Suicidez-vous pour sauver la planète, sinon détruisez tout en attendant !

Par Lucien SA Oulahbib

Contrairement aux apparences, la canaille sectaire au pouvoir loin de « sauver » quoi que ce soit (climat, et santé…) envisage plutôt d’inciter au suicide, déjà indirectement et de façon chic avec pub et grande musique — « tout est beauté » — pour départ en grandes pompes (funèbres) vers les centres de suicide assistés en Belgique et en Suisse. Et ce, non pas seulement pour des personnes incurables physiquement, mais également mentalement : atteintes d’éco-anxiété, de « troubles » de la personnalité ou, bientôt, en panique morale d’être blanc, voire de ne pas avoir encore été violé(e) pendant « des heures » par une victime du colonialisme occidental (le seul qui aurait existé), la seule issue honorable serait donc de (se) donner la mort si l’on ne veut pas être un meurtrier (paradoxe blanchotien [paragraphe 30] revisité par Derrida dans Parages, p. 161 et suivantes, analyse globale ici).

Mais en attendant de franchir le pas, la destruction de tous par quelques-uns reste un soin palliatif conseillé, comme incendier des forêts, truquer (in) volontairement les chiffres de la météo (c’est la faute aux algorithmes), et, plus obscène (sans scène) : mutiler les enfants en leur faisant croire qu’ils peuvent, qu’ils doivent changer de sexe comme ils le sentent. « Venez comme vous êtes », comme dans le nouveau film de Barbie (tant pis si la médicalisation du geste deviendra permanente en prenant à vie divers bloqueurs). Comme aussi détruire peu à peu le cheptel, adieu veaux, vaches, lait, Pierrette et son bol fracassé puissance mille (alors qu’il aurait été possible de sauver le pot de Pierrette comme indiqué ici, voir le sommaire…).

Mais trêve d’ironie, même sarcastique, ceux qui programment ce suicide chic sont les mêmes BOBO (et « Boomers » selon la mise à jour) qui règnent sur le Service Public et Privé qu’ils ont détourné à leur profit tout en caressant dans le sens du poil leur clientèle, mais à peine tout de même (expérience de Milgram permanente), juste de quoi la laisser survivre pour mettre un bulletin dans l’urne (dans un an) en échange d’un deux pièces dans une « cité interdite » (et cela ne date pas d’hier), au 10e étage sans ascenseur, squatté par les guetteurs et guetteuses en sac poubelle. Ainsi le premier préposé bateleur en titre en France prépare les Européennes en disant tout et son contraire (paroles, paroles) agitant même l’idée de « référendum» pourtant jugée contraire à la Constitution, du moins « selon la question posée » pour les spécialistes de plateau entre les deux tours de la présidentielle de 2022 ; ses référendums ne toucheront donc pas « l’essentiel », mais tueront ce qu’il en reste (climat, santé, souveraineté…).

Pendant ce temps, 5 puis 10, 11, bientôt 40 pays, pas tous « démocratiques » loin s’en faut, se rassemblent sur cet essentiel : le refus d’être démantelé, littéralement, de voir ses briques civilisationnelles être brisées, quitte à ce que, à terme, les données objectives du droit naturel triomphent. Impossible en effet d’empêcher l’être humain, y compris lorsqu’il est citoyen », d’aspirer à être libre, sans que pour autant, cependant, une instance, autoproclamée, lui impose sa conception de la liberté. Or c’est bien là l’impasse majeure dudit Occident qui aura oublié d’une part que la majorité des massacres du 20e siècle proviennent de régimes athées et non religieux, et que, d’autre part, l’on n’impose pas l’universel, il se diffuse, si et seulement si les populations qui le croisent trouvent de l’intérêt à l’adopter. « Croire » le contraire revient à se cantonner à l’illusion scientiste du 19e siècle qui avançait niaisement que la Science devrait être imposée comme une « loi » dont la Table serait écrite une fois pour toutes…

Et pourtant ! Nous sommes encore dans cette tournure d’esprit (climat, santé…), mais il ne faut pas le dire, de peur que « Billancourt se désespère »…

Aujourd’hui l’espoir a changé de camp tandis qu’en Occident la délivrance tarde : les sanglots longs des violons de l’automne