Pourquoi Zemmour continue de perdre et… le RN aussi…

Par Lucien SA Oulahbib

Certes, « 89 » députés en lot de compensation, et « 7 % » au 1er tour et pour la première fois, ce serait donc « mieux que rien », mais le RN, tout comme Zemmour, auraient peut-être pu faire bien mieux — au vu du degré de rejet ambiant de la classe politique et du record d’abstention — en assumant un réel programme salvateur de la souveraineté française, s’ils avaient su (pu ?) articuler la critique de la politique sanitaire, monétaire, climatique, totalitaire, anti-frontières et anti-russe (Grand Reset?)…

Mais, à l’inverse, il est possible (quoiqu’aisé) de rétorquer qu’un Philippot l’ayant fait n’a guère eu de résultats…

Ce contre-exemple ne tient pas, car encore une fois l’on raisonne comme si le taux d’abstention était minime et que Philippot avait eu la couverture d’audience adéquate (ne serait-ce qu’un 20 h sur TF.1). Et puis le rouleau compresseur de la propagande pro-injection, pro-écolo-catastrophiste et anti-russe fut (est de plus en plus) tel (BHL en première ligne désormais) que même un Zemmour s’y plia, dégringolant encore plus dans les sondages, entraînant Marion dans sa chute, alors que celle-ci aurait pu maintenir une réelle ligne alternative comme contrer l’offensive sociétale de la Secte S.H.A qui cherche par tous les moyens à faire valider son projet de destruction de la famille hétérosexuelle, y compris par cette injection (qui rend pour une part également infertile, semble-t-il, comme le démontre Nicole Delépine, spécialiste en la matière) en voulant l’intégrer dans le pack des « 11 » substances injectées dès la naissance, ce qui passerait ainsi pour une « vraie » protection (d’où l’insistance), alors qu’il n’en est rien. La remontée actuelle des « cas » concerne surtout les injectés et les non soignés par les traitements précoces, et les enfants, même infectés, ne transmettent pas le virus comme l’avait démontré une étude de l’Institut Pasteur.

[Ndlr : il suffit d’augmenter le nombre de tests PCR pratiqués pour augmenter artificiellement les « cas ».
Voir notamment :
Le test COVID est une immense arnaque !
Une véritable bombe : Aux États-Unis le CDC ne reconnaît plus le test PCR comme une méthode valide pour détecter les « cas confirmés de Covid-19 »
La mystification par le test PCR pour créer le mythe de la pandémie et entretenir la peur
L’OMS confirme que le test Covid-19 PCR est invalide, les estimations des « cas positifs » sont sans fondement. Le confinement n’a aucune base scientifique
Témoignage d’une infirmière qui a réalisé des tests PCR
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
L’inventeur du test PCR avait bien dit que celui-ci ne permet pas de savoir si vous êtes malade
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent]

À quand d’ailleurs une conférence de presse des « patriotes » sur tous ces points ? Jusqu’à faire un « happening flash mob » devant l’Assemblée Nationale (s’enchaîner aux grilles si le « passe » revient le 1er août). Pourquoi laisser la protestation spectaculaire aux militants de Soros (G.E l’avait bien compris et fut dissoute à cause de cela) ?… Cela aurait de la gueule, en ajoutant comme point de contestation la gabegie de la fausse transition écologique alors que le nucléaire a été laissé à l’abandon, un sabotage en réalité qui mériterait une Commission d’Enquête avant la Haute Cour de la République.

Avec l’économie de guerre qui s’installe peu à peu en vue de faire passer en force ce Nouvel Ordre Artificiel (N.O.A), il ne suffit plus de se hérisser sur la suppression des frontières, mais d’expliquer qu’il s’agit bien d’une vaste offensive globale contre laquelle il faut se dresser localement ET mondialement.

Et puis, plus prosaïquement et s’en tenant seulement au fonctionnement de « Reconquête », il aurait été plus loisible aussi de faire autre chose que des « festivités » ou d’appeler à une « Université d’été », mais d’ores et déjà organiser un vrai débat sur l’échec électoral (et organisationnel en réalité, malgré le succès sans conteste des rassemblements électoraux passés). Car ce mouvement, est-ce un parti avec sections, délégués, congrès… ou juste — façon LFI — une nébuleuse réunie autour d’un « Chef » ? Si oui, celui-ci lorsqu’il perd une bataille (mais pas la guerre) doit cependant permettre le débat, laisser les sensibilités s’exprimer jusqu’à faire en sorte que des motions puissent s’affronter (même chose au R.N) au lieu de donner l’impression de tout verrouiller…

À moins de prétendre avoir la science infuse… Or force est d’admettre que cette prétention a donné un résultat très précis qu’il faut examiner sans le sous-estimer ni pérorer sur l’inverse non plus.

Sans cela, sans la possibilité d’un réel débat vif, mais serein néanmoins, il est à craindre que l’on n’arrivera pas à comprendre pourquoi le pronostic qui stipulait que seul Reconquête pourrait casser le plafond de verre du second tour a été battu en brèche, du moins aux législatives où l’on a vu des reports de voix sur les candidats RN qui, d’ailleurs, n’auraient peut-être pas été faits ainsi avec » l’union des droites » prônée par Zemmour, tant le programme quelque peu étriqué de celui-ci lui a certes permis de dépasser les LR aux présidentielles, mais pas de passer devant le RN, et ce encore moins aux législatives…

D’un autre côté, en ayant habilement créé les incidents du Stade de France, la Macronie a pu affaiblir la Nupes et faire monter le RN, mais pas suffisamment néanmoins pour que ce dernier puisse réellement peser sur la législature, sauf s’il se fait le réel relais de la contestation à venir qui ne se résume pas à lutter contre le « grand remplacement » lorsque celui-ci est lié à un autre grand remplacement celui de notre système immunitaire, monétaire, économique…

Comme la Nupes va s’écrouler comme alternative si l’on en croit les votes au Parlement européen, les réels « patriotes », les « amoureux de la France » (pour reprendre cette ancienne étiquette…) devraient se porter en tête, au-delà des divergences de la contestation qui vient. Ce qui reste de la « gauche » ne devrait pas faire de problèmes, mais il faudra savoir s’organiser, déjà en édifiant un solide service d’ordre polyvalent et pluriel capable de se mobiliser pour aller défendre partout en France, de jour comme de nuit, tous les amoureux de la France qui lui ferait appel, peu importe le parti. Il faut désormais montrer les muscles, pacifiquement, démocratiquement, mais fermement.