: Le VRC orthostatique combiné à des tests de provocation peut fournir un test de diagnostic pour certaines personnes souffrant d’EHS lorsqu’elles sont exposées à des dispositifs émettant des [ondes] électromagnétiques. Il s’agit de la première étude qui documente des changements immédiats et spectaculaires à la fois de la fréquence cardiaque et de la variabilité de la fréquence cardiaque associés à l’exposition aux MW [micro-ondes] aux niveaux (18-havas : 18-havas 11-10-2010 9:14 Page 273) bien en dessous ( 0,5%) [de la norme] selon les directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1 000 microW/cm 2).

Voici une autre étude documentant les changements dans la VRC (variabilité de la fréquence cardiaque) pour ceux qui sont exposés à un rayonnement électomagnétique de fréquence moyenne.

Bortkiewicz, A, E Gadzicka et M Zmysl. 1996. Variabilité de la fréquence cardiaque chez les travailleurs exposés à des champs électromagnétiques de moyenne fréquence. Journal du système nerveux autonome 59 (3): 91-7.

Résumé
Cette étude a été entreprise pour évaluer la régulation neurovégétative du cœur chez les travailleurs exposés professionnellement à des champs électromagnétiques (EM) à fréquence moyenne (MF). Les sujets étaient 71 travailleurs de stations de radiodiffusion MF, âgés de 20 à 68 ans (moyenne 47,1) avec une durée de travail sous exposition allant de 2 à 40 ans et 22 travailleurs de stations de liaison radio, âgés de 21 à 65 ans (moyenne 46,9) qui n’étaient pas exposés aux champs MF EM. La répartition de l’âge et de l’ancienneté dans les deux groupes ne différait pas de manière significative. La variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) a été analysée sur la base de 512 évolutions cardiaques normales enregistrées au repos, à partir de la surface du corps, en utilisant le système Medea-HRV. L’analyse a porté sur les paramètres des domaines temporel et fréquentiel du VRC en utilisant une transformation de Fourier rapide. Le spectre de puissance dans les bandes de fréquences basses (0,05-0,15 Hz) et hautes (0,15-0,35 Hz) (LF et HF, respectivement) a été déterminé. Des différences statistiquement non significatives trouvées entre les groupes exposés et non exposés ont été trouvées soit dans les paramètres temporels ou fréquentiels du VRC. Aucune corrélation entre le spectre de puissance et l’âge des sujets n’a été notée. Une telle relation a toutefois pu être observée dans le groupe témoin. Dans le groupe d’étude, une corrélation négative statistiquement significative a été trouvée entre l’intensité maximale des champs électromagnétiques et le spectre de puissance HF. Ainsi, il a été conclu que l’exposition professionnelle aux champs électromagnétiques entraîne des altérations de la régulation neurovégétative de la fonction cardiovasculaire.

3.  Formation de rouleaux sanguins

Nous avons des preuves que certains individus développent des rouleaux [agglomération ou empilements] de leurs globules rouges. En d’autres termes, leurs globules rouges au lieu de se repousser commencent à coller ensemble, rendant le sang plus visqueux. Cela pourrait entraver l’apport d’oxygène aux cellules, rendant la respiration plus laborieuse. Nous avons également publié [une étude] à ce sujet. Voici une vidéo youtube “Dr. Magda Havas’ Live Blood & Electrosmog”. Havas, M.  2013.

Le rayonnement de la technologie sans fil affecte le sang, le cœur et le système nerveux autonome. Examens sur la santé environnementale 28 (2-3): 75-84.

Résumé
L’exposition à l’électrosmog généré par les technologies électriques, électroniques et sans fil s’accélère au point qu’une partie de la population subit des effets indésirables lorsqu’elle est exposée. Les symptômes de l’électrohypersensibilité (EHS), mieux décrits comme le syndrome de vieillissement rapide, ressentis par les adultes et les enfants ressemblent aux symptômes ressentis par les opérateurs radar dans les années 1940 à 1960 et sont bien décrits dans la littérature [NdNM : et à la neurasthénie (voir L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie)]. Une réponse de plus en plus courante comprend l’agglutination (formation de rouleaux) des globules rouges, les palpitations cardiaques, la douleur ou la pression dans la poitrine accompagnée d’anxiété, et une régulation à la hausse du système nerveux sympathique coïncidant avec une régulation à la baisse du système nerveux parasympathique typique du « lutte ou fuite ». Les études de stimulation présentées dans cet article démontrent que la réponse à l’électrosmog est physiologique et non psychosomatique. Ceux qui subissent une EHS grave et prolongée peuvent développer des problèmes psychologiques en raison de leur incapacité à travailler, de leur capacité limitée à voyager dans notre environnement hautement technologique et de la stigmatisation sociale voulant que leurs symptômes soient imaginés plutôt que réels.

4. 60 GHz et hypothèse d’absorption d’oxygène.

Certains affirment que l’épidémie de CoVic-19 est plus grave dans les zones qui ont déployé des ondes millimétriques 5G tôt et que, d’une manière ou d’une autre, ce rayonnement rend le virus plus infectieux ou que les gens réagissent aux ondes millimétriques plutôt qu’au virus. C’est une possibilité mais actuellement il n’y a aucune preuve pour étayer cette affirmation. Nous avons des preuves que certains agents infectieux sont devenus plus virulents suite au déploiement d’autres parties du spectre électromagnétique et un excellent livre à ce sujet est « The Invisible Rainbow » par Arthur Firstenberg [voir: L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]. C’est l’un des meilleurs livres détaillant l’histoire et les effets biologiques de la pollution électromagnétique. Vous pouvez l’acheter chez Chelsea Green Publishing.
L’une des affirmations est que des fréquences de 60 GHz sont utilisées dans la province de Wuhan et sur les Princess Cruise Lines et que les fréquences de 60 GHz sont absorbées par l’oxygène dans l’atmosphère. Si quelqu’un inhale de l’oxygène stimulé par cette fréquence, cela modifiera la qualité vibratoire des molécules d’oxygène et elles ne se lieront pas aussi facilement à l’hémoglobine, ce qui entraînera un déficit en oxygène. Nous avons des preuves que l’oxygène a un pic d’absorption à 60 GHz, mais les autres affirmations, à ma connaissance, ne sont pas étayées par des données scientifiques. De toute évidence, davantage de recherches sont nécessaires.

Mise à jour: 22 mars 2020


[Image d’entête provenant de : http://tapnewswire.com/2020/01/5g-causes-flu-like-symptoms-5g-launches-in-wuhan-weeks-before-coronavirus-outbreak/]




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


Références

[1] De Grasse M. AT & T décrit l’architecture de réseau 5G. RCR Wireless News, 20 octobre 2016. https://www.rcrwireless.com/20161020/network-infrastructure/att-outlines-5g-network-architecture-tag4. Consulté le 9 juillet 2018.

[2] Hong
W, Jiang ZH, Yu C et al. Technologies d’antenne multi-faisceaux pour
les communications sans fil 5G. IEEE Tr Ant Prop. 2017; 65 (12):
6231-6249. doi: 10.1109 / TAP.2017.2712819.

[3] Chou
H-T. Méthodologie de conception du réseau d’antennes multi-phases à
faisceaux multiples avec secteur de couverture relativement arbitraire.
Document de conférence: 11ème Conférence européenne sur les antennes et
la propagation 2017; Paris, France. doi: 10.23919 / EuCAP.2017.7928095.

[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

[10] Glaser
Z. Index cumulatif de la bibliographie sur les effets biologiques
signalés et les manifestations cliniques attribuées aux rayonnements
hyperfréquences et radiofréquences : rapport, suppléments (n o 1 à 9).
Bulletin d’information de BEMS (B-1 à B-464), 1971-1981. http://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2018/06/Zory-Glasers-index.pdf.
Consulté le 26 juin 2018. Rapport et 9 suppléments publiés par le Naval
Medical Research Institute, Bethesda, MD ; Division de la recherche,
Bureau de médecine et de chirurgie, Département de la marine,
Washington, DC ; Bureau de projet sur les radiations électromagnétiques,
Commandement de la recherche et du développement dans le domaine
médical naval, Bethesda, MD ; Centre naval d’armes de surface, Dahlgren,
VA ; et Institut national pour la sécurité et la santé au travail,
Rockville, MD. Index de Julie Moore et associés, Riverside, Californie,
1984. Le lieutenant Zorach Glaser, PhD, a répertorié 5 083 études,
livres et rapports de conférence pour la marine américaine jusqu’en
1981.

[11] Sage
C, Carpenter D., éds. Rapport Biolnitiative : Justification d’une norme
d’exposition du public fondée sur la biologie pour le rayonnement
électromagnétique. Sage Associates; 2012. www.bioinitiative.org.
Consulté le 10 juin 2018. Le rapport BioInitiative de 1 470 pages,
rédigé par un groupe international de 29 experts, a passé en revue plus
de 1 800 nouvelles études et est continuellement mis à jour.

[12] Grigoriev
Y. Bioeffets des champs électromagnétiques modulés dans les expériences
de toxicité aiguë (résultats de recherches russes). Annu Russ Natl Comm
Protéger Radiat Non-Ionizing. 2004 : 16-73. http://bemri.org/publications/biological-effects-of-non-ionizing-radiation/78-grigoriev-bioeffects07/file.html. Consulté le 17 juin 2018.

[13] Obajuluwa
AO, Akinyemi AJ, Afolabi OB et al. L’exposition aux ondes
électromagnétiques radiofréquences modifie l’expression des gènes de
l’acétylcholinestérase, ainsi que le comportement lié à la coordination
exploratoire et motrice chez le rat mâle.Toxicol Rep. 2017 ; 4 :
530-534. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475001730063X/pdfft?md5=0af5af76124b1f89f6d23c90c5c7764f&pid=1-s2.0-S221475171730063X-main.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[14] ND
Volkow, D. Tomasi, Wang G-J, et al. Effets de l’exposition du signal de
radiofréquence d’un téléphone portable sur le métabolisme du glucose
dans le cerveau. JAMA. 2012; 305 (8) : 808-813. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3184892. Consulté le 17 juin 2018.

[15] Eghlidospour
M, Ghanbari A, Mortazavi S, Azari H. Effets de l’exposition aux
radiofréquences émises par un téléphone portable GSM sur la
prolifération, la différenciation et l’apoptose des cellules souches
neurales. Anat Cell Biol. 2017; 50 (2) : 115-123. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5509895. Consulté le 17 juin 2018.

[16] Hardell
L, Carlberg C. Les téléphones mobiles, les téléphones sans fil et le
risque de tumeurs cérébrales. Int J Oncol.2009; 35 (1): 5-17. https://www.spandidos-publications.com/ijo/35/1/5/download. Consulté le 17 juin 2018.

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peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
incontestés. les araignées le sentent et modifient leur comportement en
conséquence.»

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résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
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mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

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SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
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[107] Schroeder
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[108] Hallberg
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[109] Déclaration
scientifique internationale de Bruxelles sur l’hypersensibilité
électromagnétique et la sensibilité chimique multiple. Institut ECRI. http://eceri-institute.org/fichiers/%201441982765_Statement_EN_DEFINITIF.pdf. Publié en 2015, consulté le 10 juin 2018.

[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
JB, Mumford K. La durabilité écologique en tant que concept de
conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




La confrontation sociale se durcit en France

[Source : Réseau Voltaire]

La confrontation sociale se durcit en France

par
Thierry Meyssan

Pour Thierry Meyssan, le Grand débat national est parvenu à distraire les Français de la question de la désindustrialisation posée par les Gilets jaunes. Aussi intéressantes quelles soient, les problématiques abordées par ces bavardages sont absolument secondaires au vu du prodigieux dépassement économique de l’Union européenne par l’Organisation de coopération de Shanghai.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 23 mars 2019

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Les Gilets jaunes et la réponse d’Emmanuel Macron

Pour répondre au mouvement des Gilets jaunes, le
président français Emmanuel Macron avait annoncé des mesures sociales et
organisé un débat national de trois mois.

À l’issue de celui-ci, il apparaît que non seulement les positions n’ont pas changé, mais se sont durcies.

Les mesures sociales effectivement mises en œuvre ont consisté à
augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs les moins bien payés via
la revalorisation d’allocations et non pas par la juste rémunération de
leur travail.

Le Grand débat a permis à deux millions de Français de s’exprimer, mais a été largement ignoré par les Gilets jaunes. De très nombreux sujets y ont été abordés (baisse du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes ; inefficacité de l’État en province, politique énergétique), mais absolument jamais la cause de la crise. Rappelons que celle-ci, loin d’être uniquement française, concerne tous les pays occidentaux depuis la disparition de l’Union soviétique et a été singulièrement aggravée par l’effondrement financier de 2008 [1].

Les Français ont notamment pris conscience du déclassement de la
moyenne bourgeoisie, contrainte à quitter les villes et reléguée en
« périphérie urbaine ». Ils n’ont toujours pas assimilé la rapide
disparition des classes moyennes en Occident et leur soudaine apparition
en Asie. Par conséquent, ils n’ont pas encore compris que les maux qui
les atteignent sont la conséquence du succès des acteurs capitalistes
débarrassés des règles politiques. Ils persistent à tenir les
super-riches pour responsables et non pas les leaders politiques qui ont
aboli leurs contraintes.

Les délocalisations des entreprises occidentales recourant à un
savoir-faire basique sont profitables à tous dans la mesure où de
nouvelles entreprises sont créées utilisant un savoir-faire plus
élaboré. L’Asie n’a donc pas volé la richesse de l’Occident, mais a
bénéficié des investissements occidentaux. L’anomalie, c’est que les
responsables politiques occidentaux ont renoncé à réguler ce processus
depuis la fin de l’URSS, autorisant non seulement les transferts de
technologie en raison des différences de niveau de vie entre pays, mais
aussi pour échapper aux responsabilités sociales.

Les Gilets jaunes ont soigneusement évité de se choisir des leaders, laissant la classe dirigeante sans interlocuteur.

Celle-ci, qui au départ était conciliante avec les protestataires,
s’est brusquement durcie lorsqu’elle a compris qu’il ne serait pas
possible de résoudre la crise sans atteindre directement son propre mode
de vie. Elle a alors pris le parti de l’oligarchie contre le peuple, et
lancé une répression policière causant de nombreux blessés et
invalides. Puis, elle a laissé le champ libre aux anarchistes pour
qu’ils troublent l’ordre public durant les manifestations et
discréditent ainsi la contestation.

La société française se trouve, à l’issue de ces trois mois, plus
consciente du problème et plus profondément fracturée. Deux lectures de
la période sont possibles :

 Soit
on considère que les événements actuels (augmentation des inégalités,
affaiblissement des institutions nationales et passage à un État
répressif, concurrence pour représenter le peuple uni) ressemblent à
ceux qui conduisirent à la Seconde Guerre mondiale.

 Soit
on considère que ces mêmes événements ressemblent à ceux qui
suscitèrent le mouvement des Communes libres (dont la plus célèbre est
la Commune de Paris).

Ces deux interprétations ne sont pas contradictoires dans la mesure
où la Seconde Guerre mondiale fut aussi une manière de répondre à la
crise financière de 1929 sans avoir à en tirer les conséquences
économiques et sociales.

Un sondage Ifop-Atlantico du 20 mars 2019 montre que si 50 % des
Français attendent des réformes, 39 % jugent une révolution nécessaire ;
un chiffre deux fois plus important que dans les autres pays
occidentaux sondés. Cette appétence révolutionnaire s’explique à la fois
par la tradition historique française et par le blocage très
particulier des institutions rendant impossible toute solution
réformiste (les réformes actuelles sont toujours au service de ceux qui
contrôlent les institutions et non de l’Intérêt général).

La situation de la France dans le monde

Considérant que la classe dirigeante française est plus préoccupée de
préserver son mode de vie que de résoudre la crise, et que la cause de
cette crise est transnationale, nous pouvons anticiper que son évolution
dépendra principalement des facteurs extérieurs.

Depuis plusieurs années, un débat agite la classe dirigeante sur un
éventuel déclin français. Il n’est pas possible de le trancher puisque
la notion de déclin renvoie à des valeurs relatives. Cependant ce qui
est certain, c’est que l’Occident en général et la France en particulier
ont été largement dépassés par d’autres acteurs.

Depuis 2009 (c’est-à-dire postérieurement à l’effondrement financier
de 2008) les États-Unis ont réalisé une croissance de +34%, l’Inde de
+96%, la Chine de +139%, tandis que l’Union européenne a décru de -2%.

Durant la même période, les États-Unis, qui ont gouverné le monde
unilatéralement après la disparition de l’Union soviétique, ont conservé
leur déploiement militaire à l’étranger et leur capacité de production
d’armement, mais ont perdu leur supériorité technologique militaire. Ils
se sont donc spécialisés dans la guerre asymétrique, c’est-à-dire dans
l’encadrement de groupes armés non-étatiques qu’ils arment et financent.
Dans la même période, la Russie, dont l’armée post-soviétique était en
loques, a été réorganisée et est devenue grâce à sa recherche
scientifique la première puissance à la fois en termes de guerre
conventionnelle et de guerre nucléaire.

Au plan des Droits de l’homme et du citoyen, les États-Unis sont le
seul pays à pratiquer à grande échelle l’assassinat sans jugement,
tandis que les pays membres de l’Union européenne (y compris le
Royaume-Uni sur le départ) sont les seuls États à convoquer des
référendums et à ne pas tenir compte de l’avis exprimé par leurs
citoyens. Le taux d’incarcération, qui est de 385 prisonniers pour
100 000 habitants en Russie, est de 655 aux États-Unis, soit 70 % de
plus.

Le monde d’aujourd’hui n’a donc plus aucun rapport avec celui d’il y a
dix ans. Les États-Unis sont toujours à l’avant-garde de l’Occident,
mais celui-ci n’est plus à l’avant-garde du reste du monde. Il est
dépassé par la Russie et la Chine aussi bien en termes économiques, que
militaires et politiques. Nous continuons pourtant à regarder des
blockbusters hollywoodiens, à apprendre l’anglais et à souhaiter passer
nos vacances à New York comme si rien n’avait changé.

De ce point de vue, il est illusoire de croire qu’une meilleure
répartition des richesses en Occident résoudra le problème comme ce fut
le cas au cours des cinq cent dernières années. Il existe bien sûr un
conflit de classe qui doit être réglé, mais celui-ci est très secondaire
par rapport aux changements internationaux. Toutes les luttes sociales
classiques seront insuffisantes parce que l’Occident a perdu sa
prééminence.

Comment débloquer la situation ?

Le dépassement de l’Occident par la Russie et la Chine n’est pas une
fatalité. Il ne s’agit pas ici de défendre la stratégie énoncée par Paul
Wolfowitz à la chute de l’Union soviétique visant à empêcher les
concurrents des États-Unis de se développer plus vite qu’eux, mais
d’affirmer que le monde serait meilleur si tous pouvaient se développer
librement. Il ne s’agit pas non plus de prétendre que tout développement
doit se conformer à l’American Way of Life car les ressources de
la planète ne le permettent pas, mais d’encourager chaque civilisation à
suivre sa voie en respectant son propre environnement.

Tout changement structurel ne peut être ordonné que par un Pouvoir
souverain. La seule échelle de gouvernement qui permette de promouvoir
l’Intérêt général est la Nation. Il convient donc prioritairement de
rétablir la souveraineté nationale. Simultanément, la démocratie doit
être instituée dans le cadre national, mais cette question reste
secondaire par rapport à celle du service de l’Intérêt général.

Pour la France, cela signifie à la fois l’affranchissement d’un
pouvoir politique supranational et d’un commandement militaire étranger,
c’est-à-dire la sortie non pas nécessairement de l’Union européenne
mais des principes du Traité de Maastricht et non pas de l’Alliance
atlantique mais du commandement intégré de l’Otan.

Ce n’est qu’en redevant souveraine que la France pourra jouer un rôle
dans le concert des nations. Pour le moment, elle prétend défendre le
multilatéralisme là où en réalité, elle pratique une politique de bloc,
s’alignant systématiquement sur les positions allemandes.

La première décision à prendre devrait être de mettre fin à la
libre-circulation des capitaux. Il ne s’agit pas du tout d’interdire les
mouvements d’argent, de remettre en cause le commerce international et
de se diriger vers l’autarcie, mais de reprendre le contrôle des
richesses nationales qui doivent rester dans le pays qui les a
produites.

La seconde décision devrait être de réduire le champ et la durée de
la propriété intellectuelle, brevets et droits d’auteur. Les
découvertes, les inventions, les créations, les idées en général ne
ressortissent pas du droit de propriété individuelle, mais appartiennent
à tous. Les exclusivités et les royalties sont des mesures provisoires
qui doivent être réglementées au regard du seul Intérêt général.

La troisième décision sera de revoir un à un les accords commerciaux
internationaux. Il ne s’agira pas d’instaurer des règles protectionniste
au risque d’interrompre le perfectionnement de la production de biens
et de services, mais de veiller à l’équilibre des échanges. Ce sont deux
objectifs complétement différents.

Les États-Unis eux-mêmes reconquièrent leur souveraineté en renonçant
partiellement à leur suprématie impériale et en retournant à une
position hégémonique. Identiquement, ils rééquilibrent leur balance
commerciale. Par contre, ils maintiennent les abus de propriété
intellectuelle qui leur assurent de confortables rentes.

Conclusion

Les réformes sont toujours moins douloureuses que les révolutions. Quoi qu’il en soit, ces changements de longue haleine devront être opérés d’une manière ou d’une autre. Le refus actuel de la classe dirigeante française ne parviendra pas à les empêcher et ne peut qu’espérer faire durer son confort au mépris de la souffrance des autres. Il cessera au plus tard lorsque le Système, dont elle profite pour le moment, commencera à broyer aussi leur mode de vie.

Thierry Meyssan




Quelques bons gros mensonges scientifiques

[Source : Le Saker Francophone]

Par Denis G. Rancourt − Le 8 juin 2010 − Source Activist Teacher

Denis Rancourt.JPG

« La majorité des politiciens, selon les preuves dont nous disposons, ne sont pas motivés par la vérité, mais par le pouvoir, et par la préservation de ce pouvoir. Pour qu’ils puissent conserver ce pouvoir, il est essentiel que les gens restent dans l’ignorance, qu’ils vivent sans connaître la vérité, y compris la vérité de leur propre vie. Nous ne sommes donc environnés que d’un étalage de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, discours du Prix Nobel (de Littérature), 2005.

La préservation des structures hiérarchiques qui contrôlent nos vies dépend du « vaste étalage de mensonges duquel nous nous nourrissons »
de Pinter. Les institutions en place, qui nous positionnent dans la
hiérarchie, comme les écoles, les universités, les médias de masse ou
les sociétés de productions audiovisuelles, ont comme fonction
principale de créer et de préserver cet étalage. Les scientifiques de
l’establishment répondent à ces mécanismes, ainsi que tous les
intellectuels ayant pour fonction d’« interpréter » la réalité.

En fait, scientifiques et « experts » définissent
la réalité afin qu’elle se conforme avec l’étalage mental dominant, qui
mute pour s’adapter en permanence au moment. Ils inventent et
construisent également de nouvelles branches de l’étalage, afin de
souscrire aux intérêts de groupes de pouvoir spécifiques, en leur
offrant de nouvelles voies ouvertes à l’exploitation. Ces grands prêtres
sont récompensés de leurs bons et loyaux services par un statut de
classe élevé.

Le mensonge de l’argent

Les économistes en constituent un exemple des plus probants. Ce n’est
sans doute pas par accident que ce soit aux États-Unis, à la fin du XIXe siècle, que les économistes soient devenus les premiers analystes professionnels à « pénétrer par effraction »
dans une bataille visant à définir les limites de la liberté académique
des universités. À partir de ce point, le système académique allait
imposer une stricte séparation opérationnelle entre le travail d’enquête
et la théorisation, considérés comme des disciplines acceptables, et la
réforme sociale considérée comme inacceptable 1.

Tout universitaire désireux de préserver sa position comprit ce que
cela signifiait. L’effet de bord en fut que les universitaires devinrent
maîtres en l’art de cultiver une image importante de soi, malgré la
limitation mortelle de leur pertinence sociale, avec des verbiages du
genre : « La vérité est notre arme la plus puissante », « la plume est plus forte que l’épée », « une bonne idée peut changer le monde », « la raison nous sortira des ténèbres », etc.

Ainsi l’entreprise de l’économie fut-elle dévolue à masquer le
mensonge de l’argent. La pratique d’emprunts toxiques, la fixation des
prix, et les contrôles monopolistiques étaient les principales menaces à
la justice naturelle d’un marché libre, et ne constituaient que des
erreurs dans le cadre d’un système autorégulé, qui restait modérable par
l’ajustement des taux d’intérêts et par d’autres « protections ».

Pendant tout ce temps, aucune théorie économique dominante ne fit
jamais mention du fait que tout l’argent qui circule, sans exception,
est créé de toutes pièces par un système bancaire à réserve
fractionnaire, détenu par des intérêts privés obscurs et secrets, et
disposant du permis de fabriquer et de distribuer de la dette qui doit
être remboursée (avec intérêts) par l’économie réelle ; de quoi
poursuivre la concentration de la propriété et du pouvoir face à toute
économie, locale ou régionale.

Aux restants, la tâche de gagner de l’argent plutôt que simplement le
fabriquer, sans jamais en accumuler. La classe moyenne court en
permanence derrière le paiement d’un loyer ou le remboursement d’un
emprunt immobilier. L’esclavage salarial est perpétré et de plus en plus
déclassé dans les zones stables, et se voit installé, dans ses
variantes les plus vicieuses, dans tous les territoires nouvellement
conquis.

Il est tout à fait singulier que la plus grande escroquerie à l’exploitation (la création monétaire privatisée, ou dette) jamais promulguée et appliquée à la planète tout entière ne figure même pas dans les théories économiques.

Les économistes sont tellement occupés à modéliser les évolutions des
profits, des retours sur investissements, des chiffres de l’emploi, de
la valeur des marchés boursiers, et les bénéfices des
fusions-acquisitions pour les exploiteurs du milieu de l’échelle, qu’ils
ne remarquent pas leur propre évitement de ces éléments fondamentaux.
Ils modélisent le schéma de construction tout en refusant de reconnaître
que le terrain où l’édifice est bâti se situe en zone sismique, et que
les vautours planent déjà en cercle au-dessus de leurs têtes.

Et pendant ce temps, les financiers rédigent et amendent les règles à
leur gré, selon un processus qui, lui non plus, ne figure pas dans les
théories macroéconomiques. Le seul élément humain considéré par les
économistes dans leurs modèles mathématiques « prédictifs » est
le comportement du consommateur de bas niveau, en aucun cas les
manipulations en haut du système. La corruption est la norme, mais non
écrite. Les économies, les cultures, les infrastructures des nations
sont volontairement détruites pour s’attirer de nouveaux bataillons
d’esclaves, via des dettes nationales grandissantes, pour les
générations à venir ; et les économistes couvrent ces dettes en
expliquant les conséquences catastrophiques supposées qui surviendraient
si ces dettes n’étaient pas remboursées…

Des outils de gestion pour les maîtres, un rideau de fumée pour nous autres — merci les experts économistes.

La médecine : le mensonge de la santé

Qui n’a pas entendu quelque DM (Docteur en Médecine) interviewé à la
radio, émettant l’affirmation assurée que l’espérance de vie a augmenté
grâce à la médecine moderne ? Rien n’est plus éloigné de la vérité.

L’espérance de vie a augmenté dans le monde développé du fait de
l’absence historique de guerres civiles et territoriales, d’une
nourriture meilleure et plus accessible, d’une baisse des accidents (du
travail, et autres), et de meilleures conditions de vie et de travail en
général. Le seul indicateur de santé individuelle au sein d’un pays, et
d’un pays à l’autre, est le statut économique, indépendamment de
l’accès aux technologies médicales et pharmaceutiques.

C’est en fait pire que cela : la médecine porte en fait des impacts
négatifs sur la santé. Les erreurs médicales (sans compter les décès non
attribués à l’administration d’un « traitement » dans les
règles) constituent le troisième vecteur de décès aux USA, après les
troubles cardiaques et les cancers, et l’écart est très important entre
cette sous-estimation très conservatrice des décès par erreurs médicales
et la quatrième cause de décès2.
La médecine n’ayant que peu de moyens de régler les problèmes
cardiaques et les cancers, et la médecine n’ayant qu’un impact positif
statistiquement marginal dans le domaine des interventions traumatiques,
nous en concluons que la santé publique se trouverait améliorée si tous
les docteurs en médecine s’évaporaient purement et simplement. Et
pensez une minute au temps perdu et au stress que les gens malades
s’épargneraient…

L’hôpital constitue l’un des endroits les plus dangereux de notre
société. On compte parmi les erreurs médicales les mauvais diagnostics,
les erreurs de prescriptions, les prescriptions de médicaments qui ne
devraient pas être combinés entre eux, les interventions non
nécessaires, et les traitements mal administrés, dont chimiothérapies,
traitements par radiations, et opérations réparatrices.

Le mensonge s’étend jusqu’au mythe selon lequel les docteurs en
médecine sont proches de comprendre le corps humain. Et ce mensonge bien
gardé nous encourage à faire confiance aux docteurs, ce qui ouvre la
porte à un filon fort juteux pour la big pharma.

La première chose que les volontaires de Médecins sans frontière (MSF) doivent faire pour apporter une aide significative aux zones sinistrées est d’« oublier leur formation médicale » et d’aller travailler sur les tâches prioritaires : l’eau, la nourriture, les abris, et la prévention de propagation des épidémies ; pas la vaccination, ni les opérations, ou les prescriptions médicales… La santé publique résulte de la sûreté, de la stabilité, de la justice sociale, et du pouvoir d’achat économique, pas d’unités d’IRM (Imagerie par résonance magnétique) ou de prescriptions de traitements.

Ces têtes de nœud appliquent de manière routinière des « traitements recommandés »
et prescrivent des médicaments dangereux pour tout : pour les niveaux
de tensions élevés dus à un mode de vie sédentaire et à une mauvaise
nutrition, pour l’apathie à l’école, pour l’anxiété à se trouver dans un
lieu public, pour les fonctions érectiles postadolescence, pour les
troubles du sommeil non conventionnels, et pour tous les effets
secondaires des propres drogues qu’ils prescrivent.

Dans un renversement de la logique professionnelle mais non moins
remarquable, les docteurs prescrivent des drogues pour supprimer des
symptômes qui sont des indicateurs de risques, au lieu de s’occuper des
causes de ces risques : ils ne font qu’agresser le corps encore plus.

Les effets que la médecine a eu et continue d’avoir sur nous sont
incroyables : il s’agit simplement d’une manière de plus de nous garder à
l’état de stupidité (l’ignorance de notre propre corps) et
artificiellement dépendants de la hiérarchie de contrôle. Les gens
économiquement défavorisés ne meurent pas d’un manque de « soins »
médicaux — ils meurent des contraintes qui pèsent sur leurs vies et des
dettes résultant directement de leur pauvreté. Combien de docteurs en
médecine ont formulé cette vérité évidente à la radio?

LES MENSONGES DES SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

L’exploitation par extraction de ressources, par expropriation
territoriale, et par la création et la préservation d’esclaves salariés
dévastent les populations indigènes et l’environnement sur des échelles
continentales. Il est donc vital de couvrir ces crimes sous un voile
d’analyses d’experts et sous une diversion de politiques de
développement. Une classe importante d’intellectuels rend ici service,
en la matière des scientifiques et consultants en environnement.

Les scientifiques en environnement travaillent naïvement ou en
connaissance de cause main dans la main avec les charlatans de la
finance et du monde de l’entreprise, les médias dominants, les
politiciens, les bureaucrates d’état et internationaux, pour masquer les
vrais problème et pour générer des opportunités de profits aux élites
au pouvoir. Voici des exemples notables de cas spécifiques.

Le fréon et la couche d’Ozone

Connaissez-vous quelqu’un qui a été tué par le trou dans la couche d’ozone ?

Le protocole de Montréal de 1987, interdisant les chlorofluorocarbones (CFC), est considéré
comme un cas d’école, voyant la science, conjuguée à une gouvernance
responsable, amènent à un traité emblématique protégeant la Terre et
tous ses habitants. N’est-ce pas merveilleux ?

Au moment où le brevet de DuPont [Une entreprise géante de chimie, NdT]
sur le Fréon (TM), le réfrigérant CFC le plus usité au monde, allait
expirer, les médias dominants s’emparèrent d’observations et
d’hypothèses scientifiques impénétrables quant à la concentration de
l’ozone dans les hautes couches de l’atmosphère, aux abords des pôles.

Il s’ensuivit une mobilisation internationale pour criminaliser les
CFC ; et DuPont développa et breveta un réfrigérant de remplacement, qui
fut promptement homologué.

Un prix Nobel de chimie fut attribué en 1995 à une preuve en
laboratoire que les CFC peuvent appauvrir l’ozone dans des conditions
atmosphériques simulées. En 2007, il fut démontré que ces travaux
avaient pu être fortement biaisés par une surestimation du taux
d’épuisement d’un ordre de grandeur, ce qui invalidait le mécanisme
proposé d’épuisement de la couche d’ozone par les CFC 3.
Sans parler du fait que les expériences en laboratoires sont très
différentes des hautes couches de l’atmosphère… L’attribution du prix
Nobel serait-elle biaisée par les médias et les pressions d’intérêts
particuliers ?

Mais c’est encore mieux que cela. Il s’avère que le réfrigérant de
remplacement de DuPont est, sans grande surprise, moins inerte que ne
l’était le Fréon. Il s’ensuit qu’il corrode les composants du cycle de
réfrigération beaucoup plus rapidement. Les anciens frigidaires et
congélateurs avaient une durée de vie pratiquement illimitée, et voilà
qu’à présent ils sont bons à jeter en huit ans environ. La conséquence
en a été un empilement dans des proportions inédites d’appareils
électroménagers en fin de vie dans les sites de décharges en Amérique du
Nord ; encouragés par la propagande verte vantant des consommations
électriques ultraefficaces des nouveaux appareils, testés à porte fermée
(vous avez bien lu, ces modélisations supposent que l’on n’ouvre jamais
la porte du frigo, pour consommer moins et obtenir la note « A+++ »).

En outre, on nous a frénétiquement exhortés à éviter le soleil,
l’index des UV maintient entières notre peur du cancer et notre
dépendance à l’establishment médical, et une nouvelle industrie de
blocage du soleil, comparable à une ligue de protection des vampires »,
a été créée. Et, bien sûr, les chimistes universitaires sont à la
recherche de la molécule de blocage du soleil parfaite, qui pourra être
brevetée par la big pharma. Et dès que le brevet sera posé, ma
prédiction est que nous verrons des interviews dans les médias, avec des
experts en cancer de la peau…

Les pluies acides et la forêt boréale

Dans les années 1970, c’étaient les pluies acides. Des milliers de
scientifiques du monde entier (comprendre : de l’hémisphère nord)
étudiaient ce « problème des plus urgents pour la planète ».
La forêt boréale constitue le plus grand écosystème terrestre, et on
signalait que ses millions de lacs mouraient du fait des pluies acides
qui tombaient du ciel.

Les centrales à charbon laissaient s’échapper des sulfures dans
l’atmosphère, rendant la pluie acide. Il fut postulé que les pluies
acides rendaient les sols et les lacs acides dans la forêt boréale, mais
cette acidification fut en pratique impossible à détecter. Des lacs
sauvages, au cœur des parcs nationaux, devaient faire l’objet d’études
pour essayer de détecter une acidification statistiquement
significative.

Pendant ce temps, les lacs et leurs bassins versants étaient en cours
de destruction du fait de l’industrie des maisons de campagne, de
l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’extraction minière, de
la surpêche et du tourisme. Aucune de ces destructions, locales ou
régionales, ne fit jamais l’objet de la moindre étude ni de la moindre
médiatisation. Au lieu de cela, les scientifiques pointèrent leur regard
vers de lointaines centrales à charbon, vers la distribution
atmosphérique, et postulèrent que des réactions chimiques se
produisaient au sein des gouttes de pluie. Une étude découvrit que la
reproduction en aquarium d’une espèce de poissons se montrait très
sensible à l’acidité (pH). On écrivit de longs traités sur l’équilibre
des charges des cations et sur leur transport, et l’attention fut
détournée du terrain, vers un problème aseptisé de chimie atmosphérique,
résultant de l’industrialisation et du progrès, mais pas d’exploitants
identifiables.

Pour ce qui me concerne, physicien et praticien des sciences de la
terre, devenu scientifique de l’environnement, j’ai moi-même lu
pratiquement chaque article scientifique écrit au sujet des pluies
acides ; je n’y ai pas trouvé un seul exemple de démonstration d’un
impact négatif sur les lacs ou sur les forêts du aux pluies acides. À
mon avis, en opposition des affirmations répétées des auteurs
scientifiques, la recherche sur les pluies acides démontre que les
pluies acides ne peuvent pas constituer la source du problème.

Ce modèle de blanchiment des exploiteurs, coordonné par les élites,
allait se répéter à une échelle encore plus importante quelques
décennies plus tard, avec le réchauffement climatique mondial.

Le réchauffement climatique : une menace pour l’humanité

En 2005 et 2006, plusieurs années avant que le scandale du Climategate de novembre 2009 n’explose la bulle médiatique qui maintenait l’opinion publique dans l’acceptation des crédits de carbone, du système de plafonnement, et du filon financier associé, chiffré en milliers de milliards de dollars, qui peut encore fonctionner, j’exposai le scandale de la cooptation au réchauffement planétaire dans un article qu’Alexander Cockburn, décrivit dans The Nation comme « l’une des meilleures études sur la fabrication du mythe de l’effet de serre, du point de vue de la gauche » 4 5 6.

Mon étude amena David F. Noble à explorer la question, et à écrire The Corporate Climate Coup [« Le coup d’État climatique des multinationales », NdT],
pour exposer la manière dont les médias s’emparèrent du sujet par suite
de la compréhension par le secteur de la finance du potentiel
gigantesque de bénéfices que le passage au vert pouvait constituer7.

Les paragraphes d’introduction de Global Warming: Truth or Dare? sont reproduits ici 4.:

J’avance également qu’il existe de fortes motivations
sociétales, institutionnelles, et psychologiques, derrière la
construction puis le maintien du mythe d’une grande menace de
réchauffement planétaire (le mythe du réchauffement climatique, pour
faire court). Je décris ces motivations s’agissant des travaux de la
profession scientifique, ainsi que du réseau des multinationales, de la
finance mondiale, et de ses ombres gouvernementales.

J’affirme que la force la plus destructrice de la planète, et de
loin, réside dans les financiers menés par le pouvoir, et les sociétés
mues par la recherche du profit, ainsi que leurs cartels soutenus par la
puissance militaire ; et que le mythe du réchauffement planétaire
constitue une fausse piste qui contribue à cacher cette vérité. À mon
avis, les activistes qui, quelles que soient leurs justifications,
entretiennent le mythe du réchauffement planétaire, ont été mis sous
contrôle, ou à tout le moins, se sont fait neutraliser.

D’autres extraits suivent 4.:

Les scientifiques en environnement et les agences
gouvernementales sont financés pour étudier et examiner des problèmes
qui ne menacent pas les intérêts corporatifs ni financiers. Il n’est
donc pas surprenant qu’ils s’en prennent à la dévastation à l’échelle
d’un continent, due à l’extraction des ressources, par la lorgnette du
CO2. Le principal inconvénient de cette stratégie et qu’on ne prend pas
le contrôle d’un monstre affamé en lui demandant de chier moins que ce
qu’il avale.

Le réchauffement climatique constitue un problème strictement dans
l’imaginaire de la classe moyenne du monde développé. Personne d’autre
ne s’en préoccupe. Les travailleurs des usines, exploités dans le Tiers
Monde se fichent du réchauffement climatique. Les enfants irakiens ayant
subi des mutations génétiques du fait de l’uranium appauvri qui y a été
répandu par les guerres étasuniennes se fichent du réchauffement
climatique. Les populations indigènes dévastées ne sont pas non plus
concernées par le réchauffement climatique, sauf peut-être comme
représentation de la seule solidarité à laquelle nous pourrions
souscrire.

Ce n’est pas un sujet de limitation des ressources. [« Les montants
dépensés pour l’alimentation des animaux de compagnie aux USA et en
Europe chaque année équivalent aux montants nécessaires pour apporter
une nourriture et des soins médicaux de base à l’ensemble des
populations du Tiers Monde, et encore resterait-il une assez coquette
somme à dépenser. » (rapport de développement de l’ONU, 1999)]. C’est un
sujet d’exploitation, d’oppression, de racisme, de pouvoir, et
d’avidité. La justice économique, humaine, et animale amène d’elle-même
une pérennité économique qui est elle-même toujours fondée sur des
pratiques renouvelables. La reconnaissance des droits élémentaires des
populations indigènes modère automatiquement l’extraction de ressources
et préserve les habitats naturels. Empêcher les guerres et les
interventions impérialistes tarit automatiquement l’exploitation à
l’échelle des nations. Un vrai contrôle démocratique de la politique
monétaire permet très largement de supprimer l’extorsion basée sur la
dette. Etc.

Et il y a une critique approfondie de la science qui sert à nourrir une tendance à grand bruit, et un aveuglement intéressé 4.. Le Climategate ne fait que confirmer ce qui devrait sauter aux yeux de tout scientifique en exercice : cette science constitue une mafia quand elle ne se résume pas à une pilule soporifique.

[Développement récent (mars 2011) : déconstruction tranchante du récit de la science climatique dominante – ICI.]

Conclusion

Cela continue sans s’arrêter. Que reste-t-il, qui n’est pas mensonge ?

Considérez l’escroquerie récente au H1N1 — un autre cas d’école. Le
cirque se poursuit et fait dans le grotesque : des gels antiseptiques à
chaque porte en un clin d’œil, des lycéens se shootant en buvant
l’alcool des gels, obsolescence de la souche virale avant que le vaccin —
pré-payé — ne puisse même être produit, efficacité non prouvée, aucune
exigence que l’efficacité en soit garantie, des garanties du
gouvernement aux fabricants contre les poursuites lancées par les
clients, dans les universités, des agents de sécurité enseignant aux
étudiant la bonne manière de tousser, etc.

De la folie pure. Quelque chose a-t-il déclenché notre réflexe de stupidité génétiquement enraciné de pays développé ? Cela s’inscrit-il dans notre marche vers le fascisme8 ?

En voici encore un échantillon. Les éducateurs promeuvent le mensonge selon lequel nous apprenons parce que nous recevons un enseignement. Le mensonge de l’éducation est franchement dénoncé par les éducateurs radicaux9 10.

Les professeurs d’université conçoivent des programmes comme si les étudiants apprenaient effectivement chaque élément qui y est professé, alors qu’en réalité les étudiants n’apprennent pas les éléments qui y sont professés : chacun n’apprend que ce qu’il apprend. On pourrait chambouler complètement l’ordre dans lequel les cours sont donnés, et l’on ne verrait pas de différence notable quant à ce que les étudiants en retiennent. Les étudiants produisent des absurdités et les professeurs n’en sont pas gênés. L’obéissance et l’endoctrinement sont les vrais composantes de tout le processus, et la seule compétence réellement exigée est de faire semblant. Les étudiants le savent, et ceux qui l’ignorent ne savent pas ce qu’ils savent, et ne se connaissent pas eux-mêmes. 8.9.10..

Choisissez n’importe quelle opinion d’expert ou n’importe quel paradigme dominant : ils sont les constituants d’un racket.

Nous n’acceptons pas la vérité, parce que la vérité est brutale.

Denis G. Rancourt était professeur titulaire à 
temps plein de l’Université d’Ottawa au Canada. Il suivit une formation 
de physicien et pratiqua la physique, les sciences de la terre, et la 
science de l’environnement, domaines en lesquels il fut financé par une 
agence nationale et dirigea un laboratoire reconnu à l’international. Il
 a publié plus de cent articles dans des journaux scientifiques de 
premier plan. Il a développé des cours d’activisme populaire et a 
constitué un critique franc de l’administration universitaire. Il est un
 défenseur des droits des Palestiniens. Il a été mis à la porte en 2009 
par un président qui est un défenseur inconditionnel de la politique 
israélienne. [Voir www.academicfreedom.ca]
Note du Saker Francophone

Il a aussi publié une longue étude sur les tenants et les aboutissants de la globalisation.

Traduit par Vincent, relu par Olivier pour le Saker Francophone

Notes

  1. « No Ivory Tower – book » écrit par Ellen W. Schrecker
  2. Interview radiophonique du Dr. Barbara Starfield: CHUO 89.1 FM, Ottawa; 21 janvier 2010
  3. Nature 449, 382-383 (2007)
  4. « Global Warming: Truth or Dare? – essay » par Denis G. Rancourt
  5. « Questioning Climate Politics – Denis Rancourt says the ‘global warming myth’ is part of the problem »; April 11, 2007, interview par The Dominion
  6. Climate Guy blog
  7. « The Corporate Climate Coup – essay » par David F. Noble
  8. “Canadian Education as an Impetus towards Fascism – essay” par Denis G. Rancourt
  9. « Pedagogy of the Oppressed – book » par Paulo Freire
  10. “The Ignorant Schoolmaster – book” par Jacques Rancière



Un biologiste ciblé pour avoir exposé le pesticide changeur de genre – l’atrazine – qui empoisonne l’Amérique

[Source : Sott]

[Auteur de la version originale anglaise : Christina Sarich]

Tyrone Hayes

Le biologiste Tyrone Hayes est un professeur à l’Université de
Californie avec un message important. L’un des pesticides les plus
couramment utilisés en agriculture [NdT : interdit en France depuis
2003], l’atrazine, est responsable selon ses recherches, de la
féminisation des amphibiens. Plus important encore, le produit chimique
élimine efficacement les chromosomes mâles à un rythme alarmant, il
suffit de niveaux trois fois inférieurs à ceux qui se trouvent
actuellement dans notre eau potable. Ce n’est pas seulement le plomb et
le fluor qui doivent nous préoccuper, mais un perturbateur endocrinien
connu, créé par Syngenta, qui modifie complètement notre patrimoine
génétique.

Hayes combat Syngenta depuis des décennies pour signaler les effets
nocifs de l’atrazine. Ses articles scientifiques décrivent comment
l’atrazine perturbe les gonades masculines, produisant des lésions
testiculaires associées à une réduction du nombre de cellules germinales
chez les poissons, amphibiens, reptiles et mammifères téléostés, et
induit une féminisation partielle et/ou complète chez les poissons,
amphibiens et reptiles. Ces effets sont forts (càd statistiquement
significatifs), uniformes d’une classe de vertébrés à l’autre
et spécifiques. La réduction des niveaux d’androgènes et l’induction de
la synthèse d’œstrogènes – démontrée chez les poissons, les amphibiens,
les reptiles et les mammifères – représentent des mécanismes plausibles
et cohérents qui expliquent ces effets.

Les puissants de l’agro alimentaire s’en prennent à un lanceur d’alerte

D’autres scientifiques se sont depuis fait connaitre pour corroborer les affirmations de Hayes, mais ce n’est qu’après que Syngenta eût déposé un document de 102 pages visant à discréditer le scientifique.

L’atrazine est utilisée sur tout, des champs de maïs (75 pour cent
d’entre eux sont pulvérisés avec de l’atrazine aux États-Unis) aux
fermes d’arbres de Noël, et c’est un des produits chimiques les plus répandus en agriculture.
Syngenta a demandé à Hayes de faire des recherches sur le produit
chimique, mais après qu’il ait trouvé des résultats auxquels le
fabricant d’atrazine ne s’attendait pas, il a été ciblé d’une manière
qui, avec le temps, est malheureusement devenue familière aux lanceurs
d’alerte.

Le plomb, le fluor et maintenant l’atrazine

Alors que nous nous inquiétons du fluor et du plomb, à juste titre, dans
notre eau potable, un produit chimique encore plus sinistre s’infiltre
dans nos eaux souterraines et finit par s’infiltrer dans les réserves
d’eau municipales.

L’atrazine affecte négativement les hommes, en rétrécissant
littéralement leurs gonades, ou en les amenant à devenir des femmes,
mais elle affecte aussi les femmes, causant de faibles niveaux
d’œstrogènes et des règles irrégulières. Dans l’ensemble, ce produit
chimique agit exactement comme beaucoup d’autres poisons figurant à
l’ordre du jour de l’ONU le font – des chimiothérapies aux vaccins, des
BPA qui sont des xénoestrogènes connus aux produits pharmaceutiques, en
passant par les contraceptifs oraux qui passent sans encombres grâce du
réseau des eaux usées à nos eaux potable – ce qui rend la fertilité
telle une roulette russe génétique.

Faut-il croire qu’un produit chimique qui provoque une castration
chimique complète chez les grenouilles africaines mâles à griffes n’aura
pas finalement des effets similaires sur nous ? Plus de 3600
tonnes de cette substance sont utilisées chaque année, mais avec toutes
les tentatives de faux drapeaux et les crises de l’eau à Flint, au
Michigan, qui peut se tenir informé des nombreuses méthodes qu’ils
utilisent pour éliminer les masses ?

La population des États-Unis est censée chuter de 78,2 %, passant de
316+ millions à 69 millions de personnes SEULEMENT en 2025, selon un
site Web du gouvernement, et beaucoup ont fait des déclarations
admettant vouloir réduire la population de la terre.

Même le CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) en décembre 2014, a offert la comparaison choquante dans les totaux de population de 2007 à 2013, où ils déclarent « Il y a eu 3,93 millions de naissances aux États-Unis en 2013, en baisse de moins de 1% par rapport à 2012 et 9% par rapport au sommet de 2007. Le taux général de fécondité aux États-Unis était à son plus bas niveau en 2013. »

Est-ce la vraie raison pour laquelle Tyrone Hayes est visé ?

Il dit que nous fabriquons des  » bébés toxiques  » en raison du poison
chimique le plus vendu par l’une des plus grandes compagnies chimiques
au monde. Il est interdit dans l’UE, mais encore largement utilisé aux
États-Unis, et même réenregistré par l’Environmental Protection Agency
l’année même où il a été interdit à l’étranger. 0,1 partie par milliard
d’exposition à l’atrazine change le sexe d’une grenouille. Combien de
parties par milliard cela prendra-t-il pour empêcher votre capacité de
reproduction ? Il est peut-être temps d’écouter M. Hayes.

Traduction Sott.net


[Vidéos en anglais :









]




Les 4 firmes qui possèdent les USA

[Source en anglais US : Ron Paul Forums]

En enquêtant sur la «tuerie» du 1er octobre à Las Vegas, j’ai découvert Vanguard et Fidelity (FMR). J’ai reporté l’écriture d’un article sur ce sujet, car je voulais d’abord faire autre chose.

J’ai tout d’abord examiné les principaux actionnaires de Live Nation Entertainment Inc, qui comprend Vanguard (plusieurs fois) et Fidelity : http://investors.morningstar.com/own…jor.html?t=LYV

(archivé ici : http://archive.is/gfOhJ)



Ensuite, j’ai examiné les principaux actionnaires de MGM Resorts, notamment Vanguard (plusieurs fois) et BlackRock : https://finance.yahoo.com/quote/MGM/holders?p=MGM

(archivé ici : http://archive.is/Du5Bl)



Puis, j’ai examiné les principaux actionnaires de Las Vegas Sands, parmi lesquels figurent Vanguard (plusieurs fois), BlackRock et Fidelity (FMR, LLC) : https://finance.yahoo.com/quote/LVS/holders?p=LVS

(archivé ici : http://archive.is/fEl81)



Fondamentalement, quatre fonds d’investissement – les quatre grands – contrôlent l’économie américaine :

  • BlackRock,
  • Vanguard Group,
  • State Street,
  • Fidelity.

Les 8 plus grandes sociétés financières américaines – JP Morgan, Wells Fargo, Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, US Bancorp, Bank of New York Mellon et Morgan Stanley – sont contrôlées à 100% par dix actionnaires. Les «quatre grands» sont les principaux actionnaires de ces 8 institutions financières.

En conséquence, la Réserve fédérale privée est contrôlée par les 4 grands…

Parmi les principales sociétés contrôlées par les 4 grands, on trouve:

  • Alcoa, Altria Group, American International Group, AT&T,
  • Boeing, Caterpillar, Coca-Cola, DuPont,
  • Exxon Mobil, General Electric, General Motors,
    Hewlett-Packard,
  • Home Depot, Honeywell International, Intel, International
    Business Machines,
  • Johnson & Johnson, JP Morgan Chase, McDonald’s, Merck,
  • Microsoft, 3M, Pfizer, Procter & Gamble,
  • United Technologies, Verizon Communications, Wal-Mart Stores,
  • Time Warner, Walt Disney, Viacom, Rupert Murdoch’s News
    Corporation,
  • CBS, NBC Universal:

http://www.pravdareport.com/business…e_the_world-0/

(archivé ici : http://archive.is/CTDsD)



L’extrait suivant parle des trois grands fonds d’investissement passifs : BlackRock, Vanguard et State Street (donc sans Fidelity).

Les trois grands, pris ensemble, sont le principal actionnaire dans 40% des entreprises cotées en bourse aux États-Unis.

Dans le S&P 500 – l’indice de référence des plus grandes entreprises américaines – les «trois grands» sont le principal actionnaire de 438 des 500 entreprises (soit environ 88%), notamment Apple, Microsoft, ExxonMobil, General Electric et Coca-Cola.

En 2015, William McNabb, PDG de Vanguard, a déclaré :

Dans le passé, certains ont supposé à tort que notre style de gestion principalement passif laissait supposer une attitude passive à l’égard de la gouvernance d’entreprise. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

http://theconversation.com/these-thr…-america-77072

(archivé ici : http://archive.is/rZENG)



Le dernier extrait est basé sur le rapport suivant, qui conclut que les Trois Grands ont considérablement augmenté leur volume au cours de la dernière décennie et que leur contrôle sur l’économie américaine est comparable à celui de John D. Rockefeller et de JP Morgan il y a cent ans.

BlackRock a été fondé en 1988 au sein du groupe Blackstone du baron Jacob Rothschild. Selon les médias officiels, BlackRock est indépendant de Blackstone depuis 1995.

BlackRock est le plus grand des Trois Grands et le plus grand gestionnaire d’actifs au monde. À la mi-2016, BlackRock gérait un actif de 4 500 milliards de dollars.

Vanguard — avec un actif sous gestion de 3 600 milliards de dollars à la mi-2016 — est actuellement le gestionnaire d’actifs à la croissance la plus rapide des Trois Grands. En 2015, le groupe a enregistré des entrées de fonds de 236 milliards de dollars, le plus important flux annuel d’argent destiné à une société de gestion d’actifs de tous les temps.

State Street est plus petit que BlackRock et Vanguard, mais reste l’un des plus importants gestionnaires d’actifs mondiaux. À la mi-2016, ses actifs sous gestion s’élevaient à 2 300 milliards de dollars.

Les trois grands votent de même. Ils se rangent du côté de la direction dans plus de 90% des votes.

Dans au moins un cas important, BlackRock a convaincu l’équipe centrale de direction d’entreprise de modifier sa politique : https://www.cambridge.org/core/servi…ncial_risk.pdf

Voir la figure suivante qui montre que les Trois Grands dominent l’économie américaine.




L’armée Américaine (US Air Force) admet qu’elle peut contrôler la météo, un brevet le prouve

Par Eveil Homme

[Source : eveilhomme]

L’US Air Force et la DARPA (Agence des projets de recherche avancée pour la défense) voudraient nous faire croire qu’elles ont cessé d’utiliser HAARP (https://fr.wikipedia.org/wiki/High_frequency_active_auroral_research_program ou Programme de recherche auroral activé par haute fréquence) en Alaska à des fins de recherche et d’expérience. Cependant, même dans ces conditions, nous savons tous qu’il existe d’autres systèmes HAARP, sous la forme de systèmes de communication et de surveillance radar, qui sont installés sur des plates-formes mobiles déployables dans toutes les eaux internationales du monde.

Il leur suffit de « tourner un bouton »
pour modifier la plage de fréquence en hyperfréquences et d’augmenter
suffisamment la puissance de transmission [FM] modulée en fréquence pour
atteindre et réchauffer l’atmosphère au-dessus de la cible.

La technologie est couverte par le brevet US 4 686 605 sur la « Méthode et appareil pour modifier une région de l’atmosphère, de l’ionosphère et / ou de la magnétosphère de la Terre».

us-patent-4686605

Comment ça marche?

Pour ceux qui n’ont pas d’appétit pour la
technique, imaginez le même signal de fréquence utilisé dans votre four
à micro-ondes pour préparer votre petit-déjeuner…

microwave_diagram

… qui est dirige vers l’atmosphère depuis la pointe des antennes dans la matrice indiquée ci-dessous.

antennae_haarp

Là encore, le même principe que celui
utilisé pour la télévision, ou le site cellulaire, est utilisé sur ces
plates-formes HAARP et radar. La seule différence « dans la préparation
du ciel », par opposition à votre petit-déjeuner, est que la tension
nécessaire pour transmettre le même signal hyperfréquence se situe dans
la plage de centaines de millions de volts, en raison de la distance que
doit parcourir le même signal entre l’antenne et la cible.

Cependant,

« Un four à micro-ondes grand public
typique consomme 1 100 W CA et produit 700 W de puissance micro-ondes,
soit un rendement de 64%. Les 400 W restants sont dissipés sous forme de
chaleur, principalement dans le tube à magnétron. ”

… L’émetteur HAARP de notre gouvernement
peut avoir besoin de 100 milliards de watts d’énergie, comme l’indique
le brevet ci-dessus, pour obtenir un résultat spécifique. Bien entendu,
il n’y a pas de limite théorique quant à la part d’ego dans le
processus.

Que pourrait-il arriver à la région
présélectionnée dans l’atmosphère si le réseau de transmission reçoit
suffisamment d’énergie?

Comprenez que même une augmentation de
seulement 1 Celsius de la température atmosphérique est plus que
suffisante pour initier une perturbation météorologique
significative. N’oubliez pas que tous les gaz passent d’une pression
élevée à une pression basse et que la pression de gaz est directement
proportionnelle à sa température.

En bref, si on réchauffe au moins trois
endroits spécifiques dans l’atmosphère, la région centrale commune ayant
une pression relativement plus basse que ces trois points chauffés
deviendra l’œil du cyclone. Trois forces en concurrence se dirigeant
vers une région commune ne peuvent être résolues que par une rotation en
spirale descendante, les gaz les plus froids étant plus lourds que les
premiers. En fonction de la quantité d’énergie utilisée, l’ensemble du
processus peut prendre des jours à se développer.

Le chemtrailing (épandage de produit
toxique dans l’atmosphère) et l’ensemencement des nuages ​​pourraient
certainement améliorer le processus bien au-delà de petites
manipulations météorologiques. Il est notoire que ces maniaques ont
presque toujours plusieurs objectifs pour une seule action.

Pour ceux qui comprennent la modulation de fréquence ,
ils savent que tout signal basse fréquence peut être intégré au signal
radio haute fréquence. En bref, il est possible de modifier le
comportement humain en diffusant en modulation de fréquence des ondes
cérébrales, à savoir:

  • Les ondes delta (inférieures à 4 Hz) se produisent pendant le sommeil
  • Les ondes thêta (4-7 hz) sont associées au sommeil, à la relaxation
    profonde (comme la relaxation hypnotique) et à la visualisation
  • Les ondes alpha (8-13 hz) se produisent lorsque nous sommes détendus et calmes
  • Les ondes bêta (13-38 hz) se produisent lorsque nous réfléchissons activement, résolvons des problèmes, etc.
  • Le rythme moteur sensoriel (ou SMR; environ 14 hz) a été découvert à
    l’origine pour empêcher l’activité épileptique chez les
    chats. L’activité SMR semble lier les fonctions du cerveau et du corps.
  • Les ondes cérébrales gamma (39-100 hz) sont impliquées dans une
    activité mentale plus intense et une consolidation de l’information. Une
    étude intéressante a montré que les méditants tibétains avancés
    produisent des niveaux de gamma plus élevés que les non-méditants, à la
    fois avant et pendant la méditation.

Ce sont les « bonnes vagues ». Mais il
existe également une bande d’ondes pouvant provoquer des
hallucinations. En bref, les possibilités sont infinies avec cette
technologie de diffusion simple, incitant le Tesla à la diffuser dans
plusieurs pays après que M. George Scherff, Jr., alias George W. Bush,
n’ait introduit en fraude les plans électriques de la technologie en
provenance d’un laboratoire « de sorcier » pour le compte et à
l’avantage de l’état profond.

Autres effets de la transmission radio

Pour avoir une idée de la dangerosité
réelle de cette technologie sous le contrôle des « personnes malades »
contrôlant le gouvernement, nous devons examiner l’article de
l’Organisation mondiale de la santé sur quelques-uns des effets
possibles de l’exposition au radar [1 mégawatt] et émissions de radio
[50 kilowatts]:

Effets possibles sur la santé

La plupart des études menées à ce jour
ont porté sur des effets sur la santé autres que le cancer. Ils ont
étudié les réponses physiologiques et thermorégulatrices, les
changements de comportement et les effets tels que l’induction
d’opacités du cristallin (cataractes) et les effets néfastes sur la
reproduction suite à une exposition aiguë à des niveaux relativement
élevés de champs RF. Un certain nombre d’études font également état
d’effets non thermiques, dans lesquels aucune augmentation sensible de
la température ne peut être mesurée.

Études sur le cancer: de nombreuses
études épidémiologiques ont examiné les liens possibles entre
l’exposition aux RF et un risque de cancer excessif. Cependant, en
raison des différences dans la conception et la réalisation de ces
études, leurs résultats sont difficiles à interpréter. Un certain nombre
de groupes d’évaluation par les pairs nationaux et internationaux ont
conclu qu’il n’existait aucune preuve claire de liens entre l’exposition
aux RF et un risque de cancer excessif. L’OMS a également conclu qu’il
n’existait aucune preuve scientifique convaincante que l’exposition aux
RF raccourcisse la durée de vie des humains ou que les RF soient un
inducteur ou un promoteur du cancer. Cependant, d’autres études sont
nécessaires.

Effets thermiques: Les champs
RF ont été étudiés chez les animaux, y compris les primates. Les
premiers signes de conséquences néfastes sur la santé, constatés chez
les animaux à mesure que le niveau des champs RF augmentait,
comprenaient une diminution de l’endurance, une aversion du champ et une
diminution de la capacité à effectuer des tâches mentales. Ces études
suggèrent également que des effets néfastes pourraient survenir chez les
humains soumis à une exposition totale ou à une exposition localisée à
des champs RF suffisants pour augmenter la température des tissus de
plus de 1 ° C. Les effets possibles incluent l’induction de cataractes
oculaires et diverses réactions physiologiques et thermorégulatrices
lorsque la température corporelle augmente. Ces effets sont bien établis
et constituent la base scientifique permettant de limiter l’exposition
professionnelle et publique aux champs RF.

Effets non thermiques: Plusieurs groupes ont rapporté que l’exposition à des niveaux de RF trop faibles pour entraîner un échauffement (c.-à-d. Des SAR https://fr.wikipedia.org/SAR très faibles) altère la mobilité des ions calcium, responsable de la transmission des informations dans les cellules tissulaires. Cependant, ces effets ne sont pas suffisamment établis pour permettre de limiter l’exposition humaine.

Champs RF pulsés: Il a
été rapporté que l’exposition à des champs RF pulsés très intenses,
similaires à ceux utilisés par les systèmes radar, supprime la réponse
de reflexe à une surprise et provoque des mouvements corporels chez des
souris conscientes. De plus, les personnes ayant une audition normale
ont perçu des champs RF d’impulsions avec des fréquences comprises entre
environ 200 MHz et 6,5 GHz. C’est ce qu’on appelle l’effet auditif à
micro-ondes. Le son a été décrit de différentes manières comme étant un
bourdonnement, un clic, un sifflement ou un bruit sourd, en fonction des
caractéristiques de pulsation RF. Une exposition prolongée ou répétée
peut être stressante et doit être évitée autant que possible.

Chocs et brûlures RF: à
des fréquences inférieures à 100 MHz, les charges induites par les
radiofréquences peuvent résulter de charges induites sur des objets
métalliques situés à proximité de radars. Les personnes qui se trouvent
dans des champs RF peuvent également avoir une absorption locale élevée
des champs dans les zones de leur corps ayant une petite section
transversale, telles que les chevilles. En général, en raison des
fréquences plus élevées utilisées par la plupart des systèmes radar
modernes, combinées à leurs faibles largeurs de faisceau, le potentiel
d’effets de ce type est très faible.

HAARP peut être envisager comme outil de progrès

Il faut comprendre que HAARP,
comme de nombreuses technologies, n’est pas mauvais en soi, mais que ce
sont les personnes qui l’utilisent qui le sont à l’heure actuelle.
 Toutes
les technologies sont des armes à double tranchant qui peuvent être
utilisées au profit de tous, ou au contraire vouées à la destruction.

haarp-uses

Voici pourquoi selon le même brevet:

En bref, ils pourraient mettre fin à leur
extrêmement toxiques et dangereuses actions et expérimentations liées
au «contrôle climatique» en produisant suffisamment d’ozone pour
reconstituer cette couche protectrice, réduire le monoxyde de carbone et
les oxydes toxiques similaires dans l’atmosphère, etc., et fournir des
précipitations suffisantes dans le désert aride d’Afrique.

Ils peuvent également éliminer la
toxicité dans les océans pour produire autant de planctons que possible
et augmenter les prises du pêcheur. Finis les mammifères échoués sur les
plages de sable partout.

Cependant, les mêmes personnes ayant la
capacité de contrôler le temps font elles-mêmes la promotion des
canulars liés au «changement climatique» ou du «réchauffement de la
planète». Alors, comment pouvons-nous nous attendre à ce que ces
irrespondables soient la solution?

En bref, ces mêmes personnes qui occupent
les arcanes du pouvoir créent elles-mêmes toutes ces absurdités
qu’elles-mêmes peuvent évidemment aussi résoudre avec ce qui est déjà
entre leurs mains et retardent notre plein potentiel en tant que
civilisation en raison de la mauvaise application de ces connaissances
scientifiques. C’est le nœud du problème.

L’armée de l’air US lance une BOMBE: ils peuvent contrôler les conditions météorologiques – HAARP

haarp-28

Alors que HAARP et le contrôle des
conditions météorologiques ont été qualifiés de théorie du complot par
les médias de masse et les responsables gouvernementaux, lors d’une
audition au Sénat mercredi, David Walker, secrétaire adjoint du
Département de la science, de la technologie et de l’ingénierie de l’Air
Force, a lancé une bombe en
réponse à Lisa Murkowski qui a posé une question sur le démantèlement
cet été du programme de recherche sur les aurores activés par haute
fréquence (HAARP), doté d’un budget de 300 millions de dollars.

Walker a déclaré que ce n’était «pas un
domaine dont nous aurions besoin à l’avenir» et que l’utilisation des
fonds de recherche de la Force aérienne pour le maintien de HAARP ne
serait pas une bonne utilisation. «Nous passons à d’autres méthodes de
gestion de l’ionosphère, pour lesquelles HAARP a vraiment été conçu»,
a-t-il déclaré. « Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir la contrôler. Mais ce travail est terminé. 

afficher-les-sous-titres-1

Beaucoup de personnes pensent que HAARP a
été créé et a été utilisé pour le contrôle des conditions
météorologiques, avec suffisamment de courant pour déclencher les
ouragans, les tornades et les tremblements de terre. Des commentaires
comme celui-ci soulèvent la question de savoir si les théoriciens du
complot sont plus ciblés que personne ne l’a admis à ce jour.

Nous devons être la solution. Nous devons
agir. Sinon, seules trois unités de ces plates-formes HAARP mobiles, se
faisant passer pour des radars, peuvent rendre l’ouragan contrôlable
par une méthode courante appelée triangulation .

Ont-ils vraiment démantelé le HAARP basé en Alaska?

Les conditions météorologiques peu
naturelles suggèrent que HAARP est toujours actif. Mais, à supposer que
ce soit le cas, nous soupçonnons que le système n’a que muté.

Ils ne ressemblent peut-être pas à cela,
mais les radars Doopler fournissent le même ensemble de fonctions utiles
et perfides, lorsque cela est souhaité.

labnexrad

Vous trouverez ci-dessus un des 159 radars météo Doppler haute résolution  WSR-88D en bande S disséminés aux États-Unis et faisant partie du système NEXRAD, comme indiqué ci-dessous, et censés surveiller la météo.

nexrad_network

Comme indiqué ci-dessus, le système de surveillance météorologique NEXRAD Doopler fonctionne dans la bande de fréquences de bande S comprise entre 2 et 4 GHz (ou 2 à 4 milliards d’impulsions par seconde), soit la même fréquence à laquelle nos fours à micro-ondes et autres appareils sans fil courants fonctionner.

La bande S est une désignation de l’ Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) pour une partie de la bande des hyperfréquences du spectre électromagnétique couvrant des fréquences comprises entre 2 et 4  gigahertz (GHz)… La bande S contient également l’ ISM de 2,4 à 2,483 GHz bande , largement utilisé pour les dispositifs à micro-ondes sans licence de faible puissance tels que les téléphones sans fil, les casques sans fil ( Bluetooth ), les réseaux sans fil (WiFi), les ouvre-portes de garageles serrures de véhicule sans clé , les moniteurs pour bébé ainsi que pour les soins médicaux, les appareils de diathermie et fours à micro-ondes (généralement à 2,495 GHz).

En bref, nous n’inventons rien. Le
cancer, l’euphorie au milieu des difficultés économiques, les
intempéries et le réchauffement de la planète, sont généralement
provoqués artificiellement à ce stade de notre existence.

Ce n’est pas la première fois qu’un
responsable public reconnaît que HAARP et le contrôle des conditions
météorologiques sont non seulement possibles, mais ont été et sont
toujours utilisés comme une «super arme», comme le prouve une déclaration faite en 1997 par l’ancien secrétaire américain à la Défense William Cohen, où il a dit:

« D’autres [terroristes] se lancent même dans un terrorisme de type écologique, leur permettant de modifier le climat, de déclencher des tremblements de terre, des volcans à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques… Il existe donc de nombreux esprits ingénieux qui travaillent pour trouver des moyens dans lesquels ils peuvent semer la terreur chez d’autres nations… C’est réel, et c’est la raison pour laquelle nous devons intensifier nos efforts [antiterroristes] ».

Est-ce toujours une théorie du complot si les fonctionnaires reconnaissent que c’est vrai?

Le système de surveillance météorologique
NEXRAD Doopler ne peut pas être installé le long de grandes voies de
circulation sans susciter suffisamment de curiosité et
d’inquiétude. Bienvenue dans la technologie sans fil 5G!

Source: https://geopolitics.co/2015/06/06/us-air-force-admits-they-can-control-weather/

Traduction libre d’Eveilhomme.com


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre discernement doit prévaloir à
tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions
de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles
d’Eveilhomme.




Vaccinations obligatoires : j’ai choisi mon camp !

[Source : La lettre du Dr Rueff]

Par Dr. Dominique Rueff

LA PÉTITION QUE J’AI SIGNÉE

Parmi les pétitions qui circulent contre les 11 vaccins obligatoires, je vous recommande celle-ci, à laquelle je m’associe pleinement et que j’ai signée.

>> JE SIGNE LA PÉTITION EN CLIQUANT ICI <<

Dr Dominique Rueff


Chère amie, cher ami,

Oui, j’ai choisi mon camp dans l’affaire des 11 vaccins.

Dès que l’on commence à s’intéresser à ce débat on est immédiatement frappé par le dogmatisme des prises de positions.

D’un côté les « pro », de l’autre les « anti ». A chaque fois que
l’on est confronté à un dogme, on pourrait, pardon, on devrait
s’interroger : mais qu’y a-t-il derrière, qu’y a-t-il que l’on ne nous
dit pas ?

Je n’ai pas l’ambition démesurée de répondre à cette question, encore moins d’ériger un troisième dogme.

Je souhaiterais plutôt vous proposer une réflexion personnelle qui
vous permettra de vous positionner dans ce débat complexe et enflammé.

Je voudrais d’abord éliminer, d’emblée, les deux camps les plus « ultra » :

– D’un côté les « archi-contre », qui sont et restent
fondamentalement contre toute vaccination, qui vous taxent
systématiquement de « militer contre les médecines naturelles », de
« défendre Big Pharma » dès que vous vous exprimez ;

– De l’autre « les archi-pour », ceux qui défendent sans nuance toute
obligation vaccinale quelle que soit le vaccin, sa nécessité, l’âge,
les conditions physiques[1] ou immunologiques de la personne vaccinée,
le danger potentiel du vaccin…et vous traitent de « sectaires
authentiques » dès que vous annoncez la moindre réserve.

Cela fait, revenons au débat, qui est quasiment un débat « postélectoral ».

Car la Ministre de la santé précédente n’avait pas caché ses opinions
favorables qui sont reprises par la Ministre actuelle[2] : inscrire
dans la loi l’obligation vaccinale, avant l’âge de deux ans, pour ces 11
vaccins : poliomyélite, tétanos, diphtérie, coqueluche, rougeole,
oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae,
pneumocoque, méningocoque C, avec une durée théoriquement limitée à 5
ans.

Impossibilité de remettre le DTP sur le marché ?

Cette affaire est très curieuse et soulève, au final, le problème de la liberté d’expression.

Saisi de 2300 requêtes de citoyens et de nombreuses pétitions[3]  que
vous n’avez pu ignorer, le 8 février 2017, le Conseil d’Etat a enjoint
le gouvernement français de rendre disponible sur le marché la triple
vaccination DTP. On a argumenté qu’il y avait eu des complications
allergiques (tiens je croyais que les vaccins étaient inoffensifs ?) ce
qui expliquerait son remplacement, sur le marché par un vaccin
hexavalent recommandé en 2002, coûtant 7 fois plus cher, et remboursé
depuis 2006.

Répondant à cette injonction, Marisol Touraine, alors Ministre de la
Santé, a saisi, début 2017, l’Agence Nationale pour la Sécurité des
Médicaments (ANSM) et s’est vue répondre par les « experts » qu’il était
impossible d’envisager et d’obtenir autorisations et validations d’une
tel vaccin dans ce délai. Je cite l’article du journal « Le Monde » du 8
février 2017 où François Béguin et Juliette Garnier écrivaient : « Face
à cette impossibilité de remettre sur le marché le vaccin DTP, a
fortiori dans un délai aussi court, le gouvernement pourrait donc
décider de changer les règles en matière d’obligation vaccinale »
.

« Le travail annoncé s’inscrira dans la réflexion engagée sur la
politique vaccinale qui pourrait faire évoluer le cadre législatif
actuel » avait annoncé Marisol Touraine
. En d’autres termes, « c’est une forte incitation à rendre tout obligatoire »,
avait-elle estimé le 31 janvier, en marge des vœux à la presse,
précisant toutefois que cette formule était une « demi-boutade ».

Volonté de dissimuler les preuves ?

La réplique n’était-elle pas déjà dans les cartons (!!!) puisque le 2 décembre (je cite le même journal) « le
Comité d’Orientation de la Concertation Citoyenne mis en place par Mme
Touraine pour restaurer la confiance envers la vaccination, avait
préconisé de rendre obligatoires les vaccins contre onze maladies[4]
 ».

Ce comité, présidé par le Professeur Fischer et de nombreux médecins
qui n’ont jamais caché leurs opinions favorables à l’obligation
vaccinales (et leurs liens avec l’industrie) a rendu ses conclusions le
30 novembre 2016.

Les critiques ne se sont pas fait attendre : “Les avis de ces
jurys relatifs à la sécurité des vaccins n’ont pas été pleinement pris
en compte, alors que cette question contribue à la défiance actuelle de
la population envers la vaccination
”, écrit Virginie Bagouet, le 2 décembre 2016 (APM – Agence de Presse Médicale) “Certains sujets ont été balayés d’un revers de main, comme s’ils dérangeaient” ajoute Laurence Cohen, sénatrice.

Le « Comité traitant de la myosfascite à macrophage » dit « E3M »[5]
 a refusé l’invitation de ces experts,  le 12 juin 2016[6], à cause d’un
manque d’indépendance (conflits d’intérêts entre des membres du comité
et l’industrie pharmaceutique) ayant déclaré, je cite E3M ; « qu’il y
avait une absence d’experts réellement indépendants qui n’est pas
conforme à la loi »…. « Il existe deux versions des annexes du rapport.
L’une (453 pages) comprenant les débats internes du comité sur les
conflits d’intérêts et la charte de l’expertise, l’autre (446 pages) qui
les a fait disparaître. Selon l’heure de la journée, il était possible
d’accéder à l’une ou l’autre version des rapports.

Selon l’association de « Malades de la myofascite à macrophages »
cette volonté de dissimuler les preuves est très grave. Elle conclut : « Face
à la méfiance des Français vis-à-vis de la politique vaccinale, le
comité Fischer a choisi le passage en force : extension de l’obligation
vaccinale, refus d’entendre les attentes de la population pour des
vaccins sans aluminium, mépris pour la démarche de concertation
citoyenne et, pire, violation de la loi en refusant d’appliquer la
Charte de l’expertise »
.

La pertinence et les dangers de chaque vaccination

Pardonnez-moi d’être un peu technique, mais il me paraît important d’être précis.

Alors, les vaccins sont-ils bénéfiques ou dangereux ?

Sujet qui prendrait beaucoup de place si je devais aborder chaque vaccination une à une.

Bien qu’il ait été rédigé par des médecins qui semblent plutôt
favorables à d’autres approches préventives, le petit « Pocket » publié
en 2008 aux éditions Jouvence « Qui aime bien vaccine peu » rédigé par
un groupe médical dit « Groupe médical de réflexion sur les vaccins »
nous propose un certain nombre de pistes.

Parmi ces dernières, je cite l’interrogation à propos de la
vaccination contre l’Haemophilus B (HIB). Cette dernière est
partiellement reprise par Sylvain Fèvre qui publie sur son blog[7], la
courbe de disparition de cette maladie de 1991 à 2014 en s’interrogeant
sur le rôle exact de la vaccination dans cette disparition. A ce propos,
le « groupe médical de réflexion[8] » composé de médecins
essentiellement suisses, cite une étude de pharmacovigilance menée par
un laboratoire fabricant « qui admet 4,4 effets secondaires pour 100.000 vaccinés, soit un chiffre 4 fois supérieur à celui de la maladie » et de ce fait recommande de ne pas vacciner avant l’âge de 4 ans.

Au chapitre « peurs et responsabilités », on avance souvent
l’argument que se vacciner permet de mieux protéger les
« non-vaccinés ». C’est un argument qu’il semble difficile d’avancer
pour des maladies non transmissibles d’homme à homme comme le tétanos.

Précisons que 18 pays européens[9] n’obligent à aucune vaccination.
Leurs dirigeants sont-ils plus irresponsables que les nôtres ?

Selon les auteurs de « Qui aime bien vaccine peu » la justification
de chaque vaccination devrait dépendre de cinq facteurs (pages 13 et
14) :

  1. La gravité de la maladie : une maladie bénigne comme la varicelle justifie t’elle d’éventuelles complications vaccinales ?
  2. La fréquence de la maladie dans la population à vacciner : une maladie très rare justifie-t-elle la prise d’un risque vaccinal ?
  3. L’efficacité d’éventuels traitements : si une maladie est facile à
    diagnostiquer et à soigner – comme la tuberculose- dans une population
    aisée bénéficiant d’une couverture sanitaire efficace, l’usage
    systématique du vaccin n’est-il pas discutable ?
  4. L’efficacité du vaccin qui, et contrairement au discours des
    vaccinalistes fanatiques (ou en conflits d’intérêts non déclarés ?) 
    n’est pas toujours facile à prouver car la grande majorité des maladies
    infectieuses, même celles qui n’ont pas de vaccin, ont diminué
    d’intensité et de gravité au cours des derniers siècles, du fait des
    progrès de l’hygiène et des traitements.
  5. Les effets secondaires du vaccin : les médecins, auteurs de cet
    ouvrage affirment que les complications sont bien plus fréquentes que
    celles que nous annoncent les « vaccino-intégristes ». Lisez le livre du
    Professeur Romain Gherardi (Toxic Story) et regardez des extraits ou la
    totalité du film  « L’aluminium, les vaccins et les deux lapins »[10].
  6. Même si la preuve de la relation entre myofascite et injections
    intra-musculaires de vaccins contenant de l’aluminium n’a pas été
    définitivement reconnue par toutes les instances officielles
    internationales, on est en droit, au nom du « principe de précaution »
    d’avoir des doutes, pour sa santé et surtout pour celle de  ses propres
    enfants.
  7. Romain Gherardi reconnaît, lui-même, qu’il faudra encore beaucoup de
    moyens financiers pour présenter des preuves formelles. Est-ce
    seulement une question de moyens ou une volonté de protéger certains
    intérêts ?

Quelques vaccins « à la loupe » selon le Comité Médical de Réflexion sur les Vaccins

Concernant le vaccin contre l’hépatite B, qui a fait
l’objet de nombreuses polémiques, rappelons que le nombre de cirrhoses,
observées après avoir contracté une telle hépatite, est plus limité
qu’on ne le dit. Les auteurs suggèrent donc que ce vaccin devrait être
réservé aux populations à risque.

La Cour de Justice de l’Union européenne s’est prononcée, ce 21 juin 2017,
en faveur d’un lien de cause à effet entre la vaccination contre
l’hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques (SEP). Un avis qui
ne repose pas sur des faits scientifiques mais sur « des indices
graves, précis et concordants ». La famille de ce patient français,
aujourd’hui décédé, après rejet du pourvoi devant la cour d’Appel de
Paris avait saisi la Cour de Cassation qui s’est finalement tournée vers
la Cour de Justice Européenne.

Le vaccin contre la varicelle n’est efficace qu’à
70% et l’immunité baisse rapidement après 3 ans. C’est une maladie
bénigne et le vaccin devrait donc être réservé aux populations à risque.

La rubéole est une maladie bénigne sauf chez la
femme enceinte. De ce fait, si la vaccination des petits enfants est un
non-sens, celle des jeunes filles devrait être systématique après
résultats d’un test sanguin indiquant qu’elles ne sont pas naturellement
protégées.

Les oreillons sont une maladie bénigne dont les
complications sont plus rares qu’on ne le pense. L’inflammation des
testicules ne touche généralement qu’un seul côté et ne conduit pas
systématiquement à l’infertilité. Je suis bien placé pour le savoir
puisque ma fille est née juste après que j’ai eu cette maladie à l’âge
de… 25 ans. Le comité ne justifie la vaccination que pour les
adolescents qui n’ont pas acquis d’immunité naturelle.

Le vaccin contre la rougeole a longtemps été
suspecté de favoriser la survenue de l’autisme. Il semble qu’aujourd’hui
ces accusations ne soient plus de mise. Cette maladie est le plus
souvent bénigne chez les jeunes enfants qui vont alors acquérir une
immunité certaine et durable. Le comité recommande de reculer l’âge de
la vaccination à la puberté si cette immunité n’a pas été acquise.

Rappelons que les trois vaccins (rougeole, oreillons, rubéole) sont
associés dans le ROR qui est généralement pratiqué dans la petite
enfance. Ces trois vaccins font partie de la liste proposée à
l’obligation vaccinale précoce !

Le docteur Michel Georget[11] confirme bien, dans son dernier
ouvrage, « que le rôle majeur attribué aux vaccinations dans la
régression des maladies infectieuses est tout à fait contestable ».

Bien qu’elle ne fasse pas partie des « obligations vaccinales » je crois utile de s’intéresser à la vaccination que l’on propose aux jeunes filles pour les protéger du virus HPV, en partie responsable du cancer du col de l’utérus.

J’avais fait une mise au point à propos de ce vaccin, en 2013, sur
mon blog personnel[12]. A ce propos, les mêmes experts suisses du
« groupe médical de réflexion » soulignent :

  • Que le vaccin ne couvre pas toutes les infections HPV ;
  • Que la période d’essai (4 ans) de ce vaccin a été trop courte ;
  • Qu’infection HPV ne signifie pas « cancer » ;
  • Qu’il n’y a pas de preuve scientifique de l’efficacité de ce vaccin ;
  • Que d’autres facteurs sont responsables du cancer du col ;
  • Que « le système américain de pharmaco vigilance a recueilli
    jusqu’en avril 2009, 10699 déclarations d’effets secondaires, dont 501
    hospitalisations, 2148 cas avec des séquelles persistantes et 33 décès
     ».

Ils notent que cette vaccination pourrait inciter à un refus de
protection plus généraliste contre les maladies sexuellement
transmissibles (MST) et notamment contre celui du préservatif et
recommandent, pour l’instant, de sursoir à cette vaccination.

Quand un expert de l’industrie des vaccins parle des risques… de la vaccination !

Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins
viraux chez Sanofi Pasteur et chef de projet Recherche &
Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS
et également consultant pour l’OMS a fait d’incroyables confidences dans
une vidéo publiée, avec d’autres propos, sur le site « initiative citoyenne »[13].

Il évoque clairement la possibilité d’introduire un virus à l’homme
par l’intermédiaire d’un vaccin. Pour lui, c’est le risque principal de
la vaccination, le risque qui préoccupe prioritairement l’industriel et
qui alimente de nombreux débats aux Etats-Unis.

Il souligne également, dans cette même vidéo, le risque potentiel lié
à la mauvaise désactivation de vaccins produits à partir de cultures de
cellules animales [14] et termine en rappelant « qu’il n’existe pas de recette pour fabriquer un vaccin » sinon il y a longtemps que l’on aurait un vaccin contre le HIV !

Disposer de son corps

Ce débat de Société va maintenant beaucoup plus loin que
celui de la liberté des vaccinations : celui de la liberté de disposer
de son corps.

Je reprends partiellement les propos du Docteur Sylvain Fèvre publiés le 30 juin 2017 sur le site chronimed : « Il est vrai que la rougeole a tué des enfants en France. C’est un argument qui fait réfléchir la ministre sur l’extension de l’obligation vaccinale. Entre le 1/01/2008 et le 31/12/2016, dix enfants sont morts de la rougeole. Dix morts en huit ans. On ne parle ici que de la mortalité, il y a évidemment aussi les complications à prendre en compte. Parlons froidement de la mortalité. Posons-nous la question suivante : quelle est la première cause de mortalité des enfants de moins de 15 ans en France ?

Réponse : Les accidents domestiques

230 décès chez les moins de 15 ans parmi les 15 à 20 000 décès
annuels. S’il faut réfléchir à rendre obligatoire le vaccin contre la
rougeole, maladie qui a tué à 10 reprises en 8 ans, alors que
pourrions-nous imposer pour éviter les 230 décès annuels d’enfants
causés par les accidents domestiques ? Allons plus loin.

Le tabac tue 79 000 personnes par an en France soit 216 décès/j
ce qui en fait la première cause de mortalité évitable. Quant à
l’alcool, c’est 49 000 morts par an et 1 200 000 malades. Un seul
ministre de la santé a-t-il déjà réfléchi à interdire le tabac et
l’alcool ?

Et les maladies cardiovasculaires, je vous laisse aller chercher
le nombre de morts. Pourrait-on envisager l’obligation d’exercice
physique pour les prévenir ? Pourrait-on envisager l’obligation de prise
de médicaments pour éviter qu’elles ne s’aggravent chez ceux qui en
souffrent ?

N’est-ce pas dans cette logique-là où l’on souhaite nous
entraîner ? Je suis modeste médecin, non expert, je propose des vaccins,
je pratique des vaccins, l’extension de l’obligation vaccinale
faciliterait mon quotidien et me ferait gagner du temps. Malgré tout, je
crains que cela radicalise et gonfle les rangs des « antis » tout en
glorifiant des experts suffisamment pédants et loin de la réalité de
terrain. Quant à l’effet sur les esprits nuancés, je le vois proche de
zéro.

En 2017, je crois surtout que notre société a passé ce stade
d’infantilisation et que pour lutter contre les morts prématurées, il y a
d’autres priorités à réfléchir. »

Les quelques études et citations précédentes montrent que beaucoup de
ces vaccinations que l’on propose de rendre obligatoires avant l’âge de
deux ans ne sont, en l’état de la science, ni formellement
indispensables à tous, ni totalement sans dangers.

Aucune loi ne devrait donc permettre :

  • De les imposer à tous sans une raison particulière ;
  • De les pratiquer sans s’être assuré que la personne ou
    l’enfant ne présentait pas un risque ou une contre-indication
    particulière ;
  • De les imposer sans une explication médicale (dûment
    écrite), un dialogue singulier patient-malade (ou parent) surtout
    lorsqu’il est demandé.

L’information de chaque patient est une obligation déontologique
absolue. Pouvoir injecter 11 vaccins à un patient, sans qu’il y ait une
obligation légale d’informer celui-ci des effets secondaires possibles,
est choquant.

Lorsque l’on menace ou condamne des parents, lorsqu’on refuse
l’entrée en crèche à leurs enfants, il leur faut toutes les informations
légales pour se défendre.

« Info Vaccins France » est une association informant sur les
différents problèmes juridiques soulevés par l’obligation vaccinale. Son
site[15] vous permettra un accès à toutes ces informations.

La Ministre devait aussi intégrer dans sa proposition que la décision
de rendre obligatoire de multiples vaccinations est en train de mettre
une partie de l’Italie dans la rue[16] et selon le journal « Marianne »,
du 16 juin 2017[17], 130 familles italiennes ont demandé un asile
politique en Autriche ! Véridique !

Elle est probablement en train d’y réfléchir puisqu’à
l’heure où j’écris ces lignes elle annonce chercher un moyen légal de
proposer une exemption aux parents qui seraient réticents. A
mon avis, du « jamais vu dans l’histoire » : au moment où l’on annonce
la promulgation d’une loi, on annonce simultanément qu’il y aura une
façon « légale » de la contourner.

Quel semble son état d’esprit ?

Dans une interview donnée ce 9 juillet 2017 à Ruth Elkrief (BFMTV)
elle compare déjà ces récalcitrants auxquels rien n’est promis
aux….témoins de Jéhovah !

Les « moutons enragés » se définissent eux-mêmes comme un groupe de
parole, un groupe de « voltigeurs » qui en a marre des petits secrets et
réclame une meilleure information. Sur leur site[18], en date du 4
juillet 2017, ils publient une quantité importante d’informations sur :

  • La sécurité des vaccins et leurs contre-indications ;
  • Le scepticisme du public et d’une grande partie du corps médical ;
  • La prise en charge, en France, de l’indemnisation et la décision aux Etats Unis de la Cour Suprême en 2010[19] ;
  • La longue liste publiée aux États-Unis, par les « Centers for
    Disease Control » (Centres pour le contrôle et la prévention des
    maladies) des personnes qui ne devraient pas être vaccinées.

Enfin ils concluent, comme je le ferais moi-même : « les vaccins obligatoires sont fondamentalement en contradiction avec la notion de propriété de son propre corps ».

En l’absence d’une innocuité formellement démontrée ou d’une
situation particulière établissant scientifiquement d’une façon
clairement compréhensible la nécessité d’une obligation vaccinale, nulle contrainte légale n’est admissible.

On en est loin. Et les arguments du docteur Saluzzo[20] le démontrent clairement.

Selon le site « Atlantico »[21], le gouvernement serait-il prisonnier de Sanofi ?

Les pétitions contre les 11 vaccins obligatoires sont une étape.

Vous êtes, bien entendu, libres de les signer en vous rendant sur le site de l’une d’entre elles [22]. Voici celle que j’ai signée personnellement : cliquez ici.

Les Italiens sont descendus dans la rue. Que feront les Français ? Sans faire de procès d’intention systématique, refusons d’être gouvernés et dirigés par la peur ou les menaces et d’être traités comme des ignorants. Réclamons, au vu de l’histoire des vaccins et de la seule science, le droit au doute et au recul, le droit de disposer d’un élémentaire principe de précaution pour son propre corps et celui de nos enfants.

Ajoutons que la Suède vient d’interdire l’obligation vaccinale au
prétexte que « l’obligation violerait les droits constitutionnels des
citoyens de choisir ce qui peut ou non convenir à leur propre santé ».
Ce pays monarchiste aurait-il une autre conception des droits
constitutionnels que notre République ?

Je ne voudrais pas terminer sans citer un article de l’Obs du 25 juin
2017 signé d’Elodie Lepage qui définit les limites de l’obligation
vaccinale (même pour les partisans de la vaccination) [23].

J’ai choisi mon
camp : celui de défendre, avec force et vigueur, notre liberté de
conscience, celui de l’absence de dogmatisme, celui de l’humanisme ! Je
suis donc opposé au projet d’obligation vaccinale tel qu’actuellement
projeté par le gouvernement de notre pays.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout.

Surveillez bien votre boîte aux lettres !

Docteur Dominique Rueff




« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

[Source : Tribunal de l’infaux]

« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

Voici une lettre ouverte de Tetyana Obukhanych (ci-dessus), docteure en immunologie, aux législateurs étasuniens concernant les fausses idées reçues sur la vaccination. La lettre a été écrite en 2015.

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Tetyana Obukhanych brosse un portrait de la vaccination infantile complètement différent de celui qui est véhiculé par les médias et démontre que les doutes face à la vaccination sont tout à fait justifiés. À l’heure où l’on bannit les personnes non vaccinées des espaces publics aux États-Unis, il convient de lire attentivement cette lettre et de comprendre que l’inefficacité des vaccins semble être une partie du problème dans la resurgence des maladies virales comme la rougeole et la coqueluche.

Docteure Obukhanych est l’auteure du livre Les vaccins sont-ils une illusion?, dans lequel elle « remet en question les théories traditionnelles sur les vaccins » et explique entre autres « pourquoi les vaccins ne peuvent pas immuniser durablement contre les maladies infectieuses », que « l’immunité de groupe est un leurre » et « comment les vaccins peuvent ouvrir la voie à d’autres maladies ».

La version originale de cette traduction se trouve ici.


Lettre ouverte de la docteure Tetyana Obukhanych aux élus envisageant actuellement de légiférer sur la vaccination

Cher législateur,

Je m’appelle Tetyana Obukhanych et je
suis titulaire d’un doctorat en immunologie. J’écris cette lettre dans
l’espoir qu’elle corrigera plusieurs fausses idées reçues sur les
vaccins et afin de vous aider à avoir une compréhension juste et
équilibrée de la vaccination, s’appuyant sur une théorie acceptée et de
nouvelles découvertes scientifiques.

Les enfants non vaccinés représentent-ils une menace plus grande pour la population que les enfants vaccinés?

On entend souvent que ceux qui
choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants pour des raisons de
conscience mettent la population en danger. Ce raisonnement est derrière
la plupart des mesures législatives visant à mettre un terme aux
exemptions de vaccination actuellement envisagées par les législateurs
fédéraux et étatiques partout au pays.

Vous devez savoir que la nature de la
protection offerte par de nombreux vaccins modernes, incluant la plupart
des vaccins recommandés par le CDC [Centres for Disease Control] pour
les enfants, ne concorde pas avec ce raisonnement.

J’ai décrit ci-dessous les vaccins
recommandés qui ne peuvent pas prévenir la transmission des maladies,
soit parce qu’ils ne sont pas conçus pour prévenir la transmission des
infections (ils sont plutôt destinés à prévenir les symptômes de la
maladie), soit parce qu’ils sont destinés à des maladies non
transmissibles.

Les personnes qui n’ont pas reçu les
vaccins mentionnés ci-dessous ne représentent pas une menace plus grande
que les autres pour la collectivité, par conséquent la discrimination à
l’encontre d’enfants non vaccinés dans une école publique ne serait pas
justifiée.

1. Le VPI (vaccin inactivé contre la poliomyélite) ne peut pas empêcher la transmission du poliovirus. (Voir
l’annexe pour l’étude scientifique, point 1.) Le virus sauvage de la
poliomyélite est inexistant aux États-Unis depuis au moins deux
décennies. Même si ce virus était réimporté par des voyageurs, le vaccin
antipoliomyélitique n’a aucune incidence sur la sécurité des espaces
publics. Veuillez noter que l’éradication du virus sauvage de la
poliomyélite est attribuée à l’utilisation d’un autre vaccin, le VPO ou
vaccin oral contre le poliovirus. Bien qu’il puisse prévenir la
transmission du poliovirus sauvage, l’utilisation du VPO a été
abandonnée depuis longtemps aux États-Unis et remplacée par le VPI pour
des raisons de sécurité.

2. Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse, mais plutôt une maladie contractée par la contamination d’une plaie profonde par des spores de C. tetani. Vacciner
contre le tétanos (avec le vaccin combiné DCaT) ne peut pas modifier la
sécurité des espaces publics. Ce vaccin est uniquement destiné à la
protection personnelle.

3. S’il est conçu pour prévenir les effets pathogènes de la toxine diphtérique, le vaccin à base d’anatoxine diphtérique (également inclus dans le vaccin DCaT) n’est pas conçu pour prévenir la transmission de C. diphtheriae ni la colonisation de l’hôte. La
vaccination contre la diphtérie ne peut altérer la sécurité des espaces
publics. Ce vaccin est lui aussi uniquement destiné à la protection
personnelle.

4. Le vaccin acellulaire contre la
coqueluche (le dernier élément du vaccin combiné DCaT), actuellement
utilisé aux États-Unis, a remplacé le vaccin anticoquelucheux à germes
entiers à la fin des années 1990. Il s’en est suivi une recrudescence
sans précédent de la coqueluche. Une expérience chez des primates
infectés délibérément par la coqueluche a par ailleurs révélé que le
vaccin acellulaire contre la coqueluche ne peut pas prévenir la
transmission de B. pertussis [l’agent de la coqueluche] ni la
colonisation de l’hôte. La FDA a publié un avertissement concernant
cette découverte cruciale [1].

En outre, la réunion en 2013 du Comité
des conseillers scientifiques du CDC a révélé d’autres données
alarmantes selon lesquelles les variants de la coqueluche
(souches n’exprimant pas la pertactine) actuellement en circulation aux
États-Unis ont acquis un avantage sélectif et infectent ceux qui sont à
jour de leurs rappels de DCaT
. Cela signifie que les personnes qui sont à jour sont plus susceptibles d’être infectées, et donc d’être contagieuses, que les personnes qui ne sont pas vaccinées.

5. Parmi les nombreux types d’H. Influenzae,
le vaccin Hib ne protège que contre le type b. Alors que l’introduction
du vaccin contre l’Hib avait uniquement pour but de réduire le portage
symptomatique et asymptomatique (sans symptômes de la maladie), cette mesure a involontairement eu pour effet de rendre d’autres souches d’H. influenzae dominantes (les types a à f).
En cette ère de vaccination des enfants contre l’Hib, ces autres types
ont provoqué une maladie invasive très grave et une incidence croissante
de celle-ci chez les adultes (voir le point 4 de l’annexe pour l’étude
scientifique). La population en général est plus vulnérable à cette
maladie invasive qu’avant le début de cette campagne de vaccination.
Discriminer les enfants qui ne sont pas vaccinés contre l’H. influenzae de type b n’a aucun sens d’un point de vue scientifique à une époque où ce sont d’autres souches de la maladie qui dominent.

6. L’hépatite B est un virus transmissible par le sang. Il
ne se propage pas dans un cadre communautaire, en particulier chez les
enfants qui ont peu de chances de se livrer à des comportements à haut
risque, tels que le partage de seringues ou les rapports sexuels. La
vaccination des enfants contre l’hépatite B ne peut avoir d’impact
significatif sur la sécurité des espaces publics. De plus, l’admission à
l’école n’est pas interdite pour les enfants porteurs de l’hépatite B
chronique. Interdire l’admission à l’école de ceux qui ne sont tout
simplement pas vaccinés – et ne sont même pas porteurs de l’hépatite B –
constituerait une discrimination déraisonnable et illogique.

En résumé, une personne qui n’a pas reçu les vaccins VPI, DCaT, Hib et HepB
pour des raisons de conscience ne présente pas plus de danger pour le
public qu’une personne qui a reçu ces vaccins. Aucune discrimination
n’est justifiée.

À quelle fréquence les événements indésirables graves liés aux vaccins se produisent-ils?

On dit souvent que la vaccination entraîne rarement des effets indésirables graves.

Malheureusement, cette affirmation n’est pas étayée par la science.

Une étude récente réalisée en Ontario, au Canada, a montré qu’en réalité la vaccination
conduisait à une visite à la salle d’urgence de 1 enfant sur 168 après
leur rendez-vous pour la vaccination à 12 mois, et de 1 enfant sur 730
après leur rendez-vous pour la vaccination à 18 mois
(voir le point 5 de l’annexe pour une étude scientifique).

Lorsque le risque d’effets indésirables
est manifestement si élevé après la vaccination d’un enfant en bonne
santé et nécessite une visite à l’urgence, la vaccination doit demeurer
un choix pour les parents. Ceux-ci peuvent bien entendu ne pas vouloir
assumer ce risque immédiat afin de protéger leurs enfants de maladies
généralement considérées comme bénignes ou auxquelles leurs enfants
pourraient ne jamais être exposés.

La discrimination à l’encontre
des familles opposées aux vaccins pour des raisons de conscience
peut-elle prévenir de futures épidémies de maladies virales, telles que
la rougeole?

Les scientifiques qui font de la
recherche sur la rougeole sont conscients depuis longtemps du « paradoxe
de la rougeole ». Je cite un article de Poland & Jacobson (1994),
« Impossibilité de parvenir à l’élimination de la rougeole : le
paradoxe apparent des infections rougeoleuses chez les personnes
immunisées
 ». Arch Intern Med 154: 1815-1820 :

« Le paradoxe apparent est que
lorsque les taux d’immunisation contre la rougeole atteignent des
niveaux élevés dans une population, la rougeole devient une maladie des
personnes immunisées
[2]. »

Des recherches ultérieures ont montré que
derrière le « paradoxe de la rougeole » se trouve une fraction de la
population ayant ce que l’on appelle une FAIBLE RÉPONSE VACCINALE. Les
personnes ayant une faible réponse au vaccin sont celles qui répondent
mal à la première dose du vaccin contre la rougeole. Ces personnes
développent alors une faible réponse immunitaire à la vaccination
suivante et retournent rapidement dans la réserve de « sujets
sensibles » dans un délai de 2 à 5 ans, bien qu’elles soient
complètement vaccinées [3].

La revaccination ne peut corriger cette
faible réactivité : il semble qu’une prédisposition immunogénétique soit
en cause [4]. Aux États-Unis, on a estimé que 4,7 % des enfants avaient
une faible réponse au vaccin [5].

Des études sur les épidémies de rougeole au Québec, au Canada et en Chine confirment que des épidémies de rougeole se produisent encore, même lorsque les taux de vaccination sont parmi les plus élevés (de
95 à 97 % ou même de 99 %, voir les points 6 et 7 de l’annexe pour les
études scientifiques). En effet, même chez les patients qui répondent
bien au vaccin, les anticorps induits par le vaccin diminuent avec le
temps. L’immunité vaccinale n’équivaut pas à une immunité permanente
acquise après une exposition naturelle.

Il a été prouvé que les personnes
vaccinées qui développent une rougeole à un stade avancé sont
contagieuses. En fait, deux épidémies majeures de rougeole en 2011 (au
Québec, au Canada, et à New York, dans l’État de New York) ont été
réimportées par des personnes précédemment vaccinées [6] [7].

L’ensemble de ces données montre
clairement que l’élimination des exemptions de vaccins, auxquelles
seulement un petit pourcentage de familles ont recours, ne résoudra pas
le problème de la résurgence de la maladie et n’empêchera pas non plus
la réimportation et les éclosions de maladies précédemment éliminées.

La discrimination à l’encontre
de ceux qui s’objectent à la vaccination pour des raisons de conscience
est-elle la seule solution pratique?

La majorité des cas de rougeole déclarés
lors des éclosions récentes aux États-Unis (y compris la récente
épidémie à Disneyland) touche des adultes et de très jeunes bébés, alors
qu’avant l’introduction de la vaccination, la rougeole touchait
principalement des personnes âgées de 1 à 15 ans.

L’exposition naturelle au virus de la
rougeole a résulté en une immunité permanente contre la réinfection,
alors que l’immunité vaccinale s’estompe avec le temps, laissant les
adultes non protégés par les vaccins de leur enfance. La rougeole est
plus dangereuse pour les nourrissons et les adultes que pour les enfants
d’âge scolaire.

Malgré les risques élevés d’exposition
avant l’introduction de la vaccination, la rougeole n’affectait
pratiquement jamais les bébés de moins d’un an en raison du mécanisme
robuste de transfert de l’immunité maternelle.

La vulnérabilité actuelle des très
jeunes bébés à la rougeole est le résultat direct de la longue campagne
de vaccination de masse du passé
. Au cours de celle-ci, leurs mères,
elles-mêmes vaccinées dans leur enfance, n’ont pas été en mesure de
contracter la rougeole naturellement et sans danger à un âge scolaire,
et de produire une immunité à vie, laquelle aurait été transférée à
leurs bébés et les aurait protégés de la rougeole durant leur première
année de vie.

Heureusement, une solution thérapeutique
existe pour imiter l’immunité maternelle aujourd’hui affaiblie. Les
nourrissons, ainsi que d’autres personnes vulnérables ou
immunodéprimées, peuvent recevoir de l’immunoglobuline, un
traitement qui peut sauver des vies en fournissant des anticorps contre
le virus et permettant de prévenir la maladie ou d’améliorer l’état de
santé suivant l’exposition à celle-ci
(voir l’annexe, point 8).

En résumé :

1) en raison des propriétés des vaccins
modernes, les individus non vaccinés ne présentent pas plus de risque
que les individus vaccinés dans la transmission de la poliomyélite, de
la diphtérie, de la coqueluche et de nombreuses souches d’H. influenzae
autres que le type b; les individus non vaccinés ne posent pratiquement
aucun danger de transmission de l’hépatite B en milieu scolaire et le
tétanos n’est pas du tout transmissible;

2) il existe un risque considérablement
élevé de visite à la salle d’urgence suivant les rendez-vous de
vaccination infantile, ce qui démontre que la vaccination n’est pas sans
risques;

3) les épidémies de rougeole ne peuvent pas être entièrement évitées même si le taux d’immunisation est presque optimal; et

4) l’immunoglobuline est une méthode
efficace de prévention de la rougeole et d’autres maladies virales chez
les personnes immunodéprimée et les nourrissons qui ne peuvent pas être
vaccinés. Ce traitement est disponible pour les personnes susceptibles
d’être exposées à ces maladies.

Ces quatre faits pris ensemble montrent
clairement que dans une école publique, la discrimination à l’encontre
des enfants qui ne sont pas vaccinés pour des raisons de conscience est
totalement injustifiée, car leur statut vaccinal ne présente aucun
risque excessif pour la collectivité.

Cordialement,

~ Docteure Tetyana Obukhanych

Tetyana Obukhanych a
obtenu son doctorat en immunologie à la Rockefeller University, à New
York, dans l’État de New York, avec son mémoire de recherche sur la
mémoire immunologique. Elle a ensuite été impliquée dans la recherche en
laboratoire en tant que chercheuse postdoctorale à la Harvard Medical
School et à la faculté de médecine de l’Université Stanford, avant de se
consacrer pleinement à la parentalité naturelle.

(Source originale: legislature.vermont.gov  – Témoignage devant le Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social mercredi, le 22 avril 2015 H.98 – documents publics.)

Note de l’éditeur de Health Impact News, source de la traduction : Cet article a été légèrement modifié pour refléter le texte de la lettre soumise à l’assemblée générale du Vermont, le 22 avril 2015. Ce témoignage fait partie des documents du Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social du Vermont. Il est accessible au public ici et ici.)

MISE À JOUR : Les liens ci-dessus sur le site Web du gouvernement du Vermont ne fonctionnent plus. Voici une copie.


Annexe

Point 1 : The Cuba IPV Study
collaborative group. Randomized controlled trial of inactivated
poliovirus vaccine in Cuba. N Engl J Med. 2007 356:1536-44.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17429085

Le tableau ci-dessous, issu de l’étude
cubaine sur le VPI, montre que 91 % des enfants n’ayant pas reçu le
vaccin VPI (groupe témoin B) ont été colonisés par un poliovirus vivant
atténué lors d’une inoculation volontaire et expérimentale. Les enfants
vaccinés avec le VPI (groupes A et C) ont été colonisés de la même
manière à un taux de 94 % à 97 %. Un grand nombre de virus vivants ont
été retrouvés dans les selles des enfants de tous les groupes. Ces
résultats montrent clairement que l’on ne peut pas compter sur le VPI
pour lutter contre les poliovirus.

obukhanych-pic1

Point 2 : Warfel et al.
Acellular pertussis vaccines protect against disease but fail to prevent
infection and transmission in a nonhuman primate model. Proc Natl Acad
Sci USA. 2014 111:787-92.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24277828

« Les babouins vaccinés avec l’aC [le
vaccin acellulaire contre la coqueluche] étaient protégés contre les
symptômes graves associés à la coqueluche mais pas contre la
colonisation, n’éliminaient pas l’infection plus rapidement que les
animaux naïfs [non vaccinés] et transmettaient facilement B. pertussis [l’agent
de la coqueluche] à des contacts non vaccinés. En comparaison, les
animaux précédemment infectés [naturellement immunisés] n’étaient pas
colonisés lors d’une infection secondaire. »

Point 3 : Meeting of the Board of
Scientific Counselors, Office of Infectious Diseases, Centers for
Disease Control and Prevention, Tom Harkins Global Communication Center,
Atlanta (Géorgie), 11-12 décembre 2013.

http://www.cdc.gov/maso/facm/pdfs/BSCOID/201312111112_BSCOID_Minutes.pdf

Résurgence de la coqueluche (p.6)

« Les résultats ont révélé que 85 % des
isolats [provenant de six Sites de surveillance renforcée de la
coqueluche et des épidémies à Washington au Vermont en 2012]
n’exprimaient pas la PRN [pertactine, protéine de B. pertussis]
et que les patients vaccinés étaient beaucoup plus susceptibles d’être
infectés par des souches n’exprimant pas la PRN que les patients non
vaccinés. En outre, lorsque l’on compare les patients non vaccinés aux
patients vaccinés avec le DCaT et ayant reçu toutes les doses requises,
les risques d’infection par des souches n’exprimant pas la PRN
augmentent chez ces derniers, ce qui suggère que la bactérie exprimant
la PRN peut acquérir un avantage sélectif en infectant les personnes
vaccinées avec le DCaT. »

Point 4 : Rubach et al. Increasing incidence of invasive Haemophilus influenzae disease in adults, Utah, USA. Emerg Infect Dis. 2011 17:1645-50.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21888789

Le graphique ci-dessous de Rubach et al. montre le nombre de cas d’infection invasive à H. influenzae (tous types confondus) dans l’Utah au cours d’une décennie de vaccination infantile contre l’Hib.

obukhanych-pic2

Point 5 : Wilson et al. Adverse
events following 12 and 18 month vaccinations: a population-based,
self-controlled case series analysis. PLoS One. 2011 6:e27897.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22174753

« Quatre à 12 jours après la vaccination à
12 mois, on notait une augmentation de l’incidence relative d’un
critère composite de 1,33 (1,29-1,38) par rapport à la période de
contrôle, ou d’au moins un événement au cours de l’intervalle du  
risque pour 168 enfants vaccinés. Dix à 12 jours après la vaccination à
18 mois, l’incidence relative était de 1,25 (95 %, 1,17-1,33), ce qui
représentait au moins un événement excédentaire pour 730 enfants
vaccinés. La hausse du nombre d’événements était due principalement à
une augmentation statistiquement significative des visites à la salle
d’urgence après toutes les vaccinations. »

Point 6 : De Serres et al.
Largest measles epidemic in North America in a decade–Quebec, Canada,
2011: contribution of susceptibility, serendipity, and superspreading
events. J Infect Dis. 2013 207:990-98.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« La plus importante épidémie de rougeole
en Amérique du Nord au cours de la dernière décennie s’est produite en
2011 au Québec, au Canada. »

« Un événement de « superpropagation » déclenché par 1 importation a entraîné une transmission soutenue et 678 cas. »

« Le patient de référence était un adulte
âgé entre 30 et 39 ans, revenant des Caraïbes. Il avait reçu le vaccin
contre la rougeole dans son enfance. »

« Les enquêtes provinciales [québécoises]
sur la couverture vaccinale menées en 2006, 2008 et 2010 ont
systématiquement démontré que, dès l’âge de 24 mois, environ 96 % des
enfants avaient reçu 1 dose du vaccin contre la rougeole et environ 85 %
d’entre eux avaient reçu 2 doses, ces pourcentages passant
respectivement à 97 % et 90 % à 28 mois. En ajoutant les premières et
deuxièmes doses supplémentaires administrées entre 28 et 59 mois, la
couverture vaccinale de la population contre la rougeole était encore
plus élevée au moment de l’entrée à l’école. »

« Chez les adolescents, 22 % [des jeunes
infectés par la rougeole] avaient reçu 2 doses de vaccin. L’enquête sur
l’éclosion a montré que cette proportion avait été sous-estimée, puisque
la recherche active de cas a permis d’identifier 130 fois plus de cas
parmi ceux qui avaient reçu 2 doses. »

Point 7 : Wang et al.
Difficulties in eliminating measles and controlling rubella and mumps: a
cross-sectional study of a first measles and rubella vaccination and a
second measles, mumps, and rubella vaccination. PLoS One. 2014 9:e89361.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24586717

« La couverture vaccinale contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO) est supérieure à 99,0 % dans
la province de Zhejiang. Toutefois, l’incidence de la rougeole, des
oreillons et de la rubéole demeure élevée. »

Point 8 : Immunoglobulin Handbook, Health Protection Agency.

http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20140714084352/http://www.hpa.org.uk/webc/HPAwebFile/HPAweb_C/1242198450982

IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE :

Indications :

  1. Prévenir ou réduire l’infection chez des contacts immunodéprimés
  2. Prévenir ou réduire l’infection chez la femme enceinte
  3. Prévenir ou réduire l’infection chez les nourrissons de moins de 9 mois

Traduction : Tribunal de l’infaux

Notes de bas de page

1. http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm376937.htm

(Modifié pour ajouter : la FDA a apparemment retiré le lien ci-dessus, mais le contenu est archivé ici :

https://web.archive.org/web/20131130004447/https://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements /ucm376937.htm )

2. http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=619215

3. Poland. Am J Hum Genet. 1998 62:215-220.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9463343

« […] les « faibles répondeurs » qui ont
été réimmunisés et ont développé une faible réponse des anticorps ou un
faible taux d’anticorps, pour ensuite perdre ces anticorps détectables
et développer la rougeole 2 à 5 ans plus tard. »

4. ibid.

« Nos études en cours suggèrent que la
séronégativité après la vaccination [contre la rougeole] se retrouve
chez les membres de la famille rapprochée et que les polymorphismes
génétiques dans les [gènes] HLA influencent de manière significative les
taux d’anticorps […] »

5. LeBaron et al. Arch Pediatr Adolesc Med. 2007 161: 294-301.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17339511

« Les titres ont chuté de manière
significative avec le temps [après la deuxième dose de RRO] pour
l’ensemble de la population étudiée et, lors de la collecte finale,
4,7 % des enfants étaient potentiellement vulnérables. »

6. De Serres et al. J Infect Dis. 2013 207:990-998.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« Le patient de référence a reçu le vaccin contre la rougeole dans son enfance. »

7.  Rosen et al. Clin Infect Dis. 2014 58:1205-1210.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24585562

« Le patient de référence avait reçu 2 doses de vaccin contenant le virus de la rougeole. »




Technologie 5G : fuir ou combattre?

[Source : La maison du 21e siècle]

Technologie 5G : fuir ou combattre?

Auteur : Jean Hudon

Certaines analyses des réseaux 5G ont conclu que des antennes émettrices seront nécessaires à toutes les deux à dix maisons.
© http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Vidéo mise en ligne le 17 mars 2019 par à https://youtu.be/6EFXvbugLsE

Transcription traduite par Jean Hudon http://www.cqlpe.ca/#DR

La 5G est-elle le prochain scandale de l’amiante ? De nombreux scientifiques nous mettent en garde — dans cet appel — contre ses effets profondément négatifs. Mais qui les écoute ?

Reportage à la télé américaine : Une tour de téléphonie cellulaire est-elle en construction dans votre quartier ? Si ce n’est pas le cas maintenant, cela pourrait bientôt arriver. Les opérateurs de téléphonie mobile en installent des millions [de micro-cellules sur des poteaux et lampadaires, en fait] à travers le pays (partout en Amérique du Nord) pour activer la nouvelle technologie de téléphonie cellulaire 5G plus rapide. Mais ce soir, Julie Watts a posé la question que vous n’êtes pas supposés poser. Existe-t-il des inquiétudes légitimes en matière de santé ?

Question d’un membre du comité sénatorial : Pourriez-vous nous dire brièvement quelles sont vos références en lien avec l’Université McGill ?

Paul Héroux est chercheur en effets biologiques des champs électromagnétiques à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

Dr Paul Héroux, témoin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain : Je
suis membre de la Faculté de médecine. Je suis directeur du Programme
de santé au travail au sein du Département d’épidémiologie, de
biostatistique et de santé au travail. Je ne sais pas comment quiconque
peut soutenir le déploiement de la 5G, un nouveau système de téléphonie
cellulaire qui aggravera sérieusement l’exposition humaine au
rayonnement électromagnétique. Tous les cancers humains — leucémie,
cancers du côlon et du sein, cancer du poumon — réagissent à des niveaux
de rayonnement électromagnétique des centaines de fois inférieurs au
seuil maximum recommandé par la FCC [US Federal Communications
Commission]. En passant, la FCC n’a aucune expertise médicale et
biologique. Ils prennent leurs ordres de marche de l’Institut des
ingénieurs électroniciens.

© http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Question d’un membre du comité sénatorial : Vous pouvez mettre un de vos poteaux à un mètre de la maison de quelqu’un ?

Représentant de l’industrie des télécommunications : Correct.

À dix pieds de la maison de quelqu’un ?

Oui.

Et puis avec l’antenne émettant à 360 degrés, tout ce qui est émis va dans la maison de quelqu’un?

Nous
cherchons donc à les localiser principalement aux coins des rues afin
de pouvoir obtenir cette zone de couverture à 360 degrés. Cela nous
permet également d’éviter les arbres…

Mais il y a des maisons aux coins des rues

Et
certaines maisons s’y trouvent. Regardez, nous ne cherchons pas à
violer l’espace de quiconque. Nous tenons toujours compte de la
propriété des personnes quand nous déterminons où placer ces
équipements. Nous faisons donc de notre mieux en toutes circonstances
pour garder à l’esprit les préoccupations des résidents. Nous ne
cherchons pas à violer qui que ce soit…

moin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain :
La fertilité est affectée et, comme je le dirai plus tard, nous avons
de graves problèmes. Nous constatons déjà d’énormes effets. Il y a aussi
des effets neurologiques et neuropsychiatriques, d’après les 25 études
examinées, et nous savons que ceux-ci sont causés par l’exposition aux
champs électromagnétiques.

http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
Certaines analyses des réseaux 5G ont conclu que des antennes
émettrices seront nécessaires à toutes les deux à dix maisons.
Malheureusement, c’est la FCC qui définit le niveau sécuritaire
d’exposition aux rayonnements, et non la FDA [Food and Drug
Administration) ou le CDC [Centers for Disease Control and Prevention].

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
Tout le monde dans la salle doit comprendre que la FCC est composée
d’anciens membres de l’industrie des télécommunications. Ils sont
effectivement à l’abri au plan judiciaire contre les recours relatifs
aux effets nocifs sur la santé lorsque les limites recommandées sont
supérieures aux limites dont il a été démontré qu’elles causent en
réalité des effets nocifs sur la santé. Je suis un spécialiste certifié
de Microsoft pour les petites entreprises. J’ai travaillé sur la station
spatiale en concevant le système de câblage du module de sas où j’étais
responsable de l’analyse des CEM, qui est une interférence
électromagnétique.

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
On nous a induit en erreur et on nous a dit qu’il n’existait aucune
preuve scientifique, alors qu’il existe en fait des milliers d’études
montrant des effets à des niveaux inférieurs aux limites permises. En
fait, les États-Unis ont l’un des niveaux de radiofréquence admissibles
les plus élevés au monde. [NOTE : Ces normes sont pratiquement
identiques au Canada.]

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
À l’heure actuelle, l’armée américaine utilise un rayonnement
hyperfréquence de 95 gigahertz, soit à seulement cinq gigahertz du
spectre sans fil que permettront ces installations sans fil de
micro-cellules. L’armée américaine utilise ces rayons de 95 gigahertz
comme une arme biologique de contrôle des foules appelée « Active Denial
System ».

moin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain :
Des milliers d’études ont démontré les effets nocifs suivants des
rayonnements sans fil sur la santé : cancer, dommages oxydatifs,
dommages à l’ADN, défaillance de l’ADN, arythmies cardiaques et autres
effets sur le muscle cardiaque, ainsi que effets vasculaires. Le TDAH
monte en flèche. Il y a aussi des troubles comportementaux, des troubles
du sommeil et des pertes de mémoire, un affaiblissement de la barrière
hémato-encéphalique et des effets sur les vitesses de décharge des
neurones dans les EEG, des perturbations de la fonction immunitaire et
des modifications des protéines de stress, des effets causant la
stérilité humaine.

Le sénateur Blumenthal :
En décembre 2017, j’ai envoyé une lettre au commissaire Carr de la FCC,
lui demandant de citer des études scientifiques récentes démontrant la
sécurité de cette technologie, quelles recherches ont été effectuées, où
elles ont été publiées et compilées. Il ne m’a jamais répondu. Combien
d’argent l’industrie s’est-elle engagée à investir dans de la recherche
indépendante supplémentaire ? J’insiste sur la « recherche
indépendante » et nous parlons de recherche sur les effets biologiques
de cette nouvelle technologie.

Brad Gillen de la CTIA, association qui représente le secteur des communications sans fil aux États-Unis : Merci.
Sénateur. Merci pour votre attention sur la question. La sécurité est
primordiale et, comme vous l’avez dit, nous nous fions à une agence
d’experts, nous nous fions aux conclusions de la FDA et d’autres entités
pour nous assurer de la sécurité de tous. À ma connaissance, il n’y a
pas d’études en cours soutenues par l’industrie. Heureux d’examiner avec
vous les opportunités qui vous paraissent devoir faire l’objet d’études
supplémentaires. Et nous sommes toujours pour davantage de science.
Nous nous appuyons également sur ce que les scientifiques nous disent.

Le sénateur Blumenthal : Donc, essentiellement, la réponse à ma question, « Combien d’argent l’industrie va-t-elle y investir » est « Pas un cent »!

Brad Gillen :
Je peux tout à fait faire un suivi auprès de vous, sénateur. À ma
connaissance, aucune étude en cours n’est soutenue par l’industrie
aujourd’hui.

Le sénateur Blumenthal : Quelqu’un d’autre connait-il l’existence d’engagements de l’industrie à…

Steve Berry, deuxième témoin de l’industrie: Non, je ne suis au courant d’aucun…

Le sénateur Blumenthal :
Il n’y a donc aucune recherche en cours. Nous volons un peu en aveugles
ici en ce qui concerne la santé et la sécurité… Merci Monsieur le
Président.

Youtubeur non identifié, créateur du canal Canadian Prepper :

Salut
tout le monde! Comme beaucoup d’entre vous le savent, je suis un grand
partisan de la technologie et de l’innovation modernes. J’aime mes
gadgets autant que le gars d’à côté. Même si je suis parfois
technophobe, j’aime toujours les trucs sympas et je suis très
enthousiasmé par toutes les possibilités offertes par ce que l’on
appelle l’Internet des objets – en dépit du niveau mondial de coercition
draconienne et orwellienne auquel nous serons probablement tous soumis.
J’avais encore de l’espoir…

Mais j’ai commencé à faire des
recherches à ce sujet et il s’avère que je n’arrive pas à trouver de
contrepoint légitime aux avertissements de beaucoup de personnes très
intelligentes qui disent que c’est mauvais pour votre santé. Les seuls
qui disent que ce n’est pas mauvais sont ceux qui en profitent. Je me
pose donc bien des questions – et je bénéficierai moi aussi de la 5G,
vous savez. Étant un youtubeur, je suis très fortement impliqué dans
Internet. Personnellement, j’étais très enthousiasmé par la 5G et
l’univers d’Internet et les gadgets intelligents, où tout posséderait un
capteur et interagirait avec tout le reste. Même chose pour la réalité
augmentée, et la réalité virtuelle, la robotique et l’automatisation,
l’impression 3D et tout le reste. Même la bio-fusion cybernétique de
l’homme et de la machine sonne plutôt cool à mes oreilles.

Eh
bien, ça a l’air cool jusqu’à ce que vous commenciez à faire de la
recherche sur les effets réels sur la santé, car nous devons nous
rappeler que nous sommes des organismes biologiques. Il y a tellement de
fréquences radio qui nous traversent déjà le corps en ce moment. Si
vous ajoutez la 5G à cela… La plupart des professionnels de la santé
réclament beaucoup plus de recherches et de précaution avant de déployer
la technologie 5G. Mais ça ne les arrête pas de la déployer, vous
savez. Des audiences publiques à ce sujet sont organisées dans certaines
villes. Mais évidememnt, ils vont la déployer immédiatement dans les
plus grandes villes.

Donc, je suis une personne qui veut croire en
la 5G et j’essaie de trouver des informations contraires à celles de
tous ces professionnels de la santé de haut niveau. Mais tout ce qu’il y
a, ce sont ces porte-paroles de la FCC et de l’industrie des
télécommunications qui disent « C’est sans danger». Ils ne vous
fournissent aucune recherche scientifique, ni aucune donnée qui le
prouve. Ils se contentent de dire, « Oh, la FCC a estimé que c’était
sans danger ». Mais pour autant que je sache, la FCC n’est pas un
organisme de réglementation composé de professionnels en épidémiologie
de la santé qui seraient au courant de ces informations. Alors, comment
le sauraient-ils ? Je me demande donc si la 5G sera le prochain scandale
de l’amiante. Parce qu’ils ne font que déployer cela à tout vitesse
comme si ça pressait. Tout le monde est excité à ce sujet.

Les
législateurs et les organismes gouvernementaux ne comprennent pas
vraiment cette technologie et ses effets secondaires potentiels. Je ne
pense pas que j’ai été affecté par les radiofréquences déjà présentes.
Vous savez, même s’ils vous disent techniquement que vous êtes censé
tenir votre téléphone portable à plus d’un centimètre de votre tête, que
vous n’êtes pas censé l’appuyer sur votre tête, peu de gens utilisent
leur téléphone comme ça de toute façon. Je ne suis pas censé le garder
près de mon corps, et tout cela … J’ai fait ça, et je n’ai remarqué
aucun effet sur ma santé — je touche du bois — pour l’instant, mais bon,
ça peut toujours finir par arriver, n’est-ce pas ?

Donc, je pense
qu’il est temps de décrocher du réseau et de fuir la ville. Nous avons
peut-être quelques années encore avant qu’ils déploient la 5G… Il leur
faudra probablement 10 ans pour l’étendre partout. Ils parlent de
couvrir la totalité du continent avec la 5G, ce qui semble absurde. Qui
est responsable à ce sujet ? À quoi pensent-ils ? Je veux dire, cela va
représenter un investissement de 300 milliards de dollars pour couvrir
tout le continent avec ces tours de cellulaires qui se retrouveront à
tous les trois cents mètres. Pouvez-vous croire ça ?

Nous avons
visité des gens, il y a probablement quatre ans, et j’ai alors vu qu’il y
avait une tour de cellulaire juste à côté de leur maison. Merde, me
suis-je dit, je ne m’approche pas de ça. Donc, voudriez-vous sciemment
aller vivre près d’une tour de cellulaire ? Et les personnes qui
poussent pour cela, comme dans le clip vidéo que j’ai montré, elles
ressemblent à une bande d’idiots. Je n’essaie pas de propager des
préjugés ni quoi que ce soit, mais ces individus ressemblent à des
personnes contrôlées à distance. Ils ont peut-être une formation
juridique ou quelque chose du genre, mais ceux qui font valoir ces
arguments semblent être des personnes sans âme. Et leurs arguments sont
strictement basés sur la loi. Tous leurs arguments sont essentiellement
les suivants : il s’agit de la loi, des exceptions nous ont été
accordées et, vous savez, nous allons respecter les directives et bla
bla bla. Ils ne tiennent jamais compte des effets potentiels sur la
santé.

Les ondes millimétriques, à des puissances élevées, sont
utilisées comme arme de contrôle des foules, comme système anti-émeute.
Ils pointent cela vers une foule et les gens ont alors l’impression que
leur peau est en feu et ils doivent prendre la fuite. Cette technologie
existe depuis environ 15 ans.

Or, une étude que j’ai lue explique
que la majorité du rayonnement 5G serait absorbé par la peau. Ça ne va
donc pas pénétrer dans vos organes. Mais qu’est-ce qui va arriver
alors ? Les taux de mélanome vont-ils augmenter ? Je ne sais pas. Tout
ce que je peux dire, c’est qu’ils vont nous exposer à tout cela, et même
si je vais aimer ces téléchargements à haute vitesse, si je suis
toujours en ville quand ça arrivera ici… Mais je vous le dis, ça ne me
semble pas bon, pas bon du tout!

Nous devons nous rappeler que
c’étaient ces mêmes grandes entreprises qui avaient des médecins dans
des publicités pour commercialiser les cigarettes. Cela ne remonte pas à
si longtemps! Et qu’est-ce qui a changé au fond ? Il y a des comités
d’éthique ; il y a plus de documentaires ; il y a divers exposés sur ce
genre de choses. Et quant à la raison pour laquelle nous devons utiliser
la 5G et pourquoi ils ne peuvent envisager aucune autre alternative, c’est parce que les gens ont à tout prix besoin de plus de données, nous disent-ils. Ils en ont besoin maintenant ! Nous devons les leur donner. Il y a une forte demande.

Mais
clairement, la demande est satisfaite. Les téléphones portables de tout
le monde fonctionnent bien, non ? Alors, ils essaient de créer
davantage d’externalités de réseau à partir de cette 5G, et ils se
servent de chevaux de Troie. Ils nous disent que les médecins vont s’en
servir pour opérer, pour faire des chirurgies à distance. Eh bien,
pourquoi ne pas simplement les mettre là, leurs équipements 5G, et
pourquoi ne pas simplement l’allumer quand on en a besoin ? Si c’est le
seul but ou si ce ne sont que les seules raisons qu’ils invoquent pour
nous vendre cela… et je comprends qu’ils veulent que nous ayons tous des
voitures autonomes, mais même cela, est-ce vraiment un besoin urgent
que nous ayons tout de suite des voitures autonomes ?

La plupart
des raisons avancées sont donc assez suspectes, et je n’essaie pas de
jouer aux adeptes du complot ici. On trouve beaucoup de cela sur
Internet. Mais ce que je peux dire en ce qui me concerne
personnellement, c’est pour moi le signe que je dois bientôt me tirer de
l’enfer de la ville. C’est un signe que je dois foutre le camp d’ici,
parce qu’ils vont déployer cela partout…

Heureusement, je vis dans une petite ville – je ne suis pas dans une grande ville. Donc, pour moi, la 5G sera probablement là dans trois ou quatre ans. Mais une fois que cela aura été déployé – et c’est sans compter tous les aspects de la technologie de surveillance panoptique : je ne parle même pas de cela. Je parle seulement des effets sur la santé. Beaucoup d’autres types du NWO parlent de tous les aspects de la surveillance. Et, même s’il y a là de quoi s’inquiéter, nous y sommes déjà plongés.

Mais
ce qui est possible avec la 5G, c’est le recours à une technologie
apparue il y a quelques années et qui permet de déterminer l’identité
d’une personne en examinant simplement sa démarche, sa façon de marcher.
Par conséquent, si vous intégriez cela à une sorte de, vous savez… La
5G va créer une belle image, probablement comme une image sonar. Vous
vous souvenez de ce film Batman où il a pu accéder à tous les
téléphones et il a été capable de déterminer qui était où et ainsi de
suite ? C’est probablement ce qu’ils pourront faire avec cette
technologie. Il va y avoir un moyen pour Google Maps d’intégrer cela et
ils vont avoir une géolocalisation en temps réel. Ceci est juste ma
théorie. Vous connaissez le Google Street View sur Google Maps. Je
suppose que cela ressemblera à un rendu Street View en 3D. Ça va vous
montrer qui marche là-bas. Maintenant, vous ne verrez peut-être pas les
gens, ce ne seront pas des caméras, ce sera une sorte de technologie de
sonar. Je ne sais pas de quoi je parle. Mais bon, si vous pouvez
l’imaginer, alors ils le peuvent eux aussi, et il y a des seigneurs
technocratiques qui vont vouloir cela… Ils pourront probablement le
créer. Et est-ce vraiment si exagéré de croire cela ?

Vous vous souvenez de ce film, Idiocracy,
où [le personnage principal] « Not Sure » tente d’échapper aux flics,
alors qu’il conduit un véhicule dans la rue et son code à barres est
scanné pendant qu’il passe ? Qu’arrivera-t-il s’ils ont une technologie
comme ça ? De toute évidence, ils auront la reconnaissance faciale et
tout le reste, mais s’ils pouvaient simplement scanner votre ADN de
loin ? Il y a des années, la machine utilisée pour décoder l’ADN avait
probablement de la taille d’une pièce. Maintenant, je suis sûr que c’est
beaucoup plus petit. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils
puissent réaliser cela avec une caméra haute définition, ou quelque
chose du genre. Je dis cela comme ça.

Regardez, tout ce que je
dis, c’est que la menace des problèmes de santé associés à la 5G me
donne envie de fuir la ville. Trouvez-moi quelque chose, une preuve
concluante qui dit que tout cela est exagéré, parce que cela ne semble
certainement pas être le cas. Lorsque des médecins gagnant probablement
beaucoup d’argent, et pas seulement des médecins mais des responsables
de divers départements, soulèvent de telles questions, et vous incitent à
y réfléchir, il faut que vous réalisiez que c’est un problème sérieux.
Mais pour la plupart des gens, c’est comme si ça tombe dans l’oreille
d’un sourd! Vous regardez sur YouTube, vous cherchez des vidéos sur la
5G, et tout ce que vous voyez, ce sont toutes les choses fantastiques
qu’elle va nous apporter.

Et encore une fois, c’est génial. Je
suis totalement emballé par l’avenir de l’Internet des objets. Mais je
ne suis pas naïf quant au marché faustien que nous devons faire avec ce
genre de choses : vous leur donnez un peu de vos données et ils prennent
un peu de votre âme – surtout quand c’est régi par tous ces réseaux de
télécoms! Je préférerais beaucoup que tout cela soit étroitement
supervisé par un organisme gouvernemental. Parce que lorsque vous
laissez cela entre leurs mains, ils essaient juste de gagner de
l’argent. Ils s’en moquent s’ils mettent cela devant la maison d’une
petite vieille dame et, tout à coup, quelques mois plus tard, elle
souffre d’un cancer au stade quatre. Ils ne se soucient pas de ce genre
de choses, n’est-ce pas ? Et ils sont protégés légalement pour agir
ainsi. Il est illégal pour vous y opposer. Ils ont tout ça écrit dans
les lois. C’est fou!

Comme je l’ai dit, je fais des recherches sur
Internet depuis une semaine afin de trouver des preuves que cela n’est
pas nocif pour les humains. Et chaque fois que je fais une recherche et
que je descends jusqu’à la deuxième page des résultats Google, ce que je
vois, ce sont des choses qui disent que c’est potentiellement
dangereux. Et les seules personnes qui disent que ce n’est pas
dangereux, ce sont les gens de la FCC que tous les législateurs écoutent
religieusement. Qu’est-ce qui se passe avec ça quand même ? Je pense
qu’il est temps de fuir les villes. Mais bon, c’est juste mon avis.
Faites-moi savoir ce que vous en pensez dans la section commentaire.

Note de Jean Hudon :
À peine deux semaines après sa mise en ligne, il y avait près de 2 000
commentaires sous cette vidéo. Déjà plus de 116 000 personnes l’ont
visionnée, ce qui est exceptionnel pour une vidéo dénonçant la 5G. Parmi
les commentaires, une personne souligne le fait que la fibre optique
permet des communications plus rapides. Ce qu’il faut savoir, c’est que
pour faire fonctionner la 5G, un câble de fibre optique devra se rendre
jusqu’à chaque site d’antennes qui seront installées partout sur des
poteaux, des lampadaires, etc. La fibre optique passera donc à proximité
de la plupart des maisons dans les grandes villes, mais personne ne
pourra s’y connecter directement. Toutes les entreprises fournissant un
modem pour se connecter chez soi à Internet et pour recevoir la télé ne
fourniront sous peu que des modems 5G. Il en sera de même pour tous les
téléphones intelligents et toutes les tablettes sur le marché. À moins
de trouver le moyen de stopper cela, tous les citadins seront donc
prisonniers d’un système extrêmement nocif pour la santé physique et
mentale. Pas surprenant que certains songent à fuir les villes…

Il
ne faut pas s’étonner que celui qui parle à la fin dans la vidéo dise
vouloir fuir la ville —adaptation de la vie hors réseau (off grid)
— et le recommande face à l’arrivée de la 5G, puisqu’il est un
survivaliste (écologiste extrême vivant en autarcie pour pouvoir
survivre à une éventuelle catastrophe planétaire) et a un site Web qui
vend du matériel de survie.

Ce n’est clairement pas une solution pour 99 % des gens. Vous êtes donc plutôt encouragés à vous mobiliser pour stopper la 5G plutôt que de croire pouvoir y échapper en vous sauvant dans les bois. De toute façon, avec les milliers de satellites (à elle seule SpaceX en prévoit 12 000) de communication 5G qui seront déployés d’ici quelques années, plus aucun endroit du globe ne sera bientôt à l’abri de la 5G. Alors, pour ne pas être les victimes collatérales de la folie technologique suicidaire qui se développe toujours plus rapidement, avec une totale absence d’encadrement réglementaire et de supervision gouvernementale, il est urgent de réagir en soutenant les rares groupes qui tentent d’alerter la population contre toutes les formes de pollution électromagnétique, comme la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique, le Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec et Citoyens pour une technologie sécuritare.

Pour visionner l’audience du comité sénatorial américain à laquelle le sénateur Blumenthal a participé :

USA SENATE HEARING 2019 : 5G SAFETY RELIES SOLELY ON “LOW-POWER ASSUMPTION” : DÉJÀ VU ALL-OVER AGAIN

On peut dire NON à la 5G en signant à www.5gspaceappeal.org l’appel international lancé par des scientifiques, des médecins, des organisations environnementales et des citoyens du monde entier s’opposant notamment au projet de déployer des milliers de satellites 5G. La version française de cet Appel à signer et à diffuser largement se trouve à https://bit.ly/2K3YgWZ.

Pour en savoir plus sur les dangers de la 5G, voir…
La menace que la 5G pose à la santé humaine

Première mondiale, la 5G stoppée temporairement à Bruxelles : 
« La 5G? Les Bruxellois ne sont pas des souris de laboratoire » (Céline Fremault, ministre de l’Environnement)

Et les plus récents développements sur la 5G et la pollution électromagnétique : http://www.cqlpe.ca/#D

[Voir aussi :




1968-2018 : la descente aux enfers !

[Source : Les moutons enragés]

1968-2018 : la descente aux enfers !

Auteur : Claude Janvier

La crise sociale des Gilets Jaunes permet d’analyser ce qui s’est réellement passé depuis un peu plus de 50 ans. Les quelques miettes de droits acquis sont de plus en plus enfouies sous une dictature policière mondialiste. 

Les manifestations des Gilets Jaunes réprimées violemment depuis le début, illustrent mes propos ci-dessus. Pour preuve : au moins 10 morts sur des sites occupés par les Gilets Jaunes, 12 yeux crevés, 3 mains arrachés. En tout, 2891 blessés.

Au-delà des exagérations journalistiques qui rabâchent sans cesse que les Gilets Jaunes sont violents, il n’en est rien. Les quelques casseurs infiltrés n’entrent pas dans ce débat, ainsi que les quelques débordements. Si les 200 000 manifestants dans les rues lors de l’acte IV avaient été vraiment violents, le coup d’état aurait déjà eu lieu et l’armée serait depuis sur le pied de guerre. C’est peut-être pour ça que Macron vient d’accorder une prime exceptionnelle aux généraux. Armée bien payée, sécurité renforcée et soulèvement annihilé .  *1

Castaner et quelques procureurs ont beau aboyer que la France est dans un climat insurrectionnel, il n’en est rien. Mais il faut bien justifier l’emploi des armes de guerre, des chars remplis de poudre incapacitante et des milices plus ou moins privées. Excellente excuse aussi pour dédouaner les violences policières de plus en plus nombreuses. Le permis de mutiler et de tuer est open.

Revenons à la descente aux enfers depuis 68. En fait, la dégringolade commence bien avant, au moment où les plans mondialistes ont été mis en place. Impossible dans un court billet de tout exposer, mais dans les grandes lignes, on peut élaborer une synthèse.

À l’ouest la main mise américaine en Europe commence en 1917. Coïncidence ou pas, la révolution bolchevique démarre la même année.

24 octobre 1945, création de l’ONU. Grande base de la mondialisation. L’ONU est là pour garantir la paix dans le monde. Vu le nombre de conflits depuis sa création, elle a échoué. Mais elle permet d’étendre et de dicter la loi des pays industrialisés vers le reste du monde.

Création de l’OMS 7 avril 1948. Sous couvert d’actions humanitaires, pas mal de scandales. Les vaccins en sont un exemple *2 et *3 (Roselyne Bachelot et le H1N1)

Parallèlement, l’AAP (Association Américaine de Psychiatrie, fondée en 1844), explose en budget et en expérimentation diabolique depuis 1945.

Extrait de Wikipédia :  » La lobotomie connaît son essor après la Seconde Guerre mondiale, notamment avec l’invention américaine de Walter Freeman : le pic à glace. On estime que quelque 100 000 patients furent lobotomisés dans le monde entre 1945 et 1954 dont la moitié aux États-Unis. Freeman parcourt les États-Unis dans les années 1950 dans un autocar équipé pour pratiquer des lobotomies « en série », enfonçant ce pic à glace dans le lobe orbitaire des patients après avoir soulevé la paupière (lobotomie trans-orbitale), moyennant parfois une anesthésie locale. Cette pratique, le plus souvent combinée à des électrochocs, a alors un grand succès (grand mouvement de « l’hygiène mentale ») et on estime que Freeman à lui seul lobotomisa quelque 2 500 patients (ou 4 000 patients selon l’article « Lobotomie »).

On cauchemarde. Comment peut-on faire confiance encore aujourd’hui à une pseudo-science qui continue à pratiquer des électrochocs ? Pardon, le terme est plus chic aujourd’hui : l’électrochoc est devenu sismothérapie. Une petite sismo ma chère ? Un électro chic ?

Et pourtant, la psychiatrie et la psychologie ont envahi notre quotidien. Pire que la gangrène. Si vous cherchez qui est responsable du déclin culturel de notre civilisation, vous avez une partie majeure de la réponse. D’œuvres d’art hideuses achetées à prix d’or par nos institutions en passant par le groupe « musical » invité par Macron le 21 juin dernier à l’Elysée conforteront cette déduction. *4 (Jamais entendu quelque chose d’aussi nul et de mauvais goût. Un spectacle dégradé, autorisé, et voulu par le maître des lieux)

Le ministère de l’Éducation nationale n’est pas en reste. Il est totalement anéanti par les Psychs. Pour preuve, le niveau catastrophique des élèves aujourd’hui. Le niveau d’éducation est complètement à la ramasse. Pas étonnant que bon nombre de jeunes soient paumés et incapables de travailler correctement.

En résumé, nous avons la main mise américaine et européenne sur le monde entier. La grande finance internationale (Rothschild, Rockefeller, Morgan Sachs, Georges Soros, Bill Gates), les géants de la chimie (Monsanto, Syngenta), les géants agro-alimentaires (Nestlé, Associated British Foods PLC, Coca-Cola, Danone, Général Mills), les laboratoires pharmaceutiques (Bayer, Hoechst), les ventes d’armes (Palmarès dans l’ordre : USA, Russie, France, Allemagne et Chine), les pétroliers (ExxonMobil, BP, Total), les services secrets et une immigration massive incontrôlée et déstabilisante. (Une immigration bien faite est nécessaire. Pas le pacte de Marrakech que Macron vient de signer *5)

Revenons aux évènements de 1968 :
Les prémices du mouvement de contestation ont effectivement eu lieu le 22 mars 1968, à l’issue d’une assemblée générale emmenée par Daniel Cohn-Bendit à la faculté de Nanterre. (Bien rangé et riche le lascar. Mais pas blanc-bleu).
Ces événements, enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante à Paris, puis gagnant le monde ouvrier  par le biais des syndicats sur une grande partie du territoire, constituent le deuxième plus important mouvement social de l’histoire de France du XXe siècle. (le plus important mouvement social étant celui de 1936)

À l’aube du 21eme siècle le mouvement social des Gilets Jaunes dépasse le mouvement de mai 68. Aura-t-il gain de cause ? Je l’espère.

Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968 survient au terme d’une décennie de prospérité inégalée. Sur le plan économique, c’est l’apogée des « Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l’ordre de 5  %.

Chiffres de 1968 :
– nombreuses fermetures d’usines dans le textile, la mécanique, la métallurgie
– entre 470 000 et 500 000 demandeurs d’emploi
– cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté
– deux millions de personnes perçoivent des salaires de l’ordre de 400 ou 500 francs par mois.
– Bidonvilles à Nanterre

Chiffres de 2018 :
– Les bidonvilles n’existent plus, mais les SDFs s’entassent sous les ponts. 14,628 millions de personnes touchées par la crise du logement selon la fondation Abbé Pierre *6
– la plupart des usines importantes ont fermé et ou sont délocalisés.
– 3,718 millions de demandeurs d’emploi
– 8,8 millions de pauvres

Pourtant, 68 a débouché sur une augmentation de 35 % du SMIG à 600 francs par mois et de 10 % d’augmentation des salaires. (entre autres)

Cherchez l’erreur. Incompétence des gouvernements depuis 68 ? Incontestablement car la situation s’est considérablement dégradée.

Un vernis social bobo inventé depuis Mitterrand a donné l’impression que le SMICARD était plus heureux. Il n’en est rien.

Les bobos ont brouillé les pistes en changeant les appellations et en nous assommant de taxes indirectes. Ils ont donné l’impression de prendre en considération la France d’en bas. Ça fait plus chic d’appeler sa femme de ménage une technicienne de surface. L’éboueur a eu droit à son terme ronflant : un agent de propreté urbaine et caissière des supermarchés est devenu hôtesse de caisse … Tout ce cirque est à vomir, car la paye et les conditions de travail ont peu évolué. Nombreux CDDs et cadences infernales dans les grandes surfaces….

La loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, a bien enfoncé le clou. Depuis l’État, passe par le système des banques privées  pour financer son endettement et surtout il n’est plus maître de sa monnaie. Mais au fait Emmanuel Macron, est lui aussi, issu de la banque Rothschild… Voyez-vous le lien ?

Dégringolade masquée mais réelle depuis 68. La mondialisation voulue par une poignée de milliardaires sordides et criminels est de plus en plus omniprésente.

En 1995, l’OMC a vu le jour. Inconnue du grand public, l’Organisation Mondiale du Commerce a été créée dans le but d’étendre l’hégémonie économique des USA en Europe. [Note du Nouveau Monde : l’ancêtre de l’OMC était le GATT, créé en 1947 et entré en vigueur en 1948]. Le TAFTA (Traité Transatlantique) est toujours dans les tuyaux. Le CETA est déjà en vigueur et c’est un désastre, sauf pour les USA of course. *7

Les mondialistes ont avancé leurs pions soigneusement. La seule inconnue reste le facteur humain. Ils ne pouvaient pas prévoir que les gueux se réveilleraient. Le pion Macron va sauter ou alors la situation va se durcir encore plus. Nous avons déjà un état policier, avec tout juste le droit de s’exprimer. (pour combien de temps encore ?)

Bruxelles à la botte des USA est un rouleau compresseur. Aidé du Gladio de l’OTAN *8, de l’Eurogendfor *9, et des milices privées (Benalla and cie) , les heures les plus sombres de l’histoire risquent de nous envahir de nouveau. D’ailleurs, Edouard Philippe annonce un durcissement de la répression. *10

Face à cette dictature mondiale, un seul adage à appliquer pour nous et nos générations futures :
« Pire que les bruits de bottes, le silence des pantoufles ».

Claude Janvier

*1 http://www.fawkes-news.com/2019/01/le-gouvernement-octroie-une-prime.html

*2 https://www.alterinfo.net/L-OMS-avance-en-secret-pour-mener-a-bien-son-projet-de-vaccination-obligatoire-et-son-programme-demographique_a34965.html

*3 https://www.jp-petit.org/Presse/curseur/enquete_sur_OMS.htm

*4 https://www.youtube.com/watch?v=r8TxKhqY2vM

*5 https://fr.sputniknews.com/international/201812191039364411-pacte-marrakech-information-cachee/

*6 https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-nombre-de-sdf-augmente-de-50-en-10-ans-denonce-la-fondation-abbe-pierre-1485854307

*7 https://www.huffingtonpost.fr/jose-bove/nationalisme-ceta-canada_a_21714673/

*8 http://www.alterinfo.net/Reseau-terroriste-de-l-OTAN-La-liaison-djihadistes-et-une-operation-Gladio-2-0-se-confirme_a109934.html

*9 https://lesobservateurs.ch/2014/11/21/arriva-eurogendfor-gestapo-al-soldo-dei-burocrati-di-bruxelles-prove-di-dittatura-ue/

*10 http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/gilets-jaunes-philippe-au-20h-de-tf1-pour-des-annonces-dordre-public-face-aux-violences/ar-BBRV9Xz?li=BBoJIji&ocid=hpdhp




Le réseau 5G périlleux – La vitesse au lieu de la sécurité

[Version française non corrigée : http://www.relaxation-sante.com/]

[Source : The Truth About Cancer — (La vérité sur le cancer)]

Le réseau 5G périlleux – La vitesse au lieu de la sécurité

Par Ty Bollinger

Close up of group of friends reading messages on smartphones and using wifi

Aujourd’hui, la plupart des Américains sont constamment connectés au monde de l’information numérique via les smartphones et autres appareils mobiles. On estime que 95% possèdent un type de téléphone portable, tandis que 77% possèdent un smartphone – qui fonctionne actuellement sur la technologie 4G.1,2

Selon des experts techniques, au moins une centaine d’opérateurs de télécommunication du monde entier se préparent à passer à la technologie 5G, qui devrait être pleinement déployée d’ici 2020. Il sera nécessaire de faire fonctionner les 28 milliards d’appareils en ligne estimés en ligne. avant 2021.2 Avant de poursuivre, comprenons ce que signifient tous ces «G» et ce à quoi la 5G est conçue.

Qu’est-ce que la 5G et que fera-t-il?

Le «G» en 3G, 4G et 5G signifie «génération». La première technologie de téléphonie sans fil a marqué l’apparition de la première génération. Plus tard, la 2G a commencé lorsque les gens ont pu envoyer des messages texte entre leurs téléphones.

L’avènement de la 3G a permis aux gens de passer des appels, envoyer des SMS et de naviguer sur Internet à l’aide de leur téléphone, tandis que la 4G offrait un accès sans fil plus rapide et une meilleure connectivité. L’évolution à long terme (LTE) a donné à la 4G un accès encore meilleur et des vitesses plus rapides.

La 5G a été conçue pour étendre considérablement la technologie 4G LTE afin d’augmenter considérablement la capacité de stockage, tout en augmentant les vitesses de connexion et de navigation.

À l’heure actuelle, les entreprises de sans fil en sont encore au stade des tests et des prototypes en ce qui concerne la technologie 5G. Cependant, la 5G est déjà en cours de déploiement dans plusieurs villes test, notamment Sacramento, Washington DC, Atlanta, Dallas, Miami et New York.3

Selon Verizon, lorsqu’elle se matérialisera enfin, la 5G fournira « environ 50 fois le débit de la 4G LTE actuelle, une latence de quelques millisecondes » et sera en mesure de «gérer de manière exponentielle davantage d’appareils connectés à Internet», ce qui devrait «prendre en charge la [… ] explosion de l’Internet of Everything ».2

La technologie 5G devrait avoir des effets positifs sur le support client, la productivité des employés et la qualité des produits. Les joueurs, qui dépendent des connexions hautes performances nécessaires pour jouer sur les réseaux mobiles, vont également adorer la 5G.

La 5G aura également un impact considérable sur ce qu’on appelle «l’Internet des objets» – le réseau d’appareils physiques, de véhicules et d’appareils ménagers contenant l’électronique et les logiciels qui leur permettront de se connecter efficacement les uns aux autres, tout en collectant des données. et échanger des informations.

Il ne fait aucun doute que le lancement de la 5G entraînera une augmentation spectaculaire de l’utilisation du téléphone portable, du nombre d’émetteurs, ainsi que du nombre et de la variété d’appareils compatibles avec Internet.

woman feeling pain from cell phone

C’est très excitant du point de vue technologique, mais que signifie la 5G pour notre santé et notre bien-être, d’autant plus qu’il a déjà été prouvé qu’une exposition à un rayonnement équivalent à celui d’une tour de téléphonie cellulaire provoquait le cancer chez des souris lors d’expériences en laboratoire?4

Voyons comment la 5G sera déployée pour comprendre les effets qu’elle est susceptible d’avoir sur notre santé.

Comment la 5G sera-t-elle déployée?

Pour permettre le déploiement 5G, les fournisseurs de services sans fil utiliseront des ondes submillimétriques et millimétriques dans des gammes de fréquences comprises entre 6 GHz et 100 GHz et au-delà, de sorte que davantage de données puissent être transmises dans le même délai.3,5

Cependant, ces ondes haute fréquence ne peuvent pas transporter de données très loin.Pour les utiliser, les entreprises de téléphonie mobile devront mettre en place une vaste infrastructure comprenant littéralement des milliers de petits émetteurs afin d’accroître la portée et la capacité du signal. On estime qu’un émetteur devra être placé tous les deux à dix maisons séparément.3

Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de cela?

Les champs électromagnétiques (CEM) non ionisants sont générés par des appareils émettant des rayonnements RF, notamment des téléphones portables, des téléphones sans fil et leurs stations de base, une connexion Wi-Fi, des antennes de diffusion, des compteurs intelligents et même des moniteurs pour bébé. Les dispositifs et infrastructures électroniques utilisés pour fournir de l’électricité générant des champs électromagnétiques à très basse fréquence produisent également des champs électromagnétiques.

La proximité de ces appareils, des tours de téléphonie mobile et des émetteurs augmente le risque d’effets néfastes sur la santé du fait de l’exposition aux CEM. L’augmentation massive du nombre d’émetteurs requis pour permettre le déploiement de la 5G signifie qu’il peut devenir impossible d’éviter l’exposition.

cell phone tower

Malgré les protestations communautaires et les litiges municipaux, de nombreux gouvernements d’États, ainsi que le gouvernement fédéral, souhaitent autoriser l’installation d’émetteurs 5G devant les maisons sans le consentement des propriétaires.6

La perspective de tant d’émetteurs émettant des radiations a alarmé les experts de la santé qui s’inquiètent à juste titre de leurs éventuels effets néfastes sur notre santé, en particulier compte tenu des résultats préliminaires d’une étude du gouvernement fédéral.7

Le déploiement de la 5G entraînera des niveaux de RF supérieurs à ceux de la 3G et de la 4G

Les documents montrent que les entreprises sont conscientes du fait que le déploiement de la 5G entraînera des niveaux plus élevés de rayonnements radiofréquences nocifs à proximité des émetteurs 5G, par rapport aux 3G et 4G.8 Selon un expert de haut niveau dans le domaine des champs électromagnétiques et de la santé chez Ericsson Research, le déploiement proposé du réseau 5G présentera des défis difficiles – telles que des évaluations plus complexes de la conformité aux CEM et des exigences de conception de site, ainsi que des zones d’exclusion plus vastes.8

Des pays tels que la Chine, l’Inde, la Pologne, la Russie, l’Italie et la Suisse ont des limites de rayonnement inférieures à celles des États-Unis. Jusqu’à présent, ils ont refusé l’autorisation du déploiement de la 5G, car l’accroissement correspondant des niveaux de rayonnement dépasserait ces limites.

Selon Ericsson, si la limite nationale des champs électromagnétiques pour un pays donné est le dixième de la limite standard internationale proposée en 1998 par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) 9, la taille de la zone out « très difficile ». Si la limite nationale était égale à un centième de celle de l’ICNIRP, la taille de la zone d’exclusion rendrait apparemment le déploiement de la 5G «un problème majeur, voire impossible».

La 5G affectera-t-elle notre santé?

Avant de discuter des ramifications de la 5G sur la santé, tenez compte de ceci: des preuves scientifiques publiées et examinées par des pairs indiquent que même les technologies sans fil actuelles d’exposition aux radiofréquences posent un risque grave pour la santé des êtres humains, des animaux, des plantes et de l’environnement.3

Par exemple, il a été démontré que les fréquences sans fil dans la plage millimétrique et submillimétrique interagissent directement avec notre peau, en particulier les glandes sudoripares. Notre peau est notre plus grand organe. L’ICNIRP, tout en élaborant des recommandations sur les limites d’exposition du public, semble envisager de classer notre peau comme une extrémité. En d’autres termes, notre peau serait classée dans la catégorie des membres plutôt que de la tête ou du torse, ce qui lui permettrait d’être exposée à plus de radiations que ce qui serait autrement autorisé.3

Dans son rapport «Un avenir sans fil 5G: cela nous donnera-t-il une nation intelligente ou contribuera-t-il à un pays insalubre?». Cindy Russell soulève d’autres préoccupations concernant la sécurité de base des technologies sans fil actuellement utilisées10. Elle souligne que les fréquences 5G proposées n’ont pas été testés pour la sécurité à court ou à long terme.

5G LTE

Le rapport de M. Russell, fondé sur un examen des dizaines d’études réalisé en 1998,11 explique les fondements scientifiques de l’électrosensibilité et des dommages biologiques causés par les CÉM. Il détaille en outre les nombreux effets indésirables des fréquences de la 5G, notamment les arythmies, la variabilité du rythme cardiaque, les effets bactériens, la résistance aux antibiotiques, les effets sur le système immunitaire, les effets de la chromatine, les effets tératogènes, la modification de l’expression des gènes et la cataracte.10,11

Le Dr. Russell prévient: « La possibilité d’induction d’effets néfastes sur la santé par une irradiation locale de faible intensité MMW (ondes millimétriques) est potentiellement importante pour la définition de normes de santé et de sécurité et requiert une attention particulière. »

Pour protéger la santé publique, le Dr Russell recommande, entre autres, les étapes suivantes :

  • Déploiement des technologies 5G uniquement après l’achèvement d’études sur leur impact sur la santé
  • Création d’une agence multidisciplinaire indépendante chargée de définir les règles de sécurité, les tests avant commercialisation et les besoins en matière de recherche dans un environnement transparent avec la participation du public
  • Étiquetage des informations sur les champs électromagnétiques sur les dispositifs, ainsi que des avertissements de précaution appropriés.

Il a également été démontré que les champs électromagnétiques déclenchent le stress oxydatif,10 défini comme un déséquilibre entre les radicaux libres et les espèces réactives de l’oxygène et leur élimination par des mécanismes de protection appelés antioxydants. Ce déséquilibre est connu pour déclencher de nombreuses maladies aiguës et chroniques.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe actuellement les champs électromagnétiques associés aux RF comme «potentiellement cancérogènes pour l’homme».3,5 Toutefois, selon une récente monographie publiée dans la revue Environmental Research, l’utilisation du téléphone portable est associée à un risque accru de lésions cérébrales, tumeurs du nerf vestibulaire et des glandes salivaires, ainsi qu’un risque potentiellement plus élevé de cancers du sein, des testicules et de la thyroïde.12

Sur la base de ces preuves, les auteurs de la monographie recommandent que la catégorisation actuelle du RFR par le CIRC en tant que cancérogène possible pour l’homme soit transformée en cancérogène pour l’homme.

Les champs électromagnétiques peuvent sérieusement compromettre notre santé. Malheureusement, comme il s’agit de la première génération à être exposée dès sa naissance à des niveaux de radiofréquences artificiels aussi élevés, il faudra des années, voire des décennies, pour que toutes les conséquences sur la santé soient connues.

Pour ces raisons, de nombreux experts recommandent vivement que des recherches sur les effets de la 5G sur la santé humaine soient menées et que les limites d’exposition existantes soient réexaminées et révisées afin de garantir la protection des personnes et de l’environnement.

Par exemple, M. Russell appelle les longueurs d’ondes RF auxquelles nous sommes actuellement exposés «une toxine pour les systèmes biologiques» et recommande un moratoire sur le déploiement de la 5G, ainsi que la création de conseils consultatifs indépendants sur la santé et l’environnement, composés de membres possédant une expertise spécifique des effets biologiques de Exposition RF.13

Les études du programme national de toxicologie

La FDA a chargé le National Toxicology Program (NTP) d’étudier l’exposition aux RF des téléphones portables car, comme nous l’avons déjà vu, la plupart des Américains l’utilisent. En outre, les directives de sécurité actuelles visent uniquement à protéger les utilisateurs contre les blessures graves en raison de la chaleur générée par les téléphones cellulaires, alors que les effets potentiels sur la santé d’une exposition à long terme au rayonnement des téléphones portables sont mal connus. Certaines études humaines ont montré des preuves limitées d’un risque accru de cancer lié à l’utilisation d’un téléphone cellulaire.

Pour ces études, les rats ont été exposés à des fréquences 2G et 3G de 900 et 1900 mégahertz – actuellement utilisées dans les appels vocaux et les textos aux États-Unis – pendant un total d’un peu plus de 9 heures par jour, pendant 10 minutes à 10 heures et 10 minutes. minute par incréments. Des résultats partiels, rapportés en mai 2016, ont révélé une faible incidence de tumeurs dans le cerveau et le cœur de rats mâles.7 Des tumeurs ont été rapportées ailleurs, chez des rats mâles et femelles, mais ces résultats ne sont pas encore concluants.14

microscope

Les résultats complets de ces études, attendus plus tard en 2018 ou début 2019, aideront le gouvernement fédéral à mieux comprendre les risques, pour la santé, de l’exposition aux rayonnements des téléphones cellulaires et joueront probablement un rôle important dans la détermination des futures politiques gouvernementales en matière de sécurité d’utilisation du téléphone cellulaire.

Un appel extraordinaire

Le numéro de décembre 2015 de l’European Journal of Oncology contient un document extraordinaire appelé «International EMF Scientist Appeal» (Appel international de scientifiques de la FEM), dans lequel plus de 240 scientifiques de 40 pays – qui sont eux-mêmes activement engagés dans l’étude des effets biologiques et sur la santé des substances non ionisantes. CEM – ont publié une déclaration selon laquelle le poids global des preuves rapportées dans les études scientifiques examinées par des pairs est fortement favorable à la prise de mesures de précaution supplémentaires pour réduire ou éliminer l’exposition.15

Cet appel a été soumis aux Nations Unies, à l’OMS et au Programme des Nations Unies pour l’environnement, ainsi qu’à tous les pays membres des Nations Unies.

Le paragraphe d’introduction dit :

De nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et nationales. Les effets incluent un risque accru de cancer, un stress cellulaire, une augmentation des radicaux libres nocifs, des dommages génétiques, des changements structurels et fonctionnels du système reproducteur, des déficits d’apprentissage et de mémoire, des troubles neurologiques et des effets négatifs sur le bien-être général de l’homme. Les dommages vont bien au-delà de la race humaine, car il existe de plus en plus de preuves d’effets nocifs sur la vie tant végétale qu’animale.

puppy smelling flower

Selon les scientifiques qui ont rédigé le présent appel, les agences responsables de la mise en place de normes de sécurité ont échoué à créer et à appliquer des directives appropriées pour protéger notre santé et notre bien-être, en particulier les enfants, qui sont plus sensibles aux CEM.

Par exemple, en 1998, l’ICNIRP a publié les «Lignes directrices pour limiter l’exposition aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques variables dans le temps (jusqu’à 300 GHz)».9 Ces lignes directrices sont acceptées par l’OMS et de nombreux pays. En fait, l’OMS a appelé toutes les nations à adopter ces directives afin d’encourager la normalisation mondiale des normes de sécurité relatives aux CEM.

En 2009, l’ICNIRP a publié un communiqué dans lequel elle affirmait réaffirmer ses principes directeurs de 1998, car apparemment, la littérature scientifique publiée depuis «ne fournit aucune preuve d’effets néfastes inférieurs aux restrictions de base et ne nécessite pas de révision immédiate de ses principes limiter l’exposition aux champs électromagnétiques à haute fréquence ».16

Plus de 240 scientifiques ayant signé l’appel sont en profond désaccord avec l’ICNIRP. Ils affirment que de plus en plus de preuves scientifiques contredisent les affirmations de la CIPRNI – autrement dit, que ces directives sont insuffisantes pour protéger la santé publique.

L’OMS a adopté la classification du CIRC des champs électromagnétiques à très basse fréquence en 2002 et la RF en 2011. Selon cette classification, les champs électromagnétiques sont un possible cancérigène pour l’homme, comme nous l’avons noté précédemment. Malgré cela, l’OMS maintient qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour justifier l’abaissement des limites d’exposition aux CEM.

Les signataires de l’appel ont recommandé que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) finance un comité multidisciplinaire indépendant chargé d’explorer d’autres options permettant de réduire l’exposition humaine aux RF et aux champs électromagnétiques à très basse fréquence.

Les signataires déclarent en outre que, même s’il est essentiel que l’industrie soit impliquée et coopère dans ce processus, elle devrait être empêchée d’influencer de quelque manière que ce soit ses processus ou ses conclusions.

Enfin, les signataires de ce document ont également demandé collectivement que des mesures soient prises pour :

  • Protégez les enfants et les femmes enceintes
  • Renforcer les directives et les normes réglementaires
  • Encourager les fabricants à développer une technologie plus sûre
  • Maintenir une qualité d’alimentation adéquate et assurer un câblage électrique approprié dans les services publics responsables de la production, du transport, de la distribution et de la surveillance de l’électricité, afin de minimiser les courants de terre nocifs
  • Informer pleinement le public des risques potentiels pour la santé liés à l’énergie électromagnétique et enseigner les stratégies de réduction des méfaits
  • Sensibiliser les professionnels de la santé aux effets biologiques de l’énergie électromagnétique et les former à traiter les patients présentant une sensibilité électromagnétique
  • Persuader les gouvernements de financer la formation et la recherche sur les champs électromagnétiques et la santé indépendamment de l’industrie, tout en imposant une coopération entre l’industrie et les chercheurs
  • Veiller à ce que les médias divulguent les relations financières des experts avec l’industrie lorsqu’ils citent leurs opinions sur les aspects liés à la santé et à la sécurité des technologies d’émission de CEM
  • Établissez des zones exemptes de radiations, appelées zones blanches.

Que pouvez-vous faire pour réduire votre exposition aux champs électromagnétiques et à l’électricité sale?

Comme nous l’avons vu, de nombreux experts s’inquiètent des effets sur la santé de l’augmentation massive proposée des émetteurs nécessaires au déploiement de la 5G et s’efforcent de nous protéger de leurs effets nocifs. En attendant, nous devons nous protéger autant que possible en attendant que les limites d’exposition existantes soient révisées. Voici quelques recommandations pour réduire ou éliminer l’exposition aux CEM nocifs et à l’électricité sale:17,18

  1. Conservez tous les appareils dans une autre pièce la nuit. Portez-les dans un sac plutôt que dans des vêtements
  2. Essayez d’avoir des conversations téléphoniques sur une ligne fixe au lieu de mettre votre téléphone cellulaire à la tête pendant de longues périodes.
  3. Les écouteurs et les chargeurs peuvent augmenter l’exposition aux CEM des téléphones portables. Ne les utilisez donc pas pendant la charge.
  4. Évitez les casques traditionnels. Optez plutôt pour des oreillettes à tube à air qui produisent un son de qualité sans exposition aux champs électromagnétiques
  5. La mise en mode avion de votre téléphone cellulaire interrompt la connectivité avec les tours, minimisant ainsi l’exposition aux radiations.
  6. Débarrassez-vous des couvertures chauffantes, des matelas à eau et des coussins chauffants électriques
  7. Utilisez un étui de téléphone de qualité conçu pour bloquer diverses formes de rayonnement.
  8. Achetez des rallonges blindées et mises à la terre et des cordons d’alimentation pour un usage domestique
  9. Modifiez le disjoncteur de votre chambre pour exclure les détecteurs de fumée, les alarmes, etc., puis désactivez-le la nuit.
  10. Utilisez des réveils à piles
  11. Laissez au moins huit pouces d’espace entre votre lit et votre mur. Le câblage (même dans les murs) peut émettre un champ magnétique important
  12. Placez votre lit le plus loin possible des sources de champs magnétiques puissants, y compris le poteau électrique, le réfrigérateur et le centre de divertissement à domicile.
  13. Oubliez les casques Bluetooth. Utilisez le mode haut-parleur pour maintenir votre téléphone aussi loin que possible de votre corps.
  14. Si vous utilisez un ordinateur portable à la maison, évitez le Wi-Fi et optez pour des connexions Ethernet câblées.
  15. Achetez un compteur de fréquence radio qui vous permettra de localiser les points chauds EMF
  16. Réduisez ou supprimez les gradateurs de lumière, les produits sans fil, les imprimantes, les scanners, les ordinateurs, les téléviseurs et autres appareils permettant d’économiser de l’énergie.

Sources et Références




Les dessous du pacte sur les migrations

[Source : UPR]

Que penser et que faire du Pacte de Marrakech, approuvé de façon inconstitutionnelle par Macron seul, dans le dos des parlementaires et des Français ?

Résultats du vote de l’Assemblée générale des Nations-Unies sur le Pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières le 19 décembre 2018 à New York.

1) État de la situation au 26 décembre 2018

Le « Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières » a été adopté le 10 décembre 2018 en conférence intergouvernementale à Marrakech. Ce Pacte a été formellement rejeté par dix pays : l’Australie, l’Autriche, la Hongrie, Israël, la Slovaquie, la Pologne, la Lituanie, la République dominicaine, la République tchèque et le Chili.

Puis, comme c’est la coutume pour tout texte entériné hors du siège des Nations unies, ce Pacte a été formellement endossé par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies le 19 décembre à New York.

Sur les 193 États membres de l’ONU :

  • 152 pays ont voté pour, dont la France et l’Allemagne ;
  • 5 pays ont voté contre : États-Unis, Hongrie, Israël, Pologne et République tchèque ;
  • 12 pays, bien que présents, se sont officiellement abstenus, témoignant par là de leur volonté de ne pas endosser le Pacte pour ce qui les concerne : Algérie, Australie, Autriche, Bulgarie, Chili, Italie, Lettonie, Libye, Liechtenstein, Roumanie, Suisse et Singapour ;
  • 24 autres pays n’ont pas assisté au vote : Afghanistan, Antigua-Barbuda, Belize, Benin, Botswana, Brunei Darussalam, Corée du nord, Guinée, Kiribati, Kirghizistan, Micronésie, Panama, Paraguay, République dominicaine, Sao Tome-Principe, Seychelles, Slovaquie, Somalie, Timor-Leste, Tonga, Trinidad-Tobago, Turkménistan, Ukraine et Vanuatu.
  • Enfin, le nouveau président brésilien, M. Bolsonaro, a fait savoir que le Brésil, dont le gouvernement sortant a signé le Pacte, s’en retirerait dès qu’il aura pris ses fonctions en janvier prochain.

Notons qu’au sein de l’Union européenne, la cacophonie a été complète puisque, parmi les 28 États membres :

  • 19 ont voté pour : Allemagne, Belgique, Chypre,
    Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Lituanie,
    Luxembourg, Irlande, Malte, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie,
    Suède;
  • 3 ont voté contre : Hongrie, Pologne et République tchèque;
  • 5 se sont abstenus : Autriche, Bulgarie, Italie, Lettonie et Roumanie;
  • 1 n’a pas pris part au vote : Slovaquie.

Concrètement, cela signifie que, une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne en mars prochain, les 27 États membres restants de l’Union européenne se répartiront en :

  • 18 États de l’UE qui appliqueront le Pacte pour les migrations ;
  • 9 États qui ne l’appliqueront pas.

Comment va-t-il être possible d’appliquer concrètement les
contraintes des traités européens sur la libre circulation des personnes
(et notamment des « migrants ») dans l’espace de l’UE alors qu’un tiers
des États membres de l’UE vont refuser d’appliquer le Pacte en faveur
de ces migrants ? Mystère…

2) Fallait-il que la France signe ce Pacte ?

Il s’agit du premier texte traitant le sujet des migrations de
manière exhaustive. Il est donc amené à devenir une référence, dans le
cadre du système des Nations Unies, ainsi que dans les enceintes
multilatérales régionales.

La signature de ce Pacte par la France soulève deux problèmes majeurs :

  1. Fallait-il que la France le signe ?
  2. Est-il normal que le Parlement n’ait pas été amené à en débattre et à voter ?

De façon étrange, la ligne de défense quasi-unique de M. Macron et de
son gouvernement pour justifier leur décision que la France signe le
Pacte de Marrakech a consisté à affirmer que ce texte était « non
contraignant » juridiquement. Ce qui revient en quelque sorte à dire que
la signature de la France n’aurait aucune importance, quel que soit le
contenu de ce document. 

Il est extravagant de limiter là le débat.

Le simple bon sens fait dire que, si ce texte ne servait à rien, il
n’y aurait eu aucune raison de le signer et il serait incompréhensible
qu’une quinzaine d’États dans le monde, et pas des moindres, aient
refusé de l’endosser. 

Si l’on veut être sérieux, il convient donc d’examiner la portée juridique précise de ce Pacte, et d’étudier son contenu.

En réalité, ce pacte officiellement « non contraignant »
possède un contenu qui n’est pas du tout anodin, et l’expérience
historique prouve que ce genre de traités devient rapidement
contraignant dans les faits d’abord, en droit ensuite.

Du point de vue juridique étroit, il est exact que ce pacte n’est pas un traité qui supplante le droit interne. Le texte du Pacte précise bien en effet, en préambule, § 7 : « ce Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant ».

C’est ce que le gouvernement français – et les médias qui le
soutiennent – se sont échinés à répéter face aux critiques qui n’ont pas
manqué de se faire entendre.

Cependant, le pacte de Marrakech n’est pas un document flou et
superficiel. Bien au contraire, c’est un texte très précis, composé de
41 pages dans sa version française, dont il ne faut surtout pas
minimiser la portée.

a) Le Pacte comporte une série d’affirmations, de
recommandations et d’objectifs, qui ne sont ni anodins ni
incontestables, donc non consensuels.

La première chose qui frappe le lecteur objectif du Pacte, c’est que le contenu en est bien plus idéologique que juridique.

D’une part, il n’évoque pratiquement pas les causes qui sont à
l’origine des grands mouvements de populations comme la misère ou les
guerres. Les  responsables de cette misère ou de ces guerres sont
totalement passés sous silence.

D’autre part, il insiste lourdement sur le fait que les phénomènes
migratoires sont naturels et vont de pair avec la « mondialisation ».

Ainsi, parmi les affirmations tout-à-fait contestables que recèle ce
document; figure par exemple celle-ci, qui apparaît dès le Préambule
(§8), en ouverture du chapitre « Nos ambitions et principes directeurs »  :

« Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets positifs. »  

Source : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3

Ce Pacte s’inscrit donc dans le droit fil de la
« mondialisation » et considère les migrations comme un phénomène
normal, « régulier », servant fondamentalement d’ajustement
international aux besoins de main-d’œuvre émis par les entreprises.

À ce propos, un article intéressant paru dans le numéro 81 du 18 décembre du magazine Ruptures précise (en page 4) que les idées clés du Pacte sur les migrations trouvent leur origine dans les réflexions du Forum économique mondial de Davos, et plus spécialement dans le groupe de travail baptisé « Conseil de l’agenda global sur les migrations ». Celui-ci a élaboré un document très complet, qui a largement inspiré les organes des nations-unies s’inspirant des migrations, et dont les têtes de chapitre portaient des titres évocateurs :  « migration et compétitivité », « migration et opportunités de business », etc.

Cité par le magazine Ruptures, l’économiste allemand Norbert Haering qui avait assisté à la présentation de ce document à Davos a publié une analyse instructive sur son blog sous le titre « Das Migrationsabkommen als letzter Sargnagel für die linken Parteien » (traduction en français : « L’accord sur les migrations, dernier clou du cercueil pour les partis de gauche »). Il y rapporte les propos entendus dans le groupe de Davos sur le sujet, à savoir que « le secteur privé a intérêt à attirer les talents du monde entier. Pour leur part, les gouvernements, dans l’intérêt de la compétitivité des entreprises, doivent changer le ton des débats en s’engageant pour les migrations. Pour sa part, la société civile (y compris les syndicats) comme garante de conditions de travail décentes, doit se considérer comme partenaire du secteur privé. »

Norbert Haering se réfère par ailleurs à l’économiste mexicain
anti-libéral Raul Delgado Wise, l’un des meilleurs spécialistes du sud
en matière migratoire. Après avoir mené de longues études sur la
question des migrations sud-nord, l’économiste mexicain conclut que «
le scénario soi-disant gagnant-gagnant, notamment martelé par la Banque
mondiale, ne bénéficie en réalité qu’aux pays d’accueil, et plus
précisément aux employeurs dans ceux-ci. »

De fait, Norbert Haering cite une étude de la Banque centrale
allemande de janvier 2018 sur l’impact de l’arrivée en Allemagne de
travailleurs venus de l’Est de l’UE : « l’immigration nette en
provenance des États membres a été, ces dernières années, un facteur qui
a fortement ralenti la hausse des salaires. »

On ne saurait être plus clair sur l’objectif final recherché….

Quoi qu’il en soit, le document onusien comporte 23 « objectifs » très détaillés (cf Pacte, page 7), parmi lesquels plusieurs soulèveraient sûrement des objections et des polémiques chez de nombreux électeurs français s’ils en étaient informés.

Notamment :

  • Objectif 5 : Faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples
  • Objectif 12 : Veiller à l’invariabilité et à la
    prévisibilité des procédures migratoires pour assurer des contrôles,
    des évaluations et une orientation appropriés
  • Objectif 13 : Ne recourir au placement en rétention administrative des migrants qu’en dernier ressort et chercher des solutions de rechange
  • Objectif 14 : Renforcer la protection, l’assistance et la coopération consulaires tout au long du cycle migratoire
  • Objectif 15 : Assurer l’accès des migrants aux services de base
  • Objectif 16 : Donner aux migrants et aux sociétés des moyens en faveur de la pleine intégration et de la cohésion sociale
  • Objectif 17 : Éliminer toutes les formes de
    discrimination et encourager un débat public fondé sur l’analyse des
    faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues
  • Objectif 20 : Rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux et favoriser l’inclusion financière des migrants
  • Objectif 22 : Mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité sociale et des avantages acquis

b) Le Pacte constitue une pression sur les États signataires
pour qu’ils endossent ses affirmations et ses recommandations, selon le
système, bien connu des diplomates, de « la pression exercée par les
pairs ».

En tant que pays signataire, la France devra ainsi, dans les années à
venir, démontrer qu’elle agit conformément à son engagement et qu’elle
fait évoluer son arsenal législatif dans les directions fixées par les
23 objectifs.

De plus, le pacte de Marrakech pourra être source de jurisprudence
pour le juge, national ou européen, qui pourrait s’en inspirer pour dire
le droit, et lui donner ainsi un caractère contraignant.

Par ailleurs, il est fort probable que ce Pacte, qui est désormais la principale référence internationale en matière de migration, soit intégré à l’ordre juridique a posteriori (en étant intégré comme référence dans des traités par exemple). Il en fut ainsi de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) du 10 décembre 1948 (dont on fêtait à Marrakech le 70ème anniversaire), comme le précise explicitement le site de l’ONU : 

« Au fil des années, cet engagement [la DUDH – initialement non contraignant] est devenu loi,
que ce soit sous la forme de traités, de droit international coutumier,
de principes généraux, d’accords régionaux et de législation nationale,
grâce auxquels les droits de l’homme peuvent être exprimés et garantis.
La DUDH a effectivement inspiré plus de 80 déclarations et traités
internationaux relatifs aux droits de l’homme international, un grand
nombre de conventions régionales sur les droits de l’homme, des projets
de loi nationaux sur les droits de l’homme, et des dispositions
constitutionnelles, ce qui constitue un système global juridiquement contraignant pour la promotion et la protection des droits de l’homme. »

Cela est d’autant plus problématique que le Pacte de Marrakech
consacre une notion particulièrement floue du « migrant », qui ne
pratique aucune différence entre migrants légaux et migrants illégaux,
et qui confond volontairement différentes catégories et situations
(réfugiés climatiques, demandeurs d’asile, étudiants, regroupement
familial, travailleurs…).

Le juge pourrait ainsi s’inspirer de cette notion très
imprécise de « migrants » pour créer des droits supplémentaires, très
précis quant à eux, applicables à des situations pourtant très diverses.

3) Quels sont les arguments des dirigeants étrangers qui ont refusé de voter pour le Pacte ?

Les grands médias français ont contribué à empêcher tout débat public de fond sur la question du Pacte de Marrakech, en assimilant tous ceux qui objectaient à sa signature à des extrémistes et à des diffuseurs de « fake news », en utilisant pour cela les propos parfois excessifs ou erronés de quelques personnalités de droite ou d’extrême-droite.

Mais ces médias n’ont pas rapporté les explications des dirigeants d’États étrangers qui ont refusé d’endosser le Pacte.

Il est quand même intéressant de citer quelques-unes de ces réactions
qui témoignent que ce Pacte suscite des interrogations et des critiques
chez des gouvernants d’États membres de l’ONU :

1.       ALGÉRIE

En s’abstenant volontairement à l’ONU le 19 décembre, l’Algérie a refusé d’endosser le Pacte pour ce qui la concerne.  

Par l’intermédiaire de M. Hassen Kacimi, directeur du département des migrations du ministère de l’Intérieur, le gouvernement algérien a fait part de ses « sérieuses réserves » concernant les points du Pacte que l’Algérie juge « inappropriés ».

Estimant que le phénomène migratoire « menace la sécurité et la stabilité de notre pays », Hassen Kacimi a demandé à ce que « le droit de définir les politiques publiques migratoires revienne à l’État concerné. C’est également à l’État de définir les concepts juridiques de migration régulière et travailler ».

Le responsable algérien a également déploré l’absence de distinction
entre migrants économiques et migrants humanitaires et a précisé : « On
ne doit absolument pas mettre sur un pied d’égalité les États et les
ONG, de même que le dossier migratoire ne doit pas être instrumentalisé
et constituer un moyen de pression ou d’ingérence, au nom du droit
humanitaire.
Nous ne voulons pas non plus que les mécanismes d’évaluation et de mise en œuvre de ce Pacte évoluent vers une forme devant transformer ce Pacte en instrument juridiquement contraignant.»

L’Algérie a aussi critiqué le fait que le Pacte « élude les grands
défis liés aux évolutions climatologiques et démographiques et ne
prévoit aucune mesure pour le règlement des crises et des conflits dans
les espaces sahélo-sahariens, pour stabiliser ces territoires. Il ne met
pas l’accent sur le développement durable et les mécanismes à mettre en
place au niveau des pays pourvoyeurs de migration ».

2.       AUSTRALIE 

Le Premier ministre Scott Morrison a déclaré le 8 décembre 2018 que l’accord pourrait « saper les solides lois et pratiques de protection des frontières de l’Australie » et qu’il ne le signerait pas.

De fait, l’Australie s’est volontairement abstenue à l’ONU le 19 décembre.

3.       CHILI

Le gouvernement chilien a annoncé le 9 décembre 2018 qu’il ne signerait pas le Pacte.

Le sous-secrétaire du ministère chilien de l’Intérieur, Rodrigo Ubilla, a déclaré le 9 décembre que les représentants de son pays n’assisteraient pas à l’événement à Marrakech et il a précisé : « Nous avons déclaré que la migration n’est pas un droit de l’homme. Les pays ont le droit de déterminer les conditions d’entrée pour les citoyens étrangers ».  

Tout comme l’Algérie et l’Australie, le Chili s’est volontairement abstenu à l’ONU le 19 décembre.

4.       ÉTATS-UNIS  D’AMÉRIQUE
Les États-Unis
ont dénoncé ce Pacte le 7 décembre 2018 car il concourt, selon eux, à
l’établissement d’une gouvernance mondiale aux dépens du droit souverain
des pays à gérer leur système d’immigration.

Dans un communiqué diffusé par la mission diplomatique américaine aux Nations unies, Washington a rappelé qu’il avait quitté les négociations sur ce Pacte parce que les objectifs du document étaient incompatibles avec la loi et la politique américaines, avec les intérêts du peuple américain. Ce communiqué ajoute : « Nos décisions en matière de politique d’immigration doivent toujours être prises par les Américains et les Américains uniquement. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays ».

Washington a indiqué qu’il n’était pas question que ces décisions fassent l’objet « de négociations, d’un examen dans un cadre international » tout en reconnaissant « l’apport de nombreux immigrants à la construction [des États-Unis] ».

De son côté, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a enfoncé le clou : « L’approche globale de la Déclaration de New York n’est tout simplement pas compatible avec la souveraineté américaine ».

5.       ISRAËL

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu’il ne signerait pas le Pacte et a déclaré le 20 novembre 2018  : « Nous avons le devoir de protéger nos frontières contre les infiltrés illégaux. C’est ce que nous avons fait et c’est ce que nous continuerons de faire. » 

De fait, Israël a voté contre le Pacte à l’ONU le 19 décembre.

6.       POLOGNE

Le 9 octobre 2018, le ministre polonais de l’Intérieur et de l’Administration, Joachim Brudziński, s’est prononcé contre le Pacte, en affirmant qu’il « allait à l’encontre des priorités de la Pologne, à savoir la sécurité et le contrôle de ses frontières ». Le 20 novembre 2018, le gouvernement polonais a officiellement annoncé qu’il ne signerait pas le pacte.

Le 19  décembre à New York, le représentant de la Pologne à l’ONU a voté contre le Pacte.

4) Est-il normal que le Parlement français n’ait pas été amené à débattre du Pacte et à voter ?

Macron avait prévu de se rendre en personne à Marrakech le 10
décembre pour l’adoption du Pacte pour les migrations. Sous la pression
de la crise des Gilets jaunes, il y a renoncé in extremis et a
décidé d’y envoyer le secrétaire d’État aux Affaires étrangères,
Jean-Baptiste Lemoyne. Le représentant de la France à l’ONU a par
ailleurs voté en faveur du Pacte lors de l’Assemblée générale du 19
décembre.

Toute cette procédure expéditive et opaque a déclenché une seconde polémique, à savoir que ce
Pacte n’a jamais été débattu ni voté par les parlementaires, ce qui a
suscité une levée de boucliers dans les rangs de l’opposition, notamment
de droite.

Selon le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé le 7 décembre 2018 par le journal Libération, une telle procédure serait normale puisque « en France, c’est le contenu d’un engagement et non sa forme qui compte. » Pour Didier Maus, il serait « évident » qu’au regard du contenu du Pacte sur les migrations, il n’y avait pas d’obligation pour l’exécutif de passer par l’Assemblée et le Sénat car le texte « n’est pas contraignant, il n’y a pas création d’institution ou autre. »

Tel n’est pas du tout l’avis de l’UPR.

L’article 53 de la Constitution de la Ve République pose que « Les traités de paix, les traités de commerce, les
traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui
engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de
nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes,
ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne
peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. »

Ainsi, et contrairement aux affirmations de M. Maus, l’article
53 ne pose nulle part le principe qu’un Pacte prétendu « non
contraignant » serait par nature exempté d’un débat à l’Assemblée et au
Sénat, suivi d’un vote.

Par ailleurs, et toujours contrairement aux affirmations de M. Maus, le Pacte crée bien une institution :  celle du « Forum d’examen des migrations internationales »,
qui « se tiendra tous les quatre ans, à compter de 2022 », qui
« offrira l’occasion d’examiner l’état d’avancement de l’application du
Pacte mondial aux niveaux local, national, régional et mondial », et
dont « chaque édition […] donnera lieu à l’adoption d’une déclaration
intergouvernementale sur les progrès réalisés » (cf. Texte page 40, §
49)

Enfin, et tout au contraire de ce qu’affirme M. Maus, l’article 53 force ô combien le Pacte à être débattu et ratifié à l’Assemblée nationale puisque le moins que l’on puisse dire, c’est (en suivant la typologie de l’article 53) :

  • qu’il est « relatif à l’organisation internationale » : c’est un Pacte de l’ONU qui concerne chacun des 193 États membres;
  • qu’il « engage les finances de l’État » : il suffit de lire les 23
    objectifs pour se convaincre des fonds publics importants que sa mise en
    œuvre – par ailleurs vérifiée tous les 4 ans par le « Forum d’examen
    des migrations internationales » – va occasionner à la France;
  • qu’il « modifie des dispositions de nature législative » : la
    lecture des 23 objectifs regorge d’engagements de nature législative ;
  • qu’il est relatif à « l’état des personnes » : par définition même,
    puisque c’est un Pacte qui entend traiter du sort des centaines de
    millions de personnes à travers le monde et en France chaque année !

Il faut regretter ici que les avis de M. Maus semblent être considérés par les médias – et aussi par bien des parlementaires ! –  comme plus importants que la lettre même de la Constitution. On le regrette d’autant plus que M. Maus n’est pas seulement un professeur de droit constitutionnel mais qu’il est aussi un homme engagé politiquement… en faveur de M. Macron. Membre depuis longtemps du Parti radical valoisien (PRV intégré dans l’UDI), il est aujourd’hui président de la Commission des statuts du Mouvement Radical social et libéral (MRSL), résultat de la fusion à l’automne 2017 du PRV et du Parti radical de gauche (PRG), qui a compté deux membres au gouvernement Philippe (Annick Girardin et Jacques Mézard) et dont la plupart des députés ont rejoint LREM !

L’avis de M. Maus, qui est donc celui d’un juge et partie, ne résiste
pas une seconde à l’examen de la lettre de l’article 53 de notre
Constitution : il fallait bien consulter et faire voter le Parlement.

Du reste, c’est ce que font toutes les démocraties européennes :
Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, etc. ont soumis le Pacte
de Marrakech au débat et au vote de leurs parlementaires. La France fait
exception.

En outre, et étant donné l’ampleur prise par le sujet du Pacte de Marrakech, relayé notamment par les « Gilets jaunes », un
débat suivi d’un vote devant la représentation nationale n’était pas
seulement requis d’un point de vue constitutionnel : c’était aussi un
devoir moral et de légitimité politique. Car, en dépit de certaines fake news
partagées, les « Gilets jaunes » traduisaient une préoccupation
légitime et un désir de laisser le peuple se prononcer sur un sujet
aussi important.

Conclusion : La nécessité de demander aux Français de trancher

Ceci nous amène au cœur du sujet, car sur les questions migratoires,
qui touchent aux hommes et aux femmes dans des situations parfois
difficiles, mais également à la cohésion des sociétés, le débat ne doit pas être juridique, mais politique.

Il s’agit fondamentalement de l’avenir de la nation, et c’est
pourquoi certains principes posés par le Pacte de Marrakech sont remis
en question par un nombre croissants d’États.

Comme on vient de le dire, la plupart des pays qui ont refusé
d’endosser le Pacte (comme l’Italie, la Belgique ou la Suisse), ont fait
le choix de s’en remettre à leur Parlement (ce qui a suscité une crise
politique en Belgique avec la démission du gouvernement).  

Tel n’a pas été le cas en France, ce qui représente à notre sens une
violation éhontée de l’article 53 de la Constitution, n’en déplaise à M.
Didier Maus. Une violation de la Constitution dont l’UPR estime par
ailleurs que le président de la République doit rendre compte devant la
représentation nationale.

La volte-face de M. Macron, qui a décidé au dernier moment de ne pas
aller à Marrakech pour endosser le pacte, mais d’y envoyer un Secrétaire
d’Etat, Jean-Baptiste Lemoyne, prouve d’ailleurs bien que le chef de
l’État n’ignore pas la sensibilité politique du sujet et, pire encore,
qu’il sait bien que cette signature de la France serait sans doute
massivement rejetée par le peuple français s’il le consultait.

Fidèle à lui-même, M. Macron n’a donc pas cherché à se
conformer au mieux à la volonté nationale, mais à décider seul en vertu
de considérations opaques, le tout en protégeant sa personne et en
évitant soigneusement de susciter un débat, à l’Assemblée ou par un
autre biais, sur la question.

Certes, le Pacte de Marrakech contient beaucoup de principes
louables, comme le renforcement de la coopération internationale en
matière migratoire, la lutte contre les facteurs négatifs et les
problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays
d’origine ou encore la lutte contre le trafic de migrants.

Cependant, dès son préambule, le Pacte explique que les migrations
sont « facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable
et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets
positifs », confondant là encore volontairement tout type de migration
et toute sorte de situation.

Cette vision d’ensemble, qui traverse le texte, est un parti pris
idéologique, qui est celui de la « mondialisation inévitable », qui veut
que les mouvements, toujours plus fluides et rapides des capitaux, des
marchandises, et des hommes soient le seul destin de l’humanité.

Cette logique est d’abord celle d’un capitalisme débridé, qui se joue
des frontières pour mieux exploiter les différences de salaires et
maximiser les profits de ses actionnaires. C’est évidemment celle de
l’Union européenne, fondée sur la sacro-sainte liberté de mouvement, qui
ouvre la voie à l’optimisation fiscale et aux travailleurs détachés.

Mais cette logique, c’est aussi celle que refusent de plus en plus de
peuples du monde, qui en voient les limites et qui demandent un minimum
de protection de leurs modèles nationaux, économiques, sociaux et
culturels.

Fidèle à ses convictions démocratiques, et confiante dans la capacité du peuple français à décider de son destin, l’UPR :

  • souligne qu’il reste toujours possible au peuple français de
    revenir sur la décision prise par Macron, de façon inconstitutionnelle,
    de signer le Pacte au nom de la France : le cas du Brésil prouve qu’un
    État peut aussi bien sortir de ce Pacte qu’y entrer ;
  • appelle à un grand débat national sur le pacte de Marrakech
    et la politique migratoire en général, qui devra être suivi d’un
    référendum. Ce grand débat et ce référendum faisaient d’ailleurs
    explicitement partie de mon programme présidentiel de 2017.

François ASSELINEAU

26 décembre 2018

François ASSELINEAU

François
Asselineau, Président de l’Union populaire républicaine. La France doit
sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.




La ruée vers une société sans cash ne sert que les intérêts globalistes

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 29 novembre 2019 − Source Alt-Market.com

L’un des piliers fondamentaux d’un véritable marché libre est l’existence d’un choix : la disponibilité d’options allant des producteurs aux fournisseurs pour des mécanismes de commercialisation sans ingérence des gouvernements ou de monopoles d’entreprises. Le choix est synonyme de concurrence, et la concurrence stimule le progrès. Le choix peut également entraîner des changements au sein de la société, car si les gens savent qu’il existe une meilleure façon de faire les choses ou une façon plus sûre de le faire, pourquoi voudrait-on rester coincé dans un système limité ? À tout le moins, les gens devraient pouvoir choisir les mécanismes économiques qui conviennent le mieux à leur situation particulière.

Ce n’est PAS ainsi que fonctionne notre société aujourd’hui, et le marché libre n’existe nulle part dans les nations modernes, y compris aux États-Unis. Chaque fois que j’entends quelqu’un (généralement un socialiste) blâmer le « capitalisme » du marché libre pour justifier les maux oppressifs du monde, je dois rire. L’alliance entre les gouvernements et les monopoles d’entreprises (ce que Mussolini appelait le national-socialisme ou le fascisme) rend le libre marché totalement impossible. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est un amalgame d’ingérence économique socialiste et de corporatocratie. Notre système est très restrictif et microgéré pour tout le monde, sauf pour les élites financières, qui elles, n’ont pas à suivre les mêmes règles que nous autres.

Bien sûr, je prêche peut-être dans le vide quand il s’agit de ces
questions. Mais, il y a quelques développements sous-jacents qui sont
poussés en avant par les globalistes sortis tout droit des enfers sur un
système monétaire global unique et un gouvernement global unique dont
même beaucoup de militants de la liberté ne sont pas pleinement
conscients.

Dans les cercles économiques alternatifs, le dollar américain est
considéré comme la panacée de la domination de la monnaie fiduciaire. De
nombreux militants y voient la clé du pouvoir des élites globales et
ils pensent que la Réserve fédérale est le sommet de la pyramide
globaliste. Ce n’est pas tout à fait vrai.

Le dollar américain n’est en soi qu’un autre outil de la cabale
bancaire, et les outils perdent parfois de leur utilité avec le temps.
Si l’on peut dire qu’au cours des dernières décennies, le dollar en tant
que monnaie de réserve globale a été au cœur de l’influence globaliste,
la situation est sur le point de changer et nous pouvons en voir les
signes aujourd’hui. La ruée vers une société sans cash au cours des
dernières années est surprenante et, malheureusement, trop d’activistes
de la liberté ont été amenés à penser que c’est une bonne chose.

Il y a plusieurs raisons à cela. Comme mentionné plus haut, les
militants voient le dollar (ou monnaie de la Fed) comme un carburant
pour la machine globaliste, et ils aimeraient donc évidemment le
descendre en flammes. Ils sont aussi généralement partisans de
l’économie de marché et l’explosion des crypto-monnaies leur a donné
l’illusion que le « choix » revient, en terme économique, par la « concurrence monétaire ».
Je comprends le fondement de cette attitude, et je comprends d’où il
vient. Je n’ai jamais non plus été un partisan du dollar ou de tout
autre système fiduciaire de la banque centrale. Cet article ne doit pas
être interprété à tort comme une défense de l’hégémonie du dollar.

Cela dit, l’ordre du jour est beaucoup plus vaste et le dollar n’en
est qu’une partie qui s’estompe, car il est en train d’être
tranquillement remplacé par un cadre entièrement numérique. Nous devons
une fois de plus nous poser la question suivante : à qui profite
réellement un changement soudain dans le monde économique et monétaire ?
Qui acquiert le pouvoir politique et social par le biais d’une société
sans cash ? Est-ce le public ? Ou s’agit-il des mêmes élites bancaires
et globalistes qui ont toujours dominé notre structure économique ?

En 2017, j’ai publié un article intitulé « La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin« . J’y avertissais que le marketing à la mode des crypto-monnaies auprès du grand public par les médias grand public était extrêmement suspect et contraire à l’idée que l’ordre établi était « terrifié » par le fait que le Bitcoin ou la technologie de la chaîne de blocs les mettait en danger. J’ai également mis en garde contre la forte implication de banques internationales comme Goldman Sachs et JP Morgan dans les progrès de l’infrastructure de la chaîne de blocs, et plus particulièrement Goldman Sachs et l’histoire d’amour du FMI avec les systèmes monétaires numériques. Goldman Sachs a même qualifié la chaîne de blocs de « nouvelle technologie de la confiance…« .

Il est clair que les élites bancaires ne s’inquiètent pas de cette
technologie. En fait, ils y ont beaucoup investi. Mais pourquoi ? J’ai
longtemps soutenu que les crypto-monnaies populaires actuelles ne sont
rien de plus qu’un bêta test pour un système monétaire numérique global
contrôlé par les élites.

Cela ne veut pas dire que beaucoup de gens sont familiers avec
l’utilisation de Bitcoin ou d’autres crypto-monnaies. En fait, seul un
infime pourcentage de la population entre en contact avec les cryptos ou
en fait le commerce. Ce que je veux dire, c’est que la terminologie,
l’idée des crypto-monnaies, est maintenant répandue.

Grâce à une grande attention médiatique, Bitcoin est une marque grand public même si la plupart des gens n’ont jamais possédé un bitcoin (ou une partie d’un bitcoin). Les gros investisseurs ont fait exploser à la hausse le prix du bitcoin et de certaines autres crypto-monnaies à des niveaux qui dépassent toute raison puisque la demande du monde de l’investissement et des gens moyens pour ce mécanisme est au mieux minime. Ces flambées de prix, quoique brèves, ont éveillé la curiosité du public. Et dans l’esprit de beaucoup de gens, si quelque chose est considéré comme précieux, peu importe que la mesure soit éthérée ou arbitraire, il doit y avoir une raison… n’est-ce pas ? Par conséquent, dans l’esprit des pom-pom girls du bitcoin, les prix élevés du marché prouvent par défaut que le bitcoin et les crypto-monnaies sont nécessaires et souhaitables et que toute personne critique ou sceptique est simplement « contrariée » d’avoir « manqué cette opportunité ».

J’ai toujours dit quand on m’interrogeait sur ma position sur le
Bitcoin et les cryptos que si vous voulez essayer de gagner de l’argent
avec une de ces monnaies et que vous penser pouvoir jouer sur ce marché,
alors c’est à vos propres risques. Mais, pour ceux qui pensaient que
les crypto-monnaies sont un outil d’activisme et de lutte contre les
banques centrales, tout ce que je peux dire, c’est que vous vous êtes
fait avoir.

En moins d’une décennie, les masses se sont acclimatées à l’idée d’un système de monnaie numérique. Elles sont maintenant acclimatées à l’idée que les monnaies physiques devraient être supprimées et remplacées par la technologie de la chaîne de blocs « plus efficace » – Mort au dollar, mort à la Fed et mort aux globalistes disent les activistes qui encouragent le nouveau paysage numérique ! Mais ce n’est pas ce qui se passe réellement. La mort du dollar et de l’argent liquide n’est que l’amorce d’un ordre mondial encore plus envahissant.

Au cours des deux dernières années, l’idée d’un système sans numéraire et d’une monnaie unique s’est généralisée. Les plans dénoncés par des analystes du Mouvement de la liberté qui étaient traités de « théoriciens du complot » il y a une dizaine d’années sont aujourd’hui connus de tous. Le dernier tir de barrage de propagande a été lancé par le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, qui a ouvertement mis en garde contre la fin du statut de réserve mondiale du dollar, le comparant à la fin du statut de réserve de la livre sterling après la Seconde Guerre mondiale. Il a également noté que le dollar pourrait être remplacé par un nouveau système monétaire numérique et que cela serait avantageux pour le système bancaire.

Ceci s’inscrit dans le prolongement des propos tenus en 2017 par Mohamed El-Erian, globaliste et PDG de PIMCO, qui déclarait dans un éditorial que le système du panier des droits de tirage spéciaux du FMI pourrait être utilisé pour remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale et que cela contribuerait à « combattre la montée du populisme ».

Ensuite, Facebook a introduit le concept de la monnaie numérique « Libra », dont Mark Carney a également suggéré que les banques centrales la surveillent de près. « Libra », à mon avis, est un test conçu pour attirer un plus large public vers l’utilisation de la monnaie numérique sur une base régulière. Comme nous l’avons noté, le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies ont été mieux exposés, mais ne se sont pas diffusés dans le grand public. Là où ils n’ont pas réussi à infiltrer le commerce quotidien du citoyen moyen, la « Libra » peut finalement réussir.

Jusqu’à présent, je pense que la réaction n’est pas celle que les globalistes espéraient. Au lieu de cela, Facebook prend son temps en introduisant un nouveau système de paiement interne appelé « Facebook Pay » similaire à Paypal. Libra, ou quelque chose comme ça, réapparaîtra probablement dans les deux prochaines années sur Facebook et sur d’autres plateformes.

Ensuite, l’ancien chef de la BCE Jean-Claude Trichet a plaidé en faveur d’une version numérique du système de panier des DTS lors de la conférence de Caixin à Pékin, arguant que les monnaies bitcoin et autres crypto-monnaies n’étaient pas assez stables ou « légitimes » pour assumer le rôle de devise de banque centrale. Beaucoup affirment que c’est la preuve que les globalistes ont peur des crypto-monnaies. Au contraire, je vois cela comme un nouvel exemple de la bataille truquée en cours entre banquiers et cryptos. Ils critiquent certains aspects de la technologie tout en y investissant et en la promouvant. Tout comme le faux paradigme gauche/droite, il existe aussi une sorte de faux paradigme banque centrale/cryptos.

L’argument de Trichet en faveur d’une cryptomonnaie dominée par le FMI a certainement été bien accueilli à Pékin, où les Chinois soutiennent depuis longtemps la prolifération des DTS et ont demandé que le DTS remplace le dollar. Les Chinois ne sont pas les seuls. Le gouvernement russe a également appelé le FMI à prendre le contrôle du système monétaire global avec le panier de DTS.  La Russie s’est pratiquement découplée du dollar, se débarrassant de ses bons du trésor américains, stockant une grande quantité d’or et supprimant le dollar dans des accords commerciaux bilatéraux avec d’autres pays.

L’année dernière, l’Europe a commencé à mettre en place une nouvelle alternative au système de paiement SWIFT contrôlé par les États-Unis. L’Allemagne, en particulier, a critiqué le système américain en tant qu’arme géopolitique. Aujourd’hui, une association de grandes banques en Allemagne et dans l’UE réclame un euro numérique basé sur le grand livre de la chaîne de blocs.

Le FMI a publié ouvertement des livres blancs qui confirment l’évaluation de la nécessité d’une monnaie numérique globale, et avec l’ancienne directrice du FMI, Christine Lagarde, qui est maintenant en charge de la BCE, il est probable qu’un système de crypto-monnaies autour de l’euro fera bientôt une apparition publique.

Dans l’intervalle, de multiples banques centrales poursuivent la mise en place d’un système sans cash et à base de leurs propres monnaies numériques. La Chine a annoncé la mise en place d’un système national de monnaie numérique au cours des 18 prochains mois. La banque centrale suisse étudie les possibilités de monnaie numérique et la Russie envisage également de lancer une crypto-monnaie.

La rhétorique des médias grand public et de l’establishment bancaire
est que les méthodes physiques de paiement vont bientôt disparaître.
C’est ce qu’on appelle la « démocratisation de l’argent », et l’« ordre global multipolaire » ; je suis désolé de dire que c’est exactement le contraire.

L’affirmation est que la fin du cash et plus particulièrement la fin du dollar se traduira par un plus grand choix dans le monde monétaire. Mais la fin de l’argent physique est en fait une suppression du choix et le résultat est PLUS de centralisation. Les élites bancaires sont très enthousiastes à l’égard du modèle de monnaie numérique parce qu’il prive le commerce de toute vie privée. Comme je l’ai souligné dans des articles précédents, la crypto-monnaie et la technologie de la chaîne de blocs n’offrent aucun anonymat, malgré les affirmations initialement diffusées par les partisans et les activistes de la crypto. Il est également clair que les banques centrales ont l’intention d’introduire leurs propres monnaies hautement gérées et que la plupart des autres crypto-monnaies seront enterrées dans le processus.

Les mèmes multipolaires et multilatéraux de l’ordre mondial sont
aussi une fraude. La Chine, la Russie, l’Europe et d’autres pays exigent
une alternative au dollar, mais si cette alternative finit par être une
version numérisée du panier de DTS sous le contrôle du FMI comme ces
pays l’ont suggéré, alors cela signifie une centralisation globale
totale et NON une décentralisation.

Une véritable décentralisation signifierait la suppression du contrôle bureaucratique et de la microgestion. Cela signifierait que les monnaies physiques soutenues par l’or et l’argent pourraient être offertes comme une option alternative, pas seulement des monnaies cryptographiques ou des fiat soutenus par rien. Après tout, l’or et l’argent ont beaucoup plus d’investisseurs individuels dans le monde que les crypto-monnaies. Que diriez-vous d’une véritable concurrence au lieu d’une suppression des prix des métaux par des gens comme JP Morgan ?

Cela signifierait des monnaies localisées et des systèmes de paiement adossés à des produits de base, et non pas une seule monnaie globale et un système de paiement adossé à rien. Cela signifierait que les pays se libéreraient non seulement de leur dépendance à l’égard du dollar, mais aussi des institutions globalistes comme le FMI, la BRI et la Banque mondiale. Les globalistes tentent de nous vendre l’esclavage en le présentant comme un « marché libre ». La solution est de ne pas utiliser les systèmes dont ils font la promotion et d’être prêts à se battre bec et ongles pour une véritable décentralisation.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par San pour le Saker Francophone




ALERTE DE SÉCURITÉ POUR LES FÊTES

[Source : Stoppons la 5G]

SmartPhones, montres «intelligentes» et jouets Wi-Fi exposent votre enfant aux rayonnements sans fil

Songez-vous à donner pour Noël à votre enfant son premier téléphone portable ? Ou bien un système de jeu de réalité virtuelle, une montre «intelligente» ou un jouet Wi-Fi cool? Ne faites pas cette erreur. Les téléphones intelligents et les jouets Wi-Fi présentent de graves risques pour la santé et la sécurité.

Alors que les jouets dotés du Wi-Fi, les montres «intelligentes» et certains téléphones portables sont commercialisés spécialement pour les enfants, les parents ignorent souvent que ces appareils émettent des rayonnements radiofréquences, également appelés micro-ondes. De nombreuses études ont démontré que les faibles niveaux de rayonnement sans fil non ionisant provenant des téléphones cellulaires et d’autres appareils Wi-Fi transmettant des micro-ondes peuvent avoir des effets nocifs, indiquant que les appareils sans fil présentent de graves risques pour la santé, en particulier pour les enfants.

LES EXEMPLES DE JOUETS POUR NOËL ÉMETTANT DES MICRO-ONDES COMPRENNENT…

Téléphones portables et smartphones … et oui, même les smartphones des enfants exposent les enfants aux rayonnements des micro-ondes. Les manuels d’instructions indiquent : « cet appareil génère, utilise et peut émettre de l’énergie radiofréquence ».

Montres intelligentes : l’Apple Watch porte un avertissement en petits caractères précisant que l’utilisateur doit garder une distance de 1 cm de l’antenne, alors que ce même appareil est présenté comme «portable». Mais quel parent donne à son enfant une Apple Watch et lui dit de ne pas se reposer la tête sur son bras – ce qui crée un contact corporel direct avec la montre?

Les casques de réalité virtuelle nécessitent souvent que l’utilisateur attache un téléphone mobile devant son visage, plaçant ainsi très proche de ses yeux un appareil émettant des rayonnements.

Les poupées connectées au Wi-Fi et au téléphone portable utilisent la technologie Wi-Fi et la reconnaissance vocale pour engager un dialogue bidirectionnel, mais comme cette fonction nécessite une connexion Internet sans fil, le nouvel ami de votre enfant est également un appareil radio émettant des micro-ondes qui peut enregistrer et renvoyer des informations à l’entreprise.

Les tablettes tactiles sont commercialisées auprès des enfants dès la petite enfance, mais les tablettes émettent des rayonnements micro-ondes lorsqu’elles sont connectées par voie sans fil à Internet. L’exposition peut être réduite en ne donnant la tablette aux enfants qu’en mode avion après avoir téléchargé des films ou des jeux.

Systèmes de jeux sans fil : les consoles de systèmes de jeux vidéo ont des antennes sans fil et la plupart des manuels d’instructions indiquent : « Cet équipement doit être installé et utilisé avec au moins 20 cm (8 pouces) et plus entre l’émetteur [la console] et le corps de la personne. »

Drones: les drones ont des antennes émettrices et utilisent parfois des smartphones pour communiquer.

Comme les smartphones, jouets intelligents et autres appareils intelligents pour la maison — contribuant à ce que l’on appelle l’Internet des objets — sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne, nous pensons rarement au fonctionnement de cette technologie. Mais cela n’a rien à voir avec la magie des fêtes : c’est un rayonnement micro-ondes. En fait, tous les appareils sans fil, des smartphones au Wi-Fi en passant par les animaux connectés, sont des radios micro-ondes bidirectionnelles qui envoient et reçoivent un type de rayonnement électromagnétique non ionisant également appelé rayonnement radiofréquence (RF) ou micro-ondes.

De nombreux médecins sont inquiets du fait que cette exposition quotidienne affectera la santé des enfants à long terme. Avant d’acheter à votre enfant un jouet Wi-Fi ou son premier téléphone portable à Noël, assurez-vous de connaître ces faits. Pour en savoir plus, visiter www.EHTrust.org.


FICHE D’INFORMATION SUR LE WI-FI ET LES TÉLÉPHONES INTELLIGENTS

1. De nouvelles études révèlent que le rayonnement micro-ondes des smartphones pourrait provoquer le cancer du cerveau

L’étude historique de 25 millions de dollars du Programme national de toxicologie du NIH/NIEHS aux États-Unis a révélé qu’une exposition quotidienne à long terme aux rayonnements des téléphones portables entraînait des cancers du cerveau et du nerf cardiaque chez les rats mâles, ainsi que des dommages à l’ADN. Des études sur des humains ayant utilisé des téléphones portables près de leur tête pendant plus de 10 ans montrent qu’ils développent les mêmes types de cancers.

2. Le rayonnement d’un smartphone est lié à des lésions cérébrales, au TDAH, à des problèmes de fertilité, etc.

Le respect des directives gouvernementales a généralement été présenté comme une protection suffisante et les téléphones portables, ainsi que les appareils sans fil sont donc considérés comme sans danger par le public. Cependant, des études révisées par des pairs montrent que de très faibles intensités de rayonnement, bien en deçà des limites réglementaires gouvernementales, peuvent gravement nuire à la santé. Même si ce rayonnement dégage moins d’énergie que les rayons X, il peut causer de nombreux problèmes de santé.

Une étude de la Yale University School of Medicine a révélé que les souris exposées aux radiofréquences avant la naissance présentaient une hyperactivité accrue, des troubles de la mémoire et un développement cérébral anormal. Cette étude est l’une des nombreuses qui ont lié le rayonnement sans fil à des impacts tels que des cellules cérébrales endommagées, une activité cérébrale altérée, des problèmes de mémoire, des maux de tête et des problèmes de sommeil. De nombreuses études indiquent que le téléphone portable et le rayonnement Wi-Fi endommagent le sperme. Les connexions entre l’exposition électromagnétique et l’autisme et le TDAH ont conduit les médecins à recommander de réduire l’exposition à ces rayonnements. Plus de 140 médecins, scientifiques et éducateurs ont signé la déclaration conjointe du projet BabySafe insistant sur la nécessité que les femmes enceintes réduisent leur exposition aux rayonnements des téléphones portables en raison des préoccupations liées aux effets de cette exposition sur le développement cérébral prénatal.

3. La réalité virtuelle avec les smartphones expose les yeux aux micro-ondes et est liée aux problèmes de vue et d’équilibre chez les enfants

Les smartphones sont placés dans un casque de réalité virtuelle (RV) pour emmener les enfants à l’aventure dans des endroits lointains, mais lorsque les chercheurs ont évalué l’exposition aux rayonnements sans fil, ils ont constaté que les intensités de rayonnement les plus élevées se trouvaient dans l’œil et le lobe frontal du cerveau alors que les téléphones étaient positionnés devant du visage. Des tests de sécurité n’ont jamais été effectués pour de telles expositions répétées aux yeux.

Même sans rayonnement d’un smartphone, la technologie RV est liée à des problèmes visuels chez les enfants en raison du placement du casque devant les yeux. Une étude récente de l’Université de Leeds a révélé qu’un jeu RV de 20 minutes a conduit à des problèmes de vue et d’équilibre chez les enfants. Comprenant que les yeux des enfants sont plus vulnérables, les instructions concernant les casques RV avertissent généralement que les casques ne doivent pas être utilisés par des enfants de moins de 13 ans, car «regarder des vidéos ou jouer à des jeux avec [un casque de réalité virtuelle] peut affecter le développement visuel des enfants. « Les ophtalmologistes et les scientifiques qui étudient le rayonnement des téléphones portables émettent aussi de tels avertissements.

4. Les téléphones portables n’ont jamais été testés pour la sécurité à long terme ni pour une utilisation par des enfants

Les téléphones portables n’ont jamais été testés avant leur mise en marché pour d’assurer de leur sécurité à long terme. Les limites de sécurité pour le rayonnement des téléphones portables ont été fixées il y a 20 ans, sur la base d’une science vieille de 30 ans, utilisant un modèle d’un grand homme adulte. Après qu’un rapport du Government Accountability Office ait recommandé un examen des lignes directrices américaines sur l’exposition humaine, la FCC a ouvert un dossier et de nombreux scientifiques ont soumis des commentaires d’experts qualifiant les normes actuelles d’«inadéquates» pour protéger les enfants. Les parents supposent qu’ils achètent des appareils et des jouets qui ont été jugés «sans danger», mais aucune agence de santé américaine n’a jamais effectué une évaluation systématique des risques pour la santé des rayonnements sans fil. Les sociétés de téléphonie cellulaire informent leurs actionnaires que les appareils sans fil peuvent présenter un risque financier, et la plupart des compagnies d’assurance excluent les dommages de responsabilité civile liés à l’exposition aux rayonnements des téléphones cellulaires en raison de leur évaluation de ce type de rayonnement comme étant à haut risque.

5. Les fabricants de jouets «intelligents», de gadgets sans fil portables et de téléphones intelligents émettent des avertissements en petits caractères qui sont impossibles à respecter

Tous les téléphones portables comportent des avertissements écrits qui indiquent aux utilisateurs de maintenir une distance minimale de séparation entre le téléphone et le corps. Les fabricants testent les rayonnements du téléphone à cette distance.

Par exemple, le manuel du Samsung LG G6 stipule à la page 158: «Pour se conformer aux exigences d’exposition RF de la FCC, une distance de séparation minimale de 0,39 pouces (1,0 cm) doit être maintenue entre le corps de l’utilisateur et l’arrière du téléphone.» Les enfants se souviennent-ils de placer leurs téléphones dans leurs poches avec l’arrière du téléphone tourné vers l’extérieur?

De nombreux jouets sans fil avertissent également de garder une distance de sécurité par rapport à l’appareil. Par exemple, il y a une montre connectée à Internet dont Verizon dit: «vous et votre enfant pouvez être heureux d’avoir cette montre». Mais seriez-vous heureux de sangler un appareil sur le poignet de votre enfant qui comporte un avertissement dans le manuel recommandant ceci : « Une distance de séparation minimale de 0,39 pouces (1 cm) doit être maintenue entre la bouche (le visage) de l’utilisateur et l’avant de l’appareil »? L’Apple Watch comporte également un avertissement précisant que l’utilisateur doit garder une distance de 1 cm de l’antenne, tandis que le même appareil est présenté comme étant «portable» directement sur la peau. Mais quel parent avertit son enfant en lui donnant une Apple Watch de ne pas poser sa tête sur son bras, car cela créerait un contact corporel avec la montre?

De nombreuses consoles de systèmes de jeux vidéo déclarent également aux utilisateurs: « Cet appareil doit être installé et utilisé avec au moins 20 cm (8 pouces) et plus entre l’émetteur et le corps de la personne. » De nombreux ordinateurs portables indiquent également que les antennes doivent être à environ 8 pouces du corps. Savez-vous où se trouve l’antenne sur l’appareil de votre enfant?

6. Lorsque les téléphones portables sont testés au contact du corps, le rayonnement viole les limites de sécurité du gouvernement

L’année dernière, la France a dévoilé les résultats de ses mesures de rayonnement portant sur des centaines de téléphones portables suite à la pression d’un médecin français faisant la une des journaux. Les résultats des tests ont révélé que lorsque les téléphones étaient testés dans des positions de contact avec le corps, jusqu’à 90% des téléphones dépassaient les limites de rayonnement, certains excédant plus de 3 fois les limites européennes et plus de 9 fois les limites américaines équivalentes. Cela signifie que la plupart des téléphones pourraient dépasser de 3 à 9 fois le niveau rayonnement autorisé dans votre corps. Les résultats des tests français s’appliquent aux téléphones vendus dans le monde entier car la situation est la même dans tous les pays. Les fabricants n’ont pas à tester les téléphones ou les appareils sans fil en position de contact corporel direct.

Ainsi, lorsqu’un enfant place un téléphone ou une tablette sur ses jambes pour regarder une vidéo, ou est couché au lit avec cet appareil sur sa poitrine à faire du streaming de musique, son corps peut absorber ces rayonnements à des niveaux bien supérieurs aux limites gouvernementales.

7. L’Organisation mondiale de la santé a classé le rayonnement micro-ondes des smartphones comme un cancérogène possible en 2011 et les preuves scientifiques actuelles indiquent qu’il s’agit en fait d’un agent cancérogène avéré pour l’homme

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS/CIRC) a classé les radiofréquences comme un agent possiblement cancérogène de classe 2B. Cependant, en raison des résultats récemment publiés du National Toxicology Program (NTP) américain et de plusieurs autres études publiées depuis lors, les conseillers de longue date de l’OMS et du CIRC concluent que ce rayonnement devrait être considéré comme un agent cancérogène pour l’homme causant le gliome – le même type de cerveau du cancer dont sont morts les sénateurs Ted Kennedy et John McCain.

Des chirurgiens ont publié des rapports de cas de cancers inhabituels chez de jeunes femmes ayant l’habitude de ranger leur téléphone portable dans leur soutien-gorge. Les tumeurs étaient situées directement sous les zones où les antennes des téléphones étaient positionnées.

8. L’American Academy of Pediatrics recommande aux familles de réduire l’exposition dux enfants aux radiofréquences et a demandé au gouvernement fédéral de rendre plus strictes les limites de rayonnement sans fil

Les enfants ont des crânes plus minces, des têtes plus petites et une teneur en eau plus élevée dans leurs tissus en développement. En conséquence, le rayonnement des téléphones portables pénètre plus profondément et plus intensément dans le cerveau d’un enfant par rapport à celui d’un adulte. Selon le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé, « chez les enfants utilisant des téléphones portables, le dépôt moyen d’énergie RF peut être deux fois plus élevé dans le cerveau et jusqu’à dix fois plus élevé dans la moelle osseuse du crâne ». L’American Academy of Pediatrics a réitéré ce fait et la vulnérabilité unique des enfants dans leurs lettres appelant le gouvernement fédéral à renforcer les limites d’exposition aux rayonnements des téléphones portables.

Après que les résultats du National Toxicology Program ont été rendus publics, l’American Academy of Pediatrics a publié un communiqué de presse recommandant aux parents de « limiter l’utilisation des téléphones portables par les enfants et les adolescents » et a recommandé dix mesures au public pour réduire l’exposition aux rayonnements des téléphones portables.

9. Le Département de la Santé publique de la Californie vient de publier des conseils en matière de santé publique recommandant de réduire l’exposition aux rayonnements des téléphones portables

Les directives publiées par la Californie pour réduire l’exposition aux rayonnements radiofréquences des téléphones portables ont fait la une des journaux nationaux et ont mis en garde contre le fait que « les enfants peuvent être exposés à des risques plus élevés » car ils seront exposés aux rayonnements des téléphones portables pendant « toute leur vie ». Selon le Département, « des expériences de laboratoire et des études sur la santé humaine ont suggéré la possibilité que l’utilisation fréquente et à long terme des téléphones cellulaires soit liée à certains types de cancer et à d’autres effets sur la santé, notamment : le cancer du cerveau et les tumeurs du nerf acoustique et des glandes salivaires, une baisse de la qualité du sperme et des spermatozoïdes inactifs ou moins mobiles, des maux de tête et des effets sur l’apprentissage et la mémoire, l’ouïe, le comportement et le sommeil. »

Le Département de la santé publique du Connecticut a également émis des conseils pour réduire le rayonnement des téléphones portables, tout comme le magazine Consumer Reports. L’année dernière, le Maryland State Children’s Environmental Protection Council a émis des recommandations visant à réduire le rayonnement radiofréquence (du Wi-Fi) dans les salles de classe des écoles publiques. Plusieurs organisations médicales à l’échelle internationale et dans plus d’une douzaine de pays recommandent aux enfants de minimiser leur exposition aux téléphones sans fil.

10. Même lorsqu’ils sont en «veille», les smartphones, les jouets connectés et les montres émettent des rayonnements

Un téléphone peut être déposé sur votre table de chevet, placé dans votre poche ou niché dans la ceinture de votre pantalon de yoga, mais il rayonne toujours. Certaines applications peuvent être en cours de mise à jour, les SMS et les notifications arrivent. Le téléphone se connecte constamment à la tour cellulaire la plus proche en émettant des micro-ondes pulsées plusieurs fois par seconde. De même, les jouets Wi-Fi vérifient toujours leur connectivité avec le routeur Wi-Fi même lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Chaque fois qu’un appareil établit cette connexion près de votre corps, vous êtes exposé à un rayonnement pulsé [que de nombreux experts scientifiques considèrent désormais comme un agent cancérogène avéré].

La réglementation sur les téléphones portables a été établie il y a des décennies et la façon dont les gens utilisent les téléphones a radicalement changé. À cette époque, les adultes utilisaient des téléphones avec des clips de ceinture et le Wi-Fi était inexistant. Aucun test de sécurité à long terme n’a été effectué. Aucune recherche pour évaluer les risques pour les enfants n’a été effectuée.


FICHE D’INFORMATION POUR LA FAMILLE

Réduire les expositions à la maison

1. Ne laissez pas votre enfant utiliser un téléphone cellulaire

Attendez le plus longtemps possible avant de permettre à votre enfant de se servir d’un téléphone portable ou sans fil. Envisagez plutôt de lui offrir un appareil photo numérique qui prend des vidéos. Si votre enfant aime parler au téléphone, choisissez pour lui un téléphone fixe filaire au lieu d’un téléphone portable. Si vous voulez vraiment le gâter, envisagez un cadeau dont il se rappelera, comme emmener votre enfant et ses meilleurs amis à un dîner spécial ou à un concert.

2. Adoptez des habitudes technologiques plus saines

Familiarisez-vous avec les recommandations de l’American Academy of Pediatrics sur la réduction des rayonnements des téléphones portables dans votre famille. Par exemple, éloignez le téléphone de votre tête en mettant le son sur le haut-parleur. N’utilisez pas et ne transportez pas de téléphones dans votre poche et tenez-les éloignés de votre corps. Faites attention quand un enfant est dans vos bras de ne pas utiliser de téléphone portable ou de tablette ou d’ordinateur sans fil près de son corps. Renseignez-vous sur les moments où l’intensité du rayonnement est la plus élevée, comme lors de la diffusion de vidéos, lorsque vous voyagez en voiture ou lorsque le signal de réception est faible. Minimisez l’utilisation d’un téléphone dans ces conditions et expliquez à vos enfants pourquoi c’est vraiment mieux ainsi.

3. Investissez dans un téléphone fixe filaire à domicile

Vos enfants peuvent passer des appels vocaux sur un téléphone fixe filaire. N’oubliez pas que même les téléphones fixes sans fil émettent des rayonnements, tout comme les téléphones portables. Une base de téléphone sans fil est toujours allumée et transmet sans arrêt, même lorsque vous ne passez pas d’appel. Remplacez votre téléphone sans fil par un téléphone fixe filaire. Transférez à votre domicile ou à votre bureau les appels reçus sur votre téléphone portable lorsque cela est possible.

4. Activez le mode avion et désactivez chaque fois que cela est possible le Wi-Fi et le Bluetooth

Le mode avion avec le Wi-Fi à OFF et le Bluetooth à OFF désactive les antennes à l’intérieur d’un appareil, arrêtant les transmissions micro-ondes. Chaque ordinateur, ordinateur portable, tablette ou périphérique de transmission sans fil possède une touche de fonction ou un commutateur dans les paramètres qui désactive les émetteurs Wi-Fi, et un autre qui désactive aussi le Bluetooth. Chaque fois que vous avez l’intention de remettre à un enfant un appareil compatible Wi-Fi ou Bluetooth, n’oubliez pas d’activer le mode avion et de désactiver séparément les connexions Wi-Fi et Bluetooth. Essayez de régler les appareils sur ces paramètres le plus possible et apprenez à vos enfants à le faire eux-mêmes.

5. Connectez votre smartphone et votre appareil sans fil avec un adaptateur pour cordon de connectivité

Vous pouvez facilement connecter de nombreux téléphones, tablettes et ordinateurs à Internet sans exposition aux micro-ondes. La plupart des appareils sans fil ont un port USB, Lightning ou Ethernet afin que vous puissiez le brancher pour accéder à Internet par câble. De nombreux appareils peuvent être câblés à Internet en obtenant simplement quelques accessoires et adaptateurs. Chaque fois que vous achetez des appareils électroniques, choisissez un appareil qui se connecte avec des fils, et non uniquement avec une connexion Wi-Fi.

6. Mise hors tension lorsqu’ils ne sont pas utilisés

N’oubliez pas: les appareils sans fil se connectent en permanence à leurs réseaux chaque fois qu’ils se branchent ou s’allument. Vous pouvez facilement réduire l’exposition de votre famille aux rayonnements secondaires en désactivant les réseaux [des routeurs Wi-Fi] et les appareils sans fil lorsque vous n’êtes pas en train de les utiliser, comme lorsque vous dormez. Pensez à éteindre les appareils sans fil et leurs équipements connexes – par exemple, les imprimantes, les jeux, les divertissements, les systèmes informatiques et les accessoires – lorsqu’ils ne sont pas utilisés en les éteignant ce qui permet également d’économiser beaucoup d’énergie et est tout à fait sensé. Branchez ces appareils sur un interrupteur d’alimentation pour pouvoir les éteindre facilement. Il s’agit souvent de la première étape que prennent les gens lorsqu’ils s’efforcent de remplacer le sans fil par des connexions filaires.

7. Sortez les appareils électroniques de la chambre

Ne laissez pas vos enfants utiliser un téléphone portable ou une tablette tactile au lit. Sachez que la lumière bleue des écrans et le rayonnement sans fil peuvent sérieusement affecter notre sommeil. Alors assurez-vous d’éteindre tous les écrans et appareils électroniques au moins une heure avant le coucher. De nombreux téléviseurs, systèmes de jeux et ordinateurs plus récents émettent également des rayonnements sans fil même si vous ne les utilisez pas, et il est donc préférable de les retirer de la chambre et de les déconnecter complètement de leur source d’alimentation. Gardez les écrans et les appareils électroniques dans les zones familiales. Au lieu de dormir avec votre téléphone portable, procurez-vous un réveil à pile pour votre table de nuit. Cela supprime la tentation de vérifier «rapidement» le téléphone.

Des incendies ont également été signalés suite à une explosion de composants électroniques et de téléphones portables sur la recharge. Les adolescents poseront des appareils électroniques sur leur lit, sans savoir que les coussins souples bloquent la circulation d’air sous la batterie et provoquent l’échauffement de l’appareil. Sachez que les chargeurs génèrent d’autres types de champs électromagnétiques qui sont également liés à des problèmes de santé. Chargez toujours les téléphones portables et les appareils technologiques à l’extérieur de la chambre, sur une table ou un comptoir.

8. Les enfants ne devraient jamais utiliser la réalité virtuelle avec des smartphones allumés

Le cerveau des enfants n’est pas complètement myélinisé et les yeux absorbent facilement le rayonnement en raison de leur forte teneur en eau. Il n’est pas recommandé de placer un appareil bidirectionnel rayonnant des micro-ondes directement devant les jeunes yeux. Compte tenu de la multitude de risques pour la sécurité que la réalité virtuelle pose aux enfants, envisagez des alternatives de divertissement comme regarder un film en famille sur un écran de télé sans Wi-Fi.

Ce document est tiré et traduit de HOLIDAY SAFETY ALERT où de nombreux compléments d’information scientifique sont disponibles, ainsi que des recommandations de cadeaux qui n’exposeront pas vos enfants à de tels risques mortels. Vous y trouverez également des liens intégrés dans le texte.

En complément, lire aussi sur le blog Stoppons la 5G…

Exposer des enfants aux rayonnements d’appareils sans fil : DANGER EXTRÊME !




L’utilisation militaire cachée de la technologie 5G

[Source : Réseau International]

par Manlio Dinucci.

Au Sommet de Londres les 29 pays de l’OTAN se sont engagés à «
garantir la sécurité de nos communications, 5G incluse ». Pourquoi cette
technologie de cinquième génération de la transmission mobile de
données est-elle si importante pour l’OTAN ?

Alors que les technologies précédentes étaient finalisées pour
réaliser des smartphones toujours plus avancés, la 5G est conçue non
seulement pour améliorer leurs prestations, mais principalement pour
relier des systèmes digitaux qui ont besoin d’énormes quantités de
données pour fonctionner de façon automatique. Les plus importantes
applications de la 5G seront réalisées non pas dans le domaine civil
mais dans le domaine militaire.

Les possibilités offertes par cette nouvelle technologie sont expliquées par le rapport Defense Applications of 5G Network Technology, publié par le Defense Science Board, un comité fédéral qui fournit du conseil scientifique au Pentagone :

« L’émergente technologie 5G,
commercialement disponible, offre au Département de la Défense
l’opportunité de profiter à coûts mineurs des bénéfices de ce système
pour ses propres exigences opérationnelles
».

Autrement dit, le réseau commercial de la 5G, réalisé par des
sociétés privées, sera utilisé par les forces armées étasuniennes avec
une dépense beaucoup plus basse que celle qui serait nécessaire si le
réseau était réalisé uniquement dans un but militaire. Les experts
militaires prévoient que la 5G aura un rôle déterminant dans
l’utilisation des armes hypersoniques : missiles, y compris armés de
têtes nucléaires, qui voyagent à une vitesse supérieure à Mach 5 (5 fois
la vitesse du son). Pour les guider sur des trajectoires variables, en
changeant de cap en une fraction de seconde pour échapper aux missiles
intercepteurs, il faut recueillir, élaborer et transmettre d’énormes
quantités de données dans des temps très rapides. La même chose est
nécessaire pour activer les défenses en cas d’attaque avec de telles
armes : n’ayant pas de temps pour prendre une décision, l’unique
possibilité est de se fier à des systèmes automatiques 5G.

La nouvelle technologie aura un rôle clé aussi dans la battle network (réseau
de bataille). Étant capable de relier en même temps dans une aire
circonscrite des millions d’appareils émetteurs-récepteurs, elle
permettra aux militaires -départements et individus- de transmettre les
uns aux autres, pratiquement en temps réel, des cartes, photos et autres
informations sur l’opération en cours.

Extrêmement importante aussi sera la 5G pour les services secrets et les forces spéciales. Elle rendra possible des systèmes de contrôle et d’espionnage beaucoup plus efficaces que ceux d’aujourd’hui. Elle accroîtra la létalité des drones-tueurs et des robots de guerre, en leur donnant la capacité d’identifier, suivre et frapper des gens sur la base de la reconnaissance faciale et autres caractéristiques. Le réseau 5G, étant un instrument de guerre à haute technologie, deviendra automatiquement aussi la cible de cyberattaques et d’actions guerrières effectuées avec des armes de nouvelle génération.

En plus des États-Unis, cette technologie est développée par la Chine
et d’autres pays. Le contentieux international sur la 5G n’est donc pas
seulement commercial. Les implications militaires de la 5G sont
pratiquement complètement ignorées parce que même les critiques de cette
technologie, y compris divers scientifiques, concentrent leur attention
sur les effets nocifs pour la santé et l’environnement à cause de
l’exposition à des champs électromagnétiques à basse fréquence.
Engagement qui est de la plus grande importance, mais qui doit être uni à
celui contre l’utilisation militaire de cette technologie, financé
indirectement par les utilisateurs ordinaires. Une des plus grandes
attractivités, qui favorisera la diffusion des smartphones 5G, sera
celle de pouvoir participer, en payant un abonnement, à des war games
d’un impressionnant réalisme en direct avec des joueurs du monde
entier. De cette façon, sans s’en rendre compte, les joueurs financeront
la préparation à la guerre, celle bien réelle.

Manlio Dinucci

Édition de il manifesto

https://ilmanifesto.it/luso-militare-nascosto-della-tecnologia-5g/




Éviter la venue de l’ère glaciaire

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 28 novembre – Source Club Orlov

La
plupart des gens aiment la prévisibilité dans leur vie. Certains aiment
un peu d’excitation et de folie, mais même là, ils ont tendance à
préférer que le résultat soit prévisible ; finalement, ils veulent
rentrer à la maison et retourner au travail plutôt que de se retrouver
coincés sur une île déserte ou mangés par un ours blanc. Les désirs de
prévisibilité du public créent un marché de niche pour les gens qui font
des prédictions. Curieusement, peu importe que les prédictions soient
exactes ou non. La météo est chaotique, et donc pas particulièrement
prévisible au-delà de quelques jours, mais les gens aiment se plaindre,
et les prévisions météorologiques leur donnent de quoi se plaindre. Les
marchés boursiers sont également chaotiques, mais il y a des analystes
pour tous les goûts, de très haussier à très baissier.

Les phénomènes cycliques sont les plus faciles à prévoir avec précision.
L’industrie de la prédiction a commencé il y a des milliers d’années,
lorsque les prêtres et les chamans ont commencé à regarder les étoiles
et les planètes et à aligner des cailloux pour les représenter. Ils ont
utilisé l’information obtenue par l’observation des étoiles pour prédire
avec précision les meilleurs moments pour planter des cultures ou aller
pêcher. Les gens ont été dûment impressionnés par de tels exploits et
ont pensé qu’il s’agissait d’une sorte de magie. Parfois, ils sont
restés impressionnés pendant des milliers d’années. Dans l’Égypte
ancienne, par exemple, ils croyaient que le Nil n’inonderait et
n’irriguerait pas leurs champs à moins que le Pharaon n’accomplisse ses
rituels et ne s’accouple avec sa sœur pour produire le prochain Pharaon.
C’est ce qu’on appelle la « pensée magique » et, d’une
certaine manière, elle continue encore aujourd’hui. Aux États-Unis, par
exemple, les gens croient que si le président de la Réserve fédérale
continue d’accomplir ses rituels, leur pays ne sera pas en défaut de
paiement sur sa dette et que l’argent circulera à jamais.

Les phénomènes parfaitement cycliques sont très faciles à prédire si
vous savez quoi chercher mais, à part les phénomènes célestes, il n’y en
a pas beaucoup. Les phénomènes semi-cycliques sont beaucoup plus
fréquents ; pour ces derniers, les cycles sont apparents mais il y a
aussi beaucoup de variabilité et de chaos. Ici aussi il est possible de
faire des prédictions précises, sauf en ce qui concerne le calendrier.
Par exemple, il y a plus d’une décennie, j’avais courageusement prédit
que l’empire américain s’effondrerait à un moment donné (parce que tous
les empires finissent par s’effondrer – sans exception !), mais j’ai
hésité à faire des prédictions quant au moment de son effondrement. J’ai
suivi sa progression vers l’effondrement depuis, avec de bons
résultats. À ce stade, je suis tenté de me mettre dans une situation
délicate et de prédire que si tout va bien (pour moi), je serai encore
en vie lorsque cet effondrement se produira réellement. Quand ce sera le
cas, je serai sans doute insupportablement suffisant pendant une courte
période de temps, mais je devrai ensuite prédire d’autres choses parce
que les prédictions ne sont intéressantes que si elles concernent
l’avenir, alors que les prédictions concernant le passé sont totalement
sans intérêts.

C’est pareil pour les prédictions sur l’avenir lointain. Les
astrophysiciens prédisent que dans un milliard d’années, ou plus, notre
soleil va gonfler au-delà de l’orbite terrestre et nous brûler. C’est,
bien sûr, sans importance pour nous, puisque des espèces de mammifères
comme la nôtre disparaissent après quelques millions d’années. Nos
espèces en particulier ont tendance à courir un risque d’extinction
beaucoup plus élevé chaque fois qu’il y a une période glaciaire. Pendant
ces périodes, de petits groupes de personnes vêtues de fourrure
s’assoient dans des grottes humides (où il fait plus chaud), brûlent des
os pour se tenir au chaud et rongent des carcasses. Les périodes
glaciaires se produisent assez régulièrement, durent des dizaines de
milliers d’années et, durant cette période, les populations humaines se
réduisent à presque rien. D’après les preuves historiques, nous pouvons
bravement prédire qu’une autre ère glaciaire approche à grands pas et
qu’elle pourrait commencer n’importe quel siècle à partir de maintenant.
Puisque cette prédiction particulière sur l’avenir n’est pas non plus
excitante, essayons de faire des prédictions sur le passé.

Un type de prédiction sur le passé est actuellement considéré comme
très excitant. Cette prédiction est faite sur la base de modèles
climatiques : des programmes informatiques qui simulent le climat de la
Terre à partir de théories scientifiques sur le fonctionnement du climat
et de divers types de preuves indirectes comme les cernes des arbres et
les carottes de glace et de sédiment. Ils sont considérés comme plus
fiables que, disons, les feuilles de thé ou les entrailles de chèvre
parce qu’ils sont rétro-validés : leurs prédictions sur l’avenir sont
supposées être exactes en raison de l’exactitude de leurs prédictions
sur le passé. Ils sont modifiés jusqu’à ce qu’ils correspondent aux
données historiques en truquant divers paramètres. Puis, sur la base
d’un gigantesque acte de foi, ils sont supposés être capables de voir
dans l’avenir. Cette imputation repose sur l’hypothèse rarement discutée
que le climat est prévisible plutôt que chaotique.

Le climat semble plutôt chaotique, du moins à court terme (siècles et
millénaires). Il y a eu un épisode de refroidissement qui a coïncidé
avec l’effondrement de l’Empire romain d’Occident. Puis il y a eu un
épisode de réchauffement au cours duquel les tribus slaves ont proliféré
dans toute l’Europe de l’Est et ont cultivé la terre jusqu’au cercle
polaire arctique. Au cours de cette même période, la population de
nomades pastoraux de toute la steppe eurasienne a explosé. Finalement,
elle s’est organisée autour des Mongols dirigés par Gengis Khan et a
créé un empire qui, à un moment donné, comprenait la majeure partie de
l’Eurasie, y compris la Chine, la Russie, l’Inde et la Perse, et
l’Europe orientale jusqu’aux portes de Vienne. S’ensuivit une vague de
froid au cours de laquelle l’Empire mongol s’effondra. L’information sur
ce qui s’est exactement passé est incomplète parce que les données
fiables sont rares et les explications des raisons pour lesquelles ces
changements climatiques se sont produits quand ils se sont produits sont
encore plus incomplètes. En matière de climatologie, le passé est un
peu obscur, mais l’avenir est aussi radieux que possible.

Tout cela est très intéressant, mais il y a un point essentiel à
faire valoir : les prévisions basées sur des modèles climatiques n’ont
pas été validées par l’observation. Bien sûr, elles peuvent être
rétro-validés par rapport aux données historiques, mais ce n’est qu’une
ruse scientifique. Si vous voulez faire rire un courtier en valeurs
mobilières, dites-lui que vous avez un programme informatique qui prédit
avec précision le cours des actions de la semaine dernière. Il faudra
attendre quelques siècles pour savoir si les prédictions faites à partir
des modèles climatiques auront été exactes. Entre-temps, un peu de
scepticisme à l’égard de ces prédictions semble tout à fait justifié.
Les prédictions qui n’ont pas été validées par une observation
subséquente ne peuvent pas être considérées comme de la « science établie »
– par définition. Elles sont purement théoriques. Jusqu’à présent, nous
avons environ une alerte de 1ºC par rapport à ce qui est supposé être « la température moyenne mondiale préindustrielle »
qui n’a jamais été mesuré directement. Ce niveau d’avertissement est
plus que subjectif. Pendant le maximum thermique paléocène-éocène, il y a
environ 55,5 millions d’années, les températures moyennes mondiales
auraient été jusqu’à 14ºC plus chaudes qu’aujourd’hui.

Comme la science ne connaît pas encore l’ampleur de l’augmentation
future de la température mondiale (faute de temps pour faire les
observations nécessaires à la validation de la théorie), nous devons
supposer qu’il ne s’agit pas d’une science mais d’une secte
scientifique. En fait, le degré d’émotivité dont fait preuve
actuellement le thermomètre à l’égard de ce qu’il a à dire est tout à
fait inhabituel pour quiconque participe à une entreprise scientifique,
quelle qu’elle soit, et indique plutôt une quelconque expérience
religieuse. Il y a aussi un aspect politique désagréable à cette
rhétorique en surchauffe concernant le réchauffement de la planète : les
pays développés, qui ont déjà dilapidé leurs ressources en combustibles
fossiles et ne sont donc plus en développement, peuvent être soupçonnés
d’utiliser la moralisation basée sur la science climatique pour
contrecarrer les efforts des pays en développement pour combler leur
retard et même dépasser les pays développés. Mais cela ne marche pas, ce
qui peut expliquer l’hystérie inexplicable provoquée par une hausse de
1ºC de la température moyenne mondiale.

Puisque c’est le cas, il est justifié de s’engager dans une
méta-théorie : former des théories politiques et sociologiques sur les
théories du climat. Particulièrement intéressants sont celles que nous
pouvons tester. Une hypothèse particulière est que les théories
climatiques qui prédisent le réchauffement climatique sont plus
susceptibles d’être populaires que celles qui ne prédisent rien de
particulièrement dramatique ou ne prédisent rien du tout, et que les
théories qui prédisent un réchauffement climatique vraiment dramatique
seront probablement encore plus populaires. Nous pouvons vérifier ces
prédictions à l’aide de tests AB, qui sont largement utilisés dans la
publicité. Supposons que vous dirigiez une agence de publicité et que
vous ayez un concepteur qui veut ajouter des lignes sinueuses à une
publicité et un directeur de compte qui déteste les lignes sinueuses.
Vous pouvez résoudre ce dilemme en publiant des annonces avec des lignes
sinueuses (A), et d’autres sans (B), sur différents marchés aux publics
similaires pour déterminer laquelle fonctionne le mieux en fonction de
ses effets sur les ventes.

Je crois que ces tests AB des théories climatiques montreront définitivement que les gens préféreront les théories qui prédisent avec confiance le réchauffement climatique et les calamités associées plutôt que celles qui prédisent plus ou moins un statu quo ou ne prédisent rien en particulier. Mais de tels tests ne sont peut-être même pas nécessaires. Dans les années 1970, la théorie du climat prévoyait que la prochaine période glaciaire pourrait commencer n’importe quand à partir de maintenant, mais cette théorie a été abandonnée il y a quelque temps. Cela n’a tout simplement pas retenu l’attention du public de la même façon que le réchauffement de la planète. L’Age de Glace est l’histoire pour enfant d’un écureuil obsédé par les glands nommé Scrat, alors que le réchauffement climatique est un genre adulte et héroïque qui inclut Mad Max et Waterworld. Les périodes glaciaires interminables sont difficiles à vendre ; personne ne veut vraiment passer des heures à regarder des gens poilus vêtus de fourrure essayer de tuer des animaux avec des bâtons pointus, puis se blottir autour d’un feu en rongeant des os.

Les climatologues ont clairement compris que le réchauffement de la
planète est porteur et que l’ère glaciaire ne l’est pas, et ils se sont
comportés en conséquence. On peut facilement observer des gens utiliser
des termes tels que « opinion scientifique » et « consensus scientifique » sur le réchauffement de la planète, et certains qualifient même d’« écrasantes »
les preuves d’un changement climatique catastrophique. Notez,
cependant, que en science, le terme opinion n’a aucune consistance. La
mode scientifique non plus. Ce qui fait de la science une science, c’est
l’utilisation de la méthode scientifique. Les scientifiques élaborent
des théories, utilisent ces théories pour faire des prédictions,
conçoivent des expériences pour tester ces prédictions, mènent les
expériences et observent les résultats. Si les résultats correspondent
aux prédictions, la théorie demeure ; sinon, elle est rejetée, peu
importe à quel point elle s’est avérée à la mode. En ce qui concerne le
changement climatique, l’expérience n’a pas encore été menée (puisque
cela prendra au moins quelques siècles), nous n’avons donc que de la
théorie et quelques prévisions à la mode mais non testées.

Néanmoins, beaucoup de gens à l’heure actuelle sont très émotifs au
sujet des prévisions du réchauffement de la planète qui sont basées sur
des modèles climatiques informatiques non testés. Certains préconisent
de prendre des mesures draconiennes pour tenter d’y mettre un terme,
notamment en réduisant les émissions de dioxyde de carbone. Pourtant,
les gens préconisent depuis des décennies de prendre de telles mesures,
sans grands résultats. Mais il y a de bonnes nouvelles pour eux : les
ressources en combustibles fossiles faciles d’accès s’amenuisent
rapidement, et bien que les réserves globales d’hydrocarbures fossiles
soient, à toutes fins pratiques, illimitées, les quantités qui peuvent
encore être produites de manière rentable sont elles plutôt limitées ; à
savoir, l’extraction de pétrole et de gaz de schistes aux États-Unis a
été un gaspillage net d’argent. La plupart des pays ont déjà dépassé
leur pic en tant que producteurs de combustibles fossiles. C’est une
bonne nouvelle si vous voyez le réchauffement climatique comme un
problème et une mauvaise nouvelle si vous le voyez comme la solution à
un problème encore plus grand, qui est son contraire : le
refroidissement global, suivi par le gel global.

A l’échelle des décennies et des siècles, le climat semble plutôt
chaotique, mais si vous faites un zoom arrière à l’échelle des
millénaires et plus loin dans le temps, un modèle semi-cyclique devient
évident. Il y a des indications que les cycles sont liés aux
fluctuations du rayonnement solaire et de l’orbite de la Terre, mais ce
qui est intéressant, ce n’est pas ce qui donne naissance à ce modèle,
mais ce qu’il signifie pour le climat futur. Étant donné toute
l’attention accordée au réchauffement de la planète, vous serez
peut-être surpris d’apprendre que la Terre est actuellement en période
glaciaire – et l’a été au cours des 2,6 millions d’années passées.
L’Antarctique est recouvert d’une moyenne de 2000m de glace ; c’est
pareil pour le Groenland. Le permafrost couvre 22,8 millions de km2 de
l’hémisphère Nord, soit environ 23 000 milliards de dollars de terres
agricoles (aux prix moyens américains actuels) qui ne peuvent être
exploitées parce qu’il fait trop froid. Soit dit en passant, c’est aussi
la valeur de la dette fédérale américaine.

Dans le graphique ci-dessous, les périodes interglaciaires sont
indiquées en vert. Notez qu’elles ont été plutôt courtes par rapport aux
périodes glaciaires, et que notre période actuelle est beaucoup plus
longue que toutes les autres.

La Terre n’a pas toujours été aussi froide. La période « récente »
la plus chaude se situe entre -60 et -100 millions d’années, alors que
les températures moyennes mondiales étaient de 10ºC plus chaudes, qu’il y
avait très peu de glace sur la surface du globe, que le Sahara était
luxuriant et boisé et que les alligators folâtraient dans l’Arctique. Si
les humains avaient existé à l’époque, ils se seraient amusés à chasser
les dinosaures jusqu’en Arctique. Depuis, les températures mondiales
n’ont cessé de chuter, avec une séquence de longues périodes glaciaires
interrompues par des périodes plus chaudes beaucoup plus courtes. La
vague de chaleur actuelle, qui dure depuis 10 à 12 000 ans, est
anormalement longue, et une nouvelle ère glaciaire nous attend d’ici un
siècle. Cette nouvelle devrait être plutôt alarmante pour les millions
de personnes qui vivent dans des endroits qui finiront par être gelés en
permanence et éventuellement écrasés par l’avancée des glaciers.

Heureusement, il y a quelque chose que nous pouvons faire pour
repousser le prochain âge d’au moins un demi-million d’années : brûler
plus de combustibles fossiles. Selon certains calculs, la quantité de
combustibles fossiles brûlés à ce jour est loin d’être suffisante ; pour
obtenir l’effet désiré, il faudrait tripler cette quantité. Dans le
graphique ci-dessous, la ligne rouge supérieure sinueuse modélise
l’effet du triplement du dioxyde de carbone atmosphérique par rapport à
ses niveaux actuels, et prédit courageusement que cela permettra
d’éviter l’ère glaciaire pendant au moins un demi-million d’années, ce
qui pourrait être assez long pour que les humains disparaissent comme
c’est le lot de tous les mammifères.

La seule source d’énergie fossile suffisamment abondante est le charbon. En tant que source d’émissions de dioxyde de carbone, le charbon est très puissant, étant trois fois plus efficace par unité d’énergie que le gaz naturel. Malheureusement, il n’y a peut-être plus assez de charbon accessible et la plupart des réserves de charbon restantes sont de qualité plutôt médiocre : une grande partie de l’anthracite de la meilleure qualité, comme le charbon gallois, a déjà été extraite, et ce qui reste est du lignite de qualité bien inférieure qui n’est pas aussi dense en énergie. Si l’on ne trouve pas assez de charbon pour éviter la prochaine période glaciaire, il peut s’avérer nécessaire de libérer autant de méthane que possible. Il existe d’abondantes quantités de méthane sous forme de clathrates océaniques, ou de glace de méthane, à de grandes profondeurs, et elles pourraient être libérées, peut-être en faisant tomber périodiquement de petites charges nucléaires en profondeur sur les dépôts de clathrate plus importants. Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant – 30 fois plus efficace que le dioxyde de carbone – mais il ne dure pas aussi longtemps dans l’atmosphère, de sorte qu’il faudrait répéter périodiquement cette procédure d’atomisation des océans.

Certains craignent que les émissions de gaz à effet de serre ne
provoquent un réchauffement climatique galopant et ne rendent la Terre
aussi chaude et sans vie que Vénus. Un peu de physique et de
mathématiques de secondaire contribuerait grandement à dissiper ce mythe
ridicule. La distance du Soleil à Vénus est de 108 millions de km
tandis que du Soleil à la Terre, elle est de 149 millions de km.
L’intensité du rayonnement solaire varie en fonction du carré inverse de
la distance et de l’intensité du rayonnement solaire.

149-2 / 108-2 ≅ 2

Ainsi, Vénus tire deux fois plus d’énergie du soleil que la Terre.
Pendant ce temps, la température moyenne de la Terre est de 14,9ºC
(58,85ºF) alors que sur Vénus, elle est de 462ºC (863,6ºF). Par rapport à
la température de l’espace, qui est de 2,73º Kelvin, la Terre est à
285,32ºK, Vénus est à 722,42ºK et 725/288 ≅ 2.5.
Ainsi, Vénus est 25% plus chaude qu’elle ne devrait l’être du seul fait
du rayonnement solaire, et si la Terre avait une atmosphère vénusienne,
elle serait peut-être aussi chaude que 356,65ºK ou 83,5ºC (182,3ºF).
Mais nous ne devrions pas être trop prompts à conclure que c’est dû à
l’effet de serre vénusien parce que les spécificités de Vénus sont assez
différentes.

D’une part, Vénus tourne lentement : Le jour vénusien dure 2802
heures, ce qui signifie que le côté jour cuit au soleil pendant très,
très longtemps et devrait être beaucoup plus chaud que le côté nuit.
Pourtant, ce n’est pas le cas : les deux côtés sont à la même
température, et les pôles sont aussi chauds que l’équateur. D’autre
part, Vénus est beaucoup plus volcaniquement active, avec des champs de
lave géants, plus de volcans que toute autre planète du système solaire
et, très probablement, de fréquentes éruptions volcaniques. Enfin, Vénus
est protégée en permanence du soleil par une épaisse couverture
nuageuse qui réfléchit la majeure partie de la lumière du soleil.

Ainsi, l’effet de serre peut être un facteur mineur contribuant au
climat de serre chaude vénusien, mais la vraie raison pour laquelle il
fait si chaud n’est pas due à la lumière du soleil (dont la plupart est
réfléchie directement dans l’espace) mais parce que c’est une boule de
roche en fusion. Il n’y a donc aucune raison de passer en
hyperventilation avec l’idée que les émissions de gaz à effet de serre
pourraient transformer la Terre en une autre Vénus. Les gens qui ont
fait des calculs beaucoup plus détaillés sur cette question ont conclu
qu’aucune quantité d’émissions de gaz à effet de serre ne forcera le
climat de la Terre au-delà de ce qui a été atteint pendant le maximum
thermique paléocène-éocène, pendant lequel les alligators et les
hippopotames pataugeaient dans l’Arctique, où le Groenland était
entièrement vert et où l’Antarctique était peut-être couvert de forêts.

Même si cela devait se produire, cela ne signifierait pas nécessairement la fin de la vie sur Terre. Malgré les températures ridicules à la surface de Vénus, les sondes soviétiques Venera ont repéré d’étranges créatures à trois pattes traînant à sa surface, laissant des traces de pas dans la poussière. D’autres créatures vénusiennes ont été enregistrées émergeant de sous la terre vénusienne, avant de se ré-enfouir. D’autres créatures ne bougeaient pas, mais avaient une taille constante et une forme oblongue caractéristique suggérant une tête et une queue, la queue arborant un motif en chevron. De toute évidence, d’autres recherches sont nécessaires pour savoir de quoi il s’agit, mais les preuves intrigantes recueillies par ces sondes rendent Vénus plutôt intéressante – plus que les deserts de Mars, gelés en permanence et relativement sans air. Étant donné que ni Mars ni Vénus ne conviennent le moins du monde à l’habitation humaine, une telle exploration n’a eu aucun mérite pratique, même si la technologie unique qu’elle a forcée les scientifiques et les ingénieurs à développer pourrait avoir des applications importantes ici sur Terre.

Le plan de brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons
obtenir pour éviter pendant un demi-million d’années que la Terre ne
sombre dans une autre ère glaciaire pourrait être raisonnable, sauf en
cas de doute tenace. Si l’on examine les records de température pendant
le dernier demi-million d’années, on constate que les courtes périodes
chaudes interglaciaires ont toutes tendance à se terminer assez
soudainement, et il semble plausible de penser que l’apparition d’une
ère glaciaire est spécifiquement déclenchée par une hausse des
températures de la planète. Voici comment cela pourrait se produire.

La substance la plus importante sur Terre, et qui influence à peu
près tout, est l’eau. L’évaporation et la concentration de vapeur d’eau
dans l’atmosphère augmentent à mesure que la température augmente,
doublant à peu près pour chaque augmentation de 10ºC (20ºF) de la
température. Au fur et à mesure que le globe se réchauffe, même de
quelques degrés seulement, la concentration de vapeur d’eau dans
l’atmosphère augmente considérablement. Cela peut durer un certain
temps, le temps devenant de plus en plus chaud et humide. Mais ensuite,
une éruption volcanique, un astéroïde ou une guerre nucléaire mettent
beaucoup d’aérosols fins dans la stratosphère, et de là, ils circulent
sur toute la planète, transportés par le jet-stream. Les aérosols
fournissent des points de nucléation autour desquels la vapeur d’eau se
condense, formant une couverture nuageuse épaisse et ininterrompue qui
peut persister pendant une longue période de temps. Cette couverture
nuageuse réfléchit suffisamment le rayonnement solaire pour refroidir
considérablement la surface de la planète – suffisamment pour que la
neige et la glace persistent toute l’année sur une partie importante de
la surface, continuant à réfléchir la lumière solaire même après la
dissipation des nuages. Au cours des décennies et des siècles suivants,
le manteau neigeux s’accumule et finit par former des glaciers sur une
grande partie de l’hémisphère nord.

Si c’est ce qui se produit chaque fois qu’un épisode de réchauffement
de la planète a fini par provoquer l’ère glaciaire suivante, alors
brûler tous les combustibles fossiles que nous pouvons trouver, les
clathrates océaniques nucléaires ou tout autre produit que nous
pourrions mettre au point pour éviter la prochaine ère glaciaire ne
fonctionnera pas. Il serait très utile que les climatologues dépassent
leur obsession médiatique du réchauffement climatique et se penchent sur
cette question. En l’état actuel des choses, le réchauffement de la
planète devient un peu difficile à vendre, de sorte que les
climatologues voudront peut-être se diversifier et se préparer à prendre
un autre train de mesures avant que l’argent des subventions ne cesse
de circuler. Les Chinois construisent plus de centrales au charbon que
l’ensemble de l’UE n’en a actuellement, alors que le réchauffement
climatique est maudit. Et n’essayez même pas de dire aux bonnes gens de
Verkhoyansk, Yakoutie, Russie (1122 habitants), où il fait actuellement
-52ºC (-61ºF), qu’ils devraient arrêter de brûler autant de charbon
parce que la planète entière devient trop chaude pour le goût personnel
de certaines personnes.

L’évitement d’une ère glaciaire semble être une merveilleuse nouvelle
priorité. Les climatologues pourront encore faire peur à tout le monde –
assez pour que l’argent des subventions continue d’affluer – en plus,
ils seront populaires auprès de tous ceux qui frissonnent de froid et
qui trouvent leur message actuel sur le réchauffement climatique peu
convaincant. Bien sûr, ce n’est qu’une prédiction basée sur ma théorie
personnelle, donc ils devraient d’abord essayer le test AB.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Black Friday: des zombies se battent pour des téléviseurs

[Source : Guy Fawkes News]

Cette opération commerciale horripilante qui nous vient des États-Unis nous montre chaque année des scènes qui semblent presque sorties du film World War Z. Une horde de clients avec le cerveau en mode off s’abat soudainement sur les grandes surfaces pour acheter des objets dont ils n’ont bien souvent même pas besoin et le tout comme si leurs vies en dépendaient.

Une chose est sûre : le jour où un événement majeur provoquera des ruptures de stocks alimentaires, la population redeviendra soudainement comme des bêtes sauvages prêtes à s’entre-tuer pour un bout de viande.



Les scènes les
plus folles ont généralement lieu aux Etats-Unis mais en France aussi on
commence à voir des scènes du même type comme ici à l’entre d’un
Auchan.



Cette vidéo
permet de voir à quel point le capitalisme frénétique a changé la
mentalité et le comportement des gens en 30 ans en comparant le Black
Friday de 1983 et celui de 2014.



Publié par Fawkes News


[Voir aussi : Un choix déterminant
et Amasser ou créer]




Marcel Leroux et le Réchauffement climatique

[Source : Guerre de Classe]

Par Adrien

Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie, nous expose dans ces deux articles une analyse radicalement différente de la vulgate officielle du réchauffement climatique anthropique portée par le GIEC, officine inter-étatique de falsification institutionnelle. Il convient de rappeler que toute vérité officielle est mensonge de classe par essence, que Marcel Leroux fait partie d’une longue liste de chercheurs ostracisés et que tout totem idéologique aboutit inévitablement aux mêmes conclusions culpabilisantes…



« La vérité n’est-elle pas tout simplement ce que le gouvernement ordonne, la recherche n’étant qu’un tiers superflu et importun, mais qu’il faut se garder de désavouer complètement, à cause de l’étiquette ? »

Karl Marx – Remarques à propos de la récente instruction Prussienne sur la censure -1843

« À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont, entre autres choses, une conscience aussi, et c’est pourquoi ils pensent. Il va de soi que, dans la mesure où ils dominent en tant que classe et déterminent une époque dans tout son champ, ils le font en tous domaines ; donc, qu’ils dominent, entre autre choses, comme penseurs aussi, comme producteurs de pensées ; bref, qu’ils règlent la production et la distribution des idées de leur temps, si bien que leurs idées sont les idées dominantes de l’époque. »

Karl Marx – L’idéologie Allemande – 1845


Marcel Leroux :

Le réchauffement climatique est un mythe !

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT
N° 18 – OCTOBRE 2004

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un
colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le
réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de
l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses
aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des
exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université
Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de
Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier
livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du
temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The
Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en
2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality,
qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui
conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations
climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en
compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes
lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000
km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant
vers l’équateur.

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur,
moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de
réchauffement climatique ?

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de
température globale publiée tous lesans par l’OMM (Organisation
MétéorologiqueMondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur
le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une
moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la
planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous
la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de
1860 à nosjours, soit la différence de température qu’on
observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel
extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une
fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi,
est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure.
Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes
effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne
montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que
les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des
températures marines, continentales, urbaines et surtout des
températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se
réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du
Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège
se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne
peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927)
avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il
avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son
époque, celui du futur et la température correspondante. C’est
exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui
dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche
qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas
prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus
qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la
réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas
compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation
et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant
présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises
en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils
n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les
inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de
2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à
l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle
l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une
augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est
six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les
climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y
a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC,
présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un
groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses
membres est politique, et ne répond pas à des critères
scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont
pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel,
qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les
connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis
l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament
« climatologues » sont en réalité des
informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à
la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens
physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues,
comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar,
qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des
phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen,
restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement
climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France,
c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues
réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs
regroupés en association, dont l’une particulièrement active est
intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très
simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup
plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la
dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie,
et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun
est capable d’observer que la température est fonction de ces
brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire.
L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses
d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou
sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le
mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour
le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le
long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche,
magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres
astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans
le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne
prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ?
L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même
insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre
n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur
d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre
n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En
revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui
suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est
très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs
modèles sont incapables de restituer ces variations régionales !
Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs
régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de
la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec
précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du
GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans
connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément
cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la
façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors
que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie.
L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée
orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement
résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des
trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de
vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées
quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol,
sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs
pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité
que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre,
ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des
régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles,
ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser
: dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou
dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où
arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la
banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit
correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le
gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation,
voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même
qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte
hausse supposée de la température, la surface de la banquise a
globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland,
certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la
masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de
la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles
a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la
moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le
démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est
d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel
réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse
le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une
prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se
refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les
contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre
l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps
devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté
dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des
périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes
et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur
sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a
subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que
l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc
plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que
d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par
exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région
du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt
méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un
autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve
du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France.
Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan
anti canicule pourl’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu.
J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes
de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de
pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des
AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les
modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Un article paru dans le
quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du
cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement
climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus
redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC,
dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables
de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre
aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un
siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous
apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux
latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre
le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec
le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus
faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui,
puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC
oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique –
du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que
rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début
du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la
mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous
les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des
années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été
monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus
catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les
modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement
simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs
concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont
jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle
qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un
artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que
lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour
imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort
comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion
d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs
institutions internationales et certains hommes politiques, a
imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «
recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des
phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des
réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de
prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que
nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à
un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un
refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de
plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements
que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007

Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp.
15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances
provoquées par la société industrielle et l’économie de
gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets
sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités
préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies
qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est
la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème
d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la
peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel
Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du
LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du
CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société
météorologique de France.

NRH : Le propre du climat est
de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les
changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement
inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer
cette interprétation?

Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle
paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus
importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique,
lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et
15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient
inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et
le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la
forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum
climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les
températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la
forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il
recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois
méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était
parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins
rupestres.

NRH : Après avoir perdu la
longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre
mémoire immédiate en matière climatique ?

ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car
on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août
2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des
records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000,
lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que
la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler
de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une
pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone
sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en
Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation
agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de
tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a
progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

ML : Historiquement, nous pouvons constater que
les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes,
comme par exemple au début de notre ère lors des années
triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée
des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et
1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et
occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne
de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle
twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or”
avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de
températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue
par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval
(OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par
opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes
sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les
relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace”
entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers
1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au
cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension,
comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des
paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il
est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est
synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de
l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de
résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc,
c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable
douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage
allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !

NRH : Vous soutenez que si
le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons
habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique
durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique
où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à
l’élévation des températures ?

ML : L’histoire nous montre que toutes les
périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses,
notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500)
des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de
la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de
“réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le
GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en
effet souligner que sous les tropiques les précipitations
tombent majoritairement en saison chaude. Si un
réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une
amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le
glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du
Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a
débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre
18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de
1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles
mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des
pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé
du GIEC, des écologistes et des médias.

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement
une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les
années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les
Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa)
présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des
moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce
qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique
des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique
climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements
écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de
cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent
auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon
vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes,
de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans
le même temps, tout fut hypersimplifié par des délégués désignés par les
gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des
scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007,
le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à
l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec
force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés,
les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De
cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat
scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité
de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du
climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les
politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme
du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que
dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge
de glace” !

NRH : Venons-en, si vous le
voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les
médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du
changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?

ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la
vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente,
quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la
vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine
naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2
et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement
un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de
serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines
et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre
total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion
insignifiante, voire tout à fait négligeable.Il est donc stupide de
prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650
000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les
études paléoclimatiques n’ont révélé aucune relation entre le
CO2 et la température ! En résumé, aucune relation
causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été
établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi
baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori,
aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et
le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du
changement climatique.

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

ML : La température moyenne dite “globale” a
augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007).
Mais, surtout, les données d’observation montrent que des
régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines
régions se sont ainsi refroidies comme l’Artique occidental et le
Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer
de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver
de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace
Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un
refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en
hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de
Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la
planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de
“réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De
plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du
climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun
cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Artique et sur l’Antarctique ?

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie
et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande
et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et
intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les
incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités
physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antartique se disloque.

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses
couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du
sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle
en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite
prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève
de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à
l’Antartique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain
de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique
constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa
latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers
le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les
dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable.
Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur
trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température
de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le
voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région
Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule
antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est
commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air
chaud et humide de lointaine origine tropicale.

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

ML : Afin de répondre à votre question de façon à
être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de
l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit
et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus
puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions
transportent davantage d’air chaud et humide d’origine
subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et
au-delà. En conséquence, la température s’élève et les
précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la
Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la
tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses
atteignant des latitudes plus septentrionals (A. Pommier, 2005). Comme
l’Europe occidentale est située sur la trajectoire ees remontées
cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire
localement d’un excès de pluie.

Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination
anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores,
est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est
pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert,
subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent
voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus
froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe
centrale), tandis que la pression de surface est également croissante.
C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2,
qui est responsable dans nos régions à la fois de longues
séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la
situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur,
voire de canicule comme en août 2003.

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus
réduits encore dans les Alpes au Moyen Âgen et que la longueur
aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur
alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant
plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper
médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la
température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme
ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

ML : Les spécialistes de météorologie tropicale
ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils
affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée.
Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa
Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique
mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut
être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea,
spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour
” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus
et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les
cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux
journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne,
alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une
catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le
moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler,
c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique
soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit
aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve,
sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140
ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions,
souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles
climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier
lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les
mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés
sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les
conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur
prédictive” (B. Beauzamy 2006).

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques
sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle
depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à
contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de
prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le
changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment-
est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est
actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression
atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce
changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le
GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu
de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et
les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à
la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les
autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont
pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront
elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution
ou s’investir dans le développement durable.


Voir aussi :




Est-ce que l’homme est allé sur la Lune ou ceci n’est qu’un grand montage pour tromper le monde ?

[Note d’Alliance: Pour ceux qui aimerait approfondir le sujet, voici un site (Eveilhomme) qui donne quelques points très intéressants sur le canular (ou non) des voyages sur la Lune. Personnellement, je ne suis pas encore 100% convaincu, mais les vidéos donnent vraiment à réfléchir. Bonne réflexion.]

Stanley Kubrick : « Les théoriciens du complot ont eu raison, à cette occasion… j’ai contribué à une fraude massive à l’encontre du public américain, dont je suis sur le point de révéler maintenant tous les détails et qui implique le gouvernement des États-Unis et la NASA, à savoir que les alunissages ont été montés de toutes pièces. Tous les alunissages ont été falsifiés, et j’étais la personne chargée de les filmer… Ce n’est que de la pure fiction. »

Bill Kaysing :« Je pense que la raison pour laquelle la NASA a décidé de réaliser un faux atterrissage sur la Lune était due principalement à l’impossibilité technique d’y parvenir. Or, il fallait une alternative pour le faire croire au public. La Zone 51 est une base militaire très secrète et il y a de bonnes raisons à cela, car incontestablement les studios de télévision de la Lune y sont toujours présents… Ma conviction est, qu’il s’agit d’une farce ne relève pas d’une seule preuve, mais d’un ensemble d’éléments… Nous ne sommes jamais allés sur la Lune. Il y a beaucoup de choses que le complexe aérospatial et la NASA auraient voulu faire, mais qu’ils n’ont jamais faites. En fait, ils n’ont pas eu autant de succès comme ils le prétendaient. Je pense vraiment que les preuves que j’avance confirment, sans aucun doute, qu’il est impossible d’avoir été sur la Lune, du moins de la façon dont on nous l’a raconté. »

Notre discernement doit prévaloir à tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme.

Lien de la page des vidéos : https://eveilhomme.com/2019/09/21/american-moon/?fbclid=IwAR2RLqLhQwe_i-tHm6q8lRaWhyl7oMyc_dPMWKXAIBfO51BzgrMIwkyUnOg




L’économie tablant sur le pillage

[Source : Réseau International]

Les
capitalistes s’étant prétendus responsables de l’ancienne performance
économique des États-Unis d’Amérique, il faut mettre les choses au
clair. Cette réussite n’a rien à voir avec le capitalisme, mais ça ne
veut pas dire que les États-Unis auraient mieux réussi avec une chose
similaire à la planification centrale soviétique.

Avant 1900, les frontières étant alors
fermées, la réussite fut entretenue par le pillage de l’environnement
vierge et des abondantes ressources naturelles. Les individus et les
entreprises prospérèrent simplement en occupant la terre et en prenant
les ressources existantes.

Au fur et à mesure de la croissance de la population, l’épuisement des ressources fit diminuer la dotation en ressources par habitant.

Les États-Unis trouvèrent un second
souffle avec la Première Guerre Mondiale. Celle-ci dévasta les
puissances européennes et permit l’émergence de la jeune puissance
mondiale des États-Unis. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à l’Europe
et passa la suprématie économique et financière à Washington. Le dollar
étasunien prit le rôle de monnaie de réserve mondiale à la livre
sterling, ce qui permit aux États-Unis de payer leurs factures en
imprimant de l’argent. Le rôle du dollar comme devise mondiale, plus que
les armes nucléaires, fut à l’origine de la puissance des États-Unis.
La Russie est une puissance égale ou supérieure par ses armes
nucléaires, mais c’est le dollar et pas le rouble qui sert à régler les
échanges internationaux.

Grâce à sa monnaie mondiale, les
États-Unis ont l’hégémonie financière. Ce pouvoir, ainsi que le FMI et
la Banque mondiale, leur ont permis de piller les ressources des
étrangers, tout comme les siennes qui sont en voie de disparition.

Nous
pouvons en conclure que le pillage des ressources naturelles et la
capacité de faire supporter par d’autres une grande partie des coûts,
ont largement favorisé la réussite du capitalisme des États-Unis.
Michael Hudson a décrit ce processus de pillage dans ses nombreux livres
et articles (par exemple, dans Guerre économique des États-Unis et défenses probables des étrangers), de même que John Perkins, dans Confessions d’un assassin économique.

Fondamentalement, le capitalisme est un
mécanisme de pillage. Il génère des profits à court terme et fait
supporter par d’autres les coûts à long terme. Il épuise les ressources
naturelles, l’air, la terre et l’eau, pour faire des bénéfices
temporaires, tout en faisant supporter la majorité de ses coûts, comme
la pollution, par l’environnement. Exemple, la destruction de la forêt
amazonienne par les bûcherons. Le monde perd un formidable puits de
carbone qui stabilise le climat mondial, et ceux qui exploitent la forêt
réalisent des profits à court terme, qui ne représentent qu’un
pourcentage infime des coûts à long terme.

Ce processus destructeur est amplifié
par les perspectives à court terme inhérentes à l’activité capitaliste,
qui voit rarement au-delà du trimestre suivant.

Le succès économique des États-Unis fut
aussi dû à la vigueur de la demande du consommateur, alimentée par les
salaires réels en hausse, à l’époque où le progrès technologique dans le
secteur manufacturier accroissait la productivité du travail et le
pouvoir d’achat. La classe moyenne devint dominante. Quand j’étais
étudiant en économie, Paul Samuelson nous apprit que notre prospérité
reposait entièrement sur le vaste marché de consommation intérieur, et
avait peu à voir avec le commerce extérieur. Effectivement, le commerce
extérieur n’était qu’un facteur mineur du PIB. Les États-Unis avaient un
marché de consommation intérieur si vaste, qu’ils n’avaient nul besoin
du commerce extérieur pour réaliser des économies d’échelle.

Tout cela changea avec la montée de
l’idéologie du marché libre et l’effondrement de l’Union soviétique.
Quand j’étais étudiant, on nous apprenait que les conseils
d’administration et les dirigeants d’entreprise avaient des
responsabilités envers leurs employés, leurs clients, leurs communautés
et leurs actionnaires. Ces responsabilités étant toutes tout aussi
valables, il fallait y répondre de manière équilibrée.

Pour répondre aux libéraux qui voulaient
imposer de plus en plus de ‘charges sociales’ aux entreprises, les
économistes du marché libre avancèrent l’argument que les entreprises
n’avaient en réalité que des responsabilités envers leurs propriétaires.
À tort ou à raison, cet argument fut imputé à Milton Friedman. Les
établissements conservateurs se mirent à enseigner aux juristes et aux
législateurs, que les entreprises n’avaient de devoirs qu’envers leurs
propriétaires.

On enseigna aux juges que la propriété
étant particulière, elle ne peut être restreinte par le gouvernement qui
imposerait aux propriétaires d’investir dans des charges qui ne leur
sont pas avantageuses. Cet argument fut utilisé pour mettre fin à toutes
les responsabilités, excepté envers les actionnaires, et faire de la
maximisation des profits l’objectif principal des entreprises.

Ainsi, quand l’Union Soviétique
s’effondra et que la Chine et l’Inde ouvrirent leur économie aux
capitaux étrangers, les entreprises étasuniennes furent libres se
débarrasser de leur main-d’œuvre, de déserter leurs villes d’origine et
d’aller à l’étranger pour employer de la main-d’œuvre moins chère, afin
de produire des biens et services pour les États-Unis. Cela augmenta
leurs profits, et donc les primes des dirigeants et les plus-values des
actionnaires, aux dépens des moyens de subsistance de leur ancienne
main-d’œuvre nationale et de l’assiette fiscale de leurs communautés, et
de leur État d’origine. Les coûts externes des plus grands bénéfices
furent supportés par leurs anciens employés et par la dégradation de la
situation financière des États et des localités. Ces coûts dépassent
largement les profits les plus élevés.

En général, les économistes partent du
principe de ne pas tenir compte des coûts externes. Leur mantra est que
le progrès corrige tout. Mais leur méthode de mesure du progrès est
trompeuse. Les économistes écologiques, comme Herman Daly, ont soulevé
la question de savoir si, du fait de négliger les coûts externes et de
la façon imprécise de mesurer le PIB, les augmentations de PIB annoncées
dépassent bien en valeur le coût de leur production. En effet, il est
tout à fait possible que la croissance du PIB ne soit qu’un effet de la
non prise en compte de tous les coûts de production.

À l’approche de la fin de la deuxième
décennie du 21e siècle, la longue histoire du capitalisme des États-Unis
se nourrissant de pillage, semble se terminer en même temps que la
capacité de la banque centrale à protéger la richesse financière
existante, en créant de plus en plus d’argent pour soutenir le prix des
actions, des obligations et de l’immobilier. En Amérique latine, les
États-Unis ont une longue tradition de renversement de régimes
réformistes qui menacent la mainmise étasunienne sur leurs ressources.
Les coups d’État de Washington contre la démocratie et
l’autodétermination ont marché jusqu’à ce qu’il s’en prenne au
Venezuela. Le coup d’État de Washington contre Chavez a été bloqué par
la population et les militaires vénézuéliens. Jusqu’ici, la tentative de
renverser Maduro, le successeur de Chavez, a échoué.

La tentative de renversement du
gouvernement syrien a été enrayée par la Russie, et celle-ci et la Chine
vont très probablement empêcher Washington de renverser le gouvernement
iranien. En Afrique, les Chinois se révèlent être de meilleurs
partenaires commerciaux que les sociétés spoliatrices des États-Unis.
Continuer à alimenter l’empire et ses coûts ruineux, devient de plus en
plus difficile.

La politique de sanctions de Washington
rend cela encore plus difficile. Pour éviter les sanctions arbitraires
et illégales, d’autres pays commencent à abandonner le dollar et à
régler leurs échanges internationaux en devise nationale. La Route de la
Soie chinoise englobe la Russie et une grande partie de l’Asie. Elle
forme un bloc commercial indépendant du système financier occidental. En
espérant échapper à la prédation des États-Unis, d’autres pays se
tournent vers la Russie et la Chine pour garder leur souveraineté. Ces
évolutions vont réduire la demande de dollars et porter atteinte à
l’hégémonie financière des États-Unis. Les alternatives à la Banque
mondiale vont mettre à l’abri du pillage des régions entières du monde.

Les ressources à piller disparaissant,
le capitalisme des États-Unis, fortement dépendant de la rapine, va voir
partir en fumée l’un des piliers de sa réussite. La demande de
consommation globale s’effondrant du fait de l’absence de croissance du
revenu réel, du manque d’emplois pour la classe moyenne et de l’extrême
concentration des revenus et des richesses, un autre pilier du
capitalisme des États-Unis disparaît. Les investissements des
entreprises flanchant aussi, comme en témoignent leurs bénéfices et
leurs emprunts servant à racheter leurs propres actions, en se
décapitalisant au passage, la demande globale s’effondre.

L’absence de croissance de demande
globale fera que l’écart entre le cours élevé des actions et les sombres
perspectives de bénéfices des entreprises, sera trop grand pour être
comblé par la Réserve fédérale qui déverse de l’argent pour racheter ses
actifs financiers libellés en dollar. Sans la possibilité de soutenir
le prix des actifs financiers [en les rachetant] grâce à la création
monétaire, la fuite de ces actifs financiers pourrait faire s’effondrer
le dollar.

Ce qui restera sera la ruine.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/08/01/americas-collapse-2-in-a-series/

Traduction Petrus Lombard




La guerre de la 5G – L’homme vs la technologie

[Source : Dr. Mercola Fr via Sott]



En bref

  • La 5G fonctionne principalement avec des bandes d’ondes
    millimétriques, dont on sait qu’elles provoquent des sensations de
    brûlure douloureuses. Elles sont également associées à des troubles
    oculaires et cardiaques, à l’affaiblissement du système immunitaire, à
    des dommages génétiques ainsi qu’à des problèmes de fertilité
  • La FCC reconnait qu’aucune étude n’a été effectuée ni financée par
    l’agence ou par l’industrie des télécommunications, s’agissant de la
    sécurité de la 5G, et qu’aucune n’est programmée
  • La FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
    perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
    l’industrie du tabac

Dr. Mercola

L’exposition aux champs électromagnétiques (EMF) et aux rayonnements
radiofréquences (RF) représente dans notre monde moderne un danger de
plus en plus important pour la santé.

Le site internet ‘Cellular Phone Task Force’ (« Groupe d’étude sur
les téléphones portables ») possède une longue liste de gouvernements et
d’organisations qui ont émis des mises en garde ou interdit différents
types de technologies sans fil, dans différentes circonstances, depuis
1993.

Les nombreuses préoccupations soulevées par la 5G en matière de santé



(Vidéo en anglais)

Le magazine Fortune rapporte que Sunil Rajgopal, analyste de Wall
Street, a récemment signalé que les préoccupations de plus en plus
nombreuses en matière de santé risquaient de retarder l’implantation de
la 5G.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour ralentir le déploiement
de la 5G en raison des risques qu’elle présente pour la santé, souligne
Sunil Rajgopal. La question est : peut-on la stopper ?

Les essais de 5G ont récemment été interrompus à Bruxelles, en
Belgique, et la Suisse a retardé le déploiement de sa 5G afin de créer
un système qui permette de contrôler les rayonnements.

La ville de Syracuse, dans l’état de New York, essaye également de
mettre en place des mesures de protection, et a « négocié le droit de
réaliser des inspections de sécurité des antennes 5G sur demande », afin
d’apaiser les inquiétudes de la population.

Quel niveau d’EMF l’Homme peut-il supporter ?

L’exposition aux EMF, à de nombreuses fréquences ayant des effets biologiques, telles que celles qu’utilisent les téléphones portables et les Wifi, a été multipliée par environ 1 quintillon en cent ans.

Malheureusement, l’exposition aux EMF est aujourd’hui si généralisée
qu’il est devenu pratiquement impossible de réaliser des études
démographiques contrôlées, car plus aucune population n’échappe
totalement aux rayonnements ni à leurs effets.

Du fait qu’il n’existe plus de groupe de contrôle, il est aujourd’hui très difficile de déterminer leurs effets réels.

Ceci étant dit, une étude d’exposition contrôlée a été réalisée,
révélant que les rayonnements ne sont pas aussi inoffensifs que le
pensent les gens, et de loin.

Au début du 20ème siècle, les États-Unis présentaient deux types de
population : la population rurale, et la population urbaine. Les régions
urbaines étaient généralement reliées aux réseaux électriques, tandis
que les zones rurales ne l’ont été qu’à partir des années 1950.

Les problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G

Les préoccupations supplémentaires que font naître la 5G sont liées
aux ondes millimétriques (MMW). On sait que cette largeur de bande, qui
se situe essentiellement entre 30 gigahertz (GHz) et 300 GHz, peut
traverser la peau de l’Homme sur une profondeur allant jusqu’à 2
millimètres, provoquant une sensation de brûlure.

C’est précisément pour cette raison que les MMW ont été choisies
comme agent de lutte antiémeute (Active Denial System) par le
département américain de la défense. Les MMW sont également utilisées
dans les scanners corporels que l’on trouve dans les aéroports.

La recherche a montré que les canaux sudorifères présents dans la
peau agissent comme des récepteurs, ou des antennes, pour les
rayonnements de la 5G, et font ainsi pénétrer les rayonnements dans
l’organisme en provoquant une élévation de la température. Ceci explique
en partie l’effet douloureux.

Les MMW sont également associées à :

  • Des problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du
    cristallin, associée au développement de la cataracte, et à des dommages
    oculaires chez le lapin
  • Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence
    cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme
    cardiaque (arythmie) chez la grenouille
  • Des douleurs
  • L’affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la croissance et à l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Comprendre les mécanismes nuisibles des EMF

Ainsi qu’il est expliqué dans mon interview de 2017 du Dr. Martin Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’université d’état de Washington, le principal danger des EMF en général est qu’elles provoquent un stress oxydatif excessif qui entraine un dysfonctionnement des mitochondries.

Selon Martin Pall, les CCVD sont 7,2 millions de fois plus sensibles
aux rayonnements micro-ondes que les particules chargées présentes à
l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules, ce qui signifie que les
standards de sécurité pour cette exposition sont 7,2 millions de fois
trop élevés.

Les rayonnements micro-ondes basse fréquence ouvrent vos CCVD,
permettant un apport anormal d’ions calcium dans les cellules, ce qui
active l’oxyde nitrique (NO) et le superoxyde, qui réagissent presque
instantanément pour former du péroxynitrite.

Ceci entraîne la fabrication de radicaux libres carbonates, des
espèces réactives de l’oxygène parmi les plus nocives connues, dont on
pense qu’elles sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques
actuelles.

Votre organisme est capable de réparer ces dommages grâce à une
famille de 17 enzymes différentes, que l’on appelle les poly
(ADP-ribose) polymérases (PARP).

Cependant, si les PARP fonctionnent bien, elles ont besoin de NAD+
comme carburant, et lorsqu’elles en manquent, elles cessent de réparer
votre ADN.

Le cancer n’est pas le principal danger que font courir les EMF

La tension électrique dans notre organisme joue un rôle important au
regard de la santé et des maladies. L’électricité produite par votre
corps permet à vos cellules de communiquer et d’exécuter les fonctions
biologiques de base qui sont nécessaires à votre survie.

Toutefois, votre organisme est conçu pour fonctionner à des niveaux et à des fréquences très spécifiques.

Il semble logique que le fait d’être entouré d’EMF d’origine humaine,
qui sont 1 quintillion de fois plus élevées que les EMF naturelles de
la Terre, puisse interférer avec la capacité de votre ADN à recevoir et à
transmettre des signaux biologiques.

Le risque de cancer du cerveau est probablement réel

Si les maladies cardiovasculaires, la démence et l’infertilité
surpassent le risque de cancer du cerveau, ce risque existe bien, et
pourrait être bien plus préoccupant que ce que nous imaginons pour les
jeunes enfants, qui grandissent en étant entourés de technologies sans
fil.

Le fait est que nous ne saurons que dans dix ou vingt ans, lorsque
les jeunes enfants d’aujourd’hui auront grandi, si leur exposition in
utéro et l’utilisation précoce de téléphones portables augmente
l’incidence du cancer du cerveau.

De plus en plus de recherches suggèrent que les rayonnements émis par
les téléphones portables influent certainement sur ce risque, et il est
difficile d’ignorer les nombreux rapports anecdotiques convaincants qui
existent à ce propos.

La FCC est la proie d’intérêts, et n’est pas une agence fiable

Le Dr. Davis souligne également un autre problème crucial, le fait
que la FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
l’industrie du tabac.

La 5G compromet les prévisions météorologiques

Fait intéressant, en dehors de ses répercussions potentielles sur la
santé, un réseau 5G mondial compromettrait également notre capacité à
établir des prévisions météorologiques ce qui, en plus de faire courir
des risques aux populations civiles, mettrait en péril les forces
navales.

Selon un article paru récemment dans la revue ‘Nature’, une
couverture étendue de la 5G empêcherait les satellites de détecter les
variations de vapeur d’eau, qui permettent aux météorologues de prévoir
les changements de météo et les orages.

Informez-vous à propos des dangers de la 5G pour la santé, et protégez votre famille de ses effets nocifs

J’écris actuellement un livre sur les dangers des EMF, qui sera une
source d’information complète sur les technologies actuelles.

En attendant, pour en savoir plus à propos de la 5G et vous aider à
informer votre entourage, vous pouvez télécharger une fiche
d’information de deux pages sur la 5G, sur le site de l’Environmental
Health Trust.

Vous trouverez également sur ce site une longue liste d’études
scientifiques publiées qui démontrent l’existence de sources
d’inquiétudes.

Pour réduire votre exposition aux EMF, consultez les conseils ci-dessous et appliquez-les au mieux, dans la mesure du possible.

Mesures de protection pour la nuit
Utilisez des filtres Stetzer ou Greenwave pour
éliminer les surtensions transitoires de votre réseau électrique, et
utilisez un appareil de mesure pour vérifier qu’elles se situent dans
les limites de sécurité.
Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux.
J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les
malvoyants.
Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre
chambre au lieu d’utiliser un moniteur de surveillance. Vous pouvez
également choisir d’utiliser un moniteur câblé.
Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque
vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler
l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Il est
important de comprendre que si vous avez un routeur Wifi, cela revient à
avoir une antenne relais dans votre maison. L’idéal est d’éliminer la
Wifi et d’utiliser une simple connexion câblée Ethernet.

Si vous avez absolument besoin d’un routeur, vous pouvez le placer
dans une housse de protection anti-rayonnements lorsque vous ne
l’utilisez pas. Vous trouverez des accessoires de protection en ligne,
mais vous pouvez en fabriquer vous-même avec du tissu de la marque Swiss
Shield.
Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d’un port Ethernet,
un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet
via une connexion câblée.

Pour bénéficier d’une protection renforcée, vous
pouvez peindre les murs et le plafond de votre chambre avec une peinture
spéciale qui bloque les RF provenant de sources extérieures, telles que
les antennes relais, les compteurs intelligents et les antennes radio
et télé.
Les fenêtres peuvent être protégées par un écran ou un film
anti-ondes métallisé. Pour votre lit, vous pouvez opter pour un ciel de
lit de protection anti-ondes.
Méthodes pour réduire l’exposition superflue aux EMF dans la journée
Pour réduire votre exposition aux EMF dans la
journée, vous pouvez utiliser des filtres Stetzer pour réduire la
production d’électricité sale ou d’interférences électromagnétiques.
Vous pouvez également les emporter au travail ou lors de vos
déplacements.
Il s’agit sans doute de la meilleure méthode qui soit pour réduire
les dommages provoqués par l’exposition aux EMF, dont la plupart sont
générés par des fréquences que ces filtres parviennent à bloquer.
Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre
ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en
mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris,
systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour
les versions filaires.
Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à
moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre
chambre lorsque vous dormez, sauf également s’il est en mode avion. Les
téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en
mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.
Ils sont vraiment très abordables et ne coûtent que 10 dollars les
deux. Je les ai testés et ils sont vraiment très efficaces pour bloquer
les rayonnements.
Lorsque vous utilisez votre téléphone portable,
servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de
vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au
téléphone.
J’utilise le mien généralement moins de 30 minutes par mois, et
principalement lorsque je suis en déplacement. Utilisez plutôt des
logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à
internet via un câble ou, mieux encore, utilisez un téléphone fixe.
Mesures de protection générales pour la maison
Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je
vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui
réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus
sûre.
Évitez d’utiliser des dispositifs « intelligents »
et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil.
Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou «
smart TV »).
Elles sont qualifiées d’intelligentes car elles émettent un signal
Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur,
il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d’utiliser un
grand écran d’ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal
Wifi.
Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à
incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de
votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais
elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous
en approchez.
Les rhéostats sont une autre source d’électricité
sale, il vaut donc mieux installer des interrupteurs classiques on/off
que des rhéostats.
Refusez l’installation de compteurs intelligents
dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs
intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections
réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

[Voir aussi :




« …des banquiers et des industriels qui, réduisent le monde entier à l’esclavage. » – Louis McFadden

[Source : Aphadolie]

Citation : « …des banquiers et des industriels qui, réduisent le monde entier à l’esclavage. » – Louis McFadden

Publié par Aphadolie

Louis Thomas McFadden - 2
Louis Thomas McFadden (25.07.1876 – 01.10.1936), Représentant des États-Unis

Le parlementaire républicain, Louis McFadden, président de la House Banking Committee, a déclaré au Congrès en 1929:

« La crise n’est pas accidentelle. C’est un évènement préparé soigneusement. Les banquiers internationaux essaient de pousser les gens au désespoir afin de pouvoir dominer tout le monde. ».

En 1934, il a dit au Congrès :

« Les Banques de Reserve Federales ne sont pas des agences gouvernementales. Ce sont des monopoles de crédit qui, pour leur propre avantage des bulles dépouillent. Ils sont formés par les Banques Centrales européennes. Dans ce groupe louche de pirates financiers, il y a des gens qui, pour un seul dollar, égorgerait un homme. »

Et puis il ajouta :

« Ils essaient de cacher leur pouvoir, mais la vérité est que la F.E.D a usurpé le gouvernement. On a mis sur pied un système planétaire. Un super-Etat contrôlé par des banquiers et des industriels qui, pour leur plaisir, réduisent le monde entier à l’esclavage. »

Et pour conclure, McFadden déclara :

« Les banquiers privés internationaux peuvent, grâce à ce système, déterminer soi-disant « légalement » le taux du dollar et par conséquent faire accroitre ou au contraire écrouler l’économie. C’est exactement ce qu’il s’est passé en 1907 et en 1929 aux Etats-Unis et en 1920 en Allemagne. Les Banques Fédérales fixent le nombre de billet à imprimer, une décision qui, en fait, devrait être un ressort de l’Etat. La F.E.D fabrique de l’argent à partir de rien, absolument à partir de rien du tout. »

Après deux attentats échoués contre McFadden, il a finalement été empoisonné, le 1octobre 1936. Deux ans avant sa mort, il déclara encore :

« La dépression n’était pas un accident. C’était un évènement soigneusement planifié… Les banquiers internationaux pour qu’ils puissent s’ériger comme Maîtres de tous. »

McFadden avait bien compris les manipulations d’une poignée de banquiers. Le 6 février 1929, huit mois avant le crash, Montagu Norman, gouverneur de la Bank of England, a rencontré le ministre américain des Finances, Andrew Mellon. Norman était l’homme de confiance de J.P. Morgan.
Immédiatement après cette imminente visite à Washington, la Banque
Fédérale a resserré sa politique monétaire libérale en août 1929 et elle
a augmenté le taux d’intérêt jusqu’à 6%. La bulle financière
d’expansion et d’infiltration monétaire qui avait durée sept ans, était
en train d’éclater. On a entendu alors, de la bouche de Montagu Norman
lui-même, qu’il « avait l’hégémonie du monde en main. » et que « l’hégémonie
de monde des Finances doit avoir la suprématie sur tout le monde,
partout, comme seul mécanisme de contrôle supranational.
 ». Après le crash, le 24 octobre 1929, le Wall Street Journal, en parlant du banquier anglais, le désignait comme « le dictateur de l’argent en Europe. »

Extrait : « Les Traverses du pouvoir, Les révolutions et les réseaux secrets depuis 1776 » de Jean-Jules van Rooyen


Louis Thomas McFadden - 1
Louis Thomas McFadden (25.07.1876 – 01.10.1936), Représentant des États-Unis

Biographie succincte de Louis Thomas McFadden 

McFadden est né à Granville Center, en Pennsylvanie. Il étudia au
Warner’s Commercial College d’ Elmira de New York. En 1882, il fut
engagé par la First National Bank of Canton en Pennsylvanie. En 1899, il
fut choisi comme caissier et devint président de la banque le 11
janvier 1916 jusqu’en 1925.

De 1906 à 1907, il fut le trésorier de la Pennsylvania Bankers’
Association, et son président en 1914 et 1915. En 1914, il fut nommé
comme administrateur de l’université d’État de Pennsylvanie par les
sociétés agricoles de l’État de Pennsylvanie.

En 1914, McFadden fut élu Représentant républicain du 64e Congrès. Il
le resta pendant les neuf Congrès suivant. Il servit comme Président du
United States House Committee on Banking and Currency du 66e Congrès au
71e, soit de 1920 à 1931.

Pacifiste, McFadden était critique de l’engagement militaire des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Il considérait que l’Angleterre avait su manipuler la diplomatie américaine, notamment par le biais du Colonel House.

Le 25 février 1927, le président Coolidge approuve le McFadden Act. L’initiateur principal de la loi était le Comptroller of the Currency Henry M. Dawes et avait été présenté au Congrès par Louis Thomas McFadden le 11 février 1924. Le McFadden Act avait pour objectif de favoriser
la compétition entre les banques nationales en interdisant
spécifiquement la création de filiales bancaires inter-étatiques.
Cette loi a été depuis amendée, notamment par le Riegle-Neal Act.

McFadden est célèbre pour ses critiques de la Réserve fédérale, qu’il considérait comme contraire aux intérêts du peuple américain. Le 10 juin 1932, McFadden fit un
discours de 25 minutes devant la Chambre des représentants, durant
lequel il accusa la Réserve fédérale d’avoir délibérément provoqué la
Grande Dépression.

En 1932, McFadden initia une procédure d’impeachment(([1] L’impeachment est une procédure américaine, qui signifie « mise en accusation », permettant au pouvoir législatif de destituer un haut fonctionnaire.)) contre le président Herbert Hoover, et introduisit devant la Chambre une résolution accusant de conspiration le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale.

En 1933, McFadden introduisit la résolution no 158 de la Chambre, initiant une procédure d’impeachment contre le Secrétaire du Trésor,
deux assistants du secrétaire du Trésor, le Conseil des gouverneurs de
la Réserve fédérale et des directeurs et fonctionnaires de ses douze banques régionales.

McFadden a été la cible de plusieurs tentatives de meurtres.
On lui tira deux fois dessus à Washington, D.C. alors qu’il descendait
d’un taxi devant l’un des hôtels de la capitale, les deux balles
s’encastrèrent dans le taxi. Il survécut à un violent malaise lors d’un
banquet politique à Washington, D.C. grâce à la présence d’un médecin
qui lui fournit un traitement d’urgence. Ce médecin annonça ultérieurement qu’il s’agissait d’un empoisonnement.

En 1936, la mort soudaine de McFadden est attribuée à une crise cardiaque, lors d’une visite à New York; l’hypothèse d’un empoisonnement a rapidement été émise. Il est enterré dans le East Canton Cemetery de Canton en Pennsylvanie.

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Louis Thomas McFadden (25.07.1876 – 01.10.1936), Représentant des États-Unis

Citations – Extrait de son célèbre discours du 10 juin 1932 devant la Chambre des représentants

« Monsieur le Président, nous avons dans ce pays une des
institutions les plus corrompues qui ait jamais existé dans le monde. Je
fais référence au Conseil de la Réserve Fédérale et aux banques de la
Réserve Fédérale. Le Conseil de la Réserve Fédérale, un conseil
gouvernemental, a fraudé le gouvernement des États-Unis d’assez de
monnaie pour payer la dette nationale. Les déprédations et les iniquités
du Conseil de la Réserve Fédérale et des banques de la Réserve Fédérale
agissant ensemble ont coûté à ce pays assez de monnaie pour payer
plusieurs fois la dette nationale. Cette institution diabolique a
appauvri et ruiné le peuple des États-Unis; s’est elle-même mise en
banqueroute, et a pratiquement mis en banqueroute notre Gouvernement.
Elle a fait ceci grâce aux défauts de la loi sous laquelle elle opère,
grâce à la mauvaise administration de cette loi par le Conseil de la
Réserve Fédérale et grâce aux pratiques de corruption des vautours qui
la contrôlent.

Ce qu’il faut ici est un retour à la Constitution des États-Unis.
Il nous faut un divorce complet de la Banque et l’État. La vieille
lutte qui fut menée ici à l’époque de Jackson doit être à nouveau menée…
L’Acte de la Réserve Fédérale doit être abrogé et les Banques de la
Réserve Fédérale, ayant violé leurs chartes, doivent être immédiatement
liquidées. D’infidèles fonctionnaires du Gouvernement qui ont violé
leurs serments doivent être mis en accusation et amenés au tribunal. À
moins que nous le fassions, je prédis que le peuple américain, outragé,
volé, pillé, insulté et trahi comme il l’est dans son propre pays, se
mettra en colère et enverra ici un Président qui expulsera du temple les
manipulateurs de la monnaie.
 »

« Mr. Chairman, we have in this country one of the most corrupt
institutions the world has ever known. I refer to the Federal Reserve
Board and the Federal reserve banks. The Federal Reserve Board, a
Government board, has cheated the Government of the United States out of
enough money to pay the national debt. The depredations and the
iniquities of the Federal Reserve Board and the Federal reserve banks
acting together have cost this country enough money to pay the national
debt several times over. This evil institution has impoverished and
ruined the people of the United States; has bankrupted itself, and has
practically bankrupted our Government. It has done this through defects
of the law under which it operates, through the maladministration of
that law by the Federal Reserve Board and through the corrupt practices
of the moneyed vultures who control it.

What is needed here is a return to the Constitution of the United
States. We need to have a complete divorce of Bank and State. The old
struggle that was fought out here in Jackson’s day must be fought over
again…The Federal Reserve Act should be repealed and the Federal Reserve
Banks, having violated their charters, should be liquidated
immediately. Faithless Government officers who have violated their oaths
of office should be impeached and brought to trial. Unless this is done
by us, I predict that the American people, outraged, robbed, pillaged,
insulted, and betrayed as they are in their own land, will rise in their
wrath and send a President here who will sweep the money changers out
of the temple.
 »


Réserve fédérale
Réserve fédérale

Les Traverses du pouvoir

Biographie succincte de l’auteur du livre « Les Traverses du pouvoir, Les révolutions et les réseaux secrets depuis 1776 » 

Jean-Jules van Rooyen, a terminé sa carrière militaire en 1990. Les 8 dernières années, il a travaillé aux Plans de l’Etat-Major de la Marine Royale et au cabinet militaire du ministre de la Défense (5 ans). Pendant cette période, il a écrit le Plan Stratégique de la marine et un Plan général de défense du Flanc Nord pour l’Otan.

En 1997, il a découvert qu’il a été le seul responsable non-franc-maçon à l’État-Major de la marine.

De 1995 à 2007, il a été secrétaire/vice-président de EuroDéfense Pays-Bas, un lobby pan-européen pour la Défense européenne.

Ces expériences étaient le début d’une avalanche de renseignements et d’un parcours de 12 ans de recherches approfondies sur le monde occulte et ses nombreux réseaux. Sans ces richesses historiques, uniques au monde, la publication de « Les Traverses du pouvoir, Les révolutions et les réseaux secrets depuis 1776 », n’aurait jamais vu le jour.


Source :

Fr : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Thomas_McFadden

En : https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Thomas_McFadden

Note :




Le réseau 5G utilise les mêmes ondes EMF que le «système de contrôle de foule» du Pentagone

Par Jonathan – octobre 7, 2018 Exoportail

Le
déploiement mondial de la 5G est en marche, et nous pourrions bientôt
voir de nouvelles petites tours de téléphonie cellulaire à proximité de
toutes les écoles, dans toutes les rues résidentielles, dispersées dans
l’environnement naturel et un peu partout. Mais la sécurité de cette
technologie est sérieusement remise en question, et il y a une bataille
acharnée pour arrêter la mise en œuvre de la 5G financée par les
contribuables : 

Des villes américaines bloquent la mise en service de la 5G sur les accusations que cela cause le cancer

Le nouveau réseau cellulaire utilise des ondes radiofréquence millimétriques à haute bande passante pour transmettre des données à tout appareil situé à portée de vue.

«Les
réseaux cellulaires et Wi-Fi d’aujourd’hui utilisent les micro-ondes –
un type de rayonnement électromagnétique qui utilise des fréquences
allant jusqu’à 6 gigahertz (GHz) pour transmettre sans fil de la voix ou
des données. Toutefois, les applications 5G nécessiteront le déverrouillage de nouvelles bandes de fréquences dans les gammes de fréquences supérieures à 6 GHz à 100 GHz et au-delà,
en utilisant des ondes submillimétriques et millimétriques – pour
permettre la transmission de débits de données très élevés dans le même
laps de temps que les déploiements précédents de rayonnement micro-ondes
.» [Source]
«L’une
des façons dont la technologie 5G permettra d’atteindre cet objectif
est d’exploiter de nouvelles bandes inutilisées dans la partie
supérieure du spectre radioélectrique. Ces bandes hautes sont connues
sous le nom d’ondes millimétriques (ondes millimétriques) et ont
récemment été ouvertes à l’octroi de licences par les organismes de
réglementation. Ils n’ont pratiquement pas été touchés par le public,
car l’équipement nécessaire pour les utiliser efficacement était
généralement coûteux et inaccessible
.» [Source]

Parmi les nombreux problèmes potentiels liés à l’exposition aux ondes radio 5G, il y a les problèmes cutanés, ce qui est intéressant quand on sait que cette technologie est déjà utilisée dans l’armée pour le contrôle des foules.

«Ce genre de technologie, qui se trouve dans bon nombre de nos maisons, interagit avec la peau et les yeux des humains. Ce résultat choquant a été rendu public par le biais d’études de recherche israéliennes qui ont été présentées lors d’une conférence internationale sur le sujet l’année dernière. Vous trouverez ci-dessous une conférence du Dr Ben-Ishai du Département de physique de l’Université hébraïque. Il explique comment les glandes sudoripares humaines agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’ondes qui sont produites par les appareils qui utilisent la technologie 5G.» [Source]

L’armée américaine a mis au point un système d’armes non létales de contrôle des foules appelé Active Denial System (ADS). Il utilise des ondes radiofréquence millimétriques dans la gamme des 95GHz pour pénétrer la couche supérieure de 1/64 de pouce de la peau sur l’individu ciblé, produisant instantanément une sensation de chaleur insupportable qui fait fuir l’individu.

Cette
technologie devient omniprésente dans les plus grandes armées du monde,
ce qui montre à quel point cette énergie radiofréquence peut être
réellement efficace pour causer du tort aux humains et à tout le reste.

«Les agences de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine ont mis au point des armes qui s’appuient sur la capacité de cette technologie électromagnétique à créer des sensations de brûlure sur la peau, pour contrôler la foule. Les ondes sont des ondes millimétriques, également utilisées par l’armée américaine dans les canons de dispersion de la foule appelés Active Denial Systems.» [Source]

Conclusion : 

La
lutte pour la 5G s’intensifie au niveau communautaire, et la prise de
conscience de cette question importante se répand rapidement. Pour en
savoir plus sur la 5G, regardez le documentaire «Take Back Your Power»
(Reprenez votre pouvoir), mettant en vedette Tom Wheeler, ancien
président du conseil d’administration de FAC et lobbyiste d’entreprise,
qui prononce un discours plutôt intimidant et présomptueux pour louer
cette nouvelle technologie. La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau
des collectivités, cependant, et le moment est venu de s’élever contre
elle.

Le documentaire «Take Back Your Power» : https://exoportail.com/documentaire-excellent-sur-les-compteurs-intelligents-take-back-your-power/

Source : https://www.wakingtimes.com/2018/10/05/5g-network-uses-same-emf-waves-as-pentagon-crowd-control-system/

Traduction + Ajouts : ExoPortail