« C’était Pelosi » — L’ancien chef de la police du Capitole révèle le « coup monté » derrière le 6 janvier

[Source : zerohedge.com]

Par Tyler Durden

Tucker Carlson a publié mercredi une interview choc de l’ancien chef de la police du Capitole, Steven Sund, au cours de laquelle ce dernier explique dans les moindres détails ce qui s’est passé le 6 janvier 2021.

Carlson et Sund avaient notamment enregistré une interview complète sur Fox News, qui n’a jamais été diffusée.

Le plus accablant est peut-être l’affirmation de Sund selon laquelle la présidente de la Chambre des représentants de l’époque, Nancy Pelosi (D-CA), a refusé d’autoriser le déploiement de la Garde nationale au Capitole malgré les supplications de Sund, et que les agences fédérales ont dissimulé des informations et des signes avant-coureurs de dangers potentiels avant l’émeute.

« Il ne semble pas que les gens veuillent vraiment aller au fond des choses », a déclaré M. Sund, ajoutant : « Ce n’est vraiment pas le cas. Et la situation ne fait qu’empirer. Les choses ne font qu’empirer. »

Sund a reçu l’autorisation de faire intervenir la Garde nationale à 14 h 9. Avant d’obtenir cette autorisation, il aurait supplié plusieurs généraux, dont le général Michael Flynn, de faire intervenir la Garde nationale. Les fonctionnaires ont dit à Sund qu’ils “n’aimaient pas l’image de la Garde nationale” alors qu’il aurait supplié leur aide pour intervenir dans la violence. — Daily Caller

« Cela ressemble à un coup monté », a déclaré Carlson, ajoutant : “Je suis désolé, c’est le cas”.

Ce à quoi Sund a répondu :

« C’est de mieux en mieux. J’ai donc supplié et supplié, et il m’a dit “bon, je vais aller dans le couloir et nous parlerons au secrétaire à la défense ou à qui que ce soit d’autre”. C’est alors que je reçois une notification, oh, je suis toujours en ligne, nous avons la fusillade d’Ashli Babbitt. Et j’ai dit que des coups de feu avaient été tirés, je me souviens encore d’avoir crié au téléphone. Des coups de feu ont été tirés sur le Capitole, est-ce assez urgent pour vous ? »

Selon Sund, la Garde nationale n’est arrivée qu’à 18 heures, soit plusieurs heures après les tirs mortels sur Babbitt. Il a également affirmé que le Pentagone avait déployé des ressources aux domiciles des généraux, mais pas au Capitole.




Feu ! Feu ! Feu ! … Mais attendez un instant…

Le CO2 et la tromperie climatique

[Source : mondialisation.ca]

[Source illustration : mideastdiscourse.com]

Par Julian Rose

Les maîtres potentiels du contrôle totalitaire ont fait augmenter la température dans un but précis, afin de s’assurer que la responsabilité des incendies de brousse et de forêt qui se sont produits dans la région méditerranéenne pendant la récente vague de chaleur soit clairement attribuée au « réchauffement climatique ».

Il n’y a pas eu un seul jour en juillet où « l’horreur » de ces événements n’a pas fait les gros titres de la presse mainstream britannique et d’autres médias conformes à la politique du sommet.

L’horreur est sans aucun doute très réelle là où les incendies sont devenus incontrôlables, mettant des vies et des biens sous une menace directe — et nous devrions avoir une pensée pour ceux qui en sont victimes.

Mais la répétition incessante de gros titres annonçant « Record de chaleurs ! », « Des incendies dévastateurs ! », « L’Enfer sur Terre ! » sont devenus des expressions courantes pour ceux qui ont vu venir les escroqueries alarmistes de Covid en 2020/2021. Un public de plus en plus méfiant n’est plus aussi facilement séduit par les manipulations médiatiques contrôlant l’esprit utilisées pour faire accepter au public le « grand canular du réchauffement climatique [anthropique] ».

Les choses ne se sont pas si bien passées pour le lobby « Net Zero » [zéro émission nette] récemment. Le grand public ne veut plus de ces gros titres simplistes « à l’emporte-pièce » » spécialement conçus pour provoquer la peur et la panique ; surtout lorsque l’agenda des médias mainstream entièrement isolé supprime complètement toute tentative d’exprimer une autre opinion.

Les îles grecques de Rhodes et de Corfou suivent le modèle d’une grande partie de la Grèce continentale. Ils ont des étés chauds et secs. Il n’est pas rare que les températures atteignent les 30 ou 40 degrés centigrades.

C’est Vanessa Beeley, du journal britannique Column News, qui a souligné que les incendies signalés à Rhodes ont en fait causé des dégâts importants dans trois villages seulement et sur les terres agricoles environnantes, dont certaines ont été gravement brûlées par les incendies provoqués par le vent, ce qui a entraîné de graves pertes de revenus pour les agriculteurs concernés, sans aucun doute pour les années à venir.

Les dirigeants du Forum économique mondial ont déclaré qu’ils n’aimaient pas les petites exploitations agricoles (fermes) produisant de la « vraie » nourriture. Son Pacte Vert (Green Deal) veut que de telles fermes soient remplacées par des laboratoires synthétiques. Ce point de vue est maintenant partagé par tous les gouvernements qui adhèrent à la Grande réinitialisation (« The Great Reset »).

La Grèce compte le plus grand nombre de petites exploitations agricoles de tous les pays d’Europe occidentale. Ses agriculteurs ont souvent apporté leur aide au « peuple » pendant les crises politiques, en vendant des aliments de base directement dans leurs remorques à des prix dérisoires. Cependant, ils dépendent fortement du commerce touristique pendant les mois d’été, car les ventes pendant cette saison leur permettent de survivre pendant l’hiver.

La campagne de peur de la BBC et des médias mainstream en général a fait fuir les visiteurs cet été, avec des rapports fabriqués de toute pièce indiquant que les températures dépassaient régulièrement la norme.

Le sud de la Grèce semble avoir été la cible d’un traitement spécial de la part de ceux qui définissent le « programme d’action » imposé aux pays qui ne veulent pas se conformer aux règles de l’insidieux programme de lutte contre le changement climatique « net zéro » du Forum économique mondial (FEM).

Ajoutant au dilemme d’un pays déjà sec selon la plupart des normes européennes, s’ajoute la récente ruée vers l’installation d’éoliennes « vertes » dans les campagnes.

Comme cela a été le cas dans le nord de l’Allemagne et le nord de la Pologne ces dernières années, les pales de ces éoliennes génèrent un flux d’air unique dont l’effet est de réduire les précipitations et de modifier subtilement les conditions météorologiques locales, rendant ainsi les zones dans lesquelles elles sont situées plus sèches que la normale. Les incendies, dont certains sont rapportés par la presse grecque comme des cas probables d’incendie criminel, se sont propagés plus rapidement et ont fait plus de dégâts en raison de cet assèchement.

Je suis convaincu que les forces hostiles à la vie derrière le dogme du réchauffement climatique anthropique sont en train d’intensifier leur projet via un programme coordonné à l’échelle mondiale de perturbations météorologiques délibérées et de la diffusion simultanée d’informations biaisées de manière critique.

Pour maintenir l’escroquerie « Stop CO2 » Net Zero [Zéro émission nette] sur la bonne voie, les pouvoirs en place au sein du Forum économique mondial, des Nations Unies et des institutions commerciales et bancaires affiliées doivent proposer un menu régulier de catastrophes apparemment causées par un excès de CO2. Ils doivent promulguer des histoires de hausse des températures menaçant l’avenir de la vie sur terre.

C’est une politique que la cabale d’élite mène depuis plus de trois décennies. Cette politique est gravée dans la pierre — et toutes les autres activités/problèmes lui sont subordonnés. « Arrêter le réchauffement climatique » est tout simplement l’alibi concocté pour imposer toutes les formes imaginables de restriction aux droits fondamentaux de toute l’humanité.

Considérez le fait que les récentes éruptions volcaniques émettant du CO2 dans un certain nombre de pays sont tenues à l’écart de l’actualité. Comment cela se fait-il ? Les volcans sont-ils désormais classés dans la catégorie des « théories du complot », qu’il convient de vérifier et de soustraire à l’attention du public ?

Cela pourrait-il être dû au fait que la quantité de CO2 libérée dans l’atmosphère par ces éruptions est plus importante que celle produite par les activités humaines ? Et si les citoyens devaient prendre conscience du fait que l’activité volcanique n’est pas considérée comme une menace sérieuse pour la réalisation du grand programme Net Zero/Zéro émission nette d’ici 2045 ? De la même manière que la « guerre » a été éliminée de la contribution au carbone.

Nous devrions être à l’affût d’une « nouvelle découverte scientifique » ; quelque chose du genre « Il a été récemment établi que l’analyse précédente de la matière libérée lors des éruptions volcaniques était incorrecte. Les scientifiques ont analysé de nouveau des données récentes et découvert que le CO2 ne constitue qu’une partie minime des éléments libérés lors des éruptions. »

N’est-il pas étrange que la composition de la haute atmosphère contienne une si petite proportion de CO2 — seulement 0,04 % selon la recherche scientifique. Mais peut-être pas si étrange, si l’on tient compte du fait que le CO2 est 1,5 fois plus lourd que l’air (oxygène). Quelle est la quantité de CO2 qui parvient à atteindre la haute atmosphère ?

Je répète souvent ces observations dans mes articles, car nous avons besoin que chaque mortel encore capable de pensée rationnelle et d’éprouver une réaction émotionnelle saisisse la signification de cette vaste tromperie climatique.

Une tromperie dont la perpétuation réussie forme la masse critique dont dépend actuellement toute la mainmise mondialiste de l’État profond sur la planète.

Il suffit de détruire cette fabrication mondiale trompeuse — ce mensonge hypertrophié — pour que s’effondre le faux programme sur lequel repose l’ensemble de la « Grande réinitialisation » du Nouvel Ordre Mondial.

Incendies au Canada, incendies aux États-Unis ; incendies en Chine et incendies en Europe. Maintenant, il faudra que de tels incendies fassent la une des journaux chaque année. Ils devront devenir plus extrêmes, n’est-ce pas ? Sinon, l’histoire des catastrophes causées par le « réchauffement climatique » anthropique continu cessera de tenir et l’humanité cessera d’être envoûtée par son horreur.

Compte tenu de ces enjeux exceptionnellement importants, les auteurs ne pourraient-ils pas se tourner de plus en plus vers la technologie avancée des CEM [Champs électromagnétiques], des armes scalaires et des instruments de violence similaires pour déclencher des incendies et les entretenir ?

Depuis combien de temps de telles armes — comme HAARP — sont-elles déjà utilisées pour provoquer des tremblements de terre et modifier les conditions météorologiques ?

Jusqu’où la cabale d’élite psychopathe ira-t-elle pour atteindre sa planète transhumaine « Net Zero »/« Zéro émission nette » ?

Vous connaissez la réponse.

Mais, comme je le souligne aussi toujours dans mes écrits, nous qui sommes éveillés avons le pouvoir de mettre un terme à cette émeute diabolique de destruction. Nous devons juste nous mettre dans la tête qu’« ils » ne reculeront devant rien pour réaliser leur cauchemar luciférien.

Ils effaceront l’œuvre de Dieu et la remplaceront par leur version, comme l’a récemment déclaré le professeur Yuval Noah Harari. Eh bien, n’est-ce pas la meilleure incitation possible pour lui prouver le contraire ?

Pourrait-il y avoir une raison plus importante pour canaliser nos énergies vitales dans la défense inébranlable de la création de Dieu ?

Y a-t-il une cause plus importante à laquelle s’engager que celle de libérer ce merveilleux monde, qui nous est offert comme notre maison physique, des griffes mortelles d’un petit groupe de psychopathes obsédés ?

Pour moi, il n’y en a pas.

Julian Rose

Lien vers l’article original :
Fire! Fire! Fire! … But Wait a Moment, 7 août 2023

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca


Julian Rose est l’un des premiers pionniers de l’agriculture biologique au Royaume-Uni, un écrivain, un diffuseur et un activiste international. Il est co-directeur de la Coalition internationale pour la protection de la campagne polonaise et un militant de longue date pour la survie des petites exploitations agricoles à travers le monde. Voir son site www.julianrose.info.
Il contribue régulièrement à Global Research.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Julian Rose, Mondialisation.ca, 2023




Michel Foucault et le progrès de la surveillance dans notre monde moderne

Par Nicolas Bonnal

Plus personne ne conteste que nous vivons dans des sociétés de vigilance et de surveillance. Le pouvoir bienveillant, tutélaire et doux peut désormais tout contrôler avec les progrès de la technologie et le déclin de la réactivité des populations. Le terrorisme, la dette ou la Russie serviront de croquemitaine. Bernanos écrivait en 1945 :

« Aujourd’hui l’exception est devenue la règle, la Démocratie mobilise tout, hommes, femmes, enfants, animaux et machines, sans même nous demander de trinquer à sa santé. »

Évoquons Michel Foucault. On le prend pour le maître à penser de tous ceux qui au pouvoir achèvent de replâtrer notre société. En réalité, en le relisant, je me rends compte qu’il est possible sans se forcer de faire une lecture guénonienne et traditionaliste de Foucault — comme on peut en faire une de Nietzsche ou même de Karl Marx quand il décrit l’apparition du capitalisme et la progressive et monstrueuse destruction du libre paysan d’Angleterre (Capital, I, 6). Foucault a très bien décrit la monstruosité moderne en marche à partir de la fin du Moyen-Âge par exemple, ce que nos profs et experts appellent eux les Lumières. Son texte résonne curieusement quand il évoque le Moyen-Âge, âge définitivement plus libre que nos temps modernes. Pensez au grand critique soviétique Bakhtine et à sa relecture révolutionnaire/traditionnelle de Rabelais par exemple.

On l’écoute et on le relit un peu mieux alors (Surveiller et punir, surtout) :

« Les Lumières, qui ont découvert les libertés, ont également inventé les disciplines. »

Foucault prend le contre-pied de Debord (la Société du Spectacle…) et évoque une société moderne post-spectaculaire fondée sur des techniques et des technologies du contrôle humain :

« La punition a cessé peu à peu d’être théâtre. Et tout ce qu’il pourrait prendre avec lui comme un spectacle sera affecté par un indice négatif. »

Il écrit le rôle des couvents baroques (comme il a raison), des casernes et des hôpitaux dans cette gestation de notre monde sinistre où il faut, disait une sage dame, périr en symétrie. Il souligne le rôle de la Réforme et des armées protestantes :

« La grande discipline militaire a été formée, dans les armées protestantes de Maurice d’Orange et Gustave-Adolphe, à travers un rythme qui a été souligné par les exercices de piété ; l’existence dans l’armée doit avoir, dit plus tard Boussanelle, “des perfections du cloître lui-même”. »

Pensons aux automates de Kleist. On progressa alors, on fit des manœuvres, des pas, des exercices. Et des danses aussi, dont se moquent Montesquieu, Pouchkine et Molière :

« L’acte est décomposé en ses éléments ; la position du corps, des membres, des articulations est définie ; à chaque mouvement est assignée une adresse, une amplitude, une durée ; son ordre de succession est prescrit. Le temps pénètre dans le corps, et avec lui toutes les minutieuses commandes de puissance. »

Foucault remet à leur place les psychologues et les fonctionnaires de l’orthopédie morale :

« Il y a dans la justice moderne et dans ceux qui l’administrent un embarras de punir qui n’exclut pas toujours le zèle ; il croît sans cesse : sur cette blessure, le psychologue fourmille aussi bien que le modeste fonctionnaire de l’orthopédie morale. »

Comme Sorel dans son histoire oubliée de Francion, Foucault décrit l’atmosphère carcérale — pour ne pas dire concentrationnaire ! — du collège jésuite :

« Prenons l’exemple de la “classe”. Dans les écoles jésuites, il y avait encore une organisation binaire et massive à la fois : les classes, qui pouvaient avoir jusqu’à deux ou trois cents élèves, et étaient divisées en groupes de dix. Chacun de ces groupes avec leur décurion était placé dans un champ, le romain ou le carthaginois ; à chaque décurie correspondait une décurie inverse. La forme générale était celle de la guerre et de la rivalité entre Carthage et Rome. »

Foucault évoque la grande modification, pour parler comme Butor. On torture toujours les hommes, mais autrement :

« La souffrance physique, la douleur du corps même, ne sont plus les éléments constitutifs du chagrin. La punition est passée d’un art de sensations insupportables à une économie de droits suspendus. »

Foucault ajoute sarcastique :

« À la suite de cette nouvelle circonspection, toute une armée de techniciens est venue soulager le bourreau, l’anatomiste immédiat de la souffrance : les gardes, les médecins, les aumôniers, les psychiatres, les psychologues, les éducateurs. »

L’homme tranquillisé d’Huxley est bien sûr au programme :

« Au moment où l’heure de l’exécution approche, les patients reçoivent des injections de tranquillisants. Utopie de la modestie judiciaire : supprimer l’existence en évitant de ressentir les dommages, en privant tous les droits sans les faire souffrir, en imposant des peines libérées de la souffrance. L’utilisation de la psychopharmacologie et de divers “déconnecteurs” physiologiques, même s’ils doivent être provisoires, s’inscrit dans la logique de cette pénalité. »

Du coup on sera privé des spectacles punitifs :

« Le grand spectacle de la punition physique disparaît alors au début du XIXe siècle ; le corps suppléé est déguisé ; l’appareil théâtral de la souffrance est exclu de la punition. On entre dans l’ère de la sobriété punitive. »

C’est qu’on délaisse le corps pour attaquer l’âme :

« Depuis les 150 ou 200 ans que l’Europe a mis en place ses nouveaux systèmes de sanctions, les juges, peu à peu, mais selon un processus qui remonte à loin, ont été mis à même de juger autre chose que des crimes : “l’âme” des criminels. »

Ambiance religieuse réformatrice. Foucault use du mot « cellule » :

« La cellule, cette technique du monachisme chrétien qui ne subsistait que dans les pays catholiques, devient dans cette société protestante l’instrument par lequel l’homo oeconomicus et la conscience religieuse peuvent se reconstituer en même temps. »

Il évoque l’ambiance carcérale de l’univers de Nicolas Ledoux ou d’Oberkampf, qui fabrique alors nos toiles de Jouy. C’est que le monde moderne naît dans la prison :

« La prison, lieu d’exécution de la sentence, est en même temps un lieu d’observation des individus punis. Dans deux sens. Surveillance naturellement. Mais aussi la connaissance de chaque détenu, de son comportement, de ses dispositions profondes, de son amendement progressif ; les prisons devraient être conçues comme un lieu de formation pour une connaissance clinique des condamnés… »

Foucault évoque bien sûr le panopticon1 du monstrueux Bentham (il fit pendre un de ses domestiques pour un vol de fourchette) devenu l’idole des penseurs contemporains :

« Le panopticon devint vers 1830-1840 le programme architectural de la plupart des projets pénitentiaires. »

Le programme, avant la machine à habiter de Le Corbusier :

« En bref, constituer une prison-machine avec une cellule de visibilité où le détenu sera coincé “dans la maison de verre du philosophe grec” et un point central à partir duquel un regard permanent peut contrôler à la fois les prisonniers et le personnel. »

Très nourri de lectures juridiques et pénitentiaires, Foucault évoque l’Allemand Julius :

« Julius lut comme un processus historique accompli ce que Bentham avait décrit comme un programme technique. Notre société n’est pas celle du spectacle, mais de la vigilance ; sous la surface des images, vous atteignez les corps en profondeur… »

J’ai évoqué ici Fukuyama qui dit que le bourgeois fut une fabrication de l’intelligence britannique, à partir de Locke et de Hobbes. Foucault remarque :

« La belle totalité de l’individu n’est pas amputée, réprimée, altérée par notre ordre social, mais l’individu y est soigneusement fabriqué, selon toute une tactique de forces et de corps. »

Notre néo-classique explique bellement :

« Nous sommes beaucoup moins grecs que nous le pensons. Nous ne sommes pas sur les gradins ou sur la scène, mais sur la machine panoptique, dominée par ses effets de puissance que nous étendons nous-mêmes, puisque nous sommes l’un de ses rouages. »

Cet aspect laborantin du monde moderne est ici excellemment décrit :

« L’hôpital d’abord, puis l’école et plus tard encore l’atelier n’ont pas simplement été “mis en ordre” par les disciplines ; ils sont devenus, grâce à elles, de tels appareils que tout mécanisme d’objectivation peut être utilisé comme instrument de sujétion, et tout accroissement de pouvoir donne naissance à une connaissance possible ; de ce lien, typique des systèmes technologiques, c’est ainsi que la médecine clinique ; la psychiatrie ; la psychologie des enfants ; la psychopédagogie ; la rationalisation du travail ont pu se former dans l’élément disciplinaire. »

J’espère en avoir assez fait pour susciter chez les plus attentifs une relecture traditionnelle et antimoderne de Michel Foucault. Je laisserai encore la parole au maître Tocqueville, cet expert en prisons d’ailleurs, qui écrit dans sa démocratie en Amérique :

« Sous le gouvernement absolu d’un seul, despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps ; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse au-dessus de lui ; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point -là que la tyrannie ; elle laisse le corps et va droit à l’âme. »

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr





La désurbanisation ou la reconquête de soi et de la liberté

Par Iurie Roșca

Confessions d’un optimiste chrétien

19 octobre 2020

L’article ci-dessous a été écrit il y a presque trois ans, mais il me semble qu’il est toujours d’actualité. Je l’ai sélectionné pour mon livre à paraître « La chute du libéralisme à la technocratie. Notes d’un dissident sous le Nouvel Ordre Mondial ».


Aujourd’hui, je n’aborderai pas de front le sujet incendiaire qui dévaste le monde entier depuis le mois de mars de cette année. Ceux d’entre vous qui ont dû comprendre ont déjà saisi les enjeux de cette opération spéciale à l’échelle mondiale, drapée de prétextes médicaux. Et ceux qui ont accepté toute l’histoire de la soi-disant pandémie, je crains qu’ils ne se réveillent jamais de leur léthargie. Je continuerai à me référer aux causes profondes qui ont déterminé l’efficacité de la manipulation et de la prise de contrôle de peuples entiers à l’échelle planétaire. Il s’agit du déracinement, de la rupture avec le milieu naturel, de la déruralisation du monde au profit de l’industrialisme, du productivisme, de la concentration et de la massification des dépossédés et des prolétarisés dans les nouvelles agglomérations urbaines. Toute l’histoire économique des siècles précédents, associée à l’ère moderne, a signifié non seulement la liquidation de la civilisation rurale traditionnelle, mais aussi la suppression de l’indépendance alimentaire, ainsi que de la foi et de tout le système axiologique de ce monde.

Notons au passage que les régimes communistes, comme les régimes libéraux en Occident, ont réussi à inoculer un mépris généralisé pour la condition paysanne et, en même temps, une admiration inconditionnelle pour tout ce qui touche à la ville avec toutes ses prérogatives de civilisation prétendument supérieure. La fuite des villages vers la ville s’est répandue dans le monde entier. C’est ainsi qu’est né le phénomène de la haine de soi, de la négation de sa propre identité sociale, culturelle et religieuse, de l’obsession de l’abandon du passé rural au profit d’un avenir urbain. Sur tous les continents, l’esprit collectif est profondément marqué par la perception du village comme inférieur, arriéré, archaïque et donc détestable par rapport à la ville. La « religion du progrès » et la fascination de la ville nous séduisent irrémédiablement par l’illusion de gravir un échelon social supérieur qui procure une « estime de soi » exagérée et une vie plus facile.

Ainsi, pas à pas, décennie après décennie, de peuples dotés d’une identité propre, nous nous sommes transformés en masses dépersonnalisées. Et une fois rassemblés dans de grandes agglomérations urbaines, nous sommes devenus une masse de manœuvres pour les manipulateurs de l’ombre, pour les maîtres de l’argent, pour ceux qui nous préparent actuellement à une incarcération permanente dans un camp de concentration mondial sous une tyrannie technocratique.

Ces réflexions me sont venues à l’esprit en lisant un livre du philosophe français Jean-Claude Michéa, « La double pensée. Retour sur la question libérale » (2008), qui est une puissante critique de toutes les dérives du libéralisme culturel, politique et économique, c’est-à-dire de l’enveloppe idéologique qui drape le système capitaliste. Le titre est inspiré du terme double-pensée utilisé par George Orwell dans son célèbre roman-antiutopie « 1984 ».

Je n’ai extrait de ce volume que quelques lignes d’une note que j’ai trouvée très appropriée au moment critique que nous vivons. Si nous comprenions toute la dimension apocalyptique des temps actuels et des terribles épreuves qui nous attendent, nous courrions aussi vite que nos jambes nous porteraient, sans regarder en arrière, de ces prisons à ciel ouvert que sont les villes vers les villages d’où nous-mêmes ou nos parents sommes partis. Voici donc la note de ce livre :

« Ce siècle sera celui de la sur-urbanisation totale (au sens de marchandisation totale, informatisation totale, déracinement total…). Les foires et les villes ont été relativement viables, humainement, historiquement, intellectuellement, tant qu’elles dépendaient des villages, de la nature qui les entourait. Mais l’urbanisation à outrance tend à concentrer les populations en les détachant de leurs bases antérieures (alimentaires, biologiques, sociales, historiques, culturelles, spirituelles…) On pourrait aussi parler d’un accaparement généralisé des terres (…). Vous savez que je n’ai pas de recettes magiques, encore moins de programmes précis, mais vous conviendrez qu’il est impératif de chercher et d’explorer quelques pistes (…)

Pour commencer, défendons tout ce qui n’a pas encore été détruit, défiguré, empoisonné, éradiqué… Pensons à une certaine reconquête (qui sera aussi une fantastique aventure) à partir du local, de sa géographie, de son histoire. L’avenir appartient aux villages, et non aux méga-polices, ni aux villages-dortoirs (c’est-à-dire les banlieues où les citadins se retirent à la fin de la journée de travail — ma remarque…). La reconquête, dont le corollaire inévitable passe par la désurbanisation, moins pour récupérer les villes (dont beaucoup ont été belles et émancipatrices) et les villages, que pour réoccuper les espaces et les écosystèmes en ruine »(p.188).

Cette citation est tirée par notre auteur de l’article d’un autre auteur nommé Jean-Pierre Courty.

En conclusion, je vous invite à réfléchir à ce qui suit. La situation au niveau mondial est désastreuse. Tout est sur le point de s’effondrer dans un chaos généralisé et bien orchestré. Le monde se dirige vers un effondrement économique total, qui engendrera chômage de masse, famine et violence de la part des forces de terreur étatique et des gangs criminels qui apparaissent toujours dans les périodes troublées. Une crise alimentaire majeure est inévitable. Et cela signifie la famine.

Et seuls les naïfs vivent encore avec hier, avec l’illusion que la crise actuelle est temporaire et réversible et que tout va plus ou moins revenir à la normale. Mais toute interprétation profonde, qu’elle soit théologique (c’est le plus important en toutes circonstances !), géopolitique, politique ou économique, démolit sans appel ces illusions.

De grandes souffrances et persécutions, des cataclysmes et des catastrophes de toutes sortes nous attendent. C’est pourquoi ceux qui veulent résister, se battre pour eux-mêmes et leurs familles, survivre… n’ont d’autre choix que d’assumer la condition de survivaliste. Non pas par jeu stupide ou pour se ridiculiser, mais parce qu’ils n’acceptent pas la condition de bétail conduit à l’abattoir par la mafia mondialiste et ses complices des gouvernements (anti) nationaux.

La devise de toute personne saine d’esprit devrait donc être « Retournons dans les villages ! ».

Les vrais rebelles, les vrais non-conformistes, les vrais caractères ne seront pas piétinés et conduits à des vaccinations forcées et à des puces électroniques imposées.

C’est maintenant que l’on choisit le bon grain plutôt que l’ivraie.




La corruption de la recherche médicale

[Source : Covid non-censuré]

Ah, la belle science, honnête, humble et intègre !
Pas en médecine ? Ah bon ?!
Mais alors les publications « révisées par les pairs » dans de prestigieuses revues ?!?
Récit d’une imposture scientiste…






Small is beautiful

[Source : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Le penseur austro-américain Léopold Kohr était cité avec Jacques Ellul et Guy Debord à la fin du documentaire apocalyptique Koyaanisqatsi. C’est comme cela que je l’ai découvert en 1983. En réalité son nom est inconnu alors que son lemme est mythique : small is beautiful(([1] [La petite taille est belle])). Kohr est l’esprit qui a mis en doute le monde moderne dans tout ce qu’il a de gigantesque, de titanesque et de compliqué. Pour lui tout s’écroulera de ce fait ; ou, si cela ne s’écroule pas, finira mal. À l’heure où l’Europe tangue, où les USA tanguent, où l’Espagne et le royaume désuni tanguent, on ferait mieux de redécouvrir son breakdown of nations publié il y a plus d’un demi-siècle. Proche des libertariens ou des traditionnels (je suis des deux écoles, donc je me sens bien concerné), la pensée de Kohr ne pourrait qu’inspirer une solution de rechange à notre civilisation marquée par le gigantisme messianique et l’hypnotisme techno-totalitaire.

Léopold Kohr est un peu comme René Girard. Son explication doit tout expliquer. Voici ce qu’il écrit au début de son effondrement des nations :

« Comme les physiciens de notre temps ont essayé d’élaborer une théorie unique, capable d’expliquer non seulement certains, mais tous phénomènes de l’univers physique, j’ai essayé de développer une seule théorie à travers laquelle non seulement certains, mais tous les phénomènes de l’univers social peuvent être réduits à un commun dénominateur. »

Et son secret, inspiré par une remarque de notre Jonathan Swift est le refus du bulk, de la masse, de la taille :

Le résultat est une philosophie politique nouvelle et unifiée centrée autour de la taille. Elle suggère qu’il semble y avoir une seule cause derrière toutes les formes de misère sociale : la grandeur. Aussi simpliste que cela puisse paraître, nous trouverons l’idée plus facilement acceptable si nous considérons que la grandeur, ou surdimension est vraiment beaucoup plus que juste un problème social. Elle semble être le seul et unique problème imprégnant toute la création. « Où quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose est trop gros. »

Il multiplie ensuite les exemples physiques et médicaux :

 « Si les étoiles dans le ciel ou les atomes d’uranium se désagrègent en explosion spontanée, ce n’est pas parce que leur substance a perdu son équilibre. C’est parce que la matière a tenté d’étendre au-delà des barrières infranchissables fixées à chaque accumulation. Leur masse est devenue trop grande. Si le corps humain devient malade, c’est, comme dans le cancer, parce qu’une cellule, ou un groupe de cellules, a commencé à dépasser ses limites étroites attribuées. »

Sans alluder à Le Bon et à tous ceux (Canetti, Freud, Pearson), qui ont étudié la triste civilisation des masses et de l’abrutissement collectiviste moderne, Kohr ajoute très justement :

 « Et si les corps sociaux deviennent malades avec la fièvre de l’agression, la brutalité, le collectivisme, ou l’idiotie massive, ce n’est pas parce qu’ils ont été victimes d’un mauvais leadership ou d’un dérangement mental. C’est parce que les êtres humains, si charmants en tant qu’individus ou en petites agrégations, ont été soudés en unités sociales concentrées telles que des foules, syndicats, cartels ou grandes puissances. C’est alors qu’ils commencent à glisser en catastrophe incontrôlable. »

La société postmoderne semble moins dangereuse, mais devient plus stupide. Huizinga avait bien parlé lui de cette dérive du sport massifié dans son Homo ludens, qui est aussi un hommage au monde traditionnel non massifié. Kohr ajoute en hommage à Malthus (pourquoi pas ?) cette fois :

 « Les problèmes sociaux, pour paraphraser la doctrine de la population de Thomas Malthus, ont la malheureuse tendance à croître à un rapport géométrique avec la croissance de l’organisme dont ils font partie, tandis que la capacité de l’homme à faire face avec eux, si elle peut être étendue, ne croît qu’à un rapport arithmétique. Ce qui signifie que, si une société se développe au-delà de sa taille optimale, ses problèmes doivent finalement dépasser la croissance des facultés humaines qui sont nécessaires pour y faire face. »

On se rapproche de notre sujet du moment : la dérive fasciste et eschatologique des États-Unis d’Amérique. Kohr écrit :

« Après la Seconde Guerre mondiale, une tendance similaire à la destruction de sa propre puissance mondiale s’installa, à un rythme cependant beaucoup plus lent. Entre-temps, il a été complètement arrêté. Il n’y a plus de possibilité que les États-Unis ne soient pas une grande puissance. En conséquence, l’état d’esprit correspondant, se développant comme une conséquence peut-être indésirable, mais inévitable, a déjà commencé à se manifester à de nombreuses reprises, par exemple lorsque le secrétaire à la Défense du Président Truman, Louis Johnson, a envisagé en 1950 une guerre préventive, ou lorsque le général Eisenhower, dans un discours devant le Congrès dans la même année, a déclaré que nous pouvons écrabouiller (lick) le monde. Ce dernier mot ressemblait plus à une déclaration de l’exubérant Kaiser d’Allemagne qu’au président de l’université de Columbia. Pourquoi un défenseur de la paix et de la démocratie devrait-il vouloir écrabouiller le monde ? Exprimée de façon non agressive, l’affirmation aurait été que, si nous sommes unis, le monde entier ne peut pas nous liquider. »

Kohr donne son explication à ces temps nouveaux d’hubris et de terreur et de lutte contre la terreur :

« Cependant, cela montre comment le pouvoir engendre cet état d’esprit particulier, en particulier chez un homme qui, en général, doit connaître toute l’étendue du potentiel de l’Amérique. Il montre aussi qu’aucune idéologie de la paix, aussi ancrée soit-elle dans les traditions d’un pays, ne peut empêcher la guerre si une certaine condition de pouvoir est apparue. Il peut avoir un effet retardateur et embellissant, mais c’est tout, comme l’indique le mythe trompeur de la guerre préventive qui préconise l’agression pour le but solennellement déclaré de l’éviter. C’est comme si quelqu’un allait tuer un homme pour lui épargner la peine de mourir. »

Cela me fait penser au « principe de précaution » dont l’usage ne peut être que menaçant dans ses applications, dérisoire dans ses résultats et totalitaire dans son aboutissement. Kohr reprend Hegel et Marx pour qui la modification quantitative entraîne nécessairement une mutation qualitative. La tranquille nation de Jefferson devient un petit monstre sous Lincoln ou Roosevelt I, un énorme monstre sous Roosevelt II-Truman et une créature tératologique et cocasse sous Bush-Obama-Trump.

Il explique :

« C’est donc toujours la masse critique du pouvoir qui transforme les nations en agresseurs, tandis que l’absence de pouvoir critique semble toujours la condition qui les rend pacifiques. Le calme n’est donc pas une attitude mentale ou une qualité acquise qui peut être formée en nous. Il nous revient automatiquement comme le résultat de la faiblesse physique. Les tribus les plus sauvages sont paisibles lorsqu’elles sont faibles. Mais, pour la même raison, les peuples civilisés deviennent des sauvages quand ils sont forts. »

En devenant forts, nous devenons dangereux (États tortionnaires puis empires coloniaux pour les nations extrême-occidentales européennes). Et en devenant gros, nous devenons aussi médiocres. Nietzsche, Hobsbawn ou Bakounine ont remarqué la stérilisation culturelle et musicale de l’Allemagne et de l’Italie au moment de leur unification… qui a débouché sur les monstres politiques que l’on sait par ailleurs.

Kohr redoute plus encore, vers 1960, l’État mondial ou la démence farfelue de la construction européenne. Il nous reste à remarquer que son culte des petits États (plus pacifiques, solidaires, cultivés, etc.) peut facilement être détourné et recyclé par « les puissances », au sens paulinien, du jour. Il n’est pas démontré que la déconstruction de nos pauvres États-nations — ou de ce qu’il en reste — serve nécessairement la liberté, la prospérité et surtout la culture de nos peuples. C’est une élimination de plus dans le projet flasque et grotesque d’une gargantuesque construction mondialiste.

[Note de Joseph : nous pouvons cependant aussi trouver des exemples du fait que des systèmes trop petits ne sont pas non plus adéquatement fonctionnels ou ne parviennent pas à remplir les objectifs envisagés, ne serait-ce que parce qu’ils manquent de puissance. Une masse d’hydrogène relativement trop petite, comme Jupiter, ne devient pas une étoile, mais reste froide et incapable de fournir lumière et chaleur à ses satellites naturels. Un maçon seul ne peut construire une cathédrale, alors que plusieurs dizaines travaillant ensemble le peuvent. Le critère n’est alors pas la petitesse, mais l’optimisation, la modération, le juste milieu, les moyens adaptés aux besoins, le principe de moindre action ou encore la loi d’économie : ni trop, ni trop peu ; la dépense d’énergie minimale pour le résultat optimal… Pour émettre un son, la corde de guitare doit être suffisamment tendue, mais pas trop, sinon elle se rompt. Pour émettre de la lumière pendant longtemps et de manière douce, la masse d’hydrogène doit être suffisamment grosse, mais pas trop, sinon elle finit par exploser dramatiquement, et trop vite. Le Soleil en comparaison de la Terre et des Hommes est énorme, gigantesque, démesurément massif. Pourtant il vit depuis 5 milliards d’années et vivra encore autant, fournissant pendant tout ce temps une énergie gratuite aux planètes et aux êtres vivants du Système solaire. Chaque système doit trouver sa taille optimale selon les ressources dont il dispose et la manière dont il est organisé. Une organisation efficace demande moins de ressources et engendre moins de frictions, de conflits, de problèmes… Cependant, la Conscience doit être à la mesure de la complexité de l’organisation ou du système. La cause de la violence croissante dans nos cités et nos nations ne se réduit pas à leur taille. Elle provient de plusieurs facteurs, dont la relativement faible conscience morale et spirituelle qui anime un trop grand nombre d’individus.]





Driss Ghali : « Le multiculturalisme est la recette du malheur collectif »

[Source : agoravox.tv]

Driss Ghali partage sa position en tant qu’écrivain et spécialiste des relations internationales sur l’immigration, l’identité nationale, le destin de la France et les causes de son déclin.

L’entretien dans son intégralité :

00:00:00 – Générique
00:00:20 – Présentation
00:00:49 – Êtes-vous immunisé contre la folie française ?
00:02:45 – Pourquoi comparer les immigrés ultra enracinés aux français de souche déracinés ?
00:04:56 – Qu’est-ce que le renoncement français ?
00:10:15 – Magazines Livre Noir !
00:10:59 – Quelle est l’idée derrière le financement massif, via l’argent public, des zones de non-droit ?
00:14:23 – Qu’est-ce que l’irritation de la sensibilité ?
00:18:02 – Le multiculturalisme a-t-il tué l’exotisme ?
00:21:15 – Quelles sont les raisons de l’aliénation française ?
00:26:37 – Qu’est-ce que la « tropicalisation » que vous avancez comme concept de société ?
00:34:50 – Votre dernier ouvrage s’intitule « Contre histoire de la colonisation française », quel est le but de ce livre ainsi que des thèmes évoqués ?
00:39:31 – Le résultat final des épisodes coloniaux est-il à nuancer ?
00:43:33 – Colonisation, une entreprise de mauvaises affaires ?
00:45:36 – Lobby coloniale et lobby multiculturaliste, comparaison anachronique mais même combat ?
00:45:36 – Vous rappelez que les guerres de décolonisation ont été des guerres civiles, comment expliquer cela ?
00:51:05 – Quel est l’intérêt, pour certains pays, de jouer la carte du ressentiment à l’égard des anciens pays colonisateurs ?
00:56:12 – Quel est le « deal » de l’immigration entre les pays du nord et du sud ?
01:02:20 – Mot de la fin
01:02:47 – Magazines Livre Noir !




La lèpre de retour en Occident ?

[Source : lepointcritique.fr]

La lèpre est-elle un effet secondaire des vaccins anti-COVID ? C’est l’hypothèse émise par une équipe de chercheurs anglais dans une étude publiée le 4 août dernier, après la découverte d’une série de cas dans le monde, dont deux survenus au Royaume-Uni. Le point commun entre les patients ? 98 % d’entre eux avaient reçu entre 1 et 3 doses de vaccin Pfizer. Faut-il s’inquiéter ou se contenter d’ajouter la lèpre à la liste des 1 291 types d’effets indésirables d’intérêt particulier que Pfizer avait découverts dès mars 2021 ?

On croyait la lèpre éradiquée des pays occidentaux. Une équipe de chercheurs britanniques (de Barros et coll.[1] alerte aujourd’hui sur sa résurgence au Royaume-Uni, où plusieurs cas de contamination autochtone ont été recensés en 2021 alors que le pays en était exempt depuis 1954. Des voyageurs ou des migrants provenant de zones où la lèpre demeure endémique continuent d’être diagnostiqués au Royaume-Uni, mais aucun cas de contamination survenue sur le sol anglais chez des patients n’ayant pas été exposés à des malades n’avait été observé depuis près de 70 ans.

Contexte de l’étude

Les personnes atteintes de la lèpre ont un risque de réactions de complications immunologiques nécessitant la prise d’un traitement immunosuppresseur. Elles sont sur ce principe également à risque de développer une forme grave de COVID-19 en cas d’exposition au virus. En raison de ces facteurs de risque communs, la vaccination contre le COVID-19 est recommandée au Royaume-Uni aux patients porteurs de la lèpre, et plus généralement aux personnes immunodéprimées atteintes de la maladie, qui ont « bénéficié » d’un accès prioritaire aux vaccins dès 2021.

Toutefois, bien que celui-ci soit présenté comme purement théorique, le risque de déclencher ou d’aggraver la forme clinique de la maladie en provoquant une réponse immunologique à une infection latente au bacille de la lèpre (Mycobacterium leprae) est une conséquence possible de la vaccination contre le COVID-19. Ce risque est également documenté pour la vaccination BCG contre la tuberculose, certains sujets ayant développé la maladie au contact de personnes atteintes de la lèpre dans les douze semaines suivant l’administration du vaccin.

Objectif et résultats de l’étude

Les auteurs ont réalisé une étude rétrospective pour déterminer le statut vaccinal des personnes diagnostiquées avec la lèpre ayant fréquenté en 2021 la Clinique de la lèpre, le Centre national de référence clinique au Royaume-Uni pour les patients atteints de la maladie. Ils ont notamment cherché à savoir si certaines personnes avaient développé la lèpre ou présenté une nouvelle réaction lépreuse dans les douze semaines suivant la réception d’une dose de vaccin COVID.

Sur les 52 personnes ayant fréquenté la clinique en 2021, 49 avaient été vaccinées contre le COVID : 1 (2 %) avait reçu une dose unique, 11 (22 %) avaient reçu 2 injections et 30 (60 %) avaient également reçu une dose de rappel. Pour 7 d’entre elles (14 %), le schéma vaccinal n’était pas connu. Deux d’entre elles ont reçu un diagnostic de lèpre, respectivement une semaine après une deuxième dose de vaccin Pfizer et huit semaines après une première dose de vaccin Pfizer, précédé d’une double injection de vaccin Sinovac trois mois plus tôt.

Sur la base de la définition retenue par les auteurs, ils estiment que dans ces 2 cas (4 %), la lèpre pouvait être considérée comme un effet secondaire de la vaccination.

Données complémentaires de la littérature

Les auteurs ont également effectué un recensement des cas documentés dans la littérature. Ils ont identifié 14 personnes (en plus des deux patients de l’étude) ayant présenté des effets indésirables de la lèpre associés aux vaccins contre le COVID dans six rapports publiés, avec les caractéristiques suivantes :

  • les patients étaient issus de milieux endémiques ou non endémiques de la lèpre : Italie, Taïwan, Inde, Singapour, Israël, Brésil Inde, Indonésie ;
  • ces cas ont tous été signalés entre 5 et 14 jours après une injection ;
  • dix d’entre eux (71,4 %) ont présenté un événement indésirable de la lèpre après une 1re dose, trois après une 2e dose (21,4 %) et un (7,2 %) après une 3e dose ;
  • dans 4 cas (28,6 %), les patients étaient déjà porteurs de la lèpre. Dans chacun de ces cas, ils ont été associés à une réaction lépreuse.

Les auteurs précisent que, sur la base d’une revue systématique (Avallone et coll.[2] des affections dermatologiques provoquées par une réaction inflammatoire sévère, observées après la vaccination contre le SRAS-CoV-2, que « l’association entre les complications inflammatoires à médiation immunitaire de la lèpre telles que la réaction de type 1 (T1R), l’érythème noueux (ENL) et la névrite et la vaccination contre le SRAS-CoV-2 sont compatibles avec les lymphocytes T, les cytokines et d’autres réponses immunitaires provoquées par les vaccins ».

En d’autres termes, les cas de lèpre présentés dans l’étude sont cohérents avec le mécanisme d’action aujourd’hui connu du vaccin.

L’étude a été publiée le 4 août 2023 dans la revue à comité de lecture PLoS Neglected Tropical Diseases. Conformément à l’usage imposé depuis 2 ans dans la presse scientifique, les chercheurs précisent que les résultats de l’étude ne remettent pas en cause le bénéfice de la vaccination.

Faut-il s’inquiéter ?

Les auteurs rappellent que l’infection est guérissable avec un traitement antimicrobien. Le Manuel MSD précise qu’elle n’est pas hautement contagieuse, rarement mortelle et qu’elle peut être efficacement traitée par des antibiotiques, mais qu’elle est associée à des handicaps et à un impact psychologique souvent importants.

Ils souhaitent toutefois attirer également l’attention sur l’incidence retrouvée dans cette étude qui a été évaluée à 2 cas sur 50, soit 4 %. À titre de comparaison, le BCG n’était associé au développement de la lèpre que chez 0,33 % des contacts sains de personnes atteintes de la lèpre dans les 12 semaines suivant l’administration.

Il est bien évidemment prématuré et excessif d’en conclure que la vaccination contre le COVID a permis le retour de la lèpre en Occident, mais cette publication rappelle que deux ans après le déploiement des injections, nous découvrons encore de nouveaux effets secondaires potentiels. Le laboratoire Pfizer avait établi en mars 2021, à l’issue des premiers mois de vaccination, un document que nous n’étions pas censés voir avant 75 ans, recensant 1 291 événements indésirables d’intérêt particulier (AESI), c’est-à-dire dont il estimait qu’ils devaient être suivis attentivement…

Les autorités sanitaires n’ont jamais prêté attention à cette liste, qui ne dit rien de la fréquence de ces événements indésirables ni de leur lien avec le vaccin (si ce n’est qu’ils ont été identifiés par le laboratoire en personne). Pourtant, ni les turbocancers dont l’incidence donne aujourd’hui des vertiges aux oncologues, ni la lèpre n’en font partie.

Quelle est donc cette technologie révolutionnaire qui a peut-être permis à l’Occident de retourner au Moyen Âge, c’est-à-dire aux antipodes de cette promesse ?


Références

[1] de Barros B, Pierce R, Sprenger C, Ong ELH, Walker SL. COVID-19 vaccination and leprosy—A UK hospital-based retrospective cohort study. PLoS Negl Trop Dis. 2023 Aug 4;17(8):e0011493. DOI: https://www.doi.org/10.1371/journal.pntd.0011493.

[2] Avallone G, Quaglino P, Cavallo F, Roccuzzo G, Ribero S, Zalaudek I, et al. SARS-CoV-2 vaccine-related cutaneous manifestations: a systematic review Int J Dermatol. 2022 Oct;61(10):1187-1204. DOI: https://doi.org/10.1111/ijd.16063.




L’industrie des droits de l’homme

[Source : schweizer-standpunkt.ch via arretsurinfo.ch]

Alfred de Zayas : Réflexions d’un spécialiste de longue date de la défense des droits de l’homme

Par Hans Köchler, président, International Progress Organization, www.i-p-o.org, Autriche

(Vienne, juillet 2023) « The Human Rights Industry » (L’industrie des droits de l’homme), rédigé par Alfred de Zayas, est l’évaluation et la critique les plus complètes et les plus honnêtes à ce jour des performances des institutions mises en place par la communauté internationale pour contrôler le respect des principes qui sous-tendent la justice et l’État de droit au niveau mondial.

Que ce soit dans son propre pays ou dans les relations entre États souverains, la politique doit être conforme à la dignité humaine et le pouvoir de l’État ne doit être utilisé que pour faire respecter le droit, et non pour le saper au nom du simple pouvoir.

C’est l’idée de base de tous les institutions et instruments internationaux créés dans le cadre de la Charte des Nations Unies et, en particulier, en réponse à la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée générale de l’organisation en 1948.

L’auteur de cet ouvrage soigneusement documenté nous a fait prendre conscience de l’importance de comprendre les procédures et les mécanismes souvent cachés par lesquels ces institutions exercent leur mandat. Il le fait avec une extrême authenticité, ayant occupé pendant plusieurs décennies diverses fonctions au sein des Nations Unies, dont celle de premier Expert indépendant des Nations Unies sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable de 2012 à 2018.

Au vu de son expérience de première main et de son engagement dans l’« industrie » des droits de l’homme, le point central de son étude peut être décrit avec justesse par le dicton de Juvénal « Quis custodiet ipsos custodes? » (Qui va garder les gardiens ?) Le résultat de l’enquête de l’auteur est un diagnostic sans illusion, qui aidera néanmoins le lecteur à saisir certaines des subtilités de la diplomatie internationale, à l’intersection du droit et du pouvoir.

Alfred de Zayas. L’industrie des droits de l’homme :
Reflections of a Veteran Human Rights Defender.
Atlanta, GA (USA): Clarity Press, 2023 xx + 329 p.,
ISBN 978-1-949762-52-5

L’ouvrage examine l’« industrie des droits de l’homme » dans quelques-uns des projets et réalisations les plus importants, tant sous l’égide de l’ONU qu’en dehors du cadre institutionnel de cette organisation. L’auteur fournit une évaluation et une analyse détaillées du travail et des méthodes du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (jusqu’en 2006 : Commission des droits de l’homme) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). Il se penche également sur la Cour pénale internationale (CPI) et brièvement sur l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en soulignant les cas d’ingérence politique dans le travail de ces deux institutions importantes pour l’application du droit international humanitaire.

Il aborde de manière critique le comportement de vote des États en matière de droits de l’homme ainsi que le rôle de la société civile — organisations non gouvernementales et médias — dans la promotion des droits de l’homme. Le travail se conclut par une multitude de recommandations concrètes visant à améliorer la surveillance et l’application des droits de l’homme, mais aussi à mieux définir la doctrine des droits de l’homme dans le contexte des relations de pouvoir mondiales.

En accord avec la philosophie de la Charte des Nations Unies, l’auteur souligne la priorité de la paix comme condition sine qua non de la réalisation des droits de l’homme. Il critique vivement la dilution de la « Déclaration sur le droit à la paix » du Conseil des droits de l’homme de 2016 et attire l’attention sur le fait que le document — bien que les États aient édulcoré le texte au point de rendre la déclaration presque insignifiante — a été rejeté par tous les États occidentaux membres du Conseil. Selon l’auteur, cela soulève la question de la crédibilité de ceux qui se considèrent comme les principaux défenseurs des droits de l’homme dans le système mondial actuel.

En ce qui concerne la paix, il fait également référence aux déclarations unilatérales du Haut-Commissaire aux droits de l’homme sur le conflit persistant en Ukraine et déplore ce qu’il appelle « nommer et dénoncer en portant un jugement de valeur » (judgmental naming and shaming), sans aborder les véritables problèmes. Son évaluation franche, basée sur son expérience vécue en tant que responsable des droits de l’homme, le fait douter de l’intégrité de l’approche du Bureau des droits de l’homme.

Commentant une autre déclaration du Haut-Commissaire adjoint sur le conflit ukrainien, il qualifie la manière dont le Bureau traite cette question d’« exercice de confirmation des préjugés occidentaux ». L’auteur déplore la pratique des Nations Unies consistant à nommer des représentants politiques à des postes de haut niveau, souligne la « politisation croissante » du HCDH et critique la sélectivité des enquêtes lancées par l’Office.

Il constate en outre que de nombreux éléments prouvent que le HCDH « cède aux pressions politiques des gouvernements et des donateurs ». Selon lui, « il ne fait guère de doute que le HCDH s’est vu attribuer un rôle de soutien dans la guerre hybride que les États-Unis mènent pour maintenir un monde unipolaire » (p. 30). En ce qui concerne l’indépendance et l’intégrité du travail en matière de droits de l’homme, l’auteur souligne à maintes reprises que le Haut-Commissariat ne devrait pas accepter de « contributions volontaires ».

En évaluant l’état de l’industrie des droits de l’homme dans son ensemble, de Zayas diagnostique ce qu’il appelle une « prise de contrôle hostile » de nombreuses organisations de droits de l’homme par des gouvernements, des services secrets et des intérêts (cachés) d’entreprises. Il attire notamment l’attention sur l’infiltration de la Cour pénale internationale, mais aussi des médias grand public et sociaux par les services secrets.

Tout cela a contribué à l’instrumentalisation politique et à l’utilisation abusive des droits de l’homme comme arme, ce qui, dans la constellation mondiale actuelle, implique de plus en plus une approche binaire du « bien » versus le « mal » et sape les efforts de dialogue et de règlement pacifique des différends.

Les statistiques du chapitre 8 du livre, « The Voting Record of States », sont particulièrement révélatrices du rôle de la politique de force dans le discours mondial actuel sur les droits de l’homme et l’État de droit.

Qu’il s’agisse du « droit des peuples à la paix » (Assemblée générale des Nations Unies, 1984), de la « Déclaration sur le droit à la paix » déjà mentionnée (par le Conseil des droits de l’homme), d’une résolution sur la « Promotion de la paix en tant que condition essentielle du plein exercice par tous de tous les droits de l’homme » (2022) ou des résolutions répétées du Conseil des droits de l’homme sur « l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l’homme » : les États, notamment occidentaux, qui se considèrent comme des pionniers en matière de respect des droits de l’homme ont soit voté contre, soit se sont abstenus. Dans l’analyse de l’auteur, ces États sont toutefois plutôt à classer dans la catégorie des « saboteurs des valeurs humaines » ou des « vandales des droits de l’homme » (p. 252).

La description sans fioritures de De Zayas du statu quo des droits de l’homme dans le système international actuel sert un objectif constructif. Il rappelle au lecteur qu’il faut d’abord identifier les problèmes pour pouvoir ensuite les corriger. Il décrit sa position comme celle d’un « humanisme survivaliste » (survivalist humanism) et évoque une « lacune significative » dans l’application des pactes et des résolutions sur les droits de l’homme, due à la politique internationale de puissance et à la pratique de la double morale qui en résulte.

S’appuyant sur des décennies d’étude de l’appareil des droits de l’homme des Nations Unies, il présente une série de recommandations précises visant à rendre plus crédible et plus efficace l’engagement de la communauté internationale en faveur des droits de l’homme et de l’État de droit. Parmi les priorités de la politique globale, il cite notamment la « paix mondiale », le passage de la « sécurité militaire » à la « sécurité humaine », l’abandon des mesures coercitives unilatérales (qu’il considère comme faisant partie d’une guerre hybride), la pleine reconnaissance du droit à l’autodétermination et une approche holistique des droits de l’homme.

Sur la base de ces critères, l’auteur élabore un « plan d’action » qui prévoit notamment la ratification par tous les États des principaux traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme, l’adoption d’un accord international sur la responsabilité sociale des entreprises et le renforcement des tribunaux régionaux et internationaux chargés des droits de l’homme.

En ce qui concerne le fonctionnement du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, il présente l’idée d’un « rapportage préventif », la mise en place de procédures visant à prévenir le harcèlement et les attaques ad hominem contre les représentants et les militants des droits de l’homme, ainsi que l’adoption d’une « Charte des droits des lanceurs d’alerte ».

Il propose en outre que le Conseil inscrive le droit à l’autodétermination comme point permanent à son ordre du jour et qu’il se penche spécifiquement sur les dangers de la propagande de guerre. En ce qui concerne le poste de Haut-Commissaire aux droits de l’homme, l’auteur estime que des mesures doivent être prises pour éviter complètement le financement dit « volontaire » et pour mettre fin à la pratique consistant à nommer d’anciens hommes politiques au poste de Haut-Commissaire.

Dans l’évaluation globale de l’auteur, l’Assemblée générale des Nations Unies a une responsabilité particulière en ce qui concerne la crédibilité de la politique mondiale des droits de l’homme. Les États membres devraient rejeter les tentatives persistantes de diviser le monde en « bons » et « mauvais » pays.

En outre, l’Assemblée devrait faire un meilleur usage de l’article 96 de la Charte des Nations Unies, qui l’autorise à demander des avis consultatifs à la Cour internationale de justice, et elle devrait accorder un statut spécial aux représentants des peuples autochtones lors des sessions de l’Assemblée. Elle devrait également envisager de nommer un conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le droit à l’autodétermination. Selon l’auteur, le principe d’intégrité territoriale n’est pas absolu et doit être interprété dans le contexte du droit à l’autodétermination.

En ce qui concerne la participation de la société civile internationale au travail des Nations Unies en matière de droits de l’homme, il convient de s’assurer que les pays puissants n’exercent pas de pressions déraisonnables pour accorder un statut consultatif aux organisations non gouvernementales ou pour les bloquer. En outre, la science et les médias ne doivent pas céder à la « cancel culture » ou imposer de manière dogmatique le « politiquement correct ». Ils devraient s’engager à laisser une place à la pluralité des points de vue. En ce qui concerne Internet et les médias sociaux, l’auteur propose entre autres de punir la censure du secteur privé et la manipulation de l’opinion publique par les algorithmes des moteurs de recherche.

La richesse des analyses et des critiques, combinée à des propositions concrètes de réforme, fait des idées rassemblées dans ce volume un véritable antidote à l’autojustification des « gestionnaires de récits » (narrative managers, selon l’expression de l’auteur), qui ont trop souvent détourné et manipulé l’agenda mondial des droits de l’homme pour servir des intérêts politiques étroits. L’ouvrage est en effet un plaidoyer convaincant pour que la communauté internationale revienne à ce que de Zayas appelle la « spiritualité » de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Hans Köchler est né le 18 octobre 1948 dans la ville de Schwaz, au Tyrol, en Autriche. Il a obtenu un doctorat en philosophie (Dr. phil.) avec les plus hautes distinctions (sub auspiciis praesidentis rei publicae) à l’Université d’Innsbruck (Autriche). De 1982 à 2014, il a été professeur universitaire de philosophie (avec une spécialisation en philosophie politique et en anthropologie philosophique). Il est titulaire de doctorats honorifiques de l’Université d’Etat de Mindanao (Philippines) et de l’Université pédagogique d’Etat d’Arménie, ainsi que d’une chaire honoraire de philosophie de l’Université de Pamukkale (Turquie). De 1990 à 2008, il a été président du département de philosophie de l’université d’Innsbruck. Dans son université, le professeur Köchler a également été président de l’Arbeitsgemeinschaft für Wissenschaft und Politik (groupe de travail pour les sciences et la politique) de 1971 à 2014. De 1974 à 1988, il a été membre du conseil d’administration du Österreichisches College (Collège autrichien, Vienne) et membre du comité de programme du Forum européen d’Alpbach. En 1998, il a été professeur invité à l’Université de Malaya à Kuala Lumpur (Malaisie). En 2004, il a été nommé professeur invité à l’Université polytechnique des Philippines, à Manille. Après avoir été élu membre à vie en 2006, il a été élu coprésident de l’Académie internationale de philosophie en 2010. De 2019 à 2021, il a été membre du conseil universitaire de l’Université des sciences numériques (Berlin). En 2018, il a rejoint la faculté de l’Académie de la diplomatie culturelle à Berlin, en Allemagne.

(Traduction de l’anglais par «Point de vue Suisse»)




Le Pr Perronne admet s’être fait manipuler pendant 15 ans sur les vaccins

[Source : PG]

Le Pr Perronne (NDLR, qui dirigea en France les campagnes de vaccination [avant Covid], la commission infectio du Haut Conseil Santé publique et le service infectio du CHU de Garches [APHP]… admet s’être fait manipuler pendant 15 ans sur les vaccins… La vidéo a déjà sauté partout… C’est sur un compte non officiel d’odyssée qu’elle est encore disponible.

[À partir de 1:10]






L’Amérique est-elle condamnée ?

[Source : theeconomiccollapseblog.com]

Par Michael Snyder

Le temps presse-t-il pour l’Amérique ? Tout au long de l’histoire humaine, de grandes civilisations se sont élevées et sont tombées, et beaucoup pensent que les États-Unis ne feront pas exception. À ce stade, nous nous sommes déjà tellement éloignés de nos valeurs fondamentales que nos fondateurs, s’ils étaient vivants aujourd’hui, ne pourraient même pas reconnaître la République qu’ils ont établie. Bien sûr, la plupart des Américains se rendent compte que quelque chose a terriblement mal tourné, mais la plupart d’entre eux croient également que l’envoi des bonnes personnes à Washington est la solution. Mais est-ce vraiment la solution à nos maux ?

Selon un tout nouveau sondage Rasmussen qui vient d’être publié, 40 % des électeurs américains probables pensent que Joe Biden doit gagner la prochaine élection présidentielle « ou les États-Unis sont condamnés »

Selon le sondage, 40 % des électeurs américains probables sont d’accord avec l’affirmation « Joe Biden doit être réélu président l’année prochaine, ou les États-Unis sont condamnés », dont 25 % qui sont tout à fait d’accord. 53 % sont en désaccord, dont 43 % qui sont fortement en désaccord.

C’est fou.

Près de la moitié du pays croit littéralement que notre nation est « condamnée » si Joe Biden ne gagne pas en 2024.

Le même sondage a également révélé que 45 % des électeurs américains probables pensent que Donald Trump doit gagner la prochaine élection présidentielle « ou les États-Unis sont condamnés »

45 % sont d’accord avec l’affirmation, « Donald Trump doit être réélu président l’année prochaine ou les États-Unis sont condamnés », dont 26 % qui sont tout à fait d’accord. 53 % sont en désaccord, dont 44 % qui sont fortement en désaccord.

Je suppose qu’il n’y a pas de chevauchement entre ces deux groupes.

Si cela est vrai, cela signifie que 85 % des électeurs américains probables pensent que notre nation est « condamnée » si le candidat qu’ils soutiennent ne remporte pas la prochaine élection présidentielle.

Je n’ai jamais vu de chiffres comme celui-ci auparavant.

Les enjeux en 2024 sont incroyablement élevés, et l’équipe qui perd sera absolument dévastée.

Au cours de la prochaine année, il y aura des campagnes interminables à l’approche des prochaines élections, mais pendant ce temps, notre société est déchirée en lambeaux sous nos yeux.

À Chicago, les prédateurs parcourent littéralement les rues dans leurs véhicules en pleine journée à la recherche de quelqu’un à attaquer.

Lorsqu’une cible appropriée est identifiée, une violence brutale s’ensuit souvent.

Autrefois, les voleurs attendaient au moins la couverture de la nuit pour sortir et faire leur truc.

Mais maintenant, on craint très peu la police.

Il y a plus de 1 000 gangs identifiables dans la ville de Chicago aujourd’hui, et les meurtres de type mafieux sont devenus assez courants

Trois suspects ont abattu un homme qu’ils auraient également renversé avec une voiture dans une station-service de Chicago, lors d’une fusillade éhontée survenue en plein jour.

Un petit mémorial a été laissé par des membres de la famille pour Anton Benoit, 31 ans, après qu’il ait été tué par balle lors d’une fusillade de type gang dans une station-service Shell à Chatham, un quartier de Chicago. Chatham est situé du côté sud et compte environ 32 000 habitants.

Je ne veux pas m’en prendre uniquement à Chicago, et parlons donc un peu des grandes villes de la côte ouest.

Cette semaine, une vidéo publiée par une femme de San Francisco nommée Hanna Ayla est devenue virale, car elle transmettait avec précision les émotions que tant d’autres habitants de San Francisco ressentent en ce moment…

« Je faisais juste l’épicerie et je vis à San Francisco, et je ne me sens jamais vraiment en sécurité. Si vous vivez à San Francisco, je suis sûre que vous savez de quoi je parle. Et je viens de faire l’épicerie, je sors du magasin, et ce type passe devant moi et dit : “Déplacez-vous stupide p****” et il me crache au visage ! » dit-elle.

« Des crachats sur mon visage », répète-t-elle.

« Et je dis : “Excusez-moi, vous venez de me cracher au visage ?” Et il dit : “Bouge ou je te viole”. Il y a aussi des gens partout et tout le monde passe à côté parce qu’ils se disent que je ne peux pas supporter autre chose à San Francisco, il y a toujours autre chose ! », a poursuivi Ayla.

« Je ne sais même pas pourquoi je poste ça », a-t-elle conclu. « Si vous vivez à San Francisco, vous sentez-vous ainsi tout le temps ? Je ne me sens pas en sécurité. Jamais. Je ne me sens littéralement jamais en sécurité. C’est mieux quand il fait jour, mais la nuit ? Non. Ne pas quitter ma maison. »

Je ne pense pas que quiconque vit à San Francisco se sente vraiment en sécurité à ce stade.

La criminalité est complètement hors de contrôle, mais beaucoup diraient que les conditions à Oakland sont encore pires.

En effet, une femme de 48 ans qui y a vécu toute sa vie se dit obligée de déménager, car elle a « trop peur » pour sortir de chez elle…

>Une habitante de longue date d’Oakland a pris la décision déchirante de quitter la ville après que la montée en flèche de la criminalité l’a rendue « trop effrayée » pour sortir.

Kristin Cook, 48 ans, s’est exprimée au nom de nombreux habitants d’Oakland en sanglotant : « Je n’en peux plus. J’en suis arrivée au point où j’avais trop peur pour sortir de chez moi ».

« Le fait que l’on me pousse à partir parce que je n’en peux plus émotionnellement est horrible », a-t-elle ajouté.

Le nombre de cambriolages dans la ville a augmenté de 41 % par rapport à l’année dernière et les vols ont augmenté de plus de 20 %, selon les données de la police. Les viols sont également en hausse de 12 %.

Nos villes ont dégénéré et sont devenues des taudis où règne la criminalité, et notre pays n’a pas d’avenir si nous continuons sur cette voie.
Mais au lieu de travailler à l’amélioration de nos villes, Joe Biden continue d’envoyer des montagnes d’argent à l’étranger.
Par exemple, on rapporte qu’il a donné plus de deux milliards de dollars aux talibans au cours des deux dernières années…

Un rapport de l’Inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (SIGAR) note que l’administration Biden a donné 2,35 milliards de dollars à l’Afghanistan au cours des deux dernières années, malgré le fait qu’il soit à nouveau gouverné par les talibans après le retrait désastreux des États-Unis en 2021.

Le Washington Free Beacon a partagé mardi les détails des découvertes, notant que les fonds pourraient soutenir le gouvernement terroriste des talibans.

Bien sûr, deux milliards de dollars ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan par rapport à ce que Biden a donné à l’Ukraine.

Pendant ce temps, notre propre pays est dans un état absolument horrible.

J’écris beaucoup sur nos problèmes économiques en croissance rapide, mais la décadence morale qui ronge les fondements de notre culture est une crise encore plus grave.

Nous pouvons voir cette décadence morale dans les grandes villes d’un océan à l’autre, et nous pouvons aussi la voir dans les régions rurales. Voici juste un exemple

Une femme au Texas a été placée en état d’arrestation après la découverte de dizaines de chevaux et de chiens morts dans un ranch qui serait sous son contrôle.

La cruauté envers les animaux était soupçonnée depuis un certain temps dans un ranch de Westminster, au Texas, à environ 50 miles au nord-est de Dallas. Depuis 2019, la police avait reçu au moins 15 fois des signalements de cruauté envers les animaux dans cette propriété.

Récemment, la police avait reçu un autre rapport concernant la maltraitance des animaux. Les paysagistes qui travaillaient au ranch ont appelé les autorités pour affirmer qu’ils avaient vu les restes en décomposition de plusieurs animaux.

Lire cela vous a probablement mis très en colère.

Et ça devrait.

Si la police avait pris au sérieux les précédents rapports de cruauté envers les animaux, bon nombre de ces décès auraient pu être évités.

Mais ce ne sont pas seulement quelques cinglés comme cette femme qui sont notre problème.

La vérité est que toute notre société est profondément malade. Il est rapporté que Pornhub est visité 115 millions de fois par jour, et beaucoup de ces visiteurs sont de jeunes adultes et des enfants…

Pornhub, le YouTube de la pornographie, attire plus d’utilisateurs mondiaux qu’Amazon ou Netflix. En 2019, la dernière année où Pornhub a publié ses données, le site a été visité 42 milliards de fois, soit 115 millions de fois chaque jour.

Pour mettre ces chiffres en perspective, il n’y a que 331 millions de personnes vivant aux États-Unis.

Et s’il vous plaît, gardez à l’esprit que nous ne parlons que d’un site Web. Il existe des milliers d’autres sites Web qui s’attaquent également à nos jeunes.

Je suis extrêmement passionné par ces questions, car l’avenir de notre pays est littéralement en jeu.

Pendant des décennies, les gauchistes d’extrême gauche ont fait progresser rapidement leur programme, et cela nous a amenés là où nous en sommes aujourd’hui.

À peu près toutes les formes de mal que vous pouvez imaginer explosent tout autour de nous, et si nous ne trouvons pas un moyen de changer les choses, l’Amérique est vraiment condamnée.

[NDLR Il semble bien que les autres pays monde suivent malheureusement de plus ou moins près le même chemin de perdition.]




Macron poursuit avec application le travail de sape de ses maîtres mondialistes

[Source : Ma France]

Par Onyx

Pourquoi s’en priverait-il ? Avec une opposition aux abonnés absents et des députés endormis sur leurs prérogatives, il reprend quelque peu du pouvoir perdu.

Il semble qu’il n’ait toujours rien compris aux difficultés sociétales du pays. Pour lui, tout va très bien, madame la marquise. Son récent voyage dans le Pacifique ne lui a pas ouvert les yeux, bien au contraire. Le langage est le même, mais avec plus d’assurance encore. Il refuse toujours de faire le lien pourtant évident entre les dernières émeutes et l’immigration.

« Celui qui ne sait pas est un ignorant, celui qui sait et qui se tait est un criminel »

Bertold Brecht

Comment pourrait-il en avoir, puisque, dit-il, 90 % des casseurs sont français ? Des Kévin et des Mattéo peut-être ? Et il compte toujours répartir ces nouveaux Français (de papier) sur tout le territoire. » Beaucoup de gens disent : Nous on ne veut pas voir arriver de nouveaux venus chez nous. Moi je pense qu’on intègre d’autant mieux qu’on le fait de manière diffuse. Si vous mettez toutes les familles ukrainiennes qui arrivent dans les mêmes endroits, vous ne les intégrez pas ».

Il a choisi là le plus mauvais exemple qui soit. Pour la bonne raison, faut-il le rappeler encore et encore, que les Ukrainiens sont des Européens, proches des Français et que pour eux l’intégration se fait toute seule. Les immigrés qui venaient de Pologne, d’Italie, d’Espagne de l’ex-Yougoslavie et d’ailleurs n’ont jamais posé de problème d’intégration. Faut-il mettre les points sur les i ? Quant aux descendants des derniers arrivés vers 1960, de 2e, 3e génération, qu’il fait semblant de ne pas voir, c’est un commissariat attaqué aux mortiers avec ses 4 voitures de fonction incendiées, 7 autobus de ville cramés et un territoire aux 110 coups de couteau par jour. Sans compter le coût exorbitant de cette faillite sociale.

Il faut construire la société de demain, annonce-t-il du haut de sa superbe. Sans doute, pense-t-il à une société mondialisée dont il rêve. Celle du World Economic Forum de Davos, celle de son ex-employeur Rothschild et de son gourou Klaus Schwab. Une société de l’argent roi, celui des banquiers, avec des riches toujours plus riches qui régneront sur des peuples soumis et « créolisés » qui n’auront rien, mais seront heureux. Cette société monsieur Macron et (Mélanchon son sicaire et son idiot utile) on n’en veut pas !

Et pour terminer, il repart avec son idée fixe « La France a toujours été un pays d’immigration et doit le rester ». On peut toujours prendre ses désirs pour des réalités, mais ça ne change rien à la Réalité, car c’est faux ! L’immigration de travail a commencé au milieu du 19e siècle, avec des ouvriers venus de pays frontaliers et s’est poursuivie et continue avec une immigration de peuplement, après le désastreux regroupement familial de Giscard d’Estaing. Et avec ces dernières émeutes suicidaires pour le pays, on n’arrête pas d’en payer les conséquences.

Il semble dire aussi, pour justifier l’immigration, que seuls les Français ne peuvent assurer un renouvellement suffisant des générations. Alors dans ces conditions, pourquoi ne pas réserver tout l’argent que son gouvernement s’applique à encourager cette immigration ruineuse pour nos finances à une POLITIQUE NATALISTE. Idée de courte durée émise par Jacques Chirac et vite enterrée par le Conseil constitutionnel.

Et comme preuve de son grand respect de la démocratie, il nous promet l’usage renouvelé du 49.3 contre toute opposition à ces derniers engagements. Avec un refus absolu d’un référendum sur ce sujet, vital pour notre pays, qui est l’immigration.

« La France est le seul pays où les envahisseurs sont considérés comme des victimes et les anti-migrants comme des salauds » (William Goldnadel, Avocat).




Le mouvement trans devient de plus en plus violent : normal, ce sont des hommes !

[Source : dreuz.info]

« Seules les femmes ont leurs règles. »

J. K. Rowling

Par Jean-Patrick Grumberg

Apparemment, des personnes armées de couteaux menacent les salles de spectacles.

Le week-end dernier, les autorités ont annoncé qu’il y aurait des fouilles de sacs et des détecteurs de métaux lors d’un spectacle à guichets fermés pendant le Festival d’Édimbourg, en Grande-Bretagne. Le lieu prend également une mesure sans précédent, à savoir la mise en place d’un système de fouille pendant le spectacle.

Qu’est-ce qui a bien pu effrayer ce vénérable club de comédie ? Pourquoi ce spectacle d’Édimbourg a-t-il besoin de toute cette sécurité renforcée ? Une féministe.

La vedette est en fait une féministe éminemment critique à l’égard des théories du genre. En l’occurrence, il s’agit de la députée Joanna Cherry. Et la menace de violence vient du mouvement « transactiviste ».

Il n’y a aujourd’hui au Royaume-Uni qu’un seul courant activiste qui menace de violence ses opposants politiques

Alors que Just Stop Oil et d’autres écoactivistes sont prêts à enfreindre la loi en bloquant des routes et en perturbant des événements culturels, seule la foule trans représente une menace de violences physiques.

Le fait même qu’il y ait maintenant une menace crédible de violence contre l’apparition de Joanna Cherry à Édimbourg démontre amplement le tournant sombre qu’a pris le militantisme trans. Il fut un temps où les activistes trans se seraient contentés de faire taire et d’humilier les femmes qui avaient la témérité de parler de leurs droits. Cette époque est révolue depuis longtemps.

En mars dernier, un ancien étudiant d’une école de Nashville, Tennessee, qui s’identifie comme transgenre, a assassiné trois enfants âgés de neuf ans et trois adultes dans une école chrétienne privée.

Audrey Elizabeth Hale a finalement été tué par la police après une confrontation avec les agents. Hale possédait un manifeste que les autorités refusent de rendre public, jusqu’à ce jour. Des procès sont en cours.

Une menace visant presque exclusivement les femmes

  • Au début du mois, Sarah Jane Baker, un militant trans violent qui a purgé une peine de 30 ans pour enlèvement et tentative de meurtre, a appelé la foule, lors de la « marche des fiertés+Trans » de Londres, à « frapper » les TERF (c’est-à-dire les femmes critiques à l’égard des théories du genre) « dans leur putain de visage ».
  • L’auteure de Harry Potter JK Rowling s’est retrouvée malgré elle la cible des trans. Gretchen Felker-Martin, un auteur transgenre, après avoir condamné le New York Times pour sa défense de Rowling, a carrément menacé de lui trancher la gorge.

« Il y a du sang sur les mains de Rowling », a tweeté Felker-Martin.« S’ils avaient tous une seule gorge, mec ».

Cela a été perçu comme une menace à peine voilée de trancher la gorge de JK Rowling, suite à la mort par arme blanche d’un adolescent transgenre pour lequel Felker-Martin tient Rowling responsable.

  • En 2021, trois activistes trans ont doxé (publié l’adresse personnelle) Rowling sur Twitter. Subséquemment, elle a déclaré qu’elle avait reçu « tellement de menaces de mort que j’aurais pu en recouvrir toute la maison » et que « des familles ont été mises dans un état de peur et de détresse » par des activistes transgenres.
    Rowling a révélé qu’elle et d’autres femmes qui se sont exprimées sur les questions de genre sont confrontées à des « campagnes d’intimidation », de traque et de harcèlement, mais a juré qu’elle ne se laisserait pas réduire au silence.
  • Rowling a depuis déclaré qu’elle était « consternée » d’entendre diverses femmes qui s’étaient exprimées sur les questions de transgenre, y compris celles qui n’étaient pas des célébrités, et qui avaient subi des abus, y compris des menaces de viol.

« Aucune de ces femmes n’est protégée comme je le suis », a-t-elle déclaré ».

  • En novembre 2022, plusieurs militants transgenres ont menacé un groupe de manifestantes en faveur des droits des femmes lors d’un rassemblement à Manhattan, déclarant qu’ils allaient « frapper » les participantes.
    Le rassemblement « Let Women Speak » était une tournée nationale destinée à donner aux femmes une tribune pour parler des effets négatifs de l’idéologie du genre.
    L’événement a été considéré comme « transphobe » et des activistes trans ont commencé à menacer violemment les participantes au rassemblement.
  • Un militant transgenre, Tara Jay, a averti les femmes qui tentaient de l’empêcher d’utiliser les toilettes pour femmes que « ce sera la dernière erreur que vous ferez » dans une vidéo terrifiante.
    Jay, qui a commencé une « transition » en 2017, a également exhorté d’autres personnes transgenres et LGBTQ à acheter des armes à feu pour leur propre sécurité.

Pour faire taire les critiques de l’islam, ils ont inventé l’islamophobie. Pour faire taire les féministes, ils ont inventé la transphobie

En mars de cette année, une réunion intitulée « Réduire les femmes au silence : Liberté académique et pensées impensables », au cours de laquelle trois éminents professeurs présentaient leur combat en faveur de la recherche fondée sur le sexe a été menacée par des activistes qui ont tenté d’empêcher cette réunion de se tenir.

La réponse des activistes trans aux femmes universitaires qui parlent de la façon dont les accusations de « transphobie » sont utilisées pour les faire taire est d’essayer de les faire taire pour ne pas le dire.

« Nous pensons que cet événement ne devrait pas avoir lieu », disait une pétition sur Change.org, affirmant « qu’elle encouragera la transphobie… et que cela se fera au détriment de la sécurité des personnes trans ».

Les mêmes méthodes que pour faire interdire les invités conservateurs et les empêcher de parler dans les universités.

Tout est parti d’une phrase

J. K. Rowling

Les menaces ont commencé en 2019, lorsque Rowling, une féministe, a critiqué, dans un tweet, l’utilisation de l’expression « personnes qui ont leurs règles » et dit que seules les femmes ont leurs règles.

Rowling, conformément à son engagement qu’on ne la ferait pas taire, a écrit un essai en 2020 pour expliquer son point de vue sur les points d’affrontement entre le féminisme et le mouvement transgenre.

Pour les trans, « il ne suffit pas que les femmes soient des alliées trans. Les femmes doivent accepter et admettre qu’il n’y a pas de différence matérielle entre les femmes trans et elles-mêmes », écrit Rowling.

« Comme de nombreuses femmes l’ont dit avant moi, poursuit Rowling, “la femme” n’est pas un costume. La “femme” n’est pas une idée dans la tête d’un homme. La “femme” n’est pas un cerveau rose, un penchant pour les [chaussures] Jimmy Choos ou n’importe quelle autre idée sexiste aujourd’hui présentée comme progressiste ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources consultées pour cet article :




L’homme d’aujourd’hui entre Dieu et son singe

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Roșca

J’ai trouvé ce texte à travers mes articles des trois dernières années qui sont rassemblés dans le livre à paraître « The Fall from Capitalism to Technocracy. Notes from a dissident under the New World Order » [De la chute du capitalisme à la technocratie. Notes d’un dissident sous le Nouvel Ordre Mondial]. J’ai agrandi un peu ce texte et je le présente ci-dessous dans sa version anglaise.


Au cours de l’année 2020, nous avons découvert l’une des causes profondes qui empêchent de nombreuses personnes de comprendre l’essence des événements de la pandémie de Covid-19 et les objectifs ultimes de ce projet mondial. Il s’agit d’une infirmité spirituelle et intellectuelle extrêmement grave, à savoir l’absence d’une perspective chrétienne de la vie. D’où l’incapacité de saisir par l’esprit toute la dimension mondiale et les enjeux eschatologiques de cette opération. D’où l’incapacité à rassembler des composantes apparemment disparates de la réalité, telles que le gel économique mondial et l’assignation à résidence, l’imposition de masques et les vaccinations forcées, le développement rapide du réseau 5G, l’expansion de la robotique et de l’Intelligence Artificielle, la puce électronique, la suppression de l’argent liquide et l’annulation de la propriété privée, la dépopulation et la numérisation complète du monde, le génie social et génétique, le Développement Durable et le changement climatique, la déruralisation forcée et l’urbanisation accélérée comme forme d’incarcération moderne, et la censure de l’internet.

En fait, sans être un expert dans tous ces domaines, n’importe quel homme de bon sens pourrait commencer à bien comprendre cette question en faisant appel à la vision chrétienne. En d’autres termes, pour comprendre les plans de l’Occultisme Mondial visant à réduire radicalement la population de la planète, à assassiner par vaccination, par puçage, par bombardement électromagnétique et par d’autres méthodes technologiques, et à établir un contrôle total sur les ressources et les personnes, la première tâche consiste à comprendre l’essence spirituelle, maléfique et démoniaque de l’élite mondialiste.

Malheureusement, la majorité des auteurs antisystème qui critiquent l’agenda mondialiste qualifient cette hyperclasse mondiale de psychopathes ou de fous. Cette clique est pourtant parfaitement rationnelle. Ceux que nous appelons les maîtres du jeu ne souffrent pas de déviations mentales, mais représentent la forme ultime de la perversion, et ce parce que, comme nous le savons, celui qui inverse les valeurs et renverse les hiérarchies n’est autre que « le prince de ce monde » (Jean 14:30), et que les soi-disant mondialistes ne sont que ses outils dociles et les hommes de paille qui couvrent le visage de ceux qui se trouvent derrière le rideau.

Ses enjeux ne sont pas économiques, même si la Grande Réinitialisation qu’il met en œuvre est basée sur le concept appelé Nouvel Ordre Économique Mondial. Le but ultime est d’assassiner en masse la population qui est devenue un boulet pour les maîtres du monde après le saut technologique qui permet de remplacer les ressources humaines par des ressources techniques. Et les survivants de cet holocauste planétaire seront réduits à l’état de sous-hommes, génétiquement modifiés par des vaccins et téléguidés par des moyens d’Intelligence Artificielle, dépourvus de toute autonomie de pensée et d’action.

Ainsi, la guerre de Satan contre Dieu et sa création entre maintenant dans une phase décisive et finale. Et l’homme, chacun d’entre nous, se trouve au cœur même de cette guerre spirituelle ou religieuse. Dans les conditions de cette guerre totale, soit l’homme s’allie consciemment à Dieu et combat donc ouvertement, par la prière et l’action quotidienne, soit il se joint à Satan, tombant dans ses pièges tentateurs. Il est impossible de se soustraire à cette réalité.

La chute de la cosmogonie et de l’anthropologie chrétiennes vers l’anthropocentrisme (rationalisme, positivisme, matérialisme) est une forme de déshumanisation, un obscurcissement de la raison. Arrivés à cette condition ou ce conditionnement intellectuel, la grande majorité de ceux qui contestent et exposent le Système opèrent avec la boîte à outils théorique inoculée par celui-ci au cours de plusieurs générations.

Les experts de notre camp révèlent et décrivent avec la plus grande compétence et responsabilité civique les aspects scientifiques et techniques des moyens par lesquels les serviteurs du Nouvel Ordre Mondial mettent en œuvre nos meurtres de masse et la distorsion de l’identité organique des êtres humains par la fusion du biologique, du physique et du technologique dans la Quatrième Révolution Industrielle prophétisée par Klaus Schwab et l’homme sombre à ses côtés Yuval Noah Harari. L’« Homo Deus » qu’il promeut n’est autre que celui promis par le serpent à Eve :

« Car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gn 3,5).

L’homme augmenté n’est rien d’autre que l’homme démonisé.

Dans le camp de la résistance antimondialiste, nous avons de notre côté un nombre impressionnant de grandes personnalités qui guident notre combat d’idées contre les forces qui convoitent d’établir un gouvernement mondial tyrannique dans un très court laps de temps. Mais nous devons reconnaître que le système de coordonnées théoriques avec lequel ils opèrent est celui établi par la science moderne comme substitut à la vision religieuse du monde. En d’autres termes, alors que nous restons prisonniers d’une optique déformée, tronquée et façonnée selon les modèles de l’hérésie gnostique, nos ennemis savent très bien qui ils servent et qui est leur maître. Ils savent d’où viennent leur puissance et leur inspiration maléfiques, alors que nous aspirons à nous croire autosuffisants et autonomes.

Je ne me sépare pas du tout de mes camarades de lutte métapolitique qui sont incroyants ou d’autres religions. Au contraire, j’ai tout le respect et je suis sûr que face à un ennemi commun nous devons consolider nos forces au-delà de toute différence. Mais je me sens obligé de montrer la vulnérabilité de notre camp à nos adversaires. Ils ont choisi leur maître, nous avons rejeté le nôtre.

Le diable cherche à usurper le trône du roi du monde, à l’imiter, à parodier Dieu. C’est sa sinistre caricature. En ce sens, la définition du diable est bien connue, attribuée à Martin Luther : « Le diable est le singe de Dieu, qui est imité entièrement ». C’est que le diable n’a pas les qualités pour rivaliser avec Celui qui l’a aussi créé.

Et voilà qu’à l’aide de l’ennemi de l’humanité, obsédé par le pouvoir absolu et l’esprit de destruction de la création divine, arrive la Technologie. Celle-ci n’est pas neutre, ce n’est pas un simple outil de l’homme, elle a une profonde charge spirituelle de nature maléfique. Ce n’est pas la technologie au service de l’homme, mais l’homme serviteur de la technologie. De nombreux auteurs du XXe siècle, chacun avec ses moyens propres, comme Martin Heidegger, Jacques Ellul, Aldous Huxley, George Orwell et tant d’autres ont amplement démontré comment la technologie devient un moyen d’aliénation et d’asservissement de l’homme. En d’autres termes, la science sans la foi a des effets catastrophiques. Le scientisme, le positivisme, la technolâtrie sont en effet des outils démoniaques de destruction, de perversion, de mutilation de la création divine.

C’est ainsi que l’homme diabolique en est venu à se croire omnipotent, omniscient, omniprésent [ou voyant tout] et même immortel. L’œuvre du malin a atteint sa fin logique. La courbe descendante du monde moderne devient de plus en plus raide, et notre chute dans l’abîme de la technocratie diabolisée s’accélère de plus en plus. L’homme-masse (mais aussi l’homme-masque !) vit comme si de rien n’était, tend le bras pour recevoir le vaccin salvateur et se prépare avec joie à la folie du paradis terrestre offert par la technocratie démoniaque.

Comment les dissidents répondent-ils à ces défis ? Seulement par des commentaires compétents et des analyses pertinentes ? Est-ce suffisant ?

Sommes-nous encore capables de nous laisser envahir par la nostalgie du Paradis ? Sommes-nous capables d’invoquer le nom de Jésus-Christ sans craindre d’affecter notre prestige académique ? Pouvons-nous encore retrouver le sens mystique de la Croix ?




Tout ce que vous devez savoir sur le variant « Eris » de la Covid

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

La grande nouvelle de ces derniers jours, c’est que le « Covid » est de retour… à nouveau. Cette fois, il s’agit du variant « Eris », nommé d’après la déesse grecque des conflits et de la discorde, qui serait à l’origine d’un pic de cas pour la première fois depuis… on ne sait combien de temps.

L’essentiel des articles consacrés à cette maladie explique en détail comment elle est censée être liée à Omicron ou Arcturus ou à tous les autres noms qui font la une des journaux.

Ça, ou les symptômes.

Il s’agit d’un écoulement nasal, d’un mal de gorge et… de tout le reste. La seule chose digne d’intérêt à mentionner ici est que la « perte de goût ou d’odorat » — longtemps vendue comme la carte de visite de Covid — n’est plus considérée comme un symptôme courant.

Yahoo a même rapporté — sans la moindre ironie — que la prétendue hausse des « cas » était due au fait que les gens passent plus de temps à l’intérieur :

Le mauvais temps, qui incite les gens à passer plus de temps à l’intérieur, et la baisse de l’immunité ont été incriminés pour expliquer cette hausse.

… une position particulière, étant donné que le confinement est censé avoir aidé, la dernière fois.
Quoi qu’il en soit, sans plus attendre, voici tout ce qu’il faut savoir sur le variant Eris :

C’est des conneries.
Comme tous les autres.

[Voir le dossier Vaccins et virus]

Il n’y a rien d’autre à dire, n’est-ce pas ?

Bien sûr, les médias préparent des balles molles pour que nous puissions les balancer, en parlant à nouveau de « symptômes » et de « taux d’infection », comme si les trois dernières années n’avaient pas rendu tous ces mots vides de sens. Mais nous avons — ou devrions avoir — largement dépassé le stade de l’argumentation à contre-courant.

Nous savons tout ce qu’il y a à savoir sur les symptômes — ils sont « généralement légers » et « semblables à ceux de la grippe », parce que la Covid n’est rien d’autre que des maladies respiratoires endémiques rebaptisées. Nous savons que les statistiques de décès sont inventées et que les tests ne fonctionnent pas, sauf pour fabriquer des cas.

Nous savons tout cela, même cette répétition n’est pas nécessaire, pour être honnête.

Le seul aspect d’Eris qui vaille la peine d’être discuté est la raison pour laquelle il est dans les journaux, et même cette réponse est plus brève que d’habitude.

Eris existe parce que la vague de chaleur « Cerberus » est terminée et que le mois de juillet a été anormalement froid et humide au Royaume-Uni. Parce que l’automne va bientôt s’installer et qu’il n’y a plus d’événements sportifs majeurs à perturber pour Just Stop Oil [Stop au pétrole] pendant un certain temps.

En bref, Eris est ce qui arrive lorsque les gens refusent de paniquer à propos du changement climatique.

En fait, nous pouvons probablement nous attendre à ce que les journaux fassent le lien entre Eris et le climat dans les prochains jours.

Le problème, c’est que, tout comme pour le changement climatique, les mots ne peuvent effrayer les gens que pendant un certain temps. Les médias ont tellement répété « réchauffement climatique » que les mots ont perdu leur sens, et ont rempli les journaux de tant de prédictions apocalyptiques qui ne se sont jamais réalisées que les gens se sont engourdis, ils les filtrent maintenant même s’ils ne s’en rendent pas compte.

Il en ira de même pour la Covid ; plus ils la ramèneront pour faire peur, moins les gens vont sursauter.

C’est probablement la raison pour laquelle ils préparent le terrain pour « la prochaine pandémie » de la « maladie X ».




Louis-Ferdinand Céline et la robotisation du monde et des gens

Par Nicolas Bonnal

Comme Saint-Exupéry(([1] Saint-Exupéry  : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »)) et Bernanos, Céline combat les robots. Le mot « robot » revient trente-sept fois dans Bagatelles pour un massacre, ce qui est énorme. Car comme je l’ai montré ce que combat Céline dans les Pamphlets c’est le monde moderne ; voyez dans mon livre le chapitre sur le Loup des steppes, ouvrage jadis en vogue, et qui lutte aussi — comme Stefan Zweig à la même époque, qui préféra mourir au Brésil (dans une ville magique, Petrópolis, où j’ai vécu deux fois) que vivre riche à Hollywood dans la terre de la grande uniformisation qu’il avait magnifiquement dénoncée.

Comme les robots ont gagné la partie, et que l’on est déjà remplacés, numérisés, transsexuels, lobotomisés, éliminés et même affamés par les autorités US en la matière (redécouvrir Georges Duhamel), il me semble important de citer quelques bonnes pages céliniennes sur les robots (mot inventé dans les années vingt par Carel Capek).

On commence p. 102 :

« C’est le français idéal pour Robots. L’Homme véritablement, idéalement dépouillé, celui pour lequel tous les artistes littéraires d’aujourd’hui semblent écrire, c’est un robot. On peut rendre, notons-le, tout Robot, aussi luisant, “lignes simples”, aussi laqué, aérodynamique, rationalisé qu’on le désire, parfaitement élégantissime, au goût du jour. Il devrait tenir tout le centre du Palais de la Découverte le Robot… Il est lui l’aboutissement de tant d’efforts civilisateurs “rationnels”… admirablement naturalistes et objectifs (toutefois Robot frappé d’ivrognerie ! seul trait humain du Robot à ce jour)… Depuis la Renaissance l’on tend à travailler de plus en plus passionnément pour l’avènement du Royaume des Sciences et du Robot social. Le plus dépouillé… le plus objectif des langages c’est le parfait [168] journalistique objectif langage Robot… Nous y sommes… Plus besoin d’avoir une âme en face des trous pour s’exprimer humainement… Que des volumes ! des arêtes ! des pans ! et de la publicité !… et n’importe quelle baliverne robotique triomphe ! Nous y sommes… »

Puis Céline parle de nos écrivains modernes qu’il ne supporte pas (on sait qu’il pense que l’on a perdu le combat littéraire au seizième siècle quand le latin-grec d’Amyot traducteur de Plutarque s’est imposé à notre langue) :

« Ils pontifient en style “public”, impeccable, envers et contre tout, saltimbanques, devins cocus… Ils grandissent avec leur cuirasse… Ils crèvent avec leur cuirasse, dans leur cuirasse, étreints, bandagés, saucissonnés au plus juste. bouclés, couques, polis, reluisants robots, scaphandres rampants sous l’attirail énorme, emprunté de dix mille tuyaux et ficelles à peu près immobiles, presque aveugles, à tâtons, ils rampent ainsi vers le joli but lumineux de ces existences, au fond au fond ténèbres… la Retraite… Il n’émane des pertuis de leur armure, des fissures de ces robots “d’élite” que quelques gerbes, bouquets graciles, d’infinis minuscules glouglous, leurs bulles qui remontent à l’air libre. On ne les félicite jamais de ce qu’ils sont enfin parvenus à crever un jour, dépecer leur extraordinaire carcan métallique, mais au contraire de ce qu’ils réussissent parfois à s’harnacher encore plus pesamment que la veille… »

Il y a un aspect nietzschéen chez Céline : le lion contre le chameau. Il y a aussi un aspect guénonien : la Renaissance qui avec le siècle de Louis XIV mène aux catastrophes culturelles ; Balzac, Nerval ou Flaubert (dans sa correspondance) en avaient pris conscience. L’âme française disparaît peu à peu aux temps modernes, quand les latinistes-hellénistes-grammairiens-Vaugelas-femmes-savantes prennent le pouvoir (Bernanos en parle très bien aussi — et du paganisme gréco-romain et du culte étatique qui va avec).

Le robot perdure (le passage est tordant et on pense aux deux robots gay et trottinette de la Guerre des étoiles !) :

« Chaque fois, qu’ils s’agitent un peu ou beaucoup ça remue… ça bouge… il en sort des petits bruits insolites, des grêles tintements, des petites fausses notes. Et puis c’est marre, et puis c’est tout… L’invasion surréaliste, je la trouve absolument prête, elle peut déferler sans hésitation, par l’effet de la loi du nombre… Il ne reste pour ainsi dire plus rien devant l’art Robot, prêt à fondre. »

Dans mon livre sur internet j’avais insisté sur l’importance luciférienne — progressiste du Wunderkammer, du cabinet de curiosités. Céline :

« Je ne vois rien dans ces babioles qui puisse vraiment nous passionner… de quoi réveiller une vraie mouche, une mouche vivante, une mouche qui vole… la cause me paraît entendue, Renaissance, naturalisme, objectivisme, surréalisme, parfaite progression vers le Robot. Nous y sommes. »

Autre bel exemple de haine littéraire :

« M. Giraudoux, c’est un fait bien pertinent, fignolise quand il s’y donne, tout aussi bien que Prout-Proust. M. Paul des Cimetières Valéry mousse, picore, disparaît dans les vagues, beadekerinne, unanimise, surréalise s’il le faut comme un Romain… reparaît au bord comme Maurras, revient en Barrès, se perd encore, bergsonise, entesté, nous nargue de petits riens… »

Laissons de côté les « juifs » (une manière de dire chez lui) et allons au grain comme on dit chez moi :

« Une bonne standardisation littéraire internationale, bien avilissante, bien ahurissante, viendrait en ce moment fort à point, parachever l’œuvre d’insensibilisation, de nivellement artistique que les Juifs ont parfaitement accomplie déjà dans la peinture, la musique et le cinéma. Ainsi le cycle de la robotisation internationale des esprits serait chose parfaite. »

La machine à standardiser arrive avec entre autres le cinéma (je rappelle que pas mal de grands esprits Juifs la dénoncent, à commencer par Zweig, Bloom, Broch ou les plus grands cinéastes — Kubrick, Donen, Oz, Pollack…) :

« Le reste, tout ce qu’il ne peut absorber, pervertir, déglutir, saloper standardiser, doit disparaître. C’est le plus simple. Il le décrète. Les banques exécutent. Pour le monde robot qu’on nous prépare, il suffira de quelques articles, reproductions à l’infini, fades simulacres, cartonnages inoffensifs, romans, voitures, pommes, professeurs, généraux, vedettes, pissotières tendancieuses, le tout standard, avec énormément de tam-tam d’imposture et de snobisme La camelote universelle, en somme, bruyante, juive et infecte… Le Juif tient tous les gouvernements, il commande toutes les machines à standardiser, il possède tous les câbles, tous les courants, demain tous les Robots. »

Les robots ne se révoltent pas. Asimov avait raison : donc on a transformé les gens en robots, ce qui était facile, reconnaissons-le, voyez comment Lewis Mumford décrit l’antique mégamachine et comment l’immense et méconnu Lévi-Strauss décrit la construction des pyramides.

« Plus aucune révolte à redouter des individus pré-robotiques, que nous sommes, nos meubles, romans, films, voitures, langage, l’immense majorité des populations modernes sont déjà standardisés. La civilisation moderne c’est la standardisation totale. »

C’est là qu’intervient la culture industrielle moderne, très bien tancée par Debord mais aussi par Adorno :

« Les grands lupanars d’arts modernes, les immenses clans hollywoodiens, toutes les sous-galères de l’art robot, ne manqueront jamais de ces saltimbanques dépravés… Le recrutement est infini. Le lecteur moyen, l’amateur rafignolesque, le snob cocktailien, le public enfin, la horde abjecte cinéphage, les abrutis-radios, les fanatiques envedettés, cet international prodigieux, glapissant, grouillement de jobards ivrognes et cocus, constitue la base piétinable à travers villes et continents, l’humus magnifique le terreau miraculeux, dans lequel les merdes juives publicitaires vont resplendir, séduire, ensorceler comme jamais. »

Et le cinéma présumé juif (dont je suis un fervent défenseur) en prend pour son grade avec Hollywood :

« Àla vénération du super-confort, des superproductions ; des super-branlées platitudes youtres, aux supersmokings, super-cocktails, super-bagnoles, enfin toute la super-connerie mécanisante et robotisante des salles obscures, de ces cavernes cent mille fois plus abrutissantes que les pires idolâtriques catacombes des premiers siècles. Tous ces miséreux, ces serfs délirants, complètement vermoulus par la propagande “idéolochique” de la radio du film et du “cancan” délirent à présent de désirs matériels et de muflerie militante. Les chômeurs louent des smokings ! »

Alors rassurons-nous : nous sommes des robots depuis longtemps. Et à propos de ces Juifs hollywoodiens on pourra lire mon hommage à l’âge d’or de la comédie musicale ! On reverra aussi l’excellent Woody et les robots, un des Woody Allen les plus roboratifs-sic de sa grande époque.

Sources principales :

https://childrenofyhwh.com/multimedia/video/bibliotheque/bibliotheque/C%C3%83%C2%A9line/Bagatelles%20pour%20un%20massacre.pdf



La promotion de pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique et la surmédicalisation

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Un immense merci à tous ceux qui m’aident à produire et propager de l’information cruciale pour comprendre notre monde en faisant un don ou en partageant !

Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse : tribunal)
Stripe : https://buy.stripe.com/8wMbKy3i26CM6cw7ss
Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque

***

Connaissez-vous l’expression « disease mongering », le « façonnage de maladie » ?

Selon une édition spéciale de la revue médicale PLOS sur ce sujet en 2018, il s’agit de pratiques consistant à « “vendre des maladies” afin de promouvoir la vente de médicaments ».

Sur les comprimés :
Conquérez la timidité, améliorez votre mémoire, bonheur, meilleur sexe, pas de sautes d’humeur.

Dans l’article La stratégie de Knock, publié en 2017, le Collectif Formindep dénonce ces techniques lucratives qu’il décrit comme « un ensemble de pratiques destinées à accroître le marché d’un produit de santé par la création ou la modification d’entités nosographiques », ces dernières étant mieux connues sous le nom de « maladies ».

Créé en 2004, Formindep est une association française regroupant « des professionnels de santé, des patients et des citoyens soucieux de favoriser une formation professionnelle et une information, auprès du public, indépendantes, c’est-à-dire dégagées de toute influence d’organismes pouvant avoir d’autres finalités que l’intérêt seul des patients ».

Le Collectif ajoute dans l’article de 2017 :

« Ces pratiques visent à étendre le domaine de la maladie. Elles orientent les plans de recherche, soutiennent des actions de communication grand public, incitent les autorités sanitaires à lancer des campagnes de dépistage systématisé et biaisent la formation médicale continue et les recommandations de bonnes pratiques. » (Soulignements ajoutés)

Déjà-vu ?

Formindep écrit que ces pratiques prenaient une telle ampleur il y a une dizaine d’années que le Parlement européen a commandé un rapport à ce sujet en 2012 : Disease Mongering (Pseudo-Disease Promotion) (Le façonnage de maladie (la promotion de pseudo-maladies).

Voici le résumé du rapport :

« Le façonnage de maladies est la promotion des pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique dans le but d’en tirer des avantages économiques. Les fabricants d’équipement médical, les compagnies d’assurance, les médecins ou les groupes de patients peuvent également l’utiliser pour réaliser des gains monétaires ou exercer une influence.Cette pratique a augmenté parallèlement à la “médicalisation” de la société et à la croissance du complexe pharmaceutique. En raison des investissements massifs dans le marketing et le lobbying, de l’utilisation abondante d’Internet et des médias, et de l’émergence de nouveaux marchés, la question devient préoccupante, et les décideurs devraient être conscients de ses dangers et de ses conséquences. » (Soulignements ajoutés)

Par croissance du complexe pharmaceutique, on précise plus loin que cela comprend « son pouvoir et son influence ». Un exemple cité de pseudo-maladie est le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Les auteurs du rapport notent plus loin que ce phénomène date des années 1990 :

« Un nombre croissant de publications médicales et scientifiques (en grande partie datant du début des années 90, mais plus particulièrement des dix dernières années) prouve l’émergence de ce phénomène. » (Soulignements ajoutés)

Ils concluent :

« Le façonnage de maladie (promotion des pseudo-maladies) est une réalitécompte tenu de la littérature scientifique disponible, en particulier dans les économies développées, les États-Unis, l’Australie et l’UE. » (Soulignements ajoutés)

Chez nous, on le sait, l’industrie est vénérée et les pilules ont la cote.

En avril 2021, TVA rapportait que les Québécois sont « les champions des médicaments » au pays :

En 2019, un média de l’UQAM, Pourquoi. media affirmait que le Québec était surmédicamenté en ce qui a trait au TDAH :

« Le Québec est un champion incontesté en ce qui a trait à la proportion d’adolescents qui consomment des médicaments reliés au trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Dans les faits, le taux de prévalence de consommation au Québec est trois fois plus élevé que dans le reste du Canada.Le taux de prévalence du TDAH chez les adolescents québécois, lui, est de deux à trois fois plus élevé que celui observé dans la population mondiale. » (Soulignements ajoutés)

On explique ce phénomène, entre autres, par l’accès plus facile aux médicaments en raison des assurances et à « une panoplie de professionnels de la santé […] en droit de porter un diagnostic selon leur propre grille d’analyse ».

Parmi les types de façonnages de maladie, le Collectif Formindep cite ceux-ci :

  • « la transformation de facteurs de risque (hypercholestérolémie, hypertension artérielle, glycémie) en maladie définie par le franchissement de seuils de marqueurs (exemples : cholestérolémie, tension artérielle), indépendamment des caractéristiques cliniques du sujet. L’abaissement continu des valeurs considérées normales fait basculer mécaniquement un nombre croissant de personnes de l’état de santé à celui de malade et de client potentiel, et l’intensification des traitements accroît le marché par patient traité ;
  • l’élargissement de la définition des maladies par l’élargissement des critères diagnostiques, la création de pré-maladies (exemples : trouble cognitif léger, pré-diabète, ostéopénie) ;
  • la création de nouvelles entités nosographiques par le rassemblement de symptômes en syndromes et maladies (exemples : syndrome métabolique, fatigue chronique, fibromyalgie, maladie de Lyme chronique) ;
  • la pathologisation de conditions normales (exemple : ménopause, ostéoporose liée à l’âge, timidité, fluctuations de la libido). » (Soulignements ajoutés)

Les auteurs ajoutent que les campagnes de sensibilisation des maladies sont des campagnes de marketing déguisées, permettant « aux firmes pharmaceutiques d’atteindre directement le consommateur, contournant ainsi l’interdiction qui leur est faite de communiquer sur leurs produits ». C’est ainsi que, selon eux, le mois d’octobre est devenu le mois rose de la sensibilisation au cancer du sein et que novembre est devenu Movember, un mois bleu dédié à la santé masculine.

« Le message délivré suit un schéma invariable : il existe une maladie sournoise, avançant sans symptômes ou sous des symptômes anodins et peu spécifiques, beaucoup plus répandue et grave qu’on ne le croit, qu’il faut dépister et traiter tôt. Nombre de ces campagnes s’accompagnent de pseudo-tests (questionnaires) de dépistage qui se caractérisent par leur faible valeur prédictive positive, multipliant les faux positifs et alarmant à tort la population [4]

Si les bénéfices d’un dépistage et d’une prise en charge précoce sont indéniables dans certains cas, de nombreux travaux ont remis en question l’utilité de ces campagnes et ont permis de mettre en évidence les problèmes de santé publique liés au surdiagnostic, au surtraitement et à la iatrogénèse qu’elles entraînent [5].

Toutes ces pratiques concourent à multiplier le nombre de personnes étiquetées “malades”, la proportion des personnes à traiter parmi elles, et pour chacune à accroître l’intensité du traitement. Il s’agit d’un disease mongering à visée purement quantitative, jouant sur la définition des maladies pour accroître les volumes de ventes. » (Soulignements ajoutés)

On ne peut faire autrement que penser aux « malades asymptomatiques » à la lecture de ces pratiques de façonnage de maladies.

Ce phénomène, le Dr Sauveur Boukris l’avait déjà exploré dans son livre paru en 2013, La Fabrique de malades : Ces maladies qu’on nous invente.

Le résumé de ce livre regorge de parallèles avec la crise covid :

« Cholestérol, hypertension, cancer, dépression, ostéoporose, ménopause, etc. : et si l’on en faisait un peu trop ?L’excès de médecine nuirait-il à la santé ?

“Tout bien portant est un malade qui s’ignore”, disait le docteur Knock. Aujourd’hui, “tout bien portant est quelqu’un qui n’a pas eu de dépistage”. Des centaines de milliers de Français consultent à l’hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu’il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.

Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la “médecine marketing” et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d’examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.

Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l’objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l’anxiété et génère un gâchis financier.

Surmédicalisation, surdiagnostic, surtraitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues. » (Soulignements ajoutés)

Malgré toute la littérature pré-covid sur le façonnage de maladies, les journalistes n’ont pas abordé ce sujet pourtant révélateur des mécanismes trompeurs employés par une industrie qui commande la foi et envers laquelle trop de critiques sont qualifiées d’« antiscience » et de complotisme.

Douter des motivations profondes d’une industrie à but hautement lucratif n’a rien de complotiste. Au contraire, ces doutes sont fondés sur des phénomènes très bien documentés et répétitifs de manipulation, de fraude, de mensonges et de corruption, au point de satisfaire les critères du racket dans la loi américaine Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO) de 1970, comme l’explique Pete Gøtzsche dans Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, un livre publié aux Presses de l’Université Laval :

« Le racket consiste à commettre un certain type d’offense à plus d’une reprise. La liste des offenses qui constituent du racket inclut l’extorsion, la fraude, les infractions fédérales liées à la drogue, la corruption, les détournements de fonds, l’obstruction de la justice, l’obstruction de l’application de la loi, la subornation de témoins et la corruption politique. Les grosses pharmaceutiques s’adonnent si souvent à tout cela constamment qu’il ne peut y avoir aucun doute que son modèle d’affaires satisfait aux critères du crime organisé. » (Soulignements ajoutés)

Dans sa recension du livre, publiée sur le site de L’association canadienne de justice pénale, partenaire de la Société de criminologie du Québec, André Normandeau, criminologue et professeur à l’Université de Montréal écrit :

« Un rare livre criminologique écrit à la fois de façon populaire tout en étant bien assis sur la recherche de la vérité. Un jour, nous aurons besoin d’un autre Peter Gotzsche pour faire le procès scientifique de la pandémie du coronavirus, dit le Covic-19 (sic), en pensant aux lacunes “peut-être de nature criminelle” du monde médical et du monde politique qui n’ont pas prévu de façon satisfaisante la crise sanitaire que nous avons vécu en 2020 et qui n’ont pas préparé la réponse médicale à cette crise de façon appropriée, me semble-t-il. »

(Soulignements ajoutés)

Alors que bon nombre de citoyens se retrouvent devant les tribunaux pour avoir désobéi aux règles arbitraires et antiscientifiques mises en place en 2020, l’industrie s’en tire avec des profits records et quelques questions embarrassantes sur leurs injections de la part de députés qui font leur travail, comme on l’a vu en Australie le 3 août dernier (audiences intégrales).

Les représentants de Pfizer n’ont jamais répondu à la question « Pfizer a-t-il testé l’efficacité de son vaccin covid pour arrêter ou baisser la transmission du virus ? » :

En 2023, le slogan « sûr et efficace » a perdu énormément de crédibilité et les représentants des pharmaceutiques ne font pas bonne figure lorsqu’ils tentent de le justifier… en répétant que leurs injections sont sûres et efficaces, malgré les preuves du contraire établies par de nombreux chercheurs indépendants qualifiés, comme le World Council for HealthDoctors for Covid Ethics et un groupe de chercheurs danois, ayant découvert des différences considérables dans l’incidence d’effets secondaires entre les lots d’injections, dont un provoquant des effets secondaires 1 fois sur 20.

Cette étude est bien vulgarisée par le Dr John Campbell dans cette vidéo :

Comme l’explique Lynn Payer dans un livre avant-gardiste sur le sujet publié en 1992, Disease-Mongers : How Doctors, Drug Companies, and Insurers Are Making You Feel Sick (Les façonneurs de maladies : Comment les médecins, les sociétés pharmaceutiques et les assureurs vous font sentir malade) :

“Essayer de convaincre les gens qu’ils sont malades ou ceux qui sont légèrement malades qu’ils sont très malades est très lucratif.”

Essayer de convaincre les gens qu’ils risquent d’être malades l’est peut-être encore plus.




Civitas ne doit pas être dissoute, mais combattue intellectuellement

Par Lucien SA Oulahbib

Comme d’habitude, la démocrature qu’est devenu le pouvoir, ultra-minoritaire (16,47 % des inscrits) macronien, surtout depuis la nuit du 5 août 2021 (et celle à venir, mais déjà là du 25 août 2023) envisage de casser un thermomètre de plus, en l’occurrence ici l’association Civitas se revendiquant d’obédience chrétienne, au lieu d’observer d’une part qu’il ne faut pas confondre expression et trouble effectif à l’ordre public, et d’autre part que l’on ne combat pas des idées en interdisant leur capacité de s’afficher publiquement.

Concernant le premier point, il ne semble pas que l’association Civitas s’en soit prise à des synagogues, des mosquées, des pagodes en les attaquant physiquement comme c’est au contraire le cas de nombreuses églises et d’Enzo et Mattéo en France et dans le monde avec une impunité grandissante (surtout à l’encontre de policiers municipaux)

Quant au second point, il est préférable au contraire de contre-argumenter sereinement en avançant par exemple à son encontre que Civitas, se prétendant chrétienne, ne peut par conséquent expliquer que les problèmes migratoires proviendraient, au tout départ, de « la naturalisation de juifs en 1791 », car ce serait, là, prendre une position « hérétique » aux antipodes d’une part des racines de la destinée française basée sur la « nation » et non la « race » (comme l’indique Jacques Bainville — fin du 1er paragraphe), d’autre part il convient benoîtement de rappeler que les premiers chrétiens étaient… juifs, à commencer par Jésus…

Rappelons aussi que Clovis, en devenant chrétien, a tracé le chemin ensuite renforcé par les Capétiens posant la France comme gardienne (au sens fort, au sens platonicien) de l’Église dont elle est « la fille aînée » ; d’où d’ailleurs l’idée de certains cherchant plutôt à briser ce lien à baser la nation française sur sa pureté « bleue » à écarter donc le christianisme du fait même de ses origines juives, s’enfonçant plutôt alors dans le paganisme, l’ésotérisme, le culte du surhomme blond aux yeux bleus, etc., qui en se recoupant provenant de la droiche et de la gaute aboutit aux lois raciales vichyste visant à écarter les juifs, français (Pétain ayant eu les pleins pouvoirs grâce à une majorité… radicale et socialiste).

Certes, aujourd’hui, certains veulent en quelque sorte reproduire ces lois en les inversant : serait ainsi écarté tout non « racisé », l’autochtone mâle blanc hétérosexuel en particulier, et pourtant parmi les velléitaires de ce projet l’on ne trouve guère de « juifs » et bien plus de patronymes typiquement « français » que le terme « enjuivé » ne peut toujours guère éluder…

Et Civitas en faisant cette (piètre) analyse sur la « naturalisation », tout en demandant de revenir à une situation « d’avant 1789 » représente en son fond cette propension défensive négativiste d’un certain souverainisme français et par extension de toute pensée en recul, posant que « la » cause de son déclin serait, toujours, exogène ou alors induite, toujours, par des « impurs », qu’il faut donc épurer, tout en recherchant des boucs-émissaires adéquats alors que les dérives nihilistes sansfrontièristes ont commencé en France avec un « noble » nommé Giscard « d’Estaing »

Quant au ministre de l’Intérieur Darmanin, préparant sans doute 2027 en sourdine, pense tendre un piège à tous ceux qui s’offusqueraient d’une telle décision (soutenue par la gaute mélenchonienne) de dissoudre ainsi Civitas (en les traitant bien sûr « d’extrême-droite ») alors qu’il dévoile ce faisant et de plus en plus les fondements profondément totalitaires d’un pouvoir sectaire qui n’a décidément rien compris au fondement de la démocratie moderne basée sur la liberté d’opinion (article 10 de la DDHC) sans parler de la liberté en général le droit de propriété et la résistance à l’oppression (article 2…).

C’est pitoyable, indigne, et, en même temps, guère étonnant au vu du degré zéro atteint par la vie politique et intellectuelle sévissant aujourd’hui en France alors que celle-ci mériterait bien mieux…




L’UE soutient le plan de Bill Gates visant à lutter contre le réchauffement de la planète en bloquant le Soleil

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

L’Union européenne (UE) a apporté son soutien au projet radical du cofondateur de Microsoft, Bill Gates, de « lutter contre le réchauffement climatique » en bloquant la lumière du soleil pour faire baisser la température sur Terre.

L’UE se joindra à un effort international mondialiste visant à examiner l’efficacité du plan.

Les gouvernements de plusieurs pays se joignent à des agences bureaucratiques non élues pour déterminer si une intervention à grande échelle telle que la déviation des rayons du soleil ou la modification des schémas météorologiques de la Terre sont des options viables pour « lutter contre le changement climatique ».

Comme Slay News l’a précédemment rapporté, Bill Gates défend depuis longtemps le projet de lutte contre le « réchauffement climatique » en recourant à la géo-ingénierie expérimentale pour bloquer le soleil.

L’idée, défendue par Bill Gates et le milliardaire gauchiste George Soros, consiste à injecter des nuages blancs artificiels dans l’atmosphère afin de réfléchir la lumière du soleil loin de la surface de la planète.

Ce projet radical permettrait d’abaisser la température de la planète et de « lutter contre le réchauffement climatique ».

Soros prétend que cette technologie contribuera à empêcher la fonte des calottes glaciaires.

Selon lui, la fonte des calottes glaciaires du Groenland, en particulier, pourrait condamner la civilisation humaine.

« Notre civilisation risque de s’effondrer en raison de l’avancée inexorable du changement climatique », a déclaré Soros.

« La fonte de la calotte glaciaire du Groenland augmenterait le niveau des océans de sept mètres. »

« Cela menace la survie de notre civilisation », a-t-il affirmé.

La méthode préconisée par Bill Gates consiste à augmenter les concentrations d’aérosols dans la stratosphère afin de réfléchir le rayonnement solaire loin de la Terre.

Bill Gates a financé un important projet à Harvard utilisant des ballons pour déployer des aérosols.

Ce projet a toutefois été interrompu à la suite d’une levée de boucliers de la part de l’opinion publique.

Selon un projet de document consulté par Bloomberg, l’Union européenne évalue les conséquences du « réchauffement climatique » sur la sécurité, notamment le risque que la pénurie d’eau ou de nourriture ne déclenche des conflits et des migrations.

Une partie de cette évaluation comprend l’étude des dangers potentiels de la réingénierie de l’atmosphère.

« Ces technologies présentent de nouveaux risques pour les personnes et les écosystèmes, mais elles pourraient également accroître les déséquilibres de pouvoir entre les nations, déclencher des conflits et soulever une myriade de questions éthiques, juridiques, politiques et de gouvernance », selon le document, qui est susceptible d’être modifié.

En se lançant dans ces recherches, l’Union européenne se trouve au cœur du débat sur la question de savoir si la géo-ingénierie du climat est une bonne science ou si elle n’est qu’une distraction de science-fiction.

Ces projets de géo-ingénierie ont des conséquences potentiellement dangereuses pour la planète et son atmosphère.

L’Union européenne souhaiterait que des discussions internationales aient lieu sur l’élaboration de règles applicables à ce secteur naissant.

« L’UE soutiendra les efforts internationaux visant à évaluer de manière exhaustive les risques et les incertitudes liés aux interventions sur le climat, y compris la modification du rayonnement solaire », selon le document.

Ces interventions à grande échelle sont apparues parallèlement aux progrès scientifiques et à la crainte croissante que les pays ne dépassent l’objectif de l’agenda vert, qui est de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius.

Le blocage des rayons du soleil est désormais fréquemment présenté comme un moyen de lutter contre ce qu’on appelle la « crise climatique ».

Les critiques mettent toutefois en garde contre les effets secondaires imprévus de plans aussi radicaux, tels que l’altération de régimes pluviométriques vitaux ou un refroidissement excessif de la Terre qui entraînerait une ère glaciaire.

Certains scientifiques ont appelé à la conclusion d’un accord international de non-utilisation de ces solutions.

D’autres experts, quant à eux, affirment que les rapports faisant état d’une « crise climatique » sont un canular destiné à attiser la peur du public dans le but d’augmenter les impôts et de restreindre les libertés.

Comme Slay News l’a déjà rapporté, le célèbre écologiste Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, avertit le public que le discours contre le dioxyde de carbone est une escroquerie.

Moore, écologiste et militant écologiste depuis plus de 50 ans, affirme que l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est bénéfique.

Selon lui, les affirmations selon lesquelles le changement climatique est « causé par l’homme » sont de la « propagande » qu’il qualifie de « dangereuse ».

Les commentaires de Moore, un expert de premier plan en matière d’environnementalisme, vont directement à l’encontre de l’agenda vert mis en avant par l’administration de Biden et les groupes mondialistes tels que l’Organisation des Nations unies (ONU) et le Forum économique mondial (FEM).

Selon Moore, l’environnementalisme a été détourné et le mouvement a « abandonné la science et la logique au profit de l’émotion et du sensationnel ».

« Lorsque Greenpeace a commencé, nous avions une forte orientation humanitaire, pour sauver la civilisation de la destruction par une guerre nucléaire totale », a déclaré Moore.

Au fil des ans, la « paix » de Greenpeace s’est progressivement perdue et mon organisation, comme une grande partie du mouvement écologiste, a dérivé vers la conviction que les humains sont les ennemis de la Terre.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Le cash, va-t-il disparaître ?

[Source : Nicolas Bonnal]

Oui, tout est fait pour

Par Amal

Nous savons que nos chers mondialistes satanistes souhaitent se débarrasser du cash pour introduire la monnaie numérique — « le CBDC » — et de mettre en place un contrôle efficace et à distance de nos pauvres âmes.

Le cash a commencé à être difficile à obtenir. Ici, dans ma commune, vous pouvez retirer dans la journée un montant de 300 €, mais pas un penny de plus.

À la poste, les dépôts supérieurs à 1 500 € doivent être justifiés : d’où vient l’argent ? Pourquoi un tel dépôt ? Deux pièces d’identité, justificatif de domicile et son contrat de compte. Et tant qu’on y est, pourquoi pas, l’autorisation du père, du fils et du Saint-Esprit.

Quant aux artisans qui souhaitent disposer de monnaie pour leur caisse, c’est toute une histoire :
contacter la banque par téléphone, faire un e-mail avec le détail de la monnaie souhaitée, attendre le retour par e-mail de la banque pour la mise à disposition, et enfin se déplacer pour récupérer sa monnaie avec le mail en poche.

On a vu juste avant le coronacircus, l’arrivée des paiements sans contact. Le plafond était limité à 20 €. Une fois que le virus était là, on a augmenté le plafond à 50 € et surtout, on a commencé à diaboliser le cash, car il était un facteur de transmission du virus. Par contre, composer son code sur le pin pad ça, c’est hygiénique, no problemo, lui n’est pas infecté. C’est là que l’on se rend compte de la bêtise et du manque de discernement des froncés.

Pendant les confinements, on a supprimé pas mal de DAB dans les grandes villes. Il y en a de moins en moins.

En 2021, il était impossible de payer en espèces certaines factures d’énergie, notamment celles d’ANTARGAZ. Ils ne proposent plus que des paiements par carte, par TIP ou par chèque. Les espèces, c’est niet.

Depuis juin 2023, et toujours chez nos amis de la poste, il n’est plus possible de régler les factures d’énergie supérieures à 200 €. Si vous ne possédez pas de compte bancaire et bien, c’est la merde.

Depuis juin de cette année, à Carrefour, les caisses autonomes dites rapides ne prennent plus d’espèces. Les paiements ne se font que par carte bleue. Le message est sur un bout de papier scotché à la caisse.

Les paiements dans les stations-service se font généralement qu’avec CB, sauf une ou deux enseignes qui acceptent les espèces. Vous devez vous présenter au guichet, dire combien vous souhaitez régler et après paiement, ils vous débloquent la pompe.

Tout est fait pour que les espèces disparaissent de notre quotidien et que nous privilégions les paiements par carte. Un moyen très efficace de connaître chacun de nos faits et gestes, et dans un futur proche, avec le pass carbone, de nous punir en bloquant nos paiements.

Le crédit social pointe le bout de son nez et Voldemort en bon élève va appliquer toutes les mesures soufflées par Davos & Co.

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge, à moins que nous trouvions un moyen de faire renaître massivement le troc pour éviter d’être constamment pistés. Ceci dit, avec les froncés qui vont être tellement contents de payer avec la puce qu’ils auront dans la main, ce n’est pas gagné !




La vie, la mort et la réincarnation dans la tradition juive

[Source : Torah-Box]




L’OMS reconnaît officiellement que ses gros chiffres sur la mortalité Covid étaient faux

Par Cheikh Dieng

Interrogés par la revue scientifique Nature, des experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent officiellement s’être trompés dans leurs chiffres liés à la mortalité Covid.

L’OMS reconnaît s’être plantée dans ses chiffres sur la mortalité liée au Covid. En effet, en mai dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé avait publié de nouveaux chiffres estimant que près de 15 millions de personnes avaient été tuées par le virus lors de la pandémie à Coronavirus.

Plus de trois semaines plus tard, un article de la revue scientifique Nature révèle que l’organisation reconnaît s’être trompée sur plusieurs pays, dont l’Allemagne et l’Inde. Concernant l’Allemagne, par exemple, l’OMS estimait le nombre de morts dans ce pays à 233 sur 100 000 habitants, soit plus que la France qui, d’après l’OMS, n’a enregistré que 125 décès sur 100 000 habitants. Des chiffres totalement faux qui ont immédiatement été contestés par les scientifiques de l’organisation.

« Immédiatement, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un problème », réagit Jon Wakefield, expert en statistiques à l’Université de Washington aux États-Unis et cadre chez l’OMS. L’Inde respire. Il faut dire que tout juste après la publication des données de l’OMS, le gouvernement indien avait fait part de sa grosse déception, qualifiant les chiffres de l’OMS faux.

Et pour cause. L’OMS comptabilisait 4,7 millions de morts dus au Covid dans ce pays (Inde), soit 10 fois plus que les chiffres officiels présentés par le gouvernement de Modi. Plus de deux semaines plus tard, l’Inde est soulagée. Car l’OMS reconnaît en effet que ses estimations étaient erronées. « Nous voulons supprimer rapidement parce que c’est faux. Nous devons le corriger », reconnaît Wakefield interrogé par la revue scientifique Nature.

L’affaire est d’autant plus embarrassante que la revue Nature souligne que les chiffres concernant plusieurs autres pays étaient erronés.

Sur les réseaux sociaux, les réactions à ce mea-culpa ont été nombreuses




Saint-Exupéry  : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »

Par Nicolas Bonnal

Une admirable lettre de Saint-Exupéry au général X : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »1

Pilote de guerre, Saint-Ex est placé pour parler de la technologie ; or celle-ci anéantit le combat et le goût du combat et le voyage et le goût du voyage.

Il écrit donc dans sa lettre :

« Je viens de faire quelques vols sur “P-38”. C’est une belle machine. J’aurais été heureux de disposer de ce cadeau-là pour mes vingt ans. Je constate avec mélancolie qu’aujourd’hui, à quarante-trois ans, après quelque six mille cinq cents heures de vol sous tous les ciels du monde, je ne puis plus trouver grand plaisir à ce jeu-là. Ce n’est plus qu’un instrument de déplacement — ici, de guerre. Si je me soumets à la vitesse et à l’altitude à un âge patriarcal pour ce métier, c’est bien plus pour ne rien refuser des emmerdements de ma génération que dans l’espoir de retrouver les satisfactions d’autrefois. Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l’est pas. »

Il a redécouvert par hasard le goût du déplacement en carriole, le goût du cheval, du mouton, des oliviers :

« Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l’est pas. C’est sans doute quand j’avais vingt ans que je me trompais. En octobre 1940, de retour d’Afrique du Nord où le groupe 2-33 avait émigré, ma voiture étant remisée, exsangue, dans quelque garage poussiéreux, j’ai découvert la carriole et le cheval. Par elle, l’herbe des chemins. Les moutons et les oliviers. Ces oliviers avaient un autre rôle que celui de battre la mesure derrière les vitres à cent trente kilomètres à l’heure. Ils se montraient dans leur rythme vrai qui est de lentement fabriquer des olives. Les moutons n’avaient pas pour fin exclusive de faire tomber la moyenne. Ils redevenaient vivants. Ils faisaient de vraies crottes et fabriquaient de la vraie laine. Et l’herbe aussi avait un sens puisqu’ils la broutaient. »

Même la poussière est parfumée :

« Et je me suis senti revivre dans ce seul coin du monde où la poussière soit parfumée (je suis injuste, elle l’est en Grèce aussi comme en Provence). Et il m’a semblé que, durant toute ma vie, j’avais été un imbécile… »

Après, la tristesse devant la mécanisation du monde lui revient :

« Tout cela pour vous expliquer que cette existence grégaire au cœur d’une base américaine, ces repas expédiés debout en dix minutes, ce va-et-vient entre les monoplaces de 2 600 CV dans une sorte de bâtisse abstraite où nous sommes entassés à trois par chambre, ce terrible désert humain, en un mot, n’a rien qui me caresse le cœur. Ça aussi, comme les missions sans profit ou espoir de retour de juin 1940, c’est une maladie à passer. Je suis “malade” pour un temps inconnu. Mais je ne me reconnais pas le droit de ne pas subir cette maladie. Voilà tout. Aujourd’hui, je suis profondément triste — et en profondeur. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui, n’ayant connu que le bar, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. »

En trois mots il expédie son époque :

« De la tragédie grecque, l’humanité, dans sa décadence, est tombée jusqu’au théâtre de M. Louis Verneuil (on ne peut guère aller plus loin). Siècle de la publicité, du système Bedeau, des régimes totalitaires et des armées sans clairons, ni drapeaux, ni messe pour les morts. Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif. »

Ce n’est pas le même style (quelle chance nous avions tout de même), mais ce sont les thèmes de Céline et Bernanos. Saint-Ex ajoute sur la disparition spirituelle de la guerre :

« Considérez combien il intégrait d’efforts pour qu’il fût répondu à la vie spirituelle, poétique ou simplement humaine de l’homme. Aujourd’hui que nous sommes plus desséchés que des briques, nous sourions de ces niaiseries. Les costumes, les drapeaux, les chants, la musique, les victoires (il n’est pas de victoire aujourd’hui, rien qui ait la densité poétique d’un Austerlitz.) »

Et alors que Bernanos prépare sa France contre les robots (pauvre France ! Pauvre Bernanos !), il écrit notre pilote :

« Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles. Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots. Tous les craquements des trente dernières années n’ont que deux sources : les impasses du système économique du XIXe siècle, le désespoir spirituel. »

Il pressent que l’après-guerre sera terrible, les termites (il en parle aussi) n’ayant rien compris :

« À quoi servira de gagner la guerre si nous en avons pour cent ans de crise d’épilepsie révolutionnaire ? Quand la question allemande sera enfin réglée, tous les problèmes véritables commenceront à se poser. Il est peu probable que la spéculation sur les stocks américains suffise, au sortir de cette guerre, à distraire, comme en 1919, l’humanité de ses soucis véritables. Faute d’un courant spirituel fort, il poussera, comme champignons, trente-six sectes qui se diviseront les unes les autres. Le marxisme lui-même, trop vieillot, se décomposera en une multitude de néo-marxismes contradictoires. On l’a bien observé en Espagne. À moins qu’un César français ne nous installe dans un camp de concentration néo-socialiste pour l’éternité. »

Le César on l’a ; il s’appelle Jupiter. Vive nos antiquités gréco-latines contre lesquelles se déchaînent aussi Bernanos et Céline.

On nous châtrés, ajoute le maître :

« Nous sommes étonnamment bien châtrés. Ainsi sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissés libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral ! Ce que je hais dans le marxisme, c’est le totalitarisme à quoi il conduit. L’homme y est défini comme producteur et consommateur, le problème essentiel est celui de distribution. Ainsi dans les fermes modèles. Ce que je hais dans le nazisme, c’est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même. On fait défiler les ouvriers de la Ruhr devant un Van Gogh, un Cézanne et un chromo. Ils votent naturellement pour le chromo. Voilà la vérité du peuple ! »

Et il n’avait pas vu la télé et les réseaux sociaux !

Plus on est allé vers le peuple au nom de la république ou de la démocratie libérale ou socialo (éducation, conscription, élections), plus on a récolté le totalitarisme qui a son tout a récolté le peuple. On a le bétail soumis en échange.

Le maître ajoute :

« On boucle solidement dans un camp de concentration les candidats Cézanne, les candidats

Van Gogh, tous les grands non-conformistes, et l’on alimente en chromos un bétail soumis. Mais où vont les États-Unis et où allons-nous, nous aussi, à cette époque de fonctionnariat universel ? L’homme robot, l’homme termite, l’homme oscillant du travail à la chaîne : système Bedeau, à la belote. L’homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L’homme que l’on alimente en culture de confection, en culture standard comme on alimente les bœufs en foin. C’est cela, l’homme d’aujourd’hui. »

Hommage à la princesse de Clèves qui avait tant énervé l’insupportable Sarkozy :

« Et moi, je pense que, il n’y a pas trois cents ans, on pouvait écrireLa Princesse de Clèvesou s’enfermer dans un couvent pour la vie à cause d’un amour perdu, tant était brûlant l’amour. Aujourd’hui, bien sûr, des gens se suicident. Mais la souffrance de ceux-là est de l’ordre d’une rage de dents. Intolérable. Ça n’a point à faire avec l’amour. »

Et il conclut pensant à ses pauvres voisins endormis dans son baraquement militaire :

« Depuis le temps que j’écris, deux camarades se sont endormis devant moi dans ma chambre. Il va me falloir me coucher aussi, car je suppose que ma lumière les gêne (ça me manque bien, un coin à moi !). Ces deux camarades, dans leur genre, sont merveilleux. C’est droit, c’est noble, c’est propre, c’est fidèle. Et je ne sais pourquoi j’éprouve, à les regarder dormir ainsi, une sorte de pitié impuissante. Car, s’ils ignorent leur propre inquiétude, je la sens bien. Droits, nobles, propres, fidèles, oui, mais aussi terriblement pauvres. Ils auraient tant besoin d’un dieu. Pardonnez-moi si cette mauvaise lampe électrique que je vais éteindre vous a aussi empêché de dormir et croyez en mon amitié. »

Car, s’ils ignorent leur propre inquiétude, je la sens bien.

Tu vas voir le prochain vaccin, tu vas voir leur Reset, tu vas voit leur nouvelle guerre mondiale, tu vas voir les CBDC.


1




Kubrick et la question russe

Par Nicolas Bonnal

Entre Spartacus, héros communiste (et excellent ballet), 2001 et les cosmonautes russes (dirigés par des femmes) et l’argot russe des voyous d’orange mécanique — sans oublier bien sûr la Lolita de Nabokov ou Dr Folamour — Kubrick semble obsédé par les Russes — et pas négativement. En musique aussi : pensons à Chostakovitch (EWS), à Khatchaturian (2001)…

Citons notre livre sur Kubrick alors pour balayer le problème et offrir quelques pistes de réflexion. On n’évoquera pas son frère Raoul membre du parti communiste…

« Kubrick et les Russes. En voilà une question pour le directeur de Folamour ! Mais commençons par le Commencement, par 2001, qui aurait des origines… russes. »

« Nous avons évoqué Solaris, un des plus célèbres et élitistes films de science-fiction du monde. Cela pose la question soviétique et Dieu disait qu’elle se pose dans le monde de Kubrick, surtout au cœur des années soixante ! Kubrick filme Spartacus, Folamour, il adapte un grand auteur russe dans Lolita,

Kubrick filme l’argot russe dans Orange mécanique, Kubrick enfin organise une importante rencontre avec des savants russes dans 2001 ; et ces derniers ne sont pas le moins du monde tournés en ridicule, ils sont juste privés d’information comme dans tout le monde dans ce film finalement habité par la conspiration. La science-fiction s’étant surtout développée dans un contexte de guerre froide, et la conquête spatiale aussi finalement (elle a pris fin avec la guerre des étoiles du président Reagan, aussi farcesque que le film du même nom !), il nous semble important de reposer la question russe — d’autant qu’à l’époque les Russes multiplient les films spatiaux.

La SF des empires, des jeux vidéo, des superhéros et des jeux galactiques n’étant pas celle de Kubrick, d’où pouvait venir son modèle ?

La critique américaine croyait que son modèle venait du sympathique George Pal (d’ailleurs sujet hongrois) ou de certains films japonais ?

En réalité son modèle venait d’un très beau film soviétique, En route vers les étoiles, de Pavel Klushantsev. Ce petit chef-d’œuvre est un documentaire de 1957 et l’on peut voir que Kubrick et son équipe y ont puisé beaucoup. Kubrick l’a dit lui-même, il n’est donc pas question de parler de plagiat, mais de source d’inspiration. Voyons voir :

  • — Le film soviétique veut décrire la conquête spatiale, ses enjeux scientifiques et techniques. Nous y sommes avec 2001.
  • — En route vers les étoiles (Doroga k svesdam) dure cinquante minutes, montre les préparatifs puis filme le vol poétiquement.
  • — La tête d’un homme adulte se surimpressionne sur la planète bleue. On est aussi dans 2001. C’est au début de ce film stupéfiant.
  • — La lumière est très forte, les vaisseaux blancs, notable par leur vaillance. Leur lenteur est aussi bien nette à l’écran. Les maquettes sont similaires.
  • — On voit l’intérieur des vaisseaux. On a un petit confort matériel, un intérieur cosy, on joue aux échecs, on prend soin d’un jeune chat. Il y a des femmes d’un niveau scientifique respectable, même des Asiatiques. Kubrick aurait pu envoyer Draba dans l’espace !
  • — On voit les cosmonautes sortir dans l’espace, s’approcher du vaisseau, le tout est filmé comme un ballet. Dans son film sur la Lune, Klushantsev utilisera Tchaïkovski ! C’est d’ailleurs un musicien soviétique, Khatchatourian, que Kubrick utilise pour décrire la petite vie des cosmonautes. Khatchatourian est aussi l’auteur d’un ballet nommé… Spartacus.
  • — L’intérieur de la station est un hémicycle, même les fauteuils ressemblent un peu à ceux du Hilton dans 2001 (ils sont noirs). Les maquettes et les formes sont très proches. Les cosmonautes sont vêtus identiquement — mais sans couleur.
  • — Les Russes installent un jardin expérimental, celui de… Silent running, le film de Douglas Trumbull, le génie des effets spéciaux de 2001. Il y a une station météo à bord et l’on essaie de comprendre le mystère de la vie.
  • — Une séquence tournée en Crimée montre un canot à moteur devant récupérer en mer Noire les cosmonautes amerrissant dans un futur proche. Certaines prises de vue de la mer sont des négatifs, exactement comme dans les célèbres séquences de la Vision à la fin de 2001.
  • — La voix off sécurisante évoque beaucoup de voix off chez Kubrick. Elle s’émerveille devant le progrès et souligne que toutes ces missions sont faites pour le bonheur de ceux qui vivent sur terre !

Ces lignes ne rendent pas de la beauté plastique impressionnante qui ressort de ce poème cinématographique plein de confiance (ou de mensonges…) en l’avenir et en la science. Un grand documentaire est supérieur à presque tous les films, et c’est pourquoi il ne faut pas négliger non plus les documentaires du jeune Kubrick. Certes c’est un film de propagande, mais ce n’est pas une insulte. 2001 est aussi un film de propagande, fait avec infiniment plus d’argent, et c’était aussi un film sur le futur, toujours très hypothétique comme on sait. Dans un livre amusant et disparate, l’alors marxiste Dominique Noguez parlait très bien de 2001 comme d’un film expérimental (son livre se nommait le cinéma, autrement) certes, mais aussi comme d’un film impérialiste à la gloire des USA. C’est exactement comme cela qu’il a été perçu à l’époque, au moment où gagnant apparemment la conquête spatiale, l’Amérique conquérait les cerveaux et gagnait la guerre froide.

On a partout des drapeaux américains dans le film, partout des symboles IBM, partout les symboles ATT, American Express (ne partez pas sans elle !), ou les Hilton cités plus haut. 2001 célèbre l’Amérique comme l’aînée des nations du monde, le modèle des sciences, des corporations et des héros people — ici discrets et humbles en plus.

En s’inspirant du film de Pavel Klushantsev, Kubrick a fait d’une pierre deux coups : il s’est inspiré d’une source que peu d’autres iraient voir (car qui connaît sérieusement le cinéma soviétique, qui fut longtemps le premier et le plus important du monde ?) ; il a fait un film pédagogique et anagogique, élevant l’esprit de l’homme ; il a fait un documentaire en même temps qu’une œuvre de fiction ; il a célébré comme on le faisait alors la science et le progrès depuis l’aube de l’humanité.

Après Kubrick a rajouté les traits propres à son génie : l’inquiétant ordinateur, qui annonce notre contrôle moderne ; la fantaisie visionnaire (qui existe toujours dans le cinéma russe de l’époque, voyez mon livre sur Ptouchko aussi et Rou) ; et la musique. Et dire qu’il a emprunté des musiques d’artistes du bloc communiste ! Pensez à Khatchaturian et à la mélancolique partition de Gayaneh dans 2001, à la suite pour jazz de Chostakovitch dans son dernier opus. »

Russophilie et crypto-bolchévisme

« Kubrick est-il resté un bolchevik discret jusqu’à la fin ? En tout cas nous pouvons relever dans son œuvre une dimension bien russophile. Certains ont voulu voir dans la tempête de neige de Shining une métaphore de la guerre froide.

Mais même la russophilie relative de Kubrick doit aussi être notée : il y a les entretiens téléphoniques du président dans Folamour ; les Russes sont traités comme de grandes personnes et les personnages les plus chargés sont les généraux anticommunistes Turgidson et Ripper — qui se plaint de son impuissance via l’évocation furibarde de la fluorisation de l’eau ! Mais le président, raisonnablement ridiculisé, tente de s’entendre avec les Russes.

Dans Orange mécanique, la révolte de la jeunesse nécessite un autre langage, un autre argot, à base de russe — ce n’est pas dit dans le film ! Mais les maltchiks, devotchkas et malinkis donnent à cette jeunesse anglaise déboussolée, cette jeunesse anglaise héritière du Welfare State et de Lord Beveridge une tonalité bien russe !

Enfin dans 2001 : l’odyssée de l’espace le rôle des Russes n’est pas à négliger. Dans leur livre sur le fœtus astral, les professeurs structuralistes Dumont et Monod se moquaient d’eux, et ils avaient bien tort. Après les Soviétiques que chez eux les femmes ne sont pas des secrétaires ou des serveuses, mais des ingénieurs et des cosmonautes. L’une de ces femmes est d’ailleurs amie de Floyd, elle connaît sa famille, il s’agit d’une relation de travail ; la guerre froide est bien dépassée depuis… Dr Folamour. Dans le film ce sont clairement les Américains et Floyd qui sont en faute pour rétention d’informations importantes (on a osé parler d’épidémie, ce qui n’était ni moral ni malin).

Nous traiterons ailleurs des emprunts des inspirations soviétiques de 2001, surtout liées au film génial de Pavel Klushantsev. On peut rajouter à propos de ce film que le savant russe est nommé Smyslov, comme le plus grand joueur d’échecs de son temps ! A-t-on assez parlé du goût de Kubrick pour les échecs ! En réalité il devait avoir une certaine estime pour les Russes et les Soviétiques, par-delà la guerre froide dont il se moque dans Folamour et, paraît-il, dans Shining… Le beau personnage du joueur d’échecs russophone dans la Razzia le démontre : Maurice est la seule personne intelligente et cultivée du film.

Oui, en ce sens oui, on peut bien dire que Kubrick était un bolchevik. Culte du cinéma, goût des échecs et de l’ordre, dénonciation du rôle de l’argent des guerres impériales, du délire du complexe militaro-sexuel, critique radicale du Deep State américain et de ses couches supérieures, tout son monde montre bien qui il aurait fait un excellent propagandiste !

Est-ce à dire que pour cette raison on l’aurait tué ? C’est l’interprétation délirante, marrante et paranoïaque d’une partie du web consacré à Kubrick. La charge contre les Ziegler ricanants qui dirigent cette planète et mènent le monde à se perte aurait valu au vieux cinéaste un royal châtiment digne de Shakespeare. En dénonçant les Illuminati et les élites hostiles — pensez au ministre tory d’Orange mécanique, l’auteur de Spartacus (nom de guerre du premier Illuminati !), de Folamour et de Shining aurait pris des risques… Et 666 jours avant 2001 il mourut. Inexplicablement. »

Orange mécanique et la langue russe

« Que c’est drôle quand même !

Dans Orange mécanique, Gulliver fait penser à Swift, mais cette parole en russe veut dire tête, qui vient de golova en russe. Swift aussi aimait se jouer des mots pour se jouer du monde. Kubrick reprend aussi les mots suivants recyclés froidement par Burgess pour créer sa novlangue : le célèbre maltchik pour garçon, soumka pour le sac, prestoupnick pour le criminel, malenky pour petit, rooka pour main, litso pour le visage. Un petit peu plus complexe est le lien entre Horror show et horosho (“très bien !” en russe) et veck et cheloveck (l’homme en russe). Tout ce charabia russifiant et sonore est un régal pour les oreilles et n’a pas peu contribué à l’énorme succès du film.

On n’a pas trace d’un goût pour le désir véritable avant le début des années soixante dans le cinéma de Kubrick. Le goût pour l’extase verbale est sans doute venu avec la Lolita de Nabokov… » Nabokov a marqué un tournant dans son œuvre avec Lolita. Nous avons écrit tout un chapitre sur le goût de l’extase verbale (Folamour, Orange, Full metal jacket…) chez Kubrick…

Sources :




L’inversion vaut aussi pour la drogue

[Source : reseauinternational.net]

Le succès massif de l’éradication de l’opium par les Taliban soulève des questions sur ce que faisaient vraiment les États-Unis (et l’OTAN) depuis le début

Par Alan MacLeod

Le gouvernement taliban d’Afghanistan — pays qui produisait jusqu’à récemment 90 % de l’héroïne mondiale — a considérablement réduit la culture de l’opium dans l’ensemble du pays. Des sources occidentales estiment que cette réduction peut atteindre 99 % dans certaines provinces. Cela soulève de sérieuses questions quant au sérieux des efforts d’éradication de la drogue déployés par les États-Unis dans le pays au cours des 20 dernières années. De plus, alors que les réserves mondiales d’héroïne se tarissent, les experts déclarent à MintPress News qu’ils craignent que cela n’entraîne une augmentation de l’utilisation du fentanyl — une drogue des dizaines de fois plus puissante que l’héroïne qui tue déjà plus de 100 000 Américains chaque année.

[NDLR Les États-Unis, bras armé du mondialisme, prétendent faire la guerre à la drogue alors que notamment via la CIA, ils sont les principaux trafiquants mondiaux, de la même manière qu’ils prétendent lutter contre le terrorisme, alors qu’ils ont notamment créé le réseau Gladio en Europe et ISIS/al-Qaïda en Syrie/Irak, qu’ils ont prétendu améliorer l’agriculture mondiale avec la Révolution verte, alors qu’ils ont contribué à largement appauvrir et empoisonner les sols et les variétés végétales dans tous les pays du monde où celle-ci s’est exportée, etc.. L’inversion n’est pas seulement celle des valeurs et du sens des mots. Elle tend à envahir toutes les dimensions de la vie humaine. Chaque fois que les élites mondialistes ou leurs serviteurs tels que les États-Unis (ou même certains mouvements de résistance en réalité contrôlés) prétendent quelque chose, on peut être pratiquement certain qu’ils font ou vont faire en réalité le contraire.]

Les Talibans font ce que les États-Unis n’ont pas fait

Elle a déjà été qualifiée d’« effort de lutte contre les stupéfiants le plus réussi de l’histoire de l’humanité ». Armées de simples bâtons, des équipes de brigades de lutte contre les stupéfiants parcourent le pays pour couper les champs de pavot de l’Afghanistan.

En avril de l’année dernière, le gouvernement taliban au pouvoir a annoncé l’interdiction de la culture du pavot, invoquant à la fois ses fortes convictions religieuses et les coûts sociaux extrêmement néfastes que l’héroïne et d’autres opioïdes — dérivés de la sève du pavot — ont engendrés dans tout l’Afghanistan.

Il n’y a pas eu que de l’esbroufe. De nouvelles recherches menées par la société de données géospatiales Alcis suggèrent que la production de pavot a déjà chuté d’environ 80 % depuis l’année dernière. En effet, l’imagerie satellite montre que dans la province de Helmand, la région qui produit plus de la moitié de la récolte, la production de pavot a chuté d’un pourcentage stupéfiant de 99 %. Il y a 12 mois à peine, les champs de pavot dominaient. Mais Alcis estime qu’il y a aujourd’hui moins de 1 000 hectares de pavot dans la province d’Helmand.

Au lieu de cela, les agriculteurs plantent du blé, ce qui permet d’éviter le pire de la famine que les sanctions américaines ont contribué à créer. L’Afghanistan reste toutefois dans une situation périlleuse, les Nations Unies estimant que six millions de personnes sont proches de la famine.

Les données d’Alcis montrent que la majorité des agriculteurs afghans sont passés de la culture du pavot à celle du blé en une seule année.

Les Talibans ont attendu 2022 pour imposer l’interdiction tant attendue, afin de ne pas interférer avec la saison de culture. Cela aurait provoqué des troubles au sein de la population rurale en éradiquant une récolte que les agriculteurs avaient mis des mois à cultiver. Entre 2020 et fin 2022, le prix de l’opium sur les marchés locaux a augmenté de 700 %. Pourtant, compte tenu de l’insistance des talibans — et de leur efficacité en matière d’éradication —, rares sont ceux qui ont été tentés de planter du pavot.

L’interdiction du pavot s’est accompagnée d’une campagne similaire contre l’industrie de la méthamphétamine, le gouvernement s’attaquant aux cultures d’éphédra et fermant des laboratoires d’éphédrine dans tout le pays.

Une catastrophe imminente

L’Afghanistan produit près de 90 % de l’héroïne mondiale. L’éradication de la culture de l’opium aura donc de profondes conséquences sur la consommation de drogues dans le monde entier. Les experts interrogés par MintPress ont averti qu’une pénurie d’héroïne entraînerait probablement une hausse considérable de la consommation d’opioïdes synthétiques tels que le fentanyl, une drogue que le Centre de contrôle des maladies estime être 50 fois plus puissante et qui est responsable de la mort de plus de 100 000 Américains chaque année.

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de l’impact qu’elles ont eu sur le marché européen de la drogue », a déclaré l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) à MintPress, avant d’ajouter :

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de leur impact sur le marché européen de la drogue »

L’expérience des périodes précédentes de réduction de l’offre d’héroïne dans l’Union européenne suggère que cela peut entraîner des changements dans les schémas d’offre et de consommation de drogues. Il peut s’agir notamment d’une augmentation des taux de polyconsommation chez les consommateurs d’héroïne. Le remplacement de l’héroïne par des opioïdes synthétiques plus nocifs, y compris le fentanyl et ses dérivés et de nouveaux opioïdes benzimidazoles puissants, peut constituer un risque supplémentaire pour les consommateurs existants.

En d’autres termes, si l’héroïne n’est plus disponible, les consommateurs se tourneront vers des formes synthétiques de la drogue beaucoup plus mortelles. Un rapport des Nations Unies de 2022 est arrivé à une conclusion similaire, notant que la répression de la production d’héroïne pourrait conduire au « remplacement de l’héroïne ou de l’opium par d’autres substances […] telles que le fentanyl et ses analogues ».

« Il y a un danger au sens large : si l’on retire toute l’héroïne du marché, les gens vont se tourner vers d’autres produits », a déclaré Matthew Hoh à MintPress. M. Hoh est un ancien fonctionnaire du département d’État qui a démissionné de son poste dans la province de Zabul, en Afghanistan, en 2009. « Mais la réponse ne devrait pas être de réinvestir l’Afghanistan, de le réoccuper et de remettre les barons de la drogue au pouvoir, ce qui est essentiellement ce que les gens impliquent lorsqu’ils déplorent les conséquences de l’arrêt du commerce de la drogue par les talibans », a ajouté M. Hoh.

« La plupart des gens qui parlent ainsi et qui s’inquiètent à voix haute sont des gens qui veulent trouver une raison pour que les États-Unis aillent opérer un changement de régime en Afghanistan. »

Les sources américaines n’ont pas manqué de s’inquiéter. La revue Foreign Policy a écrit sur « la façon dont la “guerre contre la drogue” des talibans pourrait se retourner contre eux » ; la Radio Free Europe/Radio Liberty, financée par le gouvernement américain, a affirmé que les Talibans fermaient les yeux sur la production d’opium, malgré l’interdiction officielle. L’Institut de la paix des États-Unis, une institution créée par le Congrès qui « se consacre à la proposition qu’un monde sans conflits violents est possible », a déclaré catégoriquement que « l’interdiction réussie de l’opium par les Talibans est mauvaise pour les Afghans et pour le monde ».

Cette catastrophe imminente ne se produira toutefois pas immédiatement. Il existe encore d’importants stocks de drogues le long des itinéraires de trafic. Comme l’a déclaré l’OEDT à MintPress :

« Il peut s’écouler plus de 12 mois avant que la récolte d’opium n’apparaisse sur le marché européen de la drogue au détail sous forme d’héroïne — il est donc trop tôt pour prédire, à ce stade, l’impact futur de l’interdiction de la culture sur la disponibilité de l’héroïne en Europe. Néanmoins, si l’interdiction de la culture de l’opium est appliquée et maintenue, elle pourrait avoir un impact significatif sur la disponibilité de l’héroïne en Europe en 2024 ou 2025 ».

Pourtant, rien n’indique que les Talibans ne soient pas sérieux dans leur volonté d’éradiquer cette culture, ce qui laisse présager une pénurie d’héroïne.

Une tentative similaire d’élimination de la drogue par les Talibans a eu lieu en 2000, la dernière année complète où ils étaient au pouvoir. Elle a été extraordinairement réussie, la réduction de la production d’opium passant de 4 600 tonnes à 185 tonnes seulement. À l’époque, il a fallu environ 18 mois pour que les conséquences se fassent sentir en Occident. Au Royaume-Uni, la pureté moyenne de l’héroïne est passée de 55 % à 34 %, tandis que dans les États baltes d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie, l’héroïne a été largement remplacée par le fentanyl. Toutefois, dès l’invasion des États-Unis en 2001, la culture du pavot a retrouvé son niveau antérieur et la chaîne d’approvisionnement a repris.

Complicité des États-Unis dans le trafic de drogue en Afghanistan

« La campagne réussie des Talibans pour éradiquer la production de drogue a jeté un doute sur l’efficacité des efforts déployés par les Américains pour parvenir au même résultat. Cela amène à se demander ce que nous avons réellement accompli là-bas », a fait remarquer M. Hoh, en soulignant que « les Talibans sont en train de se débarrasser de la drogue » :

« Cela remet en cause l’une des prémisses fondamentales de ces guerres : la prétendue association entre les Talibans et le trafic de drogue — un concept de lien narcoterroriste. Toutefois, cette notion est fallacieuse. En réalité, l’Afghanistan était à l’origine de 80 à 90 % de l’offre mondiale d’opiacés illicites. Les principaux responsables de ce commerce étaient le gouvernement et l’armée afghans, des entités que nous avons maintenues au pouvoir ».

À gauche, un Marine américain cueille une fleur
alors qu’il garde un champ de coquelicots en 2012 dans la province d’Helmand.
Photo : DVIDS.
À droite, un homme brise des tiges de pavot dans le cadre d’une campagne de 2023
visant à lutter contre les drogues illégales en Afghanistan.
Oriane Zerah | AP

Suzanna Reiss, universitaire à l’Université d’Hawaï à Manoa et auteur de « We Sell Drugs: The Alchemy of U.S. Empire », a fait preuve d’un point de vue encore plus cynique sur les efforts américains de lutte contre les stupéfiants, comme elle l’a indiqué à MintPress :

« Les États-Unis n’ont jamais vraiment cherché à réduire le trafic de drogue en Afghanistan (ou ailleurs d’ailleurs). Toute rhétorique noble mise à part, les États-Unis ont été heureux de travailler avec les trafiquants de drogue si cela permettait de promouvoir certains intérêts géopolitiques (et l’ont d’ailleurs fait, ou du moins ont fermé sciemment les yeux, lorsque des groupes comme l’Alliance du Nord s’appuyaient sur la drogue pour financer leur mouvement politique contre le régime) ».

La transformation de l’Afghanistan en un narco-État de premier plan doit beaucoup aux actions de Washington. Dans les années 1970, la culture du pavot était relativement limitée. Toutefois, le vent a tourné en 1979 avec le lancement de l’opération Cyclone, une injection massive de fonds dans les factions moudjahidines afghanes visant à épuiser l’armée soviétique et à mettre fin à sa présence en Afghanistan. Les États-Unis ont versé des milliards aux insurgés, mais leurs besoins financiers n’ont pas été satisfaits. Les moudjahidines se sont donc lancés dans le commerce illicite de la drogue. Au terme de l’opération Cyclone, la production d’opium en Afghanistan avait été multipliée par vingt. Le professeur Alfred McCoy, auteur acclamé de « The Politics of Heroin: CIA Complicity in the Global Drug Trade », a déclaré à MintPress qu’environ 75 % de la production illégale d’opium de la planète provenait désormais d’Afghanistan, et qu’une grande partie des recettes était reversée à des factions rebelles soutenues par les États-Unis.

La crise des opioïdes : une catastrophe imminente

La crise des opioïdes est la pire épidémie de toxicomanie de l’histoire des États-Unis. Au début de l’année, le secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a décrit le problème du fentanyl aux États-Unis comme « le plus grand défi auquel nous sommes confrontés en tant que pays ». Près de 110 000 Américains sont morts d’une overdose en 2021, le fentanyl étant de loin la principale cause. Entre 2015 et 2021, l’Institut national de la santé a enregistré une multiplication par près de 7,5 des décès par overdose. La revue médicale The Lancet prévoit que 1,2 million d’Américains mourront d’une overdose d’opioïdes d’ici 2029.

Les autorités américaines accusent les cartels mexicains de faire passer l’antidouleur synthétique par la frontière sud et la Chine de produire les produits chimiques nécessaires à la fabrication de la drogue.

Les Américains blancs sont plus susceptibles de faire un usage abusif de ces types de drogues que les autres races. Les adultes âgés de 35 à 44 ans enregistrent les taux de mortalité les plus élevés, bien que les décès chez les plus jeunes soient en augmentation. L’Amérique rurale a été particulièrement touchée ; une étude réalisée en 2017 par le National Farmers Union et l’American Farm Bureau Federation a révélé que 74 % des agriculteurs ont été directement touchés par l’épidémie d’opioïdes. La Virginie-Occidentale et le Tennessee sont les États les plus touchés.

Pour l’écrivain Chris Hedges, originaire du Maine rural, la crise du fentanyl est un exemple de l’une des nombreuses « maladies du désespoir » dont souffrent les États-Unis. Selon lui, elle est née d’un monde en décomposition où les opportunités, qui confèrent statut, estime de soi et dignité, se sont taries pour la plupart des Américains. Ils sont l’expression d’un désespoir et d’une morbidité aigus. En substance, lorsque le rêve américain s’est évanoui, il a été remplacé par un cauchemar américain. Le fait que les hommes blancs soient les premières victimes de ces maladies du désespoir est une conséquence ironique de notre système injuste. Comme l’explique Hedges :

« Les hommes blancs, plus facilement séduits par le mythe du rêve américain que les personnes de couleur qui comprennent à quel point le système capitaliste leur est défavorable, souffrent souvent d’un sentiment d’échec et de trahison, dans de nombreux cas lorsqu’ils sont dans la force de l’âge. Ils s’attendent, en raison des notions de suprématie blanche et des platitudes capitalistes sur le travail acharné menant à l’avancement, à être en pleine ascension. Ils croient au succès ».

En ce sens, il est important de replacer la crise de la dépendance aux opioïdes dans le contexte plus large du déclin américain, où les opportunités de réussite et de bonheur sont plus rares et plus éloignées que jamais, plutôt que de l’attribuer à des individus. Comme l’écrit le Lancet :

« Les approches punitives et stigmatisantes doivent cesser. La dépendance n’est pas une faute morale. Il s’agit d’un état pathologique qui constitue une menace constante pour la santé ».

Un problème exclusivement américain

Près de 10 millions d’Américains font un usage abusif d’opioïdes sur ordonnance chaque année, à un rythme bien supérieur à celui des pays développés comparables. Les décès par surdose d’opioïdes aux États-Unis sont dix fois plus fréquents par habitant qu’en Allemagne et plus de vingt fois plus fréquents qu’en Italie, par exemple.

Cela est dû en grande partie au système de santé à but lucratif des États-Unis. Les compagnies d’assurance privées américaines sont beaucoup plus enclines à prescrire des médicaments et des pilules que des thérapies plus coûteuses qui s’attaquent à la racine du problème à l’origine de l’addiction. C’est pourquoi la crise des opioïdes est communément qualifiée de « problème exclusivement américain ».

Si les médecins américains sont beaucoup plus enclins à administrer des analgésiques exceptionnellement puissants que leurs homologues européens, c’est en partie parce qu’ils ont fait l’objet d’une campagne de marketing hyperagressive de la part de Purdue Pharma, fabricant du puissant opioïde OxyContin. Purdue a lancé l’OxyContin en 1996 et ses agents ont envahi les cabinets médicaux pour promouvoir le nouveau « médicament miracle ».

Environ 1 million de faux comprimés contenant du fentanyl saisis le 5 juillet 2022 dans une maison d’Inglewood, en Californie. Photo : DEA via AP.

Pourtant, procès après procès, l’entreprise a été accusée de mentir sur l’efficacité et la dépendance de l’OxyContin, un médicament qui a rendu d’innombrables Américains dépendants des opioïdes. Et lorsque les opioïdes sur ordonnance, légaux, mais incroyablement addictifs, se sont taris, les Américains se sont tournés vers des substances illicites comme l’héroïne et le fentanyl pour les remplacer.

Les propriétaires de Purdue Pharma, la famille Sackler, ont régulièrement été décrits comme la famille la plus diabolique d’Amérique, beaucoup leur imputant la responsabilité des centaines de milliers de décès par overdose. En 2019, sous le poids de milliers de poursuites judiciaires, Purdue Pharma a déposé son bilan. Un an plus tard, elle a plaidé coupable à des accusations criminelles concernant la mauvaise commercialisation de l’OxyContin.

Néanmoins, les Sackler se sont enrichis comme des bandits grâce à leurs actions. Même après avoir été contraints l’année dernière de verser près de 6 milliards de dollars en espèces aux victimes de la crise des opioïdes, ils restent l’une des familles les plus riches du monde et ont refusé de s’excuser pour leur rôle dans la construction d’un empire de la douleur qui a causé des centaines de milliers de morts.

Au lieu de cela, la famille a tenté de blanchir son image par la philanthropie, en parrainant un grand nombre d’institutions artistiques et culturelles parmi les plus prestigieuses du monde. Il s’agit notamment du musée Guggenheim et du Metropolitan Museum of Art à New York, de l’université de Yale, du British Museum et de la Royal Academy à Londres.

Les anciens combattants constituent l’un des groupes les plus touchés par les opioïdes tels que l’OxyContin, l’héroïne et le fentanyl. Selon les National Institutes of Health, les anciens combattants sont deux fois plus susceptibles de mourir d’une overdose que le reste de la population. La bureaucratie est l’une des raisons de ce phénomène. « Au cours des dernières décennies, l’administration des vétérans a fait du très mauvais travail en matière de gestion de la douleur, en particulier en ce qui concerne le recours aux opioïdes », a déclaré M. Hoh, un ancien marine, à MintPress, précisant que l’administration des vétérans prescrivait des opioïdes dangereux à un taux plus élevé que les autres organismes de santé.

Les anciens soldats doivent souvent faire face à des douleurs chroniques et à des lésions cérébrales. M. Hoh note qu’environ un quart de millions de vétérans d’Afghanistan et d’Irak souffrent de lésions cérébrales traumatiques. À cela s’ajoutent les profondes lésions morales dont beaucoup ont souffert — des lésions qui ne sont généralement pas visibles. Comme l’a fait remarquer Hoh :

« Les vétérans se tournent vers [des opioïdes comme le fentanyl] pour faire face aux conséquences mentales, émotionnelles et spirituelles de la guerre. Ils les utilisent pour apaiser leur détresse, essayer de trouver un certain soulagement, échapper à la dépression et faire face aux démons qui reviennent chez les vétérans qui ont participé à ces guerres ».

Ainsi, si le programme d’éradication de l’opium des talibans se poursuit, il pourrait déclencher une crise du fentanyl qui pourrait tuer plus d’Américains que ne l’a fait l’occupation qui a duré 20 ans.

Société brisée

Si les maladies du désespoir sont courantes aux États-Unis, elles sévissent en Afghanistan même. Un rapport mondial publié en mars a révélé que les Afghans sont de loin les personnes les plus malheureuses de la planète. Les Afghans évaluent leur vie à 1,8 sur 10, ce qui les place en avant-dernière position, loin derrière les Finlandais (7,8 sur 10).

La dépendance à l’opium en Afghanistan est hors de contrôle, avec environ 9 % de la population adulte (et un nombre important d’enfants) dépendants. Entre 2005 et 2015, le nombre de toxicomanes adultes est passé de 900 000 à 2,4 millions, selon les Nations unies qui estiment que près d’un foyer sur trois est directement touché par la toxicomanie. L’opium étant fréquemment injecté, les maladies transmises par le sang, comme le VIH, sont également courantes.

Le problème des opioïdes s’est également étendu aux pays voisins, tels que l’Iran et le Pakistan. Un rapport des Nations unies de 2013 estimait que près de 2,5 millions de Pakistanais consommaient des opioïdes, dont 11 % dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays. Environ 700 personnes meurent chaque jour d’overdoses.

L’empire de la drogue

Compte tenu de leur histoire, il est peut-être compréhensible que les pays asiatiques aient généralement pris des mesures beaucoup plus autoritaires pour lutter contre les problèmes de toxicomanie. Pendant des siècles, l’utilisation du commerce illégal de la drogue pour promouvoir des objectifs impériaux a été une tactique occidentale courante. Dans les années 1940 et 1950, les Français ont utilisé les cultures d’opium dans la région du « Triangle d’or » en Asie du Sud-Est afin de contrer le mouvement d’indépendance vietnamien en plein essor.

Un siècle auparavant, les Britanniques avaient utilisé l’opium pour écraser et conquérir une grande partie de la Chine. La soif insatiable de la Grande-Bretagne pour le thé chinois commençait à mettre le pays en faillite, car la Chine n’acceptait que de l’or ou de l’argent en échange. Les Britanniques ont donc utilisé la puissance de leur marine pour forcer la Chine à leur céder Hong Kong. De là, ils ont inondé la Chine continentale d’opium cultivé en Asie du Sud (y compris en Afghanistan).

Les effets de la guerre de l’opium ont été stupéfiants. En 1880, les Britanniques inondaient la Chine de plus de 6 500 tonnes d’opium par an, soit l’équivalent de plusieurs milliards de doses. La société chinoise s’est effondrée, incapable de faire face aux bouleversements sociaux et économiques que des millions d’opiomanes ont entraînés à l’échelle de l’empire. Aujourd’hui, les Chinois continuent d’appeler cette période le « siècle de l’humiliation ».

Pendant ce temps, en Asie du Sud, les Britanniques forcent les agriculteurs à planter des champs de pavot au lieu de cultures comestibles, provoquant des vagues de famines gigantesques, jamais vues auparavant ni depuis.

Dans les années 1980, en Amérique centrale, les États-Unis ont vendu des armes à l’Iran afin de financer les escadrons de la mort d’extrême droite des Contras. Les Contras étaient profondément impliqués dans le commerce de la cocaïne, alimentant leur sale guerre par la vente de crack aux États-Unis — une pratique que, selon le journaliste Gary Webb, la Central Intelligence Agency a facilitée.

L’impérialisme et les drogues illicites vont donc souvent de pair. Cependant, avec l’effort d’éradication de l’opium par les talibans, couplé au phénomène spécifiquement américain de la dépendance aux opioïdes, il est possible que les États-Unis subissent un contrecoup important dans les années à venir. L’épidémie mortelle de fentanyl ne fera probablement qu’empirer, emportant inutilement des centaines de milliers de vies américaines supplémentaires. Ainsi, alors même que l’Afghanistan tente de se débarrasser de son problème mortel de toxicomanie, ses actions pourraient précipiter une épidémie qui promet de tuer plus d’Américains que toutes les entreprises impériales de Washington à ce jour.

Source : The Alt Word




Ceci N’est PAS un smartphone, mais un outil de contrôle

Ceci N’est PAS un téléphone portable, mais un outil de contrôle à La Chinoise voulue par Le Nouvel Ordre Mondial, Le Forum Économique de Davos du sinistre Klaus Schwab, le Great Reset, L’Agenda 2030…

Gérard Le Maître

Mercredi 7 juin dans la soirée, le Sénat autorise l’activation à distance des téléphones portables pour certaines enquêtes

Par George Gourdin

Cette décision n’émeut pas grand monde. Les naïfs ne se sentent pas concernés : je n’ai rien à me reprocher, pensent-ils. Ce sont les mêmes qui ont cru que « jamais » la « vaccination » ne serait obligatoire.

Il est bien clair que cette mesure d’exception qui ne vise que « les méchants terroristes trafiquants de drogue » sera bien vite étendue à tout le monde. Tout le monde pourra demain être écouté sans même qu’il le sache, « à l’insu de son plein gré ».(([1] https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/justice-le-senat-autorise-lactivation-a-distance-des-telephones-portables-pour-certaines-enquetes#:~:text=La%20premi%C3%A8re%2C%20l’activation%20d,moins%20cinq%20ans%20d’emprisonnement.))

Il convient alors de se poser la question que personne ne se pose :

Comment cela est-il TECHNIQUEMENT possible ?

Comment se peut-il que mon téléphone ÉTEINT puisse être activé à distance ? La réponse est confondante : c’est fait pour ! Il apparaît ainsi que tous les fabricants de téléphone mobiles se soient tous mis d’accord pour concevoir et fabriquer des téléphones qui :
• nous géolocalisent,
• nous suivent à la trace,
• nous profilent,
• transmettent nos listes de contact,
• servent de porte-monnaie et bien sûr
• nous écoutent même lorsqu’ils sont éteints.

Pour éteindre vraiment son téléphone portable, il faut enlever la batterie. Ceci permettait de garder son téléphone lorsque la batterie était usée. Les fabricants se sont alors tous mis d’accord pour que la batterie soit intégrée à l’appareil et ne puisse plus être enlevée. Cette obsolescence massive forcée n’a pas beaucoup gêné nos écolos-bobos qui préfèrent se préoccuper du climat.

La machination « Pseudo-pandémie → Faux vaccins → Passe sanitaire → Passe numérique » n’est pas loin.(*) Le Covid n’a servi de prétexte que pour nous contraindre à porter toujours avec soi cet appendice électronique qui n’est qu’un espion.

Bien heureusement ce complot a foiré, mais l’oligarchie ne lâche pas l’affaire et ne rêve que de nous asservir et du reste ne s’en cache pas. Lisez à ce propos Et vous ? Quelle sera votre place dans le Nouvel Ordre Mondial ? du 5 septembre 2022.

Téléphone portable, bracelet électronique : quelle différence ?
Le téléphone portable vous trace bien plus encore.

Le téléphone mobile est le bracelet électronique que l’on nous oblige à porter toujours sur soi en attendant la puce qui sera injectée dans notre corps, comme c’est prévu.

Philippe Guillemant, à qui nous nous référons régulièrement dans nos colonnes, ne cesse de nous alerter :

L’identité numérique est le préalable à la mise en esclavage.

L’identité numérique passe — dans un premier temps — par le port permanent du téléphone mobile.

Toutes les organisations publiques, privées, commerciales, vos amis, votre famille, tous œuvrent assidûment pour que nous ne puissions plus nous en passer, alors qu’aucune loi ne nous oblige à en posséder un, encore moins à le porter toujours sur soi.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire :

Essayez de briser vos chaînes électroniques !

Analysez bien vos besoins essentiels et comment vous pourriez faire autrement.

Georges Gourdin

Nous ne traitons pas dans cet article des effets néfastes avérés des téléphones mobiles sur le cerveau : Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé
Cet article date de 2014. Imaginez les dégâts depuis lors avec la 4G, puis la 5G !

Bonus :

http://www.cartoongallery.eu/englishversion/gallery/brazil/carlos-amorim/?show=slide
Carlos Alberto da Costa Armorim (caricaturiste brésilien né en 1964)

Commentaire

« Ils » font tout en même temps tant ils savent qu’ils ont d’ores et déjà perdu : propagande du réchauffement climatique avec allumage de feux synchronisés au Canada, nouvelle « pandémie » « parrainée » par Tedros qui ne veut que supprimer la légitimité des états pour les subordonner à l’OMS toute puissante et installer un pass vaccinal, déconstruire notre humanité en en euthanasiant une partie — refus de traiter le covid en interdisant l’Ivermectine et l’Hydroxychloroquine pour imposer le vaccin qui va aussi tuer ou stériliser — protéine Spike qui remplace les spermatozoïdes — voir notamment Alexandra Henrion Caude « Les apprentis sorciers », en en dévoyant une autre partie avec le transgenrisme, et en mettant en esclavage la partie qui reste grâce au tout numérique.



(*) Solution : emballer votre smartphone dans du papier alu.
[Note de Joseph : meilleure solution (comme mentionné ailleurs dans l’article), surtout compte tenu des effets sur la santé physique et mentale : jeter le smartphone.
Voir le dossier 5G et ondes pulsées.]




Le passage du libéralisme à la technocratie mondiale

Entretien d’Edward Slavsquat avec le journaliste moldave Iurie Rosca

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

[Illustration :
Le président exécutif du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, s’exprime lors de la cérémonie d’ouverture de la 14e réunion annuelle des nouveaux champions, également connue sous le nom de Davos d’été, dans la municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine, le 27 juin 2023.
(crédit photo : Xinhua)]

J’ai eu le grand honneur d’interviewer le journaliste moldave Iurie Rosca, dont le travail s’est concentré sur la dénonciation de l’infiltration occidentale dans l’ex-monde soviétique, tout en soulignant les dangers qui nous attendent tous à mesure que l’hégémonie américaine est remplacée par une technocratie mondiale basée sur le « modèle chinois ».

Outre son travail dans le journalisme et l’édition, M. Rosca a dirigé le parti populaire chrétien-démocrate de Moldavie et a été député au parlement de son pays pendant quatre mandats entre 1994 et 2005. Il a été nommé à deux reprises vice-président du Parlement moldave et a occupé le poste de vice-premier ministre chargé des agences de sécurité.

Chrétien orthodoxe dévot, Rosca est un anticommuniste convaincu et, après la chute de l’Union soviétique, il est devenu un antilibéral opposé à l’Occident collectif.

Il a dirigé plusieurs sites web qui ont été fermés en mars 2022 sur ordre du service de sécurité et d’information de Moldavie. Il anime actuellement une chaîne Telegram très populaire où il publie des textes et des vidéos traduits en plusieurs langues. Rosca est également l’auteur de plusieurs livres en roumain, en russe et en français.

Son dernier essai, « Bientôt disponible : La phase apocalyptique de la technocratie et du transhumanisme », a été publié par Technocracy News en juin.

C’est parti !

Edward Slavsquat


Iurie, parlez-nous de votre parcours et de votre approche du journalisme. Vous êtes l’organisateur d’une conférence annuelle en Moldavie, est-ce exact ?

J’ai commencé mon combat pour la liberté il y a 35 ans contre l’empire soviétique et je continue à me battre contre l’empire américain jusqu’à aujourd’hui. Pour moi, il est inacceptable d’être affilié à un quelconque centre de pouvoir. Sinon, je ne peux pas être un journaliste libre et faire des analyses politiques honnêtes. Je publie des livres écrits par des amis étrangers (en particulier des dissidents français). Certains de ces livres sont les miens. Je travaille également comme traducteur.

Mes critiques incessantes des réseaux d’influence occidentaux et du mondialisme sataniste ont fait de moi une cible des États-Unis et de Bruxelles. Je critique ouvertement l’occupation économique, politique, culturelle, informationnelle et, plus largement, civilisationnelle imposée par la corporatocratie occidentale à l’espace ex-communiste.

Mais contrairement à la grande majorité des dissidents qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, je ne suis pas affecté par la soviétolatrie, la nostalgie du régime communiste, et je ne pratique pas non plus la poutinomanie comme une forme d’adoration néo-païenne et d’aveuglement intellectuel. Ce type de syndrome est parfois promu par des personnes intelligentes qui cherchent à se faire sponsoriser par des groupes affiliés à Moscou. Mais de tels compromis moraux ne sont pas pour moi. Le clientélisme et l’esprit mercenaire peuvent se draper de nobles intentions, cela ne change rien à leur essence.

En 2017, avec un groupe d’amis occidentaux et russes, j’ai organisé une conférence internationale appelée le Forum de Chisinau. Cette plateforme est devenue une sorte de think tank, ce qui a donné lieu à une coopération étroite dans la presse alternative internationale.

Le Forum organise des conférences publiques dans différents pays et a publié plusieurs livres d’auteurs souverainistes. Malheureusement, au cours des trois dernières années, nous avons dû annuler notre conférence en raison de la fausse pandémie. Mais j’espère que nous pourrons reconduire le Forum de Chisinau en septembre de cette année. Le thème de l’événement de cette année sera : « L’AGENDA 21 de l’ONU et la GRANDE RÉINITIALISATION : La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ».

En mai, vous avez publié un essai vraiment fascinant intitulé « Comment sortir de l’impasse paradigmatique » [que tout le monde devrait lire — c’est une véritable révélation — Edward]. Vous commencez cet article par une déclaration très provocatrice : « Malgré des conflits majeurs entre différents pays, tous suivent docilement le même agenda mondialiste ». Pouvez-vous expliquer comment vous êtes parvenu à cette conclusion ? En quoi les puissances mondiales suivent-elles le « même agenda mondialiste » ?

En 2020, surtout après que la Russie a condamné le coup d’État de 2014 à Kiev et pris le contrôle de la Crimée, j’espérais que l’administration Poutine avait décidé de mettre fin au statut troublant de la Russie en tant que colonie occidentale, république bananière de la corporatocratie mondialiste, fournisseur de matières premières pour les pays riches de l’Occident.

Je m’attendais même à ce qu’il y ait une purge de ceux qui contrôlaient le bloc économique et financier du gouvernement, y compris la banque centrale, depuis plus de 30 ans, et que Moscou offre une alternative géopolitique claire et distincte au monde.

Mais mes espoirs sont restés vains. La « cinquième colonne » (le vaste réseau d’agents soutenus par l’Occident) est restée intacte dans l’administration de l’État, et le réseau mafieux des oligarques a continué d’exploiter les vastes ressources naturelles de la Russie à leur profit personnel, au détriment du pays.

Le Donbass a été abandonné pendant huit ans, l’assassinat de la population pacifique de cette région s’est poursuivi quotidiennement, et les accords de Minsk ont confirmé ma crainte que la Russie ne dispose pas d’un leadership capable de se manifester comme une alternative réelle et efficace à l’Occident.

L’évolution des événements en Russie a montré que l’administration Poutine n’est en fait que l’exécutant docile des ordres de la « ploutocratie russe ». Sous le régime actuel, le pays pourrait être qualifié sans exagération de « xénocratie » (domination par des étrangers). Et, comme dans tous les pays capitalistes, le facteur économique a subjugué le facteur politique, les hommes d’État n’étant que des marionnettes du capital.

La fausse pandémie lancée en 2020 a confirmé sans conteste que la Russie, la Chine et les autres pays du BRICS sont soumis à un seul centre de commandement.

Ce gouvernement mondial de l’ombre impose des directives contraignantes à tous les États par l’intermédiaire de ses centres de commandement tels que l’OMS et GAVI. Génocide mondial, destruction de l’économie mondiale, assassinat par le vaccin, imposition de masques, distanciation sociale, enfermement et isolement, ces politiques n’ont rencontré de résistance que dans quelques pays africains, dont les dirigeants ont payé de leur vie. La Biélorussie et la Suède ont aussi partiellement résisté.

À l’été 2020, Klaus Schwab a publié son livre tristement célèbre « Covid-19 : The Great Reset », un manifeste sur la réorganisation de l’économie mondiale par la technocratie démoniaque, la liquidation de la propriété privée, la modification génétique et la surveillance totale de l’humanité. J’ai appelé cette nouvelle réalité au niveau international « la fin de la géopolitique classique ».

La fausse pandémie a révélé l’obéissance totale des faux centres de pouvoir qui prétendent être une alternative à l’« Occident collectif », il y a beaucoup plus d’indications que ces conflits économiques, diplomatiques et même militaires entre les États n’annulent pas, mais détournent seulement l’attention du public de l’existence d’un agenda international unique, valable pour tous les pays sans exception. Le nom de cet agenda est bien connu depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, qui a établi une stratégie de développement unique pour tous les pays du monde. Mais même après trois décennies, beaucoup d’entre nous n’ont pas détecté cette nouvelle réalité géopolitique.

Depuis, les milieux mondialistes ont imposé à l’humanité entière le mythe du changement climatique, le piège de la biodiversité et le détournement technocratique du « développement durable ». Toutes ces initiatives ont été lancées contre nous avec la force d’un tsunami, surtout après 2020. J’ai parlé de cet agenda commun à l’ensemble de l’humanité dans mon dernier essai, publié par Technocracy News.

Ainsi, alors que les forces satanistes leur ont subordonné le monde entier, promouvant leur agenda à travers l’ONU, il faut être aveugle ou mercenaire pour ne pas voir que même après le début de la guerre en Ukraine, il n’y a pas eu de changement dans la politique interne de l’administration Poutine en ce qui concerne la mise en œuvre continue par Moscou de l’Agenda 2030 pour le développement durable — sans parler de la numérisation massive de la société, de la supervision et du contrôle total des citoyens, de l’élimination de l’argent liquide, et de la politique de mise en œuvre de la monnaie numérique, etc.

Une perception superficielle du conflit Ouest-Est nous place du côté des pays de l’Est. Mais il est important de rappeler que l’Occident est devenu global, parvenant à coloniser le monde entier. Les États subissent actuellement un processus dramatique de désouverainisation, et les véritables dirigeants du monde sont rassemblés au sein d’entités extraterritoriales (Big Money, Big Tech, Big Pharma, Big Media, etc.).

C’est pourquoi je soutiens que nous sommes dans une impasse géopolitique, dont seule une guerre pourrait nous aider à sortir. Personne ne souhaite une guerre, mais les mondialistes ont concentré un arsenal technologique massif qui pourrait facilement contrôler tous les pays et tous les êtres humains dans le monde. Seule une rupture majeure peut donner une chance de détruire le système actuel de domination mondiale. Tout le reste n’est que propagande pour les imbéciles et occasion pour les profiteurs de gagner plus d’argent.

Dans ce même essai, vous décrivez Pékin comme une puissance économique et politique émergente. Mais vous soulignez également que la Chine est « un projet pilote, un modèle de société qui serait imposé à tous les États ». Comment décririez-vous le « modèle chinois » ?

Pour comprendre le rôle assigné à la Chine par l’élite mondialiste, il faut revenir à la visite secrète d’Henry Kissinger à Pékin en juillet 1971, suivie de la visite officielle du président Richard Nixon en février 1972.

Ce n’est pas un hasard si Kissinger est connu pour être un fidèle allié de l’un des personnages les plus sinistres du XXe siècle, David Rockefeller. C’est lui qui a fondé en 1968 le célèbre Club de Rome, qui a produit en 1972 l’odieux rapport « Les limites de la croissance ». Ce document est la clé pour comprendre la stratégie malthusienne de dépopulation, mais aussi pour comprendre la désindustrialisation des pays occidentaux. Avec la pénétration des mondialistes en Chine, une opération spéciale d’une ampleur colossale visant à détruire la force économique de l’Occident, à travers la fameuse politique de dérégulation, a été lancée.

La fuite des capitaux et des industries des pays occidentaux vers la Chine et d’autres pays asiatiques, à la suite de transformations majeures des politiques économiques, a affaibli l’Occident et produit le « miracle chinois ». Rappelons que les élites mondialistes n’ont de loyauté envers aucun État, étant extraterritoriales par excellence et poursuivant une seule stratégie : la domination du monde. L’Empire britannique, puis l’Empire américain ont été utilisés dans ce même but, et maintenant l’ère du triomphe mondial de la Chine est arrivée.

Pour mieux comprendre comment la Chine est un instrument géopolitique entre les mains des élites mondialistes de la « marque Rockefeller », nous pouvons consulter un document clé : le rapport annuel 2010 de la Fondation Rockefeller, qui constitue un excellent exemple de programmation prédictive en prophétisant avec précision la pandémie de Covid-19 une décennie avant qu’elle n’arrive.

Ce rapport, intitulé « Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international », contient un chapitre très intéressant, Lock Step, qui a été cité des milliers de fois depuis le début de l’escroquerie Covid-19 (si vous ne l’avez pas encore fait, veuillez lire les pages 18 à 26). Ce rapport prévoit, dans les moindres détails, la plupart des événements dont nous avons été témoins dix ans plus tard, y compris le fait que le « virus » est apparu en Chine. Et le rapport a correctement prédit que la tyrannie médicale chinoise (masques, fermetures, quarantaines, etc.) serait saluée pour son « efficacité ».

Les louanges du syndicat criminel Rockefeller pour la gestion par la Chine de l’« urgence médicale » peuvent être décrites comme l’apothéose de Pékin. La Chine était et reste à ce jour l’outil le plus important pour la mise en place de la gouvernance mondiale et du nouvel ordre mondial.

Quelques autres exemples de « l’utilité et de l’efficacité » du régime chinois dit communiste, mais en fait technocratique : Vous souvenez-vous de l’Event 201 ? Comme par hasard, le Johns Hopkins Center for Health Security — université instrumentalisée par le clan Rockefeller depuis un siècle — en partenariat avec le Forum économique mondial (principale entité des mondialistes) et la Fondation Bill et Melinda Gates (acteur clé du massacre vaccinal au niveau international, et acteur principal de Big Pharma, dont GAVI) a organisé cet « exercice pandémique » de haut niveau le 18 octobre 2019, à New York. Il s’agissait de la dernière séance d’entraînement de l’élite démoniaque mondialiste avant l’opération spéciale Covid-19. Encore une fois, comme par hasard, les autorités sanitaires des États-Unis et de la Chine étaient présentes.

[Voir aussi :
Simulations de pandémies depuis 2010 : ce qu’elles nous apprennent de très déplaisant sur la Covid-19]

Et une fois de plus, par pur hasard (prédit au moins deux fois, en 2010 et en 2019), la sinistre escroquerie du Covid-19 a commencé en Chine. Et comme prévu, la Chine a été félicitée par des mondialistes tels que Soros, Gates et Schwab pour son efficacité dans la lutte contre la fausse pandémie.

Encore un exemple de la prétendue souveraineté de la Chine et de son miracle économique : Récemment, Pékin a reçu la visite d’un ami bien-aimé du peuple chinois, Bill Gates. Comme l’a rapporté Reuters :

Le président chinois Xi Jinping a qualifié Bill Gates de « vieil ami » et a déclaré qu’il espérait qu’ils pourraient coopérer d’une manière qui bénéficierait à la fois à la Chine et aux États-Unis, lors de la première rencontre de M. Xi avec un entrepreneur étranger depuis des ans.

[Voir aussi :
Xi salue son « vieil ami » Bill Gates alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine ne cessent de s’aggraver]

Mais en réalité, l’événement le plus récent qui confirme le rôle principal de Pékin dans l’agenda mondialiste a été la réunion annuelle des nouveaux champions du WEF, qui s’est tenue du 27 au 29 juin à Tianjin, en Chine.

Compte tenu de tout ce qui précède, il est essentiel de comprendre le rôle que l’élite mondialiste-sataniste assigne à la Chine dans le nouvel ordre mondial. La Chine est le projet pilote de la tyrannie technocratique mondiale, qu’ils espèrent imposer à absolument tous les pays, sous un centre de pouvoir unique qui contrôle le monde — très probablement d’ici 2030, comme indiqué dans l’Agenda de l’ONU adopté en 2015 à Paris, qui impose finalement le mythe du changement climatique, l’idée draconienne du « développement durable », et met fin à toute souveraineté nationale restante et aux libertés personnelles.

Contrôle total de chaque personne, fin de toute liberté politique, économique ou idéologique, transhumanisme, totalitarisme numérique, vaccination obligatoire, modification génétique de tous les humains, manipulation du climat.

Il s’agira d’un régime dystopique à l’échelle internationale, dominé par des forces démoniaques qui prétendent mieux organiser nos vies.

La partie humoristique de ce plan inquiétant avec un bonheur modelé par la Chine pour toutes les nations — embrassé par les dirigeants et les propagandistes russes — est le projet dit « One Belt One Road » (une ceinture et une route).

Tout cela peut-il être une occasion de se réjouir pour un patriote, pour un intellectuel familiarisé avec l’idée de la domination économique comme condition préalable à la domination politique, culturelle et civilisationnelle ? Si la Chine, et non les États-Unis, est le vecteur de l’imposition d’un nouvel ordre mondial, cela signifie-t-il que nous devons renoncer à notre indépendance, à notre identité nationale, à notre culture et à nos traditions ? Devons-nous renoncer à l’espoir d’une souveraineté nationale, de la création de blocs régionaux axés sur des idées civilisationnelles communes plongeant leurs racines dans la même tradition religieuse ?

Alors que nous assistons à cette tragicomédie sans précédent dans l’histoire de l’humanité, je plains ceux qui prétendent que la Chine serait une alternative positive à l’hégémonie américaine et occidentale, qui incarne manifestement l’un des plus grands maux que le monde ait connus. Mais imaginez ce qui se prépare : un goulag numérique mondial sur le modèle chinois, avec une surveillance totale, des prisons remplies de dissidents, des notes sociales et un terrorisme d’État — je ne pense pas que ce soit une alternative souhaitable pour une personne normale qui ne s’est pas prostituée aux mondialistes de l’Occident, de la Russie ou de la Chine.

Il est d’ailleurs amusant de constater que le Kremlin prétend sérieusement être l’« allié » de Pékin. La Russie pourrait être décrite plus précisément comme le vassal de la Chine.

Il suffit d’observer les échanges commerciaux entre les deux pays. Nous pouvons déterminer que la Russie a échappé à son rôle de semi-colonie occidentale en faveur du même type d’arrangement avec la Chine, et en partie avec l’Inde et la Turquie.

Quelle est la situation actuelle en Moldavie en ce qui concerne la technocratie et la tyrannie médicale introduites par la « pandémie » ? Existe-t-il des efforts de la part du grand public ou de la base pour résister aux initiatives défendues par l’OMS, le FEM et d’autres organisations mondialistes ?

Actuellement, le régime politique de la Moldavie est entièrement contrôlé par les Américains, plus précisément par le réseau Soros. Des poupées gonflables sans personnalité, sans biographie, sans aucune capacité politique ou administrative, mais fidèles aux maîtres occidentaux. Les dirigeants promeuvent une politique agressive à l’égard de Moscou, se posant en fidèle allié du régime sioniste de Kiev.

Lorsque la fausse pandémie a été lancée en 2020, les soi-disant socialistes dirigés par le président Igor Dodon, favori de l’administration Poutine, étaient au pouvoir. Et tout comme Poutine et son régime ont fait preuve d’une subordination totale aux satanistes de l’OMS, le régime fantoche de Chisinau a imposé violemment la même terreur, y compris des injections forcées, sous un prétexte médical.

Après que le régime pro-russe a été remplacé par le régime pro-occidental dirigé par Maia Sandu, qui a été président en novembre 2020, la même politique de terreur médicale a été promue sous le prétexte de la fausse pandémie. Il n’y a pas eu de différence.

D’une manière générale, l’ensemble du spectre politique, de la gauche à la droite, a adhéré à l’agenda de l’OMS. La même homogénéité existe avec les politiques économiques imposées par le FMI, la Banque mondiale, l’OMC, l’UE, etc.

Les hommes politiques d’aujourd’hui sont les captifs irrémédiables du paradigme économique libéral, avec le mythe du libre-échange, du contrôle de l’inflation, des prêts, des politiques douanières, fiscales et budgétaires dictées de l’extérieur par le « Consensus de Washington ».

D’autre part, le processus politique lui-même n’existe pas. Il n’y a que de l’argent sale, provenant soit de centres de pouvoir extérieurs, soit de groupes mafieux locaux, qui se transforment en projets médiatiques et politiques réussis. Si vous avez de l’argent, vous êtes un « politicien » prospère, sinon, vous êtes un perdant.

Vous êtes assez critique à l’égard de Moscou. De quel « côté » vous situez-vous dans la guerre en Ukraine ? Qui porte la responsabilité ultime de ce conflit et que faut-il faire ?

Cette guerre n’est que le maillon d’une longue chaîne d’événements historiques. Les racines du conflit remontent à l’obsession bien connue de la See Power, de la thalassocratie ou des Anglo-Saxons, de détruire la Russie en tant que puissance terrestre, en tant que Tellurocratie — un État dont la puissance découle d’une domination militaire ou commerciale basée sur la terre (Carl Schmitt).

Ce conflit fait partie de ce que l’on appelle les constantes géopolitiques. Et peu importe qui est au pouvoir en Russie — Tsar Nicolas II, Staline ou Poutine.

Les ennemis de la Russie ont trois objectifs :

1. Spirituel — la destruction de l’orthodoxie.

2. Économique : prendre le contrôle des vastes ressources naturelles de la Russie.

3. Militaire — dominer l’Eurasie.

Comme l’a expliqué Sir Halford J. Mackinder :

« Celui qui contrôle l’Europe de l’Est contrôle le Heartland ; celui qui contrôle le Heartland dirige l’île mondiale ; celui qui dirige l’île mondiale dirige le monde ».

Bien sûr, la Russie est engagée dans une guerre défensive et l’Ukraine est utilisée par l’OTAN dans cette guerre par procuration. Mais la façon dont l’administration de Poutine se présente montre que la Russie a un leadership gérontocratique, inerte et dépassé, dominé par des oligarques et massivement influencé par des agents étrangers. En bâclant ce qui aurait pu être une guerre éclair réussie, la Russie est maintenant coincée dans une guerre prolongée qui entraîne des sacrifices humains colossaux de part et d’autre.

La succession au pouvoir à Moscou par le biais d’élections est impossible, un coup d’État n’est pas souhaitable, le réveil de Poutine et de Shoigu de leur léthargie collective est inimaginable, et l’apparition de sentiments patriotiques au sein de la classe dirigeante est très difficile à croire.

Et comme toujours dans l’histoire de la Russie, tout espoir repose sur Dieu. Je sais que le ciel est rempli de saints, de martyrs et de héros russes qui prient pour le salut de la Russie. Je sais que la Russie n’a pas entièrement perdu sa virilité et que cette guerre forme une nouvelle génération de héros, qui auront aussi leur mot à dire dans les grands changements politiques qui suivront en Russie.

Je continue à espérer la défaite des ennemis de la Russie et le triomphe de l’esprit chrétien et patriotique, malgré tous les événements déprimants.




Ex Machina

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[NDLR Ex Machina se trouve dans l’expression latine Deus Ex Machina, qui peut se traduire par « Dieu sorti de la machine » et pourrait signifier « Ce qui, ou celui qui, arrive par surprise et qui est le moteur d’une action ».]

Par Zénon — Juillet 2023

Le Monde est dirigé par des lignées lucifériennes, pédocriminelles, consommatrices de sang et d’adrénochrome ? Certes, mais je suis détenteur de la vérité grâce à Internet. Les divisions (droite/gauche ; chrétiens/musulmans ; pro/anti-Russes ; etc.) atomisent peu à peu toutes les relations sociales ? Pas grave  : je reste connecté aux « résistants » de la planète entière grâce à Telegram et Signal sur mon indispensable smartphone. Nombre de personnes comprennent à l’occasion du Covid qu’on ne leur veut pas que du bien en haut lieu ? Youpi ! C’est le moment de monter un site avec des solutions payantes clés en main. La dédollarisation financière est en marche ? Bonne nouvelle : voilà le prétexte idéal pour passer aux CBDC et accélérer l’air de rien l’agenda globaliste.

Voilà plus de vingt ans que l’accès au web s’est généralisé. Vingt ans de fenêtre de tir ouverte pour s’informer, comprendre les mécanismes sous-jacents de l’Histoire, écouter les lanceurs d’alertes et partager les informations. Vingt ans de prise de conscience du plan de mise sous coupe réglée de l’Humanité, et l’oligarchie au pouvoir continue pourtant de pousser ses pions avec plusieurs coups d’avance… Certes, l’attachement aux idéologies, les querelles d’ego ou encore le parachutage d’éléments « anti-système » parfaitement inscrits dans la dialectique « thèse-antithèse » servant la synthèse finale n’ont pas joué en notre faveur. Mais il existe à cet état de fait des causes plus profondes sur lesquelles se pencher pour élucider le mystère d’une telle passivité face à notre élimination programmée.

On relève souvent à juste titre le dangereux messianisme du mouvement sioniste, mais on omet d’observer que cette tournure d’esprit est commune aux cultures des trois religions abrahamiques. Les courants de pensée prétendument athées qui s’en sont dégagés ne se sont jamais libérés de l’ultime séduction de remettre son corps, son esprit et son destin aux mains d’une entité plus forte, qu’elle soit étatique, scientiste ou collectiviste. Le projet du nouvel ordre mondial n’est qu’un savant mélange des trois, mâtiné de sauce new-âge pour complaire à la naïveté des idéalistes et à notre irrépressible besoin d’espérer.

Trop de personnes nouvellement « éveillées » restent victimes du syndrome du sauveur, que celui-ci se porte sur Trump, Musk, Poutine, sur l’arrivée/le retour du Messie, la confédération galactique ou que sais-je encore. Il s’agit d’un cheval de Troie mental plurimillénaire, exploité pour maintenir les peuples enferrés dans un perpétuel triangle de Karpman et permettre aux dirigeants de mener à bien leurs projets.

C’est la raison pour laquelle des gens comme Attali, Schwab ou Harari admettent ouvertement leur plan. L’objectif à cela est multiple : il s’agit d’abord de maintenir le public dans de basses vibrations. D’encourager la passivité propre à la sphère virtuelle, le sentiment d’impuissance et le fatalisme. Mais le fait de nous présenter ces finalités comme inéluctables participe aussi à l’effraction de notre libre arbitre : plus nous accordons d’attention à l’avenir qu’ils préparent, plus nous nourrissons mentalement la potentialité qu’il se réalise. Ce n’est là ni plus ni moins qu’une extorsion de consentement. À ce titre, la grande divulgation à laquelle nous assistons concourt pleinement à la feuille de route mondialiste : liquider avec notre complicité l’ordre ancien pour participer de concert à l’avènement du nouveau.

Comme nous le savons, la multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection, l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le pass carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non informées dans la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.

L’apparition d’un faux messie sera donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties autoréalisatrices.

Nous devons donc à ce stade intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de Davos ni dans les couloirs du Pentagone. Ce pire ennemi se trouve tapi en nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui que nous croyons être et le monde extérieur. Dans l’intellect et sa manière de substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.

Et si la véritable foi n’était pas de croire, mais de voir ? De percevoir au niveau le plus subtil que l’on puisse ressentir l’existence d’une vibration universelle derrière la multitude des formes de vie. De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation. Vivre cette expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.

Dans le sillage de ce qui a lieu actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées génération après génération souffrances et perversions commence à se dissoudre sous l’affaiblissement de notre champ magnétique. Il en résulte déjà des réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec notre nature éternelle.

De puissantes radiations solaires ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup de semonce. D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis sorciers au pouvoir espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp — chemtrails — ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec, comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balayage de tout ce que nous avions jusqu’ici connu.

La mauvaise nouvelle dans tout cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les mondialistes. La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seules les personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à leurs représentations du Monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis physiquement.

Les survivants ne seront pas quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le vivant. Des êtres humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni personne ne saurait aliéner ou assujettir. Notre espèce aura trouvé sa place et son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.

Zénon

Terra Incognita de Zénon en version PDF. À retrouver dans Les Chroniques de Zénon




WORLDCOIN : L’IA exige la preuve que vous êtes humain

[Source : off-guardian.org]

« … la plupart des gens dans le monde ne sont même pas au courant des protocoles de preuve de personnalité, et si vous leur dites de tenir un code QR et de scanner leurs yeux pour 30 $, ils le feront. »

Vitalik Buterin

Par Karen Hunt

Dans la scène d’ouverture du film original de Blade Runner, Leon, un réplicant du Nexus-6 subit un « test de Voight-Kampff » pour déterminer s’il est humain ou non.



Le test est conçu pour provoquer une réaction émotionnelle. Les émotions sont lues en balayant l’iris, la partie colorée de votre œil. La couleur de votre iris est comme votre empreinte digitale ; c’est unique pour vous, et personne d’autre au monde n’a exactement la même couleur d’œil.

Au fil des questions, Leon devient de plus en plus agité. Lorsqu’on lui demande de « décrire en un seul mot, uniquement les bonnes choses qui te viennent à l’esprit à propos de ta mère », il en a assez. « Ma mère ? » dit Léon. « Laissez-moi vous parler de ma mère. » Et il sort une arme et tue son bourreau.

Les réplicants ont une date de fin, car s’ils vivent trop longtemps, ils commencent à développer des émotions et la peur est qu’ils ne se distinguent plus des humains. Leon et quelques autres réplicants avancés ont pour mission d’affronter leur créateur, le Dr Eldon Tyrell, et de trouver un moyen de prolonger leur vie.

Phillip K. Dick, auteur du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? sur lequel le film est basé, se retournerait contre ce qui se passe aujourd’hui. Non pas parce que c’est ce qu’il a prédit, mais parce que c’est exactement le contraire.

Ce n’est pas l’IA qui doit prouver qu’elle n’est pas humaine. Ce sont les humains qui doivent prouver qu’ils ne sont pas des IA.

J’ai mis en garde à ce sujet dans Digital ID And Our Obsession with « Identity » [L’identité numérique et notre obsession de l’« identité »].

« Il est presque impossible d’échapper à la vaste machine qui nous absorbe en elle. Elle insiste pour que nous prouvions qui nous sommes, encore et encore, et plus nous en faisons, moins il semble satisfait. »

Plus nous devons prouver notre identité, plus l’IA trouvera des moyens de la falsifier. Plus nous donnons d’informations à l’IA, plus ces informations peuvent être utilisées contre nous.

Par exemple, Amazon utilise la surveillance pour comptabiliser les secondes de la pause toilette de chaque travailleur ou chronométrer chaque étape de son travail. Et en fait, les travailleurs sont formés pour le faire eux-mêmes avec leurs appareils Fitbit enregistrant leurs pas en une journée. Dans certains lieux de travail, l’IA écoute chaque conversation, répertorie chaque mot, qui l’a dit et comment, puis note chaque agent.

« Dans le travail à bas salaire, nous constatons que beaucoup plus de décisions prises par un cadre intermédiaire sont sous-traitées à un algorithme », déclare Aiha Nguyen de l’organisme de recherche Data & Society.

De plus en plus d’entreprises collectent des données pour augmenter la production et former des machines pour imiter les humains. Aux États-Unis, des caméras ont été installées au-dessus de la tête de chaque travailleur dans les chaînes de montage lors de l’assemblage de pièces automobiles ou de composants électroniques.

Le résultat est que les humains sont tenus de se comporter davantage comme des robots, aucune spontanéité de pensée ou d’action, aucune excuse pour les erreurs, tandis que les machines apprennent à se comporter davantage comme des humains.

Comme l’a récemment déclaré un employé d’Amazon au Guardian :

« Pour eux, nous sommes comme des robots plutôt que des personnes. Les petites choses qui font de nous des êtres humains, vous pouvez les sentir être broyées. »

Les humains ordinaires sont relégués à une classe inférieure à la machine. Et n’imaginez pas que parce que vous appartenez à la classe moyenne, vous en êtes exempté. La classe moyenne disparaît rapidement. Oui, de nombreux nouveaux emplois sont créés dans les secteurs de la technologie et de la santé, mais ces emplois seront également surveillés par l’IA.

Dans une interview en 2014 lors d’un symposium du MIT, Elon Musk avertissait :

« Avec l’intelligence artificielle, on invoque le démon. Vous savez toutes ces histoires où il y a le gars avec le pentagramme et l’eau bénite et il est comme… ouais, il est sûr qu’il peut contrôler le démon, [mais] ça ne marche pas. »

Et pourtant, il est à l’avant-garde de la création et de la construction de l’IA et de son infiltration dans nos esprits. Il est loin d’être le seul dans cette entreprise. Sam Altman, qui a aidé à fonder OpenAI avec Elon Musk, a lancé l’une des entreprises les plus ambitieuses de « preuve d’humanité » :

WORLDCOIN

Worldcoin vous invite à vous approcher de l’orbe et à regarder dans ses profondeurs. Il promet d’apporter la réponse à la question de la preuve de la personnalité de chaque être humain sur la planète.

Selon son site Internet,

« Le protocole Worldcoin aspire à devenir le plus grand réseau public identitaire et financier au monde, accessible à tous, quels que soient leur nationalité, leur origine ou leur statut économique. »

L’Orbe a à peu près la taille d’une boule de bowling.

« Il utilise un système de caméras infrarouges, de capteurs et de réseaux de neurones alimentés par l’IA pour scanner votre iris et vérifier que vous êtes un être humain ».

Ces orbes sont mis en place dans des villes du monde entier. Les gens se voient offrir 30 $ pour regarder dans l’Orbe et abandonner leurs iris à la Vaste Machine. Jusqu’à présent, plus de deux millions d’humains l’ont fait dans plus de 30 pays, sur les cinq continents.

Les promoteurs de Worldcoin expliquent que puisque l’IA va bientôt évoluer vers l’AGI, ou l’intelligence générale avancée, rendant la machine plus intelligente que les humains, il est impératif que nous cataloguions chaque véritable humain sur la planète afin que personne ne soit laissé pour compte dans les opportunités de prospérité à venir.

[Note de Joseph : dans notre monde orwellien d’inversion des valeurs et des significations, la prospérité promise ne sera que pour les élites, alors que les autres ne seront que des esclaves déshumanisés, ne possédant plus rien, pas même leur identité qui sera contrôlée par la machine.]

Il y a beaucoup de problèmes avec l’AGI, qui méritent une exploration plus approfondie. Par exemple, alors que l’IA reçoit de plus en plus de données synthétiques au lieu de « données humaines pures », le chercheur en données de l’Université Monash, Jathan Sadowski, prévient qu’elle se transforme en ce qu’il décrit comme « “l’IA des Habsbourg”, ou “un système qui est si fortement formé sur le sorties d’autres IA génératives qu’il devient un mutant consanguin, probablement avec des caractéristiques exagérées et grotesques.” »

Richard G. Baraniuk, en collaboration avec des chercheurs de Stanford, a publié un article fascinant sur ce problème, intitulé « Self-Consuming Generative Models Go MAD [Les modèles génératifs auto-consommateurs deviennent fous] ».

Oui, AGI peut littéralement devenir MAD, un peu comme Leon. Mais tout cela signifie qu’à l’avenir, les données en or pur, ou les données humaines réelles, gagneront en valeur jusqu’à ce que l’IA atteigne un point où elle n’est plus nécessaire.

Naturellement, les humains ordinaires ne sont pas informés de tout cela. On nous promet que le bond en avant de l’IA dans l’intelligence créera une richesse massive pour nous. Comme le dit Vitalik Buterin, les gens ne comprennent pas vraiment ce qu’on leur vend. Au lieu de cela, nous nous accrochons aux concepts dont nous avons été nourris, comme les créateurs de Worldcoin affirmant vertueusement que « personne ne veut que toute cette richesse ne profite qu’aux milliardaires, elle devrait être distribuée équitablement à — littéralement — chaque humain de la planète, sous la forme de RBU »., ou revenu de base universel. Le RBU se présentera sous la forme d’une crypto-monnaie appelée Worldcoin (WLD) ».

Apparemment, cela donnera du pouvoir à tous les humains. C’est ce que disent les milliardaires qui ont utilisé ces dernières années l’hystérie de la Covid et maintenant la guerre en Ukraine — non pas pour bénéficier à l’humanité — mais pour accroître leur propre richesse et leur pouvoir, de sorte qu’ils sont maintenant en mesure de cataloguer et de contrôler chaque personne sur la planète.

« Le RBU m’intéresse même sans parler d’IA », a déclaré Altman dans une récente interview avec Zoom. « C’est une idée qui plaît à beaucoup de gens. Si nous avons une société suffisamment riche pour mettre fin à la pauvreté, alors nous avons l’obligation morale de trouver comment y parvenir. »

Ce qui est vraiment intéressant, c’est que lorsqu’ils veulent vous asservir, ils parlent d’une obligation morale de le faire. N’avons-nous pas déjà assez de richesses pour mettre fin à la pauvreté ? N’y a-t-il pas toujours eu assez de richesse pour mettre fin à la pauvreté ?

L’histoire nous a montré qu’une fois qu’une personne a goûté au pouvoir, elle ne le partage pas, elle en veut juste plus. Et plus. Et plus.
Altman veut partager la richesse, mais pour votre propre bien, elle ne peut pas encore être partagée :

« Je pense que nous allons avoir besoin d’une sorte de coussin pendant la transition et une partie de la raison d’être enthousiasmé par l’IA est que c’est un monde plus abondant matériellement. »

Le coussin sera un revenu de base universel, juste pour les aider à traverser cette phase de transition. Notez que Worldcoin est vendu comme offrant aux humains un « monde plus abondant matériellement ».

Combien de matériel de plus pouvons-nous obtenir ? Combien de choses pouvons-nous encore accumuler ? C’est le mensonge que nous avons été conditionnés à croire depuis les années 1950 environ, lorsque les entreprises ont réalisé qu’elles pouvaient manipuler psychologiquement les gens, même les enfants, à grande échelle (par le biais de la télévision) pour qu’ils achètent de plus en plus de « choses » avec la promesse que cela les rendrait heureux. Bien sûr, cela n’a jamais rendu personne heureux. Tout ce que cela a fait, c’est créer la dépendance d’en vouloir toujours plus. En cours de route, les gens ordinaires sont devenus désespérément endettés auprès d’un groupe de milliardaires de plus en plus puissants et triés sur le volet.

L’Américain moyen a une dette d’environ 90 000 $. La plupart des gens vivent de chèque de paie en chèque de paie et sont à un chèque de paie de la catastrophe. Dans Digital ID And Our Obsession with « Identity », j’écris sur l’histoire de la vie à crédit et comment cela nous est arrivé.

Si vous vivez dans un pays du premier monde mais que vous avez des dettes inquiétantes, imaginez qu’on vous enlève ce poids qui vous empêche de dormir, qui vous donne l’impression de vous noyer continuellement sans pouvoir vous soulager. Pouf ! Votre dette est effacée. Tout ce que vous avez à faire est de donner vos données biométriques à la Grande Machine. Quel est le problème avec ça ? Vous en avez déjà donné tellement au gouvernement, à Amazon, à Google, à chaque site Web sur lequel vous naviguez, qu’importe si enfin vous donnez tout. Quel soulagement ce sera.

Imaginez maintenant que vous veniez d’un pays du tiers monde et que quelqu’un vienne dans votre village pour vous offrir une connexion avec le monde extérieur et la possibilité d’être riche, vous aussi, et de participer à l’économie mondiale. Tout ce que vous avez à faire, c’est de fixer l’orbe et on vous donnera de l’argent pour cela.

D’ici peu, tout le monde, du villageois du tiers-monde au membre de la génération Z du premier monde, se retrouvera dans un appartement situé dans une ville de 5 minutes. Il aura fière allure, avec des espaces verts, des magasins, une salle de sport, des vélos et pas de voitures. Ils seront tous relégués au même niveau et recevront un certain nombre de jetons à dépenser, principalement dans un monde virtuel où ils vivront par procuration ce qu’ils ne peuvent pas vivre dans le monde réel qui est devenu si étroit. Lentement, mais sûrement, le monde réel se transforme en rêve tandis que le monde virtuel devient réalité.

Nous sommes déjà conditionnés à accepter cette transition loin de la réalité. Nous croyons que nous faisons l’expérience de la « liberté » en ligne dans des endroits comme « x ». Nous vérifions notre humanité, pensant que c’est une bonne chose, ou même si nous ne le faisons pas, nous le faisons quand même, en le justifiant parce que cela signifie que nous pouvons parler « librement ». En ligne, nous pouvons dire avec audace des choses à des millions de personnes désincarnées que nous ne dirions jamais dans le monde réel. Par exemple, vous ne crieriez pas vos opinions politiques sur le marché à un groupe d’étrangers. Mais vous le ferez en ligne.

Vous vous souvenez des « émissions de télé-réalité ? ». Elles n’étaient pas réelles. Personne n’a essayé de prétendre qu’elles l’étaient. Mais elles ont servi un objectif important, brouillant la frontière entre réalité et illusion.

Cela nous conduit encore plus loin dans les boîtes dont j’ai souvent parlé. Des prisons virtuelles qui nous semblent confortables et familières, où nous avons déjà créé des communautés de personnes qui pensent exactement la même chose que nous. Cette mentalité est continuellement renforcée au point que nous ne contrôlons plus nos propres esprits, nous sommes simplement nourris en boucle continue de la même propagande avec un « pépin » occasionnel pour nous donner l’impression de « lutter » contre « quelque chose » alors que nous ne faisons que vivre dans un rêve.

Imaginez voter pour un candidat, par exemple. Tout comme les céréales au supermarché, il peut y en avoir deux ou trois différentes, mais elles proviendront toutes de la même source : la Grande Machine. Peut-être qu’ils ne seront même pas de vraies personnes à un moment donné. Ce seront des représentations virtuelles de personnes.

En fonction de tout ce que la machine sait de vous, vous serez amené à voter pour un certain candidat. Oh, vous dites, cela arrive déjà. Mais c’est pourquoi cette affaire contre Donald Trump est si importante. Quoi que vous pensiez de lui, il menaçait le système. Ou du moins nous le pensons. Parce que ces dernières années ont tellement perturbé nos esprits, nous ne pouvons plus être sûrs de rien. Peut-être que ses prochains procès sont l’ultime émission de télé-réalité.

S’il est mis en prison, ses millions de partisans prendront-ils réellement les armes et se battront-ils pour ce qu’ils croient ? Ou continueront-ils à crier en ligne là où ils ont appris à se sentir en sécurité et à l’aise, reconnaissant ainsi que la Grande Machine est aux commandes et qu’ils s’y sont déjà soumis il y a longtemps — ils ne l’ont tout simplement jamais réalisé. Cela pourrait clouer le couvercle sur le cercueil de l’acceptation de la soumission complète à la Grande Machine.

Des courses divertissantes seront tracées entre les candidats à l’avenir, mais elles auront du mal à correspondre à celle entre Biden et Trump. Trump peut-il retarder les procès suffisamment longtemps pour pouvoir être élu président ? Peut-il être élu ?

Les gens sauront que les futures courses sont fausses, mais c’est ce qui les rendra sûres, tout comme regarder un film est sûr. Les électeurs pourront jouer des scénarios en ligne, fidéliser l’un ou l’autre des candidats, faire des paris, plaider leur fidélité comme ils le font pour des célébrités ou des personnalités sportives.

Bien sûr, personne ne parle de tout cela. Au lieu de cela, on vous promet la liberté en échange de votre passage à l’Orbe et de sa pénétration dans votre âme.

Alex Blania est le PDG de 29 ans, grand, athlétique et au visage de bébé de Tools for Humanity, une extension de Worldcoin. Il s’excuse d’avoir à prendre toutes ces données et à les transmettre à l’IA :

« Pour plusieurs raisons, nous ne voulions pas nous engager dans cette voie », dit-il. « Nous savons que ça va être douloureux. Ça va coûter cher. Les gens pensent que c’est bizarre. Mais c’était vraiment la seule solution. »

Un article du MIT Technology Review publié en avril 2022 intitulé Tromperie, travailleurs exploités et dons en espèces : comment Worldcoin a recruté son premier demi-million d’utilisateurs de test a révélé « de larges écarts entre la messagerie publique de Worldcoin, qui se concentrait sur la protection de la vie privée, et ce que les utilisateurs ont vécu. Nous avons constaté que les représentants de l’entreprise utilisaient des pratiques commerciales trompeuses, collectaient plus de données personnelles qu’elles ne le reconnaissaient et n’obtenaient pas un consentement éclairé significatif ».

Créateur d’Ethereum, Vitalik Buterin s’est récemment prononcé sur le phénomène Worldcoin.

Buterin décrit les façons malveillantes dont ces données pourraient être utilisées :

  1. Fausses personnes imprimées en 3D : on pourrait utiliser l’IA pour générer des photographies ou même des impressions en 3D de fausses personnes suffisamment convaincantes pour être acceptées par le logiciel Orb. Même si un seul groupe procède ainsi, il peut générer un nombre illimité d’identités.
  2. Possibilité de vendre des identifiants : quelqu’un peut fournir la clé publique de quelqu’un d’autre au lieu de la sienne lors de l’inscription, donnant à cette personne le contrôle de son identifiant enregistré, en échange d’argent. Cela semble déjà se produire. En plus de la vente, il y a aussi la possibilité de louer des identifiants à utiliser pendant une courte période dans une seule application.
  3. Piratage téléphonique : si le téléphone d’une personne est piraté, le pirate peut voler la clé qui contrôle son World ID.
  4. Contrainte gouvernementale pour voler des identifiants : un gouvernement pourrait forcer ses citoyens à se faire vérifier tout en montrant un code QR appartenant au gouvernement. De cette façon, un gouvernement malveillant pourrait avoir accès à des millions d’identifiants. Dans un système biométrique, cela pourrait même être fait secrètement : les gouvernements pourraient utiliser des orbes obscurcis pour extraire les identifiants mondiaux de toute personne entrant dans leur pays au poste de contrôle des passeports.

Quel beau gâchis !

Comme Alex Blania de Worldcoin, Buterin a 29 ans. Sa vision de l’avenir utopique est similaire à celle d’Altman et de Blania. Dans mon essai SoulBOUND, je raconte comment Buterin appelle en fait ses jetons Ethereum Soulbound. C’est une nouvelle religion où les membres se surveillent les uns les autres, responsables devant le nouveau Dieu, la Grande Machine.

Son inspiration pour son monde SouldBOUND [NDT Littéralement : lié à l’âme] provient des jeux vidéo auxquels il jouait quand il était enfant.

« Être SoulBOUND, c’est avoir votre âme liée aux autres par un contrat de sang, puisant dans l’essence de l’autre pour se protéger contre les serviteurs de Nagash, le dieu de la mort. »
WARHAMMER, un des jeux préférés de Buterin

[NDT Dans d’autres jeux vidéo, il existe des objets liés à l’âme du personnage joué par le joueur. On peut alors facilement imaginer ou envisager que dans la vraie vie le joueur soit une entité non humaine et que l’identifiant numérique imposé au personnage humain réel soit équivalent à un contrat signé avec le Diable.]

Dans son livre blanc, écrit en 2022, Buterin décrit un monde où le mot « âme » remplace le mot « portefeuille » et si vous êtes « réel » vous pouvez acheter et vendre avec votre âme même. Votre âme contient la preuve de votre identité. Être Soulbound, c’est être légitimé au sein de votre communauté. Au sein de votre communauté se trouvent des Soul Guardians [NDT Gardiens des âmes], qui attestent de la bonne moralité des membres.

Buterin répond à des questions comme comment ne pas perdre son âme. Un utilisateur organise un ensemble de « gardiens » et leur donne le pouvoir, à la majorité, de changer les clés de leur portefeuille. Les tuteurs peuvent être un mélange d’individus, d’institutions ou d’autres portefeuilles.

Si vous avez perdu votre âme, peut-être en faisant quelque chose avec laquelle la communauté n’est pas d’accord — et cela pourrait être littéralement n’importe quoi — pour récupérer les clés privées d’une âme, il faudrait qu’un membre de la majorité qualifiée de la communauté de l’âme y consente.

Les « Souldrops » [NDT Littéralement : Gouttes d’âme] sont des jetons qui peuvent être récompensés par de bons citoyens.

Et naturellement, dans un monde SoulBOUND, les citoyens peuvent aller au paradis ou en enfer, selon leur comportement.

« Tout comme l’inconvénient d’avoir un cœur est qu’un cœur peut être brisé, l’inconvénient d’avoir une âme est qu’elle peut aller en enfer et l’inconvénient d’avoir une société est que les sociétés sont souvent animées par la haine, les préjugés, la violence et la peur. L’humanité est une expérience formidable et souvent tragique. »

Buterin explique comment de grandes parties prenantes telles que BlackRock et Vanguard ont repris les banques et les plus grandes entreprises. Il parle de redonner le pouvoir au peuple. Et qui sait, peut-être dans sa vision du monde, influencée par les jeux vidéo auxquels il jouait enfant, il pense que c’est possible. Je ne retiens pas mon souffle.

[NDT Les actionnaires de BlackRock et Vanguard sont les mêmes que ceux des banques et des multinationales, dans un jeu complexe de participations croisées.]

Voici quelques-unes des entreprises que Buterin répertorie comme se bousculant pour être le meilleur chien en preuve d’humanité. Le premier est celui de Worldcoin :

Proof of Humanity

[NDT Preuve d’Humanité]

Proof of Humanity, un système combinant des réseaux de confiance, des tests de Turing inversés et la résolution des conflits pour créer une liste d’humains à l’épreuve des sybilles.

BrightID — Preuve d’unicité

L’identité est un droit humain.

Tout le monde mérite les droits fondamentaux d’accès aux biens publics.

Idéna

PREUVE DE PERSONNE BLOCKCHAIN

COORDINATION DES INDIVIDUS — devenez validateur

Circles

[NDT Cercles]

Circles est un système qui contribue à un revenu de base universel (RBU) pour ses utilisateurs.

Circles promet que tout est question de communauté et de confiance mutuelle au sein de cette communauté. Pour comprendre ce concept essentiel de confiance, il suffit de lire ce qu’il dit sur le site Internet de Circles :

Circles fournit un revenu de base dans le sens où chaque membre de confiance de notre communauté peut émettre des jetons Circles (CRC) régulièrement et de manière égale via leurs contrats intelligents, sans aucune autre condition. La valeur de ce revenu de base appartient à la communauté, qui offre des biens, des produits et des services en échange de notre monnaie complémentaire.

Circles est une question d’accords et de négociations communautaires.

Que sont les contrats intelligents de Circles ?

Les contrats intelligents sont inhérents aux technologies blockchain. Ils sont comme des chiens dressés, qui font des choses quand certaines choses pour lesquelles ils ont été dressés se produisent. Par exemple, ils reniflent de la drogue, ou aboient quand il y a un inconnu à la porte… etc.

Avec les contrats intelligents, si certaines conditions sont remplies, ces programmes exécutent une certaine action.

Dans le cas des Circles, les contrats intelligents définissent par exemple le nombre de Circles que vous obtenez lorsque vous vous inscrivez et votre montant RBU quotidien.

Dans le futur, il n’y a plus d’individualité. Il n’y a que la volonté du « cercle » qui est responsable devant la Grande Machine. Il n’y a que des contrats conclus avec l’IA et des règles sans dérogation.

Surestaries (([1] Montant que l’affréteur doit payer à l’armateur pour un retard dans le chargement ou le déchargement de marchandises. Cependant le mot prend ici une signification dérivée.)) dans les cercles — faites attention à ça !

Plus il y a de personnes qui rejoignent votre cercle, plus vous aurez de jetons, n’est-ce pas ? Pas vraiment.

Les cercles sont un type unique de revenu de base, car il n’est pas nécessairement destiné à épargner, mais à dépenser, donnant à chacun le même pouvoir d’émettre de l’argent.

Pour contrer l’augmentation constante de la masse monétaire à mesure que de plus en plus de personnes nous rejoignent, nous utilisons ce qu’on appelle des surestaries. Les surestaries signifient que l’argent a une durée de vie et qu’il se dégrade avec le temps, agissant comme une sorte de frais de stationnement ou de taxe sur la masse monétaire.

Il en résulte que votre solde net diminue et n’augmente pas par rapport au RBU.

L’objectif est d’augmenter la vitesse des dépenses, afin que vous et votre réseau soyez motivés à dépenser et à échanger des CRC contre des objets de valeur, au lieu de rester assis dessus. Cela soutient un système économique fluide et vital au lieu d’un système stagnant. C’est pourquoi il s’appelle Circles. Il est fait pour circuler. Tout comme un corps sain a besoin d’une circulation sanguine saine.

Vous serez pour toujours sur un tapis roulant sans aller nulle part. Vous ne pouvez pas « vous asseoir » sur des jetons, ce qui signifie que vous ne pouvez pas sauvegarder. Vous devez les dépenser en « choses de valeur ». Oui, il y aura des personnes innovantes et créatives avec plus de liberté pour faire des choses intéressantes, mais ce ne sera pas vous. Une fois que vous êtes bien implanté dans votre « cercle », vous n’en sortirez plus.

Tout ce qui compte, c’est de dépenser vos jetons et de maintenir la confiance au sein de votre cercle :

« En émettant votre propre revenu de base personnel, vos jetons seront différents des jetons des autres. C’est le cœur même de notre concept : le système saura et saura toujours les routes et les sources d’origine des jetons, même après de nombreux échanges. Cela vous aide à utiliser uniquement vos jetons Circles (CRC) via vos connexions de confiance et via les connexions de confiance transitives. Si vous recevez des CRC sans connexions de confiance significatives et de qualité, ou si vous avez fait confiance à de faux comptes, vos jetons CRC n’auront aucune valeur. Mais si vous faites partie d’une communauté vivante, où de vraies valeurs économiques sont disponibles, et que vous ne faites pas confiance aux faux comptes, vos jetons CRC seront très précieux. »

Comment savoir à qui faire confiance ?

« Lorsque vous choisissez de faire confiance à quelqu’un, cela signifie que vous êtes prêt à accepter sa devise comme valide. Par exemple, “Je vous fais confiance, donc j’accepte vos jetons” ou “Vous me faites confiance, donc je peux vous envoyer mes jetons”. Si quelqu’un ne vous fait pas confiance dans le système Circles, il se peut qu’il ne puisse pas accepter vos jetons Circles. »

CIRCLES EST LA VISION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET ELLE PREND FORME MAINTENANT.

Imaginez si votre quartier devenait un cercle comme celui-ci, où chacun de vos mouvements est suivi, et ce n’est pas le gouvernement lui-même qui le fait. Cela aurait été le rêve de l’Allemagne de l’Est devenu réalité. Aucune poigne de fer n’est nécessaire. C’est votre voisin. C’est votre propre enfant. Et c’est couche après couche de suivi et de surveillance constants par la Grande Machine. Il n’y a pas d’issue.

Si vous ne suivez pas la règle du cercle, votre capacité à survivre au sein de la communauté vous sera retirée. Votre RBU sera limité ou supprimé. On vous refusera de la nourriture, des vêtements, un abri. Avec l’œil de Sauron partout, même à l’intérieur des maisons des gens, même en forêt ou au milieu du désert, grâce aux satellites Starlink et autres, personne ne voudra vous abriter, même s’il se plaint de votre situation. Ils ne voudront pas subir le même sort que vous.

Es-tu humain ? Si vous voulez survivre, vous devrez le prouver.

Plus les humains entraînent l’IA à être comme les humains, plus il sera difficile de faire la différence. Ajoutez à cela la façon dont les humains et l’IA sont fusionnés et vous avez une véritable crise d’identité entre vos mains.

À quel point êtes-vous humain ?

À quel moment l’humain s’arrête-t-il et la machine commence-t-elle ?

Si vous vous retrouvez dans une communauté de cercles, combien de temps s’écoulera-t-il avant que vous ne soyez plus sûr que votre voisin est humain ? Ou que vous le soyez ?

Peut-être que des dieux de la technologie comme Altman, Blania et Buterin devraient tirer une leçon de ce qui est arrivé au Dr Tyrell dans Blade Runner.

Roy Batty, un modèle de combat Nexus-6, parvient à entrer dans la maison de Tyrell en utilisant l’iris de l’un de ses employés pour passer la sécurité. Roy confronte son créateur, le Dr Tyrell, le regarde dans les yeux et demande une prolongation de sa vie. Quand il ne l’obtient pas, il creuse les yeux de Tyrell et le tue.

Le Dr Tyrell n’est pas comparable au Dieu de l’univers. C’est un simple humain, comme Sam Altman ou Vitalik Buterin, jouant à être Dieu. Dans le processus de ces géants de la technologie voulant devenir des dieux, ils pourraient bien être détruits par l’IA. Les créations mêmes qu’ils espèrent les conduiront à ce siège du pouvoir ultime.

Comme Blade Runner, il n’y a pas de fin heureuse à ce film.

Pour ceux d’entre nous qui croient au seul et unique Dieu de l’univers, il est bon de se rappeler que ce monde n’est pas notre maison. Nous n’avons aucune raison d’être liés par des possessions matérielles ou des jetons, comme ces dieux de la technologie veulent que nous soyons. Nous ne faisons que passer.

[À propos de l’auteur]

Karen Hunt [alias KH Mesek] est auteure et illustratrice de 19 livres pour enfants, de la série YA Night Angels Chronicles et du roman de science-fiction LUMINARIA : Tales of Earth & Oran, Love & Revenge, qui paraîtra en août. Elle est récemment revenue d’un séjour à Louxor, en Égypte, où elle a créé le premier club de boxe pour filles. Ayant vécu et beaucoup voyagé derrière le rideau de fer, elle consacre son temps à écrire des essais liés à la perte de liberté en Occident. Vous pouvez en savoir plus sur son travail ou vous inscrire à sa newsletter ici. Vous ne pouvez plus la suivre sur Twitter, car elle a été bannie.




Misère de la politique (étrangère) macronienne…

Par Lucien SA Oulahbib

L’affaissement (plus que l’effondrement pas encore visible), quoique multiforme, n’a en effet pas de limites, puisqu’au-delà de l’adage, non seulement le fond a été atteint, et même dépassé, mais les gnomes non plus de Zurich, mais du Quai (d’Orsay) le creusent toujours encore « plus loin » (jusqu’à ne même plus lire les notes de la DGSE sur le Niger et donc encore moins les transmettre…), risquant de se trouver en Chine alliée de la Russie membre des Brics dont l’hôte de leur futur sommet aurait cependant refusé la venue du Mr Smith installé à la Lanterne par la Secte SHAA (et se remettant toujours d’une tournée sensuellement arrosée à Kinshasa…), en attendant d’y être pendu ?…

Mais non ! Cela ne se fait plus, et c’est même déconseillé, surtout pour les délinquants étrangers (alors que ces derniers ne s’en privent pas d’appliquer « leur » sentence, certes avec d’autres moyens : voiture, couteau, marteau — ah les filles ah les filles [elles me rendent marteau]). Haro sur les autochtones ayant le malheur de l’être (définition même du « racisme » pourtant, mais chut, il est même peu recommandé de se défendre…). Alors que dans certains endroits d’Afrique la sanction mutilante semble bien être de nouveau conseillée, du moins son synonyme en matière de sévérité : à commencer par couper quelques mains aux voleurs dont le geste peut mettre en danger la vie de toute une famille, voire un clan, lorsqu’il s’agit d’un vol de vaches comme le relate Anne-Laure Bonnel. Ceci peut expliquer le pourquoi d’une adhésion plus incisive à l’islam originel prôné par certains groupes et ce à l’identique de ce qui s’est passé en Afghanistan, les affidés, avides d’une justice efficace — sanctionnant le coupable au lieu de l’excuser — préfèrent et parfois faute de mieux s’en remettre à ce pouvoir politico-religieux violent et par ailleurs suffisamment malin pour se surajouter aux structures ancestrales comme les tribus au lieu de les écarter ou les remplacer, celles-ci étant bien loin d’avoir disparu, mais seulement mises en sommeil par la tentative surfaite depuis la fin officielle de la colonisation de remplacer leurs institutions (chefferie, palabres) par un système de partis politiques qui correspond bien plus à l’essaimage urbain brassé au fil des ans (via les corporations métiers salons, clubs) qu’il soit occidental ou indien…

L’analyse fine de cette complexité-là ne plaît certes pas aux caciques du Quai qui ont de plus en plus « désappris » depuis des lustres la philosophie politique des relations internationales à l’aulne de ce retour au marxisme vulgaire qu’est le léninisme (voyant par exemple seulement la mécanique impérialiste comme « stade suprême »), alors qu’elle a toujours été la constante première de toute géopolitique digne de ce nom, comme on le voit bien aujourd’hui lorsque les franges ultra de l’État mafieux démocratico-républicain US (ayant eu la peau de JFK, de son frère et bientôt du neveu ?…) ont décidé de casser les reins européens en empêchant l’UE et en particulier l’Allemagne de prospérer conjointement à une Russie en pleine expansion (5e puissance mondiale tous critères confondus) par le biais d’un cheval de Troie, le régime mafieux installé à Kiev (qui pourtant avait décidé de négocier dès mars 2022 à Minsk et à Istanbul) afin d’éviter toute « Eurasie » possible, et par là toute concurrence ; mais ce non pas en vue de « préparer » l’affrontement supposé avec « la » Chine dominée également par un régime mafieux (qui d’ailleurs cache bien son jeu comme il a été vu lors de ladite crise sanitaire avec ses accointances avec l’OMS de Bill Gates sans parler des labos militaires), mais surtout en vue de rester le seul « hégémon », coûte que coûte, assis avec entêtement tel Picsou sur la pyramide Ponzi des 30 000 milliards de dettes qu’il faut bien contenir… par la guerre… à l’exception de celle avec Pékin par trop périlleuse et surtout contre-productive depuis que les Brics se sont considérablement renforcés…

Le statu quo dans ce cas prévaut, celui dit de « l’état stationnaire » vivifié cependant par la Grande Réinitialisation avec « urgence » climatique à la clé maintenant que les idées de « passe » et de « confinement » auront été médiatisées en suffisance comme il a été vu par toute personne se réinformant aux bonnes sources (d’où l’idée cependant de l’en empêcher, encore plus, à partir du 25 août…).

À cette misère intellectuelle (s’aggravant vu l’état de feu-SciencePo en particulier, de l’Université en général, mais aussi d’officine privée comme l’Iref) s’ajoute un tiers-mondisme bas de gamme (mâtiné cependant de Samir Amin — Centre/Périphérie ressourcé dans du Bourdieu ou « la faute à »…) encore diffusé au plus haut niveau pourtant, parlant par exemple toujours de » pays défavorisés » ou en « voie de » y ajoutant maintenant l’impact supposé négatif des réseaux sociaux, surtout s’ils ne sont pas domestiqués et mis hors d’état de nuire lorsqu’ils sont supposés être dans des mains « poutiniennes », simplifiant ainsi à l’extrême la complexité du rejet actuel de l’influence et présence française (en particulier azertienne comme on l’a vu au Cameroun dernièrement) ce qui permet de maintenir, même involontairement, l’alliance implicite entre les diverses strates mafieuses inter et extra-africaines. Ainsi le reproche de Bamako à Paris de n’avoir pas écrasé les Touaregs au nord du Mali… Résultat : ces derniers ainsi pressés par ces éléments maliens formés au jacobinisme germanopratin font de plus en plus alliance avec certains djihadistes plus ou moins tolérés d’ailleurs par la junte installée à Alger et aussi par les forces spéciales américaines installées depuis plusieurs années en sous-main dans les zones pétrolières névralgiques sahariennes y voyant là un moyen d’affaiblir encore plus l’influence française…

Ainsi, avec tous ces impairs et manques rien ne va plus à la roulette macronienne. Et pourtant le maître bateleur continue de distribuer des leçons d’universalisme, confondu, hélas, avec l’Universel réel ou ce résultat effectif de ce qui est techniquement nécessaire mais qui, lui, ne peut être jamais imposé, seulement choisi comme optimum d’organisation par « les » populations, si et seulement si « elles » y trouvent intérêt, à un certain degré de leur histoire commune ; ce qui est loin d’être le cas s’agissant du système des partis, du moins dans certains pays à la structure socio-économique bien peu « urbaine » en ce sens où ne s’y trouvent pas encore suffisamment brassés familles et clans par et dans d’autres polarités (corporations, métiers, salons, clubs…) comme ce fut le cas en Occident avec l’émergence de la Ville et en Inde avec la diminution progressive du pouvoir des Castes…

Toute cette approche en analyse sociopolitique et socioculturelle n’est, bien sûr, toujours pas faite, mais la suffisance du Quai reste sans égale, gardant seulement pourtant du faste diplomatique d’antan sa seule apparence mondaine et ses recyclages embarrassés de ministres remerciés (quoiqu’aigris pour certains accusant ainsi « l’extrême droite » d’avoir comploté contre eux… Gageons que les Vérificateurs sauront les… conforter sur ce point…). Pendant ce temps, la Roue tourne (dirait Soljenitsyne)




Nouveau traitement contre la bronchiolite des nourrissons : utile ou nouvelle arnaque ?

[Source : ]

Par Michel de Lorgeril – Docteur en Médecine, Chercheur au CNRS
Expert international en cardiologie et nutrition – Membre de la Société Européenne de Cardiologie


Ces jours-ci, les médias sponsorisés font gorge chaude concernant un nouveau vaccin — disent-ils, mais pas tous, certains sont moins incultes que les autres — dirigé cette fois-ci contre le virus (appelé virus syncytial respiratoire, ou VRS pour les intimes) responsable de la bronchiolite des nourrissons.

[Voir aussi :
La vente incitative du vaccin contre le VRS]

La HAS, toujours aussi prompte à encourager les industriels (et les sociétés savantes complices), recommande une administration systématique chez les nourrissons cet automne et le remboursement par l’Assurance Maladie.

Le nom commercial de ce nouveau produit est le BEYFORTUS et le nom pharmacologique est le Nirsevimab.

Il est produit par un industriel anglo-néerlandais (AstraZeneca) et commercialisé en France par Sanofi qui, après ses cuisants échecs au cours de la Covid-19, essaie de se rattraper…

N’importe qui, avec un minimum de culture médicale, comprend immédiatement qu’il ne s’agit pas d’un vaccin évidemment ; mais d’un anticorps monoclonal.

Il s’agit d’un traitement préventif et non pas curatif. On l’administre bien avant d’être exposé au virus.

Dit autrement, on injecte des anticorps avant toute exposition au virus et on espère que, lorsque le virus arrivera, il y aura encore assez d’anticorps circulants. C’est assez hypothétique et comme la démonstration de cette possibilité vient de l’industriel (ou de ses amis), le doute est permis.

On comprend aussi que comme le traitement est injecté et que le virus appartient à la grande famille des virus respiratoires, on ne peut pas espérer avoir un effet sur la circulation du virus donc sur l’épidémie hivernale. On ne l’injecte pas à Paul pour protéger Pierre. L’argument altruiste n’existe pas ici.

En quelques mots, on voit ainsi les limites de l’exercice.

Avant d’accepter ce traitement, il faudra être sûr qu’il est efficace à l’échelle individuelle et utile socialement ; et que les effets indésirables sont mineurs et rares.

Qu’est-ce que la bronchiolite ?

C’est une maladie bénigne ! De bons médecins, avec l’aide de la kinésithérapie respiratoire, doivent se débrouiller et seuls quelques cas rares nécessitent une brève hospitalisation.

Pourquoi en faire une tragédie hivernale qui nécessiterait d’urgence de traiter des générations entières de bébés ?

Pour savoir si un médicament (y compris un anticorps monoclonal) est utile (efficace), il n’y qu’une seule technique recevable (non critiquable à condition d’être conduite par des investigateurs compétents et indépendants), c’est l’essai clinique randomisé en double aveugle contre placebo.

Nous en avons au moins un [l’essai MELODY] qui a testé le BEYFORTUS.

J’examine qu’un seul essai qui correspond à la population que la HAS et les sociétés de pédiatrie veulent « vacciner ». Je reste simple. Si les résultats de cet essai clinique sont intéressants, on pourrait envisager sereinement ce traitement.

Malheureusement, l’essai MELODY est totalement sous l’emprise de l’industriel. Pas de faux semblant, pas d’illusion !

Il faudra vraiment que les résultats de l’essai soient sans équivoque pour qu’on puisse y croire, au moins un peu…

C’est publié en mars 2022 dans le New England Journal of Medicine, la revue médicale qui (avec le Lancet britannique) est désormais « aux ordres » des industriels.

Je donne aussi le principal tableau des résultats (qui dit tout) et je le commente un peu.

Le suivi post-injection est de 150 jours. On ignore ce qui se passe au-delà. Pourquoi pas.

496 nourrissons ont reçu le placebo et 994 l’anticorps. C’est un petit essai avec un faible échantillon. C’est une autre limite !

25 des nourrissons sous placebo ont eu une bronchiolite parmi lesquels 8 ont été hospitalisés.

12 des bébés qui ont reçu l’anticorps ont eu une bronchiolite parmi lesquels 6 ont été hospitalisés.

C’est indiqué dans le tableau ci-dessus. Je ne rentre pas dans les détails.

Les investigateurs (c’est-à-dire l’industriel) et la HAS valident que l’anticorps a réduit de 75 % le risque de bronchiolite (hautement significatif sur le plan statistique) et de 62 % le risque d’hospitalisation (non significatif).

Est-ce une façon légitime de présenter les résultats ?

Certes non : il s’agit d’une réduction du risque relatif.

J’ai expliqué dans un précédent article que la seule façon honnête de présenter les effets bénéfiques d’un traitement est de les exprimer en termes de réduction du risque absolu.

Si on procède ainsi (il suffit de soustraire les chiffres en % donnés à côté des nombres de cas), le 75 % devient 3,8 % [5 minus 1,2 %] pour la réduction du nombre de cas de bronchiolite.

Le 62 % devient 1 % [1,6 % minus 0,6 %] pour la réduction du risque d’hospitalisation !

Les effets des anticorps sont donc très faibles, voire négligeables, notamment pour le point sociétal principal (le risque d’hospitalisation).

En fait, soyons clairs, l’anticorps ne diminue pas le risque de formes graves de bronchiolite.

Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres publiés par l’industriel lui-même sur la base de la meilleure base de données disponibles à ce jour !

D’autre part, pendant ces 150 jours, on a déploré 3 décès dans cet essai, tous les trois dans le groupe recevant l’anticorps.

Comme il y a eu tirage au sort, il est abusif de décréter que c’est un effet du hasard.

Jusqu’à preuve du contraire, ces 3 décès doivent être attribués à l’anticorps testé.

Certains pourraient dire que 3 décès ce n’est pas beaucoup et que, « pour faire une omelette, il faut casser des œufs ».

Je ne suis pas d’accord avec cette interprétation. Si on fait un calcul rapide et simple, on constate qu’il y a eu 3 décès pour environ 1000 nourrissons injectés.

Si on extrapole à une population de plus de 300 000 nourrissons traités chaque année, on pourrait déplorer environ 1000 décès par an attribuables à ce traitement.

Ce traitement n’ayant pas d’effet sur les formes graves de bronchiolite, il est difficile de justifier ces 1000 décès annuels !

Je suis poli !

Contrairement aux avis des sociétés savantes et de la HAS, je déconseille fortement d’injecter ce traitement aux nourrissons !

La tête sur le billot, je n’en démordrai pas !




Ne leur pardonnez pas. Ils savent ce qu’ils font !

[Source : TNT TV]

L’homme qui a osé parler de l’oxyde de graphène à la 100e du CSI, qui dénonce les projets de l’OMS et n’hésite pas à aborder le problème gravissime de la 5G et de ce qui est encapsulé dans les injections pour être activé ou libéré sur commande… Auteur du livre : « Ne leur pardonnez pas ! Ils savent ce qu’ils font ! »






L’OMS aussi efface l’histoire

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Il n’y pas que le Journal de Montréal qui efface l’histoire.

Le quotidien a récemment fait disparaître des chroniques haineuses gênantes, aux relents fascistes, comme celle de feu Denise Bombardier, « Il faut faire la guerre aux antivax », et celle de Richard Martineau, « Le passeport vaccinal est injuste ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également effacé une information cruciale de sa page sur la covid, En finir avec les idées reçues.

Difficile de savoir à quelle date la page a été modifiée, mais au moins jusqu’au 18 avril 2023, date de la dernière capture du document mis à jour le 23 novembre 2020, on trouvait un paragraphe intitulé « La plupart des personnes qui contractent la COVID-19 en guérissent ».

On pouvait y lire que la « plupart des personnes qui contractent la ‎COVID-19 ont des symptômes bénins ou ‎modérés et peuvent guérir grâce à un ‎traitement de soutien ».

Ce paragraphe ne figure plus sur cette page.

Dans la version actuelle, on dit que la dernière mise à jour date du 19 janvier 2022.

Or, ce n’est pas du tout le même document que la capture d’avril 2023, même si l’URL est exactement le même.

L’ancienne version datée du 18 avril 2023 est disponible ici.

Cette information sur la véritable nature de la covid est fondamentale, puisqu’elle invalide la justification de l’état d’urgence sanitaire, permise par la Loi sur la santé publique au Québec « lorsqu’une menace grave à la santé de la population, réelle ou imminente, exige l’application immédiate de certaines mesures prévues à l’article 123 pour protéger la santé de la population ».

Si la plupart des personnes atteintes « ont des symptômes bénins ou ‎modérés et peuvent guérir grâce à un ‎traitement de soutien », il ne s’agit clairement pas d’une menace grave à la santé de la population. Sinon, nous serions constamment en état d’urgence sanitaire en raison de la grippe saisonnière.

Les tribunaux canadiens répètent pourtant dans leurs décisions, comme celle récente en Alberta, qu’il était justifié d’enfreindre des droits fondamentaux en raison de la « menace sans précédent à la santé publique ».

La preuve du contraire a été amplement documentée avec des témoignages assermentés durant la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) au printemps 2023, une initiative citoyenne historique, ignorée par les grands médias.

Toutefois, notre système judiciaire a, de la bouche même du juge en chef Richard Wagner, accepté aveuglément la propagande médiatique voulant que nous ayons vécu une urgence sanitaire sans précédent.

Ce qui est sans précédent, c’est l’ampleur du scandale sanitaire, de la fraude statistique motivée par des gains financiers, de la suppression de traitements pour les malades, de la guerre cognitive menée par des groupes avec d’énormes conflits d’intérêts, de la propagande médiatique, de la censure, de la perte des droits fondamentaux, de la maltraitance des aînés et des enfants, du mensonge des pharmaceutiques ayant rapporté des profits records, de la coercition pour forcer la prise des traitements expérimentaux, des incitatifs financiers pour encourager les professionnels à donner des traitements expérimentaux et la population à servir de cobaye, du déni des nombreuses victimes des injections ni sûres ni efficaces, du dénigrement des opposants, de la division sociale, de l’inversion accusatoire, de la corruption de la science, etc., etc., etc.

La preuve accablante que le juge Wagner et ses semblables refusent de reconnaître est, selon lui, une « montée mondiale de la désinformation […] liée à l’assaut mondial contre la démocratie et l’État de droit ».

Oui, la « montée mondiale de la désinformation [est] liée à l’assaut mondial contre la démocratie et l’État de droit », mais la source du mal n’est pas celle qu’il pointe du doigt.

La CeNC a démontré que les grands médias et les gouvernements ont été les principaux propagateurs de cette désinformation et que l’État de droit et la démocratie ont été anéantis par un totalitarisme qui ne dit pas son nom et que trop de gens sont incapables de voir parce qu’ils y baignent allègrement en pensant faire le bien.

D’autres refusent de le voir.

Mais quand on refuse de voir, on n’efface pas l’histoire.

***

Immense gratitude envers mes précieux lecteurs qui m’aident à lutter contre le fléau de la désinformation en faisant un don ou en partageant !
Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse : tribunal)
Stripe : https://buy.stripe.com/8wMbKy3i26CM6cw7ss
Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque




Kiev et Odessa attendent l’arrivée de l’armée russe

[Source : PG via RI]

Il me semble nécessaire d’inviter le lecteur à bien mesurer que ces statistiques sont le fruit de sondages réalisés par un institut de sondage basé aux États-Unis et sur lesquels les Russes n’ont aucun moyen d’intervention. Ils correspondent totalement à ce que nous avions constaté avec Marianne et également au fait que Zelensky avait été élu sur un programme de paix avec la Russie. Nous nous demandions si la guerre avait entraîné une évolution visiblement non ! Le second point sur lequel nous attirons l’attention du lecteur français est que les auteurs du sondage en arrivent à l’idée que les États-Unis et l’OTAN n’ont pas à se gêner vu que les gens massacrés sont d’abominables pro-russes. CQFD…

Danielle Bleitrach

Un article qui va surprendre, mais dont j’ai vérifié toutes les données :

Les données chiffrées sont tirées d’une étude d’opinion menée périodiquement par un organisme américain (l’IRI : International Republican Institute) sur la population ukrainienne dans 21 villes.

S’il y a un biais probable dans cette étude statistique de 157 pages, il est donc pro-atlantiste. Le financement de l’IRI et la composition du conseil d’administration ne laissent aucun doute sur les côtés très néoconservateur et atlantiste de cet institut et de ceux qui le dirigent.

L’étude (157 pages) téléchargeable sur le site de l’IRI est donnée ICI en fin de publication

Outre le fait de voir un organisme US se pencher si fréquemment au chevet de l’opinion publique ukrainienne pour mesurer son état et son évolution,

L’auteur de l’article ci-dessous en a tiré quelques conclusions qui vont surprendre certains de nos lecteurs.

Général Dominique Delawarde


Par Svetlana Gomzikova

[Traduction de Marianne Dunlop]

La majorité des Ukrainiens ne veulent pas entrer en guerre avec la Russie et n’ont pas l’intention de s’installer ailleurs, selon un sondage réalisé par le groupe sociologique Rating pour le compte de l’Institut républicain international (IRI), basé aux États-Unis. L’enquête a été menée auprès de 16,8 milliers de personnes âgées de plus de 18 ans dans 21 villes contrôlées par l’Ukraine (y compris la ville russe de Zaporijia).

Il a été demandé aux personnes interrogées comment elles réagiraient à l’avancée des troupes et des combats russes vers leurs localités. La majorité d’entre elles ont répondu qu’elles n’avaient pas l’intention de partir, mais qu’elles allaient rester là où elles se trouvaient. Parmi les habitants des régions du sud-est et de Kiev, on compte 60 % de ces personnes, et un peu moins dans l’ouest et le centre — en moyenne 50 %.

Parallèlement, la proportion de ceux qui prévoient de partir à l’étranger en cas d’arrivée des Russes est légèrement plus élevée en Ukraine occidentale : 15 % à Uzhgorod, 14 % à Chernivtsi, 12 % à Ternopil et Lutsk. Ils ne sont que 2 % à Kharkiv, 4 % à Kiev et 5 % à Tchernihiv, Mykolaiv et Poltava. Toutefois, les habitants du sud-est — jusqu’à 13 % à Mykolaiv, Zaporijia et Kharkiv — sont prêts à déménager dans une autre région.

Peu de personnes sont prêtes à prendre les armes et à résister aux troupes russes. Les taux les plus élevés parmi les personnes prêtes à rejoindre l’AFU (14-17 %) se trouvent principalement dans les villes de l’ouest de l’Ukraine, qui ont été moins touchées par les hostilités. Tcherkassy, Ivano-Frankivsk et Zhytomyr sont en tête. Toutefois, seuls 6 % des Ukrainiens de Kharkiv, 8 % de ceux d’Odessa, de Tchernihiv et de Zaporijia, et 9 % de ceux de Mykolaiv se prononcent en faveur de l’AFU.

Là encore, il faut tenir compte du fait que de nombreuses personnes interrogées disent exactement ce que l’on attend d’elles, de peur d’être considérées comme non fiables et persécutées par les nazis ou les services spéciaux. Ou pour la même raison, ils refusent tout simplement de répondre. En d’autres termes, les chiffres réels sont probablement encore plus faibles.

Les sociologues ont reçu des réponses intéressantes à la question de savoir si leur logement avait été endommagé à la suite d’opérations militaires. L’écrasante majorité des personnes interrogées ont déclaré que leur logement n’avait pas été endommagé au cours de l’opération militaire spéciale menée par la Russie. En fait, cela confirme le fait que les troupes russes ne frappent pas les habitations et les infrastructures sociales en Ukraine. Elles ne frappent que des cibles militaires : visibles ou camouflées.

Ce genre de réponses a été donné par 94 à 100 % des personnes interrogées dans 18 villes sur 21, et par 73 % à Mykolaiv, 66 % à Chernihiv et 60 % à Kharkiv. Pour 20 % des habitants de Mykolaiv, dont les maisons ont néanmoins été touchées, les dégâts se sont révélés « insignifiants ». Il en va de même pour 24 % des habitants de Chernihiv et 30 % de ceux de Kharkiv.

En revanche, il s’est avéré que, dans la plupart des cas, ces villes n’ont pas procédé à la reconstruction des logements endommagés, ou ne l’ont fait que partiellement. Et lorsqu’elles ont été réalisées, elles ont été payées principalement par les habitants eux-mêmes, plutôt qu’aux frais des autorités ukrainiennes. C’est ce qu’ont indiqué 71 % des habitants de Mykolaiv, 45 % des habitants de Kharkiv et 77 % des habitants de Tchernihiv dont les maisons ont été endommagées.

En général, aucune de ces trois villes ne compte sur l’aide de l’État pour la reconstruction des logements.

Et, comme on dit, la « cerise sur le gâteau » : malgré les interdictions des autorités, la majorité des habitants de quatre grandes villes ukrainiennes, ainsi que de la ville russe de Zaporijia, qui est sous le contrôle du régime de Kiev, ont admis qu’ils parlaient russe à la maison.

C’est ainsi que 61 % des personnes interrogées à Mykolaiv, 66 % à Dnipro (Dnipropetrovsk), 67 % à Zaporijia, 78 % à Kharkiv et 80 % à Odessa ont répondu à la question. Le russe est également parlé à la maison par 38 % des personnes interrogées à Kiev et 41 % à Tchernihiv.

En d’autres termes, même en tenant compte du fait qu’il faut traiter les sondages sur l’Ukraine avec beaucoup de prudence, on ne peut s’empêcher de remarquer que les résultats de l’enquête commandée par les Américains ne coïncident pas tout à fait avec les données diffusées par la propagande officielle ukrainienne (et occidentale). Il s’avère que tout le monde en Ukraine ne considère pas la Russie comme un ennemi, et que beaucoup attendent tout bonnement notre armée.

SP a demandé à Bohdan Bezpalko, expert ukrainien bien connu et membre du Conseil des relations interethniques auprès du président russe, de commenter la situation :

R : Tout d’abord, ce ne sont pas les résultats du sondage qui sont surprenants (je crois que les gens pensent réellement ainsi), mais le fait que les participants ont exprimé leurs opinions si ouvertement. Ils sont probablement fatigués d’avoir peur. Car auparavant, ils risquaient l’emprisonnement ou la mort, même s’ils exprimaient une telle opinion de manière anonyme.

Mais cela montre que la population ukrainienne considère ce conflit davantage comme une guerre civile. Je vous rappelle qu’il y a cent ans, seuls 3 % de la population ont pris part à la guerre civile. C’est-à-dire que de 1917 à 1922, seuls 3 % des citoyens de l’Empire russe se battaient entre eux.

SP : Les victimes ont tout de même été environ dix millions, si je ne m’abuse…

R : C’est même plus que cela. Mais tout le monde n’est pas mort sur les fronts. La plupart ont été victimes des épidémies, des catastrophes, des bombardements, de la terreur blanche et rouge. Il y a toujours plus de victimes que de combattants.

Quoi qu’il en soit, les habitants de l’Ukraine, de mon point de vue, considèrent qu’il s’agit d’une guerre civile. Et par conséquent, « quand les Russes viendront, nous n’aurons pas peur d’eux, parce que ce sont les nôtres. Même si on nous a appris qu’ils étaient différents, ils sont les nôtres », telle est la logique.

Les pourcentages de personnes prêtes à rejoindre l’AFU ne m’inspirent guère confiance. S’ils sont si inquiets pour l’Ukraine, qu’est-ce qui les empêche de se rendre dès maintenant au centre d’enrôlement militaire ? Ou de rejoindre les forces volontaires ?

Nous voyons l’image exactement inverse dans les rues des villes ukrainiennes. Les citoyens ukrainiens eux-mêmes filment et mettent en ligne des vidéos sur la mobilisation en cours. Des hommes de tous âges sont littéralement attrapés, battus, enfilés dans des bottes, reçoivent des convocations dans les endroits les plus saugrenus, etc.

Il s’agit donc plutôt de l’expression d’une attitude. Mais en réalité, il est peu probable que ces personnes partent à la guerre — dans les rangs des partisans ou ailleurs. Dans le meilleur des cas, ils iront peut-être à un rassemblement.

Oui, la population ukrainienne est russe et perçoit tout cela comme une guerre civile. Mais on peut aussi dire que la population est aujourd’hui apathique et déprimée. Dans une large mesure, elle ne s’intéresse plus à ce conflit. Elle essaie simplement de survivre.

SP : Mais pourquoi n’y a-t-il pas de résistance aux autorités, qui envoient les gens pratiquement à l’abattoir ? Pourquoi suivent-ils le mouvement ?

R : Le fait est que nous, les Russes, sommes un peuple d’État. Et très peu de gens osent défier l’État, même s’il est hostile. La plupart des gens ont donc grandi dans ce système. Ils n’imaginent pas une autre évolution.

Mais il est juste de dire que très peu d’entre eux ont une capacité de résistance. Que peuvent-ils faire ? En fait, l’Ukraine est devenue un terrain d’essai pour les États-Unis et l’OTAN. Le système judiciaire et les services spéciaux ukrainiens se sont transformés en une branche des services spéciaux et des agences de sécurité occidentaux.

Par conséquent, toute personne peut être facilement trouvée, torturée et même tuée — tout peut lui être fait. Il est très difficile de résister à cela.

Chacun fait ce qu’il peut. Ceux qui ne veulent pas aller à l’armée restent terrés chez eux pendant des mois. Ceux qui étaient plus actifs, depuis 2014, sont simplement partis, par exemple de Kiev vers la DNR, et ont combattu dans la milice de Donetsk.

Cependant la plupart des gens résistent passivement. Mais aujourd’hui, l’État les arrache à leurs foyers avec des pinces de fer et les jette dans les tranchées. Leur seul espoir est d’essayer de se retrouver en captivité en Russie. Mais là aussi, ils se heurtent à tous les obstacles possibles : on les conduit à l’abattoir, ils sont abattus par leurs propres troupes, par des détachements punitifs et par des mercenaires.

Certains tentent de s’enfuir à l’étranger, d’autres y parviennent même, mais la plupart du temps, ils n’ont aucune possibilité de résistance.

Il convient de noter que des actes terroristes, des sabotages et des attentats sont perpétrés sur le territoire de la Russie. On brûle un tableau électrique quelque part sur la voie ferrée, on tire sur un commissaire militaire… Mais rien de tel ne se produit en Ukraine. Il n’y a pas de « réseau » [prorusse] là-bas. Il n’y a pas de structure sur laquelle tous ces gens pourraient s’appuyer. Alors qu’elle aurait dû être créée par nos services spéciaux — le GRU, le FSB, le SVR.

Où est ce « réseau » ? Les chemins de fer devraient exploser tous les jours. Les tableaux de relais et autres devraient brûler. Les commissaires militaires devraient y être tués les uns après les autres, afin qu’ils n’intègrent pas cette population dans l’armée. Et tout cela avec le soutien des services spéciaux russes, qui leur fourniraient des armes, des explosifs, etc.

Et ainsi, les gens se sentent abandonnés. Car s’il sortent pour protester, ils seront tués. Et ce sera fini.

SP : Dans quel but pensez-vous que les Américains surveillent régulièrement l’opinion publique des Ukrainiens ?

R : Ils le font pour comprendre combien de temps ils peuvent utiliser l’instrument qu’est l’Ukraine. Et cela dépend avant tout de l’état d’esprit de la population, car dans ce combat, elle est le carburant d’un État terroriste.

Et que se passera-t-il si la prochaine fois ils déclarent que « ça suffit, je ne m’en soucie plus, je vais tuer des officiers militaires. Quand ils viendront, je les couperai tous à la hache ». Et ces personnes s’avéreront être, disons, 30 %. Dans ce cas, il sera difficile d’utiliser ce pays pour faire la guerre à la Fédération de Russie.

Les Américains font donc tout comme il faut, ils mesurent l’état de la société, l’humeur. Quel genre de réaction a provoqué, par exemple, l’expulsion des moines de la laure de Kiev-Pechersk. Ou la frappe sur le pont de Crimée. Et ainsi de suite.

Pour ma part, je me demande s’il y aura une séance de photos de masse des citoyens ukrainiens à Kiev à côté de la photo du pont détruit [comme l’an dernier, NDT].

Les Américains font tout cela avec beaucoup de compétence et veulent se faire une idée de la situation réelle, et non pas de celle qu’ils dépeignent comme favorable et rose. Sur la base de cette image, ils peuvent par exemple dire : « Oh, la population du sud-est nous est en fait hostile, frappons cette centrale nucléaire de Zaporijia ».

Avons-nous de quoi leur répondre ?

Source : SV Pressa via Histoire et Société