Redécouverte de l’électroculture

Initiation à l’électroculture, une pratique ancestrale

[Source : e-writers.fr]

Par Robin Baptiste

Avez-vous déjà entendu parler d’électroculture ? Vous aimeriez tester par vous-même ? Suivez nos astuces et adoptez ces techniques simples pour s’initier à l’utilisation de cette agriculture énergétique. Exploitez l’électricité naturelle de notre environnement en découvrant l’énergie libre et le magnétisme. Prenez en main une approche innovante étudiée dès le siècle des Lumières. On y constate alors l’influence du champ électromagnétique terrestre sur les végétaux. Cet article est destiné à apporter les bases et la compréhension de cette méthode pour facilement débuter en électroculture.

Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes de fréquences, d’énergies et de vibrations.

Nikola Tesla

COMMENT FONCTIONNE L’ÉLECTROCULTURE ?

L’électroculture consiste à utiliser les énergies émises par le champ électromagnétique afin de stimuler les plantations. Comment ? En se servant de capteurs naturels qui vont entrer en connexion avec ces énergies. On peut qualifier cela « d’électro-engrais » en quelque sorte. Ce n’est pas une méthode miracle, mais une solution qui respecte les cycles naturels cosmiques, de même que la permaculture respecte son environnement. Ces deux techniques se complètent pour une agriculture en cohérence avec la nature.

DEUX FORMES D’AGRICULTURE ÉNERGÉTIQUE

LA FORME PASSIVE

La forme dite « passive » de l’électroculture est la plus utilisée et la plus facile à prendre en main. Le principe est d’exploiter naturellement les énergies électromagnétiques. Plusieurs techniques sont possibles en utilisant le cuivre ou le basalte par exemple, que l’on détaillera dans la partie suivant. Ces systèmes mis en place vont interagir avec les ondes cosmotelluriques de notre environnement, ce qui va renforcer la vitalité énergétique des plantes. Ces techniques mises bout à bout peuvent être un véritable plus pour les végétaux, ajoutées à un bon entretien initial. On ne constate pas forcément de différences à court terme, mais les plantes se développeront dans une zone stimulée énergétiquement, ce qui influera sur leur croissance. L’électroculture passive est une pratique 100 % naturelle, car elle canalise les ondes présentes dans notre environnement.

LA FORME ACTIVE

Les systèmes actifs utilisent plutôt de l’électricité ou de l’énergie artificielle. Par exemple, dynamiser de l’eau avec un bio-dynamiseur comme celui de Marcel Violet. Un émetteur d’ondes sonores basé sur la fréquence du chant des oiseaux pour accroître la croissance et la résistance des plantes. À plus grande échelle, l’Académie chinoise des sciences agricoles a mené sur 30 ans des tests de culture sous haute tension. Sur 3 600 hectares de serres, ils estiment avoir amélioré leurs rendements jusqu’à 30 % tout en réduisant l’utilisation de pesticides de 70 % à 100 % ! Pour cela, ils ont installé des pointes de cuivres à 3 mètres au-dessus du sol, dans lesquelles circule une charge positive d’une puissance de 50 000 volts à son maximum. Relié au sol, un générateur électrique diffuse les charges négatives créant le différentiel électrique entre le sol et l’atmosphère.

QUELLES MÉTHODES POUR DÉBUTER EN ÉLECTROCULTURE ?

Si vous voulez appliquer des techniques d’agriculture énergétique dans votre jardin, n’oubliez pas les principes de base du jardinage. Commencez par aménager votre jardin pour établir un plan de ce que vous souhaitez produire. Une fois votre jardin organisé vient l’électroculture pour une optimisation maximale de votre terrain. Voici quelques méthodes :

LES PYRAMIDES

Prisée par les passionnés, cette technique repose sur le fait que les pyramides possèdent une énergie vibratoire puissante. Idéalement faites en cuivre, beaucoup plus conducteur, les pyramides sont utilisées pour dynamiser des graines ou même de l’eau et également améliorer la croissance des semis. Deux modèles de pyramides sont utilisés, la pyramide classique et la pyramide nubienne, au nombre d’or. Seule règle à respecter, placer la pyramide en parallèle de l’axe du champ magnétique de la Terre, c’est-à-dire nord-sud.

Pyramide en cuivre aux mêmes dimensions que celle de Khéops, alignée avec le champ magnétique terrestre et avec des graines de haricots dynamisées à l’intérieur. Technique simple pour débuter en électroculture.
LES CIRCUITS OSCILLANTS LAHKOVSKY

On l’a vu, le cuivre est un élément extrêmement conducteur, la raison ? L’agencement des atomes présents dans le cuivre leur permet de circuler plus rapidement, établissant une meilleure connexion avec l’Univers. Les circuits Georges Lahkovsky sont des fils de cuivre que l’on peut mettre sur les arbres ou autour des plantes, toujours dans le même but de favoriser leur croissance. C’est une technique extrêmement simple à la porter de tous. Ne vous attendez pas à avoir des tomates de 3 mètres de haut 😄 ! Mais à petite échelle, il est amusant de comparer les résultats.

Circuit Lahkovsky simple avec bout dénudé à placer autour des plantes ou sur les arbres. Idéal pour débuter en électroculture et observé de potentielles différences.
LES TOURS D’ÉNERGIES

Ces tours de basalte, en interaction avec les énergies cosmiques, favorisent la fertilité de tout organisme. Comment est-ce possible ? Grâce au basalte, dont ces tours en sont constituées au 2/3, qui est une roche volcanique hautement paramagnétique. Inspiré des tours irlandaises, cette technique se base sur les forces conductrices et sur la géométrie sacrée avec son cône à son sommet de 51°, même dimension que pour le sommet de la pyramide nubienne. Faisant office d’antenne, ces tours sont à positionner dans son jardin, elles agissent dans un rayon de plusieurs mètres équivalent à leur taille.

Schéma explicatif réalisé par l’ingénieur Yannick Van Doorne expliquant les interactions entre la Tour et les énergies du sol et de l’atmosphère.
LES ANTENNES ATMOSPHÉRIQUES

Également appelées antenne paratonnerre, elles permettent de capter les charges électriques de l’atmosphère, afin de les diriger vers le sol au bénéfice des plantes. À disposer toujours vers le sud géographique (qui est le nord magnétique), l’antenne va faire effet de pile et agir dans un rayon proportionnel à sa hauteur. Ce dispositif dépend aussi de la météo et des caractéristiques du sol. Pour faire une antenne atmosphérique simple, il suffit d’ériger à au moins 2 mètres du sol, des pointes en aluminium (vers le ciel et le sud), en zinc et en cuivre.

LA CULTURE PAR LES ÉNERGIES : UNE TECHNIQUE PROUVÉE SCIENTIFIQUEMENT ?

Bien que non reconnue par la science, cette agriculture énergétique est étudiée depuis près de trois siècles. Malgré qu’elle soit tombée dans l’oubli, les archives montrent les études menées et les ouvrages publiés sur le sujet. Le premier à avoir traité concrètement de l’électroculture est l’abbé Pierre Berthelot. En 1783, il publie « De l’électricité des végétaux », il conçoit alors les premières techniques d’agriculture énergétique. Au début du XXe siècle, Justin Christofleau publie près de 40 inventions brevetées. En particulier une antenne atmosphérique améliorée, prenant en compte l’axe du champ magnétique terrestre, ainsi que plusieurs paramètres météorologiques. Aujourd’hui, Maxence Layet, auteur de l’ouvrage « Électroculture et énergie libre » publié en 2010, participe au renouveau de cette pratique. Depuis une dizaine d’années, l’ingénieur agronome Yannick Van Doorne met en pratique plusieurs techniques utilisant l’électricité naturelle et obtient des résultats probants. L’électroculture demande encore beaucoup d’expérimentations, mais les résultats obtenus par les jardiniers amateurs sont encourageants.

QUELS RÉSULTATS OBTIENT-ON GRÂCE À L’AGRICULTURE ÉNERGÉTIQUE ?

Toutes ces astuces sont intéressantes, mais quels résultats peut-on concrètement obtenir grâce à l’électroculture ? Voici deux exemples significatifs de personnes ayant exploité un maximum leur jardin à l’aide de ces techniques.

RICHARD HUMBERT

Richard Humbert est champion de France de la plus grande tête de Tournesol. Ce jardinier amateur exploite son potager depuis une dizaine d’années et note une croissance plus rapide des végétaux après avoir mis en place plusieurs techniques d’électroculture. Des tours de basalte, des pyramides, des antennes… Richard a disposé une multitude d’astuces visant à capter les énergies cosmotelluriques, qui couplées à son jardin en permaculture, lui donnent des résultats impressionnants. Ses légumes comme ses carottes ou ses salades doublent de volume tout en gardant leur saveur. Récemment, il a récolté des poivrons de plus de 500 g se rapprochant du record de France qui est de 621 g.

LOÏC ETCHEBERRY

Adepte de la permaculture, il s’investit totalement dans l’agriculture énergétique depuis qu’il a découvert cette méthode. Récemment, il a installé une antenne paratonnerre de 8 mètres de haut et mesure les échanges d’électrons air/sol afin de prouver son impact. Entre tournesol géant, tomate de 450 g ou encore un chou géant qu’il a cueilli dans son jardin, Loïc commence à avoir une récolte très prolifique. Si vous souhaitez débuter en électroculture, cette playlist sur sa chaîne YouTube est idéale pour s’autoformer.

L’électroculture n’est pas de la magie, mais repose sur l’influence bien réelle de l’électromagnétisme sur notre planète. S’inscrivant dans la lignée de nombreuses autres méthodes de productions écologiques, en plein essor depuis une quinzaine d’années. Sa prise en compte des énergies de l’Univers offre une approche inédite pour penser une agriculture respectueuse de l’environnement.

Si vous êtes soucieux d’avoir une approche écologique globale, la lecture de cet article sur le biogaz pourra vous intéresser.

Sources :


Si on essayait l’électroculture ?

[Source : permaculturedesign.fr]

Par Pierre-Alexandre Gaurier

L’électroculture ! Que se cache-t-il derrière ce mot composite ? Une nouvelle pratique de culturisme ? Où l’homme aidé par un ensemble de machines connectées au réseau électrique ne fournit plus aucun effort pour prendre de la masse musculaire ?

Non non, il n’en est rien, quoique… Relégué au banc des expériences de « jardinage alternatif », ce domaine encore peu connu du grand public émerge à nouveau. Au travers de pratiques souvent isolées, menées par des jardiniers amateurs curieux, des scientifiques avertis, peu à peu, des retours d’expériences, des preuves d’efficacité s’accumulent.

D’un point de vue global, l’électroculture consiste en l’utilisation, la canalisation et la propagation des flux électriques et magnétiques présents naturellement, partout, autour de nous. Cela dans le but de favoriser, par exemple, la croissance de la vie végétale.

Les premières traces de l’utilisation de courants électriques naturels remontent aux Égyptiens. En Europe, on ne trouve pas, ou peu d’informations relatives à la pratique de ce type avant le 17e siècle. Depuis lors, nombre d’expérimentations à plus ou moins grandes échelles ont vu le jour. Que ce soit en Grande-Bretagne, en Russie, aux États-Unis, en France, en Belgique, au Japon, en Inde… les résultats sont là, confortant les chercheurs, qu’ils soient scientifiques reconnus ou bien amateurs avertis.

De nombreuses questions entourent ce sujet controversé. Qu’entendons-nous par énergie ? Quelles sont les méthodes, les pratiques ? Est-ce encore une énième méthode révolutionnaire sortie de nulle part, prometteuse de rendements inimaginables ? Comment par exemple, de simples tiges de cuivre associées à du zinc, des fils de fer enterrés dans le sol, des aimants orientés selon un axe précis, ont le pouvoir de stimuler la croissance des semences, des plantes, d’encourager nombres de processus du vivant ?

Pour appréhender l’électroculture et ses nombreuses applications, il nous apparaît essentiel de se familiariser avec quelques données fondamentales. Données relatives à l’influence des forces gravitationnelles, des champs magnétiques multiples, du magnétisme terrestre, des effets du soleil et de la lune, des processus chimiques et biologiques des sols, des plantes, de l’eau, du principe d’induction… Car s’il est un fait avéré, c’est bien que les énergies électriques et magnétiques sont partie prenante des processus du vivant. Bien sûr, derrière ses thèmes qui peuvent rebuter plus d’un néophyte, s’ouvrent des portes vers une compréhension nécessaire, où pragmatisme et intuitions se côtoient et délivrent des résultats à la fois surprenants et encourageants.

Nombre de personnalités ont œuvré. Souvent guidées par leur intuition, elles ont observé sous différents angles les phénomènes électriques présents au cœur des cellules, des atomes, par le biais d’appareils de mesure scientifique, soutenus par des résultats sans équivoques. Que ce soit Nolet, l’abbé Pierre Bertholon, professeur de physique, en passant par Gardini, Lodko, Lemström, Sheppart… l’Electro-Culture Committee Britannique de 1918 à 1936 et plus proche de nous, le SPACE, basé à Pessac, nous ne pouvons que constater qu’il est possible d’améliorer les rendements de nos cultures.

Pour ceux et celles qui souhaitent en découvrir davantage, nous vous invitons à lire l’ouvrage « Électroculure et Énergies libres » de Maxence Layet & Roland Wehrlen aux Éditions Le Courrier du Livre. Celui-ci représente un très bon condensé de ce que vous pourrez glaner sur le Web et dans la bibliographie scientifique. Avec des traces historiques, en passant par de nombreuses expériences menées de par le monde, l’électroculture ne vous apparaîtra plus comme une nébuleuse lointaine, obscure, insondable, fantasque.

Expérience électroculture menée sur la Goursaline :

Pour nous permettre d’apprivoiser ce domaine, rien ne vaut l’expérience. Pour ce faire, nous allons mener des essais, ici, à la Goursaline dans les mois à venir. Cette expérience se veut empirique et rigoureuse ; facilement reproductible et transposable à celles et ceux qui souhaiteraient réaliser la même installation chez eux.

Notre test :

Afin de bien pouvoir évaluer l’impact de notre test, nous allons créer 2 surfaces rigoureusement identiques :
– une zone de témoin qui servira de référence
– une zone électrocultivée avec la technique décrite après.
Ces 2 zones seront constituées de deux bandes de cultures de petites superficies de 4 m2 (4 m x 1m) afin de faciliter les observations et l’accès aux cultures. Ces 2 bandes seront espacées d’une dizaine de mètres. Les mêmes plantations et soins seront prodigués sur chaque bande.

Emplacement :

Pour réaliser cette expérience, notre souhait a été de sélectionner un espace « vierge » de toute culture antérieure, ceci en vue de limiter l’influence éventuelle de l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires.
La parcelle est soumise dans son ensemble au même vent dominant, à un même ensoleillement, aux mêmes volumes et fréquences de précipitations… Ce qui en fait une zone d’implantation « équilibrée »/neutre.

De plus, au regard de nos découvertes dans le domaine, l’idée d’appréhender nos parcelles d’un point de vue de l’énergie/« énergétique » nous a amenés à faire appel à des géobiologues. Ces derniers ont défini et localisé des zones dites « pathogènes », « neutres » et « bénéfiques ». Notre choix s’est arrêté sur une parcelle située sur les hauts de la propriété. Il s’agit d’une roche mère de type granitoïde. Le sol est plutôt acide, pauvre en éléments nutritifs et très drainant.

Les 2 bandes seront donc situées en zone « neutre » au regard des données géobiologiques.

Technique d’électroculture retenue :

Notre choix s’oriente vers un type d’électroculture, simple, à notre portée. L’électroculture dite passive. Passive, parce qu’utilisant uniquement les énergies libres, disponibles sous nos pieds, dans l’air, tout autour de nous. Simple, parce que notre ressenti face au vivant et à la relation intime que nous entretenons avec lui, nous encourage à observer et orienter les forces naturellement présentes, sans chercher à développer un quelconque rapport intrusif.
Notre installation d’électroculture sera simple et facilement accessible au bricoleur amateur. Celle-ci est inspirée du « Géomagnétifère de Paulin » (cf. Électroculture et Énergies libres, p.88, Éditions Le Courrier du livre, de Maxence Layet).

Notre installation est composée d’un tube de cuivre de 6 mètres de haut (diamètre à définir en fonction du diamètre du hérisson de ramonage), surmonté d’un ensemble de « capteurs » pointus (hérisson de ramonage). Pour plus de rigidité et pour résister aux intempéries, le tube est fixé sur un tasseau en bois. Le tasseau et le tube sont reliés directement à la terre et connectés à une section de treillis en acier (treillis pour réaliser les dalles en béton) orienté sur l’axe Nord/Sud, à une profondeur de 50 cm. (cf. schéma). D’un point de vue théorique, les énergies captées dans l’atmosphère devraient être redirigées vers le bas du tube et diffusées dans le sol par l’intermédiaire du treillis en acier. La différence de potentiel électrique des deux matériaux devrait faciliter la diffusion des énergies, de l’atmosphère vers le sol. Ce transfert d’énergie a pour but d’améliorer et de stimuler la croissance de nos plants et ainsi, permettre des récoltes abondantes.

Plantations :

Nous planterons 2 espèces en quinconce sur chacune des bandes : une espèce de pomme de terre, choisie pour sa rusticité et une espèce de tomate couramment cultivée. Les variétés retenues sont :
– Pomme de terre Charlotte (rendement et conservation : moyen)
– Tomates Super Marmande

Dans chaque bande de culture, il y aura 3 lignes de culture espacée chacune de 30 cm. Les lignes 1 & 3 seront constituées de 10 plants chacune de pommes de terre. Chaque plant sera espacé du suivant de 40 cm.
La ligne 2 (centrale) sera constituée de 7 plants de tomates espacés entre eux de 50 cm. (cf. schéma)

Résultats :

Nos observations et résultats seront, de manière logique, sujets à caution. En effet, de nombreux paramètres sont liés à la nature des sols, à l’ensoleillement, aux précipitations, aux températures, etc. la liste est longue. Nous espérons néanmoins apporter des éclairages sur le phénomène « Électroculture ». Nous vous ferons part de nos observations et résultats, pas à pas. N’hésitez pas à mener également cette expérience, chez vous, sur vos cultures. La mise en commun des retours de nos expériences respectives au sujet de l’électroculture ne pourra que faciliter la compréhension de ces phénomènes.


L’Électroculture, Magnétoculture, Agriculture et Jardinage énergétique,
Electro-Agriculture

[Source : electroculturevandoorne.com]

Par Yannick Van Doorne

La fertilité à l’aide des forces naturelles de l’électricité, du magnétisme et des énergies subtiles.
Les énergies pour fertiliser les sols et protéger les cultures.
Réduisez drastiquement ou supprimez l’usage des engrais et pesticides chimique ou même bio.
Les techniques d’électroculture permettent des récoltes abondantes et de plus grande qualité.

De nouveaux termes sont inventés régulièrement pour illustrer ces nouvelles approches intégrant les énergies subtiles, plus mystérieuses, le magnétisme du sol et champs électriques atmosphériques terrestres bien scientifiques, pourtant souvent ignorés, mais bien efficaces dans l’agriculture.

Avec l’électricité et le magnétisme, on se trouve à la croisée des chemins entre le monde visible et invisible, le monde matériel et le monde quantique et des énergies subtiles.
Ces énergies ont une influence énorme sur la végétation, l’électroculture est le domaine d’activités qui étudie ces phénomènes et en développe les applications utiles et efficaces pour le jardin et l’agriculture.

Ainsi on rencontre les mots comme l’agriculture énergétique, vibratoire, quantique, l’agriculture cosmique, cosmotellurique, voir aussi l’agriculture biophysique ou des ondes subtiles.
Dans cet ensemble, le mot électroculture était un des premiers et le plus ancien. Ne réinventons pas trop l’eau chaude et explorons le vif du sujet.

Techniques innovantes et ancestrales, adaptées et très utiles, qui peuvent parfaitement s’intégrer à toute forme d’agriculture, pour l’agriculture conventionnelle, biologique, biodynamique et permaculture.

Ce site est principalement dédié aux techniques d’électroculture mettant en œuvre des systèmes qui amplifient les énergies électriques ou magnétiques naturelles que je préfère, car plus en harmonie avec la nature, et non pas les systèmes d’électricité artificiels.

Photo à droite : Tournesols géants en pleine croissance en été 2009 dans un jardin équipé d’électroculture avec des antennes magnétiques à la cire d’abeille conçues cette même année pour l’expérience par Yannick Van Doorne. Ceci sans engrais ni traitements autres que le soin attentionné des plantes et l’électroculture. Photo provenant d’un arrêt image du documentaire traitant sur les techniques agricoles alternatives.

Petite histoire personnelle :

L’année 2009 a été l’année ou j’ai expérimenté une nouvelle technique d’électroculture sur un champ de un hectare. Jusque là j’avais fait quelques essais positifs et discrètement depuis quelques années au potager ou j’avais réussi à doubler la récolte d’une production d’oignons avec une ancienne technique de Justin Christofleau.

Au printemps 2012, j’ai déjà pu installer des dizaines d’hectares avec les techniques d’électroculture, plus de 25 hectares au Canada, plusieurs hectares en France, en Belgique et en Suisse. Des personnes et universitaires s’informent pour des installations en Afrique et en Asie. Pendant ce temps-là, en France l’application de l’électroculture par les agriculteurs reste à la traîne.
Les freins principaux à l’action en France sont les préjugés, la peur, le criticisme exacerbé, l’ignorance généralisée, la peur de rater et de se faire remarquer, tout des freins inutiles qui empêchent beaucoup d’agriculteurs à innover et à avancer.

Depuis ces premières installations en 2009 sur des hectares, les réussites se succèdent. Plusieurs hectares sont installés en plus chaque année. Les résultats augmentent et se confirment sur les installations du début d’année en année.
Bien que c’est ici en France que de nombreuses techniques d’électroculture ont été inventées, c’est souvent à l’étranger que ces inventions sont plus reconnues et appliquées. Il y a des exceptions en France, comme la région de Bretagne et de l’Alsace, peut-être leur ouverture d’esprit, par leur histoire très ancrée « druidique » et « mégalithique », les innovations et la volonté propre aide au développement des techniques d’électroculture.

Photo : Yannick Van Doorne dans son jardin en électroculture, potager en 2019. L’année 2019 a donné un record de France de la plus grande tête de tournesol par Richard H., avec 57,5 cm de diamètre, un jardinier talentueux utilisant les techniques d’électroculture. En 2021 j’ai pu obtenir une tête de tournesol culminant à 3m60 de hauteur et de 74 cm de diamètre, ce qui est bien au-dessus de certains records de France officiels.

Photos ci-dessous : La tête de tournesol géant de plus de 57,4 cm qui a pu obtenir le record de France de la plus grande tête de tournesol en 2019. Les graines ont été traitées ou dynamisées sous une pyramide, puis à côté du tournesol était positionné une tour ronde paramagnétique.
Dans le jardin il a été apporté du basalte paramagnétique et installé des antennes magnétiques cylindriques relié au fil de fer galvanisé. Voici son auteur le jardinier Richard qui est venu chez Yannick Van Doorne vers 2018 pour apprendre comment utiliser des techniques d’électroculture et astuces pour faire des légumes records. Cela lui a permis de faire plusieurs records, celui de la plus grande tête de tournesol, oignon, poivrons. D’autres tenants de records célèbres en France, comme le maraîcher Mehdi Daho, s’y sont intéressés aussi leur permettant de fortes progressions sur leurs anciens records.

Certains jardiniers amateurs comme moi-même et d’autres ont pu avoir des têtes de tournesol allant jusque 74 cm de diamètre, mais qui n’ont pas été constaté officiellement par huissier ou l’association s’occupant de la mesure des records. Faire constater par un huissier coûte environ 250 euros et on a autre chose à faire avec l’argent que cela et se déplacer vers l’association coûte aussi cher quand on n’habite pas à côté.

Ainsi de nombreux jardiniers obtiennent des résultats extraordinaires en toute modestie et discrétion. Les têtes d’affiche comme Mehdi et Richard sont la pointe de l’iceberg de centaines de jardiniers et maraîchers qui obtiennent des résultats remarquables partout en France et à l’étranger. Tous les records obtenus par Richard Humbert entre 2019 et 2022 sont en grande partie obtenus grâce à son usage de toutes les techniques d’électroculture promu sur ce site, il était un grand fan du travail de Yannick Van Doorne, en témoignent ses propres vidéos et articles de presse. Sur le groupe et blog de l’électroculture, vous trouvez des dizaines de témoignages d’autres jardiniers et agriculteurs ayant obtenu des résultats impressionnants.


L’électroculture, un truc d’allumés ?

[Source : magazine.laruchequiditoui.fr]

Par Aurélien Culat

Pour planter des antennes au milieu du jardin, il faut vraiment être disjoncté. Pourtant, c’est ce que faisaient nos papys avant l’essor de l’agrochimie. Tremblez, chantres des nitrates : les ondes du potager reviennent en force.

Coup de tonnerre au potager

Le jardin de Michel Sendra a bien changé en deux ans. Une dizaine de buttes, bien alignées et soigneusement encadrées de planches, profitent du repos hivernal. Les jeunes fruitiers n’ont plus besoin de tuteurs, quelques blettes sortent leur tête du paillis et un couple d’oies fait mine de monter la garde. Tout a l’air à sa place dans le plus beau des potagers occitans. Tout, sauf cette antenne plantée au milieu du jardin. On dirait un hérisson de ramoneur sur un tube de cuivre relié au sol par un fil électrique. Aïe, ça devait arriver : Michel s’est mis à l’électroculture !

Pyramide de Pierro. Photo du site http://www.permaculteurs.com

« Ensemble des techniques visant à stimuler la germination ou le développement des plantes à l’aide de moyens électriques », nous apprend un des rares livres contemporains sur le sujet (1). Et ça marche, ça ? « La première année, j’avais planté des tomates, des topinambours, quatre conneries pour essayer, avec un décalage d’un mois de plantation sur les autres buttes, et bien ça avait rattrapé le retard, raconte Michel. Finalement, des topinambours, j’en ai eu deux cagettes pleines avec seulement deux ou trois pieds, j’hallucinais ! Ça m’a motivé, j’ai continué et l’an dernier j’ai eu de meilleurs résultats que dans les autres buttes en arrosant moins. Je le referai encore cette année, je pense mettre plein de petites antennes dans les autres buttes. » Comme l’antenne précitée, elles seront bricolées avec de la récup’ en s’inspirant de vidéos sur Internet, et testées empiriquement.

Avant l’essor phénoménal de la chimie, l’utilisation de l’électricité et des ondes promettait un avenir radieux à l’agriculture.

L’agriculture vintage du futur

Dès le début de la domestication des courants électriques, en 1748, l’abbé Jean Antoine Nollet, précepteur du Dauphin et premier professeur de physique expérimentale à l’Université de Paris, remarque que les plantes poussent plus rapidement à proximité de capteurs électriques, et réalise des premiers essais. À sa suite, en 1783, l’abbé Bertholon, auteur de l’essai De l’électricité des végétaux, invente le premier outil d’électroculture : l’électrovégétomètre. Une science expérimentale est née.

Jusqu’à 1912, plus de 450 savants documentent la question. Cette année-là, la France héberge le premier Congrès international d’électroculture à Reims. Dans son discours inaugural, le délégué de l’Académie des Sciences s’enthousiasme pour cette discipline qui est « pleine de promesses pour l’avenir et mérite toute notre attention ». Les « fertilisateurs » de l’ingénieur Justin Christofleau, bardés d’antennes et de fils, se vendent dans le monde entier. Plus de 150 000 exemplaires sortent des usines jusqu’à la fin de la production en 1939, dont le très perfectionné Électro-magnétique-terro-céleste. À vos souhaits.

Le maïs de Thierry Cavaillé est « dynamisé » sous sa pyramide en cuivre de 7 mètres de côté.

Et puis… plus rien, ou presque. Après-guerre, l’intensification de l’agriculture se fait exclusivement à l’aide de tracteurs et d’intrants chimiques. Organismes de recherche officiels, chambres d’agriculture, presse spécialisée, tout le monde oublie l’électroculture. Sauf une poignée de résistants basée à Pessac, en Gironde, qui reprend les recherches dans les années 60 et dénonce une campagne de discrédit menée par les industriels de l’agrochimie. Leurs descendants partagent aujourd’hui leurs expériences sur Internet en s’adressant directement aux agriculteurs et aux jardiniers, soulevant curiosité, espoir ou scepticisme.

Pas besoin d’être une tête d’ampoule

Pourtant, quand on y regarde de plus près, ce n’est pas si farfelu ni si compliqué que ça : « On ne fait qu’amplifier des phénomènes électriques naturels », explique Yannick Van Doorne, un ingénieur agronome belge installé en Alsace dont le site Internet fait référence dans le milieu de l’électroculture. Comme il le rappelle, les courants électriques sont déjà présents à faible intensité dans le sol (courants telluriques) et à plus forte dose dans l’air. C’est l’électricité des orages, qui peut atteindre plusieurs millions de volts. On peut citer aussi les rayonnements cosmiques (un flux continu d’ions venus principalement du soleil et dont l’atmosphère terrestre filtre la plus grande partie) et le champ magnétique terrestre, eux aussi parfaitement mesurables.

L’électroculture agit comme une pompe électrochimique naturelle, permettant d’attirer et de remonter l’eau du sous-sol vers les racines.

Ce que les hackers du XVIIIe siècle ont remarqué, c’est l’étonnante vitalité des plantes que l’on soumet à une intensification de ces phénomènes, sans en deviner la cause. Aujourd’hui, on met notamment en avant l’électro-osmose, à savoir le déplacement d’un liquide sous l’action d’une force électrique. « L’électroculture agit comme une pompe électrochimique naturelle, permettant d’attirer et de remonter l’eau du sous-sol vers les racines », écrivent Maxence Layet et Roland Wehrlen dans Électroculture et énergies libres. Ce même phénomène d’électro-osmose serait à l’origine de l’ascension de la sève dans les plantes et dans les échanges d’éléments nutritifs entre les racines et le sol.

Tests à conditions égales sans et avec électroculture chez Thierry Cavaillé dans le Lot-et-Garonne.

« De manière générale, tout ce qui stimule les courants électriques est bénéfique aux plantes et à la vie du sol », assure Yannick Van Doorne, qui avoue ne pas toujours comprendre ces phénomènes dans le détail et faire parfois des essais sans effets. « En même temps, se justifie-t-il, on n’a pas toujours besoin de savoir. Quand vous faites chauffer de l’eau dans une bouilloire électrique, vous ne vous posez pas la question de savoir comment ça marche ! » Un point pour l’empirisme. Balle au centre.

En prise avec le réel

Quand on rentre dans le champ de l’électroculture, il n’y a qu’à se baisser pour ramasser les témoignages de récoltes faramineuses. Il y en a autant que d’outils différents, aux noms sortis d’un dialogue de Star Trek : enceinte coaxiale, orgonite, antenne Lakhovsky, quantatron cosmotellurique… Sans aller jusqu’à la stratosphère, on peut voir à Fréjus, dans le Var, le maraîcher Julien Guiraud faire pousser ses tomates sous une pyramide en tube de cuivre : « J’ai fait des tests sur radis, carottes et navets cultivés dans et hors de la pyramide, à quelques mètres dans des buttes de permaculture constituées de la même façon, explique-t-il. La santé et la dimension des légumes, en particulier du feuillage, étaient nettement améliorées sur les sujets cultivés sous pyramide. J’ai aussi pu comparer des plants de courgettes qui sont devenus rapidement plus gros que ceux cultivés à côté et plantés plus d’un mois avant. Ils étaient également bien plus résistants à l’oïdium en fin de saison. »

Dans le Lot-et-Garonne, Thierry Cavaillé utilise depuis deux ans une pyramide de cuivre de 5 mètres de côtés pour « charger » ses sacs de céréales avant de semer. Idem pour Laurence Auvray, qui a vu sa plus belle récolte de maïs en 2014 à Gosné, en Ille-et-Vilaine, après avoir laissé les grains deux mois sous une pyramide : « Au début, on l’a fait pour rire, et à la fin, ça a décuplé la récolte. On avait trois épis par pied quand les voisins en avaient un ; et au lieu de remplir un silo comme d’habitude, on en a rempli deux. Il en restait, on ne savait pas où le mettre ! » À Crosmières, dans la Sarthe, les maraîchers de l’AMAP du Clos Vert ont planté en 2010 des antennes magnétiques cosmotelluriques le long de leur champ. Avant de récolter des carottes d’un kilo et des patates douces de 2 kilos et demi.

Yannick Van Doorne anime des stages d’initiation à l’électroculture. Le courant passe bien.

« C’est encore marginal, mais ça se développe très fort, il y a un élan », assure Yannick Van Doorne, qui a fait du conseil en électroculture son métier depuis 2012 et a formé des centaines de personnes dans ses stages. « Dans le public de mes conférences, il y a 10 ans, ils étaient tous un peu moqueurs, raconte-t-il. Maintenant, quand il y en a un qui se moque, les autres le reprennent. Je n’ai plus de temps à perdre avec les gens à convaincre, j’ai assez de travail pour aider les convaincus à s’équiper. » Attention, les illuminés prennent leur revanche et l’exception pourrait bien, un jour, redevenir la norme : « C’est forcément de la base que ça repartira. Plus les engrais et pesticides deviennent chers, plus les agriculteurs vont expérimenter de nouvelles choses. C’est en période de crise qu’un nouveau système comme celui-ci, durable et écologique, peut émerger. »


Électroculture : l’électricité pour des plantes en meilleure santé

[Source : guides-jardinier.fr]

Par Sonya Bossut

Vous rêvez de jardiner sans pesticides ni produits chimiques pour avoir un potager sain et équilibré ? Vous recherchez des techniques efficaces pour stimuler la croissance de vos plantes et obtenir des récoltantes abondantes ? Tout ceci est possible avec l’électroculture. C’est précisément l’utilisation de moyens électriques pour booster le développement des végétaux. L’objectif ? Bénéficier d’une agriculture viable et respectueuse de l’environnement. Voici en détail tout ce que vous devez savoir sur cette pratique qui vous permettra d’aborder les plantes autrement.

ÉLECTROCULTURE : UNE TECHNIQUE RÉVOLUTIONNAIRE UTILISÉE PAR NOS GRANDS-PÈRES

Contrairement à ce qu’on peut croire, ce procédé n’a rien de nouveau. En 1748, au début de la domestication du courant électrique, un professeur de physique expérimentale à l’Université de Paris constate que les plantes poussent plus vite et en meilleure santé lorsqu’elles sont proches de champs électriques. De nombreux essais sont réalisés. En 1912, plus de 450 savants effectuent des recherches et alimentent ce sujet. L’utilisation de l’électricité pour doper la croissance des plantes promettait, alors, l’essor de pratiques durables et pérennes pour une agriculture viable. Pourtant, après la Seconde Guerre mondiale, plus aucune recherche n’est menée. Le développement de l’agriculture se fait uniquement à l’aide de produits chimiques. La faute, selon une poignée de résistants, aux industriels de l’agrochimie.

Quelque peu oubliée, l’électroculture fait son retour en force dans les jardins et les champs ; l’envie pour beaucoup d’agriculteurs et de jardiniers passionnés de changer leurs pratiques pour des techniques plus écologiques.

DE L’ÉLECTRICITÉ DANS VOTRE JARDIN, PAS SI FARFELU QUE ÇA !

L’électroculture n’a rien d’insensé. Les courants électriques sont déjà présents dans le sol (à faible intensité) et dans l’air (à plus forte dose). L’électricité est, en réalité, inhérente à toutes formes de vie sur Terre. Lorsqu’une personne fait un arrêt cardiaque par exemple, on utilise des électrochocs (c.-à-d. qu’on lui administre un choc électrique) pour la réanimer. Les orages produisent également une électricité pouvant atteindre plusieurs millions de volts. D’ailleurs après une pluie orageuse, chargée d’une certaine énergie électromagnétique, les agriculteurs observent que les plantes poussent plus vite. Ceci est un phénomène électrique : la terre se décharge de ses électrons dans l’atmosphère et les orages viennent la recharger. En somme, l’électroculture ne fait qu’amplifier ces manifestations électriques naturelles. Sous l’action des champs électriques, les liquides se déplacent de façon efficace. Ainsi, avec les techniques de l’électroculture, l’eau présente dans les sous-sols est attirée et remonte plus facilement vers les racines des plantes.

En somme, les agriculteurs obtiennent des plantes qui poussent plus vite, de meilleure qualité, et des cultures plus saines. L’électroculture augmente également considérablement la vie du sol, avec des densités de vers de terre multipliées. Elle permet de se passer des produits chimiques, engrais et pesticides, et favorise ainsi une croissance naturelle et durable des plantes.

ÉLECTROCULTURE, MODE D’EMPLOI

Elle est applicable à tous types d’agriculture : conventionnelle, bio ou permaculture. Voici deux méthodes d’électroculture passive utilisant uniquement les énergies libres, disponibles dans l’air et sous la terre.

LA BOUCLE LAKHOVSKY

Très facile à mettre en place, il s’agit d’une boucle en cuivre à installer autour de la plante.

Objectif : attirer l’énergie déjà présente dans l’air pour l’augmenter à l’intérieur de la boucle.

Matériel :

  • un fil en cuivre (isolé ou non) ;
  • deux baguettes en bois ;
  • et votre plante.

Méthode pas-à-pas :

  1. percer une extrémité de chaque baguette ;
  2. insérer à l’intérieur de chaque trou le fil de cuivre ;
  3. installer les baguettes à 10 – 20 cm autour de la plante ;
  4. patientez le temps de pousse de la plante !
Crédit image : Electroculturevandoorne.com

Résultat : une plante en bonne santé et plus robuste face aux maladies.

Ça ne fonctionne pas ? Vérifier votre installation : la plante ne doit pas toucher le fil de cuivre, sinon cela risquerait d’annuler ses effets bénéfiques.

L’ANTENNE PARATONNERRE

C’est une antenne en cuivre surmontée d’une tête en fil de fer galvanisé, installée dans le sol. Plus elle sera haute, plus son champ d’action sera important.

But : créer une différence de potentiel entre l’air, chargé d’ions positifs, et le sol, chargé négativement. De cette façon, les échanges électriques entre l’air et le sol permettront de stimuler la croissance des micro-organismes des végétaux.

Matériel :

  • un piquet en bois de 3 à 5 mètres ;
  • une bobine de fil de fer galvanisé ;
  • du fil de cuivre ;
  • un morceau de bois d’environ 10 × 4 × 1 cm ;
  • deux vis ;
  • une visseuse ou un tournevis ;
  • une pince coupante.

Méthode pas-à-pas :

  • réaliser une étoile avec votre fil de fer galvanisé. Plus les branches sont importantes, plus l’antenne captera de l’électricité dans l’air ;
  • fixer l’étoile sur le piquet en enroulant le fil de fer ;
  • visser le morceau de bois sur le fil de fer pour le maintenir au piquet ;
  • enrouler le fil de cuivre tout autour du piquet jusqu’au sol ;
  • planter le piquet à environ 50 cm de profondeur et enterrer le fil de cuivre à plus de 20 cm ;
  • pour optimiser ses effets, vous pouvez mettre en place un grillage galvanisé à 3 mètres de l’antenne, enterré à 20 cm.
Crédit image : Electroculturevandoorne.com

Résultat : des plantes plus fortes, de belles récoltes, et moins de parasites.

Ça ne fonctionne pas ? Vérifier l’emplacement de votre antenne. Si elle est plantée près d’un arbre, il est possible que ce dernier capte l’électricité de l’air à sa place. Si elle est proche d’une ligne électrique, cela peut aussi entraver son action. Quoi qu’il en soit, essayer de déplacer votre antenne paratonnerre pour l’installer dans un meilleur endroit, quelques mètres plus loin par exemple.

CE QU’IL FAUT RETENIR :

  • L’électroculture permet d’obtenir des récoltes plus abondantes.
  • La santé des légumes et leur feuillage sont nettement améliorés.
  • Les plantes sont de meilleure qualité grâce à l’action électrique, sans aucune utilisation de substances chimiques.
  • L’électroculture favorise des solutions durables, pour une agriculture plus productive.

Les principes de la culture par fluide électrique ou électroculture

[Source : rustica.fr]

Faut-il accorder du crédit aux farfelus qui stimulent leur potager avec de l’électricité et se mettent à brancher leurs tomates ? Peut-être.

Nul doute que du courant électrique traverse la terre, plus encore en période orageuse. De là à considérer que l’électricité favorise le développement des végétaux, il reste une marche à franchir.
Déjà en 1975, votre Rustica se posait déjà la question ! Témoignage d’un lecteur : « Ce que je vais vous raconter remonte au début de l’année 1931. J’avais 24 ans. Lors de la visite d’un client, j’ai découvert des potagers en bacs avec des petits paratonnerres reliés à ses bacs de culture. À l’époque, il passait pour un illuminé. » C’était Justin Christofleau.

Dans un article de l’Humanité du 27 novembre 1926, le titre est éloquent : « Le tribunal de Versailles reconnaîtra-t-il la valeur de l’électroculture ? » L’ingénieur Justin Christofleau demandait à la justice de protéger son procédé contre le trust des engrais chimiques. En effet, son invention avait été invalidée par les l’école de Grignon, et pour cause, le responsable des tests était président d’une société de phosphate, filiale de Saint-Gobain. Sans commentaire.


Regard critique sur l’électroculture par Christophe Gatineau

Par Gilles Domenech

Note de Gilles : Christophe Gatineau a été technicien en protection des cultures, et est désormais cultivateur et chercheur, il a 52 ans et vit actuellement en Limousin. Son travail est centré sur l’eau, les croyances et l’étude du comportement social et individuel des végétaux domestiques et sauvages. Sa position : » l’agriculture conventionnelle nourrit provisoirement les populations tandis que l’agriculture biologique est dans l’incapacité de les nourrir durablement. » Il développe un projet intitulé Cultiver-autrement et un : « petit traité d’agriculture à l’usage du cultivateur novice, confirmé ou expert ». Cet ouvrage sera mis en ligne en 2014 et ouvert à la controverse pendant quelques années avant d’être publié. Il nous propose ici son point de vue sur l’électroculture dont il est régulièrement, pour ne pas dire plus en plus souvent, question dans les discussions concernant le jardinage naturel. Je lui laisse la parole :

Relayé par certains médias écrits, Internet foisonne de méthodes toutes plus exceptionnelles les unes que les autres pour améliorer la santé des plantes. Au royaume de l’agrobioécologie, toutes sont présentées comme des panacées. Pour l’une d’elles, l’électroculture, ses promoteurs s’appuient sur une thèse pour en justifier tout le bien-fondé. On remarque immédiatement en lisant cette thèse que le fossé est grand entre ce qui est écrit et ce que l’on fait dire aux écrits. Le livre publié en 2010 chez Les Éditions Trédaniel/Le courrier du livre, Électroculture et Énergies libres, illustre bien ce fossé.

À l’Université de Limoges, une thèse sur « électroculture et plantes médicinales » a été soutenue le 28 mai 1984 pour l’obtention du diplôme d’État de docteur en pharmacie. L’auteure, Martine QUEYREL, précise d’emblée que « l’électroculture est une méthode de culture dont les théories ne sont encore qu’une hypothèse », et que ces principes exploitent tant le champ magnétique terrestre que le rayonnement cosmique, les courants de conduction atmosphériques et les courants telluriques. J’ajoute que ces derniers courants, type réseau Hartmann, sont aussi hypothétiques, rajoutant une hypothèse à l’hypothèse (*).

« Nous avons observé que des plantes cultivées dans une atmosphère privée d’électricité présentent un développement moindre par rapport à des plantes cultivées dans des conditions normales »

À trois reprises, l’expérience a été réalisée avec une cage de Faraday et chaque fois l’observation a été faite d’un ralentissement de la croissance des plantes.

Même si ces expériences mettent en évidence un effet significatif de la cage de Faraday sur la croissance des plantes, il est nécessaire de ne pas s’emballer, car tous ces essais ont été réalisés sur un très petit nombre de plantes. Par ailleurs, on ignore si c’est l’absence de courants ou de champs électriques qui a entravé la germination ou bien si c’est la cage elle-même qui a été le perturbateur.

Résultats

– Sur les semis, l’écart de graines germées est de 30 % supérieur par rapport aux témoins. La hauteur des jeunes plants 21 jours après le semis est en moyenne de 8 cm pour les semis issus des graines témoins et de 13 cm pour celles issues des graines électrocultivées, soit un gain d’un peu plus de 60 %.

« Il semblerait donc à travers nos différentes expériences que l’électroculture agirait au niveau de la plante entière ; action qui semblerait se traduire par une précocité, par une plus grande vigueur et par un allongement du cycle du végétal », écrit le docteur. « La composition chimique des différentes plantes, en ce qui concerne les principes actifs… montre une différence très nette en faveur des plantes électrocultivées. » Elle précise aussi que les plantes électrocultivées présentent une meilleure résistance aux gelées et elle ajoute : « un fait particulier et retrouvé de façon constante a été observé quelle que soit la culture considérée : la présence d’une plus grande quantité de vers de terre dans le terrain électrocultivé ».

Si l’auteure rapporte cette précision qui est par ailleurs hors du sujet de sa thèse, c’est que ce fait a été suffisamment marquant pour l’interpeller. Toutefois on doit prendre en compte que la technique électricole qui consiste à enfouir un grillage dans le sol, formait aussi un enclos sécurisant pour les vers de terre, leur offrant une protection contre leurs prédateurs naturels. De ce fait, on peut considérer qu’ils aient pu y trouver refuge. À mon avis, cette observation témoigne que l’électroculture a un impact important sur l’activité biologique du sol. Mieux, si le terrain est tout, alors il n’est pas opposable que tout le bénéfice de l’électroculture aille à la vie dans le sol.

Dans cette hypothèse où le vivant serait le seul bénéficiaire — ce qui reste à prouver —, on peut sans s’aventurer émettre que le récepteur “électrique” soit l’eau : L’eau, la médiatrice, “l’intercesseur” entre l’inerte et le vivant. Alors, le bénéfice pour la plante ne serait qu’une conséquence, que la partie immergée de l’iceberg. Cependant, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives de ce qui fonde qu’une hypothèse et un sentiment :

« nos expériences ne sont pas suffisamment importantes en nombre pour pouvoir être plus explicites, car cette précocité qu’apporte l’électroculture, n’est pas identique pour toutes les plantes… »

En conclusion,

1 – Sur Internet, certaines personnes se gaussent de faire des récoltes extraordinaires grâce à l’électroculture. J’ai pris contact avec l’une d’elles pour la filmer pendant la récolte, mais elle a catégoriquement refusé mon offre.

2 — L’étude de Madame QUEYREL a clairement démontré que l’électroculture est une voie qui devrait être explorée plus en avant ; avant d’en énoncer une éventuelle théorie. Cependant, toute technique visant à améliorer la productivité et la santé des plantes doit mettre en balance ses profits et ses déficits. En l’espèce, l’importance de l’appareillage électrique nécessaire à l’obtention de résultats satisfaisants fait que la balance penche très défavorablement en faveur de l’électroculture. Néanmoins, ajoutés à toutes les observations éparses et individuelles, ses résultats sur la germination justifieraient à mon avis pleinement l’ouverture d’un programme de recherche sérieux et indépendant ; cette technique pouvant apporter à moindre coût, un grand bénéfice à l’horticulture et au maraîchage.

ANNEXES

1, d’un échange de courriels en date du 4 mai 2013, Madame Queyrel écrit :

« rien à redire, ni à ajouter : j’ai les mêmes points d’interrogation et peut-être encore plus que vous ».

2, le réseau Hartmann est une théorie dont l’existence n’a jamais été pu être démontrée. À mon avis sans aucun fondement, elle a été montée de fil en aiguille par le ouï-dire à partir d’une hypothèse émise par le docteur Hartmann dans les années 1935.

3, l’électroculture naît avec la découverte de l’électricité, mais prend réellement son élan à partir de la fin du 19e siècle pour culminer quelques dizaines d’années avant de sombrer en désuétude.


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[Source : kla.tv]