Pas d’enfantement, pas de peuple

[Source : Réseau International]

Il est paradoxal
qu’avec d’autres mouvements idéologiques, le féminisme ait détruit la
nature des femmes et fait d’elles des objets sexuels. La jeune fille de
19 ans qui pense se faire ligaturer les trompes, devient une pure bête
de sexe. Après des décennies de propagande féministe réduisant le lien
amoureux entre homme et femme, à la « possession du corps de la femme
par l’homme », il est paradoxal que des femmes se transforment en
poupées sexuelles. Les féministes ont maintenant accompli ce qu’elles
discréditaient.

Le féminisme n’a pas libéré les femmes, il les a émancipées de leur
rôle. Les liens durables et engagés que connaissaient naguère les hommes
et les femmes, sont rares aujourd’hui, sauf chez les générations plus
anciennes.

Comme l’a récemment écrit The Saker, nous vivons dans une
civilisation qui perd peu à peu l’entièreté de sa raison d’être, qui a
été vidée de sa tradition, de son objectif fondamental, de son
intégrité, de sa spiritualité et de sa conscience morale. Après des
décennies de propagande contre les hommes, il est douteux que les
relations entre hommes et femmes puissent être restaurées. Par
conséquent, la famille est en péril. Les ethnies blanches disparaissent
de la Terre, leur taux de natalité étant inférieur au taux de mortalité,
et les femmes de 19 ans ont les trompes ligaturées.

La civilisation occidentale a commis beaucoup de mauvaises actions,
le plus souvent du fait de gouvernements qui dissimulaient leurs
desseins au peuple. Mais des actes pervers peuvent être trouvés dans
toutes les races et ethnies. Il est difficile d’imaginer pire mal que ce
que font les Israéliens aux Palestiniens ou le génocide au Rwanda,
quand les Hutu massacrèrent un million de Tutsi. Mais la seule
perversion mise sous le feu des projecteurs, c’est celle des Blancs.

Nous entendons sans cesse que l’histoire des États-Unis est l’asservissement des Noirs par les Blancs. L’histoire a été fabriquée dans un but caché de désunion. L’esclavage noir est né lors des guerres esclavagistes du roi noir du Dahomey.

Quand le Dahomey avait accumulé un surplus d’esclaves, il les vendait
aux Arabes et plus tard aux colons européens du Nouveau Monde. Au lieu
d’apprendre les faits historiques, les élèves sont manipulés par de la
propagande, de manière à ce qu’ils perdent confiance envers les Blancs
et pour que les Noirs haïssent les Blancs.

La civilisation occidentale a été détruite par une minuscule poignée de gens. En Suède, le ministère de l’Éducation nationale a l’intention de supprimer entièrement l’histoire occidentale jusqu’aux environs de 1700, afin de faire de la place à l’enseignement du rôle des sexes et de l’immigration, et pour chasser de la mémoire toute connaissance de l’histoire du peuple suédois. Comme George Orwell l’a justement exprimé : « Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »

Une poignée de féministes fanatiques ont réussi, malgré l’opposition des femmes qu’elles prétendaient défendre, à les éloigner des activités qu’elles aiment et des tâches pour lesquelles elles sont considérées. Il y a d’innombrables exemples. Ainsi, les danseuses primées d’Alba, le club de basket-ball allemand, ont été révoquées ce mois-ci, parce qu’elles « ne convenaient plus à notre époque ».

De lâches allemands ont cédé à une poignée de féministes fanatiques
qui prétendaient que les danseuses mettaient en avant de mauvaises
valeurs féminines, et que le club de basket-ball devrait plutôt motiver
les femmes à devenir des basketteuses. L’Australie a interdit le catch
de filles sur le ring, pour les remplacer par des hommes, parce que les
féministes s’opposaient à ce que les filles soient « traitées comme des
objets. » Les filles interdites de ring veulent savoir qui a donné aux
féministes le droit ridicule de leur refuser « leur droit fondamental au
travail. » Malgré leurs objections, les femmes ont été écartées des
courses de F1, parce que les féministes fanatiques prétendent que c’est
« sexiste et dégradant. » L’opinion contraire n’a pas été prise en
compte.

Pom-pom girls, danseuses de discothèque, tout vêtement féminin
décolleté, tout est censé « faire des femmes des objets. » Les
féministes ne seront satisfaites que quand toute femme occidentale
portera le tchador. Les femmes elles-mêmes n’ont pas voix au chapitre.
La position féministe est que toutes les femmes qui s’opposent à leur
ordre du jour, ont été conditionnées par un lavage de cerveau, afin de
servir d’objets sexuels aux hommes.

Tout ce qui reliait la civilisation occidentale ayant coupé, elle est
en train de s’effondrer. Le gouvernement des États-Unis et la police
locale appliquent le principe « la force prime le droit. » La majorité
des jeunes générations ne peuvent faire la part des choses entre fait et
opinion. L’intégrité est comprise comme une gêne à la réussite. La
réussite se mesure à la quantité d’argent. On ne peut avoir confiance en
rien. La démocratie est neutralisée, parce que tout ce qui nous est
raconté obéit à quelque dessein caché. La liberté d’expression, garantie
par la Constitution du pays, étant offensante, elle est entrain de
disparaître. Les seules bourses et recherches que les universités
autorisent et que les institutions financent, sont celles qui appuient
les racontars officiels et les intentions cachées des hautes sphères.
Comme le prouvent le RussiaGate et la dernière accusation
contre Trump, les preuves comptent pour du beurre. Même dans les
affaires criminelles, la condamnation s’appuie uniquement sur des
allégations dans 97% des cas.

Tout au long de ma vie, j’ai observé la destruction en cours des
États-Unis. Ceux qui sont nés dans un pays détruit ne savent pas qu’il a
été brisé. Comme la destruction progresse, chaque nouvelle génération
pense simplement que ce qu’elle voit est naturel. Plus la génération est
jeune, moins elle peut savoir que son pays a été détruit. Comme les
jeunes sont éduqués de manière comprendre que leur histoire a été
édifiée sur l’esclavage, ils pensent que tout ce qui a été perdu est
l’esclavage. Face à l’inculture des jeunes, comment pourrait-on recoller
les morceaux de ce qui a été brisé ?

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/09/28/no-motherhood-no-people/

Traduction Petrus Lombard