Religions : Dieu aime-t-il la guerre ?

[Source : Herodote.net – Le média de l’Histoire]

[Auteur :] Alban Dignat


Religions

Dieu aime-t-il la guerre ?

À l’encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, les religions n’ont pas de responsabilité directe dans la plupart des grandes tragédies qui ont ensanglanté la planète jusqu’à l’aube du IIIe millénaire. Les hommes n’ont pas besoin de Dieu pour s’entretuer et nous verrons ci-après en survolant l’Histoire que l’immense majorité des morts violentes ont des causes autres que religieuses.

Les religions n’en jouent pas moins un rôle essentiel dans le fonctionnement des sociétés. Elles « créent du lien social », comme la religion essentiellement civile qui avait cours à Rome ou aujourd’hui aux États-Unis ou au Japon. Elles rapprochent les hommes, par exemple dans la chrétienté médiévale. Elles les consolent aussi dans les temps de malheur, comme les juifs dans l’exil ou la diaspora. La foi peut aussi devenir un ferment de libération comme en Espagne sous l’occupation française ou en Pologne sous la tutelle soviétique. Elle peut enfin être instrumentalisée comme aujourd’hui au Moyen-Orient…

L’horreur absolue

Les atrocités mises en scène par Daech rappellent d’autres mises en scène dans les guerres de religion, il y a cinq cents ans, les guerres de Vendée, il y a deux cents ans, ou plus près de nous les guerres de Yougoslavie.

Les décapitations et la réduction de jeunes filles en esclavage rivalisent dans l’horreur avec les éviscérations, empalements, bûchers, viols collectifs et scènes de cannibalisme d’autrefois.

Les guerres de religion et plus généralement les guerres civiles dressent en effet les uns contre les autres des gens ordinairement très proches, citoyens du même pays et parfois du même village.

D’où le besoin pour chaque camp de se justifier de ses crimes en déshumanisant l’adversaire et en niant sa qualité d’alter ego. C’est hélas ce qui fait toute la différence avec les guerres conventionnelles qui voient des armées régulières s’affronter sur un champ de bataille.

Les hommes n’ont pas besoin de Dieu pour s’entretuer

Il est temps ici de rappeler un fait statistique essentiel qui va à l’encontre des idées reçues : les conflits proprement religieux (KerbelaSaint-Barthélemyguerre de Trente Ans, hindous contre musulmans…) tuent beaucoup moins de gens que les guerres d’État à État, les guerres civiles et les dictatures !

La religion a été totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes), exception faite de la scission Inde-Pakistan :

Elle n’a aucune responsabilité dans les guerres mondiales, les répressions nazies et communistes et les génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n’ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue « race »).

D’une exceptionnelle ampleur ont été les méfaits commis par les régimes athées à l’oeuvre en Allemagne mais aussi en URSS et au Mexique des années 1910 aux années 1940, plus tard en Chine et au Cambodge. 

Guidés par le désir de faire table rase du passé et en particulier du fait religieux, Lénine, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… ont massacré des dizaines de millions d’innocents, soit par exemple beaucoup plus que tous les souverains européens depuis l’An Mil et en tout cas beaucoup plus que tous les fanatiques religieux de l’Histoire.

N’oublions pas la rébellion des Taiping, en Chine, au milieu du XIXe siècle, une guerre civile sans doute beaucoup plus meurtrière que la Première Guerre mondiale.

Il n’y a sans doute que les Mongols de Gengis Khan et Tamerlan qui peuvent rivaliser avec le triste record du XXe siècle avec à leur actif la disparition de près d’un quart de l’humanité (environ 50 millions de victimes). Qu’ils fussent chamanistes, chrétiens nestoriens, bouddhistes ou musulmans, ce n’est pas au nom d’une religion ou d’une idéologie quelconque qu’ils ont tué mais seulement « pour le plaisir ».

Exécution en 1927, au Jalisco, du père Francisco Vera, coupable d'avoir célébré la messe

Si nous remontons dans le temps, les préoccupations religieuses sont absentes des guerres de l’Antiquité, tant dans la sphère méditerranéenne que dans le reste du monde. Les cités grecques vénéraient les mêmes divinités mais s’affrontaient avec une extrême sauvagerie et n’hésitaient jamais à passer par le fil de l’épée les populations vaincues. Même chose en Afrique jusqu’à l’aube des temps modernes : Chaka a pu fonder l’État zoulou au début du XIXe siècle par des méthodes qui n’ont rien à envier à Staline et Pol Pot.

Au Moyen Âge, notons que les croisades apparaissent comme des guerres défensives bien plus que des guerres de religion ou des guerres saintes. Leur objectif premier était de restaurer la sécurité des pèlerinages en Terre sainte, mise à mal par l’irruption des nomades turcs. Si les croisés ont combattu avec la brutalité habituelle de l’époque, ils ne se sont pas pour autant souciés de convertir les infidèles musulmans, encore moins de les exterminer. 

Plus près de nous, la guerre d’Irlande, le conflit israélo-palestinien et également la guerre d’Algérie sont assimilables à des conflits coloniaux entre occupants plus ou moins anciens d’une même terre. Les guerres plus récentes, avant l’éruption islamiste, ont opposé des gens de même religion (Darfour, Congo, Irak-Iran…) au nom de préjugés raciaux ou nationaux.

Quant à l’intégrisme islamiste d’al-Qaida et Daech, qui cristallise aujourd’hui notre attention, il tue principalement des musulmans par centaines de milliers (Algérie, Syrie, Irak…) et n’a encore fait « que » 4 000 morts parmi les Occidentaux. Cette idéologie nauséeuse instrumentalise la religion mais se nourrit principalement des frustrations du monde arabe, en peine de s’adapter à la modernité.

Cela signifierait-il que Dieu n’a rien à voir avec les guerres ? Que nenni… mais pas toujours de la façon dont on l’imagine.

[Suite sur herodote.net]


À propos de l’auteur

Alban Dignat a enseigné l’Histoire au lycée, en France mais aussi à Meknès (Maroc), Tananarive (Madagascar) et Bangui (Centrafrique). Il suit avec un intérêt tout particulier l’histoire coloniale et l’histoire des Afriques.




L’empire mondial de la santé de Bill Gates, deuxième partie

[Source : Entelekheia]

Ceci est la deuxième partie d’une série.
Dans la première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans cette deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Un « deux poids, deux mesures » mortel

Depuis plus de 20 ans, la Fondation Gates contribue à l’élaboration de politiques de santé mondiales pour les pays pauvres, principalement en Afrique et en Asie du Sud. Ses relations étroites avec l’industrie pharmaceutique semblent avoir influencé ce travail.

Alors que la déclaration de mission de la fondation stipule, « nous voyons une valeur égale dans toutes les vies », une exploration de son histoire récente prouve le contraire. La fondation semble considérer le Sud comme un dépotoir à traitements jugés trop dangereux pour le monde développé et un terrain d’essai pour les traitements qui ne sont pas encore jugés assez sûrs pour le monde développé.

Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) est le « fleuron du programme africain de vaccination de Bill Gates et de l’OMS ». Il s’agit d’un lot de trois vaccins administrés à pratiquement tous les enfants du continent africain, mais qui n’est actuellement pas administré aux États-Unis ni dans la plupart des autres pays développés.

Dès 1977, une étude publiée par des professionnels de la médecine britannique dans le Lancet a établi que les risques liés à l’injection de cellules entières de coqueluche (utilisées dans le vaccin DTC) sont plus importants que les risques associés à la contraction de la coqueluche. Après avoir rassemblé des preuves établissant un lien entre le médicament et des lésions cérébrales, des convulsions de type épileptique et même la mort, les États-Unis et d’autres pays occidentaux l’ont progressivement abandonné dans les années 1990 et l’ont remplacé par une version plus sûre (appelée DTaP) qui ne contient pas la cellule entière de la coqueluche.

Cependant, les nations africaines sont toujours incitées financièrement à continuer d’utiliser le vaccin DTC, obsolète et dangereux, la GAVI faisant du DTC une priorité pour les enfants africains.

Il est choquant de constater qu’une étude de 2017 financée par le gouvernement danois a conclu que plus d’enfants africains mouraient des effets secondaires mortels du vaccin DTC que des maladies qu’il permet de prévenir. Les chercheurs ont examiné les données de la Guinée-Bissau et ont conclu que les garçons mouraient à un taux presque quatre fois plus élevé (3,93) que ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin, tandis que le taux de mortalité des filles s’élevait à presque dix fois la normale (9,98).

Ces chiffres effarants n’ont pourtant pas empêché la Fondation Gates de dépenser des millions par an pour promouvoir le vaccin DTC auprès des systèmes de santé africains.

Il n’y a peut-être pas d’élément plus célèbre du travail de la Fondation Gates que son effort d’éradication de la polio. Pourtant, une fois de plus, les médicaments contre la polio que le monde occidental utilise et ceux qui sont donnés aux pays du Sud sont radicalement différents.

La fondation a dépensé plus d’un milliard de dollars pour distribuer un vaccin oral contre la polio (VOP) qui contient un virus vivant de la polio aux pays africains et asiatiques. Ce virus vivant peut se répliquer dans l’intestin d’un enfant et se propager dans des zones où les conditions sanitaires et la plomberie sont mauvaises. Cela signifie que les gens peuvent contracter le virus à partir du vaccin.

Selon une étude réalisée en 2017 par l’université de Californie San Francisco et l’université de Tel-Aviv, le virus de la polio utilisé dans le VOP a justement fait cela dans au moins deux douzaines de cas examinés par les chercheurs – il a rapidement pris des forces et a commencé à se propager de lui-même.

Ces dernières années, plus d’enfants ont été paralysés par la souche vaccinale du virus du VOP que par la polio de la région. Dans une interview accordée à NPR, le professeur de microbiologie Raul Andino a déclaré : « C’est en fait une énigme intéressante. L’outil même que vous utilisez pour l’éradication de la polio est à l’origine du problème ».

En 2000, les États-Unis ont cessé d’utiliser le VOP. Mais dans le monde en développement, la Fondation Gates utilise ses instruments d’influence pour s’assurer que les gouvernements continuent de l’administrer.

Les dernières épidémies de polio aux Philippines et au Congo sont le résultat du VOP. En 2005, le Clinical Infectious Diseases Periodical d’Oxford a postulé que les épidémies de polio en Chine, en Égypte, en Haïti et à Madagascar étaient également causées par le VOP, déclarant que « le moment où la seule cause de la polio sera probablement le vaccin utilisé pour la prévenir est en vue ».

Quelques années plus tard, le même périodique, tout en affirmant que les pays en développement devraient passer au vaccin anti-polio inactif (VPI) que les États-Unis utilisent, a écrit que le VOP ne donne pas seulement la polio aux enfants, mais « semble également inefficace pour enrayer la transmission de la polio ».

Comme l’a rapporté le British Medical Journal en 2012, « les derniers programmes de vaccination de masse contre la polio [en Inde] menés par la Fondation Bill et Melinda Gates ont entraîné une augmentation des cas [de polio] ».

Selon les médecins indiens, le VOP provoque également des épidémies d’une autre maladie appelée paralysie flasque aiguë (PFA) non poliomyélitique. Après qu’une épidémie de PFA ait paralysé 490 000 enfants entre 2000 et 2017, des médecins ont publié un rapport suggérant que « l’augmentation de la PFA et la diminution ultérieure de ces cas étaient, de fait, un effet négatif du programme de vaccination contre la polio [de l’OMS] ».

La PFA est « cliniquement indiscernable de la polio mais deux fois plus mortelle« . Keith Van Haren, neurologue pour enfants à la Stanford School of Medicine explique que « cela ressemble en fait à la polio, mais ce terme effraie les gens de la santé publique ».

En 2012, le British Medical Journal a noté avec ironie que l’éradication de la polio en Inde « a été réalisée en rebaptisant la maladie ».

Cette même année, l’Indian Journal of Medical Ethics a observé à la fois des épidémies de polio dues à des vaccins et l’augmentation massive de la PFA. Il a comparé les efforts d’éradication en Inde à l’occupation de l’Irak, en déclarant :

Lorsque les États-Unis se sont enlisés en Irak en 2005, Joe Galloway a suggéré que les États-Unis devaient simplement déclarer qu’ils avaient gagné la guerre, puis se retirer. Le moment est peut-être venu d’adopter une stratégie aussi honorable en ce qui concerne l’éradication de la polio ».

Cependant, la Fondation Gates et l’OMS ont maintenu leur cap, en distribuant le VOP dans des pays comme le Nigeria, le Pakistan et l’Afghanistan, où la fondation affirme que l’OMS fournit maintenant « un niveau d’assistance technique sans précédent » pour les campagnes de vaccination contre la polio.

En Syrie, la GAVI, soutenue par la Fondation Gates, avait affecté 25 millions de dollars à la vaccination contre la polio en 2016. Un an plus tard, l’OMS a rapporté que 58 enfants en Syrie avaient été paralysés par la souche du virus dérivée du vaccin.

Malgré le consensus scientifique contre le VOP et l’opposition à de tels programmes dans les pays cibles, le VOP reste administré en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud dans le cadre de programmes d’ « aide », créant des bénéfices exceptionnels pour des géants pharmaceutiques qui n’auraient peut-être pas pu vendre leurs produits ailleurs.

Des traitements rejetés par l’Occident pour une illusion de choix chez les femmes africaines

La pratique de la Fondation Gates qui consiste à injecter des médicaments dangereux dans les systèmes de santé du Sud ne se limite pas aux vaccins. Elle contribue également à la distribution de contraceptifs réversibles à longue durée d’action (acronyme américain LARC).

Melinda Gates parle souvent des LARCs comme d’un moyen d’apporter une autonomie aux femmes des pays pauvres et leur permettre plus de contrôle sur leur vie. Cependant, certains de ces LARCs ont des effets néfastes, et la distribution de ces produits sans consentement éclairé n’offre aux femmes que peu d’autodétermination.

Un exemple est le Norplant, un implant contraceptif fabriqué par Schering (aujourd’hui Bayer) qui peut empêcher une grossesse jusqu’à cinq ans. Il a été retiré du marché américain en 2002, après que plus de 50 000 femmes aient intenté des poursuites contre la firme et les médecins qui l’avaient prescrit. 70 de ces recours collectifs concernaient des effets secondaires tels que des dépressions, des nausées incoercibles, une chute de cheveux, des kystes ovariens, des migraines et des saignements excessifs.

Un site web sur le développement humain appelé « Degrees », financé par la Fondation Gates, affirme que le Norplant « n’a jamais eu beaucoup d’attrait au niveau mondial » parce que l’insérer et le retirer « s’est avéré lourd ».

Légèrement modifié et rebaptisé Jadelle, ce médicament dangereux a été promu en Afrique par la Fondation Gates, en collaboration avec l’USAID et EngenderHealth. Anciennement appelée la Ligue de Stérilisation pour l’Amélioration de l’Homme, la mission originale d’EngenderHealth, inspirée par la pseudo-science raciste de l’eugénisme, était d’ « améliorer le matériel génétique de la race humaine ». Le Jadelle n’est pas approuvée par la FDA pour être utilisée aux États-Unis.

Ensuite, il y a le Depo-Provera de Pfizer, un contraceptif injectable utilisé dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie. La Fondation Gates et l’USAID ont de nouveau collaboré pour financer la distribution de ce médicament et l’introduire dans les systèmes de santé de pays comme l’Ouganda, le Burkina Faso, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, le Bangladesh et l’Inde.

En 2012, Melinda Gates avait promis de fournir des contraceptifs comme le Depo-Provera, qui coûte entre 120 et 300 dollars par an, à au moins 120 millions de femmes d’ici 2020. En 2017, Melinda Gates a écrit un article sur Medium dans lequel elle indiquait qu’elle et ses partenaires étaient sur la bonne voie pour tenir cette promesse, et promettait 375 millions de dollars de fonds supplémentaires pour y parvenir. Cela signifie que Pfizer a gagné entre 14 et 36 milliards de dollars grâce à ce programme.

Il est inquiétant de constater que l’ingrédient actif du Depo-Provera – l’acétate de médroxyprogestérone (MPA) – a été associé à des effets secondaires tels que la formation de caillots de sang dans les poumons, des cas de cécité et de cancer du sein, qui peuvent mettre la vie en danger.

La version unidose de Pfizer, appelée Sayana Press, est destinée à être administrée par des « agents de santé communautaires » [formés à injecter le contraceptif, NdT]. Au Sénégal, cependant, près de la moitié de ces travailleurs étaient de niveau sixième, pas plus.

Le ministère sénégalais de la santé a été contraint de modifier ses lois afin que les travailleurs de la santé puissent distribuer légalement le médicament. Selon le Population Research Institute, les ONG financées par l’USAID ont « tordu le bras au gouvernement » pour qu’il prenne cette décision.

En outre, les dépliants de formation du Sayana Press ne fournissaient pas d’informations sur les effets secondaires du MPA, ce qui constitue une violation des principes du consentement éclairé. Selon les directives de l’OMS, le MPA ne doit pas être utilisé par les femmes souffrant de troubles rhumatismaux. Mais les listes de contrôle des patients en Ouganda, financées par l’USAID, n’indiquaient pas aux agents de santé de demander aux femmes si elles avaient des antécédents de ces troubles.

Les lignes directrices pour formateurs des fournisseurs du Sayana Press ne mentionnent pas non plus que le médicament a été associé à une perte de densité osseuse et à un risque accru de fractures. Comme l’a dit le Population Research Institute, « La FDA exige que les femmes américaines soient informées de ce fait, mais les femmes africaines sont tenues dans l’ignorance ».

En 2015, 70 groupes féministes et universitaires indiens ont signé une déclaration contre l’approbation du Depo-Provera, citant des effets secondaires comme une perte excessive de densité osseuse, une prise de poids, des saignements excessifs et des dépressions. Selon leur déclaration, les organisations de femmes se sont toujours opposées à l’introduction de contraceptifs dangereux comme ceux-ci, et qu’ « il y a des risques pour que les femmes ne reçoivent pas suffisamment d’informations pour choisir une méthode contraceptive de façon éclairée ».

En dépit d’une opposition générale au niveau national et de preuves de plus en plus nombreuses d’effets secondaires négatifs, la Fondation Gates continue de travailler avec l’USAID pour distribuer des médicaments comme le Depo-Provera.

Les pays du Sud, un vivier de cobayes

Les canaux d’influence de Bill Gates ont également contribué à tester des drogues sur des personnes dans les pays pauvres.

Avant qu’un médicament puisse être vendu au public, la FDA et des agences similaires en Europe exigent que la firme productrice teste le médicament sur des sujets humains. La troisième et dernière phase de ces tests avant que le médicament puisse être mis sur le marché est la phase III des essais cliniques, au cours de laquelle les entreprises sont tenues d’administrer le médicament à un grand nombre de personnes dans le cadre d’études contrôlées.

On estime qu’environ 90 % des coûts de développement des médicaments sont engagés dans les essais de phase III. Mais ces firmes peuvent contourner des coûts en menant les essais dans les pays dits « en développement ».

Cette stratégie de réduction des coûts a été résumée par la société de conseil américaine McKinsey, qui a suggéré d’inclure les « marchés émergents » dans les essais de médicaments afin de réduire « une importante perte de revenus ».

Il n’est donc pas surprenant que la Fondation Gates, un client de McKinsey, ait ouvertement déclaré que son « objectif » était d’aider les sociétés pharmaceutiques à sauter les tests de sécurité et à accélérer le processus d’approbation des médicaments pour les firmes pharmaceutiques. Ou, comme ils l’ont dit, « d’affiner les interventions potentielles telles que les candidats-vaccins avant qu’ils n’arrivent à l’étape des essais cliniques de dernière phase, qui sont coûteux et prennent beaucoup de temps ».

Si la réalisation d’essais cliniques sur les pauvres est financièrement avantageuse, elle peut aussi être dangereuse. Citant de nombreux exemples de ce danger, un journal sud-africain a un jour déclaré : « Nous sommes les cobayes des fabricants de médicaments ».

De 2009 à 2011, les essais cliniques de phase III du premier vaccin contre la malaria – financé par la Fondation Gates et fabriqué par GSK – ont eu lieu dans sept pays africains (Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Burkina Faso, Gabon et Tanzanie).

En 2011, les propres données de GSK ont montré que les enfants de sexe féminin mouraient (de causes diverses) à un taux plus de deux fois supérieur à celui du groupe de contrôle. Les enfants ayant reçu le vaccin présentaient également un risque de méningite dix fois plus élevé que ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin.

Pourtant, l’OMS coordonne toujours l’administration du médicament à plus de 700 000 enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi, dans le cadre d’un essai clinique non officiel qu’elle appelle une « mise en œuvre pilote ». (C’est le SAGE, aligné sur la décision de Gates, qui a recommandé la mise en œuvre pilote).

Comme ce produit est administré aux enfants dans le cadre du programme de vaccination des pays, l’OMS affirme que le consentement est implicite. Mais les parents ne sont pas toujours informés des risques pour la sécurité, ce qui les rend, dans ce cas aussi, incapables de donner un consentement éclairé pour leurs enfants. Comme le dit le rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal, « ‘processus de consentement implicite’ signifie que les receveurs du vaccin contre la malaria ne sont pas informés qu’ils font partie d’une étude ».

La Fondation Gates a également financé des essais cliniques du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) fabriqués par GSK et Merck. Ces vaccins ont été administrés à 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes reculées, dans le cadre d’une initiative du programme PATH (Program for Appropriate Health and Technology) soutenu par la Fondation Gates.

Une fois de plus, les participants à l’étude ont été privés de la possibilité de donner leur consentement en connaissance de cause, car « les avantages et les inconvénients de la vaccination n’ont pas été correctement communiqués aux parents/tuteurs ».

Selon le professeur Linsey McGoey de l’Université d’Essex, « la plupart des vaccins ont été administrés aux filles dans les ashrams pathshalas (internats pour enfants tribaux), contournant ainsi l’obligation de demander le consentement des parents pour les vaccins ».

Le PATH n’a pas non plus mis en place de système de collecte de retours sur les principales réactions indésirables aux vaccins, ce qui est légalement obligatoire pour les essais cliniques à grande échelle. L’Indian Committee on Health and Family Welfare (Comité indien sur la santé et le bien-être des familles) a poursuivi le PATH en justice pour cette transgression alléguée, l’accusant de violations des droits de l’homme et de maltraitance d’enfants. En 2013, un panel de deux juges a observé qu’alors que les entreprises étrangères « traitent l’Inde comme un paradis pour leurs essais cliniques, cela s’avère un enfer pour l’Inde ».

Un commission d’enquête du Parlement indien a déclaré que le « seul but » du projet financé par Gates était de promouvoir « les intérêts commerciaux des fabricants de vaccins contre le VPH, qui auraient récolté des bénéfices exceptionnels si le PATH avait réussi à faire inclure le vaccin contre le HPV dans le programme global d’immunisation du pays ».

Le rédacteur en chef émérite du National Medical Journal of India a approuvé le rapport du panel, écrivant qu’il s’agissait d’un « cas évident où les Indiens ont été utilisés comme cobayes ».

A suivre…

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Rapheal Nathaniel / Pixabay




La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste

[Source : WE DEMAIN]

Le journaliste français Lionel Astruc a enquêté sur la Fondation Bill et Melinda Gates. Il éclaire la face cachée d’une philanthropie qui selon lui menace la démocratie. Interview.

Par Claire Gollot I Publié le 2 Mai 2019

Lionel Astruc est l’auteur d’une enquête approfondie sur la Fondation Bill et Melinda Gates. (Crédit : Actes Sud) Créée en 2000 par l’un des hommes les plus riches de la planète, Bill Gates, le père de Microsoft (fortune personnelle estimée à 96,5 milliards de dollars, selon le classement Forbes 2019), la Fondation Bill et Melinda Gates se donne pour missions la lutte contre la pauvreté, la protection de la santé, le renforcement de l’éducation, la promotion d’une agriculture intensive…

Intervenant dans une centaine de pays, pourvue d’un budget annuel de 4,5 à 4,7 milliards de dollars, administrée par Bill Gates, sa femme Melinda et un autre milliardaire américain, Warren Buffett, cette fondation privée est le plus grand mécène au monde.

À l’occasion de la publication de L’art de la fausse générosité – La Fondation Bill et Melinda Gates (Editions Actes Sud, mars 2019), We Demain a rencontré son auteur, Lionel Astruc. Le journaliste a enquêté sur la philanthropie du fondateur de Microsoft qui, selon lui,  exploite les techniques du capitalisme, mélange les intérêts privés et publics, et menace la démocratie.

Lionel Astruc, auteur de seize livres consacrés à la transition écologique, a mené de nombreuses enquêtes sur les filières de matières premières, les origines des biens de grande consommation et les initiatives pionnières pour transformer la société. Il a suivi, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent les actions dites caritatives de la Fondation.

  • We Demain : Comment enquête-t-on sur une institution aussi puissante que la Fondation Bill et Melinda Gates ?

Lionel Astruc : Ce livre est un travail collectif, fait notamment avec Mark Curtis, journaliste d’investigation britannique, auteur du rapport intitulé Gated Development : Is the Gates Foundation always a force for good? publié en juin 2016 par Global Justice Now, ONG avec laquelle j’ai aussi travaillé, et Vandana Shiva, scientifique et militante. Ce rapport (Gated Development), point de départ du livre, a été présenté à la Fondation Bill et Melinda Gates, qui a fourni des éléments de réponses. Il faut savoir qu’aucun des éléments présentés dans ce rapport n’a été contesté.

  • Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

C’est le renversement d’image, aussi rapide qu’efficace, que Bill Gates a su opérer juste après le procès qui a duré 4 ans, de la fin des années 1990 au début des années 2000. Le gouvernement américain a poursuivi Microsoft au motif d’avoir abusé de sa position dominante pour gagner la bataille d’Internet. Les Américains ont alors découvert les méthodes de la compagnie qui faisait du chantage aux constructeurs d’ordinateurs… L’ébranlement de son image a beaucoup affecté Bill Gates, et c’est la raison pour laquelle, probablement pour redorer son blason, il a créé la Fondation Bill et Melinda Gates. Le fait d’arriver à faire croire au monde entier qu’il est l’homme le plus généreux alors que preuve venait d’être faite qu’il y avait eu violation des lois de la libre concurrence – son entreprise échappera finalement au démantèlement – m’a fasciné. Voir ce renversement d’image durer m’a aussi décidé à écrire ce livre. Pour nombre de journalistes, Bill Gates via sa Fondation est une sorte d’icône de la philanthropie.

  • Justement, vous remettez en question l’affirmation selon laquelle Bill Gates serait LE bienfaiteur de la planète. Vous évoquez dans votre ouvrage une « fausse générosité ». Concrètement, comment se manifeste-t-elle ?

Elle recouvre plusieurs aspects. Tout d’abord on n’est pas généreux avec l’argent des autres, avec des ressources dont on prive les Etats via l’évasion fiscale. Le montant de l’évitement fiscal est souvent supérieur à ce qui est donné par la fondation. Ensuite, la fondation est adossée à un fonds d’investissement, qui finance les causes mêmes de la pauvreté et du pillage des ressources, on le verra. Et enfin les prétendus dons entraînent des conflits d’intérêt à grande échelle (il s’agit souvent de soutenir des multinationales) et à petite échelle : la revue scientifique britannique The Lancet relève par exemple que la Fondation lutte prioritairement contre les maladies qui appellent la diffusion de vaccins et néglige les autres maladies. Ainsi, la recherche sur la pneumonie, la diarrhée et la sous-nutrition maternelle et infantile, responsable de 75 % des morts d’enfants, est relativement peu financée par l’organisation. Pourquoi ? Parce que ces maladies ne nécessitent pas la création de nouveaux vaccins mais la mise en place de mesures de préventions efficaces qui sont déjà connues…

  • Vous racontez également l’attitude de la Fondation dans la lutte contre le paludisme…

On sait aujourd’hui que l’absorption de l’artémisia – plante qui a fait l’objet d’études, de thèses – sous forme de tisanes, est aussi efficace pour lutter contre cette maladie infectieuse qu’un vaccin. Malgré cela, l’OMS, sous l’influence de la Fondation Bill et Melinda Gates, principal contributeur du budget de l’organisation mondiale ces dernières années  – en 2015, elle lui fournissait 15 % de son budget, soit quatorze fois plus d’argent que le gouvernement britannique –, a interdit l’artémisinine et favorisé le déploiement du vaccin antipaludique, nommé Mosquirix, développé par une société, GSK, qui a l’appui financier indirecte de la Fondation Gates.

  • Mais les vaccins sont souvent la meilleure solution, non ?

Parfois oui mais pas toujours. Or pour le savoir, il faudrait a minima accorder des moyens équitables aux recherches portant sur des solutions moins lucratives pour l’industrie pharmaceutique…

  • D’où vient la fortune de Bill Gates ?

 Bill Gates, qui ne détient aujourd’hui plus que 1,3 % du capital de Microsoft mais qui reste le deuxième actionnaire de ce groupe, tire sa fortune des dividendes de ses actions détenues dans la compagnie informatique. Le fondateur de Microsoft continue à s’enrichir. Selon le magazine Forbes, sa fortune personnelle est passée de 54 milliards en 2011 à 96,5 milliards de dollars en 2019, soit un bond de 42,5  milliards de dollars en 8 ans.

  • Bill Gates s’est engagé à léguer 95 % de sa fortune personnelle à de bonnes œuvres avant sa mort. Expliquez-nous pourquoi cet argent n’est pas directement distribué à des œuvres caritatives…

En effet, cet argent est investi. Comment ? Il est confié à un fonds d’investissement, un trust qui le place dans des centaines de sociétés. Et, in fine, ce sont les dividendes générés par les actions de ce trust qui sont utilisés pour réaliser ces dons. Un système complexe qui pourrait être acceptable… Le problème, c’est que les secteurs qui ont été choisis pour profiter de cette manne sont aux antipodes des missions affichées par la Fondation – lutte contre la pauvreté, protection de la santé. En effet, dans quoi investit ce fonds ? Dans les énergies fossiles (Total, BP…), l’industrie de l’armement (BAE Systems au Royaume-Uni), dans les industries d’extraction minière, et aussi les OGM (Monsanto/Bayer), la malbouffe (McDonald’s, Coca-Cola)… On est très loin de l’intérêt général. D’autant que certaines entreprises du trust sont aussi les bénéficiaires des dons de la fondation. Le conflit d’intérêt est avéré. On est vraiment dans le capitalisme avant d’être dans la générosité… Utiliser les techniques du capitalisme pour faire de la philanthropie sert les multinationales bien plus que l’intérêt général.

  • D’où le néologisme de philanthrocapitalisme, terme d’origine anglaise dérivé de philanthropie et de capitalisme (1)…

Oui, aux yeux de Bill Gates, la philanthropie habituelle ne fonctionne pas assez bien. Pour l’améliorer, il faut utiliser les règles du capitalisme. Les personnes qui soutiennent le philanthrocapitalisme pensent que leur argent et leur manière de fonctionner peuvent remplacer le fonctionnement des Etats. Bill Gates s’inscrit pleinement dans ce présupposé, lui qui refuse au maximum de payer ses impôts. Il faut savoir que les montants des évitements fiscaux de Microsoft sont souvent égaux, voire supérieurs à ceux que la Fondation donne.

  • Une fois que l’argent a fructifié, comment est-il employé ?

Bill Gates a la conviction que la technologie et les grandes entreprises sont la solution pour sauver le monde. Dans le domaine agricole, il choisit de soutenir l’agriculture chimique, biotechnologique, et en particulier le développement des OGM, notamment en Afrique, au détriment des semences libres, de l’agriculture vivrière et des petits paysans. La Fondation figure à la cinquième place des plus gros financements pour l’agriculture dans les pays en développement. Elle a plus de budget que bien des États.

  • Donnez-nous un exemple concret qui illustre la façon d’agir de la Fondation ?

Un exemple avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, l’Agra, filiale africaine de la Fondation Bill et Melinda Gates, qui est l’un des acteurs les plus influents du continent en matière d’agriculture, et notamment auprès des gouvernements. L’Agra s’attache avant tout à promouvoir la production commerciale de graines, de ce fait elle soutient la mise en place de systèmes commerciaux, offrant à quelques grandes sociétés, comme Monsanto/Bayer [société dans laquelle le fonds de dotation investit], la possibilité de contrôler la recherche et le développement ainsi que la production et la distribution semencières. On s’aperçoit que l’Agra renforce la dépendance des agriculteurs aux semences brevetées, aux OGM, aux produits chimiques, marginalisant les alternatives agroécologiques. C’est ce qui est pratiqué au Malawi. Là-bas, l’Agra va directement voir les petits détaillants, appelés les agrodistributeurs, et les pousse à vendre des produits phytosanitaires. Dans ce pays, on a assisté à une augmentation de 85 % des ventes des produits phytosanitaires sachant que près de 70 % de ces produits proviennent de Monsanto. La Fondation Bill et Melinda Gates est, sur le continent africain, un véritable cheval de Troie pour Monsanto/Bayer et pour l’ensemble de l’industrie agrochimique. Notons au passage que le responsable du département agriculture au sein de la Fondation est Rob Horsch, ancien cadre chez Monsanto.

  • Quel rôle joue la fondation dans le domaine de la santé ?

La Fondation mène des actions de grande ampleur contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elle est le plus gros donateur mondial en matière de recherche sur ces maladies. Les vaccins y sont, comme je l’ai dit, privilégiés au détriment de solutions moins industrielles et potentiellement tout aussi efficaces.

En conséquence, Bill Gates impose ses solutions via sa Fondation qui oriente les politiques de recherche et de développement que ce soit dans le secteur privé ou public.

  • La Fondation, sous prétexte d’action caritative, stimulerait donc la croissance de ses partenaires financiers…

Oui, il existe des conflits d’intérêts dans le secteur pharmaceutique, le secteur agricole, alimentaire. Un exemple dans ce dernier, avec Coca-Cola. En 2014, le trust de la Fondation Bill et Melinda Gates possédait 538 millions de dollars d’actions chez Coca-Cola. En parallèle, la Fondation finançait des programmes pour que des communautés , dans les pays du Sud, notamment au Kenya, deviennent des filiales de la marque. Elle finançait notamment, avec Coca-Cola, un projet visant à produire des fruits de la passion directement destinés à Coca-Cola ; dans ce cadre 50 000 agriculteurs ont été formés afin de produire pour la chaîne d’approvisionnement de Coca-Cola.  

  • Cette philanthropie s’inscrit dans une tradition américaine difficilement concevable en France, où existe un Etat providence, mais ce n’est pas le cas aux Etats-Unis…

Oui. Mais dans les années 1950, les fondations de Andrew Carnegie et de John Rockefeller étaient tournées constamment en dérision, critiquées dans les journaux, les gens n’avaient aucune illusion sur l’opportunisme de ces fondations ; aujourd’hui il n’y a plus de recul ou très peu et la critique vis-à-vis de cette Fondation est très mince. Le philanthrocapitalisme devient un nouveau signe extérieur d’appartenance à la communauté des super-riches, comme ont pu l’être les jets privés et les villas somptueuses. Comme le dit la sociologue Linsey McGoey : « ce déluge de philanthropie a contribué à l’avènement d’un monde où les milliardaires concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques d’éducation, l’agriculture mondiale et la santé comme jamais auparavant ». Où est le contrôle démocratique ? Ce pouvoir permet au 1 % de la population mondiale qui possède la moitié des richesses de la planète de consolider le système qui les a conduits à cette situation. Bill Gates maîtrise l’art de transformer cette pseudo-générosité en pouvoir pour alimenter un système qui le porte, lui, en haut de la pyramide. Mon objectif, c’est de faire en sorte qu’on sache à qui on a réellement affaire !

"La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste"

Pour aller plus loin : L’art de la fausse générosité, la Fondation Bill et Melinda Gates. Actes Sud, 2019.

(1) Terme popularisé en 2008 par l’ouvrage Philanthrocapitalism : how the Rich can Save the world, de Matthew Bishop, journaliste à The Economist, et de Michael Green. À lire aussi




« Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle » selon une étude qui souligne la responsabilité de l’OMS

[Source : Covidinfos.net]

Une nouvelle étude d’origine française soumise (pre-print) au British Medical Journal met en évidence les coûts disproportionnés du confinement en termes sociaux, économiques et humains, dénonce une « escroquerie sanitaire » et pointe la responsabilité de l’OMS.
Extraits ci-dessous, ou consultez l’intégralité de l’étude (en anglais) en cliquant ici.

« En médecine : le confinement n’existe pas. Il n’existe pas en infectiologie, en épidémiologie ou en santé publique. Il est d’ailleurs inédit dans l’histoire de la médecine et de l’humanité ! Il est donc nécessaire de revenir à la raison et de pratiquer la médecine du 21ème siècle.[…] »

« Rien ne prouve que la Chine ait « aplani » la courbe épidémique grâce au confinement. Dire que la Chine a réduit le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie grâce à l’enfermement est un pur mensonge et ne repose sur aucune preuve (…), car personne n’est en mesure de donner le nombre de cas ou de décès en Chine si elle n’avait pas appliqué de confinement[…] »

« Quels sont les risques, les dangers et les conséquences catastrophiques pendant et après l’enfermement ?
– Suicides de personnes, comme cela a été signalé en Chine et a déjà commencé dans de nombreux pays.
– Développement de pathologies psychiatriques.
– Paralysie du parcours scolaire des élèves et étudiants à l’université.
– Impacts négatifs et dangers sur les animaux.
– Négligence d’autres maladies (en particulier les maladies chroniques) et augmentation de leur mortalité.
– Augmentation des violences domestiques.
– Pertes économiques, chômage et crise économique majeure : cela va également interrompre le flux de financement nécessaire à l’équipement des hôpitaux. En outre, peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13 000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord.
– Sérieuses conséquences pour l’agriculture.
– Déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de guerre.[…] »

« Après avoir exposé tous les dangers de l’enfermement, il est clair que l’équilibre bénéfices-risques est extrêmement et dangereusement défavorable, d’autant plus que les bénéfices du confinement ne sont absolument pas fondés sur des preuves et même proches de 0 ![…] »

« Chaque année : le virus de la grippe infecte 1 milliard de personnes dans le monde et en tue 650 000, et la tuberculose, qui figure parmi les dix premières causes de décès dans le monde et qui est beaucoup plus contagieuse (un patient non traité peut infecter 10 à 15 personnes), cause 10,4 millions de cas et tue 1,8 million de personnes. Pourtant, on ne parle jamais de crise sanitaire. L’ensemble du système hospitalier des pays n’est absolument pas débordé car la saturation ne concerne que très peu d’hôpitaux et cela peut être évité en prenant des mesures raisonnables pour gérer cette épidémie comme nous l’avons indiqué et comme la Suède l’a fait.[…] »

« les pays du monde ont pris des mesures disproportionnées et suivi aveuglément les recommandations de l’OMS en confinant leurs populations, une mesure basée sur une escroquerie […]. Les médias ont également alimenté la peur et la psychose en présentant le SRAS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à forte mortalité alors que ce n’est absolument pas le cas. Même certains professionnels de la santé les suivent comme des moutons. Sans entrer dans des théories de conspiration et après des précédents comme le H1N1 de 2009, peut-on faire confiance à l’OMS et suivre tous ses recommandations ? est-elle indépendante dans ses recommandations et ses décisions ? La réponse est bien sûr : non. »

« L’OMS est en fait financée à 80% par les laboratoires pharmaceutiques, les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies pétrolières, l’industrie de l’alcool, etc. tandis que Bill Gates participe de plus en plus au financement de l’OMS par l’intermédiaire de sa fondation, ce qui rend l’organisation très dépendante […] et que les faits s’accumulent : fausse alerte sur la grippe H1N1 sous la pression des lobbies pharmaceutiques, complaisance inquiétante vis-à-vis du glyphosate que l’OMS a déclaré sûr malgré les victimes de l’herbicide, aveuglement sur les conséquences de la pollution due aux compagnies pétrolières en Afrique, minimisation du bilan humain des catastrophes nucléaires (en raison de l’accord que l’OMS a signé avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ! ) de Tchernobyl à Fukushima […]. L’indépendance de l’organisation est compromise à la fois par l’influence des lobbies industriels – y compris celui des laboratoires pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres, notamment la Chine. »

« L’OMS doit faire l’objet d’une réforme radicale. Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle, une enquête doit être menée à ce sujet et les responsables de l’OMS et de l’Imperial College de Londres doivent être interrogés et, si nécessaire, jugés.[…] »

À lire également : « Bilan du Covid-19 : Aurions-nous succombé à la panique ? » interroge le Pr. Toussaint

– Consulter l’intégralité de l’étude (en anglais) en cliquant ici.
– Source : SSRN : Facing COVID-19 by the Confinement : EBM, ‘MBM’ or ‘SBM’?




Le Congrès Américain a donné 100 milliards de dollars à Bill Gates pour le traçage des contacts 6 mois avant la « pandémie »

[Source : Réseau International]

En août 2019, la Fondation Bill et Melinda Gates a participé aux négociations pour déterminer qui obtiendrait un contrat de 100 milliards de dollars soutenu par le gouvernement américain pour le traçage des contacts, six mois avant que la « pandémie » n’arrive aux États-Unis et quatre mois avant qu’elle ne se propage en Chine.

Ces révélations choquantes ont été dévoilées sur le podcast de Thomas Paine and the Moore Paine Show sur Patreon par les deux enquêteurs qui ont dénoncé la fraude fiscale massive de la Fondation Clinton lors d’une audition du Congrès en 2018. John Moynihan et Larry Doyle ont témoigné au Congrès, détaillant la fraude et les stratagèmes utilisés par les Clinton pour éviter de payer jusqu’à 2,5 milliards de dollars d’impôts fédéraux.

Bobby L. Rush

Le duo d’enquêteurs, dans leur première interview depuis ce témoignage retentissant au Congrès, a révélé à Paine que des représentants de la Fondation Gates ont rencontré le membre du Congrès Américain Bobby L. Rush, un Démocrate de l’Illinois, lors d’une réunion au Rwanda, en Afrique de l’Est, à la mi-août 2019, afin de déterminer qui allait profiter de l’opportunité d’un programme gouvernemental de traçage des contacts. Et le mois dernier, neuf mois après les réunions avec la Fondation Gates au Rwanda, Rush a présenté la loi H.R. 6666 : COVID-19 Testing, Reaching and Contacting Everyone – TRACE), pour un budget de 100 milliards de dollars.

Le projet de loi de Rush établirait un programme géré par les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) pour le dépistage national du coronavirus et le traçage des contacts.

Paine a depuis appris que le membre du Congrès Rush s’est rendu au Rwanda avec son épouse du 12 au 19 août 2019 pour participer à des discussions et à un événement d’une semaine financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et le Rockefeller Brothers Fund.

Mais comment négocier les sous-produits de la surveillance d’une « pandémie » six à sept mois avant même que le virus ne se déclare ?

source : https://truepundit.com

traduit par Réseau International




COVID-19 – Idolâtrie pour le dangereux, mépris pour le naturel

[Source : Mondialisation.ca]

Par Dr Pascal Sacré

Où est la logique ?

Efficacité versus dangers des vaccins

Les vaccins sont omniprésents sur les scènes pandémiques.

Des gens l’attendent comme le messie, un Saint-Graal chimique :

Un vaccin Covid-19 sera un bien public mondial, dit le patron des Instituts américains de santé

Pourtant, un point récurrent est la minimisation systématique de ses dangers.

Des maladies neurologiques graves ont été reliées à la vaccination H1N1 de 2009 alors qu’elle était inutile : narcolepsie-cataplexie (La narcolepsie se caractérise par une somnolence diurne excessive chronique, fréquemment associée à une perte soudaine du tonus musculaire – cataplexie)

Malgré sa promesse de prendre en charge ces effets secondaires, l’État français rechigne toujours aujourd’hui à indemniser les victimes [1].

Les effets secondaires vaccinaux sont systématiquement minimisés voire rejetés en bloc par un pan du monde scientifique, qu’ils soient causés par le vaccin lui-même et/ou par ses adjuvants (squalène, thiomersal [2], aluminium [3-4] entre autres).

Des pathologies aussi graves que la sclérose en plaques – SEP [5-6-7-8] et l’autisme [9-10] sont aujourd’hui reliés aux différents vaccins.

Les vaccins sont des produits chimiques, pharmaceutiques qui devraient exiger la même vigilance et les mêmes précautions que n’importe quel médicament avant et après sa mise sur le marché.

Qui cherche trouve, et en matière de vaccins, nous sommes loin de l’innocuité angélique répandue religieusement par nombre de journalistes fussent-ils « scientifiques » ou, ce qui est plus compréhensible, par les firmes pharmaceutiques elles-mêmes, pour lesquelles d’année en année il n’y a aucun problème, seulement des profits.

Des vaccins très rentables

Dans cet article, Les vaccins c’est la santé… pour les laboratoires aussi !, nous apprenons :

« en 2016, la branche GSK Vaccines a réalisé 5,09 milliards d’euros de CA (chiffre d’affaires), soit 16,5 % du chiffre d’affaires global du groupe qui a atteint 30,9 milliards d’euros. 

Du côté de Sanofi, les vaccins comptent pour près de 13,5 % du chiffre d’affaires : 4,58 milliards d’euros sur 33,8 milliards de CA global. Tandis que chez Pfizer, ce chiffre est de 11,5 % soit 6,07 milliards de dollars (5,12 milliards d’euros) pour un CA global de 52,8 milliards de dollars (44,6 millions d’euros). 

Des perspectives de croissance qui font rêver ! »

Dire que certains osent affirmer que les firmes pharmaceutiques ne gagnent pas tant d’argent que ça avec les vaccins !

« L’intérêt de l’industrie pharmaceutique pour les vaccins est renforcé par la forte croissance du secteur: « 14 % par an depuis 2002 », selon un rapport de la Cour des comptes de 2012 qui ne précise pas s’il s’agit du marché mondial, européen ou français. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que, de 2011 à 2016, les ventes mondiales de vaccins sont passées de 26 milliards de dollars à 42,3 milliards. Et elles vont « doubler d’ici à 2025 », estime encore Frédéric Bizard, pour atteindre près de 80 milliards de dollars. »

Certainement, avec cette aubaine du coronavirus !

« Dans tous les cas, les bilans annuels des fabricants de vaccins montrent une rentabilité très forte. Chez Sanofi, la marge brute de la filière vaccins atteint 62 % du CA en 2016, son meilleur niveau depuis six ans.

Même constat chez GSK dont la marge opérationnelle moyenne est de 28,9 % tandis que celle de GSK Vaccines atteint 31,7 %. De quoi intéresser des actionnaires et l’existence d’une législation favorable à la vaccination ne peut que les rassurer. »

Oui, pour les firmes pharmaceutiques, il n’y a vraiment aucun problème, d’autant que les gouvernements leur assurent l’impunité en cas de décès ou d’effets secondaires graves :

L’opération « Warp Speed ». La poussée à grande vitesse pour les vaccins contre le coronavirus :

« Pour s’assurer que les grandes sociétés pharmaceutiques donnent le meilleur d’elles-mêmes au projet médical Manhattan, elles ont été entièrement indemnisées par le gouvernement étasunien en cas de décès ou de maladie grave des personnes ayant reçu le vaccin. La FDA et le NIH ont renoncé aux pré-tests standard sur les animaux dans cette situation. »

Vous le voyez, il n’y aura jamais aucun problème pour les dirigeants des firmes pharmaceutiques ni pour ceux qu’ils payent grassement pour se taire.

Or si ! Pour les citoyens, nous, il y a des problèmes.

Il y a un plus qu’un doute raisonnable qui doit nous pousser à la prudence avec ces produits, si on a bien à cœur la bonne santé humaine (et animale).

Sur le site d’Association Liberté Information Santé [11], des informations rétablissent l’équilibre des connaissances sur la vaccination.

Ainsi, j’ai pu apprendre de quoi les vaccins sont composés, matière étrangement absente de nos cours de médecine [12-13], je vous encourage à consulter ces documents, c’est édifiant :

  • Béta-propiolactone (cancérigène)
  • Levures génétiquement modifiées
  • Latex
  • Glutamate de sodium (neurotoxique-tératogène-mutagène)
  • Aluminium
  • Formaldéhyde (formol)
  • Micro-organismes
  • Polysorbate 80 (cancérigène chez les animaux)
  • Glutaraldéhyde (poison tératogène chez l’animal)
  • Mercure (théoriquement interdit dans les vaccins depuis 1999)
  • Phénol/phénoxyéthanol (antigel)
  • Borate de sodium ou borax (insecticide, raticide contenu dans le Gardasil) …

J’ai aussi pu prendre connaissance des effets secondaires bien réels de la vaccination [14], même s’il y aura toujours des « scientifiques » ou des journalistes pour le contester.

Dans le contexte hystérique de la crise « CORONA » actuelle, ne nous laissons surtout pas emporter par un élan périlleux aiguillonné par la peur et l’enthousiasme de personnes dont la totale indépendance vis-à-vis des fabricants de vaccins est entourée d’opacité.

Malgré ce que disent déjà ces-derniers, il ne faut négliger aucune étape de sécurité.

D’un côté, les autorités nous serinent « chaque vie compte », argument ayant justifié le confinement total de la société, de l’autre côté, on se dit prêt à sacrifier des vies sur l’autel de la vaccination !

« Face à l’urgence, les scientifiques appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux. Une stratégie louable mais qui pourrait s’avérer, au mieux, contre-productive, au pire, causer des morts. »

« En temps normal, le développement d’un vaccin peut prendre de 15 à 20 ans…

À quel moment le fait de court-circuiter les étapes dans le développement d’un vaccin contre le nouveau coronavirus devient-il dangereux ? Déjà, certains chercheurs sont en train de passer outre à l’étape des tests sur des animaux. » [15-16].

Une promptitude excessive dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus pourrait avoir de graves effets secondaires, selon le docteur Mikhaïl Kostinov, chef du laboratoire de vaccination et d’immunothérapie à l’institut de recherche en vaccins et sérums Metchnikov [17].

Et les thérapies naturelles ?

« Circulez, il n’y a rien à voir », disent en substance l’OMS, la FDA, le NIH, le NIAID…

Et bien, pas du tout, disent de nombreux médecins.

Les points communs de ces thérapies ne sont pas le manque d’efficacité ou de connaissances, mais leur innocuité relative et surtout, leur caractère non brevetable.

Il est difficile d’imaginer les laboratoires pharmaceutiques réaliser les profits mirobolants avec ces thérapies naturelles comme ils le font avec les vaccins ou les médicaments tous les ans [18].

Ainsi l’Artemisia Annua, proposée en tisane, est un remède validé contre le coronavirus par l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA), puis proposé par le président de Madagascar, Andry Rajoelina, à sa population sous le nom de Covid-Organics [19] (le Covid-Organics est une décoction à base de trois plantes dont l’Artemisia, qui est très efficace dans le traitement de plusieurs maladies notamment le paludisme). 

Jusqu’à présent, Madagascar (population de 27 595 696 habitants avec 283 cas de COVID-19 au 17 mai 2020) ne déplore que deux décès (Worldometers – coronavirus – mortalité par pays – Madagascar).

Cette plante s’appelle aussi l’armoise naturelle ou absinthe chinoise [20], utilisée contre le paludisme en Afrique. 

La substance active de la plante ou artémisinine est active contre le paludisme et supposée active contre la SRAS-CoV-2. 

Malgré l’absence d’effets secondaires répertoriés et son large usage en Afrique et en Chine, notamment contre le COVID-19, cette plante est interdite en France et en Belgique. Pourquoi ?

L’Artemisia Annua est utilisée depuis longtemps en Chine dans les maladies respiratoires [21].

L’intérêt de cette thérapie naturelle est tel que des chercheurs danois et allemands de l’institut Max Planck font une étude dessus [22].

Mais que fait l’OMS à propos de l’Artemisia Annua? Moquerie et intimidation.

Au lieu d’encourager la recherche, voire mettre le paquet dans ces voies peu dangereuses, peu coûteuses et potentiellement efficaces, l’OMS s’oppose à Madagascar et fait pression sur le président malgache, comme sur tous les pays d’Afrique tentés de résister au diktat vaccinal mondial [23]. 

Mépris malgré les bons résultats sur cette île.

Toujours le prétexte d’une exigence de qualité scientifique pour ces plantes et ces produits naturels.

Par contre, les vaccins, eux, depuis toujours, sont exemptés de telles exigences car tout le monde doit accepter comme postulat que la vaccination ne se discute pas (allusion au ministre de la Santé en France, Marisol Touraine, qui avait énoncé cette sentence le 29 mai 2015, en réponse à la pétition mise en ligne par le professeur Henri Joyeux- [24]).

En Belgique :

Ce n’est pas mieux que dans le reste du monde.

Il existe depuis longtemps une connexion puissante entre les pouvoirs politiques et l’industrie pharmaceutique [25].

Sur le site fédéral du premier ministre de Belgique par intérim actuel, Sophie Wilmès, sont affichés ces liens forts entre le gouvernement belge et les fabricants de vaccins [26] et de médicaments coûteux, dangereux et peu efficaces. 

Des médicaments comme le Roactemra (Tocilizumab) de la firme Roche, à plus de 800 euros l’injection [27] qui peut vous causer des infections des voies respiratoires, des céphalées, de l’hypertension ou réactiver des infections latentes (pneumonie, zona, arthrite bactérienne…).

Rien de tout ça avec l’Artemisia Annua, qui elle, est pourtant interdite.

Cela laisse présager, en droite ligne des recommandations de l’OMS elle aussi noyautée par les lobbys pharmaceutiques [28], une vision unique de la santé basée sur le tout chimique et sur les vaccins dont cet article a démontré les dangers, d’autant que délaisser d’autres voies thérapeutiques plus sûres, peu coûteuses et potentiellement efficaces au prétexte qu’elles ne peuvent être brevetées et rapporter beaucoup d’argent est insupportable pour un nombre de plus en plus grand de citoyens.

Les gouvernements qui prônent ces politiques (vaccins, traitements médicamenteux, tests) favorables aux laboratoires pharmaceutiques [29] se caractérisent par le mépris de ceux qui les interpellent.  

Ainsi, nos ministres n’ont pas daigné réagir à une lettre de questions du 13 avril 2020* adressée par le collectif « Initiative Citoyenne » fondé en 2009 par Sophie Meulemans, Marie-Rose Cavalier et Muriel Desclée à l’occasion de la fausse pandémie H1N1 [30], démarche soutenue par trois médecins belges :

* Questions au gouvernement belge sur le coronavirus, le confinement et les futurs vaccins

Lettre également envoyée aux principaux journaux francophones du pays, sans réponse également ou à peine.

Une deuxième série de questions* ciblées sur la fausse solution vaccinale a été adressée le 20 avril 2020 à la presse belge qui n’a pas daigné réagir. Bien sûr, nous sommes hors-sujet : soutenir la vaccination pour tous, un point c’est tout.

* Vaccins anti-coronavirus : une fausse solution miracle 

Malgré un afflux de témoignages et de soutiens, dont ceux de nombreux médecins, aucune de ces démarches démocratiques et naturelles dans une crise comme celle-ci n’a suscité les réactions attendues de nos autorités ni de nos médias, au minimum une réponse, un écho à nos questions.

Ainsi va ce monde, pour le moment.

Idolâtrie pour l’argent et le dangereux, mépris pour le naturel et pour la vie.

Dr Pascal Sacré


Illustration : pixabay.com

Notes :

[1] H1N1 : l’État rechigne à indemniser les victimes du vaccin

[2] Thiomersal, science officielle et science officieuse

[3] Comprendre pourquoi le « science-washing » est criminel

[4] Aluminium vaccinal l’article sans concession

[5] Les vaccins qui n’induisent jamais de SEP, l’étude allemande qui nous a fait mourir de rire, critique d’une étude mettant en doute le lien vaccin-SEP

[6] Certaines études françaises ont clairement démontré un lien indiscutable entre vaccination anti-hépatite B et SEP entre autres

[7] SEP et vaccination anti-HBV

[8] Une étude récente réaffirme les risques de sclérose en plaques liés au vaccin hépatite B

[9] Vaccins et autisme : les faits s’imposent…

[10] Autisme régressif et vaccination ROR, la vilaine propagande danoise, critiques méthodologiques

[11] ALIS Nous sommes une association Loi 1901 qui ne professe aucun dogme aucune doctrine.

[12] Composants des vaccins

[13] QUE TROUVE-T-ON DANS LES VACCINS

[14] Quelques vérités sur les effets secondaires des vaccins

[15] Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte

[16] Coronavirus : court-circuiter les étapes vers un vaccin ?

[17] Voici pourquoi un chercheur appelle à prendre son temps pour concevoir le vaccin anticoronavirus

[18] 1000 milliards d’euros de profits en vingt ans

[19] Artémisia et vieilles recettes: Madagascar a ouvert la chasse contre le Covid-19

[20] L’Artemisia annua 

[21] NOTE SUR ARTEMISIA ANNUA OU « ARMOISE CHINOISE », Christian Busser, 3 avril 2020

[22] L’Artemisia annua testée contre le Covid-19, publiée le 20 avril 2020. L’Institut Max Planck de recherche sur les colloïdes de Potsdam, en Allemagne, a annoncé le 8 avril 2020 le lancement d’une étude cellulaireafin de testerles effets de l’Artemisia annua sur le Coronavirus. Certains de ses dérivés comme l’artémisinine vont également être étudiés. Cela est rendu possible par un accord avec la société américaine ArtemiLife qui fournira les plantes. En effet, ArtemiLife cultive l’Artemisia dans le Kentucky et développe la commercialisation de tisanes et cafés à base d’armoise annuelle.

[23] L’OMS rappelle à l’ordre les dirigeants africains

[24] La vaccination, ça se discute

[25] Maggie De Block augmente encore et toujours le pouvoir des lobbies pharmaceutiques. Et notre santé ?, de Muriel Gerkens, députée fédérale Ecolo et présidente de la commission santé à la chambre, article paru dans le Vif le 21embre 2017.

[26] Le gouvernement fédéral et l’industrie biopharmaceutique belge

[27] Roactemra 162 mg, solution injectable, Tocilizumab, autorisation de mise sur le marché le 23/04/2014 par ROCHE au prix de 822,13€.

[28] Politique et corruption à l’OMS, sur le site Mondialisation, par Pascal Sacré, 12 janvier 2010.

[29] Coronavirus: les laboratoires de biologie clinique agréés, « écartés » au profit de firmes industrielles, n’ont plus confiance dans le gouvernement

[30] Association » Initiative Citoyenne » fondée en 2009

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Dr Pascal Sacré, Mondialisation.ca, 2020


[Voir aussi : dossier Vaccins]




Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates

[Source : MirastNews]

Depuis le compte IG de Robert F Kennedy Jr.

Robert Francis Kennedy Jr. est un avocat états-unien de l’environnement, auteur et opposant de la vaccination. Kennedy est le fils de Robert F. Kennedy et le neveu de l’ancien président John F. Kennedy. Il est président du conseil d’administration de Waterkeeper Alliance, un groupe environnemental à but non lucratif qu’il a aidé à fonder en 1999.

Extrait de la publication Instagram de #RobertFKennedyJr aujourd’hui 9 avril 2020:

#Vaccines, pour #BillGates, est un philanthropie stratégique qui nourrit ses nombreuses entreprises liées aux vaccins (y compris l’ambition de #Microsoft de contrôler une entreprise mondiale d’identification de vac) et lui donne un contrôle dictatorial sur la politique de santé mondiale – la pointe du néo-impérialisme d’entreprise.

L’obsession de Gates pour les vaccins semble alimentée par une conviction messianique qu’il est ordonné de sauver le monde avec la technologie et une volonté divine d’expérimenter la vie de petits humains.

Promettant d’éradiquer la polio avec 1,2 milliard de dollars, Gates a pris le contrôle du National Advisory Board (NAB) de l’Inde et a mandaté 50 vaccins contre la poliomyélite (contre 5 auparavant) pour chaque enfant avant l’âge de 5 ans. Les médecins indiens accusent la campagne Gates d’une souche vaccinale dévastatrice épidémie de polio qui a paralysé 496 000 enfants entre 2000 et 2017. En 2017, le gouvernement indien a rappelé le schéma vaccinal de Gates et expulsé Gates et ses copains du NAB. Les taux de paralysie de la polio ont chuté brutalement. En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis à contrecœur que l’explosion mondiale de la poliomyélite est principalement une souche vaccinale, ce qui signifie qu’elle provient du programme de vaccination de Gates. Les épidémies les plus effrayantes au Congo, aux Philippines et en Afghanistan sont toutes liées aux vaccins de Gates. En 2018, un quart des cas mondiaux de polio provenaient des vaccins de Gates.

En 2014, la #GatesFoundation a financé des tests de vaccins expérimentaux contre le VPH, développés par GSK et Merck, sur 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes éloignées. Environ 1 200 ont souffert d’effets secondaires graves, notamment des troubles auto-immunes et de la fertilité. Sept sont morts. Les enquêtes du gouvernement indien ont accusé les chercheurs financés par Gates d’avoir commis des violations éthiques généralisées: faire pression sur les filles vulnérables du village dans le procès, intimider les parents, falsifier les formulaires de consentement et refuser les soins médicaux aux filles blessées. L’affaire est maintenant devant la Cour suprême du pays.

En 2010, la Fondation Gates a financé un essai d’un vaccin expérimental contre le paludisme de GSK, tuant 151 nourrissons africains et causant de graves effets indésirables, notamment la paralysie, des convulsions et des convulsions fébriles à 1 048 des 5 049 enfants.

Au cours de la campagne Gates 2002 MenAfriVac en Afrique subsaharienne, des agents de Gates ont vacciné de force des milliers d’enfants africains contre la méningite. Entre 50 et 500 enfants ont développé une paralysie. Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments».

L’ancien économiste principal de Nelson Mandela, le professeur Patrick Bond, décrit les pratiques philanthropiques de Gates comme «impitoyables» et «immorales».



Bill Gates: La prochaine épidémie? Nous ne sommes pas prêts. Est-il un devin ou connaissait-il le plan diabolique en marche?

En 2010, Gates a engagé 10 milliards de dollars à l’OMS en promettant de réduire la population, en partie, grâce à de nouveaux vaccins. Un mois plus tard, Gates a déclaré à Ted Talk que de nouveaux vaccins «pourraient réduire la population». En 2014, l’Association catholique des médecins du Kenya a accusé l’OMS d’avoir stérilisé chimiquement des millions de femmes kenyanes contre leur gré avec une fausse campagne de vaccination contre le «tétanos».

Des laboratoires indépendants ont trouvé la formule de stérilité dans chaque vaccin testé.

Après avoir nié les accusations, l’OMS a finalement admis qu’elle développait les vaccins contre la stérilité depuis plus d’une décennie.

Des accusations similaires sont venues de Tanzanie, du Nicaragua, du Mexique et des Philippines.

Une étude de 2017 (Morgensen et.Al.2017) a montré que le DTP populaire de l’OMS tue plus en Afrique que la maladie qu’elle prétend prévenir. Les filles vaccinées ont subi 10 fois le taux de mortalité des enfants non vaccinés.

Gates et l’OMS ont refusé de rappeler le vaccin mortel que l’OMS impose à des millions d’enfants africains chaque année.

Les défenseurs mondiaux de la santé publique du monde entier accusent Gates de – détourner l’agenda de l’OMS des projets dont il est prouvé qu’ils freinent les maladies infectieuses; eau potable, hygiène, nutrition et développement économique.

Ils disent qu’il a détourné des ressources de l’agence pour servir son fétiche personnel – que la bonne santé ne vient que dans une seringue.

En plus d’utiliser sa philanthropie pour contrôler l’OMS, l’UNICEF, GAVI et PATH, Gates finance des sociétés pharmaceutiques privées qui fabriquent des vaccins et un vaste réseau de groupes de façade de l’industrie pharmaceutique qui diffusent de la propagande trompeuse, développer des études frauduleuses, mener des opérations de surveillance et des opérations psychologiques contre l’hésitation au vaccin et utiliser le pouvoir et l’argent de Gates pour réduire au silence la dissidence et contraindre à la conformité.

Dans ces récentes apparitions non-stop de Pharmedia, Gates semble joyeux que la crise de Covid-19 lui donnera l’occasion de forcer ses programmes de vaccins du tiers-monde sur les enfants états-uniens.

Traduction : MIRASTNEWS

Source [originale] : FRN




Vers un nouvel ordre mondial? La crise de la dette mondiale et la privatisation de l’État

[Source : mondialisation.ca via Réseau International]

La pandémie a-t-elle été utilisée pour précipiter le monde dans une spirale de chômage massif, de faillite et de désespoir? 

Par Prof Michel Chossudovsky

Il existe une grave crise sanitaire qui doit être dûment résolue. Et c’est une priorité absolue.

Mais il y a une autre dimension importante qui doit être prise en compte. 

Des millions de personnes ont perdu leur emploi et les économies qu’elles avaient faites tout au long de leur vie. Dans les pays en développement, la pauvreté et le désespoir règnent. 

Alors que le verrouillage est présenté auprès de la population comme étant le seul moyen de résoudre une crise mondiale de santé publique, ses conséquences économiques et sociales dévastatrices snt ignorées au passage.  

La vérité tacite est que le nouveau coronavirus fournit un prétexte aux puissants intérêts financiers et aux politiciens corrompus pour précipiter le monde entier dans une spirale de chômage de masse, de faillite et d’extrême pauvreté. 

C’est là le portrait réel de ce qui se passe.  La pauvreté est mondiale. Alors que des famines éclatent dans les pays du Tiers-Monde, plus près de chez nous, dans le pays le plus riche du monde,

« Des millions d’Américains désespérés attendent dans de longues files d’attente pour recevoir l’aumône »

« Des files d’attente de plusieurs kilomètres se sont formées dans les banques alimentaires et les bureaux de chômage à travers les États-Unis au cours de la semaine dernière ». 

De longues files d’attente ont continué à se former devant les banques alimentaires et les bureaux de chômage dans des dizaines de villes au cours du week-end, alors que la pandémie de coronavirus touche durement les familles, laissant beaucoup d’entre elles dans l’incertitude quant à la date de leur prochain chèque de paie.

Sur la photo : des centaines de personnes attendent de recevoir des repas à la Bowery Mission de New York, lundi

En Inde :

« La nourriture disparaît, …. dans les bidonvilles, trop effrayés pour sortir, pour rentrer chez eux à pied ou piégés dans les rues de répression,

En Inde, il y a eu 106 décès dus à des coronavirus à ce jour, pour mettre les choses en perspective 3 000 enfants indiens meurent de faim chaque jour ». 

De Mumbai à New York. C’est la « Mondialisation de la pauvreté ».

La production est au point mort. 

La famine en Asie et en Afrique. La famine aux États-Unis. 

Tous les pays sont désormais des pays du Tiers-Monde. C’est la « Tiers-Monde » des pays dits « développés » à hauts revenus.

La faim se développe à Mumbai : les travailleurs pauvres font maintenant la queue pour obtenir de la nourriture gratuite
Trois semaines après le verrouillage national, les organisations et les personnes qui fournissent des repas gratuits à Mumbai sont unanimes : la faim dans la capitale financière a fortement augmenté et continue de croître.

Et que se passe-t-il en Italie ?

Les gens sont à court de nourriture. Des rapports confirment que la mafia, plutôt que le gouvernement, « gagne l’appui des populations en distribuant gratuitement de la nourriture aux familles pauvres en quarantaine qui n’ont plus d’argent ». (The Guardian)

Cette crise combine la peur et la panique concernant la COVID-19 avec un processus sophistiqué de manipulation économique.

Examinons d’abord les impacts concernant les pays en développement.

Les pays en développement. La « médecine économique » du FMI et la mondialisation de la pauvreté

La crise du coronavirus fait-elle partie d’un programme macro-économique plus large ?

Tout d’abord, un peu d’histoire.

J’ai passé plus de dix ans à effectuer des recherches sur le terrain concernant les impacts des réformes économiques du FMI et de la Banque mondiale en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe de l’Est et dans les Balkans.

Depuis le début des années 1980, une « médecine économique » a été imposée aux pays en développement endettés dans le cadre de ce que l’on appelait le « programme d’ajustement structurel » (PAS).

De 1992 à 1995, j’ai entrepris des études sur le terrain en Inde, au Bangladesh et au Vietnam et je suis retourné en Amérique latine pour terminer mon étude sur le Brésil. Dans tous les pays que j’ai visités, y compris le Kenya, le Nigeria, l’Égypte, le Maroc et les Philippines, j’ai observé le même schéma de manipulation économique et d’ingérence politique de la part des institutions basées à Washington. En Inde, conséquence directe des réformes du FMI, des millions de personnes ont été poussées à la famine. Au Vietnam – qui compte parmi les économies productrices de riz les plus prospères du monde – des famines ont éclaté dans le pays, conséquence directe de la levée du contrôle des prix et de la déréglementation du marché des céréales. (Préface de la deuxième édition de la Mondialisation de la pauvreté, 2003)

 L’hégémonie du dollar a été imposée. Avec l’augmentation de la dette libellée en dollars, l’ensemble du système monétaire national a finalement été « dollarisé » dans la plupart des pays en développement.

Des mesures d’austérité massives ont conduit à l’effondrement des salaires réels. Des programmes de privatisation de grande envergure ont été imposés. Ces réformes économiques meurtrières – appliquées au nom des créanciers – ont invariablement provoqué l’effondrement économique, la pauvreté et le chômage de masse.

Au Nigeria, à partir des années 1980, l’ensemble du système de santé publique a été démantelé. Les hôpitaux publics ont été poussés à la faillite. Les médecins avec lesquels je me suis entretenu ont décrit le célèbre et cruel programme d’ajustement structurel (PAS) avec une touche d’humour :

“We’ve been sapped by the SAP” (« nous avons été sapés par le PAS »), disaient-ils, nos hôpitaux ont littéralement été détruits grâce au FMI-Banque mondiale.

De l’ajustement structurel à l’ajustement mondial

Aujourd’hui, le mécanisme de déclenchement de la pauvreté et de l’effondrement économique est fondamentalement différent et de plus en plus sophistiqué.

La crise économique actuelle de 2020 (qui s’inscrit dans la logique de la pandémie COVID-19) est sans précédent dans l’histoire du monde.

Le FMI et la Banque mondiale n’ont pas besoin de négocier un prêt d’ajustement structurel avec les gouvernements nationaux.

Ce qui s’est produit dans le cadre de la crise COVID-19 est un « ajustement mondial » dans la structure de l’économie mondiale. D’un seul coup, cet ajustement mondial (AM) déclenche un processus mondial de faillite, de chômage, de pauvreté et de désespoir total.

Pour en savoir plus : Un sauvetage de la population mondiale pour le krach financier à venir (en anglais)

Comment est-il mise en œuvre ? Le verrouillage est présenté aux gouvernements nationaux comme la seule solution pour résoudre la pandémie COVID-19. Il devient un consensus politique, indépendamment des conséquences économiques et sociales dévastatrices.

Les gouvernements nationaux sont contraints de s’y conformer.

La fermeture partielle ou complète d’une économie nationale est déclenchée par l’application des « directives de l’OMS » relatives au verrouillage, ainsi qu’aux restrictions en matière de commerce, d’immigration et de transport, etc.

De puissantes institutions financières et des groupes de pression comme Wall Street, Big Pharma, le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates ont participé à l’élaboration des actions de l’OMS concernant la pandémie COVID-19.

Le verrouillage de la circulation et la réduction des échanges commerciaux et des voyages aériens ont préparé le terrain. Cette fermeture des économies nationales a été entreprise dans le monde entier à partir du mois de mars, touchant simultanément un grand nombre de pays dans toutes les grandes régions du monde.  C’est un événement sans précédent dans l’histoire du monde.

Cette opération de fermeture affecte les lignes de production et d’approvisionnement en biens et services, les activités d’investissement, les exportations et les importations, le commerce de gros et de détail, les dépenses de consommation, la fermeture d’écoles, de collèges et d’universités, d’instituts de recherche, etc.

À son tour, elle entraîne presque immédiatement un chômage de masse, des faillites de petites et moyennes entreprises, un effondrement du pouvoir d’achat, une pauvreté et une famine généralisées.

Quel est l’objectif sous-jacent de cette restructuration de l’économie mondiale ?  Quelles en sont les conséquences? Cui Bono? (« A qui profite-t-il ? »)

  • Une importante concentration de richesses,
  • la déstabilisation des petites et moyennes entreprises dans tous les grands secteurs de l’activité économique, y compris l’économie des services, l’agriculture et l’industrie manufacturière.
  • la dérogation aux droits des travailleurs. Elle déstabilise le marchés du travail.
  • Elle comprime les salaires (et les coûts du travail) dans les pays dits « développés » à revenu élevé ainsi que dans les pays en développement appauvris.

Il va sans dire que cette opération d’ajustement mondial (AM) est bien plus préjudiciable que le programme d’ajustement structurel (PAS) du FMI et de la Banque mondiale imposés aux pays.

C’est du néolibéralisme au énième degré.

D’un seul coup (au cours des derniers mois), la crise COVID-19 a contribué à appauvrir une grande partie de la population mondiale.

Et devinez qui vient à la rescousse ? Le FMI et la Banque mondiale :

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a reconnu avec désinvolture que l’économie mondiale est au point mort, sans s’attaquer aux causes de l’effondrement économique.

« L’OMS est là pour protéger la santé des populations, le FMI est là pour protéger la santé de l’économie mondiale », déclare Mme Georgieva.

Comment compte-t-elle « protéger l’économie mondiale » ?

Au détriment de l’économie nationale ?

Quelle est sa « solution magique » ?

« Nous comptons sur une capacité de prêt globale de 1 000 milliards de dollars. »

(FMI M-D Georgieva, conférence de presse début mars)

À première vue, cela semble « généreux », beaucoup d’argent. Mais en fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler de l’ »argent fictif », ce qui signifie :

 « Nous vous prêterons l’argent et avec l’argent que nous vous prêterons, vous nous rembourserez »

(paraphrase)

Conférence de presse conjointe sur la Covid-19 par le directeur général du FMI et le président du groupe de la Banque mondiale
Washington, D.C.
4 mars 2020

L’objectif ultime est de faire monter en flèche la dette extérieure (libellée en dollars).

Le FMI est explicite. Dans l’un de ses guichets de prêt, le Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes (Catastrophe Containment and Relief Trust), qui s’applique aux pandémies, est généreux,

« accorde des subventions pour l’allègement de la dette à nos membres les plus pauvres et les plus vulnérables ».

Déclaration absurde : il est là pour renflouer les caisses des créanciers, l’argent est affecté au service de la dette.

« Pour les pays à faible revenu et pour les pays émergents à revenu intermédiaire, nous avons … jusqu’à 50 milliards de dollars qui ne nécessitent pas un programme complet du FMI. »

Aucune condition sur la façon dont vous dépensez l’argent. Mais cet argent augmente le stock de la dette et nécessite un remboursement.

Les pays sont déjà dans une camisole de force. Et l’objectif est qu’ils se conforment aux exigences des créanciers.

C’est la solution néolibérale appliquée au niveau mondial : Pas de véritable reprise économique, plus de pauvreté et de chômage dans le monde. La « solution » devient la « cause ». Elle initie un nouveau processus d’endettement. Elle contribue à une escalade de la dette.

Plus vous prêtez, plus vous poussez les pays en développement à se conformer aux règles politiques. Et c’est finalement l’objectif de l’empire américain en faillite.

La vérité non dite est que ce trillion de dollars ++ des institutions de Bretton Woods est destiné à faire augmenter la dette extérieure.

Lors de récents développements, les ministres des finances du G20 ont décidé de « mettre en attente » le remboursement des obligations de service de la dette des pays les plus pauvres du monde.

L’annulation de la dette n’a pas été envisagée. Bien au contraire. La stratégie consiste à accumuler la dette.

Il est important que les gouvernements des pays en développement prennent fermement position contre l’ »opération de sauvetage » du FMI et de la Banque mondiale. 

La crise mondiale de la dette dans les pays développés

Une crise fiscale sans précédent se déroule à tous les niveaux de gouvernement. Avec des niveaux de chômage élevés, les recettes fiscales entrantes dans les pays développés sont presque au point mort.  Au cours des deux derniers mois, les gouvernements nationaux se sont de plus en plus endettés.

À leur tour, les gouvernements occidentaux ainsi que les partis politiques sont de plus en plus sous le contrôle des créanciers, qui en fin de compte mènent la barque.

Tous les niveaux de gouvernement ont été précipités dans un étranglement de la dette. La dette ne peut être remboursée. Aux États-Unis, le déficit fédéral « a augmenté de 26 % pour atteindre 984 milliards de dollars pour l’exercice 2019, soit le plus haut niveau en 7 ans ».  Et ce n’est que le début.

Dans les pays occidentaux, une expansion colossale de la dette publique a eu lieu. Elle est utilisée pour financer les « sauvetages », les « aides » aux entreprises ainsi que les « filets de sécurité sociale » aux chômeurs.

La logique des plans de sauvetage est à certains égards similaire à celle de la crise économique de 2008, mais à une échelle beaucoup plus grande. Ironiquement, en 2008, les banques américaines étaient à la fois les créanciers du gouvernement fédéral américain et les heureux bénéficiaires : l’opération de sauvetage a été financée par les banques dans le but de « renflouer les banques ». Cela semble contradictoire ?

La privatisation de l’État

Cette crise finira par précipiter la privatisation de l’État. De plus en plus, les gouvernements nationaux seront sous la coupe du Big Money.

Criblé par l’accumulation des dettes, ce qui est en jeu est l’éventuelle privatisation de facto de toute la structure de l’État, dans différents pays, à tous les niveaux de gouvernement, sous la surveillance de puissants intérêts financiers. La fiction de « gouvernements souverains » servant les intérêts des électeurs sera néanmoins maintenue.

Le premier niveau de gouvernement à privatiser sera les municipalités (dont beaucoup sont déjà partiellement ou totalement privatisées, comme Détroit en 2013). Les milliardaires américains seront incités à racheter une ville entière.

Plusieurs grandes villes sont déjà au bord de la faillite. (Ce n’est pas nouveau).

La ville de Vancouver est-elle prête à être privatisée ? « Le maire de Vancouver a déjà indiqué qu’il craignait la faillite de sa ville. » (Le Devoir, 15 avril 2020)

Dans les grandes villes américaines, les gens sont tout simplement incapables de payer leurs impôts : La dette de la ville de New York pour l’année fiscale 2019 s’élève à 91,56 milliards de dollars (FY 2019), soit une augmentation de 132% depuis l’année fiscale 2000. En retour, les dettes personnelles ont explosé dans toute l’Amérique.

« Les ménages américains ont collectivement environ 1 000 milliards de dollars de dettes de cartes de crédit. » Aucune mesure n’est prise aux États-Unis pour réduire les taux d’intérêt sur les dettes de cartes de crédit.

Le nouvel ordre mondial ?

Le verrouillage appauvrit à la fois les pays développés et les pays en développement et détruit littéralement les économies nationales.

Il déstabilise l’ensemble du paysage économique. Il sape les institutions sociales, notamment les écoles et les universités. Il conduit les petites et moyennes entreprises à la faillite.

Quel genre de monde nous attend ?

Un « nouvel ordre mondial » diabolique en devenir, comme le suggère Henry Kissinger? (Avis de la WSJ, 3 avril 2020) :

 « La pandémie de coronavirus va changer à jamais l’ordre mondial ».

Rappelez-vous la déclaration historique de Kissinger en 1974 : « Le dépeuplement devrait être la priorité absolue de la politique étrangère américaine à l’égard du Tiers-Monde ». (Mémorandum du Conseil national de sécurité de 1974)

Les implications politiques sont considérables.

Quel type de gouvernement aurons-nous au lendemain de la crise ?

Remarques de conclusion

Il y a beaucoup de malentendus concernant la nature de cette crise.

Plusieurs intellectuels progressistes disent aujourd’hui que cette crise constitue une défaite du néolibéralisme. « Elle ouvre un nouveau départ ».

Certains y voient un « tournant potentiel », qui ouvre une opportunité de « construire le socialisme » ou de « restaurer la social-démocratie » dans le sillage du verrouillage.

Les preuves confirment amplement que le néolibéralisme n’a pas été vaincu. Bien au contraire.

Le capitalisme mondial a consolidé son emprise. La peur et la panique l’emportent. L’État est en train d’être privatisé. La tendance est aux formes de gouvernement autoritaires.

Ce sont les problèmes auxquels nous devons faire face.

L’occasion historique de confronter les structures de pouvoir du capitalisme mondial, y compris l’appareil militaire des États-Unis et de l’OTAN, reste à être établie fermement à la suite du verrouillage.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

Towards A New World Order? The Global Debt Crisis and the Privatization of the State

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca




Quand la conservation de la nature sert de couverture aux technosciences mortifères

[Source : Agoravox]

par Françoise DEGERT

C’est confirmé : les conservationnistes (2), dont l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), déroulent le tapis rouge devant les pires techno-sciences, au profit des multinationales et de riches investisseurs.

On connaît George Monbiot pour son amour de la nature sauvage et sa détestation de l’élevage, en particulier des moutons , ce « fléau laineux qui nous fait l’amabilité de détruire nos campagnes  ». Cet ex-journaliste de la BBC écrit régulièrement dans le quotidien britannique « The Guardian » et reste considéré comme un intellectuel dans le milieu de la conservation de la nature. George Monbiot est un leader d’opinion et son article intitulé « Les aliments cultivés en laboratoire vont bientôt détruire l’agriculture et sauver la planète  » mérite de s’y arrêter.

Bouillon de culture transhumaniste

Dans cet article, il s’émerveille de la nourriture synthétique fabriquée à base de terre, d’eau et d’hydrogène. Il a apprécié la mousse jaune, « ce bouillon de culture » que les techniciens d’un laboratoire d’Helsinki ont transformé en crêpe et qu’il a goûtée avec plaisir. « Elle avait un goût de crêpe » selon lui. Grâce aux dernières trouvailles de la biologie, cette soupe primaire sert aussi à faire des oeufs, de la viande, du poisson et on peut même en extraire des glucides. C’est à ses yeux le Saint-Graal de l’alimentation humaine. Plus besoin d’agriculture et d’élevage, la « nourriture sans ferme » va sauver la planète, terre et océans inclus. La nature sauvage va enfin pouvoir de nouveau prospérer dans la biosphère libérée des activités de l’ancien monde. En attendant d’être sauvés par la technologie, il exhorte prudemment les humains à devenir végétariens (ou vegans, cela reste imprécis). 

Son article est intéressant car il fait clairement le lien entre la
conservation de la nature et l’idéologie transhumaniste (la technologie
transcendera les humains vers leur immortalité). Il aurait d’ailleurs pu
rédiger le communiqué de Technoprog,
une association française de transhumanistes, tant les deux écrits se
ressemblent. Comme George Monbiot, Technoprog conclut aux bienfaits de
l’alimentation synthétique qui « permettrait de limiter l’élevage et
l’abattage bovin, de réduire les souffrances animales qui y sont
associées, de faire des économies en eau et en surfaces agricoles ou de
réduire l’effet de serre ». Coïncidence troublante ? Non, sachant que
cette idéologie, le transhumanisme, fleurit dans les start-up de la
Silicon Valley et les GAFAM, qui ont l’ambition de changer le monde. Le
principal mérite de George Monbiot est de dire tout haut ce qui se trame
tout bas. Et ce qui se trame entre les Geeks de la Silicon Valley, les
technosciences, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft)
et leurs fondations n’est rien moins que la disparition des agriculteurs
et des éleveurs.

Main basse sur les ressources

La raison en est simple. Les pourvoyeurs de ressources naturelles
sont la terre et les océans. Il est temps, pour les géants de
l’agro-alimentaire, de la pêche, et autres industries, de les exploiter
directement. A l’échelle planétaire, les marchés de détail de la nourriture représentaient 3 billions de $,
et un gagne-pain de 2,6 milliards de $ pour les agriculteurs en 2004.
Voilà de quoi ouvrir les appétits. Pour mettre la main sur ces marchés,
ces géants et ces riches investisseurs disposent d’un atout de poids :
la recherche technologique des acteurs de la Silicon Valley et autres
start-up qui fleurissent un peu partout dans le monde.

Acte 1 : les géants de l’agro-alimentaires fabriqueront de la
nourriture synthétique pour les humains comme ils le font déjà pour les
animaux avec les croquettes pour chiens par exemple.

Acte 2 : les mêmes s’apprêtent à remplacer les agriculteurs et les
éleveurs par une main-d’oeuvre bon marché guidée par l’ « intelligence
artificielle » et les technologies de pointe en communication.

Acte 3 : grâce à la biologie de synthèse, on fera pousser dans nos
champs des plantes qui se transformeront en caoutchouc, en chocolat ou
autres et remplaceront les matières premières industrielles autrefois
importées. Il est aussi question de rendre les terres incultes
productibles.

Les trois actes se déroulent déjà actuellement, dans le désordre, parfois simultanément. 

La fabrique du consentement avait déjà commencé dans les années 2000. On se souvient du pavé de 500 pages de la FAO intitulé « L’ombre portée de l’élevage »,
publié en français en 2012 (2006 en anglais). Concluant à la nécessité
de mettre fin à l’élevage extensif accusé d’occuper 30% des terres de la
planète, il avait bénéficié du concours éclairé de l’UICN et de
chercheurs du CIRAD, lequel CIRAD fait partie de l’UICN. Son point de
vue a été repris et est toujours partagé par les adeptes du
ré-ensauvagement, également appelé « rewild ». La multiplication des
associations de conservation de la faune sauvage en particulier des
grands prédateurs, les mouvements vegans largement financés par des
fondations américaines, manipulent l’opinion depuis des décennies contre
l’élevage, et surtout l’élevage extensif. On en comprend mieux
aujourd’hui les motivations : bouleverser l’alimentation humaine,
libérer les terres des animaux de rente et de l’agriculture nourricière,
développer de nouvelles matières premières grâce aux nouvelles
technologies. 

Fausse viande pour les classes populaires

Bill Gates, Richard Branson, de grandes multinationales telles que Tyson Giants et Cargill, ont apporté quelques dizaines de millions de $ en quelques années pour favoriser la création du premier steak à base de protéines in vitro. Ce type de protéines intéressait particulièrement la NASA. En 2013, Mark Post et son équipe (Pays-Bas) ont présenté ce « Frankenburger » à Londres. Sa production en série nécessite encore quelques mises au point mais le « Frankenburger » devrait rejoindre la restauration rapide dans les deux ans qui viennent.

Les steaks à base de végétaux tiennent actuellement le haut du
pavé. On ne compte plus les start-up qui se sont lancées dans cette
production et les steaks vegans Beyond Meat (start-up américaine) sont
dans les rayons des grandes surfaces françaises depuis le 3 février. On
les trouve également dans les fast-food Burger King, Mac Do car la cible
pour ce genre de produit est une clientèle jeune, de classe moyenne ou
inférieure. Les nouvelles habitudes alimentaires se façonnent pas à pas,
en privilégiant les classes populaires. Et ce n’est pas terminé : des
start-up californiennes nous concoctent depuis quelques années une
alimentation à base d’insectes… Car les protéines « , ces briques de
l’organisme, constituent notre enveloppe : les os, les muscles, les
cheveux, les ongles, la peau, mais aussi nos messagers internes tels que
les hormones, les enzymes ou les anticorps du système immunitaire, qui
nous défendent contre les infections. Elles sont essentielles à l’homme,
car il ne sait pas les fabriquer à partir d’autres nutriments,
contrairement aux glucides par exemple. Elles doivent donc être
apportées obligatoirement par l’alimentation ». D’où le nouveau marché des protéines de substitution estimé
par JP Morgan à 100 milliards de $ dans 15 ans pour les steaks à base
de végétaux, et à 140 milliards de $ dans 10 ans par Barclays pour les
viandes issues de cellules animales. 

On sait que les aliments ultra-transformés multiplient les risques de
cancer. Pour l’heure, aucune étude indépendante n’a été menée sur la
sécurité alimentaire des faux steaks. On se contentera des assurances de
George Monbiot sur leur bienfait pour la santé, et de l’enthousiasme de
Technoprog qui y voit un prochaine étape d’adaptation des humains à
la biologie de synthèse comme ils l’ont fait tout au long de leur
histoire…

Derrière l’idéologie transhumaniste se profilent les appétits
financiers des géants de l’agro-alimentaire et de riches investisseurs.
George Monbiot et les transhumanistes ignorent-ils que la haute
technologie est le terrain de jeu des multinationales ?

Une agriculture asservie à l’industrie

La nourriture synthétique libérera des terres pour les matières
premières industrielles. « Des pneus en pissenlits, des portes de
voitures en fibre de chanvre, ou encore des bottes en blé et non en
caoutchouc » : tel est le programme de la ministre allemande de l’Agriculture,
Julia Klöckner approuvé le 15 janvier dernier par le Conseil des
ministres. D’ailleurs, on ne parle plus d’agriculture mais de « bioéconomie« , le
nouveau mot d’ordre lancé par l’OCDE au début des années 2000 et repris
par la Commission européenne.  » La bioéconomie entend substituer au
pétrole l’utilisation de ressources naturelles ou bioressources, afin de
produire de la bioénergie (biocarburants ou biocombustibles), des
biomatériaux (bois d’œuvre, matériaux composites) ou des produits
biosourcés (bioplastiques, solvants, cosmétiques, etc.) ». Elle s’est
généralisée dans 60 pays, dont la France. Toujours à l’avant-garde, le
groupe AVRIL, anciennement connu sous le nom de SOFIPROTEOL, s’est
associé à Royal DSM en juillet dernier pour créer des protéines à partir
du colza. Le préfixe bio laisse déjà présager l’orientation des crédits
de la prochaine PAC (politique agricole commune) 2021-2027 vers
l’agriculture industrielle bourrée de technologies. Evidemment, les
surfaces utilisées pour la culture nourricière et l’élevage seront
limitées…

Conçue par et pour l’industrie, cette bioéconomie, entend bien être
concurrentielle en anticipant les cours des matières premières. C’est là
qu’entre en jeu le Big Data développé par les GAFAM pour planifier les
cultures en fonction du marché. Monsanto ne
se contente plus de vendre des pesticides et des engrais. La
multinationale a racheté en 2013 « The Climate Corporation », une
start-up fondée par d’anciens salariés de Google, qui réalise des
simulations climatiques à très haute résolution. Estimé à 20 milliards
de $, le marché des données météo agricoles s’avère juteux, en
étant vendues aux exploitants agricoles et aux grands négociants tels
que CARGILL et ADM. Cette perspective a également retenu l’attention de
la FNSEA qui expérimente « l’agriculture connectée » depuis 2014 dans une vingtaine d’exploitations. Balayant quelques inquiétudes, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert,
déclarait le 26 octobre 2016, à Angers, qu’ « il faut accepter que le
numérique permette d’agir plus vite, avec des réponses plus appropriées
ayant moins d’impact ». 

Robotisation à outrance

Pour ce qui est de l’impact, les multinationales ont la solution grâce aux nanotechnologies et à la biosynthèse. Ainsi, les Pays-Bas ont
décidé de réduire l’apport des pesticides en les utilisant « de manière
ciblée ». « Quand ils sont nécessaires, on préfèrera les substances à
faible risque » expliquait le gouvernement néerlandais dans un communiqué
en avril 2019. L’une des solutions adoptée par le gouvernement est de
sélectionner des semences particulièrement résistantes via les nouvelles
techniques de sélection des plantes (NTSP) en modifiant leur ADN.
Qualifiées d’organismes génétiquement modifiés (OGM) par la Cour de
justice de l’Union européenne (CJUE), ces semences tombent sous le coup
de la directive OGM. Sur ce point, le débat fait rage en ce moment au
sein de l’UE. L’autre solution est d’ « utiliser les pesticides de
manière intelligente, afin de limiter les émissions environnementales et
d’assurer une production agricole pauvre en résidus » selon le
communiqué. Les multinationales, telles que Monsanto-Bayer,
Syngenta-ChemChina, proposent déjà la diffusion de pesticides dans des
nanos capsules.

Dans la ferme du futur très proche, l’exploitant agricole verra
depuis son ordinateur portable où se trouvent les mauvaises herbes à
enlever, les besoins en eau, d’engrais ou de pesticides, les cours
mondiaux, la météo. Il guidera de loin son tracteur robotisé ou enverra
sur le terrain sa main-d’oeuvre sous-payée. Finis le savoir-faire et
l’intelligence humaine : l’ordinateur, les systèmes d’information
géographique (SIG), les capteurs capables d’analyser les besoins,
disséminés dans les champs reliés à un GPS (parfois des nano-capteurs
jusqu’à former une poussière intelligente), les remplaceront. La
convergence des Nanotechnologies, Biotechnologies, Sciences de
l’Information et sciences Cognitives (NBIC) n’épargne ni l’élevage,
ni la pisciculture. Les nano-puces implantées sur les animaux détectent
des maladies, analysent les spécimens au niveau génétique pour les
sélectionner, permettent de surveiller le bétail à distance, le privant
pendant de longues périodes des soins apportés par les humains. 

En ajustant les nanoparticules des plantes cultivées, on pourra
également produire des substituts à différentes matières premières
industrielles jusqu’alors importées telles que le caoutchouc ou le
chocolat. Ce qui entraînera inévitablement une chute des cours mondiaux
des matières premières et des produits agricoles

Le forçage génétique, une arme de destruction massive

Le bouleversement technologique va bien au-delà. L’UICN voit dans la
biologie de synthèse et les technologies de l’information le moyen de
recréer des espèces disparues, de sauver des espèces en danger
d’extinction, de les étudier à distance… Le canular du retour du
mammouth laineux sur terre permet de masquer des programmes
incontrôlables de manipulation génétique conçus par le « Gene Drive »
(GD), autrement dit le « guidage génétique » ou comme l’appellent les
francophones, le « forçage génétique », tandis que l’UICN parle
d’ « impulsion génétique ». Il s’obtient en découpant l’ADN, une
technique inventée en 2012 par deux chercheuses, une Française,
Emmanuelle Charpentier et une Américaine, Jennifer Doudna. Etant plus
rapide, plus précise et moins chère, la technique des « ciseaux à
découper l’ADN « , également appelée CRISPR Cas9, s’est répandue comme
une traînée de poudre. Grâce au forçage génétique, la modification d’un
gène rend l’individu modifié reproductible. Il entre en interaction avec
les organismes vivants non modifiés. Or, « cette mutation auto-amplifiante,
s’auto-réplique et se diffuse plus rapidement que par la génétique
habituelle ». « Si avec les OGM classiques la dispersion des gènes
modifiés devait être évitée (…), avec ces nouveaux organismes
génétiquement modifiés la dispersion devient la stratégie recherchée ».
Le Tarjet Malaria Project, qui réunit un consortium d’université et de
centres de recherche financés en grande partie par la Fondation Bill et
Melinda Gates, ambitionne de modifier génétiquement les anophèles
(moustiques) pour qu’ils ne soient plus porteurs de la malaria. Ce
projet a été expérimenté sans succès au Brésil et aux îles Caïman où le
gouvernement y a mis un terme. La Fondation s’est évidemment tournée
vers l’Afrique, notamment au Burkina Faso, où le Tarjet Malaria
Project a été très mal reçu par les populations concernées dont on avait
oublié de demander le consentement. 



Une question de consentement : les moustiques exterminateurs du Burkina Faso © Terre à vie, ETC Group, Fenop, C Pagen

Car les conséquences d’une telle manipulation sont imprévisibles. Si
on élimine un moustique vecteur de la malaria, une autre espèce peut
prendre sa place. En outre, ces organismes modifiés peuvent servir en se
dispersant à des fins militaires. Le premier à avoir tiré le signal
d’alarme est le grand patron de la CIA, James Clapper.
Dans un rapport de février 2016 déclassifié, il met CRISPR Cas9 dans la
catégorie des « armes de destruction massive « , au rang du « programme
nucléaire nord-coréen, des armes chimiques syriennes et des missiles de
croisière russes ! » 

Mais les projets de forçage génétique sont financés par l’Agence de
recherche militaire du gouvernement des Etats-Unis (DARPA, Defence
Advanced Research Projects Agency), la Fondation Bill et Melinda Gates,
The Tata Trusts et l’Open Philanthropy Project soutenu par Facebook. 

L’UICN, cheval de Troie de l’ultra-libéralisme et des GAFAM

La Convention sur la diversité biologique (CDB) qui s’est réunie du
13 au 29 novembre 2018 à Charm el Cheikh (COP 14) avait mis le forçage
génétique à l’ordre du jour. Cent cinquante ONG ont réclamé un
moratoire. Il leur a été refusé. La CDB s’est contentée d’appeler les
gouvernements à évaluer eux-mêmes les risques et à obtenir le
consentement des populations locales avant le lâcher des organismes
exterminateurs. Il faut dire que la Fondation Gates avait investi
1,6 million de $ dans une agence de relation publique, Emerging Ag Inc,
pour exercer une influence sur la CDB. Cette agence a recouru à des
scientifiques acquis à la cause et à leur financement, des scientifiques
dont la renommée et les travaux avaient été coachés par des agences de
communication. 

Bill Gates tient toujours à faire entériner le forçage génétique par
la CDB qui doit se réunir à Kunming (Chine) en octobre prochain. Ce sera
la COP 15. L’UICN s’est mise de la partie, sans que l’agence de
relation publique ait été obligée de recourir à des scientifiques
amis. Elle a réuni un groupe de travail pour peaufiner un rapport
préparatoire sur la biologie synthétique. Or, le groupe de travail qui a
rédigé le rapport était composé en majorité de personnes acquises au
forçage génétique, le plus souvent carrément en conflits d’intérêts.
Merci aux Canadiens d’ETC group d’avoir alerté le monde sur la
composition de ce groupe de travail. Leur document, « Le forçage génétique sous influence  »
fait l’historique des décisions de l’UICN et présente par ordre
alphabétique les auteurs en faveur de cette nouvelle technologie.

Doit-on s’en étonner ? Ce n’est pas la première fois que l’UICN, qui
prépare les conventions internationales sur l’environnement et leurs
protocoles, déroule le tapis rouge devant les multinationales et les
riches investisseurs. Rappelons que la CDB créée en 1992, à Rio, a
inauguré la privatisation du vivant par le biais de la propriété
intellectuelle instaurée sur la faune, la flore et les savoir-faire.
Soit deux ans avant l’accord sur la propriété intellectuelle (ADPIC)
signé en 1994 à Marrakech avec la création de l’OMC (organisation
mondiale du commerce). Plus récemment, l’UICN a signé en 2014 un
partenariat avec le groupe suisse Syngenta au moment où elle publiait
son évaluation sur une espèce de papillons menacée par les pesticides.
Et comme par hasard, les solutions proposées par
l’UICN étaient identiques à celles … du groupe suisse. Lequel groupe est
devenu Syngenta-ChemChina depuis son rachat en 2017 par une société
chinoise.

Dans son dossier thématique sur
la biologie de synthèse daté de mai 2019, l’UICN se contente de
proposer dans les prochaines négociations de la CDB « une évaluation au
cas par cas », par des scientifiques, des gouvernements, la société
civile et des organisations des peuples autochtones. Le moratoire n’est
pas retenu, Bill Gates est sûrement soulagé. Cette proposition devrait
avoir le soutien de la Chine où se tiendra la prochaine conférence des
Etats. D’autant qu’elle sera présentée par le président de l’UICN, ZHANG
Xinsheng, également Chinois.

Cet article n’aurait pas pu se faire sans l’alerte donnée par « ETC
Group » sur le forçage génétique, et le travail d’investigation de cette
association canadienne. Créée par Pat Mooney, le lanceur d’alerte sur
la géo-ingénierie, ETC group est aujourd’hui dirigée par Jim Thomas. La
lecture de ses rapports est vivement conseillée, notamment « La ferme atomisée« 
 

Site de ETC Group : https://www.etcgroup.org/fr

GLOSSAIRE :

Biologie synthétique  : Alors que l’ingénierie génétique
n’implique qu’un ou quelques gènes à la fois, la biologie synthétique
crée des organismes entièrement nouveaux. En 2003, J. Craig Venter et
son équipe de chercheurs ont réussi à fabriquer un chromosome
entièrement synthétique en deux semaines. En 2008, le même institut a
annoncé la création du premier génome bactérien franchissant ainsi un
pas important vers la vie artificielle. La biologie synthétique peut
aussi présenter de sérieux risques imprévisibles, tels que la création
d’organismes nuisibles. Une arme nouvelle en quelque sorte. (d’après
« Conservation pour une ère nouvelle ». Jeffrey A. McNeely, Susan A.
Mainka, UICN, 2009).

Conservationnistes : ceux qui veulent conserver la nature sauvage. Leurs principales associations sont l’UICN, le WWF, l’ASPAS, la LPO etc…

Forçage génétique : la création d’organismes génétiquement
modifiés capables de se reproduire comme tels et d’interagir avec le
monde réel ou sauvage (GDO : Gene Drive Organism). Cette faculté les
différencie des OGM. « Une fois que le forçage génétique a été sorti de
la bouteille, personne n’a réellement trouvé le moyen de le
réintroduire ». 

Nanotechnologies  : manipulation de la matière à l’échelle des
atomes et des molécules (1 nanomètre, nm = 1 milliardième de mètre). On
ne les voit pas dans la nourriture car elles ne sont pas étiquetées en
tant que telles ( jus d’orange, bonbons etc…). Selon Vyvian Howard,
fondatrice et rédactrice en chef du « Journal of nanotoxicology », la
taille réduite des nanoparticules augmente leur toxicité, car les nanos
se déplacent plus facilement dans l’organisme en traversant des
membranes protectrices (peau, barrière hémato-encéphalique, placenta).

Transhumanisme : mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains (d’après Wikipedia).

Pour aller plus loin :




Le projet d’extinction «SCoPEx» pour bloquer le soleil en polluant la planète entière est détaillé dans la vidéo de la conférence «Oblivion Agenda»

[Source : cogiito.com]

TerraForming.News, le 19 octobre 2019, par Mike Adams

Traduction pour cogiito.com : PAJ

https://terraforming.news/2019-09-19-scopex-scheme-polluting-the-entire-planet-video.html

Après les vaccins, dont la nécessité est sévèrement discutée aujourd’hui et à raison, la Fondation Bill & Melinda Gates, les premiers organisateurs et pourvoyeurs de vaccins dans le monde à travers les prises de contrôle dans des sociétés parentes et autres satellites officiels et moins officiels, s’arrangeant pour rendre la vaccination obligatoire, Bill Gates investi désormais dans un nouveau projet tout aussi criminel que le précédent.

Cet homme qui perd complètement la tête a les moyens financiers de se lancer dans des projets aussi dangereux que néfastes pour l’humanité. L’homme qui vit hyper protégé dans sa tour d’ivoire ne voit justement plus rien, et il devient l’homme le plus dangereux de la planète pour la planète.

CELUI QUI SE FAIT PASSER POUR UN BIENFAITEUR DE L’HUMANITÉ PROUVE À NOUVEAU QU’IL EST LE PLUS GRAND MALFAITEUR DU XXIE SIÈCLE.

Si vous souhaitez connaitre la vérité, lisez cet article qui vous mettra, je le suppose, très en colère, comme il m’a profondément contrarié.

Nous vivons une époque formi…diable !

cogiito.com

LE PROJET SCoPeX

Avez-vous entendu parler du projet SCoPEx, une folle expérience scientifique financée par Bill Gates et gérée par des scientifiques de Harvard pour polluer la planète entière et bloquer les rayons du soleil ?

La justification d’un tel programme est de réduire le soi-disant « réchauffement de la planète », un canular scientifique conçu par des personnes comme Al Gore, qui détient des actions dans des entreprises de viande artificielle comme Beyond Meat. (Al Gore est actuellement le plus gros investisseur dans « Beyond Meat », « au-delà de la viande » une entreprise de fausse viande dont nous avons déjà signalé qu’elle vend des créations alimentaires « végétaliennes » à base de soja génétiquement modifié, de glutamate monosodique (MSG) et de divers autres ingrédients et produits chimiques néfastes pour la santé. Par coïncidence, Al Gore dit que manger de la viande aggravera le réchauffement climatique.)

MAIS L’IMPACT RÉEL DE SCOPEX SERA LE BLOCAGE DE LA PHOTOSYNTHÈSE DES PLANTES ET DU PHYTOPLANCTON, PROVOQUANT UN EFFONDREMENT DES CULTURES VIVRIÈRES, ENTRAÎNANT LA FAMINE MONDIALE, LA FAMINE ET LA MORT MASSIVE DES POPULATIONS.

C’est le véritable objectif du programme, bien sûr. Il s’agit d’un système d’arme « d’extinction de masse » financé par les mondialistes pour anéantir l’humanité en éliminant les réseaux alimentaires qui soutiennent la vie humaine. Ce n’est rien de moins que la militarisation de l’atmosphère pour commettre un génocide à l’échelle planétaire.

La résistance aux vaccins a obligé les mondialistes à passer au crible les « vecteurs de destruction massive »

CE PROJET EST EN COURS PARCE QUE LES MONDIALISTES ONT RENCONTRÉ UNE RÉSISTANCE EXCESSIVE AUX PROGRAMMES DE STÉRILISATION À TRAVERS LES VACCINS

Les vaccins conçus pour fonctionner comme un système de destruction à mort afin d’éliminer les populations humaines par l’infertilité. (Les vaccins approuvés par l’ONU ont été maintes fois découverts comme des produits chimiques d’infertilité tels que le HCG.) Cependant, les vaccins nécessitent le consentement de la personne concernée et trop de personnes (du point de vue mondialiste) s’émeuvent et refusent de se faire injecter des vaccins fabriqués comme des armes.

  • « Appelez cela l’Âge de la transparence, si vous voulez, mais les sombres secrets qui se cachaient derrière presque toutes les institutions autrefois dignes de confiance sont désormais dévoilés et connus de tous. La confiance du public dans la trahison du FBI, la corruption du CDC, les “fausses nouvelles” des médias grand public et la farce de la médecine conventionnelle ont déjà été sérieusement ébranlées. Dans la foulée, nous apprenons qu’un article scientifique publié a identifié et nommé le produit chimique de l’infertilité génocidaire qui a été secrètement ajouté aux vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé et administrés uniquement aux femmes noires en Afrique. » Le document, publié dans la revue en libre accès « Scientific Research », est intitulé « HCG Found in WHO Tetanus Vaccine in Kenya Raises Concern in the Developing World ». (Lien source) Auteur : John W. Oller, Christopher A. Shaw, Lucija Tomljenovic, Stephen K. Karanja, Wahome Ngare, Felicia M. Clement et Jamie Ryan Pillette, l’étude confirme non seulement qu’un produit dépeuplant a été délibérément ajouté aux vaccins administrés aux femmes africaines au Kenya, elle mentionne aussi le produit chimique utilisé. (Ci-dessous, j’explique comment le produit chimique « arme » contre l’utérus des femmes noires, transformant les corps des mères en armes biologiques contre leurs propres enfants à naître…)
  • « En 1993, l’OMS a annoncé un “vaccin contraceptif” pour la “planification familiale”. Des recherches publiées montrent qu’en 1976, les chercheurs de l’OMS avaient conjugué l’anatoxine tétanique (TT) avec la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) pour produire un vaccin “contraceptif”. La conjugaison du TT avec la hCG provoque l’attaque des hormones de grossesse par le système immunitaire. Les résultats attendus sont des avortements chez les femmes déjà enceintes et/ou l’infertilité chez les receveuses non encore fécondées. Les inoculations répétées prolongent l’infertilité. Actuellement, les chercheurs de l’OMS travaillent sur des vaccins anti-fertilité plus puissants utilisant l’ADN recombinant. Les publications de l’OMS montrent que l’objectif à long terme est de réduire la croissance démographique dans les “pays moins développés” instables. En novembre 1993, des publications catholiques disaient qu’un vaccin abortif était utilisé à titre prophylactique contre le tétanos. En novembre 2014, l’Église catholique a affirmé qu’un tel programme était en cours au Kenya. Trois laboratoires de biochimie indépendants accrédités à Nairobi ont testé des échantillons de flacons du vaccin antitétanique de l’OMS utilisé en mars 2014 et ont trouvé de la hCG là où il ne devait pas y en avoir. En octobre 2014, 6 flacons supplémentaires ont été obtenus par des médecins catholiques et testés dans 6 laboratoires accrédités. Là encore, on a trouvé de l’hCG dans la moitié des échantillons. Par la suite, le laboratoire AgriQ Quest de Nairobi, dans deux séries d’analyses, a de nouveau trouvé de l’hCG dans les mêmes flacons de vaccin qui avaient donné des résultats positifs plus tôt, mais n’a trouvé aucune hCG dans 52 échantillons que l’OMS a allégué être des flacons du vaccin utilisé dans la campagne au Kenya 40 avec les mêmes numéros de lot que ceux qui avaient donné des résultats positifs à la hCG. Étant donné que l’hCG a été trouvé dans au moins la moitié des échantillons de vaccins de l’OMS dont les médecins impliqués dans l’administration des vaccins savaient qu’ils avaient été utilisés au Kenya, notre opinion est que la campagne “anti-tétanos” du Kenya a été raisonnablement remise en question par la Kenya Catholic Doctors Association comme façade pour réduire la croissance démographique ».[1]

Pour en revenir à Bill Gates et à l’Université de Harvard, ils se sont donc tournés vers leur vecteur « hard kill », qui n’exige aucun consentement.

ILS POLLUERONT LE CIEL, BAISSERONT LE RAYONNEMENT DU SOLEIL ET RÉDUIRONT DE CE FAIT, L’APPROVISIONNEMENT ALIMENTAIRE MONDIAL… ET VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE POUR LES ARRÊTER.

Le programme n’a pas besoin d’être approuvé par le Congrès ou le président des États-Unis, car les avions de géoingénierie/chemtrails peuvent être lancés à partir de tout pays doté d’un aéroport. La pollution se répandra dans le monde entier, bloquant la lumière du soleil pour toutes les cultures vivrières sur tous les continents. 

Les panneaux solaires cesseront de fonctionner à plein rendement également

soulignant la folie du plan SCoPEx, car ils sont financés par les mêmes personnes qui exigent que nous investissions tous dans des panneaux solaires pour alimenter nos maisons et nos entreprises.

Cette pollution planifiée du ciel pourrait dévaster la vie sur Terre. Cela pourrait déclencher « … des évènements comme une famine massive, des inondations massives, une sécheresse qui toucheraient de très grandes populations », prévient Stephen Gardiner, auteur de A Perfect Moral Storm, dans une vidéo de CNBC qui vante désormais les avantages des chemtrails. (Regardez la vidéo sur ce lien YouTube, si vous le souhaitez.)

Nous menons cet effort pour avertir l’humanité que l’hystérie du « changement climatique » est mise à profit pour mener un « géogénocide » de l’humanité

Sur OblivionAgenda.com, je publie une série de conférences de 10 heures en plusieurs parties. Jusqu’à présent, trois parties ont été publiées. La troisième partie, qui vient d’être publiée aujourd’hui, révèle une discussion approfondie sur le projet SCoPEx et « l’injection d’aérosols stratosphériques » (SAI), qui sont tous deux des formes de chemtrails/géoingénierie. Tout cela fait partie de ce que j’appelle le « géogénocide », un effort planétaire visant à commettre un génocide contre la race humaine par le biais de la géoingénierie.

Regardez la conférence complète sur SCoPEX et SAI à ce lien sur OblivionAgenda.com.

https://www.brighteon.com/78b54ce5-bb15-4da4-b6c5-e59fba001331

Voici la vidéo complète, gracieusement offerte par Brighteon.com, l’alternative de la liberté de parole pour YouTube.

Voir les autres conférences vidéo à couper le souffle à OblivionAgenda.com. Publiez vos propres vidéos sur Brighteon.com, qui se trouvent à quelques semaines de la vague de puissantes nouvelles fonctionnalités telles que les abonnements aux chaînes et les likes de vidéos.




Robert F. Kennedy Jr dénonce les catastrophes sanitaires engendrées par les vaccins de Bill Gates

[Source : Médias-Presse.Info]

par Pierre-Alain Depauw

Voici la traduction d’une tribune rédigée par Robert F. Kennedy Jr., président de l’ONG Défense de la santé des enfants.

Agenda mondial des vaccins de Gates : un gagnant-gagnant pour l’industrie pharmaceutique et la vaccination obligatoire

Les vaccins, pour Bill Gates, sont une philanthropie stratégique qui alimente ses nombreuses activités liées aux vaccins (y compris l’ambition de Microsoft de contrôler une entreprise mondiale d’identification vaccinale) et lui donne un contrôle dictatorial de la politique de santé mondiale.

L’obsession de Gates pour les vaccins semble être alimentée par la conviction de sauver le monde avec la technologie.

Promettant sa part de 450 millions de dollars sur 1,2 milliard de dollars pour éradiquer la polio, Gates a pris le contrôle du Groupe consultatif technique national indien sur la vaccination (NTAGI), qui a prescrit jusqu’à 50 doses de vaccins contre la polio par le biais de programmes de vaccination se chevauchant pour les enfants avant l’âge de cinq ans. Les médecins indiens accusent la campagne Gates d’être à l’origine d’une épidémie dévastatrice de paralysie flasque aiguë non-polio (NPAFP) qui a paralysé 490 000 enfants au-delà des taux attendus entre 2000 et 2017. En 2017, le gouvernement indien a rappelé le schéma vaccinal de Gates et a demandé à Gates et à ses politiques de vaccination de quitter l’Inde. Les taux de NPAFP ont chuté brusquement.

Les épidémies [de polio] les plus effrayantes au Congo, en Afghanistan et aux Philippines sont toutes liées aux vaccins.
En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis à contrecœur que l’explosion mondiale de la polio est principalement une souche vaccinale. Les épidémies les plus effrayantes au Congo, en Afghanistan et aux Philippines sont toutes liées aux vaccins. En fait, en 2018, 70% des cas mondiaux de poliomyélite étaient des souches vaccinales.

En 2014, la Fondation Gates a financé des tests de vaccins expérimentaux contre le VPH, développés par Glaxo Smith Kline (GSK) et Merck, sur 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes éloignées. Environ 1 200 ont souffert d’effets secondaires graves, notamment des troubles auto-immunes et de la fertilité. Sept sont mortes. Les enquêtes du gouvernement indien ont accusé les chercheurs financés par Gates d’avoir commis des violations éthiques généralisées: faire pression sur les filles vulnérables durant le procès, intimider les parents, falsifier les formulaires de consentement et refuser les soins médicaux aux filles blessées. L’affaire est maintenant devant la Cour suprême du pays.

Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments»
En 2010, la Fondation Gates a financé un essai de phase 3 du vaccin expérimental contre le paludisme de GSK, tuant 151 nourrissons africains et causant des effets indésirables graves, notamment des paralysies, des convulsions et des convulsions fébriles, à 1 048 des 5 949 enfants.

Pendant la campagne MenAfriVac de Gates en 2002 en Afrique subsaharienne, les agents de Gates ont vacciné de force des milliers d’enfants africains contre la méningite. Des dizaines d’enfants vaccinés ont développé une paralysie. Les journaux sud-africains se sont plaints: «Nous sommes des cobayes pour les fabricants de médicaments». L’ancien économiste principal de Nelson Mandela, le professeur Patrick Bond, décrit les pratiques philanthropiques de Gates comme «impitoyables et immorales».

En 2010, lorsque Gates a engagé 10 milliards de dollars pour l’OMS, il a déclaré: «Nous devons en faire la décennie des vaccins.» Un mois plus tard, Gates a déclaré dans un TED Talk que les nouveaux vaccins «pourraient réduire la population». Et, quatre ans plus tard, en 2014, l’Association des médecins catholiques du Kenya a accusé l’OMS d’avoir stérilisé chimiquement des millions de femmes kenyanes réticentes avec une campagne de vaccination contre le «tétanos». Des laboratoires indépendants ont trouvé une formule de stérilité dans chaque vaccin testé. Des accusations similaires sont venues de Tanzanie, du Nicaragua, du Mexique et des Philippines.

Une étude de 2017 (Morgenson et al. 2017) a montré que le vaccin DTP populaire de l’OMS tue plus d’enfants africains que les maladies qu’il prévient. Les filles vaccinées au DTC ont subi 10 fois le taux de mortalité des enfants qui n’avaient pas encore reçu le vaccin. L’OMS a refusé de rappeler le vaccin mortel, qu’elle impose à des dizaines de millions d’enfants africains chaque année.

Des défenseurs mondiaux de la santé publique dans le monde entier accusent Gates de détourner l’agenda de l’OMS des projets dont il est prouvé qu’ils freinent les maladies infectieuses: eau potable, hygiène, nutrition et développement économique. La Fondation Gates dépense seulement environ 650 millions de dollars sur son budget de 5 milliards de dollars dans ces domaines. Ils disent qu’il a détourné les ressources de l’agence pour servir sa philosophie personnelle selon laquelle une bonne santé ne vient que dans une seringue.

En plus d’utiliser sa philanthropie pour contrôler l’OMS, l’UNICEF, GAVI et PATH, Gates finance une société pharmaceutique privée qui fabrique des vaccins et fait un don de 50 millions de dollars à 12 sociétés pharmaceutiques pour accélérer le développement d’un vaccin contre le coronavirus. Dans ses récentes apparitions dans les médias, Gates semble confiant que la crise de Covid-19 lui donnera maintenant l’occasion de forcer ses programmes de vaccins dictatoriaux sur tous les enfants américains – et les adultes.




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


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[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

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peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
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[72] Ćosić
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[73] Cohen
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d’acupuncture, les résonances Terre-ionosphère et l’activité cérébrale ?
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[74] Chevalier
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600-621. http://162.214.7.219/~earthio0/wp-content/uploads/2016/07/Effects-of-Earthing-on-Human-Physiology-Part-1.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Des
résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
électrique Firstenberg A. Earth. In : The Invisible Rainbow: Une
histoire de l’électricité et de la vie. Santa Fe, NM : Presse AGB ; 2017
: 113-131.

[76] PS
Canon, Rycroft MJ. Variations de fréquence de résonance Schumann au
cours de perturbations ionosphériques soudaines. J Atmos Sol Terr Phys.
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[77] Rapport technique. Institut européen de normalisation des télécommunications; 2007: 7. https://www.etsi.org/deliver/etsi_tr/125900_125999/125914/07.00.00_60/tr_125914v070000p.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Le
mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

[78] Recherche
sur les technologies permettant d’évaluer la conformité aux directives
de protection RF. Laboratoire de compatibilité électromagnétique, Tokyo.
http://emc.nict.go.jp/bio/phantom/index_e.html. Consulté le 18 juillet 2018. «Le
SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
électriques continus continus circulent à l’extérieur des neurones
proprement dits dans l’ensemble du système nerveux.»

[80] Nordenström B. Circuits électriques biologiquement fermés. Stockholm: Publications médicales nordiques; 1983.

[81] Nordenström
B. Impact des circuits électriques biologiquement fermés (BCEC) sur la
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[106] Schreier
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[107] Schroeder
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perspectives des parties prenantes sur le processus de révision de la
26ème ordonnance fédérale sur le contrôle des émissions: résultats de
l’enquête téléphonique menée par le gouvernement fédéral Protection
contre les radiations). Schr / bba 04.02.26536.020. Munich, Allemagne.
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[108] Hallberg
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[109] Déclaration
scientifique internationale de Bruxelles sur l’hypersensibilité
électromagnétique et la sensibilité chimique multiple. Institut ECRI. http://eceri-institute.org/fichiers/%201441982765_Statement_EN_DEFINITIF.pdf. Publié en 2015, consulté le 10 juin 2018.

[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
JB, Mumford K. La durabilité écologique en tant que concept de
conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




L’Esprit du Cœur et le Cœur de l’Esprit

[Source : Urantia Gaïa]

L’Esprit du Cœur et le Cœur à l’Esprit

Publié le 3 janvier 2019 par Le Passeur

Par Le Passeur.

Il
n’est pas toujours aisé d’avoir une lecture mentale claire de ce qui
est en train d’émerger, tant convergent en ce point précis de
l’espace-temps une multitude de chaînes de paramètres, dont certaines se
sont formées très loin dans le temps.

Tout nous
ramène donc en nous pour ressentir en profondeur que ce qui se joue
aujourd’hui en France a une dimension bien plus vaste que ce qu’il n’y
paraît encore. Et quelle que soit la vitesse de progression des
événements à venir, leurs temps d’arrêt, leurs soubresauts, leurs
changements de direction et leur apparente anarchie, quelle que soit
l’illusion des victoires des uns et des défaites des autres, il se lève
une lame de fond où il n’y aura plus ni victoire ni défaite, mais, dans
un moment assez proche, juste la Conscience dans sa pleine lucidité et
sa pleine intelligence. Après quoi, plus rien ne sera comme avant.

Ce
que nous en voyons pour le moment n’est que la petite partie visible
d’un changement de Conscience extrêmement profond qui remue les êtres
sans qu’ils aient forcément eux-mêmes la compréhension de ce qu’ils
vivent au fond d’eux. L’aspect social collectif noie d’ailleurs un peu
plus cette compréhension profonde et intime de ce qui s’éveille en
chacun. Cette confusion aura un temps, plus bref qu’on ne pourrait
croire, tant que l’Homme se contentera des apparences et incarnera le
conditionnement qu’il a reçu à croire que le pouvoir sur sa vie n’est
pas dans ses seules mains.

Pour mieux nous guider,
nous devons avoir à l’esprit les choses concrètes liées à ce qui est
encore, mais de moins en moins, dissimulé.

Les
puissances occultes dirigent ce monde, en aucun cas les valets à qui les
Hommes pensent confier leur pouvoir. N’entendez pas par là que la
puissance occulte ne se situe qu’en-dehors du monde matériel, encore que
les forces qui sourcent ces pouvoirs œuvrent, elles, bien en-dehors de
la densité. Le pouvoir dont je parle est celui de quelques initiés
humains et non-humains, regroupés en des dynasties, entourés de tribus
asservies mais profitant des privilèges qu’ils leur octroient.

Au
regard de l’humanité, cela représente bien peu de gens concentrant
beaucoup de pouvoir, mais tant que les Hommes n’auront pas compris que
ceux-là n’ont aucune bienveillance pour eux, ils auront tout pouvoir
d’exercer leur mainmise grâce à cette faiblesse. Parlons donc de choses
concrètes. Pour eux, la couleur politique des dirigeants ou des Nations
n’a aucune importance, ce n’est qu’un leurre pour donner aux populations
ignorantes l’impression qu’elles ont la décision, ils maîtrisent tout
des nations qui représentent un levier de pouvoir et exploitent sans
vergogne les autres.

Maîtriser tout des nations
riches et influentes signifie que rien n’y est laissé hors de contrôle.
On y détruit toute forme d’individuation en la diabolisant dans l’esprit
des gens puis en appliquant les mesures propres à l’annihiler. Ce au
niveau des Nations en détruisant politiquement, économiquement et
culturellement ce qui a fait leur substance et en les asservissant à des
organismes internationaux qui n’appartiennent qu’à quelques uns, mais
aussi au niveau des êtres humains en alimentant le stress permanent, la
confusion des genres et tout ce qui peut affaiblir l’identité et la
pensée par soi-même. On y pousse là à l’abêtissement organisé, via
l’éducation des enfants, l’abrutissement et le conditionnement par les
médias grand public, l’affaiblissement de la conscience via les ondes
(écrans, wi-fi, 3G, 4G, 5G, etc.), l’empoisonnement par adjuvants de
l’eau du robinet, de la chimie médicamenteuse, de la nourriture
industrielle et de l’air, par les épandages chimiques destinés aussi à
nous voiler de plus en plus la lumière solaire qui transmet massivement
en ce temps du cycle cosmique des particules propices à stimuler
l’Éveil.

Mais encore à travers le consumérisme
forcené qui est devenu une véritable hypnose collective et qui
entretient le système d’esclavage des nations pauvres, avec la
complicité d’êtres corrompus imposés à leur tête. Ainsi demandez-vous
par exemple d’où viennent les terres rares nécessaires aux batteries
perfectionnées du dernier smartphone tant attendu ? Qui va vouloir
savoir qui sont les enfants des pays d’Afrique qui extraient et portent
ces matériaux en mangeant un jour sur trois quand tout va bien ? Nations
pauvres où quelques pays riches créent et entretiennent les guerres,
les maladies, la misère, l’esclavage et les pires trafics, dans
l’ignorance choisie des populations qui n’ont plus la capacité de penser
par elles-mêmes ou n’ont plus la volonté de prendre leurs
responsabilités.

Loin
de moi l’idée de vouloir ici tenter de culpabiliser qui que ce soit, la
solution n’est pas là. La solution c’est de se réveiller du long
sommeil du théâtre de cette humanité qui n’en est pas encore une mais
qui va le devenir. Et dans un premier temps, prosaïquement, d’informer
tout autour de soi et de prendre conscience que le monde où nous vivons
est la proie de forces obscures agissant sur plusieurs dimensions,
d’informer autrui afin que l’ignorance se dissipe et, pleinement
conscient de cela, ce qui est capital, conserver la paix en soi, sans
aucune vindicte, sans aucune violence, mais en ouvrant son cœur à
l’Amour de la Vie qui vibre en chaque homme et en sachant encore voir et
soutenir en ces êtres sombres l’étincelle de lumière qui ne peut pas
par nature ne pas exister.

L’information est la
seule arme qu’ils craignent, car elle éveillera le cœur et le cœur de
l’Homme les dévastera, sans les tuer, mais en leur tendant la main.


est la véritable force de l’Homme, dans l’Amour dont il est capable, un
amour loin des considérations mielleuses et du déni de cette part
sombre qui cherche à détruire ce qu’il a de meilleur en lui.

Pour
répondre à certains qui s’en sont étonnés, c’est une des raisons pour
lesquelles je dénonce souvent le petit monde du new âge, qui au lieu de
nous asséner les canalisations du peuple des lombrics ou je ne sais
quelle autre plaisanterie astrale, ferait mieux de voir en face ce
qu’est le piège qui s’est tissé en ce monde dense et inciter chacun à
reprendre sa souveraineté, en connaissance de cause et dans la pleine
force de la paix et de l’amour qui règnent en-dehors des vicissitudes de
nos incarnations ici-bas et de nos désincarnations dans la matrice
astrale.

Nous sommes tous potentiellement des
êtres puissants. Mais voilà… potentiellement. Et comment ce potentiel
peut-il émerger dans nos réalités sans un maximum d’effort sur soi-même,
une véritable volonté de déconditionnement de soi et une vigilance
quotidiennement soutenue ? Certes nous avons le potentiel de déjouer les
pièges si nous sommes suffisamment honnêtes envers nous-mêmes, pour
autant sous-estimer leur redoutable efficacité serait une grave erreur.
Comme je l’ai déjà dit nous jouons dans cette matrice avec un adversaire
qui a plusieurs coups d’avance sur nous, pour la simple et bonne raison
qu’il a la connaissance occultée, qu’il a les moyens d’explorer le
futur, ou tout au moins les lignes du Temps possibles et qu’il a parmi
nous tous énormément d’alliés, conscients ou non, infiltrés au plus
près.

L’année 2019 va très certainement être
cruciale, à la fois difficile sous certains aspects, mais aussi,
épanouissante. Le mouvement social né en France et qui s’exporte au
moment où j’écris ces mots dans déjà une trentaine de pays, est à double
tranchant.

Il est à la fois légitime et porteur
d’un éveil attendu et nécessaire, mais il est aussi voulu et attendu par
les forces occultes qui ont pressé leurs bras armés d’accroître
toujours plus la pression sur le peuple gaulois pour l’amener à
s’insurger. Je l’ai dit, il y a un cycle planétaire qui a commencé ici
et qui doit s’achever ici.

A présent que cela a
commencé, malgré les déclarations hypocrites et les effets de manches,
les décisions prises au niveau de l’État vont pour l’instant toutes dans
le sens d’accroître la pression, que ce soit à travers la violence
policière disproportionnée, mais ordonnée, les peines judiciaires
prononcées par les tribunaux, les arrestations abusives, les multiples
viols de la Constitution. Les discours politiques jusqu’au plus haut
niveau et les dernières sanctions prises contre les chômeurs assimilés à
des délinquants, poussent clairement à un durcissement de la rébellion.
Attention à la façon de répondre à ces provocations.

Car
tout ceci n’est pas que le fruit d’une incompréhension ou d’une pulsion
totalitariste, tout ceci est ordonné pour conduire vers une guerre
civile si le peuple répond dans la violence, l’instauration de la loi
martiale et cimenter ainsi les fondations du Nouvel Ordre Mondial
totalitariste qu’ils ont organisé au plus haut niveau des États depuis
plusieurs décennies déjà.

Là où le pouvoir du
Maître ne s’exerce que dans la bienveillance et le respect du Vivant, le
pouvoir de l’ego est toujours plus avide de pouvoir pour la jouissance
du pouvoir et les richesses qu’elles lui octroient.

Pour ajouter à la confusion, des attentats à venir sous fausse bannière sont programmés, comme il y en a déjà eu tant, pour attiser comme jamais les peurs et diviser les populations, d’ailleurs certaines informations que je pense assez fiables sont consultables à ce sujet. D’autres événements, plus traumatiques encore, viendront probablement selon la réponse des peuples. Le quotidien, lui, est déjà ponctué partout dans le monde d’attentats perpétués par des individus solitaires sous contrôle mental (voir projets Montauk et Monarch).

La
confusion toujours, est largement alimentée par les combats inventés de
toutes pièces sur les questions écologiques. Sujet tabou. Tant de gens
s’émeuvent, se divisent et se mobilisent pour des causes justes à
travers des idées fausses que c’en est devenu, en plus d’une source de
richesses et d’énergie, un grand amusement pour ceux qui tirent les
ficelles.

Comment faut-il encore convaincre que
les changements climatiques à l’œuvre sont des cycles naturels en grande
partie liés à l’activité de notre soleil ? Qu’il n’y a contrairement à
ce que qu’en dit la presse, aucun consensus scientifique autour des
affirmations du GIEC quant au réchauffement climatique global, à la
responsabilité du CO2 et par voie de conséquence à la production de CO2
par l’homme ? Que bien au contraire, les preuves scientifiques
s’accumulent pour démontrer le très faible impact de l’homme sur la
production de CO2 dans l’atmosphère, qu’il n’y a pas de réchauffement
global mais un bouleversement des équilibres climatiques aux
conséquences locales différentes ? Que c’est l’ensemble du système
solaire qui est en proie à ces modifications climatiques… et j’en
passe ?

Mieux encore, Les observations et les
calculs des scientifiques Karl Zeller et Ned Nikolov, maintes fois
vérifiés par la communauté scientifique et donc confirmés à ce jour à
chaque nouvelle vérification, démontre que le dioxyde de carbone n’est
pour rien dans la chaleur d’une atmosphère, pas plus sur Terre que sur
Vénus. Qu’il n’y a donc pas d’effet de serre mais que c’est la
compression des gaz sous le poids de l’atmosphère qui détermine la
température ambiante. Autrement dit, le CO2 n’est pour rien dans la
température de notre climat.

Et si on pousse un
peu plus loin, on découvrira que la théorie des gaz à effet de serre,
qui date de 1986 et qui est devenue depuis une religion médiatique, n’a
elle-même jamais été scientifiquement validée… J’ajouterai enfin que les
climats et la sismologie sont de surcroît partiellement sous contrôle
des marionnettistes de ce monde.

Et pourtant
malgré tout cela, certains, animés de bons sentiments, mais naïfs et
servant malgré eux les intérêts financiers qui les manipulent, prônent
des technologies dont ils n’ont pas creusé la connaissance en ignorant
encore que leur mise en œuvre suscite toujours plus d’exploitation et de
destruction des ressources de la Terre.

Il n’y a
que l’énergie libre, qui est maîtrisée depuis plus d’un siècle dans le
cycle de notre histoire récente, qui est la solution à ces problèmes.
Encore un peu de patience, elle va se libérer des mains qui l’enferment.

En
attendant, ce sujet du climat, qu’il est tabou de remettre en question,
est une manipulation de plus propre à dresser les hommes les uns contre
les autres, à les affaiblir et à s’enrichir sur leur dos à force de
taxes et de marchés économiques fallacieux et corrompus.

Ce qui bien entendu, n’enlève rien à la profonde responsabilité que l’Homme doit avoir en chaque instant et en toute circonstance auprès du Vivant sous toutes ses formes. Par sa place et sa capacité destructrice, il a l’obligation sans compromis de préserver la Terre, ses océans, ses forêts et l’ensemble du Vivant qu’elle héberge. Ce qu’il est loin d’assumer à ce jour.

Toutes ces actions de
tromperie et de manipulation des Hommes, que je crois nécessaire de
citer à titre d’exemple, ne sont là que pour pousser le peuple à
incarner dans la haine et la violence le rite occulte souhaité par ceux
qui agissent dans l’ombre afin de l’asservir pleinement. Et la seule
bonne réponse du peuple, qui je le sais est véritablement possible, est
une réponse massive et déterminée, dans une totale non-violence quelles
que soient les provocations. Ce qui demande un dépassement de chacun,
dont chacun j’en suis sûr est capable.

Comme
l’aspect occulte échappe à la presque totalité de ceux et celles qui
aujourd’hui commencent à se lever, le danger est réel de servir le plan
occulte dans l’ignorance de l’existence de celui-ci.

Si quelques uns doutent, qu’ils se souviennent de ce que je disais récemment à propos du rite dont était lui-même victime le Président français, façonné par ceux qui l’ont mis en place. Et qu’ils stimulent leur perplexité en constatant ce qu’il faisait lors du premier week-end du soulèvement à Paris. Ils verront qu’il était à Bruxelles où la famille royale belge l’a emmené visiter la restauration d’une toile au Musée des Beaux Arts. Et quelle était cette toile ?.. L’Agneau mystique des frères Van Eyc… où l’agneau est sacrifié.

Certains n’y verront rien, d’autres une
coïncidence et d’autres percevront les concordances habituelles de la
sombre alchimie à l’œuvre. Je n’en ferai pas plus de commentaires.

Les mois et le peu d’années qui viennent sont ces temps tant attendus de la Fin des Temps, qui ouvriront un tout autre cycle. Je ne peux faire autrement que vous inviter à lire ou relire ces écrits de Bernard de Montréal que j’avais publiés en 2015, d’une actualité salutaire. Que chacun se souvienne que nous sommes la clé de ce que nous allons vivre, que nous ne sommes victimes de rien, si ce n’est nos peurs illusoires, que nous sommes souverains et que de là, de notre Vivant, nous n’avons rien à craindre et tout en nous à Réaliser.

Fraternellement,

© Le Passeur – 3 Janvier 2019 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est volontiers autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».




Le climat et la piste du fric

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl.

Le climat. Qui aurait pu penser ? Les mêmes mega-entreprises et
mega-milliardaires qui sont derrière le mondialisme, la mondialisation
de l’économie ces dernières décennies, dont la poursuite de la valeur et
du profit d’actionnaire et la réduction des coûts, qui ont tant et tant
ruiné notre environnement à la fois dans le monde industrialisé et dans
les économies sous-développées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine,
sont les soutiens les plus importants du mouvement  de
la “décarbonisation par la base” qui va de la Suède à l’Allemagne en
passant par les Etats-Unis et au-delà. Est-ce le remords ou serait-ce en
accord avec un agenda plus profond de la monétarisation de l’air même
que nous respirons ?…

Indépendamment de ce qu’on peut penser des dangers représentés par le
CO2 et les risques que le réchauffement global crée une catastrophe
planétaire avec une augmentation moyenne de température de 1,5 à 2 degré
Celsius dans les prochaines douze années, il convient néanmoins de
noter qui fait la promotion de ce flot actuel de propagande et
d’activisme climatique.

La finance verte

Plusieurs années avant qu’Al Gore et d’autres ne décident d’utiliser
une jeune écolière suédoise pour être l’égérie de l’urgence climatique,
ou aux Etats-Unis d’appeler une Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) pour une
réorganisation complète de l’économie autour de la Nouvelle Donne Verte,
les géants de la finance ont commencé à cogiter sur des plans efficaces
pour diriger les centaines et milliers de milliards de dollars des
futurs fonds d’investissement dans des entreprises “climatiques” souvent
sans valeur et inutiles.

En 2013, après des années de préparation attentive, une entreprise immobilière suédoise, Vasakronan, a émis la première obligation entrepreneuriale “l’obligation verte”. Elle fut suivie par bien d’autres comme Apple, la SNCF et la banque majeure française du Crédit Agricole. En novembre 2013, Tesla Energy plombée par le problème Elon Musk, a émis la première sécurité basée sur le solaire/photovoltaïque. Aujourd’hui, d’après quelque chose qui est appelé la Climate Bonds Initiative (Initiative sur les Obligations du Climat), plus de 500 milliards de dollars de ces obligations sont disséminées. Les créateurs de l’idée de cette obligation disent que leur but est de gagner une part majeure de 45 000 milliards de dollars en acquisitions globalement sous gestion et qui ont investi nominalement dans des “projets climato-sympathiques” (“climate friendly” projects.)

Bonnie Prince Charles, futur roi d’Angleterre et du Royaume-Uni, avec
la Banque d’Angleterre et la finance de la City de Londres, ont promu
les “instruments financiers verts”, emmenés par les “obligations
vertes”, pour rediriger les plans de retraite et les fonds mutuels vers
des projets verts. Un joueur clef dans le lien entre les institutions
financières mondiales avec l’Agenda Vert est le patron sortant de la
Banque d’Angleterre Mark Carney. En décembre 2015, la Banque des
Règlements Internationaux (NdT: Bâle, GQG des banques centrales, toutes
privées rappelons-le…) et son comité pour la stabilité financière (CSF),
alors présidé par Carney, créa une force spéciale sur la divulgation
financière en relation avec le climat afin de “conseiller les investisseurs, prêteurs et assurances au sujet des risques liés au climat”. Ceci fut sans aucun doute un point de focalisation des plus bizarres pour des banquiers centraux.

En 2016, ce comité, avec la Corporation de la City de Londres et le
gouvernement britannique, lancèrent l’initiative de la finance verte,
visant à engranger des milliers de milliards au gré d’investissements
“verts”. Les banquiers nommèrent 31 personnes pour former le comité.
Présidé par le milliardaire de la finance Michael Bloomberg, ce comité
inclut des personnes clefs en provenance d’institutions telles que la JP
Morgan Chase, BlackRock-one, un des plus gros gérants de biens au monde
avec un portefeuille de gestion de près de 7000 milliards de dollars,
la banque Barclays, la HSBC, la banque londonienne de Hong Kong qui a
été mis à l’amende moultes fois pour blanchiment de l’argent de la
drogue et autres malversations, Swiss Re, la banque chinoise de l’ICBC,
les Aciers Tata, ENI oil le géant italien, Dow Chemical, le géant minier
BHP Bellington et David Blood de Generation Investment LLC d’Al Gore…
De fait, il semble que les renards écrivent les règles de gestion de ce
nouveau poulailler vert.

Carney de la Banque d’Angleterre fut aussi un acteur clef dans les
efforts de rendre la City de Londres le centre financier de la finance
verte mondiale. Le Chancelor of the Exchequer sortant de GB, Philip
Hammond, publia une marche à suivre en juillet 2019 sur “La stratégie de
la finance verte : transformer la finance pour un futur plus vert”.
L’article dit: “Une des initiatives les plus influentes qui a émergé
est la force spéciale sur la divulgation financière en relation avec le
climat (TCFD) du comité de stabilité financière, soutenu par Mark Carney
et présidé par Michael Bloomberg. Il a été endorsé par des institutions
représentant globalement quelques 118 000 miliards de dollars.

On dirait bien qu’il y a un plan derrière tout cela. Le plan est la
financiarisation de l’économie mondiale en utilisant la peur d’un
scenario de fin du monde (climatique) afin d’atteindre des buts
arbitraires tels que “des émissions zéro nettes de gaz à effet de
serre”.

Goldman Sachs, acteur clef

La banque omniprésente de Wall Street de la Goldman Sachs, qui a
pondu entre autre, le président sortant de la Banque Centrale Européenne
Mario Draghi et le patron de la Banque d’Angleterre Mark Carney, vient
juste de dévoiler le premier index mondial des top actions boursières
pour l’environnement, fait avec la CDP de Londres, anciennement le
Carbon Disclosure Project. Celui-ci est notoirement financé par des
investisseurs comme HSBC, JP Morgan Chase, Bank of America, Merrill
Lynch, Goldman Sachs, American International Group (AIG) et la State
Street Corp.

Ce nouvel index, appelé CDP Environment EW et CDP Eurozone EW, vise à
leurrer les fonds d’investissement, les systèmes de retraites des états
comme CalPERS (the California Public Employees’ Retirement System) and
CalSTRS (the California State Teachers’ Retirement System) qui ont des
biens combinés de quelques 600 milliards de dollars, à investir dans
leurs cibles choisies avec attention. Des entreprises du haut de cet
index incluent Alphabet de Google, Microsoft, ING Group, Diageo,
Philips, Danone et de manière fort à propos… Goldman Sachs.

Entre Greta, AOC and Co.

A ce point, les évènements prennent une tournure des plus cyniques
alors que nous sommes confrontés avec des activistes climatiques des
plus populaires et très bien promus comme par exemple la suédoise Greta
Thunberg ou la New-Yorkaise de 29 ans Alexandria Ocasio-Cortez et la Nouvelle Donne Verte.
Quelque soit le niveau de sincérité de ces activistes, il y a derrière
eux, une très belle machine financière bien huilée, qui les promeut afin
d’y gagner et d’y gagner gros.

Greta Thunberg fait partie d’un réseau très bien connecté lié à
l’organisation de Al Gore, qui est professionnellement et cyniquement
promue et utilisé par des agences comme l’ONU, la Commission Européenne
et les intérêts financiers se trouvant derrière l’agenda climatique
actuel.
Comme le documente très bien le chercheur et activiste
climatique canadien, Cory Morningstar dans une excellente série
d’articles, la jeune Greta travaille avec un réseau bien tricoté qui est
lié à l’investisseur  climatique
américain et grand profiteur de la “crise climatique”, Al Gore,
président du Generation Investment Group. L’associé de Gore,
l’ex-Goldman Sachs David Blood, est un membre du TCFD créé par la BRI de
Bâle. Greta Thunberg et son ami de 17 ans américain, Jamie Margolin,
furent tous deux listés comme “special youth advisor and trustee” par la
NGO suédoise “We Don’t Have Time”, fondée par son CEO Ingmar
Rentzhog, qui est un membre de la Climate Reality Organization Leaders,
de Al Gore et fait partie de la European Climate Policy Task Force. Il
fut formé par Al Gore en mars 2017 à Denver, Colorado, puis en juin 2018
à Berlin. Le Climate Reality Project d’Al Gore est un associé de l’ONG “We Don’t Have Time”.

Greta Thunberg et Jamie Margolin

La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez
(AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en
fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser
complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de
l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide
avisé. elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à
l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. elle a dit à un
journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette
élection si ce nétait pour le soutien de Justice Democrats et de Brand
New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC,
toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont
appelé il y a un an et demi…
” Maintenant, en tant que députée, les
conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un
Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entra
autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT:
gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécessur à JD pour
recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes
électorale et être élus députés.

Le véritable agenda est économique

Les liens entre les plus grands groupes financiers au monde,
les banques centrales et les entreprises transnationales avec la poussée
actuelle pour une stratégie climatique extrémiste d’abandon de
l’économie fondée sur les hydrocarbures en faveur d’une vague économie
verte largement inexpliquée, est semble t’il, moins au sujet de la
véritable préoccupation de rendre notre planète plus propre et plus
saine à vivre, mais ceci serait plutôt un agenda, intimement lié à
l’Agenda 2030 de l’ONU pour une économie “durable” et pour développer
littéralement des milliers de milliards de dollars en nouvelle richesse
pour les banques transnationales et les géants de la finance qui
constituent le véritable pouvoir en place.

En février 2019, après un discours à la Commission Européenne de
Bruxelles par Greta Thunberg, le président de la CE, Jean-Claude
Juncker, après avoir élégamment embrassé la main de Greta, est apparu
passer aux véritables actes. Il a dit à Greta et à la presse que l’UE
devrait dépenser des milliards d’Euros pour combattre la changement
climatique ces 10 prochaines années. Juncker a proposé qu’entre 2021 et
2027, “un euro sur quatre dépensé au sein de l’UE et de son budget le
sera pour une action envers la limitation du changement climatique.” Ce
que le rusé Juncker n’a pas dit, est que cette décision n’a absolument
rien à voir avec la plaidoirie de la jeune suédoise. Ceci avait été
décidé en conjonction avec la Banque Mondiale une année complète avant
le 26 septembre 2018 au sommet One Planet et impliquant la BM, les
fondations Bloomberg le World Economic Forum et autres. Juncker a
intelligemment utilisé l’attention des médias donnée à la jeune Greta
pour promouvoir son agenda climatique.

Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord de l’UE au One
Planet Summit, l’UE de Juncker signa un Memmorandum de Compréhension
avec Breakthrough Energy-Europe dans lequel des membres associés de
Breakthrough Energy-Europe auront un accès préférentiel à tout financement à ce sujet.

Les membres de Breakthrough Energy incluent: Virgin Air’s Richard Branson, Bill Gates, Alibaba’s Jack Ma, Facebook’s Mark Zuckerberg, HRH Prince Al-waleed bin Talal (NdT: Qatar), Bridgewater Associates’ Ray Dalio; Julian Robertson of hedge fund giant, Tiger Management; David Rubenstein, founder Carlyle Group; George Soros, Chairman Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur Softbank, Japon. 

Ne vous y trompez pas. Lorsque des
entreprises multinationales des plus influentes, des investisseurs du
plus haut niveau mondial incluant BlackRock et la Goldman Sachs, l’ONU,
la Banque Mondiale, la Banque d’Angleterre (NdT: et la City de Londres
derrière) et autres banques centrales, leur GQG de la BRI de Bâle,
s’alignent derrière le financement d’un soi-disant “agenda vert”,
appelez-le Nouvelle Donne Verte ou ce que vous voulez, il est grand
temps de regarder sous la surface publique de ces campagnes d’activistes
climatiques et l’image qui en émerge est celle d’une tentative de
réorganisation financière de l’économie mondiale en utilisant la “crise
climatique”, quelque chose sur quoi le soleil et son énergie naturelle
auront toujours par ordre de magnitude, beaucoup plus à voir que
l’humanité ne l’aura jamais, pour essayer de nous convaincre, nous les
gens ordinaires, de faire des sacrifices incommensurables pour “sauver
notre planète”.

En 2010, le patron du Working Group 3 du GIEC, le Dr Otmar Edenhofer a dit à un journaliste qui l’interviewait: “
on doit dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse
mondiale par la politique climatique. On doit se libérer de l’illusion
que la politique internationale sur le climat est une politique pour
l’environnement. Ceci n’a plus rien à voir avec l’environnement, avec
des problèmes comme la déforestation ou le trou dans la couche d’ozone.
” Depuis, la stratégie de la politique économique s’est développée bien plus avant.

source : Climate and the Money Trail

Traduit de l’anglais par Résistance 71

via https://resistance71.wordpress.com/




L’armée Américaine (US Air Force) admet qu’elle peut contrôler la météo, un brevet le prouve

Par Eveil Homme

[Source : eveilhomme]

L’US Air Force et la DARPA (Agence des projets de recherche avancée pour la défense) voudraient nous faire croire qu’elles ont cessé d’utiliser HAARP (https://fr.wikipedia.org/wiki/High_frequency_active_auroral_research_program ou Programme de recherche auroral activé par haute fréquence) en Alaska à des fins de recherche et d’expérience. Cependant, même dans ces conditions, nous savons tous qu’il existe d’autres systèmes HAARP, sous la forme de systèmes de communication et de surveillance radar, qui sont installés sur des plates-formes mobiles déployables dans toutes les eaux internationales du monde.

Il leur suffit de « tourner un bouton »
pour modifier la plage de fréquence en hyperfréquences et d’augmenter
suffisamment la puissance de transmission [FM] modulée en fréquence pour
atteindre et réchauffer l’atmosphère au-dessus de la cible.

La technologie est couverte par le brevet US 4 686 605 sur la « Méthode et appareil pour modifier une région de l’atmosphère, de l’ionosphère et / ou de la magnétosphère de la Terre».

us-patent-4686605

Comment ça marche?

Pour ceux qui n’ont pas d’appétit pour la
technique, imaginez le même signal de fréquence utilisé dans votre four
à micro-ondes pour préparer votre petit-déjeuner…

microwave_diagram

… qui est dirige vers l’atmosphère depuis la pointe des antennes dans la matrice indiquée ci-dessous.

antennae_haarp

Là encore, le même principe que celui
utilisé pour la télévision, ou le site cellulaire, est utilisé sur ces
plates-formes HAARP et radar. La seule différence « dans la préparation
du ciel », par opposition à votre petit-déjeuner, est que la tension
nécessaire pour transmettre le même signal hyperfréquence se situe dans
la plage de centaines de millions de volts, en raison de la distance que
doit parcourir le même signal entre l’antenne et la cible.

Cependant,

« Un four à micro-ondes grand public
typique consomme 1 100 W CA et produit 700 W de puissance micro-ondes,
soit un rendement de 64%. Les 400 W restants sont dissipés sous forme de
chaleur, principalement dans le tube à magnétron. ”

… L’émetteur HAARP de notre gouvernement
peut avoir besoin de 100 milliards de watts d’énergie, comme l’indique
le brevet ci-dessus, pour obtenir un résultat spécifique. Bien entendu,
il n’y a pas de limite théorique quant à la part d’ego dans le
processus.

Que pourrait-il arriver à la région
présélectionnée dans l’atmosphère si le réseau de transmission reçoit
suffisamment d’énergie?

Comprenez que même une augmentation de
seulement 1 Celsius de la température atmosphérique est plus que
suffisante pour initier une perturbation météorologique
significative. N’oubliez pas que tous les gaz passent d’une pression
élevée à une pression basse et que la pression de gaz est directement
proportionnelle à sa température.

En bref, si on réchauffe au moins trois
endroits spécifiques dans l’atmosphère, la région centrale commune ayant
une pression relativement plus basse que ces trois points chauffés
deviendra l’œil du cyclone. Trois forces en concurrence se dirigeant
vers une région commune ne peuvent être résolues que par une rotation en
spirale descendante, les gaz les plus froids étant plus lourds que les
premiers. En fonction de la quantité d’énergie utilisée, l’ensemble du
processus peut prendre des jours à se développer.

Le chemtrailing (épandage de produit
toxique dans l’atmosphère) et l’ensemencement des nuages ​​pourraient
certainement améliorer le processus bien au-delà de petites
manipulations météorologiques. Il est notoire que ces maniaques ont
presque toujours plusieurs objectifs pour une seule action.

Pour ceux qui comprennent la modulation de fréquence ,
ils savent que tout signal basse fréquence peut être intégré au signal
radio haute fréquence. En bref, il est possible de modifier le
comportement humain en diffusant en modulation de fréquence des ondes
cérébrales, à savoir:

  • Les ondes delta (inférieures à 4 Hz) se produisent pendant le sommeil
  • Les ondes thêta (4-7 hz) sont associées au sommeil, à la relaxation
    profonde (comme la relaxation hypnotique) et à la visualisation
  • Les ondes alpha (8-13 hz) se produisent lorsque nous sommes détendus et calmes
  • Les ondes bêta (13-38 hz) se produisent lorsque nous réfléchissons activement, résolvons des problèmes, etc.
  • Le rythme moteur sensoriel (ou SMR; environ 14 hz) a été découvert à
    l’origine pour empêcher l’activité épileptique chez les
    chats. L’activité SMR semble lier les fonctions du cerveau et du corps.
  • Les ondes cérébrales gamma (39-100 hz) sont impliquées dans une
    activité mentale plus intense et une consolidation de l’information. Une
    étude intéressante a montré que les méditants tibétains avancés
    produisent des niveaux de gamma plus élevés que les non-méditants, à la
    fois avant et pendant la méditation.

Ce sont les « bonnes vagues ». Mais il
existe également une bande d’ondes pouvant provoquer des
hallucinations. En bref, les possibilités sont infinies avec cette
technologie de diffusion simple, incitant le Tesla à la diffuser dans
plusieurs pays après que M. George Scherff, Jr., alias George W. Bush,
n’ait introduit en fraude les plans électriques de la technologie en
provenance d’un laboratoire « de sorcier » pour le compte et à
l’avantage de l’état profond.

Autres effets de la transmission radio

Pour avoir une idée de la dangerosité
réelle de cette technologie sous le contrôle des « personnes malades »
contrôlant le gouvernement, nous devons examiner l’article de
l’Organisation mondiale de la santé sur quelques-uns des effets
possibles de l’exposition au radar [1 mégawatt] et émissions de radio
[50 kilowatts]:

Effets possibles sur la santé

La plupart des études menées à ce jour
ont porté sur des effets sur la santé autres que le cancer. Ils ont
étudié les réponses physiologiques et thermorégulatrices, les
changements de comportement et les effets tels que l’induction
d’opacités du cristallin (cataractes) et les effets néfastes sur la
reproduction suite à une exposition aiguë à des niveaux relativement
élevés de champs RF. Un certain nombre d’études font également état
d’effets non thermiques, dans lesquels aucune augmentation sensible de
la température ne peut être mesurée.

Études sur le cancer: de nombreuses
études épidémiologiques ont examiné les liens possibles entre
l’exposition aux RF et un risque de cancer excessif. Cependant, en
raison des différences dans la conception et la réalisation de ces
études, leurs résultats sont difficiles à interpréter. Un certain nombre
de groupes d’évaluation par les pairs nationaux et internationaux ont
conclu qu’il n’existait aucune preuve claire de liens entre l’exposition
aux RF et un risque de cancer excessif. L’OMS a également conclu qu’il
n’existait aucune preuve scientifique convaincante que l’exposition aux
RF raccourcisse la durée de vie des humains ou que les RF soient un
inducteur ou un promoteur du cancer. Cependant, d’autres études sont
nécessaires.

Effets thermiques: Les champs
RF ont été étudiés chez les animaux, y compris les primates. Les
premiers signes de conséquences néfastes sur la santé, constatés chez
les animaux à mesure que le niveau des champs RF augmentait,
comprenaient une diminution de l’endurance, une aversion du champ et une
diminution de la capacité à effectuer des tâches mentales. Ces études
suggèrent également que des effets néfastes pourraient survenir chez les
humains soumis à une exposition totale ou à une exposition localisée à
des champs RF suffisants pour augmenter la température des tissus de
plus de 1 ° C. Les effets possibles incluent l’induction de cataractes
oculaires et diverses réactions physiologiques et thermorégulatrices
lorsque la température corporelle augmente. Ces effets sont bien établis
et constituent la base scientifique permettant de limiter l’exposition
professionnelle et publique aux champs RF.

Effets non thermiques: Plusieurs groupes ont rapporté que l’exposition à des niveaux de RF trop faibles pour entraîner un échauffement (c.-à-d. Des SAR https://fr.wikipedia.org/SAR très faibles) altère la mobilité des ions calcium, responsable de la transmission des informations dans les cellules tissulaires. Cependant, ces effets ne sont pas suffisamment établis pour permettre de limiter l’exposition humaine.

Champs RF pulsés: Il a
été rapporté que l’exposition à des champs RF pulsés très intenses,
similaires à ceux utilisés par les systèmes radar, supprime la réponse
de reflexe à une surprise et provoque des mouvements corporels chez des
souris conscientes. De plus, les personnes ayant une audition normale
ont perçu des champs RF d’impulsions avec des fréquences comprises entre
environ 200 MHz et 6,5 GHz. C’est ce qu’on appelle l’effet auditif à
micro-ondes. Le son a été décrit de différentes manières comme étant un
bourdonnement, un clic, un sifflement ou un bruit sourd, en fonction des
caractéristiques de pulsation RF. Une exposition prolongée ou répétée
peut être stressante et doit être évitée autant que possible.

Chocs et brûlures RF: à
des fréquences inférieures à 100 MHz, les charges induites par les
radiofréquences peuvent résulter de charges induites sur des objets
métalliques situés à proximité de radars. Les personnes qui se trouvent
dans des champs RF peuvent également avoir une absorption locale élevée
des champs dans les zones de leur corps ayant une petite section
transversale, telles que les chevilles. En général, en raison des
fréquences plus élevées utilisées par la plupart des systèmes radar
modernes, combinées à leurs faibles largeurs de faisceau, le potentiel
d’effets de ce type est très faible.

HAARP peut être envisager comme outil de progrès

Il faut comprendre que HAARP,
comme de nombreuses technologies, n’est pas mauvais en soi, mais que ce
sont les personnes qui l’utilisent qui le sont à l’heure actuelle.
 Toutes
les technologies sont des armes à double tranchant qui peuvent être
utilisées au profit de tous, ou au contraire vouées à la destruction.

haarp-uses

Voici pourquoi selon le même brevet:

En bref, ils pourraient mettre fin à leur
extrêmement toxiques et dangereuses actions et expérimentations liées
au «contrôle climatique» en produisant suffisamment d’ozone pour
reconstituer cette couche protectrice, réduire le monoxyde de carbone et
les oxydes toxiques similaires dans l’atmosphère, etc., et fournir des
précipitations suffisantes dans le désert aride d’Afrique.

Ils peuvent également éliminer la
toxicité dans les océans pour produire autant de planctons que possible
et augmenter les prises du pêcheur. Finis les mammifères échoués sur les
plages de sable partout.

Cependant, les mêmes personnes ayant la
capacité de contrôler le temps font elles-mêmes la promotion des
canulars liés au «changement climatique» ou du «réchauffement de la
planète». Alors, comment pouvons-nous nous attendre à ce que ces
irrespondables soient la solution?

En bref, ces mêmes personnes qui occupent
les arcanes du pouvoir créent elles-mêmes toutes ces absurdités
qu’elles-mêmes peuvent évidemment aussi résoudre avec ce qui est déjà
entre leurs mains et retardent notre plein potentiel en tant que
civilisation en raison de la mauvaise application de ces connaissances
scientifiques. C’est le nœud du problème.

L’armée de l’air US lance une BOMBE: ils peuvent contrôler les conditions météorologiques – HAARP

haarp-28

Alors que HAARP et le contrôle des
conditions météorologiques ont été qualifiés de théorie du complot par
les médias de masse et les responsables gouvernementaux, lors d’une
audition au Sénat mercredi, David Walker, secrétaire adjoint du
Département de la science, de la technologie et de l’ingénierie de l’Air
Force, a lancé une bombe en
réponse à Lisa Murkowski qui a posé une question sur le démantèlement
cet été du programme de recherche sur les aurores activés par haute
fréquence (HAARP), doté d’un budget de 300 millions de dollars.

Walker a déclaré que ce n’était «pas un
domaine dont nous aurions besoin à l’avenir» et que l’utilisation des
fonds de recherche de la Force aérienne pour le maintien de HAARP ne
serait pas une bonne utilisation. «Nous passons à d’autres méthodes de
gestion de l’ionosphère, pour lesquelles HAARP a vraiment été conçu»,
a-t-il déclaré. « Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir la contrôler. Mais ce travail est terminé. 

afficher-les-sous-titres-1

Beaucoup de personnes pensent que HAARP a
été créé et a été utilisé pour le contrôle des conditions
météorologiques, avec suffisamment de courant pour déclencher les
ouragans, les tornades et les tremblements de terre. Des commentaires
comme celui-ci soulèvent la question de savoir si les théoriciens du
complot sont plus ciblés que personne ne l’a admis à ce jour.

Nous devons être la solution. Nous devons
agir. Sinon, seules trois unités de ces plates-formes HAARP mobiles, se
faisant passer pour des radars, peuvent rendre l’ouragan contrôlable
par une méthode courante appelée triangulation .

Ont-ils vraiment démantelé le HAARP basé en Alaska?

Les conditions météorologiques peu
naturelles suggèrent que HAARP est toujours actif. Mais, à supposer que
ce soit le cas, nous soupçonnons que le système n’a que muté.

Ils ne ressemblent peut-être pas à cela,
mais les radars Doopler fournissent le même ensemble de fonctions utiles
et perfides, lorsque cela est souhaité.

labnexrad

Vous trouverez ci-dessus un des 159 radars météo Doppler haute résolution  WSR-88D en bande S disséminés aux États-Unis et faisant partie du système NEXRAD, comme indiqué ci-dessous, et censés surveiller la météo.

nexrad_network

Comme indiqué ci-dessus, le système de surveillance météorologique NEXRAD Doopler fonctionne dans la bande de fréquences de bande S comprise entre 2 et 4 GHz (ou 2 à 4 milliards d’impulsions par seconde), soit la même fréquence à laquelle nos fours à micro-ondes et autres appareils sans fil courants fonctionner.

La bande S est une désignation de l’ Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) pour une partie de la bande des hyperfréquences du spectre électromagnétique couvrant des fréquences comprises entre 2 et 4  gigahertz (GHz)… La bande S contient également l’ ISM de 2,4 à 2,483 GHz bande , largement utilisé pour les dispositifs à micro-ondes sans licence de faible puissance tels que les téléphones sans fil, les casques sans fil ( Bluetooth ), les réseaux sans fil (WiFi), les ouvre-portes de garageles serrures de véhicule sans clé , les moniteurs pour bébé ainsi que pour les soins médicaux, les appareils de diathermie et fours à micro-ondes (généralement à 2,495 GHz).

En bref, nous n’inventons rien. Le
cancer, l’euphorie au milieu des difficultés économiques, les
intempéries et le réchauffement de la planète, sont généralement
provoqués artificiellement à ce stade de notre existence.

Ce n’est pas la première fois qu’un
responsable public reconnaît que HAARP et le contrôle des conditions
météorologiques sont non seulement possibles, mais ont été et sont
toujours utilisés comme une «super arme», comme le prouve une déclaration faite en 1997 par l’ancien secrétaire américain à la Défense William Cohen, où il a dit:

« D’autres [terroristes] se lancent même dans un terrorisme de type écologique, leur permettant de modifier le climat, de déclencher des tremblements de terre, des volcans à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques… Il existe donc de nombreux esprits ingénieux qui travaillent pour trouver des moyens dans lesquels ils peuvent semer la terreur chez d’autres nations… C’est réel, et c’est la raison pour laquelle nous devons intensifier nos efforts [antiterroristes] ».

Est-ce toujours une théorie du complot si les fonctionnaires reconnaissent que c’est vrai?

Le système de surveillance météorologique
NEXRAD Doopler ne peut pas être installé le long de grandes voies de
circulation sans susciter suffisamment de curiosité et
d’inquiétude. Bienvenue dans la technologie sans fil 5G!

Source: https://geopolitics.co/2015/06/06/us-air-force-admits-they-can-control-weather/

Traduction libre d’Eveilhomme.com


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre discernement doit prévaloir à
tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions
de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles
d’Eveilhomme.




Marcel Leroux et le Réchauffement climatique

[Source : Guerre de Classe]

Par Adrien

Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie, nous expose dans ces deux articles une analyse radicalement différente de la vulgate officielle du réchauffement climatique anthropique portée par le GIEC, officine inter-étatique de falsification institutionnelle. Il convient de rappeler que toute vérité officielle est mensonge de classe par essence, que Marcel Leroux fait partie d’une longue liste de chercheurs ostracisés et que tout totem idéologique aboutit inévitablement aux mêmes conclusions culpabilisantes…



« La vérité n’est-elle pas tout simplement ce que le gouvernement ordonne, la recherche n’étant qu’un tiers superflu et importun, mais qu’il faut se garder de désavouer complètement, à cause de l’étiquette ? »

Karl Marx – Remarques à propos de la récente instruction Prussienne sur la censure -1843

« À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont, entre autres choses, une conscience aussi, et c’est pourquoi ils pensent. Il va de soi que, dans la mesure où ils dominent en tant que classe et déterminent une époque dans tout son champ, ils le font en tous domaines ; donc, qu’ils dominent, entre autre choses, comme penseurs aussi, comme producteurs de pensées ; bref, qu’ils règlent la production et la distribution des idées de leur temps, si bien que leurs idées sont les idées dominantes de l’époque. »

Karl Marx – L’idéologie Allemande – 1845


Marcel Leroux :

Le réchauffement climatique est un mythe !

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT
N° 18 – OCTOBRE 2004

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un
colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le
réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de
l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses
aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des
exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université
Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de
Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier
livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du
temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The
Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en
2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality,
qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui
conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations
climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en
compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes
lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000
km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant
vers l’équateur.

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur,
moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de
réchauffement climatique ?

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de
température globale publiée tous lesans par l’OMM (Organisation
MétéorologiqueMondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur
le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une
moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la
planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous
la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de
1860 à nosjours, soit la différence de température qu’on
observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel
extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une
fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi,
est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure.
Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes
effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne
montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que
les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des
températures marines, continentales, urbaines et surtout des
températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se
réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du
Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège
se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne
peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927)
avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il
avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son
époque, celui du futur et la température correspondante. C’est
exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui
dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche
qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas
prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus
qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la
réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas
compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation
et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant
présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises
en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils
n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les
inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de
2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à
l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle
l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une
augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est
six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les
climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y
a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC,
présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un
groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses
membres est politique, et ne répond pas à des critères
scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont
pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel,
qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les
connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis
l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament
« climatologues » sont en réalité des
informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à
la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens
physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues,
comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar,
qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des
phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen,
restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement
climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France,
c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues
réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs
regroupés en association, dont l’une particulièrement active est
intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très
simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup
plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la
dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie,
et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun
est capable d’observer que la température est fonction de ces
brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire.
L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses
d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou
sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le
mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour
le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le
long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche,
magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres
astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans
le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne
prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ?
L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même
insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre
n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur
d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre
n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En
revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui
suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est
très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs
modèles sont incapables de restituer ces variations régionales !
Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs
régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de
la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec
précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du
GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans
connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément
cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la
façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors
que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie.
L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée
orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement
résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des
trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de
vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées
quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol,
sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs
pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité
que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre,
ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des
régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles,
ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser
: dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou
dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où
arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la
banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit
correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le
gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation,
voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même
qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte
hausse supposée de la température, la surface de la banquise a
globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland,
certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la
masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de
la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles
a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la
moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le
démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est
d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel
réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse
le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une
prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se
refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les
contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre
l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps
devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté
dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des
périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes
et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur
sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a
subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que
l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc
plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que
d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par
exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région
du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt
méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un
autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve
du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France.
Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan
anti canicule pourl’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu.
J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes
de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de
pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des
AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les
modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Un article paru dans le
quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du
cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement
climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus
redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC,
dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables
de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre
aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un
siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous
apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux
latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre
le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec
le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus
faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui,
puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC
oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique –
du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que
rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début
du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la
mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous
les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des
années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été
monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus
catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les
modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement
simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs
concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont
jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle
qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un
artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que
lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour
imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort
comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion
d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs
institutions internationales et certains hommes politiques, a
imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «
recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des
phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des
réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de
prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que
nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à
un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un
refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de
plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements
que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007

Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp.
15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances
provoquées par la société industrielle et l’économie de
gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets
sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités
préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies
qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est
la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème
d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la
peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel
Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du
LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du
CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société
météorologique de France.

NRH : Le propre du climat est
de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les
changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement
inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer
cette interprétation?

Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle
paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus
importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique,
lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et
15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient
inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et
le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la
forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum
climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les
températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la
forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il
recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois
méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était
parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins
rupestres.

NRH : Après avoir perdu la
longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre
mémoire immédiate en matière climatique ?

ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car
on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août
2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des
records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000,
lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que
la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler
de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une
pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone
sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en
Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation
agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de
tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a
progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

ML : Historiquement, nous pouvons constater que
les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes,
comme par exemple au début de notre ère lors des années
triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée
des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et
1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et
occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne
de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle
twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or”
avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de
températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue
par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval
(OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par
opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes
sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les
relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace”
entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers
1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au
cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension,
comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des
paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il
est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est
synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de
l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de
résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc,
c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable
douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage
allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !

NRH : Vous soutenez que si
le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons
habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique
durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique
où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à
l’élévation des températures ?

ML : L’histoire nous montre que toutes les
périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses,
notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500)
des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de
la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de
“réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le
GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en
effet souligner que sous les tropiques les précipitations
tombent majoritairement en saison chaude. Si un
réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une
amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le
glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du
Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a
débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre
18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de
1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles
mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des
pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé
du GIEC, des écologistes et des médias.

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement
une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les
années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les
Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa)
présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des
moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce
qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique
des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique
climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements
écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de
cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent
auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon
vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes,
de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans
le même temps, tout fut hypersimplifié par des délégués désignés par les
gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des
scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007,
le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à
l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec
force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés,
les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De
cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat
scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité
de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du
climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les
politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme
du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que
dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge
de glace” !

NRH : Venons-en, si vous le
voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les
médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du
changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?

ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la
vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente,
quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la
vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine
naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2
et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement
un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de
serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines
et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre
total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion
insignifiante, voire tout à fait négligeable.Il est donc stupide de
prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650
000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les
études paléoclimatiques n’ont révélé aucune relation entre le
CO2 et la température ! En résumé, aucune relation
causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été
établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi
baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori,
aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et
le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du
changement climatique.

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

ML : La température moyenne dite “globale” a
augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007).
Mais, surtout, les données d’observation montrent que des
régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines
régions se sont ainsi refroidies comme l’Artique occidental et le
Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer
de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver
de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace
Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un
refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en
hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de
Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la
planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de
“réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De
plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du
climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun
cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Artique et sur l’Antarctique ?

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie
et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande
et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et
intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les
incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités
physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antartique se disloque.

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses
couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du
sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle
en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite
prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève
de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à
l’Antartique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain
de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique
constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa
latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers
le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les
dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable.
Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur
trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température
de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le
voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région
Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule
antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est
commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air
chaud et humide de lointaine origine tropicale.

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

ML : Afin de répondre à votre question de façon à
être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de
l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit
et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus
puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions
transportent davantage d’air chaud et humide d’origine
subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et
au-delà. En conséquence, la température s’élève et les
précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la
Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la
tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses
atteignant des latitudes plus septentrionals (A. Pommier, 2005). Comme
l’Europe occidentale est située sur la trajectoire ees remontées
cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire
localement d’un excès de pluie.

Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination
anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores,
est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est
pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert,
subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent
voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus
froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe
centrale), tandis que la pression de surface est également croissante.
C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2,
qui est responsable dans nos régions à la fois de longues
séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la
situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur,
voire de canicule comme en août 2003.

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus
réduits encore dans les Alpes au Moyen Âgen et que la longueur
aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur
alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant
plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper
médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la
température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme
ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

ML : Les spécialistes de météorologie tropicale
ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils
affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée.
Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa
Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique
mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut
être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea,
spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour
” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus
et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les
cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux
journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne,
alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une
catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le
moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler,
c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique
soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit
aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve,
sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140
ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions,
souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles
climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier
lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les
mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés
sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les
conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur
prédictive” (B. Beauzamy 2006).

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques
sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle
depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à
contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de
prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le
changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment-
est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est
actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression
atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce
changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le
GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu
de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et
les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à
la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les
autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont
pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront
elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution
ou s’investir dans le développement durable.


Voir aussi :




Les mensonges que l’Occident fabrique puis consomme

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek.

Une fois mon travail au Moyen-Orient terminé, du moins pour le
moment, j’attendais mon vol pour Santiago du Chili. À Paris. Je pouvais
compter sur quelques jours « libres », à traiter ce que j’avais entendu
et vu à Beyrouth. Jour après jour, pendant de longues heures, je me suis
assis dans un bar-lounge, écrivant et écrivant, réfléchissant et
écrivant.

Pendant que je travaillais, au-dessus de moi, la chaîne d’information de France 24 était allumée, diffusée sur un écran plat.

Les gens autour de moi allaient et venaient : Des élites
ouest-africaines dans leurs folles virées shopping, criant sans
cérémonie dans leurs téléphones portables. Des Coréens et des Japonais
en train de se faire Paris. Des Allemands grossiers et des
Nord-Américains costauds, discutant affaires, riant vulgairement,
ignorant les « êtres inférieurs », en fait tout le monde dans leur
entourage immédiat.

Peu importe ce qui se passait dans mon hôtel, France 24
était toujours là, encore et encore. Oui, précisément ; pendant 24
heures, recycler pendant des jours et des nuits les mêmes histoires, de
temps en temps en actualisant les nouvelles, avec un air un peu arrogant
et supérieur. Ici, la France jugeait le monde ; elle enseignait à
l’Asie, au Moyen-Orient, à l’Afrique et à l’Amérique Latine, sur
elle-même.

Devant mes yeux, au-dessus de moi, sur cet écran, le monde changeait.
Pendant de nombreux mois, j’ai couvert les émeutes cauchemardesques des
ninjas violents et traîtres de Hong Kong. J’étais partout au
Moyen-Orient, en particulier au Liban, et maintenant je me rendais dans
ma deuxième patrie, l’Amérique Latine, où le socialisme a continué à
gagner des élections, mais où il était battu, voire terrorisé, par
l’empire occidental corrompu et tortueux.

Tout ce que France 24 ne cessait de montrer, je l’ai souvent vu de
mes propres yeux. Et bien plus encore, sous des angles très différents.
Je l’ai filmé, écrit et analysé.

Dans de nombreux pays, partout dans le monde, des gens ont partagé
leur histoire avec moi. J’ai vu des barricades, photographié et filmé
des corps blessés, ainsi qu’un enthousiasme et une excitation
révolutionnaires extraordinaires. J’ai aussi été témoin de trahisons, de
perfidies, de lâcheté.

Mais dans le bar-lounge, devant la télévision, tout semblait plutôt
groovy, très classe et réconfortant. Le sang ressemblait à une couleur
bien mélangée, les barricades comme une scène de la dernière comédie
musicale de Broadway.

Les gens mouraient magnifiquement, leurs cris étaient étouffés,
théâtraux. L’ancre élégante dans une robe de créateur rayonnait de
bienveillance, chaque fois que les gens sur l’écran osait montrer des
émotions puissantes, ou qu’ils grimaçaient dans la douleur. Elle était
en charge, et elle était au-dessus de tout ça. À Paris, Londres et New
York, les émotions fortes, les engagements politiques et les grands
gestes idéologiques ont été rendus obsolètes, il y a déjà longtemps.

Durant les quelques jours que j’ai passés à Paris, beaucoup de choses ont changé, sur tous les continents.

Les émeutiers de Hong Kong ont évolué ; ils ont commencé à mettre le
feu à leurs compatriotes simplement parce qu’ils avaient osé jurer
allégeance à Pékin. Les femmes ont été battues sans cérémonie, avec des
barres de métal, jusqu’à ce que leur visage soit couvert de sang.

Au Liban, les grands poings serrés de l’Otpor pro-occidental du
changement de régime ont soudain été au centre des manifestations
anti-gouvernementales. L’économie du pays s’est effondrée. Mais les
« élites » libanaises dépensent de l’argent, tout autour de moi, partout
dans Paris et dans le monde entier. Les pauvres Misérables Libanais,
ainsi que la classe moyenne appauvrie, ont exigé la justice sociale.
Mais les riches du Liban se sont moqués d’eux. Ils avaient tout prévu :
ils ont volé leur propre pays, puis l’ont laissé derrière eux, et
maintenant ils se la coulent douce ici, dans la « Cité des Lumières ».

Mais les critiquer en Occident est tabou ; interdit. Le politiquement
correct, la puissante arme occidentale utilisée pour maintenir le statu
quo, les a rendus intouchables. Parce qu’ils sont libanais, du
Moyen-Orient. C’est un bon arrangement, non ? Ils volent leurs
compatriotes du Moyen-Orient, au nom de leurs maîtres étrangers à Paris
et à Washington, mais à Paris ou à Londres, il est tabou d’exposer leur
« culture » de débauche.

En Irak, les sentiments anti-chi’ites et donc anti-iraniens ont été
dispersés, avec force et clarté, de l’étranger. Le deuxième grand
épisode de ce qu’on appelle le Printemps Arabe.

Les Chiliens se sont battus et sont morts en essayant de faire
disparaître un système néo-libéral qui leur a été imposé par les Boys de
Chicago depuis 1973.

Le gouvernement socialiste bolivien, réussi, démocratique et inclusif
sur le plan racial, a été renversé par Washington et les cadres
traîtres boliviens. Des gens y meurent aussi dans les rues d’El Alto, de
La Paz et de Cochabamba.

Israël a recommencé, à Gaza. Puissance maximale.

Damas a été bombardé.

Je suis allé filmer les Algériens, les Libanais et les Boliviens, des
gens qui faisaient pression pour leurs idées à la Place de la
République.

J’anticipais les horreurs qui m’attendaient, bientôt, au Chili, en Bolivie et à Hong Kong.

J’écrivais, fiévreusement.

Pendant que le téléviseur ronronnait.

Les gens entraient et sortaient du bar, se rencontraient et se séparaient, riaient, criaient, pleuraient et se réconciliaient.

Rien à voir avec le monde.

Les éclats de rire indécents éclataient périodiquement, alors même
que les bombes explosaient à l’écran, alors même que les gens accusaient
la police et l’armée.


Puis, un jour, j’ai réalisé que tout le monde s’en fichait. Comme ça ; si simplement.

Vous êtes témoin de ce qui se passe, partout dans le monde, vous le
documentez. Vous risquez votre vie. Vous vous fiancez. Vous êtes blessé.
Parfois, on s’approche de la mort, de très près.

Vous ne regardez pas la télé. Jamais, ou presque jamais. Vous passez à
la télévision, oui, vous fournissez des histoires et des images. Mais
vous ne regardez jamais les résultats ; les émotions que suscitent votre
travail, vos mots et vos images, ce qu’il évoque vraiment. Ou
évoquent-ils seulement des émotions ? Vous ne travaillez que pour les
médias anti-impérialistes, jamais pour le grand public. Mais pour qui
que ce soit pour qui vous travaillez, vous n’avez aucune idée de ce que
les expressions faciales que vos rapports des zones de guerre suscitent.
Ou les émotions qu’une zone de guerre peut provoquer.

Et puis, vous êtes à Paris, et vous avez le temps de regarder vos lecteurs, et soudain vous comprenez.

Vous comprenez : pourquoi si peu d’entre eux vous écrivent,
soutiennent votre lutte, ou même se battent pour les pays détruits,
décimés par l’empire.

Quand vous regardez autour de vous, en observant les gens qui sont
assis dans un salon d’hôtel, vous réalisez clairement : ils ne
ressentent rien. Ils ne veulent rien voir. Ils ne comprennent rien. France 24
est diffusée, mais ce n’est pas une chaîne d’information, comme elle
devait l’être il y a de nombreuses années. C’est du divertissement, qui
est censé produire un bruit de fond sophistiqué. Et c’est le cas. C’est
précisément cela.

Comme la BBC, CNN, Fox et Deutsche Welle.


Alors que le Président socialiste légitimement élu de Bolivie était
contraint à l’exil, les larmes aux yeux, je me suis emparé de la
télécommande et j’ai changé de chaîne pour passer à un étrange et
primitif réseau de bandes dessinées.

Rien n’a changé. Les expressions sur les visages d’une vingtaine de personnes autour de moi n’ont pas changé.

Si une bombe nucléaire avait explosé sur l’écran, quelque part dans le sous-continent, personne n’y aurait prêté attention.

Certaines personnes prenaient des selfies. Pendant que je décrivais
l’effondrement de la culture occidentale sur mon MacBook. Nous étions
tous occupés, à notre façon.

Le Cachemire, la Papouasie Occidentale, l’Irak, le Liban, Hong Kong, la Palestine, la Bolivie et le Chili étaient en feu.

Alors, quoi ?

A dix mètres de moi, un homme d’affaires étasunien criait dans son téléphone :

« Tu vas m’inviter à revenir à Paris en décembre ? Oui ? Nous devons discuter des détails. Combien je gagne par jour ? »

Des coups d’État, des soulèvements, des émeutes, partout dans le monde.

Et ce sourire professionnel en plastique de la dame, la
présentatrice, dans sa robe rétro bleue et blanche, si sûre d’elle, si
française, et si infiniment fausse.


Dernièrement, je me demande sans cesse si les habitants de l’Europe
et de l’Amérique du Nord ont le droit moral de contrôler le monde.

Ma conclusion est : certainement pas !

Ils ne savent pas, et ils ne veulent pas savoir. Ceux qui ont le pouvoir sont obligés de savoir.

A Paris, Berlin, Londres, New York, les individus sont trop occupés à
s’admirer ou à « souffrir » de leurs petits problèmes égoïstes.

Ils sont trop occupés à prendre des selfies ou à se préoccuper de
leur orientation sexuelle. Et bien sûr, avec leurs « affaires ».

C’est pourquoi je préfère écrire pour des médias russes et chinois,
pour m’adresser à des gens qui ont peur comme moi, inquiets de l’avenir
du monde.

Les rédacteurs de ce magazine, dans le lointain Moscou, sont à la
fois anxieux et passionnés. Je sais qu’ils le sont. Mes rapports et
moi-même ne sommes pas des « affaires » pour eux. Les gens dont les
villes sont détruites, ruinées, ne sont pas une sorte de divertissement
dans la salle de rédaction de NEO.

Dans de nombreux pays occidentaux, les gens ont perdu leur capacité à ressentir, à s’engager et à lutter pour un monde meilleur.

En raison de cette perte, ils devraient être forcés d’abandonner leur pouvoir sur le monde.

Notre monde est endommagé, marqué, mais il est extrêmement beau et précieux.

Travailler à son amélioration et à sa survie n’est pas une « affaire ».

On ne peut faire confiance qu’aux grands rêveurs, poètes et penseurs, qui se battent pour lui, le font avancer.

Y a-t-il beaucoup de poètes et de rêveurs parmi mes lecteurs ? Ou
est-ce qu’ils ressemblent, est-ce qu’ils se comportent, comme ces
clients dans le salon de l’hôtel à Paris, devant l’écran qui diffuse France 24 ?

Andre Vltchek

Source : Lies Which the West Manufactures and then Consumes

traduit par Réseau International




L’économie tablant sur le pillage

[Source : Réseau International]

Les
capitalistes s’étant prétendus responsables de l’ancienne performance
économique des États-Unis d’Amérique, il faut mettre les choses au
clair. Cette réussite n’a rien à voir avec le capitalisme, mais ça ne
veut pas dire que les États-Unis auraient mieux réussi avec une chose
similaire à la planification centrale soviétique.

Avant 1900, les frontières étant alors
fermées, la réussite fut entretenue par le pillage de l’environnement
vierge et des abondantes ressources naturelles. Les individus et les
entreprises prospérèrent simplement en occupant la terre et en prenant
les ressources existantes.

Au fur et à mesure de la croissance de la population, l’épuisement des ressources fit diminuer la dotation en ressources par habitant.

Les États-Unis trouvèrent un second
souffle avec la Première Guerre Mondiale. Celle-ci dévasta les
puissances européennes et permit l’émergence de la jeune puissance
mondiale des États-Unis. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à l’Europe
et passa la suprématie économique et financière à Washington. Le dollar
étasunien prit le rôle de monnaie de réserve mondiale à la livre
sterling, ce qui permit aux États-Unis de payer leurs factures en
imprimant de l’argent. Le rôle du dollar comme devise mondiale, plus que
les armes nucléaires, fut à l’origine de la puissance des États-Unis.
La Russie est une puissance égale ou supérieure par ses armes
nucléaires, mais c’est le dollar et pas le rouble qui sert à régler les
échanges internationaux.

Grâce à sa monnaie mondiale, les
États-Unis ont l’hégémonie financière. Ce pouvoir, ainsi que le FMI et
la Banque mondiale, leur ont permis de piller les ressources des
étrangers, tout comme les siennes qui sont en voie de disparition.

Nous
pouvons en conclure que le pillage des ressources naturelles et la
capacité de faire supporter par d’autres une grande partie des coûts,
ont largement favorisé la réussite du capitalisme des États-Unis.
Michael Hudson a décrit ce processus de pillage dans ses nombreux livres
et articles (par exemple, dans Guerre économique des États-Unis et défenses probables des étrangers), de même que John Perkins, dans Confessions d’un assassin économique.

Fondamentalement, le capitalisme est un
mécanisme de pillage. Il génère des profits à court terme et fait
supporter par d’autres les coûts à long terme. Il épuise les ressources
naturelles, l’air, la terre et l’eau, pour faire des bénéfices
temporaires, tout en faisant supporter la majorité de ses coûts, comme
la pollution, par l’environnement. Exemple, la destruction de la forêt
amazonienne par les bûcherons. Le monde perd un formidable puits de
carbone qui stabilise le climat mondial, et ceux qui exploitent la forêt
réalisent des profits à court terme, qui ne représentent qu’un
pourcentage infime des coûts à long terme.

Ce processus destructeur est amplifié
par les perspectives à court terme inhérentes à l’activité capitaliste,
qui voit rarement au-delà du trimestre suivant.

Le succès économique des États-Unis fut
aussi dû à la vigueur de la demande du consommateur, alimentée par les
salaires réels en hausse, à l’époque où le progrès technologique dans le
secteur manufacturier accroissait la productivité du travail et le
pouvoir d’achat. La classe moyenne devint dominante. Quand j’étais
étudiant en économie, Paul Samuelson nous apprit que notre prospérité
reposait entièrement sur le vaste marché de consommation intérieur, et
avait peu à voir avec le commerce extérieur. Effectivement, le commerce
extérieur n’était qu’un facteur mineur du PIB. Les États-Unis avaient un
marché de consommation intérieur si vaste, qu’ils n’avaient nul besoin
du commerce extérieur pour réaliser des économies d’échelle.

Tout cela changea avec la montée de
l’idéologie du marché libre et l’effondrement de l’Union soviétique.
Quand j’étais étudiant, on nous apprenait que les conseils
d’administration et les dirigeants d’entreprise avaient des
responsabilités envers leurs employés, leurs clients, leurs communautés
et leurs actionnaires. Ces responsabilités étant toutes tout aussi
valables, il fallait y répondre de manière équilibrée.

Pour répondre aux libéraux qui voulaient
imposer de plus en plus de ‘charges sociales’ aux entreprises, les
économistes du marché libre avancèrent l’argument que les entreprises
n’avaient en réalité que des responsabilités envers leurs propriétaires.
À tort ou à raison, cet argument fut imputé à Milton Friedman. Les
établissements conservateurs se mirent à enseigner aux juristes et aux
législateurs, que les entreprises n’avaient de devoirs qu’envers leurs
propriétaires.

On enseigna aux juges que la propriété
étant particulière, elle ne peut être restreinte par le gouvernement qui
imposerait aux propriétaires d’investir dans des charges qui ne leur
sont pas avantageuses. Cet argument fut utilisé pour mettre fin à toutes
les responsabilités, excepté envers les actionnaires, et faire de la
maximisation des profits l’objectif principal des entreprises.

Ainsi, quand l’Union Soviétique
s’effondra et que la Chine et l’Inde ouvrirent leur économie aux
capitaux étrangers, les entreprises étasuniennes furent libres se
débarrasser de leur main-d’œuvre, de déserter leurs villes d’origine et
d’aller à l’étranger pour employer de la main-d’œuvre moins chère, afin
de produire des biens et services pour les États-Unis. Cela augmenta
leurs profits, et donc les primes des dirigeants et les plus-values des
actionnaires, aux dépens des moyens de subsistance de leur ancienne
main-d’œuvre nationale et de l’assiette fiscale de leurs communautés, et
de leur État d’origine. Les coûts externes des plus grands bénéfices
furent supportés par leurs anciens employés et par la dégradation de la
situation financière des États et des localités. Ces coûts dépassent
largement les profits les plus élevés.

En général, les économistes partent du
principe de ne pas tenir compte des coûts externes. Leur mantra est que
le progrès corrige tout. Mais leur méthode de mesure du progrès est
trompeuse. Les économistes écologiques, comme Herman Daly, ont soulevé
la question de savoir si, du fait de négliger les coûts externes et de
la façon imprécise de mesurer le PIB, les augmentations de PIB annoncées
dépassent bien en valeur le coût de leur production. En effet, il est
tout à fait possible que la croissance du PIB ne soit qu’un effet de la
non prise en compte de tous les coûts de production.

À l’approche de la fin de la deuxième
décennie du 21e siècle, la longue histoire du capitalisme des États-Unis
se nourrissant de pillage, semble se terminer en même temps que la
capacité de la banque centrale à protéger la richesse financière
existante, en créant de plus en plus d’argent pour soutenir le prix des
actions, des obligations et de l’immobilier. En Amérique latine, les
États-Unis ont une longue tradition de renversement de régimes
réformistes qui menacent la mainmise étasunienne sur leurs ressources.
Les coups d’État de Washington contre la démocratie et
l’autodétermination ont marché jusqu’à ce qu’il s’en prenne au
Venezuela. Le coup d’État de Washington contre Chavez a été bloqué par
la population et les militaires vénézuéliens. Jusqu’ici, la tentative de
renverser Maduro, le successeur de Chavez, a échoué.

La tentative de renversement du
gouvernement syrien a été enrayée par la Russie, et celle-ci et la Chine
vont très probablement empêcher Washington de renverser le gouvernement
iranien. En Afrique, les Chinois se révèlent être de meilleurs
partenaires commerciaux que les sociétés spoliatrices des États-Unis.
Continuer à alimenter l’empire et ses coûts ruineux, devient de plus en
plus difficile.

La politique de sanctions de Washington
rend cela encore plus difficile. Pour éviter les sanctions arbitraires
et illégales, d’autres pays commencent à abandonner le dollar et à
régler leurs échanges internationaux en devise nationale. La Route de la
Soie chinoise englobe la Russie et une grande partie de l’Asie. Elle
forme un bloc commercial indépendant du système financier occidental. En
espérant échapper à la prédation des États-Unis, d’autres pays se
tournent vers la Russie et la Chine pour garder leur souveraineté. Ces
évolutions vont réduire la demande de dollars et porter atteinte à
l’hégémonie financière des États-Unis. Les alternatives à la Banque
mondiale vont mettre à l’abri du pillage des régions entières du monde.

Les ressources à piller disparaissant,
le capitalisme des États-Unis, fortement dépendant de la rapine, va voir
partir en fumée l’un des piliers de sa réussite. La demande de
consommation globale s’effondrant du fait de l’absence de croissance du
revenu réel, du manque d’emplois pour la classe moyenne et de l’extrême
concentration des revenus et des richesses, un autre pilier du
capitalisme des États-Unis disparaît. Les investissements des
entreprises flanchant aussi, comme en témoignent leurs bénéfices et
leurs emprunts servant à racheter leurs propres actions, en se
décapitalisant au passage, la demande globale s’effondre.

L’absence de croissance de demande
globale fera que l’écart entre le cours élevé des actions et les sombres
perspectives de bénéfices des entreprises, sera trop grand pour être
comblé par la Réserve fédérale qui déverse de l’argent pour racheter ses
actifs financiers libellés en dollar. Sans la possibilité de soutenir
le prix des actifs financiers [en les rachetant] grâce à la création
monétaire, la fuite de ces actifs financiers pourrait faire s’effondrer
le dollar.

Ce qui restera sera la ruine.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/08/01/americas-collapse-2-in-a-series/

Traduction Petrus Lombard




Date limite 2019 – les révélations de Chico Xavier

[Source : Médium-Guérisseur]

Rédigé par Christophe H. et publié depuis Overblog



La Folha Espírita (Le journal spirite) de mai 2011 rapporte une révélation faite en 1986, par le médium Francisco Cândido Xavier sur le futur réservé à la planète Terre et à tous ses habitants dans les proches années à venir.

La révélation a été faite à son ami et médium Geraldo Lemos Neto, fondateur de la Maison de Chico Xavier, à Pedro Leopoldo (MG) et l’édition Vinha de Luz (Vignes de Lumière), mais pour le moment, seul lui s’est décidé à parler.

Ceci est maintenant un résumé des points intéressants du texte qui peut être lu dans son intégralité sur la copie n ° 439, année XXXV du Journal Spirite de mi 2011

Cela fait longtemps que je traîne ce fardeau, et j’ai toujours été inquiet dans ce sens que Chico Xavier ne me dirait pas tout de ce qu’il avait raconté aux éditions du Journal Spirite et pourquoi ?

Parce qu’il n’y avait pas de finalité précise dans ce que je savais. Avec l’occasion des échanges que j’ai eu et que  je décris dans les pages suivantes, j’ai remarqué que mon esprit recevait un traitement mnémonique différent pour que je parvienne à ne pas oublier ces paroles prophétiques pour en témoigner en temps voulu dans l’avenir lorsque je serais appelé à le faire.

J’ai eu le bonheur de vivre dans l’intimité de Chico Xavier, parler avec lui d’innombrables fois jusqu’au petit matin et, au début, sur de nombreux thèmes de notre intérêt commun, notamment sur des éclaircissements palpitants à propos de la doctrine des Esprits et de l’Évangile de Jésus. Un de ces thèmes abordé a été celui relatif  à l’Apocalypse du Nouveau Testament. Depuis lors, dans nos conversations, Chico Xavier a toujours eu un mot ou un autre éclairant  la question, soulignant tel ou tel verset et me faisant comprendre, lentement, le moment de la transition par laquelle passe notre orbe planétaire sur le chemin de la régénération  » Dans une de ces conversations, se souvenant du livre Brésil, Cœur du Monde, Pays d’Evangile, écrit par l’esprit Humberto de Campos, Lemos Neto avait exteriorisé ses doutes à Chico  sur le titre de l’ouvrage, car à ce moment, au milieu des années 80, le Brésil vivait encore  avec l’hyperinflation, la pauvreté, la faim, les grandes disparités sociales, la déréglementation économique et politique, pour ne pas mentionner les scandales de corruption et L’arriération culturelle.«Je m’en souviens comme si ce était hier, l’expression de surprise de Chico qui  me répondait : Allons Geraldinho, ce que tu voudrais ce serait des privilèges  pour la patrie de l’Évangile, quand  le fondateur de l’Evangile qui est notre Seigneur Jésus-Christ, a vécu dans la pauvreté, entourés par des malades et des nécessiteux de toutes sortes, a connu toutes sortes de difficultés et de persécutions a été  soumis à la torture, presque abandonné par ses amis les plus proches et qu’il est mort crucifié entre deux voleurs ? N’oubliez pas que le fondateur de l’Evangile est passé par toutes sortes de probations, a souffert le martyre de la croix, mais qu’il a ensuite quitté la croix et ressuscité pour la vie immortelle.

Cela devrait servir de guide pour la patrie de l’Evangile. Un jour, nous allons renaître de ses cendres de notre propre sacrifice pour montrer au monde l’immortalité glorieuse !

Dans la séquence de notre conversation, j’ ai demandé à Chico ce qu’il voulait dire exactement  au regard du sacrifice  du Brésil. Aurait-il prédit l’avenir de notre nation et du monde ?

Chico était resté pensif, un peu peu comme s’il s’était retrouvé éclairé par des visions de scènes éloignées et, après un certain temps, il est revenu pour nous dire: «Vous souvenez-vous, Geraldinho, dans le livre d’Emmanuel, Le chemin vers la lumière ? Dans les dernières pages du récit, en chapitre XXIV, dont le titre est le spiritisme et les grandes transitions majeures, que dans celui-ci Emmanuel déclarait que les esprits éclairés et dévoués parlaient d’une nouvelle réunion de la communauté des puissances angéliques du système solaire, dont l’un des membres divin est Jésus, et que la société céleste se réunira pour la troisième fois dans l’atmosphère de la Terre puisque le Christ a reçu la mission sacrée de racheter notre humanité, afin de décider à nouveau du sort de notre monde « Eh bien, Emmanuel a écrit cela en 1938 et j’ai été  informé que cette réunion avait déjà eut lieu.

Elle a eut lieu quand l’homme est finalement entré dans la communauté planétaire, laissant le sol du monde terrestre pour fouler la première fois le sol lunaire. L’homme, par ses propres efforts, a remporté le droit et la possibilité de se rendre à la lune, un fait qui s’est matérialisée le 20 Juillet 1969. A cette occasion, le gouverneur spirituel de la Terre, qui est notre Seigneur Jésus-Christ, à l’écoute de la demande d’autres êtres angéliques de notre système solaire, avait convoqué une réunion pour discuter de l’avenir de notre planète. Ce que je peux vous dire, Geraldinho est qu »après de nombreuses discussions et de débats entre eux, plusieurs suggestions ont été données à la fin de ce céleste conclave.

La bonté de Jésus a décidé de donner une dernière chance à la communauté de la terre,  un dernier moratoire pour permettre aux habitants de la Terre de développer la civilisation sur la planète Terre. Toutes les obligations karmiques qui étaient prévues se sont succédées pour une échéance à la fin du  XXe siècle mais elles ont ensuite été suspendues par la miséricorde du ciel pour laisser à notre monde  une dernière chance de progrès moral.

Le plus drôle, c’est que vous pouvez reconnaître exactement la période actuelle dans les évangiles et dans l’Apocalypse, que nous vivons dans la onzième heure, la dernière heure, l’heure du dernier appel.

Je lui ai demandé ce qui s’ était dit à la suite des délibérations de Jésus, et il m’a répondu :

« Notre Seigneur accordait un moratoire de 50 ans sur la société terrestre, pour commencer au 20 juillet 1969 et, par conséquent, se terminer en juillet 2019.« 

Jésus a ordonné, alors que leurs émissaires célestes s’engageraient alors plus directement dans le maintien de la paix entre les peuples et les terres des nations, afin de travailler pour nous faire intégrer plus rapidement la communauté mondiale comme un système solaire mondial davantage régénéré à la fin de cette période.

Certaines puissances angéliques d’autres orbes de notre système solaire avaient soupçonné avec atermoiements ce temps supplémentaire, et ce fut alors que dans sa sagesse il a décidé d’imposer une condition aux hommes et aux nations de la terre.

Selon l’imposition de la volonté du Christ, les nations les plus développées et responsables de la Terre devraient apprendre à se supporter les unes et les autres en respectant les différences entre elles, et en s’abstenant de s’engager dans une guerre d’anéantissement nucléaire.

La face de la Terre devrait éviter à tout prix l’appel d’une troisième guerre mondiale. Selon la délibération du Christ, si et seulement dans ce cas, si les nations de la terre, au cours de cette période de 50 ans, apprennent l’art de la convivialité et de la fraternité en évitant la destruction par la guerre nucléaire, le monde terrestre serait enfin admis dans la communauté planétaire du système solaire comme monde de régénération.

Aucun de nous ne peut anticiper, Geraldinho, les progrés qui peuvent se produire  à partir de cette date de juillet 2019 nous suffisant de savoir défendre la paix entre nos pays les plus développés et les plus civilisés !

J’ai ensuite demandé à Chico à quels progrès il se référait, et il m’a dit:

«Nous obtiendrons la solution pour tous les problèmes d’ordre social, tout comme la solution à la pauvreté et la faim qui s’éteindront. Nous aurons découvert le remède pour toutes les maladies du corps physique par la manipulation génétique et les progrès de la médecine. L’homme aura un large et total accès à l’information et à la culture, qui se répandront.

Nos frères venus d’autres planètes plus avancés auront la permission de Jésus pour se présenter librement et collaborer ouvertement avec nous  en nous offrant de nouvelles technologies jusqu’ici inimaginables à notre stade actuel de développement scientifique.

Nous allons fabriquer des dispositifs qui vont nous faciliter le contact avec les zones désincarnées, rendant ainsi  possible nos conversations tant désirées avec les êtres chers qui sont allés à la tombe. En bref, ce sera un monde nouveau, une terre nouvelle, une étape glorieuse de spiritualisation et de beauté pour le destin de notre planète ».

C’est alors que me faisant  l’avocat du diable, je lui ai demandé : « Chico, jusqu’ici tu ne m’as parlé qu’uniquement de la meilleure hypothèse, qui est celle dans laquelle l’humanité terrestre reste en paix jusqu’à la fin de la période de 50 ans. Mais que se passerait-il si les nations terrestres entraient dans une guerre nucléaire? »

« Ah ! Geraldinho, dans le cas ou l’humanité incarnée décide de suivre le chemin de la malheureuse troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire avec des conséquences imprévisibles et catastrophiques, alors la Terre Mère (ndlr- la nature), sous les auspices de la « Vida Mayor » (ndlr-littéralement la Grande Vie, que je traduirai par quelque chose comme la Loi de causalité…mais qui est en même temps une organisation d’Esprits)  réagirait avec une violence imprévue pour nos hommes de science.

L’homme commencerait la IIIè guerre mondiale, mais ce qui la finirait ce serait les forces telluriques de la nature, de la propre Terre,  fatiguée des abus humains, et nous confronteraient alors à des tremblements de terre gigantesques, des raz de marée et des vagues (tsunamis) consécutifs.

Nous verrions l’explosion de volcans éteints depuis longtemps ; nous serions confrontés à des vagues de dégels qui feraient ployer les pôles  avec des résultats tragiques pour les zones côtières en raison de la montée des eaux ; et dans ce cas, les cendres volcaniques associées aux radiations nucléaires nocives finiraient par rendre complètement inhabitable tout l’hémisphère nord de notre planète.

Mais que se passerait-il spécifiquement au  Brésil  ?

Selon le médium, dans les deux situations le Brésil remplirait son rôle dans le grand processus de spiritualisation planétaire.

Dans la meilleure des situations, notre nation grandira en importance socioculturelle, politique et économique prenant le devant de la communauté des nations. Non seulement nous serons la grenier alimentaire et celui des matières premières pour le monde, mais aussi la grande source d’énergie avec la découverte d’énormes réserves de pétrole qui feront de Petrobras une des plus grandes entreprises mondiale. Le Brésil croîtra à pas de géants et occupera un rôle important sur la scène mondiale. Cela se traduira par l’élévation de la culture brésilienne sur la scène internationale et,  suivi de près, par le développement des livres du spiritisme christique, qui ici, avec un terrain fertile, arriveront à être d’un intérêt certain pour les autres nations.

Toutefois, si le pire des scénario se produit, celui dans lequel l’hémisphère Nord devient inhabitable, de grands flux migratoires se formeraient pour se rendre dans l’hémisphère sud où se trouve le Brésil, qui serait alors appelé plus directement encore à tenir son rôle de Patrie d’évangélisation en montrant  l’exemple de l’amour et de la résignation, du pardon et de la compréhension spirituelle pour les migrants vers les villes.

Le nouvel âge de la Terre, dans ce cas, prendra plus de temps pour atteindre ses meilleures conquêtes scientifiques et morales, à travers une autre longue période de reconstruction de nos nations et de nos sociétés, contraintes de réorganiser la plupart des fondations de base qui seraient nécessaires.  

Selon ce que Chico me révélait, ce qui resterait de l’ONU déciderait finalement de terminer l’invasion  des nations de l’hémisphère Sud, dont le Brésil, et ici évidemment, le reste de l’Amérique du Sud, l’Australie et l’Afrique du Sud, afin que nos nations soient occupées militairement et réparties entre les survivants de l’Holocauste de l’hémisphère Nord.

C’est lorsque nous les Brésiliens, serons appelés à donner un exemple de la vraie fraternité chrétienne, en comprenant que nos frères de Nord, bien qu’envahisseurs manu militari mais ne  manquant tout de même pas d’être dépassés et bouleversés par les conséquences négatives de la guerre et des hécatombes telluriques, et qui devrait donc pour cela être considérés de la même manière, tout  comme  nos frères qui ont besoin de soutien et de protection, de la compréhension et de l’amour.

A ce moment de la conversation, Chico a fait une pause narrative et a rajouté ensuite : « Notre Brésil que nous connaissons sera ensuite défiguré et divisé en quatre nations différentes. Seul un quart de notre territoire restera la nôtre, et ils restera seulement aux brésiliens les territoires du Surreste, de Goiás et du District fédéral. Les Américains, les Canadiens et les Mexicains occuperont les États de la région nord du pays, en ligne avec la Colombie et le Venezuela. Les Européens viendront occuper les États de la région du Sud du Brésil, unissant l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. Les asiatiques, en particulier chinois, japonais et coréens, viendront occuper notre Midwest,  avec le Paraguay, la Bolivie et le Pérou. Et enfin, les Etats du Nordeste seront occupés par les Russes et les Slaves. Nous autre ne pouvons pas oublier que tout cet inextricable processus a sa propre ascendance spirituelle et nous devrons alors reconnaître que nous aurons beaucoup à apprendre des envahisseurs.

Prenez, par exemple, les Américains, ils  peuvent enseigner le respect de la loi, l’amour du droit, de la science et du travail. Les Européens, en général, apporteront l’amour de la philosophie, de la musique classique, de l’éducation, de l’histoire et de la culture. Les Asiatiques peuvent incorporer notre peuple  dans leurs plus hautes notions de respect pour le devoir, de discipline, d’honneur, d’engagements aux personnes âgées et aux traditions anciennes. Et puis enfin, nous Brésiliens nous leur offriront à eux, nos frères dans la chair, les valeurs les plus élevées de la spiritualité, par la miséricorde de Dieu, trésor de cœur fraternel et amis de nos gens simples et humbles, ces personnes bonnes qui ont été réincarnées dans la grande nation brésilienne pour accomplir le plan de Dieu et démontrer à tous les peuples du monde la foi dans la vie supérieure, témoins de la continuité de la vie dans l’au-delà, l’exercice serein et noble de la médiumnité avec Jésus.

Selon Chico Xavier, le Brésil n’ aura pas de privilèges et souffrira lui-même également des effets des tremblements de terre et des tsunamis, en particulier dans les zones côtières. Il arrive que, selon le medium, l’impact ici sera beaucoup plus faible si on le compare à ce qui adviendra dans l’hémisphère nord de la planète.

Une autre décision des bienfaiteurs spirituels de la Grande Vie fut celle qui détermina qu’après l’aube de l’an 2000 de l’ère chrétienne, les esprits endurcis dans le mal et l’ignorance ne pourront  plus jamais recevoir la permission de se réincarner sur la face de la  Terre.  

Se réincarner ici à partir de cette date équivaudrait à une juste et précieuse récompense, destinée non seulement aux esprits les plus forts et les mieux préparés  qui ont su thésauriser dans le cadre de multiples réincarnations, des conquêtes spirituelles pertinentes telles celles de la douceur, de l’amour et la paix et l’harmonie fraternelle entre les peuples et les nations.

Selon les informations que Chico a données à plusieurs amis proches, on insère dans ce programme supérieur de programmation la propre réincarnation du mentor spirituel de Chico Xavier,
Tous les autres esprits récalcitrants dans le mal seraient donc à partir de 2000, conduits de force à la réincarnation dans des mondes plus arriérés, d’expiation et d’épreuves y compris dans des mondes primitifs vivant encore à la phase de l’homme des cavernes, pour pouvoir purger leurs excès et leur insubordination aux desseins supérieurs.

Chico Xavier avait connaissance de ces mondes où ces esprits récalcitrants  seraient expulsés. Selon lui, la plus grande de ces planètes était appelée Kiron ou Quíron.

Emmanuel lui-même, par le biais Chico Xavier, répondant à une interview publiée dans le livre nous dit que les prophéties sont révélés aux hommes pour qu’elles ne soient pas accomplies.

Elles sont en fait un grand avertissement spirituel pour nous pour nous améliorer, et éloigner de nous l’hypothèse du pire chemin.

Aussi longtemps que vous aurez de l’Amour dans votre coeur
vous gagnerez toutes les batailles !




François Léger : « Les microfermes sont le chemin vers l’autonomie alimentaire et sociale »

[Source : Reporterre]

Entretien avec François Léger

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH481/arton17638-31609.jpg?1558107194" alt="François Léger : «<small class="fine"> </small>Les microfermes sont le chemin vers l'autonomie alimentaire et sociale<small class="fine"> 

Comment tendre vers « l’innovation écologique radicale » ?
Pour le chercheur François Léger, chercheur en agroécologie, c’est en
s’intéressant aux microfermes qui permettent l’autonomie alimentaire et
sociale, et en repartant « de l’intime et du sensible pour repenser nos systèmes politiques ».

François Léger est
enseignant-chercheur au sein d’une unité mixte Inra/ AgroParisTech
dédiée à l’agriculture urbaine. De 2011 à 2015, il a coordonné une étude
sur la
« performance économique du maraîchage biologique en permaculture » à la ferme biologique du Bec Hellouin, située dans l’Eure.

François Léger

  • Cet entretien est publié dans le livre Un sol commun, aux éditions Wildproject, paru en mai 2019, et repris en « Bonnes feuilles ».

Marin Schaffner [1] — Quels ont été vos premiers pas dans l’agroécologie ?

François Léger — J’ai fait de la biologie à
l’université, où je me suis intéressé peu à peu à l’écologie des milieux
anthropisés et en particulier des milieux agricoles, ce qui m’a orienté
vers l’agronomie. J’ai enchaîné avec un doctorat d’écologie, sur la
relation de paysans mexicains à leur environnement. Ce qui a été pour
moi essentiel, ça a été de comprendre que ces paysans ne cultivaient pas
simplement du maïs : ils construisaient et géraient durablement un
agroécosystème. Cette « révélation »
m’a orienté vers une interprétation de l’agriculture comme médiation
technique entre les humains et les écosystèmes qu’ils habitent. Et les
rencontres avec certains des promoteurs de l’agroécologie
scientifique dans les années 1980 – Efraïm Hernandez Xolocotzi, Miguel
Altieri – m’ont permis de trouver le cadre théorique qui me faisait
défaut pour explorer cette voie et étudier des systèmes agricoles dans
leur globalité écologique, sociale et culturelle. De retour en France,
j’ai travaillé dans un organisme de recherche-développement en élevage.
J’ai eu à m’occuper des mesures agroenvironnementales à visée de
protection de la forêt méditerranéenne ou de conservation d’espèces et
d’habitats remarquables, impliquant des élevages extensifs. Une part
importante des éleveurs engagés dans ces mesures pratiquait des formes
d’agriculture très éloignées des modèles industriels/productivistes
partout recommandés. J’ai découvert que s’ils étaient généralement moins
efficaces en termes de volumes de production, beaucoup d’entre eux,
parce qu’ils fondaient leur action sur une intelligence écologique
aiguisée, gagnaient finalement mieux leur vie et avaient un bien-être au
travail nettement supérieur à celui de leurs homologues qui s’étaient
pliés à ce modèle dominant. Une bonne partie de mon combat – si je peux
dire – a été ensuite de contribuer à démontrer que vertu écologique,
construction de lien social dans les territoires, bien-être des
individus et efficacité économique n’étaient pas contradictoires. Cette
idée ne rencontrait pas forcément beaucoup de succès. Les verrouillages
cognitifs, scientifiques et institutionnels restaient trop nombreux et
trop forts. Ce n’est qu’il y a quelques années qu’elle a fini par être
partiellement admise, avec l’idée d’une « agriculture écologiquement intensive ». Et il aura fallu attendre 2017 pour que l’Insee publie une étude montrant – pour le lait, le vin et le maraîchage – que, oui, on gagne mieux sa vie en faisant de l’agriculture biologique.

Comment définiriez-vous l’agroécologie en quelques mots ?

L’agroécologie c’est avant tout un déplacement de l’attention de la
production vers les humains pris dans leurs écosystèmes, et même, plus
précisément, pris dans des réseaux d’interactions qui font écosystèmes,
le tout avec une finalité claire : la transformation des systèmes
alimentaires vers un plus grand bien-être des écosystèmes et des
humains. De ce point de vue-là, la devise des permaculteurs « prendre soin de la terre, prendre soin des humains »
me convient, et je dirais même que ce principe est à la base de toute
forme d’écologie politique, dans le sens où il n’y a pas de séparabilité
de l’environnemental et du social.

Tout à l’heure vous parliez « d’intelligence écologique », qu’entendez-vous par là ?

L’intelligence écologique, c’est la capacité à comprendre comment
faire avec le vivant et non contre lui. Mais comment acquérir cette
intelligence, comment la construire, voilà pour moi des questions
essentielles. J’ai passé une bonne partie de ma vie à côtoyer des
paysans qui ne travaillaient pas comme on leur disait de faire, et qui
devaient donc inventer leurs propres corpus de savoirs et de
savoir-faire. Ils m’ont montré que l’une des grandes forces de cette
intelligence écologique pragmatique, c’est qu’elle ne relève pas d’une
connaissance analytique exhaustive, mais plutôt d’une connaissance
holiste, intuitive, poétique et sensible.

L’Occident a réalisé cette abomination qu’est la négation de notre
appartenance à la nature, de notre existence comme corps vivant. À ne
vouloir être que le produit de notre cerveau, nous ne pouvons que nous
servir mal de lui. De là découle notre incapacité à développer une
pensée politique et morale sur l’environnement, puisque nous avons
réduit tout le réel en objets, en utilité immédiate, en valeur
marchande. L’urgence de l’écologie me semble être de reconnecter les
gens aux autres vivants (même aux guêpes et aux araignées, en assumant
la peur qu’elles nous inspirent). Nous devons repartir de l’intime et du
sensible pour repenser nos systèmes politiques. Et, à ce titre, face à
la dégradation de nos conditions de vie, les questions de santé me
semblent être centrales pour l’écologie, parce qu’elles remettent au
premier plan notre propre corporalité.

L’agriculture industrielle n’est-elle pas symptomatique de ce rapport utilitariste au monde ?

Si, bien sûr, puisque c’est une agriculture du détachement. Elle fait
fi de la réalité biologique et sensible du monde, tout en prétendant à
une capacité de contrôle absolu sur un vivant absolument chosifié. Cette
agriculture, et l’alimentation qui va avec, sont consubstantielles de
l’ordre capitaliste du monde. Le modèle de l’agriculture industrielle et
la relation dominatrice au monde qui lui est sous-jacente conduisent à
la destruction de la vie, à la disparition des paysans, à la malbouffe.
Cette souffrance du monde, des animaux, des plantes, des sols, des
humains eux-mêmes, n’a aucune justification.

Vous avez également travaillé sur les microfermes. Quelles analyses avez-vous pu en tirer ?

Le développement agricole de ces soixante dernières années, basé sur
des modèles d’exploitations toujours plus grandes, affirmait que le
progrès exigeait des économies d’échelle permettant de mettre en œuvre
des technologies toujours plus puissantes et sophistiquées. Pourtant, on
constate que même des très petites surfaces, inférieures à un hectare
en maraîchage, font des fermes parfaitement viables. Pour un écologue,
un intérêt majeur de ces toutes petites fermes, c’est que chacune sur
son territoire est une sorte de microcosme écologique, qui permet
notamment d’étudier les bienfaits de la diversité comme source de
résilience. Et, d’autre part, on observe autour des microfermes toute
une série d’enjeux sociaux de la transition écologique, en particulier
de reconstruction de liens sociaux non seulement autour des légumes « sains et bons »,
mais aussi autour de valeurs communes permettant de démarchandiser et
mutualiser des ressources. Tout cela mis bout à bout, on se rend compte
que ces microfermes sont des endroits vraiment intéressants pour penser
les manières concrètes de faire advenir de nouvelles autonomies
alimentaires et sociales.

Depuis votre perspective agroécologique, que pressentez-vous pour les dix prochaines années ?

J’imagine volontiers d’autres mondes. Par exemple, où nos systèmes
alimentaires seraient reconstruits dans une logique de proximité, à base
essentiellement de produits frais. Cela signifierait renoncer aux
produits industrialisés, donc reconsidérer nos façons de cuisiner. Il
faudrait alors repenser aussi nos modes de vie et de travail. Et comment
éviter que les femmes soient à nouveau soumises à la tyrannie du
domestique ? J’en arrive toujours à la
conclusion qu’il n’est de changement que total, même si je ne sais pas
penser le mouvement vers cette utopie réaliste. De plus, comment
stabiliser les connaissances nécessaires, quand le vice du capitalisme
de toujours privilégier l’efficacité immédiate bride la recherche
scientifique et citoyenne sur de nombreuses solutions vertueuses à moyen
ou long terme – notamment dans le biomimétisme, encore grandement
inexploré.

Enfin, la difficulté du changement, c’est son coût. Pour passer d’un
système peu rentable à un système plus rentable (sur les plans
économique, social et écologique), il y a forcément une, deux, trois
années ou plus d’apprentissages durant lesquelles l’efficacité chute. Le
rôle des politiques publiques devrait être de couvrir ce risque-là. Or,
aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’argent et d’énergie dépensés pour
maintenir le statu quo en agriculture que pour aller vers l’innovation, et encore moins vers « l’innovation écologique radicale ». Dans ces conditions, pour quelle obscure raison le monde changerait-il ?
Il change pourtant, mais ces changements sont portés par des individus
et des collectifs en marge, négligés et parfois dénigrés. Il faut
travailler avec ces marges et faire que leurs solutions deviennent assez
incontestables pour offrir des horizons crédibles à la société tout
entière.

L’agroécologie a-t-elle des leçons ou des conseils à donner à toutes ces transformations sociales ?

La démonstration apportée au Brésil, en Afrique, en Inde, que des
conduites agroécologiques donnent de meilleurs résultats en termes de
sécurité alimentaire, de qualité de la vie et de l’environnement, est un
acquis important. Il y a partout, en France aussi, une prise de
conscience de l’efficacité des systèmes agricoles écologisés. Mais
ceux-ci imposent des arbitrages nouveaux entre des registres de
performance multiples. Il ne s’agit plus de rechercher un optimum
d’efficacité économique sous contraintes mais de dévoiler les conditions
systémiques de la viabilité, c’est-à-dire du respect simultané et
permanent de seuils minimaux pour une batterie de critères écologiques
et sociaux. Cela implique un changement profond de façon de penser et de
construire la vision de notre futur, dans les sciences, les politiques
publiques. Et dans les têtes de chacun…

 Propos recueillis par Marin Schaffner


[1] Marin Schaffner, ethnologue de formation et voyageur au long cours (Asie du sud-est, Afrique de l’Ouest et quatre coins de France), mène de nombreux projets de recherche, d’animation et d’écriture sur l’écologie, la pédagogie, les migrations et le handicap. Ce livre d’entretiens Un sol commun – Lutter, habiter, penser est son premier ouvrage.




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »

[Source : UJFP]

mercredi 27 février 2019 par Rabbin Gabriel Hagai

Suite à la polémique populaire récente autour de la définition du « sionisme » – et donc de la nature de l’opposition à cette idéologie –, je pense qu’il est important d’apporter ici quelques éclaircissements (en tant que juif orthodoxe séfarade franco-israélien).

Le sionisme est un projet politique séculaire
d’origine européenne qui usurpe l’identité juive pour la transformer en
nationalisme primaire. C’est donc par définition un mouvement raciste,
exclusiviste et hégémoniste, de facto faiseur d’apartheid. C’est cette
idéologie toxique qui a donné naissance à l’État d’Israël. Or, avant
cela, les juifs n’ont jamais été nationalistes, ni par leur histoire, ni
par leur religion.

L’amalgame entre « sionisme » et « judaïsme » est souvent dû au fait
que ce premier est un mouvement nationaliste juif, s’adressant aux
juifs, et dont le but est l’établissement d’un pays juif souverain
(l’État d’Israël) parlant une langue juive (l’hébreu en l’occurrence).
Du coup, le qualifier de « judaïsme » devient séduisant pour certains.
Mais c’est complètement méconnaître l’idéologie même du sionisme dont le
but est de remplacer la Torah (c’est-à-dire l’observance des préceptes
bibliques mosaïques) par du nationalisme. Être juif, pour le sionisme,
c’est être un citoyen de l’État sioniste, pour lequel toute pratique
religieuse est superflue, voire à combattre.

Le sionisme est donc l’adversaire idéologique de la Torah (de la
religion juive). Certes, il existe un mouvement sioniste religieux,
centré autour de la pensée de R. Tsevî-Yehûda Kook (1891-1982), mais
nombreuses y sont les incohérences, les réductions et les contradictions
vis-à-vis des sources religieuses juives authentiques.

Il faut bien comprendre qu’il n’existe pas plus de lien entre le
sionisme (l’État d’Israël) et la Torah – malgré la judaïté des sionistes
– qu’entre le Ku Klux Klan et l’Église Catholique (bien que les
klanistes soient chrétiens) ou qu’entre le FLN algérien et l’islam (bien
que ses membres soient de culture arabo-musulmane). Donc, on ne peut
pas plus affirmer que l’État israélien représenterait LES juifs (tous
les juifs, et le judaïsme en plus), que le Gouvernement algérien
représenterait les musulmans ou le Texas les chrétiens.

Malgré tout cela, l’État d’Israël utilise plusieurs sophismes afin de
s’établir en représentant légitime et exclusif du Peuple d’Israël. La
liste est longue et fallacieuse, et je n’en aborderai ici que
quelques-uns de ses éléments.

Le point le plus important de la propagande sioniste est de
« favoriser le “retour” du Peuple juif en Terre d’Israël » ! Or, à ma
connaissance, des juifs ont de tout temps vécu en Terre Sainte. De quel
« retour » parle-t-on alors, vu que les juifs n’ont jamais rompu leur
lien à cette Terre ? Du pouvoir politique ?

De plus, ce « Peuple juif » cité ici, qui est-il ? Il me semble que
la majorité du Peuple juif ne vit justement pas en Terre Sainte. Qui
donc peut s’établir là-bas en représentant exclusif de ce peuple (et
délégitimer ainsi les autres juifs vivant ailleurs) ?

Et puis, « en Terre d’Israël » – selon quelles frontières ? La Terre
d’Israël biblique comprend aussi l’autre rive du Jourdain (la Jordanie
actuelle) jusqu’à Damas (en Syrie actuelle). Devrait-on entendre par là
qu’il faudrait également que les juifs conquièrent ces territoires afin
d’y assoir leur gouvernance ?

Un autre élément de propagande est l’utilisation ad nauseam de
l’argument sécuritaire. Exactement comme en Afrique du Sud lors de
l’Apartheid – où les Blancs étaient convaincus par la propagande de
maintenir cet état de fait, sinon les Noirs allaient tous les égorger –,
ainsi les Israéliens sont manipulés à croire que tous les Arabes
veulent leur extermination.

Pour accentuer cette démagogie, le souvenir de la Shoah est agité
sans vergogne afin de distiller la peur de l’anéantissement. L’État
sioniste garantirait la sécurité des juifs dans le monde. Or, c’est tout
le contraire qui se passe ! Le raccourci est aisé : identification
entre l’État d’Israël et les citoyens israéliens, puis entre les
Israéliens et tous les juifs. Comment empêcher cet amalgame toxique ?
Les institutions juives françaises n’aident pas à calmer la situation,
au contraire. Leur soutien inconditionnel à l’État d’Israël – et leur
fait d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme –, ouvre le bal de
tous les amalgames. La communauté juive se retrouve prise en otage par
l’idéologie sioniste. Les discours s’enflamment de tous les côtés, et le
sang juif coule de par le monde.

Il est important de souligner ici que l’identité juive ne s’établit
pas vis-à-vis des aléas des persécutions (qui sont des épiphénomènes ne
nous définissant pas), mais vis-à-vis de la Torah. C’est elle qui
légitime notre histoire et notre identité en tant que peuple (ou plutôt
en tant que famille) – du coup, selon moi, un juif sans Torah, même si
cela existe de facto, n’a pas beaucoup de sens.

Car nous les juifs sommes une famille, pas une nation au sens
politique du terme. Nous sommes la « Famille de Jacob (Bêt-Ya‘aqov) »,
celle de ses descendants – à qui Dieu a donné Sa Torah par Moïse –, et à
laquelle on peut appartenir par trois moyens : 1. la filiation, 2.
l’adoption (ce qu’on appelle abusivement la « conversion ») et 3. le
mariage. C’est pour cela qu’il existe des juifs de toutes les ethnies,
fruits des mélanges entre nos populations originelles du Moyen-Orient et
les peuples qui nous ont accueillis tout au long de notre histoire.
Ainsi nos gènes sont communs avec nos sœurs et frères les Palestiniens,
qui partagent la même origine que nous.

Notre Torah est justement basée sur la justice, l’amour, l’humilité
et l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme
construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. Selon
notre Torah, on ne saurait donc établir une société saine sur
l’injustice envers ne fût-ce qu’une seule personne (fût-elle non-juive) –
a fortiori envers un peuple tout entier.

Les juifs sont donc les premières victimes de l’arnaque sioniste (la
liste est longue). Les seconds en sont les Palestiniens qui subissent
une occupation violente et un apartheid en règle – quand ils ne sont pas
purement et simplement massacrés.

Aujourd’hui, les personnes qui se disent « antisionistes » justifient
leur point de vue par un ou plusieurs des éléments suivants, parfois
antinomiques (selon Wikipédia) :

1. L’opposition idéologique de principe à l’État d’Israël ou à la
politique israélienne de manière générale, selon le point de vue
qu’Israël serait responsable de la situation et des conflits au
Moyen-Orient.

2. L’opposition à la politique de colonisation des territoires
palestiniens occupés, selon le point de vue que l’État d’Israël et
certains groupements se réclamant du sionisme y appliqueraient une
politique expansionniste dans la perpétuation du projet sioniste.

3. La condamnation de la situation des Arabes israéliens et des
Palestiniens pour lesquels certains estiment qu’ils subissent des
discriminations jugées proches de l’apartheid, voire qu’on perpètre à
leur encontre des « crimes de guerres » et ce, parce que le projet
sioniste serait par essence raciste.

4. Nonobstant la situation des populations non-juives, l’opposition
au caractère juif voulu par le sionisme de l’État d’Israël, selon le
point de vue que ce principe, qui est à la base du sionisme, ne serait
pas laïque et démocratique, mais religieux ou racial.

5. Dans le monde musulman, l’opposition à l’occupation de Jérusalem
et d’autres lieux saints de l’islam par l’État d’Israël ou par des
juifs ;

6. L’opposition à l’existence d’Israël en tant qu’état, ce qui est le
but principal du sionisme, selon le point de vue que seul un état
binational recouvrant toute l’ancienne Palestine historique serait
légitime ou pourrait apporter des solutions au conflit
israélo-palestinien, ce qui est contraire au fondement même du sionisme.

7. L’opposition au droit à l’existence même de l’État d’Israël ou
d’un état juif, souvent dénommé « Entité sioniste » dans ce contexte, et
selon le point de vue que le sionisme ne serait en rien légitime et
qu’il aurait spolié les Arabes palestiniens de leur pays.

Dans le dernier cas, cette opposition (des fois armée et violente) à
l’existence de l’État d’Israël peut même dégénérer en antisémitisme
(c.-à-d. en haine générale du juif) comme l’avait craint Habib Bourguiba
dès 1965 : « Dans le cas de la Palestine, cette haine conduit à
confondre l’antisionisme avec l’antisémitisme, ce qui engendre […] un
fanatisme qui sera dangereux le jour où il faudra négocier. » (dixit
Wikipédia)

L’expression « antisionisme » peut donc prêter à confusion, car elle
est aussi utilisée par ceux qui veulent purifier la Terre Sainte de
toute présence juive (par un massacre pur et simple de la population
israélienne) – ce qui n’est évidemment pas mon cas, ni le cas de mes
amis Palestiniens, ni celui de l’écrasante majorité des gens sains
d’esprit. Surtout que je suis plutôt un partisan de la non-violence, un
adepte de la paix et de la justice.

Une paix authentique en Terre Sainte ne sera possible que fondée sur
la justice pour tous les protagonistes, et non sur la simple absence de
violence ou sur le remplacement d’une injustice par une autre. La paix
ne se fera pas au détriment des Israéliens et au bénéfice des
Palestiniens, ou réciproquement, mais au bénéfice des deux, ensemble.

C’est pourquoi soutenir la paix c’est soutenir les deux camps – pas
les discours politiques, bien sûr, ni les gouvernements, mais les
habitants eux-mêmes –, et servir de médiateur afin qu’ils trouvent
d’eux-mêmes leur propres solutions à tous leurs problèmes. Je pense que
dès la reconnaissance par le Gouvernement israélien de ses erreurs,
l’abandon de l’occupation armée et l’octroi de leur droits aux
Palestiniens, qu’il n’y aura alors plus de problèmes (car plus de
sionisme).

Pour conclure, en tant qu’opposant à l’idéologie sioniste pour toutes
les raisons suscitées (1 à 7, entre autres), j’accepte d’être qualifié
d’« antisioniste » par défaut d’un meilleur terme.

Rabbin Gabriel Hagai

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Si seulement les humains étaient aussi bons que les animaux. Le monde aurait alors de l’espoir

[Source : Réseau international]

Si seulement les humains étaient aussi bons que les animaux. Le monde aurait alors de l’espoir

Je suis dévasté. Ce soir, à 17 heures, j’ai enterré mon merveilleux chat bien-aimé, mon chat mâle Boy, dans le coin sud-est du jardin, près des camélias, un endroit qu’il appréciait.

Boy a été tué par l’industrie pharmaceutique. Le vétérinaire hospitalier et l’homéopathe qui m’ont aidé à essayer de le sauver, ont dit que les vaccins prescrits étaient à l’origine du cancer qui a tué Boy. Pour faire des profits, avec des contributions de campagne, les compagnies pharmaceutiques corrompent les législateurs des États, pour leur faire adopter des lois qui tuent les animaux.

J’ai arrêté les vaccins il y a 4 ans, mais ce n’était pas assez tôt.

La sœur de Boy et moi sommes en deuil.

Il était l’être le plus magnifique et le plus merveilleux que j’ai jamais connu. Un vrai ami. Un être doux et exceptionnel.

Le chagrin que je ressens me rend encore plus conscient du chagrin que tant de dizaines, de centaines de milliers et de millions de familles ressentent pour leurs fils, leurs filles, leurs épouses, leurs maris, leurs parents, leurs cousins, leurs tantes, leurs oncles, leurs amis et leurs animaux de compagnie, qui d’un bout à l’autre du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ont été massacrés par le gouvernement des États-Unis et ses vassaux européens, et par un gouvernement israélien qui dépend du soutien économique et diplomatique de Washington pour continuer son génocide de Palestiniens.

Guerre, massacre, dévastation et pire encore. Voilà tout ce que représente la ‘civilisation’ occidentale. La ‘civilisation’ occidentale n’est rien d’autre qu’une machine à tuer. Si l’Occident ne vous tue pas avec des bombes, des missiles ou des armes nucléaires et biologiques, il vous tue par la pression économique et financière et les mesures d’austérité du FMI.

Sans fin, des espèces disparaissent à cause d’entreprises privées agréées par le gouvernement corrompu, qui a reçu d’elles des pots-de-vin pour raser une forêt tropicale au profit d’intérêt capitaliste.

Pour l’essentiel, toute la diversité l’écologique a été détruite par les coûts externes du capitalisme, dont les bénéfices dépendent de la destruction de l’environnement de la planète Terre qui entretient la vie.

Quand l’être humain voit le mépris de la ‘civilisation’ occidentale pour la vie de ceux qu’elle prend sous ses bombes et qu’elle exploite, où est la civilisation ? Tout ce qu’on trouve, c’est de l’inhumanité envers les autres pour le profit.

Dans la ‘civilisation’ occidentale, le profit règne. Rien d’autre ne compte ; les gens et leur vie ne comptent pas. La justice ne compte pas. La vérité ne compte pas.

Seul compte le fric. La ‘civilisation’ occidentale a été réduite à du fric par le capitalisme. Rien d’autre ne compte, rien d’autre n’a de valeur.

Boy était meilleur que la race humaine entière. Si les humains pouvaient obtenir une fraction de la bonté de Boy, au lieu d’être au bord de la destruction nucléaire ou écologique, le monde serait un endroit totalement différent.

Mais les humains sont infectés par le mal. À l’époque où le christianisme était encore une puissance religieuse, on savait cela. On allait à l’église pour apprendre à sauver son âme. Aujourd’hui, on apprend la politique identitaire, dont le message est que les Blancs sont coupables, sauf s’ils massacrent les populations des pays du Moyen-Orient qui refusent l’avantage de devenir vassaux de Washington et de faire valoir « la seule démocratie du Moyen-Orient » – Israël – dans son génocide de Palestiniens.

Aujourd’hui, comme nous le voyons avec l’affaire de Julian Assange, la culpabilité ou la malfaisance de quelqu’un dépend entièrement de sa soumission aux apparatchiks dirigeants.

D’un bout à l’autre de la ‘civilisation’ occidentale, ce sont les intérêts financiers corrompus et égoïstes qui nous détruisent.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2018/11/28/if-only-humans-were-as-good-as-animals-then-there-would-be-hope-for-the-world/
Traduction Petrus Lombard