Réponse au maire de Trappes : « près d’un tiers des Français vit avec moins de 100 euros le 10 du mois »…

Interviewé sur Sud Radio sa thèse principale semble la suivante pour expliquer ce qui se passe y compris dans sa propre ville (des émeutiers ont par exemple brûlé la camionnette d’un modeste commerçant le ruinant littéralement) : la ville d’à côté serait la fautive ; Maison Lafitte refuserait de construire des logements sociaux quitte à payer des amendes, d’où l’hyper concentration d’un même type de population, et il en serait de même pour d’autres mairies comme celle de Versailles dans laquelle certains habitants de Trappes aimeraient s’installer pour bénéficier de bonnes écoles, d’une bonne « mixité sociale », etc. La « déghettoïsation », tel est donc son maître mot, car il a beau faire tout ce qu’il peut avec ses services pour l’insertion, il se trouve que dès que « la bassine se vide elle se remplit tout aussitôt ». Aussi demande-t-il non pas des « aides », mais, d’abord et surtout, une meilleure ventilation des populations arrivantes…

Mais c’est là où le bât blesse en premier lieu : pourquoi arrivent-elles ?