Sans voix un 11 septembre…

Par Lucien SA Oulahbib

Rappelez-vous de « matin brun » cette nouvelle opportune, mais par trop « unilatérale » imaginant que le totalitarisme n’aurait qu’une seule couleur… Aujourd’hui le vert, l’arc-en-ciel, l’ont remplacée comme seules nuances (de gris), sinon obligatoires du moins « recommandées », comme il est dit pour la muselière et l’injection Covid-19 qu’« iels » tentent de faire passer pour « nécessaire » en voulant même l’imposer aux femmes enceintes et aux enfants comme s’il s’agissait d’un « vaccin » comme les autres

Ainsi, le 11 septembre comme date symbolique s’estompe dans cette offensive colorée qui cherche à en effacer une seule : la blanche, celle de la peau (dans un néoracisme non dit), mais aussi de la lumière au profit de sa diffraction en « points de vue » officiellement, d’une seule optique en réalité, celle qui se perçoit comme fait accompli par les médias dits aujourd’hui de « grand chemin » et faisant désormais office d’yeux artificiels greffés in vivo montrant le seul réel correct (ainsi la manifestation parisienne des Patriotes du 3 septembre 2022 n’aurait jamais existé…).

De même, le fait que le 11 septembre 2001… Ainsi les uns parleront d’un coup fomenté par le Mossad, bras armé de la CIA et de Soros. Les autres disculperont les instances islamiques officielles de toute engeance avec cet acte de naissance flagrant d’alliance stratégique entre le djihadisme international et le néo-léninisme incarné dans « l’altermondialisme » (anniversaire du 11 septembre 1973) un alter-islamisme progressif (le seul « progrès » permis en sus de l’eugénisme et la manipulation génitale du « trans ») qui secréta le canevas idéologique actuel avec d’un côté la normalisation de l’islam comme une religion des meurtris, alors qu’il s’agit d’une stratégie scissionniste et séparatiste implantée au cœur desdites démocraties grâce à l’argent de milliardaires wahhabites qui agissent au cœur même de la couronne anglaise, de la chambre des Lords, et des instances mondiales ainsi qu’européennes (ou Eurabia de Bat Ye’or). Et, de l’autre côté, la régimentation progressive de ces deux dernières dans un canevas de plus en plus contraignant, celui de la « grande bascule » (avouée récemment par leur marionnette installée on ne sait trop comment à l’Élysée) force les populations d’y adhérer à coups de virus augmenté et de guerre provoquée.

Banal désormais. Ce qui l’est peut-être moins serait ce retour de la pensée magique jetant des sorts en guise d’arguments (“complotiste », « extrême droite », « antisémite”), le tout au nom de l’Hygiène de la Science du Progrès ou 1984 in vivo doublé du Meilleur des mondes, du Procès, et d’Ubu. Ou le symbole même d’un pouvoir absolutiste qui ne se donne même plus la peine d’argumenter sinon en manipulant les chiffres et en créant des cabales (par exemple contre Raoult).

Le tout est accompagné des grosses caisses de la fanfare idéologique tressée de tous ces fatras résiduels issus de la feue scène intellectuelle et culturelle occidentale, marée noire salace rejetant sur la grève “fragile” (thème de la Biennale de Lyon 2022) quelques-uns de ses fragments fracassés s’auto-étiquetant ici philosophe, là acteur, là-bas artiste économiste ou politique, baladins baladant leur panse à la façon de Pan en guise de pensées.

Aussi devant tant d’inconséquences frôlant l’incontinence il est désormais tentant de rester sans voix.

Le 11 septembre 2022