Pourquoi et comment l’aluminium est toxique ?

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Traduction d’un article de Chris Exley [Par Senta Depuydt]

Traduction de l’article du professeur Chris Exley, publié le 27/9/22 sur son compte substack

Je suis bien sûr reconnaissant à tous ceux, toutes celles, qui prennent le temps de lire mes articles sur substack. J’apprécie et il est souvent clair d’après vos commentaires que beaucoup d’entre vous abordent le sujet de l’aluminium et plus particulièrement de sa toxicité pour la première fois. J’ai donc décidé de partager avec vous quelques réflexions générales expliquant pourquoi et comment l’aluminium peut devenir toxique.

Commençons par le début, comme je l’ai fait il y a près de quarante ans, et interrogeons les poissons ! Il y a plus de vingt ans, j’ai publié des recherches qui se sont avérées, à bien des égards, révélatrices des raisons pour lesquelles l’aluminium est toxique. En résumé, et je pense que vous pouvez accéder à l’article original ici, j’ai démontré que lorsque l’aluminium était présent dans l’eau sous la forme prédominante de son ion métallique libre, Al3+, les poissons évitaient les très faibles concentrations d’aluminium. Ils étaient capables de détecter et de s’éloigner de concentrations d’aluminium aussi faibles que 27ppb, ce qui correspond à la concentration approximative d’aluminium dans l’eau potable. Cependant, lorsque l’aluminium était présent dans l’eau sous la forme prédominante d’hydroxyde d’aluminium, une phase solide de l’aluminium, les poissons n’évitaient pas les concentrations d’aluminium dix ou même vingt fois supérieures, par exemple 500ppb.

Les poissons nous montrent donc que la forme biologiquement réactive de l’aluminium est Al3+ et que c’est la concentration de cette forme d’aluminium qui déterminera sa toxicité immédiate. J’en parle en détail dans mon livre, mais en bref, toutes les formes d’aluminium dans un environnement aqueux se dissolvent pour libérer du Al3+. Cependant, c’est la vitesse à laquelle cette dissolution se produit qui déterminera si la toxicité s’ensuit.

Ceux d’entre vous qui suivent la science de la sécurité des vaccins savent qu’une forme d’hydroxyde d’aluminium est utilisée comme adjuvant dans les vaccins. Les adjuvants à base d’aluminium sont principalement solides lorsqu’ils sont injectés dans les vaccins. Les particules solides sont la cible des cellules immunoréactives « affamées » qui peuplent le site d’injection du vaccin. Elles engloutissent les particules d’adjuvant d’aluminium et les stockent dans leur corps cellulaire.

Cette image tirée de l’un de nos articles montre l’aluminium, en orange fluorescent, à l’intérieur des cellules macrophages. Des preuves similaires de l’absorption de l’aluminium par les monocytes typiques du site d’injection d’un vaccin sont disponibles ici. Ces cellules sont capables d’accumuler des quantités importantes d’adjuvant à l’aluminium sans subir de toxicité immédiate. Cela signifie que ces cellules migratrices restent viables pendant des jours, voire plus, et qu’elles peuvent transporter leur cargaison d’aluminium toxique dans tout l’organisme. Ce transport d’aluminium du site d’injection d’un vaccin vers d’autres parties du corps pourrait être ce que nos images ont révélé dans notre recherche sur l’aluminium dans le tissu cérébral dans l’autisme. Voir l’image ci-dessous, tirée de cet article.

L’adjuvant à base d’aluminium contenu dans les macrophages et autres cellules se dissout lentement et libère ainsi des quantités croissantes d’Al3+ qui finissent donc par tuer la cellule. Cette forme d’aluminium se répand ensuite dans les tissus qui entourent la cellule mourante, qu’elle peut également intoxiquer. Ceci permet donc d’entrevoir un mécanisme par lequel des quantités potentiellement toxiques d’aluminium peuvent s’accumuler, par exemple dans le tissu cérébral d’un nourrisson, en un laps de temps relativement court. On peut alors envisager un mécanisme d’encéphalopathie causée par l’aluminium (mort cellulaire accélérée) similaire à celui qui est connu dans l’encéphalopathie liée à la dialyse.

Ainsi, la forme Al3+ explique le « pourquoi et le comment de la toxicité de l’aluminium », et toutes les autres formes d’aluminium, y compris les adjuvants pour vaccins à l’aluminium, sont la source de cet aluminium biologiquement réactif et donc toxique.

Chris Exley

Note de Senta: pour des infos en français sur l’aluminium dans les vaccins, je vous conseille aussi la vidéo l’Alu Total de mon amie Hypatie. C’est amusant, didactique et passionnant à regarder. Elle reprend évidemment les travaux du Prof. Exley