NON au retour du Passeport vaccinal !

[Source : leslignesbougent.org]

Déjà plus de 130 280 signatures

Par Florent Cavaler

Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République

Madame, Monsieur, 

Les 15 et 16 novembre dernier, le G20 a eu lieu à Bali.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))

Emmanuel Macron s’y est rendu pour représenter la France. 

Les chefs d’Etat ont discuté pendant deux jours des grandes orientations qu’ils souhaitent pour le monde. 

Ils ont ainsi signé une déclaration commune.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))

L’article 23 de ce document officiel précise que les Etats du G20 soutiennent la création d’une identité numérique internationale vaccinale pour l’ensemble des citoyens du monde.  

Le texte précise même que ce passeport vaccinal numérique peut être fait à partir des pass vaccinaux nationaux créés lors de l’épidémie de COVID-19.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))(([]2] https://sociable.co/business/g20-who-vaccine-passports-digital-identity-b20/))

Tout cela doit se faire en prévision des pandémies futures. 

“C’est pour votre bien” 

L’information a immédiatement été confirmée par un communiqué de la Maison Blanche qui dit ceci :

“ Nous soutenons la poursuite du dialogue international et de la collaboration sur la mise en place de réseaux mondiaux de confiance en matière de santé numérique dans le cadre des efforts visant à renforcer la prévention et la réponse aux futures pandémies, qui devraient capitaliser et s’appuyer sur le succès des normes existantes et des certificats numériques COVID-19 ”.(([3] https://juste-milieu.fr/g20-le-passeport-vaccinal-bientot-en-place-dans-le-monde-entier/))

Si Joe Biden a prévu d’imposer ce pass vaccinal aux Américains, vous pouvez être certains qu’Emmanuel Macron fera exactement la même chose en France. 

Vous serez soumis au pass vaccinal international à moins que vous ne vous y opposiez. 

Ensemble, OPPOSONS-NOUS au projet de passeport vaccinal international !

Sans le passeport vaccinal international, vous ne pourrez plus :  

  • voyager d’un pays à l’autre ;
  • accéder à certains espaces internationaux : gares, aéroports, ambassades, etc. 
  • voter dans le pays où vous résidez si ce n’est pas votre pays d’origine.

Et ce n’est qu’un début. 

Avec un tel pass, votre accès aux magasins, aux restaurants, aux centres sportifs, aux hôpitaux, ou à l’ensemble des services culturels et de santé pourraient être remis en cause. 

Vous serez bannis du monde !

C’est le retour du pass sanitaire, en PIRE. 

Pire parce qu’il s’appliquerait partout dans le monde et pour un nombre illimité de situations. 

Votre liberté serait totalement entre les mains des dirigeants internationaux. 

C’est juste INACCEPTABLE

Nous devons dire NON pour nous-mêmes et pour nos enfants et petits-enfants. 

Les enfants de demain ne peuvent pas grandir entre des grilles. 

Ils ne peuvent pas vivre dans l’effroi constant des pandémies à venir.

Rappelez-vous du mur de Berlin !

Il est tombé alors que personne n’y croyait. 

Là aussi, faisons tomber le mur du pass vaccinal obligatoire. 

Disons NON à la volonté de toute puissance de nos dirigeants

Si nous ne le faisons pas maintenant, après il sera trop tard. 

Vous ne pourrez plus donner votre avis. 

Un grand merci pour votre soutien. 

Je signe la pétition

Sources



A. Houpert et M. Wonner victimes de la chasse aux sorcières. Faire taire les parlementaires est une insulte à leurs électeurs et à la démocratie

Par le Dr Nicole Delépine

Après le sénateur Alain Houpert sanctionné de 18 mois d’interdiction d’exercice, dont neuf avec sursis1, c’est l’ex-députée Martine Wonner qui est scandaleusement suspendue par le conseil de l’ordre du Bas-Rhin2.

Les conséquences de ces décisions vont au-delà du cas personnel de nos représentants, d’autant plus que les conseillers ordinaux qui condamnent les médecins qui parlent ou qui soignent ne font pas la chasse aux conflits d’intérêts non déclarés alors que la loi transparence-santé les en a chargés.

Les Français rejettent les politiques comme en témoigne le taux d’abstention aux dernières élections. Comment pourraient-ils encore croire au jeu représentatif quand ceux qui détournent leurs mandats comme les conseillers de l’ordre des médecins bâillonnent ouvertement les élus courageux qui informent et font leur travail ?

On avait bien compris les jeux d’influence, le politiquement correct, le pas de vague, les discussions de couloir et les pressions pour limiter l’expression de parole des opposants au sein des groupes. Mais réprimer ouvertement la libre expression d’un parlementaire est un pas supplémentaire qui ouvrira peut-être quelques consciences supplémentaires de la marche vers le totalitarisme qui s’installe et dont la seule limite est évidemment le peuple.

🔴🇫🇷 L’ex-députée Martine Wonner, a été suspendue un an par le conseil de l’ordre des médecins.

L’ex-députée du Bas-Rhin entre 2017 et 2022 Martine Wonner, psychiatre de profession a été suspendue vendredi 25 novembre par le conseil de l’ordre des médecins du Grand Est pour une durée d’un an. Elle va faire appel de cette sanction.

L’ancienne députée avait affirmé que le masque « ne servait strictement à rien » et que les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

Martine Wonner, qui compte faire appel de cette suspension, a jugé vendredi cette décision « scandaleuse ».3

Que peut conclure un lecteur de cet article de la radio progouvernementale ? La députée s’est opposée au port du masque : on savait déjà qu’elle avait raison, mais la confirmation, par de multiples études internationales de l’inutilité de l’obligation généralisée du port du masque a démontré son rôle de lanceur d’alerte précoce et qu’on aurait dû l’écouter et la remercier.4 5 6

Martine Wonner, fine psychiatre avait compris avant beaucoup d’autres la signification sociétale du port du masque :

« Dans toute la chorégraphie de la pandémie, le corps ne parle pas. Le masque est un bâillon. Fixé sur la bouche, il interdit la parole, le véhicule par excellence de la relation à autrui, la parole étant, de toutes les fonctions du corps, la plus étroitement liée à l’existence commune ».7

Que ne l’a-t-on pas écouté au lieu de l’humilier dans l’hémicycle comme s’est permis l’ex-ministre Véran ? L’inefficacité antivirale et les innombrables effets pervers du masque, connus d’emblée, se sont malheureusement confirmés dans la pratique. 8

« Jacinda Ardern se dit “déconcertée” par le fait que la Nouvelle-Zélande enregistre le plus grand nombre de décès et d’infections par le virus Covid que tous les pays voisins sans masque, et ce malgré le fait que la Nouvelle-Zélande maintienne des obligations strictes de port de masque. »

« Selon les rapports, les pays voisins sans masque, comme l’Australie, ne comptent qu’une infime partie des infections par rapport à la Nouvelle-Zélande.

Par coïncidence, Singapour est le seul autre pays où le port du masque est obligatoire et ce pays connaît également des niveaux records d’infections et de décès ».

LE PORT DU MASQUE, UNE CATASTROPHE POUR UNE GÉNÉRATION

Quant aux conséquences majeures chez les plus jeunes, elles ont été envisagées d’emblée et confirmées dans la réalité 9 :

« Selon un rapport officiel, les mesures de confinement, y compris le port de masques par les adultes, ont laissé une génération de bébés et d’enfants en bas âge avec des difficultés d’élocution et de socialisation.

Les inspecteurs travaillant pour l’Ofsted ont constaté que le fait que les enfants en bas âge soient entourés d’adultes portant des masques pendant de longues périodes au cours des deux dernières années a nui à leurs capacités d’apprentissage et de communication.

Ceux qui atteignent l’âge de deux ans “auront été entourés d’adultes portant des masques pendant toute leur vie et n’auront donc pas pu voir les mouvements des lèvres ou les formes de la bouche aussi régulièrement”, selon le rapport.

Certains prestataires ont signalé que des retards dans le développement de la parole et du langage des enfants les empêchaient de se socialiser avec d’autres enfants aussi facilement qu’ils l’auraient souhaité auparavant”, ajoute le rapport.

En raison de ces restrictions, les tout-petits ont également du mal à ramper, à utiliser les toilettes de manière autonome et à se faire des amis.

Les retards d’apprentissage ont également fait régresser certains enfants au point qu’ils avaient besoin d’aide pour des tâches de base comme mettre leur manteau ou se moucher ».

Une autre étude, menée en Allemagne, a révélé que la capacité de lecture des enfants s’est effondrée par rapport à l’époque pré-COVID, en raison des politiques de fermeture des écoles.

L’orthophoniste Jaclyn Theek a déclaré :

« Le port du masque pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % des demandes de consultation de bébés et de jeunes enfants. Ils ne tentent pas de parler et ne communiquent pas du tout avec leur famille », a-t-elle déclaré, ajoutant que les symptômes de l’autisme sont également en forte hausse.

A speech therapist says her clinic has seen a « 364% increase in patient referrals of babies and toddlers.» « It’s very important kids do see your face to learn, so they’re watching your mouth. » What the hell have we done?! End this cruel insanity10.

Peut-on reprocher à une parlementaire, psychiatre de surcroit d’avoir averti ses collègues de faits avérés par de très nombreuses études et de l’avoir fait dans le cadre de son activité parlementaire pour laquelle elle a été élue ?

« Selon un psychiatre clinicien pour enfants et adolescents, les récentes politiques de confinements et de masques imposés par la nation vont créer une génération d’enfants présentant un QI inférieur et des signes de lésions cérébrales sociales. »

Son devoir n’était-il pas justement d’alerter comme elle l’a fait ?

« Le Dr Mark McDonald a cité une étude réalisée le 11 août par l’Université Brown (PDF), selon laquelle « les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales considérablement réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie », lors d’un entretien avec l’animatrice Cindy Drukier dans l’épisode du 25 décembre de l’émission The Nation Speaks“ dNTD. NTD est un média frère de The Epoch Times.

Les masques, les « écoles Zoom » et les confinements ont conduit à « une privation générale de contact social, [à] ne pas pouvoir voir les visages, à être coincé à la maison toute la journée, [et cela] a effectivement causé des dommages au cerveau des jeunes », a-t-il déclaré.

Dans une autre interview de l’épisode, le professeur Carl Heneghan, directeur du Centre for Evidence-Based Medicine de l’université d’Oxford, a cité des preuves que les restrictions liées à la pandémie et la« peur que nous inspirons aux enfants » ont entraîné une aggravation des problèmes psychologiques.

Heneghan a cité son étude du 2 octobre, qui conclut que« huit enfants et adolescents sur dix signalent une aggravation du comportement ou de tout symptôme psychologique ou une augmentation des sentiments négatifs en raison de la pandémie de COVID-19 ».11

Même Facebook a reconnu son erreur concernant les masques12. Il y aurait beaucoup à dire sur la censure par fb des informations exactes.13

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Tous ces faits avérés et ces drames ne peuvent être ignorés des « juges » de Mme le dr Wonner, ni de France info. Comment osent-ils après deux et demi de recul ? L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique.

LES PSEUDOVACCINS ENTRAÎNENT DES FAUSSES COUCHES, DES TURBOCANCERS ET UNE BAISSE DE L’IMMUNITÉ et DES MORTS

Le second reproche cité par France info serait le suivant :

Les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

Eh bien oui, malheureusement Mme le DR Wonner avait raison de le dire. Elle avait simplement consulté les publications du VAERS agence américaine dépendante de la FDA chargée de collecter les effets secondaires qui ont révélé très tôt l’augmentation considérable des fausses couches chez les femmes enceintes malencontreusement vaccinées. Les données d’EUDRAVIGILANCE ont malheureusement confirmé et on se demande comment la direction générale de la santé se permet encore de conseiller l’injection génique aux femmes enceintes après l’accumulation mondiale de données cohérentes sur les risques des pseudovaccins.14 15

LES TURBOCANCERS

Les cancers se sont malheureusement multipliés chez les injectés avec le nombre de rappels : non seulement le réveil de cancers en rémission longue depuis plusieurs années, parfois plus de quinze ans, mais aussi l’apparition de cancers chez des jeunes comme des lymphomes, des cancers du pancréas en particulier. La particularité de tous ces cancers, récidivés ou nouvellement apparus, est leur évolution très rapide et leur insensibilité aux traitements proposés. Ils sont qualifiés de « turbocancers ». La découverte de ces complications terribles au temps où les cancérologues se permettent d’exiger l’injection pour prendre en charge le patient date de plus d’un an déjà et se confirme mois après mois par de nouvelles publications. Comment les médecins juges du Conseil de l’ordre peuvent-ils reprocher cette mise en garde de notre clairvoyante députée ?

Selon une pathologiste, les caractéristiques des cancers du sein qu’elle observe depuis la vaccination ont évolué, plus gros, plus rapides, plus récidivants16. « Des études de cas de prolifération de lésions lymphomateuses après vaccin sont publiées, un hypermétabolisme des ganglions après vaccin (qui est attendu) a été noté également », selon l’article de l’AIMSIB qui correspond aux observations de très nombreux médecins.

L’IMMUNODÉPRESSION ET SON TRAIN DE CONSÉQUENCES AUGMENTENT AVEC LE NOMBRE DES INJECTIONS

Quant au SIDA il s’agit du syndrome de déficience immunitaire acquise, donc de perte de l’immunité, suivant une ou plusieurs injections géniques dont la réalité est malheureusement avérée par la pratique clinique et les publications.17

« Les vaccins anti-COVID-19 utilisés sont tous fondés sur la spike ou la contiennent. Les vaccins reproduisent les effets pathogènes de la spike virale toxique.La plupart des mécanismes biologiques qui expliquent les effets indésirables des vaccins ont été anticipés par des experts officiels ou non. La spike du SARS-CoV-2 interagit avec le système rénine-angiotensine (via sa liaison à l’ACE2) et va le déréguler : ce mécanisme permet d’anticiper la pathogénicité du virus et des vaccins. De plus, l’ADE est connu pour les vaccins anti-coronavirus et a été noté dans les essais de vaccins contre le SARS-CoV-1. L’ADE a été démontré dans la COIVD-19 et les anticorps facilitants trouvés après vaccination. Les autres mécanismes biologiques concernent l’effet allergisant du PEG des nanoparticules (LNPs), les homologies de la spike avec les protéines humainesla biodistribution des LNPs dans le foie, la rate, les ovaires et testicules, la moelle osseuse, en particulier, la capacité de la spike de se transformer en prion. L’immunosuppression aspécifique et spécifique sont aussi explorées dans ce texte ainsi que l’effet cancérogène des vaccins. Les myocardites et thromboses seront abordées ultérieurement. »

En résumé, les inquiétudes et avertissements de Mme Wonner étaient largement justifiés et on s’étonne que les conseillers ordinaux dûment informés ? Ne serait-ce que par sa longue audition aient pu prendre une telle décision. Quel est leur degré de liberté ? Comment acceptent-ils de se transformer en simples inquisiteurs chargés de condamner les hérétiques qui mettent en doute le dogme gouvernemental ?

Au-delà de la véracité et de l’importance des déclarations de Mme la Députée, le sujet récurrent est celui de la LIBERTÉ, et singulièrement de la liberté d’expression tant bafouée et menacée par les projets de la Milivudes, via une ancienne scientologiste, tentant de faire dénoncer les opposants traités de complotistes.

La liberté d’expression18

Elle fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute.

Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés.

Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0, on peut lire ces phrases fondamentales :

La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

© AFP

La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre « droit de savoir. »

« De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix. »

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. « Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception, » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.

Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

« C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socioreligieuses de son environnement. »

Cette liberté d’expression est de plus en plus mise en cause, des condamnations de l’ordre des médecins aux convocations par des commissariats de soignants vaccino prudents.
Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son interview récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker2

Il est intolérable que cet ordre des médecins (créé par vichy et dont les premières mesures ont constitué à exclure les médecins juifs et à demander aux médecins de dénoncer les résistants blessés par balle) ose poursuivre des médecins pour l’expression d’opinions scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée unique.

Cette suppression de la liberté d’expression touche les autres professions comme l’attaque du professeur de philosophie René Chiche ou du mathématicien Vincent Pavan suspendu de ses fonctions et privé de la moitié de son salaire l’ont prouvé récemment.19

Surtout, ne croyez pas le gouvernement qui tente à nouveau de nous faire peur avec une pseudo nouvelle vague.

Reprise de la propagande mensongère fondée sur un nombre stratosphérique de « cas » obtenus à partir du test PCR qui n’est pas fait pour le dépistage selon son inventeur Karry Mullis lui-même et, qui chez les asymptomatiques est faux dans 97 % des cas.20

France-Désinfo martèle : « L’épidémie repart à la hausse avec 40 000 “cas” quotidiens. » Sauf que… les « cas » ne sont pas des « malades » ! Et seuls les nombres de malades et de morts permettent de mesurer l’évolution d’une épidémie.

La vérité est ici : https://covid.irsan.eu. Il y a eu 29 « malades » pour 100 000 habitants pour cette semaine ! Il n’y a donc aucun redémarrage de l’épidémie de covid !





Corruption philosophique et psychologique au cours de la crise Covid

[Source : anthropo-logiques.org]

Par Jean-Dominique Michel

C’est une nouvelle présentation exceptionnelle que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui. Dans l’insensé de ce qui nous arrive depuis trois ans, deux problèmes majeurs auront en effet été d’une part la corruption du langage et de la logique, et de l’autre le manque collectif de concepts et d’un vocabulaire suffisamment précis pour faire cas des phénomènes.

Que l’on pense par exemple à l’indignation de certains politiciens face à l’usage par des esprits critiques des mots « dictature » ou « tyrannie » sanitaires…

Pourtant, la dictature est bien depuis la Rome antique cette suspension (normalement temporaire) des droits et libertés habituelles. Un état d’urgence ou d’exception qui court-circuite les processus habituels de la démocratie et de l’état de droit est bien techniquement un régime de dictature.

Et piloter la soi-disant réponse à un phénomène (présenté de manière fallacieuse comme les présentations précédentes l’ont montré) depuis un « Conseil défense » militaire, protégé par un secret n’ayant aucune raison valable d’exister, relève bel et bien de la tyrannie. Là encore au sens précis du terme, qui décrit la captation du pouvoir exécutif par une personne ou un petit groupe mettant en échec le fonctionnement institutionnel normal.

Toutes ces réalités — déjà bien problématiques —, il fallait la connaissance et l’expertise d’une personne comme Ariane Bilheran pour nous éclairer à leur sujet.

Normalienne, philosophe (avec une spécialisation en philosophie politique et morale), Ariane est de surcroît docteur en psychopathologie. Ses thématiques de recherche dans cette discipline ont couvert (en autres) la psychopathologie de l’autorité et de la paranoïa ainsi que les phénomènes de manipulation et d’emprise, à petite comme à large échelle.

C’est dire si elle possédait en amont de ce qui nous est arrivé toutes les clés de lecture et de compréhension nécessaires à porter une analyse précise et pertinente.

Elle l’a fait en publiant plusieurs séries d’articles (dont Chroniques du totalitarisme et Psychopathologie du totalitarisme) et différents ouvrages qui feront date (dont bien sûr Le débat interdit, rédigé en tandem avec Vincent Pavan) ainsi qu’en donnant de nombreuses interviews et conférences.

Car le problème ne s’arrête pas à une question de corruption du régime politique de la république. Nous sommes en effet en outre embarqués dans une dérive de nature totalitaire. Le totalitarisme constitue quant à lui un système, délirant (c’est-à-dire ayant perdu le sens de la réalité) et maltraitant, de nature paranoïaque, visant à prendre le pouvoir sur la société et la population de manière absolue.

L’obsession d’imposer des règles arbitraires et abusives à la population, la marche forcée vers un gouvernement mondial que personne ne souhaite avec des moyens de contrôle illimités, avec la mise en place annoncée d’une identité et d’une monnaie numérique permettant l’imposition d’un système de crédit social à la chinoise, ne doit nous laisser aucune illusion : il ne s’agit pas d’un aimable projet pour améliorer nos conditions de vie en protégeant la planète !

Cette réalité intrinsèquement difficile à penser, nous avons besoin du bon vocabulaire, des bons concepts et des bonnes compréhensions pour les penser. C’est cela qu’Ariane Bilheran nous offre sur un plateau avec des contributions d’une limpidité et d’une lucidité qui forcent l’admiration, mais sont surtout d’une urgente utilité publique !


Le totalitarisme sous l’angle de la philosophie morale et politique et de la psychopathologie

par Ariane Bilheran, Lisbonne & Marseille, septembre 2022

Résumé réalisé par Tatiana Tislenkoff

La dérive totalitaire — généralités

Il ne peut y avoir de dérive totalitaire sans endoctrinement des masses.

L’histoire racontée aux peuples en mars 2020 fut la suivante : « Un ennemi visible ou invisible nous persécute. Nous devons entrer en guerre contre cet ennemi ». Cette fausse justification a permis l’utilisation du harcèlement de la population. Cela s’appelle un délire de persécution qui a pour effet de traumatiser les individus, de les dissocier et de les faire entrer dans une psychose de masse qui les conduit à des comportements nuisibles, haineux et dangereux qu’ils n’auraient pas commis en d’autres circonstances. Dans le système totalitaire, le contenu du délire peut changer (l’ennemi désigné peut changer), mais sa structure reste identique.

Pour obtenir un endoctrinement des masses, il faut utiliser un harcèlement constant afin d’entretenir un état constant de peur chez l’individu.

Les pauses apparentes dans le harcèlement font partie de la manipulation, tout comme le bourreau qui propose un verre d’eau et prononce une phrase amicale avant de recommencer.

La dérive totalitaire — les techniques utilisées dans la « crise covid »

Le sectarisme

Les méthodes employées sur les populations sont sectaires. Exemple : « Un virus extrêmement dangereux veut nous tuer ! »

Les séquestrations

Atteintes à la liberté de mouvement/à l’égalité devant la loi/aux droits inaliénables naturels en général.

L’exclusion et la maltraitance généralisée

Refus de soins, transgression de la vie intime, désorganisation des repères spatiaux et temporels.

En particulier, les citoyens à l’esprit critique sont considérés comme mauvais. Certains discours politiques suscitant même des appels au meurtre à leur encontre jusqu’à rétablir les chambres à gaz.

Le conflit de loyauté

Qui consiste à obliger les individus à faire de faux choix (choix impossible). Exemple : entre le droit au travail et le droit à l’intégrité corporelle.

La suggestion hypnotique

Matraquage d’informations mortifères par les médias.

L’intimidation, la menace, la censure

Toutes formes de questionnement, d’esprit critique et donc de désaccord rencontrent calomnies, censures et répressions. Nul n’a le droit de réfuter la narration dogmatique.

Les chocs traumatiques

Par le moyen de discours paradoxaux (dire tout et son contraire) destinés à sidérer chaque personne.

Les anomalies généralisées et faits de corruption.

Les professionnels non habilités à pratiquer des injections se sont vus accorder cette possibilité moyennant des tarifications juteuses tout en interdisant les professionnels formés de pouvoir exercer leur métier dans les règles de l’art.

Le système totalitaire et l’idéologie

Une idéologie est une croyance délirante qui n’a plus de lien avec la réalité logique ni avec la réalité de l’expérience et qui a besoin de se renouveler sans cesse dans son contenu pour maintenir son pouvoir illégitime.

Il s’agit de maintenir les populations dans une croyance anxieuse qui excite et inquiète les esprits.

  • Un système totalitaire ne peut exister sans idéologie(s)
  • Le support de l’idéologie est l’endoctrinement des masses (condition sine qua non).

L’endoctrinement des masses est une corruption morale, psychique, intellectuelle et émotionnelle.

  • L’idéologie ne peut fonctionner sans la participation/l’obéissance de gens de bien dans le système corrompu.

La corruption — la soumission en toute bonne foi — l’endoctrinement

La corruption : rappel sémantique

Le mot corruption vient du latin corrumpere (rompre avec, briser totalement). Pour Cicéron, la corruption est une rupture de ce qui lie les êtres entre eux. Avec la corruption, c’est un gouffre qui s’instaure entre l’autre et moi, entre l’État et son peuple, c’est un gouffre qui divise les familles, les amis, les professions et tout simplement l’humanité.

De tout temps le pouvoir est lié à la corruption (« Antigone » d’Anouilh)

  • Corruption par l’argent individuelle et institutionnelle
  • Corruption en haut lieu (laboratoires/institutions/dirigeants) et au sein de certains corps de métiers (professionnels de la santé)
  • Des hôpitaux ont reçu des primes pour déclarer des « cas » covid.
  • Les faux experts sur les plateaux TV
  • La soumission en toute bonne foi

Des gens de bien se soumettent sans le voir à un système corrompu en toute bonne foi.

On assiste à une obéissance aveugle, une naïveté, une passivité, une crédulité et une honnêteté sans bornes de tous les acteurs subalternes, qui ne reçoivent pas d’argent du système totalitaire, mais qui sont prêts à sacrifier père, mère et enfants au nom de l’idéologie dans laquelle ils sont endoctrinés. En cela consiste la banalité du mal que décrit Hannah Arendt dans « Eichmann à Jérusalem » en 1963 ).

  • Eichmann n’était nullement un personnage corrompu, mais un fonctionnaire zélé, soumis à l’autorité et qui ne cherchait aucun bénéfice personnel immédiat.

Les peuples frondeurs où règne une corruption endémique, avec un respect tout relatif pour la loi, où l’on pratique les dessous de table et les petits arrangements sont des peuples où l’air devient plus respirable lorsqu’il y a dérive totalitaire. Ainsi, les peuples qui ont une culture de la corruption résistent beaucoup mieux à la corruption totalitaire (exemple des pays d’Amérique du Sud).

Au contraire, il était impossible sous le nazisme de graisser la patte d’un fonctionnaire allemand, pays où le respect de la loi se place au-dessus de tout même lorsque cette dernière est devenue déviante.

De la même manière pour le covid, le patron de restaurant qui s’applique avec zèle à contrôler le « pass sanitaire » n’est nullement corrompu. Au contraire, son intérêt financier aurait consisté à ne pas appliquer la loi.

Dans le même ordre d’idée, les millions de militants communistes, qui dans le monde soutenaient le pouvoir stalinien n’étaient pas des corrompus, mais des idéalistes parfaitement désintéressés.

  • Le pouvoir totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu au sommet de la pyramide qui nomme ses experts, ses faux intellectuels et ses dirigeants corrompus et une masse d’individus crédules et obéissants, qui au contraire ne sont pas assez corrompus pour faire valoir leur intérêt personnel au détriment du sacrifice idéologique invoqué par le supposé bien commun.

L’endoctrinement

La fraude, le mensonge, la ruse et l’escroquerie sont les leviers de l’endoctrinement des masses.

  • Le délire de la psychose de masse qui ne correspond pas à la réalité de l’expérience correspond, sur le plan de la psychologie, au délire paranoïaque.
  • Ce délire s’enracine dans des premiers principes qui sont faux ou erronés.
  • Il en résulte un discours d’apparence rationnel, mais dont les hypothèses de départ prises pour des vérités sont des erreurs logiques.

Exemple avec le délire de l’idéologie nazie :

–  Les juifs sont des parasites (premier principe majeur) ;

–  Les parasites sont nuisibles ;

–  par conséquent les juifs sont nuisibles.

Or la majeure du raisonnement est fausse. Les juifs ne sont pas des parasites.

Si on admet la véracité de cette majeure, le délire paranoïaque commence et entraîne les masses dans des passages à l’acte violents.

  • Les conditions de la raison ne sont pas aléatoires. Il existe des règles de langage, de langue et de logique. La recherche de la vérité doit répondre à des principes rigoureux (« Le débat interdit » d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan).

La fraude mathématique

Dans la narration covid, tout a commencé par un dévoiement des mathématiques. La fraude mathématique entraînant des décisions politiques désastreuses sur les peuples.

La fraude langagière

La fraude langagière dans les médias de masse. Le langage totalitaire utilise des euphémismes et des litotes. Le but étant de rendre acceptable une moralité condamnable ou désagréable. Si après tout isoler c’est protéger ; personne ne se formalisera d’abandonner les autres à leur sort ou de les envoyer dans des camps de quarantaine si c’est pour le bien de la personne.

La langue totalitaire devient un outil de persécution de certains citoyens : ils ont un mauvais comportement, ils sont irresponsables…

Dans le même temps, des mots comme soigner, diagnostiquer, guérir, remède, traitements ont disparu.

D’autres mots comme écouvillon, traçage ont revêtu un sens inattendu.

Des expressions dénuées de sens sont utilisées : le porteur sain, le malade asymptomatique.

  • On assiste à un ensauvagement des mots, comme le souligne Klemperer à propos de la langue du IIIe Reich.
  • Des amalgames entre porteurs du virus et testés positif ou négatif, entre malades contagieux et assassins…
  • La criminalisation de tout individu qui ne fait pas confiance aveuglément au pouvoir et de tout individu comme potentiellement malade justifie et justifiera de fait une répression sur la base de sanctions exemplaires, de camps d’internement…
  • La langue comme outil de sidération en utilisant des paradoxes (France Info le 10/03/2021 a titré « confiner sans enfermer ».
  • Les mots sont surinvestis [discours de Macron du 31/03/2021 où il appelle les citoyens à « se mobiliser tout en restant chez eux »]. Or mobiliser vient du latin « movere » qui signifie se mouvoir. Il fallait donc « Se mouvoir dans l’immobilité ».
  • L’introduction de néologismes : covidiste, complotiste…
  • Les mots savants méconnus du grand public : charge virale, variant, asymptomatique, agent infectieux, cellule hôte….
  • La langue n’est plus un outil de relations entre individus, mais un outil de séparation et de confusion.
  • Le vocabulaire devient volontairement mécaniste et hygiéniste.
  • Et par effet de langage, chacun devient médecin de son voisin, épidémiologiste, contrôleur, diagnostiqueur, policier — la santé c’est le contrôle !
  • La langue reconstruite par l’idéologie permet d’accomplir la dimension organique et mécanique dans la langue pour mécaniser le vivant (Klemperer). L’objectif est de déshumaniser l’être humain et d’humaniser ce qui ne l’est pas.

« En cas d’urgence caractérisée par l’apparition d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accru ou d’échappement immunitaire, le mécanisme de frein d’urgence sera activé et le pays sera alors classé en liste rouge avec des mesures de rétorsion sur la population »

(site du gouvernement français de l’Intérieur sur les déplacements internationaux).

  • La répétition de mantra : protégez-vous, protégez les autres ; protégez les jeunes en confinant les vieux ; quand on aime ses proches, on ne s’approche pas ; la responsabilité c’est la confiance nous a dit Macron le 31/03/2021.

Le viol politique de la langue est sans doute la fraude la plus dangereuse, car la langue trafiquée perd toute une gamme d’émotions dans le but de manipuler, culpabiliser et terroriser.

Les mots qui ne veulent plus rien dire conduisent aux pires tragédies de l’Histoire. Staline avait appelé la Constitution de 1936 la Constitution la plus démocratique du monde tout en procédant aux rafles arbitraires et aux liquidations sauvages de ses généraux.

La fraude épistémologique

L’épistémologie consiste pour la philosophie à étudier les conditions d’exercice de la science.

  • Les premiers principes ayant entraîné les décisions politiques sur les confinements et autres mesures supprimant nos droits fondamentaux sont des mensonges qui subvertissent la science et trahissent la logique en instrumentalisant les mathématiques.
  • La science n’est plus un outil de discernement et de recherche, mais devient un instrument politique de contrôle au fonctionnement inquisitorial.
  • La science n’est plus le lieu du doute et du débat, mais le lieu de la certitude idéologique et du dogme religieux. D’ordinaire la science avance par des hypothèses/paradigmes qui évoluent et que nous appelons des révolutions scientifiques. Cela démontre notre impuissance dans la complexité du monde qui nous entoure.

Le scientisme, quant à lui, se débarrasse de la complexité et proclame une vérité qui est un dogme et évacue le débat de la controverse.

  • La confusion entre la matière morte et la matière vivante. Appliquer des mathématiques au vivant est une fraude. On a oublié dans l’ensemble de l’analyse le paramètre du vivant. Cela conduit logiquement à traiter les êtres vivants comme des matières mortes. Cette imposture intellectuelle est connue dans la philosophie depuis l’Antiquité.
  • La confusion entre les sciences opératives et les sciences spéculatives. Nous devons cette distinction au philosophe Boèce au Vème siècle apr. J.-C. En effet la médecine opère sur le réel, elle interagit avec le patient et la réalité de son expérience. La médecine ne fonctionne pas comme les sciences spéculatives, qui elles, restent dans le pur concept comme les mathématiques ou la philosophie.

La fraude a consisté à rester dans le pur concept pour parler de maladie et de santé. Plus généralement on ne peut pas traiter l’humain selon des sciences dures. Ce réductionnisme est une imposture.

Appuyer la science spéculative au détriment de la science opérative a tout simplement permis de soumettre le politique à la science ou la science à la politique.

Confondre la médecine avec une science spéculative a permis aussi de s’exonérer de toute boucle rétroactive avec l’expérience, avec les faits.

Le philosophe italien Giorgio Agamben a rappelé que le dévoiement de la pratique médicale constitue le principe par excellence du totalitarisme.

Les régimes totalitaires utilisent toujours le scientisme et en particulier la médecine qui permet un contrôle sur les corps pour asseoir une pseudo légitimité à leur existence et ils exigent une sorte de ferveur religieuse envers ce scientisme.

  • En résumé, il est impossible d’appliquer des concepts scientifiques issus des sciences dures, qui sont des sciences de la matière morte, à l’expérience politique, morale et spirituelle humaine. La démarche scientifique portée au-delà des limites qui sont les siennes est alors utilisée pour tenter de justifier des démarches qui ne sont en réalité ni scientifiques ni humaines.
  • Ces fraudes réductionnistes en cascade ont conduit au réductionnisme de l’individu à un état viral, une unité mathématique, un cas positif, un cas négatif, à un code-barre. La définition de la santé s’est insidieusement transformée en « absence de maladie potentielle » ce qui réduit le corps humain à une nature inerte pure qui devrait se défendre contre des virus externes qui eux seraient impurs. Les virus ne sont pas des menaces pour l’être humain dans la mesure où ils servent à renforcer les anticorps.

Le philosophe G. Canguilhem proposait une tout autre définition de la santé, qui si elle avait été suivie aurait changé l’orientation politique qui a été prise.

« La santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. Vivre, pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher ».

La maladie n’est pas un ennemi à abattre en tant que guerre, mais un déséquilibre interne qu’il convient de comprendre pour pouvoir œuvrer à rétablir l’équilibre.

La fraude politique et juridique

La philosophie juridique réfléchit aux conditions du pouvoir et du droit. Dans la crise covid, la fraude politique et juridique a très bien été mise en lumière par le philosophe italien G. Agamben et elle consiste dans la problématique suivante : il a fallu légitimer l’état d’exception.

L’État nazi qu’Hitler promulgua le 28/02/1933 par un décret pour la protection du peuple et de l’État, suspendait les articles de la Constitution de Weimar relatif aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué, si bien que tout le IIIe Reich peut être considéré d’un point de vue juridique comme un état d’exception qui a duré 12 ans.

Citation d’Agamben dans « État d’exception » :

« Le totalitarisme peut être défini en ce sens comme l’instauration, par l’état d’exception, d’une guerre civile légale qui permet l’élimination physique, non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens, qui, pour une raison ou une autre semblent non intégrables dans le système politique ».

Dès lors, la création volontaire d’une urgence permanente est devenue l’une des pratiques essentielles des États contemporains. L’urgence sanitaire a justifié la mise en œuvre de cette situation politique extraordinaire qui est l’état d’exception.

Qu’est-ce que c’est ? C’est le moment qui permet de suspendre l’ordre juridique et où le pouvoir est donné à l’exécutif. Le parlement devient un instrument de l’exécutif qui ratifie les décrets promulgués par le pouvoir exécutif. En clair, c’est la fin de la séparation des pouvoirs qui sont pourtant la règle absolue pour éviter tout glissement vers l’arbitraire (cf. Montesquieu).

Agamben précise qu’une situation où l’urgence est devenue la règle et où la distinction même entre la paix et la guerre, entre paix extérieure et guerre civile mondiale devient impossible.

C’est exactement ce que nous traversons.

Deux problématiques à discuter :

  • L’invocation de la nécessité justifie-t-elle une transgression de l’ordre juridique et du droit en général ?

Dante y a répondu dans le « De Monerchia ». Il est impossible d’atteindre l’objectif du droit sans le droit. Quiconque se propose d’atteindre l’objectif du droit doit procéder selon le droit. Donc on ne peut pas invoquer une suspension de l’ordre juridique au motif de la nécessité.

  • La nécessité qui a été invoquée dans la crise covid, en était-elle vraiment une ?

À en croire les études concernant la manipulation des chiffres, le danger a été largement exagéré. Donc l’état de nécessité a été créé artificiellement pour justifier une suspension de l’ordre juridique. D’ordinaire, la loi a une fonction symbolique, qui à travers le Code pénal pose les bases d’une civilisation, en tant que protection de l’intégrité des individus.

La fraude juridique a autorisé la suspension de l’ordre juridique pour lui en substituer un autre, soumis à l’urgence, à l’état d’exception.

En résumé, la loi a été enfreinte pour violer les droits des individus au nom de la loi !

C’est un tour de passe-passe des systèmes totalitaires qui consiste à transgresser la loi pour en faire un instrument de persécution et d’intimidation.

  • Faire valoir ses droits naturels est aujourd’hui une transgression de l’ordre juridique totalitaire.

La fraude morale

Elle a consisté à faire admettre aux populations par la manipulation des esprits la légitimité de cet adage politique : « La fin justifie les moyens ».

Les consciences ont été manipulées par des cabinets influenceurs au nom du bien commun. Au nom de ce bien commun, il est dès lors devenu acceptable :

  • De ne pas soigner les gens ;
  • D’ostraciser des personnes en leur ôtant leurs moyens d’existence ;
  • D’insécuriser les populations ;
  • De créer la panique ;
  • D’utiliser les chantages et les conflits de loyauté ;
  • De ne pas honorer nos devoirs anthropologiques et spirituels envers nos morts ;
  • D’abandonner nos anciens ;
  • D’euthanasier une partie de la population considérée comme inutile ;
  • De faire le tri entre les patients ;
  • De maltraiter les enfants et les adolescents ;
  • D’arracher les nouveau-nés de leur mère, interdits d’allaitement, mis dans des box fermées au sein de grandes salles déshumanisées.

« La fin justifie les moyens » signifie qu’il devient acceptable de sacrifier des individus au nom de la quantité et l’individu est dépossédé de ses droits humains.

Les discours politiques n’ont pas cessé de parler de sacrifice. E. Macron, dans un discours nous a expliqué : « rien n’est obtenu, si rien n’est sacrifié ». Quelle étrange proposition. Est-il raisonnable d’y consentir ? Les considérations morales n’entrent plus en ligne de compte dans le discours sauf pour être utilisées en termes de chantage et de manipulation.

Ce serait pour le bien du groupe que l’individu devrait se sacrifier. Avec cette logique sacrificielle, les individus ne comptent plus et peuvent servir d’objets d’expérimentation jusqu’au génocide.

Il n’y a plus aucune limite juridique ou morale.

Le citoyen est traité comme un prisonnier sous liberté conditionnelle.

On nous parle de bracelet électronique…




Comment le CFR a appris à Klaus Schwab à ne pas s’inquiéter et à aimer la bombe

[Source : crashdebug.fr]

Le Forum économique mondial n’est pas simplement l’idée de Klaus Schwab, mais il est en fait né d’un programme de Harvard financé par la CIA, dirigé par Henry Kissinger et mené à bien par John Kenneth Galbraith et le « vrai » Dr Folamour, Herman Kahn. Voici l’histoire étonnante des vrais hommes qui ont recruté Klaus Schwab, qui l’ont aidé à créer le Forum économique mondial et qui lui ont appris à ne plus s’inquiéter et à aimer la bombe.

[Voir aussi :
Les valeurs familiales de Schwab
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président]

Par Johnny Vedmore

L’histoire enregistrée du Forum économique mondial a été fabriquée pour faire croire que l’organisation était une création strictement européenne, mais ce n’est pas le cas. En fait, Klaus Schwab disposait d’une équipe politique américaine d’élite travaillant dans l’ombre qui l’a aidé à créer cette organisation mondialiste basée en Europe. Si vous avez une bonne connaissance de l’histoire de Klaus Schwab, vous savez qu’il a fréquenté Harvard dans les années 1960, où il a rencontré le professeur Henry A. Kissinger, un homme avec lequel Schwab a noué une amitié durable. Mais, comme pour la plupart des informations tirées des annales du Forum économique mondial, ce qui vous a été dit n’est pas toute l’histoire. En fait, Kissinger a recruté Schwab au séminaire international de Harvard, qui avait été financé par la Central Intelligence Agency des États-Unis. Bien que ce financement ait été révélé l’année où Klaus Schwab a quitté Harvard, le lien est passé largement inaperçu — jusqu’à présent.

Mes recherches indiquent que le Forum économique mondial n’est pas une création européenne. En réalité, il s’agit plutôt d’une opération qui émane des grands de la politique américaine des époques Kennedy, Johnson et Nixon, qui avaient tous des liens avec le Council on Foreign Relations et le mouvement associé de la « Table ronde », avec un rôle de soutien joué par la Central Intelligence Agency.

Il y avait trois hommes extrêmement puissants et influents, dont Kissinger, qui allaient guider Klaus Schwab vers leur objectif ultime, à savoir la domination mondiale complète de l’empire américain par le biais de la création de politiques sociales et économiques. En outre, deux de ces hommes étaient au cœur de la fabrication de la menace toujours présente d’une guerre thermonucléaire mondiale. En examinant ces hommes dans le contexte plus large de la géopolitique de l’époque, je montrerai comment leurs chemins se sont croisés et rapprochés au cours des années 1960, comment ils ont recruté Klaus Schwab par le biais d’un programme financé par la CIA, et comment ils ont été la véritable force motrice de la création du Forum économique mondial.

Henry A. Kissinger

Heinz Alfred Kissinger est né en Bavière, en Allemagne, le 27 mai 1923, de Paula et Louis Kissinger. La famille fait partie des nombreuses familles juives qui fuient les persécutions en Allemagne pour arriver en Amérique en 1938. Kissinger changera son prénom en Henry à l’âge de 15 ans lors de son arrivée en Amérique, après une brève émigration à Londres. Sa famille s’installe d’abord dans l’Upper Manhattan et le jeune Henry Kissinger fréquente la George Washington High School. En 1942, Kissinger s’inscrit au City College de New York, mais, au début de 1943, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine. Le 19 juin 1943, Kissinger est naturalisé citoyen américain. Il est rapidement affecté à la 84e division d’infanterie, où il est recruté par le légendaire Fritz Kraemer pour travailler dans l’unité de renseignement militaire de la division. Kraemer combattra aux côtés de Kissinger pendant la bataille des Ardennes, et deviendra plus tard extrêmement influent dans la politique américaine de l’après-guerre, influençant de futurs hommes politiques tels que Donald Rumsfeld. Henry Kissinger décrira Kraemer comme étant « la plus grande influence unique sur mes années de formation », dans un article du New Yorker intitulé « The Myth of Henry Kissinger », écrit en 2020.

L’auteur de cet article, Thomas Meaney, décrit Kraemer comme :

« Fauteur de troubles nietzschéens jusqu’à l’autoparodie — il portait un monocle à son bon œil pour faire travailler davantage son œil faible — Kraemer prétendait avoir passé la fin des années Weimar à combattre les communistes et les chemises brunes nazies dans les rues. Titulaire de doctorats en sciences politiques et en droit international, il a mené une carrière prometteuse à la Société des Nations avant de s’enfuir aux États-Unis en 1939. Il a averti Kissinger de ne pas imiter les intellectuels « intelligents » et leurs analyses coûts-bénéfices exsangues. Estimant que Kissinger était « musicalement à l’écoute de l’histoire », il lui a dit : “Ce n’est que si vous ne « calculez » pas que vous aurez vraiment la liberté qui vous distingue des petites gens.”

Henry Kissinger, Klaus Schwab et Ted Heath lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de 1980

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Kissinger servait dans le corps de contre-espionnage américain, il a été promu au rang de sergent et a servi dans la réserve de renseignement militaire pendant de nombreuses années après la déclaration de paix. Au cours de cette période, Kissinger prend la tête d’une équipe chargée de traquer les officiers de la Gestapo et d’autres responsables nazis qualifiés de « saboteurs ». Après la guerre, en 1946, Kissinger est réaffecté pour enseigner à l’European Command Intelligence School, un poste qu’il continue à occuper en tant que civil après avoir officiellement quitté l’armée.

En 1950, Kissinger obtient un diplôme en sciences politiques à Harvard, où il étudie sous la direction de William Yandell Elliott, qui sera conseiller politique de six présidents américains et servira également de mentor à Zbigniew Brzezinski et Pierre Trudeau, entre autres. Yandell Elliott, ainsi que bon nombre de ses élèves vedettes, serviront d’intermédiaires entre l’establishment américain de la sécurité nationale et le mouvement britannique de la « table ronde », incarné par des organisations telles que Chatham House au Royaume-Uni et le Council on Foreign Relations aux États-Unis. Ils chercheront également à imposer des structures de pouvoir mondiales partagées par les grandes entreprises, l’élite politique et le monde universitaire. Kissinger continue d’étudier à Harvard, où il obtient sa maîtrise et son doctorat, mais il tente déjà de se forger une carrière dans les services de renseignement, cherchant apparemment à être recruté comme espion du FBI à cette époque.

En 1951, Kissinger sera employé comme consultant pour l’Operations Research Office de l’armée, où il sera formé à diverses formes de guerre psychologique. Cette sensibilisation aux opérations psychologiques se reflète dans son travail de doctorat au cours de cette période. Son travail sur le Congrès de Vienne et ses conséquences fait appel aux armes thermonucléaires en guise d’introduction, ce qui rend un travail autrement ennuyeux un peu plus intéressant. En 1954, Kissinger espère devenir professeur adjoint à Harvard, mais c’est le doyen de Harvard de l’époque, McGeorge Bundy — un autre élève de William Yandell Elliott — qui recommande Kissinger au Council on Foreign Relations (CFR). Au CFR, Kissinger commence à diriger un groupe d’étude sur les armes nucléaires. De 1956 à 1958, Kissinger devient également directeur des études spéciales pour le Rockefeller Brothers Fund (David Rockefeller est vice-président du CFR à cette époque), et dirige plusieurs groupes d’étude chargés de produire des rapports sur la défense nationale, qui retiennent l’attention internationale. En 1957, Kissinger scellera sa place en tant que figure de proue de l’establishment sur la guerre thermonucléaire après avoir publié Nuclear Weapons and Foreign Policy, un livre publié pour le Council on Foreign Relations par Harper & Brothers.

En décembre 1966, le secrétaire d’État adjoint aux affaires européennes, John M. Leddy, annonce la formation d’un groupe de 22 conseillers pour aider à « façonner la politique européenne ». Les cinq acteurs les plus éminents de ce groupe de conseillers étaient les suivants, Henry A Kissinger représentant Harvard, Robert Osgood du Washington Center of Foreign Policy Research (financé par des fonds Ford, Rockefeller et Carnegie), Melvin Conant de la Standard Oil de Rockefeller, Warner R Schilling de l’université Columbia et Raymond Vernon qui était également de Harvard. Les autres membres du panel comprenaient quatre membres du Council on Foreign Relations, Shepard Stone de la Ford Foundation, le reste étant un mélange de représentants des principales universités américaines. La formation de ce panel pourrait être considérée comme la pose de la proverbiale première pierre marquant l’intention de la branche américaine de l’établissement de la « Table ronde » de créer une organisation telle que le Forum économique mondial, par laquelle les impérialistes anglo-américains façonneraient les politiques européennes comme ils l’entendent.

L’Europe d’après-guerre est à un stade vital de son développement et le puissant empire américain commence à voir des opportunités dans la renaissance de l’Europe et l’identité émergente de sa jeune génération. Fin décembre 1966, Kissinger est l’une des vingt-neuf « autorités américaines sur l’Allemagne » à signer une déclaration affirmant que « les récentes élections en Allemagne de l’Ouest n’indiquent pas une renaissance du nazisme ». Ce document, également signé par des personnalités comme Dwight Eisenhower, était destiné à signaler que l’Europe prenait un nouveau départ et devait commencer à reléguer les horreurs des guerres européennes dans le passé. Certaines des personnes impliquées dans la création du document susmentionné étaient celles qui avaient déjà influencé la politique européenne depuis l’étranger. En particulier, l’un des signataires, aux côtés de Kissinger et d’Eisenhower, était le professeur Hans J. Morgenthau, qui représentait également le Council on Foreign Relations à l’époque. Morgenthau était l’auteur d’un article célèbre intitulé : « Scientific Man versus Power Politics », dans lequel il s’opposait à une « confiance excessive dans la science et la technologie comme solutions aux problèmes politiques et sociaux ».

En février 1967, Henry Kissinger accusait la politique européenne d’être à l’origine d’un siècle de guerres et de troubles politiques sur le continent. Dans un article intitulé « Fuller Investigation », publié dans le New York Times, Kissinger déclare qu’un ouvrage de Raymond Aron, Peace and War. A Theory of International Relations, avait remédié à certains de ces problèmes.

Dans cet article, Kissinger écrira :

« Aux États-Unis, le style national est pragmatique ; la tradition jusqu’à la Seconde Guerre mondiale était largement isolationniste ; l’approche de la paix et de la guerre avait tendance à être absolue et légaliste. Les écrits américains sur la politique étrangère ont généralement eu tendance à se classer en trois catégories : analyses de cas spécifiques ou d’épisodes historiques, exhortations justifiant ou résistant à une plus grande participation aux affaires internationales, et enquêtes sur les bases juridiques de l’ordre mondial. »

Il était clair que le professeur Henry A. Kissinger avait identifié la participation américaine à la création de la politique européenne comme étant vitale pour la paix et la stabilité futures du monde. À cette époque, Kissinger était basé à l’université de Harvard à Cambridge, dans le Massachusetts. C’est là que le futur fondateur du Forum économique mondial, le jeune Klaus Schwab, attire l’attention de Henry A. Kissinger.

Kissinger était le directeur exécutif du séminaire international, que Schwab mentionne souvent lorsqu’il se souvient de son séjour à Harvard. Le 16 avril 1967, on apprend que divers programmes de Harvard ont reçu des fonds de la Central Intelligence Agency (CIA). Il s’agissait notamment d’un financement de 135 000 dollars pour le séminaire international de Henry Kissinger, financement dont Kissinger a affirmé qu’il ignorait qu’il provenait de l’agence de renseignement américaine. L’implication de la CIA dans le financement du séminaire international de Kissinger a été révélée dans un rapport de Humphrey Doermann, l’assistant de Franklin L Ford, qui était doyen de la faculté des arts et des sciences. Le rapport de Humphrey Doermann, rédigé en 1967, ne porte que sur le financement de la CIA entre 1961 et 1966, mais le séminaire international de Kissinger, qui avait reçu le plus de fonds parmi tous les programmes de Harvard financés par la CIA, se poursuivra jusqu’en 1967. Klaus Schwab est arrivé à Harvard en 1965.

Le 15 avril 1967, The Harvard Crimson publiera un article, attribué à aucun auteur, concernant le rapport de Doermann qui déclare : « L’aide n’était assortie d’aucune condition, de sorte que le gouvernement ne pouvait pas influencer directement la recherche ou empêcher la publication de ses résultats. » L’article dédaigneux, intitulé « Les liens financiers de la CIA », se termine nonchalamment en déclarant : “Quoi qu’il en soit, si l’université refusait d’accepter les subventions de recherche de la CIA, l’agence de l’ombre n’aurait aucun mal à canaliser ses offres par le biais d’un autre accord. (agrecy étant un jeu de mots signifiant une forme d’intelligence).

Les preuves indiquent que Klaus Schwab a été recruté par Kissinger dans son cercle d’impérialistes de la “Table ronde” via un programme financé par la CIA à l’université de Harvard. En outre, l’année où il a obtenu son diplôme serait également l’année où il a été révélé qu’il s’agissait d’un programme financé par la CIA. Ce séminaire financé par la CIA a permis à Schwab de rencontrer des décideurs américains extrêmement bien informés qui l’ont aidé à créer ce qui est devenu le plus puissant institut de politique publique européen, le Forum économique mondial.

En 1969, Kissinger siège à la tête du Conseil national de sécurité des États-Unis, dont le président en exercice, Richard Nixon, va « accroître l’importance » au cours de son mandat. Kissinger a été assistant du président pour les affaires de sécurité nationale du 2 décembre 1968 au 3 novembre 1975, tout en étant secrétaire d’État de Richard Nixon depuis le 22 septembre 1973. Kissinger va dominer l’élaboration de la politique étrangère américaine pendant l’ère Nixon et le système qu’il apportera au Conseil national de sécurité cherchera à combiner les caractéristiques des systèmes précédemment mis en place par Eisenhower et Johnson.

Henry Kissinger, qui avait été l’un des artisans des tensions entre les puissances thermonucléaires au cours des deux décennies précédentes, devait désormais jouer le rôle de « pacificateur » pendant la période Nixon. Il se concentre sur l’impasse européenne et cherche à apaiser les tensions entre l’Occident et la Russie. Il négocie les pourparlers sur la limitation des armes stratégiques (qui aboutissent au traité SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques. Kissinger tente de se refaire une image d’homme d’État et de diplomate de confiance.

Au cours du second mandat de l’administration du président Richard Nixon, leur attention se tourne vers les relations avec l’Europe occidentale. Richard Nixon décrira 1973 comme étant « l’année de l’Europe ». Les États-Unis s’attachent à soutenir les États de la Communauté économique européenne (CEE), qui sont devenus des rivaux économiques des États-Unis au début des années 1970. Kissinger saisit le concept de l’” Année de l’Europe » et met en avant un programme, non seulement de réforme économique, mais aussi de renforcement et de revitalisation de ce qu’il considère comme une « force en déclin », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Tout au long de cette période, Kissinger a également promu la gouvernance mondiale.

Des années plus tard, Henry Kissinger prononcera le discours d’ouverture de la conférence du Forum économique mondial de 1980, déclarant aux élites de Davos : « Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est véritablement mondiale. »

John K. Galbraith

John Kenneth Galbraith (souvent appelé Ken Galbraith) était un économiste, diplomate, décideur de politique publique et intellectuel canadien-américain de Harvard. Son impact sur l’histoire américaine est extraordinaire et les conséquences de ses actions, rien qu’à la fin des années 1960, se font encore sentir aujourd’hui dans le monde entier. En septembre 1934, Galbraith rejoint la faculté de l’Université de Harvard en tant qu’instructeur avec un salaire de 2400 dollars par an. En 1935, il est nommé tuteur à la John Winthrop House (communément appelée Winthrop House), l’une des douze résidences de premier cycle de l’université de Harvard. Cette même année, l’un de ses premiers étudiants sera Joseph P. Kennedy Jr, et John F. Kennedy arrivera deux ans plus tard, en 1937. Peu après, le Canadien Galbraith est naturalisé américain le 14 septembre 1937. Trois jours plus tard, il épouse sa compagne, Catherine Merriam Atwater, une femme qui, quelques années auparavant, avait étudié à l’université de Munich. Là-bas, elle avait vécu dans la même maison de chambres-dortoir que Unity Mitford, dont le petit ami était Adolf Hitler. Après son mariage, Galbraith voyagera beaucoup en Europe de l’Est, en Scandinavie, en Italie, en France, mais aussi en Allemagne. Galbraith devait passer un an comme chercheur à l’université de Cambridge sous la direction du célèbre économiste John Maynard Keynes, mais ce dernier ayant eu une crise cardiaque soudaine, la nouvelle épouse de Galbraith le persuade d’aller étudier en Allemagne. Au cours de l’été 1938, Galbraith étudie les politiques foncières allemandes sous le gouvernement d’Hitler.

L’année suivante, Galbraith se retrouve impliqué dans ce que l’on appelle à l’époque « l’affaire Walsh-Sweezy » — un scandale national américain impliquant deux instructeurs radicaux qui ont été renvoyés de Harvard. Les liens de Galbraith avec cette affaire feront que son poste à Harvard ne sera pas renouvelé.

Extrait de l’interview de Galbraith avec Charlie Rose

Galbraith sera rétrogradé pour travailler à Princeton, où il acceptera peu après une invitation du National Resource Planning Board à faire partie d’un comité d’examen des dépenses et des programmes d’emploi du New Deal. C’est dans le cadre de ce projet qu’il rencontre pour la première fois Franklin D. Roosevelt. En 1940, alors que la France tombe aux mains des forces nazies, Galbraith rejoint le personnel du National Defense Advisory Committee, à la demande du conseiller économique de Roosevelt, Lauchlin Curry. Bien que ce comité soit rapidement dissous, Galbraith se retrouve rapidement nommé à l’Office of Price Administration (OPA), à la tête de la division chargée du contrôle des prix. Il sera renvoyé de l’OPA le 31 mai 1943. Le magazine Fortune avait déjà essayé de recruter Galbraith dès 1941, et l’a bientôt recruté comme rédacteur dans son équipe.

Le plus grand changement d’orientation de Galbraith se produit en 1945, au lendemain de la mort de Roosevelt. Galbraith quitte New York pour Washington, où il sera dûment envoyé à Londres pour assumer la direction d’une division de l’United States Strategic Bombing Survey, chargée d’évaluer les effets économiques globaux des bombardements en temps de guerre. Lorsqu’il arrive à Flensburg, l’Allemagne s’est déjà officiellement rendue aux forces alliées et la tâche initiale de Galbraith va changer. Il accompagne George Ball et participe à l’interrogatoire d’Albert Speer. En un seul geste, Galbraith est passé du statut de conseiller politique s’occupant de statistiques et de projections relatives à la fixation des prix à celui de co-interrogateur d’un criminel de guerre nazi de haut rang. Speer avait occupé plusieurs postes importants pendant la guerre, notamment celui de ministre de l’Armement et de la Production de guerre du Reich, l’un des hommes clés derrière l’organisation, l’entretien et l’armement de chaque partie de la Wermacht nazie.

Peu après, Galbraith sera envoyé à Hiroshima et Nagasaki pour évaluer les effets des bombardements. En janvier 1946, John Kenneth Galbraith participe à l’un des moments les plus importants de l’histoire économique américaine. Il participe aux réunions de l’American Economic Association à Cleveland, où, aux côtés d’Edward Chamberlin de Harvard et de Clarence Ayres du Texas, il débat avec Frank Knight et d’autres partisans de l’économie classique. Cet événement marque l’avènement de l’économie keynésienne, qui finira par dominer l’Amérique de l’après-guerre.

En février 1946, Galbraith retourne à Washington, où il est nommé directeur de l’Office of Economic Security Policy. C’est là, en septembre 1946, que Galbraith est chargé de rédiger un discours pour le secrétaire d’État, William Byrnes, exposant la politique américaine en matière de reconstruction, de démocratisation et d’admission éventuelle de l’Allemagne aux Nations unies. Galbraith, qui s’oppose au groupe de politiciens de l’époque appelé « les guerriers froids », démissionne de son poste en octobre 1946 et retourne au magazine Fortune. La même année, il reçoit la médaille présidentielle de la liberté. En 1947, Galbraith cofonde l’organisation Americans for Democratic Action, aux côtés d’autres personnes comme Eleanor Roosevelt, Arthur Schlesinger Jr. et Ronald Reagan. En 1948, Galbraith retourne à Harvard en tant que professeur d’agriculture, de foresterie et de politique d’aménagement du territoire. Peu de temps après, il est nommé professeur à Harvard.

En 1957, Galbraith commence à se rapprocher de son ancien élève John F. Kennedy, qui est alors sénateur junior du Massachusetts. L’année suivante, JFK déclare publiquement que Galbraith est le « Phileas Fogg du monde universitaire » après avoir reçu un exemplaire du livre de Galbraith, A Journey to Poland and Yugoslavia, où il examine de près la planification socialiste. C’est également en 1958 que Galbraith publie « The Affluent Society », acclamé par la critique, où il invente des termes tels que « sagesse conventionnelle » et « effet de dépendance ». C’est à peu près à cette époque que Galbraith devient titulaire de la chaire d’économie Paul M. Warburg à Harvard. C’est ce même poste qu’il occupera lorsqu’il sera présenté pour la première fois au jeune Klaus Schwab.

En 1960, John Kenneth Galbraith est devenu conseiller économique pour la campagne de Kennedy. Après l’élection de ce dernier, Galbraith se met au service de la nouvelle administration et est célèbre pour avoir recommandé Robert S. McNamara comme secrétaire à la défense. En 1961, Kennedy nomme Galbraith ambassadeur en Inde et, plus tard dans l’année, Galbraith se rend au Viêt Nam, à la demande du président, pour donner un deuxième avis sur le rapport Taylor-Rostow. Sur les conseils de Galbraith, Kennedy commence à retirer ses troupes du Viêt Nam.

En 1963, Galbraith rentre aux États-Unis, refusant l’offre de Kennedy d’occuper un poste d’ambassadeur à Moscou, afin de retourner à Harvard. Le jour de l’assassinat de Kennedy, Galbraith se trouve à New York avec l’éditrice du Washington Post, Katharine Graham. Galbraith se rendra directement à Washington et sera l’homme qui rédigera la version originale du discours du nouveau président devant la session conjointe du Congrès. L’année qui suit l’assassinat de JFK, Galbraith retourne à Harvard pour élaborer un cours de sciences sociales célèbre et très populaire qu’il enseignera pendant la décennie suivante. Il conserve son poste de conseiller du président Johnson, mais passe le reste de l’année à rédiger ses dernières revues universitaires, exclusivement en économie.

En 1965, Galbraith s’oppose de plus en plus fermement à la guerre au Viêt Nam, écrivant des discours et des lettres au président. Ce désaccord persistera entre Galbraith et Johnson, Galbraith prenant finalement la présidence de l’association Americans for Democratic Action et lançant une campagne nationale contre la guerre du Viêt Nam intitulée « Negotiations Now ». En 1967, le fossé entre Galbraith et Johnson ne fera que s’élargir lorsque le sénateur Eugene McCarthy sera persuadé par Galbraith de se présenter contre Johnson lors des prochaines élections primaires. Robert F. Kennedy espérait également recruter Galbraith pour sa propre campagne mais, bien que Galbraith ait noué un lien étroit avec feu JFK, il n’avait pas été aussi enthousiaste à l’égard du style distinctif de Robert F. Kennedy.

À la fin des années 1960, John K. Galbraith et Henry A. Kissinger étaient tous deux considérés comme deux des conférenciers, auteurs et éducateurs les plus éminents d’Amérique. Ils étaient également tous deux grands maîtres à Harvard, Galbraith en tant que professeur d’économie Paul M. Warburg et Kissinger en tant que professeur de gouvernement, et les deux hommes se concentraient sur la création d’une politique étrangère à la fois pour l’Amérique et pour la nouvelle Europe émergente. Le 20 mars 1968, il est annoncé que Kissinger et Galbraith seront les premiers orateurs de la session de printemps de ce que l’on appelle la « série de conférences Mandeville », qui doit avoir lieu à l’université de Californie, à San Diego. Le discours de Galbraith s’intitulera « Foreign Policy : The Cool Dissent », tandis que le discours de Kissinger s’intitulait « America and Europe : A New Relationship ».

Kissinger présente Klaus Schwab à John Kenneth Galbraith à Harvard et, à la fin des années 1960, Galbraith aide Schwab à faire du Forum économique mondial une réalité. Galbraith s’est rendu en Europe, avec Herman Kahn, pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. Lors du premier symposium/forum européen sur le management (le nom original du WEF), John Kenneth Galbraith sera l’orateur principal.

Herman Kahn

Herman Kahn est né à Bayonne, dans le New Jersey, le 15 février 1922, de Yetta et Abraham Kahn. Il est élevé dans le Bronx avec une éducation juive, mais deviendra plus tard athée dans ses croyances. Tout au long des années 1950, Khan rédige à l’Institut Hudson divers rapports sur le concept et l’aspect pratique de la dissuasion nucléaire, qui deviendront par la suite la politique militaire officielle. Il compile également des rapports pour des audiences officielles, comme celle du Subcommittee on Radiation. C’est dans l’hystérie primordiale des premières années de la guerre froide que Kahn se voit offrir l’espace intellectuel, et certains pourraient dire éthique et moral, pour « penser l’impensable ». Kahn appliquera la théorie des jeux — l’étude des modèles mathématiques d’interactions stratégiques entre des agents rationnels — pour élaborer des scénarios et des résultats potentiels concernant la guerre thermonucléaire.

En 1960, Kahn publie The Nature and Feasibility of War and Deterrence, qui étudie les risques et les conséquences d’une guerre thermonucléaire. La Rand Corporation résume les types de dissuasion abordés dans les travaux de Kahn comme suit : la dissuasion d’une attaque directe, l’utilisation de menaces stratégiques pour dissuader un ennemi de s’engager dans des actes très provocateurs autres qu’une attaque directe contre les États-Unis et, enfin, les actes qui sont dissuadés parce que l’agresseur potentiel a peur que le défenseur ou d’autres personnes prennent des mesures limitées, militaires ou non, pour rendre l’agression non rentable.

Herman Kahn (à gauche) avec Gerald Ford et Donald Rumsfeld

L’année suivante, Princeton University Press publie pour la première fois l’ouvrage fondamental d’Herman Kahn, On Thermonuclear War. Ce livre aura un impact énorme sur l’avenir proche et lointain de la politique mondiale et incitera les politiciens de l’establishment américain à élaborer une politique étrangère spécifiquement conçue pour contrer le pire scénario thermonucléaire potentiel. Lors de la publication de l’ouvrage terrifiant de Kahn, le sociologue et « communautariste » israélo-américain Amitai Etzioni aurait déclaré : « Kahn fait pour les armes nucléaires ce que les partisans de l’amour libre ont fait pour le sexe : il parle franchement d’actes dont d’autres murmurent derrière des portes closes ».

Les théories complexes de Kahn ont souvent été paraphrasées de manière erronée, la plupart de ses travaux étant impossibles à résumer en une ou deux phrases, ce qui est emblématique de ses idées concernant la guerre thermonucléaire. L’équipe de recherche de Kahn étudiait une multitude de scénarios différents, un monde en constante évolution, dynamique et multipolaire, et de nombreuses inconnues.

Sur la guerre thermonucléaire a eu un impact instantané et durable, non seulement sur la géopolitique, mais aussi sur la culture, exprimé en quelques années par un film très célèbre. L’année 1964 a vu la sortie du classique de Stanley Kubrick, Dr Folamour, et dès le moment de sa sortie, et depuis, Khan est considéré comme le véritable Dr Folamour. Lorsqu’on l’interroge sur cette comparaison, Khan déclare à Newsweek : « Kubrick est un de mes amis. Il m’a dit que le Dr Folamour n’était pas censé être moi. » Mais d’autres souligneront les nombreuses affinités entre le personnage classique de Stanley Kubrick et la vie réelle de Herman Kahn.

Dans un essai écrit pour le Council on Foreign Relations en juillet 1966, intitulé « Our Alternatives in Europe », Kahn déclare :

« La politique américaine actuelle a généralement été orientée vers l’intégration ou l’unification politique et économique, ainsi que militaire, de l’Europe occidentale comme moyen d’assurer la sécurité européenne. Certains ont considéré l’unification comme une étape vers l’unité politique de l’Occident dans son ensemble, voire du monde. Ainsi, la réalisation d’une forme plus qualifiée d’intégration ou de fédération de l’Europe, et de l’Europe avec l’Amérique, a également été considérée comme un objectif intrinsèquement souhaitable, en particulier parce que les rivalités nationales en Europe ont été considérées comme une force fondamentalement perturbatrice dans l’histoire moderne ; par conséquent, leur suppression, ou leur adaptation dans un cadre politique plus large, est indispensable à la stabilité future du monde. »

Cette déclaration suggère que la solution préférée pour les futures relations Europe/Amérique serait la création d’une Union européenne. L’idée de créer un super-État américain et européen unifié était encore plus préférable pour Kahn.

En 1967, Herman Kahn écrit l’un des ouvrages futuristes les plus importants du 20e siècle, The Year 2000 : A Framework for Speculation on the Next Thirty-Three Years. Dans ce livre, coécrit par Anthony J Wiener, Khan et compagnie prédisaient où nous serions technologiquement à la fin du millénaire. Mais un autre document a été publié peu après The Year 2000 de Kahn, qui avait été écrit simultanément. Ce document intitulé Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, devait indiquer comment réaliser la société future que Kahn avait envisagée dans son ouvrage « The Year 2000 ».

Dans une section intitulée « Besoins éducatifs spéciaux des décideurs », le document déclare : « Il convient d’envisager très sérieusement l’opportunité d’éduquer explicitement les décideurs afin qu’ils soient mieux à même, en fait, de planifier le destin de la nation, ou d’exécuter les plans formulés dans le cadre d’un processus plus démocratique. Une facette de cette procédure serait la création d’un ensemble commun de concepts, d’un langage commun, d’analogies communes, de références communes… » Il poursuit dans la même section en affirmant que : « Un ré-enseignement universel dans l’esprit de la tradition humaniste de l’Europe — au moins pour son groupe de direction global — pourrait être utile à bien des égards. »

Lorsque l’on étudie la rhétorique mentionnée précédemment et que l’on déchiffre ce qu’elle signifie, dans ce document, Herman Kahn suggère de subvertir la démocratie en ne formant qu’un certain groupe de la société en tant que leaders potentiels, ces quelques personnes présélectionnées qui sont préparées pour le pouvoir étant capables de définir ce que devraient être nos valeurs communes en tant que société. Herman Kahn serait peut-être d’accord avec le programme Young Global Leader du Forum économique mondial, qui est la manifestation exacte de sa suggestion originale.

En 1968, un journaliste a demandé à Herman Kahn ce qu’ils faisaient à l’Institut Hudson. Il a répondu : « Nous adoptons le point de vue de Dieu. Le point de vue du président. Grand. Aérien. Global. Galactique. Éthéré. Spatial. Globale. La mégalomanie est le risque professionnel standard. » Cette phrase aurait été suivie par Herman Kahn se levant de sa chaise, pointant son doigt vers le ciel et criant soudainement : « Mégalomanie, zoom ! ».

En 1970, Kahn se rend en Europe avec Galbraith pour soutenir la campagne de recrutement de Klaus Schwab pour le premier symposium européen sur le management. En 1971, Kahn assiste au discours de John Kenneth Galbraith lors de la première session historique de l’organisation politique qui deviendra le Forum économique mondial.

En 1972, le Club de Rome publie « Les limites de la croissance », qui prévient que les besoins de la population mondiale dépasseront les ressources disponibles d’ici l’an 2000. Kahn a passé une grande partie de sa dernière décennie à argumenter contre cette idée. En 1976, Khan publie une vision plus optimiste de l’avenir, The Next 200 Years, qui affirme que le potentiel du capitalisme, de la science, de la technologie, de la raison humaine et de l’autodiscipline est illimité. The Next 200 Years écarte également l’idéologie malthusienne pernicieuse en prédisant que les ressources de la planète ne fixent aucune limite à la croissance économique, mais que les êtres humains « créeront de telles sociétés partout dans le système solaire et peut-être même dans les étoiles ».

Les trois mentors de Schwab

Kahn, Kissinger et Galbraith étaient devenus trois des personnes les plus influentes en Amérique en matière de dissuasion thermonucléaire, de création de politique étrangère et d’élaboration de politiques publiques, respectivement. Tout au long de leur carrière, ces hommes se sont surtout concentrés sur l’Europe et la guerre froide. Cependant, leurs rôles divers dans d’autres événements importants de la période ont tous le potentiel de détourner facilement les chercheurs d’autres événements plus subversifs et bien cachés.

Ces trois Américains puissants étaient tous liés les uns aux autres de diverses manières, mais un fil conducteur intéressant et notable les relie entre 1966, avec la création du groupe de 22 conseillers dirigé par Kissinger pour aider à « façonner la politique européenne », et 1971, avec la fondation du Forum économique mondial. Les trois hommes étaient membres du Council on Foreign Relations, la branche américaine du mouvement anglo-américain impérialiste de la « Table ronde ». Kissinger avait déjà des liens profonds avec le CFR, puisqu’il avait été recruté par eux dès la fin de ses études. Galbraith aurait démissionné du CFR de « manière très publique » en 1972, déclarant que le CFR était ennuyeux et disant à un journaliste : « La plupart des procédures impliquent un niveau de banalité si profond que la seule question qu’elles soulèvent est de savoir si l’on doit y assister. » Bien qu’il n’y ait pas de date publique à laquelle Galbraith est devenu membre du CFR, il avait écrit pour leurs publications dès juillet 1958 avec « Rival Economic Theories in India », publié dans Foreign Affairs, le journal/magazine officiel du CFR. Khan a également publié certains de ses essais par l’intermédiaire du CFR, en écrivant « Our Alternatives in Europe » en juillet 1966 et « If Negotiations Fail » en juillet 1968, tout en travaillant comme conseiller officiel au département d’État.

Avant les années 1960, ces trois intellectuels américains extrêmement influents s’étaient tous trois profondément impliqués dans la compréhension des problèmes de l’Europe d’après-guerre et dans la définition de l’avenir de ce continent frappé par la guerre. Galbraith avait beaucoup voyagé en Europe, notamment pour étudier les politiques menées en Allemagne sous le Troisième Reich. Après l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne, Galbraith allait étudier les systèmes soviétiques de la même manière. L’influence de Galbraith sur le futur président, John F. Kennedy, dès son plus jeune âge, ne peut être sous-estimée, et Galbraith était suffisamment puissant pour que JFK commence à retirer ses troupes du Vietnam sur sa recommandation. Lorsque Kennedy est assassiné à Dallas, Galbraith sera l’homme qui rédigera le premier discours à la nation du nouveau président, mais il sera bientôt relégué au second plan. Au cours de l’agitation des années 1960, Galbraith sera proche de Henry Kissinger, tous deux professeurs à Harvard, membres du CFR, et ayant le même objectif de rendre l’Europe stable afin que le continent soit bien défendu contre toute agression soviétique potentielle.

Pour Galbraith et Kissinger, ainsi que pour l’Establishment politique américain au sens large, l’Europe était la principale menace non seulement pour la stabilité mondiale, mais aussi pour l’hégémonie américaine en général. La stabilité relative de l’Europe pendant l’après-guerre était perçue comme étant due à l’impasse thermonucléaire et, très tôt, Kissinger a identifié cette dynamique et a commencé à manipuler la situation au profit de la suprématie américaine. Henry Kissinger n’était pas le seul à essayer de comprendre la dynamique complexe en jeu dans la dissuasion thermonucléaire et la manière dont elle affectait l’élaboration des politiques. Herman Kahn était la figure de proue de la planification stratégique thermonucléaire à la même époque et le travail de Kissinger sur le même sujet à partir du milieu des années 50 l’a vu croiser Kahn à de nombreuses reprises.

Kahn a offert à Kissinger quelque chose que tous les politiciens et les décideurs politiques recherchent, la capacité de prédire les événements futurs avec une relative précision. Kahn était un véritable prophète concernant les avancées technologiques d’un avenir pas si lointain, et son travail, bien que souvent stoïque et dépourvu d’émotion humaine, a très bien résisté à l’épreuve du temps. Les objectifs de Kahn et de Kissinger se chevauchent au milieu et à la fin des années 1960, et à mesure que les évaluations des menaces faites par Kahn à cette époque deviennent plus optimistes, Kissinger considère que le travail de Kahn est fondamental pour offrir un nouvel avenir aux peuples du monde.

Cependant, la vision de l’avenir d’Henry Kissinger n’était pas celle d’une société libre et équitable avançant ensemble dans un « meilleur des mondes », mais plutôt celle d’une image du monde qui avait été déformée par sa propre perspective de l’Establishment friqué. Bien qu’il ait tenté de se faire passer pour un véritable homme d’État, Kissinger a continué à subvertir non seulement les processus démocratiques étrangers, mais aussi à saper le système américain au profit d’un programme mondialiste. Lorsque Schwab a été reconnu par Kissinger comme un futur leader mondialiste potentiel, le relativement jeune Allemand a été présenté à Galbraith et Kahn. Cela coïncide avec le travail de Kahn, qui identifie le besoin de former spécifiquement les individus ayant un potentiel de leadership, séparément de ceux qui suivent les modèles éducatifs standard.

Klaus Schwab lors de la réunion inaugurale du Forum économique mondial, 1971.

L’année où Klaus Schwab quitte Harvard, il est approché par Peter Schmidheiny, qui vient de vendre Escher Wyss au groupe Sulzer. L’usine Escher Wyss de Ravensberg avait été gérée par le père de Schwab, Eugen Schwab, pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à la fabrication de turbines à eau lourde pour l’effort secret des nazis en matière de bombe atomique. Dans une interview, Schwab parle du moment où Schmidheiny l’a appelé en disant : « Vous venez de Harvard et vous connaissez les méthodes de gestion modernes, aidez à faire de l’intégration un succès. » Ce que Klaus n’a pas mentionné dans cette interview, c’est qu’il allait aider Sulzer et Escher Wyss à fusionner, donnant naissance à une nouvelle société appelée Sulzer AG. Cette société, dont Schwab serait le directeur, violerait ensuite le droit international en aidant le régime d’apartheid sud-africain dans son programme illégal de bombe thermonucléaire.

Klaus Schwab venait à peine de quitter la sphère d’influence de certains des plus grands experts en matière de guerre thermonucléaire que, dans l’année même où il quittait Harvard, il dirigeait la fusion d’une société s’occupant de la propagation de la technologie des bombes thermonucléaires à des régimes despotiques.

Pour ceux d’entre nous qui n’élaborent pas de scénarios d’extinction terrifiants, il est possible que nous soyons amenés à penser que l’Afrique du Sud sous l’apartheid qui obtiendrait la bombe nucléaire à ce moment de l’histoire serait l’une des pires choses qui aurait pu arriver. Mais les scénarios de catastrophe thermonucléaire d’Herman Kahn avaient conduit le génie rondouillard à croire que, sauf catastrophe, sabotage ou accident, aucune grande puissance nucléaire n’oserait tirer une arme thermonucléaire en tant qu’acte d’agression dans un avenir prévisible. En fait, la pensée de l’Establishment avait considérablement évolué, au point qu’Herman Kahn et d’autres conseillaient que, dans certains scénarios, faire d’un pays comme la France une puissance nucléaire pouvait avoir des avantages significatifs pour la sécurité à la fois régionale et mondiale, tout en contribuant à réduire les dépenses de défense des États-Unis.

La guerre thermonucléaire n’était plus l’alpha et l’oméga de la politique de défense stratégique, et c’est dans les dernières années des années 1960 que les personnes qui avaient suscité la peur d’une apocalypse thermonucléaire ont vraiment cessé de s’inquiéter et ont appris à aimer la bombe.

Attention : Humains fragiles à venir

Klaus Schwab est-il le véritable cerveau de la création du Forum économique mondial ? Que penser de l’implication de la CIA dans le séminaire que Kissinger a utilisé pour recruter Schwab ? Les puissances qui se cachent derrière des organisations comme le CFR étaient-elles les véritables fondateurs de l’organisation d’élaboration des politiques mondialistes ? Le Forum économique mondial visait-il simplement à unir l’Europe ? Ou était-il en fait destiné à unir l’Europe et l’Amérique, puis les autres super-États, dans un nouvel ordre mondial conçu par les grands du CFR comme Kissinger, Khan et Galbraith ?

Ces trois hommes puissants voyaient chacun en Schwab le reflet de leurs propres désirs intellectuels. Klaus était né dans la seconde moitié de la décennie qui avait vu naître le mouvement technocratique et il était issu de la première génération à avoir vécu ses années de formation dans un monde d’après-guerre. Les prédictions de Khan pour l’avenir n’avaient pas seulement été un exercice d’émerveillement humain, mais aussi un projet visant à faire de ces prédictions une réalité aussi rapidement que possible et quelles qu’en soient les conséquences.

En 1964, Klaus Schwab essayait de décider ce qu’il allait faire de sa carrière. Il a 26 ans et cherche une direction, qu’il trouvera auprès d’une source familiale. Son père, Eugen Schwab, s’était trouvé du mauvais côté de l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à l’effort nazi en faveur de la bombe atomique. Eugen Schwab dira à son fils que ce n’est qu’à Harvard qu’il pourra vraiment s’épanouir. Dans l’Allemagne divisée de l’après-guerre, la peur intense que suscite la menace toujours imminente et dramatisée d’une guerre thermonucléaire est devenue un élément quotidien de la psyché des gens. Harvard est bien connu à l’époque pour son rôle central dans l’élaboration des politiques de la guerre froide visant les affaires européennes, et Klaus Schwab se place parmi les principaux acteurs de la scène de la catastrophe thermonucléaire.

Alors qu’il était à Harvard, Schwab a assisté au « séminaire international » de Kissinger, financé par la CIA par le biais d’un intermédiaire connu. Grâce à ce processus, Klaus Schwab est présenté à un groupe d’hommes qui tentent activement d’influencer la politique publique européenne par tous les moyens, y compris en utilisant la peur d’une catastrophe nucléaire imminente. Ils reconnaissent immédiatement son potentiel, à tel point qu’ils seront aux côtés de Schwab tout au long de la création du Forum économique mondial, Kahn, Kissinger et Galbraith apportant une crédibilité apparente au projet. Il n’était pas facile pour Schwab d’expliquer seul aux élites européennes ce qu’il avait l’intention de faire. Il a donc fait venir Kahn et Galbraith en Europe pour persuader d’autres acteurs importants de prendre part au projet. Galbraith sera le premier orateur principal du forum, la présence de Kahn suscitant également un grand intérêt, mais le deuxième Forum économique mondial s’arrêtera sans la présence des grands noms et Klaus Schwab sait qu’il aura besoin de quelque chose pour attirer les foules pour la troisième édition de la réunion annuelle de son forum.

En 1972, le fondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, avait publié son livre controversé « Les limites de la croissance », un ouvrage commandé par le Club de Rome qui adoptait une approche malthusienne de la surpopulation. Ce livre remet en question la durabilité de la croissance économique mondiale et Peccei est invité par Schwab à prononcer le discours d’ouverture du Forum économique mondial de 1973. Cette stratégie de relations publiques risquée a porté ses fruits pour Schwab et son organisation. À partir de ce moment, le forum ne cessera de croître en taille, en envergure et en puissance. Mais tout a commencé par un cours financé par la CIA et dispensé par Henry Kissinger à Harvard.

Aurelio Peccei (à l’extrême droite) lors d’une réunion du Club de Rome à Paris en 1975

Schwab est devenu plus qu’un simple technocrate. Il n’a pas caché son intention de fusionner ses identités physique et biologique avec les technologies du futur. Il est devenu la caricature vivante d’un méchant de type « evil bond », menant des réunions secrètes avec les élites, dans les chalets des montagnes suisses. Je ne pense pas que l’image que nous avons de Schwab soit un accident. Dans les années d’après-guerre, quelque chose de tout à fait unique s’est produit dans la culture occidentale, lorsque le gouvernement a commencé à utiliser les médias grand public comme un outil pour cibler le public avec des opérations psychologiques de niveau militaire. L’Establishment au pouvoir a découvert qu’il était extrêmement utile de combiner le drame des scénarios de conflit avec des médias tels que le cinéma, ce qui revenait presque à créer une propagande auto-propagée dans certains cas. Des films comme Dr Strangelove de Stanley Kubrick ont été des véhicules fantastiques pour faire comprendre aux gens l’absurdité de la planification de scénarios de catastrophes thermonucléaires.

Si les gens vous perçoivent comme un méchant tout puissant, vous n’obtiendrez peut-être pas le soutien du commun des mortels, mais vous attirerez l’attention de ceux qui recherchent le pouvoir et la richesse, ou, comme Klaus Schwab les appellerait, des « parties prenantes » de la société. Il est très important de le comprendre : la projection d’une richesse et d’un pouvoir extrêmes attirera et amènera les « parties prenantes » de la société à la table du Forum économique mondial. Avec ces « parties prenantes » à bord, le principal produit idéologique de Klaus Schwab, le « capitalisme des parties prenantes », verra le transfert du pouvoir loin des véritables processus démocratiques vers un système de gouvernance par un petit groupe de dirigeants présélectionnés, qui seront formés pour poursuivre l’agenda qui leur a été fixé par la génération précédente, comme l’a prédit Herman Kahn. Ils détiendront toutes les cartes, tandis que le commun des mortels n’aura plus que des processus pseudo-démocratiques illusoires, la pauvreté et des opérations psychologiques absurdes pour nous distraire en permanence. Klaus Schwab allait bientôt devenir tout ce que Herman Kahn avait craint lors de ses prédictions les plus pessimistes. Lorsque le Club de Rome a produit le rapport « Les limites de la croissance », Herman Kahn en a réfuté les conclusions et s’est rallié à son pessimisme, tandis que, dans le même temps, Klaus Schwab l’a placé au centre de sa machination et a fait de son fondateur l’orateur principal de son forum de Davos.

Notre situation géopolitique actuelle semble régresser vers la dynamique Est-Ouest de l’époque de la guerre froide. Encore une fois, avec les récents événements en Ukraine, les médias grand public régurgitent des points de discussion sur le nucléaire qui sont complètement parallèles à ceux d’il y a 60 ou 70 ans. Je pense qu’il y a une raison très évidente à notre retour à la rhétorique de la guerre froide — c’est un signe très évident que Klaus Schwab et ses partisans sont à court d’idées. Ils semblent revenir à un paradigme géopolitique dans lequel ils se sentent plus en sécurité et, surtout, qui suscite une peur massive de la guerre thermonucléaire. Ce cycle de rinçage et de répétition se produit toujours lorsqu’un mouvement idéologique est à court d’idées originales. Depuis la fin des années 1960, Klaus Schwab tente de créer le monde prédit par Herman Kahn. Mais la vision de l’avenir de Kahn, même si elle est assez précise, a plus d’un demi-siècle. Le mouvement technocratique de Schwab dépend du développement réussi de technologies innovantes qui nous feront progresser vers une vision largement fabriquée en 1967. Il suffit d’étudier une liste plus fine des prédictions de Kahn pour constater que toutes les idées promues par Schwab sont presque entièrement fondées sur l’« an 2000 » de Kahn et sur cette vision documentée de ce à quoi notre avenir pourrait ressembler, des prédictions qui remontent à la fin des années 60. Mais ce que Schwab semble ignorer, tout en nous imposant ce programme futuriste, c’est que nombre des prédictions de Kahn étaient également assorties d’avertissements sur les dangers qui résulteront des futures avancées technologiques.

Alors que Schwab arrive à la fin de sa vie, il semble être prêt à tout pour faire avancer un programme futuriste radical dont le potentiel de désastre mondial est évident. Je pense que le Forum économique mondial est en train d’atteindre son niveau maximal d’expansion avant son inévitable effondrement, car les personnes qui aiment leur propre identité nationale finiront par se dresser contre la menace immédiate qui pèse sur leurs cultures spécifiques et ils se battront contre la domination mondialiste. Tout simplement, vous ne pouvez pas faire de tout le monde un mondialiste, quelle que soit la quantité de lavage de cerveau appliquée. Il existe une contradiction naturelle entre la liberté nationale et la domination mondialiste, ce qui rend les deux totalement incompatibles.

Pour conclure, Herman Kahn a écrit quelque chose d’extrêmement important l’année même où Schwab a quitté Harvard. Dans le document susmentionné de l’Institut Hudson de 1967 intitulé, Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, Khan écrit :

« Il est devenu de plus en plus clair que nos réalisations technologiques et même économiques sont des bénédictions mitigées. Le progrès soulève des problèmes tels que l’accumulation, l’augmentation et la prolifération des armes de destruction massive ; la perte de la vie privée et de la solitude ; l’augmentation du pouvoir gouvernemental et/ou privé sur les individus ; la perte de l’échelle et de la perspective humaines et la déshumanisation de la vie sociale ou même du soi psychobiologique ; la croissance de centralisations dangereuses, vulnérables, trompeuses ou dégradables de systèmes administratifs ou technologiques ; la création d’autres nouvelles capacités, si intrinsèquement dangereuses qu’elles risquent sérieusement de donner lieu à des abus désastreux ; et l’accélération de changements trop rapides ou cataclysmiques pour permettre un ajustement réussi. Le plus important est peut-être que les choix posés sont trop vastes, complexes, importants, incertains ou globaux pour être laissés en toute sécurité à des humains faillibles. »

Auteur

Johnny Vedmore

Johnny Vedmore est un journaliste d’investigation totalement indépendant et un musicien de Cardiff, au Pays de Galles. Son travail vise à exposer les personnes puissantes qui sont négligées par les autres journalistes et à apporter de nouvelles informations à ses lecteurs. Si vous avez besoin d’aide, ou si vous avez un conseil à donner à Johnny, contactez-le via johnnyvedmore.com ou en écrivant à johnnyvedmore@gmail.com.

Source : Unlimitedhangout.com




« Il y a une pression politique pour faire taire les opposants ! »

[Source : ]

René chiche, professeur agrégé de philosophie et Martine Wonner, ancienne députée et psychiatre, dénoncent la mainmise des politiques sur les libertés publiques.




Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Jusqu’à récemment l’éthique en médecine semblait concerner le respect du serment d’Hippocrate, le respect des conventions signées par la France comme la convention d’Oviedo, le respect du consentement éclairé. L’académie de médecine nous avait déjà surpris en juillet 2022 en disant que ne pas CROIRE en la science ne serait pas éthique… La religion scientiste et son intolérance inquisitoriale pointaient déjà le bout de son nez…

Est-ce éthique de faire soigner les hospitalisés par des soignants malades sous prétexte qu’ils ont accepté une injection expérimentale qui ne les empêche pas d’être contaminants ? Ou bien de respecter la liberté de choix de tout citoyen y compris celle des Blouses blanches qui ne sont pas des antivax (ils ont tous été vaccinés dans le passé et ont, presque tous, largement vacciné leurs patients) et qui sont généralement mieux informés que nos dirigeants de la balance avantages/risques des médicaments mis à leur disposition ?

On est interloqué par la prise de parole du nouveau ministre sur la réintégration des soignants :

« la réintégration des soignants non vaccinés au Covid-19 reste à ce stade en suspens. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre Braun a assuré qu’il rendrait son avis dans les mois à venir. Mais il prévient : cette situation pose deux problèmes, l’un sanitaire, l’autre d’“éthique professionnelle”.

« Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » Voilà la question soulevée par le ministre pour ce qui est de l’ordre sanitaire. « On meurt encore du Covid, tous les jours en France »

Lequel s’est ensuite longuement arrêté sur le second aspect, celui du « problème d’éthique professionnelle ».

Le même qui est « revenu » au ministre (une rumeur) « aussi par les soignants qui se sont fait vacciner », ont « tenu la ligne pendant deux ans » et ne comprendraient visiblement pas que leurs collègues non vaccinés puissent faire leur retour.

Pour démêler ce nœud, François Braun a expliqué avoir saisi la Haute Autorité de Santé, notamment sur la question des vaccinations obligatoires, ainsi que le Conseil national d’éthique. Ce n’est qu’en possession de ces deux avis que le ministre prendra sa décision, d’ici plusieurs mois.

Dans ce contexte, François Braun a aussi tenu à préciser que la situation ne concerne en vérité que « très peu de médecins » et « 1 050 infirmiers sur les 300 000 ». Il l’a donc assuré : ce n’est pas avec leur retour « qu’on va résoudre les problèmes de l’hôpital ».

Il est ahurissant de lire ces lignes semblant démontrer que le ministre est pour le moins mal informé1, en refusant l’hypothèse qu’il nous mentirait sciemment.2

Non, Mr le ministre, l’injection expérimentale ne protège pas du covid, voire rend plus fragile puisque tous les pays vaccinés sont beaucoup plus contaminés que ceux qui ont refusé la pseudovax de masse. Chacun en fait l’expérience avec ses proches injectés qui font un « covid » après chaque injection et le repasse généreusement à toute la famille. Non cette injection n’a jamais protégé personne comme la littérature internationale et les données officielles de l’OMS le démontrent abondamment.

Le même ministre qui prononce cette phrase : « Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » autorise les soignants injectés malades du covid « légèrement » à travailler… De qui se moque-t-on ? Les ARS n’en ont-elles pas averti le ministre ? Il est peu probable qu’un directeur d’hôpital autorise de son propre chef les soignants malades du covid même « légèrement » symptomatiques à approcher les patients, sans l’aval du directeur d’ARS, le grand manitou.

Le ministre a dit :

« On meurt tous les jours en France du covid ».

D’une part, les chiffres déclarés à l’OMS sont très bas avec une moyenne inférieure à 70 patients par jour déclarés covid, donc bien inférieurs par exemple à la mortalité des cancéreux de l’ordre de 500 par jour. De plus faudrait-il encore que ces morts affichés du covid ne soient pas simplement des morts d’autre chose AVEC le covid, et d’autre part que ce covid ne soit pas de fait un spike protéine syndrome, complication de plus en plus connue de l’injection et évidemment contagieuse3.

Pour affirmer ses dires, le ministre devrait exiger de ses services que soient communiqués au public les chiffres de mortalité covid19 chez les vaccinés en fonction du nombre de doses reçues, et chez les non vax. Pourquoi ce refus de transmission des résultats que communiquent les autres pays aux citoyens ?

On peut lire sur Telegram ce tweet hallucinant :

« Braun ment, il n’existe aucune statistique covid sur les morts :

Christine Cotton OFFICIEL (@StatChrisCotton) a tweeté à 4:14 PM on dim., nov. 20, 2022 :

Réponse EFFARANTE de la CADA commission accès aux doc administratifs au Pr Toubiana

Il n’existe aucune donnée relative au statut vaccinal covid des personnes décédées ?

Comment font-ils leurs études PROUVANT que le vaccin ⬇️la mortalité ?4

Mais Christine Cotton affirme :

« Une étude de plus qui prouve que le statut vaccinal des personnes décédées est bien disponible » 5

Le deuxième point abordé par le ministre est l’éthique. Parlons-en. Qu’est-ce que l’éthique médicale ?

On peut lire la définition du Larousse :

Les règles déontologiques, édictées dès le Ve siècle av. J.-C. (serment d’Hippocrate), en appellent aux notions de compétence, de générosité, de dévouement, de désintéressement et de secret médical. Les règles morales protègent le malade de la dérive que pourraient introduire en ce début de xxie siècle les grandes évolutions des sciences de la vie…6

Ou encore la mise au point du Pr Régis dans un journal féminin en juillet 2022 pour les citoyens 7 :

« Les lois permettent de maintenir des limites, des interdits, car ce qui est admissible pour un individu ne l’est pas forcément pour la société.

On parle d’éthique médicale lorsque les acteurs de la santé sont confrontés à la question des limites du supportable, de la vie ou encore du savoir”, 8

Quels sont les principes de l’éthique médicale ?

L’éthique est fondée autour de quatre grands principes :

1. L’autonomie :le respect de la personne de son autonomie, sa capacité à être acteur et à décider de sa propre santé.

2. La bienfaisance : faciliter et faire le bien, contribuer au bien-être du patient. “Il est nécessaire de bien peser le rapport entre les bénéfices et les risques potentiels.”

3. La non-malfaisance : l’obligation de ne pas nuire. “Ne pas intervenir sur le corps du patient dans son accord libre et éclairé”.

4. La justice : apporter le même traitement de façon juste et/ou équitable à tous les patients. “Tout ce qui est possible d’être fait doit l’être pour tous et pas seulement pour certaines catégories de personnes.”

Qui doit respecter une éthique médicale ?

L’ensemble des partenaires, qu’il s’agisse des professionnels de santé ou toute personne intervenant auprès de la personne malade, y compris le malade lui-même”, explique le membre du CCNE.

L’éthique appelle à réfléchir sur les valeurs autour d’un acte médical à l’inverse de la déontologie qui fixe des règles claires. (…)

La bioéthique concerne davantage les conflits de valeurs autour de l’avancée techno-scientifique dans le domaine du vivant comme la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), le don d’organes… »

En bref, car la liste pourrait être longue. Qui a violé les règles d’éthique médicale depuis bientôt trois ans si ce ne sont les grandes organisations internationales qui ont imposé au monde des mesures coercitives, et des injections toujours expérimentales (jusqu’en 2023 au moins), et tous les gouvernements qui les ont diffusés dans les pays occidentaux essentiellement et tous les suiveurs muets comme en particulier, trop de médecins français, trop de journalistes incultes et soumis, associations, éditorialistes désinformés et/ou subventionnés par le pouvoir, etc..

Médecins muets ou, pire, assez fous pour critiquer les vrais savants du domaine à commencer par le PR Raoult, Montagnier, Henrion — Caude, Péronne, etc. Médecins violant la convention d’Oviedo et les principes éthiques de l’Association Médicale Mondiale en proposant aux citoyens un traitement expérimental sans le consentement libre et éclairé sanctifié par le code de Nuremberg après les drames des essais nazis dans les camps et qui devait garantir que jamais au grand jamais on ne referait dans les pays des essais sans consentement.

Le code de Nuremberg et toutes les conventions qui le rappelaient ont été violés par ceux qui ont « imposé » l’injection et tous ceux qui ont obéi en injectant ce produit génique aux citoyens en leur affirmant qu’il était sans danger ÉTHIQUE ? .

Les médecins et soignants qui ont injecté des résidents d’EHPAD par du Rivotril sur injonction des autorités sanitaires sous prétexte de symptômes compatibles avec un covid ont effectivement violé l’éthique la plus minimaliste et tué, en plus des 10 000 personnes non traitées, de nombreux soignants cassés à tout jamais après ce geste infâme.

L’éthique a été violée tout au long des 30 mois de ce faux récit covid sur l’absence de fiabilité des tests PCR fondés sur des taux d’amplification trompeurs, sur l’efficacité du confinement jamais démontrée depuis le Moyen-âge et de la fermeture des écoles, et pire encore sur la colossale exagération de la mortalité covid19 qu’un ministre a osé comparer à la peste pour affoler la population, sur l’interdiction faite aux médecins d’examiner et traiter leurs patients en les menaçant de sanctions de l’ordre instrumentalisé dans ce but.9 10

Des pages entières, et de nombreux livres 11 12 13 14 15 ont été écrits avec d’innombrables références de travaux universitaires démontrant les mensonges répétés auprès des patients et la violation permanente de l’éthique médicale depuis bientôt trois ans.

LA RÉACTION DES AUTRES SOIGNANTS

Autre stupéfaction dans les propos de Mr Braun sur le prétendu refus des soignants injectés de recevoir du renfort des non injectés et du chiffre ridicule de mille soignants empêchés.



Comment un ministre peut — il être si mal informé par ses services ?

Voici les informations en direct du parlement européen :

Le chiffre annoncé par Michèle Rivasi est encore très en dessous de la réalité, mais il est devenu officiel !

Par Médecine du Sens Canal Info

« Une grave menace plane sur quiconque ne salue résigné, tête basse et dos voûté, les ignominies bavées par celui censé nous gouverner. Pris à la gorge, il a été décidé en haute instance que l’instinct de vie concourant à la sociabilité la plus primaire de chacun soit suspendu à la condition d’être vacciné et, pire encore, que soit humilié en son intimité et éloigné de la vie en société tout citoyen non vacciné ! Plus de 1 an ! Suspendu sans salaire, sans chômage ! Il est historique que des soignants soient suspendus pour leur refus d’un vaccin en phase d’expérimentation. Les gens ignorent-ils que des médecins, infirmières, soignants sont toujours suspendus, QUAND BIEN MÊME RIEN n’atteste de l’efficacité de leur mise à pied prolongée ? »

Plus de 240 témoignages dans ce film :



Les soignants sont en lutte pour la réintégration de leurs collègues

Courrier déposé à l’HAS par Huissier le 17/11/2022 : Pourquoi faut-il supprimer l’obligation de vaccination Covid des soignants et assimilés ? Par le Syndicat Liberté Santé

La lettre ICI
L’argumentaire scientifique ICI
Annexe « Obligation vaccinale en Europe » ICI
Annexe « Évaluation vaccins bivalents » ICI

Et rappelons les mots du Dr Hodkinson ancien président du comité du Collège royal des médecins et chirurgiens d’Ottawa, spécialiste en pathologie, y compris en virologie, formé à l’université de Cambridge au Royaume-Uni

Pour mémoire, en août 2021, dans son débriefing FranceSoir BonSens.org, il revenait sur les discours de peur utilisés pour encourager la vaccination et évoquait entre autres, les différents scandales autour de Covid-19. « C’est scandaleux. C’est le plus grand canular jamais perpétré sur un public sans méfiance. La Covid n’est rien d’autre qu’une mauvaise grippe saisonnière. Ce n’est pas le virus Ebola. Ce n’est pas le SRAS.

C’est de la politique qui joue à la médecine, et c’est un jeu très dangereux. LES VACCINÉS SONT DES INNOCENTS QUI VONT AU MASSACRE », disait-il…17

Des sénateurs s’engagent >

Soignants suspendus : des sénateurs accusent le gouvernement « d’obstination coupable » malgré « l’agonie » des hôpitaux (le 20 novembre 2022)18

« Les personnels concernés par cette mesure sont bien plus importants que vous ne le prétendez : à côté des personnels suspendus, combien de libéraux interdits d’exercice, non comptabilisés parmi les “suspendus” ? Combien de demandes de mise en disponibilité ou de démission de la fonction publique par suite de cette mesure non comptabilisées parmi les “suspendus” ? Combien d’étudiants en médecine empêchés de poursuivre leurs études ? », lit-on encore.

Le document, qui cite également les personnels interdits d’exercer en téléconsultation et même de trouver un remplaçant durant leur suspension, qualifie ces mesures de « punitives » et « d’humiliantes » et non pas de « sanitaires ».

Et terminons par ce témoignage de Betty Infirmière, qui est suspendue depuis 431 jours par suite de son refus de vaccination :

15 sept 2021 – 20 Nov 2022

« J’espère un jour pouvoir me dire que ce n’était qu’un cauchemar. »

Elle est syndiquée, Déléguée du Personnel, membre CSE, CHSCT (Comité Hygiène et Sécurité au Travail) et Commission de Soins Infirmiers. Refusant la vaccination covid, elle convient, avec sa direction, d’une rupture conventionnelle.

« En mars 2020, j’ai vu tous mes collègues s’organiser, se rendre disponibles, volontaires, ne comptant pas leurs heures.

Nous avons tout donné de nos personnes, de notre temps. Tous, nous sommes fatigués.

Alors quand cette obligation d’être vacciné pour avoir le droit de continuer à travailler nous est tombée dessus, alors que nous côtoyons quotidiennement de nombreux virus, de maladies, et que nous sommes conscients que nous devons garder tout le temps un système immunitaire au top, nous n’avons pas compris.

Perso, je n’ai pas compris non plus le refus catégorique de la médecine du travail de ne pas me recevoir. Alors que mon médecin lui-même, ainsi que mon employeur, l’ont réclamé.

J’ai rencontré de nombreux soignants suspendus, ou en arrêt maladie, ou qui ont démissionné.

À l’unanimité il en ressort une très grande souffrance, parce que oui, cette pression et cette culpabilité que l’on veut nous faire porter sont insupportables, inhumaines.

Comment peut-on accepter que la France “vire” des pompiers, Médecins spécialisés, Médecins généralistes, Kinés, Sage-femmes, Puéricultrices, Infirmiers, Aide-soignants, ASH, Secrétaires médicales, Techniciens, Aides médico-psychologiques, Éducateurs, Laborantin, Ophtalmo, Opticiens… Et on nous accuse d’être des personnes irresponsables ? C’est le monde à l’envers et ce monde-là je n’en veux pas.

J’espère un jour pouvoir digérer ce que la France fait à tous ces professionnels de santé. »

Betty Infirmière 19


1 Covid-19 : la réintégration des soignants non vaccinés pose un problème d’« éthique professionnelle », selon Braun Par Dinah Cohen Publié le 20 novembre 2022 à 14 h 45 le figaro

2 https://youtu.be/mfOBQiw3b8w 19 nov. 2022
En direct de la table ronde « Justice pour les suspendus : Réintégrons les intégrés ! » du réseau « On sans pass » avec la sénatrice Laurence Muller-Bronn

3 Spike Protein Syndrome. News | ImunoMedica Clinic (imuno-medica.ro) «  il a été largement identifié ce que le Dr Thomas Levy appelle le “syndrome de la protéine Spike”, une pathologie causée par la propagation de la protéine Spike dans tout le corps, soit à la suite de la maladie COVID-19, soit à la suite de la vaccination COVID. Les symptômes sont principalement des réactions auto-immunes et peuvent inclure : insuffisance cardiaque, lésions cardiaques, crise cardiaque, myocardite ; hypertension pulmonaire, thromboembolie et thrombose pulmonaire, lésions du tissu pulmonaire, fibrose pulmonaire possible ; augmentation des événements thromboemboliques veineux et artériels ; Diabète ; les complications neurologiques, y compris l’encéphalopathie, les convulsions, les maux de tête et les maladies neuromusculaires, ainsi que l’hypercoagulabilité et les accidents vasculaires cérébraux ; dysbiose intestinale, maladie inflammatoire de l’intestin et intestin perméable ; lésions rénales ; altération de la capacité de reproduction masculine ; lésions cutanées ; maladies auto-immunes générales, anémie hémolytique auto-immune ; dommages au foie. »

4 @MullerBronnL @noel_sylviane @SGoyChavent https://t.co/KvjloMKU1w

5 https://ansm.sante.fr/uploads/2021/09/24/20210921-cada21v210-covid-diapo3-2021.pdf

6 Komplette Liste auf larousse.fr

7 https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2835237-ethique-medicale-definition-exemple-pour-qui-principe/

8 décrit le Pr Régis Aubry, Président la Plateforme national de recherche sur la fin de vie et membre du Comité Consultatif National d’Éthique.

9 EN 2020 LA COVID A BIEN MOINS TUÉ QUE LE DÉFAUT DE SOINS ET LE RIVOTRIL, en 2021 et 2022 arrive le SURMORTALITE VACCINALE, toutes les preuves statistiques d’une pandémie médicamenteuse | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com)

10 L’académie de médecine a introduit cette notion d’éthique « En conséquence, l’objectif du maintien de leur suspension ne peut être que l’expression d’une volonté politique. Il faut à cet égard écouter l’Académie de Médecine qui considère que, “le refus de se faire vacciner est incompatible avec le métier de soignant”, mais surtout que “réintégrer les soignants non vaccinés serait une faute” et “compromettrait le climat de confiance et la cohésion qui doivent exister entre (les membres de l’équipe soignante) et avec les malades” (avis du 19 juillet 2022). Pour les opposants à la réintégration des personnels non vaccinés, on ne pourrait laisser des personnes soigner alors qu’elles ne croient pas en la science, mettant en doute l’efficacité des vaccins ou encore, parce qu’il serait normal d’exiger de ceux qui prennent soin des autres qu’ils prennent soin d’eux-mêmes. Certains vont jusqu’à dire qu’en refusant de se faire vacciner, ces personnels auraient démontré qu’ils n’adhéraient pas aux valeurs du soin. » « Le refus de réintégrer les soignants non vaccinés trahit une conception scientiste et puritaine de notre droit » (marianne.net)

On peut s’étonner que l’académie transforme la « science » en une croyance !

11 Christian Perronne, Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Poche 6 janvier 2021, Décidément, Ils n’ont toujours rien compris ! Livre grand format, 31 mars 2021, Les 33 questions auxquelles ils n’ont toujours pas répondu — Livre grand format, 2 novembre 2022

12 Laurent Toubiana, covid 19 — Une autre vision de l’épidémie : Les vérités d’un épidémiologiste

13 Jean-Loup Isambert, Le scandale Ivermectine, Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-covid19 22 octobre 2021

14 Didier Raoult Epidémies : vrais dangers et fausses alertes 26 mars 2020 (Michel Lafon), Carnets de guerre — Covid-19 —, 11 février 2021, Au-delà de l’affaire de la chloroquine Broché – Livre grand format, 14 octobre 2021

15 Nicole Delépine et Gérard Delépine : Autopsie d’un confinement aveugle, paru le 15 septembre 2020 ; Les enfants sacrifiés du covid, paru le 24 janvier 2022 et tellement d’autres auteurs et livres importants que nous n’avons pas la place de citer.

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18 Soignants suspendus : des sénateurs accusent le gouvernement « d’obstination coupable » malgré « l’agonie » des hôpitaux | FranceSoir

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https://t.me/LaVeriteCensureeoff




Du système de domination au changement de paradigme – La dernière guerre de l’hégémonie financière

[Source : valeriebugault.fr]



1°) Il y a selon vos mots, Valérie Bugault, un “système de domination” qui s’exerce sur les populations occidentales avec un recul des libertés et maintenant une crise énergétique qui découle des sanctions contre la Russie. Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?

  • La crise énergétique française n’est due qu’à 15% au problème d’approvisionnement en gaz russe ;
  • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des intérêts énergétiques français par les dirigeants successifs qui ont d’abord :

  • Ces conditions de marché (de dupe) ont conduit, particulièrement pour la France et les Français (dindons éternels de la farce fédérale européenne), à des coûts plus élevés par rapport aux solutions reposant sur la coopération transfrontalière.
  • Stratégie, menée par l’UE et par des dirigeants français compradors, de sabotage de l’État français en le privant de ses moyens énergétiques.
    Cf. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019L0944&from=NL

Je rappelle que cette stratégie de soumission par le sabotage ne concerne pas seulement l’énergie mais toute l’économie, l’agriculture avec la PAC, et, bien sûr, la monnaie.

De trahison en sabotage, la France, ne dispose plus d’aucun levier pour assurer sa subsistance de façon autonome.

Nous avons été enchaînés et soumis à des intérêts supranationaux menés par les grandes banques internationalistes. Car la soumission aux intérêts supérieurs atlantistes ne doit pas être considéré du point de vue géographique, en particulier concernant les USA, mais d’un point de vue financier internationaliste.

Les objectifs recherchés sont évidemment, et aujourd’hui officiellement (cf. déclarations d’Attali, Davos, OMS…), le contrôle intégral des ressources et le pouvoir mondial par l’émergence d’un gouvernement mondial dédié.

2°) Concernant l’idée d’un revenu universel, le Sénat a créé une mission commune d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France le 11 octobre dernier. Quels en seraient les résultats ?

Avant de parler des résultats, il faut parler des causes de ce « revenu de base ».

A partir du moment où l’endettement de la France est irrémédiablement en augmentation exponentielle, il entraine de façon mécanique, une augmentation des charges publiques et une disparition des services publics, toutes les ressources étant accaparés par les créanciers du « non-État ».

Ce système entraîne également, de façon automatique, l’augmentation de tous les prix et la disparition du tissu économique formé par les PME – de moins en moins autonomes, tant juridiquement qu’économiquement.

Ce mouvement d’endettement se conjugue avec : 

  • Des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement dus notamment à des troubles, parfaitement organisés (par des fermetures arbitraires de l’économie pour des prétextes fallacieux : covid), dans les circuits logistiques ; sans même parler de l’aubaine des crises politique géopolitique utilisées par les accapareurs pour augmenter arbitrairement les prix en organisant la raréfaction de l’offre. Tout ceci aggrave l’appauvrissement général ;
  • L’énorme gain quantitatif (augmentation de la production et donc de l’offre) et qualitatif de production dus à la mécanisation et à la numérisation, bientôt renforcées par la mise en œuvre de l’intelligence artificielle, qui rendent la production de plus en plus facile et performante. Les coûts de production diminuent, mais les prix de vente ne suivent pas la même courbe = les propriétaires des entités de production deviendront toujours plus riches pendant qu’ils supprimeront les emplois et appauvriront les populations ;
  • La mise en œuvre, dans les services, de l’intelligence artificielle va entraîner une baisse mécanique de l’emploie dans ce secteur également.

La conjugaison de l’appauvrissement artificiellement organisé et généralisé avec la perte d’activité et d’employabilité des individus (remplacés par des robots et l’IA) va entraîner des troubles sociaux inévitables. Afin de garder une certaine paix sociale, les banquiers qui supportent l’économie, vont devoir assurer un niveau minimal de vie à une population qui n’aura plus d’activité – du moins celle qui survivra à l’époque troublée que nous vivons – ce qui se traduit en effet par un revenu universel.

Ce revenu universel marquera la soumission totale et définitive des individus aux banques créancières et, par voie de conséquence, la fin de toute liberté.

3°) Toujours dans l’idée d’un contrôle accru, le pass-carbone : où en est-on ?

L’idée du pass, ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.

Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.

Selon cette méthode, il ne fait aucun doute, qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.

Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :

  • Par la stratégie de long terme de soumission des États nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par « l’Union Européenne sous contrôle globaliste » ;
  • Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
  • Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques organisés par les dirigeants compradors des pays européens :

    • Sabotage des filières énergétiques ;
    • Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
    • Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
    • Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ;
    • Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…

Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.

Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.

4°) Brièvement, à quand remonte l’avènement de ce système de domination ? Les peuples n’ont-ils pas toujours été dominés d’une façon ou d’une autre ?

Il faut comprendre que si le concept de domination est aussi vieux que la naissance de l’humanité, ce dernier, tant que les oppresseurs étaient identifiables, soulevait des oppositions et initiait des confrontations, ce qui générait des contrepouvoirs réels.

Tout autre est le système de domination actuel qui repose sur l’anonymat et l’irresponsabilité des décideurs réels. Cet anonymat empêche mécaniquement la manifestation de réactions car il n’est jamais possible d’imputer une faute à une personne précise.

L’anonymat des décideurs réels impose leur irresponsabilité en même temps que leur absolutisme. Ce dernier absolutisme n’a rien, strictement rien à voir, avec le prétendu absolutisme monarchique sans cesse décrié, car il a organisé la disparition de tout type de contrepouvoir.

Le modèle de ce concept, nouveau et très efficace, de domination reposant sur l’anonymat remonte à l’année 1600, qui est la date de création de la première compagnie des indes, britannique en l’occurrence.

Ces compagnies ont servi de modèle à notre système mondial actuel, dans lequel le partenariat public-privé se traduit par la privatisation des profits et par la nationalisation des pertes, jusqu’à la disparition ultime de toute notion de « bien public » et de « bien commun ».

Ce système d’irresponsabilité a aujourd’hui été mis en œuvre à tous les niveaux : monétaire (par l’arrivée des banques centrales), économiques (par l’anonymat capitalistique), et même politiques car le personnel politique, payé par le con-tribuable, ne doit jamais rendre de compte à qui que ce soit pour ses décisions publiques létales.

5°) Ces forces économiques, constitutives de ce système de domination, comment se sont-elles imposées ?

Elles se sont imposées par la ruse, la malversation, le mensonge et la corruption tous azimuts, illimités ; qui se cachaient derrière un faux semblant démocratique, tant dans l’organisation même des États que dans l’organisation du système économique.

Dans cette imposture généralisée, la réalité cachée derrière l’apparence possibilité d’enrichissement privé et collectif (bien-être public), fut toujours l’accaparement par concentration ultime des ressources dans quelques mains anonymes.

6°) Cette crise énergétique et l’inflation qui l’a précédé vont-elles se poursuivre longtemps ? Le krach financier que beaucoup redoutent, comment le voyez-vous survenir ? (Italie, Allemagne, Pays-Bas, faillite de banque) L’UE aura-t-elle une chance de survivre à cet événement ? (chute de l’euro : 0,60 € pour 1$ ?)

Bien sûr, cette multi-crise va se poursuivre jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale soit de la haute finance mafieuse soit des populations libérées de son joug.

L’inaptitude du dollar en tant que monnaie mondiale et le krach financier qu’elle a engendré est à l’origine des problèmes politiques et géopolitiques actuels.

L’origine de la crise est à rechercher dans la défaillance du dollar en tant que monnaie mondiale, sa réalisation provient du fait que la haute finance (devenue spéculative pour cette raison) a mis en danger l’équilibre financier global, laissant une sorte de vide hégémonique dans lequel les pays les plus forts se sont engouffrés pour retrouver leur indépendance économique et politique : Chine en tête mais aussi, Russie, et dans une moindre mesure, Turquie, Iran, Indes, lesquels entrainent – par un mouvement de fond – dans leur sillage peu ou prou, tous les pays victimes de l’hégémonie financière (d’origine) anglo-saxonne depuis le XIXème et surtout le XXème siècle (Egypte, Afrique noire…).

La survie de l’UE n’est en aucune façon souhaitable car ces instances supranationales sont justement nées de l’hégémon financier, lequel contrôlait précédemment les États mais de façon moins centralisée.

Quant à l’euro, qui ferait contrepouvoir au dollar US, il s’agit de l’une des plus grandes supercheries de notre monde frelaté ! Les banques européennes sont toutes sous perfusion de dollars US, ce qui fait de l’indépendance proclamée de l’euro une vaste plaisanterie comme l’explique parfaitement Bruno Bertez[1] :

  • « Certes la BCE semble pouvoir émettre sa propre monnaie, mais c’est sans compter avec la situation réelle des banques euros ! les banques euros recyclent, elles sont suremployées en dollars.

Les banques euros en cas de pepin seront absorbées ou garanties par les pays d’Europe, et le système européen se retrouvera demandeur d’une masse considérable de dollars pour refinancer les engagements de ses banques !

Celles-ci sont surexposées en dollars alors que leur banque centrale, la BCE n’est pas créatrice de dollars. Donc la BCE sera obligée de faire comme elle le fait à chaque crise, elle devra mendier des dollars aux États Unis, elle devra baisser os pantalon pour bénéficier de Swaps en dollars.

Vous comprenez mieux je l’espère la vassalitude structurelle de l’UE ! »

Si les grands argentiers perdent la guerre totale qu’ils ont déclenchée, l’UE ne survivra pas. Si, au contraire, ils la gagnent, non seulement l’UE survivra mais le gouvernement mondial sera en marche.

Dans cette lutte à mort, les intérêts des peuples européens ne sont clairement pas les intérêts défendus par les instances dites européennes et par les dirigeants compradors des pays membres.

Tout ceci explique que le krach financier en cours s’accompagne inévitablement d’une crise géopolitique majeure – je parle ici de guerre mondiale – qui met en scène, d’un côté les pays sous contrôle de la finance anglo-saxonne hégémonique et, de l’autre côté, tous les pays qui entendent recouvrir leur indépendance économique, politique, culturelle et monétaire, Chine et Russie en tête.

7°) Où en est l’Union européenne de son projet de fédéralisation des nations ?

Les grands argentiers profitent des crises pour faire avancer leur agenda, lequel passe par une fédéralisation définitive des territoires compris dans l’UE : c’est ainsi qu’après avoir étendu ses pouvoirs sanitaires, ladite Union Européenne, peu à peu, étend et centralise ses prérogatives au niveaux énergétiques, militaires et policiers, numériques… Le tout dans la plus profonde violation des Traités européens qu’ils ont pourtant eux-mêmes écrits, à leur avantage exclusif…

N’oublions pas que le passeport numérique bio-codé (ADN disponible) est sur le métier européen, piloté par le français Thierry Breton en tant que représentant des tenanciers économiques qui enserrent et soumettent les peuples européens.

J’ajoute que parler de « fédéralisation des nations » n’a pas de sens. On ne peut fédéraliser que des entités politiques qui ne sont pas des nations mais des territoires plus ou moins indépendants.

Fédéraliser une nation signifie la faire disparaître, l’éclater jusqu’à disparition. La fédéralisation des nations passe, de façon mécanique, par le préambule de leur éclatement ; situation précisément vécue par la France depuis la vaste entreprise de « régionalisation » initiée par Mitterrand. Vous voyez que ce mouvement stratégique de disparition de l’État français a des origines lointaines… Il ne s’agit pas, et il ne s’est jamais agi, d’une régionalisation à la française mais d’une régionalisation à visée européenne, destructrice de la nation française.

8°) Dans quelle mesure le conflit à l’Est serait-il susceptible de se transformer en guerre mondiale ?

Dans toutes les mesures possibles. En particulier dans celle où l’hégémon anglo-saxon se trouve contesté par des puissances montantes.

On retrouve aujourd’hui le même schéma d’escalade que celui ayant abouti à la 1ère guerre mondiale. Alors qu’à l’époque l’empire britannique était contesté et mis en danger par la puissance germanique susceptible de s’allier à la Russie, c’est aujourd’hui l’empire américain qui est contesté par la puissance chinoise montante alliée à la Russie.

Mais il s’ajoute aujourd’hui un paramètre nouveau par rapport à la 1ère Guerre Mondiale : la dissociation, au sein des élites anglo-saxonnes dominantes, entre :

  • Les intérêts financiers reliés à la City qui contrôlent tous les paradis fiscaux de la planète (représenté aux USA par le clan Biden) et ;
  • Les intérêts américains stricto-sensu, ceux qui sont géographiquement centrés sur la domination mondiale au profit des intérêts délimités par le territoire américain (Trump).

Cette guerre, intestine à l’hégémon, s’est manifestée par la contestation du dollar en tant que monnaie mondiale par les élites rattachées à la City et au Delaware (plus grand paradis fiscal au monde). Elle a notamment vu la disparition de la banque Lehman Brothers, victime de la vindicte de la J-P Morgan. Elle a également généré la résiliation-démission, inouïe et indédite dans l’histoire de l’Église, d’un pape au profit d’un autre, plus centré autour des intérêts financiers apatrides.

Nous assisterons bientôt, le 8 novembre prochain, à un dénouement partiel de cette guerre avec l’arrivée des mid-terms américaine ; lesquels risquent fort d’entraîner, à terme, la dislocation des USA tels que nous les connaissons, dans un genre de guerre de sécession à rebours.

9°) Vous dites qu’après la volonté atlantiste d’en finir avec la Russie, ça sera le tour de la Chine. Les Américains ont-ils les moyens de soumettre Pékin à leur volonté de domination ? Comment jugez-vous l’opposition du régime chinois à l’hégémonie finissante des Etats-Unis ? Les Etats-Unis sont-ils voués au déclassement ? La Chine a-t-elle intérêt à cette guerre avec l’Amérique alors qu’elle a besoin du marché américain pour ses exportations ?

La Chine est le véritable ennemi des USA en tant qu’empire américain. Elle a, en revanche, longtemps été considérée, peut-être à tort, comme une alliée fidèle par la haute finance apatride, dont le QG est à la City.

Malheureusement pour l’hégémon financier anglo-saxon et heureusement pour les populations du monde, la Chine est aujourd’hui, après de nombreuses années d’assainissement de ses élites compradores par Xi Jinping, en mesure de s’opposer à toute domination externe.

Les Chinois ne veulent plus ni de la domination de la City, ni de celle de l’empire américain. Ils ont acquis, et sont encore en cours d’acquisition, d’une autonomie technologique (armement et espace, cybernétique, numérisation, intelligence artificielle…) qui, avec l’appui des circuits énergétiques russes, leur permettra largement de se passer dans un proche avenir du renfort technologique de l’Ouest.

Ils travaillent par ailleurs à développer, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique, leur propre pays ; ce qui passe par l’aide au développement de tous les pays situés sur les traditionnelles routes de la soie.

C’est ainsi qu’opérant un grand mouvement stratégique historique, la Chine a décidé de lancer les « nouvelles routes de la soie », qui leur permettra d’étendre leur zone commerciale naturelle, de s’affranchir de la domination des transits maritimes par les puissances de l’ouest et, in fine, de se passer de la con-sommation de l’ouest du monde. Inutile de préciser que ce mouvement stratégique de l’État chinois a été perçu par l’hégémon financier anglo-saxon comme une véritable déclaration de guerre !

Quant au papier vert, il est loisible d’imaginer que la Chine est prête à sacrifier ses avoirs en dollar pour reconquérir sa liberté et sa puissance politique.

La Russie, longtemps ennemie des seuls britanniques, pourrait également devenir l’ennemie des intérêts américains stricto sensu en raison du virage économique et politique que la démence occidentale l’a poussé à entreprendre au profit du grand Est, c’est-à-dire de l’Asie en générale et de la Chine en particulier.

Il résulte de cette analyse que non seulement l’empire américain mais aussi toute la zone d’influence occidentale soumise à la puissance financière des banquiers globalistes, est irrémédiablement compromise, promise au déclassement, voire à l’anéantissement, dans un futur proche.

Rappelons au passage que l’armée américaine et l’OTAN (laquelle est dirigée par l’armée américaine) sont les deux jambes de l’hégémonie impériale. Ces deux organisations militaires assurent la pérennité de la puissance financière de l’ouest. Ce qui signifie que la contestation de l’hégémonie monétaire et économique débouchera de façon automatique, sans aucune marge d’erreur, sur une guerre globale d’ordre militaire, la troisième guerre mondiale.

Toutefois, la scission au sein des élites financières impacte également les structures officielles de l’OTAN et de l’armée américaine puisque la stratégie militaire suivie par l’armée américaine et par l’OTAN dépend de l’orientation du Président américain, globaliste ou américaniste.

Mais, ici encore, il faut préciser que les structures secrètes et non officielles (utilisation de mercenaires…) de ces deux entités ont été et restent probablement sous le contrôle des banquiers globalistes siégeant à la City.

Ces subtilités rendent, quel que soit l’orientation du pouvoir politique américain, le jeu géopolitique partiellement imprévisible, et par voie de conséquence, la situation mondiale extraordinairement dangereuse.

Il faut aussi considérer qu’il existe, dans tous les grands pays (Chine, Russie, Inde, Iran…), des joutes et désaccords entre partisans de l’indépendance nationale et partisans du développement du gouvernement mondial lancé par les élites financières dont le Quartier Général se situe à la City of London.

Ainsi l’issue finale de cette guerre qui comprend, d’un côté la volonté de domination financière anglo-saxonne globale et, de l’autre côté l’émancipation des Nations, dépendra, en grande partie, des clans qui prendront le pouvoir interne dans chacun des grands pays : USA, Chine, Russie en tête, mais aussi Turquie, Iran, Brésil, Argentine…

Rappelons que la tendance de fond, devenue réalité politique, est à la prise de contrôle patriotique dans ces pays, en premier lieu en Chine mais aussi en Russie. Ce phénomène explique les multiples tentatives de l’hégémon global pour semer le désordre et créer des changements de régimes dans tous les pays tentés par l’émancipation menée par le tandem Chine-Russie.

10°) Les médias français jugent la Russie aujourd’hui isolée. Qu’en pensez-vous ? La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a-t-elle rompu ses liens avec la Russie ?

L’assertion consistant à prétendre que la Russie est isolée est tout simplement grotesque, à la mesure précise de ce que sont devenus les médias en occidents : de purs organes de propagandes au profit de l’hégémon financier dont le bras armé se trouve être, lato sensu (mercenaires y compris), l’armée américaine et l’OTAN.

Avec la réserve, indiquée plus haut selon laquelle il existe, au sein de chacun des grands pays, des partisans du globalisme, il suffit de savoir compter les pays et les populations pour comprendre l’ineptie d’une telle assertion.

La Chine et la Russie étant actuellement dirigés par des partisans de la souveraineté nationale, il faut considérer :

Ainsi, ce n’est plus seulement en terme quantitatif de territoire et de population mais aussi désormais en termes de poids économique et financier que les pays contestant la domination anglo-saxonne doivent être appréciés.

Rappelons que « la Chine est désormais, et de loin, le premier exportateur mondial de marchandises. En valeur, cela représente 2600 milliards de dollars pour l’empire du Milieu, contre 1400 milliards de dollars pour les États-Unis. »(([4] Cf. https://www.lejdd.fr/International/la-chine-est-elle-devenue-la-premiere-puissance-economique-mondiale-4108118#:~:text=La%20Chine%20est%20donc%20d%C3%A9sormais,dollars%20pour%20les%20%C3%89tats%2DUnis)).

Dans cette lutte pour l’émancipation de la Chine et de la Russie du carcan créé par l’hégémon financier, l’UE ne joue qu’un rôle de figurant, de pion amené à être sacrifié militairement après l’avoir été économiquement. Il est tout à fait inutile de mentionner l’UE qui, soumise à la domination globale anglo-saxonne, est un acteur secondaire, déjà sacrifié, en termes de compétitivité économique : aucun État membre de l’UE ne peut, par sa fonction même d’État membre, échapper à cette règle d’airain ; l’application de la dure loi de causalité fait que « soumission » et « sacrifice » vont de pair.

Si, de jure, la Banque des Règlements Internationaux comprend toujours la Russie comme membre officiel(([5] Cf. https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/la-russie-peut-toujours-compter-sur-la-banque-des-reglements-internationaux/article-normal-1531229.html?cookie_check=1665507848#:~:text=La%20Banque%20des%20r%C3%A8glements%20internationaux%20(BRI)%20compte%2063%20membres%2C,fait%20%C3%A9galement%20partie%20des%20membres)), de facto, les liens sont rompus en raison des sanctions infligées par l’occident à la Russie et, en particulier, par la rupture des toute les relations interbancaires avec des établissements russes depuis que Swift a généralement désactivé les banques Russes(([6] Cf. https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2022/03/11/pourquoi-couper-la-russie-de-swift/)).

11°) Pourquoi faites-vous de la réforme de l’entreprise un combat d’avant-garde quant à la sauvegarde des peuples ?

Tout simplement parce que les tenanciers du système économique, ceux qui l’ont instauré et répandu comme la peste au niveau mondial, ont pris le contrôle du pouvoir politique – qui n’en est plus un – dans tous les pays occidentaux mais aussi, bien au-delà, dans tous les pays ayant adopté le parlementarisme représentatif et une banque centrale.

Ainsi, il faut déconstruire le radeau de la méduse économique fondé sur l’anonymat et l’irresponsabilité pour avoir une chance de retrouver un réel champ d’action politique disponible aux populations.

12°) Quel modèle politique prônez-vous pour la France et quels seraient les moyens pour y parvenir ?

J’invite toutes les personnes à se préparer à un avenir qui ne ressemblera en rien à ce qu’elles ont déjà connu. Il va falloir faire montre de souplesse et d’adaptabilité, « entreprendre comme si nous étions immortels, et vivre au jour le jour comme si nous allions mourir demain »…

En un mot, j’invite tous les auditeurs à faire face à la réalité de l’effondrement imminent de tout ce en quoi ils ont cru, et à rejoindre le combat de Révoludroit pour préparer un avenir nouveau en réinventant la politique et les institutions.

Comprendre en profondeur les mécanismes de notre asservissement actuel m’a permis d’élaborer les solutions historiques nous permettant d’en sortir. J’ai regroupé ces solutions dans un concept appelé Révoludroit, exposé dans le site internet du même nom(([7] Cf. https://revoludroit.fr/)).

Encore une fois, il ne s’agit pas de réécrire toute l’histoire humaine et repartant de zéro, supprimant au passage tout lien avec notre passé et notre histoire. Car une telle démarche relèverait purement et simplement des mécanismes de domination actuelle, véritable système totalitaire qui appelle à l’avènement d’un homme et d’un État nouveau.

Il s’agit tout au contraire, de tirer des leçons de l’histoire et de faire la synthèse bénéfique de nos expériences politiques :

  • Il s’agit de redonner aux gens un pouvoir politique effectif qui s’applique dans la réalité de leur quotidien => ce qui se traduit dans Révoludroit, par l’instauration de Groupements d’Intérêts ;
  • Il s’agit de réinitialiser le concept de hiérarchie de normes et donc d’État de droit en redécouvrant les grands principes du droit naturel, qui ont été élaborés en Europe tout au long du Moyen-Âge par les grands penseurs de l’Église, en particulier au sein du clergé régulier ;
  • Il s’agit de réinstaurer le concept de droit commun, qui est civil ou n’est pas, dans le respect des normes du droit naturel ; tous les droits d’exception doivent disparaître ;
  • Il s’agit de rendre au pouvoir la responsabilité qui l’accompagne de façon naturelle ; comme de rendre, par principe, à chaque droit le devoir qui va avec ;
  • Il s’agit de rendre à la monnaie son sens naturel initial, perverti par la domination, de type mafieux, des banquiers coalisés au niveau mondial.

Ces quelques principes fondamentaux doivent évidemment être mis en œuvre dans la régulation des relations économiques, ce qui impose une réforme de l’entreprise, mais aussi dans la redéfinition des relations politiques ; la Réforme de l’État s’imposant au même titre que la réforme de l’entreprise.

13°) Croyez-vous à la victoire des nations et des patriotes ou à celle du nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial ?

Je crois définitivement à la victoire du plus fort et du plus déterminé ; ce dernier élément restant à identifier.

Rien n’est encore écrit :

  • Si les peuples acceptent de se relever et de combattre leur véritable ennemi, le Gouvernement Mondial n’aura aucune chance d’arriver à son terme.
  • Si, en revanche, les populations abruties de propagandes massives, se retournent contre elles-mêmes, en se répandant en guerre civile par exemple, au lieu de combattre leur adversaire, le Gouvernement Mondial arrivera de façon certaine, et probablement plus tôt que nous ne le pensons…




Abrutis de « complotistes » ?




Derrière la débâcle de FTX, d’étranges coïncidences

[Source : h16free.com]

Catastrophe dans le monde des cryptomonnaies : FTX, la deuxième plateforme d’échange, s’est effondrée avec fracas la semaine dernière, entraînant avec elle la chute de la valorisation de la plupart des monnaies numériques, Bitcoin compris. Mais à mesure que la poussière retombe, on s’aperçoit que la plateforme ne se contentait pas d’organiser des marchés entre cryptomonnaies : apparemment, la plateforme servait surtout à blanchir de copieuses sommes d’argent…

Patatras : valorisée 32 milliards de dollars fin octobre, la plateforme de trading en cryptomonnaies FTX ne vaut actuellement plus rien du tout. Déclarée en faillite depuis une semaine, les opérations de retrait sur ce site sont bloquées ce qui revient à dire que les fonds qui y étaient déposés sont maintenant complètement bloqués. FTX, c’est cette plateforme apparue en 2019 et quasi-miraculeusement devenue la deuxième au monde par nombre d’utilisateurs inscrits et d’opérations menées, avec une valorisation explosivement énorme réalisée en moins de 3 ans.

Son fondateur, un certain “SBF”, Sam Bankman-Fried (un nom prédestiné ?), avait réalisé de jolies performances en arbitrant les cryptomonnaies avec son entreprise Alameda, utilisant une différence notable de prix du Bitcoin entre le Japon et les États-Unis. C’est avec le bénéfice ainsi dégagé qu’il aura lancé FTX.

L’effondrement de cette plateforme aurait pu n’être qu’une énième péripétie dans le monde des cryptomonnaies. Après tout, rien ne permettait d’imaginer la sale tournure que prendraient les bisbilles entre le patron de FTX et un certain Changpeng Zhao, surnommé CZ sur les réseaux sociaux, à savoir l’actuel patron de Binance, une autre plateforme de trading en cryptomonnaies fondée en 2017 : soupçonnant des éléments louches dans la comptabilité de FTX, mis en avant par un article de Coindesk, CZ s’en était ouvert à Bankman-Fried et le ton avait rapidement monté entre les deux dirigeants.

Le 7 novembre, CZ décide de se débarrasser des FTT (les cryptomonnaies frappées par FTX) présents sur sa plateforme Binance. Très rapidement, les cours s’effondrent, les clients de FTX et possesseurs de FTT tentent de sortir leurs avoirs de la plateforme. Si vous pensez “ruée bancaire”, vous avez raison.

Très rapidement à court de liquidités, FTX se voit contrainte de déclarer faillite.

Et c’est là que les choses prennent une tournure intéressante : si les fonds qui devaient couvrir les avoirs des clients ne sont plus là, où diable sont-ils ? Petit-à-petit, des éléments troublants se font jour, et la triste réalité émerge : ces fonds ont essentiellement été “joués” dans tous les casinos boursiers possibles, ont été investis dans des douzaines d’entreprises variées et dans des mécanismes opaques voire carrément délictueux.

Les enquêtes ne font que débuter et il est probable qu’on y verra plus clair dans quelques semaines… Ou jamais si les choses prennent une tournure suffisamment baroque. Pour le moment, il semble déjà apparaître que plusieurs centaines de millions de dollars ont ainsi été déplacés subrepticement de FTX vers la société-soeur Alameda au moyen d’une “porte dérobée” informatique mise en place il y a quelques mois de cela sur des instructions directes de SBF.

Et l’analyse de la comptabilité de l’entreprise commence à donner une idée de l’ampleur des véritables magouilles qui ont pris place : plusieurs articles (dans Bloomberg et Financial Times par exemple) montrent ainsi que la plupart des actifs de la plateforme sont en réalité des masses de cryptomonnaies peu échangées, du capital dans des douzaines d’entreprises ; bien qu’ayant un passif en Bitcoin valorisé à plus d’un milliard de dollars, aucun actif en Bitcoin ne semble listé. Dans les éléments comptables (essentiellement constitués de feuilles Excel mal boutiquées entre elles), ce qui ressemble le plus à un bilan indiquerait apparemment que la plateforme ne détenait au mieux qu’un milliard de dollars d’actifs liquides contre neuf milliards de dollars de passif.

Un différentiel financier aussi important mériterait d’être retrouvé.

Or, de façon certaine et connue, FTX avait mis en place, très vite après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un mécanisme permettant aux généreux donateurs du monde entier d’aider les Ukrainiens par des cryptomonnaies. Et lorsqu’on creuse un peu cette direction, de nouvelles découvertes viennent émailler le paysage pourtant déjà roboratif : le mécanisme permettait de transformer des cryptomonnaies en monnaie locale ukrainienne… ou en dollars, dûment rapatriés aux États-Unis.

Or, Bankman-Fried ne s’est jamais caché de ses dons, nombreux et dodus, aux politiciens à commencer par le parti démocrate dont il fut, en 2021, le deuxième plus gros donateur avec 37 millions de dollars, après George Soros et ses 128 millions. En 2020, il aidait Biden à hauteur de 5 millions de dollars.

Sa générosité s’étendait dans de nombreux domaines. Le Forum Économique Mondial bénéficiait ainsi de ses largesses au point d’avoir une jolie page en l’honneur de FTX (que le Forum s’emploie maintenant à cacher – pourquoi diable ?), et via la FTX Foundation, il n’a pas hésité à financer les essais cliniques Together Trial dont les résultats furent commodément favorables à étouffer toute utilité à l’ivermectine contre le traitement du covid.

Tout ceci ne devrait pas trop surprendre : après tout, Sam Bankman-Fried est le fils de Barbara Fried, cofondatrice de Mind the Gap, une association de collecte de fonds pour … les démocrates. Gabe, le frère de Sam, est le fondateur de Guarding Against Pandemics et est – fortuitement, soyez-en sûr – lié à la Chambre des représentants des États-Unis et conseille les donateurs du parti démocrate. Mais ce n’est qu’une coïncidence.

Le fait que sa tante, Linda Fried soit présente sur le site du Forum Economique Mondial est une autre coïncidence amusante, tout comme le fait que SBF ait nommé Caroline Ellison, sa petite amie, comme PDG de la société Alameda. De façon purement fortuite, Caroline est la fille de Glenn Ellison qui fut en relation directe pendant plusieurs années au MIT avec un certain Gary Gensler, nommé par Joe Biden à son arrivée au pouvoir comme président de la Security Exchange Commission, cette institution chargée de vérifier le suivi scrupuleux par les entreprises des régulations en matières financières et qui n’était pas du tout en train de négocier un monopole pour FTX

D’autres coïncidences se bousculent ainsi autour de FTX, comme par exemple le fait que la responsable des investissements à FTX Ventures, Amy Wu, ait précédemment travaillé à la Fondation Clinton, mais l’une des plus saillantes est probablement la demande de pourparlers de paix de la part de Zelensky, quelques heures à peine après la faillite retentissante de FTX, après que le Congrès américain soit officiellement passé aux mains des Républicains et que Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre, en soit donc débarquée.

Il serait bien évidemment hardi, trop hardi, d’imaginer que FTX et ses passerelles avec l’Ukraine aurait pu servir de plateforme de blanchiment d’argent pour certains groupes de politiciens américains. Il serait tout aussi hardi d’imaginer que, la débâcle de FTX aidant, certains revoient leurs options et commencent à pivoter assez vigoureusement alors que la donne financière mondiale est en train de changer assez brusquement : malgré les nouvelles rassurantes en provenance de LedgerX, société fille de FTX US, on peut en effet s’interroger sur la façon dont vont pouvoir se déboucler certaines positions (dont certaines prises avec de forts leviers) avec la faillite de la maison mère.

Serait-on en face d’un petit moment “Madoff” ou d’un moment “Lehman” en version survitaminée ?

L’avenir nous le dira, mais on ne peut s’empêcher de noter la concomitance de ces différents événements ainsi que la mise en place rapide d’une expérience à base de dollar numérique aux États-Unis et la volonté maintenant affichée de créer un euro numérique (pour bien conserver le contrôle, n’est-ce pas), c’est à dire des CBDC : comme en attestent les petits articulets d’une presse toujours aussi délicieusement à côté de la plaque, cette chute d’une plateforme cryptomonétaire est décidément trop commode, cette crise est trop belle pour ne pas être exploitée et continuer le travail de restriction des libertés en tombant à bras raccourcis sur les monnaies numériques.

Peu importe ici que ce qui arrive est la démonstration flagrante des vices inhérents à la centralisation (FTX étant, par définition, un point de centralisation). Peu importe que cette faillite n’illustre qu’une évidence, à savoir qu’il n’y a pas besoin de cryptomonnaies pour frauder tant tout ce qui a été réalisé aurait pu l’être avec des monnaies traditionnelles.

Peu importe tout cela puisqu’à présent, cette débâcle retentissante va servir d’illustre prétexte pour écrabouiller les cryptomonnaies libres et forcer les cryptomonnaies de banques centrales et leur contrôle total sur les individus : il serait inconcevable que survivent et fleurissent des monnaies indépendantes des États, des cartels bancaires, des politiciens et de leurs manipulations.

[Note de Joseph : dans un monde basé sur la gratuité (qui nécessite la responsabilité des individus à cause de la liberté ainsi permise) et donc sans la moindre monnaie, les magouilles financières ne peuvent plus exister.
Les cryptomonnaies ne représentent qu’une illusion de liberté, car elles sont tributaires d’un support purement virtuel (Internet) qui pourtant dépend d’une vaste structure matérielle (satellites, câbles électriques ou en fibres optiques, serveurs, etc.) et ces supports ne sont pas contrôlés par les peuples. De plus, ce ne sont pas de véritables monnaies, car elles n’ont pas de contrepartie tangible en termes de valeur marchande, mais sont avant tout des instruments spéculatifs. Elles ne sont qu’une autre forme de casino et des sources d’irresponsabilité.

Si en plus de la gratuité, les notions de public et de privé disparaissent et si l’on reconnaît mondialement que les ressources naturelles sont seulement empruntées à la Terre et ne peuvent donc appartenir à personne, mais doivent être partagées selon les besoins, alors les vols tendent également à disparaître.

Cependant, le monde est encore trop immature pour qu’une telle civilisation (mise en scène dans Projet Vulcain) voie le jour. L’Homme doit dépasser le stade infantile ou adolescent actuel.]




Mondial 2022 : Le pari perdu du chantage de l’Occident face au Qatar

[Source : algerie54.dz]

Par Mehdi Messaoudi

Le 2 décembre 2010, à la surprise générale, le Comité exécutif de la FIFA (Fédération internationale de football association) dirigé par le Suisse Sepp Blatter attribue l’organisation de la Coupe du Monde du football 2022 au Petit État du Golfe, le Qatar, au détriment des pays comme les USA ou la Grande-Bretagne.

Lors de cette attribution, personne n’est venu évoquer la démocratie au Qatar ou le respect des Droits de l’Homme malgré les soupçons de corruption qui pesaient sur certains influents membres de la FIFA, comme son président Sepp Blatter, le président de l’UEF (le français Michel Platini) ou le l’ancien secrétaire général de la FIFA (le Français Jérôme Valcke).

Le Qatar est-il devenu moins démocratique et moins respectueux des droits de l’homme aujourd’hui ?

Certainement pas ! Le seul changement opéré dans ce pays est l’arrivée au pouvoir de l’Emir Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, succédant à son père Hamad Al Thani, ainsi que la réussite à offrir aux participants à la compétition et aux hôtes des infrastructures de haute facture que même les Européens ne peuvent réaliser.
Axer les critiques sur un reportage publié par le tabloïd britannique The Guardian faisant état de la mort de 6500 travailleurs népalais, philippins, pakistanais, bengalais, sri-lankais, afghans et thaïlandais s’avère un léger argument que même l’organisation internationale du travail OIT, ne peut confirmer.

Le Qatar partenaire de l’OTAN lors de l’invasion de la Libye et l’agression contre la Syrie

À juste titre, personne en Occident — gouvernements, médias et ONG des Droits de l’Homme — ne se souciait des droits des travailleurs asiatiques dans les chantiers qataris quand le Qatar offrait ses services et ses finances pour faire chuter la Libye de Mouammar El Gueddafi, au nom du respect des droits de l’homme et de l’exportation de la démocratie au nom de ce qui est appelé « Printemps arabe ». Idem pour la Syrie, dont la civilisation millénaire a été détruite par les Occidentaux, les groupes terroristes et aussi les monarchies du Golfe, dont le Qatar

Le chantage du gaz

Comment est-on arrivé au chiffre macabre de 6500 victimes ? Il est clair que l’argument pue le chantage politico-économique pour des pays occidentaux qui cherchaient à être approvisionnés en gaz qatari pour faire face à un hiver qui s’annonce rude après les sanctions imposées à la Russie.

L’Allemagne, le Royaume-Uni et à un degré moindre la France mènent par le biais des médias Mainstream et des officines, une campagne organisée contre le Qatar qui aurait refusé d’approvisionner ces pays en quantités supplémentaires en GNL, prétextant à juste titre son respect des contrats à long terme conclus avec des pays tiers.

Les dirigeants germaniques qui se sont rendus à Doha n’avaient pas réussi à convaincre les responsables qataris pour obtenir des volumes massifs de GNL dont elle a besoin l’Allemagne pour réduire sa dépendance au gaz russe. Le Qatar, le plus grand fournisseur de GNL au monde, spécifie également des conditions telles qu’une clause de destination qui empêcherait Berlin de réacheminer le gaz vers d’autres régions d’Europe, une condition à laquelle l’Union européenne s’oppose.

Le Qatar est également ferme sur l’indexation au pétrole, liant les contrats au prix du pétrole, ce qui représente la structure de prix de leurs ventes alternatives en Asie, tandis que les Allemands cherchent à être liés à l’indice de référence néerlandais TTF.

En mars dernier, le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck s’est rendu au Qatar, en compagnie de responsables des services publics allemands RWE et Uniper, pour discuter de l’achat de volumes supplémentaires, mais aucun accord n’a été conclu jusqu’à présent.

Infantino dénonce l’hypocrisie occidentale

Moins de 24 heures avant le début du Mondial qatari, l’actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, ne manqua pas l’opportunité de dénoncer l’hypocrisie occidentale, en balayant des « leçons de morale » qui relèvent de l’« hypocrisie », à la veille du coup d’envoi du plus grand événement sportif planétaire après les Jeux olympiques.

« Ce qui se passe en ce moment est profondément injuste. Les critiques sur le Mondial sont hypocrites », a-t-il en effet dit à l’adresse des journalistes, lors d’une conférence de presse inaugurale.

« Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3000 dernières années, nous devrions nous excuser pour les 3000 prochaines années avant de donner des leçons de morale aux autres. Ces leçons de morale sont juste de l’hypocrisie », a-t-il insisté.

Gianni Infantino s’est dit se sentir aujourd’hui « Qatari, Arabe, Africain, handicapé, et travailleur migrant ».

« Cela me renvoie à mon histoire personnelle, parce que je suis le fils de travailleurs migrants. Je sais ce que cela veut dire d’être discriminé, d’être harcelé, en tant qu’étranger. Enfant, j’étais discriminé (en Suisse) parce que j’étais roux et j’avais des taches de rousseur, j’étais Italien, je parlais mal l’allemand », a soutenu le patron de la FIFA.

Le « corrompu » Blatter avoue son erreur

La sortie inattendue de l’ancien président de la FIFA, l’helvétique Sepp Blatter, est loin d’être innocente à quelques jours de l’entame de la plus prestigieuse compétition, en avouant que l’attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar en 2010, était une erreur, rappelant que la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Michel Platini pourrait avoir influé sur l’issue du scrutin.

Blatter, âgé de 86 ans, a émis ces commentaires au conglomérat médiatique suisse Tamedia à l’occasion de sa première entrevue d’envergure depuis qu’il a été blanchi en juillet, avec M. Platini, des accusations d’inconduite financière à la FIFA, au terme d’un procès criminel en cour fédérale.

« Ce pays est trop petit, a dit Blatter au sujet du Qatar, le plus petit en taille depuis la tenue de la Coupe du monde en Suisse en 1954. Le soccer et la Coupe du monde sont trop imposants pour sa taille. »

Andrew Jenings et Blast-Infos ne sont pas du même avis que Blatter

Le journaliste écossais Andrew Jennings auteur du livre « scandale de la FIFA », et aussi « carton rouge » révèle les pratiques courantes au sein de la plus grande instance footballistique au monde.

Andrew Jennings a enquêté pendant quatre ans sur les coulisses de la FIFA, sans jamais céder aux pressions. Commissions occultes, élections truquées, marchés suspects et intérêts juteux, rien ne lui a échappé. Un livre choc, totalement explosif, qui avant même sa parution a provoqué la colère de la FIFA et de son président, lesquels ont tenté d’obtenir son interdiction. Ce sont les membres du comité exécutif de la toute-puissante FIFA, qui gèrent plusieurs centaines de millions de dollars par an, dont une bonne partie en liquide, dans l’opacité la plus totale. Leur train de vie ? Très aisé… ce qui n’est guère étonnant quand on découvre qu’à leur salaire confortable viennent s’ajouter des frais personnels souvent surprenants, jamais imposables. Quant à leur président, Joseph « Sepp » Blatter, le mystère est total sur ses émoluments. Comme son prédécesseur, le sulfureux Joào Havelange, il a le sens de la famille, le goût du secret, du pouvoir et de l’argent, et ne recule devant aucun obstacle.

Pour sa part, le média français en ligne Blast-info avait publié une enquête intitulée la « Qatar connection », en publiant un document explosif, au sujet de l’attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar.

A contrario, les révélations d’Andrew Jenings et de Blast-info.fr n’ont pas eu d’échos, comparativement au reportage du tabloïd britannique The Guardian.

Quand la FIFA soutenait les dictatures de l’AMSUD

Évoquer aujourd’hui certains critères exigés pour l’attribution des compétitions internationales, comme le respect des Droits de l’Homme, est un grand mensonge. Ni l’occident qui soutient l’armée la plus morale du monde et les crimes les plus démocratiques d’Israël ni la FIFA ne sont en mesure de donner de leçons de morale.

La Russie a été privée de compétition parce qu’elle a « envahi » l’Ukraine, alors que les USA qui avaient envahi l’Irak et assassiné des centaines de milliers d’Irakiens ont été organisateurs du Mondial 1994, et avaient participé à toutes les compétitions (1998, 2002, 2006, 2010, 2014, 2018 et aussi 2022) et s’apprêtent à organiser celle de 2026. Idem pour la France de Sarkozy qui avait détruit la Libye. Cette même France coloniale avait été soutenue par la FIFA en pleine guerre d’Algérie. Une instance qui avait été totalement hostile à l’équipe algérienne du FLN. Lire l’article « La FIFA contre la révolution algérienne » d’Ahmed Bensaada.

Par ailleurs, il faut rappeler que la FIFA avait attribué la coupe du monde 1978 à la dictature argentine, permettant même à l’équipe albiceleste de remporter le trophée. Dans un long article intitulé « Sanctions sportives contre la Russie : Lorsque la FIFA collaborait avec les dictatures militaires », l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada évoquait les règles malsaines de l’instance footballistique internationale, devenant un instrument entre les mains des commanditaires du gouvernement mondial et du monde unipolaire.

Le Qatar met à nu les valeurs du néolibéralisme

Aujourd’hui, il est nécessaire de saluer la position des dirigeants qataris opposés à l’exportation des valeurs du néolibéralisme et de l’Open Society, cher à Georges Soros.

Parmi les valeurs que les officines occidentales tentaient d’imposer à Doha : les LGBT, valeur sûre du démantèlement des sociétés au nom de la liberté individuelle. Le Qatar a mis à nu le plan diabolique occidental d’exporter des valeurs étrangères à la société musulmane, de ce pays, en refusant le diktat des ONG et leur propagande destructrice. Place au Football.




CBDC : Comment le COVID est devenu la voie de la surveillance financière mondiale

[Source : aubedigitale.com]

Par JOSHUA STYLMAN

Il semble évident depuis un certain temps que le système monétaire actuel est, au mieux, instable. Au pire, c’est un système de Ponzi dont le temps a expiré. Si c’est le cas, je soupçonne les banquiers centraux et les 0,1 % de le savoir et d’être prêts à introduire le nouveau système avant que l’ancien ne s’effondre sur lui-même – même s’ils le pillent au passage avec le transfert de richesse le plus important de l’histoire humaine.

Pour quiconque prête attention à ces tendances, il semble évident que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) seront ce nouveau système.

[Voir aussi :
Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation]

Tout porte à croire que l’arrivée des CBDC est imminente. Mardi, plusieurs banques mondiales ont annoncé un partenariat avec la Réserve fédérale de New York pour piloter des dollars numériques. Étant donné l’omniprésence des cartes de crédit et de débit, des applications de paiement et d’autres systèmes de paiement en ligne, l’argent numérique ne pouvait que se produire depuis un certain temps. Le risque n’est pas la partie électronique, qui est inévitable – c’est le fait qu’une banque centrale supervisera la monnaie numérique.

De mon point de vue, il est impossible de surestimer le risque présenté par les CBDC. Qu’il s’agisse d’une vision utopique fondée sur de bonnes intentions ou d’un sinistre complot visant à écraser notre souveraineté, le résultat peut être le même : le contrôle. Une monnaie numérique de banque centrale présente tous les inconvénients de la monnaie fiduciaire, plus les couches supplémentaires de surveillance et de programmabilité supervisées par l’État.

De nombreuses personnes de l’équipe Reality se sont probablement senties comme des dissidents au cours des dernières années, simplement parce qu’elles remettaient en question la mentalité du troupeau. Poser des questions ou parler à contre-courant de sujets tels que les origines probables du Covid, l’utilité de la méthode PCR, le risque pour la majorité de la population, les avantages d’un traitement précoce, les avantages de l’immunité naturelle, la sécurité et l’efficacité des vaccins, les avantages et les inconvénients des masques et des confinements, et l’utilité des passeports vaccinaux a créé un environnement où les gens étaient stigmatisés, aliénés ou carrément censurés. Imaginez un système monétaire doté de caractéristiques permettant de modifier socialement notre mode de vie. Par exemple :

  • La santé : « Vous n’avez pas pris votre dose de rappel… désolé, vous n’êtes pas autorisé dans les espaces publics. »
  • Énergie : « Vous avez utilisé votre quota énergétique ce mois-ci… désolé, votre voiture électrique ne démarrera pas. »
  • Alimentation : « Vous avez mangé trop de viande cette semaine… désolé, votre argent n’est bon que pour les plantes (ou les insectes). »
  • Épargne : « Si vous ne prenez pas vos rations bientôt… désolé, votre argent expirera à la fin du mois. »
  • Liberté d’expression : « Vous avez partagé une info avec laquelle nous ne sommes pas d’accord… désolé, notre algorithme vous met à l’amende ». (PayPal s’y met déjà).

Si les CBDC deviennent finalement le nouveau système monétaire, leurs caractéristiques essentielles feront en sorte que les gouvernements mondiaux n’auront plus besoin d’un événement tel qu’une crise sanitaire mondiale pour imprimer de la monnaie ou fermer la société. Des lignes de code peuvent façonner notre comportement et faire en sorte que nous soyons obligés de rester chez nous. La plateforme entière sera conçue pour expulser le travail qui n’est plus jugé nécessaire. Alors que je croyais initialement que les interventions pharmacologiques dirigées par l’État étaient une menace isolée et aiguë à cette époque, il est devenu évident qu’elles n’étaient qu’un tentacule d’une bête beaucoup plus grande. Quelles que soient les forces qui insinuent cette direction dans le monde (je t’observe, Davos), elles se sont révélées être implacables dans leur poursuite de la perpétuation de la peur et du pouvoir.

Je suis bien conscient que cela peut sembler insensé, surtout pour ceux qui n’ont pas prêté attention à cette tendance depuis un certain temps. Il y a quelques années, j’aurais pensé que c’était absurde, mais après avoir été témoin des mensonges, des tromperies et des tentatives de contrôle du gouvernement, je crains que ce ne soit la direction que nous prenons. Si l’on considère que les obligations en matière de vaccins n’avaient aucun objectif médicalement justifiable, il est tout à fait plausible qu’elles n’aient été qu’une rampe de lancement pour normaliser une société « papiers s’il vous plaît ». À New York, où je vivais jusqu’à récemment, la plupart des gens acceptaient les passeports vaccinaux et adoraient l’application mobile Excelsior Pass parce qu’elle était pratique. Combien de personnes éprouveront le même sentiment à l’égard de la monnaie numérique, qui apportera sans aucun doute son lot d’avantages ?

La monnaie numérique de la banque centrale permettra aux gouvernements d’imposer un contrôle du haut vers le bas, à la manière du score de crédit social chinois. Certains banquiers centraux disent tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Que ce soit ou non l’objectif du programme, y a-t-il déjà eu un moment dans l’histoire où les gouvernements ont rejeté le pouvoir qui leur est donné ? À ce stade, il ne s’agit pas non plus d’une théorie de chapeaux en alu. Il existe de nombreux exemples montrant que ce type de coercition financière est déjà en cours.

  • Le gouvernement demande maintenant aux gens de demander des cartes plastiques « My Number » équipées de puces électroniques et de photos, qui seront liées aux permis de conduire et aux régimes publics d’assurance maladie. Les cartes d’assurance maladie actuellement utilisées, dépourvues de photo, seront supprimées à la fin de 2024. Les personnes devront utiliser les cartes My Number à la place. »
    Source
  • « Le nouveau laissez-passer garantira l’attribution de quotas de carburant sur une base hebdomadaire. Un code QR sera attribué pour chaque numéro de carte nationale d’identité (CNI), une fois que le numéro d’identification du véhicule et d’autres détails auront été vérifiés. »
    Source
  • « Selon un rapport de 9News Queensland, le ministère a décidé que les enseignants non vaccinés qui ont été autorisés à reprendre leur emploi ce trimestre après avoir été placés en congé sans solde, subiront un autre coup financier, avec une ‘réduction de la rémunération’ pour une période de 18 semaines. »
    Source
  • « L’essai, qui est volontaire, utilisera la reconnaissance faciale pour identifier les personnes et le nombre de billets qu’elles possèdent. La technologie pourrait être étendue pour couvrir les achats automatisés aux stands de concession, aux restaurants et aux bars. »
    Source
  • « Dans le cadre des plans récemment annoncés par le gouvernement, l’Ouganda commencera à récolter les données ADN et biométriques de ses citoyens lorsque leurs cartes expireront en 2024, afin de les utiliser dans son programme d’identité numérique remanié. »
    Source

Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, et c’est mondial. Comme nous l’avons vu avec les confinements, la Chine est le modèle imité en Occident. Comme la progression vers des mesures autoritaires liées à la santé, des mondialistes non élus ayant des intérêts financiers se cachent en arrière-plan.

J’aimerais bien me tromper sur tout cela. Cependant, jusqu’à preuve du contraire, nous devons nous méfier de tous ceux qui perpétuent cette voie dangereuse, quelles que soient leurs motivations.

Pour approfondir ce sujet, je recommande vivement cet essai de Fabio Vighi sur la politique monétaire du covid à long terme. Edward Dowd a également beaucoup parlé de la relation entre le système monétaire et le Covid, notamment lors de cette présentation qui ouvre les yeux. Ensuite, l’excellent Maajid Nawaz a traité des moteurs des CBDC. D’autres, comme Marty BentSaifedean Ammous et Allen Farrington, ont été les premiers à identifier ces risques. Je partage leur évaluation en réalisant que le bitcoin est susceptible de résoudre ce problème.

Si vous ne l’avez pas encore remarqué, l’un des principaux thèmes de ces trois dernières années (au moins) est « liberté contre contrôle ». Ce n’est donc pas une hyperbole de suggérer que l’avenir doit être décentralisé si nous voulons que nos enfants grandissent dans un monde libre.

Traduction du Daily Sceptic par Aube Digitale




« Il ne fait aucun doute que la tête du serpent est le système financier »

[Source : Quartz Traduction]

Ancien combattant de l’USMC (guerre du Golfe), auteur, militant, analyste géopolitique, Ken O’Keefe a participé à la Openmind Conference de 2015, qui s’est tenue au Danemark. Dans cet extrait, il nous donne son analyse du système financier pensé par des élites corrompues et machiavéliques et nous invite à reprendre notre souveraineté financière pendant qu’il est encore temps.
Un extrait fort pertinent !






Piratage d’humains – Individus ciblés



[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Intégrer les nouvelles technologies directement dans notre corps est l’une des ambitions du Forum économique mondial d’ici 2030
Disparition de l’argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Quel sort pour les « sert-pu-à-rien »* humains dans le Nouvel Ordre Mondial ?
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste
En route vers l’esclavage de l’Humanité ?
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales
Nanotechnologie et « vaccins »]

Capsule à voir absolument :
https://odysee.com/@Vivresainement:f/film-covid-26-raisons-pour-refuser-les-vaccins:8

Voici le lien pour vous inscrire à la plateforme Odysee afin d’éviter la censure et obtenir une récompense :
https://odysee.com/$/invite/@Vivresainement:f

Abonnez-vous à ces associations pour entrer dans la résistance :
https://reaction19.fr/
http://www.bonsens.info/
https://reinfocovid.fr/

Questionnaire pour signaler des effets secondaires :
https://bonsens.info/actualites-bonsens-n-2021-21-du-24-mai-2021/
Regardez ce site pour suivre tous les soldats digitaux :
https://reinfovf.com/

France soir, le seul vrai média d’informations :
https://odysee.com/@francesoir:2
https://www.francesoir.fr/

Version originale : https://www.youtube.com/watch?v=jwFR7tjGItQ

Sources :




Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ?

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Qui connaît l’histoire des « nationalistes intégraux » ukrainiens, des « nazis » selon la terminologie du Kremlin ? Elle commence durant la Première Guerre mondiale, se poursuit durant la Seconde, la Guerre froide et continue aujourd’hui dans l’Ukraine moderne. De nombreux documents ont été détruits et l’Ukraine moderne interdit sous peine de prison d’évoquer leurs crimes. Il n’en reste pas moins que ces gens ont massacré au moins quatre millions de leurs compatriotes et ont conçu l’architecture de la solution finale, c’est-à-dire l’assassinat de millions de personnes au motif de leur appartenance réelle ou supposée aux communautés juives ou tsiganes d’Europe.

L’agent allemand, penseur du « nationalisme intégral » ukrainien et criminel contre l’Humanité, Dmytro Dontsov (Metipol 1883, Montréal 1973).

Comme la plupart des analystes et des commentateurs politiques occidentaux, j’ignorais l’existence des néonazis ukrainiens jusqu’en 2014. Lors du renversement du président élu, je vivais alors en Syrie, j’ai cru qu’il s’agissait de groupuscules violents ayant fait irruption sur la scène publique pour prêter main-forte aux éléments pro-européens. Cependant, depuis l’intervention militaire russe, j’ai découvert progressivement quantité de documents et d’informations sur ce mouvement politique qui représentait, en 2021, un tiers des forces armées ukrainiennes. Cet article en présente une synthèse.

Au tout début de cette histoire, c’est-à-dire avant la Première Guerre mondiale, l’Ukraine était une grande plaine qui avait toujours été ballottée entre les influences allemande et russe. Présentement, elle n’était pas un État indépendant, mais une province de l’empire tsariste. Elle était peuplée d’Allemands, de Bulgares, de Grecs, de Polonais, de Roumains, de Russes, de Tchèques, de Tatars et d’une très forte minorité juive censée descendre de l’ancien peuple khazar.

Un jeune poète, Dmytro Dontsov, se passionna pour les mouvements d’avant-garde artistique, considérant qu’ils parviendraient à sortir son pays de son arriération sociale. L’empire tsariste étant immobile depuis la mort de la grande Catherine tandis que l’empire allemand était le centre scientifique de l’Occident, Dontsov choisit Berlin contre Moscou.

Lorsque la Grande Guerre éclata, il se transforma en agent des services secrets allemands. Il émigra en Suisse où il édita, pour le compte de ses maîtres, le Bulletin des nationalités de Russie en plusieurs langues appelant au soulèvement des minorités ethniques de l’empire tsariste afin de provoquer sa défaite. C’est ce modèle qui a été choisi par les services secrets occidentaux pour organiser le « Forum des peuples libres de Russie », cet été à Prague(([1] « La stratégie occidentale pour démanteler la Fédération de Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 août 2022.)).

En 1917, la révolution bolchévique renversa la donne. Les amis de Dontsov prirent fait et cause pour la révolution russe, mais lui resta pro-allemand. Dans l’anarchie qui suivit, l’Ukraine fut divisée de facto par trois régimes différents : les nationalistes de Symon Petlioura (qui s’imposèrent dans la zone tenue aujourd’hui par l’administration Zelensky), les anarchistes de Nestor Makhno (qui s’organisèrent en Novorosssia, la terre qui avait été développée par le prince Potemkine et qui n’avait jamais connu le servage), et les bolchéviques (surtout dans le Donbass). Le cri de guerre des partisans de Petlioura était « Mort aux juifs et aux bolchéviques ! ». Ils perpétrèrent de très nombreux pogroms meurtriers.

Dmytro Dontsov retourna en Ukraine avant la défaite allemande et devint le protégé de Symon Petlioura. Il participa brièvement à la conférence de paix de Paris, mais, pour une raison inconnue, ne resta pas dans sa délégation. En Ukraine, il aida Petlioura à s’allier à la Pologne pour écraser les anarchistes et les bolchéviques. Après la prise de Kiev par les bolchéviques, Petlioura et Dontsov négocièrent le Traité de Varsovie (22 avril 1920) : l’armée polonaise s’engageait à repousser les bolchéviques et à libérer l’Ukraine en échange de la Galicie et de la Volhynie (exactement comme l’administration Zelensky négocie aujourd’hui l’entrée en guerre de la Pologne contre les mêmes terres(([2] « La Pologne et l’Ukraine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 juin 2022.)) ). Cette nouvelle guerre fut un fiasco.

Vladimir Jabotinsky, né à Odessa, penseur du sionisme révisionniste. Pour lui Israël était une terre sans peuple, pour un Peuple sans terre.

Pour renforcer son camp, Petlioura négocia en secret avec le fondateur des bataillons juifs de l’armée britannique (la « Légion juive ») et désormais administrateur de l’Organisation sioniste mondiale (OSM), Vladimir Jabotinsky. En septembre 1921, les deux hommes convinrent de s’unir contre les bolchéviques en échange de l’engagement de Petlioura d’interdire à ses troupes de continuer leurs pogroms. La Légion juive devait devenir la « Gendarmerie juive ». Cependant, malgré ses efforts, Petlioura ne parvint pas à pacifier ses troupes, d’autant plus que son proche collaborateur Dontsov encourageait toujours à massacrer les juifs. En définitive, l’accord ayant été révélé, l’Organisation sioniste mondiale se rebiffa contre le régime Petlioura. Le 17 janvier 1923, l’OSM créa une commission d’enquête sur les activités de Jabotinsky. Celui-ci refusa de venir s’expliquer et démissionna de ses fonctions.

Simon Petlioura s’empara du Nord de l’Ukraine. Protecteur des nationalistes intégraux, il sacrifia la Galicie et la Volhynie pour combattre les Russes.

Petlioura s’enfuit en Pologne, puis en France, où il fut assassiné par un juif anarchiste de Bessarabie (l’actuelle Transnistrie). Lors du procès, ce dernier assuma son crime et plaida avoir vengé les centaines de milliers de juifs assassinés par les troupes de Petlioura et Dontsov. Le procès eut un grand retentissement. Le tribunal relaxa l’assassin. C’est à cette occasion que fut fondée la Ligue contre les pogroms, future Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).

Non seulement les nationalistes furent vaincus, mais les anarchistes aussi. Partout les bolchéviques triomphèrent et choisirent, non sans débats, de rejoindre l’Union soviétique.

Dmytro Dontsov édita des revues littéraires qui exercèrent une fascination sur la jeunesse. Il continuait à promouvoir une Europe centrale dominée par l’Allemagne et se rapprocha du nazisme au fur et à mesure de sa montée. Il désigna bientôt sa doctrine comme le « nationalisme intégral » ukrainien. Ce faisant, il faisait référence au poète français, Charles Maurras. En effet, au départ la logique des deux hommes était identique : ils cherchaient dans leur propre culture les moyens d’affirmer un nationalisme moderne. Cependant Maurras était germanophobe, tandis que Dontsov était germanophile. L’expression « nationalisme intégral » est toujours revendiquée aujourd’hui par les adeptes de Dontov, qui prennent soin, après la chute du IIIe Reich, de réfuter le terme de « nazisme » dont les Russes le qualifient, non sans raison.

Selon lui, le « nationalisme ukrainien » se caractérise par :
 « l’affirmation de la volonté de vivre, de puissance, d’expansion » (il promeut « Le droit des races fortes d’organiser les peuples et les nations pour renforcer la culture et la civilisation existantes »)
 « le désir de combattre et la conscience de son extrémité » (il loue la « violence créatrice de la minorité d’initiative »)

Ses qualités sont :
 « le fanatisme » ;
 « l’immoralité ».

En définitive, tournant le dos à son passé, Dontsov devint un admirateur inconditionnel du Führer, Adolf Hitler. Ses disciples avaient fondé, en 1929, l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) autour du colonel Yevhen Konovalets. Ce dernier qualifia Dontsov de « dictateur spirituel de la jeunesse de Galicie ». Cependant une querelle opposa Dontsov à un autre intellectuel à propos de son extrémisme qui conduisait à faire la guerre contre tous, lorsque soudain Konovalets fut assassiné. L’OUN (financée par les services secrets allemands) se divisa alors en deux. Les « nationalistes intégraux » se réservant l’OUN-B du nom du disciple préféré de Dontsov, Stepan Bandera.

Durant les années 1932-33, les commissaires politiques bolchéviques, majoritairement juifs, levèrent un impôt sur les récoltes, comme dans les autres régions d’Union soviétique. Combinée avec d’importants et imprévisibles aléas climatiques, cette politique provoqua une gigantesque famine dans plusieurs régions d’URSS, dont l’Ukraine. Elle est connue sous le nom d’« Holodomor ». Contrairement à ce qu’en dit l’historien nationaliste intégral Lev Dobrianski, il ne s’agissait pas d’un plan d’extermination des Ukrainiens par les Russes puisque d’autres régions soviétiques en souffrirent, mais d’une gestion inadaptée des ressources publiques en période de changement climatique. La fille de Lev Dobrianski, Paula Dobrianski, devint une des collaboratrices du président George W. Bush. Elle mena une lutte sans pitié pour faire exclure des universités occidentales les historiens qui n’adhéraient pas à la propagande de son père(([3] « L’Holodomor, nouvel avatar de l’anticommunisme « européen » » (extrait de Le Choix de la défaite), Annie Lacroix-Riz (2010). Famine et transformation agricole en URSS, Mark Tauger, Delga (2017).)).

En 1934, Bandera organisa, en tant que membre des services secrets nazis et chef de l’OUN-B, l’assassinat du ministre de l’Intérieur polonais, Bronisław Pieracki.

À partir de 1939, les membres de l’OUN-B, formant une organisation militaire, l’UPA, furent entraînés en Allemagne par l’armée allemande, puis toujours en Allemagne, mais par leurs alliés japonais. Stepan Bandera proposa à Dmytro Dontsov de devenir le chef de leur organisation, mais l’intellectuel refusa, préférant jouer un rôle de leader plutôt que de commandant opérationnel.

Les « nationalistes intégraux » admirent l’invasion de la Pologne, en application du pacte germano-soviétique. Ainsi que l’a démontré Henry Kissinger, qui ne saurait être suspect de pro-soviétisme, il ne s’agissait pas pour l’URSS d’annexer la Pologne, mais d’en neutraliser une partie afin de se préparer à l’affrontement avec le Reich. Au contraire, pour le chancelier Hitler, il s’agissait de débuter la conquête d’un « espace vital » en Europe centrale.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, sous les indications de Dmytro Dontsov, l’OUN-B se battit aux côtés des armées nazies contre les juifs et les soviétiques.

La collaboration entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les nazis se poursuivit avec des massacres permanents de la majorité de la population ukrainienne, accusée d’être juive ou communiste, jusqu’à la « libération » de l’Ukraine par le IIIe Reich à l’été 1941 au cri de « Slava Ukraїni ! » (Gloire à l’Ukraine), le cri de guerre utilisé aujourd’hui par l’administration Zelensky et les démocrates US. À ce moment-là, les « nationalistes intégraux » proclamèrent l’« indépendance » de l’Union soviétique en présence des représentants nazis et du clergé grec orthodoxe, non pas à Kiev, mais à Lviv, sur le modèle de la Garde Hlinka en Slovaquie et des Oustachis en Croatie. Ils formèrent un gouvernement sous le leadership du Providnyk (guide) Stepan Bandera dont son ami Yaroslav Stetsko fut le Premier ministre. On estime à 1,5 million de personnes leur soutien en Ukraine. C’est-à-dire que les « nationalistes intégraux » ont toujours été très minoritaires.

Célébration de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.

Les nazis se divisèrent entre d’un côté le commissaire du Reich pur l’Ukraine, Erich Koch, pour qui les Ukrainiens étaient des sous-hommes et, de l’autre, le ministre des Territoires occupés d’Orient, Alfred Rosenberg, pour qui les « nationalistes intégraux » étaient de vrais alliés. Finalement, le 5 juillet 1941, Bandera fut déporté à Berlin et placé en Ehrenhaft (honorable captivité), c’est-à-dire assigné à résidence comme une haute personnalité. Cependant, les membres de l’OUN-B ayant assassiné les chefs de la faction rivale, l’OUN-M, les nazis sanctionnèrent Stepan Bandera et son organisation, le 13 septembre 1941. 48 de leurs dirigeants furent déportés dans un camp de prisonniers, à Auschwitz (qui n’était pas encore un camp d’extermination, mais seulement une prison). L’OUN-B fut réorganisée sous commandement allemand. C’est à ce moment-là que tous les nationalistes ukrainiens portèrent le serment suivant : « Fils fidèle de ma Patrie, je rejoins volontairement les rangs de l’Armée de libération ukrainienne, et avec joie je jure que je combattrai fidèlement le bolchévisme pour l’honneur du peuple. Ce combat nous le menons aux côtés de l’Allemagne et de ses alliés contre un ennemi commun. Avec fidélité et soumission inconditionnelle, je crois en Adolf Hitler comme dirigeant et commandant suprême de l’Armée de libération. À tout moment, je suis disposé à donner ma vie pour la vérité »

Le serment de fidélité au Führer Adolf Hitler des membres de l’OUN.

Les nazis annoncèrent que l’on avait découvert quantité de corps dans les prisons, victimes des « juifs bolchéviques ». Aussi, les « nationalistes intégraux » célébrèrent leur « indépendance » en assassinant plus de 30 000 juifs et en participant activement au rabattage des juifs de Kiev à Babi Yar, où 33 771 d’entre eux seront fusillés en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941, par les Einsatzgruppen du SS Reinhard Heydrich.

Dans ce tumulte, Dmytro Dontsov disparut. En réalité, il s’était rendu à Prague et s’était placé au service de l’architecte de la solution finale, Reinard Heydrich, qui venait d’être nommé vice-gouverneur de Bohême-Moravie. Heydrich organisa le Conférence de Wannsee qui planifia la « solution finale des questions juives et tsiganes »(([4] « The Wannsee Conference in 1942 and the National Socialist living space dystopia », Gerhard Wolf, Journal of Genocide Research, Vol 17 N°2 (2015).
https://doi.org/10.1080/14623528.2015.1027074)). Puis, il créa l’Institut Reinard Heydrich à Prague afin de coordonner l’extermination systématique de toutes ces populations en Europe. L’Ukrainien Dontsov, qui résidait désormais à Prague dans un grand luxe, en devint immédiatement administrateur. C’est donc un des principaux architectes du plus grand massacre de l’Histoire. Heydrich fut assassiné en juin 1942, mais Dontsov conserva ses fonctions et ses privilèges.

Reinhard Heydrich s’exprimant au château de Prague. Il était en charge de gérer la Bohème-Moravie. Cependant sa véritable fonction était de coordonner la « solution finale » des questions juives et tsiganes. Dmytro Dontsov entra dans son équipe en 1942 et supervisa les massacres dans toute l’Europe jusqu’à la chute du Reich. Le château de Prague a été le théâtre de la réunion de la Communauté politique européenne contre la Russie, en octobre dernier.

Stepan Bandera et son adjoint Iaroslav Stetsko furent assignés à résidence au siège de l’Inspection générale des camps de concentration, à Oranienbourg-Sachsenhausen (à 30 kilomètres de Berlin). Ils adressaient des lettres à leurs partisans et aux dirigeants du Reich en toute liberté et ne souffraient d’aucune privation. En septembre 1944, alors que l’armée du Reich reculait et que les partisans de Bandera commençaient à se rebeller contre elle, les deux leaders furent libérés par les nazis et rétablis dans leurs fonctions antérieures. Bandera et Stetsko reprirent la lutte armée, parmi les nazis, contre les juifs et les bolchéviques.

Cérémonie de l’Ordre nationaliste intégral Centuria. Selon l’Université George Washington, en 2021, il avait déjà pénétré les principales armées de l’OTAN.

Mais il était déjà trop tard. Le Reich s’effondra. Les Anglo-Saxons récupérèrent Dontsov, Bandera et Stetsko. Le théoricien du nationalisme intégral fut transféré au Canada, tandis que les deux praticiens du massacre le furent en Allemagne. Le MI6 et l’OSS (prédécesseur de la CIA) récrivirent leurs biographies, faisant disparaître leur engagement nazi et leur responsabilité dans la « solution finale ».

Stepan Bandera durant son exil, célébrant la mémoire de Yevhen Konovalets.

Bandera et Stetsko furent installés à Munich pour organiser les réseaux stay-behind anglo-saxons en Union soviétique. À partir de 1950, ils disposèrent d’une importante station de radio, Radio Free Europe, qu’ils partageaient avec les Frères musulmans de Saïd Ramadan (le père de Tariq Ramadan). La radio était fiancée par le National Committee for a Free Europe, une émanation de la CIA dont son directeur Alan Dulles était membre, ainsi que le futur président Dwight Eisenhower, le magnat de la presse Henry Luce et le réalisateur Cecil B. DeMilles. Le spécialiste de la guerre psychologique et futur protecteur des Straussiens, Charles D. Jackson, en était le président.

Vladimir Jabotinsky, quant à lui, après avoir habité en Palestine se réfugia à New York. Il fut rejoint par Benzion Netanyahu (le père de l’actuel Premier ministre israélien). Les deux hommes rédigèrent les textes doctrinaux du « sionisme révisionniste » et l’Encyclopédie juive.

Bandera et Stetsko se déplaçaient beaucoup. Ils organisèrent des opérations de sabotage dans toute l’Union soviétique, et particulièrement en Ukraine, ainsi que des parachutages de tracts. Pour cela, ils créèrent le Bloc des nations anti-bolchéviques (ABN) qui rassembla leurs homologues d’Europe centrale(([5] Des bulletins du Bloc des nations anti-bolchéviques sont disponibles dans la Bibliothèque du Réseau Voltaire. ABN Korrespondenz (auf Deutsch), ABN Correspondence (in english).)). L’agent double britannique, Kim Philby, informait à l’avance les Soviétiques des actions des bandéristes. Bandera rencontra Dontsov au Canada pour lui demander de prendre la tête de la lutte. Une nouvelle fois, l’intellectuel refusa, préférant se consacrer à ses écrits. Il dériva alors dans un délire mystique inspiré des mythes vikings varègues. Il annonçait le combat final des chevaliers ukrainiens contre le dragon russe. Bandera, quant à lui, s’allia avec le leader chinois Tchang Kaï-Chek qu’il rencontra, en 1958. Mais il fut assassiné l’année suivante par le KGB à Munich.

Obséques du criminel contre l’Humanité, Stepan Bandera.
Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anticommuniste mondiale.

Iaroslav Stetsko pousuivit le combat à travers Radio Free Europe et l’ABN. Il alla aux États-Unis pour témoigner devant la Commission des activités non américaines du sénateur Joseph MacCarthy. En 1967, il fonda avec Tchang Kaï-Chek, la Ligue anticommuniste mondiale(([6] « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.)). La Ligue comprenait de nombreux dictateurs pro-US du monde entier et deux écoles de torture, au Panama et à Taïwan. Klaus Barbie, qui assassina Jean Moulin en France puis Che Guevara en Bolivie, en fit partie. En 1983, Stetsko fut reçu à la Maison-Blanche par le président Ronald Reagan et participa, avec le vice-président George Bush père, aux cérémonies des « Nations captives » (c’est-à-dire des peuples occupés par les Soviétiques) de Lev Dobrianski. Il mourut finalement, en 1986.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Sa femme, Slava Stetsko, prit sa suite à la tête de ces organisations. Elle aussi parcourut le monde pour soutenir tout combat contre les « communistes », ou plutôt, si l’on se réfère aux écrits de Dontsov, contre les Russes et les Chinois. Lorsque l’URSS fut dissoute, Mme veuve Stetsko se contenta de modifier le titre de la Ligue en Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie, dénomination qu’elle a toujours aujourd’hui. Elle se consacra alors à reprendre pied en Ukraine.

Slava Stetsko se présenta aux premières élections de l’Ukraine indépendante, en 1994. Elle fut élue à la Verkhovna Rada, mais ayant été déchue de sa nationalité par les Soviétiques, elle ne put pas siéger. Qu’à cela ne tienne, elle fit venir le président ukrainien, Leonid Kouchma, dans les locaux de la CIA à Munich et lui dicta des passages de la nouvelle Constitution. Aujourd’hui encore, celle-ci stipule en son article 16 : « Préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État ». La discrimination raciale nazie est donc toujours proclamée par l’Ukraine moderne comme aux pires moments de la Seconde Guerre mondiale.

Slava Stetsko ouvrant la session 2002 de la Verkhovna Rada.

Slava Stetsko fut réélue aux deux sessions suivantes. Elle présida solennellement les séances d’ouverture des sessions du 19 mars 1998 et le 14 mai 2002.

En 2000, Lev Dobriansky organisa un vaste colloque à Washington avec de nombreux officiels Ukrainiens. Il y invita le straussien Paul Wolfowitz (un ancien collaborateur de Charles D. Jackson). Au cours de cette réunion, les « nationalistes intégraux » se mirent au service des straussiens pour détruire la Russie(([7] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)).

Dmitro Yarosh lors de la fondation du Front anti-impérialiste contre la Russie avec les jihadistes. Il est aujourd’hui conseiller spécial du chef des armées ukrainiennes.

Le 8 mai 2007, à Ternopol, à l’initiative de la CIA, les « nationalistes intégraux » d’Autodéfense du Peuple ukrainien et les islamistes créèrent un « Front anti-impérialiste » anti-Russe sous la présidence conjointe de l’émir d’Itchkérie, Dokka Umarov, et de Dmytro Yarosh (l’actuel conseiller spécial du chef des armées ukrainiennes). Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie participèrent à cette réunion, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Daghestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fit lire sa contribution. Rétrospectivement, les Tatars de Crimée ne parviennent pas à expliquer leur présence à cette réunion, sinon leur passé au service de la CIA contre les Soviétiques.

Le président pro-US, Viktor Iouchtchenko, créé un Institut Dmytro Dontsov, à la suite de la « révolution orange ». Iouchtchenko est un exemple du blanchiment anglo-saxon. Il a toujours prétendu n’avoir aucun rapport avec les nationalistes intégraux, mais son père, Andrei, était gardien dans un camp d’extermination nazi(([8] Андрей Ющенко : « Персонаж и легенда », Юрий Вильнер, Yuri Vilner (2007).)). L’Institut Dmytro Dontsov sera fermé en 2010, puis rouvert après le coup d’État de 2014.

Le président Viktor Iouchtchenko, peu avant la fin de son mandat, éleva le criminel contre l’Humanité Stepan Bandera au titre de « héros de la Nation ».

En 2011, les « nationalistes intégraux » parvinrent à faire passer une loi interdisant de commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale parce qu’elle avait été gagnée par les Soviétiques et perdue par les bandéristes. Mais le président Viktor Ianoukovytch refusa de la promulguer. Furieux, les « nationalistes intégraux » attaquèrent le cortège des anciens combattants de l’Armée rouge, passant à tabac des vieillards. Deux ans plus tard, les villes de Lviv et d’Ivano-Frankivsk abolirent les cérémonies de la Victoire et interdirent toute manifestation de joie.

En 2014, les Ukrainiens de Crimée et du Donbass refusèrent de reconnaître le gouvernement issu du coup d’État. La Crimée, qui s’était déclarée indépendante avant le reste de l’Ukraine, le réaffirma une seconde fois et adhéra à la Fédération de Russie. Le Donbass chercha un compromis. Les « nationalistes ukrainiens », conduits par le président Petro Porochenko, cessèrent d’y entretenir des services publics et bombardèrent sa population. En huit ans, ils assassinèrent au moins 16 000 de leurs concitoyens dans l’indifférence générale.

C’est aussi, à partir du coup d’État de 2014, que les milices nationalistes intégrales furent incorporées aux Forces armées ukrainiennes. Dans leur règlement intérieur, elles enjoignent chaque combattant à lire les œuvres de Dmytro Dontsov, notamment son maître-livre, Націоналізм (Nationalisme).

En avril 2015, la Verkhovna Rada déclara les membres de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) « combattants de l’indépendance ». La loi fut promulguée, en décembre 2018, par le président Porochenko. Les anciens Waffen SS eurent droit rétrospectivement à une pension de retraite et à toutes sortes d’avantages. La même loi criminalisa toute affirmation selon laquelle les militants de l’OUN et les combattants de l’UPA collaborèrent avec les nazis et pratiquèrent le nettoyage ethnique des juifs et des Polonais. Publié en Ukraine, le présent article m’enverrait en prison pour l’avoir écrit et vous aussi pour l’avoir lu.

Inauguration d’une plaque commémorative du criminel contre l’Humanité Dmytro Dontsov sur la façade de l’agence de presse d’État Ukrinform. Lors de la cérémonie, le directeur général d’Ukrinform a assuré que Dontsov avait fondé, en 1918, la première agence de presse ukrainienne, UTA, dont Ukrinform est la successeure.

Le 1er juillet 2021, le président Volodymyr Zelenski promulgua la loi sur les peuples autochtones d’Ukraine qui les place sous la protection des Droits de l’homme. Par défaut, les citoyens d’origine russe ne peuvent plus les invoquer devant les tribunaux.

En février 2022, les milices « nationalistes intégrales », qui formaient un tiers des Forces armées du pays, planifièrent une invasion coordonnée de la Crimée et du Donbass. Elles furent arrêtées par l’opération militaire russe visant à appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité des Nations unies pour abréger le calvaire des populations du Donbass.

La vice-première ministre canadienne, Chrystia Freeland, manifeste son soutien au président Zelensky avec les membres de la section canadienne de l’OUN. Aujourd’hui, Mme Freeland est candidate au secrétariat général de l’OTAN.

En mars 2022, le Premier ministre israélien, Nafatali Bennett, rompant avec le « sionisme révisionniste » de Benjamin Netanyahu (le fils du secrétaire de Jabotinsky), suggéra au président Volodymyr Zelensky de souscrire aux demandes russes et de dénazifier son pays(([9] « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.)). Face aux réactions indignées de ses alliés, il fit démentir ses propos. Enhardi par ce soutien inattendu, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, osa évoquer le cas du président juif ukrainien en disant : « Le peuple juif dans sa sagesse a dit que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. Chaque famille a son mouton noir, comme on dit ». C’était trop pour les Israéliens qui s’inquiètent toujours lorsqu’on tente de les diviser. Son homologue d’alors, Yaïr Lapid, rappela que les juifs n’ont jamais organisé eux-mêmes l’holocauste dont ils ont été victimes. Coincé entre sa conscience et ses alliances, l’État hébreu répéta à satiété soutenir l’Ukraine, mais refusa de lui envoyer la moindre arme. En définitive, l’état-major trancha et le ministre de la Défense, Benny Gantz ferma toute possibilité d’un soutien aux successeurs des massacreurs de juifs.

Les Ukrainiens sont les seuls nationalistes à ne pas se battre ni pour leur peuple, ni pour leur terre, mais pour une seule idée : anéantir les juifs et les Russes.

Sources principales :

  • Ukrainian Nationalism in the age of extremes. An intllectual biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).
  • Stepan Bandera, The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist. Fascism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem (2014).



Policiers et gendarmes protègent Macron : l’appel d’un colonel en retraite pour que ça change

[Source : profession-gendarme.com]

Par verdi verdi

Je recommande l’excellent site de Ronald Guillaumont « Profession Gendarme », un site de référence pour la résistance à la dictature macronienne, que les parlementaires lâches laissent perdurer : 
https://www.profession-gendarme.com/rappel-lettre-ouverte-aux-gardien-ne-s-de-la-paix/

Nouvelle attaque grave contre la liberté d’expression et de manifester, Macron veut infliger des amendes lourdes à ceux qui voudront le contester, de 500 à 1600 €. L’alerte du député LFI, Antoine Léaument :
https://www.youtube.com/watch?v=1A3503GHFEs

Scandaleux!! A Dijon, une femme de 77 ans décède au CHU après avoir été abandonnée seule sans soins ni nourriture pendant 4 jours :
https://profidecatholica.com/2022/11/09/le-chu-de-dijon-laisse-mourir-une-patiente-de-77-ans-video/

La vérité sur le mouvement transgenre :
https://www.youtube.com/watch?v=SMeB6URFwW4

Intimidation des soignants suspendus, une énième atteinte à la liberté par Macron, avec la complicité de la police : 
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/10/alerte-des-soignants-suspendus-discretement-convoques-par-la-police/

La Nupes refuse de baisser la TVA sur l’énergie de 20 à 5,5% :
https://planetes360.fr/coucou-les-pauvres-cette-nuit-en-marche-et-la-nupes-ont-vote-contre-la-tva-a-55-sur-lenergie-elle-restera-donc-a-20/




LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Pour rejoindre la communauté du Franc Libre : www.le-franc-libre.fr

Pour rejoindre les CSP : www.comitedesalutpublic.fr

www.banquedefrancelibre.fr

[Voir aussi :
Les Francs Libres sont prêts
Quelle souveraineté sans liberté ?
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
Résilience et Résistance pour la France]




Les opérations psychologiques de Covid sont maintenant utilisées pour le changement climatique

[Source : anna-bellas.com]

Les opérations psychologiques de Covid sont maintenant utilisées pour le changement climatique… VOILÀ COMMENT ils nous prennent pour des cons !!!

Alors que le groupe éco-zélote Just Stop Oil continue d’enfreindre la loi et de semer la pagaille, il est peut-être temps de chercher à savoir qui tire les ficelles de ce mouvement et d’autres faux mouvements populaires. Un simple coup d’œil suffit pour se rendre compte que les personnes qui se cachent derrière ne sont pas des citoyens ordinaires, mais un groupe de milliardaires américains très influents.

Dans une série en quatre parties publiée par The Conservative Woman, Stephen McMurray démontre comment la psychologie et l’argent — et non les faits — sont à la base du récit alarmiste sur le climat au Royaume-Uni. Outre les groupes de psychologues « indépendants », ces tactiques psychologiques sont déployées par le gouvernement britannique sur la base d’un document produit par la commission de l’environnement et du climat. Le célèbre duo de faux narratifs Covid, Chris Whitty et Patrick Valance, fait partie de ce comité.

Stephen McMurray est membre du Free Speech Union. Ce qui suit est un bref résumé des articles de McMurray, vous pouvez lire les quatre articles dans leur intégralité en suivant les liens fournis :

Partie 1 — Argent et idéologie ICI.
Partie 2 — Margaret Klein Salamon ICI.
Partie 3 — La psychologie pour influencer la population ICI.
Partie 4 — Tactiques coercitives de Covid réutilisées pour le récit de la crise climatique ICI.

Selon le site web de Just Stop Oil, leur principale source de financement est le Climate Emergency Fund. Le Climate Emergency Fund fournit « un moyen sûr et légal pour les donateurs de soutenir les protestations perturbatrices ». Les trois membres fondateurs de ce groupe — Aileen Getty de la famille pétrolière Getty, Rory Kennedy, fille du sénateur Robert Kennedy et le philanthrope Trevor Neilson — financent également Extinction Rebellion.

L’attention s’est surtout portée sur les Getty, mais c’est Trevor Neilson qui a le parcours le plus intéressant. Après l’université, il a travaillé comme stagiaire à la Maison-Blanche lorsque Bill Clinton était président. Plus tard, il a travaillé pour la toute nouvelle Fondation Bill et Melinda Gates en tant que directeur de la communication et a également été le porte-parole personnel des Gates. M. Neilson a également été membre de la Clinton Global Initiative, du Council of Foreign Relations et de l’un des Young Global Leaders du Forum économique mondial.

En 2002, elle a cofondé DATA (Debt, AIDS, Trade, Africa) avec Bill Gates, Bono et George Soros.
En 2006, elle a fondé le Global Philanthropy Group, qui a contribué à la création de Make It Right avec Brad Pitt.
En 2015, Neilson a créé des investissements (désormais appelés Net Zero) avec Howard Warren Buffett, petit-fils du milliardaire Warren Buffett, qui siégeait au conseil d’administration de la Fondation Gates. Net Zero est une société d’investissement spécialisée dans les énergies renouvelables.
Parmi les membres actuels du conseil consultatif du Fonds d’urgence pour le climat, on retrouve les thèmes et idéologies habituels qui n’ont rien à voir avec le climat, mais qui sont chaleureusement accueillis par les fanatiques de la crise climatique.

Stephen Kretzmann a fondé Oil Change, une organisation qui milite pour la fin de la production de pétrole. Il est un partisan du mouvement marxiste Black Lives Matter.
Bich Ngoc Cao. Elle fait partie du conseil d’administration du site d’information de gauche Mother Jones. Elle fait également partie du conseil des commissaires de la bibliothèque de la ville de Los Angeles.
Bill McKibben compare les problèmes climatiques au racisme et utilise la mort de George Floyd pour étayer son propos.

Margaret Klein Salamon est psychologue clinique et a donc été impliquée auprès de personnes vulnérables souffrant de niveaux élevés de stress et d’anxiété. Dans son rôle dans l’activisme climatique, elle semble utiliser son expérience pour effrayer les personnes vulnérables. Elle est la fondatrice de Climate Awakening qui est « un projet visant à libérer le pouvoir des émotions liées au climat par le biais de conversations évolutives en petits groupes. » Il est clair que ce site est utilisé pour dire aux enfants qu’ils devraient être terrifiés par la crise climatique et pour s’assurer qu’ils répandent cette terreur à d’autres enfants. Il est méprisable pour une psychologue clinique d’utiliser de cette manière des enfants qui peuvent être dans un état de trouble mental. Elle donne ensuite des instructions à ces enfants pour qu’ils répandent la peur à d’autres et qu’ils fassent la promotion de l’agenda des alarmistes climatiques. C’est totalement contraire à l’éthique. McMurray consacre l’intégralité de la deuxième partie à l’utilisation abusive de la psychologie par Salamon.

Si vous pensez que Margaret Klein Salamon est une curiosité parmi les psychologues, détrompez-vous. De nombreux psychologues sont maintenant montés dans le train de la crise climatique. Il existe une organisation appelée l’Alliance pour la psychologie du climat. Comme Salamon, elle souhaite utiliser son expertise dans le domaine de la psychologie pour inciter les gens à croire à sa vision du monde sur la catastrophe climatique imminente. Ce groupe affirme ouvertement que les « faits » ne persuadent pas vraiment les gens de la réalité de la crise climatique et qu’il doit utiliser la psychologie pour nous pousser à devenir de vrais croyants :

Il est désormais largement admis que les faits et les informations sur le risque de changement climatique, pris isolément, ne favorisent pas le changement. Il est de plus en plus admis que le mouvement pour le changement climatique pourrait être enrichi par l’intégration de perspectives psychologiques plus profondes. Mais la psychologie positiviste dominante fait souvent partie du problème, surtout lorsqu’elle réduit l’être humain à un objet à mesurer, à contrôler et à mettre au service de la machine à profit qui menace aujourd’hui notre avenir collectif.

The problem with psychology, Climate Psychology Alliance, consulté le 13 novembre 2022.

Ils disent même que l’anxiété climatique est une bonne chose :

Ainsi, au fond, l’anxiété climatique est une bonne chose, car elle est nécessaire pour réveiller les gens. Mais une forte anxiété n’est pas agréable, et s’il n’y a pas assez d’action climatique et de soutien psychosocial, de nombreuses formes d’anxiété climatique deviennent problématiques et il y aura aussi beaucoup de dépression climatique.

Climate Anxiety — What You Need to Know, Climate Psychology Alliance, consulté le 13 novembre 2022.

Par conséquent, il est bénéfique de causer une grande détresse aux membres du public en leur disant que le monde est sur le point de disparaître, à condition qu’il y ait suffisamment de psychologues (qui les ont traumatisés en premier lieu) pour les aider à faire face en les faisant participer à l’action climatique où ils peuvent eux aussi traumatiser d’autres personnes et continuer la chaîne. Quelle façon ingénieuse d’aider à détruire la vie des gens tout en faisant beaucoup d’argent dans le processus.

Ces groupes ne ciblent pas seulement les individus, mais aussi les entreprises. Une organisation appelée Climate Psychologists propose des cours de conseil aux entreprises.

Plus que jamais, les entreprises doivent rester agiles dans leur transition vers la durabilité… Notre plateforme RH propose des ateliers, du coaching, un soutien psychologique et des programmes de changement de comportement pour favoriser le bien-être sur le lieu de travail et l’action axée sur les objectifs.

Ce que nous faisons, Climate Psychologists, consulté le 13 novembre 2022.

Le texte ci-dessus est la formulation actuelle qui a été modifiée depuis que McMurray a écrit son article. Comme l’a noté McMurray, le site Web indiquait précédemment :

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent rester agiles dans leur transition vers la durabilité. Nos psychologues du climat proposent des ateliers, du coaching, un soutien psychologique et des programmes de changement de comportement pour favoriser la maîtrise et la réactivité en période d’incertitude… Découvrez le pouvoir des « Nudges éthiques », qui ont des effets positifs sur votre équipe et votre entreprise, au bureau et dans le monde.

Remarquez qu’ils ne se contentent pas d’offrir un soutien aux employés traumatisés par la « crise climatique », mais qu’ils utilisent des programmes de changement de comportement et des « nudges » éthiques. Ils expliquent aux employeurs comment manipuler subtilement l’esprit de leurs employés pour qu’ils croient à l’urgence climatique. Cela rappelle beaucoup l’équipe SPI-B du gouvernement, qui utilisait la psychologie pour terrifier les gens et leur faire accepter le verrouillage de Covid.

Le mois dernier, la commission de l’environnement et du changement climatique de la Chambre des Lords a publié un rapport intitulé « In our hands: behaviour change for climate and environmental goals ».

Il s’agit d’un document sinistre dans lequel le gouvernement déclare ouvertement que tous les aspects de notre vie doivent être gérés pour atténuer l’impact du changement climatique et que des techniques de contrôle mental, très similaires à celles utilisées pour forcer le public à acquiescer aux verrouillages Covid, doivent être utilisées contre la population.

Chris Whitty — l’un des principaux instigateurs de la politique désastreuse de Covid — fait partie du comité qui a produit le document et un autre collaborateur de Covid, Sir Patrick Vallance, était témoin.

Dans son résumé d’ouverture, le comité indique clairement que chaque département gouvernemental devra utiliser la psychologie comme une arme contre le public pour s’assurer que nous nous comportons conformément aux exigences des alarmistes climatiques.

Plus loin dans le document, il est précisé que non seulement tous les ministères seront ciblés, mais aussi le secteur privé, même s’il n’est pas dans leur intérêt financier de le faire.

Pour souligner à quel point ils veulent contrôler les menus détails de la vie quotidienne, l’un des points clés de la commission est le suivant :

Des politiques prioritaires de changement de comportement sont nécessaires dans les domaines des déplacements, du chauffage, de l’alimentation et de la consommation pour permettre au public d’adopter et d’utiliser des technologies et des produits verts et de réduire la consommation à forte intensité de carbone.

Chambre des Lords : Commission de l’environnement et du changement climatique, Key Messages, 12 octobre 2022, pg. 5

Par conséquent, on vous dira ce que vous pouvez manger, où vous êtes autorisé à aller et comment vous pouvez vous y rendre. Un autre point clé indique clairement qu’ils vous taxeront et légiféreront pour vous faire respecter.

Et, comme le souligne le rapport, ce ne sont pas seulement les entreprises qu’ils essaient d’utiliser pour vous faire changer de comportement. Ils veulent également utiliser les organisations caritatives et les institutions religieuses pour contrôler l’esprit des masses.

Il est évident que les alarmistes climatiques, avec le soutien de milliardaires, de psychologues et du gouvernement, mènent une guerre contre l’esprit des gens afin d’instaurer la dystopie de la Grande Réinitialisation. Ils ont le pouvoir et l’argent de leur côté, mais il est clair que, du fait qu’ils doivent recourir à des techniques de contrôle de l’esprit, ils n’ont pas la vérité. Comme George Orwell est réputé l’avoir dit : « À l’époque de la tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ».

Il est temps que nous devenions tous des révolutionnaires, car la vérité est que ce n’est pas la crise climatique qui constitue la plus grande menace pour notre bien-être, mais les alarmistes de la crise climatique qui veulent supprimer les derniers vestiges de notre liberté et nous plonger dans un âge sombre sans fin.




France — Soignants suspendus : Maître Marian vous dit comment réagir à une convocation au commissariat

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Nous avons alerté, hier, sur les convocations de soignants suspendus par la police, pour des motifs douteux qui ressemblent plus à de l’intimidation et de la recherche de renseignements qu’à l’exercice d’une bonne justice. Pour vous épauler dans la solitude de ces moments difficiles, Maître Maud Marian, pénaliste habituée à ce genre d’exercice, vous donne quelques conseils de « survie » à suivre précieusement.

https://www.youtube.com/embed/tRpKtUuxi38

Nous avons révélé hier qu’une discrète campagne se déroulait depuis plusieurs semaines, au cours de laquelle la police convoque des soignants suspendus à la manière dont la police chinoise demande aux dissidents de “passer prendre le thé” au commissariat. 

Le Courrier des Stratèges a demandé à Maud Marian quelques conseils “d’urgence” pour faire face à cette situation délicate. 

Face à la dégradation des libertés publiques, l’association Rester libre ! va accélérer la mise en place de sa caisse de protection juridique et va proposer une liste d’avocats pénalistes à ses adhérents. Le Courrier vous informera prochainement de l’évolution de ce dossier. 

En outre, nous complèterons prochainement notre dossier sur la garde à vue en publiant un plan-type de continuité de l’activité en cas d’arrestation. Tout indique que les institutions se raidissent (ma conviction personnelle est que ces dossiers sont suivis par un cabinet noir proche de l’Elysée), et rien n’exclut qu’une répression féroce ne survienne dans les prochaines semaines. 

Mobilisez-vous !




Politiquement correct et endoctrinement : l’hypnose commence dès l’enfance

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Ulrike Reisner

Changement climatique, guerre en Ukraine, crise énergétique : la pensée critique autonome des enfants doit être empêchée, avant même qu’elle ne puisse se former. Elle est remplacée par des idées endoctrinées. Les plus petits apprennent déjà que celui qui ne se soumet pas à ce diktat ne fait pas partie du groupe !

Outre de nombreuses ONG et organisations internationales, la conférence des Nations unies sur le climat suscite également l’intérêt de l’UNICEF. Dans un article récent(([1] https://www.unicef.de/informieren/aktuelles/blog/-/mit-kindern-ueber-den-klimawandel-sprechen/315994)), les parents sont instamment priés d’agir avec leurs enfants, car

« presque chaque enfant dans le monde est menacé par au moins une des menaces liées au climat ou à l’environnement en ce qui concerne la santé, l’alimentation, l’éducation et le développement, ainsi que sa propre survie. »

Une fois ce scénario de menace posé, il est facile de poursuivre l’argumentation :

« Il est urgent que nous agissions tous activement pour que le monde reste vivable pour nos enfants. Après tout, la crise climatique est une crise provoquée par l’homme. Plus la catastrophe climatique progresse, plus le danger pour les enfants augmente. Comparés à la plupart des adultes, ils sont beaucoup plus vulnérables aux variations de température ou aux maladies et moins capables de survivre à des événements climatiques extrêmes. »

Regarder la télévision au lieu de prendre une douche

Il y a quelque temps, j’ai écrit ici(([2] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/20/les-vaccinations-comment-attraper-les-plus-jeunes/)) sur la manière dont les médias, surtout ceux dirigés par l’État, influencent les enfants et les jeunes pour qu’ils se fassent vacciner contre la maladie de Corona. Ce n’est pourtant que le début. Les agressions de la technostructure et des appareils d’État sur les plus jeunes augmentent massivement — je peux l’affirmer avec certitude pour l’espace germanophone. Un tour d’horizon des offres médiatiques des ministères publics, des institutions éducatives, des ONG et des portails de communication montre que l’éducation au politiquement correct commence dès l’école maternelle. Là où les mots seuls ne suffisent pas, on crée des faits.

Dans la ville allemande de Fribourg, le conseil municipal a récemment décidé à la majorité que les enfants des écoles maternelles et primaires de la ville ne recevraient à l’avenir que des repas végétariens.(([3] https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/fleischlos-trotz-elternkritik-freiburg-beschliesst-vegetarisches-essen-in-kitas-und-grundschulen-8770189.html)) Le débat houleux à ce sujet s’est toutefois davantage concentré sur le fait que les menus seront plus chers à l’avenir que sur la question de savoir comment nourrir de manière équilibrée les enfants en phase de croissance et d’apprentissage.

Outre le changement climatique, la crise énergétique est actuellement très en vogue lorsqu’il s’agit d’endoctrinement précoce. La section enfant de la Radio Télévision Suisse (RTS) explique que la Suisse pourrait connaître un hiver difficile, car

« la majeure partie de l’électricité que la Suisse doit acheter provient normalement de France et d’Allemagne. Mais il n’est plus aussi sûr que ces deux pays puissent fournir cette électricité. En effet : en France, la majeure partie de l’électricité est produite dans des centrales nucléaires. Mais en ce moment, seule la moitié de ces centrales nucléaires fonctionne. L’autre moitié est arrêtée parce qu’elle doit être contrôlée ou réparée. (…) En Allemagne, le problème est qu’une grande partie de l’électricité est produite à partir de gaz naturel. L’Allemagne reçoit normalement la plupart de son gaz de la Russie. Depuis l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, cela a changé : L’Allemagne, comme beaucoup d’autres pays, se range du côté de l’Ukraine et demande, comme beaucoup d’autres pays, que la Russie mette immédiatement fin à la guerre. Le gouvernement russe ne voit pas cela d’un bon œil. C’est pourquoi la Russie livre actuellement beaucoup moins de gaz à l’Europe. Il se peut même qu’elle ne livre plus de gaz du tout. »(([4] https://www.youtube.com/watch?v=uDZYxuQ-Y-w))

L’animateur propose également aux enfants une solution à ce scénario de menace en leur faisant résoudre une question de quiz : Qu’est-ce qui nécessite le plus d’électricité ? Dix heures de télévision ou dix minutes de douche ? C’est perfide, non ? Qui a besoin de soins corporels, l’essentiel est de rester en ligne ! Je connais peu d’enfants qui ne donneraient pas un « pouce levé ».

Atteinte à l’intégrité physique

Des études montrent que le temps d’écran chez les enfants augmente rapidement. Selon une méta-étude récente, cela représente 84 minutes de plus par jour et par enfant dans le monde depuis le début de la pandémie. Cela correspond à une augmentation de 52 %.(([5] https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2798256?guestAccessKey=2bb83659-b469-4a2f-b60e-9480451e3616&utm_source=For_The_Media&utm_medium=referral&utm_campaign=ftm_links&utm_content=tfl&utm_term=110722))

Mais comment l’endoctrinement dès le plus jeune âge pourrait-il mieux fonctionner que par le biais des téléphones portables, des tablettes, des ordinateurs, de la télévision ou des jeux vidéo ? Comment mieux influencer les consciences et les comportements le plus tôt possible ? L’éducation à un comportement politiquement correct s’immisce ici impitoyablement dans les domaines les plus intimes des enfants et de leurs familles. Les rôles de genre et les structures familiales sont détruits avant même que l’adolescent ne puisse s’en rendre compte.

Le « Regenbogenportal » (Portail Arc-en-ciel) est un site Internet du ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse en Allemagne. On y explique aux enfants avant la maturité sexuelle qu’ils doivent prendre leur temps et essayer de voir s’ils se sentent plus à l’aise en tant que fille ou garçon. En cas d’incertitude, il est en outre conseillé de discuter des traitements hormonaux avec le médecin :

« Ces médicaments font en sorte que tu n’atteignes pas la puberté. Cela signifie que ton corps ne se développe pas. Ni en direction de la femme. Ni en direction de l’homme. Tu as ainsi plus de temps pour réfléchir. Et tu peux réfléchir tranquillement : Quel corps me convient le mieux ? »(([6] https://www.regenbogenportal.de/leichte-sprache/jung-und-trans-geschlechtlich))

Toute critique de cette manière de procéder est immédiatement étouffée dans l’œuf. Récemment, des biologistes et des médecins se sont exprimés publiquement de manière critique dans le journal « Die Welt » sur l’idéologie transgenre des émissions pour enfants de la radiodiffusion publique allemande.(([7] https://www.welt.de/debatte/kommentare/plus239113451/Oeffentlich-rechtlicher-Rundfunk-Wie-ARD-und-ZDF-unsere-Kinder-indoktrinieren.html)) Les enfants seraient ainsi « sexualisés trop tôt et de manière insistante » et endoctrinés de manière contraire aux faits. Il s’en est suivi un énorme remue-ménage sur les réseaux sociaux et une querelle au sein de la maison d’édition Springer.(([8] https://www.youtube.com/watch?v=UBUcfiUQDu0))

Qu’il s’agisse du changement climatique, de la guerre en Ukraine ou de la crise énergétique, les quelques exemples cités montrent que l’on veut empêcher les enfants de penser de manière critique et autonome avant même qu’ils ne puissent se former. La pensée autonome est remplacée par des idées endoctrinées. Les plus petits apprennent déjà que celui qui ne se soumet pas à ce diktat n’a pas sa place !

Les atteintes à l’intégrité physique des enfants et des adolescents sont particulièrement dramatiques, que ce soit dans le cadre des mesures Corona (ou de la vaccination correspondante) ou en ce qui concerne la maturation sexuelle des jeunes.

Les enfants ont — comme le veut la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant(([9] https://treaties.un.org/pages/ShowMTDSGDetails.aspx?src=UNTSONLINE&tabid=2&mtdsg_no=IV-11&chapter=4&lang=en#Participants)) — un droit à la liberté d’expression, un droit à la santé et un droit à la protection parentale. Ces droits sont bafoués par les organisations gouvernementales et internationales. Elles utilisent — sans aucune légitimité — les moyens du secteur privé de la société civile pour exercer une pression et une contrainte étatiques.

Les plateformes médiatiques et les entreprises de la technostructure encouragent cette politique d’endoctrinement et de division, car c’est le seul moyen de détruire les structures sociales et de diriger la société de manière capitaliste. Les enfants doivent apprendre cela dès leur plus jeune âge, car ils sont l’avenir !





Il est temps de s’unir pour sauver la liberté d’expression, enseignants, soignants, médecins, avocats, journalistes, citoyens !

Par N Delépine https://t.me/DrDelepine

Et regardons cette affiche gouvernementale parue en août 2014

Qu’est-ce qui a mal tourné ?

Soutenons de toutes nos forces le professeur de philosophie René Chiche, comme nous soutenons les médecins poursuivis, des plus célèbres Perronne, Wonner ou Raoult, aux inconnus seulement vénérés par leurs patients qu’ils ont sauvé malgré l’interdiction de les soigner du gouvernement et du ministre Véran. Ils sont poursuivis par l’Ordre, convoqués discrètement parfois au commissariat par dénonciation de l’assurance maladie de leurs ordonnances d’antibiotiques, zinc ou hydroxychloroquine.12 Écoutez le récit du cardiologue Julien Devilleger.

Sinon, j’aimais beaucoup l’humour grinçant de Rene Chiche :

@rene_chiche

« En soutenant Israël, j’ai perdu cinquante abonnés ici. En soutenant Raoult, j’en ai encore perdu cent cinquante. En soutenant Platon, je vais probablement en perdre dix mille. Peu importe, je continuerai à dire ce qui me semble juste et à répondre aux objections significatives. 6:06 PM · 22 mai 2021·Twitter »

@rene_chiche En réponse à @jchribuisson

« Déconfinement » est laid.
Comme vacances apprenantes.
Comme distanciation sociale.
Comme gestes barrières.
Comme impacter.
Comme cellezéceux. 2:48 PM · 12 mai 2020

Mon amie, agrégée de mathématiques pures et enseignante par l’amour des jeunes et des mathématiques qu’elle tente de réconcilier, Melle Karen Brandin a attiré notre attention sur l’attaque indigne dont est victime le professeur agrégé de philosophie Mr René Chiche dans son bel article La parole en danger — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca).

Elle a régulièrement publié des tribunes sur France soir3 ou nouveau-monde.ca et tenté d’éveiller les parents sur le danger de la destruction de l’enseignement des mathématiques qui s’est aggravé encore récemment, sur l’indifférence des jeunes à la perte de la langue si importante tant en littérature qu’en mathématiques et dans la vie courante, pour savoir exprimer ses émotions, son absence conduisant inéluctablement à la sauvagerie et à la violence montante dont nous sommes tous témoins.4 Ici elle attire notre attention sur l’infâme attaque d’un enseignant de philosophie pour « opinions » différentes des autorités, semble-t-il.

« Par Karen Brandin

Ils sont médecins, parlementaires, avocats ou bien encore enseignants, et s’ils ne meurent pas tous, tous sont frappés, visés depuis quelques mois au sein d’un régime malheureusement plus vraiment d’exception, un régime pudiquement qualifié de démocratie dégradée, par des procédures-bâillons et autres mesures vexatoires destinées à sanctionner à grand renfort de blâmes iniques, leurs voix simplement engagées et courageuses, mais décrétées dans le “monde d’après”, indésirables, car discordantes. Des voix douces ou fortes, que l’on tente tour à tour de nous les présenter comme irresponsables puis comme carrément “menaçantes” pour notre sécurité, car fleurant bon la dérive sectaire. Bref, voici quelques mois que ces femmes et ces hommes, du simple fait d’une parole libre, se retrouvent marqués du sceau de la lettre écarlate de l’indignité. Et pendant que la libre expression brûle, on regarde ailleurs. 

C’est parce que l’on a attiré mon attention sur la toute récente procédure disciplinaire visant un prof agrégé de philosophie, R. Chiche et certaines réactions de satisfaction qu’ont manifesté sur les réseaux sociaux de courageux… anonymes, que j’ai décidé d’écrire ce simple billet de (mauvaise) humeur. Puissent ces quelques lignes faire office de modeste tremplin et inspirer dans un élan de solidarité nécessaire des collègues aguerris, prompts à produire une tribune de soutien bien plus aboutie à destination de l’ensemble de ces professionnels, héros ordinaires et de ce fait, extraordinaires. »

Je fus effondrée à la lecture de cet article, puis de quelques tweets du professeur 5 et de ses détracteurs. Me permettra-t-on de faire écho à Karen ou bien me dira-t-on comme au professeur Chiche pour la médecine, que la philosophie ne me concerne pas ? Triste époque dans laquelle des éditorialistes incultes, au moins dans certains domaines qu’ils commentent, successivement virologues de pointe puis géopoliticiens ou spécialistes du climat, ont tous les droits, mais où le citoyen choqué de la « désinstruction nationale »6 n’aurait pas le droit de tenter de défendre les enfants !

Espérons que d’écho en écho, des universitaires, des professeurs, des chercheurs arrivent à attirer les regards du peuple, des élus, de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour que cessent ces chasses aux sorcières.

René Chiche attira d’abord mon attention par sa défense de la classe de philosophie tellement importante dans la scolarité de TOUS les lycéens. Mais il échoua, isolé probablement soit sur le fond, soit par le sinistre « pas de vagues » tout puissant à l’éducation nationale.

On a déjà dû lui en vouloir beaucoup avec son livre terrible paru en 2019 :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée parce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. (….) »

MAIS LA CATASTROPHE ALLAIT S’AGGRAVER avec le confinement, les cours en distanciel, en visio, les jeux vidéo remplaçant les discussions entre profs et élèves, l’arrêt de la vie avec ce confinement aveugle et criminel.7

Les enfants furent sacrifiés par la casse de l’Éducation Nationale et de l’Université, progressivement, en douceur, discrètement depuis les années post soixante-huitardes, comme le démontra René chiche ou avant lui Jean-claude Michéa et quelques autres8. Ce dernier nous avait prévenu, dans L’enseignement de l’ignorance : “ce ne serait plus cette vigilance que l’on attendrait du corps enseignant à l’avenir, mais une soumission résignée, faute d’une soumission heureuse“.

Au nom d’une pseudo égalité, la civilisation woke nous envahit de plein fouet et détruit trois mille ans d’histoire. Les lecteurs de Voltaire, Molière, Racine, Hugo, Stendhal et tous les autres disparaissent bientôt dans les caves des résistants devenus antisémites, extrême droite, homophobes et toutes sortes de phobes… Il est temps de réagir avec force.

Les enfants furent en plus dramatiquement sacrifiés par la pseudo-crise covid et le sont encore par les menaces d’injections géniques mortelles, malgré les aveux de Pfizer sur l’efficacité zéro pour éviter la transmission ! Ce qui n’empêche pas une collaboratrice du ministre de la Santé de proclamer sur sud radio il y a quelques jours que le vax protégerait des formes graves et qu’en conséquence les non-vax ne devraient pas être réintégrés… Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… comme aurait dit Goebbels…

Et certains doyens n’hésitent pas à prévoir de saboter encore cet hiver l’enseignement normal en présence des étudiants au savoureux et délirant prétexte d’économiser le chauffage en raison de la guerre en Ukraine..

ALORS QUELLE FUT LA FAUTE DE NOTRE PHILOSOPHE ? En parcourant twitter (seulement visible, mais encore interdit de commentaires pour moi) je découvrais quelques remarques :

Ce doit être très vilain de vouloir défendre un lycée d’exception qui permettait à de jeunes sportifs ou artistes de mener parallèlement leurs doubles études par des horaires aménagés. Mais cela doit choquer le wokisme parisien ambiant qui consacre des millions à des associations douteuses, mais laisse détruire ou fait détruire ce haut lieu de l’enseignement public. Un jeune violoniste ne serait pas à égalité avec un voyou qui traîne dans ce même quartier ? Quelle honte ? Qui va-t-on aider ? Profitons-en pour signer et faire connaître cette pétition. 9

@rene_chiche

L’éducation nationale engage une procédure disciplinaire contre moi pour des « propos inappropriés tenus sur Twitter envers des personnalités publiques, sur la politique sanitaire du gouvernement et sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine » ! ‬

Le délit d’opinion est-il rétabli ? 05/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis allé consulter mon dossier au rectorat pour prendre connaissance des éléments sur la base desquels l’administration engageait une procédure disciplinaire à mon encontre. Comme j’ai trouvé qu’il était vide, j’y ai déposé mon livre sur la désinstruction nationale. À suivre. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis sidéré par la sanction injuste qui vise en la personne d’@alainhoupert‬ un parlementaire dans l’exercice de sa fonction, fonction qu’il incarne qui plus est avec honneur et droiture. Tout mon respect et mon soutien ferme à vous, cher Monsieur. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je n’ose même plus dire que j’aime le pied de cochon de peur d’enfreindre mon devoir de réserve et de loyauté. Oh, et puis tant pis ! Voilà qui est fait ! 09/11/2022 00:15

René Chiche

Je ne suis pas surpris qu’un régime politique qui a supprimé la classe de philosophie diligente des poursuites contre un professeur de philosophie qui fait son travail. Non, je ne suis pas surpris, mais cela m’inquiète. Et cela devrait nous inquiéter tous, à vrai dire. 10/11/2022 22:25

@rene_chiche‬‬

Si défendre la transmission, c’est être conservateur, je suis conservateur. Si défendre l’égalité, c’est être de gauche, je suis de gauche. Si prendre au sérieux les dégâts causés par l’homme sur le vivant, c’est être écologiste, je suis écologiste. Etc. Vive l’intelligence ! 11/11/2022 14:21

Voici quelques exemples dont on pourrait écrire un livre, comme de nombreuses autres réflexions intelligentes de twittos récoltées sur twitter ou ailleurs, tant il est vrai que le réveil de l’importance cruciale de la liberté, de la liberté d’expression, de la liberté de chanter, de publier, de rêver, de critiquer commence à réapparaître aux yeux de beaucoup de nos concitoyens. Ces libertés sont inscrites depuis plus de deux siècles dans nos constitutions que nous avons tous cru qu’elles étaient gravées dans le marbre, indestructibles et que les signes de maladie de notre liberté n’étaient que ceux d’une virose passagère…. Mais non la liberté n’est pas une pile Wonder et elle s’use très vite si on ne la protège pas de toutes nos forces

Nous avons comme d’autres rappelé ces notions fondamentales qui semblent oubliées aujourd’hui et tenté de les défendre y compris en justice10

La liberté d’expression11

Fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. 

Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.



Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0 on peut lire ces phrases fondamentales :

La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

© AFP

« La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la “libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre “droit de savoir.” De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. “Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception,” a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. »

Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

« C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socio-religieuses de son environnement. »

C’est bien ce que tente de faire René Chiche et que tant d’autres ont oublié. Défendons-le comme tous les citoyens libres de leurs opinions et prêts à les défendre.


1 Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son ITW récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker

2 l est invraisemblable que ce Conseil s’arroge le droit de poursuivre des médecins pour des opinions de plus scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée Unique.

3 Profs, parents, élèves, unissez-vous ! | FranceSoir juin 2021

4 19/06/2022 Karen Brandin

L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de « résistants ». Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler « de » et « à » ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre « à leur tour » ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires. (…) Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

5 Que je ne suis plus depuis longtemps ayant été éjectée de twitter… j’espère que l’ère Elon Musk me permettra de retrouver les échanges utiles d’autrefois… c’est ainsi que j’avais découvert René Chiche et sa défense de la classe sacrifiée de philosophie.

6 Voir l’excellent livre de René Chiche

7 Autopsie d’un confinement aveugle n et g Delépine, Fauves éditions, sept 2020

8 Citons par exemple dès 2005 La fabrique du crétin : La mort programmée de l’école Broché — 22 août 2005

de Jean-Paul Brighelli (Auteur), Bernard Lecherbonnier (Préface)

présentation d’Amazon Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu’on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d’années ce qui fut l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses « preuves » : l’école a cessé d’être le moteur d’un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?

9 Jaumelina SALARIS  Petition à M Pap Ndiaye (ministre de l’Éducation nationale)  NON à la fermeture du Lycée général Brassens, Paris XIXe par la Région Île-de-France. Mme Pécresse, Mr Pap Ndiaye, M Kerrerro, Mme Hidalgo

Nous avons appris que le lycée Brassens serait fermé brutalement dès la rentrée scolaire de septembre 2023 sans aucune concertation préalable. 

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France, nous nous opposons à cette décision.

Le lycée Brassens doit continuer à accueillir les élèves à horaires aménagés se destinant à des carrières artistiques et culturelles en musique, danse et chant. Leurs projets en dépendent, les efforts qu’ils fournissent depuis longtemps pour mener de front leur scolarité et une pratique artistique de haut niveau le justifie. 

Les classes à horaires aménagés des lycées parisiens permettent aux élèves sélectionnés au niveau régional, national, voire international de suivre une carrière artistique rigoureuse et déjà professionnalisée grâce à un aménagement du temps scolaire en demi-journées. Ce sont des élèves motivés et travailleurs. Le lycée Brassens jouit d’une excellente réputation. Il brille par sa mixité scolaire, sa capacité à faire cohabiter des élèves d’origines et de milieux divers, par les projets qu’il porte. 

La fermeture du Lycée Brassens aurait pour conséquences :

– La remise en cause, pour les élèves, de leur premier vœu d’affectation et leur choix de lycée validés par le Rectorat.

– La remise en cause de leur scolarité en horaires aménagés dans un autre lycée parisien.

– Une année scolaire marquée par l’incertitude quant à la poursuite de leur activité artistique intensive, quant à la possibilité de poursuivre leurs spécialités pour le baccalauréat.

– Une augmentation du nombre d’élèves dans les classes des établissements où ils seront affectés.

– La perte d’un septième lycée parisien en septembre 2023 puisqu’il est prévu que 6 autres lycées de la capitale fermeront leurs portes à la rentrée prochaine.

– La réaffectation dans différents établissements parisiens des personnels qui y travaillent.

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France vous demandons de revenir sur votre décision prise sans concertation de fermer le lycée Brassens dès la prochaine rentrée scolaire. Les élèves du Lycée Brassens ont le droit d’étudier en toute sérénité et de travailler à l’obtention de leur diplôme du Baccalauréat. La communauté éducative doit pouvoir assurer le suivi des élèves jusqu’à la fin du cycle terminal. Les élèves affectés par le Rectorat au Lycée Brassens après avoir réussi leurs examens d’entrée au CRR, au CMA 12, au CNSM et à La Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique doivent pouvoir poursuivre leur scolarité en horaires aménagés dans leur établissement d’affectation.

10 [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins | FranceSoir

11 Liberté d’expression et d’opinion et censures internationales — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)




Message pour les covidistes, climato-apocalistes et autres adorateurs de Macron

Soyez égoïstes, rendez-vous votre liberté d’expression !

Par Alain Tortosa

1

Vous les terrorisés du Covid, de Poutine ou du changement climatique êtes de toute évidence terrorisés par nous les complotistes, climato-sceptiques, pro Trump ou pro-Poutine.

Si il y a bien un truc dont je ne doute pas, c’est de vos certitudes.

Vous êtes dans la Vérité dans tellement de domaines !

  • Le Covid est ou était largement plus mortel que les infections hivernales habituelles.
  • Il n’y avait pas et il n’y a toujours pas de traitements.
  • Les confinements sont efficaces.
  • Les masques protègent et sont inoffensifs y compris pour les enfants.
  • Il existe un vaccin efficace inoffensif.
  • Il y a un réchauffement climatique dramatique causé par l’homme.
  • Le Coupable (va savoir pourquoi) est le CO2.
  • L’avenir n’est qu’aux énergies (que vous appelez) renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque.
  • Il faut mettre définitivement fin au pétrole et utiliser des voitures électriques, pardon, des vélos électriques.
  • Il est possible de remplacer le parc automobile par des électriques sans refaire tout le réseau de distribution ni construire des dizaines de centrales nucléaires.
  • Poutine est le Méchant alors que l’acteur Zelensky, Biden, l’Otan ou Van Der machine sont les Gentils.
  • Les sanctions contre les russes sont efficaces et Poutine est foutu.
  • Le prix à payer pour sauver la démocratie est une inflation délirante ou se chauffer à 19°c
  • Etc.
  • Mais surtout :

Vous savez qu’il n’y a pas d’alternatives aux solutions proposées imposées !

Vous avez la chance de ne pas être comme moi, vous ne voyez que Vérité et bon sens dans les domaines cités précédemment.

Hélas, il existe des fous, des mauvais Français (comme moi) qui pensent (qui croient « penser ») exactement le contraire.

J’imagine, l’ayant vécu, que vous êtes totalement désorientés par notre bêtise, notre égoïsme et bien entendu notre extrémisme et antisémitisme2.

Vous pourriez vous en foutre, nous parquer comme lors de la mise en œuvre du passe vaccinal, mais vous savez parce que vous ne doutez pas que :

Nous sommes DANGEREUX pour votre santé, votre sécurité, et même votre survie concernant le réchauffement climatique !

J’ai regardé hier le clip de Marjorie Greene3, candidate républicaine aux USA, une vision apocalyptique pour vous.

Je ne prétends pas être totalement en accord avec elle, mais le seul fait que vous soyez terrorisés et haineux ne peut que la rendre sympathique à mes yeux.

Elle est pour :

  • La liberté de posséder une arme.
  • Contre les mandats de masque ou de vaccin.
  • Contre les mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
  • Contre l’aide à l’Ukraine.

Je pourrais aussi vous parler de Kari Lake :

  • Contre le vote électronique.
  • Pour obliger les journalistes à redevenir journalistes.
  • Et contre toutes ces mesures de bon sens, à vos yeux, et dictatoriales, aux miens.

Rien qu’en lisant ces lignes vous ne pouvez que paniquer.

Et c’est bien ce qui arrive dans le camp démocrate qui fait tout pour que Kari Lake ne soit pas élue en Arizona.

Il n’y a rien d’anormal que le dépouillement ne soit par encore terminé plusieurs jours après les votes alors qu’il a fallu moins de 24 heures en Floride, qui est largement plus peuplée…

Pour ce qui est de Marjorie, c’est raté, elle vient d’être réélue à la chambre des représentants pour un deuxième mandat !

Mais je m’égare mes amis, terme que j’use à escient, car vous ne me voyez certainement pas comme tel.

Je, nous, sommes des dangers.

Vous nous le prouvez depuis des années, mais c’est tellement plus vrai depuis la crise Covid.

Les complotistes sont passés du stade d’illuminés au stade de criminels.

Pour vous le terme « criminel » n’est pas une façon de parler mais une réalité factuelle.

À se demander comment vous pouvez être encore vivants avec des tels débiles autour de vous.

Nous avons essayé de vous tuer, telle est votre vérité (et nous essayons encore toujours selon la même vérité) :

  • En ne mettant jamais de masque !
  • En continuant à voir des amis, les serrer dans nos bras, les embrasser en pleine épidémie.
  • En participant à des manifestations monstres dont vous n’avez pas entendu parler, les médias préférant vous protéger en les cachant sous silence ou en minimisant l’horreur.
  • En ne faisant pas de tests PCR, en ne nous isolant pas et en continuant à vivre, même malades.
  • En prenant les médicaments interdits.
  • En refusant de nous injecter.
  • Etc.

Malgré vos doubles masques qui vous protègent, malgré vos distanciations qui vous protègent, vos passes qui vous protègent, vos cinq injections efficaces qui vous protègent (du premier vaccin au monde qu’il faut refaire tous les 3 mois).

Malgré tout ceci, nous aurions pu réussir à vous tuer et vous n’êtes pas encore totalement sortis d’affaire !

Sans compter Poutine.

Si les décisions étaient prises par référendum il est probable qu’il n’y eu plus la moindre sanction contre lui et que l’acteur ukrainien mis en place par les USA ne reçoive plus un centime de notre part…

Et je ne vous parle pas de la fin du monde climatique :

Alors même que les émissions de CO2 de la France ne représentent que 0,9% des émissions mondiales4.

Alors même que vous faites tout pour qu’elles augmentent en voulant fermer les centrales nucléaires.

Vous risquez de mourir, ou nous allons peut être tuer vos enfants, du fait de notre irresponsabilité qui provoque et amplifie le changement climatique.

Je suis à moi seul un vrai cauchemar en roulant avec une voiture au pétrole de plus de 30 ans dont la consommation vous ferait vomir vos céréales bio équitables importées en avion du Chili !

Ne m’en tenez pas rigueur, je suis inconsciemment jaloux de votre voiture électrique neuve, de votre vélo électrique tout aussi neuf et de vos voyages tous les 6 mois en Martinique dont vous compensez le CO2 en achetant des arbres en Indonésie.

Mais il y a un point encore plus grave !

Vous savez que l’intelligence est rare et que la connerie est contagieuse.

Le monde étant juste par nature, qui pourrait en douter, il est légitime que vous ayez hérité de l’intelligence et mes amis ou moi-même de la bêtise.

Il n’y a donc qu’une solution pour survivre, intelligente comme il se doit :

Censurer au maximum la liberté de parole !

Pour ce faire vous excellez de plus en plus :

  • Contrôle des médias mainstream.
  • Censure à tout va sur les réseaux sociaux.
  • Fermeture de médias criminels comme RT.
  • Campagnes de dénigrement.
  • Mise au ban de la société avec interdiction d’exercer pour servir d’exemple.
  • Faire bien peur à ceux qui auraient l’idée de vouloir l’ouvrir (journalistes, médecins, avocats, politiciens, scientifiques et j’en passe).

Et le petit dernier qui est fort prometteur :

Faire de toute controverse une dérive sectaire qui (vous l’espérez) débouchera sur la psychiatrisation de la parole.

Ceci n’est que logique, car seul un fou pourrait raisonner (j’avais écrit « résonner » dans un premier temps) autrement que vous.

Erreur stratégique s’il en est !

Sur le papier votre méthode peut sembler parfaite, intelligence oblige, mais présente quelques failles majeures.

Le fait est que le contrôle de l’information et de sa diffusion a ses limites.

Plus les médias censurent, plus les réseaux sociaux font de même et plus il y a de solutions alternatives qui s’offrent aux déviants que nous sommes.

Et comme internet est un formidable outil de diffusion de votre vérité mais aussi de contrôle des populations, il va être difficile de le couper purement et simplement.

N’importe qui peut installer un VPN sur son téléphone ou son ordinateur en 5 minutes et regarder RT France si bon lui semble.

Empêcher les candidats complotistes de parvenir au pouvoir a aussi ses limites et même truquer les élections a ses limites.

Peut-être que les amis de Trump vont récupérer la Chambre et le Sénat malgré les efforts démesurés pour les empêcher et le rouleau compresseur médiatique.

Alors à moins de basculer dans une vraie dictature « officielle » et non masquée comme aujourd’hui, vous n’êtes pas à l’abri de mauvaises surprises en vous réveillant un beau matin.

Il n’est pas délirant de penser que les idiots que nous sommes parvenions à accéder au pouvoir.

Saleté de démocratie !

Que deviendriez-vous, vous les intelligents qui comprenez tout ?

Si d’aventure nous vous faisions subir ce que VOUS nous faites subir depuis des années.

Rappelez vous du message de cette candidate républicaine au poste de gouverneur Kari Lake5 qui a déclaré aux journalistes « je vais être votre pire cauchemar ! ».

Cela vous tente-t-il vraiment que nous vous fassions vivre la même censure que vous nous imposez ?

Êtes-vous réjouis à l’idée d’être privés de médias qui pourraient encore débiter vos « vérités » ?

Aimeriez-vous être diffamés, placardisés, privés de votre emploi ?

Si vous êtes bien les intelligents que vous prétendez être, ne voyez-vous pas qu’il serait raisonnable d’envisager la défaite avec peur d’un retour de bâton d’une ampleur comparable à celui que vous nous imposez jours après jours ?

Et bien, vous voulez que je vous dise ?

Je crains que vous ne confondiez narcissisme et intelligence !

Car si vous aviez cette intelligence que vous prétendez avoir, vous prendriez en compte ce facteur risque.

J’ai écrit il y a plusieurs mois un texte affirmant vous aviez tué la vaccination6 pour des dizaines d’années si ce n’est pour toujours.

Pensez-vous que l’on puisse qualifier « d’intelligent » le chantage que vous avez fait subir à chaque français et ce au regard de l’affirmation mensongère d’efficacité du produit ?

Méthode d’autant plus stupide si vous croyez aux vaccins classiques.

Ici encore vous pouvez demeurer dans le déni et dans l’orgueil en affirmant que j’écris n’importe quoi, ce qui serait logique étant donné mon appartenance à la race des crétins.

Mais regardez comment vos vaccins contre le Covid ne font plus recette alors même que vous continuez à essayer de les fourguer !

Je connais de nombreuses personnes qui regrettent leur injection et qui ne feront jamais de rappel !

Êtes-vous en capacité de trouver ne serait-ce qu’un seul individu qui a refusé de se faire injecter la substance expérimentale et qui aujourd’hui regretterait de ne pas l’avoir fait ?

Si vous êtes suffisamment malhonnête, vous pourrez me trouver un menteur, un corrompu ou un acteur prêt à l’affirmer face caméra mais une vraie personne qui était convaincue que c’était prendre un risque inutile ? Jamais !

Le fait est que le nombre de personnes qui gobent votre narratif ne fait que diminuer preuve en est que votre « Vérité » recule et que nos « Mensonges » se répandent !

Ah pas suffisamment à mon goût, je veux bien le concéder.

Mais que ce soit sur le Covid, Poutine ou le réchauffement climatique et demain l’attaque des zombies, vous avez fait le plein de celles et ceux prêt à gober votre Vérité.

Jours après jours vous perdez des troupes et nous en gagnons, c’est inexorable.

Alors je sais que vous ne le ferez pas parce que vous êtes intelligent et que je ne le suis pas…

Mais si vous voulez sauver VOTRE liberté de parole, si vous voulez échapper à la suppression de vos ordres (avocats, médecins, …), si vous voulez échapper au chômage ou la prison, je vous invite à mettre fin à la censure et nous autoriser à NOUS exprimer comme nous vous autoriserons demain à continuer à vous exprimer.

Rendez-nous les droits de l’homme maintenant et cessez de vouloir vous suicider !

Merci

Alain Tortosa7, limité intellectuellement mais borné.

11 novembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221111-liberez-la-liberte-expression-pour-vous.pdf





ALERTE : des soignants suspendus discrètement convoqués par la police

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Selon nos informations, un peu partout en France la police convoque, de façon perlée, des soignants suspendus pour les interroger et récolter du renseignement sur leur situation et sur leur position en matière de vaccin et de vaccination. Cette pratique proche de l’intimidation est généralement accompagnée de la forte suggestion de venir sans avocat… Dans le climat de répression qui s’abat actuellement sur la résistance, il devient évident que le pouvoir tente un dernier écrémage avant la purge du dernier carré.

Selon nos informations, la police nationale procède actuellement à une campagne perlée de convocations de certains soignants suspendus pour les interroger sur leur position concernant le vaccin. Pour l’instant, les conditions dans lesquelles cette campagne se déroulent sont encore obscures. Mais le mode opératoire paraît assez simple : la police convoque les suspendus officiellement pour un simple entretien, en précisant que c’est une formalité qui ne nécessite pas la présence d’un avocat. 

Lors des entretiens, les policiers interrogent les personnes sur les raisons pour lesquelles elles ne veulent pas être vaccinées. On signale des cas où les policiers ont interrogé les soignants suspendus sur leurs opinions politiques. 

Une partie de l’interrogatoire porte sur un éventuel exercice illégal de la profession depuis la suspension. 

D’une manière générale, les policiers expliquent qu’ils agissent à la demande du Parquet. Plus rarement, il semblerait que certains hôpitaux publics aient pris l’initiative de dénoncer les personnels suspendus pour un hypothétique exercice illégal de la médecine. 

D’aucuns considèrent que cette campagne d’information sous les radars et (précisons-le) d’une légalité extrêmement discutable, est un prélude à une campagne permettant de réintégrer les soignants les moins “dissidents”. 

En l’état, un cas de convocation a été signalé à Angoulême, trois autres au Mans, et plusieurs autres cas de convocation sur le reste du territoire sont en cours de vérification. 

Une vague de répression impitoyable

Cette campagne d’intimidation à l’abri des regards s’inscrit dans un contexte de répression féroce contre l’opposition. Après la condamnation de Fabrice Di Vizio, après l’interdiction d’exercer signifiée à Alain Houpert (sénateur mais aussi radiologue), après d’autres sanctions prises plus discrètement contre des médecins, après le défèrement de Didier Raoult, ces convocations sonnent comme des invitations à prendre le thé lancée par la police chinoise aux dissidents. 

Il fut un temps où la France pouvait donner des leçons de Droits de l’Homme à la Chine. Cette époque est décidément révolue, et Emmanuel Macron peut se targuer d’avoir réussi cet exploit historique. 

Le Courrier a par ailleurs interviewé aujourd’hui Martine Wonner, elle-même sous le coup d’une procédure disciplinaire pour avoir publié, lorsqu’elle était députée, plusieurs tweets jugés dérangeants, et pour avoir manifesté, en tant que députée, aux côtés des non-vaccinés. Ce témoignage montre bien comment une répression policière se met en place, rigoureusement, depuis la rentrée de septembre (comme nous l’avions annoncé plusieurs fois, d’ailleurs). 

L’objectif du pouvoir est d’intimider les opposants, et de leur coller les condamnations les plus infamantes possibles pour dégrader leur image publique. Le procédé est bien connu. Son application la plus exemplaire vise Didier Raoult, dont la gestion a été passée au peigne fin pour être finalement transmise à la justice…

Un cabinet noir à l’Élysée ?

La question qui se pose in fine est de savoir quel est le degré d’orchestration de cette campagne de répression qui sévit depuis la rentrée. Certains soulignent que ce durcissement est contemporain de l’arrivée de Frédéric Michel au poste stratégique de “spindoctor” d’Emmanuel Macron, en remplacement de Clément Léonarduzzi, reparti chez Publicis. 

Frédéric Michel n’est pas un enfant de choeur. Il a fait une grande partie de sa carrière dans le groupe Murdoch, ce qui l’a amené à comparaître devant une commission parlementaire qui s’inquiétait de ses méthodes d’influence. Il a par ailleurs oeuvré dans la société “Reputation Inc.”, dont le métier est… la réputation des entreprises. 

Les initiés connaissent les méthodes de ces officines qui commencent à intéresser la France Insoumise. 

Bref, rien n’exclut que l’arrivée de Frédéric Michel corresponde à un durcissement de l’Élysée lui-même vis-à-vis de l’opposition. Le combat de boxe est lancé. 

En tout cas, quelques jours après son arrivée, l’espion en chef de Macron, Ludovic Chaker, dont nous avons parlé plusieurs fois dans nos colonnes, était parachuté dans un placard doré, au sein de la Direction Générale de l’Armement. Le ménage a commencé. 




L’indispensable censure pour sauver la démocratie

L’indispensable censure pour sauver la démocratie1
Sauvons les Français d’eux-mêmes

[NDLR Voir la note 1]

Par Alain Tortosa

La démocratie est à ce point fragile et précieuse qu’elle ne peut survivre sans la censure qui, de fait, devient garante de celle-ci.

Il est ainsi vital de faire taire les extrémistes et les complotistes.

  • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui voulait établir une dictature (toujours pour le « bien » du peuple) qu’elle soit d’extrême droite, communiste ou religieuse…
  • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui appelait à la haine et à vouloir éliminer toutes celles et tous ceux qui n’étaient pas de son avis…

Aujourd’hui le profil de l’ennemi est fort différent et largement plus sournois :

Celui qui est en désaccord avec la pensée unique constitue un danger pour la nation !

Comme j’aime à le répéter, la démocratie d’hier était quand même plus légère.

Elle nous berçait d’illusions, de rêves de liberté, de droits de l’homme, d’ascenseur social ou de grands desseins comme rêver d’aller un jour sur la Lune, etc.

Tout ceci appartient au passé !

L’heure est gravissime et l’avenir se résume à une tentative désespérée de survie de l’espèce.

Les dirigeants de notre belle démocratie sont unanimes, il nous faut désormais nous réjouir de retourner au Moyen-âge.

Vivre en démocratie implique désormais des devoirs qui dépassent de beaucoup les droits.

Le droit étant un espace de plus en plus exigu dont nous devons jouir et ne surtout pas nous plaindre.

Serez-vous obligé de jeter votre voiture en parfait état de fonctionnement parce qu’elle est affublée d’une vignette2 crit’air 4 ?

« Réjouissez-vous, vous pourrez prétendre à une prime de 200 euros pour acheter un vélo électrique si pratique et écologique pour faire ses courses en été sous la canicule, comme en hiver sous la neige ! »

Rappelez-vous, en tant qu’écolo : l’être humain est un nuisible !

Sainte Greta nous a rappelé il y a quelques jours :

« Il est temps de transformer le système capitaliste oppressif et raciste de l’Occident3 »

Elle aurait dû ajouter « hétérosexuel blanc » quand bien même la précision demeure triviale.

Bref ! nous avons basculé dans une ère où l’être humain, le progrès ne sont plus en mesure de proposer un avenir radieux. Nous avons trop martyrisé la Terre.

Le bateau coule et nous pouvons peut-être retarder l’échéance, mais certainement pas l’inéluctable.

Et les sujets ne manquent pas !

Pour survivre à un virus inconnu il nous faut :

  • Nous confiner.
  • Porter un masque.
  • Interdire les interactions humaines.
  • S’injecter un produit expérimental.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant ?

Pour retrouver ensuite nos libertés ?

Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver un maximum de personnes !

Le virus va-t-il disparaître ?

Non, jamais !

Son nom va peut-être changer, mais le danger sera toujours présent.

Il y aura toujours une nouvelle menace plus perfide et mortelle que la précédente.

L’humanité est condamnée à avoir systématiquement un train de retard pour tenter de survivre.

Pour survivre à l’attaque-surprise4 de l’odieux Poutine qui veut envahir la France et nous réduire en esclavage, il nous faut :

  • Renoncer à nous chauffer.
  • Rendre hors de prix l’accès à l’énergie (électricité, pétrole, gaz, etc.).
  • Rendre hors de prix l’accès à la nourriture.
  • Détruire ce qu’il reste de notre industrie polluante devenue non rentable.
  • Alimenter une guerre et empêcher toute négociation avec le monstre.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant et faire chuter Poutine ?

(Les dernières décennies devraient nous ouvrir les yeux. Nous avons fait tomber les tyrans en Afghanistan, en Irak, en Libye et j’en passe. Pour quels résultats ?
Oublions aussi que la Russie serait la 2e force nucléaire et imaginons qu’ils aient le désir de perdre un conflit.)

Les Russes vont-ils se réveiller un matin en se disant « j’aimerais bien que nous ayons un Biden, un Macron ou une Van Der Layen à la tête de notre pays » ?

On peut rêver, tout le monde n’a pas notre chance !

Le danger de nouveaux méchants va-t-il disparaître ?

Le nom de l’ennemi changera peut-être, mais nous serons en permanence à lutter contre la prochaine menace que nous n’aurions pas pu circonscrire dans l’œuf.

Pour survivre à l’apocalypse climatique il nous faut :

  • Renoncer à nos libertés.
  • Renoncer à nos moyens de transport (surtout individuels).
  • Renoncer à une énergie abondante et peu onéreuse (dans le présent) comme le pétrole.
  • Renoncer à l’habitat individuel.
  • Renoncer au confort moderne.
  • Renoncer à l’abondance.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant ?

Pour retrouver ensuite nos libertés ?

Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver ce qu’il est encore possible de l’humanité.

Il nous est répété jour après jour que c’est irrémédiable et que les mesures les plus contraignantes ne seront pas en mesure de nous sauver, mais uniquement de ralentir l’inéluctable.

Bref nous sommes foutus, nous devons nous y résoudre et nous résigner à aller vers le déclin.

Pour survivre à l’attaque zombie ?

Et oui !

Qu’en est-il de la future attaque de zombies ?

Je ne dispose pas encore des éléments, mais tout ce que je sais c’est qu’il va falloir réduire nos libertés et notre confort pour y faire face !

Attention les mesures mises en œuvre pour lutter contre les zombies seront, bien sûr, toutes aussi indispensables qu’inefficaces et assorties d’une absence totale d’alternatives.

L’indispensable menace permanente

Pour que le peuple accepte toutes ces pertes de libertés, tous ces interdits, toutes ces pertes de confort et de sécurité, il est indispensable :

  • Qu’il soit convaincu de la réalité et de l’amplitude de la menace.
  • Qu’il soit convaincu de l’absence d’alternatives aux mesures proposées.

Il est bien entendu que le plan se déroulera sans accroc si vous êtes convaincu que les mesures ne sont ni des pertes de libertés, ni des interdits, mais uniquement du bon sens pour sauver votre peau.

En revanche :

  • Si vous pensez que le Sars-cov2 existe et qu’il est un gentil virus pas plus grave qu’un virus grippal.
  • Si vous pensez que Poutine n’est en rien une menace pour nous et que le conflit est largement de la responsabilité des USA, de l’OTAN et de notre politique.
  • Si vous pensez que le changement climatique est naturel (hormis le danger de chercher volontairement à modifier le climat) et que c’est plutôt une bonne chose pour la vie sur Terre et pour l’humanité.
  • Si vous pensez que l’attaque zombie est un foutage de gueule.

Alors, croyez bien qu’il va être difficile de vous imposer une « démocrature » ou une « dictatocratie » dans laquelle les complotistes pensent que nous évoluons.

Et quand bien même vous penseriez que ces menaces sont des réalités et non des ennemis inventés de toutes pièces pour nous réduire en esclavage, mais :

  • Si vous pensez que ce virus n’est pas dangereux pour les personnes en bonne santé et qu’il existe des traitements efficaces et non onéreux.
  • Si vous pensez qu’il suffit de transformer l’Ukraine en pays neutre et donner le droit aux peuples de l’est de l’Ukraine à l’autodétermination.
  • Si vous pensez qu’il faut s’attaquer aux vrais polluants chimiques et non au gentil CO2 et qu’il n’y a qu’à nous adapter aux modifications climatiques. (Par exemple en récupérant l’eau des inondations dans des retenues artificielles pour ne pas manquer d’eau en été et éviter des drames à la saison des crues.)
  • Si vous pensez qu’il suffit d’arrêter la TV pour mettre fin à l’attaque des zombies.

Alors, croyez bien qu’il va être difficile d’imposer des mesures liberticides s’il existe des solutions alternatives douces.

La censure est par définition la peur de la contagion

Dans ces conditions, il est totalement indispensable de faire taire celles et ceux qui remettent en question la réalité ou la gravité de ces phénomènes cataclysmiques.

Mais aussi ceux qui remettent en cause la légitimité, l’efficacité et l’absence d’alternatives aux solutions imposées pour notre bien commun.

Il faut raison garder.

J’entends que le peuple est par définition totalement stupide et nul ne peut en douter sérieusement.

Il adore les théories du complot du fait de son déficit neuronal flagrant et de son esprit simpliste, mais force est de constater qu’il a été un mouton plus que docile pour la crise du Covid, non ?

Pour autant c’est bien la peur de la contagion qui motive la censure.

« Faire en sorte qu’un minimum de personnes soient corrompues
par des théories ou des solutions alternatives aussi loufoques que dangereuses. »

Concernant nos dirigeants :

  • S’ils étaient certains de la vérité de leurs affirmations apocalyptiques.
  • S’ils étaient certains de l’efficacité de leurs solutions liberticides et surtout de l’absence d’alternatives.
  • S’ils disposaient des preuves crédibles et de bon sens pour leurs affirmations.

Alors, pourquoi vouloir faire taire les voix discordantes ?

Les complotistes savent que nos dirigeants mentent, manipulent, trichent pour parvenir à leur fin.

Les complotistes savent qu’ils n’agissent pas pour le bien du peuple.

Et si les complotistes se trompaient, si nos dirigeants étaient honnêtes, si leurs intentions étaient bonnes et qu’ils étaient compétents ?

Alors ces derniers n’auraient pas à avoir peur de la controverse et peur que des opinions contraires s’expriment largement et publiquement.

Ils ne seraient pas terrorisés par une contagion qui sonnerait le glas de l’adhésion aux mesures de bon sens mises en œuvre par le gouvernement depuis tant d’années.

Le gueux est-il débile par nature (génétiquement) ?

Si nos maîtres ont si peur des complotistes, si peur de la liberté d’expression c’est qu’ils sont intimement convaincus de notre incapacité à avoir les bonnes réflexions pour faire les bons choix (ce qui les oblige ainsi à censurer pour le bien de tous).

Ils savent que nous ne pensons pas « bien ».

Mais alors, pourquoi ne pas rendre les gueux, sinon intelligents, tout du moins moins idiots ?!

Force est de constater que tout est mis en œuvre pour formater les esprits dès le plus jeune âge, lorsque le cerveau est encore bien malléable.

Il faut les sociabiliser à partir de deux ans dans des crèches.

Sans compter les médias qui sont dans la pensée unique pour ne pas perturber nos esprits.

Comment expliquer le fait que toutes ces personnes éduquées, instruites, nourries de vérités absolues par notre grande démocratie soient à ce point faibles et stupides au point de croire les délires de complotistes et autres gourous pervers ?

Ceci est d’autant plus étrange au regard de l’Histoire, des enfants soldats, de braves gens devenus des tortionnaires et plus récemment de l’adhésion aux mesures Covid plus liberticides protectrices les unes que les autres.

Les complotistes pourraient imaginer, à tort, que l’éducation n’arrive pas suffisamment à les décérébrer et que l’homme de la rue disposerait encore de quelques neurones lui permettant de voir que l’on se fout de sa gueule.

Bien entendu, cette hypothèse n’est pas recevable et son relais souligne mon manque d’intelligence.

Qu’à cela ne tienne, je vais donc laisser la parole à des personnes largement plus brillantes que moi et qui seront plus à même de vous éclairer (si vous êtes moins bête que moi).

Voici donc ce que des demi-dieux5 écrivent sur le complotisme :

« L’adhésion à ce type d’explication ne résulte pas d’une rationalité pathologique, mais plutôt d’une série de raisonnements relativement ordinaires, opérés sur la base des données disponibles et du contexte social6. »

Vous voyez, je suis tellement crétin que je ne comprends même pas la phrase.

Attendez voici d’autres explications plus à ma (notre) portée :

« Les personnes qui adhèrent à des récits conspirationnistes y trouvent une “grille interprétative du monde qui confère un sens à leur situation et désigne une cause unique aux injustices dont ils pensent — à tort ou à raison — être victimes”

« En effet, ces formes d’interprétation du monde offrent des réponses, bien que simplistes et souvent fallacieuses7, à de véritables problèmes de société, en donnant l’illusion de pouvoir agir pour parer au danger.

De plus, elles aident à donner du sens, à expliquer un monde de plus en plus complexe, chaotique et incertain : les “récits conspirationnistes consistent toujours en une simplification à outrance des logiques régissant le fonctionnement de nos sociétés et l’enchaînement des faits historiques”, offrant une sorte de réponse manichéenne et mono-causale à ce qui nous affecte négativement »…

« Un monde binaire, avec des gentils et des méchants, c’est reposant cognitivement. »

La vérité est que les gueux et les complotistes sont simplement stupides par nature (et aussi pauvres ce qui n’est que justice) !

Merci d’avoir a minima l’honnêteté de noter que la vision officielle du monde (Covid, Poutine, climat, zombies,…) rapportée par les médias et nos dirigeants n’a strictement rien de simpliste, fallacieuse, mono-causale, manichéenne ou binaire avec des gentils et des méchants.

Nous tous qui regardons les chaînes d’information ou les journaux voyons bien que nous sommes nourris au quotidien par la complexité et par le « ce n’est pas si simple que ça ».

Le slogan de Franceinfo est « Franceinfo ; et tout est plus clair ».

Bref, à y regarder de plus près, le monde est juste !

Les intelligents, les gens bien, les élites sont riches et au pouvoir parce que cela répond à l’ordre naturel.

Cette réalité se suffit à elle-même pour justifier pleinement la nécessité absolue de couper court à la liberté de parole.

Le gueux est con, il faut donc le protéger de lui-même et l’alimenter avec une nourriture intellectuelle bonne pour lui.

Une des raisons pour lesquelles on leur fait croire qu’ils peuvent décider de choisir leurs représentants ainsi que la politique choisie lors des élections.

Ceci prouvant leur nature débile, car il faut vraiment être con pour croire que nos gentilles élites vont être irresponsables au point de laisser les gueux décérébrés décider de l’avenir de la nation.

Pourquoi supprimer la liberté de parole ?

Au stade de l’écriture, la question n’a plus de sens.

Nous avons bien compris qu’ils n’ont pas le choix pour protéger la démocratie en évitant la contagion :

  • Ils ont obligation de censure sur les médias mainstream.
  • Ils ont obligation de fermer des médias mensongers comme RT France ou Rumble.
  • Ils ont obligation de censure sur les réseaux sociaux.
  • Ils ont obligation de discréditer et marginaliser les auteurs déviants.
  • Ils ont notamment obligation de faire taire les médecins, spécialistes, politiciens, scientifiques, etc. qui oseraient remettre en cause la Vérité.

Ils sont à ce point paniqués qu’ils promulguent de plus en plus de lois pour restreindre la liberté de parole ce qui ne peut que nous rassurer et nous réjouir.

Dérive sectaire et complotisme

Il n’est pas possible de parler complotisme sans citer Rudy Reichstadt, acteur incontournable des droits de l’homme :

« Par une lettre de mission du 29 octobre 2019, l’administrateur général du Cnam8, Olivier Faron, a ainsi confié à Rudy Reichstadt, créateur du site Conspiracywatch.info, une mission consacrée au développement d’une offre de formation sur la lutte contre le complotisme et l’antisémitisme9. »

Dissocier le complotisme de l’antisémitisme n’a évidemment pas de sens, les deux se nourrissent du même terreau nauséabond.

Nos autorités prennent le taureau par les cornes et font appel à la Miviludes10 (organisme de lutte contre les dérives sectaires) pour dénoncer et répertorier les déviants, et ce pour notre sécurité et la leur.

« Enfin, presque 4 % des saisines concernent le complotisme et le mouvement antivax (soit 148 dossiers). Ces saisines ont déjà donné lieu à une vingtaine de signalements au Procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. »

C’est peu, mais c’est un début, 148 bons français auraient donc dénoncé un ami, un voisin ou un membre de leur famille pour dérives complotistes ou antivax.

Une source d’espoir, mais globalement insuffisante.

Et de préciser :

« Le rapport dresse un lien clair entre les phénomènes sectaires et les thèses complotistes. La porosité entre les deux phénomènes et leur interdépendance tend à s’accroître, les théories du complot nourrissant largement les mouvements sectaires. »

« Face à ces constats, Mme Sonia Backès, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, tiendra au début de l’année 2023, les premières assises des dérives sectaires et du complotisme. »

Nous voilà un peu rassurés, le phénomène est enfin pris au sérieux !

11

Encore un petit effort et nous rouvrirons les hôpitaux psychiatriques pour les malades qui n’approuvent pas la doxa.

Le phénomène est suffisamment grave pour s’en préoccuper et le docteur Michael Larrar12 nous éclaire :

« Les complotistes, en réalité, sont gagnés par des mécanismes paranoïaques classiques, et bien connus par les psychanalystes et les historiens…

Dans les complots, il faut toujours un méchant, un génie du mal, tirant les ficelles par cynisme, vice et gourmandise. Gourmandise pour toutes nos pulsions humaines (cupidité, sexualité, agressivité), mais que l’on préfère nier en nous et attribuer, outré, à un autre écœurant.

Une bonne théorie complotiste doit être vicieuse, ingénieuse, mais compréhensible par le plus grand nombre, et ne pas rompre avec les fantasmes communs, afin de rallier la masse et de lui permettre d’y défouler son désarroi…

Depuis longtemps le juif remplit ce rôle de rat dégoûtant, odorant, voleur et salisseur, complotant pour sa meute cachée, tantôt dans la pénombre d’un égout pour l’extrême droite, tantôt au soleil d’un château luxueux pour l’extrême gauche, tantôt armé jusqu’aux dents sur une terre volée pour l’antisémit… pardon antisioniste de toute obédience.

Et bien rassurons-nous, dans ce monde futuriste, certaines choses ne changent pas, car la quasi-totalité des théories complotistes autour du Covid 19 gardent le juif en premier rôle13. »

Il est du rôle de la société et de la médecine de sauver tous ces pauvres malades.
J’espère que je pourrais voir de mon vivant la généralisation des internements d’office en psychiatrie.
Nous pouvons nous en réjouir, car c’est le juste prix à payer pour protéger les libertés et la démocratie.
La censure est le maillon fort pour nous protéger des extrémistes !

Merci

Alain Tortosa14.

7 novembre 2022 https://7milliards.fr/tortosa20221107-censure-sauver-democratie.pdf





Les dits « démocrates » progressistes veulent limiter encore plus drastiquement la liberté d’expression

Par Gérard Delépine

L’Antidote à la Tyrannie est la Liberté1. Sauvons-la

Depuis deux ans, nous avons été abreuvés de mensonges d’état permanents tandis que s’instaurait une censure de plus en plus sévère empêchant tout débat « démocratique » et une persécution des opposants, digne des régimes totalitaires.

Mais cela ne suffit pas à ces prétendus « démocrates ( ??) » qui veulent imposer une censure mondiale plus stricte que jamais et osent même la proposer devant l’ONU !

Quelques exemples des mensonges que l’état nous a assénés

Souvenez-vous de l’épisode tragi-comique du masque d’abord inutile2 3 et impossible à utiliser correctement4 avant de devenir obligatoire pour tous. Pourtant il n’existe aucune étude scientifique qui démontre que le port généralisé du masque par les personnes asymptomatiques diminue les contaminations. La seule étude prospective randomisée publiée sur le sujet (Danmasq19) n’a d’ailleurs pas montré d’avantage significatif au port du masque 5 6.

Nous souffrons encore des séquelles des confinements présentés comme « notre seule option face à l’épidémie de coronavirus Covid-19 ». Depuis tous les experts mondiaux indépendants ont démontré qu’ils n’ont pas ralenti l’épidémie7 8 9 10 et qu’ils ont été la source d’une surmortalité collatérale importante11 et de dégâts sociétaux et économiques considérables. Même Delfraissy l’a reconnu dans un article du Lancet12 censuré par les médias en France.

Un des pires mensonges a été « Les fermetures d’école ont été efficaces ». Cette affirmation était fondée sur de simulations biaisées selon lesquelles les fermetures protégeraient les enfants, les enseignants et la collectivité en général. On savait dès le début de l’été 2020 que c’était faux.

La Suède qui a été le seul grand pays occidental à garder les écoles ouvertes tout au long du printemps 2020 sans masque, sans distanciation sociale, ni test de dépistage a démontré la totale inutilité de cette mesure13. Parmi les 1,8 million d’enfants suédois de 1 à 15 ans, il n’y a eu aucun décès lié à la COVID-19, seulement quelques hospitalisations, et les enseignants ne couraient pas un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que la moyenne des autres professions.

Cependant les dégâts psychologiques et sur l’enseignement entraînés par les fermetures d’école ont été considérables14 15avec des retards d’apprentissage importants, de très nombreux décrochages scolaires et des problèmes psychologiques majeurs.

L’affirmation permanente que le dépistage de masse des personnes asymptomatiques et la recherche des contacts des cas positifs seraient efficaces pour réduire la propagation de la maladie n’est corroborée par aucune étude scientifique. Au contraire plusieurs études montrent que les tests effectués chez les asymptomatiques se révèlent être des faux positifs dans 97% des cas16 et que les dépistages massifs comme ceux de Wuhan17 sont inutiles, car aucun des asymptomatiques dépistés n’est tombé malade ni n’a contaminé quiconque. Effectuer des tests sur toute la population pour identifier des personnes asymptomatiques par un test biologique qui n’a pas été conçu pour cela est sans précédent dans l’histoire de l’humanité et coûte des sommes considérables18 qui auraient mieux utilisées pour renforcer les hôpitaux. Cette stratégie et a été source d’un absentéisme important à une période ou l’économie essayait de redémarrer.

Rappelez-vous les affirmations officielles que les vaccins seraient«  efficaces à 95%19 20 » et du slogan « tous vaccinés, tous protégés » démenties dès avril 2021 par le ministère lui-même lors de sa défense contre la plainte d’un vacciné qui se plaignait des restrictions21, puis par Jean-François Delfraissy22 « les vaccins protègent assez peu ou mal contre l’infection et la transmission » et surtout par les données officielles de l’OMS sur l’évolution de l’épidémie qui montrent que depuis la généralisation des injections le nombre moyen de contaminations mensuelles a été multiplié par 3.

Autre mensonge d’état auquel les pro-injections se cramponnent encore, la prétendue efficacité contre les formes graves pourtant totalement démentie par l’analyse de la mortalité covid, telle qu’elle est rapportée par les statistiques de l’OMS qui montrent que les pays les plus injectés (80%) d’Europe et d’Amérique souffrent d’une mortalité 25 fois plus élevée (5 millions vs 250000) que celle des Africains très peu vaccinés(<15%).

Et que penser du passe sanitaire présenté comme l’outil de la liberté sans risques, « une nouvelle chance pour la liberté », « une éthique de la liberté » que les membres du Conseil constitutionnel avaient validé « dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19 » avant que son pitoyable échec sanitaire ne fasse abandonner ce moyen de chantage et de discrimination par tous les états qui l’avaient imposé.

Comme le professait Goebbels un mensonge énoncé une fois est un mensonge ; répété mille fois, il devient la vérité. Grâce à l’expérience nazie, les gouvernants se sont rendu compte que les populations étaient capables de croire en n’importe quel message si celui-ci est suffisamment répété sans aucune contradiction sur les médias et toutes les institutions qui transmettent une idéologie, telles que l’école et l’université. Notre gouvernement sur les conseils de McKinsey a appliqué la recette de la propagande nazie et pour la rendre crédible a instauré une censure d’une intensité sans précédent récent.

Censure, diffamation et persécution des opposants dignes d’un état totalitaire

Dans les médias officiels, aucun débat contradictoire n’a été tenu sur le bien-fondé des mesures prétendument sanitaires même les plus idiotes comme l’interdiction de se promener seul en montagne en forêt ou sur les plages, ou l’interdiction de consommer debout…

Le gouvernement qui se sert des médias subventionnés et des agences prétendument indépendantes comme organes de propagande a créé un ministère de la vérité cher à Orwell appelé commission

Les opposants ont été systématiquement traités de complotistes, d’extrême droite et persécutés dans leur profession et parfois leur vie personnelle. Le professeur Perronne a été déchu de sa chefferie de service, l’avocate Virginie de Araujo-Recchia, a été arrêtée et mise en garde à vue23, un professeur interné en hôpital psychiatrique et de nombreux médecins exclus de leur profession pour avoir seulement parlé.

Même les représentants élus de la nation devraient se taire et ne pas dénoncer les mensonges d’état ! Le sénateur Houpert a été sanctionné d’une interdiction d’exercice de 9 mois24 par l’ordre des médecins pour avoir critiqué des aspects de la stratégie gouvernementale25. Martine Wonner ancienne député LREM peut craindre une condamnation ordinale, pour avoir affirmé des faits tels que le masque « ne sert strictement à rien », que les vaccins contre le Covid peuvent déclencher des « fausses couches », « de multiples cancers » et avoir participé au documentaire Hold Up.26

Tous faits pourtant avérés, mais on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, ni demander d’analyser les données scientifiques à des conseillers de l’Ordre auto promus inquisiteurs du dogme officiel. Après la pensée unique, on veut nous imposer la parole unique !

Un état qui réprime autant la liberté de parole est-il encore démocratique ?

La liberté d’expression fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

« L’article 11 de la Déclaration de 1789 va même encore plus loin en formulant  un  mode  d’emploi  concret de cette liberté, rappelant que :

« La libre  communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette  liberté  dans  les  cas  déterminés par la Loi ». 

La  formulation  n’est  pas  seulement  belle  et  solennelle. Elle est  puissante, car elle pose le  principe que la liberté d’expression est l’expression même de la liberté humaine ».27

Reprise depuis par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques ».

Même l’ONU s’est inquiétée des menaces contre la démocratie : Les États ne doivent pas abuser des mesures d’urgence pour supprimer les droits humains

Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’ONU ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence.

« Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence, car elle offre des raccourcis . Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ». 

Mais aux yeux des covidistes, la censure actuelle est insuffisante !

Nous avions déjà évoqué la censure croissante en juillet 202228 et depuis elle tend à s’aggraver. Lors de son discours du 23 septembre 2022 devant l’Assemblée générale des Nations unies, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a appelé à une alliance internationale pour censurer les discours.

Après avoir reconnu la liberté d’expression (qui fait partie intégrante de la charte de l’ONU), elle a présenté un plan pour sa suppression par le biais d’une réglementation gouvernementale29 . Elle a défendu la nécessité d’une telle censure mondiale pour lutter contre ceux qui remettent en question le changement climatique et la nécessité d’arrêter « les rhétoriques et idéologies haineuses et dangereuses ». Pour elle, comme pour de trop nombreux dirigeants de pays qui se prétendent démocratiques toute contestation de leurs religions covidiste ou climatique serait haineuse et dangereuse !

Battons-nous contre les nouveaux tyrans qui avancent masqués

Ne soyons pas dupes des étiquettes ou des discours vantant la démocratie tenus par des dirigeants qui imposent des mesures restrictives des libertés. Ils se comportent en apprentis tyrans comme Hitler en 1936, Mussolini en 1922 ou Staline en 1922. À leur début tous ces dictateurs se présentaient aussi comme socialistes et prétendaient libérer le peuple.

Toute mesure restrictive de liberté est un acte de tyrannie. Aucune censure n’est légitime. Si nos gouvernants croient détenir la vérité, ils doivent pouvoir nous en convaincre et donc favoriser les débats démocratiques qui leur donneraient raison.

Nous gagnerons, car s’ils sont extrêmement puissants, ils ne sont que des milliers et nous sommes des milliards.

Il est encore temps d’empêcher la bête immonde de renaître. Battons-nous pour les libertés que nous ont léguées nos pères et que nous devons transmettre à nos enfants.





Comment les extrêmes se rejoignent

Par Roland HUREAUX

Quel singulier paradoxe de voir que, dans la guerre d’Ukraine, le fer de lance du « libéralisme » occidental, lequel prétend repousser l’autoritarisme russe, est composé de miliciens qualifiés de néonazis.

On a mis en doute leur existence : ceux qui ont voulu les voir de près ont pourtant vu des militaires ou paramilitaires, troupes de choc bien entraînées, dont les insignes ou les tatouages faisaient une référence claire aux symboles hitlériens.

Des néonazis dans le « camp de la liberté »

Autant qu’on le sache, ces milices étaient au départ composées de gens originaires de l’ouest du pays où était resté le souvenir que les horreurs du stalinisme avaient été, pour eux, pires que celles du socialisme national et même celui des tentatives de collaboration avec le régime hitlérien entre 1940 et 1944, découragées par le racisme allemand. Ils cultivent les symboles nazis comme le svastika. Mais ces forces ont évolué. Elles ont bénéficié d’une formation particulière de l’armée américaine et d’autres, ont reçu à partir de 1994 des avalanches d’armes. Le président ukrainien Zelenski les a intégrées à l’armée où elles jouent un rôle de troupes d’élite, comme les bataillons Azov, Aïdar, Secteur Droit1 . Des volontaires issus de tous les pays veulent les rejoindre. Mises ainsi en valeur au sein de l’armée et de l’État, ces forces pourraient, si l’Ukraine l’avait emporté, faire rayonner un modèle de soldat et une idéologie que l’on croyait révolus.

Le fondateur du régiment Azov, Andreï Bielinski, s’est fait élire au Parlement.

Apparemment, aucun des pays qui envoient des armes à l’Ukraine — et donc aux milices néonazies — n’a émis des réserves à l’idée de soutenir ce genre d’unités. Les Américains semblent même les avoir favorisées. Les extrêmes se rejoignent.

Les extrêmes se rejoignent aussi à Davos. Klaus Schwab, le pape du mondialisme, dont les instructions sur l’économie mondiale sont indiscutées, en tous les cas en Europe, est le fils du chef d’une entreprise métallurgique suisse, venu travailler en Allemagne à l’avènement d’Hitler. Il aurait utilisé de la main-d’œuvre concentrationnaire. Il est reparti en 1945. Le jeune Klaus a mis la même entreprise au service du régime d’apartheid en Afrique du Sud : il semble qu’il l’ait aidé à construire sa propre bombe atomique. Il a bien sûr quitté ce pays à la fin du régime d’apartheid.

Davos d’un eugénisme à l’autre

Le mondialisme auquel se réfère Schwab prétend s’inscrire dans la tradition libérale. Son livre The Great Reset, tout en promettant la continuation des contraintes nées du covid, la baisse de la consommation, en particulier d’énergie, promeut le libre-échange universel et préconise même pour les gens du bas de l’échelle une sorte de socialisme qui réduirait par exemple la propriété foncière au strict minimum (sauf pour les très riches). Parmi les magnats qui soutiennent l’entreprise de Davos (Gates, Soros et d’autres), presque tous sont malthusiens : ils pensent que la population mondiale est trop nombreuse et qu’il faut la réduire — pas forcément par un génocide ouvert, mais par différents biais, comme les vaccins si ardemment préconisés par Bill Gates. Que la vitesse de croissance de la population mondiale soit en baisse continue semble ignoré par eux. Gates a vendu en Afrique des vaccins destinés à prévenir certaines maladies infectieuses, mais qui contenaient des stérilisants pour les femmes sans qu’elles en aient été averties. Certains opposants au vaccin contre le Covid prétendent qu’il en est de même de ces derniers, les effets ne devant se manifester que progressivement. En tous les cas, qui dit réduction de la population, dit sélection : quel genre d’hommes va-t-on conserver en priorité sur la planète ? Les malthusiens presque tous rattachés au parti démocrate et donc à la gauche américaine, engagés dans l’antiracisme, se gardent de préciser.

Hitler était nataliste pour ce qui était des Allemands, mais lui aussi voulait réduire la population des autres groupes ethniques : pas seulement les Juifs, mais aussi les Slaves et pratiquement tous les non-Aryens.

Le Führer ambitionnait de créer une surhumanité fondée sur la race aryenne (allemande), race d’élite, selon lui appelée à dominer le monde. Les moyens de la créer étaient d’abord la sélection naturelle au sein de centres ouverts à des géniteurs et des femmes de pure race allemande, mais aussi la guerre qui par le moyen de la « lutte pour la vie » fait émerger les plus forts. Il commença ses massacres par celui des handicapés mentaux.

Généralement associé à l’eugénisme est le transhumanisme, l’idée que les manipulations génétiques au commencement de la vie pourraient améliorer l’espèce humaine au point que l’on puisse créer une nouvelle classe d’hommes « augmentés » ou surhommes qui aura vocation à dominer les autres. Les autres pourraient, avec le progrès des techniques, devenir inutiles. C’est cette angoisse de devenir inutiles qui aurait motivé les Gilets jaunes, selon le Dr Philippe Alexandre, proche de Macron, élitiste et transhumaniste affiché2.

On peut se demander ce qui sépare ce genre d’élucubrations des théories de la gauche libertaire. Les lois dites de « bioéthique » introduites récemment en France par le gouvernement français, qui ouvrent très largement le marché de la fécondation artificielle, ont pour effet, au travers de la sélection des embryons, de permettre ce genre d’eugénisme.

Autres signes de la faveur de l’inégalité : les différences de revenus ne cessent de croître au sein des pays développés, ce qui serait au gré de certains économistes, l’effet de l’ouverture internationale des échanges. C’est peut-être cette situation qui a permis à un Biden de passer de l’extrême droite ségrégationniste à l’extrême gauche woke.

La propension inégalitaire et eugéniste est présente au cœur de l’ultralibéralisme contemporain. Nous disons ultralibéralisme pour nous adapter au langage commun : il faut cependant se souvenir que ce courant qui aujourd’hui gouverne le monde, a introduit une censure généralisée au travers des GAFAM (les grandes entreprises du numérique [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft]). Il s’est servi du covid pour imposer un contrôle étendu des mouvements de population, entamer un fichage généralisé. Les prochaines étapes seront la monnaie numérique qui devrait permettre de suivre le moindre achat d’un individu, la vaccination obligatoire dès le premier âge et l’institution d’une identité numérique. Le modèle chinois fascine certaines élites occidentales. 1984 n’est pas loin.

Le Rwanda : où l’Occident se fait le champion de l’inégalité

Après la Chine, l’Afrique. Il ne faut pas idéaliser l’Afrique précoloniale : il y avait les dominants et les dominés. Au Rwanda et au Burundi, une minorité de dominants — les Tutsi (10 %) — gouvernait une majorité de dominés — les Hutus (90 %). Au Rwanda, l’introduction du suffrage universel à l’indépendance (1959) permit à la majorité hutue de prendre le pouvoir. Une partie des Tutsis s’exila. Certains de ces exilés tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de 1990 avec l’appui de la finance anglo-saxonne. Ils y parvinrent en 1994. Ces turbulences entraînèrent d’immenses massacres : celui des dominants Tutsis (environ 400 000 victimes en 1994), puis celui des dominés Hutus, en fuite au Congo (4 millions de victimes à partir de 1997). La communauté internationale, sous l’impulsion des puissances anglo-saxonnes n’a voulu reconnaitre comme victimes de génocide que l’aristocratie tutsie, jamais le peuple hutu où le nombre de morts est pourtant dix fois supérieur. La philosophie élitiste propre aux libéraux anglo-saxons les a amenés à penser que la vie des Hutus ne valait rien. Les Tutsis, en revanche, étaient dans l’air du temps.

Le chef de la révolte tutsi, Paul Kagame, parvenu au pouvoir en 1994, est la coqueluche de la sphère internationale, tenu pour un chef d’État modèle. Personne ne veut entendre parler des immenses massacres dont il est la cause, directe ou indirecte. Il est régulièrement invité comme observateur au G 20.

Que toute la sphère mondialiste ait soutenu la minorité tutsie est assez extravagant compte tenu des idéaux égalitaires qui sont, en principe, ceux du monde actuel, a fortiori si on considère les massacres épouvantables commis par les vainqueurs. On peut y voir l’effet d’une conjoncture locale — à vrai dire assez exceptionnelle, ou de l’intérêt économique. Comment ne pas y voir aussi l’effet d’une secrète connivence entre les cercles qui dominent le monde avec une société africaine élitiste et inégalitaire ? Donc avec l’homme qui l’incarne, Kagame. On trouverait sans doute d’autres exemples d’inégalités flagrantes, en Afrique ou ailleurs, admises par la communauté internationale au nom de la sélection naturelle.

Nous revenons au paradoxe de départ : cette gouvernance, qui centralise de plus en plus, au moins en Europe et en Amérique, le pouvoir, qui contrôle l’opinion publique par la presse, qui se réclame des idéaux de liberté et d’égalité, promouvant un égalitarisme radical (antiracisme, ultra-féminisme), exprimés notamment par le wokisme rageusement hostile à toute discrimination, ne se maintient, on vient de la voir en France, qu’en identifiant ses adversaires au fascisme ou au socialisme national et donc à une idéologie de l’inégalité, de la sélection naturelle. Pourtant, au motif de transgresser toutes les normes issues de vingt siècles de judéo-christianisme et qui préconisent le respect de l’homme, elle se retrouve sur des positions contraires à ces traditions humanistes. L’opposition des deux camps avait encore un sens il y a trente ou quarante ans, au temps où on pouvait parler sérieusement du « monde libre », du camp de la liberté. Aujourd’hui, ce monde libre semble, par une étonnante mutation, en train de changer son système de valeurs et d’adopter celui, inégalitaire et transhumain (c’est-à-dire antihumain), qui avait été si longtemps celui de ses adversaires.

Roland HUREAUX

Juillet 2022

1 Et aussi Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14, Corps national.

2 Cela montre qu’il n’a jamais vu de près des Gilets jaunes dont certains étaient très intelligents et informés.




L’Antidote à la Tyrannie est la Liberté, pas la Démocratie ou le Gouvernement International

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

(Source de l’image : iStock)

Traduction du texte original: The Antidote to Tyranny is Liberty, Not Democracy or International Government

Le langage politique manipule le débat politique. En se définissant comme « pro-vie », les anti-avortement opèrent une manipulation sémantique qui fige les partisans de l’avortement en « pro-mort ». En se proclamant « pro-choix », les partisans de l’avortement placent leurs opposants dans le camp des « anti-choix ». Qui veut être « pro-mort » ou « anti-choix » ? Telle est la nature de la politique. Les mots sont des armes : habilement maniés, ils façonnent nos esprits pour le combat.

Quand les dirigeants occidentaux parlent beaucoup de démocratie et oublient les droits individuels, quand ils vantent les vertus des institutions internationales et diabolisent le nationalisme comme xénophobe et dangereux, il faut se rendre à l’évidence : la souveraineté nationale et les droits naturels inviolables sont la cible d’attaques directes dans tout l’Occident.

Très fréquemment, les politiciens européens et américains opposent les nations « démocratiques » à celles qui sont « autoritaires » : les premières sont la bonté même tandis que les secondes menaceraient l’existence même de la planète. Pourtant, après plus de deux ans de masques et de vaccins obligatoires après des mois de limitation des déplacements en raison du COVID-19, toutes mesures imposées aux populations occidentales par un exécutif ou un appareil administratif unilatéral – sans recours au législatif ou à un référendum public – il est difficile d’affirmer que les nations dites démocratiques sont débarrassées de leurs impulsions autoritaires.

Lorsque les présidents et les premiers ministres invoquent « l’état d’urgence » pour élaborer et appliquer leurs propres lois, les citoyens ne doivent pas se montrer surpris de la réserve inépuisable d' »urgences » dont ces dirigeants disposent en vue d’autres actions unilatérales. En cas de doute, il suffit de se reporter à la répression musclée des « Convois de la Liberté » (Freedom Convoy) au Canada : le Premier ministre canadien Justin Trudeau a confisqué les comptes bancaires de tous les camionneurs qui manifestaient pacifiquement contre l’obligation vaccinale. Certains ont même été arrêtés sans égard pour le respect des procédures légales ou le droit à la liberté d’expression. L’« état d’urgence » proclamée par Trudeau a primé sur les droits personnels des citoyens canadiens.

La démocratie ne garantit pas qu’une société fonctionne de manière noble et juste. Dans une démocratie de cent citoyens qui fonctionne correctement, cinquante et un d’entre eux peuvent priver les quarante-neuf autres de leur droit de propriété, de leur liberté et même de leur vie. Si un membre de la minorité se retrouve esclave de l’État ou condamné à mort simplement parce que la majorité en a décidé ainsi, il ne chantera pas les louanges de la démocratie alors que son cou est serré dans un nœud coulant.

Les principes du fédéralisme (les pouvoirs du gouvernement souverain sont divisés entre une autorité centrale et ses parties constituantes locales) et de la séparation des pouvoirs (les fonctions judiciaires, législatives et exécutives du gouvernement sont réparties entre des branches distinctes et indépendantes) constituent des freins solides à la concentration de pouvoir et aux abus qui en découlent.

Cependant, dans les pays occidentaux, ce sont les droits naturels qui existent indépendamment et au-dessus de l’autorité constitutionnelle qui protègent le mieux contre l’injustice d’un gouvernement (démocratique ou non). Ces droits naturels – inviolables si l’on en croit la Déclaration d’Indépendance des États-Unis – protègent la liberté d’expression. Nul gouvernement ne peut censurer tel discours qui lui déplait. Si la propriété privée avait été considérée comme un droit inhérent à chaque individu, Trudeau n’aurait pu s’en prendre si facilement aux comptes bancaires des manifestants au nom d’une situation qu’il avait lui-même déclarée « urgente ». Quand les droits naturels individuels sont considérés comme des « cadeaux » du gouvernement, ils disparaissent rapidement chaque fois que ce gouvernement le juge opportun.

Il est de plus en plus courant de voir les droits individuels attaqués en raison de leur caractère « égoïste » ou parce que contraires au « bien commun ». Si les chefs de gouvernement convainquent les citoyens que les droits personnels n’existent pas, ou qu’ils ne devraient pas exister, alors des gouvernements autoritaires représentant diverses nuances de communisme ou de fascisme ne manqueront pas de toquer à la porte.

L’Etat de droit n’empêche pas la tyrannie quand ce qui est injuste a été adopté de manière démocratique. Si une minorité électorale est vulnérable aux caprices de la majorité, alors un gouvernement démocratique apparaîtra à cette minorité comme extrêmement autoritaire. Et si votre vie, votre liberté ou vos biens sont en jeu, vous pourriez très bien préférer le jugement d’un dictateur bienveillant aux exigences d’une foule vengeresse, mais « démocratique ».

Le contraire de la tyrannie n’est pas la démocratie, mais la liberté et les droits individuels. Comment s’étonner que les dirigeants occidentaux rendent hommage à la démocratie et très peu aux libertés individuelles ? La civilisation occidentale devrait se souvenir que de dures batailles ont été menées en faveur de la liberté d’expression, de la liberté de religion et du libre arbitre. Tout avancement de la liberté humaine devrait être célébré comme un triomphe de la raison et de la rationalité sur les systèmes de pouvoir féodaux et leurs contrôles autoritaires. Toute société « libre » se distingue des régimes autoritaires par une protection sans faille des droits de l’homme qu’elle considère comme inviolables et qui existent indépendamment de la loi statutaire. Pourtant, la liberté et les droits individuels sont rarement mentionnés. Les dirigeants politiques chérissent plutôt les « vertus » de la démocratie et rien d’autre. Ce tour de passe-passe linguistique prive les citoyens occidentaux de leur patrimoine le plus précieux.

La rhétorique vaudou utilisée par les dirigeants politiques occidentaux pour remplacer la « liberté individuelle » par de vagues notions de « démocratie », a fait émerger une sorcellerie similaire pour remplacer la souveraineté nationale par des formes internationales de gouvernement. L’Union européenne, les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la santé sont des structures institutionnelles créées pour affaiblir le vote individuel des citoyens d’une nation en cédant des pouvoirs nationaux autrefois souverains à des non-citoyens.

N’est-il pas étrange que les dirigeants occidentaux vantent la démocratie contre l’autoritarisme au moment même où ils diminuent le pouvoir de leurs électeurs au profit d’institutions étrangères ? Les nations « démocratiques » ne devraient-elles pas décider de leur propre destin ? Les nations qui transfèrent leur autorité à l’UE, l’ONU ou l’OMS, peuvent-elles toujours affirmer qu’elles jouissent de gouvernements démocratiques ?

« Nationalisme » est devenu un mot désobligeant, comme si tout ce qui est fait dans l’intérêt d’une nation en particulier était intrinsèquement suspect. Les citoyens qui expriment leur patriotisme en s’affirmant fiers de leur culture et de leur histoire nationale sont aujourd’hui réprimandés comme des culs terreux ou les adhérents d’une secte. Les mouvements politiques qui défendent l’autodétermination nationale (comme la coalition MAGA du président Trump aux États-Unis et le Brexit au Royaume-Uni) sont tournés en dérision, considérés comme « fascistes » ou « néo-nazis ». Même au sortir d’élections démocratiques, les vainqueurs sont néanmoins qualifiés de  » menaces  » pour la démocratie.

Pourquoi des gouvernements internationaux plus grands et plus larges seraient-ils plus vertueux et moins corrompus que leurs homologues nationaux ? Lorsque la République romaine est devenue l’Empire romain, ses institutions internationales sont-elles devenues intrinsèquement plus fiables ? Lorsque le Saint Empire romain a uni une grande partie de l’Europe, ses empereurs ont-ils semblé moins autoritaires ? Et si le parti nazi d’Hitler avait réussi à conquérir toute l’Europe, son « Union européenne » aurait-elle été plus légitime que les gouvernements nationaux de Pologne, de Belgique ou de France ?

Il est aussi absurde de magnifier les institutions internationales au détriment des gouvernements nationaux, que de faire l’éloge de la démocratie sans tenir compte des libertés et des droits individuels. Il est plus facile de garder à l’œil un politicien local que d’exiger des comptes d’un fonctionnaire éloigné à Washington. DC, New York, Bruxelles ou Genève. Pourtant, les organismes internationaux jouissent aujourd’hui d’un immense respect, alors que les organismes nationaux sont traités avec mépris. C’est comme si la souveraineté nationale avait été démolie parce qu’on ne peut pas faire confiance aux votes des nations démocratiques pour servir les intérêts internationaux. Quand les dirigeants occidentaux reprennent les éléments de langage du Forum économique mondial, ils ne prennent pas leurs ordres de marche auprès de leurs électeurs. S’en remettre à des organisations non élues, non transparentes et non responsables semble une façon plutôt étrange de lutter contre l’autoritarisme.

Lorsque les populations nationales se voient refuser l’autodétermination et que les libertés individuelles sont considérées comme des privilèges et non comme des droits, la tyrannie n’est jamais loin. Des manipulations de langage ne changeront pas cette puissante vérité. Elles retarderont les règlements de compte politiques, mais ils n’en seront que plus explosifs le jour où ils auront lieu.

JB Shurk écrit sur la politique et la société.




L’Arnaque à l’Energie Verte

Les bénéfices « verts » sont corrélés à la réduction des libertés

Par J.B. Shurk

Traduction du texte original : The Green Energy Profiteering Scam

[Illustration :
Les véhicules électriques sont-ils aussi puissants que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations une énergie électrique fiable et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ? Photo : une voiture électrique à une borne de recharge à Berlin, en Allemagne. (Photo de Carsten Koall/Getty Images)]

Sur les marchés libres, les marchandises achetées et vendues possèdent une valeur perçue. Lorsqu’un acheteur et un vendeur fixent ensemble le prix d’un produit, il se produit une « communion des esprits ». La valeur d’une matière première naturelle est proportionnelle à sa rareté. Plus elle est abondante et facile d’accès, moins elle a de valeur. Un marchand de cailloux ne peut pas gagner sa vie tant son produit est abondamment et librement réparti sur le sol. En revanche, l’or ou de l’argent, les diamants ou les rubis, « roches » difficiles à trouver, valent une petite fortune.

Il existe cependant, deux manières de transformer des cailloux en or ! Un vendeur peu scrupuleux peut les peindre en doré, prétendre que ces banals cailloux sont rares, et tromper un client sans méfiance. Par la fraude, le vendeur peut détourner la valeur perçue d’une marchandise et saper la « communion des esprits » entre lui-même et le client trompé. Ses pierres n’avaient rien de « précieux », mais elles lui ont procuré un profit mal acquis. Toutefois, au fil du temps, ce type de fraude ne dure pas. Des clients plus exigeants comprennent la ruse, et l’information atteint l’oreille de tous les acheteurs potentiels. Le vendeur peu scrupuleux aura intérêt alors à aller gruger les résidents d’une autre ville car les personnes déjà filoutées auront à cœur de mettre fin à son gagne-pain, voire pire encore. Frauder fait encourir de graves risques personnels.

Une autre technique de valorisation des cailloux, beaucoup plus sure, existe. Le vendeur peut aller trouver le roi et lui demander un droit exclusif de stockage et de commercialisation des cailloux. Si par extraordinaire, une telle licence lui était accordée — à savoir que de banals cailloux ne pourraient être possédés que s’ils portent la marque du vendeur — alors une ressource naturelle abondante deviendrait rare du jour au lendemain. Un bien gratuit deviendrait un bien réglementé et son prix serait fixé par le vendeur et la chancellerie du royaume. Certes, certaines personnalités jouissant d’un statut spécial ou d’une proximité officielle avec le roi profiteraient toujours de cailloux à prix zéro. Mais pour tous les autres, une mécanique classique de l’offre et de la demande serait imposée. Même si le prix officiel d’un caillou restait bas, sa valeur sur les marchés secondaires sera entièrement déterminée par la rareté des pierres estampillées par les vendeurs.

Quelle peut être la valeur de minéraux que l’on est obligé d’acheter sous licence ? Lorsqu’un roi et un vendeur conspirent pour ne mettre sur le marché qu’une petite fraction des roches disponibles, leur « indisponibilité » artificielle les rend extrêmement précieuses. Cette rareté légalement organisée génère peu de risques personnels. Le monopole sur les produits à forte demande se transforme en autorisation pour imprimer de l’argent.

À ce stade du raisonnement, il est facile de comprendre pourquoi tant d’investisseurs aiment l’intervention gouvernementale sur les marchés de l’énergie.

Les gouvernements ont le pouvoir de créer une valeur artificielle en votant des lois qui bloquent l’accès au marché de toute personne qui ne financerait pas d’abord un privilège. L’un de ces schémas consiste à cibler une matière première essentielle à toute production industrielle et commerciale — l’énergie — et à la réglementer de bout en bout. Lorsque des sources abondantes d’hydrocarbures sont fortement réglementées, les actifs à base d’hydrocarbures approuvés par le gouvernement prennent de la valeur. Lorsque les gouvernements limitent le forage et l’extraction des hydrocarbures, ils fabriquent de la rareté. Lorsque les gouvernements limitent l’utilisation du pétrole, du charbon et du gaz naturel, la large utilité industrielle de ces énergies leur assure une demande de plus en plus élevée. Lorsque les entreprises sont contraintes de limiter leur « empreinte carbone » ou d’acheter des « crédits carbone » (des cailloux ordinaires) auprès de fournisseurs « verts » agréés, les copains du gouvernement engrangent des bénéfices (et le trésor public aussi).

Certains particuliers et entreprises fortunés peuvent continuer de prospérer en dépit d’un prix artificiellement élevé des hydrocarbures, mais les jeunes pousses et les petites entreprises seront éjectées du marché. Ceux qui sont postés au sommet de la pyramide des richesses pourront y demeurer parce que les ressources énergétiques bon marché qu’ils ont utilisées pour amasser des fortunes sont désormais refusées à leurs compétiteurs.

Une guerre contre les « combustibles fossiles » est une superbe tactique pour protéger une part de marché. Cette cause idéologique profite également aux recettes publiques, ainsi qu’aux finances des « associations à but non lucratif » spécialisées dans la défense de l’environnement et autres intérêts spéciaux qui se nourrissent aux auges du gouvernement en échange de la promotion du jeu « vert ».

Les voitures électriques sont-elles aussi puissantes que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations des réseaux électriques fiables et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ?

La population mondiale pourra-t-elle éviter la famine et les privations si les agriculteurs sont contraints de revoir leurs méthodes de production végétale et animale afin de se conformer à des lois « vertes » qui limitent l’utilisation ou la libération de dioxyde de carbone, de méthane, d’azote et de phosphate — toutes molécules et [tous] composés essentiels à l’agriculture de base et aux engrais à haut rendement ?

Les auteurs de ces initiatives « vertes » finiront par ressembler trait pour trait à ces escrocs qui peignent des cailloux en doré — ou en vert brillant — et les vendent en les faisant passer pour des minéraux très rares.

N’est-ce pas là le rôle des normes qui composent la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) imposées aux marchés ? La RSE n’est-elle pas un effort concerté pour plier les marchés commerciaux à des objectifs extrêmement politiques ? Ne s’agit-il pas de récompenser des entreprises et des investissements qui se plient à des croyances idéologiques au détriment de celles qui cherchent surtout à générer des bénéfices ?

Lorsque les conseils d’administration et les investisseurs survalorisent certaines actions et certains actifs, simplement parce qu’ils sont peints en « vert » brillant, alors ils faussent le fonctionnement des marchés libres. La surévaluation par la RSE transforme des fantasmes erronés, mais « politiquement corrects » en or. Les marchés qui tendent vers une « rencontre des esprits » objective et transparente subissent un détournement idéologique. Il y a une fraude tacite, mais indubitable.

Même des adversaires aussi irréductibles que la Russie et les États-Unis se sont mis d’accord pour limiter l’usage des hydrocarbures et « passer au vert ». Jusque-là, l’idée que quelqu’un puisse tirer profit du vent ou du soleil aurait semblé aussi absurde qu’un commerce de cailloux librement disponibles. D’un autre côté, faire fortune avec de l’eau en bouteille aussi semblait absurde.

L’environnementalisme imposé par le gouvernement a créé une classe de milliardaires « verts ». Partout et chaque fois que les gouvernements ont exigé que les citoyens achètent certains biens ou subissent les conséquences juridiques de leurs choix, les producteurs de ces biens ont connu des réussites scandaleuses.

Qui ignorait auparavant l’existence de ce minable capitalisme de connivence a sans doute compris une chose ou deux en voyant comment les commandes mondiales de vaccins ont accru les bénéfices de l’industrie pharmaceutique, tandis que les clauses d’indemnisation accordées par le gouvernement exonéraient ces mêmes fabricants de vaccins de toute indemnisation des patients victimes d’effets secondaires imprévus

Quand les gouvernements subventionnent des secteurs industriels entiers, forcent le consommateur à acheter les produits de ces industries et protègent ces industries des conséquences juridiques des dommages causés par leurs produits, font affluer l’argent dans les poches des actionnaires.

Lorsque les rois ordonnent de remplacer les moteurs à essence par des batteries au lithium, les fabricants de véhicules électriques sont en position d’imprimer de l’argent. Tout comme un fournisseur de cailloux qui se place sous protection royale. Ceux qui ont pris le train « vert » en marche et ont investi tôt dans des technologies qui sont présentées comme allant remplacer inéluctablement les machines traditionnelles fonctionnant aux hydrocarbures ont engrangé d’immenses fortunes. La principale force motrice de la révolution « verte » n’a pas été une préoccupation environnementale, mais cette bonne vieille cupidité.

La mutation « verte » s’est donc avérée très lucrative, mais ce gain peut-il durer ? C’est là où la réglementation des hydrocarbures et les contraintes liées au crédit carbone confinent au magique. Si les fournisseurs « verts » préférés du gouvernement exigent de s’enrichir davantage, il suffit aux politiciens d’augmenter la douleur énergétique des autres. Moins les entreprises et les citoyens seront « autorisés » à consommer des énergies fossiles, plus ils seront prêts à payer pour obtenir des « crédits ». Par le biais de mandats d’autogestion, les gouvernements créent des actifs « verts » qui s’apprécient artificiellement. Le ciel est la limite !

À terme, n’aboutit-on pas à la confiscation totale de la richesse et des fruits du travail de chacun ? Si les gens ordinaires ne peuvent pas renoncer à leur consommation d’hydrocarbures aussi facilement que les agents de l’État l’exigent, alors ils devront alors se passer d’automobiles, de technologies modernes, de confort ordinaire, de climatisation et même de chauffage.

Aucun coût personnel, n’est semble-t-il trop élevé pour répondre aux exigences du Nouvel Ordre Mondial Vert (et faire en sorte que les producteurs de « vert » et leurs amis du gouvernement fassent affaire ensemble). Les profits « verts » ne peuvent augmenter que si les libertés sont revues à la baisse.

Tout ceci ne colle-t-il pas remarquablement à une autre philosophie politique fondée sur l’abolition de la propriété privée ? Qu’est-ce que ce vieil adage un peu apocryphe attribué à Vladimir Lénine ? « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Aujourd’hui, les capitalistes « verts » s’enrichissent en raréfiant la nourriture et le carburant, applaudis par les pères-la-vertu « verts » qui se congratulent de cette suppression de la concurrence, tandis que les citoyens occidentaux de plus en plus appauvris plongent dans le dénuement.

Une chose est sûre : quelle que soit la « sagesse » politiquement correcte qui prévaut en Occident et la « folie des foules » écologistes, si la base d’hydrocarbures de l’économie mondiale devait être échangée contre des cailloux « verts » sans valeur, ni les capitalistes riches ni les citoyens pauvres ne survivraient très longtemps.

JB Shurk écrit sur la politique et la société.




Dites à vos proches de se préparer pour la Grande Réinitialisation

[Source : businessbourse.com]

Dites à vos proches de se préparer pour le grand reset – Robert Kiyosaki, Warren Buffet

Le Great Reset — ou Grande réinitialisation — pourrait sortir la planète de la crise dans laquelle elle est plongée, selon le Forum économique mondial de Davos. Quand certains voient dans ce projet une future gouvernance mondiale liberticide ou encore une vaste opération de marketing vert, d’autres y voient au contraire l’opportunité de propulser la quatrième révolution industrielle et refonder le capitalisme. Décryptage du « monde d’après Covid » souhaité par les dirigeants économiques de la planète.

La « Grande réinitialisation » promue par le Forum de Davos depuis juin 2020 est une somme de pratiques et de réformes à mettre en place au niveau mondial afin de créer une nouvelle donne économique, environnementale et sociale face à la crise sanitaire. Ce projet a pour ambition de créer un monde futur meilleur : « Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement », explique l’organisation sur son site web. La nouvelle session annuelle du Forum économique mondial, traitant de la Grande Réinitialisation, a été repoussée à l’été à cause de la pandémie de Covid-19. Du 25 au 29 janvier, le Forum organisera de façon virtuelle les « Dialogues de Davos ».

Robert Kiyosaki : « Les banques centrales font partie du marxisme.
La banque centrale, c’est le communisme, l’économie contrôlée par la centrale. »

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
Racines nazies de la famille royale britannique ?
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Etc.
D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes RéinitialisationKlaus SchwabNouvel Ordre MondialBill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]




Nature du pouvoir en Russie : DICTATURE, AUTOCRATIE OU DÉMOCRATIE ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Alors que la situation mondiale évolue à grande vitesse et que les difficultés et l’isolement de l’Occident deviennent de plus en plus évidents, dans notre pays la propagande se poursuit toujours plus éloignée du réel.

Nouvelle vidéo qui donne cette fois-ci la parole à Jean Robert Raviot professeur d’université et expert du monde russe et postsoviétique.

Qui nous donne son éclairage sur le fonctionnement institutionnel de la Russie et l’exercice du pouvoir par Vladimir Poutine.

SOMMAIRE :

  • Que penser du discours de Vladimir Poutine devant le club de Valdaï le 27 octobre ?
  • On nous dit que Vladimir Poutine est un dictateur fou gouvernant par la terreur. Propagande ou réalité ?
  • Quel type d’institutions ont cours en Russie ? Sur le papier la constitution semble inspirée par la nôtre adoptée en 1958. Répartition des pouvoirs entre l’exécutif, législatif et judiciaire. Articulation dans un régime fédéral entre le centre et les collectivités décentralisées.
  • Comment fonctionne le bloc au pouvoir ? Y a-t-il en son sein des tendances antagonistes ?
  • Quel est le poids des occidentalistes ?
  • Le pouvoir de Poutine est-il menacé ? 
  • La rupture avec l’Occident dont parlent Poutine et Lavrov sera-t-elle vraiment durable ?
  • La rupture entre l’Europe et la Russie est-elle là pour longtemps ?

Entretien réalisé par Régis de Castelnau — Vu du droit — Avec Jean Robert Raviot professeur d’université




Le Dr. Stéphane Gayet se révolte contre sa radiation de l’Ordre des Médecins dans un tweet qui énerve les covidolâtres

[Source : dissidentofficiel.com]

Ce samedi 5 novembre, le Dr Stéphane Gayet a été l’auteur d’un tweet à la logique imparable et qui montre à quel point est illégitime sa radiation de l’Ordre des Médecins. Ce message publié par le médecin a certainement énervé à la fois les partisans aveugles des directives sanitaires pendant la pandémie, mais également les représentants d’industrie pharmaceutique et encore plus les médecins de plateaux qui ne déclarent pas leurs conflits d’intérêts. Normal puisqu’il met l’emphase sur comment les traitements médicamenteux qu’il a prescrits ne lui ont rien apporté financièrement, ce qui n’est pas le cas de tout le monde…

Retrouvez le tweet de Stéphane Gayet, aimé déjà plus de 16 000 fois seulement 24 heures après sa publication :

Retrouvez quelques réactions de soutien d’internautes au Dr Gayet :





Faisons-nous face au retour du nazisme ?

[Source : Jean-Dominique Michel]

Conclusion de la présentation que j’ai donnée récemment à Saintes. Si la crise n’était pas sanitaire (létalité égale à celle de la grippe annuelle), comment expliquer ce qui nous est arrivé et continue sous d’autres formes (guerre, énergie, climat) ? Après être resté très longtemps prudent à ce sujet, je me risque à avancer certains éléments de réponse et de formuler certaines hypothèses…

Voir l’ouvrage « L’internationale nazie » d’Ariane Bilheran (éditions Bookelis) dont j’ai rédigé la préface :
https://www.bookelis.com/politique/52258-L-Internationale-nazie.html

Jean-Dominique Michel




Nanotechnologie et « vaccins »

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés !

Adresse MAC

Nous avons examiné, dans un article précédent, ce que voulait dire l’adresse MAC. MAC = Media Access Control. C’est un code de 48 bits, permettant d’identifier un appareil qui se connecte à un réseau IG local ou à Internet. Ce code est divisé en 6 blocs de 2 caractères décimaux d’accès. Les trois premiers sont connus sous le nom de O.U.I. (Organisation Unique Identifiée)

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X]

Les trois suivants sont appelés NICS (Network Interface Controller Specific). Tout cela constitue le numéro de série ou l’identifiant de l’appareil lui-même. Dans le contexte des « vaccins anti Covid », le code MAC signifie le code qui valide des adresses MAC sur un réseau sans fil Bluetooth.

Ces adresses MAC, contrairement à celles d’un appareil normal, se caractérisent par l’absence d’identifiant connu du fabricant. En d’autres termes, ils sont inconnus. Cela peut être vérifié en consultant toutes les bases de données des fabricants d’appareils électroniques. Ces adresses MAC n’existent donc chez aucun des fabricants.

En activant la fonction Bluetooth de votre téléphone portable, vous pouvez constater qu’apparaissent des codes MAC des appareils qui se trouvent dans votre environnement, des appareils connus et aussi des inconnus… On retrouve donc éventuellement son imprimante, son casque, une enceinte acoustique, d’autres téléphones… Quant aux adresses MAC inconnues, elles sont dynamiques ou variables. Leur période de diffusion est également variable. Des spécialistes de ces questions, comme Germàn Sarlangue, Julien Devilleger et d’autres, ont observé que ces codes étaient à mettre en lien avec les injections d’ARNm de Pfizer et Cie… Ils ont également remarqué que ce phénomène MAC n’existait pas lorsqu’il était recherché sur les personnes non « vaccinées ».

Il est à remarquer que les dernières mises à jour d’Androïde, désactivent dans certains cas, cette fonction sur le téléphone. Pour inverser ce phénomène, vous devez désactiver les options de développement du téléphone et vérifier en revanche que les options liées à Bluetooth ne sont pas désactivées, en particulier l’option d’affichage MAC sans nom. Sur les téléphones Apple, vous pouvez également vérifier si les applications du scanner BLI sont installées.

Maintenant, faites cette expérience : recherchez un tronçon de route à faible trafic et à faible vitesse et où il n’y a pas de circulation piétonne dans la zone.

Activez la fonction Bluetooth de votre téléphone en bordure de cette route. Vous allez découvrir qu’une adresse MAC va apparaître sur l’écran de votre téléphone, lorsque la personne présente dans son véhicule a été « vaccinée » ; puis, cette adresse va progressivement disparaître avec l’éloignement de son véhicule. Si, dans certains cas, l’adresse MAC n’apparaît pas, c’est que la personne présente dans son véhicule n’a pas été « vaccinée » ou que la dose d’oxyde de graphène n’a pas encore été suffisante pour déclencher l’autofabrication du système intracorporel de nanocommunication…

En 2021, un ami était convié aux obsèques d’une personne que l’on enterrait suite à une mort brutale par AVC. Arrivé au cimetière où avait lieu la cérémonie, il recevait une alerte sur son téléphone portable lui indiquant la détection d’adresses MAC : il y en avait cinq ! Il conservait une sauvegarde de cette preuve pour un article qu’il devait publier lui aussi sur un média indépendant. Vaccinés, même si vous êtes morts et enterrés, le code MAC continue d’émettre ses chiffres jusqu’au moment où le graphène sera dégradé par le temps, les substances environnementales, ou le feu d’une crémation future !

Comme la plupart des lecteurs, je me suis interrogé sur la réelle capacité des nanotechnologies à pouvoir constituer un véritable réseau fonctionnel et suffisamment indépendant en énergie pour fonctionner. Les découvertes dans le domaine de l’infiniment petit et l’alimentation électromagnétique à partir d’ions et non plus d’électrons — comme pour notre cerveau qui consomme très peu d’énergie — nous font entrer dans un monde que peu de personnes soupçonnent. L’ignorance est la première force de ceux qui ont fomenté ce plan machiavélique. 

Outre l’oxyde de graphène qui a été observé dans les 4 vaccins mentionnés, le Dr Campra a identifié, dans ces produits expérimentaux à ARNm, environ 110 éléments différents par l’observation microscopique et la spectrométrie des sérums.  

Des nanorouteurs ou nanosenseurs 

[Voir aussi :
Nouveau dossier : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique]

Définition : Le routeur est un appareil permettant la communication entre un objet connecté et Internet. Dans ce cas qui nous intéresse ici, l’objet connecté n’est autre que la personne inoculée puisque le routeur a été introduit dans son corps par la « vaccination ». On dit « Nano », parce qu’il s’agit d’un objet miniaturisé capable de passer par l’aiguille d’une seringue.

Les routeurs observés dans les sérums fonctionnent sans fil et peuvent être connectés à des appareils compatibles. Les routeurs sans fil font office d’interrupteurs réseau permettant aux appareils de communiquer entre eux et d’échanger des informations. 

Ils émettent des adresses MAC qui peuvent être enregistrées via des technologies sans fil Bluetooth sur des téléphones portables et à l’aide d’une application, comme on l’a vu. L’adresse MAC permet d’identifier l’objet — ici la personne — qui est porteuse du nanorouteur. À partir d’expertises contrôlées, Maître Brusa confirme que les personnes vaccinées sont porteuses d’une adresse MAC évolutive. Le lecteur pourra également visionner le film produit par Pierre Barnérias, Hold On, qui met en exergue une expérience montrant la présence de nanorouteurs chez les personnes vaccinées. 

[Voir :
Maître Brusa a fait confirmer par constat d’huissier la présence de code alphanumérique chez les vaccinés]

Le Dr Campra nous a donné une collection d’images de nanorouteurs/nano senseurs capturés à partir de son travail sur les vaccins Pfizer et Cie… et datées de novembre 2021. 

Pourquoi les personnes non injectées, mais testées ont-elles fait également l’objet de cette étude ? Parce que la suspicion de présence de nanotechnologies dans les écouvillons destinés au prélèvement nasal pour effectuer un test PCR Covid était importante. Les tests réalisés sur certaines personnes non vaccinées, mais prélevées pour un test PCR ont émis également un code MAC, mais il faut noter que tout dépend de la façon dont ont été réalisés ces tests. Dans tous les cas, les signaux alphanumériques ne se sont pas révélés comme constants dans le temps et leur apparition s’est avérée brève. 

Comme à chaque fois, les médias subventionnés dénigrent ces informations, sans enquêter, sans aucune expérimentation, mais seulement sur la base de ce qui est officiellement déclaré par les laboratoires, fabricants, commerçants et indirectement décisionnaires publics sur les AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) à travers les ex-employés qui sont disponibles dans les agences de régulation sanitaire partout dans le monde (pantouflage). 

Des nanoantennes et des nanoantennes plasmoniques 

Définition : Les nanoantennes permettent notamment de détecter des biomolécules avec une sensibilité exaltée, de contrôler les processus d’émission moléculaire, d’induire des élévations locales de température ou de piéger des micro-organismes vivants. 

Les points quantiques, utilisés dans l’industrie pharmaceutique « aussi appelés boîtes quantiques », sont des nanocristaux semiconducteurs, faisant généralement de 2 à 10 nanomètres de diamètre (10-50 atomes), qui sont capables de convertir un spectre de lumière entrant en une fréquence d’énergie différente. 

« Ces cristaux artificiels sont fabriqués à une échelle suffisamment petite pour faire émerger des effets de mécanique quantique. Les points quantiques ont des propriétés électroniques et optoélectroniques uniques qui permettent d’ajuster leurs niveaux d’énergie avec leur longueur d’onde ou leur couleur ». 

Les antennes plasmoniques/optiques permettent une localisation de l’énergie électromagnétique à l’échelle du nanomètre, bien en dessous de la limite de diffraction. Cette propriété ouvre de nouvelles voies pour la manipulation de la lumière aux échelles nanométriques, et porte de nombreuses promesses pour exalter les efficacités d’émission optique et de photodétection, notamment pour les applications de l’optique vers la biologie : la biophotonique. 

Les nanoantennes servent à la fois de capteur et sont aussi destinées à amplifier les signaux de communication pour transmission de données à un serveur extérieur, celui qui est précisément contrôlé par ceux qui ont introduit ces biotechnologies dans les sérums. 

« Les nanoantennes de large bande jouent un rôle potentiel dans le champ nanophotonique. Récemment, les nanoantennes optiques plasmodiques fabriquées à l’aide de nouvelles nanoparticules métalliques ont engendré un grand intérêt, pour la recherche, eu égard à leur capacité de positionner et d’améliorer, drastiquement, les champs électromagnétiques à leur surface ».

On peut en déduire que ce sont des antennes conçues spécifiquement pour le contexte des réseaux de nanocommunications intracorporelles et qui corroborent parfaitement les découvertes antérieures portant sur les nanorouteurs et le domaine des biosenseurs (Cf. : Haes, AJ, Van Duyne RP, 2002). 

Les vaccins permettraient donc d’injecter un nanopuzzle de nanotechnologies pouvant servir d’interface pour un réseau de nanocommunications introduit dans le corps humain. 

Il est techniquement possible aujourd’hui d’absorber et d’utiliser des ondes électromagnétiques produites par le corps humain.

Ces antennes peuvent également agir comme ponts rectificateurs du courant alternatif/continu et impliqueraient un autoassemblage pour interagir avec d’autres nanotechnologies présentes dans les sérums vaccinaux. 

Il est également possible de fabriquer un hydrogel pour nanotechnologies, à savoir une solution aqueuse qui permet de protéger les nanotechnologies contre une dégradation trop rapide par le système immunitaire. Il offre potentiellement un second avantage, celui de créer un environnement favorable pour faciliter la communication entre les différents éléments (nanotechnologies) contenus dans les « vaccins ».

[Voir aussi :
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

Les codecs – codeurs-décodeurs et les portes logiques

Dans le cas d’un nanoréseau intracorporel, les nanocodecs ont pour fonction de communiquer avec le nanoréseau de l’extérieur, c’est-à-dire au travers d’une plateforme où sont transmises les informations dans un réseau sans fil. 

Les (nano) portes logiques sont généralement des composants élémentaires d’un circuit numérique. Il existe usuellement sept portes logiques de base (AND, OR, XOR, NOT, NAND, NOR et XNOR) qui fonctionnent sur une base binaire (0 ou 1) et qui peuvent permettre, dans le cas qui nous intéresse, de crypter les nanocommunications entre les nanotechnologies inoculées aux personnes et un serveur à distance. Elles fonctionnent donc en réseau avec les codecs.

Oxyde de graphène 

L’oxyde de graphène supplante le silicium utilisé dans les semi-conducteurs, car sa capacité de conduire le courant électrique et sa capacité à capter ou à émettre un rayonnement électromagnétique focalisent les recherches et placent le graphène au cœur de la 4e révolution industrielle. Il représente le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme humain, vont permettre de mesurer des critères biologiques préprogrammés et transmettre le résultat sans connexion filaire. 

Comme le rappelle le docteur en physique Gabriel Baumgartner, voici quelques caractéristiques des nanoparticules de graphène : 

Très grande résistance mécanique et grande capacité à conduire le courant (100 fois plus conducteur que le cuivre) et l’énergie thermique.

La nanoparticule de graphène monocouche peut franchir n’importe quelle barrière (hématoencéphalique, placentaire…) du fait de son épaisseur infinitésimale et s’intercaler dans n’importe quel tissu biologique.

Ses particules ont la capacité de capter ou d’émettre un rayonnement électromagnétique. Cette propriété permet de comprendre pourquoi le graphène constitue le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme, vont mesurer des paramètres biologiques et transmettre le résultat sans connexion filaire.

La matière première pour élaborer ces complexes microstructurés que l’on retrouve dans les vaccins contre Covid est l’oxyde de graphène dont la présence est essentielle pour l’autoassemblage de ces complexes, mais également pour la communication sans fil avec un serveur externe. 

Les corps flagellaires

À l’occasion de ces travaux de recherche pour comprendre la présence de ces substances non déclarées dans les « vaccins » antiCovid, on a également observé des corps flagellaires composés de perles, des petites sphères de taille similaire, surmontées d’une sphère plus grande. La forme de ces corps flagellaires rappelle celle d’une bactérie de type « Streptococcus », cependant, après avoir comparé toutes les espèces du genre, aucune ressemblance concluante n’a été trouvée. C’est en réalité des nanorobots autonomes autopropulsés, plus précisément il s’agit de « nageurs de rotors colloïdaux anisotropes » liés à l’ADN, composés de particules colloïdales paramagnétiques de taille différente ou similaire, comme indiqué dès 2008 par Tierno, P et al. dans leur publication Magneticly Actuated Colloidal Microswimmers ou encore en 2010 dans Controlled Swimming in Confined Fluids of Magnetically Actuated Colloidal Rotors. La littérature scientifique abondante ne manque pas sur ces sujets qui sont pourtant globalement ignorés du grand public. 

Les nanopoulpes de graphène ou hydres 

Les Docteurs Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux États-Unis ont tous deux observé dans les vaccins à ARNm un organisme qui s’apparente à un parasite, surnommé respectivement « La chose » et « Hydra Vulgaris ».

Dr Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux USA ont…


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Ces chercheurs ont finalement compris qu’il s’agissait d’un autoassemblage de nanotubes de carbones via un phénomène appelé la teslaphorèse, à savoir un assemblage réalisé à partir d’ondes électromagnétiques (comme par exemple celles de la téléphonie mobile). 

Ces formes de vie artificielle ne sont pas uniquement composées de graphène (carbone), mais s’apparentent à une forme de vie hybride qui fait intervenir une structure ADN. 

En 2013, Dasgupta, K. et coll. expliquaient qu’au cours de leurs travaux cherchant à mettre au point une méthode économique de production de nanotubes de carbone (NTC) à partir de carbone, ils avaient observé que dans leur synthèse en « lit fluidisé », le graphène se « transformait en structures de type pieuvre de carbone »…

Il est donc probable que l’utilité de ces nanopoulpes dans les vaccins consiste à fournir des relais électromagnétiques de communication. Il est également possible qu’ils aient d’autres fonctions qui restent à découvrir, notamment si leur composition est hybride à base de carbone et d’ADN. 

Les particularités de la bio-informatique, qui nous intéressent pour ce dossier, relèvent de la capacité à programmer des cellules pour une fonction particulière. L’utilisation d’une puce à ADN ou biopuce est en plein développement comme le disait Baptiste Waldner dans son ouvrage « Nano-informatique et Intelligence Ambiante : Inventer l’Ordinateur du XXIe Siècle ». Le principe d’une telle puce repose sur la particularité de reformer spontanément la double hélice de l’acide désoxyribonucléique (ADN) face au brin complémentaire. Les quatre molécules de base de l’ADN ont en effet la particularité de s’unir deux à deux. Si un patient est porteur d’une maladie, les brins extraits de l’ADN d’un patient, vont hybrider avec les brins d’ADN synthétiques représentatifs de la maladie. 

Mais, il faut le souligner ici, cette biotechnologie utilisée pour le traitement de pathologies graves, peut également être détournée pour pirater le programme de la vie. Et c’est bien de cela dont il est question avec la « vaccination » de masse. 

Le média Technocracy News publiait il y a un an une information retrouvée dans un Talk Show (Ted Talk) daté de 2017 où le Dr Zaks — médecin chef de Moderna — expliquait la nécessité de « pirater le logiciel de la vie » en modifiant le code génétique des êtres humains. Cette logique transhumaniste qui paraît si claire à ceux qui, unilatéralement, ont décidé de la promouvoir et de l’imposer aux autres choque les esprits conscients et responsables. 

Un serveur relié à un superordinateur quantique du type D-Wave, récemment acquis par la Commission Européenne ou encore par Google, est en mesure de suivre 7 milliards d’individus injectés et ayant embarqué des nanotechnologies via la « vaccination » pour créer un WBAN. 

Les nanobatteries injectées dans le corps évoluent dans les fluides corporels et utilisent les ions disponibles dans le corps humain. 

Mais les nanobatteries au graphène peuvent fonctionner de manière différente notamment grâce aux ondes électromagnétiques que l’on retrouve partout dans notre environnement, particulièrement celles produites par les réseaux téléphoniques sans fil. Un corps biologique situé dans un environnement électromagnétique va voir apparaître en son sein des courants induits correspondants aux fréquences de cet environnement. Certaines personnes y sont par ailleurs très sensibles, nous le savons. 

Si l’oxyde de graphène offre une bonne capacité d’absorption des ondes 5G, comme l’a prouvé Mik Andersen, il s’appuie sur les travaux de Ameer et Gul (2016) intitulés « Influence of Reduced Graphene Oxide on Effective Absorption Bandwidth Shift of Hybrid Absorbers », pour conclure également d’une bonne absorption des ondes 2G, 3G et 4G. 

Il existe une abondante littérature scientifique qui démontre l’implication directe de l’ADN autoassemblé pour créer des systèmes informatiques et nanotechnologiques, également à travers des cristaux d’ADN. Jackson T et coll. expliquent qu’il est permis de construire de nouvelles nanoparticules qui jouent des rôles intermédiaires entre les ordinateurs électroniques et les systèmes biologiques. 

Des dispositifs nanoélectroniques basés sur l’ADN synthétique sont bien embarqués dans les vaccins Pfizer et Cie… Bien que non mentionnés dans la composition du vaccin, en raison d’un vide juridique probablement entretenu (La législation n’a pas évolué depuis 20 ans), ces dispositifs sont inoculés à l’insu des personnes « vaccinées ». 

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés : transhumanisation et nanoréseaux…

Il existe une connivence évidente entre les fabricants qui ont bénéficié des autorisations de mise sur le marché pour leurs produits, et un projet mondialiste piloté par un petit nombre de personnes influentes qui mettent en œuvre un projet longuement préparé et sans limites de moyens.

Composants du nanoréseau au plan intracorporel

  1. Nanotubes de carbone (CNT) et dérivés (SWCNT, MWCNT) 
  2. Points quantiques de graphène (GQD) 
  3. Nageurs hydrogels 
  4. Nanoantennes fractales en graphène 
  5. Nanorouteurs ou nanocontrôleurs 
  6. CODEC ou Nanointerface 

Topologie de nanoréseau 

  1. Nanonodes (GQD, Hydrogel nageurs, Nanotubes, Fibres) 
  2. Nanocapteurs (circuits de nanotubes, nanofeuillets de graphène) 
  3. Nanocontrôleurs (circuits de nanorouteurs QCA) 
  4. Nanointerface (circuits QCA nanoCODEC) 

Les GQD (points quantiques de graphène) 

« Les points quantiques de graphène sont des morceaux de graphène ou d’oxyde de graphène à l’échelle micro-nanométrique avec des formes circulaires, hexagonales, triangulaires qui résultent de la décomposition ou de l’oxydation de nanofeuillets de graphène. Loin d’être un défaut du réseau, ils jouent un rôle fondamental, puisque leur taille leur permet de fonctionner ou d’opérer comme des nanoantennes. De plus, ils circulent à travers le système sanguin, les artères, les veines, capillaires, servant de marqueurs électriques, mais aussi biologiques, car ils absorbent les protéines et autres composants présents dans le sang. » 

(source : lilianeheldkhawam.files.wordpress.com)

Un fichier externe contenant une image, une illustration, etc. Le nom de l'objet est fchem-07-00399-g0001.jpg

L’interface humain-machine avec transmission de données est une nano-interface dotée d’un circuit QCA (quantum-dot cellular automata) plus complexe, qui contient une nanoantenne pour émettre et recevoir des signaux TS-OOK (On Off Keying). Avec une forte probabilité, ils disposent d’un codec pour crypter les paquets de données et les retransmettre à l’extérieur grâce aux nanocapteurs et nanorouteurs. 

Le nanorouteur n’a pas besoin de processeur pour fonctionner, car l’architecture QCA (points quantiques) lui permet de fonctionner à une fréquence d’horloge tout comme le ferait un processeur d’ordinateur. De cette façon, les signaux sont transmis au nanorouteur le plus proche afin d’optimiser le nanoréseau et d’éviter la saturation du signal. Pour cette raison, plusieurs de ces composants sont protégés grâce à l’hydrogel qui se trouve dans les sérums.

 Du point de vue fonctionnel, les propriétés semi-conductrices, des points quantiques de graphène, leur permettent d’élaborer un réseau sans fil au travers duquel ils peuvent moduler et, encore plus, réussir à neuro-moduler — tels des nanotransducteurs — avec une plus grande efficacité que les feuilles d’oxyde de graphène, les schémas de comportements humains. 

Selon Andersen, les photographies obtenues, à partir des analyses de sang, démontrent la présence de nanoantennes fractales de graphène cristallisé, de nanonageurs en forme de rubans d’hydrogel, l’oxyde de graphène, et finalement, de points quantiques de graphène. Conformément à toutes les preuves produites et à tous les faits déclinés, il peut être affirmé que cet écosystème de graphène, dans le corps humain, est conçu pour la réception de signaux électromagnétiques au travers des nanoantennes fractales de graphène et de leur propagation au travers des points quantiques de graphène avec un double objectif. 

Le premier : l’administration potentielle de substances étrangères et leur libération en fonction de cibles biologiques — à savoir, des organes déterminés du corps humain. 

Le second : la modulation des neurones et d’autres tissus du corps humain sont ciblés afin qu’ils puissent être télécontrôlés au moyen de micro-ondes et d’émissions d’ondes (5G). 

Finalement, les nageurs, en forme de rubans d’hydrogel, possèdent une fonction motrice reconnue qui opère en couplage avec des ondes électromagnétiques ou des champs électromagnétiques — afin de libérer leur charge pharmacologique ou pharmacogénétique. 

En d’autres termes, les dominants léo Straussiens du NOM, cherchent à prendre le contrôle totalitaire de chaque personne, en utilisant des biotechnologies totalement inconnues du public. Puisque la plupart de ces éléments se dégradent dans la durée, notamment sous l’effet du système défensif de l’organisme, les promoteurs du transhumanisme ont donc prévu des « vaccinations » à répétition, sous prétexte sanitaire, invoquant l’arrivée de nouveaux variants toujours plus dangereux et menaçants les uns que les autres ! 

La solution radicale au problème consiste donc à refuser la « vaccination ». Bien entendu, vous êtes « libre » de choisir de rester un esclave lié à sa chaîne numérisée, intracorporelle.

« Ils cherchent à prendre le contrôle de chaque personne en utilisant des biotechnologies inconnues du public » 

Ceux qui pensent que les épisodes de Covid ou d’une autre épidémie relèvent du passé, vont être surpris dans les semaines et mois à venir. Bill Gates qui fait partie des instigateurs de ce projet, annonce de nouvelles épidémies, non parce qu’il prophétise, mais parce qu’il en est assurément l’un des instigateurs. 

Ces faits étant inavouables, les maîtres du jeu devaient s’appuyer sur la manipulation de l’opinion publique. Beaucoup se sont longtemps demandé pourquoi Bill Gates qui n’a aucune compétence en matière de santé avait investi à ce point, comme on l’a vu dans un autre article, dans les vaccins. Décidément, on comprend mieux le lien entre biologie et informatique — dont il est professionnel — lorsqu’on sait ce que contiennent les vaccins. 

Communication avec l’extérieur et utilisation du protocole OS TOOK 

Toujours à partir des travaux de Mik Andersen dont une traduction est proposée sur le site de Xochipelli dans la section intitulée « Réseaux de nano-communications sans fil pour les nanotechnologies dans le corps humain », nous proposons quelques explications. 

Akyildiz, I.F. ; Jornet, J.M. ; Pierobon, M. (2010) ont montré que les points quantiques de graphène servent à propager des communications sans fil dans le corps humain et à moduler le système nerveux central. Ils affirment que :

« Réduire l’antenne d’un dispositif sans fil classique à quelques centaines de nanomètres nécessitait l’utilisation de fréquences de fonctionnement extrêmement élevées, ce qui compromettrait la faisabilité de la communication électromagnétique sans fil entre nanodispositifs. C’est pour cette raison que fut adoptée l’utilisation du graphène afin de fabriquer des nanoantennes capables de surmonter cette limitation ». 

Cela confirmait dès 2010 que le graphène était le bon matériau pour propager des signaux dans ce contexte de la communication sans fil à l’intérieur du corps humain. De plus, les basses fréquences sont moins nocives que les hautes fréquences pour l’organisme et le métabolisme. Aussi, les nanoantennes en graphène fractal observées dans les échantillons de sang permettent la réception et la transmission des signaux de communication avec le réseau de points quantiques GQD en graphène, dispersés dans le corps via la circulation sanguine. 

La propagation des réseaux de nanocommunication sans fil, des nanoantennes et des nanocapteurs requiert des protocoles de routage pour les réseaux de nanocapteurs sans fil dans l’IoNT (The Internet of Nano Things) ou l’internet des nano-objets.

Le schéma de routage IoNT (Internet of Nanothings) assure la livraison des paquets de données à la nano-interface de la passerelle, qui est chargée de transmettre/répéter les informations à l’extérieur du corps, en incluant dans son en-tête l’identification MAC, nécessaire pour différencier l’origine des données. La traçabilité de chaque individu était donc possible, de même que l’action sur un dispositif individuel, c’est-à-dire que ce qui survient chez un individu peut ne pas survenir chez un autre équipé du même dispositif. Nous connaissons encore peu ce qu’il est possible de réaliser avec ces dispositifs, mais rendre les gens malades de manière ciblée et différente (cœur, cerveau, foie, système immunitaire…) est techniquement possible, ce qui permet de mieux dissimuler des actes illicites, immoraux et meurtriers. Mais lorsqu’on en vient à considérer la vie comme un simple matériau, la suppression de la vie n’est alors plus considérée comme immorale par ceux-là mêmes qui tiennent les commandes numériques d’un tel système !

Le graphène peut être programmé et contrôlé comme s’il s’agissait d’un logiciel.

Sources : Abadal, S. ; Liaskos, C. ; Tsioliaridou, A. ; Ioannidis, S. ; Pitsillides, A. ; Solé-Pareta, J. ; Alarcon E. ; Cabellos-Aparicio, A., 2017 

Puisque la vaccination ne pouvait être rendue obligatoire, il était donc prévu de la coupler à un pass identitaire et à la suppression de la monnaie scripturale envisagée pour la fin 2022. Enfin, coupler le pass à un moyen unique de paiement numérique via un dispositif intracorporel (micropuce/Tag) supprimerait toute possibilité d’achat ou de vente à ceux qui refuseraient la « vaccination ». Le marquage du bétail humain est un système qui contrôle infailliblement la vie de l’esclave soumis et la mort de celui qui veut passer dans le « camp » des rebelles ! 

Explication de la neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain 

Qu’entend-on par neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain. Les nanotubes de carbone et l’oxyde de graphène traversent la barrière hématoencéphalique et contribuent à modifier les synapses ainsi que la croissance des cellules neuronales. L’oxyde de graphène a une affinité avec les cellules du cerveau et avec le cœur, car ces deux organes, de par leur activité, génèrent un faible champ électromagnétique. Ces champs méritent encore d’être explorés, de même que la toxicité de ces nanotechnologies sur le cerveau humain. 

Mik Andersen nous explique que la neuromodulation et la neurostimulation sont possibles grâce aux nanotubes de carbone (graphène sous forme tubulaire), qui agissent comme des électrodes activant des régions spécifiques du cerveau ; ils peuvent également être utilisés comme une interface neuronale capable de se connecter à des réseaux de nanocommunication sans fil inoculés, dont les points quantiques de graphène (GQD), les nanoantennes en graphène et tout un réseau pour lequel il existe un logiciel de simulation, des protocoles de routage, des protocoles MAC. Les WBAN utilisent déjà ces technologies et il existe une littérature abondante sur le sujet.

La communication moléculaire intégrée avec des nanotubes de carbone ayant la capacité d’interagir dans des nanoréseaux sans fil de capteurs neuronaux est une réalité scientifique comme le montrent notamment les travaux de Abd-El-atty, SM et coll. en 2018 : « la communication moléculaire (CM) est considérée comme une approche prometteuse pour transmettre des informations dans le nanoréseau intracorporel. Dans ce contexte, l’utilisation de nanomachines dans le nanoréseau facilite les opérations de traitement, d’actionnement de logique et de détection. En outre, les nanomachines ont la capacité d’échanger des informations lorsqu’elles sont interconnectées par le biais du nanoréseau. Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain, telles que le diagnostic et les traitements biomédicaux, ou la transduction des signaux neuronaux et le contrôle neuronal… Les nanotubes de carbone facilitent l’interaction moléculaire entre les cellules vivantes, y compris les neurones, par une interconnexion basée sur des commutateurs stables pour l’amarrage des molécules… Les nanotubes de carbone (NTC) ont la capacité de reconnaître la libération de molécules de neurotransmetteurs dans le système nerveux du nanoréseau. »

« Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain. » 

La seule communication électromagnétique pour la surveillance du système nerveux central et particulièrement du tissu neuronal n’est pas suffisante. Pour le bon fonctionnement du réseau intracorporel et de cette surveillance de l’activité neuronale, il faut lier la communication moléculaire et électromagnétique dans une approche hybride. 

En 2004, Roman C et coll. expliquaient :

« Nous proposons et simulons un capteur à nanotube de carbone très sensible, capable de transposer la liaison protéine-ligand, ou plus généralement la reconnaissance macromoléculaire, à une variation de fréquence d’un courant électrique ».

Il s’agit de la base sur laquelle est construit le modèle hybride de communication moléculaire-électromagnétique, démontrant que leur interaction, leur transduction ou, si vous préférez, la traduction des signaux moléculaires en fréquences et en impulsions de courant électrique est possible. 

Andersen conclut que « cela permet de déduire que le but ultime d’une partie importante des recherches sur les nanotubes de carbone et leurs dérivés est la neurostimulation/neuromodulation. Autrement dit ces technologies présentes, mais non déclarées dans les pseudos vaccins contre la Covid, ont pour but de contrôler — au moins partiellement — le fonctionnement du cerveau des personnes inoculées. Il ne s’agit en rien, ni de santé, ni de science-fiction, mais d’une réalité technologique bien réelle. »

Avec la découverte des nanotechnologies dans les « vaccins anti Covid » (à ARNm et à adénovirus), on peut affirmer que la « vaccination » de masse contre la Covid n’était qu’un prétexte et un moyen de contourner le consentement libre et éclairé des personnes. Le contenu des produits injectés aux populations représente un viol de la personne, une menace contre l’intégrité physique et psychologique et contre la liberté de penser et d’agir. 

Conclusion 

A la lecture de ce dossier, on comprend que l’épidémie de SARS-COV-2 n’était pas un accident, mais un événement volontairement provoqué, pour l’introduction de ces biotechnologies dans les « vaccins » disponibles en Occident. Cela requerrait, en effet, des années de recherche et de minutieuse préparation. L’épidémie (et non la « pandémie »), a été créée de mains d’hommes et propagée de manière volontaire dans le seul but de faire « vacciner » la population mondiale. 

Il s’agit d’une arme biotechnologique qui a deux fonctions majeures : 

La première était certainement, de tuer aléatoirement, par l’incompatibilité naturelle des organismes qui réagiraient aux contenus des « vaccins ». Ces personnes seraient tout bonnement jugées indésirables, voire, opposantes au système, selon des critères, eux aussi aléatoires, définis par ceux-là même qui ont mis en place cette horreur. Dans ce lot, les plus fragiles seraient également menacés, à savoir les personnes âgées, les personnes malades et les enfants, en un mot : les « inutiles » ou les « substituables ». 

La seconde fonction consistait à prendre le contrôle des survivants en faisant d’eux les « transhumains », une nouvelle génération d’esclaves, par la prise de contrôle de leur cerveau, en manipulant leurs pensées et leurs émotions. Il ne s’agit pas d’un scénario de science-fiction, mais bien d’une réalité technologique financée par la troïka dominante, riche, puissante et assoiffée de domination sur ses congénères. 

En couplant la « vaccination » au mode de paiement numérique, qui deviendra le seul mode de paiement théoriquement prévu à la fin 2022, ils rendront obligatoire de manière indirecte, la « vaccination » et l’empoisonnement des personnes.

Tout cela n’aurait pas été possible si les individus libres et conscients, refusant d’être les jouets de la manipulation par la peur, avaient d’emblée contesté cette stratégie : tout le système de santé, les écoles, les administrations, les entreprises, l’armée, la police ont collaboré comme un seul homme, à ce plan machiavélique ! Les acteurs du monde médical intervenant dans les médias inféodés pour les besoins de la propagande, seraient grassement payés par l’immense fortune des maîtres qui engageaient ce plan de mise au pas de toute l’humanité ainsi dressée à sa complète soumission… Certains d’entre eux seraient même décorés de la Légion d’honneur ! Plus qu’aucune guerre, ce plan était fait pour répandre la mort déclinée en plusieurs versions (santé, économie, répression) et ferait un nombre de victimes qui allait se chiffrer par des millions d’individus.

L’instauration d’une dictature mondiale reste la finalité d’une humanité dénaturée et sous contrôle technologique. Humainement parlant, les chances de sortir de ce piège sont infimes, car elles reposent sur le réveil des populations qui n’a pas encore eu lieu massivement. L’humanité n’a jamais été autant menacée que par elle-même…

Ceux qui ont entrepris cela ont profité de l’ignorance et d’une énorme méconnaissance de la part de la communauté médicale et sanitaire en matière de bio-informatique, de nanotechnologies et de chimie quantique pour mettre en œuvre l’agenda 2030. 

Cependant, nous disposons de suffisamment d’éléments dans ce dossier pour comprendre ce qui se trame. Il reste pourtant difficile au plus grand nombre d’admettre qu’une telle entreprise soit possible et c’est de cela que nos oppresseurs tirent un énorme avantage. J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, affirmait : « L’individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe ». C’est précisément sur la base de ce constat qu’ils comptent réussir l’imposition de la « vaccination » mondiale et ses conséquences funestes. La dissimulation, le mensonge et la technologie sont au cœur de cette manipulation sans précédent dans l’Histoire. 

Si l’on souhaite vraiment connaître le fond de la pensée de nos « nouveaux maîtres », il est impératif d’examiner celle, toxique, de l’historien Yuval Noah Hariri, un des acteurs et grand partisan du « Great Reset » mis en avant sur la scène internationale — qui justifie « la surveillance biométrique de l’être humain » et affirme avoir « besoin de réécrire le code du vivant » ou encore que « les humains sont des animaux que l’on peut pirater ». De l’eugénisme aux thèses totalitaires, il n’y a qu’un pas très vite franchi !

Avec l’Hybridation de l’ADN synthétique et du graphène dans le corps humain, des preuves commencent à pointer et nous espérons qu’elles inciteront les citoyens à ne pas se faire « vacciner ». Car une chose est certaine — alors que nous ne sommes plus en phase épidémique — c’est que la « vaccination » de masse va repartir de plus belle en France et partout ailleurs et qu’elle prendra une forme indirecte obligatoire, car ce rituel de « vaccination » est destiné à devenir permanent, définitif. Sachons-le une bonne fois pour toutes : la « vaccination » sera finalement obligatoire, répétitive et permanente, faute de quoi, le système immunitaire naturel pourrait à tout moment compromettre ce marquage du « bétail humain ».

C’est la raison pour laquelle une guerre civile sera, elle aussi, obligatoire, inévitable : on ne peut pas obliger quelqu’un à mourir ou à porter dans son corps une chaîne invisible le maintenant dans un esclavage irréversible, sans s’attendre à ce qu’il cherche à défendre sa vie et sa liberté ! Tous ces criminels qui ont pensé une telle horreur sont de parfaits inconscients : ils s’imaginent qu’ils vont triompher sans problèmes alors qu’ils vont entraîner dans leur délire une destruction totale de leur monde pervers ! Que ce moment vienne sans tarder afin de retrouver la liberté sacrée de la vie qui est une manifestation de la conscience intériorisée.

[Voir aussi :
À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène ?
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Technologie de « neuromodulation » à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G]

Sources : Se reporter pour plus de détails et pour les photos au « Dossier N°4, Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés », de Laurent Aventin, Santé publique, PhD Mai 2022.

DOSSIER n°4 — Kaya Team Universe

Voir également : « Les implications de l’adresse MAC des injectés aux vaccins covid », 10 octobre 2022 : Mik Andersen, auteur de Corona2Inspect.net

www.bitchute.com

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Attention aux accusations de dérives sectaires contre les éveillés : la menace de la Miviludes

Par Nicole Delépine

De retour de la magnifique rencontre de Saintes où plus d’un millier de personnes ont, le 28 oct 2022, partagé dans cette conférence-débat leur soif de savoir, leur soif de rencontres humaines dans une ambiance chaleureuse et familiale formidable1, j’ai été surprise de voir dans l’article de sud-ouest qui lui était consacré, un encart faisant l’écho des récriminations de deux associations de Saintes, alertant le maire de la présence de « Reinfocovid » qui « serait suivi pour dérives sectaires » ! 2

J’ai cru qu’il s’agissait d’une calomnie isolée, mais le 3 novembre 2022, je suis tombée sur cette annonce d’une secrétaire d’État annonçant de prochaines « assises contre les dérives sectaires et le complotisme ». Bingo !

Depuis que le mur du pouvoir se fissure, celui-ci dégaine une nouvelle arme pour faire peur et surtout faire TAIRE. Inquiet de l’accumulation de preuves sur la gestion catastrophique et malhonnête de la crise covid, et l’accumulation de mensonges, de contre-vérités et de décisions délétères pour le peuple, la DIVERSION se prépare.

Il est urgent d’informer tout le monde de cette nouvelle dérive du pouvoir, jeunes y compris qui doivent sortir de leur isolement transitoirement protecteur, et de s’opposer de toutes nos forces au système de délation digne des régimes de Vichy, de l’Union soviétique ou le nazi. Relisons Orwell et battons-nous.

Si nous alertons suffisamment contre cette nouvelle attaque de la liberté d’expression, ils reculeront d’autant plus que la Miviludes s’est souvent fait critiquer, a été parfois condamnée en justice et ne jouit pas d’une bonne réputation.



RETOUR SUR SCÈNE DE LA MIVILUDES

La MIVILUDES est la « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires » ? En clair c’est donc une arme du pouvoir exécutif pour imposer ses choix contre ses opposants.

L’argument d’urgence serait l’augmentation des signalements :

« les confinements répétés et l’angoisse du décompte des morts ont perturbé de nombreux Français. Pour le plus grand bonheur de personnes malintentionnées. En 2021, les saisines de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ont atteint des sommets. Elles se dénombrent à 4 020 ».3

Notons que vu le nombre de personnes affectées profondément par ces confinements absurdes et injustifiés4, le sommet n’est pas l’Everest dans un pays de 67 millions d’habitants et l’explosion fait pschitt…

Le journal 20 MN ose écrire :

« La pandémie a charrié dans son sillage son lot de complotistes et d’antivax. Un terreau fertile pour le développement de solutions alternatives » qui n’ont aucun fondement scientifique ».

Nous espérons pour eux qu’ils sont bien payés pour tous répéter le même crédo. N’ont-ils pas appris à lire les publications des agences officielles de la FDA, de la MHRA ou de l’EMA qui additionnent plus de 70 000 morts reconnus liés aux injections expérimentales pour une pseudo grippe qui tue en 32 mois a tué moins de 0,000 825 de la population mondiale et essentiellement les personnes âgées dans les pays les plus vaccinés.

Combien de ces donneurs d’alerte sont-ils traités d’« antivax », alors qu’ils sont seulement dubitatifs envers ces injections expérimentales qui ne sont pas des vaccins, et même parfois très provax (comme le Pr Perronne) ont-ils sauvé de vies en les faisant échapper à ces toxiques ? Évidemment le projet des sept milliards d’injectés en a pris un coup et les fidèles de Schwab tentent d’y remédier. Trop tard ! Et comme disait notre avant-dernier prix Nobel de médecine (2008) le Pr Montagnier, les non injectés sauveront l’Humanité.

« Sonia Backès, secrétaire d’État en charge de la citoyenneté, annonce que le gouvernement va organiser des “assises des dérives sectaires et du complotisme”. Objectif : améliorer les signalements à la Miviludes du voisin, du collègue de travail, etc. qui sombrerait dans ces dérives sectaires ou le complotisme…

Nous voilà dans l’ordre moral et politique, dans le contrôle de tous par tous, dans le retour de l’inquisition, dans un fascisme qui ne dit pas son nom »5.

Orwell était visionnaire et les évadés des régimes des pays de l’Est tremblent…

Mme Backès essaie-t-elle de régler ses problèmes personnels, puisqu’elle rappelle candidement que sa mère était membre de la scientologie.6 Trop proche des présumés coupables du futur de la dénonciation, elle devrait comme dans tout bon policier être éloignée de l’enquête pour absence d’objectivité liée à ses antécédents. Les dires de la secrétaire d’État sont particulièrement inquiétants, choquants :

« Dérives sectaires : les saisines de la Miviludes atteignent un nouveau record ! »

Au lendemain de la publication du rapport de la Miviludes, qui fait état de 4 020 signalements en 2021 (+33,6 % par rapport à 2020), S. Backès regrette que « tout ne soit pas signalé ». « Beaucoup de choses passent sous les radars, et on ne sait pas exactement combien de personnes sont réellement concernées » par les dérives sectaires, poursuit-elle. Le dernier chiffre connu date désormais de « quelques années » et fait état de « 500 000 personnes touchées », selon la secrétaire d’État.

« S. Backès s’est dite particulièrement inquiète des “dérives liées à la santé”. “On parle de gens qui se décrètent naturopathes et qui vendent des soins alternatifs aux soins traditionnels et vérifiés”.

Nous aussi sommes inquiets de la disparition de la médecine traditionnelle, individuelle et de la dictature des protocoles qui suppriment tout recours aux traitements éprouvés pour imposer des molécules chères, inefficaces et souvent toxiques. » 7

Il est bien triste que Mme Backès ne souligne pas le sectarisme des médias et du pouvoir qui ont vendu pour vérité révélée les mensonges du Lancet sur la chloroquine de mai 2020 dont l’auteur principal était une actrice porno reconvertie8 9 10. La démonstration du mensonge organisé sur lequel le ministre Véran s’était appuyé pour interdire la chloroquine n’a pas conduit ce dernier à supprimer son ukase mortifère.

Donc où sont les données « vérifiées » de la médecine traditionnelle devenue menteuse, trompeuse, manipulatrice et a de fait perdu la confiance des patients ? Justement les données officielles répandues sur les médias à longueur de journée sans avis contradictoire ne furent jamais vérifiées, telle la soi-disant contamination des grands-parents par les enfants, la soi-disant efficacité des pseudovax, etc. Les résultats affluent (y compris de Pfizer), qui démentent ce que le discours quotidien a martelé dans les têtes des téléspectateurs…

« “La difficulté survient lorsqu’il y a emprise mentale et mise en danger”, poursuit-elle, déplorant par ailleurs les conséquences financières liées à ces dérives. “Derrière, il y a incitation à acheter l’appareil qui fait des jus de légumes, puis la vidéo de ces gourous 2.0 finit par devenir payante”, précise S. Backès, dont la mère a appartenu à la secte de l’Église de la scientologie. “Je sais comment ça se passe, je sais comment on y rentre, je sais comment ils maintiennent les gens sous emprise et je sais toute la difficulté d’en sortir”, explique-t-elle… »

Oui, mais qui a eu emprise de fait sur des milliards de personnes dans le monde, manipulées par les gouvernements qui appliquent les recommandations de l’OMS ? 11 Oui, il y a eu manipulation, emprise, mais à grande échelle et avec des conséquences monstrueuses, au regard desquelles les appareils de jus de légumes sont peanuts. Au 2 novembre 2022, d’après l’OMS, 12 861 382 558 doses de vaccin ont été administrées pour un coût d’environ 250 milliards de dollars, sans effet bénéfique prouvé sur l’épidémie et associés à de très nombreux effets secondaires dont des décès et des handicaps durables, selon les données publiées par les agences officielles (VAERS pour la FDA, EudraVigilance pour l’EMA, MHRA pour les Anglais, etc..)

Qui regarde la lune et qui regarde le doigt qui la montre ?

Des Assises organisées début 2023

Dans ce contexte, des « Assises des dérives sectaires et du complotisme » seront organisées « début 2023 » autour des acteurs de la lutte contre ces phénomènes. Le but, précise Sonia Backès, c’est de réaliser « un état des lieux » et d’aboutir « à un plan d’action très clair ». Parmi les pistes envisagées, la secrétaire d’État dit vouloir simplifier les procédures de signalement, qui consistent actuellement à « remplir un formulaire sur le site de la Miviludes ». Si elle fait parallèlement l’état des lieux des résultats de la politique sanitaire, cela ne sera pas triste…

« Est-ce que c’est suffisant ? Je ne crois pas », ajoute-t-elle. « On a besoin d’une plus grande proximité, de sensibiliser les gens qui sont autour de nous, les gendarmes, les services de proximité pour signaler plus facilement », indique Sonia Backès, qui n’exclut pas de faire évoluer l’arsenal législatif autour des dérives sectaires.

C’est grave, car qui déciderait le cas échéant de définir un « avis » comme dérive sectaire ? Tous ceux qui ont dit que le confinement était inutile se sont révélés avoir eu raison, comme pour l’inefficacité des pseudovax et leurs dangers.12

De fait, nous sommes des milliers, voire des millions à pouvoir signaler à cette dame les énormes dérives sectaires des journaux, des médias et des politiques qui nous ont si bien manipulés que des milliards d’entre nous ont accepté la piqûre infernale, dont on ne connaît pas encore aujourd’hui la totalité des composants, ni la réelle finalité des piquouseurs. On pourrait l’informer déjà par plein de mails ou de lettres avant qu’elle ne coure le danger de séances publiques qui démontreront ces manipulations perverses que peut-être elle ignore.

Alors pourquoi cette réapparition brutale d’une instance contestée et quasiment disparue en octobre 2022 ?



La Miviludes, le complotisme et les dérives sectaires (référence à son rapport annuel 2021)

La Miviludes est-elle réellement indépendante ?

https://www.association-sante-naturelle.info/revelation-pourquoi-la-miviludes-sacharne-contre-la-sante-naturelle/

« LA MIVILUDES EST-ELLE INFORMÉE DE NOTRE PLAINTE QUI VISE LES DÉRIVES SECTAIRES “D’EN HAUT” ?

Est-ce que cela ne vaut que pour les “complotistes” (terme soudainement devenu à la mode, sur toutes les lèvres pour pouvoir discréditer ceux qui osent réfléchir) et non pas pour les comploteurs ? La pensée complexe est-elle désormais interdite ?

Puis ce serait bien entendu à cause des “complotistes” que la population présente un niveau de troubles dépressifs extrêmement élevé depuis le début de la crise, notamment de graves poussées suicidaires chez les jeunes.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont déclaré des confinements forcés pour toute la population. Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont forcé les enfants et les adultes à porter des masques, que même le COVARS a du mal à justifier aujourd’hui.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont refusé le soin et interdit les traitements efficaces.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont utilisé une politique de stigmatisation des non injectés pour forcer à se soumettre à une expérience médicale. Tout cela serait bien entendu l’œuvre des “complotistes”. »

L’inversion accusatoire est parfaitement pratiquée :

Putsch média se penche aussi sur cet inquiétant projet de la lutte contre « les dérives sectaires et le complotisme et ce plan d’action. Comment on agit ? »13 selon la secrétaire d’État

« Sonia Backes fait référence à deux choses qui semblent très distinctes. D’une part, l’emprise sectaire qui représente aujourd’hui, d’après la Secrétaire d’État, un enjeu majeur de santé publique et de lutte contre le séparatisme”.

D’autre part, il semble beaucoup plus difficile d’appréhender avec objectivité la notion de complotisme, arme fatale du gouvernement, et de certains grands médias et de sachants pour dénigrer de nombreux acteurs de la santé, de la société civile ainsi que certains médias indépendants, jugés complotistes pendant la crise sanitaire ».

Sonia Backes s’appuie sur ce rapport de la Miviludes 14pour lancer cette idée des « Assises des dérives sectaires et du complotisme ».

Pour le président de la Miviludes, Christian Gravel, le « complotisme » ressemble à cette novlangue qui veut sans l’avouer clairement accuser ceux qui ont dénoncé le caractère véritablement « sectaire » des décisions de l’OMS et le forum de Schwab, appliquées aveuglément par la France.

RESTER LIBRE EST UN CHOIX ET UN COMBAT DE TOUS LES INSTANTS

Notons que contrairement à ce qu’ont raconté tous les médias et trop de citoyens soumis, nous aurions pu, comme la Suède, garder notre liberté de penser et donc de choix et de résistance aux mesures délirantes, tels le confinement, la fermeture des écoles et le masque, et l’injection quasi forcée, et avec des résultats sanitaires meilleurs que les nôtres.

Le rapport de la Miviludes analyse donc la crise en ces termes :

« La crise sanitaire a constitué un catalyseur à travers une prolifération de nouveaux acteurs, plus discrets, maîtrisant le web et ses codes, sachant contrôler les esprits, en exploitant les peurs, la perte de repères, la recherche de solutions simples face à des questionnements existentiels, par définition complexes. Les délinquants experts en manipulation savent, pertinemment, instrumentaliser les vicissitudes de nos concitoyens. »

« la crise engendrée par la COVID-19 a déstabilisé de nombreuses personnes en perte de repères dans une société complexe, interconnectée où l’information côtoie la désinformation. La MIVILUDES s’est retrouvée confrontée à des saisines, reflet d’une véritable crise sociale teintée d’isolement, de questionnements, de colères et de craintes ».

L’opposition entre information et désinformation précise l’objectif de ce rapport15 : le complotisme, « notion voisine » du sectarisme. Ce rapport pointe les réseaux sociaux comme principaux accélérateurs de ces « dérives sectaires ».

LE COMPLOTISME VU PAR LA MIVILUDES

« Le complotisme est un mode de pensée antisystème qui s’appuie sur des arguments non falsifiables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être ni prouvés ni récusés, ou sur une vérité partielle, soumise à une interprétation rationnelle, mais erronée (…) »

La revanche contre les élites comme argument de base !

« Les théories complotistes constituent un discours de revanche contre les élites et contre le système socio-économique dans lequel l’individu vit. Plus celui-ci est indigné de sa situation, plus il trouvera un écho à sa colère dans le complotisme. Si le système est perçu comme injuste, la théorie venant le discréditer sera accueillie positivement. Plus généralement, le manque de confiance dans les élites dirigeantes et le sentiment d’une prétendue opacité de la vie publique ébranlent fortement la confiance de l’individu envers les institutions. Celles-ci sont alors considérées comme immorales et illégitimes ».

Ainsi sans trembler semble-t-il, les rédacteurs de ce rapport nient tout simplement l’opacité de la vie publique, qualifiée de « prétendue » à l’heure où la confiance en les médias en France a chuté derrière des pays supposés dictatoriaux et que la censure est non seulement effective, mais revendiquée par les médias et les grands réseaux comme Facebook, twitter et YouTube.

Ce déni de réalité, caractéristique de la coupure entre pseudoélites au pouvoir, et le peuple est la base de la césure actuelle et de l’aveuglement des dirigeants, coupure illustrée par l’énorme taux d’abstention aux élections.

EN FAIT POUR LA MIVILUDES, LE COMPLOTISME C’EST REFUSER LES UKASES ET LES AFFIRMATIONS SANS PREUVE DU POUVOIR ET DE SES RELAIS.

Ce rapport ne trace aucune frontière bien définie entre la liberté de pensée et les dérives sectaires. Il fait bien le parallèle avec les reproches faits aux médecins poursuivis devant les conseils de l’ordre régionaux. Et les condamnations tombent comme celles du Dr Gayet radié16, et aussi celles des enseignants-chercheurs comme Vincent Pavan, auteur du livre passionnant et instructif, « le débat interdit »17, privé de salaire pendant un an par son université (entre autres nombreuses victimes).18

LA LIBERTÉ DE PENSER ET DE PARLER, D’INFORMER AU CŒUR DU DÉBAT19

L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’article 9 de la convention européenne des droits de l’homme assurent de ces droits de base constitutionnels bafoués sans vergogne depuis bientôt trois ans. La liberté d’expression

fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. ».

Or depuis deux ans on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelles découvertes scientifiques. Pour ces raisons la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

LA MILIVUDES A DE LOURDS ANTÉCÉDENTS

Rappelons quelques exemples :

UNE VICTOIRE DES KINÉSITHÉRAPEUTES EN 2017

« Dans le combat juridique mené conjointement par FasciaFrance (ex-Association Nationale des Kinésithérapeutes Fasciathérapeutes-ANKF) et la société Point d’appui pour faire retirer la fasciathérapie du guide “Santé et dérives sectaires” publié en 2012 par la MIVILUDES, la cour administrative d’appel de Paris a rendu le 07 décembre 2017 l’arrêt suivant : “Les informations concernant la fasciathérapie ne doivent plus figurer dans le guide ‘Santé et dérives sectaires’ publié par la mission interministérielle de vigilance contre les dérives sectaires (MIVILUDES) en avril 2012.”20 (…)

« La justice reconnaît ainsi clairement que la MIVILUDES a commis une erreur d’appréciation et de jugement concernant la fasciathérapie et qu’elle a ainsi porté atteinte aux praticiens exerçant cette approche. FasciaFrance se réjouit donc de cette décision qui rétablit l’honneur des centaines de professionnels de santé qui exercent quotidiennement la fasciathérapie dans le respect de leur métier et de la confiance des patients. »

UNE NOUVELLE CONDAMNATION DE LA MIVILUDES EN 2018 POUR SA PROPAGANDE CONTRE LA SANTÉ NATURELLE 21

Le 13 juillet 2018,La Mission française de lutte contre les sectes (Miviludes) a encore été condamnée par les tribunaux français, pour sa propagande contre la santé naturelle.

« En 2017, la Justice l’avait déjà condamnée pour avoir dit du mal de la fasciathérapie — une thérapie naturelle très sérieuse pratiquée par des kinésithérapeutes. Cette fois, la Miviludes s’en est prise à la “médecine anthroposophique”… et mal lui en a pris ! Car cette médecine naturelle n’a rien de clandestine. Pratiquée par des docteurs en médecine, elle est parfaitement intégrée aux systèmes de santé de l’Allemagne, de l’Autriche ou de la Suisse.

Mais voilà, cette médecine a la particularité d’être holistique. Contrairement à la médecine officielle, elle n’est pas purement “biomédicale”. Elle prend en compte toutes les dimensions de l’être humain : biologique, bien sûr, mais aussi psychologique et même spirituelle. Pour la Milivudes, cela suffit à la rendre suspecte… et à la classer dans sa liste officielle des thérapies “à risque de dérive sectaire”.

Exactement comme l’a fait l’Allemagne nazie le 9 juin 1941, lorsqu’elle a interdit des pratiques “spirituelles” comme… l’anthroposophie et même l’agriculture en biodynamie !

Car il est très important de connaître ses ennemis. Dans ma dernière lettre, je vous ai parlé des Big Business, ces multinationales qui contribuent à ruiner notre santé : Big Pharma, Big Agra, Big Food et Big Chemical. Mais ces Big Business ne pourraient rien sans de solides complicités chez les décideurs politiques et administratifs.

La Miviludes en est un cas d’école… tout simplement ahurissant. Le “naturel”, voilà l’ennemi de la Miviludes

Mais heureusement, la Justice française a condamné la Miviludes dans un jugement rendu le 20 avril dernier 2018 !

Tout ce qui est naturel peut cacher des dérives sectaires”. Voilà, mot pour mot, ce qu’a dit sur Europe 1 le précédent président de la Miviludes, George Fenech22. Au moins, les choses sont claires.

Voilà pourquoi la Miviludes qualifie de “méthode à risque de dérive sectaire” des pratiques comme :

L’EMDR, une technique psychologique validée scientifiquement par l’INSERM et recommandée par des grands médecins comme le regretté David Servan-Schreiber ;

La gemmothérapie, un remède traditionnel issu des “plantes médicinales” ;

La sophrologie, une simple méthode de relaxation ;

Et même la médecine ayurvédique, pratiquée en Inde depuis des millénaires et reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé pour ses bienfaits !

Et le plus révoltant, c’est l’aveuglement de la Miviludes face aux vraies menaces.

Les “salons zen” et les cours de yoga, voilà l’ennemi de la Miviludes

Voici le gros titre du journal Le Monde, le jour où la Miviludes a rendu son rapport :

La santé et le bien-être, des domaines particulièrement sujets au risque de dérives sectaires”. Dès l’introduction du rapport, le président Serge Blisko insiste sur “la nécessaire défense de la pensée rationnelle”, notamment face aux “dérives sectaires dans le domaine de la santé où les pseudothérapeutes déviants sont toujours plus nombreux et imaginatifs”.

J’ai lu le rapport en intégralité, et il contient un nombre de bêtises invraisemblable :

Ainsi, en lien avec la question de l’exploitation animale et du véganisme se développe une forme d’extrémisme, comme dans le domaine de l’écologie le mouvement de deep ecology, qui peuvent mettre en danger les adeptes et particulièrement les enfants.”

Attention donc, aux “écolo” et aux végans »… et attention aussi aux très dangereux « Salons ZEN » :

« La promotion des nouvelles pratiques alimentaires se fait largement par Internet et les réseaux sociaux, mais aussi dans les salons bio-zen. (…) Ces salons ouvrent aussi leur espace à de véritables charlatans et à des méthodes dangereuses pour la santé dès lors qu’elles sont mises en œuvre par des personnes qui n’ont pas de connaissances médicales sérieuses ».

Autre menace dans le viseur de la Miviludes, les psychothérapeutes (…).

Alors bien sûr, les charlatans et les gens sans scrupule, cela existe, dans la médecine naturelle comme ailleurs… mais cela n’en fait pas des dérives sectaires pour autant !

Pour la Miviludes, pourtant, même le yoga et de méditation sont terriblement suspects !

« Aujourd’hui, la mode pour la méditation et le yoga et la demande qu’elle crée s’élargit à de nouvelles catégories de personnes, ouvrant des opportunités à des individus sans formation et sans scrupule. » Et des énormités comme celle-là, il y en a sur des pages et des pages.

(…) Guillaume Chopin, Association Santé Naturelle »

Même Libération en 2019 évoque la disparition de la Milivudes :

Sectes : la Miviludes va-t-elle disparaître ?

DES TENSIONS

Depuis le printemps 2020, la Mission est intégrée au Comité interministériel de Prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) au sein du ministère de l’intérieur.

« Matignon confirme que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires sera rattachée début 2020 au ministère de l’Intérieur. Pour les acteurs du secteur, cela revient à faire disparaître la Miviludes. »

DU VENT DANS LES VOILES

France Inter citait un acteur associatif : « Depuis quelques semaines presque plus personne ne répond. C’est l’omerta, mais les choses sont déjà pratiquement faites. La Miviludes va être purement et simplement dissoute au sein du ministère de l’Intérieur ». Une information confirmée à la radio par un membre de cabinet ministériel. La Miviludes devrait être fusionnée avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), selon la radio.

Recommandations de la Cour des comptes

Contacté par Check News, le ministère de l’Intérieur confirme que la Miviludes sera bien rattachée, début 2020, au ministère de l’Intérieur. Mais refuse de parler de « disparition ».

En plus de son rattachement à l’Intérieur, la Miviludes sera bien fusionnée avec le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG CIPDR) : « les champs d’intervention de ces deux organismes ne se recouvrent pas totalement, mais ils ont pour important point commun la lutte contre les nouvelles formes de radicalité et certains phénomènes d’emprise et d’enfermement », selon Matignon.

C’est donc sans surprise que les conseillers de la Miviludes ont appris leur « fusion » avec le SG-CIPDR lundi 30 septembre ».

Mais en 2021 la ministre Schiappa nomme une présidente et renforce les moyens, le confinement ayant aggravé les dérives selon elle.23 06/04/2021

Elle déplore que « de nouveaux gourous » se servent du Covid pour accroître leur influence.

« Vous avez de nouveaux gourous qui se servent de la pandémie pour prêcher des mesures soi-disant de bien-être, mais qui sont des mesures de sujétion psychologique, voire de captation d’argent ou de biens », a dénoncé Marlène Schiappa sur Franceinfo. Elle estime que « plus de 500 nouveaux petits groupes sectaires ont proliféré à la faveur du confinement ». Les dérives sectaires touchent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants.

Je multiplie par dix les moyens de la Miviludes : ils sont maintenant d’un montant de 1 million d’euros pour accompagner notamment les associations ». Une magistrate, Hanène Romdhane, a été nommée à la tête de la Miviludes. « Sa nomination a notamment pour but de donner une suite judiciaire à l’ensemble des signalements effectués auprès de la Miviludes : 3 000 rien que sur l’année 2020 dont 40 % dans le domaine de la santé », selon le communiqué.

MAIS EN JUIN 2022

Miviludes : la lutte contre les dérives sectaires a disparu de l’organigramme du gouvernement

Déjà menacée de disparition fin 2019, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires n’est mentionnée nulle part dans les attributions des différents ministères publiées aujourd’hui au journal officiel 24 :

« C’est une suppression de fait. »

OCTOBRE 2022 — Le syndrome Renaissance ?

La MIVILUDES disparaît quasiment, absorbée dans un ministère non précisé et en octobre, branle-bas de combat la secrétaire d’État anciennement liée via sa famille à la scientologie annonce des grandes décisions. Que s’est-il passé à OK Coral ?

Et vous qu’en pensez-vous ? Comme Annette ?

@Annette_LEXA

« je sais pas vous, mais moi, j’ai le sentiment d’être contrainte de vivre dans une secte géante depuis 2 ans 1/2. Si on prend les critères de la #MIVILUDES, le gouvernement actuel coche toutes les cases ».

En tous cas ? les internautes ont rapidement réagi avec une longue liste de #balancetoncomplotiste dont je vous livre quelques exemples :

PLUS NOUS INFORMERONS DE CE PROJET TOTALITAIRE, MOINS ILS POURRONT LE METTRE EN PLACE

D’autant que bien des Français se demandent ce que deviendront les délateurs des soi-disant complotistes qui finalement auront eu raison : le pseudovax ne protège pas de la contamination, a des effets secondaires importants, etc.

INFORMONS !





Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Par Nicole Delépine (son site)
lundi 6 avril 2020

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [1][2][3][4]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore :

« Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

[1] Avis 106 de 2009 sur “Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[2] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[3] Contribution du 13 mars 2020 sur les Enjeux éthiques face à une pandémie 

[4] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

Décret Rivotril : compassion, euthanasie[1] ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Le traitement du Pr Raoult potentiellement efficace, serait dangereux pour ceux qui sont trop vieux pour bénéficier de soins actifs en cas de Covid ! Mais pas le Rivotril qui les endormira à jamais ! Sortez vos ainés des EHPAD et hôpitaux en urgence.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 :

« C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931. »

Un nouveau procès de Nuremberg se profile

Les médecins français et soignants de 2020 sauront-ils mieux résister aux injonctions du pouvoir totalitaire qui se met en place que leurs confrères allemands des années 30, qui appliquèrent la loi hitlérienne visant à euthanasier les handicapés, les fous, etc. ?

Comment un soignant peut-il accepter de condamner à une mort rapide un patient avec lequel il converse avec empathie apparente, sous l’ordre de deux médecins différents joints par téléphone qui n’ont pas examiné le malade de chair, d’os et d’âme ?[2] C’est à ces extrêmes qu’on voudrait conduire médecins et infirmiers qui, à coup sûr, contraints dans le feu de l’action et la pression du groupe, accepteront pour certains, mais ne s’en remettront jamais à long terme… [3]

Nos aïeux en EHPAD semblent avoir été sournoisement condamnés à mort par une série convergente de circulaires gouvernementales

Une épidémie volontairement non contrôlée : pourvu que ça dure…

Pas de fermeture des frontières, pas de masques ni gels, ni respirateurs en nombre suffisant, pas d’ouvertures de lits ni embauche de personnel, plan blanc bloquant l’activité des cliniques privées depuis près de trois semaines, mais dont les lits restent vides !

« En même temps » une mise en scène théâtrale permet au président de jouer au chef de guerre salvateur (transfert en hélicoptère coûtant plusieurs centaines de milliers € alors que le transport d’un respirateur ne revient qu’à 300 €)… Le plus révélateur de la duplicité gouvernementale pour les Français naïfs et/ou bienveillants sont les refus réitérés des propositions d’entreprises pour fabriquer des masques, des respirateurs et d’empêcher les médecins de prescrire l’hydroxy chloroquine aux malades qui en ont besoin alors que ce médicament était en vente libre sans ordonnance jusqu’en janvier 2020 et le décret scélérat d’Agnès Buzyn. Les ARS, les Normes, les contrôles et l’exigence d’un essai randomisé, tout l’arsenal des bureaucrates a été utilisé pour retarder l’arrivée des moyens de lutte contre l’épidémie, comme durant la drôle de guerre où ils ont retardé la livraison des armes modernes qui ont tant manqué en 40 [4]

La peur au royaume de Machiavel et le confinement généralisé brutal

Au bout de trois mois de mensonges et de décisions inefficaces, l’excuse d’incompétence n’est plus crédible, ni celle de révision de stratégie. À Wuhan, les Chinois ont bâti un hôpital en 15 jours. En Angleterre, et en Espagne, des milliers de lits ont été montés en quelques jours. Quand l’Allemagne s’est sentie menacée, A. Merkel a immédiatement réquisitionné des hôtels pour les transformer en hôpitaux, et fait tourner les usines jour et nuit pour fabriquer des respirateurs…

En France, l’épidémie a été favorisée par les décisions gouvernementales inadaptées et incohérentes, telles l’incroyable histoire des masques. Port de masques déclaré inutile[5] pour les forces de l’ordre et la population ordinaire jusqu’au 3 avril 2020 où brutalement le directeur général de la santé demande que tout le monde en porte (« on réévalue la doctrine »), il fallait oser ! La peur créée et entretenue 24 h/24 par les médias[6], et en particulier leurs médecins préférés comme Karine Lacombe[7], Yazdan Yazdanpanah [8] ou Jean-François Timsit[9], est responsable d’une hystérie collective qui permet au gouvernement d’imposer un confinement généralisé inutile et inefficace sur le plan sanitaire[10] [11], mais qui a le mérite de museler toutes formes d’opposition et de disposer des pleins pouvoirs[12].

Le peuple crédule, quotidiennement lobotomisé par les émissions pseudo-débiles qui véhiculent la propagande gouvernementale ACCEPTE SANS BRONCHER. (Apparemment — l’eau qui bout ?). Les citoyens se croient protégés, alors qu’en même temps, on les laisse se contaminer (ou on favorise la diffusion du virus ?) lors de leurs courses dans les supermarchés en air conditionné (alors que les marchés de plein air sans risque sont fermés !) et dans le RER, pour ceux qui doivent travailler (haut lieu de contamination, les voyageurs serrés comme des sardines, non protégés). Comble de la perversité, soignants libéraux et policiers au contact de la population travaillent sans protection. Si on voulait que l’épidémie puisse prospérer, c’était la meilleure recette. Nos résultats sanitaires du 2 avril 2020 qui nous placent dans le trio des plus mauvais du monde[13] (Italie 12430 morts, Espagne 8189, France 3514 versus Allemagne 732 et Japon 57) le démontrent amplement.

 Ainsi, tandis que le Premier ministre ferme les cafés, restaurants, et la plupart des commerces en 4 h (quid des provisions des commerçants ?) le samedi 12 mars, le premier tour des élections a lieu le dimanche. Il annonce le lundi un confinement généralisé pour le mardi midi. Bloqués sur place, sidérés, désireux de donner à leur famille un peu d’espace en campagne, les récalcitrants qui le peuvent seront culpabilisés d’emblée. Mais lorsque quelques semaines plus tard, le président et sa ministre des armées exhiberont leurs joujoux pour transférer à prix d’or des patients Covid19 partout en France, personne ne les accusera de diffusion du virus et d’incohérence, alors que de nombreux lits de cliniques privées, équipées en matériel et personnel restent vacants tout près des hôpitaux saturés.

Confinement politique !

Victoire ! les Gilets jaunes sont bloqués ! Le 49 3 anti-retraites du 29 février n’a pas le temps d’entraîner de manifestations, CGT FO, etc. tous sont neutralisés et terrorisés comme tous, par les annonces mille fois répétées sur les ondes. Les médias oublient totalement la guerre des frontières en Grèce, l’ouverture au marché commun avec le Vietnam par l’UE (en même temps, décidément, qu’E. M. fait semblant de plaider pour la souveraineté nationale) et l’intégration de nouveaux pays dans l’OTAN. N’oublions pas, la Commission européenne planche sur un sujet éminemment urgent, la crêpe bretonne.

Les soignants en grève depuis un an, gazés et tabassés dans les manifestations multiples ne peuvent plus témoigner de la misère de l’hôpital. On les traite de héros chaque soir à 20 h en leur promettant des médailles et encore plus d’applaudissements, alors qu’ils ne voudraient que surblouses et embauches immédiates et que des voisins ne leur demandent pas de déménager. Mais l’ARS Grand Est, région martyrisée par le Covid19 et l’insuffisance de moyens confirme en ce début avril la suppression de 598 postes et de 174 lits. Incroyable !

Dos au mur, pourquoi changer une politique qui tue, surtout les riens (les autres sauf exception, ont accès aux respirateurs et surtout à la chloroquine, comme en témoigne Patrick Pelloux). Les avocats qui se battaient depuis plusieurs mois pour tenter de sauver la Justice et le droit sont également muselés, ainsi que d’autres professions libérales.

Ce confinement prétendument sanitaire est politique et pervers

Veut-on limiter la diffusion du virus ? Mais pourquoi alors laisse-t-on ouverts les transports bondés, de telle façon que les agents RATP sont particulièrement touchés. Par contre, une femme âgée seule au soleil sur la plage serait dangereuse ! Comme un surfeur, un pêcheur sur un bateau, un joggeur en forêt plutôt que tournant en rond dans une rue pavée ? Une mère qui sort sur autorisation spéciale son enfant autiste, qui reçoit une amende, car elle a osé emmener ses autres petits (auraient-ils dû rester seuls ? [14]).

D’innombrables exemples montrent que ce « confinement » est volontairement punitif, humiliant, et vise en réalité à nous conditionner à la soumission à la Stanley Milgram. [15]

Quelle merveille pour le gouvernement que ce vilain virus ? Arrêtons d’être dupes, bisounours, de nous contenter de dessins et de bougies pour honorer les victimes, sans dénoncer les complices du bourreau. Ne sous-estimons pas l’adversaire. L’incompétence affichée, digne des regrettés guignols de l’info dans le jeu de rôle de Sibeth, les décisions contradictoires d’un jour à l’autre avec leurs injonctions paradoxales permanentes constituent une stratégie perverse bien connue « la stratégie du choc ». [16]

État d’urgence voté en catimini en 48 H avec quelques députés présents

L’état d’urgence sanitaire a été officiellement instauré pour « protéger les plus fragiles et en particulier les personnes âgées ». Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.

PROCESSUS PROGRESSIF D’ÉLIMINATION DES AÎNÉS ET DES PLUS FRAGILES

À cet effet le gouvernement a édicté une série convergente de lois, circulaires et de décrets qui prévoient et organisent la disparition de nos aïeux hébergés en EHPAD ou même égarés aux urgences des hôpitaux[17]. Rappelons-les par ordre chronologique :

1°) CONFINEMENT IMPOSÉ À TOUS sauf dérogation le 16 mars 2020, y compris dans les établissements médicaux (hôpital, EHPAD, maternités, etc.).

Immédiatement applicable, sans le temps minimum pour rencontrer ses proches, ses kinésithérapeutes, animateurs, bénévoles, au moins pour expliquer, apaiser, s’organiser (téléphones, Skype pour ceux qui pourraient). Rien, un comportement de sauvages comme ceux qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient une descente à 4 h du matin pour emmener un communiste, un résistant, un juif. Du jour au lendemain, on prive nos parents de tous contacts, et on s’étonne qu’ils décèdent en grand nombre (non testés). La vie a besoin d’amour pour perdurer et le Covid19 a bon dos[18].

Ce décret instaure le confinement strict, y compris pour des personnes âgées dépendantes des soins physiques, mais aussi psychologiques, soi-disant pour les protéger du virus.

Cet isolement brutal les sépare de leurs familles et les rend ainsi plus vulnérables, les entraîne dans un syndrome d’abandon de soi-même vers un syndrome de glissement qui en a déjà probablement tué un bon nombre, avec ou sans l’aide du virus. 

Des drames multiples ont déjà été décrits, comme ces couples dont l’épouse venait nourrir son conjoint Alzheimer chaque jour, virée brutalement de l’établissement avec pour seule excuse « on applique les ordres ; « on n’y peut rien ». Ça ne vous rappelle rien ? Vous êtes trop jeunes, peut-être[19]. De plus, on fait signer à ces personnes en état de faiblesse des « directives anticipées » permettant toute intervention, se croyant couvert juridiquement. Soyez prudents, chers collègues, la responsabilité personnelle juridique reste entière, et le parapluie des injonctions Véran sera transitoire, comme son ministère. Le temps de la justice, lui, est long, très long.

Mise au point réconfortante du Conseil national d’éthique en ce début avril 2020

Le Conseil national d’éthique[20] a parfaitement rappelé :

 « L’environnement familial ou amical dont les résidents ne peuvent plus momentanément profiter est pour nombre d’entre eux, le lien qui les rattache au monde extérieur et leur raison essentielle de vivre. Les en priver de manière trop brutale pourrait provoquer une sérieuse altération de leur état de santé de façon irrémédiable et même enlever à certains le désir de vivre ».

Et oui le fameux syndrome de glissement…

Et l’on découvre jour après jour un peu plus la perversité tant pour le futur défunt lui-même que pour ses proches de cette mesure qui interdit au mourant de voir sa famille pour ses derniers instants. Pourtant un mourant ne risque plus rien et sa famille peut se protéger par des masques ! Le confinement de nos parents n’est pas une mesure de protection, mais une maltraitance, une non-assistance à personne en danger, un abus de faiblesse. On les met en prison en leur supprimant les parloirs !

Comble de la perversité des mesures de confinement (qui les a conçus et rédigés ?), les familles ont interdiction de voir le corps de leur défunt et pire encore, de l’enterrer en se soutenant les uns les autres au cimetière. Les premières contraventions de familles dans ces circonstances ont scandalisé les internautes et actuellement seules quatre personnes seraient autorisées. Insupportable détournement d’une mesure soi-disant sanitaire. Humiliation d’un peuple qui a osé résister depuis trop d’années au goût des gouvernants en place depuis 2012 (E. M. secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Hollande, puis ministre de l’Économie puis président et O. Véran et J. Salomon conseillers de M Touraine ministre de la santé responsable de l’épouvantable Loi de Santé 2016). Revanche contre les Gilets Jaunes !

2°) Absence de fourniture de matériel barrières (masques, gants, blouses à usage unique), de tests aux soignants, policiers, conducteurs de métro, etc. facilite leur contamination et les transforme (à leur insu et à leur péril) en agents de diffusion du Covid19 parmi leurs pensionnaires lors des soins ou après des contrevenants et voyageurs. Non testés même s’ils présentent des signes très évocateurs, donc non confinés et contaminants.

Est-ce un hasard si les promesses de fournir des masques aux EHPAD n’ont presque jamais été tenues et ne le sont toujours pas ? Ce sont les bonnes volontés qui tentent de les aider. À quoi servent nos impôts ? Sans honte, Darmanin, ministre de l’Économie, et Hirsch, directeur de l’APHP font des quêtes, comme malheureusement Bern pour notre patrimoine aussi mal en point que notre système sanitaire.

Les mesures contre les personnes âgées se durcissent avec les consignes, la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran

Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60, 65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé, est absent[21] de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse.

De la compassion pour les malades en grande détresse respiratoire ?

Certes, certains partisans de l’euthanasie, et les responsables de ce décret plaideront la compassion pour des malades en grand danger, en détresse respiratoire. Bien, mais pourquoi inclure parmi les “bénéficiaires éventuels de ce décret, les patients encore en bon état, mais exclus des soins hospitaliers et/ou de réanimation, sur simple décision de médecins au téléphone qui n’auront ni vu ni examiné le malade et le condamneront en raison de son âge et de ses antécédents médicaux. Sauf si c’est Michet Drucker comme le disent fort justement les twittos. Aux soignants de faire le sale boulot, injecter la seringue prête dans la chambre. Comme souvent diront-ils, et ne s’en remettront pas toujours.

Compassion, oui, mais pour les malades qui souffrent le martyre, pas pour ceux qui pourraient un jour, peut-être, souffrir ce martyre comme nous tous et qui actuellement perdent des chances de survie en leur refusant une chance avec le schéma de l’équipe Raoult.

Même les militants de l’euthanasie sont choqués

Mais comme le font remarquer de nombreux pro-euthanasie, celle-ci doit être la décision du patient et non de l’entourage soignant. L’état d’abus de faiblesse des personnes âgées, isolées, déprimées par l’absence d’environnement familial et amical, laisse largement douter d’un consentement véritablement éclairé lors des directives anticipées qu’on leur demande de remplir ces jours-ci à toute vitesse. Pourquoi ?

Mise en danger juridique des soignants et médecins. Valeur très relative des directives anticipées signées dans ces conditions de confinement

En tous cas, ces directives sans délai de réflexion réel, sans accompagnement véritable ne seraient que fausse protection des soignants en cas de plainte juridique des proches. Collègues, infirmiers, soyez prudents et protégez-vous aussi, ce décret qui semble pour certains juristes, illégal, car contraire à la loi Leonetti, pourrait bien être abrogé par les recours au Conseil d’État qui vont se multiplier.

3°) Refus d’admettre en réanimation les plus de 70-75 ans, quel que soit leur état physiologique, peut-être en partie pour camoufler l’insuffisance majeure de lits et de respirateurs qui résulte des politiques sanitaires désastreuses des dernières années. Argument douteux quand on connaît le nombre de lits vides en établissements privés dotés du nécessaire pour prise en charge de malades lourds et réservés par les ARS en fonction de leur bon vouloir. Directive d’inspiration bureaucratique plus que médicale, car les médecins ne raisonnent jamais en âge absolu, mais bien « physiologique » en fonction de plusieurs caractéristiques de la personne.

4°) Interdiction d’adresser en consulter et d’admettre à l’hôpital public les malades des EHPAD suspects de Covid19 ou des personnes à domicile âgées. Tentez votre chance pour vos proches (en les sortant préalablement pour leurs « derniers jours » chez vous) en consultant directement aux urgences des hôpitaux privés, pour ceux auxquels l’ARS n’a pas supprimé cette compétence. Et n’appelez ni SAMU ni pompiers auxquels l’état impose d’emmener le patient directement en public et seulement en public (même si vous êtes suivi depuis des années par un médecin ou chirurgien) dans un de ces hôpitaux privés. Si besoin, demandez une ambulance privée.

Tel est l’état du système de santé français complètement déséquilibré et entièrement sabordé par l’État via les ARS, les libéraux étant complètement sous la coupe de la technocratie. Il n’y a pas à proprement parler de système privé en France. [22] [23] [24]

5°) Décret du 26 mars empêchant la prescription de chloroquine dans ces établissements et interdiction aux médecins généralistes de ces établissements de les traiter par l’association Chloroquine-Azithromycine (sous prétexte de leur éviter des traitements dangereux !), alors que cette association est donnée depuis longtemps, sans complications notables aux femmes enceintes en zone d’endémie palustre pour prévenir paludisme et infections.

Quel risque chez des patients abandonnés que l’on estime condamnés ? La chloroquine, potentiellement efficace, serait-elle plus dangereuse pour eux que le Rivotril injectable à visée de sédation profonde définitive, puis mort ? De fait, les médecins résistants peuvent tout de même les mettre sous azithromycine en vente encore libre sur ordonnance (pour combien de temps) et/ou sous ciflox qui semble avoir les mêmes effets que l’azithromycine et peut-être pas en rupture de stock. Collègues, battez— vous, battons-nous ensemble à travers des pétitions bien reçues comme celle du Dr Éric Menat [25].

https://www.petition-chloroquine.fr/ signez, diffusez.

Merci pour les patients dont certains certes auraient guéri spontanément, mais les autres ? Ne pas vouloir traiter sous ce prétexte nous semble remettre en question toute la médecine « préventive » ou précoce, et singulièrement les vaccinations qui ne sont pas données à des malades, mais à des bien portants pour leur éviter une possible maladie, comme d’ailleurs la chloroquine est donnée pour éviter le paludisme…

6°) Ordre de maintenir les pensionnaires infectés dans l’établissement (afin qu’ils contaminent un maximum de leurs compagnons d’infortune ?).

Le 30 mars, devant le scandale difficile à étouffer, le ministre demande à isoler préventivement chaque patient dans sa chambre. Plus de visites, plus de bénévoles déjà depuis deux semaines et maintenant plus de contacts avec les autres pensionnaires, temps soignant très court.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

À peine besoin du Covid19 et/ou du Rivotril pour les achever. Cette prison de fin de vie pour personnes handicapées qui, souvent, ne peuvent se lever est une aberration majeure, une maltraitance monstrueuse. Qui a pu donner des consignes pareilles ? Quels médecins peuvent assumer cette mort à petit feu dans un lit d’une chambre fermée dont on ne peut sortir même pour les toilettes ?… Finalement quand on lit cet arrêté, on peut se demander si Édouard Philippe n’a pas voulu donner une « mort miséricordieuse » à la Hitler avec son Rivotril, pour les mettre rapidement dans un coma irréversible ?

7°) Fourniture du poison (Rivotril injectable) autorisé par le décret du 29 mars pour une période exceptionnelle

INCITE LES MÉDECINS ET SOIGNANTS À ACCÉLÉRER LA FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS QU’ILS ESTIMENT NE PAS POUVOIR PRENDRE EN CHARGE (faute de lits ou de probabilité suffisante de les guérir !).

SEULS, SANS CONSENTEMENT DU PATIENT NI DE SA FAMILLE QUI NE LE REVERRA PAS.

Une internaute : « on leur a amené ma grand-mère consciente, un peu gênée sans plus, ils nous ont rendu un cercueil fermé et l’interdiction de l’accompagner à plusieurs dans sa dernière demeure ». Nous pourrions vous en transcrire des centaines.

Ce décret scélérat autorise la prescription de Rivotril [26] sous forme injectable dans ces établissements, aux malades infectés[27] ou supposés tels (pas de test !). Le Rivotril injectable, puissant inhibiteur respiratoire est, selon la notice, contre-indiqué dans les détresses respiratoires. C’est clair !

Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription hors AMM dans le cadre du covid-19 »”.

Le ministre pousse la générosité à rembourser le médicament à 100 %, 4 € plus généreux que les Chinois qui font payer la balle aux familles des condamnés à mort.

8°) Fourniture du mode d’emploi complet du médicament létal :

« le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs »[28].

Un « protocole » imposé aux cliniciens désemparés devant tant de violation du serment d’Hippocrate

Les médecins reçoivent au début de leur garde une fiche-conseil pour la prise en charge des patients Covid [29]. Injonction mortifère pour « euthanasie », mais sans consentement éclairé de l’intéressé ni demande préalable à la famille, contraire à la loi Leonetti et même aux désirs des partisans de l’euthanasie qui la souhaitent toujours décidée par le patient lui-même.

Les fiches détaillent les étapes à suivre selon la gravité du tableau clinique[30]. Pour un malade souffrant d’une légère dyspnée :

ÉTAPE 1 Anticiper une aggravation éventuelle avec le soignant

  1. préparer le matériel —Oxygène prêt à l’emploi si possible (HAD, prestataires privés) — Disponibilité des médicaments (et des soignants en cas de prise en charge à domicile) —Matériel de protection des soignants 
  2. rédiger des prescriptions anticipées qui autorisent l’infirmière à débuter l’administration si aggravation.
  3. préparer les traitements médicamenteux nécessaires à la réalisation de la sédation, dans le poste de soin. En cas de nécessité, préparer les seringues à l’avance et les conserver dans la chambre du patient. Il faut alors étiqueter la seringue avec le nom du patient + le contenu de la seringue + la date et l’heure de préparation + le nom du préparateur.

DANS TOUS LES CAS : Se renseigner sur les organisations et ressources en soins palliatifs mises à disposition sur son territoire de santé :

Patient pour lequel il a été statué qu’une prise en charge en USI ou réanimation ne serait pas entreprise [31]

Patient présentant des facteurs de risque de forme sévère (cancer, pathologie chronique sous-jacente, insuffisance cardiaque ou rénale…)

REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE[32] (…)”

ÉTAPE 1 : ANTICIPER L’AGGRAVATION ÉVENTUELLE DE L’ÉTAT RESPIRATOIRE AVEC LE PATIENT

  1. ÉVALUER LES SYMPTÔMES : dyspnée, encombrement, angoisse, douleur.
  2. INFORMER LE PATIENT s’il est communiquant et de façon adaptée sur la possibilité du recours à une sédation en cas de détresse respiratoire asphyxique. Rechercher son consentement si possible et informer la personne de confiance ou les proches. 
  3. RECHERCHER D’ÉVENTUELLES DIRECTIVES ANTICIPÉES
  4. TRACER LES INFORMATIONS dans le dossier médical et noter la prescription anticipée dans l’observation médicale et dans les transmissions soignantes ».

Telles sont les consignes de la fiche médicale portant sur le premier stade, dont des patients « bien portants ». Les fiches suivantes portent sur les patients en détresse respiratoire avérée.

ÉTAPE 2 : Face à une détresse respiratoire, endormir rapidement le patient pour lui éviter une sensation d’étouffement

PRINCIPES DE TRAITEMENT [33]

  • REPÉRER LA DÉTRESSE RESPIRATOIRE ASPHYXIQUE : 

    • PATIENT COMMUNIQUANT : sensation d’étouffement avec angoisse massive/agitation et sensation de mort imminente
    • PATIENT NON COMMUNIQUANT : FR> 30/min, agitation, utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration), respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration), battement des ailes du nez, râles de fin d’expiration, faciès de peur.

  • REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE : (Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) [34]

Des consignes pour les soignants, outre le protocole technique que nous ne détaillerons pas ici, sont rédigées dans cette fiche[35].

Faire le tri du stock de malades, selon l’expression du Président

Comme l’a simplement résumé Corso di saluti[36] :

« s’il n’y a plus de place pour prendre les patients en détresse respiratoire, on demandera aux médecins de ville de “faire le tri” en amont, en administrant directement des traitements palliatifs à ces patients ».

Le plus choquant dans ces fiches détaillées pour les médecins et infirmiers est le détail des indications initiales alors que le patient respire normalement ET qu’on lui demande de fait d’accepter l’euthanasie en cas d’aggravation. Préventivement. Froidement.

Les fiches se poursuivent avec les protocoles techniques pour malades en détresse respiratoire graves qui ne sont plus admis en réanimation depuis quelques jours alors que des lits sont disponibles dans des cliniques privées qui ont signifié leur accord pour les accueillir.

ASSASSINAT AVEC PRÉMÉDICATION SUR INJONCTION DE L’ÉTAT

Il s’agit donc bien de la préparation de la mise à mort préméditée, programmée, de vieillard qui aurait le malheur d’être dans un EHPAD, à l’hôpital, ou même à domicile et qui aurait l’imprudence d’appeler chez lui pour n’importe laquelle pathologie pulmonaire un médecin complice de ce programme criminel.

Nous parlons de crime parce qu’il ne s’agit pas là d’un arrêt de traitement inutile (on ne les traite pas), ni de mettre fin à des souffrances (qui n’existent pas encore) puisque cet empoisonnement est anticipé. Et en cas de résistance imprévue du sujet au premier cocktail, la fiche conseille de doubler les doses et/ou de recourir aux autres drogues connues dans les euthanasies souhaitées ou subies depuis 20 ans.

Nous nous garderons de vous donner la recette de ce cocktail rappelé aux médecins de garde dans la fiche de la société de soins palliatifs et accompagnement.

9°) Ce même décret autorise l’extension des morgues dans ces établissements sans demande de permis de construction préalablepudiquement appelés « locaux destinés à l’entreposage » afin d’accroître la capacité des morgues existantes des établissements auxquels les ARS soi-disant incapables de fournir des masques de protection ont déjà fourni des housses mortuaires. Pourquoi tant de prévisions pour cadavres si comme LCI tente de le faire croire ce jour dimanche 5 avril, ce décret ne visait pas la disparition de nombreux vieillards, pas toujours si vieux… puisque bons à travailler selon le dernier projet de retraites.

10°) Réquisition d’entrepôts réfrigérés à Rungis pour entreposer les corps. Avec l’idée fameuse de rejoindre le plus gros marché alimentaire de France. Ils ont toujours des idées…

DES ANTÉCÉDENTS PEU GLORIEUX AU DÉCRET RIVOTRIL SIGNÉ PHILIPPE-VERAN

« N’est-ce pas l’exigence de la charité : délivre ceux que tu ne peux guérir ! » LA MORT MISÉRICORDIEUSE selon Hitler…

 Afin que chacun discerne clairement la société dans laquelle nous nous dirigeons à grands pas, si une réaction majeure à ce décret n’apparaît pas très rapidement, nous rappellerons quelques épisodes de l’ascension d’Hitler et de sa marche vers l’horreur à l’aide de quelques moments cruciaux (lire le développement de Wikipédia sur le sujet). Il s’agit ici de rappeler le génocide des malades par Hitler, en parallèle au génocide possible des vieux malades engagé par le décret #RIVOTRIL du 26 mars 2020 en France.

Le drame global de la Shoah ne sera pas détaillé ici, mais chacun doit bien penser que mettre le doigt dans l’engrenage est un risque réel…

Petit rappel :

« Euthanasie des enfants sous le Troisième Reich : meurtre d’enfants et d’adolescents handicapés organisé par le régime nazi, sous le Troisième Reich de 1939 à 1945.

Ce programme, initié et dirigé depuis la Chancellerie du Führer et sur ordre d’Hitler, précède chronologiquement celui de l’Aktion T4, et implique un grand nombre d’“établissements pédiatriques spécialisés” sur le territoire du Reich. Plus de 5 000 enfants ont été victimes de ce programme, et peu de ses responsables sont poursuivis pénalement après-guerre ». [37] [38]

Le mythe du soulagement de la souffrance des enfants, utilisé déjà par les nazis 

 « Les demandes de malades incurables ou de personnes sévèrement blessées, qui priaient d’être délivrées de souffrances trop dures à porter pour eux, arrivaient de plus en plus souvent, et ce environ six mois avant que la guerre n’éclate.

Ces demandes étaient particulièrement tragiques, car les médecins ne pouvaient les satisfaire en raison des lois existantes. Comme notre office était justement là, comme on nous le répétait souvent, pour traiter sur ordre d’Hitler les cas qui ne pouvaient être résolus légalement, le docteur Hefelmann et moi-même nous sommes sentis obligés de transmettre au docteur Brandt un certain nombre de ces cas, en le priant de solliciter d’Hitler ce qu’il convenait de faire. Le docteur Brandt répondit bientôt qu’il était possible d’accéder à de telles demandes, si l’on pouvait s’assurer que le médecin traitant du patient ainsi qu’une commission médicale, qui restait à créer, s’entendaient sur le caractère incurable de la souffrance »[39] 

Lecture difficile à supporter.

DÉROULEMENT DU PROGRAMME D’EUTHANASIE DES MALADES SOUS HITLER

« Euthanasie » des enfants de 1939 à 1945,

« L’euthanasie » des adultes de 1940 à 1945 :

« L’Aktion T4 » programme centralisé d’assassinat par le gaz, de janvier 1940 à août 1941,

« L’euthanasie » par les médicaments, ou par une sous-nutrition contrainte, pratiquée de façon plus décentralisée de septembre 1941 jusqu’en 1945,

« L’euthanasie » des invalides et des détenus, connue sous le nom « Aktion 14f »[40] d’avril 1941 à décembre 1944

L’Aktion Brandt prend place de juin 1943 à 1945[41]. Le nombre des victimes de ce programme de « guerre contre les malades » est estimé à 260 000 personnes[42].

« Aktion T4 [43] nom donné, après la Seconde Guerre mondiale, à la campagne d’extermination d’adultes handicapés physiques et mentaux par le régime nazi, de 1939 à août 1941 (70 000 à 80 000 victimes) ».

Le nazisme ne tombe pas du ciel, préparé par plusieurs décennies de propagande d’eugénisme depuis les années 1880

L’extermination ne tombe pas du ciel, elle est précédée par une mise en condition de la population et des politiques pour un eugénisme actif qui fleurit aux USA et en Europe dès les années 1880. Dès 1895, le juriste allemand Adolf Jost, dans son ouvrage Le Droit à la mort, plaide en faveur de « mises à mort médicales ». En Allemagne Alfred Ploetz, fondateur en 1905 de la Société pour l’hygiène de la race, estime qu’il faut arrêter les soins aux malades alcooliques, vénériens ou issus d’unions consanguines, car ils sont « contre-sélectifs », en leur permettant de se reproduire et de maintenir ainsi des tares héréditaires dans le corps social15 ; il conseille aux médecins de tuer les nouveau-nés chétifs et malformés ».

« En 1920, l’ouvrage Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens (L’autorisation de l’annihilation de la vie dénuée de valeur) de Karl Binding et Alfred Hoche propage en Allemagne les concepts de “semi-humains”, “esprits morts”, “avariés” et “existences superflues”. Parmi les raisons évoquées, et par la suite reprises par les nazis, figurait la nécessité d’éviter de dépenser un argent qui pourrait servir autrement à des fins “productives[44]. Dans cet ouvrage crucial selon Lifton19, les auteurs estiment que l’euthanasie forcée est une action compassionnelle et conforme à l’éthique médicale. 

Lors de la publication de l’ouvrage, l’écrasante majorité des médecins allemands rejette l’euthanasie, mais l’idée de mettre à mort des malades se propage dans l’opinion : en 1922, une revue de droit pénal publie un projet de loi sur la suppression des malades mentaux, et en 1925, une enquête menée auprès de théologiens fait apparaître que certains d’entre eux estiment inutile d’aider médicalement les enfants attardés ».

1933 :

« La Conférence internationale d’hygiène mentale, tenue à Paris, se déclare unanimement favorable à toutes mesures empêchant la naissance “des anormaux et des tarés”. En juin 1933, Hitler assiste à une séance du Congrès annuel de la Société internationale de biologie criminelle, tenue à Hambourg, où sont présentés les bons résultats des lois de stérilisation au Danemark. Cette séance convainc Hitler d’appliquer de telles lois, mais renforcées et contraignantes, en Allemagne (loi du 14 juillet 1933) ». [45]

Les antécédents de l’histoire actuelle en France

Comme en Allemagne lors de l’ascension d’Hitler, le décret d’E Phillipe ne tombe pas du ciel malheureusement. Nous écrivions déjà en 2013 [46] : « L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé. »

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined. (…)

Si on “aide“ quelqu’un à mourir, ce ne peut être qu’un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre. Il ne faut pas banaliser le fait de “tuer” dans notre société et achever un mourant est bien ‘tuer’. Si on passe la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont en jeu. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces ‘sous hommes’ déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, voir à l’extermination de catégories gênantes, bref ! au fascisme qui rode toujours” car ‘le ventre est toujours fécond d’où naît la bête immonde[47]’. »

Déjà trop d’euthanasies en France, la mort précipitée dans un cas sur deux ! Ce nombre important de fins de vie “accélérées” dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle.

Les gouvernements, les soignants, voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : “cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue” (et la leur ?). Ou bien “pourquoi réanimer cette enfant handicapée ?” (Faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ?”

N’est-ce pas cette dérive devenue banale qu’on voit se formaliser dans ce décret et cette fois-ci à grande échelle ?

Sur les causes de cette dérive mise sur le compte de la compassion, nous évoquions des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivant peut-être certains de ses promoteurs.

Les soins palliatifs sont encore trop coûteux. Les hôpitaux sont « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher.

Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaire, inavouable dans ses raisons réelles à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion apparente.
 

UNE NOTE D’ESPOIR

Parmi les journaux, l’Obs[48] et Corse matin se sont jusqu’ici saisi du problème. Les grands médias n’ont guère réagi ni informé sur les raisons réelles et les conséquences pratiques de ce décret. Les réseaux sociaux sont heureusement plus actifs et de nombreux médecins hurlent à la honte de ce viol du serment d’Hippocrate et quelques radios [49].

Ce 5 avril 2020, devant la stupeur et l’indignation suscitées par le décodage des finalités de ce décret, le gouvernement a mobilisé tous ses moyens de désinformation dont LCI vient de donner un bel exemple en prétendant que ce décret aurait « pour objectif la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise. »

Ce qui confirme en fait exactement ce que nous dénonçons : ils sont victimes d’une décision de non-admission en réanimation (parce que la réanimation manque de lits obligeant les réanimateurs à faire un tri inhumain).

Cette pseudo mise au point essaie de cacher qu’il s’agit d’une euthanasie active et non pas d’une limitation des traitements actifs. En effet, l’interdiction d’usage d’emploi de la chloroquine dans les stades précoces par le gouvernement fait qu’il n’existe pas en France [50] de traitement actif du Covid19. Le Rivotril injectable n’est pas un traitement du Covid19, mais un puissant dépresseur respiratoire d’ailleurs officiellement contre-indiqué en cas de difficultés respiratoires ce qui est exactement le cas des infections à Covid19 qui se compliquent. Il vise à la sédation profonde et définitive, et donc de décès.

Et le Dr Gavazzi prétend justifier l’euthanasie active (injection de Rivotril) par le risque de complication lors des soins de réanimation : « Aujourd’hui, on sait que la durée d’intubation pour les malades du Covid-19 est d’environ 21 jours. C’est une technique très invasive pour le patient, avec de nombreuses prises de sang et de nombreuses autres procédures de soins invasives potentiellement douloureuses. Cela peut entraîner d’importantes complications et des conséquences lourdes, explique encore le Dr Gavazzi. Oui, des personnes ne peuvent pas supporter ce protocole de soin », mais la mort par Rivotril n’est-il pas pire que des complications éventuelles ?

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [51][52][53][54]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore : “Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

Relisez ces avis ; méditez-les ; et si vous le pouvez, sauvez vos êtres chers, en les sortant des établissements que le gouvernement transforme petit à petit en abattoirs, et en attendant que raison ne revienne sous la pression populaire.


[1] Source : Organisation Mondiale de la Santé (OMS/WHO) Rapport 804 du comité d’experts

— Il est éthiquement justifiable de ne pas mettre en œuvre ou d’arrêter des mesures destinées à prolonger la vie qui ne sont pas en accord avec les désirs du malade, quand de telles mesures ne peuvent inverser l’évolution de la maladie, mais seulement prolonger l’agonie.

— Il est également justifiable, sur le plan éthique, pour des médecins, après consultation avec des membres de la famille, des tuteurs ou des mandataires préalablement désignés par un malade, de prendre de telles décisions au nom de patients inconscients ou incapables.

— Des médicaments à des doses requises pour supprimer la douleur et d’autres symptômes ne peuvent pas être refusés seulement parce qu’ils pourraient abréger la vie d’un malade.

— L’euthanasie (hâter la mort de façon active par des médicaments) ne doit pas être légalisée.

[2] Cf témoignage poignant sur twitter du 3 04 2020 @princedelamour, petite vidéo vue des milliers de fois.

[3] Nous avons vécu cela avec les enfants cancéreux de Garches, brutalement extirpés de leur milieu soignant aimant par la fermeture brutale, accompagnée de CRS (déjà en 2014), le personnel soignant contraint au silence sous peine de sanctions par le petit chef issu d’un ministère et reconverti à l’APHP. Les séquelles chez ces personnels furent lourdes, en termes de dégoût, désinvestissement et abandon de la carrière. Cf Neuf petits lits sur le trottoir, N Delepine éditions Fauves 2014, récit d’un drame collectif abominable.

[4] Comme les chasseurs Dewoitine 520 qui n’avaient pas été munis de leurs mitrailleuses en mai 40 ! Ce chasseur a montré sa supériorité sur le Messerschmitt 109, avion allemand gloire de la Luftwaffe. Malheureusement seulement 37 exemplaires avec mitrailleuses furent livrés avant la débâcle, alors que mille auraient pu l’être dont beaucoup saisis par les Allemands ont été distribués aux alliés de l’Axe.

[5] Interrogée le 4 mars 2020 sur France Inter la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a répondu fermement : « non, on ne doit pas acheter de masques, et d’ailleurs on ne peut pas en acheter puisque nous avons donné des instructions ».

[6] Dont les propriétaires milliardaires possèdent aussi des actions de Gilead, Abbvie ou Sanofi

[7] Aucune des chaînes qui la programment ne précise que la collaboration avec ces labos lui a apporté plus de 150 000 $ en 5 ans. Écoutez Sud radio émission André Bercoff : Gérard Delepine du 27 mars 2020, et ce dans la violation de la loi de 2011.

[8] Très lié à AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Gilead, MSD, Pfizer, Johnson & Johnson, and ViVi Healthcare

[9]Lié à Maat Pharma, Merck, Bayer Pharma, Medimune, Gilead, VenatoRx, Nabriva, Paratek

[10] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

[11] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

[12] Et vote d’une loi d’urgence sensée être sanitaire et qui casse ce qui reste du Code du travail, sans manifestation possible, car confinement. Jusqu’à quand ?

[13] Italie, Espagne, France pays qui les premiers ont confiné leur population saine

[14] Contestation pénale prévue et remboursement possible ? cf. PlainteCovid.fr diffusée par Bruno Gaccio, collective et déjà des milliers de plaintes

[15] “Soumission à l’autorité Stanley Milgram et le film la Vague.

[16] La stratégie du choc — Naomi Klein, octobre 2013 Essai (Poche)

[17] Que beaucoup d’entre eux évitent depuis plusieurs années, vu la tendance qui devient plus visible actuellement.

[18] Partout dans le monde en particulier USA et Italie, les morts seraient tous attribués au Covid19, alors que décédés avec le Covid19, ou même sans, en vue d’alimentation de la peur, et de subventions possibles (USA : tous les frais liés au virus seront pris en charge par l’État, promesse de Trump).

Dans le sud de l’Italie ce ne serait que 12 % liés directement au virus, sous réserve de ces chiffres. À suivre.

[19] “Je n’ai fait qu’obéir aux ordres” était l’argument le plus fréquemment avancé par les gardiens de camps de concentration nazis pour fuir leurs responsabilités lors des procès de Nuremberg. Deux médecins furent pendus.

[20] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

[21] Il ne s’agit donc pas d’une euthanasie au sens juridique, mais bien d’un meurtre. Définition juridique de l’euthanasie : se définit comme un suicide aidé par un tiers, tiers qui est le plus souvent un médecin. Elle traduit un désir de contrôle de la phase terminale de sa vie. Ses partisans estiment que le patient a le droit de mettre fin à sa vie si celle-ci est devenue intolérable. https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2001-2-page-69.htm

[22] Quant aux suppléments d’honoraires que certains vont mettre en exergue, les plus élevés et excessifs se voient dans les hôpitaux publics et la médaille d’or à quelques médecins de l’aphp, souvent les mêmes que ceux qui ont de puissants liens d’intérêt. Ceci est une autre histoire.

[23] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bureaucratie-etouffe-le-systeme-205363

[24] Soigner ou obéir N et G Delépine ; éditions Fauves 2016

[25] “Je sais bien que les gouvernements ne tiennent jamais compte des pétitions.

Mais sait-on jamais. Certains d’entre vous peuvent être intéressés à faire connaître leur point de vue.

Personnellement, je l’ai fait. Écoutez la vidéo, et prenez votre décision en votre âme et conscience.

À l’heure où nos structures médicales sont saturées, pourquoi interdit-on aux médecins de terrain de traiter, comme ils l’ont toujours fait, au cas par cas, leurs patients qu’ils connaissent bien, avec des médicaments dont ils connaissent parfaitement les contre-indications éventuelles et les dosages ?

195 000 en 24 heures, je n’ai personnellement jamais vu ça…” Dominique Delawarde

[26] Puissant calmant et dépresseur respiratoire totalement déconseillé aux personnes qui ont du mal à respirer

[27] Décret no 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret no 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

[28] ‘Fiche-conseil-urgence sanitaire patients Covid+ prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD rédigée par la Société dite savante d’accompagnement et de soins palliatifs.

[29] ‘Ces propositions ne sont en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de COVID19’. Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique de la SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn.

[30] ‘Prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD’

[31] C’est là que le bât blesse le plus ! Qui décide ?

[32] Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale simple (gêne respiratoire absente/légère/modérée/sévère/très sévère) Patient non communiquant : FR>24/min ou utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration) ou respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration)

Autres signes de gravité clinique (troubles de la vigilance, fièvre très élevée…)

[33] Détaillés dans la fiche

[34] Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale

[35] ‘RECOMMANDATIONS PERSONNEL SOIGNANT

Faire appel à un autre soignant si possible. Si le soignant est seul (n’entre pas dans la chambre en l’absence de nécessité, mais peut aller chercher les traitements et matériel nécessaire). Rester calme ou arriver calme (y penser avant d’entrer dans la chambre). Avertir le médecin si possible Expliquer simplement la situation au patient, ce que l’on fait, ce que l’on va faire. Injecter le protocole de sédation prévu, etc.

Après l’épisode, prendre un temps avec la famille et les soignants.’ Toujours la langue de bois selon Orwell : n’est-ce pas de mort, de décès qu’il s’agit ? Non un épisode de la vie, pas de Plus belle la vie, c’est certain. 

[36] Isabelle Luccioni L’Associu corsu di a salute refuse ‘un tri barbare et arbitraire » corse Matin 02 avril 2020

[37] https://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie_des_enfants_sous_le_Troisi&egrave ; me_Reich

[38] ‘Les enfants sont tués par ingestions échelonnées et surdosées de barbituriques comme le phénobarbital ou le véronal, voire de morphine, mélangés à la nourriture des patients ou vaporisés au prétexte d’une protection contre le typhus. Ces overdoses conduisent à des paralysies respiratoires, et à l’arrêt du fonctionnement du système digestif et rénal. Il est ainsi toujours possible d’invoquer une cause apparemment naturelle de décès. Le procédé est développé début 1940 par Hermann Paul Nitsche, qui devient ensuite le directeur médical de l’Aktion T4. La sous-nutrition et le séjour en chambres très peu chauffées accroissent les effets des ingestions médicamenteuses tout en préservant l’apparence d’un décès naturel et contingent.

Hermann Pfannmüller (de), directeur d’une clinique infantile à Munich, teste des ‘régimes alimentaires spéciaux’ consistant à diminuer progressivement la quantité de nourriture administrée aux enfants, et à ne pas leur donner du tout d’élément gras dans les portions38. Les enfants meurent de dénutrition à plus ou moins longue échéance, sous couvert d’expérimentation de régimes alimentaires’ IBID.37

[39] Ulf Schmidt, « Euthanasie » und die aktuelle Sterbehilfe-Debatte : Die historischen Hintergründe medizinischer Ethik, Gœttingue, 2000, « Kriegsausbruch und « Euthanasie » : Neue Forschungsergebnisse zum « Knauer Kind » im Jahre 1939

[40] Udo Benzenhöfer, Der Fall Leipzig (alias Fall “Kind Knauer”) und die Planung der NS-„Kindereuthanasie “, Münster, Klemm & Oelschläger, 2008, 151 p. (ISBN 978-3-932577-98-7), p. 51 IBID.37

[41] Peter Sandner, Verwaltung des Krankenmordes. Der Bezirksverband Nassau im Nationalsozialismus, Gießen, Psychosozial-Verlag, 2003, 788 p. 587 IBID.37

[42] Angelika Ebbinghaus et Klaus Dörner, Vernichten und Heilen. Der Nürnberger Ärzteprozeß und seine Folgen, Berlin, 2002 p. 297 IBID.37

[43] Michael Tregenza, Aktion T4, 2011 IBID.37

[44] Argument favori d’Attali dans sa guerre contre ‘les vieux’ qu’il se garde bien d’appliquer à lui-même

[45] A. Laffont et J. Audit, ‘Eugénique’, Encyclopédie médico-chirurgicale, Masson,‎ 1934, p. 12-15

Fascicule 5122. IBID.37

[46] http://www.economiematin.fr/news-debat-euthanasie-economies-securite-sociale

[47] Bertold Brecht la résistible ascension d’Arturo Ui

[48] Mathieu Aron l’obs 1 4 2020 https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200401.OBS26931/le-cri-d-alarme-du-comite-consultatif-national-d-ethique-pour-la-protection-des-personnes-agees.html

[49] Sud radio https://www.sudradio.fr/societe/dr-nicole-delepine-la-chloroquine-cest-le-meilleur-de-ce-quon-peut-proposer/ 3 avril 2020

[50] Contrairement à de très nombreux pays

[51] Avis 106 de 2009 sur ‘Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[52] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[53] Contribution du 13 mars 2020 sur ‘Enjeux éthiques face à une pandémie 

[54] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 


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