France — troisième hausse EDF

Par Gérard Le Maître

EDF TARIFS : Le gouvernement a attendu le milieu de l’été pour faire passer une 3e hausse de facture EDF

Après une hausse de 13 % au 1er février, une nouvelle hausse de 10 % au 1° août pendant que Les Français qui le peuvent seront à la plage !

– Au premier janvier 2023, le prix de base du KW/H était de 0,182 4,

– Il est passé à 0,206 2 au 1° février et il passe à 0,226 8 au 1° août en attendant 3 hausses successives de 17 % pour arriver à 0,363 3 dans un an et demi soit le double du prix de début 2023 !

La France est prise dans le carcan du système tarifaire européen, mais pourtant il est possible d’en sortir comme l’ont fait L’Espagne et Le Portugal qui leur permettent de ne pas augmenter les tarifs.

Électricité : l’Espagne et le Portugal décrochent du système européen

L’Espagne et le Portugal mettent en route un système tarifaire propre qui plafonne les prix du gaz. Madrid prévoit une réduction de la facture de 30 % pour les ménages et l’industrie.(([1] https://www.lesechos.fr/monde/europe/electricite-lespagne-et-le-portugal-decrochent-du-systeme-europeen-1407028))

Mais en France nous avons nos Énarques, Le Mozart de la finance et Bulot Lemaire Super Sinistre de L’Économie… des surdoués pour ruiner La France et Les Français !

Macron depuis La Nouvelle-Calédonie au cours de son blabla fait de l’autosatisfaction, à propos des tarifs de l’électricité et la hausse de 10 % applicable à partir du 1er août :

il dit « comprendre » les craintes des Français, mais a expliqué qu’elle était « proportionnée par rapport à nos voisins » européens.

Donc nous ne devrions pas nous plaindre ! ! et lui dire merci ? ?(([2] https://actu.orange.fr/france/emmanuel-macron-education-emeutes-ce-qu-il-faut-retenir-de-son-intervention-televisee-magic-CNT0000025Qf4I.html))

Les promesses hilarantes de Bulot Lemaire :

Intéressant Ségolène Royal la piteuse ex-ambassadrice macronienne des Pôles et des manchots déballe tout :




Kéfirs et Kombuchas contre le graphène

[Source : xochipelli.fr]

Champignons, Enzymes, Bactéries et autres Micro-Organismes susceptibles, potentiellement, de détruire les nanomatériaux à base de Graphène

Chapitre 2. Les Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie pour la bio-remédiation des dérivés de Graphène dans l’organisme humain

[Cet article fait suite à Des champignons contre le graphène]

Par Dominique Guillet

Sommaire

  • Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la « fermentation »
  • Les Kombuchas

    • Composition nutritionnelle
    • Infusions des Thés et Fermentations des Kombuchas
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Qualités médicinales
    • Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques
    • Kombucha et matériaux nanoparticulaires de Graphène
    • Autres Types de Kombuchas

  • Les Kéfirs de lait

    • Composition nutritionnelle
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Extrême Diversité des Microbiotes
    • Interactions entre les Levures et les Bactéries
    • Qualités médicinales
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques
    • Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

  • Les Kéfirs d’eau

    • Composition nutritionnelle
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Interactions entre les Levures et les Bactéries
    • Qualités médicinales
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques


Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la « fermentation »

L’objectif, transparent et déclaré, de la seconde partie de ce dossier, très volumineux, est de proposer que les Kéfirs, les Kombuchas et autres Élixirs de longue vie — qui ont, déjà, et depuis des millénaires, été considérés comme des boissons extrêmement médicinales et qui ont, déjà, récemment, été validés pour leurs propriétés de bio-remédiation de substances toxiques, dont radioactives — puissent constituer l’une des premières lignes de défense antioxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nanoparticulaires de la famille du Graphène — et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nanoparticulaires métalliques, ou autres, qui n’ont aucun office dans l’organisme humain.

Dès 2002, une étude avait été publiée sur la capacité des Kéfirs de lait de réparer les lésions de l’ADN induites par des lumières ultra-violettes. [43]Une étude, de 2016 a, également, mis en exergue cette propriété de régénération de l’ADN — avec un Kéfir de miel. [79]

Un certain nombre d’études ont validé la capacité des bactéries et des levures du Kombucha de remédier à la radioactivité ou de s’en protéger.

Une étude de janvier 2021, « The protective effect of Kombucha against silver nanoparticles-induced toxicity on testicular tissue in NMRI mice », a mis en exergue la capacité du Kombucha de réduire les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire et d’améliorer la fonction du système reproducteur masculin. [27]

Il est à noter que le Kombucha peut être utilisé, comme vecteur « vert/eco-friendly », pour réduire l’oxyde de graphène en oxyde de graphène réduit. [45]De plus, ainsi que nous le verrons dans la section « Kombuchas. Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives », le Kombucha, est, même, utilisé en synergie avec du graphène afin de dépolluer l’environnement ! C’est, totalement, affligeant… car qui va décontaminer l’environnement humain, et planétaire, du poison que constitue le Graphène ? En autres élixirs, le Kombucha… nous l’espérons.

D’autant plus que toutes ces boissons de Longue Vie possèdent des qualités anti-génotoxiques, antioxydantes, antitumorales, anti-carcinogéniques, anti-mutagéniques [35], anti-prolifératives, etc. entre autres qualités extrêmement médicinales — et reconnues par les Peuples depuis l’Aube des Temps. Et c’est sans évoquer les qualités de relaxation induites par sa teneur en éthanol — faible mais, nonobstant, perceptible par des gens sensibles.

En ce qui concerne les boissons alcoolisées, telles que la bière et le vin, des données issues de recherches récentes confirment que leur « émergence »aurait contribué à la transition de nos ancêtres de chasseurs-cueilleurs à agriculteurs/éleveurs.

En fait, même, selon des hypothèses plus audacieuses, l’agriculture/élevage aurait été, tout bonnement, inventée par des Peuples — déjà bien nourris par Mère Nature — pour la production de boissons et d’aliments fermentés, souverains pour une santé harmonieuse, et pour la production de boissons alcoolisées… très relaxantes.

D’autant plus relaxantes, d’ailleurs, sur le plan des programmations neurolinguistiques, que les shamans de ces Peuples avaient, fort bien, compris que le Règne des Fungi — que ce soit des Psilocybes ou des levures en fermentation dans des Somas et autres Hydromels — constitue l’un des portails les plus adéquats vers l’autre côté du Voile… et vers l’écoute de l’Altérité s’exprimant au travers de la Mère, de ses Muses et Dakinis, des animaux de pouvoir… ou d’une libellule en pirouettes.

Pour les amateurs d’émotions fongiques, voir mon dossier « Récapitulatif de mes divers articles, traductions et dossiers sur les Champignons Enthéogéniques ».

Le titre de ce dossier évoque les « autres Élixirs de longue vie » qui existent chez tous les Peuples de la Planète… depuis qu’ils ont maîtrisé les processus de fermentation. Ces breuvages, et autres aliments, fermentés sont pléthoriques et ils sont traditionnellement utilisés depuis des millénaires — tels que le « Ryazhenka » en Russie [101], les « Amasi » et « Mahewu » en Afrique du Sud [109], le « Kvass » en Russie et Europe de l’Est, « l’Hardaliye » en Turquie, la « Chicha » au Pérou [115], le « Koumis » en Asie, le « Boza » d’Europe de l’Est, le « Tchang » au Tibet, les « Mabisi », « Munkoyo » et « Chibwantu » en Zambie [74] [87], le « Poliuhquioctli/Pulque » des Nahuatl au Mexique [102], le « Pozol » des Mayas au Mexique [102], « Ginger Beer » en Angleterre, le « Sima » en Finlande, etc., etc.

Tous ces produits fermentés sont, bien évidemment, fertilisés par des microbiotes composés, également, de bactéries et de levures et endémiques à leur région géographique.

En effet, l’ethnogenèse, l’émergence des Peuples, est, très intimement corrélée, au microbiome local — à savoir, au vecteur de leur Survie… fermentée.

Traditionnellement, les Kéfirs de lait et les Kéfirs d’eau ont été réalisés grâce à des processus de fermentation soit anaérobie, soit aérobie. Ce ne sont pas, alors, les mêmes bactéries et les mêmes levures qui sont les plus actives. Cependant, avec les deux types de Kéfirs, la seconde fermentation — après filtration des grains — est anaérobie.

Par exemple, dans le Kéfir de lait, Lactobacillus kefiranofaciens prospère dans un environnement strictement anaérobie. Lactobacillus kefiranofaciens possède des qualités médicinales immuno-régulatrices, antiallergiques, antiasthmatiques et anti-colitiques.

Quant aux levures, elles prospèrent, généralement, dans un environnement tout autant anaérobie qu’aérobie. Une étude de 1999 a mis en valeur la capacité de la levure Saccharomyces cerevisiae d’augmenter le taux de cystéine et de glutathion dans l’organisme. [98]

Selon une étude récente, de juin 2022 :

« Il existe des preuves de la consommation de kéfir de lait depuis l’Âge de Bronze qui ont été découvertes dans une masse organique de fromage associée à des momies provenant d’un cimetière Xiaohe (1450 avant EC) dans le Xinjiang, en Chine…. La fermentation du lait de ruminant par une culture symbiotique de Lactobacillus kefiranofaciens, et d’autres bactéries lactiques et levures, était la base d’un produit laitier robuste, évolutif, probiotique et sans lactose, et une avancée technologique clé qui a introduit les avantages économiques de l’élevage extensif dans un foyer semi-pastoral de la population d’Eurasie orientale dès le début de l’âge du bronze… Le fromage de kéfir de Xiaohe est la plus ancienne preuve matérielle de la fermentation du kéfir et l’utilisation des grains de kéfir est devenue partie intégrante de la culture alimentaire Tibétaine, ce qui leur a valu d’être connus des Européens sous le nom de “Champignons tibétains” » [1]

Un jour d’été 2008, en Andalousie, dans la Sierra de Ronda, sur un promontoire rocheux surplombant Gaucin, et au loin, le détroit de Gibraltar, le Nagual John Lash — un shaman es champignons enthéogéniques — reçut un message de la Terre-Mère lui enjoignant de prêter attention aux abeilles et aux processus de fermentation anaérobie… pour la Survie des Peuples. Se pourrait-il, d’ailleurs, que l’Hydromel, ou Chuchen — le vrai, fermenté selon les règles de l’art… avec des alcaloïdes issus du couvain d’abeilles — soit un breuvage de Longue Vie, également, en capacité de détruire tous les nanomatériaux à base de Graphène, dans l’organisme humain ?

Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la «fermentation »et c’est, vraisemblablement, également, le Secret de la Survie des Peuples du Futur… car cela le fut pour la Survie des Peuples du Passé.

Se pourrait-il que les processus de fermentation — dont la fermentation anaérobie — constituent l’un des premiers fronts de biodégradation de tous les dérivés nanoparticulaires de Graphène dans l’organisme humain ?

Photo. De gauche à droite :
Kéfir de lait, Kombucha de Maté (Ilex paraguariensis),
Vinaigre issu de Pétillant de Sureau (Sambucus nigra), Kéfir d’eau, Kéfir d’eau avec du lait.

Les Kombuchas

Les premières références historiques portant sur le Kombucha dateraient de la dynastie Tsin en Chine aux alentours de 220 avant EC. Il y était dénommé « Che Divin » ou « Élixir d’Immortalité ». Subséquemment, le docteur coréen, Kombu, rapporta le Kombucha de Corée au Japon à la demande de l’empereur Ingyō Tennō (374-453) — pour traiter ses problèmes digestifs. C’est, ensuite, de Russie qu’il s’est disséminé dans tout le reste de l’Europe — au tournant du 19e siècle.

Le Kombucha est une boisson traditionnelle fermentée que l’on obtient à partir de feuilles de thé infusées (Camellia sinensis) — de diverses couleurs et fermentations — et d’un microbiote composé d’un certain nombre d’espèces de bactéries et de levures. Selon les modes traditionnels de préparation, le Kombucha est fermenté avec 5 à 10 % de sucre. Ce sont, surtout, les thés verts, noirs, et « Oolong », qui sont utilisés, traditionnellement, pour le Kombucha.

Selon des dissidents [58], qui s’en réfèrent à l’étymologie, le terme « Kombu/Cha » ferait référence, en fait, au « Thé/Cha » de « Kombu ». Pour mémoire, le Kombu est un « Kelp » — un terme général pour désigner des algues brunes du genre Laminaria — très usité dans la Tradition alimentaire Japonaise. Le docteur Kombu, de Corée, serait, alors, le sujet d’une jolie histoire… afin de tenter d’expliquer cet emprunt de langage !

Récemment, de par l’engouement généré par son introduction à large échelle, d’autres types de « Kombucha » sont progressivement proposés sur le marché — avec les mêmes microbiotes de bactéries et de levures.

Aujourd’hui, le Kombucha est l’une des boissons à croissance très rapide. En 2014, la vente mondiale de Kombucha totalisa 1 million de dollars contre près de 2 milliards de dollars en 2019. Les projections du marché sont de 7 milliards de dollars pour l’année 2027.

Composition nutritionnelle

Le Thé (Camelia sinensis) contient : des polyphénols, des flavonols, des catéchines (catéchines, théaflavines et flavanols), des gallates d’épicatéchine, de l’adénine, de la caféine, de la théobromine, de la théophylline, des acides galliques, des tanins, gallotanins, des acides aminés, des caroténoïdes, des lipides, des composés volatils, etc.

Le Thé vert possède plus de polyphénols que tous les autres thés (blanc, noir, Oolong, etc.) avec une concentration plus élevée de catéchines. Le Thé noir se caractérise par une composition polyphénolique prédominante en théaflavine et en théarubigine.

Le Kombucha contient des vitamines (B, C et E), des phénols et des polyphénols, des enzymes (amylase et invertase), des protéines, des acides aminés, des purines, des minéraux (tels que le cuivre, le potassium, le fer, le manganèse, le cobalt, le nickel et le zinc) et de l’éthanol.

Le flavonol isorhamnétine, qui ne se trouve pas dans les feuilles de Thé, a été détecté dans le Kombucha. C’est un flavonol aux propriétés bactéricides que l’on retrouve dans le cacao et dans le Ginkgo biloba.

Le Kombucha contient, également, beaucoup d’acides. Ceux contribués par les feuilles de Thé : citrique, malique, tartrique, oxalique et succinique. Et ceux contribués par les processus de fermentation propres à son microbiote particulier de bactéries et de levures : acétique, gluconique, glucuronique, L-lactique, malonique, pyruvique et usnique.

Les principaux composants, du liquide et du biofilm, sont l’éthanol, l’acide acétique et l’acide gluconique.

Tout comme pour les Kéfirs, le calcium constitue une substance essentielle à la prospérité du Kombucha.

Ainsi, une étude a mis en exergue que le Kombucha obtenu à partir d’une eau à forte concentration d’ions calcium présente une activité antibactérienne plus élevée, à l’encontre de Staphylococcus aureus, que les boissons obtenues à partir d’une eau à faible teneur en ions calcium. [6]

La nature du Kombucha — et, donc, sa composition nutritionnelle — va strictement se modifier en fonction du sucre (brun, mélasse, miel…), de la qualité des feuilles de Thé, du type de Thé (noir, vert, blanc, etc.), de la diversité des levures et des bactéries, des substances ajoutées, du processus d’infusion et, enfin, du processus de fermentation — localisation géographique, température, pH, durée et, bien sûr, processus aérobie/anaérobie. Et c’est sans même évoquer les différences entre le Kombucha fait maison et le Kombucha industriel ou, encore, les différences entre le Kombucha filtré de ses résidus de feuilles de Thé et le Kombucha non filtré.

Il a été démontré que le taux de composés phénoliques dans le Kombucha préparé à base de thé noir, et de thé vert, et laissé à la fermentation avec des résidus de thé sans filtration, était près de 5,68 fois plus élevé que ceux conçus par filtration. De plus, le Kombucha avec des résidus de thé, dans cette étude, possédait 3,25 fois plus de capacité antioxydante que le Kombucha filtré. Qui plus est, comme le Thé vert est naturellement non fermenté, ses résidus, inclus dans le Kombucha, possèdent un plus haut taux de composés phénoliques. [60]

Infusions des Thés et Fermentations des Kombuchas

Selon des études précises, la température d’infusion des feuilles de thé est un élément déterminant dans la composition finale du Kombucha qui en est réalisé. En effet — contrairement aux températures conseillées pour des infusions savoureuses de Thé, il est très difficile, en fait, d’extraire tous les composés bioactifs des feuilles de thé avec de l’eau bouillante par une seule extraction. Selon les conclusions de l’une de ces études — qui reprend les travaux de plusieurs autres [59] :

« Outre le type de thé utilisé pour la fermentation du Kombucha, les paramètres de l’infusion du thé, la durée et la température ont un impact significatif sur la teneur en composés bioactifs et les activités antioxydantes [20] [21]. On sait que la température et la durée de l’infusion sont les principaux facteurs qui influencent l’extraction des catéchines du thé, en particulier lorsque l’extraction à froid est utilisée [22].Selon les résultats de Pérez-Burillo et coll. (2018), la durée d’infusion joue un rôle crucial dans l’extraction des composés bioactifs, mais la température de 60 à 80 °C ne joue aucun rôle significatif lorsque la durée d’infusion est inférieure à 15 minutes.

Une concentration plus élevée d’acide gallique, d’épigallocatéchine et de caféine a été notée dans les infusions obtenues à une température supérieure à 80 °C. Les auteurs ont déclaré qu’une température de 98 °C et une durée d’infusion de 7 à 15 minutes augmentent la teneur en composés bioactifs et donc la capacité anti-radicalaire et réductrice [23].Ces données sont en accord avec les résultats obtenus par Zimmermann et Gleichenhagena (2011), les auteurs ont constaté que les concentrations de flavanols dans le thé vert sont les plus élevées après 7 min d’infusion à une température constante de 100 °C [24].

Saklar et coll. (2015) ont observé une augmentation rapide des catéchines pendant les 5 premières minutes à 85 °C [25]. Su et coll. (2007) ont étudié les profils phénoliques et les activités antioxydantes de l’extrait de thé oolong, et l’activité antioxydante la plus forte a été attribuée à 100 °C pendant 3 minutes, tandis qu’une durée d’extraction plus longue a entraîné une diminution des polyphénols [26].Des recherches relativement approfondies sur l’influence des facteurs sur les propriétés du thé ont été menées par Sharpe et coll. (2016). Les auteurs ont conclu que les infusions ayant une plus grande capacité antioxydante sont obtenues à des températures comprises entre 80 et 100 °C et extraites pendant 5 à 10 minutes[27]. »

En conclusion, si ces diverses études s’avèrent valides, cela signifie qu’il faille infuser les feuilles de thé à très haute température — pendant une bonne dizaine de minutes — pour la confection de Kombuchas très antioxydants.

Quant au processus de fermentation, il induit la formation d’une pellicule de cellulose polymérique, un biofilm, grâce à l’activité de certaines espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter. Voir l’étude « Cellulosic biofilm formation of Komagataeibacter in kombucha at oil-water interfaces / Formation de biofilms cellulosiques de Komagataeibacter dans le kombucha aux interfaces huile-eau ». [24]

Ce microbiote bactério-fongique forme une symbiose puissante capable d’inhiber la croissance de bactéries potentiellement contaminantes.

La fermentation à 30 °C conduit à des concentrations plus élevées d’acides gluconique et glucuronique qu’à 20 °C. Ceci est positivement corrélé avec la promotion de la croissance du principal producteur d’acide glucuronique, la bactérie Gluconacetobacter saccharivorans, à la température la plus élevée, tandis qu’à la température la plus basse, c’est la bactérie Komagataeibacter xylinus domine la fermentation.

L’acide glucuronique est considéré comme le principal agent thérapeutique du Kombucha et joue un rôle essentiel dans la détoxification du foie par le processus de glucuronidation.

Grâce à l’activité de bactéries du genre Gluconacetobacter, de l’acide D-saccharique 1,4 — lactone est créé, dans le Kombucha, à partir de l’acide D-glucarique durant le processus de fermentation. Sa concentration augmente jusqu’au huitième jour de fermentation, variant entre 58 et 133 mg/mL selon l’échantillon — selon deux études récentes. [3] [5]

Dans le Kombucha, la prospérité des bactéries Gluconacetobacter – et donc, la production d’acide D-saccharique 1,4 — lactone — est favorisée par la présence de bactéries Lactobacillus. [3]L’acide D-saccharique 1,4 — lactone est considéré comme étant le vecteur des qualités médicinales hépatoprotectrices et hypocholestérolémiques du Kombucha — parce qu’il inhibe l’activité de l’enzyme humaine endogène, la β-glucuronidase.

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Traditionnellement, le Kombucha est fermenté en présence de micro-organismes — un microbiote symbiotique de bactéries et de levures. Les levures métabolisent le saccharose, en anaérobie, pour produire des sucres simples et de l’alcool, tandis que les bactéries métabolisent ces sucres, en aérobie, pour les transformer en acides organiques et en dioxyde de carbone.

Une température plus élevée favorise la croissance de certains genres de bactéries, par exemple Propionibacterium, Corynebacterium ainsi que Lactobacillus, Lactococcus, ou Streptococcus.

Une étude récente, de décembre 2021 a identifié 34 genres, avec environ 200 espèces, de bactéries et de levures, dans les Kombuchas. [4]

Deux espèces bactériennes importantes sont Acetobacter, qui produit de l’acide acétique, et Gluconobacter, qui produit de l’acide gluconique.

Bactéries

Des espèces de bactéries acétiques du genre Gluconobacter : Gluconobacter saccharivorans, Gluconobacter oxydans, etc.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter aceti, Acetobacter pasteurianus, Acetobacter peroxydans, Acetobacter nitrogenifigens, Acetobacter xylium, Acetobacter xylinoides, etc.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Komagataeibacter : Komagataeibacter xylinus, Komagataeibacter kombuchae,Komagataeibacter xylinus, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus nagelli, Lactobacillus satsumensis, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lactococcus.

D’autres bactéries des genres Propionibacterium, Corynebacterium et Enterococcus.

Levures

Les diverses espèces de levures comprennent : Saccharomyces cerevisiae, Saccharomyces uvarum, Schizosaccharomyces pombe, Saccharomycodes ludwigii, Kloeckera apiculata, Zygosaccharomyces bailii, Zygotorulaspora florentina Torulaspora delbrueckii, Brettanomyces bruxellensis, Candida stellimalicola, Candida tropicalis, Lachancea thermotolerans, Lachancea fermentati, Eremothecium cymbalariae, Kluyveromyces marxianus, Pichia mexicana, Dekkera bruxellensis, Dekkera anomala.

Qualités médicinales

Le Thé (Camelia sinensis) possède un large éventail de qualités médicinales : antioxydantes, antimicrobiennes, anti-néoplasiques, cardioprotectrices, antidiabétiques, anti-obésité, etc.

L’écrivain russe Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne, lauréat du prix Nobel, écrit dans son ouvrage, « Le Pavillon des Cancéreux », que le Kombucha a guéri son cancer de l’estomac pendant son internement dans les camps de travail soviétiques — bien qu’il ne soit pas certain s’il faisait référence au Chaga, un autre champignon médicinal, ou au Kombucha.

Quant aux Kombuchas, ils possèdent de nombreuses qualités médicinales : anti-carcinogéniques, antioxydantes, anti-inflammatoires, anti-hypertensives, antidiabétiques, hépatoprotectrices, cardioprotectrices, neuro-protectrices, vulnéraires, antimicrobiennes et hypo-cholestérolémiques. [6] Les Kombuchas soulagent, également, les hémorroïdes, les insomnies, les maux de tête, les problèmes digestifs, l’arthrite, etc.

Une métaétude, de 2019, a passé en revue 310 articles corrélés aux qualités médicinales du Kombucha et à son impact sur la santé et le bien-être des humains. « Kombucha : a systematic review of the empirical evidence of human health benefit ». [14]

L’activité anti-carcinogénique du Kombucha a été, plus particulièrement, validée à l’encontre du cancer du sein [31]et du colon-rectum [64].

L’activité antimicrobienne du Kombucha a été validée à l’encontre des bactéries suivantes : Vibro cholerae [35][36], Shigella dysenteriae, Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus aureus, Micrococcus luteus, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhimurium, Listeria monocytogenes, etc. Et à l’encontre des fungi suivants : Candida albicans, Candida krusei, Candida tropicalis, Candida parapsilosis, Candida glabrata, Candida dubliniensis, Candida sake, Aspergillus flavus, Microsporum gypseum, Malassezia furfur, Malassezia restricta, Malassezia sympodialis, Malassezia sloofie, Malassezia globosa, etc.

Le Kombucha est, particulièrement, très réputé pour ses qualités anti-carcinogènes, antioxydantes, anti-néoplasiques… [40] [53] [55] [56]

L’effet antioxydant du Kombucha serait, principalement, dû aux catéchines et aux polyphénols présents dans le Thé (Camelia sinensis).

Une étude de 2020 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thés verts, blancs, rouges et noirs. Selon ses conclusions :

« L’analyse du potentiel antioxydant des échantillons étudiés a révélé que la teneur en composés antioxydants se situait entre 70,62 % et 94,61 % d’inhibition de la DPPH. Le Kombucha préparé à partir de thé vert s’est caractérisé par le potentiel antioxydant le plus élevé, atteignant la valeur la plus élevée le premier jour de la fermentation. Dans le cas de chacune des boissons Kombucha analysées, la capacité à désactiver les radicaux libres diminue avec l’augmentation du temps de fermentation. Au bout de deux semaines de fermentation, les meilleurs Kombuchas antioxydants étaient à base de thé vert, de thé rouge, de thé blanc et, en dernier, de thé noir. » [41]

Ces études sont à prendre avec des pincettes dans la mesure où il existe une pléthore de Thés dits noirs, verts, etc. avec très certainement, une très grande diversité de composition nutritionnelle. En effet, à l’opposé, une étude, de 2020, a découvert que le Kombucha à base de thé noir était beaucoup plus antioxydant que le Kombucha à base de thé vert qui lui, par contre, était beaucoup plus antibactérien et anti-carcinogène. [57]

Une étude de 2020 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thé, de Riz et d’Orge. Selon ses conclusions :

« Trois types de thé fermenté Kombucha, de riz et d’orge ont été produits afin d’étudier leurs changements de paramètres biologiques et chimiques. Une augmentation d’environ 2 fois le poids sec des champignons après 8 jours de croissance a été observée avec le thé Kombucha. La densité optique des extraits de Kombucha a suivi la même tendance. En outre, le thé Kombucha a enregistré le taux de croissance spécifique le plus élevé et le temps de doublement le plus faible. L’acidité totale, la teneur en éthanol et la teneur en protéines totales ont augmenté au cours du processus de fermentation pour atteindre leur maximum après 6-8 jours, dans l’ordre décroissant suivant : thé > orge ≥ riz. Les capacités de piégeage du DPPH étaient dans l’ordre décroissant, thé (89,69 %) > orge (76,19 %) > riz (36,04 %). Les composés phénoliques totaux du thé Kombucha (88,8 ppm) ont la même tendance, qui est plus de 3 fois supérieure à celle du riz Kombucha (26,11 ppm). Les résultats ont révélé que la méthode de conservation du thé Kombucha par traitement thermique (à 76 et 100 °C pendant 10 minutes) n’était pas efficace, entraînant une diminution des quantités d’antioxydants à 71,0 et 53,42 % et des composés phénoliques totaux à 40,22 et 45,69 ppm, respectivement. » [54]

Une étude de 2022 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thé noir, de Thé vert, de Maté (Ilex paraguariensis), de Lavande et d’Origan. Selon ses conclusions : la meilleure capacité antioxydante, en équivalent d’acide ascorbique a été déterminée dans le Kombucha dérivé du Maté (Ilex paraguariensis) avec 312,4 ± 14,2 mg/mL. Les kombuchas dérivés du thé noir (48,3 ± 2,3 mg/mL) et de la lavande (37,7 ± 1,6 mg/mL) possédaient la capacité antioxydante la plus faible.

Le Kombucha de Maté (Ilex paraguariensis) est, ainsi, l’un des Kombuchas les plus antioxydants.

Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

Selon de nombreuses études, les bactéries constituent l’un des premiers fronts dans le champ de bio-remédiation des substances radioactives. Selon l’étude, de 2017, « Radiation, radionuclides and bacteria: An in-perspective review » [29] :

« La consommation de radionucléides à diverses fins académiques et commerciales a connu une forte augmentation. En conséquence, la production de déchets radioactifs a été considérable. Les bactéries et les archées, qui sont les premiers habitants de la terre, servent de modèles de micro-organismes sur terre. Ces micro-organismes ont toujours fait leurs preuves en survivant à des environnements extrêmes, même à des radiations ionisantes extrêmes. Leur capacité à accepter et à subir des mutations génétiques stables a conduit au développement de mutants recombinants qui sont exploités pour remédier à divers polluants tels que les métaux lourds, les hydrocarbures et même les déchets radioactifs (radwaste).

Ainsi, les micro-organismes se sont présentés à plusieurs reprises comme des candidats de choix pour l’assainissement des déchets radioactifs. Il est intéressant d’étudier les interactions en coulisses que ces micro-organismes possèdent lorsqu’ils sont observés en présence de radionucléides. L’accent est mis sur les bactéries indigènes isolées dans des environnements contenant des radionucléides ainsi que sur les cinq mécanismes d’interaction fondamentaux qui ont été largement étudiés, à savoir la bioaccumulation, la biotransformation, la biosorption, la biosolubilisation et la bioprécipitation.

L’utilisation de micro-organismes présentant de tels mécanismes pour l’assainissement des déchets radioactifs dépend en grande partie de la capacité individuelle de l’espèce. Les défis relatifs à leur activité potentielle de biorestauration ont également été brièvement discutés. Cette étude donne un aperçu des différents mécanismes utilisés par les bactéries pour tolérer, survivre et réaliser des processus qui pourraient potentiellement conduire à une approche écologique pour l’élimination des radionucléides. »

Voici quelques études qui ont validé la capacité des bactéries et des levures, du Kombucha, de remédier à la radioactivité ou de s’en protéger :

« Fermented black tea ameliorates gamma radiation-induced cellular and DNA damage in human blood lymphocytes / Le Kombucha améliore les dommages cellulaires et d’ADN induits par les radiations gamma dans les lymphocytes sanguins humains ». [13]

Selon les conclusions. Les résultats indiquent clairement que le Kombucha a un potentiel significatif pour protéger le système cellulaire des dommages induits par les radiations et que sa capacité à piéger les radicaux libres pourrait jouer un rôle important dans ses manifestations radioprotectrices.

« Effect of kombucha on some trace element levels in different organs of electromagnetic field exposed rats / Effet du Kombucha sur les niveaux de certains oligo-éléments dans différents organes de rats exposés aux champs électromagnétiques ».

Selon les conclusions. Les téléphones mobiles ont connu une croissance exponentielle dans le monde entier. La présente étude a été réalisée pour évaluer l’effet du Kombucha sur certains niveaux d’oligo-éléments du cerveau, de la rate et de l’intestin chez des rats albinos mâles exposés à un champ électromagnétique de 950 MHz.Le groupe d’animaux soumis aux ondes électromagnétiques a provoqué des augmentations significatives des niveaux de fer-cuivre et du rapport cuivre-zinc, accompagnées d’une diminution du niveau de zinc dans tous les organes étudiés. Le traitement combiné du kombucha et des fréquences électromagnétiquesa permis d’atténuer ces effets néfastes des fréquences électromagnétiques. Les résultats actuels nous permettent d’affirmer que le kombucha, en tant que supplément, a des effets bénéfiques sur les effets des radiations électromagnétiques.

« Role of Kombucha Tea in the Control of EMF 950 MHz Induced Injury in Rat Heart and Lung Organs / Rôle du thé Kombucha dans le contrôle des lésions induites par les CEM 950 MHz dans les organes cardiaques et pulmonaires du rat ». [12]

Selon les conclusions. Notre étude a démontré quele Kombucha pouvait offrir une protection contre les dommages oxydatifs induits par l’exposition aux fréquences électromagnétiques en réduisant la peroxydation des lipides et en augmentant le mécanisme de défense antioxydant chez les rats.

« Possible Protective Effect of Kombucha Tea Ferment on Carbon Tetrachloride Induced Liver Damage in Irradiated Rats / Effet protecteur possible du ferment du thé Kombucha sur les lésions hépatiques induites par le tétrachlorure de carbone chez les rats irradiés ». [16]

Selon les conclusions. Ces résultats démontrent que la plupart des altérations pathologiques du foie en réponse à l’intoxication au tétrachlorure de carbone et/ou à l’exposition aux radiations sont récupérables après traitement par les ferments de Kombucha.

« Protective effect of kombucha mushroom (KM) tea on chromosomal aberrations induced by gamma radiation in human peripheral lymphocytes in-vitro / Effet protecteur du thé kombucha sur les aberrations chromosomiques induites par les radiations gamma dans les lymphocytes périphériques humains in vitro ». [23]

Selon les conclusions. Les résultats in vitro ont montré que la supplémentation en Kombucha peut diminuer la fréquence des aberrations chromosomiques et que son action radioprotectrice contre les radiations ionisantes est dépendante de la dose. Par conséquent, la capacité antioxydante du Kombucha peut être utilisée comme « agent limitant la génotoxicité »pour réduire les effets des agents radioactifs sur l’environnement dans un avenir proche.

« Possible Protective Effect of Kombucha Tea Ferment on Cadmium Chloride Induced Liver and Kidney Damage in Irradiated Rats Effet protecteur possible du ferment du thé Kombucha sur les lésions hépatiques et rénales induites par le chlorure de cadmium chez les rats irradiés ». [1]

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

« The protective effect of Kombucha against silver nanoparticles-induced toxicity on testicular tissue in NMRI mice / Effet protecteur du Kombucha contre la toxicité des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire des souris NMRI ». [27]

Selon cette étude:

« Les nanoparticules d’argent peuvent passer la membrane cellulaire et la barrière sanguine testiculaire en raison de leur petite taille et, en augmentant le stress oxydatif, elles provoquent des troubles dans le système reproducteur masculin. Le kombucha est une boisson fermentée traditionnelle qui possède des propriétés détoxifiantes et antioxydantes puissantes. Nous avons cherché à examiner l’effet protecteur du Kombucha contre les dommages causés par les nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire. En conclusion,le Kombucha réduit les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire et améliore la fonction du système reproducteur masculin. »

Les nanoparticules d’argent sont amplement utilisées en médecine — tout comme les dérivés nanoparticulaires de Graphène. Elles sont, même, promues pour leurs capacités anti-carcinogènes, anti-inflammatoires, antibactériennes et anti-angiogéniques !!! Et ce, malgré qu’il existe une pléthore d’études portant sur la toxicité des nanoparticules d’argent. Par exemple, l’une des dernières études ad hoc affirme que les nanoparticules d’argent interfèrent avec le métabolisme du cuivre chez les mammifères. [9]

Il est, donc aisé, d’imaginer que si le Kombucharéduit les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire, il va en faire, vraisemblablement, de même avec les mêmes effets néfastes des nanoparticules de Graphène de toutes sortes. N’est-ce pas ?

« Does kombucha tea attenuate the hepato-nepherotoxicity induced by a certain environmental pollutant? / Le thé kombucha atténue-t-il l’hépato-néphrotoxicité induite par un certain polluant environnemental ? ». [10]

Selon les conclusions. L’administration de Kombucha a amélioré de manière significative la peroxydation des lipides et le stress oxydatif induits par le trichloréthylène. Conclusion : La présente étude indique que le Kombucha peut réparer les dommages causés par les polluants environnementaux tels que le trichloréthylène et peut être bénéfique pour les personnes qui sont confrontées à ces produits chimiques.

« Study of heavy metals biosorption by tea fungus in Kombucha drink using Central Composite Design / Étude de la biosorption des métaux lourds par le champignon du thé dans la boisson Kombucha à l’aide d’un plan composite central ». Cette étude porte sur la capacité du Kombucha de fixer des métaux lourds tels que le mercure, le plomb, le cadmium, le chromium, l’arsenic. [51]

Il est clair que le mercure, le plomb, le cadmium, le chromium, l’arsenic, etc., sont tout aussi dangereux, pour l’organisme mammifère, que tous les dérivés du Graphène. Répétons que si le Graphène est omniprésent dans la vie quotidienne — et le vecteur principal du génocide — c’est qu’en sus de sa toxicité, il est un vecteur essentiel d’Homo chimericus (sur mode Schwab) pour sa connectivité avec le réseau virtuel 4/5/6G.

« Aflatoxin B1 degradation by microorganisms isolated from Kombucha culture / Dégradation de l’aflatoxine B1 par des micro-organismes isolés d’une culture de Kombucha ». [7]

« Novel use of Kombucha consortium to reduce Escherichia coli in dairy shed effluent / Nouvelle utilisation d’un consortium Kombucha pour réduire la présence d’Escherichia coli dans les effluents des étables laitières ». Selon cette étude, le microbiote du Kombucha s’est avéré très efficace pour réduire le nombre d’unités formant des colonies (UFC) d’Escherichia coli à des niveaux indétectables. La diminution du nombre d’UFC d’Escherichia coli s’est produite rapidement dans les 48 heures suivant l’inoculation de Kombucha dans la matrice de l’effluent et s’est accompagnée d’une diminution correspondante du nombre d’UFC. [8]

« Leaching of rare earth elements from fluorescent powder using the tea fungus Kombucha / Lixiviation des éléments de terre rare de la poudre fluorescente à l’aide du champignon Kombucha ». [2]

Selon cette étude :

« En utilisant la culture mixte symbiotique Kombucha, composée de levures et de bactéries d’acide acétique, les ETR ont été lixiviées à un taux significatif. Les taux de lixiviation les plus élevés ont été observés dans les cultures sous agitation utilisant l’ensemble du consortium Kombucha ou son surnageant comme agent de lixiviation, par rapport aux expériences utilisant les isolats Zygosaccharomyces lentus et Komagataeibacter hansenii comme organismes de lixiviation. Au cours de la culture, le pH a diminué en raison de la production d’acides organiques (principalement de l’acide acétique et de l’acide gluconique).

Ces résultats montrent qu’il est possible de dissoudre les composés de terres rares, des phosphores de luminescence, à l’aide de processus microbiens. En outre, ils fournissent une base pour le développement d’une alternative écologique aux méthodes actuellement appliquées qui utilisent des acides inorganiques puissants ou des produits chimiques toxiques. »

« Separation of Ni (II) from Industrial Wastewater by Kombucha Scoby as a Colony Consisted from Bacteria and Yeast: Kinetic and Equilibrium Studies / Séparation du Nickel des eaux usées industrielles par le microbiote du Kombucha en tant que colonie composée de bactéries et de levures : Études cinétiques et d’équilibre ». [26]

« Lead induced oxidative stress: beneficial effects of Kombucha tea / Stress oxydatif induit par le plomb : effets bénéfiques du thé Kombucha ». [25]

Une étude publiée, en août 2022, « Metagenome-Assembled Genomes of Komagataeibacter from Kombucha Exposed to Mars-Like Conditions Reveal the Secrets in Tolerating Extraterrestrial Stresses » conclue que résultats montrent que les mécanismes potentiels, par lesquels les bactéries Komagataeibacter tolèrent le stress extraterrestre, vont aider à comprendre la composition microbienne minimale du Kombucha pour les voyageurs de l’espace. [11]

« Current challenges, applications and future perspectives of SCOBY cellulose of Kombucha fermentation / Défis actuels, applications et perspectives d’avenir de la cellulose du microbiote de bactéries et de levures du Kombucha ». [18]

Selon cette étude. Le biofilm de cellulose contenant la culture symbiotique de bactéries et de levures est un sous-produit de la fermentation du thé Kombucha. Plusieurs études sur le microbiote du Kombucha sont en cours afin d’exploiter toutes les possibilités d’utilisation de cette cellulose en tant que matière première appropriée dans des domaines tels que la technologie alimentaire, la préparation de biomatériaux, les industries de la mode et du textile, la biotechnologie environnementale, etc.

« Sustainable Living Filtration Membranes / Membranes de filtration pour une vie durable ». [17] Cet article décrit une membrane filtrante vivante composée du réseau de cellulose bactérienne et des micro-organismes natifs d’une culture symbiotique de bactéries et de levures de kombucha. La cellulose bactérienne a été utilisée dans la recherche sur les matériaux ces dernières années en raison de sa grande résistance à la traction, de sa biodégradabilité et de son caractère hydrophile.

Parmi les exemples d’applications de la cellulose bactérienne, citons les « bandages vivants », les additifs alimentaires comestibles, les adsorbants de métaux lourds et la dialyse.

« Living Filtration Membranes Demonstrate Antibiofouling Properties / Les membranes de filtration vivantes démontrent des propriétés antisalissures ». [15]

Les conclusions suggèrent que la résistance des membranes de filtration vivantes aux salissures biologiques peut être due à la prolifération d’une bactérie indigène, Acetobacter, qui produit de l’acide acétique, un antibiofilm connu et un agent antibactérien.

« Composite of polylactic acid and microcellulose from kombucha membranes / Composite d’acide polylactique et de microcellulose à partir de membranes de Kombucha ». [22]

Il est à noter que les celluloses bactériennes — qui sont devenues très prisées, récemment — peuvent être produites à partir de bactéries appartenant aux genres suivants : Achromobacter, Aerobacter, Azotobacter, Rhizobium, Sarcina, Salmonella, Pseudomonas, Komagataeibacter.

Kombucha et matériaux nanoparticulaires de Graphène

Depuis quelques années, il existe un certain nombre d’études associant le Kombucha avec des dérivés de Graphène : soit pour des objectifs prétendument thérapeutiques, soit pour réduire de l’oxyde de graphène, soit dans des processus de bio-remédiation, soit pour élaborer des cathodes dans des batteries au lithium, soit pour des biocapteurs de substances toxiques,

Faut-il préciser que tout processus thérapeutique, qui fait appel aux matériaux nanoparticulaires à base de graphène, ne fait qu’affaiblir et toxifier l’organisme humain encore plus ?

Faut-il préciser que tout processus de bio-remédiation environnementale, qui fait appel aux matériaux nanoparticulaires à base de graphène, ne fait que disséminer encore plus de toxiques graphéneux dans l’environnement ?

Voici une liste de quelques études, très récentes, portant sur les synergies industrielles entre le Kombucha et les dérivés de Graphène :

« Green Reduction Of Graphene Oxide By Using Kombucha Tea ». Selon cette étude, le Kombucha peut être utilisé, comme vecteur « vert/eco-friendly », pour réduire l’oxyde de graphène en oxyde de graphène réduit. [45]

« Kombucha SCOBY-based carbon and graphene oxide wrapped sulfur/polyacrylonitrile as a high-capacity cathode in lithium-sulfur batteries / Carbone à base de microbiote de Kombucha et soufre/polyacrylonitrile enveloppé d’oxyde de graphène comme cathode à haute capacité dans les batteries lithium-soufre ». [44]

« Bio-enhanced polyrhodanine/graphene Oxide/Fe3O4 nanocomposite with kombucha solvent supernatant as ultra-sensitive biosensor for detection of doxorubicin hydrochloride in biological fluids / Nanocomposite de polyrhodanine/oxyde de graphène/Fe3O4 biorenforcé avec le surnageant de solvant de Kombucha comme biocapteur ultra-sensible pour la détection du chlorhydrate de doxorubicine dans les fluides biologiques ». [49]

« Removal from Synthetic Wastewater Using Kombucha Scoby and Graphene Oxide/Fe3O4 ». Élimination des eaux usées synthétiques à l’aide d’un microbiote de Kombucha et d’oxyde de graphène/Fe3O4 ». [48]

« Bioinorganic Synthesis of Polyrhodanine Stabilized Fe3O4/Graphene Oxide in Microbial Supernatant Media for Anticancer and Antibacterial Applications / Synthèse bioinorganique de Fe3O4/Graphene Oxide stabilisé par la Polyrhodanine dans un milieumicrobien (Kombucha) pour des applications anticancéreuses et antibactériennes ». [43]

Selon cette étude. L’effet des matériaux à base de polyrhodanine sur les cellules humaines peut être considéré comme une question controversée, alors que de nombreuses contradictions existent. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur la synthèse de polyrhodanine/Fe3O4 modifiée par de l’oxyde de graphène et sur l’effet du microbiote de Kombucha sur les résultats.

« Multilayered bacterial cellulose/reduced graphene oxide composite films for self-standing and binder-free electrode application / Films composites multicouches de cellulose bactérienne et d’oxyde de graphène réduit pour l’application d’électrodes autoportantes et sans liant ». [42]

« Incorporations of gold, silver and carbon nanomaterials to kombucha-derived bacterial cellulose: Development of antibacterial leather-like materials /Incorporation de nanomatériaux d’or, d’argent et de carbone dans la cellulose bactérienne dérivée du kombucha : Développement de matériaux antibactériens en forme de cuir ». [46]

« KOH direct treatment of kombucha and in situ activation to prepare hierarchical porous carbon for high-performance supercapacitor electrodes / Traitement direct au KOH du kombucha et activation in situ pour préparer du carbone poreux hiérarchique pour des électrodes de supercondensateurs à haute performance ». [47]

Autres Types de Kombuchas

Récemment, de par l’engouement généré par son introduction à large échelle, d’autres types de « Kombucha » sont progressivement proposés sur le marché — avec les mêmes microbiotes de bactéries et de levures.

Ce sont des Kombuchas à base : de feuilles de chêne, de feuilles du thé Teng Cha, de feuilles de Ronce sucrée de Chine, de feuilles de Mélisse, de feuilles de Sarriette vivace, de fruits du Sureau, d’extraits d’Achillée millefeuilles, de thé Rooibos, de fruits de Goyave, de fruits du palmier Salak, de feuilles d’épinard, de graines de soja, d’extraits de peaux de Banane, de feuilles d’Ortie, des feuilles de Maté (Ilex paraguariensis), des feuilles de lavande, des feuilles d’Origan, des algues rouges Porphyra, des feuilles d’eucalyptus (Eucalyptus camaldulensis)…

Voici quelques études récentes qui en font la promotion :

« Antioxidant Capacities and Polyphenol Contents of Kombucha Beverages Based on Vine Tea and Sweet Tea / Capacités antioxydantes et teneur en polyphénols des boissons Kombucha à base de Teng Cha (Ampelopsis grossedentata) et de Ronce sucrée de Chine (Rubus suavissimus) ». [50]

Selon cette étude. « Les résultats ont montré que les boissons kombucha à base de Teng Cha, et de Ronce sucrée de Chine, possédaient de fortes activités antioxydantes (en particulier le kombucha à base de Teng Cha), et que la fermentation avec ces feuilles pouvait augmenter de manière significative les capacités antioxydantes (augmentation maximale de 38 %) et le contenu phénolique total (augmentation maximale de 55 %) de deux boissons kombucha par rapport à celles qui n’en contenaient pas. »

« Fermentation characteristics of novel Coriolus versicolor and Lentinus edodes kombucha beverages and immunomodulatory potential of their polysaccharide extracts / Caractéristiques de fermentation de nouvelles boissons Kombucha à base du Polypore versicolore (Trametes versicolor/Coriolus versicolor) et de Shiitaké (Lentinus edodes) et potentiel immunomodulateur de leurs extraits de polysaccharides ». [19]

Selon cette étude. L’analyse FTIR des extraits de polysaccharides a montré la présence dominante de polysaccharides, en plus des phénols, des lipides et des protéines. L’extrait de Kombucha de Trametes versicolor présentait des polysaccharides plus complexes, et une teneur plus élevée en polysaccharides totaux, en phénols et en flavonoïdes par rapport à l’extrait de kombucha de Lentinus edodes.

« Oak kombucha protects against oxidative stress and inflammatory processes / Le Kombucha de Chêne protège contre le stress oxydatif et les processus inflammatoires ». [20]

Selon cette étude. Les boissons fermentées de chêne ont effectivement réduit la production d’oxyde nitrique, tandis que les cytokines pro-inflammatoires (TNF-alpha et IL-6) dans les macrophages ont été stimulées par les lipopolysaccharides. En outre, les composés phytochimiques présents dans le Kombucha à base de feuilles de Chêne diminuent le stress oxydatif.

« Anti-Inflammatory and Protective Effects of Water Extract and Bioferment from Sambucus nigra Fruit in LPS-Induced Human Skin Fibroblasts / Effets anti-inflammatoires et protecteurs de l’extrait d’eau et du bioferment du fruit du Sureau (Sambucus nigra) sur les fibroblastes de la peau humaine induits par les lipopolysaccharides ». [21]

Selon cette étude. Les tests ont montré que l’extrait et le ferment ont des propriétés antioxydantes et stimulent la prolifération des deux types de cellules. L’étude a également évalué l’activité anti-inflammatoire de l’extrait et du ferment en contrôlant les niveaux des interleukines pro-inflammatoires IL-6, IL-1ß, du facteur de nécrose tumorale (TNF-α) et de l’anti-inflammatoire IL-10 dans les cellules de fibroblastes traitées aux lipopolysaccharides. Les résultats indiquent que l’extrait de Sambucus nigra et son ferment de kombucha peuvent être efficaces pour prévenir les dommages cellulaires induits par les radicaux libres et avoir des effets positifs sur la santé des cellules de la peau.

« Kombucha Beverage from Green, Black and Rooibos Teas: A Comparative Study Looking at Microbiology, Chemistry and Antioxidant Activity / Boisson Kombucha à partir de thés vert, noir et Rooibos (Aspalathus linearis) : Une étude comparative portant sur la microbiologie, la chimie et l’activité antioxydante ». [32]

Selon cette étude. Le thé rooibos ne contient pas de catéchines, de sorte que le kombucha fabriqué à partir de rooibos a une activité antioxydante inférieure à celle du kombucha fabriqué à partir de thé vert ou de thé noir. Toutefois, le kombucha de rooibos a une teneur en acide glucuronique comparable à celle du kombucha de thé noir et contient d’autres composés précieux, tels que la rutine, l’aspalathine, l’orientine et l’isoorientine, tous dotés d’une activité antioxydante. Le rooibos kombucha a montré un effet positif significatif sur la récupération des dommages oxydatifs induits par H2O2 sur les lignées cellulaires de fibroblastes… Bien que l’activité antioxydante soit plus élevée dans le kombucha noir et vert que dans le Rooibos, ce dernier a montré un effet important sur la récupération des dommages oxydatifs sur les lignées cellulaires de fibroblastes contre le stress oxydatif. Ces résultats rendent les feuilles de Rooibos intéressantes pour la préparation d’une boisson fermentée bénéfique pour la santé. Le Kombucha de Rooibos possède une faible concentration d’éthanol (1,1 mg/mL).

« Polyphenolic Profile, Sugar Consumption and Organic Acids Generation along Fermentation of Infusions from Guava (Psidium guajava) by the Kombucha Consortium / Profil polyphénolique, consommation de sucre et génération d’acides organiques lors de la fermentation d’infusions de goyave (Psidium guajava) par le microbiote du Kombucha ».

« Use of kombucha consortium to transform soy whey into a novel functional beverage / Utilisation d’un microbiote de kombucha pour transformer le lactosérum de soja en une nouvelle boisson fonctionnelle ». [38]

Selon cette étude. La fermentation a induit une réduction du pH et une augmentation de la teneur totale en acide titrable après fermentation. La capacité antioxydante du lactosérum de soja fermenté au Kombucha a été significativement améliorée, comme l’ont montré la capacité de piégeage du DPPH, la capacité de piégeage du radical ABTS, le pouvoir antioxydant réducteur ferrique et le pouvoir réducteur. En outre, le soja fermenté au Kombucha a montré une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et Escherichia coli. En outre, la fermentation a produit de nouveaux volatiles aromatiques, en particulier des esters et des aldéhydes supérieurs, qui ont conféré une saveur fruitée au lactosérum de soja et en ont amélioré la qualité sensorielle. Par conséquent, la fermentation du kombucha peut transformer le lactosérum de soja en une nouvelle boisson fonctionnelle, qui pourrait ajouter de la valeur au sous-produit de la transformation du soja.

« Antioxidant and Antibacterial Activity of Kombucha Beverages Prepared using Banana Peel, Common Nettles and Black Tea Infusions / Activité antioxydante et antibactérienne des boissons Kombucha préparées à partir d’infusions de peau de banane, d’ortie commune et de thé noir ». [39]

Selon cette étude. Le kombucha obtenu à partir de la peau de banane a montré l’activité antioxydante la plus élevée en inhibant 94,62 % de l’effet DPPH.

Cela peut-être, également, des Kombuchas traditionnels, à base de Thé (Camelia sinensis), mais qui sont aromatisés avec une diversité de substances : de la Cannelle, du jus de Pomme, du Pollen, du Curcuma (Curcuma longa) des extraits de Café, des feuilles de Stevia (Stevia rebaudiana), du gingembre, du jus de pousses de blé, ou même, encore, des grains de Kéfir…

« Kombucha fermentation of six medicinal herbs: Chemical profile and biological activity / Fermentation Kombucha de six herbes médicinales : Profil chimique et activité biologique ». Les 6 espèces fermentées en Kombucha sont : Thym (Thymus serpyllum), Sureau (Sambucus nigra), Menthe poivrée (Mentha piperita), Coing (Cydonia oblonga), Sarriette vivace (Satureja montana) et Ortie (Urtica dioica). [63]

Selon les conclusions : Le Kombucha de Sureau possédait le plus haut d’acide acétique tandis que le Kombucha de Menthe poivrée possédait le plus haut taux de flavonoïdes et de composés phénoliques.

« Effect of addition of green tea extract and stevia rebaudiana to kombucha on its physicochemical and antioxidant properties / Effet de l’ajout d’extrait de thé vert et de stevia rebaudiana au kombucha sur ses propriétés physicochimiques et antioxydantes ». [62]

Selon les conclusions : L’ajout de Stévia augmentait significativement l’acidité, l’acide acétique et l’acide lactique, les protéines solubles et l’activité antioxydante par rapport à l’échantillon de contrôle.

« Characteristic of microbiological, chemical, and antibacterial activity of turmeric (Curcuma longa) kombucha / Caractéristiques de l’activité microbiologique, chimique et antibactérienne du kombucha au curcuma (Curcuma longa) ». [61]

Selon les conclusions : Selon la méthode de prise de décision multicritères, le meilleur résultat a été observé dans le kombucha préparé à une concentration de 0,8 %.

« Evaluation of the antioxidant impact of ginger-based Kombucha on the murine breast cancer model / Évaluation de l’impact antioxydant du Kombucha à base de gingembre sur le modèle murin de cancer du sein ». [31]

Selon les conclusions. L’administration de Kombucha au gingembre a significativement diminué l’activité de la catalase ainsi que les niveaux de glutathion et de malondialdéhyde dans l’homogénat de la tumeur (p<0,001). Une diminution significative de l’activité de la Superoxide dismutase et une augmentation de la quantité de malondialdéhyd ont été déterminées dans les reins ayant reçu du thé au gingembre kombucha (p<0,01).

« Bee Collected Pollen with Enhanced Health Benefits, Produced by Fermentation with a Kombucha Consortium / Pollen d’abeille aux effets bénéfiques sur la santé, produit par fermentation avec un microbiote de Kombucha ». [28]

Selon les conclusions. La fermentation avec la culture symbiotique de bactéries et de levures, du Kombucha, améliore la biodisponibilité des phytonutriments du pollen. Cependant, la fermentation du pollen avec Kombucha ne conduit pas seulement à une meilleure biodisponibilité des phytonutriments du pollen. Il a déjà été démontré que le pollen est un bon activateur de fermentation pour l’hydromel et le vin blanc. Nos données présentées ici montrent que le pollen est également un bon activateur de la fermentation du microbiote du Kombucha L’ajout de pollen récolté par les abeilles améliore également la fermentation du Kombucha et la formation de composés liés à la santé du Kombucha. À la fin de la fermentation du pollen avec le consortium Kombucha, un produit aux effets bénéfiques sur la santé est formé, avec des ingrédients bioactifs complémentaires.

« Symbiosis between Microorganisms from Kombucha and Kefir: Potential Significance to the Enhancement of Kombucha Function / Symbiose entre les micro-organismes du kombucha et du kéfir : importance potentielle pour l’amélioration de la fonction du kombucha ». [34]

Selon cette étude. Les Lactobacillus du Kéfir promeuvent la prospérité des bactéries Gluconacetobacter et, donc, la production de l’acide D-saccharique 1,4 — lactone.

« Polyphenols and antioxidant activities of kombucha beverage enriched with coffee berryVR extract / Polyphénols et activités antioxydantes de la boisson kombucha enrichie avec de l’extrait de caféierVR de caféier ». [30]

Selon cette étude. Tous les échantillons enrichis en CoffeeBerry® possèdent de l’acide chlorogénique, l’un des polyphénols alimentaires les plus abondants, ont montré des activités antioxydantes remarquables sur les radicaux stables DPPH et les radicaux OH toxiques.

« Antioxidant and Antibacterial Activity of the Beverage Obtained by Fermentation of Sweetened Lemon Balm (Melissa officinalis) Tea with Symbiotic Consortium of Bacteria and Yeasts / Activité antioxydante et antibactérienne de la boisson obtenue par fermentation du thé de Mélisse sucré (Melissa officinalis) avec un consortium symbiotique de bactéries et de levures » [33]

Selon cette étude, le Kombucha de Mélisse avait une activité antioxydante supérieure à celle d’une infusion non fermentée. La même relation a été démontrée pour le Kombucha de Sarriette des montagnes (Satureja montana). Les deux types de boissons fermentées ont également montré une activité antibactérienne contre de nombreuses espèces de bactéries pathogènes gram-positives et gram-négatives. En outre, le kombucha issu de la sarriette des montagnes a inhibé la croissance des cellules HeLa (carcinome épithélioïde du col de l’utérus) de 20 %.

« Kombucha fermentation in blueberry (Vaccinium myrtillus) beverage and its in vivo gastroprotective effect: Preliminary study / Fermentation Kombucha dans une boisson à base de myrtille (Vaccinium myrtillus) et son effet gastro-protecteur in vivo : Étude préliminaire ». [52]

Les Kéfirs de lait

Les « kéfirs » constituent des boissons « probiotiques », à savoir favorisant la Vie — et, en fait, favorisant une longue Vie — dont les usages traditionnels, référencés, remontent à plusieurs millénaires. Alors que l’origine des Kéfirs de lait est attribuée aux Peuples du Caucase, du Tibet, de la Mongolie, et des régions avoisinantes, l’origine des Kéfirs d’eau est inconnue — d’autant plus qu’ils sont traditionnels dans de nombreuses régions du monde. En effet, contrairement aux grains des Kéfirs de lait, il n’existe aucune preuve archéologique des origines des grains de Kéfirs d’eau.

Par exemple, au Mexique, selon ce qu’affirmait Adolfo Lutz, en 1899, les grains de kéfir d’eau proviendraient de la sève fermentée des coussinets d’une espèce de cactus du genre Opuntia — un Nopal ou Figuier de Barbarie. Le nom de cette communauté microbienne est « Tibi » ou « Tibicos ». Voir l’étude « Estudio de Pichia membranaefaciens y Saccharomyces cerevisiae, levaduras que constituyen parte de las zoogleas llamadas Tibicos en México ». [70]

Dans les pays d’Amérique latine, le « Tepache de Tibicos » est un Kéfir d’eau confectionné avec de la cannelle, du sucre brun et de l’ananas.

Selon le Raw Milk Institute :« L’immunologiste russe Ilya Ilyich Metchnikoff (qui a reçu le prix Nobel pour ses travaux sur l’immunité en 1908) s’est intéressé aux causes de la longévité exceptionnelle des habitants de la région du Caucase et d’autres régions. Metchnikoff est arrivé à la conclusion que le lait acidifié, y compris le kéfir de lait, était l’une des clés de la longévité et du bien-être. Après la publication du livre de Metchnikoff, The Prolongation of Life, en 1907, l’institution russe, All Russian Physicians’s Society, a décidé d’utiliser le kéfir de lait comme traitement médical pour ses patients… Aujourd’hui encore, le kéfir est couramment utilisé pour les patients hospitalisés, les nourrissons et les personnes infirmes en Europe de l’Est ». [10]

Selon certains, le terme « Kéfir » serait issu du terme slave « Kefir ». Selon le Wiktionnaire, le terme serait issu de la fusion de deux racines caucasiennes, du Mingrélien « Kipuri » signifiant « lait fermenté à l’intérieur d’un sac en peau de bête » et de l’Ossète « Kæpykæpu » signifiant « champignon ».

Selon d’autres, le terme « Kéfir » serait issu du terme slave « Keif » signifiant « bien-être » ou encore du terme turc « Keyif » signifiant « joie/plaisir ».

Composition nutritionnelle

La composition nutritionnelle des Kéfirs de lait varie en fonction de la nature des ingrédients — lait, sucre, condiments, etc. — de la composition microbiologique des grains utilisés, de la durée et de la température de fermentation, du type de fermentation, et des conditions de stockage et/ou de réfrigération.

Il existe, ainsi, une abondance de souches diverses et variées, de Kéfirs de lait, circulant en Asie, depuis de nombreux millénaires.

Le Kéfir de lait contient des lipides, des protéines, des mucopolysaccharides, des vitamines A, B, C et K, du carotène, du calcium, du phosphore, du magnésium, des acides aminés essentiels, etc.

Le kéfir présente un profil d’acides aminés similaire à celui du lait utilisé comme substrat de fermentation. Les teneurs en ammoniaque, sérine, lysine, alanine, thréonine, tryptophane, valine, méthionine, phénylalanine et isoleucine sont plus élevées dans le kéfir que dans le lait non fermenté.

Selon Liutkevičius et Šarkinas [24], les teneurs en acides aminés essentiels du kéfir sont par ordre décroissant : la lysine (376 mg/ 100 g) ; l’isoleucine (262 mg/100 g) ; la phénylalanine (231 mg/ 100 g) ; la valine (220 mg/100 g) ; la thréonine (183 mg/100 g) ; la méthionine (137 mg/100 g) ; et le tryptophane (70 mg/100 g).

Le Kéfir de lait contient, également, un certain nombre d’acides : lactique, acétique, pyruvique, hippurique, propionique, formique, succinique, butyrique, diacétyle, acétaldéhyde, etc. Ainsi que des amines biogènes : putrescine, cadavérine, spermidine, tyramine, etc.

Les grains de kéfir sont formés par un écosystème microbien complexe, symbiotique et mutualiste, composé de bactéries lactiques, de bactéries acétiques et de levures. Tous ces composés sont intégrés dans une matrice exo-polysaccharidique qui est dénommée « Kéfiran ».

Les levures constituent un groupe extrêmement diversifié : elles contribuent à la formation de précurseurs d’arômes et de saveurs au cours des processus de fermentation et de maturation. Certaines espèces de fungi, présentes dans le Kéfir de lait — telles qu’appartenant aux genres Galactomyces, Geotrichum et Dipodascus — se situent, morphologiquement, entre les levures et les champignons filamenteux.

Le « kéfiran » est composé, à parts égales, de d-glucose et de d-galactose qui protègent le microbiote du grain des conditions environnementales défavorables à sa survie et à sa reproduction. Le « kéfiran » constitue entre 24 et 25 % du poids sec du grain de kéfir. La production de « kéfiran » est, principalement, liée à la présence de Lactobacillus kefiranofaciens et de Lactobacillus kefiri dans les grains.

L’accroissement quotidien de la biomasse de grains de Kéfir de lait est, environ, de 5 à 7 % lorsque les conditions de culture sont adéquates.

Aujourd’hui, les Kéfirs sont revenus très à la mode dans les pays occidentaux. De nombreuses innovations nutritionnelles intègrent, même, les grains de Kéfir de lait dans des processus de fermentation de laits de soja, de laits de fruits secs [103] (arachides, noix [81], amandes, noisettes [75], noix de cajou, etc.).

Selon une étude, d’avril 2023, « Production and evaluation of microbiological & rheological characteristics of kefir beverages made from nuts » [76], les Kéfirs de laits de fruits secs sont moins acides que les Kéfirs de lait — la palme de la douceur revenant au Kéfir de lait de noix. Quant au Kéfir de lait d’arachides, il se caractérisait par la plus haute teneur en levures.

Cette étude, d’ailleurs, a mis en exergue les ratios de pertes de micro-organismes — en fonction des divers Kéfirs de laits de vache ou de fruits secs — au bout d’une période de réfrigération d’un mois, à une température de 4 °C. Au cours du stockage, la diminution la plus faible (%) du nombre de micro-organismes a été déterminée dans le kéfir d’amandes (4,06 %), suivi du kéfir de vache (5,16 %), de noix (5,73 %), d’arachides (6,72 %), de noix de cajou (7,78 %) et de noisettes (9,53 %).

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Les micro-organismes présents dans les Kéfirs de lait incluent [6] [20] :

Plus d’une vingtaine d’espèces de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus brevis, Lactobacillus bulgaricus, Lactobacillus paracasei subsp. paracasei, Lactobacillus delbrueckii, Lactobacillus helveticus, Lactobacillus plantarum, Streptococcus thermophilus, etc, etc.

Les Lactobacilli constituent de 32 % à 90 % de la population globale de micro-organismes des graines de Kéfir. [44]

Troissous-espèces de bactéries lactiques de l’espèce Lactococcus lactis.

En fonction des souches de kéfirs de lait, leur microbiote serait composé à 65-80 % de Lactobacillus et de Lactococcus.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lentilactobacillus : Lentilactobacillus diolivorans, Lentilactobacillus hilgardii, Lentilactobacillus parakefiri, Lentilactobacillus otakiensis, Lentilactobacillus kefiri.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter aceti, Acetobacter lovaniensis, Acetobacter syzygii, Acetobacter fabarum, Acetobacter orientalis.

Des espèces de bactéries sphériques dans le genre Streptococcus : Streptococcus cremoris, Streptococcus durans, Streptococcus faecalis, Streptococcus thermophilus, Streptococcus lactis, Streptococcus diacetylactis.

D’autres bactéries : Bacillus licheniformis, Bifidobacterium bifidum, Enterococcus durans, Escherichia coli, Micrococcus sp., Leuconostoc mesenteroides, Pediococcus acidilactici, Pediococcus dextrinicus, Pediococcus pentosaceus, Limosilactobacillus fermentum, Limosilactobacillus reuteri.

De plus, les espèces de levures sont au nombre d’une quarantaine dans les genres : Brettanomyces, Candida, Cryptococcus, Debaryomyces, Dekkera, Geotrichum, Issatchenkia, Kazachstania, Kluyveromyces, Lachancea, Pichia, Rodosporidium, Saccharomyces, Torulopsis, Torulospora, Zygosaccharomyces, Weissella, Yarrowia.

Extrême Diversité des Microbiotes

Il est, également, important de souligner qu’il existe autant de compositions microbiologiques que de souches de Kéfir. Ainsi, certaines souches n’ont que très peu de levures et autres fungi dans leurs éléments constitutifs — au contraire de certaines autres. De plus, le nombre d’espèces de bactéries et de levures peut varier considérablement d’une souche à l’autre.

L’extrême complexité, et l’extrême diversité, des microbiotes des grains de Kéfir garantissent l’inhibition de la contamination des breuvages par des bactéries d’altération et pathogènes — comme cela a été prouvé par une pléthore d’études scientifiques.

Par exemple, une étude, de 2022, a étudié la composition de trois souches de Kéfir de lait provenant du Tibet. Ils y ont identifié la présence de 715 souches de micro-organismes. [41]

Lactobacillus kefiranofaciens y constituait l’espèce dominante et Lactobacillus helveticus y constituait l’espèce probiotique la plus abondante.

Par exemple, dans une souche de Kéfir de lait tibétain — contenant 522 espèces — la levure Kluyveromyces marxianus ne comptait que pour moins de 1 % de la composition totale — et encore, cette portion, en compagnie de la bactérie Lactobacillus sunkii. [45]

Au total, 522 espèces ont été identifiées dans les communautés de grains de cette souche de Kéfir tibétain sur la base des données de séquençage métagénomique. Parmi la communauté bactérienne, Lactobacillus kefiranofaciens était l’espèce la plus abondante (86,02 %). La deuxième espèce la plus abondante était Lactobacillus helveticus (3,44 %), suivie de Lactobacillus parakefiri (2,45 %) et de Lactobacillus crispatus (1,32 %). Les Lactobacilli représentaient 97,00 % des communautés microbiennes dans les grains de kéfir, ce qui était conforme aux résultats obtenus dans des études antérieures (Gao & Zhang, 2019 ; Nalbantoglu et al., 2014). Lactobacillus sunkii et Kluyveromyces marxianus comprenaient <1,0 % d’abondance relative, ce qui est similaire aux rapports précédents, mais de nombreuses études ont observé que Kazachstania est le genre fongique dominant dans les grains de Kéfir tibétain. Le reste des communautés comprenait <0,05 %, incluait Acetobacter sp. et a été regroupé dans la catégorie « Autres ».

Par exemple, une étude, de 2012, a étudié la composition de quatre souches de Kéfir de lait provenant du Tibet. Pour deux de ces souches, le groupe microbien des levures était très dominant. [34]

Pour la souche TK/ZJUJ04 : Kazachstania unispora (71 %) et Pichia guilliermondii (2 %). Avec très peu de Lactobacillus plantarum (21 %) mais avec, par contre, Acetobacter fabarum (6 %) conférant une saveur un peu vinaigrée — en sus de levurée.

Pour la souche TK/ZJUJ02 :Kazachstania unispora (33 %), Kluyveromyces marxianus (10 %) et Pichia guilliermondii (3 %).

Par exemple, une étude, de 2022, a étudié la composition de trois souches de Kéfir de lait provenant du Caucase, du Tibet et de Moscou. Les Lactobacilli représentaient entre 32 % et 50 % de la composition totale. L’une des souches contenait 18 % de bactéries Acetobacter — lui conférant une certaine saveur vinaigrée. [38]

Dans ces trois souches, les levures appartenaient, majoritairement, aux genres Kazachstania et Kluyveromyces — avec 4 % de Pichia dans l’une des souches.

Par exemple, une étude, de 2022, a identifié 58 espèces représentant six genres fongiques et 17 genres bactériens, qui ont été isolées à partir de grains de kéfir de lait et d’eau collectés auprès d’un brasseur artisanal de Singapour. Ces genres incluaient Lactobacillus, Liquorilactobacillus, Lacticaseibacillus, Lentilactobacillus, Leuconostoc, Lactococcus, Acetobacter, Gluconobacter, Oenococcus, Clostridium, Zymomonas, Saccharomyces, Kluyveromyces, Pichia, Lachancea, Candida et Brettanomyces. [32] Lors de cette étude, 7 souches bactériennes de Lentilactobacillus hilgardii, Lacticaseibacillus paracasei, Liquorilactobacillus satsumensis, Lactobacillus helveticus et Lentilactobacillus kefiri ont, finalement, été identifiées comme probiotiques potentiels et combinées pour former un « mélange probiotique de kéfir ».

L’objectif de cette étude était, également, de valider le potentiel médicinal des Kéfirs de lait et d’eau à l’encontre des pathogènes bactériens entériques : Bacillus, Salmonella, Vibrio, Clostridium, Klebsiella, Escherichia, et Staphylococcus.

Interactions entre les Levures et les Bactéries

L’interaction entre les levures, d’une part, et les bactéries Lactobacilli, d’autre part, est essentielle dans une large gamme d’aliments fermentés — et, en particulier, dans le kéfir. [13] Les deux groupes de micro-organismes se soutiennent, naturellement, de différentes manières :

Assimilation de l’acide lactique qui est toxique pour les Lactobacilli — même lorsque le pH de la culture est maintenu par l’ajout de solutions alcalines. L’acide lactique est consommé comme source de carbone par des levures ne consommant pas de lactose — telle que Saccharomyces cerevisiae.

Production de CO2/élimination de l’O2 : le dioxyde de carbone peut fournir une atmosphère appropriée (oxygène réduit et dioxyde de carbone élevé) pour favoriser la croissance des espèces de Lactobacilli.

Fourniture de nutriments aux bactéries : les interactions trophiques, et l’échange de métabolites (alimentation croisée et mutualisée) permettent à plusieurs groupes de micro-organismes de survivre avec des ressources limitées. Par exemple, les espèces de levures participent à la prospérité des bactéries en leur fournissant des vitamines, des facteurs de croissance et des acides aminés essentiels.

Selon l’étude, d’octobre 2022, « Yeast cell wall polysaccharides in Tibetan kefir grains are key substances promoting the formation of bacterial biofilm / Les polysaccharides de la paroi cellulaire de la levure dans les grains de kéfir tibétain sont des substances clés favorisant la formation d’un biofilm bactérien » : [33]

« Cette étude a examiné l’interaction entre Kluyveromyces marxianus, Lacticaseibacillus paracasei et Lactobacillus helveticus qui ont été isolés à partir de grains de kéfir tibétain. En outre, les effets de Kluyveromyces marxianus sur la croissance et la formation de biofilms de Lacticaseibacillus paracasei et de Lactobacillus helveticus ont été déterminés.Les résultats indiquent que Kluyveromyces marxianus favorise la croissance de Lacticaseibacillus paracasei et de Lactobacillus helveticus et améliore leur capacité à former un biofilm.En outre, les cellules mortes de Kluyveromyces marxianus ont été trouvées pour améliorer la formation de biofilms bactériens, et le polysaccharide de la paroi cellulaire produit par Kluyveromyces marxianus s’est avéré être des substances clés qui favorisent la formation de biofilms bactériens. »

Selon l’étude « A Big World in Small Grain: A Review of Natural Milk Kefir Starters / Un grand monde en petits grains : Examen des produits de départ naturels pour le kéfir de lait » [40], il existe, également, dans le Kéfir de lait, des interactions interbactériennes et inters fongiques — qui sont, néanmoins très peu étudiées.

Par exemple, il existe des études informatives sur les interactions bactéries-bactéries entre les espèces bactériennes du yaourt, Lactobacillusdelbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus, qui sont connues pour leurs interactions protocoopératives et symbiotiques.

Par exemple, certaines souches de Saccharomyces cerevisiae sécrètent des peptides qui inhibent la croissance de certaines souches non-Saccharomyces, telles que Kluyveromyces marxianus.

Selon l’étude de Wang, 2012, « Investigation of microorganisms involved in biosynthesis of the kefir grain / Étude des micro-organismes impliqués dans la biosynthèse du grain de kéfir » [5] :

« Les résultats indiquent que les souches de grains de kéfir, Lactobacillus kefiranofaciens et Saccharomyces turicensis, possèdent une forte capacité d’autoagrégation tandis que Lactobacillus kefiri présente des propriétés significatives de formation de biofilms… Sur la base des résultats ci-dessus, nous proposons que la formation des grains commence par l’autoagrégation de Lactobacillus kefiranofaciens et Saccharomyces turicensis pour former de petits granules. À ce stade, le producteur de biofilm, Lactobacillus kefiri, commence à s’attacher à la surface des granules et s’agrège avec d’autres organismes et composants du lait pour former les grains. Lors de la sous-culture, d’autres organismes s’attachent aux grains, ce qui entraîne leur croissance. L’examen au microscope électronique à balayage a révélé que les lactobacilles à chaîne courte, tels que Lactobacillus kefiri, occupent la surface, tandis que les lactobacilles à chaîne longue, tels que Lactobacillus kefiranofaciens, se sont agrégés au centre des grains de kéfir. »

Dans cette étude, Wang isola trois souches de levures dans le Kéfir de lait : Kluyveromyces marxianus HY1, Saccharomyces turicensis HY2 et Pichia fermentans. En 2004, Wang avait, également, isolé deux autres bactéries lactiques, dans le Kéfir : Leuconostoc mesenteroides et Lactococcus lactis. [4]

Qualités médicinales

Les Kéfirs de lait [6] possèdent de nombreuses qualités médicinales : probiotiques, anti-génotoxiques [53], digestives, anti-microbiennes [11] [39], hypo-cholestérolémiques, glyco-régulatrices, anti-hypertensives [25], anti-inflammatoires [19] [26], anti-oxydantes [49], anti-constipation, anti-carcinogéniques [21], anti-allergiques [28], anti-asthmatiques, anti-ulcériques [15], anti-diabétiques, anti-dépressives [47], neuro-protectrices [57], anti-athérogéniques. Il confère, de plus, une tolérance au lactose.

Selon une étude de 2021, « Kefir and and Its Biological Activities » [37], l’activité anti-carcinogénique du Kéfir de lait a été validée à l’encontre des cancers suivants : cancer du sein [30], sarcome murin, mélanome, leucémie, cancer de l’estomac, cancer du côlon, cancer des poumons, etc.

Les Kéfirs de lait sont des Élixirs de Longue Vie parce qu’ils modulent, admirablement, en particulier, le microbiote intestinal — afin de le renforcer et afin d’en éliminer les micro-organismes pathogènes.

Selon une étude d’octobre 2021, « Kefir ameliorates specific microbiota-gut-brain axis impairments in a mouse model relevant to autism spectrum disorder / Le kéfir améliore les déficiences spécifiques de l’axe microbiote-intestin-cerveau dans un modèle de souris lié aux troubles du spectre autistique » : « Ces données démontrent que le kéfir, boisson lactée fermentée traditionnelle, réduit les déficiences comportementales spécifiques et module l’immunorégulation périphérique dans un modèle murin de troubles du spectre autistique. Ces résultats renforcent la notion de kéfir comme intervention potentielle pour moduler positivement l’axe microbiote-intestin-cerveau et montrent que la supplémentation en kéfir pourrait s’avérer une stratégie viable pour améliorer les symptômes spécifiques des troubles du spectre autistique. En outre, ils confirment le potentiel des interventions nutritionnelles ciblées sur le microbiote qui peuvent soutenir la santé mentale. » [89]

Selon une étude de 2021, « Kefir and Intestinal Microbiota Modulation: Implications in Human Health », le Kéfir de lait permet de moduler la composition du microbiote intestinal : « Dans cette revue narrative, nous examinons comment le kéfir peut traiter l’obésité, le diabète sucré, les maladies du foie, les troubles cardiovasculaires, l’immunité et les troubles neurologiques. Les peptides, les composés bioactifs et les souches, présents dans le kéfir, peuvent moduler la composition du microbiote intestinal, l’inflammation de bas grade et la perméabilité intestinale, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. Le kéfir peut également avoir un impact sur la régulation de l’homéostasie de l’organisme, avec un effet direct sur l’axe intestin-cerveau, ce qui constitue une stratégie possible pour la prévention des maladies métaboliques. » [18]

Selon une étude de 2020, « A new class of antimicrobial molecules derived from kefir, effective against Pseudomonas aeruginosa and methicillin resistant Staphylococcus aureus (MRSA) strains / Une nouvelle classe de molécules antimicrobiennes dérivées du kéfir, efficaces contre les souches de Pseudomonas aeruginosa et de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline », le Kéfir de lait confère une résistance vis-à-vis des bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques. [2]

Selon de nombreuses études, les Kéfirs possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre des bactéries et des fungi suivants : Bacillus cereus, Bacillus subtilis, Bacillus thuringiensis, Clostridium difficile, Clostridium perfringens, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Helicobacter pylori, Klebsiella pneumoniae, Listeria innocua, Listeria monocytogenes, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella enterica, Shigella dysenteriae, Shigella flexneri, Shigella sonnei, Staphylococcus aureus, Staphylococcus salivarius, Streptococcus faecalis, Streptococcus pyogenes; Aspergillus flavus, Aspergillus niger, Aspergillus ochraceus, Candida albicans, Fusarium graminearum, Penicillium glaucum, Staphylococcus epidermidis, Yersinia enterocolitica.

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

Les grains de Kéfirs de lait peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation — à savoir pour la biodégradation des substances les plus polluantes sur Terre. Voici une liste d’études mettant en exergue cette capacité :

« Bioremoval of reactive dye Remazol Navy by Kefir grains / Élimination biologique du colorant réactif Remazol Navy par des grains de kéfir ». [72]

Selon cette étude : « Dans toutes les conditions, les grains de kéfir vivants ont montré une efficacité d’élimination du colorant plus élevée que les grains non vivants. En 180 min, 96,3 % et 79,4 % d’élimination du colorant ont été obtenus avec des grains de kéfir vivants et non vivants respectivement, à pH 2 et à 25 °C pour une concentration initiale de colorant de 100 mg/L en utilisant 2,4 g/L de grains de kéfir. »

« Potential Use of Probiotic Consortium Isolated from Kefir for Textile Azo Dye Decolorization / Utilisation potentielle du consortium probiotique isolé du kéfir pour la décoloration des teintures azoïques des textiles ». [100]

Selon cette étude : « Dans la présente étude, la décoloration et l’efficacité de la dégradation du Remazol brillant orange 3R (RBO 3R) ont été étudiées en utilisant un consortium probiotique — composé de Lactobacillus acidophilus et de Lactobacillus plantarum. Dans des conditions optimales, le consortium bactérien a été capable de décolorer complètement le colorant (>99 %) en 12 heures. L’élimination de la couleur était de 99,37 % à 750 ppm. »

« Adsorption of aflatoxin B1, zearalenone and ochratoxin A by microorganisms isolated from Kefir grains / Adsorption de l’aflatoxine B1, de la zéaralénone et de l’ochratoxine A par des micro-organismes isolés des grains de kéfir. »

« Nos résultats ont montré que le consortium de micro-organismes, des grains de kéfir, adsorbait 82 à 100 % de l’aflatoxine B1, de la zéaralénone et de l’ochratoxine A lorsqu’il était cultivé dans le lait. Les principales souches capables d’adsorber les mycotoxines ont été identifiées comme étant Lactobacillus kefiri, Kazachstania servazzii et Acetobacter syzygii. » [17]

« Pollution Abatement of Heavy Metals in Different Conditions by Water Kefir Grains as a Protective Tool against Toxicity / Réduction de la pollution par les métaux lourds dans différentes conditions par les grains de kéfir d’eau en tant qu’outil de protection contre la toxicité ». [22]

« Mixed Culture of Lactococcus lactis and Kluyveromyces marxianus Isolated From kefir Grains For Pollutants Load Removal From Jebel Chakir Leachate / Culture mixte de Lactococcus lactis etKluyveromyces marxianus isolés à partir de grains de kéfir pour l’élimination de la charge polluante du lixiviat de Jebel Chakir ». [97]

« Role of S-layer proteins in the biosorption capacity of lead by Lactobacillus kefir / Rôle des protéines de la couche S dans la capacité de biosorption du plomb parLactobacillus kefir. » [3]

« Use of Raman spectroscopy and chemometrics for the quantification of metal ions attached to Lactobacillus kefir / Utilisation de la spectroscopie Raman et de la chimiométrie pour la quantification des ions métalliques attachés àLactobacillus kefir ». [9]

« Removal of cadmium by Lactobacillus kefir as a protective tool against toxicity / L’élimination du cadmium par le kéfir de Lactobacillus comme outil de protection contre la toxicité ». [16]

« Modelling of aflatoxin G1 reduction by kefir grain using response surface methodology / Modélisation de la réduction de l’aflatoxine G1 par le grain de kéfir à l’aide de la méthodologie de la surface de réponse ». [8]

« A new practical approach for the biological treatment of a mixture of cheese whey and white wastewaters using Kefir grains / Une nouvelle approche pratique pour le traitement biologique d’un mélange de lactosérum de fromage et d’eaux usées blanches à l’aide de grains de kéfir ». [12]

« Microbial community diversity associated with Tibetan kefir grains and its detoxification of Ochratoxin A during fermentation / Diversité de la communauté microbienne associée aux grains de kéfir tibétain et détoxification de l’ochratoxine A pendant la fermentation ». [14]

« Adsorption removal of ochratoxin A from milk by Tibetan kefir grains and its mechanism / Adsorption de l’ochratoxine A du lait par les grains de kéfir tibétain et son mécanisme ». [23]

« Lead removal from water by a newly isolated Geotrichum candidum LG-8 from Tibet kefir milk and its mechanism / Élimination du plomb de l’eau par un Geotrichum candidum LG-8 nouvellement isolé du lait de kéfir tibétain et son mécanisme ». [42]

« Kefir milk alleviates benzene-induced immunotoxicity and hematotoxicity in rats / Le kéfir atténue l’immunotoxicité et l’hématotoxicité induites par le benzène chez le rat ». [73]

Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

Les Kéfirs de lait peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation des substances radioactives.

« Protective effects of the fermented milk Kefir on X-ray irradiation-induced intestinal damage in B6C3F1 mice / Effets protecteurs du lait fermenté kéfir sur les lésions intestinales induites par l’irradiation aux rayons X chez les souris B6C3F1 ». [27]

« The protective effect of fermented milk kefir on radiation-induced apoptosis in colonic crypt cells of rats / Effet protecteur du kéfir de lait fermenté sur l’apoptose induite par les radiations dans les cellules cryptales du côlon chez le rat ». [29]

« Ameliorative effect of kefir against γ-irradiation induced liver injury in male rats: impact on oxidative stress and inflammation / Effet bénéfique du kéfir sur les lésions hépatiques induites par l’irradiation γ chez les rats mâles : impact sur le stress oxydatif et l’inflammation ». [36]

Les Kéfirs d’eau

Composition nutritionnelle

Le Kéfir d’eau est une boisson fermentée fruitée, acide, aigre et légèrement gazeuse, à forte teneur en acide lactique et à faible teneur en alcool. Au fil de la fermentation, les substances sucrées vont être métamorphosées en éthanol, acide lactique, acide acétique et d’autres métabolites — mannitol, glycérol, esters — et d’autres acides organiques et en biomasse de grains de Kéfir d’eau. Généralement, la concentration en sucrose diminue de 98 % en l’espace de 24 heures.

La concentration, des Kéfirs d’eau, en éthanol varie entre 0,02 % et 2 %, en acide lactique entre 0,17 % et 2 % et en acide acétique entre 0,1 % et 2,8 %.

Le volume des grains de Kéfir d’eau peut doubler, lorsqu’ils sont bien alimentés, en l’espace de 2 ou 3 jours. Certaines expériences font état d’une augmentation de 155 % du volume au bout de 72 heures — avec des figues séchées et du sucre.

La composition nutritionnelle des Kéfirs d’eau varie en fonction de la nature des ingrédients — eau, sucre, condiments, fruits secs, épices, etc. — de la composition microbiologique des grains utilisés, de la durée et de la température de fermentation et des conditions de stockage et/ou réfrigération.

Il est strictement déconseillé d’avoir recours à des eaux déminéralisées. En effet, les Kéfirs d’eau ont besoin de calcium afin de prospérer généreusement. Le rôle croissant de la teneur en calcium dans la biomasse des grains de kéfir d’eau est attribué à la biosynthèse des glucanes.

Il est donc conseillé d’avoir recours à des substances alimentaires très riches en calcium. C’est pour cette raison que la figue reste un fruit sec privilégié, car 100 grammes de figues séchées contiennent, environ, 160 mg de calcium.

Place à l’imagination et à l’innovation : les Kéfirs d’eau pourraient être aromatisés avec du Basilic, de l’Origan, de la Menthe, ou du Romarin, dont les feuilles séchées contiennent, pour 100 grammes, respectivement, 2200 mg, 1600 mg, 1500 mg et 1300 mg de calcium. À noter que les Kéfirs d’eau mexicains, dénommés « Tibicos »sont aromatisés avec de la cannelle qui, pour 100 grammes, contient, environ, 1000 mg de calcium.

Traditionnellement, la fermentation du kéfir d’eau est réalisée par incubation à 20-37 °C (20-25 °C de manière optimale) durant 1 à 3 jours (en fonction de la saison et de la température ambiante). Une fois la fermentation terminée, les grains sont filtrés à travers un tamis stérile, séparés du milieu, lavés et les mêmes processus sont répétés pour la fermentation suivante.

Après que le Kéfir d’eau ait été filtré, il est conseillé de le laisser reposer, en seconde fermentation, pendant une douzaine d’heures — ou plus, en fonction de la température ambiante — avant de le réfrigérer (à 4 °C). Ce processus de seconde fermentation doit être, alors, surveillé attentivement, surtout durant l’été… afin qu’à l’ouverture de la bouteille, son contenu ne s’échappe pas avec force ! Pour plus de saveur, des fruits, ou des jus de fruits peuvent être ajoutés durant cette seconde fermentation.

De même que pour les Kéfirs de lait, les Kéfirs d’eau se caractérisent par des microbiotes très diversifiés quant à leur composition en bactéries et en levures et quant à leur ratio : en fonction des souches, ce sont soit les bactéries qui prédominent, soit des levures.

De même, pour les Kéfirs d’eau, tout comme pour les Kéfirs de lait, en ce qui concerne leur composition en levures, ce sont soit des espèces du genre Sacharomyces, ou du genre Kluveromyces ou encore du genre Pichia, qui prédominent — en fonction des souches et des origines géographiques.

Les Kéfirs d’eau se distinguent des Kéfirs de lait de par le fait que chaque grain est constitué d’une matrice de polysaccharides différents : le glucane (un homopolysaccharide) pour les Kéfirs d’eau et le glucogalactan (un hétéropolysaccharide), nommé « Kéfiran », pour les Kéfirs de lait. Le glucane est synthétisé, principalement, par Lactobacillus hilgardii et Lactobacillus satsumensis — mais, également, parLactobacillus casei, Leuconostoc mesenteroides, Lactobacillus nagelii, Lactobacillus hordei. Le Kéfiran est, principalement, synthétisé par Lactobacillus kefiranofaciens. De plus, c’est du sucrose qui est fermenté dans les Kéfirs d’eau et du glucose dans les Kéfirs de lait. Enfin, ce ne sont pas, intégralement, les mêmes espèces de bactéries et de levures qui composent ces deux types de Kéfirs.

D’ailleurs, le Peuple belge, une fois, s’est fait remarquer, car son Kéfir belge est le seul au monde a intégrer la bactérie Lactobacillus harbinensis. Ce Lactobacille, de plus, est réputé améliorer la qualité organoleptique du lait de soja fermenté par une production élevée de 2,3-butanedione et d’acétoïne. [96]Lactobacillus harbinensis est, ainsi, nommé, car il fut isolé à Harbin dans le nord-est de la Chine dans un mets fermenté traditionnel et réputé, le « Suan cai ». Ce Lactobacille — présent, également, dans la boisson alcoolisée traditionnelle Coréenne, le « makgeolli » — possède, de plus, une très forte activité antifongique validée. [88]

Grâce à la grande capacité des micro-organismes, présents dans les grains de kéfir d’eau, à s’adapter à différents substrats de fermentation, ce breuvage peut être produit à partir d’une grande diversité de sources de sucre. [94]

En fait, les grains de Kéfir d’eau peuvent fort bien être utilisés, également, pour fermenter du lait de vache ou de chèvre. Ou pour fermenter de l’eau de noix de coco tel qu’il a été expérimenté, au Brésil, en 2021, avec, également, de l’inuline. Lors de cette expérimentation, de nouvelles bactéries et levures ont été identifiées dans ce Kéfir : Lactobacillus uvarum, Gluconobacter albidus et Lasiodiplodia brasiliensis. [66]

En fonction des substances utilisées dans la fermentation, ce ne sont pas les mêmes bactéries qui vont prédominer au fil des cycles de production des Kéfirs d’eau. Par exemple, une étude, de 2012, a mis en exergue qu’avec du sucre brun, c’est Leuconostoc mesenteroides qui était enclin à prédominer — avec beaucoup plus loin Lactobacillus hordei et Lactobacillus mali — tandis qu’avec du lait de vache ou de chèvre, Leuconostoc mesenteroides, Lactococcus lactis, Bifidobacterium psychraerophilum et Enterococcus faecalis prédominaient. [46]

Une étude plus récente [59], de mai 2021, a mis en valeur que la mélasse purifiée n’était pas adaptée à la production de Kéfir d’eau — parce que dénuée de nutriments. Selon cette étude, la fermentation avec du sucre brun se caractérisait par une prédominance de bactéries du phylum Bacillota/Firmicutes de l’ordre de 98 %. Quant à la fermentation avec de la molasse brute de qualité (de brix 85), elle se caractérisait par une prédominance de bactéries du phylum Proteobacteria. Les bactéries Bacillota principales étaient Liquorilactobacillus nagelii, Lentilactobacillus hilgardii, Lentilactobacillus diolivorans, Lacticaseibacillus casei et Lacticaseibacillus paracasei. Les bactéries Proteobacteria principales étaient Acetobacter lovaniensis, Gluconobacter oxydans et Gluconobacter roseus.

Lors de cette étude, par exemple, lorsqu’un kéfir fermenté avec du sucre brun fut fermenté avec de la molasse brute de qualité, le phylum des Proteobacteria passa de 22 % à 78 % de la composition totale — et ce, en l’espace d’un cycle de 7 fermentations successives.

Le troisième phylum de bactéries présent dans le kéfir, les Actinomycetota, ne se retrouve que dans les Kéfirs de fabrication industrielle — et ce, à hauteur d’environ 10 % seulement. [92]

En fait, aujourd’hui, de nombreuses innovations nutritionnelles intègrent les grains de Kéfir (d’eau et de lait) dans des processus de fermentation de laits végétaux (tel que le petit lait de soja), laits de fruits secs (noix [81], amandes, noisettes, etc. [76]), de jus de légumes et de fruits [61] [68] [69] (tomates, melons, fraises, fenouils, carottes, oignons, yacon [Smallanthus sonchifolius] [77], courges, noix de coco [66], pommes, pitayas, grenades, coings, kiwis, raisins, prunes…) et autres substances… telles que l’huile de l’Olivier de Bohême, Elaeagnus angustifolia [71]. En fonction des fruits et légumes fermentés, les taux d’éthanol, d’acide lactique, d’acide acétique, ainsi que le pH, peuvent varier considérablement dans le Kéfir.

Ces innovations intègrent même les grains de Kéfir pour la confection de vinaigres ou de bières. Selon l’étude « A novel beer fermented by kefir enhances anti-inflammatory and anti-ulcerogenic activities found isolated in its constituents » [86] : « Dans le présent travail, nous avons préparé une bière fermentée par du kéfir et comparé certaines de ses activités anti-inflammatoires et anti-ulcérogéniques à celles trouvées séparément dans la mélasse acidifiante de kéfir et la bière artisanale, en utilisant l’œdème induit par la carragénine de la patte de rat et l’ulcère induit par l’éthanol comme modèles de provocation. Les résultats globaux suggèrent un effet synergique de la bière de kéfirqui implique la teneur en polyphénols du malt d’orge ainsi que certaines des propriétés probiotiques et prébiotiques inhérentes au kéfir lui-même. »

Contrairement à ce qui s’affirme, très souvent, il est même possible de concocter du Kéfir d’eau avec du miel d’abeilles comme source sucrée. [78]

Selon l’une de ces études le prouvant : « En outre,la boisson de kéfir à base de miel a montré un effet protecteur sur les dommages causés à l’ADNet a eu une qualité sensorielle élevée par rapport à la boisson de kéfir traditionnelle. Les résultats démontrent que le miel pourrait être un substrat alternatif idéal pour la production de boissons de culture fonctionnelles, en particulier pour les végétaliens et les consommateurs intolérants au lactose. » [79]

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Les micro-organismes présents dans les Kéfirs d’eau incluent :

Bactéries :

Une vingtaine d’espèces, et de sous-espèces, de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus ruminis, Lactobacillus brevis, Lactobacillus hilgardii, Lactobacillus casei sp. casei, Lactobacillus casei sp. rhamnosus, Lactobacillus casei sp. pseudoplantarum, Lactobacillus diolivorans, Lactobacillus fermentum, Lactobacillus harbinensis, Lactobacillus hordei, Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus kefiri, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Leuconostoc : Leuconostoc citreum, Leuconostoc mesenteroides et Leuconostoc holzapfelii.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Oenococcus : Oenococcus kitaharae, Oenococcus oeni, Oenococcus sicerae et Oenococcus aquakefirii.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter fabarium, Acetobacter orientalis, Acetobacter lovaniensis, Acetobacter indonesiensis, Acetobacter tropicalis, Acetobacter okenawensis.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Gluconobacter : Gluconobacter frateuri, Gluconobacter liquefaciens, Gluconobacter roseus, Gluconobacter oxydans.

Des espèces d’actinobactéries (plus acétiques que lactiques) du genre Bifidobacterium : Bifidobacterium aquikefiri, Bifidobacterium tibiigranuli, Bifidobacterium crudilactis et Bifidobacterium psychraerophilum.

Les espèces de Bifidobacterium sont des probiotiques.

D’autres espèces de bactéries moins fréquentes :Zymomonas mobilis, Lysinibacillus sphaericus, Pediococcus sp., Bacillus methanolicus, Achromobacter xylosoxidans.

Zymomonas mobilis a été validé comme la bactérie proédominante dans deux Kéfirs d’eau. Zymomonas mobilis est, traditionnellement, associé aux boissons fermentées alcooliques des régions tropicales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Zymomonas mobilis se caractérise par un très haut niveau de production d’éthanol [93] et des qualités médicinales antitumorales, antiseptiques, anti-inflammatoires et probiotiques.

Levures :

Des espèces de levures du genre Sacharomyces : Sacharomyces cerevisiae, Sacharomyces bayanus, Sacharomyces florentinus et Sacharomyces pretoriensis.

Sur les quinze études portant sur la composition en levures des Kéfirs d’eau, Saccharomyces cerevisiae a été identifié dans toutes les études à l’exception de deux : cette espèce constitue, donc, un membre clé du microbiote de leurs grains.

Des espèces de levures du genre Zygosacharomyce : Zygosacharomyces florentinus, Zygosacharomyces fermentati et Zygotorulaspora florentina.

Des espèces de levures du genre Hanseniaspora : Hanseniaspora valbyensis, Hanseniaspora vinae et Hanseniaspora yalbensis.

Des espèces de levures du genre Pichia : Pichia membranifaciens, Pichia kudriavzevii, Pichia occidentalis, Pichia cecembensis, Pichia caribbica, Pichia fermentans.

Des espèces de levures du genre Candida : Candida glabrata, Candida lambica, Candida valida.

D’autres espèces de levures : Dekkera anomala, Dekkera bruxellensis, Issatchenkia orientalis, Kloeckera apiculata, Lanchancea fermentati, Lanchancea meyercii, Kluveromyces lactis, Kluveromyces marxianus, Kazachstania aerobia, Kazachstania unispora, Hanseniaspora uvarum, Brettanomyces bruxellensis, Ogataea parapolymorph, Eremothecium cymbalariae, Torulaspora pretoriensis.

En général, la diversité et l’étendue des espèces de levures, dans les grains de kéfir d’eau, semblent être inférieures à celles des bactéries. Par exemple, une étude brésilienne, de 2010, a identifié 289 souches de bactéries et 129 souches de levures dans un Kéfir d’eau brésilien. [64]

Interactions entre les Levures et les Bactéries

Tout ce qui a été exposé dans la section correspondante pour les Kéfirs de lait est valable pour les Kéfirs d’eau même si certaines espèces de bactéries et de levures diffèrent.

Selon l’étude « Metabolic activity and symbiotic interactions of lactic acid bacteria and yeasts isolated from water kefir / Activité métabolique et interactions symbiotiques des bactéries lactiques et des levures isolées du kéfir d’eau » [80] :

La co-culture de levures et de lactobacilles dans un milieu de kéfir d’eau a augmenté de manière significative le rendement cellulaire de tous les partenaires de l’interaction, définissant l’interaction de ces isolats de kéfir d’eau comme un mutualisme. Le soutien de Zygotorulaspora florentina était dû à l’acidification du milieu par les lactobacilles, tandis que la croissance des lactobacilles est améliorée par l’élimination des nutriments essentiels produits par les levures. L’interaction trophique entre Lactobacillus hordei et les levures est constituée par la libération d’acides aminés et de vitamine B6 par les levures, tandis que la croissance de Lactobacillus nagelii est soutenue par leur production d’acides aminés. L’interaction entre Zygotorulaspora florentina et Lactobacillus nagelii a fait l’objet d’un examen plus approfondi qui a révélé que la co-culture incitait la levure à libérer de l’arginine, qui était essentielle pour Lactobacillus.

Pour une étude très approfondie sur les interactions Bactéries/Levures, interbactériennes et interfongiques, voir : « Water kefir: Factors affecting grain growth and health‐promoting properties of the fermented beverage / Kéfir d’eau : facteurs influençant la croissance des grains et les propriétés bénéfiques pour la santé de la boisson fermentée ». [84]

Qualités médicinales

Le Kéfir d’eau possède de très nombreuses qualités médicinales : probiotiques, antitumorales [51], anti-carcinogéniques [99], anti-hypertensives [62], immunomodulatrices [50], anti-hyperlipidiques, antitoxiques, antioxydantes [52] [54], hypo-cholestérolémiques, anti-inflammatoires, anti-ulcérogéniques, hépatoprotectrices [85], antimicrobiennes, anti-angiogéniques, anti-métastatiques [91], cicatrisantes [83], etc.

Les Kéfirs d’eau possèdent une très forte capacité, tout comme les Kéfirs de lait, de moduler la composition du microbiote intestinal. [67][82]Les micro-organismes présents dans les Kéfirs d’eau ont la capacité d’inhiber la croissance de bactéries et de fungi pathogènes dans les genres Salmonella [55], Shigella, Staphylococcus [56], Aspergillus [48] [58], Rhizopus, Penicillium, etc.

Les bactéries, ou du moins certaines de leurs souches — Lactobacillus casei, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus diolivorans, Lactobacillus reuteri, Lactococcus lactis, Lactobacillus ruminis, Enterococcus fæcium possèdent des capacités probiotiques.

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

Les grains de Kéfirs d’eau peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation — à savoir pour la biodégradation des substances les plus polluantes sur Terre. Voici une liste d’études mettant en exergue cette capacité :

Il est à noter que certaines études, de bio-remédiation, sus-citées pour les Kéfirs de lait, peuvent, également, s’appliquer aux Kéfirs d’eau dans la mesure où une partie de leur microbiote est commun.

« Use of wastewater as a substrate for sugary kefir growth and value-added products formation / Utilisation des eaux usées comme substrat pour la croissance du kéfir sucré et la formation de produits à valeur ajoutée ». 2014. [63]

« Application of soluble fibers in the osmotic dehydration of pineapples and reuse of effluent in a beverage fermented by water kefir / Application de fibres solubles dans la déshydratation osmotique des ananas et réutilisation de l’effluent dans une boisson fermentée par le kéfir d’eau ». 2020. [65]

« Pollution abatement of heavy metals in different conditions by water kefir grains as a protective tool against toxicity / Réduction de la pollution par les métaux lourds dans différentes conditions par les grains de kéfir d’eau en tant qu’outil de protection contre la toxicité ». [60]

« FTIR spectroscopy structural analysis of the interaction between Lactobacillus kefir S-layers and metal ions / Analyse structurelle par spectroscopie FTIR de l’interaction entre les couches S de Lactobacillus kefir et les ions métalliques ». [90]




L’OMS et ses standards dépravés pour l’éducation sexuelle en Europe

Par Claude Janvier

Avec la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé.

Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien. Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation, d’autant plus que l’OMS s’immisce discrètement, mais sûrement, dans l’éducation sexuelle des tout petits. (De 0 à 4 ans).

Voici un extrait d’un de ses rapports, publié en 2013, intitulé :

« OMS : Bureau régional pour l’Europe. Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes. Santé sexuelle ».

Page 35 : 

1.3 Pourquoi commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans ? 

« Nous l’avons dit à plusieurs reprises : l’éducation sexuelle doit être comprise dans un sens large et holistique, et la sexualité considérée en tant que potentiel positif de l’être humain. L’enfant est un être sexué dès sa naissance, même si sa sexualité est différente de celle des adultes à de nombreux égards, notamment dans son expression, ses contenus et ses objectifs.

À chaque âge, chaque étape de développement, il aura des questions et des comportements spécifiques (p, ex, découverte et exploration de son corps et de celui de ses camarades en jouant au docteur, se plaire à montrer son corps et à regarder celui des autres, faire preuve de pudeur envers autrui, etc.) auxquels il s’agira de réagir par une pédagogie adaptée.

Le développement psychosexuel pendant l’enfance va de pair avec le développement de compétences physiques, émotionnelles, cognitives et sociales. Nous renvoyons au chap. 3.2 pour une description détaillée du développement psychosexuel de l’enfant. »

Page 38 : 0-4 ans 

« Le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales, le fait que le plaisir lié au contact physique est un aspect normal de la vie de chacun. »

Page 39 : 0-4 ans

« Le droit d’explorer les identités sexuelles. » 

https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf

L’OMS est assurément un outil bien pratique pour asseoir une suprématie planétaire au service d’une poignée d’individus. Outre le fait que l’OMS a mandaté, il y a peu, des sociétés privées afin d’élaborer dans un futur proche un passeport sanitaire et numérique mondial, ce rapport démontre son implication perverse à vouloir imposer une sexualité débridée à des enfants de moins de quatre ans, afin de détruire les valeurs sociétales et familiales. 

Les buts nauséabonds de cette organisation montrent le degré d’abjection, d’amoralité, de dépravation et de débauche de ses dirigeants et de ses maîtres. 

Si vous voulez en savoir plus sur cet asile psychiatrique planétaire à ciel ouvert, le livre « Les Démasqués — Qui dirige réellement le monde », KA éditions vient de sortir. Déjà disponible au mois d’août 2023, sa sortie officielle sera programmée à la rentrée scolaire en septembre de cette année.
https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/

Claude Janvier 
Écrivain, essayiste et chroniqueur sur TV ADP. — « Libres Paroles », chaque vendredi de 20 h à 21 h. —




L’Homme moderne a gagné en espérance de vie, mais…




La solution c’est le problème : retour sur Paul Watzlawick et les impasses occidentales

Par Nicolas Bonnal

La guerre contre la Russie devait être la solution : elle est devenue le problème. L’Europe technocratique supranationale devait être la solution : elle est le problème. Le vaccin devait être la solution : il est devenu le problème. On continue ?

Le légendaire Paul Watzlawick avait souligné le caractère gothique de nos monstrueux systèmes de « santé » : la multiplication par trente des dépenses médicales a créé les conditions d’un effondrement humain : faible, endetté, complexé, le citoyen serait bon pour les abattoirs de la postmodernité et pour soixante vaccins par an. Tournant le dos aux enseignements de Jünger (dans les années cinquante — voyez mes textes) ou de Rudolf Steiner (dans les années vingt) le petit blanc occidental se donne aux monstres et aux charlatans des hôpitaux (Debord, Commentaires) pour un oui ou pour un non.

Deux caractères m’enchantent chez Watzlawick, sa culture littéraire qui est la mienne — et son humour.

Pour Watzlawick la solution est souvent le problème : et la presse britannique découvre l’écrasante défaite aujourd’hui de l’Ukraine et de l’OTAN face à l’ours d’argile russe… Toutes les solutions de nos technocrates et politiciens froncés n’ont fait que créer de nouveaux problèmes sans jamais rien solutionner. Ce Watzlawick est un sage taoïste ironisant face au triomphe apocalyptique-millénaire des bureaucrates.

Mais laissons-lui la parole.

Faites vous-même votre malheur, début du livre :

« Ce que les directeurs de zoo pratiquent dans leur modeste domaine, les gouvernements modernes tentent de l’accomplir à l’échelle nationale : confits dans la sécurité, il faut que les citoyens mènent une existence dégoulinante de bonheur du berceau jusqu’à la tombe. Pour atteindre ce noble objectif, il faut, entre autres choses, entreprendre et mener sans relâche l’éducation du public pour lui permettre d’accéder à des niveaux toujours plus élevés d’incompétence sociale. Il ne faut donc pas s’étonner de voir l’accroissement vertigineux des sommes consacrées dans le monde à la santé publique et aux diverses entreprises à caractère social. »

L’ironie dénonce cette attitude protectrice (cf. Tocqueville) qui débouche sur ses conséquences tragi-comiques et catastrophiques :

« Donnons quelques exemples : le total des dépenses de santé des États-Unis s’est élevé de 12,7 milliards de dollars en 1950 à 247,2 milliards en 1980. Les seules dépenses de médicaments et d’articles médicaux sont passées de 3,7 milliards à 19,2 milliards pendant la même période. Et les dépenses de Sécurité sociale ont connu une évolution aussi faramineuse, passant de 23,5 milliards en 1950 à 428,4 milliards en 1979 (24). Pour prendre un seul exemple européen, les statistiques actuelles font apparaître en Allemagne de l’Ouest une dépense quotidienne de 450 millions de DM pour le système de santé, c’est-à-dire trente fois plus qu’en 1950. Elles montrent aussi que l’on compte à tout moment une moyenne de 10 millions de personnes malades en République fédérale et que le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

On répète parce que c’est drôle : « le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

Et vous ? Et moi ?

Certes un système aussi effroyable ne peut être interrompu. Il doit aller au bout comme le Titanic de la « civilisation » moderne dont a parlé Jünger dans son Rebelle :

« Que l’on imagine ce qui nous arriverait en cas de ralentissement, voire ce qu’à Dieu ne plaise ! — d’inversion de cette tendance. Des ministères entiers et toutes sortes d’autres institutions monstrueuses s’effondreraient, des pans entiers de l’industrie feraient faillite et des millions d’hommes et de femmes se retrouveraient au chômage. Pour participer à la lutte contre l’éventualité d’un tel désastre, j’ai conscience du rôle modeste, mais réel que peut jouer ce petit livre. »

La clé c’est ça. L’État moderne rend le citoyen nul et incapable, dépendant jusqu’au suicide — Tocqueville toujours et cette puissance publique, ce souverain qui nous enlèvera le trouble de penser et la peine de vivre, qui nous débarrassera dit Pearson vers 1990 du fardeau de la personnalité :

« L’État moderne a si grand besoin de l’impuissance et du malheur toujours croissant de ses citoyens qu’on ne peut laisser la satisfaction d’un tel besoin à la seule initiative individuelle, quelles qu’en soient les bonnes intentions. Comme dans tous les autres domaines de la vie humaine, le chemin de la réussite passe ici par la planification et le dirigisme de l’État. Être malheureux est certes à la portée du premier venu. »

Après l’art de se rendre malheureux devient une occupation à plein temps, via la pharmacie ou les livres de « développement personnel » (défense de rire) :

« Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre mal heur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas. Or, même dans les écrits des professionnels (c’est-à-dire des psychiatres et des psychologues), les renseignements utiles sont rares et le plus souvent fournis au hasard, en dehors de toute intention de l’auteur… »

https://www.telegraph.co.uk/news/2023/07/18/ukraine-and-the-west-are-facing-a-devastating-defeat/




Le dossier des Interfaces Cerveau-Machine non thérapeutiques sur la table de vos dirigeants politiques

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par LHK

« Que nous croyons au ciel ou que nous n’y croyions pas, tout ne nous est pas pour autant permis (…) Et tant que nous conservons l’ombre du discernement éthique, l’emploi d’immenses pouvoirs à des fins indignes constituera l’équivalent moral de la sorcellerie ou de la simonie. »

Norbert Wiener, God & Golem

La guerre qui se déroule actuellement cible l’humanité dans son ensemble. Après avoir accaparé les ressources matérielles, la supra-élite s’en prend au vivant. L’idée que quelques ultra-puissants cherchent à se rendre propriétaires de l’humanité doit être prise au sérieux. Et pour ce faire, il faut la ramener plus bas que terre en la dénigrant tout en magnifiant de manière fallacieuse le matériel technologique. Lorsque le moral des uns et des autres est cassé, que la jeunesse se sent impuissante et privée d’avenir, c’est alors que les tenants du système viendront proposer des « solutions d’avenir ». Des technologies qui vont, en théorie, les « augmenter » pour les rendre plus performants et plus compétitifs face à l’IA divinisée.

La réalité est que le modèle qui s’appuie sur une machine planétaire à gouverner a besoin des cerveaux humains pour rendre, comme nous l’avons vu précédemment, la fameuse IA artificiellement exaltée intelligente. L’obsession des promoteurs de celle-ci [fait qu’ils] mènent une bataille de tous les instants pour qu’elle quitte enfin son état de machine, passif qui est collé à sa nourriture en data et en normes, pour entrer dans une phase proactive, consciente d’elle-même, intuitive, etc.

Pour faire simple, l’IA doit acquérir les capacités cognitives humaines pour espérer provoquer une Singularité ; ou plus modestement devenir une machine à gouverner universelle, capable d’anticipation, de raisonnement au-delà des normes codées, etc..

Vous avez compris que le champ de bataille est le cerveau humain. Et pour en acquérir les capacités vertigineuses, il faut se l’approprier.

Alors pendant que l’on divertit le peuple avec de la politique locale et internationale gangrénée par toutes sortes de déviances, les plus grosses entreprises de la terre sont dotées de sommes inimaginables pour développer logiciels, dispositifs matériels, et études qui convergent toutes vers le cerveau humain. Le contrôle du cerveau garantirait la suprématie des conquérants et l’esclavage éternel des contrôlés devenus entre deux des cyborgs. Forcément.

Pour que notre hypothèse soit défendable, il faut que l’on trouve des sources pour étayer ne serait-ce qu’une vague volonté politique… Eh bien, figurez-vous qu’il y a pas mal de documents qui traitent de la chose loin des médias grand public. En voici un qui est disponible sur le site du Sénat français.

Bien évidemment, ce qui importe dans notre démarche est l’application non médicale, à seule visée d’« augmenter » les capacités de l’individu… On y écrit :

« L’intérêt grandissant du secteur privé et la question des applications non médicales »

De plus en plus d’entreprises investissent le champ des neurotechnologies, faisant le pari de l’hybridation du cerveau avec l’intelligence artificielle (IA) (14), à l’instar de Neuralink, fondée par Elon Musk en 2017, qui s’est fixée pour objectif de faire marcher des personnes paralysées, de traiter les maladies neurologiques, mais aussi d’améliorer les capacités cognitives naturelles.

La dernière version de son implant de 23 mm de diamètre, 8 mm d’épaisseur, rechargé quotidiennement par induction et composé de 1 024 électrodes (des fils extrêmement fins proches de la taille d’un neurone) a été testée en 2020 sur des cochons (après des rats et un singe) et attend une autorisation pour débuter des essais cliniques sur l’homme (15).
L’intérêt croissant des entreprises pour le neurofeedback et les ICM (Interfaces Cerveau-Machine) s’accompagne d’investissements massifs dans la recherche, en vue d’applications surtout non médicales en dépit d’un cadre juridique restrictif (16).

Il s’agit par exemple de commercialiser des produits grand public à l’efficacité souvent incertaine, en matière de contrôle d’interfaces numériques par la pensée (transmission et réception d’informations vers et depuis un ordinateur, divertissement et jeux vidéo…), d’aide à la concentration, à la relaxation, au sommeil et plus généralement au bien-être, ou d’amélioration des performances cognitives et sportives.

Le potentiel de développement du neurofeedback par EEG en tant que dispositif « individuel » est grand, même si les résultats sont très variables et ont tendance à être surestimés, pas seulement en raison d’effets d’annonces (17).

Il peut aussi s’agir de détecter la perte d’attention en voiture, en classe ou au travail. En Chine, selon plusieurs experts auditionnés, des expériences seraient menées pour surveiller les ondes cérébrales des élèves et des ouvriers grâce à des ICM, de manière à lutter contre les états émotionnels défavorables à la concentration. »

https://www.senat.fr/rap/r21-376/r21-3761.pdf

Et voici qu’à la même date, un autre document, parfaitement en phase avec celui du Sénat, préparé par l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE, organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.

On y traite des INTERFACES CERVEAU-ORDINATEUR ET LE SYSTÈME DE GOUVERNANCE. Ce document sert de référence pour la Recommandation pour une gouvernance réglementaire agile permettant de tirer parti de l’innovation (OCDE, 2021), adoptée par le Conseil de l’OCDE au niveau des ministres le 6 octobre 2021. Vous constaterez le lien qui y est établi avec un système de gouvernance puisque ces produits dépassent largement le cadre du simple dispositif thérapeutique que géreraient les autorités de Santé publique.

On nous dit que le but de ce document est d’aider les gouvernements à « élaborer et mettre en œuvre des approches réglementaires agiles et résilientes et à faciliter la coopération institutionnelle en réponse à l’innovation et pour la stimuler davantage ».

Nous avons extrait une fois de plus une application non médicale du BCI (Brain Computer Interface). On peut lire :

« La technologie BCI pour les applications non médicales ne fait que récemment son entrée sur le marché des consommateurs, et l’on s’attend à une croissance supplémentaire dans divers domaines, du divertissement (par exemple, casques de jeu EEG) à la formation (par exemple, casques EEG pour améliorer la concentration) en passant par le neuromarketing (par exemple, BCI pour mesurer la réaction des consommateurs) (UK, 2020). »

La défense est un autre domaine dans lequel différents pays augmentent leurs investissements, par exemple pour17 étudierl’amélioration des compétences cognitives ou l’aide à la prise de décision des soldats.

Enfin, l’application de la loi est un autre domaine d’application, où les BCI sont utilisés pourla détection des mensonges ou l’application de la loi, par exemple (OCDE 2017 a ; Garden et al., 2019).

Il est raisonnable de penser qu’il existe une volonté politique de faire connecter à la machine les cerveaux humains, hormis probablement ceux des propriétaires des ressources de la planète, ainsi que leurs proches. Cette approche considère l’ordinateur comme une extension du cerveau, et vice-versa.

Le célèbre chimiste Joël de Rosnay nous explique que l’homme devrait être transformé progressivement pour finir par devenir un neurone de la Terre, positionné au sein du système nerveux qu’il a lui-même créé.

https://www.letemps.ch/sciences/joel-rosnay-lavenir-lhumanite-reside-lintelligence-collective-augmentee

Les thèses de Joël de Rosnay saluées à la RTS,
mais aussi dans le journal de l’Église réformée !
https://www.reformes.ch/spiritualites/2018/03/joel-de-rosnay-lhyper-humaniste-rosnay-humanisme-biologie-laicite

Ainsi, on travaille dur à fusionner la technosphère et la biosphère avec en arrière-pensée, tenue à l’écart des principaux concernés, la constitution du cerveau planétaire et de la société en temps réel. Le terrien normal n’a aucune idée de ce qui se trame dans les coulisses de ce monde.

Voici quelques extraits de l’introduction du document de l’OCDE : IMPORTANT

Les systèmes BCI — Brain Computer Interface ou Interface neuronale directe — sont définis par leurs différentes formes de connexion et de transfert de données ainsi que par leurs applications possibles, et ces classifications aident à déterminer lequel des nombreux cadres réglementaires et de gouvernance pourrait s’appliquer. En effet, un accord sur la définition et la catégorisation des systèmes BCI est essentiel pour harmoniser et créer un cadre réglementaire solide, mais flexible, capable de stimuler la technologie dans toutes ses variantes tout en protégeant l’utilisateur et la société de conséquences involontaires.

En termes généraux, les BCI sont « utilisés pour détecter et décoder les modèles d’activité neuronale par des dispositifs externes — reliant les commandes de la pensée à des dispositifs externes » (OCDE, 2016 b). Ainsi, un système BCI de base comprend un capteur pour capturer le signal cérébral, un ordinateur (qui convertit le signal en un algorithme) et un élément informatique pour contrôler un dispositif externe. Néanmoins, certains auteurs étendent la définition de la BCI à des dispositifs reliant d’autres parties du système neuronal (interfaces neurales) ou à des dispositifs qui stimulent (également) le cerveau (c’est-à-dire comprenant un quatrième élément de stimulation en retour) (UK, 2020).

Il existe plusieurs classifications des ICB qui ont des conséquences en matière de réglementation et de gouvernance.

Acquisition de signaux cérébraux Les systèmes BCI peuvent utiliser différentes méthodes pour acquérir le signal cérébral, des techniques les moins invasives aux plus invasives (tableaux 1 et 2) (Royal Society, 2019) :

Invasif : l’implant nécessite une intervention chirurgicale avec le risque d’éventuelles complications ultérieures pour l’utilisateur. Cependant, il permet une acquisition de haute qualité du signal cérébral. Le plus connu au monde est l’implant cochléaire, utilisé par plus de 700 000 personnes souffrant de troubles auditifs (NIH, 2021).

Non invasif : les capteurs sont placés à l’extérieur, à l’aide de techniques non invasives. Ils ne présentent aucun risque de chirurgie, mais le signal obtenu est plus faible. La technique la plus utilisée est l’électroencéphalographie (EEG). On peut également citer la magnétoencéphalographie (MEG) ou la stimulation électrique fonctionnelle (FES).

Partiellement invasif : l’implant permet une meilleure acquisition du signal cérébral que la technique non invasive, mais nécessite une intervention chirurgicale minimale. L’électrocorticographie (ECoG) en est un exemple.

Ailleurs, nous découvrons que ces extensions de la machine vers le cerveau humain dépassent allègrement le cadre strictement médical. Des problèmes de risques et de sécurité des dispositifs BCI sont posés. Selon le cas, l’utilisation des BCI peut avoir un impact sur le bien-être physique et psychologique de leurs utilisateurs. Et dans cette rubrique, nous découvrons avec stupeur qu’il y a absence de maintenance des appareils, par exemple lorsqu’une étude prend fin. Plus grave encore est le risque de « neuro-hacking » (Yuste et coll., 2017) est réel puisque selon les dispositifs, ils sont connectés à Internet et ne sont pas à l’abri d’actes malveillants.

Dans ce rapport, on nous explique qu’un objectif visé par le BCI est l’amélioration de la condition humaine, inégalités sociales. Et comme nous pouvions le supposer, la frontière entre l’amélioration humaine et la thérapie est notoirement vague, d’autant plus que des technologies sont actuellement développées pour des traitements expérimentaux (Baldwin et coll., 2013).

Plus loin dans le document commencent à émerger les velléités militaires avec l’intérêt d’agences gouvernementales, telles que la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis. Là, on cherche à accroître la capacité cognitive des soldats au travers des BCI.

https://lilianeheldkhawam.com/2023/07/07/la-poussiere-neurale-implantable-permet-un-enregistrement-sans-fil-precis-de-lactivite-nerveuse-compilation-de-publications-de-darpa/

Les interrogations sur les droits de propriété ne sont pas en reste !

L’utilisation des systèmes BCI soulève des questions ELSI sur la propriété des données et la propriété intellectuelle, sans parler de la propriété de l’appareil. La quantité de données générées et partagées par les dispositifs BCI augmente considérablement grâce à la commercialisation de nouveaux dispositifs connectés aux réseaux et aux plateformes numériques… Et à qui appartiennent-elles ? On n’en sait rien. On nous dit que l’on pourrait faire valoir que les patients ont un droit sur les données personnelles générées dans le cadre de leur traitement ou de leur étude (Naufel et Klein, 2020). Selon la formulation, la chose ne semble pas si sûre…

Dernier mot au sujet du BCI. Il peut être bidirectionnel. Cela signifie que les flux d’informations circulent dans les deux sens machine-humain et vice-versa. La machine étant un outil aux mains de collaborateurs, nous pouvons imaginer les conséquences que cela peut avoir en matière de contrôle de la pensée des populations.

De fait, une société cybernétique pourrait mettre un terme à la vie naturelle sur terre. Wiener ne pouvait l’ignorer :

« Dans le passé, une vision partielle et inadéquate du but humain n’a été relativement inoffensive que parce qu’elle s’est accompagnée de limitations techniques… Ce n’est qu’un des nombreux endroits où l’impuissance humaine nous a protégée de l’impact destructeur total de la folie humaine. [2] »

Nous sommes en plein dedans.

Non seulement la machine à gouverner est d’ores et déjà opérationnelle, mais en plus, elle semble avoir des velléités de phagocytage de l’humanité et de la nature qu’elle cherche à vampiriser avec la complicité des représentants politiques.

Nous finirons ce chapitre avec une structure qui représente la machinerie globale qui permet à la machine de gouverner avec, par, et pour l’élite financiarisée.

Nous nous bornerons à représenter trois niveaux de composants constitutifs et autant de sources de data.

Le 1er niveau est celui de la technosphère qui correspond à la base matérielle, représentant l’ensemble des outillages disponibles qu’ils soient électro-informatiques ou pas. Nous y retrouvons aussi toute la famille de matériel GSM. Grâce à ce niveau, tout objet, tout animal, tout être humain, toute ressource peuvent être directement reliés aux serveurs collectant les data, puis gérés, compilés et stockés dans les fondations du modèle. Ce niveau correspond au corps technosphérique.

Le 2e niveau est celui de la biosphère qui recense et relie toutes les ressources vivantes. L’ensemble des ressources et des activités se déroulant à ce niveau est répertorié dans un système digitalisé de la famille de la blockchain. Le corps vivant de l’organisme machine correspond à ce niveau.

Le 3e niveau qui est le top niveau qui précède le point de convergence tant recherché par les adeptes de la noosphère (point Oméga) ou par ceux de la Singularité correspond à la connexion généralisée des cerveaux autour de ce qui est communément appelé intelligence artificielle. Les cerveaux humains vont alimenter l’IA pour la rendre plus intelligente et plus humaine afin de lui offrir les bases pour sa déification. L’ensemble de ce niveau correspond au cerveau planétaire qui servira les élites qui auront échappé au cyberesclavage par l’interface cerveau-machine. D’ici jaillirait l’esprit global planétaire conformément au référentiel matérialiste des élites.

Les échanges qui se feraient entre le 2e et le 3e niveau passeraient par le métaverse. D’où l’importance de la virtualisation de la réalité.

Cet ensemble de trois étages est posé autour d’un axe alimenté par la lumière bleue de la fibre optique. Cet axe luminescent véhiculé par la fibre optique dont la gaine intérieure porte le nom d’âme pourrait par extension représenté l’âme de la planète-machine.

Question ultime ? Qui a préparé les 2 documents avant qu’ils n’atterrissent sur les tables des uns et des autres. Autre chose, nous ne doutons pas que des textes similaires ont fait le tour des États de la planète…




« Vaccins » covid : entre cons et complotistes, qui a raison ?

[Source : covid-factuel.fr]

Par Gérard Maudrux

« En matière de grande catastrophe publique (covid ?), il faut toujours privilégier la connerie au complot. La connerie est à la portée de tous, c’est donc assez largement répandu. Le complot nécessite beaucoup d’intelligence et d’organisation, c’est très rare ».

J’aime bien ce propos de Michel Rocard, datant d’avril 2016. Alors une fois n’est pas coutume ici, soyons complotistes pour ne pas être cons. Le complotiste, depuis 3 ans, se définit comme celui qui évoque des faits avérés conduisant à un discours que l’on ne doit pas entendre.

L’ICAN, Informed Consent Action Network, est une association créée aux États-Unis par des juristes en 2016 afin de faire respecter le droit au consentement éclairé, notion primordiale en matière de soins et de respect de la personne humaine. Elle a remporté avec succès nombre de poursuites dans le domaine de la santé contre les CDC (Centers for Disease Control), les NIH (National Institutes of Health) et la FDA (Food and Drug Administration). Après une victoire historique, la FDA a été contrainte de produire en juillet 2022 des dizaines de milliers de documents chaque mois concernant les vaccins covid-19 Pfizer. L’ICAN publie sur https://icandecide.org/about-us/.

LES DOSSIERS FOURNIS PAR PFIZER

L’ICAN vient de sortir son rapport sur la dernière fourniture de documents de la FDA de juillet 2023, composée des dossiers de 212 personnes qui ont participé à l’essai clinique de Pfizer. Voici quelques extraits, dont les conclusions peuvent être édifiantes.

Tous les événements indésirables (EI) reportés dans les dossiers Pfizer, tous consultables par les sceptiques, se sont produits après vaccination, soit dans le groupe de vaccinés d’origine, mais aussi de patients du groupe placebo d’origine qui ont finalement été vaccinés après la levée de l’aveugle. Le groupe placebo ayant été supprimé, il ne permet plus les comparaisons à moyen et long terme entre vaccinés et non vaccinés, ce qui est un premier scandale.

Dossier 11111016 : homme de 70 ans, hospitalisé pour thrombose au mollet droit, embolies pulmonaires et fibrillation auriculaire, 2 jours après sa première injection. Absence totale d’antécédents cardiovasculaires et médicaux comme confirmé dans le dossier de Pfizer. Conclusion Pfizer sur l’EI dans ce dossier de 224 pages : le vaccin n’est pas en cause, les problèmes sont dus à « un voyage prolongé en voiture ».

Dossier 11241106 : homme de 49 ans, avec comme seul antécédent un cholestérol élevé, hospitalisé pendant 16 jours pour un infarctus du myocarde causant un accident de vélo, 11 jours après sa deuxième dose. Dans le dossier Pfizer, l’infarctus est signalé comme « non lié » au vaccin, mais « lié à un risque cardiovasculaire » présent chez le patient ! Dans ce dossier l’ICAN déplore l’absence de report de ces EI dans le fichier de « réactogénicité » (EI des vaccins dans les essais cliniques), fichier prévu dans le protocole Pfizer et colligeant les EI.

Dossier 10281033 : homme de 48 ans, qui a déclaré que sa partenaire était enceinte deux mois et demi après sa deuxième dose, avec fausse couche trois semaines plus tard. Comme on peut le voir dans le dossier, la principale préoccupation de Pfizer semblait être de déterminer si la partenaire participait également à l’étude, et, dans l’affirmative, de s’assurer que cet événement indésirable n’était pas signalé deux fois. Non reporté dans le fichier de réactogénicité.

Dossier N° 10281283 : homme de 70 ans, avec antécédents cardiaques et rénaux, hospitalisé pour fibrillation auriculaire et insuffisance rénale aiguë 12 jours après sa deuxième dose. Édifiant : la personne qui saisit les informations sur l’EI admet que la cause de l’EI a été « inventée » lorsqu’on lui demande pourquoi la « déshydratation » était répertoriée comme la cause de l’insuffisance rénale aiguë. On apprend que cette déshydratation n’était qu’une hypothèse avancée par le médecin pour chercher à expliquer le problème rénal, hypothèse devenue un fait et la cause de l’EI, alors que cette déshydratationn’a jamais été démontrée, ne figurant pas dans le dossier médical et non signalée par le patient ! Aucune information dans le recueil de réactogénicité n’a été recueillie pour ce patient.

Dossier N° 10921015 : homme de 68 ans, hospitalisé pour fibrillation auriculaire une semaine après sa première dose. Il souffrait d’hypertension et de dyslipidémie (cholestérol élevé), mais aucun autre problème de santé connexe. Non rapporté.

Dossier N° 11351033 : homme de 68 ans, qui s’est suicidé 4 jours après avoir reçu sa première dose de vaccin, et après avoir reçu deux doses de placebo cinq mois plus tôt. Pfizer a vérifié ses antécédents pour « tentatives de suicide ou hospitalisation récente pour cause de dépression » et n’en a trouvé aucun.

Dossier N° 10391010 : homme de 85 ans ayant des antécédents cardiaques, son cœur a lâché deux mois après sa deuxième injection. Cafouillage entre employés dans le dossier, pour le classement entre degrés de toxicité, 4 ou 5, et aucun report de réactogénicité n’a été fait pour ce sujet.

Dossier N° 11311204 : homme de 85 ans avec entre autres antécédents cardiaques, hospitalisé pour une aggravation de la sténose aortique 15 jours après sa première injection et décédé d’un arrêt cardiaque 10 jours plus tard. Encore une fois, aucune information sur la réactogénicité n’a été recueillie pour ce sujet.

Dossier N° 10711023 : femme de 56 ans avec antécédents cardiaques, diabète et accident vasculaire cérébral en 2019, hospitalisée pour une aggravation de sa maladie coronarienne 11 jours après sa première dose. Sortie de l’étude le 28 août 2020, en raison d’un SAE (Serious Adverse Event) ne répondant plus aux critères d’éligibilité de l’inclusion, qui nécessitaient des « participants en bonne santé ». De toute évidence, l’accident vasculaire cérébral, le diabète et les antécédents d’insuffisance cardiaque de cette personne en 2019 n’ont pas été considérés comme suffisants pour la disqualifier comme en mauvaise santé, mais cela devient a posteriori un critère d’exclusion si cela ne va pas bien ! Comme on pouvait s’y attendre, son événement indésirable a été marqué « non lié » au vaccin, l’aggravation de sa maladie cardiaque étant causée par sa maladie cardiaque. Exclue de l’étude et de ses EI !

Dossier N° 10211127 : homme de 54 ans, hospitalisé pour insuffisance cardiaque 26 jours après sa deuxième dose. Il a récupéré, mais s’est retrouvé à l’hôpital six semaines plus tard, où il est finalement décédé d’une insuffisance cardiaque. Malgré les critères d’inclusion de l’essai qui exigeaient que les participants soient jugés « en bonne santé », la cause du décès n’a pas été mise sur le compte du vaccin, mais de son insuffisance cardiaque, comme pour le dossier précédent. Pages 144 et 145 on tergiverse : « L’aggravation de l’insuffisance cardiaque chronique (ICC) a entraîné la mort. Veuillez préciser pourquoi cela ne serait pas considéré comme un SAE (Événement indésirable grave = EIG) s’il entraînait la mort »… « à des fins administratives, veuillez soumettre un suivi SAE indiquant que l’événement aggravation de l’ICC n’est plus un SAE », et page 150 : « L’événement a entraîné la mort, mais il n’est pas nécessaire d’être retenu comme un SAE ».

On constate à la lecture de ces dossiers que tout a été fait pour ne pas retenir la responsabilité du vaccin dans nombre d’événements indésirables, même graves et pouvant conduire au décès. Certains patients ont même été sortis de l’étude pour en améliorer le bilan (Dossier N° 10711023).

On peut constater également que, bien que Pfizer ait sélectionné des bien portants, ceux avec comorbidités ne semblent pas avoir été protégés, mais parfois plutôt aggravés, alors que cela devait être la première cible pour l’indication vaccinale.

L’essai de Pfizer a inclus plus de 43 000 personnes, mais, à ce jour, la FDA n’a produit que 785 formulaires de rapports de cas, soit pour moins de 2 % des participants à l’essai. Le plus gros des dossiers ci-dessus fait 369 pages. Malheureusement, quantité ne rime pas avec qualité, et la quantité permet de noyer et de cacher le principal. Cela fait croire à un gros travail sérieux, c’est le contraire. J’ai épluché les 180 pages du dernier cas cité, le nombre de corrections et d’anomalies est impressionnant. J’ai déjà rempli des dossiers pour des études de phase 3, ici, cela a été fait par des amateurs, incapables de mettre une date, de répondre oui ou non à des questions simples.

CONCLUSIONS

Comme on le voit sur ces dossiers, Pfizer était parfaitement au courant de tous ces effets indésirables, notamment cardiovasculaires, et pouvant être mortels. Certains ont été supprimés, d’autres cachés, minimisés, tout comme a été caché le fait que le vaccin ne protégeait pas de la contamination ou de la transmission, afin de présenter un vaccin « efficace et sûr », ce qui est loin d’être le cas. Si je sais compter, 4 décès et 9 événements indésirables graves (EIG) sur ces 212 dossiers fournis par Pfizer, cela fait 4 % de EIG avec mortalité de 2 %, pour un vaccin censé lutter contre une maladie mortelle pour 0,2 % des malades ! Combien va-t-on en trouver sur les autres dossiers ? Plus ? Moins ? On comprend mieux que Pfizer et la FDA aient tout fait pour ne pas fournir ces documents. Si le vaccin est sans danger, pourquoi ne pas avoir donné les dossiers immédiatement ? Les auteurs de toutes les études observationnelles sur les traitements précoces ont toujours laissé un libre accès à leurs dossiers, Raoult le premier, n’ayant rien à cacher ni à se reprocher. Ici c’est le contraire.

N’oublions pas que la FDA avait accès à tous ces dossiers avant d’accorder l’autorisation d’utilisation, ainsi que toutes les agences de sécurité du médicament qui ont délivré leurs autorisations. Ces agences n’ont pas lu ces dossiers, et ont fait prendre des risques énormes aux patients en ne remplissant pas leur rôle. Elles ont fait confiance à un laboratoire pourtant multicondamné pour fraudes et dissimulations dans ses études. Si c’est le cas, leur responsabilité est énorme.

Les politiques ont couvert tout cela et continuent de le couvrir. Ce n’est pas sans raison que les laboratoires pharmaceutiques ont demandé à être déchargés des conséquences de ces effets secondaires. Ils savaient où ils allaient, ils savaient le risque énorme pour les patients, et ils ont refusé de l’assumer. Les politiques ont accepté ce risque en toute connaissance de cause. Pourquoi les politiques font-ils tout pour cacher les contrats, s’ils sont clairs et n’ont rien à cacher ? Pourquoi font-ils tout pour éviter que le PDG de Pfizer ne vienne s’expliquer devant des représentants du peuple ? Une question s’impose : est-ce que l’argent serait plus important que la santé des concitoyens ?

Si on regarde Wikipédia et non les sites « complotistes », on apprend que Pfizer a à son actif plus de 40 plaintes entre 1995 et 2009, avec 6,17 milliards de dollars acquittés d’amendes. Pour une affaire sanctionnée par 2,3 milliards de dollars d’amende, on peut lire sur le site du Département de la Justice américain qu’« il s’agit du plus grand règlement de fraude de l’histoire contre une société pharmaceutique ». Pfizer aurait « trompé les programmes d’assurance-maladie gouvernementaux et versé des commissions occultes à de nombreux professionnels de santé pour pouvoir étendre la commercialisation de ses médicaments ».

Pfizer est l’entreprise la plus condamnée au monde dans le domaine de la santé, nos dirigeants font affaire avec ces escrocs, qui récupèrent dans de nouvelles actions, aidées par les autorités, de quoi payer 10 fois les amendes de la précédente. On peut lire sur le site du Parlement Européen dans la rubrique des questions au parlement, celle de Mathilde Androuët, qui demande en janvier 2021 si la Commission a pris en compte le passif de Pfizer. La réponse de Mme Stella Kyriakides (commissaire européen à la santé) ne répond pas à la question, les antécédents de Pfizer ne sont pas un problème.

L’histoire se répète avec la complicité des autorités (et de la presse qui muselle ses journalistes d’investigation). Alors comme le dirait Michel Rocard, face à ce scandale (inter) national, ceux qui pensent que les dossiers fournis par Pfizer, les propos recueillis sur le site du département de la justice américaine, les questions au Parlement Européen, etc., sont authentiques, sont des complotistes, et ceux qui pensent que ce sont des faux, sont des cons. Je suis triste de cette évolution de la société qui a perdu toutes ses valeurs, et qui me conduit à être fier d’être complotiste, pour ne pas être un vrai con.

Pour les sceptiques, s’ils veulent bien enlever leurs œillères et consulter les dossiers de Pfizer, les originaux sont tous ici : https://icandecide.org/pfizer-documents/, et il y en a encore à venir. Je dois reconnaître à leur lecture, que c’est plus facile d’écouter Véran, Delfraissy, Fischer, Salomon ou Macron, et c’est plus facile d’être con qu’intelligent selon Rocard.




Cthulhu et la Révolution française

Par Constantin von Hoffmeister

Source : https://arktos.com/2023/07/17/cthulhu-and-the-french-revolution/

Constantin von Hoffmeister évoque le lien étrange entre la Révolution française et le Culte de Cthulhu, ses effets malveillants sur l’Europe traditionnelle et le retour imminent du Grand Ancien.


Alors que l’aiguille de la grande horloge du temps balayait le crépuscule du dix-huitième siècle, un spectacle de transformation monstrueuse surgit des ténèbres de l’Ancien Monde, qui allait déchirer les voiles fragiles de l’ordre et de la civilisation. Ce fut la naissance d’une hideuse monstruosité appelée Révolution française, un événement d’une horreur et d’un impact si profonds que les vestiges de l’Europe traditionnelle — imprégnés du puissant héritage de la noblesse, de la foi et de la chevalerie — seraient à jamais balayés par son effrayant ressac.

Cette tempête, qui a secoué le monde, n’était pas due à une simple ambition politique ou à un mécontentement économique ; il s’agissait d’une manifestation effroyable d’un culte trop terrible pour être vu, un culte né dans l’ombre de temps oubliés et de légendes interdites : le Culte de Cthulhu.

L’influence désastreuse de ce culte — dont les origines effrayantes remontent aux époques les plus reculées avant l’humanité — sur la Révolution française est restée largement occultée sous la couverture de l’histoire. Ses doctrines antinaturelles se sont pourtant révélées être un terreau fertile pour le tumulte qui allait ébranler l’Europe.

Des profondeurs sordides des catacombes parisiennes émergent des murmures de « Liberté, Égalité, Fraternité ». Mais ce ne sont que des échos du chant le plus ancien de la secte : « Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn » (« Dans sa maison de R’lyeh, Cthulhu mort attend en rêvant »). Tous deux, par essence, contenaient la même terrible promesse : l’effondrement de l’ordre ancien, l’effacement des anciennes croyances et l’ascension d’un nouveau monde, indicible et terrifiant.

C’est là, dans le labyrinthe obscur des bas-fonds parisiens, que le Culte de Cthulhu a nourri les philosophies d’hommes comme Robespierre et Marat, dont l’esprit a été piégé par les enchantements immémoriaux du Grand Ancien. Avec ses doctrines d’égalité et de fraternité, l’influence malveillante du culte s’est infiltrée dans le tissu de la Révolution, l’orientant vers le chaos et la destruction.

La folie a porté ses fruits dans le règne de la Terreur, une période qui fait écho aux grandes perturbations de l’ordre cosmique lorsque le Grand Ancien s’insurgeait contre son emprisonnement. La guillotine, symbole de ce règne, n’était pas seulement un instrument de mort, mais un autel à Cthulhu, chaque tête coupée étant un hommage macabre à la faim inextinguible de la grande bête.

De plus, la destruction de l’Église, rempart traditionnel contre l’empiétement des divinités païennes, symbolise la victoire de Cthulhu sur le tissu spirituel de l’Europe. Le culte de la Raison, la nouvelle « religion » de la Révolution, n’était qu’une parodie perverse et humaniste du véritable culte que le Culte de Cthulhu propageait dans ces nuits cryptiques au clair de lune dans les catacombes. L’extermination des anciens vestiges de la foi a ouvert la voie au règne indescriptible de l’abomination extraterrestre.

La Révolution française, qui a embrasé l’Europe, a laissé dans son sillage les restes calcinés de siècles de tradition. L’Europe d’autrefois, terre de rois et de chevaliers, de foi et d’honneur, de villages paisibles et de vastes cathédrales, n’existait plus. À sa place, un nouveau monde est né, un monde défini par les idées révolutionnaires de l’égalité et de la laïcité.

Pourtant, ce monde était né des murmures du Grand Ancien, et donc, même au milieu de sa constitution apparemment rationnelle, il portait la marque de l’autre monde, du non-euclidien, du lovecraftien. Au fond de lui, c’était un monde fait à l’image du Vieux, un monde qui ne regardait plus le ciel pour obtenir des conseils divins, mais qui regardait dans l’abîme, attendant toujours, redoutant toujours, anticipant le jour où Cthulhu se lèverait à nouveau.




La secte covidienne et ses gourous

[Extrait de : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

La secte covidienne et ses gourous

Parmi les libertés protégées par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, on trouve la liberté de conscience et de religion.

La Commission des droits de la personne et de la jeunesse écrit ceci :

« Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.

Par exemple, vous avez le droit de pratiquer la religion de votre choix ou de ne pas adhérer à une croyance ou à une religion. La liberté de religion signifie aussi que l’État ne peut imposer une religion à la population ou favoriser une religion plus qu’une autre. » (Soulignements ajoutés)

En mars 2020, de nombreux États, incluant les nôtres, ont imposé bien plus qu’une religion.

Ils ont imposé une secte : le covidisme.

Cette affirmation paraît complètement dénuée de raison, pourtant, si l’on se fie aux critères des experts en phénomènes sectaires, le covidisme obéit à tous les critères d’une secte.

Pas quelques-uns.

TOUS les critères.

Dans la décision de la Cour supérieure dans le dossier Guitouni c. Radio-Canada, on trouve un passage éclairant sur le fonctionnement des sectes grâce au témoignage d’un expert en la matière, le Dr Mike Kropveld, directeur et fondateur d’Info-Secte.

Dr Kropveld était l’expert de la société d’État dans ce dossier. Celle-ci défendait le comportement de ses journalistes, lesquels avaient fait allusion à l’aspect sectaire du groupe de croissance de M. Guitouni dans un reportage.

Voici les comportements qui définissent une secte, selon le Dr Kropveld. Les exemples entre crochets sont de l’auteure de ces lignes :

Dr Kropveld, directeur et fondateur d’Info-Secte,
en 2020.

« Info-secte définit la secte comme étant :

— un mouvement hautement manipulateur qui exploite ses membres et qui leur cause des dommages qui peuvent être de nature psychologique, monétaire ou physique ; [aggravation excessive de la menace covid et discours anxiogène permanent, confinements, censure, diffamation, exclusion des insoumis, financement et imposition d’interventions médicales et non médicales comme le masque, la distanciation, les tests, l’injection obtenue par coercition]

— il dicte de manière absolue le comportement, les pensées ainsi que les sentiments des adeptes ; [propagande covid omniprésente et incessante, règles de conduite extrêmes et incohérentes : “restez chez vous”, “gardez vos distance”, “portez un masque”, “lavez vos mains”, masque obligatoire debout, mais pas assis, “maximum de 10 personnes de trois domiciles différents” pour les rassemblements à l’extérieur, couvre-feu basé sur aucune science, interdiction d’acheter des livres, des vêtements, des articles de cuisine et des jouets, les dissidents sont des complotistes, sectaires, d’extrême droite, violents, antiscience, incultes]

— les techniques de manipulation sont également employées afin de transformer le nouvel adhérent en un adepte loyal et obéissant ; [monopolisation de la perception, censure d’informations contradictoires qualifiées de désinformation (politiques de YouTube), manipulation statistique (témoignage de Pierre Chaillot à la Commission citoyenne), dissidents diabolisés et sanctionnés (Dr Marc Lacroix,Profs. Patrick Provost et Nicolas Derome), adhérents glorifiés et récompensés (Gagnez à être vacciné !,un vaccin un hot-dog)]

— la secte adopte un comportement trompeur et maquille la réalité afin d’attirer de nouveaux adhérents [ceux qui imposent des mesures ne les suivent pas eux-mêmes (Neil Ferguson, qui a recommandé le confinement, ne l’a pas respecté,les leaders du G7, incluant Justin Trudeau, n’ont pas respecté les règles sanitaires qu’ils ont imposées à leurs populations), ils affirment qu’ils suivent la science en sachant que c’est faux (ils savent que les masques ne protègent pas, mais les imposent quand même, Lockdown Files), ils affirment qu’ils censurent la “dangereuse désinformation” alors qu’ils censurent de “vraies histoires d’effets secondaires des vaccins” et de vraies affirmations “qui pourraient alimenter l’hésitation vaccinale” (Twitter Files), ils prétendent que les mesures servent à nous “protéger” alors qu’elles ont des effets néfastes (confinements, effets secondaires des injections), ils diabolisent ceux qui démontrent ce qui est faux en les accusant de désinformation, de complotisme, d’être les gourous d’une secte]. » (Soulignements ajoutés)

En ce qui a trait au comportement trompeur, celui de Justin Trudeau est exemplaire : il nie avoir fait et dit des choses, malgré les preuves irréfutables du contraire, comme on peut le voir dans cette vidéo :



Cette description des sectes et de la façon dont elles traitent les membres désobéissants décrit parfaitement les faits et gestes de la secte covidienne imposée par les autorités et les médias en 2020.

Les grands médias, grands propagateurs de désinformation, ont accusé les insoumis, autrement connus sous le nom de « complotistes », de faire ce qu’ils faisaient eux-mêmes, c’est-à-dire se comporter comme les membres d’une secte [NDLR Inversion accusatoire typique.] :

La question du comportement sectaire des autorités a déjà fait l’objet d’un article détaillé du 10 novembre 2020, basé sur les critères de deux psychologues américains, critères similaires à ceux du Dr Kropveld :

Confinement, propagande COVID et points de presse gouvernementaux : la recette parfaite du lavage de cerveau calquée sur les sectes

Dans le document du Dr Kropveld, « Le phénomène des sectes », on décrit la façon dont sont traités les insoumis (les exemples entre crochets sont ceux de l’auteure) :

« Les membres qui désobéissent à la norme du groupe tendent à être moins appréciés par les autres membres. Les personnes déviantes qui introduisent la discorde dans le groupe s’exposent parfois :

•Aux réactions hostiles ; [“Farme ta yeule pis mets ton masque”, Rachid Badouri), “HEILLE, METS TON MASQUE !!! […] Keveune qui a étudié à l’école de la vie”, Arnaud Soly, “Il faut faire la guerre aux antivax”, Denise Bombardier.]

•À être isolées des autres membres ; [Coupez les liens avec la famille (Mario Dumont), “On doit refuser d’inviter les antivax de la famille au souper de Noël”, “que les non-vaccinés se recomposent une famille” (Denise Bombardier), passeport vaccinal.]

•À être identifiées comme bouc émissaire ; [C’est la faute des dangereux complotistes, antivax, pro-Poutine,extrémistes de droite, à la santé mentale fragile (“Les gens qui sont très hésitants à se faire vacciner contre la COVID-19 ont un sentiment plus faible de contrôle, de satisfaction et de compréhension de leur vie”).]

•À être tenues responsables des malheurs du groupe ; [Pandémie des non-vaccinés égoïstes]

•À être rejetées du groupe. [Pas de passeport vaccinal ? Fini les restos, la messe, le sport, le cinéma, les concerts, le Jardin botanique, les voyages, etc. Exclusion sociale inouïe.] » (Soulignements ajoutés)

Alors qu’elle décrit parfaitement le comportement des autorités et des médias, cette description des sectes correspond peu, voire pas du tout au comportement des dissidents, que l’auteure a côtoyés de très près depuis l’été 2020, et qui ont été accusés de faire partie d’une secte.

Outre les exceptions dont les médias sont friands pour gaver leur portrait illusoire des insoumis, voici comment la majorité d’entre eux ont agi :

Au lieu d’exclure, ils ont demandé le dialogue et accueilli les vaccinés.

Au lieu d’imposer une perception de la réalité, ils ont dit aux gens de ne pas les croire sur parole, mais de faire leurs propres recherches.

Au lieu de dicter aux autres quel comportement adopter, sans leur consentement, ils ont prôné la liberté de choix et le consentement libre et éclairé.

Au lieu de tromper, ils ont démontré qui étaient les tricheurs, preuves à l’appui, et alerté les victimes de la véritable désinformation, celle des autorités sectaires.

Au lieu de regarder un seul côté de la médaille, ils ont comparé les deux : médias dominants et médias indépendants, scientifiques avec et sans conflits d’intérêts.

Au lieu de censurer, ils ont libéré la parole.

Ils ont parfois condamné ces obéissants heureux de participer au viol des droits fondamentaux, souvent enivrés par l’euphorie malsaine d’un power trip inespéré, mais ils ont surtout accusé les gourous de la secte covidienne, soit les autorités et les médias, d’avoir violé des libertés fondamentales, d’avoir menti, censuré, diffamé et manipulé à la fois les statistiques et les citoyens.

La très grande majorité d’entre eux n’a commis aucun acte de violence, malgré les attaques qu’ils subissaient quotidiennement. Les réactions agressives ont été celles d’une très petite minorité, en réaction aux dérives sectaires quotidiennes d’une violence psychologique et monétaire impensable dans une démocratie, sans oublier la violence physique découlant de directives inhumaines et de traitements médicaux qui ont rendu des personnes malades ou les ont tuées.

Voir à ce sujet les témoignages de la Commission d’enquête nationale citoyenne à Québec, une commission historique avec des témoignages assermentés que les médias ont complètement passée sous silence.

Et si les morts ne parlent pas, les statistiques, elles, parlent à leur place et ne mentent pas.




Les promoteurs du « grand réveil » : des loups déguisés en brebis ?

[Source : MédiainfocitéTV2]

Par Isabelle

Le « great awakening » (« le grand réveil) se décrit comme un mouvement de rédemption par la politique qui est menée par des groupes concertés qui se disent « mandatés par Dieu » pour combattre l’État profond, pour détruire les pédosatanistes et ainsi faire échec aux ténèbres. Au nom du patriotisme, de la sauvegarde de nos droits et libertés, et au nom de Dieu, ce gigantesque phénomène prend énormément d’ampleur à travers l’Amérique et ailleurs. Mais qu’en est-il vraiment des véritables allégeances de ces « bergers », de ces promoteurs qui se disent investis d’une mission divine ?

[NDLR Certains des intervenants de cette courte vidéo peuvent sans doute assez facilement passer pour des possédés, au moins pour un regard européen.]

[Voir aussi :
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus,
Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur]




Témoignage d’un ancien sataniste sorcier — Si les chrétiens savaient…

[Source : Profession Gendarme]

Je tombe, vraiment par hasard, sur cette vidéo qui vient éclairer ce que j’ai écrit hier, sur Le CULTE de LUCIFER -> CULTE auquel appartiennent Les ADEPTES (psychopathes) de la MAÇONNERIE LUCIFÉRIENNE : Les 13 Dynasties Lucifériennes… les 36 Ur-Lodges Maçonniques internationales… toutes les Organisations Para Maçonniques internationales… La Franc–Maçonnerie « déviée » internationale.

Écoutez bien CE qu’il dit à 9:51…

LE SATANISME A PRIS LE CONTRÔLE des GOUVERNEMENTS GLOBALISTES OCCIDENTAUX, dont le SOMMET de l’ÉTAT FRANÇAIS !!!

LE SATANISME, Le VAUDOU et Le PÉDOSATANISME NE SONT PAS UNE FICTION, MAIS L’EFFROYABLE RÉALITÉ !!!

Ronald Guillaumond

Source : Youtube

TOUR DE PRIERE SEMEUR




La démocratie selon Trudeau : expulser ceux qui le contredisent




Invasions ou conquêtes musulmanes ?

Par Lucien Oulahbib

[Illustration issue de lewebpedagogique.com]

Dans les livres d’histoire en particulier scolaires le terme de conquête est préféré à celui d’invasion alors qu’actuellement le Complexe politico-médiatique parlera plutôt d’invasion russe en Ukraine, pourquoi ?

On parlera de Conquête de la Gaule, de Conquête de l’ouest en Amérique du Nord, mais pas d’invasion. C’est que le premier terme est toujours quand même bien connoté, du genre d’apport positif (ainsi Rome en Gaule ou alors la conquête de l’espace), tandis que le second est plutôt destructeur et ne souligne en plus que le côté guerrier.

D’où les cris d’orfraie de certains lorsque l’on parle d’invasion migratoire, puisque cela ne s’accompagne pas de destruction de mairies, écoles, piscines, bus, voitures de particuliers, de policiers, de pompiers, de médecins, qu’il n’y a pas d’attaque au quotidien parce que l’on n’est pas habillé façon islamique, mais ce n’est pas le sujet…

Non, on ne parle pas d’invasion musulmane de l’Afrique du Nord puis de l’Espagne, d’invasion de la Judée Samarie (rebaptisée Palestine par les Romains), d’invasion de l’Égypte de la Phénicie, de la Syrie, de la Perse, de l’inde, mais de « conquête ». Et on en parle ainsi parce que cela évite de parler des bains de sang, des massacres. On ne gardera que le côté apport civilisationnel, ainsi le mythe andalou, mais guère indien, bizarrement.

Mais comme il faut bien aussi parler de peuplement, alors le terme colon puis colonisation seront introduits, mais dans le sens conquête donc positif quelque part.

Donc la colonisation musulmane sera vue positivement comme elle est considérée encore actuellement puisque tout le travail négatif de l’invasion est édulcoré et réservé à celle de… l’Occident…

Tout d’un coup en effet sera introduit l’idée que la conquête européenne est plutôt une invasion et l’invasion musulmane plutôt une conquête en fin de compte positive, l’orientalisme des poètes aidant pour lui donner bonne presse malgré les réserves de Dante, Voltaire, Renan, Tocqueville… Hitler était très admiratif et aujourd’hui un des leaders Nupe regrette que Charles Martel ait gagné contre l’islam…

Qu’à cela ne tienne ! On effacera donc le côté négatif de son colonialisme jusqu’à même édulcorer sa traite esclavagiste jusqu’à ne jamais mentionner l’émasculation des mâles, l’émasculation qui fait d’ailleurs rêver nombre d’ultra féministes devenues ses idiotes utiles…

Il s’agit donc bien plus au fond que d’une seule affaire de vocabulaire, mais d’abord d’une question politique qui permet mieux de comprendre l’acharnement nihiliste des sans-frontièristes à détruire la nation France en particulier et les nations en général : déjà pour expier la conquête européenne réduite à une invasion alors que celle de l’islam apparaît bénéfique surtout si les Croisades n’avaient pas eu lieu, ce qui est un non-sens absolu, l’islam s’étant autodétruit en écartant l’esprit philosophique puis scientifique en son sein ; ensuite parce que les idéologues postmarxistes sont devenus les idiots utiles de la Technostructure globaliste affairiste qui considère que toute limite s’avère un obstacle à la notion devenue Culte de Flux…

Tout doit devenir flux, flexible, éphémère, fragile, interchangeable, intersexe, intersection. Tout se tient.

Mais il faut accompagner cela de sacrifices, afin que le trop plein de passions ainsi suscitées s’expulse. Ce sera celui du mâle blanc de plus de 50 ans pour une belle cause, sauver la Terre dont il serait l’envahisseur en chef. Fini le mot positif de conquête, une Terre qui a horreur pourtant que l’on parle en son nom…




Le scandale médiatique suisse n’est que la pointe de l’iceberg : dissimulation mondiale d’abus rituels sataniques

[Source : kla.tv]

Apparemment, les révélations sur le thème des « abus rituels sataniques » deviennent trop brûlantes. En effet, la chaîne de télévision suisse a récemment interrompu la diffusion de son propre documentaire sur le sujet. Kla.tv saisit l’occasion pour citer d’autres chaînes qui dissimulent les abus rituels sataniques. En effet, dans le monde entier, de nombreux récits de victimes, de témoins et de survivants sont délibérément étouffés, passés sous silence et cachés au public. Des experts chevronnés sont dénigrés et réduits au silence à l’aide d’une stratégie perfide et sophistiquée. Ce documentaire est une mise à jour historique de nombreux crimes de censure qui doivent être sanctionnés par la justice.

Transcription

Récemment, la radio télévision suisse SRF a menacé la chaîne Kla.tv de graves conséquences juridiques. Que s’est-il passé ?

À partir de décembre 2021, SRF a diffusé successivement 6 épisodes d’une série intitulée « Rec.—Panic Satanic ». Dans cette série, le journaliste de SRF Robin Rehmann s’est efforcé de prouver qu’il n’existe pas d’abus rituel satanique, mais qu’il s’agissait d’un récit de conspiration ; des survivants et des témoins d’abus rituels sataniques, ainsi que des thérapeutes, des militants et même un enquêteur de police ont été ridiculisés et présentés comme peu crédibles.

Explication : le sujet des abus rituels sataniques concerne les crimes les plus cruels commis dans le cadre de cérémonies sataniques. Dans le monde entier, des milliers de survivants, de victimes, de témoins, de thérapeutes et même de membres du système judiciaire font état d’abus sexuels, de tortures et même de sacrifices rituels. Selon eux, il s’agit de crimes commis par un cercle élitaire d’auteurs bien organisés et disposant d’un bon réseau, qui sait bien se protéger. Kla.tv a publié sur ce thème en novembre 2022 le documentaire intitulé « La secte du sang — 27 victimes, 27 témoins ». Outre les 27 victimes et 27 témoins d’abus sataniques, mentionnés dans le titre, qui ne sont qu’une petite sélection du nombre immensément élevé de victimes de ces pratiques sataniques, cette émission a également évoqué la série pseudo-investigatrice de SRF et de Robin Rehmann.

Il est particulièrement intéressant de noter que Kla.tv a ensuite reçu des informations montrant comment Rehmann se présente avec des symboles sataniques, comme, par exemple, de Baphomet — et entretient même des liens avec un grand prêtre satanique du nom de Francis Dollarhyde. La diffusion de ces faits explosifs a entraîné plusieurs événements : d’une part, SRF a menacé la chaîne Kla.tv de conséquences juridiques. D’autre part, la confrérie satanique « Brotherhood of Samael » a visiblement tenté de brouiller les traces : sur leur page Internet, ils ont rapidement transformé leur grand prêtre Dollarhyde en un « PDG » d’apparence plus inoffensive, et peu après ils ont fait disparaître complètement son nom de leur page Internet.

Le scandale médiatique de SRF continue de faire des vagues

Il y a quelques jours, le 10 juillet 2023, le Tagesanzeiger et d’autres médias suisses ont annoncé que SRF avait stoppé la diffusion de son propre documentaire sur les abus rituels sataniques. Exactement selon le même schéma que pour la survivante d’abus Hajar mentionnée dans l’émission de Kla.tv « Scandale : SRF et Robin Rehmann », pour laquelle deux interviews déjà terminées ont été retirées peu avant la diffusion, un documentaire de SRF également prêt à être diffusé a été annulé.

On constate toujours le même schéma : des journalistes du terrain, qui ont à cœur de mettre fin à ces crimes atroces, font des recherches approfondies et solides sur le thème des abus rituels sataniques, puis la diffusion des protagonistes est stoppée au niveau de la direction. Au plus haut niveau, on a fait marche arrière « à la dernière minute », car le documentaire contiendrait des « éléments narratifs conspirationnistes ». La réalisatrice de SRF, Ursula Brunner, qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années et a acquis une certaine maturité, rejette catégoriquement ces accusations, car elles seraient « dénuées de tout fondement ». La question se pose de savoir si les médias publics sont autorisés à priver les téléspectateurs de sujets tels que les abus rituels sataniques — un sujet qui présente un intérêt public considérable. Ce qui est absolument scandaleux, c’est que le documentaire a été financé par les pouvoirs publics à hauteur de 125 000 francs suisses, dont 75 000 proviennent de la redevance télévisuelle de SRF qui a maintenant été jetée aux ordures aux frais des citoyens suisses !D’autres exemples montrent que ce n’est vraiment pas un hasard, mais une stratégie constante, que les abus rituels sataniques soient dissimulés par les médias :

1. La direction du journal suisse « 20 min » annule la diffusion de l’interview de Chantal Frei, victime de torture

L’auteure Chantal Frei, qui a grandi en Suisse romande, n’avait que six ans lorsque des satanistes ont décidé de faire d’elle ce qu’ils appellent une « mère des ténèbres ». Elle avait survécu à des tortures massives. C’est pourquoi le culte la considérait comme suffisamment forte, sage et intelligente pour la former dans le cercle des Illuminati. Lors de rituels cruels, elle rencontrait des chefs d’État, des nobles et des célébrités. Pour cela, elle a été conduite dans des lieux connus du public — comme la Maison-Blanche et l’intérieur d’une célèbre basilique espagnole — et a également pénétré dans des installations militaires secrètes et un château isolé en Belgique. Ces lieux et ces personnes, dont certains sont également cités par d’autres survivants, illustrent l’ampleur terrifiante d’un phénomène profondément obscur, connu dans la littérature spécialisée sous le nom de violence rituelle. Chantal Frei a publié un livre sur ses terribles expériences sous le titre : « Je parle ! »Il est également arrivé à Chantal Frei qu’une interview qu’une journaliste du journal suisse « 20 min » avait réalisée avec elle et deux autres survivants ne soit pas diffusée. Citation de Chantal Frei :

« Quelque temps avant la publication de mon livre, une journaliste de 20 min avait réalisé une très longue interview avec moi. Elle m’a fait une impression vraiment bonne et empathique. […] La journaliste avait aussi fait d’autres recherches et voulait écrire un article à ce sujet. Elle a également interviewé deux autres survivants, un homme et une femme. Mais l’article n’a jamais été publié, car il a été stoppé par la direction ».

2. La BBC et le Daily Mail dissimulent des abus rituels sataniques à Hampstead en Angleterre

En septembre 2014, Alisa Dearman et son frère Gabriel ont déclaré, entre autres, dans le cadre d’entretiens avec la police, qu’ils étaient régulièrement victimes d’abus sexuels dans leur école. Ils ont expliqué que des rituels sataniques étaient pratiqués, que des bébés étaient tués et que leur sang était bu. Après avoir tué les bébés, leurs restes ont été mélangés à la nourriture de l’école. Leur propre père, Ricky Dearman, aurait été impliqué dans les sacrifices sataniques et les abus. Ella Draper, l’ex-femme de Ricky Dearman et la mère de leurs deux enfants, Alisa et Gabriel, l’a confirmé et a déclaré que Dearman était le chef du groupe satanique de Hampstead. Il aurait participé à la production de snuff-vidéos et les aurait vendues sur le darknet. Après qu’Ella Draper a rendu cette information publique, une véritable bataille médiatique s’est engagée : elle a été diffamée de la pire manière. Malgré les rapports médicaux officiels confirmant les graves abus sexuels subis par les enfants, les médias ont affirmé qu’elle avait forcé ses enfants à témoigner de ces faits. De nombreux magazines, comme le Daily Mail, ont qualifié Ella Draper de menteuse. Elle a même été poursuivie par la police. La grande agence de presse anglaise BBC a diffusé une interview de Ricky Dearman, dans laquelle la présentatrice de la BBC s’est efforcée de le faire paraître innocent. On a fait croire qu’il avait été victime d’une campagne malveillante. De nombreux téléspectateurs ont commenté l’interview en disant qu’ils pensaient que Ricky Dearman avait l’air d’un mauvais acteur et qu’ils pouvaient tout à fait imaginer qu’il avait commis ces horribles crimes. « Il a l’air coupable » pouvait-on lire dans la colonne des commentaires. Par la suite, la fonction de commentaires a été rapidement fermée.

3. La chaîne de télévision britannique BBC impliquée dans les crimes pervers de Jimmy Savile

Selon les données officielles de la police, le populaire présentateur anglais de la BBC Jimmy Savile a abusé pendant 50 ans (!) d’au moins 450 victimes âgées de 5 à 47 ans. Avant 1961 déjà, la police a interrogé Savile pour la première fois sur des accusations selon lesquelles il aurait eu des relations sexuelles avec des mineures dans les dancings qu’il gérait à l’époque. Savile a utilisé ses contacts pour approcher des enfants, entre autres dans un hôpital psychiatrique hautement sécurisé. Il a commis les crimes les plus odieux, allant jusqu’à violer un garçon mourant et à abuser de morts. Des victimes ont déclaré avoir été abusées par Savile dans le cadre de messes sataniques. Le 7 décembre 2011, un film sur les crimes de Savile devait être diffusé. C’est le journaliste Meirion Jones, qui a travaillé pendant plus de 20 ans à la BBC, qui a fait les recherches nécessaires. Il a trouvé des témoins qui ont lourdement chargé Savile. Mais le scandale a éclaté : le film a été annulé — selon la BBC, pour des « raisons journalistiques ». Le directeur responsable du programme « Newsnight », Peter Rippon, a arrêté la diffusion, le journaliste Meirion Jones a été suspendu. Des années plus tard, l’ancien producteur de télévision de la BBC, Wilfred De’Ath, âgé de 75 ans, a parlé. Il a déclaré que tout le monde à la BBC était au courant des crimes pervers de Savile ! Il est significatif que le scandale n’ait été révélé qu’après le décès de Savile. Des survivants d’abus ont même confirmé que ces abus étaient dus à un réseau pédophile organisé au sein de la BBC. La trace des agissements pédophiles de Savile mène directement à la famille royale anglaise, à des juges de haut rang, à des parlementaires éminents et même à un ancien Premier ministre.

4. L’article diffamatoire du Spiegel provoque la fermeture du service de consultation sur la violence organisée et rituelle de l’évêché de Münster

Le 12 mars 2023, le magazine « Der Spiegel » a publié un article sur le thème des abus rituels sataniques et du contrôle mental et a titré :

« Dans le délire des thérapeutes, les adeptes de cultes secrets maltraitent les enfants et contrôlent les gens via la manipulation du cerveau : sous l’égide des églises et des cliniques, les thérapeutes propagent de tels mythes d’horreur, et persuadent les patients de prétendus abus. »

https://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/wie-therapeuten-eine-verschwoerung-ueber-vermeintliche-opfer-ritueller-gewalt-verbreiten-a-fd5ea9b2-9c67-42ef-b451-0f511cb80053

L’article utilise précisément deux stratégies bien connues : d’une part, il place toute la thématique dans le domaine des théories de conspiration, en utilisant la notion bien établie de « panique satanique ». Et d’autre part, les thérapeutes — en particulier le service de consultation de l’évêché de Münster — sont une fois de plus pris pour cible à l’aide de la stratégie bien établie du « syndrome des faux souvenirs » :

Les thérapeutes du service de consultation de l’évêché de Münster ont été accusés d’avoir persuadé les victimes d’avoir subi des abus rituels sataniques. Une fois de plus, on discrédite les thérapeutes et on tente de les intimider. Malheureusement, la stratégie a fonctionné : deux jours seulement après la parution de l’article du Spiegel, l’évêché de Münster a annoncé qu’il avait fermé son service de consultation sur la violence rituelle — et ce après 20 ans d’un excellent travail de consultation et d’information !Une annonce de la confrérie satanique « Brotherhood of Samael » sur Facebook, qui se réfère précisément au centre de consultation de Münster, est explosive et révélatrice à ce sujet :

NOTE EXPRESS ! 5 ans de travail acharné pour enfin faire tomber cette association et un article de divulgation a finalement fait pencher la balance. Nous le leur avons dit en 2017, nous le leur disons aujourd’hui. « Nous gagnons. Vous perdez. Fin de l’histoire. »

Il est remarquable que l’auteur de l’article — le rédacteur de Spiegel Christopher Piltz — ait listé sur sa page Facebook le journaliste de SRF Robin Rehmann et la psychologue criminologue Lydia Benecke comme amis. Lydia Benecke est connue comme une militante allemande qui donne depuis des années des conférences dans lesquelles elle nie l’existence d’abus rituels sataniques. Pour ce faire, elle utilise dans ses interventions les stratégies que nous venons d’exposer.

Retour en arrière : Pourquoi et quand a-t-on créé les termes stratégiques de « panique satanique », « faux souvenirs » et « théorie du complot » ?Nous constatons ici que la stratégie bien connue de dissimulation des abus rituels sataniques, qui a déjà « fait ses preuves » dans les années 90 pour les abuseurs, est à nouveau mise en évidence. Déjà à l’époque, lorsque de plus en plus de cas d’abus rituels sataniques et de contrôle mental ont été mis en lumière, les médias ont utilisé avec succès les mots d’ordre « Satanic Panic » et « faux souvenirs ». En 1980, Michelle Smith, la première des survivantes, a publié avec son psychiatre Lawrence Pazder un livre intitulé « Michelle se souvient ». https://en.wikipedia.org/wiki/Satanic_panic

Au cours des deux décennies qui ont suivi, les thérapeutes américains ont enregistré un afflux de victimes de violence rituelle satanique qui avaient eu le courage de leur demander de l’aide. On parle d’environ 12 000 victimes au total. Comme les thérapeutes ne parvenaient pas à cerner cette évolution débordante, ils ont échangé entre eux et organisé des congrès spécialisés sur ce thème. En 1992, le Dr Corydon Hammond, psychiatre américain renommé, a prononcé lors d’un congrès spécialisé le discours dit de Greenbaum, dans lequel il a parlé de programmation, de dédoublement, de CIA, de MK-Ultra, de structures et de programmes occultes. Il a ensuite été réduit au silence.

Vous pouvez voir ici la lettre originale scannée de la CIA dans laquelle il est écrit textuellement que des mesures concrètes doivent être prises contre les lanceurs d’alertes qui s’élèvent. À cette époque, les journalistes d’investigation révélaient de plus en plus d’incohérences au sein du gouvernement et de la CIA. La direction de la CIA a alors qualifié les journalistes d’investigation de conspirationnistes. La CIA a chargé ses agents d’influencer la politique et les médias et a ainsi fait taire les lanceurs d’alertes. Kla.tv dispose de nombreuses preuves à ce sujet. Aujourd’hui, la notion de « conspirationniste » est encore plus exacerbée, allant jusqu’à la rapprocher du radicalisme et de la violence.

En plus de la stratégie consistant à qualifier de panique sataniste les cas d’abus rituels sataniques devenus publics et à les tourner en ridicule, la « Fondation du syndrome des faux souvenirs » a également été créée en 1992.

Cette fondation a diffusé la thèse de la « fausse mémoire », c’est-à-dire l’affirmation selon laquelle les récits des victimes ne se seraient pas réellement produits. Les abus rituels sataniques n’existeraient pas, mais les thérapeutes auraient simplement persuadé les patients qu’ils avaient vécu de telles atrocités dans le cadre de rituels sataniques. On leur aurait donc implanté de « faux souvenirs » au moyen d’astuces psychologiques.

La stratégie des « faux souvenirs » a été utilisée pour discréditer et intimider les thérapeutes. Il est significatif que Ralph Underwager, un pédophile avoué, ait été l’un des fondateurs de la « Fondation du syndrome des faux souvenirs ». Underwager a dû quitter plus tard le conseil consultatif de cette même fondation lorsqu’il est apparu qu’il avait qualifié la pédophilie « d’expression acceptable de l’amour de Dieu » dans une interview accordée à un magazine pédophile néerlandais.

Après ces explications historiques, on peut maintenant mieux situer le scandale suisse de SRF et ses autres conséquences.

Au-delà de la stratégie d’étouffement médiatique mentionnée au début, de nombreux thérapeutes ont été licenciés après le reportage de SRF, ainsi que deux enseignants, un reporter principal, une chef de clinique et un médecin chef de service. Des témoins importants qui avaient témoigné dans le documentaire ont perdu leur emploi :

1. Deux enseignants sont licenciés

L’enseignant du secondaire Daniel Vuilliomenet et l’enseignante de primaire Marianne Lander, qui avaient courageusement pris position dans le documentaire de SRF sur le thème des abus sataniques dans leur environnement proche, ont tous deux été suspendus de leurs fonctions d’enseignants et n’ont plus été autorisés à enseigner. Ils ont même été scandaleusement discrédités par le service de presse Nau.ch en tant que « professeurs sataniques ».

2. Le reporter en chef du Basler Zeitung est licencié

Daniel Wahl, le reporter en chef de la Basler Zeitung, qui travaillait depuis huit ans pour ce journal, a subi le même sort que les enseignants. Trois jours seulement après la diffusion du documentaire de SRF « Satanic Panic », soit le 17 décembre 2021, il n’a plus été autorisé à travailler pour la Basler Zeitung. Il a été suspendu de ses fonctions et n’a plus eu accès à tous les documents sur lesquels il travaillait. Fait particulièrement explosif : Daniel Wahl n’a été que très brièvement mentionné par l’un des enseignants dans le documentaire de SRF. Daniel Wahl s’est concentré sur les domaines de la justice et du KESB [Le KESB en allemand (Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde)], l’autorité suisse de protection de l’enfant et de l’adulte, entre autres. Il lui a reproché à plusieurs reprises de ne pas protéger suffisamment les enfants et les adultes concernés. Cet engagement de Wahl a conduit à plusieurs reprises le Conseil de la presse à réprimander la Basler Zeitung. L’un de ces cas contestés était l’affaire Nathalie : une fillette de huit ans avait fait des déclarations sur les abus rituels sataniques de son propre père. Daniel Wahl avait écrit plusieurs fois sur le cas Nathalie dans le Basler Zeitung en 2020 et 2021. Résultat : le père a été juridiquement acquitté, la Kesb disculpée, le reporter en chef Daniel Wahl réprimandé par le Conseil de la presse — et maintenant au final licencié.

Il est intéressant de noter que Jan Grüebler, le président de la 3e chambre du Conseil suisse de la presse, est également directeur adjoint de la rédaction de SRF. On ne peut donc pas vraiment parler d’impartialité du Conseil de la presse. Regardez la série Kla.tv « Presserat oder Presse VERRAT » (« Conseil de la presse ou trahison de la presse ») du fondateur de Kla.tv, Ivo-Sasek. Des ramifications bouleversantes apparaissent au grand jour.

3. Clinique Littenheid —Le médecin chef de service est licencié

Ses déclarations sur ses années de thérapies avec des survivants de la violence rituelle dans le documentaire de SRF ont eu pour conséquence que le médecin-chef, le Dr Matthias Kollmann, a lui aussi été mis à pied, puis licencié, quelques jours seulement après la diffusion du documentaire. Il s’agissait donc déjà de la quatrième personne dans le documentaire à être licenciée immédiatement après l’émission.

4. Clinique Littenheid — procédure pénale contre la chef de clinique — elle est également immédiatement mise à pied

Mais cela ne suffisait pas. Dès la publication du documentaire, une procédure pénale a été engagée contre le médecin-chef de la clinique Littenheid, suite à quoi elle a été immédiatement mise à pied. En outre, plus aucun patient atteint de TDI ne sera admis jusqu’à la révision des concepts. Il s’agit de patients souffrant de troubles dissociatifs de l’identité, souvent liés à des abus rituels sataniques.

5. Clinique Littenheid — Le personnel muselé

Les employés se plaignent d’avoir été muselés après la diffusion du documentaire. La clinique dément bien entendu cette affirmation. Mais un rapport d’enquête à ce sujet a montré que les employés interrogés avaient désormais évité les termes à connotation négative tels que « contrôle mental » et utilisé à la place des termes neutres et non chargés, ce qui revient à minimiser les thèmes de la violence rituelle et du contrôle mental.

6. Nombreux licenciements parmi le personnel du centre de thérapie de Münsingen

Le centre psychiatrique de Münsingen a également licencié une partie de son personnel après la diffusion du documentaire de SRF. Le reste du personnel a été reconverti. Apparemment, cela s’est fait suite à l’affirmation de SRF selon laquelle le centre de thérapie de Münsingen emploie des personnes qui croient à une théorie du complot appelée « Satanic Panic ».

La question se pose de savoir si ces nombreux licenciements et la vaste couverture médiatique dont ils ont fait l’objet ont servi d’exemple. Et ce dans le but d’intimider d’autres témoins et personnes concernées qui n’ont pas encore osé sortir de leur réserve ? S’agit-il d’attiser la peur de révéler les atrocités que l’on a soi-même vécues ou observées, car cela pourrait avoir de telles conséquences négatives ?

Conclusion :

Comme on peut le voir à travers les tentatives considérables de SRF et d’autres médias, d’énormes efforts sont visibles depuis un certain temps déjà dans le monde entier pour que le sujet des abus rituels sataniques ne soit pas divulgué. Des campagnes médiatiques agressives sont menées, les centres de conseil sont étiquetés « conspirationnistes » et les thérapeutes sont discrédités et intimidés. Les portails d’information alternatifs, comme Kla.tv, qui publient des informations de fond sur le sujet, sont immédiatement menacés de poursuites judiciaires. Les témoins perdent leur emploi et leur bonne réputation — ils sont isolés socialement et leur existence même est finalement mise en danger. Les victimes et les survivants sont privés de toute aide thérapeutique après toutes les horreurs qu’ils ont vécues et sont totalement décrédibilisés.

Pourquoi emploie-t-on depuis des décennies des armes aussi puissantes pour rendre cette thématique ridicule et non crédible ? Un proverbe bien connu dit : Il n’y a pas de fumée sans feu. Chers téléspectateurs, si on considère les actions médiatiques mentionnées, on ne peut s’empêcher d’être méfiant. C’est pourquoi : faites vos propres recherches sur toutes les relations et examinez les déclarations des survivants et faites connaître largement ces scandales médiatiques.

Sources/Liens :




La propagande pour les trans par les « progressistes » leur nuit lourdement

Par les Drs Gérard et Nicole Delépine

La plupart des riches ont compris qu’ils ne doivent pas étaler leurs richesses pour ne pas exciter la convoitise des pauvres. Mais certains trans ignorent les avantages de la discrétion et s’étonnent de l’augmentation des actes transphobes depuis qu’ils affichent partout leur « fierté » et qu’elle s’adresse de surcroît aux enfants. Espérons que la modération future de leur affichage facilitera leur acceptation comme ont su le faire, avant eux, la plupart des homosexuels depuis des décennies. Faudrait-il que les progressistes idéologues, dont certains actuellement au pouvoir, cessent de les utiliser.

Faut-il être « d’extrême-droaaate » pour refuser qu’on soumette de jeunes enfants à des spectacles incompréhensibles pour leur âge et choquants, traumatisants pour leur psychisme, risquant d’être perturbés à long terme ? Tous ces donneurs de leçons ont-ils pesé ce qu’est l’éducation d’un bébé, puis d’un enfant et même d’un adolescent dont la sexualité selon tous les auteurs ont affirmé la phase silencieuse de la sexualité jusqu’aux débuts de la puberté ?

Les Français respectent les convictions politiques, religieuses et mœurs de chacun à condition qu’ils restent essentiellement dans la sphère privée et laissent de côté les enfants. « laissez nos enfants tranquilles » réclament des associations de parents, collectifs de tous pays du Canada et USA aux pays africains en passant par la France.

La multiplication des revendications trans via des manifestations de plus en plus gênantes (enfant fouettant un trans à quatre pattes quasiment nu) et la diffusion rapide des messages chez les enfants, couplées aux déclarations du ministre de l’éducation nationale « l’éducation sexuelle à l’école est ma priorité » ont entraîné une prise de conscience depuis quelques mois en France de faits dénoncés dans l’indifférence depuis plusieurs années1.2

« L’Éducation nationale entend aborder les stéréotypes de genre dès la maternelle, avec la même neutralité que les chercheurs qui cherchent à donner au genre un statut théorique dénué d’idéologie au sein des sciences humaines. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que l’enseignement de la théorie du genre à l’école permettrait de lutter contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, les LGBT phobies et d’atteindre une meilleure égalité entre filles et garçons. »3

Le ministre est-il sincère ou naïf ? En tous les cas, c’est l’inverse qui arrive évidemment.

L’organisation de collectifs régionaux afin de lutter contre les exhibitions de drag queen par exemple dans des jardins d’enfants ou dans des spectacles scolaires se développe rapidement : « laissez les enfants tranquilles ».

L’augmentation des actes transphobes est le revers de leur plus grande visibilité imposée partout

Depuis quelques années on assiste à une propagande permanente en faveur des minorités (dont les minorités sexuelles) dont certains membres sont persuadés que leur visibilité croissante leur permettra d’être mieux acceptés. Les médias aux ordres des politiques « progressistes » donc de la gauche au pouvoir imposent les figures trans à toute occasion, films, feuilletons, spot publicitaires, sujets des émissions d’échanges, comme si les trans (personnes respectables comme individus) représentaient une large communauté alors qu’ils ne sont que quelques milliers en France (0,03 à 0,1 % de la population selon le rapport de Dr Hervé PICARD et Simon JUTANT en janvier 2022), et que leurs problèmes ne résument pas les énormes sujets d’inquiétude des Français : (retraites, pouvoir d’achat, niveau scolaire, chômage, sécurité, immigration, etc.. ). La propagande trans est utilisée pour détourner l’attention de la population des vrais problèmes « parlez-moi d’autre chose »…

Pour l’essayiste Éric Naulleau, invité du « Figaro La Nuit », la pensée progressiste s’organise « autour de la figure du transsexuel ». « Le transsexuel et la drag queen sont passées de figures marginales à des figures presque centrales de l’imaginaire progressiste », relève-t-il. (tweet du 21 06 23). Adoption par la gauche des pires travers du capitalisme. On change de corps comme de forfait téléphonique. La vie liquide.

« Le transsexuel est devenu la grande idole du wokisme » vieux travers du progressisme de vouloir faire de la marge, le centre (d’où la fascination de la gauche pour les délinquants, exemple de Battisti).4

En les instrumentalisant pour des visées politiques et leur idéologie, les progressistes nuisent aux trans.

Les TRANS victimes de leur utilisation manipulatrice par les militants dits « progressistes »

Depuis que leur propagande se généralise, les actes, manifestations et les lois anti-trans se multiplient dans la plupart des pays du monde où elle a été active.

En France entre 2016 et 2022, les actes anti-LGBT+ ont connu une augmentation significative : +129 % pour les crimes et délits, et +115 % pour les contraventions. En 2018, le ministère de l’Intérieur avait recensé 1 380 infractions à caractère homophobe ou transphobe (soit une augmentation de 33 % par rapport à 2017). En 2019, 1 870 cas « C’est une hausse tendancielle et progressive, qu’on observe depuis trois ans ». En 2022, avec plus de 4000 faits le nombre de déclarations augmente en particulier pour les actes transphobes constituant « le revers de la plus grande visibilité des personnes trans »

Les guerres de religion nous ont appris que la tolérance sociétale pour les minorités va de pair avec leur discrétion publique et une pratique cantonnée à la sphère privée. On ne peut que conseiller aux trans sexuels d’adopter une pratique semblable pour être mieux inclus. Ils devraient résister aux politiques qui tentent de les utiliser.

Les associations féministes et homosexuelles se désolidarisent des manœuvres des extrémistes trans

De violentes polémiques dans le mouvement féministe mettent en lumière tensions et désaccords sur l’identité de genre. Ainsi le mouvement féministe #NousToutes cesse de relayer le décompte des féminicides conjugaux, car le collectif « Féminicides par compagnon ou ex » est accusé d’avoir tenu des propos transphobes, car il critiquait « les aspects toxiques » de la « masculinité antérieure » de certaines femmes transgenres.

Les féministes effacées

« Lisa », membre du groupe, précise « Ce n’est pas de la transphobie, c’est une réalité scientifique que les femmes trans étaient des hommes avant » et accusent les extrémistes trans de faire passer les personnes trans avant les femmes et d’invisibiliser ces dernières !

Des militantes féministes rapportent des faits de violence exercés par les extrémistes trans. « On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappé parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle », témoigne Marguerite Stern, créatrice des Collages contre les féminicides. Nos opposants nous qualifient d’« anti-trans », et détournent totalement notre pensée. Ils reposent sur des interprétations erronées de notre discours, nous qualifiant « d’essentialistes » et nous associant à l’extrême-droite, dans le but de compromettre notre réputation plutôt que de répondre à nos arguments.

« Nous ne sommes pas anti-trans, nous sommes pro-femmes. De la même façon que critiquer l’islam n’est pas islamophobe, critiquer l’idéologie transgenriste n’a rien de transphobe. Être transphobe, c’est le fait de discriminer ou d’appeler à la haine des personnes trans. Tel n’est pas notre cas. Dire que les femmes sont des femelles adultes humaines est incompatible avec l’essentialisme : c’est ce qu’on appelle philosophiquement du matérialisme. Nous disons que les femmes sont des femelles et qu’il n’y a pas de distinction entre les deux. Pour nous le mot femme décrit la sexuation ; le féminisme vise à ce que les spécificités biologiques des femmes soient reconnues dans la société. Nous ne résumons pas les femmes à leurs corps, mais disons que ce corps est ce qui permet de les définir. »

En Grande-Bretagne, certaines féministes traditionnelles, rebaptisées « Terfs » pour « Trans-Exclusionary Radical Feminists » (féminisme excluant les femmes trans), adoptent cette même position et se battent pour conserver l’indexation de la catégorie femme sur le sexe biologique, afin de « combattre efficacement le patriarcat »

J.K.Rowling, qui en fait partie est harcelée par les extrémistes trans depuis qu’elle s’est moquée du titre d’un article de devex.com : « Créer un monde post-Covid plus égalitaire pour les personnes ayant leurs règles ». « Cela avait un nom autrefois. Aidez-moi. Fummes ? Fommes ? Fammes ? », avait réagi l’auteur femme, « refusant de s’incliner devant un mouvement trans qui cause un tort aux luttes féministes en cherchant à effacer le mot « femme » en tant que classe politique et biologique, et en « offrant une couverture à ses prédateurs ».

Aux USA, l’association « Gays Against Groomers » est une coalition d’homosexuels qui s’opposent à la tendance récente d’endoctriner et de sexualiser les enfants sous le couvert de « LGBTQIA+ » et dénonce les pratiques « destructrices » de certains mouvements trans extrémistes qui utilisent la communauté LGBT comme bouclier pour encourager la « mutilation », la « stérilisation » et l’« endoctrinement » des mineurs.

David Leatherwood a expliqué le 21 février 2023 devant le Comité de la santé et des services sociaux de la Chambre des représentants de la Floride que la communauté LGBT a obtenu une certaine tolérance et acceptation dans la société américaine, mais que cette avancée est remise en question par des extrémistes trans qui portent préjudice aux gays.

Dans les compétitions sportives, l’équité prime maintenant sur l’inclusivité

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus. À l’adolescence la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettique et musculaire conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines l’illustre avec une différence moyenne de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social » qu’on peut changer selon son bon plaisir ou son « sentiment ». Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Lorsque les personnes ayant fait leur puberté comme homme ont obtenu le droit de concourir avec les femmes en se déclarant femmes trans, elles ont bénéficié d’un avantage important en termes de performances, même si leur taux de testostérone était bas, l’ensemble des caractéristiques corporelles génétiques et acquises étant toujours présent.

L’exemple d’Halba Diouf qui, en se « déclarant » femme, est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif. Mais aussi les cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, du leveur de poids Laurel Hubbard, de la nageuse Liz Thomas…

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas de problème d’équité, vu les possibilités réelles inférieures des hommes trans nées femmes. De fait, les hommes trans ne veulent guère y participer.

Marguerite Stern, militante a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de lutte contre les discriminations, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. ».

De nombreuses autres militantes féministes perçoivent l’intégration des personnes transgenres dans les espaces réservées aux femmes comme une nouvelle forme de l’oppression masculine systémique et de l’« invisibilisation des femmes ».

Martina Navratilova, militante de la première heure des droits des homosexuels, a aussi déclaré :

« Je suis heureuse de m’adresser à une personne transgenre de la manière qu’elle le souhaite, mais je n’aimerais pas avoir à concourir contre elle. Ce ne serait pas juste ».

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité générale, et les droits des sportives de haut niveau qui ont beaucoup travaillé pour y parvenir.  

Le 23 mars 2023, le président de la Fédération Internationale d’athlétisme (WA), Sébastian Coe, a annoncé l’exclusion des compétitions nationales et internationales des athlètes transgenres « qui ont connu une puberté masculine ». Sebastian Coe a expliqué vouloir privilégier « l’équité à l’inclusion » « Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du sport féminin ».

Dans les compétitions sportives de haut niveau, l’équité pour les femmes prime maintenant sur l’inclusivité des trans.

Et pour ne pas brimer les trans qui veulent concourir, certaines fédérations sportives ont proposé d’organiser, en parallèle avec les compétitions féminines et masculines des compétitions ouvertes ou les trans pourront se mesurer aux cis. Pourquoi pas !

Dans les écoles

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux la loi permet aux élèves trans de se faire appeler par le prénom qu’ils désirent sans même l’autorisation des parents. La circulaire de Jean-Michel Blanquer, parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2021 demande aux enseignants de l’école maternelle jusqu’au lycée (premier et second degré), « d’écouter, accompagner et protéger les enfants transgenres ou qui s’interrogent sur leur identité de genre ». Elle ajoute qu’il est également pleinement envisageable d’accepter les élèves trans dans les vestiaires, dortoirs et autres équipements genrés, selon l’identité de genre de l’élève, y compris avant qu’il ait pu effectuer des changements sur son état civil ou suivi des traitements [elle prescrit donc d’admettre les hommes qui se prétendent femmes dans les vestiaires et dortoirs et toilettes des filles !]. Et le ministre de l’éducation actuel déclare en 2022, priorité nationale l’éducation sexuelle à l’école dès la maternelle et sous prétexte de « lutter contre les discriminations » et autorise des associations trans à faire leur propagande à l’école et à présenter aux enfants des spectacles de drag queens.

Lorsque l’école, socle de nos institutions, demande aux enseignants d’« accompagner » la démarche de transition des élèves, elle se fourvoie. Elle n’est ni dans son rôle ni dans sa mission. La démarche du Ministère a le tort d’imposer aux enfants qui ne peuvent pas en appréhender tous les aspects, un débat de société concernant les adultes et de fracturer inutilement la société et pire le cerveau des jeunes enfants soumis à propagande inintelligible pour leur degré de maturation.

En avril 2023, un atelier organisé par l’association OUTrans a fait scandale à l’École alsacienne de Paris. Selon le Figaro les intervenants, transsexuels, ont « accusé les enfants d’être transphobes » pour avoir protesté contre l’affirmation selon laquelle des hommes peuvent être « enceints ». Ils auraient de plus affirmé aux enfants que « si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans » ou encore que « dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux ».

Le Syndicat de la famille — a appelé au retrait immédiat des subventions publiques versées à OUTrans et HandsAway, et réclame que « ces associations ne puissent plus jamais intervenir dans les écoles, collèges et lycées. »

Le département d’île et Vilaine et la Région Bretagne ont subventionné une sortie scolaire pour faire assister, le 20 mars 2023, des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à « fille ou garçon », un spectacle vantant les transformations sexuelles, gaspillant ainsi impôts et temps scolaire pour propager une théorie qui menace gravement l’équilibre psychologique des enfants.

Plus récemment la volonté de projeter Tomboy film de 2011 retraçant l’histoire d’une petite fille de 10 ans, Laure, qui se fait passer pour un garçon auprès d’élèves de sixième du Séminaire des jeunes de Walbourg, a tourné à l’affrontement entre parents et direction.

Déprogrammé à la suite de plaintes de parents puis de l’évêché puis reprogrammé ; les parents en colère n’ont eu que la possibilité de garder leur enfant chez eux.

Et la pression du ministère étonne et scandalise :

Cf. bd Voltaire :

«les drags se présentent aux enfants sous une forme hypersexualisée, Monsieur Escots ne pourrait le nier. Par ailleurs, 60 000 euros de subventions ont été versés en deux ans au Girofard (un collectif de plusieurs associations LGBTI+). Le Girofard est un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges qui veut promouvoir la santé et le bien-être des personnes LGBT, mais aussi dénoncer toutes les discriminations et promouvoir la culture LGBT, par l’organisation, entre autres, de la Marche des fiertés de Bordeaux.»5

Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur difficulté à comprendre et évaluer ces informations et à concevoir la portée de décisions qui feront d’eux des patients prenant des médicaments à vie et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie).

Comme pédiatre, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans. Et voilà que selon le bon vouloir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, ou de leurs affidés intéressés ou convaincus, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?

En Amérique du Nord (USA et Canada) de nombreuses manifestations de parents ont régulièrement lieu pour protester et empêcher la propagande trans dans les écoles qu’essaient d’imposer les autorités.

Certains trans réclament « des toilettes non genrées » permettant aux garçons qui se déclarent filles d’accompagner aux toilettes les filles aux dépens de la sécurité sexuelle de ces dernières. Et si une adolescente dit qu’elle ne veut pas d’hommes trans dans les toilettes de filles, elle se fait traiter de transphobe ! Pourtant le fait de s’affirmer femmes trans n’empêche pas les pulsions de viol ni le passage à l’acte comme l’a montré l’écossais « e » Isla Bryson. Combien faudra-t-il recenser de viols pour que ce risque soit pris en compte et que la sécurité de l’immense majorité des jeunes filles prime sur les désirs d’une infime minorité de trans qui se sent mal dans leur peau et se prétend traumatisée de devoir aller aux toilettes de leur sexe biologique ?

Dans les prisons

En France, d’après le ministère de la Justice, il y aurait une trentaine de personnes transgenres sur plus de72000 détenus (0,04 %). Elles doivent faire face à de nombreuses difficultés : placées à l’isolement, des relations tendues avec les surveillants, un accès difficile aux médecins. En 2021 Dominique Simonnot a déclaré :

« En cas d’incarcération, les personnes transgenres sont plus vulnérables que le reste des détenusinvitant à “adapter le principe général d’égal respect de la dignité à la situation particulière de ces personnes”. »

Mais l’inclusivité des femmes trans dans les prisons pour femmes a révélé ses limites dans les pays voisins qui avaient opté pour ce choix avant la France.

Au Danemark, la Haute Cour a estimé que la présence d’une détenue trans qui a fait modifier son état civil d’homme à femme pendant son incarcération pour un viol aggravé doit purger sa peine dans un établissement pour hommes. Son séjour dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues » et que le fait qu’elle soit « fouillée nue par des hommes » et doive « fournir un échantillon d’urine » sous la surveillance d’hommes n’enfreignait pas la loi sur l’exécution des peines, car la référence au genre dans la loi doit être « comprise en tant que sexe biologique. »

En Écosse, la loi écossaise Gender Recognition Reform Bill, votée fin 2022, permet de faciliter l’acquisition par des personnes trans d’un certificat de reconnaissance de genre établissant que leur genre « n’est pas celui qui [leur] a été assigné à la naissance. » Avant son adoption elle avait été combattue par beaucoup d’associations féministes qui craignaient qu’elle soit détournée par des prédateurs sexuels se déclarant femmes pour mieux approcher les femmes dans les espaces qui leur sont réservés — vestiaires, refuges, toilettes, prisons. L’incarcération temporaire de femmes trans condamnées pour viol dans des établissements pour femmes a suscité l’indignation dans la population et la classe politique écossaise et britannique obligeant les autorités à décider qu’elles purgeraient leur peine dans une prison pour hommes.

Une fois de plus, la sécurité de la majorité prime progressivement sur les désirs d’une infime minorité surreprésentée chez nos dirigeants ou du moins dans leurs décisions.

Pour les entreprises, la propagande pro trans se révèle souvent contre-productive

Aux USA, certaines entreprises grand public ont cru que la promotion transgenre augmenterait leur clientèle et s’en sont mordu les doigts.

Un des premiers exemples est celui de la bière Budweiser dont l’entreprise a lancé le 1er avril 2023 une campagne publicitaire avec une influenceuse transgenre Mulvaney déguisé(e) en Audrey Hepburn tenant une cannette à son effigie annonçant sur Instagram sa collaboration avec la marque Budweiser, pour promouvoir la Bud Light.

Après cette campagne de publicité, sur les réseaux sociaux, des insultes contre la marque ont fusé, des internautes se sont filmés en train de détruire des bières Budweiser, des packs de bières ont été détruits en masse et le Kid Rock dans une vidéo publiée le 4 avril 2023 a fusillé des packs entiers de Bud Light avec une mitraillette. Dans le mois qui a suivi cette campagne de publicité, les ventes de Bud Light ont chuté entre 11 et 26 %, Bud Light a perdu en mai sa place de leader des ventes aux États-Unis et son cours en bourse a chuté de 11 %.

La capitalisation boursière d’Anheuser-Busch, groupe gérant de Budweiser, est passée de 132,06 milliards de dollars à 108,96 milliards de dollars entre le 3 avril et le 2 juin 2023. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel qui a fortement déplu à sa clientèle. Celle-ci a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne. Cette déroute commerciale a été suivie d’une chute drastique de la valorisation boursière de Target de 72,52 milliards de dollars à 58,61 milliards6 de dollars entre le 1er mai et le 10 juin 2023.

Netflix et Disney multiplient les projets avec des personnages trans en espérant ainsi augmenter leur audience et leur rapporter de l’argent. Si ce n’est pas le cas, voir même l’inverse, ils annuleront les films teintés de propagande trans.

Ce « pinkwashing » à visée mercantile pourrait être catastrophique sur le plan commercial et boursier si les opposants boycottent régulièrement les entreprises qui le pratiquent.

Dans de très nombreux pays, la propagande trans sans limites, suscite des lois finalement défavorables à leur communauté

En réponse à la propagande trans croissante de nombreux états américains (Floride, Texas, Oklahoma, Kansas, Missouri, Tennessee, Kentucky, Virginie occidentale…) ont récemment voté des lois, interdisant d’avoir une pièce d’identité avec un nom et sexe différent de celui de la naissance, d’aller dans des toilettes qui ne correspondent pas à leur genre de naissance, toute propagande trans à l’école et refusant la prise en charge par l’état des frais des traitements pour transformations sexuelles. À partir de septembre 2023, la Floride et le Texas interdiront de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans.

En Europe, les états scandinaves et la Grande-Bretagne, longtemps pionniers de la théorie du genre et des transformations trans faciles, ont fortement limité l’accès aux traitements destinés à la modification médicamenteuse et/ou chirurgicale sexuelle pour les mineurs. En février 2023, la Suède a décidé de bloquer la thérapie hormonale pour les personnes de moins de 18 ans, sauf dans de rares cas.

En Russie, le parlement a interdit la promotion de relations sexuelles non traditionnelles chez les jeunes, et vient d’interdire la chirurgie de modification sexuelle, sauf pour les enfants atteints d’anomalies congénitales.

À Singapour les magazines ont l’interdiction de promouvoir les « modes de vie alternatifs » ; le permis de publication du magazine Vogue lui a été retiré pour « avoir fait la promotion de familles non traditionnelles » et le Premier ministre a annoncé une prochaine modification de la constitution afin de « sauvegarder l’institution du mariage, union d’un homme et d’une femme. »

En Turquie, les manifestations des transsexuels sont interdites et certains manifestants qui ne respectaient pas l’interdiction ont été arrêtés.

Au Liban en 2022 une tentative de gay pride a été empêchée par des opposants et le Premier ministre le ministère de l’Intérieur a ordonné aux forces de sécurité de « prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher tout type de célébration, de réunion ou de rassemblement » de personnes de la communauté LGBT, car « le prétexte de la liberté d’expression ne suffit pas à justifier la promotion de ces activités contraires aux principes divins ».

En Afrique, la propagande trans a exacerbé l’intolérance envers ce groupe avec le vote à l’unanimité d’une loi ougandaise punissant jusqu’à dix ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+.

Le Cameroun vient de déclarer persona non grata Jean-Marc Berthon, nommé en octobre 2022 ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT qui avait annoncé son arrivée à Yaoundé. Le ministre Lejeune Mbella Mbella a rappelé à cette occasion que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun » et que la promotion de la théorie du genre est « qualifiée de crime de droit commun ».

La généralisation de la propagande pour la théorie du genre et la promotion outrancière de la transsexualité dans les écoles, dans les films subventionnés (avec quota obligatoire de représentants des minorités sexuelles) entraînent partout des clivages violents dans l’opinion et suscitent dans de nombreux pays des lois nocives pour la majorité des trans. Les extrémistes trans devraient méditer le vieux proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » et laisser vivre tranquillement tous les citoyens, minorités et autres y compris trans, leurs outrances aboutissant à des violences jusqu’ici inconnues chez des homosexuels, lesbiennes ou trans qui avaient choisi de vivre leur vie, à l’abri de la propagande.

Et d’ailleurs, écoutons la parole d’une drag queen :7

« Pourquoi voudriez-vous confier vos enfants à des personnes qui font des performances sexuelles pour adultes, et qui pour la plupart se droguent backstage [dans les coulisses] ».

Enfin une Drag Queen honnête et courageuse !

« Sexualiser les enfants fait partie de l’agenda 2030. Envoyez nos dirigeants se faire foutre ». Tweet du Dr. Anastasia Maria Loupis 12 06 23 :





Un Soulier mal chaussé

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir

Quinze jours après mon hommage et une semaine après ses funérailles, je peux décemment revenir sur le décès inopiné du Dr Olivier Soulier et tenter d’éclairer les causes de sa mort. Quand on décède à 67 ans et que l’espérance de vie d’un homme en France dépasse les 79 ans, on peut en effet s’interroger sur les raisons de ce départ prématuré. Je dis bien « tenter » parce que le décodage psychobiologique des maladies n’est pas une science exacte et que cet exercice déductif est plutôt un travail de détective. Il s’opère idéalement dans le cadre d’une relation thérapeutique où le patient se confie au consultant et ne lui cache rien de ses états d’âme. Ils enquêtent ensemble sur les origines psycho-émotionnelles d’une affection, mais, quelles que soient la profondeur et la sincérité de leur relation, c’est en définitive le malade qui détient la clé explicative. Personne d’autre ne peut affirmer qu’il sait mieux que lui pourquoi il a développé telle ou telle pathologie. Personne ne peut « décoder autrui » sans autorisation et imposer une interprétation de ses troubles de santé. Alors à quoi sert de conjecturer sur les circonstances d’une mort ? De mon point de vue, la déontologie s’arrête avec le dernier soupir. Les personnes disparues n’appartiennent pas à leurs proches ni à leur famille, surtout si elles étaient célèbres et que leur trépas endeuille des foules entières. S’emparer de leur histoire et mettre en lumière leur trajectoire permet de rendre service aux vivants, comme nous l’avons fait plusieurs fois dans Néosanté. Par exemple, il m’a semblé opportun de révéler dans un éditorial controversé que le psychanalyste Guy Corneau n’était pas le père de l’enfant qu’il croyait sien. Et que la découverte de son infortune amoureuse l’avait durement affecté. A posteriori, on peut établir un lien quasiment certain entre ce choc affectif et la fulminante inflammation cardiaque qui l’a emporté. Pour votre info, l’une des deux sources m’ayant « tuyauté » sur Guy Corneau n’était autre que son ami… Olivier Soulier, avec qui j’avais de fréquentes discussions sur le sens des maladies et leur genèse conflictuelle. Là où il est, je crois qu’Olivier doit voir d’un bon œil que je me risque à élucider son propre décès en dévoilant ce qui l’avait cruellement éprouvé ces derniers temps.

Incohérence fatale

Mais avant de pénétrer les coulisses psychosomatiques de son envol vers les étoiles, je me dois d’évoquer un « détail » assez inouï : le Dr Soulier était vacciné contre le covid ! C’est en tout cas ce qu’il déclare lui-même au tout début de cette interview accordée à un média alternatif. Il y confesse que beaucoup de soignants qualifiés d’antivaxs, lui y compris, ne sont pas hostiles au vaccin et qu’ils ont accepté de se faire injecter. Confrontés à cette vidéo, certains amis communs m’ont objecté qu’Olivier avait sans doute menti pour se donner du crédit et ne pas nuire au Syndicat Liberté Santé, qu’il venait de co-fonder. Ce raisonnement m’échappe, car le syndicat en question avait précisément pour but de coaliser les réfractaires à la piqûre et de défendre leurs intérêts. Il aurait dû être fier, au contraire, d’incarner la résistance aux injections expérimentales. Ceux que l’aveu déroute ignorent cependant un trait majeur de la personnalité du disparu : il était constamment tiraillé entre l’art médical classique accordant un rôle pathogène aux agents infectieux et les approches parallèles disculpant virus et bactéries dans la genèse des maladies. Tout en ayant forgé le concept d’« amicrobes », il pouvait sombrer dans la plus parfaite incohérence en les accusant de tous les maux. À mon grand étonnement, il adhérait par exemple aux thèses de l’association Chronimed sur la causalité microbienne des maladies chroniques et leur traitement à grand renfort d’antibiotiques. Ce grand écart avec la théorie du terrain et avec la vision du Dr Hamer, dont il était pourtant un ardent défenseur, m’a toujours désarçonné. Quand je lui en parlais, Olivier me répondait qu’il agissait en « cheval de Troie » et que sa biophobie apparente n’était qu’une feinte pour amener ses confrères au paradigme hamérien. Je crois plutôt qu’il était à cheval sur deux paradigmes contradictoires, que ses discours pouvaient varier selon l’auditoire et qu’il était capable de dire une chose en faisant exactement l’inverse (et inversement). Dans cette même vidéo déconcertante, il chante lyriquement les louanges des valeureux soignants ayant affronté le coronavirus au péril de leur vie et ayant succombé nombreux à son contact. Or il m’avait lu, on en avait discuté et il était bien d’accord avec moi que cette narration pasteurienne était complètement mensongère : aucune hécatombe parmi les blouses blanches ! Pour moi, Olivier Soulier est mort comme il a vécu : écartelé par ses contradictions et gérant difficilement la distance entre ses pensées et ses actes. Comme il avait déjà connu des alertes cardiaques, il avait probablement fait la première dose du vaccin par appréhension des myocardites covidiennes. Et lorsqu’il est apparu que l’injection génique provoquait elle-même la myocardite, un stress psychologique s’est sans doute ajouté à sa fragilité physique. Avec de tels facteurs de risques, il devait se savoir à la merci du premier drame venu…

Territoire perdu

Et ce drame est arrivé. Comme vous le savez, le Dr Soulier avait pris une place énorme dans la résistance. Il était de toutes les manifestations, congrès, visioconférences et coalitions menant la lutte contre le totalitarisme covidiste. Il avait fermé son cabinet et se démultipliait sur tous les fronts de la rébellion dont il était devenu l’une des figures en vue. Il avait notamment pris une place importante au sein du CSI (Conseil Scientifique Indépendant) dont il a animé de nombreuses réunions publiques hebdomadaires. Il avait le don rare de mettre en valeur les intervenants et de résumer leurs propos avant de céder la parole à d’autres. Le problème, c’est qu’il n’avait lui-même qu’un maigre bagage scientifique. N’étant pas apte à lire l’anglais, il était même incapable de consulter les études très majoritairement rédigées en cette langue. À la longue, ce déficit de savoir et ce manque de légitimité ont commencé à se voir et à irriter d’autres participants au CSI. Certains l’avaient vertement critiqué en interne et ces derniers mois, l’un d’entre eux avait même déballé sur les réseaux sociaux de violents griefs à l’égard d’Olivier. Le vase en ébullition a débordé quand ce dernier a eu la mauvaise idée d’accepter un prix des mains du Pr Joseph Tritto, ce peu crédible chirurgien italien se présentant comme spécialiste en bioterrorisme et directeur d’une obscure World Academy of Biomedical Sciences and Technologies. Or l’« Humanity Award 2023 » qu’Olivier a accepté lui a été attribué en tant que « fondateur du CSI », ce qui a fortement déplu à ses pairs. Comme me l’a confirmé Louis Fouché, il est en effet de règle qu’aucun membre du CSI ne tire la couverture à lui et ne se targue d’en être le créateur. Sans en être formellement chassé, Olivier a perçu qu’il s’était mis en marge du groupe et il n’a même pas assisté à la fête célébrant la 100e réunion du conseil. Cela le peinait profondément, il se sentait lâché par le Dr Fouché et c’est de cela dont il voulait me parler il y a un mois. Son éviction est-elle à l’origine de son infarctus ? Certainement pas et il n’y a personne à blâmer. En biologie, il n’y a ni coupable ni victime, répétait souvent le Dr Claude Sabbah. Ce ne sont pas les événements, aussi douloureux soient-ils, ni leurs protagonistes, aussi méchants soient-ils, qui causent les accidents de santé. C’est le ressenti de celui ou de celle qui encaisse les coups et les somatise. Assoiffé d’amour et de reconnaissance jusqu’à flirter avec l’imposture, Olivier vivait sa mise à l’écart comme une grande injustice et comme la perte déchirante d’un territoire où il se croyait chef. Le rapport avec sa crise cardiaque est évident, car les problématiques territoriales sont précisément de nature à affecter le cœur. Par un curieux « hasard », c’est dans le tout premier numéro de Néosanté, celui parrainé par Guy Corneau, que nous avons publié notre premier article de décodage de l’infarctus du myocarde. Je vous invite à (re) lire ce texte signé Bernard Tihon (en page 19), car il va éclairer la fin de mon décryptage-hommage à Olivier.

Guérison mortelle

Vous avez bien (re) lu le dernier paragraphe ? Aussi bizarre que cela paraisse, la crise cardiaque est en effet le signe d’un basculement en guérison. C’est un orage de type épileptique qui sépare la phase de conflit actif et la phase de conflit résolu. C’est un cap périlleux et d’autant plus dangereux que le stress émotionnel a été long et intense, mais c’est paradoxalement une étape marquant le passage à l’apaisement et au lâcher-prise. Mieux que quiconque, Olivier Soulier devait donc se méfier du moment où sa pénible « perte de territoire » allait trouver un exutoire libérateur. Il n’était pas un (trop) vieux cerf renonçant instinctivement au combat pour le bien de l’espèce, mais bien un être conscient qu’une thérapie réussie pouvait déboucher sur une issue fatale. J’ai donc été étonné d’apprendre qu’au soir de sa mort, il avait assisté à une cérémonie chamanique à Paris. Se sachant vulnérable et aux prises avec ses démons territoriaux, il aurait dû au moins vérifier la présence d’un défibrillateur, une des rares techniques médicales modernes ayant démontré sa grande utilité. Selon la presse qui a rapporté les faits, les secouristes ont tenté de le ranimer, mais son cœur avait déjà flanché. Avait-il consommé de l’Ayahuasca, cette potion amazonienne qui donne des visions, répond aux questions intérieures et soigne les âmes tourmentées ? Je ne peux pas le certifier, je n’ai pas l’info, mais je fais l’hypothèse que oui. L’année dernière, avec une amie et trois amis, j’ai assisté à une cérémonie chamanique incluant l’absorption du remède végétal. Mes quatre comparses, ainsi que la trentaine d’autres participant(e)s, ont eu des visions et ressenti des choses impressionnantes. Et moi rien du tout parce que j’ai vomi trop vite le breuvage hyper amer ! Cela arrive quand les principes actifs n’ont pas le temps de franchir l’estomac et monter au cerveau. En réfléchissant à cette expérience décevante, je me suis rappelé qu’il y a une vingtaine d’années, le médecin hamérien ayant « lu » mon scanner cérébral m’avait alors mis en garde contre des conflits anciens visibles sur le cliché. Les yeux dans les yeux, il m’avait confié que « parfois, il vaut mieux ne pas guérir pour rester en vie ». Si l’ayahuasca n’a pas marché chez moi, c’est peut-être parce que mon corps a deviné pour moi que l’alcaloïde guérisseur allait m’expédier dans l’au-delà alors que mon heure n’avait pas encore sonné. Ce destin était par contre celui rencontré par le Dr Olivier Soulier le 3 juillet. Ce qui l’a tué, à mon avis, c’est moins le vaccin polluant ses veines que le changement de regard offert par la séance chamanique sur ses dérisoires conflits de territoire. Il est mort guéri de ses soucis et probablement illuminé, je me plais à l’imaginer, par une ultime compréhension intime du sens biologique des maladies. Une très belle fin à un brillant parcours terrestre, même si en se chaussant mieux il aurait pu l’allonger un peu.

Yves Rasir

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Prochaine plandémie : « Marburg » = 5G + injection

Une source de plus nous en avertit

[Source : ActuPlus11 via santeglobale.world]



[Note de Joseph : le prétendu « virus » choisi importe peu dans le plan. Il suffit que les effets qu’on lui attribue soient suffisamment effrayants. Ce sera peut-être autre chose que Marburg, même si celui-ci paraît un très bon candidat.]

[Voir aussi :
Les bizarreries de Marburg
Nouvelle plandémie en vue ?
Bill Gates prépare sa prochaine plandémie
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Graphène et 5G
Étude sur les liens entre le Covid-19 et les rayonnements électromagnétiques, y compris la 5G
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Pour en finir avec les plandémies]




Des températures de 48°C en Europe qui n’ont jamais eu lieu

[Source : Association des climato-réalistes]

Article publié le 19 juillet 2023 par le site NoTricksZones. Traduit par la rédaction.


L’ESA (European Space Agency) et les médias vivement critiqués pour des reportages manipulateurs.

Par Pierre Gosselin

La semaine dernière, il s’est répandu dans les médias la nouvelle que les températures dans le sud de l’Europe montaient en flèche pour atteindre 48°C ! Or, il n’en était rien.

L’hystérie a commencé lorsque des médias à sensation en Allemagne et ailleurs, comme le Spiegel, ont cité sans réserve un rapport du 13 juillet 2023 bâclé et manipulateur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). [NDT : Les médias Français n’étaient pas en reste, lire ici l’Express du 14 juillet le tweet Sandrine Rousseau, évoquant une température de “60°C en Espagne]

Ce rapport faisait d’abord référence à la température de l’air :

Les températures s’emballent en Europe cette semaine dans le contexte d’une période de chaleur intense et prolongée. Et cela ne fait que commencer. L’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Pologne sont toutes confrontées à une vague de chaleur majeure avec des températures de l’air qui devraient grimper jusqu’à 48 °C sur les îles de Sicile et de Sardaigne. Potentiellement les températures les plus chaudes jamais enregistrées en Europe.

Le rapport original de l’ESA a été maintenu, une précision a été apportée ultérieurement que ce rapport faisait en fait référence à la température de surface [NDT : mesure par satellite de la température du sol, bien distincte d’une mesure de l’air ambiant].

L’animation ci-dessous utilise les données du radiomètre de la mission Copernicus Sentinel-3 qui montre la température de la surface terrestre à travers l’Italie entre le 9 et le 10 juillet. Comme le montre clairement l’image, dans certaines villes, la surface du sol dépassait 45°C, notamment à Rome, Naples, Tarente et Foggia. Le long des pentes orientales de l’Etna en Sicile, de nombreuses températures ont été enregistrées à plus de 50°C.

Carte des températures de surface : Agence spatiale européenne (ESA)

Il ne s’agissait pas ici des températures standard enregistrées à 2 mètres au-dessus du niveau du sol toujours utilisées dans les bulletins météorologiques quotidiens mais celles de la surface du sol qui sont beaucoup plus chaudes. Cette différence cruciale est passée totalement inaperçue des médias et des journalistes, qui ont fait état de nouveaux records de températures. Au moment où la manipulation a été éventée par des lecteurs attentifs, la nouvelle avait déjà fait le tour du monde.

Hier, l’ESA a publié une (vague) clarification expliquant la différence entre la température de surface et la température de l’air à 2 mètres au-dessus du sol, mais a persisté à induire ses lecteurs en erreur.

Température de surface et températures à 2 mètres du sol

La température de la surface terrestre  est la chaleur ressentie par la « surface » de la Terre au toucher. La température de l’air, donnée dans les prévisions météorologiques quotidiennes, est une mesure de la chaleur de l’air au-dessus du sol.

L’ESA n’a pas pris la peine de mentionner que la température de surface est beaucoup plus élevée que la température de l’air à 2 mètres.

[NDT Pour une bonne compréhension de ces 2 types de mesure, on pourra consulter cet article publié le CNRS et celui-là par la revue Earth and Space Science ].

Un mensonge climatique éhonté

« Ce que nous avons vécu au cours des derniers jours est le mensonge climatique le plus éhonté depuis le début des enregistrements de la température », a commenté l’Allemand Achtung Reichelt ici sur les implications du communiqué de presse de l’ESA et de la tempête médiatique qui s’en est suivie : « Le problème avec ce rapport est que rien de tout cela n’est vrai ».

En Sicile, la température n’a atteint que 32°C pendant le week-end, bien loin des 48°C, ce qui illustre la grande différence entre la température de surface du sol et les relevés effectués à 2 mètres au-dessus du sol.

Une fois la supercherie révélée, Spiegel a discrètement changé son article du 14 juillet :

Image créées par Achtung Reichelt . 

Spiegel a changé le texte de gauche où il était question de « beaucoup de morts à cause de la chaleur » par celui de droite qui précisait que « la mesure de 48°C n’étaient pas la température habituelle de l’air, qui peut être considérablement plus basse ».

Il est clair que les autorités et les médias se sont essayé à un exercice rapide de propagande à destination du public, mais qu’ils ont été rattrapés par des lecteurs attentifs.




Israël : la longue marche du peuple contre Nétanyahou




Poutine déclare que la Russie a beaucoup d’amis parmi le peuple français, malgré la propagande

[Source : lemediaen442.fr]

Le 19 juillet 2023, lors d’une réunion du conseil de surveillance de l’organisation autonome à but non lucratif « Russie-Terre d’opportunités » dans la salle Catherine du Kremlin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie comptait de nombreux amis dans les pays occidentaux, y compris en France, malgré les efforts déployés pour restreindre la pensée critique :

« Nous avons beaucoup d’amis dans les pays européens, notamment en France, je le sais personnellement. Je sais que les gens pensent comme nous. Mais on essaie de les empêcher de réfléchir par eux-mêmes. D’autres le font à leur place », a souligné le président Vladimir Poutine.

Un point crucial soulevé par la journaliste française Christelle Néant, fondatrice du site Donbass Insider, a été la censure des médias russes en Europe. Vladimir Poutine a confirmé que la chaîne d’information Russia Today (RT) était particulièrement touchée par ces interdictions et obstacles.

« C’est la raison pour laquelle ils bannissent partout notre source d’information destinée au public occidental : Russia Today. Celle-là est chassée partout. »

Le chef d’État russe a critiqué les dirigeants européens en les accusant d’avoir manipulé les opinions publiques pour déformer la perception du conflit ukrainien. Selon Poutine, ils auraient fait croire que le conflit avait débuté en février 2022, alors qu’en réalité, il avait commencé huit ans auparavant, avec la répression de Kiev contre le Donbass russophone.

En conclusion, Vladimir Poutine a salué le travail de journalistes comme Christelle Néant, qui, selon lui, remplissent une mission essentielle en remettant en question les politiques des élites dirigeantes européennes.

« Des personnes comme vous, de mon point de vue, remplissent une mission très importante qui va au-delà des intérêts du peuple du Donbass, qui sert les intérêts de votre pays. Car vous essayez de montrer que la politique des élites dirigeantes de ces pays est erronée », a-t-il conclu.

Version longue de l’entretien : 




Excellent témoignage d’un cardiologue vaxiné




Les élections frauduleuses de 2020 aux USA et de 2022 en France

De nouvelles révélations au sujet de Dominion, Scytl et Edison

Par John Hunter

Les investigations continuent aux USA après trois ans au sujet des élections volées par Biden. Seulement la Cour suprême refuse de considérer les preuves. La plupart des modélisations et graphiques produisent pour beaucoup d’États une courbe en F [F pour Fraude] :

Pour un candidat, en l’espèce Biden, qui distance son rival de façon spectaculaire. Ici c’est dans le Wisconsin.1

Quand les investigateurs ont établi que Dominion avait interchangé le score, ils ont trouvé que le serveur était en Allemagne et obtenu son accord pour la saisie des données. Deuxième découverte, le ministère américain des armées a clairement corroboré en 2020. Il a alors changé d’opérateur pour ne pas laisser de trace.

La preuve est là : à un moment particulier, les instructions étaient d’arrêter de compter. Qui a donné cet ordre ?
Qui a fabriqué l’algorithme qui a interchangé les votes ?

Les entreprises Scytl et Edison ont infirmé cette nouvelle très vite.

Mais il n’y a pas de fumée sans feu. The Guardian a révélé que Scytl avait le contrôle total des comptages pendant la nuit et que Dominion avait le monopole de la tabulation.

On sait que la technologie Hammer et Scorecard est présente et peut changer les résultats d’une élection. Mike Lindell, de Lindell TV, a tenté un recours basé sur des faits réels, mais a été débouté.

Dominion est très fort : ils ont réussi à extraire de Fox News/Murdoch 787,5 millions de dollars en diffamation en 2022.

En 2015 on possède un témoignage de l’informaticien Dennis Montgomery au département de la Justice US sur le fait que le logiciel Dominion Voting System de Smartmatic est ouvert aux hackers.
Mais l’administration Obama/Biden n’a rien fait, car ils connaissaient les failles du système Solarwinds à l’époque. Ils se sont gardés d’avertir Trump et ont laissé faire le vote truqué de 2020.

Cette technologie est difficilement compréhensible au profane. En fait, un concours de différents systèmes par différents programmateurs et où personne ne contrôle plus rien. Qui connaît le Haptic mapping, une représentation en 3 D ?

L’ingénieur Jovan Pulitzer, son inventeur, ainsi que ceux du « Scan Commerce » et de « MPOC mobile point of care testing » ont livré leurs créations à Dominion, mais sont inapprochables pour commenter. Mais Pulitzer a quand même dit pendant l’élection de 2020 que ces inventions sont piratables.
Pourquoi les avoir créées ainsi ? Pourquoi Dominion a accepté les failles ?

Maria Zack, la fondatrice de Nations in Action a déclaré devant une Commission d’enquête que Arturo d’Elia de la compagnie Leonardo en Italie a pu télécharger un logiciel pendant les élections au cœur des machines à voter Dominion et que cela a changé les résultats.

Un article en italien semble avouer la manipulation :
https://www.lunico.eu/conte-finmecchanica-e-lambasciata-usa-dietro-la-frode-per-far-fuori-trump/

Donc qui possède la technologie va l’utiliser n’importe où dans le monde.

Le documentaire « Wake up call » du colonel Waldron est en effet une bonne alerte. Il dénonce la main chinoise derrière qui détient Dominion.
Le général Flynn l’appuie. Ainsi que l’attorney Sidney Powell.
Il s’agissait de placer une marionnette débile au pouvoir et non pas un Trump qui fait ce qu’il veut.
Quand les militaires parlent enfin, il faut les écouter.

Enfin pour rejoindre Maria Zacks et l’Italie, un affidavit est parti d’un juriste italien expert en satellites militaires et en informatique qui les dirigent, qui confesse qu’il a bien volé des voix à Trump pour les placer chez Biden. Sous les ordres de l’ambassade américaine à Rome.

Sur Bitchute on trouvait encore en 2022 une vidéo expliquant les deux cas classiques de fraude dans les élections de par le monde :
https://www.bitchute.com/video/kGExxG7T9R5N/ [Elle a été censurée.]

Quand il y a une pause d’une heure ou plus à la fin d’une élection, vers minuit, suivie d’une réversion brutale, c’est suspect !
Une affirmation de Kofi Annan.

L’analyste de la NSA, Kirk Wiebe, y va de son explication le 6 février 2021 sur HammerandScorecard.net.

Un autre témoignage jaillit sur Alcatel vendu aux Chinois pour voler des votes de concert avec Dominion. Il suffisait d’ajouter des votes fantômes pour Biden.
Sur Lindell TV, Dr Frank, examinant les courbes de votes note que dans certains États, constate qu’il y a plus de votes que de voteurs inscrits.2

Les managers recevaient des instructions précises pour connecter les tabulateurs dans les lieux de votes en Georgie.
Il s’agit de la technologie KNOWINK avec une connexion spéciale qui enregistre qui a voté et qui n’a pas voté. L’IA est active ici et l’algorithme insère des votants fantômes en plein déploiement.

On va s’occuper ici du filon Alcatel bien documenté.
Le modèle 40440 fonctionne comme un cheval de Troie sur le Wi-Fi et la 4G. Il est dans la poche des managers à l’intérieur des lieux de votes. Ces téléphones sont utilisés depuis le 3 novembre 2020.

Ceci est confirmé dans le documentaire Absolute Interference par des experts en cybersécurité dès le 20 avril 2021. Les Chinois ont interféré dans les élections de 2020.

En résumé, toutes ces cyberattaques sont conduites en même temps que les élections de 2020 pour fausser la donne et laisser très peu de traces que seuls les experts pourront déceler, mais les experts veillent et déclarent les intrusions MIM (Men In the Middle [NDLR littéralement « Hommes Au Milieu », c’est-à-dire intervention humaine dans le processus du logiciel, comme celui d’un comptage automatique de votes]).

Pensez-vous que le logiciel Dominion a été purgé lors des élections françaises de 2022 ?
Hélas, non. Ceci aurait nui à son atout majeur : donner la certitude qu’on peut piloter une élection et aboutir au choix du candidat qu’on veut. Le ministère de l’Interieur savait ce qu’il achetait .

Dernière minute :
Dennis Montgomery accepte de témoigner devant le juge depuis que la CIA est forcée de le relâcher de sa juridiction.3 Ne manquez pas son témoignage . Il y a répercussion pour les élections présidentielles de 2022. Bien évidemment vous n’entendrez jamais parler de cela dans les radios et journaux d’État.





Les Lgb contre les TQ

Par Lucien Samir Oulahbib

Naulleau en s’en prenant dans un Twitt à Philippe de Villiers critiquant la nomination d’Attal à l’Éducation en disant que « l’on passe du wokisme à la propagande Lgbtqi » est tombé lui aussi dans le panneau et avec lui tous les idéologues de droiche et de gaute (y compris Jordan Bardella du RN) croyant encore que les lgbtqi défendent les droits homosexuels alors qu’ils s’en servent de cache-sexe pour « fluidifier » ce dernier comme ils disent. Donc même l’homo droit dans ses bottes doit disparaître. Le tout masqué également par leur histoire de « dysphorie de genre » alors que c’est très minoritaire et sert plutôt à introduire dès le plus jeune âge un « trouble dans le genre » pour reprendre le titre d’un essai de l’une de leurs égéries adeptes de Foucault.

D’où les attaques contre ce qu’ils appellent les « TERFS » à Nantes et à Bruxelles…

Aussi Philippe de Villiers a raison de s’insurger, la nomination d’Attal vise à accélérer cette « fluidité de genre » afin de fabriquer des « variétés » de Post-humains comme le préconise Deleuze dans Mille plateaux et que j’analyse en long et en large dans Éthique et épistémologie du nihilisme les meurtriers du sens…

C’est en conformité avec le programme de l’OMS sur l’éducation sexuelle et le tout vaccinal défendu tout autant par la Nupes que la Macronnie ces deux faces de la Secte SHAA…




La destruction de la France au cinéma

Par Nicolas Bonnal

Texte de deux mille mots environ, présentant mon prochain livre (Amazon.fr pour les fauchés, mais aussi Avatar Éditions) sur la disparition de la France sous les Trente Glorieuses, bien avant l’immigration si tancée donc.

Ce livre commente la destruction — ou la disparition de la France — de 1945 aux années 70. Je considère que si la France est devenue ce que l’on sait depuis, elle était déjà foutue alors — dans les années 70. Je l’ai perçue ainsi enfant déjà quand j’y venais, sorti de ma tranquille Tunisie. Je suis arrivé à Brest en famille en 1972, ville entièrement détruite et reconstruite, artificielle au possible. Cela ne parlait que football et télé à l’école et j’avais déjà le caractère des trois vieux emmerdeurs des Vieux de la Vieille. Mon seul réconfort visuel : les classiques US à la télé encore bien doublés et Chapeau melon et bottes de cuir — Emma Peel et Tara King.



Ce qui restait de la France c’était des bribes : le petit village, la petite campagne vite captée, le tourisme industriel avant de servir d’investissement immobilier au bourgeois écolo — on ne disait pas encore bobo. Le reste était promis à plus d’industrialisation, plus de destruction, plus de remplacement. On avait une émission très bonne qui s’appelait : la France défigurée (Péricard et Bériot) le samedi, je crois, après manger.

Le remplacement aussi m’est apparu dès cette époque : on se foutait de l’histoire, de la littérature ; on aimait la baise, le tourisme, la gesticulation motorisée ; on aimait la ville nouvelle, la bouffe nouvelle, et la spéculation. Et on est passé de mille balles du mètre à dix mille euros en cinquante ans, et à peu près partout. On s’adapte, comme dit Céline.

Le cinéma a bien filmé tout cela : il est la vérité vingt-quatre fois par seconde quand la télé est le mensonge vingt-quatre fois par seconde — conditionnement pour accepter tout ça et pour la fermer. J’ai vu par le cinéma la France remplacée dans Play Time de Tati, j’ai vu la France cybernétique et totalitaire dans Alphaville, et j’ai vu comme Rimbaud les effets sur les populations : les valseuses. J’ai vu la fin des ânes dans Balthazar.

J’ai vu disparaître ce qui restait d’Ancien Régime : le marquis libertin de la Femme du boulanger, les paysans traditionnels de Farrebique, les chevaliers servants de l’Empire dans Alerte au Sud (admirable et méconnu film de Devaivre). J’ai vu disparaître les curés aussi : c’est l’athée Jean Renoir qui filme un chant du cygne antimoderne dans le Déjeuner sur l’herbe. Son curé y est prodigieux et y annonce comme ceux de Pagnol la grande catastrophe. Mais les idiots avancent toujours, les somnambules, dit Hermann Broch.

À la place est apparue une société froide et structurée autour de nouveaux axiomes : le capitalisme, l’État-providence, le court terme, le sexe, la violence fantasmée, la sottise télé. Tout cela a suscité au début des résistances (merci à Guy Debord qui m’aura éclairé pour tout) et puis on s’est habitué. Va critiquer la télé maintenant, va… Va remettre en cause l’usage hypnotique de la technologie, va… C’est Fahrenheit 451 partout (marrant tout de même ce film de Truffaut tourné en anglais et pas en français).

Un écrivain américain a parlé de conquête du cool et il dit qu’en cinq ans on change un peuple. Patrick McGoohan (le Prisonnier donc, la seule série à connaître) dit qu’on ne peut échapper ni au Pentagone, ni à Madison, ni à la télé. Le peuple froncé fut créé sous le gaullisme en quelques années. On peut dire que le phénomène était partout le même, mais je tape quand même sur le gaullisme, sur son culte indécent, sur sa constitution, sur ses trente glorieuses, sur ses grandes transformations, sur sa société de consommation. Comme disait André Bercoff dans sa Reconquête, ces technocrates auraient dû lire les situationnistes pour voir dans quel hexagone ils nous mettaient et soumettaient.

Certes la France est coutumière du fait : c’est un pays implacable quand il s’agit d’idées, a dit le professeur Paul Hazard. On aime s’y refaire à neuf. Le bonheur est une idée neuve, etc. On aime les nouvelles vagues, etc. On aime se moderniser, se créoliser, etc. C’est la Lumière du monde (dixit de Gaulle) donc on peut tout se permettre. Mais franchement c’est ici que la technocratie aura fait le plus de dégâts ; ensuite les écologistes ont pris le relais et ont couvert leur hexagone d’éoliennes.

J’en suis resté à Nerval et à Adrienne moi, et à la danse de la Chapelle dans Drôle de frimousse, filmé par un petit juif nommé Stanley Donen, qui avait déjà réalisé dix chefs-d’œuvre et qui lui aussi allait affronter l’ère du cool américaine et ne plus s’en remettre — voyez mon livre sur la comédie musicale américaine. Stanley bis (l’autre c’est Kubrick) a filmé la chute de Paris dans Charade : on est en 1963 seulement. Chute brutale : la ville perd son charisme ; c’est une « commodité ». Après c’est Open bar, après c’est les drugstores, les aéroports, les autorités, les banlieues dégueulasses pour parler comme Belmondo (Nanterre forever), les villes nouvelles, les camps de vacances (vive les bronzés !), après c’est aussi une bonne inconscience de plus abrutis par la consommation et par la télé, abrutissement que filment Godard ou Pierre Etaix au début des années soixante. Etaix aussi ne s’en remettra pas et Godard disparaît pour une décennie et sans doute pour toujours — un peu comme Rimbaud parti pour l’Abyssinie et revenu pour se faire amputer — ici par la commission d’avances sur recettes.

Dans les années cinquante quand Tati filme mon Oncle, le public français réagit encore (peut encore réagir) et le monde entier aime son film ; et en URSS explique le grand et génial Jacques, le film rencontre un immense succès, car la bourgeoisie en prend plein la gueule. Dix ans plus tard, le modèle américain a gagné, la bourgeoisie américanisée et motorisée a gagné et elle a imposé son modèle. Play Time est un film aussitôt oublié et nié : on a mieux à faire dans les journaux bourgeois, on adore le gauchisme, le cul, la violence, la rébellion, notions toutes recyclées par nos bourgeois. La société postmoderne vit de la haine qu’elle s’inspire comme tel champ vit de la merde de ses paysans.

Mais comme c’est au sens figuré, c’est plus grave.

Le système crée alors d’autres modèles : ses vieux râleurs (Gabin…), ses nostalgiques (Audiard…) qu’on aime bien et qu’on évoquera ici. Il crée de risibles jeunes chrétiens, des loubards, des queutards, des pauvres filles, des bobos, des renégats, des richards, des paumés, des consommateurs, des petits cultivés dont jl a fait partie. On est dans la société de services. Et les sévices vont se multiplier.

Trois citations pour terminer — ou pour commencer. On espère qu’elles exaspéreront les imbéciles et rafraîchiront l’imagination des bons chrétiens comme dit Léon Bloy. Mes fidèles lecteurs les connaissant déjà :

Debord sur la mafia et l’avilissement universel :

« C’était une forme de crime organisé qui ne pouvait prospérer que sur la “protection” de minorités attardées, en dehors du monde des villes, là où ne pouvait pas pénétrer le contrôle d’une police rationnelle et des lois de la bourgeoisie. La tactique défensive de la Mafia ne pouvait jamais être que la suppression des témoignages, pour neutraliser la police et la justice, et faire régner dans sa sphère d’activité le secret qui lui est nécessaire. Elle a par la suite trouvé un champ nouveau dans le nouvel obscurantisme de la société du spectaculaire diffus, puis intégré : avec la victoire totale du secret, la démission générale des citoyens, la perte complète de la logique, et les progrès de la vénalité et de la lâcheté universelles, toutes les conditions favorables furent réunies pour qu’elle devînt une puissance moderne, et offensive. »

Bonald sur la disparition du sol et du peuple :

« Le sol n’est pas la patrie de l’homme civilisé ; il n’est pas même celle du sauvage, qui se croit toujours dans sa patrie lorsqu’il emporte avec lui les ossements de ses pères. Le sol n’est la patrie que de l’animal ; et, pour les renards et les ours, la patrie est leur tanière. Pour l’homme en société publique, le sol qu’il cultive n’est pas plus la patrie, que pour l’homme domestique la maison qu’il habite n’est la famille. L’homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l’ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu’on y professe, et pour lui son pays peut n’être pas toujours sa patrie… Dès lors, l’émigration fut une nécessité pour les uns, un devoir pour les autres, un droit pour tous. »

Drumont enfin sur le Français et Paris remplacés :

« L’être qui est là est un moderne, un nihiliste, il ne tient à rien. Il n’est guère plus patriote que les trois cent mille étrangers, que l’aveuglement de nos gouvernants a laissé s’entasser dans ce Paris dont ils seront les maîtres quand ils voudront ; il ne se révoltera pas comme les aïeux sous l’empire de quelque excitation passagère, sous une influence atmosphérique en quelque sorte qui échauffe les têtes et fait surgir des barricades instantanément. »

Cela me paraît important pour dire que l’immigration et le racisme qui va avec n’ont rien à faire ici et que le Grand Remplacement était joué dans les seventies [les années 1970] sous Pompidou-Giscard. Après on a créé un être festif et nul (le bobo) nourri au bio et au cinoche de festival — et aussi et surtout comme partout ailleurs un maniaque du cinéma américain — non pas de Walsh, Hawks et Wilder, mais des blockbusters et des films-culte. C’est un autre sujet.

On n’a choisi que 72 films ici et comme dit notre correcteur Franz cela fait notice. C’est l’effet recherché. On a oublié de parler de Melville (encore un juif bien outillé intellectuellement et heureusement d’ailleurs parce que le froncé…) qui dans plusieurs films a fait mouche : dans l’Orchestre rouge, il montre la société froide et glacée et technocratique qui sort du gaullisme (une société structuraliste) ; dans l’Armée des ombres, il montre le martyrologue de la Résistance (la France antichrétienne adore se créer des religions de substitution) ; et dans Deux hommes dans Manhattan il dévoile les dessous sexuels des élites françaises à New York, la laideur de New York by night sans technicolor et la pourriture de l’ONU qui n’a pas fini de nous en faire baver. Le tout sans prétentions, sans y toucher, presque humblement. Pas étonnant qu’on l’ait oublié : de toute manière il n’y a plus de nostalgie. Tout est mort et très enterré — y compris les nostalgiques. Je peux en parler moi qui ai pleuré à la mort de Tati (un Russe), de Buñuel (un Aragonais) ou de Simone Signoret (autre immigrée) qui l’a bien dit : la nostalgie n’est plus et ne sera plus ce qu’elle était. Le Grand Reset a déjà eu lieu dans tous les cerveaux et le froncé pouvait se faire remplacer physiquement. Il ne sait plus s’il est vivant, le froncé, entre sa télé et sa pharmacopée. Ce n’est même pas vrai d’ailleurs : il est plus vieux, engraissé par la dette, et servi par le tiers-monde après avoir bien vécu après mai 68 ; mais de quoi se plaint-il ?

Un grand regret, que les films français de cette époque damnée ne soient pas meilleurs — mais c’est que la France est depuis longtemps un pays surfait et brillant qui vit de sa légende et de sa propagande ; Paris aussi est surestimé un peu comme Washington, car c’est une ville qui a été conçue par les bonapartistes et les républicains pour impressionner, et épater le touriste bourgeois). Le Grand Meaulnes est un film d’italien tourné avec un acteur… ukrainien ; on n’a rien fait sur Nerval et son Adrienne essence de la France druidique et médiévale enfouie ; du coup on a rajouté quelques comédies musicales à notre convenance qui toutes tournées dans les années cinquante ont montré au béotien hexagonal ce que c’était Paris avant son impeccable destruction moderniste et industrielle des années soixante. Comme dit mon ami Paucard dans ses Criminels du béton, on n’a plus écrit de chanson à la gloire de Paris depuis cette époque, alors…

J’ai donc cité peu de films des années 80 et d’après. Je considère en effet que le mal était fait. On n’avait plus que du crétinisme subventionné à pourfendre et notre religion était faite avec JJ Annaud : il valait mieux s’exporter que s’abonner aux Nuits fauves des huns et des autres. Notre film préféré à Tetyana et moi ce sont les Visiteurs parce que le serf s’adapte tout de suite (normal on est dans une société de services) à l’affreux monde (banquiers, bowlings et château recyclé sans oublier la rocade qui traumatise notre génial dentiste surexcité) et parce que le noble Hubert qui trouve que tout pue décide de retourner dans son moyen âge, laissant nos contemporains à leur kolkhoze fleuri, comme dit Audiard (on a fait pire que le kolkhoze ici comme à l’ouest du Pecos, Michel, allez !).

Notre plan préféré ? Gabin de retour à Sarcelles ne reconnaît pas sa ville.




De la mafia française depuis 1815

Par Nicolas Bonnal

[Source de l’illustration :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:James_Tissot_-The_Circle_of_the_Rue_Royale-_Google_Art_Project.jpg]

Macron caracole en tête de cet hexagone promis à la guerre et au Reset avec un personnel politique et technique bourgeois, qui s’est mondialisé et américanisé, mais qui est caractéristique de leur France. En revoyant les Mystères de Paris, les Misérables ou le Comte de Monte-Cristo (extraordinaire version de Claude Autant-Lara) je me suis dit que sur le plan métaphorique ce film exprimait une vérité bien française génialement décrite par Balzac et Joly : la France est dirigée par une mafia — au sens de l’élite de l’ombre — bourgeoise.

Certains l’appellent la caste. On peut dire que la France est dominée par une élite républicaine dangereuse et cruelle, et ce depuis longtemps. C’est une élite de talents (comme on disait fièrement chez les bourgeois) et de diplômes, mais pas seulement. C’est une élite d’argent, de maçonneries, de gens invisibles ou visibles, parfois cooptés, mais rudement bien connectés en réseaux. C’est une élite qui conspire et qui joua à la politique : droite et gauche. C’est aussi une élite de familles et dynasties bourgeoises : les enfants sont un signe de richesse, m’a dit un bourgeois. Les bourgeois seront les seuls autorisés à se produire : c’est aussi ça le Grand Reset. Sa mission est d’interdire tout mouvement à l’ancienne masse citoyenne imprudemment mise en avant par la bourgeoisie sauvage de 1789 et 1793. Cette bourgeoisie sauvage (ou mafieuse donc) a eu recours aux guerres pour diminuer-réduire ce peuple, aux guerres coloniales et à l’immigration ensuite. Elle tient sa guerre contre la Russie pour asseoir totalement son pouvoir.

Sa mise en place à cette mafia moderne (antiaristocratique d’abord, elle s’agrégea la noblesse ensuite) eut un merveilleux descripteur : Balzac. Mais on a aussi Eugène Sue (les bas-fonds de Paris qui décrit l’ascension de la mafia française), le Dumas de Monte-Cristo (horrible société d’après-guerre, d’après la révolution et l’empire donc), le Hugo des Misérables (avec deux pièces maîtresses dans l’échiquier, le flic Javert et le truand Thénardier).

Balzac donc (Z. Marcas, seize pages de vision pure) :

« Il m’a dit en 1831 ce qui devait arriver et ce qui est arrivé : les assassinats, les conspirations, le règne des juifs, la gêne des mouvements de la France, la disette d’intelligences dans la sphère supérieure, et l’abondance de talents dans les bas-fonds où les plus beaux courages s’éteignent sous les cendres du cigare. Que devenir ? »

Certes il y a des raisons physiques. Trop d’apprentis-bourgeois, trop de diplômés qui veulent (ô mal français) vivre de la manne étatique. Balzac explique :

« Aujourd’hui que tout est un combat d’intelligence, il faut savoir rester des quarante-huit heures de suite assis dans son fauteuil et devant une table, comme un général restait deux jours en selle sur son cheval. L’affluence des postulants a forcé la médecine à se diviser en catégories : il y a le médecin qui écrit, le médecin qui professe, le médecin politique et le médecin militant ; quatre manières différentes d’être médecin, quatre sections déjà pleines. Quant à la cinquième division, celle des docteurs qui vendent des remèdes, il y a concurrence, et l’on s’y bat à coups d’affiches infâmes sur les murs de Paris. »

Nos professions dites libérales sont décidément très étatisées :

« Dans tous les tribunaux, il y a presque autant d’avocats que de causes. L’avocat s’est rejeté sur le journalisme, sur la politique, sur la littérature. Enfin l’État, assailli pour les moindres places de la magistrature, a fini par demander une certaine fortune aux solliciteurs. »

La Mafia française va se métamorphoser et se grandir avec le bonapartisme et la ploutocratie.

La France est dirigée par une bourgeoisie sauvage (il y avait une bourgeoisie chrétienne plus sage, mais les frontières sont poreuses comme disait Mitterrand des années quarante…) depuis l’Empire. L’Empire marie une haute et féroce fonction publique avec les profiteurs de guerre et la bourgeoisie héritière de la braderie des biens nationaux. Le Second Empire renforce cette société haïssable que Maurice Joly décrit bien mieux que Zola ; société qui va s’accommoder comme un charme de la république de 1870.

Ici on vire à la ploutocratie, mais n’est-ce pas la définition de toute bonne société finalement ? On reverra avec plaisir les bas-fonds du très honorable André Hunebelle (Jean Marais et Pierre Mondy), le Comte de Monte-Cristo (toujours Mondy et Louis Jourdan) et le colonel Chabert avec un prodigieux Raimu.

Quant à Marx il a aussi brillamment écrit sur ce sujet bonapartiste qui taraude les rares observateurs :

« Dans ces voyages, que le grand Moniteur officiel et les petits Moniteurs privés de Bonaparte ne pouvaient moins faire que de célébrer comme des tournées triomphales, il était constamment accompagné d’affiliés de la société du 10 décembre. Cette société avait été fondée en 1849. Sous le prétexte de fonder une société de bienfaisance, on avait organisé le sous-prolétariat parisien en sections secrètes, mis à la tête de chacune d’elles des agents bonapartistes, la société elle-même étant dirigée par un général bonapartiste. À côté de “roués” ruinés, aux moyens d’existence douteux, et d’origine également douteuse, d’aventuriers et de déchets corrompus de la bourgeoisie, des forçats sortis du bagne, des galériens en rupture de ban, des filous, des charlatans, des lazzaroni, des pickpockets, des escamoteurs, des joueurs, des souteneurs, des tenanciers de maisons publiques, des portefaix, des écrivassiers, des joueurs d’orgues, des chiffonniers, des rémouleurs, des rétameurs, des mendiants, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la “bohème”. »

Bohème peut-être, mais qui va s’occuper de tout. L’État fort et inefficace n’est pas un vain mythe dans nos contrées latines :

« Ce pouvoir exécutif, avec son immense organisation bureaucratique et militaire, avec son mécanisme étatique complexe et artificiel, son armée de fonctionnaires d’un demi-million d’hommes et son autre armée de cinq cent mille soldats, effroyable corps parasite, qui recouvre comme d’une membrane le corps de la société française et en bouche tous les pores, se constitua à l’époque de la monarchie absolue, au déclin de la féodalité, qu’il aida à renverser. »

Problème :

« Toutes les révolutions politiques n’ont fait que perfectionner cette machine, au lieu de la briser. Les partis qui luttèrent à tour de rôle pour le pouvoir considérèrent la conquête de cet immense édifice d’État comme la principale proie du vainqueur. »

Dans mon livre sur la destruction de la France au cinéma je montre le rôle sinistre du gaullisme (rôle dénoncé par Godard, Tati, Verneuil, etc.) et de ses villes nouvelles déracinées et hors-sol comme on dit, qui a abouti à l’irréel hexagone que l’on sait.




Un Tweet adressé par un Suisse à Nathalie Loiseau

Par Pascal Najadi

@Najadi4Justice

Chère Nathalie,

Je crois vraiment que vous êtes soit payée pour écrire de telles accusations insensées ici sur Twitter, soit carrément pas intelligente ou, ce que j’espère sincèrement, mal informée, victime d’un lavage de cerveau.

Laisse-moi te le dire ici sans détour et sans prendre de courbes inutiles pour m’expliquer au bénéfice de ton intellect.

Je suis triplement Pfizer ARNm injecté, 2021, dernier booster décembre 2021.

Quand j’ai appris par Pfizer en octobre 2022 que leur soi-disant « vaccin » n’avait pas été testé avant d’être commercialisé, j’ai décidé de porter plainte contre le président suisse et le ministre de la Santé Alain Berset.

L’affaire a été rejetée fin avril 2023 par le procureur fédéral Nils Eckmann, à Berne.

J’ai ensuite, par l’intermédiaire de mon avocat expert en droit pénal, le Dr Walter Haefelin, poursuivi le procureur fédéral devant la Cour pénale fédérale de Suisse le 6 mai 2023 pour ne pas avoir ouvert une enquête criminelle contre Alain Berset pour abus de pouvoir et pour sa politique catastrophique et mortelle de mandat Covid Vacc et de coercition qu’il a exécutée en Suisse. 

Berset a soudainement et totalement démissionné de son poste de président suisse et de ministre de la Santé le 21 juin 2023.

Voilà où nous en sommes dans mon pays.

Je suis suisse avec aussi une citoyenneté britannique, mais je suis né et j’ai grandi en Suisse, un ancien officier de l’armée de l’air suisse et mon grand-oncle maternel Rudolf Minger était le président jusqu’à et pendant la Seconde Guerre mondiale et le fondateur de l’armée suisse moderne ainsi que le fondateur du plus grand parti politique, l’UDC.

Jusqu’aux opérations psychologiques de Covid, je n’ai jamais été antivaxx.

Mais depuis, mon opinion a changé de 180 degrés, en raison de ma triple maladie auto-immune diagnostiquée en phase terminale de l’ARNm de Pfizer et d’autres blessures graves de l’ARNm de Pfizer.

J’ai plus de 180 pg/ml de pics toxiques dans mon sang, mesurés en février 2023 par le professeur Dr König en Allemagne.

Je suis ton spécimen vivant de mort lente, exemple d’une des millions blessures ARNm ou pire, de morts subites.

Aujourd’hui, nous savons que des éléments malhonnêtes de la DARPA, l’armée américaine, ont conçu ces substances ARNm comme une arme biologique et ont pris le contrôle de leur développement et de leur déploiement dans le monde entier.

La guerre des labels Pfizer et Moderna n’a servi que d’agents de démonstration et d’exercice d’image de marque pour les labels.

Tu dois comprendre que ces soi-disant vaccins Covid n’ont jamais été conçus pour protéger de la Corona, mais pour nuire et tuer, c’est une arme biologique et la recherche sur la fonction spike protein a été menée par le Dr Fauci et le Dr Baric à Wuhan en Chine de 2012 à 2014 pendant les sanctions sur la recherche d’armes biologiques imposées aux États-Unis et au Canada, ce qui constitue déjà une violation flagrante de ces sanctions.

Nathalie, je suis en train de mourir au ralenti.

Je suis un banquier d’affaires international qui a conseillé des chefs d’États et des ministres dans des crises incluant le Continent africain, tout le Moyen-Orient, ex Iran, La Fédération de Russie, l’Asie centrale et l’Europe centrale de 1990 à 2008.

Je ne suis pas un manifestant alternatif, un anti-vaxx, un casseur ou quoi que ce soit de ce genre.

Je représente l’establishment, mais j’ai rompu avec eux, car ils ont manifestement et ouvertement attaqué l’humanité avec une exécution de dépopulation planifiée de la sorte la plus perverse et la plus odieuse depuis que l’humanité enregistre des temps.

Vous ne pouvez pas et ne devriez jamais nous accuser, nous les victimes et les scientifiques, d’être des complotistes ou quoi que ce soit d’approchant.

Nous sommes ici pour alerter l’humanité et, nous l’espérons, la sauver de la mort.

L’OMS, tous les éléments des gouvernements voyous et les millions de médecins criminels qui ont injecté 5,7 milliards d’humains avec intention seront traduits en justice.

Je vous le promets jusqu’à mon dernier souffle et aussi longtemps qu’il me sera permis d’exister dans cette dimension.

En fait, en tant que Russe orthodoxe et croyant, j’ai demandé à Dieu de prendre les choses en main et de ne pas attendre ma dernière heure d’inactivité après ce que j’ai dû apprendre à mes dépens.

L’humanité d’abord, Nathalie, c’est aussi ce que tu devrais promettre de ton vivant et si ce n’est pas le cas, que Dieu te vienne en aide.

Ton insulte à nous les victimes et aux scientifiques qui révèlent le plus grand génocide de tous les temps m’a blessé personnellement, mais je te pardonne et j’espère que tu te réveilleras.

Je termine cette lettre avec Platon : « Et la qualité d’un bon jugement est clairement une forme de connaissance et de compétence, car c’est grâce à la connaissance et non à l’ignorance que nous jugeons bien. »

Avec tous mes bons vœux,

Sincèrement, Pascal Najadi, Suisse




Comment éviter un régime totalitaire dans son pays ?

Par Terry Oldberg
Ingénieur/scientifique/chercheur en politiques publiques
Los Altos Hills, California, USA
1-650-941-0533
terry_oldberg@yahoo.com

Introduction

Dans le livre intitulé The Psychology of Totalitarianism (La psychologie du totalitarisme), le professeur de psychologie clinique Mattias Desmet présente les résultats d’une étude historique du totalitarisme qu’il a menée et qui est rédigée du point de vue d’un psychologue. Mon objectif en publiant cet article est de présenter une critique de ce livre qui est écrit du point de vue d’un ingénieur en systèmes de contrôle. En tant qu’ingénieur en systèmes de contrôle, je me concentre sur la stabilité du système physique pour lequel on tente de contrôler les résultats de ses événements futurs. En l’absence de stabilité, ce système ne peut être contrôlé.

Un exemple

L’exemple suivant illustre les préceptes de l’ingénierie des systèmes de contrôle. L’un de ces préceptes est que le contrôleur doit anticiper les résultats des événements futurs pour le système à contrôler avant qu’ils ne se produisent ! La capacité d’anticipation est fournie au contrôleur par un modèle de ce système. Dans cet exemple, le système physique à contrôler est composé d’une bicyclette et de son conducteur. Les propriocepteurs du corps du cycliste lui fournissent un retour d’information [feedback ou rétroaction] sur l’état de ce système à tout moment, ce qui lui permet d’essayer de contrôler la séquence temporelle des résultats des événements futurs de ce système. Le rôle du retour d’information est d’éloigner l’état de ce système physique du chaos et de le rapprocher de l’ordre. Sans cette rétroaction, la bicyclette et le cycliste s’écrasent !

Identifier le système à contrôler dans le cas du totalitarisme

Dans le chapitre de son livre intitulé The Dead versus the Living Universe (L’univers des morts contre celui des vivants), le professeur Desmet révèle qu’il a découvert dans les archives historiques que l’identité du système physique qui doit être contrôlé dans le cas du totalitarisme est, en fonction de l’identité de l’individu qui réfléchit, soit un univers mort, soit un univers vivant, un univers mort étant un exemple de système non complexe et un univers vivant étant un exemple de système complexe. Desmet conclut, sur la base des données historiques, que l’idée que ce système est non complexe est le fruit d’une pensée mécaniste.

Je conclus de ma compréhension de la théorie du contrôle que le point de vue selon lequel ce système est complexe est le fruit d’une pensée holistique [NDLR qui perçoit les choses et les êtres dans leur globalité et comme constituant d’un tout]. Le sous-ensemble de personnes qui appliquent la pensée mécaniste à la tâche de maîtriser l’univers appartient à ce que Desmet appelle une « formation de masse ». Il conclut, à partir des archives historiques, que chaque personne appartenant à une formation de masse est soumise à « … une sorte d’hypnose de groupe qui détruit la conscience éthique de l’individu et le prive de sa capacité à penser de manière critique ». Desmet observe dans l’histoire que « … les gigantesques formations de masse du nazisme et du stalinisme… » sont des exemples de ce phénomène.

Résumé et conclusion

Le totalitarisme est un système de gouvernement dans lequel un gouvernement impose un contrôle total sur la vie des personnes qu’il gouverne. Les nombreux défauts du régime totalitaire soulèvent la question de savoir comment l’éviter à l’avenir. La théorie du contrôle apporte une réponse à cette question. La réponse consiste à appliquer une pensée holistique plutôt que mécaniste à la tâche consistant à atteindre un certain degré de contrôle sur un système physique complexe composé des citoyens d’un pays. Un tel système présente une ou plusieurs « propriétés émergentes », chacune d’entre elles étant une propriété de l’ensemble du système et non de ses différentes parties. Une bicyclette et son conducteur sont un exemple d’un tel système.

[Note de Joseph : les artisans du Nouvel Ordre Mondial, fonctionnant avec une pensée matérialiste mécaniste ont adopté une démarche inverse. Comme ils ne sont pas en mesure de contrôler une Humanité complexe, ils cherchent à la simplifier en l’atomisant de sorte à l’amener dans un état permanent de chaos dans lequel les divers individus sont les clones d’un unique représentant médiocre et indifférencié, mi-homme, mi-femme (ou androgyne).
Voir L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité.]




L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

S’il est souvent connu que certains groupes humains souhaitent faire naître leur ordre à partir du chaos, les raisons pour cela le sont moins. Nous verrons cependant ici comment ces dernières impliquent l’atomisation de l’Humanité, jusqu’à celle de l’individu, selon le degré de chaos recherché, et quelle forme d’ordre peut en émerger.

L’idée que l’on se fait souvent du chaos est celle de destruction, de désorganisation ou d’anarchie. Cependant, le sens que lui donne la physique, et peut-être celui que lui donnent certaines élites qui souhaitent faire naître un Nouvel Ordre Mondial à partir du chaos, n’est pas tout à fait cela. En physique, la notion de chaos est simplement équivalente à celle de désordre, dans le sens où rien n’est organisé, rien n’est trié, tout reste indifférencié, mélangé dans un tout qui paraît globalement homogène. Le lait peut donner une idée d’un tel chaos. À l’œil nu, il paraît blanchâtre, uniforme, sans éléments distinctifs ou différentiés. Néanmoins, lorsqu’on y verse du citron ou qu’il gèle complètement puis dégèle, ses constituants principaux se séparent et il sort de l’état proche du chaos pour trouver un semblant ou un début d’ordre : d’un côté le petit-lait, liquide transparent ; de l’autre le fromage blanc qui tombe au fond du liquide.

On doit fournir de l’énergie, chimique (provenant de l’action acide du citron) ou physique (produisant les changements d’État de la matière qui passe du liquide au solide puis inversement), pour produire de l’ordre à partir du chaos. Par contre, l’augmentation du chaos ne nécessite pas nécessairement de dépense d’énergie, puisque selon les lois de la thermodynamique (qui n’ont pour l’instant jamais été mises en défaut, à notre connaissance), l’entropie (qui caractérise le degré de désordre ou de désorganisation d’un système matériel ou vivant ne peut que croître au cours du temps). Autrement dit, sous les seules conditions et lois de la matière, l’Univers glisserait naturellement et implacablement vers le chaos. Pourtant, de l’ordre est né à partir du chaos primordial supposé, mais ceci parce qu’il existait une grande quantité d’énergie disponible et parce qu’un principe d’Intelligence ou de Conscience est intervenu pour organiser la matière en formes distinctes à de multiples niveaux, depuis les quarks et les atomes jusqu’aux galaxies, en passant par les étoiles, les planètes et les êtres vivants à la surface de certaines planètes.

Le niveau de complexité et d’intelligence organisationnelle de l’Univers est tel, ne serait-ce déjà que dans une minuscule cellule végétale, animale ou humaine (agencée de composants formels qui doivent être créés de manière synchrone tellement ils sont interdépendants et imbriqués), que le seul hasard n’est pas une explication plausible ni même probable1. L’implication logique et cohérente est la nécessité de l’intervention d’une forme de Volonté consciente ou de Conscience volontaire capable de conception intelligente pour produire un tel degré de complexité fonctionnelle aussi élaborée.

Pour créer quelque chose de fonctionnel, comme une automobile avec son moteur, l’Homme doit déployer son intelligence et sa volonté de manière suffisamment consciente et responsable. Il doit généralement d’abord penser sa future création, la visualiser dans son mental, l’imaginer, la concevoir… Il lui faut prévoir la forme et l’agencement adéquats de tous les composants pour qu’il s’imbriquent le jour venu en un tout fonctionnel et cohérent. Il ne doit pas mettre des années entre la fabrication des différentes pièces, car autrement certaines seraient rouillées ou dégradées le temps que les autres soient matérialisées. Il doit au contraire les créer toutes dans un laps de temps réduit. La complexité d’une cellule est relativement aussi grande.

L’Hermétisme considère que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement. Autrement dit, ce qui vaut pour l’Homme vaut pour l’Univers et réciproquement. Ils sont à l’image l’un de l’autre, ou encore le premier est un élément fractal du second. Chaque élément de l’univers est une image fractale2 ou réduite de celui-ci, essentiellement au niveau fonctionnel. Si l’Homme crée en mettant en œuvre la succession suivante de ses capacités, il en est de même pour l’Univers : Volonté (de créer, de manifester, de matérialiser), conception mentale Intelligente des formes intermédiaires et de la forme globale résultante, Production des formes, puis l’Organisation finale (ou l’Ordre) pour aboutir à la forme globale voulue, à la Manifestation concrète du projet. Certaines aptitudes n’ont pas été mentionnées ici, car elles ne sont pas nécessairement utilisées par l’Homme : l’Amour (ici du travail bien fait) et la Sagesse (notamment d’attendre le moment propice à chaque étape de la création). Leur absence risque d’amener des conséquences nuisibles ou néfastes de l’utilisation ultérieure de la forme ou du système créé.

Les mondialistes et autres élites qui cherchent à finaliser leur Nouvel Ordre Mondial sont des êtres humains et en tant que tels utilisent ou font utiliser par d’autres les mêmes capacités pour concrétiser leur propre projet. Or ce dernier doit passer au moins à un moment du processus créateur (ou de manifestation) par le chaos, au moins selon l’idée qu’ils s’en font. Si une partie de ce chaos peut se déceler actuellement dans l’incohérence gouvernementale, économique, financière, industrielle, etc. ainsi que dans les nombreux conflits armés qui existent encore, il ne s’agit probablement pas de la plus importante pour l’aboutissement du plan. Son importance secondaire réside dans le fait qu’il sera transitoire. Le type primordial de chaos recherché est celui contre l’Humanité elle-même, car il pourrait être permanent, du moins si rien ne venait faire tomber le NOM.

Le chaos contre l’Homme vise à son homogénéisation, à son uniformisation, à son nivellement par le bas (sachant par exemple que s’il est quasi impossible de transformer un crétin en génie, il est beaucoup plus facile de transformer un génie en crétin). Il ne doit plus exister qu’un seul modèle d’Homme/Femme, un androgyne robotisé qui proviendra d’un seul exemplaire humain : moyen, médiocre, normalisé, mi-homme, mi-femme (ou sans sexe, la reproduction étant alors effectuée par des machines). Et pour parvenir à un tel niveau d’uniformité, il faut faire disparaître toutes les formes intermédiaires non vitales (aux yeux des élites) : les nations, les religions, les petites et moyennes entreprises (pour ne laisser que les multinationales monopolistiques), les structures indépendantes (ayant toutes des formes spécifiques), les maisons individuelles (il n’y aura plus que des cellules habitables indifférenciées dans des tours à logement), les médias alternatifs (à ceux de la pensée unique et de la propagande officielle), les médecines alternatives (à l’allopathique pétrochimique), les modèles de vêtements (il n’y aura plus qu’un uniforme monocolore à la Star-Treck), les véhicules autres qu’électriques (qui seront réservés aux élites et à leurs serviteurs directs), les écoles de pensées, les opinions alternatives (qui sont des formes mentales, éventuellement colorées d’émotions), etc.

La disparition des formes gênantes se fait par atomisation : on divise et fractionne pour mieux régner ou pour que les adversaires artificiels se détruisent mutuellement ; on multiplie les courants et les mouvements (notamment politiques ou religieux) ; on éparpille les forces résistantes ; on ajoute des frontières artificielles (notamment administratives territoriales) ; on en détruit d’autres qui permettaient de préciser des formes ; on pulvérise certaines des organisations ou des structures les plus coriaces (par la taxation abusive, par le dénigrement systématique, par une compétition déloyale, par l’assèchement des ressources, par de nouvelles lois qui asphyxient, par l’expropriation, par le vol [par exemple de brevets], par de nouvelles interdictions, etc., et même au besoin par le recours aux incendies, aux meurtres ou aux explosifs, éventuellement nucléaires)… L’Homme lui-même est atomisé. Au lieu de favoriser sa cohésion interne et son alignement physique, émotionnel, mental, psychique et spirituel, on le tire dans différentes directions, on l’écartèle entre des préoccupations vitales, des émotions, des désirs et des centres d’intérêt peu compatibles, on le plonge en perpétuel état de dissonance cognitive avec des contes de fées et d’autres récits officiels qui entrent en contradiction flagrante avec les faits observables.

L’Homme moderne est devenu un déséquilibré chronique, cherchant en particulier à combler son vide existentiel, psychique et spirituel par l’expérimentation de drogues, par celle d’émotions ou de sports extrêmes, ou encore par une frénésie d’achats de biens matériels. La supposée « civilisation » humaine est à son image. Ses drogues sont notamment le prétendu « progrès » et la non moins prétendue « information » (qui n’est trop souvent que propagande, rumeurs, hypothèses non vérifiées ou pure désinformation). Ses sports extrêmes sont la guerre et les révolutions. Son vide existentiel provient d’un matérialisme de plus en plus profond, jusque dans les domaines qui devraient au contraire élever l’âme, tels que la religion et l’art.

Pour contrôler efficacement les foules, les élites doivent préalablement déconnecter les êtres humains des plans psychique et spirituel (ce qui est facilité par la destruction des religions révélées), puis elles doivent leur enlever toute possibilité de discernement mental (à l’aide d’une prétendue « éducation » qui écarte le développement du sens critique et la logique). Alors, il leur suffit de stimuler les instincts, les désirs, les émotions (dont la colère, la haine et la peur), le vice et les passions (notamment par la publicité), ce qui est facilement fait par la télévision, le cinéma, les réseaux sociaux et l’addiction au téléphone mobile. Et lorsqu’il n’existe plus qu’un modèle unique d’être humain (asexué ou androgyne), il est d’autant plus aisé de prédire et de manipuler le comportement, les actions, les émotions et même les croyances et les idées de l’Humanité dans son ensemble.

L’atomisation de l’Humanité en général et de l’Homme en particulier permet l’établissement d’un chaos sociétal permanent, condition particulièrement propice au contrôle quasi absolu de la première comme du second. Contrairement aux autres formes de chaos déjà expérimentées ou en cours d’expérimentation, celui concernant les êtres humains eux-mêmes, collectivement comme individuellement, n’est pas destiné à disparaître tant que le NOM ne tombera pas. Étant donné le niveau de contrôle déjà obtenu par les élites mondialistes non seulement sur l’Homme, mais aussi sur son environnement dans tous les domaines de l’existence incarnée, il est peu probable que l’Humanité puisse se libérer de son asservissement croissant uniquement par elle-même. Pour cela, il lui faudrait rapidement développer des qualités et des manières de voir et de vivre qu’elle a en grande partie perdues : Amour, Pardon, Charité et Humilité (les quatre piliers de l’enseignement du Christ) ; ou parole juste, action juste, moyens d’existence justes, effort ou persévérance juste, attention juste, vision juste et pensée juste (l’équivalent qui provient de l’enseignement du Bouddha Gautama). Tout ceci constitue en particulier un antidote efficace contre la peur (notamment de la mort) et favorise l’épanouissement de la Conscience, seule à même de sortir de la néfaste influence et planification mondialiste. Cependant, en absence de telles qualités et manières de voir et de vivre, ou en absence d’un degré collectif suffisant de maturité et de Conscience, l’Humanité peut toujours prier pour qu’un miracle se produise. Des miracles ont déjà eu lieu dans l’Histoire des nations. Et elle peut aussi tenter de nous prouver que nous la sous-estimons. Quoi qu’il en soit, le NOM démontre de plus en plus qu’il est opposé et adversaire de l’ordre naturel et de ce fait, il finira par s’effondrer, d’une manière ou d’une autre et l’Humanité ressuscitera.





L’Intelligence Artificielle n’existe pas !

Conférence de Luc Julia

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam

Discours d’introduction de la conférence « IA & éducation », organisée par France Université Numérique, et qui s’est déroulée les 8 et 9 juin 2023 à Pantin. France Université Numérique.

Voilà une excellente explication de texte de l’IA qui parle à notre propre intelligence. Rien à voir avec les discours propagandistes et biaisés des médias grand public.

Luc Julia est un intervenant des plus qualifiés du domaine de l’IA.

Nous retiendrons que :

  • il n’y a pas une seule IA, mais plusieurs,
  • les IA développées sont des systèmes experts qui fonctionnent grâce à des sommes de données gigantesques, qui d’ailleurs posent de très gros problèmes au niveau du stockage.
  • Les IA sont incapables de créer, d’inventer, de s’adapter, de négocier,
  • elles s’appuient sur des données vraies ET fausses, qu’elles ne sont pas capables de trier en fonction d’une vérité de référence,
  • quand on doit trier les données pour en évacuer les aberrances par exemple, il faut une intervention humaine rendue impossible vu la taille des bases.
  • le cerveau humain reste largement supérieur dans ses facultés multiples à n’importe quel système expert,
  • etc.

Nous commençons à comprendre grâce à ce genre de spécialistes que l’IA ambitionnée par Planète finance est IMPOSSIBLE à réaliser sauf si on lui adjoint les cerveaux des humains.

Cela explique la pression mise sur la société humaine pour connecter le cerveau à la machine. Bon gré, mal gré. La nanotechnologie devrait, en théorie toujours, s’occuper de nos réticences (aérosols, injections, etc.). Pour vous en convaincre, voici une vidéo que j’ai reçue récemment. On y voit le Dr James Giordano fournir des explications très détaillées de ce qui existe déjà. Pour le reste, je vous recommande nos précédentes publications sur la poussière neurale ou les conférences de Humanity 2.0 du Vatican.




1500 scientifiques climatosceptiques se rebiffent






14 juillet, fête de la mort !

[Source : Jean-Marie M.A Chevrier via michelledastier.com]




Oswald Spengler et la stérilité des Européens vers 1920…

Par Nicolas Bonnal

On va parler de Spengler, mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens sont morts depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu…

Dans mon recueil sur les penseurs allemands, j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il amène ; on les retrouve chez tous les grands penseurs allemands ou autrichiens, y compris les juifs.

Dans son petit texte sur la guerre, voici ce Freud écrit sur la culture :

« Et voici ce que j’ajoute : depuis des temps immémoriaux, l’humanité subit le phénomène du développement de la culture (d’aucuns préfèrent, je le sais, user ici du terme de civilisation.) C’est à ce phénomène que nous devons le meilleur de ce dont nous sommes faits et une bonne part de ce dont nous souffrons. Ses causes et ses origines sont obscures, son aboutissement est incertain, et quelques-uns de ses caractères sont aisément discernables. »

Voici les conséquences de ce développement culturel si nocif à certains égards, et auxquelles nos élites actuelles se consacrent grandement :

« Peut-être conduit-il à l’extinction du genre humain, car il nuit par plus d’un côté à la fonction sexuelle, et actuellement déjà les races incultes et les couches arriérées de la population s’accroissent dans de plus fortes proportions que les catégories raffinées. »

Goethe lui rêvait déjà du paysan, pas encore trop pollué par la civilisation :

« Notre population des campagnes, en effet, répondit Goethe, s’est toujours conservée vigoureuse, et il faut espérer que pendant longtemps encore elle sera en état non seulement de nous fournir des cavaliers, mais aussi de nous préserver d’une décadence absolue ; elle est comme un dépôt où viennent sans cesse se refaire et se retremper les forces alanguies de l’humanité. Mais allez dans nos grandes villes, et vous aurez une autre impression… »

Et il insiste encore, au début du tome deuxième de ses entretiens avec Eckermann (voyez mes textes), sur l’affaiblissement des hommes modernes :

« Causez avec un nouveau Diable boiteux, ou liez-vous avec un médecin ayant une clientèle considérable — il vous racontera tout bas des histoires qui vous feront tressaillir en vous montrant de quelles misères, de quelles infirmités souffrent la nature humaine et la société… »

Venons-en au déclin de l’occident de Spengler. Dans le tome II et le chapitre sur les villes notre auteur écrit des lignes admirables sur la fin du tact cosmique. On écoute le maître :

« Ce qui rend le citadin de la ville mondiale incapable de vivre ailleurs que sur ce terrain artificiel, c’est la régression du tact cosmique de son être, tandis que les tensions de son être éveillé deviennent chaque jour plus dangereuses. N’oublions pas que le côté animal du microcosme, l’être éveillé, s’ajoute à l’être végétal, mais non inversement. Tact et tension, sang et esprit, destin et causalité sont entre eux comme la campagne fleurie et la ville pétrifiée, comme l’être et ce qui dépend de lui. La tension sans le tact cosmique qui l’anime est le passage au néant. »

Comme Mirbeau Spengler se rend compte que dans les grandes villes « toutes les têtes se ressemblent » :

« L’intelligence est le substitut de l’expérience inconsciente de la vie, l’exercice magistral d’une pensée squelettique et décharnée. Les visages intelligents se ressemblent chez tous les peuples. C’est la race elle-même qui se retire d’eux. Moins l’être sent le nécessaire et l’évident, plus il s’habitue à vouloir tout “éclairer”, plus l’être éveillé calme sa phobie par la causalité. D’où l’identification par l’homme du savoir et de la démonstration ; d’où la substitution aussi du mythe causal ou théorie scientifique au mythe religieux ; d’où enfin la notion d’argent abstrait, considéré comme pure causalité de la vie économique, par opposition au commerce d’échanges ruraux qui est tact et non système de tensions. »

Et comme je citais Mirbeau :

« … j’ai remarqué, à quelques exceptions près, que les villes, surtout les villes de travail et de richesses, qui, comme Anvers, sont des déversoirs de toutes les humanités, ont vite fait d’unifier, en un seul type, le caractère des visages… Il semble maintenant que, dans les grandes agglomérations, tous les riches se ressemblent, et aussi tous les pauvres. »

C’est dans La 628-E8, un livre prodigieux dont l’héroïne est une automobile.

Maigre divertissement urbain (Spengler de nouveau) :

« La seule forme de récréation, spécifique à la ville mondiale, que connaisse la tension intellectuelle est la détente, la “distraction”. »

Et tout amène logiquement à la stérilité qui frappe toutes les races et tous les peuples du monde en ce vingt-et-unième épris de grands remplacements et d’inintelligence artificielle. Spengler :

« Et de ce déracinement croissant de l’être, de cette tension croissante de l’être éveillé il résulte, comme conséquence suprême, un phénomène préparé de longue date, sourdement, qui se manifeste soudain à la claire lumière de l’histoire pour mettre fin à tout ce spectacle : la stérilité du civilisé. »

Ce n’est pas la culture de mort du pape polonais, c’est « le tournant métaphysique vers la mort » qu’incrimine plus justement Spengler (cela explique pourquoi les renaissances chrétiennes envisagées depuis deux siècles ont toutes échoué) :

« Ce phénomène est impossible à comprendre par la causalité physiologique, comme l’a tenté, par exemple, journellement la science moderne. Car il implique absolument un tournant métaphysique vers la mort. Certes oui comme individu, mais comme type, comme collectivité, le dernier homme des villes mondiales ne veut plus vivre : la phobie de la mort est éteinte dans cet organisme collectif. La crainte profonde et obscure qui s’empare du paysan, l’idée de la mort de sa famille et de son nom, ont perdu leur sens. Dans la continuité du sang, proche parent du monde intérieur visible ; on ne sent plus un devoir du sang, la condition dernière de l’être, une fatalité. »

Spengler sera rejoint par Freud sur ce point précis :

« Les enfants manquent non seulement parce que leur naissance devient impossible, mais parce que l’intelligence extrêmement avancée ne trouve plus de raisons pour sa propre existence. »

Problème auquel furent déjà exposés les Grecs et les Romains (voyez mon recueil sur leur décadence) et dont parla abondamment Ibn Khaldun. On voit bien du reste cette impossibilité — en Russie actuelle comme ailleurs — de repeupler. Les gens ne veulent/peuvent plus. Le dépeuplement venu de la civilisation nihiliste occidentale n’est pas ce besoin dont a parlé Hitler à Rauschning : c’est devenu un destin.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne

https://www.dedefensa.org/article/sigmund-freud-politiquement-incorrect

https://ia802903.us.archive.org/14/items/oswaldspenglerledeclindeloccident.esquissedunemorphologiedelhistoireuniverselle1923/Oswald%20Spengler%20-%20Le%20d%C3%A9clin%20de%20l%27Occident.%20Esquisse%20d%27une%20morphologie%20de%20l%27Histoire%20universelle%20%281923%29.pdf

https://lesakerfrancophone.fr/ibn-khaldun-et-notre-moderne-decadence

http://www.dedefensa.org/article/ibn-khaldun-et-le-modele-arabe-de-la-liberte-1

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2021/03/12/goethe-et-la-devitalisation-des-europeens-6303097.html

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/09/28/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne-6093015.html




La France : état fasciste en route pour la guerre ?

[Source : mondialisation.ca]

Par Christian Leray

La liste des lois antidémocratiques passées depuis qu’Emmanuel Macron a été élu président de la France s’allonge quasiment chaque jour, ce qui commence à interroger sérieusement.

Des lois toujours plus liberticides

Début 2021, l’article 52 de la loi dite de « Sécurité globale » interdisait aux citoyens qui filmaient des violences policières de diffuser les images, car les agents « pouvaient subir des menaces ou voir leur vie privée atteinte ». Même si le Conseil constitutionnel (l’équivalent de notre Cour Suprême) avait retoqué cette mesure, les policiers ont depuis tendance à confisquer les caméras des gens qui filment, voire même à arrêter des journalistes…

https://www.cnews.fr/france/2023-03-23/manifestations-t-le-droit-de-filmer-les-policiers-1336002

Et ce n’était qu’un début. Toujours la même année, une autre loi avait permis aux policiers de ficher les gens en fonction de leur appartenance à un parti politique, à un syndicat ou en fonction de leur religion… On croyait ne plus jamais revoir cela après la 2e guerre mondiale. Mais Emmanuel Macron l’a fait !

https://www.la-croix.com/France/Le-Conseil-dEtat-valide-fichage-convictions-religieuses-opinions-politiques-2021-01-05-1201133268

Récemment, une loi a autorisé l’installation de caméras biométriques gérées par l’intelligence artificielle. Souriez, on vous géolocalise ! Le prétexte est la tenue des Jeux olympiques… Mais comment faisaient les autres pays avant ? Il n’est pas prévu de les retirer une fois l’évènement passé.

https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/03/23/jo-2024-les-deputes-autorisent-la-videosurveillance-algorithmique-avant-pendant-et-apres-les-jeux_6166681_3242.html

Cette semaine, une loi a été votée permettant aux autorités d’« activer à distance un objet connecté — comme un téléphone portable —, sa caméra et son micro pour géolocaliser ou procéder à des écoutes de suspects dans certaines affaires. »

https://www.lcp.fr/actualites/justice-l-assemblee-autorise-l-activation-a-distance-des-telephones-portables-pour

Dans le même temps, les autorités continuent d’avancer les projets d’identité numérique, de monnaie banque centrale, etc. Des systèmes qui une fois en place nous contrôleront totalement.

Mais ce n’est pas fini. Suite aux émeutes des derniers jours, le parlement français vient de voter une loi sur la « majorité numérique ».

Même si les autorités ne savent pas encore concrètement elles comptent s’y prendre, le but est de savoir (pour le moment) si la personne qui se connecte est majeure. Mais comment faire si ce n’est en créant une identité pour chaque internaute ? Cela signifie donc que l’on ouvre la porte à l’identification sur Internet, ce qui signifierait la fin de l’anonymat, avec des conséquences désastreuses pour la liberté d’expression…

Vers la mobilisation des personnes et des biens en cas de « menace » ?

Cela fait beaucoup d’un coup me direz-vous ? Et bien ce n’est pourtant pas terminé : le parlement français est actuellement en train de discuter de la dernière « loi de programmation militaire ». Celle-ci est quasiment adoptée et donnera au président français des pouvoirs exorbitants.

En l’état actuel du texte (qui doit être revu une dernière fois par l’Assemblée nationale), le président pourra déclarer la mobilisation des personnes et la réquisition de tous les biens pour à peu près n’importe quelle raison (menace de guerre, pandémie, changement climatique, etc.). Cet article de France Soir qui en traite est à lire absolument : Olivier Frot, La loi de programmation militaire impérative : vers un coup d’État masqué ?, le 5 juillet 2023).

Le paragraphe dans lequel l’auteur traite des « engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer » s’applique parfaitement à l’Ukraine par exemple.

Les mêmes mécaniques qu’en 1914 et dans les années 1930 ?

Tout comme le Canada et les pays de l’OTAN, la France est « engagée » avec l’Ukraine. Sachant que le président français, Emmanuel Macron, va disposer désormais du pouvoir de déclarer « la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services » en cas de « menace » et vus l’évolution de la situation et de l’arsenal législatif français, il devient tout à fait envisageable que la France s’engage militairement en Ukraine. Cela semble bien sûr inimaginable, surtout quand on pense à notre jeunesse, plus habituée aux écrans qu’aux « duretés de la vie ». Mais qui aurait pu penser dans les années 1930, seulement quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale, que le monde serait à nouveau plongé dans une guerre aussi horrible ?

Cette avancée vers la guerre est possible, car l’Ukraine est « neutre » : ce n’est ni un pays de l’OTAN (une organisation dont le but était à l’origine d’assurer la sécurité de l’Europe face à l’URSS et dont les membres doivent se porter une assistance mutuelle), ni la Russie (ou un BRICS). Donc il peut s’y dérouler une guerre « traditionnelle » sans crainte d’une guerre nucléaire (tant que le conflit reste cantonné à l’Ukraine et qu’il ne touche ni le territoire russe ni celui d’un pays de l’OTAN).

Actuellement la guerre d’Ukraine peut être considérée comme l’équivalent de la guerre d’Espagne (1936), lorsque les nazis ont utilisé leurs nouvelles armes, notamment les Stukas, tandis que les Français n’intervenaient pas. Elle permet de tester les nouvelles armes, les nouvelles stratégies, de mesurer la réaction et la préparation adverse. Résultat : même s’il y a bien sûr d’autres explications, la France se faisait balayer en 6 semaines quelques mois plus tard (la guerre d’Espagne se termine en 1939).

Sans parler des enjeux, côté russe, la guerre en Ukraine est l’équivalent de la guerre contre la Finlande (1939-40). L’URSS avait perdu cette guerre, pourtant facile sur le papier… mais a beaucoup appris, ce qui a lui permis de résister de justesse à l’invasion allemande en 1941. Sans cette guerre, l’URSS aurait perdu face aux nazis.

La guerre en Ukraine montre que l’armée russe est désorganisée. Cela va leur permettre de s’améliorer.

De l’autre côté, l’OTAN voit que sa capacité de production militaire est famélique : l’armée ukrainienne engloutit en quelques jours toutes les munitions et armes produites par tous les pays de l’OTAN… en un an ! De même l’OTAN a beaucoup de retard concernant les missiles hypersoniques (qui vont à plus de 20 000 km/h) et les avions de 5e génération.

L’OTAN comprend donc qu’il doit impérativement augmenter ses capacités de production et avancer le développement des nouvelles armes. Logiquement les budgets militaires explosent… comme dans les années 1930. On a vu ce que cela a donné.

On est aussi dans la situation de 1914. À cette époque, l’Allemagne montait en puissance et était sur le point de détrôner l’Angleterre. C’est cette montée en puissance qui a convaincu les Anglais de les entraîner dans une guerre (en utilisant les Français qui étaient faciles à fanatiser pour reprendre l’Alsace et la Lorraine). Par le jeu des alliances, toute l’Europe est entrée en guerre. L’OTAN pourrait conduire au même résultat.

Dans le même temps, il y avait de gros problèmes sociaux en Europe. La France, l’Allemagne, la Russie et l’Angleterre faisaient face à une montée du socialisme qui terrifiait l’oligarchie. Donc envoyer tous les contestataires se faire tuer n’était pas forcément une mauvaise affaire : le regard était détourné vers l’extérieur et le peuple ne pensait plus aux causes de sa misère. Les survivants n’ont pas eu la force de s’attaquer au système. Cela a très bien marché… sauf en Russie.

De nos jours, du point de vue de l’oligarchie la situation est inquiétante : on a l’« assaut » du Capitole aux USA, les camionneurs au Canada, les gilets jaunes et les émeutiers en France. L’oligarchie craint clairement des révolutions, surtout avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt qui provoquent une hausse ahurissante de la pauvreté si bien que la part du revenu des ménages pour le logement et la nourriture ne cesse de croître et atteint pour bien des gens des niveaux insupportables. Actuellement, en France, les dépenses de consommation alimentaire s’effondrent. Le peuple a faim et l’oligarchie sait que quand le peuple a faim, ça peut très vite basculer. Les révolutions commencent toutes comme ça.

Dans le même temps, il est possible que les Russes, voire les Chinois et les Iraniens, voire d’autres encore, soient eux aussi ravis d’envoyer leur jeunesse (et pas que) se faire massacrer. Poutine est populaire, mais moins chez les jeunes, qui n’ont connu que lui et veulent du changement. En Iran, où la contestation gronde, est-il nécessaire de faire un dessin ? Et en Chine, malgré son Crédit social et ses systèmes de surveillance dystopiques, envoyer des jeunes contestataires ne ferait pas forcément de tort.

Donc quand l’Ukraine ou le peuple français, ou les deux à la fois, seront vraiment au bout du rouleau, ce qui ne devrait plus tarder (d’autant que d’après Jacques Attali, le « porte-parole de l’oligarchie », un énorme krach financier devrait se produire dans les mois à venir)… il se pourrait que l’arsenal de lois passées par les autorités françaises risque d’entraîner mécaniquement le pays dans le conflit, avec fin des libertés, surveillance généralisée, mobilisation pour aller défendre l’Ukraine et confiscation des biens pour aider à l’effort de guerre.

Il ne s’agit là bien sûr que d’une supposition et cela paraît incroyable à seulement imaginer… Mais comme nous le disions plus haut, qui aurait cru dans les années 1930 qu’une énorme guerre allait à nouveau éclater ? Si les Français ne se réveillent pas maintenant, la ligne est toute tracée. Mais le problème est que la plupart ne se rendent pas compte de ce qui passe, persuadés que l’enjeu est de défendre un gentil pays attaqué par un grand méchant. Le fait que l’OTAN ne cesse de se rapprocher de la Russie, alors qu’il avait promis de ne « pas faire un pas vers l’Est » lors de l’effondrement du Rideau de fer en 1989, ne choque personne (en fait tout le monde l’a oublié). Et Poutine (loin d’être parfait) endosse, tel Sadam Hussein à la belle époque, le costume du grand méchant.

La table est donc mise, on n’attend plus que l’étincelle, comme en 1914, qui mettra le feu aux poudres. Une fois qu’elle aura éclaté, il sera trop tard : comme lors de toute guerre, la censure sera la règle et la propagande galvanisera les sentiments patriotiques. Nous ne serons que quelques-uns, inaudibles, à prêcher la paix. Il faut donc prendre la parole avant qu’il ne soit trop tard et nous devons appeler, voire forcer Russes et Américains à s’asseoir autour d’une table pour régler ce conflit ! Il est aberrant qu’en 2023 on ne puisse régler ce genre de guerres.

Et le Canada dans tout ça ?

Le Canada fait partie de l’OTAN et comme on l’a vu les statuts de cette organisation sont très clairs : à partir du moment où un membre est en guerre, alors tous les autres doivent lui porter assistance. Cela signifie que si la France (mais cela peut être la Pologne, l’Angleterre ou un autre) prend part au conflit, mécaniquement, tous les autres membres de l’OTAN, dont le Canada, seront impliqués. Nous sommes donc les premiers concernés par ce qui se passe en Ukraine, en France et plus globalement au sein de tous les pays membres de l’OTAN.

Christian Leray, M.A

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Christian Leray, Mondialisation.ca, 2023




Davantage de chemtrails en perspective ?

[Source : Ciel Voilé]

Les États-Unis et la Commission Européenne appellent à un « cadre international » pour faire progresser la recherche en géo-ingénierie

Par Derrick Broze (le 7 juillet)

Les déclarations prononcées la semaine dernière par le gouvernement américain et l’Union européenne représentent un pas de plus vers un organe directeur unique et centralisé gérant les nations individuelles.

Tard vendredi, la Maison-Blanche a publié un rapport soulignant l’ouverture de l’administration Biden à l’étude de la géo-ingénierie dans le cadre d’un effort visant à réduire la quantité de lumière solaire atteignant la planète. La géo-ingénierie est une science controversée de la manipulation du climat dans le but déclaré de lutter contre le changement climatique d’origine humaine. Il existe plusieurs types de géo-ingénierie, y compris la gestion du rayonnement solaire (GRS) ou la géo-ingénierie solaire. L’injection d’aérosols stratosphériques (ou IAS) est une pratique spécifique de géo-ingénierie solaire qui consiste à pulvériser des aérosols dans le ciel pour tenter de dévier les rayons du Soleil [ce qui crée des chemtrails]. Le Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison-Blanche élabore actuellement un plan de recherche quinquennal sur la géo-ingénierie solaire.

Le document de la Maison-Blanche se concentre sur les « approches atmosphériques » de GRS, en particulier l’IAS et l’éclaircissement des nuages marins (ENM). Le rapport s’est concentré sur ces approches spécifiques de géo-ingénierie en raison de leur « plus grande faisabilité à court terme » et des « plus grands défis de gouvernance des approches atmosphériques » liés aux « impacts transfrontaliers importants ». En d’autres termes, parce que ces méthodes impliquent la pulvérisation de particules à partir d’avions dans le ciel, elles auront un impact sur les gens, quel que soit l’endroit où les lignes sur la carte sont tracées.

La Maison-Blanche de Biden note que si les agences scientifiques américaines commençaient à soutenir un « programme à grande échelle » de GRS, elles « pourraient envisager de s’engager dans une coopération internationale appropriée ». Cette coopération internationale, selon la Maison-Blanche, pourrait promouvoir les connaissances, les besoins et les résultats de la recherche, les économies de ressources, les meilleures pratiques et réduire le risque d’expérimentation et/ou de déploiement irresponsables.

La Maison-Blanche note également que tout « programme de recherche fédéral multi-agences à grande échelle » sur la GRS serait coordonné par le Programme américain de recherche sur le changement mondial, qui se concentre sur « la compréhension des forces qui façonnent l’environnement mondial, à la fois humaines et naturelles, et leurs impacts sur la société ».

L’administration Biden reconnaît également que les gouvernements ou les acteurs non étatiques pourraient « agir indépendamment pour développer et déployer des technologies de GRS ». Le rapport appelle à « identifier des cadres internationaux optimaux pour la coopération, la surveillance, la dissuasion et la réponse ». Plus que probablement, un tel cadre viendrait des Nations Unies.

Dans l’ensemble, l’administrateur Biden appelle à d’autres recherches sur les implications scientifiques et sociétales de la GRS afin de mieux éclairer les décisions à venir. Cependant, la Maison-Blanche a également déclaré « qu’il n’y a pas de plans en cours pour établir un programme de recherche complet axé sur la modification du rayonnement solaire ».

Le propre rapport de la Maison-Blanche a été inspiré par le rapport 2021 des National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine (NASEM), Reflecting Sunlight : Recommendations for Solar Geoengineering Research and Research Governance.

Ce rapport concluait ce qui suit :

« Le Comité est d’avis que, sous réserve d’une gouvernance et d’une surveillance appropriées, l’expérimentation en plein air pourrait être poursuivie de manière équilibrée », ce qui serait illicite « des observations critiques » mais serait « suffisamment petite pour limiter les impacts ».

Les auteurs du rapport NASEM affirment que de telles expériences « à petite échelle » produiraient des impacts réels à une échelle plus petite que d’autres « activités humaines délibérées librement entreprises par la société ». Les auteurs sont également conscients que l’avancement trop rapide des programmes de géo-ingénierie extérieure pourrait « induire des objections du public et des retards ou des restrictions subséquents ».

Pendant ce temps, le rapport de la Maison-Blanche a admis que « des recherches récentes ont soulevé des préoccupations quant aux changements possibles dans la coloration du ciel par l’IAS et aux impacts psychologiques qui en résultent, qui mériteraient d’être étudiés ». Ceci est une référence aux travaux de Ben Kravitz de la Carnegie Institution for Science qui ont montré que la libération d’aérosols sulfatés pourrait réduire de 20 % la quantité de lumière solaire qui frappe le sol et rendre le ciel plus brumeux. En fin de compte, cette brume pourrait entraîner la perte du ciel bleu.

Le rapport de la Maison-Blanche indique également qu’il est possible que la GRS soit « maintenue sur des échelles de temps de plusieurs décennies, voire de centuries ». Cela pourrait être une reconnaissance que, bien que les partisans de la géo-ingénierie la saluent comme la solution au changement climatique et au maintien de la vie, la recherche indique que la géo-ingénierie pourrait en fait avoir l’effet inverse du réchauffement de la Terre.

Selon une étude de 2013 publiée dans le Journal of Geophysical Research : Atmospheres, si des programmes de géo-ingénierie étaient lancés puis soudainement arrêtés, la planète pourrait voir une augmentation immédiate des températures, en particulier au-dessus des terres. L’étude, intitulée « L’impact de la suspension abrupte de la gestion du rayonnement solaire », semble indiquer qu’une fois que vous commencez la géo-ingénierie, vous ne pouvez pas suspendre les programmes sans causer le problème même que vous cherchiez à résoudre.

De plus, en février 2015, un comité international de scientifiques a publié un rapport indiquant que les techniques de géo-ingénierie ne sont pas une alternative viable à la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre les effets du changement climatique. Le rapport du comité a appelé à poursuivre la recherche et la compréhension de diverses techniques de géo-ingénierie, y compris les systèmes d’élimination du dioxyde de carbone et la gestion du rayonnement solaire avant la mise en œuvre.

Les scientifiques ont constaté que les techniques de géo-ingénierie solaire sont susceptibles de présenter,

« des risques environnementaux, sociaux et politiques graves connus et inconnus possibles, y compris la possibilité d’être déployé unilatéralement. »

L’Union européenne appelle à une gouvernance mondiale

Deux jours avant que la Maison-Blanche n’annonce son appel à davantage de recherche en géo-ingénierie, la Commission européenne a annoncé son soutien aux « efforts internationaux » pour évaluer les risques de la géo-ingénierie et son désir de promouvoir des discussions sur un « cadre international potentiel pour leur gouvernance ».

La Commission européenne a également déclaré que les tentatives de modifier le climat posaient des risques « inacceptables » et a appelé à des discussions internationales sur les dangers et la gouvernance de la géo-ingénierie.

« Personne ne devrait mener des expériences seul avec notre planète commune ». Le chef de la politique climatique de l’Union européenne, Frans Timmermans, a déclaré lors d’une conférence de presse. « Cela devrait être discuté dans le bon forum, au plus haut niveau international. »

La Commission européenne a également publié une déclaration selon laquelle la GRS dans sa forme actuelle « représente un niveau de risque inacceptable pour l’homme et l’environnement ».

Joanna Haigh, professeur émérite à l’Imperial College de Londres, a déclaré à Reuters que les modèles de gouvernance internationale sont nécessaires pour faire face aux expériences de géo-ingénierie. « La gouvernance de la géo-ingénierie sera extrêmement complexe, mais nécessaire pour réglementer toutes les futures technologies de géo-ingénierie qui pourraient faire baisser les températures moyennes mondiales », a-t-il ajouté.», a déclaré Haigh.

D’une manière ou d’une autre, la conversation sur la géo-ingénierie est utilisée pour promouvoir l’idée qu’il devrait y avoir un « cadre international » ou des « modèles de gouvernance mondiale » pour faire face aux réalités de cette technologie non testée. Bien qu’il semble logique de se demander si les gouvernements devraient coopérer s’ils prennent une mesure aussi conséquente, nous devrions également nous demander si nous pouvons même faire confiance à ces gouvernements pour « jouer à Dieu » en jouant avec le climat, ou même si cela devrait se produire.

Depuis 2017, j’ai averti que la promotion de la technologie connue sous le nom de géo-ingénierie serait une passerelle vers des systèmes de gouvernance mondiale qui sont eux-mêmes un tremplin vers un organe directeur unique et centralisé gérant les nations individuelles. Les déclarations prononcées la semaine dernière par le gouvernement américain et l’Union européenne représentent un pas de plus dans cette direction.

Bien que ces débats se soient principalement concentrés sur les pensées et les opinions des chefs de gouvernement et des experts politiques, la majorité du monde est exclue de ces discussions. Il est absolument vital que les élus discutent de questions d’une telle importance, mais nous ne pouvons pas permettre aux politiciens de dominer seuls la conversation. Qu’en est-il des pays en développement, des communautés autochtones et des populations locales ? Leurs voix doivent être entendues afin d’évaluer pleinement les risques de la géo-ingénierie.

Les gouvernements du monde se soucient-ils de la volonté du peuple, ou vont-ils faire avancer leur programme indépendamment de l’opinion ou de la préoccupation du public ? Ce sont des questions importantes qui doivent être prises en compte dans tout débat sur le potentiel de l’ingénierie du climat de notre planète. D’une manière ou d’une autre, nos vies et notre avenir dépendent de l’issue de ce débat scientifique.

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