« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ? »

[Source : brunobertez.com via RI]

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie [prenante] au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci. 

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs — tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN. 

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.




La fin de Macron ?

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Lutter contre l’empiétement sur nos libertés

[Source : winteroak.org.uk]

Par Paul Cudenec

J’appartiens à cette catégorie de personnes très décriées qui ont passé leur vie à protester contre diverses choses.

J’ai manifesté — avec enthousiasme ! — contre la construction de routes et la fracturation hydraulique, contre les caméras de surveillance et les lois « antiterroristes », contre les foires aux armes et les usines de drones, contre les privatisations et le renflouement des banques, contre la City de Londres et la classe dirigeante britannique, contre l’OTAN et ses guerres, contre le G8, le G20 et la conférence Bilderberg, contre les confinements, les masques et les passeports vaccinaux.

L’une des remarques hostiles souvent formulées à l’égard de personnes comme moi est que nous sommes incohérents. En sautant d’un sujet à l’autre à intervalles réguliers, nous nous révélons sans gouvernail, superficiels, une simple « foule à louer » qui proteste juste pour le plaisir de protester et qui ne comprend même pas vraiment pourquoi nous sommes là.

Une deuxième critique est que nous sommes négatifs. Nous sommes toujours contre quelque chose, plutôt que pour. Nous sommes les « anti », les anti-tout.

Un troisième reproche est que nous sommes une nuisance publique, une minorité irritante et imbue d’elle-même qui essaie d’imposer ses préférences aux autres et qui ne veut pas simplement laisser les gens ordinaires vivre leur vie ordinaire.

Naturellement, je considère que ces trois jugements sont erronés !

Tout d’abord, je suis de plus en plus conscient que tout ce contre quoi je proteste depuis des années fait partie d’un seul et même phénomène que beaucoup d’entre nous appellent, pour faire court, le Système.

Il est évident qu’il existe un lien entre le commerce des armes et l’OTAN, par exemple, ou entre la City de Londres et la privatisation, mais j’ai fini par comprendre que ces deux domaines sont eux-mêmes des facettes d’une même entité globale, comme à peu près tout ce qui est indésirable, de la mondialisation aux « vaccins ».

Lutter depuis des décennies contre toutes ces manifestations d’un même phénomène n’a donc rien d’incohérent…

Le second reproche, celui d’être « anti », n’est valable que si l’on croit que s’opposer à une mauvaise chose est négatif.

Bien que les bannières sous lesquelles nous menons nos diverses campagnes ne soient pas toujours formulées uniquement en termes d’opposition, il est certainement vrai qu’il y a un thème sous-jacent d’être contre quelque chose.

Mais c’est inévitable ! Si les gens se mobilisent, s’organisent et agissent, c’est parce qu’il se passe quelque chose d’indésirable qu’ils veulent arrêter.

Toutes ces campagnes et luttes différentes se résument donc à une tentative décentralisée et largement non coordonnée d’arrêter, ou du moins de ralentir, les activités néfastes du phénomène global qui nous menace.

J’utilise le mot « phénomène » parce qu’à ce stade, le terme « système » commence à me sembler inadéquat. Un système pourrait facilement être quelque chose de statique, quelque chose qui est déjà en place et qu’il est difficile de supprimer.

Mais le problème central du phénomène en question est qu’il n’est jamais statique ou immobile et qu’il est en constante expansion.

C’est ce qu’il est en fait : une expansion, une accumulation, une croissance maligne.

C’est pourquoi il est toujours perçu par des gens comme moi comme une menace, une chose à laquelle il faut résister. Elle ne cesse d’empiéter, de confisquer, de voler, de développer, de détruire.

Si j’étais né dans un monde rempli de caméras de surveillance, je ne pense pas que j’aurais jamais eu l’idée de protester contre elles.

Appeler à une manifestation contre une route en place depuis 50 ans n’entraînerait pas une grande participation, même de la part des « anti » les plus intransigeants.

C’est la menace du changement qui nous motive, un changement dont nous pouvons voir qu’il est mauvais ou dangereux.

Et, pour répondre à la troisième critique commune, ce n’est pas nous, mais le Système toujours plus envahissant qui ne veut pas laisser les gens ordinaires et décents continuer à vivre leur vie ordinaire et décente.

C’était le cas lorsque les Anglais ruraux ont été chassés de leurs terres par les enclosures et poussés vers les usines de la première révolution industrielle, et c’est le cas aujourd’hui lorsque les Africains ruraux sont chassés de leurs terres et poussés vers l’esclavage des villes intelligentes de la quatrième révolution industrielle.

C’est le cas de chaque mode de vie traditionnel qui est détruit au nom du développement et de la modernité, de chaque individu qui est socialement éloigné de sa famille et de sa communauté, de chaque nouveau poison qui est introduit dans notre eau potable, notre air, notre nourriture ou notre corps.

C’est le cas de chaque clou enfoncé dans notre liberté, de chaque vis resserrée sur le contrôle total du Système, de chaque opinion désormais déclarée « crime » par ceux qui veulent tout nous prendre.

Ils ne veulent tout simplement pas nous laisser en paix, vivre notre vie comme nous l’entendons. Notre horizon est en permanence assombri par la menace de leur prochain état d’urgence, de leur prochaine guerre totale, de leur prochaine avancée technologique, de leur prochaine fausse pandémie, de leur prochain Grand Bond en avant, de leur Plan quinquennal, de leur Reich millénaire ou de leur Grande Réinitialisation.

S’opposer à ce processus invasif, que nous pourrions appeler l’empiétement, ce n’est pas être un perturbateur antisocial, mais un défenseur de ce que nous avons déjà, de ce que nous avions et de ce que nous méritons d’avoir à nouveau.

J’imagine les sérial refuseniks(([1] En URSS et dans les pays de l’Est, personne à qui certains droits ont été refusés, notamment celui d’émigrer. (Par extension) personne qui refuse de participer aux activités obligatoires, tel le service militaire (des objecteurs de conscience). Source)) comme moi dispersés tout autour d’une grande masse d’hommes, de femmes et d’enfants, qui sont rassemblés, régulièrement, vers les portes d’un gigantesque moulin à viande où ils seront réduits en liquidité pour nourrir la gloutonnerie de leurs méchants maîtres.

Brandissant nos drapeaux en lambeaux, nos bannières et nos pancartes, nous menons un combat d’arrière-garde contre les matraques et les aiguillons électriques brandis par des stormtroopers(([2] Les troupes d’élite de l’Empire dans la saga Star Wars)) mercenaires qui ne font que leur travail, à savoir s’assurer que nous nous dirigeons de manière durable et inclusive vers notre destin mortel.

Parfois, lors d’une attaque particulièrement violente des stormtroopers, comme ce fut le cas en 2020, nous sommes désorientés et, à notre grande surprise, nous nous retrouvons soudain de l’autre côté de la grande foule, combattant le même ennemi aux côtés de personnes que nous n’avons jamais vues auparavant.

Les oppresseurs ne cessent d’empiéter sur le terrain, forçant le peuple à se rapprocher des portes sinistres, et malgré tous nos efforts, nous sommes contraints de battre en retraite.

Mais pendant ce temps, nous continuons à appeler, par-dessus nos épaules, les masses qui avancent docilement vers leur destin, leur expliquant ce qui les attend et les exhortant à se joindre à nous dans notre résistance.

Et nous sommes encouragés dans nos efforts apparemment vains par la certitude que si jamais une grande partie de la foule se réveille, fait demi-tour et repart dans la direction opposée, les stormtroopers seront foulés aux pieds tandis que nous nous élancerons joyeusement et triomphalement vers la liberté.





La fin annoncée de l’American Dream… l’Ukraine a ouvert les portes de l’enfer !

[Source : les7duquebec.net]

[Sur l’illustration : « Le rêve américain est terminé. »]

Par Djamel Labidi

En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaître, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

L’Occident est nu

À la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à « l’hebdomadaire » français Le journal du dimanche, contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’état-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars « Léopard » sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron a essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leurs stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la Défense du Royaume-Uni arrive à Alger, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

Le déclin de l’hégémonie économique

Non, l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États-Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États-Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50 % du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux. Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en termes de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale.

Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

Les États-Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans états d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur, cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces.

C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité sur cet attentat se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des Américains ? Les Américains ont ouvert ainsi la boîte de Pandore, au risque d’une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est, semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

Les médias

Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des médias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États-Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que « Poutine ment », sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit. On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous-entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts ? Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États-Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelensky réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine « pour sa reconstruction ».

On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les présidents Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire — cette fois-ci la Russie —, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière, des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés, et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident.

Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

Les pires horreurs

Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants « de quatre ans » violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les Russes sont… cannibales.

Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblance importent peu, l’imagination est sans limites. On se trouve devant une information dans son ensemble tout entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine : «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5 % de son budget (40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB),quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! » (Chaîne d’information LCI, 7 janvier 2023)

Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des Russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les « exilés politiques » russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS ?

« Le mensonge vrai »

Les Américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du « mensonge vrai » 1, en vertu de laquelle on considère que « le mensonge peut être utile », quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir « l’intention » (soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États-Unis se sont dits « convaincus » (soulignons là aussi le mot) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions, les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles « pourraient avoir lieu ». Observez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre ? Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les Américains, font une erreur stratégique : celle que les médias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact, c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autres peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

Le désarroi

En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais il emploie font transparaître cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume-Uni, à Bruxelles, au Parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmout.

L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crûment défendre ses intérêts. Les dirigeants ukrainiens eux ajoutent le « monde civilisé », pour bien le distinguer « des barbares ». Surenchère de néophytes.

L’Occident est inquiet

Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat… des ballons météorologiques.

On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale, où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir, des valeurs qu’il proclamait, de résoudre tous les problèmes humains.

Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la « concurrence libre et loyale », la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les médias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que « lui n’agissait pas comme les États totalitaires ». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

Un autre des signes de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde où la démocratie internationale permet l’essor de la démocratie nationale.

Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droits de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elles ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyer ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elles n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du « rideau de fer », l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes et des biens. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut-être la plus grande qui soit survenue dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses, car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale ? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là : être ou ne pas être.




L’heure de la revanche

[Source : investigaction.net]

Par Jean-Pierre Page

La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.

« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront !
Quand tous les pauvres s’y mettront ! »

(La semaine sanglante – 1871.
Jean-Baptiste Clément)

« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »

Chanson de manifestation

Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.

Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !

[Voir aussi :
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente]

Macron et le verrou des retraites

Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !

Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.

Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.

L’esprit rebelle peut-être contagieux

Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.

En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.

En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent…
https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.

Tout est à nous, rien à eux

Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))

C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))

Mettre l’économie à genoux

Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))

Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !

Chasse aux durs de la CGT

Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.

L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))

Une idylle syndicale

Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.

Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.

Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.

Adhésions à la CGT

Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.

À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !

Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.

Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.

Le seul agenda est celui de la lutte

Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !

Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.

Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))

Donnons-lui raison !

Notes




Point presse dictature au 12 mars 2023

Les médias mainstream ignorent qu’il y a eu une manifestation nationale contre la suspension des personnels soignants ce samedi 11 mars et que Monaco va réintégrer les siens

Je viens de faire une recherche sur Google1 pour la journée du 11 mars en écrivant « manifestation Lyon » (sans guillemets).

Si je m’intéresse uniquement aux journaux ou chaînes de TV nationales, je constate que de rares médias nationaux sont répertoriés, mais uniquement pour parler de la réforme des retraites.

De toute évidence, il ne s’est rien passé d’inhabituel dans la journée de samedi sur Lyon !

Si je me focalise sur les médias locaux, ici encore beaucoup de références à la manifestation contre la réforme des retraites. Notons que BFM Lyon nous précise qu’il y avait entre 7 000 et 18 000 manifestants selon les sources. France 3, Lyon Capitale et d’autres reprennent tous les mêmes chiffres.

Mais que lis-je, étonné ?!

Europe-1 Lyon2 parle d’une « manifestation pour la réintégration des soignants suspendus » !

Bien étrange, d’autant plus qu’aucun média national ne semble le mentionner.

Manifestation pour la réintégration des soignants ?

Qu’à cela ne tienne, je reprends mon bâton de pèlerin et je cherche cette fois-ci « manifestation soignants3 » (toujours sans guillemets) toujours pour la journée de samedi.

Cette fois-ci les informations sortent !

Europe 1, France-Bleu, Lyon Capitale, BFM Lyon, Le Progrès, etc.

BFM Lyon4 qui dans un reportage de 32 secondes précise que c’est une « manifestation nationale ».

Le Progrès5, quant à lui, a procédé au comptage : entre 3 000 et 6 000 participants selon les sources.

Quant à France-3 Lyon, lui ne semble pas du tout informé du fait. Ce qui pourrait étonner ou faire sourire lorsque l’on observe le parcours de la manifestation contre la réforme des retraites, suivie par ce même France 3. Parcours se terminant place Bellecour, lieu où se tenait la fameuse manifestation invisible pour la réintégration des soignants.

Quant aux médias nationaux, silence total sur Google !

Ceci est d’autant plus « étrange » que France-Bleu (radio du service public) et BFM Lyon (filiale de BFM TV) en étaient informés et que ni France Télévision ni BFM national ne relaient cette information si l’on en croit le moteur de recherches.

Avec la soif de compréhension que vous me connaissez, je me suis mis en quête d’une explication rationnelle, ne pouvant croire au complot !

Peut-être que cette manifestation comptait trop peu de participants pour que les journalistes nationaux s’y intéressent ?!

Pourtant, même s’il n’y avait eu que dix personnes, ce nombre ridicule eût été une information pertinente en soi du type « rien à foutre des suspendus ».

Et si les médias ne relayaient que les grosses manifestations ?

J’ai donc regardé si les médias mainstream ignoraient les « petites ».

La Dépêche6 :

« Paris : une manifestation contre le racisme et les violences policières. »
« Près d’un millier de personnes ont manifesté à Paris contre le racisme et les violences policières, ce samedi 19 mars 2022. »

Radio-France7 :

« Manifestation contre l’homophobie : “Stop aux agressions !” »
« 2 500 personnes ont manifesté ce dimanche après-midi place de la République à Paris, à l’appel de SOS homophobie et de l’Inter LGBT, qui rassemble une trentaine d’associations, pour soutenir les victimes d’agressions homophobes et transphobes. »

Ici pas de « selon les organisateurs » ou « selon la préfecture » comme quoi il doit y avoir des « bons » et des « mauvais » manifestants.

Le Point8 :

« Manifestations dans plusieurs villes de France en soutien à l’Ukraine. »
« Bougies, drapeaux, monuments illuminés en jaune et bleu : plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées vendredi dans plusieurs villes françaises pour afficher leur soutien à l’Ukraine, un an après le début de l’invasion russe. »

« Plusieurs centaines de personnes ??!! »

De fait, une manifestation nationale avec plusieurs milliers de participants devrait être de nature à intéresser les médias nationaux.

Notons que Mme Martine Wonner, ancienne député, ainsi que M. Dupont-Aignan étaient sur place pour soutenir le mouvement.

Et si Google ne faisait pas son travail ?

J’ai une légère petite tendance à critiquer les médias, mais Google est peut-être l’unique coupable, qui sait ?

Reculant devant aucun sacrifice, j’ai alors lu l’intégralité du Parisien édition du samedi 11 mars (et aussi du lendemain).

Par un « heureux hasard », ceux-ci consacrent un article à l’éventuelle réintégration des soignants dont le titre est :

« Fin de l’obligation vaccinale des soignants ? L’idée fait des remous. »

Pour résumer le papier, même si la HAS n’y voit plus d’inconvénients, c’est une très mauvaise idée… si, si !

Je cite :

« à partir du moment où la balance bénéfice-risque des vaccins (Sans préciser lesquels, donc tous) est favorable, que ces vaccins préviennent les formes graves (L’Église a remplacé la science) de la pathologie et que, nonobstant certains débats (Pas dans les médias en tous cas), ces vaccins contribuent aussi à réduire la transmission (Ici même la Foi est remplacée par de la pure escroquerie), il n’y a pas lieu de lever l’obligation vaccinale », écrit la SFPT9.

Le plus « drôle » est dans la phrase suivante, je vous rappelle qu’ils viennent de dire que le vaccin est sûr et efficace et réduit la transmission :

« Il convient toutefois de préciser que l’efficacité vaccinale contre l’infection et la transmission est assez faible (Euphémisme “scientifique” ?) et qu’elle chute rapidement. »

« Par ailleurs un soignant non vacciné et ayant attrapé le Covid, bénéficie lui aussi d’une certaine protection contre le Covid. »

Pour résumer leur « pensée » :

En 1) ça réduit.
En 2) ça réduit, mais assez faiblement.
En 3) les non-vaccinés ont une certaine protection (donc mieux que faible sinon ils le diraient).

Notons que l’article prend bien soin de mélanger les obligations vaccinales pour les enfants donc hors covid, et l’obligation vaccinale Covid pour les soignants.
Le SFPT plaide pour élargir l’obligation vaccinale pour les soignants à d’autres « vaccins », il n’y a pas de petits profits.

Vous pouvez donc voir que Le Parisien fait un papier sur la question de la réintégration des soignants et « oublie » de parler d’une manifestation nationale programmée depuis des semaines le même jour.

Et à Monaco ?

Autre point passé sous silence une information publiée dans l’Observateur de Monaco10 du 9 mars soit deux jours avant le papier du Parisien.

« Fin de l’obligation vaccinale pour les soignants à Monaco. »
« Le gouvernement vient d’annoncer que les personnels suspendus en raison de leur non-vaccination au Covid-19 pourront être réintégrés dès le lundi 27 mars 2023. »

Nous pourrions imaginer qu’une information provenant d’un pays aussi lointain et exotique comme Monaco n’aurait pas passé la frontière, mais France-3 Côte d’Azur en a fait l’écho le 10 mars.

« Monaco suspend l’obligation vaccinale et réintègre ses soignants non vaccinés contre le Covid11. »

Nice-Matin en a parlé aussi.

À la décharge du Parisien strictement aucun organe de presse national ou TV national ne semble informé de la prochaine réintégration des soignants suspendus à Monaco.

Résumons :

Si vous êtes une personne « normale », n’habitant pas Lyon et sa région, prenant son « information » uniquement dans la presse ou des médias nationaux, j’ai toutes les raisons de penser que vous ne savez PAS qu’il y a eu une manifestation nationale pour la réintégration des soignants ce samedi 11 mars.

Événement pour lequel plusieurs milliers de personnes étaient présentes. Ce nombre est d’autant plus significatif et impressionnant qu’aucune publicité de l’événement n’a été faite dans les médias.

Vous ne savez pas non plus que les personnels soignants non vaccinés de Monaco vont être réintégrés et que la décision de ne pas réintégrer les Français, comme celle de les suspendre, est purement politique.

Des personnels soignants, pompiers, etc. qui sont interdits d’exercer depuis plus de 500 jours parce qu’ils ont refusé de prendre une substance expérimentale !

« Vaccin » dont il est prouvé qu’il n’empêche ni ne protège de la contamination et ne diminue en rien une épidémie.

Ceci ne constitue donc pas une information pour les médias mainstream.

Nous avons donc une preuve de plus que la dictature se porte toujours merveilleusement bien et que les médias mainstream sont sous ordre.

Merci

Alain Tortosa12
12 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230312-medias-ignorent-manifestation-soignants.pdf





Aux États-Unis, de plus en plus de grands journaux rapportent les manquements et manipulations des autorités durant la crise sanitaire

[Source : covidhub.ch]

Newsweek publie les 10 mensonges officiels sur le Covid

Si vous êtes opposé depuis belle lurette aux discours officiels sur la « pandémie », vous n’apprendrez peut-être rien de nouveau…

…la nouveauté, c’est en fait que Newsweek, un magazine leader d’opinion dans le monde, publie le point de vue d’un chercheur réputé en santé publique à la Hoover Institution de Stanford, Scott W. Atlas, sous le titre : La réponse américaine au Covid a été basée sur des mensonges. (en anglais).

Pour de nombreux observateurs comme le mathématicien Igor Chudov, une telle publication, le 8 mars 2023, a la valeur d’un « changement sismique ». Elle suit d’ailleurs la parution, le 22 février, d’une prise de position signée par deux autres opposants prestigieux, les Pr Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, intitulée: Il nous faut une Commission Covid (en anglais).

Voici, énumère Scott Atlas :

« les 10 plus grands mensonges – connus depuis des années pour être faux (…) – répandus par les responsables américains de la santé publique, les officiants élus et non élus et les universitaires désormais discrédités :

  1. Le coronavirus SARS-CoV-2 a un taux de mortalité plusieurs fois supérieur à celui de la grippe.
  2. Tout le monde a un risque important de mourir de ce virus.
  3. Personne n’a de protection immunologique, car ce virus est complètement nouveau.
  4. Les asymptomatiques sont les principaux moteurs de la propagation.
  5. Le confinement – fermer les écoles et les entreprises, bloquer les gens chez eux, stopper les soins médicaux non Covid et supprimer les déplacements – arrêtera ou éliminera le virus.
  6. Les masques protégeront tout le monde et arrêteront la propagation.
  7. Le virus est connu pour être d’origine naturelle, et prétendre qu’il provient d’un laboratoire est une théorie du complot. [Note de Joseph : voir cependant C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis ! et le dossier Vaccins et virus pour une remise en question de la théorie virale.]
  8. Les enseignants courent un risque particulièrement élevé.
  9. Les vaccins Covid arrêtent la propagation de l’infection.
  10. La protection immunitaire ne peut venir que d’un vaccin. »

Enfin, Scott Atlas demande des enquêtes et des excuses. Il reconnaît également que les enquêtes risquent d’être fausses :

« Mais pour s’assurer que cela ne se reproduise plus jamais, les chefs de gouvernement, les fonctionnaires, les universitaires et conseillers influents qui entretiennent souvent des conflits d’intérêts, doivent être tenus pour responsables. Personnellement, je reste très sceptique sur le fait que toute enquête ou commission gouvernementale puisse éviter la politisation. Indépendamment de leur intention, toutes ces enquêtes dirigées par le gouvernement seront au moins perçues comme politiquement motivées et leurs conclusions seront catégoriquement rejetées par beaucoup. Ces enquêtes doivent cependant se poursuivre, ne serait-ce que pour rechercher la vérité, pour enseigner à nos enfants que la vérité compte et pour se souvenir de G.K. La leçon essentielle de Chesterton selon laquelle « le bien est le bien, même si personne ne le fait. Le mal est le mal, même si tout le monde ne le voit pas. »

(Right is right, even if nobody does it. Wrong is wrong, even if everybody is wrong about it.)

Sur Scott W. Atlas : 

Scott W. Atlas, MD, est chercheur principal en politique de la santé à la Hoover Institution de l’Université de Stanford, codirecteur du Global Liberty Institute, membre fondateur de l’Académie des sciences et de la liberté de Hillsdale et auteur de A Plague Upon Our House: My Fight at the Trump White House to Stop Covid from Destroying America (Bombardier Press, 2022) (Un fléau sur notre maison. Mon combat à la Maison Blanche de Trump pour empêcher le Covid de détruire l’Amérique)




Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non violente

[Source : bouddhanar.blogspot.com via RI]

« Il faut d’urgence investir la société civile du pouvoir de la conscience collective, de la capacité, pour la première fois, de s’exprimer sans entraves. La solution aux crises de l’économie, de la démocratie, de l’environnement, de l’éthique… est, je dois le répéter, la transition de la force à la parole. Les gouvernements doivent savoir que désormais les citoyens — “Nous, le peuple…” comme établi au Préambule de la Charte de Nations Unies — ne seront pas seulement récepteurs impavides de leurs décisions, mais acteurs de leur avenir. D’ores et déjà ils ne sont plus endormis. » 

Federico Mayor

Les armes non-violentes et la discipline non-violente

Extraits du livre de Gene Sharp (1928-2018) De la dictature à la démocratie — Un cadre conceptuel pour la libération.

Par Gene Sharp

L’erreur commune des campagnes de défiance politique improvisées a été de miser uniquement sur une ou deux méthodes, telles que les grèves et les manifestations de masse. En fait, il existe une multitude de méthodes qui permettent aux stratèges des organisations de résistance de concentrer ou de disperser le mouvement en fonction des besoins.

Près de 200 méthodes spécifiques d’action non violente ont été identifiées et il y en a certainement d’autres. Elles sont classées en trois larges catégories : la protestation et la persuasion, la non-coopération, et l’intervention. 

[NDLR Ces méthodes sont très probablement applicables dans des régimes pseudodémocratiques comme ceux de la plupart des pays de la sphère occidentale.]

La première comprend des manifestations symboliques, ce qui inclut les parades, marches et veillées (54 méthodes). 

La non-coopération est divisée en trois sous-catégories : 

  • (a) non-coopération sociale (16 méthodes), 
  • (b) non-coopération économique, ce qui inclut les boycotts (26 méthodes) et les grèves (23 méthodes), 
  • (c) non-coopération politique (38 méthodes). Le dernier groupe, l’intervention non violente, inclut des moyens psychologiques, physiques, sociaux ou politiques tels que le jeûne, l’occupation non violente et le gouvernement parallèle (41 méthodes). […]

L’utilisation d’un nombre considérable de ces méthodes — soigneusement sélectionnées, appliquées avec persévérance et à grande échelle, choisies dans le cadre d’une stratégie judicieuse, avec des tactiques appropriées, et mises en œuvre par des civils formés — risque fort de créer des problèmes graves à n’importe quel régime illégitime. Cela est valable pour toutes les dictatures.

Contrairement aux moyens militaires, les méthodes de la lutte non violente peuvent être dirigées directement sur l’enjeu d’un conflit. Par exemple, si la question de la dictature est essentiellement politique, il s’ensuit que les formes politiques de l’action non violente seront primordiales. Celles-ci comprennent la négation de la légitimité du dictateur et la non-coopération avec son régime. La non-coopération s’appliquera parfois contre des politiques spécifiques. Il arrive que le sabotage du système par inaction et par report des tâches puisse être pratiqué discrètement et même en secret, alors qu’à d’autres moments, la désobéissance ouverte, les manifestations publiques de défiance ainsi que des grèves peuvent être organisées au grand jour.

D’un autre côté, si la dictature se trouve vulnérable à la pression économique, ou si de nombreux griefs contre elle sont d’ordre économique, alors des actions comme les boycotts et les grèves peuvent être des méthodes de résistance appropriées. Les efforts déployés par les dictateurs pour exploiter le système économique peuvent provoquer des grèves générales limitées, des ralentissements et des refus d’assistance d’experts indispensables (ou leur disparition). Le choix sélectif de différentes méthodes de grève peut s’orienter sur des secteurs clés de l’industrie ou des transports, sur l’approvisionnement de matières premières ou sur la distribution de produits.

Certaines méthodes de lutte non violente exigent des gens qu’ils n’agissent pas comme à leur habitude, par exemple qu’ils distribuent des brochures, fassent fonctionner une presse en sous-sol, fassent la grève de la faim ou aillent s’asseoir dans la rue. À moins de situations exceptionnelles, ces méthodes peuvent être difficiles à appliquer pour certaines personnes.

D’autres méthodes de lutte non violente permettent au contraire de vivre quasiment comme d’habitude. Par exemple, aller au travail normalement au lieu de faire grève, mais travailler plus lentement ou inefficacement. Il est possible de commettre délibérément des « erreurs », de « tomber malade » et d’être « incapable » de travailler à certaines périodes. On peut aussi simplement refuser de travailler. On peut assister à des offices religieux quand cela n’exprime pas seulement des convictions religieuses, mais aussi politiques. On peut protéger les enfants de la propagande officielle par l’éducation à la maison ou par des classes illégales. On peut refuser de rejoindre des organisations « recommandées » ou dont la fréquentation est exigée et que l’on n’aurait pas ralliées naturellement. La similitude de ce type d’actions avec celles de la vie courante, et en tout cas leur faible différence avec des activités habituelles facilite pour beaucoup de gens la participation à la lutte de libération.

Étant donné que les luttes violentes et non violentes opèrent de façons complètement différentes, toute forme de violence, même limitée, durant une campagne de défiance politique sera contre-productive, car elle déplacera le combat sur le terrain militaire où le dictateur a un avantage écrasant. La discipline non violente est une clé du succès et doit être maintenue en dépit des provocations et brutalités des dictateurs et de leurs agents.

Le maintien de la discipline non violente contre les adversaires violents facilite la mise en œuvre des quatre mécanismes de changement dans la lutte non violente. La discipline non violente est également très importante pour le processus de jiu-jitsu politique. Dans celui-ci, les brutalités criantes du régime contre des résistants manifestement non violents se retournent contre les dictateurs en provoquant des dissensions dans leurs propres rangs, tout en suscitant le soutien dans la population générale, chez les partisans habituels du régime, et à l’extérieur du pays.

Dans certains cas, cependant, une violence limitée contre la dictature ne peut être évitée. Soit les frustrations et la haine du régime explosent sous forme de violence, soit certains groupes refusent d’abandonner les moyens violents tout en reconnaissant le rôle important de la lutte non violente. Dans ces situations, la défiance politique ne doit pas être abandonnée. Néanmoins, il sera nécessaire de séparer l’action non violente aussi clairement que possible de l’action violente, en termes de géographie, de groupes de population, de moments choisis ou de domaine de conflit. Sinon, la violence pourrait avoir un effet désastreux sur le potentiel beaucoup plus grand de la défiance politique et sur sa capacité de réussite.

L’histoire nous montre que si la défiance politique entraîne des morts et des blessés, elle fait beaucoup moins de victimes que la résistance armée. De plus, la défiance politique ne contribue pas au cycle infini de tueries et de brutalités.

La lutte non violente nécessite, et tend à produire dans la population, un abandon (ou meilleur contrôle) de la crainte du gouvernement et de sa répression violente. Cet abandon ou ce meilleur contrôle de la peur est un élément clé de la destruction du pouvoir des dictateurs sur la population générale.


LES MÉTHODES DE L’ACTION NON VIOLENTE(([1] Cette liste, avec définitions et exemples historiques, est issue de Gene Sharp, The Politics of Nonviolent Action, Part 2: The Methods of Nonviolent Action (Boston, MA: Porter Sargent, 1973).))

MÉTHODES DE PROTESTATION ET DE PERSUASION NON VIOLENTE

Déclarations formelles

  1. Discours publics.
  2. Lettres d’opposition ou de soutien.
  3. Déclarations des organisations ou institutions.
  4. Déclarations publiques signées.
  5. Déclarations d’intention et réquisitoires.
  6. Pétitions de groupe ou de masse.
Communications à de larges audiences

  1. Slogans, caricatures, et symboles.
  2. Bannières, affiches et communications visuelles.
  3. Tracts, pamphlets et livres.
  4. Journaux et revues.
  5. Enregistrements, radio et télévision.
  6. Publicité aérienne et écriture au sol.
Représentations de groupe

  1. Délégations.
  2. Prix satiriques.
  3. Groupes de pression.
  4. Piquets de grève.
  5. Simulacre d’élections.
Actes publics symboliques

  1. Exhibition de drapeaux et de couleurs symboliques.
  2. Port de symboles.
  3. Prières et cultes.
  4. Livraison d’objets symboliques.
  5. Protestations dénudées.
  6. Destruction de ses propres possessions.
  7. Lumières symboliques.
  8. Exhibition de portraits.
  9. Peinture de protestation.
  10. Nouveaux signes et dénominations.
  11. Sons symboliques.
  12. Réclamations symboliques.
  13. Gestes grossiers.
Pressions sur les individus

  1. « Visites » récurrentes à des fonctionnaires.
  2. Provocation de fonctionnaires.
  3. Fraternisation.
  4. Veilles.
Théâtre et musique

  1. Satires et farces humoristiques.
  2. Exécution de pièces de théâtre et de musique.
  3. Exécution de chants.
Processions

  1. Marches.
  2. Parades.
  3. Processions religieuses.
  4. Pèlerinages.
  5. Défilés de voitures.
Commémoration des morts

  1. Deuil politique.
  2. Fausses funérailles.
  3. Funérailles avec manifestation.
  4. Hommage sur une tombe.
Rassemblements publics

  1. Assemblées de protestation ou de soutien.
  2. Meetings de protestation.
  3. Réunions secrètes de protestation.
  4. Séances d’enseignement ou de formation.
Retrait et renonciation

  1. Départ groupé en signe de réprobation.
  2. Silence.
  3. Renoncement aux honneurs.
  4. « Tourner le dos ».

MÉTHODES DE NON-COOPÉRATION

NON-COOPÉRATION SOCIALE
Ostracisme de personnes

  1. Boycott social.
  2. Boycott social sélectif.
  3. Grève du sexe.(([2] Le nom en anglais de cette méthode, « Lysistratic nonaction », est dérivé du titre de la comédie d’Aristophane Lysistrata, qui met en scène l’utilisation généralisée de cette méthode dans la Grèce antique. Les femmes qui y ont alors recours réclament la fin de la guerre entre Athènes et Sparte. Texte disponible en français, Éditions Arléa (2003).))
  4. Excommunication.
  5. Interdiction d’activité religieuse.
Non-coopération avec événements, coutumes et institutions sociales

  1. Suspension d’activités sociales et sportives.
  2. Boycott d’activités sociales.
  3. Grèves d’étudiants.
  4. Désobéissance sociale.
  5. Démission d’institutions sociales.
Retrait du système social

  1. Opération ville morte (ou rester chez soi).
  2. Non-coopération personnelle totale.
  3. Fuite de travailleurs.
  4. Refuge dans un sanctuaire.
  5. Disparition collective.
  6. Émigration de protestation (hijrat).
NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE :
BOYCOTTS ÉCONOMIQUES
Action par les consommateurs

  1. Boycott par les consommateurs.
  2. Non utilisation de biens boycottés.
  3. Régime de restriction.
  4. Refus de payer les locations.
  5. Refus de prendre en location.
  6. Boycott national de consommateurs.
  7. Boycott international de consommateurs.
Action des travailleurs et producteurs

  1. Boycott par les travailleurs.
  2. Boycott par les producteurs (refus de vendre).
Action des intermédiaires

  1. Boycott par les fournisseurs et grossistes.
Action des propriétaires et dirigeants

  1. Boycott par les commerçants.
  2. Refus de mettre en location ou de vendre les propriétés.
  3. Renvoi du personnel (lockout).
  4. Refus d’assistance industrielle.
  5. Grève générale des commerçants.
Action des possesseurs des ressources financières

  1. Retrait des dépôts bancaires.
  2. Refus de payer des frais, droits et taxes.
  3. Refus de payer les dettes ou les intérêts.
  4. Rupture de fonds et de crédit.
  5. Refus de déclaration de revenus.
  6. Refus de la monnaie du gouvernement.
Action des gouvernements

  1. Embargo domestique (intérieur).
  2. Liste noire de commerçants.
  3. Embargo international sur les ventes.
  4. Embargo international sur les achats.
  5. Embargo international du commerce.
NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE :
LA GRÉVE
Grèves symboliques

  1. Grève d’avertissement.
  2. Grève éclair.
Grèves agricoles

  1. Grèves des agriculteurs.
  2. Grève des ouvriers agricoles.
Grèves de groupes particuliers

  1. Refus de travail forcé.
  2. Grève des prisonniers.
  3. Grève des artisans.
  4. Grève professionnelle.
Grève industrielle ordinaire

  1. Grève d’établissement.
  2. Grève d’un secteur industriel.
  3. Grève de soutien.
Grèves restreintes

  1. Grève progressive
  2. Grève surprise
  3. Travail au ralenti
  4. Grève du zèle
  5. Grève par « maladie »
  6. Grève par démissions successives
  7. Grève limitée
  8. Grève sélective
Grèves multi industrie

  1. Grève généralisée (à un secteur de l’économie).
  2. Grève générale.
Combinaison de grèves et de fermetures économiques

  1. Ville morte (hartal).
  2. Cessation d’activité économique.

NON-COOPÉRATION POLITIQUE

Rejet de l’autorité

  1. Suppression ou rejet d’allégeance.
  2. Refus du soutien public.
  3. Littérature et discours en faveur de la résistance.
Non-coopération des citoyens avec le gouvernement

  1. Boycott des corps législatifs.
  2. Boycott des élections.
  3. Boycott des emplois et situations au gouvernement.
  4. Boycott des organismes gouvernementaux.
  5. Retrait des institutions d’éducation gouvernementales.
  6. Boycott des organisations soutenues par le gouvernement.
  7. Refus d’assistance aux agents de la force publique.
  8. Enlèvement de ses propres signes et repères.
  9. Refus de recevoir des officiels.
  10. Refus de dissoudre des institutions existantes.
Alternatives citoyennes à l’obéissance

  1. Docilité réticente et lente.
  2. Nonobéissance en absence de contrôle direct.
  3. Nonobéissance populaire.
  4. Désobéissance déguisée.
  5. Refus de dispersion d’un rassemblement ou d’un meeting.
  6. Protestation assise (sitdown).
  7. Non-coopération avec la conscription et la déportation.
  8. Caches, fuites et fausses identités.
  9. Désobéissance civile à des lois « illégitimes »
Action du personnel gouvernemental

  1. Refus sélectif d’aides gouvernementales.
  2. Blocage de lignes de commandement ou d’information.
  3. Retard et obstruction.
  4. Non-coopération administrative générale.
  5. Non-coopération judiciaire.
  6. Inefficacité délibérée et non-coopération sélective des agents de la force publique.
  7. Mutinerie.
Action à l’intérieur du gouvernement

  1. Evasions quasi légales et reports de tâches.
  2. Non-coopération par des unités gouvernementales constituées.
Action gouvernementale internationale

  1. Changements dans les représentations, diplomatiques et autres.
  2. Retard et annulation d’événements diplomatiques.
  3. Cessation de reconnaissance diplomatique.
  4. Rupture de relations diplomatiques.
  5. Retrait d’organisations internationales.
  6. Refus d’adhésion à des organismes. Internationaux.
  7. Expulsion d’organisations internationales

LES MÉTHODES D’INTERVENTION NON VIOLENTE

Intervention psychologique

  1. Exposition volontaire aux éléments.
  2. Jeûne.

    1. Jeûne de pression morale.
    2. Grève de la faim limitée.
    3. Grève de la faim illimitée.

  1. Renversement de procès.
  2. Harcèlement non violent.
Intervention physique

  1. Sit-in.
  2. Occupation d’espace debout.
  3. Occupation à cheval, à vélo, en voiture, etc.
  4. Occupation soudaine.
  5. Occupation bourdonnante.
  6. Occupation avec prières (pour forcer à…).
  7. Raids non violents.
  8. Raids aériens non violents.
  9. Invasion non violente.
  10. Interposition non violente.
  11. Obstruction non violente.
  12. Occupation non violente.
Intervention sociale

  1. Etablissement de nouveaux modèles sociaux.
  2. Surcharge ou engorgement de services.
  3. Travail au ralenti.
  4. Interventions orales en public.
  5. Théâtre de guérilla.
  6. Institutions sociales alternatives.
  7. Système alternatif de communication.
Intervention économique

  1. Grève inversée par excès de travail.
  2. Grève sur le tas.
  3. Prise de contrôle non violente d’un terrain.
  4. Défiance d’une restriction ou d’un blocus.
  5. Contrefaçon politiquement motivée.
  6. Achat préventif de produits stratégiques.
  7. Saisie d’actifs.
  8. Dumping (vente massive à bas prix).
  9. Soutien sélectif de produits ou de marques…
  10. Marchés alternatifs.
  11. Systèmes alternatifs de transport.
  12. Institutions économiques alternatives.
Intervention politique

  1. Surcharge de systèmes administratifs.
  2. Révélation d’identité d’agents secrets.
  3. Recherche d’emprisonnement.
  4. Désobéissance civile à des lois anodines.
  5. Participation sans collaboration.
  6. Double pouvoir et gouvernement parallèle.

Évidemment, beaucoup d’autres méthodes ont déjà été utilisées mais n’ont pas été classées. De même, une multitude d’autres méthodes seront encore inventées dans le futur qui auront les caractéristiques des trois classes de méthodes : Protestation et persuasion non violente, non-coopération, et intervention non violente.

Il faut bien comprendre que la meilleure efficacité sera obtenue si la méthode est choisie en fonction d’une stratégie préalablement adoptée. Il est nécessaire de connaître le genre de pression qu’on veut exercer avant de choisir la forme d’action précise qui exercera cette pression.


L’auteur

GENE SHARP, Docteur en Philosophie (Oxford), est chercheur principal à l’Institution Albert Einstein à Boston, Massachusetts (États-Unis). Il est titulaire d’une licence et d’une maîtrise de l’Université d’État de l’Ohio, et Docteur en Philosophie de la théorie politique de l’Université d’Oxford. Il a reçu des titres honoraires du Manhattan College, du Rivier College, de l’Université du New Hampshire et de l’Académie des Sciences de Lettonie. Il est professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Massachusetts à Dartmouth. Il a aussi enseigné à l’Université d’Oslo, à l’Université de Massachusetts à Boston, à l’Université de Boston et à l’Université de Brandeis. Pendant près de trente ans il a été chercheur au Centre des affaires internationales de l’Université de Harvard. Il a donné des conférences dans de nombreux pays. Il est également l’auteur de divers ouvrages qui ont été publiés en plus de quarante langues. De la dictature à la démocratie en a été traduit en plus de vingt-huit.

Pour en savoir plus

  • The Anti-Coup par Gene Sharp et Bruce Jenkins. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2003.

  • On Strategic Nonviolent Conflict: Thinking About the Fundamentals par Robert L. Helvey. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2002.

  • The Politics of Nonviolent Action (en 3 tomes) par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 1973.

  • Social Power and Political Freedom par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 1980.

  • Making Europe Unconquerable par Gene Sharp. Cambridge, MA: Ballinger Publishing Company, 1985.

  • There Are Realistic Alternatives par Gene Sharp. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2003.

  • Waging Nonviolent Struggle: 20th Century Practice and 21st

Century Potential par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 2005.

En français par le même auteur

  • La guerre civilisée : la défense par actions civiles. Grenoble : PUG, 1995 (traduction de Civilian-Based Defense. Princeton, NJ: Princeton University Press, 1990).

  • « L’abolition de la guerre, un but réaliste », Cahiers de la non-violence – numéro 4, Montréal, 1991 (traduction de Making the Abolition of War a Realistic Goal. Boston, MA:The Albert Einstein Institution, 1980).

  • « Deux forces de dissuasion par défense à base civile », dans Les stratégies civiles de défense, pp. 47-66. St. Étienne : Alternatives Non Violentes, 1987.

  • « L’opposition à un coup d’État », Miami/Port-au-Prince: Haïti en marche, 28 août, 1996, tome X, numéro 29.

  • « L’action non violente, meilleure stratégie pour les palestiniens », dans Alternatives Non Violentes, numéro 70, mars 1989, pp. 3-11. Interview avec Gene Sharp par Afif Safieh.

  • « A la recherche d’une solution au problème de la guerre », dans Alternatives Non Violentes, numéro 39, décembre 1980, pp. 3-16.




Pierre Chaillot : « Pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs »

[Source : breizh-info.com]

Alors que le Royaume-Uni découvre via le journal The Telegraph, que sa population a été manipulée à des fins politiques durant la période du Covid-1, en France, la presse mainstream fait toujours semblant, visiblement, d’ignorer certains faits gênants pour le pouvoir en place.

Il y a quelques mois, Pierre Chaillot, statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015, a publié un remarquable ouvrage intitulé Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.

Depuis le début de la crise du Covid, il a collecté scrupuleusement toutes les semaines l’intégralité des données officielles disponibles sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc… Deux ans d’un travail méticuleux, désormais rendu public. Qu’a-t-il constaté ? De gigantesques anomalies.

En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l’année 2020 standardisée (c’est-à-dire étudiée par tranches d’âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l’année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Quant à la mortalité de l’année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Les chiffres présentés par les médias et les organes publics sont partiels et tronqués, aussi bien en ce qui concerne la mortalité que l’activité hospitalière ou l’efficacité vaccinale.

Il expose dans ce livre la totalité de ses recherches pour qu’enfin un débat scientifique serein puisse avoir lieu sur cette crise dont les conséquences sont loin d’être derrière nous.

Ce livre dérange tellement qu’il a été attaqué par « Conspiracy Watch » non sans entrainé une réponse en coupe réglée.

Nous avons interrogé Pierre Chaillot pour en savoir plus.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ainsi que la chaine décoder l’éco ?

Pierre Chaillot : Je m’appelle Pierre CHAILLOT, j’ai 37 ans, marié, 3 enfants, je suis statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015. Depuis cette date, j’écris des articles et réalise des petites vidéos explicatives sur les différents concepts économiques (PIB, dette, chômage, pauvreté etc.). L’objectif est d’expliquer aux gens les concepts de façon qu’ils cessent de se faire berner par la propagande politique relayée par des médias qui ne comprennent rien aux chiffres. Une fois que l’on a compris le sens d’une statistique, et notamment ses limites, on cesse de prendre pour argent comptant les discours alarmistes qui l’utilisent.

Breizh-info.com : Quel a été le point de départ qui vous a mené à vous lancer dans cette épaisse enquête statistique sur le Covid ? Quelles ont été vos conclusions principales ?

Pierre Chaillot : A partir de janvier 2020, les médias ont inondé les Français de statistiques sur le « nouveau coronavirus chinois tueur ». Les journalistes poussaient des cris d’orfraie devant les « 2500 morts » en un mois. J’ai commencé par faire une vidéo pour rappeler qu’il y a 20 fois plus d’habitants en chine qu’en France, mais qu’il décède en France 2500 personnes tous les jours l’hiver sans que cela n’émeuve personne. Il était donc parfaitement ridicule de s’alarmer pour 2500 morts en 1 mois là-bas. Je me suis alors retrouvé, bien malgré moi, comme belligérant au sein d’un guerre (pour reprendre les mots de notre Président), mais médiatique. J’ai poursuivi mes investigations de façon à comprendre ce qui se passait, et y ai consacré une grande partie de mes nuits à partir du moment où la folie des adultes a commencé à nuire aux enfants.

Mes principales conclusions couvrent plusieurs niveaux. Il faut commencer par comprendre qu’il n’y a nulle part l’hécatombe promise. Il n’y a même pas eu la saturation hospitalière annoncée dans les médias. L’étude des données de mortalité et des rapports officiels de Santé Publique France et de l’ATIH sont formels à ce sujet. Aucune mesure coercitive n’est justifiée. D’ailleurs les pays qui en ont le moins pris sont ceux qui n’ont aucune hausse de mortalité. C’est l’abandon qui a tué, et uniquement des personnes âgées, dans un nombre inférieur à ce qui se passe lors des hivers un peu rudes. Une fois cela compris, on peut s’attaquer au fond du problème : les statistiques Covid-19 ne sont rien d’autre qu’une arme de propagande.

Breizh-info.com : Vous avez déclaré que la totalité des statistiques qui ont été publiées sur le Covid ne valaient rien. Pour quelles raisons ? Pourquoi en avoir fait un ouvrage dans ce cas ?

Pierre Chaillot : J’affirme et j’explique dans le livre pourquoi les statistiques Covid-19 ne valent rien. Prenez les décès par exemple. On distingue 3 endroits où un médecin peut enregistrer le décès d’une personne en France : son domicile, l’hôpital, un Ehpad. Quand un médecin est appelé pour constater le décès d’une personne chez elle, comment voulez-vous qu’elle connaisse la cause de décès sans autopsie ? Les mentions « Covid-19 » dans ce genre de cas ne révèlent que les certitudes du médecin. S’il pense qu’un virus tueur est en train de provoquer une hécatombe, il a de fortes chances d’écrire « Covid-19 » sur le certificat de décès. A l’hôpital c’est pire. Depuis janvier 2020, l’OMS a instauré un « nouveau code d’urgence Covid-19 » demandant aux hôpitaux de codifier les « infections respiratoires » soupçonnées d’être « liées au nouveau virus » dans cette case.

En France il y a 3,6 millions de malades respiratoires chroniques. Soit un énorme réservoir de patients possibles pour cette case à la moindre maladie. L’étude des statistiques hospitalières montre depuis la mise en place de ce nouveau code un effondrement des bronchites, pneumonies, bronchopneumopathies, bronchiolites, tuberculoses et autres grippes. Les statistiques « Covid-19 » à l’hôpital, des malades comme des décès, ne révèlent pas les dégâts d’un nouveau virus, mais un transfert de codage. Enfin, pour les Ehpad, c’est la décision de privilégier l’usage des soins palliatifs à la place de tout autre traitement qui est à l’origine des statistiques de décès estampillés « Covid-19 ». Le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020, surnommé « décret Rivotril » autorise l’utilisation de ce médicament pour du soins palliatifs dans le cas d’une « suspicion Covid-19 ». Le contexte est celui d’un gouvernement en panique qui fait passer le message qu’il n’y a pas de traitement, ni de place à l’hôpital pour les plus âgés. Le seul recours est alors le palliatif. Or, pour pouvoir utiliser le Rivotril, il faut déclarer la personne âgée comme « malade du Covid ». Les statistiques Covid-19 en Ehpad et la mortalité suivent exactement les dates du décret. Quel virus a une courbe de mortalité qui suit gentiment les dates des décrets ? Ce n’est pas le « virus du Covid-19 » qui a déclenché l’utilisation du palliatif, mais l’utilisation du palliatif qui a forcé l’étiquetage en « Covid-19 » et créé les statistiques.

Mon livre ne tire donc aucune conclusion à partir de ces statistiques qui ne sont que le résultat de la bureaucratie sanitaire. Il les démonte, et utilise à la place de vraies statistiques, sans biais, exploitables : les décès toutes causes confondues.

Breizh-info.com : Ce qui ressort de votre ouvrage, c’est que la population a été prise à la fois pour un cobaye géant, mais aussi que les individus ont été pris pour des imbéciles durant plusieurs années. Mais visiblement, ça a fonctionné et ça fonctionne encore non ? La propagande est-elle plus forte que la réalité des chiffres ?

Pierre Chaillot : Pour être exact, les statistiques, les chiffres, les modèles, les mathématiques, ne sont pas « la réalité », mais découlent de l’interprétation que nous en avons. Il est toujours possible de construire des statistiques afin de coller à une théorie, un « narratif », une propagande. Les chiffres de « cas Covid-19 » ne sont pas « faux ». On peut même les considérer exact. C’est juste la définition de « cas Covid-19 » qui est une supercherie. Il ne s’agit pas de malades. Je montre d’ailleurs que les résultats de tests n’ont aucun rapport avec aucune maladie identifiable. On devrait les remplacer par un jet de dés. Ce serait moins désagréable et coûterait moins cher à la sécu.

La propagande utilisée est basée sur la peur. C’est une vieille recette utilisée à outrance grâce à la puissance des médias : « vous allez mourir d’attaques terroristes si vous n’acceptez pas plus de surveillance », « le réchauffement climatique va rendre la planète invivable si vous n’acceptez pas la taxe carbone », « nous n’aurons plus de gaz cet hiver si vous ne baissez pas le chauffage », « vous n’aurez plus de retraite si on ne remonte pas l’âge légal de départ » … La peur est la pire des conseillères et les dirigeants le savent très bien. Les « crises » sont leur manière de se rendre indispensable. Concernant cette « crise Covid-19 », ils ont pu voir à quel point l’utilisation de la peur de la maladie était puissante. Nous avons vécu un niveau de totalitarisme (et d’absurdité, rappelons-nous des auto-attestations ou de l’interdiction de s’asseoir sur la plage) qui n’a pas été atteint depuis le deuxième guerre mondiale. Je pense que les gens ont fini par en avoir marre. Sans forcément se l’avouer, ils se sont rendu compte que le danger était inexistant. La peur retombant, il fut de plus en plus difficile d’imposer des contraintes. La nocivité des vaccins anti-Covid a aussi fortement joué. Les effets indésirables, notamment les graves, ont lourdement fait diminuer le nombre de candidats et de supporters de cette piqûre. Ce que nous devons combattre aujourd’hui c’est l’égo des personnalités, politiques et médias qui se sont complètement plantés dans toute cette histoire et ont montré un suivisme effarant. Certains soutiendront leur fable jusqu’au bout. Comme a dit Mark Twain : Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.

Breizh-info.com : N’allez vous pas un peu loin lorsque vous dites qu’on est incapables de juger de ce qui est une avancée scientifique ou juste un encart publicitaire payé par les labos. Il y a tout de même des scientifiques dans ce pays, dans le monde entier…tout n’est pas que corruption et publicité si ?

Pierre Chaillot : John Ioannidis dit depuis vingt ans que la plupart des études sont fausses, mêmes relues par les pairs. J’ai été très surpris de constater la médiocrité des méthodologies utilisées pour défendre un point de vue à tout prix. Le mathématicien Vincent Pavan a déposé plainte contre un article de Simon Cauchemez publié dans Science qui contient des formules mathématiques fausses ! Certaines erreurs sont visibles pour un élève à Bac+1. Ce papier contient également des courbes maquillées. Vincent Pavan l’a découvert en faisant tourner les programmes informatiques mis en ligne par les auteurs. Cela signifie que les pairs sensés vérifier le travail avant publication n’ont absolument pas fait leur travail. D’ailleurs c’était impossible à faire dans des délais aussi courts. Cet article est toujours en ligne, alors que d’autres articles ont été refusés ou mêmes acceptés puis rétractés sans motif scientifique, mais uniquement parce que les conclusions déplaisent. Nous avons de sérieux problèmes avec la presse scientifique qui dépend du bon vouloir de ses financeurs : le monde de la finance et les laboratoires pharmaceutiques. Ce n’est un secret pour personne. Enfin, tout n’est pas que corruption dans le monde de la science puisque de nombreux scientifiques se sont levés et ont dénoncé cette immense escroquerie depuis 3 ans. Ils ont juste été invisibilisés et ont vu leur carrière détruite. Facile de faire croire à un consensus avec de telles méthodes.

Breizh-info.com : L’OMS représente-t-elle une menace pour la liberté scientifique et médicale et donc, à terme, pour les citoyens ?

Pierre Chaillot : Ce n’est pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs. Mon livre traite de l’escroquerie H1N1 bien expliquée dans le rapport du Sénat traitant de sa « gestion » par les autorités. Au menu : modèles mathématiques extravagants, panique entretenue par les médias, faux consensus scientifique créé par la stigmatisation de tous les opposants, achat massif de masques et de vaccins qui se sont révélés parfaitement inutiles. L’OMS est sévèrement pointée du doigt pour son rôle là-dedans et ses nombreux conflits d’intérêts. La situation n’a fait qu’empirer depuis. Pour écrire le nouveau rapport du Sénat, il suffirait de changer le titre. Aucune sanction n’a été prise à l’époque malgré l’ampleur du gâchis. L’information supplémentaire que nous avons aujourd’hui, c’est que si nous ne tirons pas de conclusions fortes, le compte à rebours est lancé pour la prochaine folie pandémique.

Breizh-info.com : Quel est  le message final que vous voulez faire passer à travers votre ouvrage ?

Pierre Chaillot : Il faut cesser de vénérer les statistiques et de croire qu’elles ont le moindre pouvoir signifiant. Ce que nous avons vécu c’est un recueil de données organisé par de la bureaucratie, le mot d’ordre a été : « comptez du Covid ! ». L’erreur scientifique majeure a été de vouloir se servir de ces statistiques pour « prouver » l’existence de la pandémie Covid. C’est un raisonnement circulaire, une tautologie. C’est pourtant une limite bien connue des statisticiens, qu’on a bien trop vue se prendre les pieds dans le tapis, en toute bonne foi : c’est la peur qui a motivé les décisions et biaisé toutes les analyses. La peur c’est l’ennemi de la raison. Il est impossible de faire de la science, d’avoir un quelconque raisonnement logique sous l’emprise de la peur.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Un journaliste britannique montre comment la CIA a joué un rôle « direct » dans la création de Google

[Source : strategika.fr]

Par Emily Mangiaracina

Source : lifesitenews.com – 27 février 2023
https://www.lifesitenews.com/news/british-journalist-shows-how-the-cia-played-a-direct-role-in-the-creation-of-google/
Traduction : Strategika

Google « a fondamentalement commencé comme un projet de la CIA », selon le journaliste et auteur de Propaganda in the Information Age, Alan MacLeod, qui a averti que les liens des géants de la technologie avec les agences de renseignement posent de gros problèmes pour la liberté d’information ainsi que pour la liberté d’expression.

MacLeod, qui a mené des recherches approfondies sur les liens entre l’organisation de sécurité nationale et les grandes entreprises technologiques, a expliqué à la journaliste Whitney Webb, sur le podcast Unlimited Hangout, comment une enquête menée par le Dr Nafeez Ahmed a révélé que la CIA et l’Agence de sécurité nationale (NSA) « finançaient » les recherches de Sergey Brin à l’université de Stanford, qui ont « produit Google ».

« Non seulement cela … mais le superviseur de Brin était une personne de la CIA. L’a CIA’agence a donc directement contribué à la création de Google. Jusqu’en 2005, la CIA détenait des actions de Google, qu’elle a finalement vendues », a déclaré MacLeod à Webb.

Écoutez le podcast complet et étonnant ici : podcast here

M. Ahmed a expliqué que M. Brin et son cofondateur, Larry Page, ont mis au point « l’élément central de ce qui est finalement devenu le service de recherche de Google », »grâce au financement de l’initiative de bibliothèque numérique (DLI) », un programme de la National Science Foundation (NSF), de la NASA et de la DARPA.

En outre, l’initiative MDDS (Massive Digital Data Systems) de la communauté du renseignement, un projet parrainé par la NSA, la CIA et le directeur du renseignement central, « a fourni à Brin un financement de départ, qui a été complété par de nombreuses autres sources. »

Brin et Page rendaient « régulièrement » compte au Dr Bhavani Thuraisingham et au Dr Rick Steinheiser, qui étaient « des représentants d’un programme de recherches sensibles de la communauté du renseignement américain sur la sécurité de l’information et l’exploration des données ».

Ahmed a affirmé que l’implication des agences de renseignement dans la naissance de Google est profondément intentionnelle : elles ont « nourri les plateformes web que nous connaissons aujourd’hui dans le but précis d’utiliser la technologie … pour mener [une] « guerre de l’information » mondiale – une guerre visant à légitimer le pouvoir de quelques-uns sur le reste d’entre nous ».

Dans ses propres recherches, MacLeod a constaté que les liens de la CIA avec Google se poursuivent aujourd’hui, car « il y a des dizaines et des dizaines d’exemples » d’anciens agents de la CIA qui travaillent aujourd’hui chez Google, « qui sont parachutés à des postes d’extrême importance. »

Les anciens employés de la CIA se retrouvent souvent dans des rôles de « confiance et de sécurité », qui ont une énorme influence sur la gestion de la soi-disant « désinformation » et des « discours de haine. » On peut citer, entre-autres, Jacqueline Lopour, Ryan Fugit et Nick Rossman.




Il y a plus de 40 ans, les propos prophétiques de Mgr Lefebvre sur la disparition de nos libertés

[Sources : medias-presse.info et dominicainsavrille.fr]

On va actuellement, vers une socialisation qui apparemment pour nous, ne paraît pas aussi dure que celle du communisme, mais qui, en définitive, va être tout simplement une image du communisme, mais réalisée par des moyens scientifiques au lieu d’être réalisée par la force

Le 22 août 1979, Mgr Marcel Lefebvre fit une conférence à Shawinigan au Québec.
Nous en avons extrait ce passage qui semble presque être une prophétie, tant elle annonce, plus de quarante ans en avance, la situation que nous connaissons.
Rappelons qu’en 1979 les ordinateurs en étaient à leur début, on en était aux tout premiers ordinateurs de bureau.
L’internet n’existait pas, ni bien sûr la 5G.
On était encore en pleine guerre froide, le communisme était à l’Est.

On peut penser qu’en ce 22 août, fête du Cœur Immaculé de Marie, la Sainte Vierge a donné à Mgr Lefebvre l’intuition de ce qui arriverait si les papes s’obstinaient à ne pas accomplir ses demandes de Fatima, notamment la dévotion aux cinq premiers samedis du mois et la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé.
Et les papes se sont obstinés… 
Alors :

« Bientôt nous serons fichés avec des ordinateurs, nous aurons tous notre numéro et nous ne pourrons plus rien faire sans que tout soit indiqué sur la fiche que nous aurons, et tout ça par ordinateur. Nous serons dans une situation pire que dans un pays soviétique. »

Paroles de Mgr Lefebvre : 

Mais ce qui légitime aussi notre frayeur, c’est de penser que par cette dégradation de l’Église, cette dégradation des idées même dans l’Église, des idées, parce que ce sont les idées libérales qui pénètrent à l’intérieur de l’Église, les idées en définitive, maçonniques qui pénètrent à l’intérieur de l’Église, qui était encore le bastion qui résistait. Maintenant que l’ennemi a pénétré jusque dans les plus hauts sommets de l’Église, comme le disait Notre-Dame de Fatima, comme le prédisaient Notre-Dame de Fatima et Notre-Dame de la Salette, c’est en même temps tout l’édifice social qui est en train de s’en aller, parce que l’Église, par ses principes, soutenait encore, je dirais, la vraie liberté, la vraie liberté. La liberté d’accomplir notre devoir. C’est ça. Pourquoi avons-nous la liberté ? Pour accomplir notre devoir. Parce que nous avons le devoir d’aimer Dieu et d’aimer notre prochain et d’accomplir par conséquent notre devoir, notre devoir vis-à-vis de Dieu dans la religion et notre devoir vis-à-vis de notre prochain par les fonctions que nous avons ; fonctions sociales quelles qu’elles soient. Nous avons à accomplir notre devoir d’état.

Or, de moins en moins nous sommes capables d’accomplir notre devoir d’état, aussi bien religieux que social, parce que tout devient dirigé et orienté par un État socialiste. Le socialisme fait des progrès considérables ; mais cela avec toute la puissance de la maçonnerie actuelle qui est partout, partout, partout ; qui est à Rome, qui est partout. La maçonnerie est partout et dirige tout. Bientôt nous serons fichés avec des ordinateurs, nous aurons tous notre numéro et nous ne pourrons plus rien faire sans que tout soit indiqué sur la fiche que nous aurons, et tout ça par ordinateur. Nous serons dans une situation pire que dans un pays soviétique. On dira que ce sont des pays libres, mais ce ne sont pas des pays libres : on ne sera plus libre de faire quoi que ce soit. On imagine, c’est absolument inouï.

La constitution aussi du gouvernement européen est très grave et très dangereuse, parce que c’est un gouvernement qui est rempli de maçons et par conséquent, ils vont appliquer maintenant à l’Europe, d’une façon globale, tous les principes maçonniques. On allait jusqu’à dire ceci, pour le gouvernement européen, que, évidemment, on proclame les droits de l’homme, on proclame les droits de la femme. Si la femme a les droits égaux à ceux de l’homme, eh bien, on n’a pas le droit de ne pas donner à la femme l’autorisation d’être prêtre. Alors, on va poursuivre les évêques qui ne veulent pas ordonner des femmes, parce que les femmes ont les mêmes droits que les hommes. C’est possible, ça été mis dans les journaux, ça été mis dans les journaux ; qu’on allait arriver à des choses comme celles-là, sous prétexte de droits, d’égalité des droits.

C’est épouvantable, on ne s’imagine pas vers quoi on va actuellement, vers une socialisation qui apparemment pour nous, ne paraît pas aussi dure que celle du communisme, mais qui, en définitive, va être tout simplement une image du communisme, mais réalisée par des moyens scientifiques au lieu d’être réalisée par la force, comme l’ont fait les communistes, ce sera la même chose.

Alors on éliminera de la société tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à cet ordre. À cet ordre socialiste. On les éliminera. Il y aura toujours moyen de les éliminer. Maintenant on élimine les enfants qui gênent, on éliminera bientôt les vieillards. Bientôt les vieillards vont y passer aussi ; et après, ce n’est pas difficile de faire une piqûre ou de faire quelque chose à quelqu’un qui est malade, qui est gênant ; on le fait disparaître. On le fera disparaître de la société sous prétexte que ces gens-là sont gênants. Ils n’arrivent pas à se faire encadrer dans les normes qui sont prévues. Nous allons vraiment vers une société affreuse, qui se dit libre et qui n’aura plus aucune liberté, mais aucune liberté.

Transmettre la Tradition

[Note de Joseph : Pour ce qui est de forcer les prêtres au célibat, il faut recourir à un certain tour de force pour le voir justifié par l’enseignement même du Christ. Quand a-t-il réclamé l’existence de prêtres et quand a-t-il voulu leur célibat ? On voit le résultat d’un tel célibat : pédophilie massive.]




Les vérités bien cachées sur la guerre d’Ukraine orchestrée par les Khazars

[Source : numidia-liberum via profession-gendarme.com]

Par Biblicism Institute

La vérité sur le conflit avec la Russie. Et la mort imminente du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale

 « En temps de guerre, la vérité est si précieuse, qu’elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges. »

Winston Churchill

Le conflit actuel entre les États-Unis et la Russie est dû à une raison simple : les Ashkénazes, également connus sous le nom de Juifs ashkénazes. Ils ont de nombreux comptes à régler avec la Russie.

[Note de Joseph : Tant que l’Humanité se polarisera sur le corps, sur la personnalité et/ou sur la prétendue « race » au détriment de l’esprit ou de l’âme, les conflits existeront.
D’un point de vue eschatologique, la destinée de l’Humanité est de sortir du matérialisme qui d’après plusieurs traditions découle d’une influence non humaine, celle des dieux serpents, des démons, des dragons ou encore des anges déchus. En termes plus modernes ou ufologiques, on parle plutôt d’entités intraterrestres ou extraterrestres, comme des Reptiliens ou des Dracos. Le chef de tels êtres a été désigné comme étant le roi ou le prince de ce monde, et dénommé Satan, Lucifer ou le Diable par les chrétiens. Et bien entendu, s’il est réel, l’Humanité abandonnée à elle-même n’aura quasiment aucune chance de se libérer tant et aussi longtemps qu’une masse critique d’êtres humains ne transcendera pas sa nature animale pour atteindre sa dimension divine ou bien sans le concours d’êtres hors du commun tels que le Christ si jamais il revient. Car notamment ce Satan joue sur l’orgueil, la peur de la mort, les désirs sexuels, le besoin de sécurité… des individus pour les éloigner de leur âme et en faire des psychopathes narcissiques, les meilleurs serviteurs humains qu’il puisse trouver. Et ces derniers ne se trouvent certes pas seulement parmi les élites ashkénazes ou khazares, même s’ils peuvent s’y trouver de manière plus concentrée qu’ailleurs parce que le prince de ce monde aurait jeté son dévolu sur cette branche humaine particulière. Aucune ethnie, aucune idéologie, aucune religion, aucun mouvement humain n’est à l’abri. Et des victimes des actes de tels individus alors coupés de leur dimension divine se trouvent partout.]

Vengeance 1

Permettez-moi de transmettre un peu de tableaux chronologiques alors que nous nous plongeons dans le fond du conflit.

Les Ashkénazes sont les descendants des Gentils (Goy) Ashkénazes, les Japhetites :

« Les fils de Japhet étaient Gomer, Javan… Les fils de Gomer : Ashkenaz, Riphath et Togarmah. » Genèse 10:2,3

« Par ceux-ci étaient les îles des Gentils divisées dans leurs terres ; chacun selon sa langue, selon sa famille, selon sa nation. » Genèse 10:5

C’est un peuple turc résilient et itinérant. Les Ashkénazes ont le don de se réinventer. Ils sont d’abord apparus dans les annales mondiales en tant que Scythes ou Sakadéens, selon la phonétique régionale, et ils étaient réputés notoirement barbares,

« En qui il n’y a ni Grec, ni Juif, ni Circoncision, ni Prépuce, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre ; mais Christ y est tout, et en tous.. » Colossiens 3 : 11

Le mot Scythe ou Sakadéen vient du mot Saka — avec sa racine verbale iranienne Sak, signifiant errer. L’Empire iranien, alors nommé Parthie et attenant à la Scythie, a influencé ce mot.

Les Scythes ont colonisé l’Eurasie centrale qu’ils ont conquise avec leur frère Gentil Togarmath et divers autres cousins, s’étendant sur une vaste étendue de terre qui englobait, mais sans s’y limiter, des parties de la Turquie et de l’Iran actuels. Leur frère Gentil, Riphath, ainsi que les descendants de leur oncle Javan se sont installés en Grèce.

Plus tard, ils se sont réinventés et se sont installés sur une terre qu’ils appelaient Khazaria — du mot Qasar, avec sa racine turque Qaz, signifiant errer — suite à l’éclatement de l’empire des steppes de la Turquie occidentale. Ensuite, le pays s’est converti en masse au judaïsme/pharisaïsme, entre 740 et 920 apr. J.-C., juste pour rester indépendant des deux empires concurrents de l’époque, le christianisme et l’islam.

« Le judaïsme était la religion qui faisait le plus de prosélytisme », a expliqué l’historien juif Shlomo Sand. « La conversion de masse la plus importante s’est produite au 8e siècle, dans l’immense royaume Khazar entre les mers Noire et Caspienne. »

(([1] Comment fut inventé le peuple juif
Antisionisme/antisémitisme : Shlomo Sand adresse une lettre ouverte à Macron, « inculte politique> »
L’Ancien Testament et le génocide))

Puis, Sviatoslav Ier de Kiev détruisit la Khazarie vers 1048 et l’absorba dans la Russie de Kiev, un territoire qui deviendra plus tard une partie de l’Empire russe.
Dans la Russie impériale, les Ashkénazes étaient étroitement contrôlés et enfermés dans la zone de résidence, qui, selon Wikipédia, « était une région occidentale de l’Empire russe avec des frontières variables qui existaient de 1791 à 1917 où la résidence permanente des Juifs était autorisée, et au-delà de laquelle la résidence juive, permanente ou temporaire, était pour la plupart interdite. »

Un traitement pour lequel les Ashkénazes — alias le peuple « Jamais oublier, jamais pardonner », sauf lorsqu’ils commettent eux-mêmes des crimes contre l’humanité — n’ont jamais disculpé la Russie.

Juifs ashkénazes khazars 1878

Attendant leur heure, ils ont nourri leur haine et comploté leur vengeance avec une nouvelle réinvention. Ils sont devenus le pouvoir derrière les odieux bolcheviks qui ont pris le contrôle du gouvernement russe dans les années 1910, tué 66 millions de chrétiens, dont 200 000 membres du clergé chrétien, et détruit 40 000 églises.(([2] Document le plus controversé de l’histoire d’Internet : L’histoire cachée de la mafia khazare incroyablement perverse
– « L’antisémitisme » en Union soviétique
Comment les juifs de Harvard pillent la Russie
En 1994, les juifs Chabad ont comploté pour exterminer les Slaves (partie 2)
Journaliste israélien : Les pires meurtriers du XXe siècle étaient Juifs !
La Clé du Mystère (Partie 4). LE COMMUNISME, MOYEN DE CONQUÊTE JUIVE
– Le rôle juif dans la révolution bolchevique
– LECTURE ESSENTIELLE. La Controverse de Sion
Les juifs russes considèrent les goyim comme leur propriété
– Poutine et ses juifs (partie 1)
Poutine et ses juifs (partie 2)
Que disent Jésus, Einstein, Voltaire, Soljenitsyne, Goethe, Liszt sur l’antisémitisme ?
Russie. Le « meurtre rituel juif » de la famille impériale russe
– Russie. Les atrocités inimaginables commises par les Juifs bolcheviques contre les Gentils : des preuves irréfutables.
Soljenitsyne condamne l’influence juive sur le peuple russe
Vladimir Poutine : « 80 à 85 % des bolcheviques au pouvoir en URSS étaient juifs. »))

Soljenitsyne avec Poutine

« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes », a révélé le célèbre écrivain chrétien russe Alexandr Soljenitsyne. « Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans la moindre once de remords humains. Ceci ne doit pas être surestimé. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde ignore et ne se soucie pas de cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont entre les mains des perpétrateurs ».

La grande majorité de ces bolcheviks vicieux étaient des juifs ashkénazes tels que Vladimir Lénine, Léon Trosky, Lev Kamenev, Gregory Zinoviev, Yakov Sverdlov et Grigory Sokolnikov. Ils ont été financés par des banquiers ashkénazes de New York et de Londres(([3] STUPÉFIANT. La City de Londres, aux mains des juifs, est le centre mondial de blanchiment de l’argent sale)), tels que Rothschild Bank et Jacob Schiff of Kuhn and Loeb & Co. qui ont eux-mêmes défendu l’idéologie destructrice de l’ashkénaze Karl Marx, et ont trouvé rentable d’investir dans la conquête désastreuse de la Russie par les communistes, tout en gagnant des dollars dans le processus en pillant le pays via des agents bien placés qui seront plus tard connus sous le nom d’« oligarques ».

L’ensemble de l’empire soviétique russe s’est effondré en 1991. Ainsi, les Ashkénazes ont réussi à mettre la Russie à genoux.

Le Round 1 de la vengeance a ainsi été accompli.

Vengeance 2

La Khazarie chevauchait l’Ukraine et la Crimée

Aujourd’hui, la Russie est sous le feu des critiques pour le conflit en Ukraine. Un conflit déclenché par la néoconservatrice ashkénaze Victoria Nuland au département d’État américain, avec son mari ashkénaze Robert Kagan(([4] – La guerre sans fin : une juteuse affaire de famille (sioniste)
–  Une revenante : Victoria Nuland)) travaillant en arrière-plan via des organisations puissantes telles que Project for a New American Century, la Brookings Institution et le Council on Foreign Relations. L’ashkénaze George Soros a également contribué financièrement à la « révolution » ukrainienne de Maïdan.

« De nombreux participants aux manifestations » EuroMaidan « de Kiev étaient membres d’ONG financées par Soros et / ou ont été formés par les mêmes ONG dans les nombreux ateliers et conférences parrainés par la Fondation internationale de la Renaissance (IRF) de Soros et ses divers instituts d’Open Society. et fondations », a écrit William F. Jasper dans The New American. « L’IRF, fondée et financée par Soros, se vante d’avoir donné » plus que toute autre organisation donatrice « à la » transformation démocratique « de l’Ukraine. »

En d’autres termes, les Ashkénazes — ou les néo-et-vrais-cons [néoconservateurs] américains qui sont majoritairement juifs — aiguillonnent l’ours russe en excitant le chien américain. Le chien ne peut pas vraiment refuser de réagir parce que le groupe de pression juif AIPAC le tient par la laisse, soudoyant à la fois les républicains (Trump inclus) et les démocrates, qui ne sont que des putains politiques prêtes à trahir leur pays et à risquer la paix du monde. Et rappelez-vous, l’AIPAC est contrôlé par de puissants chefs d’entreprise américains ashkénazes. Découvrez comment les Juifs ashkénazes ont conquis l’Occident.

Leur seul but est de détruire à nouveau la Russie en allumant un incendie dans son ventre, l’Ukraine. Un incendie qu’ils prévoient de propager en Russie proprement dite par la guerre économique et militaire — un peu comme ce qu’ils ont fait à l’Allemagne avec le boycott économique de 1933 suivi d’un conflit militaire total. Pourquoi ?

1. Parce que la Russie a eu le culot de se relever de ses cendres encore chaudes induites par les Ashkénazes.

2. Parce que la Russie a eu la témérité d’arrêter leurs agents mafieux bien placés connus sous le nom d’« oligarques », dont beaucoup ont fui le pays vers l’Israël de l’apartheid(([5] Israël est un refuge sûr pour les escrocs juifs
–  Comment les pédophiles juifs se cachent de la justice en Israël
–  La Maffia israélienne. Trafic d’organes humains et Pédophilie
–  Les malfrats israéliens dépouillent des milliers d’Américains et d’Européens, grâce à des gouvernements complices
–  À quel point la guerre contre la Russie est-elle juive ? Soyons honnêtes sur ceux qui en font la promotion)), à partir duquel ils ne peuvent plus violer la Russie et voler ses ressources pour enrichir encore plus l’élite juive.

3. Parce que la Russie a eu l’audace d’entraver la guerre américaine contre la Syrie, qui a été orchestrée par l’AIPAC au profit d’Israël, un ignoble pays d’apartheid qui escroque encore et encore le peuple américain.

4. Parce que, comme l’explique David Sant, « la position de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto est une épine dans la patte de la bête atlantiste depuis la guerre froide. La volonté de la Russie d’utiliser son armée pour défendre ses alliés en Syrie, en Ukraine et en Arménie présente un facteur de risque incontrôlable pour l’hégémonie (sioniste) anglo-américaine. Ils ne peuvent pas le tolérer. La Russie a utilisé son veto au Conseil de sécurité à plusieurs reprises pour bloquer le bellicisme américain. »

5. Parce que la Russie menace la domination juive ashkénaze du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et émise par la Réserve fédérale contrôlée par les juifs : un monopole que la Russie est en train de défaire avec sa réémergence mondiale inattendue, en particulier en Europe, en Asie et au Moyen-Orient où le commerce avec la Russie contourne le dollar américain. Un tel retour de l’ours russe est quelque chose que l’élite juive essaie d’empêcher depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont été implacables dans leurs efforts pour maintenir le pays en érigeant des murs économiques et, plus tard sous Poutine, des sanctions paralysantes pour empêcher un tel scénario. Anuradha Chenoy explique :

« … Le gouvernement des États-Unis, en tant qu’émetteur de la monnaie de réserve mondiale, ne s’intéresse qu’à une chose : la prolifération du dollar américain. Ce seul fait est tout ce qu’il faut saisir pour vraiment comprendre la politique étrangère américaine.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Cela signifie que le gouvernement américain, en collusion avec la Réserve fédérale, a la capacité d’imprimer le dollar américain à volonté… et peut exporter son inflation vers le reste des nations du monde. Toute nation qui souhaite s’engager dans le commerce international, y compris l’achat de matières premières telles que le gaz naturel ou le pétrole, doit maintenir d’énormes réserves de dollars américains pour ses achats.

Le monde, en effet, agit comme une éponge pour absorber l’inflation américaine, permettant au gouvernement américain d’accumuler des déficits obscènes qui permettent un budget militaire massif et enrichissent une très petite partie de la population américaine au détriment non seulement de la population mondiale, mais aussi de la classe ouvrière américaine.

Quant à toute nation qui veut se libérer du dollar américain, nous ne savons que trop bien ce que les États-Unis lui réservent… C’est là qu’intervient la Fédération de Russie. Si l’on veut vraiment comprendre pourquoi l’establishment américain déteste la Russie sous Vladimir Poutine, il suffit de comprendre le rôle du dollar dans le monde. La Russie est une menace directe pour la prolifération du dollar américain.

Pour sa part, la Fédération de Russie est devenue assez résiliente au cours des 20 dernières années et beaucoup moins sensible à toute pression ou influence extérieure… La Russie est une nation souveraine qui n’est pas intimidée par les États-Unis.

Les États-Unis ne peuvent pas simplement lancer une frappe militaire contre la Fédération de Russie comme ils l’ont fait en Irak et en Libye et dans de nombreux autres pays qui ont rejeté l’hégémonie du dollar. La Russie a désormais le pouvoir d’empêcher la prolifération du dollar américain. Pour revenir à l’analogie de l’éponge : la Russie réduit la taille de l’éponge. Cela laisse le gouvernement américain avec un nombre de plus en plus petit de pays vers lesquels exporter l’inflation en dollars. Plus l’éponge devient petite, plus la politique étrangère américaine devient désespérée, alors que les dirigeants américains essaient par tous les moyens de préserver leur emprise sur la puissance mondiale… »

…. Tout cela au profit d’une petite élite juive et de leur pays d’apartheid qui leur sert de refuge au cas où les choses cesseraient soudainement d’aller dans leur sens. L’apartheid israélien n’existe pas en tant que foyer pour tous les Juifs à cause du soi-disant antisémitisme mondial, comme ils le prétendent, mais c’est :

a) le protecteur de la Réserve fédérale contrôlée par les Juifs — l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, espionne les politiciens américains et les fait chanter avec leur linge sale, en même temps que l’AIPAC les soudoie sans vergogne, assurant ainsi la domination juive sur le dollar américain, la monnaie de réserve actuelle du monde ;

b) l’exécuteurchargé de détruire tout pays qui refuse d’utiliser le système financier judéo-américain et son dollar fiduciaire comme principal outil de commerce ;

c) le sanctuaire pour les criminels élitistes juifs — en particulier lorsqu’il y aura une véritable révolution américaine, similaire à ce qui s’est passé en Russie sous Poutine, qui cible les oligarques juifs détruisant l’économie américaine pour s’enrichir.

Par conséquent, parce que la Russie est une menace pour l’emprise de l’élite juive américano-ashkénaze sur le pouvoir mondial, elle est ciblée. Et ce qui suit a été lancé :

1) une guerre économique de la terre brûlée contre le pays afin de le détruire intérieurement ;

2) l’OTAN empiétant sur les frontières de la Russie, contrairement aux accords précédents, pour mieux lui faire la guerre dans un futur proche ;

3) les dirigeants juifs ukrainiens et leurs bataillons néonazis commettant des crimes de guerre et le nettoyage ethnique des Russes dans la région ukrainienne du Donbass en quête d’indépendance, qui est habitée principalement par des Russes, afin d’inciter la Russie à une opération militaire pour protéger ses compatriotes russes là-bas, puis les vilipender et imposer des sanctions économiques plus paralysantes.

La vengeance Round 2 est en cours.

Vengeance 3

Après la destruction de la Khazarie, un grand nombre d’Ashkénazes se sont dispersés à l’Est et à l’Ouest à travers l’Europe et se sont réinventés en tant que Juifs errants ou Juifs errants (Khazars/Sakadéens ou Scythes). Cette étiquette n’avait rien à voir avec un désir de Palestine, mais un désir de Khazarie ou peut-être un désir d’une nouvelle terre, n’importe quelle nouvelle terre. Voici un extrait de Wikipédia :

« En 1903, Theodore Herzl a présenté le programme de l’Ouganda britannique [comme foyer juif] au sixième congrès sioniste à Bâle.

À la fin des années 1930, la Ligue sioniste britannique a envisagé un certain nombre d’autres endroits où une patrie juive pourrait être établie. La région de Kimberley en Australie a été envisagée jusqu’à ce que le gouvernement Curtin (en fonction : 1941-1945) rejette la possibilité.

Avec le soutien du Premier ministre de Tasmanie de l’époque, Robert Cosgrove (en poste depuis 1939), Critchley Parker proposa une colonie juive à Port Davey, dans le sud-ouest de la Tasmanie. Parker a arpenté la région, mais sa mort en 1942 a mis fin à l’idée.

L’oblast autonome juif créé dans l’Extrême-Orient russe en 1934 représentait une approche soviétique pour fournir une patrie juive. »

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre se sont assimilés à contrecœur dans toutes les Amériques. Cependant, la grande majorité a émigré en Palestine où ils ont créé de nombreux groupes terroristes tels que Irgun, le Stern gang, et Haganah.. Ils ont terrorisé la population palestinienne, tué des milliers de personnes et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons et à se réfugier dans les pays arabes voisins. Par conséquent, ils ont volé la Palestine et l’ont rebaptisée Israël afin de se réinventer en tant qu’Hébreux et tromper les chrétiens crédules en Occident.

« Il est certain qu’il n’y a pas de continuum ethnique ou racial entre les israélites bibliques et les Khazars (ashkénazes) qui dirigent l’État juif », a écrit Gilad Atzmon, écrivain et musicien juif.

Dans leurs pays d’adoption en dehors d’Israël, y compris les États-Unis et l’Europe, les Ashkénazes sont devenus des puissances financières et influentes, non pas parce qu’ils sont juifs — au fond, la majorité d’entre eux ne sont vraiment pas religieux du tout et s’en fichent — mais parce que ce sont des rapaces avisés. Ils ont beaucoup appris de leur errance à travers l’histoire. Ce sont les ultimes nomades.

Était-ce dans l’esprit de Poutine ?

Se pourrait-il qu’après deux échecs idéologiques successifs sous les formes du communisme et la destruction actuelle au ralenti du sionisme en Israël, quelque part au plus profond de l’esprit des dirigeants ashkénazes purs et durs se trouve un plan pour une nouvelle réinvention ?

Cette réinvention sera-t-elle la reconquête de leur Khaganat Khazar — une terre située au plus profond de la Russie et englobant l’Ukraine et la Crimée ? Est-ce pour cela que Poutine a soudainement rattaché la Crimée à la Russie ?

Se pourrait-il que le plan des Ashkénazes soit de reprendre et de réinstaller leur ancienne Khazarie après la chute probable de l’apartheid Israël ? Est-ce la raison pour laquelle le président dûment élu de l’Ukraine a été destitué de force en 2014 afin d’installer un gouvernement fantoche avec un nouveau Premier ministre nommé Arseni Iatseniouk, qui, selon The Guardian, essayait de cacher ses racines juives ?

Arseni Iatseniouk a ensuite été remplacé par un autre Juif, Volodymyr Groysman, avec un président juif sniffeur de coke [une tantouse idole des télévisions occidentales] Volodymyr Zelensky, un comédien cochon et grossier (voir la vidéo ci-dessous), qui aurait été « élu » (qui a volé 850 millions de dollars au Trésor ukrainien) ; faisant ainsi de l’Ukraine à ce moment-là le seul pays au monde, en dehors d’Israël de l’apartheid, dont le président et le Premier ministre étaient tous deux juifs, indiquant ainsi la direction vers laquelle le pays se dirigeait. D’ailleurs, Zelensky ne s’en cache pas, il a déclaré :

« L’Ukraine deviendra le Grand Israël ».

[Comment Zelensky, à gauche, joue du piano]

Wayne Madsen explique la conspiration derrière ce concept ukrainien du Grand Israël :

« L’histoire explosive du Times of Israël sur les racines khazares des Ashkénazes a également révélé qu’Israël, sachant qu’un État palestinien est inévitable, compte tenu de la pression croissante de l’Europe, se prépare à transférer des colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. Les recherches avancées d’Israël en génétique ont abouti à l’établissement d’une lignée ADN directe entre les Ashkénazes d’Israël et les Khazars qui ont été dispersés à travers l’Europe centrale et orientale après que la Russie a conquis l’empire khazar au 11e siècle…

En Ukraine, le soi-disant “deuxième Israël” (le magnat milliardaire juif ukrainien), Ihor Kolomoisky et Kiev ont enrôlé un certain nombre d’anciens membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, y compris le bataillon (nazi) Azov. L’une des unités israéliennes est connue sous le nom de “Casques bleus de Maïdan” et est commandée par un Israélien utilisant le pseudonyme “Delta”. Si Israël n’avait pas intérêt à étendre son influence en Ukraine, il pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre en Ukraine…

Certains russophones du Donbass se méfient des intentions des pro-israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoisky a recruté un certain nombre de néonazi de l’ouest de l’Ukraine et d’Europe pour combattre dans ses bataillons dont les organisations de droite ont toujours souscrit à l’idée d’une future “bataille royale” entre la Russie et les restes de la Khazarie en Israël, en Ukraine, en Pologne et dans la République de Géorgie pour venger la défaite de la Khazarie au XIe siècle face à l’Empire russe. »

Il est tout à fait possible que les Israéliens ne soient pas seulement intéressés par la vengeance et la réinstallation des voleurs de terres juifs (c’est-à-dire des colons) de la Cisjordanie de Palestine dans une région du Donbass ethniquement nettoyée et exempte d’indigènes russes, en particulier lorsque l’establishment juif d’Israël a juré qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, et encore moins d’expulser les voleurs de terres juifs des terres volées en Cisjordanie.

Leur plan ouvertement discuté pour que les voleurs de terres israéliens se « réinstallent » en Ukraine pourrait être une couverture pour le but plus néfaste de reconquérir l’ensemble de leur Khaganat Khazar où une grande partie de la population juive d’Israël de l’apartheid, en particulier ceux qui n’ont pas de double passeport de leurs pays d’origine, migrera une fois que la Grande Guerre éclatera au Moyen-Orient.

« En regardant en arrière dans l’histoire, il faut admettre que ces terres sont les anciennes terres ancestrales de la Khazarie juive, c’est-à-dire Israël, capturées par la Rus’ de Kiev (l’ancien État de Russie avec la capitale à Kiev) au Xe siècle », a pontifié il y a 25 ans le rabbin Menahem Mandel Schneerson, un aspirant Messie trompeur. « Les Slaves sont des hôtes temporaires sur ces terres et sont susceptibles d’être expulsés. Nous reviendrons sur ce territoire et construirons la Grande Khazarie — l’État juif — sur ces terres fertiles de la même manière qu’il y a 50 ans, nous avons créé Israël, en évinçant les Palestiniens. Les Israéliens s’installeront partiellement ici et nous chasserons le bétail slave loin au nord, au-delà de Moscou. Il y aura un petit Territoire du Nord, une réserve avec une population compacte — une réserve, comme les réserves indiennes en Amérique. »

Mais les Juifs ashkénazes seraient-ils d’accord avec juste l’Ukraine — moins la Crimée, le Donbass et le Sud (tous les territoires russes avant 1922, habités par des Russes de souche et récemment annexés à la Russie proprement dite par vote populaire) — comme nouvelle base à partir de laquelle ils projetteraient de détruire leur perpétuel ennemi russe, ainsi que tous les autres ennemis imaginaires, et de préserver leur emprise sur le système financier mondial en utilisant leur émission par la Réserve fédérale de dollars américains fiduciaires comme monnaie de réserve mondiale incontestée ?

Vengeance Round 3 ? Niet.
ET L’ARROGANCE S’ARRÊTE ICI

La cabale juive contrôlant le monde financier occidental pensait que la patience russe face à leur agression incessante en Ukraine pour déstabiliser leur pays était une faiblesse, et donc une erreur de calcul.

« C’est un fait qu’au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment essayé de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN concernant les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe », a déclaré Poutine en février 2022. « En réponse à nos propositions, nous avons invariablement été confrontés soit à des tromperies cyniques et à des mensonges, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’alliance nord-atlantique continuait de s’étendre malgré nos protestations et nos inquiétudes. Sa machine militaire est en mouvement et, comme je l’ai dit, s’approche de notre frontière même. »

Maintenant, la Russie a agi, et après une longue hibernation, l’ours s’est réveillé avec fureur. Poutine a ordonné à son armée de libérer la région du Donbass des Ukronazis et de démilitariser et dénazifier entièrement l’Ukraine (c’est-à-dire que la région du Donbass sera coupée de l’Ukraine et deviendra indépendante tandis que l’Ukraine doit être ramenée dans l’orbite de la Russie et loin du contrôle juif).

Le Juif nazi-sioniste immoral :
le président ukrainien Zelensky,
Secteur Droit, au défilé de la « fierté gay »

« L’opération militaire spéciale du président Poutine pour défendre le peuple du Donbass contre une offensive générale imminente du régime néonazi de Kiev est non seulement pleinement justifiée en droit international par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, mais elle est pleinement cohérente avec la praxis militaire et la doctrine de la légitime défense des États face à une menace imminente émanant d’un État voisin ou de forces ennemies », explique Heinz Dieterich, directeur du Centre des sciences de la transition (CTS) de l’Université métropolitaine autonome à Mexico et coordinateur du World Advanced Research Project (WARP).

Et si les conspirateurs sionistes/néocons et leurs politiciens occidentaux achetés et payés n’ont pas clairement compris le message, Poutine a fait cette déclaration sans équivoque :

« Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important pour ceux qui pourraient être tentés d’interférer dans ces développements de l’extérieur. Peu importe qui essaie de nous barrer la route ou, a fortiori, de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie réagira immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vu dans toute votre histoire. Peu importe comment les événements se déroulent, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère que mes paroles seront entendues. »

« J’ai vu la prospérité des méchants… Leur force est ferme… L’orgueil leur sert de collier ; La violence les couvre comme un vêtement… C’est ainsi que sont les méchants — toujours sans souci alors qu’ils continuent d’amasser des richesses… Sûrement (Seigneur) Tu les places sur un sol glissant… Comme ils tombent soudainement et sont détruits, complètement emportés par des terreurs ! » Psaume 73:2,4,6,12,18,19

CONCLUSION : LA RUSSIE ET LE $ US

La Russie est dans le collimateur des barons voleurs juifs (alias les « élites » occidentales) depuis plus d’un siècle, et sa survie même dépend de sa capacité à repousser de toutes ses forces.

En fait, en affrontant les supplétifs néonazis ukrainiens formés par Israël de cette cabale juive satanique qui espère soumettre le monde et détruire le fondement chrétien de la civilisation occidentale, la Russie ne se bat pas seulement pour elle-même, mais pour l’Occident et toute l’humanité.

« La dictature des élites occidentales vise toutes les sociétés, y compris les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes », a déclaré Poutine.

« C’est un défi pour tous. Ce renoncement complet à ce que signifie être humain, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles et la suppression de la liberté en viennent à ressembler à une “religion à l’envers” — le pur satanisme. Dévoilant de faux messies, Jésus-Christ a dit dans le sermon sur la montagne : “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Ces fruits vénéneux sont déjà évidents pour les gens, et pas seulement dans notre pays, mais aussi dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes dans le monde. Ouest lui-même. »

Avec une victoire de la Russie commencera la destruction du système financier par lequel cette mafia juive contrôle et influence le monde. Le Russe Andrei Bezrukov, membre du Présidium du Conseil de politique étrangère et de défense, est d’accord :

« Je veux dire que l’Occident a réussi à nous entraîner dans cette guerre. Peu importe comment nous avons essayé de résister, c’est leur victoire tactique. Ils ont réussi à heurter deux nations fraternelles l’une contre l’autre.

De cela, nous pouvons tirer la conclusion suivante — maintenant nous avons été pratiquement contraints, surtout après le dernier paquet de sanctions, dans une position où nous n’avons pas d’autre choix que de restructurer totalement notre économie, notre système financier et, en substance, notre politique intérieure.

Le fait est qu’en gagnant tactiquement et en réussissant à nous quereller avec le peuple ukrainien — la guerre, naturellement, est le niveau ultime de querelle — ils n’ont pas compris qu’en faisant cela, ils ont totalement détruit le système même qu’ils avaient construit dans le monde. Ce n’est pas encore visible, mais dans quelques mois, leurs chaînes financières coupées, leurs messages idéologiques brisés et leur système de sécurité brisé deviendront apparents. »

Bloomberg semble être du même avis et conclut comme suit :

« Expulser la Russie du système mondial critique — qui gère 42 millions de messages par jour et sert de bouée de sauvetage à certaines des plus grandes institutions financières du monde — pourrait se retourner contre lui, faisant grimper l’inflation, poussant la Russie à se rapprocher de la Chine et protéger les transactions financières de l’examen minutieux de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative SWIFT qui pourrait éventuellement nuire à la suprématie du dollar américain. »

Et lorsque le FMI se joint au chœur selon lequel les sanctions contre la Russie pourraient se retourner contre la position du dollar américain dans le monde, alors la situation devient vraiment grave.

« Le premier directeur général adjoint du FMI, Gita Gopinath, a averti que les sanctions occidentales contre la Russie, et plus précisément la confiscation des réserves libellées en dollars et en euros détenus par la Banque centrale russe, pourraient se retourner contre eux en rendant les autres banques centrales étrangères plus réticentes à détenir une si grande quantité de leurs propres réserves de change en dollars et en euros », a écrit Zero Hedge.

Prenant les choses d’un cran, Poutine a officiellement décrété qu’à partir du 1er avril 2022, la Russie n’acceptera que des roubles, de l’or ou des bitcoins comme paiement pour les exportations d’énergie vers des pays « inamicaux ».

« Si Poutine applique sa demande d’accepter uniquement les roubles, l’or ou le bitcoin pour les exportations d’énergie, le dollar perd instantanément une utilité significative dans le monde », a écrit Mike Adams. « Les pays qui souhaitent acheter de l’énergie à la Russie — qui comprend la plupart des pays européens — devront d’abord acheter des roubles, puis échanger des roubles contre de l’énergie. Cela donne aux roubles un soutien instantané aux matières premières… La dernière décision de Poutine menace l’avenir même de la monnaie dollar (fiat) et pourrait signifier le début de la fin pour le dollar. »

« Celui qui creuse une fosse y tombera et celui qui roule une pierre, elle retombera sur lui. » Proverbes 26:27


ADDENDA
Un rapide récapitulatif des sionistes ukrainiens

Par Pepe Escobar

Seuls les cerveaux morts à travers l’OTANstan — et il y en a des hordes — ne sont pas au courant de Maidan en 2014. Pourtant, peu de gens savent que c’est alors le ministre ukrainien de l’Intérieur Arsen Avakov, ancien gouverneur de Kharkov, qui a donné le feu vert à un groupe de 12 000 paramilitaires pour matérialiser des hooligans de football de la Sect 82 qui ont soutenu le Dynamo Kiev. C’est ainsi qu’est né le bataillon Azov, en mai 2014, dirigé par Andriy Biletsky, alias le Führer blanc, et ancien chef du gang néonazi des patriotes d’Ukraine.

Avec l’agent de l’OTAN Dmitro Yarosh, Biletsky a fondé Pravy Sektor, financé par le parrain de la mafia ukrainienne et milliardaire juif Ihor Kolomoysky (plus tard le bienfaiteur de la méta-conversion de Zelensky de comédien médiocre à président médiocre).

Il se trouve que Pravy Sektor était farouchement anti-UE — dites-le à Ursula von der Lugen — et politiquement obsédé par l’idée de relier l’Europe centrale et les pays baltes dans un nouvel intermarium sordide. Surtout, Pravy Sektor et d’autres gangs nazis ont été dûment formés par des instructeurs de l’OTAN.

Biletsky et Yarosh sont bien sûr des disciples de Stepan Bandera, collaborateur nazi notoire de la Seconde Guerre mondiale, pour qui les Ukrainiens purs sont proto-germaniques ou Scandinaves, et les Slaves sont Untermenschen.

Azov a fini par absorber presque tous les groupes néonazis en Ukraine et a été envoyé pour lutter contre le Donbass — leurs acolytes gagnant plus d’argent que les soldats réguliers. Biletsky et un autre dirigeant néonazi, Oleh Petrenko, ont été élus à la Rada. Le Führer blanc était autonome. Petrenko a décidé de soutenir le président Porochenko. Bientôt, le bataillon Azov a été incorporé en tant que régiment Azov à la Garde nationale ukrainienne.

Ils se sont lancés dans une campagne de recrutement de mercenaires étrangers — avec des personnes venant d’Europe occidentale, de Scandinavie et même d’Amérique du Sud.

Cela était strictement interdit par les accords de Minsk garantis par la France et l’Allemagne (et aujourd’hui de facto disparus). Azov a mis en place des camps d’entraînement pour adolescents et a rapidement atteint 10 000 membres. Erik « Blackwater » Prince, en 2020, a conclu un accord avec l’armée ukrainienne qui permettrait à son équipe renommée, Academi, de superviser Azov.

Ce n’est nul autre que la sinistre distributrice de biscuits Maidan, la virago Vicky « Fuck the EU » Nuland, qui a suggéré à Zelensky — tous deux, soit dit en passant, juifs ukrainiens — de nommer le nazi avoué Yarosh comme conseiller du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi. L’objectif : organiser une guerre éclair sur le Donbass et la Crimée — la même guerre éclair dont le SVR, les renseignements étrangers russes, a conclu qu’elle serait lancée le 22 février, propulsant ainsi le lancement de l’opération Z.

Tout ce qui précède montre qu’en Ukraine, il n’y a aucune différence entre les néonazis blancs et les al-Qaïda/ISIS/Daesh de couleur brune. Ainsi les néonazis sont tout aussi « chrétiens » que les takfiris salafistes djihadistes d’ISIS sont « musulmans ».

Lorsque Poutine a dénoncé une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev, l’humoriste (qui sait jouer du piano avec son sexe et qui sait danser en tenue cuir et avec des talons hauts, d’où son succès en Occident) a répondu que c’était impossible car il était juif. Absurdité. Zelensky et son patron Kolomoysky, à toutes fins pratiques, sont des sionistes.

Alors même que des branches du gouvernement des États-Unis admettaient les néonazis retranchés dans l’appareil de Kiev, la machine Exceptionnaliste (US) a tout simplement fait disparaître le bombardement quotidien du Donbass pendant 8 ans. Ces 14 000 victimes civiles n’ont jamais existé.

SOURCE : State of the Nation


NOTES de H. Genséric




Quand la « sauce » ne prend pas !
Vers une dictature « parfaite » ?
Quelle alternative à une révolution pacifique ?

Par Alain Tortosa

Pourquoi la dictature semble si forte, si peu ébranlée par nos années de lutte ?

Le système est parfaitement verrouillé.

  • Point d’espoir côté syndicats
    Ils sont corrompus jusqu’à la moelle et sont financés par le pouvoir. Ceux-ci n’ont pas bougé le petit doigt depuis le début de la dictature sanitaire.
    Rappelons qu’ils étaient totalement absents lors du mouvement des gilets jaunes.
    Nous les voyons faire du cirque contre la réforme des retraites afin de nous faire croire qu’ils existent et sont là pour les travailleurs.
    Défiler dans la rue, mais ne surtout pas prôner de grève générale de plus de 24 heures !
  • Point d’espoir côté politiciens en place
    Ils se reproduisent uniquement entre eux et ne veulent surtout pas voir la moindre réforme aboutir.
    La soupe est trop bonne, il faudrait être fou pour ouvrir sa gueule et prendre des risques.
    Nous en avons eu la preuve pour les politiques sanitaires votées par quasi tous les parlementaires à quelques exceptions près.
    Nous constatons la prétendue opposition actuelle avec une Nupes (officiellement de gauche) qui a permis à Macron de gagner les élections et qui refuse de voter les motions de censure du RN pour ne pas « se salir les mains ».
    Le meilleur moyen pour que rien ne change ! Des mots oui, mais surtout pas des actes.
    Nous avons bien vu quel sort était réservé à celles et ceux qui sont libres comme Martine Wonner, dénigrement, menaces, interdiction d’exercer, mise au placard médiatique et destruction de « carrière ».
    Sans le soutien d’un parti, aucune chance de dépasser le stade de maire d’une petite commune.
  • Point d’espoir côté élections
    Même en l’absence de fraude, seul un candidat adoubé par le système a une chance de remporter des élections nationales.
    Il faudrait qu’un résistant infiltre le monde du pouvoir, fasse semblant d’adhérer à leurs « valeurs » pendant des années puis, une fois élu, dévoile son vrai visage et procède à de vraies réformes.
    Dans les faits c’est généralement l’inverse qui se produit. Un candidat fait semblant d’être de notre côté et se dévoile une fois élu comme collabo.
    La 5e république est ainsi faite, donner les pleins pouvoirs à un seul homme élu au mieux avec 20 % des voix.
    Les élections et le parlement sont uniquement là pour décorer et donner l’illusion d’un peuple pouvant décider de l’avenir du pays.
    Si tel était le cas, les institutions seraient réformées et on nous demanderait notre avis comme, par exemple, la participation active de la France au conflit de l’OTAN contre la Russie.
  • Point d’espoir côté institutions comme le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel
    Ils sont censés être les gardiens de la démocratie, mais comme ceux-ci ne sont pas élus, mais nommés, ce n’est qu’un jeu de chaises musicales.
    De l’entre-soi qui se protège, se congratule et se récompense.
    Le système est désormais à ce point pourri que plus vous avez de casseroles (et donc de moyens de pression sur vous) et plus vous pourrez grimper les marches du pouvoir.
    Ce n’est plus un gouvernement et des députés, c’est Sodome et Gomorrhe.
  • Point d’espoir côté médias
    Ils ont été de tout temps pieds et poings liés, mais j’ai le sentiment que nous vivons un âge d’or.
    La totalité des médias mainstream appartiennent à trois ou quatre milliardaires qui arrosent les candidats lors des élections. L’oligarchie est au pouvoir et certainement pas les politiques.
    Politiques qui arrosent à leur tour les médias avec l’argent public, ceci afin de les museler au cas où folie leur prendrait de dire la vérité. Musellement d’autant plus efficace que les lecteurs ont disparu depuis bien longtemps et qu’ils ne vivent que grâce aux subventions ou à la générosité de gentils mécènes comme la fondation Bill Gates qui « n’attend rien » en retour comme de bien entendu.
    Ajouté à cela que la sélection des journalistes se fait plus par la plastique que par l’éthique.
    Ils sont formés, pardon, formatés comme il se doit et on leur met dans le crâne qu’ils sont des demi-dieux et le 4e pouvoir !
    Ceci afin qu’ils soient totalement inconscients d’être de vulgaires passeurs de plats relayant uniquement des dépêches AFP.
    Tout vrai journaliste terminant au chômage après une campagne de dénigrement.
    Après 3 ans de dictature sanitaire, un an de propagande sur la guerre des USA contre la Russie et des années de propagandes sur le « réchauffement climatique », le discours est EXACTEMENT le même !
  • Point d’espoir côté AFP
    D’une part parce que le Chef d’État choisit (plus ou moins directement) qui sera à la tête de l’Agence France Presse.
    Et d’autre part parce que l’État est le plus grand contributeur à son fonctionnement.
    L’AFP n’est donc que la voix de son maître et les médias reprennent uniquement les dépêches de cette même AFP sans enquêter.
    Elle est aujourd’hui la Pravda d’hier.
  • Point d’espoir côté réseaux sociaux
    Le système est merveilleusement verrouillé par les algorithmes qui grâce à notre historique de navigation, nos « j’aime » et nos commentaires, arrivent à cerner parfaitement notre profil.
    La censure que nous subissons n’est qu’un jeu pour nous distraire, nous renforcer dans notre indignation et nous détourner de la vraie censure que sont les algorithmes.
    Nos messages, nos vidéos ne sont vus QUE par nos partisans et JAMAIS par des personnes qui lisent Le Monde ou Libé.
    Elle est d’autant plus folklorique qu’elle ne nous empêche en rien d’accéder à l’information.
    Pour celles et ceux qui ont un compte Netflix avec plusieurs utilisateurs, naviguez sur un autre utilisateur et vous verrez que les propositions, les tendances, les « plus vus », n’ont strictement rien à voir avec votre profil.
    Les YouTube, Facebook, Twitter et autres nous présentent NOTRE monde et certainement pas LE monde.
    Et sur Telegram ou Whatsapp, c’est encore pire, car il faut être volontairement inscrit sur un groupe pour pouvoir accéder à l’information. Bien entendu Google participe activement au travail de désinformation en n’indexant que les pages politiquement correctes.
    Enfin des « croyants en mission pour la Sainte Ampoule » ou des trolls sont payés pour nous énerver et nous occuper afin de nous donner l’illusion que nous avons un public hétéroclite.
    Les réseaux sociaux sont donc uniquement un entre-soi qui ne pourra JAMAIS contaminer les bien pensants pour lesquels ils ne relayent que des informations mainstream.
    Ce texte aura une petite visibilité chez les complotistes et strictement aucune chez les autres.
  • Point d’espoir grâce aux vérificateurs de l’information
    Nous avons pu voir qu’un fidèle lecteur de la presse média ou des chaînes mainstream ne croisera jamais une information contraire à la doxa aussi bien en les regardant qu’en allant sur les réseaux sociaux.
    Pour autant le pouvoir en place fait tout pour les protéger de la « désinformation ».
    Il fait volontairement fuiter certains sujets afin de bien formater le lecteur et le dissuader de s’informer ailleurs.
    C’est un travail relativement délicat, car plus on parle d’un sujet et plus il devient médiatique.
    Tout questionnement devient de fait une parole « complotiste » et généralement antisémite et d’extrême droite. L’auteur jadis scientifique respecté sera devenu sénile ou disjoncté et ses pairs ne manqueront pas d’insister sur sa nouvelle « folie ».
    « Toute » la communauté scientifique le mettra aux bans et le lecteur sera dédouané du devoir de s’informer, risquant d’être contaminé par la mauvaise foi et la perversion machiavélique du déviant.
    Ainsi le risque de bascule est fort limité.
    Leur rôle est aussi de nous énerver afin de nous occuper.
  • Point d’espoir côté manifestations dans la rue
    Je mettrais un bémol, mais les manifestations anti-passe sanitaire n’ont pas permis d’aboutir à son retrait, ni même à son amendement.
    Le fidèle lecteur ou spectateur des mainstreams pouvait croire qu’il n’y avait aucune manifestation en France ou qu’il n’y avait pas foule.
    Pourtant des millions de Français, dont moi-même, se sont retrouvés dans la rue chaque samedi pendant des semaines.
    Personnellement je pense que le gouvernement nous a comptés et qu’il n’a pas rendu la vaccination obligatoire pour tout le monde en voyant que ce groupe serait difficilement contraint. Nous ne saurons jamais si c’est une demi-victoire ou un délire de ma part.
    Il faut quand même avoir l’honnêteté de reconnaître que la dictature sanitaire a continué son petit bonhomme de chemin sans opposition factuelle.

Pour résumer, force est de constater que :

  • Ni les politiques.
  • Ni l’AFP.
  • Ni les médias
  • Ni les scientifiques.
  • Ni les preuves, les études.
  • Ni les institutions.
  • Ni les syndicats.
  • Ni les élections.
  • Ni les réseaux sociaux.
  • Ni les médias alternatifs.
  • Ni les ouvrages papier, écrits, vidéos, interview.
  • Ni les manifestations dans la rue.
  • Ni les quelques rares moments de vérité dans les médias mainstream.
  • Etc.

N’ont été et ne sont de nature à faire reculer la dictature !

La dictature ne faiblit pas, bien au contraire

Il serait naïf (et dangereux) de croire que la suppression du passe vaccinal et autres interdictions seraient le fruit de nos « victoires ». Tout n’est que stratégie.

Les 3 sujets principaux de dictature sont actuellement le Covid, la guerre en Ukraine et le « réchauffement climatique ».

Covid

  • Concernant le Covid, avez-vous entendu les autorités nous dire que :
  • Le Covid n’était pas bien méchant.
  • Les masques et les confinements étaient inutiles.
  • Il existait des traitements efficaces peu onéreux.
  • Il n’y a pas eu de surmortalité chez les moins de 65 ans et que la surmortalité des autres est essentiellement le fruit des mesures interdisant les soins.
  • Les tests PCR sont une arnaque pour fabriquer une fausse pandémie.
  • La décision de suspendre les soignants et ne pas les réintégrer est purement politique et non sanitaire.
  • Les prétendus vaccins sont à la fois inefficaces et dangereux.
  • Le ministère de la Santé, l’ANSM, les ARS, l’ordre des médecins et j’en passe ont et mentent encore.

Rien de tout ceci. Bien au contraire des millions de doses sont encore commandées. On parle d’intégrer le « vaccin » Covid dans le « vaccin » contre la grippe, voir même dans les 11 « vaccins » obligatoires.

Et le VRP des labos a annoncé une campagne massive d’injection de Gardasil, vaccin prétendument prévu pour lutter contre les cancers du col de l’utérus par un prétendu papillomavirus alors qu’il est de notoriété publique que celui-ci est inefficace, dangereux et que le taux d’indice des cancers a augmenté parallèlement à son utilisation. Sans parler du traité sur les pandémies de l’OMS qui instaurerait un État mondial, policier et médical. Ce n’est pas ce que j’appellerais un recul de la dictature.

Ukraine

  • Concernant la guerre en Ukraine, avez-vous entendu les autorités nous dire que :
  • Les accords de Minsk étaient une ruse pour tromper la Russie et permettre à l’Ukraine, pardon à l’OTAN, de s’armer.
  • Des membres du gouvernement et du parlement ukrainien sont des nazis.
  • Zelensky est un pantin toxicomane mis en place par un coup d’État de la CIA.
  • Les milliards de dollars d’aide ne vont pas à l’Ukraine, mais aux marchands d’armes.
  • Les USA ont saboté Nord Stream 1 et 2.
  • Les prétendues sanctions contre la Russie ont pour unique objet de détruire l’économie européenne.
  • Etc.

Ici encore pas la moindre trace de changement de la doxa. La propagande et le mensonge sont la règle.

« Réchauffement climatique »

Concernant le réchauffement climatique, avez-vous entendu les autorités nous dire que :

  • Le changement climatique est naturel comme en l’an mille.
  • S’il y a réchauffement, c’est une bonne nouvelle pour la vie sur Terre.
  • Le CO2 est gentil et en faire un bouc émissaire permet de ne pas se pencher sur les vrais pollueurs et l’industrie chimique.
  • La transition écologique est une vaste arnaque, une chimère qui déplace la pollution, détruit notre économie et nous rend encore plus dépendants de l’étranger.
  • La fin de la voiture thermique en 2035 serait une catastrophe économique et qu’elle n’est absolument pas viable d’un point de vue technique et infrastructures.
  • Etc.

Toute parole « déviante » est immédiatement mise au ban de la société. La propagande et le mensonge ne font que croître au fil des mois. Le passe vaccinal sera bien vite remplacé par le passe carbone avec l’approbation du peuple soucieux de « sauver la planète ».

Bref même s’il existe quelques victoires individuelles (réelles) ici ou là, le fait est que les libertés ne font que diminuer, faisant passer la France de la 33e place, pas reluisante en 2019, à la 42e place en 2022.

La dictature avance tranquillement inexorablement
et notre action est donc pour l’instant un échec.

Il n’existe plus de justice française, plus de justice européenne et plus de justice internationale. La mensonge et la tricherie sont au pouvoir.

Le nombre d’éveillés ?

Vous pourriez justement me rétorquer que le nombre de personnes qui ouvrent les yeux ne fait que croître, notamment grâce aux effets secondaires des injections expérimentales.

Oui, mais ici aussi, permettez-moi de mettre un bémol. Si selon Santé Publique France, 80 % des Français auraient reçu au moins une dose (nous savons que c’est faux, mais là n’est pas l’objet de mon propos). Ils annoncent 8,5 % pour le rappel Omicron.

Soyons raisonnables, il n’est pas possible d’affirmer que plus de 70 % des Français auraient ouvert les yeux. Je vous rappelle qu’en mars 2021, lorsque les médias ont commencé à parler de passe sanitaire, le taux de vaccination était de 10 % de la population. Rien ne dit, j’aurais plutôt tendance à écrire, tout dit que si un passe sanitaire était à nouveau obligatoire pour lutter contre « le lumbago de la grenouille », les Français retourneraient en masse au piquatorium pour pouvoir continuer à aller au restaurant.

Soit ; Il y a quand même de plus en plus d’éveillés, mais ceux-ci font partie de la masse, la masse qui accepte, la masse qui obéit, la masse qui met un masque, la masse qui jette sa voiture pour en acheter une neuve, car l’ancienne n’a plus le droit de circuler.

Cette masse de suiveurs n’a jamais fait et ne fera jamais de révolutions.

Elle se contente d’être dans la norme. Et comme le pouvoir décisionnel n’est pas dans cette population, leur réveil ne pourra avoir un effet qu’à la marge !

Ne vous méprenez pas !

Même si j’affirme que nos actions n’ont pas été de nature à faire reculer la dictature de façon significative, ni même la faire reculer tout court. Nous pouvons même dire qu’elle avance à grands pas dans différents domaines.

Je n’affirme pourtant en rien que nos luttes n’ont servi à rien. Je peux même affirmer que sans elles, nous nous serions probablement effondrés par le poids de l’horreur.

Nos luttes ont permis de :

  • Ne pas nous sentir seuls à penser ainsi.
  • Découvrir des personnes formidables.
  • Accroître nos connaissances comme jamais.
  • Apporter la preuve que nous sommes le contraire de complotistes ou de fous.
  • Nous permettre d’élaborer des stratégies pour être impactés au minimum par la dictature.
  • Préparer l’avenir si le totalitarisme se mettait à vaciller.

Oui, mais alors que faire pour déstabiliser et contrecarrer la dictature ?

J’espère que la lumière viendra des USA pays qui est à l’origine de tant d’horreurs, mais où les juges ont une indépendance et un pouvoir. Le fait est que les vérités (pas toutes) finissent par sortir aux USA à la différence de la France.

Elle peut aussi venir de la Russie avec un Poutine qui dit défendre nos valeurs et qui ne sera pas lâché par les chinois qui veulent tout sauf une victoire des US. Je me reconnais largement plus dans son discours que dans celui des démocrates inclusifs qui me font penser à Sodome et Gomorrhe. Mais compter là-dessus pour sauver notre peau serait probablement fort déraisonnable.

Quelle solution ou quelles solutions ?

Le nombre de résistants, oui, mais pas uniquement. Les révolutions ne sont pas faites par la masse. Il n’en existe pas qui débutent avec le concours de 50 % du peuple.

Si l’on se réfère à Mai 68 (mon objet n’est pas de discuter du pourquoi ou de celles et ceux qui tiraient les ficelles), on constate que le mouvement a démarré avec environ 10 % des salariés en grève. Nous résistants sommes largement suffisamment nombreux.

L’unité !

Et c’est bien pour cela que le gouvernement ne cesse de nous diviser pour mieux régner. À vrai dire nous n’avons pas besoin d’eux pour nous déchirer, nous le faisons déjà très bien.
Les députés dits d’opposition nous montrent l’exemple de ce que nous ne devons pas faire.

Nous sommes français, il est donc logique que nous ne soyons pas d’accord.

Pour autant nous pourrions enfin nous accorder sur le fait
que la première des choses est de nous débarrasser
de ce gouvernement et de ce Président larbin autoritaire.

Lorsque nous en serons débarrassés pacifiquement, lorsque nous aurons changé de République, lorsque nous aurons introduit de la démocratie dans nos institutions par exemple par le RIC1. Mais surtout lorsque nous aurons rendu leur indépendance aux médias ET éduqué le peuple à la démocratie…

Nous aurons alors toute liberté de nous déchirer, mais dans un cadre réellement démocratique. Mais en attendant :

C’est soit l’union, soit la victoire des forces du mal.

Paralysie ?

Le blocage du pays est de nature à faire bouger les choses. Ici encore, même si cela a mal fini, le mouvement des gilets jaunes a vraiment fait peur à l’État profond de même que le Convoi de la Liberté au Canada.

Je n’imagine d’autres voies pacifiques pour provoquer le changement que de bloquer la machine.

Au risque de me répéter, toutes nos actions passées nous ont permis de nous protéger plus ou moins, mais ne dérangent en rien la dictature qui avance inéluctablement.

Merci
Alain Tortosa2 2 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230302-dictature-parfaite-revolutio




La chute de l’Empire romain résonne étrangement avec aujourd’hui…

[Source : E&R via Sott]

[Photo : © Jeff Jones / age fotostock]

L’Histoire est une éternelle répétition. Voici des citations de ceux qui vivaient la chute de l’Empire romain.

« L’Empire est devenu un État policier, avec des espions et des informateurs partout. Les gens sont constamment surveillés, et chacun de leurs mouvements est surveillé par les autorités. »

Synésius de Cyrène, évêque grec du IVe siècle après J.-C.

« L’Empire romain est dirigé par un petit groupe d’élites qui ne se soucient que de leurs propres intérêts. Ils n’ont aucune préoccupation pour le bien-être du peuple, et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leur pouvoir. »

Salvien, écrivain chrétien du Ve siècle

« L’Empire romain est devenu une dictature, l’empereur exerçant un pouvoir absolu sur la vie des gens. Il n’y a plus de place pour la dissidence ou l’opposition. »

Saint Augustin, théologien chrétien du IVe siècle après J.-C.

« Le gouvernement romain est devenu tyrannique et oppressif. Les gens ne sont plus libres de dire ce qu’ils pensent ou d’exprimer leurs opinions sans crainte de représailles. »

Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle après J.-C.

« Les taxes prélevées par le gouvernement romain sont un lourd fardeau pour le peuple. Elles causent une grande souffrance et une grande difficulté, et pourtant le gouvernement ne montre aucune pitié. »

Synésius de Cyrène, évêque grec du IVe siècle après J.-C.

« Les taxes imposées par le gouvernement romain sont injustes et oppressives. Les gens sont forcés de donner leur argent durement gagné pour soutenir les modes de vie luxueux des élites. »

Saint Augustin, théologien chrétien du IVe siècle après J.-C.

« L’Empire romain est comme une grande bête qui dévore tout sur son passage. Les gens sont taxés au maximum, et pourtant le gouvernement exige encore plus. »

Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle après J.-C.

« Certaines personnes ont sombré à de tels niveaux de dépravation qu’elles cherchent du plaisir sexuel avec des animaux. C’est un signe de la décadence morale de notre société. »

Suétone, historien romain du IIe siècle après J.-C.

« Les mœurs des femmes sont devenues aussi corrompues que celles des hommes. Elles se livrent à toutes sortes de comportements honteux et n’ont plus aucun sens de la décence ou de la honte. »

Sénèque le Jeune, philosophe romain du Ier siècle après J.-C.

« Les femmes sont devenues corrompues et immorales. Elles ne sont plus satisfaites de remplir leurs rôles traditionnels d’épouses et de mères, mais cherchent plutôt le pouvoir et l’influence dans la société. »

Ammien Marcellin, historien romain du IVe siècle après J.-C.

« Les hommes de notre temps sont devenus efféminés et décadents. Ils s’intéressent davantage à leur apparence et à leur plaisir qu’à leurs devoirs et responsabilités. Ils ont perdu l’esprit de sacrifice de soi et de service. »

Dion Cassius, historien romain du 3e siècle après J.-C

« Les hommes de notre temps sont devenus efféminés, préférant passer leurs journées dans le luxe et l’indulgence. Ils ont perdu le courage et la force qui ont rendu nos grands ancêtres. »

Salvien, écrivain chrétien du 5ᵉ siècle après J.-C.

« Les pratiques sexuelles de notre peuple sont devenues si perverties qu’elles sont maintenant considérées comme normales. Les hommes épousent des hommes et les femmes épousent des femmes et personne ne sourcille. »

Ammien Marcellin, historien romain du 4ᵉ siècle après J.-C.

« À notre époque, il est plus facile de violer la loi que de la respecter, et la vertu est plus souvent punie que récompensée. Nous aimons dorénavant plus le plaisir que l’honneur, et valorisons l’argent plus que la justice. »

St. Jérôme, érudit chrétien du 4e siècle après J-C

« La bureaucratie romaine était comme un cancer, consommant les ressources de l’Empire sans fournir aucun véritable bénéfice. C’était un fardeau que le peuple ne pouvait plus supporter. »

Augustin d’Hippone, théologien et philosophe chrétien, 354 après J-C

« La bureaucratie romaine était comme un labyrinthe, avec d’innombrables couches de fonctionnaires et de paperasse. Il était impossible de faire quoi que ce soit sans payer des pots-de-vin ou tirer des ficelles. »

Procope, historien byzantin (vers 500-560 après J-C)

« Les institutions de l’Empire romain se décomposaient, ses armées s’affaiblissaient, et son peuple devenait de moins en moins capable de se défendre. »

Salvien de Marseille, théologien et écrivain chrétien (vers 400-480 après J-C)

« L’Empire romain était devenu un cloaque de corruption et de décadence. Le gouvernement était rempli de fonctionnaires qui ne se souciaient que de leur enrichissement personnel, tandis que le peuple souffrait sous une imposition lourde et des lois oppressives. L’infrastructure était en ruine et les villes étaient remplies de pauvreté et de maladies. »

Jordanes, historien gothique (fin du 6ᵉ siècle après J-C)

« Le gouvernement était paralysé par la bureaucratie et les gens étaient opprimés par les taxes. Les routes étaient en mauvais état et les villes étaient en déclin. »

Cassiodore, homme d’État et écrivain romain (vers 485-585 AD)

« Les tribunaux sont corrompus, les collecteurs d’impôts sont rapaces et les fonctionnaires sont incompétents. »

Zosime, historien grec, décrivant l’effondrement administratif de la fin de l’Empire romain au Ve siècle après J.-C.

« Les routes ne sont plus sûres et les ponts s’effondrent. Les bâtiments publics sont en ruines et les aqueducs sont en mauvais état. Le trésor public est vide, et l’armée est mal équipée. »

Ammien Marcellin, historien et soldat romain (vers 330-395 AD)




Comment le corona a tué Pasteur

[Source : neosante.eu via santeglobale.world]

Par Yves RASIR

[NDLR Les liens vers des articles sur Nouveau Monde sont ajoutés]

Il y a trois ans, le 29 janvier 2020 exactement, je publiais ma première infolettre sur ce qui ne s’appelait pas encore le covid-19. Dans ce billet, je déplorais déjà la psychose délirante qui allait entraîner, sous prétexte sanitaire, un déferlement totalitaire hallucinant. Dès ce premier édito consacré au Corona Circus (*), j’exprimais cependant ma conviction qu’à toute chose malheur est bon. Le monde allait enfin réaliser que la médecine pasteurienne fait fausse route, que sa théorie du germe ne tient pas debout et que les virus sont innocents des méfaits qu’on leur impute. Trente-six mois plus tard, force est de reconnaître que mon optimisme était quelque peu béat. Même chez les résistants à la mascarade coronavirale et au traquenard vaccinal, il y a une grande majorité de gens qui continuent de penser que les microbes sont la cause des maladies infectieuses et que celles-ci sont incontestablement contagieuses. Ce double mythe introduit par Louis Pasteur au 19e siècle n’en finit plus d’empoisonner les esprits. Ce ne sont pourtant pas les preuves de son inanité qui manquent ! Durant ces trois années, nous avons collecté quantité d’indices indiquant que le virus couronné n’était pour rien dans cette pseudo-pandémie. Le vrai coupable reste à identifier, mais il y a toute une série d’éléments permettant de disculper l’hypothétique sars-cov-2 dans la survenue de grippes légèrement atypiques et de leurs complications pneumopathiques. (…) Pour nous, le corona n’a jamais tué personne, si ce n’est le saint patron de la virophobie et sa fausse théorie.

1) L’introuvable patient zéro

Dès l’entame de l’opération plandémique, les médias aux ordres nous l’ont répété à l’envi : les autorités sanitaires de chaque pays étaient sur pied de guerre pour retrouver les « patients zéro », c’est-à-dire leurs premiers contaminés nationaux. Le but de cette traque était bien sûr de remonter la chaîne de transmission du virus afin de stopper sa progression. Les épidémiologistes se sont donc mis en chasse pour retracer les contacts des malades et coincer le gibier, à savoir les tout premiers covidés arrivés ou infectés sur le sol national. Le hic, c’est que les chasseurs sont toujours rentrés bredouilles. En Chine, ils ne sont pas arrivés à dénicher le patient zéro malgré une longue enquête concentrée autour du marché aux animaux de Wuhan, pourtant épicentre de l’épidémie. En Italie, la piste d’un migrant chinois ou d’un touriste italien débarquant de Chine a été évoquée, mais le « coupable » n’a pas été identifié. Idem en Belgique, idem en France, idem en fait partout dans le monde. Les enquêteurs n’ont jamais réussi à remonter les filières jusqu’au cas initial, car il manquait toujours des maillons dans les chaînes de transmission. Les premiers malades ne se connaissaient pas et il n’y avait pas eu de possibilité de contact entre eux. Ça la fout un peu mal pour la théorie du virus made in China se disséminant facilement avant les masques, gestes barrières et autres confinements. Une chauve-souris ou un pangolin aurait donc pris l’avion et débarqué incognito ? Les gardiens du dogme pasteurien s’en tirent en expliquant qu’une personne sans symptômes a très bien pu refiler le virus tueur à un autre porteur qui a lui-même essaimé pendant la période d’incubation. C’est pratique, l’asymptomatologie, pour voler au secours de la virologie. Mais c’est aussi se tirer une balle dans le pied comme nous allons le voir au point suivant.

2) La prolifération des asymptomatiques

Des microbes sans malade et des malades sans microbe, ce n’est pas nouveau. Pour chaque maladie dite infectieuse, il est notoire que la présence du germe n’est pas forcément pathogène et que son absence n’empêche pas toujours le stade pathologique. Par exemple, une majorité d’entre nous héberge la bactérie Helicobacter Pylori, mais une toute petite minorité va déclencher un ulcère ou un cancer de l’estomac, tandis que l’agent bactérien n’est pas toujours retrouvé chez les ulcéreux et les cancéreux gastriques. C’est déjà une fameuse faille du narratif pasteurien faisant du micro-organisme le principal fautif. Le sida est arrivé à point nommé, car on nous a alors expliqué que les assaillants pouvaient rester cachés ou s’endormir avant d’attaquer. Avec le corona, cette pirouette n’est cependant pas valable puisque l’intrus est censé entrer par le nez, progresser vers les poumons s’il surmonte l’immunité locale et déclencher presque à coup sûr une infection respiratoire, comme le virus de la grippe. Or il s’est avéré que la proportion de covid asymptomatiques était très importante. Les estimations ont varié entre 15 et 70 % au fil du temps, mais la plus sérieuse étude sur la question a évalué le pourcentage à 40,5 %. Il y a donc plus de quatre cas sur dix qui ne sont précisément que des cas, c’est-à-dire des tests PCR positifs ne reflétant même pas un nez qui coule ou une petite toux. C’est logique puisque cette technique de dépistage génère une myriade de faux positifs et qu’elle n’a pas été inventée pour poser un diagnostic. Cet instrument a cependant été employé pour accuser le virus et c’est même le seul « témoin » de l’accusation, laquelle n’a jamais dénoncé la trop grande sensibilité du test. Grâce à la PCR et à la pullulation de contaminés non malades, on a eu l’éclatante démonstration que les fondations du paradigme pasteurien sont pour le moins branlantes. La corrélation entre virus et maladie, qui n’est déjà pas un lien de causalité, est loin d’être évidente !

3) Les soignants pas plus touchés

La théorie virale est d’autant plus bancale que le personnel soignant n’a pas été décimé par le supposé fléau infectieux. Les autorités sanitaires ont prétendu le contraire, nous ont fait applaudir les héroïques médecins et infirmières « en première ligne sur le front », mais n’ont jamais apporté la preuve que leurs troupes étaient davantage concernées par l’épidémie. En Belgique comme en France, les chiffres de décès par métier ont toujours été cachés et ce n’est que par la presse ou via des mutuelles que des cas ont sporadiquement été rapportés. Rien de statistiquement anormal. Côté belge, je n’ai pour ma part identifié qu’une dizaine de soignants dont la mort a été attribuée au covid. Et j’ai fait remarquer à l’époque que quatre d’entre eux étaient d’origine africaine, ce qui n’est pas anodin puisque les Noirs et métis vivant en Occident sont à risque de carence en vitamine D au sortir de l’hiver, les peaux foncées synthétisant moins bien cette précieuse alliée de l’immunité. À défaut de « payer un lourd tribut », les héros ont-ils davantage été exposés au virus ? Même pas ! Certaines études ont bien conclu que les professionnels du soin étaient proportionnellement plus nombreux parmi les contaminés, mais ce sont des trompe-l’œil puisque les pros se sont évidemment testés plus souvent et que la méthode PCR génère plein de faux positifs. Bien plus intéressant de ce point de vue, le test sérologique n’a montré aucune différence entre les soignants et la population générale selon une étude menée en Belgique par l’Institut Sciensano. Avec ou sans blouse blanche, les Belges ont rencontré le virus dans des proportions équivalentes. L’Institut en a déduit que les toubibs et le personnel infirmier s’étaient bien protégés, mais l’on se souviendra que ces deux corporations se plaignaient du manque d’équipements avant et durant la première vague. Pour intégrer que le récit pasteurien est mensonger, il suffit de se rappeler les temps précovidiens et les épidémies de grippe annuelle. Bien que non masqués et serrant les mains de leurs patients sans arroser les leurs de gel hydroalcoolique, les médecins de terrain n’ont jamais massivement succombé à l’influenza censée se transmettre, lui aussi, par les contacts cutanés ou les microgouttelettes en suspension dans l’air. On n’a jamais vu les rangs des généralistes être décimés par la pourtant réputée contagieuse grippe saisonnière, et ce n’est pas le corona qui a changé la donne. Allô Pasteur ?

4) Les omniprésentes comorbidités

Le microbe n’est rien, le terrain est tout. Jamais cette phrase attribuée à Antoine Béchamp ou Claude Bernard et qu’aurait admise Louis Pasteur sur son lit de mort n’a été plus conforme à la réalité. Pour autant qu’il existe, le sars-cov2 a très bien révélé que son rôle était nul ou infime en regard du terrain, c’est-à-dire de la santé et de la vitalité du patient en amont de l’épisode infectieux. À Wuhan déjà et en Italie surtout, il est très vite apparu que cette grippe à corona — famille de particules impliquée, je vous le rappelle, dans 13 à 18 % des syndromes grippaux hivernaux habituels — épargnait totalement les enfants et accablait très préférentiellement les aînés porteurs de comorbidités. Selon les données italiennes observées partout ailleurs, pas moins de 94 % des « covidécédés » souffraient préalablement d’obésité, de diabète et/ou d’hypertension. Chez les 6 % restants, on pouvait encore soupçonner un cancer sous-jacent ou une autre maladie chronique non diagnostiquée. Bref, « il y avait toujours quelque chose quand on cherchait un peu », comme l’a déclaré le Dr Louis Fouché lors de sa toute première vidéo enregistrée à l’IHU de Marseille. Certes, l’anesthésiste-réanimateur s’est lui aussi farci le covid par la suite, à l’automne 2021, et « ce n’était pas rien » comme il l’a confié après sa convalescence. Comme lui, des centaines de milliers de gens pas vieux et en apparente bonne santé ont également été frappés et secoués par cette grippe à l’impact extrêmement variable : rhinite légère chez les uns et pneumonie sévère chez les autres, avec toute la palette de gravité entre ces deux pôles. Est-ce pour autant la revanche de la théorie du germe ? Pas du tout selon nous. Dans la vision qui est la nôtre, l’agent infectieux est soit endogène et produit par l’individu (théorie des microzymas), soit exogène et « téléchargé » par les patients dont l’immunité laisse à désirer. Au début, il était logique que les plus fragiles tombent les premiers. Ensuite, il n’était pas moins logique que l’infection survienne sur d’autres terrains. Comme nous l’avons maintes fois souligné, l’infectiologie classique a comme axiome que les agents infectieux les plus virulents sont aussi les moins contagieux et qu’inversement, les plus transmissibles sont aussi les plus inoffensifs. Cela s’est encore vérifié spectaculairement puisque les chiffres de mortalité se sont tassés à mesure que le covid gagnait en popularité. Autrement dit, les gens en bonne santé ont « fait » la maladie quand elle ne présentait plus guère de danger. Pourquoi l’affection en a-t-elle néanmoins affecté beaucoup ? C’est ici qu’il faut prendre en compte la médecine du Dr Hamer et bien comprendre le rôle auxiliaire des agents infectieux qui viennent participer au processus de guérison. En d’autres termes, le virus couronné s’est probablement invité chez tous ceux qui, à des degrés très divers, avaient déjà une faiblesse réclamant correction. Le surpoids, même modéré, est l’un de ces handicaps répertoriés. Les subcarences en vitamines et minéraux en sont un autre, de même que la sédentarité. Il est archiprouvé que le manque d’activité physique et le déficit micronutritionnel (en zinc et vitamine D essentiellement) sont des facteurs favorisants prépondérants de la grippe classique comme de la grippe covid. De notre point de vue, les conflits relationnels et la perte d’équilibre émotionnelle ne sont évidemment pas à négliger et ils constituent même une « comorbidité » décisive. Même s’il incarne la sérénité, Louis Fouché a quand même somatisé après avoir perdu son poste hospitalier. Bref, la théorie du terrain sort à nos yeux consolidée par ces trois années plutôt mortelles pour le modèle pasteurien.

5) Les clusters aux abonnés absents

Le grand méchant loup n’effrayant pas assez, il fallait agiter le spectre de meutes entières attaquant férocement les humains sans défense. Et comme le mot « foyer » ne permet pas de jargonner en faisant le malin à la télé, les politiciens et leurs conseillers ont sorti l’anglicisme « cluster » de leur trousse MacKinsey. Signifiant « groupe » ou « grappe », ce terme désigne les foyers épidémiques apparaissant lorsque le cruel virus se propage et contamine des individus réunis dans un même endroit. Selon le récit covidiste, tout rassemblement aurait été un terrain de jeu pour l’agent infectieux et il fallait à tout prix éviter la multiplication des clusters. Cette autre forme de modélisation mathématique s’est cependant avérée aussi foireuse que les prévisions de mortalité et les foyers de contagion n’ont pas du tout répondu aux pronostics. Certes, l’étude française Épi-Phare a mis en évidence que le lieu de travail et le foyer familial étaient le point de départ de petites flambées épidémiques. C’est facilement explicable du fait que ces deux milieux de vie sont propices aux conflits relationnels et que les personnes en présence subissent les mêmes influences environnementales. Les bars et restaurants ? Comme l’a exposé le mathématicien Vincent Pavan, le seul travail scientifique qui a servi à justifier leur fermeture était en réalité un piètre sondage truffé de manquements méthodologiques. Rien ne prouve que les bistrots et les restos soient des clusters en puissance parce qu’on y ouvre la bouche. Le plus ennuyeux pour la théorie pasteurienne, c’est que les contaminations ont complètement déserté les transports en commun. Même agglutinés dans des wagons bondés, les usagers du train ou du métro n’y auraient pas « chopé » le covid parce qu’ils étaient masqués. La bonne blague, alors que ces lieux clos sont de véritables bouillons de culture paradisiaques pour les germes de toute nature ! La preuve la plus flagrante que la hantise des clusters ne repose sur rien, c’est que les grands rassemblements de 2020, comme le salon du bâtiment en Belgique ou les fêtes de la musique en France, n’ont donné lieu à aucune vague d’infections parmi les participants. Idem en 2021 pour les raves-parties sauvages et les « boums » des jeunes Bruxellois au Bois de la Cambre. Les médias et les médecins de plateau avaient prédit le pire, mais le virus a boudé les joyeux fêtards. Cherchez l’erreur !

6) Une symptomatologie non spécifique

Un microbe pour chaque maladie, une maladie pour chaque microbe : c’est le rêve et le « business model » des plandémistes catastrophistes. Selon leur credo, chaque virus émergent va donner lieu à une pathologie particulière se distinguant par des symptômes particuliers. Avec le sars-cov2, on allait voir que le covid était du jamais vu, du parfaitement inédit ! Hélas pour les faux prophètes, les signes cliniques de la grippe classique et de la grippe covid sont tellement ressemblants qu’aujourd’hui encore, les quatre principaux (toux, fièvre, fatigue, courbatures) ne permettent pas de faire la différence. Même Bill Gates vient de reconnaître que son fléau chéri avait tout l’air d’une grippe pas bien méchante. La détresse respiratoire aiguë ? Ça peut arriver après tout refroidissement assorti de complications. La perte provisoire du goût et de l’odorat ? Elles ont sans doute été plus fréquentes, mais ce n’est pas une exclusivité covidienne. C’était aussi la première fois que des milliards de gens acceptaient de se faire farfouiller le nez avec un long coton-tige porteur de nanoparticules toxiques. Les pneumopathies atypiques ? Comme nous l’avons signalé, cette catégorie existait déjà dans la nomenclature pour désigner certaines bronchopneumonies bactériennes. Le covid a été une grande coque-vide dans laquelle on a mis toutes les autres maladies respiratoires (3 millions d’hospitalisations chaque année en France) soudainement disparues ou en nette régression. Même les non infectieuses comme l’emphysème ou le cancer du poumon ont mystérieusement reflué ! Les troubles de la coagulation et les hypoxies silencieuses ? Ils ne sont pas non plus l’apanage du covid et peuvent être imputables à diverses intoxications, notamment au cyanure ou au mercure. Bref, on ne voit toujours pas ce qui permet d’incriminer un « nouveau corona » plus dangereux que ses cousins et que l’influenza. Comme d’habitude, ce sont les surinfections bactériennes qui ont tué et non un virus plus virulent qu’un autre. La symptomatologie du covid est d’ailleurs si peu spécifique qu’il a fallu le test PCR pour décréter qu’une nouvelle maladie avait débarqué. Trois ans plus tard, les tableaux cliniques de la grippe normale et de sa rivale coronavirale demeurent tellement similaires qu’un nouveau test de dépistage vient d’être commercialisé pour les différencier. Et le fabricant promet déjà un test trivalent permettant de faire le tri entre grippe, covid et bronchiolite. Il n’y a pas aveu plus clair que les médecins pasteuriens y perdent leur latin et que les génomes viraux ne peuvent être reliés à des symptômes spéciaux. 

7) La propagation démentie par les statistiques

C’est la grenade dernièrement dégoupillée par le statisticien Pierre Chaillot : les courbes épidémiques ne confirment absolument pas la thèse d’un virus arrivant quelque part et se propageant progressivement. Et ceci est vrai pour toutes les épidémies grippales ! Pour examiner cet argument de poids, je vous renvoie au livre récemment publié par le jeune scientifique français et à l’interview qu’il a accordée au mensuel Néosanté dans son numéro de janvier. Je l’ai déjà partagé dans ma lettre du 14 décembre, mais voici un extrait particulièrement percutant de cet entretien démystifiant : « Mes rencontres avec d’autres chercheurs ont contribué à modifier mes croyances sur la genèse des épidémies. Denis Rancourt, chercheur canadien, a contribué à m’ouvrir les yeux : aucune mortalité hivernale ne s’est jamais propagée. Tous les pays de l’hémisphère nord ont des pics de mortalité simultanés. Il n’y a pas de « propagation » épidémique expliquant la mortalité, il y a une apparition, partout en même temps, de malades, suivie d’une hausse des décès. S’il y avait propagation, on observerait nécessairement sur les courbes de mortalité des décalages de plusieurs semaines à plusieurs mois entre les pics de décès de deux pays. Or les décès sont parfaitement synchronisés tous les ans, tous les hivers pour tous les pays. Différents échanges stimulants avec d’autres scientifiques, comme Eusèbe Rioché et Jacques Colin de Verdière, qui ont contribué à la rédaction du livre, m’ont conduit à abandonner des présupposés que je croyais « scientifiques ». Pierre Chaillot ne nie pas catégoriquement que des particules virales puissent se propager dans la population. Ce n’est pas son domaine de compétence et il ne prend pas parti dans ce débat. En revanche, son analyse statistique infirme totalement que « ce quelque chose » qui se propagerait a un impact sur la mortalité ou les hospitalisations. Or si la maladie et la mort ne sont pas corrélées à la circulation du virus accusé, que reste-t-il de sa culpabilité ? Et au-delà, que reste-t-il du paradigme pasteurien inculpant les microbes et oubliant le terrain ? J’ai beau chercher, je ne vois rien.

8) La saisonnalité de l’infection

Pour autant qu’il existe et qu’il soit réellement émergent, le sars-cov2 fait incontestablement partie des virus dits hivernaux. Ça ne veut pas dire que ces particules roupillent en été et se réveillent aux premiers frimas, ça signifie que leur activité et leur supposée nocivité sont fonction du climat. Souvenez-vous de la première vague : elle a déferlé en mars 2020 et refluait déjà mi-avril. La seconde vague, elle, a débuté à la rentrée et a culminé en fin de saison automnale. Il est très vite apparu que le covid était une maladie saisonnière et qu’à l’instar de la grippe annuelle, elle sévissait plus ou moins sévèrement selon qu’il faisait chaud ou froid. C’est ce que des épidémiologistes compétents comme Jean-François Toussaint ou Laurent Toubiana ont rapidement expliqué en s’attirant pourtant les foudres des télétoubibs et des modélisateurs fous comme Martin Blachier. C’est aussi ce que le statisticien Pierre Chaillot démontre imparablement dans son bouquin : les courbes épidémiques de la virose corona ont épousé très étroitement celles des températures. Comme je l’ai relaté dans ma lettre « Coup de froid pour la doxa », ce constat est accablant pour la religion covidiste et pour la doctrine pasteurienne faisant du germe le facteur pathogène principal. Attention : l’analyse de Chaillot ne montre pas que le froid mérite à son tour d’être pointé du doigt. Elle montre uniquement que l’élément causal est à chercher dans les conditions de vie, et notamment dans celles liées aux saisons. Et le jeune statisticien de mentionner une piste, celle de l’assèchement de l’air qui peut favoriser la pénétration de particules fines au fond des bronches. Ces particules ne sont pas forcément virales et peuvent aussi provenir d’une pollution de l’air ambiant, comme c’était le cas à Wuhan en 2019. En début d’été 2021, la saisonnalité du covid ne semblait plus aussi évidente, car beaucoup ont contracté la maladie en juillet. On se souviendra toutefois que le printemps avait été pourri et que l’entame des vacances n’était pas non plus des plus chaleureuses. De plus, c’est en mai-juin que la première vague d’injections expérimentales s’était abattue sur les moins de 60 ans ne voulant plus manquer leurs transhumances estivales. Simple coïncidence ? Plusieurs études scientifiques, dont celle de la microbiologiste Hélène Banoun, ont suggéré que les fraîchement vaccinés étaient contagieux en excrétant soit l’ARN messager, soit leurs protéines spike, soit encore leurs anticorps facilitateurs d’infection. Cette hypothèse du « vaccine shedding » ne fait pas consensus, mais elle apporterait une explication à ce pic de juillet 2021 qui fait figure d’exception confirmant la règle, celle-ci étant que les syndromes grippaux, covid compris, frappent très préférentiellement en automne et en hiver. Si les virus détalent dès que le mercure remonte, doit-on encore en avoir peur et les juger responsables de nos maux ? Il me semble que la question induit la réponse.

9) Notre suspect l’est plus que jamais

C’est dans notre infolettre du 25 mars 2020 que nous avons lancé ce pavé dans la mare : nous tenions un suspect ! Grâce aux recherches du « journaliste citoyen » Dominique Guillet, nous avons en effet révélé la raison très probable pour laquelle l’Italie du Nord, et la Lombardie en particulier, était sévèrement frappée par la « première vague » de covid. C’est en effet dans cette région que deux mois auparavant, les autorités avaient procédé à une grande campagne de vaccination contre la méningite. Suite à une mini-épidémie ayant fait deux morts, elles avaient décidé de vacciner gratuitement toute la population vulnérable, c’est-à-dire les personnes âgées. Voilà sans doute pourquoi les séniors de Bergame ou de Brescia tombaient comme des mouches tandis que leurs homologues de Bologne ou de Turin étaient peu frappés par le fléau prétendument importé de Chine. En Lombardie, c’est parfois d’un village à l’autre que la situation sanitaire et le taux de remplissage du cimetière variaient fortement, ce qui est incompatible avec la thèse d’un virus qui se propage, mais qui se comprend aisément si le vaccin anti-méningocoque est en cause. Pour vérifier la corrélation, il suffisait de superposer la carte des décès avec celle de la couverture vaccinale, ce qui n’a pas été fait par les épidémiologistes italiens trop occupés à traquer l’introuvable patient zéro chinois. Notre suspect était d’autant plus à soupçonner qu’à Madrid, épicentre espagnol de la flambée de covid, on avait également vacciné contre la méningite à l’automne 2019. Mais n’oublions pas non plus le vaccin antigrippal ! Dans ses numéros 100 (mai 2020), 103 (septembre 2020) et 107 (janvier 2021), la revue Néosanté a pointé les effets délétères de ces injections en exposant, nombreuses sources scientifiques à l’appui, qu’elles avaient certainement fait le lit des pneumopathies atypiques attribuées au coronavirus. Certes, aucun « grand » média ni aucun gouvernement n’ont exploré cette piste. Mais ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas sérieuse. Je pense même que c’est l’inverse et que le suspect n’a pas été inquiété en raison de son évidente culpabilité. Pour notre part, nous restons en tout cas convaincus que les campagnes vaccinales contre la méningite et contre la grippe sont liées aux ravages de l’hypothétique virus couronné. En juillet dernier, des chercheurs allemands ont encore publié une étude qui confirme nos soupçons. Elle montre clairement qu’au printemps 2020, la vaccination antigrippale était le facteur de risque numéro un face à la « pandémie ». Un risque encore plus important que la carence en vitamine D !

10) L’échec des mesures sanitaires

L’innocence de la particule baptisée sars-cov2 dans l’éclosion de la pseudo-épidémie de covid est d’autant plus patente qu’aucune mesure destinée à l’endiguer n’a été efficace. Faut-il vous égrener tous les articles et travaux scientifiques que nous avons mentionnés dans nos billets durant trois ans parce qu’ils montraient l’inefficacité de la distanciation sociale, des confinements ou du port du masque ? Concernant la muselière, il y avait à un moment donné plus de 130 études attestant de sa parfaite incapacité à museler le virus, mais nous avons arrêté de les compter. Inutile de continuer à canarder l’ambulance des croyances pasteuriennes puisqu’elle est complètement hors d’usage. Histoire de l’envoyer définitivement à la casse, citons toutefois cette récente méta-analyse de la prestigieuse Collaboration Cochrane. Selon ce réseau de chercheurs indépendants, qui a analysé 78 études de qualité, il n’y a absolument aucune preuve que les bâillons buccaux permettent et ont jamais permis d’enrayer les épidémies d’infections respiratoires. Qu’ils soient chirurgicaux ou industriels, les masques ne marchent tout simplement pas. La seule règle d’hygiène qui semble avoir un modeste effet protecteur, c’est le lavage des mains. Aucune autre « barrière » physique érigée contre les présumés assaillants viraux n’a satisfait aux essais rigoureusement contrôlés. Mais a-t-on encore besoin de tester les « stratégies non pharmaceutiques » quand nous avons eu l’éclatante démonstration de leur inutilité ? Énorme caillou dans la chaussure covido-pasteurienne, la Suède a sauvegardé la vérité en ne cédant pas à la terreur. Sans fermer ses écoles, magasins ou restaurants, et sans imposer le port du masque, ce pays a pourtant échappé aux scénarios apocalyptiques qu’on lui avait prédits. Et il s’en est plutôt bien sorti en termes de mortalité par habitant. A contrario, les pays européens et les états américains qui ont été le plus loin dans le délire liberticide ont à rougir de leurs statistiques pandémiques. La Chine ? Tout en la soupçonnant de dissimuler ses morts, les experts occidentaux nous ont expliqué que ce pays devait l’endiguement du fléau infectieux à sa stricte politique « zéro covid ». Or l’année 2022 a fait crouler ce mythe puisque les confinements impitoyables n’ont pas empêché l’envol des contaminations. L’abandon de cette politique début décembre allait-il conduire à la catastrophe ? Caramba, encore raté pour les modélisateurs : les hôpitaux et cimetières chinois ont bien été débordés de mi-décembre à mi-janvier, mais pas plus qu’ailleurs. En France ou en Angleterre, les morgues et les funérariums étaient même davantage saturés, comme l’ont rapporté plusieurs médias invoquant le grand retour de la grippe influenza. Bref, on chercherait en vain un quelconque lien entre l’action d’un coronavirus létal et les décisions adoptées pour éloigner le péril viral. Leur échec magistral signe à nos yeux la cuisante déroute du paradigme pasteurien.

11) Le plantage des vaccins

Faut-il tirer sur cette autre ambulance ? Quand ils nous ont vendu le vaccin, les labos pharmafieux et leurs délégués commerciaux politiciens avaient fait miroiter que le virus allait s’arrêter de circuler. Or il est désormais allègrement prouvé que les injections géniques n’ont pas empêché leurs bénéficiaires d’être « contaminés » par l’ennemi public ni de le « transmettre » à autrui. Vaccinés ou pas à l’ARN messager, des millions d’Occidentaux ont « fait le covid » en 2021 et 2022. En évitant les formes graves ? Si cette foutaise était vraie, on aurait dû voir un « effet vaccin » dans les chiffres de mortalité. Or comme le souligne le général Delawarde dans son dernier rapport, on ne voit aucune trace d’un « miracle vaccinal » s’étant produit dans le monde depuis l’arrivée du messie en seringue. En 2021, le nombre officiel de décès covid (3,62 millions) a même été supérieur à celui de 2020 (1,83 million). Selon Dominique Delawarde, il est manifeste que les vaccins Pfizer et Moderna ont une efficacité négative puisque sur la seule année 2022, les 30 pays de l’OTAN, très vaccinés, ont eu un taux de mortalité covid 7,4 fois supérieur à celui du reste du monde pour la même période. Tous les pays de l’OTAN, sans aucune exception, ont un taux de mortalité par millier d’habitants supérieur à la moyenne du monde non otanien. D’où vient ? C’est à tout le moins la preuve chiffrée que les vaccins expérimentaux occidentaux ont échoué à combattre la maladie ciblée. Les vaccins classiques ont-ils fait mieux ? On peut en douter puisque 90 % des Chinois ont reçu le vaccin développé en Chine et que cette couverture optimale n’a pas permis d’éviter de nouvelles flambées épidémiques. Il faudrait voir ce qu’il en est en Russie et à Cuba, deux autres pays « inventeurs » de vaccins anticovid, mais il serait de toute façon difficile de distinguer le ralentissement naturel de l’épidémie d’un éventuel impact des valences locales. En revanche, il y a un continent entier qui fait office de groupe témoin : vu que l’Afrique est très peu vaccinée et qu’elle reste très peu concernée par le covid, on peut rationnellement postuler qu’aucun vaccin n’était nécessaire pour affronter le cataclysme. En continuant à bien se porter sans se faire piquer, les Africains torpillent le dogme pasteurien selon lequel un nouveau virus couronné aurait pris la planète d’assaut en 2020.

12) L’immunité collective, on l’attend toujours

La vision pasteurienne des maladies infectieuses est d’autant plus révolue qu’un autre mythe fondateur venant de Pasteur s’est fracassé à l’occasion de la « crise sanitaire » : celui de l’immunité collective. Quand ils ont vu que cette protection de troupeau faisait défaut, les prélats de l’église vaccinaliste se sont vite rabattus sur le taux d’infections naturelles. Celui-ci grimpant en flèche « grâce » aux nouveaux variants, la collectivité serait bientôt immunisée par l’effet cumulé des campagnes vaccinales et de la propagation virale. Las, la réalité est encore venue démentir les modèles et le Graal de l’immunité grégaire n’a jamais été atteint. Tout le monde connaît quelqu’un qui, vaxxé ou pas, a contracté plusieurs fois la maladie. Et c’est bien normal puisque la notion de bouclier collectif est une fumisterie totale. Elle a été inventée en son temps pour expliquer la décélération progressive des épidémies et leur disparition, mais cette mythologie n’a jamais été scientifiquement validée. Les maladies infectieuses ont toujours disparu bien avant que le seuil théorique de contamination ou de vaccination pour les faire cesser ne soit atteint. Certes, le covid se singularise puisque ce stade est allègrement dépassé (selon les estimations, près de 90 % de la population auraient déjà rencontré le virus d’une manière ou d’une autre) et que des « vagues » continuent à déferler. Mais c’est justement une preuve supplémentaire que cette fable de l’immunité collective ne repose sur rien. Comme nous l’avons étayé dans un dossier de Néosanté (N° 126 d’octobre 2022), l’immunité est par nature individuelle, car elle dépend du terrain de chacun (physique, psychologique, génétique…) et non de celui du voisin. Les micro-organismes sont innocents des pathologies dont on les accuse, car le système immunitaire lui-même n’a rien à voir avec un dispositif militaire chargé de mener une guerre. Ça, c’est ce que Néosanté avait expliqué en octobre 202 dans un dossier sur « La symbiose ignorée » rédigé par le Dr Éric Ancelet. Depuis lors, le parapluie commun promis en vain se fait toujours attendre…

13) Les anticorps ne veulent rien dire

Dans la mythologie pasteurienne, le système immunitaire est un champ de bataille opposant perpétuellement des microbes hostiles à de vaillants défenseurs qui ne font que riposter à l’agression. Un peu comme une guerre d’Ukraine permanente avec les vils Russes dans le rôle des virus et les cellules de l’immunité dans le rôle des braves Occidentaux qui n’ont rien fait de mal et cherchent simplement à protéger leur camp de l’ennemi féroce. Lorsque ce dernier utilise de nouvelles armes, le corps humain s’adapte et mobilise des troupes appelées anticorps ou immunoglobulines. Selon la Sainte Église de Vaccinologie, il suffit de stimuler la production de ces protéines défensives en mimant une attaque pour que l’organisme soit dorénavant immunisé contre l’agresseur. Certes, depuis deux ans, le clergé pasteurien a appris à nuancer sa doctrine. Devant l’échec des vaccins rédempteurs et l’absence d’immunisation par infection, les prélats de cette religion sont bien obligés de reconnaître que le système immunitaire est plus compliqué que ça, que l’immunité humorale n’est qu’une fraction de la réponse et que les agents de l’immunité innée (macrophages, cellules NK…) ne font pas de la figuration. Il n’empêche que pour les gardiens de la Foi, le dogme des anticorps demeure coulé dans le bronze : s’ils sont présents dans le sang, c’est qu’ils ont rencontré l’assaillant et sont aptes à l’éliminer. Une importante minorité de patients infectés par le coronavirus (8 % selon certaines études) développe zéro anticorps ? On ferme les yeux. Plus de 99 % des vaccinés ont développé des anticorps, mais la plupart d’entre eux ont quand même fait la maladie ? Circulez, y’a rien à voir. Des tests sérologiques reviennent positifs alors que les testés n’ont jamais été malades ? Faisons semblant de rien. Les anticorps ne sont pas spécifiques au sars-cov2 et leur dosage n’est donc pas plus fiable qu’un dépistage PCR ? Chut, ne l’ébruitez surtout pas ! Avec le sida, ce secret est resté bien gardé. Très peu de gens savent que le test HIV peut réagir à 70 situations pathologiques autres que l’immunodéficience acquise, par exemple au palu, à la tuberculose ou.. à l’état de grossesse. Grâce au covid, on sait désormais que la séropositivité peut aussi découler d’une ancienne grippe ou d’un bête nez qui coule. La présence d’anticorps est d’autant moins significative que le procédé de détection, explique le biologiste Stefano Scoglio dans le Néosanté de février, consiste à faire réagir l’individu à une « protéine recombinante », autrement dit à un antigène trafiqué en laboratoire et qui n’existe pas dans la nature. En vérité, toute cette patascience des anticorps ne mérite qu’un sort : la poubelle.

14) La grippe n’existe pas

C’est un argument que j’ai soulevé dès ma deuxième lettre consacrée à la « pandémie » débutante : la grippe de Wuhan ne serait probablement pas plus réelle que la grippe habituelle qui, elle non plus, n’existe pas. On peut bien sûr souffrir de syndromes grippaux, c’est-à-dire d’un ensemble de symptômes classables dans un tableau clinique appelé « grippe ». Mais il est faux de croire que ce tableau signale la présence problématique de telle ou telle particule virale. Dans un article retentissant paru dans le British Medical Journal en 2013, le Dr Peter Doshi a révélé qu’aux États-Unis, 84 % des diagnostics de grippe étaient erronés puisque le virus Influenza n’était retrouvé que dans 16 % des échantillons. Pour leur étude publiée en 2017, des chercheurs néerlandais ont voulu évaluer la contribution du virus influenza et des autres pathogènes respiratoires dans les syndromes grippaux. Pour ce faire, ils ont suivi une cohorte d’adultes de plus de 60 ans pendant deux saisons hivernales. Ils ont trouvé que le virus de la grippe était responsable de seulement 18 à 34 % des épisodes fébriles accompagnés des autres symptômes caractéristiques de la maladie (céphalées, courbatures, maux de gorge, rhinite, toux et douleurs thoraciques). Certes, les scientifiques se sont empressés de pointer d’autres coupables du doigt : ils ont détecté d’autres micro-organismes réputés pathogènes (bactéries, rhinovirus, coronavirus, pneumovirus et autres « para-influenzae ») dans 60 % des cas au cours de la première saison et dans 44 % des cas la saison suivante. Mais ça ne suffit pas à dissimuler sous le tapis que la grande majorité des grippes surviennent en l’absence de leur virus attitré et qu’au moins 20 % des épisodes grippaux se déroulent SANS présence virale détectée. Au passage, vous aurez noté que le vaccin est une belle arnaque puisqu’il ne contient que le seul Influenza et que ce dernier est de toute façon très minoritaire chez les personnes grippées. A fortiori, l’immunisation artificielle NE PEUT PAS marcher quand ces dernières n’hébergent aucun agent infectieux. On comprend dès lors mieux que la réalité des « maladies virales sans virus » soit entourée d’une telle discrétion : ça fout par terre le mythe vaccinal et la légende pasteurienne du germe causal. Avec le covid, on a eu la démonstration supplémentaire que seuls les tests de dépistage rendent possible un tri entre syndromes grippaux. Dans la vie réelle, le médecin est bien incapable de distinguer une grippe d’une autre…

15) La guerre biologique, c’est de la science-fiction

Dans son discours-fleuve à la nation, Vladimir Poutine l’a encore répété hier : les laboratoires de recherche ukrainiens financés par les Américains avaient pour mission de fabriquer des armes biologiques dirigées contre la Russie. Selon les documents trouvés par l’armée russe, le projet était de rendre des virus hautement pathogènes et de les disséminer vers l’Est, par exemple via des oiseaux migrateurs. Personnellement, je pense que cette accusation est plausible et crédible. Quand il peut mettre au point un arsenal illégal, mais très létal, l’Oncle Sam ne se gêne jamais. On l’a vu notamment en Serbie et en Irak avec l’usage de bombes à uranium appauvri qui ont fait et continuent de faire des ravages dans la population civile. Il y a donc certainement des chercheurs qui cherchent obstinément à détourner la vie microcosmique pour semer la mort. Mais a-t-on la moindre preuve qu’ils aient trouvé et qu’ils soient parvenus à leurs fins ? Pas à ma connaissance. Jusqu’à démonstration du contraire, la guerre biologique est un oxymore et une fiction qui n’existe qu’au cinéma. Certes, il est possible d’empoisonner de l’eau ou de la nourriture avec des bactéries et de contaminer quelques personnes mises en contact tactile ou aérien avec des bacilles dangereux. Mais à part dans les films hollywoodiens, qui a jamais vu un microbe manipulé avec succès pour en faire une arme de destruction massive ? Dans une interview récente, le très pasteurien Christian Perronne affirme que les Japonais y sont arrivés au siècle dernier et que leurs armes bactériologiques ont fait des « millions de morts » en Chine. Ah bon ? Le professeur prend ses fantasmes biophobiques pour la réalité, car cet article très documenté raconte tout autre chose. Le Japon a bien fait des expériences cruelles sur des prisonniers chinois et tenté de provoquer des épidémies de peste ou de choléra, mais avec des résultats très limités et décevants de leur point de vue. Les virus ? N’en déplaise au général russe Igor Kirillov, convaincu que celui du covid vient des labos ukrainiens, il n’y a pas non plus d’élément probant démontrant qu’ils ont déjà servi militairement. Ni civilement, d’ailleurs. Depuis trois ans, la thèse selon laquelle le corona aurait été manufacturé dans un laboratoire de haute sécurité puis relâché accidentellement ou intentionnellement dans la nature a fait beaucoup d’adeptes. Ceux-ci croient mordicus qu’un virus inoffensif a été tripatouillé à Wuhan ou ailleurs et que les « gains de fonction » obtenus sont à l’origine de la tragédie covidienne. L’inconvénient de ce scénario, c’est que l’hypothétique virus mutant a fait chou blanc et que la tragique pandémie virale n’a jamais eu lieu. Comme il l’a raconté la semaine dernière à Luxembourg, l’épidémiologiste Laurent Toubiana a obtenu les chiffres 2020 de mortalité par cancer et maladies cardiovasculaires : ils ont également et très étrangement chuté cette année-là ! Cela confirme clairement que la coque vide-19 a été fabriquée à partir de rien, ou plutôt à partir de toutes les autres pathologies rebaptisées pour les besoins de la psychose. Perso, je ne pige pas pourquoi beaucoup de résistants s’accrochent à ce récit improuvé du virus échappé d’un labo. Ni pourquoi nombre d’entre eux souscrivent si facilement à la fiction de la « guerre biologique ». Si de telles armes étaient disponibles, m’est avis que l’empire étasunien les aurait déjà larguées sans état d’âme…

16) Le virus est seulement… informatique

Et si les virus eux-mêmes n’existaient pas ? Si vous lisez régulièrement Néosanté, vous savez que cette question insolente est posée par des scientifiques sérieux et que plusieurs d’entre eux y répondent par la négative. Le « nouveau » coronavirus a relancé la controverse et ces mêmes trublions virosceptiques (Andrew Kaufman, Stefan Lanka, Thomas Cowan, Stefano Scoglio, Sam Bailey…) proclament que l’agent infectieux n’a jamais été inculpé dans les règles de l’art, c’est-à-dire prélevé chez un malade, isolé et cultivé sans artifices puis réintroduit dans un organisme sain en réussissant à le rendre malade. Je ne suis pas qualifié pour prendre part à ce débat, mais ça ne m’empêche pas de le suivre attentivement. Or récemment, une pièce saisissante a émergé dans le dossier sous forme d’un article de The Exposé. Il s’agit en fait d’un échange de mails entre la blogueuse britannique Frances Leader et la MHRA (Medicine and Healthcare products Regulatory Agency), l’agence qui contrôle les médicaments au Royaume-Uni. Dans ces courriels datant de fin 2020, les responsables de l’agence confessent que la séquence génomique qui a servi à la mise au point du vaccin Pfizer ne provient pas d’un prélèvement chez une personne infectée, mais qu’elle a été générée par ordinateur. Autrement dit, le virus utilisé n’a pas de réalité matérielle prouvée, il émane d’un modèle informatique lui-même alimenté par une banque de gènes viraux séquencés de main d’homme. Et le vaccin non plus n’a pas été conçu sur base de particules virales trouvées chez un patient, mais obtenu par « combinaison de synthèse génique et de technologie recombinant l’ADN ». Lorsqu’elle a divulgué ces échanges, Frances Leader a été immédiatement censurée par Twitter, mais leur contenu est toujours lisible sur son blog personnel. On comprend que les censeurs ont vite réagi, car c’est de la dynamite, ces aveux de la MHRA. Au-delà de la grande coronarnaque, ils pourraient faire s’écrouler tout le château de cartes pasteurien déjà copieusement lézardé…




OMS : le nouvel ordre mondial par la santé

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Traité pandémie et règlement sanitaire international, négociations cruciales en cours

2e partie de l’article complémentaire à la conférence donnée sur le même sujet les 11 et 12 février 2023, à Luxembourg. Video et powerpoint sur Dépêches Citoyennes.

[Suite de Le Nouvel Ordre Mondial, une opportunité offerte par la crise sanitaire]

Le règlement sanitaire international et le « traité des futures pandémies »

Basés sur le narratif de l’échec de la réponse à l’urgence sanitaire et de la nécessité qui en découlerait de développer une politique unique de santé globale, deux instruments juridiques de portée internationale visent à renforcer le rôle de l’OMS par des accords contraignants qui lui donneraient un pouvoir absolu sur les états souverains.

La tentative d’instaurer un organe de gouvernance supranational par la santé est menée avec la révision du règlement sanitaire international de 2005 (RSI) et la création d’un « traité pandémies » (WHOCA+), et les deux projets avancent à grands pas.

Une première semaine de discussion vient de s’achever autour des 305 amendements proposés dans le cadre de la révision du RSI. Les quatre sessions publiques (doublées en français) et l’ensemble des documents peuvent être consultés sur le site de groupe de travail.

À présent, c’est une semaine de négociations préparatoires au traité de réponse aux pandémies (WHOCA+) qui démarre le 27 février autour d’un premier document appelé le zéro draft [premier brouillon].

Selon l’agenda décidé début février 2023, les deux initiatives devraient être soumises au vote lors de la 77e Assemblée générale de la santé, qui doit avoir lieu en mai 2024. Il faut toutefois se méfier des agendas officiels, car l’on n’est pas à l’abri d’un nouveau prétexte (une attaque « bioterroriste » de Poutine par exemple ?) qui forcerait une adoption en urgence d’un, voire même des deux textes, ou de certains points précis dans un accord provisoire, lors de la 76e assemblée fin mai 2023. C’est pourquoi il faudra être particulièrement attentif aux prochaines sessions de travail qui se dérouleront du 3 au 6 avril pour le traité, et du 17 au 21 avril pour le RSI.

La révision du Règlement sanitaire international (RSI)

D’un côté, il y a donc le Règlement sanitaire international, un instrument qui existe depuis 2005, mais dont les dispositions se bornaient à émettre des recommandations aux différents états signataires. Initiée en 2018, la révision du RSI a évidemment connu un coup d’accélérateur avec l’urgence sanitaire, au point d’être soumise à un vote anticipé, lors de la dernière assemblée mondiale de la santé en mai 2022. Mais, malgré un nouveau contexte d’urgence créé par le directeur de l’OMS avec sa déclaration d’alerte sanitaire pour la variole du singe, les modifications proposées changeaient la portée du texte de manière si radicale, que certains pays ont refusé de l’approuver.

Dans les propositions soumises au vote, les États Parties y reconnaissaient l’OMS comme l’autorité d’encadrement et de coordination lors d’une urgence sanitaire et s’engageaient à suivre les recommandations de l’OMS, en lui donnant la possibilité d’imposer : des quarantaines, des passes sanitaires, la limitation et le contrôle des déplacements ou la vaccination forcée. En outre, le texte prévoyait un renforcement accru du rôle de l’OMS et de son directeur, lui conférant par exemple le droit de décider de l’allocation des ressources aux différents états, de décréter des mesures temporaires ou d’ordonner leur prolongation après la fin de la pandémie, voire même de les prendre sur base d’une alerte « potentielle ». De manière assez choquante, l’on prévoyait aussi de supprimer le texte qui consacre la nécessité de respecter la dignité humaine et les libertés fondamentales.

Heureusement, l’opposition à ces plans de politiques était venue d’un nombre de pays africains, ainsi que du Brésil, de la Russie et de l’Iran, pays qui avaient pris la mesure des implications de « l’agenda global de la santé ». Au lendemain des négociations, un article de la presse congolaise avait clairement souligné le caractère impérialiste du règlement proposé :

Les délégués africains dans l’ensemble se sont opposés à la réforme du RSI, proposée par les États-Unis. Ils considèrent que le texte américain constituerait une atteinte à la souveraineté des États membres…

… En effet, la réforme du RSI donne des pouvoirs étendus à l’OMS. Elle autorise le déploiement d’équipes d’experts sur les sites de contamination et la création d’un nouveau comité de contrôle pour surveiller l’application des règles ou imposer un protocole sanitaire à adopter.

Selon le RSI, le refus d’obtempérer des États membres provoque des sanctions variant de la suspension du droit de vote à l’Assemblée mondiale de la santé jusqu’à la suspension du même droit à l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays ont qualifié cette réforme du RSI de « liberticide ». Les pays africains ont soulevé une objection, plaidant pour l’adoption de l’ensemble des réformes visant à améliorer le fonctionnement de l’OMS dans le cadre d’un « paquet holistique » à un stade ultérieur. Outre les pays africains, l’Iran, la Malaisie, la Russie et le Brésil ont également exprimé des réserves sur la réforme du RSI.

Au sortir de la 75e assemblée la présidente de l’International Negotiating Body, le comité qui travaille en parallèle sur le traité pandémies, avait fait un commentaire confirmant les arguments de ce rejet.

Les représentants des gouvernements ont souligné que tout accord futur sur la pandémie devrait tenir compte de l’équité, renforcer la préparation, assurer la solidarité, promouvoir une approche de l’ensemble de la société et de l’ensemble du gouvernement, et respecter la souveraineté des pays.

Mais si l’on peut se réjouir de l’échec de cette tentative en mai 2022, cela n’a pas pour autant mis fin au projet de réforme du Règlement. Un nouveau groupe de travail a immédiatement été chargé de revoir la copie en tenant compte des remarques émises par les réfractaires. Suite à la première réunion, le sommaire présenté au 14 décembre 2022 par le groupe de travail reprenait toujours les mêmes propositions liberticides.

Toutefois, suite à un lobby assez soutenu mené par de nombreux militants, politiques et groupes d’opposition issus de plusieurs états (ea. l’Australie et les États-Unis), la dernière mouture du document, publiée le 6 février 2023, a surpris, en opérant un revirement complet face aux versions précédentes.

Revirement inattendu

Le rapport final du groupe de travail, préalable à la semaine de négociations qui s’est déroulée fin février semble avoir pris en compte les arguments avancés par les parties réticentes. Notamment il se préoccupe du fait que les propositions pourraient empiéter indûment sur la souveraineté des États parties » et rendre les recommandations « contraignantes » au lieu d’être volontaires. Dans son introduction le comité mentionne clairement :

les valeurs clés partagées qui sous-tendent les modifications proposées au Règlement 
(1) équité, solidarité et coopération internationale ;
(2) confiance et transparence ;
et (3) souveraineté.

Et un bon nombre de leurs avis abondent dans ce sens.

Concernant la révision de l’article 3 qui entendait supprimer la référence à la dignité, aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, le comité a rappelé l’importance du respect des principes fondamentaux :

Le Comité recommande vivement le maintien du texte sur « le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » comme principe primordial dans le premier paragraphe, et note que les concepts de droits de l’homme, de dignité et de libertés fondamentales sont clairement définis dans le cadre des traités auxquels ont adhéré de nombreux États parties au Règlement. L’inclusion des droits de l’homme dans l’article 3 de l’actuel Règlement sanitaire international (2005) a constitué une amélioration majeure par rapport au précédent Règlement de 1969. 1 La référence au « respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés des personnes » fonctionne non seulement comme un principe primordial dans l’article 3, mais aussi comme un point de référence concret dans la mise en œuvre de tous les articles concernant l’intervention de santé publique, les mesures d’intervention, les mesures sanitaires supplémentaires et les recommandations.

Par ailleurs, il recule aussi devant l’idée de déclaration d’urgence sanitaire face à une menace « potentielle », à la concentration des pouvoirs dans la personne du directeur et à la mise en œuvre d’un certificat sanitaire universel.

Toutefois, le diable pourrait bien être dans les détails, car dans la lettre d’introduction, le comité appelle tout de même de manière répétée au « renforcement » du RSI et à des prises de décision « audacieuses ». (le terme « bold », qui suggère l’audace, la témérité, la force est répété 4 fois dans le préambule).

Peut-on parler d’une victoire ?

Évidemment, l’on ne peut que se réjouir de voir ce texte revenir aux valeurs fondamentales. Toutefois, il faut se rappeler qu’il ne s’agit que de l’avis du comité de travail et qu’au fil des négociations tout peut très bien prendre une autre direction. Ensuite, le diable peut facilement se glisser dans le détail des nouvelles formulations. L’on note déjà que le principe de souveraineté qui est repris comme une valeur fondamentale dans le préambule est vite « mis en balance » avec les impératifs de la coopération internationale dans les pages suivantes.

La souveraineté des États parties demeure un élément fondamental du Règlement. À l’instar des révisions effectuées il y a près de 20 ans, qui ont abouti au Règlement sanitaire international (2005), les modifications proposées à ce dernier nécessiteront un équilibre minutieux entre, d’une part, le droit souverain d’un État partie de prendre les mesures nécessaires pour protéger sa population contre un risque pour la santé publique, tout en reconnaissant leurs vulnérabilités et responsabilités mutuelles, et, d’autre part, l’impératif de coopération et de solidarité internationales, qui sont des facteurs clés de l’efficacité du Règlement.

Par ailleurs, bien que le nouveau texte ne semble pas plaider en faveur d’une mesure aussi directe que l’introduction d’un passe sanitaire numérique universel, elle en pose quand même les prémisses. Ainsi :

Le Comité est d’accord avec la nécessité de faire passer le Règlement de l’ère analogique à l’ère numérique, comme le mentionne le rapport du Groupe indépendant sur la préparation et la réponse aux pandémies cité précédemment, et avec le fait que la numérisation devrait être utilisée partout où cela est possible.

En somme, bien que ce revirement doive être accueilli comme une bonne nouvelle et qu’il prouve qu’un mouvement de résistance est à l’œuvre, il ne doit pas donner à penser que la partie est gagnée en ce qui concerne la révision de cet instrument international.

Le traité « pandémies »

Le 3 décembre 2020, lors d’une réunion virtuelle internationale de l’ONU, le président du Conseil européen Charles Michel, avait lancé un appel international aux noms des états de l’Union Européenne, afin d’élaborer un traité de préparation et de réponse aux futures pandémies. Cet instrument censé conférer des pouvoirs de contrôle étendus à l’OMS serait en principe aussi imposable aux 194 états participants en cas de déclaration d’urgence sanitaire.

Charles Michel, président du Conseil européen, et ancien bourgmestre de la ville de Wavre
qui abrite la plus grande usine de production de vaccins au monde (GSK),
a toujours été un fervent promoteur du secteur pharmaceutique.

L’idée a ensuite été répétée lors de réunions successives, jusqu’à la 75e assemblée de l’OMS, au mois de mai 2022, où les pays du monde se sont donc mis d’accord pour charger un International Negotiating Body, de rédiger un document préparatoire aux négociations nommé « conceptual zero draft ». Ce comité qui a mis les bouchées doubles a déjà présenté ses travaux à l’Assemblée extraordinaire qui s’est tenue à l’OMS du 5 au 7 décembre. À l’issue de cette réunion, les états membres ont bien confirmé leur volonté de démarrer les négociations lors du meeting qui se tiendra déjà le 27 février 2023.

L’instrument dont on ne sait pas encore quelle forme il prendra (traité, convention, accord international) compte en tous cas introduire plusieurs nouveautés, parmi lesquelles :

  • la création d’une administration/bureaucratie de gouvernance de l’OMS, avec un bureau central et des directions régionales, ainsi que le développement d’antennes nationales.
  • Le développement d’une architecture globale de la santé et d’un pôle d’infrastructures sanitaires
  • Le financement accru des moyens des programmes de préparation lutte contre les pandémies, par la mise en place de mécanismes structurels, en accord avec le G20 et la banque mondiale.
  • La gestion du pôle pharmaceutique de la lutte contre la pandémie, de la conception à la production et distribution des vaccins et médicaments, ce compris un droit d’allocation des ressources.
  • Le contrôle de la recherche et de la détection des « tous les agents pathogènes ayant un potentiel pandémique » en s’assurant notamment que les « normes réglementaires ne créent pas d’obstacles administratifs inutiles à la recherche » (vive les gains de fonction !).
  • La redéfinition des libertés individuelles en « obligations sociales » :
    « toute restriction est non discriminatoire, nécessaire pour atteindre l’objectif de santé publique et la moins restrictive possible pour protéger la santé des personnes ;
    (ii) toutes les protections des droits, y compris, mais sans s’y limiter, la fourniture de services de santé et de programmes de protection sociale, sont non discriminatoires et tiennent compte des besoins des personnes à haut risque et des personnes en situation vulnérable ;
    et (iii) les personnes vivant sous le coup de restrictions à la liberté de mouvement, telles que les quarantaines et les isolements, ont un accès suffisant aux médicaments, aux services de santé et aux autres besoins et droits ».
    En somme, la dictature est autorisée tant qu’elle assure un confort de vie minimum et qu’elle tant qu’on l’impose à tous, sans discrimination.

Une différence notoire entre le traité et le RSI est que les parties prenantes invitées aux négociations comptent plusieurs centaines d’acteurs non étatiques. On y trouve par exemple : le secteur Pharma, les réseaux de laboratoires, les fondations « philanthropiques » (Soros, Gates, Clinton, Aga Kan), le monde académique, bancaire, le Vatican, l’ordre des chevaliers de Malte et le domaine des transports. Seuls les parlementaires, représentants des peuples, semblent être absents.

Par ailleurs, la portée du traité semble beaucoup plus large dans son objet, puisqu’il s’agit d’y inclure le concept de « la santé globale ». Ce concept fourre-tout que nous avons déjà évoqué dans un article du 8 décembre est mis en avant par le Forum économique mondial et sa clique mondialiste afin de faire entrer n’importe quel domaine de l’existence dans le domaine de la santé. Urgence climatique, immigration, enseignement, politique des genres, démocratie, transition numérique, élevage, droit de la propriété, tout est susceptible d’entrer dans les politiques de l’urgence sanitaire et de « la santé globale ».

Une architecture globale pour la réponse aux urgences sanitaire

À la lecture des documents préparatoires aux diverses négociations en cours, l’on s’aperçoit malheureusement que tout ceci n’est qu’une partie des réformes envisagées dans l’agenda global de la santé. De vastes efforts sont déployés pour créer une synergie avec d’autres instruments, institutions et processus qui font eux aussi partie du paysage de la préparation et de la réponse aux urgences sanitaires. Il s’agit par exemple de :

Il sera intéressant de voir ce qui va filtrer des négociations menées autour du zéro draft cette semaine, mais il est désormais clair que la lutte contre cette attaque à la souveraineté des nations et aux droits des personnes exigera une vigilance constante et des efforts de longue haleine sur de nombreux fronts.

Rendez-vous prochainement dans un 3e article pour un premier bilan et des pistes d’action à mener…

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Le conditionnement collectif

Par Bernard Thoorens

Ce texte attribué généralement à Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes (« Brave New World »), et parfois à Gunther Anders « Extrait de l’obsolescence de l’homme » est en fait celui de Serge Carfantan, philosophe et professeur de philosophie. Il date de 2007 (Leçon 163 : Sagesse et révolte). Carfantan utilise une prosopopée, figure de style consistant à faire parler Aldous Huxley comme s’il vivait en 2007 : « Si nous devions formuler dans un discours une prosopopée du cynisme politique incarné par le personnage cynique d’Huxley, cela donnerait quoi ? »

Il lui fait dire :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur — qu’il faudra entretenir — sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste, et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »

En matière de tranquillisant social, en 2023 on fait mieux que la sexualité, ou plus : les jeux et la drogue. Cela ne vous rappelle-t-il pas les jeux du cirque lors de l’effondrement de l’Empire romain ? Les jeux, tout aussi addictifs, s’apparentent également à une drogue. L’industrie du jeu vidéo a réalisé un chiffre d’affaires en France de 5,6 milliards d’euros en 2021 ; cela montre son envahissement dans la vie des Français. La drogue a malheureusement envahi la France elle aussi (et le monde) avec la complicité criminelle de nos dirigeants, à tel point que depuis 2018 on inclut son chiffre d’affaires dans le PIB ! la comptabilité nationale s’enrichit de la vente de produits qui esclavagisent et qui tuent. Ce ne sont pas les seuls (pesticides, additifs alimentaires nocifs, cigarettes, armement), mais ce simple fait traduit bien la déliquescence avancée de notre société.

Et le comble, c’est le mensonge que l’on nous présente pour façonner notre pensée/opinion/croyance : en opposition totale avec ce fait parfaitement avéré, profitant de l’émotion suscitée par l’affaire Pierre Palmade, le ministre de l’Intérieur nous annonce dans le Journal du dimanche vouloir prendre des mesures fortes, comme « le retrait des 12 points du permis en cas de consommation de drogue » au volant.

Ah, la belle déclaration vertueuse que voilà ! Il utilise une des armes les plus puissantes de son armurerie, la communication politique…

Au chapitre IV (Propaganda in a Democratic Society) de son livre « Brave New World Revisited » (Retour au meilleur des mondes) écrit en 1958, 26 ans après le Meilleur des mondes, Aldous Huxley écrit :

« Utilisés dans un sens, la presse, la radio et le cinéma sont indispensables à la survie de la démocratie. Utilisées d’une autre manière, elles sont parmi les armes les plus puissantes de l’armurerie du dictateur. […] Dans l’Est totalitaire, il y a une censure politique et les moyens de communication de masse sont contrôlés par l’État. Dans l’Occident démocratique, il existe une censure économique et les moyens de communication de masse sont contrôlés par des membres de l’élite au pouvoir. »

C’est-à-dire les mêmes !

Et en guise de conclusion, ou de sujet de réflexion, au choix, voici un court extrait du livre de Jean-Marc Bot, « Osons reparler de l’enfer » :

L’état d’esprit des damnés.
Les réprouvés se sont piégés eux-mêmes en se créant un monde illusoire fondé sur le mensonge. Ils sont entièrement attachés à leurs rêves, comme des drogués. Les désirs qui les habitent ont pour objet une jouissance à eux, complètement indépendante de Dieu. Les démons et les damnés sont des enragés obsessionnels centrés sur eux-mêmes. Inlassablement, ils cherchent à tirer un maximum de plaisir de leurs tendances perverties par l’orgueil et l’égoïsme. Leurs fantasmes déploient un écran impénétrable entre eux et le monde réel voulu par Dieu. Comme ils sont créés pour être élevés par grâce au bonheur divin, ils ne peuvent qu’éprouver un sentiment effrayant de frustration et d’échec.

[…] En enfer l’orgueil dévore tout. Ce qui domine, c’est la fureur contre Dieu et le prochain, causée par l’incapacité radicale d’aimer et de se laisser aimer.




Vaccins Pfizer, le scandale des SMS continue

[Source : Journal l’Humanité]

Le quotidien américain New York Times vient d’attaquer la Commission européenne en justice pour obtenir le contenu des SMS échangés entre sa présidente, Ursula von der Lyen et le PDG de Pfizer à propos de l’achat des vaccins contre le Covid par l’UE.

Le journal américain, premier média à révéler l’affaire des SMS en avril 2021, cible les SMS que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a échangés avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Ces messages pourraient contenir des informations sur l’achat, par les États européens, de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid-19.

Que cachent ces SMS ? Décryptage de l’affaire et de ses derniers développements avec la députée européenne Michèle Rivasi (Les Verts), vice-présidente de la Commission spéciale sur le Covid-19.




La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò

[Source : medias-presse.info]

I – L’entretien de Mgr Viganò retranscrit à partir de la vidéo que vous trouverez en fin de texte

[Par Mgr Viganò]

Dans une intéressante intervention sur la chaîne américaine Fox News intitulée The Church of Environmentalism (ici), le journaliste Tucker Carlson a souligné une contradiction qui a peut-être échappé à beaucoup, mais que je trouve extrêmement révélatrice.

Carlson rappelle que la Constitution américaine interdit la religion d’État, mais depuis un certain temps les gouvernements démocrates ont imposé au peuple américain le culte mondialiste, avec son agenda green, ses dogmes woke, ses condamnations avec la cancel culture, ses prêtres de l’OMS, les prophètes du World Economic Forum. Une religion à tous égards, totalitaire non seulement pour la vie des individus qui la pratiquent, mais aussi dans la vie de la Nation qui la confesse publiquement, en adopte les lois et les sentences, s’en inspire dans l’éducation et dans toute action gouvernementale.

Au nom de la religion mondialiste, ses adeptes exigent que tous les citoyens se comportent conformément à la morale du Nouvel Ordre Mondial, acceptant sans critique et avec une attitude de soumission pieuse à l’autorité religieuse, la doctrine définie ex cathedra par le Sanhédrin de Davos.

Aux citoyens, il n’est pas demandé de partager les motivations qui justifient les politiques sanitaires, économiques ou sociales imposées par les gouvernements, mais un assentiment aveugle et irrationnel, qui va bien au-delà de la foi. Pour cette raison, il n’est pas permis de contester la psychopandémie, de critiquer la gestion de la campagne de vaccination, d’argumenter l’absence de fondement des alarmes climatiques, d’opposer l’évidence de la provocation de l’OTAN envers la Fédération de Russie avec la crise ukrainienne, de demander des enquêtes sur l’ordinateur portable de Hunter Biden ou sur la fraude électorale qui a empêché le Président Trump de rester à la Maison Blanche, ou de refuser de voir des enfants corrompus par des obscénités LGBTQ.

Après trois ans de folies incompréhensibles pour un esprit rationnel mais amplement justifiables dans une perspective de fidéisme aveugle, la proposition formulée par une clinique américaine de demander aux patients de renoncer à une partie de l’anesthésie pour réduire leur trace de dioxyde de carbone et « sauver la planète » (ici) ne doit donc pas être lue comme un prétexte grotesque pour réduire les dépenses hospitalières au détriment des patients, mais comme un acte religieux, comme une pénitence à accepter volontairement, comme un acte éthiquement méritoire. Le caractère pénitentiel est indispensable dans cette opération de conversion forcée des masses, car elle contrebalance l’absurdité de l’action par la récompense d’un bien promis : en portant le masque (qui ne sert à rien) le fidèle-citoyen a fait son propre geste de soumission, s’est « offert » à la divinité (l’État ? la collectivité ?) ; une soumission confirmée par l’acte tout aussi public de la vaccination, qui a représenté une sorte de « baptême » dans la foi mondialiste, l’initiation au culte.

Les grands-prêtres de cette religion en viennent à théoriser le sacrifice humain avec l’avortement et l’euthanasie : un sacrifice requis par le bien commun, pour ne pas surpeupler la planète, ne pas alourdir la santé publique, ne pas être un fardeau pour la sécurité sociale. Même les mutilations auxquelles sont soumis ceux qui professent la doctrine du Genre et la privation des facultés de reproduction induite par l’homosexualisme ne sont rien de plus que des formes de sacrifice et d’immolation de soi, de son corps, de sa santé, jusqu’à la vie elle-même (en assumant, par exemple, une thérapie génique expérimentale manifestement dangereuse et souvent mortelle).

L’adhésion au mondialisme n’est pas facultative : le mondialisme est la religion d’État, et l’État « tolère » les non-pratiquants dans la mesure où leur présence n’empêche pas la société d’exercer ce culte. Bien davantage, dans sa présomption d’être légitimé par des principes « éthiques » pour imposer aux citoyens ce qui représente un « bien » supérieur et incontestable, l’État oblige également les dissidents à accomplir les actes fondamentaux de la « morale mondialiste », en les punissant s’ils ne se conforment pas à ses préceptes.

Manger des insectes et non de la viande ; s’injecter des drogues au lieu de mener une vie saine ; utiliser l’électricité au lieu de l’essence ; renoncer à la propriété privée, à la liberté de circulation ; subir contrôles et limitations des droits fondamentaux ; accepter les pires déviations morales et sexuelles au nom de la liberté ; renoncer à la famille pour vivre isolé, sans rien hériter du passé et sans rien transmettre à la postérité ; effacer son identité au nom du politiquement correct ; renier la Foi chrétienne pour embrasser la superstition woke ; conditionner son travail et sa subsistance au respect de règles absurdes : ce sont autant d’éléments destinés à faire partie de la vie quotidienne de l’individu, une vie basée sur un modèle idéologique que, à y regarder de plus près, personne ne veut et que personne n’a demandé et qui ne justifie son existence qu’avec l’épouvantail d’une apocalypse écologique non prouvée et indémontrable. Cela viole non seulement la tant vantée liberté de religion sur laquelle cette société est fondée, mais veut nous conduire pas à pas, inexorablement, à rendre ce culte comme exclusif, comme le seul admis.

« L’église de l’environnementalisme » se définit comme inclusive mais ne tolère pas la dissidence et n’accepte pas d’affronter dialectiquement ceux qui remettent en question ses diktats. Ceux qui n’acceptent pas l’anti-évangile de Davos sont ipso facto hérétiques et doivent donc être punis, excommuniés, séparés du corps social, considérés comme ennemis publics ; il faut les rééduquer par la force, à la fois par un martèlement incessant des médias et par l’imposition d’une stigmatisation sociale et de formes réelles d’extorsion du consentement, en commençant par celui « informé » pour se soumettre contre son gré à l’obligation vaccinale et en continuant avec la folie des soi-disant « villes de 15 minutes », d’ailleurs anticipées en détail dans les points programmatiques de l’Agenda 2030 (qui sont finalement des canons dogmatiques, au contraire).

Le problème avec ce phénomène inquiétant de superstition de masse est que cette religion d’État n’a pas été imposée de facto seulement aux États-Unis d’Amérique, mais s’est répandue à toutes les nations du monde occidental, dont les dirigeants ont été convertis au verbe mondialiste par le grand apôtre de la Grande Réinitialisation, Klaus Schwab, autoproclamé « pape » et donc investi d’une autorité infaillible et incontestable. Et comme dans l’Annuario Pontificio nous pouvons lire la liste des cardinaux, évêques et prélats de la Curie Romaine et des diocèses répartis dans le monde entier, de même sur le site du Forum Économique Mondial, nous trouvons la liste des « prélats » du mondialisme, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron, découvrant que non seulement les présidents et les Premiers Ministres de nombreux États appartiennent à cette « Église » mais aussi de nombreux fonctionnaires, des chefs d’organismes internationaux et de grandes multinationales, des médias. À ceux-ci, il faut ajouter les « prédicateurs » et les « missionnaires » qui œuvrent pour la diffusion de la foi mondialiste : acteurs, chanteurs, influencers, sportifs, intellectuels, médecins, enseignants. Un réseau très puissant, très organisé, répandu non seulement au sommet des institutions, mais aussi dans les universités et les tribunaux, dans les entreprises et les hôpitaux, dans les organismes périphériques et les municipalités locales, dans les associations culturelles et sportives, de sorte qu’il est impossible d’échapper à l’endoctrinement même dans une école primaire provinciale ou dans une petite communauté rurale.

Il est déconcertant – vous le reconnaîtrez – que dans le nombre de convertis à la religion universelle, nous puissions également compter des représentants des religions du monde, et parmi eux même Jorge Mario Bergoglio – que les Catholiques considèrent comme le chef de l’Église de Rome – avec tout le train des ecclésiastiques qui lui sont fidèles. L’apostasie de la Hiérarchie Catholique en est venue à vénérer l’idole de la Pachamama, la « Mère Terre », personnification démoniaque du mondialisme « amazonien », œcuménique, inclusif et durable. Mais n’est-ce pas John Podesta lui-même qui a préconisé l’avènement d’un « printemps de l’Église » qui remplacerait la doctrine par un vague sentimentalisme écologiste, trouvant promptement l’exécution de ses espoirs dans l’action coordonnée qui a conduit à la démission de Benoît XVI et à l’élection de Bergoglio ?

Ce à quoi nous assistons n’est rien d’autre que l’application à l’inverse du processus qui a conduit à la propagation du Christianisme dans l’Empire Romain puis dans le monde entier, une sorte de vengeance de la barbarie et du paganisme sur la Foi du Christ. Ce que Julien l’Apostat a essayé de faire au IVe siècle, c’est-à-dire restaurer le culte des dieux païens, est aujourd’hui poursuivi avec zèle par de nouveaux apostats, tous unis par une « fureur sacrée » qui les rend aussi dangereux qu’ils sont convaincus de pouvoir réussir dans leurs intentions en raison des moyens inouïs dont ils disposent.

En réalité, cette religion n’est rien d’autre qu’une déclinaison moderne du culte de Lucifer : la récente performance satanique aux Grammy Awards sponsorisée par Pfizer n’est que la dernière confirmation d’une adhésion à un monde infernal qui jusqu’à présent avait été gardé sous silence parce qu’il était encore considéré comme inavouable. Ce n’est pas un mystère que les idéologues de la pensée mondialiste sont tous indistinctement antichrétiens et anticléricaux, significativement hostiles à la morale chrétienne, ostensiblement opposés à la civilisation et à la culture que l’Évangile a façonnées en deux mille ans d’Histoire. Non seulement : la haine inextinguible envers la vie et envers tout ce qui est l’œuvre du Créateur – de l’homme à la nature – révèle la tentative (presque réussie, bien que délirante) de modifier l’ordre de la Création, de modifier les plantes et les animaux, de changer même l’ADN humain par des interventions de bio-ingénierie, de priver l’homme de son individualité et de son libre arbitre, le rendant contrôlable et même manœuvrable par le transhumanisme. Au fond de tout cela, il y a la haine de Dieu et l’envie pour le sort surnaturel qu’Il a réservé aux hommes qu’Il a racheté du péché par le Sacrifice de la Croix de Son Fils.

Cette haine satanique s’exprime dans la détermination de rendre impossible aux Chrétiens la pratique de leur religion, de voir leur principes respectés, de pouvoir apporter leur contribution à la société et, finalement, dans la volonté de les amener à faire le mal, ou du moins de faire en sorte qu’ils ne puissent pas faire le bien, encore moins le répandre ; et s’ils le font, de déformer leurs motivations originelles (amour de Dieu et du prochain) en les pervertissant à des fins philanthropiques ou écologistes pitoyables.

Tous les préceptes de la religion mondialiste sont une version contrefaite des Dix Commandements, leur inversion grotesque, un renversement obscène. En pratique, ils utilisent les mêmes moyens que l’Église a utilisés pour l’évangélisation, mais dans le but de damner les âmes et de les soumettre non pas à la Loi de Dieu, mais à la tyrannie du diable, sous le contrôle inquisitoire de l’anti-église de Satan. Dans cette perspective, s’insère également la signalisation des groupes de fidèles catholiques traditionnels de la part des services secrets américains, confirmant que l’inimitié entre la lignée de la Femme et celle du Serpent (Gn 3, 15) est une réalité théologique en laquelle les ennemis de Dieu croient avant tout, et que l’un des signes de la fin des temps est précisément l’abolition du Saint Sacrifice et la présence de l’abomination de la désolation dans le temple (Dn 9, 27). Les tentatives de supprimer ou de limiter la Messe traditionnelle unissent l’église profonde et l’état profond, révélant la matrice essentiellement luciférienne des deux : parce que les deux savent très bien quelles sont les Grâces infinies qui se déversent sur l’Église et sur le monde avec cette Messe, et ils veulent les empêcher afin qu’elles n’entravent pas leurs plans. Ils nous le montrent eux-mêmes : notre combat n’est pas seulement contre les créatures de chair et de sang (Ep 6, 12).

Les remarques de Tucker Carlson mettent en évidence la tromperie à laquelle nous sommes quotidiennement soumis par nos dirigeants. L’imposition théorique de la laïcité de l’État a servi à éliminer la présence du vrai Dieu des institutions, tandis que l’imposition pratique de la religion mondialiste sert à introduire Satan dans les institutions, dans le but d’établir ce Nouvel Ordre Mondial dystopique dans lequel l’Antichrist prétendra être adoré comme un dieu, dans son délire fou de remplacer Notre Seigneur.

Les avertissements du Livre de l’Apocalypse sont de plus en plus concrets, d’autant plus que le plan de soumettre tous les hommes à un contrôle qui empêche toute possibilité de désobéissance et de résistance se poursuit : ce n’est que maintenant que nous comprenons ce que signifie ne pas pouvoir acheter ou vendre sans le laissez-passer vert, qui n’est rien d’autre que la version technologique de la marque avec le chiffre de la Bête (Ap 13, 17).

Mais si tout le monde n’est pas encore prêt à reconnaître l’erreur d’avoir abandonné le Christ au nom d’une liberté corrompue et trompeuse qui cachait des intentions inavouables, je crois qu’aujourd’hui beaucoup sont prêts – psychologiquement avant même que rationnellement – à prendre acte du coup d’État par lequel un lobby de dangereux fanatiques parvient à prendre le pouvoir aux États-Unis et dans le monde, déterminé à faire n’importe quel geste, même le plus téméraire, afin de le maintenir.

Comme par un jeu de la Providence, la laïcité de l’État – qui en soi offense Dieu parce qu’elle Lui refuse le culte public auquel Il a un droit souverain – pourrait être l’argument pour mettre fin au projet subversif de la Grande Réinitialisation. Si les Américains – et avec eux les peuples du monde entier – savent se rebeller contre cette conversion forcée, exigeant que les représentants des citoyens rendent des comptes aux détenteurs de la souveraineté nationale et non aux dirigeants du Sanhédrin mondialiste, il sera peut-être possible de mettre un terme à cette course vers l’abîme. Mais pour ce faire, il faut prendre conscience qu’il ne s’agira que d’une première phase dans le processus de libération de ce lobby infernal, qui doit être suivie de la réappropriation des principes moraux propres au Christianisme qui constituent les fondements de la Civilisation occidentale et la défense la plus efficace contre la barbarie du néopaganisme.

Pendant trop longtemps, les citoyens et les fidèles ont subi passivement les décisions de leurs dirigeants politiques et religieux, face à l’évidence de leur trahison. Le respect de l’autorité est fondé sur la reconnaissance d’un fait « théologique », c’est-à-dire de la Seigneurie de Jésus-Christ sur les personnes, les nations et l’Église. Si ceux qui détiennent l’autorité dans l’État et l’Église agissent contre les citoyens et contre les fidèles, leur pouvoir est usurpé et leur autorité nulle et non avenue. N’oublions pas que les dirigeants ne sont pas les propriétaires de l’État et les maîtres des citoyens, tout comme le Pape et les évêques ne sont pas les propriétaires de l’Église et les maîtres des fidèles. S’ils ne veulent pas être comme des pères pour nous ; s’ils ne veulent pas notre bien et au contraire ils font tout pour nous corrompre dans le corps et l’esprit, il est temps de les chasser de leurs positions et de les appeler à rendre des comptes pour leur trahison, leurs crimes, leurs mensonges scandaleux.

Carlo Maria Viganò, Archevêque
16 février 2023

© Traduction [NDLR Transcription, ici, car la vidéo est déjà en français ?] de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

[Voir aussi :
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

II – La vidéo de Mgr Carlo Maria Viganò en français pour MPI :




Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)

[Voir aussi :
Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts
Discours de Robert F. Kennedy, Jr. et de Catherine Austin Fitts à Milan, Italie le 13 novembre
Catherine Austin Fitts, ancien membre de l’administration Bush (père) : « Un virus magique pour un coup d’État parfait »
Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »
CBDC : Comment le COVID est devenu la voie de la surveillance financière mondiale
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]




OMS et Nouvel Ordre Mondial

[Source : anthropo-logiques.org via RI]

Je suis profondément heureux de re-publier ici, avec son aimable autorisation, une nouvelle analyse magistrale de ma consœur Françoise Bloch au sujet de ce qui se trame à l’OMS et du rôle que d’aucuns aimeraient voir jouer à cette organisation profondément corrompue au sein du Nouvel Ordre Mondial…

Avec cet argument a priori imparable : si c’est pour la santé des populations, de quel droit oserait-on s’opposer aux décisions de cet organisme ?

Les manœuvres pour soumettre les pays aux décisions contraignantes (diktats) de l’OMS se déroulent déjà au grand jour depuis quelques années. Si les Occidentaux apparaissent soumis à cet agenda totalitaire mondial, la bonne surprise est venue à plusieurs reprises du reste du monde, à qui évidemment on ne la fait pas quand il s’agit d’imposer de nouvelles formes d’impérialisme.

Ceci advient à un moment où l’organisation n’en finit pas de se discréditer. En dépit de la quasi-absence de nouveaux cas, par exemple, l’OMS vient de reconduire la « variole du singe » comme urgence sanitaire internationale… Une urgence sanitaire sans cas est une innovation intéressante de plus dans le registre du théâtre de l’absurde… mais certainement pas de la santé publique !

Quant au très douteux scientifique Jeremy Farrar (directeur du Wellcome Trust), il vient, à peine élevé à la dignité de Chief Scientist de l’OMS, de proposer qu’on renonce aux investigations quant à l’origine du Sars-CoV-2 — question en effet sans importance ! Il s’en est ensuite défendu, sachant à quel point le sujet est chaud : pas moins de dix chimères de coronavirus de chauve-souris ont été produites dans le laboratoire de Wuhan après que Barack Obama ait interdit les recherches sur les gains de fonction sur les virus — le Sars-CoV-2 apparaissant désormais bien, comme l’avait dit très vite le Pr Luc Montagnier, un produit d’ingénierie du vivant…

Au-delà de ces vilaines péripéties se déploie un réel problème de fond : la volonté de subordonner de manière contraignante la souveraineté sanitaire des pays à une organisation internationale connue aujourd’hui comme étant LA plus corrompue au monde.

Françoise Bloch, en observatrice avertie, nous livre un article de haute tenue décrivant les risques et les enjeux de cette pièce maîtresse du dispositif de gouvernance mondiale en voie d’imposition par des pouvoirs étatiques mafieux. Engagés dans de véritables « crimes d’état contre la démocratie » selon le terme consacré par le professeur de sciences politiques américain Lance de Haven Smith…

Jean-Dominique Michel

[Mise à jour.
Voir aussi :
« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier
et
Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS]

La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS ?

Par Françoise Bloch[1]

« Qui écoute un témoin le devient à son tour…
Cela reste important de délivrer un message, pas seulement pour le peuple juif, mais pour la noblesse de l’être humain »

Elie Wiesel[2]

« Aujourd’hui plus que jamais, la conception de l’être vivant comme machine est indissolublement liée au fait que nous vivons dans une société capitaliste et industrielle : elle reflète ce que les instances qui dominent la société voudraient que le vivant soit, afin de pouvoir en faire ce que bon leur semble. »

Bertrand Louart[3]

Préambule

Selon Hannah Arendt[4]:

« Ce n’est que dans la mesure où il pense, et cela veut dire dans la mesure où il est sans âge — un “il” ou un “je” et non un “quelqu’un” comme le nomme si justement Kafka — que l’homme dans la pleine réalité de son être concret vit dans cette brèche entre le passé et le futur. Cette brèche n’est pas un phénomène moderne, peut-être même pas une donnée historique, mais va de pair avec l’existence de l’homme sur la terre. Il se peut bien qu’elle soit ce chemin frayé par la pensée, ce petit tracé de non-temps que l’activité de la pensée inscrit à l’intérieur de l’espace-temps des mortels (…). Ce petit non-espace-temps au cœur même du temps (…) peut seulement être indiqué, mais ne peut être ni transmis ou hérité du passé ; chaque génération nouvelle et même tout être humain nouveau en tant qu’il s’insère lui-même entre un passé infini et un futur infini, doit le découvrir et le frayer laborieusement à nouveau ».

J’ai donc essayé, durant ma vie y compris depuis ces trois ans de délire covidien, de me frayer ce chemin entre un passé et un avenir encore inconnu, mais que d’aucuns semblent vouloir écrire pour nous… en prolongeant un passé qu’ils se sont employés à reprendre à leur compte… pour leurs propres intérêts, n’ayant jamais su s’en détacher et voir que l’humain n’est pas qu’une « mécanique à réparer » ou à « perfectionner ». Les deux idéologies du 20e siècle, nées des conceptions scientistes du 18e et dont le capitalisme a finalement triomphé, n’ont su voir dans la vie et l’humain que la matérialité au point de désormais vouloir en faire un robot. Les hommes ne sont pas des machines que l’on peut télécommander par l’intelligence artificielle et autres béquilles technologiques même si celles-ci les fascinent. Il leur arrive même d’avoir une conscience et de penser dans cet espace-temps qui échappe aux soi-disant « élites mondialistes » dont les projets fous nous conduisent à un totalitarisme sanitaire et militaire si nous n’y prenons garde… et dont une partie est déjà en place, mais qu’ils accélèrent.

******

D’abord il nous faut faire un constat

De ces trois ans de « covidisme délirant », totalement déconnecté de la réalité de la situation et d’ailleurs de toutes les pratiques judicieuses et scientifiquement éprouvées en cas d’épidémie virale respiratoire voire de pandémie, mais fut simplement une « expérimentation d’ingénierie sociale », conçue et préparée de longue date[5].

Depuis l’arrivée du SRAS-CoV-2, nous pouvons énumérer les méthodes de manipulation de l’information qui ont été utilisées : essais cliniques falsifiés et données inaccessibles ; études truquées et en conflits d’intérêts ; dissimulation des effets secondaires à court terme des « injections géniques » nommées à tort « vaccins » et méconnaissance totale des effets à long terme de leur injection ; composition douteuse des « produits injectés » ; méthodes de test inadéquates ; gouvernements et organisations internationales corrompus ; médecins soudoyés ou menacés, voire interdits d’exercer leur métier ; dénigrement de scientifiques de renom ; interdiction de tout traitement alternatif efficace ; méthodes sociales liberticides et création de boucs émissaires — les non-vaccinés — pour diviser la population, monter les citoyens les uns contre les autres, et créer la discorde au sein des familles au point de pousser des enfants et adolescents au suicide ; utilisation par les gouvernements de techniques de modification du comportement et d’ingénierie sociale pour imposer l’enfermement, les masques et l’acceptation des injections ; censure des médias indépendants et discours planétaires uniformes, véhiculés par les médias les plus puissants du monde (trois agences de presse — AP, Reuters, AFP — toutes rachetées par des financiers et subventionnées, fournissant de quoi alimenter leurs articles)… et amplification du numérique à des fins de contrôle de la population.

Et pour conclure :

« En soutenant et en sélectionnant uniquement un côté de l’information scientifique tout en supprimant les points de vue alternatifs, et avec des conflits d’intérêts évidents, les gouvernements et les médias grand public ont constamment désinformé le public. Par conséquent, les lois de vaccination validées de manière non scientifique, issues de la science médicale contrôlée par l’industrie, ont conduit à l’adoption de mesures sociales pour la protection supposée de la santé publique, mais qui sont devenues de graves menaces tout à la fois pour la santé, les droits et les libertés des populations touchées »[6].

Après ce constat d’évidence

Fait par de nombreux chercheurs indépendants[7] et de citoyens et citoyennes éclairés, nous avons, de facto, vécu une expérimentation sociale, une forme particulière d’ingénierie sociale, longuement mûrie et préparée, que les « nouveaux maîtres du monde », à savoir les « élites mondialistes » auto-programmées et l’OMS, leur façade, considèrent finalement comme « réussie » puisque la grande majorité des citoyens — principalement occidentaux — ont consenti aux mesures préconisées y compris les plus coercitives. Car d’autres pays comme une bonne partie de l’Amérique latine, l’Égypte, plusieurs pays africains, la plupart des États indiens et y compris la Chine ont eu recours à des remèdes dits ancestraux — l’Artémisia annua par ex. — ou qui avaient fait leurs preuves scientifiquement. On peut donc constater que cette « expérimentation » n’a pas encore complètement atteint l’objectif visé par l’OMS et ses financeurs[8]. Elle a juste préparé ceux qui, sidérés et manipulés, n’ont pas pu ni su y résister : il s’agit désormais de contraindre tous ceux qui n’ont pas appliqué le « dispositif » ou qui ne l’ont pas atteint afin qu’ils se conforment au déroulement des prochains épisodes, c’est-à-dire l’objectif visé par ces élites mondialistes… et leurs complices : un contrôle totalitaire sur leurs vies au prétexte de prendre soin de leur santé… et de leur sécurité… par équité bien sûr ! En cela, malheureusement, l’OMS et ses complices trouvent chez certains ONG et partis politiques — essentiellement de gauche, « écologistes » et tiers-mondistes — des alliés objectifs au prétexte d’aide au développement et d’aide internationale aux pays les plus démunis financièrement. On reste stupéfait devant un tel aveuglement technophile, purement idéologique.

*****

Voyons maintenant les « préparatifs » de l’OMS en vue d’atteindre cet objectif — qui se veut mondial, question « d’équité », paraît-il — lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2023 : va-t-on vers un totalitarisme sanitaire et militaire ?

Pendant nos interrogations bien sûr légitimes sur ce que nous avons vécu parfois comme sidération et souvent comme maltraitance et le soin que nous apportons à en traiter les effets, de préférence avec bienveillance, l’OMS poursuit son agenda mondialiste, sous l’influence de ses financeurs à savoir les soi-disant « élites mondialistes » (dont bien sûr la Fondation Gates et la GAVI) réunies annuellement au Forum Économique Mondial (WEF) à Davos[9] par une intense activité de groupes de travail ; ceci d’autant plus que lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2022, plusieurs États membres, dont plusieurs africains, se sont opposés aux modifications du Règlement sanitaire international (RSI). Rappelons que, déjà en 2021, Urmie Ray dénonçait les dangers d’une mainmise accrue de l’OMS sur la santé mondiale[10]. Plusieurs groupes de travail — dont les membres sont cooptés — se sont déjà réunis plusieurs fois, en vue de :

  • – élaborer un nouveau traité, accord ou convention sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie[11],
  • – modifier le Règlement sanitaire international (RSI)
  • – amplifier les outils technologiques afin de poursuivre « une stratégie mondiale pour la santé numérique » (sic) censée façonner l’avenir de la santé mondiale[12].

Les nouvelles prérogatives que l’OMS cherche à se voir attribuer nous annoncent-elles la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial de type totalitaire ? De nombreuses voix, essentiellement américaines, mais, quoique de façon moins audible, aussi européennes, s’élèvent pour dénoncer ce « coup d’État » qui militariserait la santé comme elle l’est déjà, depuis des décennies aux USA. Raison pour laquelle les Américains sont peut-être plus avertis des risques encourus puisqu’ils vivent déjà, sur leur territoire, leur accélération depuis la présidence de G. W. H. Bush durant laquelle la « guerre bioterroriste » a été conçue et lancée à travers diverses opérations : Dark Winter, Eco Global Health Security Initiative, Atlantic Storm et Event 201, que Monika Karkowska a déjà fort bien analysées[13].

Ainsi, le journaliste et chercheur indépendant James Roguski[14] dévoile, en s’appuyant sur un document interne de l’OMS[15], les effets qu’auraient les amendements proposés par l’OMS, dont ceux :

  • – de modifier la nature générale de l’Organisation mondiale de la santé, qui passerait d’une organisation consultative se contentant de formuler des recommandations à un organe directeur dont les proclamations seraient juridiquement contraignantes. (Article 1)
  • – d’étendre considérablement le champ d’application du RSI pour inclure des scénarios qui ont simplement un « potentiel d’impact sur la santé publique »
  • – de chercher à supprimer « le respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes. » (Article 3)
  • – de donner au directeur général de l’OMS le contrôle des moyens de production par le biais d’un « plan d’allocation de produits de santé » afin d’obliger les États-parties à fournir des produits de réponse à la « pandémie » dont la définition serait modifiée, selon ses instructions. (Article 13A)
  • – de donner à l’OMS le pouvoir d’exiger des examens médicaux, des preuves de prophylaxie, des preuves de vaccination et de mettre en œuvre la recherche des contacts, la quarantaine et bien sûr le traitement. (Article 18)
  • – d’instituer un système de certificats sanitaires mondiaux sous forme numérique ou papier, comprenant des certificats de test, des certificats de vaccin, des certificats de prophylaxie, des certificats de guérison, des formulaires de localisation des passagers et une déclaration sanitaire du voyageur. (Articles 18, 23, 24, 27, 28, 31,35, 36 et 44 et annexes 6, 7 et 8)
  • – de rediriger des milliards de dollars non spécifiés vers le complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques sans aucune responsabilité. (Article 44A)
  • – de permettre la divulgation de données personnelles sur la santé. (Article 45)
  • – d’augmenter considérablement la capacité de l’OMS à censurer ce qu’elle considère comme de la désinformation et de la mésinformation. (Annexe1, page 36)
  • – de créer une obligation de construire, de fournir et de maintenir une infrastructure RSI aux points d’entrée. (Annexe 10)

Quelque peu réconforté par la 4e séance[16] de ce groupe de travail, puisque ses critiques auraient été entendues (!), J. Roguski en oublie que les modifications apportées au RSI ne sont qu’une partie du processus engagé.

Francis Boyle[17] élargit le propos

Expert en armes biologiques et professeur de droit international à l’Université de l’Illinois, il avait déjà été, en 1989, le rédacteur d’un rapport dénommé « Biological Weapons Anti-terrorism Act », présenté devant le Congrès US sous la présidence de G.H.W. Bush[18]. Récemment interviewé par « The Defender » au sujet des dernières propositions faites par l’OMS lors de négociations internes qui ont eu lieu à Genève du 6 au 13 février[19], il va nettement plus loin et soupçonne ces nouvelles prérogatives que veut s’attribuer l’OMS de revêtir toutes les composantes d’un « état totalitaire mondial de police médicale et scientifique » : celles-ci « pourraient violer le droit international et enlever toute souveraineté aux États en matière de politique de santé tout en s’assurant d’un contrôle sur la population mondiale par la mise en place de technologies numériques » ; tout ceci en vue d’atteindre « la stratégie mondiale de santé numérique » (sic), avec en vedette les GAFAM, l’IA, le contrôle accru des gouvernements et des citoyens qu’un autre groupe de travail étudie[20] en collaboration étroite avec le GHSI (Global Health Security Initiative)[21]. Très récemment, le Dr Mercola[22] annonce la nomination (fin décembre 2022) par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la tête du GHSI, de son directeur — « un scientifique fou » — : le Dr Ferrar. On apprend que le Dr Ferrar était directeur, de 2013 à février 2023, du Wellcome Trust, complice de la dissimulation de l’origine du SRAS-CoV-2. Et que le Wellcome Trust et son directeur font partie du réseau technocratique mondialiste et du mouvement eugéniste moderne. Lorsque le SRAS-CoV-2 est apparu, M. Farrar a fondé Wellcome Leap, qui est en fait le DARPA de la santé mondiale (Defense Advanced Research Projects Agency, c. à d. une agence du département de la défense US). Cet organisme se concentre entièrement sur la recherche transhumaniste afin d’ouvrir la voie à la quatrième révolution industrielle. M. Farrar et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, font par ailleurs partie d’un petit réseau mondial très soudé qui travaille en coulisse pour influencer la santé, la finance et la gouvernance mondiales… En coulisse donc.

Pour Francis Boyle, tous ces « préparatifs » qui brouillent les cartes entre « transparence relative et opacité » donnent toutefois une « cohérence » à l’ensemble des « préparatifs » que l’OMS compte faire voter par les États membres en mai 2023, mais ne doivent pas être analysés séparément même si tout est fait « pour noyer le poisson » et les faire apparaître comme séparés. Pris ensemble, ils vont dans le sens d’un pouvoir accru que l’OMS s’attribuerait y compris celui de contrôler l’application par les États de ses directives (mais aussi bien sûr le contrôle des citoyens du monde entier, ramenés au niveau d’enfants obéissants dans le meilleur des cas). De son rôle consultatif, la direction de l’OMS aurait désormais un rôle impératif dès lors que les 2/3 des États membres lui auraient donné un blanc-seing.

Et de préciser : le cadre du RSI de 2005 « permettait déjà au directeur de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique dans n’importe quel pays, sans le consentement du gouvernement de ce pays, bien que le cadre exige que les deux parties tentent d’abord de parvenir à un accord ». « Selon le même document de l’OMS, les recommandations du comité d’examen du RSI et du groupe de travail des États membres sur les amendements au RSI de 2005 seront communiquées au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanson Ghebreyesus, d’ici mi-janvier ». Cependant M. Boyle remet en question la légalité des documents susmentionnés, citant par exemple que le traité proposé par l’OMS viole la Convention de Vienne sur le droit des traités qui a été ratifiée en 1969 et que M. Boyle a décrite comme « le droit international des traités pour tous les États du monde »[23].

Il explique en outre la différence entre le dernier traité sur les pandémies et les propositions de modification du RSI : « Le traité sur les pandémies de l’OMS créerait une organisation internationale distincte, alors que les modifications proposées au RSI fonctionneraient dans le contexte de l’OMS telle qu’elle existe aujourd’hui ». Cependant, a-t-il déclaré « après avoir lu les deux documents, il s’agit d’une distinction sans différence. L’un ou l’autre, ou les deux, mettront en place un État policier médical et scientifique totalitaire mondial sous le contrôle de Tedros et de l’OMS, organisation de façade pour les CDC, que dirigeait Tony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, l’industrie de la guerre biologique et le gouvernement communiste chinois qui paie une partie de leurs factures… Soit ils obtiennent les règlements, soit ils obtiennent le traité, mais les deux sont existentiellement dangereux. Ce sont des documents vraiment dangereux… et insidieux ». Le Pr Boyle précise « n’avoir jamais lu de traités et de projets d’organisations internationales aussi complètement totalitaires que le règlement du RSI et le traité de l’OMS, car l’un et l’autre mettent en place un État policier médical et scientifique totalitaire qui échappera au contrôle des autorités nationales étatiques et locales » (et a fortiori aux citoyens) ; « … pour autant que je puisse en juger par leur lecture, ils sont, l’un et l’autre, conçus spécifiquement pour contourner les autorités nationales, étatiques et locales en matière de pandémies, de traitement de pandémies et de vaccins ».

Enfin, venons-en à Katherine WATT[24]

Dans un document qui retrace, année après année, une bonne partie des débats autour de la santé et de ses liens avec le DOD (département de la défense US) depuis le début du 20e siècle, elle montre que dès le début du siècle dernier, les élites américaines avaient, à plusieurs reprises, eu le projet de mettre en place un Nouvel Ordre mondial, velléités auxquelles seul Roosevelt, en 1933, avait — provisoirement — mis un terme. En outre, les élites US dès les années 20-30 avaient des projets de dépeuplement qui furent de nouveau approuvés en 1975 sous la présidence de G. Ford, dans le droit fil des théories eugénistes de la fin du 19e siècle que nous aborderons sommairement ultérieurement. Elle constate qu’aux USA, dès la fin des années 70 « la santé publique a été militarisée »[25] et que le personnel militaire a été utilisé comme « sujets » de recherches (ou plus exactement comme « cobayes ») pour les armes biologiques et chimiques, et que dans le prolongement de cette décision, « tout micro-organisme vivant, fabriqué par l’homme, a été considéré comme un objet brevetable (loi votée sous la présidence de Reagan en 1980) — ce que David Martin a très bien démontré[26] et contre quoi il nous mettait en garde — et qu’en 1986, sous la même présidence Reagan, « fut accordée aux fabricants de vaccins une immunité juridique pour les blessures et les décès causés par leurs produits » ; enfin que le HHS (le département de la santé et des services sociaux), dirigé par le Dr Fauci avait des liens structurels non seulement avec les multinationales pharmaceutiques, mais avec le Département de la Défense (DOD) en vue d’une guerre biologique et bioterroriste, toutes choses analysées par Monika Karbowska[27]. Lors d’une conférence de presse sur le déploiement en cours d’armes biologiques[28], K. Watt précise que de fait, depuis des années, « est utilisé un langage portant sur la santé publique afin de mener à bien une campagne militaire » dont nous avons d’ailleurs vu l’usage qu’en a fait, en France, le Président Macron, durant la crise dite du Covid, en s’entourant d’un Conseil de guerre constitué de militaires dont les propos furent tenus secrets. Je la cite :

“Ce que le Département de la défense et l’OMS ont l’intention de faire — ils sont allés assez loin pour cela sans pour autant atteindre leurs objectifs —, c’est de faire du monde entier leur terrain géographique : ils ciblent toute la population du monde, la durée de leur campagne et les armes qu’ils utilisent sont d’abord informationnelles, c’est-à-dire la propagande et la censure, les deuxièmes sont psychologiquesterreur et terrorisme — qui consistent à dire aux gens qu’ils doivent avoir peur en permanence et qu’ils doivent écouter le gouvernement, et enfin le 3e volet, les armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qui sont appelées dans leurs campagnes « vaccins pharmaceutiques », mais qui sont en fait des toxines et des agents pathogènes”.

Ensuite, K. Watt soulève les éléments juridiques et les aspects économiques et financiers qui permettent de mettre en place tout cet arsenal de mesures. Elle en conclut que ce projet dure depuis fort longtemps et que sont à la manœuvre des banquiers mondialistes et de nombreuses organisations apparentées qui cherchent à prendre le contrôle total des êtres humains par le biais de programmes bancaires et militaires. Tout ceci remonte au mieux aux années d’avant la 1re guerre mondiale, puis fut repris après la seconde, le nazisme ayant en partie échoué à éliminer une grande partie de la population mondiale (à l’exception tout de même des 60 millions de morts dont 26 à 28 millions de Soviétiques qui repoussèrent l’armée allemande, contribuant à lui faire perdre la guerre, et la quasi-totalité des juifs d’Europe !). « Les produits pharmaceutiques, grâce à l’immunité juridique qui les frappe, permettent le déni des intentions visées : ils peuvent atteindre l’objectif de tuer beaucoup de gens sans que leurs empreintes digitales soient partout »… à l’aide d’outils technologiques[29]… dont la 5 G !

[Voir aussi :
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
et
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

« Les contraintes financières passent par la Banque des Règlements internationaux (BRI) qui contrôle toutes les banques centrales et les institutions financières puis, tout du long, par les États, les gouvernements nationaux, locaux, municipaux, les écoles et les hôpitaux. Si vous vous conformez à ce qu’ils vous disent de faire, vous obtiendrez les moyens financiers pour ce dont vous avez besoin, pour gérer votre entreprise ou avoir un emploi et si vous ne consentez pas, ils peuvent vous couper tout ceci et c’est par là que tout a été réalisé. » En gros, précise, K. Watt : « C’est ce que nous avons déjà pu constater et vivre durant l’année 2021 et ladite « crise du Covid ».

Puis elle analyse tous les aspects juridiques qu’elle a repérés pour détourner les lois interdisant les armes chimiques et biologiques. Tous ces produits le sont à des fins “prophylactiques, protectrices ou défensives, cette dénomination étant fausse puisque tous ces produits biologiques sont agressifs, toxiques et mortels”, en sus d’être grandement inefficaces, comme nous l’avons constaté durant la crise du SRAS-CoV-2 et son cortège d’effets indésirables, pour la plupart censurés.

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
Nanotechnologie et « vaccins »
À quel point les virus sont-ils morts ?
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Elle considère que l’OMS est la pierre angulaire de tous ces dispositifs et, selon elle, elle “n’est pas une organisation de santé, mais une organisation militaire, le bras militaire du gouvernement mondial unique que les élites essaient de mettre en place”. “Les amendements qu’ils veulent apporter au RSI visent à l’aggraver en exigeant des gouvernements nationaux la mise en place de mesures plus contraignantes et coercitives en cas d’épidémie de maladies transmissibles et le prétexte utilisé, formulé par les banquiers, est de protéger les entreprises des désagréments provoqués par les épidémies. Mais la vraie raison est le transfert des prérogatives des États Nations à l’OMS et à la BRI”.

Tous ces chercheurs américains en appellent à stopper le traité sur les pandémies et les modifications apportées au RSI, voire incitent leur pays à sortir de l’OMS. Peu de chance qu’ils soient entendus puisque les USA sont à la manœuvre depuis des années… sauf lorsque Trump voulut suspendre le financement US de l’OMS… mais certainement pas pour les mêmes raisons !

Ces éclaircissements, sous forme de révélations, nous éclairent désormais sur qui sont “les nouveaux maîtres du monde” à savoir les soi-disant élites mondialistes, essentiellement américaines, comme la plupart des multinationales pharmaceutiques et les banques à l’exception de la Banque des Règlements internationaux, la BRI, créée à Bâle en 1930, laquelle chapeaute toutes les banques centrales. On comprend aisément que la Suisse soit partie prenante de tous ces préparatifs et explique certainement la raison pour laquelle Genève accueille la plupart des Organisations internationales[30] dont l’immunité fut votée en 1945 par le Congrès US sous la présidence de Harry S. Truman ! La dernière en date, adoubée en 2015 par le Conseil fédéral Suisse comme Organisation internationale avec l’immunité juridique et les avantages y afférents, fut le WEF (Forum économique mondial) de Klaus Schwab[31] dont les modalités furent revisitées en 2020.

En conséquence et conclusion… toujours provisoire :

Si ces préparatifs de l’OMS aboutissaient, il en serait fini de la souveraineté des États comme des traités internationaux dont deux d’entre eux me semblent particulièrement importants : le Code de Nuremberg et les Protocoles d’Oviedo puisqu’il s’agit bien, dans tous ces “préparatifs”, de crimes contre l’humanité comme l’a démontré le Grand Jury sous la direction de Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, et d’eugénisme dont je rappelle quelques éléments historiques.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

L’eugénisme, théorie qui a prévalu à partir du milieu du 19e siècle en Occident, visait un programme de sélection artificielle pour produire une race humaine supérieure en s’appuyant sur la théorie de l’hérédité de W. Galton et sur celle de Darwin, appliquées aux êtres humains. Furent ainsi pratiquées, entre autres sous le nazisme, des expériences médicales sur l’humain, menées sur des détenus dans les camps de concentration (mais aussi sur les malades mentaux et les enfants). La plupart de ceux qui les pratiquèrent étaient médecins et, pour certains, professeurs d’Université, parfois même chercheurs réputés des expérimentations sur l’humain. Une toute petite partie d’entre eux (23 dont 20 médecins et une femme qui “officiait” comme médecin au camp de Ravensbrück[32]) furent traduits, en 1947, devant l’un des douze Tribunaux de Nuremberg, dont l’un, spécifique, concerna les seuls médecins[33].

[Voir aussi :
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
L’eugénisme, l’inavouable projet « scientiste » des philanthropes de la finance
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019]

De ces procès de Nuremberg est né le Code de Nuremberg qui établit une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 — août 1947), lesquels précisent les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme “acceptables”. De là furent édictées des lois éthiques encadrant la pratique biomédicale[34].

Ces principes éthiques furent constamment remis en cause par les USA. L’OMS et les autorités politiques et sanitaires, notamment dans les pays occidentaux, s’en sont exonérées pendant ladite crise du SRAS-Cov2et ne fut pas plus tenu compte de la Convention et des Protocoles d’Oviedo[35] (avril1997), le seul instrument juridique international contraignant. Cette Convention-cadre et ses protocoles visent à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine. Refuser de se faire injecter des produits toxiques ne relève donc pas d’un “égoïsme” qui fut prêté aux “non-vaccinés”, mais bien d’une question éthique qui concerne toute l’humanité.

[Voir aussi :
Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?]

Hannah Arendt dont l’œuvre gigantesque sur le totalitarisme fait référence[36] — que reprend à son compte Ariane Bilheran[37] — lors d’un dernier entretien réalisé par “les Crises” en 1973[38], jette un regard rétrospectif sur le nazisme, la banalité du mal, la raison d’État dont la sécurité nationale est issue et qui justifie les pires crimes, l’arrogance des puissants, et sur la peur que l’on ne s’avoue que rarement avoir, mais qui n’est que la peur de l’imprévu et de l’imprévisible fait de contingences, mais est surtout la peur de la liberté, celle en particulier de penser. Aurions-nous si peur d’être libres de penser par nous-mêmes de manière critique ? Et répondant à la question : qu’est-ce que la liberté de penser ? elle ajoute :

« Elle ne repose que sur la conviction que chaque être humain, en tant qu’être pensant, peut réfléchir aussi bien que moi, et peut former son propre jugement s’il le veut. (…) La seule chose qui peut vraiment nous aider, c’est vraiment de réfléchir. Réfléchir, cela signifie de toujours penser de manière critique. Et penser de manière critique, cela signifie que chaque pensée sape ce qu’il y a en fait de règles rigides et de convictions générales. Tout ce qui se passe lorsqu’on pense est soumis à un examen critique. C’est-à-dire qu’il n’existe pas de pensée dangereuse, pour la simple raison que le fait de penser est en lui même une entreprise très dangereuse. Mais ne pas penser est encore plus dangereux. Je ne nie pas le fait que réfléchir est dangereux, mais ne pas réfléchir, c’est plus dangereux, encore. »

[Voir aussi :
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »]

Il en est de la grande Histoire comme des histoires singulières, les mythes et les fables qui nous sont contés cachent souvent des secrets inavouables et n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité toujours plus complexe. Ces “fables” se transmettent ainsi de génération en génération… qui les reprennent à leur compte. Ainsi Enzo Traverso dans son ouvrage sur « la violence nazie, une généalogie européenne »[39] fait-il remonter cette violence et l’extermination industrielle des juifs… et des Tziganes — les oubliés de l’Histoire comme le furent les colonisés — … à 250 ans, c’est-à-dire à l’épisode de la Terreur de 1793 lors de la Révolution française qui inventa la guillotine, aux guerres coloniales et aux abattoirs de Chicago créés au milieu du 19èmesiècle[40]. Jacques Pauwels, historien hétérodoxe, fait aussi tomber quelques fables qui nous furent contées — tout au moins pour ceux qui voulaient bien les croire —… et plus précisément celle que l’Europe aurait été sauvée par les Américains, “le pays de la Démocratie et de la Liberté[41].

De fait, les grands industriels américains (Ford, ITT, IBM, General Motors, Petroleum Oil, etc.), loin d’être antinazis, étaient racistes et eugénistes. Pour maximiser leurs profits que la grande dépression des années 20-30 avait fait chuter et lutter contre « les Rouges »c’est-à-dire les ouvriers — auxquels la Révolution bolchévique avait fait germer l’espoir d’un monde plus juste et égalitaire, ils collaborèrent avec Hitler puis changèrent d’alliance en mars 1941, après avoir voté un « prêt-bail » à la Grande-Bretagne… et à l’URSS, à charge pour eux d’un remboursement ultérieur : « une victoire hitlérienne aurait alors asséché l’abondante source de bénéfices que générait le “prêt-bail” (…) et celle sur l’URSS aurait été désastreuse pour leurs profits ». Ces élites US arborèrent alors la casquette de l’antifascisme, mais elles restèrent anticommunistes dans leur cœur » et racistes. De surcroît, l’arrestation de tous les opposants syndicaux, socialistes, et communistes allemands, dès la première heure de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, et conduits en camps de concentration, firent plier les ouvriers qui, travaillant à l’économie de guerre dans les usines allemandes, se soumirent à des salaires de misère quand ils furent payés. Double objectif atteint pour ces « élites » qui s’enrichirent à tout va sous le nazisme : « l’incessante quête de profit amena les hommes d’affaires, et en tout premier lieu les chefs des grandes et puissantes entreprises à créer et à manipuler le régime nazi et à lui faire déclencher une guerre mondiale, afin de concrétiser ses objectifs »jusqu’à ce que ce régime ne leur convienne plus. Triste constat qui s’est prolongé durant le 20èmesiècle et se perpétue d’ailleurs actuellement avec les multiples guerres menées sous drapeau occidental : les alliances que les « élites » économiques et financières nouent servent toujours leurs profits. Évidemment à lire, ces ouvrages décoiffent quelque peu nos croyances qui sont transmises de génération en génération. Il semble qu’elles aient la vie dure. Qui n’a pas travaillé son histoire est condamné à la revivre… Il en est des histoires singulières comme de la Grande Histoire ! Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, dit-on, il arrive qu’elle les resserve sous d’autres apparats !

Toutefois et heureusement, chaque jour nous apporte son lot de révélations ! dont celle du PDG de Moderna, pris « les doigts dans la confiture »[42] quand il a avoué, d’abord en aparté, puis au dernier Forum économique mondial à Davos, que les « vaccins » étaient prêts, en 2019, bien avant le déclenchement de l’épidémie de Sras-Cov2. La vérité finit toujours par être découverte : ces révélations font prendre conscience à certains États que leur souveraineté est en jeu et qu’il serait bon qu’ils s’opposent aux manœuvres de l’OMS et de ses complices, telle récemment l’Australie[43].

Espérons qu’ils seront suivis par d’autres États, mais surtout que les citoyens, les premiers concernés par le « Nouvel ordre mondial » que nous promeuvent l’OMS et les soi-disant élites mondiales rassemblées au Forum économique mondial (WEF), en y mettant tous les atours pour les séduire, comprendront que leur avenir est en jeu comme celui de leurs enfants. La seule « résilience » individuelle ne pourra pas panser leurs plaies quand, de facto, tout totalitarisme a toujours visé un effondrement sociétal tel que les élites l’ont prévu cette fois encore. Étrange rapprochement entre la résilience requise des habitants, contraints de vivre dans des zones contaminées après un accident nucléaire et celle qu’on leur suggère d’avoir pour « s’adapter » voire « consentir » à un totalitarisme sanitaire et militaire tel que prévu par l’OMS ! N’oublions pas que l’OMS collabore aussi étroitement avec l’AIEA et le Conseil de Sécurité et que la « radiophobie » fut évoquée concernant la peur ressentie par les habitants vivant en zones contaminées par les retombées de l’accident de Tchernobyl et que l’idéologie de la résilience peut être, en elle-même, au service de l’acceptabilité sociale de ce qui produit les nuisances[44]. Thierry Ribault rappelle, de façon symptomatique, qu’en France, la loi portant sur la question environnementale de 2021 a été nommée « loi climat et résilience », tandis que le déploiement de moyens militaires lors de la crise sanitaire de laCovid-19 a été dénommé « Opération résilience ». L’idéologie de la résilience est en fait considérée par Thierry Ribault « comme une sorte de nouvelle religion d’État, dans laquelle toutes les situations qui suscitent de la vulnérabilité sont considérées comme des opportunités de rebond et d’adaptation. Il s’agit ainsi d’une forme de justification de l’ordre des choses, puisqu’elle promeut un “faire avec” tout en individualisant la responsabilité de la catastrophe. »

Maisil serait souhaitable que les citoyens n’oublient pas que leur vie dépend de leur capacité à transcender la peur — même si celle-ci est parfois salutaire et a des raisons d’être ressentie quand de telles folies technophiles sont mises en œuvre — on peut aussi en avoir face à un avenir qui ne saurait se déduire du passé, mais qui reste à inventer. D’autres manières d’être ensemble — de se loger, de se nourrir, de s’aimer, de s’entraider, de donner, etc. — sont déjà expérimentées, rien n’empêche de s’y inscrire afin d’inventer, pour le bien commun de l’humanité, d’autres manières de vivre ensemble y compris de prendre soin de notre santé et de celle des autres. Là réside l’espoir d’un autre monde possible que celui que ces « élites » nous ont préparé de longue date et qui de toute manière s’effondrera… les crises, dont la crise écologique, le traversant, étant multiples.

La société n’est qu’une construction imaginaire[45] : rien ne nous empêche d’en imaginer une autre ! Certains s’y emploient et devraient être encouragés et rejoints au lieu d’être stigmatisés. L’important est le chemin, la voie[46] et pas uniquement l’objectif. Il est vrai que pour résister, il faut de la force d’âme, une des quatre vertus cardinales sur lesquelles repose la vie morale[47]. Il faut aussi du courage pour s’y engager ainsi qu’une intelligence du cœur, toutes vertus que les « soi-disant « élitesmondialistes » ignorent. Cette intelligence du cœur vient de notre conscience, celle de notre profonde interdépendance à l’égard des autres dans toute la diversité qui les constitue… et de la compassion que l’on est capable de ressentir face aux souffrances qu’ils endurent.

S’agissant du respect dû à chaque humain, Marcel Hénaff[48] montre que seul le don affronte cette question, car il implique la reconnaissance de l’autre et sa considération[49], c’est-à-dire ce en quoi autrui nous oblige inconditionnellement ; mais que l’argent a le pouvoir de détruire cette exigence et le lien qui unit les hommes entre eux. Il peut infiniment corrompre. Quant à la justice, je laisse le mot de la fin à Camus : « Il n’y a ni justice ni liberté possible tant que l’argent est roi ». Vaste sujet qui serait trop long à traiter dans cet article, mais qui le fut ailleurs[50].


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Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?

[Source : qg.media]

L’Union européenne se dote peu à peu d’une législation ambiguë quant à l’instauration d’un crédit social, en dépit des grandes proclamations officielles. Depuis 2022, les municipalités de Rome et de Bologne en Italie mettent par exemple à l’essai des initiatives de crédit social, qui, incitatives et optionnelles, visent à récompenser les comportements jugés « vertueux » en matière de développement durable. Faut-il redouter l’instauration d’un système de crédit social tel que celui apparu en Chine? Quels furent là-bas les ressorts de la mise en place d’un tel système? Pourrons-nous longtemps encore nous prémunir d’une « notation sociale » des personnes ?

[Voir aussi :
Le directeur général d’Alibaba présente son outil de crédit social écologique au Forum de Davos
Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe
Ma femme a du crédit
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

Par Pauline ELIE, conseillère éthique sur les données de santé à l’hôpital Lariboisière (AP-HP), doctorante en droit et philosophie au Centre Georg Simmel (UMR 8131, CNRS / EHESS) et Pierre-Antoine CHARDEL, professeur de sciences sociales et d’éthique à l’école de management de l’Institut Mines-Télécom (IMT-BS), chercheur au Laboratoire d’Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS)

* * * * *

Jugeant et notant les actes des citoyens (bons ou mauvais), le système de crédit social instigué en Chine est en train de s’établir en Europe de manière aussi subtile et insidieuse que dans l’empire du Milieu. Certes, contrairement à l’actuelle version chinoise, essentiellement punitive et désormais érigée en système, le balbutiant crédit social des citoyens européens se veut incitatif. Or à ses débuts, la même approche gratifiante et facultative fut privilégiée par l’État autoritaire chinois. À bien des égards, ce crédit social renvoie aux caractéristiques de l’hégémonie culturelle telles qu’elles furent décrites par l’intellectuel marxiste Antonio Gramsci qui analysait les ressorts d’une domination exercée, non pas de manière coercitive, mais en intervenant sur la production des représentations et des habitudes quotidiennes. Il s’agissait par là de décrire les mécanismes de logiques de pouvoir ne disant par leur nom, en ce sens d’autant plus difficiles à contrer.        

Alors que la Commission européenne se dote d’une proposition de règlement sur l’intelligence artificielle aménageant par un large régime d’exceptions la notation sociale des personnes, depuis l’été 2022 deux initiatives de crédit social ont vu le jour en Italie, à Rome et à Bologne. Comme en résonance avec le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley ou à quelques épisodes de la série Black Mirror, ranger sa trottinette électrique ou trier correctement ses déchets rapporte des bons points au citoyen : en conséquence, par exemple, un fournisseur d’énergie pourrait lui octroyer un tarif préférentiel ! À la différence de la situation chinoise, ces initiatives italiennes optionnelles valorisent les actions dites «éco-responsables» mais ne les sanctionnent pas1. Pourtant, progressivement, la logique du système de crédit social chinois s’immisce dans la gestion de notre quotidien. Comment s’opère un tel glissement ? Surtout, qu’induit-il pour l’évolution de la vie sociale et politique dans des sociétés revendiquant un attachement à certains grands principes démocratiques ? Quels enjeux en termes de soft power se profilent ?

Créditer la confiance ?

En Chine, la mise en place du système de crédit social est intimement liée à l’accès de sa population au crédit bancaire. Dans les années 1990, le pays entreprend d’ouvrir son économie au monde par de nombreuses réformes, en vue de faire émerger une classe moyenne2. Pour ce faire, la population majoritairement rurale doit souscrire à des prêts financiers. En 1999, l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales initie le projet « Vers un système national de gestion du crédit », en réponse à la demande d’entreprises américaines désireuses de s’assurer de la fiabilité de leurs homologues chinois. Avec ses collègues, le futur penseur du crédit social, Lin Jinyue, jeune ingénieur à l’époque, s’inspire des systèmes de credit scoring européens et américains au cours de voyages d’étude. Dans leur rapport au Parti communiste en mars 20003, lui et ses pairs affirment la nécessité de bâtir un système de notation de crédit gageant de la solvabilité des citoyens et des entreprises. Mais ce n’est qu’en 2002 qu’apparaît la première occurrence du terme « crédit social » lors de l’allocution de Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste, à l’occasion de son 16ème Congrès4. « Crédit social » et « crédit bancaire » se confondent ainsi jusqu’en 2014 dans les discours du Parti. Puis le « Schéma directeur pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020) » du Conseil d’État chinois pose les jalons de ce système5. Au nom de la confiance et de l’intégrité, les personnes jugées fiables sont récompensées, celles considérées comme indignes de confiance sont punies. Les principes moraux se mêlent aux normes juridiques tandis que le concept flottant de « confiance » prodigue un terrain fertile à l’expression arbitraire du pouvoir.

Des prémisses indolores

Le crédit social chinois se déploie par des initiatives locales et variées, initialement incitatives. Dans leur enquête « Bons et mauvais chinois » les journalistes René Raphaël et Ling Xi montrent que dès 2015 plusieurs municipalités concluent des partenariats divers avec des entreprises locales6. Notamment, la plateforme numérique Alibaba via sa filiale Ant Financial introduit le crédit Sesame (ou Zhima) en janvier 2015, disponible à partir l’application en ligne de paiement Alipay. Inspiré des modèles de credit scoring des entreprises américaine et allemande FICO et Schufa Holding, le crédit Zhima évalue les risques de l’emprunteur en lui attribuant une note fondée sur l’analyse algorithmique de ses données personnelles et financières7. L’emprunteur qui s’acquitte de ses échéances de paiement en temps voulu, ou qui se procure les marchandises et services valorisés par Alipay, cumule des points lui octroyant des avantages lors de dépenses futures. Partenaire de Alibaba, la municipalité de Hangzhou propose par exemple à ses habitants d’intégrer leur note Sésame à leur système d’identification municipale pour bénéficier de nouvelles faveurs.

Alors qu’en 2018, un quart de la population chinoise seulement est notée, la Banque centrale fonde (à l’aide des données collectées par huit entreprises chinoises) Baihang, son propre système de crédit social testé dans certaines provinces. Les actes jugés vertueux, tels que balayer la voie publique, augmentent la note sociale de l’individu si celui-ci en apporte la preuve au Parti. A contrario, des informations dissidentes communiquées en ligne par exemple ou des échéances bancaires recouvrées hors-délai entraînent l’inscription des personnes sur listes noires, restreignant leurs libertés de circuler, d’entreprendre ou même d’apprendre. Or, comme le notent Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin & Han-Wei Liu, en 2018, le système de crédit social fait l’objet de nombreuses incompréhensions dans le traitement médiatique international8. Si collecte et partage de données entre pouvoirs publics et privés sont opérationnels, le traitement automatisé des données est loin d’être une réalité.

La stratégie des petits pas

Pragmatique, cette stratégie qui conquiert territoire après territoire, en s’adaptant aux usages des populations locales, permet en outre à la technologie soutenant ce système d’évoluer vers son unification. En décembre 2020, 80% des territoires chinois9, sont concernés par des mesures diverses de notation sociale. Cependant, il n’existe pas en novembre 2022 de note sociale pour chaque individu attribuée par un système central10. Le recours uniforme sur le territoire à l’intelligence artificielle, au traitement algorithmique de données massives issues par exemple de la reconnaissance faciale en temps réel par la vidéosurveillance reste un fantasme11. Toutefois, selon Josh Chin et Liza Lin dans Surveillance State (2022), la crise du Covid-19 a vu les technologies sous-tendant la progression d’un système de crédit social unifié prospérer : une caméra de vidéosurveillance pour trois habitants, fichage biométrique et génomique de la population, attribution de codes QR individuels, etc.12. Dénué d’application uniforme, ce système trouve pourtant écho hors de l’Empire du Milieu, en Union européenne.

Les balbutiements d’un crédit social européen

Sur le Vieux continent, pourtant fervent défenseur des idéaux démocratiques, le crédit social se concrétise par un cadre normatif à l’échelle européenne et des initiatives locales en Italie. En premier lieu, la Commission européenne propose un portefeuille européen d’identité numérique ainsi qu’une législation introduisant la notation sociale des citoyens. Dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, la présidente de la Commission Ursula Van der Leyen annonce la création d’« une identité fiable, que tout citoyen pourra utiliser partout en Europe pour n’importe quel usage, comme payer ses impôts ou louer un vélo »13. Ambitionnant de rallier 80% des citoyens en 203014, ce portefeuille européen d’identité numérique résulte de la proposition de révision du règlement eIDAS en 202115. Optionnel, il rendra possible l’authentification sur les plateformes numériques privées et contiendra état civil, diplômes, informations financières, données des entreprises16, voire le certificat Covid numérique17. De surcroît, en matière d’intelligence artificielle, la version finale18 de la proposition de règlement de la Commission européenne introduit le concept de « note sociale »19. Cette dernière est issue de « systèmes dIA destinés à évaluer ou à établir un classement de la fiabilité de personnes physiques au cours dune période donnée en fonction de leur comportement social ou de caractéristiques personnelles ou de personnalité connues ou prédites »20Et si par principe « la mise sur le marché, la mise en service ou lutilisation, par les pouvoirs publics ou pour leur compte » de ces systèmes de notation sociale est interdite, par exceptions elles sont autorisées21. Car le traitement « préjudiciable ou défavorable de certaines personnes physiques ou de groupes entiers de personnes physiques » est proscrit dans quelques cas de figure seulement : « dans des contextes sociaux dissociés du contexte dans lequel les données ont été générées ou collectées à lorigine »22 ou, si ce traitement est « injustifié ou disproportionné par rapport à leur comportement social ou à la gravité de celui-ci »23. Autrement dit, juste, proportionnée et entreprise dans le contexte d’origine de la collecte ou de la génération des données, la notation sociale par les pouvoirs publics ou leur compte est possible. L’interdiction de principe du crédit social est dès lors contrebalancée par un régime d’exceptions si large qu’il l’autorise de facto.

En second lieu, depuis l’été 2022, les villes de Rome et de Bologne en Italie mettent à disposition de leurs citoyens un « Smart citizen wallet », un portefeuille d’identité numérique. À Rome, il « encourage les comportements vertueux mis en place par les usagers de la ville, visant à améliorer la durabilité environnementale, sociale et économique de la ville, en ligne avec les objectifs de l’Agenda 2030 », de l’Organisation des Nations Unies24Pour le citoyen « vertueux », des « points » sont « convertis en récompenses (biens et/ou services durables) offerts par la Capitale de Rome et ses partenaires »25. À Bologne, l’initiative également facultative « vise à récompenser ceux qui, par exemple, trient bien les déchets ou utilisent les transports en commun et ne prennent pas d’amendes »26Optionnels, incitatifs, ces essais de crédit social se distinguent de l’actuel système de crédit social chinois, punitif. Or, d’une part, le régime chinois a préféré dans un premier temps les incitations à la coercition, et d’autre part, le futur règlement sur l’intelligence artificielle cultive l’ambiguïté quant à ce nouveau concept de « note sociale ». Selon l’euro-député roumain Cristian Terheş le crédit social européen s’établirait « par segments » suivant « le même schéma quen Chine »27.

La redoutable ambiguïté du milieu

L’antagonisme entre un modèle vertueux de crédit social porté par l’Europe, et sa version maligne qui serait affirmée par l’Empire du milieu favorise la progression de ce modèle. Evgeny Morozov relatait déjà en 2013 dans Laberration du solutionnisme technologique le discours de certains industriels du numérique en vertu duquel tous les problèmes s’évanouiraient grâce à leurs technologies. Suite à la crise du Covid-19, il note l’émergence de deux camps28, d’un côté les « solutionnistes progressifs » qui useraient d’indolores nudges, ces incitations sans contraintes29, de l’autre, les « solutionnistes punitifs » qui contraindraient pour parvenir à leurs fins. Ainsi polarisée, cette dialectique opposant une thèse et une antithèse caricaturées se solde en une synthèse, qui profite à un solutionnisme médian, en Eurasie. Mais de l’Orient à l’Occident, ce soft power technologique a pour effet de rompre l’« intégrité contextuelle », telle qu’elle a été définie par Helen Nissenbaum30. De fait, les flux d’informations numériques ne respectent plus les contextes d’usages, qui possèdent des normes, explicites ou non, correspondant aux attentes des usagers quant aux informations partagées. Notamment, une personne s’attend à ce que les informations communiquées à son médecin ne soient pas diffusées à son employeur. Cette exigence de séparation des contextes se traduit en pratique par le recours, pour une même personne, à des identités multiples. Or, en témoignent des initiatives de portefeuilles numériques, certaines politiques publiques évoluent vers l’unification des identités. Dans un tel contexte de rupture de l’intégrité contextuelle, la question de la légitimité des critères de l’identification doit nous préoccuper, a fortiori lorsque cette dernière est liée à des systèmes automatisés de traitement de données qui peuvent, à tout moment, être manipulés. Une banque pourrait, par exemple, refuser ou accepter d’accorder un crédit en fonction du type de relations que nous entretenons sur les réseaux sociaux, en permettant ainsi à des réalités anodines – et même parfaitement insignifiantes – de s’immiscer dans un processus d’identification. À titre d’illustration, la société LendUp, spécialisée dans le prêt en ligne, examine les comptes Facebook et Twitter des demandeurs, en observant notamment le nombre d’amis et la nature des interactions, afin d’accorder ou non un prêt. Comment enrayer la logique ? Et surtout, le peut-on encore ?

De l’exposition au risque de servitude

Déjouer la progression du phénomène de notation sociale suppose d’en comprendre les ressorts : le crédit social repose en effet sur nos désirs d’exposition en ligne et de normativité, pérennisant par-là même, les inégalités sociales. Dans La Société d’exposition (2015), Bernard Harcourt montre comment, par le truchement de nos intérêts nourris par Facebook, MySpace, Google, Instagram, etc.nous nous exposons à une surveillance omniprésente : « ce sont nos passions – en tension avec nos ambivalences […] qui alimentent la société d’exposition »31Les innovations technologiques résonnent avec des attentes relatives à la normativité qui proviennent des individus eux-mêmes. À cet égard, une singulière concomitance entre l’économique, le social et le politique s’observe dans des demandes qui sont implicitement formulées en termes de sécurisation et de normalisation32. Selon de récentes enquêtes, ces mesures chinoises de crédit social, perçues comme des « moyens d’améliorer la qualité de vie »33, seraient préférées par les citoyens les plus favorisés socialement ainsi que les personnes âgées. En dépit d’une volonté affichée de promouvoir une société confiante et harmonieuse, le système de crédit social chinois séduit ceux qui possèdent déjà. Quant aux plus précaires qui se voient inscrits sur listes noires, l’opprobre induit ne peut qu’accentuer leurs difficultés. Au nom de la confiance, le traitement de données à des fins de notation sociale trahit une logique paranoïaque, niant l’oubli, pourtant fondamental pour se réinventer, à l’aune des travers de l’existence. Pire, libéré du choix à mesure que des logiques de recommandations algorithmiques investissent nos vies, nous nous laissons mentalement coloniser par des représentations bâties sur des corrélations, et non plus sur des causes. Tout un chacun pourrait avoir à répondre, non de ses actes, mais de probabilités statistiques capables de mesurer l’intention de commettre tel ou tel acte34. Comme l’expliquait Zygmunt Bauman dans son entretien paru en 2013, au regard de « la facilité avec laquelle les gens acceptent de livrer leurs secrets personnels sur la scène publique »35, dans les sociétés liquides modernes, nous pouvons « devenir des esclaves »36. Un état de servitude est indirectement généré par la porosité des contextes permise par le numérique : des propos qui semblaient totalement anodins dans un contexte donné, peuvent, un jour ou l’autre, se retourner contre une personne.

Par définition, lesoft power nerepose pas sur la contrainte mais, sur la séduction, la convivialité et le plaisir. Nous faisons « volontairement beaucoup de choses que les pouvoirs totalitaires cherchaient à imposer par la force et la violence ou la peur »37. Nous nous accoutumons au fait de livrer des parts de nous-mêmes dans tous les moments de notre vie quotidienne, du fait de la valorisation sociale qu’une telle exposition induit. Le système de crédit social en Chine, à l’instar des balbutiements européens en la matière, s’avère tout à fait exemplaire, et particulièrement emblématique des risques encourus à l’ère hypermoderne, dans des sociétés au sein desquelles les demandes de normativité ou de normes de confiance se multiplient. Au regard du dévoilement croissant de la personne en ligne et de l’accoutumance à la visibilité, mieux vaut veiller à ce que l’instrumentalisation politique de cette accoutumance puisse toujours être questionnée.

Notes

1 Nous développons ici, et dans les pages qui suivent, des éléments initialement abordés par Pauline Elie (« En Europe, la tentation de la surveillance. Le crédit social chinois fait des émules », in Philonomist, 16 novembre 2022), après de récents échanges sur le sujet à l’EHESS.

2 Jean-Louis Rocca, The Making of the Chinese Middle Class: Small Comfort and Great Expectations, Palgrave Macmillan, Londres, 2016.

3 Rapport intitulé « Vers le système national de gestion de crédit ».

4 Rapport de Jiang Zemin lors du 16ème Congrès du Parti communiste chinois en 2002. « Nous devons rectifier et uniformiser l’ordre de l’économie de marché et établir un système de crédit social compatible avec une économie de marché moderne »

5 Conseil d’État, Circulaire du Conseil d’État sur l’impression et la distribution du schéma de planification pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020), Guofa [2014] n° 21, 14 juin 2014.

« Ce n’est que lorsque les membres de la société se traitent avec sincérité et sur la base de la confiance qu’ils peuvent établir des relations interpersonnelles harmonieuses et amicales, promouvoir le progrès de la civilisation sociale et parvenir à l’harmonie sociale, à la stabilité, et la stabilité à long terme  ».

6 René Raphaël, Ling Xi, « Bons et mauvais Chinois. Quand l’État organise la notation de ses citoyens », Le Monde diplomatique, janvier 2019, pp.4-5.

7 Ohlberg Mareike, Ahmed Shazeda, Lan Bertram (12 décembre 2017), « Central Planning, Local Experiments: The complex implementation of China’s Social Credit System », Merics China Monitor, Mercator Institute for China Studies, 16 mars 2018.

8 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

9 Jessica Reilly, Muyao Lyu, Megan Robertson, « China’s Social Credit System: Speculation vs. Reality », The Diplomat, 30 mars 2021.)), soit plus d’un milliard de personnes(([10] Amanda Lee, « What is China’s social credit system and why is it controversial? », South China Morning Post, 9 août 2020.

10 Zeyi Yang, « China just announced a new social credit law. Here’s what it means. », MIT Technology Review, 22 novembre 2022.

11 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

12 Josh Chin, Liza Lin, Surveillance State: Inside China’s Quest to Launch a New Era of Social Control, St. Martin’s Publishing Group, New York, 2022.

13 Commission européenne, Discours sur l’état de l’Union de la présidente von der Leyen en session plénière du Parlement européen, Bruxelles, 16 septembre 2020.

14 Commission européenne, Commission proposes a trusted and secure Digital Identity for all Europeans, 3 juin 2021.
Commission européenne, Communication, « Une boussole numérique pour 2030: l’Europe balise la décennie numérique », Bruxelles, 9 mars 2021, p. 14.

15 Commission européenne, Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (UE) n° 910/2014 en ce qui concerne l’établissement d’un cadre européen relatif à une identité numérique, 3 juin 2021.

16 Ibid. Annexe VI Liste minimale d’attributs.

17 Règlement (UE) 2021/953 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE) afin de faciliter la libre circulation pendant la pandémie de COVID-19. Commission européenne, Communiqué de presse, « COVID-19: la Commission propose de prolonger d’un an le certificat COVID numérique de l’UE », 3 février 2022.

18 Commission européenne, Proposition de règlement n° 2021/0106 (COD) du Parlement européen et du Conseil établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle (législation sur l’intelligence artificielle modifiant certains actes législatifs de l’Union), 21 avril 2021, Bruxelles.

19 Considérant 17, art. 5 1. (c) ibid.

20 Art. 5 1. (c) ibid.

21 Idem.

22 art. 5 1. (c) i)

23 art. 5 1. (c) ii)

24 Raffaele Gareri, « Citizen Wallet: la piattaforma che ti premia », Site internet de la Commune de Rome, date inconnue.

25 Ibid.

26 Guide De Jade, « Bologne une ville de plus en plus numérique : le Smart Citizen Wallet arrive », Bologna Indiretta, 28 mars 2022.

27 Torbjörn Sassersson, « Cristian Terhes : Manifestez pour sauver votre pays du contrôle totalitaire », Newsvoice, 22 janvier 2022.

28 Evgeny Morozov, « The tech ‘solutions’ for coronavirus take the surveillance state to the next level », The Guardian, 15 avril 2020.

29 Richard Thaler, Cass R. Sunstein Nudge, Improving Decisions About Health, Wealth, and Happiness, Yale University Press, Londres, 2008.

30 Helen Nissenbaum, Privacy in Context. Technology, Policy, and the Intergrity of Social Life, Stanford, Stanford University Press, 2009.

31 Bernard Harcourt, Exposed. Desire and Disobedience in the Digital Age, Cambridge, Harvard University Press, 2015.

32 Pierre-Antoine Chardel, L’empire du signal. De l’écrit aux écrans, Paris, CNRS Editions, 2020.

33 Genia Kostka, « China’s social credit systems and public opinion: Explaining high levels of approval », New Media & Society, juillet 2019.

34 Jean-Paul Karsenty, « Big data (mégadonnées) : une introduction », in Olaf Avenati et Pierre-Antoine Chardel (dir.), Datalogie. Formes et imaginaires du numérique, Paris, Loco Editions, 2016, p. 112.

35 Ibid.

36 Zygmunt Bauman, « La précarité est le seul élément qui rassemble », in Au fait. Une enquête, un entretien, des enjeux, juin 2013, p. 76.

37 Ibid.




Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?

[Source : kla.tv]

Interview avec David ICKE, janvier 2023

Les faillites, la guerre en Ukraine, les nouvelles lois contre la désinformation et la nouvelle loi sur le partage des charges en Allemagne, tout cela fait-il partie d’un tout ? Dans cette interview, David Icke, connu pour avoir fait de nombreuses prédictions sur la politique mondiale qui se sont réalisées, relie certains points pour nous et montre l’issue des événements mondiaux actuels. Attachez votre ceinture et profitez de cette interview intéressante !

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Transcription

David Icke ! Nous sommes très honorés aujourd’hui de discuter avec David Icke ! David, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview !

Icke : C’est un plaisir, Daniel !

Interviewer : Eh bien, je suppose que la plupart de nos téléspectateurs vous connaissent ! Pour ceux qui ne vous connaissent pas, nous pouvons faire une très courte biographie. Peut-être devrions-nous aller directement sur la page de Wikipédia. Que dit Wikipédia ?

Icke : C’est assez long, n’est-ce pas ? Et beaucoup d’informations sont inexactes!

Intervieweur : Oh, absolument ! J’allais quand même lire la première phrase.

Icke : Eh bien, allez-y alors !

Interviewer : Il est dit que David Vaughan Icke est un théoricien du complot anglais et un ancien footballeur et animateur de radio sportif. Souhaitez-vous ajouter quelque chose à cela ?

Icke : Eh bien, je ne suis pas un théoricien du complot ! Je suis un chercheur indépendant conspirationniste. Et qu’est-ce qu’un conspirationniste ? C’est quelqu’un qui se demande si l’autorité vous dit la vérité ou non. C’est aussi simple que ça ! Et bien sûr, le terme « théoricien du complot » vient de la CIA pour ce qui est de son utilisation généralisée dans les années 1960, lorsqu’ils essayaient de discréditer les gens qui ne croyaient pas qu’une balle utilisée pour l’assassinat de Kennedy faisait demi-tour. Et donc, il est maintenant utilisé et répété comme une métaphore, laquelle ne dit pas la vérité – propagande, désinformation. Et je vais vous en donner un exemple personnel, car le 6 novembre, je devais parler à Amsterdam lors d’un rassemblement pour la paix. Et quand l’annonce a été faite que j’allais parler là-bas, cela a fait tout un tollé cousu de fil blanc, bien sûr, qu’on ne devait pas me permettre d’y aller parce que j’étais un antisémite, j’étais un négationniste de l’holocauste etc. Et cela a en quelque sorte créé la fureur parmi les classes « vertueuses ». Tout cela est absurde, mais…

Interviewer : Puis-je intervenir ? Qu’est-ce que le sémitisme ou l’antisémitisme ont à voir avec un discours anti-guerre ? Ou bien est-ce qu’ils sont juste en train de sortir quelque chose de votre passé ?

Icke : Oh, ils ne le sortent pas de mon passé. Ils le sortent tout court. Parce que si vous avez quelqu’un qui dit quelque chose que vous ne voulez pas que les gens entendent et que c’est raisonnable et justifiable dans les faits, alors vous ne le prenez pas pour ce qu’il dit, vous inventez ce qu’il ne dit pas. Là où je veux en venir en termes de théoricien du complot… finalement c’était 24 heures, pas 48 heures avant que je sois censé parler – en fait, j’étais déjà sur la côte Est de l’Angleterre en attendant de traverser le tunnel sous la Manche jusqu’à Amsterdam – le gouvernement Néerlandais a annoncé que, parce que je constituais une menace pour la société, j’allais être banni non seulement des Pays-Bas, mais aussi de 25 autres pays européens. Cela signifie de nombreux autres pays en plus, car les Pays-Bas font partie de ce qu’ils appellent le groupe Schengen de pays qui partagent une politique frontalière commune. Donc quand vous êtes banni, vous êtes également banni par eux. Mais d’autres pays, y compris l’Amérique, utilisent les critères de Schengen pour – eh bien, ils le font quand ça les arrange – pour empêcher d’autres personnes d’entrer dans leur pays et c’est la même chose avec d’autres pays du monde. Donc, alors que je suis assis ici, je suis banni des grandes voies du monde. Mais là où je veux en venir en termes de théoricien du complot, c’est que des gens merveilleux aux Pays-Bas, des avocats, pensaient que ce qui se passait était inacceptable et ils ont donc défié le gouvernement devant les tribunaux et ce qui s’est passé – j’étais au procès – ils ne voulaient même pas me laisser entrer aux Pays-Bas pour comparaître devant le tribunal, je représentais un tel danger ! Et l’avocat du gouvernement a abandonné l’accusation d’antisémitisme en entier et de négation de l’holocauste et tout ça parce qu’il ne pouvait pas la maintenir. Donc, ce qu’ils ont fait, c’est de dire que j’étais anti-gouvernemental et en étant anti-gouvernemental, c’est-à-dire que je disais que le gouvernement ment, ce que le gouvernement néerlandais, comme tous les gouvernements, mais surtout le gouvernement néerlandais, fait à bien des égards par réflexe, que j’étais une menace pour la démocratie. Et puis, c’est là le problème, quand le juge – bien évidemment que ça allait arriver – a rendu son jugement, il a dit que le gouvernement avait raison de m’interdire parce qu’il était clair que j’étais un théoricien du complot. Et donc nous avons maintenant une situation où, si vous défiez le gouvernement de dire la vérité, vous êtes qualifié de théoricien du complot et si vous êtes un théoricien du complot, vous pouvez être banni de 26 pays européens.

C’est donc la voie qui est suivie et c’est la raison pour laquelle toute cette histoire du théoricien du complot et de la théorie du complot est si importante parce qu’elle devient centrale pour justifier de faire taire la dissidence. Donc, même à ce niveau, ces premières lignes de la page Wikipédia n’ont aucun sens en termes de réalité, mais encore une fois, la plupart de ce qui se trouve sur Wikipédia n’en a pas.

Interviewer : Oui, je pense qu’il est temps d’enterrer ce terme si nous le pouvons. Parce que, je veux dire, pourquoi avons-nous même le mot « conspirer » en anglais ? Vous savez, s’il existe une telle chose que la conspiration, si les gens conspirent, le ciel nous interdit de théoriser à ce sujet, n’est-ce pas ?

Icke : Oui, et la plupart de ce que les gens avaient décrit comme une théorie du complot, s’est avéré vrai avec le temps.

Intervieweur : Exactement !

Icke : Bien sûr, il y avait des théories du complot, où vous dites : Eh bien, en regardant les preuves, il semble que ça pourrait être ça, c’est justement ça, d’accord. Mais une grande partie est en réalité prouvable à partir des preuves et au cours des décennies- comme je le dis -, à tel point que c’était une théorie du complot qui s’avère être de plus en plus vraie, et c’est la raison pour laquelle ils veulent la discréditer bien sûr, si ce n’était pas vrai, ils n’auraient pas de problème avec ça. Ce qui leur pose problème, c’est le fait qu’elle est vraie. Ce que nous voyons, et c’est la société en général, c’est la façon dont elle est structurée : tout est inversé, tout est à l’envers. Et il n’y a pas de plus grand exemple de cela que les termes de propagande et désinformation sont des termes injurieux pour des personnes qui produisent des preuves crédibles. Des termes utilisés par des personnes qui mentent 24 heures sur 24, et même dans leur sommeil probablement. Nous ne devons donc pas nous soucier des étiquettes et nous énerver à cause des étiquettes. Nous devons juste continuer à marteler ce que nous disons parce que, vous savez, en fin de compte, ce qui pousse les gens à envisager d’autres possibilités, plus que toute autre chose, c’est leur propre expérience. Et depuis le tournant de l’ère Covid, ce que les gens ont expérimenté, c’est la suppression de la liberté à un rythme de plus en plus rapide. Et c’est ce qui les terrifie. Ce que j’ai dit il y a des décennies, c’est que le plan était – et c’est pourquoi ils ont introduit les nombreuses manières, les nombreuses raisons d’avoir Internet – parce qu’ils voulaient finalement une situation où personne ne verrait ou n’entendrait jamais quoi que ce soit qui n’ait pas été approuvé par le gouvernement, je veux dire carrément « 1984 » [1984 = Un roman dystopique écrit par George Orwell décrivant la vie d’un non-conformiste dans un État totalitaire]. Et c’est là où nous allons, je veux dire que nous avons une législation en cours d’examen au parlement britannique, appelée « projet de loi sur la sécurité en ligne » qui est conçue pour supprimer davantage le fondement-même de la liberté d’expression, et des lois similaires sont en cours dans le monde entier. La raison pour laquelle cela se produit – nous revenons au fondement de tout cela – c’est que l’autorité nous ment, elle nous ment à une échelle d’une telle ampleur peut-être jamais vue auparavant. Et parce qu’elle ment, elle ne supporte pas les interrogations. Donc, toute l’idée de la censure est d’arrêter cette analyse.

Interviewer : Oui, je ne comprends pas pourquoi ceci n’est pas plus évident pour tout le monde. Théoricien du complot signifie maintenant quand vous allez devant un tribunal, quand vous avez un procès en Hollande et qu’ils disent qu’on vous accuse d’être anti-gouvernemental. Quelle constitution dans le monde occidental, ou probablement même dans le monde, a écrit que vous ne pouvez pas être anti-gouvernemental ? C’est scandaleux !

Icke : Oui, et l’histoire, vous savez, c’est que nous sommes allés au tribunal avec ça et nous allons continuer, mais nous sommes allés au tribunal avec ça sans penser que nous allions gagner tout en sachant que nous n’allions probablement pas gagner, parce que c’était évident, c’est la façon dont le système est ficelé maintenant : ce sont les mécanismes de contrôle de l’autorité gouvernementale, ce ne sont que des illusions. Et donc on savait bien que ce juge de district aux Pays-Bas n’oserait pas aller à l’encontre du gouvernement. Et donc il a pris une décision et un jugement ridicule que parce que j’étais un « théoricien du complot », c’était justifié que je sois banni de 26 pays européens. Et il était d’autant plus d’accord avec les gens intelligents qui voient cela comme un outrage qu’il ne l’aurait été d’aller à l’encontre du gouvernement qui l’emploie et qu’il aurait bousculé à ses risques et périls. C’est ainsi que cela fonctionne, tout le système est ficelé. Et je ne dis pas que tous les juges sont corrompus, même si beaucoup d’entre eux le sont, corrompus pas nécessairement dans le sens de prendre de l’argent, mais corrompus en termes de corruption morale en ce sens qu’ils prendraient des décisions en fonction de ce qui est bon pour eux plutôt que de ce qui est bon pour la justice. Et c’est, à mon avis, ce qui s’est manifestement passé dans ce cas.
C’est la même chose partout dans le monde, c’est la même chose que ce que vous voyez en Amérique. Vous savez, j’ai été stupéfait quand j’ai entendu pour la première fois l’expression « le juge est un démocrate » [démocrate = membre du parti démocrate aux États-Unis], « le juge est un républicain » [républicain = membre du parti du parti républicain aux États-Unis]. C’est quoi, ça ? Qu’importe le parti des politiciens, et pourquoi devons-nous le savoir de toute façon ? Quelle en est la pertinence ? Si vous êtes un juge au sens propre du terme, vous prenez des décisions sur la preuve, pas sur votre conviction politique et une fois que vous avez une affaire comme c’est si souvent le cas en Amérique, si c’est un juge démocrate, on connaît le verdict. Ou s’il y a une scission démocrate-républicain à la Cour suprême, vous saurez quelle sera la scission. Et bien la justice a disparu, c’est terminé, c’est fini, c’est une illusion. Et ce que nous avons vu, décennie après décennie, ce sont de plus en plus de sources d’information, les sources de la justice étant occupées par ce que j’appelle cette « secte mondiale » [Secte = groupe ayant une idéologie exclusive généralement avec des pratiques rituelles, le symbolisme et une forte dévotion à une cause, un programme ou à un être] qui est finalement derrière les événements mondiaux et non les politiciens absents aujourd’hui, disparus demain que nous sommes censés croire qui sont derrière les événements mondiaux, ce sont les hommes de main ; c’est tout ce qu’ils sont.

Interviewer : Oui, je pense que leur prochaine étape sera probablement, puisque le truc de l’antisémitisme n’a pas fonctionné, d’attaquer le gouvernement. J’espère que cela échouera, mais je pense que la prochaine chose qu’ils serviront sera la vieille rengaine selon laquelle plus nous avançons dans cette guerre, plus nous apportons aide et réconfort à l’ennemi : Ils ne veulent pas qu’on s’exprime contre la guerre.

Icke : Non. Et l’histoire, c’est qu’ils introduisaient en fait la loi antiterroriste dans cette équation. Et je vais vous dire autre chose aussi – ce qui m’a même surpris. Vous savez, j’ai dit qu’en fin de compte, il y a une force non humaine « dans l’ombre ». Je le dis depuis très longtemps. Et alors que l’agenda du monde devient de plus en plus manifestement anti-humain, de plus en plus de gens commencent à dire : « Eh bien, attendez, il n’est peut-être pas si fou ! » Mais ce qui m’a stupéfié, c’est que, dans le jugement du département de l’immigration des Pays-Bas selon lequel je ne devrais pas être autorisé à entrer, le jugement original que j’ai reçu deux jours avant l’événement, incluait le fait que parce que j’ai dit ‘une force non-humaine est derrière les événements humains’ – c’était une raison supplémentaire pour être banni parce que j’ai déshumanisé le putain de gouvernement.

Et comme je l’ai dit, pourquoi déshumaniserais-je le gouvernement alors qu’il le fait lui-même avec brio sans aucune aide de ma part, en déshumanisant la population ! N’oublions pas que c’est le gouvernement néerlandais dirigé par cet homme de main du Forum économique mondial Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, qui cherche à s’emparer des terres de trois mille agriculteurs néerlandais à cause – je cite – de la politique en matière de changement climatique. Et étant donné que les Pays-Bas représentent en valeur le deuxième plus grand exportateur de nourriture au monde, comment cela va-t-il se passer pour l’humanité ? Parce que – ce réseau passant par ces politiciens déshumanise l’humanité et dit maintenant que nous allons interdire ce type parce qu’il nous déshumanise, ils le font eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de moi.

Intervieweur : C’est vrai. J’aimerais, si possible, passer à la plandemie qui, apparemment, n’est pas encore terminée. Ça continue, Elle fait toujours rage. Avons-nous suffisamment de preuves médico-légales pour traduire en justice les auteurs de l’arnaque au Covid ? Quelles sont certaines des pièces les plus accablantes que nous ayons, quelles sont certaines des choses que nous pourrions faire ressortir qu’ils ne pourraient pas réfuter ?

Icke : Eh bien, nous en avons… nous en avons déjà en ce qui concerne le faux vaccin. Vous savez, il y a des choses qui vous font ouvrir les yeux quand vous êtes à la recherche de la vérité. Vous êtes donc prêt à aller là où se trouvent les preuves, là où les informations vous mènent. Et c’est ce que font essentiellement ce que nous appelons les médias alternatifs, ils recherchent la vérité, et je ne suis pas toujours d’accord avec eux – je suis d’accord avec le fait qu’ils l’ont trouvée – mais je suis d’accord avec la plupart d’entre eux. Mais c’est une prise de conscience qui donne à réfléchir lorsque vous sortez de cette arène et que vous parlez avec des gens qui n’obtiennent leur point de vue qu’à travers les médias grand public, comment un nombre faramineux de personnes sont mortes après avoir reçu l’injection et ont eu leur santé détruite, combien peu les gens réalisent réellement qu’il en est ainsi– en raison du contrôle de l’information grand public – J’ai parlé à des gens : ils disent : « J’ai été injecté. » – « Eh bien, étiez-vous au courant de ceci, étiez-vous au courant de cela ? » – « Non ! Je n’ai jamais su cela ! » – Quoi ? Donc, il y a ce clivage massif entre les gens qui vont chercher des informations, qui scannent les rapports du VAERS [VAERS = Vaccine Adverse Event Reporting System of the US-Government], le système de la « carte jaune », qui est la même chose en Grande-Bretagne, et regardez tous les jeunes qui s’effondrent après avoir été injectés, un nombre qui n’a jamais existé auparavant. Vous constatez maintenant les décès excessifs dans le monde entier qui ont été provoqués depuis le déploiement (des vaccins) en 2021, particulièrement en 2021. Et pourtant, un nombre important de personnes n’en n’ont pas conscience. Si cette information était présentée à un tribunal public, signalée de façon adéquate, alors un nombre gigantesque de personnes du système seraient en prison. Et, vous savez, à ce stade, quand vous parlez d’une poursuite judiciaire : il y a une stupidité irréfléchie, une stupidité aveugle où des gens comme les médecins et les infirmières, les politiciens et tout ça qui devraient mieux savoir, leur travail est d’être informés, mais au lieu de cela, en fin de compte et si vous creusez un peu plus, ils croient simplement une poignée de fonctionnaires, et ils croient que ce que les gens leur disent est la réalité – c’est-à-dire que cette injection arrêtera la transmission (du virus)… et ainsi de suite. Il y a ce niveau de stupidité où vous croyez simplement ce qu’on vous dit et vous le faites sans poser de questions.

Interviewer : Je ne sais pas si j’appellerais cela de la stupidité ou de l’ignorance volontaire. Mais le résultat est le même, non ?

Icke : Oui, eh bien stupidité ou ignorance volontaire, fondamentalement, si vous acceptez ce que l’autorité vous dit sans poser de questions, vous choisissez d’être ignorant. C’est un choix. Donc, vous êtes à ce niveau, mais c’est le « mais » maintenant. Il y a une multitude de preuves qui sont sorties – notamment grâce à l’expérience personnelle des gens. Eh bien, il y a eu un sondage récemment dans lequel, vous savez, un énorme pourcentage d’Américains croient qu’ils connaissaient quelqu’un dont la santé avait été endommagée par l’injection ou qui avait été tué par l’injection. C’était une expérience personnelle de ce qu’ils ont vu et de leurs interactions quotidiennes, et ce qu’on leur dit est complètement différent. C’est là que je veux en venir. La preuve est maintenant là. Ils connaissent le carnage et les morts que cela a causés et pourtant ils continuent à dire aux gens de se faire injecter. Vous voyez par les baisses spectaculaires du nombre de personnes qui font cela à quel point l’expérience personnelle et peut-être l’examen d’autres preuves en dehors du courant dominant commencent de plus en plus à avoir un impact sur leurs actions plutôt que de simplement croire le gouvernement sans contester. Mais si vous savez et qu’ils le savent, cette ignorance n’est plus une défense. Si vous savez ce qui s’est passé et que vous insistez toujours, ce n’est pas de l’ignorance, c’est de la psychopathie. Et vous savez, l’une des choses les plus difficiles que j’ai fait circuler au cours de ces presque 30, 33 dernières années, c’est l’ampleur du mal auquel nous avons affaire. Le mal pour moi, ma définition du mal est l’absence d’amour. Et si vous regardez ce qu’on appelle le test Hare du nom du gars qui l’a développé, le test Hare de la psychopathie, si vous avez suffisamment de traits du test Hare, vous devenez officiellement un psychopathe. Les deux principaux traits sont le manque d’empathie et le manque de compassion, ce sont des manifestations d’un manque d’amour, et ils se manifestent en ce que nous appelons le mal.
Et si vous avez un manque d’empathie, de cette capacité de vous mettre dans les sensations et l’expérience de ce que vous faites ressentir et vivre aux autres, vous ne pouvez pas vous mettre à leur place et donc comprendre l’impact que vous avez sur eux, alors vous n’avez pas de limites. Il n’y a plus de limites. Parce que vous n’avez aucune conséquence émotionnelle, alors vous savez : l’empathie, pour moi en tout cas, c’est le mécanisme de sécurité du comportement humain. Si vous avez de l’empathie qui limite vos actions parce que vous avez un résultat émotionnel suivant ce que vous faites aux gens, je dirais juste à tous ceux qui disent encore qu’ils ne feraient jamais ça : Imaginez si vous n’avez pas cette capacité empathique sécurisée et qu’il n’y ait aucune conséquence émotionnelle pour vous, peu importe ce que vous avez fait, c’est-à-dire, des niveaux extrêmes de psychopathie, cela signifierait non seulement qu’ils ne feraient jamais cela mais ils se tireraient d’affaire en faisant ça. C’est ce qui se passe avec ces gens. Donc, cette difficulté qu’ont les gens à imaginer l’ampleur du mal auquel nous avons affaire fait que lorsqu’on le pointe du doigt, on entend : Oh non, ils ne feraient jamais ça. Personne ne ferait ça. Non, tu ne ferais pas ça !
Ils le feraient. Ils le font!

Intervieweur : Exact ! Oui. Nous n’arrivons pas à nous mettre dans leur esprit psychotique.

Icke : Oui.

Interviewer : En parlant d’empathie, je me souviens quand j’étais petit, qu’il y avait cette émission de radio en Amérique appelée « CBS Mystery Theatre » et il y avait une émission qui était vraiment bonne, elle s’appelait « Le bouton chinois ». En avez-vous déjà entendu parler ?

Icke : Non, je n’en ai jamais entendu parler. De quoi s’agissait-il ?

Interviewer : C’était un peu… je ne sais pas comment c’est arrivé. Dans cette histoire, un Américain ou un Britannique appuyait sur un bouton et vous deveniez millionnaire. Mais un Chinois mourrait quelque part. C’était donc un test de votre empathie. Je pense que nos dirigeants aujourd’hui sont constamment le « bouton chinois ». Ils n’ont aucune empathie.

Icke : Il y a un ajout intéressant à cela. Vous l’avez probablement vu lorsqu’ils ont fait cette expérience pour voir si les gens feraient ce qu’on leur disait de faire simplement parce que quelqu’un de l’autorité le leur avait dit.

Interviewer : Oui, les expériences de Milgram.

Icke : Oui. Vous savez, quand vous appuyez sur ce bouton et que vous entendez quelqu’un crier. Quelqu’un en blouse blanche leur dit de le faire et ils le font, vous savez ?

Interviewer : Ils utilisent le choc électrique jusqu’à la mort, c’est fou !

Icke : Oui, mais il est intéressant que nous nous soyons lancés là-dedans, car si vous mettez ces deux mentalités ensemble, vous avez la raison pour laquelle quelques-uns contrôlent le monde. Vous avez quelques personnes – ils ne sont pas si peu nombreux que les gens le pensent – j’ai lu que le nombre de psychopathes dans le monde est d’environ 4 %. Je pense que cela ne peut être qu’une blague ; il doit y en avoir beaucoup plus. Mais bien sûr, c’est loin d’être la majorité. Vous avez donc la mentalité psychopathe qui n’a aucune empathie et qui fait juste ce qu’elle veut sans conséquences émotionnelles, et vous avez ceux qui appuient sur le « bouton chinois ».

intervieweur : Oui.

Icke : – et puis vous avez les autres, la grande majorité, ils sont moins nombreux maintenant qu’ils ne l’étaient, mais ils sont toujours la majorité, qui feront ce que l’autorité leur dit, simplement parce que l’autorité le leur dit et vous mettez ces deux mentalités ensemble et c’est comme ça que tout au long de l’histoire humaine, quelques-uns ont toujours contrôlé le plus grand nombre.

Intervieweur : Oui. David, vous avez mentionné comment les gens qui recherchent des informations et veulent découvrir des choses ont un état d’esprit, puis les autres qui ne veulent rien savoir à ce sujet, en ont un autre et des gens comme vous et moi sommes surpris de voir à quel point les gens ne savent pas. Mais ensuite, vous avez mentionné les athlètes qui s’effondrent… et il y a beaucoup de mecs dans les pubs qui regardent les matchs de football et je suis sûr que vous connaissez le cas de Damar Hamlin, le quart-arrière de la NFL qui est tombé l’autre jour. Quand les gens voient ça – je veux dire que vous parlez (d’environ) des dizaines de millions de personnes qui regardent ça en direct, il se fait frapper, se lève, ajuste son casque, et tombe en arrière, c’est comme les footballeurs, comme les basketteurs. Connaissez-vous le concept stop au crime – le concept orwellien d’arrêt au crime où vous entraînez votre esprit à ne pas avoir de mauvaises pensées. Je me demande si cela se passe dans l’esprit des gens dans le stade et à la maison. Quand ils voient ça, ils se disent : « Ok, il se passe quelque chose ici mais je sais ce que je ne suis pas censé penser – je vais être un théoricien du complot fou si je pense qu’il y a un lien avec le vaccin ”… Je pense que les gens s’engagent vraiment dans cet stop au crime.

Icke : Oui, et je pense que vous avez raison – et je pense qu’il y a une autre motivation qui est due au nombre incroyable de personnes qui ont pris le faux vaccin – ce n’est pas vraiment un vaccin, selon les critères précédents. C’est donc une autre façon d’évacuer le sujet – en gros, c’est une version de « change de sujet – je ne veux pas en parler, je ne veux pas y faire face ». Vous savez, vous avez soulevé un sujet important, car comme je l’ai dit plus tôt, c’est extraordinaire de rencontrer des gens qui, après tout ce temps et toutes ces preuves, n’ont aucune idée de l’existence de ces certitudes ou de ce qui se passe. Mais parce que les médias grand public n’en parlent pas, parce que les médias grand public sont contrôlés par cette secte, tout comme la Silicon Valley. Mais les sportifs professionnels sont le talon d’Achille parce qu’ils tombent souvent en direct devant les yeux du public, et vous ne pouvez pas le cacher parce que quand un footballeur ou un joueur de hockey ou un basketteur tombe et s’effondre, c’est relaté, ça doit être signalé. Ils cacheront pourquoi c’est arrivé, mais ils le relateront. Et les chiffres viennent de grimper en flèche depuis le déploiement du faux vaccin. Et c’est un domaine qu’ils n’ont pas été en mesure de dissimuler – ils peuvent dissimuler la cause, mais pas l’événement réel – et cela a réveillé beaucoup de gens. Et, vous savez ce à quoi les gens qui ne connaissent pas du tout ce sujet pourraient réfléchir ? C’est : Se pourrait-il que seuls les sportifs professionnels subissent ces conséquences ? Non, bien sûr que non ! Oh, vous savez que nous avons ce vaccin et il ne tue et ne mutile que les sportifs professionnels. Non bien sûr que non. Mais c’est juste un domaine qu’ils ne peuvent pas cacher. Alors, qu’est-ce qui se passe d’autre au sein de la population. Et la réponse est : « la même chose » ! Mais, vous savez, je comprends tout à fait cela, vraiment. Mais si vous avez eu deux, trois, quatre faux vaccins et que vous commencez à voir ce qui arrive aux personnes qui en ont eu, cela ne se produisait pas auparavant dans les mêmes quantités, alors bien sûr vous contournez le sujet pour ne plus en parler. Parce que nous parlons d’une autre question – la différence entre ce qui se fait dans les médias alternatifs et ce qui se fait dans les médias grand public et l’autorité – c’est une question très très importante. Et, j’ai vécu cela tellement de fois, que de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. La chose la plus facile au monde parce que leur porte s’ouvre déjà. Ils veulent penser que ce que vous leur dites est vrai. Vous parlez à des vendeurs professionnels. Vous savez, ils sont formés pour glaner dans les conversations avec leurs clients potentiels ce que le client pense et comment ils voient la vie parce qu’ils commencent alors à être d’accord avec eux ou à dire des choses comme « Oh, nous sommes comme vous, je suis d’accord avec vous » – et c’est comme ça que vous obtenez ce lien avec eux. Cela aide simplement à vendre votre produit. Donc, dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. Dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre est la réelle difficulté car ils ont fermé et verrouillé leur entendement. Ils ne veulent pas croire que c’est vrai, et c’est là le défi. Et donc, quand l’autorité arrive et dit, « Oh non, avez-vous entendu les excuses qu’ils mettent en avant pour tous ces jeunes souffrant de malformations cardiaques ? Oh mon Dieu, l’absurdité dans leur désespoir est incroyable ».

Intervieweur : C’est le Commotio cordis. [Commotio Cordis = une perturbation rare du rythme cardiaque qui se produit à la suite d’un coup dans la zone directement au-dessus du cœur]

Icke : Oui, si vous prêtez l’oreille, vous ne le voulez pas vraiment parce que vous avez eu les vaccins, vous ne voulez vraiment pas faire face aux possibilités, alors vous croirez aux absurdités parce que c’est ce que vous voulez entendre. Et, vous savez, vous obtenez cela aussi de façon intéressante dans les médias alternatifs, dans certains domaines, où certaines personnes ont une idée de ce qui est et veulent croire que c’est vrai. Et puis, quand vous contestez que ce n’est peut-être pas vrai, vous savez, vous êtes aussi attaqué par des gens de l’arène alternative. Et vous savez, c’est ce que je vis en ce moment, et j’en ai déjà fait l’expérience. Parce que je n’ai pas mordu au battage médiatique de Trump et je ne mords absolument pas au battage médiatique d’Elon Musk. Et le fait est, bien sûr, que les gens aimeraient croire que ce type – c’est-à-dire Trump – se met là, devant, et qu’il dit toutes les bonnes choses et qu’il veut défier la tyrannie et c’est formidable de croire que ce type Musk se met là, qu’il est vraiment un intransigeant de la liberté d’expression et qu’il n’a pas un autre programme en arrière-plan. Mais si nous voulons remettre en question la société dominante, nous devons tout remettre en question et voir si cela résiste à un examen minutieux. Et encore une fois, parce que vous ne voulez pas croire que ce n’est pas ce qui semble être, on vous rejette. Mais, vous savez, si vous allez vraiment sur le long terme, et si vous êtes vraiment à fond dans la recherche de la vérité, quelle qu’elle soit, alors vous faites ce que vous pensez être nécessaire et juste et non ce que vous pensez que vous amener plein d’amis. C’est la dernière chose que vous devrez faire si vous voulez la vérité.

Intervieweur : Oui, tout à fait. J’aimerais parler brièvement d’Elon Musk un peu plus tard. Je veux en finir avec les trucs de la plandémie Covid. Vous savez, quand vous dites que les gens ont ces raisons pour ne pas vouloir voir ce qui se passe – c’est assez drôle, ils doivent souffrir un peu de dissonance cognitive parce que comme vous l’avez dit, la demande pour les rappels, le premier, le deuxième et un autre troisième rappel est très faible. Et donc leurs actions parlent plus fort que leur réticence à en parler. Comme s’ils ne voulaient pas en parler parce qu’ils ne veulent pas le reconnaître. Mais dans leurs actions, ils vous montrent, peut-être inconsciemment, – oui, vous avez peut-être raison, je vais faire attention.

Icke : Oui, et c’est une bonne chose, comme je dis… si vous essayez de comprendre pourquoi les gens font des choses, vous devez vous mettre à leur place. Et je comprends parfaitement pourquoi les personnes injectées ne veulent pas savoir ce qui arrive aux autres personnes vaccinées. Je comprends tout à fait cela. Oui tu as absolument raison. Bien qu’ils n’y croient peut-être pas ouvertement, ils n’y croient peut-être même pas personnellement, ils n’en auront plus. Et donc, vous savez à bien des égards, mis à part ceux que vous ne persuaderez jamais que l’autorité leur ment, à part eux, nous avons à peu près gagné l’argumentation en ce qui concerne l’injection, en termes de leur action, sinon leur adhésion sincère qu’ils ont été arnaqués.

Intervieweur : Oui, c’est vrai. J’imagine qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus trop de joueurs de la NFL qui recevront d’autres rappels. Et une anecdote intéressante de ce match où Damar Hamlin est tombé. La première histoire de l’actualité était, « Eh bien, les officiels ont jugé sage, prudent d’arrêter le jeu. » Ils n’ont jamais fait ça dans l’histoire du football NFL. Vous avez entendu parler des matchs de football américain, il y a toujours une ambulance au bord de la route… parce qu’il y a des commotions cérébrales, toutes sortes de choses se passent tout le temps. Et puis le jeu continue. Et c’est donc ce qu’ils ont dit qui s’est passé. Mais j’ai lu quelque chose, d’accord, c’était dans les commentaires, donc je ne peux pas corroborer, je ne sais donc pas si c’est vrai, mais j’ai lu quelque chose qui disait : Les joueurs ont refusé de revenir sur le terrain et de jouer. Et cela me parait logique. Parce que le joueur vedette des Buffalo Bills, un gars nommé Josh – je ne connais pas son nom de famille – lui et un joueur vedette étaient les deux seuls à ne pas avoir reçu l’injection. Je veux dire que le joueur quart-arrière est le capitaine de l’équipe. Je me demande donc s’ils se sont réunis et ont dit nous ne reviendrons pas sur ce terrain.

Icke : Oui, eh bien, vous savez, tout ce truc à propos de prendre l’injection et de ne pas avoir l’injection était une vraie séparation des chemins, si vous voulez, entre des gens qui pensent vraiment par eux-mêmes et qui s’en tiennent à ce qu’ils croient – et ceux qui seront influencés soit en ne remettant pas en question sans réfléchir tout ce que l’autorité leur dit ou tant d’autres, tant d’autres, peut-être même la majorité en fait, qui ont eu l’injection parce qu’ils ne voulaient pas les conséquences de ne pas avoir l’injection. Et ceux qui sont restés convaincus que non, je suis très sceptique à ce sujet, je ne l’ai pas reçue, ce sont eux maintenant qui bénéficient du fait qu’ils ne l’ont pas eue. Et il y a eu presque une sorte de revirement parce que ceux qui ne l’avaient pas, bien sûr, c’était moi compris, vous compris, j’en suis sûr, ils ont été attaqués, fustigés, diabolisés, accusés de tuer des gens et tout ça. Et l’un des grands moments charnières, je pense de toute façon, certainement en Europe, j’en suis sûr, qui a également imprégné l’Amérique quand, au Parlement européen avant Noël, un membre néerlandais du Parlement européen a interrogé la responsable de Pfizer sur leurs essais pour voir si le faux vaccin arrêtait la transmission, et il s’est avéré qu’elle a admis que ces essais n’avaient jamais été effectués. Ils ne savaient pas si cela arrêtait la transmission. Donc, ce qu’ils faisaient, c’était nous mentir et l’imposer aux gens avec des conséquences sur les emplois etc. Et cela inclut bien sûr les sportifs sur la base du « cela arrêtera la transmission sinon vous mettriez d’autres personnes en danger », alors que Pfizer n’avait jamais fait d’essais pour voir si c’était le cas. Parce que l’injection n’a rien à voir avec la santé. Cela a à voir en fait avec des agendas beaucoup plus profonds, des agendas beaucoup plus sinistres, sombres et démoniaques. Et cela a mis beaucoup de gens très en colère, certainement en Europe. Quand ils ont pensé que la raison-même pour laquelle ils avaient pris l’injection, – on m’a leur avait dit que c’était la raison,- s’avère non seulement fausse, mais beaucoup l’ont même testé pour savoir que ce n’était pas vrai bien qu’ils nous aient dit que c’était vrai.

Et, vous savez, si les gens réfléchissent, il y a deux choses : ils vous ont dit de vous faire injecter, et vous donnent disent les conséquences si vous ne le faites pas – sur la base de quelque chose qu’ils savaient ne pas être vrai. Et ils ont vu les conséquences des gens qui ont été injectés sur la base de quelque chose qui n’était pas vrai, et pourtant ils vous disent toujours de le faire. Maintenant, pensez-y et réfléchissez à l’ampleur de la psychopathie – et du mal pur qu’il faut pour faire ces deux choses ensemble parce que c’est ce que l’autorité a fait. Et vous savez, les prisons n’existent pas vraiment pour contenir le nombre de personnes qui devraient y rester pour le reste de leur vie, ces gens comme Bill Gates qui ont sciemment menti à l’échelle mondiale pour un programme profondément sombre et sinistre. Et cet homme devrait non seulement être en prison, mais il devrait être forcé de se réincarner sans fin pour terminer sa sentence sanglante.

Interviewer : En quoi devrait-il être forcé de se réincarner ?

Icke : Eh bien, comme quelqu’un l’a dit un jour dans une émission comique, connaissant ma chance dans la vie, si la réincarnation existe, je reviendrai en tant que moi-même. Je pense donc que la pire réincarnation possible pour Bill Gates serait de revenir encore et encore en tant que Bill Gates. Se réveiller tous les matins et se rendre compte que vous êtes toujours Bill Gates, cela doit sûrement être le pire cauchemar.

Intervieweur : Exact ! Eh bien, pour en finir avec la partie Covid, nous avons donc la preuve, nous avons les preuves médico-légales. C’est très clair. S’il était présenté devant un tribunal, ce serait une victoire. Maintenant, on ne va pas nous remettre les clés des portes de La Haye [La Haye = la Cour internationale de justice siégeant à La Haye, Pays-Bas], la Cour suprême ne va pas accepter cette preuve. Les autorités ne veulent pas l’entendre. Quel genre de lieu public, comment devrions-nous nous y prendre si nous ne pouvons pas entrer par les moyens légaux, je veux dire devrions-nous aller avec les moyens semi-légaux ? Devrions-nous aller à l’union des étudiants d’Oxford et avoir un débat ? Où apporteriez-vous cette évidence au public, pas juste sur Bitchute et sur Odysee, et je ne mentionnerai même pas Youtube, car ce ne sera pas là.

Icke : Non, ce ne sera pas là, non. Mais ce qu’il faut faire, tout d’abord, …la censure n’est pas une expression de pouvoir. C’est une expression de vulnérabilité.

Interviewer : Oui !

Icke : Parce que je ne veux censurer personne. Je suis heureux que ce que je dis soit débattu ouvertement et que d’autres personnes aient une opinion différente parce que je suis convaincu que je peux soutenir ce que je dis. Ceux qui ne peuvent pas soutenir ce qu’ils disent, et ce culte et toutes ses expressions mondiales savent qu’ils ne le peuvent pas. Ils doivent censurer les points de vue, les opinions et les preuves alternatifs, car ils savent que cela détruirait les leurs. Donc, tout d’abord, ils n’en viennent pas à la censure en situation de force, mais de faiblesse. Et le fait qu’ils élèvent constamment le niveau de censure signifie qu’ils sont de plus en plus préoccupés par le nombre de personnes qui commencent à s’éveiller à ce qui se passe réellement. Peut-être pas la vue d’ensemble, mais certains niveaux de celle-ci. Assez pour que la panique tombe chez les gens quand ils comprennent que les forces qui contrôlent le monde ne sont pas celles qu’ils voient et qu’on leur dit de croire. Mais en termes de politique en ce qui concerne cette voie, tout est cousu de fil blanc. Je vous donne un exemple de ce pays, la Grande-Bretagne. Nous avons un gouvernement conservateur, l’équivalent de vos républicains, qui a supervisé la catastrophe de la débâcle du Covid. Cela a conduit au faux vaccin. Les partis d’opposition, appelés le Parti travailliste – votre équivalent des démocrates ont dit non pas que la politique du Parti conservateur était fasciste, mais qu’elle n’était pas assez fasciste. Donc, quand ce gouvernement conservateur, maintenant avec ce type Rishi Sunak, un autre homme de main du Forum économique mondial, sera démis de ses fonctions à un moment donné, il devra être remplacé par le Parti travailliste. Et le parti travailliste fera à la Grande-Bretagne tout ce que les démocrates font à l’Amérique. Mêmes politiques, tout pareil. Donc, en termes de choix politique, il n’y en a pas. Et tout s’écroule quand on se rend compte que la politique n’est pas là pour le changer. La politique est là pour perpétuer ce qui devrait être changé. Et donc si vous regardez les jours où la royauté régnait sur tout, et il y a une raison pour laquelle c’était aussi le cas, vous aviez un roi ou une reine imposant sa volonté à la population via les hommes de main dans les armées, etc. Et puis quand l’humanité a rejeté cela, parce que c’était vraiment trop voyant, évidemment les quelques-uns contrôlant les masses…

Interviewer : Oui, les gens savaient qui blâmer.

Icke : Ils pouvaient voir qu’ils étaient sous le contrôle d’un monarque. Donc, finalement, vous avez eu ce mouvement de la monarchie vers la politique, eh bien, nous l’avons toujours eu dans ce pays de manière stupéfiante, et donc, ce culte qui remonte à très loin a dû trouver, sans se cacher, un moyen de remplacer le contrôle de la monarchie par une forme de contrôle qui semblait donner le pouvoir au peuple mais qui ne l’a pas fait. Et donc ils ont créé cette structure de partis politiques. Et c’est comme ça que ça fonctionne. Il y a normalement deux partis politiques qui ont une chance de former un gouvernement, parfois trois, mais normalement deux dans l’exemple classique de l’Amérique . Et ce sont des hiérarchies, ce sont des pyramides. Et quand vous entrez dans la pyramide, si vous progressez dans la pyramide, alors vous devez être aligné avec ce que la hiérarchie de la pyramide, le parti, veut que vous soyez. Donc, si vous y allez, disons que vous voulez vous présenter comme député au Parlement britannique, vous allez du côté du parti de la circonscription locale et vous devez vous vendre à eux. Et vous vous vendez en répétant ce que le parti de la hiérarchie veut que vous croyiez et que vous soyez. Et puis au fur et à mesure que vous entrez, si vous voulez être rebelle et aller à l’encontre de la ligne du parti, eh bien ça va tant que vous survivez, mais vous n’allez pas entrer au gouvernement, vous n’allez pas entrer dans la hiérarchie du parti. Si vous voulez entrer dans la hiérarchie du parti, alors ce que vous devez faire est de rester en ligne avec ce que la hiérarchie du parti veut que vous soyez – et la hiérarchie du parti est composée de très peu de personnes. Et cela se produit aussi bien avec le parti au pouvoir qu’avec le parti d’opposition. Et la clé pour comprendre la politique, c’est que quand vous arrivez au sommet de ces deux pyramides où ces partis sont apparemment en opposition, alors la prochaine étape … vous emmène dans l’ombre, ils répondent tous les deux aux mêmes maîtres. Et donc, si vous regardez l’exemple américain, vous avez ce type qui s’appelle Mitch McConnell ? [Mitch McConnell = Chef de la minorité au Sénat américain, membre du Parti républicain] Le soi-disant républicain qui est absolument aligné avec les politiques démocrates parce que les hiérarchies répondent au même maître. Au sein du parti républicain en Amérique, vous aurez des rebelles – mais des rebelles dans le classement de Capital Hill, si vous voulez, vous n’aurez pas de rebelles au sommet de la hiérarchie. Et ce sont les non-rebelles qui accèdent généralement à ces positions de pouvoir. Nous venons d’en avoir un autre avec McCarthy [Kevin McCarthy = actuel président de la Chambre des représentants des États-Unis, membre du Parti républicain] dans la Chambre qui, encore une fois, est vraiment un républicain.

Interviewer : … oh, ils l’ont forcé à faire toutes sortes de concessions.

Icke : Oh, c’est super que quelqu’un ou quelques personnes aient eu le courage ainsi que la lucidité de penser que nous avons ici une chance de tirer quelque chose de la situation et pas seulement d’approuver la ligne du parti. C’est une métaphore fantastique pour l’ensemble du système et la population en général en termes de ce que nous pouvons faire et où nous pouvons aller. Cela dépend à quel point vous le voulez. Maintenant, vous savez, ces gens qui se sont levés et ont dit que nous n’allions pas voter sans concessions pour McCarthy comme président de la Chambre, ils savaient qu’ils seraient en quelque sorte diabolisés – et ils l’ont été, par des idiots et ils savaient qu’ils allaient être très impopulaires mais ils l’ont quand même fait. Et c’est ce qu’on doit faire ! Si on ne le fait pas, si on baisse simplement les bras et qu’on se dit « Je ne suis pas d’accord avec ça, mais quelles seront les conséquences pour moi si je dis ou si je fais quelque chose à ce sujet ? » … alors tout ce que vous faites est de permettre aux psychopathes de l’emporter, c’est comme ça que ça se passe. Donc, si vous regardez la politique de la manière que j’ai décrite, c’est fondamentalement une forme de monarchie, mais c’est une forme cachée de monarchie. Là où ce n’est pas si évident, c’est quand ils vous disent que vous avez le pouvoir de décider pour qui voter tous les quatre ou cinq ans ou peu importe. Mais en fait, vous votez pour des masques sur le même visage. C’est ce pour quoi vous votez, avec des exceptions honorables. Et ce que nous voyons en ce moment, et j’ai été stupéfait, je dois dire, quand je suis arrivé pour la première fois en Amérique et que le vote électronique arrivait, je pensais  » Pardon ? le vote électronique ?! » Comment peut-on savoir au juste ? Et donc, c’est très… Je veux dire, vous n’êtes pas censé remettre en question la dernière élection où Biden a été élu. Je veux dire, quelle a été l’élection la plus manifestement biaisée que j’aie jamais vue ? Et donc ce qu’ils font maintenant, c’est qu’ils passent au niveau supérieur où ils manipulent non seulement qui ils veulent au pouvoir en manipulant la perception du public. En fait, ils sabotent les élections. Donc, les gens qui étaient en Arizona – des gens comme Kari Lake [Kari Lake = candidat républicain au poste de gouverneur de l’Arizona, États-Unis aux élections de 2022] par exemple et d’autres qui défendaient ce qu’ils croyaient être juste et qui repoussaient ce culte – c’est-à-dire l’agenda – ils n’étaient pas seulement ciblés par les démocrates, ils étaient ciblés par leur propre parti, des gens comme Mitch McConnell en termes de financement etc. Parce que c’est un État à parti unique partout dans le monde, mais nous devons penser que c’est un État à deux partis, sinon nous réaliserions que c’est juste une autre tyrannie qui a remplacé la tyrannie de la monarchie. Et donc la question se pose : si nous voulons faire quelque chose à propos de ce qui se passe, au lieu de nous tourner vers la politique, nous devons regarder la calculatrice. Nous avons besoin de voir huit milliards de personnes se voir imposer la direction de leur monde et de leurs vies dictées par littéralement, une poignée de personnes – par rapport aux huit milliards. C’est ainsi que c’est possible – c’est pourquoi ça a été possible tout au long de l’histoire humaine. Pourquoi est-ce possible ? En raison du consentement de milliards de personnes à côté de quelques-uns. Et tout au long de l’histoire de l’humanité, les quelques-uns ont contrôlé les masses ; parce que les masses ont consenti aux quelques-uns et obéi aux quelques-uns, ils ont fait ce que les quelques-uns leur ont dit, ou parce qu’ils ne voulaient pas le faire mais craignaient les conséquences de ne pas le faire, alors ils le font quand même. C’est ainsi que tout a fonctionné. Le complot s’effondrerait si les gens arrêtaient de ne pas remettre en question l’autorité et insistaient pour que tout ce que l’autorité leur dit soit remis en question et justifié par les preuves… S’ils étaient déterminés et disaient : « Quand je vois que ce n’est pas bien, je ne vais pas le faire », et ils rejoindraient alors le troisième groupe qui a mis fin à toutes les tyrannies de l’histoire, et ce sont les vrais opposants qui voient qu’on leur ment et qui refusent de coopérer avec l’autorité qui leur ment.

Interviewer : Oui, je pensais que nous pourrions passer à un nouveau sujet. Kla.TV est une organisation suisse-allemande et la majorité de nos auditeurs seront germanophones et je pense qu’ils seront vraiment intéressés par votre opinion sur un nouveau sujet à venir en parlant de la question de la restructuration de la dette en Allemagne, une nouvelle loi est en préparation appelée la « loi sur le partage des charges ». Elle entre en vigueur le 1er janvier 2024 et l’idée est que les déficits qu’ils ont accumulés sont si élevés… pendant l’ère Covid… toutes les dépenses qui ont eu lieu pendant l’ère Covid – ils vont devoir payer la note et donc dans cette loi sur la restructuration de la dette, ils vont l’imposer directement aux gens et cela va devenir une taxe massive. Et je veux dire qu’elle menace de mettre en faillite toutes sortes de personnes. Je suppose qu’aux États-Unis, on procède d’une manière un peu différente, on dévalorise simplement l’argent qu’on dépense sans fin. Mais en Allemagne, apparemment, ce ne sera qu’un impôt direct pour toutes les dettes qu’ils ont contractées. Et mon équipe m’a envoyé une note et m’a dit : en bref, nous nous dirigeons vers une dépossession totale analogue au Great Reset de Klaus Schwab « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». J’aimerais entendre votre commentaire là-dessus.

Icke : Eh bien, j’ai une expression que j’utilise depuis des décennies : Voyez le résultat et vous verrez le chemin. Si vous ne connaissez pas le résultat prévu, les événements quotidiens, y compris des choses comme celle-ci, semblent être aléatoires et sans lien avec tout le reste – alors qu’en réalité ils ne sont pas aléatoires et qu’ils sont connectés à tout le reste. Voyons donc le résultat : je décris depuis des décennies la structure sociétale qui est prévue pour nous si nous continuons comme nous le faisons, et je l’ai appelée « la société des jeux de famine ». Je l’appelais autrement avant, mais quand les films Hunger Games sont sortis, ils symbolisaient tellement cette société qu’ils lui ont donné le nom. Donc, si vous regardez la structure de la société Hunger Games, vous avez des gens dans ce qu’ils appellent le Capitole, dans le luxe absolu high tech et le reste de la société n’était pas seulement dans la pauvreté et la servitude, servant les intérêts de quelques-uns, ils étaient divisés en secteurs et les différents secteurs n’étaient pas autorisés à interagir avec les autres secteurs. Compartimentation de cette population. Et alors, comment créez-vous cette situation ? Eh bien, soit les quelques-uns sont en situation de dépendance, soit les masses sont en situation de dépendance vis-à-vis des quelques-uns, donc contrôlées. Dépendance veut dire contrôle. Ensuite, il faut détruire les moyens de subsistance et l’accès à un revenu indépendant de la population. Et la structure de cette société Hunger Games, (peut-être vous la reconnaissez) ressemble à ceci : au sommet, vous avez les moins de 1 % qui contrôlent la richesse, les ressources et l’accès aux ressources. Ils contrôlent l’accès à la nourriture, ils contrôlent l’accès à toutes les bases de la survie humaine. Au bas de cette pyramide des « jeux de famine », se trouve essentiellement le reste de la population en servitude, qui dépendent, pour les bases de la survie, des quelques personnes au sommet. Et entre les deux, il est prévu qu’il y ait éventuellement une fusion de la police et de l’armée dans un État policier et militaire pour imposer la volonté des quelques-uns sur le plus grand nombre et empêcher le plus grand nombre de se rebeller contre le petit nombre. Examinons donc l’histoire récente sur cette base et sur ce que vous venez de décrire en Allemagne. Les fermetures ont été faites pour cibler les petites et moyennes entreprises, et même les plus grandes entreprises qui n’appartiennent pas à la secte. Les formidables sociétés appartenant à la secte comme Amazon et Facebook et toutes les autres se sont très bien comportées bien sûr pendant la période de confinement. Mais beaucoup d’entreprises ont cessé leurs activités et bien d’autres depuis. Vous avez donc créé une situation de dépendance parce que vous détruisez la petite entreprise et vous détruisez l’accès à l’emploi dans la petite entreprise. Vous créez la dépendance. Ce que vous faites alors, c’est suivre un canular extraordinaire appelé changement climatique causé par l’homme. Et vous dites que vous allez remplacer les combustibles fossiles par des énergies dites renouvelables comme l’éolien, le solaire. Vous savez que vous ne pouvez pas faire ça.

Interviewer : N’oubliez pas d’inclure les voitures électriques qui roulent… avec des combustibles fossiles.

Icke : Oui exactement ! J’ai parlé avec quelqu’un l’autre jour, il s’agissait de voitures électriques, et j’ai demandé : Selon vous, qu’est-ce qui produit l’électricité que vous mettez dans votre voiture ? Mais c’est l’échelle de la manipulation mentale que les gens n’associent pas à l’électricité – ils associent l’électricité de leur maison aux combustibles fossiles, « vous devez réduire votre consommation d’électricité pour sauver le monde du changement climatique ». Mais ils ne feront pas le lien avec l’électricité utilisée par leur voiture. Je veux dire que c’est l’échelle de la manipulation mentale. C’est finalement ça : la manipulation mentale est à la base de tout, vous gonflez artificiellement le coût de l’énergie à travers vos politiques de lutte contre le changement climatique. Ensuite, comme l’a fait Biden, vous fermez les pipelines et vous ciblez les combustibles fossiles afin qu’une fois de plus, vous augmentiez le coût de l’énergie en affectant l’approvisionnement.

Interviewer : Excusez-moi, non seulement on a fermé des pipelines, mais on les a aussi fait exploser.

Icke : Oh oui, j’y viens, oui, exactement, ce qu’on fait, c’est qu’on déclenche une guerre en Ukraine alors que l’Europe peut obtenir du gaz naturel de la Russie via un oléoduc. On ne veut pas que l’Europe reçoive du gaz naturel, on veut mettre en place la société du jeu de famine, on veut que le prix de l’énergie soit disproportionné, soit plus important, parce que lorsqu’on augmente le prix de l’énergie, on augmente le prix de tout parce que tout à un moment donné a besoin d’énergie pour être produit et transporté. En même temps, on utilise le confinement pour démanteler la chaîne mondiale de production alimentaire. Parce que lorsqu’on contrôle la nourriture, on contrôle les gens. Lorsqu’on contrôle l’accès à la nourriture, on contrôle les gens. Nous avons donc maintenant Bill Gates, le revoici ! en tant que plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique et vous avez le forum économique mondial contrôlé par Mark Rutte aux Pays-Bas, ciblant 3 000 agriculteurs néerlandais pour détruire leurs moyens de production faisant partie du deuxième plus grand exportateur de nourriture dans le monde. Donc tout cela est lié et c’est lié à la création d’une dépendance. Et ce qu’ils veulent faire, c’est créer une situation où les gens n’ont pas la capacité de subvenir à leurs besoins parce qu’ils démantèlent cette capacité systématiquement. Et puis ils veulent se manifester, c’est déjà en train de se produire. Et ils disent : La seule façon de régler cela est d’avoir un revenu garanti, où nous vous donnerons une certaine somme d’argent – ce sera une somme dérisoire – chaque mois, pour les nécessités de la vie. Mais si vous voulez défier le gouvernement et que vous voulez avoir une vision différente de ce qui se passe, eh bien, vous n’aurez pas votre revenu garanti. Et alors, qui vous le donnera ? Parce que nous avons démantelé votre capacité à gagner votre vie. Ajoutez à cela que l’intelligence artificielle prend de plus en plus d’emplois normalement occupés par des personnes. Et on a cette situation où les gens ne pourront pas gagner leur vie et qu’est-ce qu’ils vont devenir ? 100 % dépendant de toute autorité qui exigera une conformité totale. Donc, si vous ne ciblez pas seulement les pauvres et ce que nous appelons en Grande-Bretagne les classes ouvrières, vous allez cibler chaque personne de la société qui n’est pas liée à votre secte, qui forme la grande majorité, la majorité écrasante, vous ne devrez pas seulement les empêcher de gagner leur vie, ceux qui ont déjà accumulé des richesses, vous devrez également vous en débarrasser. Et donc ce qui s’est passé en Allemagne, ce qui s’est passé partout dans le monde, et encore une fois, une fois que les gens comprennent « Voyez le résultat et vous verrez le chemin » – toutes ces choses se relient de manière assez évidente. La raison pour laquelle, si vous vouliez de l’argent avant le Covid, le canular du Covid, pour des choses qui le méritaient, c’était « Ah non, non, ben vous savez, on aimerait bien le faire mais il n’y a pas d’argent. » Toujours de l’argent pour les guerres bien sûr mais non, il n’y avait pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour les sans-abris, pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour cela. Mais une fois que le canular du Covid a été enclenché, l’argent n’était plus un problème dans la réponse au Covid. Partout dans le monde, tout le monde y jetait de l’argent. Des sommes d’argent incroyables. Pourquoi ? Parce qu’une autre façon de détruire l’économie et l’accès indépendant des gens à un moyen de subsistance est que l’inflation monte en flêche. Quiconque a de l’argent à la banque, dont la valeur diminue tout le temps à cause de l’inflation et toute personne ayant un revenu fixe comme un retraité ou autre, la même chose leur arrive. Vous écrasez la population avec ces moyens. Alors, qu’est-ce qu’ils font maintenant – et nous avons un Premier ministre en Grande-Bretagne, appelé Rishi Sunak, qui était chancelier de l’Échiquier en charge des finances du pays et qui a distribué tous ces chèques monstrueux à l’époque du Covid comme l’ont fait d’autres pays. Et il est maintenant le premier ministre qui dit « oh non, nous allons avoir des difficultés économiques pour la population à cause de l’impact de ce que j’ai fait ». En réalité, il n’a pas dit cela bien sûr, et c’est partout comme ça. Et ce que vous avez décrit en Allemagne est un exemple classique de ce qui se passe partout. Donc, vous créez le problème et ensuite vous proposez la solution qui consiste à dévaster économiquement la population pour faire avancer votre programme vers la société des « jeux de famine ». Donc toutes ces choses sont liées et ce qu’ils veulent – et ils en parlent tous, et quand ils en parlent tous comme une chorale partout dans le monde, ces soi-disant dirigeants mondiaux, vous savez que c’est l’agenda qui est décrit. Ils veulent se débarrasser de l’argent. J’ai écrit un livre en 1992 intitulé « La rébellion des robots » et j’y ai dit que le plan est de se débarrasser de l’argent liquide et de n’abriter qu’une monnaie électronique qui serait mondiale. Et ce qu’ils cherchent à faire maintenant, c’est d’avoir cette monnaie numérique qui leur permet de tout contrôler. Vous n’avez pas votre propre argent, vous ne pouvez pas avoir une économie monétaire parce que cela a disparu, vous ne pouvez plus utiliser d’argent liquide. Et encore une fois, le Covid est l’arnaque qui continue toujours, si vous vous souvenez : pratiquement immédiatement, lorsque le canular du Covid a commencé, Tedros [Tedros Ghebreyesus = directeur général de l’Organisation mondiale de la santé] à l’Organisation mondiale de la santé, qui n’est qu’un homme de main pour Gates qui est un homme de main pour les Rockefeller qui sont des hommes de main pour le culte – il a dit que vous pouviez attraper le Covid en…

Interviewer : … touchant de l’argent liquide.

Icke : De l’argent liquide, oui. Maintenant, cela n’avait bien sûr rien à voir avec la santé, c’était une arnaque pour se débarrasser de l’argent liquide. Et vous savez, il y avait des gares avec de petits kiosques en bois pour boire un café, où vous leur remettiez juste de l’argent liquide, ils ne voulaient vraiment rien d’autre que du liquide. Et après, très peu de temps après, ils disaient qu’ils ne prenaient que les cartes pour une tasse de café ! À cause de la peur d’avoir le Covid à cause de l’argent liquide ! Bien sûr, c’était un non-sens, c’était un mensonge, ce ne sont que des mensonges. Maintenant, ils veulent se débarrasser de l’argent liquide, c’est pourquoi c’est la mode des guichets automatiques, c’est la raison pour laquelle les agences bancaires ferment, afin que tout soit en ligne, que tout soit numérique. Parce qu’alors ils ont le contrôle total de votre argent. Et le plan, cela se produit déjà dans des endroits comme la Chine, c’est que si vous faites des infractions par exemple, l’une de ces caméras peut vous identifier, c’est le plan de l’IA, alors l’amende sera simplement ponctionnée sur votre compte. C’est ce qu’ils concoctent. Ils peuvent essentiellement effacer votre accès à l’argent – si vous êtes un dissident du système et si vous contestez le système, ils peuvent simplement fermer votre compte. Et si les gens disent … « Non, c’est tiré par les cheveux » – Allôoo ! Justin Trudeau, Camionneurs, Canada. [Regardez notre interview de Hugh Hunter, un habitant d’Ottawa, expliquant la situation des camionneurs : www.kla.tv/21785] Vous savez ce qui s’est passé. Et ce n’était qu’un avant-goût de ce qui est prévu partout. Donc, cette situation en Allemagne correspond parfaitement à ce programme que je viens de décrire, car il vise la capacité de la population à survivre et à payer ses factures.

Parce que l’idée est que cela n’est pas censé se produire. Vous n’êtes pas censé pouvoir vivre votre vie et payer vos factures, mais plutôt être complètement dépendant du gouvernement pour votre survie. C’est le plan. Et si nous continuons simplement à observer cela, alors cela arrivera mais pas forcément. Huit milliards ne peuvent être contrôlés par une poignée de gens que si les huit milliards y consentent. C’est tout.

Interviewer : C’est vrai, David, et vous terminez souvent vos vidéos par « Okay, levons-nous et faisons quelque chose à ce sujet ! » Un de mes blogs Substack préférés [Substack = une plate-forme Internet où les écrivains peuvent publier directement à leur public. Il n’a pas encore censuré les voix dissidentes] est un gars qui termine chaque message avec « Ne vous conformez pas. Parlons donc des solutions ». Je veux savoir ce que cela signifie concrètement dans votre esprit « Ne pas se conformer » ?

Icke : Eh bien, si quelque chose est clairement fait pour vous asservir de quelques manières que ce soit, alors vous ne le faites pas. Vous savez, ils se sont imposés dans ce pays au printemps 2020 et ils ont dit : « Vous devez garder vos distances sociales, ne sortez qu’une heure par jour, et vous devez porter, au fur et à mesure que l’été se déroule, vous devez porter une couche sur le visage, une couche faciale partout où vous allez à un moment donné. Et vous ne pouvez pas voyager ». Moi, je n’ai rien fait de tout cela. Je n’ai pas fait de distance sociale. Si quelqu’un voulait me fuir dans la rue, c’était son choix. Mais je n’avais pas peur d’eux donc je n’allais pas faire ça. Je sortais quand je voulais. J’ai voyagé, je suis allé à de gigantesques rassemblements à Londres et je n’ai jamais porté de couche faciale et je ne le ferai jamais, je préférerais mourir. Alors imaginez… – il y a quelques 60 millions de personnes dans les îles britanniques – imaginez si même un quart d’entre eux faisaient la même chose et refusaient de faire l’une de ces choses parce qu’elles étaient manifestement absurdes et qu’elles étaient évidemment une arnaque, alors ces ordres n’auraient pas été applicables.

Intervieweur : C’est vrai… même pas un quart des gens, j’ai entendu dire qu’il faudrait à peu près entre 13 et 20 %.

Icke : Oui. Voici un excellent exemple. Lorsque le gouvernement britannique a introduit le confinement la première fois, une poignée de personnes sont sorties pour protester. Et parce qu’il y en avait une poignée, la police s’est déplacée et les a arrêtées. En août 2020, il y avait 35 à 40 000 personnes à Trafalgar Square, j’y ai moi-même parlé. Il y avait tant de monde qu’ils ne pouvaient pas empêcher que cela se produise. Ensuite, 40 ou 45 000 autres personnes se sont présentées à la manifestation suivante. Et au printemps 2021, il y avait tellement de monde dans ces manifestations à travers Londres, je veux dire des centaines de milliers, que la police qui venait juste d’arriver et d’arrêter les premiers manifestants, se tenait juste debout sur le côté de la rue à nous regarder passer. Parce qu’il y avait tellement de gens qui disaient « Nous ne nous conformons pas », les autorités ne pouvaient rien y faire. Et c’est une telle métaphore de ce dont je parle. Et pour arrêter cela, ils doivent diviser et gouverner la population et obtenir de grandes divisions de la population pour attaquer, diaboliser et condamner ceux qui cherchent à protéger la liberté de la population. C’est pourquoi l’accent a été mis sur ces prétendus anti-vax, les négationnistes du Covid etc., parce que si nous nous réunissons en nombre quelconque – et vous avez raison, on est loin d’être la majorité, je veux dire, si nous attendons la majorité, franchement nous pourrions attendre longtemps. Mais cela n’a rien à voir avec la majorité, c’est juste qu’on a besoin d’un grand nombre de personnes dans chaque pays qui disent simplement : « Non, on va arrêter de faire ça, nous ne sommes pas d’accord de nous faire asservir de la sorte ». Si quelqu’un sort de la Maison Blanche ou de Downing Street [Downing Street = résidence officielle et bureaux du Premier ministre britannique et d’autres représentants du gouvernement] et dit « nous avons eu une discussion et c’est ce qui va se passer ». Si suffisamment de personnes disent : « nous ne le ferons pas », Ils n’auront aucun pouvoir ! Ils n’ont pas de pouvoir ! Le pouvoir qu’ils ont est le pouvoir que la population leur donne sous la forme A) d’un consentement incontesté, et B) d’une acceptation qui ne veut pas consentir, mais qui a trop peur de ne pas se conformer. Ces deux mentalités sont la seule chose qui ait jamais permis à quelques-uns de contrôler le plus grand nombre et c’est toujours l’équation. Et si on veut… et c’est encore ce que les gens disent, on ne peut rien faire. Mais bien sûr qu’on peut faire quelque chose ! Huit milliards de personnes ne peuvent pas être contrôlées par une poignée de gens, c’est impossible sans le respect des huit milliards. La réponse est devant nous, mais les gens doivent s’informer pour qu’ils réalisent qu’on leur ment, avoir une paire de ….. pour ne pas consentir par peur, et rejoindre les groupes d’opposants, les vrais opposants, et ce nombre augmente tout le temps, qui disent « Non, nous ne participons pas à nos propre asservissement ». Et si les gens faisaient juste cela, ils réaliseraient non seulement où se trouve le pouvoir, mais que c’était le cas depuis le début. Je vais vous donner un exemple rapide. Margaret Thatcher, le Premier ministre britannique, était considérée comme la Dame de fer et invincible. Et puis elle a sorti quelque chose qui s’appelle la poll tax vers la fin de son mandat de premier ministre, et c’était vers la fin du mandat de premier ministre à cause de ce qui s’est passé, cette dame de fer invincible, (qui pensait) « J’ai le pouvoir. » Et ce que la poll tax a fait, c’est qu’elle a non seulement affecté la classe ouvrière, les pauvres, mais aussi la classe moyenne, qui est différente de votre classe moyenne. Notre classe moyenne a un peu plus d’argent que votre classe moyenne, vous voyez ce que je veux dire. C’est juste une description différente. Mais ce que (cette taxe) a fait, c’est qu’elle a uni deux groupes qui ne se seraient normalement pas mis ensemble. Donc c’était comme, « oh, ça affecte la classe ouvrière, je suis de la classe moyenne, ça ne m’affecte pas. » « Oh, c’est la classe moyenne, ça ne m’affecte pas, je suis de la classe ouvrière », ça a affecté les deux. En conséquence, de mémoire, un très, très grand nombre de personnes a dit : « Nous ne paierons pas. Nous refusons de la payer ». Et j’ai en fait été impliqué dans le premier procès, qui a eu lieu en bas de la rue où ils ont essayé d’engager des poursuites contre les gens qui ne voulaient pas payer, et cela s’est terminé en queue de poisson, c’est une longue histoire, mais leur poursuite a été un véritable fiasco à la première audience.

Intervieweur : Je ne connais pas cette expression « en queue de poisson ».

Icke : Ca a mal tourné.

Interviewer : C’est devenu compliqué.

Icke : Ça a mal tourné pour le gouvernement, ils n’ont rien eu. C’est ce qui s’est passé. Mais ce que je dis, c’est que le refus de ces deux groupes normalement divisés mais désormais unis sur ce point signifiait non seulement que la taxe en question a été supprimée, mais elle a tellement blessé l’image de la « Dame de fer » de Margaret Thatcher qu’elle a démissionné très rapidement après. Et cela montre juste que vous êtes le vrai pouvoir. Le pouvoir de la Dame de Fer était là avec le consentement de la population et de la peur de ne pas se conformer. Une fois que ce groupe uni a dit « nous ne coopérons pas », c’était fini. Et vous savez, quand les gens me disent : « on ne peut rien faire, qu’est-ce qu’on peut faire ? » Et je dis juste : « Oh mon Dieu, procurez-vous une calculatrice. » Mettez huit milliards, enlevez les gens qui savent très bien ce qu’ils font, enlevez les hommes de main du gouvernement qui imposent et administrent ce que quelques-uns veulent faire, enlevez la police, enlevez les forces de l’ordre, enlevez l’armée, déduisez cela maintenant des huit milliards. Il reste la meilleure partie des huit milliards. La réponse est donc là. Mais il faut avoir le choix de faire en sorte que la réponse se produise en disant simplement « je ne le fais pas ». « Non » est le mot le plus puissant dans n’importe quelle langue, à partir du moment où nous défendons notre point de vue « Non, on ne va rien m’imposer et ma liberté ne sera pas supprimée si je ne me plie pas à ce que vous me dites de faire ».

Intervieweur : Excellent, eh bien, soulignons ce point important, et terminons cette interview.




Nous prépare-t-on une prochaine « plandémie » ?

[Source : Décoder l’éco]

Ce 30 janvier, le World Economic Forum annonce 3 priorités pour « se préparer à la prochaine pandémie ». On espère que vous êtes conscients de n’en être qu’au début de votre carte de fidélité. En tout cas, le WEF, lui, se prépare pour la prochaine fois. Il faut dire que Klaus Schwab, en se citant lui-même dans le Great Reset, nous apprend que la pandémie « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ». Accessoirement, elle fut l’occasion d’enrichir considérable quelques partenaires du WEF dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Johnson&Johnson. C’est fou comme la philanthropie rapporte. La récompense divine se mesure finalement en milliards de dollars en provenance direct des impôts des gens.


[Source : aubedigitale.com]

Après Davos, l’une des principales conférences sur la centralisation mondiale est le sommet annuel mondial des gouvernements à Dubaï, un lieu où les élites de l’establishment peuvent s’exprimer à voix haute sur des programmes qu’elles gardaient hautement secrets il y a seulement dix ans. La conférence de 2023 offre une flopée de discours révélateurs, dont un exposé de Ian Bremmer, président et fondateur d’Eurasia Group. Cette organisation est un « cabinet de conseil en risques politiques » qui considère la gouvernance mondiale comme la solution à la majorité des problèmes du monde.

L’extrait suivant du discours de Bremmer est un autre exemple d’un mondialiste qui dit tout haut ce qui est silencieux : il considère les événements de crise comme utiles à la poursuite de la centralisation, et Bremmer inclut la pandémie de covid dans sa liste de catastrophes précieuses. Il ne donne pas de détails, mais il est probable que les catastrophes provoquent la peur du public, et la peur est facile à exploiter. Bien que Bremmer semble condamner la montée du « protectionnisme » et du nationalisme ces dernières années, il est clair qu’il considère les tensions nationales comme un outil précieux pour le jeu final : Un gouvernement mondial.




Les attaques contre le Droit continental s’intensifient

[Source : valeriebugault.fr via RI]

Par Valérie Bugault

En marche vers l’esclavagisme et l’abandon de notre civilisation

Contextualisation du débat

Je dénonce depuis des années l’infiltration de notre modèle de droit européen, fondé sur un droit civil commun, par des instances et autres organisations, y compris académiques, dévouées à la cause « commercialiste » chère au droit anglo-saxon.
Il faut encore préciser que, par « droit anglo-saxon », je parle précisément du droit britannique en tant qu’arme absolue au service exclusif des puissances financières dominantes. Cette bifurcation malheureuse du droit anglo-saxon résulte de deux évènements historiques majeurs, à savoir :

  • la disparition de sa concurrence par le droit canon à la suite de l’éviction de l’Église catholique du territoire britannique par Henri VIII en 1531, suivi de :
  • l’avènement d’Olivier Cromwell qui a positionné la haute finance comme tête de proue du développement de l’empire britannique.

À l’opposé de ce contre-modèle juridique « moderne » d’origine britannique, se trouvait notre Droit continental – assez généralement commun aux pays européens – fondé sur la prééminence d’un droit civil commun, au service de la justice, de la vérité et de la protection de la personne humaine.
Il faut comprendre que ce modèle de Droit prit, après la Révolution française, la forme d’un droit civil commun, issu de la fusion du pouvoir règlementaire temporel, Roi et seigneurs inclus, avec le pouvoir normatif spirituel développé autour des principes de droit naturel développés tout au long du Moyen-Âge par les grands docteurs de l’Église, souvent issus du clergé régulier. Nous parlons ici du fameux Code civil de 1804.

Si les attaques systémiques contre ce modèle de Droit, appelé Droit continental, se manifestent ouvertement en France depuis 2004, elles arrivent aujourd’hui à leur terme : notre Droit civil commun, en soin intensifs et sous assistance respiratoire depuis une bonne quinzaine d’années, fait désormais l’objet d’un opération coordonnée tendant à son élimination par « mort assistée ».

On constate que le modèle de Droit axé autour de la défense de la dignité, du libre-arbitre et de l’intégrité de la personne humaine suit, logiquement, le sort réservé par les « puissants de ce monde » aux individus ordinaires, vaguement consentants… En d’autres termes, il en va, logiquement, du modèle de Droit comme de la personne humaine… leur obsolescence est programmée par les principaux argentiers d’un monde à la dérive.

Les faits

Les attaques, débutées en 2004 à l’occasion du bicentenaires du Code civil, par la mise en accusation générale des « maux du droit », se sont au fil du temps précisées, notamment, par :

  • La mise en avant par les milieux académiques d’une prétendue « propriété économique », laquelle s’oppose directement au droit de propriété traditionnel et confère la disposition des biens et des choses aux principaux détenteurs de capitaux. Le modèle utilisé pour la théorie de la « propriété économique », est celui du contrôle juridique de la monnaie (seul bien dont la fongibilité juridique est absolue) par les banques ;
  • La lente et insidieuse marche vers l’assimilation du droit réel avec le droit personnel, aidé en cela par les fondamentaux de la « comptabilité en partie double », laquelle ne fait aucune distinction entre une « créance », non susceptible d’appropriation (sauf à considérer l’esclavage comme une « valeur sociale »), et un « bien matériel » susceptible d’appropriation ;
  • L’assimilation des conditions de la cession de créance civile avec celles de la cession de créance commerciale, dans laquelle le débiteur cédé n’a plus son mot à dire ;
  • La falsification de notre modèle de droit économique au moyen, notamment, de :

    • L’avènement en droit français de la « fiducie » – qui s’en passait très bien jusqu’alors – qui eut pour objectif de rendre compatible notre Droit continental avec le « trust », dont usent et abusent les paradis fiscaux sous juridictions anglo-saxonne, accélérant dès lors la financiarisation de notre économie ;
    • L’avènement d’une pseudo « Société à mission », frauduleusement présentée comme un modèle de « participation » Gaulliste, mais qui n’a strictement rien à voir avec un quelconque alignement du statut des apporteurs de travail avec les apporteurs de capitaux. Tout au contraire de la véritable « participation », l’objectif de la « Société à mission » est, rien de moins, que la disparition de la liberté d’entreprendre par la soumission de l’entreprenariat aux banques globales via l’objectif mondialement revendiqué de décarbonisation. La mise en œuvre de la décarbonisation revient à faire passer les victimes (PME et citoyens) de la pollution généralisée de l’environnement pour les coupables dans le mêmes temps que les multinationales réellement coupables s’offrent une blancheur paradisiaque sur le dos de leurs victimes !

  • Enfin, et dernièrement par la mise en cause de notre modèle d’état civil comme relevant d’une prétendue fiducie ayant pour objet, et pour effet, de mettre la personne humaine sous le joug commercialiste d’un État lui-même prétendument entité commerciale(([1] Voir par exemple : https://www.change.org/p/procureur-de-la-r%C3%A9publique-fran%C3%A7aise-la-fraude-du-nom-legal))  !

L’analyse juridique de l’état civil au regard des principes du Droit continental, à l’origine, rappelons-le, de la civilisation européenne

Il est parfaitement incroyable de devoir rappeler des choses aussi évidentes que le fait qu’en Europe continentale, l’état civil, successeur laïc des registres paroissiaux du Moyen-Âge, n’a jamais été une « fiducie(([2] La Fiducie n’existait pas en droit français jusqu’à ce que le sénateur Philippe Marini estime nécessaire de l’y faire entrer en 2007 (année de l’arrivée du scélérat Traité de Lisbonne).)) »  chargée d’une quelconque mission patrimoniale(([3] Rappelons que la fiducie, avant l’avènement de la loi Marini de 2007, était « un acte juridique par lequel une personne, nommée « fiduciant » transfère la propriété d’un bien corporel ou incorporel à une autre personne nommée « fiduciaire », soit à titre de garantie d’une créance (fiducie à fins de sûretés) sous l’obligation de rétrocéder le bien au constituant de la sûreté lorsque celle-ci n’a plus lieu de jouer (sauf si le bien acquis, par exemple une créance, a permis de désintéresser le créancier), soit en vue de réaliser une libéralité (fiducie à fins de libéralités) sous l’obligation de retransférer le bien à un tiers bénéficiaire après l’avoir géré dans l’intérêt de celui-ci ou d’une autre personne pendant un certain temps, soit afin de gérer le bien dans l’intérêt du fiduciant sous l’obligation de le rétrocéder à ce dernier à une certaine date (fiducie à fins de gestion). » Vocabulaire juridique, association Capitant, de Gérard Cornu.)).
L’état civil est tout au contraire le fondement indispensable de la Nation formant un groupe politique en ce qu’il a pour mission de donner à chaque individu une reconnaissance sociale et, par là-même, de lui donner une juste place dans le groupe.
En effet, des droits et obligations résultent de la reconnaissance des personnes par leur inscription à l’état civil. Dit autrement, les droits et obligations sont des attributs de la personnalité juridique. Ce qui ne signifie évidemment pas qu’un enregistrement à l’état civil mettrait les individus sous le joug d’une entité commerciale. Rappelons à cet égard, puisqu’il le faut, que les articles 16 et suivants du Code civil assurent et garantissent la protection et l’inviolabilité de la personne humaine. Notamment l’article 16 dispose que « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ». L’article 16-5 ajoutant que « Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles ».

Il faut en l’espèce se garder de confondre « reconnaissance sociale » et « appropriation économique ».
L’état civil garantit à l’individu sa place, de droit, au sein de la société humaine et politique à laquelle il appartient ; ainsi compris l’état civil est la première pierre de la Nation permettant d’organiser politiquement la vie collective. L’état civil en droit continental n’a absolument pas pour effet de le rendre les personnes esclaves d’une entité juridique qui serait de nature commerciale ; il répond exactement à l’objectif inverse de libérer l’individu en lui reconnaissant une juste place dans le groupe humain auquel il appartient.

En effet l’État est, en droit continental, une personne morale de droit public et non, en aucun cas, une entreprise commerciale ! Quelques soient par ailleurs les attaques consistant à inscrire des personnes morales de droit public sur des registres commerciaux, il existe une différence fondamentale, existentielle, entre une « entreprise », personne morale de droit privé régie par le droit commercial et par le Code de sociétés, et une « personne morale de droit public » qui n’est soumise ni aux lois sur les Sociétés commerciales, ni aux règles générales du droit commercial.
Il n’en va évidemment pas de même en droit anglo-saxon, dérivé du droit issu de l’empire maritime britannique, pour lequel toute entité autre que la personne physique relève, grosso modo, du droit commercial(([4] Lire à cet égard, par exemple : https://cours-de-droit.net/droit-public-anglais-a126577482/))…

Il faut noter que ces tentatives pour faire disparaître le Droit continental, s’incluent dans un mouvement géopolitique plus vaste dénoncé par des États étrangers, notamment la Russie, consistant à changer le droit international pour le transformer en vagues « règles », mouvantes en fonction des intérêts supérieurs bien compris de l’empire commercialo-maritime anglo-saxon.

En conclusion : nous assistons à la mise en œuvre d’une propagande massive en vue de faire disparaître le Droit continental, dernier bastion de défense de l’intégrité et de la dignité de la personne humaine

La « fraude du nom légal » est une analyse valide dans les pays soumis au droit anglo-saxon – qui ne connait pas le concept de personne morale de droit public – dans lesquels la personne humaine peut effectivement être mise sous emprise de fiducies appartenant à des entités commerciales.
En revanche, prétendre imposer cette analyse dans les pays de Droit continental relève d’une imposture doublée d’une opération psychologique. Cette dernière opération, évidemment non dénuée d’intention chaotique, tend à insinuer dans l’esprit d’un public non averti le fait que toute personne qui n’est pas une personne physique relève du principe commercialiste.
Désormais, les promoteurs de la prétendue « fraude au nom légal » sur les territoires relevant du droit continental, se réfèrent au code civil(([5] Cf. le récent fil Télégram intitulé « Le Bureau Juridique » avec, notons-le, les majuscules de rigueur en anglais pour les noms communs… utilise le Code civil comme illustration.))  pour prétendre faussement que l’état civil serait compatible avec la fiducie. Si l’état civil existe en Europe depuis toujours, au moins depuis le Haut Moyen-Âge après la chute de l’empire romain, la fiducie n’existait pas en droit civil français jusqu’à l’intervention de la loi de 2007.

Cette tactique, qui s’intègre parfaitement dans la stratégie d’ensemble tendant à rendre le droit civil perméable au droit commercial, a pour objectif, à terme, de remplacer les principes protecteurs du droit civil par le droit commercial esclavagiste. Il s’agit, pour les grands détenteurs de capitaux, de mettre en œuvre le principe de la servitude volontaire sur des populations rendues passives par la désinformation de masse.

Au fur et à mesure des « modernisations » successives dont il a fait l’objet, notre légendaire « Code civil » se transforme inexorablement en coquille juridique vide destinée à amorcer le virage du tout commercial, c’est-à-dire à valider la dictature commercialiste des grands argentiers de ce monde global.

Finalement, le Droit, censé garantir la protection des personnes et la sécurité juridique se transforme, sous les incessants coups de boutoirs de l’empire financier apatride anglo-saxon agonisant, en un magma informe qui organise, au double niveau national et international, l’insécurité juridique et le chaos.





Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

[Source : MediainfociteTV]

Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

  • les techniques de manipulation des populations ;
  • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
  • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
  • les caractéristiques du profil psychopathe ;
  • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
  • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
Comment fonctionne le contrôle mental réel,
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
L’art de la guerre,
Dépopulation
et liens inclus]






Il faut arrêter le Léviathan

[Source : epochtimes.fr]

Par JEFFREY A. TUCKER

Depuis trois ans nous assistons à la démonstration d’une tyrannie actuellement en projet. Une puissance dominatrice contrôle la plupart des nations, ralliant les gouvernements, les médias, les entreprises technologiques et l’élite médicale. Elle outrepasse la loi, les traditions et les rituels civiques de milliards de personnes. À la suite de cette grande expérience, partout où nous posons les yeux, nous ne voyons que des calamités.

Toutefois, « eux » ne le voient pas ainsi. Il s’agit davantage, pour eux, d’une opportunité et d’un chemin vers le futur. Voilà pourquoi nous n’obtiendrons ni excuses, ni réformes, ni commun accord. Seules quelques déclarations superficielles (toujours plus rares) sur le fait que tout ne s’est pas toujours passé comme prévu.

D’un point de vue historique, les trois dernières années ont été un véritable succès pour le pouvoir mondial centralisé. Par « succès », nous entendons l’intensification drastique du transfert de richesse des agriculteurs vers les élites et le déploiement en un temps record d’une surveillance mondiale des populations.

La panique provoquée face au Covid a été plus efficace que toutes les chasses aux sorcières du Moyen Âge, que toutes les purges d’opposants du début de l’ère moderne, et que toutes les guerres de notre époque. C’était brillant et d’une prodigieuse efficacité. C’est pourquoi, bien sûr, ils vont réessayer, en s’appuyant sur ce « succès » pour en faire toujours plus. Quelles que soient les victoires que nous croyons remporter ici ou là – le retrait de l’obligation vaccinale, quelques procès en notre faveur, des sondages d’opinion confirmant notre colère – il faut les remettre en contexte.

Nous allons vivre d’autres événements de ce type et ils seront tous cautionnés par les institutions. L’Organisation mondiale de la santé travaille en ce moment même à codifier des confinements et des décrets plus terribles soutenus par une technologie de surveillance mondiale ciblant prétendument les maladies. Les grandes banques centrales développent une monnaie numérique dont l’unique but est de surveiller mondialement toute l’économie, la moindre transaction financière. Le Forum économique mondial, une conspiration ouverte, travaille à démanteler les progrès réalisés au cours des derniers siècles pour les substituer par une forme de despotisme universel dystopique.

Par conséquent, jamais nous n’avons connu un écart aussi grand entre « leur » vision et la nôtre. À l’époque du mouvement Occupy Wall Street, les manifestants attiraient l’attention sur le fait que la plupart des richesses mondiales étaient contrôlées par 1% de la population. L’intuition était juste, mais en pratique, le problème ciblé n’était pas le bon. Le problème n’est pas la richesse en soi. Le problème, c’est le pouvoir qu’on octroie aux très grosses fortunes sur nos vies. Les individus et les institutions qui cherchent actuellement à contrôler le monde en monopolisant nos vies et toutes nos libertés, voilà le 1% problématique.

Pendant ce temps, les victimes, c’est-à-dire la grande majorité de l’humanité, ne savent pas par où aller ni encore moins comment y aller. C’est pourquoi Jordan Peterson crée actuellement une nouvelle institution ouvrant une nouvelle voie basée sur des valeurs humaines et l’éternelle idée de la liberté. Cela semble prometteur. Souhaitons-lui d’avancer à grands pas.

En cela, il rallie le Brownstone InstituteEpoch Times, de nombreuses organisations de médecins, et des scientifiques et journalistes dissidents du monde entier. Nous sommes une infime minorité et pratiquement sans moyens financiers en comparaison à la machine à laquelle nous faisons face. Toutefois, la cause n’est pas désespérée. Nous avons l’avantage d’être moins naïfs que par passé et animés de valeurs forgées par la résistance déployée lors de moments difficiles.

Les institutions sur lesquelles nous comptions pour défendre nos droits et libertés – associations, tribunaux, intellectuels, universités, technologies et médias – ont échoué de manière spectaculaire. Nous n’avions aucune idée du fait qu’elles étaient déviantes en si grand nombre depuis si longtemps. Nous ne savions pas que les agences de renseignement étaient si profondément établies chez Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Nous ne savions pas qu’ils étaient derrière certaines pages d’information des plus grands journaux. Nous pensions simplement que ces institutions étaient idéologiquement biaisées. Nous ne savions pas qu’elles étaient devenues les outils d’un pouvoir mondial centralisé.

Lorsque les intellectuels et les organisations à but non lucratif se sont tus au moment des confinements, du port obligatoire du masque et des obligations vaccinales, nous avons pensé qu’ils avaient simplement peur de parler. Nous ne nous doutions pas que leur silence était la preuve d’une corruption bien plus profonde. Soit ils étaient payés pour garder le silence, soit ils étaient soumis à du chantage. En conséquence, nous avons dû nous débrouiller seuls et travailler à la construction de nouvelles institutions préservant certains principes, comme Epoch Times ou le Brownstone Institute.

Malheureusement, pour l’heure, les ambitions de ces institutions alternatives dépassent largement leur portée et leur capacité. Mais c’est un début. Et, vraiment, nous ne sommes qu’au commencement. L’ordre social déployé avant les confinements a complètement échoué. Cela met en évidence la nécessité d’innover si nous voulons faire perdurer la « civilisation » dans le sens originel du terme : « Ce qui rend les individus plus sociables. » [Dictionnaire de Trévoux, 1757]

L’idée de la liberté en tant que mère de ce que nous appelons la civilisation remonte loin dans notre histoire. En Occident, le XIIIe siècle fut un tournant avec la Magna Carta. Le message était clair : il existe des droits, des droits de l’homme. Les gouvernements ne peuvent les abroger, peu importe leurs motifs. Ce principe est fondamentalement remis en question depuis trois ans.

Plus incroyable encore le fait que les églises et autres lieux de culte ont été fermés par décret gouvernemental. Presque immédiatement, les médias ont fait leurs choux gras contre les chorales. À ce moment, nous aurions dû comprendre tout ce qu’il y avait à comprendre. Le chant a une profonde signification métaphorique. L’histoire de la création rappelle que Dieu a « insufflé » son propre « souffle » dans les narines d’Adam pour qu’il prenne vie. Voilà ce qu’est le « souffle de vie ». Chanter pour Dieu est une façon de lui rendre grâce, en utilisant le souffle pour Le louer. Un gouvernement et une machine médiatique qui font la guerre au chant de louange font la guerre à la vie elle-même.

Pensons également aux communautés qui ont résisté. Il ne s’agissait pas des élites laïques, encore moins des universités ou des entreprises. Il s’agissait des communautés religieuses : les Hassidim, les Amish, les Mormons, les catholiques traditionalistes et, plus tard, les évangéliques. Il s’avère, et les faits le prouvent, qu’avoir profondément la foi et vivre dans une communauté de personnes de même confession offre la meilleure protection, mentale et intellectuelle, contre l’infection des mythes diffusés quotidiennement par le Léviathan.

Le Léviathan (de l’hébreu : לִוְיָתָן, liviyatan) est, dans la Bible, un animal marin qui apparaît dans les PsaumesLe livre d’Isaïe, et Le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit.

Que pouvons-nous apprendre de cela ? Cela suggère que si nous voulons résister au Great Reset, une vision du monde profondément ancrée dans les cœurs et les âmes, une conviction allant bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent et de consommer, est nécessaire. Je suggère donc humblement, à ceux qui n’ont pas la foi, de la développer au plus vite. Elle est indispensable pour se protéger des mensonges des élites laïques qui essayent de mettre en place une fausse religiosité.

Au-delà de cela, nous avons désespérément besoin d’une réforme (voire d’une révolution) institutionnelle. Certains parlent de réformer telle ou telle administration. Oubliez cela. Ces institutions doivent être complètement démantelées et défaites. Elles sont corrompues jusqu’à la moelle, il n’y a plus d’espoir. En outre, nous avons besoin d’une refonte totale du système judiciaire. Le pouvoir de décréter des confinements doit disparaître. L’économie doit être réformée et éloignée des mains des banques centrales. L’éducation doit revenir aux familles et non aux gouvernements.

Nous faisons vraiment face à la situation urgente qu’aucun d’entre nous ne souhaitait. Mais nous y sommes, c’est maintenant. Et nous devons agir. Si vous en doutez, prenez le temps de réfléchir aux événements de ces trois dernières années. Il ne s’agissait ni d’un accident ni d’une erreur. Il a s’agit d’une tentative délibérée de démoraliser et de démanteler tout ce que nous aimons. Pouvoir le voir et le comprendre est la première étape pour inspirer l’action et stopper cet élan visant à détruire la prospérité.




Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

[Source : soutienaucapitaine.fr via Profession Gendarme]

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des communiqués et écrits ci-dessous [et d’autres], ainsi que les originaux manuscrits sur le site de soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet sur le lien suivant https://soutienaucapitaine.fr/ rubrique « Communiqués ».

[Voir aussi :

Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

Toutes les nouvelles concernant le capitaine Juving-Brunet

Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet]

Moi, Capitaine Alexandre Juving-Brunet,

Je déclare, au travers de mon avocat être actuellement poursuivi et mis en examen pour différents chefs dont celui d’escroquerie en bande organisée. Ma garde à vue de 48h a été suivie d’une incarcération sans qu’à date aucune personne n’ait porté plainte contre moi dans le cadre du projet de la monnaie associative « Le Franc Libre ». Au service de l’Etat mais surtout du Peuple Français durant 12 ans de gendarmerie puis au renseignement militaire (D.R.S.D.), je ne conçois mon existence qu’au service de mes concitoyens. Je réfute toutes ces accusations diligentées par le ministère public et ne ferai aucun obstacle à la manifestation de la Vérité qui est … la devise du parti politique dont je suis toujours le président, PDF – Le Peuple de France,

Vérité qui est le préalable à la liberté qui fonde l’essence française et à laquelle le Peuple aspire profondément pour marcher vers sa souveraineté.

Vive le Peuple de France !
Vive la France !

Alexandre Juving-Brunet

Début Janvier

Françaises, Français, souscripteurs,
adhérents et soutiens,

Chers amis,

Voici ma seconde déclaration officielle suite à ma mise en examen et ces quarante premiers jours d’une injuste incarcération à cette date.

Les annonces télévisées et autres interventions de querelleurs, médecins ou généraux de plateaux, à défaut d’une expertise impartiale, ne font que confirmer les intuitions que nous partageons mais aussi la légitime détermination que chaque citoyen français devra prouver après avoir suffisamment médité puis accepté la triste situation dans laquelle se retrouvent la France et son peuple.

Nous voyons se lever tous les jours le voile sur un train ininterrompu de trahisons, train piloté par des imposteurs qui propulse la France vers un abîme certain. Ces imposteurs, traites et agents d’entreprises mais surtout de puissances étrangères ont été placés, protégés et rendus pénalement irresponsables en raison d’un système qu’ils ont progressivement démantelé. La loi n’a pas arrêté la valse des impostures et donc n’arrêtera pas leur sabotage délibéré et commandé afin de neutraliser notre puissance publique qui était le seul rempart citoyen à cette guerre des Etats profonds contre les Etats-Nations.

Autrefois un sabotage monétaire par le contrôle puis la neutralisation de la banque de France, suivi d’un sabotage institutionnel en vidant la Constitution de sa quintessence citoyenne, ont conduit au sabotage industriel et maintenant artisanal du cœur vivant de notre tissu économique en voie de déchirement.

Ils ont contribué à l’empoisonnement de toutes nos ressources naturelles et ont pillé notre patrimoine technologique, laissant des Français abandonnés à eux-mêmes, sans sécurité, ni soin, ni soutien, ni espoir.

Sacrifiés sur l’autel du profit. Je le répéterai ici : au moyen d’inductions de comportements créées par le conditionnement médiatique qu’ils contrôlent, les commanditaires du Nouvel Ordre Mondial ont mis en place un contre-système par l’infiltration, la subversion et enfin le parasitage de l’appareil d’Etat afin de le neutraliser et le détourner de son rôle légal et légitime de sauvegarde du peuple français et de ses intérêts.

Le Président comme le gouvernement, sont des agents de puissances étrangères qui auront un jour à répondre de leurs trahisons si et seulement si le peuple français se lève d’un seul homme son cœur battant à l’unisson. La système-parasite s’abreuve de la vitalité de ce pays et le rejettera comme un vulgaire cadavre si nous le laissons faire. Il doit tomber car il est contre-nature. Il doit tomber car il est anti-démocratique. Il doit tomber car il représente l’inverse de tout ce qui définit la France et son peuple.

Le mensonge permanent, aliment des injonctions paradoxales présidentielles comme ministérielles, est son instrument de prédilection. « France » n’est ni le synonyme de menteur et encore moins de perversion. Le Franc devenu Français par le baptême ou le sang versé a consacré près de quatre-vingts générations à l’honneur, la droiture, la loyauté, la force, l’intelligence de l’esprit, du cœur et du corps et enfin la transmission.

Quatre-vingts générations qui cheminant entre vice et vertu ont construit puis légué une des plus glorieuses civilisations terrestres, terre sacrée d’élection de Christ, deuxième Jérusalem, chantre de la Vérité et de la Liberté, arbitre de la Beauté de l’Homme sans cesse tiraillé dans son libre-arbitre entre le vice et la vertu, la laideur ou le sublime, la vie et la mort. On ne juge un arbre qu’à ses fruits. Et le chêne « France » arbore encore sa solide majesté.

Du moins l’est-il encore car de son écorce millénaire, de son feuillage protecteur et de sa sève nourricière, son futur ne dépend que du cœur de ceux qui l’habitent et doivent le transmettre sans en avoir scié les branches ou le tronc.

Chers amis, nous serons demain ce que nous ferons, pas ce que nous spéculerons. C’est à nous désormais de préparer notre futur, de nous en saisir pour le penser, le modeler puis le léguer. Beaucoup parmi nous ont vendu leur liberté à ces agents contre une sécurité précaire : leurs illusions confortables seront bientôt balayées aussi sûrement qu’ils ont confié leurs destins à des traites-fossoyeurs.

Les bonnets rouges avaient grogné, les gilets jaunes sonné l’alarme dans un indécent ricanement généralisé de rentiers publics comme privés, parfaitement inconscients de la légitimé de cette colère. Le ricanement cesse désormais et vire à la stupeur alors que toutes les strates de la société sont touchées et bientôt menacées dans leurs certitudes bourgeoises de confort éternel. Du plus haut aristocrate politique, médiatique ou financier jusqu’au citoyen le plus démuni, le Vent de l’Histoire soufflera pour tous.

Aux autres qui s’insurgent et dressent le même constat sans agir concrètement, vous subirez aussi fortement ce Vent quand il se lèvera car vos actions quotidiennes n’auront pas créé les liens humains nécessaires à notre survie puis notre rebond, fatalement collectifs. Vous l’aurez compris : nul ne sortira d’un tube cathodique ou d’une diode de votre téléviseur pour venir vous sauver dans votre bureau, votre salon ou votre atelier. Les plateaux télévisés ne sont que des empilements fragiles de constats tièdes et de spéculations inutiles. La Providence vous appartiendra quand votre cœur et votre esprit rallumés lanceront vos corps dans l’action collective qui seule détient la clé.

Individu debout dans une multitude fraternelle, de nos misères éparpillées enfin rassemblées en une foule généreuse, solidaire et désespérée, c’est alors la lueur de l’espoir qui brillera au bout de l’ultime impulsion de survie : la révolution va bientôt renaître.

Elle renaitra parce qu’ils l’auront provoquée par leur cupidité, leur arrogance, et surtout l’injustice dont ils s’échappent avec morgue. L’issue n’est qu’une fatale impasse. Dos au mur, subir ou résister. Se soumettre ou se rebeller. Alors en attendant cet inexorable tour d’un astre sur lui-même, je ne peux malheureusement pas vous aider dans ma situation actuelle. J’en suis infiniment triste. A l’exception de manifestations ou de structuration de C.S.P., nous devons interrompre pour l’instant toute initiative liée au Franc Libre pour laisser la justice établir la Vérité de nos intentions.

A la lecture de centaines de lettres reçues, je suis très ému de constater combien vous avez tous saisi le sens de notre action politique collective, aujourd’hui stoppée. Voilà quelle sera alors ma seule directive : patientez je vous prie tout en consolidant vos liens citoyens déjà établis.

Via mes avocats coordonnés par Maître Bertozzi, le général André Coustou et ma fiancée qui doivent tous travailler en bonne intelligence pour m’aider, vous pourrez recevoir des informations voire participer à des manifestations de soutien qui constituent également une clé importante de mobilisation afin d’engager un bras de fer avec les vrais commanditaires de cette mise en examen : un système politique à bout de souffle qui choisit de pourchasser ses opposants farouches plutôt que de mobiliser l’institution judiciaire pour la protection des français en tous lieux et en tous temps.

Dieu reconnaitra les siens, et les courageux Français épris de justice reconnaîtront les traitres.

Aussi, je finirais en vous souhaitant pour cette nouvelle année qu’à cœur battant, vous cheminiez vers cette vérité et cette liberté qui vous ouvriront les portes de nos bonheurs individuel et collectif.

Nous Français sommes les grands peuples réunis en Nation de la liberté donc de la vie. La vie c’est la liberté alors incarnez-la.

Vérité, liberté, Souveraineté.
Vive les peuples de France, vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

le 18 Janvier 2023.

Déclaration officielle du Capitaine
A. Juving-Brunet .

Des mouvements sociaux de janvier 2023

Revenant vers vous chers amis depuis le fond de ma cellule, mon esprit bouillonne et mon cœur se serre malgré le réconfort de quelques 1580 lettres reçues à ce jour de France mais aussi du monde.

Ces lettres qui m’ont fait sourire, rire, parfois m’émouvoir sont des cadeaux précieux, fleurs germées de semailles d’espoir lentement dispersées durant ces deux dernières années. Merci à vous tous, nous sommes une grande famille de valeurs.

Ce sera donc la plume qui vous rencontrera aujourd’hui, la vidéo m’étant depuis 60 jours interdite dans mon action politique et citoyenne alors que l’incendie social s’allume indiscutablement cette même semaine quand toutes les oligarchies davocratiques se réunissent en Suisse pour débattre de notre futur et préparer l’agenda pour les 20 prochaines années. Autrement dit, les mouvements sociaux ne sont que des stigmates ravivés et des colères immédiates des échos de discussions lointaines dans des enceintes où la démocratie est absente.

Vingt ans plus tard, ces discussions d’un gotha ultra-libéral deviennent des feuilles de route obligatoires de marionnettes politiques divorcées de toute raison d’Etat.

Sinon comment expliquer cet entêtement suicidaire à imposer la réforme des retraites quand le peuple français s’y oppose à plus de 80% ?

Les mensonges d’un soi-disant programme présidentiel allumés tels des contre-feux n’ont pas duré une semaine : la Vérité d’une manipulation électorale grossière, digne d’une démocrature selon André Bercoff, pourtant dénoncée par toute une opposition légitime mais interdite de plateau médiatique donc bâillonnée, fait son chemin en rappelant qu’une dernière fois, les Français auront été trahis dans les fumées du barrage républicain dressé face à un épouvantail faussement patriote car euro-otano-compatible.

L’illusion perfide règne, la Vérité est absente, l’Humanité étouffe. Pas de débat d’idées, pas de contradiction, un dogme progressiste et « vivrensembliste » hors sol asphyxiant la démocratie jusqu’à son trépas : j’y ai consacré une vidéo d’après 2ème tour.

J’ai jadis partagé une intuition forte avec vous tous lors des conférences des derniers mois. Le système actuel, bâti sur un humanisme perverti en individualisme-roi et protégé des colères sociales par un matérialisme corrupteur et stérilisateur de nos plus belles vertus de solidarité, de partage et de courage ; ce système donc verra son effondrement complet à rebours de toute logique naturelle, étant justement à l’envers de l’ordre naturel ancestral.

L’ordre naturel des choses et des êtres, dans une société saine, consiste tout d’abord à poser les conditions imprescriptibles de l’intégrité physique, morale et intellectuelle d’un individu en lien obligatoire avec sa communauté de naissance et d’adoption, allant de sa famille, de son environnement immédiat jusqu’à sa Nation. La sauvegarde des acquis matériels ne venant qu’après ces considérations ; la Vie étant la clé de voûte sacrée de ce type de société.

Aujourd’hui, la laideur, l’oisiveté, le mépris, l’égoïsme sont érigés en standard de société : un sacre du Vice donc une mort prochaine inexorable. Et la crise sanitaire artificiellement créée et propagée, loin de détruire ce système ancestral dans lequel nous ne vivons plus actuellement, n’a fait que démontrer que nous vivons justement dans un système qui se préoccupe plus du bien matériel que de l’Homme qui l’a pensé et produit par son génie.

Voilà pourquoi, cet épisode de Covid vite enterré n’est qu’un rai de lumière perçant le voile d’un système faussement humaniste, mais réellement opposé à l’Homme et à la Vie, en témoignera l’effondrement de notre natalité.

Pourquoi ce détours, chers amis et quel rapport avec les mouvement sociaux liés à la réforme des retraites ?

Voyez-y simplement que le peuple français s’est majoritairement rangé du côté de la force lui garantissant non pas sa liberté mais sa sécurité avec au passage la profanation du Saint des Saints : le « sanctum » c’est-à-dire la santé. Les Français, ce « sanctum », ils l’ont abandonné à des apprentis-sorciers qui les ont transformés en cobaye réel contre une prospérité illusoire.

On a troqué de la matière vile contre de l’esprit incarné. Et c’est cela qui détruit toute logique naturelle, valeurs et droits inclus. Donc à quoi bon travailler, cotiser et partir en retraite pour jouir d’une vie aliénée car la liberté a disparu et la Vie compromise par nos lâchetés et renoncements ?

La pulsion de vie est euthanasiée au profit de l’instinct de consommation : le diable en boit du petit lait. Le Covid n’a pas retardé la réforme des retraites comme cela nous l’est claironné. Il a simplement servi de retardateur d’une explosion financière d’un système humainement déséquilibré donc condamné à mort, pavant la voie à un grand test d’acceptation sociale nécessaire pour maintenir le contrôle des démocratures.

Si la Vie a pu être si facilement manipulée et condamnée à grand renfort d’induction comportementale médiatique, alors comprenez bien que le Pouvoir sait désormais, après analyse de tous les indicateurs de grégairisme béat (masques interdits puis obligatoires, auto-attestations, injections non-certifiées à des millions de cobayes sans responsabilité pénale), qu’il peut pousser les jeux sur ce qui est moins important que votre santé : votre portefeuille.

Pourtant stupeur ! Le Français se cabre, le syndicaliste réapparait après un coma de deux longues années, l’éditorialiste a la fièvre, le gouvernement doute et le président voyage.

Qu’on ne touche pas à l’idole post-moderne de la retraite. Car oui, cette réforme est d’une perfidie extrême. Dans un pays intentionnellement désindustrialisé par les Davocrates qui ont acquis des fortunes sans limite sur le dos de la commande ou de la dette publique, dans un pays quaternarisé où même nos ingénieurs voient avec inquiétude se dresser une concurrence de matière grise globalisée, un pays enfin où l’agriculture est poussé au suicide et le travailleur à l’euthanasie du chômage de masse, voilà nos brillants esprits viciés du capitalisme qui les nourrit vouloir défendre doctement le principe de travailler plus longtemps pour sauver notre régime par répartition hérité du Conseil National de la Résistance, et non pas de cet autre acronyme de CNR dévoyé et perverti du pantin Macron, bien décidé à sucer et vider le sens de tous nos symboles en bon élève bien noté parmi les « Global Shapers ».

Ces élites biberonnées par le capitalisme carnassier chaperonné par le rejeton d’un ancien officier nazi producteur de lance-flammes, un certain Klaus Schwab. Les pompiers-pyromanes ont leur mentor.

Travailler plus longtemps est un mensonge plus odieux encore que « Arbeit Macht Frei ». Car entre la courte espérance de vie des travailleurs manuels rongés par la pénibilité et le travailleur tardif bac+5 en poche, l’un comme l’autre sont condamnés.

Aux forçats des ateliers, des chantiers ou de la logistique, finir à 64 ans le corps démoli ne vous fera guère profiter statistiquement de plus de 10 ans de fin de vie douloureuse.

Pour les agents privés occupant des postes de conception ou d’encadrement, en démarrant une carrière professionnelle à 23 ans (bon élève/ Bac + 5), il faudra travailler bien au-delà des 64 ans pour disposer d’une retraite pleine (64-23 = 41 ans). Le bon sens en trompe l’œil, il ne s’agit pas d’une réforme mais d’une disparition programmée de la retraite avec en ligne de mire les profiteurs de crise. Ici, les fonds par capitalisation de type Black Rock, dont le président a reçu la légion d’honneur par Macron, qui poussent en coulisses les feux de cette réforme.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les Français seront obligés de panacher toujours plus leur régime de retraite par répartition avec de la retraite par capitalisation c’est-à-dire du fonds de pension. Infine, faire main basse sur la finance française. Et nous parlons ici de centaines de milliards rien que pour la France.

Autrement dit, quand la branche pharmaceutique de Davos « Big Pharma » s’est suffisamment engraissée sur le corps décharné de notre bien public, c’est au tour des fonds de pension de se joindre au bal des vautours de ce démantèlement complet des systèmes sociaux et de solidarité : santé, emploi, prévoyance, tout y passera.

Il ne manquera plus qu’une bonne inflation artificielle de l’agroalimentaire ou de l’électricité pour vider nos poches dégarnies et creuser de préoccupation nos visages émaciés. Alors les peuples du Monde, désenchantés et misérables, n’auront plus la force de résister au dernier temps de cette tragédie humaine en trois actes. Quand seront définitivement tombées nos libertés puis notre prospérité, seule demeurera bien qu’affaiblie notre intégrité physique qui sera sacrifiée sur l’autel de la guerre qu’ils préparent de toute leur folie. Car la guerre seule, cette tragédie, permettra de gommer toutes les perfidies et trahisons comme elle le fit toujours des sociétés ruinées par les oligarchies depuis trois siècles.

Cette tragédie, c’est le suicide de la fraternité européenne dont fait partie intégrante la Russie au profit exclusif du chef de file de l’Empire occidental, des Etats-Unis d’Amérique infiltrés et subvertis par l’Etat profond premier. La guerre prochaine de la Russie avec l’OTAN fera l’objet d’une déclaration dédiée.

Vérité, Liberté, Souveraineté.
Vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.




Emprise sur les nations : l’OMS fait marche arrière

[Discours du sénateur australien Malcolm Roberts.]

[Voir aussi :
Malcolm Roberts, sénateur australien, à propos de la pandémie Covid-19 : « Tout a été planifié. »]






La Reine des Neiges, plus grand complot de l’histoire ?

Par Alain Tortosa

Il existe des crimes ignorés de tous, mais celui-ci est sans doute le plus odieux, loin devant les millions de morts de guerres provoquées dans le but d’enrichir les pourritures.

J’ai longuement hésité à vous éclairer sur cet événement historique, mais je vous sais désormais suffisamment matures pour encaisser l’horrible « Vérité ».

Les complotistes 5e dan auront compris que je parle ici non pas de JFK ou du 11 septembre, mais de Elsa et Anna, personnages emblématiques de « la Reine des Neiges » du « merveilleux » studio Disney1.

Le fait est que les complots les plus immondes sont souvent là, sous nos yeux, et qu’ils passent généralement inaperçus tant ils sont énormes.

Mes propos peuvent provoquer chez certains un rire moqueur, ce fameux ricanement qui empêche de grincer des dents et de se forger sa propre opinion.

Mais je ne vais pas vous laisser en haleine plus longtemps.

Les plus pointus d’entre vous auront compris que Disney a volontairement inversé les prénoms de Elsa et Anna.

Je peux imaginer votre stupéfaction, voire votre désarroi, votre réticence ou votre recul.

Mais essayez de résister au rejet ou au dégoût inspiré par mon « affirmation délirante ».

Rappelez-vous votre première fois, quand on vous a dit que JFK avait été assassiné par la CIA ou que l’homme n’était jamais allé sur la Lune.
Vous aviez alors sans doute réagi « sainement » et balayé ces affirmations « débiles ».

Ceux qui sont allés au-delà de l’apparence ont appris que si un complotiste vous dit :

« Les petits pois sont des émetteurs mis au point par les habitants du 4e système solaire en partant de la gauche de la galaxie d’Andromède afin de modifier l’axe de la terre. »
Il est raisonnable de l’écouter avant de se marrer.

Combien de théories du complot se sont révélées exactes depuis l’introduction de la fête du Covid et de la fête du réchauffement climatique ?

Aucune bien évidemment !

Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps et voici donc la « Vérité révélée » :

« La Reine des Neiges aurait dû s’appeler Anna, tandis que sa sœur était de toute évidence une Elsa. »

Je sais, la révélation peut être violente, mais il en est de toutes théories du complot.

Rejet, moquerie, réflexion puis… évidence2 !

Je me devais de l’exposer au grand jour au péril de ma vie pour rassurer celles et ceux qui s’en doutaient :

« Non vous n’êtes pas fous, non vous n’êtes pas seuls. »
« Oui c’est probablement le plus grand complot de tous les temps ! »

Au-delà des mots, voici des preuves pour les plus incrédules, mais néanmoins curieux…

Je précise pour les factcheckers que ma source est au-delà de tout soupçon,
J’ai choisi Le Figaro et non un vulgaire torchon complotiste comme France-Soir.
(Organe subversif qui, je le rappelle, ne prend pas ses sources directement auprès de l’AFP, mais mène ses propres enquêtes.)

Et comme le dit le grand Julien Pain :

« Si ce n’est pas dans le journal, c’est probablement une fakenews »

Je me suis donc enquis de la signification officielle des prénoms.

Que lit-on pour Elsa ?

« Sous un abord réservé et doux, Elsa a un caractère joyeux, sociable et chaleureux. Dynamique et sûre d’elle, elle a besoin d’être le centre d’intérêt et a tendance à diriger son petit monde et à le materner3. »

Cela pourrait faire rire si ce n’était pas si dramatique !

La reine des neiges, dénommée officiellement « Elsa », serait ainsi « joyeuse, sociable » et — encore plus délirant — « chaleureuse » ?

Il y a des limites à la fourberie.

Attendez, la fille fuit le monde, ne veut voir personne, se construit un château de glace, gèle tout ce qu’elle touche et elle serait « chaleureuse » ?!

Comment Disney a-t-il pu oser tromper des millions d’enfants innocents à travers le monde en affirmant que :

« La reine des neiges est chaleureuse ! »

Mais quel mépris de l’humain, quel irrespect pour les enfants.

Le genre d’ignominie qui pourrait faire passer les mesures anti-covid en direction des enfants pour une rigolade.

Bon certains n’enlèveront peut-être jamais leur masque, hurlent quand papi ou mamie veulent les embrasser, ne savent toujours pas lire à 8 ans, hurlent la nuit, tandis que d’autres se sont suicidés.
Je ne nie pas ces quelques petits désagréments, mais ils demeurent globalement bon-enfant et anodins au regard de l’immonde virus qui menaçait toutes les personnes grabataires ou en fin de vie.

Mais merde, il faut raison garder !
Soyons un tant soit peu raisonnables, c’est peanuts, à coté du scandale de la Reine des Neiges et du traumatisme induit par cette supercherie.

Je vous rappelle aussi, bandes de complotistes, que ces mesures anti-covid ont évité des milliards de morts sur la planète et peut-être même l’extinction de l’espèce !
Il ne faudrait quand même pas l’oublier !

Non seulement ces complotistes sont stupides, mais en plus ils sont ingrats.

D’un autre côté, était-ce bien nécessaire, quand on sait que nul ne pourra survivre au réchauffement climatique, quelles que soient les mesures dictatoriales mises en œuvre ?

Bon, j’arrête de me distraire et je reviens à l’essentiel.

Nous faire croire qu’il existe une pandémie mondiale, passe encore, mais là !

Et ce n’est pas tout, je poursuis avec le prénom Anna :

« Anna est une personne intelligente, curieuse et cultivée. C’est simple, lorsqu’elle est passionnée, elle s’investit de tout son être. Un brin perfectionniste, elle a horreur de la médiocrité et du désordre. Dotée d’un sixième sens, Anna se trompe rarement dans ses choix4 ».

La petite sœur de la Reine des Neiges, officiellement dénommée Anna, « intelligente » et avec « horreur du désordre » ?
Ceci pourrait faire rire si ce n’était consternant.

Je vous passe le « se trompe rarement » quand on sait qu’elle tombe immédiatement amoureuse de la première raclure qu’elle croise.

Bref il suffit d’avoir un peu de jugeote et de bon sens pour s’apercevoir immédiatement de la supercherie qui va bien au-delà de l’homme sur la lune.

Tout homme, femme, iel ou amphibien de bonne foi ne peut que se rallier à l’évidence.

« Elsa a pour vrai prénom Anna et inversement ! »

À la lumière de ces faits, nul doute que vous êtes désormais acquis à ma théorie à moins d’être adhérent de « Renaissance5 ».

La question que l’on pourrait se poser est :

« Comment Disney, avec la complicité des maîtres du monde,
a pu nous (vous) endormir au point que le complot ne nous saute pas à la gueule ? »

La raison en est simple, nous sommes manipulés depuis des dizaines d’années, voire des siècles.

La Première Guerre mondiale dans le but de se faire un maximum d’argent et étouffer les velléités des travailleurs, des esclaves à réclamer des droits ?
Ridicule ! Nous savons tous que l’assassinat de machin en est la cause.

La Deuxième Guerre mondiale pour… (pardon je ne peux pas l’écrire là, c’est du « délire » hors catégorie).

L’homme sur la Lune ?

Je vous le dis, plus c’est gros et plus ça passe !
Imaginez que pour la lune, les gars sans ordinateur et avec un module recouvert de papier aluminium tenant avec du scotch ont réussi à passer la ceinture mortelle de radiation de Van Allen sans dommages.
Alors que la station spatiale (certains pensent que c’est aussi un fake) actuelle est en orbite basse pour s’en protéger.
Le plus drôle est sans doute lors de conversations en direct depuis la lune et sans délai de transmission.
La situation est d’autant plus risible quand on voit que 60 ans après la prétendue marche, des scientifiques essayent désespérément de résoudre les innombrables problèmes pour y « retourner ».
Bon je critique, mais ce complot-là est quand même un des plus drôles.

Je plaisante, vous vous en doutez, décidément vous n’avez aucun humour.
Nous sommes allés sur la Lune, il y a des images et des vidéos qui le prouvent !

Le monde reste bien étrange et mystérieux au demeurant.
Vous vous rappelez de ce grand singe énervé au sommet de l’Empire State Building qui donnait des baffes à des avions ? Sale affaire…

L’assassinat de JFK par un gars qui passait par là et qui a inventé la balle qui change de direction ?
Je vous rassure, il n’avait pas de complices, aucun lien avec la CIA, aucun lien avec la volonté de Kennedy de tuer l’État profond, aucun lien avec son opposition à la guerre du Vietnam, etc.
C’est une non-affaire, un non-événement.

Notons que la CIA a inventé le terme de « complotiste » à ce moment-là, non pas pour dénigrer celles et ceux qui se posaient des questions, mais faire gagner du temps aux imbéciles !
Je ne vois pas pourquoi il faudrait dépenser son énergie à convaincre des débiles que la terre n’est pas plate.
La meilleure chose à faire est de ne pas les écouter et les discréditer pour le bien de tous et sauver la démocratie.

En fait ces complotistes sont comme les virus (qui n’existent pas ?) ils sont contagieux et s’attaquent aux plus faibles.
Personnellement je ne m’en plains pas, ils sont mes seuls lecteurs assidus.

Le Vietnam, ben oui, si les méchants niakoués n’avaient pas attaqué un bateau fantôme on n’en serait jamais arrivé là…
Et puis c’était une guerre juste.

Le 11 septembre ?
Attention chasse gardée, en parler risquerait de vous brûler les ailes.
(Admirez au passage le calembour avec les ailes, ailes, avions, 11 septembre, boum, brûler les ailes).

Franchement qui pourrait douter ?
Nous savons tous que des tours qui n’ont même pas été touchées peuvent s’effondrer à la vitesse de la chute libre !
Arrêtons de rigoler et redevenons sérieux un instant.
Il faudrait vraiment que les organisateurs soient des pourritures pour tuer sciemment des innocents et provoquer une guerre en Irak ou en Afghanistan.

Hormis la Reine des Neiges, il n’existe donc aucun complot mis en œuvre par les enculés de l’ombre qui nous dirigent.

Sérieusement, tous ces prétendus événements n’avaient qu’un but (et la liste est bien plus longue que mes quelques exemples) :

« Détourner notre attention du grand projet et troubler nos esprits pour Elsa et Anna ! »

J’invite celles et ceux qui désirent occuper leurs longues soirées d’hiver pour s’informer sur des complots à consulter le fil Telegram « docus qui dérangent6 » sur lequel je cherche à faire une liste la plus exhaustive possible de documentaires interdits de mainstream.

Dénigrer la parole critique, la faire passer pour folie, irresponsabilité, d’extrême droite et, cerise sur le gâteau, antisémite, ceci afin que tout questionnement relève de la psychiatrie !

Réfléchissons un peu !

Il est évident que cette demande de réflexion ne s’adresse pas aux complotistes, chacun ses limites.

Le grand philosophe humaniste Rudy Reichstad disait si justement :

« Le complotisme est l’opium des imbéciles »

Sommes-nous en dictature et qu’avons-nous à envier à l’ex-URSS ?

Nous avons :

  • Les campagnes de dénigrement.
  • La Pravda comme média.
  • Le Ministère de la Vérité.
  • La censure.
  • L’interdiction de médias comme RT ou Rumble.
  • L’interdiction d’exercer son métier pour certains résistants.
  • Une interdiction de vous présenter aux élections si vous avez un discours d’opposant, cf. Asselineau.
  • Des élections truquées.
  • Des œuvres interdites.
  • Une réécriture constante de l’histoire.
  • Une inversion de l’accusation.
  • Des prisonniers politiques.
  • Etc.

Pour que cela colle mieux avec le cadre de l’ex-URSS, nous sommes en train de transformer la France et l’Europe en zone du tiers-monde.

Nos gentils gouvernants ont introduit le chèque énergie, le chèque carburant.
À quand les tickets de rationnement ?

Il ne manque que le Goulag que certains grands pays visionnaires et nostalgiques comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande avaient initié pour le Covid.

Mais à quoi bon faire des camps lorsque l’on peut transformer un grand scientifique en paria de la société au point que l’évocation de son nom provoque l’hilarité générale chez « les gens bien » ?

Le plus important pour les complots, c’est de bien préparer la population.
Plus c’est énorme, plus ça passe !

Je vous ai apporté une démonstration magistrale.
Qui, hormis vous, se doute désormais de l’existence du complot « opération Reine des Neiges » ?

Tous les (prétendus) complots qui ont suivi n’avaient qu’un objet : détourner l’attention pour camoufler l’indicible !

Vous savez c’est comme faire croire qu’il existe des laboratoires qui manipulent des virus, font du gain de fonction afin de focaliser les complotistes et éviter qu’ils ne découvrent le pot aux roses, « les virus n’existent pas ! ».

Ne lisez surtout pas mon dernier texte sur le sujet, vous risqueriez le fou rire ou la contamination.

« Virus », des décennies d’escroqueries7 ?
Couvertes pas l’industrie, les facultés de médecine, pharmacie, les médias et les politiques…

Je plaisante encore une fois.

« Vous et moi savons sans le moindre doute que les virus existent,
qu’ils sont méchants, et que les vaccins aussi ils existent et qu’ils sont efficaces. »

L’objet étant encore de nous détourner du complot Elsa et Anna !

Covid, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, ne sont QUE le nouvel arbre pour masquer la forêt.

Il était indispensable de poursuivre les (prétendus) complots après la Reine des Neiges afin d’éviter que quiconque ne se penche sur le sujet.

Toutes les précautions doivent être prises lorsqu’il s’agit de complotistes.

Rappelez-vous du petit Rudy « les complotistes sont complètement débiles »

Quoi de mieux qu’une prétendue fausse pandémie au virus dont la réalité reposait sur des masques dans la rue et des tests permettant de faire croire à des personnes en bonne santé qu’elles étaient malades ?

Notons que ce petit exercice fort ludique au demeurant, a permis aux milliardaires d’être plus riches, aux pauvres d’être plus pauvres et aux psychopathes d’introduire une dictature sanitaire « pour notre bien ».
Avec comme cerise sur la gâteau un espoir de meurtre de masse et un effondrement de la natalité.
Ce que certains nomment avec justesse et honnêteté une « épidémie de coïncidences8 ».

Mais au cas où des illuminés se pencheraient sur le complot de la Reine des Neiges et afin de ne pas permettre aux gueux de souffler…
Vous enchaînez alors avec une guerre des USA contre la Russie (débutée en 2014) dans une partie du monde dont strictement personne de normalement constitué n’a à foutre.
Franchement qui savait précisément où se trouvait l’Ukraine avant la guerre et capable de citer les pays limitrophes.
Quant au Donbass, rigolons… en plus ils parlent russe, bien fait pour leur gueule !

Non, il n’y a que les gens « bien », ceux qui s’achetaient des bébés volés ou par GPA de force qui savaient où se trouvait ce merveilleux pays que nous devons défendre jusqu’à la mort afin de commémorer le grand Stepan Bandera9 !

Précisons que 74 % des Ukrainiens auraient une opinion positive de leur « héros » appelé « M. Propre » du fait de ses talents dans le nettoyage ethnique.
Il faut dire que liquider 100 000 Polonais durant la 2e guerre mondiale était un bon score.

Si avec ce texte j’échappe à l’internement psychiatrique, c’est à désespérer de l’institution (qui a tant fait pour nous ces derniers mois).

Les avantages de la guerre en Ukraine sont multiples comme :

  • Faire main basse par les USA sur les richesses minières de l’Ukraine.
  • Rendre l’Europe encore plus dépendante des USA.
  • Faire tourner l’industrie de l’armement qui souffrait un peu.
  • Transformer l’Europe en pays sous-développé pour asseoir l’hégémonie des USA.
  • Détourner l’attention des gueux.
  • Et surtout maintenir le bon peuple dans la peur.
  • Etc.

Force est de constater qu’il y a quelques lézardes dans le mur.
Le plan de la CIA ne se déroule pas totalement sans accroc.

Heureusement, je ne lis pas tous les délires sur les réseaux sociaux.
Je rappelle à celles et ceux qui veulent bouffer du Poutine 24 h/24 de regarder LCI.
Depuis le mois de février, l’armée russe est aux abois, depuis février elle n’a pas de missiles, depuis février elle ne fait que perdre du terrain.
À se demander si les Ukrainiens ne seraient pas arrivés à Vladivostok.
Et ne parlons pas de leur économie, elle aussi aux abois grâce à nos sanctions !

Je dis ça, mais je suis un peu taquin quand même.
Reconnaissons la présence de francs succès médiatiques.

Rendez-vous compte :

  • Poutine a saboté ses propres gazoducs pour priver les Européens de gaz oubliant qu’il pouvait fermer le robinet.
  • Il a même bombardé la centrale nucléaire qu’il contrôlait pour faire accuser les gentils Ukrainiens.
  • Il a fait sauter le seul pont qui reliait la Crimée à la Fédération de Russie pour empêcher son invasion par des Ukrainiens qui passeraient par la Russie.

Et les médias osent nous dire qu’il faudrait avoir peur du personnage ?
Non, ne vous étonnez pas si on le retrouve écrasé par un camion télécommandé par lui-même.

Le plus merveilleux, au sens mystique du terme, est que tout ceci passe comme une lettre à la poste !

Écoutez le gouvernement et vous saurez que les sanctions contre la Russie fonctionnent parfaitement et que la victoire de Zelenski n’est qu’une question de minutes.
Le fait que les prévisions de croissance du FMI soient deux fois plus importantes en Russie qu’en zone euro est une preuve indéniable du succès de l’opération !

Ce n’est que moral et ce n’est pas des putains de petits cons de français qui vont nous faire chier parce que leur essence est à 2 euros et que tous les prix s’envolent !

Je vous rappelle que tout ceci est pour soutenir l’Ukraine quand bien même la Russie est à 90 % autosuffisante pour nourrir sa population et qu’elle vend son pétrole et son gaz à d’autres pays !

Il en va de la dignité des Européens et du monde libre !

Chaque sanction qui fragilise les Européens et enrichit Poutine est un pas vers sa chute !

Nous devons tenir coûte que coûte, il ne pourra en sortir gagnant !

J’espère que vous réalisez à quel point le complot Reine des Neiges est une affaire d’État.
Risquer l’avenir de l’Europe et peut-être même une Troisième Guerre mondiale dans l’unique but de nous le cacher !

Si ce n’est pas une preuve, il vous faut quoi ?

Vous savez, ce qu’il y a de bien avec les grands enculés du monde et autres Soros, c’est qu’ils n’hésiteraient pas à rayer un pays pour éviter des embouteillages à l’aéroport !

Attendez, j’ai oublié de vous parler du coup de maître du réchauffement climatique…

Chapeau bas, les pourritures, je dois vous dire « bravo » !

Arriver à faire croire à la population mondiale et même à des scientifiques que le CO2 serait la cause de tous les maux relève du génie absolu !
N’oublions pas que le CO2 est source de vie sur terre s’il en est.

La contagion est partout, même si nos bons médias font tout pour discréditer les « climato-sceptiques ».

Il n’y a pas que le bobo parisien qui utilise son vélo le dimanche matin pour aller acheter sa baguette, qui croit que les panneaux Métro en ville sont des succursales souterraines de Rungis, prend uniquement des taxis électriques puis est catastrophé par la fin du monde lors de dîners végans, et passe ses vacances en Floride, qui soit le seul préoccupé par le sujet !
Non, des Français presque « normaux » renoncent à emménager dans le sud de la France, certains vont même jusqu’à vendre leur bien méridional pour aller dans des terres moins hostiles comme le nord de la France, future Riviera française s’il en est.

Aller jusqu’à modifier le climat pour camoufler le complot Reine des Neiges, il fallait oser !

À ce propos.
Au regard des records de températures hivernales.
De -50 °C en Chine.
De -43 °C au Mont Washington10, dans l’État du New Hampshire aux USA.
Ou de la calotte polaire qui se reformerait à un rythme inédit.

Il me fallait réagir énergiquement !

« Nous nous excusons pour l’interruption momentanée du réchauffement climatique,
nous ne manquerons pas de vous informer dès son rétablissement ! »

Toute personne un tant soit peu cultivée et suffisamment cortiquée, donc non complotiste, sait parfaitement que des températures exceptionnellement basses constituent la preuve absolue d’un réchauffement climatique !

Le réchauffement est d’autant plus dramatique que les températures sont basses !

Nous l’avons lu dans le journal scientifique dit « journal de Mickey ».
L’association des climato-réalistes11 devrait le lire plus souvent et arrêter de raconter n’importe quoi.

« La vérité est dans le Giec, mes frères, nous allons tous mourir. »

Le coupable est connu, le Mal c’est l’homme, il y a consensus sans faille parmi les scientifiques qui ont droit à la parole.

Le WEF a pu le confirmer lors du forum de Davos.
Vous savez les gentils petits gars qui ne pensent qu’aux autres.
Ils donnent même du travail au personnel navigant des compagnies aériennes privées en choisissant les pilotes exclus non vaccinés.
Ils sont gentils de faire bosser ces pourritures de non-vax quand même.
Rassurez-vous, les 2000 vols depuis et vers Davos ont été intégralement compensés carbone12 !

Je vous rappelle qu’il n’y a que les idiots de complotistes pour imaginer qu’il n’y aurait pas de réchauffement global à l’échelle de la planète ou que celui-ci serait naturel, notamment du fait de variations de l’orbite terrestre autour du soleil ou de son inclinaison.

À ce titre j’informe les enseignants qu’ils devront patienter un petit peu avant d’aborder le moyen-âge avec leurs élèves.
Les livres d’histoire sont actuellement à la réimpression (ainsi que ceux qui affirment qu’il y a des hommes et des femmes) pour effacer le réchauffement climatique, appelé optimum climatique, au début du moyen-âge vers l’an 1000.
Période qui a été propice à l’agriculture, à l’économie et aux habitants…
Et ce à la différence du petit âge glaciaire qui a suivi provoquant malheur, maladies et famines.
Ce « petit incident » n’étant pas vraiment compatible avec le narratif actuel, la « science » se devait de l’effacer.

Les maîtres du monde ne sont pas si nuls côté promotion de la fin du monde.

Il faut dire « qu’ils ont quand même la petite conne handicapée pour hurler à l’ONU. »
« Actrice écervelée totalement débile qui bénéficie d’une mise en scène de fausses arrestations en Allemagne pour “activisme écologique13” ».

Pardon, pardon, je me suis emballé, sans doute un retard sur ma dose de rappel qui provoque en moi un effet de manque.
Je voulais parler de « la gentille Greta scientifique de haut rang, amoureuse de son prochain, préoccupée uniquement par la souffrance humaine dont l’objectif est de faire de la Terre un paradis glacé ».

Comme vous le voyez, je ne me suis pas éloigné du sujet Elsa et Anna !
Qui, après tout ce cirque, pourrait encore se focaliser sur le complot de la Reine des Neiges ?

Mais attention, ces psychopathes sont prêts à tout pour l’enterrer au plus profond des abysses, jamais la moindre pause !

Voici que l’Institut Pasteur, au-delà de tout soupçon s’il en est14, vient de découvrir un nouveau virus perfide qui s’attaque à notre foie, ou notre foi, je ne sais pas encore.

Je me dois de reprendre les termes utilisés par le président du Conseil Scientifique en son temps, Jean-François Delfraissy :

« On a affaire à un virus diabolique et beaucoup plus intelligent qu’on le pense15 »

J’imagine qu’il n’était pas l’auteur de cette phrase savante inspirée de l’inquisition.
Mais l’esprit est là :

« Protégeons-nous du Malin mes frères »

Cocasse quand on pense que les maîtres du monde vénèrent plus Satan que le Christ, mais passons.

J’en reviens donc à ce nouveau virus dont le nom suffit à faire trembler les vieilles filles encore pucelles, j’ai nommé le « circovirus16 »

Sa simple évocation me glace d’effroi et me fait songer à ce chef-d’œuvre du cinéma que vous connaissez tous :

« Les clowns tueurs venus de l’espace17 »

Que je recommande vivement à mes amis érudits.

J’ai pu me procurer en exclusivité une photo du nouveau virus tueur d’enfants innocents et de vieux obèses, que voici :

Mais ne croyez pas que la terreur légitimement inspirée par ce nouveau coronavirus satanique soit de nature à me faire oublier l’ignominie du complot de la Reine des Neiges !

Vous me prenez pour qui, vous pensiez que lassé, j’allais lâcher l’affaire ?

Quelques lecteurs à l’esprit aiguisé par le grand Julien Pain pourraient me rétorquer la fameuse question coup de poing utilisée par les plus grands limiers qui nous éclairent jour après jour.

J’invite celles et ceux qui veulent se pencher sur le travail pointu de Julien, mais aussi être lynchés lors d’un dîner végan organisé par des bobos parisiens en mal de spiritualité, à lire la publication indiquée en note de bas de page18.

Nous en arrivons tout naturellement à la fameuse question du « pourquoi, pourquoi ce complot disnèque ? »

Je vais immanquablement me prendre la même question posée pour le Covid !

« D’accord ton virus il est peut-être gentil, mais alors pourquoi tout le monde ment ? »

Dans Gotlib, « Rubrique à brac » le « scientifique » de la doxa dit à celui qui réfléchit ou qui émet l’hypothèse que la Terre tourne sur elle-même :

« Alors là mon cher vous êtes en pleine science-fiction19 »

Lorsque je prouvais à mes interlocuteurs incrédules que cette « maladie » n’avait rien d’exceptionnel, données officielles à l’appui, qu’elle se traitait, que le masque était inutile et dangereux et j’en passe.

La question suivante était de mise :

« Mais qui, pourquoi et dans quel but ? »

Je prends un risque inconsidéré en écrivant le mot « qui » dans la phrase précédente.

Je vous rappelle qu’une manifestante contre la dictature arborant une pancarte « mais qui ? » avait été condamnée à 6 mois de prison avec sursis20.

Ça en dit long sur l’état de notre « démocratie » et une l’élite dirigeante…
Le complot est trop énorme pour des honnêtes gens qui croient encore que ni les monstres ni les réseaux pédophiles n’existent !

« Comment les politiques, les journalistes, les médecins de plateaux,
l’OMS, Bill le généreux et j’en passe, pourraient être tous de connivence et pour quel dessein ? »

Précisons qu’il y a à la fois « connivence », mais aussi « profonde débilité ovine » de la part des exécutants.

Il est ainsi logique de se poser la même question pour ce terrible complot de Disney :

« Pourquoi inverser les prénoms ? »

Je ne dispose pas de la réponse, n’étant pas dans le secret des monstres.

Imaginez les pauvres enfants déboussolés pour qui le monde perd toute logique ?

Ici encore, afin de brouiller les pistes, une stratégie identique a été mise en œuvre avec le Covid.

Le lundi le masque était inutile et dangereux et le mardi il devenait vital même dans la rue !
Le plus merveilleux est qu’une vérité devenait un mensonge au gré de la météo !

Je ne vais pas revenir sur tous les exemples pittoresques tant il y en a :

  • Un virus qui tantôt s’attaque aux personnes assises sur la plage et tantôt à celles qui bougent.
  • Un virus qui saute sur les piétons, mais épargne les personnes en vélo.
  • Un virus qui vous choppe debout, mais pas assis.
  • Un virus qui adore les petits commerces, mais déteste les grands magasins.
  • Un virus qui n’est dangereux qu’à certaines heures.
  • Un virus qui fuit les métros bondés, mais n’épargne pas le randonneur en montagne qu’il faut appréhender avec un hélicoptère.

De quoi passer d’excellentes soirées en famille.
Je devrais inventer un jeu de société, je n’ai pas encore le nom, mais « Le Convid » serait peut-être pas mal.

Moins drôle nous avons eu les enfants en bonne santé, sans le moindre symptôme, psychopathes de l’ombre, cherchant à tuer papi et mamie alors qu’ils étaient « activement » protégés par un masque « efficace » et un vaccin encore plus « efficace » qui ne nécessite qu’un rappel tous les 6 mois !

Dans ce monde délirant le vrai devient faux et inversement.
L’inversion accusatoire est perpétuellement utilisée.

Un cauchemar dans lequel on impose aux enfants de se sacrifier pour leurs grands-parents.
Version officielle si l’en est, car la réalité était toute autre.

Ces mêmes grands-parents ont été :

  • Parqués « pour leur bien ».
  • Interdits de visites « pour leur bien ».
  • Interdits de repas en famille « pour leur bien ».
  • Interdits de sorties « pour leur bien ».
  • Interdits de câlins « pour leur bien ».
  • Interdits de soins « pour leur bien ».
  • Interdits d’aller à leurs obsèques ou aux obsèques d’un conjoint « pour leur bien ».
  • Masqués « pour leur bien ».
  • Injectés de force « pour leur bien ».
  • Et certains terminés au Rivotril « pour leur bien » !

Mais pas uniquement un monde de sécurité sanitaire.

Non, un monde aux possibilités infinies dans lequel la biologie n’existe plus.
Les garçons ne sont plus des garçons, les filles ne sont plus des filles.
Les noirs ne sont plus des noirs, les blancs ne sont plus des blancs.

Sans compter le culte d’Orwell avec « la liberté c’est l’interdit » cf. le Covid ou « la guerre c’est la paix », cf. l’Ukraine.

Nous vivons dans ce monde d’espoir et de paix mes bien chers frères…

Rouler en véhicule thermique ou manger de la viande devient criminel, tandis que manger des insectes, injecter des femmes enceintes, des enfants et même des bébés avec une substance expérimentale tout aussi inefficace que toxique, relève du bien.
Bien aussi d’interdire à un enfant de faire du sport s’il n’a pas le poison dans son corps.

Mais aussi un monde aux dangers inédits !

  • Faire du sport.
  • Faire ses lacets.
  • Prendre une douche chaude ou froide.
  • Regarder trop la télé.
  • Manger des céréales.
  • Jardiner.
  • Dormir trop ou pas assez.
  • Les freinages brusques en voiture.
  • Être anxieux à l’adolescence.
  • Manger 2 saucisses par semaine.
  • Le changement climatique.
  • Boire de l’eau debout.
  • Etc.

Toutes ces actions peuvent provoquer une mort soudaine21, « naturelle ».

J’ai même lu dans Magicmaman qu’un enfant de 12 ans était décédé d’un arrêt cardiaque à cause de poux !

Vive Satan, gloire à lui, mes frères !

Une inversion totale des valeurs à mettre en parallèle avec l’inversion des prénoms d’Elsa et Anna !

Un monde dans lequel celui qui défend des libertés, rappelle l’inviolabilité du corps, du libre arbitre, du consentement éclairé, de la différence homme, femme, du droit à la vie, du droit à l’innocence pour les enfants, du droit à la dignité, est comparé à un violeur, un tuer ou un antisémite tandis que celui qui censure, dénigre, interdit de vivre, interdit de travailler, devient le défenseur des droits et de la démocratie.

L’objectif est toujours le même, troubler les esprits afin que l’on ne réalise pas que cette inversion de prénoms, cette inversion des valeurs est totalement délirante, échappant à toute logique « logique » !

J’en reviens ainsi au fameux « pourquoi ? » qui m’est si souvent rapporté pour tous les complots précédents et futurs y compris pour celui de la Reine des Neiges.

Le « pourquoi », ou plutôt l’absence de réponses étant l’argument permettant de balayer la réalité du « complot ».

Sous-entendu que n’ayant ni sens ni connaissance de leurs auteurs, il ne saurait exister.

Ma réponse est alors toujours la même :

Si vous vous rendez sur une scène de crime avec du ketchup du sol au plafond, une tronçonneuse dans la tête de la victime et que vous dites alors :

« Qui est le meurtrier ? »

Puis

« Quel est le mobile du meurtre ? »

Si d’aventure le policier présent vous répond :

« Je ne connais ni l’auteur ni le mobile. »
« je ne connais ni ceux qui tirent les ficelles ni leurs objectifs. »

Allez-vous déduire que le meurtre n’a pas eu lieu ?

L’absence de coupable n’est pas de nature à remettre en question le meurtre sur une scène de crime.

Il en est de même pour la Reine des Neiges ou le Covid.

Le fait que nous disposions uniquement de preuves de manipulation ou de mensonges est de nature suffisante pour prouver que « complot il y a » quand bien même nous n’aurions pas toutes les réponses.

Détourner l’attention est de ce fait indispensable.

C’est ainsi que les Français sont dans la rue pour défendre les retraites.
Alors que concomitamment nous perdons chaque jour un peu plus nos libertés, l’économie est aux abois, les inégalités n’ont jamais été aussi importantes et des psychopathes cherchent à provoquer une 3e guerre mondiale pour leur bénéfice personnel.

Rendez-vous compte que des lycéens et étudiants luttent pour leur retraite tout en portant un masque !
Des enfants contaminés par la plandémie Covid et la plandémie climatique s’inquiètent du nombre de trimestres acquis pour prétendre à une retraite à taux plein !

Le gouvernement ne peut que se réjouir de l’efficacité de sa diversion et de l’immobilisme des moutons sur les points essentiels.

Ces stratégies ultra efficaces ont permis à Disney de camoufler LE complot.
Et afin que la vérité ne sorte pas, il est possible que l’héroïne de la Reine des Neiges III soit transexusuel-le-s-x-z-w.

Sachez que je risque ma vie en vous dévoilant de tels secrets.

Si d’aventure mon corps devait être retrouvé inanimé dans une baignoire, sachez que je ne me lave strictement jamais et que ce sera un meurtre !

Merci pour votre attention.

Alain Tortosa22
6 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230206-complot-disney-reine-neiges.pdf





Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Pouvons-nous revenir sur la tentative d’attentat contre vous, tentative qui a coûté la vie à votre fille Daria le 20 août dernier ? Pourquoi vouloir assassiner un philosophe et une jeune femme innocente dont le seul tort était d’être la fille d’un philosophe ? C’est la première fois depuis Socrate et Sénèque qu’on attente à la vie des philosophes en Occident. Comment expliquer ce crime ?

Comme vous l’avez dit, je suis philosophe et ma fille était aussi une philosophe. Elle n’a jamais participé à des actions militaires et n’a jamais eu d’engagement sur le front. La seule raison, c’est ma position patriotique et mon opposition à la politique hégémonique de l’Occident. Avant cet attentat, on m’avait désigné comme le « philosophe le plus dangereux pour l’Occident ». J’ai été jugé si dangereux que moi et ma fille, qui était la plus belle part de moi-même, devions être assassinés.

Je crois qu’aujourd’hui le danger est devenu vraiment grand pour des gens comme moi. Pourtant, je n’ai fait rien contre l’Ukraine, je n’ai pas financé la guerre, je n’ai pas participé à la décision de lancer l’opération militaire spéciale, qui a été prise uniquement par notre président. Je suis simplement loyal à mon pays, à ma patrie, car je pense qu’il est nécessaire de défendre sa souveraineté contre l’agression de l’Occident. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé comment on devait réagir, quelles étaient les lignes rouges à ne pas franchir, comment on devait répondre aux menaces de l’OTAN. Je crois que j’ai été choisi comme cible parce que mes idées sont opposées à la domination des globalistes et parce que je critique la dictature libérale. Cet acte odieux montre que celle-ci est vraiment devenue terroriste. Cet attentat est d’ailleurs unique. Depuis l’intervention russe en Ukraine, c’est le seul attentat terroriste qui a eu lieu contre les civils sur le territoire russe et qui a été quasiment fêté en Occident.

En Europe, beaucoup de gens ont condamné cet assassinat, comme le pape, qui m’a transmis ses condoléances. Des millions de gens qui étaient peut-être réservés à mon égard ont été touchés par ce crime. Mais d’un autre côté de très nombreux représentants officiels de haut niveau l’ont approuvé et l’ont considéré comme le prix que je devais payer pour la guerre que la Russie mène en Ukraine.

Tuer sur le front est une chose. Mais s’attaquer à des gens innocents, dont le seul crime consiste à avoir une vision critique de la politique globaliste ultralibérale, est une autre chose. Ce passage des mots à l’action criminelle est à mon avis très sérieux parce que cela signifie que plus personne n’est en sécurité quand il critique les globalistes. C’est le signe qu’une nouvelle dictature arrive, la dictature libérale. J’ai toujours dénoncé la nature totalitaire du libéralisme. Mais aujourd’hui, la nouveauté est que celui-ci est devenu terroriste. Et cela alors que j’ai été peu actif au moment du déclenchement de l’opération spéciale. J’ai exprimé mes opinions, mais je ne suis pas beaucoup intervenu sur la scène publique et n’ai pas participé à la propagande russe en faveur de cette opération. Au contraire, je suis resté plutôt en marge et je n’étais en aucun cas au centre de la lutte idéologique contre l’Ukraine. Ce qui rend d’autant plus étonnant cet acte de la part de l’Ukraine.

Justement, où en est l’enquête aujourd’hui ?

L’enquête a montré que l’Ukraine était impliquée. C’est une femme originaire d’Ukraine qui a commis ce crime, qui est lié aux services secrets militaires et dont l’ordre est venu de Zelensky lui-même. (Cette implication a été reconnue par les États-Unis. Voir Guerre en Ukraine. Assassinat de Daria Douguina : l’Ukraine pointée du doigt par les États-Unis, Courrier international, 6 octobre 2022, NDA).

Mais c’est assez étrange puisque, comme je l’ai dit, je n’ai pas joué de rôle, même symbolique, dans cette campagne militaire. Si on a décidé d’organiser un attentat contre moi et de tuer ma fille, les raisons doivent être ailleurs. Non pas à Kiev, qui a été utilisée et instrumentalisée. La terroriste ukrainienne qui a accompli ce crime a été un instrument dans les mains de gens beaucoup plus haut placés dans le système de l’OTAN. MI 6 ou CIA, c’est difficile à dire. Je ne crois pas que les Ukrainiens aient eu de vraies raisons, dans ce cas précis, de s’en prendre à moi.

N’est-ce pas dû au fait qu’en Europe et dans les milieux atlantistes, on vous considère comme un champion de l’eurasisme et que cette doctrine fait de vous une cible parce que vous déconstruisez le discours hégémoniste de l’Occident et sa prétention à vouloir régenter le monde ? En quoi cet eurasisme est-il si dangereux qu’on doive assassiner celui qui le promeut ? Pourquoi faites-vous si peur à l’Occident ?

L’eurasisme est la théorie du monde multipolaire. Il propose une structure alternative à l’ordre mondial libéral. Il vise à s’émanciper de l’unipolarité, de la mondialisation, de l’Occident comme centre autoproclamé de la civilisation postmoderne, et à établir un dialogue entre les différentes civilisations, parmi lesquelles figure l’Eurasie. Les autres grands espaces de civilisation indépendants sont la Chine, l’Inde, l’Afrique, l’Amérique latine et le monde arabo-musulman bien sûr. La vision eurasiste diminue le rôle et le pouvoir de l’Occident. Elle affirme la liberté et le droit des autres civilisations d’exister en toute indépendance, et cela non seulement pour la Russie, mais pour l’ensemble du monde.

Je pense que l’Occident globaliste, unipolaire, hégémonique, ne tolère pas cette multipolarité dont la branche russe est le fer de lance. La croissance des autres pôles et notamment de la Russie, qui devient de plus en plus indépendante et qui lutte pour sa souveraineté, accroît la crise si bien que la confrontation devient de plus en radicale. Cette évolution dramatique est manifeste depuis quelques années. Je suis un des promoteurs de cette vision multipolaire, car je crois que toute civilisation a le droit de choisir sa voie en toute indépendance.

Pouvez-vous revenir sur les origines du concept d’eurasisme ? Il n’est pas tout à fait nouveau dans l’histoire russe des idées.

L’eurasisme est la continuation de la théorie des slavophiles, qui considéraient que la Russie n’était pas un pays européen, mais une civilisation particulière, qui résulte à la fois d’éléments occidentaux et d’influences orientales, asiatiques. Cette double influence est à la base d’un ensemble autonome axé sur des traditions propres, à savoir la tradition de Byzance et de l’orthodoxie d’un côté, et la tradition héritée des Mongols de l’autre. L’empire de Gengis Khan s’inscrit dans la grande histoire des empires des steppes touranien.

Les eurasistes du début du XXe siècle ont redécouvert l’importance de cet héritage mongol et de l’influence de l’Extrême-Orient. L’empire fondé par Gengis Khan rassemblait des dizaines de peuples et de cultures différentes et il a servi de modèle dans la construction de l’empire supranational russe. Les princes de Moscou, qui ont revendiqué cet héritage, s’en sont beaucoup inspirés.

L’autre influence, notamment sur le plan religieux, est venue de Byzance et de l’orthodoxie, qui ont développé l’idée du Katechon, de l’empereur qui, dans la tradition du basileus byzantin, possédait une dimension eschatologique, métaphysique. C’était à l’empereur que revenait la mission d’empêcher le diable, l’Antéchrist, d’accaparer l’entier du pouvoir temporel sur terre. Le Katechon est « celui qui retient » le destin du monde, qui fait exister le monde et l’empêche de sombrer dans le néant. Il repousse l’avènement de l’Antéchrist qui voudrait régner sans partage sur l’humanité en semant le chaos. Telle est la mission religieuse et métaphysique de l’empire spirituel héritée de Byzance et de l’orthodoxie.

Quant au grand empire touranien, mongol et des autres conquérants qui venaient des profondeurs de l’Asie (Timur et son Empire, nommé officiellement « Touran » [NDLR ou encore Empire timuride ou timouride]), il a fourni le cadre d’une organisation politique et sociale qui permet à des peuples d’origines, de langues et de religions différentes de cohabiter ensemble avec harmonie.

C’est ce double héritage qui a formé en fin de compte la conscience géopolitique, historique et civilisationnelle de la Russie. C’est grâce à lui que la Russie n’est pas seulement un pays, mais une civilisation à part entière.

L’Occident présente souvent cette conception du monde comme étant une sorte de suprémacisme russe, une vision grand-russe dominatrice et raciste par rapport aux autres nations et aux autres cultures. Que répondez-vous à ces critiques ?

C’est tout à fait faux. Si j’étais raciste, fasciste, nationaliste, suprémaciste, je le confesserais volontiers. Mais je suis à l’exact opposé puisque le monde multipolaire que je défends est tout le contraire du suprémacisme, quel qu’il soit, américain, russe ou autre. Je pense que toutes les civilisations, et notamment les cultures dites archaïques, traditionnelles ou basées sur des valeurs prémodernes ou antimodernes, sont aussi valables que la civilisation moderne occidentale, technologiquement développée, séculaire, athée et matérialiste. Je récuse toute hiérarchie entre les civilisations, tout suprémacisme et tout racisme. Je défends le droit de n’importe quelle civilisation, celle de la Russie comme les autres, à être elle-même. Et je défends donc le droit de l’Occident à être lui-même et à défendre ses propres valeurs postmodernes, ultralibérales ou wokistes si tel est son vœu. Chaque société humaine a droit à sa propre identité. Je suis tout à fait d’accord pour que les Chinois aient leurs propres particularités et leurs propres valeurs, de même que les musulmans, les Africains, etc. Si c’est leur choix, c’est très bien. Mais ce n’est pas une raison pour les tuer ou les éliminer. C’est l’Occident globaliste assassin qui empêche les autres civilisations d’être elles-mêmes. Nous, nous luttons pour notre droit à affirmer pacifiquement nos particularités et à développer notre voie sans être assassinés.

Ce reproche semble en effet d’autant plus étrange que la Russie, pour ceux qui se donnent la peine de la connaître, est un pays beaucoup plus multiracial, multiethnique et multiculturel que la plupart des pays occidentaux, qui reposent sur une conception de la nation beaucoup plus exclusive, États-Unis compris.

Je suis l’ennemi absolu du racisme, et du racisme blanc en particulier, parce que ce dernier a été à la base du suprémacisme et de l’hégémonie occidentale. Il faut absolument décoloniser les esprits de cette empreinte politique et idéologique. Il faut soutenir les efforts des peuples du monde qui cherchent à s’affranchir du racisme colonial et néocolonial du globalisme occidental.

Dans ce sens, je suis aussi l’ennemi des nationalistes. Je suis critiqué fortement par les nationalistes, car je ne suis pas favorable à la nation. La nation est une invention occidentale, moderne, bourgeoise et artificielle. Alors que je suis favorable à une organisation traditionnelle de la société humaine, avec des États différents et diversifiés, qui serait fondée sur une hiérarchie spirituelle et la primauté de l’aristocratie de l’esprit sur la domination exclusive de l’économique. Je suis anti-matérialiste et anti-bourgeois parce que je crois que le triomphe de la bourgeoisie a été une issue fatale. La bourgeoisie a usurpé le pouvoir aux autres membres du tiers état. La partie la plus importante du peuple a toujours été composée par les paysans et non par les bourgeois. Or c’est la petite minorité bourgeoise qui s’est emparée du pouvoir et l’a accaparé au détriment de la majorité du peuple. Elle a perverti la hiérarchie sociale non seulement vis-à-vis des classes supérieures, mais aussi des classes inférieures en confisquant le pouvoir aux paysans, aux artisans, aux ouvriers, aux corporations. L’avènement de la bourgeoisie a été une pathologie, une régression et non pas un progressisme. Je déteste la bourgeoisie. Je suis anti-capitaliste et anti-nationaliste.

J’ai écrit des milliers de pages et une douzaine de livres pour critiquer le racisme, le nationalisme, le colonialisme et toute forme de domination d’une élite particulière, d’un type de société ou d’un pays sur les autres. Et cela vaut même pour la Russie. Je n’approuve pas toute l’histoire de la Russie et notamment celle du nationalisme russe. Comme eurasiste, je pense qu’on doit respecter, cultiver, soutenir les identités qui ne partagent pas les valeurs orthodoxes au sein de la grande union eurasienne. On doit accepter les différents peuples et conserver leurs particularités à l’intérieur de l’ensemble plus vaste dont la Russie n’est qu’une partie, même si c’est la plus grande.

En conclusion, je suis aussi antilibéral parce que j’estime que le libéralisme est devenu la troisième forme d’idéologie totalitaire de l’histoire moderne.

Vous êtes croyant et orthodoxe pratiquant, mais vous êtes néanmoins opposé à la suprématie de l’orthodoxie au sein du monde eurasien ?

Toute suprématie est raciste. Chacun a sa propre vérité. Il convient d’être fort et indépendant pour conserver cette vérité, mais on ne doit rien imposer aux musulmans, aux autres chrétiens, aux athées ou aux « progressistes ». Si les gens veulent se convertir, c’est leur choix personnel et l’État ne doit pas insister pour leur faire changer de religion.

Cela étant dit, l’orthodoxie est l’axe de notre société, de notre conscience. Cette religion a formé notre culture, notre civilisation et le noyau du peuple russe.

Venons-en à votre critique du libéralisme. Pourquoi jugez-vous cette forme de pensée et d’organisation sociale comme totalitaire ? En quoi le libéralisme serait-il la troisième forme du totalitarisme moderne ? Et quelle serait cette quatrième théorie politique souhaitable qu’il conviendrait d’établir pour mettre fin à ces trois formes de totalitarisme ?

Je crois que l’Occident moderne a été dans l’erreur dès le départ. Je ne parle pas de l’Occident traditionnel, sacré, chrétien, qui est une autre chose. Ma critique se concentre sur la modernité occidentale, car je crois que cette modernité — et sur ce point je suis tout à fait d’accord avec Hannah Arendt qui a dit que cette modernité était totalitaire dès le départ — à tendance dictatoriale s’est explicitement manifestée et démontrée dans le communisme qui est une théorie née en Occident autour de la classe prolétarienne, dans le fascisme qui est aussi une théorie née en Occident, mais axé sur la nation, mais également, d’une manière un peu plus voilée, dans le libéralisme.

Aujourd’hui le communisme et le fascisme ont disparu, si bien que la nature totalitaire de la modernité occidentale s’exprime désormais principalement dans le libéralisme. Or la modernité libérale est profondément hégémonique, raciste, suprémaciste, coloniale. Elle considère ses valeurs comme des valeurs universelles applicables à l’ensemble de l’humanité. Aujourd’hui les libéraux se comportent de façon totalitaire en voulant imposer leurs normes LGBT+ et de genre, le mariage pour tous, le wokisme, l’ultracapitalisme comme les seules valeurs universelles possibles. J’accuse ce libéralisme-là d’être un nouveau fascisme en voulant imposer à tout prix ses propres normes à l’ensemble de l’humanité. Ce n’est qu’une manière de prolonger les comportements racistes et coloniaux du passé.

Ce que j’appelle la Quatrième théorie politique consiste à contrer ce totalitarisme libéral globaliste et à dépasser la conception politique occidentale selon laquelle on ne peut choisir qu’entre trois systèmes politiques : communisme,

fascisme ou

libéralisme.

Vous n’avez pas d’autre choix que ces trois options. Si vous n’êtes ni communiste, ni fasciste, ni libéral, vous n’avez pas de place dans ce monde. Il n’y a pas d’espace pour vous. D’ailleurs, les libéraux traitent de « fascistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, ce qui est contradictoire avec le principe même du libéralisme.

La Quatrième théorie politique n’est pas un autre « isme ». C’est un mode opératoire, une lutte pour conserver une indépendance de pensée par rapport à ce que l’Occident moderne veut rendre obligatoire. C’est une invitation à développer une pensée politique indépendante. Si vous voulez le faire dans le cadre de la religion orthodoxe, c’est parfait. Si vous voulez le faire au sein de la religion musulmane, du confucianisme ou toute autre école de pensée, c’est très bien aussi.

La Quatrième théorie politique est le contraire du dogmatisme. C’est la multipolarité, la lutte contre les dogmes néfastes de la modernité, comme celui du libre marché et du capitalisme comme seule forme possible d’organisation économique. Je n’ai pas de problème à ce qu’on soit capitaliste, mais à condition qu’on puisse aussi être anti-capitaliste si on le souhaite. On doit considérer tous les gens et toutes les idées.

La même chose vaut pour la démocratie libérale. Si des pays veulent s’organiser selon les principes de la démocratie libérale, c’est très bien. Mais si d’autres y sont opposés, cela ne devrait pas poser de problème non plus. La démocratie libérale n’est pas une valeur absolue. Or l’Occident se conduit comme si le capitalisme et la démocratie libérale étaient des valeurs absolues, universelles, applicables à tous les hommes. Il se comporte comme si les gens opposés à ce point de vue étaient des criminels, des terroristes et des cibles à détruire. Ce n’est pas une affirmation subjective, mais un fait : ceux qui n’adhèrent pas à cette vision du monde sont éliminés comme on l’a fait en tuant ma fille. Une fois de plus, ce meurtre est la confirmation de la nature terroriste du libéralisme tel que le conçoit l’Occident collectif actuel.

L’Occident a-t-il encore la capacité d’imposer ses vues ? N’est-il pas déjà affaibli ? Comment jugez-vous les chances de réussite de votre quatrième théorie politique ?

À l’époque de Trump, j’avais pensé que l’Occident pourrait pacifiquement accepter la multipolarité et continuer à construire son identité en se limitant à son espace propre, l’espace atlantiste, et éviter par là la Troisième guerre mondiale. Mais avec les fanatiques extrémistes tels que Joe Biden, Georges Soros et les Démocrates américains qui ont saisi le pouvoir aux États-Unis en 2021, le monde se trouve au bord de l’abîme. Ces globalistes sont prêts à sacrifier l’humanité pour imposer leurs idées. Ils ne veulent pas reconnaître qu’il existe aussi un non-Occident, d’autres civilisations en dehors d’eux et que ces civilisations-là rejettent leur hégémonie. Les prémices pour une organisation multipolaire du monde existent. Mais encore faut-il que des gens comme Trump, ou les vrais libéraux historiques, ceux qui reconnaissent aux autres le droit d’exister et de vivre côte à côte avec eux, l’emportent. Dans un tel cas, l’Occident continuerait à jouer un rôle très important, mais non plus hégémonique et totalitaire.

Mais avec Biden, je pense qu’on est entré dans une ère de catastrophe, car l’Occident est décidé à lutter à tout prix contre la multipolarité. Ce qui est très dangereux parce que la Russie a la volonté de résister et de lutter pour défendre sa civilisation. La Chine sera la prochaine cible et les autres suivront si on laisse faire les globalistes.

Aujourd’hui en Occident, ceux qui ne partagent pas cette vision hégémonique totalitaire se trouvent dans la même situation que les Juifs dans l’Allemagne nazie. Ils sont persécutés, ils sont accusés d’être « terroristes ». Ceux qui protestent risquent désormais leur vie (comme le montre par exemple le site ukrainien Myrotvorets qui a dressé une liste de plusieurs dizaines de milliers de noms d’Occidentaux critiques vis-à-vis à Kiev à abattre, NDA) parce qu’on a affaire à un système totalitaire qui détruit ses propres membres et parfois même ses propres dirigeants quand ils s’opposent à l’ordre globaliste. Le cas de Trump qui a été traité de « fasciste » et qui a été censuré par les réseaux sociaux quand il était président en est un exemple.

C’est un problème que seuls les Occidentaux peuvent résoudre. Quant à nous, nous luttons pour nous-mêmes. Nous aimerions que l’Occident accepte notre singularité et nous souhaitons vivre en paix avec les autres dans un monde multipolaire, mais on ne nous donne pas la chance.

Comment voyez-vous le conflit en Ukraine dans cette perspective ? Comme un clash de civilisations ainsi que l’avait prédit Huntington ? Pensez-vous que la Russie sera capable d’atteindre ses objectifs d’indépendance dans ce contexte de guerre frontale avec l’Occident par Ukraine interposée ?

La guerre en Ukraine est beaucoup plus difficile qu’on ne le pensait au début de l’opération militaire. Ce conflit ressemble à la guerre de Crimée au XIXe siècle. À l’époque, derrière la Turquie qui était assez faible, s’est dressée une grande coalition d’ex-ennemis de la Turquie qui se sont soudain ligués derrière elle par russophobie, formant une force difficile à vaincre.

Nous sommes aujourd’hui mis à l’épreuve et la Russie ne peut pas vaincre immédiatement. Mais il est important de savoir que nous ne pouvons pas perdre cette guerre, car il s’agit de l’existence même de notre pays. Nous sommes coincés, en quelque sorte : on ne peut pas perdre, mais c’est très difficile de vaincre. Et cela rend la situation dramatique, et peut-être catastrophique, parce que la Russie combattra jusqu’à la fin et que cette fin peut être l’apocalypse nucléaire. C’est une issue qui devient de plus en plus palpable. Comme la Russie ne peut rien accepter d’autre que la victoire dans cette guerre, cela rend la situation critique au niveau mondial.

Pour le reste, ce qui est en jeu n’est pas l’Ukraine, mais l’équilibre global de la sécurité mondiale entre la Russie et l’Occident. C’est une guerre de civilisation. La Russie n’avait rien contre l’Ukraine en tant qu’État national indépendant. Une Ukraine de ce type aurait été un pont entre nous et l’Europe, ouverte sur nous parce que la moitié de la population ukrainienne était russe d’origine, même si ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ouverte sur l’Europe puisque l’autre moitié de l’Ukraine est pro-occidentale. Comme pour la Belgique ou la Suisse, qui sont formées de deux ou trois peuples d’identité et de culture différentes, il aurait été parfaitement possible de construire une Ukraine fédérale. Mais cette opportunité historique a été perdue et finalement l’État ukrainien est devenu fasciste, ultranationaliste et russophobe. Il s’est transformé en fer de lance du combat contre la Russie, ce que nous ne pouvions accepter sans réagir. C’est pourquoi cette guerre a éclaté. Elle n’était pas voulue par nous, mais comme elle avait déjà commencé dans le Donbass, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’y aller et de gagner à tout prix.

Et quand nous disons à tout prix, c’est à tout prix. Poutine l’a rappelé, car il comprend parfaitement que si on perd cette guerre, on perdra tout et que la Russie n’existera plus parce qu’on voudra la diviser et la vassaliser.

À cet égard, il est intéressant de noter que dans la justification cynique des sanctions européennes qui ont été prises après l’assassinat de ma fille, j’ai été accusé de fournir le fondement théologique de l’intervention militaire russe. Cela figure de façon très officielle dans les documents européens. Cette référence à mon rôle « théologique » est surprenante sous la plume d’Européens qui par ailleurs répudient toute forme de théologie et de religion et ne jurent que par la sécularisation.

Mais peut-être ont-ils raison pour une fois. Je pense en effet que cette guerre possède une dimension religieuse, spirituelle, métaphysique. La Russie lutte pour être ce qu’elle est. À défaut elle ne peut plus exister en tant que telle et ne survivrait que sous la forme d’une colonie occidentale. Cette lutte ne se déroule d’ailleurs pas que sur le plan extérieur, mais elle est aussi intérieure à la Russie. C’est un retour aux racines spirituelles de la Russie.

Je pense que l’Occident pourrait vivre et être en sécurité en acceptant l’existence d’un monde multipolaire. Mais celui-ci constituerait un danger pour les colonialistes et les extrémistes qui ont usurpé le pouvoir. Leur domination et leur survie dépendent de leur capacité à diaboliser la Russie, la Chine et les autres nations qui leur résistent. Mais ils ne représentent pas l’Occident tout entier et il reste une chance pour que l’Europe accepte une Russie neutre et indépendante à ses côtés, car la Russie ne cherche pas à conquérir l’Europe.

Comment peut-on voir le futur de la Russie dans ces conditions ? Que devrait-elle faire pour opérer cette transition vers l’indépendance et la multipolarité ?

Il faut recourir ici à l’analyse de Gramsci. Gramsci a évoqué la question du césarisme par rapport à l’hégémonie. L’hégémonie pénètre dans la société de manière totale, directe et indirecte, politiquement, culturellement, grâce aux intellectuels, à l’éducation, mais aussi à l’économie, aux marchés et à la consommation. C’est ainsi que l’hégémonie libérale démocratique, gouvernée par les lois du capital, s’est mise en place. Le but de cette hégémonie, c’est de tuer toute forme d’indépendance de la société pour créer un gouvernement mondial totalitaire.

Selon Gramsci, on peut lutter contre cette hégémonie de deux manières. Pour lui, la meilleure manière de la combattre était le communisme. Mais ce n’est pas mon avis, car je pense que le communisme n’est qu’une variante de cette hégémonie, sur le plan culturel notamment. Son analyse formelle reste néanmoins pertinente.

Pour moi, la bonne manière de lutter contre l’hégémonie, c’est la multipolarité, la construction d’un monde multiple et donc anti-hégémonique. L’hégémonie est par définition unipolaire dans tous les domaines, économique, culturel, social, informatique, civilisationnel, idéologique, spirituel, scientifique, éducationnel, etc. On doit donc lutter contre elle sur chaque plan et à tous les niveaux. Capitalisme, non ! Démocratie libérale non ! Politique du genre, non ! Cancel culture, non ! Gouvernement mondial, non ! Scientisme transhumaniste, non ! Toutes les thèses de l’hégémonie doivent être systématiquement contrées afin de construire une contre-hégémonie.

Mais pour Gramsci, il existe encore une autre méthode pour lutter contre l’hégémonie, qu’il appelle « le césarisme ». Lequel consiste à accepter certains éléments de l’hégémonie, mais à en refuser d’autres, et notamment de céder en fin des comptes le pouvoir à une puissance extérieure. Il insiste à la fois sur l’indépendance et sur le réalisme, qui fait qu’on accepte de reprendre certains éléments de l’hégémonie tels que le capitalisme et certaines formes de démocratie libérale, mais avec un certain degré de pouvoir autoritaire de façon à ne pas laisser aux dirigeants hégémoniques extérieurs la possibilité de s’emparer du pouvoir politique à l’intérieur du pays.

Cela peut engendrer de la corruption et du népotisme, comme on peut le voir dans la Russie actuelle. On peut dire que le régime de Poutine est de type césariste. Il accepte beaucoup de choses de l’hégémonisme occidental, mais rejette ce qui menace son propre pouvoir. C’est un césarisme, mais ce n’est pas une contre-hégémonie. En fait, le moment de la contre-hégémonie arrive maintenant en Russie parce que la guerre en Ukraine ne permet plus de maintenir cet équilibre césariste entre emprunts à l’hégémonie occidentale et souveraineté de la Russie. Quand on est en guerre, on ne peut pas être à moitié d’accord avec son ennemi.

Pour la Russie, l’heure de vérité est donc en train d’arriver. La seule manière de vaincre dans la guerre contre l’Occident en Ukraine, c’est d’accepter la contre-hégémonie comme idéologie. Les derniers discours de M. Poutine y ont d’ailleurs fait allusion. Des lois ont été introduites pour défendre les valeurs traditionnelles et instaurer le primat de l’esprit sur la matière. L’État commence à reconnaître l’importance de ces valeurs idéalistes. L’introduction de facteurs idéalistes dans la politique de l’État marque la fin du matérialisme absolu. L’État change de sens. Ce n’est plus un État libéral, c’est un État chargé d’une mission, sacré, un « royaume » au sens métaphysique. Ce qui se produit aujourd’hui en Russie, c’est la transformation du césarisme en contre-hégémonie au sens de Gramsci.

Considérons maintenant les autres civilisations. Vous avez notamment exprimé votre admiration pour les civilisations chinoise et africaine. Qu’est-ce que vous admirez dans la civilisation chinoise ? Et dans la civilisation africaine, considérée avec mépris par l’Occident ?

J’ai étudié l’histoire des civilisations dans un ouvrage nommé « Noomakhia » qui fait 24 volumes. Je suis impressionné par leur richesse et leur pluralité. La civilisation chinoise est exemplaire dans le sens où elle réussit à concilier modernité et tradition. J’ai été professeur à l’université de Fudan à Shanghai et j’ai bien étudié la Chine. La grande civilisation confucianiste se base sur la primauté de la culture, qui structure les relations entre l’individu et l’État. С’est le génie caché de la culture chinoise que d’avoir su créer un équilibre entre l’individu et le collectif, entre la personne humaine et l’État. L’antique tradition confucianiste est la clé pour comprendre le maoïsme et le capitalisme à la chinoise. L’originalité du capitalisme chinois est de se baser sur la solidarité et non pas sur la compétition. On ne cherche pas la lutte les uns contre les autres, mais à agir en parfaite harmonie avec à l’autre. On ne se fonde pas sur l’égoïsme individuel, mais sur une sorte de trans-solidarité de l’initiative privée.

Ainsi, un grand oligarque chinois Eric Li m’a dit que, quand il est invité à une réunion communiste, il suit la ligne du parti parce qu’il se sent redevable à son égard. Il se sent reconnaissant à État d’avoir pu créer ses richesses. Il sait ce n’est pas lui, tout seul dans son coin, qui a pu les réunir. Il est conscient que celles-ci lui ont été accordées par la communauté, par l’État, la collectivité et qu’il doit donc les utiliser à bon escient pour développer le pays et maintenir l’harmonie sociale. Le capitalisme chinois n’est pas occidental. Il est le fruit d’une culture propre dont le parti communiste est partie prenante. De ce point de vue, la Chine est un exemple de succès. Elle a réussi à conjuguer les principes du capitalisme et ceux de la culture orientale pour créer la Chine moderne.

Le cas de l’Afrique est différent. L’Afrique possède une grande richesse de cultures qu’elle ignore trop souvent. Quand elle a commencé la décolonisation, elle a voulu imiter l’Occident. Elle a importé le capitalisme, le socialisme, le nationalisme, le communisme, qui n’ont été en fait qu’une perpétuation de la colonisation, car il s’agissait d’appliquer des théories fabriquées par les puissances coloniales pour se développer, alors qu’il aurait fallu au contraire s’en émanciper. Elle a continué à puiser dans l’imaginaire et les principes du colonisateur occidental.

Aujourd’hui l’Afrique doit entrer dans une nouvelle phase, commencer une décolonisation profonde et revenir aux origines de la conscience africaine indépendante, qui est très multiple et multipolaire. L’Afrique n’est pas homogène. Elle compte d’innombrables peuples, cultures, langues et ethnies différentes et il faut respecter chacune d’entre elles. Les frontières postcoloniales ont cassé de vastes ensembles et séparé des ethnies et des cultures en deux pour créer des nations artificielles qui ont ensuite lutté entre elles et ont empêché l’émergence d’une conscience panafricaine. Je crois que la richesse de la culture africaine doit être revendiquée à nouveau. Et nous devons accepter les valeurs africaines en tant que telles, comme elles existent aujourd’hui, et non pas seulement quand l’Afrique sera développée. Cette dichotomie entre tradition et modernité, entre cultures prétendument archaïques et cultures modernes, est un point de vue que l’Occident utilise pour deviser et dominer est à rejeter.

Ce développisme, ce progressisme forcé est un racisme. Il faut laisser les peuples africains se développer comme ils veulent, selon leur propre voie, avec leurs propres valeurs, en harmonie avec leurs propres cultures. Il y a tant de principes et de traditions admirables à redécouvrir. Au lieu de vouloir coloniser à nouveau, on devrait aider l’Afrique à s’affirmer et prendre le temps de contempler ses richesses humaines.

La culture islamique est une autre source d’inspiration, comme celle de l’Inde ou de l’Amérique latine, qui n’est ni européenne, ni libérale, ni asiatique. Elles cherchent à s’exprimer aussi. On doit les laisser s’affirmer et se construire en toute indépendance et non pas en leur imposant des préceptes préfabriqués, prêts à porter ou imposés. Les Russes peuvent d’ailleurs y contribuer, mais sans imposer leurs propres visions.

C’est la grande différence entre l’Occident et nous. Pour nous Russes, l’Autre a le droit d’être Autre. Nous ne voulons pas que les autres soient comme nous-mêmes. Nous n’exigeons pas qu’ils soient à notre image. Pour l’Occidental, l’Africain, le Latino-Américain ne sont respectables que lorsqu’ils ne sont plus africains ou latino-américains et qu’ils se sont occidentalisés en adoptant les coutumes européennes, de la manière de s’habiller aux théories du genre. C’est seulement au moment où l’Autre s’est acculturé et a adopté le costume de la modernité européenne qu’il est accepté. Il faut que l’Autre soit comme blanc, laïc, postmoderne, athée, LGBT compatible pour être reconnu.

Cette incapacité à trouver la juste attitude par rapport à l’Autre est le péché capital de l’Occident.

Vous êtes en train de publier un nouveau livre qui devrait paraître cette année et qui s’appelle « Être et Empire ». De quoi s’agit-il ?

Ce livre porte sur l’ontologie de l’empire, l’empire étant entendu non pas comme une organisation politique, mais comme entité métaphysique. J’analyse la notion d’empire depuis la Mésopotamie, Sumer, Ur, Babylone et comment le concept d’empire a été intégré dans le judaïsme, par la Grèce après Alexandre le Grand, puis par Rome, le christianisme avec Constantin et l’Empire byzantin, jusqu’aux empires modernes occidentaux et russe.

Comme je l’ai mentionné plus haut, il faut savoir que tout empire comporte un aspect eschatologique, une dimension métaphysique puisque chacun d’eux se trouve confronté à sa propre fin, et donc à la fin du monde. D’où l’importance vitale des questions dynastiques dans les anciennes monarchies et des élections dans les empires libéraux.

Si on applique cette idée d’empire métaphysique à l’histoire des civilisations, on constate que l’idée impériale est toujours vivante et vivra jusqu’à la fin de l’histoire. Même quand il s’agit d’empire à rebours comme l’empire américain. Des historiens comme Niall Ferguson acceptent de plus en plus l’idée d’un empire américain. Les États-Unis, qui se sont posés comme anti-impérialistes au moment de leur création, apparaissent en effet de plus en plus comme une parodie d’empire, un contre-empire qui veut imposer le royaume universel des valeurs LGBT, wokistes, ultra capitalistes.

Il est intéressant de constater que la Russie redécouvre cette mission katéchonique de l’empire traditionnel. C’est la guerre entre ces deux conceptions de l’empire qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux. Elle est à mon avis plus importante que la guerre pour les ressources naturelles, le gaz ou le pétrole. Il s’agit d’une confrontation métaphysique dans lequel l’empire joue le rôle de moteur caché de l’histoire. L’empire de Nabuchodonosor avait déjà été confronté à cette idée de fin, de disparition, comme l’avait prophétisé le prophète Daniel.

L’empire est le ressort caché de l’histoire humaine, son horloge. En étudiant son évolution, on peut savoir à quelle étape de développement, à quel moment historique nous sommes arrivés. Aujourd’hui, il est minuit moins une seconde. Nous sommes à la veille d’un basculement. L’idée de l’empire eschatologique se réveille et se redresse. Il ne s’agit pas d’une forme politique particulière, mais c’est une clé pour comprendre l’horloge de l’histoire.

Pouvez-vous revenir sur cette idée de Katechon, qui n’est pas familière à un public occidental ayant perdu ses références religieuses?

Le terme de Katechon est repris de la seconde épître de Saint-Paul aux Thessaloniciens dans laquelle il parle de la fin du monde. Il y est dit que le diable ne triomphera pas tant que celui qui retient le monde sera présent. C’est très important. Les traditions catholique et orthodoxe ont appliqué cette idée à la figure de l’empereur (conjointement avec le pape dans la tradition catholique romaine). L’empereur n’est donc pas seulement un chef politique temporel, mais une figure sacrée qui est l’adversaire de l’Antéchrist.

Carl Schmitt a développé cette idée en la transposant à la structure de l’État. Pour lui, l’État recèle une dimension katéchonique. Il repose sur un fondement métaphysique. Carl Schmitt a sorti ce terme de la théologie pour l’appliquer à la politologie moderne dans son livre « Le Nomos de la terre » publié en 1947.

Des auteurs italiens comme Giorgio Agamben et Massimo Cacciari (philosophe et ancien maire de Venise issu du Parti communiste italien) en particulier, l’ont ensuite utilisé dans une eschatologie de gauche. Ils l’ont introduit dans la doctrine politique de la gauche qui considère que le katechon fait obstacle au progrès. Ils pensent que la notion de katechon est non seulement importante pour les traditionalistes comme moi, mais aussi pour les gens de gauche qui le perçoivent comme un obstacle au développement d’une religion séculière de gauche.

Pour moi en tout cas, la notion de Katechon est centrale. J’ai fondé une revue et un site qui portent ce nom. Il appartient à notre héritage, à nos valeurs, et correspond à l’idée de Moscou troisième Rome développée dès le XVe siècle après la chute de Constantinople. Pour certains anti-modernistes, la guerre en Ukraine revêt d’ailleurs un caractère multipolaire et katechnique.

Une dernière question pour conclure. Pourquoi cette anti-modernité radicale ? N’y a-t-il rien à sauver à vos yeux dans la modernité actuelle ?

La modernité est un processus. Si on suit ce processus, on arrivera au dépassement de l’Homme par la Machine, à l’avènement de personnalités asexuées et à la reproduction du genre humain sans intervention humaine. Cela parce que l’individualisme, qui est le moteur de la modernité, le sécularisme, l’athéisme et la négation de la tradition nous mènent directement à la déshumanisation. Nous n’en sommes pas conscients, car nous jugeons la modernité à partir des critères de la modernité elle-même et des valeurs modernes.

Mais si nous la jugeons avec les yeux de la tradition, nous arriverions à percevoir la chute, la dégradation, la déshumanisation croissante et nous verrions comment l’humanisme, poussé à ses extrémités, mène à la déshumanisation.

Le transhumanisme et la politique des genres qui détruit la famille et impose des types humains étranges, joints à la croyance dans la toute-puissance du progrès technique, conduisent à une issue fatale. Si l’on déconstruit la modernité, on constaterait qu’un chemin erroné a été pris dès le début de l’épanouissement de la civilisation occidentale avec l’atomisme, le matérialisme, le rejet d’Aristote et de la métaphysique, le nominalisme et le développement de la physique Newtonienne, qui ont abouti à une vision complètement fausse de la nature de l’homme et du cosmos. En détruisant la dimension sacrée de l’Homme et de la Nature, on arrive à une déshumanisation totale. Le matérialisme individualiste d’aujourd’hui est la phase terminale de ce processus. Ce n’est pas le produit d’un excès ou d’une déviation, mais le résultat d’une logique implacable. Il faut donc casser cette logique infernale et prendre un autre chemin. C’est pourquoi il convient de rejeter toute la modernité, et pas seulement tel ou tel de ses aspects.

La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé, mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé, mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tridimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.




« Virus », des décennies d’escroqueries ?

Couvertes pas l’industrie, les facultés de médecine, pharmacie, les médias et les politiques…

Par Alain Tortosa

Le Covid est-il le mensonge de trop ?

Préambule :

J’invite les lecteurs qui chercheraient des éléments de « preuve » aux thèses ou interrogations introduites dans ce texte à se référer à mes précédentes publications et notamment :

« Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus1 ? »

(document de 23 pages).

« Gober sans questionner. Quid de la preuve de l’existence des virus ? Postulats de Koch et Rivers2. »

Vous pouvez aussi vous procurer le livre :

« Virus mania. »
« Virus Mania – Corona/Covid-19, rougeole, grippe porcine, grippe aviaire, cancer du col de l’utérus, SARS, ESB »
« Comment l’industrie médicale invente sans cesse des épidémies et réalise des milliards de dollars de bénéfices à nos dépens3 »

Ainsi que celui de Marc Menant :

« L’inquiétante histoire des vaccins4 »
« Une éclairante et nécessaire histoire d’éminents chercheurs et de leurs impostures dûment établies, dont la première, celle du légendaire, du mythique Pasteur ! Car tout commence avec lui. »

Je précise ne pas être devenu « antivax ».

Je suis anti-obligations, anti-ségrégation, antiapartheid, anti-destruction de l’économie, anti-destruction du vivre-ensemble, anti-paranoïa, anti-destruction des droits de l’homme, anti-suppression du libre arbitre, anti-dictature sanitaire (ou autre), anti-ministère de la Vérité, anti-réécriture de l’histoire, anticorruption de la science, etc.

Les « vaccins » relevant de la foi en l’absence de preuves du contraire, je ne suis pas anti-foi.

  • Libre à chacun de croire, la foi ne relevant ni de la science ni de la preuve.
  • Libre aux croyants de croire, libre à eux de s’injecter ce que je pense être des placebos (pour le croyant) toxiques.

En revanche, obligation pour eux de ne pas faire de prosélytisme et de respecter les non-croyants dont je fais partie.

Ce faisant, je vais pouvoir déverser mes questions ou « vérités » qui, elles, ont le mérite de ne pas faire consensus, à la différence de la doxa.

Aux débunkers de me prouver le contraire et non de se contenter de l’affirmer ou de citer un témoin qui l’affirmerait !
Produisez les études et statistiques qui démontent mes propos.
Je précise :

« Produisez les études indépendantes dans lesquelles les auteurs n’ont aucun conflit d’intérêts. »

Nous connaissons tous les centaines d’études publiées sur l’innocuité du tabac et financées plus ou moins directement par son industrie.
Je rappelle aussi à mes lecteurs que la commercialisation du « vaccin » anti-Covid a été faite sur les seules données fournies par les laboratoires pharmaceutiques et donc en l’absence totale d’études indépendantes.
Je rappelle que Pfizer a été condamné par le passé à des milliards de dollars pour tromperie, corruption, et manipulation.

Voici donc une liste non exhaustive

Ma première question étant donc :

  • Comment les autorités sanitaires ont-elles pu commercialiser et généraliser à l’ensemble du public des produits en phase expérimentale sur une technologie elle aussi expérimentale sur les seules données de laboratoires largement condamnés par le passé pour mensonges ?

  • Comment les autorités ont-elles pu rendre obligatoire ou introduire une extorsion de consentement sur ces injections expérimentales ?
  • Comment être certain de l’existence de « virus » alors qu’aucun n’a jamais été isolé « proprement » ?
  • Comment peut-on avoir la preuve de leur existence et de leur mode de reproduction ou de destruction des cellules vivantes dès lors que cela n’a jamais pu être observé (in vivo) ?
  • Les photos ou animations de « virus » ne sont que des créations artistiques.
  • Comment peut-on affirmer avoir vu des « virus » dès lors que la méthode d’isolation oblige l’utilisation de cellules de singes ou autres, de produits toxiques et autres antibiotiques qui permettraient de faire apparaître ces cadavres de cellules nommés « virus » ?
  • Comment être certain de leur existence, de leur pathogénicité dès lors que les postulats de Koch n’ont JAMAIS été vérifiés (cf. mon texte) ? Raison pour laquelle les débunkers affirment que ces postulats ne sont ni utiles ni « éthiques » ? (Il ne serait ainsi pas « éthique » de rendre malade une personne en bonne santé en lui injectant un « virus » isolé, mais en revanche il est « éthique » de « vacciner » des milliards de personnes avec une substance dont ni le principe actif, ni l’efficacité n’ont été prouvés.)
  • Comment peut-on affirmer l’existence de certains « virus » dès lors qu’ils n’ont jamais pu être isolés (par la méthodes de « la soupe » biologique ou autres méthodes) ?
  • Comment avoir la preuve de l’existence du « virus » du SIDA dès lors qu’il n’a jamais été observé ?
  • Le « virus » de l’hépatite G n’a jamais pu être isolé non seulement in vivo, mais aussi in vitro (en laboratoire). Jamais vu, jamais isolé… Cela gêne-t-il pour affirmer son existence ? En rien !
  • Comment avoir la preuve que ces prétendus « virus » seraient pathogènes dès lors que l’on n’a jamais pu voir le processus théorique in vivo ?
  • Comment pouvons-nous les désigner comme coupables de provoquer des symptômes, des maladies pour lesquelles ils sont réputés, alors que cela n’a jamais été prouvé ?
  • Comment peut-on les accuser de créer des pandémies par contagion dès lors que les études n’ont jamais pu prouver la réalité de la contamination par des « virus » ?
  • Comment des personnes asymptomatiques, qui ne toussent pas, qui ne crachent pas, dont les « virus » ne sont pas détectables dans la bouche au point de faire un PCR au fond de la gorge par une amplification de matériel génétique, pourraient contaminer qui que ce soit ? L’asymptomatique contaminateur par un virus aérien est une nouveauté du 21e siècle.
  • Existe-t-il des études en double aveugle de cette contamination par des personnes asymptomatiques qui provoquerait des malades symptomatiques à leur contact ? La réponse est non, bien entendu.
  • Où les « virus » respiratoires passent leurs vacances en été ? D’aucuns disent qu’ils « circulent à bas bruit », mais comment pourraient-ils survivre jusqu’à l’hiver prochain sans rendre malade leur hôte alors qu’ils ont obligation de se reproduire pour survivre, qu’ils sont combattus par le système immunitaire de leur hôte et contraints d’en contaminer d’autres pour survivre ? A-t-on des preuves de ces théories ? (Au moyen-âge, peu de personnes prenaient l’avion pour se reposer aux Bahamas.)
  • Comment les laboratoires de type Wuhan pourraient manipuler des « virus » s’ils n’existent pas ?
  • Comment pourrait-il exister des « gains de fonctions » sur des « virus » qui n’existent pas ?
  • Pourquoi ces laboratoires qui manipulent des « virus » existent ? Ils ont probablement plusieurs objectifs :
  • Comment avoir la preuve que le « SARSCoV-2 » existe vraiment s’il n’a jamais été observé ?
  • L’inventeur du test PCR a avoué que son invention est totalement bancale et permet de trouver n’importe quoi.
  • Comment le prétendu code génétique — de ce « virus » issu de deux malades chinois présentant des symptômes et — reconstitué par tests PCR successifs et collage par un logiciel de séquences génétiques pourrait être pertinent ?
  • Comment affirmer l’existence du Covid alors que les études n’ont pas permis d’éclairer sur un ensemble de symptômes pouvant le différencier de maladies existantes ?
  • Comment expliquer la disparition de la grippe en 2020 au profit du Covid ? Une année sabbatique dans les îles avant de revenir en pleine forme ?
  • Comment ne pas avouer que le Covid est simplement la codification utilisée (imposée politiquement ou économiquement par rémunération supérieure dans les hôpitaux et en cabinet libéral) à la place de toutes les maladies respiratoires et donc qu’il n’existe pas en tant que tel ?
  • Comment affirmer qu’un patient est « Covid » uniquement en se contentant de correspondances positives à quelques parties du prétendu code génétique du « SARSCoV-2 » via des tests PCR quand bien même il serait asymptomatique ? (Et ce contrairement aux directives de l’OMS qui précisent bien que le test PCR peut être un accompagnant diagnostic et certainement pas se suffire à lui-même.)
  • Comment y trouver une pertinence alors que les spécialistes affirment que le « virus » aurait muté et que celui d’origine n’existerait plus ?
  • Comment croire en l’existence et à l’exactitude du code génétique de la protéine Spike qui aurait été isolée par les mêmes principes de PCR et de comparaison à des bases existantes ?
  • Comment ignorer le fait historique que Pasteur était un escroc, un menteur, un tricheur ? Qui n’est pas allé en prison grâce à un soutien politique, l’idée étant que si Pasteur était dénigré, les Allemands rafleraient le marché de l’escroquerie.
  • Comment croire en l’efficacité des « vaccins » dès lors qu’aucun n’a permis d’éradiquer la moindre maladie ?
  • Comment se servir aujourd’hui encore de la prétendue éradication de la variole par les « vaccins » alors même que l’OMS précise que la campagne de vaccination fut un échec et que celle-ci a pu être éradiquée par l’isolement des malades symptomatiques ?
  • La polio était-elle causée par un « virus » ou liée à un empoisonnement au DDT ?
  • A-t-elle été éradiquée par un « vaccin » ou par l’arrêt de l’utilisation du DDT ? (Et est-elle apparue suite à son utilisation ?)
  • Comment affirmer l’efficacité, mais aussi l’innocuité des « vaccins », dès lors qu’il n’existe aucun essai en double aveugle versus placebo le prouvant ?
  • Pourquoi les vaccins bénéficient-ils d’un mode dérogatoire de mise sur le marché avec moins de contraintes que pour un médicament alors qu’il est censé ne pas pouvoir être « enlevé » ?
  • Comment préconiser le « vaccin » Covid alors qu’il n’existe aucune preuve de son efficacité en termes de contamination et que le nombre de décès dans le groupe injecté était supérieur à celui du groupe témoin selon les données Pfizer ?
  • Comment Moderna aurait-il pu créer un « vaccin efficace » contre le « SARSCoV-2 » dès lors que selon son représentant, ils ont fabriqué celui-ci informatiquement à partir de la séquence « officielle » fournie par les Chinois et qu’ils ne l’ont jamais eu dans les mains pour sa fabrication ? (Et donc sans vérifier si les données chinoises étaient exactes.)
  • Dès lors que le code génétique de la Spike est au pire imaginaire et au mieux totalement aléatoire, car une juxtaposition de séquences hypothétiques par test PCR. Et en partant de l’hypothèse théorique que la Spike existerait, comment serait-il possible que sa séquence génétique soit identique à celle du « vrai virus » ? « Virus » qui selon la théorie tout aussi non vérifiée muterait régulièrement. Les mutations étant elles-mêmes détectées par d’autres tests PCR sur d’autres séquences. Comment serait-il alors possible de créer une séquence ARNm qui ferait produire la « vraie » Spike par un « vaccin » ?
  • Si le « vaccin » contient de l’ARNm, par quel miracle pourrait-il faire générer la « bonne » Spike dont le génome connu relèverait plus de la loterie que de la science ? La plus forte probabilité serait alors qu’il fasse fabriquer n’importe quoi par nos cellules. L’autre hypothèse la plus raisonnable serait qu’il ne contienne strictement aucune séquence ARNm.
  • Pourquoi différents laboratoires ou le même laboratoire n’ont pas extrait eux-mêmes le génome du SARS-CoV-2 et le code génétique de la Spike à partir de la même souche ? (Et ce en utilisant différents logiciels de « Lego » et différentes amorces ?) Si cette méthodologie ne relève pas du hasard pour ne pas dire de l’escroquerie, le génome obtenu serait alors exactement le même et permettrait d’apporter un élément de preuve sur la fiabilité du processus. Il faudrait ensuite reproduire l’expérience avec plusieurs malades afin de déterminer s’ils souffrent tous du « SARS-CoV-2 ».
  • Comment ces « vaccins » pourraient-ils (encore) contenir de l’ARNm au moment de l’injection dès lors qu’ils exigeaient à leurs débuts une conservation à -80 °C et que les brins d’ARNm sont réputés extrêmement fragiles et se décomposent très vite ?
  • Comment peut-on affirmer que les patients bénéficient de la même injection, du même produit dès lors qu’il est de notoriété publique que l’ARNm aurait une tendance à se recombiner ? La probabilité que le « vaccin » génère la même Spike ou même une Spike relève de la loterie.
  • Les vidéos qui circulent montrant le contenu d’un « vaccin » ARNm ne semblent pas contenir la moindre capsule d’ARNm.
  • Comment les « vaccins » dit classiques, ceux censés contenir du « virus » atténué par un procédé magique, pourraient avoir une « efficacité » dès lors qu’ils ne provoquent aucune réponse immunitaire ni production d’anticorps par l’organisme en cas d’injection seule ?
  • Comment serait-il possible de prouver leur efficacité et non l’efficacité d’une autre substance dans le « vaccin » dès lors qu’il est impossible d’isoler des « virus » dans leur « soupe » ?
  • Comment affirmer l’action d’un « vaccin » dès lors que les adjuvants sont indispensables pour provoquer cette fameuse « réponse immunitaire » ? Dans le cas d’un « vaccin » dit classique, c’est l’aluminium qui est couramment utilisé.
  • L’aluminium est un produit extrêmement toxique et à l’origine d’effets secondaires graves.
  • Comment prouver que les anticorps détectés sont la conséquence du « virus atténué » dans le « vaccin » et ne seraient pas des déchets issus de la défense de l’organisme face à l’empoissonnement du système sanguin par l’aluminium et les autres adjuvants toxiques utilisés dans le « vaccin » ?
  • Dans le cadre du « vaccin » Covid, l’adjuvant principal serait le graphène dont la toxicité serait inédite dans l’histoire des « vaccins ». Graphène qui est officiellement interdit dans l’alimentation humaine.
  • Les effets secondaires et les décès dus au « vaccin » ne seraient-ils que les conséquences de l’empoisonnement aux nouveaux adjuvants et non au prétendu ARNm ?
  • Comment peut-on affirmer que l’on retrouve de la Spike vaccinale dans tel ou tel organe dès lors que l’on utilise le test PCR comme preuve de sa présence ?
  • Le « Covid », ainsi nommé, se contente de « tuer » des personnes en fin de vie, malades ou très âgées, mais épargne totalement les personnes jeunes en bonne santé. En revanche le « vaccin » tue des jeunes sans antécédents médicaux si l’on en croit les données officielles. De fait si la prétendue « Spike SARS-CoV-2 » était nocive, elle devrait tuer non seulement les « vaccinés », mais aussi les « malades du Covid ». Dans cette hypothèse, les jeunes en bonne santé devraient aussi mourir du Covid, ce qui n’est pas le cas. Deux hypothèses :
  • Je ne sais pas si le corps humain apprendra à se défendre contre ces nouveaux adjuvants, mais il est possible que leurs effets inédits aussi bien directs que sur l’infertilité ou les fausses couches soient le fruit de la première « rencontre » entre le poison et les humains. Il serait alors possible que le corps apprenne à se défendre contre ces nouveaux agresseurs.
  • Pourquoi ces questions relèvent du « complotisme » ou du « délire » et n’ont pas de réponses ?
  • Pourquoi n’y a-t-il pas débat ?
  • Pourquoi les spécialistes et scientifiques qui défendent d’autres thèses sont muselés et ne peuvent pas s’exprimer dans des médias mainstream ?

Pour résumer :

  • Pas de preuve de l’existence des virus, de la contagion et de leur dangerosité. On tombe malade par des empoisonnements et d’autres processus qu’il est interdit d’étudier depuis plus d’un siècle.
  • Qui dit « pas de virus » et donc « pas de contamination » dit bien évidemment, pas de « vaccins » possibles. Ni même de gestes barrière, de masques, de confinements, de tests PCR, de passe sanitaire, etc.
  • Toutes les grandes maladies de ce monde ont diminué avant le début de la commercialisation des « vaccins ».
  • Une industrie pharmaceutique, dont les bénéfices sont supérieurs à ceux de l’industrie pétrolière, construite sur un mensonge, une escroquerie.
  • L’affirmation de l’allopathie, de la maladie, du médicament pour combattre l’ennemi extérieur et la maladie ? Baliverne !
  • L’existence du « virus » permet d’entretenir la peur, l’existence de l’ennemi invisible et ainsi contrôler les masses par des mesures liberticides les plus délirantes.
  • Des facultés de médecine ou de pharmacie sponsorisées par l’industrie qui transmettent le mensonge génération après génération sans la moindre remise en question. Il n’y a pas que des corrompus, mais des répétants. Ceci relève uniquement de la foi, du dogme et non de la science.
  • La main mise de l’industrie dans toutes les sphères de pouvoir y compris à la tête de l’OMS. L’impossibilité pour un chercheur de faire la moindre étude sans financement de l’industrie. Il devient de fait impossible de tester l’efficacité d’une molécule ou d’un « vaccin ».
  • Un train fou lancé impossible à arrêter sans des conséquences apocalyptiques ! « Les gars, on se fout de votre gueule depuis plus d’un siècle. On vous a menti, trompé, injecté des substances toxiques inutiles et inefficaces. On a fait taire les voix discordantes. Le silence a été acheté. Tout ce que vous pensez sur la médecine est faux. Votre savoir repose sur un Pasteur qui aurait eu sa place en prison. Toute notre vie nous avons étudié des chimères. Oubliez tout, on recommence ! »
  • Une chasse aux sorcières qui balaye toutes les théories alternatives et les méthodes de soin naturelles.
  • Une classe politique stupide, naïve, complice et corrompue.
  • Des médias larbins, lâches, consensuels, mais aussi corrompus.

Bienvenue au 21e siècle !

Merci

Alain Tortosa5.
5 février 2023
Https://7milliards.fr/tortosa20230205-virus-decennies-escroquerie.pdf





« Primum non nocere » : que nenni ! Un coup d’État politico-financier sous prétexte sanitaire ?

Par Catherine Teilhet, retraitée des services informatiques de la Ville de Paris.

2020-2021

2022




Drs Gérard et Nicole Delépine : « On n’a plus de traitement adapté au malade qu’on a devant soi. »

[Source : Nexus]

Dans un entretien vidéo pour Nexus, les Dr Nicole et Gérard Delépine nous parlent de la fin des traitements individualisés des patients atteints de cancer à l’hôpital. Ils reviennent également sur leur parcours de soignants et sur la crise Covid.

Version intégrale



Version courte



entretien précédent filmé en 2020