Canicule et Climat : le grand mensonge des « fact-checkers »

[Source : reinformation.tv]

Par Pauline Mille

Les religionnaires du réchauffement du climat par l’homme sont les premiers à dire, quand l’Amérique du Nord gèle, qu’il ne faut pas confondre météo et climat. Mais dès que le soleil paraît, ils s’en rendent coupables. Et sous prétexte qu’il a fait un peu chaud sur la Côte d’Azur et en Corse, nos médias crient à la canicule exceptionnelle. Mais deux événements ont mis à mal ce pharaonique travail de propagande : la reprise virale du tweet d’un architecte italien signalant un record de chaleur à Rome en 1841 (qui contredit évidemment les jérémiades sur le faux record actuel), et une bévue de Mathilde Panot. L’élue de la France insoumise a en effet assuré à la télévision que le 7 juillet avait été la journée la plus chaude « depuis cent mille ans ». Aussitôt la presse a fait donner ce qu’on nomme ses « fact-checkers », ses vérificateurs de faits. La lecture de leur littérature édifiante : sous prétexte de rectifier la vérité, elle renforce le mensonge.

Les fact-checkers marquent contre leur camp

L’analyse exhaustive en demanderait un livre, mais la conclusion qui s’impose est que, sous couleur de « vérifier des faits », ces « fact-checkers » s’emploient au contraire à les travestir, tout en avouant maladroitement qu’ils n’ont pas les moyens de contredire la thèse qu’ils ont pour mission de démolir. Les vérificateurs de France Info, qui jugent « peu probable » le record romain de 1841 au terme d’un plaidoyer alambiqué, affirment tout bonnement qu’un « tel événement ne remet pas en cause la réalité du réchauffement climatique », CQFD. Quant aux vérificateurs de 20 Minutes, tout en jugeant « trompeur » le record de 1841, ils apportent des arguments et des données qui vont dans le sens contraire.

Le climat romain a toujours été chaud

Les voici. Une température de 33,6 degrés Réaumur, soit 42 degrés Celsius, a été observée le 27 juillet 1841 à la station météo du Collegio Romano située dans le centre de Rome. C’est ce qu’a confirmé aux Fact-checkers de 20 Minutes Luigi Iafrate, du CREA, le centre de recherches dépendant du ministère de l’agriculture italien qui gère la station, laquelle enregistre les températures depuis 1782. Alors ? Iafrate précise : « L’absence, à cette époque, d’un hangar météorologique de conception moderne (introduit dans l’utilisation des relevés météorologiques après 1850), me fait penser que la donnée devrait être révisée et soumise à validation. »

La canicule dans tous ses records

En somme, quand une donnée ne plaît pas, on l’écarte. Mais une observation du collège romain le 4 juillet 1905, a été « validée » et constitue un record, qui, selon Iafrate, du CREA, « n’a pas encore été battu », puisque la température enregistrée au Collegio Romano le 18 juillet 2023 n’a été que de « 39,3 degrés ». Le record absolu de chaleur à Rome vanté par les médias (41,8) a été enregistrée dans une autre station, CSOA Forte Prenestino, dans l’est de la ville, qui n’est pas la station de référence internationale pour Rome. On peut en tirer deux leçons. 1. La presse s’est emballée sur une mesure qui n’a rien d’officiel. 2. Si l’on observe la situation toutes choses égales par ailleurs, il a fait moins chaud à Rome, officiellement, en 2023 qu’en 1905. Peut-être a-t-il fait un peu plus chaud dans l’est de la ville, mais il faudrait pour l’affirmer produire la mesure de 1905. Tout cela mène, de l’aveu même des gens payés pour défendre la thèse officielle, à ce que parler de record de chaleur comme on le fait n’a pas de sens.

Le mensonge des médias dit la vérité des politiques

Dans ces conditions, les vaticinations de Mathilde Panot sont bien évidemment, du point de vue de la raison, une absurde rigolade. Mais en même temps, elles disent la « vérité » politique du moment, l’ardente obligation qui nous est faite de croire à l’incroyable, cette menace de catastrophe qui doit guider l’action des politiques, des collectivités et des particuliers. C’est pourquoi, là encore, les fact-checkers, avec un sens du devoir digne de meilleures causes, sont venus à son secours. TF1, dans un article de plusieurs dizaines de lignes dont la conclusion était que l’affirmation selon laquelle il n’avait jamais fait aussi chaud en 100 000 ans que le 7 juillet 2023 était « vraie », a réussi à établir, en tout et pour tout, que les températures relevées ce 7 juillet étaient supérieures à celles du 16 août 2016. France Info, quant à elle, se lançait dans une série « d’estimations » fuligineuses à travers la dernière glaciation et l’Holocène, en omettant tous les optima climatiques connus pour conclure sans trembler que l’assertion de Mathilde Panot était « très probable ». Notre système politique, dont les médias ne sont qu’une déclinaison, se caractérise par un déni systématique de la réalité, au profit d’une injonction politique et morale édictée par la révolution mondialiste.




L’enfant et les animaux




Après le covid et la guerre en Ukraine, le choc climatique ?

[Source : kla.tv]

Un général roumain révèle que les 180 installations HAARP installées dans le monde entier sont censées générer des scénarios météorologiques et sismiques « apocalyptiques ». Après la pandémie mondiale de Covid et la menace de guerre mondiale due à la guerre en Ukraine, la prochaine vague de terreur contre l’humanité est mise en scène afin de contraindre la population, complètement perturbée, à adhérer au Nouvel ordre mondial.

Transcription

Les gens effrayés et paniqués se laissent (presque) imposer n’importe quoi. Cette réalité psychologique de la stratégie du choc est exploitée sans pitié par le Forum économique mondial (FEM) (qui est un réseau mondial d’oligarques suprêmes) pour atteindre ses objectifs par la mise en scène de crises. Le FEM se sert par exemple de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des principaux médias. Cette stratégie de choc a récemment permis d’imposer des mesures Covid à volonté, d’emprisonner des populations entières pendant des mois et de les intimider — en leur faisant porter des masques — pour qu’elles « se taisent ». Des entreprises ont été fermées à tour de bras, des économies nationales ont été ruinées et les gens, suite à la vaccination, sont devenus en masse handicapés, malades ou sont morts. Tout cela n’aurait pas été possible avec un esprit calme et sans le « choc Covid » artificiellement médiatisé et surdramatisé.

L’onde de choc mise en scène qui a suivi est actuellement la guerre en Ukraine. Soudain, une guerre est quasiment aux portes de l’Europe et menace de virer à une guerre mondiale. Et une fois de plus, la politique dirigée par les oligarques du FEM peut décréter, en passant au-dessus de la population, des mesures que personne n’approuverait s’il était lucide. Il suffit de penser aux livraisons d’armes surfacturées, aux sanctions qui ruinent des économies nationales entières et à l’aide humanitaire démesurée, dont la majeure partie disparaît dans des canaux obscurs. La peur d’une guerre qui s’étend, attisée par la politique et les médias, permet que la population accepte cette méthode nuisible.

On se souvient que Klaus Schwab, le fondateur du FEM, avait proclamé le Great Reset comme solution aux malheurs de l’humanité dans lesquels elle s’embourbait apparemment de plus en plus. Mais que se passe-t-il si ce n’est pas l’humanité dans son ensemble, mais la mafia financière et ses acolytes, c’est-à-dire des personnes comme Klaus Schwab, des hommes de main des super-riches, qui sont à l’origine de ces misères et de ces impasses qui mettent à zéro des nations et des économies entières ? Le Great Reset, c’est-à-dire un nouveau départ à partir de zéro, est sensé se produire comme un supposé plan de sauvetage sous la forme d’un Nouvel ordre mondial totalitaire et centralisé selon les règles du jeu du FEM. Sans stratégies de choc artificiellement mises en scène et alimentées par les médias, aucun être humain ne renoncerait jamais à ses affaires et à sa liberté pour accepter ce Nouvel ordre mondial.

Selon le général roumain haut gradé Emil Strainu, le prochain programme de mise à zéro, la prochaine attaque terroriste contre toute l’humanité, serait déjà à la porte : cette fois-ci, il ne s’agirait pas d’une pandémie ou d’un conflit guerrier planifié de longue date. Non ! La prochaine vague de panique sera provoquée par des catastrophes climatiques apocalyptiques.

Le général Emil Strainu, expert en géo-ingénierie, a expliqué au journaliste serbe Dragan Vujicic comment HAARP, qui génère de gigantesques champs électriques, sera utilisé comme « arme de l’apocalypse » sous la direction des plus grands oligarques financiers pour la guerre économique, le changement climatique et le contrôle de la population. Strainu a indiqué qu’il avait visité un centre HAARP américain en Alaska et qu’il y avait appris comment cette arme était utilisée. Il a expliqué clairement que certaines des applications de HAARP déclencheraient des explosions similaires à celles des bombes atomiques. HAARP peut également modifier l’environnement et générer des cyclones, des tornades, des trombes d’eau et des tsunamis, même dans des zones où ils ne se produisent pas normalement. De même, des catastrophes dues à la chaleur et à la sécheresse et des incendies de forêt, tout comme des fortes pluies, des inondations catastrophiques, des grêles géantes et des coups de froid. Cette arme hyper-énergétique, dirigée par les plus grands oligarques financiers, peut continuer à déclencher des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Il existe dans le monde plus de 180 installations HAARP de ce type, qui entrent maintenant en action entre elles.

Selon les communiqués du 10 avril 2023 publiés sur le site web de l’Agence d’État de météorologie espagnole (AEMET), plus de 50 pays du monde participent à des expériences météorologiques. Des rapports réguliers du comité d’experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) fournissent des informations à ce sujet. Selon AEMET, la géo-ingénierie utilisée dans ce contexte comprend « un large éventail de méthodes et de technologies visant à modifier de manière ciblée le système climatique », par exemple en introduisant des particules fines dans l’atmosphère. Et c’est précisément là que l’on peut reconnaître la signature des oligarques du FEM, car les organisations climatiques qu’ils ont créées, comme le Club de Rome et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et leur propagande climatique permettent de générer d’énormes quantités d’argent. Le choc climatique artificiellement créé permet d’imposer des mesures douteuses qu’aucune personne dotée d’un esprit logique n’approuverait sans cette « stratégie du choc » psychologique mise en scène. Qu’il s’agisse de la taxe sur le CO2, de la réduction des émissions de CO2, des restrictions de mobilité, de la transformation des systèmes de chauffage, des restrictions et des interdictions de secteurs économiques entiers, et bien d’autres choses encore. Toutes choses pour lesquelles il n’existe aucune base scientifique fondée, mais uniquement la propagande climatique alarmiste des organes du FEM. Rappelons-nous que l’objectif déclaré est le Great Reset, la mise à zéro de toutes les économies et de toutes les nations, afin de pouvoir installer au point le plus bas, en guise de redémarrage, un Nouvel Ordre Mondial totalitaire et centralisé, auquel aucun être humain ne consentirait sans cette pression gigantesque.

Les choses ne sont donc manifestement pas ce qu’elles semblent être en ce qui concerne la météo et le climat. Le prétendu changement climatique d’origine humaine serait effectivement causé par l’homme, non pas en raison d’émissions de CO2 ou autres, mais par les installations HAARP associées à la géo-ingénierie. C’est là que se trouvent les responsables du mal.

Il convient donc de réfléchir, de rester pondéré et d’informer nos semblables lorsque la météo devient de plus en plus capricieuse et que la prochaine propagande de panique climatique est lancée. Et encore un appel aux professionnels près desquels se trouve une installation HAARP : si vos moyens techniques vous le permettent, prouvez que cette installation est en partie responsable d’une catastrophe météorologique actuelle.

de hm.

Sources/Liens :




France — Les squatteurs autorisés à poursuivre les propriétaires

[Source : RL]

Par Bernard GERMAIN

Pas un domaine n’échappe au désastre qui est en train de frapper la France et son peuple. C’est une véritable guerre qui est déclarée contre le peuple. Prenons quelques exemples.

À cause des délires écologistes sur le soi-disant « dérèglement climatique », tout est mis cul par-dessus tête dans notre pays.

Notre territoire se couvre d’éoliennes et de méthaniseurs, qui coûtent une fortune et n’arriveront jamais à simplement égaler l’énergie nucléaire qui produit une électricité abondante et bon marché. À l’inverse, nous subissons une crise énergétique majeure à cause des décisions débiles de l’Europe qui lient le prix de l’électricité à celui du gaz pour satisfaire les intérêts économiques des Allemands, tout en ruinant notre pays et son peuple.

Toujours à cause des théories folles des écologistes, l’industrie automobile va être sacrifiée, provoquant des centaines de milliers de chômeurs dans notre pays, afin d’imposer l’utilisation de voitures électriques qu’une considérable partie de la population ne pourra pas s’offrir, car elle n’en aura pas les moyens. Comment vont faire ces Français, notamment dans les campagnes pour se déplacer ?

Non contente d’imposer cette catastrophe économique et sociale, l’Europe et les écologistes fous veulent aussi interdire dès 2025 (en plus des villes déjà frappées) l’accès aux villes de plus 125 000 habitants à tous les véhicules qui ne sont pas électriques (même les hybrides).

Comment vont faire nombre de Français pour se rendre à leur travail ou vivre tout simplement ?

Comment le cœur des villes va-t-il pouvoir être livré des marchandises attendues si les camions et camionnettes ne peuvent y accéder ?

Mais ce n’est pas tout, il y a aussi les récentes législations votées par l’Europe qui vont commencer à s’appliquer très rapidement concernant les logements.

Tout logement ne répondant pas aux normes exigées pour les économies d’énergies ne pourra être ni vendu ni loué.

Les projections faites annoncent, par exemple, que 30 % du parc immobilier locatif parisien devrait ainsi disparaître. Mais comment vont faire les gens pour se loger ?

Les prix sont déjà extrêmement élevés en région parisienne, si vous enlevez 30 % du parc immobilier nombre de personnes n’auront plus la possibilité de se loger et les prix vont exploser et atteindre d’incroyables sommets.

Tout cela au nom de la lutte contre le dérèglement climatique et afin de faire baisser la quantité de CO2 produite… alors que la production de CO2 en Europe ne représente que 9 % de la production mondiale et moins de 1 % en France.

Alors pourquoi cette politique complètement folle qui va agresser brutalement le peuple sans aucune justification sérieuse ? D’autant que de nombreux scientifiques disent que ce « dérèglement climatique » est tout sauf prouvé scientifiquement.

On peut sur ce plan juger du sérieux de ceux qui font la promotion de ces mesures en écoutant par exemple Mathilde Panot qui vient de déclarer :

« Nous avons connu sur le mois de juillet les 7 jours les plus chauds depuis 100 000 ans ».

Sans blague… il y a 100 000 ans, ils faisaient déjà des relevés de températures ?

Et la même d’ajouter à propos de la sécheresse consécutive à cette augmentation des températures (due à la quantité de CO2 excessive dans l’atmosphère) :

« Nous avons notamment une situation de sécheresse en France, mais également une situation de sécheresse dans les océans et dans les mers ce qui est extrêmement dramatique ».

Là c’est sûr, c’est extrêmement dramatique… mais le plus effrayant c’est qu’aucun journaliste n’a osé dire à la Mathilde qu’à l’évidence elle n’avait pas le gaz et l’électricité à tous les étages et qu’il fallait sans doute qu’elle pense à arrêter de fumer la moquette.

Par contre le peuple, lui c’est certain, va sérieusement dérouiller à cause de politiciens fous faisant la promotion de ces politiques qui sont autant d’actes de guerre contre le peuple.

Autre exemple de cette guerre déclarée au peuple : la liberté d’expression.

La « gauche » et les bien-pensants expliquent ni plus ni moins qu’ils sont les seuls à pouvoir informer la population.

Ainsi au JDD, depuis plus de 4 semaines, les journalistes sont en grève contre la venue de Geoffroy Lejeune, catalogué « extrême droite » par ces journaleux ultra sectaires, mais qui se considèrent comme des démocrates.

Leur revendication est des plus simples : l’assemblée des journalistes du journal doit pouvoir décider par un vote (alors qu’il s’agit d’un journal sous statut privé) qui va être le Directeur de la rédaction.

Ces gens sont impayables. Ils se croient encore en Union Soviétique en exigeant que le soviet du JDD et le commissaire politique local approuvent ou pas l’arrivée du nouveau Directeur de la rédaction.

Ça a peut-être l’air de rien comme cela, mais leur revendication est hallucinante.

Ils revendiquent le monopole de l’information de la population et refusent à quiconque n’a pas leur opinion de pouvoir le faire et même simplement de pouvoir y participer.

Donc seuls les bien-pensants et les « politiquement corrects » peuvent remplir cette fonction, les autres, c’est-à-dire « l’extrême droite » et « les fascistes », en étant obligatoirement écartés.

Ceux qui mettaient en œuvre ce type de méthodes étaient les sbires des régimes de Staline, Mao, Pol Pot, etc.

On se souviendra peut-être que ces régimes et leurs exécutants ont aussi fait des dizaines de millions de morts.

Mais en 2023, ces journalistes « démocrates » entendent remettre à l’honneur ces méthodes. Le plus incroyable étant que tant de gens ne soient pas choqués de cette volonté de mise en coupe réglée de l’information.

Et comme ces gens n’ont aucune limite, ils souhaitent même qu’une Loi officialise leurs volontés.

En attendant le jour de cet heureux événement, des « États généraux de l’information » doivent se tenir prochainement avec à leur tête Christophe Deloire, le patron de Reporters Sans Frontières, qualifié pour la circonstance de « personne neutre », mais qui passe sa vie à dénoncer l’empire Bolloré. Le reste des organisateurs dans cette commission étant constitué d’anciens de Libération et du Nouvel Obs, ainsi que quelques partisans de Macron. Des gens donc très objectifs et pas partisans pour un sou.

Le peuple français peut donc s’attendre à ce que des décisions sortent de ces États généraux lui assurant une information honnête et objective. Il n’y a absolument rien de négatif à redouter sur ce plan.

Un dernier exemple mérite d’être signalé en tant qu’acte de guerre contre le peuple : la dernière décision du Conseil constitutionnel concernant les squatteurs. Là, ça envoie du lourd, du très lourd.

Comme chacun le sait, tout propriétaire d’un bien immobilier redoute d’être victime de squatteurs. En effet, c’est un véritable parcours du combattant pour un propriétaire s’il est confronté à la confiscation de son bien par des squatteurs.

Il ne peut récupérer seul son bien et doit obligatoirement passer par le tribunal, qui met un temps infini à trancher le litige et lorsqu’au bout du parcours le propriétaire finit par retrouver son bien, il est invariablement dans un tel état qu’il lui faut dépenser des sommes considérables pour le remettre en état. Sans pouvoir se retourner contre les squatteurs qui sont insolvables dans la quasi-totalité des cas.

Donc une Loi a été votée récemment afin de faciliter pour les propriétaires victimes la récupération de leur bien, en pouvant expulser plus rapidement les squatteurs.

Mais il se trouve que le Conseil constitutionnel « dans sa grande sagesse » vient de censurer en partie cette Loi qui se fixait pour objectif d’être un peu plus protectrice pour le propriétaire des lieux.

Ainsi, invoquant l’article 1244 du Code civil qui prévoit que « le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction » le Conseil constitutionnel a censuré en partie cette Loi.

Un squatteur pourrait être victime par exemple d’une blessure résultant d’un manque d’entretien du bâtiment qu’il squatte. Ce squatteur pourrait donc se retourner contre le propriétaire pour « défaut d’entretien de cette habitation » et même lui demander d’indemniser le préjudice.

On se pince pour y croire, mais c’est ce que vient de décider le Conseil constitutionnel à l’occasion de l’examen de la Loi « anti-squat » qui vient de lui être présentée.

Là où l’on se rend compte de la folie dans laquelle sont tombés ces « sages », c’est que si le propriétaire s’avise de pénétrer dans son logement, occupé par des squatteurs, pour y faire des réparations qui s’imposent, ce propriétaire peut se voir attaqué au tribunal par les squatteurs pour… violation de domicile.

Au lieu de défendre le propriétaire gravement spolié par le squatteur, le Conseil constitutionnel vient donc de prendre ouvertement le parti du squatteur contre le propriétaire. Tout cela est juste insensé.

Au moment de conclure cet article, je ne peux m’empêcher de lister les points sur lesquels le peuple français est attaqué.

Il y a la crise de l’énergie, la défiguration de nos campagnes avec éoliennes et méthanisations, les voitures, les habitations, l’accès aux villes, les possibilités de se déplacer notamment dans les campagnes, les restrictions d’eau, les limitations voire l’interdiction d’accéder à une information honnête, l’impossibilité de se défendre sérieusement contre les squatteurs.

Et je ne parle pas des problèmes d’insécurité, de vols ou d’agressions ainsi que de tant d’autres problèmes.

C’est indiscutable, notre société a vraiment déclaré la guerre au peuple français. Jusqu’à quand cela peut-il durer ?




Enfer, entre ciel et terre — La véritable histoire des Blancs en Afrique du Sud

[Source : @didi18]






Biden le non-jetable

[Source : amgreatness.com]

Par Paul Gottfried

En écoutant les experts des médias républicains compter les jours jusqu’à ce que les démocrates abandonnent un président criblé de scandales, je me demande dans quel monde imaginaire vivent ces types de Pollyanna1. Biden est exactement le genre de figure de proue que ses manipulateurs, qu’il s’agisse d’idéologues woke ou d’agents de l’État profond, veulent comme chef de file. Pourquoi se soucieraient-ils [de l’éventualité] que Jim Jordan, James Comer, Chuck Grassley ou le directeur d’une compagnie de gaz ukrainienne pensent que Joe ou son fils néo-bienfaiteur est un sac à merde criminel ? Notre chef d’État titulaire, corrompu et dément, répond aux besoins de ceux qui l’ont mis au pouvoir et qui, à l’heure actuelle, le maintiennent. Il s’agit notamment des MSM2, de toutes les circonscriptions gauchistes partout dans le monde et, pour ne pas l’oublier, de « l’opinion mondiale ». Pourquoi, exactement, croirais-je que les révélations des dénonciateurs et les preuves accablantes d’un ministère de la justice, d’un fisc et d’un FBI militarisés vont changer les divisions idéologiques existantes dans ce pays ?

Sur les chaînes de télévision, on parle peu des péchés de Biden, mais beaucoup des problèmes juridiques que Donald Trump s’est lui-même attirés en étant une personne aussi horrible. Selon le dernier sondage de Yahoo News, presque deux fois plus d’Américains considèrent que Trump est plus corrompu que Biden et, dans une plus large mesure, qu’il est plus dangereux. Les médias font également référence à l’« insurrection » du 6 janvier et aux divisions sociales rancunières causées par les fanatiques chrétiens, le lobby des armes à feu et les opposants bigots aux LGBT. Ceux qui écoutent ces reportages, regardent nos séries télévisées politiquement correctes et/ou fréquentent nos universités ne savent rien des scandales que Miranda Devine, John Solomon et des sites web comme celui-ci3 décrivent en détail. Mais ils craignent que les néonazis républicains et ceux qui veulent que les femmes perdent leurs « droits reproductifs » ne reprennent un jour le pouvoir. Nous vivrons alors dans le monde de The Handmaid’s Tale4 et du Klan5.

Si les démocrates et leurs chiens de poche des médias voulaient vraiment se débarrasser de Joe, pourquoi s’efforceraient-ils d’éliminer son seul véritable concurrent pour l’investiture ? Ces dernières semaines, notre garde prétorienne présidentielle s’est attaquée à RFK Jr, le seul adversaire un tant soit peu compétitif de Biden, en l’accusant d’antisémitisme. Avec un peu de chance, les protecteurs de Joe devraient être en mesure d’effrayer tous ceux qui contestent sa renomination. Notre président ne sera alors pas obligé de débattre avec qui que ce soit pendant les primaires et pourra se diriger vers sa réélection tout en bavardant et en avalant de la crème glacée dans son sous-sol.

À propos, j’ai été amusé d’entendre Hakeem Jeffries attaquer RFK Jr. et ses bienfaiteurs républicains en les qualifiant de vils antisémites. Apparemment, les références de RFK Jr. lors d’un dîner à une étude sur l’impact disparate de l’épidémie de COVID sur différents groupes ethniques6 prouvent que lui et ceux qui refusent de condamner son acte sont de fieffés antisémites. C’est du moins ce que m’a appris Hakeem Jeffries, ce même politicien démocrate qui chérit son amitié intime avec son oncle nazi noir, Leonard Jeffries, et qui a obséquieusement courtisé Louis Farrakhan. D’ailleurs, la conversation de Kennedy au cours du dîner était stupide et hors norme, et les excuses qu’il a présentées par la suite étaient frénétiques, mais les dénonciations féroces des médias qui ont suivi m’ont fait soupçonner que le fait d’avoir tourné autour de Biden avait quelque chose à voir avec ces réactions exagérées.

Si le DNC7, les membres démocrates du Congrès et les médias étaient désireux de se débarrasser de Biden, ils l’auraient déjà fait. Ils ne s’opposeraient pas bruyamment aux accusations de corruption à mesure que de nouvelles preuves des méfaits de Biden sont révélées. Il y a une bonne raison pour que son parti ne lui ait pas donné le coup de grâce. Il fait toujours jeu égal ou devance ses adversaires républicains probables ; compte tenu de la polarité idéologique aux États-Unis, ces résultats de sondage devraient se maintenir. Si M. Biden était soudainement distancé dans des courses hypothétiques contre des candidats républicains à la présidence, les fondés de pouvoir pourraient décider de suivre une autre voie. Mais cela ne s’est pas encore produit.

Même si les démocrates tentaient de remplacer Biden par un autre candidat, ce ne serait pas le baiser de la mort pour eux. Que ce candidat soit Kamala Harris, Gavin Newsom, Michelle Obama ou Pete Buttigieg, il ou elle bénéficierait du soutien de l’électorat de base de M. Biden. Les « indépendants » de gauche se tourneraient également vers l’alternative à Biden, et quel que soit le vainqueur de l’investiture du GOP8, les médias feraient de ce candidat [républicain] un punching-ball à la Trump.

Mais Joe a un avantage sur les autres candidats démocrates, et cet avantage est précisément son état d’affaiblissement cognitif et de compromission morale. Comme John Fetterman, Joe Biden est ridiculement facile à manipuler pour la gauche. Il peut également faire l’objet d’un chantage facile. Une partie suffisante du public sait déjà que Joe Biden est à la tête d’une famille de criminels, et s’il sort du rang, les médias et ses supérieurs immédiats pourraient cesser de cacher ce fait. Malgré ses limites cognitives, Joe est suffisamment sensible pour comprendre sa propre vulnérabilité. Il continuera donc à obéir à ses maîtres politiques, qui l’ont soutenu tout en gardant ses ennemis sous contrôle.





La vente incitative du vaccin contre le VRS

[Source : @TheAmir]

Par Dr Samantha Bailey

Il n’y a rien de tel qu’un acronyme de trois lettres pour attirer l’attention du public, et le « VRS » (virus respiratoire syncytial) est l’une des dernières craintes en date.

L’hypothèse du virus est une impasse scientifique et pourtant le VRS est plus que jamais accusé d’être à l’origine de décès chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Quel type de maladie le VRS est-il censé provoquer et qu’ont découvert les scientifiques chez les chimpanzés dans les années 1950 ? Tous les chemins mènent à Big Pharma, un autre scandale médical allopathique…

Références

[À partir de 1:45]






Répression accentuée à venir contre la critique scientifique sur l’alarmisme catastrophiste

Par Lucien SA Oulahbib

L’alliance NUPES-Renaissance enfin révélée au grand jour : ces deux faces de la même médaille sectaire veulent accentuer leur emprise sur la perception en général du monde en tentant d’échafauder une perception particulière celle d’une énième loi scélérate visant à bannir toute critique lucide réaliste sur leurs élucubrations dites « climatiques » qu’ils confondent d’ailleurs désormais sans précaution avec les aléas météo (alors qu’il faut trente ans pour établir une tendance).

C’est abject (mais pour la « bonne cause » dirait l’ex GPT Pain…). Alors qu’aucune corrélation n’a été établie entre augmentation du CO2 (qui est bon pour la planète) et activités humaines (les 3/4 du CO2 dans l’atmosphère étant déjà là avant les années 1940 au dire d’un François Gervais… spécialiste du… CO2…)

Et puis le Sahel reverdit, la croissance céréalière en résultant devient de plus en plus un bienfait contre la famine, toujours endémique. Mais les pyromanes restent à l’affût, profitant des hautes températures estivales dans certains endroits (car il a toujours fait très chaud l’été en Grèce, Italie, Californie, et c’est pour cela que les touristes en particulier provenant du Nord y vont…) pour sévir, permettant ainsi à des prophétesses catastrophistes illuminées de prédire la « fin des temps », comme dans Tintin et l’Étoile mystérieuse…

Ainsi la Secte (SHAA) sévit, loin de tout doute pourtant à la base de l’esprit scientifique comme l’indiquait Descartes (pas étonnant qu’il ait été écarté tout comme Molière du Panthéon…). La République (la politeia) française ne commençant pas en 1789, mais — du moins formellement — en 987 avec Hugues Capet, les courants sectaires qui n’ont jamais compris cet esprit pas plus que la démocratie ni même sa constitution moderne (exit l’article 2 de la DDHEC par exemple) profitent de leur position hégémonique dans les médias et les institutions académiques (grâce à leur manipulation des chiffres et la pratique léniniste d’éliminer tout concurrent : ainsi Bourdieu promu par Aron qui s’en mordit les doigts comme il l’explique dans ses Mémoires…) pour cette fois jeter le masque voltairien et adopter en plus du masque hygiéniste la main de fer, mais toujours dans un gant de velours (rapiécé) afin de tromper le bac +3 (voire 4 ou 5, soyons généreux) socle d’une génération urbaine avide de se voir plus grande qu’elle n’est dans le déformant miroir médiatique, pas étonnant qu’elle vote pour l’une ou l’autre des deux faces de cette médaille sectaire (NUPES/Renaissance) dont les porteurs sont devenus, mais sans le dire, les plus fanatiques avec un seul mot d’ordre : « fanatiques de tous les pays et obédiences unissez-vous ! ».

Décidément le débat est clos, de leur part. Reste donc plus que la guerre : see you in the field [sur le terrain, ou sur le champ de bataille.]




Coup d’État Mondial de l’OMS — Première Partie

[Source : AGORA TVNEWS]

Introduction et présentation de la conférence du 13.05.2023 avec le Professeur Christian Perronne, le Dr Astrid Stuckelberger, le Dr Geert Vanden Bossche et l’avocat suisse Philipp Kruse organisée par Réinfo Santé Internationale. Présentation de l’OMS par Delphine Héritier de Barros et Shehnaz.

Avec l’apparition du nouveau traité pandémique contraignant pour les pays signataires et des modifications du Règlement Sanitaire International qui prévoient des décisions au-dessus de l’autorité des pays et qui impacteraient les libertés de la population, quels sont les réels enjeux pour les 194 états membres de l’OMS et comment sortir d’un totalitarisme qui se précise avec le suivi des populations ?

[À partir de 5:00]




Défis de santé publique mondiale avec l’OMS et l’ONU : De la biologie à la population

[Source : Réinfo Santé Suisse International]

L’expérience de la structure et des systèmes complexes des Nations unies (dont l’Organisation mondiale de la santé est le chef de file en matière de santé mondiale) de la Dr Astrid Stuckelberger lui permet de mettre clairement en évidence les incohérences de l’urgence de santé publique Covid-19. Elle nous détaille :
– ce qui a été fait contrairement aux normes précédemment établies dans la gestion d’une épidémie
– ce qui aurait dû être fait pour préserver la santé de la population

Dr Stuckelberger nous partage divers plans de contrôle de l’OMS tels que :
– la numérisation de la santé
– l’édition du génome à l’intelligence artificielle

Elle mentionne également les conflits d’intérêts de l’organisation ainsi que l’influence de l’industrie dans la politique de santé publique. Bien au-delà de la politique et de l’argent, elle affirme qu’il s’agit d’une guerre physique et spirituelle contre l’humanité, et que la réponse la plus dangereuse est de rester silencieux.

[Voir aussi :
Déclaration sur l’isolement des virus
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
Dr Sam Bailey sur l’histoire du Shedding vaxinal
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
et plus généralement les nombreux articles des dossier Vaccins et virus, 5G et ondes pulsées, Climat et Implants numériques qui apportent des informations complémentaires par rapport à ce que mentionne Astrid dans sa conférence.]

www.astridstuckelberger.com
www.reinfosante.ch

[À partir de 5:00]






J’ai une question à poser au peuple de France !

[Source : place-armes.fr]

Par Jean Pierre Fabre-Bernadac

Il s’appelait Nahel, il habitait Nanterre dans les Hauts de Seine, il a été tué dans sa ville par un policier alors qu’il venait de commettre un refus d’obtempérer. La voiture qu’il conduisait sans permis (il n’avait que 17 ans), une Mercedes de grand luxe possédait une plaque polonaise et lui avait été prêtée par un « ami ».

À cette occasion Kylian Mbappé indiqua sur Twitter, suite à la mort de ce « petit ange »… « J’ai mal à ma France ». La sphère politico-médiatique à l’unisson, des artistes aux footballeurs, se mit en ébullition et déversa sa haine envers la police. La marche blanche après son décès fut relayée en direct sur toutes les chaînes d’info pendant des heures. Lors de celles-ci sa mère se positionna sur un camion en gesticulant et en rythmant les cris, « la police tue » « la police est raciste », auprès des 5000 participants. Quant aux députés, la « Macronie » leur imposa pour ce petit caïd une minute de silence.

Les incidents qui s’en suivirent gagnèrent rapidement en intensité et une partie de la France se mit à flamber. En six nuits d’émeutes, le ministère de l’Intérieur comptabilisa 5 660 véhicules incendiés, près de 1 059 bâtiments brûlés ou dégradés, 254 attaques de commissariats ou de gendarmeries et plus de 720 membres des forces de l’ordre blessés, ainsi que 35 sapeurs-pompiers. Le total des dégâts se chiffra à 650 millions.

Il s’appelait Enzo, il habitait La Haye-Malherbe dans l’Eure(([1] https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/eure/louviers/poignarde-a-15-ans-pour-un-simple-regard-quelle-rage-il-faut-avoir-pour-faire-ca-2817860.html)), il n’avait que quinze ans. Il se rendait avec sa petite amie au stade de foot de son village quand il croisa deux adolescents en voiture dont le conducteur n’avait pas le permis. Une altercation pour un « mauvais regard » éclata, Enzo fut grièvement blessé d’un coup de couteau, il réussit à se trainer jusqu’à la caserne des pompiers située à 100 mètres avant de mourir.

Pourquoi périr pour un simple « mauvais regard » comme le rapportèrent le maire du village, les enquêteurs et la procureure ? Le « nouvel Obs » nous l’explique en précisant qu’un mauvais regard est un code particulier qui appartient à certaines cultures. Lesquelles ? Le quotidien reste muet sur cette question.

J’ai essayé de savoir si Kylian Mbappé avait, là aussi, eu mal à sa France, mais je n’ai rien trouvé sur Tweeter. J’ai cherché à m’informer, malgré le peu de commentaires, sur les suites de cette agression. Ses parents avaient-ils violemment manifesté après le meurtre ? Et ce dernier avait-il engendré des débordements ? Mais rien, ni violence, ni voiture brûlée, ni vitrine brisée, le seul moment fort fut une paisible marche en sa mémoire. Une marche blanche qui ne fit pas la une de l’actualité. Une marche blanche où la mère d’Enzo, ne fit pas pétarader une petite cylindrée en mémoire de son fils, fan de moto, comme le fit la mère de Nahel. Une marche blanche ou le silence était de mise et où aucun participant ne se permit de faire d’amalgame avec certaines racailles.

D’ailleurs combien de personnes en France eurent connaissance de cette tragédie ? Il fallait arpenter les médias avec zèle pour découvrir ce drame. Alors une question évidente se pose : pourquoi ce : deux poids deux mesures chez les politiques, dans les médias et même chez les célébrités ? Pourquoi pour l’un pleurer de rage et en faire l’affaire de l’année et pourquoi pour l’autre l’ignorer comme un banal fait divers ?

La réponse est évidente, parce que vous français n’avez pas eu le courage de témoigner en clamant qu’Enzo valait bien Nahel ! (et je me mets bien volontiers dans le lot, même si…)

Parce que vous n’avez pas eu la volonté d’aller devant les médias pour leur crier : « votre silence est ignoble ». Parce que vous n’avez ni interpellé le Président de la République, ni les ministres pour les interroger sur leur non-dit face à la mort de l’adolescent. Parce que vous n’avez pas osé vous indigner de cette minute de silence à l’Assemblée Nationale pour un « jeune » qui avait eu affaire à la justice alors que des dizaines de soldats, morts pour la patrie en Afghanistan ou en Afrique, n’ont pas eu cet honneur. Parce que vous avez eu peur de manifester votre nausée devant un tel crime. Parce que tout simplement vous avez eu peur de vous faire remarquer en expliquant qu’un des nôtres vaut bien un des leurs !

En fermant les yeux vous avez remplacé le courage d’une nation qui engendra les poilus de 1915 par la lâcheté en 2023 d’une majorité silencieuse doutant d’elle-même.

Les Romains dans l’antiquité expliquaient : « Le courage augmente en osant et la peur en hésitant », les Français d’aujourd’hui par leurs faiblesses parviennent à renverser cette citation.

Ce qui est incompréhensible c’est que les gens qui pensent « français d’abord » sont majoritaires, mais n’osent pas s’exprimer pour ne pas être traités d’« extrême droite » !

Enfin pour conclure j’aimerais mettre en garde nos concitoyens en citant Machiavel :

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. ».

Attention peuple de France à ne pas perdre votre âme en ajoutant à votre peur votre propre déshonneur !

Jean Pierre Fabre-Bernadac
(Président de « Place d’Armes »)




L’Inquisition continue : l’Ordre des médecins veut « faire le tri » dans les médecines « non conventionnelles »

[Source : France-Soir via Sott.net]

« Les signalements pour dérives thérapeutiques deviennent une actualité de plus en plus importante », écrit le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) en introduction d’un rapport publié le 27 juin 2023. Ce texte, intitulé « Les pratiques de soins non conventionnelles et leurs dérives », vise à mieux encadrer les « médecines alternatives », « dans le seul but de pouvoir donner aux patients une information suffisamment éclairée afin qu’ils maîtrisent au mieux la prise en charge de leur santé. »

Francisco Goya, « Contre le bien commun. » 1863

Entre arguments justifiés et hypocrisie autoritaire, doit-on parler de bienveillance ou de croisade ?

De l’ostéopathie à la naturopathie, en passant par l’hypnose ou encore le jeûne, d’autres formes de médecines que ladite « médecine conventionnelle » se sont fait une place dans la société au cours des dernières années. Selon le rapport, ce phénomène s’explique à la fois par « la pénurie de l’offre de soins, l’influence de la crise sanitaire, la mouvance bio et l’offre des formations bien-être/développement personnel ». L’Ordre y voit un danger pour les patients. Ainsi, son objectif est de « faire le tri entre des pratiques dangereuses pour la santé des patients et celles qui peuvent présenter un intérêt dans l’accompagnement du malade, et les restreindre au seul domaine du bien-être. »

Définitions des « pratiques de soins non conventionnelles »

De quoi parle-t-on exactement ? Les « pratiques de soins non conventionnelles » (PSNC) englobent joyeusement toute forme de médecine qui n’a pas été tamisée par le processus canadien de « l’Evidence-Based Medicine (EBM) », alias la médecine fondée sur les preuves, la « médecine conventionnelle ». Cette dernière se fonde essentiellement sur les données de la recherche (essais randomisés, études de cas, niveau de preuves…) afin de réduire autant que faire se peut la subjectivité du médecin. Autrement dit, c’est la critique principale qui est faite à ce modèle, l’art médical basé sur le rapport médecin-patient et l’intelligence même du médecin sont mis au ban au profit de la statistique pure issue de l’expérimentation. Aujourd’hui, c’est le modèle largement majoritaire en Occident.

À ceci, le ministère de la Santé ajoute que « les PSNC ont pour point commun qu’elles ne sont ni reconnues, au plan scientifique, par la médecine conventionnelle, ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé. »

Ainsi, le rapport de l’Ordre liste les PSNC suivantes :

ACCESS BARS CONSCIOUSNESS ; ACUPUNCTURE ; APITHÉRAPIE ; AROMATHÉRAPIE ; AURICULOTHÉRAPIE ; BIOLOGIE TOTALE ; CHONDROPRAXIE ; CONSTELLATIONS FAMILIALES ; ÉTIOPATHIE ; FLEURS DE BACH ; GEMMOTHÉRAPIE ; GÉOPHAGIE ; HAPTONOMIE ; HOMÉOPATHIE ; HYDROTHÉRAPIE DU CÔLON ; HYDROTOMIE PERCUTANÉE ; HYPNOSE ; IRIDOLOGIE ; JEUNE THÉRAPEUTIQUE ; KINÉSIOLOGIE ; LITHOTHÉRAPIE ; MÉDECINE ANTHROPOSOPHIQUE ; MÉDECINE HOLISTIQUE ; MÉDECINE QUANTIQUE ; NATUROPATHIE ; OSTÉOPATHIE ; SYLVOTHÉRAPIE ; VENTOUSOTHÉRAPIE.

Dans le lot, certaines sont très peu connues (constellations familiales ou fleurs de Bach), d’autres sont largement répandues (hypnose ou ostéopathie). Quoi qu’il en soit, l’Ordre des médecins considère qu’elles doivent être mieux définies, à commencer par le terme même de « médecine ». Le rapport préconise de modifier la loi pour que ce terme soit protégé, au même titre que celui de « médecin », afin que tout le monde ne puisse pas déclarer et pratiquer une activité de « médecine ».

Dans le même esprit, le rapport souligne que le terme de « Docteur » devrait obligatoirement être suivi de la science dans laquelle la thèse a été soutenue, afin qu’un docteur en droit ne puisse pas se présenter comme « Docteur exerçant la médecine chinoise », par exemple.

Du « bien-être » à la « dérive sectaire »

L’Ordre des médecins reconnaît que « certaines PSNC sont intégrées depuis plusieurs années déjà dans certaines approches thérapeutiques », notamment en cancérologie. Néanmoins, le rapport limite leur rôle à de « l’empowerment » pour le patient, uniquement complémentaire d’un traitement spécifique et reconnu.

En résumé, « si dans de nombreux centres de prise en charge des cancers les soins de support ont trouvé leur place et améliorent la qualité de la vie des patients, il faut rappeler qu’ils ne soignent pas. » Ils sont donc relégués au « bien-être », tout en étant particulièrement dangereux. Et pour cause !

Le rapport distingue trois dérives entraînées par la pratique de ces médecines : l’exercice illégal, les dérives thérapeutiques et les dérives sectaires.

Si le premier point semble évident à déceler, puisqu’il repose sur les diplômes et droits du pratiquant, les deux autres reposent davantage sur la subjectivité du médecin et de son patient, ou de ceux qui les surveillent. Le rapport explique qu’une « PSNC devient dérive thérapeutique dès lors qu’elle met en danger les patients, parce qu’elle n’est pas validée scientifiquement et/ou qu’elle est proposée en remplacement de la médecine conventionnelle. » L’Ordre semble partir du principe que ladite PSNC est dangereuse car « non validée » ; il semble presque dérisoire de savoir si in fine, le traitement a soigné ou pas.

Ensuite, le rapport met en garde : « Dès lors que ces “thérapies” cherchent à faire adhérer le malade à un nouveau mode de pensée ou croyance, il faut se méfier, car l’endoctrinement arrive progressivement. » Et d’ajouter : « Aujourd’hui, la santé et le bien-être constituent le premier domaine de risque de dérives sectaires. »

Difficile de leur donner tort sur ce point, tant on s’est aperçu, lors de la crise sanitaire du Covid-19, à quel point la santé pouvait être un levier de peur et de coercition. Les premières doses de vaccin ont d’ailleurs été administrées alors que ces derniers bénéficiaient uniquement d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, sans avoir achevé tous les tests habituellement nécessaires à « l’Evidence-Based Medicine ». Ceux qui les refusaient étaient ostracisés par la société. Est-il juste, alors, de parler de dérives thérapeutiques ou de dérives sectaires ? Pendant plus de deux ans, le corps médical lui-même s’est déchiré autour de ces questions. Des professeurs reconnus tels que le Pr Raoult, le Pr Perronne ou encore le Pr Trouillas, ont été incendiés par l’Ordre pour avoir cherché d’autres solutions et soigné avec des traitements précoces jugés inadaptés par la médecine conventionnelle.

Aujourd’hui encore, l’Ordre des médecins veut « protéger les patients » de ce qui n’est pas reconnu, proposant un certain nombre de mesures pour encadrer les PSNC.

Des informations et des formations

Pour contrôler le développement de ces PSNC et traiter les signalements, l’Ordre s’entoure de nombreuses institutions spécialisées, telles que MIVILUDES pour les dérives sectaires, la DGCCRF pour les fraudes ou la DRIEETS pour les formations.

Cette dernière sera par exemple chargée « d’intervenir en amont de l’enregistrement de la déclaration de formation », grâce à un guide établi par le Conseil national de l’Ordre des médecins. En plus d’éviter les « professionnels autoproclamés », l’objectif de cette intervention est présenté ainsi :

« Éviter que des professionnels, furent-ils médecins, ou autres professionnels de santé proposent l’enseignement de techniques thérapeutiques non validées scientifiquement, voire dangereuses pouvant parfois présenter un risque d’emprise. »

Concernant les institutions, le CNOM préconise aussi de remettre en place le « Groupe d’Appui Technique » (GAT PSNC), qui était chargé de repérer et classifier les PSNC dangereuses ou prometteuses. Il avait été créé en 2009, et supprimé en 2015.

À l’inverse, le CNOM a alerté le gouvernement quant à l’existence « inquiétante » de « l’Agence des Médecines Complémentaires et Alternatives », créée en 2020 par Véronique SUISSA, Serge GUÉRIN et Philippe DENORMANDIE.

Par ailleurs, c’est un travail d’informations que le rapport décrit. D’abord, le CNOM prévoit de s’associer à MIVILUDES et la DRIEETS pour convaincre Pôle Emploi de revoir son Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME). C’est au travers de ce dernier que l’institution présente chaque métier, ses conditions d’accès et d’exercice, les compétences requises, etc. On y trouve notamment une rubrique « Développement personnel et bien-être de la personne » qui dérange l’Ordre des médecins, en ce sens que les formations qui y sont contenues « ne reposent en fait sur aucune réglementation ».

De son côté, l’Ordre des médecins rédige d’ores et déjà des fiches concernant chacune des PSNC.

Enfin, le CNOM communique directement auprès du public, présentant par exemple une liste de questions qu’il faudrait se poser avant d’avoir recours au PSNC. Parmi elles : « Quelles sont les qualifications du professionnel que je vais consulter ? Est-il inscrit au registre partagé des professionnels de santé (RPPS) ? Si c’est un médecin, est-il inscrit au tableau de l’ordre des médecins ? Avec quelle qualification ? » ; « Ai-je recours à ce traitement en raison d’un échec d’une médecine conventionnelle ? Me demande-t-on d’arrêter mon traitement conventionnel ? » ; « Quels sont tous les risques liés à ce traitement ? »

En somme, un travail d’enquête qui n’est pas souvent préconisé pour un rendez-vous médical classique, pour lequel on s’appuie sur le principe de confiance médecin-patient. Deux poids, deux mesures.

En conclusion, les auteurs du texte assurent que « si chacun est libre d’envisager la prise en charge de sa santé et de son bien-être, ce libre choix doit être éclairé et exercé en connaissance de cause. » Encore faut-il avoir le choix, car ce rapport qui « n’est qu’un point d’étape » laisse entendre que l’offre des médecines « non conventionnelles » risque d’accuser le coup. Le cas échéant, le public n’aura guère d’autre choix que de se tourner à nouveau vers la pharmacopée occidentale, ses médicaments et ses vaccins.




Autrefois psychopathe et athée, il trouve la guérison en Christ

[Source : infochretienne.com]

David wood souffrait de psychopathie depuis son enfance et a grandi comme un athée. Il attentera à la vie de son père et se retrouvera en prison. Il y fera la connaissance d’un chrétien, commencera à lire la Bible, et finira par trouver sa guérison en Christ.

[Voir aussi :
https://www.scienceshumaines.com/guerir-apres-freud-psychoses-et-psychopathie_fr_3846.html
et
https://www.cairn.info/revue-topique-2007-2-page-61.htm (spécialement la partie 4)]

David est un psychopathe athée. Il ne ressent aucune empathie envers qui que ce soit et pense que c’est normal. Alors qu’il étudie la biologie à l’école secondaire, David est exposé à la théorie de l’évolution. Se basant sur cette théorie, le jeune homme justifie son manque d’émotion comme une sorte d’évolution.

« J’ai donc conclu que j’avais probablement atteint un stade humain plus élevé dans lequel je n’étais pas soumis aux émotions. »

Il commence alors à enfreindre les lois et règlements : il entre par effraction dans certains endroits, commet des vols…

« J’avais le sentiment de démembrer ces séries de règles que les gens m’avaient imposées tout au long de ma vie, et c’était un sentiment extraordinaire. »

Puis un jour il décide de tuer son père, afin de se libérer de tout ce dont on l’avait ‘endoctriné’.

« J’avais décidé de le faire d’une manière brutale… J’avais un marteau à la main et je l’ai frappé à la tête 7 ou 8 fois. »

Les faits accomplis, le jeune homme quitte les lieux. C’est un ami de son père qui fera la découverte macabre. Alors que son père est transporté d’urgence à l’hôpital, David avoue son crime à sa mère. Il est aussitôt admis à l’hôpital psychiatrique. Le diagnostic des médecins : une personnalité antisociale.

David sera par la suite transféré en prison. Comme son père survit à cette agression, David n’écope que de 10 ans de prison.

En prison il fait la connaissance de Randy, un chrétien. Un jours alors que le chrétien lit sa Bible, David lui fait part de ses opinions.

« Hey, sais-tu pourquoi tu lis ta Bible ? Tu lis ta Bible parce que tu es né aux États-Unis. Si tu étais né en Chine, tu aurais été bouddhiste. Si tu étais né en Inde, tu aurais été hindou. Si tu étais né en Arabie Saoudite, tu aurais été musulman. Parce que les gens comme toi croient ce qu’on leur dit de croire. »

Mais les réponses de Randy étaient poignantes. Les deux hommes avaient souvent des débats au sujet de la Bible versus les philosophies du monde selon David. Et Randy remportait à chaque fois le débat.

C’est alors que David décide de lire la Bible afin de pouvoir battre Randy.

« Je devais étudier la bible afin de pouvoir lui répondre. Je voyais cela comme ma faiblesse. »

Mais il n’atteindra pas son objectif.

« J’ai été impressionné par Jésus. Alors que je croyais être la meilleure personne au monde, je me suis rendu compte que j’étais la pire personne au monde. »

David prend conscience que seul Jésus peut accomplir un miracle dans sa vie et le délivrer de cette psychopathie. Il adresse alors une prière à Dieu.

« Seigneur je ne sais pas si je croirai en toi demain, mais je crois en toi à l’heure actuelle. Si tu peux faire quoi que ce soit pour moi, tu es le bienvenu. »

Il fera également une prière de repentance qu’il avait entendu en prison.

« L’ensemble du monde m’a semblé différent, comme si j’étais dans un endroit différent, comme si toutes les choses étaient de différentes couleurs… Je ne voulais plus faire de mal à qui que ce soit. »

David décide alors d’écrire une lettre à son père pour lui avouer ce qu’il avait fait. En effet son père n’avait aucun souvenir. Un jour son père lui a rendu visite en prison et lui a accordé son pardon.

À sa sortie de prison en 2000, David rejoint immédiatement le collège d’où il fera la rencontre de sa charmante épouse.  Aujourd’hui David est marié et père de 4 enfants et pour lui c’est une bénédiction de pouvoir avoir une telle vie, compte tenu des choses qu’il a faites.

« Jésus est ressuscité des morts et cela démontre qu’il y a un but à toute chose, qu’il y a un créateur et qu’il prend soin de nous. »




Restaurer le noyau spirituel de l’Église

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Par Patriarcat Catholique Byzantin

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Dans la seconde moitié du XIXsiècle, sous l’influence des Lumières, du darwinisme athée et de courants philosophiques négatifs, un courant hérétique appelé Modernisme s’est introduit dans l’Église. Les mots « science » et « démarche scientifique » deviennent magiques, mais le Dieu vivant n’a pas sa place dans le modernisme. En 1907, le pape saint Pie X a été contraint d’expulser près de la moitié des séminaristes et des professeurs. Bien que le modernisme ait été interdit, les crypto-modernistes ont réussi, en l’espace d’un demi-siècle, à promouvoir Jean XXIII comme pape, en collaboration avec les francs-maçons. Jean XXIII a convoqué un concile et a choisi ces mêmes personnes comme modérateurs du concile, qui a complètement ouvert l’Église au monde. Aujourd’hui, le fruit de cette tendance hérétique est le pseudo-pape Bergoglio, qui a même légalisé le péché d’homosexualité et intronisé le paganisme par un rituel public avec le démon Pachamama.

Sous le couvert de la méthode historico-critique, le modernisme a nié l’inspiration divine des Écritures. Après le Concile de Vatican II, ces hérésies cachées ont pénétré dans toutes les facultés de théologie.

S’adressant aux théologiens libéraux, le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, a déclaré :

« … Je m’étonne de l’habileté des théologiens qui parviennent à représenter l’exact opposé de ce qui est écrit dans des documents clairs du Magistère pour ensuite présenter cette inversion, avec d’habiles procédés dialectiques, comme le “véritable” sens des documents en question ».

Après sa conversion, le professeur Linnemann, élève de Bultmann, a commenté cette pseudo-science comme suit :

« La théologie historico-critique (THC) est basée sur un mensonge. La science n’est donc pas synonyme de vérité, mais une rébellion contre Dieu qui supprime injustement la vérité. Si quelqu’un veut servir Dieu (et étudie la théologie hérétique contemporaine), son esprit doit s’abandonner à l’athéisme. Les sentiments pieux lui sont gracieusement permis, mais son esprit doit accepter l’axiome athée essentiel selon lequel Dieu n’existe pratiquement pas. C’est une perversion ».

En résumé, ces experts théologiques autoproclamés ne connaissent pas du tout l’essence spirituelle des Saintes Écritures et n’admettent pas que l’auteur principal de la Bible soit le Saint-Esprit. Ils n’ont pas été et ne sont pas d’humbles hommes de foi et de prière. Ils n’expliquent pas la Bible, mais détournent les croyants de son essence par des hérésies cachées. Ils ont créé de fausses théories sur le Christ de l’histoire et le Christ du mythe. La motivation de leur soi-disant recherche est l’effort consistant à adapter les Écritures à l’esprit du monde.

« Une exégèse dans laquelle la Bible ne vit plus et n’est plus comprise dans l’organisme vivant de l’Église devient de l’archéologie : les morts enterrent leurs morts »

(Card. Ratzinger, 1984).

Où cette soi-disant théologie scientifique allemande a-t-elle abouti ? Dans le parcours synodal allemand qui promeut le mariage gay et queer. Cette théologie a été publiquement condamnée par le Card. Müller :

« Tout cet établissement de l’ecclésiologie catholique allemande est trompeur et suicidaire ».

La racine de la soi-disant science historico-critique doit être clairement identifiée comme étant empoisonnée :

« Il a été décidé de s’opposer à la parole de Dieu en tant que vérité révélée… Cette méthode n’est pas scientifique, mais démagogique »

(Prof. Eta Linnemann).

Prétendre que les Évangiles sont nés longtemps après le Christ est une manipulation évidente. Une personne raisonnable qui transmet un enseignement important à d’autres, et qui veut que ceux-ci le transmettent avec exactitude, utilise toujours une base écrite. Il existe d’ailleurs un dicton bien connu :

« La lettre écrite demeure ».

3 000 Juifs se sont convertis le jour de la Pentecôte. Ils ont été baptisés et remplis du Saint-Esprit. Beaucoup d’entre eux étaient des pèlerins de différentes nations (Actes 2). Afin d’éviter les contradictions, il fallait donner un fondement écrit clair, sur lequel ils avaient déjà construit pendant la mission et à l’autorité duquel ils faisaient appel. Deux évangiles ont été rédigés immédiatement après la Pentecôte. L’apôtre Jean et l’apôtre Matthieu furent chargés de cette tâche. Quelque temps plus tard, Marc a abrégé l’Évangile de Matthieu, et Luc a omis quelque chose et ajouté quelque chose. Mais avant tout, il est nécessaire de comprendre que c’est le Saint-Esprit qui est l’auteur des Saintes Écritures. L’Écriture est la parole de Dieu qui nous est donnée pour notre vie, afin que nous suivions le Christ dans le but d’obtenir la vie éternelle.

Aujourd’hui encore, pour que la parole de Dieu soit une véritable nourriture spirituelle et qu’elle soit interprétée correctement, le prédicateur a besoin de l’inspiration de l’Esprit de Dieu : le don de prophétie. Sans cet Esprit de vérité, le ministère de la parole de Dieu ne serait qu’un discours creux. Une telle prédication n’amènerait personne à la conversion et ne donnerait à personne la force de lutter contre le péché. C’est pourquoi le serviteur de la parole de Dieu doit être une personne qui a un contact avec Dieu dans la prière personnelle, et qui s’efforce de vivre ce qu’il prêche. Une telle personne reçoit alors une force spirituelle pour prêcher la parole.

La période de crise que traverse actuellement l’Église exige une nouvelle formation du futur sacerdoce. Les principes de base suivants sont nécessaires :

1) Le premier principe est de passer par des exercices spirituels

Dès le début, les étudiants doivent être conduits à une profonde conversion personnelle et à une relation avec le Christ. Il est également nécessaire qu’ils reçoivent spirituellement la Mère de Jésus, comme le disciple près de la croix. En outre, ils doivent s’ouvrir à l’Esprit de vérité et renoncer aux fausses voies. Ces fausses voies sont les hérésies et la pseudo-spiritualité New Age avec l’ésotérisme, l’occultisme et la vénération du paganisme. Cette purification spirituelle est tout à fait d’actualité.

2) Le deuxième principe est la théologie à genoux.

Les étudiants ont besoin d’être enracinés dans le Christ. Mais cela demande beaucoup d’efforts. Cela signifie que les étudiants doivent devenir des hommes de prière. Dans la prière intérieure, la vraie sagesse de Dieu leur sera révélée pour la connaissance des Écritures, mais aussi pour l’orientation dans le combat spirituel de la vie pour le salut de l’âme.

3) Le troisième principe spirituel est la fraternité (koinonia)

Une fraternité vivante nous aide à nous purifier de l’orgueil incarné par notre ego. Saint Basile explique que le moyen le plus efficace de se purifier de notre égoïsme caché et profond n’est pas l’ascèse hermétique, mais plutôt une petite communauté.

Si cette base est construite, il suffit de connaître quelques principes pour commencer à étudier la Bible. Tout d’abord, les étudiants doivent connaître les Saintes Écritures, c’est-à-dire qu’ils doivent les lire. Ensuite, ils doivent être initiés à la profondeur de la parole de Dieu. La prière intérieure, la volonté de suivre le Christ et une véritable autocritique, c’est-à-dire l’humilité, jouent ici un rôle important. Ensuite, c’est l’auteur des Écritures Lui-même, le Saint-Esprit, qui les introduira dans cette profondeur (de la parole de Dieu). Il est également important de consacrer du temps ensemble, après la prière, à l’interprétation, avec la participation d’autres personnes, afin de se préparer au ministère de la parole.

Les cellules bibliques et de prière doivent être composées de quatre à sept séminaristes. Ils doivent y faire l’expérience personnelle de Dieu et se former personnellement à la parole de Dieu dans le vrai repentir, c’est-à-dire dans la purification spirituelle. Les saints parlent du chemin de la purification, de l’illumination et de l’union. Après une telle étude de la théologie, les séminaristes seront capables de prêcher des principes sains, une dogmatique et une doctrine solides, ainsi qu’une foi vivante qui les rendra prêts à affronter le martyre pour l’amour du Christ. Ils transmettront alors la vie spirituelle et renforceront plus tard d’autres cellules saines et renaissantes de l’Église. Par la force de la parole et de l’Esprit, ils transformeront les chrétiens tièdes en disciples du Christ, en martyrs (Mt 28,19). Ils poursuivront eux-mêmes leur formation sacerdotale dans les cellules vivantes des communautés sacerdotales.

Cela signifie que les prêtres mèneront une vie semi-religieuse. Deux jours par semaine, ils se réuniront pour prier, se consacrer à la parole de Dieu et à la communion fraternelle, afin de puiser lumière et force pour les jours suivants de leur ministère. Là où ils se trouvent, ils feront des hommes des disciples pour construire leur église d’origine. Les disciples et leurs épouses pourront alors témoigner du Christ de manière authentique au contact des autres. Les familles converties se réuniront et s’encourageront mutuellement dans la fidélité au Christ face à la forme moderne de la persécution. Elles partageront leur expérience de l’éducation des enfants et de leur protection contre la pression extrêmement destructrice de l’esprit de ce monde. Elles se donneront mutuellement l’exemple de la suite du Christ.

Les prêtres qui auront aussi leur fraternité sacerdotale transmettront leur expérience aux communautés laïques : comment lutter contre l’orgueil de son propre égoïsme, comment s’humilier, comment se priver, comment vaincre l’esprit de mensonge, comment unir sa douleur au Christ crucifié dans la prière intérieure. Ce ferment spirituel imprégnera alors toute la chrétienté. Le christianisme redeviendra le pilier de la vérité et le sel du monde.

L’Église chrétienne primitive de Jérusalem avait quatre principes de base : la prière, l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle et l’eucharistie (cf. Ac 2,42). Si les communautés vivantes sont construites sur ce fondement, tous feront l’expérience de la promesse de Jésus :

« Si vous demeurez dans Ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »

(Jn 8,31s).

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 30 juin 2023

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« Elle est encore ma fille, elle restera à jamais ma fille » : une mère se fraye un chemin à travers le mouvement transgenre

[Source : epochtimes.fr]

« Pourquoi prendre un corps sain et en faire un patient médical à vie ? »

Telle est la question qu’Amy s’est retrouvée à poser à sa fille adolescente, aux communautés médicales et scientifiques, et à la société dans son ensemble. Pour une mère qui n’a pas pu empêcher la transition de genre de sa fille, c’est plus qu’une question : c’est un cri de détresse.

Amy, comptable à Long Island, menait une vie normale avec son mari et ses deux enfants, un fils et une fille. Puis son monde a basculé. Elle a parlé de son épreuve à Epoch Times.

Une annonce qui a fait trembler la terre

En novembre 2019, la cadette d’Amy, Sage, une étudiante en deuxième année d’université âgée de 19 ans, a choqué ses parents en leur révélant qu’elle s’identifiait non pas à leur fille, mais à leur fils.

[Voir aussi :
Une mère récupère sa fille des griffes du programme Trans d’un collège]

Encore plus choquant et perplexe, elle s’identifiait désormais comme un homme gay.

« Le monde a changé », se souvient Amy. Alors qu’elle prononçait ces simples mots, il était clair qu’elle parlait d’un changement monumental : rien ne serait plus jamais pareil pour sa famille.

Sage n’était plus une enfant mineure et disposait donc de l’autonomie juridique nécessaire pour tracer sa propre voie. Contrairement aux parents d’enfants plus jeunes, « le seul recours que j’avais était de poser des questions », explique Amy.

Sa fille voyait un psychologue depuis qu’elle était en première année de lycée, et l’une des premières questions qu’Amy lui a posées a donc été de savoir si elle avait abordé la question lors de la consultation. Sa fille a répondu qu’elle n’était pas à l’aise pour le faire, et Amy a donc trouvé un thérapeute spécialisé dans les questions de genre.

À la consternation d’Amy, après une brève discussion, le thérapeute a commencé à s’adresser à Sage en utilisant le nom et les pronoms masculins qu’elle avait choisis. Le thérapeute a assuré à Amy que sa fille avait pleinement réfléchi à sa décision et lui a conseillé de soutenir Sage dans son choix.

Il suffit d’entrer et nous nous en occuperons

Dix jours plus tard, Sage a fait part de son intention de commencer un traitement à la testostérone, en prenant rendez-vous en ligne avec le Planning familial.

Considérant la crise de sa fille comme une crise psychologique, Amy s’est inquiétée des implications à long terme de ce choix. En tant que parent, elle s’est sentie obligée de prendre en compte l’avenir à long terme de son enfant.

En désespoir de cause, elle a contacté le Planning familial dans l’espoir de mieux comprendre le processus de la clinique. Elle a découvert un système qui prescrivait de la testostérone facilement et rapidement, sans évaluation psychologique. « Il suffit de venir et nous nous en occupons », lui a-t-on dit.

Sage a pris ses distances avec les conseils de ses parents.

Amy savait qu’elle avait besoin de quelqu’un d’autre pour persuader Sage de reconsidérer l’hormonothérapie. « J’ai contacté tous ceux qui pouvaient m’aider à ralentir le processus », explique Amy.

Amy a appelé l’ex-petit ami de Sage. Sa relation avec Sage avait pris fin à cause de sa confusion de genre.

« J’ai appelé le petit ami avec lequel elle avait rompu parce que je savais qu’il l’aimait et qu’ils se parlaient encore. Quoi qu’il ait dit, il lui a fait annuler ce [rendez-vous] », raconte Amy. Ce fut un sursis temporaire.

D’autres questions

La réaction d’Amy à la crise de sa fille reflète son propre penchant pour la pensée critique.

Elle interroge Sage sur sa nouvelle identité. Comment Sage pouvait-elle être certaine de se sentir un homme, étant donné qu’elle n’avait aucun cadre de référence en tant qu’homme biologique ?

Elle a incité Sage à explorer ses pensées et ses émotions intérieures plutôt que d’avoir recours aux hormones, ce qui risquerait de nuire à son corps et nécessiterait un suivi médical à vie.

Elle a présenté à Sage diverses méthodes d’exploration de soi, lui suggérant l’hypnose, les retraites, le yoga, la randonnée et les cures thermales.

Au grand désarroi de sa mère, Sage n’a manifesté aucun intérêt, ignorant ses suggestions ou accusant sa mère d’essayer de l’embrouiller. Parfois, elle réagit avec véhémence, recourant à la violence verbale et aux injures.

Douleur et impuissance

Amy se rend compte qu’elle ne fait qu’aggraver sa relation avec sa fille. Néanmoins, elle préférait risquer le mécontentement de ses enfants plutôt que de les voir prendre des décisions qui auraient de graves conséquences sur leur santé.

« En tant que parent, j’ai été très perturbée par le fait que je ne pouvais pas contrôler mes enfants, mais que je devais leur faire savoir ce que je voyais », avoue-t-elle.

Sa détresse a été aggravée par l’assentiment de son mari à la transition de genre de Sage. « Mon mari était plus fragile que moi », confie Amy, et il avait peur des menaces suicidaires de Sage. « Elle nous criait que si elle se tuait, ce serait de notre faute.

Selon Amy, son mari « vient d’un endroit différent et a besoin d’être aimé ». Il avait besoin de la sécurité que lui procurait l’amour de ses enfants. Bien que cela soit compréhensible, elle pense que cela l’a rendu plus sensible à la manipulation émotionnelle.

En conséquence, le mari d’Amy lui faisait souvent des reproches à la suite de disputes verbales avec Sage. Elle se sentait de plus en plus isolée.

Faire le deuil d’un enfant

Un jour d’avril 2020, après une série d’échanges houleux, Amy a pris la décision déchirante de demander à Sage de quitter la maison, plutôt que d’endurer sa violence verbale continue.

Sage s’est installée chez un ami, Owen. « Owen est en fait une jeune femme qui prend de la testostérone depuis un certain temps et qui, comme Sage, s’identifie comme un homosexuel. »

Amy a été bouleversée lorsque sa fille a quitté la maison. Elle s’est sentie émotionnellement à la dérive et a pleuré la perte de son enfant.

« Je pleure encore au lit tous les soirs. Je pleure encore la perte d’un enfant qui m’a été arraché », admet-elle. De plus, son mari ne la soutenait pas.

« J’étais très seule. Les seules personnes qui me soutenaient étaient mes parents. »

La mère d’Amy a tenté de décourager Sage de procéder à la transition, ayant été témoin des graves implications d’une telle décision. Sage a réagi en coupant toute communication avec sa grand-mère, en bloquant son numéro de téléphone et son mail.

Amy a également cherché de l’aide au sein de la communauté, en participant à des réunions de soutien familial suggérées par un conseiller.

Ces réunions étaient organisées par PFLAG, une organisation nationale « dédiée au soutien, à l’éducation et à la défense des personnes LGBTQ+ et de leurs familles », selon le site Internet de l’organisation.

Amy a rapidement conclu que l’intérêt principal de PFLAG était d’obtenir des financements publics en fonction du nombre de parents participants, et non de soutenir véritablement les familles confrontées à des situations difficiles. Après deux réunions, elle a décidé que le soutien sans faille à la transition de genre offert par de nombreux membres de PFLAG ne lui était d’aucune utilité.

Votre ordonnance est prête

En mai 2020, Amy a reçu un SMS de la pharmacie l’informant qu’une ordonnance était prête. Lorsqu’elle a réalisé que « TES » signifiait « testostérone », elle a décidé d’intercepter l’ordonnance. Il s’en est suivi une confrontation avec Sage, qui était furieuse.

Sage a finalement commencé à prendre de la testostérone et a légalement changé son nom pour un nom qui correspond à son identité masculine. Elle a également entamé une relation avec Owen, qu’Amy qualifie de « vraiment bizarre ».

« C’est une relation lesbienne, mais ils pensent qu’ils sont deux hommes gays », explique Amy.

Tout au long des sept mois que Sage a passés avec Owen, Amy a fait de son mieux pour maintenir un lien avec sa fille. « Il est toujours important pour moi de faire savoir à mes enfants que je les aime », convient Amy. Elle a régulièrement envoyé des mèmes ou de brefs messages à Sage et a même remis du courrier en main propre au domicile d’Owen. Malgré ses efforts, la relation est restée distante. Amy se sentait profondément seule.

En novembre 2020, Sage a soudainement décidé de rentrer chez elle. Lorsqu’Amy a demandé pourquoi, Sage a répondu qu’Owen l’avait trompée avec une autre femme.

Bien qu’elles soient à nouveau sous le même toit, la relation entre Sage et Amy ne s’est pas améliorée. Sage ne voulait pas être là, mais il était évident pour Amy qu’elle n’avait pas d’autre endroit où aller. Il y a eu une « trêve silencieuse dans la maison pendant de nombreuses semaines ».

En avril 2021, la tension dans la relation entre Amy et son mari était devenue si forte qu’ils ont commencé à envisager le divorce.

Elle est toujours ma fille

Sage a maintenant 23 ans, a obtenu son diplôme universitaire l’année dernière et vit avec son père. Elle est sous testostérone depuis plus de deux ans.

Amy décrit la transformation physique de Sage comme étant frappante : « Son corps n’est plus le même. Ses organes génitaux se sont transformés en quelque chose d’autre. Elle bande ses seins. Elle a des poils sur le visage et sur le corps ».

Néanmoins, Sage est « encore ma fille », reconnaît Amy. « Elle restera à jamais ma fille ».

Amy exprime de profondes inquiétudes quant à la permanence des choix de Sage.

« Elle n’a plus ses règles. Elle ne pourra peut-être jamais concevoir d’enfant ; qui sait ? Et si elle se coupe les seins, elle ne pourra jamais allaiter un enfant », soupire Amy.

Même si elle sait que Sage ne comprend pas tout à fait ce qu’elle abandonne, elle est impuissante : « Je serai toujours sa mère. [Mais] c’est son chemin. C’est son voyage. Je ne peux rien y faire ».

« Par contre, je peux faire quelque chose dans ma vie, sensibiliser les autres, parler à tous ceux qui veulent avoir une conversation. Je suis prête à discuter. [Je sais] ce qui est en jeu. »

Bien que Sage semble avoir réussi la transformation physique souhaitée, Amy note que le cercle d’amis de sa fille ne s’est pas élargi et qu’elle ne semble pas plus heureuse. Elle a « rétréci la route », constate sa mère. « Quel est le but recherché ?

Pièges en ligne

Bien que l’annonce de Sage ait semblé être un coup de tonnerre, avec le recul, Amy peut mettre le doigt sur un coupable évident : l’Internet. Comme beaucoup d’adolescents, dans les moments de doute et de malaise, Sage avait recours à Google pour trouver des réponses, disparaissant souvent dans « un trou de lapin ».

« Je pense vraiment qu’Internet a eu une très grande influence sur elle », estime Amy.

Amy s’inquiète des nombreux pièges qui attendent les adolescents en ligne, affirmant qu’Internet, les moteurs de recherche comme Google et le mouvement transgenre posent collectivement des risques importants pour la sécurité des femmes et des enfants.

Elle pense que la confusion des genres et l’insatisfaction actuelle de sa fille sont liées à la diffusion insidieuse de la pornographie dans la société, facilitée par l’Internet.

Elle cite l’exposition croissante des jeunes Américains à des contenus malsains, les enfants tombant involontairement sur du matériel explicite en ligne. Cette exposition conduit souvent à la dépendance et désensibilise les jeunes aux représentations violentes et abusives des femmes, souligne-t-elle.

Elle se demande si de telles influences ont joué un rôle dans la décision de Sage de changer de sexe. Dans une relation précédente, Sage aurait-elle pu être poussée dans des situations inconfortables par quelqu’un qui utilisait la pornographie ? Amy ne le saura probablement jamais.

Amy a souligné la dépendance de nombreux jeunes à l’égard de leurs smartphones, de l’Internet et du monde numérique, notant que ces obsessions peuvent fausser la perception des relations saines. Elle estime que la recherche d’une gratification instantanée par le biais des médias numériques a fait oublier à beaucoup de gens comment établir des liens significatifs avec les autres.

Autres influences

Les influences en ligne ne sont qu’une partie du problème, note Amy. Il semble que, quel que soit l’endroit où se tourne sa fille, il y a des influences qui promeuvent agressivement un certain programme.

Elle a exprimé sa frustration à l’égard des politiques qui permettent aux transgenres d’accéder librement aux toilettes des femmes, aux vestiaires et aux sports.

Elle se lamente : « Pourquoi donner à un prédateur — comme un loup déguisé en agneau — pourquoi laisser quelqu’un qui n’a pas de bonnes intentions entrer dans les toilettes [des femmes], dans les vestiaires des filles, jouer dans les sports féminins… Pourquoi faciliter les choses ? »

Amy pense que Sage a été endoctrinée au lycée, principalement par l’intermédiaire de la Gay-Straight Alliance (GSA). Malgré ses doutes quant à l’implication de sa fille dans la GSA, elle supposait que le club était simplement destiné à favoriser la compréhension. Plus tard, elle a conclu qu’il s’agissait en fait d’un moyen d’endoctrinement et de contenu explicite.

Un chemin vers la compréhension de soi

Malgré les difficultés, Amy a déclaré qu’à certains égards, sa vie s’est améliorée et qu’elle a grandi.

D’une part, après une année de « flottement », elle a trouvé une communauté de soutien composée de « parents partageant les mêmes idées, de parents qui se posaient également des questions ». Aujourd’hui, elle anime deux groupes de soutien aux parents à Long Island et à New York.

Ces groupes, qui fonctionnent par l’intermédiaire de Parents of Rapid-Onset Gender Dysphoria Kids (PROGDK), se réunissent tous les mois et offrent aux parents une plateforme pour partager leur histoire et leur peine, et se sentir moins isolés face aux problèmes de transsexualité de leurs enfants.

PROGDK est une organisation composée de parents confrontés à la décision soudaine et inattendue de leurs enfants de s’identifier au sexe opposé, un phénomène appelé par les chercheurs « dysphorie de genre à apparition rapide » (ROGD).

Amy a récemment participé à Dead Name. Ce documentaire indépendant n’est ni conflictuel, ni sensationnel, ni politique, dit-elle. Il offre plutôt un aperçu profondément personnel de la vie de trois parents dont la vie a été bouleversée à jamais lorsque leurs enfants se sont déclarés transgenres.

Amy participe également à diverses manifestations. Elle s’est imposée comme défenseur de la liberté d’expression et exprime ouvertement ses inquiétudes quant à l’impact généralisé du mouvement transgenre sur la société.

Progrès scientifiques et conséquences sociales

Amy estime qu’il est essentiel de réfléchir aux implications plus larges de ce qu’elle qualifie de phénomène social « néfaste ».

Pourquoi tant d’adolescents acceptent-ils d’échanger leur corps sain contre ce qu’elle considère comme une maladie à vie ? Elle suppose que les motivations financières des grands laboratoires pharmaceutiques, des hôpitaux et de l’industrie médicale au sens large pourraient être en jeu.

« Il n’y a qu’une seule réponse. Elle s’appelle ‘argent’ ! Alors, qui a intérêt à ce que les choses se passent ainsi ? Les grandes sociétés pharmaceutiques, l’industrie médicale et les hôpitaux ».

Elle s’interroge également sur les effets à long terme des traitements hormonaux substitutifs à grande échelle et de la modification chirurgicale des êtres humains, en particulier dans le contexte de la chute des taux de fertilité et de la baisse des niveaux de testostérone chez les hommes.

« Que se passera-t-il si tout le monde commence à se couper des parties de son corps ? Où cela nous mènera-t-il en tant qu’êtres humains ? » demande Amy. « Les gens perdent leur capacité à procréer. Nous sommes en fait en train de faciliter notre propre extinction. Ce sont de grandes questions auxquelles personne ne veut penser. »

Amy estime qu’il existe des phénomènes nocifs à grande échelle dans la société qui sont totalement immoraux, le transgendérisme chez les adolescents étant l’un d’entre eux.

« Il se passe quelque chose qui nuit à l’humanité, énormément, énormément. »




Coromanipulus : malgré les mensonges médiatiques, les choses avancent

[Source : serenite-patrimoniale.com]

Par Hubert Boeltz

Introduction :

Chers lecteurs, nous vivons une époque formidable☺. En effet, depuis l’épisode « Corona manipulus », nous sommes à même de voir et de comprendre ce qui se passe réellement, au niveau mondial, pour ce qui est du projet de société des mondialistes apatrides.

Faut-il, pour cela, avoir le courage de remettre en cause nos « certitudes » et notre « confort », façonnés par des décennies de manipulations. L’humanité, dans son ensemble, est victime du « syndrome de la grenouille ». Le sachant, il est plus facile de prendre conscience de l’Être que nous sommes vraiment et de nos réels pouvoirs, afin d’agir pour notre bien et celui de l’humanité. C’est l’ambition de mes différents écrits, de vous y aider.

De belles choses se passent… sous les radars médiatiques :

Dans mon billet de mardi dernier, j’évoquais le rôle « convenu » des syndicats des personnels de la banque de France. Il y a plus désolant. La Française Virginie JORON, députée européenne, membre de la « Commission spéciale sur la pandémie de COVID 19 », nous apprend que grâce aux votes de certains de ses collègues français et non des moindres, les laboratoires pharmaceutiques n’indemniseront pas les victimes des « injections forcées » de ces derniers mois.

Il est des faits à garder en mémoire… jusqu’aux prochaines élections !!!

Dans l’indifférence des élites mondiales, une « surmortalité inexpliquée » ne cesse d’augmenter. Nous sommes actuellement dans une situation, où d’une part, le syndrome de « la servitude volontaire » touche une grande partie de la population. D’autre part, beaucoup de médecins se rendant compte de leurs erreurs « d’appréciation Corocambolesques » n’osent pas publiquement le reconnaître.

Et pourtant… les effets secondaires existent officiellement. Une partie est même indemnisée… dans le silence assssourdissant des « merdias de grand chemin » !!!

Heureusement, certains résistent et n’hésitent pas à témoigner, tel le cardiologue Jean STEVENS… vacciné et victime d’effets indésirables. Tel aussi, le docteur Amine UMLIL, qui relaie des décisions de justice désavouant le ministre de la Santé sur certaines de ses décisions.

Du côté des militaires, l’Association Professionnelle Nationale de Militaires-Militaires libres (APNM) n’hésite pas à « ferrailler » avec le gouvernement, pour faire cesser les mesures illégales prises à l’encontre des militaires.

Cette vague de fond se développe partout dans le monde. J’ai déjà relaté aux abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert », la naissance de « l’ordre universel des praticiens de la santé » (OUPS), en Belgique.

Aux pays bas, la Fondation Recht Oprecht a entamé des procédures judiciaires demandant des dommages et intérêts à seize personnalités politiques du gouvernement hollandais, ainsi qu’à Bill GATES et le PDG de Pfizer, Albert BOURLA !!!

Au Canada, ce sont plus de trois cents militaires qui assignent l’armée canadienne et le chef d’état-major de la défense pour « abus de pouvoir » de la part du commandement des forces armées canadiennes. Ils estiment avoir subi de « graves conséquences » comme la perte de leur carrière ainsi que leurs droits. Ils réclament un dédommagement à hauteur de… 500 millions de dollars !!!

En Autriche, un fonds d’indemnisation est en cours de mise en place pour « la compensation Corona » au profit des victimes de cette campagne. Un avocat se concentre sur la responsabilité des « médecins vaccinateurs ». Pas moins de 1 851 demandes d’indemnisation en raison des dommages causés par le vaccin corona ont été soumises au ministère autrichien de la Santé. Quatre-vingt-huit d’entre eux ont été reconnus à ce jour. Dans soixante-douze cas, il y a eu un paiement unique de deux mille euros, les seize personnes restantes reçoivent une pension mensuelle de 700 euros !!!

Comme vous le constatez, le temps travaille au bénéfice de la vérité.

« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée.
Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence »
(Arthur Schopenhauer)

Chers lecteurs résistants, de la première heure ou plus tardivement rallié à cette noble cause, je vous aime et vous salue.




Surveillance totale et risque de coup d’état en France ?

[Source : Idriss J. Aberkane]

Grève discrète des policiers en France, progression écrasante d’un modèle de société orwellienne et fascisante où « si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre », et dans laquelle n’importe qui pourra voir les caméras de ses téléphones et ordinateurs ouvertes à son insu, jamais la société française n’a été aussi proche à la fois de l’implosion et du totalitarisme. Devoir d’information oblige, nous faisons le point avec Rémy de la chaîne Juste Milieu, un des plus éminents journalistes citoyens du Paysage Internet Francophone.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]




Police contre justice : derrière le psychodrame, la crise

Très bonne analyse de mon point de vue.
Je partage totalement les trois derniers paragraphes

Jacques Amiot

[Source illustration : vududroit.com]

Les propos du directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, à l’occasion de l’incarcération d’un policier de la BAC de Marseille, ont déclenché un ouragan médiatique de réactions indignées.
Police d’un côté, justice de l’autre, exécutif entre deux feux…
Pour Régis de Castelnau, l’affaire peine à masquer la déliquescence totale du régime macronien.


Par Régis de CASTELNAU

Les faits, d’abord.

Festival d’hypocrisie autour des déclarations intempestives et juridiquement stupides du DGPN (Directeur général de la Police nationale) Frédéric Veaux, approuvé par le préfet de police de Paris, déclarant à propos de l’incarcération d’un policier à Marseille. « Je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ».

Dans chaque camp, la main sur le cœur, l’indignation en bandoulière, on prend la pose, brandit les grands principes, et traite les autres d’apprentis fascistes.

Mention spéciale à Jean-Luc Mélenchon qui n’a pas pu se retenir et nous a gratifiés sans surprise d’une de ses incantations vitupérantes, en sommant « les policiers entrés en sécession factieuse de respecter les institutions républicaines ».

Le tout dans la confusion juridique et judiciaire, hélas habituelle dans notre pays.

Alors, avant de formuler quelques observations sur la pantomime et le jeu de rôles déclenché par cette affaire, il faut revenir sur la dimension juridique du problème et sur les principes qui le gouvernent.

Retour aux principes

Premier principe dont il est toujours bon de rappeler l’existence : la présomption d’innocence.

L’État dispose, selon l’expression consacrée par Max Weber, du « monopole de la violence légitime » et peut punir ceux qui ont transgressé la règle sociale après une procédure où un juge indépendant et impartial prend la décision. Celle-ci doit être définitive, toutes les voies de recours étant épuisées. Jusqu’à ce moment-là, la personne poursuivie dispose de toutes les prérogatives d’un citoyen de plein exercice.

Deuxième principe : si la liberté est la règle et l’incarcération l’exception, l’intérêt de la procédure destinée à établir une « vérité judiciaire » utilisable par le juge peut justifier des mesures de restriction de la liberté. Mesures qui peuvent aller jusqu’à la privation de cette liberté et l’incarcération. C’est l’article 144 du code de procédure pénale qui prévoit et définit les critères d’une telle décision provisoire, qui ne peut être ordonnée que si elle constitue l’unique moyen :

  • – De conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
  • – D’empêcher une pression sur les témoins, les victimes ainsi que sur leur famille ;
  • – D’empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
  • – De protéger la personne mise en examen ;
  • – De garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
  • – De mettre fin à l’infraction ou de prévenir son renouvellement ;
  • – De mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle.

Bien évidemment, la décision d’incarcération est donc fonction de critères objectifs et pas de la qualité de la personne poursuivie, qu’il soit policier ou simple citoyen. Cependant, s’agissant des six premiers alinéas de l’article 144, on voit bien que la qualité de policier permet de prendre les mesures de contrôle judiciaire qui mettront l’instruction à l’abri. À cet égard, la déclaration du DGPN aurait pu être recevable, à condition de ne pas revendiquer l’application d’une règle générale. Toute décision de privation de liberté doit être prise en fonction de l’analyse des circonstances par le juge des libertés.

Un psychodrame politique, comme d’habitude

Ces précisions étant apportées, voyons ce que nous raconte cette affaire, dont le retentissement médiatique lui donne tous les airs d’un nouveau psychodrame. Avec le rappel préalable que l’auteur de ces lignes ne connaît pas le fond des dossiers en cause, mais que son analyse repose sur la connaissance qu’il a du fonctionnement de la machine judiciaire.

Comme d’habitude, les magistrats sont montés au créneau, par l’intermédiaire de leurs organisations syndicales dont chacun sait qu’elles n’agissent que comme des officines politiques.

Alors comme à l’habitude, on entend toujours les mêmes glapissements, les mêmes accusations sur les atteintes à leur indépendance (c’est-à-dire l’absence d’influence extérieure dans leur jugement).

En oubliant encore une fois que cette indépendance n’est pas mise en cause, mais que c’est leur partialité (c’est-à-dire, en vocabulaire juridique, l’existence de partis pris) qui interroge. Partialité politique dont souvent ils ne se gardent même plus.

Un exemple frappant tiré de l’histoire récente : leur extrême discrétion quant au précédent déshonorant de la répression judiciaire massive du mouvement des Gilets jaunes. Une répression directe, généralisée, avec des milliers de peines de prison ferme pour des primo-délinquants ; mais également une répression indirecte, qui a vu la couverture d’une violence policière débridée. Et ce malgré les nombreux éborgnés et amputés, qui n’ont guère occasionné de poursuites, et bien sûr aucun mandat de dépôt.

La décision d’incarcération du policier auteur du tir mortel sur Nahel était judiciairement injustifiée au regard des six premiers alinéas de l’article 144, mais reposait probablement sur le 7e. Il s’agissait de prendre une décision spectaculaire et médiatisée, destinée à tenter de désamorcer la colère. Il est donc difficile de contester l’utilisation du critère du « trouble à l’ordre public ». Et ce d’autant que la mise en examen pour « homicide volontaire », qualification criminelle, le permettait. Mais cela établit une chose qu’il est difficile de contester : nous sommes là en présence d’une décision politique. Une décision réclamée par le parquet et donc voulue par le pouvoir.

L’incarcération dans l’affaire de Marseille obéit quant à elle aux mêmes considérations. L’infraction a été qualifiée en application de l’article 222-8 du Code pénal qui considère comme criminels « les coups et blessures volontaires en réunion » commis par des agents publics. Juridiquement possible, le mandat de dépôt d’un des protagonistes poursuit lui aussi des objectifs politiques. Mais des objectifs politiques qui ne sont pas les mêmes, cette affaire n’ayant pas eu les mêmes conséquences que celle de Nanterre en matière de trouble à l’ordre public. Il s’agit probablement d’envoyer un message à la police sous la forme d’un rappel à l’ordre après la « licence » dont elle aurait bénéficié pour juguler émeutes et autres pillages après l’affaire de Nanterre. En clair, on confirme à la police que frapper les couches populaires qui constituaient le gros des Gilets jaunes, ça passe, mais que le lumpenprolétariat, présenté par les belles âmes comme une jeunesse en révolte, pas touche.

C’est pourtant condamnable dans les deux cas, la loi étant la même pour tous.

Et tout le poulailler politique de s’offusquer et de caqueter en prenant la pose pour affirmer ses exigences républicaines et son saint respect des grands principes.

Emmanuel Macron est bien embêté, car en adepte proverbial du « en même temps », il sait l’importance décisive de la complaisance judiciaire apportée à son système, mais également le nécessaire soutien policier à son régime vermoulu. Alors il a quand même fini par prendre la parole en ménageant une fois encore la chèvre et le chou, c’est-à-dire les deux institutions qui lui sont indispensables pour tenir. Pour finir par conclure par cette solennelle sentence : « Nul en République n’est au-dessus de la loi ».

Eh bien si, M. le Président, il y a plein de gens dans votre système qui sont au-dessus de la loi.

À commencer par vous-même, ce qui est fort normal en raison de votre immunité constitutionnelle.

Mais également par l’indulgence judiciaire dont vous bénéficiez pour vos activités antérieures à votre entrée à l’Élysée, indulgence étendue à vos amis. Jusqu’à présent François Bayrou, Richard Ferrand, Alexis Kholer, Thierry Solère, Olivier Dussopt, François de Rugy, Jean-Paul Delevoye, Muriel Pénicaud, Agnès Buzyn, Bruno Le Maire, les dirigeants de McKinsey France, les protagonistes de l’affaire Alstom, ceux de l’affaire du fonds Marianne, de l’affaire Bpifrance, etc. Tous ceux-là et bien d’autres encore sont au-dessus de la loi.

Il paraît qu’Emmanuel Macron, lors d’un dîner du 18 juillet dernier, aurait félicité ses ministres avec ces mots : « on peut collectivement être très fier de ce qui a été fait ces derniers mois ». Au vu des évènements de cette année 2023 qui a suivi sa réélection, c’est à croire que l’effondrement de l’État français est bien son projet. Ou bien que sa perception du réel est lourdement obérée.

Parce qu’au fond, le spectacle de cet affrontement police-justice ne raconte rien d’autre que la crise d’un régime corrompu, qui ne maîtrise plus rien et s’en remet à aggraver sa dérive autoritaire.




Sommet Russie-Afrique 2023

[Illustration : image : TASS]

Par Oleg Nesterenko
Président du CCIE www.c-cie.eu
Spécialiste de la Russie et de l’Afrique

Malgré la pression antirusse sans précédent de l’Occident collectif américano-centrique sur les pays du continent africain depuis le début de la guerre en Ukraine et jusqu’à ce jour, cette initiative s’est avérée un grand échec.

Ni les menaces directes et voilées, ni les offres d’alternatives alléchantes contre l’abandon du vecteur du développement pro-russe n’ont réussi à briser la « résistance » africaine. Les faits sont têtus : la majorité écrasante des pays du continent noir participent au sommet « Russie-Afrique 2023 » organisé par Moscou.

Pourquoi ?

Il est incontestable que le camp occidental est, financièrement, bien plus riche que la Russie et, théoriquement, en mesure d’offrir aux pays africains des perspectives financières et économiques bien plus attractives. Mais, l’effondrement quasi complet de l’action occidentale de ce jour est directement associé à la mémoire historique de l’Afrique.

La mémoire qui persiste malgré les grands efforts déployés par la vieille Europe ces dernières années pour nuancer les réalités du passé : d’un côté, les Africains sont parfaitement conscients des résultats finaux de la coopération avec les anciennes puissances coloniales et vers où elle les a conduites ; de l’autre côté, ils se souviennent toujours de la coopération avec la Russie, encore de l’époque soviétique, dont les résultats restent tangibles.

L’Afrique dispose d’éléments concrets à comparer, dans lesquels la Russie dispose de sérieux dividendes historiques incontestables. C’est pourquoi les efforts sans précédent du camp occidental pour discréditer la Russie aux yeux de la communauté africaine ne peuvent être couronnés de succès.

Cet atout historique dans les relations russo-africaines est également renforcé par un élément fédérateur fondamental supplémentaire : à l’instar du continent africain, la Fédération de Russie a également une importante expérience directe amère de la coopération avec l’Occident, dont le modèle économique par rapport au monde non occidental a toujours été et reste un modèle d’exploitation. Les Russes savent exactement par leur propre expérience ce que les Africains ont subi et continuent à subir.

Aujourd’hui, de même qu’autrefois, l’Occident américano-centrique n’offre aucune forme de coopération aux partenaires africains basée sur une parité et égalité réelle, mais seulement l’extension d’un modèle relationnel déjà connu et qui ne représente pour toutes les nations africaines qu’une expérience peu enviable de l’ère postcoloniale.

La Fédération de Russie, de son côté, propose un dialogue parfaitement égalitaire et mutuellement bénéfique dans la pratique et non pas seulement dans les paroles et déclarations.

L’un des piliers de la politique étrangère russe à l’égard du continent africain est que l’Afrique doit résoudre ses problèmes systémiques sur la base de ses propres structures et méthodes financières et politiques adaptées aux spécificités des sociétés et des cultures du continent africain. Avec l’effondrement du système colonial et l’indépendance, des structures politiques et financières, des réseaux d’interaction internationaux et des méthodes de type européen et sous le contrôle occidental de ces derniers se sont imposés sur le continent. Les structures, les réseaux et les méthodes sont extrêmement inadaptés aux spécificités africaines. Plus d’un demi-siècle d’histoire contemporaine a démontré leur échec absolu.

Bien sûr, purement économiquement, la Fédération de Russie sur le continent africain pèse beaucoup moins que les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne ou la Chine. Mais la Russie a des choses à offrir. Et ses propositions sont de nature existentielle pour l’avenir de l’Afrique. Il s’agit, d’une part, de la participation au renforcement et à la stabilisation de la sécurité sur le continent, y compris de la sécurité financière et alimentaire ; et, d’autre part, du transfert de technologies. Transfert de technologies dans divers domaines, comme dans l’énergie nucléaire, où la Russie est le leader mondial, et qui ont la capacité de changer la face de l’Afrique.

À l’avenir, la croissance de la population mondiale se fera principalement via le continent africain. Toutes les tendances démographiques le démontrent. Dans la seconde moitié du siècle en cours, chaque troisième ou quatrième habitant de la terre naîtra sur le continent africain, et la Russie ne peut que s’intéresser au développement maximal des relations bilatérales avec les pays africains. L’objectif du forum « Russie-Afrique 2023 » est d’élargir le vecteur de la coopération russo-africaine et de désigner le plan de son développement à long terme.




Le Réchauffement Chromatique

[Source : AVATAR Media ou Nicolas Bonnal]




Le traité pandémies de l’OMS n’est pas fait pour améliorer la santé des populations, mais celle de Big Pharma

[Source : @Cielvoile]

Maria Zeee interviewe l’avocat Roguski sur le traité pandémies de l’OMS






Eve Vaguerlant : « L’École fabrique des masses de jeunes violents et incultes »

[Source : Epoch Times France]

Ève Vaguerlant est agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français depuis une dizaine d’années. Elle a enseigné dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne et vient de publier « Un prof ne devrait pas dire ça — Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale » (L’Artilleur).

[Voir aussi :
Ce que des millions de parents ne savent pas sur ce qui se passe à l’école !]

Un essai qui décrit les différents problèmes qui minent le système scolaire français : effondrement du niveau, refus de la culture et de la transmission, banalisation de la violence, absence de discipline et de sanctions, ingérences idéologiques, atteintes à la laïcité, pression des parents d’élèves, déni des enseignants et des chefs d’établissement, etc.

« Les enfants ne sont pas à l’abri des dérives que je dénonce dans les établissements dits tranquilles. Les parents ont l’impression que s’ils réussissent à éviter le collège de ghetto, leur enfant recevra une instruction satisfaisante. Ce n’est pas vrai. »

Pour Ève Vaguerlant, l’École est le théâtre d’une banalisation de la violence et « beaucoup d’élèves n’interagissent désormais plus qu’à travers les coups et l’insulte » : « On leur apprend l’impunité, cette culture de la victimisation où rien n’est jamais de leur faute, ils ne savent pas s’excuser, il n’y a jamais de sanction pour leur faire comprendre qu’ils ont fauté. »

Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d’instruction : « Les élèves fonctionnent avec très peu de mots de vocabulaire, ils utilisent des béquilles de langage comme “wallah”, “wesh”, etc. Cela crée un climat d’agressivité verbale permanent. […] Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d’expression, c’est très inquiétant. »

Si Pap Ndiaye a fait de l’éducation à la sexualité l’une de ses priorités, Ève Vaguerlant estime que le ministre se trompe de combat : « Quand on voit la violence dans les établissements scolaires, la chute vertigineuse du niveau, ça me paraît en décalage total avec la réalité et les besoins du terrain. »

« Quand on parle d’éducation à la sexualité, il faut être très méfiant. Il s’agit de faire intervenir des militants d’extrême gauche qui vont répandre la théorie du genre, systématiquement », renchérit l’enseignante, qui cite l’intervention d’une association féministe venue expliquer à des collégiens « la façon dont les filles sont ostracisées pendant leurs règles en France ».

« L’intervenante a expliqué son problème en n’utilisant jamais le mot femme. Elle préférait dire “personne ayant un utérus”, car il y a aussi des hommes trans qui ont leurs règles. Elle a expliqué ça devant un parterre de gamins de 12 ans. »

Selon Ève Vaguerlant, l’absence de réponses aux problèmes du système scolaire français « vient d’un aveuglement volontaire des politiques, de l’institution scolaire », mais aussi des professeurs eux-mêmes : « Les manifestations de profs reviennent toujours à réclamer davantage de moyens […]. Vous n’aurez jamais une manifestation pour réclamer des sanctions, de la discipline, ce sont des termes jugés fascistes par la majorité du corps enseignant. »

  • 00:00 Intro
  • 01:58 Pourquoi lever le voile sur le quotidien d’un prof de l’Éducation nationale ?
  • 03:21 Les parents qui pensent que leurs enfants sont à l’abri sont-ils naïfs ?
  • 07:19 Quel est le rôle du pédagogisme dans le délitement de l’École ?
  • 18:22 En quoi l’École produit-elle des individus dociles et malléables ?
  • 23:05 En quoi la politique d’inclusion favorise-t-elle la culture de l’excuse et la victimisation ?
  • 29:04 Comment les ingérences idéologiques se manifestent-elles à l’École ?
  • 34:50 La théorie du genre trouve-t-elle une traduction concrète dans les ressources pédagogiques et les enseignements ?
  • 39:52 L’éducation à la sexualité est-elle une priorité ?
  • 43:29 En quoi les formations à la laïcité sont-elles inadaptées ? Les enseignants sont-ils condamnés à s’auto-censurer pour éviter d’être menacés ?
  • 48:11 La baisse du niveau scolaire favorise-t-elle l’expansion des comportements violents ?
  • 57:04 La crise du système scolaire français est-elle le reflet d’une crise plus profonde ?
  • 01:01:38 En quoi le corps enseignant est-il responsable de son propre discrédit ?
  • 01:04:18 Que valent les diplômes comme le brevet ou le bac aujourd’hui ?
  • 01:06:11 Les bons élèves font-ils eux aussi les frais de la chute du niveau scolaire ?
  • 01:14:05 Comment garder la foi et continuer à y croire ?
  • 01:16:55 L’apocalypse scolaire peut-elle être évitée ?



Qui veut la mort de l’élevage en Europe ?

[Source : fr.irefeurope.org]

Par Aymeric Belaud

Dans un rapport publié le 22 mai 2023 intitulé « Les soutiens publics aux éleveurs bovins », la Cour des comptes sort de son rôle pour sombrer dans l’écologisme militant. Constatant que « l’élevage bovin est ainsi responsable en France de 11,8 % des émissions d’équivalents CO2 », elle prône « une réduction importante du cheptel » afin de respecter les « engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane ». Selon ses dires, « cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé ». La Cour envisage ainsi un rationnement de viande rouge pour les Français ; sans doute quelques fonctionnaires mettront-ils en place des tickets de rationnement numérique…

Attaquer l’élevage bovin n’est pas le seul fait de la Cour des comptes. Depuis quelque temps maintenant, le gouvernement des Pays-Bas a manifesté son intention de réduire le cheptel de 30 %, menaçant le tiers des exploitations agricoles de faillite. Et pour y parvenir, l’expropriation est envisagée ! L’élevage et la viande sont en danger.

Quand plusieurs gouvernements déclarent la guerre aux vaches

Depuis plusieurs mois, des gouvernements du monde occidental s’attaquent à l’élevage, à cause de ses rejets d’azote et de méthane. Si pour le moment le gouvernement d’Élisabeth Borne ne s’est pas prononcé sur une réduction du nombre de bêtes d’élevage, d’autres pays ont franchi le cap.

Aux Pays-Bas, le gouvernement a déclaré la guerre aux émissions d’azote de l’agriculture. L’année dernière, un plan national et régional destiné à les traquer plus sévèrement a été publié. Il prévoit de contraindre certaines régions à les réduire de 70 % au moins, parfois jusqu’à 95 %… ce qui revient à vouloir supprimer 30 % du bétail.

En Nouvelle-Zélande, l’année dernière, la Première ministre travailliste de l’époque Jacinda Ardern voulait que son gouvernement taxe les propriétaires d’animaux d’élevage émetteurs de gaz à effet de serre, touchant principalement les éleveurs bovins, soit une taxe sur les pets et les rots de vache.

En Irlande, le gouvernement aurait l’intention de procéder à l’abattage de 200 000 vaches laitières, selon un document émanant du ministère de l’Agriculture, afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le coût réel d’une telle mesure serait potentiellement de 600 millions d’euros ; une catastrophe économique.

En Irlande du Nord, l’Assemblée a adopté une loi sur le changement climatique engageant la région à réduire ses émissions de carbone à zéro d’ici à 2050. Un des objectifs est de réduire de 46 % les émissions de méthane, en grande partie associées au secteur agricole. Cela signifie, selon une analyse du cabinet d’audit et de conseil international KPMG commandée par ce secteur, qu’il faudrait éliminer environ 500 000 bovins et 700 000 ovins. Les poulets pourraient également faire partie des victimes pour « sauver la planète ». Cela rendrait vulnérables, par ricochet, plus de 100 000 emplois. La valeur de la production pourrait chuter d’environ 11 milliards de livres sterling.

Attaquer l’élevage en France ou en Europe serait en réalité favoriser la production d’autres pays, comme le Brésil, d’où proviennent aujourd’hui 25 % de la viande bovine importée dans l’Union européenne. Remplacer le bœuf européen par le bœuf brésilien, écologiquement parlant, ne ferait donc que déplacer les émissions « polluantes ». De plus, faire venir de la viande depuis l’Amérique du Sud n’est pas l’action la plus écologique qui soit.

Peu importe pour certains écologistes, qui répètent à l’envi et péremptoirement qu’il faut diminuer la consommation de viande, voire l’interdire. En écho à un article du Monde qui déplorait que la consommation de viande ne baisse pas en France, Sandrine Rousseau twittait le 2 juin : « La consommation de viande doit baisser. Nous sommes irresponsables d’en manger autant. » Le rapport de la Cour des comptes reprend peu ou prou cette injonction, également celle du GIEC, mais qui se révèle être basée sur un mensonge.

De l’art du mensonge sur l’élevage

L’élevage pollue, accapare des terres pouvant accueillir directement des cultures végétales, détourne des produits végétaux qui pourraient nourrir directement l’humanité et consomme énormément d’eau. Voilà de bonnes raisons pour réduire son impact. Des raisons… fausses ! L’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, institut public, démolit ces arguments.

En premier lieu, l’INRAE revient sur la comparaison entre les émissions de CO2 de l’élevage et du transport qui seraient quasi équivalentes (environ 14 % des émissions mondiales) : les deux chiffres étant établis selon des méthodes différentes, cette comparaison n’est pas valable. « Le calcul pour l’élevage émane de la FAO, sur le modèle des analyses de cycle de vie, qui inclut diverses dimensions de l’élevage. Alors que le calcul pour les transports, qui émane du GIEC (Climate Change 2014 Synthesis Report — IPCC), ne prend en compte que les émissions de GES des véhicules en circulation. Par la méthode d’analyse de cycle de vie, cette valeur serait beaucoup plus élevée. »

Deuxième point, l’élevage occupe majoritairement des terres qui ne sont pas cultivables, comme des prairies, des montagnes, des steppes, ou encore la savane. Le supprimer ne réduirait donc pas le gaspillage des ressources. L’INRAE rappelle aussi que 86 % de l’alimentation animale n’est pas consommable par l’être humain, il n’y a par conséquent pas de compétition entre les deux. L’Institut ajoute que « les aliments concentrés utilisés pour les monogastriques (porcs, volailles) et les herbivores valorisent les résidus de cultures et les sous-produits des filières végétales destinées à l’alimentation humaine (tourteaux, sons, drêches, etc.) ». De fait, les élevages de ruminants herbivores et ceux qui utilisent beaucoup de « coproduits » de l’agriculture sont producteurs nets de protéines. Cela signifie qu’ils produisent plus de protéines consommables par l’homme qu’ils n’utilisent de protéines végétales consommables par l’homme pour nourrir les animaux.

Dernier point, sur la consommation d’eau. Le chiffre souvent avancé par les écologistes est de 15 000 litres d’eau consommée pour produire 1 kg de viande. En réalité, ce chiffre englobe trois types d’eau : l’eau bleue, soit l’eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures ; l’eau grise, celle qui est utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler ; et l’eau verte, l’eau de pluie. Sauf que cette méthode de calcul a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. Sur ces 15 000 litres, 95 % viennent de l’eau de pluie, qui, comme le rappelle l’INRAE, est « captée dans les sols et évapotranspirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. » En vérité, dans les élevages français, la quantité d’eau utile1 pour produire 1 kg de viande de bœuf est comprise entre 20 et 50 litres…

Si Bruno Le Maire avait su tout cela, il aurait (peut-être) évité de faire la promotion de la viande végétale.

Les viandes végétales et synthétiques en embuscade

En effet, le ministre de l’Économie a vanté ses mérites dans une série de tweets publiée le 17 mai. Il visitait l’usine du fabricant de steaks végétaux HappyVore, société en partie financée par le milliardaire Xavier Niel (information importante pour la suite). M. Le Maire écrivait ainsi : « 100 g de protéines végétales génèrent de 60 à 90 % de gaz à effet de serre en moins que 100 g de protéines animales. »

Les « viandes » végétales et synthétiques sont des outils pour détourner les consommateurs de la vraie viande. Les écologistes s’en servent beaucoup, mais la science vient vertement, c’est le cas de le dire, modérer leurs ardeurs : selon une étude menée par l’Université de Californie, l’empreinte carbone d’un kilo de bœuf synthétique serait 4 à 25 fois plus importante que celle d’un kilo de bœuf élevé naturellement ! La viande cultivée en laboratoire serait bien plus nocive pour l’environnement que la vraie.

Un autre et puissant outil pour dégoûter les consommateurs de la viande est la cause animale. L’association L214, qui combat l’élevage dans sa globalité, mais dénonce particulièrement l’élevage dit intensif, est à la tête du combat. Ce mouvement militant, soutenu ouvertement par le journaliste du service public Hugo Clément, est un protagoniste du projet de référendum d’initiative partagée sur la cause animale. Six interdictions sont proposées : celles de l’élevage en cage et l’élevage à fourrure à partir de 2025, de la construction de nouveaux bâtiments d’élevage sans accès au plein air, de la chasse à courre, des spectacles avec des animaux sauvages et de l’expérimentation animale dès lors qu’une autre méthode existe. L214 n’est pas seul dans ce projet : l’accompagnent, notamment, des industriels français tels que… le patron de Free, Xavier Niel, que l’on retrouve impliqué dans plusieurs entreprises de viandes « alternatives ».

Il n’est évidemment pas le seul à financer la cause animale tout en investissant dans ce type d’industrie. Il y a maintenant sept ans, L214 a reçu un important don de la fondation américaine Open Philanthropy Project créée par l’un des fondateurs de Facebook, Dustin Moskovitz. Entre 2017 et 2020, la fondation a versé plus de 125 millions de dollars à des associations de défense animale, dont L214 qui a reçu 1,14 million d’euros en 2017. L’Open Philanthropy Project servirait d’intermédiaire entre plusieurs de ces associations et des organisations qui aident des start-up travaillant dans la viande synthétique. Elle a versé 6,5 millions de dollars à The Good Food Institute, qui fait la promotion de la viande cellulaire.

L214, dont les méthodes sont très contestables, allant de la diffamation au harcèlement en passant par la violation de propriétés privées, sert donc de marchepied à des concurrents directs du secteur de l’élevage. Les choses vont même plus loin, certains défenseurs de la viande artificielle proposant que cette industrie bénéficie de « l’appui des pouvoirs publics » pour se développer et se vendre. Or, le libre marché en a pour l’instant décidé autrement.

Pour terminer sur ce point, dans une enquête parue en juin 2022, l’École de guerre économique (EGE) accable la viande dite « cultivée ». Christian Harbulot, directeur de l’EGE, dénonce « la démarche des instigateurs de l’agriculture cellulaire [qui] consiste à éliminer les filières traditionnelles, en disant, sans le démontrer, qu’elles posent des problèmes de santé et d’environnement ». L’EGE explique que « les avantages environnementaux et sanitaires présumés de la viande cellulaire sont largement spéculatifs ». De même, l’innocuité de la viande synthétique n’est pas démontrée. Enfin, l’EGE insiste sur un point crucial : les alternatives cellulaires et végétales ne sont pas de la viande ! Elles ne doivent donc en aucun cas en porter le nom : c’est simplement de la tromperie.

Alors, le gouvernement français va-t-il plonger dans le mensonge et l’idéologie et assassiner son élevage déjà souffrant ?

L’écologisme veut achever un élevage français en grande difficulté

L’élevage en France est dans une situation catastrophique. L’élevage bovin compte près d’un million de vaches de moins qu’il y a dix ans (3 millions depuis 1980) et pourrait en perdre autant d’ici à 2030 à cause d’une vague de départs massifs à la retraite non remplacés. Entre 2010 et 2020, les exploitations en élevage ont subi une chute de 31 %, qui peut aller jusqu’à 41 % pour les exploitations combinant plusieurs types d’élevages, notamment lait et viande. On comprend facilement pourquoi cette profession n’attire plus la jeunesse.

Le taux de pauvreté chez les éleveurs de « bovins viande » est de 25,1 %, et de 25,5 % pour les éleveurs d’« ovins viande ». Le niveau de vie médian des premiers est de 18 420 € ; pour 10 % d’entre eux, le revenu moyen est de 8 570 €. En 2008, le taux de surmortalité par suicide était de 127 % pour les éleveurs « bovins viande » et de 56 % pour les éleveurs « bovins lait ». L’application de mesures écologistes comparables à celles que prévoient les Pays-Bas serait un énième coup de massue à notre agriculture et à nos éleveurs, déjà asphyxiés par le poids des normes et de l’État.

La Cour des comptes devrait d’urgence se renseigner sur les études de l’INRAE. Plusieurs d’entre elles démontrent les bénéfices environnementaux des prairies où l’élevage est pratiqué. Leur diversité floristique favorise les populations de pollinisateurs, leurs sols sont aussi plus riches en biomasse microbienne et en biodiversité que ceux des cultures ; ils stockent plus de carbone, sont 20 fois moins sensibles à l’érosion et filtrent mieux les eaux. En plus de cela, plusieurs projets de recherche européens l’ont montré, le stockage de carbone des prairies compense l’équivalent de 30 à 80 % des émissions de méthane des ruminants ! Des travaux du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) confirment ces résultats pour les zones d’élevage subtropicales.

Dans un autre article, l’INRAE précise également que si « toutes les populations du monde adoptaient un régime végétalien, il faudrait plus de terres cultivées pour nourrir la planète. En effet, il faudrait consommer plus de produits végétaux pour satisfaire les besoins humains en calories, en protéines et en certains micronutriments. »

La chasse à l’élevage ne se justifie donc pas, surtout dans nos pays occidentaux. Selon Pascal Mainsant, spécialiste de l’élevage et ancien ingénieur de recherches à l’INRA2, « un litre de lait produit en Bretagne dégage dix fois moins de gaz à effet de serre qu’un litre de lait produit en Inde ». En effet, 70 % des gaz à effet de serre de l’élevage mondial proviennent des pays émergents. Il surenchérit par la démonstration suivante : « La totalité des gaz à effet de serre anthropiques augmente de 2 à 3 % chaque année à cause du développement économique des pays émergents. Imaginons qu’on veuille réduire ceux de l’élevage par une action mondiale concertée, étalée sur une vingtaine d’années : l’impact de cet effort volontariste ne ferait que neutraliser une seule année de cette croissance actuelle des gaz à effet de serre totaux. Bref, c’est insignifiant. »

S’attaquer ainsi à l’élevage occidental n’a donc aucun sens. D’ailleurs, de nombreux scientifiques remettent en cause les travaux, les méthodes et les analyses du GIEC. Il serait hautement bénéfique de se libérer de l’emprise de l’écologisme dont les militants influencent les institutions et les relais d’opinion. Laissons nos éleveurs tranquilles !


À propos de l’auteur

Aymeric Belaud
Chargé d’études Diplômé en Science politique de l’Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l’Etat et les questions politiques. Viticulteur.


1 Quantité d’eau dont est privée la ressource (eau consommée), pondérée par un facteur de stress hydrique régionalisé.

2 Ancêtre de l’INRAE.




L’ascension et la chute de la « diversité » dans les entreprises américaines

[Source : laselectiondujour.com]

Par Ludovic Lavaucelle

Il y a encore deux ans, la promotion de la « diversité » avait le vent en poupe au sein des multinationales américaines. Au point qu’un nouveau titre était créé pour refléter l’entrée dans une nouvelle ère où l’entreprise devenait militante. Le « Chief Diversity Officer » était la nouvelle star, prenant part aux comités de direction, mis en avant dans les communications de l’entreprise comme une caution face aux inquisiteurs du « wokisme ». Pour les jeunes diplômés sortant des grandes écoles, biberonnés au racialisme, c’était l’idéal : s’afficher socialement avec les attributs d’un grand prêtre, bénéficier de l’attention des médias et — accessoirement — engranger un salaire (hors primes) pouvant atteindre 330 000 dollars par an en Californie. La mort de George Floyd en mai 2020 a servi d’accélérateur : des milliards ont été dépensés pour soutenir la cause de la « diversité ». 12,7 milliards de dollars en dons en provenance d’ONG très engagées : on citera la Ford Foundation (3 milliards), JP Morgan Chase & Co. Contributions Program (2,1 milliards) et la Bill & Melinda Gates Foundation (1,1 milliard). La pression exercée par les 3 grandes firmes d’investissement BlackRock (voir LSDJ 1847), Vanguard et State Street (ces « Big Three » gèrent 22 000 milliards de dollars d’actifs) s’est en parallèle accentuée : « On est prêt à sauver votre entreprise, mais… où sont vos programmes de promotion de la “diversité ?” »… Selon le Wall Street Journal (voir l’article en lien), en 2018 moins de la moitié des entreprises faisant partie des S&P 500 avaient un « Chief Diversity Officer ». En 2022, trois sur quatre avaient créé un tel rôle.

Or, les très « wokistes » Netflix, Disney and Warner Bros. Discovery viennent d’annoncer le départ des têtes des départements « Diversité, Égalité, Inclusion ». Ce sont des milliers d’employés qui ont quitté leurs postes ces derniers mois alors que de plus en plus d’entreprises revoient à la baisse leurs engagements dans les causes sociales. Comment expliquer ce renversement de tendance ? Le rôle même de « Chief Diversity Officer » implique une forte empreinte idéologique qui ne se limite pas aisément aux fonctions de formation et de stratégie de recrutement. Non content de marcher sur les plates-bandes des Ressources Humaines, le « CDO » s’est impliqué dans le développement des produits, la stratégie marketing, etc. provoquant parfois des tensions. En outre, le zèle de certains chefs de départements à servir la cause « diversitaire » a conduit à des désastres. La jeune Vice-Présidente du marketing de Bud Light se sentait investie d’une mission : rendre cette bière populaire « inclusive ». La publicité sur les réseaux sociaux montrant un transsexuel se trémoussant dans la mousse de son bain avec une cannette de bière à son effigie a provoqué un boycott massif qui se poursuit (voir LSDJ 1877). Les ventes de cette bière aux États-Unis sont en baisse de 30 % mettant en péril la santé financière du puissant groupe. Les actionnaires s’inquiètent : à quoi servent les milliards des fondations et firmes financières si les clients rejettent la marque ? Les scandales entourant l’utilisation du trésor de guerre du mouvement Black Lives Matter ont jeté le discrédit sur les dons versés : on a découvert par exemple que des millions avaient disparu, d’autres avaient été investis par une responsable du chapitre californien pour s’offrir une luxueuse villa… Enfin, l’aspect idéologique divise de plus en plus les employés d’une même entreprise, les plus conservateurs se sentant discriminés par leur employeur. Et les plus « wokistes » exigeant toujours plus…

Les professionnels du recrutement parlent d’une chute de 75 % des recherches de « CDO » depuis le début de l’année. Un récent événement politique va exercer une pression supplémentaire sur les entreprises : la Cour Suprême vient de déclarer inconstitutionnel le principe de « discrimination positive » pour entrer dans les grandes universités. C’est un tournant après des décennies de débats : les sages ont voté à 6 contre 3 que cette politique était discriminatoire. Il est démontré (article du WSJ) que des candidats afro-américains avaient entre 4 et 10 fois plus de chances d’être admis dans une université d’élite que des candidats d’origine asiatique par exemple… Si une université risque dorénavant une lourde condamnation, les entreprises ont de quoi s’effrayer ! Un groupe de procureurs généraux républicains (sortes de ministres de la Justice d’État) a adressé une lettre d’avertissement à toutes les entreprises figurant sur la liste des Fortune 100 (Coca-Cola, Microsoft, etc.) : leurs politiques de recrutement allaient être scrutées… Sur un plan strictement légal, ces multinationales ne risquent sans doute pas grand-chose, car la décision de la Cour Suprême vise les universités. Mais la peur du procès, et au-delà de son coût, l’impact sur la réputation de l’entreprise terrifient les comités de direction. Les réseaux sociaux ont rendu dévastatrice l’arme du boycott…




Panique en Macronie. La révolte des policiers gagne toute la France

[Source : UPR]

François Asselineau réagit à chaud, le 24 juillet 2023 à 16 h, aux déclarations antirépublicaines du Directeur général de la Police nationale et du Préfet de Police de Paris, ainsi qu’au début de révolte des policiers à travers toute la France.

La situation est très grave et Macron en est l’un des principaux responsables.




Le tatouage, une marque de vulgarité à perpétuité

[Source : bvoltaire.fr]

Par Charles-Henri d’Elloy

On ne discute pas des goûts et des couleurs, mais c’est pourtant ce qui nous rapproche, bien plus que les opinions. Lorsque je demande aux personnes tatouées pourquoi elles se sont fait tatouer, elles répondent le plus souvent que c’est pour affirmer leur personnalité. Autrement dit, elles se singularisent en suivant une mode qui sévit depuis déjà plusieurs années. Mais quoi de plus commun et d’impersonnel que de faire allégeance à la mode ? Jadis, le tatouage était la marque de quelques galfâtres marginaux et de marins qui affichaient pour toujours les stigmates de leurs exploits. Aujourd’hui, nous sommes bien loin du bagnard Henri Charrière, surnommé « Papillon » parce que des Indiens lui avaient tatoué un spécimen de lépidoptère sur le buste. Tout le monde ou presque, hélas, veut son tatouage, à tel point qu’une émission de télévision lui est consacrée.

Par définition, une mode est éphémère. Celles de porter des pantalons à pattes d’éléphant, des mocassins à glands ou des queues de cheval pour les hommes étaient bien innocentes en comparaison de la vogue du tatouage. Car cette dernière aura des traces éternelles. Le motif étant définitif, il faudra le supporter à vie, même lorsque le temps aura fait son œuvre et que les ailes du bel oiseau fixé sur une peau juvénile ressembleront, quelques décennies plus tard, à celles d’un goéland après le passage de l’Amoco Cadiz. Lorsque les beaux jours arrivent et que les corps se dénudent, je suis toujours navré de voir des jeunes filles à la peau d’une blancheur liliale souillée à jamais par un tatouage indélébile. Sans compter que l’injection intradermique, plus ou moins douloureuse, n’est pas sans risque. Le Syndicat national des dermatologues-vénéréologues met en garde : selon les recherches menées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les composants des encres injectées sous la peau peuvent contenir des métaux toxiques. Curieusement, les pouvoirs publics, d’habitude si prompts à nous prévenir de toutes sortes de dangers au sujet des colorants, des pesticides, de l’amiante, du tabagisme, des particules fines (ce ne sont pas des aristocrates spirituels)… j’en passe et des meilleures, demeurent très discrets sur la question. À notre époque hygiéniste et frileuse, c’est étonnant. Nous verrons bien si les maladies de peau exploseront à l’avenir.

Personnellement rétif à la moindre piqûre, prétendument pour mon bien, je ne me vois pas souffrir pour me faire tatouer un dessin que je risque de ne plus voir en peinture après quelques années. D’autant que l’addition est salée et non remboursée par la Sécurité sociale. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un dessin de Modigliani dans son dos, comme Jean Gabin dans le film Le Tatoué, avec Louis de Funès, réalisé par Denys de La Patellière. Les sociologues expliquent que la mode du tatouage exprime le besoin de s’approprier son corps. J’aurais plutôt tendance à vouloir refiler le mien pour un plus beau… Mais je n’ai jamais trouvé qu’un tatouage, aussi artistique soit-il, embellissait le corps de son commanditaire. Comme la plupart du temps, le besoin de se singulariser de manière ostentatoire trahit plutôt un vide intérieur, et c’est ainsi que pour se démarquer, on finit par se faire tatouer pour ressembler à tout le monde, ce qui est la définition de la vulgarité.




L’insidieuse vérité sur les repas scolaires gratuits

Les Nations unies militent en faveur de la gratuité universelle des repas scolaires, mais ce niveau de contrôle serait facilement détourné.

Par Kit Knightly

Une campagne internationale se développe pour instaurer la gratuité des repas scolaires dans le monde entier. À première vue, il s’agit d’une excellente idée…
mais à l’ère de la nouvelle normalité, rien n’est jamais vraiment gratuit.
Alors, déballons…

La campagne est menée par la Coalition pour les repas scolaires (SMC), soutenue par les Nations unies, dont l’objectif autoproclamé est « des repas scolaires gratuits pour chaque enfant d’ici 2030 » (pour une raison quelconque, ils sont obsédés par cette date).

[Voir aussi :
Agenda 2030
Great Reset ou Réinitialisation
Klaus Schwab et Harari]

La SMC compte déjà plus de 80 gouvernements nationaux signataires de son engagement, avec plus de 90 « partenaires » (dont la Fondation Rockefeller), et ces chiffres sont susceptibles d’augmenter après leur présentation au Sommet mondial de l’alimentation de l’ONU plus tôt aujourd’hui.

Dans le même temps, la Coalition reçoit des articles de presse élogieux, comme celui-ci du rédacteur économique du Guardian, Larry Elliot :

Pour que le système fonctionne, les pays riches devraient financer environ un tiers du coût annuel de 6 milliards de dollars, le reste étant financé par les gouvernements des pays à faible revenu au moyen de leur budget ou d’idées de financement novatrices telles que l’échange de créances contre des repas scolaires, dans le cadre duquel les pays canaliseraient les économies réalisées grâce à l’allègement de la dette vers des programmes de repas scolaires. À l’heure où les budgets d’aide sont réduits, 2 milliards de dollars par an ne sont pas grand-chose pour les gouvernements donateurs et ne représentent que l’équivalent d’une journée de subventions annuelles aux producteurs de denrées alimentaires. C’est un petit prix à payer pour quelque chose qui pourrait faire tant de bien.

Ce programme se cache dans l’ombre de la politique britannique depuis un certain temps, la députée travailliste Zarah Sultana ayant été la première à promouvoir la gratuité des repas scolaires pour tous les enfants de l’enseignement primaire à l’hiver 2022.

Il est étrange d’écrire sur ce sujet avec scepticisme, car, en tant que gauchiste autoproclamé depuis toujours, la gratuité des repas scolaires est exactement le type de politique que j’aurais probablement soutenue sans poser de questions il y a quelques années à peine…

… mais ces quelques années ont été des années Covid, et elles nous ont beaucoup appris.

Premièrement, et c’est le plus important, il est devenu de plus en plus évident qu’une politique n’est juste que dans la mesure où les personnes qui la mettent en œuvre le sont, et qu’elle n’est décente que dans la mesure où l’intention qui la sous-tend l’est aussi, et, aussi superficiellement humain que ce plan puisse paraître, l’impact pratique serait de confier encore plus de contrôle au même État meurtrier et eugéniste qui a récemment tué des milliers de personnes par un mensonge.

Deuxièmement, un monopole est un monopole — qu’il soit privé ou soutenu par l’État — et dès lors qu’un monopole existe, la liberté de choisir est morte. La liberté de choix est toujours la première liberté à disparaître, mais jamais la dernière.

Réfléchissez un instant à ce que signifie exactement la gratuité des repas scolaires dans un monde post-covidique encore sous le choc d’une crise financière délibérément créée et au milieu d’une transformation de type « Grande Réinitialisation ».

  • 1) Le coût de la vie monte en flèche et de nombreux parents — qu’ils travaillent ou qu’ils soient au chômage — n’ont tout simplement pas les moyens de chauffer leur maison ou de nourrir leurs enfants.
  • 2) Le « Covid » a provoqué une forte augmentation du nombre d’enfants scolarisés à domicile dans tous les pays du monde.
  • 3) une campagne est en cours pour « révolutionner les systèmes alimentaires mondiaux » en encourageant la consommation d’insectes, d’OGM et de « viande » produite en laboratoire.

Traçons le point d’intersection de toutes ces politiques.
De quoi s’agit-il ?
Essentiellement, les repas scolaires gratuits peuvent être utilisés pour…

  • a) contrer l’augmentation de la scolarisation à domicile en soudoyant ou en contraignant les parents en difficulté à garder leurs enfants à l’école pour qu’ils puissent être nourris ;
  • b) conditionner les enfants (et leurs parents) à accepter de manger tout ce que l’État choisit de leur fournir — qu’il s’agisse de végétalisme GM « sain », de hamburgers d’insectes ou de pâtes alimentaires cultivées en laboratoire ;
  • c) ce conditionnement contribuera à normaliser l’acceptation plus générale de ces « aliments ».

Et il ne s’agit là que de la phase passive du contrôle. Nous pouvons supposer que cela ne s’arrêtera pas là, car ce n’est jamais le cas.

Peut-être que les repas scolaires gratuits seront un jour liés à l’acceptation des paiements du revenu de base universel, ou conditionnés à votre carte d’identité numérique ou à votre score de crédit social.
Peut-être que seuls les enfants vaccinés auront droit aux repas scolaires gratuits.
Je suis sûr que vous voyez où je veux en venir.
La triste vérité, c’est que nous vivons à une époque où les entreprises et les États sont de plus en plus envahissants et hostiles à l’être humain.
La nourriture sera peut-être gratuite au sens financier du terme, mais il y aura très certainement un prix à payer.




Violences totalitaires contre la France…

Par Lucien SA Oulahbib

Pour une fois que des Musk français (Lagardère/Bolloré) tentent par exemple de secouer le cocotier médiatique en insufflant un peu d’air frais dans les médias — C-News, Europe 1, JDD… — (mais pas trop quand même), ne voilà-t-il pas que, mécontents de ne contrôler « que » 99 % du PMPC (Paysage Médiatique Politiquement Correct), les gardes-chiourmes (à la solde de la Secte SHAA) veulent faire passer une loi scélérate conditionnant les « aides » à la presse à la présence d’une direction « adéquate » : sans-frontièriste, nihiliste, azertienne (LGBTIQ+ en référence au clavier Azerty…).

Ce sera une loi totalitaire, une de plus, sommant le quidam de penser comme il faut, car à la différence d’une loi dictatoriale qui ne peut guère empêcher la vie intérieure ou intime, la loi totalitaire veut tout contrôler y compris celle-ci en y semant le trouble, la mauvaise conscience, faire honte, avoir peur (de mourir socialement), afin que tout un chacun soit son propre tribunal non pas pour se peaufiner telle une ascèse, mais s’inspecter sur toutes les coutures pour observer si l’on est bien « déconstruit » — entendez copie conforme au discours nihiliste (adepte du Rien), voire post-nihiliste (comme chez Blanchot maître de Foucault), au sens de ne plus rien vouloir, valoir, voir par « soi-même » puisque le « soi » n’existe pas, effacé, brisé, éclaté, « déjà mort »…

Mais les éclats seront récupérés par les nouveaux ferrailleurs numériques, ils serviront de sous-munitions de mines larmoyantes avec les larmes reportage, cris d’excitation, hantise du faire-valoir à tout prix (entendu sur France Inter : « je suis actrice, mon combat est pour le climat et donc contre le capitalisme », dit-elle avant de jouer dans une production payée par… un « capitaliste » ou par nos « impôts » la transportant également ici et là pour promouvoir un énième déjà-vu…).

Pendant ce temps, l’on meurtrit, égorge, viole de 7 à 77 ans (et +), et cette déconstruction sanglante ne se fait pas seulement par des « étrangers », mais aussi par des cent-papiers ayant toutes ces cartes en main, mais refusant de les jouer, préférant brûler, saccager, détruire en vrai et pas seulement sur les plateaux, accusant ici « la » société, là-bas « le » capitalisme, jusqu’à exiger une partition de fait (mais pas en droit pour l’instant bien sûr) pour se faire « pardonner »… Ce qui fait que l’on en concocte l’idée dans la « loi sur l’immigration », par exemple, les émeutes venant à point d’ailleurs pour l’avancer enfin, bien que le pays réel n’en veuille pas, comme la cagnotte pour aider la famille du policier l’a montré (les 502 la confirmant) ; ce qui fait que la béance entre le désir de France et le souci de se faire assister s’agrandit, du moins en apparence, car il suffirait de mieux payer — d’où la nécessité de repenser toute l’assiette fiscale et assurantielle (ainsi les éboueurs ne sont plus en majorité d’origine étrangère). Mais à propos, en matière de béance, peut-on aller plus loin encore que le grand écart ?…

Oui, visiblement, et il se nomme le « grand bon en avant » (déjà joué dans la Chine de la Révolution Culturelle admirée par Althusser, Badiou et Sollers : des millions de morts), puisque le réel a été en fait effacé depuis longtemps au profit de son double soucieux, lui, d’annihiler ce qui reste encore comme traces de l’original : ainsi la loi (encore) sur « les » réseaux dits « sociaux » s’appliquera fin août, claironne Thierry Breton, avide de censures clés en main, afin d’épurer, normaliser, aseptiser les dernières poches de la « Révolte », ou l’hygiénisme là aussi, mais étendu au mental et pas seulement au sanitaire ; même si sur ce dernier aspect, la volonté de réaffirmer la nécessité du consentement (qui existe formellement) aura été cependant écartée par les deux faces de la médaille totalitaire : nupes et macronie — « je t’aime moi non plus » au-delà des noms d’oiseaux prononcés devant les caméras, affairisme oblige…

Manque l’alarmisme pour couronner le tout (dernière lettre de SHAA…), alors l’« on » fera en sorte de jongler avec les degrés météo et les avancées/reculs du front à l’Est ; à l’Ouest, rien de nouveau




Pascal Najadi témoigne des graves effets secondaires depuis ses injections Pfizer

[Source : JSF – TV – Mediapole]






Perversions sexuelles de toutes natures bientôt légalisées (y compris contre des enfants de 10 ans) ?




Une jeune femme poursuit des médecins pour lui avoir retiré ses « seins en bonne santé » à l’âge de 18 ans

Par Zachary Stieber

[Source : epochtimes.fr]

Une Américaine a intenté un procès aux médecins qui lui ont prescrit de la testostérone alors qu’elle était mineure et qui lui ont enlevé les seins à l’âge de 18 ans.

Prisha Mosley, 25 ans, affirme que les médecins ont commis une escroquerie et une faute médicale avec ces actes, qui étaient fondés sur des affirmations selon lesquelles ils aideraient à résoudre des problèmes de santé mentale tels que la dépression.

« Les défendeurs ont menti à une jeune adolescente vulnérable, victime d’une agression sexuelle et souffrant d’une déficience et d’un handicap psychologiques graves, et ils lui ont caché des informations cruciales », peut-on lire dans la plainte déposée en Caroline du Nord.

« Au lieu de lui fournir un traitement compétent pour sa dépression, son anxiété, ses idées suicidaires, son automutilation et son trouble de la personnalité limite émergent, ils l’ont convaincue que le fait de changer son corps pour ressembler au sexe opposé résoudrait ses handicaps mentaux considérables qui la tourmentaient depuis des années. »

Les médecins ont maintenu Prisha Mosley sous testostérone alors que ses problèmes mentaux ne s’atténuaient pas. Des conseillers lui ont ensuite recommandé de subir une ablation des seins dans le cadre de ce qu’ils ont appelé son « chemin vers la réalisation de soi ».

Les seins de Prisha Mosley ont été enlevés par le Dr Eric Emerson, un chirurgien plasticien, en 2016.

Les documents qu’elle a signés indiquent qu’il s’agissait d’une « réduction mammaire » destinée aux femmes à forte poitrine, mais que les seins ont été entièrement enlevés. Aucun texte n’indiquait que l’intervention était irréversible.

Aujourd’hui, Prisha Mosley ne peut pas allaiter un enfant et risque de ne pas pouvoir tomber enceinte en raison des effets secondaires de la testostérone et de l’ablation des seins.

Selon Prisha Mosley, les défendeurs ont dissimulé des informations sur les effets secondaires possibles dans le but de gagner de l’argent et de renforcer leurs références. Le Dr Emerson, par exemple, a déclaré que sa première opération « d’affirmation du genre » avait été pratiquée sur Prisha Mosley. Peu après l’opération, il a participé à la création du Charlotte Transgender Healthcare Group.

L’action en justice vise à obtenir des dommages-intérêts compensatoires et punitifs qui seront déterminés lors d’un procès. Prisha Mosley a lancé séparément une collecte de fonds pour couvrir ses frais médicaux.

Cone Health, l’un des défendeurs, s’est refusé à tout commentaire. Les autres défendeurs n’ont pas répondu aux demandes de renseignements.

Ses batailles

Prisha Mosley, née Abigail Mosley, a souffert de problèmes mentaux pendant son enfance. Les choses ont empiré après une agression sexuelle commise par un homme plus âgé qu’elle à l’âge de 14 ans, qui s’est soldée par une fausse couche. L’année suivante, elle a été hospitalisée pour dépression et s’est vu prescrire des médicaments, dont un antipsychotique. Elle a tenté de se suicider.

Le chemin vers l’ablation des seins s’est accéléré lorsque Prisha Mosley a été orientée par son médecin traitant vers une diététicienne, qui l’a ensuite orientée vers le Dr Martha Fairbanks Perry.

Un interne supervisé par le Dr Martha Fairbanks Perry a noté, lors de la première visite de Prisha Mosley, que cette dernière souhaitait subir une ablation des seins et devenir un homme, en partie parce qu’elle pensait que son anorexie était due à son désir d’avoir des seins plus petits. Le résident a conclu, sur la base de cette seule visite, que Prisha Mosley traversait une « crise d’identité sexuelle » et que cette crise était « très probablement la cause sous-jacente de ses troubles alimentaires et de sa détresse émotionnelle ».

Le Dr Martha Fairbanks Perry a validé le diagnostic et a souligné l’importance de traiter les symptômes, y compris la dysphorie de genre, lors d’une rencontre peu après.

Prisha Mosley s’améliorait en suivant un programme alimentaire, mais le Dr Perry l’a quand même poussée à faire une transition, selon la plainte. À un moment donné, après que Prisha Mosley ait demandé au médecin si elle devait quitter la maison et vivre avec un ami adulte, le Dr Perry lui a dit « vous pouvez partir » et « vous allez vous en sortir et être capable de vivre comme la personne que vous devriez être. Je vous soutiens ».

Les parents de Prisha Mosley ont résisté à l’idée d’envoyer leur fille chez un thérapeute spécialisé dans les soins aux transsexuels, mais la mère a cédé après une discussion « approfondie », selon le résident.

Prescription de testostérone

Prisha Mosley a commencé à consulter des conseillers, notamment Shana Gordon et Brie Klein-Fowler. Après une brève séance, Shana Gordon a déterminé que Prisha Mosley était en fait un garçon et que le fait de changer de corps résoudrait bon nombre de ses problèmes, selon la plainte. Shana Gordon a fourni une lettre de recommandation pour les injections de testostérone qui citait les directives de la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), bien que nombre d’entre elles ne soient pas respectées.

L’une d’entre elles, par exemple, stipule que les professionnels doivent proposer une évaluation et une formation approfondies sur les options thérapeutiques. Selon Prisha Mosley, cela n’a pas été le cas. Shana Gordon aurait également écrit à tort que Prisha Mosley n’avait pas de problèmes « liés à l’humeur » et qu’il n’y avait aucune preuve de « psychopathologie ou d’altération du jugement ».

Le Dr Martha Fairbanks Perry a prescrit de la testostérone sur la base de la recommandation de Shana Gordon, tout en étant consciente des problèmes mentaux de Prisha Mosley. Le Dr Perry a dit à Prisha, au moment de la prescription, que l’injection de testostérone dans son corps était « médicalement nécessaire et appropriée et qu’elle guérirait ses problèmes psychologiques, renforçant ainsi les fausses déclarations de la défenderesse Gordon et induisant Prisha encore plus en erreur », selon le procès.

Le Dr Martha Fairbanks Perry n’aurait pas informé Prisha Mosley, âgée de 17 ans à l’époque, des effets secondaires possibles, notamment l’atrophie vaginale et la perte de densité osseuse.

Après que Prisha Mosley a exprimé son inquiétude au sujet d’un écoulement étrange de son mamelon, le Dr Perry aurait déclaré : « Nous ré-induisons la puberté et vous aurez donc les mêmes symptômes qu’un homme qui commence la puberté. Un gonflement et une sensibilité des seins peuvent se produire. C’est normal. » On a également dit à Prisha Mosley qu’un pénis lui pousserait, selon la plainte.

Lors des visites de suivi, les problèmes mentaux de Prisha Mosley ne se sont pas atténués, mais le Dr Martha Fairbanks Perry n’a pas évoqué la possibilité d’arrêter le traitement à la testostérone.

Ablation des seins

Prisha Mosley se préparait à subir une ablation des seins. À cette fin, elle a demandé par écrit à Mme Klein-Fowler une lettre de recommandation. : « Tout ce que vous aurez à mentionner, c’est de préciser que vous êtes mon thérapeute, que vous me connaissez et que vous confirmez que je suis trans, que je souffre d’une dysphorie de genre sévère et que j’ai besoin d’une chirurgie du haut », souhaitait Prisha Mosley.

« J’aimerais que nous en parlions plus longuement et j’en écrirai une après notre entretien. J’espère pouvoir vous aider à obtenir ce dont vous avez besoin ! » a répondu Mme Klein-Fowler.

Le lendemain, après avoir vu Prisha Mosley, Mme Klein-Fowler a envoyé un projet de lettre, tout en reconnaissant qu’elle n’avait pas accès aux lignes directrices de la WPATH. Et comme Mme Gordon, Mme Klein-Fowler n’avait pas les qualifications requises pour émettre une telle recommandation, selon la plainte.

Mme Klein-Fowler a écrit que Prisha Mosley avait fait des recherches approfondies sur les options qui s’offraient à elle, qu’elle prenait cette décision en toute connaissance de cause et qu’elle avait bon espoir que Prisha puisse poursuivre son chemin vers la réalisation de soi avec l’aide de cette procédure. Les problèmes mentaux de Prisha Mosley n’ont pas été mentionnés.

Prisha Mosley a ensuite rencontré le Dr Eric Emerson qui a affirmé que l’ablation des seins aiderait la patiente. Il a « dissimulé » les problèmes que l’ablation entraînerait, comme la perte de la capacité d’allaiter un enfant, selon Prisha Mosley.

Le Dr Eric Emerson a pratiqué l’opération malgré les documents signés par Prisha Mosley, qui ne mentionnaient pas l’ablation, selon la plainte. Les documents indiquaient qu’il s’agissait d’une réduction mammaire.

Le Dr Eric Emerson aurait dit à Prisha Mosley qu’il voulait se lancer dans la chirurgie du genre et que cette opération serait sa première.




Le multiplicateur de propagande

[Source : Bruno Berthez]

En France de mon temps il existait une autre grande agence de presse, c’était l’ACP dont je fus co-propriétaire quelque temps en association avec le Groupe Maxwell. L’ACP fournissait de nombreux journaux de province, elle a disparu maintenant.

De petites maisons font dans certains domaines office d’Agence de presse, comme le prestigieux BQ, Berard Quelin. L’AGEFI faisait partiellement office d’Agence de presse, elle portait le nom d’Agence.

Lisez ce dossier et faites-le lire.

Bruno Berthez


C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant peu connu du public : la majeure partie de la couverture de l’actualité internationale dans les médias occidentaux est assurée par seulement trois agences de presse mondiales basées à New York, Londres et Paris.

Le rôle clé joué par ces agences signifie que les médias occidentaux traitent souvent des mêmes sujets, même en utilisant la même formulation.

De plus, les gouvernements, les militaires et les services de renseignement utilisent ces agences de presse mondiales comme multiplicateurs pour diffuser leurs messages dans le monde entier.

Une étude de la couverture de la guerre en Syrie par neuf grands journaux européens illustre clairement ces problèmes : 78 % de tous les articles étaient basés en tout ou en partie sur des rapports d’agence, mais 0 % sur des recherches d’investigation propre.

De plus, 82 % de tous les articles d’opinion et interviews étaient en faveur d’une intervention des États-Unis et de l’OTAN, tandis que la propagande était attribuée exclusivement à la partie opposée.


Le multiplicateur de propagande :
Comment les agences de presse mondiales et
les médias occidentaux rendent compte de la géopolitique

Une étude de Swiss Propaganda Research

2016/2019

« Par conséquent, vous devez toujours vous demander : pourquoi est-ce que j’obtiens cette information spécifique, sous cette forme spécifique, à ce moment précis ?
En fin de compte, ce sont toujours des questions sur le pouvoir. »(*)

Dr Konrad Hummler

  1. Partie 1 : Le multiplicateur de propagande

Introduction : « quelque chose d’étrange »

« Comment le journal sait-il ce qu’il sait ? » La réponse à cette question risque de surprendre certains lecteurs de journaux : « La principale source d’information, ce sont les articles des agences de presse. Les agences de presse au fonctionnement presque anonyme sont en quelque sorte la clé des événements mondiaux. »

Comment s’appellent ces agences, comment fonctionnent-elles et qui les finance ?

Pour juger de la qualité de l’information sur les événements en Orient et en Occident, il faut connaître les réponses à ces questions. (Höhne 1977, p. 11)

Un chercheur suisse en médias souligne : « Les agences de presse sont les plus importants fournisseurs de matériel pour les médias de masse. Aucun média quotidien ne peut s’en passer. » Donc les agences de presse influencent notre image du monde ; surtout, nous apprenons à connaître ce qu’elles ont choisi. (Blum 1995, p. 9)

Au vu de leur importance essentielle, il est d’autant plus étonnant que ces agences soient à peine connues du public : « Une grande partie de la société ignore que les agences de presse existent… En fait, elles jouent un rôle extrêmement important sur le marché des médias. Mais malgré cette grande importance, peu d’attention leur a été accordée dans le passé. » (Schulten-Jaspers 2013, p. 13)

Même le directeur d’une agence de presse a noté : « Il y a quelque chose d’étrange dans les agences de presse. Ils sont peu connus du public. Contrairement à un journal, leur activité n’est pas tellement sous les projecteurs, mais ils peuvent toujours être trouvés à la source de l’histoire. (Segbers 2007, p. 9)

« Le centre nerveux invisible du système médiatique »

Alors, comment s’appellent ces agences qui sont « toujours à la source de l’histoire » ? Il ne reste plus que trois agences de presse mondiales :

  1. L’American Associated Press (AP) avec plus de 4000 employés dans le monde. L’AP appartient à des sociétés de médias américaines et a son principal bureau de rédaction à New York. AP news est utilisé par environ 12 000 médias internationaux, touchant chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.
  2. L’Agence France-Presse (AFP) française quasi gouvernementale basée à Paris et comptant environ 4000 employés. L’AFP envoie chaque jour plus de 3000 récits et photos aux médias du monde entier.
  3. L’agence britannique Reuters à Londres, qui est une propriété privée et emploie un peu plus de 3000 personnes. Reuters a été acquis en 2008 par l’entrepreneur canadien des médias Thomson — l’une des 25 personnes les plus riches du monde — et a fusionné avec Thomson Reuters, dont le siège est à New York.

En outre, de nombreux pays gèrent leurs propres agences de presse. Il s’agit, par exemple, de la DPA allemande, de l’APA autrichienne et de la SDA suisse. Cependant, lorsqu’il s’agit d’actualités internationales, les agences nationales s’appuient généralement sur les trois agences mondiales et se contentent de copier et de traduire leurs rapports.

Figure 1 : Les trois agences de presse mondiales Reuters, AFP et AP,
et les trois agences nationales des pays germanophones
Autriche (APA), Allemagne (DPA) et Suisse (SDA).

Wolfgang Vyslozil, ancien directeur général de l’APA autrichienne, a décrit le rôle clé des agences de presse en ces termes : « Les agences de presse sont rarement aux yeux du public. Pourtant, ils sont l’un des types de médias les plus influents et en même temps l’un des moins connus. Ce sont des institutions clés d’une importance considérable pour tout système médiatique. Ils sont le centre névralgique invisible qui relie toutes les parties de ce système. » (Segbers 2007, p.10)

Petite abréviation, grand effet

Cependant, il y a une raison simple pour laquelle les agences mondiales, malgré leur importance, sont pratiquement inconnues du grand public. Pour citer un professeur de médias suisse : « La radio et la télévision ne nomment généralement pas leurs sources, et seuls les spécialistes peuvent déchiffrer les références dans les magazines. » (Blum 1995, p. 9)

Le motif de cette discrétion, cependant, devrait être clair : les médias ne tiennent pas particulièrement à faire savoir aux lecteurs qu’ils n’ont pas fait eux-mêmes des recherches sur la plupart de leurs contributions.

La figure suivante montre quelques exemples d’étiquetage à la source dans des journaux européens populaires. À côté des abréviations de l’agence, nous trouvons les initiales des éditeurs qui ont édité le rapport de l’agence respective.

Figure 2 : Les agences de presse comme sources dans les articles de journaux

De temps en temps, les journaux utilisent du matériel d’agence, mais ne l’étiquettent pas du tout. Une étude de 2011 de l’Institut suisse de recherche sur la sphère publique et la société de l’Université de Zurich est parvenue aux conclusions suivantes (OFEG 2011) :

« Les contributions de l’agence sont exploitées intégralement sans les étiqueter, ou elles sont partiellement réécrites pour les faire apparaître comme une contribution éditoriale. De plus, il existe une pratique consistant à “pimenter” les rapports d’agence sans effort : par exemple, les rapports d’agence non publiés sont enrichis d’images et de graphiques et présentés sous forme d’articles complets. »

Les agences jouent un rôle de premier plan non seulement dans la presse, mais aussi dans la radiodiffusion privée et publique. Ceci est confirmé par Volker Braeutigam, qui a travaillé pendant dix ans pour le radiodiffuseur public allemand ARD et voit d’un œil critique la domination de ces agences :

« Un problème fondamental est que la rédaction de l’ARD tire ses informations principalement de trois sources : les agences de presse DPA/AP, Reuters et AFP : une allemande/américaine, une britannique et une française. Le monteur travaillant sur un sujet d’actualité n’a qu’à sélectionner sur l’écran quelques passages de texte qu’il juge indispensables, les réagencer et les recoller en quelques fioritures. »

La Radio Télévision Suisse (SRF) s’appuie elle aussi largement sur les rapports de ces agences. Interrogés par les téléspectateurs sur les raisons pour lesquelles une marche pour la paix en Ukraine n’a pas été signalée, les rédacteurs ont répondu : « À ce jour, nous n’avons reçu aucun rapport sur cette marche des agences indépendantes Reuters, AP et AFP. »

En fait, non seulement le texte, mais aussi les images, les enregistrements sonores et vidéo que nous rencontrons quotidiennement dans nos médias, proviennent pour la plupart des mêmes agences. Ce que le public non initié pourrait considérer comme des contributions de leur journal local ou de leur chaîne de télévision sont en fait des reportages copiés de New York, Londres et Paris.

Certains médias sont même allés plus loin et ont, faute de moyens, sous-traité l’intégralité de leur rédaction à l’étranger à une agence. De plus, il est bien connu que de nombreux portails d’information sur Internet publient principalement des rapports d’agences (voir par exemple, Paterson 2007, Johnston 2011, MacGregor 2013).

En fin de compte, cette dépendance vis-à-vis des agences mondiales crée une similitude frappante dans le reportage international : de Vienne à Washington, nos médias traitent souvent des mêmes sujets, en utilisant plusieurs des mêmes phrases — un phénomène qui serait autrement plutôt associé aux « médias contrôlés » dans les États autoritaires.

Le graphique suivant montre quelques exemples tirés de publications allemandes et internationales. Comme vous pouvez le voir, malgré l’objectivité revendiquée, un léger parti pris (géo-)politique s’insinue parfois.

Figure 3 : « Poutine menace », « L’Iran provoque »,
« L’OTAN inquiète », « Bastion d’Assad » :
Similitudes de contenu et de formulation dues aux reportages
des agences de presse mondiales.

Le rôle des correspondants

Une grande partie de nos médias n’ont pas de correspondants étrangers propres, ils n’ont donc pas d’autre choix que de s’appuyer entièrement sur les agences mondiales pour les informations étrangères.

Mais qu’en est-il des grands quotidiens et des chaînes de télévision qui ont leurs propres correspondants internationaux ? Dans les pays germanophones, par exemple, il s’agit de journaux tels que NZZ, FAZ, Sueddeutsche Zeitung, Welt et des radiodiffuseurs publics.

Tout d’abord, il faut garder à l’esprit les ratios de taille : alors que les agences globales comptent plusieurs milliers d’employés dans le monde, même le journal suisse NZZ, connu pour son reportage international, n’entretient que 35 correspondants étrangers (y compris leurs correspondants commerciaux). Dans des pays immenses comme la Chine ou l’Inde, un seul correspondant est en poste ; toute l’Amérique du Sud n’est couverte que par deux journalistes, alors que dans l’Afrique encore plus grande, personne n’est sur le terrain en permanence.

De plus, dans les zones de guerre, les correspondants s’aventurent rarement. Sur la guerre en Syrie, par exemple, de nombreux journalistes ont « fait des reportages » depuis des villes comme Istanbul, Beyrouth, Le Caire ou encore depuis Chypre. En outre, de nombreux journalistes n’ont pas les compétences linguistiques nécessaires pour comprendre les populations et les médias locaux.

Comment les correspondants, dans de telles circonstances, savent-ils ce qu’il en est des « actualités » dans leur région du monde ? La réponse principale est encore une fois : des agences mondiales. Le correspondant néerlandais au Moyen-Orient Joris Luyendijk a décrit de manière impressionnante le fonctionnement des correspondants et leur dépendance vis-à-vis des agences mondiales dans son livre « People Like Us: Misrepresenting the Middle East » :

« J’avais imaginé que les correspondants seraient des historiens du moment. Quand quelque chose d’important se produisait, ils allaient le chercher, découvraient ce qui se passait et en faisaient rapport. Mais je ne suis pas parti pour savoir ce qui se passait ; cela s’était fait bien avant. Je suis allé présenter un rapport sur place.

Les rédacteurs aux Pays-Bas appelaient quand quelque chose se passait, ils faxaient ou envoyaient les communiqués de presse par e-mail, et je les racontais dans mes propres mots à la radio, ou les retravaillais dans un article pour le journal. C’est la raison pour laquelle mes éditeurs trouvaient plus important que je puisse être joint sur place que de savoir ce qui s’y passait. Les agences de presse ont fourni suffisamment d’informations pour que vous puissiez écrire ou parler de n’importe quelle crise ou réunion au sommet.

C’est pourquoi vous tombez souvent sur les mêmes images et histoires si vous feuilletez quelques journaux différents ou cliquez sur les chaînes d’information.

Nos hommes et nos femmes des bureaux de Londres, Paris, Berlin et Washington pensaient tous que les sujets erronés dominaient l’actualité et que nous suivions trop servilement les normes des agences de presse.

L’idée commune à propos des correspondants est qu’ils “ont l’histoire”, mais la réalité est que les nouvelles sont un tapis roulant dans une fabrique de pain. Les correspondants se tiennent au bout du tapis roulant, prétendant que nous avons cuit nous-mêmes ce pain blanc, alors qu’en fait nous n’avons fait que le mettre dans son emballage.

Après, un ami m’a demandé comment j’avais réussi à répondre à toutes les questions lors de ces échanges, toutes les heures et sans hésitation. Quand je lui ai dit que, comme aux actualités télévisées, vous connaissiez toutes les questions à l’avance, sa réponse par e-mail a été remplie de jurons. Mon ami s’était rendu compte que, depuis des décennies, ce qu’il regardait et écoutait aux informations était du pur théâtre. »)

(Luyendjik 2009, p. 20-22, 76, 189

En d’autres termes, le correspondant type n’est en général pas capable de faire des recherches indépendantes, mais traite et renforce plutôt les sujets qui sont déjà prescrits par les agences de presse — le fameux « effet mainstream ».

De plus, pour des raisons d’économies, de nombreux médias doivent aujourd’hui partager leurs quelques correspondants étrangers, et au sein des groupes de médias individuels, les reportages étrangers sont souvent utilisés par plusieurs publications — dont aucune ne contribue à la diversité des reportages.

« Ce que l’agence ne rapporte pas n’a pas lieu »

Le rôle central des agences de presse explique aussi pourquoi, dans les conflits géopolitiques, la plupart des médias utilisent les mêmes sources originales.

Dans la guerre de Syrie, par exemple, « l’Observatoire syrien des droits de l’homme » — une organisation individuelle douteuse basée à Londres — figurait en bonne place. Les médias s’adressaient rarement directement à cet « Observatoire », son opérateur étant en effet difficile à joindre, même pour les journalistes.

Au lieu de cela, « l’Observatoire » a livré ses histoires aux agences mondiales, qui les ont ensuite transmises à des milliers de médias, qui à leur tour ont « informé » des centaines de millions de lecteurs et de téléspectateurs dans le monde entier. La raison pour laquelle les agences, entre toutes, ont fait référence à cet étrange « Observatoire » dans leurs reportages — et qui l’a réellement financé — est une question rarement posée.

L’ancien rédacteur en chef de l’agence de presse allemande DPA, Manfred Steffens, déclare donc dans son livre « The Business of News » :

« Un reportage ne devient pas plus correct simplement parce qu’on est capable d’en fournir une source.Il est en effet assez discutable de faire davantage confiance à un fait divers simplement parce qu’une source est citée. Derrière le bouclier protecteur qu’une telle “source” signifie pour une histoire, certains sont enclins à répandre des choses plutôt aventureuses, même s’ils ont eux-mêmes des doutes légitimes sur leur exactitude ; la responsabilité, au moins morale, peut toujours être imputée à la source citée. »

(Steffens 1969, p. 106)

La dépendance à l’égard des agences mondiales est également l’une des principales raisons pour lesquelles la couverture médiatique des conflits géopolitiques est souvent superficielle et erratique, tandis que les relations historiques et le contexte sont fragmentés ou totalement absents.

Comme le dit Steffens : « Les agences de presse reçoivent leurs impulsions presque exclusivement de l’actualité et sont donc par nature anhistoriques. Ils hésitent à ajouter plus de contexte que ce qui est strictement nécessaire. » (Steffens 1969, p. 32)

Enfin, la prédominance des agences mondiales explique pourquoi certains problèmes et événements géopolitiques — qui souvent ne cadrent pas très bien avec le récit US/OTAN ou sont trop « sans importance » — ne sont pas du tout mentionnés dans nos médias : si les agences ne rapportent pas quelque chose, alors la plupart des médias occidentaux n’en seront pas conscients. Comme l’a souligné à l’occasion du 50e anniversaire de la DPA allemande : « Ce que l’agence ne rapporte pas n’a pas lieu. » (Wilke 2000, p. 1)

« Ajouter des histoires douteuses »

Si certains sujets n’apparaissent pas du tout dans nos médias, d’autres sont très présents — même s’ils ne devraient pas l’être : « Souvent, les médias de masse ne rapportent pas la réalité, mais une réalité construite ou mise en scène. Plusieurs études ont montré que les médias de masse sont principalement déterminés par les activités de relations publiques et que les attitudes passives et réceptives l’emportent sur celles de recherche active. » (Blum 1995, p. 16)

En fait, en raison des performances journalistiques plutôt faibles de nos médias et de leur forte dépendance à l’égard de quelques agences de presse, il est facile pour les parties intéressées de diffuser de la propagande et de la désinformation dans un format soi-disant respectable auprès d’un public mondial. Le rédacteur en chef de la DPA, Steffens, a mis en garde contre ce danger :

« Le sens critique est d’autant plus apaisé que l’agence de presse ou le journal est respecté. Quelqu’un qui veut introduire une histoire douteuse dans la presse mondiale n’a qu’à essayer de mettre son histoire dans une agence raisonnablement réputée, pour être sûr qu’elle apparaisse ensuite un peu plus tard dans les autres. Il arrive parfois qu’un canular passe d’agence en agence et devienne de plus en plus crédible. »

(Steffens 1969, p. 234)

Parmi les acteurs les plus actifs pour « injecter » des informations géopolitiques douteuses figurent les ministères de l’armée et de la Défense. Par exemple, en 2009, le patron de l’agence de presse américaine AP, Tom Curley, a rendu public que le Pentagone emploie plus de 27 000 spécialistes des relations publiques qui, avec un budget de près de 5 milliards de dollars par an, font travailler les médias et font circuler des manipulations ciblées. De plus, des généraux américains de haut rang avaient menacé de le « ruiner » ainsi que l’AP si les journalistes faisaient des reportages trop critiques sur l’armée américaine.

Malgré — ou à cause de ? — de telles menaces, nos médias publient régulièrement des histoires douteuses provenant de certains « informateurs » anonymes des « cercles de la défense américaine ».

Ulrich Tilgner, correspondant chevronné au Moyen-Orient pour les télévisions allemande et suisse, a mis en garde en 2003, peu après la guerre en Irak, contre les actes de tromperie de l’armée et le rôle joué par les médias :

« Avec l’aide des médias, les militaires déterminent la perception du public et l’utilisent pour leurs plans. Ils parviennent à attiser les attentes et à propager des scénarios trompeurs. Dans ce nouveau type de guerre, les stratèges des relations publiques de l’administration américaine remplissent une fonction similaire à celle des pilotes de bombardiers. Les départements spéciaux des relations publiques du Pentagone et des services secrets sont devenus des combattants dans la guerre de l’information.

Pour leurs manœuvres de tromperie, l’armée américaine utilise spécifiquement le manque de transparence dans la couverture médiatique. La façon dont ils diffusent l’information, qui est ensuite captée et diffusée par les journaux et les radiodiffuseurs, rend impossible pour les lecteurs, les auditeurs ou les téléspectateurs de retracer la source originale. Ainsi, le public ne parviendra pas à reconnaître l’intention réelle de l’armée. »

(Tilgner 2003, p. 132)

Ce qui est connu de l’armée américaine ne serait pas étranger aux services de renseignement américains. Dans un rapport remarquable de British Channel 4, d’anciens responsables de la CIA et un correspondant de Reuters ont parlé franchement de la diffusion systématique de la propagande et de la désinformation dans les reportages sur les conflits géopolitiques :

L’ancien officier de la CIA et dénonciateur John Stockwell a déclaré à propos de son travail dans la guerre angolaise : « Le thème de base était de faire passer cela pour une agression [ennemie]. Donc, tout type d’histoire que vous pouviez écrire et entrer dans les médias partout dans le monde, qui poussait cette ligne, nous l’avons fait. Un tiers de mon personnel dans ce groupe de travail était des propagandistes, dont le travail professionnel consistait à inventer des histoires et à trouver des moyens de les faire passer dans la presse. Les rédacteurs en chef de la plupart des journaux occidentaux ne sont pas trop sceptiques à l’égard des messages conformes aux vues générales et aux préjugés. Nous avons donc proposé une autre histoire, et cela a duré des semaines. Mais tout n’était que fiction. »

Fred Bridgland revient sur son travail de correspondant de guerre pour l’agence Reuters : « Nous basions nos reportages sur des communications officielles. Ce n’est que des années plus tard que j’ai appris qu’un petit expert en désinformation de la CIA avait siégé à l’ambassade des États-Unis et avait composé ces communiqués qui n’avaient absolument aucun rapport avec la vérité. Fondamentalement, et pour le dire très grossièrement, vous pouvez publier n’importe quelle vieille merde et elle sera publiée dans le journal. »

Et l’ancien analyste de la CIA, David MacMichael, a décrit son travail dans la guerre des Contras au Nicaragua en ces termes : « Ils ont dit que nos renseignements sur le Nicaragua étaient si bons que nous pouvions même enregistrer quand quelqu’un tirait la chasse d’eau. Mais j’avais l’impression que les histoires que nous racontions à la presse sortaient tout droit des toilettes. »

(Chaîne 4, 1985)

Bien entendu, les services de renseignement disposent également d’un grand nombre de contacts directs dans nos médias, auxquels des informations peuvent être « divulguées » si nécessaire. Mais sans le rôle central des agences de presse mondiales, la synchronisation mondiale de la propagande et de la désinformation ne serait jamais aussi efficace.

Grâce à ce « multiplicateur de propagande », des histoires douteuses d’experts en relations publiques travaillant pour les gouvernements, l’armée et les services de renseignement atteignent le grand public plus ou moins sans contrôle et sans filtre. Les journalistes se réfèrent aux agences de presse et les agences de presse se réfèrent à leurs sources. Bien qu’ils tentent souvent de souligner les incertitudes (et de se couvrir) avec des termes tels que « apparent », « présumé » et autres — à ce moment-là, la rumeur s’est depuis longtemps propagée dans le monde et son effet a eu lieu.

Figure 4 : Le multiplicateur de propagande : les gouvernements, les militaires
et les services de renseignement utilisent les agences de presse mondiales
pour diffuser leurs messages à un public mondial.

Comme le rapporte le New York Times…

En plus des agences de presse mondiales, il existe une autre source souvent utilisée par les médias du monde entier pour rendre compte des conflits géopolitiques, à savoir les principales publications en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Les organes de presse comme le New York Times ou la BBC peuvent avoir jusqu’à 100 correspondants étrangers et des employés externes supplémentaires. Cependant, comme le souligne le correspondant au Moyen-Orient Luyendijk :

« Nos équipes de presse, moi y compris, se sont nourries de la sélection de nouvelles faites par des médias de qualité comme CNN, la BBC et le New York Times. Nous l’avons fait en supposant que leurs correspondants comprenaient le monde arabe et en avaient une vision — mais beaucoup d’entre eux se sont avérés ne pas parler arabe, ou du moins pas assez pour pouvoir y tenir une conversation ou suivre les médias locaux. Bon nombre des meilleurs chiens de CNN, de la BBC, de l’Independent, du Guardian, du New Yorker et du NYT dépendaient le plus souvent d’assistants et de traducteurs. »

(Luyendijk p. 47)

De plus, les sources de ces médias ne sont souvent pas faciles à vérifier (« cercles militaires », « responsables gouvernementaux anonymes », « responsables du renseignement », etc.) et peuvent donc également être utilisées pour la diffusion de propagande. En tout état de cause, l’orientation généralisée vers les grandes publications anglo-saxonnes conduit à une convergence supplémentaire de la couverture géopolitique de nos médias.

La figure suivante montre quelques exemples de telles citations basées sur la couverture de la Syrie par le plus grand quotidien de Suisse, le Tages-Anzeiger. Les articles datent tous des premiers jours d’octobre 2015, lorsque la Russie est intervenue pour la première fois directement dans la guerre syrienne (les sources américaines/britanniques sont mises en évidence) :

Figure 5 : Citation fréquente des principaux médias britanniques et américains,
illustrée par la couverture de la guerre en Syrie
par le quotidien suisse Tages-Anzeiger en octobre 2015.

Le récit souhaité

Mais pourquoi les journalistes de nos médias n’essaient-ils pas simplement de faire des recherches et de faire des reportages indépendamment des agences mondiales et des médias anglo-saxons ? Le correspondant au Moyen-Orient, Luyendijk, décrit ses expériences :

« Vous pourriez suggérer que j’aurais dû chercher des sources auxquelles je pouvais faire confiance. J’ai essayé, mais chaque fois que j’ai voulu écrire une histoire sans passer par les agences de presse, les principaux médias anglo-saxons ou les têtes parlantes, ça s’est effondré. Évidemment, en tant que correspondant, je pourrais raconter des histoires très différentes sur une seule et même situation. Mais les médias n’ont pu en présenter qu’un seul, et assez souvent, c’était exactement l’histoire qui confirmait l’image dominante. »

(Luyendijk p.54ff)

Le chercheur en médias Noam Chomsky a décrit cet effet dans son essai « What make the mainstream media mainstream » comme suit : « Si vous vous déconnectez, si vous produisez des articles que la grande presse n’aime pas, vous en entendrez parler très bientôt. Il y a donc de nombreuses façons dont les jeux de puissance peuvent vous ramener dans le droit chemin si vous déménagez. Si vous essayez de briser le moule, vous n’allez pas durer longtemps. Ce cadre fonctionne plutôt bien, et il est compréhensible qu’il ne soit que le reflet de structures de pouvoir évidentes. » (Chomsky 1997)

Néanmoins, certains des principaux journalistes continuent de croire que personne ne peut leur dire quoi écrire. Comment cela s’additionne-t-il ? Le chercheur en médias Chomsky clarifie l’apparente contradiction :

« Le point est qu’ils ne seraient pas là s’ils n’avaient pas déjà démontré que personne n’a à leur dire quoi écrire parce qu’ils vont dire la bonne chose. S’ils avaient commencé au bureau du métro, ou quelque chose comme ça, et avaient poursuivi le mauvais type d’histoires, ils n’auraient jamais atteint les positions où ils peuvent maintenant dire tout ce qu’ils veulent. Il en va de même pour les professeurs d’université dans les disciplines plus idéologiques. Ils sont passés par le système de socialisation. »

(Chomsky 1997)

En fin de compte, ce « système de socialisation » conduit à un journalisme qui ne fait plus de recherches indépendantes et de rapports critiques sur les conflits géopolitiques (et certains autres sujets), mais cherche à consolider le récit souhaité par le biais d’éditoriaux, de commentaires et d’interviews appropriés.

Conclusion : la « première loi du journalisme »

L’ancien journaliste de l’AP Herbert Altschull l’a qualifiée de première loi du journalisme : « Dans tous les systèmes de presse, les médias d’information sont les instruments de ceux qui exercent le pouvoir politique et économique. Les journaux, les périodiques, les stations de radio et de télévision n’agissent pas de manière indépendante, bien qu’ils aient la possibilité d’exercer leur pouvoir de manière indépendante. » (Altschull 1984/1995, p. 298)

En ce sens, il est logique que nos médias traditionnels — majoritairement financés par la publicité ou l’État — représentent les intérêts géopolitiques de l’alliance transatlantique, étant donné que tant les régies publicitaires que les États eux-mêmes dépendent de l’architecture économique et sécuritaire transatlantique dirigée par les États-Unis.

De plus, les personnes clés de nos grands médias font souvent elles-mêmes partie, dans l’esprit du « système de socialisation » de Chomsky, des réseaux d’élite transatlantiques. Parmi les institutions les plus importantes à cet égard figurent le Conseil américain des relations étrangères (CFR), le Groupe Bilderberg et la Commission trilatérale, qui comptent tous de nombreux journalistes de premier plan (voir l’étude approfondie de ces groupes).

Par conséquent, la plupart des publications les plus connues peuvent effectivement être considérées comme une sorte de « média de l’establishment ». En effet, dans le passé, la liberté de la presse était plutôt théorique, compte tenu des barrières à l’entrée importantes telles que les licences de diffusion, les créneaux de fréquence, les exigences en matière de financement et d’infrastructure technique, les canaux de vente limités, la dépendance à la publicité et d’autres restrictions.

Ce n’est qu’à cause d’Internet que la première loi d’Altschull a été enfreinte dans une certaine mesure. Ainsi, ces dernières années, un journalisme de haute qualité financé par les lecteurs a émergé, surpassant souvent les médias traditionnels en termes de reportage critique. Certaines de ces publications « alternatives » touchent déjà un très large public, ce qui montre que la « masse » ne doit pas être un problème pour la qualité d’un média.

Néanmoins, jusqu’à présent, les médias traditionnels ont également réussi à attirer une solide majorité de visiteurs en ligne. Ceci, à son tour, est étroitement lié au rôle caché des agences de presse, dont les rapports de dernière minute constituent l’épine dorsale de la plupart des sites d’information en ligne.

Le « pouvoir politique et économique », selon la loi d’Altschull, conservera-t-il le contrôle de l’information, ou « l’information incontrôlée » modifiera-t-elle la structure du pouvoir politique et économique ? Les années à venir le montreront.


Mises à jour


  1. Partie 2 : Étude de cas sur la couverture de la guerre en Syrie

[Non traduite]


  1. Notes et littérature

Altschull, Herbert J. (1984/1995) : Agents de pouvoir. Les médias et la politique publique. Longman, New York.

Becker, Jörg (2015): Medien im Krieg – Krieg in den Medien. Springer Verlag für Sozialwissenschaften, Wiesbaden.

Blum, Roger et al. (Hrsg.) (1995): Die AktualiTäter. Nachrichtenagenturen in der Schweiz. Verlag Paul Haupt, Berne.

Chomsky, Noam (1997) : Qu’est-ce qui rend les médias grand public grand public. Z Magazine, MA. (PDF)

Forschungsinstitut für Öffentlichkeit und Gesellschaft der Universität Zürich (FOEG) (2011): Jahrbuch Qualität der Medien, Ausgabe 2011. Schwabe, Bâle.

Gritsch, Kurt (2010): Inszenierung eines gerechten Krieges? Intellektuelle, Medien und der « Kosovo-Krieg » 1999. Georg Olms Verlag, Hildesheim.

Hird, Christopher (1985) : Techniques standard. Reportages divers, Channel 4 TV. 30. Octobre 1985. (Lien)

Höhne, Hansjoachim (1977): Report über Nachrichtenagenturen. Bande 1 : Die Situation auf den Nachrichtenmärkten der Welt. Bande 2 : Die Geschichte der Nachricht und ihrer Verbreiter. Nomos Verlagsgesellschaft, Baden-Baden.

Johnston, Jane & Forde, Susan (2011): The Silent Partner: Agences de presse et actualités du 21e siècle. Revue internationale de communication 5 (2011), p. 195–214. ( PDF )

Kruger, Uwe (2013): Meinungsmacht. Der Einfluss von Eliten auf Leitmedien und Alpha-Journalisten – eine kritische Netzwerkanalyse. Herbert von Halem Verlag, Cologne.

Luyendijk, Joris (2015) : Von Bildern und Lügen in Zeiten des Krieges : Aus dem Leben eines Kriegsberichterstatters – Aktualisierte Neuausgabe. Tropen, Stuttgart.

MacGregor, Phil (2013): Agences de presse internationales. Des yeux globaux qui ne clignent jamais. Dans : Fowler-Watt/Allan (éd.) : Journalisme : Nouveaux défis. Centre de recherche en journalisme et communication, Université de Bournemouth. (PDF)

Mükke, Lutz (2014) : Korrespondenten im Kalten Krieg. Zwischen Propaganda und Selbstbehauptung. Herbert von Halem Verlag, Cologne.

Paterson, Chris (2007): Nouvelles internationales sur Internet. La revue internationale d’éthique de la communication. Vol 4, No 1/2 2007. (PDF)

Queval, Jean (1945) : Première page, Cinquième colonne. Arthème Fayard, Paris.

Schulten-Jaspers, Yasmin (2013): Zukunft der Nachrichtenagenturen. Situation, Entwicklung, Prognosen. Nomos, Bade-Baden.

Segbers, Michael (2007): Die Ware Nachricht. Wie Nachrichtenagenturen ticken. UVK, Constance.

Steffens, Manfred [Ziegler, Stefan] (1969): Das Geschäft mit der Nachricht. Agents, rédactions, journalistes. Hoffmann und Campe, Hambourg.

Tilgner, Ulrich (2003): Der inszenierte Krieg – Täuschung und Wahrheit beim Sturz Saddam Husseins. Rowohlt , Reinbek.

Wilke, Jürgen (Hrsg.) (2000): Von der Agentur zur Redaktion. Böhlau, Cologne.


Journalistes de Reuters au service du MI6 et de la CIA jusqu’au moins 1973

En 1975-1977, le rapport préliminaire — non approuvé, mais fuité par la presse — de la Commission Pike (Chambre des représentants des États-Unis) mentionne que la CIA recrute des journalistes américains et britanniques.

La CIA n’a pas d’agents à Reuters, qu’elle considérerait une cible potentielle du MI6 vu que l’agence est basée au Royaume-Uni, mais au besoin, elle utilise les agents du MI6 postés à Reuters52.

La CIA utilisait principalement les journalistes pour repérer des candidats espions, des détails sur les officiels non américains. Cependant, elle manipulait l’information en demandant aux journalistes d’aller dans certains pays et tentait dans certains cas d’influencer leurs opinions 53,54. Il est compliqué de déterminer l’implication des dirigeants de Reuters, car comme avec le New York Times, les accords étaient soit informels, soit passés par des subordonnés, pour que les responsables ne soient pas mis en cause, selon des responsables de la CIA 55,56.

La CIA affirmait avoir arrêté le programme de manipulation médiatique en 1973, même si elle continuait de dire n’avoir aucun problème à payer des pigistes57. Vu l’opacité de la CIA, les affirmations de l’agence sont difficiles




Nucléaire : Bill Gates s’approprie le savoir-faire français grâce à Macron




Ondes : les guerres invisibles

[Source : @Roms17]

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées.]






France — troisième hausse EDF

Par Gérard Le Maître

EDF TARIFS : Le gouvernement a attendu le milieu de l’été pour faire passer une 3e hausse de facture EDF

Après une hausse de 13 % au 1er février, une nouvelle hausse de 10 % au 1° août pendant que Les Français qui le peuvent seront à la plage !

– Au premier janvier 2023, le prix de base du KW/H était de 0,182 4,

– Il est passé à 0,206 2 au 1° février et il passe à 0,226 8 au 1° août en attendant 3 hausses successives de 17 % pour arriver à 0,363 3 dans un an et demi soit le double du prix de début 2023 !

La France est prise dans le carcan du système tarifaire européen, mais pourtant il est possible d’en sortir comme l’ont fait L’Espagne et Le Portugal qui leur permettent de ne pas augmenter les tarifs.

Électricité : l’Espagne et le Portugal décrochent du système européen

L’Espagne et le Portugal mettent en route un système tarifaire propre qui plafonne les prix du gaz. Madrid prévoit une réduction de la facture de 30 % pour les ménages et l’industrie.(([1] https://www.lesechos.fr/monde/europe/electricite-lespagne-et-le-portugal-decrochent-du-systeme-europeen-1407028))

Mais en France nous avons nos Énarques, Le Mozart de la finance et Bulot Lemaire Super Sinistre de L’Économie… des surdoués pour ruiner La France et Les Français !

Macron depuis La Nouvelle-Calédonie au cours de son blabla fait de l’autosatisfaction, à propos des tarifs de l’électricité et la hausse de 10 % applicable à partir du 1er août :

il dit « comprendre » les craintes des Français, mais a expliqué qu’elle était « proportionnée par rapport à nos voisins » européens.

Donc nous ne devrions pas nous plaindre ! ! et lui dire merci ? ?(([2] https://actu.orange.fr/france/emmanuel-macron-education-emeutes-ce-qu-il-faut-retenir-de-son-intervention-televisee-magic-CNT0000025Qf4I.html))

Les promesses hilarantes de Bulot Lemaire :

Intéressant Ségolène Royal la piteuse ex-ambassadrice macronienne des Pôles et des manchots déballe tout :