Profs, médecins : deux métiers sous influence. Mise à jour

On se souvient tous en octobre 2021 des propos polémiques d’Emmanuelle Wargon, alors ministre du Logement, qui avait déclaré sans ambages que « les maisons individuelles étaient un non-sens écologique, économique et social » ; bref, une prétention absurde, d’un autre âge en quelque sorte. Depuis, nous sommes chaque jour encouragés à devenir des « locataires universels », qu’il s’agisse de voitures, d’électroménager ou de vêtements, comme un retour en grâce du collectivisme.

En plus de cette invitation pressante aux relents de culpabilité d’une expropriation matérielle, ne nous pousse-t-on pas en plus à une expropriation intellectuelle ? Avons-nous encore le droit d’avoir des idées, des convictions, de revendiquer des compétences ? La vocation, qu’il s’agisse de la médecine ou de l’enseignement, est-elle devenue une passion honteuse, marginale ? Ces professions sont-elles condamnées à être sous l’influence d’une hiérarchie toujours plus envahissante, toujours plus castratrice ?

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